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Lettre ouverte aux amis du monde entier — Iurie Roșca

« Tout d’abord, je remercie sincèrement tous ceux qui ont pris position et protesté contre la tentative des dirigeants du réseau mondialiste Soros de me condamner pénalement à plusieurs années d’emprisonnement sur la base d’une fausse accusation d’avoir commis le crime de “trafic d’influence”. Cette situation n’est pas inhabituelle pour moi, car au cours des 35 dernières années, j’ai toujours fait l’objet de poursuites pénales pour mes activités politiques et journalistiques. J’étais un dissident anticommuniste et je suis devenu un dissident pour la deuxième fois, un dissident antimondialiste.

L’obsession des centres de pouvoir de me réduire au silence s’explique simplement. »

Entretien avec Iurie Roșca

Iurie Roșca est ancien vice premier ministre de Moldavie. Il apporte ici son analyse de la situation géopolitique mondiale et répond à diverses questions…

(Vidéo < 2 h 50)

Polémique autour d’Alexandre Douguine : Iurie Rosca répond à Pierre Hillard

« Alors il est bon de ne pas oublier que nous, les humains, évoluons tout au long de notre vie. Nous apprenons à connaître la vie au fil du temps, nous apprenons beaucoup de choses qui nous étaient totalement inconnues. Parfois certains d’entre nous ont une ligne ascendante, d’autres, au contraire, s’effondrent moralement et intellectuellement. Mais dans tous les cas, nous, les hommes, ne sommes pas des êtres avec une vision statique, immuable tout au long de notre existence. »

La perte de l’âme du monde

… des êtres rivés à l’écran de leur smartphone dans les trams et les trains, des gens qui ne répondent à mon salut spontané dans la rue que par un regard creux, des êtres pour qui la plaisanterie et le sérieux sont trop lourds, des êtres qui n’offrent de fondement ni à la colère ni à l’amour.

L’âme se retire du monde. Ce phénomène est lié à notre vision rationaliste du monde. Au cours des derniers siècles, nous en sommes venus à considérer les humains comme des « organismes » sans âme, et ils se comportent de plus en plus comme tels.

« L’univers est une machine — un ensemble de particules élémentaires qui suivent les lois de la mécanique sans aucune place pour la contestation ou la frivolité. Et les humains sont de petites machines prises dans la grande machine. Ils n’ont ni âme ni esprit ; leur conscience est un sous-produit insignifiant des processus bioélectriques de leur cerveau. »

Yuval Noah Harari est peut-être aujourd’hui le prophète littéraire le plus connu de la vision mécaniste de l’Humanité. Dans son méga-best-seller Homo Deus, il pousse cette pensée jusqu’à ses conséquences extrêmes :

Mondialisme et Sacrifice

Le mondialisme se base sur le concept de la régénération du monde. Idée présente dans la kabbale avec les Sephirot, dans l’islam par le tawhid qui oblige à une vision moniste du monde. Cette conception est de retour de manière faussement laïcisée chez nos dirigeants, qu’ils soient dans les différents gouvernements ou à Davos. Il faut que l’Ancien Monde meure pour accoucher enfin du nouveau.

Ce monde, étant pour eux imparfait, fait face à des crises qui créent du désordre. Ce désordre n’est en soi pas mauvais puisqu’il permettra, in fine, la création et l’avènement d’un nouvel ordre. C’est le noyau, c’est le cœur nucléaire de la pensée mondialiste ici résumé en quelques mots. L’ordo ab chaos, grande idée ésotérique, nous dirige aujourd’hui. Les termes de « Great Reset », ou de « Grande réinitialisation », ne sont rien d’autre que des actualisations de ce concept.

Chine et Russie : les nouveaux chevaux du char mondialiste

Au nom du syndicat du crime Glafia, vieux de 500 ans, qui cherche à dominer le monde, la Russie et la Chine sont depuis longtemps prêtes à prendre le relais des États-Unis en tant que leaders hégémoniques de la prochaine version d’un ordre mondial unipolaire.

Ce dernier — et quatrième — changement de cycle dans le projet mondial de la Glafia est promu sous la marque brillante mais fausse d’un ordre mondial multipolaire bienveillant qui respecte la souveraineté des pays — qui sont cependant tous gouvernés par les mandataires de la Glafia.

Cet effort de propagande comprend également la fausse fin du projet mondialiste, en raison des actions bientôt attendues des courageux nouveaux héros « traditionalistes » sur la scène mondiale : la Chine « taoïste » et la Russie « orthodoxe ».

Où la preuve est apportée que Vladimir Poutine était bien un Young Global Leader.

Russie + Chine = une fausse alternative à l’hégémon américain

… Conformément à la constitution russe adoptée en 1993, ce pays est une démocratie libérale calquée sur le modèle occidental. Mais comme dans tout régime ploutocratique, en Russie, l’exercice électoral n’est qu’un spectacle politique destiné à créditer le régime en place. Rappelons que Poutine n’a jamais été élu sur la base d’une véritable alternative. Il a d’abord été installé comme président intérimaire le 31 décembre 1999 par décret de Boris Eltsine, dont l’état de santé s’était dégradé en raison d’une consommation excessive d’alcool. Et toutes les élections présidentielles qui ont suivi au cours des 25 dernières années n’ont été qu’une série de simulacres dans des conditions de suppression de toute opposition réelle. La dernière campagne électorale n’a pas fait exception à la règle.

La première remarque concernant les relations bilatérales entre les deux pays serait la suivante. Il ne s’agit pas de relations mutuellement bénéfiques, mais de relations en faveur de la Chine et au détriment de la Russie en tant qu’État, et en même temps au profit des groupes oligarchiques qui contrôlent l’économie de ce pays.

Le roi nu ou le village Potemkine comme réalité politique immédiate

Le spectacle politique d’aujourd’hui à Moscou a réveillé une nouvelle vague d’acclamations et de jubilation triomphaliste parmi les deux soutiens indispensables de tout gouvernement, aussi vénal et hideux soit-il…

La première remarque adressée en particulier aux adeptes de la religion démocratique serait la suivante. En Russie, il n’y a pas eu d’élections au sens classique et libéral du terme…

La Moldavie au bord de la guerre ou la neutralité impossible

« L’évolution du front ukrainien laisse entrevoir la perspective imminente d’un effondrement de la ligne de défense ukrainienne et d’une offensive décisive de l’armée russe. L’une des cibles stratégiques de la Russie est le port d’Odessa. Et en cas d’opération réussie, les Russes déclarent officiellement que leur prochaine cible est la région séparatiste de l’est de la Moldavie limitrophe d’Odessa, la Transnistrie. Les Russes y maintiennent illégalement un contingent militaire, prétendant être des gardiens de la paix et protéger la population russophone ou même les citoyens russes, ces derniers recevant en masse des passeports d’État russes. La Transnistrie est un « conflit gelé » qui risque de dégeler au profit de la Fédération de Russie et au détriment de la République de Moldavie. Mais qu’est-ce que cela change sur le « grand échiquier » de la troisième guerre mondiale ? Pas pour le reste du monde, mais pour mon pays, c’est une question vitale. »

Le traité sur les pandémies, fossoyeur de la souveraineté nationale

Lettre ouverte aux députés du parlement de (…)

Cher Monsieur/Madame le Député,

Par la présente, je souhaite attirer votre attention sur un danger imminent qui menace la République de (…) en tant qu’État indépendant, libre de déterminer sa propre politique intérieure et étrangère conformément aux intérêts nationaux et au bien commun. Il s’agit du fait qu’un document international est en cours d’adoption par l’Organisation mondiale de la santé, qui échappe totalement à l’attention des décideurs, des médias et de l’opinion publique de notre pays.

Je veux parler du « Traité sur les pandémies », élaboré et promu avec insistance par les grandes sociétés pharmaceutiques par l’intermédiaire de leur bureaucratie affiliée à l’OMS. Ce document doit être adopté à la fin du mois de mai de cette année lors de l’assemblée générale de cette organisation. Habituellement, ces réunions rassemblent des représentants du système de santé ayant des fonctions secondaires, qui sont loin de comprendre les enjeux stratégiques de ces actions. En effet, si ces projets se concrétisent dans deux mois, tous les pays du monde perdront de manière irréversible leur souveraineté étatique.

Les guerres non militaires et l’attaque terroriste à Moscou

« Le monstrueux attentat terroriste du 22 mars, qui a eu lieu dans un centre de loisirs de la capitale russe portant un nom qui montre que le pays se plie à la tendance générale de la mondialisation par le biais de la langue anglaise — Crocus City Hall — est l’événement le plus commenté de ces derniers jours. Politiciens et analystes de tous bords cherchent les auteurs de cet acte de guerre asymétrique/hybride, tentent d’en estimer les conséquences et se positionnent, comme on pouvait s’y attendre, en admirateurs et défenseurs de Poutine ou en ennemis irréconciliables. Mais je voudrais aborder ce sujet sous un angle différent. C’est-à-dire sous l’angle de la subversion méthodique exercée depuis au moins un siècle, qui vise à dissoudre toute forme d’identité collective à travers l’ingénierie sociale dite des « musiques actuelles » et, plus largement, de la culture de masse. »

L’acte terroriste à Moscou, un cadeau électoral pour Poutine

L’horrible acte terroriste perpétré ce soir dans la capitale russe, Moscou, a ébranlé le monde entier. Seuls les fous de Kiev jubilent. Il fallait s’y attendre. Les assassinats des journalistes Daria Douguine et Vladlen Tatarsky, les bombardements incessants des régions limitrophes de l’Ukraine, qui font quotidiennement des victimes civiles, les attaques de drones sur un certain nombre d’usines stratégiques, d’aéroports, etc., mais aussi sur le Kremlin, n’ont cependant pas conduit à des mesures adaptées à un état de guerre…

Pour des raisons difficilement compréhensibles et justifiables, le Kremlin a préféré imposer deux réalités parallèles. L’une sur le front, avec toutes les horreurs de la guerre, et l’autre à l’intérieur de la Russie.

Maria Zakharova, symbole de la vulgarité et de l’arrogance impériales

Les Russes ne sont pas les seuls à souffrir de complexes d’infériorité et d’un esprit d’imitation de l’Occident. (…)

Maria Zakharova, la favorite du ministre Lavrov, a habitué le monde à ses apparitions grossières, anathématisant l’establishment occidental avec un zèle patriotique et faisant preuve d’un sarcasme maladroit et d’un didactisme plein d’apaisement impérial. Mais la cible de la critique acide de cette dame extrêmement volubile et querelleuse, d’une qualité intellectuelle douteuse, n’est pas seulement la classe politique occidentale, mais aussi des personnes de la hiérarchie de l’État de la République de Moldavie. Il est notoire que les fonctionnaires de Moscou considèrent notre pays comme un territoire récupérable qui s’est temporairement éloigné des maîtres de l’ancien empire soviétique. D’où leur obsession à admonester à tout bout de champ les politiciens non affiliés au Kremlin.

Poutine : une autre perspective

Dans une série d’articles publiés le mois dernier, le journaliste moldave Iurie Roșca a proposé quelque chose de vraiment radical : il est peut-être temps de se libérer de la fausse dichotomie qui limite la façon dont le président russe Vladimir Poutine est discuté dans les médias « alternatifs » occidentaux.

« … la plupart des médias alternatifs occidentaux, tout en rejetant l’hégémonie américaine et l’agenda mondialiste de l’Occident dans son ensemble, promeuvent avec zèle l’idée que Poutine représente un modèle civilisationnel alternatif. Cela crée une fausse dichotomie et laisse peu de place à la discussion dans les médias alternatifs…

La Russie post-communiste a connu la même situation que l’Occident après la chute des monarchies et la montée des marchands. Le facteur économique a subordonné le facteur politique. Ou, pour le dire autrement, les grandes entreprises ont installé et maintenu leurs serviteurs aux fonctions clés de l’État. Et Poutine s’inscrit exactement dans cette logique…

Mais le moment clé où il est apparu clairement que Poutine était totalement sous le contrôle des mondialistes s’est produit en 2020, lorsque la fausse pandémie de Covid-19 a été déclenchée. Le Kremlin a fait preuve d’une obéissance totale au gouvernement mondial non déclaré qui opérait sous le couvert de l’OMS, imposant les mêmes politiques tyranniques, y compris les injections obligatoires. »

« Le manque de vision et de volonté politique de Poutine pourrait conduire à la Troisième Guerre mondiale. »

Paul Craig Roberts rompt le schéma de la fausse dichotomie, du conflit entre les deux récits dominants, qui accompagne les controverses entre la Russie et l’Occident.

Alors que les centres de propagande occidentaux diabolisent Poutine, les médias alternatifs, qui s’opposent à l’hégémonie américaine, le déifient. Ces derniers le font soit par naïveté et par manque de compréhension de l’organisation et du fonctionnement du pouvoir politique en Russie, soit par intérêt pécuniaire, préférant être des presstitués du Kremlin avec un masque de respectabilité antimondialiste.

L’analyse de Paul Craig Roberts brise les clichés de la propagande décrits ci-dessus, en montrant ce qui est évident pour tout observateur lucide et honnête. Malgré l’image de dictateur et de personne déterminée qu’on lui prête, Poutine se présente comme un homme hésitant, timide et surtout obsédé par le besoin de retrouver la reconnaissance des « partenaires occidentaux ».

LA GUERRE SANS RESTRICTION : Une approche holistique de la Grande Réinitialisation

… L’assaut total du pouvoir de l’ombre, qui était déjà en cours depuis de nombreuses années, s’est fortement accéléré en 2020. C’est l’année de lancement d’une opération spéciale appelée « pandémie Covid-19 », qui vise à l’extermination massive de la population mondiale et à la modification génétique, ainsi qu’à l’appauvrissement et à l’asservissement des survivants.

Cet état d’alerte, provoqué par un événement d’une gravité sans précédent dans l’histoire, exige une analyse complexe, exhaustive et profonde, car la survie même de l’espèce humaine est en jeu. L’urgence d’un examen adéquat de l’état du monde d’aujourd’hui nous appelle également à formuler des solutions qui nous offriraient une chance d’éviter une catastrophe terminale rapide et irrémédiable.

Nous sommes donc en état de guerre. L’agresseur ne représente pas un État ou un groupe d’États, mais constitue un vaste réseau d’entités privées, supranationales, guidées non seulement par la soif du pouvoir absolu et l’instauration d’une tyrannie mondiale, mais surtout par des motifs profondément spirituels et de nature maléfique. Les cibles de ces forces sont toutes les nations du monde, tous les êtres humains, les rivalités entre eux faisant simplement partie de la stratégie de domination.

L’art de la guerre sous Poutine : Les mercenaires étrangers sont grassement payés et reçoivent la citoyenneté russe

Depuis le début de l’opération militaire spéciale en Ukraine, l’administration Poutine a hésité à recourir à des mobilisations citoyennes massives pour s’assurer une victoire rapide et décisive. L’économie russe n’a pas non plus été mise sur le pied de guerre. C’est que dans ce pays, le facteur économique a subjugué le facteur politique et que les requins du secteur privé influencent totalement le processus décisionnel. Les objectifs vagues de Poutine — démilitarisation et dénazification — sont restés des abstractions pendant près de deux ans de guerre. Les patriotes russes objectent à l’administration de Poutine que la société russe n’a pas été mobilisée sur la base de la guerre. Ainsi, il existe actuellement deux Russies : l’une qui verse son sang sur les champs de bataille de l’Ukraine, et l’autre qui poursuit son mode de vie pacifique, en ayant des jours fériés réguliers, en allant à des concerts, au restaurant et en vacances, en faisant la fête et en s’amusant. C’est une sorte de fête en temps de peste, pour reprendre l’expression d’Alexandre Pouchkine.

Bien que dès le début de l’intervention militaire russe en Ukraine, et avec beaucoup de retard, une mobilisation partielle ait été effectuée, plusieurs sources notent que bien que la partie ukrainienne ait perdu un nombre beaucoup plus important de troupes, elle parvient toujours à maintenir une supériorité numérique sur les Russes. Et ce, alors que la Russie a une population supérieure à celle de l’Ukraine d’environ 120 millions d’habitants et un potentiel militaire infiniment plus fort, même si l’Occident a soutenu financièrement et techniquement Kiev.

Quelle peut être la cause de cette réticence des dirigeants russes à mener une guerre rapide, efficace et avec un minimum de sacrifices humains en Ukraine et à sauver les Russes de ce pays du génocide organisé par le régime sioniste de Kiev ?

« Connaître son ennemi » — la règle d’or de l’art de la guerre à l’ère technocratique

Ces dernières années, nous nous sommes tous engagés dans la lutte contre le sinistre canular de Covid-19 et contre toutes les mesures tyranniques imposées par le centre de commandement unique mondial par l’intermédiaire de gouvernements fantoches. Nous avons risqué notre carrière et notre liberté, et certains d’entre nous ont perdu la vie dans cette confrontation avec le régime technocratique mondialiste. Nous avons pu enquêter de manière approfondie sur l’agenda caché du pouvoir de l’ombre qui préfère s’adresser à nous par l’intermédiaire de ses hommes de paille comme António Guterres, Tedros Adhanom Ghebreyesus, Klaus Schwab, Bill Gates ou même par l’intermédiaire de ceux qui sont officiellement nos monarques nationaux, présidents, Premiers ministres, commissaires de l’UE et autres.

La grande réinitialisation et l’ordre mondial multipolaire

La version multipolaire de l’ordre mondial s’écarte du modèle unipolaire en ce sens qu’elle respectera soi-disant véritablement le droit international et partagera le pouvoir entre une coalition plus large d’États-nations. Par conséquent, il est censé introduire un multilatéralisme fonctionnel dans la gouvernance mondiale, sans doute pour la première fois. Pour certains, ce modèle multipolaire semble préférable à l’ordre unipolaire actuel, fondé sur des règles internationales.

Pourtant, lorsque nous examinons les déclarations des dirigeants vantés du nouvel ordre mondial multipolaire, leurs objectifs semblent indiscernables de ceux de leurs homologues unipolaires. D’une part, ils expriment un engagement inébranlable en faveur du développement durable et de l’Agenda 2030.

Le lobby israélien dans la politique russe ou à la recherche de la Khazarie perdue

La récente déclaration du ministre russe des Affaires étrangères, Sergey Lavrov, le 28 décembre, a suscité les réactions les plus vives dans la presse internationale, tout en surprenant, voire en déroutant, plusieurs observateurs de l’actualité internationale. Cet homme d’État expérimenté ne pouvait pas improviser sur un sujet aussi explosif que la guerre totale d’Israël contre les Palestiniens de la bande de Gaza. Il est clair que chaque phrase de cette déclaration officielle a été préparée avec la plus grande minutie. Elle ne peut être le résultat d’une improvisation spontanée de ce dignitaire russe…

« Israël poursuit des objectifs similaires à ceux de la Russie — Lavrov ».

Est-ce vrai ? Si c’est le cas, nous devons nous demander depuis combien de temps cette similitude ou ces objectifs entre la Russie et Israël existent-ils ? Depuis « l’époque Gorbatchev » ? Depuis « l’ère Eltsine » ? Depuis « l’ère Poutine » ? Ou peut-être depuis 1917 ? Nous devons garder à l’esprit une coïncidence importante : La déclaration Balfour et le coup d’État bolchevique ont eu lieu la même année fatidique, en 1917.

L’opposition contrôlée et le Nouvel Ordre Mondial

Un certain nombre d’auteurs antisystèmes et de journalistes des médias alternatifs, avec toutes leurs qualités indiscutables, tentent d’éviter d’aborder des sujets trop tranchés, par une certaine prudence ou autocensure, imposée par le récit dominant qui fonctionne comme une sorte de Ministère de la Vérité ou de police de la pensée. Ainsi, dans le camp altermondialiste, nous acceptons un lit de Procrustes appelé « politiquement correct », que nous critiquons vivement en d’autres circonstances. Nous préférons pratiquer un style euphémique, allégorique, ésopique, crypté, allusif, caractéristique du genre littéraire sous les régimes totalitaires. Rien de nouveau sous le soleil. Nous savons qui tient les rênes après la Seconde Guerre mondiale.

La fausse alternative russe au mondialisme

Certains combattants du front altermondialiste font preuve d’une persévérance digne de choses plus nobles pour pratiquer une propagande ouverte et bruyante en faveur du Kremlin au détriment d’analyses géopolitiques pertinentes…

Au sein des cercles considérés comme dissidents, antisystème, antimondialistes, il existe une certaine catégorie de personnes qui ont remplacé l’analyse politique par des exercices d’adoration-vénération de l’administration du Kremlin. Et quoi que fasse ce « collectif Poutine », les infatigables admirateurs des officiels de Moscou sont toujours prêts à promouvoir leur politique

Une métapolitique contre l’Antéchrist

Dans le domaine de l’étude des conspirations, on considère que les manœuvres étatiques profondes enveloppées de secret sont la norme — les informations classifiées ne sont évidemment pas documentées ou accessibles à ceux qui n’ont pas d’habilitation de sécurité. Lorsque ces informations sont divulguées, elles sont souvent militarisées par le biais de rencontres limitées et d’opérations psychologiques, de contrôles et de récits contrôlés. D’après ce que nous pouvons savoir, il est difficile de parvenir à une perception unifiée de l’ensemble, notamment en raison de la compartimentation délibérée et du déni plausible qui caractérisent l’art de l’État profond. C’est pourquoi nous nous retrouvons le plus souvent avec une pluralité d’hypothèses fragmentaires. Ceci est particulièrement évident dans le cas de la tromperie COVID. La guerre psychologique peut même atteindre le point de ce que quelqu’un comme Michael Hoffman a appelé la « révélation de la méthode », lorsque la révélation et l’exposition de la vérité sont elles-mêmes utilisées comme un moyen de dissimuler la vérité, de dissuader toute résistance et de rendre ceux qui participent à cette révélation complices de l’opération même qu’ils cherchent à révéler.

Transhumanisme

… Certains transhumanistes parlent déjà de l’être humain comme d’un organisme piratable, qui peut être commandé par l’algorithme et modifié d’innombrables façons. Selon Yuval Noah Harari, participant au Forum économique mondial et conférencier, « pirater un être humain, c’est apprendre à le connaître mieux qu’il ne se connaît lui-même. Le monde est de plus en plus découpé en sphères de collecte de données, de récolte de données… Il s’agit de données sur ce qui se passe à l’intérieur de mon corps. Ce que nous avons vu jusqu’à présent, ce sont des entreprises et des gouvernements qui collectent des données sur les endroits où nous allons, les personnes que nous rencontrons, les films que nous regardons. La prochaine étape sera la surveillance sous la peau.

Un gouvernement mondial unique : une réalité évidente

Beaucoup d’entre nous ont remarqué qu’avec l’apparition de la pandémie dite de Covid-19, une nouvelle donne dans les relations internationales est apparue, qui avait peut-être échappé à beaucoup d’entre nous jusqu’alors. À savoir qu’au-delà de toute divergence entre plusieurs pays et groupes de pays, ceux-ci se soumettent tous, sans aucune déviation, à un seul centre de pouvoir mondial.

La Russie et le Great Reset selon Lucien Cerise

La Grande Réinitialisation, ou Great Reset en anglais, est un programme d’inspiration cybernétique visant à informatiser totalement les sociétés humaines au point de « fusionner le biologique et le numérique », selon les mots de Klaus Schwab, président du World Economic Forum (WEF, forum de Davos). L’informatique doit devenir omniprésente, un passage obligé de chaque instant, un goulot d’étranglement universel, pour mener une existence normale. Plus largement, il s’agit de dépasser la condition humaine pour nous acheminer vers le transhumanisme au moyen d’un encadrement complet de la vie quotidienne par les technologies NBIC — nanotechnologies, biotechnologies, informatique et sciences cognitives. Les organisations du capitalisme occidental (WEF, FMI, GAFAM) soutiennent ce programme avec enthousiasme. Mais comme l’explique Peter Töpfer :

Forum de Chisinau 2023 — Remarques introductives

Le Forum de Chisinau a été créé en mai 2017 par un groupe d’intellectuels de différents pays qui s’opposent à la tyrannie mondialiste et affirment que la liberté est le don suprême et le droit fondamental de chaque être humain et de chaque nation. Le Forum de Chisinau est un groupe de réflexion international qui s’intéresse aux questions géopolitiques, économiques, morales, culturelles et religieuses. Il est né d’une réaction de non-conformité active à la stratégie mondialiste visant à imposer un État mondial unique, dirigé par une élite perverse, qui cherche à imposer un conformisme idéologique dominant dans le cadre d’un régime dystopique.

2023 : « L’Agenda 21 de l’ONU et la Grande Réinitialisation. La chute du libéralisme vers la technocratie et le transhumanisme ».

Vidéo en anglais.
Transcription en français.

Agenda 21 de l’ONU et Great Reset. La chute du libéralisme à la technocratie et au transhumanisme

Les résultats des travaux organisés par le groupe de réflexion du Forum de Chisinau, édition 2023, intitulé « Agenda 21 de l’ONU et Great Reset. La chute du libéralisme à la technocratie et au transhumanisme » seront retransmis en direct sur Internet. Le premier jour de cette prestigieuse conférence internationale, le samedi 9/09/23, sera un véritable marathon académique international. De la tribune du Forum de Chisinau, des personnalités de grande valeur de plusieurs pays du monde prendront la parole : des scientifiques, des auteurs, des experts en géopolitique, en sociologie, en sciences politiques, en théologie, en économie, etc.

Sommet des BRICS — le dernier clou dans le cercueil de la multipolarité

Il est connu que l’on cache mieux une chose en la plaçant à l’endroit le plus visible. C’est exactement ce qui s’est passé lors de cette rencontre internationale des BRICS.

« l’Agenda 2030 de l’ONU pour le développement durable » est la mission centrale de ce groupe de pays.

Les BRICS menacent-ils l’agenda mondialiste ?

Iurie Rosca : « Le Sommet BRICS en Afrique du Sud a produit aujourd’hui, 24 août, une nouvelle qui a déjà fait le tour du monde. Outre le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud, les pays suivants ont également déclaré leur adhésion à cette organisation : l’Argentine, l’Égypte, l’Iran, les Émirats arabes unis, l’Arabie saoudite et l’Éthiopie. À partir de 2024, ces six nouveaux pays seront affiliés aux BRICS, mais ce n’est qu’une formalité. La décision a été prise et il est fort probable que certains, voire de nombreux pays de l’ancien tiers-monde rejoindront cette organisation économique. (…)

Certains prophétisent déjà la fin imminente de l’empire américain, d’autres se réjouissent de la montée en puissance de la Chine en tant que leader incontesté du nouveau conglomérat d’États. Mais je voudrais offrir une douche froide aux enthousiastes qui se précipitent pour applaudir la reconfiguration géopolitique du monde, le triomphe de la multipolarité, de la souveraineté et pour annoncer l’imminence d’un âge d’or dans les relations internationales. »