Étiquette : Entropie

Retour sur René Guénon et les classes moyennes condamnées

« Le peuple, du moins tant qu’il n’a pas subi une “déviation” dont il n’est nullement responsable, car il n’est en somme par lui-même qu’une masse éminemment “plastique”, correspondant au côté proprement “substantiel” de ce qu’on peut appeler l’entité sociale, le peuple, disons-nous, porte en lui, et du fait de cette “plasticité” même des possibilités que n’a point la “classe moyenne” ; ce ne sont assurément que des possibilités indistinctes et latentes, des virtualités si l’on veut, mais qui n’en existent pas moins et qui sont toujours susceptibles de se développer si elles rencontrent des conditions favorables. »

« Quant à la “classe moyenne”, il n’est que trop facile de se rendre compte de ce qu’on peut en attendre si l’on réfléchit qu’elle se caractérise essentiellement par ce soi-disant “bon sens” étroitement borné qui trouve son expression la plus achevée dans la conception de la “vie ordinaire”, et que les productions les plus typiques de sa mentalité propre sont le rationalisme et le matérialisme de l’époque moderne. »

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La grande réinitialisation et l’ordre mondial multipolaire

La version multipolaire de l’ordre mondial s’écarte du modèle unipolaire en ce sens qu’elle respectera soi-disant véritablement le droit international et partagera le pouvoir entre une coalition plus large d’États-nations. Par conséquent, il est censé introduire un multilatéralisme fonctionnel dans la gouvernance mondiale, sans doute pour la première fois. Pour certains, ce modèle multipolaire semble préférable à l’ordre unipolaire actuel, fondé sur des règles internationales.

Pourtant, lorsque nous examinons les déclarations des dirigeants vantés du nouvel ordre mondial multipolaire, leurs objectifs semblent indiscernables de ceux de leurs homologues unipolaires. D’une part, ils expriment un engagement inébranlable en faveur du développement durable et de l’Agenda 2030.

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Une métapolitique contre l’Antéchrist

Dans le domaine de l’étude des conspirations, on considère que les manœuvres étatiques profondes enveloppées de secret sont la norme — les informations classifiées ne sont évidemment pas documentées ou accessibles à ceux qui n’ont pas d’habilitation de sécurité. Lorsque ces informations sont divulguées, elles sont souvent militarisées par le biais de rencontres limitées et d’opérations psychologiques, de contrôles et de récits contrôlés. D’après ce que nous pouvons savoir, il est difficile de parvenir à une perception unifiée de l’ensemble, notamment en raison de la compartimentation délibérée et du déni plausible qui caractérisent l’art de l’État profond. C’est pourquoi nous nous retrouvons le plus souvent avec une pluralité d’hypothèses fragmentaires. Ceci est particulièrement évident dans le cas de la tromperie COVID. La guerre psychologique peut même atteindre le point de ce que quelqu’un comme Michael Hoffman a appelé la « révélation de la méthode », lorsque la révélation et l’exposition de la vérité sont elles-mêmes utilisées comme un moyen de dissimuler la vérité, de dissuader toute résistance et de rendre ceux qui participent à cette révélation complices de l’opération même qu’ils cherchent à révéler.

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L’impact des ondes sur la santé

Dre Martha Herbert :
« Si quelqu’un m’avait demandé il y a près de 20 ans, lorsque j’ai commencé à travailler dans la recherche sur l’autisme et à voir des patients atteints d’autisme, si les champs électromagnétiques (CEM) domestiques ou les rayonnements de radiofréquence (RF) du sans-fil avaient quelque chose à voir avec l’autisme, je n’aurais eu aucune idée de ce dont il parlait. À l’époque, j’étais déjà accro aux ordinateurs et au courrier électronique. Mais le Web était nouveau et nous n’utilisions pas de téléphones portables, donc il n’y avait pas d’antennes relais. J’avais un four à micro-ondes et l’utilisais pour chauffer ma nourriture avec seulement les préoccupations les plus vagues.

Il n’y avait donc pas tellement de Wi-Fi et pas tellement d’autisme non plus — une coïncidence ? Beaucoup d’autres choses ont changé depuis, et il y avait déjà beaucoup d’électricité, mais en tout état de cause, je n’avais pratiquement pas vu de patients autistes pendant ma formation au début des années 1990. À l’époque, on enseignait que l’autisme et les autres troubles neurodéveloppementaux ou neuropsychiatriques de l’enfance étaient causés par des perturbations génétiques précoces du développement cérébral. »

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La crise de notre temps : le matérialisme profond et la perte d’identité

La crise de notre époque est due au fait que nos sociétés ne tiennent pas compte de la finalité humaine et du sens profond de l’existence humaine. Des voies obscures émergeront et se développeront toujours là où la lumière vacille sans but ni intention. Le monde d’aujourd’hui est de plus en plus fragmenté. La situation mondiale actuelle déclenche un effondrement du corps — individuel, social et psychologique. L’esprit social collectif est lui aussi traumatisé, et le corps manifeste cette maladie ou ce malaise. (…)

Notre corps et notre esprit social s’effondrent moralement et spirituellement. Nous marchons sans guide dans un nouveau paysage d’anxiété. (…)

Nos sociétés, nos cultures et notre humanité même sont en train d’être recodées. Nous sommes en train d’être recodés biologiquement, socialement et psychologiquement. La dimension biologique et psychologique s’est agrégée au détriment de notre vie intérieure, la vie de l’esprit.

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Alexandre Douguine : « Le satanisme revient à faire primer la matière sur l’esprit »

« Le président (Poutine) a déclaré que l’Occident était une « civilisation satanique » dans le discours qu’il a prononcé lors de l’admission de nouveaux sujets au sein de la Fédération de Russie. Nous devrions prendre cela au sérieux et essayer de comprendre ce qui se cache derrière cette formulation, d’autant plus qu’elle a été répétée par la suite par de nombreuses personnalités politiques et publiques de haut rang. »

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L’atomisation de l’Homme et de l’Humanité

S’il est souvent connu que certains groupes humains souhaitent faire naître leur ordre à partir du chaos, les raisons pour cela le sont moins. Nous verrons cependant ici comment ces dernières impliquent l’atomisation de l’Humanité, jusqu’à celle de l’individu, selon le degré de chaos recherché, et quelle forme d’ordre peut en émerger.

L’idée que l’on se fait souvent du chaos est celle de destruction, de désorganisation ou d’anarchie. Cependant, le sens que lui donne la physique, et peut-être celui que lui donnent certaines élites qui souhaitent faire naître un Nouvel Ordre Mondial à partir du chaos, n’est pas tout à fait cela. En physique, la notion de chaos est simplement équivalente à celle de désordre, dans le sens où rien n’est organisé, rien n’est trié, tout reste indifférencié, mélangé dans un tout qui paraît globalement homogène. Le lait peut donner une idée d’un tel chaos. À l’œil nu, il paraît blanchâtre, uniforme, sans éléments distinctifs ou différentiés. Néanmoins, lorsqu’on y verse du citron ou qu’il gèle complètement puis dégèle, ses constituants principaux se séparent et il sort de l’état proche du chaos pour trouver un semblant ou un début d’ordre : d’un côté le petit-lait, liquide transparent ; de l’autre le fromage blanc qui tombe au fond du liquide.

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Les principes du raisonnement. Partie 3. Logique et climatologie

Si en 1963, le problème de l’induction logique était résolu et posait trois principes de raisonnement, très peu de scientifiques, de philosophes ou de statisticiens ont remarqué ce qui s’était passé. La grande majorité des concepteurs de modèles (notamment en climatologie) ont poursuivi la tradition consistant à identifier la seule déduction correcte par la méthode heuristique, alors que celle-ci violait la loi de non-contradiction d’Aristote.

Cet article démontre que les modèles utilisés par le GIEC pour prétendre prévoir l’évolution du climat ne le permettent en fait en rien.

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La prochaine grande nouveauté

Maintenant que le charme de la folie transsexuelle s’est dissipé – l’idée que la détresse émotionnelle d’une personne peut être guérie en s’identifiant au sexe opposé – nous attendons le prochain stratagème du plan de jeu transhumaniste pour déstabiliser le projet humain sur terre. Les personnes de couleur, les personnes brunes, les autochtones, les insulaires du Pacifique, les gays, les lesbiennes, les personnes de forte corpulence, les personnes ayant un handicap différent, toutes les femmes (bien sûr), ont pris leur tour dans l’ordre de passage au bâton des groupes minoritaires opprimés intersectionnels, et chacun d’entre eux est reparti avec un trophée de participation. Qui reste-t-il maintenant ?

(Humour noir)

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Les autres et l’ingérence

L’être humain tend à considérer comme étant « les autres » tous ceux qui ne sont pas lui-même, ou qui n’appartiennent pas à sa famille, son clan, sa tribu, son école, son association, son milieu culturel ou professionnel, sa religion, sa nation… quels que soient les groupes auxquels il s’identifie. Regardant la vie (sans nécessairement l’observer) au travers du filtre de sa personnalité, de sa culture, de ses centres d’intérêt et de ses croyances, il se figure souvent que lui-même et son milieu devraient servir de modèle pour « les autres » et que ces derniers devraient se comporter pareillement à lui ou à son groupe et adopter les mêmes règles, valeurs, coutumes, idéaux, objectifs, opinions… du fait que ceux-ci seraient plus valables, plus justes, meilleurs, plus « évolués », plus « civilisés », plus sages, etc. À cette fin, il est prêt à aller jusqu’à l’ingérence dans la vie des autres, individuellement et collectivement, justifiant ses interventions au nom du « bien ». Pour autant, est-ce qu’une telle ingérence est légitime et judicieuse ?

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La fin du Sacré et du patriarcat

Auteur, réalisateur de documentaire et éditeur aux « Éditions du Verbe Haut », Sylvain Durain est spécialisé dans les thématiques du patriarcat et du matriarcat, des systèmes familiaux, politiques et religieux, et du retour du sacrifice humain dans nos sociétés modernes.

La fin du Sacré qui est l’évènement majeur de notre post-histoire n’est pas tant un déclin du spirituel qu’un retour à l’indifférencié matriarcal du monde païen. Voici la thèse que défend Sylvain Durain dans son nouveau livre.

Dans ce monde moderne victime de son entropie, nous avons besoin de comprendre ce qui a permis de construire la civilisation et nous mener vers le Beau et l’Universel, soit le Sacré.

(Vidéo 1 h 30)

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Sensibilité de l’eau morphogénique aux ondes électromagnétiques

De multiples études scientifiques le prouvent, les champs électromagnétiques artificiels (Wi-Fi, Bluetooth, téléphone portable, ordinateur, compteur Linky, etc.) perturbent notre biologie interne (impacts sur l’activité du cerveau, modifications neurologiques/neuropsychiatriques, augmentation de l’hypersensibilité électromagnétique apparente, etc.).

Dans ce webinaire présenté par Mathilde Dufourcq, le Professeur Marc Henry nous explique de manière très concrète et très détaillée comment toutes ces belles technologies (dont nous apprécions pourtant pour beaucoup les avantages qu’elles nous procurent au quotidien) produisent des dégâts sur notre santé.

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La distanciation sociale est une exhortation luciférienne

(…) une église « traditionnelle », une communauté très à cheval sur les principes moraux … et, curieusement, le curé de service a entamé son sermon en insistant sur « l’obligation morale de respecter la distanciation sociale » lors de la communion. Après le sermon, regardant par terre, les paroissien-moutons se sont lentement dirigés vers l’autel de communion comme un troupeau qu’on mènerait à l’abattoir, tout en respectant cette fameuse « distanciation sociale » obligatoire. Mais, d’où vient cette exhortation sans queue ni tête, dans un contexte où, si les simples fidèles sont appelés à faire « amende honorable » avant de communier, on ne les oblige jamais à se désolidariser les uns des autres ?

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Le piège de l’écriture

Depuis le siècle des prétendues « Lumières », l’Humanité s’est mise à croire que le « progrès » était synonyme d’augmentation de la technologie, de complexification des machines, de découvertes scientifiques, de multiplication des règles, règlements, lois et normes, et d’apparition de nouveaux mots et de nouveaux moyens d’écrire… Tout cela serait peut-être justifié si l’Homme lui-même était une machine, ou simplement asservi à des instincts le portant à réagir de manière automatique aux diverses situations vécues. Et encore, c’est oublier que la matière abandonnée à elle-même est soumise à la loi d’entropie et vouée finalement au chaos. Cependant, l’être humain est aussi doté d’un esprit, et d’une conscience.

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Moi, Petit H — Confidences et réflexions d’un atome d’hydrogène. Nouvelle version

« TOUT SERRES, tout serrés, tout serrés, tout serrés, nous étions, dans même pas un point, un pixel, un atome, même pas un électron ! Oui ! Drôlement serrés, enfin quand je dis « serrés », c’est maintenant que je peux le dire, car là, il n’y avait rien, alors même la pensée de « être serrés » n’existait pas encore. D’ailleurs, est-ce qu’une pensée peut être serrée ? Un sentiment ? Une émotion ? Serré, c’est quand il y de la matière ! Et personne ne savait cela, sauf moi ! Mais tous, au complet, nous étions tous là ! Ah oui, je le redis, il y avait Tout, absolument Tout ce qui compose notre petit Univers : les galaxies, le Soleil Hélios, la Terre Gaïa, la Cordillère des Andes, les pommes et les pommiers, les insectes, toutes les symphonies et les quatuors de Beethoven, les opéras de Wagner, la musique de Schubert et son sublime quintet pour deux violoncelles, moi bien sûr et même vous tous les humains ! Les pierres, les océans avec les baleines, le murmure des vagues fleuries du cri des mouettes, la poule et son œuf, le chou-rave, les coquelicots, les forêts, les belles émotions, les belles pensées, Bouddha, Jésus (je ne sais plus si Barabbas était déjà là, ou s’il est arrivé après !), et donc vous l’aurez compris, l’ADN et toutes les données biologiques nécessaires aux formes de vie ! Voilà, tout ce qu’il faut pour une petite planète comme la vôtre. Et moi, oui bien sûr ! Car je suis le tout premier, le premier de Tout ce que vous connaissez, le premier de votre Univers, de notre Univers et chargé de la Connaissance de l’Origine (mais depuis tout ce « temps »…).

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Remarques sur la condition nécropolitique en Occident

(…)En même temps la tyrannie vaccinale se répand, et le contrôle informatique par le techno-nazisme des GAFA (le nazisme est un avatar irrationnel, technologique et bureaucratique de la démocratie capitaliste, c’est tout). En même temps on ne peut parler de dictature (Hitler n’était pas un tyran) : les populations approuvent dans leur immense majorité, comme je le dis depuis le début à ceux qui voient des Jean Moulin partout. La masse approuve, et on n’est pas en dictature. On est dans le domaine de la nécropolitique.

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La dictature Macron

Voici où nous en sommes : vaccination avant incarcération et extermination (mais avec assentiment populaire). Et cela gagnera toute l’Europe. Voyez la Grèce, l’Allemagne ou la Belgique…
Macron établit sa dictature avec l’assentiment de la ploutocratie totalitaire : voyez mon livre de 2017, quand j’ai évoqué la fin des libertés. J’annonçais aussi de nouvelles résistances, mais de ce côté, au pays de Louis XIV, de Napoléon, de Napoléon III, de la Vendée, des Massacres de septembre, des guerres mondiales et coloniales, des droits du citoyen et du politiquement correct remixé Mai 68, on a été moins entreprenant que prévu – à part la protestation pétrolière et vite calmée (et encadrée) des Gilets dits Jaunes.

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Les inquiétantes origines de la cybernétique et du transhumanisme

La fin du 19e siècle a vu un affrontement majeur entre deux paradigmes opposés de l’économie politique, affrontement qui a été largement gommé des livres d’histoire.
Tout comme aujourd’hui, deux systèmes opposés se caractérisaient, d’une part, par une demande de contrôle centralisé du monde par une élite unipolaire désireuse de s’élever au-dessus de l’influence des États-nations souverains, tels des dieux modernes de l’Olympe, tandis que l’autre était fondé sur une conception « multipolaire » d’une communauté d’États-nations souverains travaillant ensemble sur des infrastructures et des progrès technologiques à grande échelle. L’un était fondé sur des normes économiques malthusiennes de système fermé, s’adaptant à des rendements décroissants, tandis que l’autre était fondé sur des normes de progrès scientifique continu générant des sauts créatifs hors des contraintes de ressources limitées.

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L’environnement urbain moderne cache un lourd secret qui explique sa laideur

La question fondamentale — pourquoi l’Amérique est-elle si laide ? — s’avère très difficile à comprendre. Selon James Howard Kunstler, pour atteindre le cœur de la question et y répondre, il faut dépasser la laideur superficielle du derby de démolition national. Aussi, il ne s’est pas satisfait des réponses techniques d’urbanistes, mais s’est tourné vers la physique.

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Vie et mort des systèmes

(…)tout système combine une dimension matérielle ou substantielle d’une nature plus ou moins tangible et un animateur subtil qui lui insuffle mouvement et vie. Que ce soit pour un atome, pour une galaxie ou pour l’univers, l’animateur sera ici nommé Esprit.(…)
Par nature, l’Esprit d’un système est en perpétuelle expansion, mais il se heurte à l’inertie de la matière qui tend à conserver sa forme. L’expansion de l’Esprit dans un système tend à l’organiser de manière progressivement plus complexe, passant de formes sommaires, telles que les virus, puis les bactéries à des formes de plus en plus complexes, telles que celle d’un être humain ou d’une société d’êtres humains.

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La loi de dégradation ou d’augmentation du désordre et du chaos

La matière de l’univers est sujette à une grande loi universelle implacable appelée en physique la loi d’entropie. Celle-ci peut être plus facilement comprise comme étant la Loi de dégradation, ou encore la Loi d’augmentation du désordre et du chaos. Appliquée au départ aux objets et systèmes matériels organisés, spécialement dans l’étude des transferts de chaleur d’un objet ou d’un système à l’autre (par exemple entre une plaque chauffante et une casserole d’eau), elle peut être généralisée à tout système, tout objet, tout corps matériel, tout être vivant constitué de matière… Elle peut donc aussi concerner les organisations humaines.

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La faillite de la science matérialiste ?

La science moderne a émergé approximativement au moment de la Révolution française, il y a maintenant plus de deux siècles. Depuis lors, l’Humanité s’est lancée dans une course au « progrès » technologique qui en est directement issu et qui lui reste étroitement associé. Un tour d’horizon rapide permettra de déterminer si la progression scientifique et technique exponentielle a permis ou non l’amélioration des conditions humaine et planétaire. Et si malgré le temps et les ressources (notamment financières) investies, le bilan reste plutôt défavorable autant aux êtres humains qu’aux autres êtres vivants et qu’à la planète elle-même, peut-être sera-t-il nécessaire d’envisager la faillite de notre science éminemment matérialiste, ceci pour permettre de passer à autre chose.

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Note sur la respiration de l’Humanité

À l’image d’un individu, l’Humanité « respire ». Elle alterne des phases d’inspiration et d’expiration. En tant qu’organisme collectif, elle ne respire pas de l’air, mais de la conscience. Lors d’une phase d’inspiration, la société renaît, évolue, s’organise en formes de plus en plus complexes. Les individus et les groupes particulièrement inspirés créent des chefs-d’oeuvre dont certains peuvent franchir les siècles. Les arts fleurissent. De nouvelles ressources sont découvertes. Des réseaux de communication se tissent. Des religions naissent et d’autres sont en pleine expansion. La conscience se tourne dans toutes les directions et guide les réalisations humaines. La foi des êtres humains transcende leurs peurs…

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L’Homme programmé ou l’Homme libre ?

Certains théoriciens pensent que le libre arbitre humain n’existe pas, parce que l’Homme serait programmé et ne réagirait qu’en fonction de sa programmation. Quelles sont les principales implications et la plausibilité d’une telle hypothèse ? Avec quel type de création universelle serait-elle compatible ? Nous verrons comment la notion de chaos peut être déterminante dans la tentative d’apporter des réponses, puisqu’il semble que l’univers soit né du chaos et destiné à y retourner.

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Le défi de l’intelligence

L’intelligence d’un être humain peut être considérée comme une bénédiction, mais elle s’accompagne d’un des plus grands défis qui soient. S’il est facile à un individu doté d’une intelligence remarquable de résoudre des problèmes et de faire la part des choses entre la vérité d’une part et le mensonge, l’illusion ou la fausseté de l’autre, il lui est alors d’autant plus difficile de l’effectuer de manière réellement humble. Si la compréhension et l’entendement sont favorisés par un mental vif, la logique, le discernement, des capacités d’analyse et de réflexion, la lumière ainsi produite risque de se porter excessivement sur lui-même au lieu de demeurer principalement sur les objets ou les êtres étudiés. L’orgueil devient alors le principal piège de l’intelligence. Son plus grand défi est la recherche d’une véritable humilité.

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