Incendie de Notre Dame : les travaux n'avaient même pas commencé, les protections à leur plus haut niveau. Les experts dubitatifs sur l'origine du sinistre TÉMOIGNAGE. Alors que le ministre de la Culture Franck Riester affirmait ce matin que la structure de la cathédrale Notre-Dame de Paris était "sauvée", "rien n'est fini", selon l'ancien architecte en chef des Monuments historiques Benjamin Mouton, en charge de l'édifice religieux jusqu'en 2013. Au lendemain d'un incendie qui a englouti une grande partie des toitures et l'intégralité de la flèche de la cathédrale Notre-Dame, les inquiétudes ne retombent pas. Ce matin sur Franceinter, le ministre de la Culture Franck Riester a affirmé que "la structure principale sauvée" mais que des inquiétudes demeuraient du côté des architectes sur place, en lien avec les quantités d'eau déversées sur la structure pour venir à bout de l'incendie. En tant qu'architecte en chef des Monuments historiques, Benjamin Mouton a été en charge de la cathédrale Notre-Dame de 2000 à 2013, pour laquelle il a piloté le lourd chantier de la détection incendie. Ce dernier n'a pas encore pu se rendre à l'intérieur de l'édifice, mais redoute déjà l'impact de l'incendie et de l'effondrement des charpentes sur la stabilité globale de l'édifice. Reprenant les propos de son successeur Philippe Villeneuve, avec qui il est en contact, Benjamin Mouton affirme auprès de Batiactu que ce dernier était "totalement incrédule" face à cet incendie qui aurait pu partir du chantier de rénovation, et que les soupçons pourraient se porter sur la "noue", où se croisent la nef et le transept de la cathédrale. "Rien n'est fini, tout commence" "L'ensemble des charpentes effondrées, cela ne fera pas de bien aux voûtes, et cela crée un choc mécanique important", craint Benjamin Mouton. Et d'attirer notamment l'attention sur l'état des pierres qui composent la…
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