Le but de cet interview n’est en aucun cas de dresser le même tableau du gouvernement russe que les médias mainstreams. Vladimir Poutine n’est pas responsable de tous les maux du monde et ceux que nous avons à craindre se situent en premier lieu sur notre sol français. Ces dernières années, nous avons assisté à la chute progressive de l’occident et à l’exposition de l’étendue de sa corruption, qui semble n’avoir aucune limite. L’OTAN, organe impérialiste par excellence, n’a cessé de croître depuis sa création, allant de provocation en provocation, de plus en plus à l’est, pour finir par s’illustrer à Maïdan en 2014.
Cependant, reconnaître la responsabilité de l’OTAN et la corruption des pays occidentaux n’implique pas forcément que ceux à qui ils s’opposent aient des intérêts radicalement différents, ni ne servent sincèrement les intérêts de leur population. Face à l’agonie du dollar, dont nous pouvons qu’honnêtement nous réjouir, ainsi qu’à la mise en péril du NOM unipolaire, nous est proposé un NOM multipolaire dirigé par les BRICS, le R étant celui de la Russie. Comme nous pouvons le voir dans la vidéo du WEF, les USA ne sont plus la superpuissance dominante du monde, une poignée de pays domineront.
Cela sonne comme un déclin programmé, ou tout du moins accepté. Compte tenu des accointances de la Russie et du WEF, ainsi que son alignement sur certaines politiques occidentales douteuses, il est capital de s’interroger sur cette alternative qui nous est présentée. Les BRICS et plus particulièrement la Russie de Vladimir Poutine, sont-ils vraiment diamétralement opposés au déferlement totalitaire que nous vivons en occident ? La société artificielle rêvée par le WEF et les principaux banquiers du monde ne séduit-elle pas également ces autres pays ?
(Vidéo 2 h 30)
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