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10/03/2021 (2021-01-14)

Par Joseph Stroberg

Les trois articles suivants datent de 1992-1993 et avaient été remaniés quelques années plus tard. Ils conservent quelques coquilles et ne seraient pas traités similairement par l’auteur à l’heure actuelle. Leurs points de vue sont bien sûr discutables. Ils se trouvent encore visibles chez l’hébergeur américain Angelfire.

L’Humanité face aux peuples de l’espace
(article paru fin 1992 dans le numéro 144 de la revue « Le monde inconnu » et légèrement remanié ensuite)

Astronomie et astrologie
(article paru en mars 1993 dans le numéro 147 de la revue « Le monde inconnu » et remanié ensuite)

Nouveaux gourous, nouvelles sectes
(résumé et remaniement d’un article paru en septembre 1992 dans le numéro 141 de la revue « Le monde inconnu »)

L’humanité face aux peuples de l’Espace

En cette fin du vingtième siècle, alors que l’hypothèse de la vie extraterrestre se mue en quasi-certitude chez un nombre croissant de scientifiques, la juxtaposition de données prophétiques ou traditionnelles avec l’état et l’avancement actuel de l’humanité, avec le phénomène OVNI et avec d’étranges faits ou rumeurs tend à mettre en évidence l’existence d’une présence ou d’une influence non humaine croissante sur la Terre! Admettre la possibilité de cette présence amène à s’interroger sur son but. Que pourraient chercher des peuples extraterrestres sur notre planète, et quelles pourraient en être les répercussions sur notre civilisation?

La Terre n’est probablement qu’une banale planète dans notre système solaire tout aussi banal au sein d’une galaxie – la « Voie lactée » – qui en compte des dizaines de milliards. Cette galaxie est elle-même tout à fait quelconque dans un univers ou une portion d’univers où l’homme en dénombre des milliards. Même si la vie n’apparaissait que sur les planètes analogues à la Terre et connaissant des conditions astronomiques voisines et si l’intelligence ne se développait que sur un millième ou un millionième d’entre elles, l’univers appréhendé par l’homme pourrait compter un grand nombre de civilisations extraterrestres au moins aussi avancées, ou aussi peu évoluées, que la notre. Par des considérations statistiques voisines mais plus élaborées, des astrophysiciens, dont certains connus du grand public, comme Karl SAGAN, sont arrivés à la même conclusion. De tels scientifiques ont été suffisamment pris au sérieux par les responsables de la NASA et du gouvernement américain pour que des messages destinés à d’éventuels extraterrestres soient inscrits ou enregistrés sur trois sondes spatiales lancées pour photographier des planètes du système solaire. Sur « Pioneer 10 », lancée le 3 mars 1972 et chargée d’étudier les astéroïdes et Jupiter, a été installée une « plaque d’identité » d’aluminium doré gravée de symboles suggérant son origine terrestre. « Voyager 1 » et « Voyager 2″, lancées en 1977, emportent chacune un vidéodisque sur lequel figurent une encyclopédie de la Terre, des cris d’animaux, des morceaux de musique, des salutations en 60 langues, et un message de l’ex président américain Jimmy CARTER! Par ailleurs, les coûteux radiotélescopes construits en divers lieux du globe pour capter les ondes radio en provenance de l’espace sont parfois utilisés pour rechercher d’éventuels signaux extraterrestres intelligents qui seraient émis sur ces ‘longueurs d’onde ». La vie extraterrestre intelligente est donc manifestement davantage qu’une simple hypothèse pour au moins quelques membres influents de la communauté scientifique, au point qu’elle est étudiée dans une science récente: l’exobiologie.

Un nombre toujours plus grand d’astronomes et d’autres chercheurs estiment comme très probable l’existence d’au moins quelques dizaines de civilisations extraterrestres technologiquement plus avancées que la nôtre, rien que dans notre galaxie. La plupart d’entre elles ont donc certainement déjà effectué des voyages extra-planétaires – hors de leur planète d’origine – en direction d’autres astres de leur système solaire ou même de systèmes proches. Au rythme actuel du progrès scientifique et technologique, l’humanité elle-même pourrait atteindre une autre étoile que le Soleil dans quelques dizaines ou centaines d’années tout au plus. La découverte d’un moyen de se déplacer à une vitesse proche de celle de la lumière appartient au domaine du possible et le permettrait. Les physiciens admettent la possibilité de voyager à une vitesse très proche de celle de la lumière et conçoivent que des êtres intelligents puissent découvrir un moteur ou un moyen de propulsion assez puissant pour atteindre celle-ci. Mais depuis EINSTEIN, ils croient qu’elle représente une limite infranchissable, aucun objet matériel ne pouvant, selon eux, la dépasser. Aussi, considèrent-ils comme très peu probable une visite extraterrestre sur la Terre, d’autant plus qu’ils ne la croient pas objet d’une attention spéciale qui en ferait un but de voyage prioritaire. Cependant, on est en droit de se poser les questions suivantes:

  • La vitesse de la lumière représente-t-elle réellement une limite?
  • Est-elle la même en tout point de l’univers ordinaire (celui perçu par l’homme)?
  • L’espace-temps est-il pratiquement le même dans tout l’univers, ou ne pourrait-il pas, pour des raisons qui peuvent largement nous échapper, être très différent d’un endroit à l’autre, d’une galaxie à l’autre, d’un système solaire à l’autre, ou même d’une planète à l’autre?
  • N’existe-t-il pas des dimensions non ordinaires de l’univers, dimensions qui pourraient fournir un ou plusieurs moyens de contourner l’obstacle de la vitesse limite, à supposer que cet obstacle soit réel?
  • La Terre peut-elle se trouver l’objet d’une attention spéciale de la part d’autres êtres?

Une réponse favorable à l’une ou l’autre de ces questions augmenterait bien sûr le caractère plausible de visites extraterrestres. Et un domaine qui peut fournir ce genre de réponses, au moins sur le plan théorique, est celui de la science-fiction. Celle-ci n’est pas une simple littérature d’imagination car elle combine « l’inspiration » et l’imagination proprement dite que l’on pourrait nommer « expiration« . Un auteur de science-fiction « inspiré », comme le fut par exemple le précurseur Jules VERNES, est capable de capter des informations relatives au passé, au futur ou à d’autres lieux de l’univers, grâce à un ou plusieurs sens « subtils » dont l’existence n’est pas encore reconnue par la science officielle mais que d’autres appellent perceptions extrasensorielles. La fameuse « intuition » peut, suivant les cas, être assimilée à l’un ou l’autre d’entre eux. Les informations captées par un tel sens le sont à la manière dont une radio capte une station émettrice. Leur qualité dépend de la fiabilité et de l’acuité de l’appareil récepteur. Lorsqu’un bon canal est sélectionné, on peut capter des informations en provenance du plan correspondant d’émission: physique, émotionnel-affectif, ou mental. Celles-ci peuvent se rapporter à n’importe quel secteur de la vie humaine ou même extra-humaine. L’écrivain de science-fiction qui les capte les met en scène grâce à son imagination. Celle-ci se déroule lors de la phase active du processus de création. L’inspiration intervient lors de la phase réceptive passive. En réalité, les deux ne cessent généralement d’alterner pendant tout le travail créateur de l’écrivain.

La science-fiction a ainsi pressenti de nombreuses découvertes scientifiques plusieurs années ou dizaines d’années à l’avance. Elle propose aussi des quantités de théories non encore vérifiées ou  reconnues par les hommes et notamment des réponses aux questions précédentes. En particulier, elle contourne l’éventuel obstacle d’une vitesse limite par le recours à « l’hyperespace » qui permet de prendre des raccourcis lors de déplacements spatiaux, ou à la « téléportation ». L’existence avérée du premier ou de la seconde rendrait évidemment caduques les suppositions restrictives des savants quant aux visites d’êtres non humains. Quoi qu’il en soit, en matière de passages ou d’atterrissages extraterrestres sur notre planète, il est certainement plus logique et déterminant de commencer par l’observation des faits.

L’histoire terrestre fourmille d’indices ou de traces de visiteurs d’autres mondes, depuis la plus haute antiquité où les hommes les assimilaient volontiers à des dieux, jusqu’à l’époque moderne qui en connaît une forte recrudescence: témoignages écrits ou oraux, matières ou objets inconnus, traces étranges, photographies, « signatures radar », etc. A partir de la seconde guerre mondiale, les observations de « véhicules » volants, de phénomènes et d’êtres étrangers à la Terre se sont tellement multipliées qu’on a fini par les regrouper puis par les étudier sous le nom de phénomène « OVNI » (Objets Volants Non Identifiés) en y mêlant ou feignant d’y mêler des observations purement atmosphériques comme la foudre en boule ou les nuages lenticulaires. Ceux qui veulent nier ou ceux qui veulent cacher l’origine non humaine du phénomène avancent des arguments tels que les suivants:

  • il s’agit d’un fantasme de l’humanité et d’hallucinations collectives,
  • les témoins ne sont pas crédibles,
  • la multiplication des observations n’est due qu’à l’accroissement de la population ou à un effet d’imitation,
  • il s’agit d’une invention de la CIA pour cacher des recherches secrètes sur de nouvelles armes.

L’honnêteté intellectuelle oblige à écarter le premier argument face aux traces physiques et chimiques mystérieuses laissées par certaines des soi-disant hallucinations et face à l’abondance de récits historiques décrivant des éléments du phénomène. Concernant le second, Jimmy CARTER et d’autres illustres personnages qui signalent avoir observé au moins un OVNI font-ils parti des témoins non crédibles? Quant au troisième, s’il est en parti fondé, il passe sous silence le fait que la grande majorité des observations dénombrées se déroule dans des endroits isolés, loin des villes et de l’agitation humaine. Pour répondre au dernier, on peut signaler:

  • que de nombreuses observations d’ovnis sont antérieures à la fondation de la CIA,
  • et qu’inventer une si monumentale histoire que le phénomène ovni pour cacher une quelconque activité secrète n’est probablement pas très économique, ni des plus efficace car de plus en plus d’utilisateurs d’Internet et d’individus en général pensent aujourd’hui que la CIA et d’autres services secrets nous cachent de nombreuses informations et activités.

Les autres arguments des contradicteurs ne résistent guère mieux au bon sens, aux faits, à l’analyse ou à l’épreuve de l’honnêteté intellectuelle. Pendant ce temps, dans de nombreux pays et particulièrement aux États-Unis, des responsables gouvernementaux, militaires et de services d’espionnage ou de contre-espionnage ont eu largement l’occasion de s’assurer de la réalité du phénomène OVNI, de son origine non humaine, et de ses dangers potentiels pour l’humanité et pour ses dirigeants. Ils s’en sont tellement assurés, qu’ils ont élaboré des programmes et créé des commissions ou des organismes spéciaux rien que pour l’étude du phénomène ou pour la désinformation qui vise à laisser les masses dans l’ignorance. Citons entre autres:

  • Le SETI (Search for ExtraTerrestrial Intelligence = Recherche d’Intelligence Extraterrestre), programme de recherche de signaux intelligents, de fréquences radio, en provenance de l’espace, lancé par la NASA.
  • Le GEPAN (Groupe d’Étude des Phénomènes Aérospatiaux Non-identifiés), transformé ensuite en SEPRA (Société d’Étude des Phénomènes de Rentrée Atmosphérique), créé en France pour étudier le phénomène ovni.
  • La commission Condom créée dans un but de désinformation sur le phénomène ovni, et de discrédit des témoignages.

Ajoutons qu’en France, la Gendarmerie Nationale est chargée, entre autres missions, de recueillir les témoignages relatifs aux phénomènes inexpliqués.

Pourquoi des commissions ou des organismes officiels ont-ils des activités relatives, partiellement ou totalement, à la vie extraterrestre ou aux phénomènes non identifiés si ceux-ci n’existent que dans l’imagination des populations? Et pourquoi un certain nombre d’entre eux se donnent-ils autant la peine de désinformer les masses à grand renfort de fausses rumeurs, de faux témoignages, de photographies truquées et d’informations largement contradictoires?

En dépit de ce genre de manœuvres et des dénégations officielles, grâce à l’acharnement d’un nombre croissant d’enquêteurs indépendants et de témoins courageux, de plus en plus de personnes (80% aux États-Unis en 1997) sont convaincues de la réalité des ovnis et en souhaitent la reconnaissance officielle.

Il est progressivement davantage admis, mais encore officieusement, que des êtres humanoïdes – d’apparence proche de l’humaine – étrangers à la Terre y effectuent de plus ou moins brefs séjours. Les observations laissent supposer l’existence d’une dizaine de races extraterrestres distinctes qui nous visiteraient plus ou moins régulièrement. Bien qu’il ne puisse en être fourni ici aucune preuve, on peut affirmer, ou présenter comme hypothèse de travail ou sujet de réflexion, le fait qu’au moins une de ces races a envoyé des émissaires à certains des hauts responsables gouvernementaux en occident. Les informations « brûlantes » sont gardées secrètes et la reconnaissance de la présence extraterrestre sur notre planète n’est pas encore officialisée pour plusieurs raisons dont:

  • les dirigeants y perdraient leur charisme et leur légitimité;
  • les populations se laisseraient aller, suivant les lieux et les cas, à la panique, à l’adoration ou à la fascination béates, ou parfois à une grande déprime.

Par ailleurs, les diverses races visiteuses ne révèlent pas encore leur présence à l’ensemble de l’humanité pour des motifs qui leurs sont propres, peut-être bien au-delà de ce que nous pouvons concevoir, et qui dépendent probablement de leur nature, par exemple matérialiste ou spirituelle. Les races les plus « froides », les plus matérialistes, ne sont pas particulièrement philanthropes et préfèrent sans doute pour l’instant ne pas être trop entravées dans leurs projets comme elles pourraient l’être en se révélant au grand jour, par exemple à cause de la peur ou de la xénophobie qu’elles pourraient inspirer à de nombreux humains. Les autres, davantage respectueuses des Lois universelles, préfèrent sans doute ne pas s’ingérer dans les affaires de l’humanité, ne pas intervenir dans son karma, ne pas créer de choc culturel ou psychologique, ou attendre une ouverture de conscience suffisante chez les humains…

Que ce soit ou non un but recherché par nos visiteurs, le phénomène ovni dans son ensemble, parce qu’il combine une certaine périodicité ou répétitivité avec un caractère aléatoire ou original, se révèle être un formidable enseignement pour l’humanité, un enseignement susceptible d’élargir considérablement son champ de conscience, de l’éveiller à d’autres réalités, de le faire passer du nombrilisme et de l’anthropocentrisme à une vision planétaire et même interplanétaire, etc. Ainsi par exemple, en quelques dizaines d’années, il a permis le décuplement du nombre de personnes croyant en l’existence de vies et d’intelligences non terrestres ailleurs dans l’univers.

Il est parfaitement envisageable que des civilisations extraterrestres plus avancées que la notre souhaitent enseigner de façon explicite certaines de leurs connaissances (scientifiques, sociales, artistiques, psychologiques, spirituelles ou autres) aux humanités moins évoluées, afin de les aider à progresser plus rapidement. Sur Terre, les occidentaux ont d’ailleurs très maladroitement tenté de le faire envers les peuplades d’Afrique notamment. Les enseignements transmis par une entité individuelle ou collective à une autre, sont bien sûr à la mesure de ses capacités et aptitudes pédagogiques, intellectuelles, psychiques, et concrètes… Si l’on s’en réfère aux possibilités envisagées par la science-fiction par exemple, on peut attendre de la part d’être plus avancés que les hommes, qu’ils connaissent la télépathie, l’antigravitation, la fusion thermonucléaire, la transmutation atomique à basse énergie (celle du plomb en or, par exemple), la téléportation, les caractéristiques psychiques et génétiques de diverses races végétales, minérales et humanoïdes, etc. Il paraît également envisageable que certaines civilisations, comme certains individus, n’enseignent pas réellement dans un esprit de service et de progrès, mais de manière plus ou moins intéressée, avec des objectifs inavoués relativement égoïstes. Un peuple qui distille des connaissances à un autre moins évolué, au compte-gouttes ou plus massivement, n’a pas toujours des visées très altruistes. Il peut par exemple le faire un peu comme on jette parfois un os à un chien : pour « avoir la paix ». Ou bien par compensation, d’ordre karmique ou non, comme remboursement de dette, comme pour contrebalancer les perturbations causées par leur présence. Ou encore pour « acheter » un service, une base ou un territoire…

L’enseignement dispensé par un peuple, par un groupe plus réduit ou par un individu, qu’ils soient humains ou non, peut avoir pour principale visée la manipulation et le conditionnement de celui ou de ceux que le reçoivent, dans un but précis. il peut n’être conçu et utilisé que comme un outil de propagande. Il existe certainement des « visiteurs », des groupements occultes ou de pouvoir, et des individus humains (gourous…) qui ne se gênent pas pour manipuler les « masses » et les personnalités. En cette fin d’ère des Poissons, alors que la sixième grande énergie systémique – le « Rayon » de dévotion et d’idéalisme – décline, il apparaît, comme une sorte de sursaut, une recrudescence de comportements et d’aptitudes liés aux énergies des Poissons et au sixième Rayon : médiumnité, dons psychiques divers, influençabilité, fascination, dévotion, fanatisme, etc. Les personnes marquées par ce signe ou par ce Rayon sont probablement les plus réceptives aux manipulations mentales et psychiques, et d’autant plus qu’elles expriment leur « part féminine », car le pôle féminin est celui qui reçoit, accueille, accepte, mais qui, négativement, est susceptible de se résigner ou de se laisser déformer ou influencer. Il n’est donc pas étonnant de trouver une plus grande proportion de femmes, d’individus « Poissons » et d’idéalistes parmi les médiums, les télépathes, les disciples de gourous et de sectes, les mordus de séminaires ésotériques, et les fanatiques d’ovnis. Les extraterrestres qui cherchent, pour leurs buts personnels, à manipuler une partie ou la totalité des terriens ont certainement les moyens de déterminer quel « profil » humain est susceptible de fournir les meilleurs « marionnettes ». Compte tenu de ce qui précède, il est fort probable que ce profil corresponde à des femmes ou à des hommes:

  • plutôt idéalistes,
  • ouverts à l’étrange ou à l’inconnu,
  • curieux de connaître certains mystères de la vie ou de l’univers,
  • imaginatifs, rêveurs ou fantasques,
  • loyaux et respectueux envers ceux qu’ils admirent ou aiment,
  • intuitifs, réceptifs, ayant des dons parapsychiques réels ou latents,
  • sensitifs, adaptables,
  • mais aussi trop dociles ou obéissants,
  • crédules, naïfs ou manquant de discernement ou de sens critique,
  • superstitieux ou à comportement irrationnel,
  • facilement impressionnés ou fascinés par des êtres correspondant à leurs modèles ou à leurs rêves jusqu’à en devenir fanatiques,
  • s’attachant facilement à des idées plaisantes ou à des êtres comblant une part de leur attente (dans les domaines affectif ou intellectuel…),
  • facilement dépendants de drogues, de médicaments, de connaissances, d’émotions ou de sensations,
  • frustrés de ne pas jouer de rôle dominant ou important dans la société, dans leur famille ou dans leur profession,
  • frustrés de ne pas être compris ou écoutés, intériorisés ou ayant tendance à fuir les hommes ou la société, etc.

Plus un individu possède un grand nombre de ces traits de caractère et de comportement, plus il a de chances de se faire « contacter » télépathiquement ou physiquement par des extraterrestres pour être utilisés comme ils l’entendent. quand on sait que les États-Unis sont, en tant que nation, largement influencés par le sixième Rayon, il n’est pas étonnant que ce pays possède le record des contacts et des enlèvements par des extraterrestres ou supposés tels!

Un individu répondant au profil évoqué plus haut peut être flatté lorsqu’il est « contacté » directement ou télépathiquement et convaincu d’avoir une « mission » particulière à accomplir au service d’une race plus évoluée ou d’être supérieur aux siens. Mais de telles façons de procéder ne peuvent être le fait que des extraterrestres les plus « froids », les plus indifférents au sort des créatures jugées par eux inférieures, les moins doués de compassion. Si les races plus positives et aimantes organisaient des contacts, elles éviteraient toute forme de manipulation et respecteraient le libre-arbitre des humains. Pour un homme, il n’est pas toujours évident en la matière de séparer le vrai du faux, la réalité de l’illusion, les « bons » des « mauvais ». Ceci demande une bonne dose de discernement, d’autant plus que « l’ombre » peut adopter le langage de la « lumière » et parler d’harmonie, de paix ou d’évolution tout en poursuivant des buts opposés.

On ne peut distinguer les races qui vont réellement dans le sens de l’évolution cosmique de celles qui (se) maintiennent dans la matérialité et distinguer les enseignements des premières de ceux des secondes que par l’examen critique et intuitif de leurs effets et influences à court et à long terme. Que penser, par exemple, d’une entité qui prône l’amélioration des lois et attitudes dans le secteur financier et économique pour transformer la société? De prime abord, ceci paraît positif et bien orienté. Mais en y regardant de plus près, on se rend compte qu’assainir le monde économique sans guère se préoccuper de l’éducation des masses ne peut que favoriser la survie d’un monde matérialiste et superficiel et sa transformation progressive en un monde mécanique aux rouages bien huilés, en un « meilleur des mondes » froid qui ne laisse aucune place à l’originalité. Se focaliser sur la transformation de la matière tend à limiter l’évolution spirituelle, mais accepter la matière tout en s’affinant et en s’enrichissant intérieurement permet de la transformer favorablement et vibratoirement. Rendre le monde de plus en plus confortable et techniquement parfait ne peut guère contribuer à l’éveil des ses peuples, mais favorise au contraire leur maintient dans un état de somnolence ou de somnambulisme uniformisé où les individus sont des « moutons », des « numéros », des « fiches informatiques »… ce que cherchent à reproduire sur Terre les entités à « l’amour pauvre » (humaines et extraterrestres) ne sont que des formes de ruches au fonctionnement parfait mais d’où tout véritable amour est absent. Elles veulent créer un monde où les hommes sont ravalés au rang de consommateurs, d’animaux de laboratoire, de nourriture, ou de fournisseurs d’organes, un monde contrôlé, policé, sans surprises, un « super-nazisme » comme il pourrait en exister sur certaines planètes, un monde d’où la joie de vivre est absente ou artificiellement maintenue à coup de drogues extatiques. Pour parvenir à un tel monde, il faut abêtir l’humanité, abaisser son niveau de conscience plutôt que de l’élever. A cette fin, les êtres à l’amour pauvre favorisent la sexualité bestiale ou débridée, les émissions de télévision débiles, la consommation de drogues, etc. Mais ils cachent leurs véritables intentions grâce à un art consommé de la désinformation et du mensonge. Tout ceci n’est-il que paranoïa? Pas sûr! Quoi qu’il en soit, seule ou accompagnée, l’humanité semble se diriger tout droit vers des lendemains qui déchantent!

Même si nous refusons d’envisager que des extraterrestres puissent avoir des intentions malsaines envers la Terre ou envers l’humanité, ceux qui nous rendent visite peuvent avoir bien d’autres buts qu’un simple séjour touristique ou qu’un cours de physique théorique délivré à des barbares. Ils pourraient par exemple chercher à exploiter une partie des ressources minérales, végétales, animales, ou même humaines de notre planète, ou encore souhaiter l’annexer ou en faire une colonie. Ils pourraient aussi en faire une sorte de jardin, de parc d’attraction ou de laboratoire. Ils pourraient se contenter de l’observer comme une curiosité et doucement sourire aux bêtises des bipèdes et aux espèces de jeux bizarres qu’ils ont parfois: se faire exploser ce qu’ils nomment des « bombes » les uns sur les autres pour se réduire en charpie! Plus sérieusement, les civilisations capables d’effectuer des voyages intersidéraux ont obligatoirement atteint un plus haut « plan de conscience » que l’humanité actuelle. Cette dernière ne se situe en moyenne qu’au niveau de conscience correspondant au développement et à l’expérimentation du mental et de l’intellect. Ce niveau succède, dans l’ordre:

  • à celui où l’on commence à s’individualiser au sortir du règne animal (plan de conscience humain zéro),
  • à celui où l’on expérimente la matière et le plan physique (premier plan de conscience humain),
  • puis à celui où l’on ne jure que par les émotions, par les désirs personnels à assouvir, par la recherche du bonheur à travers les situations et les rencontres agréables, mais où l’on reste encore en partie dans la conscience collective ou de « masse » (second plan de conscience).

Au-dessus du plan de conscience actuel, et après une période probatoire que l’humanité a pour sa part débutée lors de la première guerre mondiale et pas encore achevée, une civilisation accède au quatrième plan de conscience et acquiert la maîtrise de son univers « physique », ce qui implique généralement l’absence de pollutions, de guerres importantes, de troubles sociaux graves, d’une multiplication anarchique de la population, mais présence d’une grande cohésion sociale et de moyens technologiques importants au service de la collectivité. Au cinquième plan de conscience, l’illusion du temps est dépassée et le lot de nostalgies, de regrets ou de phobies relatifs au passé,  et de craintes ou d’espoirs relatifs à l’avenir n’existent pratiquement plus. Le passé n’est plus perçu comme une somme d’événements disjoints, séparés de l’individu ou de la civilisation et irrémédiablement perdus, mais représente une présence permanente qui fait de l’entité ce qu’elle est: un être en perpétuel devenir. L’avenir n’est plus la somme des aspirations à vivre des situations agréables et des angoisses à l’idée qu’elles pourraient être ou devenir désagréables, mais ce que l’entité contribue à créer par ses actions présentes, selon un Plan qu’elle perçoit plus ou moins. La civilisation et l’individu qui ont acquis cette conscience sont encore soumis à l’impact d’énergies émotionnelles, mais la grande masse des plus denses, des plus primitives ou ataviques, des moins subtiles d’entre elles sont maintenant dépassées…Les extraterrestres qui nous visitent appartiennent essentiellement aux quatrième et cinquième plans de conscience, plus rarement au sixième ou au-delà.

Alors que l’humanité connaît une période de plus en plus critique où elle est partagée entre le refuge dans les valeurs établies mais périmées et l’éclatement dramatique des structures, diverses races non humaines « avancent leurs pions » sur la Terre. Les « noirs » ont déjà atteint de nombreux objectifs grâce à l’aveuglement, à l’égoïsme et au matérialisme des indigènes. Ils savourent peut-être déjà leur victoire, mais « l’appel » de l’humanité monte en puissance:  les hommes s’éveillent chaque jour davantage et le moment où les « blancs » vont pouvoir jouer ouvertement est proche, très proche. « Et il y eut une guerre dans le ciel. Michel et ses anges combattirent le dragon. Et le dragon et ses anges combattirent » (Apocalypse 12:7). Mais tout ceci n’est peut-être qu’une vue de l’esprit… « Ne rien croire sans l’avoir vérifié par soi-même » devrait être un mot d’ordre pour tous ceux qui s’aventurent dans les contrées peu connues.


L’astrologie et l’astronomie

Depuis que l’étude du ciel s’est scindée en deux branches distinctes (astronomie et astrologie), ceux qui s’y adonnent, choisissant l’une ou l’autre, mais rarement les deux, ont peut-être gagné en précision et fiabilité, mais ont sûrement perdu en vision synthétique et globale. Les deux domaines se sont progressivement exclus l’un de l’autre au point de devenir pratiquement antinomiques, et les passions, le fanatisme et le criticisme se sont emparés des pratiquants et des partisans de l’un comme de l’autre. Pourtant, ils ont probablement tous tort de se « tirer dans les pattes », car avec un peu moins d’étroitesse d’esprit, les terrains d’entente sont possibles, et ils ont tous raison de trouver des faiblesses dans l’approche ou dans le raisonnement adverse, car il en existe, mais pas obligatoirement celles qu’ils croient!

L’astrologie et l’astronomie sont devenues des sciences radicalement différentes, avec des principes différents, même si une partie du cadre est identique, des outils de mesure ou d’observation différents, et des concepts différents… Elles n’ont actuellement pas davantage de rapport entre elles que ne l’ont par exemple l’acoustique et la musique, ou l’arithmétique et la numérologie ésotérique, la géométrie et l’architecture sacrée… ou même la linguistique et la poésie! De plus, en raison de son caractère encore partiellement empirique et de son domaine d’étude nécessitant en partie le recours à des perceptions « psychiques » bien distinctes des cinq sens ordinaires, l’astrologie relève presque autant d’art que de science, ce qui n’est aucunement le cas de l’astronomie. A ce propos, il peut être intéressant de noter que la poésie et la musique, à la nature artistique évidente, n’en reposent pas moins en partie chacune sur une forme de science ou de technique, et que la médecine traditionnelle, à nature scientifique dominante, est « tout un art » lorsqu’elle ne se déshumanise pas! L’homme du vingt et unième siècle gagnera à faire sauter nombre de cloisons qui isolent, emprisonnent et cristallisent actuellement les diverses disciplines scientifiques, techniques, artistiques, et même ésotériques!…

L’astronomie étudie la structure et le mouvement des corps célestes tels que les étoiles, les planètes, les comètes et les astéroïdes, ainsi que leurs interactions. ne croyant, comme leurs collègues des autres domaines scientifiques, qu’à la matière « physique » (et à ses équivalents sur le plan énergétique), les astronomes n’ont conçu, élaboré et utilisé jusqu’à présent que des instruments adaptés au plan physique. Si d’aventure un de leurs appareils se révélait capable de détecter une composante du plan « éthérique » (vibratoirement supérieur au plan physique) dont ils nient l’existence, ils rejetteraient la mesure comme une aberration, l’attribueraient à une erreur de manipulation ou de lecture… Ils n’admettent l’existence que des objets mesurables ou décelables par leurs instruments ou par l’un ou l’autre de leurs cinq sens. Cependant, l’état actuel de leurs découvertes et de leurs théories les place dans une situation bien embarrassante: environ neuf dixièmes de la matière de l’univers s’obstine à échapper à toute détection directe! combien d’hypothèses n’émettent-ils pas, sans réel succès, pour justifier cet écueil de taille dans leur édifice rationnel! Alors que la réponse est peut-être, voire très probablement, présente dans certaines révélations ésotériques! En effet, selon ces dernières, sous réserve bien sûr d’une bonne interprétation, la plus grande part de l’univers se situerait hors du plan physique dense, au-dessus de lui d’un point de vue vibratoire, mais parallèlement à lui d’un point de vue « spatio-temporel ». La « masse manquante » de l’univers ne serait en fait que l’ensemble des substances et objets éthériques, astraux, mentaux et au-delà, substances ayant une réalité selon la vision ésotérique. Fait ou illusion? Ni l’astronomie, ni aucune autre science n’est pour l’heure en mesure de prouver l’un ou l’autre. Quoi qu’il en soit, de nombreuses spécialités scientifiques s’enrichiraient certainement à considérer impartialement quelques spéculations, théories ou affirmations de l’occultisme. Seule l’ouverture d’esprit amène les réels progrès. Les plus grands scientifiques n’étaient pas les plus cartésiens ni les plus bornés.

L’astrologie, elle, étudie les effets des astres, de leurs mouvements, de leurs énergies… sur le comportement humain individuel et collectif, voire sure d’autres entités, aux niveaux physiologique, psychologique, sociologique…

Les astrologues se montrent généralement trop confiants dans leur science telle qu’elle se trouve actuellement formulée ou répandue, ou telle qu’elle est utilisée ou déformée par eux,  trop confiants dans leurs dons d’interprétation des « cartes du ciel », trop peu soucieux de découvrir pourquoi et comment l’astrologie fonctionne, et trop souvent mercantiles… La majorité d’entre eux représente le pôle opposé du « scientiste » évoqué plus haut, ce qui n’est pas un compliment! (Les excès dans un sens ou dans l’autre ne sont jamais bons). Obéissant davantage à un phénomène de mode qu’à une puissante motivation de type vocation, ou bien qu’à une simple curiosité allant parfois jusqu’au voyeurisme malsain, ils desservent l’astrologie bien plus qu’ils ne contribuent à son perfectionnement, son acceptation et sa compréhension par les foules en général et par les scientifiques en particulier. Combien malheureusement peu d’astrologues sont à même de proposer une théorie pour justifier leur science et leur art!

L’astrologie trouve assurément un début de justification au niveau purement physique avec l’influence gravitationnelle des astres, particulièrement la lune et le soleil. En effet, ceux-ci produisent notamment des effets de marées sur la terre, effets qui ont quelques répercussions sur les organismes vivants terrestres, peut-être à cause de l’eau qu’ils contiennent: le soleil agit sur les métabolismes thyroïdien et pulmonaire; la lune sur les menstruations chez la femme et sur le métabolisme des plantes par exemple. Mais la gravitation se révèle tout à fait insuffisante, car inadaptée,  pour expliquer les influences sidérales plus subtiles telles que psychologiques. Le véritable fondement de l’astrologie réside selon toute vraisemblance dans les faits encore occultes et occultés suivants:

  • L’individu, du fait des ses corps « subtils » (corps « éthérique », corps « astral » ou émotionnel, et corps mental notamment), est une partie du corps éthérique de l’humanité.
  • L’humanité est une partie du corps éthérique de la planète.
  • La terre est une partie du corps éthérique du système solaire.
  • Le système solaire est une partie du corps éthérique de notre galaxie, elle-même partie du corps éthérique de l’univers.

Aux niveaux éthériques et plus subtils, toutes les créatures et entités de l’univers des univers se trouvent liées et interdépendantes, alors que sur le  plan  physique elles se croient séparées, isolées, souvent opposées aux autres. Par conséquent, tout ce qui affecte une parcelle de l’univers (par exemple une planète, une civilisation ou même un individu) affecte le reste de l’univers. Tout ce que produit l’une, par des actes, des pensées, des émotions ou d’autres manifestations d’énergies ou de forces, affecte l’autre. L’explosion d’une bombe sur la terre affecte ses plans physique, éthérique et même astral, et se répercute sur les autres planètes du système solaire et même au-delà. Une pensée négative de la part d’un être humain frappe les autres créatures vivantes, directement si elles sont équipées d’un véhicule mental ou indirectement sinon. Il en est de même pour les émotions négatives vis-à-vis de l’astral.

Si l’univers est effectivement une vaste entité douée de vie, voire de conscience, toute manifestation ou tout mouvement d’énergie dans l’une de ses parties peut affecter les autres, quelle qu’en soit la taille. Ainsi, à l’échelle du système solaire, les mouvements des planètes et les énergies plus ou moins subtiles qu’elles transmettent et émettent influencent la terre et ses êtres vivants: humains, animaux, végétaux, et même minéraux. La terre elle-même influence ses habitants et ceux-ci l’influencent en retour. En dernière analyse, les divers mouvements et actes de l’infinie variété et quantité de créatures qui peuplent ou forment l’univers influent les unes sur les autres et sont conditionnées par les modulations des grandes énergies cosmiques émanant de l’Unique, l’Univers dans sa globalité. Les mouvements et actes des unes et des autres, des plus petites aux plus grandes, forment un gigantesque ballet. La partition en est plus ou moins bien suivie, à cause des imperfections des exécutants, et en raison du libre arbitre accordé à au moins une partie d’entre eux. Il en est de même pour l’homme considéré comme un microcosme: il est le chef d’orchestre; ses organes, ses cellules, et les bactéries qui l’habitent sont les exécutants, et certains d’entre eux, tel le cœur, disposent d’une liberté relative par rapport à la volonté centrale. Il existe une certaine correspondance entre les actions de chacune des parties et les apparitions ou les retraits des énergies motivantes, ceci dans le microcosme comme dans le macrocosme. Les grandes énergies cosmiques poussent les galaxies puis les systèmes solaires et les planètes à certains mouvements. Les phénomènes cosmiques observables ont des causes subtiles qui échappent aux instruments de mesure et aux moyens d’investigation scientifiques actuels. De manière analogue, les mouvements et les réactions d’un homme sont provoqués par des stimulations subtiles telles que les pensées et les émotions qui le traversent. L’intensité de telles influences peut parfois aller jusqu’à détériorer l’organisme physique récepteur. Ainsi, un stress trop puissant et trop soutenu peut détériorer l’estomac, une colère ou une peur trop vive peut affecter le foie…

Des hommes ont découvert ou reçu partiellement et progressivement à travers les âges quelques clefs pour décrypter les énergies cosmiques qui affectent la terre et ses habitants. Ils les ont obtenues plus ou moins efficacement grâce à des sens subtils et n’ont pas toujours bien interprété ce qu’ils captaient. Ils se trouvaient dans la situation d’un sauvage face à un récepteur d’ondes radio sur plusieurs bandes. Ils parvenaient occasionnellement, au hasard des « boutons », à sélectionner une bande de fréquence active et à y trouver des messages, paroles ou musiques. Mais ils ne connaissaient pas toujours la langue, ou ignoraient de nombreux mots de vocabulaire, ou écoutaient des traités ésotériques qui les dépassaient largement en compréhension… Malgré tout, en combinant les informations acquises, en les confrontant à l’observation des planètes et des hommes, les astrologues ont pu au moins vaguement reconnaître quelques phases, quelques « phrases » du ballet cosmique au voisinage de la Terre. Par le recours à leur outil mental, à l’intuition et au bon sens, ils ont acquis une compréhension partielle de la façon dont la musique (les énergies) et la danse (les mouvements et les actes) se trouvaient liées, et des formes que pouvait revêtir l’humanité pour s’y intégrer au mieux. Ils ont appris à quelque peu décoder le « langage » des astres, les messages du ciel étoilé. Ils ont construit et continuent de construire pas à pas l’astrologie.

Dans la vision astrologique ésotérique, toutes les régions du ciel ne transmettent pas les mêmes qualités et les mêmes quantités d’énergie au système solaire et la Terre n’a pas les mêmes affinités avec toutes. Du point de vue de l’homme et de sa planète, quelques zones du ciel sont largement prédominantes, particulièrement les douze « constellations » de l’écliptique. Les astronomes qui veulent pinailler pour dénigrer l’astrologie prétendent qu’il y a en fait treize constellations sur l’écliptique, la supplémentaire étant Ophiuchus. Mais qui a tracé arbitrairement les frontières entre constellations? Les astronomes, bien sûr! Et qui a dit que le dessin artificiel ou le découpage d’une constellation représentait son exacte zone d’influence? Aucun astrologue digne de ce nom, assurément. La figure représentative d’une constellation n’est destinée qu’à faciliter son repérage sur la voûte céleste. L’exact mouvement d’énergies subtiles se produisant entre une constellation donnée et le système solaire n’est connu ni des astronomes (qui les ignorent), ni des astrologues. Une approche ésotérique récente présente même les grandes énergies cosmiques conditionnantes comme des entités ayant neuf dimensions! Que pourrait en avoir l’homme (être à trois dimensions phénoménales) si ce n’est seulement un très faible aperçu?

Les « signes » astrologiques – du Bélier aux Poissons – représentent la contrepartie symbolique temporelle des douze constellations de même nom. Le zodiaque des constellations est physique, spatial, en rapport avec la dimension physique et la triple personnalité (physique, émotionnelle et mentale) de l’homme. Le zodiaque des signes peut être vu comme celui qui serait appréhendé par la Terre en tant qu’être, celui présent dans sa conscience. Il est en rapport avec l’aspect conscience des individus. Et les astrologues en ont davantage pris conscience que de l’autre. Un scientifique qui se respecte ne peut pas rejeter cette vision des choses ou cette théorie sous prétexte qu’elle ne cadre pas avec ses dogmes ou avec les éléments de sa propre science. La physique ne peut pas rejeter l’ésotérisme et la métaphysique sous prétexte qu’elle ne dispose pas encore des moyens de vérifier le bien ou le mal fondé de leurs thèses à propos de l’homme, de la vie, de l’univers… Les astrologues constatent l’indéniable influence des signes astrologiques sur les êtres humains et leur psychologie, mais leur approche n’est encore qu’empirique. Ils constatent, appliquent plus ou moins maladroitement des règles dégagées de l’empirisme, mais ne comprennent pas. Et les astronomes comprennent encore moins car ils tentent d’appliquer leurs protocoles expérimentaux à un domaine qui dépasse de loin leur science et son objet.

L’astronomie tend à rejeter l’astrologie aux confins de « l’anti-science » parce que trop de connaissances astrologiques lui paraissent de nature illusoire et parce qu’elle saute trop facilement sur les dérapages d’astrologues peu consciencieux ou plus avides de gains ou de renommée que d’éthique et d’honnêteté intellectuelle. Au même titre que les autres sciences au cours de leur histoire, il est effectivement probable que l’astrologie soit encombrée d’illusions et il est certain que les querelles d’écoles l’empoisonnent, mais ce qui lui cause le plus de torts est l’omniprésence du charlatanisme et les inepties propagées par les médias. Il est probable que seule une théorie digne de la « relativité générale » ou de la « physique de quanta » serait à même de redorer son blason. En attendant, elle est hantée par des croyances telles que « le destin inscrit dans les astres ».

Selon toute vraisemblance, les astres et la Terre elle-même ne dirigent aucunement la destinée des nations et des individus mais leur proposent un ensemble d’énergies plus ou moins stimulantes, conditionnantes et contraignantes. De part leur conscience et leur équipement mental, les hommes sont doués de libre-arbitre, libres de réagir favorablement ou défavorablement à telle ou telle influence, et arbitres de leur destinée. Les bonnes ou les mauvaises réactions des hommes aux énergies stellaires et planétaires ne proviennent que de leur propre nature et de leur conscience. Stimulés par des énergies globalement neutres, ils sont libres d’évoquer, de provoquer ou de produire en retour des forces et des actions positives ou négatives, créatrices ou destructrices, lumineuses ou sombres, judicieuses ou stupides… On peut admettre par exemple, jusqu’à preuve indéniable du contraire, qu’un individu qui réagit négativement à l’influence de Saturne développe la tendance à l’isolement, à la tristesse, à la rigidité d’esprit, ou encore à la froideur. Mais s’il y réagit positivement, il peut se montrer plus endurant, plus discipliné, plus disposé à la méditation ou au sang-froid…

Si ces faits peuvent être admis, il reste à proposer une explication au caractère astrologiquement déterminant du moment de la naissance pour un individu. Celui-ci pourrait être dû à la stimulation particulière des cellules du corps physique par les particules éthériques lors de la première bouffée d’air. Ces particules sont plus mouvantes et plus subtiles que les atomes et molécules de gaz. Leur densité et leurs caractéristiques varient constamment au cours du temps et en fonction des lieux, suivant des courants aussi complexes que les mouvements et les tourbillons de masses d’air. Einstein croyait en l’existence d’un tel « éther », mais la mécanique quantique l’a abusivement rejeté aux oubliettes de la science. Pourtant, à la naissance, l’éther du lieu et du moment marque irrémédiablement de son empreinte le corps de l’individu et celui-ci garde toute sa vie la trace de ce conditionnement énergétique initial. Sachant que cet éther terrestre est intimement lié à celui du reste du système solaire, en dressant la carte astrologique natale de l’individu, on obtient un aperçu de ses prédispositions face aux énergies des astres. Le thème natal (ou carte natale interprétée) d’un homme montre, de manière encore imparfaite, son potentiel vital, émotionnel, mental et créatif… mais ne décrit pas sa destinée.

L’astronomie permet de prévoir mais non de prédire avec exactitude le mouvement des astres. Trop de données lui demeurent inconnues pour qu’elle y parvienne. De même, l’astrologie peut permettre de prévoir le comportement des individus, mais ne permettra jamais de le prédire, du moins souhaitons-le! Plus généralement, toute science a en fait pour objectif ultime d’acquérir une méthode fiable de prévision concernant son objet ou son domaine d’étude, mais aucune ne fera disparaître le libre-arbitre, même si certaines le tenteront. Toute science étudie un espace pour mieux maîtriser le temps.


[Résumé :]

Nouveaux gourous, nouvelles sectes

Une secte réelle se caractérise obligatoirement par :

  • L’utilisation d’argent, de dons en nature ou de travail (non ou peu rémunéré) de la part des postulants ou des membres, en échange d’un ou plusieurs des événements suivants:
    • Un enseignement spirituel ou prétendu tel.
    • L’autorisation de participer à des rites, rituels, méditations ou prières communes.
    • La promesse d’un statut ou d’un niveau spirituel supérieur (promesse de « salut », de rédemption, de « vie éternelle », de gloire spirituelle, d’éveil à une conscience ou à une réalité supérieure, d’accès au paradis, d’évolution spirituelle rapide, de transfert physique sur une autre planète, de figurer parmi une liste « d’élus », acquittement du « karma », ou encore de libération du cycle des réincarnations, etc.).
    • L’accès à un grade, statut ou niveau (social ou hiérarchique) supérieur.
  • L’ensemble des quatre pratiques suivantes, sous une forme ou une autre:
    1. Prosélytisme par l’un ou plusieurs des moyens suivants (liste non exhaustive):
      • démarchage,
      • militantisme missionnaire,
      • livres,
      • revues, journaux ou périodiques,
      • dépliants,
      • mailing,
      • Email,
      • Internet,
      • téléphone,
      • radio,
      • télévision.
        Ce prosélytisme est particulièrement répréhensible quand on paie pour le subir, comme l’obligation, pour un postulant ou pour un membre qui souhaite suivre un enseignement, de payer une revue publiée par la secte ou par l’association qui la sous-tend.
    2. Mécanisme de « conversion » du postulant en membre actif, grâce à un ou plusieurs des moyens suivants:
      • Flatterie du postulant, celui-ci étant qualifié par exemple de « hautement spirituel », futur « élu », ou encore proche « réalisé ». Accueil chaleureux et sans heurts, avec sourires et démonstrations amicales. Manipulation psychologique. Persuasion…
      • Image de rigueur morale et de vertu favorisant l’endoctrinement du postulant qui souhaite s’imposer la même discipline pour espérer parvenir au même résultat.
      • « Lavage de cerveau » (consistant en la destruction des valeurs personnelles, idées propres et mécanismes critiques du postulant) facilité notamment par:
        • des régimes alimentaires particuliers,
        • la privation de sommeil,
        • la psalmodie de « mantras », de prières ou de textes religieux.
    3. « Emprisonnement » physique ou psychique du membre par un ou plusieurs des moyens suivants:
      • Surveillance complète ou partielle des faits et gestes.
      • « Prison dorée ».
      • Réclusion forcée dans un espace limité (cellule, périmètre).
      • Culpabilisation morale.
      • Instillation de peur (peur de déplaire, peur de mal faire, peur de sanctions disciplinaires ou spirituelles plus ou moins pénibles ou douloureuses, ou encore peur de manquer une occasion évolutive capitale), par la menace, par des pressions psychologiques, ou par tout autre moyen éprouvé ou nouveau.
      • Discrédit du « mental » ou intellect (sans lequel aucun discernement n’est possible).
      • Demande de foi absolue dans le gourou, la religion ou la doctrine.
      • Demande de dévotion absolue et aveugle au gourou ou à la secte.
      • Demande de coupure du milieu familial et amical, coupure qui provoque souvent, par un mécanisme de report affectif, une dépendance au gourou ou à la secte.
      • Demande de rupture avec d’autres aspects de la vie concrète passée, telle la profession, ce qui est un facteur déstabilisant,
      • Etc.
    4. Mécanisme d’Exclusion, sous une ou plusieurs des formes suivantes:
      • Sectarisme, racisme ou intolérance.
      • Non-acceptation des personnes susceptibles de remettre en question les valeurs, les idées, les doctrines ou la vie de la secte.
      • Élitisme, sur un ou plusieurs des critères suivants par exemple:
        • argent,
        • position sociale,
        • profession,
        • niveau intellectuel,
        • valeur spirituelle supposée ou prétendue.

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