Vaccin anti-covid-19, un cadeau empoisonné pour les pays pauvres ?

06/09/2021 (2021-05-12)

[Source : francesoir.fr]

Par Dr Gérard Delépine

POINT DE VUE – Alors que la propagande vaccinale mobilise tous les médias avec des appels à offrir les vaccins aux pays pauvres, à donner 25 € au cobaye consentant ou selon les pays et leur niveau de vie un bon d’achat de 5 € ou une bière, l’analyse des premiers résultats montre qu’il s’agit d’un cadeau empoisonné.

À quoi correspond cette soi-disant bonté des pays riches ? Faire semblant de vouloir aider les pays pauvres en suspendant les brevets des vaccins expérimentaux ? Pourtant, leurs effets dramatiques remplissent les pages Facebook, puisqu’ils ne sont pas retransmis pas les médias aux ordres… Cadeau empoisonné sûrement, pour faire mine d’avoir une clientèle potentielle. Pourtant, les pays dits pauvres ont été riches des résultats de leurs traitements anti-covid-19 précoces, méprisés par les pays européens par exemple.

En conséquence, pour la majorité d’entre eux, ces pays pauvres n’ont pas eu de mortalité covid-19, et il est extrêmement intrigant de les voir sombrer dans le drame de la vaccination à outrance. Il serait évidemment important de savoir sous quelles pressions des pays aussi efficaces – pendant l’année 2020 – que la Thaïlande, avec très peu de décès, prennent le risque de ces drames post vaccinaux. On saura peut-être un jour pourquoi…

En tout cas, citons l’exemple de Haïti pour lequel l’OMS voulait jouer les pères Noël plutôt que le Diable.

L’OMS offre le vaccin AstraZeneca à Haïti, qui n’en veut pas

« Bien sûr que non, qui voudrait d’un vaccin dont personne ne veut en Occident ? Les Haïtiens ne sont pas des cobayes, ils savent parfaitement ce qui est bien pour eux ou ne l’est pas. De plus, pourquoi s’aventurer dans une campagne de vaccination expérimentale massive pour à peine 251 morts du covid19 pour une population de 11 millions d’habitants ? »
Selon le quotidien haïtien le Nouvelliste, les autorités sanitaires refusent les doses gratuites du vaccin AstraZeneca contre la covid-19.
Une source anonyme au sein du gouvernement estime qu’à cause de la controverse autour de ce vaccin, la population ne l’acceptera pas.
L’Organisation Mondiale de Santé (OMS) s’apprête à expédier gratuitement 756.000 doses du vaccin AstraZeneca en Haïti.
Selon un article publié dans le quotidien, le Nouvelliste, le 6 avril 2021, les autorités sanitaires d’Haïti ne veulent pas accepter ces doses.
Elles estiment que la population va refuser ce vaccin à cause de la polémique autour du produit, soupçonné de provoquer des caillots de sang.

« Comme c’est un cadeau, ils veulent nous l’imposer. » source anonyme au sein des autorités sanitaires haïtiennes.

Le gouvernement haïtien aurait demandé à l’OMS d’expédier le vaccin unidose fabriqué par Johnson and Johnson qui n’a pas besoin d’être conservé à des températures basses. Informations obtenues par la presse espagnole. C’est l’Agencia EFE, la 4e agence de presse mondiale, qui a publié cette information en exclusivité. Le reportage a été repris par la presse internationale, notamment en République Dominicaine.

QUI RÉCLAME DES VACCINS POUR LES PAYS PAUVRES ? 
LES DIRIGEANTS DES PAYS RICHES ! BIZARRE, NON ?

Rappel des faits avérés à la date du 7 mai 2021 : des signaux d’alerte européens négligés

En Grande-Bretagne

La campagne nationale de vaccination a commencé début décembre 2020. Au 3 mai 2021, un total de 50 297 911 doses de vaccin avait été administré, assurant une couverture vaccinale de la population supérieure à 50%. Les autorités se félicitent du faible taux actuel de nouveaux cas qu’ils attribuent à la vaccination, mais oublient de rappeler les très fortes augmentations de contaminations et de décès observés juste après cette vaccination, avec 32 023 morts en janvier et 17 000 morts en février 2021, les 2 mois records de la mortalité attribuée au covid-19 depuis le début de l’épidémie.

Le recul actuel de l’épidémie en GB pourrait ainsi être en partie la conséquence du « moissonnage » du début d’année qui a fait disparaitre les personnes les plus fragiles et diminué d’autant le nombre des anglais âgés à risque.

Le recul concomitant et général de l’épidémie observé aussi et « en même temps » dans les pays européens peu vaccinés comme les Pays-Bas ou la Suède est évidemment un élément majeur à prendre en compte dans l’évaluation de l’effet « vaccin ».

Le premier ministre B. Johnson ne s’y trompe probablement pas puisqu’il a lancé un grand plan de recherche sur les traitements précoces du covid-19 et promet aux sujets de la Reine des médicaments simples à prendre à domicile à partir de septembre en cas de covid-19 débutant. Adieu le sacro-saint doliprane.

À Monaco

Au 31 décembre 2020, Monaco recensait 3 morts attribuées au covid-19. La vaccination a commencé début janvier 2021. Depuis le nombre de morts covid-19 a été multiplié par 10.

À Gibraltar

Au 8 décembre 2020, après dix mois d’épidémie, Gibraltar recensait 1034 cas confirmés et 5 morts attribuées au covid-19. La vaccination a commencé début décembre comme en Grande-Bretagne.

Depuis lors, le nombre de contaminés a été multiplié par quatre et celui des morts covid-19 par 19.

Mais ces signes d’alerte, comme la nature expérimentale des vaccins anti-covid-19 actuels, ont été cachés par les médias qui ont amplifié leur propagande vaccinale mensongère. 

Dramatique évolution post vaccinale en Mongolie pays jusque-là sans covid-19

Le covid-19 aurait été introduit en Mongolie par un Français travaillant dans le commerce d’uranium. Avant la vaccination, la Mongolie faisant partie des pays presque épargnés par la mortalité covid-19. Au 23 février 2021, elle comptait 2 morts du covid et un total de 2 723 cas positifs depuis le début de l’épidémie. Qu’avait-elle besoin de se lancer dans ce scénario mondial tragique, sans besoin sanitaire évident et sachant qu’il existe des traitements précoces très efficaces et bon marché.

Appliquant les recommandations de l’OMS et avec l’aide du GAVI et de la Chine et quelles pressions (?), elle a vacciné largement sa population à partir du 23 février. Depuis, le nombre de contaminés a été multiplié par 18 et celui des morts par 65 (130 le 6/5/2021).

Malheureux Cambodge

Le covid-19 aurait été introduit dans le pays par un chinois âgé de 60 ans de Wuhan traité, guéri et reparti en Chine avec sa famille. Jusqu’en février 2021, la situation était très satisfaisante avec un taux très faible de contaminés et l’absence de mortalité attribuée au covid-19.  Mais après une rupture de quarantaine d’un nouveau groupe de chinois en visite, la peur (?) a gagné le gouvernement. Officiellement pour protéger la saison touristique qui assure une grande part des ressources du pays, la vaccination a débuté le 24 février 2021 avec un don de vaccins chinois et au premier mai 2021, un total de 2 284 788 doses de vaccin avait été administré.

Mais depuis la vaccination, le nombre de contaminés a explosé passant de 633 le 24/2/2021 à 16 971 le 5 mai et le pays déplore maintenant 110 morts malgré un confinement sévère qui a entraîné des émeutes de la faim durement réprimées.

Et les touristes ne se pressent plus guère pour visiter le pays.

Il faut espérer que les autorités s’inspireront de l’Inde et proposerons rapidement les traitements précoces pour stopper les transmissions et les malades.

La Thaïlande victime de son pari vaccinal : le modèle s’effondre

Avant la vaccination, la Thaïlande, grâce aux contrôles des frontières et aux traitements précoces, faisait partie des nombreux pays affichant un bilan covid-19 satisfaisant avec seulement 25 000 contaminés et 83 morts en un an. Malheureusement, les prudentes réserves du premier ministre concernant le caractère expérimental des vaccins ont été abandonnées en espérant qu’une vaccination généralisée de la population puisse faire revenir les touristes étrangers.

La campagne de vaccination a débuté fin février 2021. Le modèle asiatique s’est effondré et la conformité à la mode mondiale reste peu compréhensible, car ils avaient su résister à la mode du confinement généralisé. Depuis la vaccination, les contaminations et la mortalité ont augmenté fortement. Au 5/5/21 la Thaïlande comptait 74 900 cas (+200%) et 318 morts (+300%). Et d’après le journal Gavroche de Thaïlande, citant le ministre Phiphat Ratchakitprakarn, les espoirs touristiques de 2021 basés sur l’accueil des touristes vaccinés sont en train de s’évanouir.

Pauvres Seychelles, victimes de la propagande vaccinale

Ce petit état africain, qui compte à peu près 100 000 habitants, est pauvre et le tourisme constitue sa principale ressource. Fin décembre 2020, le pays comptait moins de 500 cas confirmés, sans aucun mort, mais avait dû fermer les liaisons aériennes avec les pays infectés. Pour sauver sa prochaine saison touristique et rassurer ses clients potentiels, le gouvernement a décidé de vacciner massivement la population. L’inde et la Chine lui ont fait cadeau de plus de 120 000 doses, qui ont été administrées à partir du 11 janvier 2021. Le 5 mai 2021, il est devenu le pays le plus vacciné au monde avec une couverture vaccinale de 70%.

Mais depuis, les Seychelles font face à une hausse considérable des cas de coronavirus atteignant près de 500 cas journaliers, plusieurs jours de suite en début mai, obligeant ainsi le gouvernement à fermer les écoles, interdire les rassemblements, fermer plus tôt les bars, les casinos.

Avant la vaccination, le pays comptait 500 cas et un mort. Après 4 mois de vaccination, le nombre de contaminations a été multiplié par 12, la mortalité par 28, le pays est confiné et sa saison touristique est fortement compromise.

Le vaccin covid-19 confronté à la réalité

Dans tous les pays pauvres, jusque-là relativement épargnés par le covid-19, les campagnes de vaccination ont été suivies par un accroissement considérable des contaminations et de la mortalité, et leur espoir de rassurer les touristes a été déçu.

Ces constatations rappellent l’importance de disposer de résultats définitifs et d’essais qualitatifs avant de recommander un traitement. Même s’il se fait passer à tort pour un vaccin… La catastrophe sanitaire constatée dans ces pays risque de se transformer sous peu en scandale politique, si nos autorités continuent à nier la réalité et à jouer les bons samaritains en offrant des doses de vaccins aux pays pauvres.

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