Quand Kamel Daoud, ami de Macron, battait son ex-femme

21/10/2022 (2022-10-21)

[Source : algerie54.dz]

Le 25 novembre 2017, « Journée des violences faites aux femmes », Emmanuel Macron emboîte le pas à la cause et affirme que « le premier pilier » de son quinquennat « est la lutte contre la violence faite aux femmes ». Le 27 août 2022, en visite officielle en Algérie, le même défenseur des causes au féminin — toujours président — répond à l’invitation privée d’un écrivain franco-algérien, Kamel Daoud. Ce dernier l’a convié à visiter Oran la ville où il a longtemps vécu. C’est une rencontre entre deux amis. Un document publié par « Le Point » démontre que, « Tout au long du quinquennat, l’écrivain a noué un dialogue privilégié avec le chef de l’État »(([1] https://www.lepoint.fr/politique/emmanuel-macron-une-enigme-francaise-25-04-2022-2473360_20.php)). Amitié si forte qu’en répondant à l’invitation de Daoud, Emmanuel Macron trahit un engagement, celui formulé en faveur des femmes, un « pilier » de sa politique. Kamel Daoud, son ami et son hôte, n’a-t-il pas été condamné par avoir frappé son ex-femme Nadjet ? Jugement rendu ici, à Oran. Le 21 octobre 2019, le site français « Oumma » a publié le fac-similé du texte de la honte.

Par Jacques-Marie Bourget

Dans ses mots secs loin de la littérature, la Cour d’Oran rappelle que le 5 février 2016, « S’est présentée la plaignante E. E. H. Nadjet devant les services de la Sûreté urbaine d’Oran pour déposer plainte contre DAOUD Kamel, et déclare qu’elle a subi des coups et blessures de sa part, étant donné qu’elle est divorcée de lui depuis 2016 et qu’elle a reçu un certificat d’incapacité de travail à cause des coups qu’elle a subis par un bâton en bois ». Le 18 juin 2018 en première instance, le mari violent a été condamné à une année de prison avec sursis et 20 000 dinars d’amende. Après deux appels Daoud voit disparaître sa peine de prison, mais « l’amende pécuniaire » est maintenue, « Les dépens étant à la charge de l’inculpé d’un montant de 1800 DA au profit de l’état et fixe au maximum la durée de la contrainte par corps ». Voici Macron confronté à un nouvel épisode de son célèbre « en même temps » : pleurer sur le sort d’une femme battue ne doit pas ternir l’amitié que l’on éprouve pour son mari.

Afin de recueillir le témoignage de Daoud sur sa propre violence, je l’ai contacté via le « Point » sans succès. Je pioche donc des éléments de réponse dans un blog de Youssef Benzatat, un supporter de l’écrivain qui s’exprime dans « Médiapart » :

« En fait, je n’étais pas surpris d’apprendre par un journal en ligne que Kamel Daoud a été condamné le 13 octobre par le tribunal d’Oran pour violences conjugales avec usage d’une arme prohibée sur son ex-épouse Nadjet. D’abord pour avoir été approché par Nadjet elle-même, où j’avais découvert son immense haine et sa cruelle volonté de vouloir se venger de son ex-mari. »(([2] https://blogs.mediapart.fr/y-benzatat/blog/221019/les-dessous-de-laffaire-de-la-condamnation-de-k-daoud-1))

Ce blog contient tous les clichés, les excuses des frappeurs, des violeurs qui font qu’ils sont toujours innocents : cabale, femme vengeresse souffrant de trouble mental… Benzatat cite aussi le « complot » en oubliant de signaler une certaine mansuétude des juges pour Daoud. Puisqu’en Algérie les maris violents vont presque systématiquement en prison.

Pour Emmanuel Macron, le crochet par Oran n’a aucun intérêt stratégique, économique, diplomatique, et vexe même le pouvoir algérien pour lequel Daoud n’est qu’un français du genre renégat. La balade à Oran c’est un thé à la menthe avalé dans un lieu historico-déglingué, « Le Disco Maghreb ». Mais la promenade est écourtée par la faute d’un public pas éduqué chez les jésuites et criant « Va te faire foutre », « La France mange notre pays », « On est chez nous ». Après, c’est le dîner de Kamel et de ses potes, au restaurant d’un ami millionnaire en son « Hôtel Liberté ».

L’irrésistible ascension de Kamel Daoud naît sur ce que l’on appelle aujourd’hui une « fake news ». Au Nouvel An à Cologne, lors du passage de 2015 à 2016, des centaines de migrants — forcément musulmans — sont accusés par la presse allemande d’avoir « commis des dizaines de viols ». Une barbarie. La presse mondiale, c’est normal, monte le sujet à la « une ». En France les lambeaux de ce qui reste de la gauche sont accablés, hébétés, mais la droite et l’extrême foncent à viols ouverts. Et Kamel Daoud apparaît. Journaliste algérien et depuis peu écrivain, dans une tribune accueillie avec envie par Le Monde, il déverse son tombereau de fantasmes sur la culture « arabo-musulmane » :

« … Le rapport à la femme est le nœud gordien, le second dans le monde d’Allah. La femme est niée, refusée, tuée, voilée, enfermée ou possédée…

Une femme est femme pour tous, sauf pour elle-même. Son corps est un bien vacant pour tous et sa “malvie” à elle seule. Elle erre comme dans un bien d’autrui, un mal à elle seule… »(([3] https://www.lemonde.fr/idees/article/2016/01/31/cologne-lieu-de-fantasmes_4856694_3232.html))

L’affaire est entendue. Pour Daoud des dizaines de migrants musulmans, donc frustrés par leur religion et leurs conditions de survie, ont violé des femmes à la gare de Cologne. En matière de perversité islamique, Daoud est expert puisqu’il a milité dans sa jeunesse dans les rangs barbus. Daoud nous parle de musulmans ignorant les valeurs de la vie, le bien et le mal… Voilà un discours parfait à entendre pour les oreilles de l’Occident. Trouver un bon Arabe pour cracher sur son propre monde n’est pas si facile. Daoud est immédiatement adulé, doté d’une page permanente au « Point », BHL est son modèle et guide idéologique, bientôt Macron sera son ami. Puiser de l’esprit néocolonial dans l’encre d’un colonisé, il n’y a pas mieux. Quoi de plus idéal pour tirer sur des « musulmans » que de laisser le flingue entre les mains d’un Arabe.

– Couverture de la contre-enquête d’Ahmed Bensaada sur les prétendues « femmes violées par des migrants à Cologne » démenties par la justice allemande elle-même. Les néoconservateurs et néo-colons ont besoin de multiples Daoud pour réussir leurs « révolutions de couleur » et autres « printemps » mijotés à la Maison-Blanche.
[Voir :
https://www.legrandsoir.info/kamel-daoud-cologne-contre-enquete-les-bonnes-feuilles.html]

Mais… mais… mais, sale temps pour Kamel : les « viols de Cologne » n’ont jamais existé. Daoud a glosé sur de la diffamation, du fake, du faux, du bidon. Et l’histoire des « femmes violées par des migrants à Cologne » doit rester dans l’histoire comme un des plus honteux bobards du siècle. Cette monstruosité médiatique — jamais démentie par ses colporteurs — est un coup monté par l’extrême droite allemande. En fait, cette nuit-là, seul un marocain s’est rendu coupable d’un vol de portable, et le journal « Bild Zeitung », qui n’est pas un exemple de vertu, va retirer de ses archives les articles sur ces fameux faux « viols ».

C’est Ahmed Bensaada, un docteur en physique algérien qui, avec la pugnacité et la rigueur du scientifique, va le mieux démonter la mécanique Daoud. Une machine à plaire aux anciens colons, et arme de destruction massive chargée des obus d’une pensée unique ciselée à Washington. Dès 2016, le scientifique doté d’une plume exemplaire publie un fracassant « Kamel Daoud : Cologne contre–enquête » (Éditions Franz Fanon, Alger, 2016). Il démontre que le néo-penseur profère injures et anathèmes sur le vent d’une fake news. Étaie que le phénomène Daoud est un avatar du temps, celui de la propagande à vocation internationale construite sur le mensonge. Les néoconservateurs et néo-colons ont besoin de multiples Daoud pour réussir leurs « révolutions de couleur » et autres « printemps » mijotés à la Maison-Blanche. Donc, pour imprégner le monde civilisé de l’idée que, décidément, tous ces musulmans, tous ces Arabes, sont des arriérés mentalement malades. Si névrosés qu’il faille les aider en les prenant en main. Avec, s’il le faut, pour traiter les plus récalcitrants, des coups d’État, des bombes et des missiles afin qu’ils adoptent le modèle d’une démocratie où le Coca-Cola est coulé dans les veines et livrent, à vil prix, leurs richesses aux civilisateurs. Ahmed Bensaada, en mettant le système Daoud à nu, ne peut être taxé de prendre la défense d’on ne sait quels fous d’Allah ou du djihad puisque son propre frère a été assassiné par ces barbares.

Copie du jugement condamnant Kamel Daoud pour délit de violence conjugale prononcé par la justice algérienne le 18 juin 2018 à Oran.

Après le fiasco de Cologne, Daoud aurait dû être condamné au silence, se condamner au silence. Et, honteux, s’en aller rechercher un travail de pigiste à Tamanrasset. Pas du tout, ayant fait preuve de son adresse à dresser l’opinion contre le « musulman » -et sa culture- Kamel reste un étalon de qualité dans l’écurie de la bien-pensance. Sa carrière est si rapide qu’en 2019 -peu importe sa condamnation- il obtient la citoyenneté française, celle des anciens colons et il la mérite bien. Maintenant, chez lui à l’Élysée comme au MLF, Kamel est un modèle qui peut écrire avec autorité des articles dénonçant le sort des femmes maltraitées, par le voile ou le bâton.

Jacques-Marie Bourget

Note. Notre question adressée au Service de presse de la République est restée sans réponse (même de courtoisie). Il en va de même pour Kamel Daoud lui aussi enfermé dans le monde du silence.

Notes

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⚠ Les points de vue exprimés dans l’article ne sont pas nécessairement partagés par les (autres) auteurs et contributeurs du site Nouveau Monde.

(6 commentaires)

  1. Réponse à Jacques-Marie Bourget sur son article « Quand Kamel Daoud, ami de Macron, battait son ex-femme. » (Partie I) Suivra…

    Youcef Benzatat, 29 octobre 2022

    Jacques Marie Bourget m’avait accusé d’être un supporter de Kamel Daoud et de m’adonner à la défense des frappeurs, des violeurs et de toutes sortes de vexations et de brutalités que subissent les femmes généralement, dans un article intitulé  » Quand Kamel Daoud, l’ami de Macron, battait son ex-femme » paru sur Afrique Asie le 17 octobre 2022 ! Il aurait « pioché » tout ça, selon ses dires, dans l’un de mes articles qui est paru en même temps sur mon blog hébergé à Médiapart et sur le journal en ligne, Algérie patriotique, intitulé, « Les dessous de l’affaire de la condamnation de Kamel Daoud ».
    Un scoop, s’exclamait une amie familière avec ma dénonciation permanente du discours révisionniste et négationniste de la mémoire coloniale et sa perpétuation aujourd’hui sous forme néo coloniale, depuis qu’il avait annoncé sa désolidarisation avec la Palestine ! 
    Une blague renchérissait un autre internaute qui ne cessait de m’accuser de jalousie avec obsession pour sa consécration au prix Goncourt, suite à ma dénonciation soutenue de sa posture de néo colonisé, réhabilitant Albert Camus dans une algérianité que le Nobel lui-même déniait et déculpabilisant à l’occasion le million de pieds noirs dans leur accommodement avec l’entreprise coloniale ! 
    Enfin, un délire sournois renchérissait un ami au fait de tous les efforts déployés dans mes écrits pour déconstruire son discours révisionniste et la grille d’analyse dans laquelle il s’inscrivait. 
    Jacques Marie Bourget croyait réaliser ici une performance pour aveugles et malentendants, qu’il estime suffisamment vulnérables pour succomber sans encombre dans le brouillage des pistes et la diversion du regard.
    En fait, dans cet article, qui n’était pas consacré uniquement à Kamel Daoud, mais également, en partie symétrique avec l’affaire de Tariq Ramadan pour viol, dont il omet d’en parler, se contentant seulement d’évoquer le viol pour lequel je suis un fervent défenseur, alors qu’il aurait dû le citer expressément pour étayer en toute transparence son propos. S’il ne l’a pas fait, c’est tout simplement parce que sa rhétorique serait effondrée subitement et sa performance de brouillage des pistes et de diversion du regard en aurait pris un sale coup. Car mon propos dans cet article excluait d’emblée toute connivence avec la conception de la place de l’Islam dans la société chez Tariq Ramadan et était plutôt orienté vers un soupçon de détestation de tout ce qui représente l’islam, pour ne pas dire « islamophobie », à la vue du traitement judiciaire partial de cette affaire, dans laquelle Tariq Ramadan fut jugé avant même que l’enquête ne soit entamée, sans avoir pu bénéficier de la présomption d’innocence comme il se doit dans pareilles circonstances. On connait la suite, la justice n’est jamais parvenue à prouver un quelconque viol de toutes les plaignantes qui se sont liguées contre lui dans cette affaire, pour finir par apparaître au grand jour comme un vaste complot visant l’Islam et les musulmans beaucoup plus que Tariq Ramadan en tant que personne.
    Si j’ai choisi de traiter la forme de cet article sous le signe de la symétrie, dont la deuxième partie est consacrée à la violence conjugale de Kamel Daoud contre son ex-femme, ce n’est certainement pas, comme le prétend Jacques-Marie Bourget, pour glorifier le viol, la violence et toute forme de vexation contre les femmes. Il faut admettre l’absurdité d’une telle affirmation, car même un délinquant sexuel, un violeur notoire ni même un misogyne obsessionnel n’oserait s’afficher comme un supporter de tels actes répugnants et abjects. Mais c’était plutôt pour montrer que ce sont là des clichés qui marchent à tous les coups, s’agissant de sujets arabes et musulmans dont ils passent pour des adeptes inconditionnels de ces comportements patriarcaux et misogynes et qu’ils s’y prêtent aisément, par le biais de l’instrumentalisation de la justice, à servir des objectifs politiques sournois.

  2. Dans la deuxième partie de l’article, qui traite du cas de violence conjugale de Kamel Daoud contre son ex-femme, son objet était clairement énoncé. Il s’agissait de dénoncer dans les mêmes termes l’instrumentalisation de la justice algérienne de cette affaire à des fins politiques non avouées. Du moins, c’était la lecture que j’en ai faite. En fait, j’ai publié cet article à l’occasion des présidentielles du 12 décembre 2019, dans lequel j’avais dénoncé une cabale menée contre Kamel Daoud suite à son appel au boycott de ces présidentielles. Car en tant qu’écrivain pouvant potentiellement influencer l’opinion, qui était déjà en partie acquise à sa notoriété littéraire ou en passe de l’être, et qui était préalablement défavorable à ces présidentielles, pour le discréditer et affaiblir ainsi le mouvement de contestation populaire (Hirak) du système de pouvoir en vigueur, qui rejetait ces élections presque à l’unanimité. C’est en défense du Hirak et non de Kamel Daoud donc que j’ai publié cet article. Tout en dénonçant la cabale qui le visait et dont j’étais un témoin direct pour avoir été approché par le biais d’un réseau social, par une personne anonyme qui prétendait être Najet, son ex-épouse, et qui m’aurait choisi, selon ses dires, pour médiatiser son affaire de violence conjugale, qui était à ce moment abandonnée provisoirement par la justice, car j’étais selon elle quelqu’un qui ne pouvait pas être du côté de son ex-mari, pour être au fait de mes écrits contre son discours. Cependant, au cours de notre échange, j’ai décelé trop d’incohérences dans les propos de cette personne, qui d’ailleurs ont été effacés immédiatement, après que j’ai mis fin à notre conversation pour ne pas être parvenus à un accord.
    C’est en apprenant peu après, par un journal en ligne, proche de l’Etat Major et de son chef Gaïd Salah, qui distillait depuis un moment une intense propagande en faveur des présidentielles du 12 décembre 2019, que Kamel Daoud fut condamné le 13 octobre par le tribunal d’Oran pour violences conjugales avec usage d’une arme prohibée sur son ex-épouse Najet ; alors que son affaire avait été laissée aux oubliettes et mise en veille depuis la condamnation du 19 juin 2018, et à laquelle il a fait appel, voir même, été invité en grandes pompes au SILA quelques mois plus tard, tout en continuant à médiatiser intempestivement sa condamnation et l’historique de cette affaire avec la publication du jugement à l’appui, au moment où la chasse aux opposants à la feuille de route de celui-ci a atteint son paroxysme, d’autant que Kamel Daoud s’était ouvertement prononcé à ce moment contre ces présidentielles, qu’il m’est apparu, sans aucun doute, que cette affaire revêtait un caractère sournois et de nature politique en rapport direct avec les présidentielles du 12/12, comme il aiment à l’appeler les Algériens à ce jour.
    Comme pour Tariq Ramadan, la justice avait joué un rôle central pour instrumentaliser l’affaire de Kamel Daoud à des fins politiques. D’abord, son cas fu mis en veille par la justice, voir invité au SILA ! malgré une mauvaise appréciation de ses écrits par le régime, qu’ils considéraient à juste titre d’antipatriotiques, certainement pour le tenir à l’écart du Hirak, mais dès qu’il avait appelé au boycott des présidentielles du 12/12/2022, la machine judiciaire s’était mise en branle pour le condamner et ternir son image aux yeux de l’opinion, peu après que je fu approché moi-même pour contribuer à cette cabale sournoise.
    Jacques-Marie Bourget ne pouvait pas ignorer tout cela, lui qui se réclame d’être un fin piocheur, et ne pouvait pas non plus passer à côté du sens de cet article, avec sa longue expérience de grand reporter, ayant collaboré avec une armada de grands titres de presse, en faisant ses classes à l’ORTF et en passant par Paris Match, le canard enchainé et par beaucoup d’autres titres aussi prestigieux les uns que les autres.
    D’autant, qu’en plus d’avoir perverti le sens de mon article, en m’attribuant une posture d’un adorateur du veau d’or, il reste néanmoins injustifié de le voir venir tambouriner mon nom à grand bruit à la une d’Afrique Asie dans son article « Quand Kamel Daoud, ami de Macron, battait son ex-femme » où l’on se demande s’il s’agit de moi-même ou de Kamel Daoud comme sujet principal.
    Que la présence de Régis Debray à ses côtés, lors de sa consécration au rang de chevalier de la légion d’honneur, celui-là même qui fut présent aux côtés de Kamel Daoud lord de sa consécration au prix Goncourt et qui fu chargé de prononcer le discours de circonstance, dans lequel il avait affirmé voilà un écrivain courageux et éclairé qui a su évacuer le passé coloniale et sa mémoire de son œuvre, Meursault, contre-enquête, qui a bien méritée ce prestigieux prix.
    A suivre…
    Y.B.

    1. Vous êtes si bien informé et tellement admiratif de Daoud que vous lui attribuez un Goncourt qu’il n’a jamais eu. C’est une passion aveugle ?

  3. Votre ami Edwy Plenel vient de dépublier mon article que vous citez et qui vous a servi de référence pour venir débiter votre mensonge et votre calomnie à mon encontre, suite à cette polémique, pour vous venir en aide et vous épargnez l’humiliation d’être pris la main dans le sac avec votre vrai visage d’imposteur…

      1. Ce que vous suggérez monsieur, est très efficace, ce la méthode pragmatique, propre à la philosophie de ce nom. Cette philosophie pragmatique conditionne l’obtention de l’accord sur la bonne foi. Hors, dans notre cas, c’est l’acte même de l’énoncé qui est basé sur la mauvaise foi !

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