Refroidissement climatique en perspective pour l’Europe ?

07/12/2023 (2023-12-07)

[Source : MPI]

[Illustration : Le petit âge glaciaire, d’après Hendrick Avercamp (1608)]

Par Francesca de Villasmundo

Un nouveau rapport sur le climat vient de sortir en marge de la COP 28. L’Europe connaitra-t-elle bientôt un nouvel petit âge glaciaire ? C’est ce qui se dessine.

Non pas un réchauffement climatique, mais un refroidissement climatique est en vue

On nous bassine avec le réchauffement climatique, mais c’est un refroidissement que pourrait bien connaître l’Europe dans les années futures. Le professeur Tim Lenton, spécialisé dans le changement climatique à l’Université d’Exeter, est l’auteur du rapport dont Euronews se fait l’écho : « Nous sommes déjà sur le point de franchir cinq tournants dangereux ».

Il énumère, parmi ces tournants, « la perte de certaines grandes surfaces de glace et une perturbation de la circulation de l’Atlantique Nord qui affecte le climat de l’Europe où nous nous trouvons », ce qui aura une incidence sur les températures européennes. Les changements dans la circulation océanique de l’Atlantique pourraient avoir des impacts significatifs sur le climat en Europe, affirme le rapport de Lenton.

« En tant que citoyen britannique et européen, je suis très préoccupé par un point de basculement affectant le gyre subpolaire dans l’Atlantique Nord », déclare Lenton.

Pour nos lecteurs, voici l’explication par Futura du « gyre » : « le terme gyre qui vient du mot grec signifiant “rotation” — s’applique à de gigantesques tourbillons d’eau que l’on trouve dans les océans. Les gyres résultent des courants marins. Ils sont provoqués par la force de Coriolis et tournent donc dans le sens des aiguilles d’une montre dans l’hémisphère Nord et dans le sens inverse dans l’hémisphère Sud ». « Le gyre nord-atlantique de l’océan Atlantique est l’un des cinq grands gyres océaniques. C’est un courant océanique circulaire, avec des tourbillons et des sous-tourbillons, à travers l’Atlantique Nord, depuis la zone de convergence intertropicale (calme ou marasme) jusqu’à la partie sud de l’Islande, et des côtes est de l’Amérique du Nord aux côtes ouest de l’Europe et de l’Afrique » explique Wikipédia, le Gulf Stream constituant une portion de ce gyre.

La dernière fois que les changements étudiés par Lenton ont eu lieu, « cela a conduit à une petite période glaciaire en Europe »

Le professeur Lenton ajoute cette information clé : « La dernière fois que cela a changé, cela a conduit à une petite période glaciaire en Europe ». Ce dernier petit âge glaciaire d’Europe eut approximativement lieu du début du XIVe siècle, fin du Moyen-Âge, jusqu’au milieu du XIXe siècle avec un pic de refroidissement pendant le règne de Louis XIV. Pour l’expliquer, de nombreux scientifiques avaient conclu que l’activité volcanique et l’activité du soleil étaient parmi les causes primordiales, preuve donc que les changements climatiques ne sont pas anthropiques, mais naturels.

Un changement dans le vortex subpolaire entraînera des hivers beaucoup plus froids et plus enneigés et des étés plus chauds, raccourcira la saison de croissance des cultures de plusieurs mois et entraînera une perturbation importante des approvisionnements en eau, prévient Lenton.

Or le froid tue 17 fois plus que la chaleur

En 2018, BFMTV osait écrire, chose impensable aujourd’hui, que « d’après une étude portant sur 75 millions de décès entre 1985 et 2012, le froid cause 17 fois plus de morts que la chaleur, sans que les températures n’aient besoin d’être extrêmes : les chercheurs ont d’abord constaté que plus de 7 % des morts étudiées étaient dues à la température. Parmi elles, 7,29 % étaient causées par des “jours plus froids que la température optimale” et 0,42 % par des jours plus chauds. Soit un taux de décès causés par le froid 17 fois plus élevé. »

Quand on pense que certains fous furieux comme Bill Gates ou John Kerry veulent refroidir la terre à cause du « réchauffement climatique anthropique » alors qu’elle se refroidit naturellement dans l’Atlantique Nord, on se dit que la réduction de population rêvée par eux et par certaines officines pseudo-humanistes pour « sauver la terre » devient une réalité cauchemardesque.

Vous avez dit réchauffement climatique… Vraiment ?

Francesca de Villasmundo

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