Le clivage médiatique de l’Humanité

27/08/2021 (2021-01-14)

Par Joseph Stroberg

Notre époque est caractérisée par un clivage croissant entre deux groupes humains informels. Le premier, le plus nombreux, est constitué par les individus qui travaillent consciemment pour la matérialisation du Nouvel Ordre Mondial et par ceux qui y contribuent inconsciemment (en tant que chiens de garde du Système, en tant que suiveurs dociles, ou en tant que faux opposants volontaires ou involontaires). Le second est composé par les êtres humains qui refusent de se laisser embarquer vers un tel monde qu’ils perçoivent ou ressentent négativement derrière sa façade trompeuse. Celui-ci est minoritaire et, devant la tournure des événements, risque de plus en plus d’être ostracisé, blâmé et même persécuté.

Des tenants du « Nouvel Ordre Mondial » (« NOM », en abrégé) peuvent parfaitement ignorer l’existence même de cette dénomination, pendant que d’autres lui accolent l’étiquette de théorie conspirationniste. D’autres sont pleinement conscients de ce qu’ils font et promeuvent. De manière générale (sachant qu’il peut exister des exceptions), l’appréhension de la réalité par les partisans ou les artisans du NOM est basée sur une approche matérialiste de la vie (pour eux, tout découle de la matière, y compris la conscience). Celle-ci a été développée et formatée par une formation scolaire conventionnelle ou académique, de manière proportionnelle à la durée de leurs études. Et elle se nourrit maintenant auprès d’une seule source d’information, celle de la pensée unique en provenance des médias dominants. Ces créateurs conscients ou inconscients d’un tel « ordre » considèrent que tout ce qui vient des médias conventionnels, surtout lorsqu’ils sont télévisuels, exprime la stricte vérité. Tout ce qui s’y trouve écrit ou proclamé oralement est parole d’évangile. Les « journalistes » et autres présentateurs de « nouvelles » y partagent le rôle de grands prêtres avec les chercheurs scientifiques, ou plutôt avec une certaine catégorie d’entre eux : ceux qui sont favorables à l’Ordre ou qui contribuent à son apparition. Car il semble bien que l’Humanité ait inventé une nouvelle religion qui considère comme sacré ce qui sort de la bouche des « experts » propulsés sur le devant de la scène par les médias.

En face des promoteurs et des constructeurs, volontaires ou non, du Nouvel Ordre Mondial, se trouve divers types de « résistants », aux origines multiples. Certains ont pu suivre un parcours scolaire et universitaire poussé, mais contrairement aux individus formatés, ils avaient le plus souvent un tempérament rebelle, hors normes ou marginal. Ces résistants puisent à toutes les sources alternatives, et tendent à rejeter de plus en plus les médias dominants, ceci d’autant plus facilement qu’ils auront pu les prendre en flagrant délit de mensonge ou de manipulation. Cependant, le monde alternatif est partiellement lui-même gangréné par une fausse opposition au Système, par certains individus payés par des services secrets ou par de grandes entreprises pour détourner une partie des résistants. Il l’est aussi par certains individus davantage dirigés par l’affectif que par la raison et qui vont jusqu’à croire maintenant que la Terre est plate. Ils ont été abusés par d’habiles faussaires qui jouent sur l’ignorance des découvertes scientifiques et des faits démontrés pour promouvoir leur pseudo-théorie faite de subterfuges, de biais de raisonnements, et de ce que l’on peut considérer comme un jeu de miroirs déformants. Alors, bien sûr, il est ensuite facile aux « journalistes » et aux « experts » officiels de dénigrer systématiquement n’importe quel résistant en le qualifiant d’illuminé, de complotiste ou de conspirationniste, ceci en usant et abusant d’amalgames. Ils mettent dans le même paquet les croyants de la Terre plate et les dénonciateurs, par exemple, des dangers de la vaccination. Tout ce qui n’est pas dans la ligne de la pensée unique tend ainsi à être rejeté comme théorie complotiste ou comme simple délire. (Voir aussi : Qui a peur des théories du complot ?)

Plus le temps passe, et plus le fossé semble s’élargir entre ces deux tendances de plus en plus irréconciliables : d’un côté les bergers, les chiens de gardes du Système, et la grande masse des moutons blancs ; de l’autre, les moutons noirs. Le jeu est compliqué par la présence de loups déguisés en moutons noirs et dont la fonction est de diviser les rebelles. De plus, certains moutons noirs authentiques, lorsqu’ils sont trop attachés à tel courant politique, idéologique ou religieux, tendent aussi à la division de leurs semblables. Pour favoriser leur propre chapelle de croyances, ils tendent alors à démolir les autres, similaires en cela aux chiens de gardes et aux loups. Il devient donc très difficile de faire la part des choses, de déterminer en particulier le degré de sincérité, d’honnêteté, de probité, et de fiabilité de tel « résistant » ou de tel groupe apparemment rebelle au NOM. De plus, ces qualités, si elles sont présentes chez tel individu ou tel collectif, ne garantissent pas pour autant la véracité des théories ni des prétendus faits que celui-ci pourrait rapporter. Comment le simple mortel, compte tenu en général des faibles moyens dont il dispose pour une vérification directe, peut-il par exemple et en effet discerner entre Terre plate et Terre ronde, entre les dangers et les bienfaits des vaccins, entre la réalité d’une pandémie de covid-19 et son caractère artificiel, entre l’existence d’un plan concerné mondial pour l’établissement du NOM et son absence, etc. ?

Pour ce qui concerne la forme de la Terre, ceux qui veulent la croire plate sont obligés non seulement de déformer les connaissances scientifiques par ailleurs largement démontrées, mais aussi de nier l’existence des milliers de satellites en orbite terrestre et de sondes ou de fusées capables d’observer notre planète depuis de lointaines distances. Dans le même temps, ils ne sont pas capables, contrairement à ceux qui connaissent et utilisent les lois de la mécanique céleste, de calculer et de prévoir de manière très précise la position des astres dans le ciel, ni leurs heures de lever et de coucher, ni la longueur des ombres dues au Soleil en n’importe quel lieu de la surface et à n’importe quel moment de l’année… Le commun des mortels n’a en général pas de connaissances suffisantes en sciences physiques. Il n’a pas non plus les moyens de se payer un séjour à bord de la station spatiale internationale. Il ne peut que s’appuyer sur les dires des uns et des autres. Le bon sens ne suffit pas toujours. Il peut facilement être abusé par d’habiles subterfuges, tels que ceux pratiqués par les théoriciens de la Terre plate. Sans une solide connaissance de la physique appuyée par de nombreuses expériences, ou sans la possibilité d’un voyage extraplanétaire, il ne peut que conjecturer sur la base d’une vision géocentrique et locale qui lui donne bien davantage l’impression de platitude que de rondeur, étant donnée la taille de notre planète. Mais même ceux qui pensent que la Terre est ronde, ne se reposent la plupart du temps que sur ce qu’y en a été dit par des « experts », par des encyclopédies ou par leurs professeurs guère mieux lotis.

Pour ce qui est de la réalité ou non d’une pandémie de covid-19, il est déjà un peu plus facile de découvrir soi-même certaines informations, surtout si nous connaissons quelqu’un, infirmière ou médecin par exemple, qui travaille dans un hôpital concerné, ou si l’on appartient soi-même à la profession médicale. Il n’est pas nécessaire ici de se propulser en orbite. Par contre, il est encore difficile, même pour un chercheur du domaine, de vérifier en direct, à l’aide d’un microscope suffisamment puissant (et, si possible, doté d’une caméra pour pouvoir ensuite le rapporter comme preuve), qu’il existe bien une invasion du corps par un coronavirus donné, que ce dernier pénètre dans une cellule, et qu’il utilise cette dernière pour s’y multiplier.

Trois prix Nobel de médecine (dont Randy W. Schekman) ont découvert et/ou théorisé que les cellules pouvaient sous certaines conditions apparemment échanger des informations ou du matériel génétique entre elles par le biais de « vésicules » qui sont formés d’une membrane entourant des brins d’ARN ou d’ADN en provenance de la cellule elle-même. Eh bien, ces vésicules ont la même apparence que les virus de la grippe et que les coronavirus ! Les espèces de bras ou d’excroissances présents sur la membrane d’allure sphérique servent à ouvrir la paroi cellulaire pour ensuite en faire sortir les brins d’ARN ou d’ADN. Et lorsqu’une cellule est agressée (par le stress ou la peur, par des poisons ou encore par des ondes électromagnétiques, surtout pulsées), alors il y a une plus grande production de ces vésicules, soit pour informer d’autres cellules de l’agression, soit pour évacuer le matériel génétique abîmé par l’agression (et donc des morceaux d’ARN ou d’ADN). Le mécanisme de la fièvre permet d’activer ce processus d’évacuation lorsque l’agression trop forte amène une production trop importante de vésicules.

En prenant en compte de telles découvertes assez récentes, il est légitime de remettre en question la théorie classique de propagation de pandémies par virus qui se transmettraient par contact ou par voie aérienne, si de tels prétendus virus sont dans la très grande majorité des cas le seul produit des agressions subies par nos propres cellules, notamment sous l’effet de la récente 5G auquel notre corps n’est pas du tout habitué. Pour déterminer alors laquelle des deux visions a le plus de chances d’être véridique, nous devons comparer avec les faits observés et démontrés. Ces faits sont-ils compatibles avec la théorie classique ou le sont-ils davantage avec cette théorie alternative ? (voir Pour en finir avec les virus et le Nouvel Ordre Mondial et les liens inclus).

Maintenant, comment réagissent les deux groupes évoqués plus haut, face à des théories alternatives aux croyances officielles ? Les individus qui travaillent pour le NOM et qui collent aux thèses et discours officiels rapportés de manière relativement uniforme par les grands médias auront une forte tendance à immédiatement les qualifier de théories du complot et à les écarter d’un revers de la main sans le moindre examen. Dans d’autres cas, ils essaieront activement de les « débunker », souvent à coups d’arguments fallacieux et d’amalgames. Et si cela ne suffit pas, ils s’acharneront alors à dénigrer les inventeurs de ces théories et ceux qui les propagent.

Les « résistants » réagissent habituellement de manière moins destructrice, au risque de se laisser emporter trop rapidement, par enthousiasme, dans la nouvelle théorie, sans pour autant l’avoir examinée de près. Néanmoins, ils sont souvent plus intuitifs que les membres du premier groupe et sont plus aptes à réfléchir par eux-mêmes et à apprendre de leurs erreurs. Au moins, ils ne rejettent pas a priori, sous le prétexte que ça paraît trop fantastique, fantasmagorique ou impossible. Ils démontrent une plus grande ouverture d’esprit, accompagnée souvent d’une plus grande ouverture de cœur. Alors que les premiers jugent et dénigrent presque systématiquement dès que les choses et les individus ne font pas leur affaire, les seconds se montrent souvent plus compréhensifs et plus inclusifs. Ils travaillent pour l’émergence d’un Nouveau Monde après l’effondrement inéluctable du Nouvel Ordre Mondial.

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