La Coordination Santé Libre appelle les soignants à faire pression sur le gouvernement

12/09/2021 (2021-09-12)

[Source : francesoir.fr]

[Photo : Soignants en grève. AFP]

Auteur(s): FranceSoir

Dans un communiqué de presse ce jour, la Coordination Santé Libre (CSL), qui regroupe différentes associations de médecins, soignants et scientifiques, appelle à un retrait immédiat de l’obligation vaccinale qui sera imposée à certains professionnels à partir du 15 septembre.

Dans cette lettre, l’obligation vaccinale est jugée « illégale », « choquante » et « scandaleuse », notamment du fait de son incompatibilité avec le Code du travail. Par ailleurs, la façon dont cette loi a été promulguée reste mal acceptée. À ce sujet, la CSL rappelle notamment « la sous-représentation des parlementaires ayant voté cette loi » et « la complaisance du Conseil constitutionnel », sur fond de prorogation de l’état d’urgence sanitaire.

Voir aussi : des débats parlementaires à l’image de la société, confus et électriques

En réponse à cela, grâce à l’union de ses différents membres, la CSL met un point d’honneur à la réinformation depuis sa création en janvier 2021. Sur son site, on trouve notamment les vidéos de leur Conseil Scientifique Indépendant (CSI), qui se réunit chaque jeudi pour traiter de différents sujets de santé ou de société.

Outre l’information, la CSL appelle finalement tous les professionnels concernés par l’ogligation vaccinale à faire pression sur le gouvernement, au travers des recours juridiques notamment. L’association BonSens par exemple, propose à chacun de signer ses plaintes collectives. Sur le site de Reinfo Covid, on trouve plusieurs modèles de lettres juridiques, rédigées avec des avocats, destinées à aider les professionnels en difficulté. De fait, depuis l’application du passe sanitaire en août, le parquet de Paris et la Cour de justice de la République croulent tous deux sous les plaintes, notamment grâce aux modèles de l’association créée par Me Fabrice Di Vizio.

Voir aussi : gestion de crise sanitaire : les plaintes pleuvent

Par ailleurs, d’autres moyens de lutte sont aussi envisageables et ouverts à un plus grand nombre, tels que l’affichage, la manifestation, les pétitions, le boycott ou encore la grève. À ce sujet, la CSL ponctue d’ailleurs sa lettre en apportant son soutien à l’appel à une grève illimitée des professionnels de la santé du Syndicat Liberté Santé.

Voir ici : le communiqué du Syndicat Liberté Santé

Communiqué de la Coordination Santé Libre

Auteur(s): FranceSoir

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(2 commentaires)

  1. IL NE FAUT PAS CEDER AU CHANTAGE, NI EMISSIONER, MAIS SE BATTRE ET LEUR FAIRE CRACHER DES GROS SOUS.

    LE paSS NAZITAIRE ET LES INJECTIONS FORCEES SONT ILLEGALES.

    ET SONT DES CRIMES CONTRE L’HUMANITE.

    + LES LOIS FRANCAISE EST EUROPEENNES SUR LA DISCRIMINATION SONT CLAIRES. LE paSS NAZITAIRE EST ILLEGAL ET EST UN CRIME.

    LES SALAUDS AUI VOUS FORCENT SONT COUPABLES ET SONT REDEVABLES PENALEMENT.

    C’EST DU CHNTAGE, DE L’EXTORSION, DU BLUFF. eN CAS DE PROCES, DES MILLIONS D’EURO SERONT PAYES PAR LES HOPITAUX A LEURS EMPLOYES. !

    ILS JOUENT SUR LA PEUR, SUR L’IDEE QUE LES GENS N’OSERONT PAS ALLER JUSQU’AU BOUT CONTRE LE REGIME ET LEUR EMPLOYEUR. C’EST POUR CELA QU’IL FAUT ALLER AU BOUT ET LEUR FAIRE RENDRE GORGE.

    DE PLUS, LE REGIME macroniste EST DE NOUVEAU EN CHUTE LIBRE. COMME AVEC LES GILLETS JAUNES, ON EST A DEUX DOIGTS D’UNE PRISE DE L’ELYSEE !

    Ici un article avec des liens vers images et vidéos des immenses manifs qui ont eu lieu samedi 11 septembre dans plus de 300 villes de France !

    https://yetiblog.org/archives/33037

    Non seulement le nombre de participants augmente mais ils sont maintenant de plus en plus déterminés a en finir avec le régime macroniste.

  2. Belle initiative que cette CLS.
    Oui, il faut s’opposer par tous les moyens à l’action illégale des dirigeants.

    Un bémol cependant: quand on sait que les contrats de travail, et, les salaires, vont être suspendus à compter du 15 septembre, que peut signifier une grève?
    De fait, les soignants salariés sont écartés de leur travail, mais pas par leur propre volonté (grève), mais par celle de leur employeur?

    Dans un cas comme dans l’autre, les salariés subissent une sévère sanction financière qui se surajoute injustement aux effets néfastes de la situation actuelle.

    Pour ceux qui sont en CDI, il semble qu’un arrêt maladie pour dépression aurait l’avantage de répondre aux préjudices moraux de cette situation, et, de maintenir un revenu. A voir, et à intégrer, avec les avocats concernés, dans le cadre de leurs actions contre les employeurs.

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