Fermeture d’un fleuron de l’imprimerie française (pour empêcher la souveraineté monétaire ?)

17/12/2020 (2020-12-17)

[Souce : la revue de presse de Pierre Jovanovic]

MORT PROVOQUEE DE L’IMPRIMERIE ARJOWIGGINS SECURITY QUI AURAIT PU IMPRIMER DES FRANCS EN CAS DE SORTIE DE L’EUROPE 
du 4 au 8 février 2019 
JOUY SUR MORIN, 77, FRANCE
Comment vous assurer qu’un pays a été définitivement mis en esclavage à votre profit ? 

Lui supprimer sa monnaie bien sûr (chose faite), la gestion de ses banques (chose faite), lui voler sa Bourse (chose faite) et, au final, lui détruire toute imprimerie high-tech qui lui permetterait de fabriquer de nouveaux billets banque, si par malheur (du point de vue de tous les idolâtres européistes) ’il lui venait la mauvaise idée de reprendre son indépendance.

J’ai personnellement assisté à ce spectacle, noyé dans le silence ouaté de la neige, de la mise à mort de l’imprimerie Arjowiggins Security qui existe depuis l’an 1619 (autant dire l’une des plus anciennes usines de France).

Elle a été liquidée selon un plan parfaitement orchestré par les plus hautes autorités de l’État français aux ordres de Bruxelles (objet de l’article suivant). Les technocrates complices n’ont ainsi pas hésité à sacrifier 200 malheureux de plus qui iront pointer au chômage, et que l’on devra payer avec nos impôts parce que Bruxelles refuse l’idée que la France puisse disposer d’une quelconque indépendance financière.

CQFD: Il importait donc de tuer l’imprimerie française la plus sophistiquée en termes de planche à billets (au sens propre) afin qu’il n’en reste plus que des cendres. Revue de Presse par Pierre Jovanovic © www.jovanovic.com2008-201

AVEC L’AIDE D’UN HEDGE FUNDS AMERICAIN L’ETAT FRANCAIS A SACRIFIE L’IMPRIMERIE ALORS QUE LE CARNET DE COMMANDES ETAIT PLEIN 
du 4 au 8 février 2019 
JOUY SUR MORIN, 77, FRANCE
L’imprimerie Arjowiggins de Crèvecoeur près de Jouy sur Morin a été fondée au XVIIe siècle… Je ne savais pas qu’il existait encore en France des entreprises qui avaient réussi à traverser autant de siècles. Le site est classé Défense Nationale, dans le sens où elle bénéficie des mêmes critères de protection externes et internes qu’un site militaire comme par exemple la DGSE installée à côté de la piscine des Tourelles à Paris. Une seule entrée possible.

Autant de dire qu’à elle seule, cette imprimerie est un trésor national au même titre que la Tapisserie de Bayeux dont la première référence date de 1476 et qui a survécu à toutes les guerres et pillages. Et comme elle fabrique du papier hautement sécurisé anti-fraude, elle est plus qu’une simple imprimerie (du moins dans votre esprit et le mien): c’est un actif humain et industriel impératif pour chaque Etat qui se doit de disposer d’un tel savoir-faire et par dessus tout le protéger de toute incursion étrangère.

C’est là que tous les passeports sont fabriqués (le vôtre, le mien et celui de Benalla), les chèques de banque, les cartes-grises et les bobines de planche à billets pour les Banques Centrales d’autres Etats.

Ce site a même imprimé des euros avant que sa fabrication lui soit mystérieusement retirée… preuve s’il en fallait une que la volonté de l’affaiblir économiquement était déjà actée.

Elle appartient (appartenait puisqu’elle a été mise en liquidation juciaire le 16 janvier 2019) au groupe Sequana, nouveau nom (en 2005) de la banque Worms, principale banque qui a joyeusement collaboré avec le régime de Vichy entre 1940 et 1944. Mais ce n’est pas Sequana-Worms qui a liquidé l’imprimerie mais bien un hedge funds américain. Via ma consoeur Faustine Loison de Papetier.news: « A peine 10 mois après le rachat (de l’imprimerie) par le groupe germano-suisse Blue Motion Technologies, le site d’Arjowiggins Security … fermera ses portes le 30 janvier 2019… Depuis plusieurs mois, les salariés s’inquiétaient de la situation de l’entreprise fiduciaire et s’interrogeaient sur le fait que Blue Motion(appartient au hedge funds américain Partner Capital Group, lire ici et aussi ici ) n’avait pas encore investi dans l’outil de fabrication, contrairement à ce que le groupe aurait indiqué lors du rachat » lire ici.

Et pour vous montrer à quel point l’Etat français a les mains rouges de sang social, on doit noter qu’en 2012 la Banque Publique d’Investissement (une sorte de banque d’Etat d’aide aux industries comme OSEO pour les Pme-Pmi) est devenu l’actionnaire majoritaire du groupe Sequana (ex-Worms) propriétaire de l’imprimerie et de ses brevets high-tech… 

Bref, avec des centaines de clients dans le monde pour le papier monnaie, plus les passeports, les cartes grises, les chèques, etc., etc., cette imprimerie avait un carnet de commandes qui se renouvellait automatiquement et naturellement, même si les paiements par cartes de crédit ont amputé son chiffre dans la fabrication des papier-monnaie. Mais cela n’explique pas sa liquidation aussi soudaine que violente.

Les salariés du site m’ont rapporté les propos de la juge du tribunal de commerce de Nanterre: « Elle nous a expliqué qu’elle n’avait jamais vu une entreprise être fermée aussi vite alors qu’on avait un carnet de commandes rempli jusqu’en 2020. La direction n’a même pas voulu d’un plan social, ce qui est d’autant plus suspect que 30% des salariés étaient prêts à partir à la retraite en 2019.

Vos lecteurs doivent savoir qu’une autre imprimerie, Smurfit, qui ne fabriquait que des cartons kraft pour les emballages comme les cartons de pizza a été rachetée par le fonds de retraite américain Kappa. Eh bien, elle a fermé. Notez la différence: cela n’a pas pris 15 jours, mais bien 18 mois ! » Revue de Presse par Pierre Jovanovic ©www.jovanovic.com 2008-201

LES OUVRIERS BRULENT LES CARTES GRISES ET LES PAPIERS SECURISES DES BANQUES CENTRALES D’ISRAEL ET ARABIE SAOUDITE 
du 4 au 8 février 2019 
JOUY SUR MORIN, 77, FRANCE

reportage jovanovic imprimerie arjowiggins jouy sur morin février 2019

jovanovic  arjowiggins 2019

jovanovic  arjowiggins 2019

jovanovic  arjowiggins 2019

jovanovic  arjowiggins 2019

jovanovic  arjowiggins 2019

jovanovic  arjowiggins 2019

jovanovic  arjowiggins 2019

jovanovic  arjowiggins 2019

jovanovic  arjowiggins 2019

jovanovic  arjowiggins 2019

jovanovic  arjowiggins 2019

jovanovic  arjowiggins 2019

jovanovic  arjowiggins 2019

jovanovic  arjowiggins 2019

jovanovic  arjowiggins 2019

jovanovic  arjowiggins 2019

jovanovic  arjowiggins 2019

jovanovic  arjowiggins 2019

jovanovic  arjowiggins 2019

jovanovic  arjowiggins 2019

jovanovic  arjowiggins 2019

jovanovic  arjowiggins 2019

jovanovic  arjowiggins 2019

jovanovic  arjowiggins 2019

jovanovic  arjowiggins 2019

jovanovic  arjowiggins 2019

jovanovic  arjowiggins 2019

jovanovic  arjowiggins 2019

jovanovic  arjowiggins 2019

jovanovic  arjowiggins 2019

jovanovic  arjowiggins 2019

jovanovic  arjowiggins 2019

jovanovic  arjowiggins 2019

Pour la petite histoire, Arjowiggins est le résultat de la fusion entre l’imprimerie anglaise Wiggins et la française Arjomari Paul Prioux (papier cigarettes). Pour les salariés la longue histoire a pris fin ce 16 janvier et mon contact Bernard est extrêmement amer: « L’imprimerie a été reprise par les Suisses-Allemands parce qu’il y avait des brevets bancaires et brevets fiduciaires qui valaient des millions d’euros en royalties. Sequona était cotée en bourse. Le cours était à 6 euros au plus haut, et aujourd’hui plus que 30 centimes.

Ces gens sont des voyous, ils ont même vendu VHP en Hollande au concurrent Oberthur avec tous les brevets. Mais c’est le contribuable français qui va payer toutes les sommes versées et non remboursées.

Notre imprimerie est hautement spécialisée et très technologique dans la fabrication de papiers spéciaux anti fraude pour les billets de banque, passeports, chèques de banque, cartes grises et autres documents administratifs. A un moment donné on fabriquait plus de 220 devises pour autant de pays (par exemple Mexique, Inde) avant la zone euro. On fabrique les bobines de papier spécial sur laquelle chaque Banque Centrale imprime ensuite ses couleurs et dénominations. Notre technologie est un savoir-faire typiquement français qu’on exporte dans le monde entier et cela depuis des siècles !!! Cette imprimerie est un fleuron national.

Imaginez que depuis peu temps, les Cartes Vitales sont fabriquées en Inde… Nous, on a décide de brûler toutes les bobines pour les Cartes Grises, une toutes les 12 heures jusqu’à ce que quelqu’un fasse quelque chose. On veut des indemnités dignes de ce nom ou bien que l’imprimerie soit reprise.

On a décidé d’occuper l’usine 24h sur 24 et vous devez savoir qu’on dispose d’une année entière de ces stocks de bobines. L’Etat, lui n’a que 1 mois de stock devant lui avant d’pour imprimer ailleurs. Une bobine de papier spécial Carte Grise pèse 200 kilos avec une longueur de 10 km. Ca peut brûler longtemps.

A 100 euros la carte grise, l’Etat perd des millions en nous mettant en liquidation, disons 20 millions d’euros. Je pense que les CRS débarqueront à un moment donné, aussi on s’est enfermés dans l’usine.

Le cocasse de l’histoire est que notre imprimerie dispose de la même sécurisation que la centrale nucléaire de Nogent, en raison de la nature hyper sensible des impressions (note: un camion qui transportait des passeports vierges a été attaqué voici quelques années sur la route après sa sortie de l’usine).

Sachez que la ministre du Travail n’a même pas daigné venir, elle nous a juste envoyé une équipe, et c’est tout, et qui va « réfléchir ». Mr Jacob en revanche, député de la Seine et Marne nous défend, mais il n’a aucun véritable pouvoir.

Dites bien à vos lecteurs que nous ne sommes pas en grève. C’est le tribunal qui a abruptement mis fin à l’existence de notre usine en la mettant en liquidation judiciaire alors qu’elle aurait pu nous mettre en observation.

Pour votre information, Pascal Lebard, 17e fortune de France, grand ami de Sarkozy et de Lagardère, est actionnaire de Sequona. Il a même été directeur général, et il a tout vendu en 2018. Et justement en septembre 2018, Franck Charbonnier, le directeur du site, savait à l’avance que notre usine serait liquidée puisqu’on a vu sur les papiers qu’il avait déjà coché la case demandant la Liquidation Judiciaire par avance. Encore plus étrange, il a refusé que notre usine travaille pour la Banque de France.

Alors on a commencé à brûler aussi le papier des billets d’Arabie Saoudite et d’Israel histoire d’envoyer un message au plus haut et pour faire des grosses vagues« .

Quand les Saoudiens et les Israeliens vont voir que leurs billets sont en train de brûler en France devant les médias, en effet, ils risquent de très mal le prendre. Quand on est banquier, on fait très attention à son imprimeur et surtout papetier.

Une chose est sûre, Macron va en entendre parler. Revue de Presse par Pierre Jovanovic © www.jovanovic.com 2008-2019

image_pdfPDF A4image_printImprimer

⚠ Les points de vue exprimés dans l’article ne sont pas nécessairement partagés par les (autres) auteurs et contributeurs du site Nouveau Monde.

Un commentaire

  1. ce fleuron aurait dû être nationalisé et le rester, car cette imprimerie imprime des documents administratifs important et aussi pour son savoir-faire très recherché et importante pour ses brevets pour les documents bancaires, cette affaire est trop grave que j’ai découvert là, c’est bizarre que ça n’est pas plus médiatisé sur les réseaux sociaux et que l’on soit au courant que maintenant alors que cette entreprise a changé de propriétaire plusieurs fois……merde je suis dégoûtée par cette nouvelle, personne pour racheter cette entreprise à plusieurs français pour que ça reste français et les politiques ont tout fait pour que cela arrive, ce sont des traites de hautes trahisons, qu’il faudra retenir

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *