Bitcoin et autres monnaies cryptées : instruments de libération ou de contrôle ?

14/01/2021 (2021-01-14)

Par Joseph Stroberg

Voici quelques faits concernant ce type de monnaies :

  • Elles sont purement virtuelles et ne reposent sur aucune contrepartie tangible mesurable (comme l’or ou d’autres ressources minérales ou comme des ressources énergétiques), mais sur le réseau Internet ;
  • Comme leur valeur est arbitraire et dépend le plus souvent uniquement de l’offre et de la demande, elles sont hautement spéculatives et sont surtout utilisées dans l’espoir de s’enrichir avec (en les achetant lorsque leur cours d’échange est bas, et en les revendant lorsqu’il est haut) ;
  • Au moins dans le cas du Bitcoin, on ignore quels individus en sont les réels inventeurs, au point que certaines personnes pensent que cette monnaie a été créée par une intelligence artificielle ;
  • Comme le code source de plusieurs cryptomonnaies est connu, il est d’autant plus facile pour des pirates informatiques d’y trouver des failles et de les exploiter ;
  • Des bitcoins ont été volés à plusieurs reprises ;
  • Comme tout ce qui circule sur Internet, les transactions impliquant ces monnaies sont traçables et le prétendu anonymat est un leurre ;
  • Des grandes banques comme Goldman Sachs s’intéressent aux cryptomonnaies ;
  • En conjonction avec l’implant RFID, elles peuvent servir de base à une monnaie électronique virtuelle mondiale sans laquelle il ne serait plus possible d’acheter et de vendre.

En conséquence, elles tendent plutôt à faciliter le contrôle sur les échanges qu’à permettre la libération des êtres humains du système économique et financier actuel. Une telle libération aura plutôt lieu lorsque la gratuité sera généralisée et l’usage de l’argent (sous quelque forme que ce soit) abandonné.

(Voir aussi : Liberté, égalité, gratuité et Accepter ou refuser l’implant)

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