Covid-19 : aucune remontée des décès, dans aucun pays

07/09/2020 (2020-09-07)

[Source : santenatureinnovation.com]

[Auteur : Jean-Marc Dupuis]



Chère lectrice, cher lecteur,

Les semaines passent et les médias continuent à entretenir un climat de panique anxiogène autour de la Covid-19.

Les masques reviennent en masse sur l’espace public, malgré la chaleur. Les gens ne peuvent plus se sourire, ni s’approcher les uns des autres, ils souffrent d’avoir cette chose plaquée sur la figure mais ils préfèrent ça au risque de mourir de la Covid-19 ou de transmettre la maladie aux autres.

Nous sommes en train d’apprendre à nous méfier de nous-mêmes, de nous considérer avant tout comme un “dangereux porteur de virus”, et de voir les autres de la même façon.

De nombreuses personnes, souffrant de problèmes de respiration, ou autre, ne peuvent plus vivre normalement avec les nouvelles “normes sociales”, qui sont là pour durer. Ainsi par exemple la vie de Malo, ce jeune autiste de Douarnenez (Bretagne), qui ne supporte pas le masque et dont la vie est bouleversée malgré les appels de ses parents qui implorent les Autorités, en vain. [1]

Pourtant, les courbes des décès dûs à la Covid-19 sont éloquentes. Elles n’indiquent aucune remontée significative du nombre de morts, dans aucun pays européen :

Voici des saisies d’écran réalisées mercredi 29 juillet, pour les grands pays européens : (source : https://www.worldometers.info/coronavirus)

Je vous avais envoyé ces tableaux il y a deux semaines. On voit que, entre temps, la fin de l’épidémie n’a fait que se confirmer, il n’y a pas le moindre signe de “seconde vague” si on considère le nombre de décès.

Voici l’Italie (“daily new deaths” signifie “nombre de nouveaux décès par jour”) :
 



Voici l’Allemagne :


Voici l’Espagne (c’est la plus spectaculaire) :


Voici l’Angleterre :


Voici la France : 


Voici la Suède qui, rappelons-le, n’a jamais confiné, et où une catastrophe devait se produire :


On me répondra que “ça ne veut rien dire”. Que “tout est possible”. Qu’une seconde vague pourrait tout à fait se déclencher dans les semaines ou mois qui viennent, en septembre ou l’année prochaine, que le virus pourrait muter et frapper désormais les jeunes, plutôt que les personnes très âgées et malades, comme c’est le cas actuellement.

Je réponds que oui, c’est vrai. Cela “pourrait”.

C’est juste que, avec des si, on pourrait mettre Paris en bouteille.

A ce compte là, et en tenant compte de tous les malheurs qui “pourraient” arriver, autant arrêter tout de suite de vivre, et détruire totalement l’humanité.

Comment les médias réussissent à entretenir la panique, malgré les chiffres de décès, qui ont tellement baissé

La technique est simple comme bonjour.

Ils changent constamment d’indicateur, pour sélectionner celui qui donne l’impression à ce moment là que les choses vont mal, ou pourraient tourner mal.

Selon le moment, cela peut être :

  • le nombre de morts total depuis le début de l’épidémie
  • le nombre de mort du jour
  • le nombre de contaminations
  • la hausse, en pourcentage, du nombre de contaminations par rapport à une date donnée
  • le taux de transmission du virus,
  • le nombre d’hospitalisations,
  • le nombre de lits occupés en soins intensifs,
  • le nombre de services d’urgences saturés
  • le nombre de personnes sous respirateur artificiel, etc.

Si vous cherchez bien, vous pouvez ainsi, chaque jour, sélectionner l’indicateur qui permet de donner l’impression que l’épidémie fait rage, ou même “qu’on n’a encore rien vu”.

C’est ce que nos médias font tous les jours.

Illusion d’optique

Actuellement, le nombre de décès étant proche de zéro dans tous les pays européens, les projecteurs médiatiques sont braqués sur le nombre de contaminations.

Ce nombre serait, soi-disant, en hausse. Il annoncerait même une “deuxième vague”.

En réalité, il s’agit d’une illusion d’optique, lié au nombre de tests réalisés dans les populations qui a massivement augmenté : 100 000 en deux mois (mars et avril 2020) contre 50 000 par jour actuellement. Là où on ne détectait en avril que 0,5 % des cas de Covid, on en détecte aujourd’hui jusqu’à 50 %. [2]

C’est pourquoi le nombre de contaminations repérées par les Autorités, et donc signalées par les médias, est récemment remonté. Il ne s’agit pas d’une augmentation du nombre de malades réels, mais d’une amélioration de la détection.

Et ce n’est guère étonnant.

Le nombre de contaminations monte car on a multiplié par 30 le nombre de tests

Au début de la première vague, chacun s’en souvient, les gens ne connaissaient pas encore le coronavirus, mis à part quelques articles dans les journaux. Et il était de toutes façons impossible de faire des tests, puisque ni les médecins ni les laboratoires d’analyse n’étaient équipés pour réaliser des tests à grande échelle.

Cette situation a duré plusieurs mois, si bien que seules étaient testées les personnes manifestant des symptômes forts de fièvre, toux, détresse respiratoire, et qui inquiétaient véritablement les médecins.

Dans ce cadre, lorsque vous lisiez dans les journaux qu’il y avait “500 nouvelles contaminations”, il s’agissait des cas les plus lourds.

Si on avait été capable, à ce moment, de tester de la même façon toutes les personnes présentant des symptômes légers et peu inquiétants, en particulier les jeunes et les personnes en bonne santé, il y aurait eu des dizaines de milliers de nouvelles contaminations chaque jour.

Mais c’était, techniquement, impossible.

La situation est toute autre aujourd’hui.

Dans tous les pays, en particuliers les pays avancés, on réalise des tests à une échelle massive. Au moindre symptôme, avant de se demander s’ils ont un rhume, une grippe, un refroidissement, une gastro ou autre, les gens pensent aujourd’hui à la Covid.

Ils se précipitent chez leur médecin et peuvent désormais réaliser des tests même sans ordonnance.

Au lieu de tester 5 % des malades, en se concentrant sur les plus graves, on en teste 70 ou 80 %.

Aux Etats-Unis, pays obsédé par l’hygiène et terrorisé par les microbes, près de 60 millions de tests ont été réalisés. Malades ou pas malades, les gens se précipitent pour se faire dépister. Ils ont réalisé quatre fois plus de tests que la France, par rapport à leur population !!

Alors bien entendu, chaque jour on finit par repérer des personnes “contaminées”, ce qui ne veut absolument pas dire qu’elles sont malades. Si vous ajoutez à cela les “faux positifs”, c’est-à-dire les personnes qui sont diagnostiquées positives suite à une erreur dans la procédure du test, cela donne l’impression que l’épidémie continue à faire rage.

On détecte d’autant mieux les personnes porteuses du virus qu’on sait d’avance où elles vont apparaître

Si on arrive malgré tout à compter quelques centaines, ou même milliers, de nouvelles contaminations par jour, c’est que le moindre “cluster” est désormais connu des autorités, qui les suivent au microscope, et qui bien entendu diagnostiquent le moindre cas suspect.

A noter que “Cluster” est un nouveau mot anglais brutalement apparu dans les médias, alors que nous avons en français depuis toujours un excellent mot, le mot  “foyer”, comme dans “foyer épidémique”, pour dire la même chose. Mais, évidemment, dire “cluster” fait plus chic et donne l’impression, surtout, qu’il s’agit d’un phénomène nouveau, donc plus inquiétant.

Une vraie catastrophe pour l’humanité

Bref, cette obstination à présenter la situation comme dramatique reste, je l’écris encore une fois, inexplicable à mes yeux, à moins de sombrer dans les théories du complot qui paraissent les plus folles.

En revanche, elle a des conséquences bien réelles sur les gens, avec des dizaines de millions de personnes qui ont perdu leur emploi et qui vont à la catastrophe (on parle de trois millions de familles qui vont être expulsées au mois d’août aux Etats-Unis, n’ayant plus les moyens de payer leur loyer).

La faim dans le monde, qui avait considérablement reculé depuis l’an 2000, est en train de remonter en flèche, frappant des centaines de millions supplémentaires. L’ONU parle d’une “remontée en flèche” :
 




Des estimations récentes suggèrent également que jusqu’à 6.000 enfants pourraient « mourir chaque jour de causes évitables au cours des six prochains mois en raison des perturbations des services de santé et de nutrition essentiels liées à la pandémie », selon l’ONU.

« Il y a trois mois, au Conseil de sécurité des Nations unies, j’ai dit aux dirigeants du monde que nous courions le risque d’une famine aux proportions bibliques », a déclaré le Directeur exécutif du Programme Alimentaire Mondial de l’ONU, David Beasley.

Selon certaines estimations, la moitié des emplois supprimés par la crise ne seront jamais recréés. [3]

En France, des centaines de milliers de sociétés ont fait faillite. Leurs employeurs sont ruinés, ils ne ré-embaucheront tout simplement pas les salariés. Une crise économique sans précédent en Europe, dont nous avons à peine commencé à mesurer l’ampleur, est en train de se produire.

Tout ceci va se traduire, inévitablement, par une réduction drastique de la qualité des soins, des budgets de recherche, du nombre et du salaire des médecins, des soignants, qu’on le veuille ou non.

Mais chaque jour où nous continuons à nous concentrer sur la Covid-19 et à prendre des mesures restrictives, sans réfléchir aux conséquences, alourdira la facture.

Je suis désolé de vous parler sur ce ton, peu optimiste, mais je le pense. Je pense, en outre, que mon message est en fait optimiste car il ose affirmer que la Covid-19 n’est pas un si grave problème que tous les médias le prétendent, et qu’au lieu de se battre contre des problèmes imaginaires, notre temps et notre énergie seraient mieux dépensés ailleurs, dans la lutte contre l’arthrose, le diabète, le cancer, la dépression, l’Alzheimer, les maladies cardiovasculaires et toutes les maladies qui, faut-ils le rappeler, n’ont absolument pas disparu avec la Covid-19.

C’est ce que nous essayons de faire, avec nos moyens, ici. Et j’espère pouvoir compter sur votre soutien et vos encouragements pour continuer.

A votre santé !

Jean-Marc Dupuis


Sources :

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