La France sous le véto des « princes » qui la pilotent

Georges Ibrahim Abdallah, otage des américano-sionistes.
La France sous le véto des « princes » qui la pilotent !

Par DJERRAD Amar

C’est ce qui se déroule en France ! Nous sommes à une époque où le puissant dicte sa loi dans ce qu’il croit être la jungle, où l’immoralité devient morale et vice-versa, où l’agresseur se dit victime, où les dérives de la raison font des droits des citoyens des faveurs, leurs devoirs de la soumission, le respect compris comme de la peur, la loi servant d’instrument pour subjuguer !

Plus on s’efforce de consoler nos sentiments avec l’idée que cela va changer, que les choses vont s’apaiser, plus les diables, s’imposant dirigeants du Monde, affinent leur délire ravageur ! Ils se croient tout permis, même l’absurdité.

Le monde est bâti sur les droits et les devoirs, la justice et l’humanité, selon des règles admises et convenues ; y déroger ne suscite que des antagonismes et des conflits.

Même cette France de De Gaule — avilie par des gouvernances proxy équivoques et antidémocratiques — n’est plus qu’une pâle République, décrépie, sans soubassement, sans attrait, sans aura, qui a perdu toute considération.

Quand un pays comme le Mali ose la chasser de ses terres (après l’y avoir invitée), tout en l’accusant de servir en armant les terrorismes qu’elle prétend venir combattre — en saisissant l’ONU —, c’est non seulement que le curseur de l’égard est au plus bas, mais c’est le comble de l’humiliation qui remet en cause tous ses fondements historiques ! Tout montre que les Maliens possèdent des preuves tangibles et irréfutables qui vont mettre les gouvernants français dans une éprouvante position. Dos au mur !

La France est devenue un pays franchouillard, souvent xénophobe, au même degré que les sionistes qui la dominent au sein même de ses propres Institutions. Elle n’agit, inévitablement, que dans les sens qui satisfont les USA et Israël. Ses lois sont érigées sur ce principe cardinal au risque d’être accusée « d’antisémite » ; un néologisme construit de manière délibérément ambiguë, érigé en loi imposée par les lobbys, qui permet de dompter les adversaires et de rendre silencieux le critique le plus patriote.

Comment un Israël, petit pays factice créé par l’occident de toute pièce, au sein d’un pays qui n’est pas le sien, arrive à dicter au monde des puissants ses desiderata et même à faire changer leurs lois ?! Comment depuis 1948, Israël qui spolie les terres palestiniennes, les bombarde, les assassine par milliers (vieillards, femmes et enfants), qui mène une guerre illégale de conquête, défiant les résolutions de l’ONU, et personne en Occident, en particulier la France, ne trouve rien à dire, que des sermons, sûrement « autorisés », sur le bout des lèvres ?

Que peut bien opposer cette France rendue impure face à une injustice des plus crasse, piétinant dans la crotte ses fondements moraux humanistes, face à ce prisonnier atypique qui purge la perpétuité et qui est à sa trente-huitième année (38) de détention ! Georges Ibrahim Abdallah est l’archétype du prisonnier rebelle, révolutionnaire et patriote à subir, en France, une injustice sans équivalent.

Condamné en 1984 à deux et plus tard à quatre années de prison pour détention d’armes, puis écope en 1987 de la réclusion à perpétuité pour complicité dans les assassinats à Paris d’un agent du Mossad israélien et d’un attaché militaire américain agent de la CIA, crimes qu’il a toujours niés. Libérable en 1999, il se voit refuser sa dizaine de demandes, sauf deux. Malgré ces deux avis favorables, la France laisse injustement dépérir dans ses prisons ce militant libanais, chantre de la cause palestinienne et ennemi acharné de l’impérialisme. Ces refus réitérés confirment que la justice française, loin d’être indépendante, se heurte au diktat américano-sioniste derrière cette décision illégale de priver de liberté le détenu le plus embarrassant.

Aucune des hautes personnalités politiques et judiciaires françaises (y compris le Président) ne s’est autorisée, jusque-là, à évoquer son cas et l’injustice dont il est victime, oubliant qu’« une injustice faite à un seul est une menace faite à tous » (Montesquieu). Aucun homme sensé et raisonnable ne peut assister sans réagir à une iniquité, sinon ce serait de l’aliénation mentale ! Abdallah est bien un « otage » détenu éternellement par la France, sans droit à sa liberté pourtant reconnu, afin de ne pas désobliger les tuteurs qui auraient certainement souhaité qu’il soit mort.

Il faut reconnaître toutefois que des milieux français patriotes s’évertuent depuis des années à rappeler son cas en osant interpeller leurs dirigeants sur cette grave injustice aberrante. À qui s’adressent-ils ? À une race plus préoccupée par leur « nouvel ordre mondial », leurs intérêts personnels, leur objectif de transhumaniser le monde suivant leurs règles dans un système unipolaire gouverné par eux. En fait, par les Anglo-saxons et les sionistes ; l’Europe, dont la France, n’étant qu’un faire-valoir !

Pauvre France ! Ses officiels et ses institutions supposées « indépendantes » sont incapables d’appliquer en toute souveraineté leurs propres lois sans un quitus des lobbys qui la dominent, en particulier sionistes et/ou américains, au risque de se voir mise au banc des renégats ! Leur liberté d’action est soumise au veto des « princes » qui la pilotent !

Avec toutes leurs compromissions dans des affaires douteuses, dans leurs mensonges et manipulations, dans leurs pratiques et méthodes les plus viles et dangereuses, dignes des bandits – qui viendraient d’un atavisme colonial pas si lointain – ces scélérats de dirigeants osent encore le culot, comme si de rien n’était, de donner des leçons sur les droits de l’homme et les libertés au reste de la planète en se considérant hautainement comme référence universelle en la matière, pendant que le peuple français subit la censure, le refoulement, la coercition, voire la répression !

L’affaire Georges Ibrahim Abdallah restera, malgré toutes les cachotteries et diversions, un caillou dans le soulier des dirigeants français. Même mort en prison, l’injustice dont il aura fait l’objet l’agrandira, stimulera ses partisans et soutiens en attendant que les auteurs paient leurs actes barbares tôt ou tard !




Défense juridique des médecins convoqués pour avoir soigné. Entretien avec Me Joseph

[Source : edition.francesoir.fr]

[Illustration :  ©Me Joseph / AFP]

Par Xavier Azalbert, en collaboration avec Jean-Luc Duhamel et Héloïse Bocchio, et en partenariat avec les associations Bonsens.org, AIMSIB et le collectif Santé Justice France

Comme nous l’avait annoncé le Dr Grégory Pamart, le 14 juillet dernier, l’Ordre des médecins lance une « vaste campagne nationale », convoquant « des centaines de médecins pour avoir soigné, en conscience, des patients du Covid ». Les faits le confirment, et bien que le chiffre exact soit encore difficile à évaluer, de médecins sont convoqués devant les ordres départementaux pour s’expliquer quant au contenu de leurs prescriptions pour soigner leurs patients du Covid-19. Maître Jean-Pierre Joseph, avocat au barreau de Grenoble, nous explique la situation et livre des éléments de défense à destination des médecins convoqués.


Interview de Maître Joseph, par Xavier Azalbert, en collaboration avec Jean-Luc Duhamel et Héloïse Bocchio, et en partenariat avec les associations Bonsens.org, AIMSIB et le collectif Santé Justice France.

Qu’en est-il aujourd’hui du principe de liberté de prescrire des médecins ?

Jean-Pierre Joseph (ci-après JPJ) : Le fait pour un médecin de choisir et de prescrire des médicaments hors AMM pour soigner le covid-19 n’est ni une faute, ni un abus, ni une fraude, pas plus qu’il ne constitue un manquement déontologique.

Heureusement, car si c’était le cas, les médecins se retrouveraient aux ordres des gestionnaires des régimes obligatoires, du ministre de la Santé et/ou de l’industrie pharmaceutique.

Comme l’ont écrit de nombreux auteurs depuis des années, il semblerait qu’il existe aujourd’hui une volonté de faire disparaitre la médecine de ville. J’ai déjà expliqué dans « Les radis de la colère » (Ed. Louise Courteau 1999) pourquoi les indépendants gênent la mondialisation, et que l’objectif des grands de ce monde, était d’en  faire des salariés de la grande distribution (médecins, agriculteurs, commerçants et artisans, avocats, etc.)

Ce qu’il convient de rappeler avec force est que les médecins sont toujours libres de leurs prescription et que cela, en dépit de ce qu’avait voulu nous faire croire le ministre de la santé, Olivier Véran, est resté vrai pendant toute la soi-disant crise sanitaire, soit depuis 2020. Il s’agissait de ce que l’on a pu qualifier « d’interdiction de fait », mais en aucun cas d’une interdiction légale. En effet, la liberté de prescrire est un principe fondamental reconnu par la loi.

Pouvez-vous revenir un instant sur les faits et la liberté de prescrire ?

JPJ : Tout d’abord, la liberté de prescrire a été reconnue, en 1998, par le Conseil d’État comme principe général du droit, c’est-à-dire comme un principe placé au sommet de l’ordonnancement juridique que seuls supplantent les traités internationaux et la Constitution. En d’autres termes, il a une importance particulière dans notre droit et seule la loi peut y porter atteinte, et non un simple acte réglementaire d’un ministre (décret, arrêté).

Ensuite, la liberté de prescrire est clairement reconnue par le Code de la santé publique, dans sa partie législative comme dans sa partie réglementaire. Le principe est aussi repris dans le Code de la sécurité sociale. Bien sûr, la liberté de prescrire figure parmi les premiers articles du Code de déontologie médicale. Le texte du Code de déontologie médicale est extrêmement clair, puisqu’il prévoit ce qui suit : « Dans les limites fixées par la loi et compte tenu des données acquises de la science, le médecin est libre de ses prescriptions qui seront celles qu’il estime les plus appropriées en la circonstance. Il doit, sans négliger son devoir d’assistance morale, limiter ses prescriptions et ses actes à ce qui est nécessaire à la qualité, à la sécurité et à l’efficacité des soins. Il doit tenir compte des avantages, des inconvénients et des conséquences des différentes investigations et thérapeutiques possibles ».

Ce qu’il faut également comprendre de ce texte est que la mission première du médecin, et c’est à cela que sert la liberté de prescrire, est de tout mettre en œuvre pour soigner, et idéalement guérir, son patient. Cet engagement se retrouve aussi bien dans le Serment d’Hippocrate que dans la Déclaration de Genève de l’Association médicale mondiale. Le Serment d’Hippocrate, qui constitue selon l’Ordre des médecins lui-même, « l’un des textes fondateurs de la déontologie médicale », est tout à fait explicite. « Mon premier souci sera de rétablir, de préserver ou de promouvoir la santé dans tous ses éléments, physiques et mentaux, individuels et sociaux », y est-il écrit dès les première lignes.

Enfin, aucune loi n’étant, à ce jour, revenu dessus, le principe de la liberté de prescrire est toujours en vigueur et l’a été pendant toute la durée de la « crise » sanitaire, comme l’a confirmée le Conseil d’État, dans une ordonnance du 22 avril 2020, soit au plus fort de la « crise » sanitaire. Ainsi, selon le Conseil d’État, les recommandations du ministre de la santé (qui tentait d’interdire la prescription du Plaquénil) : « Ne font en rien obstacle (à) une prescription beaucoup plus large, sur le fondement de l’article L. 5121-12-1 du code de la santé publique, de l’hydroxychloroquine aux patients atteints de covid-19 ». Le confrère qui avait obtenu cette importante décision, Maître Krikorian, s’en était d’ailleurs longuement expliqué dans vos colonnes comme dans un communiqué de presse et ce thème avait donné lieu à un très intéressant débat entre ce dernier, le Dr Soussi et le Dr Délépine.

Le Conseil d’État a réitéré sa position dans un arrêt du 28 janvier 2021 qui rappelle, toujours à propos du Plaquénil, que : « Son administration, si elle peut être le fait de médecins de ville, suppose ainsi non seulement le respect de précautions particulières mais également un suivi spécifique des patients, notamment sur le plan cardiaque ». Bien entendu, cela ne vaut pas que pour le Plaquénil, cela vaut pour tous les médicaments.

Dès lors, on comprend mal pourquoi réprimer des médecins qui ont prescrit des traitements dont on ne peut plus sérieusement nier aujourd’hui qu’il guérissent les patients atteints du Covid-19, c’est-à-dire des médecins qui ont répondu à la lettre à l’engagement qu’ils ont pris en prêtant serment !

Qu’en est-il pour un médecin qui refuse de prescrire ?

JPJ : On ajoutera que, pour un médecin, refuser de prescrire, outre un refus de soin, peut constituer le crime de « délaissement d’une personne qui n’est pas en mesure de se protéger en raison de son âge ou de son état physique ou psychique », une infraction prévue aux articles 223-3 et 223-4 du Code pénal. Puisque les thérapeutiques que le ministre de la Santé a tenté d’interdire sont efficaces, celui-ci et les médecins complices se rendent potentiellement coupable de délaissement ou de complicité de délaissement. Le délaissement est puni de cinq ans d’emprisonnement et de 75 000 euros d’amende ou, s’il entraîné une mutilation ou une infirmité permanente, de quinze ans de réclusion criminelle et, s’il a provoqué la mort, de vingt ans de réclusion criminelle.

D’ailleurs, une plainte a été déposée par des médecins contre le président de l’Ordre national des médecins pour avoir empêché les médecins de prescrire les traitements reconnus comme efficaces contre le Covid-19. Un juge d’instruction est saisi.

Avez-vous des exemples qui vous permettent d’apporter un éclairage sur les dérives ?

JPJ : Pour mémoire, le scientisme dogmatique a montré ses limites par le passé, notamment après les scandales de la Thalidomide, du Distilbène, de l’amiante, du sang contaminé, du Vioxx, du Médiator, des statines, de la Dépakine, du Lévothyrox, et d’autres. Or, à chaque fois, on n’a écouté qu’une minorité de « scientifiques » croulant sous les liens d’intérêt et se prétendant détenteurs de LA Science, alors même que des milliers de médecins de terrain étaient en désaccord avec eux et on a abouti à des catastrophes sanitaires.

Nous sommes aujourd’hui dans le même cas de figure, où, alors que l’ANSM rapporte 175 000 déclarations d’effets indésirables du « vaccin », dont 42 000 classés comme « graves », les mêmes « scientifiques » répètent comme des perroquets que le lien de causalité n’est pas avéré (sans surtout rien vérifier eux-mêmes). Espérons que l’un d’entre eux ne reçoive pas, un jour, de la part d’une victime ou de l’un de ses proches, excédé par autant de mauvaise foi, un coup de poing dans la figure, accompagné d’un « coup de gueule » : « Vous avez mal ? Je n’y suis pour rien, car le lien de causalité n’est pas avéré… »

Qu’en est-il de la prescription hors autorisation de mise sur le marché ? Le traitement recommandé par les médecins de terrain pour lutter contre le Covid-19 supposait-il de les utiliser en dehors de cette indication ?

JPJ : La première précision importante est que la prescription d’une spécialité pharmaceutique en dehors des indications de l’autorisation de mise sur le marché (AMM) qui lui a été délivrée par les services de l’État n’est pas illégale. Elle est simplement encadrée par le Code de la santé publique.

C’est ce que prévoit son article L. 5121-12-1. Cela a été confirmé le Conseil d’État par l’arrêt déjà cité du 28 janvier 2021 au sujet du Plaquénil. Selon le Conseil d’État, en l’absence de recommandation temporaire d’utilisation et d’alternative médicamenteuse appropriée ayant une AMM ou une ATU, le Plaquénil pouvait être prescrit pour une autre indication que celles de son AMM, à la double condition de l’absence de toute recommandation temporaire d’utilisation et de l’absence d’alternative médicamenteuse appropriée disposant d’une autorisation de mise sur le marché ou d’une autorisation temporaire d’utilisation, qu’en l’état des données acquises de la science, le prescripteur juge indispensable le recours à cette spécialité pour améliorer ou stabiliser l’état clinique de son patient. Cela vaut, bien sûr, pour tout médicament.

Ainsi, si l’on veut résumer le régime de la prescription hors AMM, on retiendra plusieurs éléments fondamentaux.

  • Premièrement, une prescription hors AMM n’est pas, en soi, illégale et elle ne peut pas caractériser, à elle seule, une faute disciplinaire du médecin prescripteur. Cela ressort d’un arrêt du 19 juillet 2011 du Conseil d’État. Le juge y précise que : « Les prescriptions de médicaments hors du champ des indications figurant dans une autorisation de mise sur le marché n’étant pas par elles-mêmes interdites, la section des assurances sociales ne pouvait, sans commettre une erreur de droit, se borner à retenir cette circonstance pour la qualifier de faute, abus et fraude au sens de l’article L. 145-1 du code de la sécurité sociale ». Ceci est essentiel à comprendre pour les médecins que l’Ordre prétend aujourd’hui sanctionner pour avoir prescrit des traitements hors AMM qui ont, de surcroît, guéri leurs patients.
  • Deuxièmement, et le Code de la santé publique est tout à fait explicite sur ce point : en l’absence d’autorisation ou de cadre de prescription compassionnelle dans l’indication considérée, la prescription hors AMM est licite à la double condition qu’il n’existe pas d’alternative médicamenteuse appropriée disposant d’une AMM ou d’une autorisation d’accès précoce et que prescripteur juge indispensable, au regard des données acquises de la science, le recours à cette spécialité pour améliorer ou stabiliser l’état clinique de son patient. Dans ce cas, l’ordonnance doit porter la mention « Prescription hors autorisation de mise sur le marché  », ce qui implique d’informer le patient que le médicament est prescrit hors AMM et de lui exposer les risques encourus, les contraintes et les bénéfices attendus du médicament.
  • Troisièmement et ce point est également crucial pour la défense des médecins aujourd’hui mis en cause, la charge de la preuve pèse sur la juridiction ordinale (chambres disciplinaires des conseils régionaux et du conseil ordre national de l’Ordre des médecins). En d’autres termes, c’est à elle de démontrer que la thérapeutique employée fait effectivement courir un risque injustifié au patient. Là encore, c’est l’enseignement d’un important arrêt du 4 septembre 2000 du Conseil d’État. On observera, à ce propos, que l’initiative des convocations des médecins ayant prescrits provient de l’administration qui a saisi les ordres médicaux, mais jamais, à ma connaissance des patients…

Comment se fait-il que les Ordres départementaux, qui convoquent aujourd’hui les médecins ayant prescrit, aient pu avoir accès à leurs prescriptions, permettant la poursuite ou l’intimidation ?

JPJ : C’est une bonne question. La chose est en effet surprenante. L’explication pourrait néanmoins être assez simple, quoique hautement critiquable.

Il semblerait, au vu des courriers de convocation que j’ai pu consulter, que les Ordres départementaux des médecins, qui exercent en principe un contrôle déontologique en premier ressort sur les médecins de leur département et sont dotés du pouvoir de saisir les chambres disciplinaires régionales, se soient appuyés sur les signalements que leur ont faits les directeurs des caisses d’assurance maladie, qui exercent aussi un contrôle mais d’ordre administratif sur les médecins.

En d’autres termes, contrôle déontologique et contrôle administratif ont été savamment mêlés pour créer une confusion et laisser croire que les Ordres pouvaient, soudain, contrôler le contenu des prescriptions des médecins !

En effet, l’article L. 162-1-19 du Code de la sécurité sociale, invoqué par nombre de courriers de convocation, est relatif au pouvoir de contrôle des médecins par les directeurs de caisses d’assurance maladie. Plus précisément, cet article autorise les directeurs de caisses à transmettre aux Ordres médicaux les « faits susceptibles de constituer des manquements à la déontologie ». Cependant, et c’est là le point-clef, ce texte ne permet aux directeurs de caisses de signaler à l’Ordre des médecins que des faits susceptibles de constituer des manquements à la déontologie et aucun autre.

Cette analyse a d’ailleurs été confirmée, à propos de la transmission aux Ordres médicaux par les directeurs de caisses de données à caractère personnel, par la Commission informatique et libertés (CNIL), dans une déclaration du 16 août 2022 relative à la « Lutte contre les fautes, abus et fraudes par l’assurance maladie obligatoire ». Il en ressort que le droit de transmettre des données personnelles aux ordres de médecins n’est octroyé aux directeurs de caisses que pour des motifs de fraude interne et les fautes, abus et fraudes, aucun autre motif de transmission n’étant recevable. Selon la CNIL : « Les organismes gestionnaires des régimes obligatoires de base de l’assurance maladie sont autorisés à mettre en œuvre des traitements de données à caractère personnel dont la finalité est la lutte contre la fraude interne et les fautes, abus et fraudes (…). UTILISATION(S) EXCLUE(S) DU CHAMP DE LA NORME : Toute autre finalité ».

Au demeurant, l’article L. 162-1-19 du Code de la sécurité sociale, qui n’a que rarement été mis en œuvre, ne l’a été, à ce jour, que pour des questions de dépassements d’honoraires ou de refus de soin (arrêté du 22 septembre 2011 portant approbation de la convention nationale des médecins généralistes et spécialistes).

On en déduit que le pouvoir de signalement, donc de transmission d’informations, des directeurs de caisses est strictement limité aux manquements déontologiques et, s’agissant des données à caractère personnel, aux fraudes internes, fautes, abus et fraudes entrant dans la définition du manquement déontologique. Or, eu égard au principe de liberté de prescrire, le contenu de la prescription hors AMM par le médecin ne constitue pas une faute déontologique.

En somme, le fait pour un médecin de choisir et de prescrire des médicaments hors AMM pour soigner le covid-19 n’est ni une faute, ni un abus, ni une fraude, pas plus qu’il ne constitue un manquement déontologique. Si c’était le cas, les médecins se retrouveraient aux ordres des gestionnaires des régimes obligatoires, du ministre de la Santé et de l’industrie pharmaceutique.

Par conséquent, les convocations de médecins sur le fondement de l’article L. 162-1-19 du Code de la sécurité sociale peuvent être, sous réserve de l’appréciation du juge, qualifiées d’illégales d’un point de vue procédural.

Dans le contexte actuel, il reste une question essentielle. Les médecins ainsi convoqués peuvent-ils compter sur l’impartialité de leur Ordre ?

JPJ : La vraie question, à laquelle le droit apporte une réponse très claire, est celle de l’impartialité des formations disciplinaires des Ordres, c’est-à-dire celles qui ont le pouvoir d’infliger des sanctions disciplinaires aux médecins (chambres disciplinaires des conseils régionaux et du conseil ordre national de l’Ordre des médecins). En effet, les membres de ces formations sont soumis au principe d’impartialité, qui est explicité par la maxime : « Nul ne peut être juge et partie ». C’est un principe à valeur constitutionnelle (article 16, Déclaration des droits de l’Homme et du citoyen). L’impartialité doit être, à la fois, personnelle (ne pas avoir de préjugés personnels) et fonctionnelle (ne pas être en situation de conflit d’intérêt).

L’obligation d’impartialité des membres des juridictions ordinales a été très clairement reconnue par la Cour européenne des droits de l’Homme. Ainsi, dans une décision du 20 mai 1998, affaire Gautrin c. France, la Cour décide, à propos d’un litige opposant SOS Médecins et d’autres associations intervenants dans le même domaine, que les juridictions ordinales compétentes ne pouvaient pas être qualifiées d’impartiales. Selon la Cour, « dans cette région, interviennent dans le même domaine des associations auxquelles participent certains syndicats médicaux et conseils départementaux de l’ordre (…).  (Ce) litige dépassait le strict domaine du respect de la déontologie puisqu’il s’inscrivait dans le contexte d’une concurrence entre SOS Médecins et les autres associations d’urgentistes susmentionnées. Or la Cour observe que les membres du conseil régional ainsi que trente-deux des trente-huit membres du conseil national – lequel élit en son sein la section disciplinaire – sont des praticiens désignés directement par les conseillers départementaux (…). Ces deux organes avaient de ce fait un lien troublant avec lesdites « concurrentes » de SOS Médecins et il est compréhensible que les requérants aient suspecté leurs juges de partialité ». Il s’ensuit que « ni le conseil régional de l’Ordre des médecins d’Île-de-France ni la section disciplinaire du conseil national du même Ordre ne furent un tribunal « impartial » au sens de l’article 6 § 1 ». Bref, il y a eu violation de cette disposition.

Le Conseil d’État ne dit pas autre chose. Il relève, par exemple, dans un arrêt du 22 décembre 2017 que le fait qu’un médecin ait, au titre de ses fonctions au sein de l’ARS, été antérieurement saisi par le conseil départemental de l’Ordre des médecins des faits reprochés à l’intéressé et avait alors préconisé une inspection sur place, en en informant le conseil départemental, « est susceptible de porter atteinte à l’équité du procès et au principe d’impartialité rappelés par les stipulations de l’article 6 de la convention européenne de sauvegarde des droits de l’homme et des libertés fondamentales ».

Le principe d’impartialité connaît de multiples applications, parmi lesquelles, comme il a été dit, l’interdiction des conflits d’intérêts, par exemple entre un médecin, un laboratoire pharmaceutique et le litige que ce médecin aurait à connaître au titre de membre d’une juridiction ordinale. Plusieurs outils permettent aux médecins convoqués pour avoir prescrits des traitements contre le covid-19 de s’assurer que les juges ordinaux qui ont à connaître de leur affaire sont dépourvus de conflits d’intérêts : la base de données « Transparence-santé » du ministère de la Santé, la base des « Déclarations publiques d’intérêts » du ministère en charge de la santé ou encore la base « Euro for docs », qui est une base privée.

L’actualité est d’ailleurs riche en enseignements en matière de conflits d’intérêts des médecins. Ainsi, dans un domaine proche, celui de la déclaration de leurs liens d’intérêt par des médecins avant une prise de parole dans les médias, que le prévoit l’article L. 4113-13 du Code de la santé publique, le Pr Bruno Lina et le Pr Robert Cohen ont été récemment sanctionnés par la Chambre nationale du Conseil de l’Ordre des médecins pour n’avoir pas déclarés de tels liens.


À destination des médecins convoqués, Me Jean-Pierre Joseph a rédigé une note d’information juridique qu’il intitule :
« Arguments à faire valoir en cas de convocation par l’Ordre des médecins pour avoir prescrit ».




American Moon : a-t-on vraiment marché sur la lune en 1969 ?

[Sources : Sott.net
Abydoz
E&R]

American Moon est un documentaire italien réalisé par Massimo Mazzucco en 2017. La présentation du documentaire par Laurent Guyénot en 2019 :

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« Tout récemment est sorti le documentaire “American Moon”, de l’Italien Massimo Mazzucco, déjà auteur d’un documentaire sur le 11 septembre. C’est à mes yeux le meilleur documentaire sur la controverse Apollo, remarquable par sa rigueur et sa documentation. Mazzucco a le grand mérite de répondre de façon détaillée à chacun des contre-arguments des débunkeurs. Mazzucco est un cinéaste et directeur de photographie professionnel, et sa contribution majeure, mais non pas unique, est dans le domaine des analyses d’images (il corrige les erreurs de “Did We Land On The Moon ?”). Mazzucco a mis à contribution plusieurs autres photographes de renom international, dont les analyses sont dévastatrices pour la crédibilité des photos lunaires Apollo. Je le recommande chaudement. »

Cela fait 50 ans, et le débat fait rage. La question lancinante demeure : est-ce vraiment arrivé ? Les images vues par des centaines de millions de personnes à la télévision en direct provenaient-elles réellement de la lune ou d’un simulateur de la NASA ?

Le cinéaste italien Massimo Mazzucco, dans l’un des films les plus complets à ce jour sur les alunissages, explore tous les aspects de la controverse.

Son film de 2017, American Moon, examine les meilleures preuves à la fois pour et contre les alunissages. De plus, le film analyse pour la première fois en détail les images d’Apollo avec les commentaires de certains des meilleurs photographes du monde. À vous de décider.

Le projet Apollo était-il « la plus grande réussite de l’histoire de l’humanité, ou la plus grande imposture de tous les temps ?

En plus d’American Moon, Massimo Mazzucco a produit les films suivants (de Wikipédia)

  • L’Autre Dallas — 2008 : Un documentaire sur l’assassinat de RFK, également diffusé par la télévision italienne, qui prétend que l’homme condamné pour le crime — un certain Sirhan Bishara Sirhan — n’aurait pas pu tuer physiquement le sénateur américain.
  • Les Seigneurs du Monde — 2009 : L’histoire des ovnis et l’ingérence militaire persistante, à la fois américaine et russe, dans ce qui semble être un problème beaucoup plus vaste qu’on ne le croit normalement.
  • Cancer : The Forbidden Cures – 2010 : Tous les remèdes efficaces contre le cancer découverts au cours des 100 dernières années, et prétend qu’ils ont été supprimés.
  • La véritable histoire de la marijuana — 2011 : La véritable histoire de la marijuana creuse profondément pour exposer une conspiration mondiale, dirigée par l’industrie pétrochimique, qui a interdit l’une des plantes les plus utiles connues de l’humanité.
  • 11 septembre —The New Pearl Harbor – 2013 : Un documentaire de 5 heures qui prétend réfuter le récit communément accepté du 911 et montre que l’analyse résultante du National Institute of Standards and Technology (NIST) est profondément et fondamentalement erronée. .




L’écume, la vague et la lame de fond. Dans quelle guerre sommes-nous ?

[Source : ALEXANDRE JUVING-BRUNET]




« Alexandre Douguine n’est pas un nationaliste russe, bien au contraire »

[Source : breizh-info.com]

Christian Bouchet : « Contrairement à ce que je peux lire ici et là, Alexandre Douguine n’est pas un nationaliste russe, bien au contraire » [Interview] [MAJ : la réaction d’A. Douguine après le décès de sa fille]

La réaction d’Alexandre Douguine suite au décès de sa fille

Le père de la journaliste tuée Daria Douguine Aleksandr a réagi pour la première fois à la mort de sa fille et a remercié ceux qui ont transmis leurs condoléances.

Le fondateur de la chaîne Tv Tsargrad Konstantin Malofeev a publié le communiqué à la demande d’Alexandre Douguine lui même. Dans ce dernier il a expliqué que sa fille était « une magnifique jeune fille orthodoxe, patriote, correspondante de guerre, expert sur les grandes chaînes de TV, philosophe » et a remercié ceux qui ont exprimé leurs condoléances et leur soutien.

Alexandre Douguine a remarqué qu’elle n’avait jamais appelé à la guerre et à l’usage de la force, et affirmé qu’elle a été tuée par traîtrise, par derrière. Cependant cela ne le brisera ni lui même, ni le peuple russe qui souffre de ce meurtre.

« Ils voulaient briser notre volonté par la terreur sanglante contre les meilleurs et les plus fragiles d’entre nous. Mais ils n’y parviendront pas. Nos coeurs ne veulent pas la vengeance ou la punition – c’est trop mesquin, pas russe. Nous ne voulons que notre Victoire. Ma fille a donné sa vie sur son autel. Gagnez, s’il vous plaît ! », écrit Alexandre Douguine dans son communiqué.

Le père de Daria Douguine a aussi annoncé que la cérémonie d’adieux aura lieu ce 23 août à dix heures au centre de télécommunications Ostankino à Moscou.

La fille d’Alexandre Douguine, le géopoliticien dont les idées sont considérées comme étant influentes auprès du président russe Vladimir Poutine, a été assassinée à Moscou. Son père était visé par l’attentat et un concours de circonstances a fait qu’il a, pour sa part, échappé à celui-ci. Lionel Baland a interrogé, une nouvelle fois pour Breizh-info, l’éditeur français d’Alexandre Douguine et ami de ce dernier, Christian Bouchet.

Breizh-info.com : Daria Douguine a été tuée ce week-end. La connaissiez-vous ? 

Christian Bouchet : Oui, bien sûr. Je l’ai rencontrée à de nombreuses reprises, mais il y avait entre nous presque quarante ans d’écart, donc je n’ai jamais été proche d’elle.

C’était la fille d’un ami et je la considérais comme telle. Il y a une dizaine d’années, elle avait voulu faire un doctorat de philosophie en France, à Lyon, et je me souviens avoir contacté alors Bruno Gollnisch pour faciliter son intégration dans cette université. Finalement, cela ne s’était pas fait et elle était venue étudier, autant que je me souvienne, à Bordeaux.

Breizh-info.com : Quelles étaient les activités de Daria Douguine ? 

Christian Bouchet : Daria Douguine n’était pas la seule enfant d’Alexandre Douguine, mais elle était la seule de ceux-ci qui se soit engagée ostensiblement auprès de son père. François Bousquet a très bien défini qui elle était devenue en écrivant ceci : « Elle et lui [Alexandre Douguine], c’était un couple intellectuel, fusionnel. Les deux hémisphères d’un même cerveau. Quand on parlait à l’un, on entendait l’autre. »

Depuis son enfance, on la rencontrait dans toutes les manifestations eurasistes, mais, depuis quelques années on la voyait beaucoup dans les médias où elle s’exprimait avec brio et défendait une vue du monde traditionaliste – il est à cet égard signifiant qu’elle soit morte en revenant d’un festival dont le nom était Tradition – et des thèses géopolitiques et philosophiques favorables à un monde multipolaire.

Elle était l’auteur aussi de nombre de traductions du français en Russe pour les sites eurasistes et de multiples articles de doctrine sur ceux-ci.

Breizh-info.com : En quoi consistent les théories d’Alexandre Douguine ? 

Christian Bouchet : Alexandre Douguine est à la fois un traditionaliste, inspiré de René Guénon et de Julius Evola, et un géopoliticien héritier des penseurs russes eurasistes et nationaux-bolcheviques.

Dans ses livres, il propose un modèle de société profondément anti-libéral, respectant les identités et, donc, favorable à une construction impériale eurasienne, ce que moi, disciple de Jean Thiriart, que Douguine a rencontré et apprécié, j’appelle « La Plus grande Europe », celle qui va de Galway à Vladivostok.

Contrairement à ce que je peux lire ici et là, ce n’est pas un nationaliste russe, bien au contraire. Il pense en termes d’Empire, pas de race, de nation ou d’ethnie.

Breizh-info.com : Pourquoi est-il devenu si influent ? 

Christian Bouchet : Est-il si influent que les médias occidentaux le disent ? Telle est la question.

Ces médias le présentent comme le « Raspoutine de Vladimir Poutine », comme le « cerveau de Poutine », etc. Or, en réalité, je crois bien qu’il n’a jamais rencontré le président Poutine et, il y a quelques années, il a perdu sa chaire à l’Université de Moscou car ses prises de position radicales gênaient le gouvernement Poutine alors favorable à la signature des accords de Minsk.

Contrairement à ce qui peut être écrit, il n’est pas celui qui murmure ses conseils à l’oreille de Vladimir Poutine. Cela ne veut toutefois pas dire qu’il n’a pas d’influence, mais celle-ci s’exerce différemment : par ses livres, ses articles, ses conférences, ses interventions télévisées, ses prises de position sur la toile. Et cette influence est importante, même si elle est bien différente de celle qu’on nous présente. Si je peux faire une comparaison, il est plus proche, en Russie, du statut qu’a en France Bernard-Henri Levy que de celui qu’a pu avoir Jacques Attali avec François Mitterand.

[Voir aussi :
C’est Alexandre Soljenitsyne, et non Alexandre Douguine, qui est le « cerveau de Poutine »]

Par ailleurs, Alexandre est virtuellement à la tête de tout un réseau international qui fait qu’on le traduit et l’édite dans le monde entier et qu’il a des partisans dévoués aussi bien au Brésil qu’en Turquie, en Italie, en France, en Espagne, en Afrique, en Chine, aux États-Unis, etc. Son influence dépasse ainsi largement les frontières de la Russie. D’une certaine mesure, même si ses thèses sont hétérodoxes, il est un agent d’influence informel russe exerçant une influence mondiale, et cela n’est pas rien.

Vous me demandez pourquoi il a acquis cette influence, même si elle est bien différente de celle dont nous bassinent les médias ? Je serais bien en peine de vous répondre avec exactitude. Sans doute est-ce une question d’intelligence, de charisme ; sans doute aussi les solutions aux périls de notre temps qu’il nous propose sont-elles énoncées au bon moment et de la bonne manière ?

Breizh-info.com : Avez-vous une idée de qui en voulait à sa vie et pourquoi ? 

Christian Bouchet : On pense immédiatement aux services ukrainiens, mais ce peut être, aussi, n’importe quelle officine occidentale. Je crains qu’il ait été visé, et que sa fille soit morte, non pas pour ce qu’il était réellement, mais pour l’image que les médias occidentaux donnaient de lui.

Si vous lisez la presse écrite ou internétique occidentale aujourd’hui, qu’y apprenez-vous ? Que la fille d’un proche de Poutine est décédée dans un attentat qui visait son père. Quelle conclusion en tirez-vous ? Que c’est un coup d’éclat des services ukrainiens, que Poutine vient de subir un grave affront, que le FSB n’est pas capable de protéger les hiérarques du système russe, etc.

L’image médiatique de tout cela a plus d’importance que la réalité et je crois bien que c’est cet effet qui a été recherché.

Breizh-info.com : N’aurait-il pas dû être protégé par la police ? 

Christian Bouchet : Je ne sais absolument pas comment sont protégées les personnalités considérées comme potentiellement menacées en Russie. En tous les cas, il semble qu’il ne bénéficiait pas d’une protection particulière, ce qui va bien dans le sens de ce que je vous ai dit précédemment : ce n’était ni le cerveau ni le Raspoutine de Poutine car, dans ce cas, il aurait eu une protection. Les faits montrent qu’il aurait dû en avoir une. Il peut s’agir tout simplement d’une erreur d’appréciation du FSB qui a su, ces dernières semaines, déjouer plusieurs attentats à Moscou.

Breizh-info.com : Quelles conséquences cela peut-il avoir sur les cercles du pouvoir à Moscou et sur l’action militaire russe en Ukraine ? 

 Christian Bouchet : Il est bien difficile d’en préjuger.  Ce qui est certain, c’est que la Russie et Vladimir Poutine viennent de subir un affront. Sans doute sera-t-il vengé d’une manière ou d’une autre.  Pour le reste, nous verrons à court et moyen terme ce qu’il en sera. Les fauteurs de guerre espèrent sans doute que cela contribuera à leurs desseins, espérons – c’est la seule chose que nous pouvons faire – que non.

Propos recueillis par Lionel Baland

Crédit photo : DR
[cc] Breizh-info.com, 2022, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine




L’OTAN est officieusement entrée en guerre contre la Russie

[Source : rusreinfo.ru]

Par Boris Guennadevitch Karpov

Les hypocrisies de l’OTAN qui d’une part depuis 6 mois fournit des armes à l’Ukraine contre la Russie, et d’autre part vient explicitement « d’autoriser l’Ukraine à utiliser ces armes contre la Crimée », touchent à leur fin puisque depuis quelques jours, même s’il n’y a pas eu de communiqué, des unités polonaises combattent en Ukraine contre les forces russes. Non pas « à distance » mais sur le terrain, avec des véhicules et des hommes.

C’est ce qu’a déclaré un député de la Douma d’Etat de la Fédération de Russie, l’ancien Premier ministre de la République Populaire de Donetsk, Alexander Borodai. Selon lui, l’armée du personnel de Pologne prend une part active aux hostilités.

« Maintenant, dans la région de Kherson, nous sommes en guerre avec des unités régulières de l’armée polonaise. Officiellement, ce n’est pas annoncé, mais nous sommes en fait en guerre avec l’OTAN, puisque la Pologne est membre de l’alliance », a résumé le politicien.

On comprend le silence officiel à ce sujet puisque les pays européens sont en pleine crise économique et leurs populations auront à choisir entre se nourrir et se chauffer dans les semaines qui viennent.

Malgré celà dans les milieux militaires les choses sont claires. Un officier en France, sympathisant de la cause Russe, m’a informé que l’Etat-Major a ordonné à l’encadrement (aux officiers donc) de se tenir prêts à partir « défendre l’Europe contre la Russie » (je cite).

En Grande-Bretagne, c’est moins discret puisque les medias l’annoncent: Selon l’édition britannique du Mirror, on a dit aux soldats de se préparer à la guerre contre la Russie en Ukraine et de préparer leurs proches – faisant référence à l’adjudant Paul Carney et au général Richard Dannat.

« Les soldats doivent préparer leurs familles à la possibilité d’être envoyés en Ukraine pour combattre la Russie dans une guerre qui dure depuis six mois. »

Angleterre et France sont les 2 pays les plus hystériques mais d’autres ne se font pas prier pour suivre. La Pologne donc, en douce, est entrée en Ukraine. Son but n’est pas tant d’aider l’Ukraine mais de lui piquer ses territoires du Nord! Les Pays Baltes, eux, amassent du matériel militaire américain et serviront de plateforme de stockage. Dans le même temps ils donnent libre cours à leur anti-russisme primaire en allant jusqu’à demonter les monuments commémorant la victoire de la Seconde Guerre Mondiale. Rien d’étonnant dans ces pays où le nazisme est glorifié lors de parades régulières à la mémoire du régime d’Hitler.

Cette extension du conflit est nécessaire aux occidentaux car ils comprennent que le sort de l’Ukraine est déjà règlé et que leurs livraisons d’armes ne font que retarder la chute de Zelenski. Il faut donc aller plus loin et le seul moyen est d’envoyer des soldats. C’est donc ce qu’ils ont commencé à faire par les polonais, le reste suivra petit à petit.

Un « coup d’éclat » pourrait servir de prétexte à l’intervention officielle de l’OTAN, comme par exemple l’explosion de la centrale nucléaire de Zaporozhe, bombardée en quasi-permanence par les ukrainiens. La Russie, qui contrôle la centrale, pourrait d’ailleurs décider de la débrancher par sécurité, coupant de facto l’électricité à une grande partie de l’Ukraine.

PS. Je vous encourage vivement à suivre ma chaine Télégram qui donne des informations en temps réel sur l’évolution de la situation. Il y aura prochainement un nouvel appel pour celles et ceux qui veulent aider la Russie. Cliquez sur la bannière pour rejoindre la chaine!

Un ami officier supérieur Russe me disait ce matin « Tu vois, ils interdisent l’entree des Russes en Europe maintenant, nous allons voir s’ils pourront interdire l’entree de nos chars« .

A travers cette boutade, il montre que nous sommes parfaitement prêts à répondre aux menaces étrangeres, sur leurs propres territoires. D’ailleurs il est clair pour beaucoup d’entre nous que cette issue était prévisible depuis plusieurs années, et ce bien avant le lancement de l’opération spéciale en Ukraine: Les provocations permanentes des européens et américains, le mépris permanent affiché à notre encontre, le soutien ouvertement apporté aux forces d’opposition « non-systémiques » (mouvements révolutionnaires), les tentatives d’opérer des « révolutions de couleur » à nos frontières voire chez nous, et bien sûr la multiplication des bases militaires à nos frontieres, montraient bien qu’il y allait avoir un moment ou nous ne pourrions plus rester sans réagir.

Ce fut le lancement de l’opération militaire en Ukraine, prélude à une guerre globale contre les pays occidentaux. Nous nous y sommes préparés depuis des années, nous y sommes aujourd’hui prêts.

Boris Guennadevitch Karpov
https://boriskarpov.tvs24.ru




Sofia (sagesse de) Aram : sorcière du haram…

Par Lucien SA Oulahbib

Littéralement le nom de cette piètre humoriste s’assimile à la secte Boko haram (« l’éducation occidentalisée » est « haram » ou maudite donc doit être interdite, dé(cons)truite). Ainsi Sofia (sagesse) est celle du maudit (Haram, le H en moins étant celui de l’Humanité et de son amazighité détruite en « elle »). Cette néoléniniste à la gauche de Mélenchon (fusion entre léninisme nazisme et islamique à la solde de la secte SHA, scientiste, hygiéniste, affairiste) qui le prouve dans chaque bouffée de soufre qu’elle expulse sur une radio pourtant publique qui le légitime bien sûr parce qu’elle lutte contre « l’extrême droite » dont elle incarne pourtant et jour après jour le vrai visage historique et non pas fabulé : celui de l’intolérance pour tout ce qui n’est pas de sa « sagesse », celle de sa « paix » à elle, le fait qu’elle se réjouisse sans le dire d’avoir repris des… moules… après avoir commenté l’assassinat de Daria Platonova Douguine

Qu’entend-on par ce vocable affublé à chaque pensée critique (ainsi celle dénonçant l’affiche transfixante du Planning familial est dénommée telle…) sinon l’équivalent islamique de “haram” : maudit, interdit blasphématoire, comme s’il n’y avait “que” des gens “réacs”, “fachos” qui signifient le réel, à savoir que seules des femmes “bio” (de “naissance” précise la fédération irlandaise de rugby) enfantent, peu importe si elles s’appellent Pomme ou Roger et ont telle ou telle idéologie.

Or, en employant le terme « extrême droite » pour quasiment justifier l’assassinat de Daria Douguine, cette « Sofia » (h) Aram, avant de reprendre des « moules » (à la façon de Landru, Petiot, du psychopathe qui se paye un bon gueuleton après son meurtre, comme s’ils avaient coupé des « têtes de choux »…) s’en sert de talisman-couteau-suisse réifiant l’être visé en le déshumanisant (Haram) avant de le détruire : elle (Daria) EST « extrême-droite », DONC on peut l’assassiner et… reprendre des moules ou autre chose. La liberté chez ce genre de psychopathe se situe là dans ce pauvre « ou bien ou bien » de nervis attendant de vomir ses « billets » à la façon d’une créature kafkaïenne métamorphosant de son fiel la galerie de France-Con-traire.

Il y a donc bien juste une lettre de différence (différance) entre Aram et Haram : Aram rend Haram (avec la formule-sortilège « extrême-droite ») ce qu’elle désigne comme cible. Sniper de la Secte, elle conforte aussi l’idée que certains Amazigh restent toujours les bêtes de somme des mauvais maîtres qui les forcent à rester dans leur moule au lieu de les aider à s’en émanciper et, de la, s’affiner, plutôt que de sombrer ainsi dans le morbide, s’esclaffant à la façon d’une vampire aux dents blanchies




Le discours de John F. Kennedy révélant l’existence des sociétés secrètes 10 jours avant son assassinat !

[Source : lemediaen442.fr]

En ces temps où le Covid fait apparaître en pleine lumière le mensonge, où des forces peuvent agir dans tous les pays du monde dans un timing parfait, afin de mettre en place restrictions, confinement…, où les géants d’internet s’associent aux gouvernements du monde et aux laboratoires pharmaceutiques, afin que la liberté d’expression soit strictement encadrée… où Joe Biden retarde la publication des dossiers d’assassinat de JFK à cause de la pandémie de covid-19…


Voici le discours de John F. Kennedy, donné le 12 novembre 1963 à l’université de Columbia, dix jours avant son assassinat le 22 novembre 1963. Un discours où les mots de JFK prennent vie en ces jours troubles que nous vivons depuis le début de cette pandémie. Ce sont les paroles d’un homme qui a eu le courage d’alerter ses concitoyens en son temps et qui vous avertit, vous, 59 ans plus tard, d’ouvrir les yeux.

« Le simple mot de secret est inacceptable dans une société libre et ouverte. Et nous sommes, en tant que peuple, intrinsèquement et historiquement opposé aux sociétés secrètes, aux serments secrets, aux réunions secrètes. » John F. Kennedy

Discours de John F. Kennedy, à l’université de Columbia, le 12 novembre 1963, 10 jours avant son assassinat.

La question de la survie de notre société fait apparaître deux nécessités, qui concernent à la fois le président et la presse, deux gageures qui peuvent sembler contradictoires, mais qui peuvent être conjuguées et remplies si nous nous groupons face à ce péril national. Je me réfère ici à l’importance d’informer largement le public et à la nécessité de refuser la politique officielle du secret.
Le simple mot de secret est inacceptable dans une société libre et ouverte. Et nous sommes en tant que peuple intrinsèquement et historiquement opposés aux sociétés secrètes, aux serments secrets, aux réunions secrètes. Nous avons décidé il y a longtemps que les dangers de la dissimulation excessive et injustifiée de faits pertinents dépassent de loin les dangers que l’on cite pour les justifier. Même aujourd’hui il est peu justifié de résister à la menace d’une société fermée en imitant ses restrictions arbitraires. Même aujourd’hui, il est peu justifié d’assurer la survie de notre nation si nos traditions ne survivent pas avec elle. Et il y a un danger très grave qu’un besoin annoncé de sécurité accrue soit l’opportunité que saisiront ceux soucieux d’étendre sa portée aux limites extrêmes de la dissimulation et de la censure officielle. Voilà ce que je n’ai pas l’intention de laisser faire dans la mesure où j’en ai le contrôle. Et aucun officiel de mon administration, quel que soit son rang, qu’il soit civil ou militaire, ne devrait interpréter mes paroles ici ce soir comme une justification pour censurer la presse, étouffer la dissidence, cacher nos erreurs ou soustraire au public et à la presse les faits qu’ils méritent de savoir.

Mais je demande à tout publiciste, tout éditeur, tout journaliste dans ce pays de réexaminer ses propres principes moraux et de reconnaître la nature du péril qui menace notre pays. En temps de guerre, le gouvernement et la presse ont traditionnellement mis en commun leurs efforts reposant largement sur l’autodiscipline, pour empêcher la divulgation d’informations non autorisées à l’ennemi. En temps de danger « clair et présent », les tribunaux ont maintenu que même les droits privilégiés du premier amendement doivent céder devant le besoin commun de sécurité nationale.
Aujourd’hui, aucune guerre n’a été déclarée, et aussi féroce le combat puisse-t-il être, elle pourrait bien ne jamais se déclarer à la façon habituelle. Notre mode de vie est attaqué. Ceux qui se veulent nos ennemis progressent partout dans le monde. La survie de nos amis est menacée. Et pourtant, aucune guerre n’a été déclarée, aucune frontière n’a été franchie par des troupes en marche, aucun missile n’a été tiré.

Si la presse attend une déclaration de guerre avant d’imposer l’autodiscipline qui s’impose dans ces conditions, alors peut seulement dire qu’aucune guerre n’a jamais autant menacé notre sécurité. Si vous attendez une situation de « danger clair et actuel », alors je peux seulement dire que le danger n’a jamais été aussi clair et sa présence plus imminente.
Cela requiert un changement de perspective, un changement de tactique, un changement de missions, par le gouvernement, par le peuple, par tout homme d’affaires ou chef d’entreprise et par tout journaliste. Car nous sommes confrontés dans le monde à une conspiration monolithique et implacable qui repose essentiellement sur des moyens secrets pour étendre sa sphère d’influence (par l’infiltration au lieu de l’invasion, la subversion au lieu d’élections, l’intimidation au lieu d’un choix libre, des guérillas de nuit au lieu d’armées en plein jour).
C’est un système qui a mobilisé de vastes ressources humaines et matérielles dans la construction d’une machinerie très efficace et au maillage très serré qui combine opérations militaires, diplomatiques, de renseignement, économiques, scientifiques et politiques.

Ses plans sont dissimulés, non publiés. Ses erreurs sont cachées, non affichées. Ses dissidents sont réduits au silence, pas félicités. Aucune dépense n’est mise en question, aucune rumeur ne circule, aucun secret révélé. Il conduit la guerre froide, bref, avec une discipline de temps de guerre aucune démocratie ne pourrait jamais espérer ou désirer bien se porter.
Cependant, toute démocratie reconnaît les restrictions nécessaires liées à la sécurité nationale (et la question demeure de savoir si ces restrictions doivent être plus strictement observées si nous devons faire face à ce genre d’attaque et d’incontestable invasion.)

À vrai dire c’est un fait que les ennemis de cette nation se sont ouvertement vantés d’acquérir dans nos journaux les informations qu’ils auraient dû obtenir dans le cas contraire en engageant des agents, par le vol, la corruption et l’espionnage ; que les détails des plans secrets de cette nation pour contrer les opérations secrètes de l’ennemi ont été mis à la portée de chaque lecteur de journal, ami autant qu’ennemi ; que les effectifs, la puissance, l’emplacement et la nature de nos forces et armes, et nos plans et stratégies pour leur utilisation ont tous été précisés dans la presse et autres médias à un degré suffisant pour satisfaire n’importe quelle puissance étrangère ; et que dans au moins un cas, la publication de détails concernant un mécanisme secret, par lequel les satellites étaient suivis, a demandé sa modification au prix de beaucoup de temps et d’argent.

Les journaux qui ont imprimé ces histoires étaient loyaux, patriotes, responsables et de bonne volonté. Si nous avions été engagés dans une guerre ouverte, ils n’auraient sans aucun doute pas publié ces faits. Mais en l’absence de guerre ouverte, ils ne reconnaissaient que les contrôles du journalisme et non ceux de la sécurité nationale. Et la question que je pose ce soir est de savoir si des contrôles additionnels ne devraient pas être adoptés maintenant.

À vous seuls d’y répondre. Aucun officiel ne devrait le faire à votre place. Aucun plan gouvernemental ne devrait imposer ses restrictions contre votre volonté. Mais je manquerais à mon devoir envers la nation, considérant toutes les responsabilités que nous assumons maintenant et tous les moyens dont nous disposons pour remplir ces responsabilités, si je n’attirais pas votre attention sur ce problème et ne conseillais vivement sa prise en compte réfléchie.
En de nombreuses occasions auparavant, j’ai dit (et vos journaux ont constamment dit) que nous sommes en des temps qui font appel au sens du sacrifice et à l’autodiscipline de chaque citoyen. Ils demandent que chaque citoyen mette en balance ses droits et son confort avec ses obligations au bien commun. Je ne peux pas croire maintenant que ces citoyens qui travaillent dans le journalisme se considèrent non concernés par cet appel.

Je n’ai pas l’intention de mettre en place un nouveau bureau d’information sur la guerre pour canaliser le flot des nouvelles. Je ne suggère pas de quelconques nouvelles formes de censure ou quelconques nouveaux niveaux de secret. Je n’ai pas de réponse évidente au dilemme que j’ai soulevé, et ne chercherais pas à l’imposer si j’en avais une. Mais je demande aux membres de la profession journalistique et de l’industrie dans ce pays de réexaminer leurs propres responsabilités, de considérer le degré et la nature du danger présent, et de respecter le devoir d’autorestriction que ce danger nous impose à tous.
Tout journal maintenant se demande, par rapport à chaque histoire 
: « S’agit-il de nouvelles informations ? » Tout ce que je suggère est que vous ajoutiez la question : « Est-ce dans l’intérêt de la sécurité nationale ? » Et j’espère que tous les groupes en Amérique (associations et hommes d’affaires et officiels à tous niveaux) poseront la même question sur les efforts à accomplir, et soumettront leurs actions aux mêmes justes contrôles.

Et si la presse américaine considérait et recommandait la mise en place volontaire de nouveaux éléments spécifiques dans les rouages du gouvernement, je peux vous assurer que nous coopérerons de tout cœur et prendrons en considération ces recommandations.
Peut-être n’y aura-t-il pas de recommandations. Peut-être n’y a-t-il pas de réponse au dilemme auquel se trouve confrontée une société libre et ouverte dans une guerre froide et secrète. En temps de paix, toute discussion sur ce sujet et toute action qui en résulte sont à la fois douloureuses et inédites. Mais nous vivons un temps de paix et de péril tel qu’on n’en a jamais connu dans l’histoire.
C’est la nature sans précédent de ce défi qui aussi exige de vous de répondre à une deuxième obligation, une obligation que je partage. Et c’est celle d’informer et d’alerter le peuple américain, de s’assurer qu’il possède tous les éléments d’information nécessaires et qu’il les comprenne également (les périls, les perspectives, les objectifs de notre programme et les choix qui se présentent à nous.)
Aucun président ne devrait craindre que le public ne scrute son programme. Car cet examen approfondi permet la compréhension. Et la compréhension autorise le soutien ou l’opposition. Les deux sont nécessaires. Je ne demande pas à vos journaux de soutenir l’administration, mais je demande votre aide dans la tâche énorme d’informer et d’alerter le peuple américain. Car j’ai toute confiance en la réponse et le dévouement de nos citoyens dès qu’ils sont pleinement informés.
Non seulement je ne pourrais pas réprimer la controverse entre vos lecteurs, mais je dis qu’elle est la bienvenue. Cette administration a l’intention d’être franche concernant ses erreurs, car comme un homme sage a dit un jour : « Une erreur ne devient une faute que lorsqu’on refuse de la corriger. » Nous avons l’intention de prendre la pleine responsabilité de nos erreurs. Et nous attendons de vous que vous les pointiez du doigt quand nous manquerons à cet engagement.

Sans débat, sans critique, aucune administration et aucun pays ne peuvent réussir, et aucune république ne peut survivre. C’est pourquoi, selon ce que le législateur athénien décréta, c’est un crime qu’un citoyen se dérobe à la controverse. Et c’est pourquoi notre presse fut protégée par le premier amendement (le seul business en Amérique spécifiquement protégé par la Constitution), pas en premier lieu pour amuser ou divertir, pas pour exacerber le trivial et le sentimental, pas pour simplement « donner au public ce qu’il veut », mais pour informer, stimuler, réfléchir, faire état des dangers et opportunités, montrer nos crises et nos choix pour mener, façonner, éduquer et parfois même provoquer la colère de l’opinion publique.

Cela signifie une plus vaste couverture et analyse des nouvelles internationales (car elle n’est plus lointaine et étrangère, mais à portée de main et locale). Cela signifie une attention accrue à une compréhension améliorée des actualités autant qu’une meilleure transmission. Et cela signifie, enfin, que le gouvernement, à tous les niveaux, doit remplir son obligation de vous fournir l’information la plus complète possible en dehors des limites les plus étroites de la sécurité nationale (et nous avons l’intention de le faire). C’est au tout début du 17e siècle que Francis Bacon remarqua trois inventions récentes qui étaient déjà en train de transformer le monde : la boussole, la poudre à canon et l’imprimerie. Maintenant le lien entre les nations, qui a été d’abord accompli par la boussole, a fait de nous tous des citoyens du monde, les espoirs et les craintes d’un seul devenant les espoirs et les craintes de tous. Tandis que les efforts se poursuivent pour vivre ensemble dans ce monde unique, l’évolution de la poudre à canon jusqu’à ses limites ultimes a mis en garde l’humanité contre les terribles conséquences d’un dérapage.

C’est donc de la machine à imprimer (de la mémoire des actions des hommes, la gardienne de leurs consciences, la messagère de leurs nouvelles) que nous attendons de la force et de l’assistance, qu’elle nous donne confiance qu’avec votre aide, l’Homme sera ce pourquoi il est né : libre et indépendant.

John F. Kennedy




Remise en question de l’ascendance hébraïque et sémitique des juifs ashkénazes

[Source : RI]

Par Henry Makow

La descendance juive des Hébreux bibliques est un autre canular

Dans une période où il est beaucoup question d’ADN quelques précisions sur les origines de peuples qui prétendent gouverner le monde et oppressent en particulier ceux qui sont les descendants des hébreux, les palestiniens.

« Les Palestiniens ont  80% de sang sémitique de leurs ancêtres. Les vrais sémites sont les Palestiniens. »

Il serait peut-être temps d’arrêter de stigmatiser systématiquement ceux qui critiquent les israéliens actuels ou les descendants des Khazars (peut-être même d’Attila) en les traitant d’antisémites !

Le Dr Areilla Oppenheim de l’Université hébraïque de Jérusalem a mené la première étude ADN complète des Israéliens et des Palestiniens.

  • les juifs ashkénazes ont un génome mongol à 40% et un génome turc à 40%.
  • les Palestiniens ont  80% de sang sémitique de leurs ancêtress.

Les vrais sémites sont les Palestiniens.

Les services de test ADN d’aujourd’hui tels que « 23andMe » permettent aux personnes normales de fournir un échantillon de salive qui est testé dans un laboratoire… et voilà !… votre ascendance peut être décomposée en pourcentages avec des résultats assez précis.

Ma sœur l’a fait, et les résultats étaient ce que nous pensions qu’ils seraient basés sur ce que nous savions sur l’origine ethnique de nos parents, grands-parents et arrière-grands-parents. Alors, à quel point serait-il simple pour les juifs ashkénazes d’aujourd’hui de passer un tel test en masse pour déterminer leur pourcentage d’héritage sémitique, et ainsi vérifier leur revendication sur Israël ?

Eh bien, cela a déjà été fait, et il n’est pas surprenant que nous n’ayons pas beaucoup entendu parler de ces études.

Le Dr Areilla Oppenheim de l’Université hébraïque de Jérusalem a mené la première étude approfondie de l’ADN des Israéliens et des Palestiniens en 2001. Elle a conclu que les juifs ashkénazes avaient un génome mongol à 40% et un génome turc à 40%.

Il n’y avait pas de sang sémitique les reliant aux Hébreux originaux du Moyen-Orient d’il y a 4000 ans à Jérusalem ou sur le territoire biblique. Les juifs se sont avérés plus étroitement liés aux groupes du nord du Croissant fertile (Kurdes, Turcs et Arméniens) qu’à leurs voisins arabes.(([1] https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC1274378))

Cela a été confirmé par un autre projet ADN du Dr Eran Elhaik à l’Institut de médecine génétique McKusick-Namans de la faculté de médecine de l’Université John Hopkins, en 2012. Ses conclusions étaient les mêmes !

Les découvertes d’Elhaik soutiennent fortement l’hypothèse khazare, par opposition à l’hypothèse rhénane, sur l’origine juive européenne. Le Dr Elhaik écrit :

« L’explication la plus parcimonieuse de nos découvertes est que les juifs d’Europe de l’Est sont d’ascendance judéo-khazare forgée au cours de nombreux siècles dans le Caucase. La présence juive dans le Caucase et plus tard en Khazarie a été enregistrée dès la fin des siècles avant notre ère et renforcée en raison de l’augmentation du commerce le long de la route de la soie, du déclin de Juda (Ier-VIIe siècles) et de la montée du christianisme et de l’Islam. Les juifs gréco-romains et mésopotamiens gravitant vers la Khazarie étaient également présents au début des siècles et leurs migrations étaient s’est intensifiée après la conversion des Khazars au judaïsme… La conversion religieuse des Khazars a englobé la plupart des citoyens de l’Empire et des tribus subordonnées et a duré les 400 années suivantes jusqu’à l’invasion des Mongols. Lors de l’effondrement final de leur empire au XIIIe siècle, de nombreux Judéo-Khazars ont fui vers l’Europe de l’Est et ont ensuite migré vers l’Europe centrale et se sont mélangés aux populations voisines. »

Les résultats étaient cohérents dans la représentation d’une ascendance caucasienne pour tous les juifs européens. L’analyse a montré une relation génétique étroite entre les juifs européens et les populations du Caucase et a identifié l’origine biogéographique des juifs européens au sud de la Khazarie, c’est-à-dire l’Ukraine.(([2] https://www.sciencedaily.com/releases/2013/01/130116195333))

Dans le même temps, de nombreuses preuves ADN ont montré que les Palestiniens avaient 80% plus ou moins de sang sémitique chez leurs ancêtres, qui étaient donc déterminés à être les vrais Sémites.

Source : Henry Makow

[Voir aussi :
L’histoire cachée de l’effroyable mafia khazare
L’importance de l’Ukraine pour le Nouvel Ordre Mondial
La lettre très controversée et jugée antisémite du juif (converti au christianisme) Benjamin H. Freedman :
Facts are Facts, the Truth about the Khazars (Les faits sont les faits, la vérité sur les Khazars).]

[Note de Josepĥ :
si l’Humanité était adulte et mature, il n’y aurait aucune préoccupation pour la génétique raciale et les individus se considéreraient avant tout comme êtres humains pouvant vivre de manière harmonieuse et même en synergie, quelles que soient leurs croyances (religieuses et autres).]





Dogma 20 – Un Réenchantement est-il encore possible ?

Édition 20. Été 2022

Par Dr. Lucien Samir Oulahbib et Dr. Isabelle Saillot

« Enchanter, réenchanter » ne seront pas ici des termes pris dans ce sens second spécifiant qu’un côté « magique » d’enchantement ou sortilège devrait être remis en selle dans une sorte de néopaganisme prôné à nouveau par tous les extrêmes (centre compris). Surtout s’il s’agit de cette ambiguïté faisant dire à Max Weber et Thomas Nipperdey que la lutte contre la magie d’exclusion aura permis l’éclosion de la Ville et la Technique en Occident (puis un peu partout ensuite) au sens de les « libérer » de certains interdits (des quartiers réservés officiellement) et superstitions (des supposées créatures maléfiques peuplant la forêt pour en empêcher l’accès) ; mais il ne faut pas oublier aussi que ce qui s’appela alors la « modernité » ce synonyme  institutionnalisé de la « liberté », fut depuis de plus en plus pris en otage par une instrumentalisation désormais intenable :   car ni la Ville ni la Technique pas plus que la Nature peuvent être réduites à leur fonctionnalité instrumentale sauf à leur enlever ce que Mauss nommait le « hau », l’esprit enveloppant êtres et choses, cet imaginaire permettant d’y accéder comme à leur insu, s’y insérer à la façon d’un songe éveillé que relatait si bien Rimbaud, cet océan intérieur enfin fait de souvenirs et de désirs sans cesse remodelés activement comme le fit cette jeune fille nigérienne chrétienne, Deborah Samuel, qui a été lynchée puis brûlée parce qu’elle voulait que sa radio étudiante parle aussi du mauvais réenchantement qui empêchait les gens comme elle de s’exprimer,  de parler rire rêver d’un réenchantement pour lequel les êtres et les choses ne seraient pas seulement des supports d’envies et de besoins, mais des créatures transcendentales au sens de dépasser leur assemblage d’atomes et de cellules de formes et de cristallisation pour atteindre cette ineffable « légereté de l’être » de Kundera, ce « Je-ne-sais-quoi et le Presque rien » de Vladimir Yankélévitch. Observez les dans le regard et le sourire de Deborah.

Le, les, monde(s) des êtres et des choses réellement « libres » auraient été « enchantés » de la connaître. Mais pour l’instant cela saigne et abondamment comme toutes ces images et caricatures qui seront étudiées ici et qui en signifient l’ampleur.

INFORMATION : dorénavant (depuis le numéro 16, été 21…) et suite à de nombreuses demandes, DOGMA est enfin disponible en version papier, mais, pour le moment, uniquement sur le site d’Amazon.

CONTENU :

UN RÉENCHANTEMENT EST-IL ENCORE POSSIBLE ?
Dr. Lucien Samir Oulahbib, Dr. Isabelle Saillot

BEYOND ENCHANTMENT: A CLASSICAL ESCAPE FROM GLOBAL SODOM
By Marco Antonio Andreacchio

RÉENCHANTER LE MONDE
Par Joseph Stroberg

TRUE PAINTING
By Paul Rhoads

L’AFFAIRE LAËTITIA PERRAIS OU L’IMPOSSIBLE ENCHANTEMENT
Par Rachel Viviane

GLOBAL THREATS AND THEIR ORIGIN
by Dr. Oleg Maltsev

THROUGH A GLASS DARKLY: UTOPIAN ENCHANTMENTS AND LOST ILLUSIONS
by Elvira Groezinger

LE « FÉMINICIDE » COMME MEURTRE MISOGYNE ET/OU « CULTU(R)EL » ?
RÉENCHANTER LES RELATIONS HOMME-FEMME
Par Lucien Samir Oulahbib

LE YOGA DE SHANKARA
Par William Neria

CONSCIOUSNESS EXPLAINED?
By James H. Cumming

ÉNERGIE : L’EUROPE SE SABORDE ET COURT À LA CATASTROPHE
Par Jean-Jacques Nieuviaert et Michel Gay

ISRAËL ET LA NUE PESTE BRUNE
Par Liliane Messika

WALTER BENJAMIN : UNE PHILOSOPHIE DE LA RÉVOLUTION
Par David Cumin

CE QUE GEORGES BERTIN M’A APPRIS
Par Lucien Samir Oulahbib

POISSONS DE PENSÉE LIBRE PÊCHÉS DANS L’OCÉAN MÉDIATIQUE
Par Lucien Samir Oulahbib

COMMENT NIER L’INEFFICACITÉ DES INJECTIONS GÉNIQUES ET LEURS DANGERS ?
Par le docteur Nicole Delépine

LUXE EN TRANSITION.  OU SAVOIR ÊTRE LE RÉENCHANTEMENT…
Par Lucien Samir Oulahbib




Contre toute logique scientifique, pourquoi le CO2 est-il devenu l’ennemi public numéro 1 ?

[Source : lesalonbeige.fr]

Cet article fait suite, dans l’ordre, à :
Le GIEC pour les nuls
Le réchauffement climatique anthropique fait consensus à 97 %. Vraiment ?
Y a-t-il un complot pour faire taire les opposants au GIEC ?
Le climat mondial se réchauffe-t-il ?
et CO2, accusé levez-vous !


Par Jacques Laurentie,
Ingénieur, auteur (Un autre son de cloche, et Face aux miracles – à paraitre –, édition Téqui)

Voilà une question pertinente !

Pourtant, comme nous l’avons vu au chapitre 5 de cette conférence, le dioxyde de carbone n’a quasiment aucune influence négative sur le climat. Cet état de fait est lié au principe de saturation en absorption (le CO2 absorbe déjà presque 100 % des émissions thermiques terrestre, c’est une disposition naturelle de ce gaz), ainsi qu’à sa plage d’action dans l’infrarouge (soit +/— 10 % de la plage totale de l’émission de chaleur terrestre, contre 60 % pour l’eau). Cela relevant de principes physiques immuables, le GIEC se positionne sur d’autres arguments, dont principalement l’effet déclencheur du CO2 (effet domino, cf. chapitre 5), qui pour le moment ne semble pas vouloir s’initier…

En dépit de ces éléments factuels, depuis la fin du XXe siècle nous faisons face à une véritable hystérie face à ce gaz pourtant nécessaire à la vie ! Tout est indexé sur le carbone, certains de nos impôts, certains de nos achats, et demain, la tentation d’un « Passe carbone », comme nous avons eu un « Passe sanitaire », est plus que jamais d’actualité.

Mais que s’est-il donc passé pour que les pays occidentaux passent ainsi d’une vérité scientifique (le CO2 ne peut pas être responsable d’une variation de température à la hausse), à un dogme ? Pourquoi une telle focalisation sur le carbone, à tel point que l’on parle maintenant « d’énergie décarbonée », pour évoquer les productions non fossiles ?

C’est une partie qui se joue en trois temps.

Pour y répondre, nous devons faire un saut dans le passé…

Dans les années 1970, certes il y a des hippies et des utopies écologistes, mais le réchauffement du climat n’est pas un sujet à la mode. Pire, comme expliqué précédemment (chapitre 5), les quelques études confidentielles alors menées démontrent la probable arrivée d’une nouvelle ère glaciaire. Cependant, mis à part quelques journaux, personne ne donne vraiment crédit à ces allégations, et les universités américaines (et du reste du monde), ne sont pas financées pour travailler sur ce sujet. De plus, les écologistes d’alors, sont perçus comme de doux rêveurs, pas dangereux, et dont le prosélytisme est mesuré. Ces gens sont minoritaires, anarchistes et pas, ou peu, organisés.

Ce n’est qu’à la fin de cette décennie, en 1979, lors d’une conférence sur le climat, qu’un rapport(([1] https://www.lemonde.fr/planete/article/2009/12/28/des-1979-le-rapport-charney-annoncait-le-rechauffement-climatique_1285427_3244.html)), celui de G Charnay fait état d’un possible réchauffement en fonction de la concentration de CO2, reprenant sur le principe certains travaux antérieurs à des siècles comme le XVIIIe, où les théories relevaient souvent plus de l’intuition que de la mesure effective. Cette étude est à l’époque totalement isolée et sans grand intérêt. Elle ne sera déterrée que quelques années plus tard, pour servir « la cause » selon l’expression consacrée par des membres du GIEC tel que révélé lors du Climat-gate (cf. Chapitre 1). Cependant ce premier lien « officiel », entre climat et CO2, qui aurait dû rester dans les oubliettes de l’Histoire, va servir d’arme politique dans les années 1980 pour résoudre un conflit interne opposant le gouvernement anglais et des syndicats.

En 1984, a lieu en Angleterre, la grève la plus dure et la plus longue de l’histoire moderne de ce pays(([2] https://fr.wikipedia.org/wiki/Gr%C3%A8ve_des_mineurs_britanniques_de_1984-1985#:~:text=La%20gr%C3%A8ve%20fut%20l’une,pertes%20financi%C3%A8res%20etant%20trop%20importantes)). Cette grève durera un an, jusqu’en mars 1985 (https://www.lesechos.fr/2018/07/1984-1985-la-dame-de-fer-contre-les-hommes-du-charbon-1120320), et mobilisera le très puissant syndicat des mineurs de charbon (National Union of Mineworkers). Très puissant, car à cette époque, près de 90 % de l’électricité du Royaume-Uni dépend du charbon. La grève met le pays dans un état de tension inégalé, aussi bien pour les entreprises que les particuliers qui ont besoin d’électricité. Et les négociations sont difficiles, car le gouvernement n’a que très peu de marge de manœuvre, le syndicat tenant le pays à la gorge. En ces années le Premier ministre est Margaret Thatcher, qui lors de sa campagne politique avait évoqué la nécessité de diminuer le pouvoir nuisible des syndicats, et ces derniers ne se privent pas de lui faire payer ses positions. Une fois aux affaires, le gouvernement Thatcher fait le constat amer de son impuissance face à ce type de menace. Certains éditorialistes couvrant les événements disent alors que le syndicat des mineurs « pose un revolver sur la tempe du gouvernement »… Un bras de fer s’engage, il est féroce, les manifestations se solderont par 9 morts et plusieurs dizaines de milliers de blessés ! Le gouvernement se dit en guerre contre les syndicats, et va jusqu’à supprimer les aides sociales aux familles des grévistes. Mais, au bout du compte, le gouvernement doit céder !

À la fin de la grève, Mme Thatcher va tout mettre en œuvre pour abattre le syndicat des mineurs. Et cela passe nécessairement par le fait de diminuer la dépendance de son pays au charbon.

Le gouvernement anglais souhaite alors se tourner vers le nucléaire. En 1984, il n’existe aucune centrale sur le sol anglais. En fait seule une est en construction à titre de test, à Dungeness, et qui sera exploitée par EDF en avril 1985. Mais, en ce milieu des années 80, le nucléaire n’a pas bonne presse. Les mouvements écologistes s’organisent en partis politiques et le nucléaire est l’ennemi à abattre (souvenez-vous de l’autocollant jaune avec un soleil rouge en son centre et le slogan « Nucléaire bon merci » édité à la fin des années 1970, et qui existe toujours !). Dès lors, faire accepter à l’opinion publique la construction de centrales nucléaires s’avère être un challenge politique de taille !

Qu’à cela ne tienne, des communicants planchent sur le moyen de faire basculer l’opinion des Anglais. L’idée est de trouver un danger plus important que celui du nucléaire tel que ressenti dans l’imaginaire collectif de la population. L’axe est rapidement identifié, la production d’électricité via le charbon rejette massivement du CO2, alors que les centrales nucléaires n’en rejettent pas (en fait très très peu). Et selon certains scientifiques, dont naturellement Charnay, le CO2 pourrait mettre la Terre en péril en modifiant la température et donc le climat. D’un côté un risque d’irradiations mortelles, mais localisées. De l’autre un risque de mort de toute l’humanité. C’est cette piste qui va être exploitée. Ne reste plus alors qu’à convaincre du danger supposé du CO2…

Problème, pour le grand public ce gaz ne revêt pas un caractère dangereux, bien au contraire, il est source de vie pour les plantes ! A chaque problème sa solution : l’Angleterre va alors généreusement financer des centres de recherches universitaires et des laboratoires, pour qu’ils mettent en avant les effets nocifs du CO2. Puis, dans le même temps, elle va faire tout un travail de lobby auprès de l’ONU pour que soit créée une commission spéciale dédiée à ce type d’études. Non pas pour étudier le climat au sens large du terme, mais bien pour étudier les impacts des productions humaines sur le climat, avec un fort prisme sur le CO2. Cela sera l’origine de la création du GIEC peu de temps après la fin de la grève des mineurs de charbons anglais…

Pour illustrer cette manœuvre politique, je vous renvoie à l’explication donnée par Nigel Lawson, alors secrétaire à l’Énergie dans le gouvernement Thatcher, ainsi reportée sur la page Wikipédia évoquant le GIEC :

« […] sa motivation [il parle de Mme Thatcher] était de contrer les syndicats britanniques des mineurs de charbon tout en soutenant le nucléaire en tant que source d’énergie propre pour remplacer le charbon.(([3] https://fr.wikipedia.org/wiki/Groupe_d%27experts_intergouvernemental_sur_l%27evolution_du_climat))»

Et au discours que Mme Thatcher va tenir en 1988 (l’année de création du GIEC) à la Royal Society où elle dit :

« L’ingénierie et les progrès scientifiques nous ont donné le transport terrestre et aérien, la capacité et la nécessité d’exploiter les combustibles fossiles qui étaient restés inutilisés pendant des millions d’années. L’un des résultats est une augmentation constante du dioxyde de carbone. »(([4] https://www.margaretthatcher.org/document/107346))

Or, comme évoqué, à cette époque, le CO2 n’est pas encore la cause des maux de l’Humanité, ce n’est en tout cas aucunement un centre d’intérêt des nations, et on n’en trouve trace dans aucun discours politique (ou de façon marginale). Et là, curieusement, ou pas, Mme Tacher porte le fer contre le CO2 à six reprises durant ce discours. En faire cas ainsi dans le cadre d’une intervention politique n’est pas sans arrière-pensée.

Le GIEC se doit donc trouver une relation entre CO2 et climat. Telle est sa mission souhaitée par le puissant Empire britannique, soutenu à l’époque, pour des raisons économiques et politiques, par les USA (R. Reagan) qui voulaient maîtriser les mouvements écologistes naissants en leur opposant un organisme officiel sous l’égide de l’ONU lui-même sous forte influence des USA(([5] https://www.novethic.fr/actualite/environnement/climat/isr-rse/a-l-origine-quand-margareth-thatcher-et-ronald-regan-ont-cree-le-giec-148067.html)). Les deux super puissances d’alors vont imposer leur agenda à l’ONU.

L’Angleterre dispose aujourd’hui de 18 centrales, et 2 sont en construction. Quant au syndicat des mineurs, il est réduit à portion congrue et inoffensif.

Voilà donc, de 1984 à 1988, le premier étage de la fusée.

Nonobstant cette volonté politique de produire des éléments à charge du CO2, à cette époque, ce n’est pas encore l’hystérie climato-catastrophique et collapsologue qui règne. Nous sommes pour le moment dans une manœuvre restreinte à quelques hauts fonctionnaires et élus, et à quelques cercles d’initiés, visant à permettre à un gouvernement de reprendre la main sur la destinée énergétique d’un pays.
À la fin de l’année 1989 va arriver un événement qui va bouleverser l’Histoire du monde. Dans la nuit du jeudi 9 au vendredi 10 novembre 1989, le mur de Berlin « tombe ». Au-delà du mur lui-même, qui est un symbole, c’est toute l’idéologie communiste qui montre son échec à répondre au bonheur des peuples, et qui, tout comme le mur, s’effondre. Les partisans communistes de nombreux pays, très majoritairement européens, se retrouvent orphelins.

Vont alors s’opérer en quelques années, dans le début des années 90, des transferts entre l’ex-parti communiste et les partis écologistes. En effet, les communistes trouvent des points de convergences avec les écologistes, notamment leur opposition commune au système dit capitaliste. Les écologistes vont ainsi voir en quelques années leurs rangs s’étoffer, et leurs méthodes s’affiner…

À la fin des années 80 début 90, les partis écologistes des différents pays ne sont pas pris au sérieux, sont désorganisés, passent pour des illuminés, et font quelques pour-cent aux diverses élections. En France, en 1988, avant la chute du mur, les écologistes n’ont aucun député, et font 0,35 % aux élections législatives(([6] https://www.france-politique.fr/elections-legislatives-1988.htm)). Ils sont inexistants. Puis, les ex-communistes, bien rodés, vont s’occuper de gérer tout cela. Résultat, à l’élection législative de 1993, miracle, les deux partis écologistes font un score cumulé(([7] https://www.france-politique.fr/elections-legislatives-1993.htm)) de presque 8 % !

À partir de ce moment, les idées écologistes vont se répandre dans l’opinion publique, soutenues par une presse qui a souvent soutenu le parti communiste. De tout cela naîtra l’expression visant à décrire les écologistes comme des pastèques : « vert à l’extérieur, rouge à l’intérieur ». Et au-delà de l’expression devenue populaire, il y a une réalité. Les partis écologistes modernes, ceux que nous connaissons aujourd’hui, qu’ils soient français ou allemands, sont les héritiers directs des partis marxistes et bolcheviks d’hier. Les idées sont les mêmes, seule la façade a été repeinte ! En l’occurrence les intérêts purement écologistes y sont souvent secondaires (cf. le Wokisme actuel porté essentiellement par ce type de parti politique).

Ces deux mouvements réunis en un, se retrouvent sur de nombreux terrains, les deux veulent abattre la société actuelle, pour la remplacer par autre chose. L’anticapitalisme est un point de convergence naturel, et les communistes identifient la lutte contre le CO2 comme un excellent moyen de nuire au système de consommation. Car, en effet, à peu près tout notre monde occidental génère du CO2 dans presque toutes ses activités. Si vous interdisez la production de CO2, alors, des usines jusqu’à l’utilisation de votre machine à laver en passant par le smartphone sur lequel vous lisez peut-être ces quelques lignes, tout s’arrête ! La lutte contre le CO2 devient une cause majeure, celle qui peut faire tomber le reste et provoquer le « grand soir ». Et tout sera mis en œuvre pour justifier cette lutte.

En 2018, ce qui reste du PCF (Parti Communiste français) de titrer sur son site(([8] https://www.pcf.fr/ecologique_au_coeur_du_combat_communiste)):

« L’écologie au cœur du combat communiste. Face à un capitalisme qui exploite, avec la même vigueur, les hommes et la nature, nous opposons l’écommunisme pour protéger l’humanité du chaos et préserver la planète. »

L’écommunisme une idée, un programme, qui résume tout…

C’est là, le second étage de la fusée. La puissance décuplée des mouvements écologistes noyautés par l’idéologie et les méthodes, efficaces, communistes. La volonté qu’ont tous les révolutionnaires de faire table rase, pour reconstruire un « monde meilleur ».

Jusque-là les entreprises, surtout les multinationales, sont restées soit spectatrices du mouvement, soit ont cherché à le ralentir, principalement les sociétés en rapport avec l’énergie et les transports. En effet, à la fin des années 1990, début 2000, une pression environnementale se fait sentir, mélangeant aussi bien des dispositions visant à gérer la pollution, que des règles destinées à limiter le réchauffement climatique, « via la décarbonation », annoncé maintenant depuis une dizaine d’années (création du GIEC en 1988 et premier rapport en 1990). Or, par expérience, le monde marchand sait parfaitement que ce type de dispositions politiques débouchera inévitablement sur des taxes et des contraintes réglementaires. Et c’est ce qui va se passer.

La Taxe carbone (pour la France, mais bien entendu chaque pays a son équivalent), fiscalement dénommée « contribution climat énergie » (en novlangue on ne parle plus ni de taxes ni d’impôts, mais de contributions), et qui doit être investie dans des projets à visée climatique, rapporte à la France 35 Md d’Euros en 2019. Et seuls 20 % de cette somme(([9] https://www.lesechos.fr/economie-france/budget-fiscalite/ou-vont-les-recettes-de-la-taxe-carbone-1132699
https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2018/12/07/comprendre-la-taxe-carbone-en-huit-questions_5394292_4355770.html)) sont effectivement affectés à des projets en rapport avec le climat. Les associations s’en émeuvent régulièrement, et la Cour des comptes de constater chaque année ce détournement de fonds. La lutte contre le climat rapporte des sommes très confortables aux États, et elles ne sont pas contestées, car qui oserait de nos jours s’opposer à un prélèvement visant à « sauver l’humanité », même si en définitive ces sommes servent à tout autre chose.

Mais revenons au début des années 2000. Donc, à cette période, les entreprises sont encore sur la réserve, la plupart sont conscientes que le mouvement écolo-communiste qui se dessine vise principalement à changer de modèle de société, donc potentiellement à les faire disparaître ou plus prosaïquement à — pourquoi pas ? — les nationaliser. Mais, l’Histoire fait que ce début de XXIe siècle correspond aussi à une saturation conjoncturelle économique. Certes l’économie numérique performe, mais, pour le reste, les marchés ne connaissent plus de formidables performances comme celles des années d’après-guerre.

Ainsi, pour la Communauté Européenne, le taux de croissance du PIB est de : 5 % de 1960 à 1970, puis de 3,5 % de 1970 à 1980, puis de 3,2 % de 1980 à 1990 et de seulement 2,8 % de 1990 à 2000(([10] http://ses.ens-lyon.fr/articles/donnees-taux-de-croissance-du-pib)) (chiffres de l’École normale supérieure de Lyon filière économique). Nous sommes donc passés en quarante ans à une croissance divisée par deux ! La faute à différents vecteurs, dont le taux d’équipement des foyers impliquant un faible renouvellement des produits manufacturés. En effet, dans les années 1990, presque tous les foyers occidentaux disposent d’une ou deux voitures, d’une télévision, de mobilier, d’un réfrigérateur, d’une machine à laver, etc. Et ces mêmes foyers n’ont pas de motif rationnel pour en changer. Il faut alors des raisons ponctuelles, comme une coupe du monde de football pour doper l’achat de téléviseur, ou une prime d’État pour pousser les ventes de voitures.

L’automobile en est un exemple très parlant. Faisons un focus pour mieux comprendre le jeu des entreprises dans l’incrimination du CO2 comme cause de tous les maux et de la fin du monde, tel qu’expliqué (rêvé) par les écologistes-communistes et leur concept « d’écommunisme » :
Le journal économique Les Échos a étudié dans un article du 4 février 2020 l’évolution du parc automobile français (titré : Les vrais chiffres du parc automobile français), et il en ressort que le parc a connu une flambée au début des années 2000. Qu’est-ce qui peut expliquer ce phénomène ?

Comme vu précédemment, au début des événements, le monde économique est sur la réserve face aux notions de réchauffement climatique, et l’attaque en règle du CO2 qui s’annonce. Puis dans un second temps, il va décider, non pas de s’opposer au mouvement, mais, très intelligemment, bien au contraire de l’accompagner. Dès lors, c’est à qui sera le plus vertueux, le plus eco-friendly, quitte à mentir ou à en rajouter. Grâce au marketing les citrouilles deviennent carrosses !

Ce phénomène amorcé dans les années 2000 sera appelé le « greenwashing », évoquant ainsi le fait que les entreprises, jadis polluantes (selon une certaine vision), deviennent des champions de l’écologie et de la protection du climat. Et ce pour deux raisons. D’une part sous la pression des politiques qui eux-mêmes font face à une opinion populaire, et d’autre part, car elles ont compris qu’il y avait là un excellent moyen de relancer la consommation et donc d’augmenter chiffre d’affaires et profits. Le CO2 allait devenir un excellent levier économique…

Le capitalisme a traversé tous les âges grâce à son incroyable capacité d’adaptation, c’est ce qui définit un système intelligent.

Dans les années 80, les constructeurs automobiles mettent en avant les performances de leurs voitures. C’était l’époque des GTi ! Lors du lancement de la Renault 21 Turbo en 1987, les journalistes sont invités sur un circuit automobile, et dans le dossier de presse se trouve un chronomètre gracieusement offert. Cette voiture est rapide, très rapide, et c’est pour cela qu’il faut l’acheter. Dans le courant des années 1990, la communication est plus axée sur la sécurité et le confort, sont mis en avant les équipements comme l’airbag, l’ABS, la climatisation, ou encore les aides électroniques. Puis, à compter de 2005 environ, le marketing change, les voitures deviennent « propres », « écolos ». Volkswagen annonce des taux de CO2 très bas, incroyablement bas, c’est un argument marketing (on saura plus tard qu’ils ont triché). Dans ses brochures publicitaires, Mercedes définir sa nouvelle classe C comme « Pur et sensuel ». Qu’est-ce qu’une voiture « pure » ? On ne sait pas, mais ce mot raisonne en nous comme quelque chose de bien, de propre, qui ne pollue pas.

Les consommateurs que nous sommes ne doivent plus avoir envie d’acheter une voiture pour ses performances, non, ils se doivent d’acheter une voiture pour être un bon citoyen eco-vertueux. Et pour cela, il nous est fait injonction de se débarrasser de notre « vieille » voiture. Le système mis en place par le monde mercantile fonctionne, et de nombreux foyers changent de voitures, principalement entre 2000 et 2010, d’où le pic constaté dans l’enquête… Et l’État accompagne ce mouvement en mettant « la main à la poche ».

Les subventions massives, des éoliennes, des panneaux photovoltaïques, des véhicules électriques (pourtant tout aussi polluantes que leurs congénères thermiques(([11] Cf. reportage Arte intitulé : « La face cachée des énergies vertes » publié en 2021.)) ), et autres systèmes « verts », sont une des stratégies poussées par le monde économique pour trouver des relais de croissance à moindre coût. Business is business ! La presse qui fait, et défait, les opinions, veut du « green », pas de problème, elle va en avoir. Et dans le même temps, l’argent va couler à flots (nos impôts et taxes)…

En un mot comme en cent, le monde entrepreneurial va monter dans le bateau, et à son tour, faire le nécessaire pour charger le CO2, car là est son intérêt. Dès lors, les consommateurs doivent remplacer leurs équipements par une version qui produit moins de CO2. Le marché se réouvre !

Il est bien entendu que les marchés ainsi relancés rapportent bien plus que ne coûtent les taxes, c’est là l’équilibre subtil et existentiel de l’économie de marché depuis l’antiquité ! De la main droite l’État perçoit des taxes carbone, et de la main gauche, il subventionne abondamment l’achat de nouveaux produits ou de systèmes énergétiques, éolien et solaires, dont les rendements techniques sont déplorables, mais encouragés par le législateur. Là encore, comme les politiciens, nombre d’entreprises s’adaptent pour gagner le plus d’argent possible, peu importe si c’est un non-sens et si la nation paiera à moyen terme ces erreurs stratégiques.

Les grands groupes d’énergies (Total, Shell, BP, Dana Petroleum, EDF, Chevron, etc.) donnent de l’argent, beaucoup d’argent, aux universités, aux laboratoires, organisent des conférences, financent des études. Comme les États ils ne croient pas à un monde décarboné, car cela n’est pas possible, mais ils favorisent leurs marchés respectifs afin de vendre leurs solutions qui sont, naturellement, toutes validées, moyennant quelques tours de passe-passe, comme eco-friendly. Au pied du mur et sous la pression d’entreprises du secteur énergétique (dont l’éolien), en 2022, l’Union Européenne ira jusqu’à classer le gaz parmi les énergies « vertes », alors même que quelques mois au paravent, ce même gaz était vilipendé, car fossile et producteur massif de CO2. En effet, l’intermittence des turbines éoliennes implique sur plus de 70% du temps un recours à un autre moyen de production électrique, sans gaz, pas d’éoliennes, l’équation est cruelle.

Une très importante part des émissions de CO2, peut-être la première, est due au monde informatique et plus précisément aux fermes de serveurs(([12] Le magazine Futura science : « Data centers et cloud computing émettent trop de CO2 selon Greenpeace ».)), à travers les dizaines de milliers de Datacenter répartis un peu partout sur la planète. Le premier détenteur de Datacenter est la société Alphabet, qui est la holding qui détient Google corporation. En 2020, Google a annoncé(([13] https://www.challenges.fr/green-economie/google-verdit-ses-data-centers-et-vise-le-zero-en-carbone-en-2030_728228)) viser la « neutralité carbone » pour 2030. Google entend y arriver en utilisant de l’énergie dite verte, même si cela ne correspond à rien (une éolienne ou du photovoltaïque sont également émetteurs de CO2 et dépendent de matériaux fossiles), en compensant par l’achat de dettes carbone, et la création de puits à carbone. Dans les faits, il n’y a aucune diminution de la production de CO2 de prévue…

Mais au fond, qui s’en préoccupe ? L’annonce fait son effet, les jeunes qui défilent pour le climat peuvent donc continuer d’utiliser en masse les services Google, échanger sur les réseaux sociaux, acheter des vêtements à l’autre bout du monde, et en définitive, émettre un paquet de CO2, ce gaz qu’ils maudissent, du haut de leurs 12 ou 15 ans, alors même qu’ils n’ont pas commencé leur vie de consommateurs actifs ! Lors d’une conférence scientifique donnée le 6 mai 2019(([14] Disponible sur Youtube)), le scientifique Laurent Alexandre a qualifié cette annonce de Google de « plaisanterie ». Du greenwashing qui fait vendre, de l’anti-CO2 qui permet d’augmenter les affaires…

Autre anecdote concernant le monde entrepreneurial : vous avez pu noter que le célèbre logo de la chaîne de restauration rapide Mc Donald’s, qui était rouge et jaune depuis son origine, connu ainsi dans le monde entier, est devenu vert et jaune à la fin de l’année 2009. Presque toutes les entreprises du monde, dans les années 2000 à 2010, ont introduit à un moment ou un autre du vert dans leur logo ou leur communication. Le but étant de ne pas ralentir les ventes et surtout, pour nombre de marchés, de relancer les ventes. Le monde politique et médiatique veut des entreprises vertueuses qui mettent un genou à terre face au terrible CO2 ? Très bien, si cela permet de vendre plus, les entreprises verdiront leur logo et mettront un genou à terre. L’argent n’a pas d’odeur…

Voilà donc le troisième étage de la fusée, le monde économique qui participe à la charge en règle contre le CO2, à des fins mercantiles.

Ajoutez à tout cela que depuis environ 50 ans, les politiques de divers pays ont, comme le rappelle Laurent Alexandre (conférence donnée le 21 mai 2019 sur la transition énergétique visible dans son intégralité sur YouTube), des connaissances insuffisantes en sciences pour comprendre ce qui se passe réellement, et, ne font plus qu’arbitrer les pressions. C’est à qui criera le plus fort ou fera le plus peur. Les politiques gouvernementales réagissent à chaud, en prenant en compte le dernier avis diffusé et surtout le discours le plus catastrophique, n’étant pas en mesure de le relativiser. Et au jeu de la pression, les partis écologistes sont très forts, jouant sur la corde sensible de la protection de la nature et des animaux, le tout baigné d’une idéologie New Age où il faut sauver Gaïa la Terre mère. Ce discours qui met en joue le capitalisme et les réussites sociales, plaît à une majorité de médias et raisonne facilement au sein de la population. Dès lors, le politique suit le sens du vent, sans rien comprendre aux rapports du GIEC qu’ils ne considèrent pas forcément plus que ça, mais qui lui sert de socle moral. Et là encore, le CO2 est un coupable facile, il est donc de bon ton de fonder toute politique sur son éradication, ce qui serait à n’en pas douter très problématique(([15] Au cours du XXe siècle, la concentration de CO2 n’a baissé que 2 fois. Après 1929 où suite au krach boursier nombre d’activité de production se sont arrêtés, et en 1945, où la chute industrielle de l’Allemagne et du Japon a provoqué cette diminution. Autrement dit, si nous devions suivre les recommandations du GIEC (Groupe 3), et diminuer d’au moins 30% les émissions de CO2 d’ici 2050, cela passerait soit par une guerre mondiale, soit par un krach boursier mondial, à priori, il n’existe pas d’autres voies…))!

Comme déjà évoqué au chapitre précédent, le premier des GES (Gaz à effet de Serre) est l’eau (H20), mais, reconnaissez que si les États avaient taxé massivement l’eau, il aurait été difficile d’obtenir une adhésion populaire, et les partis politiques auraient craint pour leurs élections. Sans même parler d’interdire l’eau ! De plus, l’eau ne touche pas l’ensemble de la chaîne économique mondiale ce qui rend ce gaz moins « coupable ». Les autres GES, comme l’Ozone, ou le Méthane, sont moins produits par les traitements humains (mais bien plus important dans l’effet de serre que le CO2). Bref ! il ne restait plus que le CO2 sur la liste des suspects (souvenez-vous que l’objet initial du GIEC n’est pas d’étudier le climat, mais bien d’étudier l’influence humaine sur le climat, nuance qui a son importance). Et comme le dit le dicton populaire « quand on cherche, on trouve ». Les chercheurs financés presque sans limites, et soigneusement sélectionnés (le GIEC ne référence qu’une centaine de laboratoires parmi les milliers à travailler sur ces sujets, écartant les résultats jugés « non conformes ») ont trouvé ce qu’on leur demandait de trouver.

Au début des années 2000 il circulait une plaisanterie dans les milieux de la recherche universitaire, consistant à dire que pour obtenir un financement il suffisait de mettre le mot « CO2 » dans l’intitulé de l’objet de la thèse ou du sujet de recherche, même si cela parlait d’art ou de trombone. Un mot de passe magique !

Le tout a été porté par un biais idéologique qui a déformé en quelques décennies la pensée écologique des années 60 et 70. A ce sujet, il est intéressant de noter un livre, qui a fait grand bruit, édité en décembre 2020, aux éditions de l’artilleur : « Confessions d’un repenti de Greenpeace », écrit par Patrick Moore. Vous ne savez pas qui est Moore ? Eh bien tout simplement le fondateur de Greenpeace… Rien d’autre que la plus grande association mondiale écologiste. Dans cet ouvrage, Moore dénonce la dérive politique de Greenpeace et d’une façon plus large des ONG écologiques, y compris le GIEC. Le fondateur de Greenpeace d’expliquer que les mouvements qui prétendent défendre l’écologie, le climat, la biodiversité, se sont, dans leur très grande majorité, éloignés de la science, pour imposer des idéologies, et faire de la nature une religion. Ces principes ont permis l’émergence d’un courant de pensée extrémiste, qui a fait le lit de ce que nous connaissons aujourd’hui à travers la chasse au CO2 et donc à toutes les activités humaines. Le CO2, qui n’avait rien demandé et grâce à qui nous existons, est coupable, et à travers lui, toute l’Humanité…

Voilà, succinctement résumé pourquoi et comment nous sommes arrivés à une telle hystérie, comme le disent le scientifique Laurent Alexandre et le philosophe Michel Onfray. Il n’y a aucun complot au sens traditionnel du terme, mais des convergences d’intérêts, une idéologie post-révolutionnaire, et une lâcheté d’une partie du monde politique et scientifique. Si la population avait un niveau en science suffisant, les discours alarmistes concernant le climat n’auraient pas percé dans l’opinion, mais, tel n’est pas le cas, c’est même tout le contraire, le niveau de connaissance de nombreux pays ne cesse de baisser année après année. Si bas qu’une jeune fille dont le niveau scolaire est celui du collège vient donner son opinion sur le sujet, et qu’une partie de la classe politique mondiale s’agenouille. En résumé, nous faisons face à une déchéance intellectuelle de nos sociétés, plus qu’à un risque climatique avéré.

La semaine prochaine, nous verrons s’il y a vraiment chaque année plus de catastrophes naturelles dues au réchauffement climatique…





« J’ai deux gamins. Je vais disjoncter l’antenne. On veut vivre nous aussi »

[Source : zoomdici.fr via profession-gendarme.com]

[Illustration : Beaucoup de gens unis autour de la famille d’éleveur du Gaec du Coupet. Photo par Nicolas Defay]

Par Nicolas Defay

Un jour après la décision du Conseil d’État ordonnant à ne pas couper l’antenne 4G à Mazeyrat d’Allier, les éleveurs du Gaec du Coupet l’ont eux-même neutralisée. À bout de souffle, à bout de vie, ce geste de désespoir a été accompagné par une cinquantaine d’habitants et d’agriculteurs.

Vidéo en bas d’article

C’est une véritable bataille qui s’est jouée et se joue encore sur les hauteurs de Mazeyrat d’Allier. Bataille économique contre une bataille humaine. Puissants lobbys contre une simple famille. Pot en acier trempé contre un pot de terre cuite. Au bout de 13 mois ponctués de hauts et de bas, de pleurs et de souffles, d’interviews en interviews, d’audiences dans les tribunaux, 13 mois de cadavres, de vaches aveugles, de veaux prostrés, d’animaux à l’agonie…le geste de Frédéric Salgues, soutenu par ses proches, ses amis, ses voisins, ses confrères, résonne comme un véritable cri de désespoir, de colère et de survie.

L'affluence devant le relais soupçonné d'être à l'origine de l'hécatombe.
L’affluence devant le relais soupçonné d’être à l’origine de l’hécatombe.
Photo par Nicolas Defay

« Ce n’est pas lui qui a coupé l’antenne, c’est nous tous ! »

Ce vendredi 18 août, au lendemain des conclusions du Conseil d’État qui casse l’ordonnance du 13 mai du tribunal administratif de Clermont-Ferrand, jugement qui exigeait l’arrêt de l’antenne 4G pour une durée de 2 mois à partir du 23 août, l’éleveur et père de famille a mis sur off le disjoncteur du relais. 

« Aujourd’hui, on en a tous ras-le-bol, lance-t-il, la voix tremblante, devant l’attroupement rassemblé devant lui. J’ai deux gamins. Je vais disjoncter l’antenne. Ça a assez duré ».

À coté du relais soupçonné d’être à l’origine des graves nuisances sur son cheptel, il ajoute simplement : 

« On veut vivre nous aussi ».

Quelques secondes se passent alors quand une personne intervient. « Je veux dire quelque chose ! C’est nous tous qui disjonctons l’antenne. C’est tout le monde qui disjoncte. On se met tous avec ! » Les gens présents grimpent alors le fossé pour entourer Frédéric Salgues et ajouter ainsi leur visage à l’action. « Ce n’est pas lui qui a coupé l’antenne, c’est nous tous !, insiste l’un deux. Nous sommes tous avec lui ! »

« On a tout perdu. On ne peut plus tenir. Financièrement, c’est catastrophique. Moralement, on en peut plus. Faire vivre ça à nos enfants, c’est juste horrible. Là, on va la couper nous-même et on attendra que quelqu’un vienne voir ». Géraldine Salgues

Présents, les gendarmes ne se sont pas opposés à l'intervention sur le disjoncteur.
Présents, les gendarmes ne se sont pas opposés à l’intervention sur le disjoncteur.
Photo par Nicolas Defay

Les opérateurs téléphoniques et le gouvernement, grands gagnants

Dans 5 jours, l’antenne devait être arrêtée par une décision de justice datée du 23 mai pour vérifier si oui ou non elle était la cause du mal. Le 10 août, après que les 4 opérateurs téléphoniques aient fait appel de cette ordonnance, le rapporteur public s’est opposé à l’arrêt des émissions, stipulant une erreur de procédure judiciaire. Le 17 août, le couperet tombe. Le Conseil d’État suit l’analyse du rapporteur public. Les 4 opérateurs, ainsi que le Ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique, Bruno Le Maire, ont alors gain de cause.

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« Mis à part un impact financier, je ne vois pas pourquoi ils s’y opposent tant »

« On laisse mourir des vaches, on laisse mourir une famille et tout le monde s’en fout, souffle Géraldine Salgues. Le tribunal administratif était de notre côté car ils avaient pris conscience d’un réel soucis. Les quatre opérateurs ne veulent pas couper l’antenne alors que le réseau marchait très bien avant qu’ils l’installent. Mis à part un impact financier, je ne vois pas pourquoi ils s’y opposent tant ».

Elle ajoute : 

« Quand elle est coupée pour maintenance, les vaches vont nettement mieux. Elles vont manger au cornadis, elles boivent, elles se chamaillent. Elles retrouvent un comportement normal ».

« Mon avenir ? Je l’envisage au jour le jour. Je ne peux plus me projeter maintenant. Je n’ai même pas les mots pour décrire ce qui nous arrive. Pour moi, arrêter l’antenne de force est la dernière solution ».

Nathan Salgues

Une vingtaine de vaches et 30 veaux sont morts de façon inexpliquée en un an.
Une vingtaine de vaches et 30 veaux sont morts de façon inexpliquée en un an.
Photo par Nicolas Defay

« Regardez comment elles vont à présent ! Regardez comment elles vivent ! »

[Voir aussi :
dossier 5G et ondes pulsées]

« J’ai eu mon bac cette année et j’en suis fier, partage Nathan Salgues, l’un des deux enfants de la famille. Mais j’avais l’objectif de m’installer ici. À présent c’est compromis. Le plus dur c’est que nous sommes persuadés que c’est l’antenne le problème. Et les opérateurs téléphoniques savent très bien pourquoi ils ne veulent pas la couper. Parce qu’ils auront d’autres problèmes ailleurs ».

Si les animaux restaient effectivement serrés contre les parois de la ferme avant que l’opération ne soit effectuée, les bêtes ont semblé reprendre consistance aussitôt le relais neutralisé. « Regardez comment elles vont à présent !, montre Géraldine Salgues. Regardez comment elles vivent ! Elles se sont toutes approchées des barrières, chose qu’elles ne font jamais quand l’antenne est en marche ».

« Depuis le début de cette affaire, force est de constater que malgré tous les efforts de chacun, malgré avoir interpellé le Préfet, le Ministre du numérique, le Ministre de l’économie, tous témoignent d’un profond déni sur le sujet. » Claude Font, FDSEA

Frédéric Salgues devant les caméras. Les médias nationaux se penchent sur l'affaire.
Frédéric Salgues devant les caméras.
Les médias nationaux se penchent sur l’affaire.
Photo par Nicolas Defay

« Si on ne cautionne pas le geste, nous le comprenons »

Claude Font, président de la FDSEA, est aussi sur place avec la Directrice du syndicat Anne Rogues et Nicolas Merle, Président des Jeunes Agriculteurs. 

« Nous sommes là pour défendre et accompagner les éleveurs du Gaec du Coupet, s’exprime-t-il. Si on ne cautionne pas le geste, nous le comprenons. »

Il termine en ces mots : 

« Et qu’on ne me parle pas du Bien Être Animal ! Le Gaec du Coupet subit des pertes innombrables sûrement dues au dysfonctionnement de l’antenne. Nous ne sommes pas contre le déploiement des relais. Mais ce que nous voulions savoir tout simplement et de façon légale c’était si, oui ou non, l’antenne était incriminée dans les nuisances à l’œuvre dans ce Gaec en très grave souffrance ! »

Vidéo ci-dessous ▼




La fille de Douguine assassinée (à la place de son père ?)

Par Lucien SA Oulahbib

DARIA PLATONOVA Douguine a explosé dans sa voiture, confirment les médias de grand chemin français salissant au passage sa mémoire en la désignant d’emblée, via son père, d’ » ultra-nationaliste » bien sûr favorable à « l’annexion de l’Ukraine » et proche de Marion Maréchal, alors qu’elle est plutôt une patriote russe à la recherche d’une singularité dont on peut ne pas partager les sources (en l’occurrence Heidegger et son purisme paganisé et ethnicisé) sans que cela empêche d’apprécier son souci d’être et non pas seulement d’exister comme le veut la Secte qui nous réduit à un corps (de coordonnées) sans sujet ni patrie…

Le fait que la voiture ait été piégée et visait sans doute son père dénote en tout cas le basculement accéléré vers la guerre « sale » à coup d’assassinats de hauts responsables, de personnalités et de civils, entrecoupés de bombardements interdits par les conventions sur la population, de caches et utilisations d’endroits civils façon Hamas utilisés par l’armée Zelenski (comme l’a signalé Amnesty International, sommée cependant de se rétracter) jusqu’à ces temps-ci. Celui-ci va jusqu’à s’acharner méticuleusement, à la façon d’un psychopathe, à bombarder une centrale nucléaire afin d’aller vers cet irréparable recherché surtout par la Secte dont l’un de ses pions actuellement au pouvoir en France vient d’indiquer l’acuité inéluctable de la guerre dans un discours très récent (19/08/2022).

Qui a pu donc effectuer cet acte odieux, lâche, et avec tant de précision, sinon un service de haut vol de la Secte SHA, par satellite, persuadé ce faisant qu’en tuant Alexandre Douguine et sa fille on assassinait le « cerveau de Poutine » ? Ce qui est déjà méprisant tant ce dernier n’a pas besoin de suivre le conseil d’experts pour agir à la différence de la marionnette installée en France à l’Élysée. Ce qui est aussi contre-productif, car ce n’est surtout pas comprendre du tout l’esprit russe qui n’aura de cesse de traquer les exécutants et leurs commanditaires « jusque dans les chiottes ».

Si la France n’a pas à entrer dans cette galère, elle ne peut pas non plus par principe laisser faire, car ce n’est pas en éliminant ainsi ses « ennemis » que l’on progresse, qu’il s’agisse des Russes ou même des djihadistes qui à chaque fois mettent à leur tête quelqu’un de bien pire encore… Il faut s’affronter sur le fond et non pas croire que des escarmouches et leur harcèlement suffisent pour donner la clé de la victoire — plutôt le goût bien amer de la défaite maquillée en « victoire », donnant encore cependant les derniers coups d’une griffe, ceux d’une bête blessée, mais qui reste hargneuse tant elle n’aura pas été achevée…




Algérie : Les agents subversifs utilisent la catastrophe nationale à leur avantage

[Illustration : Deux faces de la même pièce (Le séparatiste du Mak et l’islamiste de Rachad)]

Par Tarek Benaldjia

« Nous sommes confrontés, dans notre pays, à une conspiration monolithique et impitoyable qui compte principalement sur des moyens secrets pour étendre sa sphère d’influence par l’infiltration plutôt que l’invasion, la subversion plutôt que les élections et l’intimidation au lieu du libre arbitre ».

Un jeu se joue avec les nerfs des Algériens. Une guerre est menée contre l’influence de notre pays. Au moment où l’économie de l’Algérie a beaucoup progressé ces derniers temps et la capacité des autorités algériennes à financer les mesures de réforme s’est fortement développée à un moment où le pays enregistre un excédent budgétaire, rembourse ses dettes internationales et cherchait à jouer un rôle plus prononcé dans la gouvernance de l’économie de puissance régionale.

Oubliez que ses « agents subversifs » viennent en aide à l’Algérie, ils ont saboté les efforts du pays depuis fort longtemps. Ils ont coopéré avec les mouvements terroristes internationaux. Ils ont coopéré avec le Makhzen marocain le capo de l’entité sioniste d’Israël. Alors qu’ils brûlaient des forêts, ils concluaient des accords avec eux. Même pendant cette période de catastrophe nationale, ils ont donné la priorité à leurs gains personnels et à leurs sentiments anti-algériens.

Ceux qui sont toujours à l’affût des angles morts de l’Algérie, ont simultanément retroussé leurs manches pour passer à l’action et répandre la haine, au lieu « d’apporter une contribution », ou aider à découvrir pourquoi ou comment les incendies ont éclaté, comment ils pourraient être tous éteints au moment de l’impact, ce qu’il faudrait faire, ou de choisir de courir un risque pour tenter d’aider quelqu’un qui était en détresse, qui était désavantagé et qui se faisait meurtrir par des éraflures et des brûlures nécessitant des secours.

Ils ont montré une fois de plus qu’ils n’avaient pas de sentiment national à l’égard de l’Algérie. Ils ont révélé que leur perception de la nation ne va pas au-delà des organisations terroristes, des groupes de pression, des gains personnels, des camps idéologiques et des camps politiques au niveau mondial reconnus hostiles au pays. Ils ont révélé leur incapacité, à comprendre « la notion d’État» (ou de son équivalent), qui doit probablement être complétée au cas par cas. Une perception nationale positive commune et pluriethnique de la société algérienne. Ils ont révélé que la pérennité, paradigme des Algériens n’est pas leur combat de tous les jours.

En fait, ils ne se sont jamais impliqués dans aucune des luttes de l’Algérie. Au contraire, ils agissent comme les porte-parole légitimes des forces assaillantes et bloquantes contre l’axe national. Nous avons été témoins de cela à plusieurs reprises.

En cas de catastrophe naturelle, une lutte nationale est indispensable. Cela va au-delà de la politique. Mais les agents ne possèdent pas cette maturité. Ils se sont tous avérés être des opportunistes se cachant derrière le Makhzen, opèrant dans un milieu social qui les entoure et les soutient et qui est leur vivier. En outre, quelques organisations terroristes internationales ont cherché à mettre en place des « cellules dormantes » attendant insidieusement de profiter de la situation, composées d’agents clandestins dont le but est de mener une existence aussi anodine que possible pendant une longue période, jusqu’à ce qu’ils soient « activés ».

Ceux-ci se développent en tandem et se rapprochent les uns des autres, dans un processus complexe d’adaptation mutuelle. Au lieu d’informer sur la réalité du système en place (réalité économique, bancaire, impérialiste et esclavagiste), au sujet de laquelle le peuple s’est interrogé sur les moyens qui ont permis à une poignée de personnes d’amasser des richesses immenses par des voies illégales. Ceux-là, préfèrent, portés à l’ordre du jour les problèmes, des mouvements populaires d’opposition, des personnes arrêtées, jetées en prison et, de tous, ce qui peut participer aux attaques envers la présidence de la république et l’institution militaire.

De quelle sorte de décalage d’axe s’agit-il ? De quelle sorte de déviation s’agit-il ? Être dans l’opposition bloquante signifie-t-il se tenir contre l’Algérie ? Cela signifie-t-il ignorer le pays, simplement parce que quelqu’un de nationaliste est au pouvoir ? Ce questionnement ne se réfère pas seulement aux parties concernées, il se réfère à tous ceux qui font des ravages et répandent la haine à ces moments propices auxquels le pays est actuellement confronté.

Regardez les déclarations postées par les uns comme par les autres. Il n’y a pas de grandes d’idées ou de consciences à de grands projets qui empêcheront toutes tentatives susceptibles de tirer le pouvoir en place de la catastrophe, de transformer la douleur collective en une opportunité et d’exploiter les faiblesses du pays. C’est dommage. Nous n’avons pas non plus vu d’autres partis politiques, organisations engagées ou leurs dirigeants pour venir en aide au pays. Pourtant, ce qui se passe est une catastrophe nationale. Il ne devrait y avoir aucune distinction entre les partis, les groupes ou les organisations. C’est une douleur collective que l’on n’a pas véritablement réussi à bien traiter jusqu’à maintenant.

À ces agents subversifs, nous leur disons que nous ne sommes pas prêts à les appuyer et à travailler pour eux et leur espace de chaos politique, même s’ils croulent sous une masse de problèmes et de stress. Lâchez vos armes de propagande et rejoignez l’Algérie compatissante dans cette lutte !

Ne pouvant vaincre l’Algérie sur tous les plans, ils s’orientent vers les feux de forêts. Il est évident que cela avait été découvert par les stratèges gardiens de la bête et leurs alliés dans leurs recherches préparatoires sur l’Algérie, mais ils ont largement sous-estimé la nation vis-à-vis de ses forces vives du pays, en pensant qu’ils pourraient avec succès provoquer un retour aux années des coups d’État successifs et déstabilisateurs dès le début des indépendances en Afrique.

Les indices ne manquent pas

Contrairement à la gouvernance de plusieurs pays arabes, l’Algérie a refusé de rejoindre la grande coalition saoudienne, soutenue par les Occidentaux, dans son intervention armée au Yémen. En outre, depuis le début du conflit syrien, l’Algérie a entretenu de bonnes relations avec celle de Bachar el Assad en Syrie et refusé de participer à la curée et au démembrement de ce pays programmé par les Occidentaux et certains de leurs alliés arabes au profit de l’État hébreu. Ajoutée à cela, l’autodétermination du peuple sahraoui, si longuement débattue, se trouve dans l’impasse.

 Enfin, l’Algérie des principes de novembre reste l’un des derniers bastions arabes dans la défense de la cause palestinienne. Le président Abdelmadjid Tebboune a évoqué la possibilité que l’Algérie adhère aux BRICS. Chacun peut comprendre que cette position indispose le Makhzen et son puissant allié l’État  sioniste d’Israël qui peuvent y voir un obstacle sérieux au « deal du siècle » qui présente un énorme avantage pour l’économie et la croissance du pays.

Tous ces énoncés sont le résultat de tentatives des agents subversifs en Algérie. C’est une des caractéristiques qui fonctionne le mieux à l’avantage de ces bandes criminelles organisées actives sur le territoire. Ils peuvent bien essayer de maquiller la réalité à leur avantage tant qu’ils veulent, mais cela ne change rien aux faits. Les Algériens sont déterminés à ne pas abandonner les richesses et les ressources de leur pays à ceux qui s’alimentent des crises et du chaos.

Aujourd’hui, il y a une Algérie qui est confiante, qui connaît son potentiel, consciente de son pouvoir réel et de sa capacité de manœuvre, et qui peut transformer le soutien reçu en résultats concrets. Comme ça, ils comprendront que le pays a le pouvoir politique, économique et militaire de déchirer les cartes et les documents immoraux qui lui sont imposés.

Tarek Benaldjia




Coronavirus et campagne forcenée pour le marquage du bétail humain

[Source : mondialisation.ca]

Par Jean-Yves Jézéquel

On sait aujourd’hui que le décompte des « morts du Covid » doit être radicalement remis en cause. On sait aujourd’hui que les « vaccins anti-covid » ont provoqué de graves effets secondaires… ainsi que des morts par milliers ! On se souvient que ceux qui osaient donner ces informations, il y a quelques mois à peine, étaient aussitôt traités « d’irresponsables » ou de « complotistes » !

Chacun doit se demander en conscience : qui sont donc ces gens qui ont pu se permettre de traiter les veilleurs, les lanceurs d’alertes, les informateurs responsables, des experts dans ces questions de santé, « d’irresponsables et de complotistes » ? Qui sont ces personnes arrogantes, habitées par le mensonge et méprisant à ce point l’humanité par leurs motivations égocentriques donnant raison à leurs conflits d’intérêts placés de ce fait bien au-dessus de toute conscience morale de base ?

En réalité, l’humanité a toujours produit ce genre « d’anomalie  » qu’elle a régulièrement été obligée de corriger, afin d’empêcher qu’elle ne conduise les humains à leur fin prématurée… C’est difficile à entendre mais c’est la réalité !

La revue scientifique Nature et cette autre revue, The Lancet, qui veut sans doute se refaire une virginité, ont décidé toutes les deux de traiter objectivement les questions du décompte des morts de la Covid-19 et des myocardites provoquées à la chaîne par les injections dites anti-Covid.

Selon ces deux revues et les scientifiques qui s’y prononcent, il y a 40 % d’erreur dans le décompte des décès de la Covid-19. Ce décompte n’a servi qu’à fomenter la terreur de la mort et à préparer le terrain de la propagande pour la campagne de « vaccination », en réalité cette injection de nanotechnologie pour « le piratage des animaux humains » comme l’ont si bien formulé les pervers amis de Klaus Schwab du Forum Économique Mondial de Davos. 

Pour que ce marquage puisse fonctionner et donc pour que le « piratage des animaux humains » soit possible, il faut sans doute une quantité de graphène suffisante injectée dans le corps ; cela expliquerait la stratégie des « vaccinations » répétitives organisées dans le mensonge absolu (une dizaine de prévues, compte tenu des stocks achetés par l’UE) et d’où viendraient la colère et la volonté de Macron « d’emmerder » « affectueusement », dixit le « Young Global leader » de l’Élysée, tous ceux qui refusent de se faire marquer comme de vulgaires animaux domestiques du troupeau des nouveaux « esclaves » !

Selon Harari, un grand ami de Klaus Schwab, la technologie du cloud, comme la plate-forme d’IBM ou celle de Bill Gates, Microsoft, sera l’une des « forces motrices » de cette évolution. 

« Les humains (qui continuent de croire au mensonge) sont désormais des animaux piratables ». « Toute idée que les humains ont cette âme ou cet esprit, et qu’ils ont le libre arbitre, et que personne ne peut savoir ce qui se passe en chacun, quoi qu’il choisisse, que ce soit aux élections ou au supermarché, ce libre arbitre est fini. » 

« Aujourd’hui, nous avons la technologie pour pirater les êtres humains à grande échelle », poursuit Harari, qui ajoute : « Tout est numérisé. Tout est surveillé. » 

« En cette période de crise, vous devez suivre la science ». « On dit souvent qu’il ne faut jamais laisser une bonne crise se perdre, parce qu’une crise [COVID-19] était l’occasion de faire les bonnes réformes, qu’en temps normal, les gens n’auraient jamais acceptées. Mais en temps de crise, c’est une fenêtre d’opportunité ! »

« Et si nous réussissons à pirater et à concevoir la vie, ce ne sera pas seulement la plus grande révolution de l’histoire de l’humanité, ce sera la plus grande révolution de la biologie depuis le tout début de la vie, il y a quatre milliards d’années », disent triomphalement les « élites » du FEM de Davos. « Pendant quatre milliards d’années, rien de fondamental n’a changé dans les règles du jeu. Les dinosaures, les amibes, les tomates, les humains, toute la vie était soumise aux lois de la sélection naturelle et aux lois de la biochimie organique, mais cela est sur le point de changer… »

« Mais, poursuit Harari, notre conception intelligente et la conception intelligente de nos clouds, le cloud d’IBM, le cloud de Microsoft, ce sont les nouvelles forces motrices de l’évolution et en même temps la science peut permettre à la vie, après avoir été confinée pendant quatre milliards d’années dans le domaine limité des composés organiques, de sortir dans le domaine inorganique ainsi après quatre milliards d’années de vie organique façonnée par la sélection naturelle. » 

« Nous entrons dans l’ère de la vie inorganique façonnée par la conception intelligente », ajoute le complice de Klaus Schwab. 

Comme si la vie organique n’avait pas été façonnée par la conception intelligente de la nature. Au lieu d’avoir une sélection naturelle, nous aurons maintenant une sélection artificielle !

Ces hommes arrogants prétendent donc être plus intelligents que la nature et d’être désormais capables de façonner une vie qui sera supérieure à tout ce qui est vivant dans le monde ! Ce sont des gens pareils qui ont pris le pouvoir et qui nous imposent cet abominable transhumanisme dans lequel il n’y a plus trace de ce qu’est la beauté de la conscience et de la liberté qui est une manifestation de la conscience ! (Source : anguillesousroche.com)

Selon les scientifiques de ces deux revues spécialisées, Nature et The Lancet, les « injections » à ARN messager n’avaient pas du tout une finalité sanitaire, comme on le dit déjà depuis le début de cette comédie pathétique…

Le 9 juin, Nature révèle dans le détail comment les experts de l’OMS ont pu compter 40 % en trop dans le simple calcul de l’excès de mortalité causé par l’épidémie de la Covid-19. (Cf.,  Van Noorden, Richard. « COVID death tolls: scientists acknowledge errors in WHO estimates », Nature, 1er juin 2022, vol. 606,7913 (2022) : 242-244. Doi : 10.1038/d41586-022-01526-0, https ://www.nature.com/articles/d41586-022-01526-0)

C’est la méthodologie utilisée à dessein par les experts de l’OMS, qui a permis aisément cette falsification. Les « modélisateurs » mathématiques qui ont été utilisés étaient défaillants et cela se savait depuis le début.

À son tour, The Lancet publiait le 11 juin quelque chose d’encore plus sidérant : une étude rétrospective pour comparer les risques cardiaques (péricardites et myocardites) suite aux injections des produits à ARNm de Pfizer et de Moderna. 

Pour les deux substances injectées, le risque était le même, c’est-à-dire, bien plus élevé que ce qui a été constaté habituellement chez les 18-25 ans, sachant que les données récoltées par la pharmacovigilance ont été largement insuffisantes du fait de la résistance des médecins à déclarer ce qu’ils constataient et compte tenu de la pression scandaleuse qui s’est exercée sur eux, les menaçant de suspension ou de radiation de l’Ordre des Médecins…

(Cf., Hui-Lee Wong, Mao Hu, Cindy Ke Zhou, Patricia C Lloyd, Kandace L Amend, Daniel C Beachler et al, « Risk of myocarditis and pericarditis after the COVID-19 mRNA vaccination in the USA : a cohort study in claims database », The Lancet, 11 juin 2022, https://www.thelancet.com/journals/lancet/article/PIIS0140-6736(22)00791-7/fulltext)

Les doses dites de « rappel » augmentaient ce risque et les médecins de ville, généralistes, constataient cette hausse inexpliquée des troubles cardiaques chez les jeunes. Le ministre de la santé allemand a admis, le 12 juin dernier, que la campagne d’injections dite « anti-Covid », avait eu pour effet principal, un affaiblissement du système immunitaire de ses concitoyens, ce qui expliquait désormais qu’ils étaient devenus plus vulnérables aux autres virus toujours existants !

Du coup, ce même ministre recommandait la poursuite intensive des « vaccinations », car le mal étant fait, il n’y avait plus d’autres solutions que celle de s’enfoncer davantage dans cette erreur ! (Cf., David Berger, «Lauterbach gibt zu: Coronamaßnahmen haben Immunsystem schwer geschädigt», Philosophia Perennis, 6 juin 2022 (en allemand), https://philosophia-perennis.com/2022/06/06/lauterbach-gibt-zu-coronmassnahmen-haben-immunsystem-schwer-geschaedigt/).

Selon les derniers chiffres officiels, 65 629 décès sont dus aux injections anti-Covid-19 et 10 439 642 blessures ont été signalées au 24 février 2022 pour l’ensemble des pays de l’Union Européenne, des USA, du Royaume-Uni… (cf., The European Medicines Agency (EMA) ; The Medicines And Healthcare Products Regulatory Agency (MHRA); The United States Food And Drug Administration (FDA); The Centers For Disease Control And Prevention (CDC)-)

Les médias aux mains des milliardaires, qui se sont entendus pour soutenir la campagne de propagande à la demande des responsables du FEM de Davos voulant exploiter « la fenêtre d’opportunité » qu’offrait cette fausse pandémie, se sont livrés corps et âme à la cause du « transhumanisme » qui se cachait derrière toutes ces aberrations que l’OMS elle-même avait répétitivement été obligée de démentir en se contredisant de multiples fois. Le Pr Perronne, ancien expert de l’OMS, nous expliquait dans une interview que la fondation Bill Gates avait le contrôle total de l’OMS, puisqu’elle est la sponsor principale, majoritaire des fonds attribués à l’OMS. (cf., « Les Incorrectibles » GETTR, du 16 janvier 2022, animée par Éric Morillot.)

Tout ce qu’a publié le Professeur Perronne durant ces deux dernières années, est fondé, prouvé, démontré scientifiquement. Il est inattaquable sur le plan scientifique. C’est pourquoi personne ne veut un débat scientifique avec lui ; les ordures qui nous gouvernent préfèrent radoter que Perronne « affirme des contre-vérités sur la Covid-19 », « qu’il ne sait plus ce qu’il dit », que c’est un « charlatan », sans rien démontrer, sans jamais rien argumenter. Les pervers aux commandes se contentent de dénigrer, d’humilier, de détruire par le mensonge et la diffamation, la réputation de tous ceux qui s’opposent à leur agenda mondialiste et à leur « croyance obscurantiste sur la Covid- 19 ». 

À l’heure actuelle, le wokisme, le covidisme, le « vaccinalisme » et l’Ukraine ont fait de nos Talibans médiatiques des références doctrinales incontournables pour le triomphe de la vérité révélée par le dieu du Nouvel Ordre Mondial : les véritables scientifiques sont harcelés par la terreur de ces charlatans au service du système.

Prochainement nous aurons un sérieux nettoyage à planifier au sein de la société humaine : la colonie pénitentiaire de Kafka ou le monde orwellien, faisant partie de l’épisode obscurantiste des talibans médiatiques…

Rappel : En France au pic le plus élevé de la crise de la Covid-19, il y avait 140 malades par semaine pour 100 000 habitants ; pour une grippe normale, c’est entre 500 et 600 malades par semaine pour 100 000 habitants, sachant que le chiffre de 140 n’a jamais été dépassé depuis deux ans et demi (chiffre qu’il faut encore revoir à la baisse, compte tenu des falsifications relevées récemment dans les statistiques rapportées par les organismes officiels !) 

Depuis que les théoriques « vaccins » ont été reconnus comme inutiles (ils ne protègent pas de l’infection par le SARS-Cov-2 et n’empêchent pas d’infecter ses contacts), le chef de la stratégie vaccinale de « l’Agence Européenne du Médicament » a déclaré en début d’année : 

« Si nous avons une stratégie dans laquelle nous donnons des rappels tous les quatre mois, nous finirons par avoir potentiellement des problèmes de réponse immunitaire ». (cf. AEM de janvier 2022)

(Cf., Sommet mondial sur le Covid: 17 000 scientifiques appellent à mettre fin à l’état d’urgence sanitaire, France Soir, 26 mai 2022. Covid-19 : un déficit immunologique responsable de près d’un quart des formes sévères chez les vaccinés, TF1 Info, 15 juin 2022.)

 Les travaux les plus avancés semblent être ceux de L’Office Parlementaire d’Évaluation des Choix Scientifiques et Techniques OPECST : 

« Un vacciné sur 340 consulte un médecin après sa vaccination, pour grande fatigue, fièvre, maux de tête, de ventre, musculaires, rougeurs sur sa peau, paralysie partielle, troubles cérébraux ou cardiaques… Un sur 1434 a quelque chose de très grave qui peut se terminer en handicap permanent et enfin un sur 28 000 en meurt. » 

Au printemps 2022, les chiffres des contaminations deviennent franchement catastrophiques pour les défenseurs de ces « vaccins » : les « vaccinés » ont désormais plus de risques d’être infectés que les non-vaccinés !

(Cf., site officiel « Vax Impact », pour les 60 à 79 ans : la proportion d’infection parmi les vaccinés (2 ou 3 doses) est systématiquement supérieure à celle observée chez les non-vaccinés, à partir du mois de mars 2022. https://covidtracker.fr/vaximpact/)

Résultat : les Britanniques cessent brutalement de publier le taux d’infection selon le statut vaccinal. En France, on ne communique plus sur les chiffres officiels de la DREES. 

En mai 2022, un Bill Gates abattu reconnaît hypocritement, sur la scène du Forum économique mondial, que « ces vaccins ne sont pas bons pour bloquer l’infection ».

Il en tire même la conclusion que les passeports vaccinaux n’ont aucun sens, dès lors qu’on peut être vacciné et infecté ! Pour se moquer du monde, personne ne fait mieux !

Cerise sur le gâteau, le Laboratoire Pfizer déclare : « aucun des effets secondaires ou graves survenus chez les personnes après le « vaccin » anti-Covid, n’est lié au « vaccin » ! Les cas de problèmes graves sont tellement nombreux que le laboratoire faisait cette déclaration en vue de se protéger face au déluge de plaintes qui allaient inévitablement lui tomber sur la tête. 

Pfizer refuse catégoriquement d’admettre que l’un des effets très néfastes tels que la mort ou des lésions neurologiques est dû à son vaccin.

https://southfront.org

Mais, qu’à cela ne tienne, les Macron et leurs équipes de pervers veulent à tout prix continuer et renforcer la campagne de « vaccination » en la généralisant aux enfants eux-mêmes ! Ils continuent de dépenser l’argent public dans l’achat de ces substances mortelles ou dangereuses pour la santé physique et mentale, sans parler des objectifs réels poursuivis par ces injections …

CONCLUSION

Dans cette histoire de la « pandémie Coronavirus » tout est faux de A à Z ; tout est manipulé ; tout a été acheté, et ce qui ne pouvait pas l’être a été menacé de « mise à pied », de « suspension », de « radiation », de sanction, de répression judiciaire, policière, fiscale… Les scientifiques qui ne pouvaient pas être achetés ont été purement et simplement menacés dans leur existence ou pour l’avenir de leur carrière. 

Les médecins eux-mêmes ont été obligés de se taire et de tenir le discours du narratif officiel mensonger, sous peine de radiation de l’Ordre des médecins ou d’une condamnation pour « faute professionnelle » ou rébellion…

Tout a été martyrisé, persécuté, menacé, sanctionné sans pitié et sans scrupules… L’argent de la trahison a coulé à flots, bien plus que les trente deniers symboliques de la tradition judéo-chrétienne paulinienne !

Les salauds, les ordures et les pervers ont proliféré soudain sous nos yeux ébahis, faisant ouvertement de la vérité un mensonge et du mensonge la vérité, nous traitant de « complotistes », de « terroristes », d’extrême droite, de « populistes »… 

Lorsque nous affirmions que c’était « la Terre qui tournait autour du soleil et non pas le soleil autour de la Terre », ces chiens de garde de la trahison de l’humanité aboyaient en meutes nous renvoyant à « l’évidence du contraire », nous condamnant au bûcher pour avoir osé critiquer la doxa du narratif des mondialistes au pouvoir, eux qui savaient contrairement aux pauvres rebelles que nous étions et qui n’étaient « qu’ignorance et inutilité » depuis notre naissance ! Nous devions « croire » que c’est le soleil qui tourne autour de la Terre, cela étant une « évidence » que seuls les « complotistes » refusaient de voir !

Les « inutiles » devaient être éliminés, les « substituables » devaient être transformés par le transhumanisme en machines à servir les Maîtres absolus de la vie piratée !

Plus que jamais, nous avons le devoir de nous battre en résistant, en refusant de nous soumettre à cette tyrannie déguisée de bons “prétextes sanitaires”, de “responsabilité morale”, de “devoir”…

L’humanité a été conduite à l’échafaud. Des vies ont été ruinées. Les récalcitrants sont encore maltraités. Les vieux ont été achevés à coups de Rivotril. Les enfants sont muselés et piqués aux produits toxiques remplis d’oxyde de graphène et d’autres substances dangereuses pour la santé physique et mentale. 

La chute fatidique du Capitalisme ultra libéral devait être camouflée par le triomphe des plus riches, la ruine de l’économie, le chômage de masse, les faillites tragiques en très grand nombre, le passage forcé au tout numérique, la disparition de l’argent liquide et le passage au contrôle par le passe vaccinal dont le QR code permettra une identification numérique reliant tout à tout ce qui regarde une personne : ses dossiers de santé, son activité bancaire, ses loisirs, ses fréquentations, ses centres d’intérêt, ses affaires privées, ses idées, sa sexualité…, etc.

Le code de vérification QR ouvre potentiellement la voie à la mise en place d’un “État policier mondial”, contrôlé par la finance. C’est de cette manière que la gouvernance mondiale se mettra en place, grâce à la marque du chiffre dont chacun devra être porteur sous peine d’exclusion et d’élimination du champ contrôlé de la vie.

Jean-Yves Jézéquel

La source originale de cet article est Mondialisation.ca

Copyright © Jean-Yves Jézéquel, Mondialisation.ca, 2022




La froideur des fous furieux au pouvoir (santé, guerre, économie…)

Par Lucien SA Oulahbib

Ce qui frappe dans cette folie sectaire en action sous nos yeux, c’est en effet la froideur implacable énonçant ce qui s’effectue et va continuer comme si de rien n’était, comme si tout marchait parfaitement (et pourrait l’être encore plus en supprimant le groupe témoin des non injectés) alors que ces fous furieux ont quitté le bord de la falaise (du raisonnable) depuis longtemps et continuent de marcher dans le vide (comme en 17, 26, 33, 49, 62…) en nous sommant de nous y jeter avec eux.

Une froideur de psychopathe bien plus terrible que ce discours de Pierre Rivière qui avait tant fasciné Foucault (p.117, à partir de la ligne 7), mais assez semblable à ce sang-froid des Petiot et Landru,  des assassins coupant, découpant comme s’il s’agissait de “têtes de choux”, avait remarqué Hegel lorsqu’il phrasait sur la Terreur française (dans sa phénoménologie de l’esprit), une sorte d’indifférenciation propre aux tueurs professionnels (“cela n’a rien de personnel”), aux tortionnaires au long cours (avec des poses comme des suspensions de coups, par des passes multicolorés en Allemagne) :

Je vous injecte quatre fois cinq fois par an. Vous devez baisser votre chauffage cet hiver en France. Quatre heures d’électricité par jour risquent de vous être confisquées en Suisse (et ailleurs aussi sans doute). Mais c’est pour « les valeurs » (sonnantes et trébuchantes), et vous devez accepter de vous faire attaquer, voler, violer, sinon vous êtes raciste. Et vous devez admettre enfin que les hommes peuvent être « enceints », aux dires du Planning Familial (taxant d’extrême droite toute critique, y compris provenant de gens dits de gauche), et que le voile islamique « c’est beau », tout comme le masque SM ou hygiénique. Et fermez-la, en fait, en France. Enlevez ces affiches que je ne saurais voir dénonçant les effets graves de la substance qui détruit à petit feu votre système immunitaire, car sa force de rejet de tout intrus (en l’occurrence des organes artificiels) empêche encore la production de ces derniers à grande échelle, sans oublier la fabrication des « turbo-cancers », les menstruations démesurées, ne touchant cependant bizarrement que des femmes « bio » – ou le sexisme du virus bien sûr, n’oublions pas qu’il est « très intelligent » (et masculin…).

D’ailleurs les « trans » vont permettre de faire un grand bond en avant dans cette direction en exigeant en effet beaucoup de transformations avec implantations d’organes simulant le « genre » choisi sans parler de la méthode ROPA, la PMA/GPA. Il ne manque plus que la surveillance connectée du cerveau et de l’écriture comme l’effectuent les néo-mao, et la boucle vers « l’enfer c’est les autres » sera enfin bouclée.

La froideur et l’absence totale de sentiments (tout en affichant bien sûr le contraire) sont accentuées par la vidéo et la radio chatoyante avec ses couleurs et ses tonalités chaudes affirmant l’inverse. Sans oublier le cadre référentiel de la chaîne qui légitime, donne du « sérieux » aux fous furieux lorsque leur marteau-piqueur argumentaire martèle des mensonges. Ceux-là sont de vraies machines totalitaires qui agitent quelques chiffres triturés et beaucoup de contre-vérités, puisqu’avec leur mémoire de poisson rouge la plupart des hypnotisés oublieront que les morts ont été plutôt produites par le refus de soigner, que la baisse de la virulence de la Covid-19 était déjà là bien avant l’obligation de s’injecter, et qu’enfin, en matière internationale, il n’est pas possible de jouer faussement au « neutre » en renvoyant dos à dos Russes et Ukrainiens pro Zelenski en ce qui concerne par exemple le bombardement de la centrale nucléaire alors que ces derniers ont tout intérêt à faire croire en cette charade.

Mais comment arrêter ces psychopathes qui peuvent déclencher l’irréparable à tous les niveaux ? Telle est désormais l’unique question. Peut-être qu’un Comité de Salut Public pourrait déclarer la « patrie en danger » ?… Un certain nombre de personnalités et de citoyens à la façon du Serment du Jeu de Paume (mené par Mirabeau…) viendrait au petit matin s’enchaîner aux grilles de l’Assemblée Nationale en exigeant par exemple que l’on cesse d’exhorter à se faire injecter des substances expérimentales, que l’on donne enfin le statut « vaccinal » des morts « subites » et que l’on fasse surtout toute la lumière sur les effets secondaires liés à cette injection expérimentale.

Par ailleurs et sans doute un autre type d’action similaire devrait être réalisée pour attirer cette fois l’attention sur la fuite en avant actuelle vers la guerre civile d’une part, la guerre totale et finalement nucléaire d’autre part, les psychopathes au pouvoir cherchant à manipuler de plus en plus le réel comme s’il s’agissait d’éléments fictifs suivant ainsi leur scénario antirationnel fonctionnant comme de la nitroglycérine confiée à des invertébrés volontaires.




Pompiers non vaccinés : BonSens saisit le juge des référés du Conseil d’État pour réclamer la fin de leur suspension

[Source : FranceSoir]

[Illustration : L’association BonSens.org a déposé le 15 août une requête devant le Conseil d’Etat pour demander la suspension de la décision de Gérald Darmanin qui refuse de faire appel aux pompiers non-vaccinés afin de lutter contre les incendies en France.
 AFP/FS]

Représentée par l’avocate Me Diane Protat, l’association BonSens.org, en partenariat avec deux pompiers non-vaccinés contre le Covid-19 et un résident en Gironde dont le domicile ainsi que la sécurité de sa famille sont mis en danger par les incendies en cours, a annoncé le 15 août dans un communiqué sa décision de déposer une requête aux fins de référé-liberté devant le juge des référés du Conseil d’État. L’objectif : réclamer la suspension de la décision du ministre de l’Intérieur, qui refuse de faire appel aux 5 000 pompiers suspendus en raison de leur statut vaccinal. Une source nous confie que le syndicat national des sapeurs-pompiers, professionnels et volontaires, SUD SDIS, s’est également joint à cette action.

À eux seuls, les deux brasiers de Gironde, fin juillet et début août, ont consumé plus de 27 000 hectares de végétation. La France, qui n’avait pas connu autant de feux de forêt depuis la canicule de 2003, manque cruellement de pompiers pour pouvoir éteindre les incendies qui essaiment partout dans le pays.

Malgré ce besoin d’accroître les effectifs sur le terrain, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a décidé de laisser sur la touche 5 000 soldats du feu suspendus, professionnels ou volontaires (chiffre fourni en octobre 2021 par le ministère de l’Intérieur). Pourtant prêts à intervenir, ces pompiers sont interdits d’exercice depuis le 15 septembre 2021 en application de la loi du 5 août 2021, qui a rendu obligatoire la vaccination contre le Covid-19.

Aussi, pour compenser ce manque de main-d’œuvre, l’homme politique a annoncé le 10 août 2022 sur les grandes chaînes d’information sa décision de faire appel à des renforts de pompiers venus de plusieurs autres pays de l’Union européenne, dans le cadre du mécanisme de protection civile de l’UE créé en 2001. Un comble pour les pompiers français, puisque les professionnels arrivés de l’étranger ne sont, pour partie, eux-mêmes pas vaccinés contre le virus.

C’est pourquoi, en raison de ce double traitement entre les pompiers français et leurs homologues étrangers, mais aussi en vertu de la nécessité de neutraliser les incendies qui ravagent des portions du territoire français, l’association BonSens.org s’est associée à deux pompiers non vaccinés, professionnel et/ou volontaire, et un résident des zones incendiées (Gironde), en vue de déposer une requête aux fins de référé-liberté devant le juge des référés du Conseil d’État.  

Faisant valoir l’atteinte au principe d’égalité dans la libre circulation des travailleurs en Europe, les requérants demandent en premier lieu, la suspension de « la décision du ministère de l’Intérieur de ne pas faire appel aux pompiers professionnels et volontaires non vaccinés contre la Covid-19 », et, en second lieu, la mobilisation « des professionnels et volontaires français non vaccinés contre la Covid-19 pour faire face aux feux de forêt qui ravagent actuellement la France et notamment la Gironde, et ce sous astreinte de 100 000 euros par jour de retard à compter de la décision à intervenir. »

L’intégralité de la requête aux fins de référé-liberté devant le juge des référés du Conseil d’État est disponible sous format PDF ici.




Crise des soignants suspendus et solutions

[Source : Fabien Moine – Exuvie TV]

Avec Louis Fouché, Laurent Gounelle, Fabien Moine…




Quand les justes vont en prison

[Source : legrandsoir.info]

[Photo : Le lanceur d’alerte sur les drones Daniel Hale, avec son chat, le 4 décembre 2020. (Stand avec Daniel Hale, Bob Hayes, CC BY-SA 4.0, Wikimedia Commons).]

Par Chris HEDGES

L’emprisonnement de Daniel Hale, prisonnier fédéral 26069-075 à Marion, Illinois, est un microcosme du vaste goulag en construction pour nous tous.

Daniel Hale, vêtu d’un uniforme kaki, les cheveux coupés courts et arborant une longue barbe brune bien entretenue, est assis derrière un écran en plexiglas et parle dans un combiné téléphonique de la prison fédérale de Marion, dans l’Illinois.

Je tiens un récepteur de l’autre côté du plexiglas et l’écoute décrire son parcours depuis qu’il a travaillé pour la National Security Agency et la Joint Special Operations Task Force à la base aérienne de Bagram en Afghanistan jusqu’à devenir prisonnier fédéral 26069-075.

Hale, un ancien analyste du renseignement électromagnétique de l’armée de l’air âgé de 34 ans, purge une peine de 45 mois de prison, à la suite de sa condamnation en vertu de la loi sur l’espionnage pour avoir divulgué des documents classifiés sur le programme d’assassinat par drone de l’armée des EU et son nombre élevé de morts civiles.

Les documents seraient la source de « The Drone Papers » publié par The Intercept, le 15 octobre 2015.

Ces documents ont révélé qu’entre janvier 2012 et février 2013, les frappes aériennes de drones d’opérations spéciales étasuniennes ont tué plus de 200 personnes, dont seulement 35 étaient les cibles visées. Selon les documents, sur une période de cinq mois de l’opération, près de 90 % des personnes tuées dans les frappes aériennes n’étaient pas les cibles visées. Les civils morts, généralement des passants innocents, étaient systématiquement classés comme « ennemis tués au combat ».

Le meurtre terrorisant et généralisé de milliers, voire de dizaines de milliers de civils était un puissant outil de recrutement pour les talibans et les insurgés irakiens. Les attaques aériennes ont créé bien plus de combattants hostiles qu’elles n’en ont éliminés et ont enragé de nombreuses personnes dans le monde musulman.

Hale est composé, articulé et en bonne forme physique grâce à son régime d’exercices quotidiens qu’il s’est imposé. Nous discutons des livres qu’il a récemment lus, notamment le roman de John Steinbeck East of Eden et Baseless : My Search for Secrets in the Ruins of the Freedom of Information Act de Nicholson Baker, qui explore si les États-Unis ont utilisé des armes biologiques contre la Chine et la Corée pendant la Seconde Guerre mondiale et la guerre de Corée.

Hale est actuellement hébergé dans l’Unité de gestion des communications (CMU), une unité spéciale qui restreint sévèrement et surveille fortement les communications, y compris nos conversations et nos visites.

La décision du Bureau des prisons d’enfermer Hale dans l’aile la plus sécurisée d’une prison supermax ignore la recommandation du juge de condamnation Liam O’Grady, qui a suggéré qu’il soit placé dans un hôpital pénitentiaire à faible sécurité à Butner, Nord Carolina, où il pourrait se faire soigner pour son stress post-traumatique.

Hale fait partie des quelques dizaines de personnes de conscience qui ont sacrifié leur carrière et leur liberté d’informer le public sur les crimes, la fraude et les mensonges du gouvernement. Plutôt que d’enquêter sur les crimes révélés et de demander des comptes à ceux qui les ont commis, les deux partis au pouvoir font la guerre à tous ceux qui s’expriment.

Ces hommes et ces femmes de conscience sont la pierre angulaire du journalisme. Les journalistes ne peuvent pas documenter les abus de pouvoir sans eux. Le silence de la presse sur l’emprisonnement de Hale, ainsi que sur la persécution et l’emprisonnement d’autres champions d’une société ouverte, comme Julian Assange, est assourdissant.

Si nos fonctionnaires les plus importants, ceux qui ont le courage d’informer le public, continuent d’être criminalisés à ce rythme, nous cimenterons une censure totale, aboutissant à un monde où les abus et les crimes des puissants sont plongés dans les ténèbres.

Le président Barack Obama a militarisé la loi sur l’espionnage pour poursuivre ceux qui ont fourni des informations classifiées à la presse. La Maison-Blanche d’Obama, dont les atteintes aux libertés civiles furent pires que celles de l’administration Bush, a utilisé la loi de 1917, conçue pour poursuivre les espions, contre huit personnes qui ont divulgué des informations aux médias, notamment — Edward Snowden , Thomas Drake, Chelsea Manning, Jeffrey Sterling et John Kiriakou, qui ont passé deux ans et demi en prison pour avoir dénoncé la torture de routine de suspects détenus dans des sites secrets.

Toujours en vertu de la loi sur l’espionnage, Joshua Schulte, un ancien ingénieur informaticien de la CIA, a été reconnu coupable le 13 juillet de la prétendue fuite Vault 7, publiée par WikiLeaks en 2017, qui a révélé comment la CIA avait piraté les smartphones Apple et Android et était devenue connectée à Internet, téléviseurs en appareils d’écoute. Il risque jusqu’à 80 ans de prison. Assange – bien qu’il soit un éditeur et non un citoyen des EU, et que WikiLeaks ne soit pas une publication basée aux États-Unis, a été inculpé par l’administration Trump en vertu de la loi.

Obama a utilisé la loi sur l’espionnage contre ceux qui ont fourni des informations aux médias plus que toutes les administrations précédentes réunies. Il a créé un précédent juridique terrifiant, assimilant informer le public à espionner pour une puissance hostile.

J’ai publié des documents classifiés lorsque j’étais journaliste au New York Times. Des poursuites pour simple possession de tels documents, ainsi que leur publication, ne sont qu’un pas entre la criminalisation du journalisme et l’emprisonnement et le meurtre de journalistes, comme Jamal Khashoggi au consulat saoudien en 2018 à Istanbul.

Alors qu’Assange se réfugiait à l’ambassade d’Équateur à Londres, la CIA a discuté de son enlèvement et de son assassinat après la publication des documents de l’abri 7.

La loi sur l’espionnage a fait l’objet d’abus dans le passé. Le président Woodrow Wilson l’a utilisé pour jeter des socialistes, dont le socialiste et syndicaliste révolutionnaire Eugene V. Debs, en prison pour s’être opposés à la participation des EU à la Première Guerre mondiale.

La surveillance gouvernementale de masse, dont de nombreuses personnes accusées en vertu de la loi sur l’espionnage ont tenté d’avertir le public, comprend la surveillance des journalistes. La surveillance de la presse, ainsi que de ceux qui tentent d’informer le public en fournissant des informations aux journalistes, a largement mis fin aux enquêtes sur les rouages ​​du pouvoir. Le prix de dire la vérité est trop élevé.

Hale, formé dans l’armée en tant que linguiste spécialiste du mandarin, était mal à l’aise au moment où il a commencé à travailler dans le programme secret de drones.

« J’avais besoin d’une feuille de paie », dit-il à propos de son travail dans l’Air Force et plus tard en tant qu’entrepreneur privé dans le programme de drones, « J’étais sans abri. Je n’avais nulle part où aller. Mais je savais que c’était mal. »

Alors qu’il était en poste à Fort Bragg, en Caroline du Nord, il a pris une semaine de congé en octobre 2011 pour camper dans le parc Zuccotti de New York pendant le mouvement Occupy Wall Street. Il portait son uniforme — un acte audacieux de défi ouvert à quelqu’un en service actif — et brandissait une pancarte indiquant « Libérez Bradley Manning », qui n’avait pas encore annoncé son changement de sexe.

« J’ai dormi dans le parc », dit-il. « J’étais là le matin [le maire] Bloomberg et sa petite amie ont fait la première tentative pour dégager les occupants. Je me suis tenu avec des milliers de manifestants, y compris des membres du syndicat des camionneurs et des travailleurs des communications, qui ont encerclé le parc. La police a reculé. J’ai appris plus tard que pendant que j’étais dans le parc, Obama a ordonné une frappe de drone au Yémen qui a tué Abdulrahman Anwar al-Awlaki, le fils de 16 ans du religieux radicalisé Anwar al-Awlaki, tué par une frappe de drone deux semaines plus tôt. »

Hale a été déployé quelques mois plus tard sur la base aérienne afghane de Bagram.

Il a décrit son travail dans une lettre au juge :

« En ma qualité d’analyste du renseignement électromagnétique en poste à la base aérienne de Bagram, on m’a demandé de localiser géographiquement des téléphones portables supposés être en possession de soi-disant combattants ennemis. Pour accomplir cette mission, il fallait avoir accès à une chaîne complexe de satellites couvrant le globe capables de maintenir une connexion ininterrompue avec des aéronefs télépilotés, communément appelés drones. Une fois qu’une connexion stable est établie et qu’un appareil de téléphone portable ciblé est acquis, un analyste d’imagerie aux États-Unis, en coordination avec un pilote de drone et un opérateur de caméra, prend le relais en utilisant les informations que j’ai fournies pour surveiller tout ce qui s’est passé dans le champ de vision du drone. Cela a été fait, le plus souvent, pour documenter la vie quotidienne des militants présumés. Parfois, dans de bonnes conditions, une tentative de capture serait faite. D’autres fois, la décision de les frapper et de les tuer là où ils se trouvaient était pesée.

La première fois que j’ai été témoin d’une frappe de drone s’est produite quelques jours après mon arrivée en Afghanistan. Tôt ce matin-là, avant l’aube, un groupe d’hommes s’était rassemblé dans les chaînes de montagnes de la province de Patika autour d’un feu de camp portant des armes et préparant du thé. Qu’ils aient porté des armes avec eux n’aurait pas été considéré comme inhabituel là où j’ai grandi, et encore moins dans les territoires tribaux pratiquement anarchiques hors du contrôle des autorités afghanes. Sauf que parmi eux se trouvait un membre présumé des talibans, dénoncé par l’appareil de téléphone portable ciblé dans sa poche. Quant aux autres individus, être armés, en âge de servir et assis en présence d’un prétendu combattant ennemi était une preuve suffisante pour les placer également en suspicion. Bien qu’ils se soient rassemblés pacifiquement, ne posant aucune menace, le destin des hommes qui buvaient maintenant du thé avait pratiquement été accompli. Je ne pouvais que regarder alors que j’étais assis et que je regardais à travers un écran d’ordinateur quand une rafale soudaine et terrifiante de missiles Hellfire s’est écrasée, éclaboussant des tripes de cristal violet sur le flanc de la montagne du matin.

Depuis ce temps et à ce jour, je continue à me souvenir de plusieurs de ces scènes de violence réalistes réalisées dans le froid confort d’une chaise d’ordinateur. Pas un jour ne passe sans que je ne remette en question la justification de mes actions. Selon les règles d’engagement, il m’aurait peut-être été permis d’avoir aidé à tuer ces hommes — dont je ne parlais pas la langue, dont je ne comprenais pas les coutumes et dont je ne pouvais pas identifier les crimes — de la manière horrible que j’ai faite. Regardez-les mourir. Mais comment pourrait-il être considéré comme honorable de ma part d’avoir continuellement attendu la prochaine occasion de tuer des personnes sans méfiance, qui, le plus souvent, ne représentent aucun danger pour moi ou pour toute autre personne à ce moment-là ? Comment se pourrait-il qu’une personne sensée continue de croire qu’il était nécessaire pour la protection des États-Unis d’Amérique d’être en Afghanistan et de tuer des gens, dont aucun n’était responsable des attentats du 11 septembre contre notre nation ? Néanmoins, en 2012, un an après la disparition d’Oussama ben Laden au Pakistan, j’ai participé au meurtre de jeunes hommes égarés qui n’étaient que de simples enfants le jour du 11 septembre. »

Hale a dérivé après avoir quitté l’Air Force, a abandonné la New School où il fréquentait l’université, puis a obtenu un emploi chez un entrepreneur privé travaillant pour la National Geospatial-Intelligence Agency du gouvernement. Il y a travaillé comme analyste en géographie politique entre décembre 2013 et août 2014.

« Je gagnais 80 000 $ par an », dit-il dans le récepteur. « J’avais des amis avec des diplômes universitaires qui ne pouvaient pas gagner ce genre d’argent. »

Inspiré par le militant pour la paix David Dellinger, Hale a décidé de devenir un « traître » à « l’American way of death ». Il ferait amende honorable pour sa complicité dans les tueries, même au prix de sa liberté. Il a divulgué 17 documents classifiés révélant le nombre élevé de civils tués par des frappes de drones. Il est devenu un critique franc et éminent du programme de drones.

Parce que Hale a été inculpé en vertu de la loi sur l’espionnage, il n’a pas été autorisé à expliquer ses motivations au tribunal. Il lui a également été interdit de prouver au tribunal que le programme d’assassinats par drone avait tué et blessé un grand nombre de non-combattants, y compris des enfants.

« La preuve de l’opinion de l’accusé sur les procédures militaires et de renseignement détournerait inutilement le jury de la question de savoir s’il avait illégalement conservé et transmis des documents classifiés, et transformerait plutôt la piste en une enquête sur les procédures militaires et de renseignement américaines », ont déclaré les avocats du gouvernement dans une requête au procès de Hale.

« L’accusé peut souhaiter que son procès pénal devienne un forum sur autre chose que sa culpabilité, mais ces débats ne peuvent pas et n’éclairent pas les questions essentielles dans cette affaire : si l’accusé a illégalement conservé et transféré les documents qu’il a volés », a déclaré le gouvernement, le mouvement a continué.

Les drones tirent souvent des missiles Hellfire équipés d’une ogive explosive pesant environ 20 livres. Une variante Hellfire, connue sous le nom de R9X , porte une ogive inerte. Au lieu d’exploser, il projette environ 100 livres de métal à travers un véhicule. L’autre caractéristique du missile comprend six longues lames nichées à l’intérieur qui se déploient quelques secondes avant l’impact, déchiquetant tout ce qui se trouve devant lui, y compris les personnes.

Des drones planent 24 heures sur 24 dans le ciel de pays comme l’Irak, la Somalie, le Yémen, le Pakistan, la Syrie et, avant la défaite des EU, l’Afghanistan. Opérés à distance depuis des bases de l’Air Force aussi éloignées des sites cibles que le Nevada, les drones tirent instantanément et sans avertissement anéantissent des maisons et des véhicules ou tuent des groupes de personnes. Hale a trouvé troublante la jovialité des jeunes opérateurs de drones, qui traitaient les meurtres comme s’il s’agissait d’un jeu vidéo amélioré. Les enfants victimes d’attaques de drones ont été rejetés comme des « terroristes de taille amusante ».

Ceux qui survivent aux frappes de drones sont souvent gravement mutilés, perdent des membres, souffrent de brûlures graves et de blessures causées par des éclats d’obus, et perdent la vue et l’ouïe.

Dans une déclaration qu’il a lue lors de sa condamnation le 27 juillet 2021, Hale a déclaré :

« Je pense aux agriculteurs dans leurs champs de pavot dont la récolte quotidienne leur permettra de passer en toute sécurité des seigneurs de la guerre, qui, à leur tour, l’échangeront contre des armes avant qu’elle ne soit synthétisée, reconditionnée et revendue des dizaines de fois avant qu’elle ne trouve son chemin dans ce pays et dans les veines brisées de la prochaine victime d’opioïdes de notre pays. Je pense aux femmes qui, bien qu’elles aient vécu toute leur vie sans jamais avoir eu le droit de faire autant de choix pour elles-mêmes, sont traitées comme des pions dans un jeu impitoyable auquel jouent les politiciens lorsqu’ils ont besoin d’une justification pour poursuivre le meurtre de leurs fils et maris. Et je pense aux enfants, dont les visages sales et aux yeux brillants regardent vers le ciel et espèrent voir des nuages ​​​​gris, effrayés par les jours bleus clairs qui invitent les drones à venir porter des notes de mort impatientes pour leurs pères. »

« Comme l’a dit un opérateur de drone », a-t-il lu au tribunal.

« Est-ce qu’il vous arrive de marcher sur des fourmis sans jamais y penser ? C’est ce qu’on vous fait penser des cibles. Ils le méritaient, ils ont choisi leur camp. Vous avez dû tuer une partie de votre conscience pour continuer à faire votre travail — en ignorant la voix intérieure qui vous disait que ce n’était pas bien. Moi aussi, j’ai ignoré la voix intérieure alors que je continuais à marcher aveuglément vers le bord d’un abîme. Et quand je me suis retrouvé au bord du gouffre, prêt à céder, la voix m’a dit : “Toi qui avais été un chasseur d’hommes, tu n’es plus. Par la grâce de Dieu, vous avez été sauvé. Maintenant, va et sois un pêcheur d’hommes afin que d’autres connaissent la vérité.” »

C’est, ironiquement, l’élection d’Obama qui a encouragé Hale à rejoindre l’Air Force.

« Je pensais qu’Obama, qui en tant que candidat s’opposait à la guerre en Irak, mettrait fin aux guerres et à l’anarchie de l’administration Bush », dit-il.

Cependant, quelques semaines après son entrée en fonction, Obama a approuvé le déploiement de 17 000 soldats supplémentaires en Afghanistan, où 36 000 soldats américains et 32 ​​000 soldats de l’OTAN étaient déjà déployés.

À la fin de l’année, Obama a de nouveau augmenté de 30 000 le nombre de ses troupes en Afghanistan, doublant les pertes étasuniennes. Il a également massivement élargi le programme de drones, faisant passer le nombre de frappes de drones de plusieurs dizaines l’année précédant sa prise de fonction à 117 lors de sa deuxième année de mandat. Au moment où il a quitté ses fonctions, Obama avait présidé à 563 frappes de drones qui avaient tué environ 3 797 personnes, dont beaucoup étaient des civils.

Obama a autorisé des « frappes de signature » permettant à la CIA de mener des attaques de drones contre des groupes de militants présumés sans obtenir d’identification formelle. Son administration a approuvé les frappes de drones de « suivi » ou de « double pression », qui ont déployé des drones pour frapper toute personne ayant aidé les blessés lors de la frappe initiale de drones.

Le Bureau des journalistes d’investigation a rapporté en 2012 qu’« au moins 50 civils ont été tués dans des frappes de suivi alors qu’ils étaient allés aider des victimes », au cours des trois premières années au pouvoir d’Obama. De plus, « plus de 20 civils ont également été attaqués lors de frappes délibérées sur les funérailles et les personnes en deuil », indique le rapport. Obama a étendu l’empreinte du programme de drones au Pakistan, en Somalie et au Yémen, et a établi des bases de drones en Arabie saoudite et en Turquie.

« Il existe plusieurs listes de ce type, utilisées pour cibler des individus pour différentes raisons », écrit Hale dans un essai intitulé « Pourquoi j’ai divulgué les documents de la liste de surveillance », initialement publié de manière anonyme en mai 2016 dans le livre The Assassination Complex : Inside the Government’s Secret Drone. Programme de guerre par Jeremy Scahill et le personnel de The Intercept .

« Certaines listes sont étroitement tenues ; d’autres couvrent plusieurs agences de renseignement et d’application de la loi locales », écrit Hale dans l’essai.

« Il existe des listes utilisées pour tuer ou capturer des “cibles de grande valeur” supposées, et d’autres destinées à menacer, contraindre ou simplement surveiller l’activité d’une personne. Cependant, toutes les listes, qu’il s’agisse de tuer ou de réduire au silence, proviennent du Terrorist Identities Datamart Environment (TIDE) et sont gérées par le Terrorist Screening Center du National Counterterrorism Center. L’existence de TIDE n’est pas classifiée, mais les détails sur son fonctionnement dans notre gouvernement sont complètement inconnus du public. En août 2013, la base de données a franchi le cap du million d’entrées. Aujourd’hui, il compte des milliers d’entrées plus importantes et croît plus rapidement qu’il ne l’a fait depuis sa création en 2003. »

« Le Terrorist Screening Center », écrit-il, stocke non seulement les noms, les dates de naissance et d’autres informations d’identification des cibles potentielles, mais stocke également « les dossiers médicaux, les relevés de notes et les données de passeport ; numéros de plaque d’immatriculation, e-mail et numéros de téléphone portable (ainsi que les numéros d’identité internationale d’abonné mobile et d’identité internationale d’équipement de station mobile) ; vos numéros de compte bancaire et vos achats ; et d’autres informations sensibles, y compris l’ADN et des photographies capables de vous identifier à l’aide d’un logiciel de reconnaissance faciale. »

Les données des suspects sont collectées et mises en commun par l’alliance du renseignement formée par l’Australie, le Canada, la Nouvelle-Zélande, le Royaume-Uni et les États-Unis, connue sous le nom de Five Eyes. Chaque personne sur la liste se voit attribuer un numéro personnel TIDE, ou TPN.

Le président Barack Obama parle de l’alliance américano-australienne à Darwin, Australie, le 17 novembre 2011. (Sgt. Pete Thibodeau/Wikimedia Commons)

« D’Oussama ben Laden (TPN 1063599) à Abdulrahman Awlaki (TPN 26350617), le fils américain d’Anwar al Awlaki, quiconque a déjà été la cible d’une opération secrète s’est d’abord vu attribuer un TPN et est étroitement surveillé par toutes les agences qui suivent cela. TPN bien avant qu’ils ne soient finalement inscrits sur une liste distincte et condamnés à mort de manière extrajudiciaire », a écrit Hale.

Comme Hale l’a exposé dans les documents divulgués, les plus d’un million d’entrées dans la base de données TIDE incluent environ 21 000 citoyens des EU.

« Quand le président se lève devant la nation et dit qu’ils font tout ce qu’ils peuvent pour s’assurer qu’il y aura une quasi-certitude qu’il n’y aura pas de civils tués, il dit cela parce qu’il ne peut pas dire le contraire, parce qu’à chaque fois qu’une action est entreprise pour terminer une cible, il y a une certaine conjecture dans cette action », déclare Hale dans le documentaire primé National Bird, un film sur les dénonciateurs du programme étasunien de drones qui ont subi un préjudice moral et un stress post-traumatique. « Ce n’est qu’après l’abandon de toutes sortes d’ordres que vous savez combien de dégâts réels ont été causés. Souvent, la communauté du renseignement est dépendante, le Commandement des opérations spéciales conjointes, y compris la CIA, dépend des renseignements venant après qui confirment que la personne qu’ils visaient a été tuée dans l’attaque, ou qu’ils n’ont pas été tués dans cette attaque.

« Les gens qui défendent les drones, et la façon dont ils sont utilisés, disent qu’ils protègent la vie des Américains en ne les mettant pas en danger », dit-il dans le film.

« Ce qu’ils font vraiment, c’est enhardir les décideurs parce qu’il n’y a pas de menace, il n’y a pas de conséquence immédiate. Ils peuvent frapper. Ils peuvent potentiellement tuer cette personne qu’ils sont si obsédés d’éliminer en raison de son danger potentiel pour les États-Unis. Mais s’il se trouve qu’ils ne tuent pas cette personne, ou que d’autres personnes impliquées dans la frappe sont également tuées, il n’y a aucune conséquence pour cela. En ce qui concerne les cibles de grande valeur, [dans] chaque mission, vous poursuivez une personne à la fois, mais toute autre personne tuée dans cette frappe est supposée être un associé de la personne ciblée. Donc, tant qu’ils peuvent raisonnablement identifier que toutes les personnes dans le champ de vision de la caméra sont des hommes d’âge militaire, c’est-à-dire toute personne dont on pense qu’elle a 16 ans ou plus, ils sont une cible légitime selon les règles d’engagement. Si cette frappe se produit et les tue tous, ils disent simplement qu’ils les ont tous eus. »

Les drones, dit-il, rendent le meurtre à distance « facile et pratique ».

Le 8 août 2014, le FBI a fait une descente au domicile de Hale. C’était son dernier jour de travail pour l’entrepreneur privé. Deux agents du FBI, un homme et une femme, lui ont pointé leurs badges au visage lorsqu’il a ouvert la porte. Environ deux douzaines d’agents, pistolets dégainés, dont beaucoup portaient des gilets pare-balles, suivaient derrière. Ils ont photographié et saccagé chaque pièce. Ils ont confisqué tous ses appareils électroniques, y compris son téléphone.

Il a passé les cinq années suivantes dans les limbes. Il a eu du mal à trouver du travail, a combattu la dépression et a envisagé le suicide. En 2019, l’administration Trump a inculpé Hale de quatre chefs d’accusation de violation de la loi sur l’espionnage et d’un chef de vol de biens gouvernementaux. Dans le cadre d’un accord de plaidoyer, il a plaidé coupable à un chef d’accusation de violation de la loi sur l’espionnage.

« Je suis ici pour répondre de mes propres crimes et non de ceux d’une autre personne », a-t-il déclaré lors de sa condamnation.

« Et il semblerait que je sois ici aujourd’hui pour répondre du crime de vol de documents, pour lequel je compte passer une partie de ma vie en prison. Mais ce pour quoi je suis vraiment ici, c’est d’avoir volé quelque chose qui ne m’a jamais appartenu : une précieuse vie humaine. Pour lequel j’ai été bien rémunéré et j’ai reçu une médaille. Je ne pouvais pas continuer à vivre dans un monde où les gens prétendaient que les choses n’arrivaient pas. Ma décision consécutive de partager des informations classifiées sur le programme de drones avec le public ne fut pas un geste pris à la légère ni celui que j’aurais pris du tout si j’avais cru qu’une telle décision avait la possibilité de nuire à qui que ce soit d’autre qu’à moi-même. Je n’ai pas agi pour me glorifier, mais pour pouvoir un jour humblement demander pardon. »

Je connais quelques Daniel Hales. Ils ont rendu possible mon reportage le plus important. Ils ont permis de dire des vérités. Ils ont tenu les puissants responsables. Ils ont donné la parole aux victimes. Ils ont informé le public. Ils ont réclamé l’État de droit.

Je m’assieds en face de Hale et me demande si c’est la fin, si lui et d’autres comme lui seront complètement réduits au silence.

L’emprisonnement de Hale est un microcosme du vaste goulag qui se construit pour nous tous.

Chris Hedges est un journaliste lauréat du prix Pulitzer qui a été correspondant à l’étranger pendant 15 ans pour le New York Times , où il a été chef du bureau du Moyen-Orient et chef du bureau des Balkans pour le journal. Il a auparavant travaillé à l’étranger pour The Dallas Morning NewsThe Christian Science Monitor et NPR. Il est l’animateur de l’émission « The Chris Hedges Report ».

Note de l’auteur aux lecteurs : il ne me reste plus aucun moyen de continuer à écrire une chronique hebdomadaire pour ScheerPost et de produire mon émission de télévision hebdomadaire sans votre aide. Les murs se referment, avec une rapidité surprenante, sur le journalisme indépendant, les élites, y compris les élites du Parti démocrate, réclamant de plus en plus de censure. Bob Scheer, qui dirige ScheerPost avec un budget restreint, et moi ne renoncerons pas à notre engagement envers un journalisme indépendant et honnête, et nous ne mettrons jamais ScheerPost derrière un verrou d’accès payant (paywall), ne lui facturerons pas d’abonnement, ne vendrons pas vos données ou n’accepterons pas de publicité. S’il vous plaît, si vous le pouvez, inscrivez-vous sur chrishedges.substack.com afin que je puisse continuer à publier ma chronique du lundi sur ScheerPost et produire mon émission de télévision hebdomadaire, “The Chris Hedges Report”.

Les opinions exprimées sont uniquement celles de l’auteur et peuvent ou non refléter celles de Consortium News.

Par Chris Hedges
à Marion, Illinois
ScheerPost.com

Source : https://consortiumnews.com/2022/08/03/chris-hedges-when-the-just-go-to-prison/




Les « Petites Gueules » de RMC et la frénésie des Dépêches de grand chemin

Par Lucien SA Oulahbib

Recevant Philippot ou entre eux s’invectivant avec Barbara Lefebvre, les dites « Grandes Gueules » de feu RMC s’arcboutent sur le mensonge officiel des effets positifs de l’injection expérimentale Covid-19 alors que dès juillet 2020 la mortalité était réduite à une poignée par jour en France, soit plus de six mois avant l’injonction mondiale de la prendre quasi obligatoirement ou strictement selon le statut administratif, tout en sachant d’autre part qu’en incitant lourdement les médecins à ne pas soigner (« rentrez chez vous, Doliprane, puis le 15 si cela s’aggrave ») avec les traitements préventifs qui marchaient pourtant en labo, puis dans la pratique, et suivant un protocole de dosage strict, cela a eu comme résultat que lors de cette épidémie (qui s’est avérée être une syndémie) les plus fragiles étaient hospitalisés trop tard et mouraient dès leur arrivée, comme nombre de témoignages l’ont indiqué. Perronne et Raoult ont détaillé dans leurs livres et rapports la synthèse ci-dessus, le pompon étant que le nombre total d’hospitalisés pour l’année 2020 aurait oscillé en réalité entre 2 % globalement et 5 à 11 % en soins intensifs en France…

Et pourtant ! La propagande française (mondiale aussi) continue de plus belle, jusqu’à ce que certains médias « français » de grand chemin comme La Dépêche et, bien sûr, BFM s’émeuvent de voir fleurir sur Toulouse des affiches du CSI (Conseil Scientifique Indépendant qui intervient chaque jeudi soir sur les réseaux de réinformation) indiquant le pourcentage des effets secondaires graves en se basant sur des chiffres officiels de pharmacovigilance rectifiés, en ce sens où les 1/1000 d’effets secondaires graves relatés officiellement (mais sans faire le lien avec l’injection tout en indiquant qu’elle a été faite tout de même par le plaignant suite à cela) deviennent en effet 1/100 sur les affiches parce que seulement 10 % des effets secondaires graves remontent ou sont déclarés en réalité, ce qui implique de rectifier de facto

Mais dès que ce fut fait, la chasse en meute a commencé. Les hyènes médiatiques du Pouvoir heureuses enfin en cette période creuse estivale (les « orages-et-feux-dus-au-réchauffement-climatique » s’estompant, il reste la centrale nucléaire ukrainienne bombardée/utilisée par Poutine bien sûr, et les codes nucléaires que détiendraient encore Trump deux ans plus tard, plus quelques “incivilités” dont l’assassinat en cours de Rushdie pour le côté hard) de se mettre sous l’incisive quelques douceurs côté soft et pourquoi pas quelque chose de croustillant dans le gosier comme attaquer du complotiste, piece of cake [du gâteau !] comme on dit outre-Manche (ou Atlantique).

Et ne voilà-t-il donc pas que les charognards s’interrogent sur le commanditaire de ces affiches, ce CSI « auto-proclamé » disent-elles, détaillant objectivement (quel toupet!) et en plus hebdomadairement ce qu’un Delfraissy membre éminent de l’ex-Conseil Scientifique gouvernemental, a avoué pourtant tout récemment (juillet 2022) en soulignant que toute cette campagne d’injection est d’autant plus un échec que ce « vaccin-médicament » (avait-il dit également quelques mois auparavant) n’empêche rien, puisqu’il s’agit de le prendre quatre fois par an, pour une maladie de moins en moins virulente en plus, alors que, pour certains docteurs n’ayant pas mis dans leur poche le doute scientifique, cette injection (expérimentale jusqu’en 2024 pour le Pfizer, et non plus 2023 aux dernières nouvelles) aggrave ou dans certains cas déclenche des pathologies alors que les traitements précoces démontrent de plus en plus leur effet positif (et amenuisent les Covid-19 « longs ») comme nombre d’études le prouvent et ce dans beaucoup de pays, prudents, n’abritant pas des docteurs Folamour ou adeptes transis de la transformation des humains en cyborg soumis et virtualisés.

Mais comme nous sommes gouvernés par des irresponsables des menteurs des cyniques, des nihilistes, des pédants, des ignares en réalité (qui ne tiendraient pas trois secondes devant un Raoult ou un Perronne, et d’autres encore…) il va de soi que ces médias shootés à la subvention publique et privée et s’auto-légitimant les uns les autres au nom de leur quart d’heure de gloire passé, renversent à la fois l’accusation et la charge de la preuve en traitant de « complotistes » ceux qui cherchent seulement à décrire et expliquer au plus près du Réel alors que leurs accusateurs cachent occultent refusent enfin de faire leur travail d’information, tout simplement, au lieu de reprendre des « dépêches » gouvernementales à la lettre ou presque.

Cela en devient même dangereux pour la démocratie puisque certains ne s’en rendent même plus compte, ainsi toutes ces “petites gueules” de RMC qui affichent leur hargne (il suffit de voir leurs figures torturées névrotiquement par l’idée fixe du “tout va bien, madame la Marquise” lorsqu’ils invectivent Philippot ou Barbara Lefebvre) cela fait penser à tous ces éminents docteurs professeurs écrivains artistes journalistes qui furent chassés de leur profession en Russie bolchevique et en Allemagne nazie (canal historique) parce qu’ils osaient critiquer le discours officiel ambiant…

Nous en sommes là : aujourd’hui, en France, des docteurs, des professeurs, chercheurs, artistes, journalistes, et aussi soignants, pompiers, citoyens tout simplement, sont convoqués, poursuivis en interne, en vue d’être radiés, jugés, et déjà rayés médiatiquement par ces orcs fabriquant et faisant usage de faux, travaillant directement ou indirectement pour la Secte néonazie au Pouvoir adepte du Gouvernement Mondial effaçant genres ethnies cultures pour en faire des « variétés » vaguement encore humanoïdes baignant de plus en plus dans ce qui est devenu un folklore généralisé les programmant sentimentalement, c’est-à-dire au cœur de leur capacité à « réguler l’action » comme l’indiquait Pierre Janet.




Comment les services secrets ont traqué les résistants sur Internet

[Source : lecourrierdesstrateges.fr]

Par Éric Verhaeghe

On a jusqu’ici cru que la traque aux résistants — notamment les censures ou les fermetures abusives de compte étaient le seul fait des réseaux sociaux eux-mêmes. On commence à comprendre qu’il s’agissait en réalité d’opérations communes entre ces réseaux et nos services secrets chargés de traquer les résistants de tous poils. Nous n’en sommes encore qu’au début de nos découvertes, mais une chose est sûre : le COVID a donné lieu à une véritable militarisation de l’information en Occident, au nom de la lutte contre la propagande russe.

Les nombreuses fermetures abusives de comptes sur les réseaux sociaux, durant la campagne de vaccination, ont irrémédiablement posé la question de l’embrigadement des GAFAM dans la folie totalitaire de la caste. Mais ce qu’on commence à comprendre aujourd’hui, c’est que cette campagne de « nettoyage » des réseaux sociaux pour empêcher les résistants de s’exprimer n’a pas été menée par les réseaux sociaux seuls. Les services secrets britanniques reconnaissent avoir été à la manœuvre pour « retirer » les résistants hors des réseaux sociaux, selon un procédé qui s’éclaire progressivement. 

Le rôle du GHCQ britannique

C’est en consultant le 2e rapport de l’Hybrid CoE Research que l’on comprend comment, en Grande-Bretagne, la traque aux résistants a été menée sur Internet. Selon cet organisme qui se consacre à l’étude des méthodes de contre-influence dans les guerres hybrides (c’est-à-dire les guerres de l’information) les services britanniques ont en effet mené une campagne d’élimination systématique des résistants au vaccin sur Internet. 

Selon ce rapport (on consultera tout spécialement les pages 20 et 21), le Département du Numérique, de la Culture, des Médias et du Sport (DNCMS) a entre autres utilisé les services du GCHQ pour collaborer étroitement avec les plates-formes numériques afin de supprimer les contenus contraires à la doctrine officielle :

The unit works closely with social media platforms to help them identify and take action to remove incorrect claims about the coronavirus, in line with their terms and conditions.

(L’unité travaille étroitement avec les réseaux sociaux pour les aider à identifier et agir pour retirer des contenus incorrects sur le coronavirus, en lien avec leurs conditions générales.)

On pensait jusqu’ici que les Facebook, Twitter et Google avaient agi de leur propre chef. On comprend désormais que les GAFAM collaborent étroitement avec les services secrets, en leur livrant au jour le jour leurs données personnelles et en prenant directement leurs ordres en matière de suppression de contenus auprès de ces services. 

Jusqu’où est allée la manipulation de l’information ?

Si les services de renseignement demeurent intentionnellement discrets sur les méthodes qu’ils utilisent pour contrer l’influence des résistants sur Internet, le rapport que nous citons donne un indice révélateur sur la face cachée de l’information :

This DCMS unit has been working closely with the Communications team of the Department of Health and Social Care on vaccine campaigns to promote information and advice and increase uptake, particularly amongst certain groups within the population. They have regular meetings and share insights on narratives that we have seen
emerging which may drive hesitancy that might affect vulnerable groups in particular.

(Cette unité du DCMS a oeuvré en étroite collaboration avec l’équipe Communications du Département de la Santé et de l’Aide Sociale sur les campagnes de vaccination, afin de promouvoir une information et des conseils et afin d’augmenter le taux de vaccination, particulièrement parmi certains groupes de la population. Ils tiennent des réunions régulières et partagent des slogans sur les narratifs émergents qui pourraient semer le doute auprès de certains groupes vulnérables dans la population.)

On retiendra la formulation qui nous intéresse ici : “share insights on narratives”. Autrement dit, les services d’espionnage numérique ne se contentent pas de supprimer des contenus gênants et de clôturer les comptes des dissidents. Ils diffusent aussi des informations “correctes” dans certains groupes de la population. 

Les techniques utilisées pour ce faire ne sont pas explicitées officiellement, mais on peut se demander légitimement si elles passent ou non par de faux comptes ou par des trolls. 

Le rôle officiel des services secrets

Dans cette opération menée en Grande-Bretagne, c’est la très officielle agence Reuters qui a dévoilé, en novembre 2020 (citant un article du Times de Londres), le rôle joué par les services de propagande antiterroriste utilisés en leur temps contre Daesh, le GHCQ :

“GCHQ has been told to take out antivaxxers online and on social media,” the Times said, citing a source.

(“Le GHCQ a reçu l’ordre de retirer les antivax d’Internet et des réseaux sociaux” dit le Times, selon une source”)

On comprend ici que les ministères officiels se sont appuyés sur les services secrets pour mener la campagne favorable au vaccin, s’autorisant à bâillonner tous les opposants sans autre forme de procès, dans une collaboration active avec les réseaux. 

Le fantasme de la propagande russe

Cette violation allègre de la liberté d’expression a évidemment trouvé sa justification officielle : la lutte contre la propagande russe, toute réticence contre le vaccin étant forcément inspirée par Moscou, voire par Vladimir Poutine lui-même. 

Comme le précise Reuters :

This latest move by GCHQ, which gathers communications from around the world to identify and disrupt threats to Britain, is an attempt to counter disinformation activities linked to Russia, the report said.

(Cette action récente du GHCQ, qui collecte des informations à travers le monde entier pour identifier et contrer les menaces qui pèsent sur la Grande-Bretagne, est une tentative pour contrer les activités de désinformation liées à la Russie, selon le rapport officiel.)

Dans la pratique, on comprend comment le “narratif” s’est construit pour militariser la propagande du COVID : toute forme de scepticisme sur la question du coronavirus et du vaccin a été automatiquement classée comme activité pro-russe, ce qui autorisait toutes les opérations de sécurité nationale. 

Une opération de propagande occidentale

On notera que Reuters souligne le caractère très international de cette opération de “nettoyage” d’Internet. 

GCHQ is Britain’s main eavesdropping agency and has a close relationship with the U.S. National Security Agency, as well as the eavesdropping agencies of Australia, Canada and New Zealand in an intelligence alliance known as the “Five Eyes”.

(Le GCHQ est la principale agence d’écoute de Grande-Bretagne et entretient des relations étroites avec l’Agence de sécurité nationale des États-Unis, ainsi qu’avec les agences d’écoute d’Australie, du Canada et de Nouvelle-Zélande au sein d’une alliance de renseignement connue sous le nom de “Five Eyes”.)

On peut penser que cette opération de nettoyage d’Internet a obéi aux mêmes procédures dans différents pays occidentaux. On découvre au passage que les écoutes et la surveillance numérique sont d’ores et déjà cartellisées dans les pays occidentaux…

Et en France ?

Pour l’instant, aucune information claire n’a percé sur les pratiques françaises durant le COVID. L’agence Viginum n’a par ailleurs été créée qu’en juillet 2021. 

Cela signifie-t-il que la France est restée inactive sur les réseaux sociaux pendant la campagne du COVID ? Certainement pas, comme le souligne le rédacteur du rapport que nous avons cité plus haut, en l’espèce Jean-Baptiste Jeangène Vilmer, français, directeur de l’Institut de Recherches Stratégiques (IRSEM). Dès 2018, un réseau d’action s’est mis en place. 

Les modalités opératoires de ces réseaux sont encore secrètes. Mais peu à peu, l’histoire s’écrit. Tout laisse à penser, en tout cas, que les services de renseignement ont été, en France aussi, directement à la manoeuvre pendant la campagne du COVID. 




Eric Stemmelen, ancien directeur de programmation de France 2, explique l’incroyable censure journalistique

[Source : lemediaen442.fr]

Eric Stemmelen, ancien directeur de l’antenne et des programmes de France 2 et ancien directeur de l’institut de sondages Sofres, explique au micro de POUR.PRESS comment s’organise la censure chez les journalistes du système. C’est une machine bien rodée où le travail de censure se fait tout seul, sans avoir besoin d’intervention, nous sommes dans de l’autocensure.


En ce qui concerne les journalistes de la caste, Eric Stemmelen explique :

« Quand le présentateur de la matinale d’Europe1 est payé 38 000 euros par mois. Ça vaut quand même le coup de raconter n’importe quoi à ce tarif.  » Quant aux petits journalistes« on s’autocensure par peur d’être viré tout simplement […] il y en a qui n’ont pas l’intention de se retrouver au chômage. Donc le système est bloqué ! Il n’y a pas besoin d’envoyer la censure, c’est une autocensure. »

L’ancien directeur de programmation de France 2 va plus loin dans l’analyse pour épingler le rôle central de l’AFP dans ce grand théâtre journalistique : 

« La deuxième chose, c’est que le système est plus efficace dans la mesure où il y a le “copier-coller”, c’est-à-dire la reproduction sur des sources apparemment diverses du même discours. Quand l’opinion est confrontée au fait que l’article du Figaro est finalement le même que celui Libération, qui est finalement le même que celui de l’Obs, qui est le même que celui du Monde… alors qu’il s’agit de sources bien différentes,  avec, dit-on, un pluralisme, une diversité. Mais tous disent la même chose ! Et donc, le public se dit : “C’est la vérité !” puisque des organes aussi différents l’un que l’autre disent la même chose. Sauf qu’ils n’ont rien de différent, ils appartiennent tous à des milliardaires qui, eux, sont copains entre eux et n’ont pas besoin de se consulter pour dire la même chose. »

Marcel D. pour Le Média en 4-4-2.




Le support philosophique de la Grande Réinitialisation

[Source : medias-presse.info]

Selon le RP Joseph, capucin, qu’est-ce qu’on doit entendre par l’idée de « réinitialisation » de l’homme et de l’humanité ?

[Voir aussi :
Le nouvel ordre des barbares ou comment le Great Reset est programmé depuis 1969 au moins
Klaus Schwab
Great Reset
Yuval Noah Harari, théoricien oligarchique du piratage de l’humain et de la dépopulation
Agenda 2030
identification numérique
Transhumanisme
dépopulation
Bill Gates]




Comment les introvertis préservent leur énergie

[Source : epochtimes.fr]

Par LYNN JAFFEE

[Photo : Olena Yakobchuk/Shutterstock]

Nous puisons tous notre énergie différemment. Si certains sont stimulés par la foule, d’autres ont besoin d’être seuls.

Le monde est fait d’introvertis, d’extravertis et de personnes qui se situent entre les deux. Pour certains, être l’un ou l’autre ne fait pas une grande différence dans leur vie. Cependant, pour les introvertis comme moi, cela explique beaucoup de choses.

J’ai grandi dans une famille avec beaucoup d’enfants et j’ai été cataloguée comme sensible parce que j’étais souvent dépassée par le chaos et l’agitation de la vie avec tant de gens. Adulte, mariée à un extraverti, je comparais ma poignée d’amis proches à la vaste armée d’amis et de connaissances de mon mari et je me demandais si je n’avais pas des lacunes. Ce n’est que vers la fin de la trentaine que j’ai réalisé qu’il existait un mot pour décrire ma façon d’interagir avec le monde : « introverti ».

Que signifie donc être introverti ? L’explication la plus simple est que les interactions sociales peuvent me prendre une grande partie de mon énergie, et que pour la restaurer, j’ai besoin de temps en solitaire. En revanche, les extravertis sont souvent stimulés par les événements sociaux et les grands rassemblements.

Cela signifie que lorsqu’une personne introvertie se rend à un grand événement social, comme une fête ou un mariage, elle a comme une durée limite, un moment où elle en a fini, où elle est épuisée et prête à rentrer. Si elle est bloquée et n’est pas en mesure de partir, elle commence à perdre mes facultés de sociabilité, elle devient irritable ou se referme tout simplement.

Dans mon cas, pour aggraver les choses, mon mari peut prendre 45 bonnes minutes pour me dire au revoir. Ce n’est pas beau à voir et cela n’a rien à voir avec les personnes présentes à l’événement. C’est juste que mon « compte bancaire social est à découvert ».

Lorsque mon mari n’est pas en ville, j’ai hâte d’avoir une nuit ou deux pour moi. Mais quand je ne suis pas là, il passe son temps à fréquenter ses amis et sa famille. Personnellement, je gravite autour des personnes avec lesquelles j’ai un lien fort. Ce sont mes amis proches avec lesquels je peux partager les hauts et les bas de la vie et aller au fond des choses. Nous ne nous réunissons pas toutes les semaines, ni même tous les mois, mais lorsque nous le faisons, nous passons notre temps à nous informer de ce qui est important dans la vie de chacun.

Être introverti ne signifie pas que je suis timide, en fait, la plupart des introvertis ne le sont pas. Je parle librement à des inconnus, je suis à l’aise pour entamer des conversations et je peux m’adresser à un auditorium rempli de personnes. Cependant, je ne me sens pas à ma place lors des grands événements, car il y a peu d’occasions de se connecter en profondeur. Je peux faire la conversation pendant un certain temps, mais ce n’est pas mon point fort, et au bout d’un moment, je suis épuisée.

Les introvertis ont‑ils moins d’énergie que les extravertis ? En médecine chinoise, l’énergie (appelée Qi) vient du Ciel et de la Terre. Elle vient du Ciel dans l’air que nous respirons et de la Terre dans les aliments qui fournissent à votre corps les nutriments nécessaires à la vie.

[Note de Joseph : le Qi rejoint la notion ésotérique d’éther, substance vitale subtile qui serait sous-jacente à la matière, lui procurant vie et mouvement. Selon une telle perspective, nous naissons avec un certain potentiel vital, une quantité définie et finie d’éther constituant notre corps vital ou « éthérique » tel que perçu par des chamanes ou par des clairvoyants. Certaines personnes brûlent la chandelle par les deux bouts et épuisent ce potentiel plus rapidement. Elles sont extraverties, bougent beaucoup, pensent se recharger au contact des foules, mais pour ce qui est de cet éther, ce serait juste une illusion, un peu du même ordre qu’avec la caféine. Ces personnes tendront à vivre moins longtemps. Et ceci rejoint le dicton : qui veut voyager loin ménage sa monture.]

Respirer profondément augmente notre circulation et oxygène notre sang. Le travail respiratoire stimule également le système nerveux parasympathique, qui ralentit le rythme cardiaque, diminue la circulation des hormones de stress et permet à votre corps de se remettre du stress.

Le mouvement, la digestion, le métabolisme, l’immunité et toutes les autres fonctions du corps consomment de l’énergie. Pour les introvertis, cependant, il y a beaucoup plus de choses dans le monde qui épuisent notre énergie : des choses telles que la surcharge sensorielle, les médias sociaux, la publicité, les nouvelles, les foules et tout type de conflit. Nous, les introvertis, choisissons (ou sommes programmés) pour ne pas dépenser notre énergie dans des événements où nous ne pouvons pas nous connecter de manière significative. Ce n’est pas un jugement, mais simplement notre façon de faire. La socialisation dans de grands groupes est difficile et consomme de l’énergie.

Les introvertis ont‑ils donc moins d’énergie ? Pas nécessairement, mais ils ont probablement moins d’énergie sociale pour les grands groupes. Je pense qu’être introverti est une forme d’autopréservation énergétique. Et il est clair que les introvertis reconstituent leur énergie d’une manière différente des extravertis. Alors que nous produisons tous de l’énergie à travers l’air que nous respirons et la nourriture que nous mangeons, les introvertis puisent leur énergie dans le calme et les activités solitaires, tandis que les extravertis tirent leur énergie de la présence d’autres personnes.




Le triomphe des gamelins

[Source : nice-provence.info]

Par Georges Gourdin

Il est des noms propres qui entrent dans le vocabulaire en mémoire de leur inventeur : il en est ainsi du préfet de Paris Eugène Poubelle, de l’empereur Vespasien, ou encore de l’artiste César. Le général Cambronne l’a échappé belle.

Poubelle Vespasienne César

Le chroniqueur Xavier Moreau utilise dans ses chroniques sur Stratpol(([1] Nous invitons nos lecteurs à suivre les remarquables chroniques de Xavier Moreau sur son site Strapol.)) le mot « gamelin » en référence au général Maurice Gamelin. Hélas pour lui, ce général est attaché à la débâcle de 1940 par des appréciations lourdement erronées.

Général Gamelin

Maurice Gamelin intègre Saint-Cyr le 31 octobre 18912 et en sort major de promotion en 1893. En 1916 c’est lui qui rédige à l’attention du général Joffre, les instructions qui conduiront à la victoire de la bataille de la Marne.
Il est Généralissime en 1940 et sa stratégie conduira à la débâcle de l’Armée française. Le président du Conseil, Paul Reynaud, le limoge. Il est arrêté le 6 septembre 1940 par le nouveau régime de Vichy, puis inculpé au procès de Riom en février 1942, aux côtés de Léon Blum, Édouard Daladier et… Paul Reynaud ! Il faut bien trouver des coupables.
Il n’en demeure pas moins que ses erreurs sont lourdes et ont coûté cher :
• une faible capacité à mener les hommes ainsi qu’à les organiser, et un manque de charisme général,
• des conceptions obsolètes de l’emploi de l’aviation, des chars, des éléments motorisés, de l’artillerie, des fortifications,
• un commandement privilégiant les contacts avec les hommes politiques parisiens,
• une vision du théâtre d’opérations qui lui faisait regarder le secteur des Ardennes comme impénétrable. [source]

Son patronyme — hélas pour lui et tous ceux qui le portent — est depuis lors attaché à : « militaire haut gradé coupé des réalités du terrain ». Un gamelin porte un képi mais il n’y a plus rien en dessous, guidé par ses seules préoccupations de carrière (voir Les Gamelins sur Réseau International).

Xavier Moreau - Gamelins

Xavier Moreau rencontre un franc succès avec sa rubrique « Le gamelin de la semaine ». Le chroniqueur, lui-même ancien saint-cyrien, ancien officer parachutiste, démonte sans pitié les interventions des généraux qui sont invités sur les plateaux de télévision et qui font montre d’une incompétence crasse, ou alors d’une soumission totale à la Police de la Pensée dictée par l’OTAN. Pour Xavier Moreau, tous ces généraux médiatisés par le Système qui en a besoin, sont des gamelins.

Ce qui est vrai pour les affaires militaires, l’est aussi dans tous les domaines. Les gamelins sont partout.

Nous avons par exemple nos gamelins pour la santé et nous l’avons bien vu pendant la plandémie orchestrée par le Système. Les médecins gamelins se succédaient sur les plateaux de télévision pour nous apeurer et nous conduire à la vaccination, et donc au passe sanitaire puis au passeport numérique.

Certains de ces gamelins font un coming-out et avouent avoir été manipulés. C’est le cas de Martin Blachier qui fut le premier à refuser la gamelle.

@MartinBlachier en mode retournage de veste puissance 1000, Il doit sentir le vent tourner … On nous ment comme d’hab écoutez et lisez ce rapport ! #VeranMenteur #3emeDose #PasseSanitaire #Noussommesles6millions
pic.twitter.com/IRwCpeKm7m— LE GÉNÉRAL 0fficiel ©💎 (@LE_GENERAL_OFFL) November 11, 2021

Le docteur Jean-François Delfraissy, président du conseil scientifique, n’a pas voulu terminer comme un gamelin et il a retourné sa veste à temps. Suivi d’Alain Fischer.

N’en voulons pas à ces derniers. N’est pas qui veut Louis Fouché, Didier Raoult, Alexandra Henrion-Caude, Christian Perrone ou Jean-Bernard Fourtillan. Les premiers repentis font preuve de courage car il est toujours difficile de reconnaître que l’on s’est trompé. En outre ils subissent d’énormes pressions pour rester dans le rang mais ont le courage d’en sortir.

Ce qui n’est pas le cas de toute notre classe dirigeante, journalistes, politiciens, grands patrons, syndicalistes, artistes, sportifs de renom, tous gamelins ! Cela se conçoit aisément lorsque l’on a compris que le premier des gamelins est le président de la République. Il s’entoure de gamelins et, de proche en proche, toute notre structure sociale s’appuie sur des gamelins.

Qui se ressemble s’assemble

C’est pour cela que ça va mal




Ce qui reste à la littérature, de Salman Rushdie à Yasmina Khadra

Par Abdellali Merdaci*

Entre Salman Rushdie, qui vient de recevoir un coup de couteau au cou à New York, et Yasmina Khadra, qui vient de terminer une villégiature algérienne sans encombre, il y a un point commun : la littérature comme spectacle, ravivant des surenchères outrées. Salman Rushdie et Yasmina Khadra cultivent l’art de se vendre à peu de frais. Avant les fulgurantes messes d’automne de la littérature mondiale, ils sont déjà aux aguets derrière les ramures d’un été pourrissant.

Faut-il politiser le prix Nobel de Littérature ?

Sur la chaîne de télévision française BFMTV, un philosophe, tout bouleversé par l’attaque au couteau contre l’écrivain anglais Salman Rushdie à New York, a proposé de lui attribuer le Prix Nobel de Littérature 2022, en estimant que cette récompense ne devrait en aucun cas lui échapper. S’il est établi que les prix littéraires français relèvent plus des rapports de force entre différents acteurs de la scène littéraire germanopratine que de leur qualité d’écriture, devrait-il en être ainsi pour la célèbre consécration littéraire mondiale ?

Convient-il de rappeler que les prix littéraires, s’ils satisfont des ego démesurés d’écrivains bravaches, ne sont pas indispensables à la littérature ? Jusqu’au début du XXe siècle, il n’y avait ni Goncourt ni Nobel, encore moins de Pulitzer et de Booker Prize. Pourtant, c’est le XIXe siècle qui a donné ses grandes doctrines à la littérature en l’inscrivant dans l’universalité. Dans l’histoire mondiale des lettres, que pouvaient souhaiter les Allemands Goethe et Herder, le seul prestige reconnu était celui de la créativité littéraire. Les compétitions de légitimité restaient attachées à l’endogroupe des écrivains, jamais au-delà, et en dernier ressort, les lecteurs ne pouvaient que les pressentir.

Dans ce siècle, il n’y a plus de cénacles et de doctrines littéraires et la littérature est une vaste plaine nue et sans reliefs. Ce sont, désormais, des lobbies qui décident de ce que doit être la littérature et comment la consommer. En France, le Goncourt est vendu tout près des rayons de lessive dans les supermarchés au moment où les librairies ferment leurs portes partout dans ce pays où la littérature est entrée dans une consommation de masse. Un Goncourt moyen est généralement estimé autour du million d’exemplaires que les Français achètent, mais ne lisent jamais ; c’est seulement une idée de cadeau de fin d’année. C’est, présentement, le cas du Nobel qui peut culminer à plusieurs millions d’exemplaires non pas d’une œuvre en particulier, mais pour l’ensemble de l’œuvre de l’écrivain primé en fonction de l’achat de droits de traduction dans des dizaines de langues.

En fait, relativement au Nobel où est la littérature ? Celle qui marque l’histoire de l’Humanité, celle qui rassemble. Le Nobel n’a jamais été un prix sans tache infamante. Au plan international, la liste des écrivains distingués fera toujours peser la balance du côté de la France, devançant des États-Unis d’Amérique et la Grande-Bretagne, en dévoilant un monde d’injustices. Philip Roth est certainement un grand écrivain américain du dernier demi-siècle, mais le jury du Nobel l’a radicalement écarté pour récompenser son compatriote le chanteur de folk Bob Dylan, en 2016. 

Il est rare qu’un Prix Nobel ne soit pas controversé. Quel Nobel de langue espagnole (en dehors de Pablo Neruda, en 1971) ferait oublier Jorge Luis Borgès, déclassé dans la course au prix pour de fallacieuses raisons politiques ? Il n’y en a pas. Que pèse, en termes de génie littéraire, Gabriel Garcia Marquez dont toute l’œuvre compilée ne vaut pas une seule nouvelle de « Fictions » (1944) ou encore celle du crapuleux Mario Vargas LLosa (2010), qui en est à sa troisième nationalité, évidemment française, après celle du Pérou et de l’Espagne ? Et comment, en Russie, faire passer peu glorieusement son tour à Maxime Gorki et à Vassili Semionovitch Grossman (« Vie et Destin », 1950-1962) ? Et dans la littérature de langue française dans le monde, passé aussi le tour de l’écrivain algérien Rachid Boudjedra, littérairement supérieur aux deux derniers Nobel français Jean-Marie-Gustave Le Clézio (2014) et Patrick Modiano (2008). Certes, mais les auteurs de langue française Marcel Proust et Louis-Ferdinand Céline étaient disqualifiés alors que l’écrivain colonialiste Albert Camus (1957) était un prix de rattrapage dû à la France. Décidément recalés du Prix de l’Académie suédoise, les écrivains de langue allemande Franz Kafka, Stefan Zweig, Robert Musil, Hermann Broch (Autriche, Autriche-Hongrie), Berthold Brecht, Herman Hesse (Allemagne), l’Américaine Virginia Woolf, l’Anglais Graham Greene, le Tchèque Milan Kundera, l’Albanais Ismaël Kadaré (Albanie). Mais aussi Yukio Mishima, Yasunari Kawabata (Japon), Lu Xun, Mao Dun (Chine). Mahmoud Derwish (Palestine), Amos Oz (Israël), Tahar Ouettar (Algérie), Combien de consécrations du Nobel de Littérature furent-elles honteuses ? Celles de l’Anglais Winston Churchill (1953), qui n’a jamais rien écrit, et du Turc Orhan Pamuk qui ne le devait, en 2006, que pour avoir répandu dans le monde le génocide arménien, en accusant son pays ? 

Mais, enfin Salman Rushdie ? Ses « Versets sataniques » (1988) relèvent simplement de la provocation littéraire envers la religion musulmane et ses millions d’adeptes dans le monde. S’agissant de l’Islam, il n’a pas la clarté des écrivains chrétiens français Georges Bernanos ou Béatrix Beck, interrogeant plus les écarts des hommes de liturgie que la lettre biblique. Rushdie et son œuvre ne méritaient pas plus que le mépris de l’Imam Khomeiny et des fiqhs iraniens, qui ignoraient cette tournure fâcheuse, volontairement iconoclaste de toute littérature, fut-elle persane. Qui se sont empressés de tirer l’arme fatale de la fatwa au moment où la littérature dans ses débordements ne requérait que de sévères objurgations. S’il faut dénoncer impérativement les agressions et les insolites fatwas contre les écrivains, qui ne changeront pas d’un iota la destinée de la littérature, il convient aussi de ne pas laisser l’actualité, quel qu’en soit le registre, du fait divers au politique, prendre la place de la littérature. Cet asservissement du Nobel à l’histoire immédiate, à la politique n’est-il pas confirmé, ces dernières heures, par le soutien qu’apporte un autre philosophe français, le fauteur de troubles dans le monde Bernard-Henri Lévy, à l’attribution sans examen du Prix Nobel de Littérature 2022 à Rushdie ? Hélas !

Il est de plus en plus admis dans les nuées littéraires que la provocation d’écrivain lorsqu’elle est sûrement esthétisée devient un passe-partout pour la gloire littéraire — même si dans le cas de Rushdie, elle ne se fonde sur aucun talent d’écrivain. Ainsi, un coup de poignard dans une conférence à New York devient-il un irrécusable argument pour obtenir la plus fortunée récompense littéraire mondiale ? Il siéra, sans doute, aux académiciens de Stockholm d’ajouter à leur liste un écrivain au succès de scandale et un scandale au scandale. Mais, ils en ont l’habitude, n’hésitant pas, contre toute règle morale, de consacrer deux membres de leur académie ? Comment taire les navrantes péripéties érotico-littéraires qui grèvent le bon renom de l’institution royale de Stockholm ? Ces dernières années, le Prix Nobel de Littérature a témoigné de l’irrésistible déclin de son jury et de son administration, précipités dans une sordide histoire de sexe dans laquelle les Français et la France auront pris la plus détestable part. Et, c’est encore la France qui pousse à la politisation d’une consécration littéraire mondiale. Pourquoi la communauté littéraire internationale ne proscrirait-elle pas ce prix qui dénature les valeurs d’humanité de la littérature, espace de rapprochements dans le monde. Basta, la Suède et ses tripotages !

L’improbable « roman national » de Chems Eddine Chitour

Ahmed Bensaada m’a signalé la lecture d’un texte du professeur Chems Eddine Chitour, essayiste et ancien ministre du président Tebboune, publié dans les chroniques libres du site français d’information Médiapart. Chitour y défend, sans aucune distance critique, Yasmina Khadra, relativement à son récent séjour algérien. C’est son droit de le flatter et c’est aussi le droit de tout lecteur algérien de le faire, y compris a contrario. Je retire de cette lecture un concept inapproprié, que l’éminent professeur ne maîtrise pas. Confond-il, contre toute attente, « roman national » — ou « récit national » — avec « littérature nationale » ? Ce sont des phénomènes différents. Dans l’histoire littéraire, il est plutôt question d’« écrivain national » et, en Algérie, cette distinction a été consentie post-mortem, dans les années 1960-1970, à Mouloud Feraoun, assassiné par l’OAS, puissamment investi par l’institution scolaire. Aujourd’hui, et précisément depuis la fin du XXe siècle, il n’y a pas d’écrivain national, et Yasmina Khadra voudrait bien prétendre à cet habit trop large pour lui. N’ambitionne-t-il pas prendre la tête de la littérature algérienne depuis Paris ? Hallucinant.

Je me bats dans la plus grande solitude depuis plusieurs décennies pour enraciner l’idée d’un espace littéraire national algérien autonome et je n’ai rencontré aucune trace de Chems Eddine Chitour dans ce combat contre le néocolonialisme de la France littéraire et de l’État français. Qu’il se fasse le chantre d’un « roman national », c’est déjà une erreur conceptuelle gravissime. Le concept de « roman national » appartient aux discours de l’histoire (ainsi le fameux « Nos ancêtres les Gaulois » de l’historien Ernest Lavisse qui imposait aux écoliers de la IIIe République les sources lointaines de l’État français moderne) et de la politique. Dans l’Algérie de 2022, le président Abdelmadjid Tebboune entreprend d’écrire ce « roman » ou récit national, qui manque à l’horizon de l’unité et de la solidarité des Algériens autour de leur nation. Sa volonté de réunir tous les Algériens et toutes les Algériennes sans distinction politique, sinon éthique, dans la conviction d’un vécu national est une entreprise sans précédent dans l’histoire politique de l’Algérie. Dans ce projet rassembleur, qui confortera la grandeur de l’Algérie dans son voisinage et dans le monde, dans ce récit national qui affleure dans les traditions du pays, tout en le projetant dans la modernité, M. Tebboune devrait recevoir, au-delà de la classe politique, le soutien de l’intelligentsia algérienne. Car il est temps qu’un éminent responsable politique préfigure pour l’Algérie un récit national. 

Quant au « roman national » de Chems Eddine Chitour, le grand risque s’il y insistait serait de tourner à l’imbécillité. Chitour écrit : « Pour avoir même dans plusieurs de mes écrits appeler [sic] à une fondation d’un roman National je suis heureux de lire que Yasmina Khadra partage la même inquiétude que moi » (Cf. « La soumission intellectuelle des écrivains algériens off-shore : Le prix à payer »). Si l’ancien ministre, devenu chroniqueur sur Médiapart, entend par « Roman National » une littérature nationale, il serait nécessaire qu’il le précise. Dans ce cas, comment y associer Yasmina Khadra ? Notons que la seule préoccupation de « M. Yasmina », agent sans honneur de la France littéraire, courant derrière ses viles consécrations, faisant une carrière littéraire strictement française, est de combler son narcissisme mortel. Il faut bien espérer qu’un jour la baudruche éclate. Les Algériens méritent aussi d’avoir une grande littérature que ne saura jamais écrire « M. Yasmina ». 

Au XIXe siècle, en France, Eugène Sue tirait depuis « Les Mystères de Paris » (1842-1843) chacune de ses œuvres à plus d’un million d’exemplaires, ce qui était exceptionnel dans un pays peu scolarisé, au moment où ses contemporains Balzac et Stendhal, élus par la postérité, écoulaient moins d’une centaine d’exemplaires de chacune de leurs œuvres. Yasmina Khadra, comme Eugène Sue, ne rentrera pas dans la culture littéraire de son pays ; il ne l’incarnera pas. C’est juste un écrivain populaire, comme en suscite l’époque et une littérature globalisée qui lui permet de mettre en avant ses traductions en cinquante langues dont le kiswahili, ses tirages en millions d’exemplaires et ses centaines de milliers de lectrices, secrétaires et caissières de supermarchés dans le monde, concevant à leur mesure un produit de marché, une littérature de distraction et d’idéologie en prêt-à-porter, bien reçue par les cercles algérianistes en France (« Ce que le jour doit à la nuit », 2008) et sionistes en Israël (« L’Attentat », 2005). 

Ni les lampions ni les trompettes de la renommée, illuminant et assourdissant les pages des médias nationaux avec au premier rang leur cortège de crétins, célébrant sans l’avoir lu, un roman à paraître, ne feront oublier que Khadra est un piètre écrivain à la langue souvent biscornue. Ahmed Bensaada l’évoque dans le documentaire qu’il lui consacre sur YouTube (https://youtu.be/LdVaFVhbM68 ; https://youtu.be/yDESIQDb_ds) les lectures averties des critiques Jérôme Garcin et Éric Chevillard sur le style embrouillé de l’auteur de « L’Équation africaine » (2011) et de « Dieu n’habite pas La Havane » (2016). Jérôme Garcin pouvait mettre en cause à propos de Khadra son éditeur Julliard où officiait déjà sa directrice de collection, Betty Mialet, qu’il a rejoint dans sa nouvelle maison d’édition Mialet-Barrault, sous la coupe de Gallimard. « M. Yasmina » n’a jamais parlé sur les plateaux de radio et de télévision qu’un langage d’ouvrier du bâtiment. C’est avec ce mince bagage et l’effronterie en bandoulière qu’il est devenu une machine à cash de la littérature globalisée. Triste littérature !

Post-scriptum.

PAUVRE FRANCE, PAUVRE GONCOURT ! Selon les clauses testamentaires d’Edmond Goncourt (1822-1896), le prix littéraire rappelant et honorant son parcours et celui de son frère Jules (1830-1870) devait revenir à un jeune auteur de nationalité française exclusive. La mise en œuvre du prix, assez laborieuse, correspond à un moment de crise doctrinale de la littérature française empêtrée dans les survivances du naturalisme d’Émile Zola, du Symbolisme en déshérence, des Décadents de Jules Laforgue et de l’École romane de Jean Moréas. Il n’y a jamais eu autant de coteries littéraires à Paris. Et, rien ne devrait faire oublier que dans sa première décennie le Prix Goncourt a été contre ce tumulte doctrinal, selon les desiderata de ses jurés, un prix colonial, car la France littéraire attendait son second souffle de ses colonies, sacrant John-Antoine Nau (1903), Claude Farrère (1905), Jean et Jérôme Tharaud (1906), Marius et Ary Leblond (1909). Mais la France littéraire, ses auteurs et ses œuvres ont repris leur bien, effaçant le souvenir des colonies.

Que vaut, aujourd’hui en France, un testament littéraire ? La vieille littérature, blanchie sous le harnais, a effacé la jeune littérature. À un tel point que Yasmina Khadra, Algérien de soixante-sept ans révolus, n’attend que de tourner en bourrique les espérances d’Edmond Goncourt. Le caïd de Kenadza court encore frénétiquement après l’auguste récompense littéraire française qui n’a consacré que deux étrangers, le Roumain Vintila Horia (1960), qui l’a refusé, et le Sénégalais Mohamed Mbougar Sarr (2021) alors qu’il est entendu que Tahar Ben Jelloun (1987), Amine Maalouf (1993), Jonathan Littell (2006) et Leïla Slimani (2016) sont naturalisés français et que le Belge Francis Walder (1958), le Suisse Jacques Chessex (1973) et la Canadienne Antonine Maillet (1979) sont assimilés français. Cependant « M. Yasmina », jouant la carte du Français assimilé, n’a-t-il pas donné suffisamment de gages à la France littéraire et à l’État français, petit soldat de la diplomatie culturelle française à Djeddah, visitant M. François Gouyette, ambassadeur de France à Alger, pour discuter de l’avenir de la « francophonie littéraire », prenant la pose dans son Jardin d’Hiver ? 

M. François Gouyette, ambassadeur de France,
et « M. Yasmina » se sont entretenus sur la « francophonie littéraire »

Pour la littérature algérienne de langue française, le Goncourt avait encore un prix dans l’Algérie des années de guerre anticoloniale (1954-1962). Il n’en a plus dans le pays indépendant. Depuis la Libération et l’émergence d’une littérature nationale algérienne à Alger, il serait un facteur de confusion. La France officielle voudrait-elle pousser depuis le « Jardin d’Hiver » de M. l’ambassadeur Gouyette, à Alger, son candidat « M. Yasmina » et influer sur la décision du jury Goncourt en lui faisant octroyer un prix de basse politique, outrageusement manœuvrier ? Ni la France ni l’Algérie n’ont besoin d’ouvrir un nouveau front d’hostilités politico-littéraires alors que la question de l’emprise de la France littéraire sur la littérature nationale algérienne, qu’elle continue à barrer au plan international, n’est pas résolue. 

A. M.

* Linguiste, écrivain, critique et historien de la littérature




La fable criminelle de la « vaccination sans danger » des femmes enceintes

Par Dr Gérard Delépine

« Dis-moi qui te paie, je te dirai qui tu es »

Depuis deux ans et huit mois, le gouvernement et les médias aux ordres nous mentent pour nous inciter à accepter des injections expérimentales abusivement qualifiées de vaccin alors qu’il s’agit de médicaments à ARN dont les essais phase 3 ne seront terminés qu’en 2023.

L’un des derniers mensonges en vogue concerne les femmes enceintes qu’on trompe en prétendant(([1] D’après Franceinfo !)):

« Une vaste étude canadienne… confirme que les vaccins à ARN messager contre le Covid-19 sont “sans danger” pendant la grossesse… L’étude a été menée sur 200 000 femmes enceintes canadiennes vaccinées ».

Ce pur mensonge estampillé AFP a été répété partout avec la complicité de France info, Médisite(([2] https://www.medisite.fr/coronavirus-covid-19-les-vaccins-a-arn-messager-sans-danger-pour-les-femmes-enceintes.5648211.806703.html)), La dépêche(([3] https://www.ladepeche.fr/2022/08/12/vaccination-covid-19-les-vaccins-sont-sans-danger-pour-la-grossesse-dapres-une-etude-canadienne-10485217.php)), Elle(([4] https://www.ladepeche.fr/2022/08/12/vaccination-covid-19-les-vaccins-sont-sans-danger-pour-la-grossesse-dapres-une-etude-canadienne-10485217.php)), 20 minutes Santé(([5] https://www.20minutes.fr/sante/3336759-20220812-covid-19-vaccins-arn-messager-danger-pendant-grossesse-selon-etude-canadienne)) le quotidien du pharmacien(([6] https://www.lequotidiendupharmacien.fr/medicament-parapharmacie/recherche/grossesse-et-vaccins-arnm-une-nouvelle-etude-confirme-labsence-de-risques)) et bien d’autres médias.

Existe-t-il dans ces rédactions des journalistes qui vérifient leurs sources et les données ? Sont-ils paresseux ou volontairement menteurs ? S’ils avaient fait leur travail de journaliste, ils auraient remarqué les faits suivants déjà dénoncés brillamment par Gibertie(([7] https://www.profession-gendarme.com/dangerosite-de-la-vaccination-pour-les-femmes-enceintes-les-journalistes-sont-de-gros-menteurs/comment-page-1/)).

L’étude(([8] Manish Sadarangani, et al for the Canadian Immunization Research Network Safety of COVID-19 vaccines in pregnancy: a Canadian National Vaccine Safety (CANVAS) network cohort study
https://www.thelancet.com/journals/laninf/article/PIIS1473-3099(22)00426-1/fulltext)) ne porte que sur 5 625 femmes enceintes vaccinées !

Car la lecture de l’article qu’ils citent montre que l’effectif réel des vaccinées est près de 40 fois inférieur à ce qu’ils annoncent !

L’étude se limite à de simples contacts par e-mails et/ou téléphoniques !

Il ne s’agit en aucun cas d’un article médical. Aucun examen clinique ni biologique n’a été réalisé. Il est heureusement douteux que les gynécologues canadiens suivent leurs patientes et l’évolution de leur grossesse par ces seuls moyens !

L’étude ne porte que sur les 7 jours post injection !

C’est quand même très court pour affirmer que les grossesses qui durent 9 mois n’ont pas été altérées par les injections et que les futurs nouveau-nés n’en ont pas souffert.

En 7 jours de suivi, ils ont quand même réussi à avoir chez les vaccinées : 4 qui ont perdu la vue, 7 incapables de marcher, 91 infections respiratoires, 1 paralysie soudaine du visage, et de nombreuses fausses couches.

Il ne s’agit pas d’un essai prospectif randomisé.

Mais d’une analyse rétrospective de cohorte dont la fiabilité scientifique est faible et la valeur probante très faible d’autant que l’effectif du groupe témoin (non vacciné) n’est que 339, chiffre totalement insuffisant pour estimer les risques et les comparer à des groupes numériquement 10 fois plus importants.

Les auteurs sont très liés à l’industrie des vaccins.

Il suffit de consulter les liens d’intérêt détaillés à la fin de l’article :

MS a été chercheur sur des projets financés par GlaxoSmithKline, Merck, Moderna, Pfizer, Sanofi-Pasteur, Seqirus, Symvivo et VBI Vaccines. 

OGV a été chercheur, co-chercheur ou panéliste expert sur des projets financés par GlaxoSmithKline, Merck, Pfizer et Seqirus, en dehors du travail soumis.

JDK a été enquêteur sur des projets financés par GlaxoSmithKline, Merck, Moderna et Pfizer

KAT a été enquêteur sur des projets financés par GlaxoSmithKline. 

JEI a été chercheur sur des projets financés par GlaxoSmithKline et Sanofi-Pasteur. 

AJM a été chercheuse sur des projets financés par GlaxoSmithKline, Merck, Pfizer, Sanofi-Pasteur et Seqirus, , et a reçu des honoraires pour sa participation à des conseils consultatifs d’Astra-Zeneca, GlaxoSmithKline, Medicago, Merck, Moderna, Pfizer, Sanofi-Pasteur, Seqirus, et pour les présentations d’Astra-Zeneca et Moderna.

 GDS a été enquêteur sur un projet financé par Pfizer. 

L’étude a été financée par les organismes d’État qui vivent des campagnes vaccinales et en font la promotion constante.

Ce travail a été soutenu par le financement COVID-19 Vaccine Readiness des Instituts en santé du Canada et de l’Agence de la santé publique du Canada CANVAS (numéro de subvention CVV-450980) et par le financement de l’Agence de la santé publique du Canada, par le biais du Document de référence sur la surveillance des vaccins Group et le groupe de travail sur l’immunité COVID-19.

La publication par le Lancet d’un tel torchon rappelle le précédent Lancetgate(([9] https://www.lesechos.fr/industrie-services/pharmacie-sante/the-lancet-gate-saga-dune-etude-corrompue-1216931))(([10] https://www.lefigaro.fr/demain/sante/hydroxychloroquine-3-des-auteurs-de-l-etude-du-lancet-se-retractent-20200604))(([11] https://tribune-diplomatique-internationale.com/la-corruption-de-la-science-le-scandale-de-letude-sur-lhydroxychloroquine-qui-etait-derriere-tout-cela-lintention-danthony-fauci-de-bloquer-lhcq-au-nom/))(([12] https://www.causeur.fr/the-lancet-revues-universitaires-177545/))

Jamais un tel article bidon n’aurait passé l’examen par un comité de lecture à l’époque où le Lancet était indépendant et que son impartialité faisait sa réputation. Le Docteur Richard Horton rédacteur en chef du Lancet a d’ailleurs prévenu ses lecteurs :

« Une grande partie de la littérature scientifique, sans doute la moitié, pourrait être tout simplement fausse. Affligée d’études avec des échantillons réduits, flagrants, avec l’obsession de suivre les tendances d’importance douteuse à la mode, la science a pris le mauvais tournant vers les ténèbres. les grandes compagnies pharmaceutiques falsifient ou truquent les tests sur la santé, la sécurité et l’efficacité de leurs divers médicaments, en prenant des échantillons trop petits pour être statistiquement significatifs, ou bien, pour les essais, embauchent des laboratoires ou des scientifiques ayant des conflits d’intérêts flagrants, ils doivent plaire à la compagnie pharmaceutique pour obtenir d’autres subventions ».

L’agence France presse, et les médias qui ont diffusé sans modération ce mensonge se sont comportés non pas comme des organes d’information, mais comme des propagandistes sans état d’âme d’un pseudovaccin expérimental dont les premiers résultats avérés en population réelle sont très inquiétants.





Enfin un prêtre qui ose dire tout haut les vérités !

[Source : Profession Gendarme]

Père Michel Viot






Orban face à l’UE

[Source : RL]

Viktor Orban, le rebelle qui défend les intérêts de son pays contre les diktats de l’UE

Par Jacques Guillemain

Viktor Orban, un vrai patriote qui défend les intérêts de son peuple contre les délires de l’OTAN et de l’UE. Mondialisme, immigration, islamisation, théorie du genre sont dans son collimateur. Et aujourd’hui, il se prononce contre les sanctions visant Moscou et contre l’embargo sur le pétrole russe.

Chacun sait que la guerre en Ukraine est un règlement de comptes russo-américain voulu et entretenu par Biden, qui exige de ses valets serviles européens qu’ils torpillent leur propre économie en infligeant des sanctions suicidaires à Moscou.

Mais dans cette folle entreprise occidentale, qui va se terminer par un fiasco monumental à la vietnamienne ou à l’afghane au plan militaire, et par un désastre économique dévastateur, un grand leader européen, un patriote hors du commun, a décidé de dire non à ce suicide collectif.

Ce grand homme d’État, qui ne prend aucune décision sans se demander au préalable si elle est bonne pour son pays et son peuple, c’est bien entendu Viktor Orban.

Seul contre tous, il tient tête à Bruxelles et aux diktats de l’irresponsable Ursula von der Leyen, qui accuse Moscou d’exercer un chantage au gaz sur l’UE, alors que ce sont les Européens qui ont déclaré une guerre économique totale à la Russie.

Il est vrai qu’elle n’a pas inventé l’eau chaude. Mais c’est une Teutonne. Par conséquent, elle veut, elle exige, elle ordonne. L’UE avance à la schlague, l’impérialisme bruxellois broyant la souveraineté des États chaque jour davantage.

C’est ainsi que dans une ahurissante précipitation, sans la moindre analyse des conséquences possibles et des inévitables représailles pouvant être exercées par Moscou, la plupart des 27 se sont alignés sur Washington pour déverser un déluge de sanctions sur la Russie. Mais le boomerang n’a pas tardé.

Non seulement Poutine engrange des milliards avec son gaz et son pétrole, dont les cours s’envolent, non seulement la victoire de l’armée russe ne fait plus aucun doute, mais c’est l’Europe qui va connaître une crise énergétique et économique historique, pouvant dégénérer en catastrophe majeure de type 1929.

Alors que l’Europe est aux abois et voit son économie à l’arrêt faute d’énergie suffisante, Viktor Orban a habilement négocié directement avec Poutine pour obtenir le précieux gaz russe, vital pour l’économie de la Hongrie.

https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/energie-environnement/guerre-en-ukraine-la-hongrie-fait-cavalier-seul-et-se-fait-livrer-plus-de-gaz-russe-928038.html

Samedi, Budapest a ainsi annoncé que la Russie avait commencé à lui livrer plus de gaz naturel que prévu dans leurs précédents accords commerciaux, après une visite de son ministre des Affaires étrangères à Moscou en juillet. Et Gazprom a commencé à livrer vendredi « des volumes supérieurs à ceux mentionnés dans le contrat ».

2,6 millions de mètres cubes supplémentaires par jour, via le gazoduc Turkstream

« C’est le devoir du gouvernement hongrois d’assurer un approvisionnement sûr en gaz pour le pays, et nous sommes à la hauteur », déclare un haut fonctionnaire.

La Hongrie disposera donc de 5,2 milliards de m³ de gaz, contre 4,5 milliards avant la guerre, à un prix raisonnable. Voilà ce que j’appelle un coup de maître.

Car dans le même temps, non seulement les pays européens sont priés par von der Leyen de réduire leur consommation de gaz de 15 % minimum, entre août 2022 et mars 2023, mais l’Europe va payer son gaz venu d’ailleurs au prix fort, notamment le GNL en provenance des États-Unis. Les factures d’électricité vont littéralement exploser.

Quand les Européens auront enfin compris qu’ils sont les dindons de la farce et que cette guerre va les anéantir, ils pourront annuler les sanctions économiques stupides et reprendre des relations commerciales intelligentes et bénéfiques avec la Russie.

Car tout cela devient grotesque dans la mesure où la Russie fera toujours partie de l’Europe et restera un partenaire économique incontournable dans le futur, et parce que nos sanctions suicidaires ne sauveront pas l’Ukraine.

Poutine va gagner la guerre et l’Ukraine sera dépecée

Il est temps de redescendre sur Terre et de lâcher Zelensky, ce menteur archicorrompu qui fait tout pour que l’Europe coule avec lui. Cette guerre n’a jamais été la nôtre. Il a refusé d’appliquer les Accords de Minsk, il va en payer le prix.

En attendant, grâce à leur leader très protecteur et plein de bon sens, les Hongrois n’ont pas de souci à se faire pour leur économie ni pour affronter les rigueurs de l’hiver. Poutine leur fournira tout le gaz dont ils auront besoin. 

Les Français quant à eux, ont réélu un illuminé incompétent qui nous ruine et qui fait passer les intérêts des mondialistes avant ceux de la France. Ils vont en payer les conséquences au prix fort.

Ce président aussi immature qu’irresponsable, n’a rien trouvé de mieux que de pratiquer le double jeu avec Poutine, lui parlant de paix au téléphone, mais « en même temps », envoyant des canons Caesar à Zelensky pour tuer des soldats russes !

Le résultat est que Poutine ne lui répond plus. Du pur Macron dans tout ce qu’il y a de plus sournois, machiavélique et surtout stupide.




Du nouveau dans le feuilleton Trump-FBI ?

[Source : LVRL]

Comprendre pourquoi l’État profond est terrifié par les documents de Trump

Par Larry Johnson

Permettez-moi de commencer en vous suggérant de lire l’excellente analyse complète de Sundance à The Conservative Tree House. Je peux résumer les documents Trump très succinctement – les documents montrent qu’il y avait un effort coordonné de la CIA, du FBI et du DOD à partir de l’été 2015 pour interférer dans l’élection de 2016. Une partie de cet effort impliquait l’utilisation de renseignements produits par la NSA. Le film d’Oliver Stone, Snowden, comporte une scène qui décrit avec précision ce que la NSA collectait et comment cela pouvait être utilisé.

Lorsque la conspiration a commencé à l’été 2015 pour interférer dans l’élection de 2016 au nom d’Hillary Clinton par les dirigeants de la CIA, du FBI et du DOD, Donald Trump n’était pas la seule cible. Peu de gens croyaient à l’époque que Trump avait une chance de boule de neige dans le brasier furieux de l’enfer de remporter la nomination, et encore moins la présidence. Des recherches actives d’informations compromettantes ont été menées sur tous les principaux candidats républicains, y compris Ted Cruz et Marco Rubio, et sur Bernie Sanders.

La CIA, au su du directeur du renseignement national, a travaillé avec ses homologues britanniques à partir de l’été 2015 pour collecter des renseignements sur le candidat républicain et au moins un candidat démocrate. John Brennan espérait probablement que ses mesures proactives pour aider la campagne d’Hillary Clinton lui assureraient de prendre le poste de DNI dans la nouvelle administration Clinton. Indépendamment des motivations, la CIA a fait appel à la communauté du renseignement britannique pour commencer à recueillir des renseignements sur la plupart des principaux candidats républicains et sur Bernie Sanders. Cette phase initiale de collecte de renseignements va au-delà de la recherche sur l’opposition. Les informations recueillies ont permis d’identifier le personnel clé de chaque campagne et les personnes situées en dehors des États-Unis qui reçoivent leurs appels, leurs textes et leurs courriels. Ces informations ont été transformées en rapports de renseignement qui ont ensuite été transmis à la communauté du renseignement des États-Unis en tant que « rapports de liaison ». Ces informations n’ont pas été transmises par les canaux classifiés normaux. Ces renseignements étaient placés dans un SAP, c’est-à-dire un programme d’accès spécial.

Cette phase initiale de collecte de renseignements a produit un grand volume de renseignements qui ont permis aux analystes d’identifier le personnel clé et les personnes avec lesquelles il communiquait à l’étranger. Il n’est pas nécessaire d’avoir accès aux renseignements pour comprendre cela.

Laissez-moi vous donner un exemple de la façon dont les interceptions de renseignements ont été utilisées pour cibler des individus spécifiques. Demandez-vous, « comment George Papadopoulos s’est retrouvé sur le radar ? » Papadopoulos vivait à Londres et communiquait avec Corey Lewandowski, le directeur de campagne de Trump à l’époque. Ces communications ont été interceptées par le GCHQ britannique et transmises, par des canaux de liaison, à la NSA. Ces informations ont été utilisées à leur tour par la CIA et le FBI, en collaboration avec les services de renseignement britanniques, pour piéger Papadopoulos. Il s’est vu offrir un emploi, par exemple, dans une entreprise liée aux services secrets britanniques et a ensuite été présenté à Joseph Mifsud.

Je suis convaincu que certains des documents dont dispose Trump montrent que George Papadopoulos a été identifié comme une cible possible dès l’automne 2015. Initialement, son nom était « masqué ». Mais nous savons maintenant que de nombreuses personnes de la campagne Trump ont vu leur nom « démasqué ». Vous ne pouvez pas démasquer quelqu’un à moins que son nom ne figure dans un rapport de renseignement.

Voici un autre exemple, nous savons également que Felix Sater – un associé de longue date de Donald Trump et un informateur du FBI depuis décembre 1998 (il a été recruté par Andrew Weismann) – est à l’origine de la proposition de construire une tour Trump à Moscou. Ne me croyez pas sur parole, c’est ce que Robert Mueller a rapporté :

À la fin de l’été 2015, la Trump Organization a reçu une nouvelle demande concernant la poursuite d’un projet de Trump Tower à Moscou. Vers le mois de septembre 2015, Felix Sater… a contacté Cohen (c’est-à-dire Michael Cohen) au nom de I.C. Expert Investment Company (I.C. Expert), une société de développement immobilier russe contrôlée par Andrei Vladimirovich Rozov. Sater connaissait Rozov depuis environ 2007 et, en 2014, avait servi d’agent pour le compte de Rozov lors de l’achat par ce dernier d’un immeuble à New York. Sater a ensuite contacté Rozov et a proposé qu’I.C. Expert poursuive un projet de Trump Tower Moscou dans lequel I.C. Expert obtiendrait une licence pour le nom et la marque de la Trump Organization mais construirait le bâtiment par ses propres moyens. Sater a travaillé sur ce projet avec Rozov et un autre employé d’I.C. Expert. (voir page 69 du rapport Mueller).

Les communications de Sater avec Rozov ont été interceptées par les agences de renseignement occidentales – GCHQ et NSA. Je ne sais pas quelle agence l’a mis dans un rapport de renseignement, mais il a été mis dans le système. Le FD-1023 de Sater nous dira si oui ou non Sater a fait cela sur l’ordre du FBI ou a agi de sa propre initiative. Le point clé est que l’« appât » pour faire quelque chose avec les Russes provenait d’un informateur enregistré du FBI.

En décembre 2015, la campagne d’Hillary a décidé d’utiliser l’angle russe sur Donald Trump. Grâce à Wikileaks, nous avons l’échange d’emails du directeur de campagne John Podesta en décembre 2015 avec l’agent démocrate Brent Budowsky :

« C’est bien, plus vite ce sera clarifié, mieux ce sera, et plus fort ce sera », répond Budowski, qui ajoute ensuite : « La meilleure approche est de massacrer Donald pour sa bromance avec Poutine, mais de ne pas aller trop loin en pariant sur Poutine re Syrie. »

Fin décembre, l’opération de renseignement et d’application de la loi a ciblé Donald Trump, car il est devenu évident qu’il était susceptible de remporter l’investiture républicaine.

Je crois que Donald Trump détient des atouts qui montrent de manière irréfutable que la CIA, le FBI et le ministère de la Défense communiquaient par des canaux très secrets au sujet de ces activités et que la coordination incluait également le personnel des services de renseignement étrangers au moins au Royaume-Uni et en Australie.

J’espère que cela vous aidera à comprendre le désespoir des agences de sécurité nationale américaines de garder ces choses cachées. Les révélations, si elles arrivent, seront dévastatrices.

Source en anglais : https://www.thegatewaypundit.com/2022/08/understanding-deep-state-terrified-trumps-documents/


[Source : LVRL]

RAID à MAR-A-LAGO : la situation se retourne contre l’État Profond ! L’analyse exclusive de l’excellent Alexis Cossette pour une autre lecture de l’actualité !

Immanquable ! « Le raid du FBI contre Trump se retourne contre l’État profond, tel que convenu. » Alexis Cossette analyse en détail la « méthode Trump » avec brio et clarté. À ne pas manquer pour enfin vraiment comprendre ce qui se passe en coulisses dans la guerre entre les Patriotes et l’État Profond !

[Ndlr : Alexis Cossette avait aussi émis l’hypothèse que Trump avait piégé les démocrates lors des élections, mais si tel était le cas, cela n’a rien changé à la situation. Il accordait aussi beaucoup d’importance et de crédit à la saga QAnon qui au final n’a pas aidé Trump. Cette présente analyse s’inscrit-elle dans la même ligne ?]

Vidéo Web journal du 14 août 2022 (durée 1h15) :

Une autre opération de hameçonnage ?


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Source vidéo Rumble : https://rumble.com/v1g0889-une-autre-opration-de-hameonnage-.html

Site de Radio Québec : https://radioquebec.tv/




Les pompiers étrangers venus prêter main-forte en France ne sont pas soumis à la vaccination

[Source : lemediaen442.fr]

Que vaut un pompier non vacciné français par rapport à un pompier, allemand, grec ou roumain ? Eh bien, pas grand-chose, puisque le pompier étranger non vacciné peut venir sur le territoire français et éteindre un incendie, s’il a fait un test négatif. Avoir un test positif empêcherait d’éteindre un incendie ? Les 5 000 pompiers français volontaires non vaccinés suspendus n’ont pas les mêmes droits que les étrangers, car même un simple test leur est refusé.


Les lois, votées par des députés non vaccinés, interdisent à des pompiers non vaccinés d’éteindre les incendies ! Sur l’échelle de l’absurdité et de la discrimination, le gouvernement Macron vient d’atteindre un niveau exponentiel. Conclusion : les 5 000 pompiers français non vaccinés ont moins de droits que les étrangers non vaccinés pour éteindre un incendie sur le sol français.

Explication lors de l’Heure des Pros du 15 août 2022 avec l’avocat Pierre Gentillet face au commandant Alexandre Jouassard, porte-parole de la sécurité civile.






Impossible de « les » prendre encore au sérieux

Par Lucien SA Oulahbib

À force de mentir, de triturer les mots et les faits relatés, de ne pas agir tout en faisant semblant, de menacer, corrompre, tuer socialement, bref, à force de se comporter en criminel en actes, il est désormais vain de les entendre sérieusement lorsqu’ils perquisitionnent Trump sous prétexte de « sécurité nationale » ou relatent une « contre-offensive » kiévienne à la façon d’une série Netflix, parlent de sécurité intérieure sans désigner l’ennemi, de social multiforme sans aller à la racine du néo-sous-développement français, de santé, mais privilégiant Big Pharma et son artillerie lourde bas de gamme, oubliant l’enseignement fait à la va-vite ou inutile, etc.. Rien ne va plus donc, mais rien n’a jamais été en fait. Et cela se voit bien plus maintenant comme les nez de Cyrano et de Pinocchio ; et comme la marée des mensonges descend, le souverain (le Peuple) se découvre nu.

D’où cette défiance, qui était déjà là en réalité, mais qui se fait de plus en plus pressante quoiqu’à bas bruit, avec les taux d’abstention record, la baisse abyssale des ventes de journaux et revues, la dégringolade du film français, du livre, hormis ceux qui parlent des vraies questions (mais sont méprisés par les prothèses ignares et ignobles de la Secte), tels Bac Nord ou les écrits dénonçant la fausse écologie, le racket de l’électricité et de diverses taxes déjà indiquées par le fameux sketch des Rap-tout version Inconnus.

Comment est-il alors possible de les entendre encore sans rire dès les premières secondes lorsqu’ils parlent de sujets dits cruciaux, mais qu’ils sont incapables de traiter tant ils n’ont ni les outils ni la volonté pour le faire ? Ils gèrent seulement leur retour sur investissement communicationnel en faisant en sorte que de plus en plus leur intervention dans le réel institutionnel soit construite comme un scénario de série TV (avec teaser et saisons) alors qu’auparavant c’était l’inverse ; ou la collusion, la simultanéité quasi synchrone entre la Carte de plus en plus solide et le Territoire de plus en plus abandonné aux surmulots des enclaves arrachées au Corps national. Et il suffit de se déplacer, de consommer, de payer, sur et par « elle », via le casque virtuel et les écouteurs Bluetooth.

Où est le Réel ? La situation est devenue si virtuelle que l’on ne s’en rend même plus compte.




Profitez du Moment clé : arrêtez MAINTENANT le carnet de vaccination numérique !

[Source : Kla.tv]

Le film « Le moment clé » commence par ces mots : « Nous savons tous que nous vivons une époque difficile et inquiétante. » L’introduction mondiale prévue des carnets de vaccination numériques n’a rien à voir avec notre santé. Les carnets de vaccination numériques sont un cheval de Troie qui sera utilisé pour créer un tout nouveau type de société contrôlée et surveillée, dans laquelle la liberté dont nous jouissons aujourd’hui ne sera plus qu’un lointain souvenir. Il est donc temps de mettre un terme à ce projet.

Le Moment clé
(This Pivotal Moment)

Nous savons tous que nous vivons des temps difficiles et inquiétants. Nous sommes toujours confrontés à une pandémie. Celle-ci est assombrie par la guerre en Ukraine. Ces deux événements entraînent des morts, le chaos économique, l’inflation, l’augmentation du prix des matières premières, la pénurie et la peur. Le tout est encadré par la crise climatique. La situation exceptionnelle devient permanente.

La censure et la polarisation semblent être la nouvelle norme. Les débats nuancés et le respect mutuel sont remplacés par une mentalité pro/anti, qui a un effet dissuasif et profondément clivant sur nos sociétés auparavant ouvertes et tolérantes. Mais ce qui est encore plus inquiétant, c’est que nous sommes à l’aube d’un changement de civilisation si vaste dans ses conséquences et si profond dans ses effets que peu de gens sont capables de percevoir l’imminence du danger et de comprendre pleinement l’irréversibilité du monde dystopique qui nous attend.

Vous vous demandez comment ce changement fondamental va être mis en place ? Par des tours de passe-passe, en induisant en erreur et en introduisant un carnet de vaccination apparemment inoffensif ! Une telle affirmation semble extraordinaire à première vue et je peux comprendre que vous soyez sceptique.

Mais permettez-moi de m’expliquer davantage : la plupart d’entre nous, qui vivons aujourd’hui dans des sociétés démocratiques, sont nés dans cette liberté. En d’autres termes, nous ne connaissons rien d’autre. Les sociétés libérales-démocratiques ne sont certainement pas parfaites ! Mais nous avons fondamentalement la liberté de mener la vie que nous voulons, d’aller où nous voulons et de nous comporter comme nous le voulons ! Sauf si ces actes sont expressément interdits par la loi, comme le vol, les actes de violence ou le meurtre d’un autre être humain. Cependant ces libertés dont nous avons bénéficié jusqu’à présent, nous ne les avons pas acquises nous-mêmes. Elles nous ont été transmises par des personnes des générations précédentes qui se sont engagées et ont lutté et qui les ont arrachées des mains de monarques et de tyrans ; des personnes qui sont mortes pour que nous puissions vivre de manière autonome.

Aujourd’hui, nous sommes sur le point de nous faire voler ces libertés inestimables, durement acquises, alors que nous regardons ailleurs, alors que nous les abandonnons sans résistance ni discussion. Tout cela parce qu’on nous dit que si nous voulons retrouver notre vie d’avant, nous n’avons pas d’autre choix que d’accepter les carnets de vaccination.

Au premier abord, l’introduction des carnets de vaccination peut sembler n’être qu’un changement mineur. Après tout, beaucoup d’entre nous ont déjà pris l’habitude de devoir scanner des codes QR pour entrer dans des restaurants et des magasins. Mais ne vous y trompez pas : la mise en place généralisée des carnets de vaccination n’est pas un petit changement anodin. Il ne s’agit de rien de moins que d’un renversement fondamental de ce qu’on entend par liberté dans les sociétés démocratiques et il permettra une restructuration radicale de notre civilisation. Votre liberté personnelle ne sera plus aussi étendue qu’auparavant.

Elle ne sera plus, comme aujourd’hui, limitée partiellement et uniquement par des lois éprouvées et convenues d’un commun accord. Au lieu de cela, ce qui restera de votre liberté sera limité aux choses pour lesquelles vous aurez reçu une autorisation explicite d’un pouvoir algorithmique invisible. Votre liberté sera alors une coche verte après l’autre sur votre smartphone.

Permettez-moi de le répéter, car il est essentiel de le comprendre. Actuellement, nous pouvons fondamentalement faire tout ce que nous voulons. Sauf si nos actions sont interdites par la loi. Mais avec l’introduction des carnets de vaccination, cette notion de liberté appartiendra au passé et sera remplacée par un tout nouveau système, dans lequel vous ne pourrez faire que les choses pour lesquelles vous aurez reçu une autorisation explicite. C’est ce que je veux dire par une inversion fondamentale de la liberté. Presque du jour au lendemain, nos libertés autrefois ancrées et protégées deviennent de simples privilèges qui nous sont accordés temporairement en échange d’un respect docile des règles et d’une bonne conduite. Puis-je aller à tel restaurant, à tel concert, à telle manifestation sportive ? Puis-je monter dans ce bus, cet avion ou ce taxi ? Ai-je le droit d’entrer dans ce magasin, dans ce cabinet médical ou même sur mon lieu de travail ? La participation à des activités quotidiennes aussi banales dépendra à l’avenir d’autorisations qui nous seront délivrées via notre smartphone et qui pourront d’ailleurs changer d’un jour à l’autre. Et n’allez pas croire maintenant que tout cela ne s’applique pas à vous parce que vous avez déjà eu vaccin et rappel !

L’Australie, un pays d’environ 26 millions d’habitants, a signé des contrats pour l’achat de 195 millions de doses de vaccin supplémentaires — en plus des millions de doses déjà achetées ! Cela correspond à une vaccination de rappel tous les six mois pour les quatre prochaines années.

La situation est similaire en Allemagne, en Autriche et en Suisse. Ainsi, si vous avez deux jours de retard pour vous faire vacciner contre le dernier variant du Covid, vous pouvez oublier l’idée de dîner avec des amis dans votre restaurant préféré ! Car ce genre de privilèges vous sera alors automatiquement retiré. Et ça ne s’arrêtera pas là, car les carnets de vaccination sont comme un cheval de Troie : derrière une façade fonctionnelle apparemment inoffensive se cache un système d’identité et de carte d’identité numérique basé sur une plateforme logicielle qui devrait s’étendre au fil du temps. Aujourd’hui, il ne s’agit peut-être que d’une petite coche verte ou d’une croix rouge numérique qui indique si vous pouvez entrer ou si vous devez rester dehors, mais demain, c’est toute votre vie qui sera évaluée. Des points vous seront attribués si votre comportement profite aux grandes entreprises et aux gouvernements, et des points vous seront retirés si vous vous écartez des normes exigées.

Combien de fois avez-vous enfreint par inadvertance la règle de distanciation de 1,5 mètre aujourd’hui ? Ou qu’en est-il de votre contribution légèrement critique sur les médias sociaux à propos d’une certaine politique gouvernementale ? Qu’en est-il de cette vidéo que vous avez partagée avec un ami et qui pose des questions légitimes sur le récit actuellement accepté ? Vous pouvez alors assister à la chute de la valeur de votre crédit social. Vous perdrez alors un privilège après l’autre et n’aurez plus accès aux services essentiels à votre vie quotidienne.

Cela peut paraître exagéré, mais en Chine, ce système de crédit social est déjà une réalité. Là-bas, les gens ne peuvent même plus monter dans un train si leur note de crédit social est trop basse. Et soyez sûr que tout cela va arriver, et bientôt dans le monde entier – introduit de manière cachée via un cheval de Troie, le carnet de vaccination. Un tel monde peut nous sembler inimaginable. Mais si nous nous arrêtons un petit moment pour y réfléchir, il devient évident que le Covid-19 nous a déjà donné un avant-goût d’un monde dans lequel ce qui est permis et donc les limites de notre liberté changent chaque jour. Notre sevrage de liberté a déjà commencé.

Qu’en est-il de cette vidéo que vous avez partagée avec un ami qui pose des questions légitimes sur le récit actuellement accepté

Bien que cette vision de l’avenir soit suffisamment choquante, la véritable force dystopique d’un tel plan ne devient évidente que lorsque nous considérons les deux nouvelles plateformes que sont le carnet de vaccination et l’identité numérique dans le contexte du monde hautement technologique et fortement surveillé dans lequel nous vivons déjà. Ce n’est un secret pour personne que les géants mondiaux de la technologie surveillent et enregistrent chacune de nos actions en ligne : chaque post que nous aimons, chaque article que nous partageons, chaque publicité sur laquelle nous cliquons et chaque vidéo que nous regardons sont utilisés pour créer des profils détaillés de nous-mêmes. Ces profils psychographiques créés à l’aide de Big Data ne sont pas seulement utilisés pour savoir quels produits nous pourrions vouloir acheter. Plus effrayant encore, ils s’intéressent à nos préférences politiques, à nos opinions, à nos attitudes et à nos croyances, et même à nos motivations et à nos peurs les plus intimes.

On peut vraiment le dire ainsi : avec leur intelligence artificielle, leur Big Data et leur puissance de calcul quasi illimitée, Google, Facebook et Amazon nous connaissent mieux que nous ne nous connaissons nous-mêmes. Depuis les révélations d’Edward Snowden sur les programmes de surveillance illégaux et omniprésents de la NSA aux États-Unis, qui travaille main dans la main avec ses partenaires Five Eyes en Grande-Bretagne, au Canada, en Australie et en Nouvelle-Zélande, la plupart des personnes raisonnablement informées savent que les gouvernements collectent et stockent également d’énormes quantités de données sur tous leurs citoyens – y compris presque toutes les conversations téléphoniques, les SMS et les e-mails. Les appareils de sécurité nationaux des États et les grandes entreprises internationales à but lucratif établissent des profils sur nous, surveillent et analysent chaque aspect de notre vie.

Jusqu’à présent, le pacte faustien que nous avons conclu avec Big Data ne semble pas avoir beaucoup plus d’effets qu’un léger coup de pouce ici ou là d’une publicité en ligne ou une recommandation d’Amazon étrangement précise qui nous incite à acheter une chose dont nous ne savions même pas nous-mêmes que nous la voulions.

Mais tout cela va changer — et pour toujours — si nous autorisons l’introduction des carnets de vaccination. Pourquoi ? Parce que le carnet de vaccination, et le système de crédit social qu’il deviendra rapidement, est la dernière pièce manquante d’une architecture automatisée de surveillance totale et de contrôle social. George Orwell nous a tous familiarisés avec de nombreux aspects de la surveillance et nous savons tous intuitivement que le fait d’être surveillé exerce une certaine pression sur nous – et que nous sommes alors plus enclins à respecter certaines règles et normes. Pensez aux radars sur les routes et aux caméras de surveillance dans les magasins et les centres-villes.

Mais il y a un autre aspect de la surveillance que peu d’entre nous connaissent, à l’exception des amendes occasionnelles pour excès de vitesse – et c’est l’aspect disciplinaire de la surveillance, qui se trouve à la fin de toute structure de surveillance : la punition après les infractions. Jusqu’à présent, cette pièce du puzzle manquait, mais avec le carnet de vaccination, chaque contrevenant portera désormais dans sa poche le mécanisme de sa sanction automatique.

Dans le débat académique sur la surveillance, on utilise le terme de « totalitarisme clé en main ». L’idée est que l’infrastructure de surveillance d’un système totalitaire a déjà été construite autour de nous – mais n’est pas encore en fonction. La machine est prête, mais la clé n’a pas encore été tournée. Les carnets de vaccination sont le dernier élément de cette infrastructure, le dernier rouage de l’engrenage. Ils sont le fer de lance disciplinaire du système totalitaire de surveillance et de contrôle.

Dès que nous permettrons la mise en œuvre de cette dernière partie critique de l’infrastructure, dès que nous l’accepterons comme une partie normale de notre vie quotidienne, la clé sera tournée, le Rubicon sera franchi – et il n’y aura plus de retour en arrière possible. Il n’y aura alors plus de place pour le désaccord, plus d’occasions de discuter et plus de place pour les écarts par rapport aux normes ou aux comportements prescrits. Et au fur et à mesure que disparaît l’espace si important de la confrontation, de la différence et de l’inadaptation, disparaît également pour les gens normaux la possibilité de déterminer ensemble la direction dans laquelle notre société doit évoluer. La machine sera en fonction, observera sans cesse et automatiquement, établira des profils et les évaluera, dirigera notre comportement et nous punira si nécessaire. Nous serons à jamais à la merci de nos dirigeants, des dirigeants qui détiennent la clé de la machine ; qui comptent nos points, qui établissent toutes les règles ; qui décident si nous recevons une coche verte ou une coche rouge. Ce sont eux qui décident si nous sommes intégrés dans la société ou si nous sommes repoussés dans les dangereuses marges de l’existence.

Si nous laissons faire ça, ça signifie – comme l’a dit Aldous Huxley – la dernière révolution. Il n’y aura plus de retour en arrière possible. La liberté telle que nous, et des générations avant nous, l’avons connue toute notre vie sera effacée à jamais, sauf pour les quelques privilégiés au sommet de la pyramide. Avec le temps, peut-être dans une ou deux générations, nous serons tellement conditionnés par la surveillance constante et les récompenses et punitions qui y sont automatiquement associées que nous nous contrôlerons tout simplement nous-mêmes, nous nous surveillerons nous-mêmes, nous nous autocensurerons et nous nous soumettrons. La liberté dont nous jouissons aujourd’hui, et même l’idée de liberté telle que nous la concevons aujourd’hui, deviendront presque impensables pour nos enfants et toutes les générations à venir. On dit que le totalitarisme est avant tout la focalisation extrême de la surveillance pour atteindre des objectifs politiques. En grande partie sans débat, discussion ou consentement éclairé, nous laissons se développer, sous le couvert de la pandémie Covid-19, un nouveau monde totalitaire de surveillance totale, de contrôle et de conformité, qui est même salué par beaucoup parce qu’ils veulent faire leur part dans la lutte contre le virus. Il est tentant de penser que nous, qui vivons aujourd’hui dans notre monde hautement technologique et saturé de médias, sommes bien trop informés et bien trop intelligents pour être dupés par un tel stratagème. Oui, les gens sont peut-être tombés sous le charme du fascisme et du totalitarisme par le passé, mais nous sommes tout simplement bien trop éduqués pour tomber dans un tel piège.

Mais est-ce vraiment le cas, en êtes-vous sûr ? Regardez autour de vous, regardez combien peu d’écarts par rapport au récit approuvé sont autorisés dans les médias grand public. Regardez comment la peur est utilisée pour nous intimider et nous contrôler. Regardez comment nous nous disputons à propos des masques, des confinements et des vaccins obligatoires. Regardez comment nous commençons à penser en deux groupes. Le groupe de ceux qui en font partie et le groupe de ceux qui en sont exclus. Pouvez-vous voir le chemin parcouru en si peu de temps ? Si chacun utilise son esprit critique, la propagande et l’influence ne deviennent que trop évidentes. Le véritable objectif est déjà visible pour tous ceux qui veulent le voir. Étant donné la gravité de la situation, je vous demande de vous arrêter un instant et de réfléchir à ce qui suit.

Pendant des siècles, peut-être des millénaires, le flambeau de la liberté a été transmis de génération en génération, souvent au prix du sang, et la flamme de ce flambeau a été maintenue en vie avec les mains par lesquelles il a été transmis. Ceux d’entre nous qui vivent aujourd’hui et qui ont la chance de vivre dans des sociétés démocratiques sont désormais porteurs de ces flambeaux. Imaginez maintenant que vous regardez dans les yeux de vos parents, de vos grands-parents et de toutes les générations qui vous ont précédés à travers le temps. Regardez tous ceux qui ont donné leur vie pour que nous puissions vivre libres, qui se sont battus, qui se sont engagés, qui ont protesté et qui ont affronté des despotes pour que la liberté individuelle puisse être garantie pour eux et leurs descendants. Êtes-vous prêt à regarder ces personnes dans les yeux et à leur dire que vous avez laissé cette torche s’éteindre pour toujours à cause d’un virus ? Que vous avez laissé la flamme s’éteindre parce que vous étiez trop peureux, trop apathique, trop confiant ou trop facilement manipulable ? Imaginez maintenant que vous vous projetez dans l’avenir et que vous pensez à tous vos descendants, à vos enfants et petits-enfants, qu’ils soient déjà en vie ou à naître, et à toutes les générations qui viendront après nous. Regardez ces personnes dans les yeux et dites-leur que la liberté nous a été donnée, mais que nous avons permis qu’elle nous soit retirée, et donc à eux aussi, parce que nous n’avons pas reconnu le tour de passe-passe ou – si nous l’avons reconnu – que nous n’avons rien fait pour l’empêcher. Ressentez-vous le poids de la responsabilité ?

Nous pouvons être en désaccord sur de nombreux points, mais nous sommes certainement d’accord sur ce point. Que la liberté dont nous jouissons aujourd’hui est le plus précieux de tous les cadeaux qui nous ont été légués et que la liberté doit être choyée, entretenue et défendue à tout prix pour les générations futures. Il devrait être clair maintenant que le certificat de vaccination, le passeport Covid, le passeport vert ou quel que soit le nom qu’ils veulent lui donner, n’a absolument rien à voir avec notre santé. Et malgré la manière dont il nous est présenté, son introduction mondiale ne nous permettra pas de retrouver notre vie d’avant.

En fait, c’est exactement le contraire qui se passe. Le certificat de vaccination est la porte parfaitement construite pour créer un tout nouveau type de société contrôlée et surveillée, comme nous n’en avons jamais vu auparavant. C’est pourquoi nous ne devons en aucun cas, quelles que soient les pressions exercées sur nous, permettre l’introduction de certificats de vaccination. Ne vous y trompez pas. Il s’agit d’un moment clé de notre histoire, comme l’ont vécu les Spartiates lors de la bataille des Thermopyles ou les jeunes hommes sur les plages de Normandie. L’ampleur réelle de ce qui est en jeu ne sera jamais surestimée. Nous sommes nés sur cette belle terre en tant qu’êtres libres et souverains.

Nous sommes tous frères et sœurs. Nous sommes une famille humaine, indépendamment de notre couleur de peau, de nos croyances ou de notre nationalité. Il n’est pas nécessaire de forger des armes, de prendre d’assaut des murs ou de raser des bâtiments. Nous devons simplement nous lever, nous unir et dire que trop c’est trop. Nous avons compris les manigances, nous voyons maintenant clairement le plan et nous ne laisserons pas notre liberté nous être volée. Le flambeau de la liberté ne s’éteindra pas. Ni maintenant, ni à l’avenir, et surtout pas sous notre contrôle. Notre moment est venu de défendre ce flambeau pour toutes les générations futures. De raviver sa flamme et de la transmettre intacte et renforcée à toutes les générations futures. D’une seule voix, nous devons promettre à nos descendants :

Nous ne vous laisserons pas tomber ! Si vous vous sentez concerné par ce message, je vous invite à le partager avec votre famille et vos amis. Car c’est maintenant qu’il faut agir !




Les Français et les médias selon le sénateur Alain Houpert