Stratégie vaccinale de l’UE

[Source : NTD Français]




Laurent Toubiana : « les mesures sanitaires se sont fondées sur la peur ! ». Mise à jour

[Source : Ligne Droite • La matinale de Radio Courtoisie]




[Source : TVlibertés]


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L’euthanasie bientôt légalisée comme mesure progressiste ? Dérive humaine et sociétale

Par Nicole Delépine

Comme un boomerang de lois et circulaires favorisant l’euthanasie appliquée chez les enfants cancéreux depuis 2000(([1] Nicole Delepine — Soins palliatifs et oncopédiatrie 2013 Conférence à l’institut Bull.)), puis les personnes âgées depuis 2020 revient la question : qui assassine qui ? Pourquoi ?

Depuis des lustres et comme pédiatre oncologue, et collègues, nous nous battons CONTRE cette nouvelle « théorie » qui consiste à éliminer les malades considérés comme incurables (par qui ?) et en particulier les enfants cancéreux qui furent probablement le terrain d’essai social de cette pratique immonde dès les années 2000. Les propositions d’essais thérapeutiques usées, les familles se voient expliquer que la compassion de ces médecins chercheurs pour votre enfant les conduit à les « endormir » puisqu’on ne peut plus rien pour eux. En tous cas, ces équipes-là…

Ce fut ma première révolte avec la publication de « neuf petits lits au fond du couloir »(([2] Editions Michalon 2000.))(([3] https://youtu.be/iVG70Pez8GQ les enfants du Dr Delepine France 3 Île-de-France.)) relatant quelques exemples d’enfants condamnés par les soi-disant sachants et auxquels la médecine classique individualisée avait pu donner quelques mois ou années de survie en bonnes conditions, voire la guérison et un avenir professionnel et familial pour d’autres. Mais ils avaient dû quitter (grâce à leurs familles) le chemin déjà consensuel de la « recherche clinique » prioritaire.

L’explication économique fut la première évoquée(([4] Nicole Delepine — L’euthanasie, ou la réduction radicale des dépenses de santé)). Nous écrivions en 2013 :

3,1 % des décès font suite à un acte visant délibérément à abréger la vie, par un arrêt du traitement ou une intensification de la sédation. Dans 0,8 % des décès, des médicaments ont été administrés afin de donner la mort (dont 0,2 % seulement à la demande du patient). Aujourd’hui illégale, l’euthanasie est pratiquée et dans un nombre significatif de cas sans la demande du patient, selon l’Ined.

Mais ne nous y trompons pas, l’explication financière était probablement naïve, vu l’évolution actuelle de la société occidentale, du Canada à la Belgique…

Elle doit être « progressiste » cette théorie qui consiste à « liquider des êtres embarrassants, inutiles et pesants, dirait Attali (toujours là, jamais suicidé malgré son âge avancé — ça ne vaut que pour les gueux), soit par leur grand âge, soit par leurs handicaps.

Le drame resurgit largement avec le scandale du Rivotril

Sont apparues les fameuses instructions aux médecins en mars 2020 puis le décret du 28 mars 2020 permettant aux médecins d’injecter du Rivotril aux patients susceptibles d’être atteints du covid.

La pseudo pandémie envoya ad patres de nombreux résidents parfois encore « jeunes » (dès 70 ans) ayant atterri dans des maisons pour personnes âgées dépendantes devenues des prisons sans autorisation de sortie, sans soins, sans jeux, etc.. Bref ! bien pire que la vraie prison qui autorise au moins une promenade journalière, des visites de la famille et même des sorties au zoo.(([5] Dr Delépine : « Au secours, retour de l’euthanasie en EPHAD ! » — Ciel Voilé (cielvoile.fr) ))

Le silence des familles sidérées et probablement convaincues un temps de la réalité du péril ne cessa de nous étonner et désespérer. Enfin depuis quelques mois, la révolte des parents privés d’au revoir à leurs ancêtres prend forme sous forme de plaintes.

L’euthanasie devenue une habitude pour certains

Nous avons vu en début de présentation que l’AP-HP (les hôpitaux de Paris) a mis en place des Groupes d’intervention rapide pour aller administrer du Rivotril dans toute l’Île-de-France. Or la fameuse “surmortalité” de mars-avril 2020 n’a quasiment eu lieu qu’en Île-de-France”.(([6] Le scandale du Rivotril (francesoir.fr) ))

« VOILÀ L’EUTHANASIE QUI, DANS LES MENTALITÉS, PREND SA PLACE DANS LES OUTILS DE GESTION DU GRAND ÂGE ! »(([7] « Nous avons ouvert la voie à une euthanasie qui virera sans le dire à la modalité de gestion du grand âge » — Gènéthique))

L’euthanasie comme moyen de réguler les retraites et le grand âge redevient un sujet d’intérêt médiatique dans la mesure où le président réélu parle d’une loi sur la fin de vie pour le début de ce nouveau quinquennat.

« L’euthanasie devient une « proposition sociale »

Une liste de « choses concrètes » qui débute par « l’évocation d’une prime à l’adaptation de l’habitat, alignée non pas sur la prime à la casse, mais c’est plus délicat sur Ma Prime Rénov, pour la rénovation énergétique », ironise Erwan Le Morhedec dans son article du figaro.

« Puis, après d’autres propositions aussi peu ambitieuses et inventives les unes que les autres, vient l’euthanasie, souligne-t-il. Pour être concrète, l’euthanasie sera concrète, pour qui la subira ».

Ainsi, « voilà l’euthanasie qui, dans les mentalités, prend sa place dans les outils de gestion du grand âge ! »
« Voilà que cette euthanasie — qui doit être demandée et que nul n’est jamais censé proposer — devient une proposition sociale. »

« C’est la vulnérabilité de l’individu laissé à lui-même, dans un monde construit par les forts pour les forts »

Alors on conditionne les gens âgés :

« Moi, ma vie est derrière moi, eux, ils sont l’avenir », « Je suis un poids pour ma famille », « C’est aux parents de s’occuper des enfants, pas l’inverse ». « Ayant demandé à une soignante de soins palliatifs si elle entendait ces phrases, elle m’avait simplement répondu : « si je l’entends ? Mais c’est tout le temps, c’est tous les jours ! », témoigne l’essayiste. « Et plus encore lorsqu’on laisse une personne âgée sans accompagnement, sans espoir, dans les situations d’abandon et de maltraitance qu’a pu décrire Victor Castanet dans Les Fossoyeurs »…

Et alors que ces euthanasies « poussées » par les familles (éventuellement aimantes qui pensent que c’est bien pour leur patient), mais discrètes, la plandémie « coronavirus » avec la grande peur induite par les discours médiatiques et politiques a permis de passer à la vitesse supérieure.

Conditionnement progressif, depuis des décennies

Et comme toujours, sous prétexte de bons sentiments. La mise en condition de la population ne date pas d’hier. Depuis plusieurs décennies, les associations pour la « mort dans la dignité » ont fait un lobbying important auprès des politiques pour ancrer dans la population la notion de suicide assisté, voire d’euthanasie.

Comme médecin cancérologue, pendant ces décennies on a vu les demandes des familles augmenter alors que celles des patients restaient proches de zéro comme l’avait bien expliqué le Pr Lucien Israël dans « la vie jusqu’au bout »(([8] « Le professeur Israël remet en question la médecine telle qu’elle est enseignée et pratiquée aujourd’hui. Alors que le devoir du médecin est de servir le malade, les modalités de sa sélection et de sa formation, les réglementations bureaucratiques à la recherche d’économies nécessaires, l’entraînent vers de graves dérives et compromettent à la fois l’homme et la profession. “J’appartiens à la cohorte des hommes de terrain que jamais aucun décideur n’a consultés, ni sur l’organisation des études, ni sur l’allocation des sommes consacrées à la santé, à la recherche, à l’enseignement, ni sur la distribution des soins, ni sur la moralisation de la profession, et je profite de l’occasion qui m’est offerte pour rappeler quelques valeurs. En particulier celle de la vie humaine et sa dangereuse mise en cause par la revendication d’une euthanasie médicale” en 1993 (commentaire librairie décitre) )) il y a plus de vingt ans.

Et rebelote, le nouveau quinquennat devrait à nouveau tenter de faire passer une loi pour l’euthanasie

Les esprits ont été, de longue date, préparés à cette évolution, puisqu’il est convenu désormais que « l’on meurt mal en France ». Un slogan, à la signification obscure, qui suggère qu’il faudrait mourir mieux. Pour finir par mourir quand même.

Au lendemain du premier tour des présidentielles, l’euthanasie est annoncée comme « la grande loi sociétale » du prochain quinquennat(([9] « Le glissement de la sédation profonde vers l’euthanasie est en marche, inéluctable » (la-croix.com) )). Avec « les outils des débats démocratiques dirigés » « dont les conclusions sont généralement acquises », estime Jean-Marie Le Méné, président de la Fondation Jérôme Lejeune.

« Raison incontournable » du succès de cette future loi : « le continuum entre l’arrêt des soins et l’euthanasie ».(([10] « Étant entendu que le sujet s’avère délicat, une convention citoyenne fournira l’espace apaisé d’un échange, loin des idéologies, des raccourcis et des jugements hâtifs, et permettra de construire un consensus assuré. Ces préliminaires habituels sont les outils des débats démocratiques dirigés dont nous avons le secret, mais dont les conclusions sont généralement acquises ».))

« Un contexte juridique nouveau » et ils reviennent encore et encore et pourtant les Français n’en veulent pas

En 2005, la loi Leonetti a autorisé « l’arrêt des traitements qui n’ont pour seul effet que le maintien artificiel de la vie du patient ».

En 2016, la loi Claeys-Leonetti y associait « systématiquement » une sédation profonde et continue jusqu’au décès.(([11] La sédation, une aide pour accompagner fin de vie ou un instrument pour y mettre un terme ? — Gènéthique))

Ce fut déjà une terrible escroquerie, sédation continue dont on ne vous réveille pas !! Qu’est-ce d’autre qu’une euthanasie sans l’accord véritable du patient ou de sa famille, une fantastique hypocrisie !

Et quand l’on sait que certains patients dans le coma « pensent » au moins par moments, par bribes(([12] Des récits innombrables de malades sortis du coma qui racontent… tant personnels que dans la littérature médicale.)), combien d’entre eux se sont-ils sentis mourir, abandonner et pendant combien de jours ? Pire qu’une euthanasie « habituelle » en quelques heures maximum. Une torture sûrement parfois.

Ce « contexte juridique nouveau » « a permis au Conseil d’État de juger légale la décision médicale de provoquer la mort par arrêt de l’hydratation

et de l’alimentation artificielles d’un homme placé dans l’impossibilité d’exprimer ses volontés, et qui n’était pas en fin de vie », dénonce Jean-Marie Le Méné.(([13] dont l’hydratation, l’alimentation et la respiration artificielles.
Source : La Croix, Jean-Marie Le Méné (13/04/2022) ))

Ces lois Leonetti et Claeys-Leonetti de 2005 et 2016, relatives aux droits des malades et des personnes en fin de vie, ont créé une véritable rupture avec la loi du 9 juin 1999 visant à garantir le droit à l’accès aux soins palliatifs.

La loi Leonetti constitue le terreau qui permettra, demain, de légaliser le droit de se donner la mort, par injection/administration d’une substance létale avec l’assentiment du corps médical. Les pièges de cette loi sont multiples(([14] Emmanuel Hirsch : L’affaire Vincent Lambert, « un échouement éthique et politique dont nous devrions tirer quelques leçons » — Genethique)) comme le souligne Emmanuel Hirsch en octobre 2020.(([15] Vincent Lambert, une mort exemplaire ? publié aux éditions du Cerf, Emmanuel Hirsch, Professeur d’éthique médicale de l’Université Paris-Saclay, rassemble cinq années de chroniques (2014-2019) qui retracent les étapes d’une procédure qui a pris le pas sur l’humain, sur la rencontre de l’autre tel qu’il est, dans ses limites et sa fragilité. Il répond aux questions de Gènéthique.))

« Le parcours chaotique de M. Vincent Lambert dans les dédales médico-juridiques est exemplaire d’une déroute éthique et politique qui interroge nos valeurs de sollicitude et de solidarité ». « M. Vincent Lambert, dans sa mort même, nous interroge sur ce qu’est l’esprit de notre démocratie »

Au regard des souffrances provoquées par l’arrêt de la nutrition et l’hydratation, la loi Claeys-Leonetti, votée dix ans après la loi Leonetti, l’a associé systématiquement à une sédation profonde et continue jusqu’au décès. Cette pratique vise incontestablement à accélérer voire à provoquer la survenance de la mort du patient.

La transgression due au serment d’Hippocrate — « Je ne provoquerai jamais la mort délibérément » — est consommée. Il ne reste plus qu’à débattre de la méthode : une injection par le médecin ? Un comprimé à prendre soi-même ?

De surcroît, le médecin reste impliqué dans le processus, car il devra établir la recevabilité de la demande de suicide faite par son patient. Comment concilier cette perspective avec le délit de non-assistance à personne en danger, prévu et réprimé par l’article 223-6 du Code pénal ?

Rappelons-nous que « le médecin est fait pour se battre contre la mort. Il ne peut subitement changer de camp et se mettre du côté de la mort » (Dr Jérôme Lejeune).

Une « meilleure application de la loi Claeys-Leonetti » ?

Pour Jean-Marie Le Méné, « la seule manière efficace de combattre la légalisation de l’euthanasie est effectivement le développement des soins palliatifs, mais en excluant clairement de son contenu tout arrêt des soins ». Pour « rompre un continuum inexorable ». Et les hommes politiques n’ont pas à imposer aux soignants « la mise en œuvre de lois sociétales qui n’ont rien à voir avec l’exercice de leur art ».

La jurisprudence italienne

Mais “au nom de quoi refuser le suicide assisté à une personne éligible à un arrêt des soins ? 

La Cour constitutionnelle italienne a « établi un continuum » entre les deux pratiques. Un continuum « inéluctable », juge Jean-Marie Le Méné. Et le Parlement italien a dû « envisager une proposition de loi relative au suicide assisté qui reprend les conditions permettant l’arrêt des soins aux patients présentant une pathologie irréversible, une souffrance intolérable, bénéficiant d’un traitement de maintien en vie et capables de prendre une décision libre ».

La marche tragique vers la légalisation de l’euthanasie

complète la déshumanisation de notre société dite « progressiste », mais qui n’est que destructrice de notre civilisation humaniste, comme le wokisme.(([16] La marche inexorable vers la légalisation de l’euthanasie.
Publié le 7 Avr. 2022))

L’exemple italien, dont l’aboutissement est en cours, déroule le processus qui permet d’obtenir un glissement de la sédation profonde et continue vers une légalisation de l’euthanasie dite « active », par administration d’une substance létale.

(…) Par une ordonnance no 207 en 2018, la Cour constitutionnelle répond que si l’incrimination du suicide assisté n’est pas contraire à la Constitution, la décision du patient de mourir par arrêt des traitements entraîne tout de même des effets contraignants sur le médecin.

En effet, la Cour rappelle qu’elle a déjà affirmé le principe du consentement éclairé du patient à l’arrêt des traitements et à la sédation profonde et continue jusqu’à la mort, conformément à ce que reconnaît la loi italienne de 2017, équivalent de la loi française Leonetti-Claeys.

(…) Dans l’arrêt n° 242 de 2019, elle exclut donc la pénalisation de celui qui « facilite l’exécution d’une intention de se suicider formée de manière autonome et libre » dans le respect des conditions légales s’appliquant aux personnes qui pouvaient déjà choisir de mourir en renonçant à tout traitement.

À l’été 2021, le Parlement italien accepte finalement d’envisager une proposition de loi de compromis relative au suicide assisté qui reprend les conditions de dépénalisation dictées par la Cour constitutionnelle dans son arrêt de 2019 : patients présentant une pathologie irréversible, une souffrance intolérable, bénéficiant d’un traitement de maintien en vie, et capables de prendre une décision libre (…)(([17] https://www.genethique.org/le-debat-sur-leuthanasie-de-retour-en-italie/))

Malgré un attachement aux mêmes droits fondamentaux, le principe du respect de la vie et de la dignité humaine peut disparaître très rapidement.

« Ce qui prévaut en effet en Belgique,en Autriche, en Suisse, c’est la volonté du patient, la volonté de l’aidant au suicide, la liberté individuelle et l’autodétermination », nous dit-on.

Encore faudrait-il parler de cette « volonté » d’un patient fatigué, en état de faiblesse, manipulé consciemment ou inconsciemment par l’entourage soignant et familial qui a de plus en plus envie de décider ce qui est bien pour son malade, et ce qui n’est pas souhaitable, sous prétexte que celui-ci ne serait plus en état. Qui peut en juger, si ce n’est la personne elle-même qui n’est pas un « objet » et pourrait souhaiter encore exister…

Et le malade abandonne son libre arbitre, pour faire plaisir et/ou surtout parce que c’est « moins fatigant » quand on est épuisé par la maladie, mais aussi par les soins (tension artérielle à 6 h du matin quand vous commenciez à dormir…) bruits permanents des locaux infirmiers, visites imprévues, parfois non souhaitées, interférences multiples, conseils de psy, de bénévoles(([18] Beaucoup de vraies bonnes volontés, mais aussi de trop nombreux oiseaux de mauvais augure qui rôdent autour de la mort comme des aimants et sont très toxiques. Ils ne sont pas exceptionnels même en pédiatrie…)) et autres qui finalement ne vous connaissent pas. Alors oui beaucoup baissent les bras pour avoir « la paix, la paix » enfin. Mais parler de la volonté du patient est souvent bien abusif…

En Suisse, depuis 1942, le suicide assisté est autorisé. En Autriche, ensuite, c’est la récente loi du 16 décembre 2021 qui a légalisé le suicide assisté pour les personnes atteintes d’une maladie grave ou incurable. 

Ainsi, sous condition du consentement libre et éclairé du patient, et de la validation de deux médecins, « l’aide médicale à mourir » est proposée à tout patient gravement malade.

Et là aussi la notion de “consentement éclairé” par un malade en état de faiblesse mériterait longue discussion.

Sans légaliser l’euthanasie dite “active”, la Suisse et l’Autriche ont gravement entaillé le principe absolu de ne pas tuer, et le processus ne demande qu’à suivre celui qui a été enclenché en Belgique il y a déjà quelques années”

 La Belgique pionnière dans la légalisation du droit à l’euthanasie et au suicide assisté, « modèle » et avertissement pour les pays qui s’embarquent dans la remise en cause du droit à la vie et de la dignité des patients malades et en fin de vie.

Dans la mesure où le patient est conscient et capable d’exprimer sa volonté, quel que soit son âge, le médecin belge est autorisé à lui administrer un produit létal. Lorsque la personne est inconsciente, c’est aussi sa volonté qui prévaut, à travers ses « déclarations anticipées », qui sont valables à perpétuité, sans obligation de renouvellement.

Aucun contrôle n’est effectué avant (…) C’est donc la volonté du patient et son droit à l’autodétermination qui deviennent la norme, sans plus aucune considération du principe fondamental, absolu et universel, du respect de la vie et de la dignité humaine.

Sous couvert de liberté individuelle, de compassion et de consentement, les dérives

« Là où mon courroux est gigantesque, tient au système de contrôle a posteriori mis en place là-bas qui, au fur et à mesure, pour éviter les paperasseries inutiles, a fait que désormais la moitié des euthanasies là-bas sont non déclarées et que celles qui sont déclarées, le sont de manière à ne pas alerter l’attention des instances de contrôle. Ajoutons à cela la certitude que les procédures d’encadrement du consentement des malades sont elles aussi peu contrôlées, peu fiables, de sorte que, de toute évidence, on constate de nombreux abus de consentement. Des consentements partiels. Des consentements vite obtenus. Des consentements pas assez travaillés. On constate une démission des pouvoirs politiques, une démission du parlement, une démission morale des instances éthiques pour établir un système fiable d’information et des procédures de contrôle respectées. »(([19] « Nous avons ouvert la voie à une euthanasie qui virera sans le dire à la modalité de gestion du grand âge » — Genethique))

LA BELGIQUE EST DEVENUE LE VILLAGE POTEMKINE DE L’EUTHANASIE(([20] Ibid 15 entretien Damien Le Guay : Quand l’euthanasie sera là…, publié aux éditions Salvator. Entretien avec l’auteur.))

« Quand le professeur Sicard lui-même, grand médecin, grand éthicien, grand ponte de la bioéthique, grand commis du système hospitalier, ancien président du CCNE, dit, haut et fort, que les contrôles en Belgique n’existent pas et que la moitié des euthanasies pratiquées n’entrent pas dans les statistiques, non seulement personne ne réagit, mais, de plus, l’État belge, qui devrait être froissé par de telles accusations faites par un haut personnage français, ne dit rien, ne demande pas une enquête, ne modifie pas les systèmes d’information et de contrôle.

La Belgique porte et portera toujours, d’une manière indélébile, cette tâche morale, ce péché de mensonges, cette trahison par omission qui, par effet de contagion, a déteint sur les autres pays européens.

Elle porte une immense responsabilité d’aveuglement collectif.

Elle s’est crevé les yeux — comme dans une tragédie grecque et je pense en particulier à Œdipe qui se crève les yeux quand il comprend qu’il a tué son père. Elle a cassé les indicateurs, les baromètres, les cadrans de vitesse et de surveillance préférant laisser l’euthanasie en roue libre, livrée à ses promoteurs et surveillée par ses thuriféraires. »

Il est urgent de remettre en cause la constitutionnalité des lois Leonetti, qui sont contraires à la dignité humaine. Car aucune considération, tenant par exemple à la dégradation de l’état physique d’une personne, ne peut lui faire perdre de cette dignité.(([21] Voir aussi la tribune dans valeurs actuelles.))

UN CONSEIL : ne tombez pas dans le piège des DIRECTIVES ANTICIPÉES

Le bien portant que vous êtes ne peut en aucun cas imaginer le malade en fin de vie ou dans le coma prolongé que vous pourriez devenir.

La demande des « bien portants » qui donnent des directives anticipées ne correspond pas toujours au vécu du grand malade quand il arrive devant l’échéance. Ces directives anticipées sont aussi le plus souvent une manipulation psychique de celui auquel on fait signer « un papier » abstrait, administratif, sans lien avec la réalité qu’il aura à subir. Préparation aux documents qu’on signera bientôt aux assurances privées pour savoir si on veut la réa ou non comme aux USA (en cas de refus programmé de réa, vous bénéficiez d’une ristourne sur la prime d’assurance). Et le jour venu, on vous refusera l’entrée en réa ou la grosse opération, car votre prime d’assurance ne le prévoyait pas !

Damien Le Guay le résume très bien dans son Interview :

Les Directives Anticipées (D.A.) deviennent de plus en plus indispensables dans les dispositifs législatifs. Les politiques les demandent. Les lois aussi. La solution, disent-ils tous, viendra de cette expression par avance des volontés. Or, cette expression est tout à fait impossible face à une situation inimaginable par avance. Nous ne savons pas ce que nous réserve l’avenir. Nous ne savons pas ce qu’est une maladie tant que nous n’y sommes pas. Penser est une chose, vivre en est une autre. Le sens de l’histoire, fait de ces D. A. des indications non contraignantes qui vont vite devenir contraignantes, qui restent encore à apprécier par les médecins et qui seront vite opposables au tiers. Or, les D. A. vont être, de plus en plus, la porte d’entrée de l’euthanasie. Et plus elles vont devenir contraignantes, plus elles vont mettre au grand jour leurs injonctions aussi contradictoires qu’impossibles. Plus elles vont solliciter des qualités morales qui auront été affaiblies par la “passion de l’égalité” et plus elles produiront des “volontés” qui seront soumises à l’opinion dominante.”

Il est réconfortant de lire les propositions de la société française de soins palliatifs qui tire de son expérience récente les conclusions suivantes :

« Une grande consultation des acteurs de soins palliatifs réalisée pendant l’été 2021 montre clairement leur refus de prendre la vie, ou donner la mort à leurs patients, même si ceux-ci le leur demandent. C’est un point de convergence pour l’immense majorité des soignants et des bénévoles intervenant en soins palliatifs », souligne la SFAP.

Rappelant qu’elle « porte dans le débat public la parole singulière de ceux dont l’expérience quotidienne est d’être aux côtés de ceux qui vivent à l’ombre de la mort et doivent être soulagés de leurs souffrances ».(([22] Présidentielles : la SFAP propose une « révolution palliative pour tous » — Genethique))

Espérons que la parole des soignants et bénévoles saura être entendue et faire le poids avec l’idéologie de certains loin du terrain, mais influents auprès des politiques.

L’expérience du Covid et du Rivotril largement administré aura peut-être finalement ce côté positif de la prise de conscience des soignants et de la population sur la réalité tragique de l’euthanasie et de la grande fragilité du concept de consentement éclairé d’un patient en souffrance en particulier lorsqu’il se sent abandonné.

Ne négligeons pas non plus la dérive marchande constatée dans les pays qui autorisent le suicide assisté dont le cout oscille « entre 7 000 € et 11 000 € », sans compter les frais liés au transport »(([23] https://www.lanouvellerepublique.fr/niort/entre-7-000-et-11-000-hors-transport)) ni la tentation de certains de bénéficier plus rapidement d’un héritage trop lent à se concrétiser.

À SITUATION EXCEPTIONNELLE SOLUTION PARTICULIÈRE, MAIS PAS DE LOI !

En conclusion, cet article n’est pas un papier souhaitant interdire de soulager un malade en fin de vie qui n’en peut vraiment plus et ne peut pas se suicider lui-même.

Ces situations exceptionnelles ont toujours, du temps où la vraie médecine existait, et n’était pas polluée par les dérives médicolégales, médiatiques et autres, été résolues dans le secret du cabinet en liaison avec le colloque singulier médecin-patient.

MAIS LÉGIFÉRER EST UNE ABERRATION QUI PERMET TOUTES LES DÉRIVES

Le professeur Léon Schwarzenberg qui avait promu l’euthanasie CHOISIE pour les cancéreux au bout du rouleau et que j’ai connu dans les années 80 dans le service du Pr Mathé à Villejuif insistait beaucoup sur ce danger. Il nous disait se mettre en avant sur ce sujet pour protéger les médecins anonymes qui auraient « aidé » leur patient des poursuites juridiques qui commençaient à apparaître.

Rien n’est simple, mais il faut se garder de la manipulation médiatique de sujets aussi graves, par des personnes même bien intentionnées, mais loin des patients et du tragique du vécu des derniers moments, utilisées par des idéologues de la vie et de la mort.(([24] N’oubliez pas que « l’avortement » d’un bébé viable de 9 mois est maintenant autorisé par la loi dite de bioéthique…))

L’expérience récente du scandale du Rivotril a démontré que, même sans loi, les dérives sont rapides.

NE JAMAIS LÉGIFÉRER





Lumière sur les bals masqués de l’UNICEF pour « sauver » les enfants

[Source : apar.tv]

L’UNICEF représente les Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF). Sa mission est de “répondre aux besoins des enfants et des femmes des pays en voie de développement”. Apparemment, une autre mission est d’organiser des bals masqués effrayants mettant en vedette des célébrités vêtues de costumes sataniques.

Par Anna Summer

Le dernier bal masqué qu’à tenu l’UNICEF à Clifton’s Republic à Los Angeles était au delà de toute réalité. Alors que l’objectif annoncé de l’événement est de recueillir des fonds pour les enfants, un bref coup d’œil au symbolisme qui entoure la fête suggère un autre objectif : célébrer la culture tordue de l’élite occulte. En effet, l’événement mettait en vedette des célébrités et des fêtards dans un décor inspiré de Eyes Wide Shut (un film sur des orgies à base de rituels magiques dans les sociétés secrètes élitistes)… pour aider les enfants.

Le couturier August Getty est venu à la fête en ressemblant à un super-héros satanique que j’ai surnommé Goatman. L’inscription “les enfants d’abord” derrière lui sont plutôt inquiétants
Le couturier August Getty est venu à la fête en ressemblant à un super-héros satanique que j’ai surnommé Goatman. L’inscription “les enfants d’abord” derrière lui sont plutôt inquiétants

Selon le site officiel

Le bal masqué de l’UNICEF est l’événement philanthropique emblématique de l’UNICEF Next Generation. Des invités masqués, vêtus de leurs plus beaux apparats, dansent toute la nuit pour célébrer et soutenir le travail de l’UNICEF qui sauve des vies. Plus de 800 leaders, innovateurs, célébrités et mécènes émergents du monde entier assistent chaque année au bal masqué de l’UNICEF.

Le bal masqué

Tout comme la plupart des grands événements hollywoodiens, le bal de l’UNICEF est précédé d’un événement qui se déroule sur un tapis rouge où d’illustres invitées se pavanent avec leurs talons Louboutin, leurs robes Versace et… des masques sataniques. Tout cela pour les enfants affamés, bien sûr.

Getty était également présente au bal de l’an dernier. Voyons voir si son masque était moins satanique.
Getty était également présente au bal de l’an dernier. Voyons voir si son masque était moins satanique.
Lydia Hearst portait une robe avec une croix inversée claire et saillante – le symbole principal associé au satanisme
Lydia Hearst portait une robe avec une croix inversée claire et saillante – le symbole principal associé au satanisme
Et non, ce n’est pas une “coïncidence”. Voici une photo qui figure sur son compte Instagram
Et non, ce n’est pas une “coïncidence”. Voici une photo qui figure sur son compte Instagram

Lydia Hearst est l’arrière-petite-fille du magnat des médias William Randolph Hearst – l’un des hommes les plus puissants et influents du 19ème siècle. C’était un membre éminent de l’élite occulte. Voici quelques citations à son sujet :

« William Randolph Hearst Jr. était un franc-maçon 33ème degré et un homme très puissant dans le monde des médias. » – B. Huldah, The JFK Files.

« Illuminatus William Randolph Hearst a beaucoup aidé Anton LaVey. Son Avon Publishing publia sa Bible satanique en 1969 (elle fut publiée pour la première fois en décembre 1969). Depuis lors, il aurait fait l’objet de plus de 30 impressions. Le livre suivant de LaVey, The Satanic Rituals, a également été publié par Hearst Avon en 1972. Il parle du pouvoir que les sacrifices sanglants confèrent au magicien. Les journaux de Hearst lui ont également fait de la publicité. » – Fritz Springmeier, The Illuminati Formula to Create a Mind Control Slave.

Compte tenu de ces faits, la croix inversée a désormais un sens.

Prêt à rencontrer les autres invités ?

Renee Olstead portait un masque vénitien qui figurait dans le film Eye Wide Shut de Stanley Kubrick
Renee Olstead portait un masque vénitien qui figurait dans le film Eye Wide Shut de Stanley Kubrick
Le plancher est un damier qui est en fait un motif ritualiste maçonnique
Le plancher est un damier qui est en fait un motif ritualiste maçonnique
Une bien étrange combinaison
Une bien étrange combinaison
Le photomaton de l’an dernier
Le photomaton de l’an dernier
Les invitations à l’événement présentent un dessin dualiste sous l’œil qui voit tout
Les invitations à l’événement présentent un dessin dualiste sous l’œil qui voit tout

Une courte vidéo (ci-dessous) faisant la promotion du bal de l’an dernier a quelque peu provoqué des frissons. Elle commence avec des images d’enfants dans les pays en voie de développement. Puis, de la musique est jouée alors que nous voyons de riches socialistes boire et danser déguisés en démons.

Un site internet effrayant

Un coup d’œil sur le site officiel de l’événement montre clairement qu’il est inspiré à 100% par l’élite occulte et ses rituels. Le site vous accueille avec cette image.

Des yeux qui clignent bien flippants – le symbole classique d’un seul œil
Des yeux qui clignent bien flippants – le symbole classique d’un seul œil

L’onglet “Tenue” du site web est en fait une page d’intérêt avec des images qui sont censées inspirer les fêtards. Le thème de cette année était “Surréalisme post-moderne”. Cependant, en regardant les images qui ont été sélectionnées, il y a clairement un thème plus spécifique qui est actif : L’élite occulte. On dirait sérieusement une méga-édition des Images symboliques du mois trouvées sur le site Vigilant Citizen (la source de l’article, ndlr).

Une capture d’écran de la page Pinterest de l’UNICEF. Les yeux et l’esprit monarque dominent le symbolisme partout
Une capture d’écran de la page Pinterest de l’UNICEF. Les yeux et l’esprit monarque dominent le symbolisme partout

Plus bizarre encore, la page Pinterest de l’UNICEF présente plusieurs photos du bal masqué de 1972 organisé par Hélène De Rothschild. Il y a quelques années, j’ai publié un article sur cet événement, expliquant en quoi il s’agissait d’un “plan” aux yeux du symbolisme de l’élite occulte actuelle.

La page Pinterest créée par l’UNICEF présente de multiples photos du bal masqué des Rothschild, dont celle d’Hélène de Rothschild portant des ramures gigantesques
La page Pinterest créée par l’UNICEF présente de multiples photos du bal masqué des Rothschild, dont celle d’Hélène de Rothschild portant des ramures gigantesques
Ici, elle est toute vêtue de son costume. Comme c’est charmant
Ici, elle est toute vêtue de son costume. Comme c’est charmant

Tout comme les fêtes “modernes” de l’élite occulte, le bal des Rothschild mêlait subtilement le “surréalisme” au satanisme et à des allusions de cannibalisme.

La fête mettait en vedette des cadavres fictifs sur la table du souper
La fête mettait en vedette des cadavres fictifs sur la table du souper
Et plein de bébés démembrés. Une organisation comme l’UNICEF devrait-elle s’inspirer d’un tel événement ?
Et plein de bébés démembrés. Une organisation comme l’UNICEF devrait-elle s’inspirer d’un tel événement ?
Le deuxième mets du menu est “Imbroglio de cadavres exquis”. Les élites ont un certain penchant pour le cannibalisme
Le deuxième mets du menu est “Imbroglio de cadavres exquis”. Les élites ont un certain penchant pour le cannibalisme

Voici d’autres images présentées sur la page Pinterest de l’UNICEF

Tilda Swinton dans une séance photo effrayante. Tel qu’expliqué dans cette édition de SPOTM, l’ensemble de la séance photo était rempli d’images MK Ultra
Tilda Swinton dans une séance photo effrayante. Tel qu’expliqué dans cette édition de SPOTM, l’ensemble de la séance photo était rempli d’images MK Ultra
Cette création d’Alexander McQueen (le designer occulte préféré de l’élite) est 100% en lien avec le contrôle mental de type “Monarch”
Cette création d’Alexander McQueen (le designer occulte préféré de l’élite) est 100% en lien avec le contrôle mental de type “Monarch”
Dans cette édition de SPOTM, j’ai expliqué comment ce défilé de mode, qui s’est déroulé dans une salle d’opération factice, était entièrement consacré au symbolisme MK Ultra
Dans cette édition de SPOTM, j’ai expliqué comment ce défilé de mode, qui s’est déroulé dans une salle d’opération factice, était entièrement consacré au symbolisme MK Ultra
La page Pinterest présentait également cette publicité Gucci qui est fortement inspirée par le symbolisme occulte connu sous le nom de la Main des Mystères
La page Pinterest présentait également cette publicité Gucci qui est fortement inspirée par le symbolisme occulte connu sous le nom de la Main des Mystères

En bref, la page de l’UNICEF dit essentiellement : « Nous adhérons pleinement à la culture tordue de l’élite occulte ». Certains pourraient dire : « Tout va bien, tant que c’est pour les enfants ». L’UNICEF fait-elle vraiment tout cela pour les enfants ?

Programme de l’UNICEF

Alors que l’objectif de base de l’UNICEF était de fournir une aide d’urgence temporaire aux enfants victimes de la Seconde Guerre mondiale, c’est devenu un élément permanent du système des Nations Unies quelques années plus tard. Depuis lors, sa mission a progressivement changé, abandonnant le rôle de sauver les enfants d’une mort certaine pour celui de “défenseur de leurs droits”.

Les critiques de l’UNICEF affirment que l’agence et Bellamy ont contribué à la crise en se concentrant sur les causes politiques et en détournant l’UNICEF de son “activité principale” d’assurer la survie des enfants.

Richard Horton, rédacteur en chef de la prestigieuse revue médicale The Lancet, a publié un éditorial cinglant qui qualifie la réalisation de Mme Bellamy de “honteuse”.

« L’”approche fondée sur les droits” de Mme Bellamy (qui met l’accent sur les “droits” des enfants plutôt que sur leur simple survie physique), a également été dévastatrice pour les enfants, dont environ 10 millions meurent de causes évitables avant l’âge de cinq ans chaque année. », a dit M. Horton.

La mise en œuvre par l’UNICEF de sa vision des “droits de l’enfant” est également vulnérable aux critiques. En fait, le plan stratégique à moyen terme de l’UNICEF est davantage un projet d’ingénierie sociale selon des lignes féministes radicales. Le plan stipule que « L’UNICEF plaidera en faveur de réformes juridiques et de l’adoption de politiques et de programmes qui amélioreront la condition des filles et des femmes tant dans la famille que dans la société », Wendy McElroy, UNICEF’s ‘Rights’ Focus Is All Wrong

Alors que l’organisation se “dissimule” sous le masque de l’amour et de la charité, son vrai visage a été révélé par d’innombrables controverses impliquant arnaques, corruption, enfants, etc.

L’UNICEF a souvent été critiqué pour avoir empêché des millions d’orphelins d’être adoptés par des familles en occident. D’autres groupes affirment que l’UNICEF est devenu le partenaire de certaines des organisations de type “planning familial” les plus célèbres du monde en matière de “distribution de contraceptifs, de prestation de services d’avortement et de stérilisation”.

En 2014, l’Association des médecins catholiques du Kenya a accusé l’UNICEF d’avoir mené un « exercice secret de stérilisation massif » lorsqu’un agent anti-fertilité a été découvert dans le vaccin antitétanique administré à 2,3 millions de filles et de femmes.

En février 2018, l’UNICEF a admis ne pas avoir protégé les enfants victimes d’abus sexuels commis par le personnel des Nations Unies.

L’agence des Nations Unies pour l’enfance a reconnu les insuffisances de son aide humanitaire aux enfants qui prétendent avoir été violés et abusés sexuellement par des soldats de la paix français en République centrafricaine.

Une déclaration de l’Unicef des Pays-Bas est la première reconnaissance publique de l’incapacité récente de l’agence à apporter son soutien à certaines des victimes d’abus présumés commis par des soldats de la paix dans ce pays africain. Elle intervient alors que le secteur de l’aide et l’ONU font l’objet d’un examen de plus en plus minutieux en raison de leurs manquements dans la gestion de leurs agissements sexuels internes par leur propre personnel.

L’Unicef a été chargé de superviser l’aide apportée aux enfants qui ont déclaré avoir été maltraités par des soldats de la paix. / The Guardian, « Unicef admits failings with child victims of alleged sex abuse by peacekeepers »

En mars 2018, l’UNICEF a signé les “Directives techniques internationales sur l’éducation sexuelle” qui demandent aux enfants de pouvoir “décrire les réactions des hommes et des femmes à la stimulation sexuelle” et “résumer les éléments clés du plaisir sexuel”. Certains groupes ont accusé l’UNICEF de vouloir “sexualiser les enfants”.

Le document promeut également l’idée que l’“identité du genre” d’une personne peut ne pas correspondre à son sexe biologique. L’UNICEF veut qu’on explique cela aux enfants dès la maternelle, en faisant valoir qu’ils devraient « réfléchir à ce qu’ils pensent de leur sexe biologique en rapport avec leur genre ». Cela devrait-il vraiment être une priorité dans le monde d’aujourd’hui ?

En conclusion

Cet article a passé en revue des célébrités paradant dans des cornes du diable et des croix inversées à l’eugénisme social dans les pays en voie de développement. Le lien entre ces deux mondes séparés est clair : l’élite occulte. Alors que, sous couvert de charité, un programme très spécifique est mis en œuvre dans les pays les plus pauvres du monde, cette même organisation organise des fêtes inspirées par les bals pseudo-sataniques des Rothschild.

Tout ce que vous avez à faire est de relier les points pour comprendre qui se cache vraiment derrière les masques.

Sources :

http://www.unicefmasqla.org/

http://www.fawkes-news.com/2018/11/un-regard-sur-le-symbolisme-satanique.html

Vidéo :

[1] UNICEF Masquerade Ball 2017 Sizzle Reel – UNICEF USA / Vimeo

Capture d’écran du film Eyes Wide Shut
Capture d’écran du film Eyes Wide Shut



La pauvreté argumentaire des anti « Bounty » et autres anti « arabes, juifs de service »

Par Lucien SA Oulahbib

Passé l’épreuve de sidération devant une stupidité (d’où l’adage : « les bras m’en tombent ») il est possible de matcher en demandant « mais, dans ce cas, qu’est-ce qu’un Noir qui ne serait pas “Bounty*” ? et qu’est-ce qu’un “Arabe” ou un “Juif” qui ne serait pas de “service” ? »…

[* : noir à l’extérieur, mais blanc à l’intérieur.]

Il est à parier que ces gens seront incapables de fournir une réponse tangible tant ils répercuteront des arguments « inter-sectionnés » qui appartiennent justement au monde « Bounty », comme les droits de l’Homme, l’égalité homme/femme, le respect des « différences » qui fait d’ailleurs déjà partie des coutumes de la culture d’accueil puisque ce dernier point — les coutumes — s’avère nécessairement mouvant, les coutumes et la culture qui les insuffle évoluant dans un jeu de balance permanent entre ce qui est recevable parce qu’il renforce les acquis et ce qui ne l’est pas, car il les affaiblit.

Or, précisément, on ne peut que rejeter cette pauvre rhétorique qui prétend classer bons et mauvais en fonction de critères inconnus ou alors profondément liés à la culture que l’on prétend dénoncer, ce qui dans ce cas permettrait de la réfuter aisément (du moins s’il y avait la volonté de le faire), car on ne voit vraiment pas quel serait la culture ou le système politique dans le monde d’aujourd’hui qui feraient que les critiques acerbes assénées à l’encontre des « Bounty », « Arabes ou Juifs de service » soient un modèle à imiter comme c’était, paraît-il, le cas après la Seconde Guerre mondiale.

Depuis que le modèle communiste est mort et le tiers-mondiste en voie de disparition dans les limbes de l’hyperinflation et de la corruption mafieuse, il ne reste plus que des systèmes bancals qui ne sont en rien des alternatives au monde dit occidental des « démocraties libérales », même si celui-ci devient également hyperinflationniste et corrompu, ce qui fait d’ailleurs que lui aussi se sert désormais des élections non plus comme moyens de renouvellement du personnel politique, mais seulement en tant que plébiscite désormais perpétuel de mesures extrapolitiques cherchant surtout à faire peur et à enrichir une poignée d’oligarques, le tout sous la contrainte hypocrite scientiste et hygiéniste (hypocrite comme par exemple la suspension du port du masque et du passe sanitaire pour mieux avancer l’obligation injectable à l’automne). Ceci les délégitime d’autant, car ces mesures aussi légales soient-elles violent « l’esprit » des institutions démocratiques léguées par trois à quatre siècles de Tradition (ce qui est peu en fait sur deux à cinq mille ans par exemple), d’où l’abstention et la sécession en extension ou qui se pérennise sur fond de cynisme exacerbé mâtiné de catastrophismes divers classés de « complotistes » avant qu’ils ne se soient vérifiés ou provoqués….

En fait, il semble bien que la « vraie » vie politique et sociale en post-démocratie occidentale, voire désormais en démocrature sanitaire et écologiste, ne puisse plus passer par le système institutionnel légué par la Tradition démocratique, car il est aujourd’hui paralysé ou tourne à vide, ce qui fait que la vraie vie passe plutôt et de plus en plus par l’associatif et l’économie parallèle (troc, marché noir, bitcoins, métaux précieux…) au-delà d’ailleurs des tendances idéologiques.

Au fond, de telles insultes sur les Bounty, etc. renvoient plutôt à l’idée qu’il y aurait « quelque part » de « bons » Noirs, Arabes, Juifs qui serviraient une « cause » finale à même d’apporter bonheur et paix. Or, au vu des résultats aujourd’hui atteints par divers pays servant vaguement de « modèles », il semble bien que ces insulteurs ne sont que de vulgaires bonimenteurs. Et les partis qui les soutiennent (par subventions et surfaces médiatiques) comme aujourd’hui les deux M (Macron et Mélenchon) deviennent les deux faces de cette même médaille (le second ayant appelé à voter pour le premier, mais hypocritement par négation celle du sans le dire) qui alimentent, voire accroissent, les tensions multiformes au lieu de les apaiser.

En effet, ces deux M sont devenus de fait les vecteurs de tout ce qui peut continuer à fractionner la nation française (qui est bien plus qu’une « race » disait Jacques Bainville). Le premier veut la dissoudre dans une Union Européenne qui n’a plus rien d’uni et plus rien d’européen (mais plutôt relativiste nihiliste et affairiste). Le second veut la démanteler, puis la soumettre, en imposant des mœurs et des modes d’appartenance aux antipodes des acquis sociaux et civilisationnels qui proviennent de luttes séculaires qu’il s’agit certes de faire évoluer, mais pas au détriment de la liberté, de l’égalité et de la fraternité que ces deux M mettent pourtant de plus en plus en cause (dans les faits et non plus seulement dans leurs discours de plus en plus creux). Ainsi, au lieu de réduire les fractures qui morcellent le corps social et culturel français, ces deux M les agrandissent, tout en prétendant le contraire, et développent en guise de réalité un hologramme sidérant au sens désormais littéral du terme (« tout va bien, madame la Marquise »), d’où la difficulté à en briser le sortilège. De plus, n’est d’autant pas le Prince charmant qui veut que ces « anti » Bounty, etc., lui demande désormais ses papiers, en particulier celui l’autorisant à vouloir ainsi embrasser (les maux de) la France pour la sauver, ce qui est bien pour le coup un comble inédit…




Le « Great Resist » en Italie : vers une plateforme commune anti-passe, UE et Otan

[Source : francesoir.fr]

[Illustration : L’Italie est-elle prête à se (re)lever ?
Filippo MONTEFORTE / AFP]

Auteur(s): Moufid Azmaïesh, pour FranceSoir

TRIBUNE — « Nous voulons que l’Italie se batte pour l’Italie. » Que ce soit en musique, en mathématiques, en architecture, en physique ou même et surtout en poétique, la majorité des acquis de ce que l’on appelle la civilisation « européenne » découle de découvertes faites en Italie, depuis le 12e ou 13e siècle.

Or, l’Italie n’a depuis 1945 de souveraine que le nom.

Ce pays d’artistes et de génies scientifiques, de facto occupée par les États-Unis, est désormais une simple plateforme militarisée de l’OTAN, modèle de ce que l’Europe est censée devenir.

Lire aussi : Ursula von der Leyen, une Boucanière au copinage… cavalier!

La peur au ventre depuis l’assassinat de l’homme d’État Enrico Mattei (1904-1962), qui avait conclu de gigantesques accords avec les pays producteurs de pétrole dont l’URSS, suivi des années de plomb et accompagné par le bruissement des réseaux Gladio, le citoyen italien lambda s’interdit de contester même en rêve ces bases américaines. Car l’Italie est un pays « où on meurt facilement d’accident ».

Or, avec le conflit en Ukraine, la menace de sécurité que représente l’Italie pour ses voisins, avec ses bases américaines recelant des armes nucléaires, éclate au grand jour. Ce n’est pas une vue de l’esprit ou de quelque opinion radicale, mais un fait avéré. Un temps décriées comme « idéologiques », les analyses de Manlio Dinlucci sont avérées.

L’Italie, réserve et donc cible d’armes atomiques

Fin avril, le conseiller Davide Barillari du Latium publiait sur son site un texte incendiaire d’auteurs tiers : « Assez des mensonges ! L’Italie doit sortir de l’OTAN ! ». Si M. Barillari est connu comme le loup blanc pour son opposition au passe vaccinal et aux injections expérimentales, c’est également l’un des francs opposants italiens à l’OTAN et à la présence militaire américaines en Italie.

Lire aussi : Conférence des pourvoyeurs d’armes de l’Otan à Ramstein: ingérence dans les affaires allemandes ?

Le communiqué, s’il est entaché de quelques erreurs, présente toutefois des éléments dans le domaine public sur lesquels le citoyen lambda préfère prudemment fermer les yeux : en plus des bases avouées de l’OTAN, il y aurait 20 bases secrètes, pour un total (le nombre étant en flux constant, il est impossible d’en connaître le nombre exact) de 13 000 soldats américains. Et ces bases sont extra-territoriales, ce qui est d’une importance capitale. Nul Italien ne sait ce qu’il s’y trame.

La marine américaine possède un aérodrome gigantesque en Sicile, à Sigonella, d’où décollent entre autres les drones rôdant sur la frontière ukraino-russe, ainsi que les drones Triton et Reaper. À Camp Darby, près de Pise, un dépôt de bombes et d’armes, 125 bunkers ; à Gaeta, le bâtiment amiral et le commandement de la VIème flotte américaine ; à Ghedi, près de Brescia, un dépôt d’armes atomiques ; à Aviano, la plus grande base aérienne américaine de la Méditerranée, dépôt de têtes nucléaires ; à Vicenza, où la population avait voté à plus de 90 % contre le doublement de la base américaine, se trouve le commandement américain pour l’Europe du Sud, avec des milliers de soldats ; à Naples, l’Allied Joint Force Command de l’OTAN, le commandement de la « Security Force » de la Marine américaine, la base de sous-marins américains, le commandement des forces aériennes pour la Méditerranée ; à Mondragone, près Caserta, le souterrain anti-atomique pour le commandement américain et otanien.

Au total, selon ce même communiqué, 70 têtes atomiques seraient entreposées sur le sol italien.

La liste pourrait s’étendre sur des dizaines de pages sans que jamais elle ne soit à jour, de nouvelles armes, bâtiments et unités américaines arrivant et partant sans cesse dans le contexte du conflit russo-ukrainien.

Lire aussi : L’Union européenne va livrer des armes à l’Ukraine, même si ce n’est pas prévu par les traités

Revenons sur Camp Darby. Cette base américaine, à côté de Pise, fait l’objet d’un gigantesque plan d’investissement censé dévorer une partie du Parc national Rossore, avec l’abattage de 1 000 arbres, mais surtout, censé permettre une connexion multi-voies au Port de Livorno. Le projet, apparemment financé par le Département américain de la défense, donne lieu à des rassemblements les 14 et 15 mai prochains, sous le sigle « Les causes économiques de la guerre : le néolibéralisme », organisé par le comité « No Camp Darby« . Parmi les sujets abordés : le destin de Julien Assange et le « journalisme de guerre », ainsi que « La militarisation du territoire – cause et conséquence de la guerre », avec l’économiste Matteo Bortolon.

Alors que ses travailleurs sont parmi les plus mal payés du continent, l’Italie a augmenté il y a peu son budget militaire, passant de 25 à 38 milliards d’euros annuels.

Par ailleurs, l’association de consommateurs CODACONS vient de déposer recours devant le Tribunal administratif du Latium pour abus de pouvoir, qui sera plaidé le 25 mai. Selon Carlo Rienzi, président du CODACONS, le décret-loi N°14-2022, par lequel le gouvernement italien fournit des armes à l’Ukraine, méconnaît les articles 11 et 78 de la Constitution.

Le CODACONS conteste non seulement le dispositif par lequel l’Italie envoie des armes en Ukraine, mais aussi le fait que le gouvernement ait imposé le secret sur les catégories d’armement concernées, occultant vraisemblablement le fait qu’il puisse s’agir d’armes offensives et non défensives. L’Italie « se trouve par conséquent en état de guerre non formellement déclaré, ce qui viole l’article 78 de la Constitution ». Cette aide, dit la CODACONS, « n’est pas marginale, mais décisive. L’Italie s’est ainsi exposée à toutes les conséquences pour ce que pourront les représailles de la part des armées russes. »

Quant à l’article 11 de la Constitution, il dispose notamment que « l’Italie répudie la guerre comme moyen de résolution des disputes internationales », tandis que la loi exige que toute opération belliqueuse soit débattue par le Parlement. Sur son blog, Carlo Rienzi souligne que le contribuable (et consommateur) italien, qui s’est bien souvent montré hostile à toute participation italienne au conflit, finance par l’impôt ces armes, explosifs et munitions, sans toutefois avoir été consulté.

Des cargaisons occultes d’armes à Pise

Déjà à la mi-mars, des travailleurs de l’aéroport Galilei de Pise s’étaient révoltés, en découvrant que des caisses qu’ils chargeaient à Cargo Village près l’aéroport civil, censées contenir du matériel médical et humanitaire, étaient en réalité remplies d’armes et munitions à destination de l’Ukraine, par le truchement des bases américaines/OTAN en Pologne. Soulignant que les Ukrainiens chargés de la réception du fret militaire seront tués dans les bombardements russes, les manutentionnaires italiens ont refusé de traiter les chargements et ont exigé des contrôleurs aériens qu’ils bloquent les vols. Cela a débouché sur une manifestation à la mi-mars, devant l’aéroport.

Lire aussi : Les dockers de Trieste contre le « Green Pass » : l’avant-garde d’une révolte en Italie ?

Les analyses les plus exactes quant au péril d’extinction que représente cette présence américaine en Italie sont issues de la plume de stratèges très « à gauche », tel Manlio Dinucci. Cela n’enlève rien à leur précision scientifique et ne discrédite en rien le message qui agite désormais le Parlement italien. Cela semble même atteindre l’étrange atlantiste et président du conseil Mario Draghi.

Voilà qu’à la surprise générale, au moment même où le Financial Times annonçait que « l’Italie a finalement décidé de la jouer dure avec la Russie », Mario Draghi a déclaré, à l’issue de son entretien avec Joe Biden le 10 mai à Washington : « Au début de la guerre, certains disaient que l’Italie devrait jouer un rôle, ce à quoi j’ai répondu : il n’est pas utile de chercher un rôle. Il faut chercher la paix. Cela importe peu qui sont les parties impliquées, c’est une initiative de paix qu’il faut et non une initiative partisane ».

Voir aussi : Autriche: les partis du « Great Resist » persistent et signent en défendant la neutralité du pays

Le « Great Resist » en Italie : vers une plateforme commune anti-passe, UE et Otan

Faut-il chercher cet apparent tournant dans les déclarations du pape François, ou plutôt dans la rencontre entre les opposants au passe et le mouvement « gaulliste » italien ?

Le 1er mai dernier s’est tenu à Padoue un congrès qui sera peut-être vu comme de portée historique. Il réunissait tous les mouvements d’opposition : Ancora Italia, Alternativa, Federazione Terza Repubblica, Italexit, Liberiamo l’Italia, Movimento 3V et Riconquistare l’Italia, pour discuter d’une plateforme commune. Évènement couvert par la nouvelle chaîne de réinformation Byoblu, qui à l’instar de plusieurs chaînes italiennes animées par des journalistes pour la plupart non-professionnels (Cento Giorni da Leoni, Luogocomune de Massimo Mazzucco, Visione tv), est auto-financée et émet désormais plusieurs fois par jour.

« Au nom de la Paix, du Travail et de la Liberté, nous voulons que l’Italie se batte pour l’Italie », a déclaré une jeune femme qui participait au Congrès. Mot de la fin… ou d’un nouveau commencement ?




Yuval Noah Harari, théoricien oligarchique du piratage de l’humain et de la dépopulation

Par Antonin Campana

Yuval Noah Harari est un Jacques Attali version 2.0 ! Plus jeune (il est né en 1976), cet intellectuel homosexuel, de parents juifs séfarades, au physique de rat écorché, qui semble manquer des muscles nécessaires pour esquisser un sourire, est aussi introduit (sans jeu de mot) dans les élites oligarchiques que l’est le prescripteur d’opinion Français. Ce citoyen israélien “marié“ (avec un homme) enseigne à l’université hébraïque de Jérusalem et a commis quelques travaux qui ont immédiatement fait l’admiration claironnée de Mark Zuckerberg, de Barak Obama ou de Bill Gates, ce dernier s’étant tout spécialement fendu d’un article élogieux dans le New York Times.

Il ne faut pas prendre Harari à la légère. Pour Le Point, il est « le penseur le plus important du monde » ; pour The Economist, c’est le premier « vrai intellectuel global du XXIe siècle » (« global, traduisez « mondialiste ») ; pour la chaîne La Cinq (émission La Grande Librairie) « l’intellectuel le plus influent d’aujourd’hui » ; pour le quotidien 20 minutes, « les grands de ce monde ne parlent que de lui ». Harari a été reçu par Angela Merkel, Christine Lagarde, Emmanuel Macron, avec qui il a dîné. Mais, indubitablement, ce qui fait de lui un personnage important est l’influence de ses idées sur le Forum de Davos, et notamment sur Klaus Schwab, dont on dit qu’il est le conseiller principal.

[Voir aussi :
Yuval Noah Harari, l’architecte du plan
Yuval Noah Harari, le gourou liberticide qui chuchote à l’oreille de Klaus Schwab
Harari et « l’homme numérique de demain » : les projets inquiétants du Forum de Davos
Le FEM de Klaus Schwab en 2020 : Les humains sont désormais des « animaux piratables » et seront « réingénierisés »]

Justement, nous proposons ici un exposé de ses idées. Harari aime discourir et donner des entretiens. Il répète souvent les mêmes choses, dans ses écrits et dans ses interventions orales, et finalement sa pensée, assez pauvre, tourne autour de quelques obsessions (le piratage des humains, la surveillance de masse, le contrôle). Pour faire cet article nous nous sommes basé sur des entretiens (au Guardian en 2018, au Courrier de l’Unesco en 2020…), des discours (celui de Davos en 2020 par exemple) et des passages à des émissions télévisées (La Grande Librairie en 2017 par exemple). Le lecteur intéressé trouvera de nombreuses interventions filmées de Yuval Harari sur Internet (voir par exemple cette vidéo de Vivre sainement dont le travail est excellent).

La connaissance de la pensée de Yuval Harari est aujourd’hui indispensable. Ce personnage est au carrefour du dispositif oligarchique. Et il annonce que dans celui-ci peu de gens auront leur place ! Autant en être conscient.

Voici donc, à partir des propos de Yuval Noah Harari, rapportés fidèlement, l’architecture de cette pensée “nauséabonde“.

« Mon libre arbitre : c’est terminé ! » ou le piratage des humains

 La clé de voûte de la doctrine Harari tient en une phrase : le libre arbitre, qui sous-tend la liberté individuelle et donc la légitimité démocratique, est un « mythe » ! Par conséquent, rien ne s’oppose à ce qu’une intelligence artificielle prenne le contrôle du cerveau humain :

« Ce mythe a peu à voir avec ce que la science nous enseigne maintenant sur Homo sapiens et d’autres animaux. Les humains ont certainement une volonté – mais elle n’est pas gratuite. Vous ne pouvez pas décider quels désirs vous avez. Vous ne décidez pas d’être introverti ou extraverti, facile à vivre ou anxieux, gay ou hétérosexuel. Les humains font des choix – mais ce ne sont jamais des choix indépendants. Chaque choix dépend de beaucoup de conditions biologiques, sociales et personnelles que vous ne pouvez pas déterminer par vous-même. Je peux choisir quoi manger, qui épouser et pour qui voter, mais ces choix sont déterminés en partie par mes gènes, ma biochimie, mon sexe, mes antécédents familiaux, ma culture nationale, etc. – et je n’ai pas choisi quels gènes ou famille avoir ».

C’est pourquoi :

« Nous devons abandonner la vision naïve de l’homme en tant qu’individu libre »

En fait Harari réinvente l’eau chaude. Depuis longtemps (toujours ?) les hommes savent qu’ils sont le résultat d’une nature et d’une culture, voire selon certains de la volonté de Dieu. Martin Luther parlait déjà de « serf arbitre » en 1525, cinq siècles avant Harari ! On est ce qu’on est. Certes on aurait pu être différent, mais seul un tyran peut en tirer argument pour enlever à l’individu la liberté de choix et seul un pervers psychopathe peut proposer de substituer à cette liberté fondamentale le « piratage de l’humain » et le transfert de la volonté humaine à une Intelligence Artificielle :

« De même que votre ordinateur est doté d’un programme antivirus qui détecte les logiciels malveillants, nous avons peut-être besoin d’un antivirus pour le cerveau. Votre compagnon IA apprendra par expérience que vous avez une faiblesse particulière – que ce soit pour les vidéos amusantes de chats ou pour les exaspérantes histoires sur Trump – et les bloquera en votre nom »

Pas d’inquiétude, tout se passera bien, il suffit de suivre la science :

« Les humains sont maintenant des animaux piratables. Vous savez l’idée que les humains ont un libre arbitre, [que] quoi que je choisisse dans les élections ou les supermarchés c’est mon libre arbitre : c’est terminé ! Aujourd’hui nous avons la technologie pour pirater les êtres humains à grande échelle. Je veux dire tout est numérisé, tout est surveillé, en cette période de crise il faut suivre la science ! ».

Et ailleurs :

« Pour réussir à pirater les humains, vous avez besoin de deux choses: une bonne compréhension de la biologie et beaucoup de puissance de calcul. L’Inquisition et le KGB manquaient de cette connaissance et de ce pouvoir. Mais bientôt, les entreprises et les gouvernements pourraient avoir les deux, et une fois qu’ils peuvent vous pirater, ils peuvent non seulement prédire vos choix, mais aussi réorganiser vos sentiments. Pour ce faire, les entreprises et les gouvernements n’auront pas besoin de vous connaître parfaitement. C’est impossible. Ils devront juste vous connaître un peu mieux que vous ne vous connaissez vous-même. Et ce n’est pas impossible, car la plupart des gens ne se connaissent pas très bien ».

Ou encore :

« Dans le passé de nombreux tyrans et gouvernements ont voulu le faire, mais personne ne comprenait assez bien la biologie. Et personne n’avait assez de puissance de calcul et de données pour pirater des millions de personnes. Ni la gestapo ni le KGB n’ont pu le faire. Mais bientôt, au moins certaines sociétés et gouvernements seront en mesure de pirater systématiquement tout le monde. Nous les humains, devrions nous habituer à l’idée que nous ne sommes plus des âmes mystérieuses. Nous sommes maintenant des animaux piratables ».

Et de rêver :

« Si vous connaissez suffisamment la biologie et disposez d’une capacité de calcul et de données suffisantes, vous pouvez pirater mon corps, mon cerveau et ma vie, et vous pouvez me comprendre mieux que je ne me comprends moi-même. Vous pouvez connaître mon type de personnalité, mes opinions politiques, mes préférences sexuelles, mes faiblesses mentales, mes craintes et mes espoirs les plus profonds. Vous en savez plus sur moi que je n’en sais sur moi-même. Et si vous pouvez me faire cela, vous pouvez le faire à tout le monde. Un système qui nous comprend mieux que nous ne nous comprenons nous-mêmes peut prédire nos sentiments et nos décisions, les manipuler et, en fin de compte, faire des choix à notre place ».

Grâce au piratage des humains, des entreprises et des gouvernements peuvent désormais nous dicter leurs volontés :

« Comment fonctionne la démocratie libérale à une époque où les gouvernements et les entreprises peuvent pirater les humains ? Que reste-t-il des croyances selon lesquelles « l’électeur sait le mieux » et « le client a toujours raison » ? Comment vivez-vous lorsque vous réalisez que vous êtes un animal piratable, que votre cœur pourrait être un agent du gouvernement, que votre amygdale pourrait travailler pour Poutine, et que la prochaine pensée qui émerge dans votre esprit pourrait bien être le résultat d’un algorithme qui vous connaît mieux que vous ne vous connaissez vous-même? Ce sont les questions les plus intéressantes auxquelles l’humanité est maintenant confrontée ».

Car la technologie progresse :

« Et ce n’est que le début. À l’heure actuelle, les pirates s’appuient sur l’analyse des signaux et des actions dans le monde extérieur: les produits que vous achetez, les lieux que vous visitez, les mots que vous recherchez en ligne. Pourtant, en quelques années, les capteurs biométriques pourraient donner aux pirates un accès direct à votre monde intérieur, et ils pourraient observer ce qui se passe à l’intérieur de votre cœur » ; « Un algorithme peut déjà dire que vous avez un préjugé contre les immigrants, alors que votre voisin n’aime pas Trump (…) maintenant, ces méthodes sont utilisées pour vous vendre des politiciens et des idéologies aussi ».

L’humain piraté par une intelligence artificielle qui lui dictera les choix qu’il fera est l’avenir de l’humanité. Comment certains peuvent-ils refuser cette évolution merveilleuse ?, se demande Harari :

« Au lieu d’explorer ce qui nous attend au-delà de l’illusion du « libre arbitre », des gens du monde entier se retirent maintenant pour trouver refuge avec des illusions encore plus anciennes. Au lieu de relever le défi de l’IA et de la bio-ingénierie, beaucoup se tournent vers des fantasmes religieux et nationalistes… ».

Ici, il nous faut faire le lien avec un rapport du Forum de Davos, dont nous avons déjà parlé dans un article (Dormez tranquilles : Davos va « externaliser » votre libre arbitre). Ce rapport pointe comme Harari la méfiance de certaines personnes envers la technologie et préconise « l’externalisation » des décisions personnelles. La liberté de décider de nos choix personnels en matière de données numériques (données qui sont fondamentales dans le processus de piratage de l’humain selon Harari)  serait ainsi confiée à un « tiers de confiance » (une intelligence artificielle) qui prendrait des décisions en notre nom : « nous regardons vers l’avenir, vers l’agent artificiellement intelligent qui permet à un tiers autonome de prendre des décisions en notre nom », est-il écrit dans ce rapport.

Qui influence qui : Harari qui influence Davos ou Davos qui influence Harari ? Ou bien plutôt travaillent-ils ensemble ?

L’objectif du piratage de l’humain : la fin de la vie privée et le  contrôle de la population

Désormais, énonce Harari, pour la première fois dans l’histoire, il est possible d’annuler l’idée de « vie privée ». Et les gens, explique-t-il doctement, seront même volontaires pour sacrifier leur vie privée sur l’autel de leur sécurité :

«  Mais il y a quelque chose pour la première fois dans l’histoire, c’est qu’il est possible d’éliminer complètement la vie privée. Ça n’a jamais été possible avant et c’est possible maintenant. Quelque chose de fondamental a changé ! Quand les dictateurs ont toujours rêvé d’éliminer la vie privée, surveiller tout le monde, tout le temps et savoir tout ce que vous faites et pas seulement tout ce que vous faites mais aussi tout ce que vous pensez et tout ce que vous ressentez. Que ce soit un tyran de la Grèce antique,  ou que ce soit Staline, ils en ont toujours rêvé. Ils n’ont jamais pu le faire car c’était techniquement impossible. Maintenant ça l’est ! »

Ça l’est, et cela se fera :

« Les gens vont être volontaires pour abandonner leur vie intime, leur intimité, pour avoir les meilleurs soins, parce que finalement les données qui sont un développement important sont des données biométriques de l’intérieur de votre corps, c’est le point clé. La grande invention sera le capteur biométrique. Quand les gens vont commencer à porter des capteurs biométriques sur ou dans leur corps, tout le temps, cela va être vraiment le déclenchement de cette révolution. Et pourquoi les gens acceptaient de porter des capteurs biométriques sur leur corps et de donner ces données aux gouvernements ou aux entreprises ? En raison de la santé ! On va leur promettre, avec de bonnes raisons, que si vous acceptez ça nous pourrons identifier par exemple le cancer quand il n’est qu’au tout début. Nous pourrons immédiatement identifier à quel moment il y a une épidémie qui se répand et isoler les premiers qui sont atteints. Ce n’est pas un mensonge, ils vont être capables de fournir des soins de santé nettement meilleurs qu’auparavant et ça va convaincre la plupart des gens d’abandonner leur vie privée en échange ».

L’important ce sont les données sur les gens, toutes leurs données. Car les données conditionnent la surveillance de masse :

« Et nous commençons déjà à voir l’émergence de tels régimes de surveillance totale dans des endroits comme le Xinjiang. Dans des endroits comme mon propre pays, en Israël, nous avons ce grand laboratoire de surveillance appelé les Territoires occupés, où vous avez 2.5 millions de cobayes pour savoir comment surveiller et contrôler complètement une population avec très peu de soldats. Quand on regarde les chiffres, c’est incroyable le peu de soldats dont on a besoin pour contrôler des millions de personnes, si vous avez leurs données ».

Et à Davos (2020) : 

« Lorsque vous avez suffisamment de données, vous n’avez pas besoin d’envoyer de soldats pour contrôler un pays ».

Tout repose en fait sur la « sagesse de l’algorithme », religion du futur (le « dataisme »), car l’homme n’est qu’un algorithme :

« Les êtres humains ne sont finalement que des algorithmes biochimiques et si vous avez suffisamment de données et de puissance de calcul, vous pouvez hacker les algorithmes humains et à ce moment là vous pouvez contrôler et manipuler les gens »

La place du covidisme dans le piratage des êtres humains

Harari pose donc que la liberté individuelle est un mythe et que cela justifie un piratage des individus par notamment l’implantation de capteurs biométriques sous la peau. Ce piratage réorganisera de manière adéquate les pensées et les sentiments des individus, conformément à ce qu’attendent les entreprises et les gouvernements. Puisque le libre arbitre n’existe pas, autant le leur confier directement, n’est-ce pas ?. Ils en feront bon usage, n’en doutons pas. Harari nous explique que c’est au nom de leur santé que les gens accepteront de se faire implanter des capteurs biométriques dans le corps (après ce que nous avons vu des gens durant la « pandémie », nul doute qu’il ait raison). Aussi, pour arriver à ses fins, Harari compte bien profiter des « crises » et autres « catastrophes ». Jacques Attali et Klaus Schwab ne le contrediront pas. Et il précise :   

« On dit souvent qu’il ne faut jamais laisser passer une bonne crise parce qu’une crise c’est aussi l’occasion aussi de faire de bonnes réformes qu’en temps normal les gens n’accepteraient jamais, mais en temps de crise, vous voyez, on a une chance, alors allons-y (…) Le vaccin nous aidera bien sûr, il rendra les choses, vous savez, plus gérables »

La fausse pandémie est ainsi l’occasion d’une rupture civilisationnelle qui verra s’installer un « régime de surveillance » :

« Les gens pourraient regarder en arrière dans 100 ans et identifier l’épidémie de coronavirus comme le moment où un nouveau régime de surveillance a pris le dessus, en particulier la surveillance sous la peau, qui, je pense, est peut-être le développement le plus important du 21 siècle. Cette capacité à pirater les êtres humains pour aller sous la peau, collecter des données biométriques, les analyser et comprendre les gens mieux qu’ils ne se comprennent eux-mêmes, je crois que c’est l’évènement le plus important du 21 siècle ».

Le moment covidien est donc un tournant qui accélère l’asservissement des populations :

« Nous assistons actuellement à la création de nouveaux systèmes de surveillance à travers le monde, aussi bien par des États que par des entreprises. La crise actuelle pourrait marquer un tournant majeur dans l’histoire de la surveillance. Tout d’abord parce qu’elle pourrait légitimer et normaliser le déploiement massif d’outils de surveillance dans des pays qui les ont rejetés jusque-là. La deuxième raison est encore plus importante : cette crise pourrait entraîner une transition radicale de la surveillance « sur la peau » à la surveillance « sous la peau ».

Après les injections, viendra le puçage des populations… :

« Le covid est capital parce que c’est ce qui convainc les gens d’accepter, c’est ce qui légitime la surveillance biométrique totale. Si on veut stopper cette épidémie, nous ne devons pas juste surveiller les gens, nous devons surveiller ce qui se passe à l’intérieur d’eux, sous leur peau »

Ce qui nous mènera directement vers une « gouvernance mondiale » :

« Une des options mentionnées par certaines personnes est que seule une catastrophe pourrait ébranler l’humanité et ouvrir la voie vers un véritable système de gouvernance mondiale. Ils disent qu’on ne peut pas le faire avant la catastrophe. Mais nous devons commencer à poser les fondations pour que nous puissions réagir rapidement  lorsque le désastre se produira»

Les élites vont bientôt avoir des capacités divines

Le piratage de l’humain, la surveillance de masse, la capacité de dicter aux gens leur conduite sans même qu’ils en aient conscience, donnent aux élites une puissance démiurgique dont Harari se félicite : 

« En piratant les organismes, les élites acquièrent le pouvoir de réorganiser l’avenir de la vie elle-même. Parce qu’une fois que vous pouvez pirater quelque chose, vous pouvez généralement aussi le concevoir ».

« Dans les décennies à venir, l’IA et la biotechnologie nous donneront des capacités divines pour réorganiser la vie et même créer des formes de vie complètement nouvelles. Nous sommes sur le point d’entrer dans une nouvelle ère de vie inorganique façonnée par le design intelligent, notre design intelligent ».

L’intelligence artificielle décidera de notre vie :

« Parce qu’à mesure que nous nous appuierons sur l’IA pour prendre des décisions à notre place, l’autorité passera des humains aux algorithmes. Et cela a déjà commencé. Dans un avenir proche, des algorithmes du même type pourraient nous dire où travailler et qui épouser, et aussi décider ou non de nous engager pour un travail, de nous accorder un prêt et de demander à la banque centrale d’augmenter notre taux d’intérêt ».

Nous sommes donc à l’aube d’une nouvelle révolution industrielle, plus importante que la première. Les élites sont maintenant capables de créer des « humains », ravalés par Harari au rang de « produits », et non plus seulement des biens matériels comme autrefois :

« Lors de la révolution industrielle du XIXe siècle, l’humanité a essentiellement appris à produire toute sorte de choses comme des tissus, des chaussures, des armes, et des véhicules. Cela a suffi à un petit nombre de pays qui ont mené cette révolution suffisamment vite pour subjuguer tous les autres. Ce dont il s’agit aujourd’hui c’est d’une seconde révolution industrielle mais cette fois le produit ne sera ni des tissus, ni des machines, ni des véhicules ou même des armes. Cette fois-ci le produit obtenu sera les humains eux-mêmes. Nous apprenons essentiellement à produire des corps et des esprits. Les corps et les esprits seront d’après moi les deux principaux  produits de la prochaine vague de tous ces changements… ».

Ceux qui refuseront de produire des corps augmentés et des esprits contrôlés, c’est-à-dire qui refuseront le transhumanisme, disparaîtront :

 « …et si un fossé se creusent entre ceux qui savent produire des corps et des esprits et ceux qui ne le savent pas, alors ce sera bien plus conséquent que tout ce que nous avons pu connaître dans l’histoire jusqu’à maintenant, sauf que, cette fois-ci, si vous ne faites pas partie de la révolution de façon suffisamment rapide, il y a des chances que vous disparaissiez ».

Pain, jeux et dépopulation

Si les élites savent produire à foison des corps augmentés et des esprits contrôlés, de véritable cyborg totalement dévoués, au contraire des masses humaines instables et toujours susceptibles de s’en prendre à leur personne, se pose alors la question de l’utilité de ces masses :

« Une fois que vous savez comment produire des corps, des cerveaux et des esprits alors la main d’œuvre bon marché en Afrique ou en Asie du Sud, et où qu’elle soit, ne vaudra tout simplement rien. Encore une fois, il me semble que la plus grande question qui se posera dans les prochaines décennies sur le plan économique et politique, sera quoi faire de toutes ces personnes inutiles ».

Les personnes inutiles (ou ailleurs les « humains inutiles ») formeront une « classe inutile » :

« Ceux qui échouent dans la lutte contre l’inutilité constitueraient une nouvelle « classe inutile » – non pas des gens inutiles du point de vue de leurs amis et de leur famille, mais du point de vue du système économique et politique. Et cette classe inutile sera séparée de l’élite toujours plus puissante par un fossé lui aussi en constante croissance ».

Donc que faire des ces inutiles ? Et de répondre :

« Je ne pense pas que nous ayons un modèle économique pour cela. Ma meilleure hypothèse, et cela reste une présomption, est que la nourriture ne sera pas un problème car avec ce genre de technologie nous serons en mesure de produire de la nourriture pour tout le monde. Le problème, en revanche, reste la problématique de l’ennui. Que faire avec ces gens, comment vont-ils trouver un sens à leur vie alors qu’ils sont insignifiants et n’ont aucune valeur ? A ce stade, ma meilleure suggestion serait d’avoir recours aux drogues et aux jeux vidéo ».

Harari se pose la question des humains inutiles, insignifiants et sans valeur, et y répond en s’englobant dans un « nous » qui montre bien qu’il ne parle pas seulement en son nom propre mais qu’il s’inscrit dans un projet collectif, probablement celui de Davos :

« Et la grande question politique et économique du XXIe siècle sera de savoir pour quelle raison avons-nous besoin des humains ? Ou du moins, pour quelle raisons avons-nous besoin de tant d’humains ? »

Voilà un homme qui s’interroge froidement et publiquement sur l’utilité de conserver toute la population terrestre, voire l’humanité elle-même ! Au journaliste qui lui demande s’il a la réponse à cette question, il répond :

« Actuellement, nous estimons que le mieux est de faire en sorte qu’ils soient heureux avec des médicaments et des jeux sur ordinateur »

« Actuellement, nous…. » : autrement dit, les choses pourraient  changer à l’avenir, tout dépendra des désirs de ce collectif (« nous ») et de l’utilité qu’il trouvera à conserver autant d’humains inutiles ! Quoi qu’il en soit, les propos d’Harari montrent bien que la mise en œuvre de la dépopulation est a minima objet de discussion dans certains cercles, et même sans doute que l’élimination des « personnes inutiles » a déjà commencée : « si vous ne faites pas partie de la révolution, il y a des chances que vous disparaissiez ».

 En conclusion…

Yuval Harari constate que la technologie rend possible, désormais, de contrôler les humains grâce à des capteurs biométriques et à des sortes d‘antivirus implantés dans le corps, dont la fonction sera de détecter les idées non conformes (les « faiblesses ») et de les bloquer. Il nous assure que cette révolution est en marche, que ceux qui la refuseront, se réfugiant dans le nationalisme ou un passéisme moyenâgeux, disparaîtront.

Cette révolution, fondée sur l’accumulation de données sur les personnes (« le pétrole de l’économie moderne », selon Boris Johnson) permettra une surveillance de masse avec très peu de personnel. Ce sera la fin de la vie privée, et cela sans contraintes excessives car les gens seront volontaires pour abandonner leur vie intime, croyant tirer des capteurs un bénéfice pour leur santé.

 De ce point de vue, le covid a été l’occasion de créer de nouveaux systèmes de surveillance et de préparer la population à l’idée de capteurs sous la peau. La capacité à pirater les êtres humains par des capteurs sous la peau, dit Harari, est le développement le plus important du XXIè siècle.

Cette révolution, qui en donnant aux élites la capacité de produire des humains augmentés et contrôlés qui, avec l’intelligence artificielle, se substitueront aux travailleurs humains traditionnels, pose un problème : que faire des humains devenus inutiles ? Harari propose que dans un premier temps on les laisse chez eux (avec une sorte de RSA ?) et qu’on les abreuve de drogues et de jeux vidéo pour qu’ils se tiennent tranquilles. Puis il pose la question, semblant annoncer un terrible processus de dépopulation : « pour quelle raison avons-nous besoin de tant d’humains ? », et que faire de ces gens « alors qu’ils sont insignifiants et n’ont aucune valeur ? ». Au fait, soit dit en passant, qui est ce « nous » ? On aimerait bien savoir ce qu’il recouvre exactement !

Quoi qu’il en soit, seul un psychopathe profond et dangereux peut poser froidement et à plusieurs reprises, dans des contextes différents, une telle question. Le problème pour nous, les humains inutiles, est qu’Harari n’est pas un simple professeur d’université. Il connaît tous les puissants de la planète, les Gates, les Obama, les Schwab, les Lagarde, les Macron, les Merckel… Tous l’accueillent comme l’un des leurs et l’encensent : « les grands de ce monde ne parlent que de lui ! ». Ni eux, ni les médias au service de ces gens ne s’interrogent sur les relents, un peu totalitaire et génocidaire quand même !, qui émanent des propos et des écrits de Yuval Harari. En désignant ce conseiller de Klaus Schwab comme le « penseur le plus important du monde », les élites consacrent ses écrits et ses pensées. Elles montrent, ces élites, qu’elles se sont ralliées au projet qu’il expose, qu’elles en sont partie prenante, et même, probablement, qu’elles en sont à l’origine.

Drogues, jeux vidéo et injections fatales : c’est ce qu’ils nous promettent, à nous les inutiles, les déplorables et les sans-dents. Nous voilà prévenus : préparons-nous !

Antonin Campana

Macron, Elkabbach et Harari
Macron, Elkabbach et Harari
Zuckerberg et Harari
Zuckerberg [Patron de Facebook] et Harari
Merckel et Harari
Merckel et Harari
Lagarde et Harari
Lagarde et Harari
Harari : le penseur le plus important du monde !
Harari : le penseur le plus important du monde !



J’ai honte que la France s’associe à la folle guerre américaine contre Moscou

[Source : RL]

Par Jacques Guillemain

J’ai honte que la France s’associe à cette croisade anti-russe injustifiée. Nous menons une guerre contre des chrétiens, contre un peuple à la pointe de la recherche scientifique, un peuple d’une richesse culturelle incomparable. Comment pouvons-nous céder à cette hystérie collective orchestrée par Washington pour conserver son hégémonie planétaire ?

Avec nos sanctions sans limites, nos insultes humiliantes, avec la mise au ban injustifiée de tout un peuple dont je me sens proche, j’ai le sentiment que nous distillons dans le cœur des Russes une haine durable de l’Occident, qui aura de graves conséquences dans le futur. Tout cela va mal finir.

Si nous avions arrimé la Russie à l’Europe en 1990, notre continent serait aujourd’hui la première puissance de la planète, avec ses ressources minières gigantesques et son génie scientifique. Mais les Européens ont fait le choix suicidaire de l’Amérique, qui n’a d’autre ambition que d’affaiblir tout ce qui menace son impérialisme.

[Voir aussi :
J’ai honte pour vous, lâches Occidentaux]

La France a tout à perdre en s’engageant dans cette guerre qui ne nous concerne aucunement. Il devient urgent de quitter l’OTAN qui est devenue une alliance antirusse offensive, bien loin de son concept initial de protection et de défense de l’Europe.

Malgré tous les fiascos de la politique agressive de Washington depuis la fin de la guerre froide, Macron n’a pas eu la sagesse de dire « non » aux Américains, comme l’avait fait Chirac il y a vingt ans, en refusant de s’engager dans une folle guerre en Irak, laquelle a conduit le Moyen-Orient au chaos, en enfantant l’État islamique, ce monstrueux modèle de barbarie qu’on croyait disparu à jamais.

Oui, il s’agit bien d’une guerre américaine qui monte en puissance de jour en jour. Pour Biden, il ne s’agit plus de défendre l’Ukraine, mais de vaincre la Russie une bonne fois pour toutes, en menant une guerre par procuration sur le dos des Ukrainiens. L’escalade qu’il mène avec l’Europe est des plus dangereuses.

Mais qui peut croire une seule seconde que Poutine va renoncer et accepter une défaite cuisante, alors qu’il défend la sécurité de son pays et de son peuple ? Qui peut croire que la deuxième armée du monde va plier sous les sanctions économiques et les aides militaires de l’Occident, inconsidérément fournies à Kiev ?

Poutine n’est pas le fou qu’on nous dépeint. S’il s’est lancé dans cette guerre, ce n’est pas pour avaler l’Ukraine et ensuite dévorer toute l’Europe, comme veut le faire croire l’hystérique Zelensky, ce pitre qui en appelle au monde entier pour sauver l’Ukraine, même au prix de l’apocalypse nucléaire. Personne n’aurait dû écouter cet illuminé qui rêve de nous mener à la guerre totale.

Voilà vingt ans que Poutine réclame des garanties de sécurité pour la Russie et l’Europe. En réponse, l’OTAN a ouvert ses portes à 14 pays de l’ex-URSS.

En 1999, l’OTAN a agressé la Serbie, alliée de Moscou, sous un faux prétexte de génocide au Kosovo

En 2008, l’Occident a dépecé la Serbie en accordant l’indépendance au Kosovo, au mépris du droit international. Pour Washington, seule prévaut la loi du plus fort.

L’Occident a soutenu en 2014 la révolution de Maïdan pour renverser le gouvernement prorusse de Kiev.

La France et l’Allemagne, cosignataires des accords de Minsk de 2015, avec Kiev et Moscou, n’ont jamais levé le petit doigt pour les faire respecter par les Ukrainiens,censés accorder l’autonomie aux républiques prorusses du Donbass.

Bien au contraire, le gouvernement antirusse de Kiev a bombardé et martyrisé le Donbass, faisant 13 000 morts en huit ans de conflit fratricide.

En promettant à l’Ukraine son intégration à l’UE et à l’OTAN, les Occidentaux ne font qu’exaspérer l’ours russe.

Mais attention ! Humilier et acculer la Russie, en la mettant au ban des nations, en ajoutant aux sanctions économiques des sanctions sportives et artistiques aussi injustes que stupides, cela ne fait que braquer tout le peuple russe contre l’Occident et persuader Poutine que nous sommes ses ennemis mortels.

Poutine ne lâchera rien et son peuple le soutiendra toujours, car il se sent haï par cet Occident agressif.

Il faut sortir de ce toboggan vers la guerre totale, où veut nous entraîner Biden, qui ne défend que ses intérêts économiques et stratégiques. Peu lui importe une partition de l’Ukraine, peu lui importe un effondrement économique de l’Europe suite à la crise énergétique et financière. Comme toujours, c’est « L’Amérique d’abord ».

Faire de Poutine un fou et un boucher, un dictateur sanguinaire qui massacre le peuple ukrainien, souhaiter ouvertement son renversement, c’est un mensonge criminel pour entretenir la haine antirusse.

Washington oublie que sa politique agressive a fait des centaines de milliers de morts, ensevelis sous des tapis de bombes depuis 1990.

La soif de domination des États-Unis nous mène à la guerre totale.

Il y aura tôt ou tard des frappes nucléaires tactiques si Poutine juge les intérêts vitaux de la Russie menacés. Il peut aussi y avoir des frappes ciblées vers les pays européens les plus agressifs armant l’Ukraine et prêchant l’escalade sans fin. Les missiles hypersoniques, c’est fait pour s’en servir…

La paix durable en Europe passe par un arrêt de l’élargissement de l’OTAN et par la finlandisation de l’Ukraine, en écartant toute intégration à l’Alliance atlantique ou à l’UE.

Hélas, ce n’est pas la vision de Biden qui veut anéantir économiquement la Russie, oubliant qu’elle détient 20 % des richesses minières mondiales, et que son peuple a montré au cours de l’histoire qu’il ne capitulait jamais.

Ce qui est certain, c’est que Poutine ne reculera sous aucune menace, il en a les moyens militaires.

Ce qui peut faire reculer Biden, c’est la division des Européens, entraînés dans une escalade risquée dont ils sont les premiers perdants.

Le sort des armes aidera à y voir plus clair.

Contrairement à l’odieuse propagande pro-ukrainienne, l’armée russe ne cesse d’avancer, lentement mais sûrement, tandis que l’armée ukrainienne ne cesse de s’affaiblir, en matériels et en personnels.

Et la reddition des troupes d’Azovstal devrait être porteuse d’enseignements majeurs, quant à l’engagement des Occidentaux dans ce conflit. Combien de mercenaires ? Pour quelle mission ? Quel projet ?

Les différentes tentatives de Kiev pour sauver les chefs ukrainiens ou étrangers enfermés dans cette usine, des missions-suicide qui se sont toutes soldées par un désastre, laissent supposer que les sous-sols d’Azovstal cachent des informations explosives pour le camp occidental.

De quoi faire chanceler les convictions antirusses des opinions européennes ?

À suivre…




Le scandale du Rivotril

[Source : francesoir.fr]

Auteur(s): Pierre Lécot, pour FranceSoir

TRIBUNE — “L’état de crise permanent” que nous vivons depuis deux ans a jusqu’ici permis au pouvoir en place de continuer son rouleau compresseur sans permettre à quiconque de dresser un bilan. Nous avons détaillé beaucoup de points sur cette chaîne au fur et à mesure des remontées de données. Parmi tous les éléments utilisés depuis deux ans pour entretenir la psychose, le scandale du Rivotril est unique en son genre. Il ne s’agit pas d’une arnaque de comptage comme nous avons pu le voir sur les tests ou la surdéclaration dans les hôpitaux, mais bien de personnes qui sont décédées parce qu’on leur a injecté cette substance, sous prétexte d’une suspicion d’infection au Covid-19. Il y a donc une vraie hausse artificielle de mortalité, qui a pu être déclarée très commodément “causée” par la maladie.

https://www.youtube.com/embed/E2I6Q9wyWf0

L’audition à l’Assemblée nationale : le scandale aurait dû éclater en juillet 2020

Le 7 juin 2020 à partir de 17 h a eu lieu une session extraordinaire de l’Assemblée nationale qui a vu les auditions de Mme Astrid Petit, membre de la direction fédérale de la fédération Santé et action sociale de la Confédération générale du travail (CGT) ; M. Gilles Gadier, secrétaire fédéral de la fédération des personnels des services publics et des services de santé Force ouvrière (FO) ; M. Olivier Youinou, co-secrétaire du syndicat Solidaires, unitaires et démocratiques (SUD) santé sociaux solidaires de l’Assistance publique-hôpitaux de Paris (AP-HP) ; Mme Clotilde Cornière, secrétaire nationale de la CFDT santé sociaux (CFDT) ; M. Maxime Sorin, conseiller technique pour l’Union nationale des syndicats autonomes (UNSA) santé et sociaux public et privé. Le compte-rendu est disponible sur Internet. 

Le Rivotril est évoqué à partir de la déclaration de M. Olivier Youinou : “Je pense que des choix ont été faits, en particulier dans les Ehpad. »

Outre la note ministérielle qui a été évoquée, il y a eu le décret n° 2020-360 du 28 mars 2020, « complétant le décret n° 2020-293 du 23 mars 2020 prescrivant les mesures générales nécessaires pour faire face à l’épidémie de covid-19 dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire », dit décret Rivotril. Dans le contexte de la crise liée au Covid-19, on a jugé que des patients, essentiellement parce qu’ils étaient âgés, avaient une balance bénéfices-risques qui conduirait les réanimateurs à dire qu’ils auraient du mal à les sortir de la réanimation, mais cela reposait sur des données statistiques et non sur des données réelles, sur des études cliniques.

C’est particulièrement vrai au sujet de l’hospitalisation à domicile (HAD) – je pensais qu’Astrid Petit en parlerait. On a mis en place à l’Assistance publique des groupes d’intervention rapide (GIR). Vous imaginez, rien que sur le plan lexical ce que cela peut vouloir dire – on n’est pas tellement dans le champ hospitalier. Les équipes hospitalières intervenaient dans les Ehpad pour mettre en place un protocole préétabli, faisant notamment appel au Rivotril, pour des personnes âgées présentant une dépression respiratoire.”

M. Éric Ciotti, le rapporteur, a ajouté : “C’est un protocole de fin de vie.” M. Olivier Youinou a confirmé : “C’est ce qui a été appelé le « protocole palliatif covid ».”

On apprend à la lecture de ce texte que l’AP-HP a mis en place des groupes d’intervention rapide dont le but n’était pas de se déplacer pour soigner des patients en détresse, mais bien de leur injecter du Rivotril pour “accompagner” leur fin de vie. Pour mémoire, nous avons déjà montré dans deux vidéos réalisées grâce aux rapports de l’ATIH, que finalement les hôpitaux français n’ont jamais été saturés en 2020, et plus particulièrement, les services de réanimation non plus. Il est donc pour le moins choquant que l’AP-HP décide aussi promptement de mettre des moyens humains pour accompagner les décès, plutôt que pour s’occuper des malades. 

Ces groupes d’intervention rapide ont été mis en place à la suite du fameux “décret Rivotril”. L’article 12-3 du chapitre 7 du décret n° 2020-293 du 23 mars 2020 prescrivant les mesures générales nécessaires pour faire face à l’épidémie de Covid-19 dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire qui décrète une dérogation au Code de la santé publique :

La spécialité pharmaceutique Rivotril ® sous forme injectable peut faire l’objet d’une dispensation, jusqu’au 15 avril 2020, par les pharmacies d’officine en vue de la prise en charge des patients atteints ou susceptibles d’être atteints par le virus SARS-CoV-2 dont l’état clinique le justifie sur présentation d’une ordonnance médicale portant la mention “ Prescription Hors AMM dans le cadre du covid-19

Le Rivotril est un médicament antiépileptique dont l’utilisation n’a habituellement rien à voir avec les infections respiratoires ou l’accompagnement palliatif par sédation. Dans la notice du Vidal, il est mentionné comme contre-indications :

« Ce médicament ne doit pas être utilisé dans les cas suivants :
Insuffisance respiratoire grave,
Syndrome d’apnée du sommeil,
Insuffisance hépatique grave,
Myasthénie. »

Ainsi, la dérogation du décret ne propose pas l’utilisation d’un sédatif, mais d’un médicament déclenchant l’arrêt de la respiration du patient, et donc son décès anticipé. Il s’agit donc d’un protocole de fin de vie sans demander l’avis du patient, et pour lequel il suffit que le patient soit soupçonné d’être atteint du SARS-CoV-2, ce qui ouvre la voie à toutes les dérives possibles. 

Il est donc nécessaire de savoir combien de personnes âgées ont “bénéficié” de cette mesure, ainsi que son impact sur les statistiques de mortalité.

L’accélération des décès en EHPAD

Le décret Rivotril a eu cours du 28 mars au 11 mai 2020. Cette période est précisément celle avec le plus fort nombre de décès quotidiens depuis la canicule de 2003. 

L’analyse des ventes de Rivotril en pharmacie dans sa forme injectable, disponibles sur la base Médic’AM, reflète l’ampleur de l’utilisation de ce produit (Figure 1).

Figure 1 : Base remboursable mensuelle de Rivotril injectable distribué en pharmacie

Ainsi, contrairement aux antibiotiques, dont la vente a chuté suite aux directives du gouvernement, les ventes de boîtes Rivotril dans sa forme injectable ont augmenté de 59 % au mois de mars et de 227 % en avril, relativement à la moyenne observée entre 2017 et 2019. Cette augmentation sur mars-avril représente 1 700 boîtes du produit vendues en plus de l’habitude (Figure 2). 

Figure 2 : Nombre de boîtes de Rivotril injectable distribuées en pharmacie chaque mois

Précisons que chaque boîte contient six ampoules dont une à deux sont utilisées par patient dans le cadre d’une fin de vie. Ces statistiques ne reflètent que partiellement l’utilisation de cette molécule, car elles ne prennent en compte que les doses distribuées par les pharmacies de ville, et donc pas celles en provenance directe de l’hôpital. Depuis le début de la crise du Covid, soit entre mars 2020 et mars 2021, 8 200 boîtes supplémentaires à l’habitude ont été vendues, soit plus de 48 000 ampoules.

De la même manière, les ventes de Valium injectable, qui sert classiquement à accompagner la fin de vie, ont explosé en mars-avril 2020.

Au total, 5 000 boîtes de plus ont été vendues sur la période. Comme le Rivotril, cette habitude a visiblement perduré dans le temps. Plus de 22 000 boîtes supplémentaires à l’habitude ont été distribuées par les pharmacies entre mars 2020 et mars 2021.

Pour tenter de mesurer l’impact de cette décision de privilégier la fin de vie plutôt que le soin, nous pouvons comparer l’évolution des décès quotidiens en Ehpad toutes causes confondues depuis les données de l’INSEE à celles déclarées comme “Covid-19” sur le portail data.gouv.fr (sur lequel on remarque que désormais les données des Ehpad ont été masquées pour la période avant l’été 2020, mais que l’on peut retrouver en utilisant les archives du web).

Cette comparaison des décès déclarés Covid-19 et des décès toutes causes dans les Ehpad présente ainsi des incohérences massives (Figure 3). Par exemple, autour du 31 mars, la quasi-totalité des décès des Ehpad sont enregistrés dans les statistiques Covid-19 alors que moins de la moitié des départements français connaissent une surmortalité et sont considérés touchés par cette pathologie.

Figure 3 : Nombre de décès quotidiens en établissement médicalisé en France

On constate que les remontées de décès Covid-19 arrivent massivement au moment de la promulgation du décret dérogatoire concernant le Rivotril. De plus, même après la fin de la période de surmortalité française à partir du 1er mai, des décès Covid-19 ont bien été enregistrés dans les Ehpad jusqu’à la fin de la validité du décret.

Il est évident qu’une intervention médicamenteuse ayant pour conséquence d’accélérer le décès de patients en fin de vie a des répercussions sur les statistiques de décès. Dès lors, la “surmortalité” constatée sur courte période n’est pas le signe d’un plus grand nombre de décès à moyen terme, mais uniquement d’un regroupement artificiel de décès sur les mêmes dates.

Sur la période du 28 mars au 30 avril, la surmortalité en Ehpad comparativement à la moyenne 2017-2019 est d’environ 5 100 personnes. Pendant cette période, 1 700 boîtes de Rivotril ont été distribuées en plus de l’habitude. Chaque boîte contient six ampoules dont jusqu’à deux sont utilisées pour “accompagner” un décès. Il y a donc potentiellement trois décès par boîte, soit 5 100 décès anticipés.

Si l’on considère que l’utilisation du Rivotril a accéléré le décès des personnes qui ont bénéficié de ce “traitement”, alors la totalité de la surmortalité en Ehpad sur cette période peut s’expliquer par l’utilisation du Rivotril en lieu et place des traitements habituels.

Le non-soin à l’hôpital

Les hôpitaux ont commencé à remonter des décès Covid-19 à partir du 18 mars 2020 (Figure 4, courbe orange). On constate, en effet, à partir de cette date, une augmentation du nombre de décès dans la mortalité générale de l’hôpital (courbe grise).

Figure 4 : Nombre de décès quotidiens à l’hôpital en France

Le nombre de décès enregistrés à l’hôpital entre novembre 2019 et février 2020 est en moyenne de 931 par jour. Ce nombre a bien été franchi quotidiennement à partir du 18 mars 2020, date à laquelle les hôpitaux ont commencé à remonter des décès liés au Covid-19, et jusqu’au 18 avril 2020, avec un maximum à 1 345 le 31 mars 2020. Durant cette période, entre le 18 mars 2020 et le 18 avril 2020, le nombre de décès à l’hôpital est passé en moyenne à 1 150 par jour. Cela représente donc 200 décès de plus par jour par rapport à l’habitude. Pendant cette période, le nombre de décès identifiés Covid-19 a été de 370 par jour en moyenne. Ainsi, le nombre de décès remontés déclarés Covid-19 est deux fois plus élevé que l’augmentation du nombre de décès total constatée.

À partir du 18 mars, plus les hôpitaux remontent de décès liés à la Covid-19, moins ils remontent de décès liés à d’autres pathologies. On voit nettement la courbe bleue baisser lorsque la courbe orange augmente et inversement.

Au bilan, la surmortalité hospitalière représentant le surnombre de décès à l’hôpital sur la période du 18 mars au 30 avril 2020 est de 7 170 personnes. Ce nombre est deux fois plus petit que le nombre de décès attribués à la Covid-19 par l’hôpital sur cette période : 14 283. Il semble donc y avoir un sérieux problème de surévaluation statistique.

Du côté de la surévaluation statistique, le site géodes précise le changement de comptage opéré à partir du 31 mars 2020  : jusqu’au 31 mars, les instructions aux établissements de santé pour créer un dossier patient dans SI-VIC étaient un diagnostic de Covid-19 confirmé biologiquement.

Depuis le 31 mars, les établissements de santé doivent saisir systématiquement dans SI-VIC les patients hospitalisés présentant un diagnostic de Covid-19 confirmé biologiquement OU une TDM thoracique évocatrice de diagnostic de Covid-19. Toutefois, un établissement peut créer un dossier patient sur une base de forte suspicion clinique ou d’une imagerie évocatrice, puis effacer ultérieurement le dossier si le test s’avère négatif.

On observe que le nombre de décès Covid-19 remontés par les hôpitaux dans la semaine du 23 mars 2020 au 26 mars 2020 est de 282 en moyenne. Cette moyenne explose à partir de la semaine suivante pour passer à 469, puis 480, avant de commencer à redescendre avec l’arrivée des beaux jours. On ne peut pas écarter l’hypothèse que l’augmentation très forte visible fin mars vienne uniquement du changement de la stratégie de comptage, où toute personne qui tousse est comptabilisée Covid-19.

Il reste cependant une surmortalité de 7 000 personnes sur la période. Deux membres du Conseil scientifique, Arnaud Fontanet et Simon Cauchemez, ont publié un article dans Science utilisant les données hospitalières françaises et notamment le nombre de jours entre la prise en charge du patient et son décès. Les courbes les plus intéressantes ont été supprimées de l’article principal, mais sont toujours disponibles dans les données complémentaires. À la page 16 est détaillé le nombre de jours que mettent les patients arrivant à l’hôpital avant de décéder (Figure 5).

Figure 5 : Délai entre l’entrée à l’hôpital et le décès

Ainsi, 17 % des patients décèdent le jour même de leur arrivée à l’hôpital. On observe d’ailleurs une très forte différence entre le nombre de décès au jour 1 et le nombre de décès au jour 2, illustrant qu’une grosse partie des arrivées n’est plus “sauvable”. Ces 17 % de patients arrivés trop tard parmi les 17 000 de l’étude représentent 2 800 personnes. Si l’on considère qu’un décès dans les trois premiers jours d’hospitalisation révèle la prise en charge de ces personnes “non sauvables”, le total de décès concerné est alors de 6 000. Pour mémoire, nous avions vu que la surmortalité à l’hôpital sur cette période est de 7 000 personnes. Ainsi, la quasi-totalité de la surmortalité hospitalière s’explique par ces décès précoces.

Or, l’hôpital a également appliqué la directive “Rivotril” et a donc administré ce produit de manière importante pour accélérer le décès des patients suspectés de Covid-19. Cependant, il est impossible aujourd’hui de savoir combien de patients ont “bénéficié” du “traitement au Rivotril” sur cette période puisque les statistiques hospitalières ne sont pas diffusées.

Il serait très intéressant pourtant d’ouvrir une enquête pour savoir combien de médecins ont utilisé ce protocole et combien de fois.

L’euthanasie devenue une habitude pour certains

Nous avons vu en début de présentation que l’AP-HP (les hôpitaux de Paris) a mis en place des Groupes d’intervention rapide pour aller administrer du Rivotril dans toute l’Île-de-France. Or la fameuse “surmortalité” de mars-avril 2020 n’a quasiment eu lieu qu’en Île-de-France.

Pour s’en rendre compte, nous pouvons mettre à la même échelle les décès dans tous les départements français (nous avons centré par la moyenne et réduit au quartile les données des décès depuis 2018, chaque point représente le nombre de quartiles d’écarts par rapport à la moyenne).

Nous avons matérialisé en jaune les périodes de confinement français.

On observe bien des pics de décès impressionnants dans les huit départements d’Île-de-France sur la période de mars-avril 2020. Les pics sur cette période sont tous compris entre cinq et neuf fois le premier quartile de décès.

Ces pics de décès de mars-avril n’existent quasiment nulle part ailleurs. Par exemple, il n’y en a pas eu du tout en Bretagne.

Ni même dans aucun des 12 départements de Nouvelle-Aquitaine.

Ni dans aucun des 13 départements d’Occitanie.

En Auvergne Rhône-Alpes, seul le département du Rhône, dépendant des hôpitaux de la métropole lyonnaise, est concerné.

Au total, en dehors des huit départements franciliens, seuls cinq départements présentent au moins une journée dont l’écart à la moyenne est au moins supérieur à quatre quartiles (Rhône, Bas-Rhin, Haut-Rhin, Moselle et le Nord). Il est donc urgent de libérer les données de délivrance de Rivotril par les hôpitaux pour vérifier à quel point ces hausses de mortalité ne sont pas uniquement du fait de la stratégie choisie. Chacun comprendra que quand on ne soigne pas les gens, ils survivent moins bien, mais pire, quand on les euthanasie, ils ont tendance à mourir.

Nous avons remarqué que la vente de Rivotril n’est jamais redescendue à son niveau normal (Figure 2). De fait, un décret du 31 mai 2020 a repris à l’identique les dispositions du décret du 23 mars 2020, suivi encore par un décret du 16 octobre 2020. Entre mars 2020 et mars 2021, 8 200 boîtes supplémentaires à l’habitude ont été vendues par les pharmacies, soit plus de 48 000 ampoules. Elles représentent 24 000 décès anticipés, tout cela sans prendre en compte le nombre de doses délivrées directement par les hôpitaux.

Il est visible que les hausses de mortalité ont lieu dans des endroits très précis, et aux moments où sont délivrés en grand nombre des produits servant à euthanasier des patients. Il est donc plus qu’urgent d’ouvrir une enquête, en exigeant l’accès aux données des médicaments injectés à tous les patients, hospitalisés, en Ehpad ou à domicile depuis 2020. Il est nécessaire d’interroger le petit nombre de praticiens qui semble faire une forte utilisation du Rivotril. Cette substance n’a jamais été un médicament distribué à grande échelle pour soigner des gens, mais elle a bien été utilisée pour mettre un terme à la vie de patients sans leur consentement, dans des endroits très précis, et sous prétexte sanitaire. C’est un des plus gros scandales que nous vivons depuis deux ans. Non seulement ces gens n’ont jamais demandé à être euthanasiés de la sorte, loin de leurs proches, mais en plus ces morts ont servi à entretenir la panique en gonflant artificiellement la mortalité de 2020. Quand il n’y a pas assez de morts pour justifier la psychose, on trouve des serviteurs zélés pour y remédier.




Ursula von der Leyen : symbole de la ruine de la classe dominante occidentale

[Source : algeriepatriotique.com]

Par Mohsen Abdelmoumen

L’hystérie des dirigeants européens et de la presse occidentale aux ordres ne connaît pas de limites depuis le 24 février dernier, date à laquelle la Fédération de Russie a entamé son opération spéciale en Ukraine. Chaque jour apporte son lot de déclarations à l’emporte-pièce des responsables occidentaux qui laissent à penser qu’ils ont perdu toute lucidité et discernement. La cheffe de file de cette meute enragée n’est autre que la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, parachutée par Angela Merkel à la tête de la Commission pour échapper aux problèmes qui n’auraient pas manqué de survenir suite aux nombreux conflits d’intérêts et aux tripotages qui entachent son séjour au ministère de la Défense allemande.

En effet, Ursula von der Leyen a tendance à mêler sa famille à sa carrière politique et à impliquer ses proches dans la réalisation de contrats aux bénéfices plantureux, tels que des contrats passés par le ministère de la Défense lorsqu’elle y était ministre, pour un montant de plusieurs millions d’euros et sur lesquels la commission d’enquête du Bundestag devait se pencher. Mais, pas de chance, les SMS et l’historique des conversations de von der Leyen qui auraient pu servir de preuve ont disparu de son téléphone. D’une incompétence crasse, cette grande bourgeoise teutonne n’en est pas moins roublarde puisqu’elle efface toutes les preuves de ses «indélicatesses».

Non seulement Ursula von der Leyen est incompétente, mais, en plus, elle est embourbée dans une multitude de malversations. Celles-ci ont commencé lors de ses études à l’université de Hanovre en Allemagne où elle étudiait la médecine et où son époux enseignait. En 2015, le site internet anti-plagiat VroniPlag Wiki a découvert que 43,5% de sa thèse de doctorat était copiée. Plusieurs universitaires allemands notables l’ont accusée de plagiat intentionnel, mais à la suite d’une enquête universitaire ouverte en 2016, il a été décidé de ne pas lui retirer son titre de docteur sous prétexte qu’aucune intention de tromper ne pouvait être prouvée. Ursula von der Leyen aurait donc volé le travail de quelqu’un d’autre sans s’en apercevoir ? Serait-elle sujette à des crises de somnambulisme au cours desquelles elle fait des copiés-collés ?

Autre supercherie : son curriculum vitae indiquait qu’elle avait fréquenté l’université Stanford en tant qu’«auditrice invitée», alors que ce poste n’existe pas. Ce n’est qu’un détail mais qui révèle la personnalité de celle qui règne actuellement sur l’Europe comme un nouveau Führer et qui impose ses diktats à des millions de personnes sans jamais avoir été élue. Elle vient d’ailleurs de déclarer que le vote à l’unanimité n’avait plus de sens dans les domaines clés de la politique de l’Union européenne si celle-ci veut agir plus rapidement. Von der Leyen ne cache plus ses intentions de gouverner comme un véritable dictateur. Sachant cela, l’Union européenne va-t-elle encore continuer à vanter ses «valeurs» démocratiques ?

Revenons un peu en arrière. Ursula von der Leyen a pris ses fonctions au ministère de la Défense allemande en décembre 2013 et les dépenses faramineuses de la ministre ont mis la puce à l’oreille du président de la Cour des comptes qui estimait que le ministère de la Défense sous Ursula von der Leyen dépensait beaucoup d’argent pour des prestations de conseil. Ainsi, d’après la Cour des comptes, le ministère de von der Leyen avait dépensé 100 millions d’euros en 2015, puis 150 millions d’euros en 2016 en frais de contrats de conseil, alors que des sommes bien inférieures avaient été publiquement déclarées. Il apparaît que c’était le cabinet de conseil McKinsey qui était chargé de conseiller la ministre von der Leyen, laquelle avait fait appel à son «expertise» sans passer par un appel d’offre. On comprendra aisément pourquoi quand on saura que l’un des collaborateurs de McKinsey était le propre fils de von der Leyen, David, et qu’il participait aux bénéfices de l’entreprise. Dans la foulée, von der Leyen a aussi nommé Katrin Suder, la directrice du bureau berlinois de McKinsey, au poste de secrétaire d’Etat à l’armement, qui est par la suite devenue la cheffe du Conseil du numérique, chargée de conseiller le gouvernement fédéral sur la numérisation de l’Allemagne et qui, au cours de ses quatre années à ces fonctions, a augmenté significativement le nombre de contrats attribués à des consultants externes, notamment à Accenture et McKinsey.

[Voir aussi :
Chez les von der Leyen, on trafique en duo !
Von Der Leyen, Présidente corrompue de la dictature Européenne

McKinsey et Big Pharma sont dignes du baron de la drogue Pablo Escobar
Olivier Véran, marionnette de McKinsey ?
Affaire McKinsey : quelques vidéos pour ceux qui n’ont pas envie de lire
McKinsey : le Parquet a ouvert une enquête pour « blanchiment aggravé de fraude fiscale »
Les nombreuses fois où McKinsey a été mêlé à des scandales
McKinsey, ce cabinet qui conseille Macron et qui fraude le fisc
L’agence de presse Reuters, le cabinet McKinsey et Pfizer, l’énorme conflit d’intérêts !]

D’après la presse allemande, von der Leyen dépensait allègrement l’argent public en contrats avec des conseillers externes qui entraient et sortaient du ministère en empochant des tarifs journaliers énormes et, en outre, avaient accès à des documents confidentiels et disposaient également d’adresses électroniques ministérielles. Devant les dizaines de millions d’euros dépensés par le ministère de la Défense pour des contrats attribués à ces cabinets de conseil externes, une commission d’enquête organisée par l’Office fédéral des finances allemand a été chargée en 2018 d’examiner d’un peu plus près la gestion désastreuse de von der Leyen. Le bureau de vérification a constaté plusieurs irrégularités dans la façon dont les contrats avaient été attribués et pour les besoins de l’enquête, deux des téléphones de von der Leyen ont été confisqués, mais les données des deux appareils avaient été supprimées. En décembre 2019, Tobias Lindner, député Alliance 90/Les Verts, a déposé une plainte pénale pour l’effacement des données des téléphones portables d’Ursula von der Leyen, invoquant une destruction délibérée de preuves.

En plus d’être une récidiviste en matière de corruption et de conflits d’intérêts, Von der Leyen a la manie de faire le grand nettoyage de ses téléphones. Ainsi, depuis qu’elle est à la Commission européenne, son copinage avec Albert Bourla, le patron de Pfizer, défraie la chronique. En effet, elle a échangé avec lui des SMS qu’elle ne veut pas révéler malgré la demande expresse de la médiatrice européenne, Emily O’Reilly, qui trouve que cette Ursula est décidément une vilaine cachottière, tellement cachottière qu’elle a à nouveau effacé tous ses SMS et l’historique de ses conversations. Et ce n’est pas par hasard, comme nous allons le découvrir. Il s’avère que le mari de la nouvelle impératrice européenne, le Dr Heiko von der Leyen, a été catapulté directeur médical de la société pharmaceutique américaine Orgenesis, spécialisée dans la recherche sur l’ARN messager et proche de la société Pfizer.

De chef de clinique à Hanovre, il est parti aux Etats-Unis sans crier gare pour rejoindre le conseil d’administration d’Orgenesis en décembre 2020, soit au tout début de ce qui allait devenir la pandémie de Covid. Salaire : 1 million de dollars par an pour quelqu’un qui n’était pas vraiment qualifié pour ce poste. Mais il semble que ce soit une tradition familiale chez les von der Leyen de se faufiler dans des emplois lucratifs. Dès lors, des tractations entre Ursula von der Leyen, son mari et le patron de Pfizer ont eu lieu via des échanges de SMS. Et, le 8 mai 2021, un contrat d’achat de 1.8 milliard de doses de vaccin est signé par Ursula von der Leyen au nom de la Commission européenne. Le prix de la transaction n’a pas été révélé, mais on l’estime à 36 milliards de dollars, payés par les contribuables européens bien sûr. Qui dit négociation de contrat, dit commission et, donc, le Dr Heiko Von der Leyen a reçu une «prime de performance» s’élevant à plusieurs millions de dollars. Les députés européens qui cherchent à faire la lumière sur les tractations obscures entre la Commission et Pfizer ont reçu – dans un laps de temps limité pour l’étudier et avec interdiction de prendre des notes – copie du contrat, mais la moitié des 90 pages dudit contrat étaient grisées et les passages inaccessibles concernaient les éléments les plus importants, comme les prix et les clauses de responsabilité au sujet des effets secondaires.

Son accession à la présidence de la Commission européenne lui monte à la tête, car Ursula von der Leyen a réalisé un véritable coup d’Etat au sein des institutions européennes en prenant des décisions qui n’incombent pas à son poste comme, entre autres, celle d’interdire des organes de presse russes tels que Russia Today et Sputnik, et envoyer des armes en Ukraine, ce dernier fait constituant à lui seul une véritable déclaration de guerre à la Russie qui n’entre pas dans le cadre des attributions de la Commission et qui est totalement anticonstitutionnel. Mais von der Leyen n’en a cure et elle continue à saccager les institutions européennes avec une ardeur frénétique. Comme elle dévaste également l’économie européenne en imposant des sanctions ubuesques à la Russie, dont l’effet boomerang ne va pas manquer de se répercuter sur les populations des pays européens. Elle a envoyé 4 milliards d’euros en Ukraine depuis le début de l’opération spéciale de la Russie pendant que les Européens voient grimper le prix des énergies et des carburants et se demandent comment ils vont pouvoir payer leurs factures de chauffage et faire le plein de leur véhicule pour aller travailler.

Aujourd’hui, Ursula von der Leyen est en guerre contre la Russie et, il faut bien le dire, contre les peuples d’Europe qu’elle précipite dans la ruine et la récession. Elle est très amie avec le clown Zelensky auquel elle envoie l’argent des contribuables européens et de l’armement et auquel elle a promis l’entrée de l’Ukraine dans la communauté européenne. Sachant que l’Ukraine va cesser d’exister en tant qu’Etat en étant coupée en deux, l’ouest revenant à la Pologne et l’est retournant dans le giron de la Fédération de Russie, on se demande quel territoire ukrainien va adhérer à l’Europe. Mais Ursula von der Leyen reste convaincue qu’elle gagnera sa guerre contre la Russie, au risque d’entraîner toute l’Europe dans une crise sans précédent.

Jusqu’ici, elle a réussi à se faufiler entre les enquêtes et à échapper à la justice. Il est grand temps que les peuples européens se réveillent de l’état d’hébétude dans lequel le régime fasciste des «élites» européennes les a plongés, car ce qui s’annonce à l’horizon pourrait bien être la fin de l’Europe et le début du chaos.




Pourquoi Marine Le Pen est-elle demeurée silencieuse face aux « soupçons » de Fraude pour la « ré-élection » d’Emmanuel Macron ?

Ceci paraît d’autant plus étrange pour de nombreux Français que Mme Le Pen et son parti sont victimes du système électoral depuis des dizaines d’années.

Première fraude, les institutions

Le système d’élection à deux tours est tout sauf démocratique. C’est un tour de passe-passe pour donner une légitimité au vainqueur et faire croire qu’il a la majorité des voix et ainsi lui donner les pleins pouvoirs pour 5 ans. Par le jeu des alliances et des consignes de votes (toutes aussi antidémocratiques), il n’est pas rare qu’un candidat en 2e place au premier tour se retrouve élu au second tour, ce qui est tout bonnement scandaleux.

Comme je l’ai écrit, madame Le Pen et son parti sont victimes de ce système depuis des années.

Par exemple le groupe communiste (qui a changé de nom) dispose de 16 députés(([1] https://www.interieur.gouv.fr/Archives/Archives-elections/Elections-legislatives-2017/Premier-tour-des-elections-legislatives-resultats-globaux)) alors qu’il n’a recueilli que 2,72 % des votes au premier tour des législatives tandis que le RN de Marine avec 13 % des voix au premier tour n’a que 6 députés (ne permettant même pas de faire un groupe). Et ce alors qu’elle avait 110 candidats qualifiés pour le second tour en 2017 et qu’aux présidentielles de la même année, elle était arrivée en tête du premier tour dans 84 circonscriptions(([2] https://www.francetvinfo.fr/elections/presidentielle/carte-legislatives-les-84-circonscriptions-ou-le-fn-sera-en-position-de-force_2159920.html))! C’est dire ô combien la 5e république n’a rien de démocratique. Ce qui bien sûr ne dérange nullement les médias ou les autres partis politiques.

Deuxième fraude, les médias aux ordres

Nous venons de vivre une campagne électorale « formidable » avec des médias sympas avec Marine Le Pen au 1er tour et même des unes fort sympathiques. Ceci immédiatement suivi d’un entre-deux-tours durant lequel les médias se sont lâchés !

Marine est redevenue Mme Le Pen en passant du jour au lendemain d’une personne fréquentable et sympathique à un monstre représentant les 7 plaies d’Égypte. À se demander si elle ne serait pas à l’origine de l’assassinat de Kennedy ou de la peste noire…

Nous ne sommes pas dupes, ceci n’était que stratégie des maîtres du monde afin qu’une fois de plus Marine soit au deuxième tour pour permettre le sacre de Macron II.

Ce positionnement de l’intégralité des médias mainstream pour Macron et contre Le Pen constitue selon moi la plus grande fraude électorale. Quiconque est un tant soit peu honnête sait qu’elle n’a pas bénéficié du même temps d’antenne et encore moins d’équité.

Pour vous montrer à quel point les médias et les journalistes sont répugnants et sans scrupules je vous citerais ce papier de l’Obs(([3] https://www.nouvelobs.com/affaires-secretes/20220413.OBS57082/si-marine-le-pen-etait-elue-voici-l-arsenal-nucleaire-qui-se-trouverait-entre-ses-mains.html)) dont le titre et la première phrase étaient :

« Si Marine Le Pen était élue, voici l’arsenal nucléaire qui se trouverait entre ses mains.

Dans quelques semaines, l’ancienne présidente du Rassemblement national pourrait devenir la commandante en chef de la force de frappe française, un arsenal équivalent à 48 000 Hiroshima. »

Il est impossible de gagner des élections si les médias aux ordres ne vous y autorisent pas !

À noter que cette haine devrait être de nature à populariser le vote en direction du RN. Tant d’acharnement pour l’empêcher d’arriver aux manettes plaide pour l’honnêteté de cette candidate dont visiblement la gouvernance européenne et mondiale ne veut pas.

Bref si nous étions en démocratie, ces seuls faits avérés et indiscutables sur le « deux poids, deux mesures » devraient se suffire à eux même et entraîner une annulation automatique des élections truquées.

Troisième fraude, le comptage des votes

Ici encore le fait qu’il y ait des doutes sur les votes électroniques, des bulletins comptabilisés visiblement non pliés (alors qu’il est indispensable de les plier pour les mettre dans l’enveloppe qui va dans l’urne), ou la « bourde » de France 2 qui perd un million de votes pour Marine en une minute (alors qu’ils se disent directement reliés par ordinateur au Ministère de l’Intérieur) pourraient faire sourire. Le fait le plus grave et indiscutable est autre, et mis en lumière par Carlo Brusa.

Les données qui transitent entre les différents bureaux de vote et le Ministère de l’Intérieur sont stockées sur des serveurs hébergés aux USA !

Il est donc matériellement impossible de vérifier si les données sont manipulées et donc matériellement possible pour une puissance étrangère de truquer facilement le résultat des élections françaises.

En résumé, je pense que la fraude est avérée en termes d’absence d’équité et qu’il est impossible de démontrer l’absence de fraude au niveau du comptage par les USA.

En démocratie cette élection serait bien évidemment annulée.

Alors…
Quid de Marine Le Pen, pourquoi ce silence ?

Toutes les hypothèses sont possibles et seule l’intéressée connaît sa vérité.

Opposition contrôlée ?

Je vois circuler des informations comme quoi elle serait stupide, lâche, mais surtout que son silence serait une « preuve » de sa complicité avec le nouvel ordre mondial.

Je ne dis pas que cette hypothèse est erronée, mais elle est trop facile et difficilement prouvable.

À en écouter certains, il n’y aurait sur la planète que des traîtres, des collabos et des oppositions contrôlées.

D’autre part, la thèse de « Marine la collabo de l’ombre » est en contradiction avec l’acharnement contre le RN qui dure depuis des années. Il n’y a qu’à écouter les propos du franc-maçon Mélanchon pour voir la haine qui pèse contre elle.

Je trouve bizarre que l’hypothèse de la voir devenir Présidente de la République crée une telle panique chez les maîtres du monde alors même qu’elle serait des leurs…

Bref ça ne tient pas la route. Et je vous rappelle qu’elle est la seule candidate avec un potentiel permettant d’accéder aux plus hautes marches du pouvoir à avoir défendu les droits de l’homme et l’indépendance de la France. Je ne prétends pas détenir LA vérité, mais la thèse de l’opposition contrôlée me semble illogique.

La stupidité ?

Je ne vais pas m’étendre sur cette thèse. Autant elle a pu commettre et commettra encore des erreurs stratégiques, mais cette femme me semble loin d’être stupide. Ici encore c’est une thèse ni intéressante ni probable.

Fraude avérée

Marine Le Pen a fait le choix de tenter de parvenir au pouvoir en 5e république. Je ne dis pas que c’est le bon choix, mais c’est le sien… L’autre option étant une révolution avec une guerre civile ?!

Le débat ne porte donc pas sur la fraude qui est avérée et dont Marine Le Pen n’a probablement aucun doute. Et on en revient encore à la question que de nombreuses personnes se posent : « Pourquoi ce silence ? »

Une autre stratégie ?

Les élections ne se gagnent pas par les électeurs convaincus, mais par les indécis. Ce phénomène est encore plus accentué par les suffrages à deux tours pour lesquels des millions d’électeurs voient leur candidat du premier tour éjecté… Il n’y a donc pas à convaincre les convaincus, mais faire changer d’avis les indécis pour l’emporter.

L’indécis peut être qualifié de nombreux termes mais certainement pas d’extrémiste… Je le vois mal sur des barricades lutter pour sa cause et je ne pense pas qu’il soit prêt pour une révolution,

Les émotions vont avoir une place essentielle… Vous n’allez pas recueillir sa voix si vous lui faites peur. Au contraire il ira probablement du côté de celui qui le rassure et c’est bien pour cela que les médias mainstream l’ont diabolisée. La beauté, le charme, la sympathie seront des éléments de vote, etc.

Mon raisonnement est donc le même que sur le débat des deux candidats :

« pourquoi Marine Le Pen n’a pas écrasé Macron avec les scandales de Mac Kinsey et autres ? »

C’est pour ne pas apparaître comme une extrémiste, comme une révolutionnaire, une « fouteuse de merde » ou même une « folle » aux yeux de l’opinion publique bien pensante et bien formatée.

Si d’aventure Marine avait ouvert sa bouche sur la fraude alors 100 % des médias mainstream lui seraient tombé sur la gueule et l’aurait comparée à « Trump le malade mental ».

Parler de fraude n’est pas digne d’un prétendant au titre de Président.
Parler de fraude c’est ne pas reconnaître sa défaite et donc être un mauvais perdant.
Parler de fraude c’est… vouloir frauder pour obtenir une victoire qui n’est pas la sienne.

Voyez ce qu’elle s’est pris entre deux tours et imaginez comment les rapaces journalistiques lui tomberaient dessus si elle osait…

Pensez-vous que cette image de mauvaise perdante et de tricherie soit de nature à rassurer la ménagère de moins de 50 ans qui regarde Hanouna et le verrait bien Président ?

Je pense donc que si Marine se lançait dans cette aventure, elle serait totalement laminée par le système médiatique et tous les opposants politiques qui feraient leur vierge effarouchée alors même qu’il n’hésitent pas à faire voter leur chien ou des défunts pour être élus eux-mêmes.

Quand on joue au poker menteur, on fait semblant de croire en la règle, on dit que l’on est en démocratie, on ferme sa gueule et on ne commence pas à dire que le jeu est truqué.

Bref si tu dis (un peu) la vérité, si tu dénonces la fraude alors tu es interdit de jeu (un peu comme Asselineau qui n’a pas été adoubé par Bayrou et donc par Macron).

Marine n’a d’autre choix que de la fermer si elle veut rester dans la partie !

En revanche, si les plaintes font suffisamment de bruit pour que l’opinion publique se dise « c’est vrai qu’il y a un problème » et si les putes de journalistes voient le vent commencer à tourner alors l’État ou la justice se verront peut-être dans l’obligation d’intervenir.

Et si la gouvernance mondiale se dit que cela chauffe un peu trop, alors elle sacrifiera peut-être, sans le moindre état d’âme, le pion Macron qui est bien fidèle, mais aussi poseur de problèmes notamment avec sa vie privée.

Donc si nous sommes suffisamment contagieux, Macron peut être éjecté par les maîtres du monde qui, évidemment, essaieront immédiatement de mettre un remplaçant comme Édouard Philippe, un homme prêt à toutes les compromissions et infamies pour porter la couronne.

À nous d’exiger des élections libres et démocratiques, à nous de faire suffisamment peur aux merdias mainstream pour qu’ils soient un peu moins pourris et là, un candidat qui ne vient pas de l’État profond aura sa chance.

Soyons raisonnables, si le français moyen était informé la gouvernance mondiale serait éjectée de France.

Merci

Alain Tortosa

12 mai 2022 https://7milliards.fr/tortosa20220512-pourquoi-marine-ne-denonce-pas-la-fraude.pdf





Bilan catastrophique des injections anticovid et manipulation médiatique

Par le Dr Gérard Delépine

Les Américains ne sont plus dupes de la propagande vaccinale à 90 %.(([1] Americans Say Covid-19 Pandemic Is Over—Even If Fauci, CDC Disagree (forbes.com) )) Évidemment la presse médicale autrefois fiable, mais maintenant aux ordres de Big Pharma, falsifie l’interprétation des résultats pour tenter de faire croire à l’efficacité des injections toxiques et inutiles (BMJ Gate : interprétation manipulée des données statistiques au bénéfice des mensonges officiels). D’autres sont encore dupes comme les Français et il faut continuer à faire croire au miracle pour imposer une cinquième dose et pire encore la vaccination généralisée des enfants.

INFORMONS AUTOUR DE NOUS POUR QUE CESSE CE DRAME

Comment transformer un bilan catastrophique réel en succès imaginaire

Une étude de propagande marchande a été publiée dans le British Medical Journal (BMJ) le 27 avril 2022(([2] Public health impact of Covid-19 vaccines in the US : observational study BMJ 202 04 27 2022;377:e069317)) et a été immédiatement reprise sans modération par les médias médicaux(([3] https://www.frequencemedicale.com/psyaddictologie/actualites/8390-Covid-19-l-efficacite-de-la-vaccination-est-validee-dans-le-monde-reel)) et grand public(([4] https://vnexplorer.net/covid-19-le-vaccin-a-t-il-reellement-ete-efficace-contre-lepidemie-une-etude-repond-s1310776.html))(([5] https://www.femmeactuelle.fr/sante/news-sante/covid-19-le-vaccin-a-t-il-reellement-ete-efficace-contre-lepidemie-une-etude-repond-2134115)). Elle prétend que « l’augmentation de la couverture vaccinale pourrait influer sur la mortalité et l’incidence du Covid-19, car une couverture vaccinale plus élevée serait associée à des taux plus faibles de mortalité et d’incidence du covid-19 au niveau de la population aux États-Unis ».

Il ne s’agit pas d’une étude randomisée, mais d’une simple étude observationnelle dont les conclusions, soumises aux biais temporels, sont toujours incertaines. Nous avons démonté cette étude ailleurs.

Les responsables israéliens de la vaccination tentent de se justifier par le même procédé fallacieux.

Ils publient une nouvelle étude biaisée dans l’interprétation des données, pour faire croire au succès vaccinal et amoindrir ainsi leurs responsabilités dans les complications vaccinales.

Comment transformer un mauvais bilan réel en succès imaginaire

Cette étude de propagande marchande publiée dans le Journal américain « Contrôle des infections Am J »(([6] How many lifes saved by covid vaccin? Proof from d’Israël Ronen Arbel, Candace Makeda Moore 2, Rouslan Sergienko 3, Joseph Pliskin 4 2022 mars;50(3):258-261.doi : 10.1016/j.ajic.2021.12.019. Publication en ligne le 29 décembre 2021)) a été immédiatement reprise sans vérification par les médias grand public. Elle prétend que :

« les vaccins contre le COVID-19 ont sauvé plus de vies que prévu en appliquant simplement l’efficacité des vaccins individuels à la population vaccinée en Israël ».

Il ne s’agit pas d’une étude randomisée, mais de la vieille technique de triche mathématique consistant à comparer le nombre de vrais décès observés à celui des décès virtuels d’une simulation très exagérée !(([7] Quand les résultats de simulations mathématiques remplacent les résultats réels dans l’information médicale diffusée par les médias par delepine 19 octobre 2018
https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/quand-les-resultats-de-simulations-208775))

« Les décès projetés tels qu’attendus à partir de l’efficacité du vaccin et les données réelles sur la mortalité ont été comparés pour la population des plus de 70 ans quand le taux de vaccinés a dépassé les 90 % ».

Il suffit que la prophétie mathématique initiale surestime par 10 le nombre estimé de morts pour que l’évolution naturelle aboutisse à des chiffres 10 fois inférieurs permettant de se glorifier d’une diminution de 90 % de la mortalité.

Dans le cas précis, la prophétie mathématique estimait à 5 120 la menace et comme il n’y a eu que 370 morts enregistrés, ils se glorifient d’avoir sauvé 4750 Israéliens sans jamais mettre en doute des modèles mathématiques fumeux dont l’exemple de la Suède(([8] L’échec de la modélisation de l’Imperial College est bien pire que nous ne le savions
Phillip W. Magness)) et bien d’autres pays ont démontré l’absence totale de cohérence avec la réalité.(([9] https://evaluation-modelisation-covid.github.io/france/))(([10] LAURENT MUCCHIELLI Prophètes de malheur : rendez les exponentielles ! 18 MARS 2021))(([11] G et N Delépine Comment se gargariser d’avoir sauvé virtuellement plus de 3 000 000 d’européens. Toute honte bue !
https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/comment-se-gargariser-d-avoir-225132))

Quittons le monde imaginaire des pythies et revenons au réel

L’évolution naturelle des épidémies suit une évolution en cloche et celle du covid n’échappe pas à la règle ainsi que l’a souligné dès avril 2020 le Pr Isaac Ben Israël alors que les vaccins n’existaient pas.

« Le nombre de nouveaux cas du virus atteint un pic après environ 40 jours et décline progressivement pour atteindre presque 0 après 70 jours. Cela est vrai dans n’importe quelle partie du monde — que les pays interrompent leurs activités économiques ou pas. »

La diminution naturelle des cas quotidiens peut, un temps, faire croire à l’efficacité de n’importe quelle mesure ou traitement appliqué au moment du pic de l’épidémie. Pour éviter ce biais temporel bien connu, il suffit de prendre en compte la totalité de l’évolution connue et de comparer les évolutions d’avant et d’après traitement et aussi à celles des pays les plus proches.

L’exemple d’Israël confirme l’inutilité des injections Pfizer

Dans ce pays qui faisait figure de champion Pfizer et était cité en exemple par tous les médias, plus de 72 % de la population est vaccinée. Mais ce taux de pseudo vaccination n’a pas protégé la population des récidives de plus en plus fortes de l’épidémie.

En décembre 2021, alors que le pourcentage d’injectés atteignait ses chiffres les plus élevés, l’absence d’efficacité contre l’infection s’affirmait clairement avec l’explosion des cas quotidiens culminant à 9 fois les pics atteints lors de la première vague d’avant les vaccins (55 000 vs 6000).

La comparaison de l’évolution des cas et de la mortalité journalière entre Israël et son pays frère peu vacciné (Palestine) montre que les injections Pfizer n’ont pas du tout protégé la population israélienne des contaminations, bien au contraire.

Et aussi la comparaison au Liban qui a subi la vague Covid, mais d’une intensité sans commune mesure avec celle d’Israël :

Curieusement, les auteurs de l’étude n’ont tenté ni d’analyser ni d’expliquer cette récidive explosive de l’épidémie observée en Israël et pas chez ses voisins.

Les injections Pfizer n’ont pas non plus diminué la fréquence des formes graves ni la mortalité comme le prétendent en permanence le gouvernement et les médias. Les décès attribués au Covid ont été plus fréquents depuis les pseudos vaccins : durant les quinze mois des vaccins, plus de 8000 décès ont été enregistrés contre moins de 3000 durant les dix mois d’épidémie sans vaccins.

La comparaison de l’évolution des cas et de la mortalité journalière entre Israël et son pays frère peu vacciné (Palestine) montre que les injections Pfizer n’ont pas du tout protégé la population israélienne ni des formes graves ni de la mort.

Nier l’échec mondial des pseudo vaccins, c’est nier l’évidence.

L’échec des injections Pfizer en Israël s’est répété dans le monde entier(([12] https://nouveau-monde.ca/lechec-avere-des-vaccins-covid/)). Les chiffres de l’OMS et les courbes de l’université John Hopkins sont sans appel : depuis l’introduction des vaccins en décembre 2020, le nombre global de cas a été multiplié par 7 :

Et les pays qui ont appliqué la stratégie OMS du tout vaccin sont ceux qui totalisent le plus d’infections

Et ces pays qui ont appliqué la stratégie OMS du tout vaccin sont aussi ceux qui souffrent des mortalités les plus élevées par rapport aux pays adeptes des traitements précoces (par chloroquine ou autres antipaludéens, Ivermectine, antibiotiques, zinc, vitamine D.)

Cet article de propagande aux biais trop évidents aurait dû être amendé ou refusé par le comité de lecture du Journal américain « Contrôle des infections Am J. L’avoir publié confirme que trop de revues sont contrôlées (parce que financées) par l’industrie pharmaceutique. L’évolution anti-scientifique de trop nombreuses revues médicales jadis prestigieuses les décrédibilise.(([13] Lancetgate: why was this “monumental fraud” not a huge scandal? | Dissident Voice))(([14] LancetGate : quel rôle joue le laboratoire Gilead qui développe le Remdesivir ? (francesoir.fr) ))(([15] Lancet Gate : l’étude anti-hydroxychloroquine s’avère être une « escroquerie intellectuelle » — AgoraVox le média citoyen))(([16] Ferguson ment grossièrement et le journal Nature le publie ! (francesoir.fr) ))

Rappelons le commentaire de Richard Horton (The Lancet) :

Si cela continue, nous ne serons pas en mesure de publier d’autres données de recherche clinique parce que les sociétés pharmaceutiques sont si puissantes financièrement aujourd’hui, et sont capables d’utiliser des méthodologies telles que nous acceptons des articles qui sont apparemment méthodologiquement parfaits, mais qui, en réalité, parviennent à conclure ce qu’ils veulent conclure”.

Quand il y a une épidémie comme le Covid, en réalité, il y a des gens comme nous — les médecins — qui voient la mortalité et la souffrance… et il y a des gens qui voient de l’argent. C’est tout”

Et malheureusement si l’article du Lancet de mai 2020 a été retiré, la désinformation par de grandes revues médicales s’étend et, le ministre Véran n’a pas modifié sa position, ni son ordonnance vis-à-vis des traitements précoces du covid, toujours peu utilisés en France et pour lesquels les médecins résistants, fidèles à Hippocrate sont poursuivis s’ils décident de soigner leurs patients(([17] Denis Agret, dernier en date avec trois ans d’interdiction d’exercice !)). La position avouée du ministre est évidemment de contraindre de fait à l’injection de tous les dangers (et inefficace de surcroît).

En conclusion, ces injections sont inutiles et ne font qu’aggraver les contaminations et la mortalité, et par ailleurs sont dangereuses et à l’origine de très nombreux effets secondaires dont certains graves et mortels(([18] Le point sur les complications des pseudovaccins anticovid au 4 mars 2022 — Docteur Nicole Delépine (nicoledelepine.fr) ))(([19] https://reaction19.fr/droit-de-pensee/art-dinformer/nicole-et-gerard-delepine/delepine-2022/delepine-mai-2022/080522-pourquoi-un-tel-deni-des-effets-graves-des-vax-anticovid-chez-les-femmes-enceintes-dr-nicole-delepine/))(([20] LE VOTE MACRON, C’ETAIT CELUI POUR LA CINQUIEME DOSE, aussi dangereuse et inutile que les précédentes (cf Israel) | LE BLOG DE PATRICE GIBERTIE (pgibertie.com) ))(([21] DES MYOCARDITES ET MAINTENANT UNE EXPLOSION DES CANCERS POST INJECTIONS | LE BLOG DE PATRICE GIBERTIE (pgibertie.com) )). Il faut cesser ces injections et cette désinformation.

Exiger un moratoire international doublé d’enquêtes transparentes sur les conséquences





Shaik Emam sur la guerre en Ukraine

Ahmed Munzoor Shaik Emam est un homme politique sud-africain. Il est membre de l’Assemblée nationale d’Afrique du Sud pour le Parti de la liberté nationale depuis juin 2019, et auparavant de mai 2014 à mai 2019. Emam est le leader parlementaire du parti. (Source Wikipédia)

[Illustration : Le député du Parti de la liberté nationale, Shaik Emam.
Photo : Screengrab]




Le « traité pandémique » de l’OMS mettra fin à la liberté telle que nous la connaissons et remettra les « clés du pouvoir » à son plus grand bailleur de fonds privé, M. Bill Gates

[Source : mirastnews.net]

Ce qui suit concerne le nouveau traité pandémique proposé par l’Organisation mondiale de la santé qui peut potentiellement éradiquer la souveraineté nationale telle que nous la connaissons. Il s’agit aussi de la banalité du mal et de l’impact de nos choix quotidiens individuels sur les générations futures et l’histoire du monde.

Par Tessa Léna

Quel est l’accord avec le traité sur la pandémie de l’Organisation mondiale de la santé ?

En décembre 2021, l’Organisation mondiale de la santé a annoncé son intention d’élaborer un nouveau traité sur la pandémie «renforçant» la coopération internationale lors de futures pandémies. Qu’est-ce que cela signifie concrètement ? Le langage de l’annonce était vague, nous devons donc l’interpréter dans son contexte. Voici de la bouche du cheval : (décembre 2021) :

« Dans une décision consensuelle visant à protéger le monde contre les futures crises de maladies infectieuses, l’Assemblée mondiale de la santé a convenu aujourd’hui de lancer un processus mondial pour rédiger et négocier une convention, un accord ou un autre instrument international en vertu de la Constitution de l’Organisation mondiale de la santé pour renforcer la pandémie prévention, préparation et réponse.

Le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l’OMS, a déclaré que la décision de l’Assemblée mondiale de la santé était de nature historique, vitale dans sa mission, et représentait une occasion unique en son genre de renforcer l’architecture mondiale de la santé pour protéger et promouvoir la bien-être de tous. »

Plus de la bouche du cheval (avril 2022):

« Dans une décision consensuelle visant à protéger le monde contre les futures crises de maladies infectieuses, en décembre 2021, l’Assemblée mondiale de la santé a convenu de lancer un processus mondial en créant un organe intergouvernemental de négociation (INB) pour rédiger et négocier une convention, un accord ou un autre instrument international. en vertu de la Constitution de l’Organisation mondiale de la santé pour renforcer la prévention, la préparation et la riposte aux pandémies…

Dans le cadre de cette décision historique, l’Assemblée mondiale de la Santé a demandé au Directeur général de tenir des auditions publiques, conformément à la pratique courante de l’OMS, pour soutenir le travail de l’INB. Selon le calendrier de l’INB, le premier tour de ces audiences a été fixé du 12 au 13 avril 2022, avec un second tour prévu du 16 au 17 juin. Ces informations sur les modalités du premier tour d’audience devraient également s’appliquer au second tour.

Mensonges, Mensonges, Mensonges

Commençons par la question du langage déformé. Dans un monde honnête sans agenda sombre, sans quatrième révolution industrielle et sans langage à l’envers, leur traité pourrait sembler une belle idée. Par exemple, qu’est-ce qui peut mal se passer avec une coopération internationale significative et bienveillante en temps de crise ? Un beau conte de fées, non ?

Malheureusement, ce n’est pas du tout un conte de fées, mais plutôt un film d’horreur, car nous vivons dans un monde de mensonges éhontés et de langage à l’envers – et les mots ne signifient plus ce qu’ils sont censés signifier.

A LIRE AUSSI : Pfizer et CDC ont commis une fraude en retenant des données critiques, causant des dommages et la mort de millions de personnes ! + Regardez Bill Gates tenter de vendre son équipe GERM et ses jeux GERM au monde

Pour nous tromper, les bureaucrates essaient de créer dans nos esprits le sentiment qu’ils se réunissent pour nous protéger, comme un conseil bienveillant de sages grand-mères indigènes — alors qu’en réalité, c’est plutôt comme s’ils cherchaient à nous piéger, étant une bande de loups avides et impitoyables déguisés en brebis qu’ils sont.

« Santé » ne signifie pas la santé réelle, mais plutôt la promotion de tout produit ou interférence souhaitable pour les actionnaires et les PDG des sociétés pharmaceutiques et technologiques.

Tout comme Fauci s’est récemment assimilé à la science, les porte-parole des entreprises assimilent tout ce qu’ils veulent nous vendre ou nous imposer à la «santé», puis disent qu’ils protègent notre «santé» alors qu’en fait, ils ne font que protéger leurs poches.

Nous vivons dans un monde où nos dirigeants (traduction : nos semblables qui n’ont aucun avantage intrinsèque sur nous mais qui ont pris de l’avance sur la base d’une extrême soif de pouvoir) profitent pleinement du fait que, pour faire des choses destructrices avec le moins de résistance, puis les appeler « des choses utiles qui sont bonnes pour le peuple », et s’en tirer pendant un certain temps. C’est l’astuce !

Et d’ailleurs, si les deux dernières années sont une indication, la « coopération internationale » signifie en pratique que tous les dirigeants affiliés au WEF vont de l’avant et jettent leurs gens sous le bus à l’unisson, au son de messages uniformes dans les médias.

La « coopération internationale » signifie que tous les pays font la même chose destructrice, entraînant des morts et des souffrances humaines inutiles, une perturbation des structures sociales et de l’économie mondiale, le tout pour ouvrir la voie à leur « nouvelle normalité » préférée. C’est de la coopération internationale !

Audiences publiques

Compte tenu de la nature historique autoproclamée de ce traité, l’Organisation mondiale de la santé a consacré les deux jours entiers au premier tour des audiences publiques (et ils n’en ont pas fait beaucoup de publicité). Le premier tour a eu lieu en avril 2022. Le deuxième tour aura lieu en juin de cette année.

Le Dr Tess Lawrie a écrit un article très émouvant sur le traité de pandémie de l’OMS et la soumission de commentaires vidéo par le Conseil mondial de la santé.

Voici les commentaires du Dr Lawrie sur le traité proposé, après avoir eu la chance de participer à un appel avec l’OMS (ainsi qu’avec l’ONUSIDA, la Coalition pour les innovations en matière de préparation aux épidémies, le Programme des Nations Unies pour l’environnement et l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est) dans le cadre du processus de soumission.

• Appels à être « axés sur la sécurité humaine » et pas seulement « axés sur la sécurité sanitaire ». Apparemment, ils ne veulent pas seulement contrôler votre corps, mais tous les aspects de votre vie.

• Approbation rapide des diagnostics d’urgence – et enregistrement réglementaire unifié pour les diagnostics. En d’autres termes, plus de contrôle.

• Un accès équitable aux vaccins et « un mécanisme pour tenir les contrevenants responsables ». Donc, si une nation conclut qu’un vaccin n’est pas sûr – comme cela s’est produit lors de cette dernière pandémie – l’OMS aurait le pouvoir de passer outre cela et de piquer sa population de toute façon.

• Les vaccins doivent être développés dans les 100 jours. Ceci est absurde. Il faut dix ans pour que les médicaments sûrs soient correctement testés et déclarés sûrs. Il y a plus de 3,5 millions de personnes dans la base de données de l’OMS qui ont été blessées par les vaccins Covid et cela pourrait être la pointe de l’iceberg.

Je suis d’accord que ces puces sonnent comme s’il s’agissait de contrôle, donc pas surprenant que cela s’accompagne de plus de censure !  

Plus de censure

Alors que les commentaires publics étaient ouverts, la campagne #StopTheTreaty du Conseil mondial de la santé, où le Dr Tess Lawrie fait partie du comité directeur, a fait parler de lui dans la « communauté de la liberté ». Mais si vous le cherchiez sur Google, vous n’en sauriez rien ! Voici ce que j’ai écrit quelques heures seulement après la fin de la période de commentaires :

« Si vous recherchez l’expression « traité pandémique de l’OMS » sur DuckDuckGo, #StopTheTreaty  figure parmi les meilleurs résultats. Sur Google, rien de tel n’existe. Si vous recherchez réellement l’expression « arrêter le traité », sur DuckDuckGo #StoopTheTreaty est le résultat numéro un. Google, en revanche, vous dit tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le traité de Versailles de 1919 !) »

Pour l’Organisation mondiale de la santé, ce n’est pas le premier rodéo

Il est curieux que ce ne soit pas la première fois que l’OMS essaie de servir l’industrie pharmaceutique et divers actionnaires de l’industrie en utilisant la « préparation à une pandémie » comme outil juridique.

Par exemple, en 2009, ils ont annoncé une pandémie de grippe (H1N1) qui a activé les accords d’achat de vaccins et contraint les pays participants à de gros lots de doses dont ils n’avaient pas besoin. La sortie précipitée d’un produit médical de qualité inférieure a conduit, entre autres, à un «fiasco de la narcolepsie».

Selon le rapport de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe :

« L’Assemblée parlementaire s’alarme de la manière dont la pandémie de grippe H1N1 a été gérée, non seulement par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), mais aussi par les autorités sanitaires compétentes au niveau de l’Union européenne et au niveau national.

Elle est particulièrement troublée par certaines des conséquences des décisions prises et des conseils donnés, qui conduisent à une distorsion des priorités des services de santé publique dans toute l’Europe, au gaspillage de sommes importantes d’argent public, ainsi qu’à des craintes et à des craintes injustifiées concernant les risques pour la santé auxquels est confronté le public européen à grande.

L’Assemblée note que de graves lacunes ont été identifiées en ce qui concerne la transparence des processus décisionnels liés à la pandémie, ce qui a suscité des inquiétudes quant à l’influence possible de l’industrie pharmaceutique sur certaines des décisions majeures relatives à la pandémie.

L’Assemblée craint que ce manque de transparence et de responsabilité n’entraîne une chute de la confiance dans les conseils donnés par les grandes institutions de santé publique. Cela pourrait s’avérer désastreux dans le cas de la prochaine maladie à portée pandémique – qui pourrait s’avérer bien plus grave que la pandémie H1N1…

Le rapporteur considère que certains des résultats de la pandémie, tels qu’illustrés dans ce rapport, ont été dramatiques : distorsion des priorités des services de santé publique dans toute l’Europe, gaspillage d’énormes sommes d’argent public, provocation d’une peur injustifiée parmi les Européens, création de les risques pour la santé liés aux vaccins et aux médicaments qui n’ont peut-être pas été suffisamment testés avant d’être autorisés dans le cadre de procédures accélérées, sont tous des exemples de ces résultats.

Même Forbes a écrit en 2010 que « depuis le début, les actions de l’Organisation mondiale de la santé vont du douteux à l’incompétence flagrante ». Une citation poignante :

« Les décisions douteuses de l’OMS démontrent que ses responsables sont trop rigides ou trop incompétents (ou les deux) pour apporter les ajustements nécessaires au système d’alerte à la pandémie – des lacunes que nous attendons d’une organisation scientifiquement contestée, auto-importante et irresponsable.

L’OMS peut être en mesure d’effectuer et de signaler une surveillance mondiale – c’est-à-dire de compter le nombre de cas et de décès – mais son rôle politique devrait être considérablement limité.

Les bureaucrates de l’ONU se font passer pour des autorités sur toutes sortes de produits, de politiques publiques et d’activités humaines, de la désertification et de la biodiversité à la réglementation des produits chimiques, aux utilisations de l’océan et aux tests de plantes génétiquement modifiées.

Cependant, les politiques, exigences et normes réglementaires de l’ONU défient souvent le consensus scientifique et le bon sens. Ses responsables ne sont pas des amis du commerce, de la santé publique ou de la protection de l’environnement. Le résultat est un monde plus précaire, plus dangereux et moins résilient. En ce qui concerne la peste, l’ONU est peut-être le plus grand fléau de tous.

Qu’est-ce qu’une pandémie, de toute façon ?

Il est à noter que juste avant que l’OMS ne déclare une pandémie, elle a changé la définition du mot. Extrait du British Medical Journal :

« L’OMS avait défini pendant des années les pandémies comme des épidémies causant » un nombre énorme de décès et de maladies », mais début mai 2009, elle a supprimé cette expression – décrivant une mesure de gravité – de la définition.

Des scientifiques clés conseillant l’Organisation mondiale de la santé sur la planification d’une pandémie de grippe avaient effectué un travail rémunéré pour des sociétés pharmaceutiques qui avaient tout à gagner des conseils qu’elles préparaient. Ces conflits d’intérêts n’ont jamais été divulgués publiquement par l’OMS, et l’OMS a rejeté les enquêtes sur sa gestion de la pandémie A/H1N1 comme des « théories du complot ».

Une enquête conjointe du BMJ et du Bureau of Investigative Journalism a révélé des preuves qui soulèvent des questions troublantes sur la façon dont l’OMS a géré les conflits d’intérêts entre les scientifiques qui ont conseillé sa planification en cas de pandémie, et sur la transparence de la science sous-jacente à ses conseils aux gouvernements.

Était-il approprié que l’OMS prenne conseil auprès d’experts qui avaient des liens financiers et de recherche déclarables avec des sociétés pharmaceutiques produisant des antiviraux et des vaccins contre la grippe ? »

Se vanter des tours

En 2019, Marc Van Ranst, commissaire belge à la grippe, a donné une conférence lors de la conférence ESWI/Chatham House Influenza Pandemic Preparedness Stakeholders Conference. À environ 13 minutes, il s’est vanté d’avoir « abusé du fait que les meilleurs clubs de football… de football en Belgique étaient vaccinés de manière inappropriée et contre tous les accords… ils ont fait de leurs joueurs de football des personnes prioritaires ». Le public a répondu en riant.

“Trust WHO”

Afin de comprendre la corruption au sein de l’OMS, on peut vouloir regarder un documentaire pré-pandémique intitulé « Trust WHO« , produit par Lilian Franck. Entre autres choses, il examine divers conflits d’intérêts ainsi que des exemples de la façon dont l’organisation a été influencée par l’industrie du tabac et l’industrie nucléaire.

L’ONU a été détournée

L’année dernière, j’ai interviewé Mary Otto-Chang, une ancienne employée des Nations Unies, qui a parlé du détournement de l’ONU et de l’accord de 2019 entre l’ONU et le Forum économique mondial sur la quatrième révolution industrielle comme objectif de coopération.

Donc, ce que nous envisageons, c’est d’utiliser l’autorité de l’ONU en tant qu’organisation internationale soi-disant juste et merveilleuse qui protège les gens pour les objectifs commerciaux et philosophiques des personnes les plus riches du monde. Quel mensonge compliqué !

Banalité du mal

La plupart des choses horribles que les gens se font ne viennent pas de nulle part. Il y a généralement une période de « réchauffement » pendant laquelle les actions perverses sont banalisées et les sens des gens sont « recyclés ».

Parfois, en utilisant un langage à l’envers, les sens des gens sont rééduqués au point d’échanger complètement les significations, où la guerre devient la paix et le meurtre devient la compassion. Il faut du temps pour déshumaniser des données démographiques entières – sur la base d’une ethnie, d’une religion, d’un état de santé particulier, ou de toute autre affiliation arbitraire.

Par exemple, au début de l’Allemagne nazie, il y avait une campagne pour tuer les enfants handicapés mentaux (et aussi faire des expériences inhumaines sur eux), et on disait souvent aux parents que leurs enfants étaient emmenés pour de meilleurs soins. Les parents ne savaient pas que leurs enfants étaient assassinés – mais les infirmières qui ont tué les handicapés savaient exactement ce qu’elles faisaient, mais peut-être que certaines d’entre elles croyaient qu’elles accomplissaient des actes de miséricorde !

Il existe un documentaire puissant et incontournable à ce sujet, intitulé « Les infirmières tueuses du Troisième Reich ». J’avais écrit à ce sujet l’année dernière :

« La seule chose qui était nécessaire pour que les infirmières fassent la transition vers la zone d’horreur était de décider que les pauvres imbéciles souffrants n’avaient aucune agence. Dès que dans leur esprit, les infirmières ont dépouillé les enfants handicapés et les adultes malades mentaux de leur agence humaine et les ont transformés en créatures semblables à des animaux de compagnie souffrants, les tuer est devenu vertueux. Les infirmières tenaient les bébés handicapés avec amour, puis les tuaient.

Nos choix comptent

Une chose à laquelle j’ai beaucoup pensé au cours de ma vie, c’est à quel point nos choix ont des conséquences à long terme : pour nous-mêmes, pour les gens qui nous entourent, et même pour l’histoire du monde !

Par exemple, pour revenir au sujet de la préparation à une pandémie, une grande partie de ce qui s’est passé aux États-Unis en 2020 a été rendue possible grâce à la décision de Bush en 2005 de refaire le plan de préparation à une pandémie. Qui y a prêté attention en 2005 ? Qui pourrait imaginer que cela aurait un impact aussi profond sur nos vies ? Personne, probablement, sauf ceux qui l’ont planifié. Et pourtant nous y sommes…

Ou un autre exemple. Lorsque les gens acceptent la censure contre les groupes auxquels ils ne sont pas liés, ils ne pensent souvent pas que les censeurs viendront ensuite pour eux – et pourtant, le plus souvent, c’est exactement ce qui se passe.

Ou parfois, un choix que nous faisons à un très jeune âge nous revient des années plus tard, et tout ce à quoi nous avons essayé d’échapper nous regarde droit dans les yeux, et nous devons y faire face de toute façon.

C’est-à-dire que le courage et essayer de faire ce qu’il faut ne sont pas seulement louables, ils sont aussi très pratiques, surtout pendant les périodes difficiles.

Il n’y a certainement pas de formule, et pas de prescription universelle pour une période comme celle-ci, mais il est important de voir les escrocs dans des chaises hautes pour qui ils sont (y compris lorsqu’ils parlent de traités de préparation à une pandémie «pour notre propre bien»), et de voir à travers eux sans avoir peur. Lorsque nous sommes solidaires, avec de l’amour dans nos cœurs, nous sommes forts.

Pour en savoir plus sur le travail de Tessa Lena, assurez-vous de consulter sa biographie,
Tessa Fights Robots.https://dailyexpose.uk/2022/05/08/who-pandemic-treaty-power-a-warning/

Traduction : MIRASTNEWS




Rand Paul, Sénateur républicain du Kentucky : « Savez-vous qui est le plus grand propagateur de Fakenews de toute l’histoire ? »

[Source : businessbourse.com]




GPA : cinq plaintes déposées après l’accouchement de mères porteuses ukrainiennes en France

[Source : lefigaro.fr]

Par Agnès Leclair

[Illustration : Les mères porteuses ukrainiennes venues en France accouchent sous X. Des plaintes ont été déposées à Lyon, Saintes, la Roche-sur-Yon, à Amiens et à Aix-en-Provence. Yakobchuk Olena / stock.adobe.com]

L’association Juristes pour l’enfance s’inquiète de voir cette pratique «s’installer en France, étape par étape».

L’accouchement en France de mères porteuses ukrainiennes inquiète les opposants à la GPA (Gestation pour autrui). Dans un contexte de guerre, quelques couples français ont fait venir en France la femme qui porte leur enfant pour le mettre au monde loin de la guerre. «Ce stratagème pousse un cran plus loin le détournement de la loi, l’exploitation des femmes et le marché des enfants», estime l’association Juriste pour l’enfance qui a déposé cinq plaintes auprès du procureur de la République à Lyon, à Saintes, à la Roche-sur-Yon, à Amiens et à Aix-en-Provence pour « incitation à l’abandon d’enfant ».

À LIRE AUSSI La guerre en Ukraine déplace des GPA en France

Le parquet de Saintes a ouvert mardi une enquête préliminaire pour «provocation à l’abandon d’enfant», «entremise entre un couple et une personne acceptant de porter l’enfant» et «substitution volontaire, simulation ou dissimulation ayant entraîné une atteinte à l’état-civil d’un enfant», a annoncé le procureur de la République Benjamin Alla dans un communiqué. Selon une source proche du dossier, au moins une autre enquête a été ouverte en France.

«L’accouchement sous X est détourné de sa finalité»

Alors que le contrat a été signé en Ukraine et que l’insémination artificielle a été menée sur place, l’accouchement peut-il être «délocalisé» dans un pays où la pratique est interdite ? Pour contourner la législation française, qui interdit la GPA, les mères porteuses ukrainiennes accouchent sous X. Le père biologique de l’enfant, qui a donné ses gamètes pour la conception, effectue une reconnaissance prénatale de l’enfant pour établir sa filiation paternelle. Et dans un deuxième temps, la mère d’intention lance une requête en adoption plénière de l’enfant du conjoint. «Les commanditaires de la GPA se rendent coupables du délit d’incitation à abandon d’enfant, sanctionné par la loi. L’accouchement sous X est détourné de sa finalité et utilisé afin de permettre aux commanditaires de la GPA de parvenir à leurs fins, obtenir un enfant sans mère, un enfant dont la lignée maternelle est volontairement laissée vide. Il s’agit d’une fraude à la loi caractérisée», s’insurge Aude Mirkovic, maître de conférences en droit privé et directrice juridique de l’association. La peine encourue est 6 mois de prison et 7500 euros d’amende.

«Il n’y aura pas de raz-de-marée de mères porteuses en France»

Ces plaintes ne sont pas recevables «car l’association n’est pas directement victime de l’infraction», souligne Me Clélia Richard, avocate de plusieurs couples ayant eu recours à la GPA en Ukraine. Cette dernière estime que la venue de mères porteuses en France est un phénomène marginal. «Il ne devrait pas y avoir beaucoup plus de cinq accouchements. En Ukraine, toutes les activités de procréation médicalement assistée sont à l’arrêt depuis la guerre. Il n’y aura pas de raz-de-marée de mères porteuses en France», note l’avocate qui juge «indécent de créer la polémique sur ces situations compliquées liées à un contexte de guerre». Elle ajoute que, pour l’instant, seuls trois enfants conçus par GPA sont nés en France, en avril et en mai, pour les couples qu’elle conseille. Les parquets, alertés de ces situations par l’avocate des couples, n’ont engagé aucune poursuite pour l’instant.

Stopper la «politique du fait accompli»

L’association Juriste pour l’enfance cherche également à battre en brèche le discours «pseudo-humanitaire» sur la venue des mères porteuses ukrainiennes en France. «Le but n’est pas de sauver ces femmes mais de les faire accoucher ici pour que les couples récupèrent plus facilement l’enfant. Leur venue peut-elle être réellement considérée comme un choix ? En restant en Ukraine, elles s’exposent au risque de devoir garder l’enfant que les couples ne pourront pas venir chercher et de ne pas être payées», pointe Aude Mirkovic. L’association dénonce enfin «l’inaction de pouvoirs publics». «Emmanuel Macron affirme que la GPA est une ligne rouge que la France ne franchira pas mais les pouvoirs publics laissent cette pratique s’installer en France, étape par étape. Si les juges ferment les yeux, l’étape suivante sera de recruter directement des mères porteuses en France, alerte Aude Mirkovic. Il faut donner un coup d’arrêt à cette politique du fait accompli».

[Voir aussi :
Ukraine : sous les bombes, le scandale de la GPA
« Drame en Ukraine, le trafic d’humain est momentanément interrompu par la guerre. »]




Yuval Noah Harari, l’architecte du plan

[Source : Vivre sainement]



[Voir aussi :
Yuval Noah Harari, le gourou liberticide qui chuchote à l’oreille de Klaus Schwab
Harari et « l’homme numérique de demain » : les projets inquiétants du Forum de Davos
Le FEM de Klaus Schwab en 2020 : Les humains sont désormais des « animaux piratables » et seront « réingénierisés »]




De jeunes ingénieurs fraîchement diplômés en agroalimentaire appellent à déserter l’agrobusiness lors de la remise des diplômes

[Source : Des agros qui bifurquent]

Les diplômé(e)s de 2022 sont aujourd’hui réuni(e)s une dernière fois après trois ou quatre années à AgroParisTech. Nous sommes plusieurs à ne pas vouloir faire mine d’être fières et méritantes d’obtenir ce diplôme à l’issue d’une formation qui pousse globalement à participer aux ravages sociaux et écologiques en cours.

Nous ne nous considérons pas comme les « Talents d’une planète soutenable ». Nous ne voyons pas les ravages écologiques et sociaux comme des « enjeux » ou des « défis » auxquels nous devrions trouver des « solutions » en tant qu’ingénieures. Nous ne croyons pas que nous avons besoin de « toutes les agricultures ». Nous voyons plutôt que l’agro-industrie mène une guerre au vivant et à la paysannerie partout sur terre. Nous ne voyons pas les sciences et techniques comme neutres et apolitiques. Nous pensons que l’innovation technologique ou les start-up ne sauveront rien d’autre que le capitalisme. Nous ne croyons ni au développement durable, ni à la croissance verte, ni à la « transition écologique », une expression qui sous-entend que la société pourra devenir soutenable sans qu’on se débarrasse de l’ordre social dominant.

AgroParisTech forme chaque année des centaines d’élèves à travailler pour l’industrie de diverses manières :

  • trafiquer en labo des plantes pour des multinationales qui asservissent toujours plus les agricultrices et les agriculteurs ;
  • concevoir des plats préparés et des chimiothérapies pour soigner ensuite les malades causées ;
  • inventer des labels « bonne conscience » pour permettre aux cadres de se croire héroïques en mangeant mieux que les autres ;
  • développer des énergies dites « vertes » qui permettent d’accélérer la numérisation de la société tout en polluant et en exploitant à l’autre bout du monde ;
  • pondre des rapports RSE [Responsabilité Sociale et Environnementale] d’autant plus longs et délirants que les crimes qu’ils masquent sont scandaleux ;
  • ou encore compter des grenouilles et des papillons pour que les bétonneurs puissent les faire disparaître légalement.

À nos yeux, ces jobs sont destructeurs et les choisir c’est nuire en servant les intérêts de quelques-uns.

Si notre cursus à AgroParisTech nous a mis en avant ces débouchés, on ne nous a jamais parlé des diplômé(e)s qui considèrent que ces métiers font davantage partie des problèmes que des solutions et qui ont fait le choix de déserter.

Nous nous adressons à celles et ceux qui doutent :

  • à vous qui avez accepté un boulot parce qu’« il faut bien une première expérience » ;
  • à vous dont les proches travaillent à perpétuer le système capitaliste, et qui sentez le poids de leur regard sur vos choix professionnels ;
  • à vous qui, assises derrière un bureau, regardant par la fenêtre en rêvant d’espace et de liberté ;
  • à vous qui prenez le TGV tous les week-ends, en quête d’un bien-être jamais trouvé ;
  • à vous qui sentez un malaise monter sans pouvoir le nommer, qui trouvez souvent que ce monde est fou, qui avez envie de faire quelque chose, mais ne savez pas trop quoi, ou qui espérez changer les choses de l’intérieur et n’y croyez déjà plus vraiment…

Nous avons douté, et nous doutons parfois encore. Mais nous avons décidé de chercher d’autres voies, de refuser de servir ce système et de construire nos propres chemins.

Comment est-ce que ça a commencé ?

Nous avons rencontré des gens qui luttaient et nous les avons suivis sur leurs terrains de lutte. Ils nous ont fait voir l’envers des projets qu’on aurait pu mener en tant qu’ingénieur(e)s. Je pense à Cristiana et Emmanuel qui voient le béton couler sur leurs terres du plateau de Saclay, ou à ce trou desséché, compensation dérisoire à une mare pleine de tritons, et à Nico, qui voit de sa tour d’immeuble les jardins populaires de son enfance rasés pour la construction d’un écoquartier.

Ici et là, nous avons rencontré des personnes qui expérimentent d’autres modes de vie, qui se réapproprient des savoirs et savoir-faire pour ne plus dépendre du monopole d’industries polluantes, des personnes qui comprennent leur territoire pour vivre avec lui sans l’épuiser, qui luttent activement contre des projets nuisibles qui pratiquent au quotidien une écologie populaire, décoloniale et féministe, qui retrouvent le temps de vivre bien et de prendre soin les uns les unes des autres,

Toutes ces rencontres nous ont inspirées pour imaginer nos propres voies : Je prépare une installation en apiculture dans le Dauphiné. J’habite depuis deux ans à la ZAD de Notre-Dame des Landes où je fais de l’agriculture collective et vivrière, entre autres choses j’ai rejoint le mouvement des Soulèvements de la terre pour lutter contre l’accaparement et la bétonisation des terres agricoles à travers la France. Je vis à la montagne où j’ai fait un boulot saisonnier et je me lance dans le dessin. Je m’installe en collectif dans le Tarn, sur une ferme Terres de Liens, avec 4 autres maraîchers, un céréalier et 3 brasseurs. Je m’engage contre le nucléaire. Je me forme aujourd’hui pour m’installer demain et travailler de mes mains.

Nous sommes persuadées que ces façons de vivre nous rendront plus heureuses, plus fortes, et plus épanouies. Nous voulons pouvoir nous regarder en face demain et soutenir le regard de nos enfants.

Vous avez peur de faire un pas de côté parce qu’il ne ferait pas bien sur votre CV ? De vous éloigner de votre famille et de votre réseau ? De vous priver de la reconnaissance que vous vaudrait une carrière d’ingé agro ?

Mais quelle vie voulons-nous ? Un patron cynique ? Un salaire qui permet de prendre l’avion ? Un emprunt sur 30 ans pour un pavillon, tout juste 5 semaines par an pour souffler dans un gîte insolite ? Un SUV électrique ? Un fairphone et une carte de fidélité à la Biocoop ? Et puis… un burn-out à quarante ans ?

Ne perdons pas notre temps ! Et surtout, ne laissons pas filer cette énergie qui bout quelque part en nous ! Désertons avant d’être coincés par des obligations financières. N’attendons pas que nos mômes nous réclament des sous pour faire du shopping dans le métavers, parce que nous aurons manqué de temps pour les faire rêver à autre chose. N’attendons pas d’être incapable d’autre chose qu’une pseudo-reconversion dans le même taf, mais repeint en vert. N’attendons pas le 12e rapport du GIEC qui démontrera que les États et les multinationales n’ont jamais fait qu’aggraver les problèmes et qui placera ses derniers espoirs dans les révoltes populaires.

Vous pouvez bifurquer maintenant, commencer une formation de paysan-boulanger, partir pour quelques mois de wwoofing, participer à un chantier dans une ZAD ou ailleurs, rejoindre un week-end de lutte avec les Soulèvements de la Terre, vous investir dans un atelier de vélo participatif ? Ça peut commencer comme ça.

À vous de trouver vos manières de bifurquer.




Le Canada et les bandéristes nazis

[Source : voltairenet.org]

Par Thierry Meyssan

Dans des articles précédents, Thierry Meyssan a montré comment les bandéristes, collaborateurs des pires exactions nazies en Ukraine et en Pologne, sont arrivés au pouvoir à Kiev, dans la jeune Ukraine indépendante. Il montre ici que, durant quatre-vingt ans, des immigrés bandéristes se sont incrustés dans le Parti libéral canadien au point d’occuper le poste du numéro 2 du gouvernement actuel de Justin Trudeau.

Le Premier ministre canadien, Justin Trudeau, est venu au Parlement pour introduire le discours du président ukrainien, Volodymyr Zelensky. Sur 39 millions de citoyens canadiens, 1,4 serait d’origine ukrainienne, soit 3 à 4 % du corps électoral. Cette communauté est très encadrée par les organisations bandéristes qui lui infusent leur idéologie raciale.

Cet article fait suite à :
 1. « La Russie veut contraindre les USA à respecter la Charte des Nations unies », 4 janvier 2022.
 2. « Washington poursuit le plan de la RAND au Kazakhstan, puis en Transnistrie », 11 janvier 2022.
 3. « Washington refuse d’entendre la Russie et la Chine », 18 janvier 2022.
 4. « Washington et Londres, atteints de surdité », 1er février 2022.
 5. « Washington et Londres tentent de préserver leur domination sur l’Europe », 8 février 2022.
 6. « Deux interprétations de l’affaire ukrainienne », 15 février 2022.
 7. « Washington sonne l’hallali, tandis que ses alliés se retirent », 22 février 2022.
 8. « Vladimir Poutine déclare la guerre aux Straussiens », 5 mars 2022.
 9. « Une bande de drogués et de néo-nazis », 5 mars 2022.
 10 « Israël abasourdi par les néo-nazis ukrainiens », 8 mars 2022.
 11. « Ukraine : la grande manipulation », 22 mars 2022.
 12. « Le Nouvel Ordre Mondial que l’on prépare sous prétexte de guerre en Ukraine », 29 mars 2022.
 13 « La propagande de guerre change de forme », 5 avril 2022.
 14. « L’alliance du MI6, de la CIA et des bandéristes », 12 avril 2022.
 15. « La fin de la domination occidentale »,19 avril 2022.
 16. « Ukraine : la Seconde Guerre mondiale ne s’est jamais terminée », 26 avril 2022.
 17. « Washington espère rétablir son hyper-puissance grâce à la guerre en Ukraine », 3 mai 2022.

Les premiers combattants étrangers arrivés en Ukraine, au début de la guerre, en février 2022, étaient des Canadiens. Le premier officier étranger arrêté par les forces russes, le 3 mai, était un général canadien. À l’évidence, le Canada, bien qu’éloigné de plus de 6 000 kilomètres de l’Ukraine, a une implication cachée dans ce conflit.

Dans cet article, je vais montrer que tous les gouvernements libéraux canadiens ont soutenu les bandéristes ukrainiens depuis le début de la Seconde Guerre mondiale. Ils ont joué sur les deux tableaux durant cette guerre, luttant contre les nazis, mais soutenant les bandéristes. Pis encore, l’actuel gouvernement canadien est composé d’un Premier ministre libéral Justin Trudeau, flanqué d’une adjointe bandériste, Chrystia Freeland.

[Voir aussi :
Les croix gammées de Justin Trudeau. « Une démocratie aux caractéristiques néo-nazies »
et
Convoi de la liberté, les croix gammées de qui? Justin Trudeau soutient les néo-nazis en Ukraine]

Si les connections entre la CIA et les nazis ont marqué la Guerre froide et n’ont été révélées qu’en 1975 avec les commissions du Congrès états-unien Pike, Church et Rockfeller, et n’ont pris fin qu’avec le président Jimmy Carter, les liens du Parti libéral canadien avec les bandéristes se poursuivent toujours. Le Canada est le seul pays au monde, hors de l’Ukraine, a avoir une ministre bandériste et qui plus est, elle est le numéro 2 de son gouvernement.

Le Premier ministre canadien William King à la sortie de son entretien avec le führer Adolf Hitler à Berlin (29 juin 1937).

En 1940, c’est-à-dire alors que le Royaume-Uni était en guerre, mais pas les États-Unis, le gouvernement libéral canadien de William King créa l’Ukrainian Canadian Congress (UCC) afin d’aider les immigrés anti-bolchéviques contre les pro-soviétiques (Association of United Ukrainian Canadians – AUUC) et les juifs (Canadian Jewish Congress – CJC). Des bibliothèques pro-soviétiques et des synagogues furent interdites.

Le Parti libéral du royaume du Canada n’a pas été créé pour promouvoir l’individualisme contre les idées conservatrices, mais contre l’idée républicaine.(([1] Canada’s Origins : Liberal, Tory, or Republican ?, Janet Ajzenstat & Peter J. Smith, Mcgill Queens University Press (1995).))

Durant la Seconde Guerre mondiale, le Premier ministre William King, était très apprécié de ses concitoyens, mais il fut hué par ses soldats lorsqu’il vint les voir en Europe. Le Parti libéral a toujours défendu des positions anti-Russes, les présentant jusqu’en 1991 comme anti-soviétiques, et a toujours interprété le christianisme comme opposé au judaïsme.

Aussi, à la fin de la Seconde Guerre mondiale, le Canada fut le principal refuge des bandéristes (35 000 immigrés) et des nazis baltes. Parmi eux, Volodymyr Kubijovyč et « Michael Chomiak » de son vrai nom Mykhailo Khomiak, les éditeurs du principal journal nazi en Europe centrale, Krakivs’ki Visti.

Michael Chomiak avec des dignitaires nazis.

Chomiak, qui travaillait sous le contrôle direct du ministre de la Propagande nazi, Joseph Goebbels, n’a jamais renié son passé collaborationniste. Au contraire, il a toujours milité pour l’OUN(B). C’est dans cet esprit qu’il a éduqué sa petite-fille, Chrystia Freeland, actuelle Premier ministre adjoint du Canada. Loin de condamner les crimes des bandéristes, celle-ci a débuté sa carrière de journaliste, à 18 ans, en travaillant pour l’Encyclopedia of Ukraine de Kubijovyč (disponible aujourd’hui sur Internet). Puis pour The Ukrainian News, le journal des bandéristes canadiens, et The Ukrainian Weekly, celui des bandéristes états-uniens liés à l’ABN et à la CIA. Elle voyagea en Union soviétique à la fin de ce pays. Les autorités soviétiques interrogèrent le gouvernement canadien pour son soutien aux bandéristes et lui interdirent de revenir. Cependant, après la dissolution de l’URSS, elle devint la cheffe du bureau du The Financial Times à Moscou. Puis rédactrice en chef adjointe du Globe and Mail et rédactrice en chef de Thomson Reuters Digital.

Dans ses articles et ses livres, Vente du siècle : la chevauchée sauvage de la Russie du communisme au capitalisme(([2] Sale of the Century : Russia’s Wild Ride from Communism to Capitalism, ‎ Crown Business (2000).)) et Plutocrates : La montée des nouveaux super-riches mondiaux et la chute de tous les autres(([3] Plutocrats : The Rise of the New Global Super-Rich and the Fall of Everyone Else, Penguin Pres (2012).)), Chrystia Freeland développe deux thèses chères à son grand-père.
 Elle critique les ultra-riches en choisissant presque exclusivement des exemples juifs.
 Elle dénonce à tout bout de champ l’URSS, puis la Russie.

Il faut se souvenir que le fascisme était une réponse à la crise économique de 1929 proposant une alliance nationaliste de classe par corporation. Les nazis et les bandéristes y ont ajouté une terrible dimension raciale. En ciblant les super-riches, Chrystia Freeland traite à juste titre du principal problème actuel. Aujourd’hui seule la Finance rapporte, tandis que la production est en crise. Cependant elle dérive insidieusement vers une lecture raciale en constatant que les juifs sont plus nombreux parmi les super-riches que dans la population et en laissant penser que cette corrélation est signifiante.

En 1991, le député libéral d’origine polono-ukrainienne Borys Wrzesnewskyj intervint pour que le Canada soit le premier pays au monde a reconnaître l’indépendance de l’Ukraine. Avec sa fortune familiale (les boulangeries Future Bakery), il créa un service pour diffuser auprès de chaque membre du parlement des nouvelles de l’Ukraine. Il finança l’archivage par Volodymyr Kubijovyč et « Michael Chomiak » de documents sur les nationalistes ukrainiens durant la Seconde Guerre mondiale. Il faut admettre que l’Encyclopedia of Ukraine n’est pas une œuvre scientifique, mais une réhabilitation des bandéristes et une falsification de l’histoire. Compte tenu de ses liens familiaux, Borys Wrzesnewskyj introduisit le futur président ukrainien Viktor Iouchtchenko au Canada.

En 1994, le Premier ministre libéral Jean Chrétien négocia un Traité d’amitié et de coopération avec l’Ukraine, dont il demanda, dès 1996, l’adhésion à l’Otan.

En janvier 2004, le Canada, sous l’autorité du Premier ministre libéral Paul Martin, participa à la préparation par Washington de la « Révolution orange ». L’ambassadeur canadien à Kiev, Andrew Robinson, organisa des réunions de ses collègues de 28 pays pour porter au pouvoir Viktor Iouchtchenko. Il s’agissait de casser la politique du président Kouchma qui avait accepté du gaz russe au lieu de favoriser les recherches US de pétrole dans la Caspienne.(([4] « Agent orange : Our secret role in Ukraine », Mark Mackinnon, Globe and Mail, April 14, 2007.))

L’ambassadeur du Canada finança le sondage du Centre ukrainien d’études économiques et politiques Oleksandr Razumkov selon lequel l’élection présidentielle avait été truquée, il subventionna également à hauteur de 30 000 dollars l’association Pora ! (C’est l’heure !) du stratège de l’Otan Gene Sharp.(([5] « L’Albert Einstein Institution : la non-violence version CIA », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 4 juin 2007.))

Sur l’unique base du sondage Razumkov, Pora ! organisa des manifestations, le scrutin fut annulé et un autre convoqué. Le Canada dépensa 3 millions de dollars pour dépêcher 500 observateurs électoraux. Le second scrutin porta Viktor Iouchtchenko au pouvoir. Celui-ci constitua alors son équipe, choisissant Vladislav Kaskiv (employé de George Soros et leader de Pora !) comme conseiller spécial et Anatoliy Gritsenko (militaire formé aux États-Unis et président du Centre Razumko) comme ministre de la Défense.

Le député libéral Borys Wrzesnewskyj, fut particulièrement actif durant la Révolution orange ; sa sœur, Ruslana, étant très proche de Madame Iouchtchenko, Katerina Chumachenko. Il investit 250 000 dollars canadiens pour soutenir le mouvement et utilisa son appartement au centre de Kiev pour coordonner les manifestations entre les deux scrutins. Les cortèges de Pora ! scandaient « Ca-na-da ! » et arboraient le drapeau à la feuille d’érable.

Chrystia Freeland débuta sa carrière politique en 2013, au Parti libéral. Elle fut élue députée de Toronto. En 2014, elle soutint la « Révolution de la dignité » à Kiev (c’est-à-dire le coup d’État bandériste), dont elle rencontra les principaux acteurs. Elle dénonça l’indépendance de la Crimée et rencontra Mustafa Dzhemilev, le célèbre espion US durant la Guerre froide et leader des Tatars. En définitive, le président Vladimir Poutine lui interdit d’entrer en Russie.

Elle fut nommée ministre du Commerce extérieure par le Premier ministre libéral Justin Trudeau, en 2015, puis ministre des Affaires étrangères, en 2017, et ministre des Affaires intergouvernementales en 2019 avec la dignité de Premier ministre adjointe. Elle est devenue ministre des Finances depuis 2020.

John Baird est venu apporter le soutien du Canada au leader du parti néo-nazi Slovoda.

En 2014, le ministre conservateur des Affaires étrangères, John Baird, se rendit sur la place Maidan et rencontra les principaux leaders de la contestation. La Télévision canadienne considéra qu’il donnait ainsi un argument à la version du président Poutine selon laquelle cette révolution n’est qu’une manipulation occidentale.

La porte parole de l’ambassade, Inna Tsarkova, était une des responsables du mouvement AutoMaïdan. L’ambassade, située à côté de la place Maïdan était un refuge pour les protestataires qui campent dans son hall durant une semaine. Le groupe néo-nazi C14(([6] « La loi raciale ukrainienne », Réseau Voltaire, 9 mars 2022.)) s’y réfugia le 18 février pendant le massacre.

Lorsque le 17 juillet 2014, le vol Malaysia Airlines 17 fut abattu au-dessus de l’Ukraine, l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI), basée à Montréal, envoya quatre inspecteurs sur les lieux du crash. Avant même le début de l’enquête, Chrystia Freeland débuta une campagne internationale pour dénoncer la Russie. Elle utilisera par la suite son statut ministériel pour jeter autant que possible de l’huile sur le feu.

Après le renversement du président Viktor Ianoukovytch et l’irruption au pouvoir des bandéristes, le Canada créa l’opération UNIFIER (Canadian Armed Forces Joint Task Force-Ukraine). Il s’agissait d’instruire les militaires ukrainiens et de développer leur police militaire. L’opération était conduite sous les ordres de Londres et de Washington. Elle comportait l’envoi de 200 instructeurs et de matériel non-létal. Elle a pris fin, le 13 février 2022, juste avant l’opération russe, afin de ne pas placer le Canada en situation de guerre.

En 8 ans, le Canada a versé près de 900 millions de dollars d’aide à l’Ukraine.

De gauche à droite : l’ambassadeur ukrainien au Canada Andriy Shevchenko, le Premier ministre Justin Trudeau, le député ukraino-canadien Borys Wrzesnewskyj. En premier plan : l’espion mythique de la CIA durant la Guerre froide et leader des tatars anti-russes, Mustafa Dzhemilev (juin 2016).

En 2016, le Premier ministre libéral Justin Trudeau reçut avec les honneurs Mustafa Dzhemilev, que son adjointe Chrystia Freeland avait déjà rencontré. Il était devenu, en août 2015, l’émir d’une Brigade musulmane internationale, co-financée par l’Ukraine et la Turquie pour reprendre la Crimée.(([7] « L’Ukraine et la Turquie créent une Brigade internationale islamique contre la Russie », par Thierry Meyssan, Télévision nationale syrienne , Réseau Voltaire, 12 août 2015.))

Chrystia Freeland et Stepan Kubiv signent l’Accord de libre-échange Canada-Ukraine, en présence de Premier ministre Justin Trudeau et du président Petro Poroshenko.

Dans la même période,Chrystia Freeland négocie l’accord de libre-échange Canada-Ukraine.

Chrystia Freeland manifeste avec les bandéristes d’OUN(B) contre l’agression russe en Ukraine. La petite banderole est aux couleurs noir et rouge des bandéristes. Elle porte le slogan des bandéristes « Gloire à l’Ukraine ! ».

Lorsqu’en 2017, le site Russia Insider révéla le passé criminel de son grand-père et ses liens toujours étroits avec les bandériste, elle nia les faits et dénonça la « propagande » russe. Cependant, le 27 février dernier, elle s’afficha avec un groupe de bandéristes de l’OUN(B) lors d’une manifestation contre l’agression russe. La photo, qu’elle avait elle-même publiée, fut rapidement retirée de son compte Twitter.

Le Premier ministre Justin Trudeau, Paul Grod président des Ukrainiens bandéristes du Canada, et Chrystia Freeland.

Réagissant avec ses partenaires de l’Otan à l’opération militaire russe, le Canada a modifié son budget pour réserver 500 millions de dollars pour l’armée ukrainienne, bandéristes inclus. Il a déjà envoyé des mitrailleuses, des pistolets, des carabines, 1,5 million de balles, des fusils de tireur d’élite et divers équipements connexes (14 février), des lunettes de vision nocturne, des casques et des gilets pare-balles (27 février), 100 canons sans recul Carl Gustav M2, et 2000 munitions de 84 mm (28 février), 390 000 rations individuelles de campagne et d’environ 1600 vestes pare-éclats (1er mars), 4 500 lance-roquettes M72 et de 7 500 grenades à main, ainsi qu’un abonnement à des images satellitaires commerciales pour 1 million de dollars (3 mars), des caméras pour les drones de surveillance (9 mars), des obusiers M777 et des munitions connexes, ainsi que des munitions supplémentaires pour l’arme anti-blindés Carl Gustav M2 (22 avril), 8 véhicules blindés de modèle commercial et un contrat de service pour l’entretien et la réparation de caméras spécialisées transportées par drone (26 avril), et a commencé à former les soldats ukrainiens au maniement des obusiers M777.

Le 2 mars, Justin Trudeau, qui croit en les États-Unis, a fait signer à une vingtaine de pays une déclaration dénonçant la désinformation russe(([8] « Un appel à l’action sur la désinformation parrainée par l’État en Ukraine », Affaires mondiales Canada, 2 mars 2022.)). Il s’agit d’empêcher la diffusion d’informations sur les bandéristes ukrainiens et canadiens.

Le 10 mars, le Canada est parvenu à faire signer, cette fois à une trentaine de pays, une seconde déclaration, très orwellienne, pour se réjouir — au nom de la liberté de la presse — de la censure en Occident de Russia Today et de l’agence Sputnik, deux organes de presse publics russes.

Depuis l’irruption au pouvoir des bandéristes à Kiev, le Canada a sanctionné plus de 900 personnalités et sociétés russes ou de l’opposition ukrainienne. Il a ajouté à cette liste des proches du président russe et des membres de leurs familles.

Malgré ses déclarations de principe en faveur de l’égalité en droit de tous les hommes, le Canada soutient sans réserve les bandéristes, hérauts de la supériorité raciale des Ukrainiens sur les Russes.

Thierry Meyssan





Les scientifiques ne sont pas plus crédibles que nos gouvernants !

[Source : mondialisation.ca]

Par Jean-Yves Jézéquel

1 – Les scientifiques qui se sont répandus dans les médias inféodés au système mondialiste, à l’occasion de la fausse pandémie  du SRAS Cov 2 – que personne n’a encore jamais été capable d’isoler – et à l’occasion de la campagne mensongère pour une fausse « vaccination » elle aussi, aujourd’hui largement remise en cause par ses résultats désastreux évidents, mais toujours niés par les fanatiques des injections à ARNm graphénisées et truffées de parasites inconnus, ont perdu toute crédibilité aux yeux de millions de personnes qui ne peuvent plus les voir en peinture !

https://www.santepubliquefrance.fr/maladies-et-traumatismes/maladies-et-infections-respiratoires/infection-a-coronavirus/documents/bulletin-national/covid-19-point-epidemiologique-du-1er-avril-2021

Dans ce document de « Santé Publique France », mis en référence ci-dessus, il est clairement affirmé, sans ambiguïté, qu’il n’y a jamais eu ni « pandémie » ni même épidémie de Coronavirus !

Ces scientifiques ont perdu toute crédibilité parce que leurs « conflits d’intérêts » ont été plus importants à leurs yeux que « l’objectivité » scientifique elle-même et que la vérité ou l’honnêteté intellectuelle ! Pour l’argent, des scientifiques, des médecins, des patrons de services hospitaliers ont été capables de « vendre père et mère », de tuer vieillards, femmes et enfants, sans la moindre hésitation : des traitements qui marchaient très bien, comme cela a été largement démontré, (Cf., les références des nombreux documents publiés depuis deux ans et demi dans www.mondialisation.ca), étaient déclarés nocifs, dangereux, interdits à la vente, prohibés, pourchassés, censurés, simplement pour promotionner les produits hautement toxiques et inefficaces des laboratoires, comme le Remdesivir, brassant des milliards sur le dos des braves gens pris en otage dans ce chantage odieux pour lequel ces criminels en cols blancs devront rendre des comptes tôt ou tard, car le boomerang retourne sans faute à son envoyeur. 

2 – Parmi les experts virologues, épidémiologistes, vaccinologues et autres chercheurs liés à ce domaine de compétence, le grand nombre qui n’était pas concerné par « les conflits d’intérêts » s’est tu, car ces scientifiques-là ou ces médecins-là ont été directement menacés pour l’avenir de leur carrière, d’abord par les chancelleries des étatismes autoritaires, mobilisées contre les intérêts collectifs des États Nations, puis par les « ordres de médecins » complices ou par les « Conseils scientifiques » qui étaient plutôt des « Conseils pharmaceutiques » aux ordres d’une industrie génocidaire ne se sentant plus concernée par aucune limite, se vautrant dans le copinage explicite avec les décideurs politiques des Union Européenne et autres, organisées sans l’approbation des peuples priés de la fermer. 

Ces scientifiques et médecins muets ont encore été menacés par les grands patrons de laboratoires ou des organismes publics de la recherche. Les grands maîtres du mondialisme, ceux qui ont pris en otage le pouvoir et qui décident désormais librement, sans jamais rendre de comptes à personne, qui a le droit de vivre et qui doit mourir, ont directement menacé le grand nombre des scientifiques et médecins honnêtes de les suspendre, de briser leur carrière, de leur enlever leur gagne-pain, de les sanctionner ou de les censurer, de les réduire au silence par la coercition, par le mensonge omniprésent, par tous les moyens de pression détenus entre leurs seules mains devenues celles des ordures qui conduisent ce monde vers sa chute finale…

(Cf., covid 19 – Une autre vision de l’épidémie, Les vérités d’un épidémiologiste, Laurent Toubiana, éditions L’Artilleur, 20 avril 2022)

Ce livre est une remise à sa juste place de la vérité scientifique sur toutes ces questions concernant la Covid-19, ses variantes et les « vaccinations »…

Dans un document de 700 pages « FORM 20-F » de BioNtech, nous pouvons lire en anglais un certain nombre de choses sidérantes comme par exemple ces deux extraits : 

« Il se peut que nous ne soyons pas en mesure de démontrer l’efficacité ou l’innocuité suffisante de notre vaccin COVID-19 et/ou des formulations spécifiques aux variantes pour obtenir une approbation réglementaire permanente aux États-Unis, au Royaume-Uni, en Europe, dans l’Union Européenne ou dans d’autres pays où il a été autorisé pour une utilisation d’urgence, ou a obtenu une autorisation de mise sur le marché, conditionnelle. »

« Des événements indésirables importants peuvent survenir au cours de nos essais cliniques ou même après avoir reçu l’approbation réglementaire, ce qui pourrait retarder ou mettre fin aux essais cliniques, retarder ou empêcher l’approbation réglementaire ou l’acceptation par le marché de l’un de nos produits candidats. » 

https://www.sec.gov/Archives/edgar/data/1776985/000156459021016723/bntx-20f_20201231.htm

Et pourtant, les « Young Global Leaders » placés à la tête des États de l’Union Européenne, continuent leur mission génocidaire, tranquillement, avec des élections truquées, la manipulation du dressage ou fabrique du consentement, sur des peuples complétement désarmés, dépouillés de leur souveraineté… Pfizer BioNtech peut carrément dire que ses produits sont mortels et pas du tout prévus pour la finalité annoncée, cela laisse de glace les dirigeants qui sont les complices acharnés du seul plan qui les motive : celui du « Great Reset », du « piratage des animaux humains » et d’un passage obligé au transhumanisme. Bien entendu, ils ne tiennent aucun compte de toutes ces publications qui démentent, qui corrigent et qui rétablissent la vérité sur la question sanitaire, puisqu’ils savent pertinemment que toute cette histoire n’est qu’une « fenêtre d’opportunité » qui n’a été exploitée que pour le plan du « Great Reset » et en aucun cas pour résoudre un problème sanitaire inexistant, volontairement monté en épingle pour l’objectif recherché mais non avoué. 

Répétons-le : il n’y a aucune raison médicale dans cette histoire tombée entre les mains des laboratoires de l’industrie pharmaceutique et du financier propriétaire prioritaire de l’OMS ! Des scientifiques et des médecins ont été ravis de profiter de l’aubaine financière, et de leur côté, la gouvernance mondialiste a été ravis de pouvoir installer enfin sa domination à perpétuité sur des peuples « piratés » et enfermés dans l’impossibilité d’échapper à la soumission… Sarközy de Nagy-Bocsa avait bien prophétisé le 1er septembre 2021 : « On ira ensemble vers ce Nouvel Ordre Mondial. Et personne, je dis bien, personne, ne pourra s’y opposer. »

La violence de ce propos menaçant est sidérante, car il veut dire que des individus non identifiés ont décidé de dominer les populations dans leur ensemble, sans leur demander leur avis : c’est quelque chose qui est imposé de force à tout le monde. Des « élites » ayant en mains tous les moyens coercitifs nécessaires, s’estiment en droit d’imposer leur loi au reste de l’humanité qui doit s’y soumettre, « personne ne pouvant s’y opposer » !

3 – Et puis, nous avons entendu, malgré le tumulte du mensonge qui s’en donnait à cœur joie, la voix des scientifiques, des médecins et des soignants sérieux, brillants, compétents, honnêtes, courageux, objectifs, libres, critiques, résistants. Ces médecins, ces chercheurs et ces soignants ont osé protester et se lever pour critiquer, remettre en cause les mensonges devenus la « vérité », en s’opposant frontalement à toutes cette vermine de l’humanité qui osait les traîner dans la boue en les humiliant, en les condamnant, en les poursuivant, en faisant de leur vie un cauchemar, en mobilisant tous les moyens que la perversion a pu imaginer pour les neutraliser enfin, car « personne ne pouvait s’opposer » à ce projet !

L’occident est tombé entre les mains des mondialistes, des Léo Straussiens, des idéologues du « Great Reset », des criminels génocidaires qui veulent ouvertement la mort de plusieurs milliards d’êtres humains, sans se cacher, sans avoir peur de le dire ou de l’écrire explicitement car ils sont tout-puissants ayant eu tout le temps de concocter une législation en leur seule faveur, comme l’exemplaire Traité de Lisbonne ! On en est là figurez-vous ! 

Ne prêtez plus attention aux hurlements hystériques des pantins qui s’agitent en criant au « complotisme », ceux-là, chaque fois qu’on les entend, on devrait s’inspirer de l’exemple du village gaulois qui ligote, bâillonne et suspend son barde à une branche de chêne, pour l’empêcher de lui casser les oreilles avec sa rengaine habituelle ! 

Dans la suite logique de ce délire collectif survenu en Occident désireux de garder la main sur la gouvernance mondiale, la pratique du mensonge est devenue habituelle. Il est devenu impossible de séparer l’ivraie du bon grain ; il est devenu inutile de chercher un seul endroit en occident qui ne serait pas corrompu par le mensonge ! L’occident et son empire totalitaire orwellien est le territoire du mensonge, il se caractérise par le mensonge : l’occident est menteur, en lui règne le mensonge. Cette perversion fait la pluie et le beau temps. Or, le mensonge n’est pas possible sans le « père du mensonge » qui le fait exister sur tous les plans ; il n’est pas possible sans celui qui est « menteur dès l’origine », sans la Bête qui l’inspire !

L’occident est décadent, perverti, menteur, dégénéré et il veut avec une violence inouïe, précipiter le monde entier dans son mensonge, dans sa perversion et dans sa pulsion de mort, car le mensonge est destructeur et la destruction en soi !

4 – Et voilà qu’une autre cohorte de scientifiques vient maintenant nous mettre à l’épreuve en tenant un discours déroutant. Les « experts » inter-gouvernementaux regroupés sous le nom de GIEC, exigent, dans leur dernier rapport sur les mesures climatiques, des initiatives surprenantes ! Au milieu de très bonnes choses utiles et peut-être même nécessaires, les scientifiques du GIEC ont également fait des propositions, comme celle qui consiste à « aspirer le dioxyde de carbone de l’atmosphère afin d’obscurcir le soleil par des nuages de poussière artificiels ! » On apprend dans ce dernier rapport, que la technologie permettant d’aspirer le dioxyde de carbone de l’atmosphère a été développée et qu’elle se nomme même la technique du « Captage et du Stockage du Carbone » le CSC.

On apprend également, comme ce fut le cas pour la promotion de la Covid-19 et des « vaccins » à l’OMS par Bill Gates, que ce même milliardaire misanthrope a financé ce projet du captage et du stockage du carbone ! 

https://www.thetimes.co.uk/article/bill-gates-invests-in-verdoxs-carbon-capture-technology-62z5jcw9z

Des scientifiques de l’Université de Harvard, ont créé de leur côté « l’expérience de perturbation stratosphérique contrôlée » (ScoPEx), grâce au financement encore assuré par Bill Gates. Cette expérience tente de réfléchir les rayons du soleil dans l’espace. C’est en imaginant de telles choses que les « scientifiques » prétendent contrôler le « réchauffement climatique ». Un journal allemand nous révèle que les chercheurs de Harvard désirent, quant à eux, répandre dans l’atmosphère, des particules de carbonate de calcium, ou plus précisément de l’acide carbonique et qu’ils se livrent déjà à ce genre d’expérimentation !

https://www.bbc.com/afrique/monde-61096472

Personne ne sait ce que deviendra la couche d’ozone dans ces conditions. Personne ne sait également les perturbations météorologiques extrêmes que cela va provoquer. En combinant les initiatives du GIEC et de Harvard, sans compter les expérimentations faites en grand secret par le Pentagone, et les opérations désormais abondamment documentées sur la pratique « discrète », mais non moins réelle, des « chemtrails », on peut logiquement s’attendre à de futurs désastres, puisque l’oxygène dont nous avons grand besoin se fabrique à partir de la photosynthèse notamment. En « obscurcissant le soleil », que peut-il se passer objectivement sur Terre ?

De plus, les plantes, des bactéries, des micro éléments du biotope utilisent la lumière et l’eau comme le dioxyde de carbone pour produire du glucose et de l’oxygène. En atténuant la lumière du soleil et en renvoyant le dioxyde de carbone dans la stratosphère, la production d’oxygène devrait forcément chuter sur Terre. Les scientifiques savent théoriquement tout cela et pourtant ils courent ce risque. Pourquoi ? 

Pourquoi Bill Gates se retrouve encore ici dans le financement de ces nouvelles initiatives, sachant que la Fondation Bill Gates n’est jamais déficitaire dans « l’aide » qu’elle accorde à tous ces milieux : santé, écologie, agriculture, alimentaire… Elle retire toujours des bénéfices importants de ses actions financières de grande pilleuse d’épaves dans ces domaines devenus les hauts-lieux de la flibuste…

https://www.ipcc.ch/sr15/

Peut-être pourrons-nous enfin comprendre ! De mémoire d’homme, jamais personne n’avait encore vu un phénomène de cette importance : un nuage de poussière du Sahara qui allait retomber sur toute l’Europe, imprégnant les pierres, les plantes sur des milliers de kilomètres et déposant un voile rouge sur tout objet statique…

Il était très normal que chacun se posât la question de bon sens : pourquoi ce phénomène dit « naturel » n’avait-il jamais existé avant maintenant ? Pourquoi maintenant et pas avant, s’il était naturel ? Pourquoi ce « naturel » ne s’était-il jamais manifesté auparavant ? « C’est normal, ce n’est que de la poussière du Sahara soulevée par les vents violents et qui retombe ensuite sur l’Europe » ! Oui, mais pourquoi avec cette importance, pourquoi dans de telles proportions, allant jusqu’à obscurcir le ciel empêchant le soleil de donner sa lumière ? Les vents n’avaient-ils jamais été violents auparavant ? Il n’y avait pas encore suffisamment de poussière dans le Sahara ? Dans le sud de l’Espagne, tout avait disparu pendant plusieurs jours dans le nuage de poussière rougeâtre et l’on ne voyait plus au-delà de 50 mètres ! En plein jour on se retrouvait comme si nous étions dans la nuit polaire ! 

Le « CSC » avec le « ScoPEx » plus les « chemtrails » et autres expérimentations « HAARP, mystérieux projet de la Force Aérienne Nord-américaine (HAARP, High Frequency Advanced Auroral Research Project), seraient-ils par hasard la bonne réponse à nos questions légitimes ?

https://www.tiempo.com/ram/2487/el-proyecto-haarp/

Jamais cela n’était encore arrivé et pourtant, des personnes théoriquement intelligentes, ne voyaient pas où était le problème et trouvaient assurément ce phénomène – tout à fait inhabituel et donc anormal – comme quelque chose de tout à fait normal ! Exactement comme elles trouvaient qu’une moyenne habituelle, au pic le plus fort de la grippe saisonnière, étant entre 500 et 600 malades pour 100.000 habitants par semaine, n’avait pas lieu d’alerter le monde entier en le traumatisant ! En revanche, la covid-19 qui a atteint, au pic le plus fort de sa manifestation, la moyenne de 142 malades pour 100.000 habitants par semaine, elle devait déclencher la déclaration de « pandémie » par l’OMS et provoquer une surenchère invraisemblable de mesures tout à fait injustifiées et clairement mensongères, n’ayant pour but que de faire peur et d’imposer des contraintes arbitraires et théâtrales aux populations, prises en otages dans un chantage odieux et parfaitement criminel, mais justifiant une finalité, encore non avouée à ce jour par les auteurs de ce génocide planétaire, pour un grand nombre, et un « piratage » pour les survivants ! (Cf., op.cit., Laurent Toubiana, Covid-19, une autre vision de l’épidémie…)

Conclusion

La servitude volontaire restera pour moi une question relevant d’une extrême naïveté ou retard mental ! La servitude volontaire serait ainsi la manifestation ou le symptôme d’une transgression des limites de la distinction entre le malheur d’une soumission imposée de l’extérieur et le vice d’un assujettissement volontaire, consenti dans le for intérieur à défaut de désirer la liberté. Selon La Boétie, les régimes politiques sont fondés sur la peur, laquelle sert à dissimuler l’absence de légitimité des gouvernants. Ainsi, le peuple s’auto-soumet aux pouvoirs en place, par simple habitude, par récurrence historique. 

Je pense qu’il y a plus à dire que ce que postule La Boétie : oser contester la légitimité des Gouvernants en les accusant de fomenter le génocide et l’esclavage des survivants, n’est pas soutenable, car dans la tête d’un occidental formaté à la théocratie, toute la légitimité des pouvoirs non démocratiques – comme c’est le cas de tous les pouvoirs politiques en occident – est basée sur l’innocence sacralisée de ces pouvoirs. Les gouvernants sont regroupés dans « l’État profond » ; celui-ci est le Pontife de la société laïque ne pouvant que vouloir le bien commun, il est impossible d’imaginer que les gouvernants puissent se tromper et la tromper ou avoir des intentions perverses, voire mauvaises et criminelles. La vérité et la vertu font partie de leurs attributs et ils sont gratifiés d’une sorte « d’infaillibilité pontificale » de par la fonction étatique reliée à la légitimité théocratique. Remettre cela en cause, c’est enlever toute légitimité au pouvoir légitimé par le divin et sombrer dans l’anarchie ! C’est cette arriération mentale qui explique, à mon sens, la soumission des personnes rendues, sourdes, aveugles et muettes, face à tout régime politique organisé hors des principes de la démocratie. En démocratie, c’est le peuple qui commande et c’est l’État qui obéit… En théocratie, c’est l’État qui représente dieu et qui commande le peuple prié de se soumettre à ses volontés, à ses lois, à ses décrets, à ses décisions. Il sait où est le bien des uns et des autres mieux que les uns et les autres ! Désobéir à un tel État est quasi blasphématoire et passible de répression, de sanctions, de punitions… C’est cela qui se passe chez nous et qui explique cette passivité grégaire de la majorité face au totalitarisme théocratique de nos sociétés archaïques et de leurs Gouvernants… Ainsi, chacun peut imaginer où se trouve le remède à une telle maladie de civilisation : dans la fin de cette civilisation, le plus tôt possible, ce que nous appelons de nos vœux…

Jean-Yves Jézéquel

La source originale de cet article est Mondialisation.ca
Copyright © Jean-Yves Jézéquel, Mondialisation.ca, 2022




J’ai honte pour vous, lâches Occidentaux

[Source : rusreinfo.ru]

Par Boris Guenadevitch Karpov

Je ne vous ferai pas de long compte-rendu des célèbrations du 9 mai en Russie, à part un très bref résumé du discours du Président Poutine, et de la présence dans la partie militaire de quelques uns des atouts de la Russie.

Vladimir Poutine donc, en résumé
  •  Longtemps la Russie a exhorté l’Occident au dialogue. En vain, les pays de l’OTAN n’ont pas voulu nous entendre.
  •  La Russie a repoussé préventivement l’agression, c’était une décision forcée, opportune et la seule correcte.
  •  Les vétérans américains qui voulaient venir au défilé de la Victoire à Moscou se sont en fait vus interdire par les États-Unis de le faire.
  • « Nous honorons tous les soldats des armées alliées : les Américains, les Britanniques, les Français, les résistants, les braves soldats et partisans de la Chine, tous ceux qui ont vaincu le nazisme et le militarisme.
  •  Les militaires russes, au cours d’une opération militaire spéciale, se battent pour les habitants du Donbass et pour la sécurité de leur patrie.
  •  « Vous vous battez pour la patrie, pour son avenir et pour que personne n’oublie les leçons de la Seconde Guerre mondiale. Pour qu’il n’y ait pas de place dans le monde pour les bourreaux, les escadrons de la mort et les nazis »
  •  L’État fera tout pour aider les familles des victimes, en particulier les enfants. Le décret correspondant a été signé.

Ceux qui prévoyaient un discours menaçant et offensif restent donc sur leur faim, les directives militaires ne se donnant bien entendu pas en public. Certains « experts » parlaient de « mobilisation » « face a la deroute des russes ». La meilleure reponse a ces stupidites a ete donnee par le secrétaire général de l’OTAN : « L’offensive générale de l’armée russe dans le Donbass n’a même pas encore commencé. Les forces armées RF utilisent une quantité limitée de forces disponibles », a déclaré Stoltenberg.

Sur le plan militaire on a pu observer plusieurs matériels de pointe, quoiqu’en ont dit certains commentateurs occidentaux prétendant que seules des armes « obsolètes » avaient été présentées. Par contre, les armes « secrètes » (par exemple à impulsion magnétique) n’ont pas été dévoilées.🙂

Voici donc 4 photos (mes photos de l’Armata ont été victimes d’une erreur de manip du photographe et ne sont donc pas publiées)

Robot de combat « Vikhr » :

Iskander :

S-400 :

Sarmat :

Pour les passionnés, on trouve largement de quoi se renseigner sur internet.

La traditionnelle « Marche des Immortels » avec Vladimir Poutine a rassemblé quelques personnes dans toute la Russie et à Moscou… Voyez la vidéo ci-dessous !





Mais le but de mon article est plutôt de vous plaindre, vous Occidentaux. Je note qu’en disant « vous » je m’adresse à la majorité des Occidentaux, dont VOUS qui lisez ne faites, peut-être pas partie.

Oui, je vous plains. Et j’ai honte pour vous Occidentaux qui d’un côté célébrez (le 8 mai) la victoire contre les nazis, tout en soutenant moralement et matériellement un régime devenu une résurgence du système nazi. Et qui ne s’en cache même pas !

Je sais parfaitement qu’en France, la bien-pensance traite de « nazis » tout opposant. Les patriotes sont des « nazis », Le Pen est une « nazie », Cyrano sans doute est aussi un « nazi » pour tous ces pauvres types. C’est pourquoi je suis toujours gêné d’employer ce terme quand je parle des raisons de la Russie d’être entrée en Ukraine.

Et pourtant, ce sont bien des « nazis » qui sont au pouvoir en Ukraine, et les régiments Pravy Sektor et Azov (les 2 principaux mais il y en a d’autres) n’ont d’ailleurs pas de honte. Ses membres affichent fièrement leurs convictions tant sur leurs armoiries que sur leur corps avec des tatouages explicites.

Le président ukrainien Zelensky a d’ailleurs déclaré : « Je respecte Azov car ils défendent l’Ukraine ». Tout comme Hitler respectait les SS car ils défendaient l’Allemagne. Dans un sens, si cela ne concernait que les Ukrainiens, nous aurions pû dire que c’est leur problème : la Russie ne se veut pas le « gendarme du monde » comme les États-Unis qui, eux, n’ont aucun scrupule pour détruire les pays qui leur résistent. Mais il se trouve qu’une très grande partie des habitants d’Ukraine sont russes, et la Russie défend les Russes, où qu’ils se trouvent. Je ne détaillerai pas les points qui ont mené à cette intervention, cela a été fait à plusieurs reprises.

Et donc nous avons aujourd’hui, au nom d’une soumission au « gendarme du monde » qui rêve depuis 1945 de faire main basse sur la Russie, l’ensemble ou presque de l’Europe non seulement qui critique la Russie mais qui l’attaque tant financièrement que militairement. Car on a beau dire, livrer des armes à l’Ukraine c’est attaquer la Russie.

On voit donc le « pays des droits de l’Homme » livrer des armes aux nazis. Simplement. Ce soutien aux nazis est-il culturel ? On se souvient en effet que la France a préféré se rendre – et collaborer activement – avec le régime nazi plutôt que de le combattre ! Le siège de Léningrad, c’était en Russie. Paris, elle, a été déclarée « ville ouverte ». C’est une mentalité bien différente…

La France fut jadis le phare culturel et moral d’une grande partie du monde. C’est aujourd’hui une pétaudière où règne une bacchanale totale, sombrant dans la folie sous les regards béats des Français. L’ensemble de l’Europe suit la même voix, à part quelques exceptions.



quand je vois des Polonais aujourd’hui attaquer le consul de Russie alors qu’il dépose des fleurs sur un monument à la mémoire de ceux qui sont tombés contre les nazis, j’en ai honte pour eux. J’en ai honte pour vous Européens ! Mais qu’êtes-vous devenus ? Pour quoi sont donc morts vos pères et grand-pères ? Peut-être bientôt irez-vous saccager leurs tombes puisqu’ils se sont battus contre ceux que vous idolâtrez aujourd’hui ? Plus rien ne m’étonnerait !

Vous ne le savez sans doute pas, mais vos agissements sont le meilleur moyen pour non seulement souder encore plus le Peuple russe, mais aussi pour vous faire haïr par le Peuple russe. L’incompréhension que nous avons de vous concernant votre mode de vie, se transforme aujourd’hui en véritable haine alors que vous participez activement à tuer nos soldats. N’êtes-vous pas capables de comprendre comment ceci va, fatalement, se terminer ?

N’imaginez pas un instant que nous abandonnerons notre combat. Nous ne le pouvons d’ailleurs pas, car il en va de notre survie ! En continuant d’envoyer des armes à l’Ukraine non seulement vous participez à la destruction de ce pays, car nos forces détruisent toutes les voies de communication, mais vous rapprochez le jour où nous dirons : « c’en est assez, assez de morts, arrêtons ça maintenant ».

Et nous arrêterons ça… D’une manière dont vous n’avez pas la moindre idée… Personne au monde n’a connu avant ce qu’il se passera alors, et il n’y aura pas de retour en arrière possible.

N’êtes vous pas capable de comprendre ceci ? C’est pourtant simple ! Mais vous, Européens et Américains, alors que vos dirigeants vous entrainent dans l’abime, continuez à vivre comme si de rien n’était en manifestant « contre la Russie » et « pour les nazis d’Ukraine ».

J’ai honte pour vous ! Honte, car vous soutenez ceux qui ont assassiné vos ancêtres ! Honte car vous ne voyez pas ce qui est en train d’arriver. Honte car vous pensez que vous pouvez nous faire plier avec vos « sanctions », vos vols et vos armes.

Honte, car vous ne comprenez pas que nous battant pour la survie de notre Peuple et de notre civilisation, nous vaincrons finalement. Non pas parce que nous sommes les plus forts, mais parce que nous avons raison.




Ils ne veulent pas éliminer la pauvreté. Ils veulent éliminer les pauvres

[Source : olivierdemeulenaere]

Par Olivier Demeulenaere

Par ses fonctions sur le terrain, en Afrique notamment, Gabriel Tereso a découvert progressivement comment, sous couvert d’aide publique au développement et de « politique de santé reproductive », certains Occidentaux visent en fait une limitation de la croissance démographique et la déconstruction du modèle familial dans les pays pauvres ou émergents, parfois à l’insu de leurs populations. Éliminer les pauvres plutôt que la pauvreté, voilà leur objectif.

Les moyens : la manipulation des opinions publiques, les programmes officiels (échanges « nourriture contre contraception », campagnes de stérilisation…), mais aussi l’ajout secret d’antigènes hCG dans les vaccins antitétaniques. L’auteur détaille ces politiques, davantage connues depuis la première conférence de Pékin en 1995.

Enfin, il montre comment elles se rattachent à la pensée eugéniste du XIXe siècle : une vision malthusienne promue aujourd’hui encore par de grandes fondations privées « philanthropiques ». Adossées à de puissants groupes financiers et industriels, celles-ci financent les ONG et les grandes institutions internationales (ONU, FMI, OMS…), s’appropriant ainsi la gouvernance mondiale des politiques d’aide au développement, au mépris de la démocratie et du bien commun.
L’auteur :

Gabriel Tereso est docteur en santé publique et spécialiste des politiques de santé dans les pays en développement. Il intervient comme expert en Afrique, en Asie ou en Amérique latine pour des organisations internationales, des cabinets d’étude ou les Nations unies pour lesquelles il a travaillé plusieurs années.

Source : Les Editions du Bien Commun

Rappels :

PLANDEMIE – Gates, Soros, Rockefeller, Buffet, Bezos : l’idéologie néo-malthusienne des élites globalistes

Rassurez-vous : Les « vaccins » Covid-19 ne stériliseront pas TOUTE la population !

[Voir aussi :
L’objectif de l’Agenda 2030 : contrôle, déshumanisation et dépopulation
Dr Bryan Ardis & Me Reiner Fuellmich — Dépopulation, stérilisation et génocide par injections anti-Covid-19
Bill Gates, Elon Musk, Rockefeller… Les soi-disant « vaccins » à ARNm, l’eugénisme, la dépopulation et la montée en puissance du transhumanisme
L’ancien vice-président de Pfizer à l’AFLDS : « Il est tout à fait possible que cela soit utilisé pour une dépopulation à grande échelle »
Un ex-agent russe parle du coronavirus et de dépopulation
5G, surveillance, dépopulation, bitcoins, nano-puces — La carotte et le bâton ou le Meilleur des mondes offert par Bill Gates et Big Telecom
« Vaccins : un plan mondial » écrit en mars 2019
Les valeurs familiales de Schwab
La grande conspiration criminelle du « zéro carbone »
Les mots de Christine Deviers Joncour sur Attali, le Covid et le plan de dépopulation]




Maladie, guerre et famine : le troisième cavalier du mondialisme approche au galop

[Source: strategika.fr]

Par Alexandre Keller de t.me/kompromatmedia

Aux Etats-Unis, le rationnement des ventes d’aliments pour bébés a débuté, rapporte USA Today. Dans un contexte de flambée des prix et de rupture de stock, certaines pharmacies et supermarchés limitent les achats à trois produits pour tout-petits en magasin et en ligne.

En France comme en Europe, les rayons de supermarchés se font toujours plus clairsemés. Il ne manquerait que le signal d’envoi des médias de masse, un gros titre sur BFM plutôt que des articles et entrefilets épars jusque-là pour déclencher un «panic buying».

2020 : Emmanuel Macron déclare la «guerre» au Covid et cite l’Apocalypse selon Jean : «La Bête de l’événement est là». Le service de fact-checking du Monde eut beau se démener pour expliquer que le président de la République, «amateur de références littéraires, religieuses ou intellectuelles», n’avait pas vraiment dit ce qu’il disait, l’annonce reste curieusement mystique.

Mars 2022 : en pleine campagne présidentielle, l’ex-banquier prévient qu’une «crise alimentaire sans précédent arrive». Au téléphone avec Vladimir Poutine, le président réélu s’inquiète de la «sécurité alimentaire mondiale». Devant les caméras, il en impute la responsabilité à la Russie, évidemment.

Or, comme souvent, c’est le contraire qu’il faut comprendre : l’Occident, par sa prédation économique et militaire, son messianisme impérial, a provoqué la crise alimentaire qui s’annonce.

L’UE organise sa propre pénurie alimentaire

Acteur irrationnel en apparence, l’Union européenne (UE) cherche à tout prix à couper ses relations commerciales avec la Russie. Irrationnel, car les Etats membres n’ont aucun intérêt, géopolitique comme économique, à se priver de l’énergie et du marché russes. L’Allemagne, dirigée par un gouvernement atlantiste, pourrait voir son puissant complexe industriel péricliter, alors que ses coûts de production ont bondi de près de 30%.

L’UE démontre la même absence de logique pour la sécurité alimentaire, alors que la Russie et l’Ukraine représentent 30% des exportations mondiales de céréales. En 2019, la Biélorussie, la Russie et la Chine, tous des adversaires de l’Empire américain et de ses vassaux européens, se classaient parmi les quatre premiers exportateurs de potasse (engrais) derrière le Canada…

Acteur rationnel, elle, la Russie a déjà imposé une interdiction d’exportation de sa production de céréales. Le 5 avril, Vladimir Poutine a pris des mesures pour augmenter la production de 3% par an. Le Kazakhstan, sixième exportateur mondial de blé et qui approvisionne plus de 70 pays, a également annoncé une restriction de ses exportations de céréales. Les sanctions européennes,décidées dès 2014 sur ordre américain, ont agi en réalité comme une mesure protectionniste en faveur de la Russie et dopé son agriculture…

Troisième exportateur mondial en 2005, la France s’est déclassée en sixième position. Un déclin qui s’accélère : en 10 ans, c’est le pays qui affiche le plus fort recul au monde. La politique agricole commune (PAC) de Bruxelles est passée par là.

La nourriture, c’est du pétrole

Dans un système économique où le pétrole est partout, des plastiques aux carburants, la sécurité alimentaire est étroitement dépendante de l’approvisionnement en hydrocarbures.

Dans le monde de la nourriture industrielle, l’or noir est un intrant vital de l’agriculture. Il est nécessaire pour faire tourner les machines agricoles ; à la pétrochimie pour fabriquer les produits phytosanitaires et les pesticides ; à la production des tourteaux de soja qui engraissent les bœufs ; à la transformation des produits par l’industrie agroalimentaire ; pour les emballages ; à la chaîne logistique qui alimente les supermarchés…

Tandis que les gouvernements des pays de l’Union expliquent à la population qu’il va falloir se priver de chauffage et s’habituer à une inflation record, l’UE tente, de façon absurde, d’imposer un sixième paquet de sanctions contre la Russie, notamment un embargo sur le pétrole d’ici à la fin de l’année 2022 malgré les réticences croissantes de certains pays.

Une dérogation était prévue pour amadouer la Hongrie, mais elle s’est avérée insuffisante pour le Premier ministre hongrois Viktor Orban qui a tapé du poing sur la table. «Un embargo «équivaudrait à une bombe nucléaire larguée sur l’économie hongroise», a-t-il rétorqué à la présidente de la Commission européenne, l’Allemande Ursula von der Leyen, rappelant le «droit souverain de chaque pays sur son mix énergétique». Et de rappeler : « Nous avons clairement signifié dès le début qu’il y avait une ligne rouge : l’embargo sur l’énergie ».

La presse mainstream et l’AFP ont tenté d’expliquer que la Hongrie était dans un cas particulier en raison de sa dépendance aux hydrocarbures russes, mais c’est en réalité la situation, peu ou prou de tous les vassaux de Bruxelles… et du monde entier.

L’OPEP, proche de la Russie, refuse d’ouvrir le robinet

S’exprimant lors du forum mondial de l’énergie de l’Atlantic Council, le 28 mars à Dubaï, le ministre de l’Energie des Emirats arabes unis, Suhail al-Mazrouei, a ironisé sur la position des Occidentaux : «Lors de la COP 26 [sur le climat], tous les pays producteurs se sont sentis indésirables […] Aujourd’hui, parce qu’ils veulent qu’on augmente notre production, on est à nouveau des super héros. Mais ça ne marche pas comme ça».

Les treize membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), menés par Ryad, et leurs dix partenaires conduits par Moscou (Opep+), devraient s’en tenir à une hausse de 400.000 barils par jour, insuffisante pour compenser le choc sur l’offre qu’entraînerait un embargo sur le pétrole russe décrété par Bruxelles. «A moins que quelqu’un ne soit prêt à fournir 10 millions de barils par jour, on ne peut pas remplacer les Russes», a souligné Suhail al-Mazrouei.

Pour rappel, la Russie était en 2019 le troisième pays producteur, avec 12,6% du pétrole mondial, devant le Canada et l’Irak (5,1%), un de ces pays que l’empire états-unien a détruits. La Libye, rasée par l’OTAN, est tombée au 21e rang…  Depuis 20 ans, la politique américaine d’élimination par la guerre de ses concurrents mène l’Europe à la pénurie.

Guerre de Washington contre l’Europe

Les Etats-Unis, grâce aux investissements dans le secteur des schistes, sont redevenus premier exportateur mondial de pétrole depuis 2015, situation inédite depuis 1975. En clair : depuis 2015, les Etats-Unis a de l’énergie à vendre, et non plus à acheter. L’Amérique du Nord et l’Europe n’ont plus les mêmes intérêts géopolitiques.

Reste donc l’Europe, presque sans pétrole local, et qui paie le prix de la soumission de ses élites au projet séculaire de la géopolitique anglo-saxonne : couper la péninsule européenne et son potentiel technologique et industriel du vaste hinterland russe.

En compromettant durablement la diversification de l’approvisionnement en énergie, l’Empire américain s’assure ainsi de la soumission de l’Europe. Dans le monde d’avant le coup d’Etat de l’«Euromaidan» de 2014, l’Ukraine se trouvait exactement sur le chemin des gazoducs acheminant l’énergie russe au complexe industriel européen…

La France, dont l’influence géopolitique s’effondre, n’a plus la maîtrise complète du gaz algérien comme du temps de son empire colonial. En Russie, l’éviction de Total a débuté avec la mort étrange de son PDG, Christophe de Margerie, en 2014. Le dirigeant avait dénoncé l’hégémonie du dollar dans le monde, notamment dans le secteur pétrolier et il évoquait les avantages souverainistes d’acheter le pétrole dans une autre devise que le billet vert.

Alors, où donc est la rationalité de l’Europe comme acteur géostratégique ?

Convergence des agendas de l’OTAN, de l’UE et de Davos

«Pour une raison quelconque [religieuse ?], les mondialistes aiment nous dire ce qu’ils sont sur le point de faire», relève Brandon Smith, dans un article traduit et publié par Strategika. Le journaliste indépendant note que les grandes crises – financières, économiques ou sanitaires – sont presque toujours annoncées par les organes globalistes que sont l’Organisation mondiale de la Santé, l’Organisation des Nations unies (ONU) ou le Fonds monétaire international. En 2020, bien avant la guerre en Ukraine, mais en pleine hsytérie pandémique, l’ONU s’alarmait déjà d’une future pénurie alimentaire.

A ces organismes trans- et supranationaux, il faut ajouter les organisations oligarchiques a-nationales. Parmi celles-ci, le Forum économique mondial ou encore l’Alliance du vaccin (Gavi), cher à Bill Gates, promeuvent le mélange des genres entre public et privé.

Le milliardaire non élu et von der Leyen ont lancé en novembre 2021, sans aucun contrôle de quelque parlement de quelque Etat européen que ce soit, le programme Catalyst, développé par Breakthrough Energy. Cette structure parapluie comprend plusieurs organisations fondées par Bill Gates en 2015, qui visent à accélérer l’innovation dans les énergies durables et dans d’autres technologies pour réduire les émissions de gaz à effet de serre. Breakthrough Energy est financé, entre autres, par BlackRock.

Dans ce monde post-démocratique, celui de la gouvernance privé/public et du néo-despotisme éclairé, une population affaiblie, appauvrie, en demande de sécurité sanitaire et alimentaire, et convaincue de la réalité du réchauffement climatique d’origine anthropique, serait prête à accepter sans discuter, après de longues années de fabrique du consentement, les solutions malthusiennes et transhumanistes du Forum de Davos.

D’après l’Evangile selon Jean, où figure une mention du «nombre de la Bête», chère à Emmanuel Macron, quatre cavaliers annoncent l’Apocalypse (aussi appelée Révélation de Jésus-Christ. Un premier cheval est monté par l’Antéchrist. Avec la maladie et la guerre, un troisième cavalier sur un cheval noir annonce la famine.

«Le pouvoir leur fut donné sur le quart de la terre, pour faire périr les hommes par le glaive, par la famine, par la mortalité, et par les bêtes sauvages de la terre», raconte la Bible.

Pour une élite aux prétentions eschatologiques et démiurgiques, cela peut faire aussi sens, quitte à l’inverser.

Alexandre Keller, pour Strategika





L’héritage de Marisol Touraine et de son cabinet, socle de la destruction continue du système de Santé

Une ancienne ministre de la Santé félicite le président lors de son investiture le 6 mai 2022 et lui dit « maintenant tu es libre. Maintenant tu as les mains libres. Tu peux faire tout ce que tu veux. Le pays, tu peux l’embarquer ».

Que voulait-elle dire exactement d’autant que durant sa longue présence au ministère de la Santé, elle n’a pas manqué de liberté pour démolir un peu plus notre système de Santé ? Il reste à le privatiser complètement au-delà des PPP (partenariat public privé) qui ont déjà bien entamé son indépendance et favorisé des liens incestueux avec l’industrie pharmaceutique.

Marisol Touraine, ministre des Affaires sociales, de la Santé et du Droit des femmes (France), 2012-2017 a rejoint Unitaid (([1] Le Conseil d’administration, organe directeur d’Unitaid, fixe les objectifs de l’organisation, assure le suivi des progrès réalisés et approuve les budgetsprend ses décisions, par consensus ; il est composé de 13 membres.)) qu’elle préside. Les buts de cette organisation sont « l’optimisation d’efficacité des actions en Santé mondiale et élargir l’accès équitable à de meilleurs produits de santé », selon leur site. Rêve-t-elle du poste de Premier ministre ?

QUEL EST L’HÉRITAGE DU MINISTÈRE TOURAINE ?(([2] Références dans « soigner ou obéir » aux éditions fauves 2016))

Rappelons d’abord qu’elle fut assistée dans cette tâche par les actuels détenteurs du pouvoir en Santé : Jérôme Salomon directeur général de la santé et homme en noir des quotidiens bulletins de santé lors du covid, Olivier Véran rapporteur de sa loi et actuel ministre et Gabriel Attal membre de son cabinet et porte-parole encore quelques jours.

Clairement nous sommes dans la continuité depuis 2012 et E. Macron était d’ailleurs dès cette même date de 2012 secrétaire général adjoint de l’Élysée.

LES CONSÉQUENCES DE LA LOI TOURAINE DE 2016 (AU J0 EN JANVIER 2017)

La loi Touraine a aggravé toutes les dérives éthiques et thérapeutiques et accéléré la destruction de notre système de Santé.

Grands principes de cette loi :

le premier principe majeur : soumettre les médecins aux désirs des gouvernants.(([3] Nous avons assisté depuis mars 2020 à l’illustration de ce principe contraire à Hippocrate.))

L’État s’impose comme décideur unique de la Santé.

L’article 1 est capital : il instaure dans la loi l’Étatisation de la Santé.

Auparavant, le ministère avait un rôle de contrôle, il prend celui de chef. Le texte de loi concerne non seulement la « Santé publique », mais bien l’ensemble du système de Santé, public et privé, placé dorénavant sous l’autorité absolue de l’État.

La médecine échappe au contrôle décisionnaire des médecins et autres professionnels de Santé, dont c’est pourtant la vocation et le métier.

La disparition de l’indépendance du médecin constitue la suppression d’une des valeurs fondamentales du rapport entre le patient et son docteur. Ces professionnels deviennent des exécutants purs et simples.

Dans la foulée, on liquide les médecins, trop indépendants au goût de nos gouvernants, ou plutôt leurs avatars, les PH, dits praticiens hospitaliers et les praticiens de ville.

On ne parle plus de médecins, mais de professionnels de Santé. Sur les 40 000 signes du projet de loi sur la Santé de 2014, le signifiant « médecin » figure seulement 40 fois. Symbole démonstratif ! L’archétype ancré dans l’inconscient collectif doit disparaître.

Le numerus clausus (réduction drastique du nombre de médecins admis à la formation chaque année depuis les années 80) n’est pas une erreur de prévision. C’est un choix politique délibéré pour réduire l’offre de soins. Même si on fait semblant de revenir sur ce sujet tabou, dans les faits les postes de cliniciens, véritables « docteurs » pour le patient n’augmentent pas.(([4] Au bénéfice des postes en Santé publique, épidémiologie, biologie, etc. tous loin du patient.))

La réforme du statut des médecins des hôpitaux publics, par la loi en 1984, avait sonné la mort du rôle médical spécifique dans l’indifférence générale, y compris des « PH — praticiens hospitaliers » dont tous ne sont pas médecins.(([5] Pharmaciens, psychologues, etc.. peuvent bénéficier de ce même statut.))

Début de la fin d’une destruction programmée des médecins bien formés

Nos gouvernants voulaient créer la pénurie pour diminuer les dépenses de santé peut-être, mais surtout se débarrasser de professionnels trop indépendants à leur goût et qu’ils rêvent depuis des décennies de remplacer par des machines supposées intelligentes.

Ils sont responsables des déserts médicaux qu’ils prétendent déplorer, mais sont en pratique très heureux d’utiliser ce prétexte pour substituer au contact direct médecin-malade des consultations par zoom ou des cabines d’examen. Ces contacts virtuels n’ont plus rien de la consultation médicale proprement dite avec son colloque singulier médecin malade permettant un interrogatoire intime qui nécessite proximité, et l’examen clinique pierre angulaire de l’examen.

Nos énarques voulaient remplacer les vrais médecins depuis longtemps et c’est bientôt chose avancée à travers la loi Touraine et les nombreux décrets d’application qui ont suivi. Dans la foulée, la vraie médecine a disparu comme le constatent les patients qui tentent d’obtenir des soins et n’obtiennent que des listes d’examens complémentaires (qui rapporteront à l’hôpital au passage).

Aujourd’hui, ils font semblant de combler le manque de médecins formés par des médecins étrangers rarement parfaitement bilingues.

Près de 80 % des gardes des hôpitaux de Paris sont assurées par ces médecins étrangers, plus soumis à la hiérarchie et sous-payés pour la plupart. Idem en province. Une population plus obéissante, sous la menace de retrait de visa pour eux ou leur famille, etc. Une forme d’esclavage moderne, et un harcèlement moral (et pas toujours seulement moral) comme mode de management organisé dans le quasi-silence des syndicats et des médias.

Pensée unique, crimes de pensée et d’expression libres. Soumission !

Les patients ont été trop longtemps indifférents à la liberté du médecin, qu’ils considéraient souvent comme des privilégiés, pensant qu’ils pouvaient tout de même être « bien » soignés dans le nouveau mode collectif.

Le mythe de l’amélioration des soins par les réunions multidisciplinaires imposées par le plan cancer (2003) ébauché en 2000 avait déjà bien conditionné les malades, leur faisant croire au miracle de la coopération productive, alors que le plus souvent c’est le « chef » ou le mâle dominant de l’espèce » qui se contente de faire appliquer les directives de l’institut national du cancer.

Les libertés du médecin et du patient de penser, de choisir, de soigner, et d’être soigné sont indispensables à un acte médical efficace

Le suicide du cardiologue, le professeur Mégnien en décembre 2015 à l’hôpital Pompidou a donné lieu à la création d’une association des amis du professeur Mégnien pour lutter contre le harcèlement des médecins et a ouvert la voie… Les témoignages plus terribles les uns que les autres s’accumulent et la période des deux ans de délire covid a donné lieu à de nombreuses démissions, tragiques ou non, en France comme à l’étranger, quand on a encore le sens du devoir, que l’on ne peut plus l’accomplir et qu’on se trouve dans l’impasse.

Comment peut survivre un médecin quand il sait que des antibiotiques vont guérir son vieux patient de sa « grippe » annuelle et qu’on lui interdit de les prescrire ? Et pire on lui conseille (injonction forte) de lui administrer du Rivotril au moindre signe compatible avec le covid.

Beaucoup ont été soumis. Dans quel état psychologique sont aujourd’hui ces médecins  et ces infirmiers qui ont dû affirmer aux malades l’intérêt des mesures coercitives inutiles et pire de l’injection génique, voire de leur injecter le poison.

LA MÉDECINE D’AUTREFOIS FIDÈLE À HIPPOCRATE

Jusqu’à la promulgation de la loi Touraine(([6] La loi de modernisation du système de Santé, aussi appelée loi Santé, est une loi française promulguée en janvier 2016, après avoir été portée par la ministre des Affaires sociales et de la SantéMarisol Touraine.
Au cours de son étude par le Parlement, entre octobre 2014 et décembre 2015, elle suscite de nombreuses critiques de la part des professionnels de la Santé. Cette période est marquée par plusieurs grèves et manifestations, à Paris et en province, notamment en mars1, en octobre2 et en novembre 2015)), le traitement du patient reposait sur ces principes fondamentaux rappelés dans le code de Santé publique :

1°) article L1111-1

« droit du malade au libre choix de son praticien et de son établissement de Santé »

. 2°) article R 4127-5 :

« le médecin ne peut aliéner son indépendance professionnelle sous quelque forme que ce soit ».

Ces principes fondamentaux ont été bafoués par la loi Touraine, et la qualité des soins en a immédiatement souffert, comme s’en sont aperçus de nombreux citoyens ayant eu besoin de soins et n’ayant pas imaginé la catastrophe avant d’être directement concernés.

La plandémie Covid a démontré le pourquoi de cette loi Touraine votée à l’assemblée en décembre 2015 avec vingt députés, les autres étant aux commémorations des attentats du 13 novembre… La manipulation comme d’habitude avait travesti les vrais objectifs à travers les promesses du tiers payant généralisé et/ou des soins ophtalmo ou auditifs gratuits…

Lorsqu’un médecin n’est pas indépendant, les décisions qu’il prend risquent d’être fortement influencées par l’organisme qui le contrôle.

Les médecins-conseils de la Sécurité sociale en ont fait l’expérience. S’ils prennent trop souvent des décisions jugées par leurs chefs administratifs trop favorables aux assurés, ils sont mal notés et leur carrière s’en ressent. Comme ils tiennent à leur carrière… ils se soumettent !

De la même manière, un médecin expert judiciaire qui donne un avis jugé contraire aux intérêts de l’État risque de ne plus figurer sur la liste des experts choisis par l’autorité judiciaire ou, s’il y reste de ne plus être choisi par les juges. Le pouvoir ne supporte pas l’indépendance et se débarrasse ainsi de ceux qui pourraient ne pas être assez obéissants. Soumission.

Un médecin traitant qui n’est pas libre est susceptible de faire passer vos intérêts après ceux de l’organisme qui le rémunère. Il risque donc d’être obligé de moins bien vous soigner, si cet organisme ne veut pas payer un traitement trop onéreux, rembourser une ambulance ou des séances de kinésithérapie.

Les exemples d’autocensure des prescriptions par les médecins américains affiliés à des assurances privées sont innombrables ; s’il veut rester accrédité par l’assurance qui lui fournit une clientèle captive il ne doit pas prescrire des traitements trop chers, ni même en parler avec le malade.

Vous allez le blâmer alors que personne — sauf les soignants — n’a protesté pendant que la ministre faisait croire au miracle du soin gratuit pour passer sa loi dans l’indifférence générale. Mirage efficace !

Devrions-nous dire que les Français ont les dirigeants qu’ils méritent ?

Les médecins hospitaliers ont longtemps été protégés par leur aura et leur statut. Depuis 30 ans, ce n’est plus le cas : leur statut a été brisé en 1984 (date symbolique s’il en est !)(([7] Décret de 1984 qui supprime les « médecins des Hôpitaux », titre autrefois envié obtenu sur concours et les remplacent par les futurs robots dits PH…)). Et manifestement la situation risque de s’aggraver. Martin Hirsch proche du président lui soufflerait un statut renouvelable tous les cinq ans…(([8] Dans une longue tribune dans les Echos, le directeur de l’AP-HP formule plusieurs pistes pour réformer en profondeur l’organisation de l’hôpital public. Martin Hirsch suggère notamment d’associer les paramédicaux à la gouvernance, d’affecter les médecins pour 5 ans (renouvelables) dans des établissements et de mettre fin à leur rémunération uniforme. Il souhaite également encourager la mobilité et faciliter les évolutions de carrières.)) Manifestement les médecins ne sont pas encore assez soumis, obéissants et silencieux et certains réagissent à ces propositions iniques et lui propose d’examiner et d’assumer son bilan.(([9] Opinion | AP-HP : le bilan désastreux de Martin Hirsch | Les Echos. Examinons plutôt le bilan de Martin Hirsch après plus de huit ans de mandat à la tête de l’AP-HP.
La situation budgétaire de l’institution s’est fortement dégradée. En 2021, le déficit sera de 290 millions d’euros, pour un budget de 7,8 milliards d’euros. L’endettement a augmenté de 47 %, passant de 2,1 milliards d’euros en 2014 à 3,1 milliards d’euros en 2021. La capacité nette d’autofinancement se réduit comme peau de chagrin, rendue positive uniquement par les cessions immobilières. Cela ne permet pas de financer les investissements nécessaires pour lutter contre la vétusté ou se doter des équipements innovants, sauf à recourir massivement à l’emprunt.))

Le médecin qui n’est pas assez obéissant est maintenant harcelé puis licencié, ainsi que les conditions scandaleuses de la fermeture de l’unité de cancérologie pédiatrique de l’hôpital de Garches et le licenciement « économique », deux ans plus tard, des médecins compétents qui l’animaient l’ont tristement démontré. Perte de liberté d’être soigné pour les petits patients, et perte irréversible du savoir-faire de collègues rodés depuis trois décennies à une cancérologie individualisée, humaine et très efficace…(([10] Lire Neuf petits lits sur le trottoir N Delépine 2014 éditions Fauves.))

VERS LA PRIVATISATION DE LA SÉCURITÉ SOCIALE

La loi Touraine prétendait vouloir sauver la Sécurité sociale. Discours à la Orwell ! Bien au contraire, le but réel et de plus en plus évident est d’accélérer sa privatisation.

La loi en a multiplié les mesures préparatoires : obligation d’une assurance Santé privée complémentaire, autorisation de réseau avec tarifs différenciés selon le prestataire, suppression du secret médical envers ces assurances… La loi complète un peu plus le dépeçage de la Sécurité sociale commencé dans les années 2000.

« Les jours heureux » programme du Conseil National de la Résistance.

Imaginé par les résistants dans le maquis, inclus par le Conseil National de la Résistance dans son programme « les jours heureux » et créé par ordonnances par le général de Gaulle il y a 70 ans, ce système d’accès aux soins solidaire était ouvert jusqu’à 2016 à tous sans discrimination ni différence de cotisations, quels que soient son âge, le nombre de ses enfants ou ses antécédents personnels et familiaux.

La Sécurité sociale est plébiscitée par la population, mais honnie (dès sa création) par la Bourse et les assurances privées qui estiment avoir été spoliées par la communauté d’une source inépuisable de bénéfices.

528 milliards d’euros de recettes ont été recouvrés en 2020 pour la Sécurité sociale

Sa privatisation constituerait une source colossale de revenus que les mutuelles devenues assurances ont hâte de se partager le plus rapidement possible.

Les gouvernants, au service de la finance, veulent nous imposer ces assurances privées qui prendront en charge les risques solvables en pratiquant des tarifs différents pour chacun (en doublant presque au passage le coût global pour les assurés) et en excluant les soins de qualité jugés trop chers.

Les Français qui ne pourront pas payer resteront couverts a minima par une sécu croupion. Ces craintes ne sont pas fantaisistes : elles rappellent ce qui se passe depuis toujours aux USA, pays des assurances santé privées et dont la population rêve d’un système comparable à notre vieille et moribonde Sécurité sociale que nos dirigeants s’acharnent à détruire petit à petit !

La préparation de l’opinion publique à la privatisation de la Sécurité sociale a commencé depuis plusieurs décennies et s’accélère. La première étape a consisté à augmenter progressivement le « reste à charge » (partie des frais non remboursée) des patients pour créer un besoin d’assurances complémentaires. (([11] Le chiffre d’affaires des Complémentaires Santé est passé de 17 milliards d’¤ en 2001 à 38 milliards en 2019 dont plus de7milliards de gestion.))

Progressivement, des pans de déremboursement apparaissent et aggravent les restrictions déjà imposées : en août 2003, est annoncé le déremboursement de 820 médicaments anciens affublé du qualificatif dévalorisant de « confort » (les coups fourrés se révèlent toujours en août.).

Puis est décidée la suppression du remboursement des chambres seules, y compris dans les situations médicales qui le justifient ; l’arrêt de prise en charge par la Sécurité Sociale a libéré le prix des chambres dites « solo » qui atteint maintenant des sommets, tant en prix qu’en présentation digne de l’hôtel de vacances, au mépris du contexte du patient. Avant la réforme, le prix d’une journée d’hospitalisation en clinique chirurgicale était d’environ 100 euros et pris en charge par la Sécu lorsque l’état du malade le justifiait. Actuellement, certaines cliniques de banlieue défavorisée (le 93 par exemple) facturent 250 euros le supplément quotidien pour chambre seule « confort » !

L’instauration du forfait hospitalier non remboursable sauf exception (18 € en septembre 2006, puis 20 € actuellement) complète le dispositif. Puis le tableau s’enrichit avec la création d’une franchise non remboursable pour chaque consultation médicale, mais également pour les examens radiologiques ou analyses biologiques.

En même temps, la diminution d’environ 50 % de la valeur réelle (en euros constants) des honoraires des chirurgiens et l’accroissement de près de 50 % de leurs charges les ont contraints à demander des dépassements d’honoraires, non pris en charge par l’Assurance Maladie.

En décembre 1982, la valeur du KC (cas chirurgical) était 11,75 francs. Selon la lourdeur de l’opération, elle valait X K. En 1982 les honoraires conventionnels du chirurgien pour une prothèse de hanche (KC220) s’élevaient ainsi à 2585 francs soit l’équivalent de 903 euros 2021 alors qu’en 2022 cette intervention n’est remboursée qu’à 459 euros ! Entre-temps le coût moyen des assurances professionnelles a été multiplié par 8, le pourcentage de reversions aux cliniques souvent par 2 et les charges de personnel par 1,5.

Le déremboursement de médicaments anciens bon marché déclarés peu efficaces complète le tableau, pour les remplacer par de nouveaux médicaments très chers…

À chaque nouveau déremboursement, les assurés sociaux inquiets se tournent vers les assurances complémentaires Santé, qui fleurissent de toute part et multiplient leurs publicités sur les grandes chaînes de télévision qui modèlent la pensée.

Progressivement, le ministère conditionne le citoyen à penser sécu insuffisante, complémentaires indispensables, cachant le fait que depuis des décennies, la Sécurité sociale n’est plus autonome, mais dirigée par le ministère lui-même qui la dépèce en douceur, le temps d’habituer les Français à sa suppression.

Certains refusaient obstinément de prendre une complémentaire, alors la ministre a rendu ces assurances santé complémentaires obligatoires, créant ainsi un nouveau prélèvement inévitable important (100 à 200 euros par mois !) et inégalitaire pour les classes moyennes.

Et ce pour, soi-disant, les protéger des frais !

Le parlement a autorisé la création de réseaux privés par ces assurances, par la loi Le Roux 2013, passée discrètement et peu médiatisée, les autorisant à lier le niveau de remboursement des prestations au choix des prestataires (intégration verticale pour augmenter les bénéfices, technique bien rodée dans la grande distribution et les assurances santé privées aux USA). Devant les réactions des médecins, ce système a d’abord été limité au dentaire et à l’optique, mais sera probablement très vite généralisé. Un simple décret à un moment propice suffira.

En d’autres termes, vous serez remboursé en fonction des choix que vous aurez faits au moment de signer le contrat avec la mutuelle, et donc le montant de la cotisation. Si vous avez limité les frais et n’avez pas coché la case « réanimation » par exemple, ce sera « soins palliatifs » et pourquoi pas seulement remboursement des frais d’assistance au suicide, dès que la loi Léonetti aura été élargie à ce choix.

LE LOBBY DE L’EUTHANASIE RECOMMENCE

Et vous entendez en ce moment revenir sur la table le sujet de l’euthanasie pourtant de multiples fois déjà débattues à l’assemblée et ayant conduit à la très avancée loi Leonetti.(([12] Loi qui en 2005 a formalisé le recours aux soins palliatifs, puis élargie en autorisant la « sédation continue irréversible ». On vous endort et on ne vous réveillera jamais (loi Léonetti — Clayes), en attendant une loi autorisant officiellement l’euthanasie.)) Mais ce n’est pas assez. Certes pendant la plandémie les euthanasies non avouées ont été pratiquées larga manu sur les personnes âgées isolées en état de faiblesse et sur au moins environ 10 000 personnes.(([13] https://www.francesoir.fr/opinions-tribunes/rivotril-et-ehpad))(([14] https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/decret-rivotril-compassion-223015))(([15] Au secours, le droit d’euthanasier nos aînés en EHPAD revient dans le décret du 16 octobre 2020.
France soir 23/10/2020 5
https://www.francesoir.fr/opinions-tribunes/au-secours-le-droit-deuthanasier-nos-aines-en-ehpad-revient-dans-le-decret-du-16))

Mais c’est insuffisant et dans l’atmosphère d’eugénisme et d’hygiénisme actuelle, les plus virulents veulent absolument généraliser l’euthanasie.

Attention, on n’a qu’une vie et la vente de vos données de Santé aux assurances la met en danger

Une étape supplémentaire a été franchie par la loi de modernisation de la Santé, parue au journal officiel en janvier 2016 (article 47), avec la suppression du secret professionnel envers les assurances privées, le gouvernement étant maintenant autorisé à leur vendre nos données santé. Il ne s’en est pas gêné et on a appris récemment que celles-ci avaient atterri aux USA au moins pour un certain nombre.

La connaissance du dossier médical est en effet très utile pour les assurances pour leur permettre le risque particulier de chaque client, et fixer un tarif personnalisé. L’appétit des assureurs pour ces informations est d’ailleurs illustré par l’offre que certains d’entre eux font à leurs affiliés d’un bilan génétique gratuit, sous prétexte de prévention.

De tels bilans n’ont aucune utilité pour les sujets bien portants, car il n’existe actuellement aucune mesure préventive spécifique qui ait fait la preuve de son utilité médicale. Elles sont supposées permettre d’estimer le risque de contracter certaines maladies à long terme, et donc de prévoir le coût potentiel des frais médicaux futurs.

En Californie, une patiente éligible à la chimiothérapie par son assurance, s’est vue retirée cette option le jour où le suicide assisté a été légalisé. La mutuelle lui ne rembourse plus que cette dernière option !(([16] www.genethique.org octobre 2016))

Un seul conseil aux bien portants : ne vous laissez pas tenter par ces bilans génétiques. Ils ne peuvent que vous nuire, d’autant que les assureurs Santé sont peut-être aussi ceux qui vous assureront pour l’achat de la maison. Ils vous proposent également votre assurance chômage, votre assurance vie, votre assurance invalidité et les cotisations ne manqueront pas d’intégrer votre pronostic vital supposé, en toute opacité probablement.

Si les citoyens ne réagissent pas activement, l’étape finale qui nous menace à court terme est d’autoriser ces assurances santé à gérer le risque général et de permettre alors à chacun de choisir son assurance Santé pour le régime général.

Alors le système solidaire aura vécu, chacun paiera en fonction de ses risques propres supposés, le niveau des remboursements dépendra des primes d’assurance payées et les actionnaires pourront engranger de très confortables dividendes.

Non, la Sécurité sociale ne revenait pas plus chère que les assurances privées !
La vieille dame sécu a 75 ans, elle reverse aux assurés près de 97 % de son budget, alors que les assurances santé n’en rendent en moyenne qu’à peu près 60 %. Il faut payer bien la publicité, la gestion dispendieuse, les salaires considérables des dirigeants, les impôts et les dividendes des actionnaires et les courses de bateaux ou de formule 1 du sponsoring.

Pour permettre aux assurances de se développer, il faut euthanasier la Sécurité sociale puisqu’elle ne veut pas mourir, après des décennies de résistance héroïque de ses enfants aux assauts répétés du pouvoir (depuis les ordonnances Juppé 96 et la suite).

Conséquences de cette loi sur la pratique des médecins ?

La perte de la liberté de vous soigner librement en fonction de votre état particulier et des données acquises de la science. Ce n’est plus vous-même qui serez soigné, mais votre maladie résumée en quelques chiffres et lettres (diagnostic, stade, anomalies génétiques…), une abstraction au lieu de la personne en chair et en os que vous êtes.

L’État décide et impose, via les ARS, quels médecins et établissements ont désormais le droit ou non de soigner des cancéreux et quels traitements ils doivent administrer. Le système s’étendra vite aux autres spécialités.

Qui peut ouvrir une unité d’autisme et quels moyens thérapeutiques a-t-il le droit de procurer au malade ? L’ARS, organisme bureaucratique non médical, a les prérogatives de décider si tel établissement doit fermer, si tels service ou unité peut rester ouvert et pour quelle activité. C’est une structure soi-disant indépendante, mais financée par l’État censé la contrôler.

Nos gouvernants successifs ont donné à cette agence les pouvoirs de l’inquisition, puisque ses décisions sont appliquées, sans que le médecin ou le professionnel de Santé (kinésithérapeute, infirmier libéral, etc.) ou le chef de service concernés soient entendus.

Pas d’avocat, pas de défense contradictoire, pas d’appel possible. Une lettre recommandée vous informe par exemple de l’interdiction d’opérer des moins de 18 ans et c’est fini. Ailleurs, le directeur de l’établissement reçoit le même genre de missive interdisant la pratique de la chimiothérapie pour tel type de malade. Une lettre signée par un sous-directeur X qui n’assumera jamais les conséquences de sa décision (responsable, mais jamais coupable).

La toute-puissance des ARS créées à la suite des ARH par la loi Bachelot en 2008 a été renforcée largement par le pouvoir actuel qui avait pourtant promis de les supprimer. Mais, quand un pouvoir à tendance totalitaire dispose d’une telle force de frappe, il ne la dissout pas. Les clones des fonctionnaires soviétiques sont actifs. Pendant le confinement et le plan Blanc ce sont les ARS qui décidaient de l’urgence ou non d’opérer tel malade et non le patient ou le chirurgien.

En conséquence, le médecin hospitalier ou libéral est amené à violer le serment d’Hippocrate qui lui demande de conserver son indépendance professionnelle, le choix des traitements étant imposé via les ARS et les « mutu-assurances complémentaires » qui imposent l’utilisation de tel ou tel médicament, ou de tel « protocole » en fonction de leurs intérêts et bientôt du niveau des cotisations de l’assuré.

Quid du médecin de ville, professionnel libéral ?

Votre généraliste a été abandonné par ses patients pendant ces années de gestation de la loi Touraine, malgré les efforts de certains résistants. Mais les citoyens ont fait l’autruche, préférant croire BFMTV et le pouvoir. Le résultat est désastreux, mais la résistance continue, bien faible et cachée néanmoins.

Nous sommes médecins, nous savons qu’il faut soigner chaque malade… Avec la loi Touraine, votre médecin « libéral » ne conserve que l’adjectif, les impôts et les charges sociales, mais aucune liberté. Vous en avez tous fait l’expérience depuis l’affaire covid.

Sans liberté de décider du traitement, il n’existe plus d’exercice proprement libéral.

L’exemple des réseaux de soins privés américains est très démonstratif : les médecins qui font partie d’un réseau ne peuvent prescrire que les traitements qui ont été validés par celui-ci et choisis avant tout en fonction de leur moindre coût.

Cerise sur le gâteau, pour bénéficier de la clientèle que l’appartenance au réseau lui assure, le médecin est tenu à une clause de confidentialité qui l’engage à ne jamais informer le malade des autres traitements possibles, s’ils sont plus onéreux !

L’omerta officialisée par contrat !

Ces règles de fonctionnement des réseaux ne sont pas particulières à la médecine ; elles sont exactement celles qui s’appliquent lorsque votre assurance automobile vous dispense de l’avance des frais de réparations, à condition que vous ameniez votre véhicule dans un garage qu’elle a agréé. La dispense d’avance du ticket modérateur, mesure phare de la loi Touraine, présentée partout comme un progrès social, n’en constitue pas un, et ceci en aucune manière, car elle ne diminue pas le reste à charge du patient. Le ticket modérateur reste le même et est prélevé directement sur votre compte bancaire.

Cette apparente simplification de formalité pour le malade est uniquement destinée à assujettir totalement le médecin à l’organisme payeur, aujourd’hui principalement la Sécurité sociale et demain, selon les directives européennes et les projets de nos gouvernants, les assurances privées.

Quid du secret médical ?

Les violations du secret médical se multiplient depuis vingt ans, et la récente loi les a rendues plus systématiques. Une des premières atteintes directes au secret médical fut l’obligation faite aux médecins de porter en clair, sur les certificats d’arrêts de travail, le diagnostic de la maladie causale.

Cette rupture flagrante du secret médical n’a pas suscité beaucoup de réactions. Pourtant, l’intérêt pour la collectivité de cette atteinte au secret était nul. Probablement parvenait-on déjà une mise en condition progressive. Les contrôles de tarification par les médecins-conseils des caisses étaient possibles avant cet ukase. Vous communiquez vos données de santé, mais aussi votre numéro de compte bancaire. Ils sauront tout !

L’étape suivante d’attaque du secret médical fut la mise en place de la Codification Commune des Actes Médicaux. Au lieu des « KC », qui ne correspondaient pas à une intervention chirurgicale précise, mais à une échelle de valeur monétaire, la nouvelle codification attribue un code, en trois lettres et quatre chiffres, à chaque acte et pathologie.

Cette codification, utilisée pour calculer le taux des honoraires médicaux et le prix des soins payés aux cliniques et aux hôpitaux, est extrêmement détaillée et comporte près de 40 000 entrées. En traduisant le code marqué sur le bordereau, vous pouvez apprendre que telle malade a bénéficié d’une reconstruction d’hymen, que tel autre a fait transformer ses organes génitaux mâles en vagin. Qu’untel souffre du sida. Or cette codification, disponible sur internet, circule avec l’identité du malade dans de multiples services, dont certains non tenus au secret médical. Outre les organismes de Sécurité sociale qui les détaillent, les agences et assurances santé complémentaires, les personnels des établissements hospitaliers y ont accès.

De plus, comme cette codification constitue la base des remboursements des organismes payeurs aux établissements, la plupart de ces derniers sous-traitent celle-ci à des professionnels privés pour optimiser les remboursements, et ce en violation du secret. Et l’on fait taire les quelques donneurs d’alerte qui dénoncent ces faits illégaux !

Ainsi, un médecin de Saint-Malo s’est fait admonester et menacer, puis a été sanctionné et déplacé, pour avoir dénoncé ces pratiques illégales. Une courte étude nous a montré que, pour une hospitalisation standard, près de 30 personnes différentes avaient accès à ces informations médicales personnelles détaillées (plus de soixante à l’APHP, grosse administration à strates multiples) ! Là encore, l’intérêt pour la collectivité est nul. On a créé une bureaucratie supplémentaire, abondante et coûteuse, détourné un peu plus le personnel soignant de sa mission, suscité des frais importants pour les établissements sans aucun gain, ni pour la Sécurité sociale, ni pour les malades, ni pour la Santé publique.

Mais c’est probablement le « désir » du pouvoir de tout contrôler. Le phénomène bureaucratique kafkaïen bien connu du pouvoir totalitaire.

La loi Touraine aggrave encore la rupture déontologique avec Hippocrate en faisant obligation aux médecins de transmettre les données de santé à la Sécurité sociale, mais aussi aux assurances privées. Porter atteinte au secret médical, c’est attenter à l’un des droits fondamentaux des individus. C’est affaiblir la confiance des malades en leur médecin et les inciter à lui cacher des informations qui seraient importantes pour le diagnostic et le traitement.

Mais pour les assurances privées qui remplaceront la Sécurité sociale, c’est la base de données qui leur permettra d’adapter les primes d’assurance à chacun et de justifier les augmentations : « vous présentez un sur-risque, votre état impose un malus ». Comme votre voiture après un accident ! Et oui, vous n’êtes ni plus ni moins qu’un objet pour ces bureaucrates et assureurs.

Vous comprenez le désarroi du médecin qui tente de prendre en charge l’humain que vous êtes. Un autre monde ! La disparition du secret médical est une des pires conséquences de cette loi. Le secret médical est un vieux souvenir que les citoyens n’ont guère défendu. Ils ont eu tort, particulièrement vous, les malades atteints de cancer, pour lequel le secret est vital, tant psychologiquement que physiquement

. Même si vous mettez de votre propre chef des photos sur FB (argument donné à la TV par des défenseurs de ce système pervers), cela n’a rien à voir avec le fait que d’autres mettent votre vie et vos maladies à nu sur internet.

Votre liberté, votre choix ! Quant à la sécurité des serveurs en particulier de ceux qui géreront votre dossier médical de votre espace client créé par la sécu (sauf si vous vous y opposez), je ne sais pas si même un enfant y croirait, en tous cas pas les ados capables de pirater jusqu’à la NASA. Seul le ministère, qui nous prend pour des débiles, tente de faire croire à la sécurité des données.

ON RETROUVE MARISOL À L’INVESTITURE. QUEL POSTE ESPÈRE-T-ELLE ?

Les internautes n’ont pas apprécié ses minauderies cachant des décisions gravissimes :

@Akira9744 @Carene1984

« Elle est loin d’être une courtisane de second rôle. C’est elle qui a fait des administratifs les chefs de services des hôpitaux à la place des professeurs de médecine émérites. C’est aussi elle qui a enlevé le terme patient pour qu’on utilise le terme client dans la Santé »

Et un souvenir de Wuhan ça vous parle ?

ET l’humour sarcastique :

Johan Faerber @JFaerber

« On espère pour Marisol Touraine qu’elle va avoir ce poste de 1er ministre que tout le monde refuse. Celle qui a contribué à détruire l’hôpital public doit continuer son travail et supprimer les derniers lits. Ce serait dommage d’avoir si peu de dignité pour ne pas être récompensée ».

La loi Touraine comporte bien d’autres aspects néfastes, mais l’essentiel est la perte de la liberté de soigner et la perte de choix du patient pour se faire soigner. Vous trouverez une analyse plus détaillée sur notre site et le PDF dédié :
https://docteur.nicoledelepine.fr/wp-content/uploads/2017/05/1704-ANTIBES-CONSEQUENCES-LOI-TOURAINE.pdf
ou la vidéo de ma conférence au Cercle Aristote en mai 2016 :

Voir aussi :





A l’ONU, la Russie démontre les crimes de guerre ukrainiens et les falsifications des médias occidentaux

[Source : lecridespeuples.fr]

Remarques du Représentant permanent de la Russie Vassily Nebenzia et de son Premier Représentant permanent adjoint Dmitry Polyanskiy à la réunion « Arria-formula » des membres du Conseil de Sécurité de l’ONU sur les violations du Droit International Humanitaire et autres crimes commis par l’armée et les milices ukrainiennes, le 6 mai 2022.

Sources : Mission permanente de la Russie à l’ONU et Conseil de Sécurité de l’ONU

Traduction : lecridespeuples.fr

Note du Cri des Peuples : Nous n’avons pas eu le temps de sous-titrer en français les vidéos 4, 5, 8 et 9, mais elles sont sous-titrées en anglais.

Vassily Nebenzia : Chers collègues,

Nous vous souhaitons la bienvenue à notre réunion « Arria-formula » consacrée aux crimes commis par l’armée et les milices ukrainiennes dans le cadre de l’opération militaire spéciale de la Russie en Ukraine. Aujourd’hui, nous allons essayer de parler le moins possible par nous-mêmes et de partager avec vous les récits des habitants de l’Est et du Sud de l’Ukraine et de donner la parole aux journalistes étrangers qui ont travaillé dans ces régions.

Si vous lisez les grands médias occidentaux et écoutez les politiciens occidentaux et ukrainiens, vous aurez dans votre esprit plus ou moins l’image suivante de ce qui se passe en Ukraine. « La Russie, jalouse de la réussite de son voisin et de ses perspectives de devenir membre de l’UE et de faire partie d’un monde libre et civilisé, a lancé une invasion à grande échelle contre ce pays. Les forces russes ont commis et continuent de commettre des atrocités [contre les civils], et les courageux militaires et défenseurs ukrainiens tentent de les mettre à l’abri des terribles bombardements russes aveugles. »

La réalité, cependant, est étonnamment différente, et les autorités ukrainiennes et leurs soutiens occidentaux ne sont pas intéressés à faire la lumière sur celle-ci. Je n’évoquerai pas ici la question des provocations flagrantes et odieuses de l’Ukraine et de ses parrains comme Boutcha, Kramatorsk et Irpin. Ces fabrications sont si évidentes que la présidence britannique du Conseil de sécurité a même décidé, en violation totale du règlement intérieur du Conseil, de nous refuser notre droit de demander une réunion d’urgence sur la provocation de Boutcha.

Je vais simplement essayer de réfuter certains des mythes promus par l’Ukraine en passant le micro à des concitoyens ukrainiens qui ont été confrontés à la terrible réalité sur le terrain.

Comme vous le savez tous, même les activités militaires ont leurs lois. Il s’agit du droit international humanitaire, qui se résume en gros, entre autres, aux principes suivants : pas d’utilisation d’infrastructures civiles à des fins militaires, pas de placement d’armes lourdes dans des zones résidentielles, pas d’utilisation de la population civile comme « bouclier humain » et traitement digne des prisonniers de guerre. Nous avons des raisons de croire que tous ces principes sont systématiquement violés par l’armée et les milices ukrainiennes.

De nombreux témoins affirment que l’armée ukrainienne utilise les civils comme otages et « boucliers humains ». Voici à quoi ressemblent, par exemple, les tactiques de défense du bataillon Azov dans les grandes villes, notamment Marioupol.

Vidéo 1 (original)

Vous pouvez voir à l’écran qu’ils se placent normalement au premier étage et aux étages supérieurs des immeubles résidentiels tandis que la population civile est prise en otage au milieu du bâtiment. Les chars sont placés sous les arches, s’il y en a. L’ensemble de l’édifice se transforme en position d’artillerie.

Il existe de nombreux témoignages attestant que les militaires ukrainiens placent des chars, des pièces d’artillerie et des systèmes de lancement de roquettes dans des zones résidentielles, souvent en dépit des protestations manifestes des habitants de ces quartiers, transformant ainsi ces bâtiments en une sorte de sandwich. Et c’est ainsi que les habitants des villes ukrainiennes décrivent la situation. Nous aimerions attirer votre attention sur les propos concernant le théâtre de Marioupol, qui aurait été détruit par les forces armées russes.

Vidéo 2 (original)

Nous avons de nombreux témoignages de personnes à qui l’on a interdit de sortir des villes assiégées par les couloirs humanitaires ouverts par la Russie et qui ignorent même l’existence de ces couloirs. Je m’excuse par avance auprès du public russophone. La vidéo suivante contient quelques obscénités, mais nous avons jugé nécessaire de conserver le discours tel quel.

Vidéo 3 (original)

Un grand nombre de ces crimes sont attribués aux soi-disant unités de défense territoriale qui ont été imprudemment armées par les autorités ukrainiennes malgré le fait qu’il y ait dans leurs rangs beaucoup de criminels condamnés et de détenus libérés de prison. Cela a entraîné l’anarchie et des pillages à grande échelle dans un certain nombre de villes. Il y a beaucoup de témoins d’attaques délibérées sur des blocs résidentiels, des maisons et des infrastructures civiles par des détachements d’Azov et de l’armée ukrainienne pour présenter cela comme le résultat d’une opération militaire russe, et ainsi compromettre nos affirmations selon lesquelles nous n’utilisons que des armes de haute précision et ne ciblons pas les infrastructures civiles.

VIDEO 4

La situation concernant l’évacuation des civils de Marioupol est largement couverte par les médias en ce moment, mais les informations pertinentes sont fortement déformées par les médias ukrainiens et occidentaux. Écoutons certains des témoins. Mon collègue, le premier Représentant permanent adjoint, Dmitry Polyanskiy, va maintenant prendre la parole pour vous présenter une interview intéressante.

VIDEO 5

Dmitry Polyanskiy : Le mérite de cette séquence émouvante revient à Patrick Lancaster, qui devait être avec nous aujourd’hui, mais qui n’a pas pu. Il s’agit de sa couverture de ce qui se passe actuellement à Marioupol.

Je veux faire référence au fait que les grands médias occidentaux couvrent le sujet des personnes évacuées de Marioupol. C’est déroutant, car ils disposent des mêmes matériaux que leurs collègues russes, des mêmes décors et des mêmes témoins. Il est extrêmement décevant de constater que, dans la plupart des cas, les journalistes occidentaux pratiquent la censure et dissimulent les informations gênantes au public occidental. C’est ainsi que l’on crée un nouveau rideau de fer. Je ne vous donnerai qu’un exemple très récent.

Le 2 mai, un groupe de journalistes de nombreux pays a interviewé un groupe de personnes évacuées de l’aciérie Azovstal. L’une d’entre elles, Natalia Usmanova, s’est montrée très loquace et émotive. C’est pourquoi elle est apparue dans de nombreuses séquences. Elle s’est entretenue avec Reuters, qui a publié un court article accompagné d’une séquence vidéo sur son site Internet.

Voici l’article de Reuters en question en intégralité :

BEZIMENNE, Ukraine, 1er mai (Reuters) – Recroquevillée dans le labyrinthe de bunkers datant de l’ère soviétique, profondément enfouie sous l’immense aciérie Azovstal, Natalia Usmanova a eu l’impression que son cœur allait s’arrêter tant elle était terrifiée par les bombes russes qui s’abattaient sur Marioupol, la saupoudrant de poussière de béton.

Usmanova, 37 ans, a parlé à Reuters dimanche après avoir été évacuée de l’usine, un complexe tentaculaire fondé sous Josef Staline et conçu avec un réseau souterrain de bunkers et de tunnels pour résister à une attaque.

« Je craignais que le bunker ne résiste pas, j’avais une peur terrible », a déclaré Usmanova, décrivant le temps passé à s’abriter sous terre.

« Lorsque le bunker a commencé à trembler, j’étais hystérique, mon mari peut en témoigner : j’avais tellement peur que le bunker s’effondre. »

« Nous n’avons pas vu le soleil pendant si longtemps », a-t-elle déclaré, s’exprimant dans le village de Bezimenne, dans une zone de Donetsk sous le contrôle des séparatistes soutenus par la Russie, à environ 30 km (20 miles) à l’est de Marioupol.

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Natalia Usmanova, 37 ans, employée de l’aciérie Azovstal, évacuée de Mariupol, réagit à son arrivée dans un centre d’hébergement temporaire pendant le conflit Ukraine-Russie dans le village de Bezimenne, dans la région de Donetsk, en Ukraine, le 1er mai 2022.
REUTERS/Alexander Ermochenko

Elle a remémoré le manque d’oxygène dans les abris et la peur qui s’est emparée des personnes qui s’y étaient entassées.

Mme Usmanova faisait partie des dizaines de civils évacués de l’usine de Marioupol, une ville portuaire du sud du pays assiégée par les forces russes depuis des semaines et laissée à l’abandon.

Usmanova dit avoir plaisanté avec son mari pendant le trajet en bus, dans un convoi agréé par les Nations unies et le Comité international de la Croix-Rouge (CICR), en disant qu’ils n’auraient plus à se rendre aux toilettes avec une torche.

« Vous ne pouvez tout simplement pas imaginer ce que nous avons vécu : la terreur », a déclaré Usmanova. « J’ai vécu là-bas, j’y ai travaillé toute ma vie, mais ce que nous avons vu là-bas était tout simplement terrible. »

Quelle est l’impression que vous donne ce reportage ? Natalia est terrifiée, effrayée par les frappes russes, elle doit détester la Russie pour ce qu’elle a fait à l’Ukraine. Dieu merci, elle est en sécurité et peut se rendre en Ukraine : c’est l’impression que l’on a en regardant cette vidéo et en lisant le reportage sur le site de Reuters.

Mais en fait, Reuters a fortement censuré ce qu’elle a réellement dit. Regardons le reste du récit de Natalia, qui a été diffusé dans son intégralité à la télévision russe.

VIDÉO 6

Journaliste : Maintenant, où préfèreriez-vous aller, en Ukraine ou en Russie ?

Natalia Usmanova : En Russie, pas en Ukraine. En fait je ne sais même pas si je peux le dire. Franchement, on a peur. On ne sait pas ce qu’on peut dire ou pas.

Journaliste : Vous pouvez dire tout ce que vous voulez.

Natalia Usmanova : Franchement, je ne veux pas aller en Ukraine. Je ne veux pas aller en Ukraine. Notre famille a décidé à l’unanimité qu’on ne veut pas aller en Ukraine. Mais si on décide de revenir, alors ce sera seulement à Marioupol, c’est-à-dire en République populaire de Donetsk, pas en Ukraine.

En tant que citoyenne de l’Ukraine, je dois dire que ce pays en tant qu’Etat est mort à mes yeux. L’Etat et les politiciens et touts ceux qui nous ont infligé tout cela. Ils n’ont pas résolu ce conflit de manière pacifique dès le début.

Et j’ai une question : pourquoi les gens ont-ils été retenus de force dans la ville ? Dès que les tirs ont commencé, le maire a été le premier à quitter la ville. Il a évacué la ville alors que les citoyens étaient coincés. L’armée ukrainienne a tout simplement interdit aux civils de partir, même les enfants, les personnes âgées et les malades. Je veux demander pourquoi, dans quel but ils ont fait ça ?

Cette vidéo montre clairement quelle était l’humeur réelle de Natalia Usmanova. Il est vraiment difficile de commenter cette manipulation éhontée. Comment les téléspectateurs occidentaux apprendront-ils la vérité alors que les chaînes de télévision russes, comme nous le savons tous, sont interdites dans les pays occidentaux ? Qui diffuse de la propagande ici ? Jugez-en par vous-même. Et ma remarque personnelle : honte à vous, Reuters. Au lieu de promouvoir le journalisme, la liberté d’expression et l’accès à l’information, vous choisissez la voie qui consiste à devenir les soldats d’une guerre de l’information contre la Russie. Au fait, le journal allemand Der Spiegel a publié une version plus longue de l’interview de Natalia Usmanova et l’a supprimée après quelques heures. Nous ne doutons pas de la raison de cette censure.

Note du Cri des Peuples — Voici la brève réaction de Reuters à l’accusation russe de censure, qui évite courageusement de parler du fond :

L’ambassadeur adjoint de la Russie auprès de l’ONU, Dmitry Polyanskiy, a déclaré qu’un rapport de Reuters du 1er mai n’incluait pas un commentaire fait par une personne évacuée de l’aciérie. Dans son récit aux médias de l’Ukraine sous contrôle russe [il s’agit de la même interview donnée à plusieurs médias, dont Reuters], Natalia Usmanova a déclaré que les troupes ukrainiennes l’avaient maintenue, elle et d’autres civils, dans l’aciérie contre leur gré.

Un porte-parole de Reuters a déclaré que l’organisation s’en tenait à son reportage.

« Nous cherchons encore à vérifier des aspects essentiels du récit de Natalia Usmanova. Nous nous engageons à rendre compte du conflit en Ukraine de manière impartiale et indépendante, comme nous le faisons dans le monde entier. »

Le ministère de la Défense et l’état-major ukrainien n’ont pas immédiatement répondu aux demandes écrites de commentaires sur la remarque d’Usmanova.

« Reuters, en fait, a fortement censuré ce qu’elle a dit en réalité », a déclaré Polyanskiy lors d’une session informelle du Conseil de sécurité de l’ONU. Les réseaux de télévision russes ont diffusé le commentaire d’Usmanova.

Vassily Nebenzia : Après avoir visionné toutes ces vidéos, on peut se poser une question : pourquoi les combattants ukrainiens traitent-ils leurs concitoyens de manière aussi méprisante, dénigrante et inhumaine ? Pourquoi détruiraient-ils les villes ukrainiennes sans se soucier du sort des civils ? La réponse est très simple et pourtant difficile à digérer : les bataillons Azov et autres nationalistes ne traitent tout simplement pas la population russophone comme leurs égaux, comme des concitoyens de leur pays.

Une autre question importante que nous ne pouvons éviter d’aborder est la cruauté animale de la milice ukrainienne envers les détenus militaires russes. Nous n’allons volontairement pas montrer aujourd’hui les vidéos pertinentes, mais elles sont nombreuses sur les réseaux sociaux. Des soldats russes, les bras attachés dans le dos, reçoivent des balles dans les jambes, sont égorgés, battus de manière très violente et leurs os sont brisés de manière sadique. Et toutes ces tortures sont filmées par de « fiers » miliciens ukrainiens. Pour vous éviter de vous lancer dans une nouvelle série d’accusations inutiles de propagande russe, nous vous invitons simplement à regarder ce qui suit.

Vidéo 7 (original)

Chers collègues, nous avons essayé de vous montrer seulement quelques-uns des récits des victimes des crimes et des traitements dénigrants de l’armée ukrainienne et des nationalistes. Nous en avons beaucoup plus, ceci n’en est qu’une petite partie. Nous les documentons afin de garantir que ceux qui ont commis ces crimes rendent des comptes pour leurs actes. Mais en raison des limites de temps, nous allons nous arrêter là et donner la parole à nos distingués informateurs. Ils viennent de différents pays mais ont une chose en commun. Ils ont tous une expérience de première main du travail dans les zones de nos opérations militaires spéciales. Beaucoup d’entre eux ont également couvert la guerre de huit ans menée par l’Ukraine contre les habitants de Donetsk et de Lugansk.

Notre premier intervenant n’a pas besoin d’être présenté. Nous avons le plaisir d’accueillir Anne-Laure Bonnel, journaliste française, qui a déjà fait un travail inestimable pour faire la lumière sur la vie de la population civile de Donbass, qui a été simplement « annulée » dans l’Occident humaniste.

Intervention d’Anne-Laure Bonnel : « L’offensive russe de 2022 est une tragédie pour l’Ukraine, mais gardons à l’esprit que l’Est de l’Ukraine souffre depuis 2014. Le passé jette la lumière sur le présent. Mai 2014 : des hélicoptères ukrainiens tirant sur des civils tués instantanément ou pire, toujours vivants et parlant encore alors que leurs corps étaient coupés en deux. Ces images hanteront à jamais les gens de l’Est. Avec le massacre d’Odessa, ces crimes sont restés impunis.

Donc, oui, j’espère que les négociations en vue d’un accord de paix seront encore possibles.

De plus, nous sommes les rares journalistes français qui ont été témoins oculaires des derniers développements. Mon témoignage est en phase avec ceux de mes collègues. Liseron Boudoul de TF1, la première chaîne française, documente les tirs et bombardements sur Donetsk. De plus, la formation américaine des volontaires a été rapportée par le journaliste Régis Le Sommier pendant son séjour à Odessa.

La paix ne se fait pas seulement par des accords écrits. La paix est faite et maintenue par les peuples. Comment l’apaisement peut-il être garanti après un conflit si les communautés ont été retournées les unes contre les autres, armées encore et encore, et ont appris à se haïr et à se détester les unes les autres ?

En envoyant des armes de plus en plus lourdes et meurtrières en Ukraine, les dirigeants des pays non impliqués dans le conflit ne font que contribuer à une nouvelle escalade entraînant de plus en plus de victimes, de larmes et de ressentiment pendant des années et des décennies à venir.

Inonder un pays d’armes est loin d’unir les nations. N’oubliez pas votre rôle principal. Le monde entier doit immédiatement demander le dialogue et la médiation dans le but de rétablir la paix.

Pousser l’Allemagne vers la remilitarisation met en danger l’Europe. Le continent est au bord de l’effondrement. Une guerre mondiale dont l’épicentre serait en Europe devient de plus en plus plausible. Le danger nucléaire doit être pris au sérieux.

Le conflit dure depuis 8 ans. Est-ce le manque de dialogue et le non-respect des engagements précédents qui ont abouti à l’invasion tragique que nous regrettons maintenant ? Je me le demanderai à jamais.

La solution, le cas échéant, est entre vos mains.

L’humanité compte sur vous et sur les vertus de réunions comme celle de M. Guterres le 26 avril 2022 à Moscou. Chaque vie perdue est un échec. Chaque vie sauvée est une victoire.

Aujourd’hui, dans ce sanctuaire des Nations unies, c’est vous qui gardez les idéaux et la conscience. Cette lourde responsabilité et cet immense honneur qui vous sont accordés devraient vous encourager à donner la priorité au désarmement pacifique.

J’aimerais conclure par une citation. « L’humanité est maudite, si elle est condamnée à tuer pour toujours au nom du courage ». Le courage consiste plutôt à ne pas recourir à la force dans un conflit qui peut être résolu par la raison.

Merci.

J’aimerais vous montrer quelques-uns de mes témoignages sur la guerre du Donbass. 

Merci.

VIDEO 8

Merci Mme Bonnel.

Notre deuxième intervenant est Giorgio Bianchi, photojournaliste, réalisateur, cinéaste et écrivain italien. Il a largement couvert le conflit armé en Syrie et la crise ukrainienne à partir de l’ « EuroMaïdan ». Dans son travail, Giorgio accorde toujours une attention particulière aux questions humanitaires et anthropologiques. Il a également réalisé une interview de la jeune femme Marianna, dont les photos se sont répandues à la vitesse d’une fusée dans les médias occidentaux en tant que victimes de la prétendue attaque d’artillerie russe contre une maternité à Marioupol. Combien de fois avons-nous entendu ces mensonges flagrants au Conseil de sécurité de la part de nos collègues occidentaux ?

Bonsoir, c’est vraiment un honneur pour moi d’être ici.

Je suis récemment rentré du Donbass, où j’ai documenté le conflit pendant environ deux mois.

Je dois dire que je m’attendais à trouver une différence entre la réalité sur le terrain et dans les médias, mais pas à ce niveau.

Je peux comprendre la propagande russe, je peux comprendre la propagande ukrainienne. Ce qui reste incompréhensible pour moi, c’est la propagande européenne.

Avec les médias russes censurés, et avec tous les autres médias supposés officiels alignés sur la propagande ukrainienne, pour le public européen – je suis européen – il est pratiquement impossible de se faire une opinion objective sur la réalité sur le terrain. C’est pourquoi de plus en plus de personnes se tournent vers le web pour recevoir des informations équilibrées.

Les gouvernements et les plateformes numériques, au lieu de se questionner sur ce phénomène, tentent de limiter l’accès à l’information en ligne. Il semble que leur objectif soit de soutenir un seul récit des faits.

La guerre est traumatisante en soi, et j’en sais quelque chose. Il n’est pas nécessaire de la rendre encore plus horrible en inondant l’éther et le papier de fausses nouvelles. Je pense qu’il n’est pas utile d’alimenter le conflit ou de l’élargir, en nourrissant la haine.

Il me semble qu’il existe une sorte d’intérêt à ce que le conflit dure longtemps et s’étende.

J’ai personnellement dénoncé plusieurs fake news diffusées dans les médias européens : la honteuse une de La Stampa qui attribuait de manière mensongère le massacre de Donetsk du 14 mars aux Russes ; le fait que Marianna, la fille qui a symbolisé le bombardement de l’hôpital de Mariupol, n’avait pas été enlevée par les Russes ; le fait que les Russes n’expulsent pas les civils de Marioupol (ils n’ont pas pu évacuer tous les civils qui voulaient partir ; ils n’ont certainement pas emmené ceux qui voulaient rester).

Au contraire, j’ai montré que les soldats et miliciens ukrainiens ont largement utilisé les civils comme boucliers humains. Les témoignages que j’ai recueillis se comptent par dizaines et la grande majorité le confirme. Il n’y a aucune trace de ce travail de vérification des faits dans la presse grand public.

A quel jeu jouons-nous ? Voulons-nous une troisième guerre mondiale ? Voulons-nous réduire les populations européennes à la misère à force de sanctions ?

Je suis un journaliste indépendant. Mon travail a été reconnu internationalement. Mais je ne peux pas travailler en Ukraine car je figure sur une liste noire, Myrotvorets, dans laquelle je suis défini comme un « criminel », simplement pour avoir fait mon travail et pour avoir partagé mon point de vue avec le public, un point de vue documenté par huit années de travail sur le terrain.

Aujourd’hui, on m’accuse d’être un professionnel infiltré. Mais je ne peux pas travailler de l’autre côté car je risque d’être arrêté.

Pensez-vous que cela soit normal ?

Une autre fois : à quel jeu jouons-nous ?

Pour sûr, c’est un jeu très dangereux.

Merci beaucoup.

Merci M. Bianchi.

Nous sommes heureux de saluer aujourd’hui Salem Abdel-Munem, plus connu sous le nom de Salam Al-Obaidi. Il est le chef du bureau de Moscou et de l’Europe du Nord du réseau de télécommunications panarabe indépendant « Al-Mayadeen ». Il a commencé sa carrière journalistique à la fin des années 1980 du 20e siècle, en travaillant comme traducteur dans un certain nombre de publications soviétiques de radiodiffusion étrangère. Plus tard, il a travaillé comme correspondant pour un certain nombre de médias arabes à Moscou. Journaliste universel, il a couvert divers domaines de la vie en Russie, dans la CEI (Communauté des États indépendants), dans les États baltes et en Europe du Nord. Il a une grande expérience du travail dans les points chauds tels que l’Afghanistan, l’Irak, la Libye, la Syrie, etc.

Al-Obaidi : Merci beaucoup, M. Nebenzia, et bonjour mesdames et messieurs. C’est un grand honneur pour moi de participer aujourd’hui à cet événement organisé par la Mission russe auprès des Nations Unies.

Tout d’abord, j’espère que mon humble participation nous rapprochera au moins un peu plus de la vérité sur ce qui se passe au Donbass, peut-être que cela vous aidera à prendre la bonne décision et à contribuer à mettre fin à l’effusion de sang en Ukraine. Pour cela, il est tout d’abord nécessaire, je pense, d’arrêter l’approvisionnement en armes au régime de Kiev.

Mesdames et Messieurs, je suis heureux d’avoir l’occasion de partager mes impressions avec vous. Après avoir visité un certain nombre de villes et villages du Donbass, la première chose que je veux dire est que je me suis concentré dans mes rapports sur les déclarations des habitants eux-mêmes, leurs humeurs et ces faits qui parlent d’eux-mêmes, où que je me trouve, que ce soit dans chaque maison détruite, dans la salle d’urgence d’un hôpital, devant une fenêtre brisée ou dans un terrain de sport à l’écol, et bien sûr il est impossible de passer outre le drame du théâtre de Marioupol.

C’est probablement la chose la plus importante que je veux souligner : malgré les excès des radicaux et nationalistes, les gens n’ont pas n’ont pas perdu leur humanité et leur soif de paix. J’étais dans le Donbass, dans les Républiques populaires de Donetsk et Lougansk début avril, et la ville de Marioupol était en grande partie libérée des radicaux alors. Nous avons aussi visité d’autres villes libérées. Dans les sept histoires que j’ai filmées là-bas, j’ai essayé de refléter l’image réelle de ce que j’ai vu et entendu. J’ai vu la destruction tout le temps, j’ai entendu les histoires de personnes courageuses qui veulent tourner cette page tragique dans le destin de leur terre et commencer une nouvelle vie en tant que peuple libre. Je vais vous présenter un extrait de mes sept histoires. S’il vous plait, lancez le film.

VIDEO 9

Vassily Nebenzia : Monsieur Al-Obaidi, voulez-vous ajouter quelque chose ?

Al-Obaidi : Oui. Je pense que la pire des choses, la pire des choses est d’avoir des yeux et de ne pas voir, ou de ne pas vouloir voir la vérité. C’est très facile de parler de la guerre assis sur votre chaise, que ce soit au bureau, dans un studio ou à la maison, mais c’est tout autre chose de la voir de vos propres yeux, à travers les yeux d’enfants qui ont vu toutes les horreurs de la guerre. J’ai vécu en Russie pendant de nombreuses années et je peux dire en toute confiance que les Russes ne veulent pas la guerre. Les résidents du Donbass ne veulent pas la guerre. La célèbre chanson [pacifiste soviétique] le dit bien : « Les Russes veulent-ils la guerre ? ».

Merci.

Merci M. Al-Obeidi. J’attire l’attention de l’audience sur le fait que nous n’éditons ni ne censurons aucun de nos briefings.

Bienvenue à Sonja van den Ende, des Pays-Bas, dont les témoignages sur les tragédies des républiques populaires de Donetsk et de Lougansk sont également inestimables.

Sonja van den Ende : Bonjour. Tout d’abord, je vous remercie beaucoup M. l’ambassadeur et les membres de l’ONU de me donner l’occasion de m’exprimer aujourd’hui.

La semaine dernière, j’ai visité les républiques de luhansk et de donetsk, je me suis rendu tout d’abord dans la ville de Meliteopol. Nous y avons entendu une déclaration du nouveau maire, et elle nous a dit que l’ancien maire avait été kidnappé, et il est maintenant libre et il est en tournée en Europe. Il est en tournée sans que les gens sachent qu’il fait partie du bataillon Azov et du Secteur droit, qui est un parti populiste de droite. Il est accueilli par l’Europe démocratique. C‘est ce que je ne comprends pas : que l’Europe, l’Europe démocratique que je connais, surtout le pays d’où je viens c’est-à-dire les Pays-Bas, donnent la parole à des gens qui sont d’extrême droite, qui sont clairement avec le bataillon Azov, dont on peut voir l’emblème sur leurs costumes, leurs tenues, leurs drapeaux, vous pouvez le voir partout.

Et nous, journalistes occidentaux comme mon collègue d’Italie, sommes sur une liste (noire), nous sommes censurés en Europe, nous ne pouvons pas dire la vérité alors que nous étions là et que nous avons vu des choses horribles. J’étais par exemple aussi à Marioupol, j’ai vu la guerre, j’ai vu ce qu’elle fait aux enfants, j’ai entendu les bombardements. Je sais qu’il y avait des combats dans l’usine d’acier Azovstal. Mais il n’y a qu’un côté de l’histoire qui est présenté en Europe, l’autre côté n’est pas présenté car ils ne permettent pas aux journalistes européens d’aller en Russie, ou du moins du côté russe en Ukraine.

Aujourd’hui, M. Scholz, le chancelier allemand, a dû aller s’excuser parce que les Ukrainiens l’ont traité de « saucisse de foie », ce qui est une insulte terrible. Donc si les politiciens ne peuvent même pas aller en Russie ou parler avec la Russie, que veut l’Europe, que veut-elle ? La troisième guerre mondiale ? On dirait bien. Parce que les gens en Ukraine ne veulent pas de troisième guerre mondiale. J’ai vu la guerre dans leurs yeux, j’ai vu ce qui s’est passé. Et je veux aussi souligner la tragédie au théâtre de Marioupol. J’ai parlé là-bas avec un militaire russe qui m’a expliqué que ça n’a pas pu arriver à cause d’une bombe parce que le bâtiment a implosé de l’intérieur, donc sans aucun doute, il devait y avoir des armes stockées sous le théâtre. Et beaucoup de gens à qui j’ai parlé, des résidents, m’ont tous dit que la nuit ou le jour où c’est arrivé, il n’y a pas eu de bombardements Russes, alors pourquoi nous n’entendons pas cette histoire ? Pourquoi n’entendons-nous les histoires que du côté ukrainien ? Où est la presse libre ? Pourquoi Russia Today est-elle bannie en Europe ?

Pouvez-vous me dire que c’est l’Europe libre et démocratique où la liberté de la presse est au plus haut, comme on le prétend toujours ?  Ce n’est pas le cas, tout est censuré. Alors s’il vous plaît, membres de l’ONU, essayez de faire respecter la liberté de la presse, donnez aussi la parole à l’autre côté parce que dans une guerre, il y a toujours des choses qui arrivent, mais je suis 100% sûr que les Russes ne veulent pas la guerre, tout comme les Européens ne veulent pas la guerre, nous le voyons bien. On l’a vu à Marioupol, on l’a vu à Mélitopol, les gens ne veulent pas la guerre. Et le plus terrible aussi c’est qu’il y avait beaucoup de personnes âgées restant à Marioupol, cachées dans les caves, et beaucoup de gens m’ont dit qu’ils ont tous été utilisés comme boucliers humains, donc c’est très très terrible.

Pour conclure, s’il vous plaît, pensez à permettre la liberté de la presse, en nous donnant à nous les journalistes de guerre qui allons dans ces dans ces endroits pour vous rapporter ce qui se passe. Et au moins, assurez-vous que cette guerre ne va pas s’aggraver en une troisième guerre mondiale.

Merci beaucoup.

Vassily Nebenzia : Merci Mme van den Ende.

Et notre dernière invitée, mais non la moindre, est Asya Zuan, rédactrice en chef de l’édition bulgare de l’agence « News Front », qui connaît également très bien le contexte ukrainien, en particulier le Donbass.

Nous ne doutons pas que leurs exposés contribueront à diluer l’approche médiatique unilatérale des événements dans les régions orientales de l’Ukraine et permettront de voir et d’entendre d’autres témoignages de graves violations du droit international humanitaire et de crimes de guerre par les forces armées ukrainiennes et les bataillons nationalistes. Asya Zuan :

Asya Zuan : Merci beaucoup. Bonjour M. l’ambassadeur. Distingués délégués et chers collègues, je veux remercier tout d’abord mes collègues qui commencent à parler et à montrer la vérité. Si vous me le permettez, je voudrais commencer par une citation qui est vraiment très pertinente pour la situation actuelle : « La dernière guerre entre les peuples sera une guerre pour la vérité. Cette guerre sera dans chaque personne, la guerre contre sa propre ignorance, sa propre agression, sa propre irritation, et seule une transformation radicale de chaque individu peut devenir le début d’une vie paisible pour tous les peuples. »

Avant que je commence avec ma présentation, intitulée « Donbass : la vie sous le feu et le silence criminel du monde civilisé », je dois vous dire qu’avant notre réunion aujourd’hui, j’ai été informée et prévenue que je ne pourrai jamais revenir dans mon pays natal, la Bulgarie, si je participais à cette réunion. Mais j’ai quand même pris la décision de faire ce discours aujourd’hui parce que je crois que cette réunion est extrêmement importante pour la société mondiale et la sécurité globale.

Je suis une journaliste bulgare. J’ai visité le Donbass plusieurs fois. J’ai vu les yeux des gens. J’ai vu comment les armes ukrainiennes tirent sur leurs maisons, et j’ai commencé à montrer cela dans mon pays. Après ma première visite, j’ai uploadé [inaudible]. Je crois que c’est aussi une grande violation du droit international humanitaire, parce qu’aujourd’hui nous parlons tous de violations systématiques et massives, de graves violations du droit international humanitaire ainsi que d’autres crimes de guerre commis par les militaires et milices ukrainiens découverts au cours de l’opération militaire spéciale en cours.

Je veux prêter attention à plusieurs moments liés à la guerre de l’information, notamment les marins capturés, dont un bulgare, par les nationalistes d’Azov, et la situation sur le fait que les armes ukrainiennes sont fournies en quantité énorme par les Etats-unis.

Je voudrais poser une simple question : nous savons tous ce qu’est une arme : une arme est une chose que l’on utilise pour tuer des gens. Alors je crois qu’aujourd’hui il y a des représentants des États-Unis et laissez-moi vous poser quelques questions à ce sujet.

Je veux demander pourquoi cet argent que les États-Unis allouent pour les armes et la soi-disant assistance militaire n’est pas dirigée vers l’aide humanitaire, parce que je crois que les ukrainiens n’ont pas besoin d’armes. Je crois que les ukrainiens ont besoin de nourriture, d’éducation, d’aide psychologique et généralement d’une vie sans l’ « aide » des États-Unis. Je crois que si les Etats-Unis ne fournissent pas d’armes à l’Ukraine (et ne forcent pas les autres pays à le faire), il n’y aura pas de dette et pas de guerre. Si les états-unis ne dépensaient pas tant d’argent pour des activités militaires biologiques en Ukraine en particulier et globalement dans tout le monde et l’espace post-soviétique, il n’y aurait pas d’épidémies de maladies infectieuses inconnues et de morts. Parce que moi et ma collègue bulgare Esther Dilena Gatenzeva nous avons fait quelques enquêtes sur ce sujet.

J’aimerais vous poser une question : vous développez des armes biologiques en Ukraine. Pourquoi avez-vous besoin de tant de laboratoires là-bas ? Et n’est-ce pas une grande violation du droit international humanitaire ? Aussi je suppose que tout le monde a entendu parler de la situation à Marioupol où les nationalistes ont capturé plusieurs navires étrangers, dont le navire bulgare Tsarevna. Pourquoi les autorités bulgares ont-elles nié que les marins ont été secourus par la DPR et les forces armées de la Fédération russe ? Pourquoi ont-elles nié qu’Azov a a tiré depuis le navire ?

Les nationalistes d’Azov ont capturé deux navires bulgares, Sarena et Lady Augusta, et ont pris l’équipage en otage. L’information a été connue en avril, le 10 avril selon l’information de l’armée du peuple de la DPR. Le 8 avril, le chef du ministère des affaires étrangères en de la DPR, Natalia Nicanorovo, a signalé que l’armée ukrainienne avait bloqué au moins six navires étrangers dans le port de Marioupol. Ils ne pouvaient pas quitter le port en raison du risque d’utilisation d’armes ou en raison du risque potentiel que la la zone d’eau du port pourrait être minée. Sur le navire bloqué en particulier, il y avait des citoyens de Bulgarie, Syrie, Azerbaïdjan, Turquie, Libéria et Egypte. Je veux faire quelques citations de nos marins bulgares qui ont été sauvés par la DPR et les soldats russes. Nos marins ont dit : « Tout d’abord, je tiens à remercier la DPR du fond du coeur pour nous avoir sauvés, pour l’évacuation. C’est très touchant que des gens qui sont en première ligne essayent de nous calmer. Ils nous ont donné de la nourriture, de l’eau, des conserves. » Et quelque chose de très touchant, le deuxième ingénieur à bord a expliqué que le gouvernement de Bulgarie restait silencieux pour des raisons politiques.

Je voudrais demander : n’est-ce pas une violation du droit international humanitaire ? Aussi, une autre citation : « Il n’y a eu que la DPR pour nous sauver, il n’y avait personne d’autre pour nous sortir de là. Seulement la DPR et la Fédération de Russie. Je remercie la DPR et la Russie de nous avoir évacués, de nous avoir bien traités de nous avoir donné de la nourriture et de l’eau », a ajouté un autre marin, Radoslav Stryanov.

Cette situation a montré que les nationalistes d’Azov ont un tel sentiment d’impunité qu’ils se sont permis de traiter les gens d’autres pays ainsi en sachant ou en croyant que rien ne leur arrivera. N’est-ce pas une violation du droit humanitaire international ? Pourquoi la communauté internationale ferme-t-elle les yeux sur de telles choses ?

Egalement au sujet de cette guerre internationale d’information, je pense que tout le monde connaît cette incroyable femme, Angelina Jolie, que j’admire depuis mes années d’école. Cette femme incroyable, une grande mère et une actrice extrêmement talentueuse, a fait les titres quand elle est venue en Ukraine soutenir le peuple ukrainien. J’aimerais demander à Angelina Jolie pourquoi vous n’êtes jamais venue au Donbass pendant ces huit ans ? Quelle est la différence entre les gens du Donbass et les gens en Ukraine ? Pourquoi une telle différence de traitement entre les gens ?

Et si vous me permettez, depuis cette tribune, je veux dire aux autorités bulgares, parce que je suis bulgare et que mon pays fournit des armes à l’Ukraine, parce que je crois que ces armes sont utilisées pour tuer des gens et tuer les enfants dans le Donbass. Nous ne devons pas participer à de tels crimes de guerre. Et je pense qu’il est temps que les gens dans le monde entier disent la vérité pour arrêter cette guerre.

La situation est simple : les Etats-Unis et les autres pays occidentaux doivent cesser de fournir des armes à l’Ukraine et il n’y aura pas de guerre. Maintenant, je crois que la Russie fait de son mieux pour arrêter cette maladie nationaliste qui frappe toute l’Europe. Je crois que l’opération spéciale russe vise à l’arrêter, parce que quelqu’un doit arrêter les Etats-Unis qui utilisent l’Ukraine pour cette terrible guerre.

S’il n’y avait pas de fourniture d’armes, il n’y aurait pas eu de crimes aussi terribles. Comme d’autres journalistes, j’ai regardé des vidéos (des crimes ukrainiens dans le Donbass), et je n’ai pas dormi, j’ai pleuré.

Je crois que cette réunion maintenant est vraiment importante parce que si mes collègues d’autres pays commencent à parler de ça, nous pourrions tous ensemble arrêter cette guerre. Nous devons clairement identifier les coupables dans cette situation. Je ne veux pas que notre pays, la Bulgarie, fournisse des armes. Permettez-moi de m’adresser dans ma langue à mes autorités : [déclaration en bulgare].

Et maintenant je veux vous vous montrer une vidéo.

Vidéo 10

Avant de terminer, je voudrais partager quelques chiffres. Selon les données officielles du centre conjoint de contrôle et de coordination de la DPR, du 17 février au 6 mai 2022, pendant les 79 jours de l’escalade, 105 civils du Donbass ont été tués, dont 3 enfants. 460 civils dont 39 enfants ont été blessés.

Je vous remercie.

[Tour de table des membres du Conseil de Sécurité. La France, qui était courageusement absente durant la présentation, a fait une déclaration abjecte de servilité atlantiste, de négationnisme face aux crimes UkroNazis et de russophobie.]

Remarques finales de Vassily Nebenzia : Je pense que nous arrivons à la fin de notre réunion. Je remercie une fois de plus les informateurs, et pas seulement eux, mais aussi ceux qui ont été interviewés. Ces personnes ne sont pas assises à cette table. Elles se trouvent souvent dans des conditions terribles. Mais elles ont expliqué pourquoi ces conditions sont devenues possibles. Contrairement à ce que nous entendons dans les grands médias aujourd’hui, ils disent clairement qui est à blâmer pour ce qui leur est arrivé et ce qui leur arrive.

Chers collègues,

Nous espérons que cette réunion a été utile, pour présenter non pas une alternative, mais les véritables récits de ces témoins, quelle que soit leur opinion. Mais si vos yeux et vos oreilles sont fermés à la vérité, et que vous vous contentez de lire vos déclarations nationales dans vos journaux, nous ne pouvons rien y faire d’autre que d’essayer de revenir avec les véritables récits des personnes qui ont témoigné. Peut-être que certains d’entre vous se complaisent dans leur engourdissement confortable, mais cela ne changera rien à la vérité. Et cette vérité, vous l’avez entendue aujourd’hui de la part d’habitants de l’est et du sud de l’Ukraine et de journalistes qui y travaillent. Alors ouvrez les yeux et accueillez la vérité, même si elle est cruelle ou inconfortable.

Merci.

Voir notre dossier sur la situation en Ukraine.




L’ONU et Davos veulent accélérer la mise en place de « l’Agenda 2030 »

[Source : insolentiae.com]

Par Charles Sannat

Cela semble fleurer bon le complotisme lorsque l’ONU annonce la signature d’un accord entre le Forum de Davos et l’Organisation des Nations Unies pour l’accélération de la mise en place de ce que l’on appelle « l’Agenda 2030 », pourtant, il n’y a pas de quoi crier au complot qui serait caché puisque tout est dit et annoncé dans la vidéo ci-dessous.



Quant à l’agenda 2030 il a son propre site internet dans lequel vous trouverez toutes les informations pour savoir exactement à quelle sauce vous serez mangé dans les 8 prochaines années… au mieux, car cet agenda est en pleine accélération, ce qui est logique compte tenu de la crise ouverte avec la Russie et de la guerre en Ukraine.

L’Agenda 2030 n’a rien de complotiste, c’est une réalité.

Il est même décliné pays par pays, et vous trouverez ci-dessous le lien pour aller sur le site qui reprend notamment la feuille de route de l’Agenda 2030 pour notre pays [La France].

Vous pouvez lire tout cela dans le détail sur ce site totalement officiel ici.

[Feuille de route pour la France :]

En gros l’Agenda 2030, c’est aussi un peu le « grand Reset » et la nécessité de passer d’un modèle de société à un autre en espérant que cette transition fonctionne… parce que si elle échoue, ce sera très compliqué.

Charles SANNAT

[Voir aussi :
« L’Agenda 2030 » (vert) de l’ONU est derrière la « Grande Réinitialisation » du Forum Économique Mondial — Suivez la piste de l’argent !
L’objectif de l’Agenda 2030 : contrôle, déshumanisation et dépopulation
Agenda 2030 : vous n’aurez rien et vous serez heureux
Les mondialistes utilisent le COVID-19 pour inaugurer l’Agenda 2030 des Nations Unies « Brave New World »* avec dix ans d’avance sur le calendrier
But des Agendas 21 et 2030
Pourquoi le Great Reset est l’Agenda du Chaos….
D’ici 2030, nous n’aurons rien et nous en serons heureux
L’ultime objectif du Forum Économique Mondial : prendre le contrôle de l’Humain
Le Great Reset : Le Forum économique mondial dévoile un projet mondial d’« identité numérique »
Le Forum Économique mondial de Davos promeut un contrôle total de l’information mondiale par les Big Tech
Le Forum économique mondial publie un guide sur la façon de contraindre et de manipuler le public pour imposer le vaccin Covid-19
Pénuries alimentaires dans six mois – Les mondialistes nous disent ce qui va se passer ensuite
Harari et « l’homme numérique de demain » : les projets inquiétants du Forum de Davos]

« Ceci est un article ‘presslib’, c’est-à-dire libre de reproduction en tout ou en partie à condition que le présent alinéa soit reproduit à sa suite. Insolentiae.com est le site sur lequel Charles Sannat s’exprime quotidiennement et livre un décryptage impertinent et sans concession de l’actualité économique. Merci de visiter mon site. Vous pouvez vous abonner gratuitement à la lettre d’information quotidienne sur www.insolentiae.com. »




Alexandre Juving-Brunet : « Je livre tout ce que je sais, et je prends des risques pour le faire »

[Source : Nexus]

Ancien capitaine de gendarmerie, Alexandre Juving Brunet nous livre sa vision d’un monde au bord du chaos. Il a démissionné en 2013 après avoir observé et subi les dérives des institutions.

Alexandre Juving Brunet appelle les Français à réincarner l’esprit Gaullien et recréer un pays phare pour devenir une force d’attraction pour le monde. Formé à l’École Spéciale Militaire de Saint-Cyr puis à l’École des Officiers de la Gendarmerie Nationale, Alexandre Juving-Brunet s’est engagé très tôt pour servir la France. Il occupa des responsabilités de sécurité publique en zone rurale, dans la gendarmerie mobile, puis d’officier d’état-major et de liaison aux renseignements militaires.






La condamnation de l’obligation vaccinale par la Cour suprême indienne

[Source : RL]

Par P.-A. Pontoizeau

Nous partageons, a priori, avec l’Inde d’être des grandes démocraties. L’Inde est toujours donnée en exemple d’être la plus grande démocratie du monde avec son milliard et demi d’habitants et ses Etats fédérés. Or, la Cour suprême vient de condamner définitivement la vaccination obligatoire.

Ses motifs sont simples. L’intégrité physique est protégée et elle est inaliénable. Au passage, les conventions internationales signées par la France nous engagent de même. Aucun individu ne peut être forcé à la vaccination. Les juges indiens prennent à leur compte toutes les conventions internationales signées depuis la guerre pour protéger les personnes des décisions abusives des États ou de médecins se considérant maître de nos corps et de nos destins. L’Inde nous rappelle ainsi que l’autonomie de jugement, la décision personnelle sont au-dessus de toute autre considération. Il n’y a pas de transgression possible à ce droit.

Et ces juges, plus préoccupés du libre consentement éclairé que les Occidentaux, ajoutent une obligation à l’attention des laboratoires et des institutions sanitaires. Toutes les données sont publiques, dont celles sur les effets indésirables. Les scientifiques doivent travailler librement, les personnes doivent juger librement, en pleine connaissance de cause, sans préjugé, sans oukase, sans dogmatisme.

Les juges indiens ont aussi averti que la propagande et la menace, les pressions exercées indûment sur les personnes désirant ne pas se faire vacciner étaient inacceptables. Personne ne doit être intimidé, marginalisé, persécuté pour ses opinions et ses choix de santé.

Cette décision des juges de la Cour suprême indienne pose une question. Le raisonnement des juges indiens est-il universel ? Y a-t-il la raison nationale indienne et une autre raison contraire, celle du conseil constitutionnel Français par exemple ? Le juste raisonnement peut-il aboutir à des conclusions contraires selon les pays (clin d’œil à nos « amis » mondialistes !)

Le seul argument raisonnable que j’ai entendu pour justifier de contredire notre droit démocratique commun à l’Inde et à la France était celui de l’utilité. Il aurait été utile à tous de briser temporairement notre liberté parce que l’enjeu collectif le légitimait. Pour cela, il faut croire et surtout prouver que le résultat utile est à la hauteur de l’amputation des libertés fondamentales. Il aurait fallu que l’engagement responsable des États et des laboratoires soit tenu : vaccination obligatoire selon la thérapeutique affirmée en deux doses, protection absolue contre la maladie à l’instar des vaccins traditionnels, innocuité réelle sans effets indésirables graves, et fin de l’épidémie rapide dans la foulée de ce sacrifice. Rien de tout cela n’est au rendez-vous, et les laboratoires savaient en refusant d’endosser la responsabilité de leur production : inédit ! Cet argument d’utilité est faux, n’y revenons pas trop. En résumé : « vaccin » inefficace, « vaccinés » contaminés voire décédés, effets indésirables graves, etc.

[Note de Joseph : l’idée que les vaccins traditionnels protègent de maladies relève de croyances. Cela n’a jamais été démontré de manière rigoureusement scientifique. La formation médicale des médecins en matière vaccinale se résume à quelques heures de propagande fournie par les compagnies vaccinales qui par ailleurs fournissent des études biaisées, voire frauduleuses, sur le sujet.
De plus, la théorie vaccinale et celle plus générale des germes sont contestables et contestées par des pionniers d’un nouveau paradigme médical (basé notamment sur les découvertes de Béchamp, adversaire scientifiquement rigoureux de Pasteur qui lui a fraudé).
Voir le dossier Vaccins et virus.]

En conséquence, les démocraties Occidentales ont violé leur code de santé publique qui oblige à mettre sur le marché des produits sûrs dans leurs bénéfices. Ces démocraties ont violé leurs valeurs fondamentales : respect de la personne humaine, dignité, libre consentement, inviolabilité du corps humain, etc. Reste alors une seule question. Est-il possible maintenant de contredire dans les autres démocraties la sage décision des juges indiens ? Y a-t-il un autre choix démocratique que de revenir urgemment à la protection absolue de la personne humaine et au respect du code de santé publique ? Si nos juges prétendent qu’il y a un autre choix, c’est que nous renonçons aux valeurs humanistes qui ont été patiemment construites au fil des périodes criminelles où les médecins ont été au centre de pouvoirs exorbitants. Le célèbre professeur Fauci n’a-t-il pas récemment revendiqué le droit des institutions sanitaires mondiales à décider sans rendre compte à quiconque. C’est la fin de la démocratie. Pas de concertation, pas de pouvoir législatif, mais aussi pas de jugement, pas d’enregistrement des plaintes, puisque le savant décide et ne rend compte à personne. Voilà le basculement de l’Occident dans le biopouvoir, celui de quelques docteurs Folamour qui veulent tous les pouvoirs sans rendre compte à quiconque.

Partageons le jugement de la Cour suprême indienne du 2 mai 2022 pour interpeler nos contemporains.
https://www.indiatvnews.com/news/india/covid19-vaccination-not-mandatory-supreme-court-order-unvaccinated-individuals-restrictions-2022-05-02-773615

Pierre-Antoine Pontoizeau




Le plus grand scandale de l’histoire du Canada

[Source : latrompette.fr via Guy Boulianne]

La gauche radicale au Canada est mise à nu, et les grands médias l’ignorent.

Par Abraham Blondeau

Lorsque les manifestants du Convoi de la liberté étaient à Ottawa, le Premier ministre canadien Justin Trudeau, le cabinet et les médias grand public ont dit aux Canadiens que les manifestants étaient financés par des Russes, de l’argent noir, des partisans de Donald Trump et des étrangers. On a dit aux Canadiens que les manifestants ont commis des violences, des viols, des menaces de viol, des tentatives d’incendie et d’autres crimes. Le Convoi de la liberté a été marqué comme une menace pour la sécurité nationale et accusé de terrorisme et d’insurrection.

Tout cela s’est avéré faux. Toutes les preuves supposées pour soutenir l’invocation de la Loi sur les mesures d’urgence et donner à Trudeau des pouvoirs extraordinaires en temps de guerre étaient un mensonge.

Le Premier ministre a utilisé illégalement la Loi sur les mesures d’urgence qui a contourné l’application régulière de la loi et la surveillance judiciaire pour punir les citoyens ayant des opinions politiques opposées. De plus, les mesures utilisées contre les manifestants du Convoi de la liberté ont violé les droits garantis par la Charte et la proclamation d’urgence même rédigée par le gouvernement Trudeau.

[Voir aussi :
Le Convoi de la Liberté « Plein d’amour » : Témoignage émouvant d’une jeune mère de famille (avant que la police ne vienne tabasser les manifestants)
Inversion accusatoire de Trudeau envers le mouvement de la liberté – Appel unifié avec les Premières Nations pour rétablir l’ordre constitutionnel canadien
Des Canadiens forment une barricade humaine pour empêcher les flics d’arrêter des camionneurs – Le monde doit voir ça !
La couverture biaisée par les grands médias de la manifestation des camionneurs canadiens
L’ancien tireur d’élite de Trudeau coordonne la sécurité bénévolement pour les camionneurs après sa démission pour refus de se faire vacciner
Le major de l’Armée canadienne Stephen Chledowski rompt les rangs et répand la VÉRITÉ !!
Tant que les crimes de gauche ne seront pas punis, tout soutien à la « liberté » sera catalogué d’extrême droite
Convoi de la liberté, les croix gammées de qui? Justin Trudeau soutient les néo-nazis en Ukraine
Le Canada tout entier s’est joint au convoi, sauf Trudeau qui accuse Freedom Convoy 2022 de propager la haine, le racisme et la violence
Canada : la loi des mesures d’urgence utilisée pour réprimer le mouvement de la liberté et geler le compte en banque des manifestants, avant même qu’elle soit votée
Loi martiale au Canada pour mater les camionneurs : « c’est comme tuer une mouche avec un bazooka »
Canada : les banques peuvent geler les comptes des personnes soupçonnées de lien avec les blocages]

Les scandales ne sont pas nouveaux dans la politique canadienne. Depuis John A. Macdonald et le scandale du chemin de fer du Pacifique en 1873 à chaque décennie depuis, la corruption est monnaie courante chez les élus. Mais le scandale de la Loi sur les mesures d’urgence est le plus important de l’histoire du Canada. Il équivaut à un coup d’État contre la règle de droit. Les médias grand public qui ont permis à Trudeau de le faire ignorent maintenant les preuves qui exposent les intentions cachées.

La pièce maîtresse de la Loi sur les mesures d’urgence était les mesures prises à l’encontre des sites de crowdfunding (financement participatif) et le gel des comptes bancaires des partisans du Convoi de la liberté sur la base de l’argument selon lequel ils finançaient des activités illégales ou étaient financés par l’étranger. Lors de leur témoignage devant le Comité de la sécurité publique de la Chambre des communes, GoFundMe et GiveSendGo ont indiqué qu’ils n’avaient jamais été contactés par le gouvernement fédéral du Canada. GiveSendGo a déclaré que 60 pour cent des donateurs venaient du Canada et 37 pour cent des États-Unis, le don moyen étant de 100 dollars. Sa propre analyse des donateurs n’a révélé aucun terroriste ou personne d’intérêt. Il en a été de même pour GoFundMeGlobal News a rapporté : « Juan Benitez, le président du site Web de collecte de fonds GoFundMe, a déclaré que l’analyse par son entreprise des plus de 10 millions de dollars donnés par le biais de la plateforme a révélé que 88 pour cent des dons et 86 pour cent des donateurs venaient du Canada. » Le don le plus important était de 30 000 dollars, et il provenait du Canada.

Même les propres agences de renseignement du gouvernement fédéral ont témoigné que le financement du Convoi de la liberté était parfaitement légal et ne représentait aucune menace. Le directeur de la criminalité financière de la Gendarmerie royale du Canada (grc) a déclaré au Comité des finances que le financement des manifestants n’était pas lié à une activité terroriste. Le directeur adjoint du Centre d’analyse des opérations et déclarations financières du Canada, fintrac, a témoigné que l’aide au Convoi de la liberté ne constituait pas un soutien au terrorisme et que son financement ne comportait aucune activité illégale ou suspecte. Toutes les allégations de Trudeau et de la « bande des cinq » étaient des mensonges, et contredisaient les preuves directes.

À aucun moment avant le 14 février, date à laquelle la Loi sur les mesures d’urgence a été invoquée, un juge n’a déclaré la manifestation illégale. Les médias et le gouvernement fédéral ont qualifié la manifestation d’occupation illégale ou de siège, mais l’ordonnance du tribunal interdisant les klaxons stipulait que les manifestants avaient le droit légal de continuer à manifester. Le Convoi de la liberté n’a été déclaré illégal que par le Premier ministre après avoir eu l’autorité de le faire en raison de la Loi sur les mesures d’urgence. La Loi sur les mesures d’urgence déclare que les mesures ne s’appliquent pas à une assemblée ou à une dissidence légale. Si un juge décide que la manifestation est légale, l’application de la loi aux manifestants ne serait-elle pas illégale ?

Des dizaines de députés, d’agents d’application de la loi et de reportages dans les médias ont allégué qu’une tentative d’incendie criminel dans un immeuble d’habitation d’Ottawa le 6 février avait été perpétrée par le Convoi de la liberté. Pourtant, la police d’Ottawa a porté des accusations contre un homme de 21 ans pour cette tentative d’incendie criminel ; il n’avait aucun lien avec le Convoi de la liberté.

Pendant que le Sénat débattait de la Loi sur les mesures d’urgence, le gouvernement fédéral a laissé entendre qu’il disposait de renseignements spéciaux indiquant que le Convoi de la liberté constituait une menace pour la sécurité nationale, mais il a refusé de les communiquer au Sénat. Depuis lors, aucune accusation de violence n’a été portée contre les manifestants du Convoi de la liberté. En fait, c’est exactement le contraire qui est vrai. L’avocat Keith Wilson, dans une interview avec la journaliste indépendante Viva Frei, a révélé que durant la nuit, Antifa vandalisait les camions du Convoi, crevait ses pneus et coupait ses conduits d’air. Tous les appels au 911 et les arrestations effectuées à ce moment-là étaient liés à Antifa, mais les grands médias ont refusé de le rapporter.

La police d’Ottawa a arrêté Randy Hillier, un député provincial de l’Ontario qui a activement soutenu le Convoi de la liberté et s’est publiquement opposé aux mandats de vaccination et aux mesures de santé publique. Hillier s’est vu interdire l’accès à l’Assemblée législative provinciale et aux médias sociaux pour avoir encouragé la « violence » et la « désinformation médicale ». Il est accusé d’entrave à un agent public, de méfait de conseil et d’entrave à la propriété. Il a depuis été libéré sous caution. L’inculpation et l’interdiction d’exercer une fonction publique pour un homme politique qui soutient une manifestation non violente et exprime un point de vue différent sont sans précédent. Quels seront les prochains politiciens visés ?

Trudeau et le cabinet ont été pris dans des mensonges monstrueux, mais les médias refusent de rapporter la vérité. En fait, le ministre du Patrimoine Pablo Rodriguez a remercié les médias grand public pour leur couverture des manifestations du Convoi de la liberté et a promis plus de subventions aux médias. Pourtant, les preuves dressent un tableau très condamnable.

Il ne s’agit pas d’un scandale d’éthique personnelle ou de gain monétaire ; c’est un scandale qui sape le fondement même de la démocratie canadienne. Les événements du Convoi de la liberté n’ont pas atteint les seuils nécessaires pour invoquer la Loi sur les mesures d’urgence ; par conséquent, Trudeau a utilisé ces pouvoirs de manière anarchique. Pendant neuf jours, il n’y a pas eu de procédure régulière, de droit de protestation ou de liberté d’expression au Canada. Cependant, il semble qu’il n’y ait aucune conséquence à la transformation du Canada en une dictature. En fait, Trudeau a consolidé son pouvoir en concluant un accord de confiance avec le Nouveau Parti Démocratique, qui protégera son gouvernement de tout vote de défiance jusqu’en 2025 et lui donne une majorité de fait. Trudeau va maintenant poursuivre son programme avec plus d’urgence.

L’érosion de l’État de droit a été une longue et douloureuse descente pour le Canada. Le bureau du Premier ministre et le pouvoir exécutif détiennent maintenant des pouvoirs extraordinaires, bien plus que le Parlement et le pouvoir judiciaire. Non seulement la bureaucratie de l’exécutif est le plus grand employeur au Canada, mais elle fait aussi cinq fois plus de lois que le Parlement. Dans le système de Westminster, la clause Henry viii permet au Parlement de déléguer le pouvoir législatif à d’autres entités du gouvernement fédéral, comme les ministères de l’exécutif. Selon le juriste Mark Mancini, cette pratique est « endémique au Canada ». Bon nombre des mesures de santé publique prises pendant la pandémie de la covid-19 ont fonctionné selon le principe de la clause Henry VIII. Mancini poursuit :

La législation réglementaire importante est principalement élaborée au niveau du Cabinet et des agences, avec cinq fois plus de législation déléguée que de législation primaire. Au niveau fédéral, le gouvernement du Canada compte 201 ministères et organismes, dont beaucoup ont le pouvoir d’adopter des lois déléguées. […] Des questions importantes d’ordre politique touchant les droits et les intérêts individuels sont également tranchées par des organismes administratifs. En effet, la Cour suprême du Canada a fait remarquer que les règlements sont le « sang de vie » de l’État administratif.

C’est « l’État profond » du Canada : une bureaucratie massive de fonctionnaires non élus qui ont le pouvoir de faire des lois et des règlements par décret. Trudeau a utilisé le coronavirus pour étendre ces pouvoirs au point que les Canadiens de nature docile se sont rebellés contre cette prise de pouvoir méthodique. La Loi sur les mesures d’urgence a exposé de manière flagrante les intentions communistes de Trudeau. D’autres politiciens canadiens ont dû démissionner de leur poste et subir des sanctions pour avoir accepté des pots-de-vin, eu des liaisons et détourné l’argent des contribuables. Quelle est la punition pour avoir renversé les libertés civiles et la règle de droit au Canada ?




Yuval Noah Harari, le gourou liberticide qui chuchote à l’oreille de Klaus Schwab

[Source : lecourrierdesstrateges.fr]

Pendant longtemps Klaus Schwab n’a guère été qu’un Alain Minc plus ambitieux, avec un carnet d’adresses plus international et étoffé. Et puis progressivement l’organisateur des rencontres de Davos s’est mué en prophète des temps nouveaux. Il a formulé l’agenda du Grand Reset. Un homme y est pour beaucoup: Yuval Noah Harari, auteur d’un des best-sellers de la dernière décennie, Sapiens. Quand on le lit attentivement, cet essai d’histoire mondiale est médiocre. Mais l’important est ailleurs: Harari a trouvé les mots pour faire croire aux inventeurs de la Silicon Valley et aux organisateurs du Forum de Davos qu’ils étaient des « hommes-dieux », les artisans d’une révolution socio-économique aussi importante que la révolution agricole, voici des millénaires. À l’âge de Sapiens serait en train de succéder celui du transhumanisme et Klaus Schwab serait son prophète. Retour sur une imposture.

[Voir aussi :
Harari et « l’homme numérique de demain » : les projets inquiétants du Forum de Davos
et
Le FEM de Klaus Schwab en 2020 : Les humains sont désormais des « animaux piratables » et seront « réingénierisés »]

Quand on commence à reconstituer le parcours de Y.N. Harari, on ne peut s’empêcher de dire : chapeau l’artiste ! Certes, ce bon historien du Moyen Âge est devenu, du point de vue académique, un essayiste un peu hasardeux. Mais aujourd’hui, c’est moins son travail d’historien qui intéresse que ses débordements de Grand Anticipateur. Trois livres — Sapiens, Homo Deus et 21 Leçons pour le 21e siècle — ont fait sa célébrité en dix ans.

La lecture de Sapiens, l’histoire universelle que proposa en 2011 à ses étudiants Harari et dont il fit un livre, est à vrai dire assez ennuyeuse quand on a lu les grandes fresques de Gombrich, de Spengler, de Toynbee, de Braudel ou, plus récemment, Jared Diamond. Et pourtant, le livre est devenu un best-seller à partir du moment où il été recommandé par Mark Zuckerberg, Bill Gates, Barack Obama. L’avoir lu est devenu un must dans la Silicon Valley ou à Davos.

D’où est venu ce succès ? Il y a certainement une part jouée par le personnage que s’est sculpté Harari. L’homme est vegan militant ; il vit avec son compagnon homosexuel dans une ferme coopérative et il affirme faire tous les jours deux heures de méditation Vipassana. Y.N. Harari peut entrer tout droit dans un roman de Houellebecq et on imagine la charge féroce à laquelle se livrerait le plus grand romancier français contemporain. Mais ne vous moquez pas : Harari rassure les élites occidentales puisqu’il incarne une sorte d’idéal type de l’homme éclairé du début du XXIe siècle.

Cependant lorsque les artisans du Grand Reset ont commencé à faire sa promotion, le personnage d’Harari était encore largement inconnu. C’est ce qu’il a écrit qui plaît ! Harari a dit aux élites globalisées ce qu’elles avaient envie d’entendre. Tout tient dans un « en même temps » : la liberté humaine n’existe pas ; mais le mythe du libéralisme est utile, car il permet aux élites du monde ouvert de faire advenir la nouvelle révolution, gigantesque, celle de la « Quatrième Révolution Industrielle », de l’Internet des Objets et bientôt de l’Internet des Corps où l’on aura implanté des puces et des capteurs.

La nouvelle incarnation de l’intellectuel liberticide

Dans une remarquable analyse parue dans Haaretz, Danny Gutwein souligne qu’Harari fait de moins en moins d’histoire et de plus en plus de futurologie douteuse, mais il a le mérite « d’aborder la crise de la démocratie libérale, que [l’auteur]considère comme le type de régime optimal pour faire face aux défis du monde moderne. Il trouve les origines de la crise sur le plan idéologique. Le populisme a triomphé parce que l’ « histoire libérale » a perdu sa crédibilité à la suite de la crise financière de 2008, après avoir déjà échoué à fournir des « réponses évidentes » aux dangers mondiaux posés par la menace nucléaire, le réchauffement climatique et l’innovation technologique. Pour que les élites libérales reprennent le pouvoir, Harari affirme qu’elles doivent créer « une histoire actualisée pour le monde ». Comme elles sont incapables de le faire, il assume le rôle de leur idéologue et propose dans « Leçons » une version actualisée de l’histoire libérale fondée sur la « mythologie de Sapiens ». Le populisme représente un danger pour l’avenir du monde, car il encourage les « fantasmes nostalgiques » enflamme le séparatisme nationaliste et nuit à la coopération internationale, qui est vitale pour relever les défis mondiaux du XXIe siècle. Harari estime donc qu’”en fin de compte, l’humanité n’abandonnera pas l’histoire libérale, parce qu’elle n’a pas d’alternative. Les gens peuvent donner au système un coup de pied rageur dans l’estomac, mais, n’ayant nulle part ailleurs où aller, ils finiront par revenir« . »

Dans un article publié dans le Guardian en septembre 2018, intitulé « le mythe de la liberté », Harari avait tombé le masque :

« Les humains ont certainement une volonté — mais elle n’est pas libre. Vous ne pouvez pas décider des désirs que vous avez. Vous ne décidez pas d’être introverti ou extraverti, facile à vivre ou anxieux, gay ou hétéro. Les humains font des choix — mais ce ne sont jamais des choix indépendants. Chaque choix dépend d’un grand nombre de conditions biologiques, sociales et personnelles que vous ne pouvez pas déterminer vous-même. Je peux choisir ce que je mange, qui je vais épouser et pour qui je vais voter, mais ces choix sont déterminés en partie par mes gènes, ma biochimie, mon sexe, mon milieu familial, ma culture nationale, etc.
Bien que le « libre arbitre » ait toujours été un mythe, il a été utile au cours des siècles précédents. Il a enhardi les personnes qui ont dû lutter contre l’Inquisition, le droit divin des rois, le KGB et le KKK. Le mythe avait également peu de coûts. En 1776 ou 1945, il y avait relativement peu de mal à croire que vos sentiments et vos choix étaient le produit d’un certain « libre arbitre » plutôt que le résultat de la biochimie et de la neurologie.

Mais aujourd’hui, la croyance au « libre arbitre » devient soudainement dangereuse. Si les gouvernements et les entreprises parviennent à pirater l’animal humain, les personnes les plus faciles à manipuler seront celles qui croient au libre arbitre.

Pour réussir à pirater les humains, il faut deux choses : une bonne compréhension de la biologie et une grande puissance de calcul. L’Inquisition et le KGB n’avaient pas ces connaissances et cette puissance. Mais bientôt, les entreprises et les gouvernements pourraient avoir les deux, et une fois qu’ils pourront vous pirater, ils pourront non seulement prédire vos choix, mais aussi réorganiser vos sentiments. Pour ce faire, les entreprises et les gouvernements n’auront pas besoin de vous connaître parfaitement. C’est impossible. Ils devront simplement vous connaître un peu mieux que vous ne vous connaissez vous-même. Et ce n’est pas impossible, car la plupart des gens ne se connaissent pas très bien.

Le libéralisme a développé un arsenal impressionnant d’arguments et d’institutions pour défendre les libertés individuelles contre les attaques extérieures de gouvernements oppressifs et de religions fanatiques, mais il n’est pas préparé à une situation où la liberté individuelle est subvertie de l’intérieur, et où les concepts mêmes d’« individu » et de « liberté » n’ont plus beaucoup de sens. Pour survivre et prospérer au XXIe siècle, nous devons abandonner la vision naïve de l’homme en tant qu’individu libre — une vision héritée de la théologie chrétienne autant que des Lumières modernes — et accepter ce que l’homme est réellement : un animal piratable. Nous devons mieux nous connaître.

Il est particulièrement important d’apprendre à connaître ses faiblesses. Elles sont les principaux outils de ceux qui tentent de vous pirater. Les ordinateurs sont piratés par des lignes de code défectueuses préexistantes. Les humains sont piratés par des peurs, des haines, des préjugés et des envies préexistants. Les pirates informatiques ne peuvent pas créer la peur ou la haine à partir de rien. Mais lorsqu’ils découvrent ce que les gens craignent et détestent déjà, il est facile d’appuyer sur les boutons émotionnels appropriés et de provoquer une fureur encore plus grande.

Si les gens ne peuvent pas apprendre à se connaître par leurs propres moyens, la technologie utilisée par les pirates peut peut-être être détournée et servir à nous protéger. De même que votre ordinateur est doté d’un programme antivirus qui détecte les logiciels malveillants, nous avons peut-être besoin d’un antivirus pour le cerveau. Votre compagnon IA apprendra par expérience que vous avez une faiblesse particulière — que ce soit pour les vidéos de chats amusantes ou pour les histoires exaspérantes sur Trump — et les bloquera en votre nom. »

Le gourou de Forum Économique mondial

Tout y est : la négation de la liberté — contre 30 siècles de civilisation judéo-chrétienne. La négation de la démocratie moderne puisqu’il sera impossible de résister à la manipulation des data par les gouvernements et les entreprises transnationales. Mais aussi la proposition de confier notre cerveau et nos émotions à une élite éclairée et des techniciens de la manipulation des individus, mais, pour notre bien cette fois.

Leo Hohnmann a eu la bonne idée de mettre en parallèle deux vidéos : l’une rassemblant différentes interventions de Yuval Noah Hariri qui reprennent en gros l’argumentation de l’article du Guardian, mais sans plus aucune précaution rhétorique ; et l’autre où l’on voit Klaus Schwab expliquer comment on va envahir le corps humain avec des implants technologiques pour le contrôler. Le parallèle entre les deux argumentations est saisissant, surtout dans la manière dont les deux intervenants, le Grand Resetteur et son gourou, utilisent l’argument de la crise du COVID comme une occasion unique, qui a été saisie pour amorcer le tournant vers l’humanité contrôlée.

Mon maître Claude Tresmontant commençait souvent ses cours en nous rappelant que les grandes catastrophes de l’humanité commencent par une catastrophe dans le domaine des idées. Y aurait-il eu le fascisme et le communisme sans la vénération de l’État insufflée par Hegel aux Européens de son temps ? Eh bien, là on est dans quelque chose du même ordre: aussi médiocre soit sa construction intellectuelle, Yuval Noah Harari a définitivement fait basculer Klaus Schwab dans la folie idéologique et l’envie de transformer le monde, plus simplement de l’interpréter. Au moment où le Blofeld de Davos était accablé par le Brexit et la victoire de Trump — le réveil des peuples pour leur liberté — Harari est arrivé et lui a soufflé à l’oreille des mots réconfortants, apparemment brillants.

Harari est représentatif de la sphère académique contemporaine en sciences sociales : il n’est qu’un demi-savant qui épouse la dernière idéologie à la mode. Les demi-savants et les idéologues, alliés à ceux que David Rothkopf appelle “la superclasse”, ont mis en place la catastrophique gestion du COVID-19, avec un maximum de coercition et des vaccins bâclés, selon des procédés insuffisamment testés, à la fois dangereux et inefficaces. Harari a un tel succès dans les élites de la mondialisation parce qu’il leur renvoie une image flatteuse. En fait, il est à leur image, intellectuellement médiocre et liberticide. Dans le “cercle de la raison” internationale, Harari est venu rassurer au moment où Nigel Farage, Donald Trump ou les Gilets Jaunes se comportaient en empêcheurs de tourner en rond. On sera bien d’accord pour dénoncer en lui un représentant de ce “péché contre l’Esprit” qui ne peut pas être pardonné — mettre l’intelligence au service de l’abus de pouvoir et du piétinement de la justice. Mais il ne suffit pas de dénoncer, il faut débusquer, réfuter, informer. Le combat contre l’imposteur ne fait que commencer.




Lavrov/Israël sur les origines juives d’Hitler : qui a raison ?

[Source : RI via mediazone]

Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, est en conflit avec Israël en raison du soutien de ce dernier à la milice nazie en Ukraine.

La cause immédiate est un passage d’une interview que Lavrov a accordée à la chaîne de télévision italienne Mediaset.

« Question : C’est ainsi que vous le voyez, alors que Volodymyr Zelensky le voit différemment. Il pense que la dénazification n’a aucun sens. Il est juif. Les nazis, Azov – il y en a très peu (plusieurs milliers). Volodymyr Zelensky réfute votre vision de la situation. Pensez-vous que Volodymyr Zelensky soit un obstacle à la paix ?

Sergueï Lavrov : Ce que le président Volodymyr Zelensky réfute ou ne réfute pas m’importe peu. Il est aussi inconstant que le vent, comme on dit. Il peut changer de position plusieurs fois par jour.

Je l’ai entendu dire qu’ils ne discuteraient même pas de démilitarisation et de dénazification lors des pourparlers de paix. Premièrement, ils torpillent les pourparlers comme ils l’ont fait pour les accords de Minsk pendant huit ans. Deuxièmement, la nazification est là : les militants capturés ainsi que les membres des bataillons Azov et Aidar et d’autres unités portent des croix gammées ou des symboles des bataillons nazis Waffen-SS sur leurs vêtements ou se les font tatouer sur le corps ; ils lisent ouvertement « Mein Kampf » et en font la promotion. Son argument est le suivant : Comment peut-il y avoir du nazisme en Ukraine s’il est juif ? Je peux me tromper, mais Adolf Hitler avait aussi du sang juif. Cela ne veut absolument rien dire. Les sages juifs disent que les antisémites les plus ardents sont généralement des juifs. « Chaque famille a son mouton noir », comme on dit. »

L’entité sioniste en Palestine a réagi avec des mots durs :

« Le Premier ministre israélien, Naftali Bennett, a condamné lundi une récente déclaration du ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, selon laquelle les juifs étaient « les plus grands antisémites ».

Le ministère israélien des Affaires étrangères a également convoqué l’ambassadeur russe en Israël pour qu’il s’explique sur les propos de Lavrov, tandis que le ministre israélien des Affaires étrangères, Yair Lapid, a exigé des excuses. …

Bennett a déclaré qu’il considérait les remarques de Lavrov avec la « plus grande sévérité« , affirmant que ces commentaires étaient « faux et que leurs intentions étaient mauvaises« . 

Bennett a ajouté : « Le but de tels mensonges est d’accuser les juifs eux-mêmes des crimes les plus horribles de l’histoire, qui ont été perpétrés contre eux, et d’absoudre ainsi les ennemis d’Israël de toute responsabilité« . …

Séparément, Lapid a déclaré que les commentaires de Lavrov étaient « à la fois une déclaration impardonnable et scandaleuse, ainsi qu’une terrible erreur historique« . …

« Les juifs ne se sont pas assassinés eux-mêmes lors de l’Holocauste« , a-t-il ajouté. « Le plus bas niveau de racisme contre les Juifs est d’accuser les Juifs eux-mêmes d’antisémitisme« . 

Lapid a une grande bouche qui cache le blanchiment des collaborateurs juifs nazis dans lequel sa propre famille était impliquée.

Mais abordons d’abord la question de l’ascendance d’Adolf Hitler. La chaîne Histoire a fait un reportage à ce sujet :

« Dans les décennies qui ont suivi la mort d’Adolf Hitler, l’ascendance du leader nazi a fait l’objet de spéculations effrénées et d’une intense controverse. Certains ont suggéré que son père, Alois, né d’une femme célibataire nommée Maria Schickelgruber, était l’enfant illégitime de Leopold Frankenberger, un jeune homme juif dont la famille l’employait comme femme de ménage (elle a ensuite épousé Johann Georg Hiedler – plus tard orthographié « Hitler » – dont son fils a adopté le nom de famille).« 

En 2019, le Jerusalem Post a fait état de nouvelles recherches sur la question :

« Une étude menée par le psychologue et médecin Leonard Sax a apporté un nouvel éclairage soutenant l’affirmation selon laquelle le père d’Hitler avait des racines juives. 

L’étude, intitulée « Aus den Gemeinden von Burgenland : Revisiting the question of Adolf Hitler’s paternal grandfather », publiée dans le numéro actuel du Journal of European Studies, examine les affirmations de Hans Frank, l’avocat d’Hitler, qui aurait découvert la vérité. …

Hitler a demandé à Frank d’examiner cette revendication en 1930, après que son neveu William Patrick Hitler ait menacé de révéler que le grand-père du leader était juif. …

Dans ses mémoires de 1946, qui ont été publiées sept ans après son exécution lors des procès de Nuremberg, « Frank a prétendu avoir découvert en 1930 des preuves que le grand-père paternel d’Hitler était un juif vivant à Graz, en Autriche, dans le foyer où la grand-mère d’Hitler était employée« , et c’est en 1836 que la grand-mère d’Hitler, Maria Anna Schicklgruber, est tombée enceinte, explique Sax. …

Sax écrit dans l’étude que selon les lettres contenues dans le mémoire de Frank, « Frankenberger Sr. a envoyé de l’argent pour l’entretien de l’enfant de la petite enfance jusqu’à son 14ème anniversaire« . 

« La motivation du paiement, selon Frank, n’était pas la charité mais principalement une inquiétude quant à l’implication des autorités : ‘Le juif a payé sans décision de justice, parce qu’il était inquiet du résultat d’une audience au tribunal et de la publicité qui en découlerait' », peut-on lire dans les lettres. »

Il me semble que Lavrov a raison sur ce point. Il semble vraiment qu’Adolf Hitler avait des ancêtres juifs qui ont même payé pour l’éducation de son père.

Passons maintenant à l’autre question, l’affirmation de Lavrov selon laquelle :

 » … les antisémites les plus ardents sont généralement des juifs. « Chaque famille a son mouton noir« , comme on dit. 

Yair Lapid n’est pas d’accord avec cela. Son père ne l’était pas non plus jusqu’à ce que, à son grand embarras, de nouveaux faits lui donnent tort. Il y a par exemple le cas bien connu de Rudolf Kasztner, dans lequel le père de Lapid était impliqué.

Comme l’a rapporté le Times of Israel en 2016 :

« [L’historien juif britannique Paul] Bogdanor a été « extrêmement choqué » de constater que tout indiquait que Kasztner avait été « un collaborateur » des nazis, et un « traître au mouvement sioniste et au peuple juif« . 

Le nouveau livre de Bogdanor, « Le crime de Kasztner« , publié en octobre, expose le dossier contre le leader juif avec des détails accablants. Même le défenseur le plus dévoué pourrait avoir des doutes après avoir lu son livre. …

Kasztner était le leader d’un petit groupement sioniste à Budapest vers la fin de la Seconde Guerre mondiale. Il a dirigé un comité de sauvetage juif qui, avant l’entrée des nazis en Hongrie, a réussi à sauver la vie d’un certain nombre de juifs. Mais une fois les nazis arrivés, Kasztner, un avocat ambitieux, s’est retrouvé mêlé à des négociations prolongées avec les dirigeants nazis, en particulier Adolf Eichmann

Après des tractations complexes avec EichmannKasztner a réussi à convaincre les nazis d’accepter la déportation d’un groupe de 1684 juifs hongrois, le « train Kasztner« , qui ont fini par retrouver la liberté en Suisse. …

Mais des milliers d’autres ont poursuivi leur chemin vers Auschwitz. Bogdanor affirme que non seulement Kasztner savait qu’ils étaient envoyés à la mort, mais qu’il a activement caché cette information aux autres juifs de Hongrie et au reste du monde juif. 

Kasztner a délibérément inscrit sur sa liste certains sionistes convaincus qui souhaitaient émigrer en Palestine. Il a trompé les juifs hongrois qui ne voulaient pas émigrer en leur faisant croire que les nazis ne représentaient aucun danger pour eux. Kazstner lui-même a trouvé plus tard un rôle dans l’establishment sioniste :

« Kasztner lui-même n’est pas monté dans le train, mais a survécu à la guerre et s’est rendu en Palestine. En 1952, il était porte-parole du ministère du Commerce et candidat à la Knesset, bien qu’il n’ait pas réussi à obtenir une place suffisamment élevée sur la liste du Mapai pour être élu. » 

Néanmoins, lorsqu’en 1953, un juif hongrois amer du nom de Malkiel Gruenwald distribue un pamphlet sur Kasztner, le désignant comme un collaborateur nazi, le gouvernement israélien l’estime suffisamment pour intenter un procès en diffamation en son nom, accusant Gruenwald de diffamation. …

Au cours du procès, des dizaines de témoins ont témoigné des actions de Kasztner pendant la guerre. L’affaire dure 18 mois et ne se termine pas bien pour lui. Le président du tribunal décide que Kasztner a bel et bien collaboré et, dans des termes qui résonnent encore aujourd’hui, il déclare qu’il a « vendu son âme au diable« . 

Le gouvernement israélien de l’époque est tombé et Kasztner et sa famille sont devenus des quasi prisonniers dans leur maison. Il a démissionné de son poste, sa femme a sombré dans la dépression et sa fille a parlé, des années plus tard, d’avoir été ostracisée et moquée par les autres enfants à l’école.

« Le 3 mars 1957, des extrémistes de droite ont abattu Kasztner. L’année suivante, trop tard pour lui, le verdict du tribunal a été annulé, ce qui laisse penser qu’une grande partie de ce qui a été dit contre lui n’était pas vrai. Dans les années qui ont suivi, le journaliste et politicien Tommy Lapid, lui-même juif hongrois et père de Yair Lapid, le leader du parti Yesh Atid actuel, a mené la campagne de réhabilitation de Kasztner. »

Le père de l’actuel ministre des Affaires étrangères d’Israël Yair Lapid a tenté de réhabiliter Kasztner. Mais l’historien britannique a estimé que Kasztner était bel et bien coupable :

« Kasztner n’a pas commencé comme quelqu’un de mauvais« , dit Bogdanor. « Il a commencé comme quelqu’un qui voulait sauver des juifs, et avant mars 1944, il a effectivement sauvé des juifs. Mais lorsque les nazis ont occupé la Hongrie, il a commencé à négocier avec eux et, très rapidement, selon moi, il est devenu un collaborateur. » 

L’accusation principale portée contre Kasztner par les juifs hongrois survivants était, selon Bogdanor, « non seulement qu’il n’avait pas réussi à les avertir [de l’intention des nazis]. C’est que Kasztner avait donné des instructions aux dirigeants juifs locaux pour les induire en erreur et les inciter à monter dans les trains à destination d’Auschwitz. Après que Kasztner ait rendu visite aux communautés locales, les dirigeants ont diffusé les fausses informations – qu’il leur avait données – selon lesquelles les juifs allaient être réinstallés en Hongrie. Agranat et les autres juges ont négligé cette affaire de tromperie ». 

Bogdanor admet avoir été profondément choqué par la profondeur et l’étendue de ce qu’il a découvert sur Kasztner. Il aurait été assez grave, selon lui, que Kasztner collabore passivement avec les nazis. Mais il a collaboré activement, dit-il, en prenant des mesures pour tromper à la fois les juifs de Hongrie et ses contacts juifs dans le monde extérieur. »

Yair Lapid, tout comme son père, a tort. Il y avait un grand nombre de collaborateurs juifs et certains étaient même officiers dans la Wehrmacht d’Hitler.

Le ministère russe des Affaires étrangères a répondu aux fausses accusations de Yair Lapid :

Aujourd’hui le russe @mfa_Russia a officiellement répondu sur son canal télégramme à la déclaration de @yairlapid que vous voyez ci-dessous et cette réponse mérite d’être traduite et postée dans son intégralité. Un long fil de discussion avec la traduction complète ci-dessous, lien vers la source à la fin.

La traduction complète de la déclaration du ministère des Affaires étrangères est ici. Elle dit :

« Nous avons prêté attention aux déclarations anti-historiques du ministre israélien des Affaires étrangères Yair Lapid, qui expliquent en grande partie la ligne du gouvernement israélien actuel qui soutient le régime néo-nazi de Kiev. » Le ministre israélien a littéralement déclaré ce qui suit : « Les juifs ne se sont pas détruits eux-mêmes pendant l’Holocauste. Blâmer les juifs pour l’antisémitisme est un niveau flagrant de racisme contre les juifs« . 

Pour une raison quelconque, la presse occidentale (et certains de nos libéraux) continue de se demander s’il y a des néo-nazis en Ukraine. L’origine juive de Volodymyr Zelensky est donnée, comme l’un des arguments « en béton armé« .

L’argument est non seulement indéfendable, mais aussi fallacieux. L’histoire, malheureusement, connaît des exemples tragiques de coopération entre les juifs et les nazis. En Pologne et dans d’autres pays d’Europe orientale, les Allemands ont nommé des industriels juifs à la tête de ghettos et de conseils juifs (« Judenrats« ), dont certains sont restés dans les mémoires pour des actes absolument monstrueux. …

Jakub Leikin, à Varsovie, surveillait les juifs et rapportait tout à l’administration d’occupation allemande, condamnant ses compatriotes à une mort certaine, et parfois douloureuse, et Chaim Rumkowski proposait généralement aux juifs de Lodz de donner leurs enfants aux nazis en échange de sauver la vie des résidents adultes du ghetto, les preuves de ses propos sont nombreuses. Il ne reste plus qu’à se ranger à l’avis de H. Dreyfus, professeur d’histoire à l’Université de Tel-Aviv, selon lequel la complicité des juifs dans l’Holocauste est un « phénomène marginal » (mais pas un tabou et fait l’objet de recherches). 

Le ministère des Affaires étrangères pointe ensuite des sources gouvernementales israéliennes qui ont documenté une grande augmentation de l’antisémitisme en Ukraine depuis le coup d’État de Maidan en 2014 :

« Depuis le coup d’État de 2014, l’antisémitisme a prospéré en Ukraine. » Le rapport du ministre des Relations avec la diaspora d’Israël, Naftali Bennett (PM maintenant), indique qu’en 2017, le nombre d’incidents antisémites, comprenant des dizaines d’actes de vandalisme dans des musées, des synagogues et des mémoriaux, a été multiplié en Ukraine. 

L’Ukraine est devenue le leader parmi tous les pays de l’ex-URSS en termes de nombre d’incidents antisémites, et certaines publications indiquent que l’Ukraine dépasse généralement tous les pays de l’ex-URSS réunis dans leur nombre. L’un des représentants éminents du mouvement juif en Ukraine, Eduard Dolinsky, a récemment craint la cessation des activités de son organisation (« Comité juif ukrainien« ). 

Il existe une certaine tradition de collaboration entre les sionistes et les antisémites. Le fondateur du mouvement sioniste visant à établir un « État juif« , Theodor Herzl, s’en est même rendu coupable :

« Alors que l’écrivain austro-hongrois Theodor Herzl était sur le point de publier son manifeste « L’État juif » en février 1896, il a dû faire face à d’intenses pressions de la part de la communauté juive de Vienne pour qu’il arrête la publication. Herzl a rejeté les supplications, publié le livre et lancé un mouvement qui aboutira à la création de l’Israël moderne. À peu près à la même époque, les habitants de Vienne ont élu un maire antisémite. Au grand soulagement des juifs de Vienne, l’empereur a refusé d’approuver Karl Lueger, mais Herzl a fait pression sur le Premier ministre pour qu’il accepte le choix du peuple, arguant que le boycott du leader populiste ne ferait qu’accroître la haine des juifs. »

Herzl avait espéré que l’installation d’un maire antisémite pousserait davantage de juifs de Vienne à soutenir son idée d’un « État juif« .

L’armement par Israël de la milice fasciste en Ukraine pourrait bien avoir un motif similaire :

« Selon des universitaires et des analystes, Israël tient à faire venir des réfugiés juifs ukrainiens dans le but de maintenir la « suprématie » démographique juive sur la population palestinienne. …

Depuis le début de la guerre avec la Russie le 24 février, le gouvernement israélien a appelé les réfugiés juifs ukrainiens à immigrer en Israël et a supprimé les obstacles bureaucratiques pour garantir leur arrivée le plus rapidement possible. 

« Nous appelons les juifs d’Ukraine à immigrer en Israël – votre foyer », a déclaré le ministère israélien de l’Immigration et de l’Absorption dans un communiqué le 26 février.

Cela explique-t-il aussi pourquoi Igor Kolomoiski, l’oligarque juif ukrainien qui vit en Israël, a financé le bataillon Azov et d’autres milices fascistes en Ukraine ?

Source : Moon of Alabama
Traduction : Réseau International




La Face cachée du drame de Notre-dame : Des mensonges aux abus de pouvoir

[Source : apar.tv]

Il y a des jours où l’on ne préférerait pas avoir internet. Il y a des jours où face à la vérité on préférait un bon mensonge. Rapide et rassurant. C’est ce que vous risquez de ressentir après le récit glaçant autour de l’incendie de Notre-dame publié par le Media en 4-4-2. Heureusement – comme nous avons l’habitude de le répéter en ce moment – à la fin c’est dieu qui gagne.

Par Rrose Sélavy

Orange et les autorités chargées de la restauration de la cathédrale incendiée le 15 avril 2019 reprennent les visites du monument, mais… virtuelles et payantes. Deux heures de spectacle, dont 45 minutes d’expérience immersive, Éternelle Notre-Dame vous fait voyager dans le temps et plonger dans l’univers de la cathédrale du XIIIᵉ au XXIᵉ siècle. Autrefois on appelait ça tout simplement son et lumière.

La cathédrale est la proie des flammes, comme le montre cette image capturée par un drone de la police. La cathédrale est la proie des flammes, comme le montre cette image capturée par un drone de la police.
© Drone de la Police

A présent, c’est beaucoup mieux. Prix annoncé : 20,99 €. En parcourant le site on apprend que c’est le tarif réduit. La place est à 30,99 € (30 % du prix du billet vont à l’établissement public en charge de la conservation et de la restauration de la cathédrale et à la Fondation Notre-Dame). L’ immersion en plein Moyen-Âge se fait en toute sécurité : pass vaccinal et masque obligatoires. Gel hydroalcoolique disponible à toutes les étapes de la visite. Matériel rigoureusement désinfecté entre chaque séance (casque, sac à dos, lanières). Cent personnes par heure sur 1500m2, soit 15m2 par personne. Ça fait rêver, non ? Le spectacle est produit et réalisé par Amaclio, une société créée par deux passionnés d’histoire, François Nicolas et Bruno Seillier. Leur dernier spectacle, La nuit aux Invalides en juin 2021, n’a pas fait que des heureux. Certains spectateurs ont réservé des places sans être vaccinés. Entre-temps, la législation a changé, le pass sanitaire est devenu obligatoire, mais Amaclio a refusé de les rembourser. Ils se sont épanchés sur les pages Jaunes : société malhonnête, expérience catastrophique, quelle déception ! La société, subissant un plan de redressement depuis le 5 décembre 2018, n’a sans doute pas les moyens de rembourser sa clientèle.

Film catastrophe

Tout aussi virtuel sera le film catastrophe à la française de Jean-Jacques Annaud : Notre-Dame brûle. Il sort le 16 mars, un mois avant la date anniversaire de l’incendie. Budget : 30 millions apportés par TF1, Pathé et Jérôme Seydoux. Le réalisateur, Jean-Jacques Annaud, est membre de l’Académie des Beaux Arts. Il est aussi chevalier de l’Ordre National du Mérite, Chevalier des Palmes Académiques et Commandeur des Arts et Lettres ! Hypothèse de base du scénario : c’est un mégot qui a foutu le feu ou bien un court-circuit. Bref, c’est la faute à pas de chance. Rien de criminel. « La reconstitution heure par heure de l’invraisemblable réalité des évènements du 15 avril 2019 », nous dit UniFrance. C’est en effet invraisemblable.

Jean-Jacques Annaud
Jean-Jacques Annaud et son ami Roman Polanski

On gratte un peu le vernis ? Jean-Jacques Annaud, cité dans les Paradise Papers, a été condamné pour blanchiment de fraude fiscale à neuf mois de prison avec sursis et 120 000 euros d’amende pour avoir oublié de déclarer au fisc 1,2 million d’euros. L’appartenance à la France China Foundation n’a pas suffi à éloigner les aigris du fisc qui se sont demandé où avait disparu l’argent du tournage de Sept ans au Tibet en 1997. Notre-Dame brûle a reçu l’appui du CNC, présidé par Dominique Boutonnat, visé par une plainte pour agression sexuelle et tentative de viol. Comme dirait Jean-Michel Trogneux, Nobody’s perfect !

Produits dérivés métaverses

Autre produit dérivé annoncé par les médias : un jeu en réalité virtuelle au cœur de la cathédrale, fruit de la collaboration entre Jean-Jacques Annaud et le développeur de jeux vidéo français Ubisoft. La cathédrale du jeu Assassin’s Creed Unity, qui se déroule pendant la Révolution française, resservira. À l’aide de lunettes de réalité virtuelle, le joueur tentera de combattre l’incendie et de sauver des reliques. L’exportation du jeu sera « une manière de rendre Notre-Dame plus éternelle que jamais », nous explique FranceInfo. Plus belle qu’avant, a dit le président. Plus éternelle que jamais, affirme France Info. L’incendie aurait-il apporté un « plus » à Notre-Dame ?

Que va devenir la cathédrale ?

L’esthétique médiévale a-t-elle fait son temps ? Certains craignent un nouveau Disneyland. Quand on voit les propositions du diocèse pour l’intérieur, on peut craindre le pire. Le père Gilles Drouin, soutenu par Michel Aupetit, l’archevêque de Paris, a pour projet de « mettre en scène les grands moments de la Bible pour expliquer de la manière la plus intelligible au commun des mortels, qu’il soit chinois ou suédois, ce que tout cela signifie. Il est prévu de projeter sur certains mots et expressions en mandarin, en français ou en espagnol, et en anglais ». Son plan, présenté le 9 décembre 2021, intègre une ouverture à l’art d’aujourd’hui, « dans la tradition de l’histoire de la cathédrale qui a toujours accueilli le meilleur de l’art de son temps » nous explique Famille chrétienne. La commission nationale du patrimoine et de l’architecture de France a quand même exprimé de sérieux doutes sur les futurs bancs pour les fidèles, au design très contemporain, pliables, équipés de roulettes et de lumignons. « Cela ressemblait vraiment à des bancs d’aéroport… Notre avis, après en avoir longtemps discuté, est très réservé »conclut un expert. La reconstruction de l’extérieur se déroule selon un plan plus conventionnel. Bien qu’il ait déjà annoncé un concours international d’architecture pour redessiner la flèche de Notre-Dame, Emmanuel Macron a confirmé que le célèbre élément serait restauré à l’identique.

Ile de la Cité : des milliards en jeu

Avant l’incendie, Notre-Dame et l’île de la Cité avaient déjà éveillé déjà les convoitises des architectes Dominique Perrault et Philippe Belaval. Leur rapport, commandé par François Hollande et Anne Hidalgo en décembre 2015, offrait « une vision de l’île à l’horizon des vingt-cinq prochaines années ». Des milliards en jeu. De quoi plaire aux promoteurs. De quoi faire craindre le pire.

Dominique Perrault, architecte de la Bibliothèque nationale de France, fait partie du réseau  Mitterrand et Lang. Jean-Michel Wilmotte a aménagé une partie des appartements privés de François Mitterrand au palais de l’Élysée. Tous deux font partie du petit monde qui assiste à la cérémonie d’installation de Frédéric Mitterrand à l’académie des Beaux-Arts à Paris, France, le 5 février 2020. Sur les photos on peut voir : Jean-Michel Wilmotte avec Roman Polanski, Yann Arthus-Bertrand, Farah Palhavi, Marc Ladreit de Lacharriere, Adrien Goetz, Marc Lambron, Jacques Perrin, Karim Aga Khan.

Après l’incendie, Jean-Michel Wilmotte et Dominique Perrault sont toujours là et toujours au service du pouvoir en place : selon eux, la restauration de Notre-Dame devra se faire grâce à des techniques et matériaux de construction modernes, seule solution pour respecter le court délai imposé par Emmanuel Macron.

À 50 mètres de Notre-Dame, le pire est déjà arrivé, à l’Hôtel-Dieu

Un tiers de l’Hôtel-Dieu — 20 000 m2, dont l’aile donnant sur le parvis de la cathédrale Notre-Dame — a été cédé au promoteur Novaxia, après l’incendie de la cathédrale, via un bail de 80 ans de 144 millions d’euros de redevance d’exploitation (244 sur la durée du bail). Anne Hidalgo a insisté pour que l’Hôtel-Dieu ne soit pas classé. Martin Hirsch à la tête de l’AP-HP, son propriétaire, n’y a rien trouvé à redire, malgré l’obstination de la Commission du Vieux-Paris qui le demande depuis mai 2018. Projet de Novaxia : « un pôle “attractivité” avec une offre variée de restauration et de commerces qui viendra renforcer l’attractivité et l’animation de ce lieu emblématique. Un restaurant gastronomique, un café, un “food court” et des commerces seront sélectionnés par les différentes parties prenantes ». En 2020, cette proposition a été primée, pour des raisons très certainement esthétiques et culturelles, par l’association de professionnels du bâtiment Le Geste d’or.

Peu après avoir signé le bail de l’Hôtel-Dieu, Joachim Azan, qui dirige Novaxia, a été condamné à 300 000 € d’amende par l’Autorité des marchés financiers pour « dispositifs lacunaires dans la gestion des conflits d’intérêts, non-respect des limites des frais mentionnées dans le prospectus de présentation des fonds, manquements aux obligations commerciales ainsi que manque de diligence et loyauté à l’égard de la mission de contrôle », etc. Entre Martin Hirsch et Joachim Azan, le sort de l’Hôtel-Dieu est-il en de bonnes mains ?

Sécurité défaillante avant l’incendie

La sécurité de la cathédrale était déléguée à la société Elytis deux agents de la société étaient mobilisés au PC sécurité Notre-Dame — l’un devant l’écran de surveillance, l’autre en ronde sur le terrain. Depuis 2014, pour cause de rentabilité, il n’y en avait plus qu’un, avec en appui un surveillant de la cathédrale. Résultat : impossible de faire des pauses et la moindre sollicitation obligeait l’employé d’Elytis à quitter du regard le système de sécurité incendie.

N’importe qui pouvait monter sur Notre-Dame sans être vu et répandre un produit, comme la nanothermite, évoquée par des complotistes qui doutent que des poutres de neuf siècles puissent prendre feu avec autant de bonne volonté. En effet, comment faire brûler des poutres du XIIe siècle, résistantes comme de l’acier ?

La nanothermite utilisée pour les tours de New York le 11 septembre 2001 est une hypothèse écartée avant toute enquête par le gouvernement et ses médias. Qui dispose de thermite ? L’Armée. Et voilà le Général Georgelin, nommé, deux jours après l’incendie, représentant spécial pour la sauvegarde et la restauration de Notre-Dame. Qu’est-ce qui a pu  provoquer une explosion après le début de l’incendie ? La thermite.

« Je vois pas d’hypothèse que je puisse dire »

Benjamin Mouton n’a pas de conflit d’intérêts (il est à la retraite). Lorsqu’il était architecte en chef des monuments historiques, responsable de Notre-Dame, entre 2000 et 2013, il a supervisé la rénovation de la sécurité incendie. 

« Le sujet de la sécurité incendie a été posé à partir de mon arrivée. J’ai géré le sujet de bout en bout. » Donc la sécurité incendie, il connaît : « Là où j’étais stupéfait c’est de la rapidité avec laquelle le chêne de Notre-Dame a brûlé. Un chêne aussi vieux; ça ne peut pas brûler comme une allumette. C’est absolument incompréhensible. Il faut une vraie charge calorifique au départ pour lancer un tel sinistre. Le chêne est un bois particulièrement résistant. Je vois pas d’hypothèse que je puisse dire. »

L’hypothèse d’un court-circuit ou d’un mégot d’un chantier ? 

« J’en ai parlé à mon confrère Philippe Villeneuve, qui est l’architecte en chef des Monuments historiques et qui m’a donné son accord pour que je participe ici ce soir, et il m’a dit avoir connu un seul départ de feu dans la culée, c’est-à-dire dans la partie de toiture qui rencontre le transept. Il m’a dit uniquement ça : “Il n’y avait pas de chantier à cet endroit-là”. »

Un architecte avec conflits d’intérêts déclare : l’incendie était prévisible

François Chatillon, architecte en chef des monuments historiques impliqué dans la restauration de nombreux monuments en France, signale qu’il était bien connu que les poutres de chêne sous le toit en plomb de Notre-Dame présentaient un risque élevé d’incendie.

La Cour des comptes met le nez dans le chantier de restauration

Son rapport ne laisse pas grand-chose de côté, à part l’enquête, qui n’entre pas dans son domaine. Avant l’incendie : des travaux nécessaires restaient en plan. A la date de l’incendie, le mécénat de la Fondation Notre Dame et de la fondation américaine Friends of Notre-Dame de Paris n’avaient rien versé, même si le programme de travaux qu’il contribuait à financer avait connu un début d’exécution, notamment le montage d’un échafaudage de grande ampleur autour de la flèche. Après l’incendie, l’élan de générosité des donateurs a atteint 825 millions d’euros, mais l’utilisation des fonds n’est pas transparente. Le comité de suivi des travaux, créé trois jours après l’incendie et définitivement adopté le 16 juillet 2019, ne s’est pas réuni avant juillet 2020, soit plus d’un an après l’incendie. Il n’a pas pu informer les donateurs de l’emploi des fonds. Des détournements sont suspectés. Ainsi, le siège de l’établissement public chargé de la conservation et de la restauration de la cathédrale Notre-Dame de Paris est situé au 2Bis cité Martignac, dans un bâtiment propriété de l’État. Coût de la location pour cinq ans de locaux qui devraient être mis à disposition gratuitement : 1,65 M€. Rémunérations de 39 agents : près de 4 M€. La cour des comptes relève qu’il paraît difficile de considérer qu’ils relèvent tous des travaux de conservation et de restauration de la cathédrale.

Un architecte, M. Villeneuve, a proposé un taux de majoration de 30 %, pour les travaux de sécurisation et de consolidation de la cathédrale Notre-Dame de Paris. Demande revue à la baisse. Ce même architecte a, d’un côté, reçu des indemnités pour la résiliation des marchés en cours dont aucun n’était achevé à la date de l’incendie, et de l’autre, a bénéficié d’un nouveau contrat pour assurer la restauration.

Stratégie du choc

Le choc de l’incendie de Notre-Dame de Paris a permis de reporter l’annonce de mesures aptes à calmer la colère des Gilets Jaunes. Les réactions du gouvernement ont été fulgurantes, comme si elles suivaient un plan, mais nous ne l’envisageons même pas, ce serait du complotisme. Emmanuel Macron « triste » de voir la cathédrale brûler. La joie des deux compères Macron et Philippe est pourtant manifeste (voir vidéo). Tout va vraiment très vite, comme si c’était prévu : incendie le 15, dépôt d’un projet de loi d’exception le 24 pour la reconstruction de Notre-Dame et du quartier de l’île de la Cité (planifiée depuis les années Hollande).

Par l’annonce que Notre-Dame sera reconstruite « plus belle encore », l’inculture confirme en toute décontraction son apparition au sommet de l’État devant un parterre d’architectes. 

« Et je l’ai dit le soir de l’incendie, nous construirons Notre-Dame plus belle encore en repensant ses abords : le parvis, le square Jean XXIII, la promenade du flanc sud de l’Ile-de-la-Cité, dans un dialogue constant, notamment avec le clergé et la Ville de Paris et en nous appuyant sur les travaux qui ont été réalisés il y a maintenant plus de deux ans par plusieurs ici présents, et en lui redonnant une flèche. » 

Et tout ça fissa pour les touristes des Jeux olympiques de 2024. Tiens ! c’était la date prévue par la mission Bélaval-Perrault en 2016.

Les affaires reprennent

Et coucou revoilà le rapport Bélaval-Perrault de 2016, qui prévoit, entre autres nuisances :

« Le parvis de Notre-Dame recouvert d’une immense dalle de verre au-dessus de la crypte archéologique ; aux pieds de la cathédrale, un débarcadère et des plates-formes flottantes accueillant piscine, cafés, restaurants, salles de concert ; le long de la Seine, une longue promenade végétalisée, débarrassée des voitures, reliant les pointes aval et amont de l’île ; deux nouvelles passerelles qui franchissent le fleuve ; un peu partout, des verrières, des passages couverts, des galeries souterraines, des atriums en sous-sol… »

Ne perdons pas de temps avec les appels d’offres

Le surlendemain de l’incendie, 17 avril, le Conseil des ministres…
– a nommé l’ancien chef d’état-major des armées, le général Jean-Louis Georgelin (membre du club du Siècle), pour conduire depuis l’Élysée une mission de représentation spéciale « afin de veiller à l’avancement des procédures et des travaux qui seront engagés » ; C’est ce général qui, lors d’un échange à l’Assemblée nationale le 13 novembre 2019, a demandé à Philippe Villeneuve, architecte en chef des monuments historiques, « qu’il ferme sa gueule » alors que ce dernier avait à plusieurs reprises affirmé son souhait de reconstruire la flèche à l’identique.
– a fait un projet de loi régissant la collecte de fonds, régularisant la nomination du général Georgelin qui a atteint la limite d’âge et surtout exemptant sa mission de toutes les procédures d’appel d’offres, des lois de protection du patrimoine, toutes ces contraintes inutiles qui font toujours perdre un temps précieux.
– a lancé un concours international d’architecture pour reconstruire Notre-Dame.

Parlons d’autre chose

Plusieurs projets sont immédiatement présentés par des designers et des architectes qui dessinent leurs visions de la future cathédrale en tant que rentable attraction touristique. A force de discuter de ces visions plus ou moins aberrantes, on en a oublié les Gilets Jaunes et même la cause de l’incendie.

L’incendie qui a fait passer les Gilets Jaunes à la trappe a également fait disparaître le chef-d’œuvre de parias du Moyen-Âge, les Cagots. Comme les non-vaccinés aujourd’hui, ils étaient stigmatisés. Forcés de vivre à l’écart dans les bois, ils n’avaient que le droit d’être charpentier ou tonnelier. Ce sont eux qui ont construit la charpente de Notre-Dame de Paris selon le nombre d’or. Eux qui, pour entrer dans une église, devaient emprunter une porte dérobée, avaient leur bénitier à part, faisaient leur communion sans contact physique…




Nouveau cri d’alarme de la députée italienne Sarah Cunial contre l’obligation vaccinale

Par Nicole Delépine

[Illustrations et tableaux ajoutés par N et G Delépine]

« Vous ne pouvez plus dire que se faire vacciner est un acte d’amour, car un acte d’amour sans consentement et sous chantage s’appelle un viol. »

(([1] Crise-covid. Vous ne pouvez plus dire… DÉPUTÉE SARAH CUNIAL 12 septembre 2021))

Nouveau cri de détresse sur le mode sarcastique de la célèbre députée italienne du Mouvement 5 étoiles, Sara Cunial(([2] exclue de son parti (actuellement au sein de la coalition gouvernementale menée par le banquier Draghi, pour avoir tenu des propos hors des clous à propos de la gestion de la crise sanitaire))(([3] Sara Cunial : « Cher président Draghi, merci de nous avoir mis en ruine en seulement 12 mois » (maurizioblondet.it) via Maurizio Blondet 6 mai 2022))

Elle interpelle ses collègues lors d’un débat à la Chambre sur le « Green Pass ». Seule contre tous, comme à chaque fois… Puis elle s’adresse directement au Pape. À quand un tel discours en France au Parlement ?

« Vous ne pouvez plus dire qu’il s’agit d’une urgence, car cela fait maintenant presque deux ans que cette gestion hystérique a commencé.

Vous ne pouvez plus dire que l’on ne sait rien du COVID, car il existe maintenant une littérature très solide, qui remonte même à avant la soi-disant pandémie.

Vous ne pouvez plus dire qu’il n’y a pas de remèdes, car les remèdes sont connus depuis le printemps 2020, et maintenant l’EMA (Agence européenne de médicaments) a même commencé à approuver les premiers médicaments.

Vous ne pouvez plus dire que le plasma convalescent n’est pas une solution pour les cas qui ne nécessitent pas d’hospitalisation, car ceux qui l’ont démontré l’ont payé très cher [le principal promoteur de cette thérapie, le Prof. De Donno, chef de service à Mantoue, a très mal vécu le rejet dont elle a été l’objet, et il vient de se suicider (cf. blog du Dr Gulisano).

Vous ne pouvez plus dire que le vaccin est la seule alternative, car il ne s’agit pas d’un vaccin, mais d’une thérapie génique expérimentale, et il est illégal de forcer indirectement les Italiens à être des cobayes dans cette expérience.

Vous ne pouvez plus dire que les vaccins ne sont pas expérimentaux, car même les tests du premier vaccin autorisé ne sont pas encore terminés.

Vous ne pouvez plus dire que les vaccins sont sûrs, car vous ne savez même pas ce qu’ils contiennent. Au contraire, les nouvelles du monde entier sont claires : des millions de lots ont été confisqués dans de nombreux pays en raison de la présence de substances étrangères, dont certaines très dangereuses, qui n’ont pas été reconnues et ne sont pas indiquées sur l’étiquette.

Vous ne pouvez plus dire qu’il est impossible d’obtenir une immunité collective sans le vaccin, car il a été prouvé qu’une grande partie de la population est déjà immunisée sans ce sérum, raison pour laquelle vous ne voulez pas que soient diffusés les tests sérologiques correspondants.

Vous ne pouvez plus dire que les vaccins sont efficaces, car on a fait les comptes, et la diminution du risque est à peine supérieure à zéro.

Vous ne pouvez plus dire qu’il n’y a pas de risque dans la vaccination, car les chiffres des réactions indésirables des bases de données en Grande-Bretagne, aux États-Unis et en Europe parlent d’eux-mêmes. Lisez-les !

Vous ne pouvez plus dire que votre stratégie est le vaccin volontaire, car vous contraignez lentement tout le monde à le faire indirectement, par le chantage social, la traque et le mobbing. Vous utilisez la pandémie comme excuse pour les réformes sociales, économiques et du travail « sang et larmes » que votre Recovery exige comme rançon.

Vous ne pouvez plus dire que toutes les mesures mises en place ne sont que pour l’urgence, car l’OMS a publié un document — financé par Bill Gates et Rockefeller — sur l’utilisation permanente du passeport vaccinal.

Vous ne pouvez plus dire « l’Europe nous le demande », car dans le règlement 2021/953 de l’UE, à l’article 36, il est écrit : « il est nécessaire d’éviter toute discrimination directe ou indirecte à l’encontre des personnes qui choisissent de ne pas être vaccinées ».

Une phrase qui, dans le SEUL CAS de la TRADUCTION ITALIENNE, a été habilement dissimulée par les petites mains des Palais [du gouvernement] pilotés par les voleurs de vérité qui aiment saboter les textes normatifs de référence.

Le but du Pass Covid européen — qui n’est vert qu’en Italie (évidemment en accord avec les visions nucléaires du ministre Cingolani) — est de « faciliter l’exercice du DROIT DE LIBRE CIRCULATION par les détenteurs ». NOTEZ « LIBRE », et non « SOUS CHANTAGE ».

L’article 3, paragraphe 6, du règlement stipule : « La possession des certificats visés au paragraphe 1 ne constitue pas une condition préalable à l’exercice de la liberté de circulation ».

Vous ne pouvez plus dire que vous respectez la priorité des sources normatives, car en acceptant le compromis au rabais pour les [tests] salivaires, dont la mise en œuvre est réglementée par la fameuse Circulaire du Ministère de la Santé, vous établissez qu’avec un pizzino(([4] du mot sicilien pizzinu signifiant « petit bout de papier ». Utilisé pour désigner de petits bouts de papier échangés de la main à la main par la mafia sicilienne pour les communications sensibles. Mais aussi les papiers que les députés et les sénateurs échangent au Parlement)) de Speranza [ministre de la Santé] vous décidez de la vie ou de la mort sociale, professionnelle et économique des citoyens italiens et de ce pays.

Je vous rappelle que les tests salivaires rapides ont la même efficacité et donc le même taux d’erreur que les tests nasaux chinois de torture.

Vous ne pouvez plus raconter la fable de l’immunisation que les vendeurs de vaccins savent si bien raconter, même ici. Combien de collègues testés, ou pire, de collègues vaccinés, ici, peuvent prétendre être immunisés et donc jurer qu’ils ne sont pas infectés ou contaminés ? Puis-je me sentir en sécurité si j’entre en contact avec la collègue Lorenzin [Beatrice Lorenzin, députée PD, ex-ministre de la Santé] pluri vaccinée ou bien suis-je dans la même situation que les patients de l’hôpital S. Eugenio, fermé pour cause d’épidémie Covid avec des personnels de santé tous vaccinés ?

Vous ne pouvez plus dire que les vaccinés ne contaminent pas, maintenant les nouvelles de vaccinés infectés et contagieux sont de notoriété publique.

Vous ne pouvez plus dire que vous travaillez pour le peuple, car les membres du CTS [comité techno-scientifique] ainsi que les experts de la télévision, sont TOUS — et je dis bien TOUS — payés par les compagnies pharmaceutiques.

Vous ne pouvez plus dire que vous avez un système de pharmacovigilance rigoureux parce que nous avons compris à partir de l’incohérence des données entre l’AIFA [Agence Italienne du médicament.] et l’ISS [Istituto Superiore di Sanità] que vous ne pouvez plus tenir le devant de la scène et que vous êtes donc obligés de saboter les différents systèmes informatiques de santé nationaux et régionaux.

Vous ne pouvez plus dire que c’est pour notre bien, car les Italiens n’ont jamais été aussi mal.

Vous ne pouvez plus dire que la situation est mondiale, car de plus en plus de pays annulent leurs mesures d’urgence.

Vous ne pouvez plus dire que nous sommes dans une démocratie, parce qu’avec vos paroles et vos actions, chaque droit et chaque liberté disparaît, et depuis trop longtemps maintenant, ceux qui exercent leurs libertés constitutionnelles et naturelles sont blâmés et humiliés.

Vous ne pouvez plus parler de l’utilité des masques, après vos belles photos sans masque lors de divers événements officiels et sociaux.

Vous ne pouvez plus dire que les vaccins sont bons, car les rapports des autorités sanitaires mondiales que vous censurez nous disent que les cas d’effets indésirables augmentent chez les vaccinés, touchent tout le monde, surtout les jeunes :

par exemple en Israël (où le taux de population vaccinée est parmi les plus élevés au monde) le rapport officiel des effets indésirables des vaccins Pfizer avril 2021, fait état d’une augmentation de la mortalité de 22 %.

Et je vous épargne le dernier parce que c’est un carnage. Dans la tranche d’âge 20-29 ans, l’augmentation de la mortalité est dramatique !

Nous parlons de +32 %, ce qui nous indique que le vaccin est beaucoup plus mortel pour les jeunes que pour les personnes âgées !(([5] EFFETS DELETERES DES INJECTIONS ANTICOVID : STOP ! /LE POINT AU 8 02 22 — Docteur Nicole Delépine (nicoledelepine.fr) ))(([6] Le point sur les complications des pseudovaccins anticovid au 4 mars 2022 — Docteur Nicole Delépine (nicoledelepine.fr) ))(([7] https://childrenshealthdefense.org/defender/pilots-injured-covid-vaccines-speak/))

Il existe une étroite corrélation entre le nombre de personnes vaccinées chaque jour et le nombre de décès par jour dans chaque groupe d’âge. Le risque de décès après la deuxième vaccination est plus élevé qu’après la première. On observe une augmentation considérable — jusqu’à 26 % — de tous les problèmes cardiaques chez les personnes de moins de 40 ans (myocardite et péricardite). Et encore : forte prévalence des pertes menstruelles, atteintes neurologiques, squelettiques, cutanées… les cas de coagulopathie sont à l’ordre du jour, tout comme les infarctus du myocarde, les accidents vasculaires cérébraux, les fausses couches, l’interruption de la circulation sanguine dans les membres inférieurs et supérieurs, les embolies pulmonaires.

Vous ne pouvez plus dire que les vaccins préviennent les maladies, car le chiffre officiel du ministère israélien de la Santé du 13/08/2021 dit que 81 % des cas graves à l’hôpital sont vaccinés avec 2 ou 3 doses !

Vous ne pouvez plus dire que le vaccin améliore les vies, car, en Grande-Bretagne, les décès des vaccinés sont plus de deux fois supérieurs à ceux des non-vaccinés !

Un document officiel intéressant de British Health, publié le 3 septembre 2021, indique que les cas de variant Delta mis à jour au 29 août 2021 indiquent 1798 décès, dont 536 n’étaient PAS vaccinés (30 % du total) et 1233 étaient vaccinés (69 % du total). DONC LE TAUX DE MORTALITÉ DES VACCINÉS EST PLUS DU DOUBLE DE CELUI DES NON-VACCINÉS !

Vous ne pouvez plus dire que ceux qui critiquent la campagne de vaccination ont peur, car les données officielles rapportées ici concernent des pays qui ont fait une démonstration de vaccination dans le monde entier.

Vous ne pouvez plus dire que 1/3 des Italiens est soudainement devenu no-vax, ou penser que ceux qui sont critiques craignent le vaccin parce que la peur ne provient pas des citoyens, la peur a été la clé de ceux qui ont géré et continuent de gérer une urgence très discutable et occupent indignement des postes au niveau du gouvernement.(([8] https://nouveau-monde.ca/chroniquesdu-totalitarisme-psychopathologie-du-totalitarisme/))

Vous ne pouvez plus prétendre être intellectuellement honnêtes. Je ne m’adresse pas tant à la majorité, dont le parti dissident, en retirant des amendements et en votant contre des amendements visant à généraliser les tests salivaires et sérologiques rapides, a révélé les véritables positions, mais aussi à l’opposition. « Le certificat vert marque un premier pas vers la suppression définitive des obstacles à la libre circulation qui ont fait tant de mal à notre économie. Cet instrument doit être mis en œuvre le plus rapidement possible, afin qu’il soit effectif dès avant le début de la saison estivale. »

C’est la déclaration officielle faite le 19 mars par la dirigeante de Fratelli d’Italia, Georgia Meloni, qui a défendu la décision d’instaurer un laissez-passer vert, car « l’adoption homogène de cette mesure dans toute l’Union européenne conduirait finalement à la suppression de toutes les restrictions ».

INDIQUEZ CLAIREMENT POUR QUI VOUS TRAVAILLEZ. LES ITALIENS SONT FATIGUÉS DE CE MÉPRIS.

Vous ne pouvez plus dire que le Green pass améliorera nos vies parce qu’il est le moyen d’instaurer définitivement une dictature politique basée sur la peur et les éternelles urgences sanitaires justifiées par de fausses bases scientifiques, qui s’amuse à diviser la société en camps opposés, de bons et de mauvais, qui s’affrontent au lieu de combattre l’ennemi commun.

Vous ne pouvez plus dire que l’Italie est la meilleure parce qu’elle n’est que le laboratoire historique des expériences d’ingénierie sociale, et avec la France, elle est condamnée à devoir répondre aux folies des élites : d’un côté Draghi de matrice et de foi Goldman Sachs et de l’autre Macron, de marque Rothschild. Tout cela est dirigé par Soros et Gates qui, en jouant sur l’acquisition d’usines de tampons [tests], de terres agricoles et d’hôtels de luxe, sont les testimonial des fameux philanthropes de Davos amis d’Epstein

Vous ne pouvez plus envoyer le chef de cet État pour dire que nous devons renoncer à nos libertés et à la revendication de nos droits parce que l’État, c’est nous, les Italiens, et que nous sommes prêts à mourir pour les défendre !

Vous ne pouvez plus dire que se vacciner est un acte d’amour, car un acte d’amour sans consentement et sous chantage s’appelle un viol. »


Vous avez reconnu le ton clair et net de cette députée qui depuis 2020 fait le maximum pour tenter de faire échapper les Italiens à la folie covid et aux mensonges permanents de la clique mondialiste au service de Big Pharma et de Davos et cie.

Rappelons quelques-unes de ses contributions.

Nous l’avions déjà connue depuis 2020 :

En aout 2021 :

En septembre 2021 : Sara Cunial : parlement italien le 9 septembre — Ciel Voilé (cielvoile.fr) et une superbe intervention

En décembre 2021 un appel gagné au tribunal lui permet de retourner au parlement italien :



Début janvier 2022 :

Elle dénonce les mensonges sur les incidents niés lors de la campagne de vaccination sur les enfants. Elle parle des myocardites particulièrement fréquentes. Elle insiste sur cette campagne de vaccination honteuse, mensongère. Elle demande de « garder vos mains avides » loin de nos enfants.

2022 une nouvelle fois la courageuse députée italienne fort isolée dans son hémicycle, non vaccinée, chassée temporairement de ce fait, va défendre les enfants italiens pour tenter de leur éviter la vaccination obligatoire :

Elle est aussi intervenue lors des explications de vote sur le projet de loi transformant en loi le décret-loi du 24 mars 2022, n. 24, « contenant des dispositions urgentes pour surmonter les mesures de lutte contre la propagation de l’épidémie de COVID-19 », à la suite de la cessation de l’état d’urgence.

Et elle avait fait ce magnifique discours grinçant :

« Merci, Monsieur le Président, et merci à tous mes collègues. Au cours de ces mois, j’ai eu le temps de réfléchir et aujourd’hui, je peux vous dire merci. Merci de vraiment penser au bien de notre pays et de ses citoyens, de donner la priorité à leur santé et de mettre à la disposition de tous des traitements efficaces et sûrs, des remèdes éprouvés, des protocoles innovants et, surtout, personnalisés.

Merci de rendre la recherche libre et indépendante, pour la minutie et la transparence dans la diffusion des données. Merci pour tout ce que vous avez fait dans le seul intérêt du peuple italien ou peut-être d’une partie. Les résultats sont vraiment incroyables et le bien-être, aujourd’hui, grâce à vous, est endémique. Merci au nom de tous les enfants et jeunes italiens de les avoir défendus contre la dépression, l’anxiété, les difficultés d’apprentissage, les réactions indésirables, les suicides ; les premiers qui ont pu profiter de votre vision admirable, les premiers à être encouragés à un mode de vie sain, à respirer profondément, à se nourrir de vraie nourriture, à raconter, à connaître le monde les yeux grands ouverts et l’esprit critique.

Ils ont enfin appris à quel point le sourire d’un enfant peut être dangereusement puissant pour cette société. Merci d’avoir fait de l’école un endroit accueillant et sûr, pour l’argent investi dans les installations, dans la beauté, dans les enseignants.

Merci au nom des agents de santé et de tous les travailleurs qui, ces dernières années, ont vu leur soutien et leurs subventions augmenter : pas un emploi n’a été touché, pas un emploi et pas un travailleur ont été victimes de chantage. Droite ?

Il est très important de savoir que notre Constitution, dans son premier et principal article, n’a pas été affectée le moins du monde en cette période difficile. Ceux qui montrent qu’ils résistent, en effet, doivent être taxés, condamnés à une amende, toujours, je le recommande. Merci de les suspendre et de les supprimer, donc au moins maintenant nous savons vers qui nous tourner.

Merci d’avoir dressé les forces armées contre les citoyens, humilié et poursuivi ceux qui prient même sur la place ou osent boire avec un masque. Merci aussi de nous taxer parce que nous ne sommes pas morts, comme certains l’espéraient peut-être.

L’Italie est une République fondée sur le travail. L’Italie répudie la guerre, toutes les guerres. L’Italie garantit le droit d’étudier. Il ne fait pas de discrimination, Italie.

Merci à ce Parlement d’avoir concrétisé tout ce qui est écrit dans notre Charte constitutionnelle.

Je vous remercie d’avoir lu et répondu à mes 160 questions que, depuis février 2020, j’ai déposées, en vous fournissant tous les éléments pour arrêter les tragédies de plus en plus nombreuses liées à l’administration de poisons : dommages immunologiques, cardiologiques et neurologiques irréversibles ; 40 morts subites seulement pendant les vacances de Pâques. Mais pourquoi lire les questions, si vous savez déjà tout ?

Merci de nous avoir habitués aux bulletins des morts, il est donc plus facile de passer d’une guerre à l’autre.

Vous nous avez fait comprendre que nos agents de santé peuvent être remplacés par des Ukrainiens, mais pas par des Palestiniens, des Africains ou des Sud-Américains. Grâce à ces deux années, aujourd’hui tout est extrêmement clair. Vous nous avez enfin fait comprendre que l’expression “être né en Italie” n’est pas une source de fierté, mais une déclaration de soumission à l’économie de guerre qui a toujours commandé nos institutions : gouvernement, majorités, fausses oppositions, anciennes et nouvelles incluses.

Merci parce qu’en nous enlevant nos services essentiels, notre travail, notre capacité à survivre, vous nous enseignez la dignité de vivre de manière de plus en plus indépendante et autosuffisante. Merci parce que beaucoup d’entre nous ont changé d’emploi, avant que le chantage du travail ne nous change. Il n’est plus temps de déléguer à qui que ce soit, nous n’avons plus besoin de vous. Sous-estimez les Italiens, si vous pensez que vous pouvez nous arrêter et plier avec vos peines, vos amendes et votre violence. Merci d’utiliser l’argent des Italiens pour acheter aux filiales de l’État ce qui est vraiment nécessaire à notre subsistance : la santé, la culture et le bien-être, les armes offensives bénies, l’identité numérique, la 5G, les incinérateurs, les vaccins, bref, toutes les nécessités de base. Et merci, en particulier, aux deux derniers gouvernements, Conte et Draghi, qui ont augmenté les dépenses militaires de 25 à 38 milliards par an, en les soustrayant de la santé et de l’école.

Nous vous remercions parce que, depuis la gestion de l’urgence COVID, nous nous sommes réveillés avec un tiers des entreprises fermées, la crise et la pauvreté endémique, le pouvoir d’achat réduit de moitié, vendu au meilleur oligarque en service, peut-être américain, aussi longtemps ami d’amis. Enfin, nous pouvons remplacer notre made in Italy, notre biodiversité agroalimentaire par des produits contrefaits dans les laboratoires des multinationales de la chimie. Merci. C’est aussi grâce à l’Afrique qui n’avait pas hâte de résoudre le problème séculaire de la mortalité due au COVID, qui ne permet pas à sa population d’atteindre le seuil de survie, toujours garanti par l’extractivisme de l’ENI.

Merci parce que, en passant de la guerre par procuration à faire des Italiens des mandataires de la guerre, de la haine et de la dénonciation, vous nous avez fait comprendre clairement de quel côté nous ne voulons pas être, et cela ici — ici ! – *aucun d’entre vous ne nous représente*.

Au fait, pour nous avoir empêchés d’être complices du mouvement institutionnel dense, merci. Mais surtout merci parce que, en nous marginalisant et en nous isolant, vous nous avez donné l’occasion de construire tant d’arches de salut avec le seul courage de la dignité.

De la satisfaction des besoins induits, nous sommes passés à la création de notre bonheur, de nombreux lieux de vie et de joie dans lesquels grandir dans le respect et la conscience, en célébrant notre mémoire et notre talent.

Merci, parce que vous avez transformé nos peurs les plus profondes en force et en énergie. À l’extérieur des bâtiments, au milieu des gens qui résistent, vous êtes beaucoup mieux ; vous pouvez respirer la volonté, l’esprit d’initiative et célébrer la vie, malgré tout ce que vous décidez ici.

Nous sommes en bonne santé, nous sommes vivants, nous sommes entiers, cohérents et, par conséquent, pas chantables et cela vous fait peur. Au fait, je me suis apporté un kit de survie : je vous conseille de rester très loin de moi, car j’ai de l’eau bénite, de l’ail et des piquets ici avec moi ».




Refuser l’obligation vaccinale prévue ! Informons chaque jour !

Par Nicole Delépine

RAPPELER CHAQUE JOUR À NOS CONCITOYENS INEFFICACITÉ ET DRAMES LIÉS AU VAX COVID POUR REFUSER ENSEMBLE L’OBLIGATION D’INJECTIONS EXPÉRIMENTALES ET DANGEREUSES

Le président réélu l’avait annoncé, il imposerait l’obligation vaccinale à tous et même aux bébés. Le choix évoqué du sénateur Malhuret comme remplaçant de Veran va dans ce sens. Ce sénateur a été un des plus violents dans ses discours contre les non-vaccinés.

Quelques réactions sur Twitter concernant le potentiel nouveau ministre de la Santé

@Spotlight29 « Claude Malhuret est pressenti pour devenir ministre de la Santé. Au-delà de ses positions quasi dictatoriales sur la vaccination obligatoire, il a également été directeur du développement de l’éthique chez Korian (quelle réussite !). Enfin, ce mal luné a quand même 72 ans ! » 6:23 AM · 4 mai 2022

@Tily2601 4 mai @Spotlight29

Co fondateur de Doctissimo avec Laurent Alexandre. Quand on connaît les idées et les relations de Mr Alexandre et les propos de Mr Malhuret. »

Et il contrôle les procurations du vote des Ephads à travers les directeurs 10 h 50 · 4 mai 2022 (à vérifier…)

DEPUIS LA PUBLICATION IMPOSÉE PAR LA JUSTICE AMÉRICAINE DES DOCUMENTS PFIZER, LA PROPAGANDE MÉDIATIQUE NE CHANGE PAS

Pourtant Les documents Pfizer révèlent un scandale immense à l’échelle planétaire

« et les médias se taisent. Ne les appelez plus jamais des journalistes. Ce sont des courtisans. #pfizerdocuments

Procureur Décitoyennisé @menalahy2 “Soyez avertis : La nouvelle que vous n’auriez pas dû voir était que Pfizer a publié 80 000 pages informant le public que leur médicament Covid n’est efficace qu’à 12 % et est extrêmement nocif pour les bébés à naître”.

@KattousM. “12 % d’efficacité après des tests sur une dizaine de souris, aucune idée des impacts sur les femmes enceintes, 9 pages recto verso d’effets secondaires notoires”. »

Par Romain Doyer (@Marc_Doyer @verity_france)

le 5 mai 2022 qui a cruellement perdu sa maman il y a deux jours

« Voici une des neuf pages de la notice #pfizerdocuments concernant les #effetssecondaires du vaccin, sous 👇 la flèche noire vous pouvez apercevoir la pathologie de ma maman #jesuismauricette.#Pfizermatue ».

Alors que certains continuent à nier le lien du Creutzfeld Jacob avec l’injection malgré la publication de Luc Montagnier et Henrion Caude.

Le document de 700 pages « FORM 20-F » de BioNtech devrait nous réveiller :

« le produit expérimental à injection conçu par BioNTech et Pfizer, abusivement appelé vaccin, ne serait pas concluant durant les essais cliniquesà échelle mondialeet ne permettrait pas une mise sur le marché définitive. »

document interne à l’entreprise, axé principalement sur la finance et la rentabilité de cette société allemande. Mais dès la page 8, l’information est sans équivoque :

« Il se peut que nous ne soyons pas en mesure de démontrer l’efficacité ou l’innocuité suffisante de notre vaccin COVID-19 et/ou des formulations spécifiques aux variantes pour obtenir une approbation réglementaire permanente aux États-Unis, au Royaume-Uni, en Europe, Union européenne ou d’autres pays où il a été autorisé pour une utilisation d’urgence ou a obtenu une autorisation de mise sur le marché conditionnelle. »(([1] « We may not be able to demonstrate sufficient efficacy or safety of our COVID-19 vaccine and/or variant-specific formulations to obtain permanent regulatory approval in the United States, the United Kingdom, the European Union, or other countries where it has been authorized for emergency use or granted conditional marketing approval »))

https://phmpt.org/pfizers-documents/ Plus que 1 % de protection 7 jours après l’injection ! tout ça pour ça… allez lire vous-même.

VAERS — LE POINT DES ACCIDENTS AU 22 AVRIL 2022

Les données VAERS américaines du 14 décembre 2020 au 15 avril 2022.(([2] 21 % des décès signalés au VAERS après les injections contre la COVID sont survenus dans les 48 heures suivant la vaccination. (mondialisation.ca)
La source originale de cet article est The Defender Copyright © Children’s Health Defense, The Defender, 2022))

pour les enfants de 5 à 11 ans

  • 10 290 événements indésirables, dont 248 qualifiés de graves et 5 décès signalés.
  • 19 rapports de myocardite et de péricardite (inflammation du cœur).
  • Les CDC utilisent une définition restreinte de la « myocardite », qui exclut les cas d’arrêts cardiaques, d’accidents vasculaires cérébraux ischémiques et de décès dus à des problèmes cardiaques qui surviennent avant que l’on ait la possibilité de se rendre aux urgences !
  • 40 rapports de troubles de la coagulation sanguine.

pour les jeunes de 12 à 17 ans

  • 31 113 événements indésirables, dont 1 796 qualifiés de graves et 43 décès.
  • 65 rapports d’anaphylaxie chez des jeunes de 12 à 17 ans, dans lesquels la réaction mettait en danger la vie du patient, nécessitait un traitement ou entraînait la mort — 96 % des cas étant attribués au vaccin de Pfizer.
  • 651 rapports de myocardite et de péricardite, dont 639 cas attribués au vaccin de Pfizer. 166 rapports de troubles de la coagulation sanguine, tous les cas étant attribués à Pfizer.

Tous groupes d’âge confondus :

Les données VAERS américaines du 14 décembre 2020 au 15 avril 2022

  • 20 % des décès étaient liés à des troubles cardiaques.
  • 54 % des personnes décédées étaient des hommes, 41 % étaient des femmes et les autres rapports de décès n’indiquaient pas le sexe de la personne décédée. L’âge moyen du décès était de 73 ans.
  • Au 15 avril, 5 429 femmes enceintes ont signalé des effets indésirables liés aux vaccins contre la COVID, dont 1 701 cas de fausse couche ou de naissance prématurée.
  • 3 633 cas de paralysie de Bell signalés, 52 % attribués aux vaccins de Pfizer, 40 % à Moderna et 8 % à J&J.
  • 861 syndromes de Guillain-Barré, avec 42 % des cas attribués à Pfizer, 30 % à Moderna et 28 % à J&J.
  • 2 355 rapports d’anaphylaxie où la réaction a mis en danger la vie du patient, a nécessité un traitement ou a entraîné la mort.
  • 1 672 infarctus du myocarde.
  • 13 733 troubles de la coagulation sanguine aux États-Unis. Parmi ceux-ci, 6 166 attribués à Pfizer, 4 914 à Moderna et 2 653 à J&J. 4 131 cas de myocardite et de péricardite dont 2 532 cas attribués à Pfizer, 1 408 cas à Moderna et 181 cas au vaccin contre la COVID de J&J.

Les troubles cardiaques représentent 20 % des 1,2 million d’accidents signalés après la vaccination COVID, selon les données du VAERS. | Mondialisation — Centre de Recherche sur la Mondialisation

Sur les 12 304 décès signalés aux États-Unis au 1er avril 22, 17 % sont survenus dans les 24 heures suivant la vaccination, 21 % dans les 48 heures suivant la vaccination et 59 % chez des personnes dont les symptômes sont apparus dans les 48 heures suivant la vaccination.

Aux États-Unis, 561 millions de doses de vaccin COVID avaient été administrées au 1er avril, dont 331 millions de doses de Pfizer, 211 millions de doses de Moderna et 19 millions de doses de Johnson & Johnson (J&J). on peut néanmoins supposer que les accidents graves et les décès survenus plus tard dans les semaines suivant la vax n’ont pas été répertoriés pour insuffisance de preuve sur la cause à effet, sans l’argument de poids de la chronologie rapprochée. Mais les auteurs de l’article regrettent l’absence de prise en compte et d’enquête sur des cas plus tardifs

Un homme de 34 ans meurt deux semaines après avoir été vacciné par Pfizer, les CDC n’ont pas enquêté

Un homme de 34 ans est décédé subitement, deux semaines seulement après avoir reçu sa première dose du vaccin COVID de Pfizer, des suites d’une dissection aortique aiguë qui touche habituellement les hommes âgés de 60 à 70 ans.

Au The Defender, la mère de Victor Castillo Simoes, Henrietta, a déclaré que le seul symptôme de son fils était la douleur thoracique qu’il a ressentie peu avant sa mort.

Après sa mort, Henrietta a déclaré que les tests avaient permis d’exclure les facteurs génétiques susceptibles d’avoir causé la maladie cardiaque, et qu’un chercheur prestigieux travaillant avec la famille partageait sa conviction que le vaccin avait déclenché l’événement.

Dans le cas de nombreuses histoires de blessures liées aux vaccins rapportées par The Defender — y compris celle de Simoes — les dossiers médicaux ne sont pas disponibles pour les personnes qui meurent soudainement après avoir reçu un vaccin COVID et qui ne se sont pas rendues à l’hôpital pour y être soignées.

Selon le site web VAERS, cela signifie que le CDC ne donne pas suite à ces décès signalés.

Les conseillers de la FDA en matière de vaccins discutent de la diminution de l’efficacité des vaccins et ignorent les personnes souffrant de complications post vaccinales.

Le Dr Peter Marks, directeur de la division vaccin de la FDA, le Center for Biologics Evaluation and Research, a admis au cours de la réunion que la quatrième dose de vaccin approuvée la semaine dernière était une « mesure palliative » — en d’autres termes, une mesure temporaire à mettre en œuvre jusqu’à ce qu’une solution adéquate soit trouvée à l’avenir.

Pourtant Tedros Adhanom Ghebreyesus directeur général de l’OMS a prévenu(([3] https://www.france24.com/fr/sant%C3%A9/20211222-l-oms-affirme-que-les-doses-de-rappel-ne-mettront-pas-fin-%C3%A0-la-pand%C3%A9mie)):

« Aucun pays ne pourra se sortir de la pandémie à coups de dose de rappel… Des programmes de rappel sans discernement ont toutes les chances de prolonger la pandémie, plutôt que d’y mettre fin ».

Pfizer a secrètement engagé plus de 600 personnes pour traiter les rapports de blessures liées aux vaccins

Des documents récemment publiés, obtenus par le biais d’une demande au titre de la loi sur la liberté d’information, ont révélé que Pfizer a embauché environ 600 employés supplémentaires à temps plein pour traiter les rapports d’événements indésirables au cours des trois mois qui ont suivi l’autorisation d’utilisation d’urgence de son vaccin COVID-19.

La société a déclaré qu’elle prévoyait d’embaucher un total de 1 800 personnes supplémentaires d’ici la fin juin 2021, selon les documents.

L’analyse de documents de 10 000 pages publiée le 1er avril 2022 par la FDA montre qu’au 28 février 2021, 42 086 rapports de cas (25 379 confirmés médicalement et 16 707 non confirmés médicalement) contenant 158 893 événements indésirables ont été reçus de 63 pays.

La plupart des effets indésirables signalés concernaient les « classes de systèmes d’organes »

les événements de réactogénicité comprenant les troubles généraux et les anomalies au site d’administration (51 335), les troubles du système nerveux (25 957), les troubles musculo-squelettiques et du tissu conjonctif (17 283) et les troubles gastro-intestinaux (14 096).

« Malgré ces résultats, Pfizer a déclaré à la FDA que son vaccin était “sûr et bien toléré chez des adultes en bonne santé âgés de 18 à 55 ans, sans aucun résultat inattendu en matière de sécurité”. »

Pfizer savait que l’immunité naturelle était aussi efficace que le vaccin COVID

Comme l’a rapporté The Defender le 6 avril, les documents de Pfizer publiés le 1er avril confirment également que Pfizer savait que l’immunité naturelle était aussi efficace que le vaccin COVID de la société pour prévenir les maladies graves.

Lors d’une discussion avec les co-animateurs de “Rising” Robby Soave et Ryan Grim, Kim Iversen a identifié ce qu’elle a appelé la “première bombe” dans les documents : le fait que “l’immunité naturelle fonctionne, et Pfizer le sait”.

Iversen a déclaré que les données des essais cliniques ont montré que les personnes ayant déjà été infectées par la COVID ne présentaient aucune différence de résultats par rapport à celles qui avaient été vaccinées.

Dans l’essai limité, aucun des vaccinés ou des personnes ayant déjà été infectées n’a souffert d’une maladie grave telle que définie par le CDC ou la FDA.

Les données ont également montré que les taux d’infection étaient “statistiquement identiques” chez les personnes vaccinées et celles présentant une immunité naturelle.

Children’s Health Defense demande à toute personne ayant subi un effet indésirable, quel que soit le vaccin, de remplir un rapport en suivant ces trois étapes.

La source originale de cet article est The Defender

Copyright © Children’s Health DefenseThe Defender, 2022