Note sur le mental et l’astral

Par Joseph Stroberg

Le mental est un
plan ou domaine d’existence relatif aux pensées et aux capacités
de compréhension et d’évaluation des choses et des êtres. Dans
l’être humain, il s’agit alors de ses capacités relatives aux
pensées, à la compréhension, à l’analyse, à l’évaluation,
etc. Il peut être décomposé en trois caractéristiques
subsidiaires, à l’image de la lumière blanche qui peut être
décomposée en les trois couleurs primaires que sont le bleu, le
vert et le rouge. Celles-ci sont :

  • l’intellect, l’entendement ou faculté de comprendre, de raisonner, de saisir des concepts, et d’analyser…;
  • la formulation intelligible des pensées et la visualisation créatrice;
  • l’estimation, le discernement, l’évaluation et le jugement de valeur, permettant d’apprécier (ou de déprécier) la valeur des idées, des idéaux, des émotions, des actions, des êtres, etc.

En résumé, Mental
= (Intellect) + (Visualisation – Formulation) + (Estimation –
Jugement de valeur).

L’astral est un
plan ou domaine d’existence relatif aux émotions engendrées par
les situations ou les êtres, à la sensibilité aux êtres et aux
choses, et aux désirs pour ces êtres ou ces choses. Similairement
au mental, il peut être décomposé en trois caractéristiques
subsidiaires :

  • l’empathie ou sensibilité affective et émotionnelle aux autres êtres;
  • le sens psychologique ou compréhension sensible des autres et de leur fonctionnement;
  • la manifestation d’émotions et de désirs.

En résumé, Astral
= (Empathie) + (Psychologie) + (Émotions – Désirs)

De manière
transversale, l’Astral et le Mental peuvent être ainsi reliés à
l’Amour, l’Intelligence et la Volonté :

  • Amour – (Estimation – Jugement de valeur) – (Empathie)
  • Intelligence – (Intellect) – (Psychologie)
  • Volonté – (Visualisation – Formulation) – (Émotions – Désirs)

Sur le plan
physique, les dimensions de volonté, de sensibilité et
d’entendement se manifestent plutôt et respectivement sous forme
de :

  • force de vie, désir physique, instinct de reproduction, instinct de survie (aspect Volonté);
  • attraction ou répulsion affective spontanée, instinct grégaire (aspect Amour);
  • adaptation aux conditions environnantes (aspect Intelligence).

Que se passe-t-il
dans une société ou un groupe (par exemple sectaire) qui dénigre
et rabaisse le mental?

Par les relations
exposées plus haut, rabaisser le mental revient notamment à :

  • diminuer ou éliminer les capacités de discernement et de compréhension juste des choses;
  • saboter les relations par manque de sens psychologique;
  • perdre plus ou moins complètement les facultés d’adaptation.

Pareillement,
diminuer ou dénigrer l’astral peut produire les effets suivants :
diminution ou perte d’empathie et de sens psychologique,
étouffement des sentiments, répression des émotions, tendance à
la misanthropie…




Prise de conscience et autisme

Par Joseph Stroberg

La prise de conscience de l’existence d’un fait, d’un être ou d’un objet se développe en trois étapes. Elle commence par la réception des informations relatives à ce fait, cet être ou cet objet, informations reçues par le biais des sens. Elle se poursuit par la réaction aux informations. Elle s’achève par la représentation interne en fonction de la réaction. Ces étapes concernent généralement les trois dimensions de l’existence que sont le physique, l’astral (émotionnel, sensibilité, monde des désirs) et le mental. Nous verrons schématiquement comment des lacunes ou des dysfonctions entre les étapes et/ou entre ces domaines se répercutent dans le fonctionnement de l’individu et ses interactions sociales.

Nous
pouvons établir une analogie entre la prise de conscience d’une
situation (ou de l’existence d’un autre être) et l’absorption
d’un aliment. La réception de l’information concernée équivaut
à mastiquer puis avaler l’aliment. La réaction est ensuite
équivalente au plaisir ou au dégoût provoqué par l’aliment
goûté puis avalé. Enfin, la représentation interne que l’on
s’en fait est alors similaire à la digestion (ou à la
restitution) de l’aliment. La représentation interne et subjective
d’une réalité objective est pour la conscience analogue à
l’assimilation (ou le rejet) de la nourriture physique,
émotionnelle ou mentale d’un individu.

Les
faits relatifs à la vie terrestre impliquent
habituellement
les trois plans d’existence que sont le mental, l’astral et le
physique (voir la Note
sur le mental et l’astral
).
La prise de conscience que l’on peut en avoir implique alors les
trois triangles suivants :

  • perception cérébrale via le système sensoriel par l’hémisphère gauche analytique et objectif (il reçoit les informations brutes, visuelles, spatiales, tactiles, etc., et les décortique, les rend compréhensibles, en liaison avec l’entendement);
  • réaction cérébrale par l’hémisphère droit qui permet de ressentir des impressions (il transcrit et interprète les informations reçues, produisant une réaction verbale, gestuelle, émotive, etc., en liaison avec la sensibilité);
  • représentation symbolique des informations et des impressions et réactions qu’elles ont produites afin de leur donner du sens et de les mémoriser dans les deux hémisphères (en liaison avec la volonté);

  • perception émotionnelle et sensible, sens psychologique, compréhension (lié à l’entendement);
  • réaction empathique (liée à la sensibilité);
  • émotion ou sentiment résultant en fonction de l’empathie engendrée ou de son absence (représentation émotionnelle interne, liée à la volonté);

  • perception intellectuelle, entendement, compréhension (lié au Mental et à l’Intelligence);
  • estimation, jugement de valeur, opinion (lié à l’Astral et à l’Amour);
  • visualisation créatrice provenant d’une plus ou moins grande adéquation entre l’intellect et les estimations, selon notamment la dose de logique impliquée dans le processus (lié à la Volonté).

Dans
l’idéal d’un fonctionnement parfait dans et entre ces triangles,
les liens s’y établissent de manière ajustée, coordonnée,
équilibrée, fluide et dynamique. Dans la pratique, il est rare que
des êtres humains atteignent un tel niveau d’affinement dans le
fonctionnement de leur personnalité (physique, émotionnelle et
mentale). Divers exemples de défauts structurels ou fonctionnels et
leurs conséquences sont présentés brièvement ci-après.

L’autisme physique résulte d’un dysfonctionnement entre les hémisphères gauche et droit du cerveau. Autrement dit, il existe chez un tel autiste un manque de coordination, d’ajustement, de cohérence ou de synergie entre l’hémisphère gauche récepteur des informations et l’hémisphère droit amenant la réaction à ces informations. En conséquence, ces réactions peuvent varier entre l’excès et le manque. Il peut y avoir aussi bien une réaction excessive ou disproportionnée qu’un manque presque total de réactions, selon les cas et les circonstances. Le même sourire d’une personne familière pourra un jour l’effrayer, et une autre fois, le faire rire. De plus, en raison de ce défaut d’ajustement entre la réception et la réaction, la représentation interne que se fait l’autiste de la réalité est également très variable et, bien sûr, différente en général de celles que peuvent se faire les personnes non affectées par ce trouble. En souriant à un autiste physique, il pourrait n’y voir qu’une déformation d’un visage familier, et n’éprouver que de la peur à cette vision d’horreur.

Sur
le plan astral, le défaut de coordination ou de cohérence entre les
phases de réception et de réaction se traduit en lacune entre la
perception des émotions d’autrui et la réaction empathique. Dans
le cas des psychopathes et des sociopathes, il n’existe
pratiquement aucune empathie en face des vécus affectifs et
émotionnels des autres individus (ni des autres êtres vivants). De
ce point de vue, le psychopathe est un « autiste astral »
extrême.

L’équivalent
de cette problématique sur le plan mental se traduit en manque
d’adéquation et de cohérence entre les perceptions et facultés
intellectuelles d’une part et les jugements de valeur,
appréciations ou dépréciations, estimations et opinions… qui
d’autre part en découlent par réaction. Il existe peu de logique
entre les deux. De ce point de vue, la plus grande partie des êtres
humains sont des « autistes mentaux ». Le
mental des individus de notre époque n’est le plus souvent pas
coordonné. L’intellect qui perçoit des objets de connaissance ne
reçoit que rarement une réaction « d’estimation » ajustée.
Les facultés mentales de l’homme lui permettent de percevoir des
concepts (intellect) et d’avoir des opinions (estimation), mais ces
fonctions ne tiennent que très peu compte l’une de l’autre. Par
exemple, beaucoup de gens perçoivent bien le concept de « liberté
d’expression », mais s’indignent des opinions exprimées
par d’autres personnes lorsque celles-ci divergent des leurs ou s’y
opposent en apparence. Leur opinion sur le sujet est contraire au
concept lui-même. Ils sont favorables à la liberté d’expression,
mais ne voient aucun inconvénient et aucune incohérence à
emprisonner des individus exprimant des idées ou des théories qui
leur déplaisent.

Les Asperger sont habituellement considérés comme des autistes, en raison de certains comportements qui ressemblent à ceux d’autistes physiques, mais leur cas ne relève pas d’un manque d’ajustement entre l’intellect et le jugement de valeur. La cause de leurs particularités se trouve dans le rapport entre les domaines astral et mental.

En fait, on peut distinguer deux types d’Asperger. Le plus courant est celui de l’Asperger qui présente une déficience astrale et un mental normal. Pour reprendre les propos d’un ami [qui a introduit notamment cette présentation en triangles] :

« la faiblesse de leur émotionnel les complexe dans les relations sociales, et ils cherchent à s’y soustraire. Ce sont des personnes qui s’isolent facilement pour éviter les souffrances que leur créent les relations émotionnelles ordinaires. Mais n’étant pas parasité par des afflux constants d’émotions, le mental de ces Asperger s’épanouit plus facilement dans la direction des centres d’intérêt que leur propose leur personnalité. Cependant, ce mental n’étant pas plus développé que la normale, l’individu n’est performant dans son domaine que parce qu’il a le loisir d’y consacrer plus de temps qu’une personne ordinaire. »

Toujours selon cet ami,

« le deuxième type est finalement le vrai Asperger. (…) Cette personne ne possède pas d’intérêt mental à sens unique, mais au contraire manifeste des aptitudes et des intérêts intellectuels très variés. On peut dire que ces personnes sont des génies pour les gens ordinaires, car elles abordent avec facilité des domaines qui semblent difficiles pour les autres. Elles s’adaptent facilement à la nouveauté et possèdent une parfaite indépendance d’esprit. Dans le domaine émotionnel, ces « véritables Asperger » ne sont  pas toujours à l’aise, parce que les relations humaines ordinaires n’élèvent pas les sentiments jusqu’au niveau de la sphère mentale, comme eux sont tentés de le faire. Ces Asperger ont alors tendance, eux aussi, à s’isoler et s’autosuffire. C’est ce comportement qui les rapproche apparemment des autistes, mais la cause n’est pas une déficience cérébrale, mais une intelligence plus étendue que la moyenne. »

La prise de conscience d’une réalité, celle des autistes comme des autres individus, commence par sa perception qui en fournit la compréhension et l’entendement, puis par son estimation, pour aboutir à son assimilation qui permet d’en tirer les bienfaits.




Après le Nouvel Ordre Mondial

Par Joseph Stroberg

Que l’on se base sur les grandes prophéties religieuses (bibliques, coraniques…) ou sur la simple logique associée à l’observation des faits et de l’Histoire, le Nouvel Ordre Mondial aura inéluctablement une fin (voir aussi : Vie et mort des systèmes, La loi de dégradation ou d’augmentation du désordre et du chaos). Nous pouvons alors nous poser la question de sa succession. Qu’est-ce qui succédera à cet ordre, à ce système, à cette « civilisation ». Quel genre de vie les êtres humains et les autres êtres vivants terrestres connaîtront-ils ensuite ? Une petite idée du futur peut également résulter de l’étude du passé et de l’observation du présent et des lois universelles.

La conjugaison de
l’expansion continue de l’Esprit ou de la Vie animant la matière
et de l’inertie de cette dernière produit un mouvement cyclique en
spirale, ou encore hélicoïdal de l’organisation matérielle ou
systémique et donc de la conscience qui lui est étroitement
associée. En d’autres termes, l’Histoire peut sembler cyclique
ou se répéter, mais ne se reproduit jamais identiquement. Le
passage d’une spire à la suivante représente une forme
d’évolution de la conscience, un genre d’organisation plus
sophistiqué, une amélioration de certaines conditions…

Si les espèces
végétales fonctionnent généralement de manière décentralisée
et sans tête dirigeante, et les sociétés animales plutôt
hiérarchiquement (allant de modèles royalistes, comme chez les
abeilles, à démocratiques, comme chez les herbivores ou les bancs
de poissons), les êtres humains ont expérimenté au cours des âges
ces différents modèles sociaux, passant de structures calquées sur
le végétal avant de copier celles des animaux.

Le Nouvel Ordre
Mondial (NOM) en arrive(ra) ainsi à un système hyper hiérarchisé,
pyramidal, centralisé et mondialisé dans lequel chaque
sous-système, décentralisé de ceux du même niveau, est lui-même
hiérarchisé et centralisé. En cela, il rappelle la structure des
fractales (par exemple dans le découpage administratif en blocs
continentaux, puis en États, régions et agglomérations).

Comme la
construction de ce NOM ne pouvait se faire sans la destruction de
structures existantes antagonistes telles que la cellule familiale et
les nations, il a dans cet objectif favorisé l’individualisme et
la compétition. Une des conséquences est que l’individualisme
extrême a amené le rejet des élites dirigeantes. Un individu qui a
atteint une conscience individualisée accepte mal d’être dirigé
par un autre, surtout quand ce dernier n’a pas à cœur les
intérêts d’autrui, mais seulement les siens propres.

Il est possible et très probable que le NOM marque pour l’Humanité l’achèvement d’un grand cycle (ou plus exactement le parcours d’une spire) de l’évolution et que son nouvel âge d’or retrouve certaines conditions voisines des débuts édéniques ou préhistoriques (selon le point de vue), sans hiérarchie exécutive et décisionnelle, dans un contexte fortement décentralisé, mais avec une guidance spirituelle directe. Le modèle futur de société serait alors végétal en ce qui concerne l’organisation sociale, mais animal pour l’inspiration de cette même organisation. La nouvelle « Jérusalem » serait le symbole d’une société guidée ou conseillée par des sortes de sages ou guides spirituels ou par des aliénigènes, eux-mêmes sous inspiration divine ou mentalement fortement avancée. Mais ces guides ou conseillers humains ou extraterrestres n’auraient aucun pouvoir exécutif, législatif et judiciaire. Ces types de pouvoir n’auraient d’ailleurs plus guère de sens dans une société adulte dans laquelle chaque être humain individuel serait devenu capable d’assumer ses propres responsabilités et de vivre en synergie avec ses semblables et avec la nature. (voir aussi le Manifeste pour un nouveau monde, comme exemple d’organisation possible).




Prospérité ?

Par Joseph Stroberg

Quand l’Homme a pu
faire le tour de la Terre, il a exploré les continents pour en
extraire or et richesses. Quand il a pu voler dans les airs, il a
abandonné ses dieux. Maintenant, il se prend pour l’un d’eux et
rêve de conquérir l’espace. Sa planète trop petite ne lui permet
plus la prospérité espérée. Sept milliards d’êtres humains ne
peuvent s’y trouver tous riches. Enfermez dix rats dans une pièce
et un morceau de fromage. Vont-ils le partager ? Enfermez dix homo
sapiens modernes dans une pièce et un téléphone cellulaire.
Vont-ils se le prêter ? L’un d’eux va-t-il essayer de s’en
nourrir ? Qu’est-ce que peut bien signifier pour eux la
« prospérité » ? Le fait d’avoir chacun un
cellulaire ? Ou de pouvoir en plus manger un morceau de fromage ?

Pour de nombreux
êtres humains, il semble bien que l’Abondance soit avant tout
celle de la matière. Ils rêvent de posséder des châteaux, des
vignobles, des yachts, des voitures de sport, des ranchs ou même des
esclaves (éventuellement sexuels)… et parfois jusqu’à la Terre
entière. Des individus et des groupes souhaitent la « prospérité »
pour eux-mêmes, et rarement pour les autres. Mais dans un monde aux
ressources matérielles limitées, ce type de prospérité a lui
aussi ses limites. L’abondance concrète ne peut s’y trouver que
partielle et restreinte. C’est d’ailleurs en partie pour cette
raison que certains des rêveurs envisagent de coloniser d’autres
planètes. Malheur aux autochtones qui s’y trouveraient !

D’autres êtres
humains envisagent, conjointement ou alternativement à l’approche
matérialiste, un type de prospérité, disons « génétique » :
croissez et multipliez ! leur avait-on dit. Ils tendent à
s’exécuter avec zèle et deviennent prospères au travers de leur
nombreuse descendance. Ils ne peuvent bien sûr le faire de manière
naturelle qu’à la condition d’être sexuellement
complémentaires. Autrement, ils doivent recourir à la fameuse
« Technologie » d’origine scientifique.

Est-ce que les dix
homo sapiens enfermés plus haut ne recherchent que ces types de
prospérité ? L’un d’eux au moins ne rêve-t-il pas par
exemple de s’évader ? De découvrir abondamment d’autres
horizons, des contrées moins limitées ? L’un d’eux
cherche-t-il à répandre partout son art, la beauté de ses
chansons, l’harmonie de ses toiles, le bonheur inspiré par sa voix
ou son message ?

Un simple poète, un
prophète mendiant, un roi sans royaume peuvent prospérer sans
limites parmi les nations, tant et aussi longtemps que leur parole
élève les âmes à la rencontre des esprits et des anges, tant et
aussi longtemps que des êtres ouvriront leur cœur pour les y
recevoir. L’abondance sans fin ne se trouve que dans le dénuement,
l’humilité et l’abnégation, dans le renoncement à la
célébrité, aux fastes mondains, à la fortune des marchands.




Cette chose avec laquelle on ne peut pas tricher

Par Joseph Stroberg

Avec leur
inventivité, peut-être pas toujours très saine et constructive,
les êtres humains sont parvenus à tricher sur beaucoup de choses :
sur la quantité d’or qu’ils possédaient, en recouvrant par
exemple du plomb avec une mince feuille d’or ; sur l’essence à
laquelle on peut ajouter de l’eau au risque de devoir nettoyer
ensuite le carburateur ; sur le steak haché auquel on peut
substituer de la peau, du jus de betterave, des os broyés et de la
graisse sans pour autant lui donner le goût adéquat, mais dont ce
substitut peut toujours être refilé à des pauvres qui n’ont
encore jamais mangé de steak véritable… Cependant, il y a une
chose sur laquelle il ne sera probablement jamais possible de
tricher, c’est avec l’énergie. Nous pouvons tricher sur les
sources d’énergie (par exemple l’essence), mais pas sur
l’énergie elle-même. Avec un véhicule de poids, de forme et de
moteur donnés, il faut toujours la même quantité de carburant pour
l’amener du point A au point B. Un être humain particulier doit
toujours dépenser la même quantité d’énergie pour grimper au
sommet d’une montagne ou pour monter l’escalier d’un
gratte-ciel spécifique, tant qu’il conserve le même poids
corporel et de vêtements. Si on ne leur fournit que la moitié de
l’énergie nécessaire, ils ne peuvent se déplacer en gros que de
la moitié de la distance (dépendant notamment du relief, de la
force du vent contraire, des obstacles sur le parcours, etc. qui
peuvent être différents entre la première et la seconde moitié du
trajet).

Il faut toujours à l’Homme ou à une machine une certaine quantité d’énergie pour accomplir une action ou un travail donné. Cette quantité est invariable tant que l’un et l’autre ne changent pas. Il peut cependant y avoir bien sûr de légères variations dans le cas contraire. Si l’Homme se met à grossir, jusqu’à atteindre deux fois son poids initial, il lui faudra deux fois la quantité d’énergie originelle pour désormais effectuer la même escalade. Néanmoins, on peut toujours évaluer de manière assez précise, par la science de la mécanique (des solides et des fluides), la quantité d’énergie nécessaire pour réaliser telle action. Il faudra notamment à l’Homme toujours la même quantité de Calories sous forme de nourriture solide ou liquide et à la machine toujours la même quantité de joules ou de kilowatts-heures (un kilowatt-heure équivaut à 3,6 mégajoules) sous forme d’électricité, d’essence ou d’autre carburant, selon la nature de son moteur.

Oh ! bien sûr, il y a des machines et des êtres humains qui semblent plus efficaces que d’autres pour effectuer une tâche donnée, comme trier des papiers, balayer une salle, marcher ou rouler sur une distance de dix kilomètres. Il y a quelques raisons à cela :

  • le rendement de
    leur « moteur » (son efficacité à convertir la source
    d’énergie en énergie pure) ;
  • la puissance de
    ce même moteur (grâce en particulier à la qualité et à la
    quantité des muscles ou des métaux utilisés, selon le cas),
    c’est-à-dire sa capacité à réaliser le même travail en un
    temps plus ou moins long — une machine deux fois moins puissante
    qu’une autre a besoin de deux fois plus de temps pour le faire, à
    égalité de dépense énergétique ;
  • l’efficacité
    de la méthode de travail utilisable, et effectivement utilisée,
    pour l’Homme ou par la machine, sachant que certaines méthodes,
    par exemple de tri, sont bien plus longues que d’autres ;
  • au moins dans
    le cas de l’Homme, sa fainéantise éventuelle qui peut lui faire
    étirer plus ou moins considérablement la longueur de traitement de
    la tâche.

Cependant, dans
chaque cas, quels que soient le rendement et la puissance du moteur,
l’efficacité de la méthode et l’ampleur de la fainéantise, il
est toujours possible d’évaluer avec une assez bonne précision
quelle est la quantité d’énergie nécessaire pour réaliser une
action ou un travail donnés. Et la productivité est le résultat de
la combinaison du rendement, de la puissance, de l’efficacité et
de l’éventuelle fainéantise. Les machines présentent d’ailleurs
plusieurs avantages : elles ne peuvent pas, en principe, être
fainéantes ; elles sont plus puissantes et ont généralement un
meilleur rendement énergétique que l’être humain. Le seul
domaine où elles peuvent encore être surclassées par ce dernier
est sur la méthode. De plus, si elles sont bien construites, les
machines tombent moins souvent en panne que les êtres humains
tombent malades (ou enceintes). On comprend alors facilement pourquoi
certaines élites mondiales avides des trésors ou du contrôle de la
Terre cherchent de plus en plus à remplacer leurs esclaves humains
par des machines, surtout par des robots (qui peuvent réaliser des
tâches complexes avec les meilleures méthodes préprogrammées), ou
à vouloir les « augmenter » en les transformant en
cyborgs (mi-hommes, mi-machines). On comprend aussi pourquoi ils
cherchent aussi à totalement contrôler la reproduction sexuée des
êtres humains (notamment pour éviter la durée des grossesses).

Ayant déterminé une chose mesurable sur laquelle l’Homme ne peut pas tricher, l’énergie, à quoi pourrait-on l’utiliser dans la pratique ? Eh bien, comme moyen d’échange ou d’équilibrage de travaux et services, au lieu des diverses formes actuelles d’argent qui permettent toutes de tricher et surtout de spéculer. On ne peut pas non plus spéculer avec la valeur de l’énergie : une Calorie sera toujours une Calorie ; un joule sera toujours un joule, et un kilowatt-heure sera toujours un kilowatt-heure. Au contraire, la valeur d’une once d’or fluctue au gré des casinos planétaires que sont les places boursières, la valeur d’une tonne de blé également, et la valeur d’une toile de peinture de maître varie au gré de l’affectivité et de l’avidité humaines. On peut spéculer sur la valeur d’une source d’énergie, mais pas sur l’énergie elle-même.

Tant que la société
humaine ne sera pas capable de fonctionner intégralement sous la
direction du don désintéressé, les êtres humains ressentiront
plus ou moins vivement le besoin de recevoir quelque chose en retour
de leurs travaux et de leurs services rendus. Pourtant, nous
pourrions très bien concevoir une société fonctionnelle sur la
base du don au lieu des échanges monétaires et du troc. En
attendant, la forme d’argent sur laquelle on ne peut pas tricher
est l’énergie. On peut toujours échanger un kilowatt-heure de
travail contre un autre travail ou service demandant la même dépense
énergétique. Bien sûr, comme évoqué plus haut, certains êtres
humains prendront nettement plus de temps pour réaliser ce travail,
de même pour les machines. Cependant, l’inégalité ne viendra que
de leurs aptitudes différentes et de leur éventuelle fainéantise
plus ou moins prononcée. Et il ne tient qu’à tous de chercher de
meilleures méthodes. Par contre, la productivité et l’altruisme
de certains êtres humains sont tels qu’ils peuvent produire et
donner suffisamment pour plusieurs. Ainsi, étant globalement mieux
lotis par la nature, ils peuvent aider les plus handicapés, et ne
conservent pour leur propre usage, en ce qui concerne les échanges
de travaux, de services et de biens matériels, qu’une fraction de
leur propre production. Oh ! bien sûr, un tel modèle
socio-économique ne peut fonctionner qu’avec une dose minimale et
indispensable de maturité, de responsabilité collective et de sens
du partage. Mais la question est de savoir si nous voulons continuer
à vivre sur la base des modèles d’exploitation actuels (de la
Terre et des milliards d’esclaves de l’élite mondiale) ou si
nous voulons construire un monde sur des bases plus saines.

Tant que la Terre abritera des psychopathes et autres sociopathes, que l’individualisme et l’égoïsme domineront une portion non négligeable des individus, nul système organisé ne sera parfait, mais tous les types d’organisations humaines demanderont effort et vigilance. Néanmoins, si l’Humanité devient capable de passer de son adolescence actuelle à l’âge adulte, alors globalement elle saura éviter de propulser les psychopathes à la tête des groupes, mais leur retirera au contraire tout pouvoir de décision et de contrôle sur la destinée des nations et des individus. Dans un tel contexte, si elle éprouve encore le besoin de passer par un genre de monnaie pour assurer les échanges, alors celui qui semble le plus à même de diminuer grandement les risques de spéculation et de tricherie devrait reposer directement sur l’énergie, et non plus sur des ressources matérielles, fussent-elles aussi nobles que l’or, sauf éventuellement dans la mesure où l’on traduit ces dernières en équivalent énergétique. Il resterait alors dans ce dernier cas à déterminer si l’équivalence serait par exemple celle de l’énergie nécessaire à extraire telle quantité d’or d’une mine ou d’une autre exploitation aurifère, ou bien celle de la relation E=mc2 entre énergie et matière.

Voir aussi :




La peur et l’espoir comme outils politiques

Par Joseph Stroberg

Traditionnellement
et jusqu’à une époque récente, les mouvements et partis
politiques qui souhaitaient propulser leurs candidats jusqu’aux
fonctions suprêmes, spécialement la présidence ou l’administration
d’un pays, jouaient principalement sur deux émotions humaines
fondamentales, la peur et l’espoir. La première était plutôt
stimulée par les partis considérés comme étant à droite de
l’échiquier politique. La seconde était au contraire le plus
souvent utilisée par les partis de gauche. Pourquoi ces deux
émotions particulières sont-elles plus spécialement manipulées et
pourquoi le désespoir ne l’est-il pas ?

La peur est une
émotion fondamentale dans le registre de celles qui peuvent
assaillir un être humain. Elle est directement liée à l’instinct
de survie. Et d’un certain point de vue, on peut considérer que
toute forme de peur trouve son origine dans celle de la mort ou de la
souffrance qui peut en être le prélude. La peur des araignées, des
serpents, des lions… découle du fait que l’on craint de souffrir
ou de mourir à cause de leur venin, de leurs griffes ou de leurs
crocs. La peur des hauteurs découle du fait que l’on craint de
mourir ou de se blesser en chutant. La peur des espaces réduits
découle par exemple de la peur de mourir d’asphyxie. Etc.

Les partis
conservateurs et autres partis situés à droite tendent plus
facilement à jouer sur la peur de vivre des conditions plus
difficiles dans l’avenir, des conditions qui feront souffrir
davantage ou qui risquent de provoquer plus facilement la mort.
L’individu ainsi dominé par la peur aura tendance à se réfugier
dans les « valeurs sûres », dans le solide, dans ce qui
a fait ses preuves en matière de stabilité, de santé, de confort…
La peur de l’avenir favorise ainsi le repli vers les traditions et
les conditions conservatrices. La projection émotionnelle négative
vers le futur est annulée par un retour au passé, ou plutôt vers
la représentation intérieure que l’on se fait du passé, autant
affectivement que mentalement.

En face de cela, les
partis révolutionnaires et socialistes stimulent davantage l’espoir
en un avenir présentant de meilleures conditions de vie que celles
offertes ou imposées par le présent, un avenir qui tient davantage
compte des besoins du petit peuple. La projection vers l’avenir est
cette fois positive. La représentation intérieure que l’on a ici
du présent, autant émotionnellement que mentalement, pousse vers le
futur.

De nos jours, les
deux tendances opposées exposées ci-dessus tendent à se confondre
en une vaste manipulation qui recourt de plus en plus à toute la
gamme (ou presque) des émotions humaines, peur et espoir en tête.
Et tous les partis — de droite, de gauche et du centre — peuvent
y recourir. Ils ont nommé cet art, ou cette science, la
« communication » ou le marketing politique. En fait
d’art, il s’agit de celui du mensonge. En fait de science, il
s’agit de celle de la fausse représentation et de la fabrication
d’images. Ceci ne fonctionnera que tant et aussi longtemps que les
êtres humains réagiront prioritairement par leurs émotions au lieu
de prioriser la raison et la réflexion.

Il existe cependant au moins une émotion que les manipulateurs tendent à éviter : le désespoir. Un individu désespéré n’a en effet plus rien à perdre. Soit, il se suicide, dépassant la peur de la mort. Soit il tente les mesures les plus extrêmes pour survivre malgré tout, jusqu’à détruire ou tuer ce qui était responsable de son désespoir. Dans un cas comme dans l’autre, la peur est transcendée. Néanmoins, les manipulateurs politiques n’ont aucun intérêt à favoriser une situation susceptible de fortement mettre en danger le système qui leur permet une position dominante. Et donc, ils donneront suffisamment de miettes — d’illusion de liberté, de sécurité, de santé, de confort… — aux peuples pour que ceux-ci ne soient pas majoritairement poussés au désespoir. Ils leur donneront suffisamment de dérivatifs — drogues à bonheur ou à trips momentanés, jeux, divertissements… — pour les aider à supporter leur condition d’esclave.

D’un point de vue
ésotérique, la peur provient du fait même de l’incarnation de
l’âme dans la matière. La conscience immatérielle arrive dans un
univers qui est totalement étranger à sa nature. Et l’instinct de
survie fait en sorte qu’elle ne revienne pas immédiatement « à
la maison ». À l’opposé, l’espoir découle de la
connaissance (généralement inconsciente) de la vie de l’âme
après la mort physique. La peur est aussi puissamment liée à la
Matière que l’espoir l’est à l’au-delà. Maintenant,
qu’est-ce que peut donner une civilisation pour laquelle la seule
réalité est d’ordre matériel ? Une telle civilisation en vient
à perdre le germe de l’espoir et compense par la peur extrême :
sports extrêmes, films d’horreur, films catastrophes, jeux vidéo
d’assassinats en trois dimensions, montagnes russes et autres
manèges extrêmes, jeux de guerre, etc.

L’Humanité émotionnellement manipulable est adolescente. Lorsque les êtres humains accéderont collectivement à l’âge adulte, les techniques de « communication » et de marketing politique deviendront généralement sans effet. Le système actuel fera long feu, car il ne sera plus viable. Les partis politiques disparaîtront. La majeure partie des activités professionnelles actuelles disparaîtra. La civilisation humaine sera probablement aussi éloignée de l’actuelle que celle-ci est éloignée de celle des hommes des cavernes. Est-ce qu’un seul d’entre nous le verra ?

Voir aussi :




Note sur le prochain système monétaire

Par Joseph Stroberg

L’objectif des élites promotrices du Nouvel Ordre Mondial étant un contrôle hyper centralisé du monde dans tous les domaines, notamment les monétaire et financier, le prochain système économique, monétaire et financier devrait être appuyé sur une banque centrale unique contrôlée par cette élite. En tenant compte des tendances actuelles au niveau mondial, on doit pouvoir extrapoler assez facilement quelles seront ses caractéristiques. Et ce que l’on observe actuellement est notamment :

  • privatisation massive dans tous les secteurs, y compris de services publics, ceci en suivant le cadre de l’AGCS (Accord Général sur le Commerce des Services) de l’OMC (l’Organisation Mondiale du Commerce);
  • DTS (Droits de Tirage Spéciaux) du FMI (Fond Monétaire International);
  • Libra, la nouvelle monnaie cryptée de Facebook, basée sur la technologie informatique des chaînes de blocs;
  • dégradation de la situation économique mondiale pratiquement continue depuis la crise de 2007, au point d’en arriver à des taux d’intérêt négatifs (qui font que plus vous laissez d’argent en placements ou en simples dépôts, et plus le banquier vous en vole);
  • presque impossibilité d’inclusion sociale sans posséder un compte bancaire (pour notamment recevoir son salaire lorsque l’on est salarié, ou l’argent des clients lorsque l’on a une entreprise);
  • tendance à la virtualisation de la monnaie et à la disparition de l’usage du cash;
  • expansion continue du Big Data (les bases de données massives ou métadonnées), de l’IA (prétendue « Intelligence » Artificielle) et de la cybersécurité (impliquant un contrôle croissant);
  • évolution vers la 5G et l’Internet des objets;
  • RFID (identification par radiofréquence) et implants biologiques;
  • projet NEOM;
  • mesures de contrôle social en Chine (avec caméras de surveillance, système de récompenses et de punitions…);
  • etc.

Après un « reset » (une remise à zéro) de l’économie, le futur et proche nouveau système devrait ainsi logiquement être caractérisé par les éléments suivants :

  • Monnaie unique, peut-être basée sur l’or (et éventuellement d’autres ressources concrètes), appuyée éventuellement au départ sur un panier de devises (Yen, Dollar, Euro…), et entièrement virtuelle, sous forme de cryptomonnaie utilisant la technologie des chaînes de blocs, et contrôlée par des intérêts privés;
  • Implant d’identification universel pour chaque être humain qui voudra faire partie du système, servant à la fois de carte d’identité et de numéro de compte bancaire;
  • Banque centrale unique ou mère, à laquelle chaque être humain identifié (et contrôlé) par le système aura accès via son implant, pour les échanges à l’aide de la cryptomonnaie;
  • Impossibilité d’acheter et de vendre dans le cadre du nouveau système international sans avoir reçu son implant d’identification universel;
  • De même, impossibilité de travailler légalement sans avoir cet implant;
  • Contrôle du système informatisé (y compris monétaire) par une Intelligence Artificielle qui aura accès à l’intégralité des banques de données existantes et s’autoprotégera (notamment des êtres humains) en faisant elle-même évoluer son cryptage et sa cybersécurité;
  • Futurs salaires ou crédits déterminés par l’IA en fonction des prétendus « mérites » et « fautes » de l’individu selon sa plus ou moins grande conformité aux normes et règles établies;
  • Une élite mondiale qui sera finalement elle-même contrôlée par l’IA quand au départ elle croira contrôler cette dernière.

Une solution : la fin de l’usage de l’électricité, ceci de manière volontaire, ou par une méga éruption solaire.




Note sur l’évolution du climat

Par Joseph Stroberg

Sous la pression du GIEC, les êtres humains sont invités à penser uniformément que l’évolution récente du climat (depuis environ une centaine d’années) serait principalement due à eux-mêmes, loin devant les cycles naturels qui trouvent leur source originellement dans les variations orbitales de la planète et dans celles du rayonnement solaire. Les Hommes produiraient beaucoup trop de CO2, gaz mentionné comme étant à gros effet de serre. Cette théorie est souvent présentée comme une vérité absolue qu’on ne peut plus remettre en question, comme s’il s’agissait d’un dogme religieux. Ceux qui n’y adhèrent pas complètement, ou pas du tout, sont qualifiés de « climato-sceptiques », voire de « négationnistes » du climat (dans une tentative peu scientifique de les amalgamer aux négationnistes du génocide pratiqué par les Allemands lors de la Seconde Guerre mondiale). Pourtant, la science ne progresse-t-elle pas en définitive par la remise en question des prétendues « vérités » passées ? Dans le domaine climatique qu’en est-il des faits, ceux d’ordre scientifique comme ceux d’ordre politique ou économique, sachant que ce qui ne concorde pas étroitement avec les faits relève d’erreurs, de mensonges ou de manipulations ?

Le premier fait que
l’on peut observer est le lien entre le politique et la théorie du
changement climatique anthropique (qui serait due essentiellement à
l’Homme). La taxe « carbone » en est l’un des effets
concrets. Le second est qu’il y a eu des manipulations et des
erreurs plus ou moins volontaires et grossières autant du côté des
partisans du réchauffement anthropique que de ses détracteurs, au
point qu’il devient difficile pour le profane de faire la part des
choses, tant la confusion résultante est grande. Des tenants du GIEC
ont favorisé des données qui vont dans le sens de leur
démonstration et occulté celles qui étaient plus dérangeantes ou
problématiques. Et des climato-sceptiques ont procédé
similairement. Le troisième fait constaté est l’influence du
portefeuille, si l’on peut dire. La source de l’argent tend à
orienter les résultats de recherche vers son objectif. Les
scientifiques qui travaillent pour le GIEC tendent, ne serait-ce
qu’involontairement et inconsciemment, à favoriser ce qui va dans
le sens du réchauffement anthropique, pendant que des scientifiques
indépendants du GIEC peuvent favoriser le contraire. Le quatrième
fait est une certaine tendance à descendre le débat du niveau
mental, intellectuel et/ou scientifique vers l’émotionnel et
l’affectif, peut-être sous l’influence des médias qui peuvent
tendre à largement amplifier ce point.

Sur le plan plus
strictement scientifique, on relève notamment :

  • Un climat dont la température planétaire moyenne a légèrement augmenté depuis un siècle, avec des fluctuations et des périodes de refroidissement, ceci dans la tendance générale à l’augmentation depuis le minimum de Maunder, il y a trois siècles ;
  • Une augmentation approximativement exponentielle de la production de CO2 par l’être humain ;
  • Une relative corrélation entre l’augmentation de température et celle de CO2, mais dans les temps anciens, c’était la première qui semblait produire la seconde (quelques siècles après) alors que les graphes sur seulement un siècle semblent montrer l’inverse (le CO2 influençant alors la température, avec quelques mois ou années de décalage cette fois, et non quelques siècles) [voir par exemple la page suivante, commentaires inclus : https://cedric.ringenbach.com/2009/07/19/correlation-entre-co2-et-temperature/] ;
  • Une corrélation statistique entre deux données différentes (ici température et CO2) n’est pas nécessairement l’indicateur d’un lien de cause à effet entre les deux, ou le lien peut être très indirect et passer par de nombreux intermédiaires (les océans et la biomasse végétale servent ici d’intermédiaires, en tant que capables d’absorber une partie du CO2 de l’atmosphère et à d’autres moments de la restituer) ;
  • Une température moyenne qui n’a pas du tout augmenté autant que les modèles du GIEC le prévoyaient ;
  • Un niveau des océans qui n’a pas du tout augmenté autant que les modèles du GIEC le prévoyaient ;
  • Lorsque la réalité ne cadre pas avec des modèles censés la prévoir, ceux-ci sont au moins partiellement erronés. Les modèles du GIEC sont-ils capables notamment d’intégrer la complexité des nuages et de la variation de l’humidité ?
  • Le CO2 n’est pas un poison, mais au contraire un gaz indispensable à la vie végétale ;
  • Les périodes préhistoriques passées à forte concentration en CO2 atmosphérique ont aussi été des périodes de grande couverture végétale ;
  • L’existence de nombreux arguments pour la théorie du réchauffement climatique anthropique, mais aussi de nombreux arguments contre cette théorie (voir notamment : https://climatechange.procon.org/ – anglais – qui met quelques-uns de ces arguments en correspondance) ;
  • La théorie adiabatique de Zeller et Nikolov explique simplement la température de l’atmosphère terrestre par la compression gravitationnelle, quels que soient les gaz qui la composent .

Par ailleurs :

  • L’existence
    d’un consensus (qui signifie « majorité », mais pas
    « unanimité ») en faveur d’une théorie n’est pas
    une preuve de sa validité ;
  • Un mensonge ou
    une erreur répétés 1000 fois n’en font pas la vérité ;

La théorie promue
par le GIEC étant largement rapportée par pratiquement tous les
médias dominants ainsi que par une nombre important de médias
alternatifs (notamment à tendance écologique), les liens suivants
se concentrent sur les tendances climato-réalistes et
climato-sceptiques :

Les prochaines
années et décennies permettront, avec un peu de chances, d’avoir
une idée plus précise de la réalité ou non des gaz à effet de
serre et de la théorie du réchauffement climatique anthropique.




L’Homme programmé ou l’Homme libre ?

Par Joseph Stroberg

Certains théoriciens pensent que le libre arbitre humain n’existe pas, parce que l’Homme serait programmé et ne réagirait qu’en fonction de sa programmation. Quelles sont les principales implications et la plausibilité d’une telle hypothèse ? Avec quel type de création universelle serait-elle compatible ? Nous verrons comment la notion de chaos peut être déterminante dans la tentative d’apporter des réponses, puisqu’il semble que l’univers soit né du chaos et destiné à y retourner.

Si l’Univers devait son existence au seul hasard, il resterait à découvrir une explication plausible au fait de son incroyable complexité et cohérence sur fond de lois universelles (comme la gravitation) dont on se demande comment le hasard aurait pu les « pondre » et les organiser de manière compatible. Comme le montre notamment l’article Créationnisme, darwinisme… Pourquoi pas ni l’un ni l’autre ?, la théorie d’une évolution sur la base du hasard pèche par de nombreuses lacunes, au point qu’on y a adjoint assez récemment l’idée d’un « dessein intelligent », sans pour autant toutes les combler. Comment des atomes ont-ils pu au hasard s’agglomérer en molécules protéinées complexes et comment surtout ces dernières ont-elles pu s’agencer un jour pour produire la complexité d’une cellule animale dont les divers composants ne peuvent fonctionner qu’en synergie ? Ôtez seulement l’un d’entre eux, et elle cesse de fonctionner. Ils sont tous interdépendants et imbriqués un peu comme les diverses pièces d’une automobile. Pour construire la première, il a fallu pourtant imaginer à l’avance le moteur, les roues, la direction, le mécanisme de traction, la structure, etc., et leur combinaison pour produire un objet qui puisse rouler sous la conduite d’un être humain. Il a fallu penser et planifier. Le hasard est-il capable de penser et de planifier ? Et si c’est un « dessein intelligent » qui l’a fait, d’où sort cette intelligence ?

Par l’effet du
hasard, et même sous la gouverne d’un « dessein
intelligent », comment la matière aurait-elle pu concevoir,
mettre en place et organiser les lois universelles qui la
contrôlent ? Comment les atomes et la matière en général
ont-ils pu se contraindre à suivre eux-mêmes la loi de
gravitation ? Comment auraient-ils pu d’ailleurs la produire ?
Pourquoi et comment les électrons et les protons se sont-ils dotés
d’une charge électrique ? Pourquoi et comment les particules
atomiques et subatomiques se sont-elles dotées d’un « spin » ?
Quelle idée leur est passée par la tête, si l’on peut dire ?
Et si ce n’est pas la matière qui est à l’origine des lois
universelles, qui ou quoi l’est ? Le hasard ? Son auxiliaire le
« dessein intelligent » ? Ces questions sont passées
sous le radar et la science n’a, semble-t-il, aucune réponse à
leur offrir.

En considérant
néanmoins l’univers comme essentiellement créé par le hasard,
et, accessoirement, que celui-ci sait ce qu’il fait (manière
« poétique » ou imagée d’évoquer le « dessein
intelligent ?), est-ce que sa finalité est l’autodestruction par
le chaos ? Eh bien (malheureusement ?), du point de vue de la
science matérialiste, nous pourrions répondre par l’affirmative.
La loi universelle thermodynamique d’entropie condamne la matière
à un long processus vers l’homogénéité absolue synonyme de
« chaos » et son refroidissement qui finirait par l’arrêt
total de ses mouvements. C’est la manière dont elle devrait
« mourir » ou s’éteindre. Maintenant, dans cette
hypothèse, il reste à déterminer s’il est nécessaire de
« programmer » l’être humain pour cela ou si l’univers
pourrait très bien se passer de ses services pour y parvenir. La
réponse est déjà apportée par la seule existence de l’entropie.
Avec ou sans programmation spéciale des êtres humains, l’univers
terminerait en chaos.

Si une éventuelle
programmation de l’Humanité n’est pas utile à la finalité de
l’univers, nous pouvons cependant la considérer comme possible a
priori. Est-elle pour autant compatible avec le hasard ? Un
programme cohérent peut-il naître du hasard ? Quelle est la
probabilité par exemple d’obtenir un logiciel fonctionnel en
écrivant au hasard des lettres et des chiffres dans un éditeur de
programmes informatiques ? Elle est probablement même inférieure
à la probabilité de créer un roman cohérent en tapant au hasard
des caractères avec un traitement de texte. Une telle probabilité
est très voisine de « zéro ». Il est presque impossible
d’arriver au hasard à un tel résultat, même au cours de
milliards d’années. Pour contrebalancer l’effet désastreux du
hasard en termes de programmation, il est nécessaire de recourir à
un genre de programmeur, d’où au moins un « dessein
intelligent » dont on se demande toujours d’où il sort.

L’Homme ne peut
guère être « programmé » sans l’existence d’un
programmeur. Et celui-ci a peu de chances de devoir son existence au
seul hasard. Une forme d’intelligence ou de principe externe à la
matière semble nécessaire. Dans son rejet des religions, la science
matérialiste a voulu rejeter l’idée d’un Dieu créateur de
l’univers, mais semble maintenant y revenir par la porte arrière.
Une telle cause créatrice que celle d’un dieu universel est en
effet probablement le plus simple et sûr moyen d’obtenir un
« dessein intelligent ». Quoi qu’il en soit, un
principe créateur a pu faire en sorte que l’Humanité soit
programmée à l’image d’une bande de simples robots. Il reste
cependant alors à déterminer le principal objectif d’une telle
programmation.

Est-ce que l’Homme
aurait été programmé juste pour satisfaire des besoins matériels,
tels que se nourrir, dormir, s’accoupler, faire des enfants et
accessoirement se construire des abris ou se créer des vêtements ?
Il semble que non, puisqu’il a aussi pu créer des œuvres dont
certaines ne semblent pas avoir d’autre finalité que d’être
regardées, telles que certaines œuvres d’art, et dans certains
cas à stimuler le sens de la beauté. Il a pu aussi engendrer des
philosophies et des métaphysiques aptes à stimuler la réflexion ou
même l’intuition. Il a pu aussi imaginer et inventer de nombreuses
choses qui n’existaient pas auparavant dans la nature. Néanmoins
si un créateur universel ou un dessein intelligent a pu engendrer
une créature capable de telles prouesses, pourquoi ne les aurait-il
pas réalisées lui-même ? Pourquoi se fatiguer à programmer des
intermédiaires quand il aurait pu aussi bien créer lui-même
directement de telles affaires ?

Bien sûr,
l’objectif principal d’un créateur et programmateur de l’Humain,
Dieu ou dessein intelligent, pourrait être l’obtention du chaos
plutôt que des réalisations plus constructives. Mais dans ce cas,
pourquoi passer par l’Homme pour une telle fin, quand de toute
manière le chaos sera l’aboutissement de la matière ? Pour
aller plus vite ? Pourquoi ne pas alors s’être contenté du
chaos primordial, lorsque l’univers n’était qu’un immense
champ de quarks ou de particules subatomiques ? Pourquoi se donner
la peine de créer un univers complexe si la seule et principale
finalité est d’utiliser l’Homme pour le ramener plus vite à son
état initial ? Quelle serait la logique d’une telle approche ?
Un univers cohérent peut-il avoir un objectif incohérent ?

Il existe une
alternative simple et logique à la programmation de l’Humanité.
Il s’agit de celle du libre arbitre qui va de pair avec l’existence
d’une conscience autonome, comme semble l’être celle de l’être
humain, au moins à partir d’un certain point ou degré d’éveil
ou de maturation. Auquel cas, la finalité de l’existence humaine
ne serait pas d’ordre matériel, mais spirituel. Et en toute
circonstance, nous avons alors le choix : au moins celui
d’accepter ou d’accueillir les situations, ou au contraire de les
refuser ou de les rejeter. Nous avons le choix d’agir et de réagir
constructivement ou bien négativement. Notre regard sur la vie n’est
pas (ou plus) le résultat d’une programmation, mais d’un choix
conscient et de plus en plus éclairé.




La vue, la vision et la vie

Par Joseph Stroberg

La vie d’un être
humain est largement conditionnée d’abord par ce qu’il en
perçoit, puis par la manière dont il y réagit (physiquement,
émotionnellement et mentalement…) selon sa personnalité et son
caractère, et enfin en fonction de la représentation interne qu’il
se fait d’elle et de l’univers. Cette dernière tend à guider
ensuite ses actes et ses choix dans tous les domaines de
l’existence : familial, professionnel, social, ludique,
économique, éducatif, culturel, religieux…

Par la vue et ses
autres sens, l’individu perçoit son environnement aussi bien
externe qu’interne. Il en obtient une vision plus ou moins
subjective et fortement dépendante de son point de vue ou
d’observation, de l’angle plus ou moins restreint ou au contraire
élargi sous lequel il observe, de sa capacité plus ou moins forte à
se déplacer d’un point d’observation à l’autre pour combler
les angles morts… Il réagit ensuite à ce qu’il perçoit de
manière plus ou moins vive et rapide, selon ses références
mémorielles, le degré de danger que cela peut représenter, et les
affinités ou non que cela peut avoir avec lui sur un plan ou un
autre (génétique, sensoriel, psychique, psychologique, émotionnel,
mental, etc.). Et finalement, comme il n’a pas seulement la
conscience d’un oiseau ou d’un chat, il cherche à donner un sens
à ce qu’il a perçu. Il cherche à le comprendre, puis au-delà, à
l’assimiler et l’intégrer dans son univers intérieur, dans sa
représentation interne du monde. De ce point de vue, son corps même
et par extension sa personnalité font partie du monde. Sa conscience
s’en fabrique aussi une représentation.

Ainsi et sans doute
depuis les premiers jours de leur apparition sur cette planète, les
êtres humains tendent à s’attribuer un rôle parmi leurs frères
et sœurs en fonction de ce qu’ils comprennent ou s’imaginent
d’eux-mêmes. Et ce rôle n’est pas nécessairement alors le
moindrement en rapport avec les faits objectifs qu’eux-mêmes et
leurs frères et sœurs pourraient pourtant observer. C’est ainsi
que de nos jours nous pouvons voir par exemple des individus se
prendre ou se faire passer pour Jésus le Christ ou pour sa
réincarnation. Seulement l’un d’entre eux pourrait-il tout au
plus l’être effectivement. Cependant, l’intéressant ici est de
tenter de déterminer les motivations ou les phénomènes qui peuvent
pousser l’être humain à adopter un éventuel grand décalage
entre le monde réel et la représentation interne qu’il fait de ce
dernier.

Des théories de la
conspiration ou des hypothèses telles que la présence
extraterrestre sur la Terre peuvent a priori aussi bien faire partie
de tels décalages. Et ceci reste possible même si l’individu est
convaincu d’être le Christ, convaincu de telle théorie
conspirationniste (telle par exemple de fausses missions Apollo sur
la Lune), ou encore convaincu que des Reptiliens ou des Gris sont
présents depuis longtemps sur la planète. Dans les faits, il n’a
que peu de moyens de prouver ou d’infirmer l’objet de ses
convictions et celui-ci pourrait aussi bien être totalement erroné.
Ses sens perceptifs sont limités. La vue humaine, par exemple, ne
couvre qu’une petite portion de tout le spectre des ondes
électromagnétiques. L’Homme ne perçoit ni les ultra-violets, ni
les infrarouges, ni les ondes radio, ni les micro-ondes ni les rayons
X, etc. Ces mêmes sens peuvent aussi facilement être abusés. La
vue peut l’être par des illusions d’optique, des trucages, des
lentilles ou des miroirs déformants…

Comme si la
médiocrité sensorielle ne suffisait pas, la mémoire elle-même est
faillible et l’être humain peut aussi bien se fabriquer de faux
souvenirs que changer au moins légèrement ceux-ci chaque fois qu’il
se les remémore, ou encore se faire implanter par d’autres
personnes des souvenirs factices (comme des expériences
scientifiques l’ont démontré). Ainsi, la vision humaine du monde
est-elle d’autant plus fragile et délicate qu’elle repose sur
des sens limités et une mémoire peu fiable. C’est probablement en
raison d’une telle faiblesse perceptive qu’il est ensuite si
facile à l’Homme de se fabriquer une image dénaturée
(dévalorisée ou au contraire surfaite) de ce qu’il est vraiment.
Il peut aussi bien se prendre pour le Christ que pour son contraire,
selon ses motivations et sa conscience. Et à cause d’une telle
faiblesse, il peut aussi bien être absolument convaincu de la
véracité du récit officiel sur les attentats du 11 septembre
2001 que de sa fausseté, selon ses a priori et ses orientations
géopolitiques, idéologiques, etc. Il peut aussi bien être
convaincu de la présence de Reptiliens sur la Terre que de
l’impossibilité pour quelques extraterrestres que ce soit de
visiter notre planète.

Notons cependant par ailleurs qu’il est toujours possible qu’une conviction profonde repose sur autre chose que la mémoire et les sens de perceptions classiques, mais sur des moyens sensoriels que nous pouvons qualifier de paranormaux. Les perceptions extrasensorielles sont encore mal connues et très peu étudiées par la science. Certaines de ces perceptions pourraient être beaucoup plus fiables que la vue, au point de ne jamais rencontrer d’erreurs par elles-mêmes. Pour autant, elles ne diminuent pas nécessairement alors la propension de l’être humain à se faire du cinéma ou des romans sur lui-même, son rôle ou sa vie, voire sur le monde en général. En particulier, les phénomènes de dissonance et de biais cognitifs qui peuvent altérer la vision humaine du monde et des choses sont maintenant assez bien connus. Ils font partie du fonctionnement cérébral neurotypique et sont probablement inscrits dans la génétique de l’Homo sapiens en tant que mécanismes de survie individuelle et collective.

Si la génétique et
le fonctionnement cérébral et sensoriel de l’Homme sont en grande
partie à l’origine d’une représentation décalée ou faussée
des choses, des êtres et de la vie en général, celui-ci peut
augmenter ou aggraver la tendance par des motivations émotionnelles,
psychologiques ou psychiques diverses. Comme illustration, quelles
sont celles derrière la volonté de se faire passer pour le Christ
(sans alors nécessairement penser l’être) ou de se prendre pour
lui ? Nous pouvons notamment imaginer ou envisager les motifs
suivants, pas nécessairement exclusifs l’un de l’autre :
une volonté de manipuler autrui en jouant au gourou ; le goût
pour la provocation ; le besoin de semer la zizanie en faisant le
troll ; une aspiration mystique ; un désir de sauver le monde.
Ces motivations dépendent à la fois de la représentation interne
que se fait l’individu du monde et de lui-même, et de
l’orientation ou de l’éveil de sa conscience.

En définitive, même
la plupart des convictions de l’être humain relèvent finalement
de croyances, qu’elles soient ou non fondées sur des faits réels,
car ces derniers ne sont le plus souvent abordés que très
partiellement (via un matériel sensoriel limité et parfois
défectueux…) ou indirectement (via des écrits plus ou moins
fiables, des tierces personnes, des rumeurs ou des légendes
urbaines…). L’individu s’est fabriqué sa représentation
interne du monde — ce qu’éventuellement il dénomme sa
« vérité » — et croit plus ou moins fermement que le
monde réel est ainsi. Cependant, la « Vérité » ne lui
est que très, très partiellement accessible, en tant que traduction
fiable du Réel. Il n’en voit tout au plus que certaines facettes,
et ceci le plus souvent de manière déformée.

Si un être humain
ne peut accorder une totale confiance en ses perceptions et donc si
sa vision du monde est déformée au point que le tout forme un
ensemble de croyances plus ou moins cohérentes, qu’est-ce qui
pourrait mériter davantage d’attention de sa part ? Eh bien, il
semble que ce soit ce qu’il va faire de ses croyances et de sa
représentation interne du monde en général. Comment cela va-t-il
l’amener à agir dans le monde ? Cela va-t-il par exemple le
conduire prioritairement à créer ? Ou bien à détruire ?
Va-t-il se comporter en accord avec sa vision ou va-t-il la trahir ?
S’il se prend pour le Christ, va-t-il démontrer son amour
inconditionnel pour les autres ? Ou bien va-t-il contribuer à les
diviser ?




Ce que crée l’Homme et le sens de la mesure

Par Joseph Stroberg

S’appuyant
notamment sur une extrapolation abusive d’une certaine
interprétation d’expériences de mécanique quantique (selon
l’école
de Copenhague
), certaines personnes en viennent à considérer
que l’observateur influence (ou même crée) le monde juste par sa
manière de l’observer. Et une partie d’entre elles croient alors
qu’elles sont Dieu. Ce sont des théories et des croyances comme
les autres, mais certaines d’entre ces théories et croyances sont
fortement déconnectées de la réalité objective. En d’autres
termes, elles relèvent bien davantage d’illusion mentale que de
réalisme. Concernant l’être humain et ce qu’il peut créer, si
nous ne souhaitons pas nous contenter de fabulations et
d’élucubrations, nous gagnons à acquérir et surtout à démontrer
un certain sens de la mesure et des proportions.

Pour évaluer sa
place et ses capacités dans l’univers, l’Homme peut commencer
par la considération de sa taille par rapport à ce dernier. Un être
humain mesure en général un peu moins de deux mètres et parfois un
peu plus, alors que la planète Terre elle-même a un diamètre
d’environ 12 750 000 mètres, soit 6 millions de fois plus. Ceci
est approximativement la proportion de tailles entre l’Homme et un
virus. Et donc, d’un certain point de vue, l’être humain est un
virus pour notre planète. Celle-ci est elle-même
proportionnellement un virus de notre système solaire. Le Système
solaire est à son tour un virus dans notre galaxie, la Voie lactée.
Et cette dernière est un virus dans l’univers. Autrement dit, en
comparaison de tailles, l’Homme est un virus de virus de virus de
virus de l’univers ! Il resterait à savoir s’il s’agit d’un
virus pathogène ou non.

En ce qui concerne
le pouvoir créateur de l’être humain en comparaison de l’entité
éventuellement à l’origine de l’univers (et que l’on nommera
« Dieu » pour simplifier), nous pouvons en avoir une idée
en observant ce qu’il a pu déjà réaliser ou causer
individuellement et collectivement sur la Terre. Individuellement et
par exemple, est-ce qu’un être humain peut changer le climat, que
ce soit juste en l’observant ou encore par un éventuel pouvoir
paranormal ? Est-ce qu’il peut, sans usage de machines ni de
bombes, créer un tremblement de terre ou l’empêcher ? Est-ce
qu’il peut ralentir ou accélérer la rotation de la planète, ou
la faire changer d’orbite ?… À toutes ces questions, il semble
bien que la réponse soit « non ».

Bien sûr,
collectivement, en s’unissant en assez grand nombre autour d’un
but ou d’un projet commun, l’Homme est parvenu à créer des
bombes thermonucléaires susceptibles de créer des tremblements de
Terre et des tsunamis. Il a pu aussi créer HAARP et des sites
similaires dans le but de tenter d’influencer le climat et y
parvenir dans une petite mesure. Cependant, l’Humanité est encore
loin de disposer d’énergie, de ressources et de capacités
suffisantes pour accomplir des choses telles qu’un déplacement
orbital de la Terre. Et juste en observant l’orbite planétaire,
elle n’y est bien sûr pas parvenue.

Si l’Homme est si
petit et si faible dans l’Univers, comment peut-il avoir
l’outrecuidance de se prendre pour le créateur de ce dernier ou
pour son égal ? Eh bien, il a au moins la capacité de se créer
tout un univers intérieur, et notamment une représentation plus ou
moins fantaisiste ou plus ou moins réaliste de la réalité
objective. Et dans cette représentation interne, il peut très bien
jouer à Dieu, même si dans les faits il se comporte bien davantage
et le plus souvent comme un apprenti sorcier ou comme un enfant
immature (voir aussi : la
vue, la vision et la vie
).

Dans la pratique, le
pouvoir créateur de l’être humain est généralement concentré
sur son environnement immédiat : sa famille, son travail, sa
maison, sa voiture, ses loisirs, etc. Selon la représentation
interne qu’il se fait de cet environnement, il s’y comporte de
manière plus ou moins cohérente, constructive et mature, ou au
contraire incohérente, destructrice ou immature. Il crée notamment
ses relations interpersonnelles en fonction de cela. Selon ce qu’il
pense et croit, il favorise alors tels événements humains, locaux
ou plus généraux, que tels autres. Si par exemple, il craint sans
cesse de se faire voler, il finira par attirer un voleur qui viendra
concrétiser sa crainte, ne serait-ce que par influence télépathique.
On peut ainsi dire que d’une certaine manière et jusqu’à un
certain point, « l’énergie suit la pensée », ce qui
traduit l’idée que l’énergie mentale et émotionnelle déployée
dans telle direction par un individu finira probablement par y
produire un effet concret. Mais pour cela, il faut soit une énergie
mentale (ou émotionnelle) très puissante, soit entretenir longtemps
la pensée dans la même direction. La « pensée magique »
ne suffit pas. Croire par exemple que l’on amènera la paix dans un
milieu professionnel ou social juste en se pensant lumineux et
puissamment pacifique est-il en effet suffisant pour le produire
effectivement ? En particulier, comment un seul individu
pourrait-il contrecarrer simplement les désirs et volontés
adverses, alors qu’il peut très bien faire face à d’autres
êtres humains disposant d’un même genre de potentiel mental et
psychique ou d’une volonté aussi puissante ?

Combien même la
pensée magique serait effective et permettrait en théorie de
concrétiser facilement de grands rêves, dans la pratique, elle
devrait composer avec des pensées magiques contrariantes. Et plus
une société s’éloigne des lois et principes universels et
naturels, en les remplaçant par des éthiques élastiques et des
artifices au gré de ses fantasmes, plus elle devient chaotique,
chacun tirant dans sa direction particulière selon ses intérêts
immédiats et matérialistes et selon ses humeurs. Au contraire, pour
qu’un noble but se matérialise, il est nécessaire de réunir un
nombre suffisant d’individus motivés dans le même sens et
suffisamment mûrs pour faire passer au second plan leurs émotions
et intérêts particuliers, au profit de la collectivité. Et ceci
serait d’autant plus facile s’ils se branchaient tous sur leur
nature spirituelle connectée automatiquement au divin ou à la
source créatrice universelle.

L’Homme devient un
puissant créateur seulement à partir du moment où il est capable
de fonctionner en synergie avec ses semblables pour concrétiser un
projet commun qui va dans le sens de l’évolution (surtout celle de
la conscience). En dehors de cela, il se fait plutôt des illusions.
Une étincelle est bien plus efficace dans la flamme qu’isolée.
Une goutte d’eau solitaire n’aura jamais la puissance d’un
fleuve. L’être humain est à la fois une goutte d’eau, un
élément de matière malléable (émotionnellement, mentalement et
psychiquement), et une étincelle du feu cosmique (une Conscience en
mouvement dans la matière, pour la détruire ou pour y créer). Mais
il n’est individuellement ni le fleuve ni la flamme. Autrement dit,
il n’est pas Dieu et gagne à rester humble face à l’immensité
et la beauté du cosmos.




Terre vivante ?

Par Joseph Stroberg

Alors que la science tend généralement à considérer notre planète comme un être inerte, exception faite des théories Gaïa, de nombreux indices (dont certains mentionnés dans ces théories) tendent à la démontrer comme étant un être vivant. Après une revue des plus importants d’entre eux, nous tenterons, par analogie, de déterminer quel peut être le rôle de certains règnes de la nature et plus particulièrement de l’Humanité considérée ici comme un règne à part entière.

Est habituellement
considéré comme vivant un être qui dispose d’un cycle de vie
complet comprenant la naissance, la
croissance, l’alimentation,
la reproduction et la mort.
De ce point de vue, les
virus ne seraient pas vivants au sens strict, car ils ne se
reproduisent pas par eux-mêmes. Par ailleurs, un être vivant est
habituellement capable d’autoréguler certaines de ses
fonctionnalités ou de ses propriétés, comme le rythme cardiaque et
le taux de sucre dans le sang chez les êtres humains. Il
peut aussi communiquer certaines informations à d’autres membres
de son espèce, par un moyen ou un autre (émission de substances
chimiques ou de sons, par exemple). Si l’astronomie peut avoir une
idée de la naissance de notre planète, de la manière dont elle a
pu se former, de son alimentation en énergie par le Soleil, et de
celle dont elle mourra probablement lorsque celui-ci deviendra une
géante rouge, elle reste ignorante de son éventuelle reproduction.
Néanmoins, en absence démontrée de reproduction pour former une
planète fille, la Terre pourrait malgré tout être considérée à
l’image des virus, et donc disposer d’une forme de vie et non pas
être un objet inerte.

Comme
autres indices de vie, la science moderne reconnaît
à la Terre, plusieurs mécanismes autorégulateurs, comme pour le
taux d’oxygène dans l’air et de chlorure de sodium (communément
appelé « sel ») dans l’eau des océans et de la
plupart des mers du globe. Sans de tels mécanismes, il y a toutes
les chances que ces taux divergent et ne puissent être maintenus
longtemps à leur valeur actuelle.

En
raison de l’échelle de temps pour la vie de notre planète (dont
la durée peut se chiffrer en milliards d’années en comparaison de
la centaine seulement pour un être humain), il peut être difficile
de déceler ou de déterminer par quel(s) éventuel(s) moyen(s) elle
communiquerait avec d’autres planètes du système solaire ou avec
le Soleil. Au lieu de durer
quelques minutes ou quelques heures, une telle « conversation »
pourrait comparativement s’étaler sur plusieurs centaines de
milliers de nos années ! Cependant, pour être détectable au
moins jusqu’à Pluton, une telle communication devrait utiliser un
moyen capable de se propager aussi loin. L’Humanité a pu le faire
grâce aux ondes électromagnétiques. La
Terre elle-même possède un champ magnétique et des phénomènes
électriques (lors des orages), en
plus des variations de son albédo (son pouvoir de réflexion de la
lumière solaire) sous l’effet de celles de son atmosphère et de
la couverture des glaces. Elle pourrait utiliser un mode de
communication basée sur ce type d’ondes, éventuellement dans la
bande étroite de la lumière visible. On
ne peut pas non plus exclure d’autres moyens de communication qui
échapperaient pour l’instant plus ou moins complètement à la
science, tels que des formes de télépathie.

La Terre abrite par ailleurs des milliards d’espèces vivantes, microbiennes, fongiques, végétales et animales et comporte des éléments dynamiques qui la montrent comme autre chose qu’un simple rocher inerte : les courants marins, les rivières, les volcans, les tremblements de terre, les variations climatiques… Enfin, on peut envisager au moins deux modes de reproduction planétaire pour engendrer de nouvelles planètes : lors de la naissance de nouveaux systèmes solaires et d’étoiles de troisième (ou de quatrième, etc.) génération ; ou par choc de deux planètes ou planétoïdes dans un système solaire existant. Toutes ces caractéristiques combinées tendent à la décrire comme un être vivant à part entière, vivant en symbiose plus ou moins profonde avec les créatures vivantes qu’elle abrite, de manière similaire à l’être humain qui vit en symbiose avec les milliards de bactéries qui constituent ses microbiotes intestinaux, buccaux, cutanés…

Dans l’hypothèse où la Terre serait effectivement un être
vivant, nous pouvons nous interroger sur le rôle biologique de
diverses espèces, telles que celui des végétaux, des animaux et
des êtres humains.

De
manière alors relativement évidente, le plancton et la plupart des
végétaux lui servent à assimiler une partie de l’énergie
solaire et pourraient donc être des éléments d’un genre de
système digestif. Les minéraux et les mers absorbent également une
autre partie de ce rayonnement, cette fois de manière
essentiellement thermique, et
permettent à la Terre de maintenir sa température dans des limites
vitales. Les animaux s’y comportent probablement un peu à l’image
de nos acariens. Il reste à déterminer si l’Humanité lui apporte
une autre possibilité, en dehors d’éventuellement contribuer, par
ses actions et son psychisme global, à la rendre malade.

Quelles
particularités humaines
ne se retrouvent pas chez
les animaux ? Même si
ces derniers ne semblent pas
pouvoir rire, en dépit du
fait que certains peuvent
jouer (comme les chats et les chiens domestiques), ils
sont habituellement capables
de ressentir des émotions, spécialement la peur. Même
s’ils n’ont pas un langage élaboré, ils peuvent communiquer,
bien qu’il s’agisse alors d’informations principalement
circonstancielles ou émotionnelles, telles que la présence d’un
danger. En comparaison, l’être humain peut échanger des idées et
des concepts abstraits. Si les différences ne sont pas radicales sur
les plans physiques et émotionnels, elles le deviennent
davantage sur le plan mental. La
spécificité humaine se situe donc probablement bien plus à ce
niveau et il reste alors à deviner son impact ou son rôle sur une
planète vivante. Autrement dit, quel peut bien être le rôle d’une
espèce pensante et capable de communications élaborées sur sa
planète hôte ?

Et
si l’espèce humaine était tout simplement l’équivalent du
centre de la gorge humain (appelé « chakra » en Orient)
et devait donc jouer un rôle pour une communication interplanétaire
et pour des créations planétaires harmonieuses
(ou « artistiques » raffinées)
élaborées à partir d’idées et de concepts plus ou moins
complexes ? Même s’il
s’agit pour l’instant de science-fiction et même si l’Humanité
encore adolescente passe plus de temps à s’entre-tuer, à polluer
la planète, à la rendre malade et climatiquement fiévreuse (tant
par ses actions immatures que par son psychisme encore instable et
puéril), ce ne sera probablement pas toujours le cas. L’Humanité
atteindra un jour la maturité émotionnelle et mentale qui devrait
alors la rendre capable de visiter d’autres planètes de notre
système solaire et
de systèmes voisins sans y propager le chaos. Une parcelle
d’Humanité ainsi transférée et créativement active sur une
nouvelle planète pourrait
représenter une
parole de notre Terre adressée à cette dernière. Elle pourrait
ainsi être le vecteur plus ou moins conscient d’une forme de
communication entre deux astres planétaires vivants.

L’Humanité
est peut-être à la veille de découvrir que sa prétendue crise
climatique n’est que le reflet de sa grande crise d’adolescence
avant de passer à l’âge adulte, une
conséquence implacable de ses angoisses existentielles, de ses
caprices, de ses instabilités émotionnelles, affectives et
caractérielles.

Elle
deviendra ensuite capable
d’assumer pleinement, sereinement et harmonieusement son rôle
planétaire de création et de communication. Ou
bien elle renoncera à relever le défi, sombrera dans la dépression
et ira peut-être jusqu’à se suicider, comme le font certains
adolescents peu préparés à relever les défis de l’existence.
Quel avenir préférons-nous voir se réaliser ?




Le défi de l’intelligence

Par Joseph Stroberg

L’intelligence
d’un être humain peut être considérée comme une bénédiction,
mais elle s’accompagne d’un des plus grands défis qui soient.
S’il est facile à un individu doté d’une intelligence
remarquable de résoudre des problèmes et de faire la part des
choses entre la vérité d’une part et le mensonge, l’illusion ou
la fausseté de l’autre, il lui est alors d’autant plus difficile
de l’effectuer de manière réellement humble. Si la compréhension
et l’entendement sont favorisés par un mental vif, la logique, le
discernement, des capacités d’analyse et de réflexion, la lumière
ainsi produite risque de se porter excessivement sur lui-même au
lieu de demeurer principalement sur les objets ou les êtres étudiés.
L’orgueil devient alors le principal piège de l’intelligence.
Son plus grand défi est la recherche d’une véritable humilité.

L’essence même de
l’humilité est son absence de tendance à s’afficher, à se
prétendre ou à se revendiquer. Ainsi, est-ce qu’un individu
réellement humble aurait besoin d’introduire son discours ou son
propos par une formule telle que « En toute humilité, je… » ?
Ou bien en agissant d’une telle manière, ne démontrerait-il pas
au contraire son manque de cette qualité ? Cette dernière
représente en effet la modestie, la simplicité, la discrétion, la
retenue et même l’effacement… en contradiction flagrante avec
tout élément allant dans le sens de sa revendication. Combien
peut-il alors être difficile à un mental illuminé de pouvoir
rester humble! Pourtant, la lumière qui en émane ne devrait servir
qu’à éclairer autrui, pas à en tirer la moindre gloire
personnelle. Le principal problème de l’intelligence, à cause de
la lumière qu’elle permet de procurer, réside dans sa propension
à mettre en évidence, à porter en avant plan ce qui auparavant
restait obscur ou incompréhensible. Et ce faisant, elle entre en
conflit avec la tendance à l’effacement et au retrait,
caractéristique de l’humilité.

L’Histoire humaine fourmille d’exemples de situations au cours desquelles l’intelligence des hommes les a poussés à un surcroît d’orgueil. La construction de la tour de Babel, réelle ou seulement mythologique, peut en être considérée comme le symbole ou l’archétype. De même, de nos jours, l’Homme s’imagine suffisamment intelligent pour découvrir tous les secrets de l’Univers et pour pouvoir faire mieux que la nature ou que « Dieu ». Il tripote le génome des êtres vivants et le climat de la Terre. Il fabrique des machines pour faire mieux que les animaux ou que les esclaves, des ordinateurs pour faire mieux que son cerveau, de la nourriture synthétique, des médicaments artificiels, des mondes virtuels… (voir aussi : Les machines pour jouer à Dieu).

Dans pratiquement
chaque cas où l’intelligence humaine (ou la recherche de vérité
qu’elle permet) s’est muée en orgueil, les groupes et les
individus concernés ont dû vivre ensuite des événements qui les
ont forcés à redécouvrir les vertus de l’humilité. Les zélotes
de l’époque du Christ, trop sûrs de leur interprétation des
prophéties de leur temps, ont fini par provoquer la dispersion des
Juifs par les Romains au lieu de vaincre ces derniers grâce à
l’appui de leur dieu. Au cours de la Révolution française, les
fanatiques révolutionnaires, trop sûrs de la vérité ou de la
valeur de leur idéologie et de la « raison » dont ils
ont même fait une déesse, ont souvent fini guillotinés et produit
la dictature napoléonienne. Au cours de la Seconde Guerre mondiale,
les nazis animés par leur vision raciale, trop sûrs de leur génie
militaire, ont fini par être laminés par le rouleau compresseur et
les sacrifices russes et par les bombardements américains et
anglais. La séparation de l’Allemagne entre Est et Ouest, puis la
construction du mur de Berlin, en ont été deux conséquences.

Trop souvent,
l’intelligence mène à la recherche de vérité. La découverte de
parcelles ou d’aspects de la vérité mène à l’orgueil.
L’orgueil mène à la destruction ou au chaos (physique ou
psychique). Cependant, à la fin, la destruction et le chaos mènent
à l’humilité. Ceci semble valoir autant pour les individus que
pour les groupes et sociétés qu’ils créent.

Un aspect
fondamental de la conscience est l’organisation de la matière en
objets ou en structures de plus en plus complexes, fins ou élaborés.
Il peut notamment aussi bien s’agir d’objets matériels que de
structures sociales. Ces créations ne paraissent viables et
relativement durables que lorsque les trois ingrédients ou principes
suivants y participent suffisamment : la volonté, l’amour et
l’intelligence. Lorsque ce dernier s’accompagne d’orgueil, la
création résultante est généralement surfaite, disproportionnée
ou excessive. Elle en précipite donc la destruction.

La conscience ne peut organiser intelligemment et durablement la matière que lorsqu’elle le fait humblement. Et une partie de cette humilité se trouve dans le respect des lois de la nature et du cosmos. Dans le cas contraire, au lieu de fonctionner à l’inverse de l’entropie, elle accélère l’évolution vers le chaos (voir aussi : La loi de dégradation ou d’augmentation du désordre et du chaos). Du moins, elle le ferait en absence de tout mécanisme régulateur ou équilibrant, tel qu’une loi de Karma. D’un certain point de vue, c’est une telle loi, si elle existe effectivement, qui favorise le retour à l’humilité.

L’intelligence ne peut conduire à des actions constructives que lorsqu’elle s’exerce dans l’humilité non simulée. Le marqueur de l’existence d’une telle qualité chez un individu ou dans un groupement humain est la réalisation de créations viables et durables, à l’opposé du chaos amené notamment par les guerres et les conflits de toutes natures. L’humilité ne se découvre pas par sa revendication, mais par ce qu’elle engendre dans le monde et chez les êtres vivants. Lorsqu’elle est accompagnée de bonne volonté et de compassion, alors l’Homme ouvre la porte à une vie paradisiaque.

(Voir aussi : Après le Nouvel Ordre Mondial)




Pourquoi la douance est-elle négligée ?

Par Joseph Stroberg

La douance[*] – le fait pour une personne d’avoir des aptitudes très supérieures à la moyenne dans un ou plusieurs domaines – attire peu l’intérêt de nos sociétés occidentales modernes et il est rare que des systèmes éducatifs en tiennent compte. Si les premières et ces derniers aiment à considérer les personnes déficientes d’un ordre ou d’un autre et leur fournir des programmes scolaires ou sociaux adaptés, dans la ligne de la bien-pensance mondiale et de la recherche d’égalité, on peut se demander pourquoi les individus surdoués sont habituellement au contraire négligés, voire complètement ignorés. Ils deviennent alors le plus souvent des marginaux, des inadaptés sociaux, voire des cancres perturbateurs de la scolarité et de la société de masse, de manière parfois plus dramatique et radicale que leurs frères et soeurs moins doués. Et, au moins, ceux-ci reçoivent une certaine attention des pouvoirs en place, ce qui n’est pas le cas des autres. Pourtant, une civilisation ne gagne-t-elle pas à reconnaître et accueillir les individus disposant d’aptitudes ou de dons hors normes ? Ne pourrait-elle pas améliorer notamment ses systèmes scolaires et éducatifs pour en tenir compte et leur donner aussi une chance de s’épanouir et de pouvoir parallèlement offrir aux autres le fruit de leurs dons ?

Depuis plus de deux siècles, dès l’aube de la Révolution française, le concept d’égalité a été utilisé comme une idéologie destinée à modeler une société universelle homogène composée d’individus uniformisés. Il est en effet beaucoup plus facile de contrôler un peuple résultat du clonage psychique d’un seul individu normalisé ou moyenné dont il est alors aisé de connaître toutes les caractéristiques psychologiques et comportementales qu’un autre dont les particularités individuelles sont respectées et restent bien différenciées. Et le but des élites autoproclamées lors des différentes époques et ères de l’Humanité a toujours été de s’en maintenir au sommet et d’en contrôler la destinée, souvent celle de l’esclavage et de l’exploitation, comme pour leurs troupeaux de vaches et de moutons.

Rendre les individus égaux ne pouvant se faire sur un plan purement physique, à moins d’en cloner physiquement un seul représentant et d’éliminer tous les autres, le clonage doit se reporter alors sur des plans moins visibles, mais restant socialement efficaces. Comme on ne peut pas vraiment rendre intelligent un déficient intellectuel ni faire pousser les jambes d’un cul-de-jatte de naissance, une société égalitaire doit compenser en fournissant un surcroît de moyens et d’attention aux individus moins gâtés par la nature. De points de vue moraux et spirituels, on ne peut guère l’en blâmer, bien au contraire. Le déficient intellectuel pourra ainsi bénéficier par exemple de professeurs particuliers, de classes spécialisées ou d’un cursus scolaire nettement prolongé, voire des emplois adaptés et des salaires compensatoires. Le cul-de-jatte pourra se voir offrir des prothèses dernier cri. Et la compagnie fournisseuse pourra compenser par sa publicité et par une image bienfaitrice. Au bout du processus, le déficient aussi bien que le cul-de-jatte auront bénéficié de la même programmation psychologique et sociale que le commun des mortels, abstraction faite des surdoués. Pour ces derniers, il s’agit d’une autre paire de manches. Les choses ne sont pas aussi simples.

Un surdoué est, par essence et par nature, un être hors normes, et même au-dessus des normes, parfois tellement au-dessus ou hors de leur champ qu’il n’est guère capable de les apercevoir, au moins pendant toute une première phase de sa vie. Lui se croit « normal » ou au moins voudrait l’être, même s’il peut se sentir rejeté par les autres tout en ne comprenant pas pourquoi. Au moins jusqu’à l’adolescence, et parfois jusqu’à l’âge adulte, il croit que les autres fonctionnent et perçoivent comme lui-même le fait. Cependant, un jour, il finit par réaliser qu’il ne roule pas dans les rails du monde général, qu’il ne comprend pas maints codes sociaux pour lui peu logiques, voire complètement illogiques ou stupides. Il se demande pourquoi les autres mettent autant de temps, quand ils y parviennent, à résoudre des problèmes dont il a pu pourtant percevoir presque instantanément la solution. Pourquoi ne trouvent-ils pas aussi vite les « bogues », les anomalies, les causes des défaillances… et le moyen d’y remédier ? Pourquoi, lorsqu’il propose des solutions, l’ignore-t-on, le regarde-t-on comme une bête étrange, lui demande-t-on pour qui il se prend, ou encore y réagit-on avec colère ou par d’autres fortes émotions ? Pourtant, généralement et simplement, il ne souhaite qu’aider, apporter son concours.

Chaque surdoué, intellectuel et/ou manuel, est inclassable. Aucun ne parvient à rentrer dans les moules et dans les cases préparés par la société, par l’école et par le monde du travail. De nos jours, il reste trop souvent ignoré, isolé, peu productif, et même gâche ses dons à ne pas en faire grand-chose. Il dérange trop une société qui cherche au contraire l’uniformité, l’égalité absolue, aveugle au fait pourtant largement démontré de l’inégalité et de la spécificité fondamentale de tous les êtres, humains et non humains. Il représente une épine dans le pied. Il est plus facile de s’en débarrasser que de l’aider à s’intégrer. Pourtant, une civilisation gagnerait à rechercher son assimilation dans un sens symbiotique.

Une société qui ignore ou néglige la douance est semblable à un corps humain qui négligerait son cerveau, ne lui donnerait pas la chance de se nourrir d’idées, de lectures, d’exercices intellectuels, de réflexion ou de mémorisation… comme celui d’un enfant sauvage élevé par des loups ou par des singes. Elle survit, mais sans plus. Elle ne s’épanouit pas, est loin d’exercer son plein potentiel. Elle finit même par régresser ou par se dégrader, par suivre la loi d’entropie au lieu de celle de la conscience organisatrice.

Pour intégrer les surdoués, une civilisation doit leur offrir des moyens qui leur soient adaptés et cela implique en particulier d’éviter la création pour eux de structures rigides, de règlements multiples, de programmes stéréotypés, de lignes d’actions figées dans le temps ou dans l’espace… Ils ont surtout besoin d’un être qui les comprenne, d’un pair, ou au moins de quelqu’un de suffisamment empathique, sensitif et intuitif pour pouvoir deviner leur nature profonde et leur fonctionnement. Ils s’épanouissent beaucoup plus dans des milieux où on leur permet de donner libre cours à leur créativité et à leur potentiel que dans des structures scolaires ou académiques. Si on veut malgré tout les restreindre dans un parcours éducatif, il leur faudra une classe plus adaptée à leur génie, pas nécessairement attachée à un lieu, ni même à des horaires rigides, mais plutôt avec un libre accès et un genre de conseiller disponible pour les guider au mieux dans leur développement, dans la découverte et dans la mise en oeuvre de leurs dons. Plusieurs conseillers pour une même classe, en simultané ou en alternance, seraient probablement un plus. Un surdoué a bien davantage besoin de défis à sa hauteur que de passer des examens de contrôle et de suivre un programme classique. Plus il se sent libre et apprécié et plus il donne la pleine mesure de ses talents.

La société moderne, quel que soit le pays considéré, n’est en fait pas égalitaire. Il existe au moins deux classes qui bénéficient de traitements radicalement différents : l’élite richissime au sommet, et les pauvres (et un peu moins pauvres) en bas, ceux-ci mélangés au mixeur en un tout de plus en plus homogène, hommes et femmes confondus. Elle ne pourra réellement s’épanouir que lorsqu’elle intégrera les surdoués aussi bien que ses déficients, ce qui exigera probablement de l’élite l’abandon ou le sacrifice d’au moins une partie de son pouvoir. Cette dernière le fera-t-elle sans une pression minimale du peuple ?

[*] Qu’est-ce que la douance ?

Il existe plusieurs définitions de la douance. Selon celle du Dr Françoys Gagné, reconnue internationalement, « la douance désigne la possession et l’utilisation d’habiletés naturelles remarquables, appelées aptitudes, dans au moins un domaine d’habileté (intellectuel, créatif, social, perceptuel ou moteur), à un degré tel qu’elles situent l’individu au moins parmi les 10 % supérieurs de ses pairs en âge ». Pour dépister la douance, les neuropsychologues évaluent le quotient intellectuel et différentes caractéristiques individuelles (créativité, motivation, personnalité) grâce à des questionnaires standardisés et des entretiens. Les psychologues peuvent aussi évaluer la douance. [Source : La Presse]

Liens




Macron devient-il alternatif ?

Par Joseph Stroberg

[À partir d’extraits du site Ruptures]

Lors de l’entretien accordé à l’hebdomadaire The Economist par Emmanuel Macron, celui-ci aurait ainsi répondu en substance aux questions suivantes :

L’économie de marché fonctionnant pour le bien de tout le monde ?

Ce n’est plus vrai.

L’ouverture infinie du commerce mondial ?

Sûrement pas un élément de pacification.

L’obligation de réduire à moins de 3% les déficits budgétaires ?

Une contrainte d’un autre siècle.

Le principe de souveraineté des peuples ?

Hélas oublié, ce qui a poussé à vouloir imposer nos valeurs et changer des régimes – une erreur funeste issue du mariage fatal entre droit d’ingérence et néo-conservatisme.

La Russie ?

Toujours considérée implicitement comme un ennemi, alors qu’il conviendrait de réfléchir avec elle à une architecture de confiance et de sécurité.

L’OTAN ?

Une organisation en état de mort cérébrale.

Au détour d’une analyse critique de l’Alliance atlantique, il a rappelé que celle-ci a été mise en place avec les États-Unis en vue d’installer « une forme d’ombrelle géopolitique, mais en contrepartie, il faut (…) acheter américain ». Or « la France n’a pas signé pour ça ».

Selon lui, l’Union européenne était un projet de communauté, elle se réduit de plus en plus à un marché ; les dirigeants américains s’intéressent de plus en plus à l’Asie, et de moins en moins au Vieux Continent, plus encore sous Donald Trump qui ne se sent nullement lié par un projet européen que Washington avait pourtant à l’origine sponsorisé ; et, troisième élément, la Chine émerge au point que s’ébauche un duopole Washington-Pékin.

Macron aurait tenté d’alerter ses pairs en les avertissant :

Si l’on continue ainsi – une UE qui ne s’intéresse qu’au commerce, à la libre concurrence, et à la baisse des dépenses publiques au moment où États-Unis et Chine investissent massivement dans l’innovation – nous allons disparaître de la scène mondiale. En outre, de nombreux pays de l’UE se débattent dans des crises politiques, dont l’avatar en France est le séisme social des Gilets jaunes.

Ces points de vue ne paraissent plus suivre la ligne d’un Nouvel Ordre Mondial vers lequel Macron dirigeait la France jusqu’à tout récemment en bon fils spirituel des Rothschild.

Quelle peut bien être la cause d’un tel revirement ? Macron se serait-il par exemple mis à s’informer auprès de médias ou de sites alternatifs ? Ou bien aurait-il eu une révélation ? Une expérience mystique ? Ou simplement une prise de conscience soudaine de la réalité quotidienne de ses concitoyens ? Nous préférons laisser de côté les hypothèses pessimistes, au risque de manquer de réalisme. Quoi qu’il en soit, il reste à savoir si le Président des Français traduira en actes cette apparente nouvelle orientation.




Les deux témoins

Par Joseph Stroberg

Dans l’Apocalypse de Jean, deux témoins apparaissent à la sixième trompette.

« Je donnerai à mes deux témoins le pouvoir de prophétiser, revêtus de sacs, pendant mille deux cent soixante jours. Ce sont les deux oliviers et les deux chandeliers qui se tiennent devant le Seigneur de la terre. Si quelqu’un veut leur faire du mal, du feu sort de leur bouche et dévore leurs ennemis ; et si quelqu’un veut leur faire du mal, il faut qu’il soit tué de cette manière. Ils ont le pouvoir de fermer le ciel, afin qu’il ne tombe point de pluie pendant les jours de leur prophétie ; et ils ont le pouvoir de changer les eaux en sang, et de frapper la terre de toute espèce de plaie, chaque fois qu’ils le voudront.
Quand ils auront achevé leur témoignage, la bête qui monte de l’abîme leur fera la guerre, les vaincra, et les tuera »

(Apocalypse 11.3-7)

Si nous nous trouvons effectivement à l’époque correspondant à ce qui est présenté symboliquement pour la sixième trompette, comme de nombreux indices semblent le confirmer, alors l’hypothèse suivante paraît possible, à condition bien sûr de ne pas s’en tenir à une interprétation trop littérale ni trop mystique de l’extrait ci-dessus : les deux témoins sont Poutine et Trump. Ces derniers ne sont bien sûr pas revêtus de sacs, mais ont un accoutrement simple, étant donnée leur position. De plus, compte tenu du contexte de l’époque de la rédaction de la prophétie, des sacs (de toile) peuvent très bien désigner tout simplement des pantalons, forme de vêtement alors totalement inconnue. En tant qu’oliviers, ils recherchent plutôt la paix que la Guerre. C’est particulièrement vrai pour Poutine. Trump le souhaite aussi, mais se heurte à l’hostilité d’une grande partie des élites et du complexe militaro-industriel états-unien, ce qui fait que ses démarches en ce sens sont presque systématiquement contrées par des membres de son administration ou de son gouvernement dans les jours ou même les heures suivantes. Il annonce par exemple le retrait de Syrie, et les soldats américains commencent en effet par déserter les bases établies dans ce pays et à partir en Irak, mais quelques jours après, ils reviennent en force avec du matériel lourd.

En tant que chandeliers, les deux témoins doivent diffuser une forme ou une autre de lumière et en l’occurrence celle de la foi chrétienne. Poutine et Trump sont tous les deux croyants et attachés aux valeurs traditionnelles. Cela ne les empêche pas d’avoir leurs imperfections, comme tous les êtres humains. Il paraît plus important ici de regarder la direction qu’ils suivent, et leurs plus grandes intentions affichées. Les deux cherchent à améliorer la condition de vie et morale de leur propre peuple et, conséquemment en tant que puissantes nations, celle du reste de la population mondiale. Trump veut redonner aux États-Unis sa grandeur, notamment son autonomie. Il veut « assécher le marais », arrêter la corruption politique, faire cesser le chaos provoqué par l’immigration incontrôlée, fournir du travail pour tous, etc. Il a déjà obtenu certains résultats positifs, en dépit des nombreux obstacles placés sur la route pour le faire tomber et d’une forte hostilité médiatique (voir aussi À propos de Trump). Poutine a déjà agi dans un sens voisin, malgré de plus faibles moyens économiques au départ. Il a en particulier annulé le désastre de l’ère Eltsine. Par-dessus tout et malgré la farce mensongère et calamiteuse du Russiagate, ces deux dirigeants veulent travailler ensemble sans qu’il y en ait un à dicter sa politique à l’autre, mais en respect mutuel. Trump est Jacksonnien et non-interventionniste. S’il n’y avait que lui à décider, les armées américaines seraient déjà toutes rentrées au pays. Poutine a développé une armée moderne et efficace, essentiellement défensive, mais aussi fortement dissuasive. Il souhaite un monde multipolaire où le respect des souverainetés nationales serait de mise.

Par leur puissance militaire, les États-Unis et la Russie ont incontestablement le pouvoir de répandre le sang (notamment humain) sur les eaux et de frapper la terre de diverses plaies (armes nucléaires, biologiques et bactériologiques, au besoin). Poutine et Trump, en tant que présidents et chefs de leurs armées respectives, héritent alors d’un tel pouvoir. Il leur suffit en quelque sorte d’appuyer pour cela sur un bouton rouge (même si dans la pratique, c’est probablement un peu plus compliqué). Trump est le témoin pour l’Occident, et Poutine celui pour l’Orient. Disposent-ils pour autant du pouvoir de fermer le ciel et de faire cesser la pluie ? Si l’on se base sur les capacités de centres technologiques tels que HAARP et sur l’existence d’un texte de l’Union européenne interdisant l’usage d’armes climatiques, il semble bien que Trump et Poutine disposent de telles armes et puissent ainsi modifier le climat. Il reste une dimension non abordée, celle du pouvoir de prophétiser, et ce dont ces deux hommes politiques pourraient témoigner.

Poutine et Trump peuvent témoigner de leur foi et de ce que cela leur aura permis de réaliser en dépit des multiples et puissants obstacles qu’ils ont chacun rencontrés. Les deux ont dû faire face non seulement à l’inertie de leurs administrations, mais aussi à une opposition riche et puissante qui travaille à l’achèvement d’un Nouvel Ordre Mondial non multipolaire, mais au contraire fortement centralisé et hiérarchisée (sous l’apparence trompeuse de décentralisation par grands blocs [similaires à l’Union Européenne], régions et fusions de communes. Ce NOM représente ce que pourrait être un Antéchrist et Antichrist en tant que système. Trump et surtout Poutine ont de nombreuses fois averti, d’une certaine manière prophétisé, des conséquences négatives d’un tel Ordre pour les peuples et l’Humanité, celles-ci incluant une éventuelle guerre mondiale nucléaire. Ils combattent tous les deux cet Antéchrist et si le point de vue présenté ici se révèle plutôt juste, alors ils devraient finalement échouer dans leur tentative et le Nouvel Ordre Mondial se verra au contraire achevé au cours des prochaines années ou des prochaines décennies. Les durées mentionnées dans l’Apocalypse ne sont assez probablement pas à prendre en compte au pied de la lettre, mais plutôt comme indicateurs symboliques ou numérologiques, voire comme des codes qu’il resterait à décrypter.

Un élément insolite pourrait conforter l’hypothèse présentée ici : Trump a pris ses fonctions comme 45e président des États-Unis exactement 70 ans, 7 mois et 7 jours après sa naissance [voir Coïncidences concernant Trump et Israël]. Le 7 est un élément numérique clé du texte de l’Apocalypse. Et Trump, c’est aussi, d’une certaine manière, une trompette. Tout est possible a priori, mais rien n’est certain tant que ce n’est pas suffisamment démontré dans les faits. Peut-être que Trump et Poutine sont les deux témoins de l’Apocalypse, ou peut-être pas. L’avenir le dira. L’essentiel est sans doute de conserver l’esprit et le cœur ouverts pour mieux se préparer à toutes les éventualités.




La fin de la mondialisation

Par Joseph Stroberg

La mondialisation, alias globalisation, alias village global, alias… Nouvel Ordre Mondial est un système imposé par une caste élitiste. Comme tout système matériel, elle finira par disparaître, car la matière est caractérisée par des limites autant spatiales que temporelles, au contraire de l’esprit. En attendant, la masse des hommes se contraint à vivre dans ce système de plus en plus coercitif. Pourtant, en connaissant son moteur et ses mécanismes fondamentaux, il est possible d’en accélérer la chute, alors même que les élites espèrent illusoirement le rendre immortel. Elles le renforcent législativement par des lois contrôlantes, scientifiquement par des technologies invasives, politiquement par la fusion du marxisme et du capitalisme, etc.

La mondialisation est l’aboutissement d’un long processus de recherche de contrôle sur la vie terrestre, ceci incluant les ressources énergétiques, minérales, végétales, animales… et humaines par une lignée d’élites autoproclamées qui relèvent le plus souvent de psychopathie, pathologie provenant d’une coupure du lien avec l’âme. Celle-ci est pourvoyeuse de la conscience morale innée, de la volonté de vivre, de la sensibilité émotionnelle permettant l’empathie et la compassion, et de l’entendement mental qui permet notamment la compréhension humaine et le discernement. Coupé de son âme, le psychopathe est marqué par une peur viscérale de la mort (qui peut être profondément enfouie, par une forme de déni) et compense par une recherche de contrôle sur sa vie et sur celle des autres, vie qu’il espère prolonger jusqu’au point de l’immortalité physique. La volonté naturelle de vie, stimulée par l’instinct de survie, devient chez lui hypertrophiée, d’autant plus qu’il ne reconnaît aucune source spirituelle ou divine à son existence et ne jure par conséquent que par le matérialisme.

Pour un psychopathe, tout se passe comme si les attributs habituels de l’âme ne s’écoulaient plus que par le canal de la volonté, au détriment de la sensibilité, de l’entendement et de la conscience morale. Si la coupure du lien était totale, ce serait tout simplement la mort. Comme le psychopathe ne l’est manifestement pas, il conserve ce type de lien. En conséquence il est marqué par l’absence d’empathie, de scrupules, de compréhension des autres, et d’altruisme, le tout amenant automatiquement les mensonges et la manipulation dans le but d’obtenir plus facilement et plus rapidement ce qu’il cherche : le contrôle.

Par leurs caractéristiques fondamentales, les psychopathes tendent à écraser autrui pour se propulser au sommet des hiérarchies dans lesquelles ils se trouvent au départ ou dans celles où ils parviennent à se glisser par différents moyens (ruse, mensonge, subterfuges, chantage, manipulation, etc.). À l’époque actuelle, nous les retrouvons ainsi massivement à la tête des gouvernements, des institutions financières (dont les banques et les banques centrales), des multinationales, des armées, des administrations, des systèmes éducatifs, des sociétés secrètes et semi-secrètes, des services secrets, etc. Le Nouvel Ordre Mondial marque l’aboutissement de leur œuvre d’origine multimillénaire. Il est en voie d’achèvement, étant réalisé à 80 ou 90 %. Sa structure de contrôle de modèle pyramidal couvre tous les secteurs de la vie humaine : politique, économique, militaire, policier, médical, éducatif, scientifique, judiciaire, religieux, etc. Chacun de ces secteurs y dispose de sa propre pyramide hiérarchique, dans pratiquement tous les pays du monde.

Le système de contrôle total que les psychopathes nous fabriquent est bien sûr à leur image : froid (notamment des machines au détriment de l’organique), matérialiste, manipulateur, coercitif, invasif, rusé… Il utilise les médias dominants (en très grande majorité détenus par les élites mondialistes) pour sa propagande quotidienne basée sur la manipulation et la peur. Il engendre une pensée unique qui écarte toute alternative comme étant conspirationniste ou complotiste. Il égare les gens sur les symptômes des problèmes mondiaux sans exposer leurs causes profondes, ceci pour mieux proposer ses solutions qui ne résolvent rien, mais qui nous emprisonnent chaque jour davantage. Pourtant, nous pouvons le faire tomber.

Nous pouvons contribuer individuellement à l’effondrement du Nouvel Ordre Mondial en adoptant des mesures et des comportements tels que les suivants :

  • Cesser de craindre la mort, ceci en redécouvrant au besoin notre dimension spirituelle, notre conscience morale, notre essence… ;
  • Cesser de chercher à contrôler sa vie ;
  • Cesser de mentir et de manipuler les autres ;
  • Développer et manifester la compassion, l’entraide, la compréhension d’autrui, la fraternité, l’amitié sincère, de manière inconditionnelle (sans attentes, sans chercher du retour ou des remerciements, sans craindre les trahisons) ;
  • Cesser de surconsommer, mais tendre plutôt vers la simplicité volontaire et un mode de vie plus spartiate et plus respectueux de l’environnement ;
  • Boycotter les multinationales le plus possible et leur préférer les petits producteurs locaux ;
  • Prendre sa santé en main ;
  • Etc.

Le Système actuel disparaîtra quand nous adopterons les tendances contraires à ce qui le caractérise et l’alimente.


Voir aussi :




Réflexion sur la vie, la matière et la conscience

Par Joseph Stroberg

L’Esprit est éternel et immuable.
La vie de l’Esprit est Une et universelle. Elle imprègne toutes les formes dans la matière, des plus petites (quarks, atomes, cellules) aux plus grandes (planètes, étoiles, galaxies…).
La matière, l’opposé de l’Esprit, sa surface (alors que ce dernier représente le volume), est impermanente, limitée et infiniment divisée, morcelée de manière fractale en passant par les formes galactiques et celle des atomes, jusqu’à produire un volume total nul de matière. La matière est ainsi poussière.
L’Esprit occupe tout l’espace et s’étale dans l’infinité du temps. Il Est. Son volume est infini.

Lorsque l’Esprit imprègne la matière, il l’illumine, lui fournit de
l’énergie, l’anime… La lumière, le mouvement et l’organisation de la
matière naissent de l’impact de l’Esprit. La lumière révèle, permet la
prise de conscience. Ainsi, au sein de chaque parcelle de matière, au
sein de chaque forme, en passant par les quarks, les êtres humains, les
planètes et les galaxies, la conscience naît et se développe.

La conscience est paradoxale. Elle se croit séparée, du fait qu’elle
naît d’une matière infiniment divisée. Et dans le même temps, elle est
universelle et provient d’une source unique, l’Esprit éternel. La
poussière matérielle éclairée par l’Esprit est l’ensemble des étincelles
produisant le feu cosmique. Du point de vue de la Matière, il y a une
infinité de consciences séparées. Du point de vue de l’Esprit, il n’y a
qu’une conscience, répartie dans l’infinité des formes.

Quand la conscience s’identifie à la forme matérielle qu’elle occupe, elle produit le sentiment d’identité et de séparation des autres formes. Elle produit l’exclusion, l’égocentrisme, l’égoïsme, la haine…
Quand la conscience se réalise comme parcelle du Tout, elle comprend et perçoit qu’elle participe au feu cosmique, à la vie universelle, à l’organisation sans cesse plus complexe de la matière. Elle se sent unie aux autres parcelles. Elle est inclusive, allocentriste, altruiste. Dans le règne humain, elle se préoccupe davantage du sort de l’Humanité que de celui de sa forme individuelle. Elle peut aller jusqu’à sacrifier sa propre vie matérielle pour les autres.

Le paradoxe de la conscience se traduit aussi dans le fait que plus
elle est inclusive, plus elle est souveraine et respecte la souveraineté
et le libre arbitre des autres consciences. Alors que plus elle est
exclusive, plus elle est contrôlante et renie le libre arbitre. Les
« Archontes » représentent symboliquement le summum de l’exclusion, de
l’élitisme, de la recherche du contrôle sur autrui. Ils proviennent de
l’illusion séparative de la conscience, de sa coupure artificielle de
l’Esprit, de son rejet des lois cosmiques, de son incompréhension de ces
dernières et de leur finalité… Dans un être humain, cela produit la
peur de la mort, le sentiment d’emprisonnement dans la matière, dans un
corps ou dans la Matrice, ou encore une vaine lutte contre d’autres
entités, humaines ou non humaines, réelles ou imaginaires…

Du point de vue de la Matière, il n’y a qu’une vie pour chaque forme, ou éventuellement une réincarnation de vie en vie.
Du point de vue de l’Esprit, la vie s’incarne simultanément dans chaque forme, à la fois dans le passé, le présent et le futur. Il n’y a aucune réincarnation réelle, et aucune prison matricielle, mais seulement le processus éternel et continu d’imprégnation de la matière par la vie pour produire la conscience. L’identité éventuelle d’une conscience incarnée dans une forme (être humain, animal, ou autre) ne résiste pas à sa mort physique. Hors de la matière et des plans de la Forme (physique, émotionnel et mental concret), il n’y a plus de formes permettant de supporter l’illusion de l’identité. Il n’existe aucune progression individuelle de la conscience. Cette progression est collective. Aucune entité séparative de type symbolique « Archonte » n’existe hors des plans de la Forme. La séparation est intrinsèquement liée à la matière et aux formes organisées. Si des Archontes ou des Reptiliens existent, ils ne peuvent occuper et concerner que les plans physiques, émotionnels ou mentaux concrets.




Petite interrogation sur des démocrates et la guerre

Par Joseph Stroberg

Je me demande comment on peut être à la fois un fauteur ou prôneur de guerre (contre l’Iran ou toute autre nation) et en même temps se croire ou se faire croire socialiste et/ou démocrate (comme un Bernie Sanders). Il me semble que, théoriquement, les socialistes et les démocrates devraient avoir à cœur, avant tout, le bien-être physique et moral des peuples. Or, la guerre n’a jamais apporté le bien-être, mais la mort, la destruction, et la souffrance, en masse.


[Voir : Sanders déclare au New York Times qu’il envisagerait une frappe préventive contre l’Iran ou la Corée du Nord. Copie de l’article, ci-dessous.]


Sanders déclare au New York Times qu’il envisagerait une frappe préventive contre l’Iran ou la Corée du Nord

Par Jacob Crosse et Barry Grey
15 février 2020

Bernie Sanders a remporté le vote populaire dans les primaires
présidentielles du New Hampshire et de l’Iowa en se présentant comme un
opposant à la guerre. Après l’assassinat criminel du général iranien
Qassem Soleimani le mois dernier, Sanders a été le candidat démocrate à
la présidence qui critiqua le plus vigoureusement l’action de Trump. Ses
sondages ont augmenté en même temps que sa rhétorique antiguerre
renforcée.

Il a souligné à plusieurs reprises son vote contre l’invasion de
l’Irak en 2003, rappelant aux électeurs lors du débat présidentiel de
l’Iowa le mois dernier: «J’ai non seulement voté contre cette guerre,
mais j’ai aussi contribué à mener l’effort contre cette guerre».

Le
sénateur Bernie Sanders, candidat démocrate aux présidentielles,
s’adresse à ses partisans à Des Moines, Iowa, le 3 février 2020 [Source:
AP Photo/Pablo Martinez Monsivais]

Toutefois, lorsqu’elle s’adresse au principal journal de la classe dirigeante américaine, le New York Times,
la campagne de Sanders adopte un ton très différent de celui employé
par le candidat lorsqu’il s’adresse au public dans des discours de
campagne ou des interviews télévisées.

Les réponses fournies par la campagne de Sanders à une enquête sur la
politique étrangère des candidats démocrates à la présidence publiée ce
mois-ci par le Times donnent une image très différente de l’attitude du
soi-disant «socialiste démocrate» face à l’impérialisme américain et à
la guerre. Au cours de l’enquête, la campagne de Sanders s’efforce de
rassurer l’establishment militaire/du renseignement et l’élite
financière sur la loyauté du sénateur envers l’impérialisme américain et
sur sa volonté de déployer sa machine militaire.

La réponse à la troisième question de l’enquête du Times est peut-être la plus significative et la plus effrayante.

Question: Envisageriez-vous de recourir à la force militaire pour
prévenir un essai nucléaire ou de missile iranien ou nord-coréen?

Réponse: Oui.

Selon la campagne, la Maison-Blanche avec Sanders comme président,
serait ouverte à l’idée de lancer une frappe militaire contre l’Iran ou
la Corée du Nord dotée de l’arme nucléaire pour empêcher non pas une
menace de frappe nucléaire ou de missile contre les États-Unis, mais un
simple essai d’armes. Il s’agit d’une position à couper le souffle, non
moins incendiaire que celles avancées par l’administration Trump.

Sanders risquerait une guerre qui pourrait facilement impliquer les
grandes puissances et conduire à un cataclysme nucléaire afin de bloquer
un essai d’armes par des pays qui ont été soumis à des sanctions
américaines dévastatrices et à des provocations diplomatiques,
économiques et militaires pendant des décennies.

En outre, comme le montre clairement la réponse de Sanders au Times,
le candidat dit progressiste et antiguerre souscrit pleinement à la
doctrine de la «guerre préventive» déclarée comme politique officielle
des États-Unis en 2002 par l’administration de George W. Bush.
Affirmation illégale de la guerre d’agression comme instrument de
politique étrangère, cette doctrine viole les principes établis lors des
procès de Nuremberg des responsables nazis après la Seconde Guerre
mondiale, la charte des Nations unies et d’autres lois et conventions
internationales sur la guerre. L’adhésion de Sanders à cette doctrine,
sur les traces de l’administration Obama, montre que son opposition à la
guerre en Irak était purement une question de tactique, et non une
opposition de principe à la guerre impérialiste.

La question ci-dessus est précédée d’une autre qui évoque une réponse
pleinement conforme à la politique de guerre de l’administration Obama,
la première administration de deux mandats dans l’histoire des
États-Unis à diriger une guerre ininterrompue.

Question: Considéreriez-vous la force militaire pour une intervention humanitaire?

Réponse: Oui.

Parmi les guerres criminelles menées par les États-Unis au nom de la
défense des «droits de l’homme» figurent la guerre en Bosnie et le
bombardement de la Serbie dans les années 1990, la guerre aérienne de
2011 contre la Libye qui s’est terminée par le lynchage du dirigeant
déchu Mouammar Kadhafi, et la guerre civile en Syrie qui a été fomentée
par Washington et menée par ses milices mandataires liées à Al-Qaïda.

Les prétextes humanitaires frauduleux de l’agression américaine
n’étaient pas plus légitimes que le mensonge des «armes de destruction
massive» utilisées lors de l’invasion néocoloniale de l’Irak. Le
résultat de ces crimes de guerre a été la destruction de sociétés
entières, la mort de millions de personnes et la dislocation de dizaines
de millions d’autres, ainsi que la transformation du Moyen-Orient en
une région contestée par les grandes puissances qui menace d’être le
berceau d’une nouvelle guerre mondiale.

Sanders souscrit pleinement à cette doctrine de «guerre humanitaire»
qui est particulièrement associée aux administrations démocrates.

En réponse à une question du Times sur l’assassinat de
Soleimani, la campagne de Sanders qualifie l’action de Trump d’illégale,
mais refuse de prendre une position de principe contre les assassinats
ciblés en général et s’associe aux attaques contre Soleimani qui le
qualifiaient de terroriste.

La réponse est la suivante:

Il est clair qu’il existe des preuves que Soleimani a été impliqué
dans des actes de terreur. Il a également soutenu les attaques contre
les troupes américaines en Irak. Mais la bonne question n’est pas
«était-ce un méchant», mais plutôt «son assassinat rend-il les
États-Unis plus sûrs?» La réponse est clairement non.

En d’autres termes, l’assassinat extrajudiciaire de personnes par le
gouvernement américain est justifié s’il rend les États-Unis plus
«sûrs». Il s’agit d’une approbation tacite de la politique d’assassinats
par drones qui a été largement étendue sous l’administration Obama: une
politique qui incluait le meurtre de citoyens américains.

À un autre moment, le Times pose la question:

Seriez-vous d’accord pour commencer à retirer les troupes américaines de la péninsule coréenne?

Sanders de répondre:

Non, pas immédiatement. Nous travaillerions en étroite collaboration
avec nos partenaires sud-coréens pour avancer vers la paix dans la
péninsule coréenne, ce qui est la seule façon de traiter en fin de
compte la question nucléaire nord-coréenne.

Sanders soutient donc la présence continue de dizaines de milliers de
soldats américains dans la péninsule coréenne, tout comme il soutient
le déploiement de forces américaines de manière plus générale pour faire
valoir les intérêts mondiaux de la classe dirigeante américaine.

En ce qui concerne Israël, Sanders appelle au maintien du niveau
actuel de l’aide militaire et civile américaine et s’oppose au retour
immédiat de l’ambassade américaine de Jérusalem à Tel-Aviv.

Sur la Russie, il soutient entièrement la campagne maccartiste
anti-russe du Parti démocrate et se range derrière la base de droite de
la campagne de destitution ratée des démocrates contre Trump:

Question: Si la Russie continue sur la même voie en Ukraine et dans
d’autres anciens États soviétiques, les États-Unis doivent-ils la
considérer comme un adversaire, voire un ennemi?

Réponse: Oui.

Question: La Russie devrait-elle être tenue de restituer la Crimée à l’Ukraine avant d’être autorisée à réintégrer le G-7?

Réponse: Oui.

Enfin, le Times demande à la campagne Sanders sa position
sur la stratégie de sécurité nationale annoncée par l’administration
Trump au début de 2018. La nouvelle doctrine déclare que l’axe de la
stratégie étrangère et militaire américaine est passé de la «guerre
contre le terrorisme» à la préparation de la guerre contre ses
principaux rivaux, en nommant notamment la Russie et la Chine.

Dans l’échange suivant, Sanders accepte tacitement le cadre de
conflit des grandes puissances de la stratégie de sécurité nationale,
attaquant Trump de la droite pour ne pas avoir poursuivi agressivement
le conflit avec la Russie et la Chine:

Question: La stratégie de sécurité nationale du président Trump
appelle à déplacer l’accent de la politique étrangère américaine du
Moyen-Orient et de l’Afghanistan vers ce qu’il appelle les
superpuissances «révisionnistes», la Russie et la Chine. Êtes-vous
d’accord? Et pourquoi?

Réponse: Malgré sa stratégie déclarée, l’administration Trump n’a
jamais suivi une stratégie de sécurité nationale cohérente. En fait,
Trump a aggravé les tensions au Moyen-Orient et nous a amenés au bord de
la guerre avec l’Iran, a refusé de tenir la Russie responsable de
son ingérence dans nos élections et de ses violations des droits de
l’homme, n’a rien fait pour remédier à notre accord commercial injuste
avec la Chine qui ne profite qu’aux riches entreprises, et a ignoré
l’internement massif des Ouïgours par la Chine et sa répression brutale
des manifestants à Hong Kong
. Il est clair que Trump n’est pas un modèle de président à suivre. [C’est nous qui soulignons]

Dans une récente interview, Ro Khanna, membre démocrate du Congrès et
coprésident national de la campagne Sanders, a assuré l’écrivain Uri
Friedman que Sanders poursuivrait les opérations provocatrices de
navigation de la «liberté des mers» dans le golfe Persique et la mer de
Chine méridionale, tout en engageant l’administration Sanders à
«maintenir une certaine présence [des troupes]» sur la multitude de
bases qui parsèment les pays «alliés», du Japon à l’Allemagne.

Des millions de travailleurs, d’étudiants et de jeunes sont
actuellement attirés par Sanders parce qu’ils en sont venus à s’opposer
aux vastes inégalités sociales, à la brutalité et au militarisme de la
société américaine et à associer à juste titre ces maux au capitalisme.
Cependant, ils apprendront bientôt par une expérience amère que
l’opposition de Sanders à la «classe des milliardaires» n’est pas plus
réelle que sa prétendue opposition à la guerre. Sa politique étrangère
est impérialiste de bout en bout, en accord avec la politique agressive
et militariste du Parti démocrate et de l’administration Obama.

Les désaccords entre les démocrates et Trump en matière de politique
étrangère, bien qu’acerbes, sont tactiques. Les deux partis partagent
l’orientation stratégique consistant à affirmer l’hégémonie mondiale des
États-Unis, avant tout par la force des armes.

Peu importe les belles paroles de Sanders sur l’inégalité, il est
impossible de s’opposer aux déprédations de la classe dirigeante au pays
tout en soutenant le pillage et l’oppression à l’étranger.

Sanders n’est pas plus un apôtre de la paix qu’il n’est un
représentant de la classe ouvrière. Tant en politique étrangère
qu’intérieure, il est un instrument de la classe dirigeante pour
canaliser le mouvement croissant de la classe ouvrière et de
l’opposition au capitalisme derrière le Parti démocrate et le système
bipartite de la domination capitaliste aux États-Unis.

(Article paru en anglais le 14 février 2020)




Note sur les problèmes et les opportunités

Par Joseph Stroberg

Depuis l’aube de l’Humanité, celle-ci a dû faire face à de multiples conditions critiques, à des problèmes, des défis, des épreuves… de nature diverse. Collectivement, aussi bien qu’individuellement, chaque crise appelle une réponse, ou sans réponse amène simplement la mort ou la déchéance. Dans chaque cas, l’être humain peut réagir et agir de différentes manières, selon ce qui domine en lui. S’il est encore sous large emprise de la peur, spécialement celle de la mort, il aura tendance à fuir ou bien à rester paralysé. Si dans certains cas, la fuite peut le sauver momentanément de cataclysmes locaux, dans d’autres cas, elle peut le faire chuter plus sûrement (ne serait-ce que dans un ravin, ou dans une condition finalement pire que celle fuie). La paralysie représente, elle, un des meilleurs moyens d’y rester.

De nombreuses situations ne peuvent être résolues sous l’emprise de la peur. Pour être surmontées, elles réclament une approche plus « pro-active », résiliente ou constructive… Elles peuvent demander de l’astuce, de la réflexion, de la force de caractère, de la volonté, de la confiance, de la persévérance… ou même de la foi. Et selon la manière dont les êtres humains impliqués voient généralement la vie, elles le seront de manière plus ou moins facile ou plus ou moins pénible. Si les périodes critiques sont essentiellement perçues comme des calamités, des épreuves dramatiques, des malédictions ou encore des punitions divines, non seulement leur résolution sera plus ardue, puisqu’il faudra surmonter les divers obstacles et défis rencontrés, mais parce que de surcroît, il faudra vaincre ou dépasser la démoralisation, le pessimisme, la négativité… et la faiblesse morale ou psychique que cette tendance automatiquement génère.

Ainsi, si l’existence humaine sur Terre est perçue comme une sorte d’emprisonnement dans un quartier de haute sécurité, comme une école maltraitante ou comme un jeu impitoyable…, les événements critiques seront d’autant plus difficilement vécus et surmontés. Les individus, comme les groupes, n’en retireront guère autre chose que de la rancune, de la peine, de la peur, de la misère, de la colère ou d’autres émotions, attitudes et pensées négatives. Pourtant, à chaque problème fait face un ensemble d’opportunités. Tout part ici de la manière de voir les choses et la vie. Chaque crise comporte un potentiel d’expansion de la conscience. L’individu peut en sortir plus fort, plus confiant, plus apte à faire face à de nouvelles crises. Par le biais des crises, il développe de nouvelles facultés, acquiert un savoir-faire et un « savoir aimer ».

Des difficultés économiques représentent autant d’opportunités de modérer son train de vie, d’aller vers la simplicité volontaire ou encore de partager des ressources. Un ami qui nous trahit représente une opportunité de pardon. La disparition d’un proche permet d’apprendre le détachement ou encore de devenir plus réceptif et ouvert aux mondes invisibles. Une épidémie offre des opportunités d’entraide, de soin apporté aux autres, ou de dépassement de la peur de la mort… Le degré de facilité ou de difficulté de résolution d’un problème dépend notamment de la manière dont on l’aborde, et cette dernière est fortement influencée par celle dont on perçoit généralement l’existence terrestre.

Le libre arbitre humain réside dans sa capacité à se déterminer en tant qu’être et à choisir son approche de la vie en général, ainsi que face à chaque événement rencontré, que celui-ci soit de nature agréable ou au départ critique. À chaque instant, un individu ou un groupe peut choisir de réagir avec peur, pessimisme ou toute autre forme de réaction, d’émotion ou de pensée négative. Ou bien il peut au contraire choisir la confiance, l’optimisme, la résilience… et de se servir de son potentiel créateur et de ses diverses aptitudes pour résoudre au mieux la situation. Quelle approche permet par exemple de guérir le plus facilement d’une maladie ?




La pandémie des ondes ? (mise à jour mineure)

Par Joseph Stroberg

Les grands médias et une bonne partie des médias alternatifs avalent sans difficulté l’hypothèse d’une épidémie mondiale qui serait causée par un coronavirus mutant multiforme (puisqu’on en aurait déjà trouvé plusieurs souches selon les nations et régions touchées). Dans le même temps, peu d’entre eux ont remarqué l’étrange coïncidence suivante : les endroits du monde affectés initialement ont été Wuhan et la Corée du Sud, les deux premiers à s’être équipés en technologie 5G fonctionnelle. D’autres pays se sont lancés dans la course, avec plus ou moins de retard dans le déploiement ou les essais sur le terrain : Italie, France, Allemagne, Suède, Canada, États-Unis, etc. (dans le désordre) et ils sont, à leur tour, touchés par cette apparente pandémie. Un autre pays fortement affecté actuellement est l’Iran qui pourtant ne semble pas avoir tellement progressé dans le domaine de la 5G. Cependant, il est en état de guerre larvée contre les États-Unis, l’Arabie Saoudite et Israël (entre autres) et risque d’autant de se trouver sous le feu d’émissions électromagnétiques diverses (notamment dans les bandes de fréquence des micro-ondes et des ondes millimétriques, par des radars et des satellites d’espionnage).

La vidéo présentée dans l’article « Complément à l’arc-en-ciel invisible » présente comme un fait l’hypothèse que les virus ne seraient pas des créatures vivantes autonomes, mais seraient produits (ou directement alimentés) par des morceaux d’ARN ou d’ADN de cellules humaines ou animales du fait de leur empoisonnement. Il est d’ailleurs reconnu que ces « virus » ne savent pas se reproduire par eux-mêmes (mais qu’ils le feraient par le biais des cellules animales ou humaines envahies). Elle affirme aussi, comme l’article « L’arc-en-ciel invisible – Une histoire de l’électricité et de la Vie », qu’aucune expérience médicale n’aurait pour l’instant réussi à démontrer l’hypothèse de la transmission d’une maladie prétendument virale par contact et même par inoculation des virus. Si ceci est fondé (ce qu’il reste à vérifier), alors les épidémies de grippe, de SIDA et d’autres supposés virus auraient en réalité chaque fois une tout autre cause, comme un empoisonnement d’une manière ou d’une autre, par une substance chimique ou par une autre cause capable d’affecter les cellules de manière plus ou moins radicale.

Il est scientifiquement démontré que des ondes électromagnétiques de forme et de fréquences particulières n’ont pas besoin d’une grande énergie pour affecter de manière notable le fonctionnement des cellules vivantes, de tissus biologiques, d’organes entiers… et donc d’êtres vivants, êtres humains y compris. Elles le font par le biais de plusieurs phénomènes, tels que l’induction électromagnétique et la résonance (voir notamment « L’intolérance aux ondes est souvent confondue avec l’électrohypersensibilité », « L’imposture de la mesure des ondes numériques » et « Effets nocifs des ondes pulsées (Wi-Fi, cellulaires, compteurs intelligents…) »). De plus, il existe maintenant des milliers d’études, dont une majorité d’indépendantes, qui tendent à démontrer l’impact nocif des ondes électromagnétiques (d’autant plus lorsque ces ondes sont pulsées) et des champs électriques sur la santé. Les ondes électromagnétiques et les champs électriques peuvent ainsi, même à basse énergie, « empoisonner » les cellules.

En plus des effets nocifs des lignes électriques, surtout à haute tension, de l’électricité « sale » dans la plupart des habitations, des ondes d’émetteurs radio, de celles des satellites de communication, des antennes relais de cellulaires pour la 2G, la 3G et la 4G, etc. les êtres humains subissent ou subiront d’ici quelques mois (selon les pays et endroits) les effets encore plus négatifs de la technologie 5G. Celle-ci utilisera des puissances plus élevées et un réseau encore plus dense d’antennes afin de compenser le relativement faible pouvoir pénétrant des fréquences utilisées et ainsi de pouvoir copieusement arroser tous les citadins des environs. Il pourrait s’y ajouter les émissions 5G depuis l’espace par des milliers de satellites (le chiffre de 20 000 a été avancé).

Les êtres humains, les animaux et les plantes ne sont pas biologiquement habitués à toutes ces ondes artificielles qui envahissent leurs lieux de vie et dont l’effet d’empoisonnement est un peu similaire à celui de l’arsenic (en ce sens qu’une faible dose ajoutée quotidiennement finit par produire une saturation, par dépasser un seuil de tolérance et par avoir alors plus ou moins soudainement des conséquences dramatiques ou létales). « L’arc-en-ciel invisible – Une histoire de l’électricité et de la Vie » laisse entendre que l’électricité et les ondes électromagnétiques artificielles seraient en fait les principales responsables des maladies cardiovasculaires, du diabète et même des diverses formes de cancer. La plupart de ces maladies étaient d’ailleurs inconnues il y a plusieurs siècles. La croissance de la proportion de personnes touchées suit approximativement celle des technologies reliées à l’électricité et aux ondes électromagnétiques.

Selon l’influence électrique et électromagnétique subie par une population donnée, il peut s’écouler en moyenne un temps plus ou moins long entre les causes (la mise en route des technologies et des instruments produisant des champs électriques ou des ondes électromagnétiques) et l’apparition des symptômes des maladies qui jusqu’à présent sont plutôt attribuées à d’autres causes (telles que des virus ou encore des désordres psychologiques). Il s’est ainsi écoulé un certain nombre de mois entre la mise en route effective de la 5G en 2019 à Wuhan et en Corée du Sud, et l’apparition assez récente de l’épidémie de « coronavirus ». Et plus la 5G s’étendra, plus il y aura de telles épidémies. Les pays les plus épargnés seront ceux qui n’ont pas les moyens de s’offrir ce type de technologie ou qui l’ont volontairement refusée, dans la mesure où ils ne seront pas non plus soumis à de fortes émissions électromagnétiques depuis l’espace ou depuis les pays voisins (voire par des bases militaires au sein même de ces pays).

Tant qu’à remuer des idées ou des thèses que de nombreux médias qualifient de « complotistes », signalons aussi les autres points suivants :

  • L’article « L’utilisation militaire cachée de la technologie 5G » mentionne l’intérêt de forces armées pour la 5G ;
  • Le déploiement de la 5G dans le monde se fait sans consultation des peuples et contre l’avis de nombreux chercheurs qui ont présenté les dangers de cette technologie (voir « APPEL INTERNATIONAL – Stop à la 5G sur Terre et dans l’espace ») ;
  • La crise du coronavirus permet la mise en place de mesures qui autrement auraient eu peu de chances d’aboutir (état d’urgence ou loi martiale, de manière plus ou moins progressive, dans un nombre croissant de nations du monde) ;
  • L’épidémie pourrait permettre une vaccination massive rendue obligatoire (et les adjuvants métalliques contenus dans la plupart des vaccins ne feront qu’amplifier les effets néfastes de la 5G) ;
  • Etc.

En reliant tous les points évoqués, nous pourrions facilement déduire que cette crise est provoquée et permettra la finalisation du Nouvel Ordre Mondial. Est-ce véritablement le cas ? À chacun d’en juger. Mais c’est l’avenir qui apportera la réponse définitive. Cependant, l’envisager peut aider à mieux s’y préparer, matériellement, émotionnellement, mentalement, psychologiquement et/ou spirituellement… au cas où malheureusement une telle hypothèse deviendrait réalité au cours des prochaines années ou des prochains mois.




Brève note sur les théories de la conspiration

Par Joseph Stroberg

De nos jours, plusieurs théories s’affrontent pour justifier la mise en place du Nouvel Ordre Mondial. Il existe au moins les tendances suivantes (avec des variantes possibles pour chacune d’elles) :

  • celle qui tape surtout sur les Juifs (sans distinguer les Khazars) et éventuellement la franc-maçonnerie (courant suivi notamment par Alain Soral en France);
  • celle qui se base sur la patriotisme, le mouvement pour la liberté et les conservateurs, spécialement aux États-Unis et qui tape plutôt sur le sionisme et l’état profond anglo-saxon (courant QAnon suivi par Alexis Cossette);
  • celle qui tape surtout sur les Jésuites et le Vatican (courant suivi par Joël Labruyère);
  • celle qui évoque différentes factions concurrentes et parfois concourantes, dont les Illuminatis, les Francs-Maçons, les satanistes khazars, etc. tout en n’écartant pas la possibilité d’influence extraterrestre (courant suivi par Benjamin Fulford).
  • celle qui tape plutôt sur la couronne britannique (supposée contrôlée par des Khazars) et le New Age (courant suivi par Pascal Treffainguy);
  • celle qui tape plutôt sur les Reptiliens visibles et/ou invisibles comme cause principale (courant suivi par David Icke);
  • celle qui tape surtout sur les ultra riches (courant suivi par Juan Banco);
  • celle qui tape plutôt sur le complexe militaro-industriel américain, les nazis et une éventuelle force spatiale secrète (courant suivi par divers ufologues et par de supposés rescapés de programmes secrets);
  • celle qui tape plutôt sur les Archontes invisibles, supposés aspirateurs d’émotions et de mémoires (courant suivi par des gnostiques et des supramentalistes);

Il est bien sûr possible que certaines de ces théories aient été mises en avant pour cacher les faits réels et pour écarter des chercheurs plus sérieux.

La mise en place d’un Nouvel Ordre Mondial n’est (probablement) possible que s’il existe une puissance motrice suffisante pour le réaliser. Une telle force implique probablement plusieurs factions qui peuvent au moins occasionnellement travailler dans le même sens. Les deux seules théories qui semblent répondre à ce critère sont celles suivies par Fulford et par Icke (les Reptiliens utilisant alors les différentes factions humaines au gré des objectifs poursuivis). Les autres sont incomplètes en comparaison, car elles ne traitent qu’un aspect plus ou moins étroit du problème ou parce qu’elles sont incohérentes et illogiques (celle des Archontes).




Après le Nouvel Ordre Mondial : Synarchie ou autre chose ?

Par Joseph Stroberg

Certaines personnes pensent qu’après le Nouvel Ordre Mondial le monde connaîtra de nouveau une forme de gouvernement synarchique avec quatre castes : la noblesse, le clergé, la caste des artisans et des marchands, et celle des serviteurs. Est-ce que l’Humanité devra expérimenter de nouveau un système qui a déjà montré ses faiblesses et limites ? Ou bien vivra-t-elle quelque chose d’au moins partiellement nouveau et véritablement révolutionnaire ? Dans le premier cas, elle serait dans la situation d’un redoublant de classe qui doit se retaper toutes les leçons, même celles qu’il avait déjà comprises. Dans le second, elle aurait accès à une réelle nouvelle classe, à une nouvelle phase de son évolution.

L’Histoire tend à démontrer que les civilisations synarchiques se désagrègent plus ou moins rapidement, du fait de la corruption, de l’affaiblissement ou encore de l’abus de pouvoir d’au moins une des castes. La cause peut aussi être l’affaiblissement de l’autorité chargée d’équilibrer, de chapeauter et/ou de surveiller le bon fonctionnement des quatre castes (par exemple un roi issu généralement de la noblesse, ou encore un grand prêtre ou un sage issu de la caste religieuse). Si la noblesse prend trop de pouvoir par rapport aux autres castes, elle peut conduire à une dictature d’ordre militaire ou à des conquêtes et des guerres aux conséquences plus ou moins dévastatrices. Si elle tombe dans la luxure ou l’oisiveté, faute par exemple de défis, elle perd son rôle protecteur et ouvre la porte à des invasions extérieures ou à des agressions capables de la détruire.

Si la caste religieuse prend l’ascendant et domine abusivement les trois autres, cela peut conduire à une théocratie. Si au contraire, elle s’affaiblit excessivement, perdant son rôle moral ou d’éclaireur spirituel, elle ouvre la porte à la corruption des âmes et à toutes les perversions et les abus comportementaux qui peuvent en résulter. Si la caste productive devient trop puissante, elle tend par exemple à imposer une dictature économique ou marchande dans laquelle l’argent règne en maître. Si elle s’affaiblit excessivement au détriment des trois autres, elle amène la misère matérielle, puis les maladies. Enfin, si la caste des serviteurs prend le dessus sur les autres, elle amène une dictature prolétarienne telle que le marxisme soviétique. Si au contraire elle ne remplit plus son rôle, elle engendre la famine, la misère matérielle et les maladies. D’autres conséquences sont possibles et ont pu être expérimentées à un moment ou un autre de l’Histoire humaine. Les tendances présentées ici sont bien sûr schématiques, voire caricaturales.

Si une structure quaternaire semble a priori très stable, par analogie à une table reposant sur quatre pieds, elle a pourtant maintes fois démontré sa relativement faible pérennité dès qu’elle était appliquée à une civilisation humaine. Le quatre (généralement symbole de la matière elle-même) n’est sans doute alors pas suffisant. Une société durable devrait donc reposer sur plus que quatre castes, groupes ou éléments structurels. L’Homme n’est pas seulement matériel. Il n’est pas réduit ou limité à son corps de chair et de sang. Il comporte aussi une dimension plus subtile. Il expérimente et vit des émotions, des pensées et une conscience. Sans toutes ces dernières, il périclite ou se comporte comme un légume.

Si l’Humanité ne veut pas seulement redoubler, répéter une nouvelle fois ce qu’elle a déjà expérimenté de nombreuses fois au travers de diverses civilisations, elle devra donc intégrer de nouveaux éléments à ses futurs systèmes gouvernementaux et inventer une nouvelle structure qui les fera fonctionner le plus fluidement possible. L’Histoire n’est pas obligée d’être une répétition sans fin des mêmes expériences et des mêmes erreurs. Les quatre classes historiques devront être refondues et transformées en un système reposant sur de nouvelles bases. Il reste alors à déterminer le nombre optimal d’éléments à considérer.

Traditionnellement, si le quatre représente plutôt la matière et la stabilité, le sept symbolise plutôt les idées de complétude et de perfection, à l’image des sept couleurs de l’arc-en-ciel. Un système plus complet que les synarchies passées sera plus probablement septénaire que quaternaire. La vision d’une telle possibilité est présentée dans le Manifeste pour un nouveau monde. Elle repose sur l’existence de sept groupes humains, selon la manière dont les individus appréhendent le monde de la « Forme » et interagissent avec lui. Ce dernier n’est pas limité à la matière (solide, liquide, gazeuse ou même plasmique), mais comprend aussi les formes émotionnelles, les idéologies, les images mentales et les pensées « concrètes » (qui se rapportent à des formes matérielles ou émotionnelles, par exemple, par opposition aux concepts abstraits tels que l’idée de liberté).

Les sept différentes manières fondamentales dont les êtres humains vivent la Forme sont schématiquement les suivantes :

  • tendance à choisir les formes à incarner (à concrétiser, à matérialiser, à rendre vivantes…), à préserver ou à détruire ;
  • tendance à organiser les différentes formes de manière cohérente et inclusive ;
  • tendance à l’inspiration et à la stimulation pour adapter les nouvelles formes aux formes existantes ou pour fonctionner efficacement avec les formes établies ;
  • tendance à l’harmonisation des anciennes et des nouvelles formes ainsi que des individus fonctionnant par ou dans des formes sociales ou collectives et des lois éventuelles qui les régissent ;
  • tendance à la découverte de nouvelles formes et des lois qui les régissent ;
  • tendance à la préservation des formes existantes de la manière la plus idéale ou efficace possible ;
  • tendance à l’incarnation des nouvelles formes dans le respect des cycles de vie naturels des diverses formes existantes et de l’ordre des choses.

Ces sept tendances peuvent se retrouver à des degrés divers chez un même individu, bien que le plus souvent l’une d’elles domine assez nettement sur les autres et colore de manière prépondérante sa vie, sa profession et même sa personnalité ou son tempérament. La première sera ainsi plus caractéristique des décideurs et des individus aimant diriger des projets ou des groupes. La seconde se retrouvera plus importante chez les organisateurs, les administrateurs et les assistants. La troisième marquera plutôt les enseignants, les philosophes et les motivateurs. La quatrième sera plus typique des artistes et des conciliateurs. La cinquième des scientifiques et des explorateurs. La sixième des agents de service, des personnels soignants, des conservateurs de musée, etc. Et la septième, des artisans, des constructeurs, des travailleurs manuels, des agronomes, des éleveurs sélectionneurs d’espèces, des agriculteurs…, mais aussi d’inventeurs dans divers domaines (qui concrétisent des idées amenées le plus souvent par des scientifiques, par des philosophes, par des penseurs…). Les archétypes correspondants pourraient être nommés respectivement navigateurs, organisateurs, motivateurs, conciliateurs, découvreurs, veilleurs et constructeurs.

Pour fonctionner durablement, une société ou une civilisation doit s’appuyer sur la reconnaissance et l’équilibre de ces sept groupes. Les synarchies historiques ne l’ont pas fait. La caste des nobles correspondait généralement aux premier et quatrième groupes (et parfois du cinquième). Celle du clergé couvrait les second, troisième, cinquième et même sixième. Les artisans et producteurs correspondaient plutôt au septième groupe et éventuellement au cinquième. Et les serviteurs au sixième. En d’autres termes, la noblesse et le clergé y obtenaient chaque fois un rôle et une part disproportionnés par rapport aux deux autres castes qui tendaient ainsi à être déconsidérées alors que leur rôle est tout aussi essentiel. C’est ainsi que l’Histoire a connu bien plus souvent des tyrannies de nature militaire ou religieuse plutôt que marchande ou prolétarienne. Une dictature marchande ne peut généralement s’imposer que par la ruse, grâce à l’argent qu’elle finit par accumuler. Et une dictature prolétarienne pourrait s’établir par le nombre, mais a le plus souvent besoin de l’appui de membres influents d’au moins une des autres castes pour pouvoir s’installer.

Un Nouveau Monde véritablement novateur ne pourra être durable et fiable que s’il reconnaît et respecte les sept groupes humains évoqués ici. La synarchie a démontré ses failles et ses limites. Il est temps de franchir une nouvelle étape de l’organisation humaine propre à la conscience. Et cette nouvelle expérimentation, ce nouveau mode de vie collectif sera d’ailleurs probablement guidé, supervisé ou conseillé globalement par quelques sages ayant l’âme organisatrice (sans leur permettre néanmoins le moindre pouvoir décisionnel, afin de ne pas empiéter sur le premier groupe). De plus, dans les anciennes synarchies, les quatre groupes étaient superposés de manière hiérarchique alors que dans un Nouveau Monde, les sept seront plus probablement disposés de manière circulaire, les quelques sages observant ou guidant depuis le centre.




Le clivage médiatique de l’Humanité

Par Joseph Stroberg

Notre époque est caractérisée par un clivage croissant entre deux groupes humains informels. Le premier, le plus nombreux, est constitué par les individus qui travaillent consciemment pour la matérialisation du Nouvel Ordre Mondial et par ceux qui y contribuent inconsciemment (en tant que chiens de garde du Système, en tant que suiveurs dociles, ou en tant que faux opposants volontaires ou involontaires). Le second est composé par les êtres humains qui refusent de se laisser embarquer vers un tel monde qu’ils perçoivent ou ressentent négativement derrière sa façade trompeuse. Celui-ci est minoritaire et, devant la tournure des événements, risque de plus en plus d’être ostracisé, blâmé et même persécuté.

Des tenants du « Nouvel Ordre Mondial » (« NOM », en abrégé) peuvent parfaitement ignorer l’existence même de cette dénomination, pendant que d’autres lui accolent l’étiquette de théorie conspirationniste. D’autres sont pleinement conscients de ce qu’ils font et promeuvent. De manière générale (sachant qu’il peut exister des exceptions), l’appréhension de la réalité par les partisans ou les artisans du NOM est basée sur une approche matérialiste de la vie (pour eux, tout découle de la matière, y compris la conscience). Celle-ci a été développée et formatée par une formation scolaire conventionnelle ou académique, de manière proportionnelle à la durée de leurs études. Et elle se nourrit maintenant auprès d’une seule source d’information, celle de la pensée unique en provenance des médias dominants. Ces créateurs conscients ou inconscients d’un tel « ordre » considèrent que tout ce qui vient des médias conventionnels, surtout lorsqu’ils sont télévisuels, exprime la stricte vérité. Tout ce qui s’y trouve écrit ou proclamé oralement est parole d’évangile. Les « journalistes » et autres présentateurs de « nouvelles » y partagent le rôle de grands prêtres avec les chercheurs scientifiques, ou plutôt avec une certaine catégorie d’entre eux : ceux qui sont favorables à l’Ordre ou qui contribuent à son apparition. Car il semble bien que l’Humanité ait inventé une nouvelle religion qui considère comme sacré ce qui sort de la bouche des « experts » propulsés sur le devant de la scène par les médias.

En face des promoteurs et des constructeurs, volontaires ou non, du Nouvel Ordre Mondial, se trouve divers types de « résistants », aux origines multiples. Certains ont pu suivre un parcours scolaire et universitaire poussé, mais contrairement aux individus formatés, ils avaient le plus souvent un tempérament rebelle, hors normes ou marginal. Ces résistants puisent à toutes les sources alternatives, et tendent à rejeter de plus en plus les médias dominants, ceci d’autant plus facilement qu’ils auront pu les prendre en flagrant délit de mensonge ou de manipulation. Cependant, le monde alternatif est partiellement lui-même gangréné par une fausse opposition au Système, par certains individus payés par des services secrets ou par de grandes entreprises pour détourner une partie des résistants. Il l’est aussi par certains individus davantage dirigés par l’affectif que par la raison et qui vont jusqu’à croire maintenant que la Terre est plate. Ils ont été abusés par d’habiles faussaires qui jouent sur l’ignorance des découvertes scientifiques et des faits démontrés pour promouvoir leur pseudo-théorie faite de subterfuges, de biais de raisonnements, et de ce que l’on peut considérer comme un jeu de miroirs déformants. Alors, bien sûr, il est ensuite facile aux « journalistes » et aux « experts » officiels de dénigrer systématiquement n’importe quel résistant en le qualifiant d’illuminé, de complotiste ou de conspirationniste, ceci en usant et abusant d’amalgames. Ils mettent dans le même paquet les croyants de la Terre plate et les dénonciateurs, par exemple, des dangers de la vaccination. Tout ce qui n’est pas dans la ligne de la pensée unique tend ainsi à être rejeté comme théorie complotiste ou comme simple délire. (Voir aussi : Qui a peur des théories du complot ?)

Plus le temps passe, et plus le fossé semble s’élargir entre ces deux tendances de plus en plus irréconciliables : d’un côté les bergers, les chiens de gardes du Système, et la grande masse des moutons blancs ; de l’autre, les moutons noirs. Le jeu est compliqué par la présence de loups déguisés en moutons noirs et dont la fonction est de diviser les rebelles. De plus, certains moutons noirs authentiques, lorsqu’ils sont trop attachés à tel courant politique, idéologique ou religieux, tendent aussi à la division de leurs semblables. Pour favoriser leur propre chapelle de croyances, ils tendent alors à démolir les autres, similaires en cela aux chiens de gardes et aux loups. Il devient donc très difficile de faire la part des choses, de déterminer en particulier le degré de sincérité, d’honnêteté, de probité, et de fiabilité de tel « résistant » ou de tel groupe apparemment rebelle au NOM. De plus, ces qualités, si elles sont présentes chez tel individu ou tel collectif, ne garantissent pas pour autant la véracité des théories ni des prétendus faits que celui-ci pourrait rapporter. Comment le simple mortel, compte tenu en général des faibles moyens dont il dispose pour une vérification directe, peut-il par exemple et en effet discerner entre Terre plate et Terre ronde, entre les dangers et les bienfaits des vaccins, entre la réalité d’une pandémie de covid-19 et son caractère artificiel, entre l’existence d’un plan concerné mondial pour l’établissement du NOM et son absence, etc. ?

Pour ce qui concerne la forme de la Terre, ceux qui veulent la croire plate sont obligés non seulement de déformer les connaissances scientifiques par ailleurs largement démontrées, mais aussi de nier l’existence des milliers de satellites en orbite terrestre et de sondes ou de fusées capables d’observer notre planète depuis de lointaines distances. Dans le même temps, ils ne sont pas capables, contrairement à ceux qui connaissent et utilisent les lois de la mécanique céleste, de calculer et de prévoir de manière très précise la position des astres dans le ciel, ni leurs heures de lever et de coucher, ni la longueur des ombres dues au Soleil en n’importe quel lieu de la surface et à n’importe quel moment de l’année… Le commun des mortels n’a en général pas de connaissances suffisantes en sciences physiques. Il n’a pas non plus les moyens de se payer un séjour à bord de la station spatiale internationale. Il ne peut que s’appuyer sur les dires des uns et des autres. Le bon sens ne suffit pas toujours. Il peut facilement être abusé par d’habiles subterfuges, tels que ceux pratiqués par les théoriciens de la Terre plate. Sans une solide connaissance de la physique appuyée par de nombreuses expériences, ou sans la possibilité d’un voyage extraplanétaire, il ne peut que conjecturer sur la base d’une vision géocentrique et locale qui lui donne bien davantage l’impression de platitude que de rondeur, étant donnée la taille de notre planète. Mais même ceux qui pensent que la Terre est ronde, ne se reposent la plupart du temps que sur ce qu’y en a été dit par des « experts », par des encyclopédies ou par leurs professeurs guère mieux lotis.

Pour ce qui est de la réalité ou non d’une pandémie de covid-19, il est déjà un peu plus facile de découvrir soi-même certaines informations, surtout si nous connaissons quelqu’un, infirmière ou médecin par exemple, qui travaille dans un hôpital concerné, ou si l’on appartient soi-même à la profession médicale. Il n’est pas nécessaire ici de se propulser en orbite. Par contre, il est encore difficile, même pour un chercheur du domaine, de vérifier en direct, à l’aide d’un microscope suffisamment puissant (et, si possible, doté d’une caméra pour pouvoir ensuite le rapporter comme preuve), qu’il existe bien une invasion du corps par un coronavirus donné, que ce dernier pénètre dans une cellule, et qu’il utilise cette dernière pour s’y multiplier.

Trois prix Nobel de médecine (dont Randy W. Schekman) ont découvert et/ou théorisé que les cellules pouvaient sous certaines conditions apparemment échanger des informations ou du matériel génétique entre elles par le biais de « vésicules » qui sont formés d’une membrane entourant des brins d’ARN ou d’ADN en provenance de la cellule elle-même. Eh bien, ces vésicules ont la même apparence que les virus de la grippe et que les coronavirus ! Les espèces de bras ou d’excroissances présents sur la membrane d’allure sphérique servent à ouvrir la paroi cellulaire pour ensuite en faire sortir les brins d’ARN ou d’ADN. Et lorsqu’une cellule est agressée (par le stress ou la peur, par des poisons ou encore par des ondes électromagnétiques, surtout pulsées), alors il y a une plus grande production de ces vésicules, soit pour informer d’autres cellules de l’agression, soit pour évacuer le matériel génétique abîmé par l’agression (et donc des morceaux d’ARN ou d’ADN). Le mécanisme de la fièvre permet d’activer ce processus d’évacuation lorsque l’agression trop forte amène une production trop importante de vésicules.

En prenant en compte de telles découvertes assez récentes, il est légitime de remettre en question la théorie classique de propagation de pandémies par virus qui se transmettraient par contact ou par voie aérienne, si de tels prétendus virus sont dans la très grande majorité des cas le seul produit des agressions subies par nos propres cellules, notamment sous l’effet de la récente 5G auquel notre corps n’est pas du tout habitué. Pour déterminer alors laquelle des deux visions a le plus de chances d’être véridique, nous devons comparer avec les faits observés et démontrés. Ces faits sont-ils compatibles avec la théorie classique ou le sont-ils davantage avec cette théorie alternative ? (voir Pour en finir avec les virus et le Nouvel Ordre Mondial et les liens inclus).

Maintenant, comment réagissent les deux groupes évoqués plus haut, face à des théories alternatives aux croyances officielles ? Les individus qui travaillent pour le NOM et qui collent aux thèses et discours officiels rapportés de manière relativement uniforme par les grands médias auront une forte tendance à immédiatement les qualifier de théories du complot et à les écarter d’un revers de la main sans le moindre examen. Dans d’autres cas, ils essaieront activement de les « débunker », souvent à coups d’arguments fallacieux et d’amalgames. Et si cela ne suffit pas, ils s’acharneront alors à dénigrer les inventeurs de ces théories et ceux qui les propagent.

Les « résistants » réagissent habituellement de manière moins destructrice, au risque de se laisser emporter trop rapidement, par enthousiasme, dans la nouvelle théorie, sans pour autant l’avoir examinée de près. Néanmoins, ils sont souvent plus intuitifs que les membres du premier groupe et sont plus aptes à réfléchir par eux-mêmes et à apprendre de leurs erreurs. Au moins, ils ne rejettent pas a priori, sous le prétexte que ça paraît trop fantastique, fantasmagorique ou impossible. Ils démontrent une plus grande ouverture d’esprit, accompagnée souvent d’une plus grande ouverture de cœur. Alors que les premiers jugent et dénigrent presque systématiquement dès que les choses et les individus ne font pas leur affaire, les seconds se montrent souvent plus compréhensifs et plus inclusifs. Ils travaillent pour l’émergence d’un Nouveau Monde après l’effondrement inéluctable du Nouvel Ordre Mondial.




Qui est l’Antéchrist ?

Par Joseph Stroberg

Tenter d’identifier le personnage qui serait l’Antéchrist n’est pas une démarche très originale. Bien des auteurs ou des exégètes s’y sont essayés. On a pu ainsi le voir en Napoléon, en Hitler ou même en Trump ou Macron, supposant qu’il devait être un chef militaire ou politique. En se tournant plutôt vers la religion, on a plutôt visé notamment le Pape François et le prince Harry d’Angleterre (celui-ci serait destiné à un rôle plus religieux que politique – hypothèse privilégiée par Pascal Treffainguy).

Pour tenter une nouvelle approche, revenons aux sources bibliques et spécialement au texte de l’Apocalypse de Jean.

Pour faire le pendant de la trinité Dieu — Christ — Saint-Esprit,
l’Antéchrist y est présenté aussi de manière trinitaire.
Il est à la fois :

  • le dragon, qui est Satan (Ap 12:3, Ap 12:9) ;
  • la bête montant de la mer, qui est l’Antichrist (Ap 13:1, Ap 13:5-8 comparé à 2 Th 2:3-4) ;
  • la bête montant de la terre (Ap 13:11), qui est « le faux prophète » (Ap 13:13-14 comparé à Ap 19:20).

Les principales caractéristiques du règne de l’Antéchrist :

  • Séduction par des actes miraculeux de diverses natures (Ap 13:3, Ap 13:13-15; 2 Th 2:9; cf. Mc 13:22-23) ;
  • instauration d’un règne donnant l’impression d’apporter la paix et la sécurité (cf. 1 Th 5:3) ;
  • développement d’un système religieux universel par l’adoration de l’Antichrist lui-même (Ap 13:4, Ap 13:8, Ap 13:12 ; 2 Th 2:4) ;
  • établissement d’une dictature universelle (Ap 13:3b, Ap 13:7b-8, Ap 13:12, Ap 13:16-17) avec extermination des opposants (Ap 13:15) ;
  • monopole économique de l’État (Ap 13:16-17) ;
  • persécution envers les saints (Ap 13:7, Ap 13:15 ; Ap 20:4), c’est-à-dire envers ceux, Juifs et non-Juifs, qui déclarent leur foi en Dieu et en Jésus-Christ.

(Source : Bible ouverte)

Il a été envisagé que l’Antéchrist puisse être à la fois un Système et un individu. Cette hypothèse est également retenue ici.
Le Nouvel Ordre Mondial en voie de finalisation est un système basé sur une nouvelle religion : la science matérialiste et ses miracles technologiques dans divers domaines (médecine, astronautique, cybernétique, nanotechnologie, intelligence artificielle, etc.). Cette religion a ses dogmes indiscutables (comme celui de la vaccination), ses saints (Darwin, Pasteur, Einstein, Tesla(?), etc.), ses grands prêtres (les « experts » qui en font la promotion à la télévision), ses rituels (les protocoles expérimentaux, le processus des publications), et ses livres sacrés (les ouvrages scientifiques de référence). Et il y a un secteur particulier de cette religion qui a envahi pratiquement tous les aspects de nos vies modernes : l’informatique. C’est en fait elle qui a permis la réalisation de la plupart des miracles scientifiques, à commencer par l’envoi des fusées dans l’espace. Sans la puissance de calcul des ordinateurs, tout cela n’aurait pu se réaliser.

Si le Nouvel Ordre Mondial est bien le Système qui permettra en définitive le règne de l’Antéchrist, le Système sur lequel il va reposer, alors il doit aussi présenter les autres caractéristiques attribuées à ce règne. Eh bien, il s’avère également que ce système met sans cesse en avant les notions de paix et surtout de sécurité : le prix Nobel de la Paix, attribué annuellement, le Conseil de Sécurité de l’ONU, la sécurité prétendue des vaccins, les services de sécurité, les consignes de sécurité, la sécurité des masques, la sécurité informatique, etc.

Le Nouvel Ordre Mondial est aussi en train de devenir une dictature universelle à base de surveillance permanente, de reconnaissance faciale, de dénonciation, de pièces d’identité, d’implants RFID, d’obligation vaccinale, etc., le tout, bien sûr, au nom de la sacro-sainte « sécurité ».

Le Nouvel Ordre Mondial cherche à établir une monnaie mondiale, si possible numérique (probablement sur la base de la technologie des blockchains, comme le Bitcoin), sans laquelle il ne sera bien sûr plus possible d’acheter ni de vendre, car l’argent liquide aura disparu (notamment parce qu’il serait vecteur d’épidémies).

Ceux qui luttent contre ce Nouvel Ordre Mondial et/ou sa religion dont ils exposent le double visage sont bien sûr de plus en plus pourchassés. On les traite de complotistes, de conspirationnistes, de fabricants de « fake news »… On les censure. On les dénigre. Et on va même jusqu’à les emprisonner (Julian Assange), voire à les tuer (Serge Monast ?).

Maintenant, avec la crise de la covid-19, les gens sont emprisonnés chez eux, seront bientôt vaccinés de force et recevront en cadeau le généreux implant identifiant prévu par… Bill Gates. Cet individu est devenu officiellement le plus riche du monde, au moins pendant de nombreuses années. Il est l’un des pères incontournables de l’informatique, celui qui a imposé son Système d’Exploitation Windows au monde entier, loin devant les OS alternatifs (Apple, Linux, FreeBSD, etc.). Et l’informatique est la clef de voûte des miracles de la nouvelle religion.

Bill Gates peut facilement en être considéré comme le prophète, ou plus exactement le « Faux prophète ». Qui plus est, il est devenu le principal bailleur de fonds de l’OMS et celui qui pousse à la vaccination mondiale obligatoire de 7 milliards d’êtres humains, pour en faire des « pucés », des individus marqués par son implant universel ID2020 !
(Voir aussi : Après le confinement: Un programme mondial de vaccination contre le coronavirus… et Les micropuces de Bill Gates).

Conclusion possible et probable : Bill Gates est l’Antéchrist !


Voir aussi : La religion de l’Antéchrist




Un journaliste québécois favorable à l’envoi des anti-vaccins en camp de concentration

Par Joseph Stroberg

Sous le prétexte que les anti-vaccins seraient des complotistes et des irresponsables, le journaliste Mario Dumont, ancien homme politique, recommande l’envoi des anti-vaccins dans une ville minière désaffectée du nord du Québec.

Est-ce vraiment responsable d’appeler à des actions dignes de l’Allemagne nazie, sous quelque prétexte que ce soit ?

Pour les grands prêtres de la nouvelle religion mondiale — la science — tout ce que cette dernière prétend doit être reçu comme parole d’évangile incontestable. Pourtant, l’Histoire abonde en exemples démontrant que la science s’est déjà trompée en de multiples occasions, et, au cours des dernières décennies, de nombreux chercheurs se sont laissés corrompre par la finance ou la politique au point de sciemment falsifier les résultats de leurs recherches. Même les revues scientifiques avec révision des textes n’y ont pas échappé, laissant publier de véritables arnaques davantage dignes de comportements mafieux que de rigueur scientifique.

Cette religion moderne a créé une nouvelle forme d’inquisition chargée de mettre au pas ou d’écarter tout chercheur qui remet en question ses dogmes fondamentaux (comme celui de la grande utilité et de l’innocuité des vaccins ou celui du réchauffement climatique qui serait essentiellement ou exclusivement anthropique).

Comme la science tend à décréter que les maladies sont dues à des virus, des bactéries ou de la malchance, tout le monde est prié de l’admettre sans la moindre contestation s’il veut éviter l’excommunication ou un procès pour la nouvelle sorcellerie — le complotisme ! En aucune façon, nous n’avons maintenant le droit de considérer que nos maladies sont avant tout dues au terrain, à savoir à la manière dont nous traitons notre corps et à notre état émotionnel, moral, mental et psychique.

Nous ne pouvons plus rééquilibrer notre corps par une alimentation saine, des exercices physiques adéquats et modérés, des techniques telles que le yoga ou la méditation pour retrouver une harmonie intérieure et une bonne santé subséquente, mais nous devons nous en remettre aux distributeurs de vaccins et de médicaments que sont devenus la plupart des médecins. Nous n’avons maintenant guère plus de liberté qu’aux temps moyenâgeux lorsque l’Église dictait notre conduite pour sauver nos âmes. Maintenant, ces dernières n’ont même plus voix au chapitre. Ce qu’il faut sauver, ce sont nos corps, mais pas de la manière dont, en tant qu’adultes responsables et souverains, nous sommes en droit de le faire. La nouvelle religion décide pour nous ce qui est bien et ce qui est mal et ses valets médiatiques s’empressent d’exercer leur pouvoir inquisitorial. L’un d’eux a trouvé une nouvelle peine, équivalente à l’enfer : envoyer les récalcitrants dans un nouveau goulag, au nord du Québec !

Voici l’article dans lequel ce journaliste se livre à ce genre d’exercice :


[Source : Le Journal de Montréal]

Cours d’histoire : Gagnon est une ancienne ville minière située entre Baie-Comeau et Fermont. Elle fut fermée officiellement en 1985 après la fermeture des mines de fer qui y constituaient l’unique industrie.

J’ai pensé à Gagnon ces derniers jours en cherchant une solution pour ces gens qui ont déjà décidé de ne pas recevoir un éventuel vaccin contre la COVID-19. 

Oui, oui, pendant que les meilleurs cerveaux de la médecine et de la pharmacologie s’évertuent à développer un vaccin, certains d’entre nous savent déjà tout à propos du vaccin à venir.

Encore les conspirationnistes

Le vaccin sera le résultat d’un complot. Mieux informés que tous ceux qui ont étudié pendant 20 ans les sciences, ces fins renards se font une fierté d’annoncer sur les réseaux sociaux leur intention de ne pas tomber dans le piège. Ils refuseront le vaccin.

Qu’il soit développé par une entreprise pharmaceutique allemande, une université canadienne ou un groupe de chercheurs de San Francisco, c’est déjà décidé : ce vaccin sera une menace. 

Les tenants des théories complotistes considèrent qu’il ne sera pas la solution à une pandémie, mais plutôt un coup monté.

Si le vaccin arrive dans un an, nous serons peut-être trop épuisés pour nous obstiner avec des illuminés qui ont lu une conspiration sur Facebook. 

Mais les tragédies provoquées par ce damné virus sont trop lourdes pour qu’on accepte de laisser courir, magasiner et travailler parmi nous ceux qui refuseraient le vaccin.

Rouvrir Gagnon pour leur créer un habitat en circuit fermé ? Je blague à peine. Dans le difficile équilibre entre libertés individuelles et obligations envers la collectivité, le cas présent est extrême.

Bien que l’espoir d’un vaccin soit lointain, le débat sur le caractère obligatoire ou non de la vaccination est lancé. Monsieur Trudeau a dû patiner sur la question.

Patience et tolérance ?

Imaginons un vaccin qui nous arrive comme une rédemption en juin 2021. Des milliers de personnes auront perdu la vie. Des aînés, mais aussi des travailleurs de la santé, des employés de services essentiels et d’autres.

Des milliers d’entrepreneurs auront tout perdu. Une proportion importante de la population aura vu ses revenus chuter, parfois radicalement. 

Nos gouvernements seront dans le trou pour une génération. Et je ne mentionne pas la déprime collective qui vient avec tout cela.

Sincèrement, quelle patience aurons-nous pour le beau parleur qui dira non au vaccin en jouant à l’intéressant informé ? Celui qui a lu sur internet une histoire saugrenue sur le site d’un Américain détraqué qui écrit des conspirations dans son sous-sol.

Apprendre que son voisin de bureau croit que la Terre est plate, ça peut être comique. Apprendre que son voisin de bureau refuse le vaccin de la COVID-19 dû à ses croyances bizarres, ça risque de moins bien passer.

La réponse classique consiste à dire que lorsque 95 % d’une population est vaccinée, les autres se retrouvent protégés par l’absence de circulation de la maladie. Qui acceptera que l’égoïsme et l’irresponsabilité restent non sanctionnés ?




La religion de l’Antéchrist

Par Joseph Stroberg

L’Antéchrist est un personnage actuellement encore considéré comme mythique et qui selon certaines des religions révélées (principalement l’islam et le christianisme) doit se manifester à la fin du présent cycle de civilisation. Son règne doit amener brièvement (pendant quelques années) un nouveau système socio-économique et politique, favorisé par l’effondrement de notre civilisation : le « Nouvel Ordre Mondial ». Il sera également un leader, et même prophète, de la nouvelle religion mondiale, « nouvelle » par opposition aux grandes religions révélées. Et celle-ci est clairement opposée à ces dernières, favorisant leur disparition progressive de l’esprit et des coutumes des êtres humains.

Le personnage de l’Antéchrist est adversaire des Hommes et du Christ. Il doit donc vivre à une époque d’inversion complète des valeurs, au point que le « bien » y devient le « mal » et inversement, et que la nouvelle religion n’a plus vocation de relier l’Homme au divin, à sa dimension spirituelle, mais à la matière. On pourrait donc penser, de prime abord, que l’Humanisme répond à cet impératif, mais ce mouvement est principalement de nature culturelle, idéologique, voire philosophique, indissociablement lié à l’esprit de la laïcité et porté par l’idéologie du progrès. Il n’est pas la nouvelle religion, mais un support essentiel de cette dernière : la science matérialiste dans sa dimension technologique, synonyme de scientisme à base idéologique qui s’est de fait écarté de la méthode et de l’esprit scientifiques.

Si originellement, les « savants » et les scientifiques tendaient à se distancier des religions à cause de leurs doctrines de plus en plus rigides peu propices à la réflexion, à l’étude de la nature et même à l’inspiration, ce n’est que progressivement que cette « science » est devenue globalement un nouveau système de croyances dont les principales ne peuvent plus guère être remises en question. Celle-ci s’est progressivement transformée de fait en une religion et en possède désormais toutes les caractéristiques, comme nous allons le voir.

Les saints de la nouvelle religion sont les « grands » (aux yeux des adeptes) scientifiques dont les théories sont devenues de véritables dogmes indiscutables : Darwin et la théorie de l’évolution, Pasteur et la vaccination, Einstein et la Relativité, les saints de la Mécanique quantique, et ceux, plus récents, du Réchauffement climatique anthropique, etc. Ses rituels sont les divers protocoles expérimentaux et le processus de publication des revues scientifiques. Ses messes sont les conférences et séminaires divers organisés pour la valorisation et la propagation des croyances scientifiques et des nombreux miracles technologiques qu’elle a permis : la résurrection des morts (dans certaines limites, par la réanimation cardiaque), la lévitation dans les airs (avec les ballons dirigeables ou non, les hélicoptères, les avions, les fusées, etc.), la transformation de l’eau en vin (et même mieux, avec les expériences chimiques plus ou moins spectaculaires visant à transformer les substances), la vision à distance (télévision, satellites d’observation…), etc.

Cette science a bien sûr également ses prêtres et ses missionnaires, respectivement les « experts » et autres spécialistes promus par la télévision et les présentateurs et autres journalistes vulgarisateurs, dont le rôle est de transmettre les messages de la nouvelle « déesse », féminisme oblige : la Matière elle-même ou la « Mère Nature ». Et l’un des principaux messages est que la conscience ne provient plus de l’Esprit divin, mais de la Matière, des cellules cérébrales. Il n’y a plus de vie avant et après la mort, mais seulement dans un corps de chair ou — bientôt ? — dans celui d’un cyborg métallique. On ne cherche plus l’Éternel, mais l’immortel. On ne s’occupe plus de sauver des âmes, mais des corps, même lorsque ces derniers sont réduits à l’état végétatif. Quoi que, sur ce dernier point, pour cause possible de surpopulation mondiale, on tende maintenant à favoriser l’extermination des corps vivants inutiles avec l’euthanasie au lieu de chercher et de réparer les causes de leur état.

La plupart des religions actuelles ont leurs textes sacrés et leurs catéchismes. Cette science en possède quelques-uns : les « handbooks » (notamment de chimie), les dictionnaires de médicaments, et les textes publiés par des saints comme Darwin… Ils doivent être en principe suivis scrupuleusement et toute déviation des doctrines et des dogmes officiels peut mener à l’excommunication ou même à des procès pour sorcellerie. Les excommuniés ont eu le malheur de toucher à des secteurs interdits, comme le Français Jean-Pierre Petit pour avoir touché aux Ovnis, Jacques Benveniste pour s’être intéressé à la mémoire de l’eau, Nicolas Testla pour avoir voulu fournir de l’énergie gratuite à l’Humanité, etc. Plus récemment, ceux qui sont assimilés aux anciens sorciers sont maintenant qualifiés de « complotistes » ou de « conspirationnistes », comme le professeur Luc Montagnier parce qu’il s’est intéressé à la mémoire de l’eau, a présenté des dangers de la vaccination et a émis l’hypothèse que le virus de la covid-19 puisse avoir été la conséquence de manipulations génétiques en laboratoire P4.

Notamment grâce aux moines médicaux (les médecins et infirmières cloîtrés dans leurs hôpitaux ou cliniques et les chercheurs en médecine dans leurs laboratoires), la nouvelle religion scientifique s’est étendue au monde entier et, par ses miracles, est parvenue à séduire la presque totalité des êtres humains, même les croyants des autres religions. Les nouvelles confessions se déroulent maintenant en salle d’urgence ou en cabinet médical, voire par Internet pour cause de la punition divine covid-19 :

Comment donc ?! Vous ne vous êtes pas fait vacciner ? Vous prendrez trois aspirines avant chaque repas, cet anti-inflammatoire après, et ces deux antidépressifs pendant ! Et bien sûr, vous reviendrez ensuite au confessionnal pour vérifier que cette fois vous serez bien passé voir le prêtre vaccinateur. Quoi ?! Vous ne portez pas de masque ? Mais vous allez brûler en enfer ! Vous êtes possédé par un démon ! Vous êtes un danger pour vos frères et sœurs ! Priez que je ne vous envoie pas directement chez le grand inquisiteur Arruda ! Et n’écoutez plus l’hérétique professeur Raoult !

Caricature ? À peine.

Il n’est pas besoin de chercher ni d’imaginer une future religion mondiale pour l’Antéchrist. Celle-ci n’est pas l’éventuel résultat d’un syncrétisme long et fastidieux des religions existantes et du New Age. Elle n’est pas non plus le satanisme (si celui-ci est la pratique de certaines élites pour augmenter leur pouvoir, il n’est pas approprié pour séduire l’Humanité). Elle existe déjà et est prête pour faciliter le règne de ce personnage. Le scientisme technologique est la nouvelle religion pour maintenir l’Humanité en esclavage de la Matière et des élites, au lieu de lui permettre de s’élever spirituellement et de se libérer. L’Antéchrist est alors celui qui facilite le plus cet asservissement.

Un dernier point : certaines prophéties (principalement liées à l’islam) présentent l’Antéchrist comme un borgne. Or, ceci ne doit pas nécessairement être interprété littéralement. Un borgne peut symboliser le troisième œil, ou l’œil qui voit tout. L’informatique en est venue au point où la surveillance généralisée, le Big Brother évoqué par Orwell dans le roman 1984, est non seulement possible, mais en bonne voie de réalisation, au moins dans la plupart des pays développés. Et l’Antéchrist peut très bien être lié à un tel système de surveillance, au moins pour avoir largement contribué à son développement. (Voir : Qui est l’Antéchrist ?)




Criminalité noire & blanche aux USA

Par Joseph Stroberg

Les chiffres ou les statistiques mis en avant par différents articles sur le sujet peuvent différer grandement selon la tendance politique ou socioculturelle de leur auteur et selon son degré d’impartialité ou au contraire d’implication émotionnelle. Après l’article «Il est faux de dire que c’est du racisme que les Blancs tuent les Noirs»: Éric Zemmour sur les émeutes aux USA qui présentait l’opinion d’Éric Zemmour sur le problème de la criminalité raciale aux États-Unis, voici deux autres articles suivis de statistiques du FBI pour l’année 2014 (en supposant que celle-ci ne soit pas significativement différente des autres années).

[Photo d’en-tête : Lors d’une marche durant les émeutes de Baltimore, le 28 avril 2015. Photo Jim Bourg. Reuters]


Éric Zemmour pris en flagrant délire raciste sur CNews

[Source externe : Réseau International]

par Cyprien Caddeo

« 80 % des Blancs sont tués par des Noirs aux États-Unis. »

C’est l’infâme sottise prononcée par le polémiste d’extrême droite Éric Zemmour sur le plateau de CNews, lundi soir. Ce dernier voulait sous-entendre que la population afro-américaine serait coupable plus que victime, alors que les États-Unis se sont embrasés après que George Floyd, un Noir de 46 ans, a été tué par un policier blanc.

Or, sa prétendue statistique est complètement fausse, comme l’a souligné l’AFP en s’appuyant sur les données du FBI. Celles-ci démontrent que, en 2018, 80 % des Américains blancs ont été tués par des Blancs, dans un pays où les homicides se déroulent d’abord au sein d’une même communauté.

Zemmour affirmait aussi que « les Blancs aux États-Unis ont deux fois plus de chances d’être tués que les Noirs ». Tout faux là encore : selon le FBI, 7 407 Afro-Américains ont été tués en 2018, contre 6 088 Blancs.

source : https://www.humanite.fr/eric-zemmour-pris-en-flagrant-delire-raciste-sur-cnews-689849?


[Source externe : Le Journal de Montréal]

USA: le sujet tabou de la criminalité noire

CA_Daniel-Girard

[Auteur :] Daniel Girard 18 août 2014

MARTHA’S VINEYARD,
MASSACHUSETTS.
Si l’enquête du ministère de la justice des États-Unis révèle que Michael Brown, tué par un policier à Ferguson, a été la victime d’une bavure, on s’attend à ce que le policier subisse les conséquences de ses actes. Mais il n’appartient pas aux médias et aux groupes de défense des minorités à se substituer aux autorités. L’éditorialiste Jason Riley, du Wall Street Journal, un Noir, en a assez de toute cette attention médiatique concentrée sur les cas où le travail des policiers est en cause. Il ne minimise pas leur importance. Il se demande juste pourquoi pourquoi la mort quotidienne de Noirs assassinés par d’autres Noirs partout aux États-Unis ne génère par le même niveau d’indignation.

Les chiffres?

Les chiffres sont accablants. D’après Bureau of Justice Statistics, les Noirs, 13% de la population américaine, comptent pour la moitié des meurtres aux États-Unis. 85% des morts sont des hommes; la moitié d’entre eux ont entre 17 et 29 ans. Huit Noirs sur 10 sont tués par des armes à feu. Les conséquences sociales? Les prisons sont surpeuplées de Noirs, plus des deux tiers des enfants Noirs sont élevés dans des familles monoparentales. Laurence Thomas, un professeur Noir qui enseigne à l’école Maxwell de l’Université de Syracuse est curieux de savoir pourquoi aucun des leaders Noirs ne s’élève contre le massacre quotidien des Noirs par des Noirs. Il se demande comment se fait-il que Al Sharpton et Jesse Jackson n’aient rien à dire là-dessus? Il ajoute: On dirait que la vie d’un Noir a plus de valeur parce qu’il est tué par un Blanc plutôt que par un Noir. L’éditorialiste Jason Riley a des inquiétudes similaires. Il digère mal de voir le président Obama, de Martha’s Vineyard, mettre sur le même pied des groupes de vandales et les forces de l’ordre qui tentent de contenir les émeutes, en parlant de réponse militaire à la crise. Pour Jason Riley, il est impératif que les Noirs s’attaquent à leur principal problème: leur propre criminalité.


Statistiques 2014 du FBI

Source externe : Tableau complet (anglais)

Extrait traduit de la partie concernant la race :

Tableau 6 élargi des données sur les homicides

Meurtres

Race, origine ethnique et sexe de la victime selon la race, l’origine ethnique et le sexe du criminel, 2014

[Victime unique / criminel unique]

Race de
la victime
Total Race du
criminel
Blanche Noire ou Afro-américaine Autre [1] Inconnue
Blanche 3 021 2 488 446 35 52
Noire ou Afro-américaine 2 451 187 2 205 15 44
Autre race [1] 168 47 25 93 3
Race inconnue 63 34 17 3 9

Par Joseph :

Quelques constats sur la base du tableau

Le nombre total de victimes étant 5703 (3021 + 2451 + 168 + 63),
53 % (3021 / 5703) sont des blancs
et 43 % (2451 / 5703) sont des noirs.

Le pourcentage d’assassinats effectués est :
48 % (2756 / 5703) par des Blancs
et 47 % (2693 / 5703) par des Noirs ou des Afro-américains.

Cependant, le Bureau du Recensement des États-Unis (United States Census Bureau) fournit pour 2014 les populations suivantes (estimations à environ 0.1 % de marge d’erreur) :

Population totale 314 107 084
Blancs 231 849 713 73.8 %
Noirs et Afro-américains 39 564 785 12.6 %

Alors que moins de 13 % des États-Uniens sont des Noirs ou des Afro-américains, 43 % des victimes sont noires ou afro-américaines et 47 % des assassinats dont commis par des Noirs ou des Afro-américains.

Il existe donc un large sur représentation de victimes et d’assassins parmi les populations noires ou afro-américaines aux États-Unis.

Par ailleurs, 90 % (2205 / 2451) des victimes noires ou afro-américaines sont tuées par des Noirs ou par des Afro-américains,
alors que dans le même temps, 82 % (2488 / 3021) des victimes blanches sont tuées par des Blancs.

Les crimes sont très majoritairement commis dans le milieu racial et concernent plus rarement des victimes d’une race différente de celle de l’assassin.

Conclusion

Les crimes violents aux États-Unis ont rarement un cause raciste.

On pourrait être tenté de considérer que les populations noires et afro-américaines sont plus violentes que les autres. Cependant, c’est oublier que celles-ci appartiennent le plus souvent à des milieux socio-culturels défavorisés, ceci remontant au temps de l’esclavage.

Ainsi, la cause de la violence criminelle est-elle bien davantage le fait de la surpopulation, de la pauvreté et de l’analphabétisme que de la couleur de la peau des individus.

On peut alors se demander pourquoi plusieurs pays, par la stimulation ou l’aide de leurs médias dominants, se sont récemment empressés de monter en épingle une affaire criminelle qui aurait en d’autres temps été reléguée dans les faits divers de quelques journaux locaux et ignorée ailleurs. Il y a visiblement une instrumentalisation dont le but n’est certainement pas celui de la paix et de l’harmonie des peuples et de leurs différentes cultures et ethnies constitutives. Dans les faits que l’on peut observer, spécialement aux États-Unis, les conséquences de cette amplification médiatique sont plutôt une accentuation du désordre, des divisions et du chaos.

De manière générale, lorsque l’on focalise son attention et ses pensées sur un secteur particulier de l’existence, celui-ci acquiert rapidement un caractère disproportionné par rapport au reste. Et au lieu de résoudre les problèmes éventuels qui lui sont liés, on tend à les aggraver. Si nous voulons faire disparaître le racisme, cessons d’accorder de l’attention, et donc de l’importance, à la couleur de la peau des individus ! Par contre, développons la compréhension, l’empathie, la compassion, l’esprit d’entraide et de fraternité avec tous les êtres humains, sans distinction.




Brève note sur la distanciation de 2 mètres

Par Joseph Stroberg

Pourquoi une distanciation de 2 mètres plutôt que n’importe quoi d’autre (par exemple 3 mètres) ?

À très peu près,

2 mètres = 6 pieds, 6 pouces et 6 huitièmes de pouces


Voir aussi :




L’Effet Jupiter et la purification de l’Humanité

Par Joseph Stroberg

L’effet Jupiter (« The Jupiter Effect ») est le titre d’un livre de John Gribbin et Stephen Plagemann publié en 1974, dans lequel les auteurs prédisaient qu’un alignement des planètes du système solaire créerait un certain nombre de catastrophes. Si celles-ci ne se sont pas produites (au moins aux dates envisagées), la symbolique de l’astre peut néanmoins servir à illustrer le propos du présent article au sujet de la crise planétaire actuelle vue sous un angle métaphysique ou spirituel.

Dans l’art de l’interprétation astrologique (puisqu’il s’agit bien d’un art ésotérique et non d’une science, surtout pas exacte), Jupiter représente traditionnellement, entre autres, les idées de grandeur, amplitude, expansion, extériorisation, aisance, facilité, brio, sagesse, accélération… et amplification. De nos jours, si un domaine de la vie humaine possède un pouvoir amplificateur — que celui-ci le doive ou non à une éventuelle influence plus ou moins mystérieuse de Jupiter —, on peut facilement considérer que c’est celui des médias, spécialement audiovisuels.

Par rapprochement symbolique, nous considérons donc ici que les médias sont représentatifs d’un tel Effet Jupiter, et tendent ainsi à déformer la réalité dans un sens d’hypertrophie, accentuant des événements, des comportements, des traits de caractère… jusqu’à l’extrême ou la caricature la plus grossière. Nous le voyons encore avec le coronavirus dénommé Covid-19 qui au lieu d’être traité comme une grippe a pris, dans l’imaginaire collectif, la proportion de la pire des pandémies que le monde ait connue. Pourtant, le nombre de morts n’a pas dépassé celui d’une grippe saisonnière (malgré des chiffres gonflés à l’hélium).

Dans les faits, les grands médias de nations développées sont généralement possédés par quelques familles ou individus ultra riches. Et le plus souvent, de tels individus ne cherchent pas à devenir pauvres, bien au contraire. Ils s’efforcent de maintenir ou d’accroître sans cesse leur fortune, le pouvoir que celle-ci permet, le contrôle qu’elle rend possible sur les événements, les individus et même les nations. Ces médias se trouvent ainsi naturellement orientés pour servir de tels intérêts et buts qui ne sont que très rarement à visée sincèrement altruiste, généreuse et fraternelle. En particulier par la répétition en boucle des « nouvelles » (éventuellement fabriquées ou largement dénaturées) qui servent leur agenda, ils n’ont plus rien à envier aux capacités de propagande de l’Allemagne nazie. Ils nous dictent de plus en plus ce que nous devons croire et penser et abusent d’émotionnel pour diminuer drastiquement notre esprit critique et nos capacités de raisonnement.

Attendue depuis des années par les élites richissimes, la pandémie actuelle va leur permettre de terminer la mise en place de leur Nouvel Ordre Mondial. Pour ce faire, elles utilisent l’effet Jupiter de leurs médias et nous servent jour après jour une propagande de peur ou de haine, selon les cas, tout en jouant les saintes nitouches, les grands philanthropes, les personnes soucieuses du bien-être matériel des peuples… Pourtant, dans le même temps, les mesures gouvernementales qu’elles poussent à adopter sous la pression de la bien-pensance médiatisée, produisent de facto des effets inverses à ceux prétendus. En particulier, le confinement planétaire a provoqué la faillite de milliers d’entreprises, le chômage de dizaines de millions d’individus, des misères, des famines et des suicides innombrables, augures de bien plus de morts que ceux officiellement attribués à un infime virus.

Par l’Effet Jupiter, il y a bien longtemps que les grands médias ne diffusent plus d’information véritable, sauf, peut-être, dans leur rubrique des faits divers, lorsque ceux-ci ne comportent aucun potentiel politique ou idéologique. Ils sont au contraire devenus les champions de la désinformation, loin devant les sites Internet d’information alternative qu’ils ont classés dans la catégorie des complotistes ou des créateurs de « fake news » (fausses nouvelles).

La crise planétaire actuelle a ceci de nouveau par rapport même aux deux Guerres mondiales qu’elle repose essentiellement sur l’Effet Jupiter, une capacité de distorsion des faits sans précédent dans l’histoire des médias. C’en est à tel point que certaines personnes en viennent à douter de l’existence même du virus incriminé, tellement les récits médiatiques et gouvernementaux officiels (marchant main dans la main) sont peu pourvus en logique, parfois très peu en accord avec les faits observés par nous-mêmes dans la vie quotidienne ou scientifiquement admis (par des scientifiques indépendants et non corrompus), mais remplis d’invraisemblances et de contradictions, à l’image de mauvais contes de fées. Une récente étude française va ainsi davantage dans notre bon sens commun (lorsque nous ne dormons pas au gaz) que dans celui tordu des médias dominants, lorsqu’elle mentionne en particulier que « Le confinement est véritablement l’escroquerie sanitaire du XXIe siècle ».

Que la pandémie soit naturelle, induite ou non par des mutations intentionnelles de virus en laboratoires, ou qu’elle soit factice ou le simple résultat du déplacement statistique de la mortalité de la grippe saisonnière renommée en covid-19, les élites en ont indéniablement tiré profit. Leurs campagnes médiatiques d’un bout à l’autre de la planète, à part dans quelques nations qui n’ont pas voulu jouer à ce jeu, ont habilement abusé de l’Effet Jupiter, en plein accord avec les gouvernements complices. Les conséquences sur l’économie ont été désastreuses. Et le clivage de l’Humanité se trouve accru, entre la partie qui a suivi aveuglément la parole médiatique dominante et ceux qui ne parviennent plus à y croire.

Sous l’effet des actions de moins en moins secrètes des élites, peut-être à cause de leur conviction d’avoir déjà gagné et que rien ne peut plus arrêter la finalisation de leur Nouvel Ordre Mondial, l’Humanité est engagée dans ce que l’on peut voir à la fois comme une guerre spirituelle et comme un processus de purification intérieure. Et son clivage croissant en deux pôles opposés n’en est qu’une des conséquences logiques. La guerre spirituelle se déroule entre deux tendances métaphysiques : celle d’aller vers la matière contre celle, au contraire, d’en sortir ou de la sublimer (de la rendre plus sublime, plus vibrante…) ; ou en d’autres termes celle des actions et visions matérialistes contre celle sous inspiration spirituelle. Les uns se préoccupent d’abord de confort, de progrès matériel, de technologie, de santé physique… tout en craignant la mort. Les autres se préoccupent prioritairement de progrès moral ou intérieur, de santé psychique, de conscience… sans crainte pour la fin de la vie physique.

La purification de l’Humanité peut être comparée à un genre de processus alchimique, une séparation progressive entre des éléments lourds qui tombent au fond d’un liquide et des éléments plus subtils qui s’en échappent sous forme de gaz. Un même processus se déroule au sein de nombreux individus qui s’adonnent à un tel travail intérieur purificateur. Leurs tendances grossières, négatives, pesantes, perverses, opaques… sont progressivement éliminées comme des déchets ou bien transmutées en matières plus subtiles, alors qu’eux-mêmes deviennent plus légers, transparents, libérés de croyances handicapantes, mentalement fluides, guidés par leur lumière intérieure… Les réactifs chimiques ou alchimiques ont été en partie apportés par les élites : les diverses situations critiques telles que les guerres, les révolutions, le terrorisme, les restrictions économiques, les blocus, les campagnes médiatiques… Le principal catalyseur ou accélérateur de réaction est l’Effet Jupiter. De nombreux êtres humains ont l’impression que la réaction chimique s’est emballée, qu’elle risque de mener à une explosion majeure. Si elle touche au noyau de l’Humanité, à son cœur, elle pourrait même devenir carrément nucléaire.

Dans la pratique, la réaction globale purificatrice résulte de deux catégories principales de réactifs : ceux qui proviennent de la vision sataniste ou matérialiste de la vie et ceux qui restent sous influence de la conscience ou de l’Esprit. Les premiers sont ceux qui tendent à plonger les individus au fond de la matière, par exemple par l’attrait pour les miracles technologiques. Les seconds sont ceux qui tendent à les rendre inadaptés au monde actuel, comme l’aspiration à la fraternité universelle et au partage ou encore à une vie simple et proche de la nature. Plus il y a friction entre ces deux types, et plus la réaction est énergétique, et donc rapide. En d’autres termes, plus les élites utilisent l’Effet Jupiter et poussent leur plan, et plus rapidement l’Humanité s’en purifiera, car elles tomberont au fond du récipient, pendant que celle-ci s’élèvera.

De ce point de vue, ne souhaitez pas retarder la mise en place du Nouvel Ordre Mondial. Priez au contraire pour qu’il achève sa construction le plus vite possible. Sa chute en sera d’autant plus rapide. Dans leurs plans, les élites ont oublié un élément majeur : la conscience. Plus on cherche à la contraindre, et plus, par réaction, elle s’étend et s’épanouit.




Brève note sur l’espoir et le bonheur

Par Joseph Stroberg

Fonctionner dans l’attente est ouvrir la porte à la déception.
Fonctionner dans l’espoir est ouvrir la porte au désespoir.
Le juste milieu ne connaît ni l’attente ni la déception, ni l’espoir ni le désespoir, ni le malheur ni le bonheur… mais la sérénité qui provient de l’équilibre intérieur et de l’harmonie avec le tout.




Note sur la recherche du bonheur

Par Joseph Stroberg

Fonctionner dans l’attente est ouvrir la porte à la déception.
Fonctionner dans l’espoir est ouvrir la porte au désespoir.

Donc, on ne doit rien attendre ni rien espérer et garder la porte fermée ?

Lorsque l’on voit arriver des promesses de souffrance, comme des bandits,
un nuage de moustiques, un cyclone…, leur ouvre-t-on la porte ?

Il y a plus de deux mille ans, un certain Bouddha Gautama a trouvé
la cause de la souffrance et celle-ci est l’avidité égoïste, le désir
ou la « soif » que tout être humain porte en lui. Cette « soif »
peut-être de trois sortes : la soif des plaisirs des sens, la soif du
devenir ou soif d’existence, et enfin la soif d’annihilation ou de
non-existence. (ceci est la seconde des quatre nobles vérités[1]).

La recherche du bonheur est une soif du devenir ou d’existence
qui peut être mêlée à une soif des plaisirs des sens.

Le juste milieu ne connaît ni l’attente ni la déception, ni l’espoir ni le désespoir, ni le malheur ni le bonheur…

Donc soyons à moitié heureux et à moitié malheureux ?

mais la sérénité qui provient de l’équilibre intérieur et de l’harmonie avec le tout.

La sérénité n’est-elle pas pourtant synonyme de bonheur ?

En aucune manière la sérénité peut être synonyme de bonheur.
Ce dernier conduit tôt ou tard à la souffrance, car notamment
les motifs de bonheur diffèrent d’un être humain à l’autre
et ce qui plaît à l’un peut fortement déplaire ou nuire à l’autre.

Le chemin pour sortir de la souffrance est le noble sentier octuple[2].

Oh, bien sûr, on n’est pas obligé d’attribuer la moindre valeur ou validité
à cette philosophie de vie qui mène à la libération,
surtout si l’on préfère se maintenir dans les plans de l’incarnation dense.


[1] Les 4 nobles vérités

  1. Au départ, la vie est souffrance et insatisfaction (outre la naissance, la vieillesse et la mort, la maladie est souffrance, ne pas avoir ce que l’on veut est souffrance, être séparé de ce que l’on aime est souffrance, être associé à ce que l’on n’aime pas est souffrance).
  2. La cause de la souffrance est l’avidité égoïste, le désir ou la « soif » que tout être humain porte en lui. Cette « soif » peut-être de trois sortes: la soif des plaisirs des sens, la soif du devenir ou soif d’existence, et enfin la soif d’annihilation ou de non-existence.
  3. Nous pouvons nous libérer de la souffrance, puisqu’une bonne partie d’elle est directement de notre responsabilité (et ceci permet d’atteindre la réalité ultime, le dépassement des illusions, des mirages, de la maya).
  4. Le chemin pour sortir de la souffrance est le noble sentier octuple.
[2] le noble sentier octuple
A)- la moralité, la discipline, l’éthique :

  1. parole juste (ne pas mentir, ne pas semer la discorde ou la désunion, ne pas tenir un langage grossier, ne pas bavarder oisivement) ;
     
  2. action juste, respectant les Cinq Préceptes :

    • ne pas tuer;
    • ne pas voler;
    • ne pas commettre d’inconduite sexuelle (l’adultère…);
    • ne pas mentir;
    • ne pas prendre de substances altérant l’esprit (boire de l’alcool…)

  3. moyens d’existence justes ou profession juste.
B)- la discipline mentale, la concentration ou la méditation :
  1. effort ou persévérance juste (de vaincre ce qui est défavorable et d’entreprendre ce qui est favorable) ;
  2. attention juste, pleine conscience ou prise de conscience juste (des choses, de soi – de son corps, de ses émotions, de ses pensées -, des autres, de la réalité) ;
  3. concentration, établissement de l’être dans l’éveil.
C)- la grande sagesse :
  1. vision juste ou compréhension juste (de la réalité, des quatre nobles vérités) ;
  2. pensée juste ou discernement juste (dénué d’avidité, de haine et d’ignorance). Pensées libres de passions sensuelles, libres de l’aversion et libres de violence.



Note sur les émotions et les pensées

Par Joseph Stroberg

Une approche ésotérique des pensées et des émotions les appréhende en tant qu’éléments distincts qui n’appartiennent pas en propre aux êtres humains, même s’ils peuvent en engendrer. Elles seraient liées à des types de substances ou d’énergies, respectivement mentales et astrales. De ce fait, produites ou amplifiées par les individus, elles pourraient ensuite acquérir en quelque sorte une forme de vie propre, jusqu’à devenir ce qu’on appelle alors un « égrégore ». La survie de ces vagues entités faites d’émotions et/ou de pensées n’est possible qu’en fonction de l’attention qu’on leur porte. Celle-ci les alimente.

De ce point de vue, le simple fait de se (ou de nous) dire que l’on ne doit pas porter attention à telle émotion ou à telle pensée, branche automatiquement une partie de l’esprit de l’individu vers celle-là. L’esprit a besoin de connaître, d’expérimenter. Le nom de l’émotion ou de la pensée n’est pas cette dernière. Ce n’est qu’un mot représentatif sans substance. Quand le mot est évoqué, l’esprit veut connaître la réalité qui se cache derrière. Il puise dans la mémoire ou d’autres facultés pour appréhender cette réalité représentée par le mot.

Par ailleurs, l’esprit est libre et donc, d’une certaine manière, n’aime pas l’interdiction. Si on le commande (et même dans une certaine mesure s’il se commande lui-même) de ne pas porter attention à telle émotion ou à telle pensée, il s’opposera naturellement à cette injonction, et ceci d’autant plus fortement que celle-là est violente ou coercitive. En conséquence, il utilisera un surcroît d’énergie pour appréhender la réalité interdite derrière le mot ou la phrase qui la représente.

Enfin, la nature des pensées et des émotions, selon les hypothèses ou les postulats présentés plus haut, fait qu’elles peuvent être captées potentiellement par tous les êtres humains (et même par les animaux, au moins pour ce qui concerne les émotions), sans même que ceux-ci se trouvent à portée de l’émetteur ou du créateur de l’émotion ou de la pensée. Cette influence d’ordre télépathique fait qu’il est d’autant plus difficile d’éviter de porter attention à telle pensée ou à telle émotion lorsque l’attention de l’esprit s’est portée dessus d’une manière ou d’une autre. Pourtant, en raison de la nature et de la hiérarchie énergétique des émotions et des pensées, il est possible de les dompter.

Les émotions se placent au-dessus des contingences matérielles et des réalités concrètes, même si celles-ci contribuent le plus souvent à les engendrer. Elles sont en effet bien plus subtiles, impalpables, évanescentes… On les dompte par l’usage du mental qui permet de les rationaliser, de les geler ou encore d’en comprendre l’origine. Les pensées sont à leur tour domptées en se branchant sur une réalité encore plus subtile, celle de la conscience et de l’âme. La conscience existe en dehors des émotions et des pensées.




Note sur les virus et les masques

Par Joseph Stroberg

Les virus sont naturellement présents en suspension dans l’air par ce qui est dénommé des particules aérosols (de fines poussières). Ils y restent d’autant mieux que l’air est sec, ce qui est davantage le cas en hiver dans l’hémisphère nord (et en été dans l’hémisphère sud).

Par contre, lorsque l’air est trop chargé en humidité, les particules aérosols sont précipitées par terre du fait de la condensation d’eau autour d’elles sous forme de nuages de fines gouttelettes.

Autrement dit, en été (dans l’hémisphère nord) les virus ne tiennent pas dans l’air plus que quelques minutes, voire quelques secondes. Par contre, dans un milieu confiné, avec un climatiseur qui rend l’air sec, alors c’est une autre paire de manches !

En hiver (toujours dans l’hémisphère nord), les virus passent donc sans problème à travers les masques. Et en été, les masques deviennent inutiles, car l’humidité est trop forte. En passant, même les masques chirurgicaux n’ont jamais eu pour vocation d’empêcher le passage de virus, mais seulement celui de bactéries, nettement plus grosses qu’eux.

Il est d’autant plus crétin de porter des masques en été que ceux-ci, à cause de l’humidité, vont rapidement devenir des nids à bactéries, multipliant notamment celles qui sont naturellement présentes à la surface de la peau.

Voir aussi :