Retour à la nature

Par Joseph Stroberg

Une portion croissante des domaines de la construction et de l’agriculture prend conscience de la nécessité du respect de la nature. Parler d’environnement est déjà un début, même si ce concept peut aussi bien évoquer un environnement artificiel très éloigné des conditions naturelles.

Il sera plutôt ici question de nature que d’environnement, et notamment de toutes les initiatives qui favorisent une régénération de la nature plutôt que l’entretien d’un statu quo propice à aggraver la situation planétaire par épuisement des ressources et généralisation des pollutions.

Le mode de vie moderne basé sur la consommation et sur la croissance économique a largement démontré son impact destructeur sur la vie planétaire. Pour un avenir sain sur tous les plans, l’Humanité devra probablement effectuer un virage radical et chacun devra accepter de diminuer une part non négligeable du confort matériel au profit d’un retour vers la vie rurale.

Les connaissances et expérimentations modernes en matière agricole (avec notamment la permaculture), d’urbanisation et de construction tendent à démontrer que même avec la population humaine actuelle nous pourrions construire un avenir beaucoup plus harmonisé avec la nature au point de la guérir totalement des maux actuels. À cette fin, les grandes villes gagneront à être progressivement démantelées et abandonnées et la race humaine devra se fondre dans la nature en ordre dispersé.

On a découvert récemment que la vie végétale s’associant naturellement à des champignons microscopiques et à des bactéries pouvait s’installer sur les terrains les plus incultes, que l’utilisation de composts provenant à la fois de feuilles mortes, de brindilles et de déchets végétaux divers permettait de régénérer les sols et qu’il n’était nullement nécessaire (et au contraire néfaste) de retourner ces derniers. Avec une telle base et un partage équitable des terrains (qui appartiennent à la planète et non à l’Homme), chaque famille ou chaque petite communauté pourrait devenir autonome sur le plan alimentaire, en presque tout lieu non couvert de glace.




Un système presque gratuit

Par Joseph Stroberg

En attendant un monde de gratuité totale, de don désintéressé et de partage des ressources (dans dix mille ou cent mille ans, peut-être), sortons malgré tout du moule de l’économie et de la finance modernes. Envisageons un monde réalisable à plus brève échéance, dans lequel presque tous les biens et services pourraient être gratuits. Comment cela pourrait-il être facilement possible ?

Si l’on considère l’argent comme une forme d’énergie pouvant faciliter les échanges, alors le plus logique est d’en mesurer la valeur en unités d’énergie, par exemple en joules ou en Calories. Lorsqu’un être humain effectue un travail (que ce soit au sens scientifique ou au sens social), il dépense évidemment une certaine quantité d’énergie pour le mener à bien, selon sa puissance de travail et selon le temps qu’il met pour l’accomplir. Pour continuer à vivre, il a alors besoin de se ravitailler, de manger une quantité d’aliments ayant un nombre de Calories équivalent à ce qu’il a perdu par le travail. Ce dernier peut aussi bien être de nature créatrice (artisanale, artistique, productive, etc.) que de service (soin, assistance, direction, etc.). Dans chaque cas, il s’épuise (physiquement, émotionnellement et/ou mentalement) pour mener à bien sa tâche. Il dépense des Calories et aura besoin d’en manger une quantité équivalente. On peut résumer cette proposition par la formule suivante :

ARGENT = ÉNERGIE (mesurée en Calories).

Considérons maintenant un groupe dont les membres souhaitent utiliser cet argent pour échanger des produits et des services. Il peut à cette fin créer une réserve énergétique virtuelle basée sur son potentiel combiné de travail annuel, réserve éventuellement augmentée des ressources énergétiques et matérielles concrètes dont le groupe dispose déjà (terrains cultivables ou non, immobilier, meubles, machines, mines, rivière, etc.). Ces ressources gagnent d’ailleurs à être mises à la disposition de tous et non pas thésaurisées par quelques individus du groupe. Que ce soit le cas ou non, elles demandent une certaine dépense d’énergie pour être exploitées, et certaines d’entre elles peuvent en retour fournir de l’énergie (par exemple de l’énergie électrique fournie par un moulin à eau ou à vent). La combinaison de la capacité annuelle de travail du groupe et de ses ressources fournit un montant total de Calories qui peut servir de réserve. Résumons ainsi :

Capacité annuelle de travail + Ressources matérielles = Réserve monétaire du groupe

Établissons ensuite que tout travail, toute tâche ou toute création nécessitant une quantité Q de Calories pour être mené à bien ajoute le montant correspondant dans la réserve lorsqu’il est effectué, mais réclame ce même montant pour vivre le temps de le mener à bien. En d’autres termes, il faut manger pour travailler, et donc puiser préalablement un certain nombre de calories dans la réserve monétaire, puis en travaillant, on rembourse le nombre de calories (qui sont automatiquement replacées dans cette dernière). Il vient donc :

Avant le travail : retrait d’un montant de la réserve (= emprunt)

Par le travail : remboursement de l’emprunt à la réserve.

Ceci n’explique toujours pas comment presque tout pourrait être gratuit. Nous y venons, en utilisant quelques exemples de travaux usuels. Un petit agriculteur et ses deux ou trois commis parviennent à produire dans l’année suffisamment de viande, de légumes ou de fruits pour nourrir une centaine ou un millier de personnes. Ce qu’il rembourse par son travail ne dépend pas de la quantité de viande, de légumes ou de fruits qu’il produit avec ses commis, car de toute manière, c’est la nature qui effectue le plus gros du travail, mais de l’énergie que lui-même a dépensée. Il en est de même pour ses commis. Ils remboursent leur propre emprunt par l’énergie qu’ils ont dépensée dans l’année. Notons que nous pouvons faire le même raisonnement sur un mois au lieu d’un an. Le principe est le même. L’agriculteur et ses commis ont donc ainsi reçu en quelque sorte le salaire pour leur travail. Pourquoi devraient-ils alors vendre les légumes, fruits et animaux à viande produits ? Ils n’ont pas besoin de le faire pour vivre, puisque pour ceci, le simple fait d’avoir travaillé le leur assure. Ils peuvent donc au contraire les mettre à la libre disposition des membres de leur groupe.

De même, un médecin ou un chirurgien rembourse son propre emprunt annuel ou mensuel par le simple fait d’offrir ses services de guérison à des malades pendant la période correspondante. Pour cela, il n’a pas besoin de faire payer en plus à ces derniers ses interventions ni ses conseils. Ceux-ci peuvent au contraire être gratuits. Il en est encore de même pour un écrivain ou un créateur de musique. Il rembourse son propre emprunt par le simple fait d’écrire un roman ou de composer un morceau de musique, selon le cas. Il n’a donc nullement besoin à cette fin de recevoir des droits d’auteur et peut au contraire mettre ensuite ses productions artistiques à la libre disposition des membres de son groupe.

Avec une telle approche, les seules productions qui peuvent demander un petit investissement supplémentaire par rapport à la gratuité, ceci pour l’individu qui voudrait les acquérir, sont celles qui épuisent certaines ressources matérielles ou énergétiques du fond commun du groupe. L’ensemble des personnes qui ont contribué par exemple à construire un ordinateur ont été payées de leur travail par le simple fait de travailler, mais cet ordinateur à prélevé une quantité de ressources qui elles ne sont pas remplacées. Il faut donc un investissement monétaire (ou calorique) supplémentaire de la part de l’acquéreur potentiel, pour compenser cette perte si l’on veut que le montant de la réserve monétaire reste globalement fixe et ne finisse pas par s’épuiser lui aussi. Cependant, un individu donné devra faire en quelque sorte pas mal d’heures de travail supplémentaires pour acquérir certains biens matériels demandant beaucoup de ressources concrètes. Le mieux alors est de partager ce type de produits entre plusieurs usagers du groupe plutôt que de tenter d’en obtenir chacun un exemplaire. Ceci peut être notamment le cas des camions, des voitures, et même des téléviseurs 4k à grand écran. On épuisera moins vite les ressources terrestres par leur partage, et donc par une production réduite, à l’inverse de celle pratiquée dans une société de consommation.

Les soins, les productions agricoles, les conseils juridiques, les créations d’artistes, etc. peuvent être totalement gratuits avec un tel système de fonctionnement. Une telle réserve monétaire que celle ainsi évoquée devrait bien sûr être contrôlée par l’ensemble des membres du groupe concerné et non pas par seulement certains d’entre eux. La transparence est alors de mise, chacun pouvant avoir libre accès aux comptes. Enfin, la puissance de travail des différents êtres humains ne variant probablement pas plus que du simple au double ou du simple au décuple pour les cas extrêmes, il n’y aurait ainsi pas d’aussi grosses disparités de richesse matérielle que de nos jours.




Comment s’unir

Par Joseph Stroberg

De manière générale, notre époque connaît deux mouvements d’ensemble distincts : un mouvement vers la matière, le matérialisme, les préoccupations existentielles… et un autre vers le ciel, le spirituel, les préoccupations essentielles… Cela a probablement été le cas depuis les origines de l’Humanité, en des proportions variables, certaines époques étant dominées par la tendance spirituelle et d’autres par la tendance matérielle. La particularité de la nôtre est un clivage croissant entre ces deux mouvements.

Le monde matérialiste et technologique évolue vers une recherche de plus en plus poussée de contrôle sur toutes les dimensions de la vie matérielle et tend à étouffer les expressions de la Conscience et de l’Esprit. Cela en arrive à un point où l’on peut pratiquement parler de dictature technocratique, avec notamment l’arrivée des implants RFID promus de manière croissante et flagrante par les médias mainstream.

À l’opposé, une résistance à l’oppression cherche à s’organiser, mais jusqu’à présent en ordre très dispersé. Elle est souvent animée par un idéal d’un ordre ou d’un autre, par une foi d’inspiration religieuse ou directement issue de la conscience, ou encore par la sensation plus ou moins confuse que ce monde est en train de dérailler ou de foncer dans un mur.

Si la pensée est créatrice, elle ne peut matérialiser un projet que si elle est suffisamment soutenue et suivie d’un bout à l’autre de la chaîne de manifestation, depuis le plan d’origine mentale, jusqu’à sa réalisation concrète. Lorsqu’il s’agit d’une création individuelle, le créateur doit donc être suffisamment concentré et persévérer depuis l’idée initiale et sa planification jusqu’à l’obtention de la finalisation de la création dans la matière, ceci en passant par une volonté ou un désir suffisants de voir l’idée s’incarner. Dans le cas d’un groupe, le projet s’incarnera d’autant plus facilement que les désirs, volontés et efforts sont tous orientés dans la même direction et suffisamment en phase.

Une résistance désorganisée, sans pratiquement de coopération entre les différents groupes et tendances, est comparable à un ensemble de pensées cherchant à matérialiser un projet de manière chaotique, anarchique ou déstructurée. L’énergie se disperse dans toutes les directions et aucun projet d’envergure ne parvient à voir le jour. La résistance reste alors automatiquement faible et sans réel pouvoir d’action face à la dictature technocratique. Elle peut être facilement écrasée. Ce n’est qu’une question de temps pour qu’elle soit aplatie par le rouleau compresseur de la normalisation, de la pensée unique, du langage orwellien et de l’inversion complète des valeurs.

Notre époque n’échappera à la dictature du Nouvel Ordre Mondial que de deux manières possibles. La première est une intervention d’ordre miraculeux, divin ou aliénigène bienveillant. À chacun d’estimer si ceci est probable ou très improbable. La seconde (qui n’empêche d’ailleurs pas la première et peut être utile en attendant son éventualité) est la réalisation d’une fédération ou d’une union de tous les groupes et de tous les individus appartenant d’une manière ou d’une autre au courant de résistance. Quelles que soient la nature et la définition de ces groupes, quels que soient les individus, leur religion, leur orientation politique, leur ethnie, leur profession, etc., ils gagnent à rechercher la coopération, la réunion sur l’essentiel, la mise de côté des différences provenant de détails généralement matériels, mais non fondamentaux, la synergie dans les projets communs… Tous ces individus résistants à l’oppression et au matérialisme à outrance, qu’ils appartiennent ou non à des groupes plus ou moins structurés, ont quelque chose de fondamental en commun et apte à les unir : leur conscience.

La conscience de ce qui est juste, bien, beau, vrai… est universellement reconnue par tous ceux qui en sont habités. Les différences ne proviennent que de la personnalité des individus, des détails concrets sur lesquels ils s’accrochent encore, mais pas de leur conscience. C’est cette dernière qui leur permettra de s’unir et de faire réellement face à l’adversité, pour le but final d’une Terre délivrée et régénérée.




Prendre sa santé en main

Par Joseph Stroberg

Face à la maladie, on peut adopter au moins deux approches différentes. La première consiste à la voir comme une calamité, une malchance qui s’abat sur nous, et souvent par conséquent quelque chose que l’on cherchera à combattre et à vaincre. La peur dirige alors souvent à la fois le processus éventuel de guérison et la vision de la maladie. Et lorsque c’est le cas, elle tend à retarder le rétablissement de la santé et de l’équilibre.

La seconde conçoit davantage la maladie comme le résultat de causes provoquées essentiellement par le malade lui-même, y compris dans le cas de maladies pour lesquelles les bactéries, les virus ou les champignons microscopiques sont impliqués, qu’elles soient considérées comme contagieuses ou non. Ces causes peuvent être notamment :

  • mentales, comme le fait de passer son temps à ruminer des idées noires, pessimistes ou négatives, ou de se complaire dans une image négative de soi-même;
  • émotionnelles, par répression ou au contraire par excès de certaines émotions pendant une période plus ou moins longue;
  • vitales, notamment par manque de repos et de sommeil, ou par surmenage;
  • et physiques, par une mauvaise alimentation, par empoisonnement, par surexposition à certains facteurs environnementaux (soleil, ondes électromagnétiques pulsées, humidité, froid, etc.), par manque d’exercice…

Dans le premier cas, les malades ou les futurs malades s’en remettent le plus souvent au système médical conventionnel et à ce que celui-ci implique (dont la prise de médicaments issus de la pétrochimie et des analyses ou des traitements souvent invasifs).

Dans le second cas, les malades tendent à prendre leur santé en main, ceci :

  • en recourant à une alimentation saine et équilibrée (si possible biologique),
  • en se mettant en condition d’obtenir un sommeil récupérateur,
  • en pratiquant des exercices ou une activité physique de manière suffisante et modérée,
  • en évitant le stress (ce qui peut s’obtenir par une philosophie de vie et/ou une foi religieuse qui leur permettent de conserver un certain équilibre intérieur face à la plupart des circonstances).

La première approche est réactive, attendant les symptômes avant de poser d’éventuels gestes réparateurs, mais s’attaquant le plus souvent aux symptômes eux-mêmes plutôt qu’aux causes.

La seconde est proactive, basée sur la prévention et sur la recherche des causes fondamentales de la maladie, ne voyant notamment les agents infectieux que comme des révélateurs d’un terrain déséquilibré qu’il convient de réharmoniser.




Après le marketing

Par Joseph Stroberg

D’un certain point de vue, le marketing s’apparente à l’art du mensonge. On n’y présente pas des produits, des sociétés ou des individus, mais une image de ces derniers. On en cache les défauts, on y met en avant certaines qualités ou des avantages supposés, voire on en invente carrément. Et l’objectif est de vendre les produits, les sociétés et les individus concernés par les campagnes de marketing.

L’Humanité gagnera à remplacer le marketing par une présentation brute et transparente des faits, pour que ses membres sachent d’emblée à quoi s’en tenir et prendre leurs décisions en conséquence sans être trompés sur « la marchandise ».

La vérité sur un produit, sur une société, sur un individu ou sur une situation… n’est pas toujours agréable à entendre, mais combien d’êtres humains apprécient-ils de découvrir qu’on leur a menti? Combien préfèrent-ils qu’on leur mente? Et de ce point de vue, passer sous silence un fait gênant est déjà une forme de tromperie.

Dans une civilisation non plus basée sur la consommation (dans le but d’enrichir une minorité de banquiers, de marchands et d’actionnaires de multinationales), mais sur une production répondant étroitement aux besoins les plus fondamentaux des peuples et des individus, le marketing perdra d’autant plus sa raison d’être. On ne cherchera plus à gagner de l’argent, trop souvent sur le dos des autres (ceci au besoin en créant et vendant n’importe quoi, même du vent, comme savent le faire les escrocs de tout poil). Mais on s’orientera bien davantage vers une utilisation judicieuse des ressources individuelles et collectives au service du plus grand nombre plutôt que seulement au service de soi-même.




L’école future

Par Joseph Stroberg

Les systèmes scolaires et « éducatifs » modernes ont largement démontré leur faillite sur de nombreux plans. Presque tous les pays (y compris en Occident) voient une proportion croissante d’élèves et d’étudiants abandonner avant terme leur formation scolaire ou leur cursus universitaire. Dans le même temps, les professeurs connaissent une augmentation des burn-out, des dépressions et des suicides. Et les écoles disposant de moyens technologiques à la pointe du « progrès » ne sont pas nécessairement les plus épargnées. Il existe plusieurs causes à cela, à des degrés divers suivant les nations et les cultures. Cependant, il sera probablement démontré un jour que toutes ces causes découlent d’une cause plus fondamentale : la diminution de la conscience morale au détriment d’une forte augmentation de la stimulation du désir.

Pour simplifier, la perte des valeurs et de la conscience morale que les religions procuraient n’a pas été remplacée par la science (qui est elle-même gangrénée par la corruption) ni par les dogmes de la laïcité. Par contre, au nom de la liberté individuelle, le marketing, la publicité omniprésente et l’industrie hollywoodienne ont fait et continuent de faire la promotion de la satisfaction des envies et des désirs personnels. Il ne faut donc pas s’étonner qu’après deux ou trois générations ayant subi un véritable lavage de cerveau propre à en extirper la conscience morale, les professeurs et les parents doivent maintenant faire face à un irrespect croissant et presque généralisé des règles, règlements, et lois (religieuses, politiques, sociales, éducatives, économiques ou de n’importe quelle autre nature). Et un tel irrespect se double bien sûr de celui envers les promoteurs ou les suiveurs de règles : les professeurs, les directeurs, les politiciens, les technocrates, et les fonctionnaires… Car la seule règle qui compte désormais pour la grande masse de nos jeunes, c’est celle de la satisfaction du désir, physique ou émotionnel.

Comme la nature du désir est de n’être jamais totalement satisfait, les jeunes générations se lancent dans une course éperdue à la recherche de sensations et d’émotions de plus en plus extrêmes, irrationnelles et irresponsables pour tenter de combler ce désir. Cependant, celui-ci est un puits sans fond et, comme le tonneau des Danaïdes, il ne peut jamais être pleinement rempli. Même les drogues et les sports extrêmes n’apportent qu’une satisfaction éphémère. Face à un tel vide existentiel, de nombreux jeunes finissent par se suicider ou par s’autodétruire d’une manière ou d’une autre. Les rares enfants et adolescents qui ne sont pas emportés par un tel flot décadent sont ceux dont la famille a su apporter des fondements solides, à la fois intellectuels, culturels, moraux et spirituels. De telles familles existent-elles d’ailleurs encore, lorsque la norme est celle des familles détruites par le divorce ou recomposées ?

Est-ce que les systèmes scolaires modernes (qui visent à fabriquer de bons citoyens ou de bons travailleurs aptes à répondre aux besoins des administrations, des patrons ou des multinationales) peuvent sortir de leur impasse actuelle et rénover l’école ? Ou bien faut-il faire marche arrière ? Ou encore est-il possible de trouver une nouvelle voie ? En fait, nous sortons généralement d’une impasse en faisant demi-tour ou marche arrière. Mais la jeunesse actuelle n’est plus celle d’il y a cinquante ans ou un siècle. Donc, même tenter de réparer les pots cassés est probablement aussi voué à l’échec. La seule solution est alors de chercher quelque chose de complètement nouveau. À cette fin, il est nécessaire de revoir et repenser les fondements de l’école en tant que potentiel formateur ou éducatif complémentaire de la cellule familiale.

Les jeunes générations ont beaucoup trop goûté à la liberté pour qu’un système coercitif fasse autre chose que les détruire. En conséquence, l’école future devra tenir compte de ce goût prononcé et devenir elle-même un espace de liberté. Elle ne doit plus être obligatoire, mais facultative. Et ceci est déjà une révolution face aux systèmes éducatifs actuels. De plus, pour réparer les dégâts subits par les lavages de cerveau guidés par l’économie et la finance, cette école devra trouver le moyen de remplacer le désir brut par autre chose qui puisse être comblé. Or, le désir ne peut être transmuté ou dépassé que par la volonté. Pour autant, la volonté n’est pas quelque chose de suffisamment puissant chez la grande majorité des êtres humains, surtout dans leur jeune âge, pour être capable de surmonter à elle seule la force du désir. Il n’est alors guère d’autre choix que de stimuler ce désir dans de nouvelles directions et de lui adjoindre cette fois des garde-fous que sont la raison (propre au mental) et la conscience morale (d’essence spirituelle).

Si la raison peut très bien être stimulée dans une « école », la conscience morale gagne, elle, à naître ou à être renforcée au sein même de la famille. Et si elle est innée, elle ne doit plus être éteinte par l’école ou par tout système prétendument éducatif. La raison ne doit alors que la servir, mais pas la remplacer. L’école doit devenir un complément optionnel de la famille, mais surtout pas un supplétif obligatoire sans lequel la vie adulte ne serait pas possible.

Avec les moyens technologiques modernes, surtout en matière informatique, chaque école future peut facilement devenir une base de connaissances de tous ordres à la libre disposition des plus jeunes, des adolescents et des jeunes adultes non encore entrés dans la vie sociale ou professionnelle. Elle pourrait inclure des livres sur papier, des documents électroniques, des vidéos sur différents supports, etc. en plus de matériel pédagogique et ludique plus concret et même d’accessoires propres au sport et aux différentes disciplines physiques. L’école future pourra ainsi stimuler l’épanouissement des jeunes sur les plans physique, émotionnel et mental, sans contrecarrer les acquis sur le plan spirituel et de la conscience. Il n’y aura plus lieu de fournir des cours magistraux devant des étudiants passifs, mais des ateliers, des séances de réflexion, d’entraînement, de remise en question, et d’apprentissage ludique ou au moins stimulateur de la curiosité et de la soif d’apprendre. Ainsi, les jeunes désireront d’eux-mêmes aller à l’école. Quant à la formation professionnelle, elle pourra être dispensée sur les lieux mêmes de la future profession envisagée, sous forme de parrainage ou à l’image de la relation maître-apprenti qui avait cours en d’autres temps.




Les élémentaux de la nature

Par Joseph Stroberg

Nous pouvons considérer les élémentaux de la nature (comme les elfes, les fées, les gnomes, les sylphes, les ondines, les salamandres ou encore les deva du feu) comme des créatures imaginaires, folkloriques ou légendaires. Certains chamanes et des clairvoyants affirment pourtant les avoir perçus par un ou plusieurs sens (souvent la vision, mais aussi le toucher ou l’ouïe) et dans certains cas avoir quelque peu interagi avec eux. Même si la neurologie tend à considérer que de telles sensations sont le seul fruit du travail du cerveau, ces êtres habituellement invisibles pourraient avoir une existence objective. La science est probablement loin d’avoir découvert tous les secrets de la nature.

Considérons ici que l’existence des élémentaux de la nature est avérée, que leur plan de manifestation est aussi objectif que le nôtre, même s’il semble plus subtil, et que le chamanisme ne relève pas seulement de mythes. Quels peut alors être l’impact des premiers sur la nature, et particulièrement sur les cultures?

Les chamanes et les individus sensibles aux élémentaux ne cherchent pas ces derniers dans les villes, ni même dans les villages, mais dans les endroits les plus sauvages, loin même des surfaces agricoles industrielles et des plages surpeuplées. En de tels lieux, ils peuvent alors les voir, les sentir ou les entendre, selon leurs prédispositions parapsychiques. Ils y trouvent une grande variété d’insectes, de petits animaux et de plantes, même lorsque ces dernières sont asséchées par le soleil d’été.

Assez récemment, des jardiniers et des cultivateurs de diverses origines et nationalités, notamment au Japon et en France, ont adopté une approche que l’on pourrait facilement qualifier de chamanique pour produire fruits et légumes les plus divers. Ils ne retournent jamais la Terre, n’enlèvent aucune prétendue mauvaise herbe, n’arrosent qu’au moment de la transplantation de semis ou de graines, et ne font en général que protéger leurs jeunes pousses par du paillis et du compost de feuillus, d’épineux ou de résineux. Ces derniers semblent d’ailleurs particulièrement efficaces pour non seulement maintenir un sol humide, mais aussi pour éloigner certaines variétés d’insectes de plantes vulnérables. En dehors du compost et de l’arrosage initial, ils n’interviennent généralement plus que pour la récolte.

De tels fermiers se mettent en quelque sorte en harmonie avec la nature. Ils l’écoutent et tiennent compte des cycles naturels. Ils l’observent. Et surtout, ils l’aiment et cultivent avec joie et sans effort superflu. Ils s’épuisent beaucoup moins qu’un agriculteur conventionnel, n’empoisonnent pas les sols, n’y ajoutent aucun engrais artificiel (le compost se révélant suffisant pour enrichir la terre), et n’épuisent pas non plus les nappes phréatiques. Et pourtant, ils parviennent à avoir des légumes et des fruits dont la beauté, la grosseur, la santé, le goût et la valeur nutritive défient l’industrie! Comment est-ce possible? Nous dirons ici que leur approche de synergie avec la nature attire les élémentaux et que ces derniers, créatures probablement chargées de l’agencer et de la valoriser, sont les véritables agents du succès du jardinier ou du cultivateur « chamanique ».

Alors que l’agriculture industrielle a épuisé et empoisonné les sols et les nappes phréatiques, fait disparaître des centaines de milliers d’espèces animales et végétales, empoisonné au passage les êtres humains eux-mêmes, les nouveaux « jardiniers de la Terre » lui permettent en certains lieux privilégiés (à l’écart des villes et de la technologie) de la régénérer et de lui faire produire une nourriture saine à moindres ressources. Comme des chamanes, ils se sont allié les élémentaux de la nature. Ils sont des précurseurs donnant un avant-goût de ce que sera après-demain.




Accepter ou refuser l’implant

Par Joseph Stroberg

On ne peut plus prétendre actuellement que l’existence de l’implant sous-cutané RFID relève seulement de l’imaginaire ou de complotisme (voir notamment Wikipédia et Euronews qui font bien partie du Système actuel et ne peuvent guère être accusés de conspirationnisme).

Avec les progrès rapides de la technologie, spécialement de l’informatique et de l’électronique, cet implant contient un identifiant individuel unique. Il peut être détecté à distance par son émission d’ondes électromagnétiques pulsées. Il dispose de plusieurs fonctions qui l’amèneront à remplacer les passeports, permis de conduire, cartes d’identité, cartes de crédit, chèques bancaires, porte-monnaie électroniques, cartes d’assurance maladie, etc. Il sert aussi accessoirement à ouvrir des portes à serrure électronique (de maison, par exemple), à prendre le train et à communiquer avec différentes machines… Et, cerise sur le gâteau, il peut ou pourrait être repéré par GPS!

Sachant qu’actuellement on ne peut pratiquement plus acheter ou vendre de manière légale sans disposer d’un compte bancaire à moins d’avoir hérité du trésor en cash d’un oncle d’Amérique, qu’en sera-t-il avec ou sans cet implant qui s’en vient? Ceux qui disposeront de l’implant pourront bien sûr mener à bien et facilement toutes les transactions commerciales, bancaires, professionnelles ou sociales l’impliquant. Ils pourront ouvrir la porte de leur maison, appartement, voiture, bureau… Ils pourront monter dans le train et prendre l’avion. Ils pourront aller au restaurant, au cinéma, au théâtre, au casino, au stade… Ils pourront acheter leur épicerie, leurs vêtements, leurs gadgets électroniques… en ligne ou en magasin… Ils pourront se faire soigner et rembourser, bénéficier d’une assurance, etc. Bref, ils pourront accomplir tout ce que l’on fait déjà maintenant sans cet implant. Alors quel est l’intérêt de ce dernier?

Le marketing moderne présente en particulier les intérêts suivants pour cet implant :

  • votre enfant perdu, enlevé ou non par un pédophile, pourra être retrouvé où qu’il soit grâce à son implant;
  • idem pour votre mère Alzheimer, qu’elle soit enlevée ou non;
  • votre propre implant vous évitera de vous faire voler votre monnaie et vos cartes de crédit;
  • votre dossier médical vous accompagnera où que vous soyez en cas de problème de santé;
  • vous seul pourrez conduire votre voiture;
  • etc.

Ce marketing se garde bien de vous mentionner qu’un malfrat pourrait toujours vous couper la main contenant l’implant pour se faire ensuite passer pour vous et vous voler tout votre argent, votre voiture, vos enfants, et même votre maison. La vraie raison et le véritable intérêt de cet implant sont-ils de cet ordre? Ou bien ne sert-il pas surtout les élites qui cherchent à le mettre en place? Comment alors pourrait-il leur être utile, voire très utile?

Quand le gardien d’un troupeau de vaches ou de moutons souhaite plus facilement les identifier, il leur met un tatouage particulier qui les marque comme étant sa propriété, ceci au besoin au fer rouge. Version plus moderne, moins barbare et plus intéressante encore, il leur met une bague ou un implant électronique qui permet de les suivre à la trace au cas où ils se perdraient dans la nature en dehors de leur enclos ou de leur pâturage habituel.

Similairement, les élites mondiales gagnent à pucer leurs travailleurs pour les identifier et les contrôler plus facilement. Grâce aux bases de données informatiques, aux « big data » obtenues notamment par les réseaux sociaux et par la centralisation des diverses données administratives et médicales, ils sont maintenant en mesure de connaître le moindre aspect de la vie de leurs travailleurs (croyances religieuses, opinions politiques, habitudes alimentaires, problèmes de santé, loisirs, etc.). L’implant enlèvera à ces derniers le peu de réelle liberté dont ils disposaient encore.

Face à un tel avenir assez probable, voire presque inéluctable, quel choix s’offre aux gens ordinaires (ceux qui ne font pas eux-mêmes partie de l’élite)? Ce choix semble se réduire aux deux possibilités suivantes : accepter ou refuser l’implant.

Accepter l’implant, c’est vivre dans la sécurité matérielle, sociale et technocratique du Nouvel Ordre Mondial, mais donc comme esclave de ses élites promotrices. Le refuser, c’est vivre hors de toute sécurité et de tout confort matériel, possiblement dans des zones de non-droit ou dans les lieux les plus insalubres et pollués de la planète, ou encore dans des camps de concentration pour réfractaires du Système. Mais c’est alors conserver sa liberté d’esprit et de conscience.

Chacun pourrait être amené devant un tel choix et peut s’y préparer dès maintenant. Ou il peut considérer qu’il s’agit de mauvaise science-fiction ou encore de paranoïa.




Public et privé

Par Joseph Stroberg

De nos jours, on considère généralement que les entreprises et les propriétés sont soit publiques, soit privées, même si les états peuvent aussi détenir des parts dans des entreprises privées. On comprend bien par ailleurs qu’une affaire privée ne regarde que le groupe particulier de personnes qui en sont propriétaires ou qui la gèrent. On peut donc penser qu’une affaire ou une structure publique (qu’elle soit administrative, gouvernementale ou d’une autre nature) devrait être logiquement et a contrario ouverte à n’importe qui. En d’autres termes, si le privé est fermé ou même secret, pourquoi le public n’est-il pas ouvert et transparent?

Dans un avenir qui serait construit en particulier sur les notions liées de souveraineté, responsabilité et libertés individuelles et collectives, la transparence et l’ouverture devraient être des caractères individuels et collectifs généralisés. Autrement dit, il n’existerait plus rien de privé en dehors éventuellement de la sphère intime et de la vie familiale. Tous les projets, toutes les structures, tous les groupes autres que la cellule familiale seraient ouverts, librement accessibles et transparents dans leurs structures, leurs édifices éventuels, leurs règles et leurs fonctionnements.

La notion même de secteur public n’aurait alors elle-même plus guère de sens, puisque l’accessibilité dépasserait grandement et universellement tout ce qui de nos jours est soi-disant public, mais souvent fermé par le secret d’état et divers autres justificatifs de sécurité. Par conséquent et notamment, les services secrets, les sociétés secrètes et les restrictions d’accès de tous ordres n’auraient plus aucune raison d’être et finiraient même par disparaître de la mémoire humaine.

Une société est d’autant plus libre qu’elle abandonne toute contrainte sécuritaire et qu’elle fonctionne dans le partage (en particulier des données) et de manière totalement transparente. Au contraire, elle est d’autant plus fermée et répressive qu’elle promeut la sécurité matérielle et la privatisation des ressources (en particulier des connaissances).

On peut résumer ceci sous la forme simplifiée suivante :

Sécurité = Restriction = Irresponsabilité = Fermeture = Privatisation = Opacité = Ignorance…

Risque = Liberté = Responsabilité = Ouverture = Partage = Transparence = Connaissance…

Dans quel type de société vivons-nous actuellement : selon laquelle des deux lignes ci-dessus? Dans quel avenir voulons-nous vivre?




Pensée multiple

Par Joseph Stroberg

Une société réellement libre admet la multiplicité des idées et des points de vue sur les différentes questions qui la concernent ou la préoccupent. Chaque individu ne perçoit la réalité qu’au travers de sa subjectivité du moment, de la position qu’il occupe momentanément dans l’espace ou dans une hiérarchie, du filtre de ses préjugés, de ses goûts et de ses croyances, etc. En d’autres termes et de manière imagée, il voit le monde au travers d’une lentille plus ou moins déformante et colorée, depuis un seul lieu d’observation à la fois. Cependant, en combinant les points de vue des uns et des autres, on peut obtenir une vision plus large et plus juste du tableau d’ensemble. Et en autorisant le droit à l’erreur et la possibilité de changer d’idée, on permet à chacun d’explorer d’autres perspectives, d’autres idées, d’autres voies…

À l’opposé, une société tyrannique tend à imposer une pensée unique, à reposer sur un code de valeurs strictes et incontournables, à censurer, à dénigrer, à rejeter… toute pensée divergente, toute conduite qui ne cadre pas avec les seules valeurs admises comme valables. Elle enferme ou bannit tout individu qui ne rentre pas dans le rang, le dénigre, le juge, et le condamne sans qu’il ait même la moindre chance de se défendre. Elle réagit émotionnellement et même souvent hystériquement à ce qui devrait rester au niveau de l’argumentation intellectuelle ou mentale, car les pensées, les idées et les valeurs ne sont pas des émotions.

L’individu ou le groupe le plus ouvert est parfaitement capable d’accueillir des personnes qui perçoivent les choses de manière radicalement différente de la sienne, même lorsqu’il pense qu’elles se trompent. L’individu ou le groupe fermé n’admet pas la contradiction et tend à y réagir avec ses tripes au lieu d’avec sa tête.

Dans quelle société vivons-nous actuellement en Occident?




Dépasser le conflit

Par Joseph Stroberg

L’existence des conflits individuels et collectifs semble aussi vieille que l’Humanité. Si les causes en paraissent de prime abord multiples, en creusant un peu plus, elles se ramènent à une cause plus fondamentale : l’illusion de la séparation qui accompagne le processus d’individualisation de la Conscience.

En sortant de la conscience collective propre aux races animales, l’être humain primitif gagnait l’impression d’être un individu isolé des autres de son espèce, mais perdait du même coup la conscience collective propice au fonctionnement harmonieux des différents groupes humains dans lesquels chaque individualité trouvait spontanément sa place et son rôle.

La science a découvert récemment que les mâles alpha d’un troupeau ne se comportent pas en autocrates, mais en protecteurs de ce dernier. Il en était alors de même dans les groupes humains primitifs. Par leur force, leur agilité, leur astuce… les mâles alpha étaient les plus capables de protéger leur groupe des divers dangers extérieurs. Le mode de fonctionnement primitif est en partie resté imprégné dans nos gênes.

Le problème de l’Humanité actuelle provient de l’existence d’un sous-groupe particulier d’individus. Contrairement à ce qui  a encore cours pour la grande majorité des êtres humains, ces individus sont passés d’une volonté collective à une volonté individuelle. Ils utilisent notamment celle-ci pour satisfaire leurs propres désirs sans se préoccuper des autres. Cependant, contrairement à la masse des êtres humains, ils peuvent volontairement dompter certains de leurs désirs si ces derniers font obstacle à leurs plus grandes ambitions. Comme par ailleurs, leur conscience est encore plus individualisée que pour la masse humaine, ils tendent à perdre toute empathie pour les autres. Ces individus sont actuellement décrits en termes de psychopathie et de sociopathie.

Pour dépasser le stade des conflits, l’Humanité devra travailler dans trois directions simultanément:

  • La première est la reconnaissance de la psychopathie et des individus qui en sont à ce stade de conscience, de sorte à ne pas leur donner du pouvoir.
  • La seconde est le travail sur les émotions et les désirs, par la réflexion mentale et/ou la méditation, afin de raisonner ces derniers et de ne plus réagir aux événements prioritairement par l’émotionnel.
  • La troisième est la reconnaissance du fait qu’une conscience individualisée a généralement besoin de se projeter sur les autres pour se découvrir elle-même. Lorsqu’elle les critique, elle se sert d’eux comme d’un miroir et ne fait en fait que projeter les caractéristiques de sa personnalité qu’elle trouve imparfaites, que ceci soit réel ou le fruit de ses craintes ou de son imagination.

En d’autres termes, les trois voies reviennent à :

  • ne pas donner de pouvoir aux individus qui l’ambitionnent;
  • réagir avec la tête et non avec les tripes;
  • s’occuper de la poutre que l’on a dans l’oeil plutôt que de la paille dans celui du voisin.

Ces voies impliquent et mettent en oeuvre respectivement les qualités suivantes :

  • discernement;
  • réflexion, raisonnement;
  • autocritique;



Amasser ou créer

Par Joseph Stroberg

Encore sous l’influence de l’instinct de survie et des peurs qui y sont reliées, et stimulés dans ce sens par la publicité et le marketing, de nombreux êtres humains tendent à amasser une grande quantité d’objets matériels qu’ils utilisent en définitive très peu. La société de surconsommation fonctionne en stimulant le désir vers la possession matérielle qui ne peut que s’accompagner de gaspillages et d’une croissance des pollutions. Pourtant, si l’on veut un monde plus harmonieux et plus sain, il conviendra de stimuler le désir humain prioritairement dans une nouvelle direction, plus constructive.

La nature de l’Homme se résume-t-elle à celle d’un animal doté de désirs insatiables, à être parasite d’une planète qu’il finirait par détruire? Ou bien est-il pourvu d’autres capacités? Si dans la préhistoire, les chasseurs-cueilleurs devaient disposer d’un fort instinct de survie, l’être humain a depuis lors, espérons, quelque peu évolué. Dans les deux ou trois derniers siècles, il a notamment démontré une inventivité croissante, autant pour créer que pour détruire. Il a détruit sous l’influence d’un désir égoïste, mais construit sous celle d’une volonté altruiste.

L’Histoire humaine a présenté une lutte perpétuelle de l’individu contre ses instincts animaux, lutte qui se reflétait dans les conflits et les guerres pour des territoires, des ressources minérales ou énergétiques, et des biens matériels… Lorsque la peur animale et les instincts dominaient, la destruction et le chaos s’ensuivaient. Lorsque les circonstances favorisaient au contraire l’abondance, la créativité florissait, produisant alors oeuvres d’art et inventions techniques.

De nos jours, l’Humanité découvre les limites de son hôte, la Terre. Si elle veut survivre, elle doit éviter de le parasiter, mais chercher au contraire la symbiose. Pour cela, elle devra définitivement quitter le stade animal et la conscience qui l’accompagne. Elle devra dépasser le désir individuel en le transmutant par la volonté, le mental, la raison, la méditation…

Au lieu de chercher à tout attirer à soi, l’Homme futur s’efforcera de créer au service des autres et de la planète. Il abandonnera le besoin de leaders sociopathes pour les remplacer par des guides disposant d’une aussi grande puissance de volonté individuelle que ces derniers, mais animés par une conscience collective. Ceux-ci représenteront une puissante stimulation dans le sens du dépassement de l’animalité, de la transmutation du désir personnel en une volonté canalisée vers la création au service de tous.

Dans le passé, de tels guides étaient trop peu nombreux pour faire autre chose que de laisser des germes pour l’avenir. Trop souvent leur message s’est dégradé en mouvements religieux de plus en plus sectaires et dogmatiques, perdant de vue l’essence du discours et de l’exemple vivant. L’influence contraire des psychopathes était alors trop importante.

De nos jours, la prise de conscience de l’existence et de la nocivité de ces derniers commence à se répandre parallèlement à l’émergence de mouvements guidés par l’altruisme ou par la nécessité de vivre en harmonie avec la nature au lieu de la détruire. Une portion croissante des êtres humains prend conscience de sa responsabilité collective, non seulement envers ses descendants, mais aussi envers la planète et toutes les autres créatures vivantes. Une masse critique devient suffisante pour assurer la survie des guides et de leur message sans pour autant fonder de nouvelles religions.

Pour voir un tel Nouveau Monde se matérialiser, il reste une étape fondamentale à franchir : abandonner la matérialité et la sécurité du Nouvel Ordre Mondial pour l’inconnu. L’Homme aura ainsi démontré son passage du besoin d’amasser à celui de créer.




L’âme d’une nation

Par Joseph Stroberg

Sachant qu’une nation est un groupe humain partageant une même culture, une même histoire et une même langue, on peut considérer que celui-ci est également uni par une conscience ou une âme commune. Même si des événements géopolitiques, militaires, ou de nature économique sont à l’origine de la formation d’une nation, celle-ci finit par développer aussi en quelque sorte une âme, de même que pour d’anciennes maisons occupées par plusieurs générations d’individus. À partir d’un tel point, l’extérieur peut tenter de détruire la nation ou les familles occupant la maison, mais l’âme subsiste. Ceci a été particulièrement illustré dans le cas de la nation polonaise qui a subi trois partitions successives, le troisième partage ayant abouti en 1795 à son démantèlement au profit de la Russie, de la Prusse et de l’Autriche.

À partir du 24 octobre 1795, la Pologne n’existait donc plus en tant qu’État ni comme entité géographique et sa nation se voyait divisée en trois morceaux d’importance voisine. Cependant, l’âme polonaise a survécu, notamment grâce à plusieurs artistes, dont le poète romantique Adam Mickiewicz. Celui-ci est d’ailleurs considéré par certains comme ayant incarné l’âme polonaise et ayant fait figure de guide des Polonais en exil.

L’Histoire de la Pologne tend à démontrer qu’une nation dépasse les cadres politiques et géographiques et peut survivre culturellement et spirituellement grâce spécialement à ses artistes et à ses penseurs, en dépit de toutes les agressions subies. Si la Pologne est morte une seconde fois, ceci lors de la seconde guerre mondiale au profit de l’Allemagne et de la Russie, elle s’est réincarnée ensuite et sa nouvelle personnalité est toujours habitée par la même âme.

De nos jours, les élites mondiales libérales et globalistes planifient l’achèvement du Nouvel Ordre Mondial par la désintégration des nations au profit de vastes entités « régionales », des unions artificielles correspondant approximativement aux masses continentales, telles que l’Union européenne. À cette fin, elles ont en particulier stimulé de vastes mouvements d’immigration en provenance de nations du Tiers-monde, en les déstabilisant par la guerre (Afghanistan, Irak, Soudan, Libye, Syrie, Yémen, etc.). Elles imposent également des politiques économiques d’austérité tout en récupérant la manne financière en provenance des masses laborieuses. Elles financent et stimulent le terrorisme. Elles organisent de fausses révolutions « colorées ». Elles pratiquent l’ingérence prétendument « humanitaire ». Etc.

Même si le Nouvel Ordre Mondial parvient à effacer les nations de la surface de la Terre, leur âme survivra. Celle-ci pourra se réincarner après la disparition de ce dernier, même en absence de structures étatiques et de gouvernements. La conscience, l’âme, survit à la mort des formes qu’elle habite. Face à la puissance coercitive et au pouvoir financier des élites mondiales, il est vain et inutile de lutter contre la disparition des nations. Celle-ci a toutes les chances de survenir malgré toutes les tentatives désespérées des peuples ou plutôt de certains de leurs membres. La globalisation est en marche irrésistible. D’un certain point de vue, elle a commencé au moment de la Révolution française.

Si l’immortalité physique d’un corps humain et d’une nation est impossible, il en est de même alors pour le Nouvel Ordre Mondial. Celui-ci aura une fin et elle sera d’autant plus rapide que l’âme des nations restera forte et vivante dans l’esprit des hommes. Elle sera  d’autant plus rapide qu’ils auront eux-mêmes préparé en conscience le monde d’après. Il importe donc maintenant bien davantage de s’occuper de la préparation de l’avenir que de conserver les nations et les formes du passé.




Les relations humaines

Par Joseph Stroberg

De nos jours, les relations humaines concrètes tendent à être remplacées par des relations virtuelles dans lesquelles on ignore d’ailleurs souvent l’identité réelle des interlocuteurs. Les réseaux prétendument « sociaux » remplacent les relations de proximité. Parallèlement, on ignore de plus en plus ses voisins alors même que l’on habite dans le même bloc, le même immeuble ou la maison d’à côté.

Par Internet, les liens relationnels se sont grandement multipliés, mais leur qualité s’est parallèlement en général dégradée. Il ne peut en être autrement, car chaque être humain dispose d’un certain potentiel relationnel. On peut comparer celui-ci à un volume d’eau, par exemple le contenu d’une bouteille.

Avoir beaucoup de « relations » comme celles permises par des réseaux sociaux, quels qu’ils soient, équivaut à répandre le contenu de la bouteille sur le sol : l’eau couvre une grande surface, mais sa hauteur est faible; les relations sont nombreuses, mais leur qualité est médiocre. Par contre, ceux qui ont peu d’amis sont comparables à ce qu’il se passe lorsque l’on verse le liquide dans un tuyau fin, mais très haut : l’eau couvre alors une très petite surface, mais s’élève en altitude; les relations sont peu nombreuses, mais authentiques, solides, et de grande qualité.

L’existence des réseaux sociaux va de pair avec la dégradation de nombreux aspects de la vie humaine, dans nos sociétés surconsommatrices qui favorisent tant la quantité au détriment de la qualité. La course à la jouissance, à la satisfaction des désirs de toutes natures, à la possession matérielle, au confort… se fait en perdant trop souvent la conscience au passage, la conscience avec tout ce qu’elle implique : authenticité, vérité, honnêteté, profondeur, fiabilité, responsabilité, etc.

Un avenir radieux ne pourra probablement avoir lieu qu’en revalorisant ces dimensions humaines, en se comportant en humain adulte, mais non en enfant ou en ado immature, et finalement en abandonnant peut-être ces réseaux sociaux électroniques au profit de relations véritables établies en pleine lumière. Nos aînés ne seront plus parqués dans des maisons de retraite, des hospices, des institutions pour personnes âgées. Des gouvernements ne prendront plus en charge ce qui devrait relever de la responsabilité et de la conscience familiales…




Les machines pour jouer à Dieu

Par Joseph Stroberg

Depuis seulement environ deux siècles, l’Homme a inventé des machines et des instruments. Ceux-ci fonctionnent avec des énergies non animales et non humaines, alors qu’avant il utilisait ses muscles ou ceux de ses animaux domestiqués. Il a créé des machines de plus en plus perfectionnées, des plus minuscules, aussi petites que des microbes, jusqu’aux plus gigantesques, comme les accélérateurs de particules qui s’étendent sur quelques dizaines de kilomètres. Avec elles, il est parvenu à décoder les gênes microscopiques des êtres vivants, et à observer des étoiles lointaines. Il a pu s’enfoncer profondément dans les océans comme les poissons, voler plus haut et plus vite que les oiseaux, et même aller sur la Lune.

Il rêve maintenant d’améliorer les races vivantes et de coloniser d’autres planètes. Il rêve d’immortalité et de toute-puissance. Il joue à Dieu qu’il a oublié dans un coin du passé. A-t-il l’orgueil insensé de faire un jour mieux que ce dernier? Dans son chemin pour y parvenir, il a éliminé une grande partie de forêts, des espèces animales et végétales, amenant le monde au bord de la sixième grande extinction. Il a pollué, désertifié, dégradé la Terre à un point tel qu’il n’est même plus sûr que ses descendants pourront encore y survivre dans deux ou trois générations.

Voulant depuis deux siècles devenir lui-même Dieu, grâce aux machines qu’il a créées, est-il autre chose qu’un enfant immature découvrant ses jouets? A-t-il mesuré les conséquences de ses actes, de la manière dont il joue sans tenir compte des lois de la nature et de la vie? Dans sa quête éperdue de la toute-puissance, a-t-il conservé sa conscience, la pureté originelle de son esprit? Écoute-t-il encore la sagesse de ses ancêtres?

La réponse à toutes ces questions semble négative. Pourtant, si l’Humanité veut survivre, il lui faudra certainement changer radicalement d’approche, ne plus être esclave de ses machines, reconnaître ou redécouvrir les lois naturelles et cosmiques, pas celles qu’elle réduit en équations, mais celles liées à la conscience, au respect de la vie et de l’ordre des choses…

Remettant de l’ordre et de l’harmonie dans ses émotions embrouillées, de la lucidité dans ses pensées, de l’amour dans ses gestes et ses créations, l’Homme guérira ses maux propres (ceux de son corps, de son univers affectif, de son mental et de son âme), puis ceux de son hôte, la Terre, avec lequel il vivra désormais en synergie. Il ne conservera des machines que les plus utiles et les moins nuisibles, en nombre minimal, afin de ne plus réduire les ressources planétaires, de ne plus atrophier ses muscles, de ne plus agresser l’air, l’eau, le feu et la terre…




L’immigration

Par Joseph Stroberg

Depuis les origines de l’Humanité, le mouvement éventuel des différents groupes humains a été surtout conditionné par la présence ou non des ressources indispensables à sa survie, spécialement les ressources alimentaires. Le nomadisme avait plutôt lieu dans les régions désertiques, semi-arides ou périodiquement couvertes de neige. Les autres connaissaient une vie plus sédentaire. Les grandes migrations ou invasions ont pu aussi être provoquées par certains chefs avides de s’emparer de ressources étrangères. Depuis un ou deux siècles, la découverte de nouvelles ressources énergétiques et la création de nouveaux moyens de transport à base de moteurs énergivores ont favorisé une nouvelle tendance : les déplacements touristiques, modèles de gaspillage dans une société oisive et irresponsable.

Parallèlement à la surconsommation énergétique et alimentaire occidentale, particulièrement par le biais d’un commerce maritime et aérien excessif (produit des délocalisations industrielles massives en Orient), des pays voient leurs populations affamées ou en proie à la guerre. Si elles ne veulent pas mourir, ces dernières n’ont guère d’autre choix que de chercher le salut dans des pays réputés pour avoir une vie plus confortable, souvent d’ailleurs ceux qui sont à l’origine de leur misère. Que ferions-nous à leur place ? Nous laisserions mourir de faim ? Ou tenterions-nous le tout pour le tout, au besoin sur des rafiots de fortune ?

Qui est donc l’immigrant qui vient — quel culot ! — envahir les peuples confortablement installés depuis des siècles en Europe et ayant décimé les Amérindiens pour vivre encore plus confortablement en Amérique du Nord ? Qui est-il donc cet enfant de…? Cet immigrant, c’est nous ! C’est nous si nous avions eu la malchance de naître à sa place. Sa mère, c’est la nôtre si elle avait eu elle aussi la malchance de vivre dans ces contrées riches en pétrole, en gaz ou en d’autres ressources, mais pauvres en moyens de se défendre face à la violence et à l’absence de conscience, d’empathie et de compassion de ceux qui viennent les voler, les violer, les affamer et les tuer.

Que peut donc faire l’immigrant qui cherche à sauver sa vie et celle de ses enfants survivants ? Que peut-il faire d’autre que de chercher refuge dans les pays qui ne connaissent pour l’instant ni la guerre ni la faim ? Que ferions-nous à la place de ce frère qui n’a pas eu notre chance ?

Maintenant, nous, dans nos pays que nous sentons envahis par des mécréants ou par de dangereux terroristes, que pouvons-nous faire pour réparer les torts que notre passivité a largement contribué à créer ? Que pouvons-nous entreprendre face au phénomène d’immigration visiblement entretenu par nos gouvernements ou par ceux qui les financent via le système de la dette ?

Jusqu’à maintenant, la réaction des peuples occidentaux a été alimentée par la peur, savamment stimulée par nos médias qui se veulent pourtant des modèles de journalisme et non de propagande. Et on peut les comprendre au moins partiellement (les peuples, pas les médias) lorsque l’on voit qu’à peine arrivés chez nous, les immigrants, ces étrangers généralement pas du tout bienvenus, sont parqués dans des camps de concentration ou qui en ont tout l’air. Comment nous sentirions-nous à leur place ? Serions-nous ravis de l’accueil chaleureux reçu ? Ou bien plutôt quelque peu… en colère ? Ou encore prêts à tout pour recevoir les dons de la terre promise ?

La solution à rechercher ne devrait idéalement léser ni les uns ni les autres. L’une des plus simples serait de s’arranger pour offrir aux immigrés la possibilité de retourner chez eux et de retrouver leurs racines, plutôt que de s’imaginer qu’ils vivront mieux chez nous quand de plus en plus des nôtres s’enfoncent sous le seuil de pauvreté pendant que nos élites deviennent riches à milliards. Cependant, pour cela, il faudrait peut-être commencer par cesser de détruire leur pays pour s’en approprier les ressources. Le seul petit pouvoir qu’il nous reste pour une telle direction, la seule once de souveraineté dont nous disposons généralement dans nos pays « démocratiques » est le vote de nos représentants, ou du moins de ceux qui sont censés nous représenter. Le plus difficile alors est de trouver un candidat qui a vraiment a cœur le bien des peuples et pas seulement sur le plan matériel. C’est ici que le discernement devient indispensable.

Une autre solution consiste à s’efforcer d’intégrer au mieux les arrivants, pour qu’ils se sentent le plus rapidement possible comme chez eux, ou au moins comme une partie intégrante de ce qui pour eux sera comme une nouvelle famille d’accueil. Souhaiterions-nous autre chose que l’une de ces deux voies si la situation était inversée ?

L’immigration est un phénomène de friction entre un mouvement — celui de ceux qui fuient la mort — et la résistance face à ce mouvement, ne serait-ce que par l’inertie ou la non-action. Et toute friction engendre de la chaleur, physique, émotionnelle ou sociale, selon le type de friction. Un bon moyen de réduire la friction est d’utiliser un lubrifiant, comme l’huile ou le beurre sur le plan physique, ou comme l’amour sur le plan affectif ou sociétal. Un tel amour peut se manifester de différentes manières, comme la recherche de conciliation et d’harmonie. Dans ce cas, les individus de type conciliateur ont un rôle à jouer. Cependant, la situation engendrée par l’immigration est devenue assez complexe pour que sa résolution complète demande la bonne volonté et la coopération de tous les types d’individus.

Maintenant, que préférons-nous ? Laisser la friction se poursuivre au risque de mettre le feu à nos différents pays et d’y amener révolutions sanglantes ou guerres civiles ? Ou bien, à notre petit niveau, orienter nos actes et nos choix vers l’utilisation du lubrifiant, l’amour et la compassion, pour favoriser soit l’assimilation des immigrants, soit leur retour chez eux dans les meilleures conditions ?




Coup de froid

Par Joseph Stroberg

Le climat pourrait-il avoir un lien avec certains de nos ennuis de santé, spécialement avec les rhumes et la grippe? La science matérialiste, cherchant généralement des causes immédiates et bien tangibles a conclu ces dernières années par la négative. Pour elle, des maladies telles que le rhume et la grippe ne doivent qu’aux microbes quand ce n’est pas aux quarts de crobes (mauvais jeu de mots).

Est-ce que la science a toujours raison? Ne s’est-elle jamais trompée? N’a-t-elle pas déjà, et même en de nombreuses occasions, abandonné ou transformé ses théories? N’a-t-elle pas déjà, spécialement dans le domaine de la santé, fait parfois demi-tour? Considérons seulement les exemples des matières grasses et du sucre par rapport aux maladies cardio-vasculaires, pour avoir une idée du caractère non définitif des affirmations scientifiques. Comme beaucoup de domaines et d’individus, la science évolue. Ne pas le faire implique d’ailleurs souvent la disparition ou la mort. Si un individu ou une science veut survivre, ils doivent s’adapter, évoluer en fonction des nouvelles conditions et des nouvelles données.

Pour en revenir plus spécifiquement au problème des rhumes et de la grippe, beaucoup d’êtres humains ont malheureusement constaté qu’ils tendaient à les attraper surtout en hiver ou après un coup de froid, ou encore en période de grande fatigue ou de surmenage. Est-ce que la présence de microbes serait à elle seule l’explication? Ou bien est-ce que le terrain, l’état physique (voire émotionnel) de l’individu, pourrait aussi avoir sa part de responsabilité dans l’apparition de telles maladies? Si le corps subit une période prolongée ou vive de fatigue ou de froid, peut-on s’attendre à ce que son système immunitaire, par exemple, soit aussi efficace qu’en temps normal ou clément?

Les spécialistes des épidémies parlent d’individus porteurs sains. Il s’agit d’individus porteurs des virus ou des bactéries responsables d’une maladie épidémique, mais qui n’en sont pas affectés. Par ailleurs, le corps humain contient plus de bactéries qu’il a de cellules, notamment dans le « microbiote » intestinal. Mais il en a aussi en permanence sur la peau, dans la bouche, et dans d’autres parties de son anatomie. Et il n’en est généralement pas malade. Se pourrait-il d’ailleurs que le corps porte en fait la plupart des bactéries et des virus connus, ne serait-ce qu’en nombre réduit? Si tel est le cas, il sera sans doute difficile à la science de le prouver, car si leur nombre est habituellement faible, cela serait plus difficile que de chercher une aiguille dans une botte de foin. Et il serait presque impossible de prouver le contraire, car ceci nécessiterait d’explorer macroscopiquement et méthodiquement la totalité des organes et des composants du corps.

Si le corps est naturellement porteur de presque tous les virus et de presque toutes les bactéries, ce qui fait alors la différence entre la maladie et son absence est l’état de santé et de vitalité du corps en général et du système immunitaire en particulier. Ce dernier ne serait pas alors chargé d’éliminer toute trace des microbes, mais seulement d’en modérer la quantité.

Dans la nature, lorsque l’Homme a éliminé artificiellement certains prédateurs, il a permis du même coup la prolifération excessive des espèces dont celui-ci se nourrissait. Et il a fortement contribué de cette manière à rendre la biosphère malade, de nombreuses espèces étant au bord de  l’extinction et d’autres en état de maladie chronique.

Les dégâts engendrés par l’Homme dans la nature sont comparables aux dégâts engendrés par les bactéries et par les virus dans un corps humain en mauvaise santé. L’être humain est de ce point de vue un virus de la Terre. Et de la même manière que l’Homme existait sur notre planète dans les temps préhistoriques sans l’avoir rendue malade, les bactéries et les virus peuvent coexister avec le corps humain sans le rendre malade. La maladie apparaît alors lorsqu’il existe un déséquilibre provoqué par un facteur extérieur au corps physique lui-même.

Dans le cas de la Terre, l’Homme peut être considéré comme facteur extérieur lorsqu’il fait usage de ses propres créations (en particulier les machines, l’industrie pétrochimique et l’industrie nucléaire). Par ces créations, il a rendu la planète malade en la déséquilibrant fortement.

Dans le cas de l’Homme lui-même, ses pensées et ses émotions font partie des facteurs extérieurs au corps physique lui-même, au même titre que les poisons chimiques (dont les adjuvants des vaccins), les micro-ondes pulsées (wi-fi, cellulaires…), les radiations nucléaires, les additifs alimentaires nocifs, etc.

À chacun de déterminer si cette vision des choses lui paraît réaliste ou s’il préfère s’en remettre aux théories scientifiques actuelles en la matière.




Note sur l’effondrement des civilisations

Par Joseph Stroberg

Les civilisations, comme les individus, sont confrontées à divers besoins et cherchent à les combler en accédant à des ressources pouvant les satisfaire.

Les besoins Les ressources
minéraux minérales
végétaux végétales
animaux animales
matériels matérielles
énergétiques énergétiques
affectifs affectives
psychologiques psychologiques
mentaux mentales
psychiques (para)psychiques
spirituels spirituelles
(pro)créateurs (pro)créatrices

Pour maintenir adéquatement le lien entre leurs besoins et les ressources disponibles, les individus et les groupes humains doivent pouvoir entretenir et conserver un certain état, aussi bien intérieurement qu’entre eux, caractérisé notamment par :

  • l’équilibre (harmonie, justice…) ;
  • l’organisation (ordre) ;
  • la capacité d’action (impliquant puissance et liberté) ;
  • la volonté ;
  • le courage moral et physique ;
  • l’intelligence ;
  • l’amour (de soi, des autres, de ce que l’on crée…).

Plus il existe d’individus déséquilibrés, désorganisés, impuissants (paralysés, bridés ou incarcérés…), faibles, lâches, stupides, indifférents ou haineux… et plus ceci se répercute sur les groupes, jusqu’au niveau des nations et même du monde. Ces divers groupes deviennent à leur tour déséquilibrés, désorganisés, impuissants, faibles, etc.

Le potentiel d’une civilisation dépend du potentiel moyen d’un individu et du nombre de ses représentants. Il peut être supérieur au produit de ces deux données, si les ressources sont partagées équitablement ou justement. Mais il peut être inférieur à ce produit si les ressources sont accaparées par une seule partie des membres de la civilisation au détriment du reste. Plus la partie qui accapare est réduite et moins le potentiel de la civilisation est important, mais plus cette civilisation risque l’auto-destruction. Une minorité thésauriseuse est comparable à une tumeur cancéreuse. Elle accapare le sucre et multiplie l’insanité (les cellules cancéreuses, semblables aux ressources accumulées de manière éhontée) au détriment de la santé du reste du corps.

Une civilisation survit d’autant mieux qu’elle partage ses ressources entre ses membres et les échange avec d’autres civilisations sur une base équitable et juste.

Si certaines ressources viennent à manquer pour un nombre important des représentants de la civilisation ou pour la totalité de ces derniers, alors elle peut péricliter ou même s’effondrer. Elle le fera d’autant plus vite, ou de manière d’autant plus dramatique, que le nombre de ressources indisponibles et que la proportion d’individus affectés sont importants.

La culture plus ou moins élaborée et sophistiquée d’une civilisation représente la résultante et la combinaison des différents systèmes et moyens qu’elle a mis en œuvre pour accéder aux ressources dont elle a besoin, pour les partager entre ses membres et pour les utiliser de manière plus ou moins appropriée et judicieuse.

Une culture rigide, très hiérarchisée et/ou fortement compartimentée est moins apte à faire face à des situations imprévues, spécialement lorsqu’elles sont d’ordre cataclysmique.

Plus une civilisation dépend d’intermédiaires – particulièrement mécaniques, artificiels, matériels ou même financiers – pour la recherche et l’exploitation des ressources ou d’une partie d’entre elles, et plus elle est vulnérable (aux conditions naturelles comme à des attaques d’autres civilisations)

La civilisation la plus réactive, la plus souple, et donc la plus pérenne, est celle qui sait se passer de structures fortes et plus ou moins définitives ou cristallisées, notamment de gouvernements, de constitutions, d’administrations, etc. Elle est fluide, voire aérienne. Les échanges de ressources y sont essentiellement conditionnés par les besoins réels (et non pas superflus), la spontanéité, l’altruisme et le respect autant des autres que de l’environnement, l’absence d’intermédiaires, etc. Elle n’est pas coulée dans le béton et ne repose pas sur des textes de lois plus nombreuses que les étoiles visibles dans un ciel nocturne.

La civilisation moderne a engendré un Système complexe reposant sur ce qu’elle a dénommé « Économie », elle-même étroitement dépendante d’un système financier presque virtualisé et propre à enrichir artificiellement une très petite minorité d’individus au détriment de tous les autres. Ces deux secteurs de l’activité humaine ont pris une telle prépondérance qu’ils tendent maintenant à contrôler et conditionner tous les autres : éducation, santé, politique, recherche scientifique, industrie, artisanat, services publics, etc. jusqu’aux religions établies depuis plusieurs siècles. Autrement dit, le petit nombre de ceux qui contrôlent l’argent (virtuel ou plus tangible) ou en d’autres termes la masse monétaire (basée essentiellement de nos jours sur le crédit et la « dette »), contrôlent de plus en plus toutes les ressources, y compris psychologiques, psychiques et spirituelles.

Cependant, de nombreuses ressources en viennent quantitativement ou qualitativement à manquer. Quantitativement, c’est le cas de nombreuses ressources minérales, végétales, animales et énergétiques, étant donné le grand gaspillage de ces mêmes ressources depuis plus d’un siècle par une civilisation devenue surconsommatrice à cause de l’avidité croissante de ses « élites ». Qualitativement, c’est particulièrement le cas des ressources mentales et spirituelles, par la dégradation des systèmes éducatifs (davantage propres à fabriquer des clones de la pensée unique qu’à produire des libres penseurs) et par celle des religions qui se sont enfoncées dans le matérialisme, bien loin de leur vocation fondatrice, au point de perdre presque entièrement leur pouvoir de guidance morale et spirituelle sans avoir été remplacées par quoi que ce soit d’autre de viable en la matière.

En conséquence, le seul moyen pour les élites de permettre la survie de cette civilisation dont elles ont pu prendre le contrôle est de réduire d’une manière ou d’une autre la consommation des ressources afin de retrouver un équilibre entre leur besoin et leur disponibilité. Et pour cela, il n’y a pas trente-six manières possibles. Soit on diminue drastiquement le niveau de vie moyen par habitant, soit on réduit considérablement la population des consommateurs de ressources, au besoin par une guerre mondiale thermonucléaire, ou par une voie plus lente et moins visible consistant à stériliser et/ou empoisonner cette population à petit feu (par les pesticides, par les campagnes massives de vaccination, par les matières plastiques en tant que perturbateurs endocriniens, par les nombreux additifs alimentaires, par des graisses alimentaires et des sucres artificiels, par les toxines issues de la pétrochimie, par l’uranium appauvri sur les nombreux champs de bataille, par les micro-ondes pulsées, etc.).

La politique n’est qu’un des systèmes utilisés dans l’exploitation et la distribution des ressources. Si le système politique d’une civilisation s’effondre, c’est que des ressources viennent à manquer pour la totalité ou pour un trop grand nombre des membres de la civilisation. Actuellement, la politique est contrôlée par la finance et contrôle à son tour les armées. Cependant, son rôle n’est plus indispensable aux élites qui peuvent se permettre de financer directement leurs armées privées.

Les armées sont un des moyens de voler des ressources ou d’empêcher de les voler. Elles sont utilisées dans les civilisations primitives dont le niveau de conscience n’est pas encore suffisamment avancé pour connaître le partage équitable et l’absence de gouvernements. Pour tenter de perpétuer la civilisation terrestre qui leur a tant servi, les élites au vingt et unième siècle gagnent à détruire les nations, pour ainsi démanteler les armées dont ces dernières disposent. Et parallèlement, elles financent leurs propres armées de mercenaires et/ou de terroristes et leurs propres services secrets.

Au vu des données et conditions précédemment évoquées, il n’y a probablement que trois grandes voies pour que la civilisation actuelle ne s’effondre pas plus ou moins complètement et ne retourne pas à l’âge des cavernes ou au Moyen-âge.

  • La première est la finalisation du Nouvel Ordre Mondial par
    les élites, de manière à s’assurer définitivement (ou presque) le
    contrôle sur les armées et sur les ressources, après avoir déjà pris le
    contrôle des autres systèmes dans la plupart des pays du monde :

    • politiques (par la corruption presque généralisée et les
      nombreux squelettes dans les placards, par le financement des
      principaux partis politiques, toutes tendances confondues)…;
    • économiques (OMC, multinationales privées, banques
      centrales);
    • médiatiques (grands médias contrôlés par quelques
      poignées de magnats de la finance ou de l’économie);
    • de santé (OMS, financement des facultés de médecine,
      multinationales de la pharmacie)…;
    • judiciaires (CPI);
    • éducatifs (financement des grandes universités,
      orientation des lois scolaires par la corruption politique, etc.);
    • etc.

  • La seconde est une prise de conscience spontanée d’une
    masse critique d’individus capables d’infléchir la dérive
    surconsommatrice et les aberrations du Système actuel (hypothèse très
    peu probable).
  • La troisième est l’intervention d’une civilisation
    supérieure de manière suffisamment habile et subtile pour éviter que le
    contact ne soit un facteur additionnel de l’effondrement (hypothèse
    guère plus probable), car dans un tel cas, un impact majeur pourrait
    avoir lieu sur les ressources psychologiques, mentales, psychiques et
    spirituelles.



La bureaucratie contre la liberté

Par Joseph Stroberg

Nos sociétés modernes ont progressivement développé une bureaucratie de plus en plus pesante et omniprésente. Celle-ci gère maintenant presque tous les aspects de nos vies et a conjointement diminué considérablement notre liberté de mouvement et d’action. Elle a une telle emprise et une telle présence qu’elle semble naturelle à beaucoup de gens. Ceux-ci sont nés avec elle et mourront avec elle, prisonniers de ses règlements d’un bout à l’autre de leur vie. Ceux qui enfreignent ces derniers ne gagnent souvent rien d’autre que la prison ou de fortes amendes. Pour retrouver une vraie liberté, il faudra pourtant apprendre à s’en passer.

Avant même la naissance d’un enfant, les parents se sentent généralement obligés de s’en remettre à la bureaucratie hospitalière pour lui faire subir échographies et autres analyses dont les résultats devront ensuite être consignés. Même si par hasard, ils s’affranchissent de cette étape, ils devront obtenir le certificat de naissance du bambin. Ensuite, ils devront l’inscrire dans une crèche, une garderie ou une école maternelle…  Mais avant ça et sans la moindre discussion, ils devront le vacciner pour se comporter en bons parents modèles et bien sûr consigner cela dans un carnet de vaccination.

Pour le transporter en voiture, ils devront lui acheter un siège de bébé aux normes, l’installer à l’arrière, etc., et respecter bien sûr toutes les règles de la route, ce qui inclut le fait de posséder un permis de conduire en bonne et due forme. S’ils ont un chien ou un chat pour amuser l’enfant, ils devront le faire vacciner aussi, le pucer ou tatouer et l’attacher en laisse. D’ici à ce qu’ils doivent aussi attacher un jour le bambin en laisse, il n’y a pas loin.

Après maintes autres inscriptions et démarches administratives tout au long de la scolarité, il vient l’étape du monde du travail. Celle-ci comporte tout autant de paperasses et de formalités, parfois aussi de formes alitées, lorsque les victimes de ce système en tombent malades ou en font un burn-out. Il faut une carte d’identité pour circuler librement(?)  dans le pays, un passeport pour aller étudier ou voyager à l’étranger, un permis de construire pour se faire une maison (ou une cabane si on manque de moyens), un permis de démolir pour ôter la cabane ou la maison précédente, un permis d’arracher les arbres si celui devant la maison gène la vue ou menace de tomber sur le toit du garage, un permis pour creuser un puits, etc.

À la toute fin de la vie du grand-père, il faudra obtenir son permis d’inhumation et accomplir toutes les démarches pour l’héritage, même lorsque celui-ci a tout perdu au casino. Nul n’est censé ignorer la loi, dit-on, mais qui peut bien connaître la totalité des dizaines de milliers de lois, règles et règlements qui gèrent le moindre aspect de nos vies? À force d’abandonner notre responsabilité individuelle au gouvernement, celui-ci en a profité pour nous contrôler de A à Z. Alors que nous aurions dû être assez matures pour nous arranger avec nos voisins pour régler le cas des haies mitoyennes, des animaux errants, du dépôt des ordures, etc.. Nous avons préféré déléguer ces affaires à d’autres, et donc à des administrations qui sont devenues de plus en plus compliquées, lourdes et parasitaires.

Est-ce que les serfs des seigneurs moyenâgeux étaient moins libres, mais plus asservis que nous? Pas sûr du tout! Quoi qu’il en soit, si nous voulons retrouver une liberté de plus en plus perdue dans les marécages républicains devenus pires que ceux des royaumes antérieurs, il faudra reprendre en main nos responsabilités. Les droits et devoirs d’un individu libre ne peuvent dépendre que de sa conscience, mais nullement d’institutions les administrant pour lui après avoir savamment étouffé cette dernière.

Que serait un monde sans administrations? Eh bien pour commencer, il n’y aurait plus de notaires, d’huissiers, de procureurs, d’inspecteurs des impôts, de commissaires, etc. De nombreuses professions du secteur tertiaire disparaîtraient. Les travailleurs correspondants pourraient alors s’orienter vers des activités plus créatrices et plus épanouissantes. Les litiges et conflits éventuels entre voisins se régleraient directement ou par l’intermédiaire mutuellement recherché et accepté de conciliateurs. Les gens ne se reposeraient plus sur des textes de loi, mais sur le bon sens et la conscience. Que préférons-nous? Continuer ou encore accroître l’emprise bureaucratique? Ou bien l’abandonner totalement, quitte à plonger dans l’inconnu?




En pleine crise

Par Joseph Stroberg

Depuis au moins quelques décennies, la civilisation moderne est dans un état comparable à l’adolescence de l’être humain. Elle vit la crise d’un passage de l’enfance à l’âge adulte et à la maturité qui en théorie l’accompagne. Cette crise particulière touche toutes ses dimensions, des plus matérielles aux plus subtiles. Elle engendre des problèmes et des conflits autant sur le plan des ressources et des phénomènes concrets qu’au niveau des idéologies, des idées, du psychisme et de la conscience. Comme pour toute crise, il faudra trouver le moyen d’en sortir.

Une crise, individuelle ou collective, est comparable à une porte que l’on doit ouvrir puis franchir pour nous retrouver de l’autre côté, en pays inconnu. Du point de vue de la perception, de la compréhension ou de la connaissance, on peut aussi la comparer à un voile que l’on doit déchirer pour observer ce qui se trouve de l’autre côté. Il s’agit d’une sorte de frontière plus ou moins floue, surtout au moment où on la vit, une frontière entre ce qui était et ce qui ensuite sera.

Une crise s’accompagne souvent, voire toujours, d’une leçon à apprendre, d’un enseignement de la vie à intégrer en soi, d’une révélation (sur soi, sur la nature, sur le cosmos…), et d’une transformation plus ou moins profonde de la personnalité, des caractéristiques ou des propriétés extérieures et visibles… Et lorsqu’elle est résolue, elle se traduit en la réalisation d’une plus grande ouverture d’esprit, d’un plus grand degré d’éveil, d’un état de grâce, d’une plus grande sérénité, etc.

Résoudre une crise est similaire dans sa procédure et ses effets à un deuil que l’on doit surmonter intégralement, c’est-à-dire sans en garder des séquelles (notamment psychologiques). Et comme pour le deuil, tant qu’elle n’est pas dépassée, elle peut amener différentes phases et leurs états correspondants : le déni, la colère, le chantage, les larmes, la dépression, etc.

Pour sortir d’une crise, il faut trouver d’abord la clef particulière pour ouvrir la porte qui la représente symboliquement. Cependant, il existe un passe-partout qui permet d’ouvrir pratiquement toutes les portes. Il s’agit d’un trio fondamental : l’intelligente, l’amour et la volonté. Ces trois énergies et aptitudes gagnent à être utilisées conjointement.

Maintenant, qu’en est-il plus précisément de notre crise de civilisation? Comme un adolescent qui perd ses moyens ou sa confiance face à une situation par laquelle il se sent dépassé ou submergé, de nombreux êtres humains  croient que la civilisation va s’effondrer pour retourner à un état barbare ou arriéré. Oh! bien sûr, tous les signes peuvent être présents, et la civilisation peut effectivement ne plus trouver de ressources suffisantes dans certains secteurs pour assurer sa survie. L’adolescent peut en perdre le sommeil ou le goût de vivre, sombrer dans le désespoir, ruminer des idées noires ou pessimistes… Néanmoins, la mort d’une forme, qu’il s’agisse d’un corps humain ou d’une civilisation, marque-t-elle la disparition de la conscience qui l’habitait? En d’autres termes, est-ce que la conscience ne trouvera pas le moyen de s’incarner de nouveau, ceci dans un nouveau véhicule humain ou dans une toute nouvelle civilisation?

Combien même notre civilisation disparaîtrait plus ou moins complètement par épuisement de ses ressources ou par un conflit nucléaire mondial, sa fille pourra naître et ceci d’autant mieux qu’on aura préparé judicieusement sa naissance. Le principal petit problème ici est que les élites mondiales semblent tout faire pour que cette fille soit le Nouvel Ordre Mondial, alors que de plus en plus de gens du peuple préféreraient toute autre chose. Quelle tendance l’emportera? Celle qui dispose actuellement de presque toutes les ressources financières, énergétiques, minérales et technologiques? Ou celle qui dispose des ressources de la Conscience et de l’Esprit? La clef utilisée par la première combine le pouvoir coercitif reposant sur la peur, et la manipulation par l’usage de la ruse et du mensonge. La seconde a découvert le passe-partout.




Arrêtons les vacheries ?

Par Joseph Stroberg

Il existe une tendance assez récente à rejeter le lait de vache et les produits laitiers sous les prétextes suivants :

  • Il serait indigeste par manque de lactase (qui permet la digestion du lactose).
  • Il serait allergène.
  • Il serait facteur de croissance pathogène (favorisant les cancers).
  • Il produirait diabète et maladies auto-immunes.
  • Il produirait de nombreux autres problèmes de santé (Maladie de Crohn, arthrite, arthrose, rhumatismes, constipation, fatigue chronique)…
  • Le calcium laitier serait mal assimilé.
  • L’espèce humaine est (ou serait) la seule espèce à consommer du lait d’une autre espèce.

On peut y répondre ce qui suit:

  • Le lactose est presque totalement absent des produits laitiers transformés par fermentation bactérienne (fromages, yaourts, etc.) et la lactase est quand même présente chez de nombreux êtres humains jusqu’à un âge avancé [Wikipédia: Une grande partie de la population adulte mondiale (environ 70 %) est intolérante au lactose en raison du déficit d’une enzyme, la lactase. Toutefois, beaucoup de produits laitiers ne contiennent pas de lactose, ou très peu (fromages). Le lactose provoque des troubles digestifs chez presque toutes les populations de souche non-européenne];
  • Est-ce que c’est le lait lui-même le problème, notamment d’allergies, ou bien le fait seulement du lait « industriel » (provenant de vaches entassées dans de véritables usines – et non pas dehors dans la nature -, nourries non pas d’herbe, mais de farines bourrées de pesticides, piquées régulièrement aux antibiotiques et même aux hormones, etc.)?
  • Est-ce que le lait biologique produit les mêmes effets?
  • Le lait maternel humain n’est-il pas, comme celui de vache, facteur de croissance, favorisant aussi bien celle des cellules saines que des cellules cancéreuses?
Composition
moyenne du lait en gramme par litre
Eau Extrait sec Matière
grasse
Matières azotées Lactose Matières
minérales Totales
caséine albumine
Lait
humain
905 117 35 12-14 10-12 4-6 65-70 3
Lait de
vache
900 130 35-40 30-35 27-30 3-4 45-50 8-10

(source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Lait_de_vache)

  • L’espèce humaine consomme du lait animal depuis plusieurs milliers d’années. Si les premiers hommes à en consommer avaient eu de gros problèmes de santé par le fait d’en consommer, pourquoi ont-ils continué de le faire? L’espèce humaine consomme aussi des céréales depuis approximativement aussi longtemps, et de nos jours certaines personnes mettent en avant leur nocivité intestinale à cause du gluten. Est-ce réellement le gluten le problème ou bien le Glyphosate en quantité industrielle dans les céréales OGM et autres céréales non biologiques?
  • Le calcium du lait est absorbé à 30% par l’organisme humain, ce qui n’est certes pas négligeable, et le calcium de l’eau n’est pas tellement plus assimilé. Est-ce que l’on doit cesser de boire eau et lait sous ce prétexte?
  • L’être humain est la seule espèce à faire un tas de choses que ne font pas les autres. Notamment il est le seul à rire et à pleurer. Il est le seul à faire de la cuisine pour agrémenter sa nourriture. Il est le seul à faire du feu, à fabriquer des vêtements, etc. Est-ce que sous prétexte qu’il est le seul à le faire c’est mauvais?

L’exemple du lait est représentatif de nombreuses situations similaires par rapport à la santé humaine aussi bien que dans d’autres domaines. Face à certains excès d’industrialisation, des groupes humains ont pris des positions extrêmes opposées. Pourtant, est-ce que ces positions sont pour autant automatiquement plus saines ou plus sages? La vie a maintes fois démontré que les excès peuvent tendre à tuer. En particulier, si un être humain boit plus de neuf litres d’eau en une journée, il peut en mourir, alors que par ailleurs celle-ci est indispensable à la survie du corps physique. En tout, vaut-il mieux aller vers les extrêmes ou bien vers la modération, vers la voie du milieu?




Regard sur l’Apocalypse

Par Joseph Stroberg

Comme en d’autres époques troublées, telles que la grande peste du Moyen-âge, beaucoup d’êtres humains cherchent à atténuer leur inquiétude croissante face à l’avenir en consultant devins, oracles, médiums et prophéties en tous genres. À côté d’eux, d’autres ne craignent rien de cet ordre. Deux questions majeures peuvent alors se poser : qu’est-ce qui différencie ceux qui ont peur de ceux qui ne l’ont pas? Et quel peut être l’intérêt des prophéties telles que l’Apocalypse, l’une des plus connues?

Les personnes qui ont peur peuvent être emportées dans le mouvement des pessimistes sans trop savoir pourquoi, mais parce qu’elles suivent les mouvements et énergies dominants de manière quasi automatique et sans se poser de questions. D’autres ont peur parce qu’elles observent leurs conditions matérielles, celles de leurs proches ou celles du monde en général se dégrader année après année.

À l’opposé, d’autres individus ne craignent rien (ou pas grand-chose), face à l’avenir, pour plusieurs raisons possibles. Certains sont suffisamment riches pour se ménager une ou plusieurs retraites matérielles, telles que des abris antiatomiques ou pour se payer une place dans une base souterraine. Ils se pensent ainsi à l’abri de presque tout ce qui pourrait arriver matériellement de pire.

D’autres ne sont ni riches ni spécialement détachés des choses matérielles, mais sont aveugles aux conditions environnantes, dans le déni, en état de dissonance cognitive ou encore persuadés que les choses continueront à fonctionner suffisamment bien pour eux, car le monde ne fait que progresser ou parce que la technologie permettra de résoudre toutes les situations.

Enfin, il existe une autre catégorie de personnes qui ne craignent pas pour l’avenir parce qu’elles sont guidées par leur foi, leur lumière intérieure, la lumière divine… et pensent que le monde matériel n’est qu’une étape transitoire de leur Vie éternelle en tant que Conscience ou qu’Esprit. Et parmi tous les êtres humains, ce seront probablement les seuls à conserver leur paix intérieure, quels que soient les événements futurs, même les plus matériellement dramatiques.

Sachant cela, quel peut être l’intérêt d’un texte comme l’Apocalypse de Jean? Pour le dernier groupe de personnes, celui-ci pourra être purement symbolique ou aussi indicateur de potentialités futures, mais ils en retiendront alors surtout deux choses. La première est qu’une prophétie n’est pas un film de l’avenir et que ce qu’elle décrit n’est pas marqué au fer rouge dans la pierre. C’est tout au plus un avertissement de certaines potentialités, certaines matériellement destructrices et d’autres spirituellement prometteuses.

Une partie plus ou moins importante des changements matériels dramatiques annoncés peut être évitée ou raccourcie, selon le choix de l’Humanité. Mais même dans l’hypothèse où ils interviendraient quand même tous et de manière aussi destructrice que prévu, ce qu’en lisent les individus marqués par la foi ou le sceau de Dieu est la finalité des événements. Dans le cas de l’Apocalypse, celle-ci est notamment représentée par la descente de la Jérusalem céleste, dont il reste alors à déterminer le sens.

Ces hommes de foi considèrent avant tout les réalités humaines sous l’angle spirituel. Et dans une telle optique, ils tendront à interpréter un tel symbole comme étant le signe d’une incarnation du divin dans la marche des affaires humaines. En d’autres termes, ils considèrent plutôt l’Apocalypse dans son sens originel de Révélation, celle d’un avenir radieux pour l’Humanité, un avenir de paix, de fraternité et de synergie entre les différents individus et les différents groupes humains.

Les individus qui ne vivent pas une telle foi verront généralement autre chose dans l’Apocalypse et dans des prophéties du même type. Certains y verront le signe inéluctable et imparable, par exemple, d’une guerre nucléaire mondiale – un châtiment divin digne d’un père Fouettard. Pourtant, si une telle guerre intervient, est-ce que l’Homme n’en serait pas le seul responsable? Certains rétorqueront que non, ce n’est pas l’Homme, mais des entités qui le manipulent depuis des plans invisibles. La belle affaire! Est-ce que dans une telle hypothèse l’Homme est obligé de se laisser manipuler? Est-ce qu’il est obligé d’appuyer sur le bouton rouge? N’a-t-il pas une conscience?

Enfin, d’autres êtres humains considèrent les prophéties comme de pures élucubrations ou des contes pour enfants et n’en retireront donc rien. Ils continueront à agir comme ils l’ont toujours fait, sans se poser de questions ou en ignorant les réponses.

Chacun voit et interprète la réalité à sa manière. Chacun fait ses choix en conséquence, à la lumière, ou non, de sa conscience.




Faire marche arrière

Par Joseph Stroberg

Au Québec, le nombre d’élèves en difficulté a doublé en 15 ans, passant de cent mille à deux cent mille. Certains députés ou responsables proposent de créer des classes adaptées. Aussitôt, d’autres s’insurgent en disant qu’on ne va tout de même pas revenir plus 20 ans en arrière. Ah bon ? Quand une politique, une philosophie de vie ou une démarche empire les choses et arrive manifestement à une impasse, il ne faudrait surtout pas faire demi-tour ou marche arrière ?

Si le pilote d’un avion de ligne raisonnait ainsi face à une montagne se présentant devant son champ de vision et qu’il ne voulait absolument pas changer de trajectoire, il fracasserait celui-ci contre l’obstacle. Mais dans la vie sociale, revenir en arrière, par exemple vers de bonnes vieilles méthodes qui ont fait leurs preuves semble trop déshonorant pour certains individus et pour certains groupes. Cependant, le temps et la vie sont des grands maîtres capables de donner les meilleures leçons à des êtres humains trop orgueilleux pour reconnaître qu’ils se sont trompés. Le temps et la vie peuvent se montrer impitoyables. En général, plus on s’obstine dans une mauvaise direction et plus on en paie le prix.

Un des problèmes modernes est que l’idéologie et l’hystérie ont pris le pas sur la logique et la raison. Pourtant, les réactions émotives peuvent-elles remplacer une sage réflexion ? L’Histoire semble démontrer que non.




Masse critique

Par Joseph Stroberg

[Photo Getty Images/Paul Souders via Le Parisien]

Si 3,5% d’une population suffit à renverser un gouvernement par un mouvement non violent, quel pourcentage est nécessaire pour renverser un système? Quelle proportion d’êtres humains agissant dans le même sens sera nécessaire pour faire tomber définitivement le Nouvel Ordre Mondial qui semble en voie d’achèvement? Si 3,5% suffisent pour un gouvernement, on peut penser qu’une telle masse critique peut aussi suffire pour un système. Cependant, un gouvernement n’est jamais que la partie émergée de l’iceberg qu’est un système.

Le système moderne étendu à pratiquement toute la planète comprend non seulement l’organisation politique des nations, mais aussi les organisations sociales, économiques, industrielles, éducatives, militaires, judiciaires, etc. Presque toutes ces organisations sont basées sur la compétition, la hiérarchie, les inégalités, des échanges financiers et finalement sur des luttes de pouvoir. Quelle masse critique serait suffisante pour passer à un nouveau système basé au contraire sur le partage, l’absence de hiérarchies, la synergie, l’égalité de traitement, la gratuité et la fraternité?

De manière imagée, changer de gouvernement revient à tailler légèrement ou à décorer différemment le sommet d’un iceberg. Changer radicalement de système, c’est plutôt faire fondre ce dernier puis refroidir la masse liquide correspondante pour la geler en une toute nouvelle forme. Dans le cas du changement de gouvernement, une relativement petite quantité d’énergie suffit. Celle-ci est en quelque sorte le produit des énergies individuelles et du nombre d’individus mobilisés. 3,5% d’une population peut suffire si chaque individu impliqué mobilise une quantité suffisante et soutenue d’énergie dans le sens du changement souhaité. La force de caractère, la volonté, la conscience de l’individu participent à l’énergie qu’il peut mobiliser.

Dans le cas du changement complet de système, faire fondre et recréer l’iceberg nécessite une nettement plus grande quantité globale d’énergie que celle réclamée par le changement d’un gouvernement. Ceci implique donc soit un plus grand nombre de participants (et donc bien plus que seulement 3,5% d’une population), soit une force de caractère, de volonté et de conscience nettement plus importante en moyenne pour chaque individu mobilisé, soit encore une combinaison des deux.

Une plus grande force (de caractère, volonté et conscience) peut produire un plus grand travail, fournir une plus grande quantité d’énergie dans le sens voulu. Un individu pouvant délivrer un tel surcroît de force par rapport à la moyenne ne peut le faire que parce qu’il dispose d’une plus grande puissance. Celle-ci peut provenir de différentes sources :

  • des supporters ou des suiveurs qui lui donnent une partie de leur propre énergie par leur dévotion (dans le cas d’un leader);
  • de l’Esprit même de l’individu (sa partie spirituelle et divine, sa foi)…;
  • d’entités invisibles de différentes natures (mais dont certaines peuvent demander un service ou un sacrifice en retour).

La masse ou proportion critique de la population mondiale nécessaire à un changement complet de système ou de paradigme dépendra donc de la qualité des individus impliqués (en ce qui concerne notamment leur caractère, leur volonté et leur conscience) et éventuellement des entités invisibles qui interviendraient. Et de ce dernier point de vue, les résultats peuvent être très différents selon qu’on aurait affaire à des entités maléfiques (sataniques ou démoniaques) ou au contraire bénéfiques ou divines (angéliques, ou carrément la Source même de la Création ou du Big Bang – alias Dieu).




Effets nocifs des ondes pulsées (Wi-Fi, cellulaires, compteurs intelligents…)

Par Joseph Stroberg

Parallèlement à la croissance exponentielle de la téléphonie mobile et de l’usage du Wi-Fi, la médecine constate aussi une telle croissance de divers problèmes de santé. Il reste à déterminer de manière suffisamment probante s’il existe un lien de cause à effet entre les deux. Un tel lien a déjà été suspecté depuis plusieurs décennies. Et ce sera à chacun de choisir s’il préfère continuer à utiliser ou non de telles technologies.

Ceux qui travaillent pour le big business de la télécommunication et de l’informatique refusent généralement d’admettre le moindre effet négatif des ondes électromagnétiques pulsées et des micro-ondes sur la santé des êtres humains (et des êtres vivants en général). Pour cela, ils ne considèrent que les effets thermiques de ces ondes utilisées pour la télécommunication d’informations digitales (Wi-Fi, téléphonie, compteurs intelligents, Bluetooth…). Ils ignorent, sciemment ou non, les autres effets (en dehors des effets ionisants qui ne se produisent normalement pas avec les ondes porteuses utilisées, souvent dans la bande de fréquence des micro-ondes).

La physique a permis de connaître les effets ionisants des rayons électromagnétiques de très haute fréquence et très pénétrants que sont les rayons X, les rayons gamma et les rayons cosmiques. Ces rayons altèrent facilement l’ADN des êtres vivants et sont connus pour leur caractère mutagène, cancérigène, et même létal à forte dose. Les rayons moins énergétiques, à fréquence moins élevée, n’ont généralement pas été considérés comme aussi dangereux, car les seuls effets que la médecine tendait à leur reconnaître étaient d’ordre thermique (dus à la chaleur produite). Et de ce point de vue, les plus néfastes sont les rayons ultra-violets qui peuvent provoquer des brûlures plus ou moins graves selon l’intensité et la durée du rayonnement. Les coups de soleil en sont un exemple très connu. Cependant, même dans leur cas, il a été relativement démontré l’existence d’une augmentation des cancers de la peau chez les personnes abusant du bronzage (voir notamment ici).

Les rayonnements suivants, de moins en moins énergétiques, sont habituellement considérés sans danger, excepté, peut-être, en cas de forte exposition : lumière visible, rayons infrarouges, micro-ondes, ondes radio, ondes de basses fréquences, très basses fréquences et extrêmement basses fréquences. Cependant, ces rayonnements peuvent avoir des effets autres que thermiques, même si ceux-ci sont le plus souvent ignorés (volontairement ou par méconnaissance).

L’un des phénomènes est celui de résonance (voir Futura Sciences ou Wikipédia). Par son biais, l’application d’une onde électromagnétique de faible intensité peut suffire à produire des effets physiques notables, notamment sur le corps humain. Il suffit alors que la fréquence de l’onde soit égale à la fréquence propre de tissus biologiques, des cellules ou des composants cellulaires touchés, et qu’elle soit maintenue pendant un certain temps qui dépend de l’intensité. Une onde de grande intensité n’a pas besoin d’être maintenue longtemps pour obtenir un effet notable, alors qu’une onde de faible intensité requiert une application plus longue. De la même manière, de fortes poussées exercées sur un enfant assis sur une balançoire permettent de le propulser presque à l’horizontale en peu de temps, alors qu’il faut un grand nombre de petites poussées pour le balancer aussi fortement. Dans les cas extrêmes, la résonance peut briser l’objet qui la subit (voir notamment Pont brisé par résonance).

L’autre est l’induction électromagnétique et les phénomènes reliés que sont les courants induits et l’auto-induction (voir Wikipédia ou ici). Un champ magnétique variable engendre un courant électrique dans les métaux proches. Et inversement, un métal parcouru par un courant électrique émet un champ magnétique. Une onde électromagnétique contient une composante magnétique et une composante électrique. Le professeur Paul Héroux de l’Université McGill à Montréal a notamment démontré qu’un faible champ magnétique variable tel que celui induit par les téléphones cellulaires suffit à perturber de manière notable le métabolisme du sucre dans le corps humain. Ce champ nuit plus ou moins gravement à la fabrication d’ATP à partir du glucose dans les mitochondries, en inhibant la rotation des nanomoteurs électriques naturels que sont les molécules d’ATP syntase. Le glucose non transformé en ATP tend alors à s’accumuler et un excès de 20% de glucose dans le cerveau a pu être relevé. Un des effets connexes serait l’altération même des brins d’ADN et donc une altération du génome transmissible à la descendance.

Ces deux phénomènes, pouvant agir de pair, sont très probablement responsables, ou sont au moins des facteurs nettement aggravants, des problèmes de santé suivants :

  • Symptômes neurologiques : maux de tête, vertiges, nausées, difficultés de concentration, perte de mémoire, irritabilité, dépression, anxiété, insomnie, fatigue, faiblesse, spasmes musculaires, altération des réflexes, douleurs articulaires, douleurs dans les jambes, fièvre, ainsi que des symptômes plus sévères pouvant inclure des paralysies ou encore des psychoses.
  • Symptômes cardiaques : palpitations, arythmie, douleur dans la poitrine, modification de la pression sanguine, modification du rythme cardiaque, manque de souffle.
  • Symptômes respiratoires : sinusites, bronchites, pneumonies, asthme.
  • Symptômes dermatologiques : rougeurs, démangeaisons, sensation de brûlure.
  • Symptômes ophtalmologiques : douleurs et sensations de brûlure, tension oculaire, détérioration de la vision, cataracte.
  • Autres symptômes : problèmes digestifs, douleur abdominale, problème de thyroïde, douleurs aux ovaires ou aux testicules, sécheresse de la bouche, de la langue, des yeux, grande soif, déshydratation, saignements du nez, saignements, modification dans l’assimilation de sucre, problèmes immunitaires, perte de cheveux, douleurs dans les dents, détérioration des sens, perte d’odorat, bourdonnement dans les oreilles.

(Voir Définition de l’HEM, Hypersensibilité Électromagnétique – Fait ou Fiction?, Description du syndrome d’intolérance aux champs électromagnétiques).

Un problème supplémentaire intervient lorsque les ondes électromagnétiques sont pulsées par suite d’un codage binaire de 0 et de 1 tel que pour le Wi-Fi, la téléphonie sans fil, le Bluetooth et les compteurs intelligents. Les informations transmises ainsi par ces ondes équivalent à des milliards d’impulsions reçues chaque seconde par les cellules du corps. Chaque impulsion est comparable à un coup de marteau ou à un éclair de foudre frappant la cellule ou un de ses composants (selon la fréquence de l’onde porteuse). Une telle onde n’est bien sûr pas naturelle et le corps n’y est nullement adapté. Les impulsions sont trop rapides et trop brèves, intervenant des milliards de fois par seconde, et le champ magnétique induit au niveau cellulaire est donc beaucoup trop instable pour que la cellule et ses composants puissent s’y adapter et s’en prémunir.

De plus, en physique, une telle impulsion est équivalente, par transformée de Fourier, à la superposition de centaines de milliers d’ondes de fréquences différentes. Ces fréquences sont d’autant plus nombreuses que l’impulsion est verticale, raide ou brutale. Et ceci est d’autant plus le cas que l’on rapproche les impulsions pour en coder un très grand nombre par seconde afin de transmettre d’autant plus d’informations. En d’autres termes, la 5G sera encore pire à ce niveau que pouvaient l’être les prédécesseurs comme la 3G et la 4G. Non seulement la cellule recevra davantage de coups de marteau par seconde, mais les fréquences équivalentes seront présentes en plus grand nombre. Et plus il y aura de fréquences distinctes dans le signal reçu, plus il y aura de possibilités de trouver une résonance avec des composants cellulaires et avec les cycles biologiques impliqués. Autrement dit, plus la technologie de télécommunication évolue vers la 5G et au-delà, plus cela augmente ses possibilités d’interagir sur les êtres vivants et d’affecter leur santé et leur patrimoine génétique. De ce point de vue, la première génération de téléphones sans fil (qui était analogique et non pas digitale) était nettement moins nocive.

En plus des effets nocifs sur la santé physique, cette technologie de transmission d’informations par ondes pulsées présente des effets psychologiques, dans le cas particulier des réseaux sociaux et de l’Internet. Elle tend à provoquer une cyberdépendance similaire à la dépendance aux drogues et à l’alcool.

Enfin, certaines sources indiquent également un effet occulte (qui reste cependant à démontrer) : la destruction des relations télépathiques ou psychiques invisibles entre les êtres humains qui utilisent cette technologie au lieu d’une communication plus directe (en chair et en os) ou filaire (réseaux câblés et téléphonie filaire).

Comme souvent, pour chaque étude indépendante démontrant la nocivité d’un élément technologique donné, le monde de l’industrie est capable de produire dix fois plus d’études contraires, mais généralement biaisées, puisque dans ce cas, il est à la fois juge et partie. Alors, c’est à chacun de se renseigner, d’exercer son discernement, et de déterminer ce qui sonne le plus juste à son coeur et à sa tête et à qui il préfère accorder sa confiance. Notamment, est-ce qu’il préfère le faire envers des chercheurs indépendants qui ont souvent tout à perdre dans leur démarche? Ou bien est-ce qu’il préfère l’accorder à ceux qui disposent de bien meilleurs moyens financiers et de bien meilleurs salaires? Les premiers sont souvent discrédités quand ils ne sont pas simplement ignorés. Les seconds sont souvent présentés comme des experts incontournables par les médias dominants. Chacun en tire les conclusions qui lui conviennent ou lui semblent les plus justes.




Bitcoin et autres monnaies cryptées : instruments de libération ou de contrôle ?

Par Joseph Stroberg

Voici quelques faits concernant ce type de monnaies :

  • Elles sont purement virtuelles et ne reposent sur aucune contrepartie tangible mesurable (comme l’or ou d’autres ressources minérales ou comme des ressources énergétiques), mais sur le réseau Internet ;
  • Comme leur valeur est arbitraire et dépend le plus souvent uniquement de l’offre et de la demande, elles sont hautement spéculatives et sont surtout utilisées dans l’espoir de s’enrichir avec (en les achetant lorsque leur cours d’échange est bas, et en les revendant lorsqu’il est haut) ;
  • Au moins dans le cas du Bitcoin, on ignore quels individus en sont les réels inventeurs, au point que certaines personnes pensent que cette monnaie a été créée par une intelligence artificielle ;
  • Comme le code source de plusieurs cryptomonnaies est connu, il est d’autant plus facile pour des pirates informatiques d’y trouver des failles et de les exploiter ;
  • Des bitcoins ont été volés à plusieurs reprises ;
  • Comme tout ce qui circule sur Internet, les transactions impliquant ces monnaies sont traçables et le prétendu anonymat est un leurre ;
  • Des grandes banques comme Goldman Sachs s’intéressent aux cryptomonnaies ;
  • En conjonction avec l’implant RFID, elles peuvent servir de base à une monnaie électronique virtuelle mondiale sans laquelle il ne serait plus possible d’acheter et de vendre.

En conséquence, elles tendent plutôt à faciliter le contrôle sur les échanges qu’à permettre la libération des êtres humains du système économique et financier actuel. Une telle libération aura plutôt lieu lorsque la gratuité sera généralisée et l’usage de l’argent (sous quelque forme que ce soit) abandonné.

(Voir aussi : Liberté, égalité, gratuité et Accepter ou refuser l’implant)




Note sur les Gilets jaunes et les mouvements sociaux

Par Joseph Stroberg

Dans l’histoire humaine, les mouvements sociaux ont généralement eu besoin de leaders pour naître et pour prendre de l’ampleur. En absence de tels leaders, les revendications tendent à rester diffuses et incohérentes, s’éparpillant dans toutes les directions. Elles ne s’organisent pas ou couvent sous la surface sans pouvoir s’exprimer, à l’image de l’eau qui bout dans une cocotte-minute. La pression monte, au risque de faire exploser le contenant (le système) avec de grands dégâts matériels. C’est ce qui arrive lors de révolutions sanglantes.

Dans le cas des Gilets jaunes, certains observateurs ou commentateurs suspectent que le mouvement n’était pas tellement plus spontané que lors des précédents mouvements sociaux en France et ailleurs dans le monde. Cependant, qu’il le soit ou non au départ, un tel mouvement doit s’organiser de manière cohérente pour formuler efficacement ses revendications. Et s’il veut rester non violent, il doit cristalliser les émotions par cette cohérence d’origine mentale, un peu à l’image du phénomène de surfusion de l’eau (voir ici et vidéo). Ainsi, les émotions refroidissent, la violence potentielle diminue, la volonté collective se dirige dans une direction précise et claire, et les résultats concrets seront obtenus plus efficacement.

Dans les mouvements sociaux, les leaders (imposés, autoproclamés ou librement choisis) jouent le rôle de l’apport d’énergie ou du choc qui permet la cristallisation de l’eau (ou du mouvement émotionnel) en surfusion. Ils sont ainsi les initiateurs du processus qui permet la canalisation du mouvement pour lui donner force, ampleur et efficacité. Néanmoins, d’autres causes, d’autres types de chocs, peuvent produire le même effet.

En analogie aux impuretés qui peuvent être présentes dans de l’eau en surfusion pour provoquer ensuite sa transformation en glace, des phénomènes impurs ou nocifs (ou perçus comme tels, même s’ils ne le sont pas nécessairement) sont capables de produire aussi la cristallisation d’un mouvement social. La montée du populisme en est un exemple. L’instinct de survie ou le système immunitaire d’un groupe (tel qu’une nation) donné le pousse à rejeter les « envahisseurs » étrangers.

Le « Manifeste pour un nouveau monde » propose la vision d’un monde dans lequel les divers individus et sous-groupes humains font partie du groupe Humanité et ne peuvent alors en aucune manière se considérer comme étrangers les uns par rapport aux autres, mais travaillent et vivent, au contraire, en synergie. Il y présente aussi sept groupes fondamentaux selon la manière dont ils interviennent dans le monde formel et matériel. Chacun d’eux est représenté par une couleur symbolique. Et le jaune est la couleur des individus appartenant au groupe des Conciliateurs. Hasard ?




Note sur le 11 septembre 2001, le terrorisme et la manipulation des foules

Par Joseph Stroberg

L’analogie avec l’eau en surfusion dans la Note sur les Gilets jaunes et les mouvements sociaux est applicable aux événements du 11 septembre 2001 et au terrorisme d’état en général. Il existe cependant une différence entre les deux. Alors que les mouvements sociaux ont tendance à partir de la base ou des leaders de cette base, le terrorisme d’état (c.-à-d. organisé en fait par les états contre leur population ou contre la population d’états voisins, comme dans le cas des événements du 11 septembre) part plutôt du sommet ou d’individus situés hors de la population visée.

Si un mouvement tel que celui des Gilets jaunes peut être canalisé dans une direction particulière (notamment violente ou au contraire non violente) en parvenant à se donner un leader suffisamment charismatique, le terrorisme d’état se passe fort bien de tels leaders, mais utilise en général le choc pour amener la cristallisation de la surfusion, c’est-à-dire l’effet recherché sur le peuple ciblé. Le choc de l’action terroriste produit une peur qui peut paralyser les capacités de réflexion et de décision, plonger un peuple en état similaire à de la léthargie, le faire se replier sur lui-même, le rendre docile, l’amener à réclamer des mesures sécuritaires à son gouvernement, etc.

Il existe également une seconde différence entre les mouvements populaires et le terrorisme. Les premiers peuvent être détournés de leurs objectifs initiaux par des « impuretés » (selon l’analogie de la surfusion), par des éléments étrangers qui produiront alors prématurément la cristallisation dans une direction différente. Un mouvement au départ non violent peut ainsi se transformer en guerre civile ou en révolution sanglante par son infiltration par des éléments perturbateurs. Ceux-ci peuvent aussi bien provenir d’états étrangers que d’agences gouvernementales du peuple concerné (par exemple des policiers en civil).

Les services secrets ou les forces de sécurité et du maintien de l’ordre ont souvent été utilisés dans différentes nations pour corrompre des mouvements sociaux ou pour les récupérer afin de les amener dans une nouvelle direction, de les discréditer aux yeux de la population générale, ou encore de rendre plus légitime leur répression. Et de ce point de vue, plus un mouvement prend de l’ampleur, plus il se fragilise, à moins d’avoir pu se doter suffisamment tôt d’un leader charismatique, puissant et représentatif (cas de Gandhi en Inde, ou de Nelson Mandela en Afrique du Sud). Bien sûr, étant donnée la nature humaine, il est toujours possible qu’un tel leader trahisse le groupe social et son mouvement ou bien soit un agent double au service réel du gouvernement ou des élites.

Les services secrets ont également souvent été utilisés pour élaborer les attentats contre des populations, des groupes ou des intérêts étrangers aussi bien que contre leur propre peuple. Ceci a été particulièrement le cas en Europe avec l’opération Gladio organisée par les services secrets américains (voir Gladio et Les armées secrètes de l’OTAN).

L’Humanité cessera de vivre de telles manipulations lorsqu’elle sera devenue mature et que toutes ses composantes fonctionneront ainsi en synergie. Actuellement, elle est plutôt comparable à un adolescent en proie à divers problèmes de santé. Lorsqu’elle sera devenue adulte, elle fonctionnera dans la transparence et dans la conscience des causes de ses troubles lorsqu’ils interviendront. Elle sera capable de régler ou de soigner ces derniers sans léser aucune de ses parties, sauf peut-être, dans des cas extrêmes, comme lorsque sa survie dépendra de l’amputation d’un membre gangréné. Actuellement, la population psychopathe peut représenter un tel membre. C’est elle qui, le plus souvent, est à l’origine des attentats, des détournements de mouvements sociaux, et de la manipulation des foules en général. Pour amputer ce membre, l’Humanité devra probablement ôter tout pouvoir à cette population particulière, et ne jamais propulser comme leader un de ses individus.




Pourquoi le NOM nous fragilise ?

Par Joseph Stroberg

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Les élites promotrices du Nouvel Ordre Mondial (ou NOM en abrégé) connaissent en général assez bien la psychologie humaine et comment s’en servir pour manipuler les populations. Ils le doivent à leurs études suivies dans des écoles élitistes ou au recours à des conseillers pleinement compétents en la matière. Ainsi, ils savent notamment que comme les autres êtres vivants et les divers objets de l’univers, les êtres humains sont assujettis à la grande loi d’action et de réaction. Il reste à déterminer comment et pourquoi ils nous fragilisent par son biais.

La loi d’action et de réaction a été découverte par Isaac Newton en ce qui concerne les objets ou êtres matériels de l’univers. Elle peut s’énoncer de la manière suivante : à toute force exercée par un corps matériel sur un autre correspond une force opposée de même intensité exercée par ce second corps sur le premier. Autrement dit, les deux forces s’équilibrent ou se compensent. Cette loi peut se généraliser au domaine de la psychologie humaine et des impulsions émotionnelles et mentales impliquées.

La loi d’action et de réaction généralisée peut s’énoncer alors ainsi : à toute force exercée par X sur Y correspond une force opposée de même intensité et éventuellement de même nature exercée par Y sur X. Ici, le X et l’Y peuvent être des objets ou des êtres matériels exerçant aussi bien une force concrète ou physique l’un sur l’autre que des forces plus subtiles (notamment d’origine émotionnelle ou mentale). Autrement dit, dans le cas des êtres humains et par exemple, si Paul exerce sur Jacqueline une colère intense, il peut s’attendre le plus souvent à recevoir de Jacqueline une colère ou une émotion autre ayant la même intensité. Parfois, la réaction peut être aussi physique (du genre d’une gifle accompagnant l’émotion réactive ou la remplaçant plus ou moins complètement). Elle pourrait aussi être mentale, sous la forme d’une longue tirade ayant par exemple l’objectif de démontrer la méchanceté ou la bassesse de Paul.

Si les forces actives et réactives se compensent, elles n’empêchent pas pour autant l’apparition de déséquilibres potentiels, car la force active peut par exemple fragiliser l’objet ou l’être sur lequel elle est appliquée. Considérons le cas d’un marteau frappant violemment un verre à vin. Au moment exact de l’impact du marteau sur le verre, celui-ci exerce sur le marteau une force de même intensité et de direction opposée (force qui sera d’ailleurs ressentie comme une certaine résistance par le porteur du marteau). Cependant, comme le verre est fragile, sous l’effet de la force reçue en provenance du marteau, il se brise, alors que le marteau étant nettement plus résistant reste intact.

Nous pouvons trouver des exemples équivalents en psychologie. Notamment, un être humain de nature perverse et narcissique peut finir par briser un autre être humain, lorsque celui-ci a été déjà fragilisé par la vie, n’a pas une grande force de caractère ou encore vit une période difficile et stressante. Une force physique, émotionnelle ou mentale appliquée sur un être humain peut le fragiliser ou le briser, même si sur le moment de l’impact il émet automatiquement une force de même intensité dans la direction opposée. Cette force réactive peut très bien être émise uniquement sous forme de peur. Une action violente peut ainsi soit engendrer une réaction similaire, soit une réaction de peur, soit encore d’autres types de réactions.

Les élites mondiales savent quelle force physique, émotionnelle ou mentale appliquer à un individu, à un groupe ou à un peuple pour obtenir de sa part telle réaction plutôt que telle autre. Ceci vaut dans le cas général, en sachant qu’il peut y avoir des exceptions individuelles. Celles-ci peuvent provenir notamment d’individus qui ont appris à dompter ou maîtriser leur nature instinctive et psychologique.

Depuis plusieurs décennies, les élites mondiales s’efforcent particulièrement de fragiliser les diverses nations du monde par différents moyens, dont celui de briser ou de démanteler leurs constituants tels que les familles, les institutions publiques et les structures industrielles. Les grandes vagues d’immigration, provoquées suite à leurs diverses guerres et aggressions contre des pays déjà faibles (du tiers-monde), ont pour réaction prévisible de déplacer une partie non négligeable des populations agressées, ceci en direction des pays épargnés (qui sont en général les agents matériels ayant permis les agressions).

À chaque fois que les élites fragilisent quelque chose, c’est ensuite pour plus facilement le détruire. L’objectif est de remplacer les formes matérielles (édifices, structures, groupes, nations…) qui ne leur conviennent pas ou qui font obstacle à leurs plans par de nouvelles formes, ceci dans le but d’établir leur idéal du Nouvel Ordre Mondial. Il s’agit probablement à leurs yeux d’un but noble et tous les moyens leur paraissent légitimes s’ils leur permettent de parvenir à leur fin. Le problème est que les peuples n’ont jamais été consultés et que parmi eux beaucoup d’êtres humains considèrent que la fin ne peut justifier les moyens, car certains de ces moyens sont cruels ou engendrent beaucoup de souffrance. Utiliser des moyens plus lents et plus humains permettrait dans la plupart des cas de parvenir à des objectifs similaires sans passer par la destruction, le chaos et la souffrance.

Un objectif corollaire de toutes les fragilisations subies par l’Humanité sur le plan matériel est, par réaction, le besoin renforcé de sécurité, besoin habilement stimulé par du marketing et des campagnes médiatiques vantant l’intérêt de la surveillance vidéo, de l’implant RFID, et de nombreux autres accessoires qui dans les faits limiteront d’autant notre liberté. La sécurité matérielle est synonyme d’emprisonnement.

À chaque nouvelle mesure ou loi sécuritaire, nous subissons une réduction du nombre de nos libertés. Nous ne nous libérerons effectivement, notamment du Nouvel Ordre Mondial, que lorsque nous aurons compris et intégré en nous-mêmes que la sécurité matérielle est illusoire. Son antidote est au moins la confiance (en soi-même, en l’autre, en l’avenir, en l’univers…), à défaut de la foi. Cette dernière n’est pas nécessairement reliée à une religion particulière. Elle est aussi difficile à expliquer à quelqu’un qui en est dépourvu que ce que sont les couleurs pour un aveugle de naissance. « On ne voit bien qu’avec le cœur, l’essentiel est invisible pour les yeux », écrivait Antoine de Saint-Exupéry.




La loi de dégradation ou d’augmentation du désordre et du chaos

Par Joseph Stroberg

La matière de l’univers est sujette à une grande loi universelle implacable appelée en physique la loi d’entropie. Celle-ci peut être plus facilement comprise comme étant la Loi de dégradation, ou encore la Loi d’augmentation du désordre et du chaos. Appliquée au départ aux objets et systèmes matériels organisés, spécialement dans l’étude des transferts de chaleur d’un objet ou d’un système à l’autre (par exemple entre une plaque chauffante et une casserole d’eau), elle peut être généralisée à tout système, tout objet, tout corps matériel, tout être vivant constitué de matière… Elle peut donc aussi concerner les organisations humaines.

L’entropie mesure le degré de désordre d’un système matériel plus ou moins complexe et plus ou moins « vivant ». Plus elle est élevée, moins les éléments de ce système sont ordonnés, liés entre eux, capables de produire des effets mécaniques, et plus grande est la part de l’énergie inutilisable pour l’obtention d’un travail, mais plus grande au contraire est la part d’énergie libérable de façon incohérente et inefficace. Et la loi d’entropie ou de dégradation indique que l’entropie de tout système croît au cours du temps. L’entropie de l’univers lui-même augmente. Autrement dit, l’univers et ses divers sous-systèmes voient leur désordre augmenter au cours du temps. Tous les systèmes organisés, toutes les créatures vivantes, tous les corps et objets se dégradent avec le temps.

Les civilisations, les diverses structures, les multiples organisations… créées par les êtres humains ne peuvent pas non plus échapper à la Loi universelle de dégradation. Ceci vaut pour tous les domaines de la vie humaine passée et présente et cela vaudra pour tous ceux de l’avenir. Tout système abandonné à lui-même se dégrade au cours du temps, qu’il soit religieux, politique, économique, social, minéral, végétal, animal, humain… Le corps d’un être humain périclite inéluctablement au fur et à mesure du temps qui s’écoule. Ses organes et divers constituants s’usent, se dégradent et finissent par mourir, emportant le corps entier avec eux. Même la plus belle des voitures perdra sa peinture, puis gagnera de la rouille. Sa solide carrosserie de fer sera progressivement et irréversiblement transformée en poussière rougeâtre, étalée sur le sol en masse informe et désorganisée, ou emportée au loin par le vent. Le temps fait son œuvre.

Mais alors ? Serait-ce que la Création elle-même est un genre d’abomination ? Pourquoi toute cette destruction programmée dès le départ ? Eh bien, il existe une autre loi universelle tout aussi implacable : la Loi d’action et de réaction, comme on l’a vu dans l’article « Pourquoi le NOM nous fragilise ? ». Aussi, si les forces agissant sur la matière finissent par la désorganiser totalement par la Loi de dégradation, elles produisent par ailleurs automatiquement des forces réactives qui, elles, poussent au contraire à l’organisation. Ce sont d’ailleurs ces forces qui sont les vecteurs de toutes les créations humaines. Cependant, comme elles sont organisatrices et fonctionnent à l’inverse de la Loi d’entropie, elles ne peuvent pas être matérielles ni concerner directement la matière. Quelles sont-elles donc alors ? Suspense… Ce sont les forces de la Vie, insufflées par la Source créatrice elle-même !

Oui, mais alors ? Encore un « mais » !? Pourquoi l’existence de telles forces de Vie, créant sans cesse de nouvelles formes matérielles, de nouvelles créatures vivantes, de nouvelles organisations concrètes, de nouvelles civilisations humaines, de nouvelles idéologies, de nouvelles religions, de nouveaux mouvements politiques… pour ensuite les voir se dégrader inéluctablement au cours du temps ? Eh bien, il y a un But à tout cela, il y a un But à l’Univers lui-même. Ce but naît de l’interaction entre la Vie et la Forme, entre la vie et les créatures matérielles. Il a pour nom la Conscience ! Celle-ci est aussi bien conscience de soi, conscience d’être, conscience des autres, conscience d’être conscient… que conscience du Bien et du Mal.

Le « Bien » et le « Mal » ? Cela existerait quand même, en dehors des conceptions humaines et des religions ? Eh bien, possiblement que « oui ». Selon le point de vue exposé dans le présent article, le « Bien » est ce qui se déroule dans le sens du dessein de la Source Créatrice, et donc de l’apparition puis de l’expansion de la Conscience au travers des multiples formes créées sous l’impulsion de l’esprit de Vie. Alors que le « Mal » est ce qui s’oppose à ce dessein ou qui simplement le freine, par l’orgueil, par la peur, par l’inertie…

Les êtres vivants qui ont développé suffisamment leur conscience pour créer avec responsabilité (tenant compte des conséquences de leurs actes) sont libres et arbitres de leurs choix, celui notamment entre le « Bien » et le « Mal ». Ces choix engendrent automatiquement des conséquences, selon une autre loi universelle, celle des causes et des effets. Les autres êtres, ceux qui n’ont pas suffisamment éveillé leur conscience, sont simplement des particules emportées dans le grand fleuve de la vie cosmique ou ballottées par les vents. Ils n’ont aucune latitude sur leur destinée. Pour eux, le libre arbitre n’existe pas encore. Ils n’ont qu’un seul véritable choix : celui de continuer à dormir ou bien de se réveiller.

La loi de dégradation fonctionne de concert avec celle de Vie pour engendrer la Conscience dans et par l’Univers. Chacun est libre de croire ou d’étudier cela ou bien de le considérer comme un non-sens. C’est peut-être vrai (ou traduction relativement fidèle du Réel) ou peut-être faux (sans grand rapport avec le Réel ou complètement illusoire).




Ne plus nourrir la Bête

Par Joseph Stroberg

[Image : http://pngimg.com/imgs/fantasy/dragon/]

La Bête, alias le Système dans lequel nous vivons, se nourrit de nos excès de consommation, de nos débordements émotionnels, de nos désirs, de nos peurs et de nos divisions et conflits. Elle survit globalement depuis des siècles ou même des millénaires grâce à notre ignorance. Beaucoup d’entre nous ignorent même jusqu’à son existence, inconscients de vivre dans un système artificiel de plus en plus antinaturel. Pourtant, si nous devons un jour vivre sur un monde réellement nouveau, rénové, régénéré, guéri, en pleine santé… il faudra laisser la Bête mourir de faim. Et pour cela nous devons cesser de l’alimenter en permanence.

Voici donc un échantillon des actions que l’on peut entreprendre individuellement et collectivement pour ne plus nourrir ce Système :

Cesser notre surconsommation et les consommations inutiles du point de vue de la santé humaine et planétaire :

  • rne plus boire d’alcool ;
  • ne plus fumer de tabac ;
  • ne plus prendre de drogues ;
  • ne pas acheter de téléphones cellulaires et faire recycler celui ou ceux dont nous disposons éventuellement (la fonction d’un téléphone est de téléphoner, pas de jouer, ni de texter, ni d’aller sur Internet. Les téléphones cellulaires, comme le Wi-Fi, reposent sur une technologie nocive. Voir ici et ici. Les téléphones filaires classiques ne sont pas nocifs pour la santé et suffisent pour téléphoner. Utiliser notre mémoire pour enregistrer la liste des courses.) ;
  • ne plus avoir au maximum qu’un seul modeste téléviseur (un bas de gamme à petit écran suffit largement pour se faire laver le cerveau) ;
  • ne plus acheter de boissons autres que la seule réelle indispensable à la vie, l’eau (sans sucre, sans additifs et sans arômes) ;
  • ne plus acheter de jus de fruits ou de légumes, mais consommer des fruits et des légumes biologiques ou ceux de son jardin (lorsque l’on peut en avoir un) ;
  • ne pas suivre les modes vestimentaires et n’acheter qu’une quantité raisonnable de vêtements et de paires de chaussures (seulement pour assurer un roulement) ;
  • ne pas acheter plus d’un ou deux sacs à main ;
  • ne pas acheter d’électroménagers tels que des ouvre-boîtes électriques ou des presse-agrumes électriques quand on peut très bien obtenir le même résultat à la main (l’utilisation de nos muscles au lieu de boutons nous permet par ailleurs l’économie des salles de musculation) ;
  • ne pas utiliser la voiture lorsque notre destination est inférieure à un ou deux kilomètres, mais marcher (ça évite aussi les salles de gym) ;
  • préférer le vélo à la voiture pour des distances inférieures à quelques kilomètres lorsque les conditions de route et climatiques le permettent ;
  • ne pas acheter de véhicules de type VUS et autres gros véhicules (plus pollueurs à la construction — deux fois plus de matériaux, à l’usage — plus consommateurs d’essence, et plus difficiles à recycler) quand un petit véhicule fait parfaitement l’affaire, surtout pour les familles peu nombreuses actuelles ;
  • éviter d’acheter des vêtements sportifs (notamment pour vélo) lorsque nous pouvons très bien pratiquer les sports impliqués avec des vêtements courants ;
  • ne pas acheter des produits fabriqués dans des pays étrangers lointains (par des enfants ou des travailleurs surexploités) quand nous pouvons trouver des produits de meilleure qualité fabriqués localement (ce qui évite la pollution engendrée par leur transport par bateau ou par avion) ;
  • ne pas acheter d’aliments transformés industriellement, mais cuisiner soi-même à partir des produits de base ;
  • utiliser par exemple du bicarbonate de soude ou du vinaigre pour la plupart des besoins de nettoyage plutôt que les produits industriels bourrés de produits issus de la pétrochimie et plus ou moins cancérigènes et toxiques pour la santé ;
  • etc.

Cesser de nous diviser par des querelles idéologiques ou pour des points de détail alors que nous aspirons à vivre dans un monde plus juste, plus sain et plus pacifique (ce qui nous rapproche est plus important que nos différences).

Cesser d’avoir peur :

  • de perdre notre confort matériel et nos biens matériels ;
  • de perdre notre sécurité financière ou matérielle ;
  • de perdre notre réputation ;
  • de perdre notre emploi ;
  • de perdre nos amis ;
  • de mourir ;
  • etc.

Cesser de suivre les grandes messes sportives ou du monde du spectacle, entassés comme des moutons dans des stades ou d’énormes auditoriums, car les énergies générées sont récupérées et utilisées ensuite contre nous.

Cesser d’accorder du pouvoir aux psychopathes en cessant notamment de voter pour eux.

Cesser de manifester avec violence ou colère et sans objectif constructif clairement défini, car autrement ceci est récupéré contre nous.

Et si nous avons d’autres idées du même ordre, partageons-les, diffusons-les, mettons-les le plus vite possible en application.




L’habit ne fait pas le moine

Par Joseph Stroberg

[Image de https://pixabay.com/]

Si l’habit ne fait pas le moine, et si notamment il ne suffit pas de se déclarer par exemple Pape au service des pauvres pour l’être effectivement dans les faits, qu’est-ce qui peut donc bien faire du moine ce qu’il est ? Si nous parvenons à répondre à cette question, nous gagnerons un discernement accru concernant la nature réelle de ceux qui nous gouvernent et de ceux qui leur donnent des ordres. Nous ne nous fierons plus aveuglément ni bêtement à l’apparence, à l’image souvent créée par le biais du marketing et des médias. Ceux-ci parviennent en effet bien trop souvent à nous vendre de la margarine pour du beurre quand ce n’est pas dix fois pire.

Ce qui fait l’Homme, fut-il moine, pape ou président d’une république, ce n’est ni ses vêtements, ni ses possessions matérielles, ni sa personnalité, ni son titre… Selon le point de vue exposé ici, ce qui le définit, ce qui fait de lui ce qu’il est, c’est bien davantage son âme ou la partie la plus profonde de son être, puis ce qui émane de lui, ce qui en irradie depuis son centre, ce qu’il fait et crée (ou au contraire détruit) par son biais… Autrement dit, un individu ne peut être correctement évalué et discerné sur la seule base de sa profession, de sa fortune et de son statut social. Le faire revient à donner prise aux manipulations les plus grossières.

Dans l’hypothèse où un Homme gagnerait effectivement à être évalué selon son âme, qu’en est-il des psychopathes qui se sont coupés de cette dernière ? C’est à cause d’une rupture du lien avec leur âme qu’ils ont une absence quasi complète d’empathie et de compassion, mais aussi une tendance maladive à mentir et à manipuler autrui pour parvenir plus rapidement à leurs objectifs égocentriques. Eh bien, avec un peu d’habitude, ils sont probablement plus faciles à évaluer que le commun des mortels. En effet, il n’émane pas grand-chose d’authentique de leur être. Même lorsqu’ils s’efforcent d’imiter la compassion, ils en font nettement trop, ils se montrent trop artificiels ou mauvais comédiens. Ils n’émettent aucune réelle chaleur humaine, mais une froideur plus ou moins terrorisante, même s’ils peuvent éventuellement esquisser à l’occasion de larges (et faux) sourires.

Si par nature les psychopathes tendent à tout faire pour se retrouver au sommet des hiérarchies et si on peut les reconnaître plus facilement maintenant que leurs traits caractéristiques ont été cernés par la psychologie et la psychiatrie, il serait hâtif de considérer que tous les leaders des différents gouvernements, des entreprises et des organisations humaines sont psychopathes. La réalité n’est pas aussi simple et schématique. Il existe des personnes ni sociopathes ni psychopathes parmi les élites mondiales et les divers leaders. Cependant, on ne peut se reposer uniquement sur les médias pour pouvoir les discerner, bien au contraire, étant donné la propension de ces derniers à faciliter la fabrication d’images et à déformer la réalité par le marketing. Il faudrait pouvoir les rencontrer en chair et en os et passer de longues heures à les côtoyer.

L’habit ne fait pas le moine, mais son âme, si ! Cependant, la télévision et les autres médias ne sont pas de bons lecteurs d’âmes, au contraire du cœur des êtres humains, lorsque ces derniers le laissent s’épanouir et ainsi déployer tous ses pétales de lumière. Alors, pour bien reconnaître la valeur de nos frères humains, nous devons commencer par leur manifester de la compassion sans jugement. Nous devons les accueillir tels qu’ils sont, même lorsqu’ils se sont coupés de leur propre âme (peut-être ou probablement comme suite à de nombreuses et terribles souffrances préalablement vécues). De plus, leur sort et leur état auraient pu être les nôtres. Nous ne pourrons pas créer ni connaître un réel Nouveau Monde sans nous-mêmes changer de comportement, d’attitude et d’énergies vers une telle direction. L’amour parvient même à guérir la psychopathie s’il est maintenu suffisamment fermement et avec persévérance.




Note sur la démission de Macron

Par Joseph Stroberg

L’article « Macron démissionne » montre comment les utilisateurs de réseaux sociaux tendent à consommer de l’information, et, qui plus est, souvent uniquement celle qui renforce leurs croyances, sans chercher ni à vérifier sa véracité ni à l’approfondir par des recherches supplémentaires et par la réflexion autour des sujets traités.

À l’heure de la nourriture fast-food et des modes éphémères, le phénomène n’est pas vraiment étonnant. Même une « nouvelle » particulièrement exceptionnelle ou dramatique sera oubliée après quelques jours ou quelques semaines, y compris dans le cas où elle est diffusée en boucle plusieurs heures ou plusieurs jours de suite par les médias dominants. Les gens absorbent de l’émotion sans grands efforts, puisqu’il suffit pour eux de s’affaler dans un canapé devant leur téléviseur cinéma ou de marcher comme un automate avec leur cellulaire devant les yeux, au risque d’ailleurs de terminer écrasés par une rame de métro ou par une voiture (comme cela est arrivé à Montréal). Mais la nourriture mentale leur paraît plus indigeste ou inconnue et celle d’ordre spirituel ou métaphysique leur est encore moins profitable. Ils semblent ne pas la voir, attirés comme des lucioles par les titres sensationnalistes au détriment de titres plus « plats », mais qui peuvent cacher de véritables trésors.

Un phénomène complémentaire est celui de la surconsommation de vidéos. Une vidéo de deux heures aura souvent dix fois plus de visionnements que la transcription écrite de son contenu. Pourtant cette dernière peut généralement se lire en cinq ou dix fois moins de temps. Mais l’image présente un caractère potentiellement hypnotique. Elle attire les humains comme les faisceaux lumineux attirent les insectes durant la nuit. Alors que l’écrit pousse bien davantage à la réflexion ou au moins à l’exercice d’une certaine concentration mentale. L’Homme moderne recherche la facilité, le confort et la satisfaction de ses désirs au nom de la liberté. Et il lui est plus facile de rester passif devant l’image que de faire l’effort de lecture et de compréhension d’un écrit. Pratiquant ainsi, il nourrit la Bête, renforce le Système qui ne demande pas mieux que d’avoir affaire à des individus décérébrés (voir aussi : Ne plus nourrir la Bête). Il s’éloigne d’un Nouveau Monde pour renforcer le Nouvel Ordre Mondial. Le veut-il vraiment ?




Quand la paix existera-t-elle vraiment ?

Par Joseph Stroberg

[Image : Carte vecteur créée par pickapic – fr.freepik.com]

La paix signifie notamment l’absence de guerres (militaires, civiles, commerciales, idéologiques, etc.) et de conflits entre individus ou entre groupements humains. Elle n’est évidemment pas possible tant qu’il existe des armes de tous calibres et même les plans pour en fabriquer. Elle n’est pas non plus possible tant que l’on recourt à des embargos pour imposer sa volonté à d’autres nations ou à d’autres groupements humains. Elle ne sera pas non plus réalisable tant que des individus ou des groupes chercheront à imposer leurs idéologies ou leurs coutumes à d’autres. Est-ce que tout ceci est envisageable au cours des prochaines années?

La disparition complète des armes, de leurs plans, des embargos économiques et des conflits idéologiques… demandera un changement radical de notre manière de vivre et d’envisager la vie. Et elle impliquera aussi la disparition complète d’un grand nombre d’activités d’ordre professionnel : bien sûr tous les métiers liés à la création et à l’utilisation d’armes, mais aussi une part importante de ceux liés à l’économie et à la justice. En effet, un monde en paix implique la disparition de pratiquement toutes les professions qui sont reliées aux conflits individuels et collectifs ou à leur résolution : militaires, policiers, agents secrets, avocats, juges, notaires, gardiens de prison, etc. Est-ce que ceci est envisageable au cours des prochaines années?

Comment peut-on s’attendre à ce que dans quelques années nous connaissions un Nouveau Monde? Comment l’Humanité pourrait-elle passer de son enfance ou adolescence fortement conflictuelle à une civilisation réellement mature et paisible? Qu’est-ce qui peut permettre qu’un enfant bagarreur ou qu’un adolescent entêté s’assagisse au moins momentanément? Eh bien, il s’agit souvent d’un choc d’un ordre ou d’un autre. Et certains parents avaient ou ont recours à une bonne gifle dans l’espoir de remettre les idées en place de leur progéniture. Cependant, cette pratique violente engendre souvent des effets secondaires non souhaitables, tels que la haine, la colère ou la peur, selon la loi d’action et réaction (voir aussi Pourquoi le NOM nous fragilise ?). Et si l’on veut obtenir un effet plus constructif, il vaut mieux un choc mesuré, appliqué avec juste la bonne quantité d’énergie, dans la bonne direction. Ceci marche généralement mieux avec des énergies subtiles (émotionnelles, mentales ou spirituelles) qu’avec des énergies physiques.

Quel genre de choc pourrait rapidement faire passer l’Humanité à l’âge adulte? Un choc émotionnel tel que celui produit par les événements du 11 septembre 2001 (voir aussi Note sur le 11 septembre 2001, le terrorisme et la manipulation des foules) ne semble pas favorable, car dans ce cas, la conséquence a plutôt été une fragilisation et un hébétement d’une partie de l’Humanité (spécialement en Occident). Non, le genre de choc le plus efficace et constructif serait d’ordre spirituel. Et de ce point de vue, ce sont les personnes matérialistes, athées ou agnostiques qui le vivraient de manière plus intense, au point que pour certaines d’entre elles, l’effet pourrait être psychologiquement destructeur, les poussant vers la folie. Ceci serait d’autant plus le cas qu’elles sont rigides dans leurs croyances.

Dans les milieux alternatifs, certaines hypothèses ont déjà été émises concernant le genre de choc qui pourrait attendre l’Humanité. Certains pensent qu’il y aura un débarquement massif d’extraterrestres bienveillants. D’autres envisagent plutôt ce qu’ils appellent une « ascension » planétaire. Ce qu’ils entendent par là correspond le plus souvent à une élévation plus ou moins brutale ou rapide des vibrations terrestres, via éventuellement celles du Soleil s’élevant lui-même vibratoirement. Là où dans ce cas ils peuvent différer, c’est sur les effets d’une telle ascension. Ceux-ci pourraient être tangibles, allant jusqu’à par exemple « éthériser » la planète et son humanité et donc à les sortir du plan physique (les êtres humains n’auraient alors plus un corps de chair et de sang, mais un corps énergétique vital). Ou ils pourraient être surtout intérieurs, procurant par exemple des aptitudes parapsychiques qui pour l’instant relèvent généralement de science-fiction : télépathie, télékinésie, lévitation, etc. Une combinaison de plusieurs de ces hypothèses est bien sûr envisageable.

L’ascension aurait aussi pour effet de rendre la planète incompatible aux êtres de nature sociopathe ou psychopathe. Ces derniers n’en supporteraient pas la nouvelle qualité énergétique. Quoi qu’il en soit, après un tel choc de nature spirituelle (ou pouvant fortement affecter le système de croyances des êtres humains), l’Humanité ne serait définitivement plus la même et notre mode de vie actuel serait aussi dépassé et inapproprié que notre Système. Un tel événement pourrait intervenir n’importe quand, en une durée relativement courte (quelques jours, par exemple) ou de manière plus progressive. Au final, le résultat serait une transformation radicale de la vie planétaire. La Terre connaîtrait notamment enfin la paix et l’harmonie après des millénaires de conflits.

Maintenant, que préférons-nous? Croire que le monde va continuer sur sa lancée actuelle et qu’il n’y aura ni aliénigènes bienveillants ni ascension de quelque nature que ce soit? Ou préférons-nous visualiser qu’un miracle est possible?