Effets de l’art moderne

Par Joseph Stroberg

Si l’on définit l’art comme la matérialisation, la manifestation, la représentation ou l’expression d’un ensemble de sensations, d’émotions ou de sentiments et comme un moyen de les faire rejaillir, il existe alors une relation étroite entre l’art d’une civilisation et la vie sensorielle, émotionnelle et sentimentale des individus qui la composent. Autrement dit, en étudiant les différentes formes d’art d’une civilisation, on peut connaître en particulier les émotions et les sentiments qui y dominent et l’influencent. On pourra notamment savoir si ceux-ci favorisent l’élévation des âmes ou au contraire leur descente dans le matérialisme. De ce point de vue, qu’en est-il de l’époque moderne ?

Pour connaître l’influence psychique et éventuellement spirituelle de nos arts, il est nécessaire d’établir un inventaire au moins succinct de leurs formes les plus courantes et surtout de celles avec lesquelles les individus sont le plus souvent en contact, et ceci sur une période de quelques décennies si l’on souhaite de surcroît déterminer une tendance. Pour plus de clarté, il est sans doute préférable de procéder par type d’art, en fonction notamment des sens impliqués dans la perception des œuvres ou des créations correspondantes. Pour simplifier l’exposé, on peut s’en tenir seulement à une partie de ces types, ceux qui ont le plus d’influence, surtout auprès de la jeunesse qui représente l’avenir de la civilisation.

Depuis environ un siècle, les arts peuvent être répartis dans les groupes suivants :

  • l’architecture ;
  • la sculpture (et la poterie, etc.) ;
  • les arts graphiques (peinture, dessin, bande dessinée…);
  • la musique ;
  • la littérature (poésie, romans…) ;
  • les arts de la scène ou gestuels (danse, théâtre, mime, cirque…) ;
  • les arts télévisuels (cinéma, téléfilms…) ;
  • les arts culinaires.
  • On pourrait éventuellement ajouter les arts martiaux, mais ceux-ci sont devenus bien davantage des sports ou des moyens de combat que des arts qui intégraient originellement des dimensions morales et spirituelles.

De nos jours, les arts dominants ou qui semblent avoir le plus d’impact en termes d’attention et d’influence sont probablement maintenant le cinéma, la musique et les arts gestuels, suivis des arts graphiques et des arts culinaires, puis de la littérature. Et les jeunes sont particulièrement attirés par le cinéma, la musique et la danse. Quelle peut être la cause d’un tel attrait ? Il est possible d’en avoir une idée plus précise déterminant ce qui caractérise ces arts particuliers par rapport aux autres.

Les formes d’art ayant le moins de succès sont la sculpture et l’architecture. Leur particularité est la longévité. Les œuvres architecturales et sculpturales sont en principes faites pour durer, sauf lorsqu’elles s’expriment sur des matériaux tels que le sable et la glace. Et il se trouve justement que les sculptures et les constructions architecturales qui de nos jours marquent le plus les individus sont les plus éphémères, telles que les hôtels de glace et les châteaux de sable ! De même, dans les arts graphiques, ceux qui tendent à produire une forte impression sont ceux qui utilisent un support d’expression temporaire, comme des grains colorés pour créer des mandalas qui ensuite seront détruits par le vent. La danse elle-même est éphémère, puisqu’elle ne dure que le temps de son expression. De même pour la musique et les arts culinaires.

Cependant, l’ère moderne nous permet en quelque sorte de tricher et de rendre l’éphémère presque éternel (ou au moins d’en accroître considérablement la durée) par le biais d’enregistrements sonores, vidéo ou écrits. Et le cinéma est basé sur de tels enregistrements. Pour autant, un enregistrement n’est jamais l’original. Le souvenir d’un événement n’est pas l’événement lui-même. La photographie d’un paysage n’est pas le paysage lui-même. Par contre, pendant ce temps, le monument architectural est toujours présent, et il se dégrade lentement au cours du temps. D’un instant à l’autre, il s’use, mais il s’agit toujours du même, de l’authentique original. Alors que le film, la photographie, l’enregistrement sonore… produisent l’illusion d’un éternel recommencement, peuvent donner l’impression de revivre encore et encore les mêmes émotions. Ce faisant, ils font perdre en cours de route l’authenticité originelle.

L’Homme moderne consomme l’art comme il consomme la nourriture et les différentes productions industrielles. Avide d’émotions, assoiffé de quantité, sous l’influence permanente de ses désirs insatiables, il se gave de photographies de lieux et de pièces architecturales, de tourisme, de musique, de spectacles en tous genres, de la même manière qu’il recourt aux sports extrêmes ou aux drogues. Il s’enivre de sensations et d’émotions multiples, les enregistre au besoin pour espérer plus tard les revivre. Mais il perd en profondeur et en qualité ce qu’il gagne en surface et en quantité.

Sous l’influence d’une société de plus en plus superficielle et matérialiste, de plus en plus chaotique et malade, le jeune naît au son des musiques qui la représentent le plus, des rythmes qui l’enfoncent dans la matière au lieu de l’élever, des sons dissonants qui le déstructurent au lieu de le consolider… S’identifiant à son corps, il veut danser encore et encore, suivre les rythmes infernaux de ces musiques et chansons modernes qui n’ont plus rien de sacré, obéir à ses instincts pour se croire libre… Oh ! Bien sûr, il y a des exceptions. Un nombre croissant de jeunes ne se laissent pas emporter par ce courant. Néanmoins, parmi ceux qui en sont victimes, il y en a qui ressentent de manière croissante le vide intérieur créé par ce type d’emportements. Et certains finissent malheureusement par ne plus le supporter et par se suicider.

Le cinéma, la musique et la danse modernes sont probablement de nos jours les principaux vecteurs de l’idéologie du Nouvel Ordre Mondial et des valeurs inversées que celui-ci colporte. L’image, le rythme et le son représentent pour lui d’excellents supports de manipulation mentale par le biais de l’univers émotionnel. L’effet en est décuplé par l’alcool et les drogues. Pour parvenir à un tel résultat, il était nécessaire d’éliminer des arts toute notion de « sacré ». Le Nouveau Monde ne naîtra pas avant d’avoir redécouvert cela. L’art n’aura alors probablement plus grand-chose en commun avec ses expressions actuelles.




Le RIC suffira-t-il ?

Par Joseph Stroberg

Le mouvement des Gilets jaunes a fait mettre en avant la notion de Référendum d’Initiative Citoyenne (ou RIC en abrégé). Bien des Français maintenant se polarisent dessus dans l’espoir qu’en obtenant une telle miette de pain, leur faim de changement social, professionnel ou civilisationnel sera satisfaite. Cela pourra-t-il être le cas?

L’Histoire moderne, depuis plus d’un siècle, tend à démontrer que tous les prétendus changements, y compris les mesures sociales et politiques prises en France au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, ne font que maintenir l’Humanité dans le Système et dans la direction qui verra l’achèvement du Nouvel Ordre Mondial. En particulier, ils maintiendront toujours des hiérarchies de contrôle au sommet desquelles séviront toujours des élites. De ce point de vue, obtenir même le RIC (comme en Suisse et en Italie) ne changera pas grand-chose à la vie des Français.

Ceux qui définissent les règles du jeu, les changent au besoin en cours de route, et finalement trichent pour s’assurer la victoire, sont toujours les mêmes élites mondialistes et matérialistes. Ils pourront très bien concéder le RIC, car celui-ci ne fera qu’ajouter une couche à l’illusion de liberté dans laquelle vivent les « citoyens » des nations (voir aussi La bureaucratie contre la liberté, Manifeste pour un nouveau monde, Ne plus nourrir la Bête, Masse critique).

On ne peut pas changer le jeu de la vie sur Terre si l’on en subit toujours les mêmes règles injustes et promotrices de conflits. Et réclamer des maîtres du jeu un changement ne nous fournira en retour que des accommodements momentanés allant toujours dans le sens voulu par ces maîtres. Nous serons toujours leurs esclaves, leur bétail tenu dans le même enclos. Changer la peinture de la clôture, faire pousser dans nos pâturages du maïs plutôt que de l’herbe, y injecter même des OGM… ne changera rien au fait que nous sommes prisonniers du même jeu, du même Système, du même Ordre Mondial depuis des siècles et des siècles, celui-ci devenant de plus en plus implacable au fur et à mesure du temps qui s’écoule.

Le Nouvel Ordre Mondial a seulement de « Nouveau » le fait qu’il s’y ajoute une nouvelle couche de contrôle en plus des dimensions politiques, économiques, militaires, judiciaires, policières, « éducatives » et religieuses… Celle-ci est la couche technologique et scientifique, ajoutée progressivement depuis environ deux siècles, au moment même où les royaumes étaient transformés les uns après les autres en républiques, dans de nombreuses nations du monde. La surveillance de masse est maintenant possible et généralisée par différents moyens : vidéo surveillance, systèmes de sécurité, puces RFID, satellites d’observation, NSA…

Si l’Humanité veut réellement devenir libre dans un monde réellement rénové, dans un Nouveau Monde, il lui faudra définir elle-même les nouvelles règles du jeu, et non pas continuer à s’en remettre à ses maîtres actuels. Il lui faudra cesser de fonctionner avec toutes les institutions et administrations nationales et internationales qui ont été créées et maintenues par les élites richissimes et contrôlantes.

Dans le Nouveau Monde, il n’y aura plus d’ONU, d’OMC, d’OMS, d’OTAN… ni de systèmes scolaires, de systèmes judiciaires, d’organismes publics régulateurs, de normes ISO, d’offices du tourisme, etc. Il n’existera plus que des individus souverains qui décideront eux-mêmes de vivre ou non à l’intérieur de certaines limites et communautés, ou de créer ou non certains projets d’envergure, de se choisir certaines règles momentanées de vie commune, ou tout simplement de respecter les lois cosmiques et naturelles sans y ajouter de la confusion d’origine humaine ou reptilienne. Les êtres humains, respectueux les uns des autres, responsables et conscients des conséquences de leurs choix et actes, n’auront plus besoin de structures nationales ou internationales rigides et opaques, d’administrations, de gouvernements, et de quoi que ce soit qui les empêchent de s’épanouir et de créer.

En attendant ce jour plus ou moins lointain ou plus ou moins proche, les hommes, les femmes et les enfants du monde continueront à subir l’oppression des élites tant qu’ils se contenteront de réclamer quelque chose de leur part, RIC ou autre, au lieu d’apprendre à vivre sans elles et sans leurs règles du jeu. Tant que l’on accepte de fonctionner dans la dystopie du Nouvel Ordre Mondial, le Nouveau Monde restera de l’utopie au lieu de se concrétiser.




Survie ?

Par Joseph Stroberg

[Source image : ici]

L’époque actuelle apparaît de plus en plus troublée dans ses fondements comme dans les événements vécus individuellement et collectivement. Ceci entraîne notamment une préoccupation croissante pour les deux notions suivantes : celle d’effondrement des civilisations et celle de survie lors d’un tel effondrement. Il reste à déterminer la cause d’un tel trouble et l’intérêt de telles préoccupations.

Depuis au moins deux siècles, et spécialement depuis la Révolution française, les fondements moraux et religieux de la civilisation occidentale ont été progressivement réduits à peau de chagrin. Si les dogmes religieux traditionnels ont été plus ou moins pulvérisés, ils ont été remplacés par ceux de la Franc-maçonnerie et de la laïcité largement promue par cette dernière. Dans le même temps, la morale a été remplacée par l’éthique. La première se voulait d’inspiration divine, même si la Loi de dégradation est passée par là et l’a assez largement colorée, voire corrompue, par diverses croyances d’ordre plus ou moins dogmatique. La seconde est de source essentiellement humaine, chaque société ou groupe fabriquant ses propres règles éthiques en fonction de ce qui l’arrange (souvent au détriment des autres).

Alors qu’auparavant, quelques grandes religions révélées et leurs quelques courants schismatiques se disputaient la primauté des valeurs morales, l’éthique s’est dispersée en des milliers d’interprétations du « bien » et du « mal ». Elle a ainsi proportionnellement augmenté la confusion et les conflits. Il n’y a notamment jamais eu une telle quantité et une telle proportion de morts violentes (par guerres et par crimes) que depuis un siècle.

Parallèlement à cette évolution socioculturelle, le « progrès » scientifique et technologique a amené les êtres humains à puiser de plus en plus dans les ressources planétaires. Nous en arrivons aujourd’hui au point où certaines sont déjà épuisées alors que d’autres ne vont pas tarder à l’être. Et le manque de ressources par rapport aux besoins correspondants est la principale cause de l’effondrement des civilisations (voir la Note sur l’effondrement des civilisations). De plus en plus d’êtres humains se rendent compte d’au moins une partie de ces lacunes potentiellement dramatiques. Et plus ils sont matérialistes, plus cela les trouble ou les effraie.

Les grandes vagues d’immigration stimulées par l’élite mondialiste ajoutent à l’instabilité provoquée par les deux autres facteurs évoqués. Elles font craindre à plusieurs un effondrement accéléré de la civilisation. Une conséquence de ce chaos croissant est la préoccupation grandissante, dans toutes les classes sociales, pour la survie matérielle et pour des stages, séminaires, cours et livres sur cette « survie ». Ceci présente un intérêt vital ou capital pour les individus fondamentalement matérialistes et athées. Pour eux, il n’y a aucune survie de la conscience à la mort physique. Et ils craignent celle-ci plus que tout. Pourtant, elle est jusqu’à présent inéluctable. Suivre ou non des cours de survie n’y changera rien. Se préparer à l’effondrement total de notre civilisation n’y changera rien non plus.

À côté de ces êtres humains qui semblent craindre la mort plus que tout, il y en a qui croient, qui sentent ou qui savent que la conscience est immortelle. Ceux-ci n’ont alors pas de grand intérêt à se préoccuper de survie matérielle. Pour eux, la mort physique n’est qu’une étape dans le cheminement de la conscience. Elle les prendra quand l’heure sera venue, qu’ils se soient ou non enterrés préalablement dans des abris antiatomiques. Pourquoi perdraient-ils leur temps à chercher à éviter la mort, au risque de ne plus vraiment « vivre », mais de seulement survivre ?




Les villes sont le cancer de la Terre

Par Joseph Stroberg

L’Histoire tend à démontrer que l’urbanisation s’est toujours accompagnée d’un mouvement de l’agriculture vers les monocultures et l’exploitation paysanne. Lorsqu’une ville s’implantait puis grossissait dans une région initialement rurale comportant des fermes autosuffisantes pratiquant la polyculture, pour survivre, elle devait mettre en place tout un processus d’approvisionnement alimentaire à partir de la campagne environnante. Les paysans devaient produire bien plus, et d’une manière telle que la récolte soit plus rapide.

La polyculture pratiquée dans une ferme familiale autosuffisante, sur une surface de l’ordre de quelques hectares (entre deux cents et cinq cent mille pieds carrés), permettait de nourrir quelques familles de taille moyenne ou une famille nombreuse. C’était possible même sans les pratiques utilisées actuellement en permaculture (qui permettent de meilleures récoltes sans retourner la terre). De telles fermes dispersées sur une région suffisaient donc en général à l’alimentation de la communauté rurale correspondante, même en cas de mauvaises récoltes à certains endroits de cette région, car il pouvait y avoir quelques surplus dans d’autres fermes. Cependant, lorsqu’une ville apparaît dans un tel voisinage, les habitants de cette dernière ne sont pas producteurs agricoles et dépendent donc des paysans environnants.

Plus une ville grossit, et plus elle parasite le milieu agricole environnant. Une forte population urbaine met bien évidemment davantage à contribution les paysans des alentours, demandant une production augmentée proportionnellement à la croissance de la ville. Cependant, les pratiques de polyculture ne sont plus alors adaptées à un tel besoin. Les ressources agricoles n’étant pas suffisantes, la civilisation urbaine naissante tend à imposer une nouvelle approche agricole pour perdurer (voir la Note sur l’effondrement des civilisations). Elle réclame une méthode permettant de récolter et de distribuer plus efficacement la production. C’est ainsi que le plus souvent, on voit alors apparaître des exploitations agricoles de plus en plus tournées vers la monoculture sur de grandes surfaces.

Le problème de la monoculture (surtout avec des moyens mécaniques, en retournant la terre, et en utilisant des engrais chimiques et des pesticides) est la facilité avec laquelle elle détruit les sols, et appauvrit les paysans pour finir par les asservir au bénéfice des citadins. Dans le même temps, par le fait qu’elle concentre une forte population sur une surface réduite, la ville est un facteur important de pollution environnementale, car elle ne possède pas un espace suffisant pour bénéficier des capacités régénératrices de la planète. Et le cas est aggravé lorsque les habitants de la ville deviennent surconsommateurs et gaspilleurs. Alors, elle évacue ses quantités industrielles de déchets aux alentours, sans que ceux-ci puissent être rapidement assimilés par la terre.

Finalement, une ville se comporte comme une tumeur cancéreuse. Elle se nourrit aux dépens de la santé de son hôte (la région agricole) et tend à croître encore et encore, au point d’arriver de nos jours à d’immenses mégapoles de plusieurs millions d’habitants. Et bien sûr, celles-ci sont d’autant plus polluées et génératrices de dégradation environnementale. Les villes tuent à petit feu, et parfois plus rapidement, les paysans, les animaux, les arbres, et la vie planétaire en général. Ce sont de véritables cancers pour la planète. Le Nouveau Monde verra au contraire la disparition progressive des villes, condition indispensable au retour vers la santé planétaire.




Deux humanités ?

Par Joseph Stroberg

Dans certains milieux ou réseaux ésotériques ou spirituels, il existe depuis quelques décennies une théorie de plus en plus en vogue selon laquelle une partie non négligeable des êtres humains n’auraient pas d’âme. Avant d’examiner les conséquences possibles d’une telle vision des choses et notamment à qui elle peut profiter, nous en ferons un court résumé et une rapide évocation de ses origines plus lointaines.

La théorie évoquée présente diverses variantes, mais expose le plus souvent que près de la moitié des êtres humains, d’origine pré-adamique, seraient dénués d’âme et donc de simples « portails organiques » tout juste bons à se faire manipuler ou posséder par des entités. Ces portails (ou êtres sans âmes) seraient de simples agents d’une matrice artificielle créée par ces dernières entités afin d’empêcher les autres êtres humains de s’en libérer et pour s’en servir également de nourriture émotionnelle. Pour certains, ces entités seraient des aliénigènes, et pour d’autres, elles seraient des genres d’entités invisibles multidimensionnelles se faisant passer pour Dieu (alors nommé « démiurge »). Une présentation plus détaillée de cette théorie peut se trouver par exemple ici.

Cette théorie est une version simplifiée de traditions plus anciennes : l’ancienne gnose biblique répertorie trois types d’hommes : les Pneumatiques, les Psychiques et les Hyliques. La tradition indienne mentionne elle aussi trois catégories d’humains : les Sattviques, les Rajasiques et les Tamasiques. Les hyliques correspondraient à des êtres humains matérialistes (et possiblement dénués d’âme). Les psychiques auraient une âme, mais fournie par le « démiurge ». Enfin, les pneumatiques seraient régénérés par la venue de l’Esprit de Dieu. Parallèlement, les tamasiques représentent les êtres humains les plus inertes (paresseux, ignorants, « lourds »…). Les rajasiques sont plutôt les individus soumis aux désirs et aux passions. Enfin, les sattviques représentent les êtres humains dotés de qualités spirituelles (l’équilibre, la droiture, la sérénité, l’esprit pacifique…).

Le gros problème de ce genre de théories, combien même posséderaient-elles une bonne partie de réalisme ou seraient-elles complètement exactes, c’est leur caractère potentiellement discriminatoire et diviseur, surtout de la manière dont elles sont habituellement présentées. De plus, elles prédisposent également à la peur, notamment celle de ne pas être libéré de cette prétendue ou éventuelle matrice artificielle et ceci à cause de ses agents, les portails organiques.

Nous pouvons par ailleurs y voir une faille conceptuelle interne, ceci en considérant la notion d’Esprit à laquelle elles recourent aussi. Dans la plupart des grandes traditions religieuses et initiatiques, de même qu’ici, l’Esprit est comparable à l’étincelle divine, ce qui, au centre de l’individu, relierait ce dernier à la Source de la Création. Or, un tel Esprit, en raison même de sa nature, se situe hors de tout domaine de corruption et de manipulation possible, par quelques entités que ce soit. Autrement dit, lorsqu’il émet une incarnation dans un corps humain, il reste le maître d’oeuvre de son « avatar » et connaît les règles du jeu. S’il accepte de s’incarner sur une planète disposant d’une matrice artificielle, il sait dès le départ à quoi son émanation incarnée devra s’attendre. On peut comparer cet Esprit au joueur d’un jeu virtuel en trois dimensions, tel qu’un jeu massivement multijoueurs (comme World of Warcraft). Le joueur d’un tel jeu en connaît les règles et sait à quoi son personnage peut s’attendre lors des diverses aventures dans lesquelles il le plonge. Et le vrai Dieu du jeu, ce n’est pas l’un des dieux de l’univers du jeu (ce n’est pas le « démiurge »), mais le créateur du jeu (l’entreprise qui a développé le jeu grâce à tous les développeurs et concepteurs informaticiens).

Maintenant, plaçons-nous du point de vue d’un des personnages du jeu, d’une des personnalités humaines incarnées telles que nous sommes ici-bas. Avons-nous la possibilité de savoir si tel autre personnage est relié ou non à un Esprit (et donc à un autre joueur)? Ou s’il est au contraire un simple sous-programme, un « robot » du jeu, ou encore un PNJ (personnage non joueur)? Ou bien seuls les Esprits, les joueurs peuvent vraiment le savoir? Certains des êtres humains, pourtant simples personnages du jeu, peuvent bien sûr être tentés de répondre par l’affirmative, en se référant à tels ou tels critères, ou en prétendant avoir une super intuition infaillible, ou encore la science infuse. Cependant, de notre point de vue, si tout est possible ou envisageable a priori, rien n’est vraiment certain. Quoi qu’il en soit, le plus sage semble être de partir de l’hypothèse que notre perception subjective du Réel est plutôt limitée et a déjà été maintes fois sujette à erreurs, illusions, voire hallucinations.

Donc, si nous sommes limités quant à notre capacité de discerner l’Esprit ou son absence au-dessus d’un autre être humain (ou dans cet être), même si une matrice artificielle existe, la seule chose qui devrait nous préoccuper par rapport à elle n’est pas l’éventuelle existence d’agents contrôleurs de cette matrice, ni même d’un démiurge, mais notre propre capacité à naître hors de cette matrice particulière. Doit-elle être différente de celle à naître hors des autres matrices, dont la matrice naturelle terrestre? (Voir La Matrice ?).

Pour finir, à qui peuvent servir le plus de telles théories, au moins dans leur formulation actuelle, selon leurs effets probables en matière de jugements hâtifs et de divisions ?




Vieux articles

Par Joseph Stroberg

Les trois articles suivants datent de 1992-1993 et avaient été remaniés quelques années plus tard. Ils conservent quelques coquilles et ne seraient pas traités similairement par l’auteur à l’heure actuelle. Leurs points de vue sont bien sûr discutables. Ils se trouvent encore visibles chez l’hébergeur américain Angelfire.

L’Humanité face aux peuples de l’espace
(article paru fin 1992 dans le numéro 144 de la revue « Le monde inconnu » et légèrement remanié ensuite)

Astronomie et astrologie
(article paru en mars 1993 dans le numéro 147 de la revue « Le monde inconnu » et remanié ensuite)

Nouveaux gourous, nouvelles sectes
(résumé et remaniement d’un article paru en septembre 1992 dans le numéro 141 de la revue « Le monde inconnu »)


L’humanité face aux peuples de l’Espace

En cette fin du vingtième siècle, alors que l’hypothèse de la vie extraterrestre se mue en quasi-certitude chez un nombre croissant de scientifiques, la juxtaposition de données prophétiques ou traditionnelles avec l’état et l’avancement actuel de l’humanité, avec le phénomène OVNI et avec d’étranges faits ou rumeurs tend à mettre en évidence l’existence d’une présence ou d’une influence non humaine croissante sur la Terre! Admettre la possibilité de cette présence amène à s’interroger sur son but. Que pourraient chercher des peuples extraterrestres sur notre planète, et quelles pourraient en être les répercussions sur notre civilisation?

La Terre n’est probablement qu’une banale planète dans notre système solaire tout aussi banal au sein d’une galaxie – la « Voie lactée » – qui en compte des dizaines de milliards. Cette galaxie est elle-même tout à fait quelconque dans un univers ou une portion d’univers où l’homme en dénombre des milliards. Même si la vie n’apparaissait que sur les planètes analogues à la Terre et connaissant des conditions astronomiques voisines et si l’intelligence ne se développait que sur un millième ou un millionième d’entre elles, l’univers appréhendé par l’homme pourrait compter un grand nombre de civilisations extraterrestres au moins aussi avancées, ou aussi peu évoluées, que la notre. Par des considérations statistiques voisines mais plus élaborées, des astrophysiciens, dont certains connus du grand public, comme Karl SAGAN, sont arrivés à la même conclusion. De tels scientifiques ont été suffisamment pris au sérieux par les responsables de la NASA et du gouvernement américain pour que des messages destinés à d’éventuels extraterrestres soient inscrits ou enregistrés sur trois sondes spatiales lancées pour photographier des planètes du système solaire. Sur « Pioneer 10 », lancée le 3 mars 1972 et chargée d’étudier les astéroïdes et Jupiter, a été installée une « plaque d’identité » d’aluminium doré gravée de symboles suggérant son origine terrestre. « Voyager 1 » et « Voyager 2″, lancées en 1977, emportent chacune un vidéodisque sur lequel figurent une encyclopédie de la Terre, des cris d’animaux, des morceaux de musique, des salutations en 60 langues, et un message de l’ex président américain Jimmy CARTER! Par ailleurs, les coûteux radiotélescopes construits en divers lieux du globe pour capter les ondes radio en provenance de l’espace sont parfois utilisés pour rechercher d’éventuels signaux extraterrestres intelligents qui seraient émis sur ces ‘longueurs d’onde ». La vie extraterrestre intelligente est donc manifestement davantage qu’une simple hypothèse pour au moins quelques membres influents de la communauté scientifique, au point qu’elle est étudiée dans une science récente: l’exobiologie.

Un nombre toujours plus grand d’astronomes et d’autres chercheurs estiment comme très probable l’existence d’au moins quelques dizaines de civilisations extraterrestres technologiquement plus avancées que la nôtre, rien que dans notre galaxie. La plupart d’entre elles ont donc certainement déjà effectué des voyages extra-planétaires – hors de leur planète d’origine – en direction d’autres astres de leur système solaire ou même de systèmes proches. Au rythme actuel du progrès scientifique et technologique, l’humanité elle-même pourrait atteindre une autre étoile que le Soleil dans quelques dizaines ou centaines d’années tout au plus. La découverte d’un moyen de se déplacer à une vitesse proche de celle de la lumière appartient au domaine du possible et le permettrait. Les physiciens admettent la possibilité de voyager à une vitesse très proche de celle de la lumière et conçoivent que des êtres intelligents puissent découvrir un moteur ou un moyen de propulsion assez puissant pour atteindre celle-ci. Mais depuis EINSTEIN, ils croient qu’elle représente une limite infranchissable, aucun objet matériel ne pouvant, selon eux, la dépasser. Aussi, considèrent-ils comme très peu probable une visite extraterrestre sur la Terre, d’autant plus qu’ils ne la croient pas objet d’une attention spéciale qui en ferait un but de voyage prioritaire. Cependant, on est en droit de se poser les questions suivantes:

  • La vitesse de la lumière représente-t-elle réellement une limite?
  • Est-elle la même en tout point de l’univers ordinaire (celui perçu par l’homme)?
  • L’espace-temps est-il pratiquement le même dans tout l’univers, ou ne pourrait-il pas, pour des raisons qui peuvent largement nous échapper, être très différent d’un endroit à l’autre, d’une galaxie à l’autre, d’un système solaire à l’autre, ou même d’une planète à l’autre?
  • N’existe-t-il pas des dimensions non ordinaires de l’univers, dimensions qui pourraient fournir un ou plusieurs moyens de contourner l’obstacle de la vitesse limite, à supposer que cet obstacle soit réel?
  • La Terre peut-elle se trouver l’objet d’une attention spéciale de la part d’autres êtres?

Une réponse favorable à l’une ou l’autre de ces questions augmenterait bien sûr le caractère plausible de visites extraterrestres. Et un domaine qui peut fournir ce genre de réponses, au moins sur le plan théorique, est celui de la science-fiction. Celle-ci n’est pas une simple littérature d’imagination car elle combine « l’inspiration » et l’imagination proprement dite que l’on pourrait nommer « expiration« . Un auteur de science-fiction « inspiré », comme le fut par exemple le précurseur Jules VERNES, est capable de capter des informations relatives au passé, au futur ou à d’autres lieux de l’univers, grâce à un ou plusieurs sens « subtils » dont l’existence n’est pas encore reconnue par la science officielle mais que d’autres appellent perceptions extrasensorielles. La fameuse « intuition » peut, suivant les cas, être assimilée à l’un ou l’autre d’entre eux. Les informations captées par un tel sens le sont à la manière dont une radio capte une station émettrice. Leur qualité dépend de la fiabilité et de l’acuité de l’appareil récepteur. Lorsqu’un bon canal est sélectionné, on peut capter des informations en provenance du plan correspondant d’émission: physique, émotionnel-affectif, ou mental. Celles-ci peuvent se rapporter à n’importe quel secteur de la vie humaine ou même extra-humaine. L’écrivain de science-fiction qui les capte les met en scène grâce à son imagination. Celle-ci se déroule lors de la phase active du processus de création. L’inspiration intervient lors de la phase réceptive passive. En réalité, les deux ne cessent généralement d’alterner pendant tout le travail créateur de l’écrivain.

La science-fiction a ainsi pressenti de nombreuses découvertes scientifiques plusieurs années ou dizaines d’années à l’avance. Elle propose aussi des quantités de théories non encore vérifiées ou  reconnues par les hommes et notamment des réponses aux questions précédentes. En particulier, elle contourne l’éventuel obstacle d’une vitesse limite par le recours à « l’hyperespace » qui permet de prendre des raccourcis lors de déplacements spatiaux, ou à la « téléportation ». L’existence avérée du premier ou de la seconde rendrait évidemment caduques les suppositions restrictives des savants quant aux visites d’êtres non humains. Quoi qu’il en soit, en matière de passages ou d’atterrissages extraterrestres sur notre planète, il est certainement plus logique et déterminant de commencer par l’observation des faits.

L’histoire terrestre fourmille d’indices ou de traces de visiteurs d’autres mondes, depuis la plus haute antiquité où les hommes les assimilaient volontiers à des dieux, jusqu’à l’époque moderne qui en connaît une forte recrudescence: témoignages écrits ou oraux, matières ou objets inconnus, traces étranges, photographies, « signatures radar », etc. A partir de la seconde guerre mondiale, les observations de « véhicules » volants, de phénomènes et d’êtres étrangers à la Terre se sont tellement multipliées qu’on a fini par les regrouper puis par les étudier sous le nom de phénomène « OVNI » (Objets Volants Non Identifiés) en y mêlant ou feignant d’y mêler des observations purement atmosphériques comme la foudre en boule ou les nuages lenticulaires. Ceux qui veulent nier ou ceux qui veulent cacher l’origine non humaine du phénomène avancent des arguments tels que les suivants:

  • il s’agit d’un fantasme de l’humanité et d’hallucinations collectives,
  • les témoins ne sont pas crédibles,
  • la multiplication des observations n’est due qu’à l’accroissement de la population ou à un effet d’imitation,
  • il s’agit d’une invention de la CIA pour cacher des recherches secrètes sur de nouvelles armes.

L’honnêteté intellectuelle oblige à écarter le premier argument face aux traces physiques et chimiques mystérieuses laissées par certaines des soi-disant hallucinations et face à l’abondance de récits historiques décrivant des éléments du phénomène. Concernant le second, Jimmy CARTER et d’autres illustres personnages qui signalent avoir observé au moins un OVNI font-ils parti des témoins non crédibles? Quant au troisième, s’il est en parti fondé, il passe sous silence le fait que la grande majorité des observations dénombrées se déroule dans des endroits isolés, loin des villes et de l’agitation humaine. Pour répondre au dernier, on peut signaler:

  • que de nombreuses observations d’ovnis sont antérieures à la fondation de la CIA,
  • et qu’inventer une si monumentale histoire que le phénomène ovni pour cacher une quelconque activité secrète n’est probablement pas très économique, ni des plus efficace car de plus en plus d’utilisateurs d’Internet et d’individus en général pensent aujourd’hui que la CIA et d’autres services secrets nous cachent de nombreuses informations et activités.

Les autres arguments des contradicteurs ne résistent guère mieux au bon sens, aux faits, à l’analyse ou à l’épreuve de l’honnêteté intellectuelle. Pendant ce temps, dans de nombreux pays et particulièrement aux États-Unis, des responsables gouvernementaux, militaires et de services d’espionnage ou de contre-espionnage ont eu largement l’occasion de s’assurer de la réalité du phénomène OVNI, de son origine non humaine, et de ses dangers potentiels pour l’humanité et pour ses dirigeants. Ils s’en sont tellement assurés, qu’ils ont élaboré des programmes et créé des commissions ou des organismes spéciaux rien que pour l’étude du phénomène ou pour la désinformation qui vise à laisser les masses dans l’ignorance. Citons entre autres:

  • Le SETI (Search for ExtraTerrestrial Intelligence = Recherche d’Intelligence Extraterrestre), programme de recherche de signaux intelligents, de fréquences radio, en provenance de l’espace, lancé par la NASA.
  • Le GEPAN (Groupe d’Étude des Phénomènes Aérospatiaux Non-identifiés), transformé ensuite en SEPRA (Société d’Étude des Phénomènes de Rentrée Atmosphérique), créé en France pour étudier le phénomène ovni.
  • La commission Condom créée dans un but de désinformation sur le phénomène ovni, et de discrédit des témoignages.

Ajoutons qu’en France, la Gendarmerie Nationale est chargée, entre autres missions, de recueillir les témoignages relatifs aux phénomènes inexpliqués.

Pourquoi des commissions ou des organismes officiels ont-ils des activités relatives, partiellement ou totalement, à la vie extraterrestre ou aux phénomènes non identifiés si ceux-ci n’existent que dans l’imagination des populations? Et pourquoi un certain nombre d’entre eux se donnent-ils autant la peine de désinformer les masses à grand renfort de fausses rumeurs, de faux témoignages, de photographies truquées et d’informations largement contradictoires?

En dépit de ce genre de manœuvres et des dénégations officielles, grâce à l’acharnement d’un nombre croissant d’enquêteurs indépendants et de témoins courageux, de plus en plus de personnes (80% aux États-Unis en 1997) sont convaincues de la réalité des ovnis et en souhaitent la reconnaissance officielle.

Il est progressivement davantage admis, mais encore officieusement, que des êtres humanoïdes – d’apparence proche de l’humaine – étrangers à la Terre y effectuent de plus ou moins brefs séjours. Les observations laissent supposer l’existence d’une dizaine de races extraterrestres distinctes qui nous visiteraient plus ou moins régulièrement. Bien qu’il ne puisse en être fourni ici aucune preuve, on peut affirmer, ou présenter comme hypothèse de travail ou sujet de réflexion, le fait qu’au moins une de ces races a envoyé des émissaires à certains des hauts responsables gouvernementaux en occident. Les informations « brûlantes » sont gardées secrètes et la reconnaissance de la présence extraterrestre sur notre planète n’est pas encore officialisée pour plusieurs raisons dont:

  • les dirigeants y perdraient leur charisme et leur légitimité;
  • les populations se laisseraient aller, suivant les lieux et les cas, à la panique, à l’adoration ou à la fascination béates, ou parfois à une grande déprime.

Par ailleurs, les diverses races visiteuses ne révèlent pas encore leur présence à l’ensemble de l’humanité pour des motifs qui leurs sont propres, peut-être bien au-delà de ce que nous pouvons concevoir, et qui dépendent probablement de leur nature, par exemple matérialiste ou spirituelle. Les races les plus « froides », les plus matérialistes, ne sont pas particulièrement philanthropes et préfèrent sans doute pour l’instant ne pas être trop entravées dans leurs projets comme elles pourraient l’être en se révélant au grand jour, par exemple à cause de la peur ou de la xénophobie qu’elles pourraient inspirer à de nombreux humains. Les autres, davantage respectueuses des Lois universelles, préfèrent sans doute ne pas s’ingérer dans les affaires de l’humanité, ne pas intervenir dans son karma, ne pas créer de choc culturel ou psychologique, ou attendre une ouverture de conscience suffisante chez les humains…

Que ce soit ou non un but recherché par nos visiteurs, le phénomène ovni dans son ensemble, parce qu’il combine une certaine périodicité ou répétitivité avec un caractère aléatoire ou original, se révèle être un formidable enseignement pour l’humanité, un enseignement susceptible d’élargir considérablement son champ de conscience, de l’éveiller à d’autres réalités, de le faire passer du nombrilisme et de l’anthropocentrisme à une vision planétaire et même interplanétaire, etc. Ainsi par exemple, en quelques dizaines d’années, il a permis le décuplement du nombre de personnes croyant en l’existence de vies et d’intelligences non terrestres ailleurs dans l’univers.

Il est parfaitement envisageable que des civilisations extraterrestres plus avancées que la notre souhaitent enseigner de façon explicite certaines de leurs connaissances (scientifiques, sociales, artistiques, psychologiques, spirituelles ou autres) aux humanités moins évoluées, afin de les aider à progresser plus rapidement. Sur Terre, les occidentaux ont d’ailleurs très maladroitement tenté de le faire envers les peuplades d’Afrique notamment. Les enseignements transmis par une entité individuelle ou collective à une autre, sont bien sûr à la mesure de ses capacités et aptitudes pédagogiques, intellectuelles, psychiques, et concrètes… Si l’on s’en réfère aux possibilités envisagées par la science-fiction par exemple, on peut attendre de la part d’être plus avancés que les hommes, qu’ils connaissent la télépathie, l’antigravitation, la fusion thermonucléaire, la transmutation atomique à basse énergie (celle du plomb en or, par exemple), la téléportation, les caractéristiques psychiques et génétiques de diverses races végétales, minérales et humanoïdes, etc. Il paraît également envisageable que certaines civilisations, comme certains individus, n’enseignent pas réellement dans un esprit de service et de progrès, mais de manière plus ou moins intéressée, avec des objectifs inavoués relativement égoïstes. Un peuple qui distille des connaissances à un autre moins évolué, au compte-gouttes ou plus massivement, n’a pas toujours des visées très altruistes. Il peut par exemple le faire un peu comme on jette parfois un os à un chien : pour « avoir la paix ». Ou bien par compensation, d’ordre karmique ou non, comme remboursement de dette, comme pour contrebalancer les perturbations causées par leur présence. Ou encore pour « acheter » un service, une base ou un territoire…

L’enseignement dispensé par un peuple, par un groupe plus réduit ou par un individu, qu’ils soient humains ou non, peut avoir pour principale visée la manipulation et le conditionnement de celui ou de ceux que le reçoivent, dans un but précis. il peut n’être conçu et utilisé que comme un outil de propagande. Il existe certainement des « visiteurs », des groupements occultes ou de pouvoir, et des individus humains (gourous…) qui ne se gênent pas pour manipuler les « masses » et les personnalités. En cette fin d’ère des Poissons, alors que la sixième grande énergie systémique – le « Rayon » de dévotion et d’idéalisme – décline, il apparaît, comme une sorte de sursaut, une recrudescence de comportements et d’aptitudes liés aux énergies des Poissons et au sixième Rayon : médiumnité, dons psychiques divers, influençabilité, fascination, dévotion, fanatisme, etc. Les personnes marquées par ce signe ou par ce Rayon sont probablement les plus réceptives aux manipulations mentales et psychiques, et d’autant plus qu’elles expriment leur « part féminine », car le pôle féminin est celui qui reçoit, accueille, accepte, mais qui, négativement, est susceptible de se résigner ou de se laisser déformer ou influencer. Il n’est donc pas étonnant de trouver une plus grande proportion de femmes, d’individus « Poissons » et d’idéalistes parmi les médiums, les télépathes, les disciples de gourous et de sectes, les mordus de séminaires ésotériques, et les fanatiques d’ovnis. Les extraterrestres qui cherchent, pour leurs buts personnels, à manipuler une partie ou la totalité des terriens ont certainement les moyens de déterminer quel « profil » humain est susceptible de fournir les meilleurs « marionnettes ». Compte tenu de ce qui précède, il est fort probable que ce profil corresponde à des femmes ou à des hommes:

  • plutôt idéalistes,
  • ouverts à l’étrange ou à l’inconnu,
  • curieux de connaître certains mystères de la vie ou de l’univers,
  • imaginatifs, rêveurs ou fantasques,
  • loyaux et respectueux envers ceux qu’ils admirent ou aiment,
  • intuitifs, réceptifs, ayant des dons parapsychiques réels ou latents,
  • sensitifs, adaptables,
  • mais aussi trop dociles ou obéissants,
  • crédules, naïfs ou manquant de discernement ou de sens critique,
  • superstitieux ou à comportement irrationnel,
  • facilement impressionnés ou fascinés par des êtres correspondant à leurs modèles ou à leurs rêves jusqu’à en devenir fanatiques,
  • s’attachant facilement à des idées plaisantes ou à des êtres comblant une part de leur attente (dans les domaines affectif ou intellectuel…),
  • facilement dépendants de drogues, de médicaments, de connaissances, d’émotions ou de sensations,
  • frustrés de ne pas jouer de rôle dominant ou important dans la société, dans leur famille ou dans leur profession,
  • frustrés de ne pas être compris ou écoutés, intériorisés ou ayant tendance à fuir les hommes ou la société, etc.

Plus un individu possède un grand nombre de ces traits de caractère et de comportement, plus il a de chances de se faire « contacter » télépathiquement ou physiquement par des extraterrestres pour être utilisés comme ils l’entendent. quand on sait que les États-Unis sont, en tant que nation, largement influencés par le sixième Rayon, il n’est pas étonnant que ce pays possède le record des contacts et des enlèvements par des extraterrestres ou supposés tels!

Un individu répondant au profil évoqué plus haut peut être flatté lorsqu’il est « contacté » directement ou télépathiquement et convaincu d’avoir une « mission » particulière à accomplir au service d’une race plus évoluée ou d’être supérieur aux siens. Mais de telles façons de procéder ne peuvent être le fait que des extraterrestres les plus « froids », les plus indifférents au sort des créatures jugées par eux inférieures, les moins doués de compassion. Si les races plus positives et aimantes organisaient des contacts, elles éviteraient toute forme de manipulation et respecteraient le libre-arbitre des humains. Pour un homme, il n’est pas toujours évident en la matière de séparer le vrai du faux, la réalité de l’illusion, les « bons » des « mauvais ». Ceci demande une bonne dose de discernement, d’autant plus que « l’ombre » peut adopter le langage de la « lumière » et parler d’harmonie, de paix ou d’évolution tout en poursuivant des buts opposés.

On ne peut distinguer les races qui vont réellement dans le sens de l’évolution cosmique de celles qui (se) maintiennent dans la matérialité et distinguer les enseignements des premières de ceux des secondes que par l’examen critique et intuitif de leurs effets et influences à court et à long terme. Que penser, par exemple, d’une entité qui prône l’amélioration des lois et attitudes dans le secteur financier et économique pour transformer la société? De prime abord, ceci paraît positif et bien orienté. Mais en y regardant de plus près, on se rend compte qu’assainir le monde économique sans guère se préoccuper de l’éducation des masses ne peut que favoriser la survie d’un monde matérialiste et superficiel et sa transformation progressive en un monde mécanique aux rouages bien huilés, en un « meilleur des mondes » froid qui ne laisse aucune place à l’originalité. Se focaliser sur la transformation de la matière tend à limiter l’évolution spirituelle, mais accepter la matière tout en s’affinant et en s’enrichissant intérieurement permet de la transformer favorablement et vibratoirement. Rendre le monde de plus en plus confortable et techniquement parfait ne peut guère contribuer à l’éveil des ses peuples, mais favorise au contraire leur maintient dans un état de somnolence ou de somnambulisme uniformisé où les individus sont des « moutons », des « numéros », des « fiches informatiques »… ce que cherchent à reproduire sur Terre les entités à « l’amour pauvre » (humaines et extraterrestres) ne sont que des formes de ruches au fonctionnement parfait mais d’où tout véritable amour est absent. Elles veulent créer un monde où les hommes sont ravalés au rang de consommateurs, d’animaux de laboratoire, de nourriture, ou de fournisseurs d’organes, un monde contrôlé, policé, sans surprises, un « super-nazisme » comme il pourrait en exister sur certaines planètes, un monde d’où la joie de vivre est absente ou artificiellement maintenue à coup de drogues extatiques. Pour parvenir à un tel monde, il faut abêtir l’humanité, abaisser son niveau de conscience plutôt que de l’élever. A cette fin, les êtres à l’amour pauvre favorisent la sexualité bestiale ou débridée, les émissions de télévision débiles, la consommation de drogues, etc. Mais ils cachent leurs véritables intentions grâce à un art consommé de la désinformation et du mensonge. Tout ceci n’est-il que paranoïa? Pas sûr! Quoi qu’il en soit, seule ou accompagnée, l’humanité semble se diriger tout droit vers des lendemains qui déchantent!

Même si nous refusons d’envisager que des extraterrestres puissent avoir des intentions malsaines envers la Terre ou envers l’humanité, ceux qui nous rendent visite peuvent avoir bien d’autres buts qu’un simple séjour touristique ou qu’un cours de physique théorique délivré à des barbares. Ils pourraient par exemple chercher à exploiter une partie des ressources minérales, végétales, animales, ou même humaines de notre planète, ou encore souhaiter l’annexer ou en faire une colonie. Ils pourraient aussi en faire une sorte de jardin, de parc d’attraction ou de laboratoire. Ils pourraient se contenter de l’observer comme une curiosité et doucement sourire aux bêtises des bipèdes et aux espèces de jeux bizarres qu’ils ont parfois: se faire exploser ce qu’ils nomment des « bombes » les uns sur les autres pour se réduire en charpie! Plus sérieusement, les civilisations capables d’effectuer des voyages intersidéraux ont obligatoirement atteint un plus haut « plan de conscience » que l’humanité actuelle. Cette dernière ne se situe en moyenne qu’au niveau de conscience correspondant au développement et à l’expérimentation du mental et de l’intellect. Ce niveau succède, dans l’ordre:

  • à celui où l’on commence à s’individualiser au sortir du règne animal (plan de conscience humain zéro),
  • à celui où l’on expérimente la matière et le plan physique (premier plan de conscience humain),
  • puis à celui où l’on ne jure que par les émotions, par les désirs personnels à assouvir, par la recherche du bonheur à travers les situations et les rencontres agréables, mais où l’on reste encore en partie dans la conscience collective ou de « masse » (second plan de conscience).

Au-dessus du plan de conscience actuel, et après une période probatoire que l’humanité a pour sa part débutée lors de la première guerre mondiale et pas encore achevée, une civilisation accède au quatrième plan de conscience et acquiert la maîtrise de son univers « physique », ce qui implique généralement l’absence de pollutions, de guerres importantes, de troubles sociaux graves, d’une multiplication anarchique de la population, mais présence d’une grande cohésion sociale et de moyens technologiques importants au service de la collectivité. Au cinquième plan de conscience, l’illusion du temps est dépassée et le lot de nostalgies, de regrets ou de phobies relatifs au passé,  et de craintes ou d’espoirs relatifs à l’avenir n’existent pratiquement plus. Le passé n’est plus perçu comme une somme d’événements disjoints, séparés de l’individu ou de la civilisation et irrémédiablement perdus, mais représente une présence permanente qui fait de l’entité ce qu’elle est: un être en perpétuel devenir. L’avenir n’est plus la somme des aspirations à vivre des situations agréables et des angoisses à l’idée qu’elles pourraient être ou devenir désagréables, mais ce que l’entité contribue à créer par ses actions présentes, selon un Plan qu’elle perçoit plus ou moins. La civilisation et l’individu qui ont acquis cette conscience sont encore soumis à l’impact d’énergies émotionnelles, mais la grande masse des plus denses, des plus primitives ou ataviques, des moins subtiles d’entre elles sont maintenant dépassées…Les extraterrestres qui nous visitent appartiennent essentiellement aux quatrième et cinquième plans de conscience, plus rarement au sixième ou au-delà.

Alors que l’humanité connaît une période de plus en plus critique où elle est partagée entre le refuge dans les valeurs établies mais périmées et l’éclatement dramatique des structures, diverses races non humaines « avancent leurs pions » sur la Terre. Les « noirs » ont déjà atteint de nombreux objectifs grâce à l’aveuglement, à l’égoïsme et au matérialisme des indigènes. Ils savourent peut-être déjà leur victoire, mais « l’appel » de l’humanité monte en puissance:  les hommes s’éveillent chaque jour davantage et le moment où les « blancs » vont pouvoir jouer ouvertement est proche, très proche. « Et il y eut une guerre dans le ciel. Michel et ses anges combattirent le dragon. Et le dragon et ses anges combattirent » (Apocalypse 12:7). Mais tout ceci n’est peut-être qu’une vue de l’esprit… « Ne rien croire sans l’avoir vérifié par soi-même » devrait être un mot d’ordre pour tous ceux qui s’aventurent dans les contrées peu connues.


L’astrologie et l’astronomie

Depuis que l’étude du ciel s’est scindée en deux branches distinctes (astronomie et astrologie), ceux qui s’y adonnent, choisissant l’une ou l’autre, mais rarement les deux, ont peut-être gagné en précision et fiabilité, mais ont sûrement perdu en vision synthétique et globale. Les deux domaines se sont progressivement exclus l’un de l’autre au point de devenir pratiquement antinomiques, et les passions, le fanatisme et le criticisme se sont emparés des pratiquants et des partisans de l’un comme de l’autre. Pourtant, ils ont probablement tous tort de se « tirer dans les pattes », car avec un peu moins d’étroitesse d’esprit, les terrains d’entente sont possibles, et ils ont tous raison de trouver des faiblesses dans l’approche ou dans le raisonnement adverse, car il en existe, mais pas obligatoirement celles qu’ils croient!

L’astrologie et l’astronomie sont devenues des sciences radicalement différentes, avec des principes différents, même si une partie du cadre est identique, des outils de mesure ou d’observation différents, et des concepts différents… Elles n’ont actuellement pas davantage de rapport entre elles que ne l’ont par exemple l’acoustique et la musique, ou l’arithmétique et la numérologie ésotérique, la géométrie et l’architecture sacrée… ou même la linguistique et la poésie! De plus, en raison de son caractère encore partiellement empirique et de son domaine d’étude nécessitant en partie le recours à des perceptions « psychiques » bien distinctes des cinq sens ordinaires, l’astrologie relève presque autant d’art que de science, ce qui n’est aucunement le cas de l’astronomie. A ce propos, il peut être intéressant de noter que la poésie et la musique, à la nature artistique évidente, n’en reposent pas moins en partie chacune sur une forme de science ou de technique, et que la médecine traditionnelle, à nature scientifique dominante, est « tout un art » lorsqu’elle ne se déshumanise pas! L’homme du vingt et unième siècle gagnera à faire sauter nombre de cloisons qui isolent, emprisonnent et cristallisent actuellement les diverses disciplines scientifiques, techniques, artistiques, et même ésotériques!…

L’astronomie étudie la structure et le mouvement des corps célestes tels que les étoiles, les planètes, les comètes et les astéroïdes, ainsi que leurs interactions. ne croyant, comme leurs collègues des autres domaines scientifiques, qu’à la matière « physique » (et à ses équivalents sur le plan énergétique), les astronomes n’ont conçu, élaboré et utilisé jusqu’à présent que des instruments adaptés au plan physique. Si d’aventure un de leurs appareils se révélait capable de détecter une composante du plan « éthérique » (vibratoirement supérieur au plan physique) dont ils nient l’existence, ils rejetteraient la mesure comme une aberration, l’attribueraient à une erreur de manipulation ou de lecture… Ils n’admettent l’existence que des objets mesurables ou décelables par leurs instruments ou par l’un ou l’autre de leurs cinq sens. Cependant, l’état actuel de leurs découvertes et de leurs théories les place dans une situation bien embarrassante: environ neuf dixièmes de la matière de l’univers s’obstine à échapper à toute détection directe! combien d’hypothèses n’émettent-ils pas, sans réel succès, pour justifier cet écueil de taille dans leur édifice rationnel! Alors que la réponse est peut-être, voire très probablement, présente dans certaines révélations ésotériques! En effet, selon ces dernières, sous réserve bien sûr d’une bonne interprétation, la plus grande part de l’univers se situerait hors du plan physique dense, au-dessus de lui d’un point de vue vibratoire, mais parallèlement à lui d’un point de vue « spatio-temporel ». La « masse manquante » de l’univers ne serait en fait que l’ensemble des substances et objets éthériques, astraux, mentaux et au-delà, substances ayant une réalité selon la vision ésotérique. Fait ou illusion? Ni l’astronomie, ni aucune autre science n’est pour l’heure en mesure de prouver l’un ou l’autre. Quoi qu’il en soit, de nombreuses spécialités scientifiques s’enrichiraient certainement à considérer impartialement quelques spéculations, théories ou affirmations de l’occultisme. Seule l’ouverture d’esprit amène les réels progrès. Les plus grands scientifiques n’étaient pas les plus cartésiens ni les plus bornés.

L’astrologie, elle, étudie les effets des astres, de leurs mouvements, de leurs énergies… sur le comportement humain individuel et collectif, voire sure d’autres entités, aux niveaux physiologique, psychologique, sociologique…

Les astrologues se montrent généralement trop confiants dans leur science telle qu’elle se trouve actuellement formulée ou répandue, ou telle qu’elle est utilisée ou déformée par eux,  trop confiants dans leurs dons d’interprétation des « cartes du ciel », trop peu soucieux de découvrir pourquoi et comment l’astrologie fonctionne, et trop souvent mercantiles… La majorité d’entre eux représente le pôle opposé du « scientiste » évoqué plus haut, ce qui n’est pas un compliment! (Les excès dans un sens ou dans l’autre ne sont jamais bons). Obéissant davantage à un phénomène de mode qu’à une puissante motivation de type vocation, ou bien qu’à une simple curiosité allant parfois jusqu’au voyeurisme malsain, ils desservent l’astrologie bien plus qu’ils ne contribuent à son perfectionnement, son acceptation et sa compréhension par les foules en général et par les scientifiques en particulier. Combien malheureusement peu d’astrologues sont à même de proposer une théorie pour justifier leur science et leur art!

L’astrologie trouve assurément un début de justification au niveau purement physique avec l’influence gravitationnelle des astres, particulièrement la lune et le soleil. En effet, ceux-ci produisent notamment des effets de marées sur la terre, effets qui ont quelques répercussions sur les organismes vivants terrestres, peut-être à cause de l’eau qu’ils contiennent: le soleil agit sur les métabolismes thyroïdien et pulmonaire; la lune sur les menstruations chez la femme et sur le métabolisme des plantes par exemple. Mais la gravitation se révèle tout à fait insuffisante, car inadaptée,  pour expliquer les influences sidérales plus subtiles telles que psychologiques. Le véritable fondement de l’astrologie réside selon toute vraisemblance dans les faits encore occultes et occultés suivants:

  • L’individu, du fait des ses corps « subtils » (corps « éthérique », corps « astral » ou émotionnel, et corps mental notamment), est une partie du corps éthérique de l’humanité.
  • L’humanité est une partie du corps éthérique de la planète.
  • La terre est une partie du corps éthérique du système solaire.
  • Le système solaire est une partie du corps éthérique de notre galaxie, elle-même partie du corps éthérique de l’univers.

Aux niveaux éthériques et plus subtils, toutes les créatures et entités de l’univers des univers se trouvent liées et interdépendantes, alors que sur le  plan  physique elles se croient séparées, isolées, souvent opposées aux autres. Par conséquent, tout ce qui affecte une parcelle de l’univers (par exemple une planète, une civilisation ou même un individu) affecte le reste de l’univers. Tout ce que produit l’une, par des actes, des pensées, des émotions ou d’autres manifestations d’énergies ou de forces, affecte l’autre. L’explosion d’une bombe sur la terre affecte ses plans physique, éthérique et même astral, et se répercute sur les autres planètes du système solaire et même au-delà. Une pensée négative de la part d’un être humain frappe les autres créatures vivantes, directement si elles sont équipées d’un véhicule mental ou indirectement sinon. Il en est de même pour les émotions négatives vis-à-vis de l’astral.

Si l’univers est effectivement une vaste entité douée de vie, voire de conscience, toute manifestation ou tout mouvement d’énergie dans l’une de ses parties peut affecter les autres, quelle qu’en soit la taille. Ainsi, à l’échelle du système solaire, les mouvements des planètes et les énergies plus ou moins subtiles qu’elles transmettent et émettent influencent la terre et ses êtres vivants: humains, animaux, végétaux, et même minéraux. La terre elle-même influence ses habitants et ceux-ci l’influencent en retour. En dernière analyse, les divers mouvements et actes de l’infinie variété et quantité de créatures qui peuplent ou forment l’univers influent les unes sur les autres et sont conditionnées par les modulations des grandes énergies cosmiques émanant de l’Unique, l’Univers dans sa globalité. Les mouvements et actes des unes et des autres, des plus petites aux plus grandes, forment un gigantesque ballet. La partition en est plus ou moins bien suivie, à cause des imperfections des exécutants, et en raison du libre arbitre accordé à au moins une partie d’entre eux. Il en est de même pour l’homme considéré comme un microcosme: il est le chef d’orchestre; ses organes, ses cellules, et les bactéries qui l’habitent sont les exécutants, et certains d’entre eux, tel le cœur, disposent d’une liberté relative par rapport à la volonté centrale. Il existe une certaine correspondance entre les actions de chacune des parties et les apparitions ou les retraits des énergies motivantes, ceci dans le microcosme comme dans le macrocosme. Les grandes énergies cosmiques poussent les galaxies puis les systèmes solaires et les planètes à certains mouvements. Les phénomènes cosmiques observables ont des causes subtiles qui échappent aux instruments de mesure et aux moyens d’investigation scientifiques actuels. De manière analogue, les mouvements et les réactions d’un homme sont provoqués par des stimulations subtiles telles que les pensées et les émotions qui le traversent. L’intensité de telles influences peut parfois aller jusqu’à détériorer l’organisme physique récepteur. Ainsi, un stress trop puissant et trop soutenu peut détériorer l’estomac, une colère ou une peur trop vive peut affecter le foie…

Des hommes ont découvert ou reçu partiellement et progressivement à travers les âges quelques clefs pour décrypter les énergies cosmiques qui affectent la terre et ses habitants. Ils les ont obtenues plus ou moins efficacement grâce à des sens subtils et n’ont pas toujours bien interprété ce qu’ils captaient. Ils se trouvaient dans la situation d’un sauvage face à un récepteur d’ondes radio sur plusieurs bandes. Ils parvenaient occasionnellement, au hasard des « boutons », à sélectionner une bande de fréquence active et à y trouver des messages, paroles ou musiques. Mais ils ne connaissaient pas toujours la langue, ou ignoraient de nombreux mots de vocabulaire, ou écoutaient des traités ésotériques qui les dépassaient largement en compréhension… Malgré tout, en combinant les informations acquises, en les confrontant à l’observation des planètes et des hommes, les astrologues ont pu au moins vaguement reconnaître quelques phases, quelques « phrases » du ballet cosmique au voisinage de la Terre. Par le recours à leur outil mental, à l’intuition et au bon sens, ils ont acquis une compréhension partielle de la façon dont la musique (les énergies) et la danse (les mouvements et les actes) se trouvaient liées, et des formes que pouvait revêtir l’humanité pour s’y intégrer au mieux. Ils ont appris à quelque peu décoder le « langage » des astres, les messages du ciel étoilé. Ils ont construit et continuent de construire pas à pas l’astrologie.

Dans la vision astrologique ésotérique, toutes les régions du ciel ne transmettent pas les mêmes qualités et les mêmes quantités d’énergie au système solaire et la Terre n’a pas les mêmes affinités avec toutes. Du point de vue de l’homme et de sa planète, quelques zones du ciel sont largement prédominantes, particulièrement les douze « constellations » de l’écliptique. Les astronomes qui veulent pinailler pour dénigrer l’astrologie prétendent qu’il y a en fait treize constellations sur l’écliptique, la supplémentaire étant Ophiuchus. Mais qui a tracé arbitrairement les frontières entre constellations? Les astronomes, bien sûr! Et qui a dit que le dessin artificiel ou le découpage d’une constellation représentait son exacte zone d’influence? Aucun astrologue digne de ce nom, assurément. La figure représentative d’une constellation n’est destinée qu’à faciliter son repérage sur la voûte céleste. L’exact mouvement d’énergies subtiles se produisant entre une constellation donnée et le système solaire n’est connu ni des astronomes (qui les ignorent), ni des astrologues. Une approche ésotérique récente présente même les grandes énergies cosmiques conditionnantes comme des entités ayant neuf dimensions! Que pourrait en avoir l’homme (être à trois dimensions phénoménales) si ce n’est seulement un très faible aperçu?

Les « signes » astrologiques – du Bélier aux Poissons – représentent la contrepartie symbolique temporelle des douze constellations de même nom. Le zodiaque des constellations est physique, spatial, en rapport avec la dimension physique et la triple personnalité (physique, émotionnelle et mentale) de l’homme. Le zodiaque des signes peut être vu comme celui qui serait appréhendé par la Terre en tant qu’être, celui présent dans sa conscience. Il est en rapport avec l’aspect conscience des individus. Et les astrologues en ont davantage pris conscience que de l’autre. Un scientifique qui se respecte ne peut pas rejeter cette vision des choses ou cette théorie sous prétexte qu’elle ne cadre pas avec ses dogmes ou avec les éléments de sa propre science. La physique ne peut pas rejeter l’ésotérisme et la métaphysique sous prétexte qu’elle ne dispose pas encore des moyens de vérifier le bien ou le mal fondé de leurs thèses à propos de l’homme, de la vie, de l’univers… Les astrologues constatent l’indéniable influence des signes astrologiques sur les êtres humains et leur psychologie, mais leur approche n’est encore qu’empirique. Ils constatent, appliquent plus ou moins maladroitement des règles dégagées de l’empirisme, mais ne comprennent pas. Et les astronomes comprennent encore moins car ils tentent d’appliquer leurs protocoles expérimentaux à un domaine qui dépasse de loin leur science et son objet.

L’astronomie tend à rejeter l’astrologie aux confins de « l’anti-science » parce que trop de connaissances astrologiques lui paraissent de nature illusoire et parce qu’elle saute trop facilement sur les dérapages d’astrologues peu consciencieux ou plus avides de gains ou de renommée que d’éthique et d’honnêteté intellectuelle. Au même titre que les autres sciences au cours de leur histoire, il est effectivement probable que l’astrologie soit encombrée d’illusions et il est certain que les querelles d’écoles l’empoisonnent, mais ce qui lui cause le plus de torts est l’omniprésence du charlatanisme et les inepties propagées par les médias. Il est probable que seule une théorie digne de la « relativité générale » ou de la « physique de quanta » serait à même de redorer son blason. En attendant, elle est hantée par des croyances telles que « le destin inscrit dans les astres ».

Selon toute vraisemblance, les astres et la Terre elle-même ne dirigent aucunement la destinée des nations et des individus mais leur proposent un ensemble d’énergies plus ou moins stimulantes, conditionnantes et contraignantes. De part leur conscience et leur équipement mental, les hommes sont doués de libre-arbitre, libres de réagir favorablement ou défavorablement à telle ou telle influence, et arbitres de leur destinée. Les bonnes ou les mauvaises réactions des hommes aux énergies stellaires et planétaires ne proviennent que de leur propre nature et de leur conscience. Stimulés par des énergies globalement neutres, ils sont libres d’évoquer, de provoquer ou de produire en retour des forces et des actions positives ou négatives, créatrices ou destructrices, lumineuses ou sombres, judicieuses ou stupides… On peut admettre par exemple, jusqu’à preuve indéniable du contraire, qu’un individu qui réagit négativement à l’influence de Saturne développe la tendance à l’isolement, à la tristesse, à la rigidité d’esprit, ou encore à la froideur. Mais s’il y réagit positivement, il peut se montrer plus endurant, plus discipliné, plus disposé à la méditation ou au sang-froid…

Si ces faits peuvent être admis, il reste à proposer une explication au caractère astrologiquement déterminant du moment de la naissance pour un individu. Celui-ci pourrait être dû à la stimulation particulière des cellules du corps physique par les particules éthériques lors de la première bouffée d’air. Ces particules sont plus mouvantes et plus subtiles que les atomes et molécules de gaz. Leur densité et leurs caractéristiques varient constamment au cours du temps et en fonction des lieux, suivant des courants aussi complexes que les mouvements et les tourbillons de masses d’air. Einstein croyait en l’existence d’un tel « éther », mais la mécanique quantique l’a abusivement rejeté aux oubliettes de la science. Pourtant, à la naissance, l’éther du lieu et du moment marque irrémédiablement de son empreinte le corps de l’individu et celui-ci garde toute sa vie la trace de ce conditionnement énergétique initial. Sachant que cet éther terrestre est intimement lié à celui du reste du système solaire, en dressant la carte astrologique natale de l’individu, on obtient un aperçu de ses prédispositions face aux énergies des astres. Le thème natal (ou carte natale interprétée) d’un homme montre, de manière encore imparfaite, son potentiel vital, émotionnel, mental et créatif… mais ne décrit pas sa destinée.

L’astronomie permet de prévoir mais non de prédire avec exactitude le mouvement des astres. Trop de données lui demeurent inconnues pour qu’elle y parvienne. De même, l’astrologie peut permettre de prévoir le comportement des individus, mais ne permettra jamais de le prédire, du moins souhaitons-le! Plus généralement, toute science a en fait pour objectif ultime d’acquérir une méthode fiable de prévision concernant son objet ou son domaine d’étude, mais aucune ne fera disparaître le libre-arbitre, même si certaines le tenteront. Toute science étudie un espace pour mieux maîtriser le temps.


[Résumé :]

Nouveaux gourous, nouvelles sectes

Une secte réelle se caractérise obligatoirement par :

  • L’utilisation d’argent, de dons en nature ou de travail (non ou peu rémunéré) de la part des postulants ou des membres, en échange d’un ou plusieurs des événements suivants:
    • Un enseignement spirituel ou prétendu tel.
    • L’autorisation de participer à des rites, rituels, méditations ou prières communes.
    • La promesse d’un statut ou d’un niveau spirituel supérieur (promesse de « salut », de rédemption, de « vie éternelle », de gloire spirituelle, d’éveil à une conscience ou à une réalité supérieure, d’accès au paradis, d’évolution spirituelle rapide, de transfert physique sur une autre planète, de figurer parmi une liste « d’élus », acquittement du « karma », ou encore de libération du cycle des réincarnations, etc.).
    • L’accès à un grade, statut ou niveau (social ou hiérarchique) supérieur.
  • L’ensemble des quatre pratiques suivantes, sous une forme ou une autre:
    1. Prosélytisme par l’un ou plusieurs des moyens suivants (liste non exhaustive):
      • démarchage,
      • militantisme missionnaire,
      • livres,
      • revues, journaux ou périodiques,
      • dépliants,
      • mailing,
      • Email,
      • Internet,
      • téléphone,
      • radio,
      • télévision.
        Ce prosélytisme est particulièrement répréhensible quand on paie pour le subir, comme l’obligation, pour un postulant ou pour un membre qui souhaite suivre un enseignement, de payer une revue publiée par la secte ou par l’association qui la sous-tend.
    2. Mécanisme de « conversion » du postulant en membre actif, grâce à un ou plusieurs des moyens suivants:
      • Flatterie du postulant, celui-ci étant qualifié par exemple de « hautement spirituel », futur « élu », ou encore proche « réalisé ». Accueil chaleureux et sans heurts, avec sourires et démonstrations amicales. Manipulation psychologique. Persuasion…
      • Image de rigueur morale et de vertu favorisant l’endoctrinement du postulant qui souhaite s’imposer la même discipline pour espérer parvenir au même résultat.
      • « Lavage de cerveau » (consistant en la destruction des valeurs personnelles, idées propres et mécanismes critiques du postulant) facilité notamment par:
        • des régimes alimentaires particuliers,
        • la privation de sommeil,
        • la psalmodie de « mantras », de prières ou de textes religieux.
    3. « Emprisonnement » physique ou psychique du membre par un ou plusieurs des moyens suivants:
      • Surveillance complète ou partielle des faits et gestes.
      • « Prison dorée ».
      • Réclusion forcée dans un espace limité (cellule, périmètre).
      • Culpabilisation morale.
      • Instillation de peur (peur de déplaire, peur de mal faire, peur de sanctions disciplinaires ou spirituelles plus ou moins pénibles ou douloureuses, ou encore peur de manquer une occasion évolutive capitale), par la menace, par des pressions psychologiques, ou par tout autre moyen éprouvé ou nouveau.
      • Discrédit du « mental » ou intellect (sans lequel aucun discernement n’est possible).
      • Demande de foi absolue dans le gourou, la religion ou la doctrine.
      • Demande de dévotion absolue et aveugle au gourou ou à la secte.
      • Demande de coupure du milieu familial et amical, coupure qui provoque souvent, par un mécanisme de report affectif, une dépendance au gourou ou à la secte.
      • Demande de rupture avec d’autres aspects de la vie concrète passée, telle la profession, ce qui est un facteur déstabilisant,
      • Etc.
    4. Mécanisme d’Exclusion, sous une ou plusieurs des formes suivantes:
      • Sectarisme, racisme ou intolérance.
      • Non-acceptation des personnes susceptibles de remettre en question les valeurs, les idées, les doctrines ou la vie de la secte.
      • Élitisme, sur un ou plusieurs des critères suivants par exemple:
        • argent,
        • position sociale,
        • profession,
        • niveau intellectuel,
        • valeur spirituelle supposée ou prétendue.



Le vrai fascisme : nous y sommes en plein dedans !

Par Joseph Stroberg

De nos jours, il semble bien que le terme « fascisme » ait largement perdu son sens originel, à l’image de l’évolution d’une bonne partie du vocabulaire politique, économique, social, culturel et éducatif… vers la « novlangue » chère à Orwell. En revenant aux sources de sa définition, et en examinant succinctement nos systèmes prétendument « démocratiques », nous pourrons facilement constater le caractère effectivement fasciste de nos sociétés actuelles, à la différence près que le nationalisme est maintenant très mal vu et remplacé par l’obligation doctrinale de penser en termes d’Europe (ou de fédérations, confédérations et autres super-groupes étatiques équivalents ailleurs dans le monde).

Le « fascisme », tel qu’il a été mis en œuvre en Italie par Mussolini avant et pendant la Seconde Guerre mondiale, représentait un pouvoir gouvernemental totalitaire soutenu par les corporations d’entreprises et porté par le nationalisme. Un tel pouvoir peut très bien s’accommoder d’élections représentatives dans des nations abusivement qualifiées de « démocraties », et Mussolini lui-même avait été élu en 1924. L’essence d’un tel régime politique est l’alliance étroite entre le gouvernement et les grandes entreprises privées possédées par de riches familles élitistes. Le nationalisme fournissait surtout le moyen de forcer l’adhésion populaire.

Actuellement, nous nous trouvons dans une situation similaire dans la très grande majorité des nations du monde, qu’elles soient ou non « démocratiques ». Le peuple n’y a jamais été souverain, même pas en Suisse. Dans toutes les nations modernes, le vrai pouvoir est toujours détenu par les élites richissimes, celles qui sont les principaux actionnaires des grandes banques et des entreprises internationales, souvent via des fonds de gestion privés dont la plupart des gens ignorent même le nom. Par leur argent, elles corrompent la plupart des hommes politiques et des responsables gouvernementaux, même ceux qui au départ étaient animés d’un certain idéalisme populaire. Rares sont ceux qui y échappent. Elles se parent de vertu par des fondations prétendument philanthropiques qui ne sont que des outils pour mieux atteindre leur principal objectif, celui de l’aboutissement du Nouvel Ordre Mondial.

La fusion entre les pouvoirs gouvernementaux et les entreprises transnationales est devenue telle qu’elle s’affiche maintenant ouvertement au travers des « partenariats public-privé » ou PPP. De plus, de nombreux hommes politiques gèrent aussi des entreprises privées ou en sont actionnaires. Et de nombreux entrepreneurs privés se sont aussi lancés en politique. Pendant ce temps, le seul pouvoir et poids politique d’un membre du peuple consiste de temps en temps à élire un « représentant » qui souvent représente bien plus les intérêts des élites dirigeantes que ceux de la masse populaire. Lorsqu’un éligible travaille réellement pour le peuple, il est généralement ignoré des grands médias ou ridiculisé ou discrédité par eux. Et comme le peuple croit voter utile en ne choisissant que parmi les gros partis politiques, il ne fait qu’aller dans le sens prévu et contrôlé par les élites.

La principale différence avec le fascisme originel est que le moderne est plus masqué et qu’au lieu de s’appuyer sur les nationalismes, il vise plus large, le but étant un gouvernement mondial unique dirigé ad vitam aeternam par les mêmes familles élitistes. Et pour cela, le concept même de nations leur devient dépassé et dangereux. Il leur faut au contraire maintenant détruire ces dernières. En définitive, quelle est la seule liberté laissée aux peuples ? Celle de consommer.
(Voir aussi La bureaucratie contre la liberté, Ne plus nourrir la Bête, L’étau des systèmes invisibles).

Le Nouveau Monde devrait être toute autre chose qu’une fusion entre les mondes public et privé, à tel point que ces deux notions pourraient même finir par disparaître, les entreprises n’existant alors que selon la volonté populaire et uniquement le temps de mener à bien le projet pour lequel elles sont créées, ceci en toute transparence et autogestion.
(Voir aussi : Public et privé).




L’avenir se crée maintenant

Par Joseph Stroberg

La Loi de causes et des effets et celle d’action et réaction (voir Pourquoi le NOM nous fragilise ?) indiquent notamment que ce que nous faisons à un moment donné entraîne toujours des conséquences d’un ordre ou d’un autre. Et ce que nous « faisons » peut aussi bien être une action concrète que penser, imaginer, aimer… ou haïr. Nos choix présents en matière d’actes, d’émotions, de sentiments et de pensées ont donc toujours des conséquences sur ce qui interviendra dans le futur (proche ou lointain). Mieux connaître les mécanismes impliqués pourra nous permettre de préparer un meilleur avenir.

Nos actes sont effectués grâce à des forces plus ou moins dirigées, focalisées, contrôlées ou maîtrisées. Ces forces peuvent être en particulier :

  • musculaires (par nos propres muscles ou par ceux d’animaux domestiqués) ;
  • mécaniques (par l’utilisation de machines) ;
  • psychologiques ou psychiques (comme la force de caractère, la volonté, la concentration, la détermination, la persévérance, l’intelligence…) ;
  • spirituelles (comme la conscience, la droiture, l’abnégation, la capacité au pardon, l’altruisme, la compassion…).

Si ces forces ne
sont pas dirigées par nous-mêmes en toute conscience, elles peuvent
être contrôlées par d’autres, par ceux que nous laissons alors
nous manipuler. Plus nous nous ouvrons l’esprit et le cœur aux
réalités du monde, à notre propre réalité intérieure et à
celle des autres êtres vivants, plus nous devenons conscients des
énergies mettant ces forces en mouvement ou en action. Ces énergies
peuvent être :

  • physiques (électricité, magnétisme, chaleur, vitalité…) ;
  • émotionnelles (désir, crainte, idéologie, dévotion, haine, affection…) ;
  • mentales (idées et égrégores) ;
  • spirituelles (intelligence, amour et volonté).

Plus nous nous
éveillons, et plus nous percevons consciemment les différentes
énergies qui nous traversent (notamment les émotions et les
pensées) et plus nous sommes capables de les gouverner (dompter,
maîtriser, canaliser…) au lieu de nous laisser dominer ou
manipuler par elles. Ces énergies ne sont alors plus comme des
animaux sauvages, mais domestiquées. Nous en tirons le meilleur
profit, pour nous-mêmes et pour autrui. Comme elles ne sont plus
dispersées à agir dans toutes les directions ou de manière
contradictoire ou chaotique, elles deviennent plus efficaces. Nous
savons mieux comment les doser pour alimenter les forces de manière
optimale. Autrement dit, plus nous devenons éveillés, et moins nous
devons dépenser d’énergie dans le présent pour obtenir le
meilleur résultat dans l’avenir.

L’éveil
grandissant d’un être humain le rend progressivement maître du
processus créateur. Celui-ci part des plans spirituels et des
archétypes où il puise le germe, l’élan initial, la stimulation
divine. Il passe ensuite par le mental où le germe se métamorphose
en idée formulée ou en un plan visualisé. Puis il se colore de
certaines émotions pour devenir attractif selon l’objectif visé.
Enfin, il réclame une certaine dose de vitalité ou d’investissement
pour la concrétisation du plan ou la manifestation de l’idée dans
la matière.

Un être humain
encore ensommeillé peut malgré tout aussi créer. Cependant, il
n’utilise alors pas le processus créateur complet, car notamment
la source n’en est pas spirituelle, mais le monde des désirs ou
des idéologies. Et ces derniers et dernières sont orientables et
manipulables par d’autres depuis le plan des idées. Autrement dit,
quand les êtres humains ne sont pas encore éveillés, leur pouvoir
créateur est utilisé par d’autres. Et depuis des siècles et des
siècles, ces autres sont les élites occultes mondiales. Celles-ci
ont utilisé le pouvoir créateur des humains endormis, souvent
appelés péjorativement les « moutons » pour s’enrichir
matériellement à leurs dépens. Pourquoi n’ont-elles pas créé
elles-mêmes leurs richesses ? Parce qu’elles sont coupées du
plan de la Conscience, et donc de ceux des archétypes et qu’à
elles seules, elles ne pourraient pas obtenir autant de confort, de
richesses et de puissance matériels. Et surtout, elles savent
surtout détruire, mais pas construire. Pour créer leur Nouvel Ordre
Mondial, elles dépendent des êtres humains non psychopathes.

Les élites
sociopathes ont utilisé le pouvoir créateur humain pour créer un
monde matériel à leur image, et donc déconnecté du divin et du
sacré. Ce faisant, ils entraînent les « moutons » dans
leur sillage, les amenant à se couper progressivement de leur
conscience et leur faisant perdre du même coup leur pouvoir créateur
au profit de la violence et de la destruction. Les élites
psychopathes ont un comportement parasitaire et prédateur. Si les
humains ne se réveillent pas massivement, ils devront vivre esclaves
ou bétail dans la pire des dystopies, celle du Nouvel Ordre Mondial
achevé.

Deux éléments
contribueront néanmoins à l’échec du plan des élites. Le
premier est le pouvoir créateur des humains déjà éveillés. Ce
pouvoir est prioritairement utilisé par eux sur le plan des
événements, même s’ils peuvent par ailleurs créer des machines
aussi bien que des œuvres d’art. Ils créent avant tout des
synchronicités et des ouvertures. Ils favorisent la création de
l’après Nouvel Ordre Mondial et contribuent à écourter cet
« Ordre » hiérarchique particulier.

Le second élément
est d’ordre cosmique. Il produit des changements dans le système
solaire et dans le fonctionnement du Soleil lui-même. Ces
changements se répercutent à leur tour sur la Terre et sur les
êtres humains, car tout est lié. Il est possible qu’ils
accélèrent plus ou moins grandement l’éveil des êtres humains
et donc leur accès à un Nouveau Monde, à une Nouvelle Terre. On
peut les comparer à une grande gifle ou à une douche froide. Ça
peut secouer, mais ça réveille !




Faut-il combattre l’astral ?

Par Joseph Stroberg

Certains ésotéristes
ont prôné le combat contre les entités manipulatrices ou négatives
censées se trouver dans certaines sphères astrales et/ou mentales.
D’autres individus, parfois les mêmes, ont voulu combattre
certaines idéologies. D’autres encore se sont efforcés de
détruire les mirages ou les illusions dont ils pensaient certains
individus victimes. Est-ce que ces choix étaient pour autant
judicieux ?

Si des entités néfastes, quelles soient humaines, reptiliennes ou d’une autre nature, peuplent certaines parties des plans subtils que sont l’astral (relatif aux désirs, émotions, sensations et idéologies) et le mental (relatif aux idées et images mentales concrètes et aux concepts abstraits), faut-il pour autant les combattre ? De telles entités, si elles existent, se nourrissent alors d’émotions négatives, de désirs pervers et des conflits. En les combattant, on ne fait que les renforcer, de la même manière qu’en combattant une idéologie, on ne fait que lui fournir de l’énergie. Pourquoi, pourrions-nous nous demander ?

L’attention que
porte un être humain sur un objet inerte ou une entité vivante y
dirige automatiquement une partie de sa propre énergie. Si le
premier n’en est guère affecté, car beaucoup trop dense par
rapport à la subtilité d’énergies mentales et psychiques, la
seconde au contraire peut s’en servir ou s’en nourrir. Il en est
de même en ce qui concerne les idéologies qui, d’une certain
point de vue, sont aussi des entités vivantes, plus ou moins
autonomes. Ce sont des « égrégores », des agglomérats
de pensées fortement colorées de fanatisme, de dévotion ou
d’autres émotions idéalisantes. Combattre une idéologie, c’est
l’alimenter par l’attention qu’on lui porte alors.

La seule manière de faire disparaître une idéologie, c’est de cesser de la nourrir, et donc c’est l’ignorer, ceci en reportant son attention vers d’autres plans de la vie humaine ou en manifestant des énergies plus élevées. De même, la seule manière de ne pas subir la manipulation d’entités astrales ou mentales, c’est de ne plus leur porter d’attention et de ne plus les craindre en aucune manière. Et le meilleur moyen pourrait alors être de s’élever en conscience au-dessus des plans qu’elles habitent. Et ceci est possible avec une orientation spirituelle (dans le sens d’une connexion à son soi supérieur ou au divin), méditative ou contemplative (pour calmer le mental et l’émotionnel), même dans la vie quotidienne, ou surtout dans celle-ci.

Les mirages et les
illusions sont pour leur part des perceptions plus ou moins fortement
déformées du réel, ceci comme si nous l’observions au travers de
filtres au lieu d’en vision directe. Ces filtres sont notamment
ceux représentés par certaines croyances et idées préconçues. La
psychologie moderne parlerait aussi de biais cognitifs. Doit-on pour
autant combattre ces mirages, ces illusions, ces biais… ? Est-ce
que l’on combat une illusion d’optique ? Ou bien apprend-on
simplement à la percevoir pour ce qu’elle est et à s’en
amuser ?

De façon générale,
plutôt que de combattre tête baissée un phénomène ou une entité
qui nous paraissent nocifs, prendre du recul est une attitude plus
constructive. Au lieu de détruire l’adversaire, on cherche plutôt
à se construire soi-même, à grandir, à s’élever…




Note sur le pacte migratoire

Par Joseph Stroberg

Le « Pacte
mondial pour les migrations sûres, ordonnées et régulières »

insiste lourdement sur le fait que les phénomènes migratoires
seraient naturels et allant de pair avec la « mondialisation ».
Est-ce pour autant le cas ? Pouvons-nous nous contenter
d’affirmations de la part des élites mondialistes alors qu’elles
nous ont déjà maintes fois menti ?

L’histoire humaine
tend à démontrer que les grandes migrations n’ont été des
phénomènes naturels que lorsqu’elles étaient provoquées par des
phénomènes également naturels. Ceux-ci pouvaient être des
périodes de sécheresse, des hivers trop rigoureux, des périodes de
glaciation, de mauvaises récoltes, des inondations, des éruptions
volcaniques, etc. Cependant, les migrations plus récentes, et
spécialement celles qui ont cours de nos jours, ne sont pas du tout
naturelles. Elles sont provoquées par l’Homme lui-même, ou plutôt
par certains individus qui se sont placés au-dessus de la masse des
êtres humains et les ont poussés aux conflits, guerres, révolutions
et autres instabilités destructrices artificielles. La première
partie de l’affirmation est donc manifestement fausse pour ce qui
concerne les migrations modernes.

Qu’en est-il de la
seconde partie ? Est-ce que les migrations actuelles vont de pair
avec la mondialisation ? Eh bien certes oui, car elles sont
produites par les mondialistes, ceci pour finaliser leur Nouvel Ordre
Mondial ! Ces migrations produisent, d’une part, un chaos social,
culturel et politique suffisant pour achever de détruire les nations
au profit d’entités super étatiques telles que l’Union
européenne, entités qui représentent des briques ou des étapes
dans la planification du NOM. D’autre part, elles favorisent
l’afflux de main-d’œuvre à très bon marché, en provenance de
pays pauvres et souvent secoués par la guerre. Et il est bien connu
que lorsque l’on secoue une bouteille d’eau gazeuse au départ
tout à fait calme (une nation en paix), la pression monte jusqu’à
devenir intolérable. Le résultat en est la fuite du liquide en
grands jets (les mouvements migratoires hors des pays secoués).

Alors, la seconde
partie est malheureusement vraie. Les migrations vont de pair avec la
mondialisation. Cependant, celle-ci est-elle souhaitable ? Qui veut
vivre dans le Nouvel Ordre Mondial imposé par les élites sans
consultation des peuples ? Et qui préférerait vivre dans un tout
Nouveau Monde qui n’aurait plus rien à voir avec le Système
actuel ?

Voir aussi :

L’immigration

Les
dessous du pacte sur les migrations

Pourquoi
le NOM nous fragilise ?

Note
sur le 11 septembre 2001, le terrorisme et la manipulation des foules

Pacte
de Marrakech, nouvelle mise en garde de Trump




Les trois versions d’un conflit

Par Joseph Stroberg

Lorsqu’un individu ou un groupe est en conflit ou en crise avec un autre, leur nature subjective rend différentes (parfois radicalement) leurs perceptions de ce conflit ou de cette crise. Il y a la perception de celui qui s’en perçoit (à tort ou à raison) comme victime. Et il y a celle de celui qui en est responsable, et qui pense l’être ou au contraire se défend de l’être. Ces perspectives différentes dépendent des sens humains limités (et sujets à des illusions, voire à des hallucinations), de filtres psychologiques divers (religieux, culturels, éducatifs, sociaux…) et des points de vue ou des positionnements momentanés adoptés par rapport aux circonstances ou à la scène du conflit ou de la crise.

Si les protagonistes
sont amenés à témoigner, directement devant un tribunal ou
indirectement devant l’Histoire, nous aurons donc la version de la
victime réelle ou supposée, et celle de l’autre bord. Cependant,
il en existe une troisième. Il s’agit de celle exposant la stricte
vérité objective. Il semble bien qu’elle ne soit jamais connue
totalement, même après des enquêtes minutieuses de la part
d’historiens, de journalistes ou de détectives… Et souvent, elle
est ignorée.

Qu’il s’agisse d’événements historiques, criminels ou sociaux, traités respectivement par des historiens, des enquêteurs tels que des détectives, ou des journalistes, l’Histoire retient généralement la version du « vainqueur » du conflit ou de la crise, oublie celle du perdant et sacrifie la troisième : la vérité. Celle-ci ne peut pas être totalement connue, mais approchée de plus ou moins près, grâce à des indices et à des faits.

D’un point de vue impartial, scientifique et objectif, les témoignages des protagonistes d’un conflit ou d’une crise sont subjectifs. Ils ne devraient donc pas être considérés comme des faits indubitables, mais comme des indices ou des éléments à charge plus ou moins probants et plausibles. Les traces matérielles liées à l’événement relèvent davantage de faits. Cependant, elles tendent à disparaître ou à s’effacer au cours du temps et peuvent être sciemment altérées, voire fabriquées. Il est difficile de reconstituer après coup une scène de crime ou de conflit. Et il l’est d’autant plus lorsque s’ajoute la pression du « vainqueur » quand celui-ci ne tient pas, pour diverses raisons, à voir sa version modifiée ou remplacée au profit de celle du « vaincu » (et encore moins au profit de la vérité).

Particulièrement
pour des motifs idéologiques ou politiques, l’Histoire se charge
progressivement de tabous : des indices ou des faits gênants
pour la version du vainqueur. C’est notamment le cas pour deux
chapitres spécialement violents : la Révolution française et
la Seconde Guerre mondiale. Dans le premier exemple, le vainqueur est
la « République » et le perdant, la royauté. Et comme
cette dernière a presque disparu, elle ne peut guère se défendre.
La version officielle, celle des gagnants mentionne en particulier
que cette Révolution aurait été spontanée, faite par le peuple
pour s’approprier le pouvoir aux dépens du Roi. Le gros problème
de cette version est que les masses populaires n’ont jamais eu le
pouvoir depuis lors (pas plus qu’elles ne l’avaient avant).

La version des perdants, notamment celle des Chouans, est occultée, oubliée, mais plus ou moins ressuscitée par certaines personnes, comme Marion Sigaut. Selon cette version, les instigateurs de la Révolution française seraient plus spécialement les franc-maçons. Et les véritables auteurs de la prise de la Bastille et autres événements parisiens seraient un ramassis de criminels sortis des prisons marseillaises. Dans une nation de type « république », une telle hypothèse est taboue. Néanmoins, elle n’est pas nécessairement plus juste que l’autre. Et la version réelle, la troisième, est à rechercher peut-être quelque part entre les deux, ceci si possible par des historiens non animés par l’idéologie ou par des intérêts politiques.

Le second chapitre historique évoqué, la Seconde Guerre mondiale,
présente des éléments probablement encore plus tabous. La version
inscrite dans les livres d’Histoire, dans (presque ?) toutes les
nations, est bien sûr celle des vainqueurs du conflit. Elle retient
qu’Hitler aurait été le plus grand super gros méchant de tous
les temps, dépassant en cruauté les Alexandre, César, Genghis
Khan, Attila… et
autres conquérants. Il aurait exterminé jusqu’à six millions de
Juifs et autant d’individus issus d’autres branches culturelles
ou ethniques, selon certains des vainqueurs, mais un peu moins selon
d’autres. Pour ce faire, il aurait utilisé toute une structure de
déportation, puis d’extermination en camps de la mort, grâce à
une industrie de chambres à gaz.

La version des
perdants, celle en particulier des Allemands et des Japonais, est
même officiellement condamnée par ceux-ci, car l’Allemagne et le
Japon ont été vaincus et sont encore occupés militairement par une
partie des vainqueurs (qui y possèdent toujours plusieurs bases).
Elle ne tente de renaître que par le biais de personnages bien sûr
très controversés et généralement taxés de révisionnisme, quand
ce n’est pas de « négationnisme ». Selon ces derniers,
il n’y aurait notamment eu aucun gazage. Comme on peut s’y
attendre, ils avancent de nombreux arguments pour tenter de démontrer
leur thèse. Cependant, celle-ci peut devenir aussi extrémiste que
l’autre, surtout lorsqu’elle est poussée par une idéologie. Et
ici de même la vérité historique est probablement à chercher
quelque part entre les deux.

Si un jour nous
disposons d’un moyen fiable de remonter ne serait-ce que
visuellement dans le temps, à défaut d’y voyager en chair et en
os, nous constaterons peut-être que notre Histoire relève davantage
des contes de fées que de réalité. La vérité s’élèvera
d’entre les différentes thèses et antithèses historiques. Elle
en émergera comme une forme de synthèse et le bilan de tout cela
nous apparaîtra comme une leçon : l’objectivité humaine ne
peut naître que de l’union des subjectivités individuelles. C’est
en unissant nos divers points de vue que la vérité jaillit.

Voir aussi : Pensée multiple.




L’enjeu majeur de notre époque

Par Joseph Stroberg

[Image : RACEBAITR]

Depuis plusieurs
années (ou décennies), notre époque est secouée par une crise
mondiale que l’on peut comparer à celle du passage de
l’adolescence à l’âge adule. Et si chaque crise, individuelle
comme collective, peut être comparée au franchissement d’une
porte vers l’inconnu, il reste à savoir quelle porte choisira
l’Humanité et quelle est la nature de l’enjeu correspondant. Ce
dernier est-il économique, social, culturel, politique… ?

Chaque crise
traversée par un individu ou par un groupe est l’occasion
d’apprendre une leçon de la vie et donc d’en ressortir grandi
d’une manière ou d’une autre. Chacune d’elle demande
généralement l’abandon d’un certain confort (physique, affectif
ou intellectuel…) ou d’un niveau de sécurité ou de certitudes.
Elle nécessite souvent la remise en question de croyances et
d’habitudes. Qu’il s’agisse individuellement d’un deuil,
d’une perte d’emploi, d’une grave maladie, d’un divorce… ou
collectivement d’une guerre civile, d’une épidémie, d’une
guerre, d’une révolution, d’une catastrophe naturelle… ou même
de l’implantation par les élites de leur Nouvel Ordre Mondial, la
crise, pour être résolue constructivement et définitivement
demande le meilleur de l’Humain.

Ce n’est qu’en
faisant appel à nos plus belles qualités, nos plus grandes
habiletés et notre sens du sacrifice que l’on trouve la clef pour
ouvrir la porte permettant de sortir de la crise mondiale. Sans cela,
nous ouvririons une autre porte, celle prévue par les élites, celle
qui nous dirigerait vers un Nouvel Ordre Mondial parachevé. L’enjeu
dépasse largement les seuls domaines économique, social, culturel,
politique, etc. Il est d’ordre spirituel, car ce n’est qu’en
puisant au plus profond de nous-mêmes, en nous connectant à notre
origine divine (à notre Soi supérieur, à notre Esprit…), en
faisant appel à notre Conscience… que chacun d’entre nous pourra
offrir le meilleur et choisir la porte menant à la libération de
l’Humanité au lieu de celle menant à son esclavage ou à son
extermination.

Ce qui existe
derrière la porte libératrice est un Nouveau Monde que nous ne
pouvons pour l’instant qu’imaginer, rêver, visualiser… ou
capter par inspiration, sans pour autant avoir la moindre certitude
que la vision se transformera telle quelle en réalité. Se diriger
vers une telle porte, y placer la clef dans la serrure, l’ouvrir,
puis enfin en franchir le seuil, représente un véritable acte de
foi. Et ce n’est qu’avec une telle foi que nous avancerons sans
peur.

Ceux qui craindront
de perdre leur confort, leur sécurité, leurs croyances, leurs
certitudes… perdront tout et ne gagneront que la servitude sous le
joug du Nouvel Ordre Mondial, même si les drogues, le contrôle
mental, l’abrutissement médiatique… leur donneront peut-être
l’illusion de continuer à vivre libres. Ceux qui privilégient
l’être et la conscience gagneront un Nouveau Monde ou une Nouvelle
Terre. Ce sont nos choix présents qui déterminent notre avenir. Et
ceux-ci dépendent fortement de notre peur ou de notre foi. Par
laquelle sommes-nous habités ?

(Voir aussi :

En pleine crise

La Matrice ?

Accepter ou refuser l’implant

L’avenir se crée maintenant)




Note sur Le grand débat

Par Joseph Stroberg

Dépendre d’un
grand débat organisé par le Pouvoir en place pour espérer sortir
du Système est totalement illusoire. Ceci revient au contraire à se
maintenir dans les filets de ce dernier. Et celui-ci est organisé
d’une manière telle qu’on ne peut pas en sortir sans accepter
une grande insécurité, l’incertitude, le renoncement au confort
matériel et l’abandon des repères de la « modernité ».
Les rouages du Système nous en rendent autrement étroitement
dépendants. Ne plus l’alimenter, au besoin en refusant d’en
payer ses Impôts, c’est en effet risquer fort de passer par la
case Prison.

Les élites
richissimes sont parvenues à construire un Système qui contrôle
pratiquement le moindre aspect de nos vies :

– il gère
notre santé par l’obligation vaccinale, la Sécurité sociale, les
ordonnances médicales, les dossiers médicaux… ;

– il
programme nos études par le système éducatif, les examens, les
concours et les diplômes… ;

– il oblige à
avoir un compte bancaire pour recevoir un salaire et maintenant pour
la plupart des transactions financières ;

– il réclame
le remplissage de documents « officiels » pour construire
ou détruire une maison particulière, être locataire d’un
appartement, posséder un chien ou un chat, avoir un enfant,
s’occuper d’un proche parent mort, conduire une voiture, etc. ;

– dans
beaucoup de pays, il impose le service militaire au moins pour les
hommes ;

– il empêche
de nous déplacer librement d’un pays à un autre sans la
possession d’un passeport ;

– etc.

Et même les
écovillages appartiennent encore au Système, car notamment il faut
toujours des permis de construire pour les créer.

Sortir d’un tel
système est devenir marginal, paria ou hors-la-loi. Cela demande
beaucoup de courage ou une foi inébranlable, ainsi que la capacité
à renoncer au confort, à la sécurité, au « progrès »,
à une vie sociale normale… Pourtant, le Nouveau Monde ne sera
réellement « nouveau » que si nous sommes capables,
individuellement et collectivement, de nous diriger résolument et
créativement dans une telle direction, ou si nous bénéficions d’un
miracle. Et encore, ce dernier se mérite. Ou peut-on croire en
bénéficier sans raison ?

Des mesures telles
que le RIC ou Le grand débat ne servent pas à sortir du Système,
mais à le renforcer, à le rendre encore plus vicieux, plus
sournois. Chaque fois, les élites trouvent le moyen de tourner
d’apparentes avancées vers la liberté en autant de moyens
supplémentaires de nous asservir, par davantage de lois, de
contrôles, de règlements… et par une augmentation de la
propagande et du marketing pro Nouvel Ordre Mondial, par l’école,
par les divers médias et par Hollywood.

À un moment, chaque individu sur cette planète sera probablement amené à choisir entre le Système sécuritaire, contrôlant, invasif, fermé, opaque, asservissant… et un Nouveau Monde inconnu offrant l’insécurité, la liberté, l’ouverture, la transparence…

Voir aussi :

L’enjeu majeur de notre époque

L’avenir se crée maintenant

Le RIC suffira-t-il ?

Quand la paix existera-t-elle vraiment ?

Ne plus nourrir la Bête

Masse critique

Regards sur l’Apocalypse

En pleine crise

La bureaucratie contre la liberté

Amasser ou créer

Accepter ou refuser l’implant

L’école future

Après le marketing

Prendre sa santé en main

Comment s’unir

Retour à la nature

Souveraineté

Liberté et responsabilité

Manifeste
pour un nouveau monde




Effets de la censure

Par Joseph Stroberg

La censure est une
atteinte à la libre circulation de la connaissance, d’une
information ou d’une opinion exprimée sous une forme ou une autre
(écrite, verbale, visuelle…). Elle représente un blocage de la
transmission d’énergies mentales entre individus. Elle peut donc
être responsable de dommages autant pour l’émetteur que pour ceux
qui ne peuvent plus ainsi recevoir la connaissance, l’information
ou l’opinion émise.

Chez l’émetteur
qui tente de diffuser une connaissance, une information ou une
opinion, la censure peut provoquer de la frustration, de la colère
ou d’autres émotions négatives. À long terme, elle peut
engendrer des problèmes de santé si la réaction sensible n’est
pas sublimée ou transcendée par le pardon envers les censeurs ou
par l’acceptation de la condition limitante (qui peut être perçue
constructivement comme un défi à relever).

De l’autre côté,
ceux qui auraient pu ou dû recevoir l’information n’en tirent
évidemment pas le bénéfice attendu. Dans des cas extrêmes, la
censure peut les mettre en danger ou accroître leur vulnérabilité.
C’est particulièrement le cas s’ils ne sont pas justement
informés par exemple de l’arrivée d’un tsunami ou d’une
tempête tropicale.

Sur un plan plus
occulte ou plus profond, comme chaque fois qu’une énergie ne peut
pas s’écouler librement, la nature ou l’esprit va chercher un
moyen de contournement. Et plus l’information bloquée est vitale,
plus grande sera la volonté appliquée pour la diffuser malgré tout
par un autre moyen. Par analogie, si on place une digue pour
détourner le cours d’une rivière, celle-ci va trouver un autre
chemin. Si on la bloque avec un barrage, elle va s’accumuler encore
et encore jusqu’à parvenir à le briser (dans la pratique, les
barrages hydrauliques ne bloquent pas totalement le courant. La
partie qu’on laisse s’écouler est celle qui est récupérée
pour en transformer l’énergie en électricité).

Les censeurs peuvent également être tentés de détourner un flux d’information ou de connaissance pour en récupérer l’énergie à leur profit et pour leurs propres objectifs. Mais l’émetteur aussi bien que les receveurs peuvent le percevoir et délivrer de nouvelles informations en conséquence.

Cependant, une
connaissance ne peut être bloquée, étouffée, détournée ou
dénaturée que de manière limitée dans le temps et dans l’espace.
La nature ou l’esprit de l’Homme lui permettront toujours de
découvrir de nouveaux moyens de la transmettre, et ceci de manière
de plus en plus juste et appropriée.

Au pire, une censure
implacable maintenue sur une durée importante et sur un vaste espace
(tel que la planète entière) pourrait même forcer l’espèce
humaine à développer ses facultés télépathiques pour l’instant
inconscientes ou embryonnaires. Quoi qu’il en soit, la censure
amène une nouvelle prise de conscience et de nouvelles capacités
collectives et individuelles. Et elle finit par se retourner contre
ses auteurs dont la nature véritable est alors révélée.




Entendre et écouter pour communiquer, maintenant et dans l’Humanité future

Par Joseph Stroberg

Dans la langue
française, deux mots sont utilisés pour représenter les trois
étapes d’une véritable communication. Le mot « entendre »
s’y trouve dans la première et dans la dernière étape, alors
qu’« écouter » représente la phase intermédiaire de
la communication.

Lorsqu’un être
humain reçoit un message audible émis par un autre, que ce soit
directement ou par l’intermédiaire d’un appareil tel qu’un
téléphone ou une radio, il commence par l’entendre si le volume
sonore reçu est suffisamment important au niveau de ses oreilles. Il
commence donc par percevoir le message par son système sensoriel, et
plus spécialement par le système auditif du corps physique.

Dans une seconde
étape, initialement par un acte de volonté, il doit s’approprier
l’information et la laisser pénétrer en lui-même. Il doit se
montrer volontairement attentif à ce qu’il entend. Il n’entend
pas seulement le message, mais l’écoute. Il y réagit d’une
manière ou d’une autre en utilisant sa sensibilité.

Enfin, dans une
dernière étape, celle de l’entendement, il utilise son mental
pour comprendre le sens de l’information reçue, et aussi pourquoi
elle a pu provoquer en lui-même telles réactions sensibles plutôt
que telles autres. Il peut maintenant dire à son interlocuteur :
« je t’entends bien », je te comprends.

Dans le Nouveau
Monde, les êtres humains de la prochaine Humanité, celle qui suivra
les Homo Sapiens, parviendront de plus en plus à mettre en œuvre
une communication d’une qualité telle qu’elle existe rarement de
nos jours. Non seulement leurs sens physiques pourront être plus
affinés, comme c’est le cas pour les autistes qui sont
littéralement agressés par les sons dès qu’ils dépassent un
niveau sonore pourtant acceptable pour les autres. Mais ils
disposeront d’un véhicule sensible ou « astral »
beaucoup plus transparent ou perméable aux impressions en provenance
du monde extérieur.

Les précurseurs
actuels, êtres humains atypiques et encore très minoritaires, se
trouvent ici aussi en difficulté. Leur capacité naturelle à
intégrer en eux toutes les réalités extérieures captées, par le
biais de leurs sens affinés et par leur transparence astrale, fait
qu’ils doivent trouver des stratégies pour se protéger de la
négativité ambiante dont l’absence de moralité n’est pas le
moindre facteur. Le plus souvent, ils n’ont pas d’autre choix que
de se replier sur eux-mêmes, parfois jusqu’à se mettre en
position fœtale. De surcroît, non seulement par leur hyper
sensibilité, mais aussi par leur inadaptation relative au monde
actuel (étant précurseurs de la future Humanité et adaptée à
celle-ci), ils tendent à souffrir particulièrement, d’autant plus
que leur mode de communication n’est pas encore compris. Pour
diminuer drastiquement leur souffrance inhérente à leurs
spécificités, ils doivent fournir un travail d’adaptation
soutenu, souvent pendant de longues années, ceci en utilisant leur
force de volonté en provenance directe de l’âme.

Les caractéristiques
sensorielles et sensibles de tels précurseurs font qu’ils vivent
le plus souvent une bonne partie de leur vie ou au moins de leur
jeunesse comme une période d’angoisse ou de terreur profonde face
au monde actuel étranger à leur nature.

Sur le plan mental,
les êtres humains de la future humanité auront, comme leurs
précurseurs actuels, une fluidité rarement expérimentée de nos
jours. Celle-ci leur donne la capacité à se déplacer d’un point
de vue à l’autre sans s’y attacher outre mesure, et donc à
globalement acquérir une perception mentale multiforme ou
multidimensionnelle. Dans le même temps, ils montreront une grande
acuité mentale et une capacité à gérer un grand flot
d’informations différentes, à les relier entre elles, à voir
leurs points communs, à percevoir leurs contradictions apparentes ou
réelles, les erreurs de logique, l’absence ou la présence de
« raison », leur caractère illusoire ou réaliste…

Simultanément, leur
inspiration leur fournira un appui essentiel pour leurs créations et
leurs échanges relationnels transparents. De tels êtres ne peuvent
en effet fonctionner dans le mensonge. Ce qu’ils créent est le
reflet de leur être profond, de leur âme, de la même manière que
ce qu’ils disent. Ils ne peuvent vivre dans la demi-mesure, les
faux-semblants, l’hypocrisie, la superficialité… qui sont
contraires à leur nature. Ils sont entiers, et non pas morcelés en
parcelles physiques, émotionnelles, et mentales dispersées aux
quatre vents.

Sur le plan de la
communication, l’aboutissement de la prochaine humanité sera la
télépathie mentale généralisée.




La fin des partis politiques

Par Joseph Stroberg

Pour des élites qui
souhaitent pouvoir toujours mieux contrôler les masses populaires,
le meilleur système est celui qui donne à ces masses l’illusion
de la liberté, mais offre en fait la contrainte. Celui-ci a pour nom
« Démocratie » qui en théorie signifie une forme de
gouvernement assumée par le peuple lui-même, et donc implique que
le peuple soit souverain. Dans la pratique, l’existence des partis
politiques au centre d’un processus électoral représente le
principal obstacle à la souveraineté des peuples.

Dans toutes les démocraties modernes, pour avoir des chances raisonnables de se faire élire, un individu doit appartenir à un parti politique ou au moins avoir été propulsé par son biais à un moment de sa carrière politique. Se faire connaître, par l’intermédiaire des médias institutionnalisés et dominants, surtout télévisuels, coûte cher et même très cher. Et seuls les membres de l’élite et les partis politiques ont les moyens de se payer les frais d’une campagne en vue d’une élection. Le commun des mortels en est automatiquement écarté, du moins pour les principaux enjeux (présidentiels et parlementaires), car il est parfois possible pour monsieur ou madame Lambda de se faire élire maire dans un petit village sans en être un « notable », un des plus riches habitants.

L’existence des
partis politiques permet aussi de plus facilement contrôler les
opinions, les courants idéologiques et les idées, pour ne retenir
que les politiquement corrects, ceux qui ne risquent pas de changer
fondamentalement le Système. Les candidats au sein d’un parti se
doivent en principe d’en respecter la « ligne » et d’en
dévier le moins possible. Autrement, ils sont rapidement rappelés à
l’ordre ou carrément exclus, selon la gravité de la déviance.

Les partis eux-mêmes
sont à leur tour contrôlés par ceux qui les financent ou par ceux
qui les ont créés. Dans un cas comme dans l’autre, il est donc
rare que ce contrôle soit exercé par les gens de peuple, mais
beaucoup plus fréquent qu’il soit en définitive la prérogative
de membres de l’élite. L’existence des partis politiques
représente donc le double avantage d’écarter les masses
populaires des niveaux décisionnels et de les obliger à s’aligner
sur les courants d’idées, idéologies et opinions voulus par la
caste dirigeante.

Un Nouveau Monde
dans lequel les peuples et les individus seront souverains ne pourra
pas voir le jour tant que les partis politiques existeront. Une
véritable souveraineté individuelle et collective (des divers
groupements humains) ne peut avoir lieu tant que l’on remet
celle-ci entre les mains de partis politiques ou de prétendus
« représentants ». Ces derniers ne représentent le plus
souvent qu’eux-mêmes ou les élites, mais travaillent rarement
pour les peuples. La grande masse des lois passées ces dernières
décennies dans la plupart des nations n’a fait que réduire plus
ou moins drastiquement les libertés, sous prétexte de sécurité ou
de remboursement de la Dette.

Pourtant, est-ce que
l’Humanité a vraiment besoin de partis politiques, de
représentants, et même de gouvernements pour vivre ? Nos
lointains ancêtres, chasseurs-cueilleurs, disposaient-ils de ces
genres de prétendus avantages civilisationnels ? Étaient-ils pour
autant plus malheureux ? Et surtout, étaient-ils moins libres ?
Oh ! bien sûr, ils étaient très probablement davantage dans
l’insécurité, le danger et l’inconfort. Bien sûr et en effet,
car la réelle liberté est incompatible avec la sécurité
matérielle. Plus un être humain cherche à se protéger, par des
armures, des carapaces, des lois innombrables, des murs épais… et
plus il s’emprisonne. Plus un système artificiel tel que le nôtre
est complexe, plus il réduit l’autonomie et la souveraineté.

Un système vivant
n’est sain et en bonne santé que lorsqu’il vit en synergie, dans
ses composants autant qu’avec son environnement. Lorsqu’il se
fait parasiter, il dépérit. Depuis des siècles, l’Humanité est
parasitée par une caste élitiste qui aspire sa puissance créatrice
et sa vitalité à son propre bénéfice. Lorsqu’on les laisse
faire, les parasites finissent par tuer leur hôte. Pour se
débarrasser de parasites, un corps doit avoir un bon système
immunitaire. Et pour que celui-ci soit fort, l’organisme lui-même
doit être en santé.

Pour redevenir
saine, l’Humanité devra se rapprocher de la nature et abandonner
la vie citadine bétonnée, asphaltée, polluante et destructrice de
l’environnement. Elle devra abandonner les guerres et tout ce qui
alimente ses parasites. Elle devra laisser pourrir tout ce qui sert
au parasite dans ses stratégies de contrôle ou d’invasion, dont
les partis politiques.

Voir aussi :




Les trois filtres de Socrate

Par Joseph Stroberg

On attribue à Socrate l’anecdote suivante, alors qu’un jour quelqu’un venait le trouver pour médire d’un de ses amis :

– Sais-tu ce que je viens d’apprendre sur ton ami ?

– Un instant. Avant que tu ne m’en dises plus, j’aimerais te faire passer le test des trois passoires.

– Les trois passoires ?!

– Mais oui, reprit Socrate. C’est ma façon à moi d’analyser ce que j’ai à dire et ce qu’on me dit. Tu vas comprendre… La première passoire est celle de la vérité. As-tu vérifié si ce que tu veux me dire est vrai ?

– Non. J’en ai simplement entendu parler…

– Très bien. Tu ne sais donc pas si c’est la vérité.

– (…)

– Alors passons à la deuxième passoire : ce que tu veux m’apprendre sur mon ami, est-ce quelque chose de bon ?

– Ah non ! Au contraire.

– Donc, continua Socrate, tu veux me raconter de mauvaises choses sur lui et tu n’es pas certain qu’elles soient vraies.

– Euh…

– Pour finir, et c’est ma troisième passoire, est-il utile que tu m’apprennes ce que mon ami aurait fait ?

– Utile, non, pas vraiment.

– Alors, conclut Socrate, si ce que tu as à me raconter n’est ni vrai, ni bien, ni utile, à quoi bon m’en parler ?

Nous gagnerions,
individuellement et collectivement, à effectuer ce test des trois
passoires ou des trois filtres chaque fois que nous nous apprêtons à
dire quelque chose de quelqu’un aussi bien que lorsque nous
recevons des nouvelles ou des informations au sujet d’un individu
particulier ou d’un groupe. Est-ce que ce que nous allons
mentionner est vrai, c’est-à-dire conforme à la réalité, ou
bien est-ce qu’il s’agit d’un mensonge ou de quelque chose dont
nous n’avons pas pu vérifier la véracité ? Est-ce que c’est
bon ou constructif, au moins pour la personne ou le groupe visé ?
Est-ce que c’est utile ? Et nous devrions nous poser les mêmes
questions lorsque nous entendons ou lisons des propos concernant
d’autres êtres humains (ou extraterrestres), surtout lorsque ces
propos tendent à les dénigrer, les rabaisser, les dépeindre
négativement, nuire à leur réputation, comme c’est si souvent le
cas de nos jours, y compris dans les médias dominants.

S’il est dans la
nature de l’Homme de porter des jugements de valeur sur les autres
et sur lui-même, il dispose aussi du potentiel de le faire sous
l’éclairage de sa conscience morale (voir La
conscience humaine et l’ego
). Et c’est grâce à celle-ci,
s’il accepte de l’écouter au lieu de l’étouffer, qu’il est
capable de déterminer si ce qu’il dit ou ce qu’il entend est
vrai, bon et utile ou si au contraire c’est fallacieux, nuisible
et/ou vain. De ce point de vue, une information ne devrait être
communiquée que si elle passe ces trois filtres de la vérité, la
bonté et l’utilité. Elle devrait donc être écartée à partir
du moment où elle échoue à passer au moins l’un des trois.

Comme exercice
pratique d’un tel filtrage, nous pouvons nous essayer sur une
information ou une désinformation telles que la suivante :
« les élites mondiales tendent à créer un Nouvel Ordre
Mondial qui asservira l’Humanité ». Elle concerne un groupe
d’êtres humains, les « élites », et expose un trait
négatif les concernant, la volonté d’asservir l’Humanité.
Est-ce que cette information est vraie ? Dans la mesure où une
partie concerne l’avenir, nous ne pouvons le garantir. La première
partie de l’énoncé est au moins partiellement vraie, dans la
mesure où plusieurs membres de la caste élitiste mondiale et non
des moindres (Sarkozy, Bush père, par exemple) ont affirmé
publiquement la nécessité de diriger l’Humanité vers ce Nouvel
Ordre Mondial. Est-ce que pour autant tous les membres de cette caste
souhaitent parvenir à cet objectif ? Peut-être que non. Cependant
et de manière classique, un énoncé général n’empêche pas
l’existence d’exceptions. Donc, la première partie de
l’affirmation peut être considérée comme grossièrement fondée.

La véracité est cependant beaucoup plus difficile à évaluer dans le cas où l’élément d’information concerne l’avenir. De plus, si les élites vivent effectivement à l’asservissement de l’Humanité, il y a peu de chances que cet objectif soit avoué publiquement. Le faire rendrait beaucoup plus difficile l’atteinte de ce dernier. Alors que présenter le Nouvel Ordre Mondial comme quelque chose de souhaitable le rend au contraire plus facile. Ici, nous ne pouvons qu’extrapoler la véracité sur la base de ce que les élites ont pu déjà réaliser pour créer leur NOM (voir Les projets des Maitres du Monde). Si ces réalisations tendent à l’asservissement plutôt qu’à la libération des êtres humains, alors elles confortent la plausibilité de l’information ou de l’avertissement évoqué plus haut.

En admettant que
cette information ait une chance sur deux de passer le premier filtre
de Socrate, qu’en est-il du second ? Est-ce qu’elle est bonne ?
Pour les êtres humains non membres de la caste élitiste, être
informé d’un tel projet nuisible les concernant est pour eux une
très bonne chose, car cela leur permet bien plus facilement de le
faire avorter. Pour les élites, et de leur point de vue, la
communication d’une telle information est au contraire fortement
préjudiciable, du moins sur le plan de leur personnalité. Car cela
pourrait éventuellement au contraire servir leur être profond ou
leur conscience morale. En mettant en balance le nombre d’individus
concerné et le potentiel de bien dans chacun des cas, nous pouvons
considérer que le second filtre est passé.

L’utilité est ici
évidente pour la masse des êtres humains non membres de l’élite.
En étant au courant de tels projets, ils peuvent s’y préparer ou
adopter des stratégies pour les empêcher. Par contre, la fuite
d’une telle information ne sert les élites que sur le plan des
âmes, mais nullement sur celui des contingences matérielles. Si
elles veulent pouvoir tranquillement continuer à contrôler les
événements et jouir de leur grand confort matériel, un tel plan
que celui d’asservir définitivement l’Humanité ne devrait
surtout pas être ébruité. Ici aussi, le filtre de l’utilité est
une question de mise en balance.

Au bilan, écrire ou
dire que « les élites mondiales tendent à créer un Nouvel
Ordre Mondial qui asservira l’Humanité » peut passer les
filtres de Socrate en ce qui concerne la plus grande part des êtres
humains. Maintenant, nous gagnerions à faire un tel exercice pour
toutes les nouvelles, les informations et les opinions diffusées par
l’un ou l’autre des moyens de communication (y compris le
bouche-à-oreille), par nous-mêmes ou par les autres.




L’asservissement des peuples par le contrôle des ressources

Par Joseph Stroberg

L’asservissement total d’un individu ou d’un groupement humain ne peut se faire tant que celui-ci dispose d’un libre accès aux ressources qui lui sont nécessaires pour remplir ses besoins correspondants (voir la Note sur l’effondrement des civilisations). Certains des besoins étant plus vitaux que les autres, contrôler les ressources correspondantes est particulièrement déterminant et prioritaire. Ceux qui cherchent à asservir gagnent à les accaparer en priorité. Et ceux qui cherchent à préserver leur liberté gagnent à les conserver ou à en découvrir d’équivalentes. L’Histoire peut se lire comme une longue lutte entre, d’une part, des élites avides de contrôler leur espace et les humains et autres êtres vivants qui s’y trouvent inclus et, d’autre part, des êtres humains qui aspiraient essentiellement à une vie simple et libre.

En général, même s’il a pu y avoir des exceptions, la raison
fondamentale de la recherche de contrôle par ces élites provenait
de leur nature sociopathe ou psychopathe, du fait d’un manque plus
ou moins dramatique de connexion à leur être profond ou à leur
« âme » (voir aussi La
conscience humaine et l’ego
). Ceci se traduit habituellement en
absence d’empathie, peur de la mort, matérialisme plus ou moins
extrême, absence de moralité et de conscience du bien et du mal…
En conséquence, ces êtres humains particuliers tendaient et tendent
encore de nos jours à privilégier les ressources qui leur
paraissaient les plus fondamentales selon la priorité de leurs
besoins.

Étant fortement marqués par la peur de la mort (même si
celle-ci peut alors être fortement niée, intériorisée ou masquée
par divers artifices), les besoins exprimés prioritairement par ces
élites sont directement liés à la survie physique. Celles-ci
recherchent donc d’abord :

– les ressources alimentaires (animales et végétales,
terrains agricoles, terrains de chasse…) ;

– les ressources assurant la protection contre les
intempéries extrêmes (spécialement contre le froid et les
inondations) et contre les catastrophes naturelles, ce qui inclut des
sources d’énergie et des matériaux tels que le bois et la pierre
pour construire des abris ;

– celles permettant de se défendre contre d’autres
individus (armes, fortifications… produites à partir de métaux et
d’autres ressources minérales).

Les ressources de base correspondant à de tels besoins sont donc
minérales, végétales, animales, matérielles, énergétiques ou
encore territoriales (puisqu’un terrain peut inclure des minerais,
des plantes, des animaux divers et des sources d’énergie telles
que l’eau — pour l’hydroélectricité —, le pétrole ou le
charbon). De nos jours, de nombreuses guerres tournent en grande
partie autour de la recherche du contrôle des réserves minérales,
pétrolières et gazières, mais aussi dans certains cas de l’accès
à l’eau, même si les motifs invoqués sont souvent tout autres,
comme de prétendues raisons humanitaires ou pour apporter la
« démocratie » à des peuples qui n’en demandaient pas
tant.

Notons que depuis des millénaires, ces élites ont aussi inventé
et utilisé une ressource fictive, l’argent, même si au départ
celle-ci avait pris la forme de jetons minéraux (des pièces d’or,
d’argent ou de bronze). Comme elles étaient loin de connaître,
d’expérimenter et de comprendre l’intérêt des actes purement
gratuits, elles ont inventé l’argent pour échanger des ressources
entre elles. Elles ont trouvé que ça pouvait être plus intéressant
que de toujours se faire la guerre pour accaparer les ressources des
concurrentes. Les conflits pouvaient en effet amener trop de
destructions ou d’épuisement de certaines ressources matérielles
qui par ailleurs leur paraissaient indispensables. Elles ont
également découvert que ce pouvait être plus facile à voler.

À partir de ce moment-là, l’argent fut aussi assimilé à une
ressource qu’il était intéressant de contrôler pour plus
facilement se procurer les autres formes de ressources. Donc, comme
outil ou intermédiaire facilitant les autres acquisitions, l’argent
devint aussi progressivement un besoin. Pour des élites aspirant à
aspirer les biens et richesses matérielles des autres êtres
humains, utiliser l’argent pouvait faciliter grandement les choses.
Et à partir du jour où elles ont inventé le prêt d’argent
contre un remboursement avec intérêts plus ou moins exorbitants,
elles purent même s’enrichir matériellement sans faire autre
chose que de prêter cet argent.

Les systèmes bancaires modernes ont poussé le raffinement à l’extrême. Lorsqu’un individu particulier emprunte par exemple cent mille dollars à une banque, le banquier se contente de lui ouvrir une ligne de crédit et d’y inscrire ce montant, même si la banque n’a pas cette somme dans ses coffres en contrepartie tangible (par exemple en pièces d’or). En gros, il lui prête du vent ou du vide, juste des chiffres déclarés par le biais d’un logiciel. C’est la magie moderne. Le plus formidable de cette magie, c’est la capacité de la banque à transformer ce vent en matériel concret. Il suffit que l’emprunteur ne puisse plus rembourser les intérêts pour que le banquier saisisse la maison du « particulier » et la vende aux enchères pour récupérer cent vingt mille ou même deux cent mille dollars, soit le montant du prêt initial augmenté des intérêts sur la période considérée. Pour résumer, le banquier prête du vent et récupère en retour une maison qu’il peut ensuite vendre pour s’acheter autre chose de bien plus solide que du vent, comme un lingot d’or.

Après cette longue parenthèse concernant les ressources financières, revenons au propos principal. Pour accroître leur emprise sur la matière et compenser leur peur fondamentale de la mort, les élites sont progressivement parvenues à accaparer une grande partie des ressources énergétiques, matérielles et financières. Cependant, pour asservir l’humanité afin d’éviter que cette dernière ne vienne lui grignoter son contrôle, la caste élitiste devait aussi tenir compte d’autres types de ressources. Elle devait donc contrôler les ressources procréatrices, créatrices, psychologiques, psychiques, mentales et spirituelles.

Dans le domaine de la procréation, les ressources sont en voie de contrôle par la conjugaison de différents processus démarrés depuis au moins un demi-siècle (voir Les projets des Maitres du Monde). La sexualité est maintenant presque complètement séparée de la procréation, par le jeu de la procréation artificielle et des moyens contraceptifs. De plus, avec l’augmentation de la stérilité, elle sort de plus en plus de la prérogative naturelle des couples. Elle entre au contraire de plus en plus dans celle de la technologie génétique qui fait miroiter aux individus du commun des mortels des choses telles que le choix des caractéristiques physiques et intellectuelles de leurs enfants. Et cette technologie est, bien évidemment, contrôlée par les élites.

Sur le plan de la création, spécialement dans les domaines
artistiques, la technologie informatique tend à prendre l’ascendant
sur les autres moyens et s’exprime de plus en plus jusque dans la
réalisation des films. Plus les ressources sont sophistiquées, plus
elles sont chères et moins elles sont accessibles à monsieur et
madame Tout-le-monde. Ici aussi, les élites s’en arrogent de plus
en plus le contrôle.

Sur les plans psychologique et psychique, les entreprises
pharmaceutiques et la psychiatrie ont progressivement pris le
contrôle des ressources correspondantes. Les individus qui dévient
du modèle « normal » ou de la pensée unique sont
étiquetés de divers syndromes ou de maladies mentales particulières
ou sont assommés par des antidépresseurs, des psychotropes, des
anxiolytiques ou d’autres drogues.

Sur le plan mental, les systèmes éducatifs et les médias
dominants se sont chargés de programmer les esprits d’une manière
telle qu’ils acceptent plus facilement leur asservissement. Ils
sont essentiellement habilités à fournir de bons « citoyens »
consommateurs respectueux des règles imposées par les élites.
S’écarter de la pensée unique est plutôt mal vu. On devient
alors rapidement « complotiste » ou « conspirationiste ».
Le commun des mortels n’a bien sûr pas son mot à dire sur la
manière dont ses enfants sont « éduqués » dès l’école
primaire quand ce n’est pas dès l’école maternelle. Et les
médias eux-mêmes sont possédés par quelques poignées des membres
de l’élite.

Pour ce qui concerne le domaine spirituel, tout ce que peuvent
faire les élites est de s’en prendre aux religions établies.
Elles peuvent les infiltrer ou les corrompre, mais peuvent-elles pour
autant contrôler la spiritualité et la conscience d’un individu ?
Celles-ci existent de manière indépendante des religions et de
croyances. Elles proviennent de la profondeur de l’être. Les
besoins spirituels d’un humain peuvent être remplis par le seul
fait de plonger en lui-même pour se relier à son essence. Il n’a
nul besoin d’intermédiaires religieux pour ce faire, même si les
grandes religions peuvent faciliter ce travail ou cet exercice
lorsque l’on sait en percevoir autre chose que la surface et le
pied de la lettre. L’Esprit de l’Homme est sa réelle liberté et
ce dont tout le reste peut procéder. Il est inaccessible aux élites
hors de leur propre Esprit si un jour elles parviennent à s’y
reconnecter.

Les élites auront beau contrôler toujours plus de ressources, la
plus essentielle leur demeure inaccessible en dehors d’eux-mêmes.
Et c’est par celle-ci que leur tentative de contrôle de la vie
matérielle échouera. Le Nouvel Ordre Mondial échouera. L’essence
spirituelle est libre, par nature, et incontrôlable. Tout ce
qu’amènera inéluctablement cet « ordre » est la
croissance de la conscience humaine jusqu’à l’amener à se
concevoir, se percevoir et se comprendre comme un organisme unique et
non plus comme un ensemble d’individus qui se sentent obligés de
s’entre-déchirer pour avoir l’impression de vivre. Plus la
pression matérialiste et contraignante de l’élite se manifestera,
et plus les êtres humains en viendront à se tourner vers leur
ressource essentielle, leur dimension intérieure et spirituelle,
celle par laquelle ils reconnaîtront tous les autres comme leurs
frères et sœurs, mais plus comme des étrangers. Même les élites
en font ultimement partie, s’ils l’acceptent au lieu de se voir
comme des exceptions, comme des êtres exceptionnels dont la destinée
serait de dominer.




Vive le pelletage de neige !

Par Joseph Stroberg

Au Québec, pelleter la neige fait partie des habitudes du commun des mortels ayant la chance ou la malchance d’habiter dans une maison particulière, même lorsqu’il possède une souffleuse à neige qui ne soit pas en panne. Celle-ci n’est en effet pas des plus efficaces pour ôter la neige des escaliers ou de chemins étroits et encore moins la barrière de glace laissée à l’entrée de l’allée par la « charue » chargée d’évacuer la neige des rues du quartier. Et l’hiver québécois a la fâcheuse tendance à durer cinq ou six mois par an. Surtout pour un immigré en provenance d’un pays au climat généralement plus clément, le pelletage de neige peut paraître bien « chiant ». Plus il aura été habitué au confort, à la facilité matérielle, à l’absence d’efforts physiques, à la vie dans un cocon, et plus sa personnalité pourra avoir tendance à se révolter contre la nature de son pays d’accueil. Pourtant, d’un autre point de vue, l’hiver québécois est une bénédiction en ces temps modernes. Pourquoi, pourrions-nous nous demander?

Est-ce que soulever
la neige et casser la glace pendant de longues heures lors des
multiples tempêtes hivernales est une bénédiction? Est-ce que ce
n’est pas plutôt pénible et révoltant? L’auteur lui-même
n’est pas un être humain des plus enthousiastes dès qu’il
s’agit d’efforts physiques, surtout lorsque ceux-ci pourraient
être laissés à d’autres personnes beaucoup plus musclées ou à
des machines beaucoup plus efficaces. Il dispose de ce que l’on
appelle ici un « frame de maringouin », combinaison
d’anglicisme et de québécisme signifiant approximativement
« gabarit de moustique ». Son véhicule physique est
plutôt du genre de ces anciennes « deux cheveaux »
aujourd’hui disparues en dehors de chez quelques collectionneurs ou
de musées de l’automobile. Il ne s’agit certes pas d’une
Ferrari ni d’un Hummer.

Pourtant, bien
entretenu, ce petit véhicule tient la route depuis des années, et
même des décennies, sans pannes majeures. Il n’a connu que de
légers incidents de parcours, tels que des morceaux de peinture
écaillés, mais rapidement repeints. Il n’est pas gros, mais il
semble increvable. Qui plus est, depuis 2003, l’hiver québécois
l’oblige à rester performant, lui évite de rouiller dans un coin
par manque d’entretien et d’utilisation. Cet hiver est « chiant »
et long, mais pour l’occupant du véhicule, il est plutôt une
bénédiction. Il oblige le corps physique à fonctionner, à faire
des efforts, à faire marcher son moteur et ses rouages mécaniques.
Pendant que ce corps ou sa personnalité maugrée, le conducteur prie
pour que la déneigeuse tombe en panne, ce qui n’a d’ailleurs pas
manqué un beau jour d’arriver.

Oh! ce jour n’était
peut-être pas si beau, d’ailleurs, du point de vue du véhicule!
Il neigeait sûrement une fois de plus, la vingtième ou la trentième
de la saison. Pourtant, il était beau pour l’occupant, car alors
il ne restait guère que la solution de mettre en marche et
d’utiliser sa machine organique. Des muscles qui ne servent pas
s’atrophient. Mais si le conducteur veut voyager loin, il doit
entretenir sa monture. La ménager ne signifie pas seulement éviter
les surrégimes et l’explosion conséquente du moteur, mais aussi
la faire fonctionner régulièrement de manière modérée pour
maintenir ses capacités optimales.

Pelleter la neige
sur une base régulière et pendant une partie non négligeable de
l’année est une activité qui participe à l’entretien du corps
physique de l’être humain. De ce point de vue, l’hiver québécois
et l’absence de souffleuse représentent une bénédiction. Aussi,
on peut se demander dans quelle mesure l’invention des machines n’a
pas été la pire des malédictions. Celles-si semblent en effet
rendre l’Homme et la Femme de plus en plus fainéants et
dysfonctionnels. Non seulement elles ont largement contribué à
détériorer la nature de plusieurs manières (appauvrissement des
sols en retournant la terre, déforestation massive, explosions
nucléaires et conventionnelles…), mais en plus, elles contribuent
à abrutir et affaiblir les individus en leur évitant d’utiliser
leurs aptitudes naturelles (mémorisation, calcul mental, efforts
physiques…). Que donnera la génération élevée au téléphone
prétendument « intelligent »?




Note sur la souveraineté monétaire

Par Joseph Stroberg

Pierre Jovanovic a rapporté la fermeture d’une imprimerie française de plus de quatre cent ans et qui était à la pointe en matière d’impression de passeports, de billets de banques, de chèques de banques, etc.

(voir Fermeture d’un fleuron de l’imprimerie française (pour empêcher la souveraineté monétaire ?))

Pourquoi fermer une telle imprimerie qui était en bonne santé avec un carnet de commandes bien rempli ? Si le but est de détruire en France toute possibilité d’indépendance financière (et de recréer par exemple des billets en Francs français), celui-ci sera peut-être atteint momentanément. Cependant, la réelle souveraineté d’un peuple peut s’obtenir sans le recours à une monnaie. N’importe quel groupe humain peut recourir au troc ou à la gratuité universelle pour ses échanges. Et un Nouveau Monde a bien davantage de chances de s’orienter dans une telle direction que dans celle de la poursuite ou de l’adaptation d’un système monétaire moderne. Le tableau suivant peut donner une idée de la différence fondamentale entre le Nouvel Ordre Mondial et le Nouveau Monde que l’Humanité pourrait créer :

Nouvel Ordre Mondial Nouveau Monde
Monnaie mondiale unique Gratuité des échanges
Ressources contrôlées par l’élite Ressources n’appartenant à personne, mais à la libre
disposition de tous
Identification universelle (probablement par implant) et
fichage des individus
Absence de tout système d’identification des individus en
dehors de la parole donnée
Centralisation à l’échelle planétaire Décentralisation maximale, chaque groupe et chaque individu
étant souverains
Structures de contrôles hiérarchiques pyramidales Absence de hiérarchies, mais horizontalité des relations
Commerce planétaire complexe et énergivore, basé sur la
consommation
Échanges de productions et de services minimaux, directs,
basés sur la nécessité vitale et l’adéquation entre besoins
et ressources.
Gouvernement mondial Absence de gouvernements, mais projets décidés par la base



Un choix déterminant

Par Joseph Stroberg

En cette période
critique du début du troisième millénaire, plus les années
passent, et plus se renforce un clivage fondamental entre les êtres
humains. Trois lignes de comportement, d’état et de conscience se
dégagent de manière de plus en plus marquée. Elles deviennent de
plus en plus visibles, à l’image de trois liquides de densités
différentes que l’on avait jusqu’à présent forcés à se mêler
en une sorte de vinaigrette, mais dont le temps sépare
progressivement les couches de « densité », comme
l’huile finit par se séparer de l’eau. On peut les représenter
schématiquement comme suit :

La ligne des
« destructeurs »
La ligne des
« consommateurs »
La ligne des
« créateurs »
Essence psychopathe ou sociopathe Conscience instinctive, émotionnelle et intellectuelle Conscience morale
Volonté propre et conscience individualiste Absence de volonté propre, malgré une conscience de plus en
plus individualiste
Volonté propre exprimée sous forme de bonne volonté et
conscience de groupe
Imposition des courants, des modes et des messes aux troupeaux Suivi des courants, des modes collectives, des « messes »
religieuses, politiques ou sportives…
Création des courants religieux, politiques, culturels…
Absence quasi totale d’empathie, mais attachement à la
matière
Empathie, mais amour conditionnel ou marchandé Empathie et amour inconditionnel
Initiateur de conflits Ballotté entre paix et conflits Initiateur d’harmonie et de paix
Recherche de contrôle sur les choses, les êtres et les
situations
Lutte contre les choses, les êtres et les situations Accueil des choses, des êtres et des situations
Peur fondamentale de la mort (même si elle peut être masquée
ou niée)
Peur de la mort en absence de croyances religieuses, mais moins
de peur en présence de telles croyances
Absence de peur de la mort
Égoïsme Alternance entre égoïsme et altruisme Altruisme
Service de soi Service des instincts individuels ou raciaux Service du groupe et de l’Humanité en général
Rien n’est gratuit Don intéressé
(on donne pour recevoir quelque chose en retour)
Don désintéressé
L’Humanité perçue comme du bétail à exploiter L’Humanité perçue comme une multiplicité L’Humanité perçue comme un organisme unique
Manipulation Manipulé ou stimulé Stimulation
Opacité et goût prononcé du secret Translucidité (ni opaque ni transparent) Transparence
Masque permanent Fabrication d’images de soi Authenticité
Condamnation des êtres Jugement des êtres Évaluation des êtres
Écrasement des autres Considération variable des autres Élévation des autres
Loup Mouton Berger

Chaque être humain
dispose de la possibilité de suivre l’une plutôt que les deux
autres. La liberté de choix est offerte à chacun d’eux. La ligne
des destructeurs conduit au Nouvel Ordre Mondial cher aux élites
mondiales. Celle des créateurs conduit au Nouveau Monde. L’avenir
des êtres humains dépendra du nombre de ceux qui se maintiennent
dans la ligne des consommateurs. S’y maintenir est faire le jeu des
destructeurs. L’Humanité a encore le choix d’abréger le NOM ou
d’en subir la pleine tyrannie une fois achevé.




La faillite de la science matérialiste ?

Par Joseph Stroberg

La science moderne a
émergé approximativement au moment de la Révolution française, il
y a maintenant plus de deux siècles. Depuis lors, l’Humanité
s’est lancée dans une course au « progrès »
technologique qui en est directement issu et qui lui reste
étroitement associé. Un tour d’horizon rapide permettra de
déterminer si la progression scientifique et technique exponentielle
a permis ou non l’amélioration des conditions humaine et
planétaire. Et si malgré le temps et les ressources (notamment
financières) investies, le bilan reste plutôt défavorable autant
aux êtres humains qu’aux autres êtres vivants et qu’à la
planète elle-même, peut-être sera-t-il nécessaire d’envisager
la faillite de notre science éminemment matérialiste, ceci pour
permettre de passer à autre chose.

La science moderne,
de plus en plus morcelée en disciplines hétérogènes et en
domaines hyper spécialisés, s’est considérablement éloignée
d’une vision synthétique et holistique telle que celle pratiquée
par les savants de l’antiquité. Pour ces derniers, l’étude des
astres n’était pas nécessairement séparable de celles des
mathématiques, de la terre, des êtres vivants et même de la
philosophie. Nous en sommes arrivés à un point paradoxal où, par
exemple, pour étudier des particules minuscules plus petites que les
atomes, nous n’avons pas trouvé mieux que de construire de
gigantesques accélérateurs de particules de plusieurs kilomètres
de diamètre ! Parallèlement, la conscience morale semble avoir
déserté de plus en plus les milieux scientifiques, ce qui explique
notamment la facilité croissante avec laquelle nos actuels champions
de la science se font acheter et corrompre par la politique et la
finance et ne voient plus guère d’inconvénients à trafiquer
allègrement leurs « études » pour aboutir aux résultats
voulus d’avance.

La corruption n’est
cependant pas encore parvenue à s’universaliser et nous le devons
à quelques réels savants pour lesquels la science ne doit pas
s’exercer sans conscience. L’ennui pour eux est qu’en général
plus ils s’opposent à ces pratiques qui n’ont plus grand-chose à
voir avec l’esprit scientifique véritable, plus ils sont
« descendus » d’une manière ou d’une autre :
dénigrés, radiés, virés, ostracisés, ou même parfois carrément
« suicidés ». Si leurs découvertes s’opposent à la
pensée unique ou aux intérêts des milieux économiques et des
multinationales, elles sont souvent ignorées ou ridiculisées. Si
elles sont inattaquables, tellement les résultats sont flagrants, ce
sont les chercheurs eux-mêmes qui sont attaqués. Leur réputation
peut être démolie par un scandale totalement fabriqué, sexuel ou
d’une autre nature. Et par amalgame, leurs découvertes passent
alors plus facilement à la trappe.

La science sans conscience n’échappe pas à l’une de ses découvertes : la loi d’entropie (voir aussi : La loi de dégradation ou d’augmentation du désordre et du chaos). Plus elle avance dans le temps vers son idéal matérialiste de progrès infini, plus elle se dégrade et tend à produire des fruits pourris. Parlant de fruits, l’examen de ses prouesses peut commencer par celles concernant le milieu naturel. Qu’en est-il sur ce plan particulier ? Eh bien, la science est parvenue à inventer des milliers de poisons de différentes natures, capables de tuer non seulement des insectes, mais aussi des animaux, des plantes et des êtres humains, ceci bien sûr de différentes manières, des plus lentes (faisant mourir et souffrir à petit feu) aux plus expéditives (particulièrement appréciées des militaires et des agences d’espionnage).

Elle a aussi
découvert des engrais dont les effets à long terme, combinés avec
le labourage, vont de l’appauvrissement des sols à la
désertification. Elle a isolé le radium puis d’autres éléments
radioactifs et fini par permettre la création de centrales puis de
bombes et d’autres armes nucléaires dont les déchets contaminent
les sols pendant des millions d’années. Ces merveilleuses
inventions et leurs déchets contribuent à détériorer plus ou
moins radicalement le code génétique des diverses espèces
vivantes.

Le tour d’horizon
serait nettement partial si l’on ne reconnaissait pas dans chacun
des domaines les quelques avantages apportés par la science
matérialiste. Sur le plan particulier de la nature, cette science a
malgré tout permis en particulier les bénéfices suivants :
euh… Attendez ! Nous cherchons… Plus sérieusement : si,
il y a quand même eu quelques bons effets, semble-t-il, tels que la
capacité à analyser les déséquilibres chimiques aussi bien dans
les sols que dans les plantes, les animaux et les êtres humains.
L’ennui toutefois est que ces déséquilibres sont trop souvent la
conséquence de l’approche scientifique ou technologique moderne
éloignée des considérations relatives à la conscience morale. La
science moderne a également copié de nombreuses molécules
médicinales qui se trouvaient déjà dans la nature. Elle a aussi
trouvé des produits capables de nettoyer ou de purifier les saletés
dont elle était en définitive elle-même responsable. Il lui reste
à découvrir comment éliminer radicalement les déchets nucléaires
autrement qu’en les glissant juste sous le tapis. Il lui faudra
aussi trouver le moyen de supprimer les milliers de milliards de
micro et de nano particules plastiques polluant toutes les mers du
globe. Nous devons quand même reconnaître le mérite des encore
nombreux chercheurs qui cherchent à réparer les pots cassés par la
science elle-même ou par sa fille la technologie.

Sur le plan plus
particulier de la santé, spécialement celle des êtres humains, si
la pénicilline et les autres antibiotiques ont pu tuer de supposées
mauvaises bactéries responsables de maladies plus ou moins
mortelles, elles ont aussi conjointement tué les bonnes appartenant
au microbiote intestinal et rendu des « mauvaises »
bactéries résistantes. Ceci a contribué en bout de course à
déséquilibrer plus ou moins radicalement l’état physique aussi
bien des hôtes que de leurs invités microscopiques. Même si
initialement les découvertes scientifiques semblent particulièrement
bénéfiques au moins sur le court terme, elles engendrent presque
immanquablement des conséquences plus ou moins désastreuses sur le
long terme. Ou bien elles ont conjointement des effets négatifs
secondaires sur le court terme. Ceci est particulièrement le cas
pour les découvertes médicales contre les cancers. La
chimiothérapie semble faire au moins autant de dégâts que ces
derniers.

Concernant la lutte
contre les cancers, si l’immunothérapie paraît plus prometteuse
et moins nocive, il reste à connaître ses effets à moyen et long
terme. En matière de bilan actuel, la recherche dans ce domaine est
un gouffre financier sans fond qui n’empêche nullement une
croissance par ailleurs pratiquement exponentielle du nombre de
cancers et d’individus qui en sont malades. Et la cause est loin
d’être une affaire de longévité croissante, car en un siècle,
celle-ci n’a tout au plus que doublé dans certains pays, alors que
dans le même temps, le nombre de cancéreux a été multiplié par
cent ou par mille. De plus, les jeunes enfants sont eux-mêmes
touchés. Nous en arrivons à un point où un individu sur deux peut
maintenant s’attendre à mourir du cancer, ceci en dépit de toutes
les découvertes et de tous les moyens déployés contre ce fléau.

Les impératifs budgétaires, financiers ou politiques laissent rarement le loisir à la science de lancer des recherches de longue haleine qui sont pourtant les seules aptes à apporter des réponses fiables et significatives dans la plupart des domaines, y compris en médecine. La plupart des inventions technologiques sont mises sur le marché sans la moindre étude sérieuse en termes d’effets potentiels négatifs sur la santé et sur l’environnement. Ce qui l’emporte, c’est le gain immédiat : combien cela rapporte-t-il financièrement, politiquement, économiquement ou même socialement (par exemple comme moyen de contrôle des foules) ? Le cas tout frais de la 5G en est un exemple tout à fait représentatif. Quelques scientifiques dotés d’une conscience ont pourtant tiré la sonnette d’alarme. Mais leur voix se perd dans le désert. Et la plupart des gens qui parviennent malgré tout à l’entendre ne veulent pas l’écouter. Ils préfèrent entendre les sirènes de la technologie confortable et de la science matérialiste.

À une époque où
l’homme lance des sondes et des fusées dans l’espace, où des
sous-marins explorent les abysses, où des nanorobots peuvent se
promener dans les vaisseaux capillaires, où l’on se parle et se
voit presque instantanément d’un bout à l’autre des continents
et où l’on a réalisé des prouesses relevant anciennement de la
magie ou des dieux…, dans le même temps, on a détruit des
millions d’espèces vivantes, pollué des hectares de terres, on a
tué des centaines de millions d’êtres humains en un siècle,
irradié des régions entières, etc. De plus en plus d’êtres
humains sont médicamentés, malades, névrosés, déséquilibrés,
suicidaires et/ou dépressifs. De plus en plus de maladies rares sont
découvertes (ou parfois inventées), jusqu’à finir par compter
sur les doigts d’une main le nombre d’individus sains de corps et
d’esprit dans n’importe quel des pays. La science matérialiste a
un bilan que l’on peut facilement qualifier de désastreux. Ses
principales réussites ont essentiellement concerné le confort
physique. Mais conjointement, elle a largement contribué à éloigner
les êtres humains de leur conscience morale et de leur essence
divine. « Science sans conscience n’est que ruine de l’âme »,
disait Rabelais. Combien d’êtres humains le comprennent ?

Si la science
matérialiste est en situation d’échec et de faillite, l’Humanité
finira par la remplacer et par passer à autre chose. Cette dernière
perdra sans doute en confort matériel ce qu’elle gagnera sur
d’autres plans. Elle n’aura pas d’autre alternative pour
retrouver sa santé et celle de la planète. On peut se perdre en
conjectures sur ce que sera la petite-fille de la science actuelle.
L’imagination humaine peut néanmoins s’amuser à l’envisager.
L’avenir verra peut-être l’émergence d’une nouvelle science
basée cette fois sur l’âme et non plus sur la matière. La
télépathie universelle entre les êtres humains en serait l’une
des conséquences. Le mensonge, la trahison, l’hypocrisie… ne
seraient plus possibles. Les vols et les voleurs n’existeraient
plus. Les rares psychopathes seraient soignés automatiquement par
fusion d’âmes. Etc.




Note sur l’antisémitisme et sur le racisme en général

Par Joseph Stroberg

L’Humanité
moderne est encore comparable à une cour de récréation fréquentée
par des adolescents ou de plus jeunes enfants. Les êtres humains s’y
chamaillent pour des croyances, pour leur nom de famille ou pour la
couleur de leur peau. Pourtant, les problèmes actuels de l’Humanité
ne sont pas imputables à ceux qui appartiennent à tel clan plutôt
qu’à tel autre, même si certains ont plus de prédispositions que
d’autres à s’ériger en caïds de la classe. Ils le sont
essentiellement à cause de l’immaturité psychologique,
intellectuelle, et surtout spirituelle d’un trop grand nombre
d’entre nous, indépendamment de notre race, de notre origine
socioculturelle, de notre religion et de nos opinions politiques.

Bien sûr, certains élèves de l’école Humanité ont pu s’arranger pour engranger un maximum de ressources matérielles au détriment des autres. Ils ont pu voler les billes de leurs camarades, ou tricher pour en obtenir davantage, ou encore prêter certaines d’entre elles avec intérêt pour s’en faire rembourser le double. Cependant, auraient-ils pu le faire si en face d’eux il n’y avait pas eu d’autres enfants manquant de courage, trop faibles, ou pas assez malins pour comprendre qu’ils se faisaient avoir ?

Si on peut de nos
jours facilement reprocher à des Juifs, sémites ou convertis,
d’avoir joué le rôle de ces caïds scolaires et de s’être
enrichis aux dépens de leurs camarades moins chanceux ou moins
rusés, est-ce que ce reproche est pour autant toujours justifié ?
L’auteur a eu la chance d’avoir deux amis juifs, un camarade de
classe et un vieux cabaliste. Il n’a jamais vu en eux la moindre
tendance à jouer ainsi. Oh, bien sûr, il est capable de voir une
disproportion de représentativité juive par rapport aux non-juifs
dans certains secteurs particuliers de la vie humaine (show-business,
politique, économie et finance, notamment), mais ce fait est-il
seulement imputable aux individus liés au judaïsme ou ayant des
racines hébraïques ou encore sémites (dans ce dernier cas avec
leurs cousins arabes) ? Et surtout est-ce que ceci les concerne
tous, ou bien seulement une minorité d’entre eux, minorité qui ne
serait alors pas nécessairement représentative de l’ensemble ?

Lorsque l’auteur était enfant, à l’âge de huit ans, il a dû en cours d’année changer d’école primaire. Au début du second trimestre, il partait d’une petite école de campagne ayant sept élèves du même niveau scolaire pour entrer dans une grande à la ville, avec une trentaine d’élèves par classe. Il se trouvait notamment qu’il était le plus petit en taille, comme ceci serait d’ailleurs plus tard toujours le cas, jusqu’à la fin de ses études universitaires. Lors de la récréation matinale, il vit venir à lui le caïd de cette nouvelle classe, entouré de ses deux acolytes qui jouaient le rôle de fiers-à-bras, dont un grand balaise qui le dépassait de plus d’une tête. En passant, ce caïd n’était ni juif, ni sémite, mais français d’origine italienne et très probablement catholique. L’auteur ne se souvient plus des propos exacts tenus par celui-ci ou par son bras droit, mais seulement de leur tentative d’intimidation. À peine cette dernière achevée, il sauta au cou du grand dadais qui tomba par terre. Il ne fut plus jamais ennuyé de toute sa scolarité. La morale de cette histoire vécue est que le bourreau n’existe que parce qu’il trouve des victimes, des êtres humains habités par la peur.

Le problème de
l’Humanité n’est pas l’existence d’une race, d’une ethnie,
d’une religion, d’une culture ou d’une politique particulières,
mais des graines de caïds ou de mâles alpha pouvant se trouver dans
tous les milieux, même s’ils se multiplient davantage dans
certains d’entre eux. Pourtant, ces graines ne produisent des
arbres que si elles tombent sur un sol fertilisé par la peur, par le
manque de courage, de confiance, de compréhension et d’amour…

Les abus de pouvoir
des uns découlent du manque de pouvoir personnel des autres.
Cependant, à une époque où un nombre croissant d’êtres humains
tendent à s’ouvrir l’esprit et le cœur et ainsi à retrouver
leur potentiel individuel de croissance, d’émancipation et de
création, par réaction et sous l’effet de leurs propres peurs,
les caïds cherchent par tous les moyens à l’empêcher, ceci au
besoin en jouant sur les accusations de racisme et en faisant voter
des lois de censure et de contrainte. Ce faisant, ils s’aliènent
au contraire de plus en plus leurs anciennes victimes et ceux qu’ils
veulent maintenir dans ce rôle. Les accusations d’antisémitisme
ou de racisme par ces caïds n’auront plus d’effets lorsque
suffisamment d’individus auront vaincu leurs propres peurs, dont
celle de perdre leur réputation. Ces accusations finiront par nuire
à tous ceux qui les profèrent et par extension et malheureusement
elles risquent aussi de nuire aux millions de Juifs qui n’ont rien
à voir avec de tels caïds.

Si aucun caïd ne cherchait à se réfugier derrière sa race ou sa religion pour continuer ses magouilles, il n’existerait pratiquement aucun racisme, surtout à notre époque où la facilité des déplacements et des échanges (spécialement par Internet) permettent de plus en plus aux êtres humains de se percevoir comme des frères et des sœurs et non plus comme des étrangers. Et si aucun être humain n’avait la faiblesse de céder aux caïds, ceux-ci n’existeraient tout simplement plus. Ils se transformeraient en êtres humains normaux ou bien rempliraient cette fois réellement la fonction des mâles alpha, à savoir la protection et la défense des troupeaux et non pas leur exploitation et leur asservissement. Dans cette ligne de pensée, si les Hébreux sont les élus de Dieu, ce n’est certes pas pour asservir les goys, mais pour leur servir de bergers afin qu’eux aussi entrent un jour en son royaume qui n’est pas de ce monde.




Note sur le fanatisme

Par Joseph Stroberg

Le fanatisme
provient d’un excès de dévotion envers un idéal, une idéologie,
une cause ou même envers une personne, un animal ou un objet
idéalisé. Il n’est donc pas limité ou restreint au domaine des
croyances religieuses, mais se trouve aussi en politique (du fait des
idéologies et des partis politiques), dans le show-business (envers
les « stars »), dans le sport, dans le domaine de la
santé (par exemple chez certains végétariens), etc.

Le fanatisme ne
devient un problème que lorsque le fanatique cherche à amener les
autres individus ou les autres groupes vers l’objet de sa dévotion,
à leur imposer les comportements qui en découlent ou à attaquer ce
qui ne cadre pas avec ou qui y fait obstacle. Ainsi :

  • le fanatique religieux peut s’en prendre aux croyants ou aux pratiquants d’autres religions ou croyances;
  • le fanatique politique risque de s’en prendre aux suiveurs d’autres idéologies ou aux membres d’autres partis politiques;
  • le fan de vedettes sportives, du cinéma ou de la chanson peut s’en prendre à la star qui s’écarte du modèle initialement idéalisé ou aux fans d’autres vedettes;
  • et le fanatique végétarien a des chances de s’en prendre aux bouchers et aux boucheries;
  • etc.

Le fanatisme ne peut
se combattre en ayant recours à une autre forme de fanatisme. Cette
approche ne fait que multiplier les conflits. Il ne peut pas non plus
se combattre en ternissant l’objet de la dévotion, car le plus
souvent, par réaction et par mécanisme psychologique tel que la
dissonance cognitive, ceci ne fera au contraire qu’amener le
fanatique à protéger l’objet de sa dévotion ou à rechercher de
nouveaux motifs d’adoration, de vénération ou de zèle.

Le fanatisme d’un
individu ne peut disparaître progressivement qu’en l’aidant à
le transcender. Et la transcendance d’un idéal ou d’une
idéologie se trouve en l’élevant sur le plan du mental et de la
raison. Une telle élévation ne peut cependant être le résultat
d’une confrontation directe entre la raison et l’objet de la
dévotion. Une approche plus constructive consiste plutôt à amener
adroitement le fanatique à découvrir les conséquences de son
fanatisme particulier, au besoin par l’amplification. On peut
s’appuyer sur ses autres valeurs, s’il en a. On peut aussi
s’appuyer sur les choses ou les êtres auxquels il tient
particulièrement, car une des conséquences peut être la
disparition de ces derniers.




Note sur les mouvements humains et la sagesse du Tao

Par Joseph Stroberg

L’Humanité
résulte de la combinaison de ses individus. La direction qu’elle
suit est la synthèse des différents mouvements individuels et
collectifs en son sain. Sans organisation et sans objectif unitaire
des mouvements, ceux-ci partent dans toutes les directions et l’on
arrive finalement au chaos (même si par ailleurs des mouvements
organisés peuvent directement et plus rapidement atteindre le chaos,
si tel est leur objectif). Des leaders ou des pilotes peuvent guider
un groupe dans une direction particulière, au besoin en fondant une
organisation concrète susceptible d’ancrer le mouvement dans la
durée. Et cette direction peut au contraire éloigner l’Humanité
d’une situation plus ou moins fortement chaotique et critique.

Les mouvements
individuels et les organisations collectives manient ou subissent
certaines énergies fondamentales lors de leurs actions. Les énergies
motrices ou stimulatrices d’un mouvement, quel que soit le domaine
dans lequel ce dernier s’exerce (politique, idéologique,
économique, artistique, philosophique, religieux, etc.), comportent
généralement les deux principes Yin et Yang du Tao, ou encore une
partie féminine et une masculine (voir aussi la Note
sur la féminité et la masculinité
). Ces deux principes peuvent
aussi se traduire au niveau occulte entre la lumière et l’obscurité
ou entre l’essentiel et le matériel, entre l’abstraction et
l’incarnation, etc.

Il peut ainsi arriver que des mouvements ou des organisations tels que le Lucis Trust (voir École Arcane et Lucis Trust : mondialement influents, mais peu connus) soient, de fait ou dans la perception publique, orientés bien davantage dans un sens que dans l’autre et par exemple servent un but en définitive matérialiste ou au contraire spirituel. Ainsi, le Lucis Trust semble faire la promotion d’un certain concept luciférien qu’il présente comme positif et universaliste, alors que dans le même temps des observateurs extérieurs y voient une influence fortement négative et mondialiste.

Même si un
mouvement est sous influence que certains qualifieraient de fortement
« luciférienne » ou « satanique », le Tao
permettra d’y reconnaître aussi malgré tout l’influence du
principe opposé et donc une influence ou au moins une présence
d’origine « divine », « céleste » ou
« transcendantale ». Le noir contient une partie de blanc
et le blanc une partie de noir. Le féminin contient une partie de
masculin, et inversement. Si l’on admet l’existence d’une
entité ou d’un principe satanique, celui-ci fait alors
intégralement partie de la Création et s’en trouve une des
conséquences qui ne doit rien au hasard. En d’autres termes, si
une organisation humaine est d’inspiration fortement
« luciférienne » dans sa conception négative, elle est
permise par le « divin » et servira ultimement son
dessein.

Le Tao nous permet
de trouver la sagesse de comprendre que tout ce qui existe en
manifestation est de nature duelle. Il comporte donc aussi bien du
Yin que du Yang, du féminin que du masculin, de la lumière que de
l’ombre… Dans les mondes de matière, l’un ne peut exister sans
l’autre. Toute source de lumière projette une ombre dès qu’elle
rencontre un obstacle matériel et la lumière ne devient visible que
grâce à la substance matérielle. Sans les particules de poussière
présentes dans l’air, les rayons de soleil n’y seraient pas
matérialisés.




Humanisme Nouvel-Âge vs Christianisme

Par Joseph Stroberg

Humanisme Nouvel-Âge Christianisme
Lumière = Connaissance (Gnose) Lumière = Amour divin inconditionnel
Droits de l’Homme Devoirs de l’Homme (Les 10 commandements +1 nouveau)
Morale civile tributaire des circonstances Conscience morale universelle
A pour dieu Lucifer, le porteur de lumière A pour dieu le Père ou la Cause de la création (le « Verbe »)
L’Homme au centre de l’Univers Dieu omniscient, omnipotent et omniprésent
L’éveil spirituel par le travail sur soi Le sauvetage de l’âme par l’amour de Dieu et de la Création
L’Homme devient son propre dieu L’Homme est un fils de dieu
Hédonisme et recherche du bonheur sur terre Recherche à entrer dans le royaume des cieux
Usage de la magie noire et de la magie blanche Usage de la prière
Nécessité d’atteindre un certain « niveau » spirituel pour faire le bien sur terre Faire le bien, par amour, sans conditions préalables nécessaires
Élitisme Royaume des cieux accessible aux humbles et aux pauvres
La seule autorité spirituelle de l’Homme est son âme L’autorité spirituelle est le Père de la Création et l’âme de l’Homme en relève
Recherche d’unification planétaire sous l’égide d’un gouvernement mondial pour amener la paix Paix obtenue par la manifestation universelle de l’amour
Attente du nouvel « instructeur » mondial ou nouvel « avatar » Attente du retour du Christ après la venue de l’Antéchrist
Lucifer s’est sacrifié pour apporter la connaissance à l’Humanité Le Christ a pris sur lui les péchés des Hommes pour sauver leur âme



Servir l’Humanité ou s’en remettre à la Volonté du Père ?

Par Joseph Stroberg

Le nouveau courant
religieux qu’est le Nouvel-Âge met en avant les notions de service
à l’Humanité et de Serviteur du monde en liaison avec l’ère du
Verseau. Depuis deux mille ans, le Christianisme met plutôt l’accent
sur le Sauveur du monde qui s’en est remis à la Volonté de son
Père et sur l’amour du prochain. Le mouvement récent recommande
le service et l’appel à la manifestation du « plan »
de son dieu Lucifer sur la terre. Dans le même temps, le mouvement
ancien recommande la prière et l’appel à rejoindre le royaume
céleste. Le premier tend à valoriser la « déesse » ou
la mère Nature, à réclamer le matriarcat. Le second est d’essence
patriarcale. (Voir : Humanisme
Nouvel-Âge vs Christianisme
). L’un est finalement féminin,
cherchant l’incarnation du divin dans la matière, et l’autre
masculin, cherchant l’élévation des âmes vers le divin. (Voir la
Note
sur la féminité et la masculinité
). Est-ce que l’un d’eux
vaut mieux que l’autre ? Est-ce que l’un d’eux est
préférable ?

Est-ce que la femme
vaut mieux que l’homme, ou inversement ? Est-ce que l’un ou
l’une des deux est préférable à l’autre ? Ou bien sont-ils
simplement différents et complémentaires, et doivent-ils apprendre
à fonctionner ensemble, à unir leurs aptitudes spécifiques pour
créer dans la matière et pour s’élever hors de celle-ci ? Pour
déterminer les mérites des uns ou des autres, il est souvent utile
d’étudier leurs actes et, si possible, leurs motivations. Et en
matière de religions autant qu’en ce qui concerne les êtres
humains individuellement, les actions et motivations ont pu être
très variées. Elles ont pu amener aussi bien le pire (inquisition,
sectarisme, esclavage sexuel, tyrannie, etc.) que le meilleur
(sainteté, charité, émancipation féminine, autogestion, etc.).
Quant aux guerres collectives et aux conflits individuels, ils sont
loin d’être limités aux religions et aux différences sexuelles,
mais ont pu concerner tous les domaines de la vie humaine et ont
souvent été motivés par des considérations politiques ou
économiques ou plus simplement par l’égoïsme, y compris lorsque
l’Histoire les a retenues sous le nom de « guerres de
religion ».

En considérant les
archétypes masculin et féminin, les religions représentent en
quelque sorte les tendances sexuelles de l’Humanité dans sa
globalité. De ce point de vue, même les plus patriarcales ou
masculines comportent une certaine mesure de dimension féminine.
Ainsi le Christianisme réserve une part non négligeable à la
Vierge Marie qui a permis l’incarnation du Fils. De même, le
Nouvel-Âge attache une certaine importance à l’abstraction
spirituelle des âmes hors de la matière, même s’il conditionne
celle-ci à un long apprentissage d’ordre ésotérique. Et nous
pourrions parvenir au même genre de constat avec l’islam,
l’hindouisme, le judaïsme et toutes les autres religions humaines.
À l’image du symbole du Tao, l’unité ne pourrait pas se trouver
si le féminin ne comportait pas lui-même une partie de masculin, et
réciproquement. (Voir la Note
sur les mouvements humains et la sagesse du Tao
).

La sexualité
implique la réunion de deux opposés ou de deux complémentaires. La
religion réunit ou relie, de même, deux opposés : le ciel et
la terre, les dieux et les hommes, le haut et le bas, le divin et la
matière… Le masculin correspond au mouvement du bas vers le haut
pendant que le féminin correspond au mouvement inverse. L’un tend
à retirer l’âme de la matière pour l’élever vers le divin,
pendant que l’autre tend à incarner l’âme d’origine divine
dans la matière. Si l’Humanité en tant qu’être global rejette
la religion, elle rejette du même coup la sexualité dans sa
fonction naturelle et essentielle. L’Occident est le fer de lance
du rejet des religions traditionnelles au profit éventuel du seul
Humanisme du Nouvel-Âge (de forte inspiration maçonnique). Sous son
impulsion, une bonne partie de l’Humanité globale est devenue
athée et a coupé le lien avec le divin (et a perdu la conscience
morale inspirée par ce dernier). Deux conséquences majeures en ont
découlé parallèlement. La première est une perte croissante de
fertilité. La seconde est la confusion des genres. Certains
pourraient objecter que la première provient de l’usage croissant
des pesticides et autres perturbateurs endocriniens et que la seconde
le doit aux bienfaits de la technologie et de la théorie du genre.
Cependant ces facteurs sont secondaires, découlant eux-mêmes de la
perte de conscience morale due à la coupure du divin.

La montée de
l’Humanisme a eu elle-même des conséquences : le féminisme,
le transhumanisme, le matérialisme, l’intelligence artificielle…
Elles correspondent à des mouvements vers l’incarnation ou la
manifestation concrète. Cependant, plus l’Humanisme rejettera les
religions traditionnelles, le patriarcat et même la virilité, plus
les conséquences tendront à des excès guère plus enviables que le
machisme et les guerres mondiales. Si l’Homme peut symboliser
l’épée, la Femme symbolise alors plutôt la coupe ayant besoin
d’une cuirasse de protection. La protection du nid ou du foyer
était traditionnellement assurée par l’homme face aux agressions
de la nature ou des autres hommes. Si l’énergie masculine est
rabaissée au lieu d’une élévation naturelle de l’énergie
féminine, alors le besoin de sécurité est compensé d’une autre
manière.

Si la sécurité
familiale n’est plus assurée par l’homme, la société moderne
lui proposera l’alternative de la surveillance généralisée, du
puçage des individus comme des animaux, de l’intelligence
artificielle supposée plus sûre à terme que l’intervention
humaine, de la monnaie virtuelle théoriquement moins facilement
subtilisée que des billets de banque, de matériaux artificiels plus
solides que la pierre et que le bois, de détecteurs de pensées
malsaines aussi efficaces que les détecteurs de fumées, etc. La
sécurité matérielle ne sera plus assurée par le mâle, mais par
la technologie, au risque d’évoluer vers un Nouvel Ordre Mondial
ultra contrôlé, dans lequel la seule liberté sera celle de
consommer ou de servir de bête de somme ou de cobaye. (Voir :
Les
projets des Maîtres du Monde
).

Les excès d’un individu, d’une religion ou d’une société en général proviennent du déséquilibre des mouvements et des énergies en leur sein. Une société excessivement féministe sera tout aussi malsaine qu’une autre abusivement patriarcale. Les déséquilibres engendrent la maladie. Si l’eau est indispensable à la vie, en boire plus de neuf litres dans la journée peut conduire à la mort. (Voir aussi : Prendre sa santé en main). Le but d’un individu et d’une société est-il la mort, même si en bout de course c’est ce qu’il connaîtra ? Ou bien est-ce sa perpétuation au travers d’une descendance et d’autres objectifs tels que l’amélioration personnelle et collective ?

Si l’un des objectifs majeurs d’une société ou d’un individu est sa perpétuation, il ne peut l’atteindre sainement qu’au travers de la « sexualité », sachant que la religion correspond à celle d’une civilisation. Les êtres humains étant sexués, leur descendance provient de leur union charnelle, du moins lorsqu’ils laissent la nature faire son œuvre et ne s’en remettent pas pour cela à la technologie. De même, la descendance de deux religions proviendra de leur union. Autrement, elles s’éteindront toutes les deux sans donner le jour à des filles ou à des fils, sans avoir produit de fruits. Quel enfant l’union du Christianisme et de l’Humanisme pourrait-elle ainsi produire ? Pour répondre à la question posée par le titre, si finalement la Volonté du Père était que tous les êtres humains servent l’Humanité, autrement dit que toutes les cellules humaines servent le corps Humanité ?




Note sur les religions et l’athéisme

Par Joseph Stroberg

L’athéisme et
l’agnosticisme ayant ceci de commun qu’ils ne se préoccupent pas
d’un principe créateur universel ou transcendant se ramènent
finalement à des croyances matérialistes. En se référant à
l’article « Servir
l’Humanité ou s’en remettre à la Volonté du Père ?
 »,
ces formes de croyances sont assimilables à des religions de nature
exclusivement féminine. Elles plongent en effet l’individu dans la
matière tout en lui retirant toute possibilité d’effectuer le
mouvement inverse. Or les tendances extrémistes représentent des
déséquilibres tels qu’elles sont généralement destructrices à
plus ou moins long terme et parfois à très court terme. En
l’occurrence ici, on peut facilement voir dans l’athéisme et
l’agnosticisme la cause fondamentale du déclin de la conscience
morale et conséquemment d’un chaos social, culturel, politique et
civilisationnel croissant. Que ces croyances aient été stimulées
ou non elles-mêmes par l’Humanisme ne change probablement pas
grand-chose aux résultats. Les destructions environnementales en
sont parmi les signes les plus visibles. (Voir aussi la Note
sur les mouvements humains et la sagesse du Tao
).

Dans la conscience
(et parfois l’inconscience) populaire, lorsque l’on évoque
l’idée de religion, souvent on attend les notions connexes de
rituels, de lieux de culte et de grands prêtres. Or, le matérialisme
a ses rituels : en particulier, les grandes messes sportives et
de show-business, et les achats hebdomadaires dans les centres
commerciaux. Il a aussi ses lieux de culte : les salles de
spectacles, les stades, les centres commerciaux… Et il a ses
grands-prêtres : les économistes et les rois du marketing,
auxquels on peut ajouter des politiciens et même des scientifiques
et des éducateurs, ainsi que quelques « philosophes ».
On les appelle en général plutôt des « gourous » que
des prêtres. Nous avons affaire à une religion dont l’objet
d’adoration principal est l’argent (qui permet de tout acheter,
ou presque) et dont les icônes sont les vedettes de la société du
spectacle, des sports et de la réussite économique. On y admire
bien plus souvent les ultra riches que les pauvres, et ceci
indépendamment de la manière dont ils ont pu acquérir leur
fortune. On ne s’embarrasse pas de considérations morales. La fin
justifie les moyens.

Admettant donc que
l’athéisme et l’agnosticisme sont des religions au même titre
que les grandes religions « révélées », et que toutes
ces croyances relèvent des dimensions féminine et/ou masculine en
proportion variable, que pouvons-nous en tirer ? L’Humanité ne
pourra connaître une véritable unité, à l’image d’un corps
humain fonctionnant de manière unitaire en dépit de la disparité
de ses organes et du grand nombre de ses cellules individuelles, que
lorsqu’elle aura équilibré et accepté simultanément ses deux
mouvements et archétypes sexuels : le féminin et le masculin.
La « Religion » étant sa sexualité, elle devra pour
cela réaliser la synergie de toutes les formes de croyances
religieuses (dont athées), chacune d’entre elles ayant son
utilité, sa raison d’être. Il ne s’agira donc plus ni de
guerres des sexes, ni de guerres de religion, mais d’apprendre à
accueillir les différences en comprenant, si possible intimement,
l’intérêt et la nature de chacune. Il ne s’agira pas non plus
de forcer et de fondre les mouvements religieux pour les mouler sous
une seule forme. Nous y perdrions en richesse de potentialités.

On a pu entendre
dire d’un homme que pour comprendre les femmes, il lui faudrait en
être une lui-même. Peut-être est-ce d’ailleurs en partie
pourquoi certains êtres humains changent de sexe. Pour comprendre un
individu, nous devons parvenir à nous imaginer être à sa place, à
défaut de nous y trouver réellement. À cette fin, l’empathie et
la compassion nous facilitent grandement la tâche. De manière
analogue, pour comprendre une autre religion que celle dans laquelle
nous baignons initialement, nous devons au moins nous imaginer nous
plonger dans le nouveau courant que pour nous elle représente.
L’immersion se révèle considérablement plus efficace que le
« tourisme » dès qu’il s’agit pour nous de
comprendre et surtout d’accueillir ce qui au départ nous paraît
étranger. Marcher dans les pas de l’autre nous permet de plus
facilement changer de point de vue, sans pour autant adhérer au
nouveau. (Voir aussi : Les
trois versions d’un conflit
, Entendre
et écouter pour communiquer, maintenant et dans l’Humanité future

et Pensée
multiple
).

Le fonctionnement
excessif d’un organe du corps humain finit par le rendre malade,
éventuellement jusqu’à tuer ce dernier. De même, l’extrémisme
religieux (y compris du matérialisme) finit par rendre l’Humanité
malade, au risque de la détruire, par exemple dans un feu d’artifice
d’explosions nucléaires. À l’inverse, la modération des
croyances, et surtout des attitudes et des actions qui en découlent,
participera à la création d’une Humanité Une. Toutes les
religions, dont le matérialisme, ont leur importance et seront
utiles, à partir du moment où nous saurons en modérer les excès.
Si elles existent, elles peuvent toutes avoir leur rôle à jouer
dans la construction d’un Nouveau Monde.




L’utilité des miroirs et de l’observateur

Par Joseph Stroberg

Il semble bien que
la meilleure façon de connaître quelque chose soit de
l’expérimenter soi-même directement. Une connaissance qui reste
livresque ou par l’intermédiaire de vidéos, pour ne citer que
deux exemples d’intermédiaires, peut-elle en effet atteindre la
même complétude? Peut-on connaître la sculpture sans sculpter
soi-même, une émotion sans l’éprouver soi-même, la mer en
restant sur la plage, une idéologie ou une religion sans s’y
relier, une autre personne sans la fréquenter…? Oh! bien sûr, on
peut toujours les critiquer, de l’extérieur. « La critique
est aisée, mais l’art est difficile ». Si l’on
n’expérimente pas soi-même ce dont il est question, cela demeure
externe et superficiel. Cela est surtout bon pour engendrer des
conflits. Et l’on finit souvent par critiquer les personnes
elles-mêmes au lieu de chercher à connaître ou à comprendre qui
elles sont, ce qu’elles disent, ce qu’elles font et ce qui les
motive… Bien sûr, critiquer fait aussi partie de l’expérience
humaine. Ce faisant, c’est souvent bien après que l’on réalise
l’objet réel de la critique : la connaissance de soi!

Si la meilleure
manière de connaître quelque chose est de l’expérimenter
soi-même, comment pouvons-nous nous connaître nous-mêmes? Pour
nous « expérimenter », il faut en quelque sorte nous
dédoubler. L’expérimentateur, non seulement agit sur l’objet de
l’expérience, mais aussi l’observe. Et il constate ses réactions
aux différents stimuli. Comment être l’expérimentateur de
nous-mêmes en tant qu’objet d’expérience ou d’étude? À
moins d’avoir le don d’ubiquité et de pouvoir se trouver
simultanément en deux endroits différents, il n’existe que peu de
manières de se dédoubler. L’une d’elles est l’utilisation
d’un miroir qui renvoie alors de nous une image assez fidèle, à
la symétrie près. Une autre consiste à faire appel à ce qui, en
l’Homme, est l’observateur (du moins si cela existe
effectivement). Et l’on peut comprendre que ceux qui ne vivent pas
sa présence puissent en douter. Il existe aussi la solution de s’en
remettre aux perceptions d’un autre individu (avec tous les risques
que cela peut comporter).

Quel genre de miroir peut permettre l’observation de notre personnalité, non seulement sur le plan physique visible, mais aussi sur celui du caractère, des émotions et de la manière dont nous gérons l’univers des pensées? Depuis plusieurs milliers d’années, des êtres humains ont découvert que d’autres humains ou d’autres êtres pouvaient jouer ce rôle. Et la psychologie humaine moderne traduit maintenant cela en termes de mécanismes de « projection » (cf. entre autres : « Juger l’autre, c’est porter un jugement sur soi » et « La projection comme mécanisme de défense »). Comme êtres humains, nous avons naturellement tendance à projeter sur l’autre ce que nous ne parvenons pas à reconnaître sur nous-mêmes. L’autre nous sert ainsi de miroir. La paille que nous voyons dans l’oeil du voisin peut représenter la poutre qui se trouve dans le nôtre. C’est souvent un miroir déformant, mais un miroir quand même.

Une situation
typique lors de laquelle ce mécanisme de défense entre en jeu est
lorsque nos croyances fondamentales (idéologiques, religieuses ou
existentielles, scientifiques, etc.) sont remises en question. Notre
personnalité ou notre cerveau (ou notre mental) met en œuvre la
projection. Au lieu d’argumenter sur les idées ou les concepts
autour de la croyance, nous tendons à attaquer ou à juger, voire à
condamner la personnalité adverse. Qu’on laisse ce mécanisme
s’exercer ou non, que l’on utilise ou non une autre personne
comme un miroir, et quelles que soient nos actions, nos attitudes,
nos émotions et même les pensées qui nous traversent,
l’observateur en nous le perçoit sans jugement. Cependant, nous ne
pouvons en bénéficier que si nous lui ouvrons la porte. C’est un
peu comme si quelqu’un nous observait au travers d’une porte
fermée ou au travers des murs (les barrières que nous érigeons,
par exemple), mais que nous ne pouvions en prendre connaissance qu’en
ouvrant nous-mêmes la porte qui nous en sépare. Il a pu recevoir
plusieurs noms : Soi, Surmoi, Esprit, Présence…




Courte Note sur Greta Thunberg et sur l’Asperger

Par Joseph Stroberg

Même si l’individu Asperger peut avoir des atouts intellectuels (contrairement à un univers émotionnel et social plus limité), ceci ne l’empêche pas de pouvoir se tromper. Il peut même être particulièrement doué pour cela, d’autant plus que son honnêteté spontanée peut le rendre proportionnellement plus naïf et manipulable. Comme pour un logiciel, s’il reçoit des informations erronées ou mensongères, il aura beau les traiter de la manière la plus efficace ou la plus logique, les déductions ne pourront qu’être entachées d’erreurs ou d’illusions.

Concernant le cas
particulier de la climatologie et malgré la pensée unique des
médias dominants en la matière, la théorie d’un effet de serre
dû au dioxyde de carbone ne fait pas l’unanimité parmi les
scientifiques. Elle est surtout bonne pour faire avancer un agenda
politique. Et pendant ce temps, de graves problèmes environnementaux
et mondiaux aux responsabilités humaines plus évidentes sont passés
sous silence. Que Greta soit ou non manipulée à son insu (même si
elle pense que tout vient d’elle), si elle ne dispose pas de toutes
les données scientifiques en entrée de ses processus de réflexion,
comment pourrait-elle être assurée en toute certitude de la
validité de ses conclusions en sortie?




Note sur la respiration de l’Humanité

Par Joseph Stroberg

À l’image d’un
individu, l’Humanité « respire ». Elle alterne des
phases d’inspiration et d’expiration. En tant qu’organisme
collectif, elle ne respire pas de l’air, mais de la conscience.
Lors d’une phase d’inspiration, la société renaît, évolue,
s’organise en formes de plus en plus complexes. Les individus et
les groupes particulièrement inspirés créent des chefs-d’oeuvre
dont certains peuvent franchir les siècles. Les arts fleurissent. De
nouvelles ressources sont découvertes. Des réseaux de communication
se tissent. Des religions naissent et d’autres sont en pleine
expansion. La conscience se tourne dans toutes les directions et
guide les réalisations humaines. La foi des êtres humains
transcende leurs peurs…

Lors des phases
d’expiration, les sociétés périclitent, « involuent »
et sont globalement soumises à la La
loi de dégradation ou d’augmentation du désordre et du chaos

(généralisation de la loi d’entropie). La conscience est
principalement tournée vers le bas, vers la matérialité, vers le
matérialisme. La conscience morale perd du terrain. La lettre
remplace l’esprit. La forme et la surface ont plus d’importance
que le fond. Les ressources matérielles viennent à manquer. La
conscience s’est laissée piégée par le magnétisme attracteur de
la matière et ne sait plus naître hors de la Matrice. L’être
humain oublie ses origines et a peur de l’avenir.

Schématiquement, on
peut traduire les deux phases de la respiration de l’Humanité
ainsi :

  • Inspiration = Évolution = Négentropie = Foi (en la vie…)
  • Expiration = Involution = Entropie = Peur (peur de la mort…)

Jusqu’à
maintenant, l’Humanité ne semble pas avoir fonctionné comme un
organisme unique, mais plutôt comme un ensemble d’organes plus ou
moins désarticulés et sans cohérence globale. Conséquemment,
certains de ses groupes humains ont pu connaître une phase
d’inspiration pendant que d’autres expiraient. De nos jours,
c’est mondialement qu’elle est entrée en phase d’expiration.
C’est donc mondialement qu’elle devra inspirer pour continuer à
vivre et fonctionner de manière unie.




ETs ou pas ETs?

Par Joseph Stroberg

La présence ou la visite de races intelligentes aliénigènes – humanoïdes ou non – reste officiellement non résolue et largement sujette aux spéculations les plus diverses. Et ceci restera probablement le cas tant qu’il n’y aura pas une reconnaissance universelle, dans l’éventualité où elle serait réelle. En attendant, les hypothèses sont multiples et très variées. Elles concernent autant la nature de telles races que leurs moyens technologiques, leur degré de conscience, leurs intentions concernant la Terre et/ou l’Humanité, leur provenance, etc. Elles sont souvent reliées au phénomène Ovni qui demeure lui-même flou, mais dont l’existence semble être maintenant majoritairement admise, sachant par ailleurs qu’un consensus ou même l’unanimité autour d’une hypothèse ne rendent pas automatiquement réelle cette dernière.

Partant cependant de l’hypothèse que le phénomène Ovni présente bien une réalité tangible, sinon concrète, il reste à en déterminer la cause. Et si on admet que celle-ci est produite par une ou plusieurs races aliénigènes, il reste à déterminer tout d’abord la nature de telles races. Sont-elles organiques, à l’image de l’espèce humaine? Ou physiques, avec un corps matériel, mais basé sur un tout autre métabolisme que le carboné, éventuellement même constituées de corps non plus solides, mais liquides, gazeux ou encore plasmiques? Ou bien sont-elles constituées de substances ou d’énergies tellement subtiles qu’elles équivalent à des émotions ou des pensées et que leur présence ne pourrait alors se détecter que sur des plans parallèles et subtils correspondants? Certaines branches de l’ésotérisme évoquent à ce propos les plans astraux et mentaux.

Concernant la
provenance possible de ces races, les divers ufologues, ésotéristes,
exobiologistes et autres éventuels « spécialistes » ont
chacun leur théorie. Les hypothèses suivantes ne représentent
qu’une liste non exhaustive des possibilités actuellement
considérées :

  • races présentes
    sur la Terre depuis des milliers d’années, éventuellement
    antérieures à l’Humanité, certaines pouvant être
    intraterrestres, et d’autres présentes essentiellement sur des
    plans subtils;
  • races
    extraterrestres, tangibles ou non, visitant la Terre régulièrement
    ou accessoirement;
  • toutes les
    observations de prétendus extraterrestres correspondraient en fait
    aux entités démoniaques évoquées par diverses religions;
  • fausses races
    qui seraient en fait un paravent pour cacher des expérimentations
    militaires top secrètes ou de « psy-ops » (opérations
    psychologiques);
  • races
    angéliques ou archangéliques n’existant que sur les plans
    subtils, comme sur celui attribué aux âmes;
  • un mélange de
    plusieurs des possibilités précédentes;
  • etc.

Pour l’Humanité
et la vie terrestre, la question des motivations de ces races est
sans doute nettement plus cruciale et déterminante que leur
provenance et leur nature, même si ces deux dernières peuvent avoir
un impact direct sur les motivations, notamment par le biais du degré
de conscience et du niveau technologique éventuel. Et d’un certain
point de vue, plus une race repose sur la technologie matérielle,
plus elle a des chances de s’éloigner des préoccupations d’ordre
spirituel ou métaphysique et plus il est probable que son
comportement ressemble davantage à celui de sociopathes ou de
psychopathes que de saints, d’anges ou de sages. Et cette tendance
pourrait être d’autant plus accentuée que l’Humanité serait
considérée comme du bétail ou un élevage d’insectes.

La liste suivante ne représente qu’un échantillon de buts possibles pour des races aliénigènes interagissant avec la Terre, buts traduits en termes anthropocentriques, sachant qu’il peut nous être difficile d’imaginer ou d’envisager des races dont les conceptions nous seraient totalement étrangères :

  • observation
    scientifique neutre ou avec interactions minimales avec les
    autochtones, pour ne pas affecter leur évolution naturelle;
  • visites
    touristiques;
  • recherche de
    ressources (minérales, végétales, animales…);
  • exploitation de
    ressources (notamment humaines, comme les émotions dont certaines
    races pourraient se nourrir);
  • invasion
    progressive par différents expédients possibles (manipulation des
    élites humaines, mutations génétiques dirigées par rayonnements,
    génocide lent par empoisonnement ou par stérilisation raciale,
    corruption de la société depuis le plan mental par l’introduction
    d’idées particulières, etc.). Une telle invasion pourrait avoir
    l’avantage de passer relativement inaperçue d’observateurs
    extérieurs occasionnels, ou pourrait être galactiquement acceptée
    si elle se faisait avec l’autorisation tacite de l’Humanité du
    fait de sa passivité ou de son aveuglement;
  • etc.

Tout est possible a priori, mais rien n’est certain tant que ce n’est pas suffisamment démontré dans les faits.




L’art de se compliquer la vie

Par Joseph Stroberg

Le progrès est l’habileté de l’homme de compliquer la simplicité.

Thor Heyerdahl

Depuis l’invention de l’agriculture, l’Humanité s’est lancée dans un processus de complexification croissante de son existence. Partant de sociétés nomades, semi-sédentaires ou rurales dispersées, elle s’est mise à construire des cités de plus en plus peuplées, jusqu’à arriver aux mégapoles modernes (voir aussi Les villes sont le cancer de la Terre). Parallèlement, poussée par l’instinct de survie, puis par l’avidité, elle a créé des empires de plus en plus étendus et tente actuellement d’en réaliser un à l’échelle planétaire, le Nouvel Ordre Mondial (voir aussi L’asservissement des peuples par le contrôle des ressources).

Un empire n’est pas nécessairement dirigé par un « empereur », mais peut l’être grâce à une autorité centrale par l’intermédiaire d’un système ou d’une hiérarchie de contrôle plus ou moins visible ou au contraire fortement opaque. Et le sommet n’est pas nécessairement monocéphale, mais peut être un groupe d’individus ou une caste particulière. Un empire sans tête devient rapidement dysfonctionnel et ne tarde pas à s’effondrer, à l’image d’un homme décapité. Partant d’un tel constat, un empire qui se voudrait éternel devrait trouver un moyen pour rendre impossible sa décapitation. Il doit donc soit faire croire qu’il n’est pas un empire, soit rendre sa tête invisible.

Le Nouvel Ordre Mondial est en passe de réaliser un double tour de force. Non seulement il avance masqué, sous couvert de généralisation d’une prétendue « démocratie » (impliquant théoriquement la souveraineté des peuples), mais en plus la caste dirigeante véritable (celle qui détient la ressource matérielle ultime – l’argent) demeure relativement inconnue de la masse des êtres humains. Ceux-ci ignorent qui sont les principaux actionnaires propriétaires des banques et des multinationales (dont celles de la communication et des médias). Ce sont ces actionnaires qui finalement dirigent les processus politiques et choisissent les marionnettes qui seront présentées au public comme candidats politiques.

Les candidats qui
s’auto-promeuvent et seraient réellement indépendants du Système
n’ont pratiquement aucune chance de percer. Combien même l’un
d’eux parviendrait-il miraculeusement à se faire élire président
d’un pays, il serait alors confronté aux autres nations, aux
médias dominants, à une partie non négligeable des médias
alternatifs, aux multinationales et à la banque centrale de sa
propre nation… Est-ce qu’un individu au moins partiellement
dépendant d’un tel système de contrôle a la moindre possibilité
de le changer ou de le détruire de l’intérieur ?

L’Humanité est
parvenue à construire une civilisation tellement complexe qu’on
peut dire qu’elle a de fait découvert une nouvelle forme d’art,
celle de se compliquer la vie ! En effet, tout s’y trouve si
imbriqué et interdépendant qu’il est devenu presque impossible,
ou au moins très difficile, pour un individu donné de vivre hors du
Système et qu’en son sein, la principale liberté d’action qu’il
lui reste est celle de consommer pour faire marcher la machine (voir
La
bureaucratie contre la liberté
). Sortir du Système demande
beaucoup de courage et de sacrifices. Il faut être prêt à
abandonner notamment le confort moderne, la sécurité matérielle et
financière, la grande majorité de ses relations, et même sa
réputation. Et sortir du Nouvel Ordre Mondial demandera probablement
à l’Humanité des sacrifices similaires. (voir aussi L’enjeu
majeur de notre époque
).

La caste qui promeut
le Nouvel Ordre Mondial pense probablement que les jeux sont faits et
qu’elle a gagné, car ce Système de Contrôle (notamment de
« Mind-Control » – contrôle de l’esprit) est
maintenant tellement avancé qu’elle voit mal comment sa
finalisation pourrait être empêchée. Et effectivement, le commun
des mortels n’a pratiquement aucun moyen de l’entraver. Il est
par ailleurs tout à fait possible que connaître le Nouvel Ordre
Mondial achevé fasse partie du destin de l’Humanité. Peut-on
vraiment connaître la signification de la Liberté sans avoir aussi
éprouvé jusqu’au niveau cellulaire la signification de
l’Esclavage ?

Il existe cependant
un détail que la caste contrôlante semble incapable d’envisager,
de reconnaître ou de concevoir : un organisme, aussi
sophistiqué soit-il, peut connaître d’autres formes de mort que
celle par décapitation. Et plus il est complexe, à l’image de
notre civilisation, plus il dispose de moyens différents de mourir !
Il peut être empoisonné et, de ce point de vue, une idée adéquate
peut représenter un poison. Il peut mourir de faim, et pour l’aider
dans ce sens, il suffit de cesser de l’alimenter (voir Ne
plus nourrir la Bête
). La Conscience pourrait simplement s’en
retirer totalement, et un corps sans âme devient comateux. Il ne
peut alors survivre sans assistance médicale. Sa corruption pourrait
devenir tellement importante et visible que la gangrène emporterait
la totalité du corps. Le cancer pourrait toucher un organe, à
l’image de la dette américaine, puis se généraliser. Etc.

Le Nouvel Ordre Mondial, même achevé à 100 %, finira par mourir, ne serait-ce que de vieillesse (voir La loi de dégradation ou d’augmentation du désordre et du chaos). L’Humanité retournera alors probablement à un mode de vie bien plus simple, et plus proche de la nature, suivant la loi des cycles et des alternances. La question qui reste alors est de savoir quelle sera la durée de survie de ce Système de contrôle avant son inéluctable fin et sous quelle forme interviendra celle-ci. Sera-t-elle similaire à l’effondrement des empires passés ? Ou bien un nouvel élément interviendra-t-il, propulsant la Conscience sur un nouveau palier de l’échelle de l’évolution ?




NOM : qui tire les ficelles ?

Par Joseph Stroberg

Différents protagonistes des milieux alternatifs souvent assimilés à des « complotistes » par les défenseurs du Système tendent tous à identifier tels groupes ou tels individus comme meneurs principaux du Nouvel Ordre Mondial. Certains privilégient les sionistes, d’autres les jésuites, d’autres les riches, d’autres, encore, les franc-maçons, etc. En conséquence et malheureusement, ils se tirent beaucoup trop souvent mutuellement dans les pattes au lieu de s’unir et de mettre en commun le résultat de leurs découvertes. Certains d’entre eux finissent alors même par apparaître comme de faux résistants à l’oppression, ou comme des opposants contrôlés. Est-ce qu’ils le sont véritablement ? Eux seuls le savent. Cependant, s’en défendre, même haut et fort, ne suffira pas à rassurer ceux qui manifestent de sérieux doutes quant à leurs motivations réelles.

Si les belles paroles d’opposants réels ou factices peuvent faire tourner certains coeurs trop sensibles ou trop naïfs, d’autres individus demandent plutôt des actes concrets et clairs pour être conquis ou amadoués. Dans ce sens, une des actions les plus sûres ou plus efficaces pourrait être une volonté sincère de réconciliation entre les différents mouvements alternatifs ou dénonciateurs du NOM. Car, à entendre ces opposants et résistants, ils dénoncent pratiquement tous le Système actuel ou ce Nouvel Ordre Mondial vers lequel l’Humanité se dirige à grands pas. La divergence entre eux naît surtout à partir du moment où il s’agit d’identifier ceux qui dirigent le mouvement vers le NOM et cherchent ainsi à s’assurer toujours plus de contrôle sur les affaires humaines et les destinées du monde.

Et si les promoteurs du Nouvel Ordre Mondial se trouvaient aussi bien chez des sionistes, des Jésuites, des riches et des francs-maçons ? Les vrais meneurs et tireurs de ficelles ne représentent peut-être même qu’une petite fraction de ces différents groupes. Certains pourraient même appartenir à plusieurs d’entre eux. Le plus probable est que les véritables élites se cachent et ne voient dans de tels groupes que des instruments ou des paravents. La situation réelle est sans doute plus complexe que l’identification des élites à un seul groupe ou à seulement quelques-uns de ses membres.

Si le pouvoir sur Terre s’obtient encore actuellement par la division des opposants, alors les élites invisibles ont beau jeu de créer ou d’utiliser tous ces groupes plus ou moins antagonistes que sont les sionistes, les Jésuites, les riches visibles, les francs-maçons, et mêmes les prétendus éventuels « Illuminati ». Et ils doivent bien s’amuser à voir les réels opposants du NOM ou du Système se faire la guerre pour ce qui en définitive reste la plupart du temps au niveau d’hypothèses, les preuves en la matière étant particulièrement difficiles à obtenir.

Si le pouvoir
terrestre réel repose encore sur la division, alors il est détenu
par d’autres entités que les êtres humains, car ceux-ci sont
divisés, même parmi les élites. Et c’est là que l’on entre
dans ce qui est ou serait réellement la mère de toutes les
conspirations (qui ne serait pas celle des prétendus alunissages).
Ces êtres possédant le pouvoir de contrôle sur l’Humanité,
s’ils existent, ont été évoqués sous différents noms dans
diverses traditions religieuses ou ésotériques : les démons,
les archontes, les Reptiliens, les djinns, etc. Ils y sont connus
pour avoir l’art de la manipulation, de l’illusion, de
l’usurpation, de la tromperie…, l’art de se faire passer pour
ce qu’ils ne sont pas (notamment pour des anges ou des êtres de
lumière), l’art d’inverser les valeurs et le sens des choses…
Et ce leur serait d’autant plus facile qu’ils sont télépathes
et capables de jouer sur les émotions humaines, habiles stimulateurs
d’ego qui vous offrent ce dont vous avez le plus envie, même la
richesse ou la célébrité, si vous signez un pacte de sang avec
eux, si vous leur vendez votre âme. Et c’est probablement pour
cela que tant de réseaux sataniques et pédophiles se sont
constitués au cours des âges, chacun réclamant sa dose de
sacrifices humains, surtout des enfants et des vierges.

Réalité ? Ou délire de tarés ? À chacun d’en juger, sachant qu’un jugement sûr ne pourra guère s’obtenir par des réactions émotives ou instinctives plus ou moins bourrées de partis-pris et d’a priori.

Voir aussi : Comment s’unir