07/07/2023 (2023-07-07)
[Source : unz.com]
Par Hans Vogel
La question de savoir si l’Occident est en chute libre ne relève plus de la spéculation. C’est clairement le cas, et c’est clairement intentionnel. Le « Great Covid Show » [Grand spectacle de la Covid], organisé par les suspects habituels, semble avoir créé les conditions propices à la « Grande Réinitialisation ». Il y a eu quelques accrocs, car une opération aussi vaste et globale que le « Great Covid Show » dépassait les capacités techniques et intellectuelles des néoconservateurs Américains et de leurs acolytes étrangers, y compris le FÉM [Forum Économique Mondial], l’OMS et l’UE.
L’opération militaire spéciale russe en Ukraine a compliqué les choses. Comme dans une partie d’échecs, la Russie oblige les États-Unis et leurs vassaux à faire des mouvements qu’ils n’avaient pas prévus ou qu’ils ne comptaient faire que plus tard dans la partie. Ces mouvements ne sont certainement pas à leur avantage. C’est pourquoi les gouvernements prennent des décisions aussi radicales dans tant de domaines différents, et ce simultanément.
Ils avaient prévu de réorganiser radicalement l’agriculture, en suivant l’exemple donné par les bolcheviks après 1929, lorsqu’ils ont commencé à expulser et à exterminer les koulaks. Au lieu de la collectivisation, les bolcheviks d’aujourd’hui veulent que des entreprises géantes dominent l’agriculture. Mais l’essence de ces projets est la même : les petits agriculteurs et les agriculteurs intermédiaires doivent être délogés, soit volontairement, soit par la force brute. Apparemment un peu plus tôt que ne le prévoyait le scénario original, le gouvernement néerlandais a entamé une guerre contre les agriculteurs qui, comme dans l’ex-URSS, risque d’entraîner une pénurie alimentaire généralisée, voire une famine.
De la même manière, avec une Allemagne obéissante en tête de peloton, les États clients des États-Unis en Europe commettent actuellement un suicide économique en coupant leur industrie de sources fiables d’énergie abordable, obligeant les producteurs et le public à compter sur l’énergie éolienne et solaire. Tout cela se fait au nom de ce que l’on appelle l’agenda vert, afin de réduire les émissions de carbone et d’azote. Dans le même temps, les partisans du changement climatique anthropique encouragent la destruction de l’environnement à une échelle véritablement gigantesque partout où l’on trouve du lithium et d’autres minerais nécessaires à la fabrication de batteries électriques. Comme tous les éléments du programme de la mafia de la Grande Réinitialisation, le discours officiel sur le changement climatique repose sur les contradictions les plus flagrantes.
Les contradictions les plus flagrantes se retrouvent dans le fonctionnement quotidien des gouvernements, en particulier dans l’UE. Comme le gouvernement des Pays-Bas, la plupart d’entre eux prennent régulièrement des décisions qui sont en violation claire ou implicite de la constitution et d’autres législations.
Malgré les innombrables contradictions au niveau de la politique elle-même, du discours politique officiel et des contradictions intrinsèques qui sous-tendent la plupart des décisions politiques, c’est un miracle que l’empire américain parvienne encore à rester en vie. Cela explique peut-être aussi pourquoi l’IA est actuellement déployée : dans l’espoir qu’elle contribuera à maintenir la puissance américaine. Cependant, on peut douter que l’IA se révèle capable de fonctionner dans un environnement où la confusion et la contradiction juridiques, linguistiques et lexicographiques sont devenues la norme.
Les hommes politiques, les médias publics et privés de l’Occident se réfèrent consciencieusement à « notre démocratie », aux « valeurs occidentales » (censées défendre les droits de l’homme), à la « transparence » et à « l’État de droit », tout en faisant et en préconisant tout ce qui est diamétralement opposé à ces valeurs. Après tout, l’IA, comme le système électronique qu’elle est, fonctionne sur le principe que « 0 » est « 0 » et que « 1 » est « 1 ». Lorsque « 0 » peut également signifier « 1 » et que « 1 » est parfois « 0 », l’effondrement est inévitable. Comment savoir si la « démocratie » signifie « le règne de la majorité populaire » ou son contraire, le règne d’une clique de criminels corrompus, comme c’est le cas dans les « démocraties » modernes ? En outre, étant donné la détermination fanatique avec laquelle les sources d’énergie fiables sont abandonnées partout en Occident, précisément au moment où tout ce qui permet la vie dépend de l’électronique, l’ensemble du système ressemble de plus en plus à une maison construite sur des sables mouvants.
[Note de Joseph : comme le rappelle le documentaire Le Grand Réveil, la démocratie est une forme de gouvernement qui s’impose toujours au détriment d’une partie de la population (au moins les 49 % minoritaires) dont la liberté n’est alors pas le moins du monde respectée. Et dans la pratique des États, seule une partie de la population a le droit de vote, ce qui fait qu’en réalité la proportion de liberté non respectée dépasse les deux tiers de la population. Si l’on ajoute que le vote est souvent conditionné aux campagnes de « communication » (lire : « propagande ») et aux sondages relativement manipulés et orientés, ceci sous la houlette des financeurs, alors les démocraties se révèlent le pouvoir facile d’une petite minorité financièrement riche et influante au détriment de la large majorité bien plus pauvre. En résumé, la démocratie est la forme de gouvernement favorite des usuriers et des banquiers.]
Où que l’on regarde en Europe, l’effondrement est à portée de main. Aujourd’hui, rouler sur les célèbres autoroutes allemandes est un véritable calvaire. Il fut un temps où l’on pouvait admirer des paysages splendides et parfois spectaculaires tout en roulant tranquillement sur la surface lisse d’autoroutes impeccablement entretenues. Avec une longueur totale de plus de 13 000 kilomètres, l’Allemagne possède le quatrième réseau au monde, précédé seulement par l’Espagne, les États-Unis et la Chine. Il y a 50 millions de voitures en Allemagne, mais le réseau est aussi intensivement utilisé par les camionneurs étrangers qui livrent et ramassent des marchandises et, en été et en hiver, par des millions d’étrangers qui se rendent à leurs destinations de vacances. Le réseau Autobahn est utilisé de manière très intensive, mais son entretien a longtemps été négligé et, par conséquent, de vastes tronçons d’autoroute doivent être rétrécis pour permettre la réparation des routes et des ponts. Cela provoque des embouteillages longs et fastidieux dans tout le pays, de tôt le matin à tard le soir. Si l’on ajoute à cela le fait que de nombreux conducteurs sont originaires de pays non occidentaux, où la proverbiale discipline allemande et le respect des règles et règlements ne sont pas enseignés dès le plus jeune âge, il est clair que conduire sur l’Autobahn consomme une quantité démesurée de temps et d’énergie. En fait, le système autoroutier allemand semble très proche du point de rupture.
En tirant cette conclusion, il m’est venu à l’esprit que les autoroutes fédérales allemandes sont un symbole de ce qui se passe dans toute l’Europe : les piliers mêmes qui soutiennent l’État et la société sont en train de s’effondrer. Bien sûr, pour ceux qui ont des yeux pour voir, l’effondrement a déjà eu lieu il y a un certain temps, peut-être deux décennies, si ce n’est plus tôt. À l’instar des trois tours du WTC qui se sont effondrées le 11 septembre, l’effondrement commence de manière hésitante, puis s’accélère. Comme dans le cas des tours du WTC, la destruction généralisée qui a lieu aujourd’hui en Occident est planifiée. Cependant, dans un certain nombre de domaines, l’effondrement avait déjà commencé bien avant sous la forme de la corruption. Les personnes corrompues se déplaçant d’un domaine à l’autre, la corruption se propage encore plus rapidement et finit par devenir systémique.
Par exemple, la corruption académique peut conduire au plagiat et à la manipulation des données de recherche. Mme Ursula von der Leyen, docteur en médecine, présidente non élue de l’Union européenne des sciences sociales, n’a jamais pu se débarrasser de l’odeur de fraude académique (commise lors de la rédaction de sa thèse) qui l’entoure. Il n’est donc pas surprenant d’apprendre qu’elle a conclu des accords secrets avec la société Pfizer pour la fourniture de vaccins non testés et qu’elle les a imposés à un public sans méfiance lors du grand spectacle de la Covid. Corrompue un jour, corrompue toujours, pourrait-on dire.
Alors que la fraude détruit de plus en plus la valeur de la recherche universitaire, l’enseignement universitaire lui-même est également attaqué. Le ministre néerlandais de l’Éducation a l’intention de réduire de moitié le nombre de crédits requis pour les étudiants de première année. Cela signifie que davantage d’étudiants seront autorisés à rester pour devenir des étudiants de deuxième année, avec le résultat final prévisible que les diplômes universitaires se dévalueront encore plus.
La corruption dans le domaine de la médecine est devenue évidente au cours du « Great Covid Show », à tel point qu’aujourd’hui, aucun médecin n’est digne de confiance. Pour dire les choses simplement, les médecins de famille et les spécialistes sont essentiellement des dealers de drogue [NDT En anglais, le mot « drug » signifie à la fois drogue (ou stupéfiant) et médicament] au service de Big Pharma. Il existe encore quelques médecins honnêtes et décents, mais ils sont difficiles à trouver.
À l’instar de la recherche universitaire, de l’éducation, de la politique et de la médecine, le système judiciaire est gangrené par la corruption et en chute libre. Prenons par exemple le cas récent du professeur Sucharit Bhakdi1, accusé d’antisémitisme sur la base des preuves les plus minces que l’on puisse imaginer. Bien que ce critique éloquent et influent des politiques covid décrétées par le gouvernement allemand ait été acquitté, le procureur général a néanmoins décidé de faire appel et de continuer à essayer de mettre le docteur Bhakdi derrière les barreaux à n’importe quel prix. Qu’un procureur procède de la sorte, en niant totalement le fait qu’il n’existe aucune preuve à l’appui de l’affaire, est plus qu’une parodie de justice : c’est transformer la justice en une plaisanterie stupide. Il est d’ailleurs inquiétant de constater que personne ne sourcille, ce qui montre bien à quel point le système judiciaire en Allemagne (et d’ailleurs dans le reste de l’Europe) a été corrompu.
Pourtant, aux yeux de l’État, exprimer des doutes ou des inquiétudes sur de telles questions est un péché. Tout récemment, le service d’espionnage néerlandais AIVD a publié un rapport indiquant qu’environ 100 000 citoyens néerlandais se méfient de l’État et du gouvernement, ce qui ferait d’eux des « théoriciens de la conspiration ». De plus en plus, et presque ouvertement, il est suggéré que ces personnes doivent être soumises à un traitement psychiatrique. Toute personne saine d’esprit ne ferait pas plus confiance au gouvernement que le gouvernement ne lui fait confiance, et il ne fait aucun doute que de nombreuses personnes sont fidèles à ce principe, mais apparemment le gouvernement des Pays-Bas, qui est, bien entendu, un pays « démocratique », n’est pas de cet avis.
[Voir aussi :
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Il y a plus de raisons qu’il n’en faut de se méfier du gouvernement, non seulement des Pays-Bas, mais de toutes les nations de l’UE. Le gouvernement allemand, dominé par les Verts, est devenu le chien de poche belliqueux et autodestructeur [aux ordres] des États-Unis, déterminé à chasser l’industrie et à humilier, appauvrir et décimer les Allemands de souche. Le gouvernement italien, dirigé par Giorgia Meloni, élue en raison de ses promesses solennelles de mettre fin à l’immigration illégale d’Africains noirs et de musulmans grossièrement non qualifiés, non éduqués et hostiles, encourage désormais activement ces personnes à venir en Italie. Le président français Macron, qui ressemble et agit comme un adolescent homosexuel qui a épousé sa mère, n’a cessé de mener des politiques visant à détruire la classe moyenne française. Le gouvernement néerlandais a présidé à l’appauvrissement de la classe moyenne, au point qu’aujourd’hui, 400 000 écoliers vivent sous le seuil de pauvreté, et dont les parents sont incapables de payer le petit-déjeuner et de nouveaux vêtements.
Le gouvernement allemand envisage sérieusement d’interdire le parti conservateur AfD. Cela n’a rien de surprenant dans un pays qui a une vénérable tradition d’interdiction des partis jugés indésirables dans son système démocratique. Pendant de nombreuses années, le parti communiste a été interdit en Allemagne de l’Ouest. Aux Pays-Bas, le parti conservateur FvD s’attend à une décision d’interdiction dans un avenir proche. Tout cela s’inscrit dans le cadre de l’Ukraine, qui défend les « valeurs occidentales » contre les méchants Russes : Zelensky a tout simplement interdit onze partis. Vive la démocratie !
Il n’est pas surprenant que la colère de la population s’accumule depuis un certain temps, et qu’elle augmente à chaque fois que les gouvernements publient un nouveau décret limitant davantage les libertés ou augmentant les prix.
La France ayant toujours été une nation où la classe moyenne est forte et la classe ouvrière militante, et où les gens sont prêts à descendre dans la rue pour exprimer leur indignation et leur colère, il n’est guère surprenant qu’au cours des dernières années, elle ait été le théâtre de manifestations massives du mouvement des Gilets Jaunes et de personnes protestant contre des réductions drastiques des retraites. Après avoir vu comment ces manifestations pacifiques ont été brutalement et impitoyablement réprimées par la police et les escadrons de tueurs à gages, les Nord-Africains et les Africains noirs des banlieues ont adopté une approche différente. Étant donné qu’au moins 15 % des 65 millions d’habitants de la France métropolitaine sont maghrébins (marocains, algériens, tunisiens) ou noirs, et que la plupart d’entre eux vivent dans les grandes villes, Paris, Lyon, Marseille, Lille, Toulouse, Bordeaux, l’heure est grave : Paris, Lyon, Marseille, Lille, Toulouse, Bordeaux, maintenant qu’ils entrent en scène, les choses semblent bien sérieuses.
La vague de guerre urbaine en France signifie que l’effondrement est entré dans une nouvelle phase, celle d’une violence anti-étatique organisée et coordonnée avec des connotations raciales.
Les musulmans d’Afrique du Nord et les Noirs d’Afrique participent à ce qui ressemble à une guerre civile contre des cibles étatiques, culturelles et commerciales et contre des Français blancs. Par conséquent, l’éruption actuelle de violence n’a pas seulement l’étoffe d’une guerre civile, mais plutôt d’une guerre raciale.
Quel que soit l’élément déclencheur de la vague de violence actuelle, celle-ci doit également être considérée comme une conséquence logique de décennies de politiques françaises décrétées sur ordre de la Commission européenne non élue.
[Voir aussi :
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Ce qui s’est passé en France pourrait facilement se produire demain dans d’autres pays de l’UE, pour la simple raison que les conditions dans de nombreux endroits sont similaires à celles de la France. De nombreux États membres de l’UE, notamment l’Allemagne, la Suède, les Pays-Bas et la Belgique, comptent également des minorités musulmanes de 10 à 15 % [de la population générale]. Comme de nombreux quartiers et banlieues populaires en France, certaines parties des villes suédoises de Stockholm, Göteborg et Malmö sont depuis longtemps inaccessibles à la police. Il en va de même pour un certain nombre de villes allemandes, notamment Berlin et la région de la Ruhr. À Bruxelles, même sous le nez des commissaires du Quatrième Reich, des quartiers entiers de cette ville sont des zones interdites.
D’aucuns ont suggéré que les événements survenus en France s’inscrivaient dans le cadre de la « grande remise à zéro » prônée par le Forum Économique Mondial (FÉM).
En fait, cette « grande remise à zéro » n’est qu’un autre terme pour beaucoup de destruction, de maladie, de mort, de guerre, de misère et de peur. Il semblerait que les quatre cavaliers de l’Apocalypse aient envoyé leur avant-garde préparer le terrain et qu’ils ne tarderont pas à se manifester. À cet égard, il convient de noter que le slogan « reconstruire en mieux » [NDT « Bild Back Better » — en abrégé BBB, en anglais], si important et si omniprésent il y a encore quelques années, a complètement disparu de la propagande d’État partout.
Pour « reconstruire en mieux », il faut d’abord tout casser. De toute évidence, ce n’est pas ce que les dirigeants de tous les États « démocratiques » de l’Occident ont raconté à leurs « électeurs ».
Mais ne vous inquiétez pas, l’« Occident » est composé de sociétés « fondées sur des valeurs » et soumises à l’« État de droit », où l’« équité », la « diversité » et les « droits de l’homme » sont défendus, où les « émissions de carbone et d’azote » sont limitées et où les « fake news » et la « désinformation » sont interdites.
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