Le ministre de l’intérieur devrait de toute urgence consulter…

07/07/2023 (2023-07-07)

Par Lucien SA Oulahbib

… Un oculiste, un ophtalmo, si ce n’est pas une question de lunettes (idéologiques) un psy certainement tant la dissociation semble, à nouveau, le frapper (à nouveau, car il avait plutôt vu des supporters anglais à l’origine de l’émeute du Stade de France en juin 2022) à refouler ainsi ce que tout le monde a vu : peu de « Kevin et Mathéo » en train de faire des roulades innocentes à l’instar de celles effectuées sur la pelouse de l’Élysée par McFly et Carlito, mais beaucoup de » Kevin et Mathéo » made in ministre de l’Intérieur en train de précipiter les voitures de monsieur-tout-le-monde dans des roulades et même des cascades sur leur toit avant de les brûler ou de s’en servir de bélier pour piller (à 1 h 24), saccager, etc.

Ce qui devient irritant c’est bien la désinvolture à la limite de la sociopathie de Mr-cela-va-bien-se-passer, il a toujours le même ton débonnaire relativisant plus d’un milliard d’euros de dégâts (sans compter divers manques à gagner) effectués par des jeunes gens qui n’ont que mépris pour ce qu’il représente au-delà de connaître leur pedigree ethnique. Or au lieu au moins de réfléchir en cette direction, monsieur je-sais-tout nous sort une histoire à dormir debout en parlant de listes à consulter dans les commissariats (ceux qui n’ont pas encore brûlé ?) pour s’empresser de démentir les madames un peu énervées afin de les endormir (« calmez-vous » m’enfin) un ensorcellement qui s’appuie sur deux faits : ce sont souvent des « primo-délinquants » et ils ont la plupart « nationalité française » donc circulez il n’y a rien à voir…

Il suffira donc juste de lisser les chiffres sur cinq cents ans tout en citant Hugo dans Les Misérables ; mais construire une école plutôt qu’une prison n’est même plus une solution à observer ce qui est enseigné dans la première ; peu importe, cela suffira bien pour expliquer doctement que somme toute on volait et tuait bien plus de gens à l’époque de la Cour des Miracles ; donc souriez braves gens (et votez bien !), même si votre voiture flambe, statistique infime, si on sait bien relativiser les chiffres les noyer en mélangeant torchons et serviettes zones chaudes et zones froides effets secondaires et injections placebo….

Une chose est exacte cependant : les principaux obstacles à une réelle politique de Salut Public ne s’appellent pas en effet Mohamed ni Mamadou, mais Mathilde, Clémentine, Emmanuel, Élisabeth, Gérald, Bruno, et… Jean-Luc… Cherchez l’erreur (il n’y en a pas…).

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Un commentaire

  1. Lorsqu’on laisse la police en roue libre, cela finit toujours pas mal se passer. Parce que À CHAQUE FOIS que ce genre de chose se passe, il y a D’ABORD un flic qui va tuer un enfant des banlieues.

    MAIS À CHAQUE FOIS, on se dépêche d’oublier le flic qui a tué (et qui est rarement puni) et on se concentre sur les jeunes des banlieues qui se révoltent. Peut être que cette révolte a été attisée, j’en sais foutre rien, mais j’ai la forte intuition que SI À CHAQUE FOIS qu’un flic tuait il se retrouvait devant une cours d’assise et expliquait ce qu’il à fait à un jury populaire : qu’il soit acquitté s’il a eu un geste « normal » et qu’il soit jugé pour meurtre si son geste n’est pas compréhensible. (par exemple le flic qui dit à un enfant de 17 ans « je vais te mettre une balle dans la tête »; cela ressemble plus à une racaille du grand banditisme qu’une personne dépositaire de la « violence légale ». et cette personne n’a RIEN À FAIRE DANS LA POLICE. Bien entendu le pouvoir aux abois ne tient que par sa milice et donc à besoin de ce genre de brute meurtrière pour faire peur, parce que la peur est la seule chose qi empêche la population d’aller les chercher et de les déférer devant un tribunal populaire pour tout le mal qu’ils font.

    Si on supprimait ce genre de brutes décérébrés, assez rapidement, il n’y aurait plus de « bavures » (le terme politiquement correcte pour dire meurtre) et les quartiers ne s’embraseraient plus. Et comme je suis cool, je ne vais pas parler d’urbanisme, parce que personne n’est près, intellectuellement, pour le moment, à s’élever à ce niveau de réflexion.

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