Fabriquer les « ennemis de l’État »

28/05/2023 (2023-05-28)

[Source : conscience-du-peuple]

Par Isabelle

On voit bien très bien s’installer la propagande qui vise à psychiatriser et criminaliser la dissidence.

Les libertariens, conservateurs, patriotes, chrétiens sont catégorisés comme des « suprémacistes blancs » comparés au Klu Klux Klan : rien de moins !1

Il y a une intention évidente, et extrêmement vicieuse, de créer des « ennemis de l’État » associés à des « personnes à haut potentiel terroriste ».

[Note de Joseph : cependant si l’État est corrompu jusqu’au sommet par des individus sans foi ni loi qui inversent notamment les valeurs et le sens des mots, cet État ne représente pas l’intégralité de la nation et de ses peuples et individus constitutifs, même si une partie d’entre ces derniers est également gagnée par la corruption. Et de manière quasi automatique, les individus incorruptibles — il en existe toujours une certaine proportion, du moins si la nation n’est pas perdue — deviennent des ennemis de cet État, incompatibles avec son existence même, de véritables grains de sables dans ses rouages, des épines dans ses pieds ou ses fondements, des phares dans sa noirceur entretenue. Doit-on avoir honte ou être craintif de devenir l’ennemi même public d’un tel État ?]

Il m’arrive de penser que le leadership du « convoi de la liberté » et de l’insurrection du Capitol a été télécommandé pour servir le narratif de l’État : ces individus menacent la paix sociale…

Je ne parle pas ici des participants bien sûr, mais des groupuscules qui ont permis que ces événements se produisent. Avouons que ceux-ci servent parfaitement à la psychiatrisation et à la criminalisation de la dissidence…

Il ne manque qu’un ou deux drames impliquant de présumés libertariens/patriotes/chrétiens et des lois et procédures civiles vont être votées. Ça ne saurait tarder…

C’est là que les « joueurs de flûte » sont d’une importance capitale dans ce processus de construction « d’ennemis de l’État ». Ils servent à garder en laisse la dissidence en la gardant docile avec la promesse d’une nouvelle ère de libération, de renversement du pouvoir de l’État profond, alors qu’ils sont les outils, ou les acteurs, de la prochaine révolution civile. Cette révolution étant une étape cruciale dans l’Agenda pour justifier la loi martiale et donc, la mise en place d’une gouvernance totalitaire.

Ce sujet sera développé lors de ma prochaine vidéo avec Wyatt Belk. C’est une thématique qui est cruciale pour la suite parce que les trompeurs, les séducteurs et les usurpateurs sont aux commandes…


1 https://www.journaldemontreal.com/2023/05/27/du-ku-klux-klan-au-convoi-de-la-liberte-lextreme-droite-au-canada#cxrecs_s

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Un commentaire

  1. Je pense que ces individus qui nous gouvernent font une erreur stratégique majeure. Ils pensent qu’écraser la populace sous un botte cloutée ve leur permettre de vivre mieux et plus longtemps. Je pense exactement l’inverse. Il n’y au AUCUN gouvernements, à AUCUNE époque qui a tenu contre sa population.

    Bien entendu que la masse des moutons va accepter en se disant que c’est pire ailleurs. Mais il reste toujours les 10%. Dans le cas de « milices » organisées au grand jour, là aussi c’est facile. Mais il reste le pourcentage de « lambdas » qui vont atteindre leurs limites acceptables. Et même 1% c’est presque 700 000 personnes en france et 350 000 au canada. Pas certains qu’ils puissent gérer.

    Je pense que ce qui se passe est de l’ordre du théatre. Ils « communiquent » en étant persuadé que cela va créer cette réalité, et ensuite ils continuent même en sachant que c’est faux, même en sachant que l’on sait que c’est faux et même en sachant qu’ils savent que l’on sait que c’est faux.

    C’est le cas pour le covid, la guerre en ucraigne, le réchaudissement, l’économie, la croissance…

    Dès lors, ils vivent dans une monde potemkine ou ils ont l’impression d’avoir le pouvoir. Ils n’ont pas le pouvoir, ils ont la force et un rien peut faire tout basculer parce que cette « force » est inadaptée à une « révolte ». si les gilets jaunes avaient été plus « virils », le pouvoir serait tombé et il le sait.

    Et les gilets jaunes c’était pas une époque aussi compliquée. le gasoil était pas à 2 euros.

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