Si Éric Zemmour plafonne à 15 % des intentions de vote jusqu’à l’élection présidentielle, il ne dérangera personne, et son espérance de vie sera presque infinie. A contrario, s’il parvient à se défaire de l’image de raciste haïssant les musulmans dont le Système s’emploie à l’encoller, il pourrait bien devenir, du jour au lendemain, le favori de la course. Mais en approchant de trop près le soleil, le très icarien « Z » entrerait alors dans « la zone des balles dans la tête ». Celle qui lui a été promise précocement alors qu’il montait en flèche, le 21 novembre 2021 par le très systémique Jean-Christophe Lagarde, après les affiches « d’extrême gauche » placardées à Nantes fin octobre. Sans doute vaudrait-il mieux pour la santé d’Éric Zemmour que l’Élysée lui reste à tout jamais inaccessible… En attendant, pour prendre la mesure du phénomène Zemmour et comprendre la nature exacte des dangers qui pourraient guetter l’intéressé si la victoire se profilait à l’horizon, il faut élargir le champ. Il faut remonter aux origines de la Ve République sous la houlette de Charles de Gaulle, et à tout ce qui en a découlé. Un petit panorama historique pour mettre en perspective les dangers qui pourraient peser sur l’auteur de La France n’a pas dit son dernier mot, si d’aventure le pouvoir suprême était à portée de sa main…
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