L’homme et la science moderne ont-ils évolué depuis le Moyen-Âge ?

25/09/2023 (2023-09-25)

La théorie virale relève-t-elle de la science ou de la Foi ?

« Née en Europe au XVIe siècle, la science moderne est l’héritière des traditions savantes de l’Ancien Monde. Son essor est étroitement lié aux grandes mutations de l’époque moderne : développement des échanges et découverte du Nouveau Monde, divisions confessionnelles, formation des États modernes, émergence de nouvelles techniques1… »

Du temps de l’inquisition, la « Vérité » avec son grand « V », donc incontestable, était uniquement basée sur la Foi et sur des dogmes.
Disons-le franchement, c’était quand même beaucoup plus pratique et bien moins source de controverses.

Le consensus était l’unique voie (ou voix), et quiconque s’en éloignait risquait de terminer brûlé comme hérétique.

Qu’est-ce que la « science » ?

Voici donc la définition du Larousse2 :

« Science :
Ensemble cohérent de connaissances relatives à certaines catégories de faits, d’objets ou de phénomènes obéissant à des lois et/ou vérifiés par les méthodes expérimentales.
Chacune des branches de la connaissance, du savoir (souvent pluriel) : Les sciences mathématiques.
Sciences :
Disciplines ayant pour objet l’étude des faits, des relations vérifiables. »

Le décor est planté.

Certains mots ont leur importance comme « vérifiés par les méthodes expérimentales » ou « études des faits, des relations vérifiables ».

Science et vérité scientifique

Il ne saurait y avoir de « Vérité » avec un grand « V » en science. La vérité relevant uniquement du dogme ou de la foi, qu’elle soit religieuse ou pas.

Une vérité scientifique ne peut exister qu’à la condition qu’elle puisse être fausse [ou réfutée].

À l’inverse, une fausse « science » n’aura jamais tort et toutes les expériences prétendument « scientifiques » n’auront pour seul objet que de confirmer le dogme.
C’est notamment ce qui se vérifie depuis la crise du Covid ou le changement climatique.

Climat : Faisons-nous face à un événement extraordinaire ou gravissime causé par l’homme ?

  • Il fait « anormalement » chaud ? C’est la preuve du changement climatique.
  • Il fait « anormalement » sec ? C’est la preuve du changement climatique.
  • Il fait « anormalement » froid ? C’est la preuve du changement climatique.
  • Il fait « anormalement » pluvieux ? C’est la preuve du changement climatique.
  • Etc.

Et quand tout est « normal3 », c’est aussi une « preuve » de changement climatique, la « normale » nous cachant sournoisement le dérèglement, car calculé sur les 10 dernières années.
Si vous questionnez un « scientifique » du GIEC (mots antinomiques dans les faits) vous saurez que 100 % des événements présents ou futurs sont la preuve de…

NB :

Il est de coutume de dire que « GIEC » sont les initiales de « Groupe Intergouvernemental d’Experts sur l’évolution du Climat ».
Ce serait la traduction de « IPCC » qui signifie « Intergovernmental panel on climate change ».
Cela devient plus qu’intéressant lorsque vous demandez la traduction à Google4 :
« Groupe d’experts intergouvernemental sur les changements climatiques »
Tiens, tiens, depuis quand « panel » veut dire « groupe d’experts » ?

Faisons-lui traduire juste « Intergovernmental panel ». Étrangement la traduction devient « Groupe intergouvernemental », le mot « expert » a disparu « par miracle ».
Et si on rajoute « on chess », histoire de parfaire la démonstration, la traduction demeure « Panel intergouvernemental sur les échecs ».
Le rajout « expert » est ciblé et semble avoir pour but de manipuler le public.

Le « déréglementent climatique anthropique » est une fausse science, un dogme avec ses axiomes, car il ne peut être remis en cause.
Le plus grave est que cette escroquerie se revendique de la « science » et du « consensus » pour s’autolégitimer et faire taire les détracteurs illuminés.

Interdire le blasphème scientifique

Une proposition de loi entend interdire le climatoscepticisme5 et ce n’est pas une mauvaise blague.

« L’objectif de cette proposition de loi est d’interdire dans le débat public toute remise en question des dérèglements climatiques, tout comme de leur cause anthropique. Ce point de départ devrait “échapper au débat contradictoire”, cela au nom de la science, ou plus exactement, du “consensus scientifique”. »

Il est clairement affirmé et revendiqué qu’ils appellent « science climatique » un dogme, une religion. La contradiction relève du blasphème et doit donc être interdite et condamnée. Amen.

Nous pouvons dès lors légitimement remplacer le mot « science » par le mot « foi » dans les publications issues de la doxa.

Nous vivons en pleine inquisition et toutes les lois mémorielles qui interdisent le débat ou la contradiction ne font que nourrir la méfiance et le doute.
Pourquoi devrions-nous protéger la vérité et de quoi ?

Interdire de questionner revient à dire « tu es sur la bonne voie, poursuis tes investigations ! »

Détenteurs de la science, gardiens de la Vérité

Ces mots sont totalement antinomiques, car dès lors qu’une profession, une caste ou tout autre groupe s’affirme détenteur de la science, de la vérité scientifique, il devient de fait l’unique détenteur et gardien de la Foi.
Brandir son étendard d’appartenance à une caste et affirmer « je suis légitime, car encarté » revient à affirmer sa religion, son appartenance à un clergé.

Notre société, dite moderne dans les mots, mais totalement médiévale dans les faits, adoube ces gardiens et leurs prophètes.
Ce phénomène est redoutable en France, mais moins prégnant dans le monde anglo-saxon.

Qui ?

Dès qu’une personne veut prendre la parole pour questionner, proposer, critiquer et j’en passe, la première question qui viendra immanquablement sera :

« Tu es QUI pour interpeller la “science” et le “consensus”, quelle est ta légitimité ? »

Cela se vérifie dans toutes les professions que ce soit avocat, informaticien, médecin, biologiste ou même plombier.
La non-appartenance à la caste détentrice de la Vérité Vraie est de nature suffisante pour s’autoriser le discrédit de l’orateur.

Notons que chaque profession, chaque caste fabrique sa propre langue. Ceci permet de prouver sa compétence, son statut de « savant », mais pas uniquement.
Grâce à votre langue, vous pouvez parler entre vous sans que le gueux ne puisse vous comprendre, mais surtout sans risque que vous ne perdiez votre pouvoir et votre supériorité.

La profession championne du monde en la matière est sans doute la médecine, la caste des seigneurs, celle qui disait « il » devant le patient (il a bien dormi ?).
Il est bien entendu que certains nouveaux mots apportent une précision nécessaire, mais que dire d’anamnèse pour renseignements, d’hyperthermie pour fièvre, d’asthénie pour fatigue, d’érythème pour rougeurs, prurit pour démangeaisons ou difficulté mictionnelle lors de problèmes pour pisser et j’en passe ?

Aujourd’hui6 comme hier

En quoi notre présent est-il si différent du paysan au Moyen-Âge qui questionnait le mouvement du soleil par rapport à la Terre ?
Seul un statut de moine ou d’ecclésiastique lui aurait accordé en partie ce droit.

« Bonjour, je me demande si les masques ont la moindre efficacité. »
« Bonjour, je me demande si l’Homme a vraiment marché sur la Lune. »
« Bonjour, je me demande si Poutine est l’unique méchant. »
« Bonjour, je me demande si le 11 septembre est le fait de terroristes. »
« Bonjour, je me demande si la théorie virale a été démontrée. »
« Bonjour, je me demande si JFK a été tué par la CIA. »
« Bonjour, je me demande si le prétendu réchauffement climatique est causé par l’homme. »
« Bonjour, je me demande si la Terre est plate. »
« Bonjour, je me demande si les extraterrestres ont construit les pyramides. »

Toutes ces questions, et il y en a des milliers d’autres, sont illégitimes (et délirantes) pour les « non-spécialistes ».

Les « élus » ou du privilège d’être du bon côté de la barrière

A contrario, les mots qui sortent de la bouche d’une personne accréditée sont réputés à la fois vrais et « scientifiques ».
Ces personnes bénéficient d’une « wild-card » les dispensant de prouver leurs affirmations dès lors que leurs propos ne vont pas à l’encontre des « saintes écritures de leur science officielle ».

La crise climatique, covid, ou le conflit américano-soviétique n’ont rien à envier aux pires heures de l’inquisition.

Les facts-checkeurs ont basé leurs démonstrations sur les « tables de la loi » de la caste dirigeante.
Un gueux, un incroyant, un impie pose une question par essence illégitime et stupide interrogeant par exemple l’efficacité des masques.
Il est bien entendu que nous n’en avons que faire quand bien même l’incrédule se baserait sur l’état de la science précédant 2020 ou certaines études publiées depuis.

Que font alors les fact-checkeurs ?
Très simple, ils vont interroger un membre du clergé de la sainte église du coronavirus et sa réponse vaudra « Vérité » et ne sera donc pas questionnée.
Son seul statut de « grand prêtre » sera de nature à DÉMONTRER et à PROUVER que le gueux dit faux.

Si vous êtes du bon côté de l’enclume, il suffit d’affirmer pour prouver « au nom de la science ».

La science, la vraie, l’unique, celle qui doute, celle qui émet des hypothèses, celle qui expérimente, celle qui se trompe, celle qui arrive à des résultats non attendus n’aura pas sa place dans ce monde.

Il y a aussi les « élus » et des « légitimes » chez les résistants

Nous pourrions naïvement imaginer que ce type de comportements serait uniquement le fait des représentants de la Vérité officielle, par exemple les membres de l’Église du Coronavirus ou du GIEC.

Le plus drôle, même si le terme n’est pas adapté, est que le mode opératoire est identique, quel que soit le camp du « bien » ou du « mal », des « résistants » ou des « collabos ».
Nous assistons exactement, heureusement pas chez tous, aux mêmes mouvements sectaires chez les résistants ou les complotistes, appelez-les comme vous voulez.
Il serait illusoire de se revendiquer de la « science » dans un camp targuant que l’autre ne le serait pas.
Le fonctionnement est bien souvent identique, seules les « tables de la loi » diffèrent selon votre appartenance à telle ou telle église.

Si un dissident remet en cause une « vérité » alors il subira le même algorithme religieux excommunicatoire basé sur la foi et les tables de la loi de cette secte.

Science et théorie virale

Il n’est pas possible d’avoir une démarche scientifique uniquement quand cela nous arrange.

Prenons l’église des adorateurs de la dangerosité de l’ARNm et de la spike.
Pourquoi les appeler ainsi me direz-vous et non pas simplement tels qu’ils se décrivent, c’est-à-dire des « scientifiques rigoureux » ?
Pour la simple raison que seule une partie de leur savoir est mise à l’épreuve du doute.

Je m’aperçois du flou de mes propos.
Ce que je veux dire ;

  • J’imagine qu’il peut exister des scientifiques affirmant que la spike est dangereuse ET qui auraient étudié la théorie virale jusqu’à parvenir à une conclusion scientifique que les virus existent, qu’ils sont des agents pathogènes, transmissibles, etc.
    Si tel est le cas, il serait de leur devoir de se manifester et faire parvenir à tous les sceptiques des preuves corroborant leurs affirmations.
  • Et de l’autre ceux que nous devons nommer des demi-scientifiques qui croient sincèrement agir en tant que purs et durs, ayant la même affirmation sur la spike, mais dont le savoir ne serait que le fruit d’une transmission depuis Pasteur, sans la moindre recherche personnelle de preuves quant à la véracité ou plausibilité de leur savoir sur cette affirmation de spike dangereuse.

À ma connaissance, les postulats de Koch ou Rivers7 méthode logique permettant de prouver la théorie virale, n’ont jamais été vérifiés.
Face à cette incertitude, tout scientifique devrait à minima se dire qu’il y a un problème et à minima remplacer ses certitudes par des doutes.

Mais là pas du tout, ce qui fait dire à Wikipédia, l’encyclopédie de la doxa :

« Les premiers postulats de Koch sont devenus la référence classique, mais il s’agit en fait plus d’un idéal à approcher que de règles contraignantes. Dans de nombreux cas, la causalité est validée sans que les critères soient entièrement remplis ».

À la poubelle toute rigueur scientifique !

Des postulats dérangent, ils détruiraient la théorie des germes ? Qu’à cela ne tienne, affirmons que cette rigueur n’est pas indispensable et relève d’un « idéal ».

Dès lors affirmer l’existence du Sars-cov2 et de la spike sans interroger la théorie virale est pour le moins problématique.

« Avez-vous des preuves de leur existence ou avez-vous utilisé les outils habituellement admis par la communauté scientifique ? »

La science est-elle victime du mécanisme utilisé pour jauger la pertinence d’une étude scientifique ?
Plus l’article est repris et plus cet article est réputé pertinent et « vrai ».
En l’occurrence des dizaines d’années de contre-vérités scientifiques reprises à l’infini en feraient une vérité.

Graphène dans les injections covid ?

Prenons l’hypothèse de graphène dans les injections Covid.

Si l’on peut s’accorder pour dire que la quasi-intégralité des résistants affirment la dangerosité des « vaccins » Anti-Covid, des divergences majeures existent lorsque l’on aborde certains sujets comme le graphène. D’autant plus que sa présence relèverait bien plus de la malveillance que de la faute.

Je ne prétends pas ici qu’il y en a ou pas, d’autant plus que je ne dispose pas de suffisamment d’éléments scientifiques, d’un ensemble suffisant de preuves matérielles.

Cela ne m’empêche pas d’avoir un sentiment, mais aucune certitude.

Imaginons que vous questionniez un membre de cette branche des complotistes de bonne foi qui se croient 100 % scientifiques, sur le sujet du graphène.

  1. En premier lieu, il pourrait vous affirmer que « c’est des conneries » voire que c’est une invention des maîtres du monde pour discréditer et ridiculiser la résistance.
  2. Afin de persifler un peu plus l’hypothèse ainsi que l’auteur, il pourrait alors la placer à un niveau de complotisme identique à la théorie de la Terre plate.
  3. Il pourrait aussi vous rétorquer : « à quoi bon chercher ou imaginer un autre agent pathogène alors que nous avons la spike (et les nanoparticules lipidiques) ».
    Spike qu’il n’y a aucune raison de remettre en question, tout comme la théorie virale.
  4. Ensuite il pourrait vous demander QUI vous êtes pour OSER poser cette question blasphématoire, blasphématoire, car potentiellement incompatible avec les tables de la loi virale.
    Le fameux « tu es qui pour » qui se résume à « quel est ton diplôme ».

Ces questions seraient suffisantes pour nous indiquer que nous serions en présence d’une église et non d’une équipe scientifique.
Il est bien entendu que si vous n’appartenez pas à la bonne caste, ceci autorisera de plein droit la disqualification de vos propos.

Vous pourrez voir que le mode opératoire des anti-spike qui ne semblent pas questionner leur formation et leurs croyances est IDENTIQUE à ceux qu’ils combattent, les membres de la doxa, empoisonneurs à base d’injection Anti-Covid.

  1. Si d’aventure vous passiez l’épreuve de sélection du diplôme, ne croyez pas que vous pourriez vous en tirer si facilement.
    Vous l’avez obtenu où ? Quel est votre cursus ? Comment s’appelle votre conjoint ? Aimez-vous les huîtres ? Etc.
  2. Si vous semblez au-dessus de tout soupçon professionnel, que vous n’avez pas de cadavre dans le placard, que vous n’avez pas été photographié en 1962 avec le neveu du beau-frère de Soros, ne vous croyez pas pour autant sauvé.

Vous n’échapperez quand même pas à la condamnation du tribunal de l’inquisition complotiste.

Si votre hypothèse de graphène pouvait s’avérer incompatible avec leur véritéreposant sur la théorie des germes, vous tomberez probablement dans la case des « disjonctés ».

Combien de fois ai-je pu lire que tel ou tel scientifique de renom auparavant respectable qui avançait des théories incompatibles avec les tables de la loi de son groupe, avait tout simplement « pété les plombs ».

Je parle bien évidemment de ceux qui sont prisonniers de leurs dogmes alors qu’ils se disent ou se pensent de bonne foi, scientifiques, ignorant qu’ils n’en sont que les gardiens.
Leur démarche n’a plus rien de tel s’ils ne questionnent pas l’ensemble de leurs croyances.
Il se peut qu’ils deviennent alors extrêmement agressifs en entendant un blasphème.

Je le redis, leur comportement est comparable à ceux de la doxa qui rejettent les théories de scientifiques de renom en disant « qu’ils ont pété les plombs ».

Que dire de la censure, l’arme des croyants ébranlés par des thèses remettant en cause leur foi ?

Nul scientifique ne peut être bouleversé en faisant s’effondrer les murs de siècles de croyances ou d’une vie de labeur, bien au contraire même !

Nous pouvons utiliser l’échelle des émotions suscitées par une publication allant à l’encontre d’une doxa pour mesurer le coefficient de croyance du « scientifique ».
Plus il sera véhément, hargneux, colérique, voire hystérique, et plus nous aurons la preuve que sa foi prétendument dure comme du marbre, repose sur du sable.

La démarche scientifique n’est pas de donner une fin de non-recevoir ou de rejeter par principe et/ou par confort, elle consiste à étudier sérieusement le sujet.

J’entends qu’il est logique d’avoir une petite idée lorsque l’on se lance dans une expérience.
Celui qui a l’intuition qu’il n’y a aucun graphène partira avec cette idée qu’il n’en trouvera probablement pas.
Celui qui a l’intuition qu’il y en a s’attendra quant à lui à en trouver.
Mais quand bien même ces deux chercheurs sont de vrais scientifiques qui respectent la méthodologie, tous deux devraient arriver aux mêmes résultats en partant du même échantillon.

Qu’ils en trouvent ou n’en trouvent pas, leur conclusion ne pourra-être que « J’en ai trouvé (ou pas) dans CES échantillons ».
Il faudra que cette expérience soit reproduite par d’autres scientifiques, dans d’autres lieus, avec d’autres échantillons pour pouvoir généraliser les résultats.


Prendre le risque de remettre en question une vie de labeur au service d’une théorie ?

Le drame veut que de nombreux scientifiques ne soient plus que des gardiens au service de leur foi.
Celui qui ne croit pas au graphène fera son maximum pour parvenir aux résultats qui n’ébranlent pas sa foi.
Disant cela, je suis un indécrottable optimiste qui imagine que tous les scientifiques vont étudier le sujet afin de voir si l’ensemble de leurs croyances résistent ou pas à la démarche scientifique.
Combien sont-ils à prendre le temps et le risque d’avoir tort ?

  • Qui, pensant de bonne foi que le vaccin est « sûr et efficace », qui a vendu la vaccination a ses patients, va se pencher réellement sur le sujet pour répondre aux interrogations de ceux qui disent le contraire ?
  • Qui, pensant de bonne foi que le sars-cov2 existe et que la spike est dangereuse va se pencher réellement sur le sujet pour répondre aux interrogations de ceux qui pensent que les virus n’existent sans doute pas et qu’il y aurait peut-être en plus d’autres poisons dans l’injection ?

Il est plus simple de disqualifier le messager et de ne pas entreprendre une démarche réellement scientifique.

J’imagine qu’un fervent défenseur du Soleil qui tourne autour de la Terre va prendre un coup lorsqu’il aura les preuves sous les yeux l’obligeant à penser que la théorie la plus probable est que la Terre tourne autour du Soleil et non l’inverse.
Devons-nous le qualifier de coupable d’avoir vécu avec une croyance erronée ou de victime d’avoir été formaté avec cette théorie ?
Pour autant ce statut de victime évoluera inexorablement vers celui de coupable s’il n’enquête pas, refuse d’examiner les preuves et s’entête dans sa croyance.

La charge de la preuve

Concernant le 11 septembre, les virus ou l’homme sur la Lune, les tenants d’une doxa disent au « complotiste ».

« Vas-y, prouve-moi que les tours du 11 septembre ne sont pas le fait d’Al-Qaïda ? », « Vas-y, prouve-moi que les virus n’existent pas » ou « prouve-moi que nous ne sommes pas allés sur la Lune ».

Nous sommes là en pleine inversion accusatoire et absence totale de rigueur scientifique.
Ce n’est pas à celui qui doute de prouver, mais à celui qui ne doute pas de prouver.

« Prouvez-moi que 3 tours sont tombées grâce à 2 avions qui volaient à des vitesses impossibles. »
« Prouvez-moi que les virus existent, se transmettent et où ils passent leurs vacances en été. »
« Prouvez-moi que nous sommes allés sur la Lune avec une technologie aujourd’hui perdue selon la NASA. »
« Répondez à toutes nos interrogations et si tel est le cas alors nous nous inclinerons et réviserons nos croyances comme nous l’avons fait à de multiples reprises. »

Ah j’en ai bouleversé des croyances depuis quelques années et croyez-moi ce n’est pas si facile.

Je me suis même mis au défi de voir si la Terre serait plate8 alors même que j’avais la conviction qu’elle ne l’était pas, afin de la mettre à l’épreuve.
J’ai ce courage (ou cette bêtise ?), car il en faut, croyez-moi. Tout ceci isole de mettre à mal ses convictions.
Si j’ai étudié très longuement ces sujets, je n’en dirai pas autant de nombreux scientifiques de la doxa ou de certains résistants demeurant dans leur confort formaté et qui se contentent d’affirmer pour prouver.

Alors nous n’en avons que faire de qui, ou pourquoi, dès lors qu’il agit en scientifique.

Le vrai ne demandera pas « quelle est ta légitimité pour parler »,
Il n’affirmera jamais sans avoir vérifié « c’est totalement stupide » et fera encore moins une attaque sur la personne.

Re-ve-nez à vos fondamentaux !

Si vous vous dites scientifiques et que l’on vous dit :

  • « Voici les éléments de preuve en ma possession permettant d’affirmer que la Terre est plate. »
  • « Voici les éléments de preuve en ma possession permettant d’affirmer que la théorie virale n’a rien de scientifique. »
  • « Voici les éléments de preuve en ma possession permettant d’affirmer que les reptiliens ont conquis la Terre. »
  • « Voici les éléments de preuve en ma possession permettant d’affirmer qu’aucun vaccin n’a jamais permis d’éradiquer la moindre maladie. »

La seule option possible est d’étudier RÉELLEMENT le sujet, voir les arguments, puis éventuellement les contrer par des éléments objectifs.
Cette démarche prend beaucoup plus de temps qu’une simple affirmation journalistique.

C’est de la controverse que pourra émerger une vérité scientifique qui sera par la suite balayée par une autre.

Science et médecine

Bon, vous pourriez me dire que la médecine n’est pas une « science ».
Il serait difficile de ne pas vous suivre, mais le problème est qu’elle ne se positionne pas ou plus comme une forme de savoir-faire artisanal, mais impose ses vérités et sa dictature « au nom de la science ».

  • C’est la « science » qui nous dit qu’il existerait des virus.
  • C’est la « science » qui nous dit qu’il existerait des vaccins efficaces pour s’en protéger.
  • C’est la « science » qui conduit à 11 vaccins obligatoires pour les nouveau-nés.
  • C’est la « science » qui nous dit qu’il existerait un sars-cov2 qui pouvait décimer la planète.
  • C’est la « science » qui nous a prédit des millions de morts si nous ne mettions pas en œuvre des mesures liberticides et dictatoriales.
  • C’est la « science » qui nous a confinés, a imposé la distanciation et les masques.
  • C’est la « science » qui a « prouvé » qu’il n’existait aucun traitement.
  • C’est la « science » qui nous dit qu’elle peut fabriquer un ARNm qui ferait produire la spike d’un virus.

Et c’est la « science » qui nous a dit qu’il existerait un vaccin « sûr et efficace ».

Ici encore il n’est pas possible de s’en revendiquer quand cela vous arrange et du bonimenteur dans les autres cas.

Raisonnement pseudoscientifique du « scientifique antivax à ARNm »

Précisons qu’il éprouve généralement le besoin d’affirmer qu’il n’est pas antivax « vaccins classiques » avant de se lancer dans une diatribe contre les injections d’ARNm.
Ceci afin de bien montrer à ses pairs qu’il demeure membre de sa famille d’origine et qu’il ne la renie en rien.
S’il y a bien un qui ne se revendique pas « complotiste », c’est bien lui !

Axiomes, vérités non démontrées :

  1. Les virus existent, se reproduisent uniquement dans un hôte, peuvent survivre en dehors d’un hôte, se transmettent et peuvent être mortels (axiome partagé par la doxa et les complotistes anti spike).
  2. Le Sars-cov2 existe, il est très contagieux et provoque une nouvelle maladie appelée Covid19 (axiome partagé par la doxa et les complotistes anti spike). Ceci ne peut être vrai que si l’axiome 1 est scientifiquement prouvé.
  3. Le Sars-cov2 est « recouvert » d’une protéine spike identifiée et dont nous connaissons la structure chimique, elle permet au virus de pénétrer dans nos cellules (axiome partagé par la doxa et les complotistes anti spike).
    Ceci ne peut être vrai que si l’axiome 2 est scientifiquement prouvé.
  4. Nous savons coder un ARNm afin que nos cellules soient en capacité de fabriquer la protéine Spike (axiome partagé par la doxa et les complotistes anti spike).
    Ceci ne peut être vrai que si l’axiome 3 est scientifiquement prouvé.

Les scientifiques complotistes anti-spike constatent que :

  1. Le « vaccin » peut tuer.
  2. L’axiome 4 affirmant que l’ARNm vaccinal produit de la spike ne mettent pas en doute le fonctionnement du « vaccin » et déduisent en toute logique que la spike peut tuer. Et comme le fabricant précise que ses ARNm sont emballés dans des capsules lipidiques, elles sont peut-être aussi dangereuses.
  3. Si la spike est dangereuse alors ils déduisent qu’il est stupide ou criminel de la faire fabriquer dans notre corps par de l’ARNm injecté.
  4. La conclusion qui s’impose est que le « vaccin » à ARNm est dangereux, car il entraîne la production d’une protéine qui nous rend malade.
  5. Si la Spike ou l’ARNm qui la fabrique sont les « tueurs » alors sa présence dans n’importe quel organe ou sécrétion sera une preuve de toxicité.
  6. Il n’est pas nécessaire de chercher d’autres poisons comme du graphène ou des intentions malveillantes au-delà de l’appât de gain.

CQFD.

Le seul problème est que ce raisonnement logique implique que les axiomes quatre, trois, deux et un ne soient pas des axiomes, mais seraient construits à partir de preuves scientifiques mises à l’épreuve.

Preuves indirectes

Notons que dans cette « science » il est commun d’appeler « preuve » des résultats indirects.

Une étude qui a cherché la présence d’ARNm dans le lait maternel de mamans vaccinés9, a utilisé la méthode indirecte de détection de cet ARNm par RT-PCR.
Strictement personne n’a donc observé in vivo cet ARNm, c’est donc une preuve indirecte !

Comme le « vaccin » est censé produire de l’ARNm, c’est l’unique coupable potentiel. Il est inutile et ridicule de chercher des traces d’autres poisons ou substances dangereuses.

C’est comme affirmer que la présence d’anticorps serait la preuve d’une ancienne contamination ou de l’efficacité d’un vaccin. Anticorps = preuve indirecte.
Notons que le BCG10 ne produit pas d’anticorps et pourtant il est présumé « efficace ».

En science, un résultat contraire à ce qui est attendu questionnera sur l’hypothèse.
En pseudoscience, un résultat inattendu entraînera la fabrication de nouvelles théories ne remettant pas en question l’hypothèse de départ. Par exemple des virus lents.

Le BCG ne produit pas d’anticorps, qu’à cela ne tienne, il entraîne la production de lymphocytes T11 donc il est efficace. Lymphocytes T = preuve indirecte.
Notons au passage que ces lymphocytes sont présents pour lutter contre des infections, des « poisons ». Peut-on alors affirmer l’efficacité d’un vaccin ou l’efficacité d’un empoisonnement ?

Bien entendu la théorie virale ne repose QUE sur des preuves indirectes.

La médecine adore les preuves indirectes.

« Une preuve indirecte, c’est trouver un cadavre en décomposition dans une chambre avec des vers et déduire qu’ils sont la cause du décès. On pourra alors affirmer que nous avons la preuve que les vers tuent ! »

Les critiques ne manquent pas quant à la fiabilité du RT-PCR pour statuer de la contamination d’une personne asymptomatique qui serait donc porteuse du Sars-cov2.
Mais elles cesseraient d’exister dès lors qu’il s’agirait d’utiliser la méthode pour faire le génome du virus ou pour détecter de l’ARNm dans les organes des personnes « vaccinées ».
Bref une science à deux vitesses selon que cela arrange ou pas.

C’est cette même « science » avec une rigueur plus que discutable qui va nous imposer l’identité numérique, le crédit social et j’en passe, pour « sauver la planète ».

Moyen-Âge

L’unique différence avec le Moyen-Âge est que nous appelons « science » ce qui relève bien souvent des usages, de la naïveté, du mensonge, de la manipulation, de l’escroquerie ou de la foi.

La tromperie est de fait bien supérieure à l’inquisition, car la Vérité était écrite dans le marbre des saintes écritures. La foi ne se démontre pas.

L’escroquerie présente est largement plus malhonnête, car elle fait croire que les vérités énoncées sont scientifiques, donc répondant à une méthodologie honnête et rigoureuse, alors qu’il n’en est rien.

Il n’est pas plus anti-science pour un membre de la doxa d’affirmer que le « vaccin est sûr et efficace » que pour un résistant d’affirmer que le « Sars-cov2 a été identifié répondant aux postulats de Koch12 dont la spike est dangereuse ».

Ni l’un ni l’autre ne sont en capacité d’apporter de preuves rigoureuses et si preuves il y avait, elles sont plutôt du côté de ceux qui affirment le contraire.

Fou

La foi ne se démontre pas et c’est ce qui en fait sa magie, et pourtant ces faux « scientifiques » se servent de la « science » pour la démontrer.

Le « fou » est celui qui doute, qui interroge, qui questionne et critique.
Le « sage » est celui qui avale, qui gobe et prend comme fait et vérité la nourriture prémâchée qui lui est proposée jour après jour.

L’objet de ce texte n’était pas uniquement de (re)lancer le débat « virus ou pas virus » ou « changement climatique anthropique ou pas », il était de montrer que la « Science », celle avec un grand « S » est la grande sacrifiée de nos sociétés dites modernes.

Elle a été trahie, pervertie, piétinée, corrompue pas seulement par des pourritures, mais aussi par celles et ceux qui s’en revendiquent, qui sont naïfs, n’ont jamais eu ou ont perdu leur curiosité scientifique.
Ne nous étonnons pas que les filières scientifiques soient de plus en plus boudées au bénéfice du commerce et du marketing.
L’avenir est à la manipulation des masses et certainement pas à la vérité scientifique !

Si l’Histoire avec un grand « H » est écrite par les vainqueurs, la « science » avec un petit « s » est écrite par ceux qui la financent.

Merci

Alain Tortosa13.

24 septembre 2023
https://7milliards.fr/tortosa20230924-science-pseudo-science-theorie-virale.pdf


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