Petite histoire du judaïsme antisioniste

[Source : investigaction.net]

[Illustration : AFP]

Par José Antonio Egido
23 novembre 2023

Judaïsme et sionisme, même combat ? C’est ce que voudraient nous faire croire les dirigeants israéliens et leurs partisans pour justifier leurs crimes coloniaux et criminaliser leur critique. Une instrumentalisation dangereuse qui pourrait nourrir des sentiments antisémites chez les moins instruits et les petits marchands de haine. Mais la réalité est très différente. José Antonio Egido nous fait voyager dans l’espace et dans le temps pour rappeler qu’hier et aujourd’hui encore, de nombreux juifs s’opposent au sionisme.

Investig’Action

Rejet du sionisme par les masses juives

Le sionisme ne représentait pas, à ses débuts, l’ensemble des communautés juives réparties à travers le monde. Au contraire, il a été accueilli par la condamnation et le rejet le plus ferme de divers et influents secteurs juifs.

L’opposition juive au sionisme est large et variée. Elle comprend de nombreuses communautés religieuses ; les mouvements modernistes et éclairés comme la « Haskalah »1 et l’Alliance juive universelle2 ; le mouvement ouvrier juif ashkénaze et séfarade, aux tendances    socialistes et communistes, représenté notamment par la Fédération travailliste juive ; les communautés juives de plusieurs pays comme l’Égypte, le Maroc, la Tunisie ou la Yougoslavie et d’importantes communautés locales comme les séfarades de Salonique, Sarajevo et Smyrne qui retirent leur soutien au sionisme en 1911.

À Katowice fut créé en 1912 le parti Agoudat Israel (Union d’Israël) pour coordonner l’opposition religieuse au sionisme. Le judaïsme orthodoxe dénonça le sionisme comme une fausse religion satanique. Grand rabbin de Varsovie de 1874 à 1912, Eliyahu Hayim Maizel dirigea la lutte contre le sionisme en Pologne. La Conférence universelle des Juifs séfarades, créée en 1925 à Vienne, affirma son identité face à l’agressif nationalisme sioniste qui prétendait unifier les différentes communautés de culture et tradition différentes. Le juif égyptien communiste Marcel Israël créa dans les années 40 une Ligue antisioniste en Égypte.

Le mouvement ouvrier juif antisioniste

En mai et juin 1909, le prolétariat séfarade de la ville grecque de Salonique créa, en alliance avec des prolétaires bulgares et macédoniens, la Federation Socialiste de Salonique qui fut reconnue par la Deuxième Internationale. Elle était majoritairement constituée d’ouvriers juifs venant des usines de tabac, du port ainsi que des artisans et des employés.

Elle fut à son époque l’unique mouvement ouvrier organisé en terres musulmanes. Ses journaux édités en juif espagnol ou djudesmo, la langue des Juifs séfarades, s’intitulaient Jurnal del Lavorador, Solidaridad Ovradera ou encore Avanti. L’un de ses fondateurs et leaders fut Abraham A. Benaroya. La Fédération rejetait le nationalisme réactionnaire juif, le sionisme. Et elle rejoignit en 1918 le parti ouvrier hellène…

Marxistes juifs contre le sionisme

L’intellectuel juif marocain Abraham Serfaty nie l’existence d’une nation juive ou d’un peuple israélien. Il considère que la population israélienne est un « agrégat humain artificiel, structuré sur la base de castes ethniques et dominé par une clique politico-militaire faisant partie à son tour de la caste euro-américaine appelée ashkénaze. Cette structure s’appuie sur l’appareil de l’impérialisme sioniste, dominé à son tour par l’impérialisme américain »3

Serfaty revendique la notion de la communauté juive arabe, partie intégrante de la nation arabe, en même temps qu’il condamne avec la plus grande fermeté le sionisme comme une entreprise raciste et colonialiste.

Serfaty affirme que seule la grande bourgeoisie a rendu possible la victoire du sionisme :

« Le sionisme n’a pu s’imposer que grâce à son appropriation par la grande bourgeoise d’Europe occidentale, dans le cadre des plans de conquête de l’impérialisme britannique, puis, par la suite, américain »4.

Les juifs progressistes ont la même opinion. Isaac Deutscher déclare :

« Israël est apparu au Proche-Orient dans le rôle infamant d’agent des puissants intérêts occidentaux, et non de son propre fragile capitalisme, et de protégé du néo-colonialisme… en tant qu’agent du capitalisme impérialiste tardif et trop mûr de nos jours ; son rôle est tout simplement lamentable »5.

Israël Shahak accuse l’État d’Israël d’être l’« administrateur d’un pouvoir impérial ».6

Le secrétaire général du Parti communiste d’Israël (PCI), Meir Vilner, affirme clairement qu’Israël joue le rôle « d’agent des États-Unis tant au Moyen Orient que dans     d’autres régions (…) où il brûle sous les pieds des dictatures réactionnaires et où s’amplifie la lutte libératrice des peuples (…) Dans d’autres régions du monde, Israël remplit les fonctions sales et embarrassantes dont l’administration nord-américaine ne veut pas se charger directement : il fournit des armes aux dictatures fascistes, il leur offre des instructeurs militaires, il organise et appuie l’activité subversive contre les régimes progressistes »7.

Serfaty analyse la tradition religieuse du judaïsme arabe, basée sur l’attente du Messie. Et il conclut que le sionisme en est la négation absolue. Ce retour du Messie ne peut servir de justification pour aucune conquête coloniale, puisqu’il est l’espoir de l’avènement du « règne de Dieu », c’est-à-dire du règne de la justice, sur toute la terre et pour tous les humains. Il accuse les « dirigeants sionistes de transformer la religion de nos pères en en faisant une idéologie de haine raciale et de guerre ». Il démonte également la manipulation par le sionisme du concept biblique de « peuple élu ». Il affirme que les grands penseurs juifs du mysticisme andalou et leurs continuateurs arabes ont converti ce concept en devoir pour les juifs de se comporter en tout lieu et à tout moment en personnes « justes ».

Refus d’une partie des masses juives de migrer en Israël

Des milliers de juifs se refusent à migrer en Israël : 100 000 juifs de Turquie, 20 000  juifs égyptiens, 3 500 autres tunisiens, plusieurs centaines de Yéménites et Algériens, et des milliers d’Iraniens, de Syriens et de Marocains sont restés dans leurs foyers millénaires. De 1948 à 1952, la communauté juive yougoslave s’est divisée en deux parties presque égales : 7 500 ont refusé la migration et autant d’autres l’ont acceptée.

En 1933, 60 % des 503 000 juifs qui vivaient en Allemagne appuyaient l’Union Centrales des Citoyens allemands, de tendance non sioniste et assimilationniste tandis qu’à peine 9 000 autres appuyaient le sionisme. Au cours de cette même année à peine, 33 000 migrants judéo-allemands se sont rendus en Palestine.

Des 5 millions et demi de juifs des États-Unis seulement, 10 000 ont émigré en Israël entre 1948 et 1965.

Les juifs qui fuyaient les persécutions antisémites des régimes réactionnaires d’Europe de l’Est ne cherchaient pas à émigrer en Palestine, mais plutôt aux États-Unis, au Canada ou en

Australie. En 1890 un million et demi de juifs sont arrivés aux États-Unis. Entre 1967 et 1980, la HIAS (Société d’aide aux immigrants juifs) a aidé 125 000 juifs à s’installer aux États-Unis, sans compter les juifs qui sont arrivés en Amérique latine, au Canada, en Afrique du Sud et en Iran. D’Israël, 100 000 sont partis vers les États-Unis.

En 1964, quand la population française quitta l’Algérie pour ne pas accepter l’indépendance de la Nation algérienne et par crainte de représailles pour son implication dans l’oppression du peuple algérien, la grande majorité de la communauté juive la suivit dans son voyage sans retour vers la France, incapable qu’elle fut de se solidariser avec le peuple musulman, à l’exception d’une minorité qui avait rejoint le FLN. Toutefois, la majorité des juifs algériens ont refusé de partir pour Israël. Des 155 000 juifs qui vivaient en Algérie en 1960, 135 000 se sont établis en France, 15 000 en Israël et 4 000 sont restés en Algérie.

La majorité des 56 000 juifs qui vivaient en Palestine en 1918, sur une population totale 700 000 habitants, était de culture arabe et opposée au sionisme. Elle n’était pas persécutée par personne et n’éprouvait pas la moindre nécessité de vivre dans un état juif.

Des juifs dénoncent la manipulation de la Shoah par le sionisme

Le professeur Norman G. Finkelstein, juif nord-américain, descendant de victimes de l’Holocauste nazi, manifeste son indignation devant l’exploitation éhontée faite par la bourgeoisie sioniste des États-Unis des millions de juifs assassinés par les nazis. Il affirme que depuis 1967, cette bourgeoisie a créé une « industrie » de l’Holocauste qui lui a rapporté des avantages politiques, de l’influence idéologique et beaucoup d’argent.

Il n’est pas le seul à penser de la sorte. Il cite un important écrivain israélien, Boas Evron, qui affirme que :

« La conscience de l’Holocauste est un endoctrinement propagandiste officiel, une production massive de slogans et de fausses visions du monde dont le véritable objectif n’est absolument pas la compréhension du passé, mais la manipulation du présent »8.

Isaac Deutscher, dont la famille a également été assassinée à Auschwitz, dénonçait déjà en 1967 : 

« Les dirigeants israéliens se justifient en exploitant au maximum Auschwitz et Treblinka, mais leurs actes parodient la véritable signification de la tragédie juive ».

Le juif arabe Abraham Serfaty dénonce également :

« Les dirigeants sionistes n’ont pas hésité à utiliser l’holocauste nazi pour entraîner dans leur aventure l’ensemble du judaïsme d’Europe et d’Amérique ».

Un groupe d’intellectuels juifs français modérés affirme que personne n’a le monopole du judéocide nazi9.

Des juifs arabes nient que les juifs vivaient opprimés dans le monde arabe et devaient émigrer en Israël

Serfaty nie catégoriquement que le « peuple israélien » constitue une société, car il est un « conglomérat humain menacé de dislocation ». Un écrivain français a écrit :

« Les premières victimes de la création d’Israël seraient les Palestiniens, expulsés de leur patrie ; les secondes les juifs orientaux condamnés à plus ou moins long terme à un nouvel exode ».10

Face aux grossiers mensonges sionistes qui prétendent que les « juifs étaient fréquemment marginalisés en Syrie et en Égypte »11, et que « les juifs arabes étaient des minorités opprimées »12, cherchant ainsi à justifier l’impossibilité pour eux de vivre en terre musulmane se dresse la réalité de la tolérance et des bonnes relations musulmane et arabe, qui les ont traités d’une façon incomparablement meilleure que l’antisémitisme chrétien, tsariste, nationaliste et nazi européens.

Serfaty souligne que la mémoire culturelle du judaïsme arabe est basée sur l’amitié profonde entre juifs et musulmans du peuple, leur symbiose fraternelle et leur respect mutuel. Il affirme que :

« Chacun pense sans doute que sa religion est la plus proche de la vérité, mais chacun considère l’autre religion comme une manière différente d’adorer le même dieu, chacun respecte comme sacrés les livres, les temples, les saints, les objets de culte et les grandes fêtes religieuses de l’autre »13.

Les juifs étaient au XIXe siècle, à Damas, de respectables bourgeois dont l’arabe était la langue maternelle. Ils étaient les médecins personnels du Sultan à Istanbul, des banquiers ou des pauvres au Caire et à Haïfa. Aujourd’hui encore 2 500 juifs qui parlent l’arabe et se considèrent syriens habitent à Damas avec les Syriens, des Palestiniens musulmans et des Kurdes. On en trouvait aussi dans un des plus beaux quartiers de Beyrouth avec des Arabes de religion musulmane, druze ou chrétienne, avec des Turcs, des Arméniens, des Assyriens ou encore des Italiens. À Alep et à Hébron s’épanouirent d’importantes communautés séfarades. À Alep vivent encore aujourd’hui près de 1200 juifs.

Pour Serfaty, l’une des caractéristiques profondes du judaïsme arabe est le respect d’autrui. C’est selon lui une caractéristique fondamentale de toute la culture arabe.

Les juifs progressistes regrettent l’existence de l’État d’Israël

L’un des plus éminents représentants du judaïsme progressiste et universaliste, Albert Einstein, prévoyait déjà en 1938 l’impasse dans laquelle le sionisme allait conduire le peuple juif :

« Je préfère de loin un accord raisonnable avec les Arabes sur la base de la coexistence pacifique à la création d’un état juif, ma connaissance de la nature essentielle du judaïsme résiste à l’idée d’un état juif doté de frontières, d’une armée et d’un certain degré de pouvoir temporel, aussi modeste soit-il. Je crains le mal intérieur qu’il pourrait advenir au judaïsme en vue surtout du développement dans nos rangs d’un nationalisme étroit ».

Nathan Weinstock considère qu’Israël engendre par lui lui-même les causes de sa propre disparition14. Le comité juif pour le Proche-Orient attribue à Israël une « idéologie raciste »15. Le distingué poète et penseur égyptien d’origine juive, Edmond Jabès, rejetait fermement le sionisme.

L’historien français Maurice Rajsfus pense qu’Israël est « une société bloquée, incapable de s’imaginer vivant en paix avec les Palestiniens »16.

Michel Warshawsky, fils du grand rabbin de Strasbourg, émigré en Israël en 1967, antisioniste, co-fondateur du Centre d’Information alternative de Jérusalem en 1984 — ce qui lui valut huit mois de prison — affirme que les leaders israéliens « nous mènent au suicide… dans leur relation au peuple juif, ils sont cyniques et manipulateurs. Israël, loin d’être un outil pour aider le peuple juif se sert de lui ». Il écrit :

« Latomisation de la société et sa division en deux blocs sociaux antagoniques montrent l’échec de la tentative de créer une entité nationale nouvelle dont l’expression politique aurait été l’État juif »17.

Tim Wise, juif et directeur de l’Association pour une Éducation Blanche Antiraciste (Association for White Anti-Raciste Éducation—AWARE) de Nashville (Tennessee) affirme que le sionisme est anti-juif18. L’intellectuel juif marocain Serfaty considère que l’entité sioniste opprime culturellement et socialement les juifs arabes d’Israël, leur impose une conception religieuse contraire à la leur, les transforme en bêtes de somme et en chair à canon au service des objectifs expansionnistes des aventuriers américano-sionistes au Moyen-Orient.

L’historien juif marocain Haim Zafrani reconnaît que les juifs marocains souffrent en Israël d’un grand déracinement et que leur culture est humiliée. Il se réfère à leurs « mélancoliques lamentations » et à « leurs cris amers ou nostalgiques »19.

Le juif marocain Mordejai Vanunu déclare à sa sortie après 18 ans d’emprisonnement pour avoir dénoncé l’existence de l’arsenal nucléaire sioniste :

« Nous n’avons pas besoin d’un État juif ».

L’Union Juive française pour la Paix affirme que la politique répressive et coloniale d’Israël dans les territoires occupés est catastrophique pour les juifs du monde entier. Avnery, cité plus haut, estime que la politique brutale d’Israël « provoque la résurrection de l’antisémitisme dans le monde entier ». Le professeur de sociologie de l’Université Hébraïque Baruch Kimmerling accuse « Ariel Sharon d’avoir enclenché un processus qui, outre l’intensification des bains de sang de part et d’autre, peut provoquer une guerre régionale et un nettoyage ethnique partiel ou quasi total des Arabes de la “Terre d’Israël”20. »

Des juifs lucides ont vaticiné que l’État sioniste d’Israël n’a pas d’avenir

Des juifs lucides mettent en garde contre le danger imminent qui pèse sur Israël.

Nahum Goldmann, président du Congrés Mondial juif, a écrit en 1975 qu’un Israël qui menace la paix mondiale par ses intransigeances arrogantes contre les droits palestiniens les plus élémentaires n’a aucune perspective d’avenir21.

Le secrétaire général de l’Organisation Sioniste Argentine, Roberto Faur, a renoncé à son mandat pour marquer son désaccord avec la présence israélienne dans les territoires occupés en 2002. Les sionistes argentins les plus récalcitrants l’accusent d’être un « terroriste politique ».


Source originale : Investig’Action
Traduit de l’espagnol par Nicole Garcia


Notes

1 Haskalah – « Illustration juive » – Mouvement intellectuel aux XVIII et XIXe siècles en Europe Orientale et Centrale qui se proposait de moderniser et unifier l´enseignement juif, notamment par le recours à l´hébreu, en détriment des traditions rabbiniques locales (D.d.t.)

2  Alliance Israelite universelle. Association crée en France en 1860 par Adolphe Crémieux qui donna naissance en 1946, après son ralliement au sionisme, au Conseil Consultatif des Organisations Juives de France.

3 Abraham Serfaty – « Écrits de prison sur la Palestine » – Arcantere, Paris, 1992.

4 Écrits  de prison…, op. cit., p. 32.

5 Isaac Deutscher, entrevue réalisée en 1967 et publiée dans le livre de Tariq Ali  écrivain et activiste britannique d´origine pakistanaise « El choque de los fundamentalismos », Alianza, Madrid, 2000.

6 Israël Shahak – « Histoire juive, religion juive : le poids de trois millénaires » -1994

7 « Le principal obstacle à la Paix au Proche-Orient » – Revue Internationale, 11, 1986 Prague

8 Norman G. Finkelstein « L´industrie de l´Holocauste » -Edition française – La Fabrique, 2001.

9 Appel publié dans le quotidien Le Monde le 19 octobre 2000 et signé par les historiens Pierre Vidal-Naquet et Maurice Raifis, les professeurs Catherine Samary, Michel Lõwy et Daniel Bensaid, le médecin Patrick Zylberstein, l´avocate Gisele Halimi, entre autres.

10 Gilles Perrault, Un homme à part. Barrault, Paris.

11 Gustavo Daniel Perednik, La judeofobia, Flor del Viento ediciones, Barcelona, 2001, p. 114.

12 Arnos Perlmutter – « Israel » Ed. Espasa Calpe, 1987, Madrid

13 Écrits de prison, op. cit., p. 54.

14 Le sionisme contre Israel, Maspéro, 1967.

15 Voir http://www.middleast.org/archive/jcome1.hm

16 « Y a-t-il une gauche israélienne ?», Rouge et Vert, nº72, 12 avril 1991, Paris

17 La première citation est extraite d´une entrevue dans le journal Rouge et Vert, 1991, et la seconde de son libre « Israel-Palestine : la alternativa de la convivencia binacional », Ed. La Catarata, Madrid, 2002

18 Son courriel : tjwise@mindspring.com

19 Haim Zafrani, « Los judíos de España. Historia de una diaspora (1492-1992) », édition dirigée par Henry Méchouan, Ed.Trotta, Madrid, 1993, p. 505.

20 Dans l´hebdomadaire Israélien Kol Ha´Ir du 1er février 2002.

21 Nahum Goldman – «Où va Israël ?» Ed- Calmann-Lévy, Paris 1975




Taine et le bourgeois numérisé comme catastrophe française

Par Nicolas Bonnal

Le bourgeois français était l’épicentre du système républicain. Il est maintenant la base du système woke, du système écologiste, mondialiste et même numérique. Le bourgeois progressiste a tourné avec son bien aimé pape François la page catho-chrétienne-bourgeoise (c’est Bernanos qui doit être content au paradis d’être ainsi confirmé sur sa conception du catholicisme entropique bourgeois) et il est le père du cauchemar mondialiste et numérique qui s’abat sur ce foutu pays ou ce qu’il en reste. Essayons de comprendre.

Il se peut que La Fontaine soit l’écrivain le plus important de notre histoire. Taine lui a rendu un hommage vivifiant et oublié dans sa monographie et il a insisté sur un point négligé : le bourgeois dans les Fables. Et notre splendide historien, le premier à avoir décrit la France telle qu’elle est et pas telle qu’elle se rêve (pour reprendre son expression sur le Saint-Julien de Flaubert) explique très bien de quel bois se chauffe la fille de l’Église, de l’État, de maître Patelin et de Renard :

« Derrière le clergé et la noblesse, loin, bien loin, le chapeau à la main, dans une attitude respectueuse, marche le tiers-état, “frère cadet des deux premiers ordres” si on l’en croit, “simple valet” selon la déclaration des gentilshommes. Les bonnes villes, bourgeoisies et corps de métiers, ont envoyé leur députation de ridicules, et La Fontaine, qui semble un bourgeois quand il raille les nobles, semble un noble quand il raille les bourgeois. Et ce n’est pas ici la matière qui manque. Parlons-en tout à notre aise ; nous sommes de cette bande, et nous avons le droit de la montrer telle qu’elle est. »

Je suis d’accord : bourgeois, on l’est tous plus ou moins. N’est-ce pas Nizan (voyez mon texte) qui disait déjà que le bourgeois c’est celui qui vit en pantoufles devant son écran ? C’était il y a presque cent ans !

Guénon a parlé (Autorité spirituelle…) de cette monarchie française bourgeoise ; de cette monarchie qui mit au pas la caste sacerdotale comme la classe guerrière aristocratique et qui a tout fonctionnarisé, récoltant en 1789 ce qu’elle avait semé : l’État bourgeois s’est passé d’elle. Devenu purement machine, il va se passer de tout l’État avec son inintelligence artificielle.

Taine écrit superbement (j’ai déjà cité cet extrait, un des plus importants de notre littérature — avec ceux de Balzac, Chateaubriand ou Tocqueville) :

« Le bourgeois est un être de formation récente, inconnu à l’antiquité, produit des grandes monarchies bien administrées, et, parmi toutes les espèces d’hommes que la société façonne, la moins capable d’exciter quelque intérêt. Car il est exclu de toutes les idées et de toutes les passions qui sont grandes, en France du moins où il a fleuri mieux qu’ailleurs. Le gouvernement l’a déchargé des affaires politiques, et le clergé des affaires religieuses. La ville capitale a pris pour elle la pensée, et les gens de cour l’élégance. L’administration, par sa régularité, lui épargne les aiguillons du danger et du besoin. Il vivote ainsi, rapetissé et tranquille. À côté de lui un cordonnier d’Athènes qui jugeait, votait, allait à la guerre, et pour tous meubles avait un lit et deux cruches de terre, était un noble. »

On se rapproche de cet État antiromantique qui en effet va nous ôter le trouble de penser et la peine de vivre. En attendant la télévision (voyez mon texte sur la méditation transfenestrale de d’Artagnan…).

L’homme rapetissé est déjà là, il n’a pas attendu Tati-Etaix-Godard, les congés payés, la télé et l’éternel parti de la majorité présidentielle :

« Ses pareils d’Allemagne trouvent aujourd’hui une issue dans la religion, la science ou la musique. Un petit rentier de la Calabre, en habit râpé, va danser, et sent les beaux-arts. Les opulentes bourgeoisies de Flandre avaient la poésie du bien-être et de l’abondance. Pour lui, aujourd’hui surtout, vide de curiosités et de désirs, incapable d’invention et d’entreprise, confiné dans un petit gain ou dans un étroit revenu, il économise, s’amuse platement, ramasse des idées de rebut et des meubles de pacotille, et pour toute ambition songe à passer de l’acajou au palissandre. Sa maison est l’image de son esprit et de sa vie, par ses disparates, sa mesquinerie et sa prétention. »

Taine le trouve plus médiocre que ses voisins européens ce bourgeois froncé :

« Il n’est point un Cincinnatus. C’est l’orgueil, d’ordinaire, qui fait le désintéressement. Un campagnard suisse ou romain qui à l’occasion devenait chef d’armée, arbitre de la vallée ou de la cité, pouvait avoir des sentiments grands, laisser le gain à d’autres, vivre de pain et d’oignons, et se contenter du plaisir de commander : sa condition le faisait noble. Comment voulez-vous que cette manière de penser naisse parmi nos habitudes bourgeoises ? Le bourgeois probe s’abstient du bien d’autrui ; rien de plus. Il serait niais de se dévouer pour sa bicoque. Les dignités municipales exercées sous la main de l’intendant ne valent pas la peine qu’on se sacrifie à elles ; échevin, maire, élu, il n’est qu’un fonctionnaire, fonctionnaire exploité et tenté d’exploiter les autres. »

Ce devenir-fonctionnaire du monde, bien plus fort que le devenir-marchandise du monde, explique très bien le totalitarisme européen façon Leyen-Macron-Breton et le Grand Reset de Schwab (banal bureaucrate boche). C’est le monde de maître-rat, comme dit La Fontaine. Et comme on en a produit industriellement dans les (grandes) écoles puis dans les fabiennes universités anglo-saxonnes, on n’a pas fini de reproduire ce modèle de bourgeois bureaucrate dont l’ONU ou l’UNESCO ou le FMI ont fourni les modèles terrifiants.

Mais le Français est AUSSI un bourgeois râleur, un prof gauchiste, un étudiant écolo-trotskiste, un je-ne-sais-quoi. La fable sur les grenouilles (symbole français) et leur roi (on pense au macaron), voici comment Taine l’explique :

« Ils sont inconstants, mécontents par état, frondeurs, faiseurs de remontrances, fatigants, obstinés, insupportables, et par-dessus tout impertinents et poltrons. Ils se lassent de “l’état démocratique ;” et, quand Jupin, fatigué de leurs clameurs, leur donne pour roi “un bon sire, tout pacifique,” la gent “sotte et peureuse” va se cacher dans tous les trous, jusqu’à ce qu’elle redevienne familière et insolente. Pourquoi sont-ils si déplaisants ? Quand le roi des dieux leur envoie une grue “qui les tue, qui les croque, qui les gobe à son plaisir,” on est presque du parti de la grue et de Jupiter. »

Oui, avec Jupiter on est servi ; et il y en a même encore plein qui n’ont pas encore compris.

Taine a compris bien avant les ingénieurs sociaux comme on fabrique du fonctionnaire, du militaire, du dernier homme :

« Nous naissons tous et nous croissons d’un mouvement spontané, libres, élancés, comme des plantes saines et vigoureuses. On nous transplante, on nous redresse, on nous émonde, on nous courbe. L’homme disparaît, la machine reste ; chacun prend les défauts de son état, et de ces travers combines naît la société humaine. »

Toujours rat, le bourgeois est attiré par le people aristo, écrit Taine :

« Le bourgeois sait qu’il est bourgeois et s’en chagrine. Sa seule ressource est de mépriser les nobles ou de les imiter. Il se met au-dessus d’eux ou parmi eux “et se croit un personnage.” Cet orgueil est raisonneur et esprit fort. Par exemple le rat s’étonne de voir tout le monde tourner la tête au passage de l’éléphant. Il réclame contre cet abus en théoricien spiritualiste : la grosseur et l’étalage ne font pas le mérite ; l’animal raisonnable ne vaut point “par la place qu’il occupe”, mais par l’esprit qu’il a. Il est clair que ce philosophe de grenier est un disciple anticipé de Jean-Jacques, et médite un traité sur les droits du rat et l’égalité animale. »

C’est le monde du moyen (c’est rigolo parce que le but de notre monde global-bourgeois-technocrate est de liquider la classe moyenne maintenant) :

« Là est la misère des conditions moyennes. Les extrêmes s’y assemblent et s’y heurtent ; les couleurs s’y effacent l’une l’autre, et l’on n’a qu’un tableau ennuyeux et choquant. De là vient la laideur du monde moderne. Autrefois à Rome, en Grèce, l’homme, à demi exempt des professions et des métiers, sobre, n’ayant besoin que d’un toit et d’un manteau, ayant pour meubles quelques vases de terre, vivait tout entier pour la politique, la pensée et la guerre. »

Magnifiquement Taine ajoute (je crois qu’il n’est pas populaire — bien que très connu — parce qu’il est trop dur, ce n’est pas pour rien qu’il fut un fidèle correspondant de Nietzsche qui compare dans Zarathoustra le charbon au diamant) :

« Aujourd’hui l’égalité partout répandue l’a chargé des arts serviles ; les progrès du luxe lui ont imposé la nécessité du gain ; l’établissement des grandes machines administratives l’a écarté de la politique et de la guerre. La civilisation, en instituant l’égalité, le bien-être et l’ordre, a diminué l’audace et la noblesse de l’âme. Le bonheur est plus grand dans le monde, mais la beauté est moindre. Le nivellement et la culture, parmi tous leurs mérites, ont leurs désavantages : d’un paysage nous avons fait un potager. »

Qui se doutait qu’avec Malleret, Hollande ou Macron la machinerie administrative française allait accoucher du monstre administratif mondialiste et numérique ? Mais poursuivons :

« Les occupations nobles s’altèrent en devenant marchandises. Le sentiment s’en va et fait place à la routine. »

Il va parler de Virgile notre Taine dont l’école m’avait dégoûté (la version latine ne servant qu’à sélectionner un ingénieur social, pas à découvrir le génie initiatique d’une littérature) :

« Une page de Virgile, que vous avez fait réciter à vingt écoliers pendant vingt ans vous touchera-t-elle encore ? Vous devez la lire tel jour, à telle heure ; l’émotion coulera-t-elle à point nommé comme quand on tourne un robinet ? Sous cette obligation, et sous cette régularité, l’esprit s’émousse et s’use, ou, si la vanité le soutient, il devient une mécanique de bavardage qui, à tout propos, hors de propos, part et ne s’arrête plus. Lorsque nous naissons, les forces de notre âme sont en équilibre. Qu’un métier soit un emploi utile de ces forces, un remède contre l’ennui, à la bonne heure. Mais, ainsi qu’une maladie, il rompt ce balancement exact. En développant un organe spirituel, il fait périr les autres. Le rôle accepté détruit l’homme naturel. C’est un acteur qui partout est acteur, et qui, une fois hors de son théâtre, est un sot. »

Ce devenir-acteur du monde Macluhan en parle très bien à propos du roi Lear. Taine a tout dit avant tout le monde, comme Dumas, Poe, Baudelaire et les autres (pourquoi croyez-vous que j’insiste ?).

Et le monde moderne a ainsi accouché non pas d’une souris, mais d’un rat bourgeois. Dans une admirable note sur son Anglaise, Taine écrit :

« En dehors des sectaires qui aimaient surtout leur système, beaucoup de Français aimaient passionnément la France, et l’ont prouvé par leurs sacrifices, leur zèle et leur courage. La vérité est que l’esprit public ne se montre pas chez nous sous la même forme qu’en Angleterre et aux États-Unis, par l’étude froide et sérieuse des affaires publiques, par l’action locale et journalière, par l’association multipliée, efficace et pratique. On bavarde en phrases générales et vagues, on laisse prendre son argent au percepteur, on marche à la frontière, et on se fait tuer (Note du traducteur). »

Aujourd’hui on n’ira pas se faire tuer pas les russes en Biélorussie (encore que, en insistant un peu à la télé…), mais on se fera piquer, stériliser, numériser et remplacer.

Sources




L’inquisition frappe aussi la Pologne

[Source : ordreuniversel.org]

Ce qui se passe en Pologne démontre que la chasse aux vrais médecins est devenue une priorité européenne. Ne laissons pas faire cela !

[NDLR L’emprise de l’industrie pharmaceutique, alias Big Pharma, sur la médecine est quasi planétaire et les différents ordres de médecins et ordres d’autres personnels soignants en sont de nos jours des chiens de garde au détriment de trop nombreux médecins, pharmaciens, infirmiers… qui paient le prix de leur volonté de soigner avant tout en tenant compte des réalités du patient.]

Par Élisabeth Pellenq-Zemek (22 septembre)

RESTONS SOLIDAIRES AVEC le Docteur Katarzyna RATKOWSKA, médecin convoquée le 24 novembre prochain par la Chambre Disciplinaire de l’Ordre des Médecins en Pologne. La Chambre s’apprête à interdire le Docteur RATKOWSKA d’exercer la médecine.

L’Ordre des Médecins en Pologne reproche au Dr RATKOWSKA :

1. D’avoir soigné les patients atteints du Covid en prescrivant avec succès un médicament connu en Pologne depuis 40 ans, inscrit dans la pharmacopée ainsi qu’approuvé par un spécialiste des maladies pulmonaires et un professeur en neurologie pour la prise en charge du Covid. Le Docteur RATKOWSKA a répondu à la demande des patients qui avaient perd confiance dans le traitement du Covid officiellement préconisé (par le paracétamol).

2. D’avoir fait appel à la prudence, à plusieurs reprises, à la fois en consultations et publiquement, vis-à-vis de produits injectables nommés « vaccin anti-covid ».

3. D’avoir fait part de son indignation après la découverte des essais cliniques du laboratoire Pfizer, s’étant déroulés en Pologne en 2021 sur des enfants âgés de plus de 6 mois, pour la plupart issus des orphelinats et des familles d’accueil. Le Docteur RATKOWSKA a adressé une lettre ouverte à ce sujet au Président de la République de Pologne et au Premier Ministre (ce jour, elle n’a pas reçu de réponse).

À l’automne 2021, le Dr RATKOWSKA a été convoquée deux fois à la section Responsabilit Professionnelle de l’Ordre des Médecins en Pologne, où elle n’a jamais eu la possibilité de parler, de s’exprimer ni d’argumenter ses choix. Le 18 mars 2022, elle a été jugée par le Conseil Régional de l’Ordre des Médecins en Pologne où le chargé d’affaires a accusé le Dr RATKOWSKA pour d’avoir soigné le Covid en utilisant le traitement connu de longue date, il a demandé l’interdiction d’exercer la médecine avec un effet immédiat. À l’époque, la Chambre Disciplinaire n’a pas suivi, néanmoins elle a de nouveau convoqué ce médecin à comparaître le 24 novembre 2023.

Le Dr RATKOWSKA travaille comme médecin psychiatre au sein d’un dispensaire public en Pologne couvrant un secteur de presque 200 000 habitants. Sur 6 postes des médecins dans ce dispensaire, seuls deux sont pourvus, dont le sien.

L’OUPS soutient la liberté de choix thérapeutique des médecins, le respect de la déontologie édicale et de la dignité humaine, ainsi que le droit pour la population d’avoir le choix et l’accès aux soins.

https://www.francesoir.fr/societe-sante/vaccination-des-enfants-des-chercheurs-polonais-denoncent-des-essais-cliniques  : le Dr RATKOWSKA s’exprime au début de la 1 ère partie de la conférence sur les essais cliniques sur les enfants polonais




C’est ainsi que fonctionne le gouvernement mondial (et ce qui va suivre…)

[Source :corbettreport.substack.com]

Par James Corbett
corbettreport.com
19 novembre 2023

Flash info : contrairement aux inquiétudes des conspirationnistes réalistes, le gouvernement mondial n’est PAS une menace lointaine qui nous attend dans un futur dystopique.

Non, il ne s’agit pas d’une menace future. La vérité, c’est que le gouvernement mondial est déjà en place et fonctionne, ici et maintenant.

En fait, il n’agit même pas en secret. Cela se passe de la manière la plus visible qui soit : une fête1.

Oups ! Ai-je dit « fête » ? Je voulais parler de la « Conférence des parties », bien sûr, c’est-à-dire du mécanisme par lequel les États-nations cèdent volontairement leur souveraineté aux technocrates mondialistes depuis des décennies.

Vous n’avez jamais entendu parler de la « Conférence des parties », protestez-vous ? Bien sûr que si. Je parle de la COP de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC) pratiquement chaque année. En fait, je la couvre depuis au moins la COP 15 à Copenhague en 2009. N’oublions pas que 2009 a été l’année où le président de l’UE (et laquais du Bilderberg) Herman von Rompuy a déclaré que c’était « la première année d’un gouvernement mondial », citant spécifiquement la COP de Copenhague comme « une nouvelle étape vers la gestion mondiale de notre planète ».

Un pas de plus, en effet.

Avance rapide jusqu’en 2023. Les mondialistes font le plein de leurs jets privés et de leurs limousines avec chauffeur pour une nouvelle fête du vin et du dîner, cette fois-ci la COP 28 à Dubaï. Oui, ce n’est plus qu’une question de semaines avant que nous assistions au rituel annuel de ces prétendus dirigeants mondiaux qui viennent nous faire la leçon, à nous autres, sur le fait que nous n’en faisons pas assez pour sauver la planète.

Mais savez-vous ce qu’est vraiment une COP ? Saviez-vous que la COP de la CCNUCC n’est pas la seule à être dirigée par le gouvernement mondial de facto ? Et saviez-vous que le véritable objectif du soi-disant « traité sur les pandémies » de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) est d’établir une autre chambre de la COP au sein de ce gouvernement fantôme de plus en plus gonflé ?

Montez, attachez votre ceinture et accrochez-vous. Vous allez recevoir l’une des leçons les plus importantes de votre vie.

Qu’est-ce qu’une COP ?

Sur la photo : Les criminels de la COP passent à l’action.

D’un certain point de vue, le concept de « Conférence des parties » — ou, en anglais, « COP » — est aussi simple et direct qu’inoffensif.

Il suffit de demander à nos <sarcasme>amis</sarcasme> de Climate.gov, qui donnent cette définition de la COP en relation avec le sommet annuel de la CCNUCC :

La COP est une réunion internationale sur le climat organisée chaque année par les Nations unies. COP est l’abréviation de « Conference of the Parties », c’est-à-dire les pays qui ont adhéré — sont des « parties », en termes juridiques — au traité international appelé Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC). Les parties à ce traité se sont engagées à prendre des mesures volontaires pour empêcher toute « perturbation anthropique dangereuse du système climatique ».

Notez que les sympathiques responsables de Climate.gov (qui vous sont présentés par la National Oceanic and Atmospheric Administration !) tiennent à souligner que, selon les termes de la CCNUCC, les « parties » se sont légalement engagées à prendre des mesures volontaires pour empêcher les dragons du ciel de mettre le feu à la planète.

Détendez-vous, les gars, c’est volontaire* !

*Vous êtes légalement obligés de le faire.

En fait, vous remarquerez que cette étrange tension obligatoire/volontaire est omniprésente dans l’article de Climate.gov sur la COP et dans un grand nombre d’explications similaires sur la COP.

Les parties conviennent d’objectifs spécifiques pour limiter les émissions humaines de gaz à effet de serre (y compris le dioxyde de carbone, le méthane, l’oxyde nitreux et les gaz halogénés comme les CFC) à une quantité spécifique pour une année donnée dans l’avenir. Les pays participants au traité élaborent leurs propres engagements volontaires — connus sous le nom de contributions déterminées au niveau national — afin d’atteindre les objectifs convenus. Les pays sont libres d’élaborer la combinaison de politiques la plus économique ou la plus avantageuse pour eux. Ils doivent rendre compte de leurs succès ou de leurs échecs dans la réalisation de leurs objectifs volontaires lors des réunions annuelles de la Conférence des Parties.

C’est dire si les pays sont libres de développer les politiques les plus économiques ou les plus avantageuses pour eux. Ils « s’accordent sur des objectifs spécifiques » mais « développent leurs propres engagements volontaires » pour atteindre ces objectifs et ils « doivent » rendre compte de leurs progrès dans la réalisation de ces objectifs « volontaires ».

Vous êtes confus ? C’est une bonne chose. Les mondialistes seront heureux d’apprendre qu’ils font bien leur travail.

Ces technocrates se rendent compte que personne ne se donnera la peine de chercher (et encore moins de lire) la Convention-cadre sur les changements climatiques elle-même.

Ils savent que les gens ordinaires ont déjà assez à faire en travaillant de 9 h à 17 h pour joindre les deux bouts, et qu’ils ne sont donc pas susceptibles de découvrir les règles tyranniques que leur gouvernement leur a légalement imposées en vertu de l’article 4 de la convention sur le changement climatique.

Et ils se rendent compte que personne ne prendra la peine de suivre le fil et de découvrir que la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques n’est pas le seul traité supranational mondialiste et destructeur de souveraineté à faire adhérer des nations entières à l’ordre du jour des Nations unies. Il y a aussi la Convention sur les armes chimiques, la Convention des Nations unies contre la criminalité transnationale organisée, la Convention de Stockholm et toute une série d’accords internationaux similaires.

Et même si le citoyen moyen se familiarisait avec toutes ces conventions et avec tout ce que ces accords obligent leur pays à faire, il ne prendrait pas la peine de lire les règles de procédure qui dictent la manière dont ces « conférences des parties » se déroulent.

Ainsi, ils ne liront jamais l’article 30 du règlement intérieur de la CCNUCC :

Les réunions de la Conférence des Parties sont publiques, à moins que la Conférence des Parties n’en décide autrement.

Ou la règle 32 :

Nul ne peut prendre la parole au cours d’une réunion de la Conférence des Parties sans avoir obtenu au préalable l’autorisation du Président.

Ou Règle 42 :

Les décisions sur les questions de fond sont prises par consensus, à l’exception des décisions sur les questions financières qui sont prises par un vote à la majorité des deux tiers.

Et si, par un petit miracle, ils parvenaient à se familiariser avec le règlement intérieur de la COP de la CCNUCC, ils s’apercevraient alors qu’ils n’ont même pas effleuré le sujet.

Pourquoi ?

Parce qu’il n’y a pas seulement une COP pour la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques, il y a aussi des COP individuelles pour les sous-groupes de la CCNUCC, comme le protocole de Kyoto et l’accord de Paris.

Il y a également une COP pour la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification.

Il y a également une COP pour la Convention des Nations unies contre la criminalité transnationale organisée.

Et une COP pour la Convention sur les armes chimiques.

Et une COP pour la Convention de Stockholm, une COP pour la Convention de Rotterdam, une COP pour la Convention de Bâle et des COP pour la Convention de Vienne et le Protocole de Montréal.

Vous voyez donc que le gouvernement mondial est déjà là. Il fonctionne par le biais d’un réseau de conventions et d’accords, obligeant les gouvernements à agir d’une certaine manière et les engageant à atteindre divers objectifs dans une grande variété de domaines.

Et devinez quoi ? Aussi mauvais que cela puisse être, la situation est sur le point de s’aggraver.

L’OMS : le nouveau flic2 du quartier

Vous souvenez-vous de ce document de l’OMS, communément appelé « traité sur les pandémies », au sujet duquel j’ai tiré la sonnette d’alarme à maintes reprises au cours des deux dernières années ?

Eh bien, il ne s’appelle plus « traité sur la pandémie ». Il est passé de son ancien titre officiel de « convention, accord ou autre instrument international de l’OMS sur la prévention, la préparation et l’intervention en cas de pandémie » à l’« accord de l’OMS sur la pandémie », un peu moins lourd à manier. Le dernier projet de cet accord a été publié il y a trois semaines. L’avez-vous déjà lu ?

Si vous l’avez lu, vous aurez remarqué toutes sortes de choses horribles cachées au plus profond de cette forêt de jargon juridique — comme, par exemple, le langage inquiétant utilisé pour décrire le problème de l’« infodémie » et la solution de censure d’Internet qui l’accompagne, que Tedros et l’UNESCO convoitent maintenant ouvertement.

Vous aurez aussi sans doute remarqué un élément pertinent pour le sujet d’aujourd’hui, enfoui à la page 24 :

Article 21. Conférence des parties

Bien sûr.

Oui, il s’agit d’une manœuvre tout droit sortie du manuel de jeu mondialiste : distraire tout le monde avec le mot « traité » pour leur faire croire qu’il s’agit d’un document qui nécessitera une ratification spéciale par leur parlement national ou leur congrès, puis leur présenter un « accord » qui, dans la plupart des cas, contournera complètement le processus politique. Puis, en guise de coup de grâce, on insère un article établissant une toute nouvelle bureaucratie, qui servira de facto de bras armé du gouvernement mondial — un bras armé qui pourra alors remanier et réécrire les règles de santé mondiale à sa guise, à n’importe quel moment dans l’avenir.

C’est malveillant. C’est une dictature. C’est une parodie. Mais il faut admettre que c’est brillant.

En supposant que cet accord (ou quelque chose de très similaire) soit approuvé par la 77e Assemblée mondiale de la santé à Genève en mai prochain, la plupart des gens ne comprendront pas ce qui vient de se passer, pas plus qu’ils n’ont compris ce qui s’est passé lorsque la CCNUCC a créé sa COP ou que toutes ces autres institutions mondialistes ont créé leurs COP respectives.

Alors, pour ceux qui ne peuvent pas se donner la peine de lire l’accord de l’OMS sur les pandémies (ou même simplement l’article 21 de cet accord), voici les points essentiels :

1. Il est institué une Conférence des Parties. La Conférence des Parties est composée de délégués représentant les Parties à l’Accord de l’OMS sur les pandémies. Seuls les délégués représentant les Parties participeront à la prise de décision de la Conférence des Parties. La Conférence des Parties établit les critères de participation des observateurs à ses travaux.

[. . .]

3. La première session de la Conférence des Parties sera convoquée par l’Organisation mondiale de la Santé au plus tard un an après l’entrée en vigueur de l’Accord de l’OMS sur les pandémies.

4. Après la première session de la Conférence des Parties : a) des sessions ordinaires ultérieures de la Conférence des Parties se tiendront chaque année.

[. . .]

5. La Conférence des Parties adopte par consensus son règlement intérieur à sa première session.

6. La Conférence des Parties adopte par consensus des règles financières pour elle-même et pour le financement de tout organe subsidiaire de la Conférence des Parties qui est ou pourra être créé, ainsi que des dispositions financières régissant le fonctionnement du Secrétariat. Elle adopte également un budget biennal.

7. La conférence des parties examine régulièrement la mise en œuvre de l’accord de l’OMS sur les pandémies et prend les décisions nécessaires pour promouvoir sa mise en œuvre effective ; elle peut adopter des amendements, des annexes et des protocoles à l’accord de l’OMS sur les pandémies.

[. . .]

9. La Conférence des Parties crée des organes subsidiaires pour mener à bien les travaux de la Conférence des Parties, si elle le juge nécessaire, selon des termes et des modalités à définir par la Conférence des Parties. Ces organes subsidiaires peuvent comprendre, sans s’y limiter, un comité de mise en œuvre et de respect des dispositions, un groupe d’experts chargé de donner des avis scientifiques et un groupe consultatif d’experts du système PABS de l’OMS.

Nous y voilà. Le gouvernement mondial est sur le point d’assumer la juridiction sur votre santé. Il est en train de mettre en place son organe directeur chargé de rédiger les règles qui régiront la réponse de votre gouvernement à la prochaine épidémie déclarée. Et presque personne dans le public n’est au courant de ce qui se passe.

Des questions ?

Je ne pense pas.

Bien sûr, certains pourraient objecter : « Ne vous inquiétez pas ! Il est écrit noir sur blanc que le règlement intérieur et le financement de cet organe doivent être adoptés par consensus ! On ne peut même pas mettre trois de ces technocrates d’accord sur ce qu’ils vont manger à midi, alors rien ne sera jamais décidé ! »

Mais si vous soulevez cette objection, il est clair que vous n’avez jamais vu à quoi ressemble ce type d’« accord consensuel » dans le processus de l’OMS. (SPOILER: il s’agit d’un vieil homme confus qui demande vaguement si le comité est prêt à approuver le projet, qui regarde la salle des bureaucrates à moitié endormis pendant dix secondes, qui déclare que le projet a été approuvé et qui doit ensuite répéter sa déclaration pour que les fonctionnaires et les gogos rassemblés sachent que c’est à eux d’applaudir).

C’est ainsi que votre futur organisme gouvernemental mondial verra le jour. C’est ainsi qu’il établira son règlement intérieur (qui peut être composé de n’importe quelle règle bidon). C’est ainsi qu’il établira son mécanisme de financement : dans un simulacre transparent de parodie de la « démocratie » que ces dirigeants prétendent chérir.

C’est ainsi que la souveraineté prend fin

Craignez votre nouveau seigneur mondialiste !!!

« Face à l’argument exposé dans cet éditorial, les professeurs, les hommes politiques et les laquais de l’establishment obéissant à la presse laxiste disent : “Tais-toi, théoricien de la conspiration !” Cette affaire de COP n’est pas un gouvernement mondial et n’a rien d’infâme. Après tout, vos gouvernements se sont volontairement engagés à respecter ces accords et donc à être liés par les décisions prises par les COP ! »

Difficile de contester cela, n’est-ce pas ?

À moins, bien sûr, que nous comprenions que l’adoption arbitraire par nos gouvernements de règles et de restrictions sans notre consentement est précisément le problème.

Tout d’abord, nos représentants élus nous font adhérer à des organismes internationaux globaux et non responsables tels que l’ONU et l’OMS. Ensuite, ils ont nommé des bureaucrates sans nom ni visage pour agir en tant que nos représentants non élus au sein de ces organismes qui nous font signer des conventions et des accords dont la plupart d’entre nous ignorent même l’existence. Ces conventions et accords « obligent » ensuite nos gouvernements nationaux à prendre certaines mesures ou à s’abstenir de certaines autres mesures. Enfin, ces mêmes gouvernements adoptent une législation qui fait de ces engagements, de ces objectifs et de ces restrictions la loi de notre pays.

Mais tout cela est « volontaire », voyez-vous ? Tout est transparent. Il n’y a pas de gouvernement mondial, mais seulement des conventions mondiales que les parties ont accepté de respecter.

Et pour remuer le couteau dans la plaie, les mêmes vérificateurs de faits qui nieraient que ce réseau de conventions et d’accords constitue en fait un gouvernement mondial de facto nous diront également que ces accords ne vont pas assez loin dans la suppression de toute prétention à la souveraineté nationale dans le système international.

Il suffit de demander à Mostafa El-Harazi et Noor Irshaidat. Ce sont les deux étudiants en doctorat en droit de la Carey School of Law qui ont rédigé un article d’opinion pour le Kleinman Center for Energy Policy l’année dernière, dans lequel ils se plaignent : Ce qui fait notablement défaut [à la CCNUCC], cependant, c’est un « mécanisme d’application », une disposition visant à dissuader explicitement les États parties à la CCNUCC de ne pas respecter les engagements pris en leur imposant des amendes ou en saisissant un tribunal international tel que la Cour internationale de justice.

Ou demandez aux experts de ScienceDirect qui, dans leur présentation de la CCNUCC, déplorent son manque de moyens : « La CCNUCC contient peu d’exigences spécifiques et, notamment, aucune obligation contraignante pour les signataires de réduire les émissions de gaz à effet de serre. »

Ou demandez à des spécialistes comme Robert Keohane et David Victor, dont l’article de 2016 dans Nature intitulé « Coopération et discorde dans la politique climatique mondiale » affirme que « l’atténuation efficace du changement climatique nécessitera une coopération internationale approfondie, qui est beaucoup plus difficile à organiser que la coordination superficielle observée jusqu’à présent. »

Mais, comme je l’ai dit, pas une personne sur mille ne connaît la Convention-cadre sur le changement climatique, la Convention de Bâle ou la proposition de COP de l’OMS, et pas une personne sur un million ne sait ce que l’un de ces organismes oblige « volontairement » les parties membres à faire.

Préférez-vous regarder un match de football ou lire un document de cent pages de jargon juridique compliqué ? Préférez-vous sortir en ville avec vos amis ou vous engager à étudier l’organigramme d’une obscure branche de la bureaucratie de l’ONU ?

Tout à fait. Comme j’ai déjà eu l’occasion de le souligner, La fin du monde vous fera pleurer.

Alors, si nous périssons par manque de connaissances, comment pouvons-nous prospérer ?

En en apprenant davantage sur ces instruments de contrôle, voilà comment.

Plus précisément, nous pouvons contrer l’agenda mondialiste en apprenant davantage sur les traités, les accords et les conventions qui régissent de plus en plus nos vies. Ensuite, nous pouvons transformer nos connaissances en un mouvement. Nous saurons que nous progressons lorsque la volonté de sortir de l’OMS (et de l’ONU par la même occasion) deviendra la seule question politique dont les gens voudront parler. Et nous saurons que nous avons vraiment réussi lorsque ces mêmes personnes commenceront à parler de la souveraineté individuelle et de notre droit naturel à nous retirer de tout système de contrôle gouvernemental.

Sisyphe, voici le rocher3. Fais-le bien rouler !


1 En anglais, le mot « party » peut désigner aussi bien une organisation politique qu’une fête et ici l’auteur joue avec ces deux sens.

2 Le titre anglais utile les mots WHO (qui signifie « qui ») pour World Health Organisation (Organisation Mondiale de la Santé, ou OMS) et COP traduit ici par « flic », car il s’agit visiblement ici d’un jeu de mots sur WHO et COP, et l’on aurait pu traduire aussi par « Le Qui : le nouveau flic du quartier », alors que la traduction littérale aurait été « L’OMS : la nouvelle COP du quartier ».

3 Dans la mythologie grecque, Sisyphe est condamné par les dieux à pousser un rocher jusqu’à la cime d’une montagne, éternellement.




Apprendre du passé

[Source : wissenschafftplus.de numéro Juillet-Septembre 2023]

Par le Dr Stefan Lanka

Effet désastreux de la critique du VIH et du SIDA

Un analyste va au fond des choses, un critique dénonce un aspect. Une critique qui ne touche pas au fond d’une chose stabilise inévitablement le récit. La fonction de la critique est de stabiliser une construction et de détourner l’attention de l’essentiel. Ici : existe-t-il des virus qui rendent malade ? La peur et la violence de la politique épidémiologique sont-elles justifiées ou s’agit-il de terreur ?

Le SIDA, en tant que GRID (NdT : en anglais Gay Related Immune Deficiency — déficience immunitaire liée à l’homosexualité), n’était à l’origine conçu uniquement que pour les hommes homosexuels, afin d’endiguer une invention unique dans l’histoire de l’humanité : La prostitution gratuite d’hommes pour les hommes, accessible au public. À partir d’un symptôme, en partie des taches devenant noires en raison de l’altération des tissus du derme, on a construit une faiblesse immunitaire prétendument virale et mortelle. La cause réelle des taches était d’une part toxique (drogues aspirées par voie nasale stimulantes sexuellement ; abus d’antibiotiques) et des chocs conflictuels (ici des conflits liés à la souillure).

Lorsque dans les années 70 ceux de la haute société qui pratiquaient le sexe en groupe a appris qu’un virus se propageait chez les homosexuels et qu’il avait muté d’une forme inoffensive à une forme mortelle au cours des dix dernières années, ils ont été pris de panique. Avec des demandes et des souhaits de dépistage, les hétérosexuels pratiquant le sexe en groupe ont submergé les services de santé non préparés (à ces demandes — NdT). Les autorités ont été contraintes de rebaptiser GRID en SIDA. Dans la phase initiale du GRID et lors du changement de nom en SIDA, les contradictions étaient si grandes que même l’homme le plus important de la science, John Maddox, éditeur de la revue spécialisée de premier plan Nature, a déclaré que c’était une preuve de Dieu que leur stupide SIDA n’ait pas explosé à la figure des Américains, c’est-à-dire qu’il ait été démasqué.

[Voir aussi :
Commentaires sur le VIH de Montagnier
Vous aviez raison, Président Thabo Mbeki
Le SIDA et la Renaissance de l’Hypothèse de Duesberg
Le SIDA depuis 1984 : Aucune preuve d’une nouvelle épidémie virale – même pas en Afrique
Fauci et la grande arnaque du SIDA
Le mythe de la contagion virale — Pourquoi les virus (incluant les « coronavirus ») ne sont pas la cause des maladies
et autres articles du dossier Vaccins et virus]

De nombreuses personnes se posaient de nombreuses questions sur le virus, mais la critique du SIDA a sorti le fer chaud du feu et a fait monter la peur à l’infini. Ils affirmaient que le virus, le VIH, existait et que les méthodes de dépistage fonctionnaient. Le virus serait plus inoffensif qu’on ne le prétendait et difficilement transmissible, raison pour laquelle une personne testée positive devait consommer beaucoup de drogues ou avait de nombreuses relations sexuelles. Cela ruinerait son prétendu système immunitaire et déclencherait sa mort lente. Comme pour le Covid, les critiques du SIDA ont trouvé un écho dans le public et ont détourné l’attention du cœur du problème, à savoir le virus. Tous ces critiques sont issus de l’establishment et ne sautent pas par-dessus leur ombre. (NdT : l’expression allemande « Sauter par-dessus son ombre » signifie que l’on fait quelque chose alors que cela va à l’encontre de ses propres convictions ou de son caractère)

La phrase importante : le SIDA a été le premier exercice global d’obéissance, le Covid le second. La terreur de la peur du virus a été perfectionnée et peut être utilisée à tout moment. Les critiques ne sont pas seulement un soutien important de la terreur, ils augmentent la peur.

Conseil : S’il vous plaît, approfondissez vos connaissances, transmettez-les et empêchez ainsi la troisième guerre mondiale des épidémies. Le meilleur outil pour cela est notre magazine WissenschafftPlus (depuis 2003 !).

Effet catastrophique des détracteurs de la vaccination

En 1995, nous avons présenté pour la première fois la question de la preuve virale du VIH aux autorités sanitaires fédérales. La réponse a été honnête : il existe un consensus de la science dominante sur l’existence de ce virus. Des preuves écrites ne sont pas nécessaires. Les détracteurs du VIH/SIDA ont détourné l’attention du point central et ont consolidé l’affirmation d’une immunodéficience mortelle et transmissible. Nous avons étendu la question des preuves à tous les virus pathogènes. Les citoyens critiques envers les vaccins demandaient à leurs autorités sanitaires des preuves de l’existence des virus contre lesquels ils devraient faire vacciner leurs enfants. Les réponses : il n’y a pas de preuves concrètes. En Autriche, la pression sur les politiques a été telle que le Land de Haute-Autriche a organisé le 23 octobre 2001 le légendaire congrès pour et contre la vaccination.

Un grand infectiologue y a révélé la fonction des critiques de la vaccination. Il a remercié les critiques de la vaccination pour leur action, car une critique superficielle lui permet de vendre chaque année davantage de vaccins : Les critiques des vaccins attireraient l’attention sur les lacunes de l’argumentation, qui seraient ensuite comblées. Gratuit et meilleur que tous les stratèges en marketing !

À retenir : celui qui ne touche pas le point (NdT : le point essentiel, fondamental…) ou qui ne veut pas le toucher devient l’ami de celui qui est critiqué. Les critiques de la vaccination sont-ils naïfs ou rusés ?

Conseil : Apprenez à connaître la biologie réelle. Il est prouvé qu’il ne peut pas y avoir de virus pathogènes dans la nature ! Faites passer le message, afin que la dictature mondiale permanente de l’infection, entrée en vigueur aujourd’hui, soit démocratiquement balayée.

Traduction Jean Bitterlin 18.11.2023




Transhumanisme : La Fin du Jeu – Un discours épique expose le plan mondialiste pour un avenir post-humain

Par Jade

[Source : aubedigitale.com]

« Le mouvement transgenre n’est pas un mouvement populaire. Il vient d’en haut. Il n’a rien à voir avec la liberté d’expression, la sexualité ou les droits civils », déclare l’entrepreneuse Laura Aboli.

« Il s’agit d’une opération psychologique diabolique dont l’objectif est clair : nous rapprocher du transhumanisme en nous faisant remettre en question la notion la plus fondamentale de l’identité humaine, à savoir notre sexe. »

Un discours puissant de l’entrepreneuse et artiste Laura Aboli est en train de devenir viral sur les médias sociaux, démontrant le véritable objectif néfaste du mouvement transgenre.

Lors de la conférence Better Way en juin, Laura Aboli a expliqué que le mouvement transgenre, contrairement aux affirmations selon lesquelles il s’agit d’un mouvement populaire basé sur l’expression de soi, est en fait une initiative mondialiste visant à briser la famille nucléaire et à « éradiquer l’humanité telle que nous la connaissons ».

« La plupart, si ce n’est tout ce qui a transcendé ces 60 dernières années, a été conçu pour nous rapprocher de l’acceptation d’une telle réalité dystopique », a déclaré Aboli.

« Que vous l’acceptiez ou non, nous vivons dans une matrice hypercontrôlée où notre perception de la réalité est méticuleusement planifiée, gérée et exécutée afin de nous contrôler et de nous orienter dans la direction qu’ils souhaitent. »

« Et cette direction est un monde post-humain. »

« Pour ce faire, ils ont d’abord dû déstabiliser, déshumaniser et démoraliser l’humanité par tous les moyens possibles : la destruction de la famille nucléaire, l’endoctrinement des enfants par l’État, l’avortement, l’éradication de Dieu et de la spiritualité de l’éducation, la vie dans les mégapoles et loin de la nature, la nourriture, l’air et l’eau toxiques, les médias sociaux remplaçant les véritables relations et interactions humaines, la crise financière artificielle, la fiscalité, les guerres sans fin et les migrations massives, le stress, l’anxiété, la dépression, les drogues et l’alcool, l’alarmisme constant, le relativisme moral comme nouvelle religion, et je pourrais continuer encore et encore sur la façon dont l’humanité a été influencée et forcée de s’éloigner de toutes les choses qui nous donnent de la force, de la sécurité, un but et un sens. »

« Une population faible, immorale, déconnectée, ignorante et en mauvaise santé est une cible facile pour l’étape suivante : la création d’une génération entière d’êtres androgynes », a-t-elle poursuivi.

« Le mouvement transgenre n’est pas un mouvement populaire. Il vient d’en haut. Il n’a rien à voir avec la liberté d’expression, la sexualité ou les droits civils. Il s’agit d’une opération psychologique diabolique dont l’objectif est clair : nous rapprocher du transhumanisme en nous faisant remettre en question la notion la plus fondamentale de l’identité humaine, à savoir notre sexe », a-t-elle conclu.

Regardez l’intégralité du discours :




« Marche contre l’antisémitisme », succès ou échec ?

Un modèle à suivre ou une monumentale erreur pour qui veut la paix ?
Comment en sortir ?

Par Alain Tortosa

Le 12 novembre s’est tenue en France la « marche contre l’antisémitisme » à Paris et dans 82 villes.

Si les médias mainstream parlent d’un événement « historique » et « regrettent l’absence du Président », les déclarations irréfragables sont-elles de nature suffisante pour en faire des vérités ?

Je suis bien conscient que cette question est 100 % complotiste et, si on les écoute, à la limite de « l’antisémitisme ». Le simple fait de questionner serait d’ailleurs inadmissible voire immonde. Le seul fait de « penser » pourrait relever du délit.

Mais qu’à cela ne tienne, parlons quand même nombres, les informations officielles donnent un total de 182 000 participants dans toute la France dont 105 000 à Paris, soit 77 000 en province. Une moyenne de 939 participants par manifestation hors Paris.

Pourquoi si peu de lieux alors que selon un sondage « 7 Français sur 10 (70 %) soutiennent la marche contre l’antisémitisme1 » et que la France compte environ 290 villes moyennes ou grandes de plus de 35 000 habitants2 pour 20,6 millions de personnes. 77 000 manifestants pour 290 villes nous donne une moyenne de 290 participants par lieu.

Les manifestations françaises d’envergure par le passé3

Voici quelques exemples issus de Wikipédia :

  • 2003 : Manifestation contre un projet de loi retraite, 2 millions de participants selon les organisateurs.
  • 2006 : Mouvement contre le CPE, 3 millions dans la rue.
  • 2010 (12 octobre) ; Lois retraite, 3,5 millions.
  • 2013 : Contre le mariage pour tous, 1,4 million !
  • 2017 : Johnny Hallyday, 800 000. Je m’arrête sur le décès du chanteur, 800k vs 182 k ! Quatre fois plus de personnes dans les rues pour les obsèques de l’idole des jeunes que pour la lutte contre l’antisémitisme ! Est-ce la définition d’un événement « historique » ?
  • 2023 : Retraites, 2,3 millions. Point pour le moins cocasse, un sondage effectué en mars 2023 indiquait que « 70 % des Français soutiennent la mobilisation contre la réforme des retraites4 ». Tiens, tiens, exactement le même nombre qui soutiennent la marche contre l’antisémitisme, mais avec des résultats forts différents. J’imagine qu’ils sont en empathie avec Macron qui était « par le cœur et par la pensée5 » à la manif.

Bien entendu Wikipédia ne parle pas des semaines consécutives de manifestations contre les lois liberticides et le pass sanitaire à l’été 2021.

Selon Les Échos6, 237 000 personnes ont manifesté contre le pass le 7 août pour le quatrième week-end d’affilé. Soit 55 000 de plus que pour la marche contre l’antisémitisme.

De plus, quiconque avec une petite conscience politique sait que les médias et le gouvernement étaient dans un mensonge totalement délirant sur les nombres. Je suis moi-même un exemple vivant de la réalité de ces mensonges. La vérité était sans doute plus proche des 2 millions, et ce sans cumuler les semaines de résistance.

En revanche il est intéressant de constater que les médias n’annoncent pas comme à l’accoutumée 182000 manifestations « selon le ministère » et x « selon les organisateurs » ce qui prouverait à minima une connivence entre organisateurs et gouvernement et pourrait laisser entendre que contrairement à l’habitude, les chiffres officiels pourraient être surévalués.

Couverture médiatique

Les manifestations contre le pass bénéficiaient soit d’un traitement de l’information à minima soit d’une absence totale. Dans ma ville point de France Télévision ou de France 3, point de BFM alors qu’ils ont une antenne locale et un canal TNT, point de radios mainstream, point de presse écrite nationale ni même de la presse locale subventionnée.

Pour la manifestation contre l’antisémitisme, c’était en gros 24 heures sur 24 pendant une semaine sur toutes les chaînes informations, sans compter la presse écrite et les radios.

Bref une publicité totalement incomparable entre ces événements pour lesquels, même les chiffres officiels donnent « gagnantes » les manifestations contre la dictature.

Mobilisation de la communauté juive

En mai 1990 la manifestation suite à la profanation du cimetière de Carpentras avait réuni environ 200 000 personnes à Paris7 versus 105 000 hier. Impossible de connaître la part de Français juifs et de non-juifs dans ces manifestations.

Les hypothèses possibles seraient une diminution de la mobilisation ou une plus grande peur de manifester. À moins d’imaginer que la majorité des Français qui se disent ou se pensent « juifs » ne se reconnaîtraient pas dans ces manifestions. Certains ne sauraient dire si ces rassemblements sont vraiment contre l’antisémitisme et s’il n’y aurait pas une confusion (volontaire ?) entre l’antisémitisme et l’antisionisme8.

Il est possible d’être français, juif, contre les actions du Hamas,
mais tout en étant aussi contre les massacres dans la bande de gaza,
contre la politique du gouvernement israélien voire même contre l’État d’Israël lui-même,
mais sans être pour autant « antisémite ».

Ce n’est ni une maladie, ni une tare, une folie ou de l’extrémisme que de se questionner et penser ainsi !

Il est même possible d’être français (et juif) et d’être pour la création d’un État unique qui ne s’appellerait ni Palestine, ni Israël et dans lequel toutes les communautés pourraient vivre ensemble et se reconnaître dans leur nation.

Manifestations en soutien à la Palestine

En France ces manifestations sont très mal vues ou interdites. Les médias mainstream insistent sur le caractère « antisémite » des manifestants (et non « antisioniste »). Certains n’hésitent pas à dire que le seul fait de participer à un rassemblement demandant un cesser le feu à Gaza fait de vous un antisémite. Se poser la question des horreurs des bombardements relèverait déjà de « l’antisémitisme ».

En revanche et à en croire les médias, il n’y aurait aucune animosité ni désir de violence, de vengeance, de la communauté juive à l’encontre des musulmans ou des Arabes.

Le 11 novembre, soit la veille de la manifestation française, un rassemblement a été organisé à Londres en « soutien à la Palestine » selon Reuters9. Entre 300 000 et 800 000, arrondissons donc à 550 000 manifestants. Même si le Royaume-Uni n’est pas la France, cela relativise le prétendu succès de la manifestation française.

Alors échec ou succès ?

Les médias et les politiques ont-ils du recul et de l’objectivité ? Voici ce qu’ils déclaraient suite à ce rassemblement.

  • « Les Français mobilisés » pour France Info le 13 novembre à 9 h 30.
  • « Je ne suis pas étonné du succès qu’elle a pu avoir » selon le président de l’Odexa.
  • « La classe politique marche contre l’antisémitisme » Cnews.
  • « Marche les absents ont toujours tort ? » BFM.
  • « “Succès” des manifestations contre l’antisémitisme en France, malgré les polémiques » Courrier international.
  • « Marche contre l’antisémitisme : “Cette marche a été clairement été un succès”, estime Muriel Ouakine-Melki, présidente de l’organisation juive européenne » France-info.
  • « La marche contre l’antisémitisme est “un succès pour la République, un sursaut”, suivie de selon Sylvain Maillard, député de Paris et président du groupe Renaissance à l’Assemblée nationale. » Sud-radio10.
  • « Une marche d’ampleur contre l’antisémitisme à Paris. » Les Échos.
  • « Marche contre l’antisémitisme : une mobilisation historique ! » La Tribune.
  • « Marche contre l’antisémitisme : “C’est l’avenir du vivre-ensemble qui est ici en jeu”. ENTRETIEN. Très engagé dans le dialogue interreligieux, le rabbin Rivon Krygier appelle à une mobilisation forte de la société contre l’antisémitisme. » Le Point11.
  • « Marche contre l’antisémitisme : la classe politique au rendez-vous d’un rassemblement historique à Paris. » Europe 1.
  • « L’ÉDITORIAL DU FIGARO — Il y avait foule ce dimanche, mais ce sont les absences qui ont été le plus remarquées. Il est heureux que, ce week-end, Paris n’ait pas offert le visage de Londres. Samedi, quelque 300 000 personnes ont effectivement pris d’assaut les rues de la capitale britannique pour crier leur haine d’Israël. Cette démonstration en dit long sur l’état d’esprit de beaucoup dans certaines sociétés européennes, de plus en plus fracturées. N’empêche, de ce côté-ci de la Manche, on aurait voulu, sans mauvais jeu de mots, que la marche citoyenne de dimanche se déroule sans faux pas. » Le Figaro12.

Vous aurez noté que la manifestation londonienne n’avait pas pour objet de « défendre les Palestiniens », mais « crier leur haine d’Israël ». Ici encore une confusion volontaire est créée entre « antisionisme » c’est-à-dire être contre l’État d’Israël qui a factuellement colonisé et expulsé, et être « antisémite », donc contre les « juifs » (même si les Arabes sont des Sémites, mais là n’est pas le propos).

En revanche si vous défiliez en scandant votre haine de la Russie ou de la Corée du Nord, il est peu probable que vous ayez à subir la foudre des journalistes, toujours la même histoire de « camp du bien » et de « camp du mal ».

La palme revient sans doute au Figaro13 qui a titré :

« Une marée humaine pour la “grande marche” contre l’antisémitisme. »

Pour revenir à la notion de succès ou d’échec, si vous êtes un fidèle des médias mainstream et que vous ne prenez aucun recul, nul doute que cette manifestation était un grand « succès », une « marée humaine » et un « événement historique ».

Il est intéressant de comparer cette publication du Figaro avec l’AFP et La Croix14 lors des manifestations du 1er mai 2023 contre la réforme des retraites, qui, rappelons-le, comptaient 2,3 millions de français dans les rues, indiquait :

« Pour cette 13e journée de mobilisation contre la réforme des retraites, les défilés étaient plus fournis que pour un 1er mai habituel, mais sans atteindre le niveau du “raz-de-marée” espéré par les syndicats. »

2,3 millions de travailleurs ou retraités soutenus par 70 % des Français ne font donc pas « marée » tandis que 0,185 million contre l’antisémitisme (soit 12 fois moins), soutenus officiellement par le même pourcentage, le font !

Inversement il y avait entre 100 000 et 300 000 manifestants le 18 octobre 2022, ce qui permettait au Parisien15 d’écrire « Grève du 18 octobre : les manifestations n’ont que peu mobilisé les foules ».

À rebrousse-poil

« Jean-Luc Mélenchon dénonce un “échec” de la marche contre l’antisémitisme, il est le seul à le faire ».

Hufpost16.

Effectivement les médias mainstream sont quasi unanimes pour qualifier de « succès » et « d’événement historique » une manifestation avec objectivement peu de participants.

Mélanchon : « “Toute la droite et l’extrême droite pourtant unies ont échoué à reproduire les mobilisations générales du passé”, a-t-il écrit dans un post sur X (anciennement Twitter), publié le 12 octobre. “Le rejet de l’antisémitisme est plus large en France. Ils l’ont rabougri et rendu ambigu. Le peuple français restera uni malgré ses dirigeants.”

JDD17

« Les gens qui se sont déplacés dans ces manifestations étaient davantage bourgeois et âgés, là où les manifestants pro-palestiniens sont plus jeunes. Quel tableau sociologique cela donne de la France derrière les chiffres eux-mêmes, au regard de la composition de la foule ? Que nous dit ce tableau de la manière dont se structure le débat politique en France ? »

Atlantico18

En conclusion

Nous sommes objectivement obligés de reconnaître que la montagne a accouché d’une souris.

Parler de victoire ou de succès eux égard à la publicité monstrueuse dont elle a bénéficié relève de la manipulation et du mensonge.

Éteindre l’incendie ou souffler des braises ?

La quasi-totalité des médias mainstream ne manquent pas d’affirmer qu’il ne faut pas importer le conflit israélo-palestinien en France et dans le même temps expliquent que l’antisionisme n’est que de l’antisémitisme.

De fait être français, de n’importe quelle confession, et être contre Israël, relève selon eux de l’antisémitisme19.

Dans leur mode de communication Israël est « l’unique victime » et le Hamas « l’unique coupable » :

  • Israël dit la vérité tandis que le Hamas ment, etc.
  • Israël fait des milliers de « victimes collatérales otages du Hamas » alors que « l’armée et le gouvernement font tout pour éviter des victimes civiles20 ». Le tout en rasant des quartiers entiers, bombardant les hôpitaux, coupant l’eau et j’en passe pour traquer le Hamas. Le Hamas est dans leur bouche un ramassis de « terroristes haineux qui tuent du juif pour le plaisir ».

Ces journalistes et ces personnalités médiatiques ne font jamais de lien entre « la montée de l’antisémitisme » en France et la politique israélienne. Jamais ils ne se demanderont si leur comportement outrancier, mais aussi mensonger pourrait se révéler contre-productif et « engendrer de la haine du juif » par réaction.

Comme si cet antisémitisme ou antisionisme était une création française ex nihilo.

Combien de personnes qui se ressentent de l’antisémite le sont par nature,
par une haine viscérale du juif pour ce qu’il est ou représente et combien le sont par réaction,
par un sentiment d’injustice, d’un deux poids deux mesures, etc. ?!

L’ancien Premier ministre Édouard Philippe a déclaré ce jour sur France-Info21.

« une lutte qui vient de tellement loin, qui est tellement ancienne et tellement difficile, qu’on n’en verra jamais le bout. »

À qui profite le crime ? À se demander si certains, et pas uniquement du côté des « méchants » n’y trouveraient pas un bénéfice. Certains ont déjà la réponse.

Que les médias puissent être considérés comme des charognes qui se nourrissent de la terreur et du malheur d’autrui passe. Nous pourrions aussi nous demander si des dirigeants politiques ou religieux de chaque bord ne chercheraient pas à entretenir ce climat de haine pour asseoir leur domination et leur pouvoir dans un statu quo mortifère.

Il faudra bien répondre un jour à ces questions :

  • Mon statut de victime (réel) dans le passé est-il de nature suffisante, quelles que soient la nature, l’horreur et l’ampleur du crime subit, à me préserver d’un statut de coupable (réel) pour toutes mes futures actions ?
  • Mon statut de victime me donne-t-il des droits ou au contraire le devoir d’être plus irréprochable, plus humaniste, plus empathique et ne pas faire subir à autrui ce que j’ai subi ?
  • Puis-je me dédouaner de tout crime présent, fût-il au nom d’une (prétendue) « légitime défense », en sortant ma carte de victime du passé ?
  • Puis-je dans le même ordre d’idée me préserver de toute critique en sortant ma carte de victime du passé ?
  • Puis-je ignorer que tous les tyrans et tortionnaires passés, présents et probablement futurs, revendiquent leurs actes au nom d’une « légitime défense » préventive ou curative, réelle ou imaginaire et que par conséquent la notion de légitime défense est biaisée ?
  • Puis-je condamner, y compris pénalement, celles et ceux qui m’accuseraient de crimes présents en me servant de ma simple appartenance à un peuple victime de crimes passés ?
  • Mes descendants pourront-ils utiliser cette carte de victime pour l’éternité ? Auront-ils le droit et la légitimité de récupérer une maison à Munich dans 500 ans, expulser les propriétaires allemands présents sans les dédommager en rappelant que leurs ancêtres en étaient les propriétaires et qu’ils avaient été expulsés puis massacrés il y a des siècles ?
  • Comment un statut de victime pourrait me donner le droit de spolier un habitant de sa terre natale sous prétexte que mes ancêtres étaient là bien avant lui il y a 3000 ans ?
  • Si je me place en dehors, si je m’arroge des règles uniquement pour moi, règles qui ne sont pas universelles, cela ne va-t-il pas favoriser et entretenir un ressenti, une haine et un racisme réactionnel dont mes ancêtres étaient déjà les victimes (à quelque titre que ce soit) ?
  • Au nom de quelle universalité mon peuple aurait légitimité à disposer de lois mémorielles interdisant toute recherche ou remise en cause des crimes passés tandis que les autres peuples victimes en seraient privés ?
  • Au nom de quelle morale cette horreur passée devrait être au-dessus de toutes les autres pour les siècles des siècles et toute comparaison ne serait que haine, racisme et blasphème ?
  • Comment puis-je me réclamer du droit et de la démocratie dans un pays où les droits de tout un chacun différent selon sa religion ou son lieu de naissance et d’autant plus que mes ancêtres ont eux-mêmes subi des lois discriminatives ?
  • Comment puis-je croire qu’en suivant, votant pour celles et ceux qui ne prônent que la « sécurité », la terreur et la haine de l’autre, l’issue pourrait être autre que mener mon peuple à sa perte ?
  • Comment puis-je m’illusionner avec une sécurité basée dans chaque camp sur la peur et la haine de l’autre et qui affirmerait l’impossibilité pour des frères (les Sémites) de vivre en harmonie sur une même terre ?
  • Comment puis-je me sentir en sécurité en construisant des murs et des miradors en bordure de mon terrain, fût-il de la taille de mon pays ?
  • Comment puis-je me qualifier d’homme libre en m’imposant une servitude volontaire et en m’enfermant dans un camp fut-il luxueux et de la taille d’un pays ?
  • Comment puis-je me qualifier de « gagnant » ou de « vainqueur » en apportant sur un plateau d’argent le rêve de tous celles et ceux, y compris des bourreaux, qui ne rêvaient que d’une chose, se débarrasser des miens et nettoyer leur pays de notre présence ?

Merci

Alain Tortosa22
13 novembre 2023
https://7milliards.fr/tortosa20231113-antisemitisme-comment-en-sortir.pdf




NON à la traque des médecins libres !

Par AISNSH

Citoyens, Citoyennes,

Ces médecins sont chassés, traqués, punis, et pourquoi ? Pour avoir commis des erreurs médicales ?

NON

Pour avoir mis en danger la vie de leurs patients ?

NON

Pour des conflits d’intérêts ?

Encore moins…

Leur seul « crime », c’est d’avoir proposé des soins « non conventionnels » à leurs patients… ou d’avoir osé s’exprimer librement sur des « tabous de la médecine ».

48 médecins suspendus… et ça continue ! Malgré les déserts médicaux, les problèmes d’accès aux soins et la rareté des médecins, l’Ordre s’acharne.

En France, en 20221

  • L’Ordre a ouvert 1866 nouveaux dossiers (+12 % par rapport à 2021), en vue de sanctionner les praticiens (hors poursuites des médecins non-vaccinés) ;
  • 48 verdicts de suspensions et interdits d’exercer ont été rendus (c’est énorme !) ;
  • 62 médecins ont été jugés pour « faute grave » parce qu’ils ont osé proposer des solutions « non conventionnelles » à leurs patients (compléments alimentaires au curcuma, cure de propolis, probiotiques… ces solutions sont validées par la science mais restent méprisées par l’Ordre).

Les condamner, c’est VOUS condamner ! Ces hommes et ces femmes ont fait au moins 10 ans d’études pour nous soigner, sauver des milliers de vies. Aujourd’hui, ces héros ordinaires sont accusés d’être des complotistes, des lanceurs d’alerte, des inconscients…

Harcelés pour avoir dénoncé

Les plus éminents médecins de notre continent se voient interdire leur droit d’exercer la médecine et de soigner leurs patients tour à tour.

Juin 2023, en pleine période Covid : le Dr Vincent Reliquet est condamné à 3 ans d’interdiction d’exercice.

  • Médecin généraliste
  • Expert en hydrotomies marines (traitement novateur contre l’arthrose notamment)
  • Auteur de COVID 19 — L’enquête interdite
  • Critique de plusieurs traitements, dont le vaccin Gardasil, les statines et les IPP…

1er septembre 2023 : le Professeur Joyeux est condamné à un interdit d’exercer pendant 2 ans.​​​​​​​

  • Professeur de cancérologie et de chirurgie
  • Prix international de cancérologie
  • Spécialisé dans les médecines alternatives

Sanctionné durement, car il a osé « dénoncer certains abus vaccinaux ».

NON à la condamnation du Professeur Joyeux !

19 octobre 2023 : le Dr Louis Fouché est convoqué par l’Ordre des médecins.

  • Médecin anesthésiste-réanimateur
  • Fondateur du collectif réinfo covid qui visait à sensibiliser les Français sur la politique sanitaire

Même date : le Dr Amine Ulmi est convoqué devant le Conseil de l’Ordre.

  • Docteur en Pharmacie
  • Juriste en droit de la Santé

Mis en cause pour avoir dénoncé certains problèmes de pharmacovigilance (ex : affaire du Levothyrox, Covid).

Reproché d’avoir « incité à l’indiscipline collective »2.

13 septembre 2022 : Pr Christian Perronne

  • Collaborateur de l’OMS
  • Professeur à l’Institut Pasteur
  • Ancien Président de la Fédération française d’infectiologie
  • Membre du Haut Conseil de Santé Publique

Accusé de s’être exprimé sur la politique sanitaire durant la crise Covid, sur l’efficacité et la dangerosité du vaccin anti-Covid et sur les lobbies pharmaceutiques.

Par miracle, l’Ordre a annulé sa condamnation grâce aux nombreuses pétitions et signataires qui défendaient la liberté d’informer et de soigner.

Plus récemment, c’est le Dr Thierry Schmitz, qui est accusé.

Le Dr Schmitz, convoqué le 22 novembre… Aidons-le !

L’Ordre des médecins s’en prend cette fois au Dr Schmitz :

  • Docteur en médecine
  • Fondateur de l’Institut Européen de Médecine Naturelle
  • Spécialisé en médecine anti-âge, mésothérapie, homéopathie, aromathérapie, phytothérapie, micronutrition et bien d’autres thérapies naturelles
  • Père de l’Ozonothérapie en Europe, une innovation scientifique marquante du 21è siècle
  • Expert des maladies auto-immunes

Il y a quelques jours, le Dr Schmitz a reçu un courrier « personnel et confidentiel » de la part de l’Ordre.

CONVOCATION DEVANT L’ORDRE DES MÉDECINS
Le mercredi 22 novembre à 19 h 15

Motif ?

15 articles et 2 vidéos d’informations concernant le vaccin et la politique sanitaire pendant la pandémie.

Durant cette période, le Dr Schmitz a aidé et informé tous ses lecteurs sur ces sujets :

  • Protection du système immunitaire face au Covid
  • Traitements naturels existants (vitamine C, ozonothérapie)
  • Effets indésirables graves de certains vaccins
  • L’obligation vaccinale et les problèmes éthiques qu’elle soulevait

L’Ordre pointe également du doigt un article du 11 novembre 2020 dans lequel le Dr Schmitz informait ses lecteurs de leurs droits :

« L’obligation vaccinale va à l’encontre de la loi Kouchner selon laquelle un acte médical ne peut être pratiqué contre votre gré. »

On marche sur la tête !

Ceux qui vous informent sur VOS droits sont menacés de suspension…

… Par ceux qui sont censés faire appliquer la loi !

Doit-on laisser le Dr Schmitz marcher sur l’échafaud des autorités de santé bourrées de conflits d’intérêts ?

NON !

Battons-nous, comme nous l’avons fait pour le Pr Christian Perronne pour défendre NOS droits et ceux qui les respectent !

Signez cette pétition pour qu’ils dressent leur drapeau blanc et qu’enfin, nous puissions retrouver notre liberté d’être soignés !

POUR soutenir le Dr Schmitz et les médecins qui se battent pour VOS droits

CONTRE le harcèlement de ces médecins libres

CONTRE la corruption des décideurs actuels concernant VOTRE santé

Signez cette pétition à nos côtés !

Je signe cette pétition !

Rappelez-vous !

D’après la loi Kouchner, vous avez « droit à l’information et au consentement éclairé ».

Pourtant, ceux appliquent cette loi à la lettre sont accusés.

Accusés d’avoir INFORMÉ leurs patients.

Accusés de les SOIGNER par tous les moyens.

Pourquoi un tel acharnement ?

Les liens troubles entre l’Ordre des médecins et les grands laboratoires pharmaceutiques

Le 13 septembre, le Dr Schmitz et quelques confrères belges ont adressé un courrier aux dirigeants de l’Ordre.

Dans ce communiqué, il dénonce notamment le vice-président de l’Ordre national belge de s’être « vanté » de persécuter des dizaines de médecins critiques concernant le vaccin anti-Covid

… Alors que lui-même venait de déclarer, comme imposé par la loi, avoir des intérêts dans le domaine de la vaccinologie3.

C’est le monde à l’envers : ceux qui respectent les lois sont condamnés, ceux qui les enfreignent sont à la tête des grandes institutions de santé…

Il est grand temps que la tendance s’inverse.

C’est à NOUS, citoyens, de soutenir nos médecins, ceux qui défendent vraiment nos droits, ceux qui nous soignent dans le respect.

Avec notre respectueuse considération,

L’Association Santé Naturelle

PS : Amis belges, médecins, soignants citoyens et patients du Dr Schmitz organisent une manifestation pacifique le 22 novembre de 18 h 30 à 21 h 30, sur la pelouse en face du 417, avenue de Tervuren, Bruxelles.

Je vous encourage à nous rejoindre pour soutenir le Dr Schmitz qui plaidera, lui, POUR une médecine indépendante des conflits d’intérêts financiers et politiques.

Association Internationale pour une Santé Naturelle, Scientifique et Humaniste (AISNSH)
Case postale — 1211 Genève 3 — Suisse

Sources :

1 Louise Claereboudt, État pathologique, insuffisance professionnelle : l’Ordre dévoile le nombre de médecins suspendus en 2022, Egora, Mai 2023.

2 Soutien inconditionnel aux Drs Louis Fouché et Amine Ulmi, Association Internationale pour une Médecine Scientifique Indépendante et Bienveillante, 15 octobre 2023.

3 Lettre ouverte du 13 septembre 2023 de la part d’un collectif de médecins à l’Ordre des Médecins belge




Stefan Zweig et l’autodissolution du monde moderne dans l’américanisation

Par Nicolas Bonnal

On dit Hollywood en liquidation à cause du LGBTQ, on dit l’Empire US en voie de disparition, on dit Trump en voie de réélection, on dit le dollar en voie de disparition, on dit tant de choses…

La réalité c’est que le triomphe US sur les esprits (la démocratie s’attaque aux esprits, pas aux corps, combien de fois me faudra-t-il te répéter, Tocqueville ?) est total et universel. 1.5 milliard de dollars pour le lamentable navet LGBTQ Barbie, un milliard ou plus pour le triquard Top Gun. La surpuissance de la machine américaine sur le monde est totale — et immatérielle. Oublions les productions Marvel — qui sont d’ailleurs israéliennes.

La marche à l’homogénéisation est devenue un galop ?

Relisons alors Stefan Zweig qui finit au Brésil avant de se suicider aux barbituriques à Petrópolis (très bel et noble endroit hoirs du temps et des tropiques). Il écrit vingt ans auparavant dans son opuscule sur l’uniformisation du monde (traduit aux éditions Allia).

Il note cette surpuissance US dont tout le monde antisystème se targue d’assister à la fin aujourd’hui (rappelez-vous de Mao et de son tigre de papier qui est toujours là) :

« D’où provient cette terrible vague qui menace d’emporter tout ce qui est particulier dans nos vies ? Quiconque y est allé le sait : d’Amérique. Sur la page qui suit la Grande Guerre, les historiens du futur inscriront notre époque, qui marque le début de la conquête de l’Europe par l’Amérique. Ou pis encore, cette conquête bat déjà Son plein, et on ne le remarque même pas. Chaque pays, avec tous ses journaux et ses hommes d’État, jubile lorsqu’il obtient un prêt en dollars américains. Nous nous berçons encore d’illusions quant aux objectifs philanthropiques et économiques de l’Amérique : en réalité, nous devenons les colonies de sa vie, de son mode de vie, les esclaves d’une idée qui nous est, à nous Européens, profondément étrangère : la mécanisation de l’existence. Mais cet asservissement économique me semble encore peu de chose en comparaison du danger qu’encourt l’esprit. »

Voici comment commence le texte, comme un diagnostic triste : on est dans les années vingt et triomphe déjà la culture mondiale qui désole Duhamel et Hermann Hesse (le Loup des steppes est un pamphlet antiaméricain) :

« Malgré tout le bonheur que m’a procuré, titre personnel, chaque voyage entre pris ces dernières années, une impression tenace s’est une imprimée dans mon esprit : horreur silencieuse devant la monotonie du monde. Les modes de vie finissent par se ressembler, à tous se conformer à un schéma culturel homogène. Les coutumes propres à chaque peuple les disparaissent, costumes s’uniformisent, les mœurs prennent un caractère de plus en plus international. Les pays semblent, pour ainsi dire, ne plus se distinguer les uns des autres, les hommes s’activent et vivent selon un modèle unique, tandis que les villes paraissent toutes identiques. Paris est aux trois quarts américanisée, Vienne est budapestisée : l’arôme délicat de ce que les cultures ont de singulier se volatilise de plus en plus, les couleurs s’estompent avec une rapidité sans précédent et, sous la couche de vernis craquelé, affleure le piston couleur acier de l’activité mécanique, la machine du monde moderne. »

Mais Zweig ajoute comme s’il avait lu Théophile Gautier qui en parle déjà très bien de cette unification mondiale dans son Journal de voyage en Espagne :

« Ce processus est en marche depuis fort longtemps déjà : avant la guerre, Rathenau avait annoncé de manière prophétique cette mécanisation de l’existence, la prépondérance de la technique, comme étant le phénomène le plus important de notre époque. Or, jamais cette déchéance dans l’uniformité des modes de vie n’a été aussi précipitée, aussi versatile, que ces dernières années. »

C’est comme une religion ce monde moderne (cf. le Covid) avec les mêmes rituels imposés partout en même temps :

« Ils commencent à la même heure : tels les muezzins dans les pays orientaux, appelant chaque jour, au coucher du soleil, des dizaines de milliers de fidèles à la prière, toujours identique, comme s’il n’existait là-bas que vingt mots, vingt mesures invitent désormais quotidiennement, à cinq heures de l’après-midi, tous les Occidentaux à poursuivre le même rituel. Jamais, sauf dans certaines formules et formes musicales pratiquées au sein de l’Église, deux cents millions de personnes n’ont connu une telle simultanéité et une telle uniformité d’expression comme la race blanche d’Amérique, d’Europe et de toutes les colonies dans la danse moderne. Un deuxième exemple : la mode. Il n’y a jamais eu dans tous les pays une similitude aussi flagrante qu’à notre époque. Jadis, on comptait en années le temps nécessaire pour qu’une mode parisienne gagne les autres grandes villes, et plusieurs années encore pour qu’elle se propage dans les campagnes. Mais les peuples respectaient certaines limites et leurs coutumes, Ce qui leur permettait de résister aux exigences tyranniques de la mode. »

Les caprices de la mode ? Zweig qui malgré son érudition a oublié Montesquieu écrit :

« Aujourd’hui, sa dictature devient universelle le temps d’un battement de cil. New York dicte les cheveux courts aux femmes : en un mois, 5O ou IOO millions de crinières féminines tombent, comme fauchées par une seule faux. Aucun empereur, aucun khan dans l’histoire du monde n’avait connu une telle puissance, aucune doctrine morale ne s’était répandue à une telle vitesse. »

Dans mon livre sur la comédie musicale j’ai noté l’importance de Potter la grande farandole (1941). Dans ce film Ginger Rogers impose sa coupe de cheveux à des millions de femmes en un claquement de doigts (Story of Vernon and Irène Castel en anglais).

Mgr Gaume redoutait l’ubiquité et la simultanéité, marque de la Bête selon lui. Zweig écrit :

« II a fallu des siècles et des décennies au christianisme et au socialisme pour convertir des adeptes et rendre leurs commandements efficaces Sur autant de personnes qu’un tailleur parisien ne les soumet à son influence en huit jours aujourd’hui. Le troisième exemple est le cinéma, où là encore sévit cette simultanéité sans commune mesure, dans tous les pays et toutes les langues, à travers lequel les mêmes représentations façonnent des centaines de millions de personnes et où les mêmes goûts (ou mauvais goûts) se forment. On célèbre l’abolition complète de toute touche personnelle, même si les producteurs vantent triomphalement leurs films comme étant nationaux : L’Italie acclame les Nibelungen tandis que les districts les plus allemands et populaires ovationnent Max Linder de Paris. »

Zweig voit cette culture de la masse qui va triompher avec le nazisme, le fascisme ou le communisme (mais pas seulement bien sûr, le libéralisme américain ayant balayé tout cela sans forcer) :

« Ici aussi, l’instinct de masse est plus fort et plus souverain que la libre pensée. La venue triomphale de Jackie Coogan a été une expérience plus forte pour notre époque que la mort de Tolstoï il y a vingt ans. Un quatrième exemple : la radio. Toutes ces inventions n’ont qu’un seul but : la simultanéité. Le Londonien, le Parisien et le Viennois entendent la même chose dans la même seconde, et cette simultanéité, cette uniformité enivre par son gigantisme. C’est une ivresse, un stimulant, mais toutes ces merveilles techniques nouvelles entretiennent en même temps une énorme désillusion pour l’âme et flattent dangereusement la passivité de l’individu. Ici aussi, comme dans la danse, la mode et le cinéma, l’individu se soumet aux mêmes goûts moutonniers ; il ne choisit plus à partir de son être intérieur, mais en se rangeant à l’opinion de tous. »

Tout cela est lié à la jouissance et à l’illusion individualiste (il est dommage que Zweig n’ait pas débattu avec Bernays — pour tout un tas de raisons du reste) qui liquide les individus par cela même qu’elle les invite à être « nature » ou « eux-mêmes » ; c’est l’époque du Flapper, de la Jeune Fille :

« On pourrait énumérer ces symptômes à l’infini, tant ils prolifèrent de jour en jour. Le sentiment de liberté individuelle dans la jouissance submerge l’époque. Citer les particularités des nations et des cultures est désormais plus difficile qu’égrener leurs similitudes. Conséquences : la disparition de toute individualité, jusque dans l’apparence extérieure. Le fait que les gens portent tous les mêmes vêtements, que les femmes revêtent toutes la même robe et le même maquillage n’est pas sans danger : la monotonie doit nécessairement pénétrer à l’intérieur. Les visages finissent par tous se ressembler, parce que soumis aux mêmes désirs, de même que les corps, qui s’exercent aux mêmes pratiques sportives, et les esprits, qui partagent les mêmes centres d’intérêt. »

On crée l’homme-masse dont a parlé Bernanos, mais aussi un autre grand esprit juif (toujours cette Autriche-Hongrie dont le dépeçage fut la vraie fin de la civilisation européenne) de l’époque, Elias Canetti (voyez Masse et puissance) :

« Inconsciemment, une âme unique se crée, une âme de nasse, mue par le désir accru d’uniformité, qui célèbre la dégénérescence des nerfs en faveur des muscles et la mort de l’individu en faveur d’un type générique. La conversation, cet art de la parole, s’use dans la danse et s’y disperse, le théâtre se galvaude au profit du cinéma, les usages de la mode, marquée par la rapidité, le “succès saisonnier”, imprègnent la littérature. Déjà, comme en Angleterre, la littérature populaire disparaît devant le phénomène qui va s’amplifiant du “livre de la saison”, de même que la forme éclair du succès se propage à la radio, diffusée simultanément sur toutes les stations européennes avant de s’évaporer dans la seconde qui suit. Et comme tout est orienté vers le court terme, la consommation augmente : ainsi, l’éducation, qui se pour suivait de manière patiente et rationnelle, et prédominait tout au long d’une vie, devient un phénomène très rare à notre époque, comme tout ce qui s’acquiert grâce à un effort personnel. »

Mais Zweig qui aurait pu faire fortune à Hollywood comme l’élite culturelle juive autrichienne préfère accuser ou plutôt désigner l’Amérique :

« Source : d’où provient cette terrible vague qui menace d’emporter avec elle tout ce qui est coloré, tout ce qui est particulier dans nos vies ? Quiconque y est allé le sait : d’Amérique. Sur la page qui suit la Grande Guerre, les historiens du futur inscriront notre époque, qui marque le début de la conquête de l’Europe par l’Amérique. Ou pis encore, cette conquête bat déjà Son plein, et on ne le remarque même pas (tous les vaincus sont toujours trop lents d’esprit). Chaque pays, avec tous ses journaux et ses hommes d’État, jubile lorsqu’il obtient un prêt en dollars américains. Nous nous berçons encore d’illusions quant aux objectifs philanthropiques et économiques de l’Amérique : en réalité, nous devenons les colonies de sa vie, de son mode de vie, les esclaves d’une idée qui nous est, à nous Européens, profondément étrangère : la mécanisation de l’existence. »

La colonisation de l’esprit arrive — on pense à ces personnages friqués et ennuyés d’Agatha Christie, qui entre deux croisières, deux bridges ou deux saouleries, écoutent le Poirot :

« Mais cet asservissement économique me semble encore peu de chose en comparaison du danger qu’encourt l’esprit. Une colonisation de l’Europe ne serait pas le plus à craindre sur le plan politique ; pour les âmes serviles, tout asservissement paraît doux, et l’homme libre sait préserver sa liberté en tous lieux. Le vrai danger pour l’Europe me semble résider dans le spirituel, dans la pénétration de l’ennui américain, cet ennui horrible, très spécifique, qui se dégage là-bas de chaque pierre et de chaque maison des rues numérotées, cet ennui qui n’est pas, comme jadis l’ennui européen, celui du repos, celui qui consiste à s’asseoir sur un banc de taverne, à jouer aux dominos et à fumer la pipe, soit une perte de temps paresseuse, mais inoffensive : l’ennui américain, lui, est instable, nerveux et agressif, on s’y surmène dans une excitation fiévreuse et on cherche à s’étourdir dans le sport et les sensations. »

Ennui et fuite (on croirait lire la France contre les robots ou bien Terre des hommes) :

« L’ennui n’a plus rien de ludique, mais court avec une obsession enragée, dans une fuite perpétuelle du temps : il invente des médiums artistiques toujours nouveaux, comme le cinéma et la radio, nourriture de masse dont il appâte les sens affamés et transforme ce faisant la communauté des amateurs de plaisirs en corporations gigantesques, à l’image de ses banques et de ses trusts. De l’Amérique vient cette terrible vague d’uniformité qui donne à tous les hommes la même chose, qui leur met le même costume sur le dos, le même livre entre les mains, le même stylo plume entre les doigts, la même conversation sur les lèvres et la même automobile en place des pieds. Fatalement, de l’autre côté de notre monde, en Russie, sévit la même volonté de monotonie, mais sous une forme différente : la volonté de morceler l’homme et d’uniformiser la vision du monde, elle-même terrible volonté de monotonie. »

L’Europe resterait un rempart, mais elle est condamnée :

« L’Europe est encore le dernier rempart de l’individualisme, et peut-être que les soubresauts survoltés des peuples, ce nationalisme exacerbé, malgré toute sa violence, est une sorte de rébellion inconsciente et fiévreuse, une dernière tentative désespérée de résister à l’égalitarisme. Mais c’est de précisément cette forme défense convulsive qui trahit notre faiblesse. Déjà le génie de la sobriété est à l’œuvre pour effacer l’Europe des livres d’histoire, la dernière Grèce de l’histoire. Résistance : que faire désormais ? Prenant d’assaut le Capitole, le peuple s’écrie : En haut des redoutes, les barbares sont là, ils détruisent notre monde “Il profère encore une fois les paroles de César, mais, dorénavant, dans un sens plus sérieux : Peuples d’Europe, préservez vos biens les plus sacrés !” Non, nous ne sommes plus aussi crédules et aveugles au point de croire qu’on puisse encore inventer des associations, des livres et des proclamations contre ce monstrueux mouvement mondial et mettre fin à cet appétit pour la monotonie. Tout ce que l’on écrivait restait un bout de papier, lancé contre un ouragan. »

Vers la fin du texte Zweig pousse à la résistance individuelle contre ce « monstrueux mouvement mondial ». J’y reviendrai. Échapper à la technologie, à la radio, au cinéma (Albert Speer en a parlé à Nuremberg puis dans ses Mémoires), au web et aux réseaux aujourd’hui, est chose bien compliquée. C’est Daniel Estulin qui évoquait dans son livre sur la culture (Tavistock Institute) ces chansons de Gaga, Beyonce, Rihanna qui rassemblent et envoûtent des milliards de fans…




Le portefeuille d’identité numérique arrive, et avec lui, la prison européenne à ciel ouvert

[Source : h16free.com]

Par Hashtable

Ah, l’Union Européenne, c’est une chose subtile qui a bien du mal à gérer des afflux d’immigrants clandestins, mais qui prétend, sans sourciller, réglementer les boîtes de camembert et qui, pour faire bonne mesure, entend construire la prochaine prison numérique à ciel ouvert sur tout le territoire européen.

Une prison numérique à ciel ouvert ? Diable, n’est-ce pas un peu exagéré ?

Il suffit en réalité de constater le niveau de frétillance élevé du Commissaire Breton pour comprendre que non : ce dernier a tout récemment annoncé, un sourire extatique vissé aux lèvres, que le Parlement et le Conseil européens étaient parvenus à un accord sur l’identité numérique européenne, la fameuse « #eID ». Avec elle, bientôt, toute personne vivant dans l’UE disposera bientôt d’un portefeuille numérique.

La joie de ceux qui nous dirigent doit toujours alerter et lorsqu’elle concerne des factotums non élus, elle doit même déclencher une saine répulsion.

Bien sûr, si l’on s’en tient aux petits textes acidulés de présentation du projet par les institutions européennes, tout est pour le mieux : la mise en place de ce portefeuille numérique ouvre les portes à de grandes et belles réalisations, facilitant la vie de tous dans des dizaines d’aspects différents. Exactement comme le « pass vaccinal » qui devait grandement faciliter la vie de ceux qui s’étaient fait injecter un produit mystère, ce nouveau « wallet » autorisera son porteur à réaliser toute une série d’opérations qui, sans lui, seraient un peu plus compliquées ou bureaucratiques.

Ah oui, vraiment, ce « portefeuille numérique », ça va être commode, et ce sera plus sécurisé. Que c’est pratique !

Mais voilà : comme une lecture attentive des textes de loi le laisse comprendre, ce « portefeuille numérique » contiendra effectivement tout ce que le gouvernement veut savoir sur vous, vos informations personnelles, vos données biométriques et médicales et, bien sûr, l’intégralité de votre patrimoine financier sous forme d’euros numériques, c’est-à-dire cette monnaie numérique de Banque Centrale (CBDC) dont les gouvernants ont la volonté qu’elle remplace complètement l’argent liquide à moyen terme.

Or, ceci donnera aux administrations et surtout à ceux qui les dirigent, élus ou non, le pouvoir énorme de suivre vos moindres faits et gestes, de savoir exactement ce que vous faites avec l’argent qu’ils vous autoriseront (ou non) à avoir, voire flécher vos dépenses (ceci, vous y avez doit, cela, non), jusqu’à l’interdiction pure et simple dans les cas les plus graves (qui ne manqueront pas, c’est garanti sur facture).

Avec ce « wallet », chaque gouvernement européen sera en mesure d’espionner à la fois ses propres citoyens et les résidents de l’Union Européenne sur leur sol en leur fournissant même les moyens techniques d’intercepter le trafic web crypté (oui, oui, il y a bien des dispositions en ce sens). Ceci ne signifie rien de moins que la fin de notre vie privée, et, en pratique, le début d’une prison à ciel ouvert pour les Européens.

Il ne faut en effet pas être trop malin ni particulièrement doué pour comprendre les dérives possibles de ce genre de procédés. Après tout, un autre pays a devancé les frétillantes idées européennes, c’est la Chine : par l’utilisation quasi universelle de différents procédés — à commencer par l’application WeChat — la dictature communiste a très concrètement mis en place un contrôle social numérique, complet et efficace pour garantir la bonne soumission du peuple aux desiderata des dirigeants.

Pour une Union européenne qui, ces dernières années, a donné tous les signes de virer vers l’autocratie collectiviste (le passage pandémique ayant largement accéléré ses velléités), la mise en place de ce « portefeuille numérique » est l’étape indispensable pour aboutir exactement au même résultat que la Chine communiste.

Dans un premier temps, il s’agira de récompenser le bon citoyen, bien conforme, voire conformiste, en lui donnant accès à des procédures facilitées, à des aides ou des bonus alléchants. Petit à petit, les citoyens réfractaires ou simplement largués par les technologies afférentes se retrouveront dans la zone grise des demi-mesures, des arrangements bureaucratiques en attendant qu’ils s’adaptent ou qu’ils périssent. Enfin, l’étape ultime sera atteinte lorsqu’à la place de bonus, ce seront des sanctions et des punitions qui apparaîtront lorsqu’on refusera d’utiliser les passerelles technologiques alors officiellement imposées partout, pour tous.

Présentées comme commodes et permettant de vous protéger (« c’est important, la sécurité, voyez m’ame Michu »), ces technologies seront largement incitées puis, rapidement, imposées et enfin sanctionnées en cas de non-utilisation ou de contournement.

Bien sûr, quelques citoyens, des experts en sécurité informatique et même des parlementaires européens, conscients de l’énorme piège qui se met en place, ont déjà tenté d’alerter l’opinion publique. Les médias de grand chemin, fidèles à leur habitude d’aplatissement supersonique, de veulerie survitaminée et d’inutilité en or massif, se sont empressés de ne pas en parler, ou ont essentiellement classé les dérives potentielles dans la catégorie des « théories du complot », même si on les a pourtant observées avec le pass vaccinal…

À en juger par les mines un peu trop réjouies des dirigeants européens à l’annonce d’un prochain vote favorable du Parlement européen, on comprend que les loups se pourlèchent déjà les babines du dîner de moutons qu’ils vont s’enfiler dans les prochaines années.

Cependant, pour les ovins, l’affaire est certes mal enquillée, mais il n’est pas encore trop tard pour bien faire comprendre son désaccord.

On pourra ainsi contacter son député européen (en retrouvant son e-mail ici) pour lui expliquer que ce genre d’abominations liberticides lui fera perdre son siège. Cela peut être étendu aux représentants locaux au niveau national. Après tout, ça changera les députés, les maires ou les sénateurs des demandes incessantes pour des subventions, des places en crèche ou des logements sociaux…

L’expérience du pass vaccinal, tant national qu’européen, fut douloureuse et doit servir : quoi qu’il arrive, ne vous conformez pas. N’utilisez pas ce passeport numérique, véritable usine de pavés pour l’enfer à l’échelle continentale. Arrêtez le conformisme, ne suivez pas le troupeau, car sa funeste destination ne fait plus aucun doute.

Pour ceux qui le peuvent, contournez-en l’usage : prétendez n’avoir aucun smartphone, refusez d’utiliser Internet pour vos interactions avec les administrations et à plus forte raison les entreprises privées (quitte à boycotter celles qui s’afficheront un peu trop volontaires dans le déploiement et l’usage de cette future prison numérique).

De la même façon, rabattez-vous dès que possible sur l’argent liquide pour retarder l’avènement du système d’« argent numérique » et, si vous le pouvez, familiarisez-vous avec les cryptomonnaies et leur usage. Des collectifs existent pour vous y aider, contactez-les, entraînez-vous.

L’identité numérique européenne arrive et le pire n’est pas à craindre : il est certain. Préparez-vous en conséquence.




Un vétéran de l’armée britannique est accusé d’avoir « prié en silence » devant une clinique d’avortement

[Source : MPI]

Par Léo Kersauzie

Un ancien membre des forces armées britanniques, Adam Smith-Connor, fait face à des accusations criminelles pour avoir mené un acte inoffensif : « prier en silence, dans sa tête » devant une clinique d’avortement à Bournemouth, rapporte l’Alliance Defending Freedom au Royaume-Uni (ADF Royaume-Uni).

Adam Smith-Connor, qui a servi pendant la guerre en Afghanistan qui a débuté en 2001, s’est déclaré totalement « innocent » concernant la violation présumée d’une ordonnance locale établissant une « zone de sécurité » à proximité de la clinique. Ce règlement interdit expressément toute manifestation de soutien ou de rejet de l’avortement, même par le simple acte de prière.

Les représentants légaux de l’ancien combattant soutiennent qu’il ne pouvait exprimer aucune opinion sur la question uniquement à travers des réflexions internes à son esprit et que l’affaire de janvier constitue une « violation de son droit fondamental à la liberté de pensée ».

L’un des conseillers juridiques d’ADF UK, Jeremiah Igunnubole, a également noté qu’« en autorisant des poursuites pénales contre la prière silencieuse, nous naviguons dans des eaux dangereuses en matière de protection des droits de l’homme au Royaume-Uni ».

Fin de la liberté de pensée ?

Et que, par ailleurs, « les zones de censure sont intrinsèquement erronées et créent une confusion juridique inutile quant au droit de penser librement ». « Le droit national et international consacre depuis longtemps la liberté de pensée comme un droit absolu dans lequel l’État ne doit jamais s’immiscer », ajoute-t-il.

ADF UK a réussi à obtenir un enregistrement documentant l’échange entre Smith-Connor et les policiers qui l’ont interpellé alors qu’il était en prière silencieuse. L’ancien combattant raconte qu’il « priait pour sa propre expérience de l’avortement » après en avoir conseillé et obtenu un avortement il y a 22 ans.

En parlant à la police, il a déclaré : « Je prie pour mon fils. Je prie également pour les hommes et les femmes qui sont aujourd’hui confrontés à des décisions difficiles sur le même problème. » Bien qu’il soit resté sur les lieux pendant une courte période, Smith-Connor a ensuite été condamné à une amende.

Crimes de pensée

« Les “crimes de pensée” ne devraient pas faire l’objet de poursuites au Royaume-Uni. La Grande-Bretagne a une histoire de défense des droits de l’homme dont nous pouvons être fiers et un respect pour la liberté pour laquelle je me suis battu lorsque j’ai servi ce pays pendant vingt ans dans la réserve de l’armée, notamment en Afghanistan. Je me suis battu pour défendre nos libertés, mais maintenant ma propre liberté de pensée est en danger », a déclaré Smith-Connor à propos de ce qui lui arrive, ainsi qu’à bien d’autres.

Son équipe juridique soutient également que la liberté de pensée est pleinement soutenue par la Déclaration universelle des droits de l’homme et que, par conséquent, l’État n’a pas l’autorité nécessaire pour interdire la pratique de la prière silencieuse.

Enfin, Igunnubole a ajouté :

« Il reste des questions importantes auxquelles il faut répondre sur la validité d’un conseil rédigeant sa propre ordonnance de protection des espaces publics et poursuivant lui-même les violations présumées de celle-ci ; se plaçant dans la position de juge, de jury et de bourreau. L’État de droit exige une responsabilité démocratique, ce qui fait clairement défaut dans cette affaire. »




Transhumanisme

[Source : arcaluinoe.info]

Par Scott Howard

Bonjour à tous et merci d’avoir pris le temps de m’écouter aujourd’hui. Je remercie tout particulièrement Iurie Rosca d’avoir organisé cette conférence et de m’avoir invité à enregistrer un message pour vous tous. Mon intervention portera sur le thème de la vision de la classe dirigeante pour une soi-disant Grande Réinitialisation, motivée en grande partie par l’idéologie du transhumanisme. Je suis un auteur basé dans le Nebraska, auteur de trois livres, tous publiés par Antelope Hill : The Transgender-Industrial Complex [Le complexe industriel transgenre] (qui a été banni d’Amazon par une campagne de censure coordonnée menée par au moins une personne explicitement nommée dans le livre), The Open Society Playbook [Le guide de l’Open Society, ou Le guide de la société ouverte], et le texte le plus pertinent pour le thème de cette conférence, The Plot Against Humanity [Le complot contre l’humanité].

Comme l’écrit Mark O’Connell dans son livre To Be a Machine [Être une machine] à propos des transhumanistes, « ils croient que nous pouvons et devons éradiquer le vieillissement comme cause de décès ; que nous pouvons et devons utiliser la technologie pour augmenter nos corps et nos esprits ; que nous pouvons et devons fusionner avec les machines, en nous refaisant nous-mêmes, finalement, à l’image de nos propres idéaux les plus élevés. » Selon un article de Robin McKie paru en 2018 dans The Guardian et intitulé « No death and an enhanced life: Is the future transhumanism? » [Pas de mort et une vie améliorée : l’avenir est-il au transhumanisme ?] :

Les adeptes du transhumanisme envisagent un jour où les humains se libéreront de toutes les contraintes corporelles. [Ray] Kurzweil et ses disciples pensent que ce tournant sera atteint vers 2030, lorsque la biotechnologie permettra une union entre les humains et des ordinateurs et systèmes d’intelligence artificielle véritablement intelligents. L’esprit humain-machine qui en résultera sera libre de parcourir l’univers qu’il aura lui-même créé, en se téléchargeant à volonté sur un « substrat informatique suffisamment puissant ». Nous deviendrons des dieux.

Ray Kurzweil a intitulé son livre de 2005 The Singularity is Near: When Humans Transcend Biology [La singularité est proche : quand les humains transcendent la biologie], dans le but exprès de faire référence au cri de Jean le Baptiste : « Le royaume des cieux est proche ». C’est en effet avec de telles prétentions messianiques que les maîtres de l’humanité autoproclamés s’apprêtent à refaire notre planète et notre biologie — quand ils ne se passent pas carrément de cette dernière. Ce n’est pas une coïncidence si l’Internet des objets (IoT — the Internet of Things) du Forum économique mondial, avec son vaste réseau de capteurs et la libre circulation de l’information, engendre par « nécessité » l’Internet de tous les objets (IoAT — the Internet of All Things), la mise en ligne d’un réseau global représentant le coup de grâce de l’humanité et — très probablement — de toute la matière vivante. L’IoAT pourrait bien, comme l’écrit Yuval Noah Harari dans son livre Homo Deus,

s’étendre à toute la galaxie et même à tout l’univers. Ce système cosmique de traitement des données serait comme Dieu. Il sera partout et contrôlera tout, et les humains sont destinés à s’y fondre.

Certains transhumanistes parlent déjà de l’être humain comme d’un organisme piratable, qui peut être commandé par l’algorithme et modifié d’innombrables façons. Selon Yuval Noah Harari, participant au Forum économique mondial et conférencier, « pirater un être humain, c’est apprendre à le connaître mieux qu’il ne se connaît lui-même. Le monde est de plus en plus découpé en sphères de collecte de données, de récolte de données… Il s’agit de données sur ce qui se passe à l’intérieur de mon corps. Ce que nous avons vu jusqu’à présent, ce sont des entreprises et des gouvernements qui collectent des données sur les endroits où nous allons, les personnes que nous rencontrons, les films que nous regardons. La prochaine étape sera la surveillance sous la peau. Il ajoute : « Il est certain que nous sommes arrivés à un point où nous avons besoin d’une coopération mondiale. On ne peut pas réguler le pouvoir explosif de l’intelligence artificielle au niveau national. » Nous serions bien avisés de lire entre les lignes et de reconnaître que lorsque Harari parle de réglementer, il faut entendre « utiliser ». En outre, faisant écho à Kurzweil, Harari déclare : « Ce n’est pas seulement une dystopie, c’est aussi une utopie. » Dans une vision de l’avenir, cela signifierait une bifurcation claire de l’humanité entre les dieux et les simples mortels. Dans un autre scénario potentiel, une superintelligence créée par l’homme pourrait surpasser ses capacités au point de rendre les humains obsolètes et de les éliminer complètement.

Nous sommes, sans aucun doute, à l’aube d’un « meilleur des mondes », bouleversé par les forces libérées par la pandémie de Covid-19. Que le virus ait été libéré intentionnellement ou que les pouvoirs en place n’aient tout simplement pas voulu gaspiller une bonne crise n’a pas d’importance à ce stade ; ce qui est de la plus haute importance, c’est de savoir où nous sommes conduits, par qui et pourquoi. Le virus s’est avéré être la justification pour catalyser certaines choses et en accélérer d’autres qui se construisaient tranquillement dans l’ombre — mais pas tout à fait dans la clandestinité — depuis un certain temps. Une alliance impie — avec de nombreux recoupements — de technocrates, d’eugénistes, de collectivistes, d’occultistes, de déviants et de transhumanistes forme le noyau de ce qui est considéré comme la classe dirigeante permanente de l’humanité, à condition qu’elle ne précipite pas la disparition de l’espèce telle que nous la connaissons ou qu’elle ne la précipite pas tout court.

Dans Le complot contre l’humanité, mon point de départ a été l’exploration du réseau de contrôle et de ses objectifs à travers les interconnexions profondes de l’establishment du Covid avec les gouvernements, les universités, les organisations non gouvernementales (ONG) bien financées, les sociétés privées et la haute finance, y compris les entités qui permettent aux gouvernements de surveiller les citoyens et d’imposer un conformisme dans les attitudes et les comportements. Ces tendances sont de plus en plus évidentes dans tout l’Occident et sont particulièrement bien accueillies par la gauche politique. Il est clair que ces « élites » voient dans la crise du Covid une occasion en or de renforcer le contrôle et le conformisme, non seulement dans les sociétés occidentales, mais aussi dans le monde entier. Bien que la question de savoir s’il s’agira d’un bloc mondial continu, de deux ou plusieurs factions concurrentes ou d’un autre scénario reste ouverte, dans tous les cas prévus, le résultat sera une perte totale de vie privée, d’individualité, de sens et, très probablement, de notre humanité même.

Il existe de multiples voies par lesquelles cette issue pourrait se produire, allant d’un conflit et d’un bouleversement mondial massifs, faisant apparaître soudainement comme acceptables, en comparaison, les alternatives au transhumanisme qui seraient autrement peu agréables pour de nombreuses personnes, à la lente descente vers une course de limaces accros à la dopamine de l’avenir. Peu importe, on nous promet que cet avenir sera glorieux et utopique. Malgré l’apocalypse climatique imminente dont on nous rebat les oreilles, les « élites » promettent néanmoins d’avoir transformé la Terre en un paradis édénique d’ici à 2030. Toutes les institutions qui montent à bord du train 2030 sont des institutions telles que les Nations Unies et leurs diverses filiales, le Groupe de la Banque Mondiale, l’OTAN, le Forum Économique Mondial, un grand nombre de gouvernements nationaux, et la liste est encore longue. Le Sierra Club décrit l’année 2030 dans sa Vision stratégique 2030 en ces termes : « Elle est destinée à fournir un récit cohérent sur notre vision, nos valeurs et nos priorités ». Le récit est assez cohérent, car pratiquement toutes les institutions dignes d’intérêt sont constamment sur la même longueur d’onde : justice sociale, changement climatique, pandémies, droits des transgenres. Comme l’a écrit Steve MacFeely dans un document d’analyse de la politique internationale de novembre 2018 de Friedrich Ebert Stiftung intitulé « L’Agenda 2030 : Un défi statistique sans précédent » :

Début 2016, les Objectifs de développement durable (ODD) de l’Organisation des Nations unies (ONU) ont remplacé les Objectifs du millénaire pour le développement (OMD), en place depuis le début du siècle… Ces 17 objectifs et leurs 169 cibles sont universels, intégrés et transformateurs. Ils s’appliquent à toutes les nations et couvrent l’ensemble du programme de développement durable : la pauvreté, le développement humain, l’environnement et la justice sociale.

L’internet des objets (IoT), la quatrième révolution industrielle et la grande réinitialisation sont des concepts qui doivent leur genèse ou leur popularisation au Forum Économique Mondial (FÉM) et à son fondateur et président exécutif, Klaus Schwab. L’IoT est, selon Alexander S. Gillis, « un système de dispositifs informatiques interconnectés, de machines mécaniques et numériques, d’objets, d’animaux ou de personnes qui sont dotés d’identifiants uniques (UID) et de la capacité de transférer des données sur un réseau sans nécessiter d’interaction d’humain à humain ou d’humain à ordinateur. » Pour Devon McGinnis de Salesforce, la quatrième révolution industrielle est « une façon de décrire l’effacement des frontières entre les mondes physique, numérique et biologique. C’est une fusion des progrès de l’intelligence artificielle (IA), de la robotique, de l’Internet des objets (IoT), de l’impression 3D, du génie génétique, de l’informatique quantique et d’autres technologies », y compris la blockchain. Enfin, le Great Reset est une initiative du FÉM lancée en juin 2020 capitalisant sur la pandémie de Covid-19 qui lie explicitement le « rétablissement » de la pandémie aux différents éléments constitutifs de la quatrième révolution industrielle ; pour Schwab, « le monde doit agir conjointement et rapidement pour réorganiser tous les aspects de nos sociétés et de nos économies, de l’éducation aux contrats sociaux en passant par les conditions de travail. Chaque pays, des États-Unis à la Chine, doit participer, et chaque industrie, du pétrole et du gaz à la technologie, doit être transformée. En bref, nous avons besoin d’une “grande remise à zéro” du capitalisme ». En d’autres termes, le monde d’avant doit disparaître. L’ère précédente — le néolibéralisme — touche rapidement à sa fin et cède la place à l’ère transhumaniste et bionumérique. Par le biais de diverses idéologies qui se croisent et de leurs applications, nous sommes dirigés vers une ruche bionumérique. Si tout cela vous semble un peu conspirationniste, c’est bien le cas. Mais toutes les conspirations ne sont pas de simples « théories » ou de la fiction sauvage.

À la fin de mon premier livre, The Transgender-Industrial Complex, j’ai intentionnellement élargi le champ d’application pour illustrer le fait que, malgré l’endoctrinement auquel nous sommes soumis afin de nous rendre toujours plus spécialisés et plus généralement inutiles, les « maîtres de l’humanité » ne sont pas cloisonnés ; leur projet est global, et le transgendérisme n’est qu’un aspect des efforts déployés pour refaire (ou défaire, selon le cas) complètement l’Humanité. Qu’il s’agisse d’ingénieurs informatiques ou d’ingénieurs sociaux, il existe une croyance générale selon laquelle, si nous parvenons à construire le bon système, nous pourrons enfin tout avoir. C’est le rêve terrestre utopique qui n’est en fait guère plus qu’une illusion, comme il l’a toujours été. La classe dirigeante est enragée dans sa foi en le transhumanisme, et possédée par sa ferveur religieuse, elle vise à convertir le monde entier par tous les moyens nécessaires.

Dans mon deuxième livre, The Open Society Playbook, j’ai schématisé exactement comment la structure du pouvoir « ouvre » une société au féminisme, à l’immigration de masse, aux « droits » des LGBTQ, et à tout ce que nous reconnaissons comme destructeur pour le tissu d’une société saine et fonctionnelle. La société ouverte est permissive à l’égard de tout ce qui est contraire à ses anciennes valeurs fondamentales et à son peuple, arborant un visage souriant alors qu’elle vous poignarde dans le dos. C’est l’une des principales caractéristiques de l’ère du néolibéralisme, avec son confort moelleux tout au long de la marche vers l’atomisation. Plus de choses, moins de sens, et un lent broyage constant de l’individu et de la communauté — et en particulier de la famille. C’est ainsi que l’Occident est arrivé au point d’inflexion de 2020 et qu’il s’est avéré largement incapable d’opposer une résistance appréciable aux abus auxquels nous avons été continuellement soumis. Si vous ne comprenez pas ce qui est bien, vous ne pouvez pas comprendre ce qui est mal, surtout si le mal porte des gants. Atomisée et terrifiée, une telle population est très facile à contrôler — et si elle croit que la plus grande vertu est de soutenir ce qui la détruit, c’est encore mieux.

[Voir aussi :
L’atomisation de l’Homme et de l’Humanité]

Bien qu’il n’y ait pas d’uniformité totale dans la mesure où il existe des sous-ensembles au sein de l’establishment qui se disputent la position d’hégémon ultime avec des visions parfois concurrentes, l’orientation générale reste uniforme dans son soutien aux politiques nocives qui ont été au cœur du néolibéralisme, de l’ouverture des frontières à l’érosion des libertés civiles en passant par l’accumulation de vastes quantités de richesses dans un nombre de plus en plus restreint de mains. Pour les transhumanistes, alors que le mondialisme se transforme en confinements, en scores de crédit social et en injections forcées, nous ferions bien de nous rappeler que ces mains sont les architectes de ce système et les bénéficiaires évidents ; les seuls vrais désaccords portent sur la manière dont ils se répartiront le pouvoir, sur qui occupera le sommet et sur la forme que prendra l’Humanité elle-même. Il s’agit d’un processus long et progressif, et la création d’une « société ouverte » avec un terrain fertile pour la suite est une étape essentielle dans l’agenda de sa mise en œuvre en Occident et dans le monde entier.

Étant donné la nature relativement brève de cet exposé, je n’ai pas pu l’approfondir de manière exhaustive, mais j’espère sincèrement vous avoir donné une idée de la menace existentielle à laquelle nous sommes confrontés sous la forme de cet agenda et de l’idéologie du transhumanisme. Si vous accordez de l’importance à la liberté et à la souveraineté humaine — si vous croyez que vous avez une âme et qu’elle a de la valeur — alors il vous incombe de résister à cet agenda de toutes vos forces. Nous devons tous le faire. Je vous remercie de m’avoir accordé votre temps et je vous souhaite bonne chance.






Le Cancer revisité

[Source : wissenschafftplus.de numéro Juillet-Septembre 2023]

[Traduction : Jean Bitterlin]

Par le Dr Stefan Lanka

Diagnostic du cancer et peur

Diagnostic de cancer et anxiété, veuillez résoudre les deux

La peur primitive de son propre corps, qui sommeille inconsciemment chez l’être humain depuis des siècles et qui s’est développée au fil de l’histoire, est particulièrement forte lors des diagnostics de cancer. À cause de ces diagnostics, les gens croient que le mal qui sommeille dans leur corps s’est réveillé et qu’il est devenu plus fort que ce qui est sain.

Le cancer apparaît comme une confirmation de la prophétie. Les traitements mortels sont acceptés. La souffrance et la mort qui en résultent sont la preuve finale. Rien n’est remis en question. Les personnes concernées, les familles, l’entourage, désormais la majorité de la population, s’identifient à leurs bourreaux. Le syndrome de Stockholm. C’est la raison pour laquelle la dictature des partis fonctionne. [Dans l’esprit des gens] Seul l’État peut lutter contre le cancer et les épidémies. Autrefois, on gouvernait avec une violence ouverte, aujourd’hui avec une violence cachée. Ce faisant, la majorité effrayée à mort, aujourd’hui 70 % (de la population — NDT), ne veut pas voir, par gratitude pour ses soi-disant protecteurs, que nous sommes gouvernés via le lobbying = corruption par des personnes qui n’ont jamais été élues.

Revenons à la biologie : dans le cas des diagnostics de cancer, contrairement aux allégations d’épidémie, il faut ajouter que la personne concernée se sent toute seule, totalement isolée et « exposée ». Cela va toujours « aux reins », c’est souvent la seule cause de décès. Si le rein se « ferme », le taux de filtration est augmenté pour retenir l’eau, l’élixir de vie central. Les symptômes et les douleurs peuvent ainsi augmenter jusqu’à devenir insupportables. La mort survient alors sous l’effet de la drogue légale.

À retenir : apprenez à connaître la biologie réelle avant de vous faire piéger par des diagnostics mortels.

Conseil : les symptômes qualifiés de cancer ont un sens biologique comme tous les autres symptômes. Ils peuvent nécessiter un traitement et devenir dangereux si les situations de choc persistantes sous-jacentes (« conflits biologiques ») persistent pendant de longs mois, années et avec une grande intensité. Il faut, comme pour tous les symptômes, que la phase « conflictuelle » soit courte, que le conflit sous-jacent soit résolu. La guérison qui s’amorce alors en 0,5 à 12 heures doit être accompagnée de manière judicieuse, avec des mesures appropriées, des médicaments, des analgésiques, afin de ne pas stopper ou chroniciser la guérison.

Cancer et métastases —Un deuxième diagnostic fatal

Après un premier diagnostic « Cancer », de plus en plus de personnes remettent en question les diagnostics et les propositions de traitement. Après le deuxième diagnostic, c’est-à-dire l’affirmation que le cancer s’est propagé, presque tous abandonnent. Pourquoi ? Le deuxième diagnostic est perçu comme la preuve que le premier diagnostic, le pronostic et les recommandations thérapeutiques étaient corrects : Le mal est devenu super-méchant et s’est mis à pérégriner.

Le premier diagnostic provoque souvent d’autres « conflits biologiques ». Grâce aux examens les changements physiques qui en résultent deviennent visibles. Celui qui est « frappé » par ce diagnostic, par exemple parce qu’il pense qu’il ne peut plus se nourrir, a une croissance dans le foie. En cas de peur de la mort, les poumons réagissent. En cas d’effondrement de l’estime de soi, ce sont les os. En cas d’effondrement de l’estime de soi qui touche la personnalité, ce sont les vertèbres lombaires. Etc., pp.

Comme toutes les modifications du corps s’accompagnent toujours de signaux spécifiques aux endroits correspondants dans le cerveau, celui qui sait reconnaît que, où et pourquoi il y a une croissance ou une dégradation accrue dans le corps. Le médecin conventionnel est contraint, par sa vision purement matérielle, d’interpréter ces signaux dans le cerveau comme des métastases. Les métastases n’ont jamais été détectées. Elles sont les virus des oncologues. Cette calamité, sous sa forme actuelle, a commencé en 1858.

À retenir : la connaissance est le plus grand guérisseur, l’ignorance est la cause de tous les problèmes (sagesse de l’Inde ancienne).

Conseil : en plus de la biologie réelle, intériorisez notre histoire. Vous trouverez ainsi une sécurité supplémentaire, car vous comprendrez d’où viennent et se sont développées les idées de malignité dans le corps. Depuis 2003, j’en parle avec beaucoup d’autres dans le magazine WissenschafftPlus.


La mort de Dirk Hamer

En raison de l’actualité :
Le roi qui n’en a jamais été un.
La mort de Dirk Hamer sur Netflix. Une prise de conscience résultante pour la bénédiction de tous les êtres humains.

Netflix présente un documentaire sur les raisons de la mort de Dirk Hamer. Il a été touché par une balle tirée par le prince héritier d’Italie et a succombé plus tard à ses blessures. La balle était destinée à quelqu’un d’autre ou devait dissuader ou punir ce dernier et son groupe de voyage en bateau à moteur. Des membres du groupe de touristes avaient auparavant insulté gravement le prince héritier et sa famille dans un restaurant de luxe, ce qui n’apparaît pas dans ce documentaire, et ils avaient volé sa chaloupe et ne l’avaient pas ramenée.

Sur le plan pénal, le prince héritier, qui faisait entre autres le commerce d’armes de guerre lourdes, n’a pas été sanctionné, contrairement à tous les faits et à la loi. Il a cependant admis plus tard, ce qui a été documenté par un enregistrement vidéo, avoir atteint Dirk Hamer avec une balle de son fusil. Suite à la mort de son fils Dirk, son père, le génie exceptionnel et médecin Dr Ryke Geerd Hamer, a développé un cancer des testicules. Il a reconnu le « cancer » comme une réaction « psychosomatique » au « choc conflictuel biologique » de la mort de son fils.

Au moyen de la technique du scanner cérébral CT (NdT : CT pour tomographie assistée par ordinateur), le Dr Hamer a pu prouver que toutes les « maladies », à l’exception des carences et de l’intoxication, et notamment les modifications psychiques, ne sont pas malignes ou défectueuses, mais qu’il s’agit de programmes biologiques spéciaux judicieux, en abrégé SBS (NdT : SBS pour Sinnvolle Biologische Sonderprogramme). Ces SBS aident la personne concernée à survivre dans une situation existentielle et s’inversent lorsque les conflits biologiques ou les traumatismes sont effectivement résolus ou transformés mentalement en quelque chose de neutre ou de positif.

La quintessence : dans la biologie réelle, le mal, « l’incurable » et les porteurs de défauts matériels comme les virus n’existent pas. La biologie réagit toujours de manière sensée, toujours en symbiose, toujours en se tournant vers la préservation et le développement = l’amour. Plus encore : si je connais ma biologie, je me comprends, je comprends l’autre et je ne porterai plus de jugement. C’est une condition préalable au revirement et au pardon, à la capacité de paix de l’être humain. C’est ce que Dirk Hamer nous a offert à tous. Par sa souffrance, sa mort et par son père. Deux pour tous. Trois, car un grand merci et un grand respect reviennent à la sœur de Dirk, Birgit Hamer, qui a obtenu la justice avec un engagement total et qui diffuse avec ce documentaire la connaissance essentielle de son père, grâce à laquelle beaucoup de choses peuvent être déduites d’elles-mêmes.

À retenir : les connaissances libérées par la mort de Dirk permettent la rédemption du mal dans le domaine de la médecine et au-delà.

Conseil : Offrez-vous la joie de vivre et la confiance en comprenant et en dissipant les peurs injustifiées. Pour cela, recherchez sur Internet les détails du système de connaissance du Dr Ryke Geerd Hamer, avant que le complexe numérique-financier n’entrave ou n’empêche encore plus, par le biais de « l’IA », la découverte de ces connaissances.

Foi et santé
Comment cela fonctionne-t-il ?

Du point de vue de la biologie réelle, l’influence positive de la foi sur la santé est bio-logique. Si JE me sens désiré, intégré dans l’information et l’énergie, libre, avec des tâches à accomplir dans la vie, je peux plus rapidement résoudre de fait des expériences menaçantes pour mon existence (= conflits biologiques), les transformer mentalement vers le bas ou les dissoudre que quelqu’un qui se sent comme un assemblage de molécules créé par hasard. La phase conflictuelle se raccourcit, l’intensité du vécu diminue et, par conséquent, la durée et le degré de plainte de la phase de rétablissement (« maladie »).

Cela peut aller au point que, par exemple, les brûlures, les marches sur les braises, les effets des radiations, etc. ne laissent aucune trace. Dans le tableau de la « biologie réelle » du Dr Ryke Geerd Hamer, on voit toutes les zones du corps et des organes listées, dans quel type de « conflits biologiques » elles réagissent et de quelle manière. Comme non seulement il ne suffit pas d’un événement, mais d’un mot, pour lancer un « programme », c’est-à-dire des changements et des symptômes significatifs, il est prouvé :

Il existe dans chaque partie du corps une intelligence qui comprend les mots et le contexte et qui a la capacité d’augmenter ou de diminuer des structures et des fonctions matérielles très complexes : pour permettre à l’homme de survivre même dans des situations extrêmes. Cet ensemble de potentialités informationnelles, énergétiques et matérielles est l’esprit actif. Cet esprit est-il aussi devenu notre « chair » ?

À retenir : le corps est le traducteur de l’âme dans le visible. Christian Morgenstern

Conseil : « Croire et faire confiance » est la formule la plus courte qui soit efficace. Elle est signée Bruno Gröning.

[Voir aussi :
Une autre vision du cancer
et
La Nouvelle Biologie]




La révolution woke a des conséquences dramatiques

[Source : ripostelaique.com]

Par Jean Saunier

Le mot woke signifie éveillé, c’est-à-dire lucide et alerté face à des gestes ségrégatifs visant des groupes minoritaires. Les personnes considérées comme woke se revendiquent du wokisme. Le mouvement woke germe sur les campus américains et devient un groupe de pression influent. Il traque les racistes, homophobes, sexistes, transphobes, grossophobes, spécistes, ou jugés tels. Il dénonce le passé des pays occidentaux, l’esclavagisme, le racisme, le colonialisme, le sexisme, l’homophobie. Il dévoile les iniquités, les abus qui toucheraient les minorités sexuelles ou raciales. Il appelle à déconstruire l’histoire et la civilisation occidentales, et à promouvoir la véritable égalité.

Les activistes woke insinuent que les Blancs écrasent les Noirs, que les hommes écrasent les femmes, que les hétérosexuels écrasent les homosexuels, que les chrétiens écrasent les musulmans, que les êtres humains écrasent les animaux. La lutte des classes marxiste est transposée à l’ensemble des relations humaines, avec pour finalité, le renversement de l’ordre social et l’anéantissement de la civilisation chrétienne.
L’hystérie idéologique recouvre plusieurs sujets : le transgenrisme, le racisme, le réchauffement climatique, l’homophobie, les inégalités hommes-femmes présumés.

Des faits démontrent les ravages du wokisme dans l’éducation, chez les enfants, dans la société, dans la France chrétienne. Les enfants subissent un lavage de cerveau.
L’Éducation nationale est la bannière du mouvement woke. Ainsi, certains établissements préconisent le changement de prénom et de pronom, des toilettes et des vestiaires non genrés. Des intervenants LGBT invités pratiquent un véritable bourrage de crâne. Pap Ndiaye, ministre en 2022-2023, suppôt de la discrimination positive, a des positions racialistes et indigénistes, souhaite que l’université bataille en ce sens. En mars 2021, la présidente de l’UNEF a organisé des réunions interdites aux hommes et aux Blancs. En septembre 2022, l’université Rennes 2 a proposé un atelier de musique réservé aux femmes. Les dirigeants luttent contre les stéréotypes et discriminations de genre, contre les LGBT-phobies, les violences sexuelles et sexistes, instituent l’éducation à la sexualité. 29 septembre 2021, la circulaire Blanquer validée par le Conseil d’État autorise tout élève transgenre à employer un prénom d’usage à l’école, et demande aux personnels d’accompagner les élèves trans pour les WC, douches, vestiaires, dortoirs. Pour Anne Coffinier, la théorie du genre à l’école, « sous prétexte de progressisme sociétal, est peut-être une dramatique régression qu’on plébiscite ».

Xavier-Laurent Salvador dénonce les dangers du langage woke dans la littérature, la linguistique, l’histoire, la géographie, les sciences dures. « La rhétorique qui vise à mimer le discours scientifique est évidemment dangereuse. C’est le principe même du sophisme. Sous prétexte de parole savante, il y a en réalité une parole politique qui mène droit sur une pente extrêmement glissante ». L’écriture inclusive est « un signal militant et politique qui instrumentalise l’orthographe parce que des gens ont décidé que la langue leur appartenait ».

Les ravages du wokisme chez les enfants résultent de cette éducation et de la publicité. Partout, des films et des affirmations louent la transition de genre chez les enfants. Pour Eugénie Bastié, « le discours de protection de l’enfance disparaît ». D’autant que la contestation décerne des injures et le bannissement. Les demandes de changement de sexe chez les enfants augmentent, dix requêtes par an en 2010, dix demandes par mois en 2020. Le sentiment d’incohérence entre le sexe de naissance et le ressenti a augmenté, selon les pays, de 1 à 4. Dans L’Express du 20 septembre 2022, des médecins et des intellectuels accusent l’influence de l’idéologie sous couvert d’émancipation. Les seuls ressentis peuvent transcender la réalité biologique. On fait croire aux enfants qu’ils ne sont pas nés dans le bon corps et qu’ils peuvent changer de genre. Cette grave dérive est « une mystification contemporaine » qui relève de « l’embrigadement idéologique ».

Pour Caroline Eliacheff et Céline Masson, « un dogmatisme prétend que l’anatomie n’est qu’un épiphénomène ». « Rester humains, c’est se soumettre aux interdits fondamentaux, accepter de renoncer à sa toute-puissance, intérioriser des limites ». Pour elles, les traitements hormonaux et chirurgicaux font d’un enfant sain un patient à vie.
Au sein de la compagnie Walt Disney, pour la communauté LGBT+ qui représenterait moins de 1 % de la population mondiale, on ne dit plus Mesdames et Messieurs, ni garçons et filles. On dit Bonjour tout le monde, ou Bonjour les amis, ou Rêveurs de tous âges. On ignore la réalité.

De plus en plus, dans certaines écoles, les fêtes des mères et des pères sont remplacées par une formulation inclusive, la « fête des gens qu’on aime ». De même, on a transformé les mentions père et mère par parent 1 et parent 2 sur les documents officiels.
Pour Pauline Guillon, le lobby trans découle « d’une petite minorité ultracapitaliste ». En effet,
l’idéologie transgenre et la conversion des corps par la chirurgie et les produits chimiques procurent des gains financiers considérables. Au-delà de la liberté absolue, le corps sans limites dépend « des machines et des industries qui lui vendent les hormones nécessaires au maintien de son apparence ».
eBay, plate-forme de vente en ligne, vend des T-shirts pour enfants sur lesquels sont inscrits des messages sataniques et incitant au meurtre, des t-shirts qui normalisent le sacrifice d’enfants et le meurtre satanique entre enfants.
11 décembre 2022, à Bordeaux, à Blonde-Vénus, on a organisé un cabaret baby party pour les 0 -3 ans. Parmi d’autres clowns était invité un drag-queen, un homme travesti en femme.

Le wokisme exerce ses ravages dans la société. Grégory Doucet, maire écologiste de Lyon, propose un budget genré : toutes les actions dépendront de l’égalité entre les hommes et les femmes. Par exemple, genrer les équipements sportifs de la ville. Choisir les artistes invités en fonction du genre. Orienter le nombre d’hommes et de femmes qui viennent voir les expositions.

16 novembre 2022, à Bègles, deux passages pour piétons, aux couleurs arc-en-ciel du lobby LGBT, positionnés en face de la mairie, sont inaugurés par le maire, Clément Rossignol-Puech. Durant quinze jours, la commune est éclairée aux couleurs LGBT.

Août 2022, la Première ministre, Élisabeth Borne, annonce la nomination d’un « ambassadeur aux droits LGBT+ dans le monde avant la fin de l’année », pour défendre « la dépénalisation universelle de l’homosexualité et de la transidentité ». Elle annonce également « la création d’un fonds de trois millions d’euros pour créer dix nouveaux centres LGBT+ », en sus des 35 déjà existants.
La Cour d’appel de Toulouse reconnaît un homme transgenre comme mère, donc la qualité de mère à un homme qui avait changé de sexe à l’état civil avant d’engendrer. Ainsi, deux filiations maternelles peuvent être établies avec la mention de l’époux devenu femme « en qualité de mère ».

6 juillet 2022, une note de service de l’administration fiscale, recommande aux agents de ne plus mentionner la civilité des contribuables, « compte tenu de la double motivation des usagers concernés (changement de genre ou refus de toute référence à un genre). Finis les Bonjour Monsieur, Bonjour Madame. On se contente de Bonjour.
Le Planning familial, association d’extrême gauche, promeut le « polyamour » auprès de la jeunesse, le droit d’avoir plusieurs amoureux. euses. Une affiche du même Planning familial soutient que « les hommes aussi peuvent être enceints ». À quand le droit d’entretenir une relation zoophile avec son animal de compagnie ? Les féministes proclament « Mon corps, mon choix » et rejettent toute considération sur la réalité objective.

L’épidémie du VIH, la victimisation du monde homosexuel, font de la débauche, de la multiplicité des partenaires, un tabou absolu. La puissance de la rhétorique et la complicité des médias font de la sodomie une source de fierté.
Le PACS, puis le mariage et le droit à adopter des enfants, tranches successives de l’évolution, achèvent la morale traditionnelle fondée sur l’ordre naturel.
Négation de la complémentarité des sexes, négation de l’altérité sexuelle, choix d’un compagnon ou d’une compagne de même sexe, définition de l’homme ou de la femme indépendamment de son sexe, c’est le triomphe du genre subjectif sur le sexe biologique.

Le transhumanisme qui déclare créer un nouvel homme pointe son nez. Il rejoint l’offre du Serpent de la Genèse : « Vous serez comme Dieu ».
Wikipédia compte moins de contributeurs femmes que hommes, et moins de pages dédiées à des femmes qu’à des hommes. L’association “Les sans pagEs veut « créer et améliorer des articles portant sur des femmes, sur les féminismes, ou d’autres sujets sous-représentés ». Mais cette association est financée par Wikipédia, donc avec l’argent des donateurs, 20 000 euros en 2020, 25 000 euros en 2021.
Les prochains Jeux olympiques sont à l’heure woke. Premier symbole : les mascottes de Paris 2024 sont des phryges, une paire de bonnets phrygiens, un duo non genré, caractéristique stipulée par le comité d’organisation.
Deuxième symbole : le clip promotionnel du slogan Paris 2024 montre un drapeau LGBT, donc une idéologie et un agenda politiques.

Pour Élisabeth Montfort, les deux mots de Noël et de famille, leur sens et leur réalité, sont devenus tabous, des notions à détruire. On remplace la famille par des entités plus inclusives, la famille monoparentale, la famille homoparentale, la famille pluri-parentale, la famille recomposée… Les lois agressives isolent davantage l’individu.

Les ravages du wokisme traversent en particulier la France chrétienne. La France est infectée par l’idéologie woke. Pap Ndiaye a participé à un débat où les Blancs étaient interdits de parole. Le maire de Bordeaux a supprimé le sapin de Noël. Le maire de Lyon veut créer des pistes cyclables non genrées. L’écriture inclusive se répand dans les documents administratifs.

Le musée de Cluny a organisé une conférence autour du livre de Clovis Maillet, Les Genres fluides, de Jeanne d’Arc aux saintes trans. Sami Biasoni dénonce cette dérive, une relecture de l’histoire au regard d’un genre fluide, c’est-à-dire changeant. Ces théories concluent, puis homologuent ces conclusions « par la métaphore, la provocation, l’emphase quand il le faut. Le réel leur sert d’abord à montrer ce qu’elles ne peuvent généralement démontrer ». Ainsi, l’histoire critique du genre s’appuie sur Jeanne d’Arc qui a dû renier sa condition de femme pour servir sa cause.

Aux Sables-d’Olonne, une statue de l’archange saint Michel est menacé de retrait. Étienne Madranges déplore cette décision. En France, sur 34 955 communes, près de 4 600 portent le nom d’un saint ou d’une sainte. Faudrait-il les débaptiser ? On arrache les calvaires et on déboulonne les statues de la Vierge.
En plus, le culte public rendu à Satan se manifeste, avec la célébration d’Halloween, le 31 octobre, culte dédié à des figures maléfiques, avec le triomphe de la Fête de l’Enfer, festival de musique à Nantes, où les chanteurs vomissent leur haine antichrétienne.

Le satanisme se répand dans le paysage urbain. À Nantes, la roue de l’Enfer est une gigantesque roue en forme d’œil, un triangle autour de la roue, à laquelle s’agitent et pendent vingt squelettes.
Chaque année, un millier d’actes antichrétiens est recensé, églises, librairies catholiques sont profanées. L’héritage chrétien est en train de disparaître, le patrimoine religieux est menacé. C’est le fruit de la déchristianisation.
L’offensive woke conduit à la déconstruction de la langue française. La langue et le vocabulaire sont des cibles de la dictature woke. Des nouveaux mots apparaissent, par exemple femmage pour hommage, matrimoine pour patrimoine, patron féminisé en patronne. À quand la matronne ?

Les affiliés woke ont pénétré les campus, les associations, les partis politiques, les conseils d’administration des grands groupes. Ainsi, Disney, Netflix, Facebook, qui intoxiquent la jeunesse.

12 octobre 2021 : Paul Preciado, anciennement Beatriz, demande que Notre-Dame de Paris soit transformée en un « centre d’accueil et de recherche féministe, queer, trans, et antiraciste et de lutte contre les violences sexuelles ». Il réclame qu’elle soit rebaptisée « Notre-Dame des survivants et survivantes de la pédocriminalité ».
Pour elle, la tradition chrétienne a engendré « une tradition de masculinisme, de racisme et d’abus sexuels sur les enfants et les femmes ».

Les islamistes exploitent le mouvement woke pour accélérer leur programme, éradiquer l’identité chrétienne et implanter la religion et la culture musulmanes. Les islamistes excitent les musulmans originaires d’Afrique en accusant la France et l’Angleterre de racisme et d’oppression envers leurs ancêtres. Et ils culpabilisent les élites occidentales qui doivent faire repentance.

Toute critique de l’Islam et toute poursuite contre un musulman coupable deviennent des signes de racisme. Le wokisme est le cheval de Troie des islamistes.
Les militants woke censurent un documentaire sur d’anciens djihadistes parce qu’il associe musulmans et terrorisme, et qu’il entretient l’hégémonie culturelle occidentale. La cinéaste américaine est taxée d’islamophobie et de racisme.

Mais des voix se lèvent contre le wokisme. Le cardinal Willem Eijk, archevêque d’Utrecht critique la théorie du genre, la propagande dans les écoles, les entreprises, les organisations gouvernementales, les établissements de santé, les effets secondaires liés aux hormones administrées, la vision de la personne humaine limitée à sa conscience, à l’esprit, la dégradation du sens des mots, père, mère, mariage, paternité, maternité.
La sémantique woke, véritable novlangue, change l’opinion et la mentalité des gens. L’acculturation aux mots genre, sexisme, diversité, homophobie, transfère les opinions vers la gauche.

Racisme dans la société occidentale, système vétuste et injuste. Le woke ou éveillé, personne désintéressée, bienveillante, progressiste, lutte contre ces discriminations. Mais le même woke ou éveillé accuse et condamne les non-éveillés, devient menaçant. L’exorcisme du terme woke jette la suspicion sur la mode d’être woke.
La gauche manipule la sémantique pour imposer son idéologie, égalitarisme, collectivisme, athéisme. La réponse se trouve dans l’utilisation d’un vocabulaire limpide, clair et net, dans la poursuite du bien, du vrai et du beau.

7 juillet 2022, dans Le Point, une centaine d’intellectuels et de médecins critiquent la théorie du genre et le changement de sexe chez les jeunes : « On ne choisit pas son sexe. On naît fille ou garçon. Le sexe est constaté à la naissance et inscrit à l’état civil. On peut changer l’apparence de son corps, mais jamais son inscription chromosomiale. Le vocabulaire créé de toutes pièces repose sur des croyances et met sur le même plan des vérités scientifiques et des opinions ».

Thibault Mercier dévoile la mutation du concept de loi : la Loi consiste désormais à convertir tout désir en droit individuel. Conséquence. Un enfant peut choisir le prénom de son choix dans l’enceinte scolaire, façonner sa propre réalité, l’imposer à son entourage, contraindre les adultes.
Paul Melun, dans Le Figaro, alerte : la théorie du genre invite à l’éclosion du transhumanisme, d’une humanité éthérée, et d’une civilisation chosifiée et abrutie. Pour lui, trois outils servent les idéologues : l’hypersensibilité, la judiciarisation des idées, des études truquées et une lecture anachronique de l’histoire.

Alexandre del Valle, dans Valeurs Actuelles, souligne la tyrannie grandissante des minorités : cours universitaires sur la théorie des genres, sur les études indigénistes, néo-gauchisme trotskiste internationaliste-libertaire à la place du communisme soviétique, victimisation sélective des homos — LGBT, et des blancs — beurs — muslims, assimilation présentée comme raciste, culpabilisation pathologique de l’Europe face aux pouvoirs des lobbies immigrationnistes, de genre, des écolo – radicaux – animalistes, et des oligarchies européistes.

14 novembre 2022, selon un rapport publié par le New York Times, les hormones et les bloqueurs de puberté feront des ravages chez les enfants : déficit de la masse osseuse, entrave du développement du cerveau.
Pour Jean-François Braunstein, le wokisme est une nouvelle religion, religion du genre et de la race, religion au caractère très intolérant, religion qui vise le monde universitaire, l’enseignement primaire et secondaire. « Les années d’école, de collège, de lycée, sont désormais des années d’endoctrinement continu par des enseignants eux-mêmes convertis à l’université. Il y a là une vraie dimension totalitaire ».

Le transgenre régit notre culture. Le rejet de la nature a des fondements diaboliques. Ce mouvement démoniaque cherche à renverser la vérité par un mensonge. Un homme qui se déclare femme est toujours un homme. Les adeptes transgenres le savent parfaitement. Le combat est d’ordre spirituel.
Bérénice Levet, dans Valeurs Actuelles, affirme que le wokisme est une idéologie, comme le marxisme, idéologie scindée en plusieurs faisceaux, féminisme, indigénisme, écologie… police de la pensée et de la parole. Le courant woke est fort de nos doutes, de nos faiblesses.

Jean Szlamowicz, dans Le Figaro, dénonce la féminisation des mots, un mot qui possède la racine homme ne constitue aucune injustice à corriger, et l’écriture inclusive qui propulse ses explications sur la grammaire. À chaque mot masculin devrait correspondre un mot féminin. Mais l’égalité n’est que statistique. L’égalité doit être juridique, professionnelle, politique, culturelle… Nous sommes en plein délire du post-modernisme : faire dire aux choses ce que l’on veut.

À Renfrew, dans l’Ontario, un jeune Canadien n’a pu se rendre en classe, car il a affirmé que seuls deux genres existent, le masculin et le féminin. Les sectateurs du wokisme essaient de supprimer l’humanité ancienne, d’éradiquer l’homme blanc, hétérosexuel, genré, chrétien et carnivore.
Une véritable entreprise de rééducation se produit. Ainsi, les écologistes réclament l’interdiction du Père Noël au nom du droit des végétaux, du Tour de France à cause de la pollution, des piscines privées qui gaspillent l’eau, du barbecue qui favorise le machisme.

D’autres idées dans la même veine totalitaire : un permis de voter réservé aux citoyens jugés les plus aptes, la limitation des naissances, l’inversion de la logique des allocations familiales.
Tous les wokistes veulent faire de la société un vaste camp de rééducation, interdire la viande, effacer les monuments, éliminer la littérature, détruire l’histoire. Dans leur esprit, une causalité unique explique les événements historiques : l’oppression des minorités par la majorité. L’idéologie l’emporte sur la réalité. L’idée de vérité devient obsolète. L’idée de réalité est périmée. Alors, tous les mensonges sont possibles.

Les dissidents sont exclus, effacés de la vie publique. Une seule pensée est tolérée. Une police de la pensée sévit sur les réseaux sociaux. Le débat public est impossible, car « la liberté d’expression n’est pas celle d’offenser ». Aucune guillotine. Aucune kalachnikov. Pas de Goulag en Sibérie. Pas une goutte de sang, du moins en apparence. Et des valeurs incontestables, mais hypocritement exaltées, la justice, la bienveillance, l’inclusion. Les adjectifs infamants et avilissants suffisent à la mort sociale, à la ruine d’une carrière, à l’éloignement des amis, à la destruction de la famille : raciste, sexiste, homophobe.

Jean Saunier

D’après le livre :




Georges Bernanos et « la masse affreusement disponible » des hommes trop modernes

Par Nicolas Bonnal

Bernanos fait rêver dans La France contre les robots, son essai le plus connu. Il rêve encore, on est en 1944-1945, la France est libérée et va renaître et montrer le droit chemin aux hommes, etc. Mais c’est dans La Liberté, pour quoi faire ? qu’il donne son vrai message. Le livre, ensemble de quatre conférences et non essais, est écrit (bravo à la préface courageuse de Pierre Gilles dans l’édition Folio) entre décembre 1946 et avril 1947 ; et le grand homme (« votre place est parmi nous ! » lui dit le Général qui quitte très vite le pouvoir lui aussi) a compris à qui il avait affaire.

Le constat est désespéré et désespérant. Sommes-nous tombés plus bas depuis, à coups de Gaza, de Reset, de Covid, de vaccins, de Biden-Macron-Leyen et consorts ? C’est possible, mais je n’en suis pas sûr avec mon présent permanent ou ma Fin de l’Histoire : voyez mes textes sur Drumont, Céline ou Bernanos sans oublier ceux sur Bloy. Le froncé républicain de 1870-1871 a mis fin à la certaine idée de la France. C’est un bourgeois ou un micro-consommateur débile, ringard et soumis que la télé mène à l’abattoir. J’irai twitter sur sa tombe. Même Péguy avec ce destin de retraité qu’il dénonce dans un texte sur Descartes avait compris. C’est dire.

Quand les carottes sont cuites, il faut l’admettre et il faut le dire. Bernanos écrit quelque part dans sa Liberté :

« Le drame de l’Europe, le voilà. Ce n’est pas l’esprit européen qui s’affaiblit ou s’obscurcit depuis cinquante plus, c’est l’homme européen qui se dégrade, c’est I’humanité européenne qui dégénère. Elle dégénère en s’endurcissant. Elle risque de s’endurcir au point d’être capable de résister à n’importe quelle expérience des techniques d’asservissement, c’est-à-dire non pas seulement de les subir, mais de s’y conformer sans dommage. Car cette décomposition dont je parlais tout à l’heure aura évidemment une fin. »

La dégradation et la dégénérescence sont le fruit de l’étatisme et du socialisme, denrées très chéries en France. Bernanos se rapproche des libertariens (je parle des grands historiens comme mes regrettés amis Butler ou Raico, pas des politiciens), mais aussi de Tocqueville (que ne peut-il — le Souverain — nous ôter la peine de penser et de vivre ?) ou de Jouvenel, qui publie son phénoménal du Pouvoir au lendemain de la Guerre. Avec l’admirable Stefan Zweig Bernanos évoque ces temps d’avant 1914 où l’on voyageait sans passeport : une carte de visite et des lettres d’introduction suffisaient (c’était l’époque où l’on voyageait pour voir des gens, pas pour visiter des expos).

Bernanos a compris que la France est une masse, ce n’est plus un peuple. Il sort ces phrases formidables alors sur cette « masse affreusement disponible ».

« Il y a des millions et des millions d’hommes dans le monde qui n’ont pas attendu notre permission pour soupçonner que la France de 1940 — formée d’une immense majorité de pétainistes et d’une poignée de gaullistes — et celle de 1944 — formée d’une immense majorité de gaullistes et d’une poignée de pétainistes — ne forment réellement qu’une seule masse affreusement disponible, dont l’événement de Munich avait déjà permis de mesurer le volume et le poids, qui s’est retrouvée presque tout entière à l’Armistice pour rouler dans le pétainisme par le seul effet de la pesanteur, jusqu’à ce que l’invasion de l’Afrique du Nord, rompant l’équilibre, l’ait fait choir sur l’autre pente. »

Munich, Pétain, de Gaulle, en attendant mai 68 et la coupe du monde de football ! Un qui a bien compris cela aussi c’est Audiard. Voyez son film sur la France pour rire.

Certains ici trouvent que Bernanos exagère. Mais pensez aux vaccins, présents et à venir, vaccins qui seront obligatoires sinon vous n’aurez plus droit de manger ou d’éclairer votre maison.

« Supposez que demain — puisque nous sommes dans les suppositions, restons-y — les radiations émises sur tous les points du globe par les usines de désintégration modifient assez profondément leur équilibre vital et les sécrétions de leurs glandes pour en faire des monstres, ils s’arrangeront très bien de leur condition de monstres, ils se résigneront à naître bossus, tordus, ou couverts d’un poil épais comme les cochons de Bikini, en se disant une fois de plus qu’on ne s’oppose pas au progrès. Le mot de progrès sera le dernier qui s’échappera de leurs lèvres à la minute où la planète volera en éclats dans l’espace. Leur soumission au progrès n’a égale que leur soumission à l’État. »

Des distraits nous parlent du néolibéralisme alors que l’on assiste au triomphe de l’État central universel qui accompagne le Trust des Trusts dont Bernanos parlait déjà dans sa Grande peur des bien-pensants.

C’est ma mère qui parlant de sa plage à Biarritz me disait qu’elle ne voulait plus s’y rendre, écœurée par le « dirigisme français » qui s’y manifestait : CRS, coups de sifflet, flipper, barboter entre des piquets, surfeurs industriels partout, etc.

Ce dirigisme Bernanos le voit à l’œuvre :

« La menace qui pèse sur le monde est celle d’une organisation totalitaire et concentrationnaire universelle qui ferait, tôt ou tard, sous un nom ou sous un autre, qu’importe ! de l’homme libre une espèce de monstre réputé dangereux pour la collectivité tout entière, et dont l’existence dans la société future serait aussi insolite que la présence actuelle d’un mammouth sur les bords du Lac Léman. Ne croyez pas qu’en parlant ainsi je fasse seulement allusion au communisme. Le communisme disparaîtrait demain, comme a disparu l’hitlérisme, que le monde moderne n’en poursuivrait pas moins son évolution vers ce régime de dirigisme universel auquel semble aspirer les démocraties elles-mêmes. »

Oh, mais comme il est pessimiste ce Bernanos ! Comme il est prophète de malheur ce Bernanos ! Comme il devrait se soigner (ou se vacciner) ce Bernanos, ai-je lu ici ou là.

Il envoie dinguer les optimistes dans une belle et célèbre formule :

« L’optimisme est un ersatz de l’espérance, dont la propagande officielle se réserve le monopole. Il approuve tout, il subit tout, il croit tout, c’est par excellence la vertu du contribuable. Lorsque le fisc l’a dépouillé même de sa chemise, le contribuable optimiste s’abonne à une revue nudiste et déclare qu’il se promène ainsi par hygiène, qu’il ne s’est jamais mieux porté. »

Claude Janvier expliquait à Bercoff qu’il connaissait un jeune content de ne pas voyager, content de ne pas posséder de bagnole, content de ne pas prendre l’avion, content de disposer à vie de neuf mètres carrés et content surtout de ne pas polluer. Ils sont quelques milliards comme ça.

Bernanos voit très bien qu’il va être trop tard (le chant du « signe » comme on sait c’est Debord et ses Commentaires) :

« Il faut se hâter de sauver l’homme, parce que demain il ne sera plus susceptible de l’être, pour la raison qu’il ne voudra plus être sauvé. Car si cette civilisation est folle, elle fait aussi des fous. »

Loin de l’hypocrisie de tous nos commentateurs cathos qui auront tout gobé avec ce pape (Gaza, le vaccin, l’Europe, le Reset, les migrants, le truc LGBTQ) Bernanos écrit :

« … l’opinion cléricale qui a justifié et glorifié la farce sanglante du franquisme n’était nullement exaltée. Elle était lâche et servile. Engagés dans une aventure abominable, ces évêques, ces prêtres, ces millions d’imbéciles n’auraient eu, pour en sortir, qu’à rendre hommage à la vérité. Mais la vérité leur faisait plus peur que le crime. »

Le catholique était déjà une conscience disponible, affreusement disponible.




L’« Identité numérique » de Bill Gates sera obligatoire pour participer à la société

[Source : The Exposé]

Par Patricia Harrity

Le 8 novembre 2023, un événement de lancement virtuel a eu lieu pour ce qui a été appelé l’agenda « 50 en 5 ».

Les Nations Unies, la Fondation Bill et Melinda Gates et des partenaires de la Fondation Rockefeller lancent une campagne visant à accélérer le déploiement de l’identification numérique, des paiements numériques et du partage des données dans 50 pays sous l’égide de l’infrastructure Publique Numérique (IPN) d’ici 2028. (Source)

Le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) a annoncé son intention de mettre en place des « cartes d’identité numériques » dans le monde entier d’ici à 2030. Ces cartes seront obligatoires pour les personnes qui souhaitent participer à la vie de la société, affirme Reclaim the Net, qui défend la liberté d’expression et la liberté individuelle en ligne,

Système de crédit social

Le mouvement en faveur de l’Infrastructure Publique Numérique (IPN), qui comprend les « cartes d’identité numériques », les passeports vaccinaux et les monnaies numériques des banques centrales (CBDC), est défendu par le Forum Économique Mondial (FÉM) et, sans surprise, soutenu par Bill Gates, les Nations unies et l’Union Européenne (UE).

Tim Hinchliffe, rédacteur en chef de The Sociable, déclare : « Les partisans de l’IPN sont convaincus qu’il est essentiel pour la participation aux marchés et à la société — tout comme nous l’avons vu avec les passeports-vaccins — mais à une échelle beaucoup plus large ». « Si elle réussit, l’IPN donnera aux gouvernements et aux entreprises le pouvoir de mettre en œuvre des systèmes de crédit social qui peuvent déterminer où et comment vous pouvez voyager, ce que vous êtes autorisé à consommer et comment vous pourrez effectuer des transactions avec votre argent programmable. »

« Pensez aux traqueurs d’empreinte carbone individuels, aux zones à très faibles émissions (ULEZ) et aux CBDC programmées pour restreindre les achats “moins souhaitables” — tous ces éléments sont mis en avant par les partisans de la grande réinitialisation ». (Source)

La campagne « 50 en 5 »

La campagne « 50 en 5 » se présente comme « une campagne de sensibilisation menée par les pays. D’ici à 2028, la campagne “50 en 5″ aura aidé 50 pays à concevoir, lancer et mettre à l’échelle des éléments de leur infrastructure publique numérique », selon l’annonce officielle. Les 50 pays sont désignés comme des bancs d’essai mondiaux (cobayes) et les IAP seront d’abord mis en place en Afrique (subsaharienne, en particulier) et en Inde, mais l’objectif est de déployer les cartes d’identité numériques à l’échelle mondiale d’ici 2030 pour inclure tous les citoyens des États membres des Nations unies, selon Planet Today.

La campagne « 50 en 5 » est aussi, sans surprise, une collaboration entre la Fondation Bill et Melinda Gates, le Programme des Nations unies pour le développement, l’Alliance pour les biens publics numériques et Co-Develop. Co-Develop a été fondé par la Fondation Rockefeller, la Fondation Bill et Melinda Gates, Nilekani Philanthropies et le réseau Omidyar. La Digital Public Goods Alliance cite les fondations Gates et Rockefeller dans sa feuille de route qui présente des « activités qui font progresser les biens publics numériques », ainsi que d’autres organisations et plusieurs gouvernements. (Source)

L’IPN est présentée comme un mécanisme d’inclusion financière, de commodité, d’amélioration des soins de santé et de progrès écologique, mais il s’agit d’une « expression globale appliquée à un système de gouvernance technocratique imminent alimenté par trois composants fondamentaux : l’identification numérique, les paiements numériques tels que les monnaies numériques des banques centrales (CBDC), et le partage massif de données ».

Le Forum Économique Mondial

Le FÉM a publié une série d’articles en septembre, poussant essentiellement à l’application de l’IPN et, bien sûr, le FÉM est là pour « penser aux enfants » comme les meilleurs d’entre eux, « Les droits des enfants dans le monde peuvent être stimulés en investissant dans les infrastructures publiques numériques », a déclaré une légende dans un article publié le 18 septembre 2023, intitulé@ :

« Deux tiers des objectifs de développement durable liés à l’enfance ne sont pas en passe d’être atteints : Voici pourquoi nous devons investir dès maintenant dans l’infrastructure publique numérique ».

« 2023 marque la mi-parcours de la réalisation des objectifs de développement durable (ODD) des Nations unies », nous rappelle le FÉM, cette mi-parcours « est l’occasion “d’évaluer et de recalibrer” les efforts visant à réaliser les droits de chaque enfant, partout », et à sept ans seulement de l’objectif 2030, deux tiers des indicateurs liés à l’enfance ne sont pas en passe d’atteindre leurs cibles, selon un nouveau rapport de l’UNICEF Pour chaque enfant, un avenir durable.

  • 1,9 milliard d’enfants laissés pour compte — Si les progrès récents se poursuivent, seuls 60 pays, qui abritent à peine 25 % de la population infantile, auront atteint leurs objectifs d’ici à 2030, laissant pour compte environ 1,9 milliard d’enfants dans 140 pays.
  • Le monde d’aujourd’hui ne semble pas en mesure d’atteindre les objectifs ambitieux que nous avons fixés pour les enfants en 2015.
  • Faim — Le monde est revenu à des niveaux de faim jamais atteints depuis 2005, et les prix des denrées alimentaires restent plus élevés dans un plus grand nombre de pays que pendant la période allant de 2015 à 2019.
  • Les enfants manquent de compétences fondamentales — Dans le domaine de l’éducation, les données montrent que 600 millions d’enfants et d’adolescents n’acquièrent pas les compétences fondamentales en lecture et en mathématiques et que 11 millions d’enfants supplémentaires âgés de 10 ans n’ont pas ces compétences.

La « solution » au « problème » ? Le « problème », selon le FÉM, a été la pandémie, bien sûr, qui a « aggravé la situation », et l’infrastructure publique numérique est la « solution », car elle a été identifiée comme une « transition clé nécessaire pour accélérer l’action et les résultats des ODD pour les enfants d’ici à 2030 ».

Protéger les « droits ou la sécurité des enfants » est une tactique déjà utilisée par les mondialistes non élus, tout en promouvant un système technocratique qui supprimera en fait les droits de tous les individus, y compris les enfants.

Reclaim the Net, dit en substance que « l’IAP est un mot à la mode utilisé de manière quelque peu intéressante et alarmante par des organisations telles que l’ONU, mais aussi l’Union Européenne (UE), la Fondation Gates et, bien sûr, le Forum Économique Mondial (FÉM) qui n’est jamais tout à fait absent de ce tableau.

« Ce que les IAP sont censés faire, dans le meilleur des cas, c’est aider le développement de plusieurs façons. Toutefois, ceux qui s’intéressent de plus près aux platitudes et au “langage d’entreprise” émanant de ces organisations rejettent le terme et la politique comme une ruse visant à accélérer l’introduction des cartes d’identité et des paiements numériques, dont l’échéance est fixée à 2030. »

Ils concluent : « Si vous êtes citoyen d’un État membre de l’ONU, que votre gouvernement (c’est-à-dire vos contribuables) contribue à divers efforts de l’ONU et que vous vous sentez soit mal à l’aise, soit insuffisamment informé à ce sujet, eh bien, tant pis pour vous. Ils vont quand même continuer ». (Source)




La société non genrée est une société narcissique, manipulée et fascisante

[Source : RL]

La société non genrée de Peillon est une société narcissique, manipulée et fascisante

Par Jean Saunier

Le narcissisme est la contemplation de soi, l’attention exclusive portée à soi, l’amour exclusif porté à l’image de soi, associant survalorisation de soi et dévalorisation de l’autre.
Le fascisme est un mouvement politique, une organisation qui s’appuie
sur un pouvoir imposé par la force au sein de la classe dominante, ici le règne des médias,
sur la persécution d’une classe ennemie, ici opposants blancs,
sur la répression arbitraire de l’opposition, ici arrestations, jugements, condamnations partiaux,
sur le recours à la violence, ici charges policières, emplois de gaz à l’encontre de manifestants,
sur le contrôle politique extensif de la société civile, ici les Français blancs de souche,
sur un parti unique, ici l’entente et la coopération gauche-centre-droite,
sur un chef nanti de tous les pouvoirs, ici un président qui a laminé tous les autres pouvoirs.
Une pensée unique politiquement correcte et une caste dirigeante acquise à cette pensée, tendent et orientent notre société vers le fascisme.

Par ses caractères, la théorie du genre est le symptôme d’une société narcissique, manipulée et fascisante.
Premier caractère. La théorie du genre assume une pulsion de mort et a des rapports avec la violence. Deux principes vont le montrer.
Premier principe : Le vivant et l’humain reposent sur la discrimination, entre le bien et le mal, entre le vrai et le faux… sur la différence. La vie fonctionne ainsi, la pensée fonctionne ainsi.
Supprimer la distinction homme-femme revient à ne plus nommer la différence. Si on empêche de penser, c’est presque la mort de l’humanité. L’interdiction de penser, de nommer les choses est un aspect extrêmement mortifère et assumé. À partir de la non-définition, on débouche sur la non-pensée et sur quelque chose qui tue l’humanité. Et c’est revendiqué, c’est endossé et désiré.
Les théoriciens du genre assument ce qu’ils disent, sont du côté de la pulsion de mort. Non pas la mort physique, mais la mort intellectuelle, la mort sociale.

Deuxième principe : On peut glisser rapidement de l’amour du groupe à la haine des autres groupes. Le nazisme, c’est typiquement ça, l’amour des Allemands et la haine des Juifs, des
Tsiganes. Le communisme, c’est typiquement ça, l’amour des prolétaires, du moins en apparence, et la haine des bourgeois oppresseurs.
Dans notre société, il y a des oppresseurs, les blancs hétérosexuels de souche, et des opprimés, des victimes, les femmes, les homos, les immigrés. Alors, on célèbre les minorités, on divinise, on loue les minorités. Les oppresseurs méchants perdent leur statut d’humain. On peut les massacrer, intellectuellement, culturellement, psychiquement, socialement, moralement, physiquement. Les médias arrivent à nous faire détester les gens opprimés, c’est-à-dire nous-mêmes, et à nous faire aimer ceux qui nous oppriment, c’est-à-dire les minorités.

Deuxième caractère. La perversité du Genre se reconnaît à son analogie avec le communisme.
Le communisme a massacré des paysans, des bourgeois, des millions de personnes. Il était censé faire le bien et il a fait le mal. C’est pervers au sens étymologique du terme, car c’est retourner la logique naturelle.
Le Genre promet une société sans sexe, puisqu’il y aura une infinité de genres. Au départ, il soulève une ambition légitime : aider les gens qui ne tombent pas facilement dans une catégorie homme ou femme, homosexuels, hermaphrodites. Ensuite, il transcende ce désir, cette aspiration vers le bien. Pour que ces gens trouvent leur place, il faut détruire la structure psychique de tous les autres qui trouvent naturellement leur place en homme et femme et hétérosexuels. Cette attitude est perverse. Au nom de la libération d’une petite quantité de personnes, on opprime la majorité. On prétend faire le bien et on fait le mal. Nous sommes là dans une pathologie du narcissisme. Je libère les gens, mais je ne tolère pas qu’ils aient un avis différent du mien. Cela s’appelle du narcissisme. Je réorganise le monde, je libère le monde, mais uniquement dans le sens de mon idéal. Pas question que l’autre ait aussi son avis.

Troisième caractère. Le Genre incarne l’esprit narcissique de notre époque. Aucun obstacle à mes désirs n’est entendant, car « mon corps m’appartient », et je veux « jouir sans entraves », selon des slogans de Mai 68, et sans tenir compte d’autrui. Le Moi surpasse et élimine toutes les contraintes.
Ici, le déni du réel et de ses contraintes, général aux dérives narcissiques, s’applique à la différence des sexes. Cette attitude est typique du narcissisme. Nous avons affaire à des pervers narcissiques. Ils racontent des mensonges, ils sont incapables d’avouer leurs torts.

Par ses objectifs, le Genre est le symptôme d’une société narcissique, manipulée et fascisante.
Premier objectif. Le genre dénonce la domination masculine, vise la destruction de la personne, la destruction des stéréotypes.
L’éducation conditionne les garçons à être dominants, et les filles à être soumises. Donc il faut empêcher les garçons d’être différents des filles.
Dans l’idéologie du Genre, la personne, le sujet n’existe pas. Nous sommes juste un petit noyau de vie manipulé par des rapports de pouvoir qui nous font homme ou femme. Dire que la personne n’existe pas est digne d’un État totalitaire fascisant.
La croisade a aussi pour objectif de déconstruire l’hétérosexualité et respire la haine. Haine de la nature. Haine de la réalité avec la négation du sexe biologique. Haine de l’autre en tant qu’hétérosexuel.

Deuxième objectif. Le Genre a un ennemi privilégié, l’Église catholique, obstacle à la propagation du Genre [Il semble que ce ne soit plus le cas depuis Bergoglio, NDLR]. La foi catholique est très attachée à la notion de personne. La foi transcende les autres opinions et rend les gens inmanipulables. L’idée de Dieu, c’est-à-dire que je ne suis pas tout, pas tout puissant, constitue une limite minimale symbolique à la toute-puissance du narcissisme. Le lien avec la croyance en Dieu permet de lutter contre ces délires. L’Église catholique reste très fidèle à la famille, un père, une mère, des enfants, à la morale fondée sur les dix commandements, sur l’amour et le respect du prochain, à la distinction entre le spirituel et le temporel. Les concepts de Création et de Créateur constituent un frein à l’autoémancipation de l’homme. Le Genre refuse ce frein. Des notions chrétiennes permettent la régulation : la grandeur de Dieu, le péché originel qui signifie que le mal est présent en tout le monde. Le Genre refuse la régulation, le clivage entre bons et mauvais. Il investit les gentils d’un côté, et massacre les autres.
À cet effet, un véritable travail de sape est engagé : édifices religieux catholiques pillés, saccagés, profanés, catholiques ringardisés, moqués, discriminés. Les idéologues du Genre ne supportent pas cette conception chrétienne de l’homme, de la morale, de la famille. Ils interviennent dans le domaine politique au nom d’une laïcité pervertie, le laïcisme. Le laïcisme tente l’absorption du spirituel par le temporel, la liquidation du spirituel. Le laïcisme a pour but la création d’une religion séculière, la religion républicaine.

Troisième objectif. La théorie du genre, instrument politique et idéologique, défend des thèses féministes, homosexuelles et transgenres. On peut être de sexe masculin ou féminin et se vivre autrement que par son sexe biologique. Les progressistes opèrent une révolution des mentalités, une destruction des mœurs traditionnelles en rééduquant les enfants. Ils affirment la reconnaissance sociale et juridique de toutes les identités et de toutes les orientations sexuelles.
L’oppression liée à l’hétérosexualité est toujours dans le sens des hommes envers les femmes, des hétérosexuels envers les homosexuels, de la société envers les transgenres, jamais l’inverse.
Un militant dit : « Notre rôle est de combattre ceux qui croient à la biologie ». Ici, la croisade combat les scientifiques, il s’agit d’obscurantisme. Les beaux esprits prétendent détrôner les scientifiques.
Les pro-Genre considèrent que la société a été construite par les hommes, au seul bénéfice des hommes. Leur objectif est de déconstruire la société. Ils manipulent le corps social. Il s’agit bien d’un fascisme insidieux et durable.

Par sa démarche philosophique, la théorie du genre est le symptôme d’une société narcissique, manipulée et fascisante.
L’idéologie de la désexualisation procède d’une démarche purement philosophique apparentée à l’école de la déconstruction popularisée par Jacques Derrida et Michel Foucault : le réel social fluide est sujet à perpétuelle contestation.
La posture de négation de la réalité, de la différence des sexes, s’inscrit dans une vieille tradition philosophique occidentale : le nominalisme (on ne peut faire un accord avec la réalité), la table rase de Descartes, la réorganisation de Rousseau, la déconstruction du réel par le post-modernisme. Les approches du genre, essentiellement destructrices, infirment plutôt qu’elles n’affirment.

Le rêve de l’oligarchie gauchiste est de faire table rase du passé, d’établir un pouvoir absolu totalitaire assis sur une masse aseptisée et uniformisée. La gauche libertaire s’appuie sur un rationalisme fermé à toute transcendance. La liberté individuelle est conçue comme une liberté d’indifférence. Au nom de la dictature du relativisme, ou « Tout se vaut », on prétend légiférer pour toujours, imposer à la postérité des comportements sociétaux réputés apporter à l’humanité un progrès irréversible.
Avec la théorie du genre, l’obsession de la recherche de déconstruction se manifeste sans ambiguïté. Déconstruction des stéréotypes, déconstruction de la différence des sexes. Dans un tel contexte, l’homme peut devenir irrespectueux et barbare.
La théorie du genre se situe bien dans une optique postmoderniste : déni du réel, dérision, transgression, relativisme, inversion des valeurs, normalisation des pathologies, des déviances, pathologisation du normal, dictature des minorités, transhumanisme.

Par ses contradictions, la théorie du genre est le symptôme d’une société narcissique, manipulée et fascisante.
La théorie du genre affirme le primat de la culture sur la nature, la supériorité du culturel sur le naturel. Mais le culturel, chez l’humain, comprend les deux instances, d’une part le psychologique et le sociétal, d’autre part, le naturel, c’est-à-dire la physiologie. Les militants du Genre sont aussi militants écologistes. Or, le naturalisme écologique est en opposition formelle avec les affirmations antinaturalistes de la théorie du genre.
Les militants du Genre sont aussi partisans du principe de précaution, interdisant toute prise de risque, notamment toute expérimentation risquée. Or, l’introduction de la théorie du genre dans les législations, dans l’éducation publique des enfants, est une expérimentation risquée.
La plupart des adeptes de la théorie queer adorent les pratiques sexuelles comme la sodomie, le transsexualisme, la pédocriminalité, la zoophilie, le sadomasochisme, et le revendiquent. Pourtant, le puritanisme du genre se veut totalement antisexe et implique par exemple la suppression de la prostitution.
Les partisans de l’idéologie du genre se mobilisent pour assurer la fécondité des paires homosexuelles, et militent pour la contraception et l’avortement quand il s’agit de couples hétérosexuels.
Les militants du Genre stigmatisent l’Église catholique, accusée de discriminer et asservir les femmes. Pourtant, aucune religion n’a porté à un aussi haut degré la dignité des femmes dans leur spécificité. Les mêmes restent muets devant le traitement que l’islam inflige aux femmes, ainsi qu’aux homosexuels.

Le Genre est un mouvement politique mondial. Il veut la destruction de la personne humaine, de l’Humanité, de la Civilisation.




La vision mondialiste : Les villes-prisons « 15 minutes » et la fin de la propriété privée

[Source : alt-market.us]

Par Brandon Smith

En règle générale, je constate que chaque fois que le public examine de près un programme particulier promu par les gouvernements et les mondialistes, sa première réaction est de s’indigner, un peu comme le ferait un narcissique lorsqu’il prépare un mauvais coup et qu’il se fait prendre :

« Comment osez-vous mettre en doute leurs intentions et suggérer qu’ils pourraient être malfaisants ? Comment osez-vous suggérer qu’ils sont autre chose qu’aimants et bienveillants ? Nos “dirigeants” n’ont jamais voulu que le meilleur pour nous, n’est-ce pas ? Ils veulent seulement que nos vies deviennent plus sûres, plus confortables et plus pratiques — c’est ce qui motive vraiment l’élitiste moyen, n’est-ce pas ? »

De toute évidence, l’Histoire nous raconte un récit bien différent, et je suis stupéfait lorsque quelqu’un essaie d’affirmer que les choses sont différentes aujourd’hui par rapport à il y a 100 ans, 300 ans ou 1000 ans. Il n’y a rien de nouveau sous le soleil. Il y aura toujours des tyrans qui tenteront de gagner de plus en plus de pouvoir et ces tyrans mentiront toujours au public en prétendant qu’ils sont des gens bien qui ont nos intérêts à cœur.

Lorsque cela ne fonctionne pas et que les citoyens restent sceptiques, les tyrans passent à l’attaque, accusant le public de « théorie du complot ». L’objectif est de se moquer des libres penseurs et de leur faire honte en les réduisant au silence. Pourquoi risquer d’être mis au ban de la société ? Pourquoi risquer de devenir un mème ?

Cette tactique repose sur l’idée que les grands médias et les fonctionnaires représentent le courant dominant, et donc qu’ils représentent la majorité, et que la majorité représente la réalité. Rien de tout cela n’est vrai ou pertinent, bien sûr. Seuls les faits comptent. La sophistique n’a pas de sens. Les opinions n’ont pas de sens. La vérité devrait être le but, et si ce n’est pas le but de quelqu’un, c’est qu’il est un pourvoyeur de mensonges et qu’il ne doit pas être pris au sérieux. Il n’y a que deux voies à suivre, il n’y a pas d’entre-deux.

J’admets que l’accusation de « théorie du complot » a une certaine valeur, car chaque fois que ceux de l’establishment l’utilisent, c’est un signe certain que vous êtes trop près de la cible et qu’ils deviennent nerveux. Ils pourraient simplement essayer d’exposer les preuves qu’ils pourraient avoir pour démontrer que votre position est erronée, mais ils ne le font pas vraiment. Au lieu de débattre de vos arguments et de vos preuves, ils essaient de vous décrédibiliser en tant que critique valable et de vacciner le public contre vos idées avant même qu’il n’ait eu l’occasion de les entendre. C’est le comportement des méchants, et non celui des dirigeants bienveillants et attentionnés.

Si je mentionne cette dynamique, c’est parce qu’il y a un programme qui prime sur tous les autres et qui est agressivement défendu par les médias de l’establishment, et que toute personne qui le remet en question de près ou de loin est automatiquement persécutée en tant que « conspirationniste » ou « négationniste ». Je parle bien sûr de l’agenda du changement climatique.

J’ai complètement démenti l’idée d’un changement climatique d’origine humaine dans des articles précédents et je ne m’attarderai pas sur ce sujet ici. Au lieu de cela, je veux examiner l’objectif final des politiques de lutte contre le changement climatique — la solution ultime, qui n’est PAS de sauver la planète, mais de dominer la population.

Les noms utilisés pour la « réinitialisation » du changement climatique varient, mais les mondialistes et l’ONU y font souvent référence sous le nom d’Agenda 2030 ou d’Objectifs de développement durable. Ces programmes portent une façade d’environnementalisme, mais ils sont TOUS enracinés dans l’économie. En d’autres termes, tous les efforts de lutte contre le changement climatique visent à détruire l’industrie et le commerce et à établir un partenariat entre le gouvernement et les entreprises pour dominer la production. Le changement climatique est un cheval de Troie pour introduire l’autoritarisme.

Je pense que l’un des aspects les plus importants de l’Agenda 2030 pour les mondialistes est ce que l’on appelle la « ville de 15 minutes », un projet qui implique des centaines de maires de villes des États-Unis, d’Europe et d’Asie travaillant en étroite collaboration avec des groupes tels que le Forum Économique Mondial. Dès que cette idée est évoquée de manière négative, les médias se déchaînent avec colère et moquerie, comme s’il ne s’agissait pas d’une question réelle méritant d’être débattue.

L’establishment brosse un tableau intéressant des villes de 15 minutes — un avenir utopique dans lequel tout ce dont vous avez besoin se trouve à une courte distance de marche et où les transports privés sont superflus (ou interdits). Vous pourriez même vivre dans un méga-complexe, un peu comme un centre commercial géant où vous travaillez également. Vous pourriez passer des mois dans un espace d’un kilomètre carré, sans jamais avoir à sortir pour quoi que ce soit.

Ce n’est pas un hasard si cette idée a été poussée à fond pendant les périodes de confinement de la pandémie. Le public a été inondé d’une propagande de peur à propos d’un [supposé] virus dont le taux de survie était de 99,8 %, et cette peur a rendu l’idée impensable de rester chez soi en permanence tout à fait envisageable. Les experts des médias continuent de qualifier de théorie du complot le lien entre les confinements Covid et les confinements climatiques, mais l’idée est ouvertement admise dans les livres blancs des Nations unies et du Forum Économique Mondial (FÉM [ou WEF pour World Economic Forum, en anglais, NDT]).

Certains affirment que la plupart des villes sont déjà des « villes de 15 minutes », où les produits de première nécessité sont tous accessibles à pied. Ces personnes ne comprennent pas ce qu’est réellement une ville de 15 minutes. Comme le soulignent de nombreuses descriptions du projet, il ne s’agit pas seulement de commodité ou de proximité, mais de changer tous les aspects de notre philosophie de vie actuelle. Il ne s’agit pas de gagner en confort, mais de faire toute une série de sacrifices pour apaiser les dieux des émissions de carbone.

La ville de 15 minutes ressemble davantage à une recette, contenant tous les ingrédients des programmes de lutte contre le changement climatique et d’enfermement des covidés dans une seule vision orwellienne globale. Cela inclut la suppression des véhicules à moteur, la suppression des transports privés et des routes, la ville intelligente et la surveillance par l’IA de la consommation d’électricité de chaque personne, la surveillance de la consommation de produits et de l’« empreinte carbone », la surveillance biométrique au sein d’un paysage urbain compact et empilé, le concept de société sans argent liquide, le culte de l’équité et de l’inclusion, le contrôle de la population, etc.

C’est le point culminant, le jeu final ; une prison massive sans barreaux. Un endroit où l’on vous conditionne à vous habituer à des limitations artificielles de la vie privée, à l’absence de libertés civiles, à l’absence de propriété privée et à l’absence d’options de travail ou de mobilité. Vous êtes lié à la terre et la terre appartient à l’État (ou à une société). Si vous voulez une comparaison historique, la plus proche que je puisse trouver est le système féodal de l’Europe médiévale [selon l’idée (fausse, d’après certains historiens) que se font les gens de la vie au Moyen-Âge, NDT].

Dans ces villes, vous êtes un mécanisme de travail, rien de plus. Vous ne serez jamais autorisé à posséder votre propre propriété et donc votre propre travail. Tout ce que vous possédez vous est donné par l’État et peut vous être retiré si vous le défiez. Vous pourrez peut-être quitter le village ou la communauté à laquelle vous êtes lié pendant un certain temps, mais cela changera avec les restrictions croissantes imposées aux mouvements du public en fonction des dictats de l’idéologie climatique.

Tant que vous êtes productif et soumis, on vous donnera ce dont vous avez besoin pour survivre, mais jamais pour vous épanouir. Dans le cas d’un système féodal technocratique, vous n’auriez aucune garantie que l’État ait besoin de vos services. Dans l’Europe féodale, au moins, le paysan était considéré comme une ressource précieuse en raison de sa population limitée. Dans un monde où de nombreuses personnes sont considérées comme un « excès de population », vous pourriez facilement être remplacé et expulsé de la ville pour mourir de faim.

En 2016, le Forum Économique Mondial a publié un document intitulé « Bienvenue en 2030. Je ne possède rien, je n’ai aucune vie privée et la vie n’a jamais été aussi belle ». L’article était destiné à promouvoir un concept appelé « économie de partage », qui a été présenté pour la première fois à la presse à Davos. L’article décrit un avenir « hypothétique » dans lequel un système communiste a mis fin à toute propriété privée au nom de la sauvegarde de la planète contre le changement climatique. Les avantages ? Comme dans tous les systèmes communistes, le mensonge consiste à dire que l’on travaillera moins et que la plupart des choses seront gratuites. C’est ainsi que les idéaux collectivistes sont vendus à la population depuis des générations et cela ne fonctionne JAMAIS comme le prétend l’establishment.

Le WEF fait la promotion de l’économie de partage depuis des années, mais lorsqu’elle s’est généralisée et a été largement critiquée comme étant dystopique, les médias ont une fois de plus enclenché l’interrupteur de la « théorie du complot » et ont attaqué toute personne exposant les implications.

De nombreuses plateformes ont publié l’article en 2016, mais beaucoup l’ont retiré depuis (Forbes semble avoir effacé sa copie publiée, par exemple). Elles font comme si l’agenda n’avait jamais existé, probablement parce que l’article contient des aveux révélateurs, notamment une allusion au concept de ville de 15 minutes. Extrait de l’article :

« Ma plus grande préoccupation concerne toutes les personnes qui ne vivent pas dans notre ville. Ceux que nous avons perdus en chemin. Ceux qui ont décidé que c’était trop, toute cette technologie. Ceux qui se sont sentis obsolètes et inutiles lorsque les robots et l’IA ont pris en charge une grande partie de nos emplois. Ceux qui se sont énervés contre le système politique et se sont retournés contre lui. Ils mènent des vies différentes en dehors de la ville. Certains ont formé de petites communautés autonomes. D’autres sont restés dans les maisons vides et abandonnées des petits villages du XIXe siècle.

De temps en temps, je m’agace du fait que je n’ai pas de véritable vie privée. Je ne peux aller nulle part sans être enregistré. Je sais que, quelque part, tout ce que je fais, pense et rêve est enregistré. J’espère seulement que personne ne l’utilisera contre moi ».

En d’autres termes, les mondialistes imaginent un avenir où les libres penseurs mécontents et les personnes remplacées par l’IA sont des parias, menant une existence insignifiante dans les friches de l’ancien monde. Pour rester dans le giron du nouveau monde, vous devrez renoncer à toute liberté, même à la liberté de pensée. Gardez à l’esprit que cet article était censé être une promotion « positive » de l’économie de partage et des villes 15 minutes. Pourtant, cet extrait ressemble davantage à une menace.

Il est important de comprendre que ces villes compactes ne seront pas conçues pour votre confort. Elles ne seront pas conçues pour que vous puissiez avoir toutes les commodités dont vous disposez aujourd’hui à portée de main tout en assurant la « durabilité ». C’est ce que les mondialistes essaient de vendre, mais ce n’est pas ce qui se passera. Ces villes seront plutôt conçues pour mieux vous CONTRÔLER, afin de vous forcer à faire les sacrifices qu’ils disent nécessaires pour que la durabilité soit possible.

Elles sont présentées à tort comme des « communautés décentralisées », mais c’est exactement le contraire : elles sont totalement centralisées, comme une cage de hamster dont vous êtes l’animal de compagnie. La philosophie de base de ces communautés est la dépendance. Si vous vivez dans un endroit spécialement conçu pour éliminer votre capacité à subvenir à vos besoins, vous êtes un esclave. Bien entendu, même l’esclavage peut paraître noble si les gens sont convaincus que leurs chaînes sont nécessaires pour le bien de la planète.




L’oligarchie pour les (moins) nuls

Par Nicolas Bonnal

Frédéric Bernays : « les chefs invisibles nous gouvernent en vertu de leur autorité naturelle, de leur capacité à formuler les idées dont nous avons besoin, de la position qu’ils occupent dans la structure sociale. Peu importe comment nous réagissons individuellement à cette situation puisque dans la vie quotidienne, que l’on pense à la politique ou aux affaires, à notre comportement social ou à nos valeurs morales, de fait nous sommes dominés par ce nombre relativement restreint de gens — une infime fraction des cent vingt millions d’habitants du pays — en mesure de comprendre les processus mentaux et les modèles sociaux des masses. Ce sont eux qui tirent les ficelles : ils contrôlent l’opinion publique, exploitent les vieilles forces sociales existantes, inventent d’autres façons de relier le monde et de le guider. » Reprise de Frédéric Bernays et Roberto Michels sur nos leaders modernes, pas si invisibles que cela finalement depuis quelque temps.

Nos oligarchies expliquées aux moins nuls

On parle d’oligarchies en France, en Amérique et en France. Voyons de quoi il retourne, car cette notion grecque est vieille comme la lune.

Dans son livre sur les partis politiques (sixième partie, chapitre deux), le légendaire Robert Michels reprend (et n’établit pas), à partir des théoriciens Mosca et de Taine, sa thèse sur la loi d’airain des oligarchies. Et cela donne, dans l’édition de 1914 :

« Gaetano Mosca proclame qu’un ordre social n’est pas possible sans une “classe politique”, c’est-à-dire sans une classe politiquement dominante, une classe de minorité. »

Michels indique aussi, sur la démocratie et son aristocratie parlementaire ou intellectuelle :

« La démocratie se complaît à donner aux questions importantes une solution autoritaire. Elle est assoiffée à la fois de splendeur et de pouvoir. Lorsque les citoyens eurent conquis la liberté, ils mirent toute leur ambition à posséder une aristocratie ».

Et il sent la menace bolchévique et stalinienne trente ans avant qu’elle n’apparaisse. Il suffit pour lui de lire Marx (un autre qui le voit bien à cette époque est notre Gustave Le Bon) :

« Marx prétend qu’entre la destruction de la société capitaliste et l’établissement de la société communiste, il y aura une période de transition révolutionnaire, période économique, à laquelle correspondra une période de transition politique et “pendant laquelle l’État ne pourra être autre chose que la dictature révolutionnaire du prolétariat” ; ou, pour employer une expression moins euphémique, nous assisterons alors à la dictature des chefs qui auront eu l’astuce et la force d’arracher aux mains de la société bourgeoise mourante, au nom du socialisme, le sceptre de la domination. »

On aurait donc une oligarchie vieille maison (Blum) et une autre de déraison, celle des communistes. Mais la démocratie parlementaire occidentale a tendance aussi à servir la minorité des possédants. Seul Bakounine le reconnaissait — et Michels le rappelle :

« Bakounine était l’adversaire de toute participation de la classe ouvrière aux élections. II était en effet convaincu que dans une société où le peuple est dominé, sous le rapport économique, par une majorité possédante, le plus libre des systèmes électoraux ne peut être qu’une vaine illusion. “Qui dit pouvoir, dit domination, et toute domination présume l’existence d’une masse dominée”. »

Bakounine énonce dès 1871 : ce peuple (le Français) n’est plus révolutionnaire du tout. Il redoutait aussi les marxistes.

Michels fait au moins une bonne prédiction sur le socialisme autoritaire façon soviétique :

« Le socialisme fera naufrage pour n’avoir pas aperçu l’importance que présente pour notre espèce le problème de la liberté… »

Loin de promouvoir le fascisme comme le prétendent les gazetiers, Michels analyse le dix-neuvième siècle. Sur l’Italie il écrit :

« Buonarotti dit que “La république idéale de Mazzini ne différait de la monarchie qu’en ce qu’elle comportait une dignité en moins et une charge élective en plus”. »

Michels subodore aussi un présent perpétuel puisqu’il cite le fameux Théophraste, contemporain d’Aristote et auteur des caractères qui inspirèrent ceux de La Bruyère. Sur les partis socialistes, les plus traîtres qui soient, et où que ce soit, il note cette évidence éternelle :

« Mais il existe un autre danger encore : la direction du parti socialiste peut tomber entre les mains d’hommes dont les tendances pratiques sont en opposition avec le programme ouvrier. Il en résultera que le mouvement ouvrier sera mis au service d’intérêts diamétralement opposés à ceux du prolétariat ».

Plus philosophique, ce point de vue qui montre que, comme Bruxelles ou le Deep State, toute bureaucratie échappe à son mandat et devient entropique et dangereuse :

« Le parti, en tant que formation extérieure, mécanisme, machine, ne s’identifie pas nécessairement avec l’ensemble des membres inscrits, et encore moins avec la classe. Devenant une fin en soi, se donnant des buts et des intérêts propres, il se sépare peu à peu de la classe qu’il représente.

Dans un parti, les intérêts des masses organisées qui le composent sont loin de coïncider avec ceux de la bureaucratie qui le personnifie. »

Sur cette notion de machine, étudier et réétudier Cochin et Ostrogorski. On comprend après que l’État finisse par servir la minorité qui le tient et en joue :

« Conformément à cette conception, le gouvernement ou, si l’on préfère, l’État ne saurait être autre chose que l’organisation d’une minorité. Et cette minorité impose au reste de la société 1′ “ordre juridique”, lequel apparaît comme une justification, une légalisation de l’exploitation à laquelle elle soumet la masse des ilotes, au lieu d’être l’émanation de la représentation de la majorité. »

C’est que l’ilote se contente de peu : manger, boire, regarder la télé, deux semaines de vacances…

Après cette loi d’airain, les conséquences et les inégalités qui vont avec :

« … il surgit toujours et nécessairement, au sein des masses, une nouvelle minorité organisée qui s’élève au rang d’une classe dirigeante. Éternellement mineure, la majorité des hommes se verrait ainsi obligée, voire prédestinée par la triste fatalité de l’histoire, à subir la domination d’une petite minorité issue de ses flancs et à servir de piédestal à la grandeur d’une oligarchie ».

Plus grave, et plus amusante aussi, cette observation :

« Il n’existe aucune contradiction essentielle entre la doctrine d’après laquelle l’histoire ne serait qu’une continuelle lutte de classes, et cette autre d’après laquelle les luttes de classes aboutiraient toujours à la création de nouvelles oligarchies se fusionnant avec les anciennes. »

Et de conclure en souriant, sur le ton du vieil Aristophane :

« On est tenté de qualifier ce processus de tragicomédie, attendu que les masses, après avoir accompli des efforts titaniques, se contentent de substituer un patron à un autre. »

Une parenthèse personnelle : le brave député, le chef d’entreprise aisé, le bon ministre insulté du coin n’est pas un oligarque. Un oligarque est une tête pesante et pensante qui conspire pour contrôler et étendre ses réseaux sur le monde. Et personne n’a mieux défini les oligarques de la présente mondialisation que Frédéric Bernays, qui écrivait en 1928, longtemps avant les Brzezinski, Soros et autres Bilderbergs :

« La manipulation consciente, intelligente, des opinions et des habitudes organisées des masses joue un rôle important dans une société démocratique. Ceux qui manipulent ce mécanisme social imperceptible forment un gouvernement invisible qui dirige véritablement le pays. »

Bernays ajoutait froidement :

« C’est là une conséquence logique de l’organisation de notre société démocratique. Cette forme de coopération du plus grand nombre est une nécessité pour que nous puissions vivre ensemble au sein d’une société au fonctionnement bien huilé… nos chefs invisibles nous gouvernent en vertu de leur autorité naturelle, de leur capacité à formuler les idées dont nous avons besoin, de la position qu’ils occupent dans la structure sociale. Peu importe comment nous réagissons individuellement à cette situation puisque dans la vie quotidienne, que l’on pense à la politique ou aux affaires, à notre comportement social ou à nos valeurs morales, de fait nous sommes dominés par ce nombre relativement restreint de gens — une infime fraction des cent vingt millions d’habitants du pays — en mesure de comprendre les processus mentaux et les modèles sociaux des masses. Ce sont eux qui tirent les ficelles : ils contrôlent l’opinion publique, exploitent les vieilles forces sociales existantes, inventent d’autres façons de relier le monde et de le guider. »

Bernays ajoute que le président US devient un dieu :

« On reproche également à la propagande d’avoir fait du président des États-Unis un personnage à ce point considérable qu’il apparaît comme une vivante incarnation du héros, pour ne pas dire de la divinité, à qui l’on rend un culte ».

Pas besoin de fascistes avec des démocrates comme ça. On rappelle avec Onfray que Bernays inspirait Goebbels et que son oncle Sigmund Freud envoyait ses livres dédicacés à Benito Mussolini.

Sources

Robert Michels – Les Partis Politiques : Essai sur les tendances oligarchiques des démocraties, Flammarion, 1914 (archive.org)

Frédéric Bernays – Propagande (introduction)

Nicolas Bonnal – Céline ; Dans la gueule de la Bête de l’Apocalypse




L’OMS vise la gouvernance mondiale en 2024

[Source : Ciel Voilé]






Les fondateurs de l’anti-américanisme

Edgar Poe et Baudelaire face à l’horreur américaine

[Publication initiale : fr.sputniknews.africa]

Par Nicolas Bonnal

Les deux fondateurs de l’anti-américanisme sont Edgar Poe et Charles Baudelaire ; le premier dans ses contes, le deuxième dans ses préfaces.

La France et l’Amérique sont les deux pays à avoir fourni les plus belles cohortes d’anti-modernes depuis l’ère des révolutions. Souvent du reste on retrouve le thème commun de la nostalgie dans les grands films américains (voyez Naissance d’une nation, la Splendeur des Amberson, l’Impasse de De Palma). Et la rage de Baudelaire contre « la barbarie éclairée au gaz » vaut celle d’Henry Miller, pour ne pas parler de nos Bloy, Kerouac, Céline ou Bernanos.

Mais assez de présentations. On laisse parler Baudelaire, traducteur et somptueux préfacier de Poe. Dans un élan qui évoque nos amis de Prisonplanet.com, il écrit :

« De tous les documents que j’ai lus est résultée pour moi la conviction que les États-Unis ne furent pour Poe qu’une vaste prison qu’il parcourait avec l’agitation fiévreuse d’un être fait pour respirer dans un monde plus aromal, — qu’une grande barbarie éclairée au gaz, — et que sa vie intérieure, spirituelle, de poète ou même d’ivrogne, n’était qu’un effort perpétuel pour échapper à l’influence de cette atmosphère antipathique. »

D’où ces myriades de littérateurs américains qui de Cooper à James en passant par la génération perdue ou Diane Johnson (romancière et scénariste de Shining) vinrent trouver refuge en France — avant que celle-ci ne fût crucifiée sous Hollande et Sarkozy.

Puis Baudelaire ajoute comme Tocqueville sur la tyrannie de la majorité :

« Impitoyable dictature que celle de l’opinion dans les sociétés démocratiques ; n’implorez d’elle ni charité, ni indulgence, ni élasticité quelconque dans l’application de ses lois aux cas multiples et complexes de la vie morale. On dirait que de l’amour impie de la liberté est née une tyrannie nouvelle, la tyrannie des bêtes, ou zoocratie… »

Baudelaire s’irrite dans une autre préface : racisme, brutalité, sexualité, avortement, tout y passe, avec au passage le nécessaire clin d’œil de sympathie pour les noirs et les Indiens :

« Brûler des nègres enchaînés, coupables d’avoir senti leur joue noire fourmiller du rouge de l’honneur, jouer du revolver dans un parterre de théâtre, établir la polygamie dans les paradis de l’Ouest, que les Sauvages (ce terme a l’air d’une injustice) n’avaient pas encore souillés de ces honteuses utopies, afficher sur les murs, sans doute pour consacrer le principe de la liberté illimitée, la guérison des maladies de neuf mois, tels sont quelques-uns des traits saillants, quelques-unes des illustrations morales du noble pays de Franklin, l’inventeur de la morale de comptoir, le héros d’un siècle voué à la matière. »

Et le plus grand génie de la « modernité » poétique de rajouter que l’américanomanie gagne du terrain, et ce grâce au clergé catholique (toujours lui…) :

« Il est bon d’appeler sans cesse le regard sur ces merveilles de brutalité, en un temps où l’américanomanie est devenue presque une passion de bon ton, à ce point qu’un archevêque a pu nous promettre sans rire que la Providence nous appellerait bientôt à jouir de cet idéal transatlantique ! »

Venons-en à Edgar Poe. C’est dans son Colloque entre Monos et Una que notre aristocrate virginien élevé en Angleterre se déchaîne :

« Hélas ! nous étions descendus dans les pires jours de tous nos mauvais jours. Le grand mouvement, — tel était l’argot du temps, — marchait ; perturbation morbide, morale et physique. »

Il relie très justement et scientifiquement le déclin du monde à la science :

« Prématurément amenée par des orgies de science, la décrépitude du monde approchait. C’est ce que ne voyait pas la masse de l’humanité, ou ce que, vivant goulûment, quoique sans bonheur, elle affectait de ne pas voir.
Mais, pour moi, les annales de la Terre m’avaient appris à attendre la ruine la plus complète comme prix de la plus haute civilisation. »

Poe voit l’horreur monter sur la terre (Lovecraft reprendra cette vision). L’industrie rime avec maladie physique :

« Cependant d’innombrables cités s’élevèrent, énormes et fumeuses. Les vertes feuilles se recroquevillèrent devant la chaude haleine des fourneaux. Le beau visage de la Nature fut déformé comme par les ravages de quelque dégoûtante maladie. »

On peut rappeler qu’un grand peintre de l’école de Hudson nommé Thomas Cole a réalisé une suite admirable de tableaux symboliques nommée the Course of Empire. Intéressez-vous à cette passionnante école de peinture, et à l’artiste allemand Bierstadt qui réalisa les plus géniales toiles de paysages américains. Après la dégoûtante maladie recouvrit tout (parcs nationaux ! Parcs nationaux !).

Dans Petite conversation avec une momie, Poe règle d’autres comptes. Il relativise nos progrès médicaux (simple allongement de la durée de vieillesse) et mécaniques :

« Je lui parlai de nos gigantesques forces mécaniques. Il convint que nous savions faire quelque chose dans ce genre, mais il me demanda comment nous nous y serions pris pour dresser les impostes sur les linteaux du plus petit palais de Carnac. »

Le comte nommé Allamistakéo, la momie donc, donne sa vision du progrès :

« Le comte dit simplement que, de son temps, les grands mouvements étaient choses terriblement communes, et que, quant au progrès, il fut à une certaine époque une vraie calamité, mais ne progressa jamais. »

L’idée que le progrès ne progressera plus, entre embouteillages et obésité, entre baisse du QI et effondrement de la culture, me paraît très bonne. On ne fait pas mieux qu’au temps de Jules Verne, et on ne rêve même plus.

Sur la démocratie US, on se doute que Poe nous réserverait une bonne surprise :

« Nous parlâmes alors de la grande beauté et de l’importance de la Démocratie, et nous eûmes beaucoup de peine à bien faire comprendre au comte la nature positive des avantages dont nous jouissions en vivant dans un pays où le suffrage était ad libitum, et où il n’y avait pas de roi. »

Il évoque en riant les treize colonies qui vont se libérer du joug de l’Angleterre.

« La chose néanmoins finit ainsi : les treize États, avec quelque chose comme quinze ou vingt autres, se consolidèrent dans le plus odieux et le plus insupportable despotisme dont on ait jamais ouï parler sur la face du globe.
Je demandai quel était le nom du tyran usurpateur. Autant que le comte pouvait se le rappeler, ce tyran se nommait :La Canaille. »

[Voir aussi :
Les grands historiens face au bellicisme US]

Cela nous rappelle la juste phrase de Mel Gibson dans le Patriote, qui préférait avoir un tyran (le roi d’Angleterre, en plus à demi fou) de l’autre côté de l’Atlantique que 400 (sénat, congrès, bureaucratie, en attendant FBI, NSA, CIA et tout ça) ici tout près. On se doute que la critique de la démocratie ici a quelque chose de tocquevillien. Et à une époque où on vous interdit tel maillot de bain et où on vous met en prison (comme récemment en Espagne) pour une simple gifle (la mère emprisonnée, la gamine se retrouva à la rue !), on ne peut que s’émerveiller des performances du pouvoir de la canaille.

Citons cette phrase méconnue de Tocqueville :
« Le naturel du pouvoir absolu, dans les siècles démocratiques, n’est ni cruel ni sauvage, mais il est minutieux et tracassier. Un despotisme de cette espèce, bien qu’il ne foule point aux pieds l’humanité, est directement opposé au génie du commerce et aux instincts de l’industrie. »

Et en effet il devenu impossible de créer des emplois en Europe comme en Amérique. On peut juste rayer bureaucratiquement les chômeurs pour plastronner devant la presse..
La peur de l’américanisme est donc aussi partagée en France qu’en Amérique au siècle de Comte. On citera aussi Renan qui parle quelques décennies plus tard :

« Le monde marche vers une sorte d’américanisme, qui blesse nos idées raffinées… Une société où la distinction personnelle a peu de prix, où le talent et l’esprit n’ont aucune valeur officielle, où la haute fonction n’ennoblit pas, où la politique devient l’emploi des déclassés et des gens de troisième ordre, où les récompenses de la vie vont de préférence à l’intrigue, à la vulgarité, au charlatanisme qui cultive l’art de la réclame, à la rouerie qui serre habilement les contours du Code pénal, une telle société, dis-je, ne saurait nous plaire. »

On conclura encore avec Baudelaire qui voit en poète et en visionnaire le risque que fait peser l’américanisme sur le monde et l’Europe :

« Les États-Unis sont un pays gigantesque et enfant, naturellement jaloux du vieux continent. Fier de son développement matériel, anormal et presque monstrueux, ce nouveau venu dans l’histoire a une foi naïve dans la toute-puissance de l’industrie ; il est convaincu, comme quelques malheureux parmi nous, qu’elle finira par manger le Diable. »

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Bibliographie

  • Edgar Poe — Histoires extraordinaires
  • Edgar Poe — Nouvelles histoires extraordinaires
  • Baudelaire — Préface de ces deux recueils (ebooksgratuits.com)
  • Ernest Renan — Souvenirs
  • Tocqueville — De la Démocratie, II, Deuxième partie, chapitre XIV



La réinitialisation mondiale pour un appauvrissement mondial

[Source : telegra.ph]

Par Enrique Refoyo, Politologue, docteur en géographie militaire et géopolitique, traducteur et journaliste, Espagne

Bonjour, chers collègues. Je suis très reconnaissant de l’occasion qui m’est donnée de m’exprimer dans le cadre de ce forum. J’espère que l’année prochaine, je pourrai être présent à Chisinau, une ville magnifique dans laquelle j’ai séjourné il y a quelques années.

Je voudrais commencer par un exemple espagnol qui, à première vue, peut sembler absurde et inutile, mais qui est également révélateur de la réalité dans laquelle nous vivons.

Vous savez peut-être que l’équipe nationale espagnole de football féminin a récemment remporté la Coupe du monde. Ce grand succès sportif devrait faire la une de l’actualité internationale. Cependant, nous ne vivons pas dans un monde de gagnants, mais d’éternelles victimes. L’excuse pour lancer une opération psychologique complète de distraction massive de la part de l’oligarchie politique et de ses médias contre tous les Espagnols était due à un comportement général regrettable du président de la Fédération royale espagnole de football. Le comportement spécifique qui a servi de détonateur à cette opération de l’establishment a été un petit baiser entre ledit président et une joueuse de l’équipe nationale espagnole.

Dès lors, nous avons assisté à une escalade sans fin, où toutes les branches du système, ses médias et ses associations connexes ont lancé une campagne de criminalisation sans précédent, appelant non seulement à la démission du président, mais aussi à son emprisonnement en tant que violeur le plus infâme de l’univers. Les manifestations féministes n’ont pas tardé, et dans le même temps, des réponses dissidentes à la situation se sont élevées. Certaines personnes se sont demandé pourquoi l’establishment, sous le déguisement de féministes, n’est pas venu protester contre la dizaine de cas réels de viols qui se sont produits en Espagne parallèlement à l’affaire des médias (« le baiser »). S’ils sont si préoccupés par les violeurs, pourquoi ne protestent-ils pas contre les cas réels ? Ah, oui, c’est vrai, le système ne cherche que des cas concrets qui favorisent sa propre histoire et oublie le reste.

Autrefois, on disait que l’establishment offrait toujours « du pain et des jeux ». Eh bien, en Espagne, il n’offre que les jeux. Du pain uniquement pour leurs collègues des partis politiques. Et pour les autres… seulement l’oubli et la misère. Il se trouve que les prix des denrées alimentaires et des carburants, les loyers et les prêts hypothécaires continuent d’augmenter. Et l’« establishment » ne se préoccupe que de créer davantage d’impôts pour payer les nouvelles représentations des jeux du cirque. L’équipe de clowns publics ne cesse de s’agrandir. Et là, de plus en plus de dissidents se demandent où est l’oligarchie politique lorsqu’il s’agit de poursuivre les vrais criminels ou de s’attaquer aux problèmes qui touchent les travailleurs. Elle n’est tout simplement pas là, et on ne s’attend pas à ce qu’elle le fasse.

À partir de cet exemple actuel, examinons la ligne historique des événements. Il s’avère qu’au cours de ces 23 années du 21e siècle, nous avons assisté à une augmentation brutale du nombre d’affaires traitées par les médias du système contre le peuple. Ces affaires sont présentées comme la quintessence des prophéties politiques et visent à consolider ce qu’ils appellent le « consensus social ». Un consensus qui repose sur le fait que les gens doivent avaler la version officielle du moment. Sinon, ils deviennent de terribles et méchants « négationnistes ». C’est ainsi que le terme « tragacionista » (avaleur) est apparu en Espagne pour désigner les personnes qui avalent l’histoire officielle, quelle qu’elle soit. Ces avaleurs sont ceux qui attaquent leurs compatriotes pour défendre les politiciens de leur propre parti politique.

La bataille n’est pas perdue. Au contraire, elle est de plus en plus contestée, car le système organise des opérations psychologiques de plus en plus absurdes et éloignées de la réalité. Ils savent que les gens souffrent de la réalité, et les politiciens le leur disent : Qui allez-vous croire, vos yeux ou l’histoire officielle ? Il y a de plus en plus de dissidents, parce que la réalité est de plus en plus précaire et que le cirque politique est de plus en plus intense. La polarisation sociale continue de s’accentuer.

D’un autre côté, approfondissons les questions qui mettent les gens en colère et les transforment en « négationnistes » de l’establishment. On parle beaucoup de l’Agenda 2030 et de cette phrase : « Vous n’aurez rien et vous serez heureux ». Lorsque je l’ai entendue, j’ai réalisé que cet agenda n’est pas apparu en 2020, mais qu’il préparait le terrain depuis les années 2010 (au moins). Au cours de la dernière décennie, on parlait déjà du précariat, de la romantisation de la pauvreté comme moyen de la normaliser. Les médias de l’establishment parlaient de nouvelles tendances, de nouvelles modes : Faire les poubelles n’est pas synonyme de pauvreté, c’est profiter des opportunités. Ne pas sortir de chez soi n’était pas non plus synonyme de pauvreté, mais une occasion de se détendre. Partager une maison avec des inconnus n’était pas la pauvreté, mais l’occasion de faire de nouvelles rencontres…

Ensuite, on observe et on assemble les pièces du puzzle : Les membres de l’« establishment » peuvent non seulement profiter de tous les luxes, mais c’est aussi un sujet d’actualité et un motif d’admiration pour les médias. Mais les autres, les gens normaux, doivent accepter de vivre avec des restrictions parce que… [ils donneront toujours une raison fondée sur la peur pour justifier le contrôle social]. Par exemple, le changement climatique. C’est le problème des « avaleurs » en 2023. En 2022, c’était la guerre (en Ukraine). En 2021, c’était les vaccins. Et en 2020, la pandémie. Nous avons connu quatre années consécutives de dénigrement massif de la part de l’establishment. Que nous réserve l’année prochaine ? En Espagne, on parle de se préparer à de nouvelles fermetures, soit à cause d’une nouvelle pandémie, soit à cause du changement climatique. Oui, ils parlent déjà de « lockdowns climatiques ». Tout cela, bien sûr, pour des raisons de « science scientifique », très bien fondées.

Quoi qu’il en soit, après avoir comparé les gros titres avec la réalité des faits, après cette diffusion de l’« agenda 2030 » (nom de code pour « la grande réinitialisation »), il n’y a que trois phases :

1) Normalisation de la pauvreté

2) Justification de la pauvreté

3) Obligation de pauvreté

En Europe, nous sommes déjà dans la phase 2. D’autres continents, comme l’Amérique du Sud, en sont encore à la phase 1. Dans tous les cas, l’agenda progresse régulièrement et intègre même régulièrement la normalisation du transhumanisme et des monnaies numériques qui, ensemble, constitueraient le contrôle financier à distance de la population. Le système contrôlerait ce à quoi l’argent est dépensé, si vous pouvez le dépenser ou non, voire sa saisie en cas de protestation contre le système (pour les « négationnistes »)…. Nous l’avons déjà vu au Canada avec le « progressiste » Justin Trudeau [dans l’affaire du convoi de camionneurs pour la liberté, NDT].

Il y a d’autres actions que l’on voit en Espagne pour créer de la pauvreté : Destruction des barrages (importance de l’eau et de l’énergie), démolition des centrales électriques (thermiques et nucléaires), destruction de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche, fermeture ou inaction dans l’exploitation minière…. En fait, le gouvernement et l’opposition s’entendent pour nous priver de nos moyens de subsistance afin de nous conduire au sous-développement. Avec ces actions, s’il y a moins de stockage d’eau et moins d’énergie disponible, alors ils auront une excuse plus forte pour dire que nous sommes forcés de suivre un « verrouillage climatique », et ajouté à une monnaie numérique, imaginez : L’establishment contrôlera en temps réel et de manière absolue toute l’eau, l’énergie et les biens que nous dépensons.

Il est vrai que l’« establishment » dispose de fonds gigantesques pour acheter des volontés, pour acheter des mercenaires dans la société. Mais ils ne peuvent pas non plus acheter tout le monde, ni dissimuler la vérité avec de l’argent. Comme je l’ai dit dans d’autres forums, nous sommes la dernière génération. Si nous échouons, il ne restera qu’un système de techno-esclavage dont il sera impossible de s’échapper. Oui, nous pourrons choisir notre sexe parmi de nombreuses options, mais aucune de ces options ne consistera à changer le système, mais à l’accepter et à être une marionnette inoffensive dans la chaîne de production et de consommation. La seule chose qui reste est de lutter jusqu’à la victoire de l’humanité réelle :

Nous devons être conscients de la réalité et l’affronter avec tous les moyens dont chacun d’entre nous dispose. Le peuple est la majorité et l’establishment et ses mercenaires sont une minorité. Avec la vérité entre nos mains, nous les vaincrons. Ils veulent faire la grande réinitialisation, et nous les confronterons au grand réveil.






Lettre ouverte contre la vaccination HPV au Gardasil 9

Par Collectif Parents & Citoyens France

Vaccination HPV au Gardasil 9

Lettre ouverte

  • au Président du Conseil National de l’Ordre des Médecins, Docteur François ARNAULT,
  • aux Vice-présidents, Docteurs Marie-Pierre GLAVIANO-CECCALDI, Jean-Marcel MOURGUES, Gilles MUNIER, Jacqueline ROSSANT-LUMBROSO,
  • à tous les membres des Conseils Départementaux, Régionaux et National de l’Ordre de Médecins,
  • à la Direction de la Haute Autorité de Santé, Professeur Lionel COLLET,
  • à la Gouvernance des Agences Régionales de Santé,
  • au Conseil de l’Ordre des Pharmaciens National et Régionaux,
  • au Conseil de l’Ordre des Sage-Femmes National et Départementaux,
  • au Conseil de l’Ordre des Infirmiers National et Départementaux,
  • à Mesdames et Messieurs les Ministres,
  • à tous les Élus, Députés Européens, Sénateurs, Députés, Conseillers Généraux et Départementaux et Maires de France.

Le 3 novembre 2023

Mesdames, Messieurs,

Simples citoyens, nous sommes informés des effets indésirables et parfois graves du Gardasil donnant lieu à des procès dans plusieurs pays. Professionnels de Santé, soucieux du « primum non nocere », vous ne pouvez ignorer ces dommages alors que plus de 90 % des infections provoquées par les Human Papillomavirus (HPV) disparaissent spontanément et que la mortalité du cancer du col de l’utérus a une incidence annuelle de 0,006 %.1 2

Ne rien en dire ou les nier, comme le fait l’actuel Ministre de la Santé et de la Prévention, Monsieur Aurélien Rousseau, pour les nombreuses victimes des vaccins anti-Covid, c’est être complice du nouveau drame qui a déjà commencé.

Après le malaise de 22 collégiens d’un établissement de Morlanwels en Belgique et d’autres cas signalés en Colombie, en France un collégien de Saint-Herblain (44) a été à son tour hospitalisé, victime d’un malaise après l’injection. Cet adolescent est décédé le 27 octobre 2023.

Sur le site d’EudraVigilance (base de données européenne des rapports d’effets indésirables susceptibles d’être liés à l’utilisation des médicaments) consultée le 30 octobre 2023, sont notifiés 10 108 effets indésirables, dont 58 décès.3

Plus que jamais, la santé de nos enfants relève de votre responsabilité.

Les brochures du Ministère de la Santé et de la Prévention, de l’Institut National du Cancer (INCA), distribuées aux familles sont muettes sur les effets indésirables du Gardasil 9. Elles mentionnent uniquement un « excellent profil de sécurité » et prétendent qu’« aucun lien entre ces vaccins et les maladies auto-immunes n’a été démontré ».

Pourtant, comment peut-on passer sous silence les nombreux jeunes en bonne santé, aujourd’hui décédés (Adriana, Élodie, Marion…) ou dont les vies ont été brisées à la suite des précédentes campagnes vaccinales avec le Gardasil 4, déjà agressives ?

L’Agence Nationale de Sécurité du Médicament (ANSM) pour la France et l’Agence européenne des médicaments (EMA) publient cependant les effets indésirables de ce produit alors que l’affiche officielle envoyée aux collèges les ignore totalement.

L’ANSM, dans ses recommandations aux professionnels de santé, se contente de mettre en garde contre des chocs anaphylactiques et de préciser que « certains effets indésirables peuvent être graves ou inattendus ». Pourquoi ne pas donner une information complète aux parents ?

L’EMA, dans les comptes-rendus de réunions de concertation pluridisciplinaires (RCP) concernant la notice du Gardasil 9, il est relevé page 7 des effets indésirables nombreux et potentiellement très sévères : syndrome de Guillain-Barré, encéphalomyélite aiguë disséminée, purpura thrombopénique… La liste est longue et seuls les effets à court terme sont mentionnés. Or, il est reconnu qu’une grande partie des effets indésirables des vaccins surviennent sur le long terme.4

Les enfants sont notre bien le plus cher : nous veillons sur eux chaque jour et exigeons que les familles reçoivent une information appropriée concernant un acte médical irréversible qui demande impérativement de recueillir leur consentement libre et éclairé.

Jamais on n’a autant prétendu protéger la jeunesse et jamais, pourtant, la souffrance en milieu scolaire n’a été aussi grande.

Le principe de précaution doit prévaloir : nos enfants ne doivent pas être exposés à des risques réels et avérés, a fortiori quand le risque de cancer imputable aux HPV est si faible. De plus, le laboratoire Pfizer lui-même ayant déclaré ignorer les interactions possibles avec d’autres vaccins, il paraît donc très imprudent de poursuivre l’administration du Gardasil 9 (ou autres thérapies immunisantes, quelle qu’en soit la marque ou l’indication), chez les personnes injectées contre la Covid sans information scientifique complémentaire.5

L’extension de la vaccination aux garçons, sous prétexte de non-discrimination et de protection contre la transmission, ne peut que multiplier ces effets indésirables.

Comment faire confiance quand les notices de l’EMA et de la Food and Drug Administration (FDA) divergent autant sur les effets indésirables pour le seul produit Gardasil 9 ?6 7

L’organisme EPI-PHARE a reconnu dans une étude un risque aggravé de syndrome de Guillain-Barré pour ce vaccin.

De nombreux procès sont en cours contre le fabricant, y compris en France. Aux États-Unis, un cas de narcolepsie vient d’être reconnu, celui du jeune Trey Cobb, âgé de 14 ans lors de la troisième injection.

La responsabilité du laboratoire Merck est établie.

« L’expert médical de Cobb a soutenu avec succès auprès du Juge qu’il existe une homologie entre l’orexine et certaines parties du vaccin Gardasil, entraînant des réactions croisées, provoquant la destruction des neurones producteurs d’orexine » et causant la narcolepsie auto-immune avec cataplexie, concluant à une indemnisation.8

Nous avons déjà été témoins de trop nombreux scandales sanitaires : sang contaminé, hormone de croissance, H1N1, Distilbène, hépatite B, Mediator, Dépakine, Vioxx… avec le Gardasil sommes-nous une fois de plus confrontés à un nouveau scandale ?

Lors du démarrage de la campagne vaccinale anti-Covid 19, les autorités de Santé avaient affirmé que les injections anti-Covid 19 étaient sûres et efficaces… et ont ignoré les avertissements de nombreux scientifiques de renom.

Il est par ailleurs inacceptable que les nombreux effets indésirables liés à la vaccination contre l’Hépatite B ne fassent toujours pas à ce jour l’objet d’aucun avertissement.

Il est urgent de renoncer.

Nous vous exhortons, au nom du principe de précaution et du respect du libre choix des familles, à diffuser largement des informations loyales, claires et adaptées, plutôt que d’utiliser la propagande et le harcèlement.

Nous devons tous prendre nos responsabilités.

Dans les pays qui ont systématiquement vacciné les années précédentes, il a été constaté une recrudescence des cancers du col de l’utérus. Il faut y ajouter la négligence des personnes qui se croient protégées. Concernant la France, qui à la suite de plusieurs accidents vaccinaux, était restée sur un faible taux d’injection, elle n’a vu aucune recrudescence de ces cancers.

En effet, le dépistage régulier est le meilleur moyen et le moins onéreux pour se protéger.

À ce titre, nous vous rappelons l’article 121-3 du Code pénal :

« […] les personnes physiques qui n’ont pas causé directement le dommage, mais qui ont créé ou contribué à créer la situation qui a permis la réalisation du dommage ou qui n’ont pas pris les mesures permettant de l’éviter, sont responsables pénalement s’il est établi qu’elles ont, soit violé de façon manifestement délibérée une obligation particulière de prudence ou de sécurité prévue par la loi ou le règlement, soit commis une faute caractérisée et qui exposait autrui à un risque d’une particulière gravité qu’elles ne pouvaient ignorer. »

et l’article L1111-2 du Code de la santé publique :

« Toute personne a le droit d’être informée sur son état de santé. Cette information porte sur les différentes investigations, traitements ou actions de prévention qui sont proposés, leur utilité, leur urgence éventuelle, leurs conséquences, les risques fréquents ou graves normalement prévisibles qu’ils comportent ainsi que sur les autres solutions possibles et sur les conséquences prévisibles en cas de refus […]. Lorsque, postérieurement à l’exécution des investigations, traitements ou actions de prévention, des risques nouveaux sont identifiés, la personne concernée doit en être informée, sauf en cas d’impossibilité de la retrouver. Cette information incombe à tout professionnel de santé dans le cadre de ses compétences et dans le respect des règles professionnelles qui lui sont applicables. Seules l’urgence ou l’impossibilité d’informer peuvent l’en dispenser. »

Il est de votre devoir d’alerter sur les effets indésirables du Gardasil 9.

L’absence de dénonciation revient à accepter de désinformer par omission sur les effets secondaires et à se rendre coupable par complicité.

Le droit ou le devoir de réserve cessent d’être légitimes lorsque la santé des enfants est en jeu.

Nous faisons appel à vous, gardiens de la déontologie et des bonnes pratiques, pour ne pas cautionner le scandale en cours.

L’ouverture du débat est indispensable et il est urgent d’instaurer un moratoire.
Avec l’espoir d’être enfin entendus.

Collectif Parents & Citoyens France,

Cosignataires :

AIMSIB – Alliance Citoyens Libres — Alliances Citoyennes 79 — Antenne Reinfo 01/Pays de Gex — Association NEC MERGITUR 17 — Association SOS Libertés — Basic 37 — BOL D’AIR — Collectif des Syndicats et Associations Professionnels Européens — Collectif Liberté 07 — Collectif Saintais — Collectif santé 44 — Collectif Santé Mauges — Collectif Soignants Résistants 85 — Comité de Soutien aux Parents en Presqu’île de Crozon — Corse Humanis — Corse Unis — Eveil Citoyen 47 — l’Ordre Universel des Praticiens de Santé — Les Masques Blancs — Liberté 78 — Ligue pour la Liberté Vaccinale — Nopass 24 — Police Pour La Vérité — Reinfo les Collectifs — Pour la Liberté de Choix 01/Reinfo Bourg 01 — Reinfocitoyens 91 — Réinfoliberté 86 — Reinfo Paris — Reinfo 49 — REVAV — Solidarité Objectif Santé — Sport Sur Ordonnance Carcassonne — STOPALAMASQUARADE 44 — UNIC 67 — VERITY France.





Le « gouvernement par le chaos »

Maurice Joly et le « gouvernement par le chaos » vers 1864

[Publication initiale sur dedefensa.org 01/01/2020]

[Illustration : Reuters]

Par Nicolas Bonnal

Certains croient dénoncer un système tout nouveau. Mais le système est ancien, il a la vie dure. Ce qui ne le tue pas le rend plus fort, on l’a vu cette année.

Voyons un maître. Il a inspiré les protocoles, mais il a surtout tout dit. Maurice Joly, à partir de ses références à la Grèce antique et au Second Empire bonapartiste, a fasciné Karl Marx. Découvrez-le sur wikisource et faites un don à Wikipédia, qui le mérite bien.

Bilan nul des révolutions de 1848 :

« Attendez : Dans vos calculs, vous n’avez compté qu’avec des minorités sociales. Il y a des populations gigantesques rivées au travail par la pauvreté, comme elles l’étaient autrefois par l’esclavage. Qu’importent, je vous le demande, à leur bonheur toutes vos fictions parlementaires ? Votre grand mouvement politique n’a abouti, en définitive, qu’au triomphe d’une minorité privilégiée par le hasard comme l’ancienne noblesse l’était par la naissance. Qu’importe au prolétaire courbé sur son labeur, accablé sous le poids de sa destinée, que quelques orateurs aient le droit de parler, que quelques journalistes aient le droit d’écrire ? »

Populisme, despotisme ?

« Je vous réponds qu’un jour il les prendra en haine, et qu’il les détruira de sa main pour se confier au despotisme. »

Machiavel dresse le bilan des sociétés lugubres (avec cette seule référence au judaïsme, d’ailleurs pas hostile) :

« De la lassitude des idées et du choc des révolutions sont sorties des sociétés froides et désabusées qui sont arrivées à l’indifférence en politique comme en religion, qui n’ont plus d’autre stimulant que les jouissances matérielles, qui ne vivent plus que par l’intérêt, qui n’ont d’autre culte que l’or, dont les mœurs mercantiles le disputent à celles des juifs qu’ils ont pris pour modèles. Croyez-vous que ce soit par amour de la liberté en elle-même que les classes inférieures essayent de monter à l’assaut du pouvoir ? C’est par haine de ceux qui possèdent ; au fond, c’est pour leur arracher leurs richesses, instrument des jouissances qu’ils envient. »

Pessimisme politique :

« Quelles formes de gouvernement voulez-vous appliquer à des sociétés où la corruption s’est glissée partout, où la fortune ne s’acquiert que par les surprises de la fraude, où la morale n’a plus de garantie que dans les lois répressives, où le sentiment de la patrie lui-même s’est éteint dans je ne sais quel cosmopolitisme universel ? »

Nécessité (Marx voit la même chose dans le 18 Brumaire) du super-Etat tentaculaire, césarien ou bonapartiste, en tout cas bien socialiste, qui gère et contrôle nos moindres gestes :

« Je ne vois de salut pour ces sociétés, véritables colosses aux pieds d’argile, que dans l’institution d’une centralisation à outrance, qui mette toute la force publique à la disposition de ceux qui gouvernent ; dans une administration hiérarchique semblable à celle de l’Empire romain, qui règle mécaniquement tous les mouvements des individus ; dans un vaste système de législation qui reprenne en détail toutes les libertés qui ont été imprudemment données ; dans un despotisme gigantesque, enfin, qui puisse frapper immédiatement et à toute heure, tout ce qui résiste, tout ce qui se plaint. Le Césarisme du Bas-Empire me paraît réaliser assez bien ce que je souhaite pour le bien-être des sociétés modernes. »

On précise comme Tocqueville que l’on n’a plus besoin de violence pour contrôler les hommes (puisqu’il suffit de les abrutir) :

« Il ne s’agit pas aujourd’hui, pour gouverner, de commettre des iniquités violentes, de décapiter ses ennemis, de dépouiller ses sujets de leurs biens, de prodiguer les supplices ; non, la mort, la spoliation et les tourments physiques ne peuvent jouer qu’un rôle assez secondaire dans la politique intérieure des États modernes. »

Hélas, contrôler la bêtise humaine est aisé — voyez Platon (république, VIII) ou La Boétie :

« Dans tous les temps, les peuples comme les hommes se sont payés de mots. Les apparences leur suffisent presque toujours ; ils n’en demandent pas plus. On peut donc établir des institutions factices qui répondent à un langage et à des idées également factices ; il faut avoir le talent de ravir aux partis cette phraséologie libérale, dont ils s’arment contre le gouvernement. Il faut en saturer les peuples jusqu’à la lassitude, jusqu’au dégoût. On parle souvent aujourd’hui de la puissance de l’opinion, je vous montrerai qu’on lui fait exprimer ce qu’on veut quand on connaît bien les ressorts cachés du pouvoir. »

Machiavel conseille un peu de chaos, un peu de dissonance et d’incohérences pour contrôler la masse :

« Mais avant de songer à la diriger, il faut l’étourdir, la frapper d’incertitude par d’étonnantes contradictions, opérer sur elle d’incessantes diversions, l’éblouir par toutes sortes de mouvements divers, l’égarer insensiblement dans ses voies. Un des grands secrets du jour est de savoir s’emparer des préjugés et des passions populaires, de manière à introduire une confusion de principes qui rend toute entente impossible entre ceux qui parlent la même langue et ont les mêmes intérêts. »

Le despotisme de Tocqueville (État tutélaire et doux, etc.) est ici repris, sous une forme impériale ou démocratique :

« Dans vos sociétés si belles, si bien ordonnées, à la place des monarques absolus, vous avez mis un monstre qui s’appelle l’État, nouveau Briarée dont les bras s’étendent partout, organisme colossal de tyrannie à l’ombre duquel le despotisme renaîtra toujours. Eh bien, sous l’invocation de l’État, rien ne sera plus facile que de consommer l’œuvre occulte dont je vous parlais tout à l’heure, et les moyens d’action les plus puissants peut-être seront précisément ceux que l’on aura le talent d’emprunter à ce même régime industriel qui fait votre admiration. »

L’État profond, comme l’État socialiste en France ou ploutocrate en Amérique, a besoin de guéguerres :

« À toute agitation intérieure, il doit pouvoir répondre par une guerre extérieure ; à toute révolution imminente, par une guerre générale ; mais comme, en politique, les paroles ne doivent jamais être d’accord avec les actes, il faut que, dans ces diverses conjonctures, le prince soit assez habile pour déguiser ses véritables desseins sous des desseins contraires ; il doit toujours avoir l’air de céder à la pression de l’opinion quand il exécute ce que sa main a secrètement préparé. »

Gouverner par le chaos ? Mais on y est déjà :

« Pour résumer d’un mot tout le système, la révolution se trouve contenue dans l’État, d’un côté, par la terreur de l’anarchie, de l’autre, par la banqueroute, et, à tout prendre, par la guerre générale. »

Avec patience et vaseline, écrit Céline, éléphant encugule fourmi. Donc recruter des avocats, des publicistes et des bureaucrates :

« Le pouvoir que je rêve, bien loin, comme vous le voyez, d’avoir des mœurs barbares, doit attirer à lui toutes les forces et tous les talents de la civilisation au sein de laquelle il vit. Il devra s’entourer de publicistes, d’avocats, de jurisconsultes, d’hommes de pratique et d’administration, de gens qui connaissent à fond tous les secrets, tous les ressorts de la vie sociale, qui parlent tous les langages, qui aient étudié l’homme dans tous les milieux. Il faut les prendre partout, n’importe où, car ces gens-là rendent des services étonnants… »

Les réformes ? Mais l’État adore réformer la France, l’Europe, le monde, les retraites :

« L’usurpateur d’un État est dans une situation analogue à celle d’un conquérant. Il est condamné à tout renouveler, à dissoudre l’État, à détruire la cité, à changer la face des mœurs. Ainsi je toucherai tour à tour à l’organisation judiciaire, au suffrage, à la presse, à la liberté individuelle, à l’enseignement. »

Pensée unique ? Elle est déjà nommée par Joly. Lisez donc :

« Comment voulez-vous que la grande masse d’une nation puisse juger si c’est la logique qui mène son gouvernement ? Il suffit de le lui dire. Je veux donc que les diverses phases de ma politique soient présentées comme le développement d’une pensée unique se rattachant à un but immuable… »

Un peu de Décodex, mais pas trop. Il faut laisser les antisystèmes s’exprimer (ouf), recommande l’adroit Machiavel :

« Dans les pays les plus avancés de l’Europe en civilisation, l’invention de l’imprimerie a fini par donner naissance à une littérature folle, furieuse, effrénée, presque immonde, c’est un grand mal. Eh bien, cela est triste à dire, mais il suffira presque de ne pas la gêner, pour que cette rage d’écrire, qui possède vos pays parlementaires, soit à peu près satisfaite. »

Attentat False Flag ou fausse bannière ? On y est déjà, les enfants ! Car ça vous fait remonter dans les sondages (on dit alors l’opinion) :

« Il y aura peut-être des complots vrais, je n’en réponds pas ; mais à coup sûr il y aura des complots simulés. À de certains moments, ce peut être un excellent moyen pour exciter la sympathie du peuple en faveur du prince, lorsque sa popularité décroît. »

L’attentat permet de renforcer les contrôles, pardon, la sécurité !

« En intimidant l’esprit public on obtient, au besoin, par-là, les mesures de rigueur que l’on veut, ou l’on maintient celles qui existent. Les fausses conspirations, dont, bien entendu il ne faut user qu’avec la plus grande mesure, ont encore un autre avantage : c’est qu’elles permettent de découvrir les complots réels, en donnant lieu à des perquisitions qui conduisent à rechercher partout la trace de ce qu’on soupçonne. »

L’urbanisme… Construire des HLM, des banlieues, des villes nouvelles pour éloigner les pauvres. Joly en parle avant Mumford ou Debord :

« Mais vous comprenez bien que je n’entends pas rendre la vie matérielle difficile à la population ouvrière de la capitale, et je rencontre là un écueil, c’est incontestable ; mais la fécondité de ressources que doit avoir mon gouvernement me suggérerait une idée ; ce serait de bâtir pour les gens du peuple de vastes cités où les logements seraient à bas prix, et où leurs masses se trouveraient réunies par cohortes comme dans de vastes familles. »

Pour une fois, notre ilote/idéaliste/Montesquieu de service comprend le truc…

Enfin le peuple maso aime et comprend les coups, le 11 septembre, et tous les Bataclan :

« Ne craignez pas que le peuple s’émeuve jamais des coups que je porterai. D’abord, il aime à sentir la vigueur du bras qui commande, et puis il hait naturellement ce qui s’élève, il se réjouit instinctivement quand on frappe au-dessus de lui. Peut-être ne savez-vous pas bien d’ailleurs avec quelle facilité on oublie. Quand le moment des rigueurs est passé, c’est à peine si ceux-là mêmes que l’on a frappés se souviennent. »

Petit hommage à l’Europe et à ses libertés compressées :

« Ne craignez rien, je suis des vôtres, je porte comme vous une couronne et je tiens à la conserver : j’embrasse la liberté européenne, mais c’est pour l’étouffer. »

Le pouvoir subventionne la presse et devient journaliste :

« Dans les pays parlementaires, c’est presque toujours par la presse que périssent les gouvernements, eh bien, j’entrevois la possibilité de neutraliser la presse par la presse elle-même. Puisque c’est une si grande force que le journalisme, savez-vous ce que ferait mon gouvernement ? Il se ferait journaliste, ce serait le journalisme incarné. »

Le pouvoir contrôle et soudoie tout via la presse :

« Comme le dieu Vishnou, ma presse aura cent bras, et ces bras donneront la main à toutes les nuances d’opinion quelconque sur la surface entière du pays. On sera de mon parti sans le savoir. Ceux qui croiront parler leur langue parleront la mienne, ceux qui croiront agiter leur parti agiteront le mien, ceux qui croiront marcher sous leur drapeau marcheront sous le mien. »

Et dire qu’on nous parle de 1984 ! C’est en 1864 qu’est née cette société et les authentiques résistants doivent cesser de la sous-estimer.

Sources

  • Maurice Joly — Dialogues aux enfers (Wikisource)
  • Étienne de La Boétie — Discours de la servitude volontaire (Wikisource)
  • Alexis de Tocqueville – De la démocratie, II, 4e partie, chapitre six
  • Nicolas Bonnal — Chroniques sur la fin de l’histoire ; Céline (Kindle)



Situation désespérée pour les soignants suspendus non réintégrés

Le collectif Les Essentiels sonne l’alerte

[Source : francesoir.fr]

En avril dernier, des soignants semblaient enfin voir le bout du tunnel avec la fin de leur suspension, 18 mois après avoir refusé de se soumettre à l’obligation vaccinale. Pourtant, près de six mois plus tard, la réintégration se passe mal pour des milliers d’entre eux, alerte le collectif Les Essentiels, fondé par Jean-Louis. Pour certains, les conditions de retour ne sont pas tenables, puisqu’ils ne sont pas réintégrés aux postes qu’ils avaient quittés le 15 septembre 2021. Dans cet entretien, Jean-Louis est accompagné de Vincent, docteur en médecine et de Pascale, infirmière. Cette dernière est un exemple type de ce qu’il se passe actuellement. Sentant qu’elle ne pouvait pas accepter les conditions que l’on lui proposait pour sa réintégration, elle a fait le choix de se mettre en disponibilité, tout en se sentant forcée de prendre cette décision : « On a l’impression d’un véritable acharnement de certains personnels administratifs », regrette Jean-Louis, le fondateur du collectif.






Le féminisme US par-delà le rien et le mâle

[Publication initiale en 2019 : dedefensa.org]

Par Nicolas Bonnal

Les médias expliquent qu’on demande, qu’on exige une présidente féministe en Amérique… Ah, ces élues du congrès en blanc, comme elles les auront émus, ces médias…

Je n’étonnerai personne en écrivant que 90 % des antisystèmes sont des hommes, et que lorsqu’on trouve des femmes dans les rangs antisystèmes, c’est essentiellement par islamophobie. Ceci concédé, notre monde aux affaires repose sur les valeurs féminines : « pleurnicherie humanitaire » (Muray), hystérie belliciste, autoritarisme tortueux (Merkel, Clinton…). Sans oublier la haine du sexe et de la reproduction, qui sont devenues des valeurs féministes. Dans l’Espagne féministe-socialiste de Sanchez, le sexe doit se faire avec notaire.

Le Deep State et l’empire nous préparent un après-Trump (je laisse de côté le gros poisson décevant) qui sera pire que la candidate hilarante. On pense à la Cortez-machin et à ses clones ; on aura alors un bolchévisme écologiste et belliciste à la sauce féministe et antiraciste aux affaires. L’Amérique pourra-t-elle le supporter ? On espère que non et qu’elle s’écroulera avec son gnosticisme politique — sauf si elle nous emporte dans sa chute. Toujours est-il que cette montée planétaire et quelque peu comique du féminisme aboutira de toute manière à l’extinction de l’occident et sans doute du monde. On s’en moque d’ailleurs, car on ne regrettera pas ce qui est devenu si méprisable. La multiplication des hommes-enfants politiques de type Macron, Sanchez, Obama, Rivera et autres (des « macroncitos » comme on dit en Espagne) montrent ce triomphe de la cause féministe qui repose sur une alliance avec les lobbies ultras des minorités sexuelles.

Nous allons nous citer dans cette affaire :

« Autoritaire et humanitaire, Angela Merkel incarne le péril féministe ; voyez L’Express qui évoqua dans une manchette débile ces femmes qui sauvent le monde. En réalité si nous avions eu Hillary Clinton au pouvoir, nous aurions déjà la guerre mondiale. Merkel incarne l’esprit de la nursery décrit en 1921 par Chesterton lors de son voyage en Amérique. Pour Chesterton la féministe (la fasciste ou la bolchéviste au féminin) considère le citoyen comme un enfant, pas comme un citoyen :

“And as there can be no laws or liberties in a nursery, the extension of feminism means that there shall be no more laws or liberties in a state than there are in a nursery.”
[“Et comme il ne peut y avoir de lois ou de libertés dans une crèche, l’extension du féminisme signifie qu’il n’y aura pas plus de lois ou de libertés dans un État qu’il n’y en a dans une crèche.”] »

C’est ainsi du reste que fonctionne la démocratie en Europe bruxelloise : comme dans une nursery, avec des peuples infantiles et bien soumis, sauf la minorité machiste-populiste-raciste qui horrifie raisonnablement les medias bien-pensants. Le féminisme devient le noyau du totalitarisme postmoderne. On retrouve comme toujours Tocqueville et son pouvoir prévoyant, tutélaire et doux, qui cherche à nous fixer dans l’enfance.

J’ajoutais alors :

« Les froides fonctionnaires sans enfant remplissent nûment leur tâche ingrate, oubliant au passage que l’homme a été créé égal à la femme, l’électeur à son élu.

Évoquons les harpies bellicistes… Sur ce sujet Philippe Grasset remarquait “la tendance d’Obama à s’entourer de créatures essentiellement féminines, les Harpies diverses, Nuland, Rice, Flournoy, Clinton, Power, les personnages les plus extrémistes de toutes les administrations depuis des décennies, sinon les plus extrémistes de toute l’histoire de la diplomatie US.” »

Emmanuel Todd avait dénoncé la dérive féministe de la diplomatie américaine. Il analysait les agendas du féminisme ombrageux dans son presque impeccable Après l’empire :

« L’Amérique, dont le féminisme est devenu, au cours des années, de plus en plus dogmatique, de plus en plus agressif, et dont la tolérance à la diversité effective du monde baisse sans cesse, était d’une certaine manière programmée pour entrer en conflit avec le monde arabe, ou plus généralement avec la partie du monde musulman dont les structures familiales ressemblent à celles du monde arabe, ce que l’on peut nommer le monde arabo-musulman. »

Todd ajoutait :

« Il y a quelque chose d’inquiétant à voir une telle dimension devenir un facteur structurant des relations internationales. Ce conflit culturel a pris depuis le 11 septembre un côté bouffon et à nouveau théâtral, du genre comédie de boulevard mondialisée. D’un côté, l’Amérique, pays des femmes castratrices, dont le précédent président avait dû passer devant une commission pour prouver qu’il n’avait pas couché avec une stagiaire ; de l’autre, Ben Laden, un terroriste polygame avec ses innombrables demi-frères et demi-sœurs. Nous sommes ici dans la caricature d’un monde qui disparaît. Le monde musulman n’a pas besoin des conseils de l’Amérique pour évoluer sur le plan des mœurs. »

L’anthropologue et démographe voyait aussi la dégénérescence gagner le monde scientifique anglo-saxon/occidental à cause de cette idéologisation féministe ; comme on sait toutes les sciences sont compromises en occident PC maintenant, aussi bien les humaines que les dures ou la génétique, ce qui confirme la Chine et la Russie dans leur suprématie technologique et militaire.

Emmanuel Todd donc :

« Le conflit entre le monde anglo-saxon et le monde arabo-musulman est profond. Et il y a pire que les prises de position féministes de Mmes Bush et Blair concernant les femmes afghanes. L’anthropologie sociale ou culturelle anglo-saxonne laisse apparaître quelques signes de dégénérescence (…) Si une science se met à distribuer des bons et des mauvais points, comment attendre de la sérénité de la part des gouvernements et des armées ? »

Si la suite est facile à prévoir (guerre mondiale contre les machos russes-chinois-iraniens, extinction démographique, migrations pleurnichardes, et explosion de la dépense/dette sociale), ce qui précédait ce désastre est à rappeler — et on le retrouvera une fois de plus chez Tocqueville. On relira son ami Gustave de Beaumont avec profit aussi.(([1] Gustave de Beaumont écrit sur cette femme américaine isolée, abstraite et gnostique :

« Sa vie est intellectuelle. Ce jeune homme et cette jeune fille si dissemblables s’unissent un jour par le mariage. Le premier, suivant le cours de ses habitudes, passe son temps à la banque ou dans son magasin ; la seconde, qui tombe dans l’isolement le jour où elle prend un époux, compare la vie réelle qui lui est échue à l’existence qu’elle avait rêvée. Comme rien dans ce monde nouveau qui s’offre à elle ne parle à son cœur, elle se nourrit de chimères, et lit des romans. Ayant peu de bonheur, elle est très religieuse, et lit des sermons. »))

Notre génie écrivait, beaucoup plus perspicace que Marx ou Engels dans cette affaire :

« Aux États-Unis, les doctrines du protestantisme viennent se combiner avec une Constitution très libre et un état social très démocratique ; et nulle part la jeune fille n’est plus promptement ni plus complètement livrée à elle-même. »

La femme américaine est plus affranchie que l’homme :

« Longtemps avant que la jeune Américaine ait atteint l’âge nubile, on commence à l’affranchir peu à peu de la tutelle maternelle ; elle n’est point encore entièrement sortie de l’enfance, que déjà elle pense par elle-même, parle librement et agit seule ; devant elle est exposé sans cesse le grand tableau du monde ; loin de chercher à lui en dérober la vue, on le découvre chaque jour de plus en plus à ses regards, et on lui apprend à le considérer d’un œil ferme et tranquille. Ainsi, les vices et les périls que la société présente ne tardent pas à lui être révélés ; elle les voit clairement, les juge sans illusion et les affronte sans crainte ; car elle est pleine de confiance dans ses forces, et sa confiance semble partagée par tous ceux qui l’environnent. »

La conséquence :

« Il ne faut donc presque jamais s’attendre à rencontrer chez la jeune fille d’Amérique cette candeur virginale au milieu des naissants désirs, non plus que ces grâces naïves et ingénues qui accompagnent d’ordinaire chez l’Européenne le passage de l’enfance à la jeunesse. Il est rare que l’Américaine, quel que soit son âge, montre une timidité et une ignorance puériles. Comme la jeune fille d’Europe, elle veut plaire, mais elle sait précisément à quel prix. »

Et cette constatation redoutable :

« Si elle ne se livre pas au mal, du moins elle le connaît ; elle a des mœurs pures plutôt qu’un esprit chaste. »

Ce mixte « d’esprit peu chaste » et de « mœurs très pures » est devenu le fondement de notre société orwellienne et fanatique de la censure. On cherche la petite bête immonde et on châtie. C’est finalement une police politique et même sexuelle qui envahit notre quotidien vitrifié : en France on poursuit les hommes qu’on aurait entendu siffler des filles… En Andalousie, le mari doit avoir un suivi psychiatrique dans le cadre de la loi de la violence de genre… il va de soi que l’homme qui accepte ce type de couvre-feu anti-masculin n’est plus tout à fait un homme. Mais après des siècles de progrès et de libération…

Restons sur Tocqueville ; bien avant toutes ces blanches sages du Congrès américain, la jeune fille US effraie notre juriste voyageur (et abominable macho) :

« J’ai souvent été surpris et presque effrayé en voyant la dextérité singulière et l’heureuse audace avec lesquelles ces jeunes filles d’Amérique savaient conduire leurs pensées et leurs paroles au milieu des écueils d’une conversation enjouée ; un philosophe aurait bronché cent fois sur l’étroit chemin qu’elles parcouraient sans accidents et sans peine… »

Le monde postmoderne repose sur le ressentiment, celui des ex-esclaves, des ex-colonisés, des ex-femmes, des ex-persécutés, des ex-animaux…, et il ne s’en remettra pas, puisqu’à la destruction intérieure des pays doit s’ajouter la Grande Guerre sainte extérieure. Il faut épurer/refonder ce monde, et dites-vous qu’elles (et ils) iront jusqu’au bout.

Nota : si l’Américaine est née comme ça, gnostique en fait — cf. les filles du Dr March ou la péroreuse Beecher-Stowe, l’Européenne a dû être transformée, travaillée. Un Nietzsche remonté écrivait dans par-delà le bien… et le mâle :

« Sans doute, il existe, parmi les ânes savants du sexe masculin, assez d’imbéciles, amis et corrupteurs des femmes, qui conseillent à ces dernières de dépouiller la femme et d’imiter toutes les bêtises dont souffre aujourd’hui en Europe “l’homme”, la “virilité” européenne — qui aimerait avilir la femme jusqu’à la “culture générale” —, ou même jusqu’à la lecture des journaux et jusqu’à la politique. On veut même, de-ci de-là, changer les femmes en libres penseurs et en gens de lettres. »

Et Nietzsche d’ajouter justement dans son splendide texte :

« Tout cela est la révélation, sinon d’une déchéance de l’instinct féminin, d’une mutilation de la femme. »

Et on ne parlera pas de la mutilation/déchéance des hommes !

Sources

  • Alexis de Tocqueville, De la démocratie, II, troisième partie, chapitre 9 (classiques.uqac.ca)
  • Gustave de Beaumont — Marie, ou de l’esclavage (classiques.uqac.ca)
  • Nietzsche — Par-delà le bien et le mal, § 239
  • Gilbert Keith Chesterton — What I saw in America (Gutenberg.org)
  • Nicolas Bonnal — Machiavel et les armes de migration massive ; Nietzsche et la guerre des sexes ; les grands westerns américains, une approche traditionnelle et rebelle (Amazon.fr)
  • Emmanuel Todd — Après l’empire (Gallimard)

Note




La violence lors de la Révolution française : l’aboutissement d’une logique infernale

[Source : epochtimes.fr]

Par Etienne Fauchaire

ENTRETIEN — Au cours des années 1793 et 1794, la Révolution française, qui promettait « liberté, égalité, fraternité » aux citoyens français, a basculé vers un régime de terreur dont la face sanglante est encore aujourd’hui symbolisée par la guillotine. À l’école et au sein des universités, dans le cinéma ou dans la presse, cette violence reste pourtant minorée, sinon occultée, au profit d’un récit mythologique. Pourtant loin d’être un dérapage, la politique de répression mise en œuvre par les Jacobins serait le fruit d’une terrible mécanique initiée dès juillet 1789 : c’est la thèse soutenue par l’historien Hervé Luxardo dans son ouvrage La Révolution française et la violence : une logique infernale.

Epoch Times : Survenue le 14 juillet 1789, la prise de la Bastille est un événement emblématique de la Révolution française, souvent présenté comme un soulèvement du peuple parvenu à s’emparer de cette citadelle perçue tel un symbole du despotisme monarchique. Une mythologie, dénoncez-vous, dont les bases ont été jetées dès lors que les émeutiers ont découvert que seulement sept prisonniers se trouvaient en son sein. Pouvez-vous revenir sur la genèse du récit révolutionnaire ?

Hervé Luxardo : D’une certaine manière, tout commence un certain mardi 14 juillet 1789. Qu’on s’entende bien, il y a évidemment d’autres dates qui auraient pu devenir le symbole de cette année révolutionnaire, comme le 20 juin 1789, jour du serment du Jeu de Paume, ou le 9 juillet, lorsque les députés se proclament Assemblée nationale… Votre question nous renvoie en fait à la IIIe République triomphante qui s’est emparée, très logiquement, du récit fondateur des origines de la Révolution. Il lui fallait donc organiser la mémoire des Français. Elle allait construire l’histoire que devaient retenir les écoliers. C’est ce que l’on a appelé le « roman national » qui a été d’une efficacité redoutable puisqu’il fonctionne toujours, en tout cas pour certains événements ; même si les Républicains voulaient fêter le 14 juillet… 1790. Ce sont d’ailleurs les auteurs des manuels scolaires qui ont mis l’accent sur la Bastille.

Encore en 2023, la reddition de la Bastille est majoritairement présentée comme un soulèvement du peuple pour s’attaquer au « symbole de l’arbitraire royal ». Bien sûr, tout ceci est un montage idéologique. Un montage qui d’ailleurs commence au lendemain de la chute de la forteresse parisienne. En réalité, les quelque 10 000 émeutiers savaient que la Bastille renfermait de la poudre dont ils manquaient pour leurs fusils.

On a donc toute une littérature totalement imaginaire qui se fait un plaisir de décrire les heures sombres de la Bastille, qui n’existent que sur le papier. Ainsi, une brochure de 16 pages raconte le martyre d’un imaginaire Comte de Lorges, prisonnier pendant 32 ans. L’auteur, pour forcer le trait, invente un « Tribunal de Sang » qui l’aurait condamné à vivre dans un cachot obscur sans contact avec le monde extérieur. D’autres auteurs imaginèrent des « victimes du despotisme » affamées, réduites à se nourrir de leur propre chair ! D’autres, plus subtils, comme le « Patriote Palloy », un très riche entrepreneur en maçonnerie, allaient utiliser le filon en organisant des processions macabres pour dénoncer les horreurs du « despotisme monarchique ». Palloy fit aussi sculpter des milliers de petites Bastille pour entretenir la flamme patriotique et sa bourse.

Il n’y a que depuis peu que les récits révèlent systématiquement le très faible nombre de prisonniers de la Bastille. Tout ceci n’est que très logique alors que l’État républicain cherchait alors à rassembler la Nation derrière un récit mythologique.

Le citoyen Palloy. La vie privée des hommes. Au temps de la Révolution française.
Texte Hervé Luxardo. Illustrations Pierre Probst.
Éditions Hachette.

Cruelle, richissime, conservatrice : la noblesse d’Ancien Régime est selon vous caricaturée et réduite dans les livres d’Histoire à sa portion qui vivait à la Cour du roi. Qu’en était-il exactement ?

Là encore, il fallait, pour justifier la Révolution, simplifier. Il était nécessaire de porter le fer contre la force obscure par excellence, LA noblesse.

En 1789, la société française est divisée en trois ordres : les deux ordres privilégiés et le tiers état qui, en théorie, n’en possède pas. Il est vrai que l’ordre de la noblesse est moins puissant qu’au Moyen Âge. La monarchie capétienne a peu à peu repris à cette dernière les droits régaliens : le lever de l’impôt, des soldats, l’émission de la monnaie, l’administration de la justice. Les historiens estiment ses effectifs à 400 000 personnes. L’une des plus prestigieuses est celle de la noblesse d’épée, qui est peu importante au XVIIIe siècle. La production cinématographique nous a habitué à cette vieille noblesse qu’elle nous montre notamment à Versailles. Combien sont-ils ?

Environ 4000 qui ont été présentés au roi. Une présentation qui leur permet de côtoyer le souverain et bien sûr de chasser en sa compagnie. Cette noblesse est très fortunée. Le marquis de La Fayette dispose de plus de 100 000 livres de revenus annuels. À la cour, elle dépense sans compter dans les jeux d’argent. À l’opposé, en province, on trouve des nobles très pauvres ; certains ne disposent que de 600 livres par an, c’est-à-dire quatre fois moins que les revenus d’un artisan du XVIIIe siècle. Noblesse ne signifie pas richesse ! Ajoutons qu’il existe aussi une noblesse dite de robe comme les membres des Parlements, du Châtelet de Paris, des Cours des aides, etc. Et plus étonnant, une « noblesse de cloche », comme on la surnommait méchamment, qui s’acquérait grâce aux charges municipales dans de très nombreuses villes comme à Angers, Abbeville, Poitiers, Nord ou Toulouse (avec les fameux capitouls), etc.

Enfin, même si la puissance économique de la noblesse provenait de sa richesse foncière et des droits seigneuriaux, on oublie qu’une partie non négligeable de celle-ci est à l’origine de l’industrialisation de la France. Contrairement à une idée reçue, le droit de pratiquer des activités commerciales et industrielles était autorisé, sans déchoir. Propriétaire d’une grande partie des forêts, bois et eaux courantes, elle possède le sous-sol et investit, pour une partie d’entre elle, dans les mines de charbon, la sidérurgie et le travail du verre. Par exemple, en Franche-Comté, le comte d’Orsay installe quatre hauts fourneaux et trois forges. Bien des nobles se lancent dans le textile, contribuant ainsi à l’édification d’une première industrie dans les campagnes. Certains, comme la comtesse de Lameth, vont jusqu’à faire distribuer des centaines de rouets aux villageois d’Hénencourt.

Lors de la Révolution, le premier coup dur porté au catholicisme en France se fait sous la forme de la Constitution civile du clergé du 12 juillet 1790, qui a établi une distinction entre prêtres jureurs — ceux qui acceptaient de prêter serment — et réfractaires. Vous écrivez que les persécutions religieuses, menées par des administrations incapables de comprendre l’inquiétude de la majorité des Français, ont constitué la véritable cause de la révolte vendéenne. Comment en êtes-vous arrivé à cette conclusion ?

Assez simplement ! La réponse se trouve dans les archives, les travaux des nombreuses sociétés savantes auxquelles il faut rendre hommage. Bref, à tous les chercheurs, sans oublier les milliers d’étudiants qui ont tant dépouillé de documents. Rappelons que la France de 1789 est un pays à majorité rurale. Sur 28 millions d’habitants, 20 millions vivent de l’agriculture.

Il y a tout d’abord un personnel administratif révolutionnaire très intéressé par l’idée d’acheter les terres du Clergé et les biens nationaux, et qui était attaché à ce titre à la Révolution. Bien de ces responsables étaient très hostiles à l’Église catholique, considérée comme une puissance contre-révolutionnaire. Ils aiment lire et commenter les textes des philosophes des Lumières et s’intéressent aux connaissances scientifiques et techniques de l’époque. Pour eux, la religion est à reléguer dans les vieilleries et l’Église est un obstacle au progrès. Ils n’ont que mépris pour les paysans et tous ceux qui restaient attachés aux traditions.

Jusqu’a aujourd’hui, les spécialistes de la Révolution française ont eu tendance à ne pas saisir la spécificité des mentalités populaires du XVIIIe siècle et, notamment, certains historiens ignorent sciemment les révoltes paysannes pendant la Révolution, car ces faits contredisent leur explication manichéenne du monde. « Un révolutionnaire ne peut avoir tort », affirmait en 1793 un grenadier de la Garde Nationale.

Dès février 1791, les autorités du Morbihan écrivent au président de l’Assemblée nationale pour s’inquiéter des risques de guerre civile, les populations prenant fait et cause pour leurs prêtres réfractaires. Toujours début février, 3000 paysans armés marchent sur Vannes pour libérer leur évêque alors arrêté par les autorités révolutionnaires. Conséquence : sur les 454 prêtres du Morbihan, seuls 48 préfèrent le serment pour la Constitution civile du Clergé de 1790. Pendant deux ans, jusqu’à l’insurrection vendéenne de mars 1793, les révoltes vont se succéder. Que demandaient les ruraux ? Simplement retrouver les « prêtres non-jureurs ». Dans les campagnes, ils faisaient signer des pétitions, voire prenaient les fourches. Mais les administrations départementales, la Constituante et la Législative ignorèrent superbement les revendications populaires. Ne voyant dans les paysans révoltés que des « aristocrates » et des « contre-révolutionnaires », elles accentuèrent vexations et répression. Au début de l’année 1793, la levée des 300 000 hommes décidée par la Convention a mis le feu aux poudres.

Les massacres des « colonnes infernales » de Turreau en Vendée. La vie privée des hommes. Au temps de la Révolution française.
Texte Hervé Luxardo. Illustrations Pierre Probst.
Éditions Hachette.

Théâtre, presse, débats parlementaires… la Révolution, qui se voulait une bataille pour la liberté, s’est soldée… par une répression terrible de la liberté. Ce mot scandé par les révolutionnaires n’était-il in fine qu’un slogan instrumentalisé à des fins politiques ?

Oui, c’est très contradictoire avec l’idée même de révolution née de l’esprit des Lumières. En 1789, la Révolution française ouvre la société et affirme, dans sa Déclaration des droits de l’homme et du citoyen, la liberté comme principe fondateur de toute société. Mais certains « Patriotes » vont très rapidement l’oublier pour privilégier des pratiques, dirons-nous, moins ouvertes… Déjà, dès l’été 1789, début août, le rédacteur du Journal Politique National (de tendance royaliste) se plaint des pressions que reçoivent les imprimeurs et les libraires pour arrêter sa diffusion. Non, bien sûr, ce n’était pas qu’un slogan, comme vous dites. En revanche, dès l’année 1792 les révolutionnaires, et par la suite, les partisans de la Terreur vont réellement instrumentaliser le beau mot de liberté. Notamment dans le domaine de l’art théâtral. La commune de Paris, les Montagnards, les Jacobins et l’aile marchante de la sans-culotterie vont instaurer une dictature littéraire en contrôlant les textes. De la même manière, les véritables débats à la Convention nationale sont impossibles ; la liberté de parole n’est plus qu’un simulacre. Les Jacobins contrôlent les tribunes et organisent des chahuts pour couvrir la voix des opposants. Les députés « modérés » sont parfois poursuivis et frappés notamment par les « coupe-jarrets de Marat ».

Le saccage d’une imprimerie pendant la Terreur. La vie privée des hommes. Au temps de la Révolution française.
Texte Hervé Luxardo. Illustrations Pierre Probst.
Éditions Hachette.

Dominée par l’extrême gauche sans-culotte, la Commune de Paris a joué un rôle clé dans les événements de la Révolution, à commencer par l’exécution de Louis XVI. Pouvez-vous expliquer comment celle-ci a obtenu la mort du roi ?

C’est un fait qui, de mon avis, est central dans l’institutionnalisation de la violence révolutionnaire. L’extrême gauche sans-culotte parisienne s’empare du pouvoir à l’occasion de la prise des Tuileries, le 10 août 1792. La Commune de Paris, avec l’aide des 48 sections de Paris, va, pendant deux longues années, faire pression sur l’Assemblée législative, puis sur la Convention. Nommée par les 48 sections tenues par les militants sans-culottes les plus déterminés, elle comprend 288 membres. Parmi les dirigeants de cette Commune de 1792, citons Pétion, Manuel, Danton, Robespierre, Marat, puis Pache, Chaumette, Hébert…

Effectivement, la Commune — et ses relais, les militants sans-culottes — va peser de tout son poids pour détruire l’ancienne société héritée de l’Ancien Régime. Tous les moyens utilisés sont bons, notamment pour faire condamner Louis XVI. Avec les « plus ultra des Jacobins », les militants menacent physiquement les députés feuillants et girondins qui ne veulent pas la mort du roi. Coiffés d’un bonnet phrygien, armés de piques et de sabres, ils ont investi les couloirs qui mènent à la salle du Manège où siègent les députés. Quand un député défavorable à l’exécution du roi se présente, ils l’injurient, voire le saisissent au collet en le « secouant rudement »… Quand les députés commencèrent à voter pour la mort du roi, des militants apostrophaient ainsi les députés : « Ou sa mort ou la tienne ! ». C’est la terreur exercée par l’extrême gauche parisienne qui emporta la mort du monarque. Pour preuve, le 17 janvier, 387 députés sur 721 votaient la mort. Des députés modérés firent recompter le lendemain les votes. Résultat : 26 députés de plus votèrent contre la mort. Mais à une voix de majorité, Louis XVI fut condamné à la guillotine. 361 pour, 360 contre…

« Sans l’énergie de Paris, la France ne serait habitée que par des esclaves », écrivait en 1793 un grenadier de la Garde nationale. Vous soulignez le « délire obsessionnel » et « imaginaire » qui animait la pensée jacobine, prompt à diviniser le mot « peuple », en le réduisant à une abstraction. À vos yeux, est-ce là une caractéristique de l’idéologie d’extrême gauche depuis la Révolution jusqu’à nos jours ?

Effectivement, je crois que cette sacralisation de certains termes et spécialement du mot « peuple » est la clé pour une meilleure compréhension non seulement de la Révolution française, mais de toutes les révolutions. En divinisant le mot « peuple », l’extrême gauche s’attribue une proximité privilégiée avec les classes défavorisées en s’en faisant, dans le discours, l’unique porte-parole. Pour faire accepter sa vision du monde et ses pratiques politiques — la Terreur, par exemple —, elle construit un récit mythologique et manichéen où elle rejette dans les ténèbres de l’histoire tous ses adversaires. Des adversaires qui sont bientôt considérés comme des ennemis. Se revendiquant du « peuple », l’extrême gauche peut en toute majesté réduire ses contradicteurs à des dénominations infamantes : « aristocrates », « privilégiés », « fanatiques », « brigands » et ainsi les évacuer de l’Histoire. C’est ce qu’avait noté le député grenoblois, Joseph Dumolard, répondant à un député Montagnard : avec les Jacobins et les sans-culottes, « vous vous décorez du nom de peuple, mais vous n’êtes que quelques membres des sections de Paris ».

La Révolution française et la violence. « Une logique infernale… » (1789 à nos jours).
Hervé Luxardo. Éditions Clefs pour l’histoire de France, 233 p., 16 €.



Géopolitique brutale : le pouvoir démasqué

[Source : Actions Suisse]

Plongez dans les méandres de la géopolitique mondiale avec Stanislas Berton. Cette analyse approfondie dévoile les dynamiques subtiles du pouvoir mondial, les rivalités économiques, et les mouvements sociaux qui façonnent notre époque. De l’influence mondiale des médias à la mainmise de Big Pharma sur la politique mondiale, Stanislas Berton éclaire des zones d’ombre souvent délaissées.

Au programme de cette intervention percutante :

  • — L’équilibre entre souveraineté culturelle et influence mondiale.
  • — Les stratégies géopolitiques des superpuissances mondiales.
  • — L’impact de l’activisme LGBT sur la politique internationale.
  • — Le rôle de la législation moderne dans la liberté d’expression.

Stanislas Berton nous entraîne également dans des discussions philosophiques profondes, réfléchissant à la moralité et à la spiritualité de la société moderne, s’inspirant des réflexions de penseurs comme René Guénon. Le parcours est vaste, des réflexions théologiques sur le péché originel aux implications pratiques des enseignements bibliques dans la vie moderne.

Cette exploration éclairante ne se contente pas de décoder les complexités de la géopolitique mondiale ; elle invite à une introspection sur nos normes sociétales et nos idéologies personnelles.

Conférence organisée par le MFR : mouvement-federatif-romand.ch


  • 00:00:00 — Introduction
  • 00:02:17 — Contexte et pertinence du sujet
  • 00:06:08 — Définition du problème
  • 00:07:02 — La guerre contre le totalitarisme
  • 00:07:22 — Diversité des forces géopolitiques
  • 00:09:17 — Souveraineté et influence culturelle
  • 00:10:01 — Influence politique de Washington
  • 00:11:57 — Questions de droits LGBT et de souveraineté
  • 00:16:27 — Médias et perception publique
  • 00:22:33 — Big Pharma et la gouvernance mondiale
  • 00:28:34 — Contrôle législatif et souveraineté
  • 00:30:09 — Le rôle de Poutine sur la scène mondiale
  • 00:31:26 — Dynamiques économiques et rivalités
  • 00:32:05 — Politique régionale et influence
  • 00:34:03 — Rivalité mimétique et conflits
  • 00:37:58 — Histoire des États-Unis et politiques actuelles
  • 00:39:47 — Activisme LGBT et politique
  • 00:46:53 — Société, culture, et spiritualité
  • 00:48:44 — Dynamiques sociales contemporaines
  • 00:53:07 — Liberté d’expression et législation
  • 00:57:34 — Philosophie, religion, et morale
  • 01:00:20 — René Guénon et la critique de la modernité
  • 01:01:29 — Le péché originel et la modernité
  • 01:02:03 — Enseignements bibliques et vie moderne
  • 01:09:23 — Société, comportement et conséquences
  • 01:11:20 — Géopolitique mondiale et crises régionales
  • 01:12:04 — Conclusion et réflexions finales



Dossier : Peut-on guérir le monde du fléau du complotisme ?

La pire pandémie qu’ait connue l’Humanité et qui pourrait conduire à l’extinction.

Guide de survie à l’usage des citoyens normaux1.

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Par Alain Tortosa

Mise en garde

De nombreuses thèses complotistes sont détaillées dans ce texte à la fois pour les combattre et les ridiculiser.
Si vous êtes comploti-sensible ou que certains membres de votre famille le sont, merci de ne pas prendre de risque en lisant ce qui suit.

Préambule

Les médias nous alertent à propos de guerres, de réchauffement climatique, de virus et d’autres fléaux qui nous menacent au quotidien.
Il est évident que ces sujets sont gravissimes et si ne nous prenons pas toutes les mesures de bon sens que les complotistes nomment « dangereuses, inefficaces et liberticides », cela pourrait sonner le glas de l’Humanité.

Les ruisseaux font les fleuves, c’est du même ordre de ne pas faire fuir les grandes fortunes en défiscalisant leurs bénéfices afin que nous puissions être un maximum à bénéficier du ruissellement. Alors, essayons tous de mettre une pierre à l’édifice.

Ces dangers, réels cités précédemment, ne sont rien à côté d’un mal sournois qui nous ronge de l’intérieur, le « complotisme ». Au risque de choquer, l’immonde Poutine, pardon l’immonde Hamas, n’est rien !

Il n’est que justice que l’on donne un prix Nobel à celles et ceux qui ont participé à la mise au point des vaccins ARNm aujourd’hui réputés pour leur efficacité et leur innocuité totalement inédite. Quel fou pourrait émettre une critique à ce sujet, tout à l’honneur et l’indépendance du comité Nobel.
C’est bien beau de récompenser une technique d’avenir qui permettra de sauver des milliards de vies en la généralisant à l’ensemble des vaccins classiques (formidables, mais dépassés par la course incessante des mutations virales).
Mais à quoi bon promouvoir de tels progrès si le monde bascule dans le complotisme et détruit la réputation de ces formidables injections.

« Si le complotisme gagne, plus personne n’acceptera de s’injecter des vaccins ou de se chauffer à 17 °C pour sauver la planète et se débarrasser de Poutine ! »

Il ne faut pas mettre la charrue avant les bœufs et l’on doit s’attaquer en priorité au Mal Absolu, le complotisme !

Ce fléau est pire que la crise des opioïdes qui a provoqué plusieurs centaines de milliers de morts aux USA.
Un fléau qui nous touche tous !

Nous pouvons faire semblant, ignorer la chose, mais je ne connais pas une famille, pas une communauté, pas une entreprise, sans un membre infecté par cette gangrène.
Nous ne pouvons plus faire semblant, chaque minute qui passe apporte de nouveaux contaminés !

Qui sont ces sous-hommes ?

Des êtres abjects, des aigris analphabètes en quête de sens qui ont raté leur vie à la différence des fact-checker qui sont au service de la Vérité et de la communauté.

(Je profite de l’occasion pour les féliciter de la journée #NoTwitterDay3 pour lutter contre la désinformation et le Mal véhiculé par Elon Musk sur X.
Hélas ! les complotistes ont décidé d’occuper le terrain notamment en faisant la promotion de #RudyKissMyAss4 qui fait plus de 137 000 posts à l’écriture de ces lignes versus 35 000 pour le #NoTwitterDay.)

Même si nous savons que ces malades sont principalement des gueux sans éducation, hélas ! tous les milieux sont touchés.
C’est d’autant plus déstabilisant alors que les populations issues de milieux aisés sont plus intelligentes et éduquées que les classes populaires, type « gilets jaunes ».

Deux mots pourraient qualifier ces déviants en dehors de « folie » :

  • Paranoïa.
  • Narcissisme.

Pour le premier ils ne voient que manigances, tromperies, corruptions et même satanisme.
Tout n’est que mensonge et on ne peut rien croire qui viendrait de la bouche des autorités ou des médias officiels.

Quant au second, il est évident qu’ils ont une haute opinion d’eux-mêmes. « Les gens normaux (les “normies” comme ils les appellent) sont des cons, des moutons, des lâches, des décérébrés, des manipulés » alors que eux ont compris, eux savent et eux détiennent la vérité, une vérité de malades mentaux.

Raison pour laquelle ils sont si dangereux, car totalement inconscients de leur folie.

Ils demeurent les champions de l’inversion accusatoire en reprochant aux personnes saines ce qu’ils sont eux-mêmes.

C’est extrêmement déstabilisant pour un citoyen lambda, bon et naïf au bon sens du terme.
Bon citoyen qui est conscient de l’évidente dangerosité du Covid, de l’évidente efficacité des vaccins, de l’évidente innocuité des injections, de l’évident réchauffement climatique causé par les émissions de CO2 humaines, de l’évidente écologie des énergies renouvelables ou de l’évidente criminalité de Poutine ou du Hamas pour ne citer que ces exemples.

Les personnes normales, éduquées, honnêtes ont appris à réfléchir et ont bien compris certaines réalités scientifiques indiscutables :

  • Le masque ne protège pas soi-même, mais les autres.
  • La distanciation, les gestes barrières, le fait de ne pas fréquenter les rayons livres ou jouet, de manger assis, etc. limite les contaminations.
  • Un porteur asymptomatique dont les traces virales sont au fond de l’écouvillon peut excréter le virus sans tousser ni moucher et ainsi contaminer son voisin ou une famille entière.
  • Les sanctions contre la Russie vont étouffer son économie.
  • Il est indispensable de se vacciner pour protéger les autres quand bien même le vaccin n’empêcherait pas la contamination et que son efficacité ne dépasse pas les quelques semaines.
  • En jetant notre vieille voiture bien qu’elle fonctionne parfaitement et en achetant une voiture neuve, on participe au sauvetage de la planète.
  • Nous avons la chance de vivre en démocratie.

Je me vois désolé de rappeler ces banalités. Pour autant on trouve des gens éduqués qui basculent dans la folie criminelle et critiquent ces faits scientifiques qui font consensus auprès de tous les spécialistes qui ont gardé leur raison.

Personne n’est à l’abri, ne parlons pas de Cnews connu pour ses dérives multiples, mais LCI élève exemplaire, prononçait il y a encore quelques jours les mots « bande de gaza, prison à ciel ouvert, mettre les palestiniens au régime sans les faire mourir de faim, juste au-dessus du seuil de malnutrition ».
Preuve en est que la Mal Complotiste peut surgir de partout quand on l’attend le moins.

Les porteurs asymptomatiques

Les malades déclarés sont facilement repérables grâce à leurs déclarations délirantes et paranoïaques. Il est donc relativement facile de s’en protéger avec des gestes barrières.

Il existe, hélas, des complotistes qui s’ignorent, des porteurs asymptomatiques.

Ceux-ci sont les plus dangereux, car non seulement ils sont inconscients de leur contagiosité, mais ils peuvent nous contaminer à notre insu en profitant d’un instant de faiblesse et en abusant d’un capital sympathie.

« Un seul contact avec un malade peut suffire pour nous contaminer et décimer des familles entières. »

Ne riez pas, le sujet est dramatique !
J’ai assisté il y a quelques jours à la destruction d’une famille, abonnée à Libé et pratiquant tous les jours le journal de 20 h de BFM.
Une famille moderne constituée d’un père de couleur et d’un autre père avec des enfants issus de mariages antérieurs ou de GPA, bref une famille amenée à devenir on ne peut plus banale dans un monde de tolérance et d’inclusivité.

Rendez-vous compte qu’il a suffi que leur voisin trans (donc au-dessus de tout soupçon) leur dise, sur le pas du palier, « Quel été pourri ! » pour que le ver pénètre leur esprit.
Des gens normaux (appelés fidèles par les complotistes) qui ont toujours porté le masque, respecté les distanciations, vaccinés de la première heure, qui ont signalé tous les voisins qui écoutaient de la musique les fenêtres ouvertes après le couvre-feu… sont tombés comme des mouches !
Une famille décimée, porteuse d’avenir à la veille où le petit de 5 ans allait annoncer sa transition de genre lors d’une petite fête improvisée à l’école !

Reconnaissez que le phénomène est plus grave que rater les travaux pratiques sur la sexualité.

Je présente mes excuses à celles et ceux qui sont choqués par ma dernière phrase. Je ne mets nullement en doute la nécessité d’apprendre la sexualité dès 3 ans, je sais bien que c’est vital pour le développement et l’équilibre psychologique des plus petits. Ces siècles d’obscurantisme et de christianisme ont fait des dégâts inimaginables. Un enfant a des droits tout comme un adulte avec lequel il peut avoir des rapports sexuels du moment qu’il est consenti et que l’enfant ne subit aucune pression, autorité ou chantage. L’amour n’a rien à voir avec l’âge, le sexe ou les orientations sexuelles et ce n’est pas notre Président qui me contredirait.
« Quand il était avocat, Dupond-Moretti a pu plaider que l’inceste d’un homme avec l’une de ses filles était un exemple d’inceste heureux5. »

Je ne suis pas taré au point de nier ces réalités scientifiques sur le développement, néanmoins j’affirme que le complotisme est beaucoup plus grave, c’est tout. S’ils prennent le pouvoir, alors adieu tous ces idéaux !

Il est donc vital d’apprendre à reconnaître un porteur asymptomatique.
Celui est capable de dire :

  • Plaisanter sur Jean-Michel ou Michael6.
  • « Mais quel été pourri ! »
  • « Je ne comprends pas pourquoi quand Poutine tue une poignée de civils en Ukraine lors d’un bombardement c’est un crime contre l’Humanité et quand des milliers de civils, hommes femmes et enfants sont tués en Palestine aussi lors de bombardements, c’est de la légitime défense et un bien triste dommage collatéral ».
  • « J’ai déjà 5 doses, je vais bien, pourquoi ferais-je un nouveau rappel ? »
  • « Mon voisin a été malade comme un chien après sa deuxième dose et en plus il a attrapé ensuite le Covid. »
  • « Tu as vu, la femme de Zelensky7, ce héros qui nous protège de l’horreur, a acheté pour 1 million de dollars de bijoux chez Cartier lors du passage à l’ONU de son mari réclamant des fonds pour l’Ukraine (en octobre 2023). »
  • « Ah quel con ce Poutine, il fait péter son propre gazoduc et pense même pas à le couper ! »
  • « C’est bizarre toutes ces célébrités et tous ces hommes politiques qui achètent ou se font encore construire des villas de rêve au bord de l’eau alors qu’il y a le réchauffement climatique et une montée inexorable des mers à court terme.8 »
  • « Tu connais toi des personnes jeunes et en bonne santé qui sont mortes du Covid ? »
  • « Je me suis inscrit sur un groupe Telegram. »

Toutes ces phrases sont des portes dérobées qui peuvent mener au complotisme.

Nous devons détecter, signaler et isoler les porteurs asymptomatiques.

Toute personne positive au test qcm-c (c comme complotisme) devra être identifiée et devrait porter un signe distinctif afin de protéger les honnêtes gens.
Le test QCM-C comprendrait une vingtaine de questions dont voici un large extrait.

« Êtes-vous plus ou moins d’accord avec les phrases suivantes : »

« Le masque protège les autres, mais pas soi-même, c’est pour cela que tout le monde doit le porter. »
« Les non-vaccinés menacent les vaccinés même si le vaccin est efficace. »
« Alors que le CO2 représente 0,04 % de l’air, que la France représente 1 % des émissions mondiales de carbone, leur diminution de 50 % aiderait la planète. »
« Jeter une vieille voiture fonctionnelle et la remplacer par une voiture neuve électrique protège la planète. »
« Nous ne sommes pas encore en capacité de retourner sur la Lune parce que le savoir de 1960 a été perdu et que les ingénieurs sont à la retraite ou décédés. »
« Lorsqu’il fait trop chaud en été, c’est la preuve du réchauffement climatique alors que lorsqu’il fait froid c’est un phénomène météorologique qui n’a rien à voir avec le climat. »
« Le 11 septembre, deux avions ont percuté chacun un tour et trois tours sont tombées, car un projectile a frappé une troisième tour qui a pris feu et qui est donc tombée. »
« La Terre est plate. »
« Les radars automatiques sauvent des vies. »
« Les sanctions contre la Russie sont efficaces. »
« Tous les vaccins passés, présents et futurs sont sûrs et efficaces sinon ils ne seraient pas commercialisés. »
« Le sport, la sieste, la douche, le rhume, tondre sa pelouse, regarder la télé, prendre l’avion, manger une glace, avaler de l’Humex,… peut provoquer des myocardites. »
« En 1990, des soldats irakiens sont entrés avec leurs armes dans la maternité de l’hôpital de Koweït City. Ils ont arraché les bébés des couveuses, les ont emportés et les ont laissés mourir sur le sol froid9. »
« Poutine a saboté son propre gazoduc qui lui a coûté des milliards, oubliant qu’il pouvait fermer le robinet pour exercer un chantage, juste pour faire accuser les Américains. »
« Les vaccins ne peuvent PAS provoquer de myocardites, une malchance sur dix millions. »
« Poutine est le seul responsable de la guerre en Ukraine. »
« Les Palestiniens et les pays arabes sont les seuls responsables du conflit israélo-palestinien. »
« La monnaie numérique permettra la fin des fraudes et des crimes. »

En cas de positivité, il est indispensable d’isoler le malade, mais aussi son entourage à qui l’on fera passer le test.
Tout complotiste asymptomatique doit être placé à l’isolement puis refaire un 2e test 15 jours plus tard.

Notez qu’au-delà de deux erreurs, les enquêteurs du Ministère de la Santé (de la « Vérité » comme ils disent) seront dépêchés sur place afin de jauger des mesures à prendre comme la mise en quarantaine de l’immeuble ou du quartier.
Le gouvernement réfléchirait à un projet de loi qui permettrait l’affiche des noms, adresses et photos des complotistes sur des panneaux publicitaires 4 x 3 mètres, mais il est à craindre que les citoyens ne soient pas encore suffisamment mûrs ou conscients du fléau pour y adhérer (les Chinois ont franchi le pas, eux).

Le déni :

Le déni est quelque chose de terrible dans les maladies psychiatriques et le complotisme n’échappe pas à la règle.
Nous avons d’un côté ceux qui s’assument, qui sont joyeux, fiers, révolutionnaires et j’en passe…
Mais nous avons aussi les complotistes qui se mentent à eux-mêmes.
Je ne suis pas dans la tête de ces malades qui s’ignorent, mais j’imagine qu’il leur est indispensable, non pas de mentir aux autres, mais à eux-mêmes.

« Tout comme l’alcoolique ou le toxicomane qui se dit utiliser des drogues récréatives, le complotiste dans le déni refuse d’assumer l’horrible vérité. »

Eux seuls arrivent à se convaincre plus ou moins de leurs mensonges.
Ni les honnêtes gens ni les complotistes assumés ne se font d’illusion sur la réalité complotiste de ces personnes qui ne s’assument pas.

Ils ont presque un côté sympathique avec leurs :

« Bonjour, avant de prendre la parole je voudrais dire que je ne suis pas antivax. »

ou

« Bonjour, avant de prendre la parole, je voudrais dire que je ne suis pas complotiste. »

ou

« Bonjour, avant de prendre la parole, je voudrais dire que je ne suis pas pro Poutine. »

ou

« Bonjour, avant de prendre la parole, je voudrais dire que je ne suis pas platiste. »

ou

« Bonjour, avant de prendre la parole, je voudrais dire que je ne suis pas climatosceptique. »

ou

« Bonjour, avant de prendre la parole, je voudrais dire que je ne suis pas pro-palestinien. »

La suite de leur discours n’est pourtant que mensonges, blasphèmes et complotisme !

Je ne citerai aucun nom, mais en écrivant ceci je ne peux m’empêcher de penser à un certain avocat dont la notoriété ne suffisait plus et qui a cherché à illuminer sa triste vie en basculant du côté obscur.

« Bonjour, avant de prendre la parole, je voudrais dire que je ne fais que du droit et que je ne suis pas complotiste. »

Ce triste sire ne trompe que lui…

Il est fou d’imaginer tous ces complotistes fiers de ne pas avoir porté de masque ou aidé d’autres à ne pas le porter, contourné les confinements, les passe-sanitaires et j’en passe.
Quand j’y pense, je suis glacé d’effroi en pensant à toutes les pauvres victimes qui ne se sont pas injecté le vaccin (aussi nommé « Sainte Ampoule » par les complotistes) à cause de ces dangereux criminels qui se prennent pour des Don Quichotte.

Les complotistes dans le déni sont quand même plus faciles à repérer et donc à s’en protéger que les complotistes asymptomatiques, mais ils demeurent extrêmement difficiles à soigner.
Ils ne pourront pas entreprendre un travail sur eux-mêmes sans ouvrir les yeux.
Il est donc de notre devoir de citoyens bienveillants de les forcer à voir leur réalité.

Dépendance

« Le complotisme est une drogue dure pire que l’héroïne. »

Autant je connais des personnes qui ont pu sortir de la toxicomanie, autant je n’en connais aucune qui soit revenue de leur déviance.

Vous imaginez une réunion des complotistes anonymes ?

  • « Bonjour, je m’appelle Marcel, cela fait deux jours que je ne me suis pas connecté sur le compte de Silvano Trotta. »

« Bravo Marcel ! »

  • « Bonjour, moi c’est Henri, cela fait une semaine que je ne regarde que BFM. »

« Bravo Henri ! »

  • « Bonjour, moi c’est Julien, je regarde tous les jours Météo Climat. »

« Bravo Julien ! »

  • « Bonjour, moi c’est Charles-Henri, j’ai arrêté le caviar russe depuis 3 semaines. »

« Bravo Charles-Henri ! »

  • « Bonjour, moi c’est Alfred, hier j’ai regardé TV Liberté »

« Hou, c’est pas bien ! »

Non tout ceci relève de l’optimisme pour ne pas dire de l’utopie.
Non seulement les complotistes sont addictes, mais ils ne cherchent absolument pas à en sortir, bien au contraire.

Nous l’avons vu avec les asymptomatiques, il est possible de tomber dans la drogue sans s’en rendre compte.
Une seule fois suffit !

Cette addiction ne fait que croître, le complotiste va passer sans fin d’une théorie du complot à une autre au fur et à mesure de ses « recherches », de ses délires devrions-nous dire.
Aucun sujet ne sera épargné et il prendra toute nouvelle actualité diffusée dans les médias mainstream pour un nouveau complot.
Il n’en aura jamais assez et sera à l’affût de toute nouvelle information (vérifiée) qu’il pourra rejeter.

Symptômes

Il serait bon d’expliciter un peu plus les conséquences de cette terrible maladie extrêmement contagieuse.

« À l’instar de la toxicomanie, le sujet n’est pas conscient de sa dépendance croissante et de sa perte de contact avec la réalité.
Plus la maladie progresse et plus le malade se croit sain et en bonne santé.
Il pense que la masse des gens normaux est folle et manipulée par de prétendues puissances occultes. »

La paranoïa ne fait que croître. Il en vient à imaginer qu’une poignée d’élites contrôlerait le monde avec des visées sataniques.
Dans son univers, le meurtre, les réseaux pédophiles, la traite des humains, les rituels de sacrifices humains ne relèvent pas du folklore ou de la fiction hollywoodienne, mais d’une réalité « objective ». Non, non, je ne plaisante pas !
Il pense que toutes les sphères de la société sont gangrenées et que 100 % des journaux mainstream sont corrompus et financés par ces mêmes élites.
Pour lui, comme aurait dit Coluche, la seule chose qui est vraie dans le journal, c’est la date !

Pavlov. Au même titre qu’un boxeur se lève immédiatement dès qu’il entend la cloche de reprise, le complotiste branche immédiatement ses circuits neuronaux déviants dès la moindre information.

« Une attaque terroriste dans une école ? ».
« C’est sûrement une attaque sous faux drapeau menée par le gouvernement ou des officines mondialistes ! »

C’est une maladie neurodégénérative qui nourrit
des symptômes psychiatriques de plus en plus aigus.

Jusqu’à la folie

Il n’existe quasi aucun sujet pour lequel le malade demeure un tant soit peu les pieds sur terre.

Plus le temps passe et plus le complotiste défend des thèses de plus en plus délirantes.

En voici une liste non exhaustive.

Pour eux tout ceci relève du mensonge et du complot :
(Je mets en note quelques références utilisées par les complotistes pour nourrir leur délire.)

  • 11 septembre : 2 avions qui volent à des vitesses impossibles selon le constructeur et qui font effondrer 3 tours à la vitesse de la démolition contrôlée. Tour 710.
  • L’assassinat de JFK par un malade isolé11.
  • L’homme sur la lune avec une technologie perdue depuis12.
  • Poutine qui saborde son gazoduc réduisant à néant ses possibilités de chantage13.
  • Le Covid une maladie où il faut subir des tests ou porter des masques pour connaître son existence.
  • La fiole d’anthrax14 ou les bébés15 tués dans leur couveuse pour justifier la guerre en Irak.
  • Le réchauffement climatique qui touche toutes les planètes du système solaire16 tandis qu’il a fait 60 °C cet été en Espagne17.
  • Le vaccin Pfizer qui n’a aucun effet secondaire18, le Vidal19 se trompe en reconnaissant qu’il peut tuer tandis que Pfizer20 ne connaît pas les effets secondaires lors de sa commercialisation.
  • La température de la lune a augmenté du fait des missions lunaires21.
  • Le fait qu’il n’a jamais fait aussi chaud depuis 100 000 ans22 soit bien avant l’invention du thermomètre.
  • Un vaccin protecteur, fait dont Pfizer lui-même n’est pas informé23, qui n’empêche pas la transmission, mais qui néanmoins protège les autres tout en faisant des non-vaccinés des assassins potentiels.
  • « Des femmes, des enfants ont eu la tête coupée. La mort est partout » lors de l’attaque du Hamas24.
  • Le vaccin HPV25 qui a permis d’éradiquer le cancer du col de l’utérus en Australie alors que le nombre de cas de cancers ne fait que croître depuis la vaccination massive.
  • Nous vivons dans une dictature mondiale, la démocratie n’étant qu’une illusion.
  • Etc.

Rien n’y échappe pas même Israël où ces fous de complotistes s’étonnent que l’on accuse Poutine de crime de guerre26 lorsque 5 civils (Ukrainiens je précise) sont tués par un missile tandis que Netanyahou est dans la légitime défense27 lorsque des centaines d’enfants palestiniens périssent, simples dommages collatéraux.

Ils vont même jusqu’à s’étonner de l’absence de condamnation des USA pour crime contre l’Humanité ayant tué des centaines de milliers de civils irakiens28.
C’est vous dire la folie de ces complotistes.

Il va de soi que nos gouvernants pensent à la planète en cherchant à limiter le CO2 même si c’est uniquement dans les pays occidentaux, la production de CO2 ne faisant qu’augmenter dans le monde29 et en continuant à autoriser en parallèle l’usage du Glyphosate, car sa dangerosité n’est pas prouvée.

En quoi cette maladie est si dramatique, ne pourrions-nous pas les ignorer ?

J’imagine que vous rigolez là !
Le chaos provoqué par la contamination totale de la planète serait pire que les 7 plaies d’Égypte.

Si les complotistes gagnaient, le monde ne serait que pur chaos !

Je précise que je ne fais que relayer les délires complotistes.

Imaginez un monde :

  • Qui ferait des lois pour interdire et combattre l’optimisation ou évasion fiscale30 qui se monte à 1000 milliards d’euros en 2022. à titre de comparaison la fraude aux prestations sociales31 en France serait de 6 à 8 milliards.
  • Qui condamnerait l’industrie pharmaceutique pour ses mensonges, ses corruptions et pour ses morts.
  • Qui mettrait en œuvre le référendum d’initiative citoyenne.
  • Qui permettrait aux peuples et aux États de décider de leur destin.
  • Qui prônerait le droit à l’eau, à l’énergie, à la nourriture et une répartition honnête des richesses tout en permettant la réussite personnelle basée sur autre chose que l’esclavagisme d’autrui.
  • Qui ferait la promotion de la famille avec un papa une maman et des enfants sans pour autant condamner les exceptions. Et dans lequel l’hétérosexualité se voudrait la norme et l’homosexualité confinée à la sphère privée.
  • Qui lutterait contre la corruption et les lobbies.
  • Qui interdirait toute censure, toutes lois mémorielles et ouvrirait les débats sur les médias nationaux.
  • Qui ne chercherait pas à les réduire en esclavage au bénéfice d’une infime minorité.
  • Où l’on prônerait le couple, le mariage, la fidélité ou l’abstinence et non la débauche, les clubs échangistes (ouverts durant le confinement) ou la pornographie à tous les étages.
  • Qui mettrait fin à la faim dans le monde pour un coût ridicule de 30 milliards par an durant 10 ans, la famine étant la volonté des gouvernants.
  • Qui soutiendrait une politique nataliste et apporterait une aide psychologique et/ou économique, sociale, aux femmes qui désirent avorter tout en leur montrant la réalité de l’acte, les conséquences psychologiques et le développement du fœtus au fil des semaines.
  • Qui prônerait des valeurs simples, la relation à la nature, le partage, l’entraide et non uniquement la réussite individuelle.
  • Où l’euthanasie des vieux, des malades, des fous, des pauvres, des toxicomanes serait interdite et remplacée par une aide et une solidarité aux personnes en souffrance.
  • Où les libertés et les droits de l’homme seraient au centre.
  • Qui mettrait à mal les lobbies d’armement.
  • Qui interdirait les lobbies LGBT, la transition de genre pour les mineurs.
  • Qui mettrait en œuvre des processus démocratiques et de destituions d’élus qui ont trahi.
  • Où l’éducation sexuelle pour les enfants de moins de 15 ans serait bannie des programmes scolaires.
  • Qui ne donnerait pas une valeur différente à des enfants palestiniens, israéliens, ukrainiens, russes, et j’en passe…
  • Où l’on affirmerait qu’il n’existe que deux genres, les hommes et les femmes sans faire de l’exceptionnel une norme.
  • Qui ne gouvernerait pas les citoyens par la peur, le mensonge, le chantage et la manipulation.
  • Qui lutterait activement contre la sexualisation des enfants, la pédophilie, ses réseaux et le trafic d’êtres humains.
  • Qui ferait revenir une science honnête sur le climat, les médicaments et les virus.
  • Qui éradiquerait le satanisme et prônerait l’amour. Qui prônerait la diversité en termes d’information et rendrait les médias indépendants.
  • Qui offrirait une prime à celles et ceux qui gardent leurs objets, leurs véhicules plus de 10 ans et qui le répareraient dans un esprit de décroissance.
  • Qui condamnerait tout personnage politique dont le patrimoine aurait explosé durant son mandat.

etc.

J’espère que vous avez pu lire tout ceci sans être écœuré par autant de folie et d’obscurantisme.

En voulez-vous encore ou avez-vous compris que cette vision d’enfer pourrait devenir réalité si le complotisme gagnait la population générale ?
Tout ceci prouve qu’il est Vital pour l’avenir de l’Humanité d’anéantir cette déviance et poursuivre vers le chemin d’une gouvernance mondiale protégée par les grands de ce monde (« les puissances d’argent » diraient les complotistes).

Contagion, protection

On ne le redira jamais assez, les complotistes sont extrêmement dangereux et il faut s’en protéger.
Il faut les tenir à distance le plus possible et d’autant plus qu’il existe les porteurs asymptomatiques qui ravagent des familles entières.

Il vous faut mettre en œuvre des gestes barrières.

Il ne faut jamais discuter avec un déviant, mais le rejeter et en faire un paria.

Vous devez couper les ponts, les rayer de votre vie, de vos contacts,
de vos listes sur les réseaux sociaux, il n’y a pas d’autres solutions !

Oubliez qu’hier vous étiez amis, oubliez que vous pouviez discuter de tout, oubliez qu’il est de votre sang, soyez conscient que la personne que vous appréciez ou que même vous aimiez n’existe plus. Seul son corps subsiste, mais son cerveau a subi des dommages irréparables. Si vous en doutez encore remémorez-vous ses théories délirantes.

Lors des vagues les autorités sanitaires bienveillantes nous disaient avec raison et sagesse de faire deux tables au réveillon de Noël et faire manger papi et mamie dans la cuisine pour les protéger du Fléau.
C’était aussi humaniste et généreux que de ne pas rendre visite à nos anciens dans les EHPAD au risque de les tuer.
Ne regrettez rien, le personnel médical a été exemplaire en ne leur donnant aucun traitement qui se serait avéré plus dangereux et qui leur a permis de partir dans la paix et la sérénité.
Quand la fin approchait, l’amour d’un médecin ou d’une infirmière était présent leur injectant du Rivotril pour qu’ils partent sans souffrances.
Je ne nie pas que ces protocoles ont sauvé des millions de vie de par le monde au nom de l’amour, mais une fois de plus nous n’étions pas focalisés sur le principal ennemi.
C’est un peu comme le gouvernement qui cherche à limiter les vitesses sur autoroute alors que plus de 95 % des accidents mortels se produisent sur le réseau secondaire.

Point pour le moins intéressant et désarmant :

« Plus la maladie complotiste progresse et moins elle est contagieuse. »

Cela s’explique aisément, car plus le temps passe et plus le malade adhère à des théories de plus en plus délirantes. Si au début ils vous expliquent que le virus n’est pas bien dangereux ou que les masques ne servent à rien, les complots sont de plus en plus grandioses.

Il est donc plus facile de se faire contaminer sur des thèses qui ne semblent pas folles que lorsqu’ils vous expliquent qu’une élite pédophile vole des enfants pour ensuite les tuer et boire leur sang dans des rituels sataniques pour ensuite vendre leurs organes32.
Quelle personne un peu censée pour gober un truc aussi délirant ?
Non, aucune personne avec les pieds sur terre ne peut prêter foi à de telles allégations qui ne reposent sur rien, ce qui prouve que le risque de contamination est bien moindre chez ceux qui sont proches de la psychose.

À la porte de la folie, lorsqu’ils en sont à vous expliquer que la terre est plate et que les amphibiens ont pris le pouvoir, leur contagiosité disparaît totalement, ils demeurent alors plus pittoresques que dangereux.
À ce stade il est à nouveau possible de les fréquenter et les inviter à « un dîner de cons33 » dans lequel ils pourront déblatérer toutes ces théories pour la plus grande distraction du public.

Pour résumer, le complotiste demeure largement plus dangereux que le virus et d’autant plus durant les phases asymptomatiques.
C’est donc eux qu’il aurait fallu et qu’il faut parquer pour protéger les honnêtes gens !

Si au moins mon texte permettait de ne sauver qu’une seule personne de cette gangrène, je pourrais me dire « c’est au moins une vie de sauvée ».

Ce qu’il ne faut jamais faire

Le problème est que lorsque l’on dit la triste vérité, il n’est pas rare de ne pas être pris au sérieux.
Certains se croient plus malins que les autres et pensent qu’ils vont pouvoir raisonner le malade, lui faire entendre raison.

« Il est intelligent, il ne pourra pas résister à des arguments imparables de Vérité et sera bien obligé de revenir les pieds sur terre et reconnaître ses erreurs si je lui ouvre les yeux ! »

Gardez-vous de cet objectif quand bien même il est d’une grande noblesse, vous allez vous faire balayer par la mauvaise foi, la folie et le fanatisme du complotiste.

Et vous voilà parti avec votre bâton de pèlerin pour tenter de raisonner le forcené…

Vous aurez beau lui dire :

« Mais tu n’es pas un spécialiste, tu n’es pas médecin, biologiste, climatologue, économiste », etc. que rien n’y fera.

Avec son bon sens, toute personne censée (appelée « normie » ou « mouton » par les complotistes) aura adhéré à toutes ces Vérités scientifiques, car elle sait bien qu’elle n’a pas les compétences pour juger de la véracité des choses, mais aussi, et surtout que :

Les autorités politiques et scientifiques sont là pour notre bien à de rares exceptions.

Et c’est là que nous voyons à quel point les médias, les scientifiques de plateaux et les politiques sont indispensables pour nous expliquer la vérité.
Qui dans son coin aurait pu soupçonner que le Covid était une maladie extrêmement contagieuse et mortelle sans leur apport et leurs explications sur l’indispensable test PCR.

Et les complotistes de rajouter :

« Merci à vous tous sans qui nous n’aurions jamais su que cette maladie existait
et que nous aurions pris pour une simple grippe,
maladie dont nous ne connaissons aucune personne jeune
et en bonne santé qui en serait morte hormis celles étiquetées Covid
quand bien même elles sont mortes d’un cancer. »

Il est vain de tenter de leur assener des arguments de bon sens pourtant tellement plus crédibles que les délires complotistes :

  • « Mais veux-tu entendre raison et comprendre que même si les mailles du masque sont 100 fois plus grandes qu’un virus, il les bloque en grande partie ! »
  • « Mais veux-tu entendre raison et comprendre que le masque est là pour protéger ceux qui sont autour, mais pas son porteur ! »
  • « Mais veux-tu entendre raison et comprendre que le confinement est efficace (et les complotistes de préciser que c’est comme attendre que le virus soit rentré dans le village puis enfermer tous les habitants, y compris ceux qui ne sont pas malades). »
  • « Mais veux-tu entendre raison et comprendre que plus les effets secondaires du vaccin sont importants et plus il est efficace34. »
  • « Mais veux-tu entendre raison et comprendre que le virus a ses heures, ses lieux, ses debout ou assis, ses plages, ses chemins en montagne, ses rayons livres dans les supermarchés et j’en passe. »
  • « Mais veux-tu entendre que la paranoïa suscitée par les punaises de lit est un coup des Russes35. »
  • « Mais veux-tu entendre raison et comprendre qu’il n’existe pas de trafics d’enfants et de réseaux pédophiles au profit de personnes haut placées. »
  • « Mais veux-tu entendre raison et comprendre que les sanctions contre la Russie, l’embargo sur le pétrole qui fond exploser les cours du brut ne profite pas à l’économie russe. »
  • « Mais veux-tu entendre raison et comprendre que la vaccination et le passe sanitaire sont la seule solution et que les non-vaccinés mettent en danger les vaccinés protégés par leur vaccin efficace ! »
  • « Mais veux-tu entendre raison et comprendre que la légitime récupération des terres palestiniennes par les israéliens, de la prison à ciel ouvert depuis des dizaines d’années, l’absence totale d’espoir, le financement du Hamas par Israël ne justifie en rien les attaques du Hamas. »
  • « Mais veux-tu entendre raison et comprendre que le CO2 va nous tuer quand bien même il était 20 fois plus important du temps des dinosaures et ne représente que 0,04 % de la composition de l’atmosphère ! »
  • « Mais veux-tu entendre raison et comprendre que la guerre civile dans le Donbass depuis 2014 et les populations civiles bombardées n’explique et ne justifie en rien l’agression de Poutine ! »

Je pourrais multiplier par cent tous ces exemples, mais vous comprendrez que c’est peine perdue.
Vous savez quand un gars en est à mettre en doute sur le fait que :

  • « Deux avions peuvent faire tomber trois tours, la faute à pas de chance. » ou que :
  • « Les Russes ont saboté leur propre gazoduc en oubliant qu’ils pouvaient utiliser un robinet pour fermer le gaz, uniquement pour faire accuser les USA. »

On peut dire que c’est foutu, rien ne rentrera dans leur tête !

Non seulement vous perdez votre temps, mais vous prenez un risque énorme, celui de devenir à votre tour porteur asymptomatique.
Qu’est-ce qui vous dit que quelques heures, jours ou semaines plus tard vous n’allez pas glisser à votre voisin :

« C’est quand même bizarre que le gouvernement ait interdit aux médecins de soigner, conseillé aux malades de rester chez eux et de n’appeler les urgences qu’à l’article de la mort36. »

ou

« Tu savais que l’industrie pharmaceutique était la plus corrompue, corruptrice et condamnée, Pfizer, 2,3 milliards de dollars d’amendes37 en 2009 ? ».

Et voilà, c’est ainsi que l’on propage le complotisme avec des petites phrases qui sur le coup peuvent sembler innocentes.

Même les plus grands, les plus forts, les plus iconiques peuvent basculer dans la folie.
Greta Thunberg, l’idole de toute une génération, toujours présente pour sauver la planète, ne pas condamner Davos et ses centaines de déplacements aériens, a publié une tribune contre Israël et pour la Palestine38.
Les autorités scientifiques et politiques israéliennes veillent sur nous et viennent à juste titre et avec bienveillance de retirer Sainte Greta des manuels scolaires39 pour apologie du terrorisme avec son appel immonde à la protection des populations civiles en Palestine.
Alors, ne croyez pas que vous, misérable pion, soyez plus fort et plus à même de résister.

La seule action positive que vous puissiez faire après l’avoir rayée de votre vie est de la délation. Faire circuler au maximum l’information afin de protéger un maximum d’innocents qui pourraient être contaminés par ce monstre !

Traitements, pronostic et guérison ?

L’épidémie est inquiétante, car on ne voit pas comment s’en sortir.
N’espérez pas entendre un ancien complotiste vous dire :

« J’ai été vraiment stupide, j’aurais dû m’injecter ce vaccin contre le Covid
que j’appelais poison ou médicament expérimental,
si vous saviez à quel point je regrette aujourd’hui ! »

Ceci est d’autant plus « fou » que l’on croise régulièrement des personnes, pourtant saines d’esprit, des vaccinés plusieurs doses qui affirment regretter la vaccination ??!!

À l’heure où j’écris ces lignes, seules 2 % des personnes éligibles au rappel l’auraient fait (la « Sainte Ampoule » pour les complotistes).
Un monde dans lequel le Ministre de la Santé40 rappelait encore récemment des vérités triviales comme « On a un vaccin qui est plus efficace que celui de l’an dernier, il n’y a pas d’effets secondaires41 ».
Comment pourrait-on mettre en doute les paroles d’un ministre, qui plus est, ancien directeur de l’Agence Régionale de Santé d’île de France ?

Pourtant les faits sont là et la Science avance tous les jours vers le chemin de la vérité.
Le vaccin Covid nous a apporté d’immenses progrès dans tous les domaines de la médecine.
Alors que nous l’ignorions ou n’y prêtions pas suffisamment attention, nous avons découvert que tous les sports, toutes les activités humaines, tous les médicaments, toutes les pathologies même prétendues bénignes comme le rhume pouvaient provoquer des myocardites et des crises cardiaques.

Ceci n’aurait pas été rendu possible sans l’avènement de ces vaccins révolutionnaires à base d’ARNm efficaces et sans effet secondaire, comme l’a rappelé le Ministre.

Est-ce à dire que les complotistes auraient gagné ?

Rassurez-vous il n’en est rien. Le peuple, dans son infinie sagesse, a remplacé son soutien au vaccin Covid par son soutien à la cause climatique puis son soutien à l’Ukraine et aujourd’hui son soutien à Israël, et ce avant de rebasculer vers une nouvelle cause.
Oui, mais… Le phénomène de contagion demeure pour autant réel.

Alors existe-t-il des traitements pour guérir ?

C’est là le fond du problème. Un des principaux symptômes de la maladie est la paranoïa.
N’espérez donc pas leur faire suivre une thérapie ou prendre le moindre médicament qu’ils interpréteraient immédiatement pour une menace.

Tout ce qui pourrait être pris pour de la manipulation ou un danger ne ferait que nourrir leurs délires et théories conspirationnistes.

Les manipuler pour leur faire croire que la molécule pour les guérir serait une graine guatémaltèque marinée dans de la pisse de lama ?
Je n’y crois pas et d’autant moins qu’il n’existe pas de médicaments contre ce type de folie.

Les chemtrails ? Toute personne censée sait bien que cela n’existe pas et leur utilisation toucherait l’ensemble de la population saine d’esprit.

Il resterait les centres de rééducation, de reprogrammation comme savaient si bien le faire certains régimes totalitaires.
Mais il faudrait qu’ils acceptent de s’y rendre en masse et la contrainte risquerait de les rendre violents. Forcer quelques individus passe encore, mais des centaines de milliers c’est une autre paire de manches. Sans compter que si vous les mettez ensemble cela ne fera qu’accroître leur folie et leurs croyances dans les théories les plus folles.

Plus le temps passe, plus les symptômes s’aggravent. Si au début ils peuvent affirmer que « le Covid est une simple petite grippe », plus le temps passe et plus cela empire.
Ils passent facilement du « vaccin ARNm expérimental dangereux » à « tous les vaccins sont des poisons qui n’ont jamais été évalués et qui n’ont jamais sauvé la moindre personne ».

Ces individus n’étant pas traitables, une communication rationnelle étant impossible, le pronostic est sans appel, ils deviennent fous !

À ce stade tout n’est que mensonge dans leur monde et les plus atteints en sont à nous expliquer que la Terre est plate ou que l’élite mondiale est dirigée par des reptiles extra-terrestres.

Sans traitements, que faire ?

Dès lors qu’il est impossible de les raisonner ou de les soigner, que faire ?

Les fact-checker font un travail formidable, mais ils se révèlent contre-productifs.
Comme on dit, il n’y a pas de fumée sans feu.
Et même s’ils font un travail extraordinaire de vérification des faits en interrogeant des spécialistes qui se contentent d’affirmer avec justesse que telle ou telle théorie complotiste est fausse, cela peut faire germer des idées délirantes chez des esprits faibles.

Nous faisons face à une question aussi vieille que le monde qui interroge tous les merveilleux journalistes de notre planète.
Il est évident qu’aucun ne cherche le scoop pour le scoop et prend du recul avant de transmettre une information.

Devons-nous parler des complotistes, devons-nous informer les braves gens
de leur existence ou pas, au risque de créer des vocations ?

  • Ne pas en parler c’est laisser les gens normaux (« normies ») sans défense qui peuvent se faire happer au détour d’une conversation, pardon d’une manipulation abjecte d’un complotiste.
  • En parler c’est leur faire de la publicité et faire germer des idées délirantes dans des cerveaux faibles, la majorité des complotistes étant plutôt des crétins analphabètes et influençables.

Reste alors la censure qui est une arme à double tranchant. Le problème est qu’elle nourrit le complotisme.
Les complotistes ont beau jeu de dire :

« Si vous avez la preuve que ce que vous dites est vrai, pourquoi refusez-vous le débat,
censurer est bien la preuve de votre absence d’argument et nous avons raison. »

Les réseaux sociaux

Des personnes très bien prônent le contrôle de la liberté d’expression et l’interdiction des réseaux sociaux.

L’idée d’interdire pour défendre les libertés et la démocratie est sans aucun doute positive.

Les esprits faibles qui croisent des théories délirantes peuvent être facilement embrigadés.
C’est bien pour cela que nous devons façonner (« formater » selon les complotistes) les cerveaux des plus jeunes le plus tôt possible afin qu’ils ne se risquent pas de se poser les mauvaises questions.
Nous ne le dirons jamais assez :

« Poser des questions sur les vérités triviales relève de la déviance et sont les signes d’une maladie. »

Quand allez-vous comprendre que dès lors que tous les médias mainstream, tous les scientifiques qui ont accès à ces médias, tous les politiques qui ont accès à ces médias, mais aussi l’OMS ou le GIEC disent TOUS la même chose c’est que c’est la Vérité et qu’il ne saurait exister de complot mondial hormis dans votre tête de malade ?

« Si tout le monde le dit, c’est que c’est vrai, et se poser la question relève de la psychiatrie. »

Mais alors, si ces médias sociaux, Facebook, YouTube, X sont si dangereux pourquoi ne pas délivrer d’autorisation à ceux qui sont pour la démocratie basée sur l’interdit et censurer les autres ?
Poser cette question relève de la méconnaissance de ces outils.
Ces médias vivent de la publicité et sont donc conçus pour vous apporter ce que vous désirez. Devant les milliards de publications, il n’est pas possible de tout vous afficher.

Les algorithmes sont là pour vous cerner, vous connaître, noter vos favoris, noter vos commentaires, ce qui leur permet de créer votre profil.

Alors même s’il existe des outils pour déréférencer certaines chaînes, ce n’est même pas utile42.

Ces réseaux sociaux montrent des publications complotistes aux complotistes
et des publications honnêtes aux honnêtes gens.
Le public est acquis !

En clair les complotistes se publient entre eux, c’est un entre-soi, leur pouvoir de nuisance est négligeable pour ne pas dire quasiment nul.
Plus ils seront à se faire plaisir entre eux sur les réseaux sociaux, plus ils y passeront de temps et moins ils répandront leur folie.

« Les réseaux sociaux sont ni plus ni moins qu’une prison à ciel ouvert,
un centre de détention pour idées complotistes.
Il est donc vital de les maintenir dans une illusion de liberté.
Les attaques médiatiques régulières ne servant qu’à les manipuler

et leur faire croire que c’est un espace de liberté qui menace les bonnes gens
et les illusionner dans une prétendue perversion ou dangerosité de leurs actions.
Les parquer dans ces réseaux sociaux permet de les contenir, les compter, les contrôler.

Bref, un piège à cons dans lequel ils se complaisent
et dont ils ne doivent sortir sur aucun prétexte. »

La loi au service de la lutte contre le complotisme

La censure a montré ses limites dans la lutte contre ce fléau.
L’arsenal juridique doit être mis à jour pour nous protéger du complotisme, il en va de la survie du monde libre et de la démocratie.
La loi doit être non pas au service de chaque individu, mais au service du « grand tout », du « plan » et de la lutte contre la désinformation.

La liberté d’expression doit être exclusivement réservée aux sujets autorisés
par les autorités bienveillantes, sujets qui ne relèvent pas de la Vérité.
Non, tout ne se discute pas !

« Nous devons interdire au nom de la liberté ! »

En France nous avons la chance et l’intelligence d’avoir une loi mémorielle qui protège de l’antisémitisme et empêche de questionner sur la Shoah !
Encore heureux, me direz-vous, et ce n’est certainement pas moi qui vous dirais le contraire.

Imaginez que l’on puisse mettre en doute, interroger, questionner sur cette pire horreur qu’ait connue l’histoire du monde ? Il évidemment sain, logique et moral que les antisémites soient condamnés et qu’ils ne puissent s’exprimer librement.

Il faudrait donc étendre cette loi à tous les sujets qui font consensus et relèvent de la Vérité.
Cela permettrait d’identifier les sujets non discutables qui ne peuvent se revendiquer de la liberté d’expression.

Nous pourrions pénaliser et condamner tous les sujets
qui sont de l’ordre du « Blasphème Scientifique » !

D’aucuns naïfs imaginent que ce type de loi pourrait être contre-productif et ne comprennent pas pourquoi certains sujets ne peuvent être discutés.
Ils nous rétorquent :

« Nous avons évidemment toutes les preuves nécessaires pour prouver l’existence de la Shoah. Les données, les faits, les chiffres, le nombre de morts, les rendements des chambres à gaz, le nombre de survivants ne mentent pas. Nous disposons de tous les éléments matériels objectifs pour démontrer la réalité des faits, alors pourquoi ne pas autoriser le débat contradictoire ? »

Quand bien même nous disposons de toutes les preuves pour faire s’effondrer toutes les théories complotistes, le débat est impossible avec ces menteurs paranoïaques.
Encore une fois je vous rappelle que leur donner une tribune ne peut que répandre leur folie.

Débattre c’est nourrir le complotisme, la Vérité ne se discute pas !

Alors quelles sont les idées qui devraient être pénalisées ? La réponse est simple : TOUTES les pensées déviantes et théories complotistes sans exception !

Il devrait être interdit de remettre en cause ou questionner :

  • L’efficacité et l’innocuité de tous les vaccins passés, présents et futurs.
  • La théorie virale.
  • L’homme sur la lune.
  • Le 11 septembre.
  • L’existence du SIDA.
  • L’avortement qui, rappelons-le, ne tue pas un être humain en formation.
  • Le nombre de genres et les théories pardon les réalités scientifiques LGBT.
  • Le réchauffement climatique.
  • L’assassinat de JFK.
  • Le massacre de Srebrenica.
  • Le sabotage de Nordstream.
  • L’efficacité et l’innocuité des masques.
  • L’existence de réseaux pédophiles et de trafic d’êtres humains.
  • L’immigration.
  • Le sexe de naissance de certaines personnalités françaises ou américaines.
  • Les capacités cognitives du Président Biden.
  • L’apprentissage de la sexualité dès 3 ans.
  • Les chemtrails.
  • L’unique culpabilité de Poutine indépendamment du coup d’État américain de la révolution orange43 en 2014.
  • Les campagnes massives de dépistage du cancer du sein comme octobre rose créée par la division pharmaceutique d’Imperial Chemical Industries44.
  • L’origine de l’incendie de Notre-Dame.
  • L’unique culpabilité du Hamas45 financé par Israël
  • La sortie de l’Europe.
  • L’efficacité du gouvernement.
  • Etc.

Pour se faire :

Un comité des sages indépendants et objectifs nommés par le gouvernement
avec l’approbation des députés se réunirait tous les mois
afin de mettre à jour la liste des Vérités scientifiques.

Aucun déviant ne serait admis à participer aux débats qui se tiendraient à huis clos et sans retranscription pour des raisons évidentes de sécurité.

Il est certain que nous serions amenés à construire de nombreuses prisons, mais cela créerait de l’emploi.
Les centaines de milliers de complotistes français réfléchiraient à deux fois avant de répandre de fausses informations et le monde serait tellement plus libre.

Les éliminer ?

Il faut être un idéaliste pour formuler une telle solution. Hélas ! notre monde est devenu trop laxiste et faible pour agir de la sorte.
C’est comme pour le terrorisme, c’est uniquement en faisant des lois liberticides qui supprimeraient les droits de l’homme pour notre bien que nous pourrions en venir à bout : « œil pour œil et dent pour dent ».
C’est pourtant bien séduisant, mais cela risquerait d’être impopulaire auprès d’un peuple bon et naïf.
Le danger serait aussi la création de martyres. Telle l’hydre, chaque tête coupée pourrait en faire repousser deux.

Il existe d’autres solutions mises en œuvre dont l’efficacité n’est pas discutable.

  • La campagne de dénigrement quand bien même vous seriez un spécialiste reconnu par le passé, voir prix Nobel, « il a pété les plombs ».
  • On pourrait aussi leur retirer leurs enfants afin de les protéger de la folie de leurs parents.
  • L’accusation d’antisémitisme, ce qu’ils sont tous, bien sûr.
  • L’accusation d’agression sexuelle ou de viol, même si cela ne débouche pas sur une information judiciaire. C’est toujours efficace pour détruire une réputation, ça marche toujours.
  • Les ridiculiser en les mettant au même niveau que les platistes ou les Reptiliens.
  • Les faire passer pour fous, ce qu’ils sont, leur faire passer des expertises psychiatriques, et si possible les interner et les mettre à l’isolement.
  • Tenter de les rendre encore plus fous, donc plus inoffensifs grâce aux trolls qui les convaincraient de théories encore plus délirantes que le bon peuple ne pourrait pas gober et qui permettraient de les disqualifier sans violence. C’est une option intéressante, car nous avons vu que plus ils s’approchent de la folie et moins ils sont contagieux. Dès lors qu’il est impossible de les guérir, accélérer leur maladie, les abreuver de théories les plus loufoques les unes que les autres peut les faire passer pour le fou du village et sauver des vies. Notons que cette immersion totale peut provoquer un électrochoc chez celles et ceux qui ont encore un semblant de neurones et ainsi les faire revenir les pieds sur terre. « Comment ai-je pu délirer autant, le gouvernement et l’industrie pharmaceutique œuvrent pour le bien du public, c’est un fait connu. »

Prévention ?

Inutile de rappeler à tout un chacun que :

Poser des questions ne relève pas de la curiosité scientifique ou intellectuelle, mais de l’abject.

Raison pour laquelle il est indispensable de formater d’éduquer dès le plus jeune âge.
Mettre l’accent sur les disciplines importantes comme l’obéissance ou l’éducation sexuelle.
Mais surtout les ouvrir sur la réalité des multiples dangers du monde (chômage, immigration, retraites, épidémies, terrorisme, changement climatique, guerres, fin du pétrole, danger du nucléaire, transition écologique, montée des eaux, OVNI et j’en passe…).
Plus ils seront informés et moins ils auront l’idée de remettre en doute les vérités officielles.
Des médias complémentaires, soit, mais qui énoncent tous les mêmes vérités afin de ne pas entraîner de confusion dans les esprits.
Un système électoral qui empêche les dissidents de pouvoir être élus et même de se présenter afin que le pire ne se produise pas.
Marteler que nous vivons en démocratie et que les dictatures c’est horrible, mais surtout ailleurs !
Marteler qu’il n’existe pas d’autres systèmes que l’ultralibéralisme qui autorise l’ascenseur social et permet aux classes moyennes d’exister grâce à la théorie du ruissellement.

Et surtout rabâcher cette Vérité.

« Les gouvernements occidentaux démocratiques sont bons et au service du peuple. »

Ces futurs adultes pourront plus facilement résister aux théories complotistes.

Souffrance des gens normaux

Cette maladie entraîne des souffrances et du malheur de part et d’autre.
Pour autant les gens normaux ne l’ont pas mérité. Oui il est vital de couper les ponts avec un proche complotiste, oui il est vital d’en faire un paria, un intouchable, un non-être !

Vous croyez que c’est facile dans une famille de répondre lorsqu’on lui demande des nouvelles d’un fils, d’une mère, d’une sœur ?! Imaginez la honte ressentie. Alors on botte en touche, on élude la question, on ment sur cette horrible réalité.

Et puis merde, pourquoi devrions-nous nous sentir coupables de leur exclusion du monde des gens normaux, on ne leur a rien imposé, c’est eux qui ont fait ce choix délirant, c’est leur décision, leur « liberté » de malades. C’est comme les habitants du Donbass ou les Palestiniens qui sont tués chaque jour, ils n’avaient qu’à se débarrasser de Poutine ou du Hamas en temps et en heure.
Il en est de même de toutes les guerres justes menées par les Américains depuis des décennies et les centaines de milliers de morts civils, ce n’est pas de notre faute si ces gens-là n’avaient pas les bons gouvernants. Ils veulent la paix, alors qu’ils chassent leurs dirigeants sinon ils en paieront le prix !

Alors le complotiste qui souffrirait ou se sentirait seul, qui ne pouvait plus aller au restaurant parce qu’il n’était pas vacciné, dont l’enfant ne pouvait plus faire du sport, qui ne peut plus prendre sa voiture en ville parce qu’il refuse de participer à la sauvegarde de la planète avec une voiture électrique ou qui a perdu son emploi, ce n’est pas mon problème, mais uniquement le sien !
Et si demain il est assigné à résidence et interdit de travail lors de la prochaine pandémie mortelle parce qu’il refuse de se faire injecter le vaccin (« Sainte Ampoule » pour les complotistes) sûr et efficace ou qu’il est assigné à résidence parce qu’il a dépassé son quota carbone avec sa vieille bagnole et son chauffage au fuel, c’est son problème, son choix, sa décision !
Je ne vois pas en quoi je serais responsable de son incarcération à domicile ou dans un camp si celui-ci ne respecte pas les règles du vivre ensemble et de la société démocratique.

Michel Onfray46 est sans doute un de ceux qui résument si bien la notion de droit.

« J’ai fait savoir effectivement que j’étais pour le pass sanitaire en disant, mais vous avez bien sûr le droit de contaminer les gens ; il y a aucun problème. Vous pouvez aussi quand vous avez le SIDA d’avoir des rapports sexuels avec des gens non protégés, c’est un droit, allez-y à estimer qu’effectivement c’est une jeune fille qui vous plaît, vous avez le droit de la violer, mais cette façon de concevoir que le droit de nuire est un droit me sidère. »

Je veux bien être un bon chrétien, mais le complotiste doit assumer ses choix délirants et arrête de débloquer avec ses « droits de l’homme ».

L’égoïsme du complotiste

Le complotiste n’est qu’égoïsme, il ne pense qu’à sa gueule. Il n’en a rien à faire de semer la mort sur son passage en refusant le masque, les gestes barrières ou la vaccination du salut.
Pire que ça, on peut l’entendre se vanter de n’avoir jamais porté ce masque qu’il nomme « muselière ».
Mais quel débile qui n’a toujours pas compris qu’il ne doit sa vie sauve qu’à tous les honnêtes gens qui justement ont porté le masque, respecté les gestes barrières, les confinements et se sont vaccinés cinq ou six fois avec cette injection sûre et efficace !

Et aujourd’hui ces mêmes crétins criminels parlent de paix en Ukraine ou en Israël. Ils voudraient que l’on cesse immédiatement les combats et que l’on négocie avec les terroristes.

Ah ! elle est belle leur morale qui consiste à faire gagner les monstres.
S’il faut raser le Donbass ou la Palestine, voire même la Russie ou l’ensemble des pays du Moyen-Orient pour obtenir une paix durable, alors faisons-le, parce que ce n’est que justice.
Le camp du bien gagnera et au diable les millions de corps de (jeunes) soldats, hommes, femmes ou enfants déchiquetés pour la victoire de la démocratie et de la paix !

Ils ne sont pas moins égoïstes avec le changement climatique. Ces fous nous mènent à la destruction, au chaos et à la mort. Ils ne pensent qu’à leur petit confort immédiat, leur petite voiture diesel, leur passoire thermique, leur pouvoir d’achat, à sauver leur emploi dans une industrie mortifère et à manger de la viande tous les 15 jours quand ils en ont encore les moyens !
Ces crétins nous agressent avec leurs théories délirantes de changement climatique « naturel » lié à l’activité solaire, ou de quantité infinitésimale de CO2 émis par la France, d’éoliennes qui polluent et de batteries électriques dont la production génère mort47, misère et pollution dans les pays pauvres.

Je ne vois pas comment nous pourrions avoir de l’empathie pour ces personnes dont les projets vont vers l’Armageddon.

La souffrance du complotiste

Mais qu’est-ce qu’on en a à foutre.

  • Il pense à nous lui quand il nous fait honte ?
  • Il pense à nous quand des amis voient qu’il est dans notre liste Facebook ?
  • Il pense à nous en nous contaminant avec des virus mortels ?
  • Il pense à nous quand il nous met en danger, prône la paix avec des dictateurs ou refuse de sauver la planète du réchauffement climatique ?
  • Il pense à nous en gardant sa vieille bagnole et en mangeant du steak ?

Je me suis promis d’être le plus exhaustif possible et je vais donc tenter de me placer dans la tête de ces minables malades mentaux. Après tout, il est important de connaître son ennemi.

Nous pensions le complotiste comme une sorte de psychopathe dénué d’émotions,
des études semblent prouver le contraire.

Il était pourtant logique de penser qu’il n’en a pas, ce que les médias nous ont expliqué jour après jour depuis des mois. Comment penser le contraire quand on voit que ces fous provoquent drames et désolations avec leurs comportements au ban de la société ?

Pour faire simple, ils refusent systématiquement tout ce qui est bon pour le pays et les citoyens. Ils ont généralement plusieurs angles d’attaques délirants :

  • La mesure est « inefficace ».
  • La mesure est « contre-productive et dangereuse ».
  • Les effets secondaires sont « pires que l’inaction ».
  • La mesure est une « atteinte aux droits de l’homme et aux libertés individuelles ».

Toujours le même disque : Masques, confinements, passe sanitaire, vaccination, sanctions économiques contre la Russie, guerres, blocus de la Palestine, énergies renouvelables, voitures électriques, etc.. Tout y passe dans leur logique biaisée.

Alors oui ils souffrent à des degrés divers.

Rappelons que :

  • Ils croient dur comme fer détenir la vérité.
  • Ils croient que les honnêtes gens sont manipulés et victimes d’une gouvernance mondiale qui ne cherche pas leur bonheur, mais à les réduire en esclavage.
  • Ils croient que toutes les mesures qui font consensus sont mauvaises et dangereuses.
  • Ils croient que l’augmentation des myocardites, des décès chez les moins de 60 ans, des fausses couches et de la baisse de natalité (qui sont statistiquement réels selon les chiffres officiels) est due au vaccin. Pourtant vous et moi savons que la cause en est le changement climatique et le stress induit notamment par l’immonde Poutine.

Ces fous sont persuadés que les gens normaux (« normies ») sont manipulés
tels les membres d’une secte et qu’ils n’ont plus accès à la réalité et à la réflexion.

D’autant plus risible venant de personnes qui pensent que nous ne sommes jamais allés sur la lune ou que le 11 septembre est un coup monté, une attaque sous faux drapeau.

Leur souffrance vient :

  • De leur échec.
  • De leur incapacité à « ouvrir les yeux » des bons citoyens.
  • De leur privation du droit de discuter pour convaincre.
  • De leur impossibilité de pouvoir délivrer leurs messages délirants dans des médias de grande écoute.
  • De la « volonté » des masses de rien savoir.
  • Bref de leur sentiment de totale impuissance.

Souffrance d’autant plus profonde alors qu’eux « savent » que :

« L’impuissance du complotiste, son impossibilité de communiquer avec ses proches
qui refusent tout dialogue et s’injectent des “poisons” potentiellement mortels
est du domaine de l’infernal. »

Ces parias ont beau essayer de faire comme les gens normaux qui condamnent les complotistes et dire « ils l’ont bien cherché » ; ce n’est que maigre consolation.

Le plus atroce est cette privation du droit à expliquer, à communiquer.
Ils sentent bien à quel point ceux qu’ils nomment les « normies » refusent tout dialogue, « surtout, ne me dis rien ! »

Cette attitude qui protège les gens biens de la contamination complotiste ne fait que renforcer leurs croyances.

« Si tu refuses la communication, c’est bien que tu as peur de mes propos,
c’est bien que tu sens que tu pourrais être touché par mes arguments,
c’est bien la preuve que j’ai raison et que tu n’as aucun argument contre. »
« Une Vérité qui ne peut être discutée relève du mensonge ! » 

C’est donc cette impuissance au quotidien qui ronge le complotiste, qui lui fait penser « à quoi bon, ceci ne sert à rien » et qui se tord de douleur en cherchant un moyen de sortir du cauchemar de la « dictature mondiale ».

Quel avenir pour l’Humanité ?

Vaste débat, quid des forces du bien, donc des USA, des politiques, des banques, de l’industrie pharmaceutique, des industries militaires occidentales, des politiques, des lobbies, de l’OMS, des médecins affiliés, des médias mainstream, des philanthropes, des mouvements LGBT, des démocrates, des gauchistes anticléricaux, des Greta Thunberg, ah non, elle vient de basculer du côté obscur, vont gagner cette guerre contre le Mal ?

Vision positive avec la victoire du bon sens et de la Vérité indiscutable :

Une écrasante majorité du peuple accepte et demande des augmentations de sécurité, donc des diminutions de liberté.
Port du masque, confinement, passe sanitaire, vaccin obligatoire, guerre en Ukraine, sanctions contre la Russie, changement climatique, soutien inconditionnel à Israël, passe carbone et j’en passe.
Quand nous voyons son adhésion à toutes ces mesures, quand on voir son absence de critiques et de questionnement, quand on voit qu’il accepte de payer 2 euros le litre carburant (moins de 1 euro aux USA48), on ne peut que se réjouir et dire que le complotisme n’est pas près de gagner.

Vision négative et victoire du complotisme

Le nombre de personnes qui se sont fait injecter le rappel, qui disent « plus jamais de vaccin Covid », le nombre qui commencent à douter de l’honnêteté ou du charisme de Zelensky, qui pensent qu’on se fout de leur gueule sur le réchauffement climatique, qui refusent que les populations civiles palestiniennes soient éliminées, alors on ne peut que s’inquiéter et se dire que le complotisme gagne du terrain.
Sans compter, comme je l’ai maintes fois écrit, on ne verra jamais un complotiste regretter de ne pas s’être fait vacciner tandis que tous les jours de nouvelles personnes basculent.

Mathématiquement le nombre de complotistes ne fera que croître,
la question qui se pose c’est « à quel rythme ? »

Selon un sondage récent49, donc évidemment mis en doute par les complotistes, 60 % des Français ont du mal à savoir si l’information véhiculée par les médias est vraie ou fausse !
Médias moribonds qui ne survivent qu’à coup de milliards de subventions et quand on sait que c’est le payeur qui dirige l’information, nous pouvons imaginer que cela n’est pas près de s’arranger.
De fait et en toute logique, les citoyens seront de plus en plus enclins à chercher l’information sur des médias « alternatifs » et qui n’adhèrent pas à la Vérité consensuelle.

Alors les bons citoyens vont-ils majoritairement continuer à ne se poser aucune question, à accepter les diminutions de liberté et de pouvoir d’achat, à obéir, à voter pour les partis autorisés qui ne feront aucune réforme structurelle ?
Vaste question !

Merci

Alain Tortosa50

27 octobre 2023 https://7milliards.fr/tortosa20231027-en-finir-avec-le-complotisme.pdf





Sans foi ni loi contre Gaza

Pourquoi le Royaume-Uni et l’Occident soutiennent-ils les crimes d’Israël ?

[Source : lesakerfrancophone.fr]

Alors que les politiciens occidentaux s’apprêtent à encourager Israël à affamer les civils de Gaza et à les plonger dans l’obscurité pour les amadouer avant la prochaine invasion terrestre israélienne, il est important de comprendre comment nous en sommes arrivés là — et ce que cela présage pour l’avenir.

Par Jonathan Cook – Le 13 octobre 2023 — Source Declassifieduk.org

Il y a plus de dix ans, Israël a commencé à comprendre qu’assiéger Gaza pouvait être à son avantage. Il a commencé à transformer la minuscule enclave côtière du statut de charge lourde à porter en un portefeuille de valeur dans le jeu commercial de la politique de puissance internationale.

Le premier avantage pour Israël et ses alliés occidentaux est plus discuté que le second.

La minuscule bande de terre qui longe la côte orientale de la Méditerranée a été transformée en un mélange de terrain d’essai et de vitrine.

Israël a pu utiliser Gaza pour développer toutes sortes de nouvelles technologies et stratégies associées aux industries de la sécurité intérieure en plein essor dans tout l’Occident, alors que les responsables de ces pays s’inquiètent de plus en plus de l’agitation intérieure qui touche leur pays, parfois appelée populisme.

Le siège des 2,3 millions de Palestiniens de Gaza, imposé par Israël en 2007 à la suite de l’élection du Hamas à la tête de l’enclave, a permis toutes sortes d’expériences.

Comment contenir au mieux la population ? Quelles restrictions peuvent être imposées à leur régime alimentaire et à leur mode de vie ? Comment recruter à distance des réseaux d’informateurs et de collaborateurs ? Quel effet l’enfermement de la population et les bombardements répétés ont-ils eu sur les relations sociales et politiques ?

Enfin, comment maintenir les habitants de Gaza dans la soumission et empêcher un soulèvement ?

Les réponses à ces questions ont été mises à la disposition des alliés occidentaux sur le portail commercial d’Israël. Les produits disponibles comprennent des systèmes d’interception de roquettes, des capteurs électroniques, des systèmes de surveillance, des drones, des systèmes de reconnaissance faciale, des tours de tir automatisées, et bien plus encore. Tous ont été testés en situation réelle à Gaza.

La réputation d’Israël a été sérieusement ébranlée par le fait que les Palestiniens ont réussi à contourner cette infrastructure de confinement le week-end dernier — au moins pour quelques jours — avec un bulldozer rouillé, quelques deltaplanes et le sentiment de n’avoir rien à perdre.

C’est en partie pour cette raison qu’Israël doit maintenant retourner à Gaza avec des troupes au sol pour montrer qu’il a encore les moyens d’écraser les Palestiniens.

Punition collective

Ce qui nous amène à la deuxième raison de l’utilité de Gaza.

De plus en plus inquiétés par les signes d’agitation populaire dans leur pays, les États occidentaux ont commencé à réfléchir plus attentivement à la manière de contourner les restrictions que leur impose le droit international.

Ce terme fait référence à un ensemble de lois formalisées au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, lorsque les deux camps traitaient les civils se trouvant de l’autre côté des lignes de combat comme de simples pions sur un échiquier.

L’objectif des rédacteurs du droit international était de rendre inadmissible la répétition des atrocités nazies en Europe, ainsi que d’autres crimes tels que les bombardements par la Grande-Bretagne de villes allemandes comme Dresde ou le largage par les États-Unis de bombes atomiques sur Hiroshima et Nagasaki.

L’un des fondements du droit international — au cœur des conventions de Genève — est l’interdiction des punitions collectives, c’est-à-dire des représailles contre la population civile de l’ennemi, pour lui faire payer le prix des actes de ses dirigeants et de ses armées.

De toute évidence, Gaza constitue la violation la plus flagrante de cette interdiction. Même en période « calme », ses habitants — dont un million d’enfants — sont privés des libertés les plus élémentaires, telles que le droit de circuler, l’accès à des soins de santé appropriés parce que les médicaments et le matériel ne peuvent être acheminés, l’accès à l’eau potable et l’utilisation de l’électricité pendant une grande partie de la journée parce qu’Israël ne cesse de bombarder la centrale électrique de Gaza.

Israël n’a jamais caché qu’il punissait les habitants de Gaza parce qu’ils sont dirigés par le Hamas, qui rejette le droit d’Israël d’avoir dépossédé les Palestiniens de leur patrie en 1948 et de les avoir emprisonnés dans des ghettos surpeuplés comme Gaza.

Ce qu’Israël fait à Gaza est la définition même de la punition collective. C’est un crime de guerre : 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, 52 semaines par an, depuis 16 ans.

Et pourtant, personne dans la soi-disant communauté internationale ne semble le remarquer.

Les règles de la guerre réécrites

Mais la situation juridique la plus délicate — pour Israël et l’Occident — est celle où Israël bombarde Gaza, comme il le fait actuellement, ou envoie des soldats, comme il le fera bientôt.

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a mis en évidence le problème lorsqu’il a dit aux habitants de Gaza : « Partez maintenant ». Mais, comme lui et les dirigeants occidentaux le savent, les habitants de Gaza n’ont nulle part où aller, nulle part où échapper aux bombes. Toute attaque israélienne est donc, par définition, dirigée contre la population civile. C’est l’équivalent moderne des bombardements de Dresde.

Israël élabore des stratégies pour surmonter cette difficulté depuis son premier grand bombardement de Gaza fin 2008, après l’instauration du siège.

Une unité du bureau du procureur général a été chargée de trouver des moyens de réécrire les règles de la guerre en faveur d’Israël.

À l’époque, cette unité craignait qu’Israël ne soit critiqué pour avoir fait exploser une cérémonie de remise de diplômes de police à Gaza, tuant de nombreux jeunes cadets. En droit international, les policiers sont des civils, et non des soldats, et ne constituent donc pas une cible légitime. Les juristes israéliens s’inquiétaient également du fait qu’Israël avait détruit des bureaux gouvernementaux, l’infrastructure de l’administration civile de Gaza.

Les inquiétudes d’Israël semblent aujourd’hui désuètes, ce qui montre à quel point le pays a déjà changé de cap en matière de droit international. Depuis un certain temps, toute personne liée au Hamas, même de manière indirecte, est considérée comme une cible légitime, non seulement par Israël, mais aussi par tous les gouvernements occidentaux.

Les responsables occidentaux ont rejoint Israël en traitant le Hamas comme une simple organisation terroriste, ignorant qu’il s’agit également d’un gouvernement dont les membres accomplissent des tâches banales, comme veiller à ce que les poubelles soient ramassées et à ce que les écoles restent ouvertes.

Ou encore, comme l’a déclaré Orna Ben-Naftali, doyenne de la faculté de droit, au journal Haaretz en 2009 : « Une situation est créée dans laquelle la majorité des hommes adultes de Gaza et la majorité des bâtiments peuvent être traités comme des cibles légitimes. La loi a en fait été remise en question ».

À l’époque, David Reisner, qui avait dirigé l’unité, a expliqué la philosophie d’Israël à Haaretz : « Ce à quoi nous assistons aujourd’hui est une révision du droit international. Si vous faites quelque chose pendant suffisamment longtemps, le monde l’acceptera. L’ensemble du droit international repose désormais sur l’idée qu’un acte interdit aujourd’hui devient autorisé s’il est exécuté par un nombre suffisant de pays. »

L’ingérence d’Israël dans la modification du droit international remonte à plusieurs décennies.

Se référant à l’attaque israélienne contre le tout jeune réacteur nucléaire irakien en 1981, un acte de guerre condamné par le Conseil de sécurité des Nations unies, Reisner a déclaré : « L’atmosphère était qu’Israël avait commis un crime contre l’humanité. Aujourd’hui, tout le monde dit qu’il s’agit d’une légitime défense préventive. Le droit international progresse au fil des violations ».

Il a ajouté que son équipe s’était rendue quatre fois aux États-Unis en 2001 pour persuader les responsables américains de l’interprétation de plus en plus souple du droit international par Israël en ce qui concerne l’assujettissement des Palestiniens.

« Sans ces quatre voyages aux États-Unis, je ne suis pas sûr que nous aurions pu développer la thèse de la guerre contre le terrorisme à l’échelle actuelle », a-t-il déclaré.

Ces redéfinitions des règles de la guerre se sont avérées précieuses lorsque les États-Unis ont choisi d’envahir et d’occuper l’Afghanistan et l’Irak.

« Animaux humains »

Ces dernières années, Israël a continué à « faire évoluer » le droit international. Il a introduit le concept d’« avertissement préalable », en annonçant parfois quelques minutes à l’avance la destruction d’un bâtiment ou d’un quartier. Les civils vulnérables qui se trouvent encore dans la zone, comme les personnes âgées, les enfants et les handicapés, sont alors considérés comme des cibles légitimes s’ils n’ont pas quitté les lieux à temps.

Les autorités israéliennes profitent de l’assaut actuel contre Gaza pour modifier encore les règles.

L’article de Haaretz de 2009 fait référence à Yoav Gallant, qui était alors le commandant militaire en charge de Gaza, et qui a été décrit comme un « homme sauvage » par des représentants de la loi. Il était décrit comme un « homme sauvage », un « cow-boy » qui n’avait pas le temps de s’occuper des subtilités juridiques.

Gallant est aujourd’hui ministre de la défense et responsable de l’instauration, cette semaine, d’un « siège complet » de Gaza : « Pas d’électricité, pas de nourriture, pas d’eau, pas de carburant — tout est fermé ». Dans un langage qui brouille toute distinction entre le Hamas et les civils de Gaza, il a décrit les Palestiniens comme des « animaux humains ».

La punition collective entre alors dans un tout autre domaine. En termes de droit international, elle frôle le territoire du génocide, tant sur le plan rhétorique que sur le fond.

Mais la donne a tellement changé que même des hommes politiques occidentaux centristes encouragent Israël — souvent sans même appeler à la « retenue » ou à la « proportionnalité », les termes vagues qu’ils utilisent habituellement pour masquer leur soutien à la violation de la loi.

Écoutez Keir Starmer, le chef de l’opposition travailliste et l’homme qui est presque certain d’être le prochain premier ministre britannique. Cette semaine, il a soutenu le « siège complet » de Gaza, un crime contre l’humanité, en le reformulant comme le « droit d’Israël à se défendre ».

Starmer n’a pas manqué de saisir les implications juridiques des actions d’Israël, même s’il semble personnellement immunisé contre les implications morales. Il a reçu une formation d’avocat spécialisé dans les droits de l’homme.

Son approche semble même déconcerter des journalistes qui ne sont pas connus pour leur sympathie à l’égard de la cause palestinienne. Interrogé par Kay Burley, de Sky News, qui lui demandait s’il avait de la sympathie pour les civils de Gaza traités comme des « animaux humains », Starmer n’a pas trouvé la moindre chose à dire pour les soutenir.

Au lieu de cela, il a opté pour une tromperie pure et simple : accuser le Hamas de saboter un « processus de paix » qu’Israël a enterré il y a des années, tant sur le plan pratique que déclaratif.

Confirmant que le parti travailliste approuve désormais les crimes de guerre commis par Israël, son procureur général fictif, Emily Thornberry, s’en tient au même scénario. Lors de l’émission Newsnight de la BBC, elle a éludé la question de savoir si le fait de couper l’électricité et l’approvisionnement de Gaza était conforme au droit international.

Ce n’est pas une coïncidence si la position de Starmer contraste autant avec celle de son prédécesseur, Jeremy Corbyn. Ce dernier a été chassé du pouvoir par une campagne soutenue de diffamation antisémite fomentée par les plus fervents partisans d’Israël au Royaume-Uni.

Starmer n’ose pas être vu du mauvais côté sur ce sujet. Et c’est exactement le résultat que les responsables israéliens voulaient et attendaient.

Drapeau israélien sur le numéro 10

Starmer est loin d’être le seul. Grant Shapps, le ministre britannique de la Défense, a également exprimé un soutien sans faille à la politique israélienne consistant à affamer deux millions de Palestiniens à Gaza.

Rishi Sunak, le Premier ministre britannique, a apposé le drapeau israélien sur la façade de sa résidence officielle, le 10 Downing Street, apparemment sans se soucier de donner une forme visuelle à ce qui serait normalement considéré comme un trope antisémite, à savoir qu’Israël contrôle la politique étrangère du Royaume-Uni.

Starmer, ne voulant pas être en reste, a demandé que l’arche du stade de Wembley soit ornée des couleurs du drapeau israélien.

Quelle que soit l’ampleur de ce soutien collectif à Israël, présenté comme un acte de solidarité après le massacre de civils israéliens par le Hamas le week-end dernier, le sous-texte est évident : La Grande-Bretagne soutient Israël au moment où il entame sa campagne de représailles pour crimes de guerre à Gaza.

C’est également l’objectif du conseil donné par la ministre de l’Intérieur Suella Braverman à la police de traiter comme des actes criminels le fait d’agiter des drapeaux palestiniens et de chanter pour la libération de la Palestine lors des manifestations de soutien à la bande de Gaza.

Les médias jouent leur rôle, comme toujours. Une équipe de télévision de Channel 4 a poursuivi Corbyn dans les rues de Londres cette semaine, exigeant qu’il « condamne » le Hamas. Ils ont insinué, par la formulation de ces demandes, que tout ce qui était au-delà — comme les préoccupations supplémentaires de Corbyn pour le bien-être des civils de Gaza — confirmait l’antisémitisme de l’ancien dirigeant travailliste.

L’implication claire des politiciens et des médias de l’establishment est que tout soutien aux droits des Palestiniens, toute contestation du « droit incontestable » d’Israël à commettre des crimes de guerre, équivaut à de l’antisémitisme.

L’hypocrisie de l’Europe

Cette double approche, qui consiste à encourager les politiques israéliennes génocidaires à l’égard de Gaza tout en étouffant toute dissidence ou en la qualifiant d’antisémitisme, ne se limite pas au Royaume-Uni.

Dans toute l’Europe, de la porte de Brandebourg à Berlin à la tour Eiffel à Paris en passant par le parlement bulgare, des bâtiments officiels ont été illuminés avec le drapeau israélien.

La plus haute responsable européenne, Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, s’est réjouie de voir le drapeau israélien étouffer le Parlement européen cette semaine.

Elle a déclaré à plusieurs reprises que « l’Europe est aux côtés d’Israël », alors même que les crimes de guerre israéliens commencent à s’accumuler.

L’armée de l’air israélienne s’est vantée jeudi d’avoir largué quelque 6 000 bombes sur Gaza. Dans le même temps, des groupes de défense des droits de l’homme ont signalé qu’Israël tirait sur Gaza du phosphore blanc, une arme chimique incendiaire, qui constitue un crime de guerre lorsqu’elle est utilisée dans des zones urbaines. Defence for Children International a indiqué que plus de 500 enfants palestiniens avaient été tués jusqu’à présent par les bombes israéliennes.

C’est à Francesca Albanese, rapporteur spécial des Nations unies sur les territoires occupés, qu’il revient de souligner que Mme Von Der Leyen applique les principes du droit international de manière tout à fait incohérente.

Il y a presque exactement un an, la présidente de la Commission européenne avait dénoncé les frappes russes sur les infrastructures civiles en Ukraine comme des crimes de guerre. « Priver des hommes, des femmes et des enfants d’eau, d’électricité et de chauffage à l’approche de l’hiver, ce sont des actes de pure terreur », écrivait-elle. « Et nous devons les qualifier comme tels ».

Mme Albanese a fait remarquer que Mme Von der Leyen n’avait rien dit d’équivalent au sujet des attaques israéliennes, encore plus graves, contre les infrastructures palestiniennes.

L’envoi de troupes lourdes

Pendant ce temps, la France a déjà commencé à disperser et à interdire les manifestations contre le bombardement de Gaza. Son ministre de la justice s’est fait l’écho de Braverman en suggérant que la solidarité avec les Palestiniens risquait d’offenser les communautés juives et devait être traitée comme un « discours de haine ».

Naturellement, Washington apporte un soutien sans faille à Israël, quelle que soit la décision qu’il prendra à l’égard de Gaza, comme l’a clairement indiqué le secrétaire d’État Anthony Blinken lors de sa visite cette semaine.

Le président Joe Biden a promis des armes et des fonds, et a envoyé l’équivalent militaire des « gros bras » pour s’assurer que personne ne dérange Israël pendant qu’il commet ces crimes de guerre. Un porte-avions a été dépêché dans la région pour garantir que les voisins d’Israël restent tranquilles lors du lancement de l’invasion terrestre.

Même les responsables dont le rôle principal est de promouvoir le droit international, comme Antonio Gutteres, secrétaire général des Nations unies, ont commencé à s’adapter à l’évolution de la situation.

Comme la plupart des responsables occidentaux, il a mis l’accent sur les « besoins humanitaires » de Gaza en évitant de parler des règles de la guerre qu’Israël est tenu de respecter.

C’est là le succès d’Israël. Le langage du droit international qui devrait s’appliquer à Gaza — des règles et des normes qu’Israël doit respecter — a cédé la place, au mieux, aux principes de l’humanitarisme : des actes de charité internationale pour panser les souffrances de ceux dont les droits sont systématiquement bafoués et dont les vies sont anéanties.

Les responsables occidentaux sont plus que satisfaits de la direction prise. Non seulement dans l’intérêt d’Israël, mais aussi dans le leur. Car un jour, leurs propres populations pourraient leur poser autant de problèmes que les Palestiniens de Gaza en posent aujourd’hui à Israël.

Soutenir le droit d’Israël à se défendre est, pour eux, une sorte d’investissement.

Jonathan Cook

Traduit par Wayan, relu par Hervé, pour le Saker Francophone.




La France bientôt effacée ?

Très grave ! À relayer massivement svp.

La commission des Affaires constitutionnelles (AFCO) au parlement européen vient de voter un projet de réforme des Traités européens qui transformerait officiellement l’UE en un État, effaçant la France et nos pays !

  • – Commission européenne transformée en un gouvernement de l’UE
  • – Suppression de tous les droits de véto nationaux
  • – Environnement : désormais une compétence « exclusive » de l’UE
  • – Santé, Éducation : compétences nouvelles de l’UE
  • – Défense, politique étrangère, frontières : l’UE prend officiellement le pouvoir ! Vers une « armée européenne »

Bien sûr tout ça sans élection, sans peuple européen, sans avoir demandé leur avis aux peuples ! Un coup d’État qui doit nous pousser plus encore à nous battre férocement pour le #Frexit et détruire ce monstre !

(Lire : https://euractiv.fr/section/institutions/news/des-eurodeputes-proposent-une-revision-des-traites-de-lunion/…)

Florian Philippot




Carolina Barrero : « À Cuba, il n’y a ni nourriture ni médicament, mais le régime construit des hôtels plutôt que des hôpitaux »

[Source : breizh-info.com]

Le gauchisme en France a fait de Cuba un mythe. En Bretagne aussi, puisqu’outre les t-shirts du criminel Che Guevara que certains arborent sans trop risquer d’être remis en place avec fermeté, on retrouve même un conseiller municipal à Guingamp qui vante le système de santé cubain, qui pourrait être un remède selon lui à la tiers-mondisation de l’hôpital en Bretagne comme en France, sans que le média qui rend compte ne trouve à redire.

Pourtant, la réalité du régime cubain, c’est la dictature, la prison ou l’exil pour les dissidents, et une pauvreté croissante parmi la population.

C’est ce qu’explique dans l’interview ci-dessous Carolina Barrero, militante pour la défense des droits de l’homme à Cuba, auto-exilée en Espagne depuis février 2022 et que notre confrère Álvaro Peñas a rencontrée. Nous avons traduit l’interview.


Álvaro Peñas : Je crois que l’auto-exil est l’une des méthodes habituelles du régime cubain pour se débarrasser des opposants.

Carolina Barrero : Oui, c’est une pratique récurrente qu’ils ont commencée à utiliser depuis le triomphe, ou plutôt le désastre, de la guérilla armée dirigée par Fidel Castro. Depuis le début, ils ont utilisé toutes les méthodes et toutes les tactiques répressives pour neutraliser toute forme de dissidence, et l’une d’entre elles est l’exil forcé. Dans mon cas, je suis partie après qu’on me l’ait demandé à plusieurs reprises, en me menaçant d’aller en prison. À Cuba, j’ai quatre dossiers pour crimes contre la sécurité de l’État. Ils ont été ouverts par les enquêteurs de Villa Marista — une prison bien connue et le centre d’enquête criminelle le plus important de La Havane en matière de sécurité de l’État. Il y a là des enquêteurs criminels qui sont formés pour ouvrir des procédures judiciaires contre des opposants simplement pour dissidence. Normalement, les affaires pénales qu’ils ouvrent sont prétendument pour des délits de droit commun — afin que l’opinion publique internationale puisse croire que les opposants sont des criminels, des délinquants de droit commun, des vandales, des personnes qui menacent l’ordre public ou qui sont coupables d’outrage à l’autorité policière. Pour faire preuve d’outrage, il suffit de demander : « Pourquoi m’emmène-t-on en prison ? ». C’est très fréquent, car il y a beaucoup d’arrestations irrégulières sans aucune explication. On vous arrête de force dans la rue, on vous fait monter dans une voiture de patrouille et on vous emmène dans un commissariat où vous pouvez passer des jours ou des semaines, et disparaître sans que votre famille ou l’opinion publique en soit informée. Le simple fait de refuser d’accompagner la police lors d’une détention arbitraire peut vous valoir d’être accusé d’outrage à l’autorité. J’ai été accusée d’outrage à l’autorité et aussi d’inspiration à commettre un crime », ce qui se produit lorsque vous réclamez publiquement le droit de manifester.

J’ai été menacée à plusieurs reprises et assignée à résidence sans aucune justification légale. C’est ce qui arrive quand il y a un gouvernement oppressif qui ne rend pas compte à la justice de l’exercice de son pouvoir. Mon départ a été précipité parce qu’on m’a fait du chantage sur la sécurité d’autres personnes, en particulier les mères de prisonniers politiques qui ont manifesté avec moi devant un tribunal le 31 janvier 2022. Ce jour-là, neuf mineurs y étaient jugés pour sédition. J’ai accompagné certaines de leurs mères et lorsque les garçons sont sortis, nous avons crié : « Liberté ». C’est pourquoi nous avons été arrêtés et battus, et on m’a dit que si je ne partais pas, ces mères finiraient en prison pour troubles à l’ordre public. Parce que le régime cubain pense que l’amour d’une mère, le fait qu’elle aille voir son fils et qu’elle demande sa liberté, représente un trouble à l’ordre public. C’est pourquoi je suis venue en Espagne.

Álvaro Peñas : Ces dernières années, il y a eu de plus en plus de manifestations à Cuba pour différentes raisons, qui sont peut-être maintenant plus visibles grâce aux réseaux sociaux. Pensez-vous que de plus en plus de gens n’ont plus peur de protester contre le régime ?

Carolina Barrero : Je pense que les gens ont toujours protesté contre la dictature à Cuba, surtout au début, dans les années 1960. Il faudrait procéder à un examen approfondi et très critique des morts, des détenus et des condamnés des années 1960 aux années 1990. Ce qui s’est passé, c’est que ces dernières années, grâce à Internet, les protestations ont pu avoir une plus grande portée, tant auprès de l’opinion publique internationale que des Cubains eux-mêmes, qui ont également pu prendre connaissance du niveau de résistance contre le régime. Auparavant, Cuba était aveugle et tout ce qui partait à l’étranger était contrôlé par les organes de propagande du parti communiste, la presse nationale, la télévision et l’appareil diplomatique cubain, qui fait également partie de cette grande machine de propagande. C’était la seule chose qui parvenait au monde extérieur et c’est ce que le monde croyait. Mais grâce à l’internet, il est désormais possible de contredire ces informations et n’importe quel citoyen peut donner son avis et montrer comment la police frappe ou détient arbitrairement des personnes. En même temps, il est évident que le régime est en train de se désintégrer. Le masque du mythe de la révolution est tombé et il devient de plus en plus évident qu’une élite militaire corrompue est au pouvoir, et même les groupes de personnes qui étaient auparavant plus sympathiques ne peuvent plus l’ignorer.

Álvaro Peñas : Que voulez-vous dire lorsque vous affirmez que le mythe de la révolution est tombé ?

Carolina Barrero : Il y a un secteur important de l’opinion publique internationale, surtout à gauche, qui regarde encore favorablement, avec une vision romantique, le processus révolutionnaire, comme s’il avait été, à un moment donné, un processus de justice sociale. Quand je parle de mythe, je parle de la propagande du parti communiste et de la propagande officielle concernant des choses comme l’éducation ou la santé. Quelque chose qui, en réalité, n’est rien d’autre que les services que tout État doit fournir et qui, en aucun cas, s’ils étaient atteints aux niveaux revendiqués, ne pourraient justifier les violations des droits de l’homme ou l’existence d’une dictature. Le mythe de la révolution, cette épopée révolutionnaire que le régime, que la dictature de Fidel Castro vendait dans le monde entier et qui faisait que beaucoup de gens voyaient d’un bon œil ce qui se passait réellement à Cuba, n’a rien à voir avec la réalité.

Álvaro Peñas : Avez-vous rencontré beaucoup de personnes ayant cette image romantique de Cuba en Espagne ?

Carolina Barrero : Tous les Cubains en ont fait l’expérience en Espagne et dans le monde entier. Il y a des gens qui s’énervent quand on leur raconte la vie à Cuba, des gens qui ne sont même pas allés à Cuba ou qui ont séjourné dans un hôtel de Varadero ou passé trois jours dans une maison très pittoresque de la Vieille Havane, à danser et à boire des mojitos. Ce sont eux qui vous traiteront de mercenaire, d’impérialiste ou de capitaliste. Et c’est aussi très triste pour les Cubains, qui se sentent bien seuls. Permettez-moi de vous donner un exemple plus concret. Ici, en Espagne, il y a des institutions qui ouvrent leurs portes à nos frères du Nicaragua, ce avec quoi je suis tout à fait d’accord, et ils peuvent y venir et parler de politique, s’exprimer contre Ortega. Mais les Cubains ne nous ouvrent leurs portes que lorsqu’il s’agit d’activités culturelles. Si nous voulons parler politiquement des violations des droits de l’homme à Cuba, il n’y a pas d’agenda pour cela et il n’y a pas de date, ni en 2023, ni en 2024.

La vérité est que l’opposition et les exilés cubains se sont sentis très seuls en Espagne, parce que l’image romantique de la révolution cubaine y est très présente. De plus, l’Espagne en particulier est un pays qui a divers intérêts économiques à Cuba, et il semble que la protection de ces intérêts ait parfois un impact plus important sur les politiques de l’État que les droits de l’homme. Nous avons demandé à l’État espagnol de modifier sa politique, et nous avons en fait envoyé des lettres au Congrès des députés ainsi qu’à Bruxelles, car la politique étrangère de l’Union européenne à l’égard de Cuba est très influencée par la politique espagnole. Nous avons demandé à tous les niveaux que la politique étrangère à l’égard de Cuba soit cohérente et que l’Espagne puisse se ranger du côté des forces démocratiques.

Álvaro Peñas : Contrairement à l’image romantique qui persiste, quelle est la réalité pour un Cubain vivant sous le socialisme ?

Carolina Barrero : C’est un désastre. Il n’y a pas de médicaments à Cuba et ce n’est pas à cause de sanctions. Des médicaments et de la nourriture sont reçus des États-Unis et du monde entier, mais dans de nombreux cas, le régime les revend au lieu de les utiliser pour répondre aux besoins de la population. Nous avons fait des achats dans des établissements publics cubains et ils vendent de l’huile portant une étiquette indiquant « don du PAM » (Programme alimentaire des Nations unies). Il n’y a pas de médicaments, il n’y a pas de nourriture, et chaque jour nous voyons des images de personnes âgées en état de malnutrition, d’autres qui s’évanouissent dans la rue, ou d’enfants qui meurent parce qu’il n’y a pas d’ambulance. La situation à l’intérieur des hôpitaux est vraiment terrifiante : il n’y a pas de capacité pour s’occuper des patients, il n’y a pas de conditions d’hygiène, il y a un manque de médecins, etc. Cuba utilise des médecins dans un régime de semi-esclavage et les envoie en mission médicale.

Cuba utilise des médecins dans un régime de semi-esclavage et les envoie en mission médicale. Il existe de nombreuses études de l’ONU sur les conditions dans lesquelles ces personnes partent en mission médicale. Tout d’abord, le régime conserve près de 90 % de leur salaire et ils n’ont pas le droit de quitter l’endroit où ils séjournent. Ils sont également contraints de faire du prosélytisme et de diffuser de la propagande idéologique. C’est pourquoi il n’y a pas assez de médecins. Les risques d’entrer dans un hôpital à Cuba sont imprévisibles car tout peut arriver. Cependant, le régime continue de construire des hôtels plutôt que des hôpitaux. Ils ont récemment organisé un festival à Cayo Santa María parce qu’il y a un budget pour cela, mais pas pour résoudre les problèmes de santé publique et d’éducation.

Álvaro Peñas : Il y a aussi de l’argent pour exporter la révolution au Venezuela, logiquement en échange de pétrole.

Carolina Barrero : Bien sûr qu’il y en a. Ou le scandale le plus récent de l’envoi de troupes pour combattre l’Ukraine. Il y a plusieurs mois, les accords militaires de la dictature avec le Belarus ont commencé à être révélés. Puis il y a eu les visites de Lavrov, le ministre russe des Affaires étrangères, et du général Patrushev à La Havane. Pourtant, les gens étaient réticents à croire qu’il y avait une réelle collaboration avec la Russie et une participation à la guerre. Mais finalement, on a appris que Cuba envoyait effectivement des troupes pour participer à la guerre contre l’Ukraine aux côtés des Russes. Des photos et des vidéos montrent des hommes et des femmes en uniforme militaire portant le drapeau cubain en Ukraine. Il ne s’agit pas d’une nouvelle opération : ils ont fait la même chose en Afrique, avec l’Éthiopie et la guerre en Angola, ou en Amérique latine, où ils ont créé des guérillas latino-américaines. Et Cuba est à l’origine de tout cela. La vocation impérialiste de Cuba, qui est probablement le véritable impérialisme, est indéniable pour quiconque fait la moindre recherche. Mais c’est un régime qui a tendance à se victimiser alors qu’en réalité c’est lui qui est victimisé. Et ses interventions dans des conflits armés, pas vraiment en faveur de la démocratie, devraient faire réfléchir ceux qui le justifient encore.

Álvaro Peñas : Le gouvernement cubain a tenté de se dissocier de cette affaire en affirmant qu’il s’agissait de personnes trompées qui s’étaient rendues sur place pour travailler.

Carolina Barrero : C’est absurde. Je me demande ce que M. Josep Borrell, M. Pedro Sánchez et la haute diplomatie européenne vont dire. En particulier M. Borrell, qui s’est rendu à Cuba pour faire une génuflexion devant Díaz-Canel et qui a déclaré qu’il allait travailler davantage au sein de l’Union européenne pour soutenir Cuba et condamner le blocus. Que va dire M. Borrell après avoir vu les preuves que Cuba a envoyé des troupes se battre aux côtés de la Russie ? Nous verrons s’il le nie également ou non.

Álvaro Peñas : Cuba est passé de l’isolement après la chute de l’URSS au Forum de Sao Paulo et au Groupe de Puebla, et à une influence croissante dans toute l’Amérique latine.

Carolina Barrero : Oui, ce n’est pas nouveau. Nous vivons dans un monde qui, depuis la chute du mur de Berlin, a commencé à se reconstituer. Ainsi, nous ne vivons plus dans un monde bipolaire, communisme contre Occident, mais dans un réseau de régimes autoritaires qui collaborent et travaillent pour se perpétuer et se maintenir au pouvoir. Ils se rendent visite, se soutiennent, échangent des renseignements militaires, partagent des troupes s’il le faut, etc. Nous constatons qu’il existe un conglomérat, une mafia, une kleptocratie mondiale d’autocraties telles que la Russie, le Belarus, la Chine, Cuba, le Venezuela, le Nicaragua ou la Bolivie. En Amérique latine, il existe encore des pays où certains mécanismes démocratiques fonctionnent, mais ils se trouvent dans une zone grise parce qu’ils persécutent les défenseurs des droits de l’homme, parce qu’ils n’ont pas la liberté de la presse et parce qu’ils s’alignent également sur ces dictateurs — comme au Brésil, au Mexique et en Argentine.

Álvaro Peñas : Où mène cette zone grise ?

Carolina Barrero : À la misère la plus absolue et à l’absence de liberté, car je n’ai jamais vu un régime communiste mener à autre chose.


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