Théodore Kaczynski enfin vu de droite

Par Nicolas Bonnal

Je n’avais lu que des extraits du texte de Kaczynski dont ma culture pyrrhonienne (encore un texte contre les machines ?) m’avait toujours tenu éloigné : et cet affreux terroriste d’ailleurs, n’était-il lui-même qu’une énième psy-op du système ? Et le terrorisme Una-bomber (opération stupide, compliquée, et peu efficace, vouée à l’échec donc…) relève-t-il aussi d’une énième manip’ du Deep State US dont la version totalitaire et post-moderne apparut avec le binôme Clinton et Janet Reno ? Même les procès sont comme les attentats ou les piteux « massacres dans les boites de nuit » mis en scène depuis les années Clinton (celui de Michael Jackson comme celui d’O.J. Simpson). L’avènement des chaînes info et du web a rendu le conditionnement perpétuel et hyper-efficace — et l’opposition liquide et virtuelle, qui se contente de cliquer toute la journée, totalement inefficace. Mais bon, parlons du texte.

Là, j’ai eu des surprises. Kaczynski est un homme de droite, un réac conservateur blanc (d’où la manip’ encore plus envisageable : le mâle blanc lucide — haï par Sartre et nos intellos froncés — = terroriste, etc.) et il attaque le progressisme venu de la gauche dure. On commence :

« 7. Mais qu’est-ce que le progressisme ? Dans la première moitié du XXe siècle, on pouvait à peu près identifier le progressisme au socialisme. Aujourd’hui, les choses sont moins claires, et il est difficile de qualifier d’un seul mot un mouvement devenu très hétéroclite. Quand nous parlerons ici des progressistes, nous ferons surtout référence aux socialistes, aux collectivistes, aux gens “politiquement corrects”, aux féministes, aux défenseurs des homosexuels et des handicapés, aux défenseurs des droits des animaux, etc. Mais n’est pas forcément progressiste celui qui participe à de telles activités… »

Attention : la pleurnicherie humanitaire de Philippe Muray a toujours existé : Marx en parle (la duchesse de Sutherland extermine ses paysans écossais, mais elle chérit la case de l’oncle Tom — voyez le Capital, VI), Hobson en parle, et Gustave de Beaumont, et quelques dizaines d’autres. Ce qui importe ici c’est de noter la liquidation de la question sociale (les pauvres n’ont qu’à crever, il suffit comme dit Nietzsche dans la Volonté, § 154, de leur couper l’appétit) remplacée par la question sociétale : féminine attitude, LGBTQ, haine rabique du blanc (d’autant plus facile que le petit blanc Ran-Tan-Plan ne comprend toujours pas pour qui il vote), etc.

Le langage devient fou et on va retrouver Orwell et l’âme désarmée de Bloom (dont j’ai aussi parlé ailleurs — je répète que les pires intellos ne sont pas les juifs, mais les froncés, à part Céline-Drumont-Céline, et pas pour les raisons qu’on croit, et ce depuis six siècles) :

« 11. Lorsqu’un individu juge dépréciatifs presque tous les propos tenus sur lui — ou sur les groupes auxquels il s’identifie — nous pouvons dire qu’il nourrit un sentiment d’infériorité ou de dépréciation de soi. C’est une attitude fréquente chez ceux qui militent en faveur des droits des minorités, qu’ils appartiennent ou non aux communautés qu’ils défendent. Ils sont particulièrement susceptibles sur les mots désignant les minorités. Les termes “nègre”, “oriental”, “handicapé”, ou “nana” désignant un Africain, un Asiatique, un infirme ou une femme n’avaient pas à l’origine de connotation péjorative. “Nana” et “gonzesse” étaient presque les équivalents féminins de “gars”, “mec” ou “type”. »

Kaczynski voit comme Allan Bloom le rôle des militants dans les universités (cf. les éléments de Cornell university en 1959) ; car la vraie guerre culturelle a eu lieu en Occident anglo-saxon, pas en Chine. Un qui l’avait compris était Eric Hobsbawn, juif communiste rationnel qui voit l’occident démocratique anglo-saxon devenir totalement cinglé dans les années soixante (il est rejoint par Vargas Llosa et des dizaines d’autres) :

« Ce sont les militants eux-mêmes qui leur ont donné un sens péjoratif. Quelques défenseurs des droits des animaux vont jusqu’à rejeter le terme “animal domestique” et insistent pour le remplacer par “compagnon animal”. Les anthropologues progressistes se donnent beaucoup de mal pour éviter le moindre propos dépréciatif sur les peuples primitifs. Ils veulent désormais les appeler des “peuples sans écriture”. »

Disons-le nûment alors. Le danger ne vient pas des races ou des immigrés, des noirs ou des « arabo-musulmans », mais des gauchistes blancs toqués, humanitaires tous cultivés et rêvant d’une bonne retraite (disait déjà Céline) :

« 12. Les plus sensibles au langage “politiquement incorrect” ne sont ni le Noir du ghetto, ni l’immigré asiatique, ni la femme battue, ni la personne handicapée ; il s’agit plutôt d’une minorité de militants dont la plupart n’appartiennent à aucun groupe “opprimé”, mais viennent des couches privilégiées de la société. Le bastion du “politiquement correct” se trouve dans les universités, en majorité chez les professeurs, blancs, de sexe masculin, hétérosexuels, issus de la classe moyenne, avec emploi fixe et bon salaire. »

L’increvable fonctionnaire français (Godelier) qui a invité la théorie du genre se dit lui-même fonctionnaire au service de l’humanité… Rassurez-vous, Platon avait déjà tout dit sur la dégénérescence démocratique (livre VIII de la république, voyez mon texte).

On se met à adorer le faible ou la victime :

« 13. De nombreux progressistes font leurs les problèmes des groupes qui paraissent faibles (les femmes), historiquement vaincus (les Indiens d’Amérique), répulsifs (les homosexuels) ou inférieurs d’une quelconque façon. Ce sont eux qui pensent que ces groupes sont inférieurs et c’est précisément à cause de cela qu’ils s’identifient à eux, même s’ils ne s’avouent jamais de tels sentiments. (Nous ne voulons pas dire que les femmes, les Indiens, etc., sont inférieurs, nous relevons seulement un trait de la psychologie progressiste.) »

Le passage à la liquidation des sexes ou des races ou de la culture (qui est ontologiquement raciste, sexiste, etc., donc éliminable, tout comme la langue non inclusive est fasciste — dixit Barthes, grammairien-sémiologue qui fut le nouveau Vaugelas de nos interminables flemmes savantes) nous prépare au conditionnement informatique qui va métamorphoser ontologiquement. On va y revenir. Kaczynski ajoute :

« 14. Les féministes sont vraiment rongées par la crainte que les femmes ne soient pas aussi fortes et aussi compétentes que les hommes, et cherchent désespérément à prouver qu’elles le sont.

15. Les progressistes ont tendance à haïr tout ce qui renvoie une image de force, d’habileté et de réussite. Ils détestent les États-Unis, la civilisation occidentale, les Blancs de sexe masculin et la rationalité. »

La liquidation du « mâle blanc bourgeois » (Sartre dans sa monstrueuse conférence sur les intellectuels à Tokyo) est le programme numéro un. Et tous les Biden, Macron, Delors, Schauble, Leyen, Lagarde, Biden (again, car je l’adore, et il va être réélu dans un fauteuil bourgeois de sa salle ovale) et Powell ne sont payés ou motivés que pour ça : nous réduire à néant. Rappelons que le pauvre doit et va crever, la cause est entendue depuis Gorbatchev et le virage à droite (1984…) Mitterrand-Fabius-Delors. L’extrême-gauche culturelle sert le milliardaire post-humain de la bourse (qui crève tous les plafonds avec son IA en dépit de tous les Bill Bonner, Delamarche, Greyerz et Gave de la place antisystème). Kaczynski note aussi qu’on reprogramme les caractères (en fait on programme l’humanité comme on veut, il est temps de le reconnaître) pour en faire des efféminés, des dégonflés et assistés :

« 16. Des locutions comme “confiance en soi”, “indépendance d’esprit”, “initiative”, “esprit d’entreprise” ou “optimisme” ont peu de place dans le vocabulaire progressiste de gauche. Le progressiste est anti-individualiste et pro-collectiviste. Il demande à la société de résoudre les problèmes des individus et de les prendre en charge. Il n’a pas confiance en ses propres capacités à résoudre ses problèmes et à satisfaire ses besoins. Il est opposé à la notion de compétition parce que, dans le fond, il se sent minable. »

Qui a parlé le premier d’efféminé aux temps modernes ? Un certain La Boétie, dans sa Servitude volontaire…)

La quête du vaccin par tous nos innombrables retraités et nos petits jeunes conditionnés par la télé et la hiérarchie sanitaire-administrative (O Foucault si incompris — voyez mes textes encore…) a montré cette dimension minable du petit fonctionnaire post-humain. On se serait cru dans un épisode du prisonnier (« individualiste ! »), faux rebelle toujours facilement et manipulé et ridiculisé par les femmes — vive James Bond et Sean Connery donc. Le machisme ou donjuanisme est le seul moyen de mettre fin à ces temps du jésuitisme de la Fin.

L’art moderne et le cinéma des festivals doivent aussi dégénérer pour créer notre homoncule occidental dont la civilisation a déjà disparu, ce que plein de naïfs n’ont pas compris :

« 17. Les formes d’art prisées par les intellectuels progressistes modernes sont caractérisées par le sordide, l’échec et le désespoir. Ou bien encore elles prennent une tournure orgiaque, rejetant tout contrôle rationnel, comme s’il n’y avait plus aucun espoir de parvenir rationnellement à quoi que ce soit, comme s’il ne restait plus qu’à s’immerger dans les sensations du moment. »

Le déclin de l’art est bien décrit par Tolstoï dans son essai sur l’art (voyez mon texte). À la même époque, le sioniste Max Nordau en parle très bien (voyez mon texte aussi). Freud évoque même la disparition des races évoluées (si, si) du fait de la culture… C’est bien cela qui me désole chez Barzun : a-t-il compris de quels temps il parlait ?

Je trouve ensuite un deuxième lien, dernier et surtout essentiel : celui entre la sous-culture gauchiste festivalière, antiraciste-écologiste etc. et le triomphe de la toute-puissance technologique mise au service du contrôle des populations (ici Mélenchon s’incite à la table de Schwab à Davos) :

« 157. Si la société industrielle survit, il est probable que s’installera un contrôle technologique presque total du comportement humain. Il ne fait aucun doute que la pensée et le comportement humain sont pour une large part biologiquement déterminés. Les expériences l’ont démontré : des sensations comme la faim, ou des sentiments comme le plaisir, la colère ou la crainte peuvent être manipulés en stimulant électriquement des parties précises du cerveau. Les souvenirs peuvent être détruits en endommageant certaines régions du cerveau, ou ravivés par stimulation électrique. Des médicaments peuvent provoquer des hallucinations ou modifier l’état d’esprit. Il existe peut-être une âme humaine immatérielle, mais, si elle existe, il est évident qu’elle est moins déterminante que les données biologiques du comportement humain. Dans le cas contraire, les scientifiques ne pourraient pas manipuler si facilement les sensations et les comportements à l’aide de médicaments et d’impulsions électriques. »

Ce que Kaczynski décrit (comme tant de films hollywoodiens de la bonne époque), nous le vivons maintenant :

« 158. Les autorités ne peuvent guère envisager de contrôler la population en branchant des électrodes dans tous les cerveaux. Mais le fait que les pensées et les sensations humaines soient si vulnérables aux interventions biologiques montre que le problème du contrôle du comportement est principalement un problème technique : un problème de neurones, d’hormones et de molécules complexes, le genre de problème auquel les scientifiques peuvent s’attaquer. Étant donné les extraordinaires performances techniques de notre société, il est plus que probable que de grands progrès seront accomplis dans le contrôle du comportement humain. »

Il explique pourquoi cela marchera (cf. la stratégie du salami des Soviétiques) :

« 159. Les gens parviendront-ils à résister victorieusement à l’introduction d’un tel contrôle ? Ce serait certainement le cas si on tentait de l’instaurer brusquement. Mais parce qu’il sera installé très progressivement, il n’y aura aucune résistance rationnelle et efficace (voir paragraphes 127, 132, 153). »

Je termine par le meilleur : l’alliance entre la subversion et la technologie. C’est le 666. Un antéchrist machine uni à un Lucifer gnostique. C’est ce que nous avons maintenant en Europe comme en Amérique (la Chine et la Russie se contentent pour l’instant de la machine, ignorant quelque peu le LGBTQ…) :

« 216. Certains progressistes ont l’air de s’opposer à la technologie ; cela durera tant qu’ils seront exclus de la direction du système. Mais si le progressisme devient un jour dominant dans notre société et qu’alors il dispose de la technologie, les progressistes s’en serviront avec enthousiasme et favoriseront son développement. Ils ne feront ainsi que répéter ce qu’ils ont déjà fait tant de fois par le passé. Quand les bolcheviques étaient minoritaires en Russie, ils étaient vigoureusement opposés à la censure et à la police secrète, ils prônaient l’autodétermination des minorités nationales, etc. ; mais, aussitôt arrivés au pouvoir, ils imposèrent une censure plus stricte, créèrent une police secrète encore plus implacable que celle du tsarisme et opprimèrent les minorités nationales au moins autant que l’avaient fait les tsars. »

Mais comme on disait, le danger vient et est venu des USA et de leurs légendaires et sataniques universités (ô confréries…) :

« Aux États-Unis, il y a une vingtaine d’années, alors que les progressistes étaient en minorité dans les universités, les professeurs progressistes s’étaient fait les ardents défenseurs de la liberté d’expression ; aujourd’hui ils ont réussi à imposer leur mode de pensée, à l’exclusion de tout autre, dans les universités où ils sont majoritaires : c’est le “politiquement correct”. Même chose pour la technologie : s’ils arrivent jamais à la contrôler, ils s’en serviront pour opprimer tout le monde. »

C’est ce vers quoi nous allons, gaîment. J’oubliais : opprimer ne leur suffira pas.

Quelques sources :

https://www.dedefensa.org/article/max-nordau-et-lart-degenere-du-goy-1900

https://www.terreetpeuple.com/culture-enracinee-memoire-81/6270-leon-tolstoi-et-la-decheance-de-lart-en-europe-occidentale-par-nicolas-bonnal.html

https://dissibooks.files.wordpress.com/2013/09/avenirsocieteindustrielle.pdf

https://www.dedefensa.org/article/sigmund-freud-politiquement-incorrect

https://www.dedefensa.org/article/allan-bloom-et-la-deconstruction-de-la-civilisation-occidentale

https://www.dedefensa.org/article/platon-nous-decrivait-il-y-a-25-siecles




La vie sans passeport (sanitaire ou autre) avant 1914

[Publication initiale : Le Saker Francophone]

[Illustration : Stephan Zweig et Georges Bernanos]

Par Nicolas Bonnal

Zweig et Bernanos : la vie sans passeport (sanitaire ou autre) avant 1914

Le cataclysme totalitaire qui nous tombe dessus a des précédents dans notre Europe si démocratique et lumineuse qui aura inventé toutes les monstruosités du monde moderne. À l’heure où le pass sanitaire est imposé à tous, où les comptes des non-vaccinés, et leur téléphone, et leur eau, et leur électricité sont en passe d’être coupés, il est bon de le rappeler.

On va reprendre deux de nos écrivains favoris qui sont frères d’âme : le « juif libéral » et pacifiste Stephan Zweig, ami de Romain Rolland, et le catholique monarchiste Georges Bernanos qui il y a un siècle dénonçaient la montée de l’étatisme totalitaire en Occident. Les deux grands esprits à cette époque remarquent l’émergence de deux contraintes : le passeport et le visa… Nos lecteurs pourront retrouver aussi nos écrits sur Chesterton et son détestable voyage en Amérique dans les années vingt. Contrôle et obsession anticommuniste au programme.

On commence par Zweig et son fastueux Monde d’hier (le plus grand livre du monde selon nous sur le vingtième siècle, ce siècle tué en 1914 et partiellement survivant dans les années vingt) :

La chute de l’Autriche a produit un changement dans ma vie privée que j’ai d’abord considéré tout insignifiant et purement formel : j’ai perdu mon passeport autrichien et j’ai dû demander aux autorités britanniques un document de substitution, un passeport apatride. Dans mes rêves cosmopolites, j’avais souvent imaginé dans mon cœur combien splendide et conforme à mes sentiments serait de vivre sans État, de n’être obligé à aucun pays, et, par conséquent, appartiennent à tous sans distinction. Mais encore une fois, j’ai dû reconnaître à quel point le fantasme humain et dans quelle mesure nous ne comprenons pas les sensations les plus importantes jusqu’à ce que les ayons vécues nous-mêmes.

Ce que nous allons vivre avec la dictature sanitaire de Macron-Schwab-Leyen nous allons bientôt le comprendre. Zweig poursuit :

Tout consulat ou officier de police autrichien avait le droit ou l’obligation de me le prolonger en tant que citoyen à part entière. Au lieu de cela, le document pour étranger que les Anglais m’ont donné, j’ai dû le demander. C’était une faveur, mais une faveur qu’ils pouvaient retirer à tout moment. Du jour au lendemain, il avait descendu un échelon de plus. Hier, il était encore un invité étranger et, en quelque sorte, un gentleman qui avait des revenus internationaux et payé ses impôts, et aujourd’hui j’étais devenu un émigré, un « réfugié ».

Préparez-vous, non-vaccinés, à ce statut de réfugié sur votre sol ; on est à 45 % de vaccinés, attendez 51 puis 60 % ; et arrêtez de dire que les chiffres sont truqués, de toute manière ils s’en moquent.

Zweig décrit l’entrée dans un monde pré-totalitaire en 1919 :

En effet : rien ne démontre peut-être de façon plus palpable la terrible chute que le monde de la Première Guerre mondiale a connu comme limitation de la liberté de mouvement de l’homme et la réduction de son droit à la liberté. Avant 1914, la Terre appartenait à tout le monde. Tout le monde allait où il voulait et y restait aussi longtemps qu’il le voulait. Il n’y avait pas de permis ou autorisations ; Je m’amuse de la surprise des jeunes chaque fois que je leur dis qu’avant 1914 j’ai voyagé en Inde et en Amérique sans passeport et je n’en avais jamais vu de ma vie.

L’auteur d’Amok décrit ensuite ce monde d’avant la guerre mondiale éternelle voulue par les banquiers mondialistes :

Là les gens montaient et descendaient des trains et des bateaux sans demander ou être invités, ils n’avaient pas à remplir un seul des cent papiers qui sont requis aujourd’hui. Il n’y avait pas de sauf-conduits ou les visas ou l’un de ces tracas ; les mêmes frontières qu’aujourd’hui les douanes, la police et les gendarmes se sont transformés en fil de fer barbelé, à cause de la méfiance pathologique de tous vis-à-vis de tous, ils ne représentaient que des lignes symboliques qui croisaient la même nonchalance que le méridien de Greenwich.

La laisse électronique et même psychologique (désolé, il y a ou aura 80 ou 90 % de volontaires extatiques) a perfectionné cette horreur. Zweig poursuit en n’oubliant pas les vaccins, conséquence du militarisme, des guerres, et aussi cause partielle du génocide planifié et faussement nommé grippe espagnole :

Toutes les humiliations qui avaient été autrefois inventées uniquement pour les criminels, ils étaient maintenant infligés à tous les voyageurs, avant et pendant le voyage. L’un devait être représenté de droite et de gauche, visage et profil, coupé ses cheveux pour qu’on puisse voir ses oreilles, laisser ses empreintes digitales, d’abord celles du pouce, puis ceux de tous les autres doigts. De plus, il fallait présenter des certificats de toutes sortes : de santé, de vaccination et de bonne conduite, lettres de recommandation, invitations et adresses de parents, garanties morales et économiques, remplir des formulaires et signer trois ou quatre exemplaires, et si un seul de cette pile de papiers manquait, tout était perdu. Cela ressemblait à des bagatelles, mais…

Bernanos va utiliser le même mot : bagatelle. C’est le même en allemand. Zweig évoque ensuite notre avilissement qui en découle surnaturellement :

Nous, les jeunes, avions rêvé d’un siècle de liberté, de l’âge futur du cosmopolitisme. Quelle part de notre production, de notre création et de notre pensée s’est perdue à cause de ces singeries improductives qui avilissent en même temps l’âme ?

C’est dans le chapitre l’Agonie de la paix.

Voyons Bernanos, réfugié au Brésil comme Zweig, de six ans son cadet, et qui défendit la liberté comme personne, ce qui le rend peu lisible par les temps qui courent. Il fait les mêmes observations avec les mêmes mots que Zweig sur cette volonté médicale et donc pathologique de tout contrôler et de tout vérifier :

Ce que vos ancêtres appelaient des libertés, vous l’appelez déjà des désordres, des fantaisies. « Pas de fantaisies ! disent les gens d’affaires et les fonctionnaires également soucieux d’aller vite, le règlement est le règlement, nous n’avons pas de temps à perdre pour des originaux qui prétendent ne pas faire comme tout le monde… », comme ne pas se vacciner, par exemple.

Après Bernanos évoque le passeport :

Cela va vite, en effet, cher lecteur, cela va très vite. J’ai vécu à une époque où la formalité du passeport semblait abolie à jamais. N’importe quel honnête homme, pour se rendre d’Europe en Amérique, n’avait que la peine d’aller payer son passage à la Compagnie Transatlantique. Il pouvait faire le tour du monde avec une simple carte de visite dans son portefeuille.

Oui, cela sonne un peu rustique et bucolique au temps des commissaires politiques et sanitaires, pas vrai ? Puis on parle des empreintes digitales, autre bagatelle :

Les philosophes du XVIIIe siècle protestaient avec indignation contre l’impôt sur le sel — la gabelle — qui leur paraissait immoral, le sel étant un don de la Nature au genre humain. Il y a vingt ans, le petit bourgeois français refusait de laisser prendre ses empreintes digitales, formalité jusqu’alors réservée aux forçats. Oh ! oui, je sais, vous vous dites que ce sont là des bagatelles. Mais en protestant contre ces bagatelles le petit bourgeois engageait sans le savoir un héritage immense, toute une civilisation dont l’évanouissement progressif a passé presque inaperçu, parce que l’État moderne, le Moloch technique, en posant solidement les bases de sa future tyrannie, restait fidèle à l’ancien vocabulaire libéral, couvrait ou justifiait du vocabulaire libéral ses innombrables usurpations.

Après on arrive au siècle des intellectuels qui comme les BHL ou Onfray vont tout justifier :

Au petit bourgeois français refusant de laisser prendre ses empreintes digitales, l’intellectuel de profession, le parasite intellectuel, toujours complice du pouvoir, même quand il paraît le combattre, ripostait avec dédain que ce préjugé contre la Science risquait de mettre obstacle à une admirable réforme des méthodes d’identification, qu’on ne pouvait sacrifier le Progrès à la crainte ridicule de se salir les doigts.

Et là comme Zweig, esprit peu religieux s’il en fut, Bernanos évoque l’avilissement de nos âmes :

Erreur profonde ! Ce n’était pas ses doigts que le petit bourgeois français, l’immortel La Brige de Courteline, craignait de salir, c’était sa dignité, c’était son âme.

Depuis ces temps nous n’avons fait que descendre. On va voir maintenant qui est prêt à payer pour la liberté.

Nicolas Bonnal

Sources

  • Bernanos – la France contre les robots (PDF sur le web)
  • Zweig – Le monde d’hier (LDP)
  • Nicolas Bonnal – Guénon, Bernanos et les gilets jaunes



L’eurodéputée irlandaise Clare Daly s’élève contre l’UE tyrannique




Le FÉM veut contrôler tous les aspects de la vie publique

[Source : aubedigitale.com]

Par Frank Bergman

Le Forum économique mondial (FEM) et son fondateur Klaus Schwab font pression pour mettre en place leur programme mondialiste qui vise à contrôler tous les aspects de la vie publique.

En 1971, Klaus Schwab a reçu un capital de départ de 6 000 dollars et a transformé le FEM, qui n’était à l’origine qu’un modeste rassemblement d’économistes, en un club des plus exclusifs pour les élites mondiales.

Le FEM, qui était à l’origine une organisation « à but non lucratif », engrange aujourd’hui la somme astronomique de 390 millions de dollars par an.

Un nouveau livre du journaliste d’investigation Seamus Bruner a mis en lumière l’agenda du FEM et la manière dont Schwab s’est positionné en tant que marionnettiste mondial.

Bruner a dirigé les équipes dont les conclusions ont déclenché de multiples enquêtes du FBI et du Congrès sur les Clinton et les Biden.

Aujourd’hui, il dénonce les milliardaires qui contrôlent les leviers du pouvoir qui dominent tous les aspects de votre vie.

Le livre, intitulé « Controligarchs : Exposing the Billionaire Class, Their Secret Deals, and the Globalist Plot to Dominate Your Life », suit l’argent au-delà des politiciens dans le marécage de Washington D.C. et va directement au sommet : Davos.

C’est dans cette petite ville alpine de Suisse que les milliardaires de la jet-set et les bureaucrates de l’ombre préparent la prochaine décennie de nos vies.

La capitalisation boursière des principaux membres du FEM — des mastodontes comme Apple, Microsoft, Amazon, Meta, Google, Comcast et Pfizer — dépasse les 10 000 milliards de dollars.

Ce chiffre est doublé si l’on inclut le gestionnaire d’actifs BlackRock, qui pèse 10 000 milliards de dollars.

Le fondateur et PDG de BlackRock, Larry Fink, est membre du conseil d’administration du FEM.

Avec plus de 20 000 milliards de dollars, soit plus que le PIB de tous les pays du monde à l’exception des États-Unis, qui se baladent dans les coffres de ses membres, il est facile de comprendre pourquoi le FEM peut exercer une influence extraordinaire.

Mais la domination constante du FEM sur les gouvernements du monde a permis d’obtenir bien plus que ce que l’argent aurait pu permettre.

Le pouvoir économique de l’organisation lui permet d’exercer un contrôle politique et social.

Les nombreuses façons dont le FEM complote pour contrôler l’avenir de la société font froid dans le dos.

Les principaux points à l’ordre du jour comprennent la prise de contrôle par les mondialistes non seulement de la finance, mais aussi de l’énergie, de l’alimentation, de la santé, de l’information personnelle et de la technologie.

Les contrôligarques tirent le rideau et révèlent en détail les systèmes et tactiques dystopiques que le FEM est en train de mettre en place.

Les éléments clés de l’ordre du jour du FEM comprennent :

La fameuse déclaration de Schwab sur la « Grande Réinitialisation » au milieu du COVID-19 a démontré que le FEM avait l’intention d’utiliser la pandémie pour influencer le présent et commander l’avenir.

En contrôlant les industries et les infrastructures essentielles, le FEM et ses alliés mondialistes non élus, tels que l’Organisation des Nations unies (ONU), la Banque mondiale et l’Organisation mondiale de la santé (OMS), exerceront un contrôle sans précédent sur tous les aspects de notre vie.

Il ne s’agit toutefois pas de projets pour un avenir lointain, car la campagne du FEM est déjà en cours.

La Banque des règlements internationaux, qui est le banquier central des banques centrales, travaille d’arrache-pied au déploiement des monnaies numériques des banques centrales (CBDC).

Selon Agustin Carstens, président de la BRI, les CBDC offrent un « contrôle total » sur la masse monétaire et le public, comme le rapporte Slay News.

Avec une CBDC, le système financier mondialiste peut annuler financièrement (ou « débanquer ») un individu, une entreprise, une ville entière, voire un pays tout entier.

Le FEM proclame que l’exploration des CBDC a connu une « croissance exponentielle ».

Le mois dernier, l’Atlantic Council a confirmé que la « dynamique en faveur » des CBDC « restait forte » jusqu’en 2023.

Étant donné qu’aucune crise ne justifie l’urgence des CBDC, celles-ci sont vantées pour leur commodité.

Le FEM et Larry Fink, de BlackRock, ont tous deux vanté le fait que les migrants peuvent réduire la durée de leurs transactions transfrontalières lorsqu’ils envoient de l’argent dans leur pays d’origine.

Lorsque Schwab a annoncé la « grande remise à zéro », il a dit au monde qu’une fois que tout le monde serait vacciné, les blocages prendraient fin et le monde se reconstruirait de manière plus « verte ».

Le lien entre la pandémie et le changement climatique n’était pas évident à l’époque.

Mais le lien est aujourd’hui évident.

L’idée d’un « confinement climatique » n’est pas farfelue.

En Californie, le démocrate Gavin Newsom, qui est étroitement aligné sur le FEM, a sermonné ses électeurs en leur disant que leur comportement devait changer et que leur confort et leur liberté devaient être sacrifiés pour « le plus grand bien ».

Les méthodes de Newsom consistent à limiter l’accès aux thermostats domestiques, à réduire les déplacements sur de longues distances et, bientôt, à éliminer les véhicules et les cuisinières à gaz.

La prétendue menace du « changement climatique » a également permis aux gouvernements du monde entier de bouleverser des méthodes agricoles établies de longue date en interdisant les engrais traditionnels et en aplatissant les sources de protéines comme le bétail.

Les restrictions soutenues par le FEM réduisent les agriculteurs à néant.

Pour « résoudre » la pénurie alimentaire mondiale qui s’annonce, les membres du FEM et leurs alliés, tels que Bayer-Monsanto, Beyond Meats et Impossible Foods, ainsi que des entreprises innovantes de protéines à base d’insectes, sont entrés dans la danse.

Les contrôligarques qui investissent massivement dans ce secteur sont Bill Gates, Jeff Bezos, Mark Zuckerberg et Richard Branson de Virgin Galactic.

Le mois dernier, les partenaires du FEM, dont l’ONU et la Fondation Gates, ont organisé un événement intitulé « 50 en 1 » au cours duquel les alliés se sont engagés à déployer des systèmes d’identification numérique dans 50 pays d’ici cinq ans.

Pourquoi ? Les cartes d’identité numériques liées aux dossiers médicaux numériques stockés sur votre téléphone portable sont un moyen incroyablement efficace de suivre votre statut vaccinal.

De nombreux partenaires du FEM, dont Bill Gates, envisagent un système d’identification numérique obligatoire depuis plus de dix ans.

Mais les passeports vaccinaux COVID-19 ont montré comment les cartes d’identité numériques peuvent être utilisées pour imposer sans pitié le respect des règles par les citoyens.

En fait, l’identification numérique de l’Union européenne, liée au FEM, est une extension du système mis au point pour le passeport vaccinal européen.

Lors d’un événement parrainé par l’ONU en 2010, Gates a déclaré que « les vaccins allaient être la clé », car « on pourrait enregistrer chaque naissance sur le téléphone portable, obtenir les empreintes digitales, obtenir une localisation, puis utiliser ces systèmes pour se déplacer et s’assurer que la vaccination a bien lieu », ce qui permettrait de gérer les soins de santé « de manière plus efficace ».

Le FEM dissimule souvent les plans dystopiques que ses partenaires sont en train d’élaborer.

Cependant, Controligarchs a passé au crible des centaines d’heures de vidéos oubliées et des milliers de pages — dont beaucoup ont été supprimées d’Internet — pour révéler que des visionnaires du FEM comme Yuval Noah Harari vantent hardiment des innovations telles que les micropuces cérébrales, les médicaments de complaisance de type pilule du bonheur et l’édition de gènes de type eugénique.

Qu’on ne s’y trompe pas, les cartes d’identité numériques plus les CBDC équivalent à un score de crédit social de facto.

Harari, quant à lui, pense que le corps humain tout entier peut être et sera « piraté ».

Harari a fait remarquer que le COVID-19 était « critique » parce qu’il a convaincu les gens d’ » accepter » et de « légitimer la surveillance biométrique totale ».

Mais il ne suffit pas de surveiller tout le monde.

À l’avenir, « nous devrons surveiller ce qui se passe sous leur peau ».

Les micropuces sous-cutanées ne sont qu’un début, car le corps humain tout entier est la toile de fond d’étranges expérimentations mondialistes et d’un pouvoir centralisé.

Tout au long de l’histoire, « la mort a été le grand égalisateur », poursuit Harari.

Pourtant, la soi-disant quatrième révolution industrielle proposée par Schwab donnera naissance à un nouveau système de castes dans lequel les pauvres continueront à mourir.

Les élites riches du monde, quant à elles, « en plus de toutes les autres choses qu’elles obtiennent, bénéficient également d’une exemption de la mort », se réjouit Harari.

Les élites seront alors en mesure d’acheter l’immortalité grâce à des améliorations biotechnologiques, afin de transcender l’humanisme lui-même.

Ce ne sont là que quelques-uns des projets choquants et liberticides que le FEM a commencé à mettre en œuvre.

Parmi les autres secteurs soumis à la prise de contrôle du FEM figurent le logement dans les « villes du quart d’heure », l’éducation grâce à l’IA qui fait progresser « l’apprentissage socio-émotionnel », la circulation de l’information via la répression de ce qu’on appelle la « désinformation », et bien d’autres encore.

Traduction de Slay News par Aube Digitale




Psychopathie en action — L’Occident attaque les piliers de sa civilisation

[Source : Hashtable via Sott]

L’année 2023 s’achève doucement et jamais il n’aura autant été évident qu’une petite clique de psychopathes s’acharne actuellement à attaquer chacun des piliers de la civilisation moderne.

© Sott.net

C’est en substance ce que Michael Shellenberger (connu pour avoir participé aux révélations des « Twitter files ») explique, à raison, dans un entretien qu’il a récemment accordé à Tucker Carlson.

Pour le journaliste californien — d’ailleurs rejoint en cela par de nombreux philosophes — le développement des civilisations repose sur quatre piliers essentiels : l’accès à de l’énergie bon marché, une hiérarchie sociale basée sur la méritocratie, l’application solide de la loi et de l’ordre et enfin la liberté d’expression.

Et lorsqu’il note que ces quatre piliers sont attaqués, on ne peut lui donner tort.

La liberté d’expression n’est plus, dans les démocraties occidentales, que l’ombre d’elle-même.

Il est maintenant assez clair que ces dernières années, les politiciens des pays occidentaux ont fait voter et mis en place différents moyens coercitifs pour s’assurer que seront punis ou cachés tous les discours contraires à ceux qu’ils prônent.

Depuis les actions directement entreprises (et maintenant démontrées) par les agences gouvernementales contre l’expression d’opinions dissidentes jusqu’aux rétorsions en déplateformant ou débancarisant les individus désignés comme (au choix, panachage possible) terroristes, désinformateurs, propagandistes pro-russes ou d’ultra-droite, en passant par l’utilisation ciblée de termes infamants (antivax, climato-sceptique, etc.), c’est bien d’une chasse aux libres penseurs qu’il est devenu question en quelques années.

Les lois d’exception qui sont actuellement poussées dans différents parlements — l’Irlande ou la France étant les derniers exemples en date — ne sont rien d’autre : exprimer une opinion contraire à des critères arbitraires décidés par des politiciens ou, pire encore, des administrations, va devenir passible de solides amendes voire de peines de prison.

De même, la loi et l’ordre ne sont plus qu’un souvenir, ces concepts n’étant plus qu’une vaste fumisterie dans la plupart des pays occidentaux.

Entre les personnes incarcérées de nombreux mois (voire années) sans procès et pour des raisons visiblement bidon (aux États-Unis par exemple), entre les criminels relâchés, voire jamais poursuivis, ou ceux qui bénéficient d’un laxisme judiciaire si évident qu’il en devient grotesque, entre les politiciens bien introduits qui bénéficient de relaxes aussi commodes qu’inexplicables ou d’une mansuétude invraisemblableil devient difficile pour ne pas dire impossible de croire encore que la loi et l’ordre règnent dans les pays occidentaux.

Ce n’est certes pas le chaos, mais tous ceux qui sont un minimum lucides se demandent essentiellement « pour combien de temps encore », sans douter que la situation ne tient plus que par habitude et non par efforts calculés.

Peut-on réellement douter de la disparition de la méritocratie lorsqu’on constate le niveau véritablement abyssal de nos élites, notamment en politique (mais pas seulement) ?

Toute la société occidentale s’efforce à présent de justement gommer cette méritocratie traditionnelle pour la remplacer par un affichage virtuel immodéré dans lequel toute compétence réelle sera examinée en dernier, bien après des critères de plus en plus accessoires, voire carrément clivants, depuis la race jusqu’au sexe en passant par les opinions politiques, l’accoutrement vestimentaire ou les accointances. Critères ESG dans les entreprises, barbouillage d’âneries « woke » partout où c’est possible, tout est fait pour que la méritocratie disparaisse définitivement.

Enfin, on ne peut plus nier l’actuelle lutte acharnée contre les énergies abondantes et bon marché comme les hydrocarbures et le nucléaire.

De propagandes grossières, mais bombardées non-stop sur tous les canaux possibles, en politiques énergétiques complètement débiles méticuleusement appliquées par les brochettes de criminels qui ont accaparé, par mensonges et duperie, tous les leviers de pouvoirs, on assiste très effectivement à une lutte acharnée des plus riches contre les plus pauvres, avec une volonté maintenant affichée des premiers de faire disparaître (lire « éliminer rapidement ») les seconds pour qu’enfin tout se déroule comme les élites l’ont ultimement décidé.

Avec la COP28, les pleurnicheries médiatiques de Greta Thunberg, les crises hystériques de gorgones à cheveux bleus sur des tableaux célèbres sous des prétextes climatiques en passant par les imbéciles qui choisissent de bloquer le trafic routier (ce qui accroît les rejets de polluants), il apparaît clairement que, ces derniers mois, les activistes les plus virulents ont résolument abandonné toute velléité de vendre l’utopie écologique un peu joyeuse dans laquelle l’Humanité vivrait en harmonie avec la Nature, pour à la place nous pousser dans le gosier la dystopie communiste pour eux indispensable d’une Humanité réduite à sa plus simple expression, de préférence dans des camps où la production de chaque millimètre cube de dioxyde de carbone sera amèrement punie.

Là où l’écologie des années 70 ou 80 consistait à sauver les baleines et lutter contre la pollution, celle des années 2020 ressemble à une longue litanie d’interdictions, de vexations, de punitions et d’admonestations acariâtres nous incitant à nous suicider aussi rapidement et proprement que possible, la noyade dans un bassin de station d’épuration représentant probablement l’aboutissement souhaité et ultime du recyclage total de notre vilain carbone individuel.

Le principal souci des attaques portées sur ces quatre piliers est qu’elles sont suffisamment puissantes pour durablement remettre en question la civilisation occidentale : sans énergie bon marché, le travail devient de plus en plus coûteux ; sans une justice efficace, le crime finit par rapporter plus que le travail honnête, effondrant l’incitation à entreprendre ; la méritocratie impose la recherche de qualité et d’amélioration sans lesquelles aucun progrès n’est possible ; et sans liberté d’expression, il devient justement impossible de pointer ces précédents problèmes et d’apporter des solutions ou même d’en débattre…

Devant ce constat du lent suicide occidental, le basculement géopolitique actuel semble logique et s’inscrit même en réponse à ces attaques : s’il y a un demi-siècle, l’Occident pouvait représenter un but à atteindre pour les pays émergents, ce n’est plus le cas actuellement.

L’année 2023 a clairement marqué une accélération des attaques portées et alors que s’écoulent ses derniers jours, souhaitons qu’au contraire, 2024 soit celle où les Occidentaux prennent conscience du problème et s’attachent enfin à le résoudre.

Pour le moment, ça n’en prend pas le chemin.

Article original publié le 22 décembre 2023




Raymond Abellio et l’établissement du communisme sacerdotal en Europe

Par Nicolas Bonnal

L’Europe se retrouve soumise à une dictature technocratique et socialiste, mais aussi à une dictature de manipulateurs de symboles (Robert Reich) qui usent de l’informatique pour réordonner le monde un peu comme la théologie fut usée jadis. Voyons quel inspirateur peut nous expliquer ce projet.

Je j’ai rencontré en 1984-85 quand je découvrais joyeusement ces thèmes. D’un manière amusante, cet écrivain collaborateur, extrémiste (comme tous les anciens socialos) pendant la guerre, marginal, trempé d’ésotérisme, de sexualisme, de socialisme, d’européisme et de « communisme sacerdotal », ancien précepteur du fils Mitterrand, et tireur de cartes pour les filles de Mme Claude (ne le niez pas, je les ai vues) dans son studio de la rue des Bauches (sic) face au cimetière de Passy, a titillé mes souvenirs récemment ; car tout comme son disciple et ami Parvulesco, Abellio (alias Georges Soulès), était un partisan enjoué des grandes phrases, de romans du huitième jour (j’en écrivais alors…), des grandes constructions, de la métapolitique européenne et de la néo-grande synthèse hermétique post-guénonienne.

On n’en parle plus beaucoup d’Abellio. Il a fatigué son monde comme tous les ésotéristes (Guénon n’est finalement qu’un historien décalé de la pensée comme Barzun ; ses états multiples de l’être font fuir tout le monde, sauf la poignée résiduelle de cinglés propre à toute secte). Mais je suis tombé sur ces lignes d’un site plus vulgarisateur que mes propos, et qui vont j’espère rappeler quelques bons souvenirs à certains :

« Il considère, comme il l’explique dans Les Militants, que la société se compose de quatre castes : à la base, les hommes d’exécution, au-dessus, les hommes de gestion, les technocrates, puis les hommes de puissance et, au sommet, les hommes de Connaissance, ceux-ci ne pouvant encore exister dans la société actuelle. Si la Connaissance est le but de sa quête, il ne peut résister à la fascination de la puissance, comme son personnage Pirenne, prêt à tout pour l’obtenir. Fortement influencé par Nietzsche, il veut voir l’avènement d’un “nouvel homme” forgé par cette volonté de puissance ».

Je vous laisse relire et apprécier. On ne relance pas en ce moment le mot de « caste » pour rien, on ne met pas l’Inde au-dessus de la Chine pour rien, alliée des Anglo-saxons et détentrice maniaque de ce secret des castes. On relira mes textes sur Alain Daniélou que j’ai rencontré trop brièvement lui à la même époque.

Poursuivons. Le modèle national-socialiste revient à la mode sur fond d’effondrement démographique et de métissage généralisé (mais c’est logique : dans Mein Kampf Hitler déjà est convaincu de l’un et de l’autre, comme Gobineau). Il est germano-européen, autoritaire-bureaucratique, russophobe rabique, et veut fonder dans le fer et dans le feu — enfin, dans la mesure de ses gâteuses capacités) un ordre européen qui se passera de Twitter…

Abellio est socialiste jusqu’au bout, comme nos élites mondialistes actuelles (voyez mon texte sur Trotski et ce problème). Et il rejette le marxisme :

« Dans les années trente, alors qu’il avait à peine plus de vingt ans, il avait cru pouvoir réaliser cette volonté de puissance dans le militantisme socialiste. Sa déception, très forte, constitue la reconnaissance d’une première erreur. Dans le premier tome de ses Mémoires, Les Militants, violente attaque du marxisme, Abellio dénonce cette erreur et prophétise l’effondrement inévitable du marxisme. Celui-ci s’avérant incapable de réaliser ses rêves, notamment celui d’un socialisme européen qu’il expose dans Assomption de l’Europe (1954), c’est vers le national-socialisme qu’il se tourne ; c’est avec lui qu’il veut voir naître “une Europe idéale surgie de la guerre comme un bienfait des dieux”. »

Mais en 1942, il prend conscience de son aveuglement :

« Les positions abstraites que j’avais pu prendre à l’Oflag deux ans auparavant sur la construction socialiste de l’Europe et sur lesquelles je vivais encore lors de l’attaque allemande en Russie avaient pu me faire croire à un dépassement possible de mon premier échec. J’étais bien obligé de constater qu’elles n’avaient pas résisté à l’épreuve des faits. Durant ces deux dernières années, j’avais cherché les socialistes allemands et ne les avais pas trouvés, et les rafles des Juifs posaient désormais sur le sens du nazisme une interrogation fondamentale qu’il était impossible d’éluder ».

La volonté de puissance, miroir aux alouettes fatal à G. Soulès, n’a plus, pour Abellio à la fin de sa vie, qu’une acception mystique. C’est parce qu’il avait cru voir dans le socialisme européen prôné par le nazisme les fondements de cette « âme universelle » que Soulès tomba dans l’erreur et l’errance qui occultent hélas, aujourd’hui encore, la richesse de pensée et la perfection d’écriture de Raymond Abellio.

Il me semble évident que derrière le charabia du maître et son occultisme de synthèse, les intuitions demeurent : l’Europe, l’ésotérisme, les castes, la vision dantesque, et le fanatisme bureaucratique et synarchique dont ce petit maître fut une manifestation.

https://books.openedition.org/msha/19840




L’espace : La nouvelle frontière de la grille de contrôle centrale

[Source : articles.mercola.com]

[Illustration : Getty Images]

Par Dr. Joseph Mercola

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L’HISTOIRE EN UN COUP D’ŒIL

– La journaliste d’investigation Corey Lynn s’entretient avec James White, animateur de NorthWest Liberty News, au sujet de son rapport explosif — L’espace : La nouvelle frontière de la grille de contrôle centrale.

– Après des recherches approfondies, Corey Lynn se dit « 100 % convaincue » que les mondialistes sont en train de mettre en place l’opération centrale de la grille de contrôle dans l’espace.

– Des organisations telles que le Forum Économique Mondial [FÉM] et de nombreuses banques centrales encouragent le déploiement de la grille de contrôle mondialiste.

– Les centres de données basés dans l’espace, alimentés par des systèmes solaires basés dans l’espace, utiliseront des satellites et la blockchain pour créer un grand livre de comptes inviolable, automatisé et permanent pour la gouvernance depuis l’espace.

– Les satellites jouent un rôle de premier plan dans la grille de contrôle mondialiste, et ils sont rapidement lancés dans l’espace ; en 2022, plus de satellites ont été lancés (2 474 pour être exact) qu’au cours de n’importe quelle autre année antérieure.

La journaliste d’investigation Corey Lynn s’entretient avec James White, animateur de NorthWest Liberty News, au sujet de son rapport explosif — Space: The New Frontier for the Central Control Grid (L’espace : La nouvelle frontière de la grille de contrôle centrale).1 En bref, après des recherches approfondies, Lynn se dit « 100 % convaincue »2 que les mondialistes sont en train de mettre en place l’opération centrale de la grille de contrôle dans l’espace.

Les villes intelligentes, avec leurs compteurs intelligents connectés, mettent en place l’infrastructure nécessaire à une surveillance généralisée, tandis que les cartes d’identité numériques permettent de tout savoir — vos finances, vos informations de santé, vos antécédents professionnels et votre score de crédit social — en un seul endroit. Cela signifie que les mondialistes peuvent surveiller et contrôler vos dépenses et votre utilisation des ressources. Mais au lieu d’être gérées dans des villes individuelles, les opérations basées dans l’espace offrent une couverture plus large — de véritables « yeux dans le ciel »3.

« Ils regroupent beaucoup de responsabilités et de pouvoirs au sein de la Space Force », explique M. Lynn. L’U.S. Space Force est la sixième branche de l’armée américaine et, en octobre 2023, elle a accordé un contrat de 70 millions de dollars à Space X pour les satellites militaires Starshield4, destinés à « soutenir la sécurité nationale » par le biais de l’« observation de la Terre » et d’autres mesures5.

Une grille de contrôle centrale sans juridiction

Des organisations telles que le Forum Économique Mondial et de nombreuses banques centrales encouragent le déploiement de la grille de contrôle mondialiste. Une fois en place, il pourrait être impossible ou presque de vivre sans identité numérique et sans les monnaies numériques des banques centrales (CBDC).

Pourtant, Lynn note : « Il ne semble pas que les CBDC soient nécessaires pour que le plan d’ensemble se mette en place, du moins pas tout de suite. Les banques seront la force motrice qui fera entrer tout le monde dans l’ère des codes QR, de la biométrie et de la tokénisation ».6 La raison pour laquelle l’espace est l’endroit idéal pour positionner la grille de contrôle est due à son manque de surveillance et de juridiction. Dans son rapport, Lynn explique :7

« Et si vous aviez la possibilité de construire le centre opérationnel central pour l’ensemble du réseau de contrôle à partir d’un lieu sans juridiction réelle, sans accessibilité ni surveillance ? Et si la source d’énergie massive dont vous avez besoin pour mener à bien cette opération pouvait être exploitée sous le couvert du “changement climatique” de manière accélérée ?

Et si vous pouviez disposer d’une surveillance et d’un armement complets avec une infrastructure financière entière en place dont les données se trouvent dans la paume de votre main pendant que vous contrôlez les leviers ? »

Le rapport cite plus de 160 éléments de preuve montrant comment « l’infrastructure centrale de la grille de contrôle de tous les actifs est en cours de construction, un pas de géant avec l’agenda de la monnaie numérique ».8 Les centres de données basés dans l’espace, alimentés par des systèmes solaires basés dans l’espace, utiliseront des satellites et la blockchain pour créer un grand livre de comptes inviolable, automatisé et permanent pour la gouvernance de l’espace.

« Ils ne peuvent pas construire des centres de données spatiaux alimentés par des systèmes solaires spatiaux qui alimentent des satellites pour maintenir le flux de données vers des satellites spéciaux appartenant au gouvernement sans incorporer la blockchain pour maintenir un enregistrement et gérer les jetons mondiaux de chaque actif, y compris les humains, n’est-ce pas ? » demande Lynn9.

L’infrastructure est déjà en place

Lynn explique que les entreprises de satellites et de technologie, ainsi que les agences spatiales et les gouvernements, affirment que les centres de données dans l’espace, ainsi que la diffusion de l’énergie du Soleil vers la Terre, sont nécessaires pour éviter une catastrophe écologique10.

« C’est une excellente couverture. Alors que certains prétendent que ce serait la façon la plus rapide de procéder, ce qui leur permettrait de contrôler l’espace, d’autres affirment que nous avons besoin des deux — de l’énergie solaire dans l’espace et sur terre. Il s’agit bien sûr de continuer à capitaliser sur l’industrie terrestre, tout en mettant en place des politiques et des réglementations qui détruisent les industries et les personnes afin que le réseau de contrôle de l’espace puisse régner. »

Depuis les années 1970, l’énergie solaire spatiale est considérée comme un moyen de remplacer les combustibles fossiles. Un rapport11 de septembre 2021 commandé par le Royaume-Uni suggère également qu’elle pourrait produire 10 GW d’électricité par an d’ici 2050, soit environ un quart de la consommation d’énergie du Royaume-Uni. L’énergie solaire spatiale est également présentée comme un outil permettant d’alimenter des foyers ou des pays entiers, à un prix inférieur de moitié à celui de l’électricité produite sur Terre. Lynn poursuit :12

« Pour mettre en place un système de monnaie numérique complet avec la blockchain, il faudrait que les populations réduisent leur consommation d’énergie d’un tiers, car il s’agit d’une source d’énergie massive. Cependant, des systèmes solaires basés dans l’espace pour alimenter les satellites où la grille de contrôle fonctionnerait pourraient minimiser considérablement la nécessité de réduire l’énergie sur terre tout en accélérant la grille de contrôle dans l’espace…

Les propriétaires de cette infrastructure pourraient alors techniquement vendre l’électricité à n’importe quel pays. Ne serait-ce pas amusant si cela devenait la principale source d’énergie et s’il suffisait de couper le faisceau quand on le souhaite ? Il s’agit plus probablement d’une histoire de couverture pour alimenter le réseau de contrôle dans l’espace… Après tout, la monnaie numérique, la blockchain et la tokénisation nécessitent un approvisionnement en énergie sans fin pour fonctionner. »

Le Japon, la Chine, la Russie, l’Australie, la Grande-Bretagne, l’Arabie saoudite et les États-Unis ont déjà lancé des initiatives en matière d’énergie solaire dans l’espace. Aux États-Unis, le programme Space Wireless Energy Laser Link (SWELL) a été lancé en mars 2023. Selon Lynn :13

« En utilisant des émetteurs laser et des récepteurs photovoltaïques, ils ont établi des liaisons de téléportation d’énergie, ce qui signifie qu’ils ont été en mesure de fournir de l’énergie par le biais d’ondes électromagnétiques de manière instantanée. Ils affirment que ce procédé est sûr et qu’il peut être utilisé pour distribuer de l’énergie sur la Lune, dans d’autres endroits de l’espace et, éventuellement, sur la Terre à partir de satellites. En juillet, ils ont annoncé qu’ils avaient dépassé les 100 jours de fonctionnement réussi du laser en orbite.

… Il est clair qu’il y a une course pour fournir de l’énergie dans l’espace, mais il se peut que certains de ces “faisceaux d’énergie” soient transportés sur Terre comme une nouvelle industrie de blanchiment d’argent et pour se couvrir. Une question se pose : quel sera l’impact de toutes ces ondes électromagnétiques et de ces lasers sur les compagnies aériennes, les oiseaux ou les personnes ? Le plus inquiétant est de savoir si ces faisceaux électromagnétiques pourraient être accompagnés d’une série de fréquences altérant l’esprit. »

Les satellites jouent le « rôle le plus important » dans la mise en place du réseau de contrôle

Les satellites jouent un rôle de premier plan dans la grille de contrôle mondialiste, et ils sont rapidement lancés dans l’espace. En 2022, plus de satellites ont été lancés (2 474 pour être exact) qu’au cours de n’importe quelle autre année antérieure, et en juin 2023, 11 330 satellites étaient en orbite. D’ici la fin de la décennie, il pourrait y avoir jusqu’à 150 000 satellites dans l’espace.

« La croissance est exponentielle, avec une augmentation de 53,84 % des satellites de communication, de 13,30 % des satellites d’observation de la Terre et de 7,53 % des satellites de développement/démonstration de technologies depuis janvier 2022 », note M. Lynn. « Les États-Unis dépassent tous les autres pays avec près de huit fois leur nombre de satellites dans l’espace, suivis de la Chine, du Royaume-Uni et de la Russie »14.

Entre-temps, le FÉM a mis en place le premier système d’évaluation de la durabilité spatiale (Space Sustainability Rating — SSR) pour réduire les débris dans l’espace, et l’industrie spatiale, d’une valeur de 350 milliards de dollars, devrait atteindre plus de 1 000 milliards de dollars d’ici 2040.15 Toutes les entreprises spatiales — dont les plus importantes sont Boeing, SpaceX, Raytheon, Lockheed Martin, Northrop Grumman, Blue Origin, Sierra Nevada, Astra, Virgin Galactic et General Dynamics — sont impatientes d’obtenir une part de ce gâteau. Lynn explique :16

« Les satellites stockent et déplacent des données, la blockchain fait son chemin vers ces données, le système financier numérique s’accélère, la grille spatiale surveille, les systèmes solaires et de données basés dans l’espace sont en cours de construction, et les lois (ou l’anarchie) de la gestion de cette opération complète dans l’espace sont de leur côté, ce qui coïncide parfaitement avec les nombreuses immunités et les privilèges dont jouissent déjà les banques centrales et de nombreuses organisations.

Imaginez que vous puissiez gérer un réseau de contrôle depuis l’espace, avec une surveillance mondiale, la capacité de produire de l’énergie 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7, de conserver et de stocker toutes les données, de manipuler la météo et l’atmosphère, de disposer d’armes capables d’émettre des fréquences pour modifier les comportements ou d’incinérer instantanément des quartiers avec des armes à énergie dirigée. Imaginez. Tout est sur la table et la concurrence est palpable ».

Space Fence — Le radar le plus avancé au monde

On estime que 200 000 débris spatiaux d’une taille comprise entre 1 et 10 centimètres flottent dans l’espace. Le réseau de surveillance spatiale des États-Unis (Space Surveillance Network — SSN) suit également 15 000 autres débris spatiaux de plus de 10 centimètres (cm) de diamètre. En ce qui concerne les débris spatiaux de moins d’un centimètre, leur nombre pourrait s’élever à plusieurs millions.17

Une fois en orbite, les débris n’y restent pas nécessairement. Les débris de faible altitude — moins de 600 km — resteront en orbite pendant quelques années avant de retomber sur Terre. Mais les débris spatiaux en orbite à 1 000 km dans l’espace peuvent circuler pendant des centaines d’années.18 Une fois dans l’espace, même de minuscules débris d’une taille inférieure à 1 mm peuvent être catastrophiques en cas de collision.

La Space Fence de Lockheed Martin, exploitée par l’U.S. Space Force, a été présentée comme un outil avancé pour surveiller les débris spatiaux. Décrit comme le « radar le plus avancé au monde », le système peut détecter, suivre et mesurer les objets spatiaux, y compris les satellites et autres débris en orbite terrestre basse.

Lockheed Martin indique que « selon la Space Force, le système est le radar de recherche le plus sensible du SSN, capable de détecter des objets en orbite aussi petits qu’une bille en orbite terrestre basse (OTB) »19.

Mais Lynn souligne que « Space Fence ne sert pas uniquement à repérer les débris. Le 20e escadron de surveillance spatiale de la base aérienne d’Eglin est un escadron de 250 membres qui assure 24 heures sur 24 les opérations de commandement et de contrôle de deux systèmes d’armes : le radar à réseaux phasés et la barrière spatiale »20.

Peut-on stopper la grille de contrôle ?

Lynn insiste sur le fait que son rapport n’a pas pour but de susciter la peur, mais plutôt de faire prendre conscience de ce que les mondialistes préparent — et de fournir des informations préalables dans l’espoir de faire échouer certains de ces plans21.

« Il est clair qu’une course à l’espace et une course à la monnaie numérique se déroulent simultanément. Alors quils nont pas besoin des CBDC pour verrouiller les mécanismes de contrôle, ils ont l’intention de les intégrer aux systèmes de paiement rapide et ils sont déjà prêts à les mettre en œuvre dès qu’ils auront le feu vert…

Il est également évident qu’ils ont toujours l’intention d’utiliser les banques pour piloter les codes QR et la biométrie, qui serviront en fin de compte d’identification numérique ou de “laissez-passer”.

… Le complexe militaro-industriel de l’espace passe à la vitesse supérieure, avec beaucoup plus de responsabilités transférées à la Space Force. Les États-Unis et d’autres pays ont consacré beaucoup d’argent à la construction d’infrastructures et à l’installation de satellites et de systèmes de surveillance dans le ciel.

Bien qu’ils aient tous des objectifs communs, la concurrence est bien réelle. Le niveau d’armement et les mécanismes de contrôle déjà en place prouvent qu’ils ne plaisantent pas.

Les livres blancs, les financements, les décrets et les documents relatifs aux nanotechnologies, à la biosécurité, aux puces cérébrales et à la capacité de transférer des pensées et des communications d’un humain à l’autre par le biais de la technologie montrent que le programme du transhumanisme semble de plus en plus plausible. Les robots et l’IA sont destinés à notre avenir, si l’on en croit la vitesse à laquelle ils développent l’apprentissage automatique et d’autres technologies.

En tenant compte de toutes les informations contenues dans ce rapport, et de beaucoup d’autres qui n’y figurent même pas, je pense qu’ils construisent les principales opérations centrales de la grille de contrôle dans l’espace, équipées d’une surveillance complète, de nœuds dans toutes les villes, de centres de données, d’Internet, de systèmes solaires pour alimenter les satellites et les centres de données, d’un ensemble d’armes, d’une infrastructure financière basée sur la blockchain, et probablement en équipant les téléphones cellulaires de matériel et de logiciels supplémentaires qui ont des données biométriques et s’intègrent mieux à leur système de surveillance par satellite. Tout cela est très intelligent. »

Vous vous demandez peut-être ce que vous pouvez faire. Sortez autant que possible de la grille de contrôle. D’un point de vue financier, Catherine Austin Fitts, gourou de la finance et éditrice du Solari Report22, recommande de penser petit et de répartir ses liquidités dans différents endroits, y compris en dehors du système bancaire et de courtage.

Gardez vos liquidités à la maison, dans un ou deux coffres-forts ignifuges ; vous pouvez également les conserver dans un dépôt, une banque locale et un coffre-fort dans une banque locale — ou tout cela à la fois. Utilisez de l’argent liquide pour tout ce que vous pouvez, et ne soutenez pas les établissements qui n’acceptent plus d’argent liquide. Faites de petits achats locaux, y compris pour votre nourriture, en soutenant les agriculteurs locaux plutôt que les géants de l’industrie.

Vous pouvez également vous débarrasser de votre smartphone, que Lynn décrit comme une « arme de surveillance et plus encore ». Toutes ces actions — si elles sont menées par un nombre suffisant de personnes — peuvent avoir un effet puissant sur la protection de la liberté et de l’autonomie. Lynn dit :23

« Je crois que tout ce que nous faisons pour ne pas nous plier aux tyrans a un impact, la diffusion d’informations importantes est essentielle et, surtout, le fait de passer à une conscience supérieure et de reconnaître notre véritable pouvoir inné et la capacité que nous avons de manifester la réalité que nous voulons pour notre avenir est de loin l’outil le plus puissant de notre boîte à outils. »

[Voir aussi :
Ne plus nourrir la Bête
et
Libérez-Vous !]

Sources et Références

1 Corey’s Digs, Space: The New Frontier for the Central Control Grid October 6, 2023

2 Rumble, Dig It! #202: Space: The New Frontier for the Central Control Grid — Special Report October 30, 2023, 3:15

3 Rumble, Dig It! #202: Space: The New Frontier for the Central Control Grid — Special Report October 30, 2023, 4:47

4 Space October 2, 2023

5 SpaceX, Starshield

6 Corey’s Digs, Space: The New Frontier for the Central Control Grid October 6, 2023

7 Idem

8 Idem

9 Idem

10 Idem

11 UK Government Space Based Solar Power

12 Corey’s Digs, Space: The New Frontier for the Central Control Grid October 6, 2023

13 Idem

14 Idem

15 Idem

16 Idem

17 Britannica Space Debris

18 Idem

19 Lockheed Martin, Space Fence

20 Corey’s Digs, Space: The New Frontier for the Central Control Grid October 6, 2023

21 Idem

22 The Solari Report

23 Corey’s Digs, Space: The New Frontier for the Central Control Grid October 6, 2023




3 ans de combat. Et après ?

[Source : ALEXANDRE JUVING-BRUNET]

Par Alexandre Juving-Brunet

Je vous livrerai une rétrospective des trois dernières années de combat mené depuis le choc du Covid-19 et jusqu’à la Foncière Financière Libre, en passant par les manifestations, blocages de péages, pétitions, campagnes présidentielle puis législative, Franc Libre, emprisonnement, coups bas et tordus, les belles rencontres comme les grandes déceptions. L’heure est au bilan chers amis pour aborder la prochaine étape ou plutôt…la prochaine grande Epreuve collective.

« Nous sommes piégés dans un narratif, nous sommes piégés dans un bocal dont on ne peut pas sortir (…) Nous sommes tous des poissons rouges dans un bocal. Ce bocal, il va falloir le percer ou le renverser. Ce bocal, c’est la République. Il a été créé exprès pour vous maintenir en fait avec une illusion de liberté, une illusion de bonheur matériel et une illusion de paix. »

Alexandre Juving-Brunet (vers 50 min dans la vidéo ci-dessous)

[NDLR Alexandre semble faire un lapsus à quelques reprises en désignant par « provax » les Français à ses côtés dans la résistance contre le Nouvel Ordre Mondial, alors que dans la pratique, ils sont plutôt antivax ou qualifiés ainsi.]

Mise à jour :

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Dix choses qui changent sans les combustibles fossiles

[Source : ourfiniteworld.com]

Par Gail Tverberg

Il est aujourd’hui courant de parler de l’abandon des combustibles fossiles pour prévenir le changement climatique. C’est à peu près le même résultat qui se produit si nous manquons de combustibles fossiles : nous perdons des combustibles fossiles, mais c’est parce que nous ne pouvons pas les extraire. Pratiquement personne ne nous dit à quel point le système actuel dépend des combustibles fossiles.

[Voir aussi :
Sans pétrole, pas d’électricité !]

L’économie est extraordinairement dépendante des combustibles fossiles. S’il n’y a pas assez de combustibles fossiles pour tout le monde, il est probable que l’on se batte pour obtenir ce qui est disponible. Certains pays risquent d’obtenir bien plus que leur juste part, tandis que le reste de la population mondiale ne disposera que de très peu de combustibles fossiles, voire d’aucun.

Si la perte totale ou quasi totale des combustibles fossiles représente un risque pour une partie de la population mondiale, il pourrait être utile de réfléchir à certaines des choses qui pourraient mal tourner. Voici quelques-unes de mes idées sur les choses qui changent, principalement pour le pire, dans une économie privée de combustibles fossiles.

[1] Les banques, telles que nous les connaissons, vont probablement faire faillite

Avant que les banques ne fassent faillite dans les régions pratiquement dépourvues de combustibles fossiles, je pense que nous assisterons généralement à une hyperinflation. Les gouvernements augmenteront considérablement la masse monétaire dans une vaine tentative de faire croire aux gens qu’ils produisent davantage de biens et de services. Cette approche sera utilisée parce que les gens assimilent le fait d’avoir plus d’argent à la capacité d’acheter plus de biens et de services. Malheureusement, sans les combustibles fossiles, il sera très difficile de produire beaucoup de biens.

Plus d’argent entraînera simplement plus d’inflation parce qu’il faut des ressources physiques, y compris les types d’énergie appropriés, pour faire fonctionner toutes sortes de machines afin de produire des biens. La création de services nécessite également de l’énergie fossile, mais généralement dans une moindre mesure que la création de biens. Par exemple, la paire de ciseaux utilisée pour couper les cheveux est fabriquée à l’aide d’énergie fossile. La personne qui coupe les cheveux doit être payée ; son salaire doit être suffisamment élevé pour couvrir les coûts liés à l’énergie, tels que l’achat et la cuisson des aliments. Le magasin où l’on coupe les cheveux devra également payer l’énergie fossile nécessaire au chauffage et à l’éclairage, à supposer que cette énergie soit disponible.

Les banques feront faillite parce qu’une part trop importante des dettes ne pourra pas être remboursée avec des intérêts. Une partie du problème résidera dans le fait qu’alors que les salaires augmenteront, les prix des biens et des services augmenteront encore plus rapidement, rendant les biens inabordables. Une autre partie du problème est que les économies de services, telles que celles des États-Unis et de la zone euro, seront affectées de manière disproportionnée par une économie en déclin. Dans une telle économie, les gens se feront couper les cheveux moins souvent. Ils dépenseront plutôt leur argent dans des produits de première nécessité, tels que la nourriture, l’eau et les ustensiles de cuisine. Les entreprises de services, telles que les salons de coiffure et les restaurants, feront faillite par manque de clients, ce qui entraînera des défauts de paiement.

[2] Les gouvernements actuels feront faillite

Si les banques font faillite, les gouvernements d’aujourd’hui feront également faillite. Ils échoueront en partie à cause des tentatives de renflouement des banques. Un autre problème sera la baisse des recettes fiscales en raison de la diminution de la production de biens et de services. Les programmes de retraite deviendront de plus en plus difficiles à financer. Toutes ces questions conduiront à des politiques de plus en plus conflictuelles. Dans certains cas, les gouvernements centraux peuvent se dissoudre, laissant les États et d’autres unités plus petites, comme les provinces d’aujourd’hui, continuer à fonctionner seuls.

Les organisations intergouvernementales, telles que les Nations unies et l’OTAN, seront de moins en moins écoutées avant de disparaître. L’obtention d’un financement suffisant de la part des États membres deviendra un problème de plus en plus important.

Les dictatures dirigées par des chefs au pouvoir absolu et les aristocraties dirigées par des chefs aux droits héréditaires sont les types de gouvernements les moins gourmands en énergie. Ils sont susceptibles de devenir plus courants sans les combustibles fossiles.

[3] Presque toutes les entreprises d’aujourd’hui feront faillite

Les combustibles fossiles sont essentiels pour tous les types d’entreprises. Ils sont utilisés pour l’extraction des matières premières et le transport des marchandises. Nous utilisons des combustibles fossiles pour paver les routes et construire la quasi-totalité des bâtiments actuels. Sans combustibles fossiles, même de simples réparations de l’infrastructure existante deviennent impossibles. Sans combustibles fossiles adéquats, les entreprises internationales risquent tout particulièrement de se diviser en unités plus petites. Il leur sera impossible d’opérer dans des régions du monde où l’approvisionnement en combustibles fossiles est pratiquement inexistant.

Les combustibles fossiles sont même utilisés pour fabriquer des panneaux solaires, des éoliennes et des pièces de rechange pour les véhicules électriques. Parler de l’énergie solaire et de l’énergie éolienne comme de « sources d’énergie renouvelables » est dans une large mesure trompeur. Au mieux, on peut les décrire comme des « prolongateurs » de combustibles fossiles. Elles peuvent aider à résoudre un problème d’approvisionnement en combustibles fossiles légèrement insuffisant, mais elles sont loin d’être des substituts adéquats.

[4] Les réseaux électriques et l’Internet disparaîtront

Les combustibles fossiles sont importants pour maintenir le système de transmission électrique. Par exemple, le rétablissement des lignes électriques tombées en panne après une tempête nécessite des combustibles fossiles. Le raccordement de panneaux solaires ou de turbines éoliennes au réseau électrique nécessite des combustibles fossiles. Les systèmes de panneaux solaires domestiques peuvent fonctionner jusqu’à ce que leurs onduleurs tombent en panne. Une fois que les onduleurs tombent en panne, leur utilité se dégrade considérablement. Les combustibles fossiles sont nécessaires pour fabriquer de nouveaux onduleurs.

Les combustibles fossiles sont également importants pour l’entretien de toutes les parties du système Internet. En outre, sans réseau électrique, il devient impossible d’utiliser des ordinateurs pour se connecter à l’Internet.

[5] Le commerce international sera fortement réduit

À cette époque de l’année, beaucoup d’entre nous se souviennent de l’histoire des trois rois d’Orient venus rendre visite à l’Enfant Jésus avec de précieux cadeaux. Nous nous souvenons également des récits bibliques où Paul se rend dans des pays lointains. Grâce à ces exemples et à bien d’autres, nous savons que le commerce et les voyages internationaux peuvent se poursuivre sans combustibles fossiles.

Le problème, c’est que sans les combustibles fossiles, certaines régions du monde n’auront pas grand-chose à offrir en échange de produits fabriqués avec des combustibles fossiles. Les pays utilisant des combustibles fossiles se rendront rapidement compte que la dette publique des pays sans combustibles fossiles ne représente pas grand-chose lorsqu’il s’agit de payer des biens et des services. Par conséquent, les échanges commerciaux seront réduits pour correspondre aux exportations disponibles. Les exportations de biens seront probablement très limitées pour les régions du monde qui fonctionnent sans combustibles fossiles.

[6] L’agriculture deviendra beaucoup moins efficace

L’agriculture d’aujourd’hui a été rendue incroyablement efficace grâce à l’utilisation de gros équipements mécaniques, généralement alimentés par du diesel, et d’un grand nombre de produits chimiques, notamment des herbicides, des insecticides et des engrais. En outre, des clôtures et des filets fabriqués à l’aide de combustibles fossiles sont utilisés pour éloigner les animaux nuisibles indésirables. Dans certains cas, des serres sont utilisées pour fournir un climat contrôlé aux plantes. Les combustibles fossiles permettent de mettre au point des semences hybrides spécialisées qui mettent l’accent sur les caractéristiques que les agriculteurs jugent souhaitables. Toutes ces « aides » sont appelées à disparaître.

Sans ces aides, l’agriculture deviendra beaucoup moins efficace. La figure 1 montre que même avec la faible réduction de l’utilisation des combustibles fossiles en 2020, la part de l’emploi fournie par l’agriculture a augmenté.

Figure 1. Emploi mondial dans l’agriculture en pourcentage de l’emploi total, tel que compilé par la Banque mondiale.

L’emploi dans l’agriculture est essentiel. Ces travailleurs n’ont pas été licenciés, même si les travailleurs du tourisme et de la confection ont perdu leur emploi, de sorte que la part des emplois agricoles dans l’emploi total a augmenté.

[7] Les besoins futurs en main-d’œuvre seront probablement disproportionnés dans le secteur agricole

Les gens ont besoin de manger. Même si l’économie fonctionne de manière très inefficace, les gens auront besoin de nourriture. On peut s’attendre à ce que la part des personnes travaillant dans l’agriculture (y compris la chasse et la cueillette) augmente considérablement.

Certains espèrent que le passage à la permaculture résoudra le problème de la dépendance de l’agriculture à l’égard des combustibles fossiles. Je considère la permaculture comme un moyen de prolonger l’utilisation des combustibles fossiles plutôt que comme une solution permettant de s’en passer, car elle suppose l’utilisation de nombreux dispositifs basés sur les combustibles fossiles, tels que les clôtures modernes et les outils d’aujourd’hui. En outre, dans le meilleur des cas, la permaculture ne résout que partiellement le problème de l’inefficacité, car elle nécessite une énorme quantité de travail manuel.

[NDLR La permaculture sur de petites surfaces sera probablement toujours possible, car certaines de ses approches déjà démontrées se passent de technologie et de machines, en recherchant au contraire une symbiose avec la nature. Celle-ci peut subsister sans industries.]

Figure 2. Comparaison de la part de l’emploi agricole aux États-Unis par rapport à l’emploi total, avec un ratio similaire pour les pays les moins avancés des Nations unies, sur la base des données de la Banque mondiale.

Aujourd’hui, il existe un large fossé entre la part de l’emploi dans l’agriculture aux États-Unis et la même statistique pour le groupe des pays les moins avancés des Nations unies. La plupart de ces pays se trouvent en Afrique subsaharienne. Ils utilisent très peu de combustibles fossiles.

La part de l’emploi agricole aux États-Unis a récemment été d’environ 1,7 %. Dans la partie de l’Europe qui utilise l’euro, la part de l’emploi dans l’agriculture a récemment atteint une moyenne d’environ 3,0 %. Que ce soit aux États-Unis ou en Europe, il faudrait un énorme changement dans l’emploi pour atteindre 70 % d’emplois agricoles (comme on l’a vu au début des années 1990 pour le groupe le moins développé des Nations unies), ou même 55 % (comme on l’a vu récemment pour le même groupe).

[8] Le chauffage domestique deviendra un produit de luxe réservé aux riches

En l’absence de combustibles fossiles, le bois fera l’objet d’une forte demande pour son pouvoir calorifique. Le bois sera nécessaire pour la cuisson des aliments ; il est très difficile de subsister avec un régime composé uniquement d’aliments crus. Le bois sera également demandé pour fabriquer du charbon de bois, qui peut à son tour être utilisé pour fondre certains métaux. Compte tenu de ces besoins en bois, la déforestation risque de devenir un problème majeur dans de nombreuses régions du monde. Le bois en général sera assez cher, étant donné le coût considérable de sa récolte et de son transport sur de longues distances sans l’avantage des combustibles fossiles.

Les personnes vivant dans des régions boisées peu peuplées pourront peut-être ramasser leur propre bois pour se chauffer. Pour les autres, le chauffage domestique deviendra probablement un luxe, accessible uniquement aux personnes très riches

[9] Vivre seul deviendra une chose du passé

Sans chauffage suffisant et avec à peine assez de bois pour cuisiner, les gens (et leurs animaux) devront se serrer davantage les uns contre les autres. Les maisons abritant plusieurs générations, construites sur un lieu d’élevage d’animaux de ferme, pourraient redevenir populaires. Il sera plus efficace de cuisiner pour de grands groupes que pour une seule personne à la fois. Dans les régions froides, les gens se serreront les uns contre les autres dans leur lit pour se réchauffer. Ou bien ils se blottissent contre leurs chiens, comme dans le dicton « three dog night », qui signifie une nuit suffisamment froide pour que trois chiens soient nécessaires pour garder une personne au chaud.

Même dans les régions chaudes du monde, les gens vivront en groupe, tout simplement parce qu’entretenir un foyer pour une personne seule devient impossible. La nourriture et le combustible pour cuisiner absorberont une grande partie des revenus d’une famille. Il ne restera plus grand-chose pour les autres dépenses.

[10] Les gouvernements et leurs lois perdront de leur importance

Au lieu de cela, de nouvelles traditions et de nouvelles religions joueront un rôle plus important dans le maintien de l’ordre.

Les gouvernements ont fait des dizaines de promesses, mais sans un approvisionnement croissant en combustibles fossiles (ou un substitut adéquat), ils ne seront pas en mesure de les tenir. Les retraites disparaîtront. La capacité des gouvernements à faire respecter les lois sur la propriété disparaîtra probablement. En l’absence d’un bon substitut aux combustibles fossiles, on peut s’attendre à un désordre généralisé.

Les gens ont besoin d’ordre. Sans ordre, il est impossible de faire des affaires. L’expérience récente nous a appris que les « groupes de durabilité », constitués par des personnes ayant un intérêt commun pour la durabilité, ne fonctionnent pas suffisamment bien pour assurer l’ordre. Ils ont tendance à s’effondrer dès que des obstacles surgissent.

Ce qui a semblé fonctionner pour assurer l’ordre dans le passé, c’est une certaine combinaison de traditions et de religions. Dans un monde en mutation, les traditions et les religions sont susceptibles de devoir changer. Dans le livre Communities that Abide, de Dmitry Orlov et coll. les auteurs soulignent que le fait d’avoir un leader fort (non élu) et un ensemble de croyances religieuses partagées aide à maintenir la cohésion d’un groupe. En fait, le fait que le groupe soit quelque peu persécuté est un atout. La lutte pour une cause commune fait partie de ce qui maintient la cohésion du groupe.

Les dix commandements de la Bible sont interprétés d’une manière qui suggère fortement qu’il s’agit de règles de comportement au sein du groupe, et non de comportement en général. Par exemple, « Tu ne tueras point » s’applique aux autres membres du groupe ; les guerres contre d’autres groupes étaient très attendues. Dans ces guerres, on s’attendait à ce que des membres d’un autre groupe soient tués. Cela semble autoriser Israël à tuer des membres du Hamas aujourd’hui. Faute de combustibles fossiles en quantité suffisante, les combats deviennent plus fréquents.

Conclusion

À mon avis, le problème auquel le monde est confronté aujourd’hui est le même que celui auquel les petites économies ont été confrontées, à maintes reprises, par le passé : la population est devenue trop importante pour la base de ressources de l’économie, qui comprend désormais les combustibles fossiles. Pour rendre la situation moins effrayante, les dirigeants d’aujourd’hui reformulent le problème en disant qu’il faut volontairement abandonner les combustibles fossiles pour prévenir le changement climatique.

Selon moi, le monde doit réduire son utilisation des combustibles fossiles car, en fin de compte, ce sont les lois de la physique qui déterminent les prix de vente des combustibles fossiles. Nous extrayons d’abord les combustibles fossiles peu coûteux à produire. Le problème est que les prix de vente des combustibles fossiles ne peuvent pas augmenter arbitrairement. Les prix doivent être à la fois :

  • — Suffisamment élevés pour que les producteurs fassent des bénéfices et qu’il leur reste des fonds à réinvestir et des taxes adéquates pour leurs gouvernements ;
  • — suffisamment bas pour que les consommateurs puissent se permettre d’acheter de la nourriture et d’autres biens de consommation produits à partir de ces combustibles fossiles.

Si nous supposons que tous les combustibles fossiles qui semblent se trouver sous le sol peuvent réellement être extraits, le changement climatique dû à leur combustion pourrait effectivement constituer un problème. Mais il est difficile d’imaginer qu’ils puissent réellement être extraits, étant donné la question de l’accessibilité financière. Les hommes politiques maintiendront les prix à la baisse pour inciter les électeurs à voter pour eux, ne serait-ce que pour cela.

Les chercheurs ont travaillé avec diligence pour trouver des solutions, mais jusqu’à présent, ils n’ont pas eu beaucoup de succès. Toutes les solutions supposées nécessitent un recours important aux combustibles fossiles. Nous devons donc réfléchir à ce qui pourrait se passer si nous étions contraints de nous passer des combustibles fossiles et si nous ne disposions pas d’un substitut adéquat.

À propos de Gail Tverberg

Je m’appelle Gail Tverberg. Je suis actuaire et je m’intéresse aux problèmes du monde fini — épuisement du pétrole, épuisement du gaz naturel, pénuries d’eau et changement climatique. Les limites du pétrole sont très différentes de ce que la plupart des gens pensent, avec des prix élevés menant à la récession, et des prix bas menant à des problèmes financiers pour les producteurs de pétrole et pour les pays exportateurs de pétrole. Il s’agit en fait d’un problème physique qui touche simultanément de nombreux secteurs de l’économie, y compris les salaires et le système financier. J’essaie d’examiner le problème dans son ensemble.




« 2 grands facteurs permettent au pouvoir de dominer les masses »

[Source : Epoch Times France]

Marie-Estelle Dupont est psychologue clinicienne, elle vient de publier « Être parents en temps de crise – Comment restaurer l’équilibre psychique de nos enfants » (éditions Trédaniel).

Un livre dans lequel elle analyse les séquelles de la crise sanitaire sur la santé mentale des jeunes, la remise en question de l’autorité parentale de la part de l’État, l’émergence d’une société de contrôle et d’autorisations ainsi que les facteurs qui permettent au pouvoir d’obtenir l’adhésion de la population.

« Aujourd’hui, les 18-25 ans sont la tranche de la population qui va le plus mal sur le plan psychologique. La levée des mesures sanitaires n’a pas mis fin au mal-être de cette jeunesse », souligne-t-elle.

Selon la psychologue, « de plus en plus de jeunes adultes rentrent dans le groupe des “états limites” (personnalités borderline, notamment) », ce qui amène les cliniciens « à revoir l’étalonnage des tests de personnalité et à considérer désormais comme quasi normales des conduites déviantes, tant leur fréquence augmente ».

Si les conséquences des mesures sanitaires ont mis du temps à être prises en compte, Marie-Estelle Dupont estime que le covid nous a fait « toucher le paroxysme d’une lecture chiffrée et statistique du vivant ».

Une vision de la médecine qui réduit la santé des individus à des données mathématiques, niant leur histoire, leur singularité et leur humanité : « Quand les chiffres prennent le dessus sur la parole, on peut manipuler à l’envi, et on détruit le sujet. Ce modus operandi inhumain se fait au nom du progrès, du bien, de l’efficacité ; alors qu’il est tout-puissant et évidemment inhumain et déshumanisant. »

Pour la psychologue, la crise sanitaire a également vu la mise en œuvre de « mécanismes puissants d’ingénierie sociale », notamment la technique du « nudge ».

« Les régimes libéraux actuels, fortement bureaucratisés et faisant sans cesse appel à des cabinets privés pour “manager” la population telle un troupeau indifférencié, manient à merveille l’art du nudge, l’art de distiller des coups de coude aux citoyens de sorte que le troupeau aille dans la bonne direction, sans les y obliger ouvertement. »

« C’est la base de la manipulation de masse quand le régime ne veut pas passer pour dictatorial mais qu’il n’a plus de démocratique que le nom, tant la possibilité d’exercer sa souveraineté est pour le peuple réduite à peau de chagrin. »

D’après Marie-Estelle Dupont, la crise sanitaire marque « une étape clé dans l’évolution de notre société » et « la proposition de société qui a été faite pendant le Covid, avec un crédit social important, est quelque chose qui séduit énormément les technocrates de Bruxelles. » Selon elle, il est « fort probable que nous allions vers une société de plus en plus liberticide, où le moindre de nos mouvements sera enregistré et contrôlé ».

Les mécanismes d’ingénierie utilisés pendant le Covid pourraient ainsi être reconduits à la faveur d’autres crises, énergétique, sécuritaire ou climatique : « Il y a un bénéfice secondaire énorme trouvé par les politiques. Les crises sont surlignées, mises en lumière pour justifier le contrôle de la population. Au nom du bien, le pire du totalitarisme sera autorisé. »

Une société orwellienne consacrant « le mariage entre le pire du socialisme et le pire du néolibéralisme » qui pourrait obtenir les faveurs d’une partie de la population, persuadée que la perte de ses libertés constitue un pis-aller face aux dangers qui la menacent : « Beaucoup de gens sont tellement endoctrinés qu’ils pensent que nous n’avons pas le choix. Nous n’avons rien retenu de l’expérience totalitaire du XXe siècle et du communisme. »

00:00 Intro
02:02 Quel est l’état de la santé mentale des jeunes ?
14:07 L’importance donnée aux chiffres par la médecine est-elle exagérée ?
21:24 Quels sont les mécanismes d’ingénierie sociale déployés pendant la crise ?
29:24 Ces mécanismes vont-ils se développer ?
39:24 Comment la corruption du langage permet-elle d’annihiler l’esprit critique ?
44:22 La société de consommation favorise-t-elle la soumission à l’idéologie ?
48:23 Comment résister à l’idéologie ?
55:13 En quoi les idéologies de déconstruction sont-elles une agression contre les enfants ?
01:03:00 Quelles sont les conséquences de l’éducation à la sexualité ?
01:07:56 Y a-t-il un lien entre la désinstruction et la montée de la violence ?
01:10:15 Comment aider les enfants à retrouver leur équilibre ?




La santé internationale selon l’Organisation mondiale ou morbide de la Santé ?1

Par Claude Janvier

« Négocié par 194 États membres de l’OMS depuis 2021 et devant être adopté définitivement le 24 mai 2024, le Traité de l’OMS sur les pandémies menace gravement nos droits et libertés. En effet, sous couvert de nous préparer à une prochaine pandémie, ce traité va confier à l’OMS un pouvoir contraignant sur les pays, pouvoir qui lui permettra lorsqu’il déclarera une pandémie de forcer les états signataires à procéder à des confinements, ainsi qu’à d’autres mesures sanitaires (par exemple le port obligatoire du masque), voire de procéder à une vaccination de masse. Nous sommes donc dans la dernière ligne droite et pourtant rien ou presque ne filtre. »

Extrait d’un article de Réinfo-Québec.

Depuis la crise « sanitaire » qui a sévi dès le début 2020, où presque tous les gouvernements de la Terre ont obéi comme un seul homme à une folie « confinatoire et vaccinale », il apparaît de plus en plus évident que l’OMS, créée en 1948, règne en maître absolu dans l’élaboration des directives mondiales pour la santé.

Selon sa constitution, l’OMS a pour objectif d’amener tous les peuples des États membres et partenaires à un niveau de santé le plus élevé possible ; la santé étant définie comme un « état de complet bien-être physique, mental et social et ne consistant pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité ».

L’OMS est donc devenue incontournable dans le domaine de la santé mentale et physique, dictant ses recommandations à la planète entière.

Aucun État ne songe à remettre en cause ses décisions émanant de spécialistes éminents ou se faisant paraître comme tels. Cette « chasse gardée » de la santé rapporte des milliards de dollars aux puissants laboratoires pharmaceutiques, censés nous vouloir du bien.

Financée par les États membres et par la fondation Gates, il apparaît nécessaire de s’interroger sur l’efficacité réelle de cette organisation au vu, entre autres, du nombre grandissant des effets secondaires des liquides expérimentaux appelés frauduleusement « vaccins » pour soigner la Covid-19, qui ont occasionné « 2 600 effets secondaires graves par semaine en France2 ».

À peine sortis des essais cliniques non concluants, les vaccins Covid-19 continuent d’être injectés à grand renfort de publicité à quasiment toute la population, y compris les jeunes enfants, provoquant beaucoup de décès et d’innombrables effets secondaires dans l’Union européenne et aux États-Unis.

Dans la base de données de l’Union européenne sur les effets indésirables des vaccins anti-Covid, appelée « EudraVigilance », 1 509 266 blessures ont été signalées, dont 15 472 décès, au 19 juin 2021. EudraVigilance n’accepte que les rapports des membres de l’UE et ne couvre donc que 27 des 50 pays européens3.

L’OMS est assurément un outil bien pratique pour asseoir une suprématie planétaire au service d’une poignée d’individus. Le 13 mars 2018, cette organisation a publié comme chaque année, la liste des maladies prioritaires à étudier d’urgence, coïncidant avec l’apparition de la mystérieuse maladie X causée par un hypothétique virus ! John Arne Røttingen, directeur exécutif du Conseil norvégien de la recherche et conseiller de l’OMS, précise au média Telegraph, à propos de cette maladie encore inconnue, que :

« … L’Histoire nous enseigne qu’il est probable que la prochaine grande épidémie sera quelque chose que nous n’avons pas connu auparavant […]. Cela peut 30 paraître étrange d’ajouter un X, mais le but est de s’assurer que nous nous préparons et que nous planifions de manière flexible des tests de vaccins et de diagnostics. Nous voulons mettre au point des plateformes prêtes à l’emploi qui fonctionneront pour n’importe quelle maladie ou pour un large nombre de pathologies, des systèmes qui nous permettront de créer des contre-mesures rapidement4 »

Étonnant ! D’une part, parce qu’une déclaration comme celle-ci est une insulte à la science et, d’autre part, comment et sur quels critères l’OMS a-t-elle pu classer la mystérieuse maladie X dans la liste Blueprint regroupant les maladies et les pathogènes qui représentent la menace la plus importante pour la santé publique par leur potentiel épidémique, au même titre que l’Ebola, Marburg, Zika, alors qu’il ne s’agit que d’une pure hypothèse ?

Dès lors, on peut légitimement se poser un certain nombre de questions sur la Covid-19, dont l’émergence, la propagation et le déferlement mondial auront été attendus, voire conjecturés, par l’OMS. Auquel cas, cette Organisation mondiale de la santé, agence spécialisée de l’ONU pour la santé publique, dont dépend directement le Conseil économique et social des Nations unies, a donc osé épouvanter la population avec une prospective terrifiante par une maladie inconnue qui s’abattra sur la planète tout entière.

Partant de ce constat, l’OMS, avec ses satellites tentaculaires, s’avère être bel et bien une organisation pervertie et corrompue aux ordres de l’oligarchie financière mondiale apatride.

La liste des bienfaiteurs et pourvoyeurs de fonds de cette organisation présidée par l’Éthiopien, Tedros Adhanom Ghebreyesus, depuis le 23 mai 2017, est longue. Parmi les plus grands contributeurs (en millions de dollars US) pour l’exercice 2020-20215, retenons la fondation Bill & Melinda Gates, la Gavi Alliance, où siègent en permanence Bill & Melinda Gates, Baxter international, inc. (contributeur volontaire), la Commission européenne, le Rotary International ou encore l’Unicef.

Que du « beau » monde ! L’OMS dépendant, comme souligné, de l’ONU, voici une déclaration étonnante émanant de la Plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES) et ayant pour titre :

« Échapper à l’ère des pandémies : les experts mettent en garde contre de pires crises à venir » :

(Bonn, le 29 octobre 2020)

« Des pandémies futures vont apparaître plus souvent, se propageront plus rapidement, causeront plus de dommages à l’économie mondiale et tueront plus de personnes que la Covid-19, à moins que l’approche globale de la lutte contre les maladies infectieuses ne soit modifiée, avertit un nouveau rapport clé sur la biodiversité et les pandémies (en anglais6) rédigé par 22 experts de premier plan du monde entier. »

Alice Desbiolles, épidémiologiste, le 5 janvier 2022, citait une déclaration de l’OMS sur Europe 1 dans l’émission de Sonia Mabrouk :

« Le coronavirus n’est qu’un “amuse-gueule” de ce que nous allons vivre ces prochaines années… Nous rentrons dans l’ère des pandémies, on peut parler d’épidémie de pandémie… »

Vous êtes prévenus ! Il est encore temps de dire stop aux diktats de l’oligarchie financière mondiale apatride.

Claude Janvier. Ecrivain, essayiste, chroniqueur. Auteur du livre « Les Démasqués, Qui dirige réellement le monde ? » KA Editions

Notes




La survie de la domination de Washington sur l’ONU

[Source : voltairenet.org]

[Illustration : Le 12 décembre 2023, l’Assemblée générale des Nations unies a exigé, à 153 voix de majorité, un cessez-le-feu humanitaire immédiat à Gaza.]

Par Thierry Meyssan

Lors de leur création, les Nations unies portaient un idéal d’égalité des peuples et des nations. Cependant, dès les premiers mois de son fonctionnement, Washington et Londres ont soutenu Israël contre le peuple palestinien. Puis, Washington a falsifié le Conseil de sécurité en faisant siéger Formose à la place de la Chine et en provoquant le boycott de l’URSS. Aujourd’hui, la domination des États-Unis sur cette institution est dénoncée par une vaste majorité d’États membres. Tandis que les BRICS se placent en ordre de bataille pour que l’institution revienne au Droit international.

En une année, l’Assemblée générale des Nations unies s’est profondément modifiée : en octobre 2022, 143 États, conduits par Washington, condamnaient les « annexions illégales » de la Russie en Ukraine, tandis qu’en décembre 2023, 153 États appelaient à un cessez-le-feu humanitaire immédiat à Gaza, contre l’avis de Washington.

Par le passé, Washington pouvait menacer quantité d’États et leur imposer de se prononcer comme lui et d’adopter ses règles. Aujourd’hui il fait moins peur :
Certes, le Commandement des opérations spéciales des États-Unis (USSoCom) peut à tout instant mener des ingérences militaires secrètes dans n’importe quel pays dans le monde et assassiner tel ou tel de ses dirigeants, mais ce déploiement semble de plus en plus improbable dans de grands pays.
Certes, le département du Trésor peut interdire de commercer avec tel ou tel État et ainsi couler l’économie du récalcitrant, voire affamer sa population. Mais, désormais, la Russie et la Chine offrent un moyen de briser ce siège économique.
Certes la gigantesque machine d’interception des communications des « Cinq Yeux » (Australie, Canada, États-Unis, Nouvelle-Zélande, Royaume-Uni) peut révéler les turpitudes de n’importe quel récalcitrant, mais certains dirigeants sont honnêtes et ne peuvent donc faire l’objet de chantage au détriment de leur population.

De ce point de vue, la liste des États ayant voté contre le cessez-le-feu à Gaza est éclairante, outre les États-Unis et Israël, elle comporte un certain nombre de régimes aux caractères surprenants :
• Autriche
Karl Nehammer est un formateur en communication politique. Il serait capable de faire passer à peu près n’importe quelle décision tant il excelle en la matière. Militaire de carrière, il a travaillé avec Washington en tant que formateur des officiers de Renseignement. Il est aujourd’hui chancelier de cet ancien État neutre.
• Guatemala
Le président italo-guatémaltèque, Alejandro Giammattei, est le représentant d’un petit groupe de capitalistes. Il lutte avec force contre ceux qui luttent contre la corruption, incarcérant des procureurs, des leaders d’associations de Droits humains et des journalistes trop curieux. Allié fidèle des États-Unis, il est le seul chef d’État latino-américain à s’être rendu à Kiev et à Taïwan.
• Liberia
Le pays est encore présidé par le footballer et chanteur George Weah. Le président élu Joseph Boakai n’ayant pas encore été intronisé. N’ayant aucune expérience politique, Weah a choisi comme vice-présidente Jewel Taylor, épouse du criminel contre l’humanité Charles Taylor.
• Micronésie
La Micronésie était occupée par les États-Unis jusqu’à ce que le président Ronal Reagan accepte son indépendance. Aujourd’hui, elle reste cependant sous tutelle, sa défense étant assurée par le Pentagone.
• Nauru
Petit pays de moins de 10 000 habitants, Nauru n’est indépendant de l’Empire britannique que depuis 1968. Chacun sait, aux Nations Unies que le « président » David Adeang est opportuniste et corrompu. Il est toujours possible à celui qui paie d’obtenir un vote favorable de ce pays.
• Papouasie–Nouvelle-Guinée
La Papouasie Nouvelle-Guinée n’est indépendante de l’Empire britannique que depuis 1975. Il y a sept mois, son actuel Premier ministre, James Marape, a signé un accord autorisant les États-Unis à utiliser son territoire comme base avancée dans le Pacifique. Ils ont un accès total à tous ses ports et aéroports en échange de divers investissements. Lorsqu’il a déplacé son ambassade en Israël de Tel-Aviv à Jérusalem, James Marape a déclaré : « Pour nous qui nous disons chrétiens, nous ne pouvons pas respecter pleinement Dieu à moins de reconnaître que Jérusalem est la capitale universelle du peuple et de la nation d’Israël ».
• Paraguay
Son actuel président, Santiago Peña, tente de donner un coup de jeune aux institutions tout en faisant l’éloge de la dictature anticommuniste du général Alfredo Stroessner.
• Tchéquie
Probablement êtes-vous surpris de voir un second membre de l’Union européenne dans cette liste. C’est que vous avez manqué l’élection de son nouveau président, le général Petr Pavel, ami personnel de l’ambassadeur US à Prague. Il a été formé aux USA et au Royaume-Uni et est devenu président du comité militaire de l’OTAN. Ancien collaborateur de l’occupant soviétique, il a complètement réécrit sa biographie et s’est transformé en Occidental moderne, mais il utilise son pouvoir pour aligner son pays sur Washington.

Vingt-trois autres États se sont abstenus. Il s’agit d’alliés de Washington et non pas de simples marionnettes comme les précédents. Quoi qu’il en soit, les Occidentaux n’ont plus la majorité (97 voix). Le G7 n’est plus un point de repère.

À ce sujet comment ne pas relever la situation actuelle du Japon où une enquête judiciaire a mis en lumière la corruption généralisée de la classe politique. Au moins 500 millions de dollars ont été versés, entre 2018 et 2022, à 99 parlementaires du Parti libéral-démocrate, au pouvoir sans discontinuer depuis 67 ans (sauf deux intermèdes totalisant 4 années). Ce qui est présenté comme une « grande démocratie » n’est en réalité qu’une mise en scène masquant un système mafieux.
Comment le G7 peut-il prétendre incarner et défendre de nobles valeurs ?

Les Brics, dont les nouveaux membres occuperont leur place le 1° janvier 2024, représentent désormais plus de la moitié de l’humanité. Ils œuvrent à un monde multipolaire. Dans leur esprit et contrairement aux cauchemars occidentaux (le piège de Thucydide), il ne s’agit pas de remplacer les États-Unis par le duopole Chine-Russie, mais d’abandonner les règles occidentales et de revenir au Droit international. Si vous ne comprenez pas ce dont je parle, lisez mon article sur ce sujet : « Quel ordre international ? »1. La plupart d’entre nous ignorent que les membres de la « communauté internationale » (c’est-à-dire Washington et ses vassaux) ne respectent plus leurs signatures et violent leurs engagements, à commencer par la résolution 1812 qui prévoyait la création d’un État palestinien ou, plus récemment, la résolution 2202 qui devait prévenir la guerre en Ukraine. Ils ignorent que leurs prétendues « sanctions » sont des armes de guerre et violent les principes de la Charte des Nations unies.

L’évolution de l’Assemblée générale des Nations unies (ONU) la place dans la même situation que la Société des Nations (SDN) en 1939. Alors que le président des États-Unis, Woodrow Wilson, avait profondément modifié le projet original de la SDN en refusant l’égalité entre les peuples, l’ONU la reconnaît dans ses textes, mais pas en pratique, comme le montre par exemple le traitement de la question palestinienne. Dans les deux cas, il s’agit de préserver la domination anglo-saxonne sur le monde, de l’extérieur de la SDN (que Washington refusa d’intégrer après en avoir modifié les statuts) ou de l’intérieur de l’ONU (que Washington intégra, mais dont ils n’a jamais respecté les statuts). D’où la question : les Brics parviendront-ils à réformer l’ONU et à le ramener au respect de ses principes ou échoueront-ils à préserver la paix ?

Dans cette perspective, l’Assemblée générale ne s’est pas contentée d’exiger un cessez-le-feu humanitaire immédiat à Gaza3. Elle a d’abord adopté une série de résolutions exigeant l’application de la résolution 181, celle dont la non-application avait engendré le désordre actuel. Elle exige notamment qu’Israël indemnise les biens des Palestiniens qu’il a expulsés, il y a soixante-quinze ans4.


1 « Quel ordre international ? », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 7 novembre 2023.

2 « Résolution 181 (II) de l’Assemblée générale des Nations Unies », ONU (Assemblée générale), Réseau Voltaire, 29 novembre 1947.

3 « Protection des civils et respect des obligations juridiques et humanitaires à Gaza », Réseau Voltaire, 12 décembre 2023.

4 « Biens appartenant à des réfugiés de Palestine et produit de ces biens », Réseau Voltaire, 7 décembre 2023.




Répression COVID — Mise à jour pour la Nouvelle-Zélande

[Source : @TheAmir]



Références




Bill Gates, ou le mythe du bon milliardaire

[Source : reinformation.tv]

Par Anne Dolhein

Un récent livre du journaliste américain Tim Schwab (pas de lien avec Klaus !) est venu contester le « mythe » Bill Gates, le milliardaire qui se « rachète » de sa richesse fabuleuse en s’adonnant à une philanthropie tapageuse. The Bill Gates Problem: Reckoning With The Myth Of The Good Billionaires, pose de multiples questions sur la sincérité, l’utilité, l’efficacité et même l’altruisme de ce prétendu bienfaiteur de l’humanité. L’homme qui a fait preuve d’une ambition agressive pour prendre le pouvoir sur Microsoft aurait-il tant changé qu’il mérite aujourd’hui le genre d’hommages qu’on lui a prodigué en Inde, où un « love-in » avait été organisé pour ses soixante ans dans un lycée en 2015 ? Près de 2 000 enfants brandissaient le portrait du héros sous le slogan : « Grow rich, help others » (devenez riche, aidez les autres).

Le livre est sorti quelques jours à peine après Controligarchs de Seamus Bruner, qui dénonce lui aussi Bill Gates et ses achats frénétiques de terres agricoles…

Pour Tim Schwab, Gates s’est en réalité beaucoup aidé lui-même. Sa promesse de donner 95 % de sa fortune (pour éradiquer la polio, on y reviendra) remonte à 2010. Il assurait trois ans plus tard que l’argent ne lui servait à rien au-delà d’un certain seuil ; il fallait « faire le travail de Dieu ». La Fondation Bill et Melinda Gates a été créée en 2000 (quelques mois à peine après que Microsoft fut retoqué pour « abus de monopole ») et a reçu de leur part au fil des ans une « dot » de 67 milliards. Mais dans le même temps, la fortune de Gates a plus que doublé en vingt ans : il « vaut » aujourd’hui 117 milliards de dollars. Et les dons, ainsi que le veut le droit fiscal américain, lui ont permis de récupérer une somme rondelette sur les impôts : 50 %, pour être précis.

[Voir aussi :
La philanthropie de Bill Gates alimente la machine capitaliste
et
Robert F Kennedy Jr. expose le plan de dictature des vaccins de Bill Gates – cite le «complexe du Messie» tordu de Gates]

Bill Gates, un milliardaire qui vit comme tel

Avec une fortune qui ressemble au PIB d’un pays comme l’Équateur ou la Slovaquie, il peut s’offrir à peu près ce qu’il veut en termes d’immobilier, de voitures de luxe et de jet privé ; il paraît même qu’il importe du sable des Caraïbes pour agrémenter le lac privé de sa demeure de Xanadu dans l’État de Washington. Pour quelqu’un qui prétend lutter contre le « changement climatique », et surtout l’agriculture traditionnelle, il n’a pas peur de dépenser de l’énergie et de laisser son « empreinte carbone » partout où il passe. Cela ne parvient pas à ternir sa réputation, tant il est mis en avant comme le « gentil » universel.

Pour Schwab, il est grand temps de voir la réalité au sujet de sa Fondation et de sa bienfaisance affichée : « Elle est un outil manié par Bill Gates pour faire progresser sa vision du monde. Ce n’est pas tellement qu’il donne de l’argent ; il achète de l’influence. »

De manière « totalement irresponsable, antidémocratique et non transparent », Gates peut peser sur le cours des choses, persuadé qu’il est d’avoir raison sur tout. Et s’il finance fortement l’aide internationale — en faisant la promotion de la contraception en particulier — par son pouvoir, il entraîne également les gouvernements à investir dans les projets qu’il affectionne. Manière d’exercer le pouvoir sur l’argent du contribuable…

Bienfaisance ou influence ? Bill Gates « travaille pour lui »

En lançant une lutte acharnée contre la polio et en finançant des programmes de vaccination massive et de recherche sur les vaccins, Gates a peut-être fait plus de mal que de bien, argumente Tim Schwab. Sa Fondation prétend avoir sauvé la vie de « 122 millions d’enfants » ; mais il s’agit du nombre d’enfants de moins de cinq ans qui seraient morts depuis 1990 si le taux de mortalité infantile était resté le même depuis lors — or s’il s’est amélioré, la Fondation ne peut s’en attribuer seule le mérite, d’autant que l’augmentation globale du niveau de vie a certainement joué un rôle.

Schawb rappelle notamment la recherche en vue d’un vaccin contre le papillomavirus humain menée en Inde. Sept filles d’âge scolaire sont mortes du fait de ces études menées — on l’a su plus tard — sans consentement personnel et parental, assure le journaliste. Si la Fondation nie énergiquement, assurant que les morts sont attribuables à d’autres causes, Schwab affirme qu’il n’y a jamais eu d’autopsie.

Sur le front de la polio, la focalisation de Gates sur cette maladie contribue à détourner des fonds d’autres maladies bien plus létales comme la diphtérie et la rougeole, d’autant que l’éradication complète des tout derniers cas en arrive à la phase la plus difficile, la plus chère et la moins « rentable ». Au point que Gates a obtenu que le Pakistan considère la lutte contre la polio comme la priorité des priorités là où 25 millions de personnes font face à d’autres maladies tropicales et que 28 millions souffrent de malnutrition.

[Voir aussi :
La grande tromperie des vaccins depuis Pasteur l’imposteur, le pire étant le vaccin contre La Polio
La poliomyélite n’a pas été éradiquée par la vaccination, mais par le traitement des eaux !
Toxicologie contre Virologie : L’Institut Rockefeller et la fraude criminelle de la polio
La poliomyélite, une escroquerie médicale de plus ?]

Le mythe du bon millionnaire Bill Gates lui permet de peser sur le pouvoir politique

Bill Gates a joué un rôle de premier plan quant au vaccin anti-covid ; Schwab lui reproche surtout d’avoir favorisé les brevets et la protection de la propriété pour des laboratoires comme Pfizer et Merck pour empêcher la technologie de profiter à tous, au détriment de l’Afrique (une bénédiction déguisée, plutôt ?). Par ailleurs, les dons de sa fondation représentent 88 % des fonds donnés par des organisations philanthropiques à l’OMS. Vous avez dit influence et pouvoir ?

Schwab, qui a la réputation d’être de gauche, affirme : « Un homme dont la fortune repose en grande partie sur les méthodes ingénieuses de Microsoft en vue de l’évitement légal de l’impôt dans le monde entier servirait mieux la planète s’il donnait cet argent aux gouvernements pour qu’ils le consacrent à l’aide et au développement, plutôt que d’agir comme s’il était Dieu. »

Cela ne nous épargnerait sans doute pas de la tyrannie de la bien-pensance. Mais il est sûr qu’avec ses milliards de dollars, Gates l’impose à sa propre façon, ajoutant le poids du monopole au penchant totalitaire du pouvoir.




L’agenda mondial de Bill Gates et comment résister à sa guerre contre la vie

[Source : exoconscience.com]

Par Vandana Shiva

Il n’y a pas de « vie » dans le paradigme de la santé que Bill Gates et ses semblables promeuvent et imposent au monde entier.

En mars 2015, Bill Gates a montré une image du coronavirus lors d’une conférence TED et a déclaré au public qu’il s’agissait de ce à quoi ressemblerait la plus grande catastrophe de notre temps.

La véritable menace pour la vie, a-t-il dit, « ce ne sont pas les missiles, mais les microbes ». Lorsque la pandémie de coronavirus a déferlé sur la terre comme un tsunami cinq ans plus tard, il a ravivé le langage de la guerre, décrivant la pandémie comme « une guerre mondiale ».

La pandémie de coronavirus oppose l’humanité tout entière au virus », a-t-il déclaré.

En fait, la pandémie n’était pas une guerre. La pandémie était une conséquence de la guerre. Une guerre contre la vie. L’esprit mécanique connecté à la machine à fric de l’extraction a créé l’illusion que les humains sont séparés de la nature, et que la nature est une matière première morte et inerte à exploiter.

Mais en fait, nous faisons partie du biome. Et nous faisons partie du virome. Le biome et le virome, c’est nous. Lorsque nous faisons la guerre à la biodiversité de nos forêts, de nos fermes et de nos entrailles, nous nous faisons la guerre à nous-mêmes.

L’urgence sanitaire du coronavirus est inséparable de l’urgence sanitaire de l’extinction, de l’urgence sanitaire de la perte de biodiversité et de l’urgence sanitaire de la crise climatique. Toutes ces urgences sont enracinées dans une vision du monde mécaniste, militariste et anthropocentrique qui considère que les humains sont séparés des autres êtres et qu’ils leur sont supérieurs. Des êtres que nous pouvons posséder, manipuler et contrôler.

Toutes ces situations d’urgence trouvent leur origine dans un modèle économique fondé sur l’illusion d’une croissance et d’une avidité illimitées, qui violent les frontières planétaires et détruisent l’intégrité des écosystèmes et des espèces individuelles.

De nouvelles maladies apparaissent parce que l’agriculture mondialisée, industrialisée et inefficace envahit les habitats, détruit les écosystèmes et manipule les animaux, les plantes et d’autres organismes sans aucun respect pour leur intégrité ou leur santé. Nous sommes liés au niveau mondial par la propagation de maladies telles que le coronavirus parce que nous avons envahi les habitats d’autres espèces, manipulé les plantes et les animaux à des fins de profits commerciaux et d’avidité, et cultivé des monocultures.

Alors que nous coupons les forêts à blanc, que nous transformons les exploitations agricoles en monocultures industrielles produisant des produits toxiques et vides sur le plan nutritionnel, que nos régimes alimentaires se dégradent en raison de la transformation industrielle à l’aide de produits chimiques synthétiques et du génie génétique, et que nous perpétuons l’illusion selon laquelle la terre et la vie sont des matières premières à exploiter pour réaliser des profits, nous nous connectons en effet. Mais au lieu de nous connecter sur un continuum de santé en protégeant la biodiversité, l’intégrité et l’auto-organisation de tous les êtres vivants, y compris les humains, nous nous connectons par la maladie.

Photo de Bjørn Tore Økland sur Unsplash

Selon l’Organisation internationale du travail, « 1,6 milliard de travailleurs de l’économie informelle (représentant les plus vulnérables sur le marché du travail), sur un total mondial de deux milliards et une main-d’œuvre mondiale de 3,3 milliards, ont subi des dommages massifs à leur capacité de gagner leur vie. Cela est dû aux mesures de fermeture et/ou au fait qu’ils travaillent dans les secteurs les plus touchés ».

Selon le Programme alimentaire mondial, un quart de milliard de personnes supplémentaires seront poussées vers la faim et 300 000 pourraient mourir chaque jour. Il s’agit là aussi de pandémies qui tuent des gens. Tuer ne peut pas être une prescription pour sauver des vies.

La santé, c’est la vie et les systèmes vivants. Il n’y a pas de « vie » dans le paradigme de la santé que Bill Gates et ses semblables promeuvent et imposent au monde entier. Bill Gates a créé des alliances mondiales afin d’imposer une analyse et des prescriptions de haut en bas pour les problèmes de santé. Il donne de l’argent pour définir les problèmes, puis il utilise son influence et son argent pour imposer les solutions. Ce faisant, il s’enrichit. Son « financement » entraîne un effacement de la démocratie et de la biodiversité, de la nature et de la culture. Sa « philanthropie » n’est pas seulement du philanthrocapitalisme. C’est du philanthro-impérialisme.

La pandémie de coronavirus et le confinement ont révélé encore plus clairement comment nous sommes réduits à des objets à contrôler, nos corps et nos esprits étant les nouvelles colonies à envahir. Les empires créent des colonies, les colonies enferment les biens communs des communautés indigènes vivantes et les transforment en sources de matières premières à extraire pour réaliser des profits.

Cette logique linéaire et extractive est incapable de voir les relations intimes qui soutiennent la vie dans le monde naturel. Elle est aveugle à la diversité, aux cycles de renouvellement, aux valeurs de don et de partage, ainsi qu’au pouvoir et au potentiel de l’auto-organisation et de la mutualité. Elle est aveugle aux déchets qu’elle crée et à la violence qu’elle libère. Le confinement prolongé du coronavirus a été une expérience de laboratoire pour un avenir sans humanité.

Le 26 mars 2020, alors que la pandémie de coronavirus atteignait son paroxysme et que le confinement se prolongeait, l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI) a accordé un brevet à Microsoft. Le brevet WO 060606 déclare que « l’activité du corps humain associée à une tâche fournie à un utilisateur peut être utilisée dans un processus de minage d’un système de cryptomonnaie… »

L’« activité corporelle » que Microsoft souhaite exploiter comprend les radiations émises par le corps humain, les activités cérébrales, la circulation des fluides corporels, la circulation sanguine, l’activité des organes, les mouvements corporels tels que les mouvements oculaires, faciaux et musculaires, ainsi que toute autre activité pouvant être détectée et représentée par des images, des ondes, des signaux, des textes, des nombres, des degrés ou toute autre information ou donnée.

Le brevet est une revendication de propriété intellectuelle sur nos corps et nos esprits. Dans le cadre du colonialisme, les colonisateurs s’attribuent le droit de s’approprier les terres et les ressources des populations autochtones, d’anéantir leurs cultures et leur souveraineté et, dans les cas extrêmes, de les exterminer. Le brevet WO 060606 est une déclaration de Microsoft selon laquelle nos corps et nos esprits sont ses nouvelles colonies.

Nous sommes des mines de « matière première » — les données extraites de notre corps. Au lieu d’être des êtres souverains, spirituels, conscients et intelligents qui prennent des décisions et font des choix avec sagesse et valeurs éthiques concernant l’impact de nos actions sur le monde naturel et social dont nous faisons partie et auquel nous sommes inextricablement liés, nous sommes des « utilisateurs ». Un « utilisateur » est un consommateur sans choix dans l’empire numérique.

Mais ce n’est pas la totalité de la vision de Gates. En fait, elle est encore plus sinistre : coloniser l’esprit, le corps et l’âme de nos enfants avant même qu’ils aient l’occasion de comprendre à quoi ressemblent la liberté et la souveraineté, en commençant par les plus vulnérables.

En mai 2020, le gouverneur de New York, Andrew Cuomo, a annoncé un partenariat avec la Fondation Gates pour « réinventer l’éducation ». M. Cuomo a qualifié M. Gates de visionnaire et a affirmé que la pandémie avait créé « un moment dans l’histoire où nous pouvons réellement incorporer et faire avancer les idées [de M. Gates]… tous ces bâtiments, toutes ces salles de classe physiques — pourquoi avec toute la technologie dont vous disposez ? »

En fait, cela fait deux décennies que M. Gates tente de démanteler le système d’enseignement public des États-Unis. Pour lui, les étudiants sont des mines de données. C’est pourquoi les indicateurs qu’il préconise sont l’assiduité, l’inscription à l’université et les résultats aux tests de mathématiques et de lecture, car ils peuvent être facilement quantifiés et exploités. En réimaginant l’éducation, les enfants seront contrôlés par des systèmes de surveillance pour vérifier s’ils sont attentifs alors qu’ils sont forcés de suivre des cours à distance, seuls à la maison.

La dystopie est un monde où les enfants ne retournent jamais à l’école, n’ont pas l’occasion de jouer, n’ont pas d’amis. C’est un monde sans société, sans relations, sans amour et sans amitié.

Lorsque je regarde vers l’avenir, dans un monde de Gates et de barons de la technologie, je vois une humanité qui est encore plus polarisée en un grand nombre de personnes « jetables » qui n’ont pas leur place dans le nouvel empire. Ceux qui en feront partie ne seront guère plus que des esclaves numériques.

Ou nous pouvons résister. Nous pouvons ensemencer un autre avenir, approfondir nos démocraties, nous réapproprier nos biens communs, régénérer la terre en tant que membres vivants d’une famille Terre unique, riche de sa diversité et de sa liberté, unie dans son unité et son interconnexion. C’est un avenir plus sain. C’est un avenir pour lequel nous devons nous battre. Nous devons le revendiquer.

Nous sommes au bord du précipice de l’extinction. Allons-nous laisser notre humanité en tant qu’êtres vivants, conscients, intelligents et autonomes être anéantie par une machine avide qui ne connaît pas de limites et qui est incapable de mettre un terme à sa colonisation et à sa destruction ? Ou allons-nous arrêter la machine et défendre notre humanité, notre liberté et notre autonomie pour protéger la vie sur terre ?

Source : https://www.thepulse.one/p/bill-gates-global-agenda-and-how

Traduction : https://exoconscience.com




Les nouvelles PRÉDICTIONS de Jacques ATTALI !

[Source : Juste Milieu.]




Macron parle de la Déclaration des droits de l’homme. Ce n’est pas la Corée du Nord mais…

[Source : insolentiae.com]

Par Charles Sannat

Plus on vous parle de quelque chose, et moins cette chose existe.

C’est une forme d’inversion qui devient systématique, une inversion où les mots perdent leur sens.

Les plans de sauvegarde de l’emploi détruisent votre boulot.

France Travail s’occupe de ceux qui sont sans travail.

Alors, quand Macron parle de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen en s’étant assis dessus au sens premier et littéral du terme lors de sa funeste décision concernant le passe sanitaire il y a de quoi rire.

https://twitter.com/EmmanuelMacron/status/1733982348348182657

Rire jaune.

Quand on entend le mamamouchi en chef, des trémolos dans la voix, reprendre son souffle comme un acteur mauvais de série B surjouant un rôle mal appris, il y a de quoi se pincer.

Alors, rappelons à tous la Déclaration des droits de l’homme. Consultable ici sur le site du Conseil Constitutionnel.

Lisez attentivement les articles 4 et 5.

Article 4
La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui : ainsi, l’exercice des droits naturels de chaque homme n’a de bornes que celles qui assurent aux autres membres de la société la jouissance de ces mêmes droits. Ces bornes ne peuvent être déterminées que par la loi.

Article 5
La loi n’a le droit de défendre que les actions nuisibles à la société. Tout ce qui n’est pas défendu par la loi ne peut être empêché, et nul ne peut être contraint à faire ce qu’elle n’ordonne pas.

Les choses sont très simples.

L’État et les citoyens auraient pu penser que ne pas se vacciner allait nuire à autrui et rendre obligatoire la vaccination. Dans ce cas, alors, la loi pouvait contraindre.

Le problème constitutionnel majeur qui s’est posé est facile à comprendre.

La vaccination n’ayant jamais été obligatoire, alors le passe sanitaire a contraint à faire des choses que la loi n’ordonnait pas.

Nous sommes dans un cas d’école d’anticonstitutionnalité.

Le président est responsable de l’avoir pensé et mis en place.

Le Conseil Constitutionnel coupable de l’avoir validé.

Alors nous ne sommes pas encore en Corée du Nord, et plus on vous parle de la Corée du Nord plus cela devrait vous inquiéter, car se comparer à la Corée du Nord pour se rassurer n’est quand même pas très rassurant justement !

Plus grave.

Les textes ont été écrits et les institutions ont été pensées justement pour nous éviter de devenir la Corée du Nord.

Cette sortie présidentielle est d’une indécence dont seul ce président a le secret.

Charles SANNAT

« Ceci est un article “presslib”, c’est-à-dire libre de reproduction en tout ou en partie à condition que le présent alinéa soit reproduit à sa suite. Insolentiae.com est le site sur lequel Charles Sannat s’exprime quotidiennement et livre un décryptage impertinent et sans concession de l’actualité économique. Merci de visiter mon site. Vous pouvez vous abonner gratuitement à la lettre d’information quotidienne sur www.insolentiae.com. »




Bernanos et la destinée totalitaire de la république

[Illustration : Jacques Guiaud et Jules Didier, L’Annonce de l’abolition du régime impérial à Paris, le 4 septembre 1870, 1870, huile sur toile, (musée Carnavalet, Paris).]

Par Nicolas Bonnal

C’est dans son livre sur Drumont, le plus important du point de vue de l’analyse mondaine de la modernité républicaine et donc de la Fin de l’Histoire — et des chrétiens qui allaient avec. On y voit le gogo (c’est le chapitre sur Panama, effarant avec ce cortège de sacrifices humains pour creuser leur canal — des milliers d’ouvriers et d’ingénieurs morts tués, par les conditions… climatiques), le requin, le chéquard, la crapule (Oh, Clemenceau…) et avec cet État qui se mêle mal de tout (on n’a pas attendu Macron, je ne cesse de le répéter, ce gars n’est qu’une cerise — sic — sur le catho) l’avènement d’un certain communisme de la fin, qui prendra tout, liberté et propriétés, les économies de mille ans, comme dit Bernanos.

La parole est au Mélenchon :

« Trois millions de petits bourgeois rouges, sans Dieu ni maître, de cœur avec les plus abjects révoltés de l’histoire, baptisant volontiers Spartacus ou Marat la rare géniture échappée par miracle à leur fureur malthusienne, et pourtant citoyens dociles, contribuables ingénus, souscripteurs à tous les emprunts, tels enfin que je les voudrais voir sculptés dans le marbre, leur bonne face rondouillarde levée vers le ciel, y bravant du regard la foudre, mais attentifs à ne pas heurter de la jambe le seau de l’employé du fisc occupé à les traire — oh ! l’incomparable, la magnifique gageure ! Protégée par cette épaisse matelassure, la République peut gouverner, c’est-à-dire poursuivre le cycle de ses expériences démagogiques, au moins jusqu’à ce que la dure loi de l’argent ait rejeté au creuset — au cœur même du prolétariat — une classe moyenne appauvrie. »

Classe moyenne appauvrie, on y est déjà (remarquez, c’est ce que voulait Guénon qui la conchie, cette classe moyenne).

Règne de la quantité et abolition de la dernière classe bourgeoise (revoyez un Guitry pour la comprendre et l’apprécier) :

« Car c’est par ce biais que finira par l’emporter sans doute l’inflexible nature des choses : à la longue les promesses elles-mêmes coûtent cher. Et c’est à la bourgeoisie devenue républicaine que la démocratie prétend faire supporter la plus grosse part de ses frais de publicité. Ainsi risque-t-elle de détruire, ainsi détruit-elle sûrement l’unique gage qui lui reste, pour se trouver bientôt les mains vides, entre le capital et le travail également voraces, entre la double anarchie de l’or et du nombre. »

Plus grave ce qui suit : la liquidation du capital intellectuel et moral du pays, qui nous mène à une tyrannie inconnue dans l’Histoire :

« Nul doute qu’un Gambetta vieillissant, par exemple, n’ait prévu le jour, où démunie de tout objet de troc ou d’échange, ne disposant plus que de thèmes épuisés, désormais sans vertu, elle devrait enfin laisser échapper son secret, avouer qu’elle n’a servi qu’à masquer, sous des noms divers adroitement choisis, la liquidation du capital intellectuel et moral du pays entreprise par la classe moyenne menacée, dans le fol espoir, sinon d’empêcher, du moins de retarder indéfiniment une autre liquidation, celle des fortunes privées, le triomphe du socialisme d’État, l’avènement d’un maître mille fois plus impitoyable qu’aucun des tyrans débonnaires quelle avait sacrifiés jadis d’un cœur léger, à ses intérêts, à ses rancunes, ou seulement à sa vanité. »

Avènement du communisme donc, pas par les idéalistes roquets du socialisme, mais par les inconséquences de nos opportunistes étatistes radicaux.

« Mais aux environs de 1880, qui donc eût imaginé avec Drumont, que le radicalisme serait si tôt vidé de sa substance, qu’il suffirait de quelques années de gaspillage pour compromettre jusqu’au principe même de la vie nationale, l’idée de patrie, et que l’ombre d’un Babeuf, du précurseur jadis écrasé par la bourgeoisie victorieuse, allait réapparaître, un siècle plus tard, gigantesque, sur l’immense écran de milliers de lieues carrées, de la Volga aux frontières de l’Inde ? »

Sur les incompétents du midi (oh, si le midi n’avait pas voulu…) qui ont vendu la France aux banquiers ?

« On comprend l’illusion de ces politiciens du Midi, de ces gros garçons optimistes auxquels le hasard met tout à coup dans la main l’épargne de dix siècles. Comme la France est riche ! Et sans doute ils souhaitent la servir de leur mieux, mais il faut s’installer d’abord, il faut durer. Que réaliser de l’énorme héritage, comment couvrir les premiers frais ? Ainsi le nouveau régime à peine né tourne déjà timidement la tête vers les banques, éprouve la puissance et la férocité de l’argent. »

Les banquiers ? Lesquels ?

Un bon mot met radicaux et cathos en place, qui restent les piliers de ce pouvoir bancaire et de la modernité :

« Un Gambetta, un Constans, un Rouvier, qui se proclament devant l’électeur les fils légitimes de la Révolution, le sont en effet, mais au même titre que les marchands d’ex-voto de Lourdes, les héritiers de la Sainte Vierge. »

Et que le pouvoir des banquiers allât de pair avec le cantique du communisme mondialiste, c’est ce que certains crétins ne veulent toujours pas comprendre. Ah, comprendre…

https://archive.org/details/BernanosGeorgesLaGrandePeurDesBienPensants




La Ligue de renseignement du cyberespace (CTIL) contre la liberté d’expression

[Source : adnm.live]



Le plus grand scandale lié à la liberté d’expression vient d’éclater en Occident. Un lanceur d’alerte vient de publier des documents qui nous permettent de constater l’existence d’un groupe opérant dans l’ombre, à l’origine de la censure dans tout l’Occident.

Ce groupe s’appelle « Cyber-Thread Intelligence League », signifiant « Ligue de renseignement du cyberespace ». Ce groupe trouve ses origines dans le gouvernement américain qui a collaboré avec le gouvernement britannique pour contourner l’utilisation du renseignement lié à la menace cybernétique, affirmant qu’un cerveau humain est piratable de la même façon, donc les mêmes principes qui sont utilisés pour protéger les ordinateurs des piratages doivent être appliqués pour protéger les humains du piratage intellectuel.

C’est là qu’a commencé à émerger l’idée de la sécurité cognitive.

Ces dossiers expliquent comment le gouvernement américain a contourné la loi en utilisant le secteur privé pour censurer et attaquer, en diffamant les personnes divergeant de la rhétorique. Ces dossiers révèlent aussi les méthodes utilisées par ce groupe obscur qui utilisait de faux comptes ou carrément des visages créés par l’intelligence artificielle afin de contrôler le discours et d’attaquer toute forme d’opposition.

On apprend aussi que des formations pour créer des influenceurs ont eu lieu, et ces influenceurs ont été utilisés comme armes pour défendre le discours. On apprend aussi l’existence d’individus qui servaient à infiltrer des groupes d’opposition dans le but de les détourner ou de collecter de l’information de l’intérieur.

Les dossiers rendus publics par ce lanceur d’alerte ont pu être authentifiés et sont actuellement entre les mains du congrès dans le cadre d’une enquête concernant l’utilisation des réseaux sociaux et du secteur privé comme arme politique. Ce scandale dépasse celui de Twitter-Files et de Facebook-Files, car il en est à l’origine.

Ces dossiers expliquent parfaitement l’existence d’une industrie de la censure qui utilise des groupes d’individus qui sont là pour attaquer l’opposition sur les réseaux sociaux, des influenceurs formés pour « influencer » l’opinion publique dans la mauvaise direction (Thomas Durant, William Audureau), des fact-checkeurs tels que Julien Pain, mais aussi des entités plus centrales comme Tristan Mendès France, Rudy Reichstadt et aussi des institutions comme la Mivilude. Évidemment, l’implication des réseaux sociaux, des médias traditionnels et du secteur privé y est également mentionnée.

On apprend par ailleurs qu’Emmanuel Macron a été un fervent utilisateur de ce protocole de censure pour contrôler le discours en France, aidé par les médias traditionnels et toutes les entités mentionnées ci-dessus.

Beaucoup de choses deviennent claires grâce à ces dossiers apportés par ce lanceur d’alerte qui nous permettent de comprendre ce qui s’est passé au cours des quatre dernières années concernant la COVID, mais pas seulement.

Il est de notre devoir en tant qu’êtres humains de rendre ces informations publiques et de les mettre sous les yeux de tous afin que le public comprenne ce qui se joue en arrière-plan de tout ce cirque politiquo-médiatique.


Avant de commencer, il est important de se rappeler certaines choses à propos de la relation entre la liberté d’expression et l’industrie de la censure en France, car ce qui suit dans cet article/vidéo, est en lien direct avec la corruption des institutions, et le concept polarisant de la pensée unique, que certains défendent à tout prix. Voici 2 articles à lire absolument pour bien comprendre pourquoi, nous sommes là devant le plus grand scandale lié à la liberté d’expression depuis carrément l’Allemagne nazie (et je pèse bien mes mots).

Blanchiment d’informations, l’entreprise des factcheckeurs exposée

Les factcheckeurs ne sont rien d’autre que des « tueurs » (d’image publique) à gages, payés par des commanditaires malsains. Nous faisons un récapitulatif et nous vous demandons de partager au maximum.

Big Tech et Fact-checkeurs, même combat ! (Collusions et collaborations) (VIDÉO)

Connaissez-vous les Twitter Files. Il s’agit de révélations concernant une collusion entre le Parti démocrate américain, le FBI et Twitter, pour censurer toute forme d’opposition politique ou autre.

La semaine dernière, je vous ai proposé de regarder ce film (que j’insiste, qu’il faut le regarder, et surtout, le conseiller à tous ceux qui croient encore que les gouvernements sont au service du peuple) :

Katharine Gun, employée des renseignements britanniques, reçoit une note de la NSA : les États-Unis sollicitent l’aide de la Grande-Bretagne pour rassembler des informations compromettantes sur certains membres du Conseil de sécurité de l’ONU et les obliger à voter en faveur de l’invasion. Gun prend alors la décision de divulguer le mémo à la presse afin d’empêcher la guerre.

Source : Allociné

Ce film devient pertinent à nouveau, car il semblerait que les États-Unis et l’Angleterre ont remis une nouvelle couche à la manipulation des masses pour des raisons criminelles. Accrochez-vous, ça va secouer pas mal. Voici l’origine des Twitter Files, Facebook Files, YouTube Files, et tous les « files » qui parlent de censure forcée par les gouvernements, à travers un plan machiavélique. Les documents qui exposent cette vérité absurde, mais vérité quand même, sont des documents officiels et authentiques, rendus publics par un lanceur d’alerte.

THE CTIL FILES

Thread original datant du 28/11/23 par Michael Shellenberger

LES DOSSIERS CTIL (« CTIL-FILES ») # 1

NDLR : Cyber Threat Intelligence : Service des Renseignements sur les Cyber-menaces

Un lanceur d’alerte vient de présenter une nouvelle série de documents explosifs, dont l’ampleur et l’importance ne sont pas encore pleinement compréhensibles. L’article ci-dessous que j’ai adapté pour la France parle de tous les contournements intellectuels et légaux qui ont été utilisés, pour mettre en place une machine industrielle de censure agressive, qui a été utilisée par l’ensemble de l’occident. On en parle parce que ce scandale implique aussi la France, qui semble avoir utilisé ce protocole complexe de censure (médias, factcheckeurs, secteur privé…) au bénéfice d’Emmanuel Macron aussi. Le nom du président français est mentionné dans le dossier, en tant qu’un des plus gros utilisateurs de « la machine » industrielle de censure.

Il est important de noter que les éléments ci-dessous ont été apportés au Congrès américain, lors d’une audience qui a eu lieu le jeudi 30 novembre 2023, donc le sujet est à prendre très au sérieux :

WASHINGTON, D.C. — La sous-commission spéciale qui enquête sur l’utilisation du gouvernement fédéral comme arme politique tiendra une audition le jeudi 30 novembre 2023, à 10 heures (heure de l’Est). L’audition, qui aura lieu un an après le premier rapport Twitter Files, examinera l’implication du gouvernement fédéral dans la censure des médias sociaux, ainsi que les récentes attaques contre le journalisme indépendant et la liberté d’expression.
TÉMOINS :

Matt Taibbi, journaliste et auteur des Twitter Files — Michael Shellenberger, journaliste, auteur et écologiste — Rupa Subramanya, journaliste basé au Canada pour The Free Press et d’autres médias.

Dossiers CTIL #1 : Les entrepreneurs militaires américains et britanniques ont créé un vaste plan de censure mondiale en 2018, selon de nouveaux documents

Un lanceur d’alerte met à la disposition du public et du racket une foule de nouveaux documents montrant la naissance du complexe industriel de la censure en réaction au Brexit et à l’élection de Trump en 2016

L’entrepreneur militaire américain Pablo Breuer (à gauche), la chercheuse en défense britannique Sara-Jayne « SJ » Terp (au centre), et Chris Krebs ℹ️, ancien directeur de l’Agence de cybersécurité et de sécurité des infrastructures du ministère américain de la Sécurité intérieure des États-Unis (DHSCISA).

CTIL Files #1 : De nouveaux documents montrent que les entrepreneurs militaires américains et britanniques ont créé un vaste plan de censure mondiale en 2018

Par @shellenberger @galexybrane @mtaibbi :

Un lanceur d’alerte s’est présenté avec une nouvelle série de documents explosifs, rivalisant ou dépassant les Twitter Files 🔗 et les Facebook Files 🔗 en termes d’ampleur et d’importance. Ils décrivent les activités d’un groupe « anti-désinformation » appelé Cyber Threat Intelligence League (CTIL 🔗) (Ligue du renseignement sur les cybermenaces), qui a officiellement débuté en tant que projet bénévole de scientifiques des données et de vétérans de la défense et du renseignement, mais dont les tactiques semblent avoir été absorbées au fil du temps par de multiples projets officiels, y compris ceux du ministère de la sécurité intérieure (DHS ℹ️).

Les documents de la CTI League offrent les réponses du chaînon manquant aux questions clés qui n’ont pas été abordées dans les Twitter Files et les Facebook Files. Ensemble, ils offrent une image complète de la naissance du secteur de la « lutte contre la désinformation », ou de ce que nous avons appelé le complexe industriel de la censure.

Code of Conduct | CTI League

This Code of Conduct explains expectations for anyone participating in these discussion groups and activities, and defines the consequences of unacceptable…

Les documents du lanceur d’alerte décrivent tout, de la genèse des programmes modernes de censure numérique au rôle de l’armée et des agences de renseignement, en passant par les partenariats avec les organisations de la société civile et les médias commerciaux, et l’utilisation de multi-compte (sock puppet ℹ️) et d’autres techniques offensives.

Un document explique que si de telles activités à l’étranger sont « généralement » menées par « la CIA ℹ️, la NSA ℹ️ et le ministère de la Défense », les efforts de censure « contre les Américains » doivent être menés par des partenaires privés parce que le gouvernement n’en a pas « l’autorité légale ».

Le lanceur d’alerte allègue qu’un dirigeant de CTI League 🔗, un « ancien » analyste du renseignement britannique, était « dans la pièce » à la Maison-Blanche d’Obama en 2017 lorsqu’elle a reçu les instructions pour créer un projet de contre-désinformation afin d’empêcher une « répétition de 2016. »

Au cours de l’année écoulée, les enquêteurs du Congrès et d’autres ont documenté la montée du complexe industriel de la censure, un réseau de plus de 100 agences gouvernementales et organisations non gouvernementales qui travaillent ensemble pour inciter les plateformes de réseaux sociaux à la censure et diffuser de la propagande sur des personnes, des sujets et des récits entiers défavorisés.

L’Agence pour la cybersécurité et la sécurité de l’information (CISA) du ministère américain de la Sécurité intérieure a été le centre de gravité d’une grande partie de la censure, la fondation nationale pour la science finançant le développement d’outils de censure et de désinformation et d’autres agences du gouvernement fédéral jouant un rôle de soutien.

Les courriels des ONG et réseaux sociaux partenaires de la CISA montrent que celle-ci a créé l’Election Integrity Partnership (EIP) (Partenariat pour l’intégrité des élections) en 2020, qui impliquait le Stanford Internet Observatory (SIO) (lObservatoire de l’Internet de Stanford) et d’autres sous-traitants du gouvernement américain. L’EIP et son successeur, le Virality Project (VP), ont exhorté Twitter, Facebook et d’autres plateformes à censurer les publications sur les réseaux sociaux des citoyens ordinaires comme des élus.

Renee DiResta 🔗 ℹ️

Malgré les preuves accablantes de la censure parrainée par le gouvernement, l’origine de l’idée d’une telle censure de masse n’a pas encore été déterminée. En 2018, Renee DiResta 🔗 ℹ️, fonctionnaire de l’AIR et ancienne collaboratrice de la CIA, a fait la une des journaux nationaux avant et après avoir témoigné devant le Sénat américain de l’ingérence du gouvernement russe dans l’élection de 2016.

Mais que s’est-il passé entre 2018 et le printemps 2020 ? L’année 2019 a été un trou noir dans les recherches du complexe industriel de la censure jusqu’à présent. Lorsque l’un d’entre nous, Michael, a témoigné devant la Chambre des représentants des États-Unis au sujet du complexe industriel de la censure en mars de cette année, l’année entière était absente de sa chronologie.

Une date de début précoce pour le complexe industriel de la censure

Sara-Jayne « SJ » Terp

Aujourd’hui, un grand nombre de nouveaux documents, notamment des documents stratégiques, des vidéos de formation, des présentations et des messages internes, révèlent qu’en 2019, des sous-traitants des services militaires et de renseignement des États-Unis et du Royaume-Uni, dirigés par une ancienne chercheuse de la défense britannique, Sara-Jayne « SJ » Terp 🔗, ont mis au point le cadre général de la censure. Ces sous-traitants ont codirigé le CTIL, qui s’est associé à la CISA ℹ️ au printemps 2020.

En vérité, la construction du complexe industriel de la censure a commencé encore plus tôt — en 2018.

Des messages Slack ℹ️ internes de CTIL montrent que Terp, ses collègues et des fonctionnaires du DHS et de Facebook travaillent tous en étroite collaboration dans le processus de censure.

Le cadre du CTIL et le modèle public-privé sont les germes de ce que les États-Unis et le Royaume-Uni allaient mettre en place en 2020 et 2021, notamment le masquage de la censure au sein des institutions de cybersécurité et des programmes de contre-désinformation ; une forte concentration sur l’arrêt des récits défavorisés, et pas seulement des faits erronés ; et la pression exercée sur les plateformes de médias sociaux pour qu’elles retirent des informations ou prennent d’autres mesures afin d’empêcher le contenu de devenir viral.

Au printemps 2020, le CTIL a commencé à suivre et à signaler les contenus désavoués sur les réseaux sociaux, tels que les récits anti-confinement comme « tous les emplois sont essentiels », « nous ne resterons pas à la maison » et « ouvrez l’Amérique maintenant. » Dans le cadre de ces efforts, le CTIL a créé un canal destiné aux forces de l’ordre pour signaler les contenus. L’organisation a également fait des recherches sur les individus qui postent des hashtags anti-confinement comme #freeCA et a tenu une feuille de calcul avec des détails de leurs bios Twitter. Le groupe a également discuté de la demande de « takedowns » (Suppression) et du signalement de nom de domaines ℹ️ de sites web aux bureaux d’enregistrement.

L’approche du CTIL en matière de désinformation allait bien au-delà de la censure. Les documents montrent que le groupe s’est engagé dans des opérations offensives pour influencer l’opinion publique, en discutant des moyens de promouvoir des « contre-messages », de coopter des hashtags ℹ️, de diluer des messages défavorables, de créer des comptes de marionnettes fictives et d’infiltrer des groupes privés sur invitation uniquement.

Dans une liste de questions suggérées pour l’enquête, CTIL propose de demander aux membres ou aux membres potentiels :

« Avez-vous déjà travaillé sur des opérations d’influence (par exemple, désinformation, discours haineux, autres préjudices numériques, etc.). » L’enquête demandait ensuite si ces opérations d’influence comprenaient des « mesures actives » et des « opérations psychologiques ».

Ces documents nous sont parvenus par l’intermédiaire d’un lanceur d’alerte très crédible. Nous avons pu en vérifier la légitimité de manière indépendante en recoupant les informations avec des sources accessibles au public. Le lanceur d’alerte a déclaré avoir été recruté pour participer à la CTIL lors de réunions mensuelles sur la cybersécurité organisées par le DHS.

Le FBI s’est refusé à tout commentaire. La CISA n’a pas répondu à notre demande de commentaire. Terp et les autres principaux dirigeants du CTIL n’ont pas non plus répondu à nos demandes de commentaires.

Mais une personne impliquée, Bonnie Smalley 🔗, a répondu sur Linked In ℹ️, en disant :

« Tout ce que je peux dire, c’est que j’ai rejoint la ligue CTI, qui n’est affiliée à aucune organisation gouvernementale, parce que je voulais lutter contre “les injections d’eau de Javel” en ligne pendant la Covid… Je peux vous assurer que nous n’avons rien à voir avec le gouvernement ».

Pourtant, les documents suggèrent que des employés du gouvernement étaient des membres engagés du CTIL. Justin Frappier, qui travaillait pour le DHS, était extrêmement actif au sein du CTIL, participant à des réunions régulières et dirigeant des formations.

Le but ultime duCTIL, a déclaré le lanceur d’alerte, « était de faire partie du gouvernement fédéral. Lors de nos réunions hebdomadaires, ils nous expliquaient clairement qu’ils construisaient ces organisations au sein du gouvernement fédéral, et que si vous construisiez la première itération, nous pourrions vous trouver un emploi ».

Le plan de Terp, dont elle a fait part lors de présentations à des groupes de sécurité de l’information et de cybersécurité en 2019, consistait à créer des « communautés Misinfosec (Mésinformation ℹ️) » qui incluraient le gouvernement.

Les archives publiques et les documents du lanceur d’alerte suggèrent qu’elle y est parvenue. En avril 2020, Chris Krebs, alors directeur de la CISA, a annoncé sur Twitter et dans de multiples articles, que la CISA s’associait à CTIL. « Il s’agit en réalité d’un échange d’informations », a déclaré Chris Krebs.

Les documents montrent également que Terp et ses collègues, par l’intermédiaire d’un groupe appelé MisinfoSec Working Group (Groupe de travail de Mésinformation), dont faisait partie DiResta, ont créé une stratégie de censure, d’influence et de lutte contre la désinformation appelée Adversarial Misinformation and Influence Tactics and Techniques (AMITT) (Tactiques et Techniques de Désinformation et d’Influence Adverses). Ils ont rédigé AMITT en adaptant un cadre de cybersécurité développé par MITRE 🔗, une importante entreprise de défense et de renseignement qui dispose d’un budget annuel de 1 à 2 milliards de dollars financé par le gouvernement.

MITRE ℹ️ est une organisation à but non lucratif américaine dont l’objectif est de travailler pour l’intérêt public. Ses domaines d’intervention sont l’ingénierie des systèmes, la technologie de l’information, les concepts opérationnels, et la modernisation des entreprises.

Terp a ensuite utilisé AMITT pour développer le cadre DISARM, que l’Organisation mondiale de la santé (OMS ℹ️) a ensuite utilisé pour « contrer les campagnes anti-vaccination à travers l’Europe ».

Un élément clé du travail de Terp à travers CTIL, MisinfoSec et AMITT a été d’insérer le concept de « sécurité cognitive » (en gros, si notre cerveau peut-être piraté, il a besoin d’une « sécurité ») dans les domaines de la cybersécurité et de la sécurité de l’information.

L’ensemble des documents donne une image claire d’un effort hautement coordonné et sophistiqué des gouvernements américain et britannique pour mettre en place un effort de censure national et des opérations d’influence similaires à celles qu’ils ont utilisées dans des pays étrangers. À un moment donné, Terp a ouvertement fait référence à son travail « en arrière-plan » sur les questions de réseaux sociaux liées au Printemps arabe ℹ️. Une autre fois, selon le lanceur d’alerte, elle a exprimé sa propre surprise apparente à l’idée d’utiliser de telles tactiques, élaborées pour des ressortissants étrangers, contre des citoyens américains.

Selon le lanceur d’alerte, environ 12 à 20 personnes actives impliquées dans le CTIL travaillaient au FBI ou à la CISA. « Pendant un certain temps, ils avaient le sceau de leur agence — FBI, CISA, peu importe — à côté de leur nom », sur le service de messagerie Slack, a déclaré le lanceur d’alerte. Terp « avait un badge CISA qui a disparu à un moment donné », a précisé le lanceur d’alerte.

Les ambitions des pionniers du complexe industriel de la censure en 2020 allaient bien au-delà du simple fait d’exhorter Twitter à apposer une étiquette d’avertissement sur les tweets ou à inscrire des personnes sur des listes noires.

Le cadre d’AMITT appelle à discréditer les individus comme condition préalable à la demande de censure à leur encontre. Il préconise la formation d’influenceurs pour diffuser des messages (pour la France, pensez à l’arrivée des William Audureau (Les Décodeurs du Monde), La Tronche en Biais, Antoine Daoust, et toute la fachosphère qui prétend posséder la vérité unique…). La chronologie du travail de CISA avec CTIL, qui a précédé son travail avec EIP et VP, suggère fortement que le modèle des opérations de censure public-privé peut avoir été créé à partir d’un cadre créé à l’origine par des entrepreneurs militaires. De plus, les techniques et le matériel décrits par le CTIL ressemblent beaucoup au matériel créé plus tard par la Countering Foreign Intelligence Task Force et l’équipe Mis-, Dis-, and Maliformation (Mésinformation/Désinformation/Malinformation 🔗)de la CISA.

Fausses informations
Désinformation La désinformation est une information qui est fausse, et la personne qui la diffuse sait qu’elle est fausse. « C’est un mensonge délibéré et intentionnel, qui montre que les gens sont activement désinformés par des acteurs malveillants ».
Mésinformation La mésinformation est une information qui est fausse, mais la personne qui la diffuse pense qu’elle est vraie.
Malinformation La malinformation est une information qui se fonde sur la réalité, mais qui est utilisée pour porter préjudice à une personne, une organisation ou un pays.
Source

À présent, nous devons examiner de plus près ce qui s’est passé en 2018 et 2019, menant à la création de CTIL, ainsi que le rôle clé de ce groupe dans la formation et la croissance du complexe industriel de la censure.

Créer des communautés Misinfosec

Traduction ci-dessous 👇🏻

COVID-19 CTI League

Mesures actives
L’histoire secrète de la désinformation et de la guerre politique

par Thomas Rid

SJ Terp (CTI League Admin Disinformation) (BodaceaLI, CogSecCollab)
@Ici — groupe de lecture dans un peu plus d’une heure… BigBook indique que nous sommes sur le livre de Thomas Rid ℹ️ « Active Measures », Chapitres 1 & 2″ aujourd’hui…

US Macmillan
Mesures actives | Thomas Rid | Macmillan
« Cette histoire révélatrice et dramatique de la désinformation retrace la montée en puissance des opérations secrètes de tromperie organisées depuis l’entre-deux-guerres jusqu’à nos jours. de la période de l’entre-deux-guerres jusqu’à l’époque contemporaine. contemporaine… »

Bonnie L Smalley
OH J’ai parlé à mon médecin de l’AAPS et elle a été horrifiée.

SJ Terp (CTI League Admin Disinformation) (BodaceaLI, CogSecCollab)
Ah oui. Tant de travail à faire.

Bonnie L Smalley
Je connais beaucoup de gens du milieu médical grâce à mon travail contre Dupont ℹ️, donc le fait d’exposer au grand jour les objectifs de cette organisation de merde leur ouvre les yeux, et maintenant je commence à découvrir que certains des professionnels de la médecine qui ont dit que cette substance et cette chose chez Dupont étaient tout à fait acceptables, sont ou étaient associés à l’AAPS. Ce groupe m’aide donc dans mon autre croisade.

SJ Terp (CTI League Admin Disinformation) (BodaceaLI, CogSecCollab)
Bien.

Justin Frappier — Disinformation Team — Incident Management Team Lead a été ajouté à disinformation-triage par SJ Terp (CTI League Admin Disinformation) (BodaceaLI, CogSecCollab).

SJ Terp (CTI League Admin Disinformation) (BodaceaLl, CogSecColab)
Oui, oui. Je sais. C’est bien ficelé, j’ai vérifié.

Justin Frappier — Disinformation Team — Incident Management Team Lead
MDR, bonjour depuis l’autre coté.

« Bénévoles » et « anciens » agents du gouvernement

Bloomberg ℹ️, le Washington Post ℹ️ et d’autres ont publié des articles crédules au printemps 2020, affirmant que la CTI League était simplement un groupe d’experts bénévoles en cybersécurité. Ses fondateurs étaient : un « ancien » agent du renseignement israélien, Ohad Zaidenberg 🔗 ; un « responsable de la sécurité » de Microsoft ℹ️, Nate Warfield 🔗 ; et le chef des opérations de sécurité de DEF CON ℹ️, une convention de pirates informatiques, Marc Rogers 🔗. Les articles affirment que ces professionnels de la cybercriminalité hautement qualifiés ont décidé d’aider des hôpitaux d’une valeur d’un milliard de dollars, sur leur temps libre et sans rémunération, pour des raisons strictement altruistes.

En un mois seulement, de la mi-mars à la mi-avril, le CTIL, censé être entièrement bénévole, comptait « 1 400 membres approuvés dans 76 pays et dans 45 secteurs différents », avait « aidé à démanteler légalement 2 833 actifs cybercriminels sur Internet, dont 17 conçus pour usurper l’identité d’organisations gouvernementales, des Nations unies ℹ️ et de l’Organisation mondiale de la santé (OMS ℹ️) » et avait « identifié plus de 2 000 vulnérabilités dans des établissements de soins de santé de plus de 80 pays ».

À chaque occasion, les hommes (travaillant pour CTIL) ont souligné qu’ils étaient simplement des bénévoles motivés par l’altruisme.

« Je savais que je devais faire quelque chose pour aider », a déclaré M. Zaidenberg. « Il y a un appétit très fort pour faire le bien dans la communauté », a déclaréRogerslors d’un séminaire en ligne de l’Institut Aspenℹ️.

Pourtant, l’un des objectifs clairs des dirigeants du CTIL était de renforcer le soutien à la censure au sein des institutions chargées de la sécurité nationale et de la cybersécurité. À cette fin, ils ont cherché à promouvoir l’idée de « sécurité cognitive » pour justifier l’implication du gouvernement dans les activités de censure. « La sécurité cognitive est la chose que vous voulez avoir », a déclaré M. Terp lors d’un podcast en 2019. « Vous voulez protéger cette couche cognitive. Fondamentalement, il s’agit de pollution. La désinformation est une forme de pollution sur Internet. »

Terp et Pablo Breuer, un autre dirigeant du CTIL, comme Zaidenberg, avaient des antécédents militaires et étaient d’anciens entrepreneurs militaires. Tous deux ont travaillé pour SOFWERX 🔗, « un projet de collaboration entre le commandement des forces spéciales américaines et l’Institut Doolittle ». Ce dernier transfère au secteur privé la technologie de l’armée de l’air, par l’intermédiaire du laboratoire de ressources de l’armée de l’air.

Selon la biographie de Mme Terp sur le site web d’une société de conseil qu’elle a créée avec M. Breuer, « elle a enseigné la science des données à l’université de Columbia ℹ️, a été directrice technique de l’équipe “big data” des Nations unies, a conçu des algorithmes d’apprentissage automatique et des systèmes de véhicules sans pilote pour le ministère britannique de la Défense ».

Pablo Breuer

Pablo Breuer ℹ️ est un ancien commandant de la marine américaine. Selon sa biographie, il a été « directeur militaire du groupe Donovan 🔗 du Commandement des opérations spéciales des États-Unis, conseiller militaire principal et responsable de l’innovation auprès de SOFWERX 🔗, de l’Agence nationale de sécurité et du Commandement cybernétique des États-Unis, ainsi que directeur du C4 au Commandement central des forces navales des États-Unis ». Sur sa page LinkedIn 🔗, Breuer est indiqué comme ayant été dans la marine lors de la création de CTIL.

En juin 2018, Terp a assisté à un exercice militaire de dix jours organisé par le US Special Operations Command ℹ️, où elle dit avoir rencontré Breuer pour la première fois et discuté des campagnes de désinformation modernes sur les réseaux sociaux. Wired a résumé les conclusions qu’ils ont tirées de leur réunion : « Ils ont réalisé que la désinformation pouvait être traitée de la même manière : comme un problème de cybersécurité. C’est ainsi qu’ils ont créé CogSec 🔗 avec David Perlman 🔗 et un autre collègue, Thaddeus Grugq 🔗, à leur tête. En 2019, Terp a coprésidé le groupe de travail Misinfosec au sein de CogSec. »

Breuer a admis dans un podcast que son objectif était d’amener les tactiques militaires à être utilisées sur les réseaux sociaux aux États-Unis. « Je porte deux chapeaux », a-t-il expliqué. « Je suis le directeur militaire du Donovan Group et l’un des deux responsables de l’innovation chez Sofwerx 🔗, une organisation à but non lucratif 501c3 ℹ️ non classifiée, financée par le commandement des opérations spéciales des États-Unis. »

M. Breuer a ensuite décrit la manière dont ils pensaient contourner le premier amendement. Son travail avec Terp, a-t-il expliqué, était un moyen de réunir des « partenaires non traditionnels dans une même pièce », y compris « peut-être quelqu’un de l’une des sociétés de réseaux sociaux, peut-être quelques opérateurs des forces spéciales, et quelques personnes du département de la sécurité intérieure… pour parler dans un environnement ouvert, sans attribution, de manière non classifiée, afin que nous puissions collaborer mieux, plus librement et vraiment commencer à changer la façon dont nous abordons certaines de ces questions. »

Le rapport Misinfosec préconise une censure gouvernementale radicale et une contre-mésinformation. Au cours des six premiers mois de 2019, les auteurs disent avoir analysé des « incidents », développé un système de signalement et partagé leur vision de la censure avec « de nombreux États, traités et ONG ℹ️ ».

Dans chaque incident mentionné, les victimes de la désinformation appartenaient à la gauche politique, et il s’agissait notamment de Barack Obama ℹ️, John Podesta ℹ️, Hillary Clinton ℹ️ et Emmanuel Macron ℹ️.

Le rapport n’a pas caché que les deux tremblements de terre politiques de 2016 l’ont motivé à lutter contre la désinformation : Le Brexit ℹ️ et l’élection de Trump.

« Une étude des antécédents de ces événements nous a amenés à réaliser qu’il y a quelque chose de déréglé dans notre paysage de l’information », ont écrit Terp et ses coauteurs. « Les idiots utiles et les cinquièmes colonnes habituels — auxquels s’ajoutent désormais des robots automatisés, des cyborgs et des trolls humains — s’emploient à manipuler l’opinion publique, à attiser l’indignation, à semer le doute et à ébranler la confiance dans nos institutions. Et maintenant, ce sont nos cerveaux qui sont piratés ».

Là, vous avez un cas typique d’inversion accusatoire, où Terp et ses coauteurs mettent sur le dos des innocents, les crimes contre la liberté qu’ils commettent eux-mêmes.

Le rapport Misinfosec se concentre sur les informations qui « modifient les croyances » par le biais de « récits » et recommande de contrer la désinformation en s’attaquant à des maillons spécifiques d’une « chaîne de mise à mort » ou d’une chaîne d’influence à partir de l’ »incident » de désinformation avant qu’il ne devienne un récit à part entier.

Le rapport déplore que les gouvernements et les grands médias n’aient plus le contrôle total de l’information. « Pendant longtemps, la capacité d’atteindre un public de masse appartenait à l’État-nation (par exemple, aux États-Unis, par le biais des licences de diffusion accordées à ABC ℹ️, CBS ℹ️ et NBC ℹ️). »

Un rappel important et pertinent :

« Aujourd’hui, cependant, le contrôle des instruments d’information a été dévolu aux grandes entreprises technologiques qui se sont montrées complaisantes et complices, en facilitant l’accès au public pour les opérateurs d’information à une fraction de ce que cela leur aurait coûté par d’autres moyens », dit Terp. En gros, elle regrette le fait que nous pouvons utiliser les réseaux sociaux pour échanger de l’information.

Les auteurs préconisent l’implication de la police, de l’armée et des services de renseignement dans la censure, dans tous les pays de la zone des cinq yeux, et suggèrent même l’implication d’Interpol ℹ️.

Five Eyes (littéralement « Cinq yeux », traduit comme Groupe des cinq par la Défense canadienne), abrégé FVEY pour la classification, désigne l’alliance des services de renseignement de l’Australie, du Canada, de la Nouvelle-Zélande, du Royaume-Uni et des États-Unis.

Source

Le rapport propose un plan pour AMITT et pour la collaboration en matière de sécurité, de renseignement et d’application de la loi, et plaide pour une mise en œuvre immédiate. « Nous n’avons pas besoin, et nous ne pouvons pas nous permettre, d’attendre 27 ans pour que le cadre AMITT (Adversarial Misinformation and Influence Tactics and Techniques — Tactiques et techniques de désinformation et d’influence adverses) soit mis en œuvre. »

Les auteurs préconisent de placer les efforts de censure dans le cadre de la « cybersécurité », tout en reconnaissant que la « sécurité de la désinformation » est totalement différente de la cybersécurité. Ils ont écrit que le troisième pilier de « l’environnement informationnel », après la sécurité physique et la cybersécurité, devrait être « la dimension cognitive ».

Le rapport souligne la nécessité d’une sorte de pré-bunking pour « vacciner préventivement une population vulnérable contre les messages ». Le rapport souligne également la possibilité d’utiliser les Centres de Partage et d’Analyse de l’Information (ISAC) financés par le ministère de la Sécurité intérieure pour orchestrer la censure publique-privée, et affirme que ces ISAC devraient être utilisés pour promouvoir la confiance dans le gouvernement.

C’est ici que nous voyons l’idée de l’EIP et du VP : « Bien que les réseaux sociaux ne soient pas identifiés comme un secteur critique et ne remplissent donc pas les conditions requises pour un ISAC, un ISAC de désinformation pourrait et devrait alimenter les ISAC en indications et en avertissements. »

Le point de vue de M. Terp sur la « désinformation » est ouvertement politique.

« La plupart des informations erronées sont en fait vraies », a noté M. Terp dans le podcast de 2019, mais elles sont placées dans le mauvais contexte. Terp explique avec éloquence la stratégie consistant à utiliser les efforts de « lutte contre la désinformation » pour mener des opérations d’influence.

« La plupart du temps, vous n’essayez pas de faire croire à des mensonges. La plupart du temps, vous essayez de modifier leurs croyances. Et en fait, plus profondément, vous essayez de changer, de modifier leurs récits internes… l’ensemble des récits qui constituent la base de votre culture. Cela pourrait donc être la base de votre culture en tant qu’Américain ».

À l’automne, Terp et d’autres ont cherché à promouvoir leur rapport. Le podcast que Terp a réalisé avec Breuer en 2019 est un exemple de cet effort. Ensemble, Terp et Breuer ont décrit le modèle « public-privé » de blanchiment de la censure que le DHS, l’EIP et le VP allaient adopter.

Breuer a parlé librement, déclarant ouvertement que le contrôle de l’information et de la narration qu’il avait à l’esprit était comparable à celui mis en œuvre par le gouvernement chinois, mais qu’il était plus acceptable pour les Américains (et occidentaux en général). « Si vous parlez au citoyen chinois moyen, il est absolument convaincu que la Grande Muraille de Chine ℹ️ n’est pas là pour censurer. Ils pensent qu’elle est là parce que le Parti Communiste Chinois ℹ️ veut protéger les citoyens et ils sont absolument convaincus que c’est une bonne chose. Si le gouvernement américain essayait de faire passer ce message, nous perdrions la tête et nous dirions :

« Non, non, il s’agit d’une violation de nos droits au titre du premier amendement ».

Les messages du groupe intérieur et ceux du groupe extérieur doivent donc être souvent différents.

Traduction ci-dessous 👇🏻

L’ENVIRONNEMENT DE L’INFORMATION

Dimension physique – Où l’environnement de l’information et le monde physique se chevauchent
– Systèmes d’information et réseaux
– Caractéristiques principales : ordinateurs et systèmes de communication, et infrastructures de soutien
Dimension informationnelle – Lieu de collecte, de traitement, de stockage, de diffusion, d’affichage et de protection de l’information.
– Double nature — l’information elle-même et le support
– Liens entre les dimensions physiques et cognitives
– Caractéristiques clés : contenu et flux de l’information, qualité de l’information flux, qualité de l’information
– Lieu de la prise de décision automatisée
Dimension cognitive – Lieu de la prise de décision automatisée
– Dimension des éléments intangibles tels que la morale, la cohésion de l’unité, l’opinion publique, la connaissance de la situation.
– Caractéristiques clés : perceptions, émotions, sensibilisation et compréhension

MITT Blue : Cadre de contre-mesures
(Illisible)

Campagnes — Incidents – Récits
Artéfacts

⬇ Attaquant — ⬆ Défenseurs

« L’école de Poudlard de la désinformation »

« SJ nous appelait l’“école Poudlard ℹ️ de la désinformation et des fausses informations” », raconte le lanceur d’alerte. « Ils étaient les super-héros de leur propre histoire. Et à cet effet, vous pouvez toujours trouver des bandes dessinées sur le site de la CISA ».

La CTIL, selon le lanceur d’alerte, « avait besoin de programmeurs pour décortiquer les informations provenant de Twitter, Facebook et YouTube. Pour Twitter, ils ont créé un code Python ℹ️ afin de récupérer les informations. »

Les dossiers du CTIL fournis par le lanceur d’alerte illustrent exactement la façon dont le CTIL fonctionnait et suivait les « incidents », ainsi que ce qu’il considérait comme de la « désinformation ». Ils ont repéré les affiches appelant à des manifestations contre le confinement comme des artefacts de désinformation.

« Nous aurions dû le voir venir », ont-ils écrit à propos des manifestations. « En fin de compte, pouvons-nous arrêter la propagation, avons-nous suffisamment de preuves pour arrêter les super propagateurs et y a-t-il d’autres choses que nous pouvons faire (y a-t-il des contre-messagers que nous pouvons envoyer par ping, etc. »

Le CTIL a également réfléchi à des contre-messages pour encourager les gens à porter des masques, par exemple, et a discuté de la création d’un réseau d’amplification. « La répétition est la vérité », a déclaré un membre du CTIL lors d’une formation.

Le CTIL a travaillé avec d’autres personnalités et groupes du complexe industriel de la censure. Les notes de réunion indiquent que l’équipe de Graphika 🔗 a envisagé d’adopter AMITT et que le CTIL souhaitait consulter DiResta pour obtenir des plateformes qu’elles suppriment des contenus plus rapidement.

Lorsqu’on lui a demandé si Terp ou d’autres dirigeants de CTIL avaient discuté de leur violation potentielle du premier amendement, le lanceur d’alerte a déclaré :

Exemple de visage généré par Intelligence Artificielle depuis le site :
this-person-does-not-exist.com

« Ils ne l’ont pas fait… L’éthique était que si nous nous en tirons, c’est légal, et qu’il n’y a pas de problèmes liés au premier amendement parce que nous avons un “partenariat public-privé” — c’est le mot qu’ils ont utilisé pour dissimuler ces problèmes. Les personnes privées peuvent faire des choses que les fonctionnaires ne peuvent pas faire, et les fonctionnaires peuvent assurer la direction et la coordination ».

Malgré leur confiance dans la légalité de leurs activités, certains membres du CTIL ont pu prendre des mesures extrêmes pour garder leur identité secrète. Le manuel du groupe recommande d’utiliser des téléphones jetables, de créer des identités pseudonymes et de générer de faux visages d’IA à l’aide du site Web « this-person-does-not-exist » (« Cette personne n’existe pas »).

En juin 2020, indique le lanceur d’alerte, le groupe secret a pris des mesures pour dissimuler encore plus leurs activités (juste avant la campagne de vaccination donc).

Un mois plus tard, en juillet 2020, le directeur du SIO, Alex Stamos ℹ️, a envoyé un courriel à Kate Starbird 🔗 du Center for an Informed Public 🔗de l’université de Washington ℹ️, dans lequel il écrit :

Kate Starbird

« Nous travaillons sur certaines idées de surveillance des élections avec laCISAet j’aimerais avoir vos commentaires informels avant que nous n’allions trop loin dans cette voie […]. [Ce qui aurait dû être assemblé il y a un an est en train de se mettre en place rapidement cette semaine ».

Cet été-là, la CISA a également créé la Countering Foreign Influence Task Force, dont les mesures reflètent les méthodes du CTIL/AMITT et comprennent un « vrai faux » roman graphique qui, selon le lanceur d’alerte, a d’abord été présenté au sein du CTIL.

Le cadre « DISARM », inspiré par AMITT, a été officiellement adopté par l’Union européenne et les États-Unis dans le cadre d’une « norme commune pour l’échange d’informations structurées sur les menaces de manipulation et d’interférence de l’information étrangère ».

Jusqu’à présent, les détails des activités du CTIL n’ont guère retenu l’attention, même si le groupe a fait l’objet d’une publicité en 2020. En septembre 2020, Wired ℹ️ 🔗a publié un article sur le CTIL qui se lit comme un communiqué de presse d’entreprise. L’article, comme les articles de Bloomberg ℹ️ et du Washington Post ℹ️ au printemps, accepte sans discussion que le CTIL soit réellement un réseau « bénévole » d’« anciens » fonctionnaires des services de renseignement du monde entier.

Mais contrairement aux articles de Bloomberg et du Washington Post, Wired décrit également le travail de « lutte contre la désinformation » du CTIL. Le journaliste de Wired ne cite aucun détracteur des activités du CTIL, mais suggère que certains pourraient y voir un problème. « Je l’interroge [Marc Rogers, cofondateur du CTIL] sur l’idée de considérer la désinformation comme une cybermenace.

« Tous ces mauvais acteurs essaient de faire la même chose », répond M. Rogers. Selon lui, le lien entre la prévention de la cybercriminalité et la « lutte contre la désinformation » est fondamentalement le même, car il s’agit dans les deux cas de lutter contre ce que le DHS et la CTI League appellent les « acteurs malveillants », synonymes de « méchants ».

« Comme Terp, Rogers adopte une approche holistique de la cybersécurité », explique l’article de Wired. « Il y a d’abord la sécurité physique, comme le vol de données d’un ordinateur sur une clé USB. Ensuite, il y a ce que nous appelons généralement la cybersécurité, c’est-à-dire la protection des réseaux et des appareils contre les intrusions indésirables. Enfin, il y a ce que Rogers et Terp appellent la sécurité cognitive, qui consiste essentiellement à pirater des personnes en utilisant des informations ou, plus souvent, des informations erronées. »

Le CTIL semble avoir fait parler de lui au printemps et à l’automne 2020 pour la même raison que l’EIP : prétendre plus tard que son travail avait été fait au grand jour et que quiconque suggérait qu’il était secret s’engageait dans une théorie du complot.

Global Volunteer Cyberthreat Community-CERT | CTI League

The CTI League is the first Global Volunteer Community-CERT, defending and neutralizing cybersecurity threats and vulnerabilities to the life-saving sectors related to the current COVID-19 pandemic.

« Le Partenariat pour l’intégrité des élections a toujours fonctionné de manière ouverte et transparente », a affirmé l’EIP en octobre 2022. « Nous avons publié de nombreux articles de blog publics pendant la période précédant l’élection de 2020, organisé des webinaires quotidiens immédiatement avant et après l’élection, et publié nos résultats dans un rapport final de 290 pages et dans plusieurs revues académiques évaluées par des pairs. Toute insinuation selon laquelle les informations sur nos opérations ou nos résultats étaient secrètes jusqu’à présent est réfutée par les deux années de contenu public et gratuit que nous avons créées ».

Mais comme les messages internes l’ont révélé, une grande partie de ce que l’EIP a fait était secrète, ainsi que partisane, et exigeant la censure des plateformes de réseaux sociaux, contrairement à ses affirmations contraires.

L’EIP et le VP ont ostensiblement pris fin, mais le CTIL est apparemment toujours actif aujourd’hui. Plusieurs de ses membres mentionnent le CTIL comme une organisation toujours active sur leurs pages LinkedIn 🔗.

Traduction ci-dessous 👇🏻

Poster « A »

Si les commandes pour rester à la maison sont prolongées au-delà du 30 avril, notre économie ne se relèvera pas, notre économie ne se redressera pas. Il n’y a pas assez de pour soutenir les chômeurs américains. Rejoignez-moi et d’autres Américains pour rouvrir notre économie. Les décès des répercussions de l’économie dépasseront de manière exorbitante les décès dus au virus lui-même. #NousNeResteronsPasÀLaMaison

Fin des confinements
Marche mondiale pour la liberté

Samedi 2 mai 2020 de 14 h à 17 h

Dans tous les hôtels de ville, les parcs publics et les centres-villes dans tous les pays : organisez votre famille et vos amis et venez tout simplement ! Filmez et marchez dans vos rues. Sortez et montrez-leur que nous ne vivrons pas dans la peur. Vivre dans la peur. Téléchargez vos histoires, car nous sommes plus nombreux qu’eux !

Si vous renoncez à vos libertés vous risquez de ne pas les retrouver

Poster « B »

Fin des confinements
Marche mondiale pour la liberté

Dimanche 12 avril, de 14 h à 17 h

Dans chaque mairie, piazza de village ou mairie dans tous les pays : organisez des amis et montrez-vous, filmez, défilez dans vos rues & téléchargez vos histoires parce que nous sommes plus nombreux qu’eux !!!*

Si vous renoncez à vos libertés vous risquez de ne pas les retrouver

Passer des alertes aux actions

Processus d’incident de désinformation

Alerte

  • Humains (groupes, flux)
  • Slack (Incident go/nogo)

Organisation et analyse

  • HIVE (analyse des tâches liées aux incidents)
  • Enrichissement (FrankCode)

Collecte

  • DKAN (données d’incident, données de base)
  • GITHUB ℹ️ (données d’incident)
  • MISP (objets de l’incident)

Action

  • Slack (Rapports, Contre-mesures)

Calendrier du WT

  • Décembre 2018 — Janvier 2019
    Création du GT et énoncé de mission
  • Février 20119
    Rédaction du document WWW
  • Mars 2019
    Création d’une liste d’incidents
  • Avril 2019
    Création d’une liste de techniques
  • Mai 2019
    Atelier de l’équipe rouge
  • Juin 2019
    AMITT affiné
  • Juillet 2019
    Mise en ligne du repo d’AMITT
  • Août 2019
    Présentation BlackHat ℹ️
  • Septembre 2019
    STIX SEP entre en vigueur
  • Octobre 2019
    Remplissage de la liste des compteurs
  • Novembre 2019
    Atelier de l’équipe bleue
  • Décembre 2019
    Affiner les compteurs

J’ai hâte de témoigner devant le Congrès, ce jeudi, sur la menace claire et actuelle que représente le complexe industriel de la censure pour les États-Unis d’Amérique et les autres démocraties libérales occidentales, et sur la manière dont nous pouvons y mettre un terme.

🚨

AVIS D’AUDITION : @mtaibbi, @shellenberger, @rupasubramanya.

Jeudi. 4 h (UTC).

Michael Shellenberger ℹ️ 🔗
Auteur du Thread



Union Européenne : de la soumission à la Résistance

[Source : dreuz.info]

[Illustration : « Les hommes européens alors » ; « les hommes européens maintenant ».]

Par Sidney Touati

Initialement publié le 12 août 2018

Pour comprendre l’idéologie de « gauche » qui est dominante aujourd’hui en Europe occidentale, il faut revenir aux fondamentaux de mai 68. Nous avons assisté au cours de ces mémorables journées à un phénomène que je qualifierais de hold-up idéologico-politique.

Les éléments dominants dans le monde estudiantin étaient issus, pour la plupart, de la petite bourgeoisie. Ces derniers aspiraient à rencontrer une classe ouvrière qu’ils mythifiaient. Se heurtant de la part des dirigeants des organisations ouvrières à un rejet massif, ceux que l’on qualifiait du terme infamant de « gauchistes » allaient entrer dans un processus de dénigrement des ouvriers français, qualifiés de petits bourgeois, de franchouillards, de « Dupont-Lajoie », de beaufs…

Toute une rhétorique issue de la vulgate maoïste, trotskiste, anarchiste, déferla dans les médias, le cinéma, la chanson, la littérature… imprégnant les notes ministérielles, inspirant les lois, dictant les politiques officielles…

S’imposa alors dans la représentation nationale une image dégradée de la classe ouvrière, dépeinte comme réactionnaire, dirigée par des pseudo-révolutionnaires, des crapules staliniennes, des bureaucrates embourgeoisés, etc.

À ces ouvriers français qui refusaient de jouer le rôle écrit pour eux par ces révolutionnaires de pacotille, on opposait le tiers-monde, le quart-monde… dont l’immigré et le Palestinien devinrent les icônes emblématiques devant lesquelles on se prosterna.

Dans l’imaginaire de cette nouvelle gauche, le sous-prolétariat, les « migrants » occupèrent la fonction jadis dévolue par le marxisme classique à la classe ouvrière.

Une intense compétition opposa l’ancienne gauche et la nouvelle. C’est cette dernière qui triompha, imposant à la société française ses normes libertaires, tiers-mondistes, solidaristes… bref ! Tout le fatras idéologique dans lequel nous stagnons depuis ces journées mémorables où l’infantilisme de gauche accéda au rang d’idéologie dominante, de credo officiel.

Lorsque la fête fut finie, les petits bourgeois révolutionnaires du « Quartier Latin » occupèrent tous les postes d’encadrement et de commandement. Ils mirent alors en pratique leur vision délirante et s’appliquèrent à détruire méthodiquement les deux classes qu’ils haïssaient le plus et qu’ils assimilaient l’une à l’autre : celle des ouvriers et celle des bourgeois, toutes deux porteuses de traditions, de mémoires, de cultures.

La destruction de la classe ouvrière française fut d’une brutalité extrême. Elle se fit par la perte de millions d’emplois industriels, induite par les délocalisations massives organisées, encouragées aussi bien par les gouvernements de gauche que par ceux de droite et par l’Union européenne en cours. La destruction du tissu industriel français fut précédée, accompagnée par une intense propagande idéologique. On donna un caractère central à des notions comme la « pénibilité », la » dangerosité », le « principe de précaution »… et autres fadaises qui rendirent possibles et souhaitables la fermeture des usines, dans l’Hexagone, mais non outre-Rhin.

La destruction des bourgeois se fit par l’idéologie du dénigrement, la déculturation massive (il suffit de voir ce que sont devenues les principales chaînes de télévision ou l’Éducation Nationale pour prendre la mesure de l’ampleur de ce phénomène) ; par la paupérisation des classes moyennes écrasées sous le poids des impôts, taxes et autres prélèvements obligatoires ; par une sorte de dékoulakisation à la française par laquelle des milliers de responsables (chefs d’entreprise, élus…) furent traités comme des criminels et se retrouvèrent devant les juges. Le procès du malheureux notaire de Bruay-en-Artois fut l’antichambre de cette dérive dans laquelle sombra l’institution judiciaire qui fonctionna globalement sur un double postulat : présomption d’innocence renforcée (pour ne pas dire impunité totale jusqu’au crime) pour le voyou de banlieue et corrélativement présomption de culpabilité pour les responsables de tout bord.

Cette « révolution culturelle » (révo-cul, dans le langage des initiés) fut accompagnée par une immigration massive, l’apologie des « sans » (sans-abri, sans emploi…) et la dictature des minorités. En clair, quasiment tout ce qui était interdit hier devint la norme. Le renversement des valeurs fut total à une ou deux exceptions près. Le législateur hésita devant la légalisation de l’inceste et celle de la pédophilie. Mais on osa plaider au nom du « droit au plaisir de l’enfant » pour valider les relations sexuelles entre un adulte et un enfant !

50 années de ce régime ont totalement bouleversé le paysage sociétal français, un peu comme si des hordes sauvages avaient déferlé sur le pays, ravageant tout sur leur passage. Les traumatismes infligés au peuple français sont profonds, douloureux.

Irréparables ?

Quelle France naîtra de ce champ de ruines ? Nul ne peut le prédire avec certitude. Si les dirigeants européens poursuivent dans la même ligne politique, celle dont la chancelière allemande est l’incarnation parfaite, alors la France changera rapidement d’identité. Elle ressemblera en bien des points à l’actuel Liban voire à certains pays d’Amérique latine. Un pays dévasté, livré à la canaille, avec des îlots ici et là hyper-protégés.

Une autre perspective est possible. Face à la destruction de l’identité de la France (cf. les travaux de Fernand Braudel), le peuple, prenant exemple sur ses héroïques aînés des années 40, peut se ressaisir et entrer en résistance. Seule la Résistance peut permettre de reconstruire la France. Ici et là des voix se font entendre. Des embryons d’opposition se mettent en place. Des États disent très clairement non à la nouvelle barbarie que Bruxelles veut imposer. Il faut poursuivre dans cette direction. Le suicide programmé n’est pas une fatalité.

Chacun peut et doit à son niveau, à la place où il se trouve, inventer les moyens de dire non à la soumission du pays au despotisme bureaucratique de Bruxelles, relayé et mis en place par les élus qui avaient pour mission sacrée de défendre le peuple et qui y ont renoncé, par lâcheté pour la plupart, par calcul et intérêt pour d’autres.

Chacun doit trouver les armes pour reconquérir dignité et liberté sans lesquelles la vie n’a pas de sens.

Comment ?

En tout premier lieu, il faut sortir de la mécanique du vote négatif du type « je vote Hollande pour éliminer Sarkozy » ou « je vote Macron pour éliminer Le Pen ». Un tel vote pervertit la fonction du suffrage universel. En deuxième lieu, il ne faut plus accorder ses suffrages à ceux qui sont porteurs de la culture de la soumission, de la trahison. Pour cela, il faut déceler dans leur langage les signes de cette politique du déclin.

Par exemple le mot « solidarité ». C’est au nom de cette belle notion de « solidarité » qu’on nous culpabilise, nous dépouille et nous asservit. Qu’on nous contraint à accueillir des millions de migrants. Basculer de la problématique de la « Fraternité » dans celle de la « Solidarité », c’est changer de société.

La Fraternité renvoie à une origine commune et au partage des mêmes valeurs, des mêmes règles, des mêmes obligations. Elle rend possible la constitution d’un tissu social fort. (Le fameux vivre ensemble).

À l’inverse, la Solidarité, que je qualifie d’aveugle, implique l’engagement unilatéral d’un seul au profit d’un tiers qui lui ne prend aucun engagement. Si vous devenez solidaire de quelqu’un alors vous êtes tenu de payer même si le bénéficiaire de votre aide est devenu votre pire ennemi. La plupart des terroristes islamistes ont bénéficié des aides de l’État, de la « Solidarité nationale ».

La Solidarité aveugle telle que pratiquée depuis une cinquantaine d’années est un puissant facteur de dissolution de la société. Elle est génératrice de violence et l’une des principales causes de la « fracture sociale ». Elle rend très difficile l’intégration de l’autre qui reçoit sans contrepartie, sans obligation, sans rien donner. Qui de ce simple fait, se sent humilié et porté à la violence surtout dans le contexte d’expansion de l’islam politique.

Se rappeler et rappeler à ceux qui nous gouvernent que la devise de la République est « Liberté-Egalité-Fraternité » et non « Liberté-Egalité-Solidarité » comme on veut nous le faire croire. La centralité donnée à la notion de Solidarité aveugle (totalement différente de la solidarité qui s’exerce dans le cadre de la Fraternité) a détruit les soubassements de la République. Celle définie par les cinq constitutions depuis 1789 n’existe plus. Il existe bien un État français, mais il n’existe plus de République française, si ce n’est dans les mots et de manière folklorique. Il n’y a plus de « chose commune ». Comme l’admet explicitement l’ex-président Hollande, il existe deux ou trois France et au bout de ce processus, il y a la partition du pays.

Se rappeler et rappeler à ceux qui nous gouvernent que la République repose sur la « Déclaration des droits de l’homme et du citoyen » et non sur les seuls droits de l’homme comme on veut nous le faire croire. Car l’homme sans le citoyen n’est rien d’autre qu’un paria, un être abstrait, vide, un substrat indifférencié, la simple variable d’une équation dans la mathématique financière.

Il faut trouver la force de dire non à la barbarie nouvelle. Non à l’arbitraire né de ces réglementations touffues, incompréhensibles, par lesquelles on nous aliène, nous humilie, nous asservit. Il faut sauver le peuple français menacé de disparition ; il faut sauver la brillante et féconde civilisation française née de la rencontre entre Jérusalem, Athènes et Rome, que nos dirigeants ont d’ores et déjà passée par pertes et profits.

Chacun doit réapprendre à se mettre debout et à dire non. La barbarie ne passera pas.


Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Sidney Touati pour Dreuz.info.




Le détournement de la psychiatrie pour répression

Publié par [Publication initiale : ozlecarolo.com]

Par Özler ATALAY YÜKSELOĞLU

Depuis plusieurs années, il est devenu de plus en plus flagrant que les libertés fondamentales des peuples sont exposées à la montée du totalitarisme des états modernes.

Néanmoins, pour une nette frange de la population, ce totalitarisme n’est pas chose neuve. En effet, leurs droits élémentaires sont bafoués depuis des décennies au prétexte de vouloir maintenir l’« ordre social » par l’intermédiaire de la psychiatrie.

Des lanceurs d’alerte aux innocentes victimes isolées, ce système pseudo-médical a détruit des millions de vies de par le monde à travers des diagnostics douteux et des pratiques anticonstitutionnelles.

Si auparavant dans l’Allemagne nazie, l’URRS et actuellement la Chine communiste, elle est ouvertement utilisée à des fins répressives contre la dissidence, dans nos contrées son implémentation est plus pernicieuse et sournoise, car abuse des motifs de « maintien de l’ordre » et de « protection » des malades mentaux et de la société.

Ainsi des « diagnostics » de « schizophrénie paranoïde » ou de « bipolarité » sont arbitrairement distribués aux victimes de ce système perfide pour les décrédibiliser après une entrevue de cinq minutes parfois moins avec des psychiatres parfois corrompus et des dénonciations pouvant être totalement calomnieuses. De plus, le mouvement antipsychiatrique avance qu’elle ne serait pas, ou pas assez scientifique, notamment car elle ne se base sur aucune haute technologie et (en dehors des traitements médicamenteux) sur aucun fonctionnement scientifique (pour les diagnostics notamment).

L’état profond n’est pas loin

Quant à l’aspect judiciaire, nous observons une collusion de procureurs, préfets, juges et avocats corrompus pour emprisonner les victimes dans les griffes des institutions étatiques ainsi que dans les camisoles chimiques de Big Pharma qui sont prescrites à l’encontre de la convention de Genève, celle-ci stipule que nul n’a le droit d’inoculer des substances médicamenteuses à un individu contre son consentement. Évidemment, la logique parfois détournée du « maintien de l’ordre public » et de la « protection » des « malades mentaux » viole outrageusement cette convention. Ces produits ont des effets secondaires gravement délétères sur la santé allant du diabète aux désordres neurologiques incapacitants et peuvent même amener à la mort. L’artiste américain Kanye West a avoué que son psychiatre avait insisté pour qu’il prenne un traitement qui aurait pu lui provoquer de lourds dégâts.

Le Dr Fourtillan, intervenant du documentaire Hold Up qui avait dénoncé la supercherie de la crise covid avait fait les frais de cette conspiration en novembre 2020. En effet, le juge d’instruction avait délivré un mandat d’amener à une maison d’arrêt à Nîmes. Après une entrevue avec un « médecin », il a été « jugé » que son état de santé nécessitait un placement dans un établissement psychiatrique. Il a été libéré en juillet 2021 par l’armée française. J’avais également présenté le cas de harcèlement étatique et psychiatrique de Fabio Traina.

[Voir aussi :
La pathologisation de la dissidence
Le Pr Fourtillan, apparu dans « Hold-Up », interné en hôpital psychiatrique contre son gré? MàJ 12/12/2020
Le harcèlement des opposants ne passera pas !
William Sargant, MK Ultra, conditionnement — Le détournement cognitif ou la psychologie qui consiste à façonner la réalité d’autrui]

Comme cela a été le cas pour eux, ces lieux de pénitence psychiatriques peuvent être infiltrés par des agents du renseignement pour pourrir la vie des victimes, des agressions, viols et empoisonnements peuvent se produire et comme elles sont discréditées, leur voix est étouffée. De plus, le personnel « soignant » peut également infliger des mauvais traitements, essentiellement lors d’injections forcées de neuroleptiques, mais également lors de la mise en contention.

Un système de harcèlements organisés

Tristement, un nombre considérable de victimes sont amenées dans ce système suite à une agression psychotronique et du harcèlement criminel en réseau (les deux pouvant être appelés Gang Stalking) qui sont également des outils du système répressif des états développés pour conduire de personnes initialement en bonne santé mentale à la folie. La réputation des victimes en sort gravement entachée à cause du tabou entourant la psychiatrie et le mal-être provoqué peut les pousser parfois au suicide.

La psychotronique utilise les infrastructures de communication (satellites, antennes relais, box wi-fi et smartphones/PC) pour induire des psychoses et autres désordres psychologiques, voire cet article à ce sujet. Le harcèlement criminel en réseau est implémenté à l’aide des services de renseignement et de civils mafieux pour traquer les individus ciblés et saboter leurs vies et leurs biens, les plaintes contre ces délits mènent très fréquemment à une expertise psychiatrique à cause de la corruption ou l’incompétence policière.

À l’heure de la résistance contre le totalitarisme sanitaire, numérique, électromagnétique (5G) et climatique, elle doit également s’étendre au totalitarisme psychiatrique qui est un frein à l’émancipation des peuples, car les individus ciblés sont les personnes les plus valeureuses pour la lutte globale en cours. D’ailleurs au même moment de la survenue de la crise covid, les placements sous contrainte se vont vus augmenter.

Özler ATALAY YÜKSELOĞLU – Journaliste citoyen




Le « grand réveil » du Sud dans l’ère multipolaire eurasienne contre l’ordre unipolaire atlantiste en déclin

[Source : arcaluinoe.info]

Par Carlos Mamani

En s’enfonçant de plus en plus dans ce 21e siècle incertain et inquiétant, une certaine partie de l’humanité est la proie habituelle et permanente du « Caractère totalitaire des systèmes occidentaux » (comme l’a dénoncé un jour Daria Douguine, martyre du monde multipolaire), des systèmes totalitaires de contrôle social finement conçus pour que les victimes vivent dans une « dictature sans larmes », où leurs bourreaux sont perçus comme leurs bienfaiteurs, et où les victimes elles-mêmes sont incapables d’aspirer à un monde autre que celui qu’on leur a imposé. Puisque le pouvoir se caractérise toujours et en fin de compte par la dictée de sens et de récits sur la réalité, ou plutôt par la distorsion de la réalité en fonction de ses intérêts et de ses objectifs, il se trouve qu’aujourd’hui, au XXIe siècle, cette certaine partie de l’humanité souffre inconsciemment d’une profonde dissonance cognitive à propos d’elle-même et de ce qui l’entoure.

C’est ainsi que dans cette certaine partie du monde, aussi appelée Occident, fondamentalement composée de l’Europe occidentale et de l’Amérique du Nord, les territoires sont dominés par les intérêts du monde anglo-saxon en général et des États-Unis en particulier, c’est là où « le crépuscule du libéralisme est plus intense qu’ailleurs » (Alexandre Douguine), nous avons donc que sous ces latitudes du globe, c’est là où l’idéologie libérale s’est le plus développée au point d’adopter déjà des conditions métastatiques, et c’est que selon les toujours néfastes Processus Monotoniques (A. Douguine. 2008), le cancer du libéralisme, au cours de sa très brève période d’existence dans le cadre de sa matrice philosophique, la modernité occidentale, a englouti toutes les idées de transcendance, au point qu’aujourd’hui l’homme occidental se trouve dans une profonde crise existentielle, sans aucune boussole dans le labyrinthe des désirs infinis fournis par la postmodernité néolibérale, où la seule monnaie et le seul substitut en même temps est la consommation sacrée.

Ce n’est que dans cette partie du monde que l’on trouve des propositions excentriques et aberrantes transformées en programmes politiques. Ces propositions ne sont rien d’autre que des dérivés du processus d’ingénierie sociale libérale vécu par l’homme occidental, où très tôt, paraphrasant le plus grand penseur du XXe siècle, Martin Heidegger a été exposé au crépuscule récalcitrant du sacré, à l’occultation permanente et systématique de l’être ; c’est de l’adversité innée et de la subversion du libéralisme contre toute autorité, comme le dénonçait alors Carl Schmitt, qu’est né un ordre des choses aussi chaotique. C’est donc le libéralisme intrinsèque qui porte Anomos (anomia), c’est-à-dire « la manifestation du mal sur terre… la banalisation du bien et du mal », et/ou l’instauration d’une « satanocratie », c’est-à-dire « … l’empire du mal par l’euthanasie, l’avortement, l’idéologie du genre, la libéralisation de l’usage des drogues, la dissolution de la famille… En un mot, c’est la dictature du relativisme, de l’hédonisme, du nihilisme, de la dévalorisation du mal et de la dévalorisation du bien. Voilà en quoi consiste le mal de notre temps, que la légion des intellectuels postmodernes refuse de reconnaître… », comme l’ont soutenu à juste titre des intellectuels péruviens, respectivement le politologue Eduardo Hernando Nieto et le philosophe Gustavo Flores Quelopana.

La question qui sous-tend ce sombre panorama d’une humanité sapée dans ses fondements anthropologiques est la suivante : et comment en est-on arrivé à cette situation malheureuse dans le monde occidental ? Et la réponse tombe d’elle-même, car comme nous l’avons souligné, le libéralisme est l’ennemi de toute autorité, et l’Occident a connu et expérimenté très tôt, à l’aube de la modernité cartésienne de la pensée calculatrice (pour reprendre les termes de Heidegger : Das Rechnende Denken), la centralité de l’individu déraciné contre l’autorité du sacré, puis contre l’autorité de la communauté, puis contre l’autorité de la famille, puis contre l’État, et comme on le constate à notre époque, contre l’autorité des lois biologiques les plus élémentaires, tant est perverse et absurde l’idéologie du genre, qui envisage l’existence de plus de cent genres auxquels l’individu peut accéder, y compris d’autres espèces animales, et tout cela, sous la protection et la promotion de l’Organisation des Nations Unies.

De même, nous ne pouvons pas ignorer que l’idéologie du genre, manifestement destructrice de la race humaine, n’est rien d’autre que la dégénérescence absolument nécessaire qui ouvre la porte à la domination absolue de l’être humain, c’est-à-dire la techno-reproduction et le transhumanisme, où le premier affirme que l’Humanité ne naîtra plus, mais sera produite dans des laboratoires, et le second, que l’être humain peut surmonter ses limites biologiques grâce à la technologie, et transcender l’être humain, être plus rapide, plus fort, plus intelligent, y compris les relations « sentimentales » entre les machines et les êtres humains ; et c’est que, comme l’affirme Pedro Bustamante, « il ne s’agit pas de robotiser l’humain, il s’agit d’humaniser le robot ». C’est donc la fin de l’humanité telle que nous la connaissons.

Selon le grand politologue espagnol Dalmacio Negro Pavon, un libéral hors pair, l’Occident est en proie au « Totalitarisme libéral » (2016), coïncidant avec l’idée du « Troisième Totalitarisme » du Prof. Alexandre Douguine, où la seule norme possible est de satisfaire la volonté capricieuse de l’individu déraciné à travers un marché aux offres de plus en plus excentriques (avortement comme « droit de l’homme », euthanasie comme « mort digne », mutilation comme « changement de sexe », achat et vente de nouveau-nés avec la « gestation pour autrui ») qui a été promu dans la postmodernité par les « États-providence » de plus en plus affaiblis, générant une sorte d’isolement social où des institutions fondamentales telles que la famille traditionnelle sont détruites au nom de l’individualisme le plus meurtrier.

Cependant, comme l’a déclaré Carl Schmitt, « le monde sera toujours plus grand que les États-Unis » et, en effet, nous sommes aujourd’hui les témoins privilégiés du grand réveil des peuples historiquement négligés du Sud global qui, au rythme de mouvements tectoniques à grande échelle sans précédent, est généré par la dynamique du monde multipolaire dont l’épicentre se trouve dans le triangle stratégique eurasien, le « RIC » (Russie, Inde, Chine), de nouvelles réalités géopolitiques s’épanouissent aujourd’hui, où la réhabilitation des grands espaces civilisationnels est de plus en plus une réalité, et la résurgence d’histoires culturelles millénaires, avec leurs traditions et croyances respectives, sont aujourd’hui l’étendard du Grand Réveil de la majorité mondiale rassemblée autour des BRICS, contre l’uniformisation décadente des modes de vie (et de pensée) dans le monde unipolaire atlantiste en déclin. Nous assistons aujourd’hui à l’émergence d’un Nouvel Ordre International, dont la dynamique n’est pas guidée par l’abstrait « Ordre International basé sur des Règles » imposé par l’Occident Collectif de manière totalitaire au reste du globe, mais qui est plutôt basé sur la dynamique du Monde Multipolaire, preuve irréfutable que l’Hégémonie Unipolaire Anglo-Américaine est brisée à jamais, C’est pourquoi les dangers qui pèsent sur la sécurité internationale au XXIe siècle augmentent, car comme l’enseigne l’histoire, tout changement dans l’ordre international se produit au milieu de grandes turbulences et tribulations, qui constituent des menaces stratégiques pour la multipolarité naissante.






La Techno-Religion du Transhumanisme : une terrible menace qu’il convient de combattre !

[Source : MPI]

Par Fabien Laurent

Le transhumanisme est vraiment une techno-religion avec son pape, ses prophètes et ses adeptes.

Lire aussi sur MPI :
– 30 décembre 2020 : Du vaccin ARN messager au transhumanisme : le Dr Philippe Emanuely s’inquiète
– 16 avril 2021 : La marraine du transhumanisme entre à l’Académie Pontificale de la Vie
– 2 décembre 2022 : Transhumanisme : Elon Musk espère que les essais humains pour les puces cérébrales Neuralink commenceront dans 6 mois
– 11 avril 2023 : Débat sur l’intelligence artificielle et le transhumanisme avec Alain Escada, président de Civitas
– 31 mai 2023 : Transhumanisme : Elon Musk peut démarrer le puçage expérimental de cerveaux humains
– 12 septembre 2023 : Laurent Alexandre vante le transhumanisme et le puçage des cerveaux

[Voir aussi :
Intelligence Artificielle : Un regard séculaire sur l’antéchrist numérique
La religion de l’Antéchrist
Comment on manipule pour avoir le consentement
De l’eugénisme à l’hygiène sociale ou le contrôle mental comme moyen de gérer les masses
William Sargant, MK Ultra, conditionnement — Le détournement cognitif ou la psychologie qui consiste à façonner la réalité d’autrui
Une brève histoire de la propagande
Théories de contrôle de l’esprit et techniques utilisées par les médias de masse
Techniques de manipulation de masse et propagande — Application à la Covid-19
Dr Robert Malone : « Psychose de formation de masse COVID-19 » — Pourquoi tant de gens croient au mensonge du vaccin
Les écouvillons des tests PCR conçus pour implanter de l’hydrogel DARPA au lithium dans le cerveau et attaquer la glande pinéale ?
Un groupe international de scientifiques a découvert que douze marques d’injections de Covid contiennent de l’hydrogel et de l’oxyde de graphène réduit
Nanoparticules d’hydrogel et nanocomposites pour l’administration nasale de médicaments / vaccins
Qu’est-ce que l’oxyde de graphène et les nanotechnologies ont à voir avec la 5G ?
Selon selon le Pr Ian Akyildiz les ARNm des vaxins sont en réalité des nanomachines programmées à petite échelle
Articles sur le transhumanisme : ici ou .]




Santé — C’est l’état qui décide pour vous !

Avec Claire Severac et Nicole Delépine

[Source : Jacques Buffet]

Nous vous proposons de revoir cette vidéo de 2015, qui prédit ce que nous vivons aujourd’hui [28 mars 2020]. Rappelons que le croque-mort qui nous présente tous les soirs sur les chaînes mainstream le bilan de la journée était entre 2013 et 2015 le conseiller sanitaire de cette Marysol Touraine, et qu’il n’a pas quitté le ministère de la Santé depuis.




Grand Reset et Grand Remplacement de l’Atlantique à l’Oural

Par Nicolas Bonnal

Extrait du blog de Laurence :

« Il faisait moins onze, on annonce moins vingt-cinq, la nuit, dans quelques jours j’ai dû traverser une tempête de neige verglaçante à trente à l’heure. J’ai mis quatre heures et demie à rallier la rue de Iouri et Dany, et là, avec le système de parking payant de la “ville intelligente”, j’étais obligée de surveiller ma montre, car il est impossible de payer plusieurs heures d’affilée, un vrai racket. Je me demandais aussi comment j’allais repartir, si ma voiture ne disparaissait pas sous les congères. Et je me suis juré de ne plus jamais rien organiser entre le 15 novembre et le 15 mars… Liéna, la fille du père Valentin, me trace un tableau consternant de Moscou, envahie par l’Asie centrale, ce que je ne sens pas à ce point, mais, dit-elle, c’est parce que je n’y vis pas. Liéna est une patriote ulcérée. Elle ne voit partout que trahison, corruption et incompétence… Son père trouve qu’elle s’obnubile sur un certain type de sites d’informations, mais Iouri pense comme elle, tout en comptant sur le peuple, et, me semble-t-il, sur une protection mystérieuse, bien qu’il ne soit pas vraiment croyant… »

La suite ici :

https://chroniquesdepereslavl.blogspot.com/2023/12/soiree-creative-et-rencontres.html

Notre interview de Le Pen pour la presse russe :

https://english.pravda.ru/world/122938-le_pen_interview_pravda_ru/

Quatrième et dernier point : Islam et multiculturalisme

« Il y a deux millions de musulmans à Moscou… L’État russe doit-il financer la construction de mosquées ? Que faire à cet égard en France ou en Russie ? »

« Il ne m’appartient pas de prôner ce que l’État russe doit faire des lieux de culte musulmans, car je suis trop respectueux de toute souveraineté nationale… En revanche, je suis viscéralement opposé à ce financement en France. L’islam n’est pas une religion ; c’est aussi une civilisation, un système juridique souvent contraire à nos coutumes ancestrales et à nos lois laïques. Favoriser le développement de l’Islam dans nos nations chrétiennes est un danger, car comme le pensait l’historien français Ernest Renan au XIXe siècle, “l’Islam, il était libéral quand il était faible et violent quand il était fort.” Et si aujourd’hui les musulmans peuvent vivre en paix avec les chrétiens ou les incroyants dans notre pays, que se passera-t-il lorsque, compte tenu du facteur démographique qui joue en leur faveur, ils seront majoritaires, au moins assez forts pour nous imposer de répondre à leurs usages ? Nulle part dans l’histoire de l’Islam, lorsque ses adeptes étaient dominants, les minorités n’étaient respectées ou considérées comme ayant des droits égaux. C’est le Coran lui-même qui non seulement autorise, mais exige même ce comportement. »

« L’islamisation dont vous parlez est-elle inévitable ? »

« L’islamisation est simplement la conséquence de l’immigration massive à laquelle sont confrontés nos pays, de l’Asie centrale à la Russie, du Maghreb et de l’Afrique musulmane à l’Europe occidentale. L’islamisation n’est pas une fatalité si l’on cesse de laisser entrer dans notre pays des millions d’immigrés musulmans chaque année, et plus encore, et si nous obligeons les personnes présentes à se conformer à nos coutumes. Et si cela ne leur convient pas, elles sont libres de pratiquer leur mode de vie ailleurs… »

« Les Occidentaux ne sont-ils pas déjà habitués et résignés ? »

« En France, les gens commencent à craindre l’Islam parce qu’il est plus rapide, plus visible et plus massif, affectant leur quotidien : femmes voilées dans les rues, non-respect de la liberté des femmes, interdiction du porc dans les cantines scolaires, construction de mosquées avec minarets… avec son cortège d’extrémistes comme celui de Toulouse au printemps dernier, qui a assassiné au nom de l’Islam 7 personnes dont 3 enfants. »

« Que pensez-vous de la dernière politique occidentale en Libye, notamment maintenant en Syrie ? Et que pensez-vous de l’attitude russe ? »

« L’attitude occidentale, comme je l’ai dit plus tôt, est criminelle parce qu’elle entend remplacer ou substituer des régimes qui sont des dictatures (mais qui apportent certainement la stabilité à leur pays et le respect des minorités religieuses, y compris les chrétiens) par la montée chaotique de dictatures islamistes qui laissent ceux qui ne sont pas de la même foi, le choix entre la valise ou le cercueil… comme le montre l’un des slogans des rebelles syriens : “Les chrétiens au Liban et les alaouites au cimetière.” Mais les soutiens subversifs occidentaux préfèrent alors se boucher les oreilles.

« La politique russe dans ce domaine est plus sensée : elle respecte la souveraineté et l’intégrité territoriale des États ; elle est toujours réaliste et préfère la stabilité au chaos. »

Sources et liens




Lette ouverte aux Sénatrices et Sénateurs contre le projet de loi « Dérives sectaires »

Comme vous le savez, le 19 décembre, en fin de journée ou en début de soirée, sera discuté, dans l’hémicycle du Sénat, le projet de loi n° 111, 2023-2024, visant à renforcer la lutte contre les soi-disant DÉRIVES SECTAIRES. Ce projet de loi répressif comprend un volet sur la « protection de la santé » (Chapitre III), qui est curieusement porté par le ministre de l’Intérieur, en l’occurrence, M. Gérald DARMANIN.

Malgré l’heure tardive du débat, les Français espèrent vous voir très nombreux dans l’hémicycle à vous opposer à ce projet anti-science. Avec certitude, les Français suivront, eux aussi, massivement vos débats sur LCP.

Pourquoi ce projet est-il anti-science ? Nous vous invitons, ainsi que le gouvernement et notamment Monsieur DARMANIN, à consulter « Les grandes controverses scientifiques », 2014, DUNOD, coll. Quai des sciences, 180 p.

Il en ressort un principe ancien et essentiel :




De Macron à Mitterrand : remarques sur l’éternelle dictature du parti socialiste en France

[Illustration : source]

Par Nicolas Bonnal

Quelques analystes de papier-mâché vantaient la disparition du parti socialiste en France. En réalité il est puissant comme jamais, en France, en Allemagne ou en Amérique. Car le parti socialiste ou la social-démocratie est le parti de la Fin des Temps, le parti de l’État omniprésent et forcené, et de la guerre éternelle (pour Rothbard et les libertariens américains). Le PS en France comme le SPD en Allemagne ou le parti démocrate en Amérique constituent aussi l’armature de l’État profond de ces malheureux pays et il semble qu’ils agissent comme une tunique de Nessus dont on ne puisse jamais se débarrasser. C’est que la masse des cancres vote pour eux et que la droite crève (rêve).

Il y a quelques mois l’excellent et bon communiste Régis de Castelnau écrivait : « La campagne de l’élection présidentielle 2022 est un grand révélateur de la déshérence politique dans laquelle se trouve notre pays. En 2017, un trio constitué de la haute fonction publique d’État, de l’oligarchie économique et de la magistrature politisée, a organisé de longue main un coup d’État pour faire élire à la magistrature suprême un parfait inconnu. S’appuyant sur l’essentiel de l’armature politique du Parti socialiste, Emmanuel Macron a ainsi réalisé un hold-up mettant la dernière main à la destruction des institutions républicaines. »

J’avais un grand-oncle jadis, inévitable retraité de la fonction publique, qui me disait voter socialiste, car c’était le parti fourre-tout. De fait ça l’est.

  • Le PS est le parti de la ponction publique et des retraités.
  • C’est le parti des boomers et des octogénaires ludiques, façon Cohn-Bendit.
  • C’est le parti des affairistes et des magouilleurs (relisez les Montaldo)
  • C’est le parti des écolos, des antiracistes et des féministes, le parti du sociétal déstructurant.
  • C’est le parti de l’américanisation à mort.
  • C’est le parti bourgeois héritier de la bohème et de la Terreur révolutionnaire.
  • C’est le parti de la conspiration et de l’occultisme (Muray en a bien parlé dans son Dix-neuvième et moi dans mon Mitterrand).
  • Le PS est aussi le parti de la désindustrialisation. On avait un déficit commercial de cent milliards en 1982 ; aujourd’hui on est à 150 milliards de francs mensuels.
  • Enfin c’est le parti des envahisseurs. 92 % des musulmans ont voté pour Hollande en 2012, Hollande qui a sonné le glas de la France.

Le PS contrôle l’Élysée avec Macron et ses acolytes du business, et aussi l’opposition avec l’ineffable Mélenchon, monsieur antiracisme des années 80. Il contrôle aussi la républicaine fille Le Pen (la Marine, je lui dis merde comme Escartefigue, moi qui ai une carte du père me demandant d’être candidat) et ce troupeau d’assistés républicains dont Tocqueville a si brillamment parlé :

« Au-dessus de ceux-là s’élève un pouvoir immense et tutélaire, qui se charge seul d’assurer leur jouissance et de veiller sur leur sort. Il est absolu, détaillé, régulier, prévoyant et doux. Il ressemblerait à la puissance paternelle si, comme elle, il avait pour objet de préparer les hommes à l’âge viril ; mais il ne cherche, au contraire, qu’à les fixer irrévocablement dans l’enfance ; il aime que les citoyens se réjouissent, pourvu qu’ils ne songent qu’à se réjouir. Il travaille volontiers à leur bonheur ; mais il veut en être l’unique agent et le seul arbitre ; il pourvoit à leur sécurité, prévoit et assure leurs besoins, facilite leurs plaisirs, conduit leurs principales affaires, dirige leur industrie, règle leurs successions, divise leurs héritages ; que ne peut-il leur ôter entièrement le trouble de penser et la peine de vivre ? »

Le reste est toujours d’actualité, sauf que le troupeau n’est plus du tout industrieux comme on sait :

« Après avoir pris ainsi tour à tour dans ses puissantes mains chaque individu, et l’avoir pétri à sa guise, le souverain étend ses bras sur la société tout entière ; il en couvre la surface d’un réseau de petites règles compliquées, minutieuses et uniformes, à travers lesquelles les esprits les plus originaux et les âmes les plus vigoureuses ne sauraient se faire jour pour dépasser la foule ; il ne brise pas les volontés, mais il les amollit, les plie et les dirige ; il force rarement d’agir, mais il s’oppose sans cesse à ce qu’on agisse ; il ne détruit point, il empêche de naître ; il ne tyrannise point, il gêne, il comprime, il énerve, il éteint, il hébète, et il réduit enfin chaque nation à n’être plus qu’un troupeau d’animaux timides et industrieux, dont le gouvernement est le berger. »

Que le berger gouvernemental du reste, sur ordre de Fink, de Blinken, d’Harari et de Klaus Schwab mène son troupeau à l’abattoir, ce n’est plus moi qui m’y opposerai. Marre d’être traité de facho pour exiger du chauffage en hiver ; pas assez PS pour ça.

Comme disait Vigny : « vous ne recevrez pas un cri d’amour de moi ».




Les Transcendantaux contre l’oligarchie mondialiste et ses technocrates

[Source : francephi.com]

« Les pouvoirs dictatoriaux sont aujourd’hui exercés contre les individus par l’oligarchie mondialiste et par ses technocrates »

Patrick Négrier

Entretien avec Patrick Négrier, auteur du Les Transcendantaux aux éditions de L’Æncre.

(Propos recueillis par Fabrice Dutilleul, publiés sur le site de la réinformation européenne Eurolibertés).

Patrick Négrier, né en 1956, est un philosophe français. Il étudia l’hébreu à l’Institut catholique de Paris en 1987-88, et fit des études de philosophie à la Sorbonne à l’Université de Paris IV. Il a publié une vingtaine d’ouvrages consacrés à la philosophie des cultures traditionnelles du Proche-Orient ancien (Égypte, Mésopotamie, Elam, Israël) et de la Grèce antique (Parménide).

Pour en savoir davantage sur l’auteur, cliquez ici

Qu’entendez-vous exactement par le terme de « transcendantaux » ?

On appelle traditionnellement « transcendantaux » les valeurs suprêmes de l’humanité que sont le vrai, le beau, le juste, l’un, l’être et le bien. L’humanité prit conscience de ces six transcendantaux dès l’aube de la culture sous la Préhistoire et dans l’Antiquité proche-orientale.

Ces transcendantaux tirent leur nom du fait qu’ils sont philosophiquement les conditions a priori de toute existence et de toute essence. Et ils tirent par ailleurs leur valeur objective et universelle du fait qu’ils sont tous souchés sur des organes du corps humain, le « vrai » participant du cerveau, le « beau » du cœur, le « juste » en vue de « l’un » social du ventre, « l’être » du sexe, et le « bien », qui est un agir, des membres moteurs.

En effet, ces organes du corps humain tendent naturellement vers les transcendantaux parce que ceux-ci sont des déploiements de leur vie propre au point de constituer leurs fins naturelles.

Pourquoi avoir écrit un livre sur ce sujet ?

Parmi ces six transcendantaux, tous sauf le « vrai » vivent dans l’homme de manière subconsciente, ce qui fait que l’homme n’en prend pas facilement conscience. Cependant lorsque ces transcendantaux sont attaqués et menacés dans leur vie même, ils réagissent en tendant à devenir conscients chez l’homme, exactement comme tout phénomène de privation a pour effet de nous rendre conscient de l’importance de ce qui nous manque. C’est ce qui se produisit en France au moment de la crise du covid, durant la période qui alla du Discours de Macron du 12 juillet 2021 aux 8 mois suivants.

Lorsque j’entendis ce discours aux accents dictatoriaux prônant une vaccination et un pass sanitaire pour tous les Français, et lorsque je vis que cette injection extrêmement dangereuse pour la santé et ce pass liberticide étaient rendus plus ou moins contraignants et indirectement obligatoires par le biais d’une suspension d’un certain nombre de droits pour les Français non vaccinés qui n’avaient pas de pass sanitaire, je compris physiquement, dans mes organes mêmes, que c’était la vie des personnes qui était menacée.

C’est cette épreuve subie qui, réveillant en moi la prise de conscience des six transcendantaux sous-tendant tout homme, me permit de comprendre leur importance vitale pour tout homme. D’où la rédaction de mon livre à leur sujet.

Mais alors, si c’est l’expérience dramatique de la dictature subie qui fait prendre conscience des transcendantaux, en quoi cette prise de conscience peut-elle nous aider à nous libérer de l’actuelle dictature mondialiste qui se répercute dans tout l’Occident y compris en Europe et en France ?

Lorsqu’on prend conscience de l’importance vitale des six transcendantaux, on comprend aussi qu’ils sont chacun et tous liés aux cinq principes du droit naturel, le « vrai » étant lié au droit à la vérité, le « beau » étant lié au droit à la sécurité, le « juste » en vue de « l’un » social étant lié au droit à la propriété, « l’être » étant lié au droit à la vie, et le « bien » étant lié au droit à la liberté.

Étant donné que les dictatures comme celle qui a sévi en France au moment du covid font violence aux cinq droits naturels de tout individu et bafouent et piétinent ce faisant les transcendantaux qui leur sont liés, le seul moyen de se libérer de ces dictatures est de revendiquer le respect public de ces cinq droits naturels de tout individu face à autrui y compris face aux pouvoirs institués, qu’ils soient politiques, économiques, juridiques, ou culturels.

Et comme ces pouvoirs dictatoriaux sont aujourd’hui exercés contre les individus par l’oligarchie mondialiste et par ses technocrates au rang desquels il faut ranger les chefs d’État nord-américains et européens, on ne peut et ne pourra se libérer de ces dictatures qu’en faisant une guerre de légitime défense, au nom des cinq droits naturels, contre le Forum économique mondial, contre l’OTAN, contre l’OMS, et contre les institutions européennes. Voilà pourquoi aujourd’hui comme philosophe humaniste conscient de l’importance des transcendantaux et des cinq droits naturels, je suis politiquement souverainiste.

(Éditions L’Æncre, 316 pages, 35 euros).

Pour obtenir ce livre, cliquez ici.




Sir John Glubb et les causes de la décadence des Empires

[Source : Nicolas Bonnal]

On parle beaucoup dans le monde antisystème de la chute de l’empire américain. Je m’en mêle peu parce que l’Amérique n’est pas pour moi un empire ; elle est plus que cela, elle est l’anticivilisation, une matrice matérielle hallucinatoire, un virus mental et moral qui dévore et remplace mentalement l’humanité — musulmans, Chinois et Russes y compris. Elle est le cancer moral et terminal du monde moderne. Celui qui l’a le mieux montré est le cinéaste John Carpenter dans son chef-d’œuvre des années 80, They Live. Et j’ai déjà parlé de Don Siegel et de son humanité de légumes dans L’invasion des profanateurs, réalisé en 1955, année flamboyante de pamphlets antiaméricains comme La Nuit du Chasseur de Laughton, le Roi à New York de Chaplin ou encore The Big Heat de Fritz Lang (Lang est autrichien, Laughton et Chaplin britanniques).

On assiste néanmoins à un écroulement militaire et moral des Américains et autres européens qui se font régulièrement humilier (sans forcément s’en apercevoir, tant ils sont devenus crétins) par les Russes, les Chinois et même par des Iraniens présumés attardés…

Il faut alors rappeler ce qui motive ces écroulements impériaux. Je l’ai fait maintes fois en étudiant la décadence romaine à partir de textes tirés de la grande littérature romaine, agonisante du reste, puisqu’au deuxième siècle, après le siècle d’Auguste comme dit Ortega Y Gasset, les Romains deviennent bêtes (tontos) comme les ricains, les franchouillards branchés et les Bozo britishs d’aujourd’hui. J’ai aussi rappelé dans trois brefs essais sur Ibn Khaldun les causes de la décadence morale du monde arabe.

Hervé nous a donné à connaître John Glubb, personnage charmant et décati, qui me fait penser à l’oncle de Purdey dans l’un de mes « Chapeau melon et bottes de cuir » préféré, oncle qui déclare que « tous les empires se sont cassé la gueule ». Dans cette série les méchants sont souvent et comme par hasard des nostalgiques de la grandeur impériale…

Témoin donc de la désintégration de l’Empire britannique causée par Churchill et Roosevelt, militaire de la vieille école, Glubb garde cependant une vision pragmatique et synthétique des raisons de nos décadences.

Commençons par le résumé donc de Glubb qui expose les causes de la grandeur :

Les étapes de la montée et de la chute de grandes nations semblent être :

  • L’âge des pionniers
  • L’ère des conquêtes
  • L’ère du commerce
  • L’âge de la richesse
  • L’âge de l’intellect, particulièrement dangereux…

Puis Glubb donne les causes de la décadence historique :

La décadence est marquée par :

  • Une culture de la défensive (nous y sommes en plein avec Trump en ce moment)
  • Le pessimisme (pensez au catastrophisme financier, économique, climatique, avec cette Greta barbante qui insulte ses victimes consentantes).
  • Le matérialisme (vieille lune, Ibn Khaldun ou Juvénal en parlant déjà)
  • La frivolité (Démosthène en parle dans son épistémè, traité sur la réforme, les Athéniens passant leur temps au théâtre)
  • Un afflux d’étrangers qui finit par détraquer le pays (Théophraste en parle au quatrième siècle, avant l’écroulement athénien, dans ses caractères)
  • L’État providence. C’est très bien que Glubb en parle, à la manière de Tocqueville (Démocratie II, p. 380), de Nietzsche (« nous avons inventé le bonheur ! », au début de Zarathoustra) et du méconnu australien Pearson. Pearson résume en un trait-éclair : le prophète et le héros sont devenus des femmes de ménage. Ou des bureaucrates humanitaires ?
  • Un affaiblissement de la religion.

Sur ce dernier point, on évoquera Bergoglio qui est passé comme une lettre à la poste chez les cathos zombis qui lui sont soumis. La religion catholique, canal historique, n’intéresse plus les ex-chrétiens, à part une poignée d’oasis, comme l’avait compris le pape éconduit Benoit XVI. Le Figaro-madame faisait récemment sans barguigner la pub d’une riche catho, bourgeoise, mariée à une femme, et qui allait à la messe le dimanche…

Bloy, Drumont, Bernanos observaient la même entropie en leur temps. Sur le journal La Croix, qu’embêtait la manif anti-PMA récemment, Léon Bloy écrivait vers 1900 dans son journal :

« Pour ce qui est de La Croix, vous connaissez mes sentiments à l’égard de cette feuille du Démon, surtout si vous avez lu la préface de Mon Journal. »

Toutes ces causes se cumulent aujourd’hui en occident. Glubb écrit à l’époque des Rolling Stones et on comprend qu’il ait été traumatisé, une kommandantur de programmation culturelle (l’institut Tavistock ?!) ayant projeté l’Angleterre dans une décadence morale, intellectuelle et matérielle à cette époque abjecte. C’est l’effarante conquête du cool dont parle le journaliste Thomas Frank. En quelques années, explique Frank, notre nation (les USA) n’était plus la même. Idem pour la France du gaullisme, qui rompait avec le schéma guerrier, traditionnel et initiatique de la quatrième république et nous fit rentrer dans l’ère de la télé, de la consommation, des supermarchés, de Salut les copains, sans oublier mai 68. Je ne suis gaulliste que géopolitiquement, pour le reste, merci… Revoyez Godard, Tati, Etaix, pour reprendre la mesure du problème gaulliste.

Glubb explique ensuite les raisons (surtout morales, de son point de vue de militaire de droite) de la décadence…

La décadence est due à :

  • Une trop longue période de richesse et de pouvoir
  • L’Égoïsme
  • L’Amour de l’argent
  • La perte du sens du devoir.

Très bien dit. Il semble que la date charnière de l’histoire de France, après le beau baroud d’honneur de la quatrième république, soit la reddition algérienne du gaullisme. Après on a consommé et on s’est foutu de tout : les bidasses, la septième compagnie prirent le relais de Camerone, de Diên Biên Phu…

Jusque-là Glubb nous plaît, mais il ne nous a pas surpris. Trouvons des pépites dans ce bref aperçu des écrits de Glubb tout de même :

Les héros des nations en déclin sont toujours les mêmes, l’athlète, le chanteur ou l’acteur. Le mot « célébrité » aujourd’hui est utilisé pour désigner un comédien ou un joueur de football, pas un homme d’État, un général ou un génie littéraire.

Et comme notre homme est un arabisant distingué, il parle de la décadence arabe — citant lui le moins connu, mais passionnant Ibn Ghazali.

Dans la première moitié du neuvième siècle, Bagdad a connu son apogée en tant que la plus grande et la plus riche ville du monde. En 861, cependant, le Khalif régnant (calife), Mutawakkil, a été assassiné par ses mercenaires turcs, qui ont mis en place une dictature militaire, qui a duré environ trente ans.

Au cours de cette période, l’empire s’est effondré, les divers dominions et provinces, chacun en recherchant l’indépendance virtuelle et à la recherche de ses propres intérêts. Bagdad, jusque-là capitale d’un vaste empire, a trouvé son autorité limitée à l’Irak seul.

Cet écroulement provincial fait penser à notre Europe pestiférée, à l’Espagne désintégrée du binôme Sanchez-Soros, et évoque ces fameuses taifas, micro-royaumes écrabouillés un par un par les implacables et modernes rois catholiques.

Glubb ajoute :

Les travaux des historiens contemporains de Bagdad au début du Xe siècle sont toujours disponibles. Ils ont profondément déploré la dégénérescence des temps dans lesquels ils vivaient, en insistant sur l’indifférence de la religion, le matérialisme croissant, le laxisme de la morale sexuelle. Et ils lamentaient aussi la corruption des fonctionnaires du gouvernement et le fait que les politiciens semblaient toujours amasser de grandes fortunes quand ils étaient en fonction.

Détail chic pour raviver ma marotte du présent permanent, Glubb retrouve même trace des Beatles chez les califes !

Les historiens ont commenté amèrement l’influence extraordinaire acquise par des chanteurs populaires sur les jeunes, ce qui a entraîné un déclin de la moralité sexuelle. Les chanteurs « pop » de Bagdad accompagnaient leurs chansons érotiques du luth (sic), un instrument ressemblant à la guitare moderne. Dans la seconde moitié du dixième siècle, en conséquence, le langage sexuel obscène est devenu de plus en plus utilisé, tel qu’il n’aurait pas été toléré dans un âge plus précoce. Plusieurs califes ont émis des ordres pour interdire les chanteurs « pop » dans la capitale, mais quelques années après, ils revenaient toujours.

Glubb dénonce aussi le rôle de la gendarmerie féministe (voyez Chesterton, étudié ici…) :

Une augmentation de l’influence des femmes dans la vie publique a souvent été associée au déclin international. Les derniers Romains se sont plaints que, bien que Rome ait gouverné le monde, les femmes gouvernassent Rome. Au dixième siècle, une semblable tendance était observable dans l’empire arabe, les femmes demandant leur admission à des professions jusque-là monopolisées par les hommes.

Affreux sexiste, Glubb ajoute :

Ces occupations judiciaires et administratives ont toujours été limitées aux hommes seuls. Beaucoup de femmes pratiquaient le droit, tandis que d’autres ont obtenu des postes de professeurs à l’université. Il y avait une agitation pour la nomination de femmes juges qui, cependant, ne semble pas avoir réussi.

Sur ce rôle de la manipulation de la « libération » de la femme, qui n’a rien à voir avec l’égalité des droits, dans la décadence des civilisations, je recommanderai le chef-d’œuvre sur Sparte de mon ami d’enfance Nicolas Richer, fils de Jean Richer, l’éclaireur de Nerval.

Et je célébrerai aujourd’hui cette pépite, à une époque où l’histoire devient une caricature au service de lobbies toujours plus tarés :

Alternativement, il existe des écoles « politiques » de l’histoire, inclinée pour discréditer les actions de nos anciens dirigeants, afin de soutenir la modernité des mouvements politiques. Dans tous ces cas, l’histoire n’est pas une tentative de déterminer la vérité, mais un système de propagande, consacré à l’avancement de projets modernes.

Nietzsche écrit déjà dans sa deuxième dissertation inactuelle :

Les historiens naïfs appellent « objectivité » l’habitude de mesurer les opinions et les actions passées aux opinions qui ont cours au moment où ils écrivent. C’est là qu’ils trouvent le canon de toutes les vérités. Leur travail c’est d’adapter le passé à la trivialité actuelle. Par contre, ils appellent « subjective » toute façon d’écrire l’histoire qui ne considère pas comme canoniques ces opinions populaires.

Terminons avec Glubb, qui donne deux siècles et demi à chaque empire, l’anglais, l’ottoman, l’espagnol y compris. On voit bien que l’empire américain n’en est pas un. C’est en tant que matrice subversive que l’entité dollar-télé US est pernicieuse (Chesterton). Tout ce que Glubb dénonce dans l’intellectualisme si néfaste trouve en ce moment, avec la nouvelle révolution culturelle made in USA, un écho particulier. Tocqueville nous avait mis en garde : en démocratie, le pouvoir délaisse le corps et va droit à l’âme.

https://en.wikipedia.org/wiki/John_Bagot_Glubb

Nicolas Bonnal sur Amazon.fr

Sources

  • Nicolas Bonnal — Mitterrand grand initié (Albin Michel) ; Chroniques sur la fin de l’histoire ; le livre noir de la décadence romaine (Amazon.fr)
  • Sir John Glubb – The Fate of Empires (archive.org)
  • Charles Pearson — National Life and character (archive.org)
  • Léon Bloy – L’invendable (wikisource.org)
  • LES PROLÉGOMÈNES D’IBN KHALDOUN (732-808 de l’hégire) (1332-1406 de J. C.), traduits en Français et commentés par W. MAC GUCKIN DE SLANE (1801-1878), (1863) Troisième partie, sixième section (classiques.uqac.ca)
  • Nietzsche — Deuxième considération inactuelle (wikisource.org) ; Ainsi parlait Zarathoustra
  • Ortega Y Gasset – L’ère des masses
  • Nicolas Richer — Sparte (Perrin)
  • Démosthène — Traité de la réforme (remacle.org)
  • Tocqueville — Démocratie en Amérique, I, 2.
  • Théophraste — Caractères, traduits par La Bruyère (ebooksgratuits.com)
  • Thomas Frank – The conquest of cool
  • Et surtout : https://people.uncw.edu/kozloffm/glubb.pdf



Un ex-cadre de BlackRock prévient que le contrôle final qui vient avec les CBDC, « c’est une planète prison »

Edward Dowd est actuellement partenaire fondateur de Phinance Technologies, une société d’investissement alternatif macro mondial.

Il est également l’auteur du nouveau livre « Cause Unknown: The Epidemic of Sudden Deaths in 2021 & 2022 » (Cause inconnue : l’épidémie de décès soudains en 2021 et 2022). (Date de sortie : 13 décembre 2022, Skyhorse Publishing).

Edward a travaillé à Wall Street pendant la majeure partie de sa carrière, couvrant à la fois les marchés du crédit et les marchés des actions. Il a notamment travaillé pour HSBC, Donaldson Lufkin & Jenrette et Independence Investments.

Il a notamment travaillé chez Blackrock en tant que gestionnaire de portefeuille, où il a géré pendant dix ans un portefeuille d’actions de croissance d’une valeur de 14 milliards de dollars. Après BlackRock, il a fondé OceanSquare Asset Management avec deux anciens collègues de BlackRock.

(Source : linkedin.com)

« Tous, petits et grands, riches et pauvres, libres et esclaves, reçoivent une marque sur leur main droite ou sur leur front, afin que personne ne puisse acheter ni vendre, sans avoir la marque, le nom de la bête ou le nombre de son nom »

(Apocalypse 13:16-17)

« Il existe des preuves historiques selon lesquelles, dans la culture de l’ancienne Babylone, les esclaves “étaient identifiés… [par] une sorte de marque, tatouée ou imprimée sur le visage ou sur le dos de la main, »  »

(HWH Saggs, The Greatness That Was Babylon, 1962, page 173). 




Pas de poissons rouges ni de chiens, mais une grande messe à Dubaï : bienvenue dans l’univers délirant des écologistes

[Source : quebecnouvelles.info]

Par Anthony Tremblay

La COP28, ce grand rassemblement mondialiste en faveur de « l’écologie » se tient cette année à Dubaï. Elle est probablement à tous les niveaux parmi les plus grands cancres de l’environnement mondial. Mais bon, cela n’empêche pas la bien-pensance mondialisée de s’y rassembler pour formuler des vœux pieux et serrer le contrôle sur la population. Pendant ce temps, un penseur français de l’écologie nous dit que les animaux de compagnie polluent… Il fallait y penser ! Nous allons voir ça ensemble.

Dubaï ressemble un peu à un de ces films dystopiques comme Blade Runner. C’est une ville conçue pour les joies des plus riches de la planète. Mais de l’autre côté du décor, il y a toute une population de travailleurs migrants sous-payés et exploités au point qu’il en meurt des milliers chaque année. Cette année, la COP28 se tient dans cet endroit parmi les plus grands consommateurs d’eau au monde, et ce dans une région désertique.

Bien évidemment, nous avons droit aux mêmes discours sur la transition énergétique, aux émissions carbone. Alors qu’on traite du climat comme d’habitude, nous ne parlons jamais d’environnement. Par exemple sur le fait que Dubaï manque de sable pour produire des îles artificielles ou ses gratte-ciel. Cela peut paraître surprenant, mais l’humanité manquera bientôt de sable. Le sable de Dubaï est importé d’Australie, car le sable du désert est trop fin pour faire du béton. Mais de ces enjeux, qui en parle ?

Autre exemple : la pollution monstrueuse des bateaux de croisière ou de transport. Un bateau de croisière par exemple dans le port de Québec pollue davantage à lui tout seul que l’ensemble du parc automobile de la ville. Pour cela, nos gouvernants n’en ont que faire. Que dire des avions privés qui atterrissent à Dubai pour la COP28 ou le Forum économique mondial à Davos en Suisse ? C’est à vous citoyens de vous serrer la ceinture !

Cela permet d’amener sur la table un chercheur et penseur du « réchauffement » climatique qui a fait parler de lui pour de mauvaises raisons. Jean-Marc Jancovici, qui est un conférencier vedette en France, y est allé de plusieurs positions controversées pour combattre le « réchauffement » climatique. Il propose que chaque individu ait uniquement le droit à quatre voyages en avion dans sa vie. Il y a de ça quelques années, avant la pandémie, on voulait faire sentir coupable ceux qui aiment voyager. Des animateurs vedettes de Radio-Canada ont traité du sujet le plus sérieusement du monde alors qu’eux-mêmes voyagent plusieurs fois par année pour des championnats sportifs, des retraites de yoga ou des vacances de luxe en Polynésie ou à Bali.

Jean-Marc Jancovici, qui n’en est pas à ses premières controverses, affirme maintenant que posséder un poisson rouge, un chat ou un chien augmentera votre bilan carbone ! Le poisson rouge, car il faut éclairer et chauffer l’eau de son aquarium, consomme autant d’énergie qu’un réfrigérateur. Quant aux chats et aux chiens, ceux-ci feraient augmenter de 10 % le bilan carbone d’un individu. Car il faut bien nourrir les copains, et on ose même parfois les gâter avec de la viande !

Heureusement selon lui, pas besoin d’abandonner Paco sur le bord de la route. Plus l’animal est petit, mieux c’est. Car selon Jancovici, avoir un animal plus gros vous incitera également à avoir une plus grosse voiture ! Et qu’abandonner des chats dans la nature sont une véritable hécatombe pour la faune qui sera décimée par minou ! Si vous tenez absolument à avoir un ami sous votre toit, assurez-vous de ne pas lui donner de viande !

Mais plus sérieusement, c’est justement des propositions écologistes comme ça qui deviennent plus tard des politiques autoritaires qui donnent envie aux gens de décrocher. Nous n’avons aucune leçon en matière d’écologie ou d’environnement à recevoir de Dubaï. Nous savons tous très bien que le seul but de nos gouvernants dans ces grandes messes, c’est d’augmenter le fardeau fiscal et de toujours réduire davantage nos libertés. Quant à nos animaux, profitons-en, avant que nos politiciens décident d’en interdire la vente ou l’adoption.




L’Antéchrist : l’accomplissement de la mondialisation

[Source : arcaluinoe.info]

[Illustration Maksym Yemelyanov – stock.adobe.com (couleurs modifiées)]

Par Gregory Davis

Bonjour. Je suis Gregory Davis, auteur de Antichrist : The Fulfillment of Globalization: The Ancient Church and the End of History (L’Antéchrist : L’accomplissement de la mondialisation : L’Église ancienne et la fin de l’histoire), publié par Uncut Mountain Press en 2022. Mon livre est disponible sur leur site web ainsi que sur Amazon. Vous trouverez d’autres de mes conférences sur orthodoxethos.com.

La question primordiale à laquelle nous sommes confrontés aujourd’hui est de savoir comment l’individu doit se comporter dans un monde où le contrôle totalitaire s’intensifie, avec notamment des épidémies fabriquées, la guerre de l’Occident contre le monde slave, les villes de 15 minutes ou plutôt les prisons de 15 minutes, la crise climatique actuelle, la technocratie et le transhumanisme croissants, les élections truquées et la persécution du christianisme traditionnel et de la liberté de conscience.

En tant que chrétien orthodoxe, je pense que la guerre que nous menons est avant tout une bataille spirituelle contre les forces du mal qui ont tenté de détruire l’humanité depuis l’époque de nos ancêtres dans le jardin d’Eden, bien qu’elles disposent aujourd’hui d’une puissance technique et matérielle bien plus grande.

Cependant, la lutte est qualitativement la même. Les peuples épris de liberté ont toujours été la cible de gouvernements et de systèmes de pouvoir oppressifs. Il suffit de regarder l’histoire de l’Église et les millions de martyrs qui ont donné leur vie au cours des siècles plutôt que de renier leur foi, et dont la majorité a péri aux mains des régimes totalitaires des pays orthodoxes au XXe siècle. Plus que toute autre chose, l’ère moderne a été l’ère du martyre. Alors que le monde se dirige vers sa fin, nous ne pouvons exclure que le sang des martyrs du vingtième siècle puisse encore arroser un renouveau spirituel de l’Église orthodoxe au vingt et unième siècle.

Face au pouvoir écrasant de l’État central, nous nous demandons ce que l’individu peut faire. Le sacrifice sera certainement nécessaire. Si nous insistons pour nous accrocher à tous les conforts de la société matérielle moderne, nous serons presque certainement perdus, nous céderons nos consciences aux pouvoirs en place afin de préserver notre bonheur à court terme. Nous devons être prêts à résister. Mais comment l’individu peut-il s’opposer à l’appareil croissant du totalitarisme mondial ? Ne sommes-nous pas condamnés à un avenir semblable au 1984 d’Orwell ?

Dans mon livre, j’ai parlé des traditions apocalyptiques de l’Église orthodoxe, qui enseignent depuis vingt siècles qu’un jour, un empire mondial unifié émergera, d’une puissance et d’une portée sans précédent, avec un homme particulier à sa tête, à savoir l’Antéchrist.

Nous pouvons voir l’État mondial antichrétien se construire autour de nous au niveau national et supranational, ce dernier sous la forme d’organisations telles que l’ONU, l’Organisation mondiale de la santé et le Forum économique mondial, dont les projets prescrivent sans complexe la destruction de la liberté individuelle, de la liberté de religion, de la liberté de mouvement et de la liberté de pensée. Leur vision de l’avenir est en fait un ancien rêve gnostique de paradis sur terre qui implique la suppression et la destruction d’une grande partie de la population mondiale et le contrôle destructeur de l’âme de ceux qui restent. Ils sont ce que HG Wells a décrit il y a près de cent ans comme la conspiration ouverte. Il ne s’agit pas d’un complot occulte ou d’une théorie de la conspiration, car ce qu’ils cherchent à accomplir, ils l’épousent au vu et au su de tous.

L’Antéchrist et son empire prendront un jour forme autour de nous, mais l’avenir n’est pas gravé dans le marbre. Nous pouvons et devons résister : par la désobéissance civile, le cas échéant, mais je crois qu’il s’agit avant tout d’une résistance spirituelle. Nous devons rester fidèles, dans nos cœurs et nos esprits, aux traditions de l’orthodoxie telles qu’elles ont été transmises de génération en génération. Nous devons nous accrocher à l’unique et véritable Église de Dieu. Même si nous l’emportons à un certain niveau politique, un homme ne gagne rien à gagner le monde aux dépens de son âme. C’est en fin de compte notre âme que nous devons préserver à tout prix.

Je crois que le danger totalitaire qui nous entoure se présente, du moins pour l’instant, sous trois formes fondamentales dans la sphère politique : la peur du changement climatique, la peur du soi-disant nationalisme blanc et la foi généralisée dans ce qu’on appelle la démocratie.

La question du changement climatique est peut-être la plus dangereuse pour les libertés civiles parce qu’elle a la prétention d’inclure toutes les formes d’activité humaine, qu’il s’agisse de manger, de voyager ou de vivre chez soi. En outre, en raison de sa nature vague et fondamentalement non scientifique, le changement climatique ne peut jamais être réfuté, précisément parce que le climat change toujours d’une manière ou d’une autre. Tout événement météorologique, qu’il s’agisse d’inondations, de sécheresses ou de tempêtes exceptionnelles, de chaleur ou de froid, peut être présenté comme une preuve du changement climatique. Le réchauffement climatique dû aux émissions de carbone d’origine humaine, une théorie scientifique un peu plus spécifique, ne tient pas compte des siècles de réchauffement et de refroidissement de la planète qui ont précédé l’industrialisation de l’homme. Peu de gens savent que le CO2 n’est qu’une trace de gaz dans l’atmosphère qui est en fait indispensable à la vie sur terre. Le fait que le public ait compris que le CO2 n’est plus un élément nécessaire à l’existence humaine, mais un poison atmosphérique est certainement l’un des plus grands mensonges de notre époque.

La peur du nationalisme blanc, répétée sans cesse par les représentants de la gauche dans tout l’Occident, est en fait un moyen de promouvoir une idéologie qui lui est diamétralement opposée. Pratiquement toute expression politique qui ne se plie pas au trope élitiste de la diversité, de l’équité et de l’inclusion, qui est un code pour la discrimination contre les blancs, les chrétiens et les hétérosexuels, est systématiquement exclue du discours dominant. Tous les domaines de la perversité, en particulier ceux qui visent les plus innocents, à savoir les enfants, ce qui inclut la pédophilie, la mutilation des transsexuels et l’avortement, sont tolérés comme normaux et comme le simple reflet d’un choix individuel.

La peur obsessionnelle du nationalisme blanc conduit inéluctablement au bromure de la démocratie moderne et des soi-disant valeurs démocratiques. En pratique, la démocratie moderne de masse implique directement non pas la règle du peuple, ou le gouvernement pour, par ou du peuple, mais précisément son contraire. La démocratie s’est transformée en un fantasme orwellien dans lequel les élites privées et les méga-entreprises manipulent librement le processus politique et où toute tentative de briser leur emprise est rejetée comme un dangereux populisme avec sa connotation de nationalisme blanc. Les hommes politiques ont été réduits à des vendeurs de la dernière crise, de la dernière urgence ou de tout autre stratagème permettant de consolider le pouvoir et d’exclure l’homme de la rue de la société civile.

Le complexe militaro-industriel, contre lequel le président Eisenhower avait mis en garde le monde occidental il y a plusieurs décennies, s’est transformé en un complexe militaro-industriel de renseignement et de médias, dans lequel pratiquement aucun aspect de la vie contemporaine n’échappe à la formation holistique et systématique d’idées et de politiques par ceux qui tirent un profit privé de l’administration publique. La dernière aventure impériale américaine, la guerre en Ukraine, s’avère être un véritable champ d’action pour les entreprises de défense, les mercenaires, les agents secrets et les sociétés financières qui financent à la fois la guerre et la reconstruction présumée d’un pays en ruines.

Alors que le monde slave est subventionné à hauteur de cent milliards de dollars pour se trancher la gorge, l’Amérique n’est pas en mesure de réunir les fonds nécessaires pour loger ou nourrir sa propre population, ni même pour lui fournir des soins médicaux adéquats. En essayant de démêler le conflit ukrainien, il convient de garder à l’esprit que les territoires contestés — y compris la Crimée et les régions du Donbas — étaient entièrement russes jusqu’à ce que les bolcheviks décident d’en faire des parties de l’Ukraine pour des raisons de politique interne à l’URSS.

Bien que je ne sois en aucun cas un pacifiste, je rejette le conseil de prendre les choses en main et de s’engager sur la voie de la violence politique. Je crois que nous avons vu que la violence engendre la violence et nous fait avancer sur la voie du contrôle totalitaire. Il n’y a rien que l’État moderne désire plus que les vrais patriotes entreprennent des actes de violence désespérés, réels ou imaginaires, qui peuvent ensuite être utilisés pour justifier une plus grande répression. Nous avons des exemples de résistance non violente réussie : loin d’être un échec, le mouvement des camionneurs canadiens a apporté des changements significatifs dans le paysage politique canadien, tout comme la révolte des agriculteurs aux Pays-Bas. Le changement est toujours possible, même s’il est difficile et s’il a un coût.

Le plus grand danger technique auquel est confronté non seulement le monde occidental en voie de mondialisation, mais aussi apparemment tout le monde, est l’introduction des monnaies numériques des banques centrales. Celles-ci promettent de débancariser les individus indésirables et les fauteurs de troubles en les excluant du système économique mondial, à l’instar de ce que prévoyait l’apôtre Jean dans son Apocalypse, dans laquelle la marque de la bête sera nécessaire pour acheter et vendre n’importe où dans le monde. D’ores et déjà, nous constatons que certaines PPE, ou personnes politiquement exposées, se voient systématiquement couper l’accès au système bancaire. Dans de telles situations, l’individu est virtuellement impuissant face à la puissance consolidée de l’appareil d’État financier. Une solution, qui n’en est encore qu’à ses balbutiements, pourrait être le bitcoin, qui offre la promesse d’une monnaie numérique véritablement neutre, qui ne peut être désactivée par aucune autorité centrale.

Bien qu’il reste quelques résistants à l’ordre politique dominé par l’Occident, comme la Russie et la Chine, et même les autres pays BRIC, la trajectoire de ces pays semble étrangement similaire à celle de leurs homologues occidentaux. Jusqu’à présent, aucun d’entre eux ne s’est déclaré résolument opposé aux tentacules des élites supranationales qui dirigent véritablement le monde.

Voilà pour ce qui est de l’histoire politique. Mais qu’en est-il de la dimension spirituelle ?

À l’instar de la centralisation toujours plus poussée du pouvoir au niveau politique, je pense que la plus grande menace au niveau spirituel et ecclésiologique est l’hérésie naissante de l’œcuménisme. L’œcuménisme déforme le message de l’Église, qui est de s’aimer les uns les autres et de faire de toutes les nations des disciples, en une agréable fiction selon laquelle toutes les religions sont essentiellement les mêmes, que tous les chemins mènent à la même destination. L’hérésie de l’œcuménisme cherche à unir les religions du monde en une masse amorphe qui préparera le terrain pour la venue de son dernier roi et grand prêtre, l’Antéchrist. Le message de l’Église a toujours été un message universel, un message d’amour envers Dieu et le prochain, mais pas au détriment des vérités qu’elle détient sur le salut, la rédemption et le comportement moral individuel. Nulle part ailleurs que dans l’Évangile chrétien, la rédemption et le salut ne sont mis à la disposition de l’homme, et nulle part ailleurs que dans l’Église orthodoxe, l’Évangile n’a été préservé intact depuis le début.

En tant que chrétiens, nous devons lutter dans l’amour et la vérité : l’amour les uns pour les autres, même pour les ennemis de Dieu, et dans la vérité de l’Église telle que témoignée par ses saints à travers les générations.

Nous devons nous attacher à la vérité transcendante de l’Église orthodoxe, qui est elle-même le royaume des cieux sur terre, et n’accepter aucun substitut mondain. Alors que le monde cherche à transcender ses limites terrestres par le transhumanisme, nous cherchons à nous transformer intérieurement à l’image du Christ. Des temps terribles peuvent encore nous arriver, mais l’Église éternelle demeurera dans son essence jusqu’à la fin des temps, même si ce n’est qu’en marge de la société, comme elle existait autrefois dans les catacombes. Nous devons nous tourner vers elle et nous tourner les uns vers les autres, nos frères et sœurs en Christ, pour traverser ces temps périlleux.

Je suis reconnaissant d’avoir eu l’occasion de m’adresser à vous. Je voudrais terminer par une prière de saint Anatole le Jeune, du monastère d’Optina, écrite contre l’Antéchrist. Je crois que nous ferions bien d’inclure cette prière dans nos dévotions quotidiennes :

Ô Seigneur, Jésus-Christ, Fils de Dieu, délivre-nous des séductions de l’Antéchrist à venir, abhorré par Dieu et rusé dans le mal, et de tous ses pièges. Protège-nous, ainsi que tous nos voisins chrétiens, de ses filets sournois, en nous gardant dans le refuge caché de ton salut. Accorde-nous, Seigneur, que notre peur du diable ne soit pas plus grande que notre peur de Toi, et que nous ne nous éloignions pas de Toi et de Ta Sainte Église. Accorde-nous plutôt, Seigneur, de souffrir et de mourir pour Ton saint nom et pour la foi orthodoxe, et de ne jamais Te renier, ni de recevoir les marques de l’Antéchrist maudit, ni de l’adorer. Accorde-nous, Seigneur, jour et nuit, des larmes et des lamentations pour nos péchés. Et au jour de ton redoutable jugement, Seigneur, accorde-nous le pardon. Amen.

Merci et que Dieu vous bénisse.






Un projet de loi du gouvernement veut criminaliser les donneurs d’alerte en médecine

Par Gérard Delépine

Sous prétexte de réprimer les dérives sectaires Gérald DARMANIN, ministre de l’Intérieur et Mme Sabrina AGRESTI-ROUBACHE, secrétaire d’État veulent en réalité interdire le doit d’expression des médecins donneurs d’alerte. Nous devons tout faire pour défendre la liberté d’expression et la science menacées par ce texte scandaleux1 !

Illustration présentée dans La Croix du 08/09/20172

Quelques extraits du texte déposé au Sénat le 15 novembre 2023

Sous prétexte de Protéger la santé l’Article 4 veut insérer dans le Code pénal, un article ainsi rédigé :

« Art. 223-1-2. — Est punie d’un an d’emprisonnement et de 15 000 euros d’amende la provocation à abandonner ou à s’abstenir de suivre un traitement médical thérapeutique ou prophylactique, lorsque cet abandon ou cette abstention est présenté comme bénéfique pour la santé des personnes visées alors qu’il est, en l’état des connaissances médicales, manifestement susceptible d’entraîner pour elles, compte tenu de la pathologie dont elles sont atteintes, des conséquences graves pour leur santé physique ou psychique. »

« Est punie des mêmes peines la provocation à adopter des pratiques présentées comme ayant une finalité thérapeutique ou prophylactique pour les personnes visées alors qu’il est, en l’état des connaissances médicales, manifeste que ces pratiques les exposent à un risque immédiat de mort ou de blessures de nature à entraîner une mutilation ou une infirmité permanente. »

« Lorsque la provocation prévue aux deux premiers alinéas a été suivie d’effets, les peines sont portées à trois ans d’emprisonnement et 45 000 euros d’amende. »

Bien plus qu’une simple censure ce texte menace les donneurs d’alerte d’amendes astronomiques et même de prison. Il attente ainsi gravement à la liberté d’expression et au développement du progrès scientifique qui repose sur la critique constructive des vérités admises.

Les progrès de la science naissent du doute et de la résolution des paradoxes3 par la controverse

L’histoire de la médecine de Pasteur à Flemming démontre qu’elle progresse le plus souvent par l’intuition de personnes « hérétiques » qui s’opposent à la doxa. La particularité de la science est d’être discutée, et de passer par des expériences qui peuvent être reproduites.

Rappelons les propos de Bertrand Russell 4 considéré par beaucoup comme le Voltaire du XXe siècle :

« La tournure d’esprit scientifique est circonspecte et tâtonnante ; elle ne s’imagine pas qu’elle connaît toute la vérité, ni même que son savoir le plus sûr est entièrement vrai. Elle sait que toute théorie doit être corrigée tôt ou tard, et que cette correction exige la libre recherche et la libre discussion. […] L’argument contre la persécution des opinions reste inchangé, quel que soit le prétexte de la persécution. Cet argument est que nul d’entre nous possède la vérité infuse, que la découverte de vérités nouvelles est favorisée par la libre discussion et rendue très difficile par la censure, et qu’à la longue, le bien être humain est accru par la découverte de la vérité et desservi par les actes basés sur l’erreur. Les vérités nouvelles sont souvent gênantes pour les intérêts privés […] mais l’intérêt général exige que les vérités nouvelles soient librement diffusées. »

Une vérité scientifique n’est admise comme telle que tant qu’elle est confirmée par les faits. Toute discordance entre la réalité constatée et une « vérité » du moment justifie l’abandon de cette dernière et l’élaboration d’une nouvelle hypothèse qui deviendra, après discussion, la nouvelle vérité. L’esprit scientifique se caractérise par cette remise en question permanente des connaissances admises.

À l’opposé l’approche religieuse repose sur la foi, consacrant une vérité immuable et des dogmes que rien ne peut remettre en question. La foi justifie l’inquisition et la condamnation des hérétiques.

L’article223-1-2 de la proposition de loi, interdisant la remise en cause « des connaissances médicales » du moment constitue donc un outil profondément anti-scientifique instaurant une « science officielle » décidée par l’état et ses agences suivant le triste exemple des communistes sous Staline et Lyssenko.

Cette proposition de loi vise à empêcher la dénonciation future des mensonges d’état en santé

Lors du Covid le très mal nommé « comité scientifique » a longtemps prétendu que les masques, les pass et les vaccins seraient efficaces. Le ministère, les agences officielles et l’académie de médecine ont répété que « les vaccins sont efficaces à 90 %5… ils empêchent la diffusion de l’épidémie6 7… ils protègent des formes graves8… ils sont efficaces et sans danger 9 10».

L’académie de médecine a même réclamé l’obligation vaccinale pour tous y compris pour les enfants en prétendant « qu’un taux de vaccination de 80 % assurerait une immunité collective suffisante pour contrôler l’épidémie »11. Cette affirmation été depuis cruellement démentie par les données de l’OMS montrant l’explosion d’Omicron alors que le taux de vaccinés en France atteignait ce 80 %.

Les données de l’OMS démontrent également que les injections covid ont été inefficaces contre les transmissions et les ont peut-être même favorisées :

Mais aussi que les injections anti-covid n’ont pas évité les formes graves entraînant la mort :

Cette propagande pro vax officielle a été très tôt mise en doute par une petite poignée de médecins qui ont été diffamés, traités de complotistes et condamnés par l’ordre des médecins alors qu’ils ne faisaient qu’énoncer des faits maintenant démontrés.

Le caractère mensonger de ces affirmations gouvernementales (ils reconnaissent des « erreurs » !) est maintenant admis par la quasi-totalité des scientifiques y compris Delfraissy 12 et l’Agence Européenne des Médicaments (EMA)13 qui aurait recensé 1,7 million d’effets indésirables14 post injections Covid.

Si l’état avait laissé se développer un débat démocratique honnête sur ces sujets au lieu de réprimer les donneurs d’alerte, de nombreux soignants, pompiers, gendarmes n’auraient pas été ignominieusement exclus de leur sacerdoce et les citoyens vaccino prudents n’auraient pas été discriminés de manière scandaleuse comme en témoignent les quelques déclarations incroyables mais vraies qui suivent :

Les mensonges d’état, la censure et le refus de tout débat démocratique ont abouti à une gestion catastrophique de la crise qui a placé la France dans le top dix des plus fortes mortalités covid par million des pays riches, tandis que la propagande sur les prétendus vaccins ont mis en danger de très nombreux français et en particulier les enfants qui ne craignaient pourtant rien du covid.

Si on avait écouté les donneurs d’alerte vaccino prudents, la majorité de la population n’aurait pas été exposée aux complications de ces injections expérimentales qui rendent difficile la vie de plus en plus de vaccinés souffrant de complications neurologiques, de myocardites ou thromboses et qui, trop souvent, en meurent comme le montrent l’inquiétante surmortalité toutes causes confondues de l’année 2022 et 2023 alors que le covid a quasiment disparu.

Cet article 4 ouvre la chasse aux donneurs d’alerte

Les trop nombreux scandales sanitaires des dernières années ont montré que les agences sanitaires ne font pas correctement le travail pour lequel elles ont été créées et que sans les alertes émises par les soignants de nombreux médicaments ou vaccins dangereux seraient encore prescrits (Distilbène, Thalidomide, Vioxx, Hormone de croissance, sang contaminé, Dépakine, vaccination contre la grippe A H1N1, traitements au 5-FU de patients déficients en DPD, Médiator, vaccin Dengvaxia administré sans précautions aux jeunes enfants…)

Mais au lieu de tirer les leçons de sa gestion insuffisante de notre sécurité sanitaire, le gouvernement préfère la fuite en avant et veut renforcer la censure et sa mainmise sur notre santé en criminalisant les donneurs d’alerte !

Si ce projet de loi avait été voté les médecins et les scientifiques, qui ont dénoncé le Médiator ou le VIOXX responsables de dizaines de milliers de morts dans le monde, auraient pu être condamnés à un an d’emprisonnement !

Des directeurs de recherche comme les professeurs Didier Raoult ou Christian Perronne, qui vanteraient les effets de l’hydroxychloroquine contre le virus du Covid-19, risqueraient deux ans de prison et 30 000 euros d’amende avec une telle loi !

L’association E3M, les docteurs Delépine1516, De-Chazournes 17 et de nombreux autres médecins 18 qui alertent sur les graves effets indésirables du Gardasil (allant jusqu’au décès des patients alors qu’il n’y a aucune preuve solide qu’il évite le cancer) et réclament un moratoire sur la campagne de vaccination Gardasil19, tomberaient sous le coup de l’article 4 !

Une maison d’édition indépendante comme la revue Prescrire, qui publierait la liste des 107 médicaments plus dangereux qu’utiles, serait menacée elle aussi par cet article 4 !

Cette loi veut interdire la liberté de parole, droit fondamental de la démocratie

L’article 10 de la Déclaration des Droits de l’Homme20 précise « la libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’homme »

Le Conseil d’État s’est d’ailleurs inquiété dans son avis21 de cette proposition de loi qui « pourrait remettre en cause, par une incrimination de contestations de l’état actuel des pratiques thérapeutiques, la liberté des débats scientifiques et le rôle des lanceurs d’alerte » et « constituer une atteinte portée à l’exercice de la liberté d’expression, protégée par l’article 11 de la Déclaration de 1789 ».

La liberté de parole fait pourtant partie des libertés protégées par la Cour européenne des Droits de l’homme.

La Convention communautaire de sauvegarde des droits de l’homme et des libertés fondamentales octroie aux citoyens européens la liberté « d’accepter ou de refuser un traitement médical spécifique, ou de choisir un autre type de traitement, qui est essentielle à la maîtrise de son propre destin et à l’autonomie personnelle, en l’absence de pressions inappropriée. »

Profondément contraire aux libertés fondamentales, ce projet de loi est d’autant plus scandaleux que la « science » officielle repose habituellement sur l’avis d’experts qui souffrent trop souvent de la corruption systémique qui règne dans le milieu médical et dans la science en général qui explique en autre que 75 % des études publiées dans les grandes revues soient gravement faussées par les liens d’intérêts22 23. L’exemple de l’article du Lancet Gate24, prétendant que la chloroquine serait inefficace et très toxique, qui a constitué le prétexte pour interdire ce médicament en France est à cet égard tristement démonstratif.

Contraire aux Droits de l’homme, cet article menace aussi gravement la santé de nos citoyens !

La présentation du gouvernement sur le projet de loi et sa prétention à « protéger la santé », suscite bien des interrogations et des inquiétudes chez les médecins sur l’exercice de leur métier25 et des avocats soucieux des libertés publiques26

Nous devons tout faire pour que cette proposition de loi soit rejetée

Dénoncez cette proposition de loi scandaleuse autour de vous par la parole, des tracts ou de réunions publiques.

Signez des pétitions : https://www.abolition-article-4.com/signature

Alerter vos élus locaux

Demandez à vos députés d’affirmer leur opposition ce projet profondément antidémocratique.


Pétition — NON au projet de loi « Protéger la santé » du 19 décembre !

Par Thibaut Masco

Chère lectrice, cher lecteur,

C’est dans l’urgence que je vous écris, car c’est avec urgence qu’il faut que nous RÉAGISSIONS !

Un projet de loi vient d’être déposé ce 15 novembre au Sénat par le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin et la secrétaire d’État Sabrina Agresti-Roubache1.

Ce projet piloté par la Miviludes2, je le cite, « visant à renforcer la lutte contre les dérives sectaires » a l’audace de porter le nom « PROTÉGER LA SANTÉ ».

Son but ?

A priori, très éloigné de la santé.

Il s’agit d’un article de loi, par ailleurs tout à fait raisonnable, voire souhaitable, sur les dérives sectaires au sein de groupes

Et en particulier quand celles-ci mènent à de la torture, voire la mort

Il s’agit également de mieux en accompagner les victimes.

La France a en effet été marquée de scandales gravissimes liés à des sectes ces dernières décennies. 

Je ne citerai que l’exemple de l’Ordre du Temple Solaire, qui mena en 1995 à la mort de 16 personnes, dont 3 enfants, brûlées sur un bûcher.

Ainsi :

« Art. 223-15-3. — I. — Est puni de trois ans d’emprisonnement et 375 000 euros d’amende le fait de placer ou maintenir une personne dans un état de sujétion psychologique ou physique résultant de l’exercice direct de pressions graves ou réitérées ou de techniques propres à altérer son jugement et ayant pour effet de causer une altération grave de sa santé physique ou mentale ou de conduire cette personne à un acte ou à une abstention qui lui sont gravement préjudiciables. »

Jusque-là, je ne peux que féliciter l’initiative.

Mais à mesure que je lis le projet de loi, je tombe sur l’inquiétant chapitre 3 : « Protéger la santé ».

Et c’est en particulier l’article 4 qui a soudain provoqué en moi une terrible indignation. Et qui mérite aussi VOTRE indignation.

« 2) Art. 223-1-2. — Est punie d’un an d’emprisonnement et de 15 000 euros d’amende la provocation à abandonner ou à s’abstenir de suivre un traitement médical thérapeutique ou prophylactique (c’est-à-dire préventif),lorsque cet abandon ou cette abstention est présenté comme bénéfique pour la santé des personnes visées alors qu’il est, en l’état des connaissances médicales, manifestement susceptible d’entraîner pour elles, compte tenu de la pathologie dont elles sont atteintes, des conséquences graves pour leur santé physique ou psychique. »

Et ça continue !

« 4) Lorsque la provocation prévue aux deux premiers alinéas a été suivie d’effets, les peines sont portées à trois ans d’emprisonnement et 45 000 euros d’amende. »

Autrement dit, les médecines alternatives sont comparées directement à des dérives sectaires.

Mais dans quel monde vit-on !

Je vais vous le dire…

Dans un monde qui veut INTERDIRE et EMPRISONNER les médecins qui proposent des TRAITEMENTS NATURELS qui ne seraient pas approuvés par la soi-disant MÉDECINE D’ÉTAT.

Mais le pire vient à la toute fin. 

Car cette loi ne s’applique pas seulement aux médecins.

Elle s’applique à TOUTE PERSONNE et TOUT MÉDIA parlant de santé !

J’en veux pour preuve l’alinéa 5.

« 5) Lorsque ces délits sont commis par la voie de la presse écrite ou audiovisuelle, les dispositions particulières des lois qui régissent ces matières sont applicables en ce qui concerne la détermination des personnes responsables. »

Votre blog personnel sur la médecine chinoise pourrait vous mener en PRISON !!! 

Alors, de quelle santé parle-t-on ? Comme le disait un journaliste, si c’est la santé financière des fabricants de vaccin, alors ce titre est approprié.

Mais la santé des citoyens qui sont libres de choisir leur traitement ? J’EN DOUTE

SOUVENEZ-VOUS DE L’AFFAIRE RAOULT

L’idée de la loi est de faire taire les charlatans, qui eux, existent bel et bien, et causent des torts immenses à la médecine.

Mais le sous-texte, ce que vous devez lire entre les lignes, c’est que le Gouvernement se réserve le droit d’éteindre les voix de scientifiques ayant une parole différente.

Souvenez-vous, au début de la crise sanitaire en 2020, la véritable CHASSE AUX SORCIÈRES dont a été victime le professeur Didier Raoult.

Éminent virologiste, professeur des universités et lauréat du Grand prix de l’INSERM (Institut national de la santé et de la recherche médicale) en 2010 pour ses recherches sur les virus, Raoult avait un avis « hors-piste » au sujet du COVID-19.

Il préconise alors un traitement à base d’hydroxychloroquine, un médicament bien connu de la médecine pour ses propriétés bénéfiques pour l’immunité. Il est même classé « médicament essentiel » par l’OMS3.

Raoult ne prétend pas que c’est un médicament miracle, mais qu’il peut être une arme thérapeutique supplémentaire pour lutter contre l’épidémie.

Très vite, il comprend que le vaccin ne freine pas l’épidémie et que cela ne sert donc à rien de vacciner de force les populations qui ne sont pas en risque de formes graves.

Par ailleurs, il pointe du doigt le manque de transparence des labos, dont il dénonce les pratiques. 

Pour le Gouvernement et les médias, c’en est trop. Avec une rare unanimité, ils lui tombent dessus.

Ses prises de position dérangent parce que grâce à lui les Français entendent un autre son de cloche que celui du Gouvernement.

Il est traité de tous les noms par lesquels on essaie de museler la pensée critique : complotiste4, charlatan5, fou à lier6, criminel7…

Vous l’aurez compris : les autorités sanitaires ont l’air de choisir qui a le droit à la parole dans les débats publics !

Cet article de loi censé « protéger la santé » semble donc plutôt protéger les intérêts de l’État.

Comme le dit très justement le sénateur Alain Houpert8 :

alain houpert

Car ne vous méprenez pas. Son véritable objet : ce sont les prochains vaccins qui seront mis sur le marché.

Imaginez la situation quand la prochaine crise sanitaire surviendra.

(Car elle va venir, aucun doute là-dessus.)

Quand le gouvernement prendra des mesures coercitives du jour au lendemain.

Quand il rouvrira les vaccinodromes pour un vaccin développé à la va-vite sans essai clinique.

Qu’arrivera-t-il aux médecins, aux médias et aux citoyens qui oseront, pas même émettre des doutes ou s’opposer, mais simplement OUVRIR UN DÉBAT NEUTRE, CRITIQUE et LIBRE ?

  • Votre médecin pourra être condamné à 3 ans de prison !
  • Les journaux pourront être fermés et les rédacteurs amendés (45 000 €) !
  • Vos opinions seront muselées et vous deviendrez « sectaire » !

Bref, un retour à la situation de 2020… mais cette fois, le gouvernement veut avoir le CONTRÔLE TOTAL sur l’information et éviter TOUTE FORME DE DISCUSSION ÉCLAIRÉE.

C’est pour cela que j’ai besoin de vous au plus vite. 

Si vous voulez conserver votre liberté d’expression dans ce « pays des droits de l’homme », signez aujourd’hui la pétition.

JE SIGNE LA PÉTITION

Avoir une pensée critique dans la France d’aujourd’hui, c’est être « sectaire »

Cette loi prétend limiter l’expression des opinions qui ne seraient raccord avec « l’état des connaissances médicales ».

Mais qui décide de ce qui fait « état des connaissances médicales » ?

Est-ce au juge pénal de décider de cela désormais ?

Il ne me semble pas qu’il revient au législatif de trancher entre ce qui est une « bonne » et une « mauvaise » étude !

La science doit rester l’affaire des scientifiques !

Par contre, cela me semble évident qu’il y a une médecine « approuvée par les intérêts politiques et économiques du gouvernement » et une médecine libre.

Comment peut-on tolérer une société où un honnête pharmacien sera traité de paria, de complotiste, d’escroc et désormais aussi de CRIMINEL, de MEURTRIER ?

Si la loi passe au Sénat le 19 décembre prochain, ce sera la réalité dans laquelle vous vivrez.

JE SIGNE LA PÉTITION

Qui décide de la vérité ?

Pendant la crise du Covid les médias officiels n’ont cessé d’exposer des personnalités qui se sont trompées.

Les médecins de plateau TV bien sûr comme Karine Lacombe9, Michel Cymes10, Gilbert Deray11, ou le Pr Delfraissy12.

Les ministres de la Santé censés être bien informés se sont eux aussi fourvoyés à de multiples occasions comme Véran, Rousseau ou Buzin. 

Tous se sont trompés avec plus ou moins de bonne foi…

Que ce soit sur l’efficacité des masques, l’utilité des confinements, l’efficacité des vaccins sur la transmission ou la réalité des effets secondaires, la validité de telle ou telle étude, etc.

On voit donc bien que l’erreur n’est pas l’apanage des complotistes !!

CHERCHEZ L’ERREUR

La médecine est facilement manipulable par les intérêts économiques et politiques. 

Les Gouvernements et les lobbys ont la furieuse tendance de choisir la médecine qui les arrange le mieux en fonction de leurs intérêts du moment,

Quand donc la loi « PROTÉGER LA SANTÉ » nous parle de « l’état des connaissances médicales », comment pouvons-nous leur faire confiance ???

Faisons bloc le 19 décembre pour que cette loi ne passe pas !

Quand vous aurez lu et signé cette pétition, ne vous arrêtez pas là.

Parlez-en aux membres de votre famille, à vos amis, à vos voisins, à votre médecin même.

Il faut faire comprendre à notre gouvernement que nous sommes libres de notre corps et de nos choix.

Le patient a le droit de s’informer comme il le souhaite, et d’avoir accès à une information complète et loyale. Et surtout, de choisir pour lui-même.

Sinon, le régime de Liberté est anéanti.

Pour conserver ma liberté d’expression, et mon droit de choisir la médecine qui me soigne vraiment. 

JE SIGNE LA PÉTITION AVANT LE 19 DÉCEMBRE

Prenez soin de vous,

Thibaut Masco de Santé Non Censurée





Les mécanismes de la dérive totalitaire

[Source : Décoder l’éco]

Le totalitarisme n’a jamais été complètement envisagé sous l’angle d’une maladie de civilisation, une pathologie collective délirante, du côté de la psychopathologie, avec les ramifications qui s’ensuivent.

C’est ce qu’Ariane Bilheran propose, avec cet essai psychologique et philosophique sur le pouvoir total en politique.

Elle démontre que le totalitarisme est un système paranoïaque dans lequel les pathologies perverses, sadiques, transgressives et psychopathes sont à l’honneur. La condition de survie de ce système est un mensonge premier qui est maintenu dans le secret, l’endoctrinement des masses à l’idéologie, la mise sous terreur des individus et des collectifs, entraînant tout à la fois sidération traumatique, jouissance pour certains et horreur pour d’autres.

L’accent est mis sur l’alliance pathologique entre la paranoïa et la perversion pour casser les liens et détruire la subjectivité et les corps des individus, réduits à l’état d’instruments ou pire, d’objets de marchandises inertes et interchangeables. Chacun est susceptible de se laisser entraîner dans la contagion délirante, dont les ressorts sont ici expliqués avec précision.

À partir de ce profond voyage dans la folie du pouvoir, Ariane explore également les authentiques expériences spirituelles qui ont été faites au sein de l’enfer, comme autant de manifestations d’un cri humain qui rencontre sa liberté au cœur de son désespoir.