L’Effet Jupiter et la purification de l’Humanité

Par Joseph Stroberg

L’effet Jupiter (« The Jupiter Effect ») est le titre d’un livre de John Gribbin et Stephen Plagemann publié en 1974, dans lequel les auteurs prédisaient qu’un alignement des planètes du système solaire créerait un certain nombre de catastrophes. Si celles-ci ne se sont pas produites (au moins aux dates envisagées), la symbolique de l’astre peut néanmoins servir à illustrer le propos du présent article au sujet de la crise planétaire actuelle vue sous un angle métaphysique ou spirituel.

Dans l’art de l’interprétation astrologique (puisqu’il s’agit bien d’un art ésotérique et non d’une science, surtout pas exacte), Jupiter représente traditionnellement, entre autres, les idées de grandeur, amplitude, expansion, extériorisation, aisance, facilité, brio, sagesse, accélération… et amplification. De nos jours, si un domaine de la vie humaine possède un pouvoir amplificateur — que celui-ci le doive ou non à une éventuelle influence plus ou moins mystérieuse de Jupiter —, on peut facilement considérer que c’est celui des médias, spécialement audiovisuels.

Par rapprochement symbolique, nous considérons donc ici que les médias sont représentatifs d’un tel Effet Jupiter, et tendent ainsi à déformer la réalité dans un sens d’hypertrophie, accentuant des événements, des comportements, des traits de caractère… jusqu’à l’extrême ou la caricature la plus grossière. Nous le voyons encore avec le coronavirus dénommé Covid-19 qui au lieu d’être traité comme une grippe a pris, dans l’imaginaire collectif, la proportion de la pire des pandémies que le monde ait connue. Pourtant, le nombre de morts n’a pas dépassé celui d’une grippe saisonnière (malgré des chiffres gonflés à l’hélium).

Dans les faits, les grands médias de nations développées sont généralement possédés par quelques familles ou individus ultra riches. Et le plus souvent, de tels individus ne cherchent pas à devenir pauvres, bien au contraire. Ils s’efforcent de maintenir ou d’accroître sans cesse leur fortune, le pouvoir que celle-ci permet, le contrôle qu’elle rend possible sur les événements, les individus et même les nations. Ces médias se trouvent ainsi naturellement orientés pour servir de tels intérêts et buts qui ne sont que très rarement à visée sincèrement altruiste, généreuse et fraternelle. En particulier par la répétition en boucle des « nouvelles » (éventuellement fabriquées ou largement dénaturées) qui servent leur agenda, ils n’ont plus rien à envier aux capacités de propagande de l’Allemagne nazie. Ils nous dictent de plus en plus ce que nous devons croire et penser et abusent d’émotionnel pour diminuer drastiquement notre esprit critique et nos capacités de raisonnement.

Attendue depuis des années par les élites richissimes, la pandémie actuelle va leur permettre de terminer la mise en place de leur Nouvel Ordre Mondial. Pour ce faire, elles utilisent l’effet Jupiter de leurs médias et nous servent jour après jour une propagande de peur ou de haine, selon les cas, tout en jouant les saintes nitouches, les grands philanthropes, les personnes soucieuses du bien-être matériel des peuples… Pourtant, dans le même temps, les mesures gouvernementales qu’elles poussent à adopter sous la pression de la bien-pensance médiatisée, produisent de facto des effets inverses à ceux prétendus. En particulier, le confinement planétaire a provoqué la faillite de milliers d’entreprises, le chômage de dizaines de millions d’individus, des misères, des famines et des suicides innombrables, augures de bien plus de morts que ceux officiellement attribués à un infime virus.

Par l’Effet Jupiter, il y a bien longtemps que les grands médias ne diffusent plus d’information véritable, sauf, peut-être, dans leur rubrique des faits divers, lorsque ceux-ci ne comportent aucun potentiel politique ou idéologique. Ils sont au contraire devenus les champions de la désinformation, loin devant les sites Internet d’information alternative qu’ils ont classés dans la catégorie des complotistes ou des créateurs de « fake news » (fausses nouvelles).

La crise planétaire actuelle a ceci de nouveau par rapport même aux deux Guerres mondiales qu’elle repose essentiellement sur l’Effet Jupiter, une capacité de distorsion des faits sans précédent dans l’histoire des médias. C’en est à tel point que certaines personnes en viennent à douter de l’existence même du virus incriminé, tellement les récits médiatiques et gouvernementaux officiels (marchant main dans la main) sont peu pourvus en logique, parfois très peu en accord avec les faits observés par nous-mêmes dans la vie quotidienne ou scientifiquement admis (par des scientifiques indépendants et non corrompus), mais remplis d’invraisemblances et de contradictions, à l’image de mauvais contes de fées. Une récente étude française va ainsi davantage dans notre bon sens commun (lorsque nous ne dormons pas au gaz) que dans celui tordu des médias dominants, lorsqu’elle mentionne en particulier que « Le confinement est véritablement l’escroquerie sanitaire du XXIe siècle ».

Que la pandémie soit naturelle, induite ou non par des mutations intentionnelles de virus en laboratoires, ou qu’elle soit factice ou le simple résultat du déplacement statistique de la mortalité de la grippe saisonnière renommée en covid-19, les élites en ont indéniablement tiré profit. Leurs campagnes médiatiques d’un bout à l’autre de la planète, à part dans quelques nations qui n’ont pas voulu jouer à ce jeu, ont habilement abusé de l’Effet Jupiter, en plein accord avec les gouvernements complices. Les conséquences sur l’économie ont été désastreuses. Et le clivage de l’Humanité se trouve accru, entre la partie qui a suivi aveuglément la parole médiatique dominante et ceux qui ne parviennent plus à y croire.

Sous l’effet des actions de moins en moins secrètes des élites, peut-être à cause de leur conviction d’avoir déjà gagné et que rien ne peut plus arrêter la finalisation de leur Nouvel Ordre Mondial, l’Humanité est engagée dans ce que l’on peut voir à la fois comme une guerre spirituelle et comme un processus de purification intérieure. Et son clivage croissant en deux pôles opposés n’en est qu’une des conséquences logiques. La guerre spirituelle se déroule entre deux tendances métaphysiques : celle d’aller vers la matière contre celle, au contraire, d’en sortir ou de la sublimer (de la rendre plus sublime, plus vibrante…) ; ou en d’autres termes celle des actions et visions matérialistes contre celle sous inspiration spirituelle. Les uns se préoccupent d’abord de confort, de progrès matériel, de technologie, de santé physique… tout en craignant la mort. Les autres se préoccupent prioritairement de progrès moral ou intérieur, de santé psychique, de conscience… sans crainte pour la fin de la vie physique.

La purification de l’Humanité peut être comparée à un genre de processus alchimique, une séparation progressive entre des éléments lourds qui tombent au fond d’un liquide et des éléments plus subtils qui s’en échappent sous forme de gaz. Un même processus se déroule au sein de nombreux individus qui s’adonnent à un tel travail intérieur purificateur. Leurs tendances grossières, négatives, pesantes, perverses, opaques… sont progressivement éliminées comme des déchets ou bien transmutées en matières plus subtiles, alors qu’eux-mêmes deviennent plus légers, transparents, libérés de croyances handicapantes, mentalement fluides, guidés par leur lumière intérieure… Les réactifs chimiques ou alchimiques ont été en partie apportés par les élites : les diverses situations critiques telles que les guerres, les révolutions, le terrorisme, les restrictions économiques, les blocus, les campagnes médiatiques… Le principal catalyseur ou accélérateur de réaction est l’Effet Jupiter. De nombreux êtres humains ont l’impression que la réaction chimique s’est emballée, qu’elle risque de mener à une explosion majeure. Si elle touche au noyau de l’Humanité, à son cœur, elle pourrait même devenir carrément nucléaire.

Dans la pratique, la réaction globale purificatrice résulte de deux catégories principales de réactifs : ceux qui proviennent de la vision sataniste ou matérialiste de la vie et ceux qui restent sous influence de la conscience ou de l’Esprit. Les premiers sont ceux qui tendent à plonger les individus au fond de la matière, par exemple par l’attrait pour les miracles technologiques. Les seconds sont ceux qui tendent à les rendre inadaptés au monde actuel, comme l’aspiration à la fraternité universelle et au partage ou encore à une vie simple et proche de la nature. Plus il y a friction entre ces deux types, et plus la réaction est énergétique, et donc rapide. En d’autres termes, plus les élites utilisent l’Effet Jupiter et poussent leur plan, et plus rapidement l’Humanité s’en purifiera, car elles tomberont au fond du récipient, pendant que celle-ci s’élèvera.

De ce point de vue, ne souhaitez pas retarder la mise en place du Nouvel Ordre Mondial. Priez au contraire pour qu’il achève sa construction le plus vite possible. Sa chute en sera d’autant plus rapide. Dans leurs plans, les élites ont oublié un élément majeur : la conscience. Plus on cherche à la contraindre, et plus, par réaction, elle s’étend et s’épanouit.




Brève note sur l’espoir et le bonheur

Par Joseph Stroberg

Fonctionner dans l’attente est ouvrir la porte à la déception.
Fonctionner dans l’espoir est ouvrir la porte au désespoir.
Le juste milieu ne connaît ni l’attente ni la déception, ni l’espoir ni le désespoir, ni le malheur ni le bonheur… mais la sérénité qui provient de l’équilibre intérieur et de l’harmonie avec le tout.




Note sur la recherche du bonheur

Par Joseph Stroberg

Fonctionner dans l’attente est ouvrir la porte à la déception.
Fonctionner dans l’espoir est ouvrir la porte au désespoir.

Donc, on ne doit rien attendre ni rien espérer et garder la porte fermée ?

Lorsque l’on voit arriver des promesses de souffrance, comme des bandits,
un nuage de moustiques, un cyclone…, leur ouvre-t-on la porte ?

Il y a plus de deux mille ans, un certain Bouddha Gautama a trouvé
la cause de la souffrance et celle-ci est l’avidité égoïste, le désir
ou la « soif » que tout être humain porte en lui. Cette « soif »
peut-être de trois sortes : la soif des plaisirs des sens, la soif du
devenir ou soif d’existence, et enfin la soif d’annihilation ou de
non-existence. (ceci est la seconde des quatre nobles vérités[1]).

La recherche du bonheur est une soif du devenir ou d’existence
qui peut être mêlée à une soif des plaisirs des sens.

Le juste milieu ne connaît ni l’attente ni la déception, ni l’espoir ni le désespoir, ni le malheur ni le bonheur…

Donc soyons à moitié heureux et à moitié malheureux ?

mais la sérénité qui provient de l’équilibre intérieur et de l’harmonie avec le tout.

La sérénité n’est-elle pas pourtant synonyme de bonheur ?

En aucune manière la sérénité peut être synonyme de bonheur.
Ce dernier conduit tôt ou tard à la souffrance, car notamment
les motifs de bonheur diffèrent d’un être humain à l’autre
et ce qui plaît à l’un peut fortement déplaire ou nuire à l’autre.

Le chemin pour sortir de la souffrance est le noble sentier octuple[2].

Oh, bien sûr, on n’est pas obligé d’attribuer la moindre valeur ou validité
à cette philosophie de vie qui mène à la libération,
surtout si l’on préfère se maintenir dans les plans de l’incarnation dense.


[1] Les 4 nobles vérités

  1. Au départ, la vie est souffrance et insatisfaction (outre la naissance, la vieillesse et la mort, la maladie est souffrance, ne pas avoir ce que l’on veut est souffrance, être séparé de ce que l’on aime est souffrance, être associé à ce que l’on n’aime pas est souffrance).
  2. La cause de la souffrance est l’avidité égoïste, le désir ou la « soif » que tout être humain porte en lui. Cette « soif » peut-être de trois sortes: la soif des plaisirs des sens, la soif du devenir ou soif d’existence, et enfin la soif d’annihilation ou de non-existence.
  3. Nous pouvons nous libérer de la souffrance, puisqu’une bonne partie d’elle est directement de notre responsabilité (et ceci permet d’atteindre la réalité ultime, le dépassement des illusions, des mirages, de la maya).
  4. Le chemin pour sortir de la souffrance est le noble sentier octuple.
[2] le noble sentier octuple
A)- la moralité, la discipline, l’éthique :

  1. parole juste (ne pas mentir, ne pas semer la discorde ou la désunion, ne pas tenir un langage grossier, ne pas bavarder oisivement) ;
     
  2. action juste, respectant les Cinq Préceptes :

    • ne pas tuer;
    • ne pas voler;
    • ne pas commettre d’inconduite sexuelle (l’adultère…);
    • ne pas mentir;
    • ne pas prendre de substances altérant l’esprit (boire de l’alcool…)

  3. moyens d’existence justes ou profession juste.
B)- la discipline mentale, la concentration ou la méditation :
  1. effort ou persévérance juste (de vaincre ce qui est défavorable et d’entreprendre ce qui est favorable) ;
  2. attention juste, pleine conscience ou prise de conscience juste (des choses, de soi – de son corps, de ses émotions, de ses pensées -, des autres, de la réalité) ;
  3. concentration, établissement de l’être dans l’éveil.
C)- la grande sagesse :
  1. vision juste ou compréhension juste (de la réalité, des quatre nobles vérités) ;
  2. pensée juste ou discernement juste (dénué d’avidité, de haine et d’ignorance). Pensées libres de passions sensuelles, libres de l’aversion et libres de violence.



Note sur les émotions et les pensées

Par Joseph Stroberg

Une approche ésotérique des pensées et des émotions les appréhende en tant qu’éléments distincts qui n’appartiennent pas en propre aux êtres humains, même s’ils peuvent en engendrer. Elles seraient liées à des types de substances ou d’énergies, respectivement mentales et astrales. De ce fait, produites ou amplifiées par les individus, elles pourraient ensuite acquérir en quelque sorte une forme de vie propre, jusqu’à devenir ce qu’on appelle alors un « égrégore ». La survie de ces vagues entités faites d’émotions et/ou de pensées n’est possible qu’en fonction de l’attention qu’on leur porte. Celle-ci les alimente.

De ce point de vue, le simple fait de se (ou de nous) dire que l’on ne doit pas porter attention à telle émotion ou à telle pensée, branche automatiquement une partie de l’esprit de l’individu vers celle-là. L’esprit a besoin de connaître, d’expérimenter. Le nom de l’émotion ou de la pensée n’est pas cette dernière. Ce n’est qu’un mot représentatif sans substance. Quand le mot est évoqué, l’esprit veut connaître la réalité qui se cache derrière. Il puise dans la mémoire ou d’autres facultés pour appréhender cette réalité représentée par le mot.

Par ailleurs, l’esprit est libre et donc, d’une certaine manière, n’aime pas l’interdiction. Si on le commande (et même dans une certaine mesure s’il se commande lui-même) de ne pas porter attention à telle émotion ou à telle pensée, il s’opposera naturellement à cette injonction, et ceci d’autant plus fortement que celle-là est violente ou coercitive. En conséquence, il utilisera un surcroît d’énergie pour appréhender la réalité interdite derrière le mot ou la phrase qui la représente.

Enfin, la nature des pensées et des émotions, selon les hypothèses ou les postulats présentés plus haut, fait qu’elles peuvent être captées potentiellement par tous les êtres humains (et même par les animaux, au moins pour ce qui concerne les émotions), sans même que ceux-ci se trouvent à portée de l’émetteur ou du créateur de l’émotion ou de la pensée. Cette influence d’ordre télépathique fait qu’il est d’autant plus difficile d’éviter de porter attention à telle pensée ou à telle émotion lorsque l’attention de l’esprit s’est portée dessus d’une manière ou d’une autre. Pourtant, en raison de la nature et de la hiérarchie énergétique des émotions et des pensées, il est possible de les dompter.

Les émotions se placent au-dessus des contingences matérielles et des réalités concrètes, même si celles-ci contribuent le plus souvent à les engendrer. Elles sont en effet bien plus subtiles, impalpables, évanescentes… On les dompte par l’usage du mental qui permet de les rationaliser, de les geler ou encore d’en comprendre l’origine. Les pensées sont à leur tour domptées en se branchant sur une réalité encore plus subtile, celle de la conscience et de l’âme. La conscience existe en dehors des émotions et des pensées.




Note sur les virus et les masques

Par Joseph Stroberg

Les virus sont naturellement présents en suspension dans l’air par ce qui est dénommé des particules aérosols (de fines poussières). Ils y restent d’autant mieux que l’air est sec, ce qui est davantage le cas en hiver dans l’hémisphère nord (et en été dans l’hémisphère sud).

Par contre, lorsque l’air est trop chargé en humidité, les particules aérosols sont précipitées par terre du fait de la condensation d’eau autour d’elles sous forme de nuages de fines gouttelettes.

Autrement dit, en été (dans l’hémisphère nord) les virus ne tiennent pas dans l’air plus que quelques minutes, voire quelques secondes. Par contre, dans un milieu confiné, avec un climatiseur qui rend l’air sec, alors c’est une autre paire de manches !

En hiver (toujours dans l’hémisphère nord), les virus passent donc sans problème à travers les masques. Et en été, les masques deviennent inutiles, car l’humidité est trop forte. En passant, même les masques chirurgicaux n’ont jamais eu pour vocation d’empêcher le passage de virus, mais seulement celui de bactéries, nettement plus grosses qu’eux.

Il est d’autant plus crétin de porter des masques en été que ceux-ci, à cause de l’humidité, vont rapidement devenir des nids à bactéries, multipliant notamment celles qui sont naturellement présentes à la surface de la peau.

Voir aussi :



Note sur la vision

Par Joseph Stroberg

Pour voir les choses, les êtres et lui-même de manière de plus en plus précise et de moins en moins déformée, l’homme gagne à rechercher la fluidité mentale qui se traduit notamment par :

  • une diversification de ses points de vue;
  • la capacité de passer de l’un à l’autre;
  • un élargissement des perspectives et de l’horizon;
  • une vision à la fois analytique et synthétique (et en particulier la capacité à relier les éléments apparemment séparés);
  • la conscience des biais cognitifs pour mieux dépasser ces derniers.

Cette fluidité ne peut s’acquérir sans transparence, ce qui implique :

  • la disparition progressive des filtres émotionnels et passionnels;
  • le souci de la vérité (ou l’absence de la tendance au mensonge, y compris envers soi-même).

L’Homme ne peut découvrir la vérité (c.-à-d. la traduction fidèle de la Réalité) sans se mettre à nu, sans se découvrir lui-même. Il se découvre selon deux voies complémentaires :

  • l’introspection, la plongée en lui-même, pour y atteindre le vide central (qui paradoxalement le relie à l’infini);
  • l’utilisation des miroirs que sont les autres, pour ainsi s’observer de l’extérieur.



Note sur la lecture des événements

Par Joseph Stroberg

Il paraît étonnant de constater comment une suite d’événements durant une période donnée peut être interprétée de manière radicalement différente selon les personnes qui se livrent à ce type d’exercice. Cela paraît flagrant dans le cas du premier mandat présidentiel de Trump aux États-Unis, à tel point qu’on peut le considérer comme un cas d’école. Selon les a priori, les intérêts, la couleur politique, les affinités ou les répulsions affectives, etc. du lecteur et interprète de la période considérée, la lecture événementielle et son interprétation peuvent produire aussi bien un rapport circonstanciel relativement fiable qu’un véritable roman déconnecté des faits.

Pour la plupart des démocrates américains et de leurs alliés étrangers, l’ère Trump représente une succession de mensonges, de collusions avec la Russie ou d’autres nations, d’actions incohérentes ou confuses, de contradictions, etc. Dans le même temps, pour des rapporteurs médiatiques traditionnels situés plutôt dans le camp républicain, même s’ils sont nettement plus rares, Trump est parvenu à des résultats exceptionnels en matière de redressement économique des États-Unis, ceci avant l’intervention funeste de la crise de la Covid-19, crise qui a tout fichu par terre ou presque.

Cependant, quelques médias alternatifs se sont livrés à des exercices plus périlleux, au risque d’y perdre toute crédibilité. À partir de messages cryptiques d’un certain QAnon — supposé groupe d’individus qui seraient liés à des agences américaines de services secrets —, ils ont construit tout un récit flatteur pour l’actuel président américain en le présentant en quelque sorte comme un genre de héros ou de sauveur de l’Amérique, voire du monde, face aux élites corrompues, sataniques ou psychopathes qui seraient responsables de l’établissement du Nouvel Ordre Mondial. Tous les événements, même les moins avantageux pour Trump y sont alors interprétés selon la stratégie brillante qu’aurait ce dernier pour faire échec à « l’État profond », au « marais » qu’il veut drainer dans son propre pays.

D’autres alternatifs osent encore davantage, faisant intervenir une résistance interplanétaire, une armée spatiale secrète, et/ou une lutte contre la Matrice ou contre une Intelligence artificielle. Tous les événements y sont lus et interprétés par le biais d’un filtre ou de lentilles qui privilégient uniquement une telle approche, au détriment d’explications plus simples, plus plausibles et plus probables. Pour autant, comme il s’avère que parfois la réalité dépasse la fiction, on ne peut totalement écarter ces grilles de lectures et les récits plus ou moins fantastiques auxquels elles conduisent.

En définitive, c’est le temps qui nous dira ce qu’il en est réellement. Même si les mécanismes cérébraux de dissonance cognitive peuvent faire que certains lecteurs événementiels se raccrocheront le plus longtemps possible à leur récit des événements, il arrivera un point où le factuel ne pourra plus être nié.


Voir aussi :




Vers l’IA ou vers l’Humanité

Par Joseph Stroberg

De nos jours, depuis la dévalorisation, le dénigrement, la désintégration et la corruption des religions, les notions de « bien » et de « mal » sont souvent considérées comme étant toutes relatives et tributaires au besoin des circonstances, voire des objectifs. Pourtant, si l’on se rapporte à l’essence ou à l’esprit originel des grandes religions, le « bien » peut être défini comme ce qui est conforme à l’ordre, aux lois et au mouvement naturel de l’univers, alors que le « mal » est ce qui s’en écarte ou prétend s’y substituer.

De ce point de vue, les êtres humains tendent à se séparer de manière de plus en plus marquée ou radicale en deux groupes. Le premier, le plus large, est celui qui suit la nouvelle religion mondiale, assez récente dans l’Histoire multimillénaire : la science matérialiste qui s’est éloignée de l’esprit scientifique de recherche et d’exploration originel pour se muer en système de croyances sectaire, mais répandu à l’échelle de la planète. Le second est celui des personnes qui possèdent encore une conscience morale et spirituelle.

(Voir aussi :

Le clivage entre ces deux groupes est devenu tel que l’on peut dresser un tableau représentatif assez fidèle de leurs tendances générales nettement opposées, même si de nombreux membres du second groupe peuvent au moins momentanément être attirés par le chant des sirènes en provenance des miracles technologiques de la religion du premier groupe et se laisser séduire, au risque croissant de s’y perdre à leur tour. Certains êtres humains hésitent ou oscillent encore entre les deux et peuvent mêler des tendances des deux bords.

Voici donc, assez succinctement et schématiquement les deux lignes directrices correspondantes :

Nouvel Ordre Mondial Ordre Universel Naturel
Matérialisme et éthique élastique. Spiritualité et conscience morale.
Croyance dans les dogmes scientifiques (vaccination, maladies dues aux germes, conscience naissant dans le cerveau, pas de vie après la mort, l’Homme est un dieu, l’Homme au centre de l’univers, l’Homme a créé Dieu, etc.). Croyances diverses envisageant la prédominance de l’esprit et/ou de la conscience sur la matière. Croyance en un principe universel ou créateur supérieur à l’Homme ou dont il émane (que certains appellent Dieu, mais pas nécessairement de manière personnalisée, et d’autres La Source).
Attrait marqué et dépendance pour les gadgets technologiques (téléphonie mobile, tablettes, robots, interfaces homme-machine, implants, etc.), l’intelligence artificielle, la monnaie électronique, les réseaux sociaux virtuels, la médecine conventionnelle, etc. Attrait pour la nature, les médecines alternatives, la méditation, les relations humaines véritables, etc..
Croyance aveugle dans les médias dominants, la pensée unique et les préceptes de la bien-pensance. Intérêt pour les médias alternatifs et des points de vue variés.
Censure de la dissidence. Ouverture d’esprit.
Soumission à l’autorité et aux diktats. Écoute de l’intuition et de la conscience.
Résignation (éventuellement inconsciente) à la condition d’esclave pour obtenir plus de sécurité matérielle. Amour de la liberté d’action, d’expression et de pensée.
Tendance marquée au déni et à la dissonance cognitive. Orientation vers la fluidité mentale.
Tendance à la projection psychologique, à l’inversion accusatoire, au dénigrement de tout ce qui n’est pas compris ou qui sort du système de croyances. Tendance au respect de l’autre et recherche de compréhension mutuelle.
Goût pour le profit. Goût pour les échanges, le partage, le don, etc.
Uniformisation (théorie du genre, égalité artificielle…). Diversité et respect des différences.
Organisation pyramidale hiérarchique permettant le contrôle par une petite minorité. Respect de la souveraineté individuelle et collective.
Usage de pesticides, additifs alimentaires, nourriture industrielle, vaccins, etc. Recherche du biologique et du naturel.
Etc. Etc.
IA (Intelligence artificielle) Homme épanoui jusqu’au paranormal déployé.
La machine contrôle l’Homme cyborg L’Homme naturel n’a plus besoin de machines



Courte note sur la dimension occulte des masques

Par Joseph Stroberg

D’un point de vue spirituel, les masques empêchent à la lumière intérieure (provenant de l’Esprit ou de l’essence de l’Homme) de s’exprimer à l’extérieur. La lumière ne pouvant jaillir, seule l’ombre se manifeste. En conséquence, l’individu n’a plus de retenue morale ou de conscience et ses instincts bestiaux se manifestent sans contrôle. Les masques contribuent à faire sortir le pire de l’Homme et à éteindre ce qu’il y a de meilleur en lui. Ils le réduisent ou le ramènent à une condition purement animale où les instincts (tels celui de survie et celui d’accouplement) et les émotions (particulièrement la peur) ont la priorité. Son mental et donc ses facultés de réflexion et de discernement étant mis en veilleuse, il devient aisément manipulable et servile. Il ne discute plus les ordres, même les plus extravagants et incohérents, même ceux qui nuisent à sa santé et à son bien-être ainsi qu’à ceux de ses proches. Ces derniers peuvent aussi bien devenir à ses yeux des ennemis qu’il convient de dénoncer pour peu qu’ils ne se plient pas aux mêmes ordres.

Voir aussi, de Nicolas Bonnal : Comment leurs masques rendent bêtes et méchants




Mourir libre ou vivre esclave

Par Joseph Stroberg

La crise mondiale de la Covid-19 est un révélateur du choix fondamental auquel fait face l’Humanité et chacun des êtres humains pris individuellement. Celui-ci a été évoqué par plusieurs prophéties représentant divers courants religieux ou spirituels (Bible, Coran, Sagesse amérindienne…). Il se traduit essentiellement par l’alternative du matérialisme ou de la spiritualité. Il a déjà été évoqué d’une manière ou d’une autre sur le blogue, en particulier dans les articles suivants :

Il est clairement indiqué dans le huitième feu à la fin de la prophétie amérindienne des sept feux, telle que présentée ci-après. Concrètement, l’individu ou le groupe qui choisit la voie spirituelle ne craint pas la mort et préfère généralement celle-ci à une vie d’esclave telle que celle proposée par le Nouvel Ordre Mondial.

[Source : Esprit Spiritualité Métaphysiques ou Spiritualité, Science et Développement]

La prophétie des sept feux

Un message de paix et d’unité selon la tradition des amérindiens algonquins et ojibwés

La prophétie algonquine des sept feux décrit l’évolution de l’humanité depuis des siècles jusqu’à nos jours. Nous sommes dans la période du septième feu, une période cruciale de choix de vie. La prophétie incite à choisir un monde de paix et d’union entre les races et les peuples. Ce message est délivré activement par plusieurs Grands Chefs Algonquins, dont le Grand-Père William Commanda et Dominique Rankin. Il est en accord avec une autre prophétie des Lakotas, celle de la femme Bison Blanc.

Sept prophètes sont venus chez les Anishinabés.

Ils sont venus quand le peuple vivait une vie paisible et bien remplie sur la côte nord-est de l’Amérique du Nord. Ces prophètes ont laissé au peuple sept prophéties sur ce que serait le futur. Chacune de ces prophéties fut appelée un feu, et chaque feu représente une période différente qui se produira dans le futur. Voilà pourquoi les enseignements des sept prophètes sont maintenant nommés les Sept Feux.

Le premier prophète dit au peuple:

« Dans la période du Premier Feu, la nation Anishinabé s’élèvera et suivra la voie du Coquillage Sacré de la Loge du Midewiwin. La loge du Midewiwin servira de point de rassemblement au peuple et ses traditions seront la source de beaucoup de force. Le Mégis Sacré les conduira à la terre choisie pour les Anishinabés. Vous devrez chercher une île en forme de tortue [l’Amérique du Nord] reliée à la purification de la terre. Vous trouverez une telle île au début et à la fin de votre voyage. Il y aura sept endroits où vous vous arrêterez sur votre parcours. Vous saurez que vous avez atteint l’endroit choisi quand vous aurez atteint une terre où la nourriture se développe sur l’eau. Si vous y restez, vous périrez. »

Le deuxième prophète dit au peuple:

« Vous reconnaîtrez le Deuxième Feu parce qu’en ce temps là, la nation sera cantonnée près d’une grande étendue d’eau. En ce temps là, la direction du Coquillage Sacré sera perdue. Le Midewiwin diminuera en force. Un garçon naitra pour indiquer la voie de retour aux traditions. Il montrera la direction des marches vers le futur du peuple Anishinabé. »

Le troisième prophète dit au peuple:

« Pendant le Troisième Feu, les Anishinabés trouveront la voie vers leur terre choisie, une terre à l’ouest de laquelle la nourriture pousse sur l’eau. »

Le quatrième feu:

Le Quatrième Feu fut originalement révélé au peuple par deux prophètes. Ils sont venus comme un seul. Ils ont parlé de la venue de la race à la peau blanche.

L’un des prophètes dit:

« Vous connaîtrez le futur de notre peuple par le visage que la race à la peau blanche affiche. S’ils viennent en affichant le visage de la fraternité, alors viendra une période de merveilleux changements pour plusieurs générations. Ils apporteront de nouvelles connaissances et objets qui pourront se joindre aux connaissances de ce pays. De cette façon, deux nations se joindront pour créer une puissante nation. À cette nouvelle nation se joindront deux autres, et les quatre nations formeront la plus puissante de toute les nations. Vous reconnaîtrez le visage de la fraternité si la race à la peau blanche vient sans porter d’armes, s’ils viennent en apportant seulement leurs connaissances et une poignée de main. »

L’autre prophète dit :

« Méfiez-vous si la race à la peau blanche vient en affichant le visage de la mort. Vous devrez faire attention parce que le visage de la fraternité et celui de la mort se ressemblent beaucoup. S’ils viennent en portant des armes, méfiez-vous. S’ils viennent souffrants, ils pourraient vous tromper. Leurs cœurs pourraient être remplis de convoitise pour les richesses de cette terre. S’ils sont véritablement vos frères, laissez-les vous le prouver. Ne les acceptez pas en toute confiance. Vous saurez que le visage qu’ils affichent est celui de la mort si les rivières sont empoisonnées et si les poissons deviennent impropres à la consommation. Vous les reconnaîtrez par ces multiples signes. »

Le cinquième prophète dit:

« Pendant la période du cinquième Feu, viendra un temps de grandes difficultés qui affectera la vie de tous les Autochtones. Quand les signes de ce Feu apparaitront, viendra parmi le peuple une personne qui promettra une grande joie et le salut. Si le peuple accepte ces promesses d’une nouvelle façon de vivre et abandonne les enseignements anciens, alors les difficultés du Cinquième Feu resteront avec le peuple pendant plusieurs générations. Les promesses qui vous seront faites se révéleront de fausses promesses. Tous ceux qui accepteront ces promesses causeront la presque totale destruction du peuple. »

Le prophète du Sixième Feu dit:

« Pendant la période du sixième Feu, il sera évident que les promesses du Cinquième Feu sont venues d’une fausse manière. Ceux qui auront été trompés par ces promesses éloigneront leurs enfants des enseignements des Sages. Petits-fils et petites-filles se retourneront contre leurs Ainés. Aussi, les Sages perdront leur raison de vivre, ils perdront leur rôle dans la vie. Pendant cette période, une nouvelle maladie fera son apparition parmi le peuple. L’équilibre de nombreuses personnes sera dérangé. La coupe de la vie sera presque renversée. La coupe de la vie deviendra presque la coupe de l’amertume. »

Quand ces prédictions furent faites, beaucoup se moquèrent des prophètes. Ils détenaient alors les remèdes nécessaires pour se préserver de la maladie. Ils étaient alors un peuple en bonne santé et heureux. Ils étaient ceux qui choisirent de rester en arrière lors de la grande migration des Anishinabés. Ces personnes furent les premières à entrer en contact avec la race à la peau blanche. Il en souffrirent le plus.

Quand le Cinquième Feu arriva, de grandes difficultés survinrent dans la vie de tous les Autochtones. La race à la peau blanche lança des offensives militaires contre les Autochtones dans tout le pays pour s’emparer de leurs terres et de leur indépendance comme peuple libre et souverain. Nous savons maintenant que les fausses promesses qui ont été faites à la fin du Cinquième Feu, se référaient au matériel et aux richesses inhérents au mode de vie de la race à la peau blanche. Ceux qui ont abandonné les anciennes méthodes et accepté ces nouvelles promesses furent un facteur important qui causa la presque totale destruction des Autochtones de ce pays.

Quand vint le Sixième Feu, les paroles du prophète s’avérèrent vraies, les enfants furent privés des enseignements des Sages. L’ère des pensionnats qui « civilisaient » les enfants indiens avait commencé. Le langage des Indiens et leur religion furent enlevés aux enfants. Les personnes commencèrent à mourir jeunes. Ils avaient perdu la volonté de vivre et leur raison de vivre.

Pendant l’ère confuse du Sixième Feu, il est dit qu’un groupe de visionnaires vint chez les Anishinabés. Ils rassemblèrent tous les prêtres de la Loge du Midewiwin. Ils dirent aux prêtres que la méthode Midewiwin était en danger d’être détruite. Ils ont rassemblé tout les Objets Sacrés. Ils ont rassemblé tous les écrits qui décrivent les cérémonies. Toutes ces choses furent placées à l’intérieur d’une bûche taillée dans l’arbre de fer. Des hommes furent suspendus à une falaise par de longues cordes. Là, ils creusèrent un trou dans la falaise et y enterrèrent la bûche là où personne ne pourrait la trouver. C’est ainsi que les enseignements des Sages furent cachés à la vue mais gardés en mémoire. Il est dit que le jour où les Indiens pourront pratiquer leur religion sans avoir peur, un petit garçon aurait un rêve qui indiquerait où la bûche de bois dur contenant les Objets Sacrés et les écrits a été enterrée. Il guiderait son peuple à cet endroit.

Le septième feu

Le Septième prophète qui rendit visite au peuple il y a bien longtemps, est décrit comme étant différent des autres prophètes. Il était jeune et avait une lumière étrange dans ses yeux. Il dit:

« Quand viendra la période du Septième Feu, de Nouvelles Personnes apparaitront. Elles retraceront leurs pas pour redécouvrir les traces laissées sur la route. Leurs pas les conduiront vers les Ainés à qui elles demanderont de les guider dans leur voyage. Mais beaucoup de Ainés se seront endormis. Ils s’éveilleront dans ce nouvel âge sans rien à offrir. Quelques-uns des Ainés seront muets parce que personne ne leur demandera quoi que ce soit. Les nouvelles personnes devront faire attention à la manière dont elles s’approcheront des Ainés. La tâche des nouvelles personnes ne sera pas facile.

Si les nouvelles personnes restent fortes dans leur quête, le Tambour à Eau de la Loge du Midewiwin fera de nouveau entendre sa voix. Il y aura une renaissance de la nation Anishinabé et les vieilles flammes seront attisées. Le Feu Sacré brulera de nouveau.

Le huitième feu

C’est en ce temps là qu’on donnera le choix à la race à la peau blanche entre deux chemins. Si elle choisit le bon chemin, alors le Septième Feu allumera le Huitième et dernier Feu, un Feu éternel de paix, d’amour, de fraternité et de sororité. Si la race à la peau blanche fait le mauvais choix de route, alors la destruction qu’elle a apportée avec elle en venant dans ce pays, se retournera contre elle et causera beaucoup de souffrance et de morts parmi tous les habitants de la terre. »

Les sages de la nation Ojibwé et des personnes d’autres nations ont interprété les deux chemins auxquelles la race à la peau blanche doit faire face, comme étant la route de la technologie et la route de la spiritualité. Ils pensent que la route vers la technologie représente une continuation de la ruée tête baissée vers le développement technologique. C’est cette route qui a conduit la société moderne vers une planète endommagée et brûlée. Serait-il possible que la route vers la technologie représente une ruée vers la destruction? La route vers la spiritualité représente un chemin plus lent, celui que les Autochtones traditionnels ont suivi et qu’ils cherchent à retrouver. La terre n’est pas brûlée sur ce sentier. L’herbe y pousse encore.

Le prophète du Quatrième Feu a parlé d’une ère où deux nations se joindraient pour créer une puissante nation. Il parlait de la venue de la race à la peau blanche et du visage de la fraternité que les Frères à peau blanche pourraient afficher. Il est évident d’après l’histoire de ce pays que ce n’était pas le visage que présentait généralement la race à la peau blanche. La puissante nation mentionnée dans le Quatrième Feu n’a jamais été formée.

Si le peuple naturel de la terre pouvait simplement porter le visage de la fraternité, nous pourrions délivrer notre société du chemin de la destruction. Pourrions-nous faire en sorte que les deux chemins qui représentent deux points de vue du monde diamétralement opposés s’unissent pour former cette puissante nation?

Serait-il possible de former une nouvelle nation qui serait guidée par le respect pour toutes les êtres vivants?

Sommes-nous les personnes du Septième Feu?

Danse des indiens algonquiens (gravure de John White, 1590)




Pourquoi l’obligation de la ceinture de sécurité et celle du masque ne sont pas comparables ?

Par Joseph Stroberg

Dans le but de discréditer les personnes qui refusent la dictature sanitaire et le port du masque obligatoire, d’autres qui fonctionnent encore dans la pensée unique propulsée par les médias mainstream établissent une comparaison entre l’obligation de la ceinture de sécurité dans les automobiles et l’obligation du port du masque. Cependant, les deux ne sont pas vraiment comparables. Ou, plutôt, tenter d’établir des points de rapprochement entre les deux risque fort d’aboutir au constat de leurs nombreuses différences. De plus, prétexter l’existence de mesures contraignantes, coercitives et restrictives de libertés pour en justifier de nouvelles du même type est le choix des tyrans et dictateurs de tous poils ou de leurs valets, mais certes pas celui d’individus qui ont à cœur le bien-être physique, moral, psychique et spirituel des autres.

Pour commencer, les pays qui ont adopté l’obligation de la ceinture de sécurité dans les véhicules motorisés sur les routes et dans les rues des villes l’ont généralement fait à la suite d’études comparatives, des débats parlementaires puis des votes démocratiques. Dans le cas du port du masque, il n’y a eu aucun vote démocratique, mais des décrets décidés sans la moindre consultation populaire. Il n’y a eu aucun débat contradictoire. Et les seules études mises en avant sont quelques rares études (souvent biaisées ou après décision) qui tendent à indiquer un léger avantage du port de certains masques (de type très particulier) en des circonstances spéciales difficilement applicables à la population en général, face à de nombreuses autres études qui n’indiquent pas d’avantage substantiel au port des masques, quels qu’ils soient.

Ensuite, mettre une ceinture de sécurité dans un véhicule automobile ne handicape que très peu les mouvements du conducteur et peu celui des passagers. Et ceci ne peut guère nuire à leur santé physique et mentale. Cela n’entrave pas non plus la respiration ni la vigilance. En cas d’accident, les statistiques indiquent une plus grande probabilité de s’en sortir vivant avec l’usage de la ceinture de sécurité, même si cela ne garantit pas de s’en sortir indemne. D’autres mesures sécuritaires ont été ajoutées (comme les coussins gonflables) pour augmenter la probabilité de faibles blessures. Par contre, un masque gêne plus ou moins gravement la respiration et la concentration, rend plus difficile la communication orale (et la rend impossible pour les malentendants), et semble également susceptible d’altérer le comportement social (voir : Comment leurs masques rendent bêtes et méchants). Cela peut également produire divers problèmes de santé, dont ceux dus à l’accumulation de moisissures, de bactéries et de virus.

Enfin, l’usage de la ceinture de sécurité ne concerne qu’un environnement isolé et sans grand impact social, celui d’un véhicule sur roues et ayant un espace très limité. Alors que le port d’un masque dans les lieux susceptibles d’accueillir un grand nombre de personnes (restaurants, bars, centres sportifs, cinémas, salles de concert, écoles, universités, magasins et centres commerciaux, etc.) et même, pour certains pays, en extérieur (dans les parcs, les rues, etc.), a un fort impact social et tend à diviser la population en deux blocs de plus en plus hostiles : ceux qui se plient aux dictats mondialistes par crainte de punitions, par peur de contamination ou simplement par servilité ; et ceux qui s’y refusent pour diverses raisons.

Concernant, l’idée ou l’hypothèse pandémique et de contamination virale, il s’agit avant tout d’une théorie scientifique et comme toute théorie, elle est susceptible de contestation, contradictions et révisions, et même de voir des preuves contraires s’accumuler contre elle. Combien même une théorie est largement répandue (comme, en son temps, celle de la Terre au centre de l’univers), il suffit d’un seul individu trouvant ses failles pour la mettre à terre (comme un Galilée ou un Giordano Bruno). Et les « scientifiques » perdent leur esprit du même nom s’ils se basent sur le consensus pour valider leurs thèses ou leurs modèles. Ils deviennent alors semblables à des religieux plus ou moins fanatiques qui s’appuient sur des dogmes et se lancent dans des campagnes inquisitoriales face à ceux qui ne les suivent pas. Concernant la justification que certains voudraient scientifique au port du masque, mais qui est bien plus religieuse dans son essence, la théorie virale est avancée. Cependant, elle fait face à une théorie révolutionnaire, celle des exosomes, qui pourrait la ravaler un jour au rang des théories dont on se demande maintenant comment on a pu y croire, comme celle de la Terre plate.

Si nous étions dans de véritables démocraties, les contradicteurs des théories officialisées, des gouvernements et des médias dominants seraient au moins écoutés et libres de s’exprimer sur tous les supports médiatiques. Nous aurions de vrais débats publics. Et nous ne recourions à des décisions coercitives que si celles-ci s’appuyaient sur des conclusions fiables et qui emportent un large assentiment populaire. L’obligation de la ceinture de sécurité n’a rencontré concrètement que très peu d’opposition dans les différents pays qui l’ont mise en place. Par contre, les opposants à l’obligation du port du masque représentent au moins un quart ou un tiers de la population dans les pays concernés. Et ils sont diabolisés, comme jamais les quelques opposants à la ceinture ne l’ont été. En cas de contravention, les amendes sont également souvent bien plus salées.

L’obligation du port du masque en comparaison de celle de la ceinture de sécurité marque incontestablement le glissement des démocraties modernes vers l’état factuel de dictatures. Elle est grandement favorable à la finalisation du Nouvel Ordre Mondial, mais devra être abandonnée si nous voulons construire un réel Nouveau Monde dans lequel les différences de toutes natures sont acceptées et respectées (y compris celles des croyances, des opinions et des points de vue).




Les deux témoins – antithèse

Par Joseph Stroberg

L’article Les deux témoins soulevait l’hypothèse que les deux témoins de l’Apocalypse puissent être les actuels présidents des deux pays du monde les plus puissants sur le plan militaire (bien sûr dans la perspective qui considère ce texte comme réellement prophétique et se rapportant à notre époque). Dans ce présent et court article, nous présentons une vidéo qui expose des faits et leur interprétation dans un sens qui tend à mettre à mal cette hypothèse, au moins en ce qui concerne Trump et dans une moindre mesure Poutine.

La vidéo considère QAnon comme une opération cabalistique menée par une secte et apporte des arguments en faveur de cette hypothèse.

QAnon n’a jamais mentionné lui-même le mot « CABAL »,
il a seulement cité des rumeurs !

Q n’a même pas rempli sa toute première promesse !
Hillary Clinton est toujours LIBRE et voyage !
Alors que Q a prédit son arrestation pour le 30 octobre 2017 !

Trump est AMI avec Bill Gates, les Clinton, Epstein…
Trump est Pro Vaccination, Pro 5G Technology & Science !
Trump n’a aucun pouvoir sur l’Amérique !!!

QAnon est un mouvement d’OPPOSITION CONTRÔLÉE !

Les adeptes fanatiques du culte de QAnon vont partout avec leurs mantras pour détruire les faits et diviser les gens !

https://youtu.be/og9slmpQRYY
[Source : BabylonDecodedFR]



Où conduisent le confinement, le port du masque et la distanciation ?

Par Joseph Stroberg

« Il est vrai, sans mensonge, certain, et très véritable : Ce qui est en bas, est comme ce qui est en haut ; et ce qui est en haut est comme ce qui est en bas, pour faire les miracles d’une seule chose.

Extrait de la Table d’émeraude.


Considérer la vie humaine individuelle et collective sous l’angle de l’analogie entre les lois de la matière et celles de la conscience permet de faire des découvertes étonnantes. Ainsi et par exemple, les oscillations d’un pendule se retrouvent dans l’alternance politique entre droite et gauche ainsi que dans l’alternance sociétale entre patriarcat et matriarcat. Et comme le mouvement d’un pendule est amorti par le frottement de l’air et finit par atteindre un état d’équilibre, on peut suspecter qu’au bout d’une longue période, la politique trouve une forme d’équilibre au centre et la société finit par laisser s’exprimer et agir femmes et hommes avec leurs caractéristiques propres en un tout harmonieux. Les diverses organisations sociales, culturelles, politiques, économiques, etc. s’éloignent progressivement des extrêmes. Cependant, de même qu’un choc brutal peut relancer l’oscillation du pendule, la civilisation n’est probablement jamais à l’abri de se trouver dans un nouvel état critique. Si le choc est trop violent, elle peut même éclater.

Maintenant, est-il possible de découvrir une analogie dans le monde des lois physiques pour ce qui concerne le confinement, le port du masque ou encore la distanciation sociale ? Avec un peu d’imagination, pourquoi pas ? Commençons par le confinement. En physique nucléaire, celui-ci est une voie choisie par les chercheurs pour parvenir à produire des réactions de fusion entre des noyaux d’hydrogène, de tritium ou d’hélium, ceci pour générer une importante quantité d’énergie. De manière plus abordable, les carabines à air comprimé reposent sur le confinement du gaz dans un petit volume. Dans chaque cas, le but est l’explosion ou la libération d’énergie en un temps bref. Cela ne présage alors rien de bon pour une société de se voir confinée artificiellement dans des espaces restreints, surtout si l’on prend en compte les expériences de laboratoire qui ont démontré que des rats en surpopulation devenaient agressifs et en venaient se battre entre eux. La société humaine vaut-elle sur ce plan tellement mieux que des rats ? L’existence des deux guerres mondiales et des conflits continuels ici ou là depuis lors permet d’en douter.

Un matériau fortement contraint finit par imploser, par exploser, par se briser ou par se désagréger d’une manière ou d’une autre. Une civilisation trop endiguée, par confinement ou par d’autres moyens, risque donc de se voir détruite ou transformée radicalement en quelque chose qui n’est pas nécessairement souhaitable. Les diverses lois liberticides auxquelles les différentes nations du globe sont soumises de manière croissante depuis les attentats du 11 septembre 2001 et plus récemment depuis la « plandémie » de la covid-19 vont incontestablement aboutir à une métamorphose complète ou à une explosion de nos sociétés. De nombreux indices (dont l’existence des Georgia Guidestones) concourent pour indiquer que le but d’au moins certaines élites serait d’éliminer une grande partie de l’Humanité pour descendre sous le milliard d’individus. Une nouvelle guerre mondiale ferait pour elles parfaitement l’affaire. Des pandémies qui parviendraient effectivement à tuer en masse le feraient aussi. Mais comme le corps humain ne leur semble pas accommodant pour cela, résistant bien plus que prévu (ou parce que les virus ne seraient en fait pas la cause des maladies virales ?), ils doivent trouver des alternatives pour accélérer les choses.

Les vaccins et leurs toxines — assaisonnés maintenant au besoin de fragments d’ADN ou d’ARN et de composant micro ou nano technologiques — pourraient finalement créer des épidémies artificielles. En sciences physiques, si une réaction chimique est trop lente, on y ajoute un ou plusieurs catalyseurs chargés d’en abaisser le seuil énergétique et donc de la faciliter. Pour détruire ou transformer plus rapidement des corps humains, les vaccins peuvent ainsi se révéler de bons moyens. Ils affaiblissent les corps et produisent des maladies auto-immunes. Même s’ils sont résistants, à force d’être plus ou moins régulièrement empoisonnés, ces derniers peuvent finir par céder, par s’effondrer.
Si le confinement ne parvient pas à briser psychologiquement les individus ou les nations, les vaccins les briseront physiquement. Et si cela ne suffit pas, on y ajoute un bon cocktail d’ondes pulsées (wi-fi, 2G, 3G, 4G, 5G, Bluetooth…) pour produire d’autres effets néfastes ou augmenter le potentiel destructeur des autres moyens.

Le port du masque, avec la limitation de la respiration et de la communication qu’il entraîne, trouve notamment sa correspondance dans les phénomènes optiques ou électromagnétiques d’interférence et de filtrage. Leurs effets sont une transformation ou un affaiblissement des signaux initiaux. Ce qui se présente à la sortie n’a plus grand-chose de commun avec ce qui se trouvait à l’entrée. Le port du masque vise ainsi à rendre l’Humanité plus docile, à lui faire accepter et même réclamer son asservissement, puisque nombreux sont maintenant les êtres humains qui y voient un moyen d’être épargnés par le prétendu méchant virus. Cet outil contribue à dénaturer ou à diminuer la communication et la vitalité. Les réseaux sociaux et la téléphonie sans fil avaient amorcé un mouvement dans le sens du morcellement social. En multipliant et en éparpillant les relations, ils en diminuaient d’autant la qualité. Le masque vient alors apporter sa contribution à la diminution de l’intensité dans les échanges.

La distanciation sociale, elle, est comparable à l’utilisation d’une barrière ou d’un champ répulsif qui empêchent deux particules de se rencontrer. Puisque dans les lieux clos elle s’accompagne souvent de cases et de parcours fléchés, on peut même la voir comme l’établissement d’un réseau cristallin. Et un cristal est particulièrement rigide. Ainsi, on peut s’attendre à ce que la distanciation ait pour objectif, ou au moins comme conséquence imprévue, la métamorphose vers une société sclérosée et qu’il serait désormais difficile de changer. En acceptant de satisfaire à toutes ces nouvelles règles qui veulent devenir des normes pour l’avenir, les êtres humains trop dociles creusent leur tombeau pour ressusciter en cyborgs ou en zombies.

En se pliant aux injonctions de confinement, de port du masque et de distanciation, l’Humanité contribue à construire un monde rigide, déshumanisé, régulé, contrôlé dans le moindre de ses aspects et dont les véritables contacts et échanges humains seront exclus et choses du passé. Les survivants des processus explosifs et destructeurs mis en place vivront dans un « Meilleur des mondes » hyper mécanisés et seront probablement eux-mêmes devenus partiellement des machines. Est-ce vraiment cela que nous voulons ? Si ce n’est pas le cas, il n’y a pas trente-six solutions. La seule consiste à refuser confinement, masque et distanciation, quel qu’en soit le prix ! Si nous avons peur de la maladie ou des amendes salées, peur de perdre notre maison ou notre confort, alors nous vivrons ce « Meilleur des mondes » possibles pour les élites, mais le pire pour nous. C’est cela qui s’en vient à grands pas si nous nous laissons faire. La seule alternative consiste à ne pas attendre que le voisin fasse le premier pas de la désobéissance civile.




Résurrection en terre étrangère

Par Joseph Stroberg

Voici mon premier roman de science-fiction, publié aux Éditions Dédicaces :

[4e de couverture]

Baldirr, un Vijnien, participe à l’expédition de 51 délégués de races galactiques diverses en direction de Solix, une planète à l’humanité peu avancée. Leur destination est une place forte locale pour tenter d’y nouer des relations commerciales. Sans aucun avertissement perceptible d’aucune sorte, les barbares locaux les y massacrent. Baldirr ressuscite grâce au cristal spécial qu’il avait près du cœur. Les autres délégués ne disposaient pas d’une telle technologie. Il se retrouve donc seul et abandonné sur cette planète étrangère, le vaisseau ayant été mystérieusement détruit. Sans ressources et à bout de forces, il survit malgré tout, grâce à une prêtresse autochtone, Lucida.

Il doit tout réapprendre sur cette nouvelle planète et y découvrir une expression émotionnelle et passionnelle qu’il avait négligée dans son monde originel plus mental. Parallèlement, une civilisation galactique puissante menace Vijnia qui ne dispose d’aucun armement. Sur Solix, Baldirr découvre la tentative d’infiltration d’une race reptilienne prédatrice et cherche comment s’opposer à elle avec ses faibles moyens. Le fils de Baldirr, très jeune Vijnien surdoué et génial participe à sa façon aux événements. (…)


Le livre est pour l’instant disponible, en version papier ou ebook, sur les sites suivants :




Société libre ?

Par Joseph Stroberg

Il est paradoxal que nos sociétés modernes mettent autant en avant les notions de démocratie et de liberté quand dans le même temps dans nos régimes prétendument démocratiques, les êtres humains se trouvent de plus en plus contraints, avec très peu de souveraineté et de pouvoir de décision (sauf lorsqu’ils se trouvent au sommet des hiérarchies). Des dizaines de milliers de lois et de règlements prétendent gérer nos vies jusqu’au plus petit détail, depuis notre naissance jusqu’à notre mort, et ceci dans tous les secteurs : scolarité, métier, famille, santé, échanges, communication, loisirs, déplacements… et même jusqu’à notre respiration limitée par le port d’un masque. Nos gestes et paroles sont de plus en plus surveillés, scrutés à la loupe, et même dénoncés comme déviants ou « complotistes » lorsque nous ne marchons pas droit dans les rails du conformisme social, politique, culturel, professionnel, éducatif… et laïc. Parallèlement, par la destruction des religions et des valeurs morales, puis par l’anonymat et le caractère addictif des réseaux sociaux, et enfin par le fait de se cacher maintenant derrière un masque, les individus abandonnent tous les tabous et tendent à compenser leur manque de libertés concrètes par celle du discours et du jugement, critiquant tout et donnant leur avis trop souvent superficiel en toutes circonstances, même lorsqu’ils sont ignorants des domaines considérés. Si dans « l’autrefois » religieux la suprême sanction n’était pas tant la peine de mort que la promesse de l’enfer, dans notre « maintenant » matérialiste, elle a plutôt été remplacée par la perte du portefeuille ou d’un pouvoir social, au pire par la mort elle-même.

La liberté totale implique l’absence totale de règles et donc le règne de l’arbitraire. Si elle n’est pas régulée par un quelconque principe supérieur ou d’autorité, ne serait-ce que moral, elle a obligatoirement comme conséquence le chaos, car les diverses volontés individuelles partent dans toutes les directions et finissent tôt ou tard par se heurter plus ou moins violemment, à l’image des particules d’un fluide. Les sociétés humaines impliquant de multiples individualités aux volontés distinctes ont donc dû trouver, au cours de l’Histoire, des compromis entre le pur arbitraire non régulé et le totalitarisme qui règle le moindre aspect de la vie individuelle et collective. Parfois, le laxisme et l’absence de règles et de lois conduisaient à la barbarie. D’autre fois, des administrations, bureaucraties et systèmes gouvernementaux trop lourds favorisaient l’apparition de tyrannies sous le caractère arbitraire (ou l’arbitrage) d’un seul individu ou groupe d’individus. Les peuples pouvaient se voir alors confrontés à une dictature individuelle (dirigée par un monarque, un grand prêtre ou un chef marchand, selon la caste dominante) ou oligarchique (dirigée par une assemblée de nobles, de prêtres, ou de marchands). Dans la pratique, la caste des producteurs, la plus grande masse du peuple, n’a jamais elle-même vraiment dirigé les destinées de la nation ou du peuple considéré (même pas dans le cas des dictatures communistes, car dans celui-ci, les vrais dirigeants n’appartenaient plus, de facto, à la classe productrice ou ouvrière, mais à une clique, une « nomenklatura » qui jouait un rôle souvent équivalent à celui des anciens nobles, sans en avoir pour autant la grandeur).

L’exercice de la liberté d’action et de choix par un individu dans un groupe implique toujours des conséquences sur un ou plusieurs membres de ce groupe dès qu’il entre en interaction. Soit il agit en contrôlant un minimum ses mouvements et ses gestes (incluant les mouvements de sa langue, ou parole), de sorte à ne pas entrer en collision violente avec les autres, mais plutôt à seulement les effleurer ou à les toucher en douceur. Ou soit il ne se préoccupe guère des conséquences de ses mouvements et auquel cas il augmente plus ou moins considérablement la chance de heurter violemment les autres, de leur nuire, d’empiéter sur leur propre espace de liberté… Dans le premier cas, l’individu tend à agir avec maturité et responsabilité, limitant lui-même volontairement sa liberté. Il devient son propre arbitre, capable de juger l’impact potentiel de ses choix et actes (propos compris) avant de les accomplir. Il diminue volontairement son caractère arbitraire, se fixant lui-même des règles de conduite, comme certains chevaliers pendant le moyen-âge, ou encore comme certains moines, quelle que soit la religion considérée. Ce n’est bien sûr pas réservé à des castes ou à des types d’individus particuliers. C’est avant tout une question de conscience et de degré de maîtrise sur soi-même, quelle que soit la voie d’action choisie par l’individu. Néanmoins, combien existe-t-il à notre époque d’êtres humains qui vivent selon une telle approche, notamment prêts à sacrifier volontairement une partie de leur confort (matériel et même psychologique ou psychique) au profit de la collectivité ? Il ne s’agit pas ici d’une acceptation sous la contrainte, comme dans le cas du port d’un masque sous la menace d’amendes ou par peur d’attraper une maladie. Ce n’est pas non plus pour se faire bien voir ou apprécier. Non, c’est simplement pour ne pas nuire et par respect pour l’espace de liberté d’autrui.

Dans le second cas, l’individu pense prioritairement à lui-même ou est encore dominé par ses instincts, dont celui de survie. Il porte un masque par peur de la maladie ou de mal paraître. Lorsqu’il s’occupe des conséquences de ses actes, c’est le plus souvent à court ou à très court terme et sous un angle de vue plutôt restreint. Pour poursuivre sur l’exemple des masques, il se laisse le plus souvent guider par le conformisme ou par la voix dominante. Il étudie au mieux les conséquences sous le regard de psychopathes, un point de vue presque obligatoirement biaisé. Si on lui dit que la science indique que les vaccins sont sécuritaires et permettent d’empêcher les épidémies, mais qu’il faudra quand même continuer à porter le masque pour éviter que ses gouttelettes potentiellement porteuses de virus ne rendent malade quelqu’un d’autre, alors qu’il est lui-même en très bonne santé, il ne cherchera généralement pas plus loin, satisfait d’une explication simpliste, même si elle peut se révéler incohérente après une analyse plus approfondie. Il se conforte éventuellement dans l’idée qu’il est généreux parce qu’il empêche ainsi les autres d’attraper une maladie épidémique présentée comme très grave, bien qu’il ne voit personne dans la rue tomber raide mort à cause d’elle. Envisager que le confinement, la distanciation sociale et le port du masque puissent largement contribuer à détruire l’économie et le tissu social pour aboutir à moyen terme à un état bien pire que l’épidémie lui effleure rarement l’esprit.

Si l’on se fie par exemple un peu aux statistiques concernant le degré de docilité ou non face à la prochaine vaccination contre ladite maladie, le Québec présente un peuple largement soumis, un peuple qui a abandonné ce qu’il lui restait encore de liberté, sous le prétexte de sécurité sanitaire. Ceci vaut, à peu de choses près, pour de nombreuses autres nations « occidentales ». La tyrannie arbitraire de quelques tireurs de ficelles mondiaux a supprimé largement et presque totalement la liberté individuelle grâce à un ensemble supplémentaire de règles, cette fois orientées autour de la maladie et de la peur de la mort qu’elle engendre. L’incohérence et le changement presque quotidien, ou au moins hebdomadaire ou mensuel de ces règles favorisent la confusion et celle-ci à son tour facilite la diminution de la réflexion et de la lucidité face au réel. Par son degré de soumission, le peuple est ainsi sanctionné par un pouvoir tyrannique arbitraire, parce que les tyrans échappent eux-mêmes à toute possible sanction dans le cadre légal et le système qu’ils ont largement contribué à renforcer, sinon à créer. Leur liberté utilisée abusivement et sans contrôle s’est installée en retirant celle de ceux qui subissent au contraire un énorme contrôle de leur vie. Le « deux poids, deux mesures » est devenu si criant, si visible, qu’il faut être sourd pour ne pas l’entendre et aveugle pour ne pas le voir. La société humaine moderne a perdu la justice en cours de chemin. Les juges sont devenus de simples outils supplémentaires aux mains des dictateurs qui se cachent derrière le mot « démocratie » et derrière les gouvernements modernes.

Dans le passé, la liberté — née d’une situation sans règles écrites, mais avec seulement quelques lois ou commandements oraux ou religieux — aurait pu engendrer une pléthore de conséquences arbitraires. Chacun aurait pu devenir a priori un tyran pour ses voisins. Cependant, de suprêmes sanctions, des mesures de justice communément admises, permettaient de l’éviter. L’individu qui n’était pas capable de lui-même de maîtriser son degré de liberté par rapport à autrui vivait toujours sous la menace de la suprême sanction : enfer, décapitation, écartèlement, flagellation, lapidation par la foule, pendaison, etc. selon les peuples et les époques. Dans nos sociétés matérialistes, les valeurs morales disparues ont laissé la place à des idéologies corrompues, à l’inversion de principes universellement reconnus depuis la nuit des temps et, parallèlement, à la fin de ce type de sanctions suprêmes, puisque la peine de mort a pratiquement disparu de presque toutes nos nations si « civilisées » et que la religion et ses concepts tels que celui d’enfer ont pris également le bord. Les bagnes ont disparu et les prisons sont souvent devenues des hôtels de luxe, à la principale différence de la limitation des déplacements. Celles-ci ne dérangent plus guère les malfrats. Ces derniers peuvent souvent y poursuivre leurs petites « affaires » et préfèrent s’y trouver que dehors sous la neige. Les récidives sont fréquentes. Il en existe beaucoup moins en cas de décapitation.

L’Histoire humaine tend à démontrer que les sociétés les plus libres, à la différence de ce que nous connaissons aujourd’hui, reposaient sur pas ou peu de règles écrites. Les principales lois de vie commune étaient orales, souvent d’inspiration ou de guidance religieuse. La véritable liberté n’étant possible que conjointement avec la responsabilité, comme le sens de cette dernière n’est pas universellement présent en chaque être humain (il en faut probablement encore de beaucoup), pour la permettre néanmoins en de grandes proportions, l’Humanité doit alors mettre en place une mesure qui permette malgré tout de pallier l’irresponsabilité, même du plus grand nombre. Peut-elle trouver mieux que les sanctions suprêmes passées ? Sinon, il faudra probablement se résoudre à en réhabiliter quelques-unes pour ne pas s’enfoncer davantage dans le chaos, mais pour construire au contraire un Nouveau Monde.




Le pour et le contre

Par Joseph Stroberg

[photo : Getty Images]

Au cours de leur existence, individus et sociétés sont amenés à traverser différentes périodes critiques qui représentent autant de défis à relever, de portes à ouvrir vers l’inconnu. Chaque situation peut nécessiter une évaluation profonde des causes du malaise, afin de mieux pouvoir découvrir les remèdes, les solutions qui permettront de résoudre la crise, les clefs ou les mécanismes qui permettront d’ouvrir la porte. Dans chaque cas, nous gagnons à tirer profit de l’usage d’outils ou d’instruments adaptés à la mesure des éléments ayant contribué d’une manière ou d’une autre à produire ou à amplifier le problème. Cependant, s’il est généralement facile de mesurer les dimensions d’une boîte ou la température d’une pièce, il se révèle souvent bien plus complexe d’évaluer correctement les causes d’une crise et probablement aussi difficile de choisir ensuite la meilleure voie de résolution selon le degré de mise en évidence de ces dernières. Il nous est alors souvent nécessaire de peser le pour et le contre, de comparer les risques comportés par tels choix et les bénéfices qu’ils sont susceptibles d’apporter, puis d’en tirer un bilan.

La crise covid-19 se présente, d’un certain point de vue, comme un tableau hyper réaliste de certains peintres décorateurs ou comme une mécanique au moins aussi complexe qu’une automobile. En déterminer les causes est alors au moins aussi difficile que de deviner sans connaissances préalables comment le peindre a bien pu réaliser son œuvre et dans quel but, ou comment l’inventeur a pu créer son automobile et à quoi elle peut bien servir. Si des analyses techniques scientifiques, par divers instruments utilisant notamment des ondes électromagnétiques pénétrantes, peuvent éventuellement permettre de découvrir que la toile du peintre a été réalisée par couches semi-translucides successives (la première pour couvrir la surface avec les couleurs dominantes, la deuxième pour ajouter un niveau de détail, la troisième pour en augmenter la finesse, puis la dernière pour ajouter les jeux de lumière), le commun des mortels trouvera plus facile de regarder l’artiste peindre et ainsi de découvrir son secret.

Pour un novice qui n’aurait jamais vu une automobile, comprendre comment elle peut fonctionner sans être tirée par quelque animal relève aussi d’un gros défi. Sans être ingénieur, il peut avoir néanmoins l’idée d’en soulever le capot et de découvrir alors le moteur et ses instruments auxiliaires. Comprendre la fonction des différents composants, surtout sans pouvoir simultanément les voir fonctionner, n’est pas non plus une tâche aisée. S’il trouvait un peu plus loin ceux-ci éparpillés — vilebrequin, cardan, arbre à cames, bougies d’allumage, courroie de transmission, etc. — aurait-il la moindre chance de pouvoir reconstituer le puzzle ? Le succès serait plus probable en démontant la voiture pièce par pièce, ceci en notant minutieusement chaque emplacement pour pouvoir ensuite la remonter. Ceci lui faciliterait d’ailleurs sans doute aussi la compréhension du rôle de chacune d’elles.

Si analyser la disposition des pigments d’une toile et l’agencement des couleurs est comparable à décortiquer une automobile, dans un cas comme dans l’autre, cela ne suffit pas à comprendre la finalité et pourquoi ça « marche ». Pour obtenir la compréhension du mystère du réalisme saisissant du tableau ou du fonctionnement sans chevaux du véhicule, il ne faut pas rester le nez collé sur la toile ni les yeux sous le capot. Dans le premier cas, nous devons prendre un recul suffisant et découvrir la vision d’ensemble. Dans le second, nous devons nous asseoir au volant et mettre le moteur en marche puis piloter l’engin.

Pour espérer comprendre les véritables causes de ce qu’une instance internationale non élue (l’OMS), la plupart des dirigeants mondiaux et les médias mainstream ont appelé la pandémie Covid-19, nous gagnons à pratiquer une démarche qui combine au moins des approches et méthodes propices à l’analyse d’un tableau de maître décorateur et celles utilisées pour comprendre le fonctionnement d’une automobile. Cette crise comprend en effet une dimension statique — au moins celle des structures et institutions gouvernementales, des compagnies pharmaceutiques souvent multinationales, et de l’OMS — et des éléments dynamiques (principalement les décisions changeantes et contradictoires selon les pays et moments de l’année, et les « vagues » épidémiques et propagations).

L’analyse autant du tableau d’ensemble de la crise Covid-19 que de sa mécanique (notamment les confinements, l’usage des masques, le rituel du lavage des mains, la distanciation) a déjà été traitée sous plusieurs angles dans de nombreux articles alternatifs sur Internet. Lorsque l’on s’en tient aux faits, aux statistiques officielles, à la plupart des études médicales sur la question (surtout celles qui ne dépendent pas d’un financement donnant lieu à des conflits d’Intérêts), on ne peut qu’en déduire que cette crise est artificiellement montée en épingle et entretenue. En d’autres termes, l’interprétation du tableau par les médias dominants et par les gouvernements est erronée. L’explication du mécanisme de transmission et des mesures mises en avant pour y remédier l’est tout autant. Le virus, en admettant qu’il ait pu réellement être isolé (ce qui jusqu’à preuve du contraire n’a pas été fait) et, surtout, qu’il soit la vraie cause du phénomène épidémique dénommé Covid-19, n’a pas la dangerosité qu’on lui attribue officiellement. Tout ceci peut être considéré comme l’aspect « contre » la théorie officielle. Cependant, pour vraiment peser le pour et le contre d’une situation, d’une hypothèse ou d’une décision à prendre, il est quand même nécessaire d’examiner les éléments favorables, les « pour ». Ceux-ci sont ressassés en boucle par les médias mainstream, répétiteurs inlassables de la parole gouvernementale et des éventuelles forces situées derrière.

Peser le pour et le contre nécessite souvent une alternance entre les deux plateaux de la balance, les arguments se renvoyant la balle, les « pour » à gauche du terrain de tennis, et les « contre » à droite (ou vice-versa). Cela peut donner des échanges de questions et de réponses du type suivant, intérieurement pour celui qui s’interroge tout seul ou extérieurement entre plusieurs intervenants :

— Pourquoi le gars isolé dans sa cabane au Nunavut ou en Alaska attrape-t-il tout d’un coup la grippe un certain hiver alors qu’il n’a rencontré personne depuis plus d’un mois ?

— Euh ! Bin le virus dormait dans son corps.

— Mais le système immunitaire n’est-il pas censé tuer les virus ? Pourquoi est-il assez sympa pour en maintenir en vie quelques exemplaires pour la saison prochaine ?

— Euh ! Il faut demander aux virologues. Ils doivent bien avoir une explication. Il y a bien des « porteurs asymptomatiques » pour la covid-19, d’après eux, alors pour la grippe, ça doit bien être pareil.

— Des porteurs asymptomatiques ? Des gens dont le système immunitaire est assez gentil pour laisser traîner quelques poignées de virus ici et là, le temps qu’ils récupèrent avant de pouvoir mener une prochaine invasion tranquillement ? Et pendant ce temps, ils ne sont pas malade ?

— Eh bien, ils ne sont malades que si suffisamment de virus les envahissent ?

— Combien ? 1 million ? 1 milliard ?

— Ça dépend.

— De quoi ?

— De la maladie et de l’état de santé de la personne.

— Et si la personne est en bonne santé, y a-t-il besoin de plus de virus ?

— Peut-être bien que oui.

— Mais un virus n’est pourtant pas un être vivant, puisque notamment il ne sait pas se multiplier tout seul ?

— Parce qu’il utilise le code génétique d’une cellule pour s’y multiplier.

— Et pourquoi celle-ci se laisse-t-elle couillonner ?

— Bin pas toujours ! C’est là que le système immunitaire intervient. Il empêche le virus de rentrer dans la cellule en supprimant son enveloppe qui possède la clef. Et là le virus est bien mort.

— Mais ce n’est déjà pas un être vivant. Tout ce qu’il est censé faire, c’est se faire multiplier dans une cellule. Ce n’est qu’un genre de grosse molécule qui demande d’être dupliquée. Pourquoi cette molécule rendrait-elle malade par ailleurs ?

— Bin, parce qu’elle se multiplie.

— Mais même des milliards de virus, ça n’occupe pas beaucoup de place. Pourquoi ça rendrait malade ?

— Peut-être parce qu’en plus cette molécule est mauvaise pour l’organisme.

— Admettons. Maintenant, pourquoi le fait d’avoir la Covid-19 empêcherait-il d’avoir la Grippe ?

— Les virologues disent qu’en quelque sorte ça bloque l’entrée pour les autres virus.

— Ah bon ? Pourtant, les deux ont une clef d’entrée et peuvent entrer n’importe où sur la paroi cellulaire, tellement il y a de serrures. Et je doute fort que tous les emplacements soient occupés en même temps par une seule variété de virus, sachant que ces virus ne sont pas censés traîner à la porte d’entrée, mais se précipiter à l’intérieur.

— Je ne sais pas. Il faudrait demander à un virologue.

— Ouais, admettons qu’il ait une réponse logique et satisfaisante, et pas une nouvelle rustine à leur théorie qui me paraît de plus en plus foireuse. En attendant, c’est quand même une étrange coïncidence que depuis la covid-19, presque plus personne ne meure de la Grippe, comme si celle-ci avait été rebaptisée. As-tu entendu parler de la théorie révolutionnaire des exosomes ?

Pour pousser à fond une étude des « pour » et des « contre » concernant une théorie, on peut lui opposer une théorie alternative et regarder si cette dernière répond à davantage de points pour justifier des observations. Eh bien, par exemple, il semble que la théorie des exosomes soit plus efficace et plus réaliste que celle des virus (voir notamment : La théorie des exosomes contre celle des virus), même si elle est plus récente.

Toujours avec l’idée de faire la part des choses et d’évaluer le plus justement possible une situation, une théorie, ou une crise, voire même aussi le comportement d’un être humain individuel ou d’un groupe, nous gagnons à éviter le phénomène de projection, bien que ce puisse être difficile, surtout lorsque l’évaluation concerne d’autres personnes. En d’autres termes, il vaut mieux éviter de trop raisonner en fonction de nous-mêmes, de ce que nous aimons ou n’aimons pas, de nos croyances particulières, etc. Si nous jugeons par exemple un Trump de manière négative, nous devrions en fait commencer par nous interroger sur ce qu’il nous renvoie de nous-mêmes dans un jeu de miroirs, parce que chaque être humain peut servir de miroir aux autres. Le défaut que nous percevons chez l’autre peut provenir alors soit du même que nous n’aimons pas voir chez nous et/ou ne voulons pas reconnaître, soit d’une qualité opposée au défaut supposé et dont nous manquons ou croyons manquer. L’image renvoyée d’un Trump orgueilleux a par exemple une assez bonne chance de démontrer en réalité notre manque d’assurance ou d’affirmation de nous-mêmes. Ce que nous voyons chez l’autre est à la mesure de ce que nous sommes. Le degré de noirceur ou de lumière que nous y voyons dépend étroitement de notre propre lumière ou de sa relative absence, de la même manière que la lumière d’une torche renvoyée par un miroir aura nettement moins de puissance d’illumination que celle du Soleil.

Notre lumière intérieure permet d’effacer notre ombre aussi bien qu’elle permet de révéler la vie extérieure jusqu’au moindre détail. Ceci, si nous la laissons grandir et s’exprimer. C’est finalement elle qui révèle les contradictions, les mensonges, les faux-semblants… aussi bien que la cohérence, la vérité et la justice lorsqu’elles sont présentes. Pouvons-nous sérieusement évaluer et apprécier efficacement un être humain, une théorie, ou une situation critique sans d’abord faire croître et s’épanouir notre lumière intérieure ?




États-Unis – La question de l’adéquation

[Source : Réseau International]

par Andrei Martyanov.

Une insurrection ? Pas vraiment. Une insurrection est un soulèvement contre l’autorité et ce qui s’est passé à Washington le 6 n’était pas un soulèvement. C’était une manifestation pacifique qui a tourné à la violence avec l’aide de quelques provocateurs. Elle a été facilement gérée et ce qui importe ici, c’est que l’écrasante majorité des gens qui sont venus au Capitole n’avaient aucune intention de « se soulever » ou d’être des insurgés. Ils sont venus pour manifester. J’ai déjà démontré ce qu’est une véritable insurrection, évoluant vers un soulèvement. On peut comprendre qu’une bimbo de CNN déblatère des conneries sur le sujet, mais y avoir droit de la part d’Andrew Bacevich, un ancien officier cadre… Et pourtant :

« L’insurrection du 6 janvier a été le moment Altamont de cette génération. Tout comme Altamont, elle a fait voler en éclats des illusions qui ne méritaient pas d’être prises au sérieux ».

Non, ce n’était pas une « insurrection », c’est pourquoi elle s’est terminée relativement paisiblement avec, soyons honnêtes, très peu de victimes, aussi regrettables soient-elles, et la reprise des travaux par le Congrès. Peu de moments effrayants et l’humiliation en matière de relations publiques que le Capitole américain (et les États-Unis en général) a endurée à la suite de cela, à l’exception de quelques séquences dramatiques, ont produit un effet nul dans ce que Bacevich lui-même définit comme étant :

« Notre pays est un pays brisé. Si nous ne le reconnaissons pas, la Grande Insurrection de 2021 pourrait n’être qu’un simple précurseur de choses pires à venir ».

Oui, nous le savons et beaucoup le reconnaissent, mais cela ne fait pas d’un pur hooliganisme une insurrection. Utilisons les termes adéquats.

Et si cela ne suffit pas, venons-en à la question de la « liberté d’expression ». Je le répète :

1. Ce qui est connu aux États-Unis comme le « big-tech » n’est pas et n’a jamais été de la « big-tech » – ce sont des sociétés de réseaux sociaux qui ne produisent rien d’autre que du code, qui est téléchargé sur leurs serveurs, qui sont fournis par de VRAIES sociétés de technologie, et le seul produit que Facebook ou Twitter produisent est un exhibitionnisme de masse, des troubles sexuels et psychologiques, et de vastes flux de conneries. C’est pourquoi, personnellement, je n’ai pas de compte FB, Twitter, etc.

2. Toutes ces entreprises dites « big-tech » sont nominalement des entreprises privées. Et ne venez pas me dire qu’elles suppriment toutes les autres ! Ce sont des sociétés privées et le fait que leur monopole (pas vraiment) n’ait pas été brisé est le problème de POTUS et du Congrès américain. Voici ce que j’ai écrit hier en répondant à une personne sur le site du colonel Lang : cette « liberté d’expression » :

@Fred

« Ce droit de « propriété privée » ne s’étend-il qu’au discours politique ou cela signifie-t-il que les boulangeries ne doivent plus faire de gâteaux pour les homosexuels qui se marient et que les entreprises peuvent refuser les personnes que le propriétaire pense être de la mauvaise couleur ?

Ce que vous avez formulé s’appelle « déplacer les poteaux de but ». Ne mélangez pas ici les droits de l’homme fondamentaux et le droit d’utiliser une plateforme privée (OK, théoriquement privée) pour exprimer vos opinions. J’ai pleinement le droit de jeter n’importe qui hors de chez moi s’il commence à violer les normes que j’ai établies dans ma maison. Oui, c’est ce que signifie la propriété privée. Vous voulez que votre opinion soit exprimée publiquement, ce qui n’est PAS votre droit, sinon nous n’aurions pas de pré-modération et d’administrateurs ici – c’est votre droit d’aller créer votre propre « voix », qui va du blog privé sur une ressource d’accès public à un fournisseur d’accès Internet complet avec des serveurs, une infrastructure, etc. Ensuite, vous êtes responsable et tant que votre activité ne viole pas la Constitution, bon vent.

Bien que je sois dégoûté par tout ce qu’on appelle les « géants de la technologie » (pour votre information, ce ne sont pas des entreprises de technologie – elles ne produisent que des pages de code et des troubles psychologiques et psychiatriques de masse), je n’ai pas de compte FB et n’en aurai jamais, je ne tweete pas, etc. Formellement, ils ont raison – notre maison, nos règles. Vous n’aimez pas ça, vivez pleinement le capitalisme et la « démocratie » et faites les vôtres. C’est aussi simple que cela ».

Google, FB, Twitter, etc. sont-ils des vecteurs de l’idéologie et des politiques du parti démocrate-chrétien ? Absolument, ils sont méprisables, mais c’est la société, les utilisateurs, les clients qui les ont rendus tels. Ils ont aussi veillé à être ce qu’ils sont en termes d’influence. Et le gouvernement américain n’a rien fait à ce sujet. Alors, à quoi vous attendez-vous ? Que des recueils d’ordures du Comité national démocrate comme WaPo ou NYT commencent à publier mes articles ? Non. Ils ont leurs propres normes, aussi pathétiques soient-elles, dictées par leurs propriétaires et c’est tout. Ma question est la suivante : où peut-on trouver une véritable plate-forme conservatrice, dans un sens plus large, allant de sa propre infrastructure de réseau social à une presse écrite sérieuse ? Ce qui passe pour des médias « conservateurs » aux États-Unis est aussi conservateur que je suis chinois. Si le président des États-Unis mène sa « politique », ou plutôt son absence de politique, par le biais de ressources privées minables telles que Twitter et Fox News, un cloaque néolibéral néoconservateur, prétendant être « juste et équilibré », à quoi vous attendez-vous ? Les médias américains sont contrôlés de haut en bas par une classe aisée et ils ne permettront pas à une pensée conservatrice sérieuse d’être représentée, surtout parmi une génération qui est franchement stupide, a la capacité d’attention d’un poisson et est incapable de quitter son téléphone des yeux.

Hé, les milliardaires « conservateurs » et les soi-disant « patriotes » avec de l’argent, où est votre initiative, où est votre amour pour la « liberté d’expression », alors que vous ne pouvez même pas faire développer une plateforme alternative ? Oubliez la plateforme, il n’y a pas de penseurs conservateurs de bon niveau parmi vous. En fait, je doute qu’il y ait beaucoup de personnes vraiment brillantes dans ce qui passe aux États-Unis pour un mouvement « conservateur ». Alors, ne vous plaignez pas – vous avez eu une chance, vous l’avez gâchée, tout comme Donald Trump qui n’a rien fait pour changer quoi que ce soit dans les affaires qui comptaient vraiment, même en considérant un sabotage très réel de la part de l’establishment. L’impuissance à une échelle sans précédent. Que des paroles, pas d’actions. Maintenant, « big tech » ferme la porte à ceux qu’il n’aime pas ? Bien sûr. Vous vous attendiez à autre chose ?

Maintenant, avec tous ces discours lancés à la légère, nous ferions mieux de nous réveiller et de voir que l’hystérie des médias ne change absolument rien au consensus de Washington et que, si j’avais eu ma propre plateforme, j’aurais fait taire de très nombreuses idées « de gauche », parce que beaucoup d’entre elles, allant de l’institutionnalisation d’une perversion sexuelle à un racisme radical anti-blanc, méritent d’être rejetées du débat politique, comme étant destructrices et extrémistes. C’est ce que signifie l’adéquation. Quant au Parti républicain, c’est un spectacle bien plus dérangeant que de voir POTUS impuissant. Mais je tiens à préciser que si le Parti démocrate et ses politiques sont claires et présentent un danger, du moins ils en parlent ouvertement, le Parti républicain est une bande de lâches et de traîtres et, en tant que tel, il préside à la destruction du pays. Les whigs, ça vous dit quelque chose ? C’est le terme adéquat.

source : https://smoothiex12.blogspot.com

traduit par Réseau International




Biden et le pouvoir par la force

[Source : Réseau Voltaire via Réseau International]

[Photo : © AP / Julio Cortez]

par Thierry Meyssan

La prise du Capitole par des partisans du président Trump est présentée comme une tentative de coup d’État, alors que celui-ci est toujours à la Maison-Blanche. À bien y regarder, ce pourrait être l’inverse. La liberté d’expression a été confisquée par un pouvoir illégitime, au profit de Joe Biden.

Des boniments habituels

Pour « The West Australian », pour ses derniers jours, Donald Trump comme Adolf Hitler souhaite « le crépuscule des dieux ».

Àchaque élection présidentielle aux États-Unis, on nous explique que le sortant était un monstre, que l’on est désolé des crimes qu’il a commis, mais qu’une aube nouvelle se lève pour l’humanité avec l’accession d’un nouveau chef. Seule exception : l’élection de Donald Trump en 2016. À ce moment là et avant même qu’il ne prête serment, on nous expliquait que ce milliardaire avait été élu à la suite d’une regrettable erreur, qu’il était misogyne, homophobe, raciste, qu’il n’incarnait pas le « pays de la liberté », mais le suprémacisme des « petits blancs » et les intérêts des riches. Durant quatre ans, on ne cessa de nous convaincre que ce diagnostic était juste. On le traita de menteur et l’on passa sous silence ses idées et toutes ses réalisations.

Pour « Milliyet » (Turquie), la vertueuse Amérique est devenue folle.

Oui, car le choc causé par la prise du Capitole est tel que l’on veut bien croire n’importe quoi. Si les États-Unis se dirigent inexorablement vers la guerre civile [1], qu’allons-nous devenir, nous Occidentaux ?

C’est pourquoi nous n’avons pas voulu voir venir la crise qui débute. Seuls quelques journaux grecs avaient récemment exposé les raisons de la colère, que nous traitons depuis cinq ans déjà (c’est-à-dire avant l’élection de Trump).

C’est aussi pourquoi nous ne voulons pas la regarder en face et nous satisfaisons des commentaires aveugles selon lesquels cet épisode honteux n’aura pas de lendemain. Mais qui peut le croire ? Certes les choses vont se calmer un moment et la machine répressive va écraser les manifestants du 6 janvier, mais ce ne sera que partie remise et la guerre civile ne tardera pas.

D’ores et déjà, les non-Occidentaux ont compris que les États-Unis ont de tels problèmes intérieurs qu’ils ne pourront plus se poser en modèle pour le monde et encore moins donner des leçons de démocratie à ceux qu’ils veulent soumettre.

Des élections non-démocratiques

Selon « La Razon » (Espagne), l’insurrection aux États-Unis, ce sont les trumpistes qui ont pris le Capitole.

Lors de l’élection présidentielle de 2000, le monde éberlué a assisté au choix par la Cour suprême d’ignorer le recomptage des bulletins de vote en Floride. Conformément à la Constitution, elle déclara qu’elle n’avait pas à s’ingérer dans le scrutin d’un État fédéré et n’était contrainte que par la décision du gouverneur Jeb Bush qui avait déclaré que son frère George W. Bush avait été élu par ses administrés. Vingt ans plus tard, le monde assiste au rejet des 60 recours déposés par Donald Trump selon lesquels il y a eu des fraudes massives dans de nombreux États.

Ainsi que j’ai précédemment écrit, d’un point de vue juridique US, Al Gore, puis Donald Trump ont perdu. Mais d’un point de vue démocratique, ils ont probablement gagné. À vrai dire, il est impossible de le savoir précisément, mais au vu des résultats des autres élections qui avaient lieu au même moment, cela ne fait guère de doute. La seule chose que l’on peut affirmer, c’est que cette élection n’a rien de démocratique : le dépouillement est assuré par les gouverneurs qui, dans de nombreux États fédérés, choisissent eux-mêmes les fonctionnaires ou les sociétés privées qui le réaliseront. Au contraire, si le système était démocratique, le dépouillement serait effectué par des citoyens en public. Chacun a pu voir des urnes transportées hors des bureaux de vote vers un centre de dépouillement où des fonctionnaires les ouvraient, puis fermaient les rideaux empêchant les citoyens d’en savoir plus. Nul ne peut mettre en cause la sincérité de ces fonctionnaires, mais nul ne peut la garantir non plus. Une élection démocratique ne peut exister que dans la transparence. Par conséquent, cette élection est légale en droit US, mais tout simplement pas démocratique.

Des retournements de situation

Selon le « Corriere della Sera » (Italie), la fureur de Trump c’est l’assaut contre le Capitole.

Pour comprendre les évènements, nous devons observer deux retournements de situation qui ont précédé l’attaque du Capitole.

À la mi-décembre 2020, le président Trump a organisé une réunion au Bureau ovale à laquelle participait le général Michael Flynn. Celui-ci y a exposé son idée de loi martiale pour procéder à des élections transparentes [2]. La plupart des conseillers présents s’y sont opposés, malgré les changements de responsables qui avaient été opérés au Pentagone. Deux semaines plus tard, le 4 janvier 2021, les dix anciens secrétaires à la Défense toujours vivants signaient une brève tribune libre dans le Washington Post [3]. Ils assuraient que tous ceux qui tenteraient d’instaurer une éventuelle loi martiale devraient en répondre devant la Justice. L’unanimité des anciens secrétaires à la Défense atteste que ce projet de loi martiale était faisable et bien réel. Selon le Post [4], qui a reconstitué cette réunion en s’appuyant sur les confidences des anciens secrétaires à la Défense (qui n’y participaient pas, mais en ont été informés), le président Trump n’a jamais envisagé de se maintenir au pouvoir en faisant usage de la violence. Au contraire, il a porté des plaintes et soutenu diverses actions judiciaires pour faire annuler l’élection. Il se préparait à mener campagne pour revenir à la Maison-Blanche en 2025 [5].

Pour le « Hindustan Times » (Inde), les États d’Amérique ne sont plus unis, mais en feu.

Le vice-président Mike Pence, qui était soumis à de fortes pression des jacksoniens, a fait connaître sa position, le 6 janvier, le jour de la réunion des deux assemblées du Congrès en séance jointe [6]. Il constate que son rôle en tant que président de séance est purement cérémoniel et qu’il ne lui appartient pas de trancher le litige, même si une certaine lecture de la Constitution lui en donne théoriquement le droit. Il s’en remet donc aux parlementaires. Agir autrement aurait ouvert la guerre civile qui couve. Dans des moments pareils, chacun sait ce qu’il peut perdre et rares sont ceux qui acceptent de prendre un tel risque, particulièrement parmi les notables. Dès que cette position a été connue, plusieurs membres importants de l’équipe Trump ont donné leur démission. Les jacksoniens ont vécu ces revirements comme des lâchetés et des trahisons à leur idéal et à leur patrie.

Quelques heures plus tard, Donald Trump a tenu un meeting, non loin du Congrès, pour dénoncer une nouvelle fois une « élection volée » et annoncer son retour pour la campagne de 2024. Il n’a jamais appelé ses partisans à prendre le Capitole, même si certains ont pu le comprendre ainsi.

La prise du Capitole

Selon « L’Aube » (Grèce), « Le trumpisme est là et il nous menace »

Quelques groupes qui étaient marginaux durant le meeting ont tenté d’entrer dans le Capitole. Selon les vidéos, la police du Capitole les a laissés entrer sans opposer de véritable résistance. Les manifestants se sont d’abord comportés avec déférence en ce lieu à leurs yeux sacré. Cependant, ils avaient été infiltrés par un groupe d’Antifas. Sans que l’on sache ni pourquoi, ni comment, les choses ont soudain dégénéré. L’hémicycle a été envahi et des bureaux de parlementaires ont été saccagés.

Tous ceux qui ont vécu une guerre civile savent que c’est la pire des choses qui puisse arriver. Comme le philosophe anglais Thomas Hobbes, qui vécut la première guerre civile anglaise, ils sont tous persuadés qu’il vaut mieux subir un État tyrannique que d’être privé d’État (Le Léviathan [7]). Prendre le Capitole et éventuellement renverser « l’ordre » US est un acte lourd de terribles conséquences. Les choses ne sont pas allées jusque là. La police qui avait laissé les manifestants entrer dans le bâtiment les a soudain repoussés avec succès.

Le président Donald Trump a lui-même appelé au calme, mais sans son épouse. Selon la religion nationale US, la bénédiction de Dieu — et donc la paix et la prospérité— doit descendre par le président et la Première dame [8] sur le « peuple élu ». En choisissant de s’exprimer seul, Donald Trump a remis en cause la religion nationale.

Les réactions aux USA

D’après le « Daily Mirror » (Royaume-Uni), désormais aux États-Unis, c’est le gouvernement de la populace.

Des parlementaires démocrates, menés par la présidente de la Chambre Nancy Pelosi, ont immédiatement accusé le président Trump d’avoir lancé ses troupes à l’assaut du Congrès. Ils proposèrent de destituer le président Trump, même s’il ne lui restait que 13 jours de mandat, grâce au 25ème amendement, alinéa 4 de la Constitution. Cette manœuvre, qu’ils avaient déjà évoquée auparavant, permettrait de lui retirer le droit de se représenter.

Cependant le texte invoqué ne devrait pas s’appliquer en ce cas : il porte sur une incapacité imputable à la santé du président. Les débats lors de son adoption portaient sur la crise cardiaque qui empêcha le président Woodrow Wilson de remplir sa charge à la fin de son mandat (2 octobre 1919 au 4 mars 1921) et l’accident cérébral —moins grave— du président Dwight Eisenhower (24 septembre 1955 au 20 janvier 1961) qui le priva temporairement de certaines de ses facultés et le conduisit à partager ses pouvoirs avec son vice-président Richard Nixon.

La classe dirigeante a senti souffler le vent du boulet. Que la prise du Capitole ait été une faillite de sa police, comme on tente de nous en persuader, ou qu’elle ait été organisée sous faux drapeau par les ennemis de Donald Trump, ceux qui l’ont conçue ont la capacité de renverser les institutions et de limoger tout leur personnel.

Les réactions à l’étranger

Pour le « Boston Hérald » (USA), c’est le chaos.

Après un siècle de domination par les États-Unis, le reste du monde ne sait toujours pas ce qu’ils sont. Il ignore que la Constitution avait été écrite pour établir un régime inspiré de la monarchie britannique et qu’elle fut rééquilibrée par 10 amendements qui garantissent les droits des gens. Le pays qu’Alexis de Tocqueville décrit dans De la Démocratie en Amérique [9] est celui de ce compromis, un pays de liberté, mais cet équilibre a été rompu au cours des années Obama. Aveuglé, le reste du monde n’a pas vu que les États-Unis sont redevenus ce qu’ils étaient les quatre premières années de leur fondation : un système oligarchique, cette fois au service d’une classe de milliardaires internationaux. Il a délibérément ignoré la détresse des ex-classes moyennes, les regroupements de population par affinités culturelles et la préparation de deux tiers de la population à la guerre civile.

Les médias chinois ne peuvent s’empêcher de constater le deux poids, deux mesures en comparant les photos de la prise de l’assemblée de Hong Kong par une foule survoltée et celles de Washington. Tandis que les médias russes, occupés par la fête de Noël orthodoxe sourient désabusés devant leur rival historique à terre.

De leur côté, les médias occidentaux ont adhéré sans réserve à la « cancel culture » néo-puritaine qui détruit tous les symboles républicains et les remplace par d’autres glorifiant les minorités, non pour ce qu’elles font, mais parce qu’elles sont minoritaires. Ce faisant, ils se sont un peu plus identifiés à l’idéologie qui oppresse « l’Amérique » [10]. Vassaux soumis, ils ont présenté l’élection US comme si leurs lecteurs allaient y participer et Joe Biden comme leur nouveau maître.

Le « Chicago Tribune » (USA) ne dénonce pas la sédition, mais voit l’insurrection.

Réagissant aux évènements du Capitole, les dirigeants européens prennent leurs rêves pour des réalités : le président allemand et ancien chef des services secrets, Frank-Walter Steinmeier, a déclaré que des manifestants pro-Trump armés avait pris le Capitole ; tandis que le président français et ancien secrétaire d’un philosophe connu, Emmanuel Macron, a dénoncé une atteinte au principe fondamental de la démocratie « Un homme, une voix ».

Non. À quelques exceptions près, les manifestants du Capitole n’étaient pas armés.
Non. La Constitution US ne pose pas du tout l’égalité entre des citoyens de chaque État fédéré.
Oui. C’est bien la classe dirigeante US qui méprise la démocratie et les jacksoniens qui la défendent.

« Dieu nous aide ! », proclame le « Philadephia Daily News » (USA). « La guerre non-civile en est arrivée à ce point : des émeutiers ont pris le Capitole »

Déjà les très grandes fortunes qui se tiennent derrière Joe Biden se sont emparées du pouvoir. Elles ont mis fin à la liberté d’expression. Elles ont « préventivement » fermé les comptes Twitter, Facebook, Instagram, Snapchat et Twitch de la Maison-Blanche, du président Trump et de ses supporters afin de « les empêcher d’appeler à de nouvelles violences » (sic). Ce faisant, elles se sont arrogé les pouvoirs de la Justice et ont échappé au décret Trump du 28 juin 2020 les enjoignant de choisir entre le statut de transporteur neutre d’information ou celui de producteur engagé d’information [11].

Thierry Meyssan

[Notes]

[1] « La guerre civile devient inévitable aux USA », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 15 décembre 2020.

[2] « Le général Flynn, QAnon et les élections US », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 1er décembre 2020.

[3] “The time for questioning the election results has passed”, Washington Post (United States) , Voltaire Network, 4 January 2021.

[4] “Trump’s final efforts to overturn election create discomfort for the military”, Paul Sonne & Missy Ryan & Ellen Narashima, The Washington Post, January 6, 2021.

[5] “‘I’ll See You in Four Years’ : Trump and the Ghost of Grover Cleveland”, Peter Baker, The New York Times, January 3, 2021

[6] “Mike Pence letter to Members of Congress”, by Mike Pence, Voltaire Network, 6 January 2021.

[7] Leviathan or the matter, forme, & power of a common-wealth ecclesiastical and civil, Thomas Hobbes, 1651

[8] Contrairement à une idée reçue, la fonction de « Première dame » n’est pas cérémonielle, mais religieuse. Elle incombe à l’épouse du président et, s’il est célibataire, divorcé ou veuf, à une femme de sa famille qu’il désigne.

[9] De la démocratie en Amérique, Alexis de Tocqueville, Gosselin (1re partie 1835 2ème partie 1840.).

[10] Les Occidentaux sont persuadés que les Noirs et les Hispaniques ont tous voté contre Trump. En réalité ses électeurs comptaient 18 % d’Afro-Américains et 37 % de Latinos selon les instituts de sciences politiques.

[11] “Executive Order on Preventing Online Censorship”, by Donald Trump, Voltaire Network, 28 May 2020.




Nouvelles de la vérité brutale #2

[Source : Amélie Paul (odysee.com) ou Amélie Paul]

« Des gars comme Antony Fauci qui disent n’importe quoi. Il ne connaît rien du tout à propos de rien. Et je lui dirai en pleine face. Rien. Le gars pense qu’on peut prélever un échantillon de sang et le mettre sous un microscope électronique et que s’il contient un virus on va le savoir. Il ne comprend pas la microscopie électronique et il ne comprend pas la médecine et il ne devrait pas être dans la position dans laquelle il est. La plupart de ces gens au sommet sont seulement des administrateurs et n’ont aucune idée de ce qui se passe en bas. Vous savez, ces gens-là ont un agenda, et ce n’est pas ce que nous voulons, étant donné que nous les payons pour qu’ils prennent soin de notre santé. Ils ont un agenda personnel. Ils créent leurs propres règles au fur et à mesure. Ils les changent quand ils veulent. Et ils sont arrogants, comme Tony Fauci qui n’a aucun problème à aller à la télévision devant les gens qui paient leur salaire et leur mentir directement à la caméra. On ne peut pas s’attendre à ce que les moutons respectent vraiment les meilleurs et les plus brillants. Ils ne font pas la différence. Je veux dire, j’aime les humains, ne vous méprenez pas. Mais essentiellement, il y a une très grande majorité d’entre eux qui ne possèdent pas la capacité de juger qui est un très bon scientifique et qui ne l’est pas. Je veux dire, c’est un problème de la science depuis le siècle dernier, parce que ceux qui jugent la science et lui accordent du financement ne la comprennent pas. »

Kary Mullis, inventeur du test PCR (7 min 50 à 9 min 20)




Un nouveau réseau social sans censure

https://freedom.social

Ceux qui utilisent des réseaux sociaux et souhaitent s’affranchir des géants censeurs tels que FB et Google gagneront probablement à s’inscrire dans ce nouveau réseau social.




Fin du mandat de Trump le 11 janvier 2021 ? MàJ2

Source : Donald J. Trump – United States Department of State

Le mandat de Donald J. Trump a pris fin le 2021-01-11 19:49:00.

Capture d’écran du site officiel du Département d’État des États-Unis réalisée à environ 15:14:00, heure de Montréal.


Mise à jour (d’après BNO News) :

Un message disant que le président Donald Trump avait quitté ses fonctions est apparu sur le site Web du département d’État américain, suscitant des spéculations selon lesquelles il a démissionné ou a été démis de ses fonctions. Il a été confirmé plus tard qu’il s’agissait d’une erreur.

Le message est apparu sur une page vide de la biographie du président, disant: « Le mandat de Donald J. Trump a pris fin le 2021-01-11 19:22:18. » Un message similaire est apparu sur la page de biographie du vice-président Mike Pence.

La cause de l’erreur n’était pas immédiatement claire, mais une version archivée de la même page a révélé un message similaire à la mi-décembre, affirmant que le mandat de Trump avait pris fin le 17 décembre. Il est peut-être passé inaperçu car la page ne semble pas être utilisée.

BuzzFeed News, qui a cité deux diplomates non identifiés, a rapporté qu’un «employé mécontent» serait derrière les changements. Il a déclaré que le secrétaire d’État américain Mike Pompeo avait ordonné une enquête interne.

Seconde mise à jour : lorsque l’on tente de retourner sur la page en question, on obtient le message suivant :

« We’re sorry, this site is currently experiencing technical difficulties.
Please try again in a few moments.
Reference ID: »

(Traduction :
« Nous sommes désolés, ce site rencontre actuellement des difficultés techniques.
Veuillez réessayer dans quelques instants.
Pièce d’identité:.)

Malversations d’un employé ou cyberattaque ?

Donald Trump s’était donné publiquement comme mission de drainer le « marais », alias « État Profond » corrompu. Par sa personnalité particulière et ses actions, il n’a laissé presque personne indifférent et s’est créé de nombreux ennemis au sein de ce « Deep State » et de ses complices hors États-Unis. Même si à l’heure actuelle, le marais paraît toujours aussi putride, Trump l’a mis en lumière à la face du monde et aura joué un indéniable rôle de révélateur.




Témoignage de la famille d’un « mort du COVID » (ou pas d’ailleurs…)

[Source : Guy Fawkes News]

Combien d’autres hôpitaux usent honteusement de tels procédés? Ce témoignage a été posté hier sur Facebook. Il est toujours en ligne (pour l’instant). Au delà du fait que cela impacte directement les familles qui ne peuvent pas organiser des obsèques correctement cela fait également gonfler artificiellement les chiffres nationaux de la mortalité COVID :

Et bien voilà j’ai enfin la preuve que l’on nous prend pour des CONS. au décès de mon père hier à l’hôpital de st Nazaire 44, on m’a annoncé qu’il était Covid donc il fallait faire vite. Donc nous n’avions que deux heures devant nous pour venir le voir. À notre arrivée, ont nous a équipé de la tête aux pieds. La morgue est venue le chercher très rapidement. Quand j’ai demandé à récupérer les résultats du test, ils m’on dit qu’il ne pouvait pas l’imprimé car l’ordinateur a planté. Ce matin j’ai dû organisé les obsèques car la mise en bière était programmée pour 15h30. Donc nous avions le droit d’être avec lui pendant 1 heure mais aujourd’hui sans aucune protection 🤔 à part le masque ( même pas de gel ) à notre départ je suis remonté dans le service où il est décédé pour récupérer ses papiers et les résultats du test qui ! Comme vous pouvez le voir est NÉGATIF 🤬. Il va être grand temps de remettre les pendules à l’heure avec se gouvernement de MERDE. j’ai une grosse pensée pour ma sœur et toutes les personnes qui ne pourront pas lui dire au revoir. VIVE CETTE FRANCE DE CONNARD 🖕




Supprimez votre compte WhatsApp sans aucun délai

[Source : https://strategika51.org/]

par Strategika 51.

Cela fait des années que nous avertissons le public sur le danger extrême que constitue la compagnie Facebook inc., laquelle n’est qu’un des bras armés des services spéciaux de l’État profond.

L’application de messagerie WhatsApp a été rachetée par Facebook en février 2014 pour la somme de 19 milliards de dollars US. C’était l’un des meilleurs services de messageries offrant un cryptage dédié end-to-end au point où il était utilisé par les sous-traitants de la CIA dans des pays tiers. La dernière mise à jour de WhatsApp révèle au grand jour la nature extrêmement maléfique de Facebook et par dessus tout son objectif visant à instaurer un totalitarisme fasciste numérique supprimant toute opinion contraire à la propagande de l’État profond.

Toutes les discussions et le partage de photographies et de vidéos sur cette plate-forme sont compromises et enregistrées sur des serveurs souterrains situés dans une demi-douzaine de pays contenant des fichiers-personnes (même si vous utilisez des pseudonymes et changez tous les mois de puce USIM ou carte SIM) pour une durée minimale de 99 ans même après suppression du compte.

Il n’y a pas d’alternatives à WhatsApp même si l’application Signal (que nous utilisons avec parcimonie depuis des années) semble offrir des prestations similaires, elle n’est pas non plus sécurisée et son usage n’offre aucune garantie quant à la protection de la vie privée.

Les géants du numérique tels que Amazon, Twitter, Facebook et Google, et d’autres sont en train de perdre des dizaines de millions d’utilisateurs depuis qu’ils se sont arrogés le droit de façonner, manipuler et orienter l’opinion, nommer des chefs d’État et participer de façons actives dans les révolutions colorées et les guerres hybrides contre toute partie tiers jugée non conforme à leur nouvelle doxa.

Une soixantaine de gouvernements ont ordonné en urgence à leurs officiels de désinstaller WhatsApp et Facebook de leur téléphones mobiles. La Turquie est allée jusqu’à demander à la population de ne plus utiliser WhatsApp pour lutter contre le « fascisme numérique ».




Le dernier combat de Trump

[Source : Entre la plume et l’enclume]

Par Israël Adam Shamir

Le président Trump a été battu de manière décisive, sinon à la loyale. Les espoirs de millions d’électeurs américains ont été écrasés et anéantis. La saga de l’homme orange est terminée. Les vainqueurs ont utilisé un stratagème : ils ont sacrifié le caractère sacré et la sécurité du Capitole, ils ont permis aux intrus d’entrer, ils leur ont permis de prendre des selfies dans le bureau du porte-parole du Congrès, puis ils ont simulé l’horreur et l’indignation. Les tentatives d’appel à la transparence électorale ont été pulvérisées en temps réel, alors que des foules énormes étaient dispersées. Les votes des grands électeurs ont été certifiés, l’ascension de Biden assurée, et les partisans de Trump sont gratifiés du titre de « terroristes nationaux ».

Donald Trump a désavoué les gens qu’il avait personnellement appelés à protester. Ses proches alliés politiques lui retirent leur soutien. En quelques heures, voire quelques minutes, ce dirigeant du monde admiré par des millions de gens est devenu une non-personne. Comme un garnement qui aurait posté une obscénité, il a été interdit de Twitter et de Facebook. Le temps nous dira s’il ira en prison, ce qui est le voue fervent de tant de démocrates, mais sa vie politique semble bien être terminée, même si sa cause est encore vivante. 

Les jeux étaient faits, contre le président Trump, dès le premier jour. Ses ordres étaient ignorés. Les tribunaux américains, les juges, la police, tout le système d’application de la loi était contre lui ; ses ordres se voyaient bloqués ou annulés, tandis que les médias se moquaient de lui et que l’opposition le délégitimait sans relâche. Il a même été bloqué par Fox News. Les États dirigés par le parti démocrate ont ajusté leurs lois pour garantir le résultat des élections. Trump a joué le dindon de la farce du tout début de sa présidence jusqu’à sa fin amère. Il était tenu en laisse par le tout-puissant Deep State, et lorsqu’il a essayé de se libérer, il a suffi qu’il tirent sur la laisse. 

Le 6 janvier, une manifestation massive en sa faveur a eu lieu à Washington, DC. Des centaines de milliers d’Américains sont venus dans la capitale pour demander justice après que la fraude électorale soit devenue évidente. Ils espéraient que les représentants républicains refuseraient de certifier la fraude et nommeraient une commission pour vérifier et recompter les votes. Certains des manifestants ont réussi à s’introduire dans le Capitole, ou la police les a laissés entrer. Cette action pacifique d’occupation du Capitole, l’exercice d’un droit naturel de protester, a été accueillie par des tirs meurtriers, et une jeune manifestante de San Diego, Ashli Babbitt, a été assassinée par la police en civil. Les représentants républicains ont été intimidés et se sont rendus ; Biden a été confirmé dans ses fonctions.

L’horreur et l’indignation des politiciens et des médias du parti démocrate ont été aussi simulées que les nouvelles qu’on nous a servies. L’année dernière, de nombreux bâtiments gouvernementaux avaient été occupés par des militants du BLM soutenus par le parti démocrate, et dans aucun cas la police n’a utilisé d’armes mortelles ou même fait sortir les manifestants des bâtiments.

« Peu après 20 heures mercredi, des centaines de manifestants se sont rassemblés devant l’entrée verrouillée de King Street au Capitole, en scandant « Enfoncez la porte ! » et « Grève générale ! » Quelques instants plus tard, la police a cessé de contrôler des portes de State Street et a permis à la foule de déferler à l’intérieur, rejoignant les milliers de personnes qui s’étaient déjà rassemblées au Capitole pour protester contre les votes. La zone située à l’extérieur de l’Assemblée, où il est prévu de présenter le projet de loi à 11 heures aujourd’hui, était bondée de manifestants qui scandaient « Nous ne partirons pas ». Pas cette fois-ci »…

Le porte-parole du département de l’administration, Tim Donovan, a déclaré que même si les manifestants étaient encouragés à partir, personne ne serait renvoyé de force. … Le maire Dave Cieslewicz a déclaré qu’il avait donné l’instruction … au chef de la police Noble Wray de ne pas permettre à ses officiers de participer à l’évacuation des manifestants du bâtiment ».

C’est ce qui s’était passé à Madison, Wisconsin, en mars 2011, comme nous l’a rappelé Steve Sailer. En effet, c’est ce à quoi s’attendaient les manifestants ; certains étaient habillés en tenues de carnaval flamboyantes ; ils se tenaient correctement, ils étaient pacifiques, ils restaient dans des limites acceptables. Il ne s’agissait pas d’une insurrection ; ils n’ont pas essayé de prendre le contrôle du Congrès de manière significative. Pour eux, c’était une façon honnête et drôle d’exprimer leur indignation. Mais les véritables comploteurs de stratagèmes avaient l’intention de les piéger. Ils ont même assassiné quatre manifestants en espérant que les leurs réagiraient avec violence, mais en vain.

Les manifestants blancs américains sont exceptionnellement non-violents ; comme pour Occupy Wall Street il y a quelques années, les manifestants du Capitole du 6 janvier étaient timides et obéissants comme des agneaux. C’est pour cette raison que le BLM a été inventé, car les Noirs sont capables de se révolter violemment, contrairement aux Blancs bien dressés. Ce n’est pas une question de race : les gilets jaunes français, blancs comme neige, et les nationalistes ukrainiens ont bien combattu la police. Mais les blancs américains ne sont pas enclins aux émeutes, pas depuis la guerre civile. En tant qu’étranger, je ne comprends pas pourquoi les Américains veulent garder leurs armes s’ils ne les utilisent jamais, mais c’est comme ça.

De toute façon, leur non-violence ne leur a servi à rien. Le président élu Biden leur a même dénié le titre de manifestants : « N’allez pas les traiter de protestataires. C’était une foule en émeute, des insurgés, des terroristes nationaux ». En effet, ce nom devrait être réservé aux pillards autorisés par l’État et à leurs frères dans le monde entier, que ce soit à Hong Kong ou à Minsk, à Seattle ou à Portland.  

Les réseaux sociaux russes on comparé les événements de Washington DC à ceux qui se sont déroulés plus près de chez eux et se sont plaints d’un « deux poids, deux mesures ». Les médias américains n’avaient pas exprimé d’indignation lorsque leur homme de paille Boris Eltsine avait bombardé le Parlement russe en 1993. Le New York Times et le Département d’État avaient encouragé la foule nationaliste à prendre d’assaut les bureaux du gouvernement ukrainien en 2014. Ils ont encouragé l’opposition à Minsk à prendre le contrôle de leur parlement après avoir échoué aux élections. Les manifestants biélorusses juraient que les résultats des élections de leur pays étaient truqués, tout comme les partisans de Trump l’ont fait pour les élections américaines, mais Biden ne les a pas traités de « terroristes nationaux ». (En fait, le président Loukachenko non plus : il les a qualifiés de « manifestants », et leurs manifestations violentes ont été dispersées sans qu’un seul coup de feu ne soit tiré). Dans ces cas-là, les Juifs ont l’habitude de répondre : « Comment pouvez-vous comparer ?!

Les Russes ont comparé la « tentative de coup d’État » au Capitole avec leur propre « coup d’État » de 1991, une provocation en partie planifiée à l’avance. En 1991, les organisateurs du faible coup de force n’avaient pas pu arrêter Eltsine et se sont rendus sans résistance ; la vague d’indignation a écarté Gorbatchev et le parti communiste du pouvoir. Au Capitole aussi, la police a fait entrer les « envahisseurs », comme vous pouvez le voir sur cette vidéo transmise par la BBC. D’autres vidéos suggérant l’implication de la police du Capitole dans cette provocation ostensible sont présentées ici. L’indignation orchestrée a permis aux vainqueurs de dénigrer et de chasser un Trump vaincu et ses partisans. Tout comme l’URSS s’est effondrée en août 1991, l’Amérique de Trump s’est effondrée en janvier 2021, et les élites libérales représentant les grandes corporations sont arrivées au pouvoir. Ce résultat a été obtenu grâce à une provocation, mais les partisans ordinaires de Trump étaient vraiment en colère contre le vol des élections. De même, 1991 était une provocation, mais les citoyens russes ordinaires étaient en colère contre la perestroïka de Gorbatchev, tandis que les élites libérales ont détourné cette expression de colère pour démanteler l’État soviétique et transférer tous les actifs à leurs oligarques.

Les gens qui ont une bonne connaissance de l’histoire se réfèrent à l’incendie du Reichstag de février 1933, l’incendie criminel inventé par le gouvernement nazi, nouvellement constitué, lui-même, afin de retourner l’opinion publique contre ses opposants et assumer les pouvoirs d’un état d’urgence. D’autres chercheurs ont cependant affirmé qu’il n’y avait aucune preuve de la complicité des nazis dans ce crime, mais que Hitler avait simplement profité de l’acte indépendant du communiste néerlandais van der Lubbe. Selon l’ Encycopaedia Britannica, l’incendie fait l’objet d’un débat et de recherches permanents. On dira probablement la même chose de l' »invasion » du Capitole, et les chercheurs se demanderont si ce sont les sous-fifres de Biden qui l’ont organisée ou s’ils ont simplement profité de la protestation sincère des trumpistes.

Cela ne fait aucun doute que pour un observateur objectif, les élections de 2020 ont été profondément piratées. Je ne vous ennuierai pas avec trop de détails publiés sur les résultats statistiquement impossibles[1], mais voici un exemple de fraude. La ville de Detroit a donné 95 % de ses voix à Biden/Kamala, un chiffre que M. Kim Jong-un considérerait avec une légère envie, tandis que M. Loukachenko murmurerait : « Comment est-ce possible ? Il est fort probable que ce résultat a été obtenu de la manière suivante:

 Les démocrates de Detroit ont externalisé la récolte des bulletins de vote, les sous-traitant à des barons locaux de la drogue, en leur offrant en échange des licences de commerce de marijuana à des fins récréatives. Ces licences sont ce qu’il y a de mieux depuis le permis d’imprimer de l’argent. Avoir de telles licences, c’est comme avoir son propre distributeur automatique de billets. Vous pouvez lire ici des informations sur leur rentabilité et toutes les démarches que les criminels sont prêts à faire  pour en obtenir. Les démocrates de Detroit ont modifié les lois locales autorisant la vente de marijuana dans leur belle ville (elle était interdite jusqu’en novembre 2020). Ils ont modifié les lois locales prescrivant la délivrance de licences de marijuana aux trafiquants de drogue ayant déjà été condamnés pour trafic de drogue. Ils ont fait sortir les barons de la drogue de prison. Ils ont modifié les lois locales pour permettre la récolte des bulletins de vote, c’est-à-dire la collecte des votes par correspondance et l’aide au remplissage des bulletins. Après cela, les trafiquants de drogue se sont mis à collecter les bulletins de vote par correspondance et à les remplir immédiatement, s’ils étaient consciencieux, ou à les remplir à leur guise, s’ils se sentaient paresseux. Ils avaient à leur disposition une juge, Cynthia Stephens, qui, à elle seule, a fait modifier les lois électorales du Michigan, puis a rejeté les accusations de fraude de Trump.

Oh oui, ma chère, il y en a eu, des fraudes électorales, et dans de nombreux États américains. « Les jeux de hasard, ils connaissent ; ils ne sont pas surpris par une belle main de quatre as », comme disait Mark Twain. Habituellement, les deux parties s’échangent leur place à tour de rôle et trichent chacun à leur tour. Mais cette fois-ci, Trump a convaincu beaucoup de gens que ce serait différent, et que c’était leur dernière chance.

Le problème, c’est que Trump était un mauvais organisateur. Il pouvait gagner les élections, s’il pouvait empêcher le genre de législation de Cynthia Stephens, interdire les bulletins de vote par correspondance, faire respecter l’obligation de présenter des papiers d’identité pour le vote, mobiliser son peuple pour le contrôle des élections. Une tâche redoutable, mais pas impossible, tout en ayant affaire à un adversaire prêt aux trucages. Il aurait même pu faire une révolution le 6 janvier, en mandatant les bonnes personnes pour agir, en formant un QG révolutionnaire, en planifiant une stratégie de prise de contrôle, mais il n’a rien fait de tel. Il pensait probablement que le Congrès verrait les vastes foules et autoriserait la vérification des résultats des élections.

Par ailleurs, il était si naïf qu’il croyait que les révolutions se produisaient toutes seules, comme dans les films. Ce n’est pas le cas. Derrière chaque révolution réussie, il y a beaucoup de planification, de forces armées, d’armes prêtes à l’emploi, de lignes d’approvisionnement, de logistique, de soutien dans les médias et de communications. Trump n’avait rien de tout cela. Il a suffi de lui couper son compte Twitter pour le rendre sourd et muet.

Il n’y a pas eu de tentative de coup d’État, comme l’a correctement déclaré Tyler Durden : « Trump n’a jamais eu la concentration, le sens de l’organisation ou la cohérence idéologique nécessaires pour monter un véritable putsch, et une intrusion de la foule qui a été rapidement dispersée par des agents armés de l’État n’y change rien. Peu après l’intrusion, il a diffusé une vidéo donnant pour instruction à ses partisans de ne pas prendre les sénateurs en otage ou d’emprisonner Mike Pence, mais de « rentrer chez eux ». Aucune faction du gouvernement fédéral ne s’est jointe à la foule sur ordre de Trump, car il ne s’est pas donné la peine d’en diffuser. Tout cet épisode n’a jamais eu la moindre chance d’empêcher la certification de Joe Biden, et encore moins de renverser le gouvernement. Ce n’était qu’une autre mascarade maladroite, et, en ce sens, une fin appropriée à la présidence de Trump ».

Les théories du complot ont joué leur rôle de leurre dans la débâcle. De nombreux trumpistes ont cru aux conspirations des QAnon et des Kayfabe ; ils ont publié des rapports sur l’arrestation de méchants, sur des serveurs confisqués par le FBI, sur Clinton et Biden attendant une justice brutale derrière les barreaux. Cette croyance a désarmé des gens qui, autrement, se seraient battus pour obtenir ce résultat. C’est le problème avec les conspirations : les conspirations imaginaires empêchent les actions réelles.

Néanmoins, je ne veux pas terminer cette pièce sur une note aussi triste et démoralisante. Le président Trump aura été un grand dirigeant. Il a réussi, contre toute attente, à améliorer le sort des travailleurs américains : pour la première fois depuis les années 1970, leurs revenus ont augmenté par rapport aux autres classes. Il a mis fin à l’immigration massive vers les États-Unis : l’immigration légale s’est réduite à un mince filet. Il a évité de nouvelles guerres ; il a essayé de faire la paix avec la Russie. Il a refusé de bombarder l’Iran, même dans les derniers jours de sa présidence, alors même que certains partisans d’Israël lui avaient promis un second mandat s’il y consentait.

Son combat contre la folie du Coronavirus a été sa grande réussite. Il était contre les confinements qui sont sur le point de détruire notre monde si complètement que peu de choses survivront. On se souviendra du dernier grand dirigeant américain qui n’a pas porté le masque de la lâcheté. Il n’a pas pu vaincre le puissant complexe médical, ou FAGMA, ou les maîtres du discours, mais il a essayé.

Le jour de sa défaite, le 6 janvier, c’était le jour de l’Epiphanie, ou l’Adoration des Mages, des Trois Rois Mages qui étaient venus adorer Jésus dans la grotte. C’était aussi la veille de Noël pour l’Eglise d’Orient. C’est la période la plus sombre de l’année ; dorénavant, le jour va s’allonger et nos espoirs vont remonter.

Joindre l’auteur: adam@israelshamir.net

Source: https://www.unz.com/ishamir/trumps-last-stand/

Traduction: Maria Poumier




5G mon amour : enquête sur la face cachée des réseaux mobiles

[Source : La Maison du 21e siècle André Fauteux]

L’auteur de ce récent livre, le journaliste d’enquête français Nicolas Bérard, a été interviewé par Stéphan Bureau, animateur de l’émission de radio Bien entendu, à Radio-Canada, ce 7 janvier 2021.

5G mon amour – Le site du journal L’age de faire (lagedefaire-lejournal.fr)




Les démocrates paniquent? Où est passé l’ordinateur de Pelosi?

[Source : Carrefours du monde]

Une offensive sans précédent de la censure dans les médias sociaux dominants, envers les conservateurs en général, et le président Trump et ses proches soutiens en particulier.

Le président Trump n’a pas terminé son mandat, pourtant Facebook, Instagram et Twitter ont supprimé son compte.

Selon les dernières nouvelles du 8 janvier, les comptes du président Trump, des avocats Lin Wood et Syndey Powell ont tous été supprimés.

Alors beaucoup cherchent une solution de repli et se tournent vers l’application Parler.

Pourtant, Parler aussi est visé par cette offensive de la big tech : Google, Apple et Amazon ont ciblé la plateforme dans une action qui semble coordonnée.

Regardons maintenant quelques informations venant de Californie et qui concernent la lutte contre l’épidémie de COVID19.

Selon les directives de l’État publiées par le ministère californien de la santé le 6 janvier, les résidents californiens ont désormais interdiction de voyager à plus de 200 kilomètres de leur habitation.

Le 6 janvier, le régime chinois, en collaboration avec le gouvernement local, a lancé une vague d’arrestation massive à Hong Kong.

Plus de 50 militants pro-démocratie ont été arrêtés et accusés d’avoir violé la loi de sécurité nationale de Hong Kong.

Le secrétaire d’État américain Mike Pompeo a annoncé qu’il répondrait par une nouvelle série de sanctions contre le gouvernement chinois.

Il enverra également l’ambassadeur des Etats-Unis aux Nations Unies, Kelly Craft, à Taïwan pour protester contre la répression à Hong Kong.

La date exacte a déjà été confirmée. Craft se rendra à Taïwan du 13 au 15 janvier.

C’est la première fois que les États-Unis envoient un ambassadeur des Nations unies à Taïwan.

Beaucoup de gens attendaient le rapport du directeur des services de renseignement américains sur l’enquête relative à l’ingérence étrangère dans l’élection.

Le rapport tant attendu a finalement été rendu public le 7 janvier dernier. 14 pages ont été remises à la commission du Sénat sur le renseignement et diffusées sur certains médias américains.

Au même moment, le directeur national du renseignement américain, John Ratcliffe, a signé une lettre non classifiée de trois pages qui a été remise au Congrès et à certains médias.

Dans cette lettre non classifiée, nous apprenons que Ratcliffe lui-même ne pouvait pas prendre toutes les décisions concernant le rapport d’enquête.

L’Associated Press a rapporté que le Pentagone et le Département de la Justice ont tous deux offert leur aide à la police du Capitole le 6 janvier, mais que ces deux offres ont été rejetées par cette dernière.

Par ailleurs, il y a de plus en plus de preuves montrant l’implication de l’extrême gauche dans l’incident.

John Sullivan, un membre de « Black Lives Matter » de l’Utah, a participé à la prise d’assaut du Capitole. La police l’a arrêté le 7.

Mo Brooks, membre républicain de la Chambre des représentants des États-Unis, a également tweeté que « de plus en plus de preuves montrent que l’ANTIFA a orchestré l’attaque du Capitole avec des tactiques intelligentes de contrôle de la foule ».

Le 8 janvier, Nanci Pelosi a écrit une lettre à ses collègues démocrates du Congrès pour donner une impulsion à la destitution du président Trump avant le 20 janvier.

La gauche radicale tentent d’utiliser l’incident du Capitole pour attaquer davantage le président Trump.

Mais d’un autre côté, le lieutenant-général Thomas McInerney s’est exprimé à la Maison Blanche et une vidéo circule sur internet.

Il dit que des membres des forces spéciales ont profité de l’évènement du Capitol pour obtenir l’ordinateur portable de Nancy Pelosi. Il parle de « haute trahison ».

Ceci expliquerait pourquoi elle est devenue frénétique depuis, et pourquoi elle fait pression pour destituer Trump au plus vite alors qu’il ne reste que quelques jours avant le 20 janvier.

https://youtu.be/0dDtgYGzF5s



Il y a plus de trente ans, le journaliste Jean-Claude Bourret avertissait déjà que nous n’étions pas en démocratie

Il y a plus de trente ans, le journaliste Jean-Claude Bourret avertissait déjà que nous n’étions pas en démocratie et que nous sommes manipulés par les grands groupes financiers internationaux.

[Source : Médiapart]

Superbe analyse de Jean-Claude Bourret, un journaliste INDÉPENDANT clairvoyant et honnête … »Démocratie ? »…

… JCB démontre très clairement :

« L’arnaque est énorme et elle est valable dans tous les pays « démocratiques »… « 

Démocratie ?

L’arnaque est énorme et elle est valable dans tous les pays « démocratiques »

Quand tu en prends conscience – car il faut réfléchir et prendre un peu de hauteur – c’est flippant, comme disent les djeuns.

1ère arnaque : la démocratie qui prévoit qu’est élu, et donc représentant du Peuple, celui qui obtient 50 % des suffrages + une voix.

Ainsi, s’il y a mille votants, est élu celui qui obtient au moins 501 voix, c’est à dire la moitié de mille + une.

Première arnaque : en quoi un « élu » qui obtient 501 voix, est-il plus légitime que son adversaire qui en a obtenu 499 ?

Mais l’arnaque démocratique ne s’arrête pas là.

En donnant tous les pouvoirs au vainqueur selon les « normes » imposées par ceux qui nous dirigent, normes tellement ressassées qu’elles semblent évidentes, et en confiant à l’élu tous les pouvoirs au détriment du perdant… pendant TOUTE la durée de son mandat, on crée un système potentiel de dictature soft.

On le voit avec le dossier « retraites », où chacun comprend bien qu’il y a beaucoup d’intérêts cachés – dont ceux des fonds de pension – et qu’il s’agit pour Macron d’exécuter, avant la fin de son mandat, un programme pensé pour lui par des « intérêts » financiers supérieurs.

Mais l’arnaque démocratique est beaucoup plus vaste. Indépendamment de la réflexion qui doit être la nôtre sur le thème : en quoi un « élu » ayant obtenu un peu plus de la moitié des votants est-il légitime à posséder d’un coup tous les pouvoirs, et à prendre toutes les décidions sans consultation du Peuple, pendant toute la durée de son mandat ?

Il y a cette autre question : Pourquoi les médias – et accessoirement la Constitution – n’exigent-ils pas que l’élu ait obtenu au mois la MOITIÉ des électeurs INSCRITS ?

Car prenez l’élection de Macron, dont chacun, y compris les Macroniens peut constater :

– que le jeune homme, désigné comme Président par BHL alors que Macron, totalement inconnu, venait d’être nommé, ministre de l’économie (poste clef) sous Hollande, a bénéficié pendant un an d’une hallucinante campagne de Presse, faisant la une de dizaines de grands magazines, grâce aux « médias » propriété de ceux qui nous dirigent, sans compter son passage sur les TV propriétés d’amis milliardaires ?

– que ce même jeune homme, étant devenu l’un des deux finalistes face à Le Pen, cette dernière étant diabolisée, comme son père l’a été pendant 40 ans, étant l’adversaire idéale face à Macron. Combien de mes amis ont voté Macron pour faire barrage à Le Pen ?

Et ceux qui nous dirigent espèrent bien nous refaire le coup en 2022, afin de faire réélire leur poulain, qui détruit tous les acquis sociaux pour brader au privé (hôpitaux, SNCF, éducation nationale, forces de l’ordre, retraites, EDF/gaz, banque de France, industrie pharmaceutique, etc.). Il s’agit là d’une des multiples manifestations de manipulations des peuples, la France n’étant pas, et de loin, la seule à pratiquer cette arnaque. On le voit par exemple aux USA ou seuls sont candidats des milliardaires !

Énorme arnaque encore, lorsque l’on entend des députés LREM nous expliquer qu’il représentent « la majorité » du Peuple, et qu’ils sont donc légitimes à mettre en place des réformes – comme les retraites – face à une opposition, nécessairement minoritaire.

Or le 23 avril 2017, 1er tour des Présidentielles, et malgré une énorme campagne de soutien à Macron de la part des TV et magazines, propriétés de ses amis oligarques, Macron n’a obtenu que… 18,1 % des inscrits, soit 8,6 millions de voix sur 47,5 millions d’inscrits.

Au second tour, grâce à l’épouvantail Le Pen, Macron a obtenu 20,7 millions de votes, soit.. .43,6 % des inscrits, ce qui veut dire que : 56,3 % des électeurs n’ont pas voté Macron.

On constate donc cette énième arnaque démocratique… qui ne concerne évidemment pas que Macron, mais TOUS les Présidents de la Vème… à l’exception de de Gaulle. Tous ont été élus avec moins de la moitié des électeurs inscrits !

Et on voudra bien m’épargner l’élection de Chirac face à Le Pen… Je n’oublierai jamais ces jeunes citoyens manipulés, défilant entre les deux tours avec des pancartes « votez escroc, pas facho ! »… C’est à dire que ces jeunes là, connaissaient déjà Chirac à travers de multiples affaires, dénoncées par quelques journaux, mais préféraient un magouilleur à un « fasciste »… On saura plus tard, que le Pen, présent au second tour, avait soudain eu… très peur de devenir Président !

Oui, belle démocratie que la nôtre que l’on peut résumer ainsi :

le système mis en place par l’oligarchie, permet :
– à des candidats d’être représentants du Peuple avec tous pouvoirs pendant la durée de leur mandat.
– à des candidats d’être élus avec… moins de la moitié des inscrits.
– d’éliminer complètement « l’opposition » aux vainqueurs, même si cette opposition représente 49,9 % des votants.

La solution ?
Elle est technique.

Prenez l’affaire des retraites à laquelle personne ne comprend rien (sauf ceux qui l’ont initiée dans les coulisses du pouvoir) : il suffirait de mettre au point un logiciel inviolable sur les Smartphones ou ordinateurs, et de faire un référendum instantané : tu votes oui ou non, en cliquant sur une icône.

Cela permettrait à toute démocratie d’avancer : le pouvoir devrait être très pédagogue avant de lancer un référendum… qui ne coûterait rien (pas de milliers d’écoles et de dizaines de milliers de citoyens pour recevoir les votes dans une urne, puis de « dépouiller » les scrutins… et dont les résultats seraient instantanés.)

En attendant, via le 49/3 imaginé par Debré pour donner au général de Gaulle les pouvoirs de ses décisions, Macron continue de faire ou ceux qui nous dirigent lui ont dit de faire… ou plutôt… de défaire les acquis de nos anciens.

Jean-Claude Bourret




Rapport de fin d’année 2020 de la société satanique mondiale

[Source : Le Saker Francophone]

[NdNM : humour satirique, pour ne pas dire « satyrique »]


Par Dmitry Orlov – Le 30 décembre 2020 – Source Club Orlov

Chers amis satanistes, chers invités, Mesdames et Messieurs ! L’année 2020 a été une année phare pour notre société et pour Sa Majesté satanique ! [Applaudissements]

Notre principale réussite en 2020 a bien sûr été de confiner la moitié de la planète en mettant en scène un virus respiratoire pas trop dangereux, sauf pour les personnes âgées et les gens déjà malades, avec l’aide du sous-fifre satanique Tedros Adhanom Boutros-Boutros-Boutros Ghebreyesus de notre organisation affiliée, l’Organisation Mondiale de la Santé. Cela nous a permis de mettre en œuvre de manière proactive une démolition contrôlée de l’économie mondiale. Elle est susceptible d’enrichir considérablement nos membres, alors que l’inévitable effondrement spontané nous aurait anéantis. [Applaudissements enthousiastes, cris de « Bravo ! »]

Nous ne devons cependant pas nous reposer sur nos lauriers ; le stratagème du virus cessera de fonctionner pour nous à un moment donné. Nous ne voulons pas nous retrouver dans la situation d’un Boutros-Boutros-Boutros qui a crié au loup une fois de trop ! Le battage médiatique se dissipe déjà. L’utilisation du terme « lockdown » est malheureuse ; après tout, c’est de l’argot carcéral américain pour indiquer l’enfermement des détenus dans leurs cellules. De plus, ces satanés Russes semblent avoir développé leur Sputnik V, un vaccin qui fonctionne réellement. Maintenant, tout le monde semble le vouloir au lieu de nos potions toxiques et destructrices de fertilité préférées. Pourtant, cela a fait couler des larmes de joie sur le visage de nombreux satanistes qui ont vu des millions de personnes porter des masques faciaux et se tenir à 1,5 mètre les unes des autres, comme dans l’excellent film de Stanley Kubrik « Eyes Wide Shut » avec Tom Cruise et Nicole Kidman. [Regards confus ; quelques rires étouffés, quelques applaudissements]

Notre autre grand succès de l’année dernière a été l’installation de Kamala Harris, une compatriote sataniste du nom de code « Matilda », comme leader du monde libre. Comme pratiquement toutes les servantes de Sa Majesté satanique, Kamala est stérile ou, si vous préférez, « sans enfants ». Pour être fécond et se multiplier, il faut la grâce de Dieu et, il va sans dire, Dieu n’est pas exactement de notre côté. C’est d’ailleurs pour cette raison que nous sommes toujours à la recherche de sang neuf, de préférence celui d’enfants chrétiens. Cela aide nos membres à rester actifs jusqu’à un âge obscène. Henry Kissinger et George Soros ont eu leur dose. Joe Biden attend maintenant sa transfusion. [Rires]

L’installation de « Matilda«  (son nom de code immortalisé par son compatriote jamaïcain Harry Belafonte) a été une tâche gargantuesque pour nos membres et leurs alliés et sous-fifres du Parti Démocrate et de l’État Profond. Mais tout a fonctionné grâce au merveilleux système d’éducation publique américain. Il a produit plusieurs générations d’Américains qui peuvent à peine compter sur leurs doigts et leurs orteils. S’ils étaient capables de faire de l’arithmétique de base, ils auraient repéré le problème : 74 millions de voix pour Trump plus 81 millions de voix pour Biden nous donnent 155 millions de voix au total. Mais il n’y avait que 153 millions d’électeurs inscrits il y a seulement deux ans, ce qui représente un taux de participation de 101 %. Et puis 160 millions de personnes auraient voté, soit un taux de participation de 103 % ! Comparez cela aux 55,7 % de participation aux élections de 2016. [Sourcils froncés, doigts et orteils qui tremblent nerveusement]

Impossible de donner un sens à ces chiffres. Depuis 2016, la population américaine a augmenté d’un peu moins de 8 millions de personnes. En supposant que la moitié d’entre eux soient devenus en âge de voter, cela ajouterait 4 millions de personnes aux listes électorales. En supposant que tous les électeurs s’inscrivent effectivement pour voter, cela ne ferait que 157 millions. Si on accepte un taux de participation déjà étonnant de 66,6% en 2020, cela représente un peu moins de 105 millions de votes au total, ce qui est loin des 160 millions qui ont été rapportés. Si Trump a obtenu 74 millions de votes, comme on l’a rapporté, alors seulement 31 millions de votes seraient le maximum théorique pour Biden, soit la moitié de celui de Trump. [Silence assommé]

Alors comment Biden et Harris ont-ils pu gagner ? Facile ! De la même façon qu’il a été possible de faire tomber trois gratte-ciel de New York en utilisant deux avions le 11 septembre 2001. Si les gens n’ont pas appris à compter, vous pouvez leur faire croire n’importe quoi ! [Rires, applaudissements]

Ainsi, sauf acte de Dieu, « Matilda » sera installée comme Reine de la Maison Blanche tandis que Joe Biden, maintenu en vie par le sang d’enfants chrétiens, se contentera de signer son nom et de dire « Oui, Madame la Vice-présidente » chaque fois que « Matilda » le touchera avec un bâton. La possibilité d’un acte de Dieu n’est pas à exclure, bien sûr ; souvenez-vous de Sodome et Gomorrhe. Néanmoins, nous devons nous attendre à ce que cette réincarnation particulière de « Matilda » soit couronnée en grande pompe et qu’elle continue à grossir en Amérique, une « Matilda » de plus, pour reprendre les termes inspirés de Hugh Masekela« devenir grosse en Afrique ». Et puis, bien sûr, elle suivra le scénario et « prendra l’argent et courra au Venezuela… » [Halètements étourdis]

https://www.deagel.com/assets/img/logo.png

…parce que, voyez-vous, elle devra le faire ! A la fin de son mandat, il n’y aura pas beaucoup de pays dans lesquels elle pourra continuer à grossir. Et cela nous amène à la dernière partie traditionnelle du rapport de fin d’année : les prévisions. Selon nos amis satanistes de Deagel.com (joli logo satanique discret , au passage, bravo aux concepteurs !) d’ici 2025, les États-Unis perdront 70 % de leur population, 92 % de leur PIB réel et leur économie sera légèrement inférieure à celle du Mexique. Entre-temps, la Chine restera la première économie mondiale, en légère croissance, tandis que l’Inde et la Russie monteront en flèche pour se classer aux deuxième et troisième rangs. Les classements mondiaux seront très différents. L’Allemagne se retrouvera quelque part entre le Chili et l’Afrique du Sud. La Suisse et le Royaume-Uni (si cet anachronisme idiot devait encore exister) se situeront quelque part entre la Slovaquie et la Grèce. Les Suédois seront plus pauvres que les Roumains… et ainsi de suite. Le monde change sous nos yeux et rien ne sera plus jamais pareil. [Silence étonné]

Nous devons cependant garder espoir, car nous pouvons être sûrs que ce monde changé nous offrira de vastes terrains de jeu pour les satanistes que nous sommes, dans les nations du monde autrefois riches mais bientôt démunies. Bien sur, avec le tandem Chine-Russie qui sera à peu près responsable du globe entier, nous serons chassés dans les ténèbres hors du cœur de l’Eurasie et forcés de nous accrocher aux confins du monde, mais avant que cela n’arrive, nous avons tout un festin devant nous ! Rentrez, mes amis ! Le buffet satanique est ouvert !

Dmitry Orlov

Le livre de Dmitry Orlov est l’un des ouvrages fondateurs de cette nouvelle « discipline » que l’on nomme aujourd’hui : « collapsologie » c’est à-dire l’étude de l’effondrement des sociétés ou des civilisations.

Traduit par Hervé, relu par Wayan, pour le Saker Francophone




Les Démocrates en mode panique ?

[Source : Business Bourse]

[NdNM : à mettre éventuellement en parallèle avec les événements du Capitole.]

Alex Newman: « L’Amérique va déchanter ! Trump n’a plus qu’une seule chose à faire… »

Le journaliste Alex Newman dit que si vous pensez que Joe Biden est tout proche de devenir le prochain président des Etats-Unis, grâce à la certification qui ne saurait tarder, eh bien, il y a de fortes chances que vous vous trompiez ! Ce n’est pas encore terminé, et je peux vous affirmer que les comploteurs du coup d’état du Deep State ont tous peur que le président invoque ce qu’on appelle « la loi de l’insurrection ». Cette loi lui permet de mettre fin à un coup d’état ou à une attaque contre l’Amérique en utilisant l’armée ou la milice. Trump a déclaré qu’il avait tenté d’annuler l’élection frauduleuse par tous les moyens légaux mais qu’il avait échoué. 

Voici ce que Alex Newman affirme: 

« L’ancien chef de la « Defense Intelligence Agency » (DIA), le général Michael Flynn, affirme qu’il est sûr à 100% que Trump sera président des Etat-Unis encore, les quatre prochaines années. Il a dit qu’il en est plus que certain. Flynn sait des choses que nous ne savons pas et il échange très régulièrement avec Trump. Le président doit comprendre que s’il baisse les bras et abandonne le combat aujourd’hui, ils ne le laisseront jamais tranquille…C’est un film d’horreur pour l’Amérique. Il y a beaucoup de gens qui pensent que le président a plusieurs options (comme effectivement la loi sur l’insurrection).

J’ai le sentiment que tous ces hauts placés du Deep State sont en train de vraiment paniquer. Il y a plusieurs raisons pour lesquelles je dis cela, et l’une d’elle est cet acharnement pour essayer de le destituer par le biais de 25e amendement, et si cela échoue, ils vont tenter une procédure de destitution classique. Mais pourquoi autant d’hystérie à son encontre ? Si vous imaginez vraiment que dans deux semaines, Trump aura tout simplement céder sa place parce qu’il a perdu, un point c’est tout, et qu’il est ne peut plus rien y faire, pourquoi attachez-vous autant d’attention à le voir disparaître pour jamais ? Je pense que tous ces gens bien pensants sont très inquiets qu’il y ait une redistribution des cartes…Et honnêtement, je pense qu’il y a autre chose. Plusieurs anciens secrétaires de la défense ont écrit une lettre au président Trump pour lui déconseiller d’invoquer la loi sur l’insurrection. D’autres, comme certains généraux avec lesquels j’ai été récemment en contact, disent au contraire qu’il n’a pas d’autres choix d’évoquer la loi sur l’insurrection. Je ne sais pas ce qu’il va faire, et je n’anticipe rien, mais je pense qu’il y a beaucoup de gens très puissants à Washington qui sont carrément terrifiés par ce que Trump pourrait faire, dans les deux prochaines semaines. »

Voici ce qu’Alex Newman a ajouté: 

« Si Trump réussit en fin de compte à rester en place, ce sera une situation extrêmement turbulente. Et si c’est Biden qui passe tout de même, ce sera très compliqué à court terme, mais je crois que ce sera comme la fin de notre république constitutionnelle telle que nous l’avons connue. C’est même plus la peine d’envisager quoi que se soit. S’ils font tout simplement les choses qu’ils ont dit qu’ils allaient faire, je pense que c’est la fin de l’Amérique. Bienvenue au grand Reset ! Bonjour à ce qu’ils appellent le Nouvel Ordre Mondial. Et là, au revoir à toutes nos libertés ! Dites adieu à vos libertés religieuses. Dites adieu à vos libertés les plus élémentaires, votre capacité à gagner votre vie, à votre liberté d’expression, à vos droits d’élire vos dirigeants, de prier pour Dieu, à votre capacité à défendre votre famille. Nous parlons ici des droits fondamentaux et accordés à tout un chacun que nous avons tenus pour acquis en Amérique depuis trop longtemps. Tout ça va disparaître ! »

En bref, une deuxième présidence de Trump signifie une certaine préservation de nos libertés, alors que si Biden prend le relais, je peux vous affirmer que ce sera la fin de l’Amérique comme on la conçoit.

https://www.youtube.com/embed/6jSMYY1mkhw




Des questions concernant le chaos au Capitole auxquelles il faut absolument apporter des réponses. MàJ

[MàJ : Une vidéo de 14 min sur cette problématique :]


[Source : Aube digitale via Profession Gendarme]

Un autre point de vue que celui des media mainstream français. Le premier lien ouvre sur une vidéo de twitter qui montre sur la droite des gens qui regardent tranquillement et en face des gens qui veulent entrer et la police du capitole qui ouvre les barrière pendant qu’un individu au premier plan leur dit d’accélérer.

Auteur : The Most Important News (Etats-Unis) | Editeur : Walt | Vendredi, 08 Janv. 2021 – 08h44

Comme la plupart des Américains, j’ai été absolument horrifié par la violence que j’ai vue au Capitole américain mercredi. Mais j’ai eu du mal à comprendre ce dont j’étais témoin. Les partisans de l’Empire sont presque toujours extrêmement pacifiques, mais beaucoup de ceux qui prenaient d’assaut le Capitole étaient très violents. Cela n’avait aucun sens pour moi. Et comment diable les manifestants sont-ils entrés au Capitole américain en premier lieu ?

Eh bien, il s’avère que la police a en fait ouvert les barricades qui entouraient le Capitole américain et a délibérément permis aux manifestants de prendre d’assaut le bâtiment. Vous pouvez voir cela en vidéo ici

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Je n’ai jamais rien vu de tel de toute ma vie.

Et une fois les barricades ouvertes, au moins un policier a en fait fait avancer les manifestants…

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Le consensus général dans les médias est que ce sont les partisans de Trump qui ont fait cela, mais dans cette vidéo, vous pouvez voir les partisans de Trump essayant en fait d’éloigner les militants d’Antifa alors qu’ils brisaient la vitre…

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Et voici une autre vidéo où vous pouvez entendre les partisans de Trump huer alors qu’un militant Antifa tente de briser une fenêtre …

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Et une fois à l’intérieur du bâtiment, ils ont été rassemblés dans des zones particulières. Par exemple, vous pouvez voir un “gardien” mener les manifestants à différents étages juste ici

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Soit le Congrès américain dispose du pire personnel de sécurité que nous ayons jamais vu, soit on a laissé cela se produire exprès.

Et il y a de nombreux rapports selon lesquels des militants antifa ont été amenés en bus. En fait, un patriote a même enregistré une vidéo des bus d’Antifa qui ont été amenés au coeur de Washington D.C. avec une escorte…

Capture d’écran 2021-01-08 à 21.16.32

Alors qui a fait en sorte que ces bus d’Antifa aient ce genre d’escorte ?

C’est presque comme si quelqu’un était extrêmement déterminé à amener ces militants Antifa à leur lieu de travail afin qu’ils puissent faire le taffe.

Une fois à l’intérieur du Capitole, les militants d’Antifa auraient pu faire un bien meilleur travail de déguisement.

En fait, l’un d’entre eux a déjà été identifié comme un membre de Philly Antifa…

S’il voulait se faire passer pour un “partisan de Trump”, il aurait probablement dû recouvrir le marteau et la faucille qui sont tatoués sur le dos de sa main…

John Sullivan, un habitant de l’Utah, fondateur d’une violente organisation d’extrême gauche connue sous le nom de «Insurgence USA», a été photographié à l’intérieur du Capitole…

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Il a ensuite été interviewé par CNN, mais ils ne lui ont jamais demandé ce qu’il faisait là-bas…

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Le “manifestant” le plus célèbre du chaos du mercredi est peut-être “le gars aux cornes de viking”.

Il s’avère qu’il a été photographié lors d’un rassemblement de BLM en Arizona, portant exactement la même tenue en juin

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Et il a également été photographié lors d’un événement “d’activisme climatique” en 2019

Capture d’écran 2021-01-08 à 21.21.11

Apparemment, son nom est Jake Angeli et il est un “praticien chamanique”. Mais mercredi, il s’est fait passer pour un partisan hardcore de Trump.

Alors pourquoi les grands médias ne peuvent-ils pas rassembler tous ces éléments ?

Il ne devrait pas falloir trop de travail de détective pour identifier un grand nombre de ces personnes.

Alors pourquoi ne le font-ils pas ?

Et avez-vous remarqué que la police a laissé partir la grande majorité des “manifestants” sans les arrêter une fois que tout était fini ?

Les grands médias insistent sur le fait qu’”ils seront arrêtés plus tard”, mais beaucoup de gens n’y croient pas.

Tout cela me semble très étrange.

Juste au moment où un débat sur les preuves d’irrégularités électorales était sur le point de commencer dans les couloirs du Congrès, ces émeutes ont éclaté comme par hasard.

Les membres du Congrès ont été rapidement évacués, et les millions d’Américains qui regardaient n’ont jamais pu assister à un débat honnête sur les élections de 2020.

Lorsque les procédures ont finalement repris, l’atmosphère avait complètement changé et, tout à coup, personne ne s’est intéressé à débattre de la légitimité des résultats des élections.

Alors, qui a réellement profité des émeutes ?

Il est également important de noter que ces émeutes ont porté un coup sévère à tout avenir politique que le président Trump espérait avoir.

D’une pierre deux coups, les militants ont donc neutralisé le débat sur la légitimité de l’élection et ils ont également dévasté le mouvement Trump.

Il semble que quelqu’un jouait vraiment aux “échecs en 4D”, et ce n’était pas Trump et ses partisans.

Et ce n’est que le début. Comme je ne cesse de le répéter, la gauche radicale ne sera jamais satisfaite tant qu’elle n’aura pas atteint tous ses objectifs.

Élire Joe Biden n’était qu’un moyen de se débarrasser de Trump. En fait, la gauche radicale n’aime pas non plus Biden, et elle le combattra amèrement si Biden ne suit pas son programme complet.

En fin de compte, ce qu’ils veulent, c’est une “révolution” à part entière dans ce pays. Et comme nous l’avons vu mercredi, ils feront tout ce qui est en leur pouvoir pour obtenir ce qu’ils veulent.

Traduction de par Aube Digitale




Pour tous ceux qui veulent éviter de se laisser formater par le modèle du Forum Économique Mondial selon une «Grande réinitialisation» censée être induite par le coronavirus

[Source : Horizons et débats via Mondialisation.ca]

Photo Wikipedia

Par Diana Johnstone*

[Image d’entête :]
© World Economic Forum, Flickr, CC BY-NC-SA 2.0
Visionnement du film en réalité virtuelle « Collisions » lors d’une session du Forum économique mondial à Davos, en Suisse, en janvier 2016.


Le grand prétexte qui doit nous conduire vers la dystopie

Dans leur étude « Covid-19. The Great Reset » (« Covid-19 : La grande réinitialisation ») publiée par le Forum économique mondial/World Economic Forum (WEF/FEM), les économistes Klaus Schwab et Thierry Malleret nous donnent à entendre la voix de la future gouvernance mondiale.

En intitulant leur dernière publication au sein du WEF « Covid-19 : The Great Reset », les auteurs associent la pandémie à leur propositions futuristes de façon à provoquer un concert de hauts cris d’illuminations soudaines. Dans le climat de confusion et de méfiance qui règne actuellement, l’enthousiasme avec lequel les économistes Klaus Schwab et Thierry Malleret saluent en la pandémie un signe avant-coureur du bouleversement socio-économique qu’ils présagent laisse à penser que si celui-ci ne s’était pas déclaré tout seul par hasard, ils auraient volontiers créé le Covid-19 de toutes pièces.

En effet, Klaus Schwab, le fondateur du Forum économique mondial, a déjà vigoureusement prôné la « Grande Réinitialisation » en utilisant le changement climatique comme facteur déclencheur de la crise, avant que la toute récente éclosion du Corona virus ne lui fournisse un prétexte encore plus direct de promotion pour ses projets de restructuration du monde.

D’emblée, les auteurs commencent par clamer que

« le monde tel qu’il était dans les premiers mois de 2020 n’existe plus »,

(éd. allemande p. 12)

que des changements radicaux vont façonner une

« nouvelle normalité ».

(id. p. 12)

Nous allons nous-mêmes en être transformés :

« Beaucoup de nos croyances et hypothèses sur ce à quoi le monde pourrait ou devrait ressembler vont être réduites à néant au cours de ce processus ».

(id. p. 13)

Tout au long du livre, les auteurs semblent se réjouir des effets supposés des nombreuses « angoisses » suscitées par le virus, lesquelles sont censées conditionner les gens à désirer les changements radicaux qu’eux-mêmes (les auteurs) appellent de leurs vœux.

Ils utilisent le jargon technocratique pour proclamer que la pandémie est déjà à l’œuvre, modifiant la mentalité humaine afin que celle-ci se conforme à la nouvelle réalité qu’ils croient inévitable.

« Notre crainte sous-jacente et peut-être persistante d’être infecté par un virus (Corona ou autre) […] va donc accélérer la marche implacable de l’automatisation […] ».

(id. p. 183)

Vraiment ?

« En raison de la forte appréhension – provoquée par le Coronavirus – qu’on éprouve à rester assis dans un espace fermé en compagnie de parfaits inconnus, il se peut que beaucoup de gens décident qu’ils préfèrent regarder le dernier film ou la dernière représentation d’opéra à la maison parce qu’au fond c’est ce qu’il y a de mieux à faire ».

(id. p. 234)

« Il y a d’autres effets immédiats qui sont beaucoup plus faciles à prévoir, dont la propreté par exemple. La pandémie va certainement mettre davantage l’accent sur l’hygiène. En particulier, la nouvelle obsession de l’hygiène entraînera la création de nouveaux emballages. Nous serons invités à ne plus toucher aux produits que nous désirons acheter.

Les plaisirs simples, comme sentir un melon ou toucher un fruit, seront mal vus et pourraient même appartenir au passé »

(id. p. 234)

Voilà bien la voix des derniers postulants à la gouvernance-mondiale ! Du haut de leur condescendance les experts décident des « besoins » des masses. Ces désirs supposés sont destinés à correspondre aux objectifs de rentabilité colportés par ces mêmes experts. Leurs plans tournent autour de l’innovation numérique, de l’automatisation massive grâce à « l’intelligence artificielle » et enfin de « l’amélioration » des humains qui seraient alors artificiellement dotés de certaines des caractéristiques des robots : par exemple, pouvoir résoudre des problèmes sans s’embarrasser de considérations éthiques.

Klaus Schwab, ingénieur et économiste de formation, est né à Ravensburg en 1938. Il a fondé son Forum économique mondial (FEM) en 1971, massivement sponsorisé par les multinationales. Ce groupe se réunit une fois par an à Davos, en Suisse – la dernière fois c’était en janvier 2020 et cela aurait dû avoir lieu l’année prochaine en mai, mais sera reporté pour cause de Covid-19.

Klaus Schwab accueille les participants
au premier Symposium De Gestion européen en 1971.
Otto von Habsburg (à gauche) a prononcé le discours principal
lors de la séance d’ouvertureUn puissant lobby

De quoi s’agit-il au juste ? Je décrirais volontiers le FEM comme une combinaison de cabinet-conseil capitaliste et de lobby géant. Ses visions futuristes sont conçues pour piloter les investisseurs dans les domaines rentables de ce que M. Schwab appelle la « Quatrième Révolution industrielle » (4IR) pour ensuite, une fois ces domaines définis, faire pression sur les gouvernements afin qu’ils soutiennent ces investissements au travers de subventions, d’allégements fiscaux, de marchés publics, de réglementations et de lois.

En bref, le FEM est le lobby des nouvelles technologies, de tout ce qui est numérique, de l’intelligence artificielle et du transhumanisme.

Cette organisation est actuellement devenue puissante parce qu’elle opère dans l’environnement du capitalisme d’État, dans lequel le rôle de l’État (surtout aux États-Unis, un peu moins en Europe) a été largement réduit à un rôle de réponse positive aux demandes de ces lobbies, surtout dans le secteur financier.

Puisqu’ils se sentent immunisés contre les obscures aspirations des gens ordinaires par les contributions financières à leurs campagnes électorales, la plupart des hommes politiques d’aujourd’hui sont quasiment dépendants des conseils de lobbies comme le WEF afin qu’on leur dise ce qu’ils doivent faire.

Au XXème siècle, en particulier pendant le New Deal, le gouvernement américain était sous la pression d’intérêts contradictoires. Le succès économique de l’industrie de la défense pendant la Seconde Guerre mondiale a donné naissance au Complexe militaro-industriel (CIM) qui est devenu un facteur structurel permanent de l’économie américaine.

C’est le rôle dominant du CIM et les lobbies qui ont finalement transformé la nation en un capitalisme d’État en lieu et place de l’institution républicaine initiale.

La preuve de cette transformation est l’unanimité avec laquelle le Congrès ne se prive jamais d’approuver des budgets militaires grotesquement gonflés. Le CIM a donné naissance à des médias et à des groupes de réflexion endoctrinant sans cesse le public sur la nécessité existentielle de continuer à investir les richesses de la nation dans la production d’armes de guerre. À moins que les électeurs ne se mettent d’accord, ils ne peuvent trouver aucun moyen d’expression politique face à des élections monopolisées par deux partis pro-MIC.

Le FEM peut être considéré comme le pendant du CIM. Il entend mobiliser les gouvernements et les leaders d’opinion pour promouvoir la « 4IR » qui dominera l’économie et la vie civile au quotidien elle-même.

La pandémie est donc juste un prétexte éphémère ; la nécessité de « protéger l’environnement » va devenir un prétexte plus pérenne. Tout comme le CIM sera présenté comme absolument nécessaire pour « protéger nos libertés », la 4IR sera présentée comme absolument nécessaire pour « sauver l’environnement » – et dans les deux cas, beaucoup des mesures préconisées auront l’effet inverse de celui recherché.

Jusqu’à présent, la tyrannie technologique de la 4IR de M. Schwab n’a pas encore trouvé sa place au sein du capitalisme d’État américain. Mais il semble que ses perspectives soient prometteuses. La Silicon Valley a massivement contribué à la campagne de Joe Biden, ce dernier s’est empressé d’intégrer ses grands pontes dans son équipe de transition.

Mais le vrai danger dans tout cela, à savoir la réinitialisation du pouvoir en entier, ne réside pas dans ce qui est là, mais dans ce qui n’y est pas : une quelconque opposition politique sérieuse.

Jens Stoltenberg, Ursula von der Leyen et John Kerry
au Forum économique mondial

Peut-on rétablir la démocratie ?

Un boulevard est en train de s’ouvrir au Great Reset pour la simple et bonne raison que rien ne s’y oppose. Pas de prise de conscience généralisée des problèmes en cause ni d’organisation politique populaire efficace, rien. C’est pour cette même raison que la dystopie (en tant que véritable anti-utopie) de M. Schwab fait peur.

L’élection présidentielle de 2020 vient d’illustrer la dépolitisation presque totale du peuple américain. Cela peut paraître bizarre si l’on tient compte de la virulence des réactions des partisans politiques en présence. Mais tout cela n’a rien été d’autre que beaucoup de bruit pour rien.

Il n’y a pas eu de véritable débat sur les thèmes d’importance, on n’a soulevé aucune question politique d’envergure, que ce soit au sujet de la guerre ou des orientations du futur développement économique.

Les arguments assez vicieux n’ont visé que les personnes et non pas la politique. Donald Trump, souvent incapable, s’est vu traiter « d’Hitler » tandis que les bellicistes démocrates de Wall Street ont été qualifiés de « socialistes » par les Trumpistes. Mensonges, insultes et chaos ont été omniprésents.

Un renouveau de la démocratie ne peut résulter que d’un engagement organisé et ciblé sur les questions soulevées par les planificateurs de Davos, d’où se dégagerait une opinion publique bien informée qui se prononcerait sur ses choix quant aux innovations technologiques socialement acceptables et celles qui ne le sont pas.

Les signaux d’alarme lancés à la marge n’influenceront pas le rapport de force intellectuel. Ce qu’il faut, c’est que tous les citoyens du monde se réunissent pour étudier les problèmes et se forger une opinion véritablement documentée sur les objectifs et les méthodes de développement du futur.

Tant qu’ils ne seront pas confrontés à des critiques bien informées et précises, la Silicon Valley et ses alliés commerciaux et financiers continueront simplement à faire tout ce qu’ils s’imaginent pouvoir faire, quelles qu’en soient les implications sociales.

Une analyse rigoureuse de la situation devra aboutir aux choix entre les innovations potentiellement utiles et celles qui sont inopportunes afin d’éviter que des notions populaires ne soient abusées pour faire accepter par tous une quelconque « avancée technologique », aussi désastreuse soit-elle.

Redéfinir les questions importantes

Les divergences politiques entre la Gauche et la Droite et entre les républicains et les démocrates se sont accentuées, alors que ces mêmes divergences viennent de se révéler incohérentes, déformées et non pertinentes, fondées davantage sur des préjugés idéologiques que sur des faits avérés. Il faudrait définir de nouvelles orientations politiques plus constructives en abordant des questions spécifiques et concrètes.

Le Prince de Galles et Klaus Schwab à Davos en janvier

Reprenons donc, une par une, les propositions divulguées du Great Reset en les examinant d’un point de vue à la fois pragmatique et éthique.

1 – Du fait de la pandémie, le recours aux conférences téléphoniques via Skype, Zoomou d’autres nouvelles plateformes a fortement augmenté

Le FEM se félicite de cette tendance. Faut-il en conclure que c’est une mauvaise chose ? Pour être juste, cette innovation est positive en ce qu’elle permet à de nombreuses personnes d’assister à des conférences sans les frais, les tracas et le coût environnemental induits par le transport aérien. En revanche, le côté négatif est que cela empêche tout contact humain direct. Il s’agit là d’un problème simple où les aspects positifs semblent l’emporter sur les aspects négatifs.

2 – Faudrait-il que l’enseignement supérieur devienne accessible en ligne, les professeurs dispensant des cours aux étudiants sur Internet ?

Il s’agit d’une question beaucoup plus complexe qui devrait être débattue en profondeur par les établissements d’enseignement eux-mêmes et les communautés dont ils sont tributaires, en pesant le pour et le contre et en gardant à l’esprit que ceux qui fournissent la technologie veulent la vendre et se soucient peu de la valeur du contact humain dans l’éducation – non seulement le contact humain entre l’étudiant et le professeur, mais aussi les contacts entre les étudiants eux-mêmes, qui sont souvent déterminants dans l’existence. Les cours en ligne peuvent être très utiles pour des étudiants géographiquement isolés, mais la disparition de la communauté universitaire serait un pas de plus vers la destruction de la communauté humaine dans son ensemble.

3 – La santé et le « bien-être »

C’est sur ce point précis qu’il faudrait approfondir la réflexion :

« Dans l’ère post-pandémique », disent Schwab et Malleret, « trois industries (au total) vont prospérer : la haute technologie, la santé et le bien-être ».

(id. p. 241)

Pour les planificateurs de Davos, ces trois éléments se recoupent.

Ceux qui croient que le bien-être est essentiellement auto-généré et qu’il dépend des mentalités, des activités et du choix des modes de vie, passent à côté de l’essentiel.

« La combinaison de l’IA [intelligence artificielle], des objets du quotidien connectés à l’internet, des capteurs et de la technologie mobile apportera de nouvelles connaissances sur le bien-être des individus en matière de santé. Ces systèmes surveilleront notre état de santé et nos sentiments, […] fourniront des informations précises sur notre empreinte carbone, notre impact sur la biodiversité, la toxicité des ingrédients que nous consommons et les environnements ou le contexte des espaces au sein desquels nous nous déplaçons, ce qui entraînera des progrès significatifs dans la prise de conscience du bien-être collectif et individuel ».

(id. p. 243s.)

Question : Souhaitons-nous vraiment, ou avons-nous réellement besoin, de tout ce narcissisme cybernétique ? Ne pouvons-nous pas simplement profiter de la vie en aidant un ami, en caressant un chat, en lisant un livre, en écoutant Bach ou en regardant un coucher de soleil ? Nous ferions mieux de décider par nous-mêmes avant que ces gens ne nous chamboulent l’esprit.

4 – La nourriture

Pour ne pas me couper l’appétit, je vais faire l’impasse sur cette question. Les magiciens de la technologie veulent se débarrasser des agriculteurs, de leurs sols souillés et de leurs animaux malpropres et produire industriellement des aliments artificiels créés et améliorés dans de beaux laboratoires bien propres – à partir de quoi, au fait ? Le thème central : le genre humain considéré comme « homo faber ».

5 – Qu’en est-il du travail accompli par l’homme ?

« Selon toute vraisemblance, la récession déclenchée par la pandémie entraînera une forte augmentation de la substitution en matière de main-d’œuvre, c’est-à-dire que le travail physique accompli par l’homme sera remplacé par des robots et des machines « intelligentes », ce qui entraînera des changements permanents et structurels sur le marché du travail ».

(id. p. 61s.)

Ce remplacement est déjà à l’œuvre depuis des décennies. Conjugué à la sous-traitance et à l’immigration, il a de toute façon affaibli le pouvoir collectif du travail. Mais il ne fait aucun doute que les industries technologiques sont prêtes à aller plus loin, bien plus loin encore et également plus vite pour supplanter les humains et les priver de leur travail.

« La crise du Covid-19 et les mesures de distance spatiale qui l’ont accompagnée ont brusquement accéléré ce processus d’innovation et de changement technologique. Les chatbots (les dialogueurs automatiques) qui s’appuient souvent sur la même technologie de reconnaissance vocale que l’Alexa d’Amazon, ainsi que d’autres logiciels capables d’effectuer des tâches à la place du personnel humain, se sont imposés à toute vitesse. Ces innovations, motivées par la nécessité (comme par exemple les mesures d’hygiène), vont bientôt se traduire par la perte de centaines de milliers, voire de millions d’emplois ».

(id. p. 62)

La réduction des coûts de main-d’œuvre a longtemps été le leitmotiv de ces innovations, de même que la volonté interne de l’industrie technologique de « […remplacer en] faisant tout ce qui est en son pouvoir ». On met alors au point des prétextes d’utilité sociétale pour justifier ce procédé. Comme par exemple celui-ci :

« Comme il est fort probable que les consommateurs privilégient dans un avenir proche les services automatisés aux contacts physiques, ce qui se passe actuellement dans le secteur des centres d’appel se produira inévitablement aussi dans d’autres domaines ».

(id. p. 62)

« Comme il est fort probable que les consommateurs privilégient … » ! Tous les gens que je connais se plaignent de l’exaspération ressentie lorsqu’on essaie de joindre une banque ou une compagnie d’assurance afin de leur exposer une situation d’urgence et qu’au lieu d’un véritable interlocuteur on se trouve confronté à une voix dépersonnalisée et à une sélection de numéros non pertinents sur lesquels il faut cliquer. Je sous-estime peut-être le niveau d’hostilité envers ses semblables qui imprègne la société actuelle, mais j’ai l’impression qu’il existe de la part du public une forte demande implicite en faveur de moins de services automatisés et davantage de contacts directs avec des personnes réelles qui peuvent penser en dehors de l’algorithme et comprendre réellement le problème, plutôt que de se contenter de recracher des corrections d’erreurs préprogrammées.

Dans ce domaine l’insatisfaction est massive. Mais nous n’en entendons pas parler car nos médias veulent nous persuader qu’actuellement notre plus gros problème existentiel réside dans la confusion ressentie par un quelconque individu confronté à l’indétermination de l’orientation sexuelle d’un autre individu.

En cela, je soutiens que la demande des consommateurs se conjugue au besoin désespéré des individus capables et désireux de gagner leur vie. Les technocrates, eux, gagnent très bien leur vie en privant d’autres personnes de la possibilité de gagner la leur.

Et voici une autre de leurs idées lumineuses :

« Dans des villes aussi différentes que Hangzhou, Washington DC et Tel-Aviv, par exemple, on s’efforce de passer de programmes pilotes à des opérations à grande échelle capables de mettre en place une armée de robots de livraison dans les rues et dans les airs ».

(id. p. 185)

Quelle superbe alternative au salaire versé aux livreurs humains, leur moyen de subsistance !

En outre, remarquons au passage qu’un homme qui roule sur un vélo de livraison utilise une énergie renouvelable. Mais tous ces robots et ces drones ? Des piles, des piles et encore des piles ! Fabriquées à partir de quels matériaux, provenant d’où et produites de quelle façon ? Fabriquées par d’autres robots ? D’où vient l’énergie qui remplace non seulement les combustibles fossiles mais aussi l’effort physique humain ?

Lors de la dernière réunion de Davos, l’intellectuel israélien Yuval Harari a lancé un puissant avertissement :

« Alors que par le passé, les gens devaient lutter contre l’exploitation, au XXIème siècle, la véritable lutte d’envergure se fera contre l’insignifiance. […] Ceux qui échouent dans la lutte contre l’insignifiance formeront une nouvelle « classe inutile » – non pas du point de vue de leurs amis et de leur famille, mais inutile du point de vue du système économique et politique. Et cette classe inutile sera séparée de l’élite de plus en plus puissante par un fossé toujours plus large ».[1]

6 – Et enfin, parlons de l’armée

Nos prophètes de malheur du capitalisme prédisent l’effondrement partiel de l’aviation civile et de l’industrie du transport aérien, car les gens vont tous décider de rester chez eux, collés à leurs écrans. Mais ne vous en faites pas !

« Cela fait du secteur aérospatial de la défense une exception et un refuge relativement sûr ». Sûr pour l’investissement en capital, cela s’entend. Au lieu de vacances passées sur des plages ensoleillées, nous pouvons nous attendre à des guerres spatiales. Cela pourrait arriver bien plus tôt que prévu, car, comme le conclut la Brookings Institution dans un rapport de 2018 sur « la façon dont l’intelligence artificielle (IA) transforme le monde », tout va plus vite maintenant, y compris la guerre :

« L’analyse des Big Data associée à l’IA aura un impact profond sur l’analyse du renseignement, car de vastes quantités de données sont passées au crible en temps quasi réel […], ce qui permet aux chefs militaires et à leur état-major d’atteindre des niveaux d’analyse et de productivité sans précédent dans le domaine du renseignement. Les fonctions de commandement et de contrôle subiront un impact similaire, car les responsables humains délèguent certaines décisions de routine et, dans des circonstances particulières, des décisions clés à des plates-formes d’IA, ce qui réduit considérablement le temps nécessaire pour lier la décision à l’action qui en découle ».[2]

Donc, pas de danger qu’un officier au grand cœur hésite à déclencher la troisième guerre mondiale par attachement sentimental envers l’humanité. Si la plateforme IA considère que c’est une opportunité, on fonce !

« En fin de compte, la guerre n’est plus qu’une compétition sur le temps de réaction, dans lequel le camp le plus apte à décider rapidement et à passer le plus vite à l’action l’emportera pratiquement toujours. En effet, les systèmes de renseignement en intelligence artificielle, en liaison avec les systèmes de commandement et de contrôle assistés par l’IA, peuvent agir sur les supports décisionnels ainsi que sur la prise de décision en les faisant passer à une vitesse largement supérieure à celle des méthodes de guerre traditionnelles.

Ce processus sera si rapide, en particulier quand il sera couplé à des décisions automatiques de déploiement de systèmes d’armes autonomes dotées d’intelligence artificielle aux conséquences mortelles, qu’un nouveau terme a été spécifiquement créé pour désigner la vitesse à laquelle la guerre pourrait désormais être livrée : Hyperwar ».[3]

Les Américains ont le choix. Soit ils continuent à se chamailler à propos de futilités, soit ils se réveillent – se réveillent vraiment, reconnaissent la réalité planifiée pour ce qu’elle est et agissent en conséquence.

L’avenir sera déterminé, pour une partie considérable, par les choix en matière d’investissement. Non pas par des discours inconvenants et plutôt peu en recourant au vote électoral, mais essentiellement par les choix d’investissement.

Si le peuple veut reprendre le pouvoir, il doit réaffirmer son contrôle sur la façon dont le capital est investi et à quelles fins.

Et si le capital privé rechigne, il faudra le nationaliser. C’est la seule révolution possible – et c’est aussi le seul conservatisme, la seule façon de préserver des conditions de vie décentes. C’est en cela que consiste la véritable politique.

Notes :

https://www.weforum.org/agenda/2020/01/yuval-hararis-warning-davos-speech-future-predications/
https://www.brookings.edu/research/how-artificial-intelligence-is-transforming-the-world/
3 Op. cit.

Cet article a été publié [en anglais] à consortiumnews, le 24 novembre 2020.

* [À propos de l’auteur]

Diana Johnstone vit à Paris. Son dernier livre est «Circle in the Darkness: Memoirs of a World Watcher» (Mémoires d’un observateur du monde). Atlanta 2020. (ISBN 978-1-949762-13-6). Ell a également publié: «La Croisade des fous: Yougoslavie, première guerre de la mondialisation». Montreuil 2005. (ISBN 2841095339). «Hillary Clinton. La reine du chaos». Paris 2016. (ISBN 978-2-915854-85-5). Elle a écrit par ailleurs une préface et un commentaire aux mémoires de son père, Paul H. Johnstone, ancien analyste principal au sein du groupe Strategic Weapons Evaluation Group(WSEG) au Pentagone. Les mémoires ont été publiées sous le titre «From MAD to Madness. Inside Pentagon Nuclear Planning» en 2017.
Vous pouvez joindre Mme Johnstone à l’adresse électronique : diana.johnstone@wanadoo.fr


[Voir aussi : La RTS invite Patrick Artus pour expliquer le Great Reset qui nous attend]




MAL TRAITÉS, le documentaire qui dérange Big Pharma et ses affidés

[Source : Les 7 du Québec]

Mal traités, la suite de Hold-Up, un documentaire choc.
https://youtu.be/q6oFmqf5l3s

Lien vers le documentaire : https://maltraites-ledoc.com/




Trump s’élève contre les violences qui ont eu lieu au Capitole et mentionne la transition le 20 janvier

[Source : @TeamTrump – Team Trump (parler.com)]




Le coup d’État du Capitole ?

[Source : La Croix du Sud]

[Voir aussi : Qui était derrière les événements du Capitole ?]

https://youtu.be/RmEuxSjAhQM

Photo des manifestants : PHOTOS: Mob Of Far-Right Trump Supporters Breach U.S Capitol Building | WBUR News

PHOTOS: Mob Of Far-Right Trump Supporters Breach U.S Capitol Building

[Une foule de partisans d’extrême droite de Trump pénètre de force dans le Capitole américain]

Members of the National Guard assist police officers in dispersing protesters who are gathering at the U.S. Capitol Building.(Tasos Katopodis/Getty Images)
Members of the National Guard assist police officers in dispersing protesters who are gathering at the U.S. Capitol Building.(Tasos Katopodis/Getty Images)
A pro-Trump mob breaks into the U.S. Capitol. (Win McNamee/Getty Images)
A pro-Trump mob breaks into the U.S. Capitol. (Win McNamee/Getty Images)
A protester takes a photo with police officers in riot gear dispersing protesters gathering at the U.S. Capitol Building. (Tasos Katopodis/Getty Images)
A protester takes a photo with police officers in riot gear dispersing protesters gathering at the U.S. Capitol Building. (Tasos Katopodis/Getty Images)
With the U.S. Capitol in the background, lights from police vehicles illuminate Pennsylvania Avenue. (Carolyn Kaster/AP)
With the U.S. Capitol in the background, lights from police vehicles illuminate Pennsylvania Avenue. (Carolyn Kaster/AP)
People are seen in the House gallery as protesters try to break into the House Chamber. (Andrew Harnik/AP)
People are seen in the House gallery as protesters try to break into the House Chamber. (Andrew Harnik/AP)
Trump supporters gathered in the nation's capital Wednesday to protest the ratification of President-elect Joe Biden's Electoral College victory over President Trump in the 2020 election. A group of Republican senators said they would reject the Electoral College votes of several states unless Congress appointed a commission to audit the election results. (Samuel Corum/Getty Images)
Trump supporters gathered in the nation’s capital Wednesday to protest the ratification of President-elect Joe Biden’s Electoral College victory over President Trump in the 2020 election. A group of Republican senators said they would reject the Electoral College votes of several states unless Congress appointed a commission to audit the election results. (Samuel Corum/Getty Images)
Demonstrators breached security and entered the Capitol. (Saul Loeb/AFP via Getty Images)
Demonstrators breached security and entered the Capitol. (Saul Loeb/AFP via Getty Images)
A U.S. Capitol police officer wears a gas mask as supporters of US President Donald Trump enter the Capitol on Jan. 6, 2021, in Washington, D.C. (Saul Loeb/AFP via Getty Images)
A U.S. Capitol police officer wears a gas mask as supporters of US President Donald Trump enter the Capitol on Jan. 6, 2021, in Washington, D.C. (Saul Loeb/AFP via Getty Images)
Supporters of U.S. President Donald Trump enter the U.S. Capitol's Rotunda. (Saul Loeb/AFP via Getty Images)
Supporters of U.S. President Donald Trump enter the U.S. Capitol’s Rotunda. (Saul Loeb/AFP via Getty Images)
(Saul Loeb/AFP via Getty Images)
(Saul Loeb/AFP via Getty Images)
(Saul Loeb/AFP via Getty Images)
(Saul Loeb/AFP via Getty Images)
Supporters of President Donald Trump gather outside the Capitol's Rotunda. (Olivier Douliery/AFP via Getty Images)
Supporters of President Donald Trump gather outside the Capitol’s Rotunda. (Olivier Douliery/AFP via Getty Images)
Capitol police officers point their guns at a door that was vandalized in the House Chamber during a joint session of Congress on Wednesday. (Drew Angerer/Getty Images)
Capitol police officers point their guns at a door that was vandalized in the House Chamber during a joint session of Congress on Wednesday. (Drew Angerer/Getty Images)
A protester is seen hanging from the balcony in the Senate Chamber. (Win McNamee/Getty Images)
A protester is seen hanging from the balcony in the Senate Chamber. (Win McNamee/Getty Images)
Trump supporters try to break through a police barrier at the Capitol in Washington. (Julio Cortez/AP)
Trump supporters try to break through a police barrier at the Capitol in Washington. (Julio Cortez/AP)
People run in the halls as protesters try to break into the House Chamber. (Andrew Harnik/AP)
People run in the halls as protesters try to break into the House Chamber. (Andrew Harnik/AP)
People shelter in the House gallery as protesters try to break into the House Chamber. (Andrew Harnik/AP)
People shelter in the House gallery as protesters try to break into the House Chamber. (Andrew Harnik/AP)
Security barricades the door of the House chamber as protesters try to break in to the joint session of Congress certifying the Electoral College vote on Wednesday. (Tom Williams/CQ-Roll Call, Inc via Getty Images)
Security barricades the door of the House chamber as protesters try to break in to the joint session of Congress certifying the Electoral College vote on Wednesday. (Tom Williams/CQ-Roll Call, Inc via Getty Images)

This article was originally published on January 06, 2021.


Trump appelle au calme :

GreenLife sur Twitter : « Appel au calme de D Trump censuré par twitter et FB. Partagez en masse 🙏 https://t.co/mJAFPsCjnV » / Twitter :

https://twitter.com/GreenLi82716253/status/1347065539554914314

Le manifestant à cornes :

𝗯𝗿𝘂𝗻𝗼lp #MakeFranceGreatAgain #MAGA sur Twitter : « Partagé par @fcristian11, un document qui confirme que ce sont des antifas qui se sont infiltrés parmi les partisans de Trump pour semer le désordre https://t.co/818cCkGRIO » / Twitter


La reconnaissance faciale montre l’intrusion des antifas :

This story is no longer available – Washington Times (https://www.washingtontimes.com/news/2021/jan/6/xrvision-firm-cl/)


La police laisse entrer les manifestants :

katie sur Twitter : « the police opened the fucking gates. https://t.co/HyDURXfoaB » / Twitter

https://twitter.com/cevansavenger/status/1346920924310867968

Prise de parole d’Emmanuel Macron :

Emmanuel Macron sur Twitter : « We believe in democracy. #WeAreOne https://t.co/dj3hs66KKn » / Twitter


BFM sur le sujet :

Nancy Pelosi dénonce « une attaque honteuse portée à la démocratie » après l’intrusion des pro-Trump dans le Capitole

Dans la nuit de mercredi à jeudi, des militants pro-Trump ont envahi le Capitole, se frayant unchemin jusqu’à la Chambre des représentants. La situation est depuis sous contrôle. En rouvrant la séance pour valider l’élection de Joe Biden et Kamala Harris, la présidente de la Chambre des représentants Nancy Pelosi a dénoncé « une attaque honteuse portée à la démocratie ». « À ceux qui se sont efforcés de nous arracher à nos responsabilités, vous avez échoué », a-t-elle lancé.


Article neutre [?] sur le sujet :

Les derniers saccages de Donald Trump (lemonde.fr)