Le « reset » des globalistes est-il un échec ?

[Source : Le Saker Francophone]


Les élites ont peut-être surjoué leur main


Par Brandon Smith − Le 9 décembre 2020 − Source Alt-Market

Un aspect des narcissopathes (sociopathes narcissiques) qu’il est important de rappeler est qu’ils vivent dans leur propre petit monde dans lequel leurs désirs et leurs dysfonctionnements bizarres sont normalisés. Ils se croient supérieurs à la plupart des gens parce qu’ils sont des prédateurs, et ne souffrent pas de blocages gênants comme l’empathie et la conscience. La plupart du temps, ils ont tendance à croire qu’ils ont réussi à tromper tout le monde. Ils pensent que vous êtes un idiot soumis, et que lorsqu’ils aboient un ordre, vous allez sauter simplement au garde-à-vous parce que vous « croyez ».

Presque tous les aspects des globalistes et de leur comportement indiquent qu’ils sont un club ou un culte de narcissopathes. Leur besoin obsessionnel de contrôler, de corrompre et de détruire pour obtenir ce qu’ils veulent n’est pas le prolongement d’une simple cupidité, c’est un aspect profondément ancré de ce qu’ils sont en tant qu’êtres [humains ?]. C’est un mécanisme au cœur de leur caractère. Ce sont des monstres du monde réel, comme des vampires qui tentent de se fondre dans une population qui ne se doute de rien.

Dans leur arrogance, ils ont alors tendance à penser qu’ils peuvent vampiriser le public à volonté sans qu’on leur résiste ou qu’on les expose. Le problème, c’est que dès qu’ils commencent à se nourrir et à détruire, ils attirent l’attention sur eux. Ils finiront par attirer les soupçons du public, ainsi que de certains chasseurs de vampires. À moins qu’ils ne trouvent un moyen de se cacher, ils finiront un pieu dans le cœur, c’est inévitable.

J’écris sur les menaces du globalisme et du « reset » depuis de nombreuses années maintenant, et j’ai noté depuis un certain temps deux dilemmes distincts ; l’un touchant le mouvement pour la liberté et l’autre les globalistes :

1) Premièrement, les criminels ont tendance à se vanter de leurs crimes lorsqu’ils pensent qu’il est trop tard pour que quiconque puisse faire quoi que ce soit à leur sujet. J’ai prédit que les globalistes seraient très ouverts pour révéler leur programme au moment où ils se croiraient « intouchables ». Pour le public épris de liberté, cela signifie qu’en 2020, à l’horizon 2021, les élites doivent penser qu’il n’y a rien à faire pour arrêter la machine ; elles sont si flagrantes dans leurs appels au « reset » global, à une société sans cash, à des verrouillages totalitaires et à un état de surveillance que personne sain d’esprit ne peut plus prétendre que ces notions sont « une théorie du complot ».

Le fait est que les « théoriciens de la conspiration » avaient raison depuis le début, et maintenant plus rien n’est ignoré par des quidams à ce sujet.

2) Deuxièmement, j’ai également fait valoir dans le passé que la poussée globaliste en faveur d’un « nouvel ordre mondial » est une arme à double tranchant qui pourrait très bien finir par les anéantir. Alors qu’ils tentent de lancer leur programme de reset, ils sont de plus en plus exposés ; ils ne peuvent plus se cacher dans la sécurité de l’ombre et il n’y a pas de retour en arrière une fois le processus lancé. Une fois que les globalistes se sont fait connaître, ils doivent soit prendre rapidement le contrôle par un chaos artificiel et un effondrement, soit faire face à un châtiment qui pourrait éliminer une cabale qu’ils ont mis des siècles à construire. Les vampires doivent faire du reste du monde un endroit sombre avant de quitter l’ombre, sinon ils risquent de mourir à la lumière du jour.

Il existe deux écoles de pensée dans le mouvement pour la liberté ; l’une suggère que l’agenda globaliste est fixe et imparable et que le mieux que l’on puisse faire est de survivre. La seconde suggère que le reset peut être arrêté et que les globalistes peuvent être traduits en justice. Je suis dans les deux camps.

Certains aspects du reset sont en effet fixes et ne peuvent pas être annulés. Par exemple, de nombreuses économies nationales, dont les États-Unis, sont en plein effondrement de type stagflation et rien ne peut être fait pour y remédier. Il y a dix ans, nous aurions peut-être pu changer de cap, mais aujourd’hui, il est trop tard. La douleur peut être réduite si les gens mettent rapidement fin à leur dépendance vis-à-vis du système et créent leurs propres réseaux commerciaux localisés, mais l’économie telle que nous la connaissons actuellement est morte et ne reviendra pas de sitôt.

Je ne vois cependant pas cela comme une victoire pour les élites. Faire s’effondrer l’économie est une chose, la reconstruire dans une dystopie collectiviste qu’ils souhaitent désespérément en est une autre. Tout dépend de ceux qui reconstruisent ; peut-être que ce sera eux, peut-être que ce sera nous.

Je vois ces jours-ci des signes encourageants qui montrent que le reset des globalistes n’est pas une chose sûre, et ceux qui connaissent mon travail savent que je n’ai jamais été d’un optimisme mal placé. Plus précisément, l’exploitation de la réponse à la pandémie comme moyen d’imposer de nombreuses restrictions draconiennes ne semble pas se dérouler exactement comme les élites l’avaient prévu.

Je dois me pencher sur l’Event 201 pour vraiment évaluer l’état du jeu, car ce que les élites ont prévu et ce qui s’est passé ne correspond pas complètement. Pour ceux qui ne le savent pas, l’Event 201 était une sorte de « jeu de guerre«  organisé par les globalistes du Forum économique mondial et de la Fondation Bill et Melinda Gates. Le scénario ? Une pandémie d’un coronavirus qui se propagerait comme un feu de forêt et tuerait 65 millions de personnes, selon les prévisions. La simulation s’est déroulée quelques mois seulement avant que la réalité ne se produise au début de l’année 2020.

Dans l’année qui a suivi l’épidémie, les globalistes ont tenté d’appliquer presque tous les plans qui ont été exposés lors de l’Event 201, y compris l’utilisation des médias sociaux pour censurer ou restreindre toute nouvelle, ou information, en dehors du récit approuvé par l’establishment (oui, le contrôle du récit a été discuté en détail à l’occasion). Klaus Schwab, du Forum économique mondial, a constamment et avec enthousiasme applaudi la crise pandémique comme une « parfaite opportunité » d’instituer le « reset » dont les globalistes parlent depuis des années.

Malheureusement pour eux, le virus n’a pas été aussi meurtrier qu’ils semblaient l’espérer. Avec un taux de mortalité bien inférieur à 1% pour toute personne en dehors d’une maison de retraite avec des conditions morbides préexistantes, l’establishment a maintenant été forcé de gonfler les chiffres de l’infection comme moyen de terroriser la population, car les chiffres de la mortalité ne sont pas suffisants pour convaincre les gens de céder volontairement leurs libertés. Le taux de mortalité par infection (IFR) pour la Covid-19, sans compter les décès dans les maisons de retraite avec des conditions préexistantes, n’est que de 0,26% des personnes infectées.

Un mémo de propagande est diffusé ces jours-ci, qui tente d’exagérer le danger de décès dû à la maladie de la Covid, et il se présente un peu comme suit :

La Covid-19 a tué plus de gens que la guerre du Vietnam et les guerres du Golfe réunies en une seule année, c’est pourquoi vos libertés sont suspendues…

C’est un sujet de discussion idiot, mais heureusement, personne n’y croit. Plus de 40 % des décès dus à la maladie de la Covid-19 sont des personnes qui sont déjà malades et sur le point de mourir de toute façon. Et non, refuser de porter un masque n’est pas la même chose que d’approuver les « sélections de la mort », car un panel de la mort, ce sont les socialistes qui refusent de traiter les personnes à risque en raison de leur âge. Personne ne suggère de refuser un traitement aux personnes âgées, et elles ont toujours la possibilité de rester en quarantaine si elles craignent d’être infectées. Elles sont déjà à la retraite et bénéficient de la sécurité sociale. Peut-être que si nous voulons stimuler, l’argent du renflouement devrait aller aux personnes les plus à risque afin que le reste d’entre nous puisse continuer à mener une vie normale ?

Des centaines de milliers de personnes meurent chaque année de maladies et d’affections telles que la grippe, le rhume et la pneumonie. Pourtant, la perspective d’abandonner la Déclaration des droits, de se soumettre à des fermetures économiques et de porter une muselière sur le visage, où que nous allions, n’a jamais été évoquée auparavant.

Pourquoi devrions-nous demander à 99,7% des Américains ou du monde d’accepter la tyrannie médicale juste pour que 0,26% de la population se sente en sécurité ? Les personnes qui remettent en question les obligations sont qualifiées d’« égoïstes », mais même si je faisais partie des personnes susceptibles d’être contaminées par le virus, je n’exigerais jamais que 99% de la population s’incline devant le totalitarisme pour me permettre de vivre encore un peu. Ce serait égoïste.

Alors que de plus en plus d’études et de données sont publiées, l’exigence des masques est également remise en question. Bien que les multinationales de la Big Tech aient cherché à supprimer ou à censurer les études qui vont à l’encontre du discours dominant, cela n’a fait qu’amener davantage de personnes à s’interroger sur les motivations des gouvernements qui font pression sur les obligations. Après tout, les grands médias continuent de dire que nous devrions « écouter la science », mais ils ignorent ou censurent la science. Ainsi, si la réponse à la pandémie n’est pas basée sur la science, alors il ne peut s’agir que de contrôle des populations.

Beaucoup d’Américains ne sont pas aussi stupides que les élites le pensent. Ils voient les incohérences dans la rhétorique et les données et ils sont de plus en plus enclins à refuser de s’y conformer. C’est peut-être la raison pour laquelle l’establishment se précipite soudainement sur au moins deux vaccins Covid en l’espace de six mois ; ils doivent mettre en route la phase de vaccination du Reset avant que trop de gens ne sautent du train de la panique en marche.

La ruée vers le vaccin et les allégations d’efficacité de 94% à 95% de Pfizer et de Moderna sont suspectes. L’efficacité moyenne de la plupart des vaccins est d’environ 50 % ou moins, et il s’agit de vaccins ayant fait l’objet de centaines d’essais et ayant été utilisés pendant des années. D’une manière ou d’une autre, Pfizer et Moderna ont tous deux réussi à produire un vaccin contre un virus de type SRAS alors que plusieurs gouvernements ont essayé pendant plus d’une décennie de produire des vaccins contre le SRAS en Chine sans succès, et qu’ils ont pu atteindre une efficacité de 95% ?

Beaucoup de gens ne croient pas à l’histoire du vaccin, et c’est peut-être la raison pour laquelle les élites se lancent si rapidement dans la vaccination. Considérez ce fait :

De nombreux sondages indiquent qu’au moins un Américain sur trois prévoit de refuser le vaccin Covid lorsqu’il sera mis à la disposition du grand public. 60% des Américains ont déclaré dans les sondages qu’ils ne prendront pas le vaccin à moins qu’il soit prouvé qu’il est efficace à 75% au moins.

Je pense que nous avons ici notre explication de la manne vaccinale. Les élites savent qu’un tiers des Américains (et probablement des Européens) ne prendront pas le vaccin, quelle que soit la propagande qu’ils diffusent. Elles savent également que 60 % des Américains ne prendront probablement pas le vaccin s’ils ne peuvent pas démontrer un taux d’efficacité d’au moins 75 %. Ni Moderna ni Pfizer n’ont en fait produit de preuve que leurs vaccins sont capables d’empêcher une maladie grave ou la mort de la Covid-19, de sorte que leur taux d’efficacité est basé sur des « projections » de succès selon leurs essais minimaux. En d’autres termes, le taux d’efficacité de 95% est totalement arbitraire et fantaisiste.

Pourquoi ont-ils choisi un chiffre aussi élevé au lieu d’un taux plus réaliste de 50 à 60% ? Parce que les sondages disent qu’ils ont besoin d’un taux d’efficacité épique pour convaincre les Américains de prendre le vaccin. Je pense que c’est vraiment aussi simple que cela.

Les Américains sont sceptiques à l’égard des vaccins pour un certain nombre de raisons. Le fait qu’ils soient testés de façon minimale et qu’ils soient distribués à la hâte en moins d’un an est l’une des raisons. Le fait que le gouvernement et les médias ont été pris à censurer ou à mentir sur les données de Covid est une autre raison. Les gens ne font tout simplement pas confiance aux élites, et qui peut les blâmer ? Qui ferait confiance à une cabale de psychopathes pour leur injecter un cocktail viral inconnu ? Peut-être que leurs intentions ne sont pas aussi pures ?

Le public a raison de se méfier. Un ancien vice-président de Pfizer, le Dr Michael Yeadon, parmi d’autres professionnels de la santé, a récemment averti que les vaccins n’ont pas été correctement testés et qu’il existe un risque de « stérilité indéfinie » pour les femmes qui prennent le vaccin Covid actuel en raison d’une réponse auto-immune dommageable. En d’autres termes, le vaccin pourrait rendre de nombreuses femmes stériles et incapables d’avoir des enfants.

C’est peut-être ce que Bill Gates voulait dire lorsqu’il a déclaré dans son Ted Talk que « les vaccins et les services de reproduction » pourraient contribuer à réduire la population de la Terre de 10 à 15 % afin de « stopper le réchauffement climatique ».

https://youtu.be/Gc16H3uHKOA

Pourquoi Bill Gates mentionnerait-il les vaccins en même temps que les « services de reproduction » en référence à la réduction de la population ? Les vaccins ne sont-ils pas censés aider les gens à vivre plus longtemps ? Eh bien, l’avertissement du vice-président de Pfizer concernant le vaccin Covid me rappelle quelque chose. Peut-être que le vaccin Covid ne vous rendra pas malade, ou ne vous tuera pas. Peut-être que vous vivrez longtemps sans coronavirus, mais vous découvrirez quelques années après avoir pris le vaccin que vous ne pourrez jamais avoir d’enfants.

Regardez le film « Children Of Men » pour avoir une idée de ce que sera l’avenir si les globalistes obtiennent ce qu’ils veulent.

En attendant, les élites essaient par tous les moyens de convaincre le public qu’il doit abandonner les notions de libertés civiles au nom de la survie et du « bien commun ». Elles parlent déjà du fait que les choses ne reviendront jamais à la normale et que les changements apportés aujourd’hui resteront en place pendant de nombreuses années.

Les gouvernements sont actuellement dans les médias en train de déclarer que les vaccins « ne seront pas obligatoires ». C’est un mensonge. Dans le même temps, ils mettent en place des mandats pour vous obliger à prouver que vous êtes vacciné afin de pouvoir vous rendre dans des lieux publics et même d’aller travailler. En gros, vous vous faites vacciner ou vous mourez de faim. Ce n’est pas un choix.

Mais je vois des millions d’Américains s’opposer à ce programme. Je vois des shérifs et des policiers dans tout le pays qui refusent d’appliquer ce programme, même dans les États Démocrates comme la Californie. Je vois des protestations dans des États où l’on verrouille tout, comme le Michigan, la Californie et New-York. Je vois des protestations de masse en Europe. Je vois que le programme du Reset est exposé et que la vérité s’impose au grand public. Je vois quelque chose remonter à la surface et je sens l’odeur de poudre de la rébellion, et j’aime ça.

Je ne suis pas pessimiste quant à l’avenir. Je sais qu’un accident est en train de se produire. Je sais qu’un combat est à venir. Mais pour l’instant, je vois un combat qui peut être, et sera, gagné par ceux qui respectent les principes de la liberté. Les globalistes ont peut-être surjoué leur main.

Brandon Smith

Traduit par Hervé, relu par jj pour le Saker Francophone




Covid-19 – Preuves de fraude mondiale

[Source : Réseau International]

par Iain Davis.

La COVID-19, et les réponses gouvernementales subséquentes, semblent faire partie d’une conspiration internationale visant à commettre des fraudes. Il semble qu’il n’y ait aucune preuve qu’un virus appelé SRAS-CoV-2 provoque une maladie appelée COVID-19.

Parfois, il faut suivre son instinct. Je ne suis pas un expert en génétique et, comme toujours, je suis susceptible d’être corrigé. Toutefois, mon attention a été attirée par certaines recherches publiées par la revue médicale espagnole D-Salud-DiscoveryLeur conseil consultatif composé de médecins et de scientifiques éminemment qualifiés confère une crédibilité supplémentaire à leurs recherches. Leur affirmation est stupéfiante.

Les amorces et les sondes génétiques utilisées dans les tests RT-PCR pour identifier le SRAS-CoV-2 ne ciblent rien de spécifique. J’ai suivi les techniques de recherche décrites dans cette traduction anglaise de leur rapport et je peux corroborer l’exactitude de leurs affirmations concernant les séquences de nucléotides énumérées dans les protocoles de l’Organisation Mondiale de la Santé. Vous pouvez faire de même.

D-Salud-Discovery déclare qu’il n’existe pas de tests capables d’identifier le SRAS-CoV-2. Par conséquent, toutes les allégations concernant l’impact présumé de la COVID-19 sur la santé de la population sont sans fondement.

L’ensemble du récit officiel de la COVID-19 est une tromperie. Apparemment, il n’y a aucun fondement scientifique pour aucune partie de ce récit.

Si ces affirmations sont exactes, nous pouvons affirmer qu’il n’y a aucune preuve de pandémie, mais seulement l’illusion d’une pandémie. Nous avons subi des pertes incalculables sans raison évidente, si ce n’est les ambitions de despotes sans scrupules qui souhaitent transformer l’économie mondiale et notre société pour répondre à leurs objectifs.

Ce faisant, cette « classe de parasites » a potentiellement commis d’innombrables crimes. Ces crimes peuvent et doivent faire l’objet d’une enquête et de poursuites devant un tribunal.

Identification de quoi exactement ?

L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a classifié la maladie COVID-19 (COronaVIrus Disease 2019). Elle a déclaré une pandémie mondiale de COVID-19 le 11 mars 2019.

Le guide de l’OMS sur les essais en laboratoire stipule ce qui suit :

« L’agent étiologique [causalité de la maladie] responsable de l’ensemble des cas de pneumonie à Wuhan a été identifié comme un nouveau betacoronavirus (de la même famille que le SRAS-CoV et le MERS-CoV) par séquençage de nouvelle génération (NGS) à partir de virus cultivés ou directement à partir d’échantillons reçus de plusieurs patients atteints de pneumonie ».

L’OMS affirme que le virus SRAS-CoV-2 est à l’origine de la maladie appelée COVID-19. Ils affirment également que ce virus a été clairement identifié par des chercheurs de Wuhan.

Dans le rapport de l’OMS intitulé « Nouveau Coronavirus 2019-nCov Rapport de Situation 1 », ils affirment :

« Les autorités chinoises ont identifié un nouveau type de coronavirus, qui a été isolé le 7 janvier 2020… Le 12 janvier 2020, la Chine a partagé la séquence génétique du nouveau coronavirus pour que les pays puissent l’utiliser dans le développement de kits de diagnostic spécifiques ».

Ces deux déclarations de l’OMS suggèrent clairement que le virus SRAS-CoV-2 a été isolé (c’est-à-dire purifié pour être étudié) et que des séquences génétiques ont ensuite été identifiées à partir de l’échantillon isolé. À partir de là, des kits de diagnostic ont été mis au point et distribués dans le monde entier pour tester le virus dans les villes et les communautés du monde entier. Selon l’OMS et les chercheurs chinois, ces tests permettront de trouver le virus qui cause la COVID-19.

Pourtant, l’OMS déclare également :

« Travaillant directement à partir des informations sur les séquences, l’équipe a mis au point une série de tests d’amplification génétique (PCR) utilisés par les laboratoires ».

Les scientifiques de Wuhan ont développé leurs tests d’amplification génétique à partir des « informations sur les séquences » parce qu’il n’y avait pas d’échantillon isolé et purifié du fameux virus SRAS-CoV-2. Ils ont également montré des images au microscope électronique des virions nouvellement découverts (la boule de protéines avec des pics contenant l’ARN viral).

Toutefois, ces structures protéiques ne sont pas uniques. Elles ressemblent à d’autres vésicules rondes, telles que les vésicules endocytiques et les exosomes.

Les virologistes affirment qu’il n’est pas possible « d’isoler » un virus parce qu’il ne se réplique qu’à l’intérieur des cellules hôtes. Ils ajoutent que les postulats de Koch ne s’appliquent pas parce qu’ils concernent les bactéries (qui sont des organismes vivants). Les virologistes observent plutôt les effets cytopathogènes (ECP) du virus, qui provoquent la mutation et la dégradation des cellules, dans des cultures cellulaires.

[NdNM : voir aussi Un article du Dr Stefan Lanka 2020 réfute l’idée fausse du virus]

Lorsque les chercheurs chinois ont séquencé le génome complet du SRAS-CoV-2 pour la première fois, ils ont observé des ECP dans les cellules Vero E6 et Huh7. Les Vero E6 sont une lignée cellulaire immortalisée de singe et les Huh7 sont des cellules cancéreuses (tumorigènes) immortalisées. Cela signifie qu’elles ont été maintenues in vitro (dans des cultures en boîte de Pétri) pendant de nombreuses années.

Au cœur de l’histoire officielle du SRAS-CoV-2 se trouve l’idée qu’il s’agit d’un virus zoonotique, capable de passer de l’animal à l’homme. Lorsque les scientifiques du CDC américain ont « infecté » diverses cellules avec le nouveau virus, ils ont constaté ce qui suit :

« Nous avons examiné la capacité du SRAS-CoV-2 à infecter et à se répliquer dans plusieurs lignées cellulaires communes de primates et d’humains, notamment les cellules d’adénocarcinome humain (A549) [celles des poumons], les cellules de foie humain (HUH7. 0) et des cellules rénales embryonnaires humaines (HEK-293T), en plus des cellules Vero E6 et Vero CCL81 [cellules de singe] … Aucun effet cytopathique n’a été observé dans aucune des lignées cellulaires, sauf dans les cellules Vero [cellules de singe] … Les cellules HUH7.0 et 293T n’ont montré qu’une réplication virale modeste et les cellules A549 [cellules de tissu pulmonaire humain] étaient incompatibles avec l’infection par le SRAS-CoV-2 ».

Le CDC n’a observé aucun ECP dans les cellules humaines. Ils n’ont vu aucune preuve que ce prétendu virus ait causé une quelconque maladie humaine. Ce supposé virus humain n’a pas non plus montré de réplication notable dans les cellules humaines, ce qui suggère qu’une infection d’homme à homme serait impossible.

Constatant ce problème, une équipe de scientifiques polonais a introduit ce « virus » séquencé dans des cellules d’épithélium humain (voies aériennes). Ils ont observé les effets sur ces cultures d’épithélium humain pendant 5 jours. Ils ont noté une réplication beaucoup plus importante que les scientifiques du CDC, mais ont finalement déclaré :

« Nous n’avons observé aucune libération du virus du côté basolatéral de la culture d’épithélium humain ».

Ce qui signifie qu’ils n’ont vu aucune preuve que les virions supposés aient rompu la membrane de la paroi cellulaire. Ce qui suggère à nouveau que ce soi-disant virus n’est pas infectieux chez les êtres humains.

Il n’est pas certain que le SRAS-CoV-2 soit un virus humain capable de provoquer une maladie. Il se peut même qu’il n’existe pas physiquement. N’est-ce rien d’autre qu’un concept basé sur des séquences génétiques prédictives ?

Voyage de Discovery

Le Centre de Contrôle et de Prévention des Maladies de Wuhan et le Centre Clinique de Santé Publique de Shanghai ont publié le premier génome complet du SRAS-CoV-2 (MN908947.1). Celui-ci a été mis à jour à de nombreuses reprises. Cependant, MN908947.1 a été la première séquence génétique décrivant le prétendu agent étiologique de la COVID-19 (SARS-CoV-2).

Toutes les revendications, tests, traitements, statistiques, développement de vaccins et politiques qui en découlent sont basés sur cette séquence. Si les tests de ce nouveau virus n’identifient rien qui puisse causer une maladie chez les êtres humains, tout le récit de la COVID-19 n’est qu’une mascarade.

Les chercheurs de Wuhan ont déclaré qu’ils avaient efficacement reconstitué la séquence génétique du SRAS-CoV-2 en faisant correspondre des fragments trouvés dans des échantillons avec d’autres séquences génétiques découvertes précédemment. À partir du matériel recueilli, ils ont trouvé une correspondance de 87,1% avec le coronavirus du SRAS (SARS-Cov). Ils ont utilisé l’assemblage de novo [NdNM : l’assemblage de novo est une méthode de construction de génomes à partir d’un grand nombre de fragments d’ADN (courts ou longs), sans connaissance a priori de la séquence ou de l’ordre corrects de ces fragments. En d’autres termes, le prétendu virus ainsi étudié n’est qu’une reconstitution à partir de fragments d’ADN, comme un puzzle reconstitué dont on n’est même pas sûr de disposer de tous les fragments.] et le PCR ciblé et ont trouvé 29 891 paires de bases qui partageaient une séquence correspondant à 79,6% au SRAS-CoV.

Ils ont dû utiliser l’assemblage de novo parce qu’ils n’avaient aucune connaissance a priori de la séquence ou de l’ordre corrects de ces fragments. Tout simplement, la déclaration de l’OMS selon laquelle les chercheurs chinois ont isolé le virus le 7 janvier est fausse.

L’équipe de Wuhan a utilisé 40 cycles d’amplification RT-qPCR pour faire correspondre des fragments d’ADNc (ADN complémentaire construit à partir de fragments d’ARN échantillonnés) avec le génome publié du coronavirus du SRAS (SARS-CoV). Malheureusement, la précision du génome original du coronavirus du SRAS n’est pas claire non plus.

En 2003, une équipe de chercheurs de Hong Kong a étudié 50 patients atteints du Syndrome Respiratoire Aigu Sévère (SRAS). Ils ont prélevé des échantillons sur 2 de ces patients et ont développé une culture dans des cellules de foie de singe fœtal.

Ils ont créé 30 clones du matériel génétique qu’ils ont trouvé. Incapables de trouver des preuves d’un autre virus connu, ils ont trouvé dans un seul de ces échantillons clonés des séquences génétiques « d’origine inconnue ».

En examinant ces séquences d’ARN inconnues, ils ont trouvé 57% de correspondance avec le coronavirus bovin et le virus de l’hépatite murine et en ont déduit qu’il était de la famille des Coronaviridae. Considérant que ces séquences suggèrent un virus du SRAS-CoV récemment découvert (les nouvelles découvertes étant l’ambroisie pour les scientifiques), ils ont conçu des amorces RT-PCR pour tester ce nouveau virus. Les chercheurs ont déclaré :

« Les amorces pour la détection du nouveau virus ont été conçues pour la détection par RT-PCR du génome de ce coronavirus associé à la pneumonie humaine dans des échantillons cliniques. Sur les 44 échantillons nasopharyngés disponibles provenant des 50 patients atteints du SRAS, 22 présentaient des traces d’ARN de coronavirus humain associé à la pneumonie ».

La moitié des patients testés, qui présentaient tous les mêmes symptômes, se sont révélés positifs pour ce nouveau virus présumé. Personne ne sait pourquoi l’autre moitié a été testée négative pour ce nouveau virus du SRAS-CoV. La question n’a pas été posée.

Ce prétendu virus n’avait qu’une séquence correspondant à 57% à un coronavirus prétendument connu. Les 43% restants étaient juste « là ». Les données séquencées ont été produites et enregistrées comme un nouveau génome sous le numéro d’accession à la GenBank AY274119.

Les chercheurs de Wuhan ont ensuite trouvé une correspondance de séquence de 79,6% avec AY274119 et l’ont donc appelée une nouvelle souche de SRAS-CoV (2019-nCoV – finalement rebaptisée SARS-CoV-2). À aucun moment de ce processus, on avait produit d’échantillon isolé et purifié d’un quelconque virus. Tout ce qu’ils avaient, c’était des pourcentages de concordance de séquences avec d’autres pourcentages de concordance de séquences.

Isoler rien

Les scientifiques sont très ennuyés parce qu’ils n’arrêtent pas de dire que le virus a été isolé mais que personne ne les croit. C’est parce que, jusqu’à présent, personne n’a fourni un seul échantillon purifié du virus SRAS-CoV-2. Ce que nous avons à la place, c’est un génome complet et, comme nous sommes sur le point de le découvrir, ce n’est pas particulièrement convaincant.

Les journalistes d’investigation Torsten Engelbrecht et Konstantin Demeter ont demandé à certains des scientifiques qui ont déclaré avoir des images des virions du SRAS-CoV-2 de confirmer qu’il s’agissait bien d’images d’un virus isolé et purifié. Aucun d’entre eux n’a pu le faire.

En Australie, des scientifiques de l’Institut Doherty ont annoncé qu’ils avaient isolé le virus SRAS-CoV-2. Lorsqu’on leur a demandé de préciser, les scientifiques ont déclaré :

« Nous avons de courtes séquences (ARN) provenant du test de diagnostic qui peuvent être utilisées dans les tests de diagnostic ».

Cela explique pourquoi le gouvernement australien déclare :

« La fiabilité des tests de la COVID-19 est incertaine en raison du peu de preuves disponibles … Il existe peu de preuves pour évaluer la précision et l’utilité clinique des tests de la COVID-19 disponibles ».

Au Royaume-Uni, en juillet, un groupe d’universitaires inquiets a écrit une lettre au Premier Ministre britannique Boris Johnson dans laquelle ils lui demandent de :

« Produire des preuves scientifiques indépendantes, examinées par des pairs, prouvant que le virus de la COVID-19 a été isolé ».

À ce jour, ils n’ont pas reçu de réponse.

De même, le chercheur britannique Andrew Johnson a adressé une requête en vertu de la Liberté d’Information à Public Health England (PHE). Il leur a demandé de lui fournir leurs dossiers décrivant l’isolement d’un virus SRAS-COV-2. Ce à quoi ils ont répondu :

« PHE peut confirmer qu’il ne détient pas d’informations de la manière suggérée par votre demande ».

La chercheuse canadienne Christine Massey a fait une demande d’accès à l’information similaire, demandant la même chose au gouvernement canadien. Ce à quoi le gouvernement canadien a répondu :

« Après avoir effectué une recherche approfondie, nous avons le regret de vous informer que nous n’avons pu trouver aucun document répondant à votre demande ».

Aux États-Unis, le panel de diagnostic RT-PCR du CDC indique :

« … Aucun isolat quantifié du virus 2019-nCoV n’est actuellement disponible … La détection de l’ARN viral peut ne pas indiquer la présence d’un virus infectieux ou que le 2019-nCoV est l’agent responsable des symptômes cliniques ».

Dernière mise à jour le 13 juillet 2020, les CDC n’ont pas encore obtenu d’échantillon viral pur d’un patient dit atteint de la maladie de la COVID-19. Ils admettent ouvertement que leurs tests ne montrent pas nécessairement si le SRAS-CoV-2 est présent ou cause la COVID-19.

On nous dit que rien de tout cela n’a d’importance. Que nous sommes ignorants et que nous ne comprenons tout simplement pas la virologie. Par conséquent, nous devons accepter des images de choses dont nous savons qu’elles pourraient être autre chose et des séquences génétiques (qui pourraient être n’importe quoi d’autre) comme preuve concluante que ce virus, et la maladie qu’il est censé causer, sont réels.

Des tests pour rien

L’OMS, ainsi que tous les gouvernements, les groupes de réflexion, les comités directeurs, les conseillers scientifiques gouvernementaux, les institutions supranationales et autres qui font la promotion de l’exposé officiel de la COVID-19, affirment que le SRAS-CoV-2 provoque la COVID-19.

Alors que personne n’a jamais produit d’échantillon de ce supposé virus, le prétendu génome du SRAS-CoV-2 a été publié. Il est dans le domaine public.

Des séquences génétiques clés, dans le génome du SRAS-CoV-2, auraient des fonctions spécifiques. Ce sont les protéines cibles que les scientifiques testent pour identifier la présence du « virus ». Il s’agit notamment de :

  • Le gène de l’ARN-polymérase (Rd-Rp) – Il permet à l’ARN du SRAS-CoV-2 de se répliquer dans le cytoplasme des cellules épithéliales malades de la COVID-19.
  • Le gène S (Orf2) – cette glycoprotéine forme le pic à la surface du virion du SRAS-CoV-2 qui est censé faciliter la liaison du SRAS-CoV-2 aux récepteurs ACE2 des cellules, permettant à l’ARN situé à l’intérieur de l’enveloppe protéique du virion (capside) de passer dans la cellule désormais infectée.
  • Le Gène E (Orf1ab) – petite protéine membranaire utilisée dans l’assemblage du virus.
  • Le Gène N (Orf9a) – le gène de la nucléocapside qui se lie à l’ARN lors de la formation de la capside.

L’OMS tient un registre public des amorces et des sondes RT-PCR utilisées pour tester le SRAS-CoV-2. Les amorces sont des séquences de nucléotides spécifiques qui se lient (s’annulent) aux brins antisens et sensoriels de l’ADNc synthétisé (appelées respectivement amorces avant et arrière).

Les brins d’ADNc se séparent lorsqu’ils sont chauffés et se reforment lorsqu’ils sont refroidis. Avant le refroidissement, des séquences de nucléotides appelées sondes sont introduites pour s’hybrider à des régions cibles spécifiques du génome viral suspecté. Au cours de l’amplification, lorsque les régions entre les amorces s’allongent, lorsqu’une amorce frappe une sonde, celle-ci se désintègre en libérant un fluorescent ou un colorant qui peut alors être lu par les chercheurs.

C’est par l’identification de ces marqueurs que les scientifiques prétendent prouver la présence du SRAS-CoV-2 dans un échantillon.

Un autre outil accessible au public est le Basic Local Alignment Search Tool (BLAST). Il permet à quiconque de comparer les séquences de nucléotides publiées avec toutes celles stockées par la base de données génétiques des National Institutes of Health (NIH) américains appelée GenBank. Nous pouvons donc BLASTER les amorces, les sondes et les séquences de gènes cibles revendiquées pour le SRAS-CoV-2.

Les protocoles de l’OMS concernant les amorces et les sondes avant et arrière, pour le génome viral présumé du SRAS-CoV-2, sont basés sur les profils des gènes RdRp, Orf1, N et E. N’importe qui peut les passer dans BLAST pour voir ce que nous trouvons.

La séquence nucléotidique RdRP vitale, utilisée comme amorce avant, est – ATGAGCTTAGTCCTGTTG. Si nous passons un nucléotide dans BLAST, il est enregistré comme un isolat complet du SRAS-CoV-2 avec une identité de séquence correspondant à 100%. De même, la séquence d’amorce du gène E arrière – ATATTGCAGCAGTACGCACACA – révèle la présence de la séquence Orf1ab qui identifie également le SRAS-CoV-2.

Cependant, BLAST nous permet également de rechercher les séquences de nucléotides des génomes microbiens et humains. Si nous recherchons la séquence RdRp du SRAS-CoV-2, elle révèle 99 chromosomes humains avec une identité de séquence de 100%. L’Orf1ab (gène E) en renvoie 90 avec une identité de séquence de 100% avec les chromosomes humains.

En faisant de même pour ces séquences avec une recherche microbienne, on trouve 92 microbes avec une correspondance de 100% au gène E du SRAS-CoV-2 et 100 microbes avec une identité de séquence de 100% au gène vital RdRp du SRAS-CoV-2.

Chaque fois que nous vérifions les marqueurs génétiques uniques du SRAS-CoV-2, enregistrés dans les protocoles de l’OMS, nous trouvons des correspondances complètes ou à pourcentage élevé avec divers fragments du génome humain. Cela suggère que les séquences génétiques, qui sont censées identifier le SRAS-CoV-2, ne sont pas uniques. Elles pourraient être n’importe quoi, des séquences microbiennes aux fragments de chromosomes humains.

Les soi-disant vérificateurs de faits, comme le projet Health Feedback de Reuters, se sont empressés de rejeter les affirmations de ceux qui ont remarqué le manque apparent de spécificité du supposé génome du SRAS-CoV-2.

En utilisant une série d’arguments de paillasson comme « cette affirmation suggère que chaque test devrait être positif » (ce qui n’est pas le cas), leur tentative de démystification aboutit à quelque chose comme cela :

« Les amorces sont conçues pour se lier à des séquences de nucléotides spécifiques qui sont uniques au virus. L’amorce avant peut se lier à un chromosome particulier, mais l’amorce arrière ne se lie pas au même chromosome et le chromosome n’est donc pas présent dans le virus SRAS-CoV-2. En outre, comme les amorces avant et arrière enveloppent la séquence à amplifier, la séquence cDMA entre les amorces est unique au virus.

Cela semble déformer délibérément la signification de ces résultats en avançant un argument que personne, à part les vérificateurs de faits eux-mêmes, ne fait valoir. Les recherches menées par BLAST montrent que ces séquences cibles ne sont pas uniques au SRAS-CoV-2. Il n’est pas non plus nécessaire de trouver toutes les cibles pour qu’un résultat soit jugé positif.

Des chercheurs marocains ont étudié l’épidémiologie des cas marocains présumés de SRAS-CoV-2. 9% des cas étaient positifs pour trois gènes, 18% pour deux gènes et 73% pour un seul. Comme nous venons de l’évoquer, beaucoup d’entre eux n’étaient peut-être positifs pour aucun.

Cela est tout à fait conforme aux directives de l’OMS en matière de tests. Elles stipulent que :

« Un diagnostic optimal consiste en un test d’amplification de l’acide nucléique (NAAT) avec au moins deux cibles indépendantes du génome du SRAS-CoV-2 ; cependant, dans les zones où la transmission est répandue, un simple algorithme à cible unique peut être utilisé (…). Un ou plusieurs résultats négatifs n’excluent pas nécessairement l’infection par le SRAS-CoV-2 ».

L’argument selon lequel la RT-PCR ne trouve que de l’ARN est fallacieux. La transcription naturelle (la séparation des brins d’ADN) se produit pendant l’expression des gènes. Personne ne dit que des chromosomes ou des microbes entiers sont séquencés dans le prétendu génome du SRAS-CoV-2. Quoiqu’il en soit, pour autant que nous sachions. Ils disent que les prétendus marqueurs, utilisés pour tester ce supposé virus, ne sont pas adaptés à l’objectif.

Les tests RT-PCR ne séquencent pas l’intégralité du génome. Ils recherchent des incidents de floraison de sondes spécifiques pour indiquer la présence de séquences dites existantes. Ces séquences sont définies par MN908947.1 et les mises à jour ultérieures. Ces amorces et ces sondes ne peuvent révéler que des correspondances d’ARN extraites d’ADN non codant, parfois appelé « junk » (ADNc).

Par exemple, le gène S du SRAS-CoV-2 est censé être hautement spécifique au génome du virus SRAS-CoV-2. La séquence cible est – TTGGCAAAATTCAAGACTCACTTTC. Une recherche microbienne BLAST renvoie 97 correspondances microbiennes avec une correspondance de séquence d’identité de 100%. Le pourcentage de concordance le plus faible, parmi les 100 premiers, est de 95%. Une recherche BLAST sur le génome humain trouve également une correspondance de séquence de 100% avec 86 fragments de chromosomes humains.

Peu importe où vous regardez dans le génome supposé du SRAS-CoV-2, il n’y a rien dans les protocoles de test de l’OMS qui identifie clairement de quoi il s’agit. L’ensemble du génome pourrait être faux. Les tests ne prouvent pas l’existence du SRAS-CoV-2. Tout ce qu’ils révèlent, c’est une soupe de matériel génétique non spécifié.

Si tel est le cas, comme il n’y a pas d’isolats ou d’échantillons purifiés du virus, sans test viable, il n’y a aucune preuve de l’existence du SRAS-CoV-2. Par conséquent, il n’y a pas non plus de preuve de l’existence d’une maladie appelée COVID-19.

Cela signifie qu’il n’y a pas de base scientifique pour toute affirmation concernant le nombre de cas de COVID-19, les admissions à l’hôpital ou les chiffres de mortalité. Toutes les mesures prises pour lutter contre ce virus mortel ne sont probablement fondées sur rien.

Fraude concluante

La fraude est un acte criminel. La définition légale de la fraude est la suivante :

« Une pratique trompeuse ou une manœuvre délibérée, à laquelle on a recours dans l’intention de priver un tiers de son droit, ou de lui causer un préjudice d’une manière ou d’une autre ».

La définition légale d’une conspiration est la suivante :

« Une combinaison ou une confédération entre deux ou plusieurs personnes formée dans le but de commettre, par leurs efforts conjoints, un acte illégal ou criminel ».

Il semble que ceux qui prétendent que nous sommes confrontés à une pandémie n’ont pas fourni de preuves montrant qu’un virus appelé SRAS-CoV-2 provoque une maladie appelée COVID-19. Toutes les informations suggérant fortement cette possibilité sont facilement disponibles dans le domaine public. Tout le monde peut les lire.

Pour qu’il y ait fraude, la tromperie doit être délibérée. L’intention doit être de priver délibérément d’autres personnes de leurs droits ou de leur porter préjudice d’une manière ou d’une autre. S’il existe des preuves de collusion entre des individus et/ou des organisations pour commettre une fraude, il s’agit alors d’une conspiration (dans les juridictions de droit commun) ou d’une Entreprise Criminelle Commune (ECC) en vertu du droit international.

Il semble que la COVID-19 ait été délibérément utilisée comme casus belli pour faire la guerre à l’humanité. Nous avons été emprisonnés dans nos propres maisons, notre liberté de circuler a été restreinte, la liberté de parole et d’expression a été érodée, le droit de protester a été réduit, nous avons été séparés de nos proches, nos entreprises ont été détruites, nous avons été bombardés psychologiquement, muselés et terrorisés.

Pire encore, alors qu’il n’existe aucune preuve que la mortalité toutes causes confondues soit sans précédent, il y a eu des pics de mortalité hors saison. Ces chiffres correspondent précisément aux mesures de « confinement » qui ont vu le retrait des services de santé que nous payons et une réorientation des services de santé publique pour traiter une maladie présumée à l’exclusion de toutes les autres.

En outre, ceux qui ont transmis l’histoire de la COVID-19 proposent que cette maladie présumée justifie la restructuration complète de l’économie mondiale, de nos systèmes politiques, de nos sociétés, de nos cultures et de l’humanité elle-même.

Pour être autorisés à participer à ce qu’on appelle leur « nouvelle normalité », qui est la transformation complète de toute notre société sans notre consentement, ils insistent pour que nous nous soumettions à leurs conditions.

Celles-ci comprennent, sans s’y limiter, la surveillance biométrique de chacun, le contrôle et la surveillance centralisés de toutes nos transactions, des restrictions commerciales et sociales oppressives et une demande effective que nous n’ayons pas droit à la souveraineté sur nos propres corps. Ceci constitue la condition de l’esclavage.

Il ne fait aucun doute que nous avons été privés de nos droits et blessés. Dans les juridictions de droit commun, l’innocence est présumée, mais les preuves qu’un préjudice a été délibérément causé par une conspiration internationale sont accablantes. Les politiques destructrices, adoptées par les gouvernements du monde entier, ont clairement trouvé leur origine dans les groupes de réflexion mondialistes et les institutions supranationales bien avant l’émergence de cette pandémie inexistante.

Dans les juridictions du Code Napoléon, la culpabilité est présumée. Pour que les conspirateurs accusés puissent prouver leur innocence, ils doivent montrer que, malgré leurs ressources incommensurables, ils ont été collectivement incapables d’accéder ou de comprendre les preuves librement disponibles suggérant que la COVID-19 est un mythe.

Les responsables du crime de conspiration en vue de commettre une fraude mondiale doivent être jugés. S’ils sont reconnus coupables, ils devraient être emprisonnés pendant que le reste d’entre nous s’efforce de réparer les dommages qu’ils ont déjà causés.

source [en anglais] : https://off-guardian.org

traduit par Réseau International




Le Grand Reset pour les nuls

[Source : Le Saker Francophone]

Où allons-nous ?


Par Tessa Lena − Source Tessa SubStack

Les paysans s’engraissent, et ils se reproduisent ! Oh non.

Qu’est-ce que le « Grand Reset » ? Le « Grand Reset«  est un projet massivement financé, désespérément ambitieux, coordonné au niveau international, mené par certaines des plus grandes multinationales et [des plus importants] acteurs financiers de la planète et réalisé par des organismes publics et des ONG coopérants. Son âme est une combinaison de science-fiction du début du XXe siècle, d’affiches soviétiques idylliques, de l’obsession d’un comptable dérangé avec une dépendance au jeu, et d’une version numérique améliorée de la « Destinée Manifeste ».

La raison mathématique du « Grand Reset » est que grâce à la technologie, la planète est devenue petite, et le modèle économique d’expansion infinie est foutu – mais de toute évidence, les super riches veulent continuer à rester super riches, et ils ont donc besoin d’un miracle, d’une autre bulle, plus un système chirurgicalement précis pour gérer ce qu’ils perçoivent comme « leurs ressources limitées ». Ainsi, ils veulent désespérément une bulle qui leur apporte une nouvelle croissance sortant littéralement de nulle part, tout en cherchant à serrer la ceinture des paysans, un effort qui commence par une « modification du comportement », c’est-à-dire le « reset » du sentiment des paysans occidentaux qu’ils ont droit à un niveau de vie élevé et à des libertés (ces horribles « privilèges »).

La raison psychologique du « Grand Reset » est la peur de perdre le contrôle de leur propriété, la planète. Je suppose que si vous possédez des milliards et que vous en déplacez des milliers de milliards, votre perception de la réalité devient étrange, et ce qu’il y a tout en bas ressemble à une fourmilière qui n’existe que pour vous servir. Juste des fourmis et des chiffres… votre patrimoine.

Ainsi, l’objectif pratique du « Grand Reset » est de restructurer fondamentalement l’économie mondiale et les relations géopolitiques en se basant sur deux hypothèses : premièrement, que chaque élément de la nature et chaque forme de vie fait partie de l’inventaire global (géré par l’État prétendument bienveillant, qui, à son tour, est détenu par plusieurs personnes riches devenues soudainement bienveillantes, via la technologie) – et deuxièmement, que tout l’inventaire doit être strictement comptabilisé : être enregistré dans une base de données centrale, être lisible par un scanner et facilement identifiable, et être géré par l’IA, en utilisant la « science » la plus récente. L’objectif est de compter puis de gérer et de contrôler efficacement toutes les ressources, y compris les personnes, à une échelle sans précédent, avec une anxiété et une précision numériques sans précédent – tout cela pendant que les maîtres continuent de s’adonner à leurs loisirs, profitant de vastes étendues de nature préservée, à l’abri des paysans souverains inutiles et de leur imprévisibilité. Le monde du roi se sent beaucoup plus prévisible et détendu lorsque le chaos de la subjectivité humaine est contenu pour de bon.

De plus, en guise de parenthèse potentiellement lucrative, une partie de ces « actifs » étroitement gérés peut également être transformés en de nouveaux instruments financiers et vendus. Le jeu continue !

En d’autres termes, c’est un féodalisme mondial « efficace » qui va bien plus loin que son frère médiéval puisque le scanner est un système de vision globale : chaque personne, chaque pierre et chaque baie est étiquetée et suivi numériquement. Dans ce cadre, chaque paysan a une fonction qui découle non pas du mystère de la vie, et non pas de sa vocation intérieure, mais de l’IA, le maître de l’efficacité et le serviteur du roi. Idéalement, les paysans peuvent être convaincus que c’est bon pour eux (ou nécessaire pour être en sécurité, voir « traçage des contacts ») et que c’est à cela que ressemblent le progrès et le bonheur – mais sinon, il y a d’autres moyens, de la violence classique aux prisons virtuelles en passant par les « pilules de la moralité« .

La réforme en question est censée bouleverser tous les domaines de la vie, à l’échelle planétaire : gouvernement, relations internationales, finances, énergie, alimentation, médecine, emploi, urbanisme, immobilier, application de la loi et interactions humaines – et elle commence par changer la façon dont nous nous considérons et dont nous entretenons notre relation avec le monde. En particulier, la vie privée est une énorme épine dans le pied de nos « grands resetters » – et au moment où je tape ces lignes, ils insistent sur le fait que la vie privée est un concept vraiment dépassé – en particulier lorsqu’il s’agit des données médicales des personnes, par exemple – et que nous ne pouvons tout simplement pas aller de l’avant vers un avenir radieux si des personnes stupides continuent à s’accrocher à leur vie privée.

Je passerai brièvement en revue les différents éléments de cette réforme glissante dans une seconde – mais pour résumer, le résultat final souhaité est un gigantesque convoyeur mondial, sans joie, hautement contrôlé, de tout et de tous, où la vie privée est extrêmement coûteuse, la dissidence est impensable et la soumission spirituelle est obligatoire. C’est comme une réalité médicamenteuse 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, sauf que les médicaments sont à la fois chimiques et numériques, et qu’ils vous signalent au vaisseau-mère, qui peut alors vous punir pour mauvais comportement en bloquant, par exemple, votre accès à certains endroits ou en bloquant votre compte bancaire numérique – peut-être sans aucune intervention humaine.

Ainsi, sur le plan sensoriel – en ce qui concerne l’argent et le pouvoir – ce convoyeur est une tentative des super riches d’organiser et de monétiser leurs « actifs », y compris les personnes, plus efficacement que jamais auparavant. Sur le plan théologique, l’initiative est façonnée par le transhumanisme, un système de croyance formel enraciné dans un sentiment pathologique d’être repoussé par tout ce qui est naturel – et une vision résultante des formes biologiques comme des robots défectueux, qui sont rendus parfaits, des tueurs en série parfaits, en se fusionnant avec les machines d’une manière qui redéfinit le sens de la vie et défie la mort elle-même.

Je voudrais souligner que nous ne devrions jamais sous-estimer l’importance des sentiments subjectifs et de la théologie dans la formation des événements historiques. Toute notre histoire est une somme de choix subjectifs – où les choix des plus puissants et des plus motivés pèsent plus lourd. Et la réforme religieuse, qui découle généralement de la préférence subjective de divers individus puissants pour ce à quoi devrait ressembler l’ensemble du tableau, a été un moteur de changements sociaux, économiques et culturels à grande échelle sur cette planète pendant des siècles. Ce que nous voyons ici, c’est une nouvelle religion – et même si je veux croire à la propreté et à la rationalité générales du système – à un niveau plus élevé, nous n’avons pas affaire à une tentative rationnelle, scientifique, honnête, bienveillante – ou même malavisée – d’améliorer les choses. Lorsqu’il s’agit des cerveaux du « Grand Reset », nous avons affaire à une combinaison d’avidité standard et de pathologie émotionnelle de fous agités et pourris qui paniquent devant la sauvegarde de leurs biens dans cette nouvelle ère, et qui en veulent à leur nature biologique en tant que telle et veulent être des dieux. Malheureusement, les fous sont riches et ont de bonnes relations, et ils peuvent engager un million de sous-fifres pour faire une présentation extérieure convaincante et rationnelle de leur nouvelle religion. Et pour soudoyer les médias. Et les politiciens. Et les universitaires. Et les organisateurs de campagne. Et les organisations à but non lucratif. Et n’oublions pas mes frères, les artistes, qui, par faim et par indignité, créeront alors de belles publicités artistiques et émouvantes pour tout ce qui rapporte. Et lorsque la boucle est bouclée, nous avons une toute nouvelle opinion publique et, techniquement, toujours une « démocratie » ! Si seulement ces théoriciens de la conspiration s’en allaient…

Alors, qui sont les personnes à la tête de cet effort et comment cet effort est-il coordonné ?

À première vue, ce sont les suspects habituels : les principaux capitalistes du monde, les dynasties historiquement riches de différentes parties de la Terre, les membres de la royauté laïque et religieuse, les milliardaires, etc. – en d’autres termes, ce sont les gens qui ont assez d’argent pour sentir que ce monde leur appartient, les 0,0001% – et peut-être aussi les gens qui se trouvent immédiatement en dessous d’eux qui cherchent à gravir les échelons. Certains visages familiers, d’autres que nous n’avons jamais vus.

De toute évidence, ils ne constituent pas une masse monolithique, et je suis sûr qu’ils ne sont pas d’accord entre eux sur tout et qu’ils se disputent probablement le droit de manger plus de paysans. Il y a certainement une rivalité entre les élites américaines et chinoises, par exemple, ou entre les élites américaines et russes – ainsi qu’entre les différents super requins à titre individuels. Mais dans l’ensemble, même s’ils sont en compétition, ils ont des intérêts et des messages communs, et il y a plus de camaraderie stratégique et de terrain d’entente entre eux qu’entre eux et les paysans. Par exemple, aucun d’entre eux n’est susceptible de refuser l’idée de créer une nouvelle classe d’actifs financiers pour gagner de l’argent ! En outre, ils ont aussi des conseillers qui, à leur tour, sont en concurrence les uns avec les autres pour obtenir le meilleur salaire, en essayant de faire passer leurs idées. Tous ces conseillers sont subjectifs, mais ils sont aussi largement et coûteusement coordonnés dans les domaines où ils partagent des intérêts communs.

Et actuellement, le concept « gagnant » du jour semble être un monde rempli d’abréviations : IA, 5G, IoT, et ainsi de suite. Un monde où l’argent est numérique, la nourriture cultivée en laboratoire, où tout est compté et contrôlé par des monopoles géants, et où les gens sont largement privés de leur libre arbitre. Un monde où chaque élément de la nature et chaque être vivant est soit un producteur de données, soit une source d’énergie – ou les deux. Un monde où le flux quotidien des paysans est micro-géré par une IA qui enregistre les pensées et les sentiments avant même que les gens n’aient la possibilité de les faire leurs. Un monde où la vie elle-même est sous-traitée à la machine, et où l’être humain est essentiellement un costume de viande.

Maintenant, je ne pense pas que cette vision exacte se réalisera jamais complètement. Il est probable qu’elle implose avant d’arriver à mi-chemin – et une partie de ce que je viens de décrire n’est rien d’autre que le rêve éveillé d’un esprit malade. Mais les puissants fous font de leur mieux pour que ce cauchemar devienne réalité. Ainsi, le danger n’est pas d’être dépassé par une IA prenant soudainement conscience d’elle même, mais de perturber la vie normale et de provoquer la misère totale que les fous peuvent causer à nos esprits et à nos corps alors qu’ils se précipitent pour découper le monde en morceaux, en utilisant diverses expressions pratiques telles que « crise sanitaire mondiale » ou « changement climatique ».

Et oui, il y a bien une coordination et une continuité, comme il y a une continuité dans les dynasties et les courants philosophiques. Certaines sont plus éphémères, d’autres plus concrètes. Du côté éphémère, la vision des « resetters » est liée aux idées futuristes qui étaient populaires au début du 20e siècle, au rêve d’un monopole mondial des entreprises qui a soutenu la révolution bolchevique de 1917, et à la volonté générale de contrôler le monde avec la technologie, ce qui a été tenté et a échoué en Union soviétique dans les années 60 – en utilisant un langage très similaire à celui d’aujourd’hui. Sur le plan concret, le « Grand Reset » (qui, soit dit en passant, est très bien coordonnée, dans la mesure où Biden et Johnson utilisent les mêmes mots codés proposés par le WEF) est issue des efforts déployés après la Seconde Guerre mondiale pour maintenir un équilibre des pouvoirs « acceptable » dans le monde, et une récolte les bénéfices « acceptable » des intérêts financiers.

Le langage de la « durabilité », qui est un pilier important du kit de marketing du « Grand Reset », a été initialement créé dans le cadre de divers programmes des Nations unies, tels que l’« Agenda 21«  et l’« Agenda 2030« , et je suis sûr que lors de la production de ces programmes, les deux éléments – conspiration et bienveillance – étaient présents. Ce sont tous deux des ensembles de documents extrêmement secs et ennuyeux sur la gestion des ressources et la justice, qui se lisent comme quelque chose écrit par un professeur soviétique fatigué et formaté, maîtrisant bien les termes bureaucratiques, écrit surtout pour justifier le salaire des bureaucrates et l’existence des Nations unies. Ce qui est intéressant dans ce dernier cas, c’est qu’en général, les Nations unies sont plutôt inutiles, ce qui signifie que les gens se réunissent, discutent, produisent de longs documents bureaucratiques et des résolutions non contraignantes – et qu’ensuite, il ne se passe rien d’essentiel. Mais pas cette fois-ci. Pas maintenant. Le programme est lancé ! Il doit donc être important pour quelqu’un qui paie. Et oui, je suis cynique. Dans tout ce qui se passe, il y a toujours une combinaison de bonnes intentions, d’avidité, d’ambition, de relations personnelles, d’intérêts financiers, d’illusions, etc. Les politiciens parlent aux financiers, les généraux parlent aux politiciens, quelqu’un est l’oncle de quelqu’un d’autre, et c’est ainsi que les choses se font. Malheureusement, moins le message est direct et plus la propagande est abondante, moins les bonnes intentions ont de valeur et plus il est facile pour les méchants de réaliser des absurdités.

Et bien sûr, des initiatives d’une telle ampleur peuvent passer par de très longues et tranquilles « phases de planification », au cours desquelles les idées souhaitées sont plantées dans la tête des personnes désirées par le biais de conversations privées, de petites réunions, de recherches financées, de conventions industrielles, etc. Ainsi, au moment où l’on appuie sur le bouton « action », on a l’impression qu’une tendance est déjà là. Et permettez-moi de répéter encore une fois qu’absolument tout dans l’histoire est le résultat de choix subjectifs faits par des personnes subjectives. La façon dont tout se passe dans l’histoire est que les gens se réunissent, décident de ce qu’ils veulent faire et le font. Lorsque des personnes importantes agissent, l’impact est plus visible. Donc, d’une certaine manière, tout est une « conspiration », parce que tout vient de l’action humaine. Et souvent, les personnes importantes dissimulent leurs actes. Cela ne devrait pas être une idée radicale.

Et oui, à l’heure actuelle, les principaux détenteurs du pouvoir en Occident ont compris qu’il est plus rentable et moins laborieux pour eux de simplement soudoyer les médias « officiels », les scientifiques, les universitaires, les politiciens et même l’« opposition contrôlée » – de convaincre les paysans à leur place – que de contrôler tout et tout le monde par la force. Et d’ailleurs, si le sommet de cette tour est une conspiration sérieuse, dans un sens où il s’agit d’un effort coordonné où les cerveaux agissent en général en alignement les uns avec les autres, sans révéler leurs véritables objectifs à long terme aux paysans, le reste de la tour est probablement l’affaire habituelle des humains, multipliée par le manque de sens des responsabilités morales, à l’ancienne. Plus on se rapproche du fond, plus l’ignorance et les intentions sont bonnes – car la plupart des gens croient qu’ils font le bien – mais cela ne change rien à la trajectoire tragique de la cavalcade du « reset ».

D’accord, mais attendez, il y a une vraie crise, et les riches se sont réveillés parce qu’ils veulent vivre ? Et s’il n’y avait pas de conspiration en soi, et qu’ils avaient simplement réalisé que la planète était en désordre, et qu’ils voulaient maintenant s’attaquer aux problèmes de la surpopulation et de la pollution parce qu’il y a vraiment trop de gens sur la planète qui consomment et polluent à l’excès ? Que répondez-vous à cela ?

Je suis heureux que vous posiez la question, alors parlons-en.

Il est absolument vrai que l’approche sans âme et utilitaire de la nature, de la vie et des autres êtres vivants a été extrêmement destructrice – la destruction la plus immédiate et la plus visible étant externalisée vers les « pays du tiers monde » et les personnes les moins fortunées financièrement en Occident. (Voyez les décharges, les allées du cancer, et les aliments non biologiques malsains et empoisonnés). Il est vrai que le consumérisme massif et l’utilisation de produits jetables (apportés par plus ou moins les mêmes partis qui réprimandent maintenant les gens pour leur consumérisme) ont créé beaucoup de désordre. Il est vrai que nos océans et nos poumons sont remplis de plastique, que le nombre de maladies chroniques monte en flèche et que de nombreuses espèces meurent. Il est vrai que notre sol, notre nourriture et notre corps sont contaminés par du glyphosate hautement toxique. Il est vrai qu’il s’écoule généralement des décennies entre le moment où les fabricants réalisent la toxicité de leur produit et celui où le dire dans une conversation cesse d’être une théorie du complot. Tout cela est vrai. Cependant, il est également vrai que les personnes qui pointent du doigt les maux sociaux et nous disent que nous avons besoin d’un « Grand Reset » sont issues des mêmes camps et lignées qui en sont à l’origine. Il est vrai que sous le langage de leurs brochures de marketing, il y a une toxicité et des ravages qui dépassent largement ce que nous avons aujourd’hui. Ainsi, ils sont soit des idiots, soit des menteurs – et je crains que ce soit le dernier cas. Aussi riches soient-ils, ils ne sont même pas moralement qualifiés pour réparer quoi que ce soit dans ce monde. Et quoi que nous choisissions de faire pour soigner notre relation avec la nature et entre nous, ça ne sera certainement pas le « Grand Reset » techno-fasciste et néo-féodal.

Une métaphore : Si le chef du Parti des violeurs proposait une plate-forme contre le viol qui n’arrêterait pas le viol mais qui donnerait une nouvelle image à l’acte même en disant que si l’on utilise un gode rose en plastique recyclé pour pénétrer, alors ce n’est pas un viol… penseriez-vous que c’est une plate-forme contre le viol pour de vrai ?

Alors non, ce ne sont pas eux qui doivent montrer la voie (regardez cette idée de poubelle dans l’espace). Si nous suivons, nous finirons par avoir un monde qui ressemble à ça :

En parlant de solutions, il y a beaucoup d’activistes et de leaders locaux, comme Vandana Shiva, par exemple, qui trouvent des moyens de guérir notre relation avec la nature. Il y a des lanceurs d’alerte. Il y a des avocats qui se battent contre les géants des entreprises et qui gagnent parfois. Il y a des médecins qui risquent leur carrière pour protéger leurs patients. Il y a des agriculteurs locaux. Il y a des artistes qui mettent leur âme à nu. Il y a des diseurs de vérité. Il y a de la dignité, et il y a du respect si nous insistons sur eux. Je crois que les bonnes solutions à long terme viennent de l’honnêteté et de la paix intérieure, et que chacun d’entre nous possède le génie unique qui nous aide à trouver la pièce du puzzle qui, en fin de compte, guérit le monde.

En ce qui concerne le fait qu’il y ait trop de gens sur la planète, je pense que même cela est une erreur. En fait, Vandana Shiva a produit une analyse de l’agriculture industrielle par rapport à l’agriculture locale traditionnelle en termes de chiffres, et il semble que « Big Agro » nous ait également menti sur leur importance. De plus, le plus grand « problème démographique » de l’Occident en ce moment est le nombre croissant de personnes âgées par rapport aux jeunes [un problème qui se règle tout seul et naturellement, NdT]. Et même dans le « monde en développement », les tendances semblent être différentes de ce que l’on nous apprend à penser. De plus, la planète en a assez pour tout le monde, et la raison pour laquelle nous sommes confrontés à la pénurie est que 0,0001% des gens contrôlent beaucoup de choses. Ironiquement, ce sont ces mêmes personnes qui s’inquiètent du fait qu’il n’y en a pas assez, qui poussent l’idée de surpopulation – souvent en se reproduisant avec enthousiasme – et qui infectent les jeunes cerveaux avec l’idée de surpopulation, au point que maintenant, certains jeunes de la classe moyenne ne veulent pas avoir d’enfants, « pour sauver la planète ». C’est vraiment la pagaille ?

Et oui, l’idée de surpopulation inquiète les dirigeants depuis quelques décennies. Je dirais qu’à certains moments, leurs pensées ont eu des connotations eugéniques (voir, par exemple, ce rapport Kissinger de 1974 qui se vante d’« inciter » les hommes en Inde à subir des vasectomies). Et non, il ne serait pas complètement fou d’affirmer que l’eugénisme n’a pas tout à fait disparu depuis qu’Hitler a ruiné la marque, et que quiconque se croit propriétaire du monde ne serait probablement pas contre une gestion un peu plus chirurgicale des tendances démographiques. Puis-je lire dans leurs pensées ? Non. Je ne peux pas dire qui pense quoi exactement, et heureusement pour moi, je ne suis pas invité à leurs réunions – mais de temps en temps, des personnalités comme Gates ou le Prince Charles disent des choses qui semblent tout à fait hitlériennes, et cela me fait réfléchir. D’un autre côté, je ne trouve pas cela particulièrement choquant parce que la nature humaine n’a pas changé depuis l’époque où l’eugénisme était socialement acceptable dans la « société respectable ». Ainsi, ma théorie est que certaines personnes puissantes du monde sont vraiment mauvaises et qu’elles tripotent probablement l’eugénisme – et certaines sont probablement simplement indifférentes aux désirs des paysans – mais de mon côté, je ne me soucie pas vraiment de savoir de quel côté ils penchent. Méchants ou indifférents, je ne veux pas qu’ils détruisent mon monde. Est-ce trop demander ?

Mon travail est de distribuer des poisons.
Ma condition est
La haine des formes biologiques.
On me traite de dérangé
Mais je suis le plus sain de tous.
On me traite de tueur impitoyable,
Un sadique, un robot, un roi.
Mais je ne suis qu’un perfectionniste.

Mon métier est distributeur de poisons.
Ma religion est
La haine des formes imprévisibles.
Mon poison vous trouvera
Dans les mots,
Dans l’eau que vous buvez,
Dans l’alimentation,
Dans l’air que vous respirez,
De cette façon ou d’une autre,
Il vous trouvera.

Mon travail est distributeur de poisons.
Un travail très concret.
Vous êtes le bienvenu.

Maintenant, examinons rapidement les zones qui, selon le plan du « Grand Reset », doivent être perturbées et complètement réaménagées. C’est un sujet gigantesque en soi, et je ne l’aborderai qu’en surface, en me concentrant particulièrement sur le langage utilisé et sur la manière dont il recoupe la « réponse à la pandémie ». Je vous encourage vivement à vous rendre sur le site du Forum économique mondial et à y jeter un coup d’œil.

État et gouvernance

Dans le nouveau monde, les pays existent toujours, mais ils obéissent tous à un ordre central. C’est « coopératif ». De nombreuses fonctions gouvernementales sont automatisées et déléguées à l’IA. Les décisions sont basées sur des données et des algorithmes. Il n’y a pas de vie privée, et il y a beaucoup plus de fluidité en ce qui concerne les migrations (donc malheureusement, le sentiment très humain d’être gentil avec les migrants qui est promu dans les médias n’est peut-être pas une question de gentillesse, ce qui est une déception pour moi personnellement). Il y a aussi une possibilité de remplacer les gouvernements humains par l’IA, mais pas immédiatement. Le raisonnement est simple : Pour que les super riches puissent gérer l’inventaire mondial, les gouvernements individuels doivent agir davantage comme des gestionnaires de niveau intermédiaire responsables devant les autorités internationales que comme des gouvernements fédéraux indépendants.

Vous vous rappelez comment les « magasins familiaux » ont été écartés du marché et remplacés par des chaînes de magasins ? Même chose ici, sauf que dans ce cas, ces « magasins du coin » sont des pays.

L’Amérique traditionnelle, aujourd’hui, s’y oppose fortement. Son habitude de la consommation généreuse et de la libre expression, sa politique étrangère égocentrique, son sentiment de droit et ses grandes maisons de banlieue sont une évidence. Une Amérique traditionnelle, indépendante et forte est un obstacle. Dans cette optique – et avec une mise en garde selon laquelle je ne pense pas qu’il existe un empire juste – j’ai le sentiment qu’il y a un effort actif pour « réduire l’Amérique », pour coopter son gouvernement, pour détruire les fermes et les petites entreprises – en particulier celles qui ne sont pas compatibles avec cet avenir entièrement numérique – et pour déchoir la classe moyenne qui y a droit, en particulier dans les carrières « dépassées ». On a l’impression que nous sommes actuellement en pleine « révolution colorée », un coup d’État en douceur. Habituellement, les élites américaines le font à d’autres nations, mais maintenant, cela se passe sur le sol national. On a l’impression que le programme du « Grand Reset », par ses messagers et par son argent, façonne à la fois la « réponse au Covid-19 » schizophrène et le mouvement « justice sociale / climat » soudainement généralisé et bien financé des super-entreprises, qui sont tous à ce stade entremêlés en termes de messages.

Tous deux prétendent promouvoir le bien public, et tous deux utilisent habilement des armes pour régler de vrais problèmes et faire monter en puissance des gens qui ont un réel amour de l’équité dans leur cœur – tout cela pour ouvrir la voie aux objectifs financiers des « grands resetters », tels que l’érosion complète de la vie privée (avec le traçage des contacts), le déplacement de toutes les activités humaines en ligne (eh bien, tout), l’application de la loi et la précriminalité basées sur l’IA (voir « définancer la police »), et ainsi de suite. Et oui, l’Amérique a de nombreux vrais problèmes. Mais ce n’est pas comme si les structures actuelles étaient remplacées par un conseil d’anciens indigènes sages et spirituellement ancrés qui sont profondément connectés à la Terre et qui ne blesseront aucune vie innocente. Ce que l’on tente – même si l’on dissimule mal le marketing – est bien pire, bien moins humain et bien plus destructeur que ce que nous avons aujourd’hui. Je n’aime pas cela.

La finance

C’est de la monnaie numérique, de la cryptographie et des paiements par téléphone portable tout le temps. Les citoyens doivent être totalement transparents et laisser une trace de tout ce qu’ils font, vous vous souvenez ?

La nourriture

Tout ce que je peux dire, c’est que j’espère que vous aimez la viande de cafard, parce que ça vient.

Remarques cyniques mises à part, le « futur de la nourriture » est un désastre. Les menteurs sur les chaises hautes ont le culot d’utiliser de bons mots comme « développement durable » mais il n’y a rien de durable dans cette chose. C’est du « Big Agro » sous stéroïdes, très toxique. Et, accessoirement, c’est aussi consommateur d’énergie car tous ces robots, capteurs et centres de données ne sont pas gratuits, mais qui compte.

De plus, les fermes d’aujourd’hui doivent disparaître. Non seulement les fâcheux fermiers traditionnels locaux sont en concurrence avec les aliments cultivés en laboratoire et les OGM brevetés, ainsi qu’avec les sols brevetés, mais ils prennent également la place nécessaire aux aires de loisirs de nos seigneurs, ainsi qu’aux parcs d’éoliennes et de panneaux solaires (qui prennent tous beaucoup de place, d’ailleurs). Et que savez-vous, peut-être que les rois veulent vraiment « conserver » certaines parcelles de la nature en la gardant libre de toute présence humaine. C’est leur inventaire, après tout, il est logique de bien l’entretenir.

Pas étonnant que la « réponse Covid-19 » frappe si durement les fermes, les obligeant à faire faillite…

Agriculture

Un nouveau rapport sur les citoyens du monde, publié par Navdanya, montre que derrière la bonne image de la Fondation Gates se cache une philosophie toxique de philanthro-capitalisme qui repose sur le rachat par les entreprises de nos semences, de notre agriculture, de notre alimentation, de nos connaissances et de la santé mondiale.

La cupidité de Bill Gates est l’une des personnes les plus riches de la planète et le fondateur de la plus grande organisation philanthropique au monde, la Fondation Bill et Melinda Gates. Un nouveau rapport sur les citoyens du monde, publié par Navdanya International, montre que derrière l’image de bon augure de la Fondation Gates se cache une entreprise toxique …

organicconsumers.org

L’éducation

En ligne.

Médecine

Télé-

Jusqu’à présent, tant en terme médecine qu’en terme d’éducation, nous sommes sur la bonne voie, grâce à la pandémie mondiale …

L’énergie

Celui-ci est intéressant. Parce que les combustibles fossiles, le diable du marketing actuel, sont vraiment mauvais. Il est vrai que l’extraction du pétrole est abusive pour la planète. Les déversements créent beaucoup de dégâts, et ils se produisent tout le temps. Les barons du pétrole sont des bandits. Les gens qui vivent à proximité des raffineries tombent malades. Le plastique, qui provient du pétrole, pollue tout, des océans à nos estomacs et à nos poumons. Cependant, les combustibles fossiles sont également la seule source d’énergie – en dehors du nucléaire – qui soit actuellement capable de soutenir les niveaux de consommation de la population mondiale. De plus, si vous regardez sous le capot du « vert », ce n’est pas si vert que ça, à moins que nous parlions de la couleur de l’argent. Les panneaux solaires prennent beaucoup d’espace, ils se dégradent rapidement et se transforment en amas toxiques.

solar power

Retour à la nature @backt0nature

Une ferme solaire étonnante

Les éoliennes prennent également beaucoup de place et ont leurs propres problèmes. Elles sont toutes deux très dépendantes du temps et ne fournissent pas suffisamment d’énergie. Il est également à noter que le récent film de Michael Moore, « Planète des Humains », qui explorait certains des aspects pas si verts de l’« énergie verte » et faisait la lumière sur une partie de la corruption du mouvement environnemental, a été attaqué par les leaders écologistes de manière vicieuse et si uniforme que le film a été retiré des principales plateformes et a en quelque sorte disparu de l’attention du public.

Quoi qu’il en soit, que se passera-t-il si les combustibles fossiles disparaissent ? Au fait – et c’est un point important – je ne suis pas convaincu que les « resetters » aient l’intention de faire disparaître les combustibles fossiles. Je pense que nous pourrions envisager un acte de repositionnement de l’image de marque. Jusqu’à récemment, je pensais qu’ils voulaient vraiment « démanteler » les combustibles fossiles, mais j’ai ensuite examiné la « technologie climatique » et maintenant je pense que les choses sont plus complexes, que cela pourrait être une manœuvre géopolitique stratégique. Je ne sais pas. Il existe des chevauchements technologiques particuliers entre les combustibles fossiles et l’énergie « verte », mais le temps nous le dira. En tout cas, s’ils disparaissent ou font semblant de disparaître, nous découvrirons rapidement que l’éolien et le solaire ne sont pas à la hauteur – et nous rencontrerons alors notre nouveau roi de l’énergie « verte », la fusion nucléaire, oui !!.

Quand cela arrivera, notre ami, le célèbre philanthro-capitaliste, viendra à notre secours. Il est très investi dans les réacteurs à fusion nucléaire – en fait, son projet préféré, selon lui. (En fait, il se trouve qu’il est très impliqué dans à peu près tous les points de la liste « Grand Reset », quel génie des affaires il est). Mais attendez, pour rendre l’intrigue encore plus intéressante, l’OMS, qui bénéficie bien sûr de son généreux financement, s’est donné beaucoup de mal dans le passé pour minimiser le bilan sanitaire d’incidents nucléaires tels que Tchernobyl et Fukushima.

Parlant d’énergie et de finances, parlons de « capital humain ». Dans le nouveau monde, le « capital humain » n’est pas seulement une métaphore pour les ressources humaines ou le travail. Microsoft, par exemple, a déposé un brevet pour une méthode permettant de transformer le comportement humain en crypto-monnaie, ce qui se fait grâce à un dispositif non spécifié couplé à un serveur qui enregistre l’activité du corps et « mine » la crypto. Puisque dans le cadre de la Nouvelle Normalité, le numérique et la cryptographie sont censés devenir courants, cela ressemble étrangement à un outil qui peut être utilisé à la fois pour contrôler étroitement le comportement des pauvres qui peuvent en dépendre pour leurs revenus et pour miner littéralement les corps des personnes dépendantes de l’aide sociale / recevant un revenu de base pour l’énergie (qui, soit dit en passant, est une chose réelle, croyez-le ou non).

En outre, ce brevet pourrait potentiellement être utilisé pour créer un nouvel instrument financier car, si elles sont exploitées pour l’énergie, ces personnes deviennent des « actifs » qui pourraient éventuellement être regroupés dans des portefeuilles virtuels et échangés virtuellement. Vous voyez comme c’est peaufiné ? Maintenant, nous parlons de véritable servage ! Et oui, cela fait très science-fiction, mais n’oublions pas que certains « visionnaires » milliardaires ne pensent pas comme les gens normaux, ou alors les travailleurs des entrepôts d’Amazon ne porteraient pas des couches pour sauter les pauses toilettes. N’oublions pas non plus qu’aujourd’hui, il y a des échanges d’objets très théoriques ainsi que des paris sur la météo. Beaucoup d’argent dans ce monde est gagné sur des choses étranges et arbitraires !

En parlant de la météo, le « Grand Reset » légitime également l’atrocité dangereuse et envahissante de la géo-ingénierie, et la rend potentiellement « cool » et « salvatrice », tout comme le font certains livres blancs sur le « mouvement pour le changement climatique ». J’ai remarqué cela et j’ai fait le deuil de ce fait il y a quelques années, en criant sur tous les toits à quel point c’était le bordel. Pulvériser de la merde toxique dans l’air, c’est cool et « vert » ? Quel acte de tromperie linguistique.

Un mot aussi sur le carbone. Je ne vais pas entrer dans le vif du sujet parce que l’article est déjà long, mais il semble que, quelle que soit l’histoire du carbone à sa naissance, elle s’est transformée en un outil permettant de créer un marché à partir de rien, et un tas d’instruments financiers permettant de gagner de l’argent, également à partir de rien. Prenez par exemple ce plan, soutenue par Gates et quelques géants du pétrole. Ce que je préfère, c’est qu’une fois le dioxyde de carbone éliminé de l’atmosphère à l’aide d’un cocktail de produits chimiques, l’une des façons de stocker le butin est de brûler un bouquet d’arbres (pardon, « biomasse »). Oui, c’est tout à fait logique, car qui peut gagner de l’argent en laissant simplement les arbres tranquilles et en les laissant faire le travail, gratuitement ? Quel genre d’idiot permettrait cela ?

Je voudrais également souligner le fait que lorsqu’il est stocké, il l’est en profondeur, comme jamais auparavant. (Que font les processus internes de la planète ? Quelqu’un a-t-il bien réfléchi à la question ?) Il faut aussi construire des pipelines pour transporter le dioxyde de carbone d’un endroit à l’autre, un peu comme on transporte du pétrole. Et enfin, le captage et le stockage du carbone sont incroyablement gourmands en énergie, et cette énergie provient de… combustibles fossiles ? Du nucléaire ? D’éoliennes qui doivent alors occuper la moitié de la surface de la planète ? Oh je ne sais pas… Et en parlant de langage, l’objectif n’est pas « Zero Carbon Emissions », mais « Net Zero Carbon Emissions », ce qui signifie que nous pouvons continuer à polluer, et ensuite construire une nouvelle industrie lucrative par-dessus, tout en créant un nouveau type de pollution. En d’autres termes, les affaires comme d’habitude…

Par ailleurs, alors que nous sommes sur le thème du « développement durable vert », la construction de technologies et d’infrastructures de surveillance – qui sont toutes extrêmement consommatrices d’énergie, sans parler des déchets – ne va-t-elle pas à l’encontre de l’idée écologique ? J’y ai pensé il y a quelque temps lorsque j’ai lu, avec beaucoup d’enthousiasme au début, le texte de la proposition de loi sur le Green New Deal.  justice oui !! … droits des indigènes, oui !! … attendez … des réseaux électriques « intelligents » ? N’est-ce pas exactement ce que veut la Big Tech, et cela n’implique-t-il pas un besoin de capteurs intelligents qui viennent avec plus d’infrastructures et de satellites, plus de tours, une perte de vie privée, et un nouveau type de pollution sans fil produisant des effets non testés sur la santé ? Cela m’a empêché d’avancer et m’a obligé à me pencher sur diverses initiatives « vertes » et, par conséquent, à découvrir divers squelettes dans le placard. Et puis je suis tombé par hasard sur le travail de Cory Morningstar, et je me suis dit : « ouahh ! Mon instinct était bon, ce n’est pas exactement ce qu’il semble ! »

Voilà une belle transition vers la façon dont le récit de la « crise sanitaire mondiale » s’inscrit dans le « Grand Reset ».

Tout d’abord, quelques notes de ménage.

Comme je l’ai déjà dit, le « Grand Reset » est un plan extrêmement ambitieux de restructuration de l’économie mondiale – et de la notion même de ce que signifie être en vie. (Est-ce qu’un zombie poussé par l’IA dont la prise de décision est externalisée est vraiment vivant ?) Sans une population qui coopère, cette réforme économique et religieuse ambitieuse ne peut pas réussir.

Quelle est la meilleure façon de faire coopérer la population à cette très étrange réforme ? C’est la peur, car les promesses de plaisir ne suffisent pas pour réaliser un changement aussi massif et bizarre. Il faut donc que ce soit la peur et le stress, que ce soit à cause d’un ennemi extérieur, d’une perspective de catastrophe naturelle ou d’une maladie.

N’oublions pas qu’avant 2020, il y a déjà eu un récit de la peur très coûteux, soutenu par plus ou moins les mêmes acteurs qui font maintenant pression pour le « Grand Reset ». Je parle bien sûr du récit militarisé du « changement climatique ». Et alors qu’il y a de nombreux problèmes environnementaux qui doivent être résolus dès que possible, le mouvement des entreprises en faveur du « changement climatique » s’est étrangement concentré sur des messages qui coïncident grosso modo avec ceux de la campagne pour le « Grand Reset », servant leurs objectifs financiers – et les trajectoires de financement se chevauchent également. Il semble donc que les intérêts financiers derrière la campagne du « Grand Reset » aient d’abord essayé d’utiliser le « mouvement climatique », mais cela n’a pas généré les niveaux de peur souhaités assez rapidement. Les gens ne s’en sont pas suffisamment souciés. J’ai personnellement suivi une formation et je connais bien l’« organisation » et les astuces de programmation neurolinguistique qui sont censées rendre le public très inquiet au sujet du climat. Le message est très bien pensé et bénéficie d’un généreux soutien financier, ce n’est pas un mouvement hippie de base – même si beaucoup de personnes y mettent sincèrement du leur. Tout comme les témoins de Jéhovah de la base qui frappent à votre porte peuvent être extrêmement sincères.

En tant qu’être humain, je ne fais confiance à aucune entité qui, froidement et de manière calculée, essaie de me faire peur et de déclencher une réaction de stress. Les personnes que j’ai écoutées ne semblaient pas elles-mêmes très effrayées. Ils étaient bien nourris, de classe moyenne, et pas sous-employés. Ils n’avaient pas peur d’être arrêtés lors d’une manifestation – et en fait ils ont cherché à être arrêtés, sans aucune crainte pour leur futur emploi. Après avoir vu cela, j’ai commencé à poser des questions sur les raisons pour lesquelles ils voulaient que j’aie peur, et sur ce qu’ils voulaient que je fasse. Lorsque j’ai commencé à poser des questions et à faire des recherches, il s’est avéré que la trajectoire des « solutions » comprenait des choses comme les réseaux intelligents, les voitures électriques (qui ne sont pas écologiques à distance) et la géo-ingénierie. Cela, pour moi, n’était pas acceptable. Cela signifiait également qu’ils ne respectaient pas vraiment la planète, car s’ils le faisaient, ils ne voudraient pas coller des tours partout ou pulvériser des saletés dans l’atmosphère pour bloquer le soleil. Maintenant, il est très possible que le mouvement environnemental ait été bon et honnête lorsqu’il a commencé – mais une grande partie a été détournée depuis, d’une manière très furtive où les gens sur le terrain ne se rendent même pas compte qui ils servent. Et encore une fois, permettez-moi de répéter : il y a un besoin énorme de vraie durabilité, c’est juste que les mesures pratiques qu’implique le langage codé du marketing ne sont pas du tout durables !

En tout cas, le fait d’effrayer les gens avec le récit officiel de l’urgence climatique a certainement créé une vague dans la conscience des gens et un certain degré d’anxiété environnementale, en particulier dans la Génération Z – mais cela n’a pas suffi à paralyser ou à mobiliser. Mais lorsque le virus est apparu, comme par magie, les choses ont commencé à se mettre en place rapidement – ce qui était impensable auparavant. Non, je ne dis pas que le virus n’est pas réel. Et je ne fais aucune déclaration définitive sur son origine ou sur la façon dont il est apparu. J’ai mes théories, mais il y a des choses que je ne peux pas savoir et que je ne peux pas changer. Mais ce que je sais, c’est que la réaction a été absurde, sans précédent, et étrangement conforme aux mesures qui étaient déjà à l’ordre du jour. En parlant d’urgence, Woodstock s’est produit pendant une grande pandémie…

Voyons donc

Avons-nous déplacé avec force la plupart des activités – telles que l’éducation, la médecine, le shopping, le sexe et les loisirs – en ligne pour l’instant, alors que nous travaillons à « numériser » le monde physique, pour faciliter le suivi et la surveillance ?

Validé.

Avons-nous, malgré le confinement des paysans en col blanc, poursuivi les travaux de construction, y compris la construction très robuste de nouvelles structures de télécommunications et d’antennes cellulaires, nécessaires pour soutenir l’Internet des Objets ?

Validé.

Avons-nous réussi à presque détruire les moyens de subsistance de nombreux agriculteurs indépendants qui étaient en concurrence avec nos nouveaux produits « comestibles », et aussi à perturber les chaînes d’approvisionnement alimentaire traditionnelles ?

Validé.

Avons-nous également réussi à détruire un bon nombre de petites entreprises locales ?

Bien sûr !

Les salles de concert et les théâtres ?

C’est certain.

Travaillons-nous à remplacer les services répressifs par l’IA ?

Bien sûr ! Définancez ! Définancez ! Définancez !

Essayons-nous de légitimer l’érosion complète de la vie privée et l’accès facile aux données de santé privées ?

Oui ! Parce qu’il y a urgence sanitaire.

Sommes-nous sur la bonne voie lorsqu’il s’agit de suivre chaque mouvement de chaque personne ?

Traçage des contacts, oui ! Mais certains pays sont encore à la traîne.

Une carte d’identité médicale numérique est-elle désormais exigée pour les voyages internationaux ?

Oui, le Common Pass est en ligne !

Avons-nous réussi à perturber les procédures politiques et juridiques et à créer le chaos ?

Oui, Monsieur !

Plus important encore, avons-nous réussi à perturber la pensée et les relations humaines au point que nous, le robot, l’agresseur, sommes maintenant le seul ami de tout le monde ?

Nous y travaillons encore, mais nous sommes proches.

Sommes-nous en bonne voie de préparer les gens à un large déploiement de vêtements intelligents ?

Oui. Portez votre masque.

Contrôlons-nous légalement la vie sexuelle des gens ?

Oui !

En parlant de cela, le contrôle par l’État du corps et de la sexualité des gens est un signe classique de réforme religieuse. Chaque fois que cela se produit, faites attention.

Ou alors, prenons des mesures d’enfermement, par exemple. Le confinement et les restrictions de mouvement et de contact physique sont d’excellents outils de modification du comportement – et la modification du comportement, également connue sous le nom d’ingénierie sociale, est certainement une forme d’art très respectée parmi les puissants. Un ingénieur social qui se respecte planifie dix étapes à l’avance et crée des situations dans lesquelles les cibles demandent les changements souhaités ! Je postule qu’actuellement, nous sommes soumis à une danse Sado&Maso involontaire. Nous sommes au milieu d’un rituel destiné à créer un sentiment de confusion, d’insécurité et de dépendance – qui sera finalement résolu par nos maîtres, ce dont nous serons très reconnaissants car nous voudrons juste que la tension insupportable soit résolue. Déjà, beaucoup ont développé le syndrome de Stockholm, se mettant du côté de l’agresseur. Les mesures sont totalement arbitraires – mais peu importe, on attend de nous que nous nous y pliions et que nous acceptions que nos souffrances et nos privations soient pour notre propre bien. Cela fait de nous une « meilleure personne ».

Aux yeux d’un psychopathe, il n’y a pas de joie.

Aux yeux d’un esclave, il y a acceptation d’un étrange sentiment d’engourdissement là où l’âme se trouvait auparavant.

Où allons-nous à partir de là ?

Pour ma part, je ne pense pas que nous devrions accepter l’obscurité. Je pense que notre meilleure option est d’insister sur la dignité et de trouver notre cœur. Nos cœurs nous diront quoi faire ensuite.

Tessa Lena

Liens et références

Histoire
Finance
Gouvernance
Modification du comportement
Alimentation et agriculture

https://ieep.eu/news/how-to-deliver-on-the-eu-farm-to-fork-s-protein-transition-objectiveshttps://interestingengineering.com/the-explosion-of-insect-proteinhttps://www.cnbc.com/2020/02/14/bug-protein-how-entrepreneurs-are-persuading-americans-to-eat-insects.htmlhttps://www.ibm.com/blockchain/solutions/food-trust

Éducation

Énergie et environnement
Reconstruire en mieux

Traduit par Hervé pour le Saker Francophone




La « Grande Réinitialisation » de Davos arrive

[Source : Réseau International]

par F. William Engdahl.

Pour ceux qui se demandent ce qui va se passer maintenant que la « pandémie » de Covid19 a pratiquement paralysé toute l’économie mondiale, propageant la pire dépression depuis les années 1930, les dirigeants de la plus grande ONG mondialiste, le Forum Économique Mondial de Davos, viennent de dévoiler les grandes lignes de ce à quoi nous pouvons nous attendre. Ces personnes ont décidé d’utiliser cette crise comme une opportunité.

Le 3 juin dernier, le Forum Économique Mondial de Davos (FEM) a dévoilé, via son site web, les grandes lignes de son prochain forum qui se tiendra en janvier 2021. Ils l’appellent « La Grande Rréinitialisation ». Il s’agit de profiter de l’impact stupéfiant du coronavirus pour faire avancer un agenda très spécifique. Il est à noter que cet agenda s’inscrit parfaitement dans un autre agenda bien précis, à savoir l’Agenda 2030 des Nations Unies de 2015. Le paradoxe du plus important forum mondial de grandes entreprises, celui qui a fait avancer l’agenda de mondialisation des entreprises depuis les années 1990 et qui adopte maintenant ce qu’ils appellent le développement durable, est énorme. Cela nous donne un indice que cet agenda ne correspond pas tout à fait à ce que le FEM et ses partenaires affirment.

La Grande Réinitialisation

Le 3 juin, le Président du FEM, Klaus Schwab, a publié une vidéo annonçant le thème annuel pour 2021, « La Grande Réinitialisation ». Il semble qu’il ne s’agisse de rien de moins que de promouvoir un programme global de restructuration de l’économie mondiale selon des lignes très spécifiques, qui ne ressemblent étonnamment pas à celles préconisées par le GIEC, par la Suédoise Greta et ses amis du monde des affaires comme Al Gore ou Larry Fink de Blackwater.

Il est intéressant de noter que les porte-parole du FEM situent la « réinitialisation » de l’économie mondiale dans le contexte du coronavirus et de l’effondrement de l’économie industrielle mondiale qui en découle. Le site web du FEM déclare : « Il y a de nombreuses raisons de poursuivre une grande réinitialisation, mais la plus urgente est le COVID-19 ». La Grande Réinitialisation de l’économie mondiale découle donc du covid19 et de « l’opportunité » qu’il représente.

En annonçant le thème de 2021, le fondateur du FEM, Schwab, a ensuite déclaré, en changeant habilement l’ordre du jour : « Nous n’avons qu’une seule planète et nous savons que le changement climatique pourrait être la prochaine catastrophe mondiale avec des conséquences encore plus dramatiques pour l’humanité« . Le sous-entendu est que le changement climatique est la raison sous-jacente de la catastrophe de la pandémie de coronavirus.

Pour souligner son programme vert « durable », le FEM accueille ensuite le futur roi d’Angleterre, le prince Charles. Se référant à la catastrophe mondiale du covid19, le prince de Galles déclare : « S’il y a une leçon essentielle à tirer de cette crise, c’est que nous devons placer la nature au cœur de notre fonctionnement. Nous ne pouvons tout simplement pas perdre plus de temps ». Aux côtés de Schwab et du Prince se trouve le Secrétaire Général de l’ONU, Antonio Guterres. Il déclare : « Nous devons construire des économies et des sociétés plus égales, plus inclusives et plus durables, qui soient plus résistantes face aux pandémies, au changement climatique et aux nombreux autres changements mondiaux auxquels nous sommes confrontés ». Notez son discours sur les « économies et sociétés durables » – nous y reviendrons plus tard. La nouvelle Directrice du FMI, Kristalina Georgieva, a également approuvé « La Grande Réinitialisation ». Parmi les autres reinitialisateurs du FEM, citons Ma Jun, Président du Comité des Finances Vertes de la Société Chinoise de Finance et de Banque et membre du Comité de Politique Monétaire de la Banque Populaire de Chine ; Bernard Looney, PDG de BP ; Ajay Banga, PDG de Mastercard ; Bradford Smith, Président de Microsoft.

Ne vous y trompez pas, la Grande Réinitialisation n’est pas une idée impulsive de Schwab et ses amis. Le site web du FEM déclare : « Les confinements du COVID-19 s’atténuent peut-être progressivement, mais l’anxiété concernant les perspectives sociales et économiques du monde ne fait que s’intensifier. Il y a de bonnes raisons de s’inquiéter : un fort ralentissement économique a déjà commencé, et nous pourrions être confrontés à la pire dépression depuis les années 1930. Mais, si cette issue est probable, elle n’est pas inévitable ». Les promoteurs du FEM ont de grands projets : « Le monde doit agir conjointement et rapidement pour réorganiser tous les aspects de nos sociétés et de nos économies, de l’éducation aux contrats sociaux et aux conditions de travail. Chaque pays, des États-Unis à la Chine, doit participer, et chaque industrie, du pétrole et du gaz à la technologie, doit être transformée. En bref, nous avons besoin d’une « Grande Réinitialisation » du capitalisme« . C’est énorme.

Des changements radicaux

Schwab nous en dit plus sur l’agenda à venir : « Un des points positifs de la pandémie est qu’elle a montré à quelle vitesse nous pouvons apporter des changements radicaux à nos modes de vie. Presque instantanément, la crise a forcé les entreprises et les particuliers à abandonner des pratiques longtemps considérées comme essentielles, depuis les voyages aériens fréquents jusqu’au travail au bureau ». Ce sont censés être des points positifs ?

Il suggère que ces changements radicaux soient prolongés : « L’agenda de la Grande Réinitialisation aurait trois axes principaux. Le premier orienterait le marché vers des résultats plus équitables. À cette fin, les gouvernements devraient améliorer la coordination… et créer les conditions d’une « économie des parties prenantes… » Elle comprendrait « des modifications de l’impôt sur la fortune, la suppression des subventions aux combustibles fossiles et de nouvelles règles régissant la propriété intellectuelle, le commerce et la concurrence« .

Le deuxième volet de l’Agenda de la Grande Réinitialisation garantirait que « les investissements fassent progresser les objectifs communs, tels que l’égalité et la durabilité ». Ici, le chef du FEM déclare que les récents budgets de relance économique énormes de l’UE, des États-Unis, de la Chine et d’ailleurs doivent être utilisés pour créer une nouvelle économie, « plus résistante, équitable et durable à long terme ». Cela signifie, par exemple, la construction d’infrastructures urbaines « vertes » et la création d’incitations pour les industries afin d’améliorer leurs résultats en matière de mesures environnementales, sociales et de gouvernance« .

Enfin, la troisième étape de cette Grande Réinitialisation consistera à mettre en œuvre l’un des projets favoris de Schwab, la quatrième révolution industrielle : « La troisième et dernière priorité de l’Agenda de la Grande Réinitialisation est d’exploiter les innovations de la quatrième révolution industrielle pour soutenir le bien public, notamment en relevant les défis sanitaires et sociaux. Pendant la crise du COVID-19, des entreprises, des universités et d’autres ont uni leurs forces pour développer des diagnostics, des thérapies et d’éventuels vaccins, établir des centres d’essai, créer des mécanismes de traçage des infections et fournir des services de télémédecine. Imaginez ce qui pourrait être possible si des efforts concertés similaires étaient déployés dans tous les secteurs« . La quatrième révolution industrielle comprend les biotechnologies d’édition de gènes, les télécommunications 5G, l’intelligence artificielle, etc.

L’Agenda 2030 des Nations unies et la Grande Réinitialisation

Si nous comparons les détails de l’Agenda 2030 de l’ONU de 2015 avec la Grande Réinitialisation du FEM, nous constatons que les deux s’accordent très bien. Le thème de l’Agenda 2030 est un « monde durable », c’est-à-dire un monde où règnent l’égalité des revenus, l’égalité des sexes, les vaccins pour tous, sous l’égide de l’OMS et de la Coalition pour les Innovations en matière de Préparation aux Épidémies (CEPI), qui a été lancée en 2017 par le FEM en collaboration avec la Fondation Bill & Melinda Gates.

En 2015, les Nations Unies ont publié un document intitulé « Transformer notre monde : l’Agenda 2030 pour le Développement Durable ». L’administration Obama ne l’a jamais soumis au Sénat pour ratification, sachant que ce serait un échec. Pourtant, il est en train d’être mis en œuvre à l’échelle mondiale. Il comprend 17 objectifs de développement durable, prolongeant ainsi un Agenda21 antérieur. Les 17 objectifs incluent « mettre fin à la pauvreté et à la faim, sous toutes leurs formes et dimensions… protéger la planète de la dégradation, notamment par une consommation et une production durables, en gérant de manière durable ses ressources naturelles et en prenant des mesures urgentes pour lutter contre le changement climatique… Il appelle à une croissance économique durable, à une agriculture durable (OGM), à une énergie durable et moderne (éolienne, solaire), à des villes durables, à une industrialisation durable… Le mot durable est le mot clé. Si nous creusons un peu plus, il est clair qu’il s’agit d’un mot de code pour une réorganisation de la richesse mondiale par des moyens tels que des taxes punitives sur le carbone qui réduiront considérablement les voyages en avion et en voiture. Le monde moins développé ne s’élèvera pas au niveau des pays développés, mais à l’inverse, les civilisations avancées doivent voir leur niveau de vie baisser pour devenir « durables ».

Maurice Strong

Pour comprendre le double langage de la durabilité, il faut remonter à Maurice Strong, un pétrolier canadien milliardaire et ami proche de David Rockefeller, l’homme qui a joué un rôle central dans les années 1970 pour l’idée que les émissions de CO2 dues à l’homme rendaient le monde non durable. Strong a créé le Programme des Nations Unies pour l’Environnement et, en 1988, le Groupe d’Experts Intergouvernemental sur l’Évolution du Climat (GIEC) pour étudier exclusivement l’émission de CO2 provoquée par les humains.

En 1992, Strong a déclaré : « Le seul espoir pour la planète n’est-il pas que les civilisations industrialisées s’effondrent ? N’est-ce pas notre responsabilité d’y parvenir ? » Au Sommet de la Terre de Rio, Strong a ajouté la même année : « Les modes de vie et de consommation actuels de la classe moyenne aisée – impliquant une consommation élevée de viande, l’utilisation de combustibles fossiles, d’appareils électroménagers, d’air conditionné et de logements de banlieue – ne sont pas durables« .

La décision de diaboliser le CO2, l’un des composés les plus essentiels à la survie de toute vie, humaine et végétale, n’est pas le fruit du hasard. Comme le dit le Professeur Richard Lindzen, physicien de l’atmosphère au MIT, « le CO2 a des attraits différents pour chaque personne. Après tout, qu’est-ce que c’est ? – Ce n’est pas un polluant, c’est le produit de la respiration de chaque créature vivante, c’est le produit de la respiration de toutes les plantes, c’est essentiel pour la vie des plantes et la photosynthèse, c’est le produit de toutes les combustions industrielles, c’est le produit de la conduite automobile – je veux dire, si jamais vous vouliez un point de levier pour tout contrôler, de l’expiration à la conduite automobile, ce serait un rêve. C’est donc une sorte d’attrait fondamental pour la mentalité bureaucratique« .

N’oublions pas que l’exercice de New York sur les pandémies, l’événement 201 du 18 octobre 2019, a été curieusement bien planifié et coparrainé par le Forum Économique Mondial et la Fondation Gates. Il était basé sur l’idée que « ce n’est qu’une question de temps avant qu’une de ces épidémies ne devienne mondiale – une pandémie aux conséquences potentiellement catastrophiques. Une pandémie grave, qui devient « l’Evénement 201″, nécessiterait une coopération fiable entre plusieurs industries, gouvernements nationaux et institutions internationales clés ». Le scénario de l’Événement 201 prévoyait « l’apparition d’un nouveau coronavirus zoonotique transmis de la chauve-souris au porc et à l’homme, qui finit par se transmettre efficacement d’homme à homme, entraînant une grave pandémie ». L’agent pathogène et la maladie qu’il provoque sont largement inspirés du SRAS, mais il est plus transmissible dans le cadre communautaire par des personnes présentant des symptômes bénins« .

La déclaration du Forum Économique Mondial de faire une Grande Réinitialisation est à tout point de vue une tentative à peine voilée de faire avancer le modèle dystopique « durable » de l’Agenda 2030, un « New Deal vert » mondial dans le sillage des mesures de lutte contre la pandémie de Covid19. Leurs liens étroits avec les projets de la Fondation Gates, avec l’OMS et avec les Nations Unies laissent penser que nous pourrions bientôt être confrontés à un monde bien plus sinistre après la fin de la pandémie de Covid19.

source : https://journal-neo.org

traduit par Réseau International




La « Réinitialisation mondiale » (« Global Reset ») – Désactivée. « L’État profond ».

[Source : Mondialisation.ca]

Par Peter Koenig

Imaginez, vous vivez dans un monde dans lequel on vous dit qu’il est une démocratie – et vous pouvez même le croire – mais en fait votre vie et votre destin sont entre les mains de quelques oligarques ultra-riches, ultra-puissants et ultra-inhumains. Ils peuvent être appelés État profond, ou simplement « la Bête », ou n’importe quoi d’autre d’obscur ou d’introuvable – peu importe. Ils sont inférieurs à 0,0001%.

Faute d’une meilleure expression, appelons-les pour l’instant les « individus obscurs » (“obscure individuals”).

Ces « individus obscurs » qui prétendent diriger notre monde n’ont jamais été élus. Nous n’avons pas besoin de les nommer. Vous découvrirez qui ils sont, et pourquoi ils sont célèbres, et certains d’entre eux totalement invisibles. Ils ont créé des structures, ou des organismes sans aucun format légal. Ils agissent totalement hors de la légalité internationale. Ils sont à l’avant-garde de « la Bête ». Il y a peut-être plusieurs « bêtes » en concurrence. Mais elles ont le même objectif : Un nouvel ordre mondial ou un seul ordre mondial (NWO, ou OWO).

Ces « individus obscurs » dirigent, par exemple, le Forum économique mondial (FEM – représentant la Grande industrie, la Grande finance et de Grande renommée), le Groupe des 7 – G7, le Groupe des 20 – G20 (les dirigeants des nations les plus « fortes » économiquement). Il existe également quelques entités de moindre importance, appelées la Société Bilderberg, le Conseil des relations étrangères (Council on Foreign Relations, CFR), Chatham House et d’autres encore.

Les membres de toutes ces entités se chevauchent. Et même ce front élargi représente moins de 0,001 %. Ils se sont tous superposés à des gouvernements nationaux souverains élus et constitutionnels, et à LA multinationale mondiale, les Nations unies, l’ONU.

En fait, ils ont coopté l’ONU pour faire leur travail. Les directeurs généraux de l’ONU, ainsi que les directeurs généraux des multiples sous-organisations de l’ONU, sont choisis pour la plupart par les États-Unis, avec le consentement de leurs vassaux européens – en fonction du profil politique et psychologique du candidat. Si sa « performance » à la tête de l’ONU ou de l’une de ses sous-organisations échoue, ses jours sont comptés. L’Union européenne, les organisations de Bretton Woods, la Banque mondiale et le FMI, ainsi que l’Organisation mondiale du commerce (OMC) – et – ne vous y méprenez pas – la Cour pénale internationale (CPI) de La Haye, ont également été cooptés ou créés par la ou les « Bête(s) ». Elle n’a pas de pouvoir réel. Uniquement pour s’assurer que la loi est toujours du côté des hors-la-loi.

Outre les principales institutions financières internationales, la Banque mondiale et le FMI, il existe ce que l’on appelle les banques régionales de développement et autres institutions financières similaires, qui contrôlent les pays de leurs régions respectives.

 En fin de compte, c’est l’économie financière ou de la dette qui contrôle tout. Le banditisme néolibéral occidental a créé un système dans lequel la désobéissance politique peut être punie par l’oppression économique ou le vol pur et simple des biens nationaux dans les territoires internationaux. Le dénominateur commun de ce système est le dollar US (toujours) omniprésent.

Les « individus non élus »

La suprématie de ces « individus obscurs » non élus est de plus en plus évidente. Nous, « le Peuple », considérons qu’il est « normal » qu’ils prennent les décisions, et non pas ce que nous appelons – ou étions autrefois fiers d’appeler – nos nations souveraines et nos gouvernements souverainement élus. Ils sont devenus un troupeau de moutons obéissants. « La Bête » a progressivement et tranquillement pris le dessus. Nous n’avons pas remarqué. C’est la tactique du salami : vous le coupez tranche par tranche et quand le salami a disparu, vous vous rendez compte qu’il ne vous reste plus rien, que votre liberté, vos droits civils et humains ont disparu. À ce moment-là, il est trop tard. Le Patriot Act étasunien en est un bon exemple. Il a été préparé bien avant le 11 septembre. Une fois le 11 septembre « arrivé », le Patriot Act a été adopté par le Congrès en un rien de temps – pour la protection future du peuple – les gens l’ont réclamé par peur – et – bingo, le Patriot Act a privé environ 90% de la population étasunienne de sa liberté et de ses droits civils. Pour de bon.

Nous sommes devenus esclaves de « la Bête ». « La Bête » décide de l’essor ou de l’effondrement de nos économies, de qui devrait être endetté, quand et où une pandémie devrait éclater, et des conditions de survie à la pandémie, par exemple le confinement social. Et pour couronner le tout, les instruments que « la Bête » utilise, très astucieusement, sont un minuscule ennemi invisible, appelé virus, et un monstre énorme mais aussi invisible, appelé LA PEUR. Cela nous empêche d’aller dans la rue, de retrouver nos amis, d’aller au théâtre, de faire du sport ou de pique-niquer dans le parc.

Bientôt, « la Bête » décidera qui vivra et qui mourra, littéralement – si nous la laissons faire. Ce n’est peut-être pas si loin. Une autre vague de pandémie et les gens pourraient ainsi supplier, crier et hurler pour obtenir un vaccin, pour sonner le glas et pour le super profit des grandes sociétés pharmaceutiques – et pour atteindre les objectifs des eugénistes qui parcourent ouvertement le monde – voyez ceci. Il est encore temps de dire NON collectivement. Collectivement et solidairement.

Prenez le dernier cas d’imposture flagrante. Comme par hasard, après le passage de la première vague de Covid-19, au moins dans le « Nord global », où se prennent les grandes décisions mondiales, au début du mois de juin 2020, le président non élu du FEM, Klaus Schwab, a annoncé « La grande Réinitialisation » (“The Great Reset”). Profitant de l’effondrement économique – le choc de la crise, comme dans « La doctrine du choc » – M. Schwab, un des leaders de « la Bête », annonce ouvertement ce que le FEM va discuter et décider pour le monde à venir lors de son prochain Forum de Davos en janvier 2021. Pour plus de détails, voir ceci.

Nous, le peuple, accepterons-nous l’ordre du jour des individus du FEM non élus ?

Le FEM se concentrera de manière opportune sur la protection de ce qui reste de la Terre Mère ; évidemment, au centre se trouvera le « Réchauffement climatique », basé sur le CO2 produit par l’humain. L’instrument de cette protection de la nature et de l’humanité sera l’Agenda 2030 des Nations unies – qui équivaut aux Objectifs de développement durable (ODD) des Nations unies. Il sera axé sur la manière de reconstruire l’économie mondiale délibérément détruite, tout en respectant les principes (« verts ») des 17 ODD.

Mais attention, tout est relié. Il n’y a pas de coïncidences. Le tristement célèbre Agenda 2021, qui coïncide avec et complète le soi-disant Agenda 2030 des Nations unies, sera dûment inauguré par la déclaration officielle du FEM de « The Great Reset », en janvier 2021. De même, la mise en œuvre de l’agenda de « The Great Reset » a commencé en janvier 2020, avec le déclenchement de la pandémie de coronavirus – prévue depuis des décennies, les derniers événements visibles étant le rapport Rockefeller de 2010 avec son « Lockstep Scenario » (le Scénario du verrouillage), et l’événement 201, du 18 octobre à New York qui a simulé par ordinateur une pandémie de coronavirus, laissant en 18 mois 65 millions de morts et une économie en ruine. Cela a été programmée quelques semaines seulement avant le lancement de la véritable pandémie de COVID-19.
Voir COVID-19, We Are Now Living the « Lock Step Scenario »,
voir en français La farce et l’agenda diabolique d’un «verrouillage universel» 
et ceci et ceci (et en français ceci).

Les émeutes raciales

Des émeutes raciales, initiées par le mouvement Black Lives Matter (financé par la Fondation Ford et l’Open Society Foundation de Soros), à la suite de l’assassinat brutal de l’Afro-Américain George Floyd par une bande de policiers de Minneapolis se sont répandues comme un feu de brousse en un rien de temps dans plus de 160 villes dans le monde, d’abord aux États-Unis, puis en Europe. Ces émeutes ne sont pas seulement liées à l’agenda de « la Bête », mais elles constituent une déviation bien commode de la catastrophe humaine provoquée par la  pandémie Covid-19. Voir aussi ceci.

Le plan infâme de « la Bête » pour mettre en œuvre ce qui se cache réellement derrière l’Agenda 2030 des Nations unies est l’Agenda ID2020 qui demeure méconnue du grand public. Voir La pandémie du coronavirus COVID-19 : Le vrai danger est « l’Agenda ID2020 ». Cet agenda a été créé et financé par le gourou de la vaccination Bill Gates, tout comme la GAVI (Global Alliance for Vaccines and Immunizations), l’association des grandes entreprises pharmaceutiques – qui a participé à la création des vaccins coronavirus et qui finance avec la Fondation Bill et Melinda Gates (BMGF) une part importante du budget de l’OMS

La « Grande réinitialisation » (« Great Reset »), telle qu’annoncée par Klaus Schwab du FEM, est censée être mise en œuvre par l’Agenda ID2020. C’est plus que ce que l’on pourrait croire. L’Agenda ID2020 est même intégré aux SDG, puisque la SDG 16.9 « d’ici 2030, fournira une identité légale [numérique] pour tous, y compris l’enregistrement gratuit des naissances« . Cela s’inscrit parfaitement dans l’objectif global de la SDG 16 : « Promouvoir des sociétés pacifiques et inclusives pour un développement durable, fournir un accès à la justice pour tous et mettre en place des institutions efficaces, responsables et inclusives à tous les niveaux ».

Suivant la voie officielle de l’Agenda 2030 des Nations unies pour la réalisation des SDG, l’Agenda ID2020 « mise en oeuvre » – qui est actuellement testé sur des écoliers au Bangladesh – fournira des cartes d’identité numérisées, éventuellement sous la forme de nanopuces implantées en même temps que les programmes de vaccination obligatoires, encouragera la numérisation de l’argent et le déploiement des 5G – qui seraient nécessaires pour télécharger et contrôler les données personnelles sur les nanopuces et pour contrôler la population. L’Agenda ID2020 inclura très probablement aussi des « programmes » – par la vaccination ? – de réduction significative de la population mondiale. L’eugénisme est une composante importante du contrôle de la population mondiale future dans le cadre d’un NOW / OWO – voir aussi Georgia Guidestones, mystérieusement construit en 1980.

L’élite dirigeante a utilisé le confinement comme instrument pour mener à bien ce programme. Sa mise en œuvre se heurterait naturellement à des protestations massives, organisées et financées selon les mêmes modalités que les protestations et manifestations du BLM. Il se peut qu’elles ne soient pas pacifiques – et qu’elles ne soient pas planifiées comme telles. En effet, pour contrôler la population aux États-Unis et en Europe, où l’on s’attendrait à la plupart des manifestations de la société civile, une militarisation totale de la population est nécessaire. Cela est en cours de préparation.

Dans son essai « The Big Plantation« , John Steppling rapporte, à partir d’un article de NYT, que

« Depuis 2006, un minimum de 93 763 mitrailleuses, 180 718 cartouches de chargeur, des centaines de silencieux et un nombre inconnu de lance-grenades ont été fournis aux services de police d’État et locaux aux États-Unis. Cela s’ajoute à au moins 533 avions et hélicoptères, et 432 MRAP – véhicules blindés de 9 pieds de haut, de 30 tonnes, protégés contre les embuscades et dotés de tourelles à canon et de plus de 44 900 pièces d’équipement de vision nocturne, régulièrement utilisés lors de raids nocturnes en Afghanistan et en Irak ».

Il ajoute que cette militarisation s’inscrit dans une plus vaste tendance. Depuis la fin des années 1990, environ 89 % des services de police étasuniens desservant des populations de 50 000 personnes ou plus disposaient d’une PPU (unité paramilitaire de police), soit près du double de ce qui existait au milieu des années 1980. Il appelle ces polices militarisées la nouvelle Gestapo.

Même avant la pandémie COVID-19, environ 15 à 20 % de la population se trouvait sur ou sous le seuil de pauvreté aux États-Unis. L’anéantissement économique post-covidien va au moins doubler ce pourcentage – et augmenter proportionnellement le risque de révoltes civiles et d’affrontements avec les autorités – ce qui renforce encore le raisonnement en faveur d’une force de police militarisée.

Le Crypto RMB chinois

Bien entendu, aucun de ces scénarios ne sera présenté au public par le FEM en janvier 2021. Il s’agit de décisions prises à huis clos par les acteurs clés de « la Bête ». Cependant, ce plan grandiose de la « Grande Réinitialisation » (« Great Reset ») ne va pas nécessairement se réaliser. La moitié au moins de la population mondiale et certains des pays les plus puissants, économiquement et militairement – comme la Chine et la Russie – y sont opposés. « Reset » peut-être oui, mais pas dans ces termes occidentaux. En fait, une réinitialisation de ce type est déjà en cours, la Chine étant sur le point de lancer une nouvelle monnaie cryptographique basée sur une chaîne de blocs, le RMB cryptographique, ou yuan. Il ne s’agit pas seulement d’une monnaie forte basée sur une économie solide, elle est également soutenue par l’or.

Alors que le président Trump continue de fustiger la Chine pour ses pratiques commerciales déloyales, pour sa mauvaise gestion de la pandémie de grippe (COVID-19), pour avoir volé des droits de propriété – une campagne sans fin contre la Chine -, pour avoir affirmé que la Chine dépend des États-Unis et que ces derniers vont couper les liens commerciaux avec la Chine – ou les couper complètement – la Chine appelle cela du bluff. La Chine se réoriente discrètement vers les pays de l’ANASE plus le Japon (oui, le Japon !) et la Corée du Sud, où le commerce représente déjà aujourd’hui environ 15 % de l’ensemble des échanges commerciaux de la Chine et devrait doubler au cours des cinq prochaines années.

Malgré le verrouillage et la perturbation des échanges commerciaux, les exportations globales de la Chine se sont rétablies avec une augmentation de 3,2 % en avril (par rapport à avril 2019). Cette performance globale des exportations chinoises s’est néanmoins accompagnée d’une baisse spectaculaire des échanges commerciaux entre les États-Unis et la Chine. Les exportations chinoises vers les États-Unis ont diminué de 7,9 % en avril (par rapport à avril 2019).

Il est clair que la grande majorité des industries étasuniennes ne pourraient pas survivre sans les chaînes d’approvisionnement chinoises. La dépendance occidentale à l’égard des fournitures médicales chinoises est particulièrement importante. Sans parler de la dépendance de la Chine à l’égard des consommateurs étasuniens. En 2019, la consommation totale des États-Unis, soit environ 70 % du PIB, s’élevait à 13,3 billions de dollars, dont une bonne partie est directement importée de Chine ou dépend des ingrédients provenant de Chine.

Les maîtres du FEM sont confrontés à un véritable dilemme. Leur plan dépend beaucoup de la suprématie du dollar qui continuerait à permettre l’application de sanctions et la confiscation des actifs des pays qui s’opposent à la domination des États-Unis ; une hégémonie du dollar qui permettrait d’imposer les composantes du programme « The Great Reset » (la Grande réinitialisation), comme décrit ci-dessus.

À l’heure actuelle, le dollar est une monnaie fiduciaire, une dette créée de toutes pièces. Il ne bénéficie d’aucun soutien. Par conséquent, sa valeur en tant que monnaie de réserve se dégrade de plus en plus, en particulier vis-à-vis du nouveau crypto-yuan de Chine. Afin de concurrencer le yuan chinois, le gouvernement étasunien devrait s’éloigner de son système monétaire Ponzi, en se séparant du Federal Reserve Act de 1913 et en imprimant sa propre monnaie de l’économie étasunienne et éventuellement de l’or (crypto) – et non pas de la monnaie fiduciaire de la FED, comme c’est le cas aujourd’hui. Cela impliquerait de couper les liens plus que centenaires avec la FED, propriété du clan Rothschild et Cie, et de créer une véritable banque centrale appartenant aux citoyens. Ce n’est pas impossible, mais grandement improbable. Ici, deux « bêtes » pourraient s’affronter, car une puissance mondiale est en jeu.

Pendant ce temps, la Chine, avec sa philosophie de création sans fin, continuerait d’avancer de façon imparable avec son gigantesque plan de développement socio-économique du 21e siècle, l’Initiative ceinture et route (la Nouvelle route de la soie) reliant la Chine au reste du monde avec des infrastructures de transport terrestre et maritime, avec des projets de recherche et industriels communs, des échanges culturels – et surtout, un commerce multinational (multinational trade) avec des caractéristiques « gagnant-gagnant », l’égalité pour tous les partenaires – vers un monde multipolaire, vers un monde avec un avenir commun pour l’humanité.

Aujourd’hui déjà, plus de 120 pays sont associés à l’ICR – et le projet en chantier est libre pour que d’autres pays s’y joignent – et pour défier, démasquer et « désactiver » la Grande réinitialisation (Great Reset) de l’Occident.

Peter Koenig


Article original en anglais :

Conspiracy Theory

The Global Reset – Unplugged. “The Deep State”, publié le 17 juin 2020.

Traduit par Maya pour Mondialisation

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[À propos de l’auteur]

Peter Koenig est économiste et analyste géopolitique. Il est également spécialiste des ressources en eau et de l’environnement. Il a travaillé pendant plus de 30 ans à la Banque mondiale et à l’Organisation mondiale de la santé dans le monde entier dans les domaines de l’environnement et de l’eau. Il donne des conférences dans des universités aux États-Unis, en Europe et en Amérique du Sud. Il écrit régulièrement pour Global Research, ICH, New Eastern Outlook (NEO), RT, Countercurrents, Sputnik, PressTV, The 21st Century, Greanville Post, Defend Democracy Press, The Saker Blog, et d’autres sites Internet. Il est l’auteur de Implosion – Un thriller économique sur la guerre, la destruction de l’environnement et la cupidité des entreprises – une fiction basée sur des faits et sur 30 ans d’expérience de la Banque mondiale dans le monde entier. Il est également co-auteur de The World Order and Revolution ! – Essais de la Résistance.
Il est associé de recherche au Centre de recherche sur la mondialisation.

La source originale de cet article est Mondialisation.ca
Copyright © Peter Koenig, Mondialisation.ca, 2020




Preuves que la pandémie a été planifiée ?

[Source en anglais : Stop World Control]


FAITS 100% VÉRIFIÉS

Notre objectif est de présenter des informations exactes. Chaque fait peut être vérifié dans les références en bas de page. Si vous voyez quelque chose qui n’est pas correct à 100%, veuillez nous en informer [let us know].


Des médecins déclarent que la pandémie était planifiée

planned pandemic germany

Un groupe de plus de 500 médecins en Allemagne, appelé « Médecins pour informer », a fait une déclaration choquante lors d’une conférence de presse nationale: (1)

« La panique Corona est une pièce de théâtre. C’est une arnaque, une escroquerie. Il est grand temps que nous comprenions que nous sommes au milieu d’un crime mondial. »

Ce grand groupe d’experts médicaux publie un journal médical à 500 000 exemplaires chaque semaine, pour informer le public de la désinformation massive dans les médias grand public. « Médecins pour informer » est soutenu par plus de 6 000 professionnels. Ils organisent des manifestations de masse en Europe, comme celle du 29 août 2020, où 12 millions de personnes se sont inscrites et environ un million se sont réellement présentées.

Pourquoi ces plus de 500 médecins disent-ils que la pandémie est un crime mondial ?

Que savent-ils que nous ignorons ?

planned pandemic protest berlin

Des centaines de médecins espagnols disent que la pandémie est planifiée

En Espagne, un groupe de 600 médecins appelé « Médecins pour la vérité » a fait une déclaration similaire lors d’une conférence de presse.

doctors for truth spain pandemic planned

« Covid-19 est une fausse pandémie créée à des fins politiques. C’est une dictature mondiale avec une excuse sanitaire. Nous exhortons les médecins, les médias et les autorités politiques à mettre fin à cette opération criminelle en répandant la vérité. » (2)

L’Allemagne et l’Espagne ne sont que deux exemples. De grands groupes similaires de centaines d’experts médicaux existent dans des pays du monde entier.

Aux États-Unis, un documentaire appelé PLANDEMIC [Plandémie, pour pandémie planifiée], qui expose le COVID-19 comme une opération criminelle, est soutenu par plus de 27 000 médecins !

Pourquoi ces milliers de professionnels de la santé dans le monde disent-ils que la pandémie est un crime ? À quelles informations ont-ils accès, que nous n’obtenons pas des médias grand public ? 

Je vous invite à regarder les faits suivants avec un esprit ouvert et à tirer ensuite vos propres conclusions…


Des millions de kits de test COVID-19 vendus en 2017 et 2018

Comme nous le savons, la nouvelle maladie COVID-19 est apparue en Chine vers la fin de 2019. Par conséquent, elle a été nommée COVID-19 qui est un acronyme pour Corona Virus Disease 2019 [Maladie à Coronavirus de 2019]. Les données de la World Integrated Trade Solution [Solution intégrée de commerce mondial] montrent cependant quelque chose d’étonnant :

en 2017 et 2018 — deux ans avant COVID-19 — des centaines de millions de kits de test PCR pour COVID-19 ont été distribués dans le monde.

screenshot covid test kits 2017
Kits de tests Covid-19 (300215) importés par pays en 2017

Vite ! Cachez-le !!

Ces données déroutantes ont été découvertes par quelqu’un le 5 septembre 2020, qui les a publiées sur les réseaux sociaux. Le lendemain, il est devenu viral dans le monde entier. Le 6 septembre, le WITS a soudainement changé la désignation originale « COVID-19 » en le terme vague « Kits de tests médicaux ».

L’utilisation de termes généraux n’est pas autorisée dans le commerce, vous devez toujours être précis. Il existe de nombreux types de kits de test pour différentes maladies.

Le fait qu’ils aient supprimé la spécification « COVID-19 », après que ces données soient devenues connues dans le monde entier, prouve qu’ils ne veulent pas que quiconque le sache. Ils ont cependant oublié de supprimer un détail: le bas de la page Web montre toujours le code produit de ces « kits de test médicaux » est 300215, ce qui signifie: « Kits de test COVID-19 »

covid19 product code
Code HS 300215 : Kits de test Covid-19

Leur dissimulation est arrivée trop tard : cette information critique a été découverte et est révélée par des millions de personnes dans le monde. Vous pouvez télécharger un PDF contenant les données originales de ce site Web.


Deux ans avant l’épidémie de COVID-19, des pays du monde entier ont commencé à exporter des centaines de millions d’instruments de test de diagnostic pour … COVID-19.

Un argument utilisé pour nier ces données est que l’étiquette COVID-19 n’a été ajoutée qu’en 2020. Mais pourquoi utiliseraient-ils d’abord un terme non spécifique comme « Kit de test médical », puis des années plus tard, le changeraient en « Kit de Test COVID-19 » (qui est exactement ce que c’est), puis le remplacer par l’ancien et vague « Kit de test médical »? Ces types sont-ils confus, ou quoi ? Je ne crains pas ce genre de tentatives pour nier quelque chose de si évident.

À propos, ces kits de test COVID-19 sont en fait les fameux tests PCR qui sont en effet utilisés partout dans le monde pour tester les gens pour la [maladie] COVID-19.

Même s’il était vrai qu’ils ont joué avec cette étiquette [relative à la désignation du Kit de test] (ce qui est hautement improbable car ce serait ridiculement non professionnel), cela ne change pas le fait que deux ans avant la pandémie, toutes les nations du monde ont soudainement commencé à distribuer des CENTAINES DE MILLIONS de tests PCR. Donc, le cœur du problème ne change pas.

planned pandemic plandemic

La question est : pourquoi la distribution de tests PCR a-t-elle explosé dans le monde entier avec la distribution de centaines de millions d’entre eux, qui sont spécifiquement utilisés pour tester la COVID-19 ?

À quoi se préparaient-ils ?


Rothschild a breveté une méthode de test COVID-19 en 2015

Un site Web du gouvernement néerlandais consacré au brevetage des inventions montre également quelque chose d’intéressant. Richard A. Rothschild du Royaume-Uni a breveté un système de test du COVID-19 en 2015.

pandemic planned patent rothschild covid

Ceux qui connaissent la dynastie Rothschild comprennent que ce sont eux qui contrôlent le monde depuis des siècles et qu’ils possèdent la plupart des banques centrales dans presque tous les pays du monde. (2D) Les Rothschild sont connus pour avoir organisé de nombreuses guerres, manipulé les gouvernements et provoqué des épidémies.

Un Rothschild brevetant une méthode de test spécifiquement pour COVID-19 est donc très intéressant… c’est le moins qu’on puisse dire !


Le « projet » COVID-19 est prévu jusqu’en 2025

La Banque mondiale montre que COVID-19 est un projet qui devrait se poursuivre jusqu’à… la fin mars 2025 ! L’intention est donc de continuer pendant CINQ AUTRES ANNÉES. (2C)

covid planned program 2025
Monde | Programme de préparation et de réponse stratégique à la covid-19
Date prévue de cloture du projet : 31 mars 2025

Fauci a garanti une pandémie dans les deux prochaines années

anthony fauci predicting pandemic

En 2017, Anthony Fauci a fait une prédiction très étrange, avec une certitude encore plus étrange. En toute confiance, Fauci a annoncé qu’au cours du premier mandat du président Trump, une épidémie surprise d’une maladie infectieuse se produirait sûrement. Voici ce qu’il a dit : (3)

Il n’y a AUCUNE QUESTION, il va y avoir un défi pour l’administration à venir dans le domaine des maladies infectieuses.

Il y aura une ÉPIDÉMIE SURPRISE.
Il n’y a AUCUN DOUTE dans l’esprit de personne à ce sujet.

Comment Fauci pourrait-il garantir une épidémie surprise au cours du premier mandat de l’administration Trump ? Que savait-il, que nous ne savons pas ?


Bill et Melinda Gates garantissent une pandémie mondiale imminente

En 2018, Bill Gates a annoncé publiquement qu’une pandémie mondiale était en route et pourrait anéantir 30 millions de personnes. Il a dit que cela se produirait probablement au cours de la prochaine décennie. (4)

Melinda Gates a ajouté qu’un virus fabriqué est la plus grande menace pour les sciences humaines et a également assuré que cela toucherait l’humanité dans les prochaines années. (5)

Laissez leur choix de mots résonner dans votre esprit pendant un moment …

Ils affirment que la population dense du monde garantit cette pandémie mondiale imminente. Mais soyons honnêtes : la majeure partie de la terre est inhabitée. Survolez l’Amérique dans un avion et regardez par la fenêtre. Vous voyez un espace vide la plupart du temps, avec quelques villes ici et là. La plupart du territoire des États-Unis est encore un espace ouvert et vide. Il en va de même pour le reste du monde : Australie, Russie, Inde, Chine, Amérique, Afrique… c’est en grande partie la nature sauvage. Notre planète n’est pas aussi peuplée que Bill Gates veut nous le faire croire. Cette carte du monde le montre clairement…

La plus grande partie de la terre est totalement dépourvue de toute présence humaine. Ainsi, l’idée que le monde est largement surpeuplé et ne peut que donner lieu à une pandémie mondiale imminente est un mensonge.

Les Gates ont également affirmé que le transport aérien était sûr de créer une pandémie mondiale. Mais d’innombrables personnes ont voyagé en avion au cours du siècle dernier. Cela a-t-il donné lieu à des flambées constantes de pandémies mondiales ? Bien sûr que non !

Leurs arguments pour lesquels ils ont garanti une pandémie mondiale dans les prochaines années sont des mensonges. Alors, quelle est leur véritable base pour faire de telles prédictions garanties ?


S’exercer pour une pandémie

 Event201 planned pandemic exercise

Quelques mois avant l’épidémie, Bill Gates — le premier revendeur de vaccins au monde — a organisé un événement à New York. Devinez de quoi il s’agissait ? C’était un « exercice de pandémie de coronavirus ». Oui, vous l’avez bien lu :

Bill Gates a organisé un exercice de pandémie de coronavirus, juste avant que cela ne se produise en vrai !

Sur le grand écran de l’auditorium, vous voyez le texte imprimé : « Nous devons nous préparer à l’éventualité d’une pandémie ». Cet exercice de pandémie s’appelait Event201 et a eu lieu en octobre 2019, littéralement juste avant l’épidémie.

Leur conclusion était que toute l’humanité devait être vaccinée…


Excitation à l’idée de vendre des vaccins l’année prochaine

Peu de temps après cet « exercice de pandémie de coronavirus », Bill Gates a tweeté :

Je suis particulièrement enthousiasmé par ce que l’année prochaine pourrait signifier pour l’un des meilleurs achats de la santé mondiale : les vaccins.

tweet bill gates vaccines

Pensez-y : le premier revendeur de vaccins au monde garantit qu’une pandémie mondiale se produira dans les prochaines années, et son épouse a déclaré que nous devrions tous craindre un virus artificiel qui est « en route ». Ensuite, ils organisent un exercice pour une pandémie mondiale imminente et disent que les vaccins seront la seule solution. Ensuite, Bill Gates tweete à quel point il est enthousiaste à l’idée de vendre des vaccins l’année prochaine. Immédiatement après, la pandémie annoncée éclate.


La pandémie de coronavirus 2020 prévue en 2013

L’information suivante est particulièrement intéressante car elle montre la quantité d’informations disponibles, pour ceux qui osent faire des recherches. En 2013, un artiste musical avec le nom particulier de Dr Creep a écrit une chanson de rap appelée PANDEMIC [Pandémie]. Rien de spécial à ce sujet, si ce n’était qu’une de ses paroles disait : (6)

« 2020 combiné avec CoronaVirus, les corps s’empilent. »

Comment est-il possible qu’un musicien inconnu puisse prédire avec précision qu’une pandémie de coronavirus se produira sept ans plus tard ?

La chanson a également prédit les émeutes qui font maintenant rage dans toute l’Amérique :

« L’État est en émeute, utilisant la rue à l’extérieur. Il arrive à vos fenêtres. »

panned pandemic riots 2020

Encore une fois : comment un vague artiste pouvait-il savoir en 2013 qu’en 2020, un coronavirus balayerait la terre, suivi d’émeutes de masse ? Sa réponse est intéressante :

« J’ai fait des recherches en 2012 et lu les soi-disant « théories du complot ». Vous savez, ces enquêtes que les médias ne veulent pas que nous examinions. Selon ces théories, des pandémies devaient survenir dans la décennie 2020-2030. J’ai donc écrit la chanson « Pandemic » à ce sujet. »

Vous pigez ? Cet homme a fait des recherches sur ce que l’on appelle communément des « théories du complot », des choses que nous sommes programmés pour ignorer comme « absurdes ». Mais apparemment, ces enquêtes ne sont pas toujours aussi stupides après tout, car elles ont prédit avec précision que cette pandémie et les émeutes se produiraient exactement en 2020.

Que peut-on découvrir d’autre une fois que les gens commencent à chercher un peu plus loin que les histoires de base que nous présentent les médias grand public ? Qu’est-ce qui se cache d’autre sous l’étiquette négative de « théorie du complot » ?

Continuons à lire pour en savoir plus…


« Préparez-vous à une pandémie mondiale de coronavirus »

En septembre 2019 — également juste avant l’épidémie — le Global Preparedness Monitoring Board [Conseil mondial de suivi de la préparation] a publié un rapport intitulé « Un monde en péril ».

Il a souligné la nécessité de se préparer à… une épidémie de coronavirus !

Sur la couverture du rapport se trouve l’image d’un coronavirus et de personnes portant des masques faciaux.

Dans le rapport, nous lisons le paragraphe intéressant suivant :

« L’Organisation des Nations Unies (y compris l’OMS) organise au moins deux exercices de formation et de simulation à l’échelle du système, dont un pour couvrir la dissémination délibérée d’un pathogène respiratoire mortel. »

Avez-vous compris cela ? Ils ont effectué un exercice pour une libération délibérée d’un pathogène respiratoire mortel.


Une épidémie annoncée en provenance de Chine



[Voir l’animation sur le site d’origine https://www.stopworldcontrol.com/planned/]

En 2018, l’Institute for Disease Modeling [Institut pour la modélisation des maladies] a réalisé une vidéo dans laquelle est montré un virus de la grippe originaire de Chine, de la région de Wuhan, et se propageant dans le monde entier, tuant des millions de personnes. Ils l’ont appelé « Une simulation pour une pandémie mondiale de grippe ». C’est exactement ce qui s’est produit, deux ans plus tard. Pourquoi ont-ils dit que cela viendrait de Chine ? Pourquoi pas l’Afrique, où les maladies sont bien plus nombreuses ? Ou pourquoi pas l’Amérique du Sud ? Ou l’Inde ?

Comment pourraient-ils savoir qu’il y aurait un virus de la grippe venant de Chine et même montrer Wuhan comme la région d’origine, qui infecterait le monde entier ?


Ce coronavirus a-t-il été fabriqué?

wuhan virology lab

D’où vient le virus ? L’un des plus grands experts mondiaux en matière d’armes biologiques est le Dr Francis Boyle. Il est convaincu qu’il provient d’un laboratoire d’armes biologiques à Wuhan, le Bio Safety Lab de niveau 4.

Cette installation est spécialisée dans le développement de… coronavirus!

Ils prennent les virus existants et les «militarisent», ce qui signifie qu’ils les rendent beaucoup plus dangereux, pour les utiliser comme une arme biologique. Dans le clip vidéo de deux minutes qui suit, vous voyez un porte-parole de l’administration Trump, l’expert en armes biologiques, le Dr Francis Boyle et le président Trump expliquer comment ce virus est venu du laboratoire de Wuhan.



[Voir la vidéo sur le site d’origine https://www.stopworldcontrol.com/planned/]

Maintenant vient la partie intéressante : en 2015, Anthony Fauci a donné 3,7 millions de dollars à ce même laboratoire.

Figurez-vous ceci : le même homme qui a garanti une épidémie surprise d’un virus dans les deux prochaines années, a donné près de 4 millions de dollars à un laboratoire qui développe des coronavirus. Dans le court clip ci-dessous, vous pouvez voir un journaliste interroger le président Trump sur cette subvention accordée par Fauci au laboratoire de Wuhan.



[Voir la vidéo sur le site d’origine https://www.stopworldcontrol.com/planned/]


Selon un virologue chinois, le virus a pu se propager

En avril 2020, la virologue et immunologiste chinoise Li-Meng Yan a fui la Chine et a demandé l’asile politique en Amérique. Pourquoi ? Elle voulait révéler la vérité sur la Covid-19. Yan prétend être l’un des premiers scientifiques à travailler sur ce nouveau coronavirus. Lorsqu’on a appris que ce virus causait de graves maladies à l’intérieur de la Chine, Yan a reçu l’ordre de faire des recherches.

Elle a découvert quelque chose de grave : ce virus a été transmis par contact humain. Lorsqu’elle a fait connaître cette information inquiétante à son surveillant, elle a reçu l’ordre de garder le silence à ce sujet.

Peu de temps après, l’Organisation Mondiale de la Santé a annoncé qu’il y avait un nouveau virus dangereux en Chine… mais qu’il n’était PAS transmis par contact humain et qu’il n’y avait donc aucun danger pour la population mondiale.

Après cette fausse déclaration de l’OMS, elle a remarqué que le ton de tous les scientifiques à qui elle avait parlé du virus était passé d’amical à distant. Son superviseur a déclaré :

Reste calme et prudente. Ne franchis pas la ligne rouge ! Sinon, nous aurons des ennuis et disparaîtrons …

Li-Meng Yan a décidé de fuir en Amérique et a raconté son histoire à Fox News et au FBI. Selon Yan, le gouvernement chinois savait que ce virus se propageait entre les gens et ils ont attendu d’informer le monde parce qu’ils voulaient qu’il se propage à l’échelle mondiale.

L’Organisation Mondiale de la Santé a collaboré avec le Parti communiste chinois, affirmant que ce nouveau virus n’était pas transmissible entre les humains. En conséquence, il pouvait se répandre dans le monde entier.

Bien sûr, ses déclarations sont démenties par l’OMS et le gouvernement chinois. Cependant, le fait est qu’au début de janvier 2020, l’OMS a déclaré que le nouveau coronavirus n’était pas transmissible d’homme à homme, donc aucune mesure n’a été prise… et le monde entier en a été infecté.

La virologue Yan vit désormais cachée et est protégée par le gouvernement américain.


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Plusieurs films ont prédit la pandémie de coronavirus

La programmation prédictive consiste à informer la population des événements qui vont bientôt se produire. Ces dernières années, plusieurs films et séries télévisées ont été produits, sur… une pandémie mondiale de coronavirus !

Le film « Dead Plague » [peste noire] dépeint une pandémie mondiale avec un coronavirus et mentionne même l’hydroxychloroquine comme remède.

Un autre film intitulé « Contagion » montre comment un coronavirus se propage dans le monde avec la distanciation sociale, les masques faciaux, le verrouillage, le lavage des mains, etc.

Littéralement, tout ce que nous voyons maintenant est prédit en détail dans ces films.


Une bande dessinée de l’Union européenne visualise une pandémie mondiale

infected comic book european union

En 2012, une étrange bande dessinée a été produite par l’Union européenne, pour la distribution parmi leurs employés seulement. (2B) Le titre de la bande dessinée est « INFECTÉ » et montre un nouveau virus provenant d’un laboratoire chinois et se propageant à travers le monde. La solution à cette pandémie est décrite dans la bande dessinée : les mondialistes appliquent un plan mondial de santé. Ça signifie :

Plus de liberté médicale, mais la tyrannie médicale des entités mondialistes.

Tel est le message de cette bande dessinée, publiée aux employés de l’Union européenne. L’une des citations de la bande dessinée se lit comme suit :

« Les mesures de sécurité qui ont suivi ont rendu notre existence totalement insupportable. »

pandemic strip eu

Pandémie représentée lors des jeux olympiques d’été en 2012

pandemic olympics summergames 2012

Lors du spectacle d’ouverture des Jeux olympiques d’été en 2012, une pandémie de coronavirus s’est jouée aux yeux du monde entier. Des dizaines de lits d’hôpitaux, un grand nombre d’infirmières devenant les marionnettes d’un système de contrôle, la mort rôde, un géant démoniaque s’élevant dans le monde entier, et tout le théâtre était éclairé de telle manière que vu du ciel, cela ressemblait à un coronavirus .

Pourquoi les Jeux Olympiques ont-ils montré une pandémie de coronavirus, dans leur émission d’ouverture ?


Verrouillage mondial prévu en 2008

L’auteur et enquêteur Robin de Ruiter a prédit en 2008 qu’il y aurait un verrouillage mondial.

Il a dit que le but de ceci serait de créer un nouveau monde de contrôle autoritaire.

Parce qu’une grande partie de ce qu’il a écrit en 2008 se passe maintenant sous nos yeux, ce livre a été republié.


Des journalistes ont prédit une pandémie planifiée

En 2014, le journaliste d’investigation Harry Vox a prédit une pandémie mondiale planifiée et a expliqué pourquoi la « classe dirigeante » ferait une telle chose:

« Ils ne reculeront devant rien pour compléter leur boîte à outils de contrôle. Les quarantaines et les couvre-feux sont l’une des choses qui manquaient à leur boîte à outils. Le plan est d’infecter des centaines de milliers de personnes et de créer la prochaine phase de contrôle. »(7)


« Scénario pour l’avenir »

Ce chercheur de renom fait référence à un document célèbre de la Fondation Rockefeller dans lequel tout ce que nous voyons se passer maintenant est littéralement prédit en détail : la pandémie mondiale, les verrouillages, l’effondrement de l’économie et l’imposition d’un contrôle autoritaire.

Tout est décrit avec une précision terrifiante… dix ans avant que cela ne se produise!

Le document s’intitule « Scénario pour l’avenir de la technologie et du développement international ». (9) Cela dit tout : un scénario pour l’avenir. Il contient un chapitre appelé « LockStep » dans lequel une pandémie mondiale est signalée comme si elle s’était produite dans le passé, mais qui est clairement conçue comme une répétition pour [préparer] l’avenir.



La pandémie de 2020 est décrite avec des détails horribles dans le « Scénario pour l’avenir » de la Fondation Rockefeller écrit en 2010.

Le « Scénario pour l’avenir » se poursuit en comparant deux réponses différentes à leur pandémie prévue : les États-Unis n’ont « fortement découragé » que les gens de prendre l’avion, tandis que la Chine a imposé une quarantaine obligatoire à tous les citoyens. La première réponse est accusée de propager encore plus le virus, tandis que l’imposition d’un verrouillage suffocant est saluée. Ensuite, il décrit la mise en œuvre du contrôle totalitaire :

Pendant la pandémie, les dirigeants nationaux du monde entier ont fait preuve d’autorité et ont imposé des règles et des restrictions hermétiques, du port obligatoire de masques faciaux aux contrôles de la température corporelle aux entrées des espaces communs comme les gares et les supermarchés.

Il est clair que le durcissement des autorités est la réponse souhaitée. Mais cela empire, selon ce « scénario du futur » :

« Même après la disparition de la pandémie, ce contrôle et cette surveillance plus autoritaires des citoyens et de leurs activités sont restés stables et même intensifiés. »

« Dans les pays développés, cette surveillance accrue a pris de nombreuses formes : des identifiants biométriques pour tous les citoyens, par exemple, et une réglementation plus stricte des industries clés dont la stabilité était jugée vitale pour les intérêts nationaux. »


Selon la Fondation Rockefeller, une pandémie mondiale doit entraîner un contrôle accru, où les gens abandonnent volontiers leur liberté, afin de se sentir à nouveau en sécurité.


Manuel pour le contrôle global

Maintenant que la pandémie annoncée est bel et bien là, la même Fondation Rockefeller a proposé la deuxième étape : un manuel sur la mise en œuvre de nouveaux systèmes de contrôle pendant cette pandémie. Ce n’est que lorsque tous les réseaux de contrôle requis seront en place que le monde pourra s’ouvrir à nouveau.

Lorsque vous combinez les deux documents Rockefeller, vous voyez le plan :

1) Premièrement, ils annoncent une pandémie mondiale avec un coronavirus et disent à quoi cela devrait conduire : un tout nouveau niveau de contrôle autoritaire.

2) Deuxièmement, ils donnent des étapes pratiques sur la façon d’appliquer ce système de contrôle.

Ce sont des illustrations et des citations de leur guide :

« Les applications numériques et les logiciels de suivi protégés par la confidentialité devraient être largement utilisés pour permettre un suivi des contacts plus complet. »

« Afin de contrôler pleinement l’épidémie de Covid-19, nous devons tester la majorité de la population chaque semaine. »

Selon leur « Scénario du futur », toute la population mondiale devrait obtenir une identification numérique indiquant qui a reçu tous les vaccins. Sans vaccinations suffisantes, l’accès aux écoles, concerts, églises, transports publics, etc. sera refusé.

Aujourd’hui, en 2020, c’est exactement ce que Bill Gates et de nombreux gouvernements réclament.


Les contacts de tout le monde doivent être vérifiés

Dans une vidéo gouvernementale divulguée (10), nous voyons une conversation entre l’ancien président américain Bill Clinton et Andrew Cuomo, le gouverneur de l’État de New York. Ils discutent de la manière de mettre en place un grand système de contrôle pour tester l’ensemble de la population et vérifier tous leurs contacts. Ils discutent de la manière de constituer une armée pour mettre en œuvre ce système de contrôle.

« Des centaines et des centaines d’agents de contrôle doivent être nommés. Ils testent tout le monde, puis vérifient tous leurs contacts. Cela n’a jamais été fait auparavant à cette échelle. C’est une armée d’interrogateurs qui vérifieront les contacts de tout le monde. »

ANDREW CUOMO,
GOVERNOR OF NEW YORK


Un tout nouveau niveau de contrôle global

world control

Bill Gates a également précisé que seules les personnes qui ont été vaccinées contre Covid-19 devraient être autorisées à voyager, à aller à l’école, à assister à des réunions et à travailler. (11) Des identifiants numériques de vaccins sont déjà en cours de développement (12) et Gates a un brevet sur la technologie qui permet de retracer le corps d’un individu n’importe où. Cette technologie est appelée WO2020-060606 (13). De plus, Gates souhaite mettre en place un réseau de surveillance mondial, qui suivra toutes les personnes qui sont entrées en contact avec la Covid-19 (14).


Le plan : injecter à l’humanité un vaccin modifiant l’ADN

Le célèbre journaliste d’investigation Anthony Patch a fait des années de recherche sur les plans de contrôle du monde, au moyen de pandémies créées et de vaccins obligatoires. Lors d’un entretien en 2014, ce chercheur a prédit ce qui suit:

« Ils vont libérer un coronavirus artificiel. En conséquence, les gens exigeront un vaccin pour les protéger. Ce vaccin ajoutera une troisième souche d’ADN au corps d’une personne, ce qui en fera essentiellement un hybride. Une fois qu’une personne est injectée, son ADN subit presque immédiatement une transformation. Ce changement génétique amènera les gens à perdre la capacité de penser par eux-mêmes, sans même qu’ils s’en rendent compte. Ainsi, ils peuvent être contrôlés plus facilement, pour devenir les esclaves de l’élite. »

Bien sûr, cela semble insensé et c’est vraiment insensé. Pourtant, nous devons être conscients que cet enquêteur professionnel n’est pas dupe. Il a fait des années de recherche et c’est ce qu’il a découvert au fil des ans.

Nous devons veiller à ne pas rejeter des connaissances solides, fondées sur des années de recherche, simplement à cause de notre propre manque de compréhension de ces sujets.


20 ans de recherche disent :
le vaccin changera notre ADN

La docteure Carrie Madej a dirigé deux grandes cliniques en Géorgie, avant de se rendre en République dominicaine pour faire du travail humanitaire. Elle a étudié l’ADN et les vaccins au cours des vingt dernières années et a réalisé une vidéo urgente dans laquelle elle prévient qu’il existe un plan pour injecter à l’humanité des vaccins très dangereux contre la Covid-19. Le but de ces nouveaux vaccins sera double :

1) reprogrammer notre ADN et faire de nous des hybrides plus faciles à contrôler.
2) nous connecter à l’intelligence artificielle grâce à un identifiant numérique de vaccin, qui ouvrira également un tout nouveau domaine de contrôle.

Cette experte médicale dit avoir observé à plusieurs reprises comment les maladies se propageaient dans les populations par avion. Pour des raisons de sécurité, elle n’est pas en mesure de partager plus de détails à ce sujet en public.


Dépeupler la terre au moyen d’épidémies organisées

Le Dr John Coleman était un officier du renseignement de la CIA qui a écrit un livre intitulé « Le Comité des 300 ». Il y explique comment les sociétés secrètes manipulent les gouvernements, les soins de santé, les industries alimentaires, les médias, etc. Ce livre se trouve sur le site Web de la CIA. (15)

L’un des principaux objectifs des nombreuses sociétés secrètes, qui contrôlent les gouvernements et les médias, est de dépeupler la terre.

Le Dr Coleman dit ce qui suit à propos de leur stratégie :

« Au moins 4 milliards de mangeurs inutiles doivent être éliminés d’ici à 2050 au moyen de guerres limitées et d’épidémies organisées de maladies mortelles à action rapide. »

DR. JOHN COLEMAN, CIA INTELLIGENCE OFFICER


Maintenir l’humanité sous 500 millions d’habitants

En 1980, un monument de granit a été érigé en Géorgie, appelé les Guidestones. Un ensemble de 10 lignes directrices [NdNM : Les 10 commandements de la nouvelle religion mondiale basée sur la science-technologie, l’humanisme et le New Age ?] est inscrit sur la structure en huit langues modernes et un message plus court est inscrit en haut de la structure dans quatre scripts de langues anciennes. La première directive est la suivante:

1. Maintenez l’humanité sous 500 000 000 en équilibre perpétuel avec la nature.


Utiliser des vaccins pour réduire l’humanité

Lors d’une conférence TED, Bill Gates a fait écho à cet objectif, quand il a dit littéralement que de nouveaux vaccins peuvent être utilisés pour réduire la population mondiale de 10 à 15% ! (16)

« Il y a maintenant 6,7 milliards de personnes sur terre et bientôt il y en aura 9 milliards. Cependant, nous pouvons réduire ce nombre de dix à quinze pour cent si nous faisons du bon travail avec les nouveaux vaccins, les soins de santé et le contrôle des naissances ».

BILL GATES, TRAFICANT de VACCINS


Vaccin Covid19 pour le contrôle de la population ?

Mike Adams est un scientifique alimentaire publié, auteur du livre scientifique populaire Food Forensics [Médecine légale des aliments] et fondateur de CWC Labs accréditée ISO. Il y a des années, il a dit ce qui suit :

Une arme biologique fabriquée sera libérée dans les centres de population. Il y aura des appels pour un financement gouvernemental massif pour l’industrie du vaccin afin de proposer un vaccin. Miraculeusement, ils auront un vaccin développé en un temps record. Tout le monde devra faire la queue et prendre ce vaccin.



[Voir la vidéo sur le site d’origine https://www.stopworldcontrol.com/planned/]

Il y a en effet une libération d’une arme biologique artificielle, suivie d’un mandat de vaccin, d’un financement gouvernemental massif pour l’industrie du vaccin et d’un vaccin qui est mis au point en un temps record.

Le reste de son message est que ce vaccin commencera lentement à tuer des millions, voire des milliards, de personnes en quelques années. Ce sera un vaccin kill-switch [NdNM : coupe-circuit ou commutateur qui une fois en position ouverte pourrait libérer un genre de toxine ou d’agent mortel], conçu pour réduire la population mondiale.


RÉSUMÉ :
LA PANDÉMIE A-T-ELLE ÉTÉ PRÉVUE ?

Des milliers de médecins du monde entier appellent la pandémie un crime mondial, une dictature mondiale avec une excuse sanitaire.

Quelques années avant la COVID-19, le monde entier a soudainement commencé à distribuer des centaines de millions de kits de test PCR pour COVID-19.

En 2015, Richard A. Rothschild a breveté une méthode de test médical pour COVID-19.

La Banque mondiale montre comment le projet Covid-19 devrait durer jusqu’en mars 2025.

En 2013, un chercheur a prédit qu’une pandémie mondiale avec un coronavirus se produirait en 2020. Il le savait grâce à une enquête personnelle sur les soi-disant « théories du complot ».

En 2017, Anthony Fauci a garanti une épidémie surprise d’une maladie infectieuse au cours du premier mandat de l’administration Trump.

Juste avant la pandémie mondiale de coronavirus, Bill Gates a organisé un exercice mondial sur la pandémie de coronavirus : Event201.

Également peu avant l’épidémie, le Conseil mondial de surveillance de la préparation a dit au monde qu’il était prêt pour une pandémie de coronavirus.

En 2018, l’Institute for Disease Modeling a annoncé une pandémie mondiale avec un virus de la grippe, originaire de Chine dans la région de Wuhan.

En 2018, Bill et Melinda Gates ont annoncé que dans les années à venir, il y aurait une pandémie mondiale d’un virus artificiel.

Le coronavirus SARS-CoV-2 a peut-être été créé dans le Bio Safety Lab P4 à Wuhan, qui a reçu des millions de dollars d’Anthony Fauci.

Une virologue chinois de premier plan, Li-Meng Yan, s’est enfuie aux États-Unis pour exposer comment le Parti communiste chinois a conspiré avec l’Organisation Mondiale de la Santé pour publier une fausse déclaration sur le virus, ce qui a permis à ce dernier de se propager dans le monde entier.

Plusieurs films ont décrit la pandémie de coronavirus avec beaucoup de détails, et mentionnent même l’hydroxychloroquine comme remède.

Une bande dessinée produite par l’Union européenne décrit un virus qui se propage dans le monde entier. La crise est résolue par la mise en œuvre d’une tyrannie médicale totalitaire.

Les Jeux olympiques d’été de 2012 ont joué une pandémie de coronavirus lors de leur émission d’ouverture.

Le journaliste d’investigation Harry Vox a prédit en 2014 qu’une pandémie mondiale serait provoquée, de sorte que la « classe dirigeante » pourrait mettre en œuvre un niveau plus élevé de contrôle autoritaire.

Le journaliste d’investigation Anthony Patch a prédit une pandémie mondiale avec un virus artificiel, qui serait utilisé pour forcer un vaccin modifiant l’ADN de l’humanité.

La Dre Carrie Madej a étudié l’ADN et les vaccins pendant des décennies et dit que le plan est d’utiliser le vaccin COVID-19 pour lancer le processus de transhumanisme : reprogrammer l’ADN humain.

L’officier de la CIA, le Dr John Coleman, a étudié les sociétés secrètes et affirme que leur objectif est de dépeupler la terre au moyen de pandémies organisées de maladies mortelles à action rapide.

Dans l’État de Géorgie, un immense monument a été érigé en 1980 avec dix directives pour l’humanité, en huit langues. Le premier de ces « dix commandements » est que l’humanité doit être réduite à un demi-milliard de personnes.

Bill Gates a déclaré lors d’une conférence TED que de nouveaux vaccins peuvent être utilisés pour réduire la population mondiale de 10 à 15%.

Le « gardien de la santé » Mike Adams a prédit il y a des années ce que nous voyons se produire maintenant : la libération d’une arme biologique artificielle, suivie d’un mandat de vaccin, d’un financement gouvernemental massif pour l’industrie du vaccin et d’un vaccin qui est développé en un temps record. Il a également prédit que ce vaccin tuera d’innombrables personnes au cours de quelques années.

En 2010, la Fondation Rockefeller a publié le « Scénario pour l’avenir… » dans lequel elle décrit une pandémie mondiale à venir, qui devrait aboutir à la mise en œuvre d’un contrôle autoritaire sur les populations, qui s’intensifiera ensuite après la pandémie.

En 2020, la Fondation Rockefeller publie un manuel sur la façon de créer ce monde de contrôle, avec un guide étape par étape. Ils disent que la vie ne peut pas revenir à la normale, tant que le monde n’est pas devenu «verrouillé» avec ce contrôle provenant des gouvernements autoritaires.

Nous voyons en effet que Bill Gates et bien d’autres dans le monde prennent immédiatement le contrôle d’une manière sans précédent, avec des identifiants de vaccins, des micropuces qui seront implantées dans les personnes, rendant obligatoire le port de masques faciaux, la distanciation sociale, les verrouillages forcés, la recherche extrême des contacts. , etc.

Une partie de ce contrôle descendant consiste en une censure extrême de chaque voix des médecins, des scientifiques ou d’autres experts qui critiquent ce qui se passe.


Toutes les prédictions ont été faites peu de temps avant que cela ne se produise

predictions
C’est maintenant

Notez que chaque prédiction de cette pandémie a été annoncée quelques années, voire des mois avant qu’elle ne se produise. C’est important. Gates et Fauci mentent quand ils disent que « l’histoire nous dit que cela va arriver », car il n’existe aucune base historique pour garantir qu’une pandémie mondiale de coronavirus se produira dans quelques mois ou quelques années.

Jamais dans l’histoire rien de tel ne s’est produit, à une telle échelle mondiale.

Le fait qu’un événement aussi unique sur le plan historique ait été prédit avec beaucoup de détails — par des films, des émissions, des enquêteurs, des médecins, ceux qui financent les laboratoires qui développent ces virus, ceux qui gagnent des milliards grâce à ces pandémies, ceux qui veulent créer un tout nouveau niveau de contrôle dans notre monde, etc. — montre que c’était prévu.


Y a-t-il des signes que la pandémie est manipulée ?

pandemic planned covid19

Jusqu’à présent, nous avons examiné les indications selon lesquelles la pandémie avait été planifiée à l’avance. S’il est effectivement orchestré, cela devrait également être évident pendant la pandémie. Une pandémie planifiée est également une pandémie contrôlée. Observons-nous en effet que la pandémie est manipulée ? Absolument. Les autres articles sur StopWorldControl.com révèlent à quel point chaque voix médicale, scientifique, gouvernementale, éducative et journalistique qui diffère de la propagande médiatique est censurée de manière agressive. Jamais auparavant dans l’histoire de l’humanité il n’y avait eu une telle censure mondiale des médecins et des scientifiques respectés du monde entier.

Big Tech (Google, Facebook, Twitter, Apple, etc.) collabore avec Big Pharma (les industries pharmaceutiques de plusieurs milliards de dollars) pour supprimer tous les sons qui défient leur propagande.

En plus de cela, il y a une démonstration sans précédent de fraude mondiale avec des numéros covid. Littéralement, chaque information sur COVID-19 est fausse. Le personnel médical du monde entier a admis qu’il subissait de fortes pressions et même carrément ordonné d’enregistrer chaque patient en tant que patient covid et chaque décès — quelle qu’en soit la cause — comme un décès covid.

Vous pouvez voir les preuves de cette affirmation scandaleuse dans cet exposé choquant de la plus grande fraude de l’histoire du monde.


Qui est derrière le plan de contrôle du monde?

world control

Nous avons parlé d’un groupe de personnes que l’on appelle des « mondialistes ». Alors, qui sont ces « mondialistes » de toute façon ? Ce sont des gens riches et influents du monde entier qui envisagent de créer un gouvernement mondial. Cela leur permettra de contrôler chaque être humain sur la planète. Leur stratégie est de dominer tous les domaines de nos sociétés : soins de santé, industries alimentaires, médias, gouvernements, religion, tout.

La domination mondiale totale a été un désir diabolique de nombreux dirigeants puissants à travers l’histoire du monde. Pensez simplement aux empires mondiaux notoires de Rome, de la Grande-Bretagne, des Perses, des Russes, etc.

Cette passion perverse n’a pas quitté le cœur corrompu de l’humanité, mais les moyens pour atteindre cet objectif ont changé. Au lieu d’envahir les nations avec des chars et des bazookas, ils asservissent désormais l’humanité en utilisant la force de la peur. Une fois qu’ils peuvent créer suffisamment de panique, ils peuvent présenter la «solution». Cette solution signifie cependant nous retirer notre liberté et nous soumettre à leur contrôle.

Les principaux acteurs du mondialisme sont les Nations Unies, le Forum économique mondial, l’Organisation mondiale de la santé, l’Union européenne, le Fonds monétaire international, la Banque mondiale, et en particulier les nombreuses banques privées qui contrôlent déjà le monde. Ces entités visibles ne sont cependant qu’une façade, pour cacher les vrais pouvoirs, que sont les nombreuses « sociétés secrètes ». Beaucoup de ces mondialistes se sont récemment réunis lors d’un événement appelé DAVOS, où ils ont exprimé comment la pandémie sera utilisée pour déployer leurs plans. Voici quelques-unes des déclarations qu’ils ont faites: (18)

« C’est le moment historique dans le temps, non seulement de combattre le virus, mais de FAÇONNER LE SYSTÈME.

La pandémie représente une fenêtre d’opportunité pour RÉINITIALISER NOTRE MONDE.

Le monde doit agir conjointement et rapidement pour REVAMPER TOUS LES ASPECTS de nos sociétés et économies, des contacts éducatifs aux contacts sociaux et aux conditions de travail.

CHAQUE PAYS, des États-Unis à la Chine, doit participer, et chaque industrie, du pétrole et du gaz à la technologie, doit être TRANSFORMÉE. »

Klaus Schwab, fondateur du Forum économique mondial

Le Forum Économique Mondial a créé un « rouet » avec tous leurs objectifs. On y voit les trois « projets » suivants : Covid19 suivi de Gouvernance mondiale et Gouvernance d’Internet.

global reset


COVID-19 est un projet critique qui ouvre la voie à la prochaine étape : LA GOUVERNANCE GLOBALE. Un peu plus loin dans le futur, ils prévoient de créer une censure complète d’Internet : la GOUVERNANCE D’INTERNET.


Personne ne veut de ces organisations

Pas un seul humain sur terre n’a voté pour que ces organisations existent, et encore moins prennent le contrôle total de nos vies, familles, communautés, emplois, santé, industries, etc. Pourtant, ils se présentent comme nos « leaders mondiaux » qui planifient tout notre avenir.

L’Organisation Mondiale de la Santé s’est positionnée comme le chef de file de notre santé, sans qu’aucun de nous n’ait choisi pour eux.

Ils appliquent une tyrannie dans les médias grand public et les médias sociaux, où aucune expression d’expertise médicale ou scientifique n’est autorisée, à moins qu’elle ne soit conforme aux directives de cette organisation « mondiale ».

Des dizaines de milliers de médecins et de scientifiques ont été censurés dans le monde entier, par Facebook, Youtube et Twitter. Pourquoi ? Parce que ces géants des médias sociaux affirment que SEUL ce que dit l’Organisation Mondiale de la Santé est vrai. C’est un exemple clair de la tyrannie mondiale des mondialistes. Ils installent leurs propres institutions « mondiales » — qui n’ont aucune autorité sur chacun de nous — mais simplement parce qu’ils se disent leaders « mondiaux », ils assument l’autorité sur toute l’humanité.


L’humanité dans son ensemble doit se soumettre à l’Organisation « Mondiale » de la Santé, sans jamais demander notre avis ni même consulter d’autres experts médicaux. En fait, chaque expert médical qui dénonce ses décisions est censuré.


Cela signifie la perte totale de la liberté médicale, la perte de la liberté d’expression, la perte de la vraie science, la perte du vrai journalisme et l’imposition de dictatures par des organisations pour lesquelles personne n’a voté, dirigées par des individus dont personne ne voulait et pourtant ils s’approprient simplement notre monde.

Ils sont le gros et méchant tyran sur le terrain de jeu, qui joue le patron sur tout le monde.


L’Organisation mondiale de la santé est dirigée par un terroriste

Le chef de l’Organisation mondiale de la santé était membre d’un violent parti communiste révolutionnaire en Éthiopie, le Front de libération du peuple du Tigré. (19) Le Département de la Sécurité Intérieure [aux États-Unis] déclare clairement :

«Le TPLF est considéré comme une organisation terroriste de niveau III… sur la base de ses activités violentes…»

Laissons cela passer à vous : l’homme qui dirige l’Organisation Mondiale de la Santé est littéralement un terroriste communiste, qui a été impliqué dans l’imposition du communisme à l’Éthiopie. Ce même homme harcèle maintenant le monde entier, nous disant à tous ce que nous pouvons et ne pouvons pas faire, censurant chaque professionnel de la santé qui a une opinion différente, exigeant une obéissance aveugle de toute l’humanité, tout en imposant des mandats pour être vaccinés par leur sponsor financier numéro un : Bill Gates.

Est-ce le monde dans lequel vous voulez vivre désormais ?


De plus en plus de pandémies, jusqu’à ce que l’humanité se soumette

De plus en plus de pandémies, jusqu’à ce que l’humanité se soumette

Il y aura de plus en plus de pandémies, si nous ne faisons pas la « grande réinitialisation » maintenant. (18)

Bill Gates appelle déjà cette « pandémie une » et parle de « pandémies deux et trois ». L’enquêteur qui, en 2013, avait prédit qu’une pandémie de coronavirus se produirait en 2020, suivie d’émeutes, a déclaré que le plan était de créer une série de pandémies en 2020-2030.

Cette décennie est le calendrier choisi pour transformer le monde en une grande république bananière, dirigée par des fous avides de pouvoir, qui dépeuplent la terre et asservissent le reste de l’humanité.

Ils prévoient de provoquer autant de pandémies que nécessaire, afin de briser le dos de l’humanité, jusqu’à ce que tout le monde se soumette à leur contrôle mondial. Les vaccins obligatoires sont la clé de leur plan, car les vaccins nous connecteront aux systèmes de contrôle mondiaux. Seuls les vaccinés pourront se déplacer librement.

Commencez-vous à comprendre pourquoi plus de 500 médecins allemands, 600 médecins espagnols, des milliers d’experts médicaux des États-Unis et bien d’autres dans le monde appellent cette pandémie un « crime mondial » ?


Des dirigeants de l’Église catholique mettent en garde l’humanité

Un archevêque et plusieurs cardinaux de l’Église catholique romaine ont écrit une lettre à l’humanité, pour nous avertir de la tyrannie mondiale sous le couvert du COVID-19. Ceci est un extrait de ce message historique, qui a été traduit dans de nombreuses langues et envoyé aux dirigeants du monde entier. (20)

Nous avons des raisons de croire, sur la base des données officielles sur l’incidence de l’épidémie par rapport au nombre de décès, qu’il existe des puissances intéressées à semer la panique parmi la population mondiale dans le seul but d’imposer en permanence des formes inacceptables de restriction des libertés, de contrôler les personnes et de suivre leurs mouvements. L’imposition de ces mesures tyranniques est un prélude inquiétant à la réalisation d’un gouvernement mondial indépendant de tout contrôle.


Y a-t-il de l’espoir ? Que pouvons-nous faire ?

Y a-t-il un espoir pour notre avenir, ou sommes-nous livrés aux mains impitoyables de ces méchants méga-milliardaires qui veulent dépeupler la terre et prendre le contrôle total de l’humanité ?

Oui, il y a de l’espoir. L’avenir est plus radieux qu’on ne peut même l’imaginer!

Ce n’est pas un scénario funeste et sombre, mais un appel au réveil pour que l’humanité cesse de croire aveuglément les mafia-médias et les politiciens pervers, et se lève pour un avenir de liberté. Je vous invite à rejoindre un mouvement unique et historique de combattants de la liberté mondiale, qui conduira l’humanité dans une nouvelle ère d’espoir, de renouveau et de plus de liberté que nous n’en avons jamais connue.


Découvrez un futur d’espoir.
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En plus de le partager avec votre famille et vos amis, je vous encourage fortement à aller plus loin et à vraiment changer le monde. Partagez ce site Web avec ceux qui influencent notre société. Tous ne sont pas corrompus. De nombreux dirigeants sont tout simplement trompés, car ils ont été formés à ne jamais remettre en question le récit. C’est à nous de les informer.

Recherchez sur Internet les adresses e-mail des dirigeants du gouvernement, de l’éducation, de la santé, de l’application de la loi, etc.


Références

1: German group of Doctors For Information

2: Spanish group of Doctors For Truth

2B:EU comic strip depicts global pandemic

2C: World Bank shows planned end date of project COVID-19

2D: Rothschild owning central banks around the world

3: Fauci guarantees an outbreak with the next two years.

4: Bill Gates announced a global pandemic

5: Melinda Gates says humanities greatest threat is an engineered virus

6: Lyrics of 2013 song that predicted coronavirus pandemic in 2020

7: Harry Vox predicted the global pandemic

8: Robin de Ruiter predicted lockdowns

9: Scenario for the future described global pandemic

10: Andrew Cuomo talks with Bill Clinton about authoritarian control

11: Bill Gates talks about a digital ID to control people

12: Linking vaccines to a digital ID

13: Gates has pattent on technology to trace a body anywhere

14: Gates wants a global monitoring system

15: Download the book of CIA officer Coleman

16: Gates talks about reducing world population using vaccines

17: Tens of millions of Covid-19 test kist were exported by the EU, USA, China etc in 2017 and 2018

18: DAVOS and the gathering of the globalists

19: The head of the World Health Organization is member of violent terorrist group

20: Letter from archbishop and cardinals to humanity




2020 : Le règne des marchands du Temple…

[Source : MédiaZOne]

Il est clair que dans les semaines et mois qui viennent, savoir dire quelques prières, avoir sous la main de l’or, de l’argent métal, des armes de défenses, des outils et des équipements à forte valeur d’usage, seront des avantages importants dans la situation de résistance dans laquelle nous allons être contraints d’entrer. Mais ne nous leurrons pas, sans sursaut collectif à l’échelle d’une nation, nous ne pourrons que gagner du temps. D’ailleurs, le temps n’est pas loin ou l’establishment s’en prendra définitivement à la petite propriété individuelle et aux individus eux-mêmes.
Eric Montana


[Auteur : Marc Gabriel Draghi]

Nous sommes désormais sous le règne des marchands du Temple – Le gouvernement des banquiers…

​Éternel reconfinement

Ce mercredi 28 octobre 2020, nous sommes entrés définitivement dans une nouvelle phase.

Le pouvoir politique oligarchique représenté par notre Emmanuel (Goldstein) Macron national, a validé l’effondrement contrôlé des économies du monde occidental. En effet, par l’annonce d’un nouveau confinement en réponse à la « pandémie » du coronavirus, le Président de la République vient d’instaurer une véritable dictature sanitaire.

Il n’est désormais plus utile de « gloser » sur la dangerosité de ce virus, les faits sont là : un peu plus de 35 000 morts depuis le début de l’année, la très grosse majorité ayant plus de 85 ans et ayant des causes de comorbidité (cancer, obésité, anomalie génétique).

Même sans évoquer le fait que les chiffres ont probablement été « gonflés » en ratissant très large au niveau des causes de décès. La réalité est que le taux de mortalité du Coronavirus ne dépasse pas les 0.05%, ce qui est remarquablement ridicule pour une « pandémie » que l’on traite comme la catastrophe du siècle.

D’ailleurs pour ceux qui réfléchissent un peu, ce deuxième confinement est révélateur, car nos « experts » et dirigeants considèrent que la plupart des travailleurs des secteurs essentiels (usines, BTP, services publics, etc.) sont désormais immunisés quand ils sont au travail… Quelle chance !

À l’inverse, les travailleurs indépendants ont, eux à priori, un système immunitaire déficient… Il leur est donc tout simplement interdit de travailler. Le travail indépendant et les petits commerces sont donc devenus (comme les réunions de famille, notamment avec les grands-parents) des symboles de contaminations gigantesques et des périls terribles pour notre Nation.

Décidément, cette « pandémie » du Coronavirus est une opportunité idéale pour inaugurer une nouvelle ère et pour faire avaler aux cerveaux malléables tout et n’importe quoi.

Le grand reset est annoncé

En effet, quelques semaines après le premier confinement du monde occidental, au mois de juin, le président du Forum Économique Mondial de Davos, un certain Klaus Schwab, n’a pas hésité à déclarer que « cette pandémie offrait une fenêtre rare et étroite pour ré-imaginer et réinitialiser notre monde. » La Directrice du Fonds Monétaire International Kristalina Georgieva, avait, elle aussi, emboîté le pas de Schwab en évoquant cette grande réinitialisation dans une de ses conférences, intitulée sobrement « The Great Reset ».

Dans celle-ci, elle fit un parallèle avec la conférence de Bretton Woods de 1944, qui avait fixé les règles monétaires après la Seconde Guerre Mondiale et s’empressa-t-elle aussi, de déclarer que cette épidémie du Coronavirus était une opportunité pour « changer le Monde« .

Ainsi par l’intermédiaire de l’annonce du reconfinement en France (et bientôt partout dans le monde occidental), cette Grande Réinitialisation est désormais lancée.

Face à une dette mondiale abyssale, l’hyperclasse propulse sans vergogne son projet politique de restructuration du système financier mondial.

Effondrement et guerres civiles

Il est très peu probable que l’élection présidentielle américaine du 3 novembre prochain, sur fond de guerre entre Trump et l’État profond représenté par Joe Biden, impacte réellement ce mouvement de fond qui se dessine devant nous. L’effondrement contrôlé du système monétaire international tel que nous le connaissons depuis 1944/1971, c’est-à-dire celui du Roi Dollar (Dollar as good as gold/Pétrodollar) va donc laisser la place à autre chose.

Pour des experts comme James Turk, John Rubino ou encore Stephen Roach (universitaires, financiers et économistes), il est évident que le monde va désormais se dédollariser massivement, le billet vert perdant sa place dominante dans les réserves des banques centrales et dans le panier de monnaies du Fonds Monétaire International.

En réalité, désormais tout le monde s’attend à ce que le dollar s’effondre (et très certainement l’Euro avec ou après lui). Même des journaux comme Capital ou encore Les Échos en parlent depuis plusieurs semaines. Ce constat vient en grande partie du comportement de la Réserve fédérale américaine.

En effet, les politiques de QE (Quantitative Easing) pratiquée depuis la crise de 2008, mais surtout le tournant soviétique adopté par la banque centrale américaine en mars 2020 (chapeautée par BlackRock) ont amorcé la mort prochaine du système financier international reposant sur le billet vert.

N’en déplaise aux Qanonistes, l’éventuelle réélection de Trump ne pourra malheureusement pas inverser cette tendance. L’hyperclasse a fait son choix et elle est en train de déployer tous les moyens gigantesques qu’elle a en sa possession, pour nous imposer son projet de Nouvel Ordre Mondial.

En vérité, la seule vraie question pour les États-Unis à court et moyen terme, sera de savoir si ces derniers ne vont pas tout simplement, basculer vers une nouvelle guerre civile.

Évidement la question se pose aussi dans ses termes en Europe, mais l’establishment semble avoir une plus grande marge de manœuvre sur les peuples européens : les peuples étant vieillissants, les populations civiles désarmées (pour la plupart), les vagues de migrations clandestines étant elles toujours plus importantes.

En Europe, malgré de rares cas de révoltes en Serbie ou en Italie, l’oligarchie semble davantage contrôler la situation. Le fait étant aussi que dans le cas des États-Unis, on assiste également à la fin d’un Empire et il n’est pas certain que cette chute programmée soit du goût de certaines classes dirigeantes américaines. En résumé, cela veut dire que les patriotes américains n’ont pas dit leur dernier mot.

À l’inverse, l’Europe continentale est, elle, dans une soumission plus naturelle, se confortant dans cette position depuis les 1ère et 2ème Guerre Mondiale. Cette docilité est notamment symbolisée par l’Euro qui malgré son échec politique et le projet régressif que porte cette monnaie, va continuer à nous être imposé (à nous les peuples européens continentaux), mais sous une autre forme.

En effet, comme il y aura bientôt un nouveau dollar, il va y avoir un nouvel Euro. L’hyperclasse l’a déjà murmuré par l’intermédiaire de Christine Lagarde directrice de la BCE. L’effondrement qui vient va entraîner une véritable destruction de la monnaie, entraînant avec elle, le peu de richesses que l’Europe continentale est encore capable de produire.

La solution de l’establishment pour pallier à cet effondrement (social, économique et politique) sera donc la mise en place d’un Euro numérique. Mais vous l’imaginez bien, nous ne serons pas les seuls à nous voir imposer une monnaie numérique (CBC : Central Bank Currency), d’autres ont même déjà presque franchi le pas.

C’est notamment le cas de la Chine : avec son yuan numérique qui avance à grands pas.

Et malgré les analyses bancales de vieux idéologues libéraux incohérents, la Chine est bien LE pays du socialisme corporatif voulu et porté actuellement par l’establishment financier transnational.

Certes, les Chinois produisent une véritable richesse concrète avec des investissements productifs, mais une grande partie de la population a été réduite en esclavage pour arriver à ce résultat. Ce qui se passe aux États-Unis avec la fusion de la banque centrale et du Trésor (chapeauté par des intérêts privés) s’est même déjà passé en Chine, il y a plusieurs décennies maintenant.

L’ère du socialisme corporatif et de la dictature mondiale

En réalité, nous sommes dans une phase finale d’hybridation de nos sociétés. Nous glissons progressivement vers un système capitalo-communiste alliant des phénomènes néo-libéraux et des phases de soviétisation.

Les secteurs privés et publics sont concrètement en train de fusionner au profit d’une toute petite caste apatride. La société du futur qui va nous être proposée repose sur des principes assez simples : travail, salariat, discipline, consommation, surveillance et censure généralisée.

Pour les peuples les moins soumis, un phénomène de « balkanisation » « libanisation » ou « africanisation » est déjà en cours. Des guerres internes liées à la race, la confession, la tribu, le genre, etc. traverseront ces sociétés pour les épuiser et finalement les faire accepter ce nouveau modèle de société matérialiste portée par le Nouvel Ordre Mondial.

Concrètement que pouvons-nous faire ? Collectivement, entre manipulations de certains (terrorisme), acculturation et corruption, il apparaît peu probable que les peuples européens vieillissants se réveillent.

Individuellement, aussi, le futur s’annonce difficile. La tentation survivaliste est intéressante, mais utopique. L’État sous le contrôle de cette petite caste composée d’apatrides et d’usuriers est déjà en train de s’attaquer à nos libertés individuelles.

Il est clair que dans les semaines et mois qui viennent, savoir dire quelques prières, avoir sous la main de l’or, de l’argent métal, des armes de défenses, des outils et des équipements à forte valeur d’usage, seront des avantages importants dans la situation de résistance dans laquelle nous allons être contraints d’entrer.

Mais ne nous leurrons pas, sans sursaut collectif à l’échelle d’une nation, nous ne pourrons que gagner du temps. D’ailleurs, le temps n’est pas loin ou l’establishment s’en prendra définitivement à la petite propriété individuelle et aux individus eux-mêmes.

Cette crise du Covid-19(84) le démontre, les cibles prioritaires de l’hyperclasse sont les petits producteurs. Ces vaches à lait qui engraissent ce système parasitaire vont finalement être conduites à l’abattoir. Le système d’exploitation va muter et ces ultimes sacrifices vont être faits pour satisfaire les projets des hypernomades qui nous dirigent.

Actuellement, les TPE-PME sont en train de mourir, elles sont endormies à coup de subventions (faux argent), mais à la fin c’est bien elles (principalement) qui paieront la facture…

Depuis plusieurs mois., les faillites guettent le tissu économique indépendant pourtant fondamental dans la vie d’une nation prospère.

Nos cafés, restaurants, commerces, usines ne bougent pas, ils attendent la mort qui vient comme un bon chien obéissant en fin de vie.

Demain nous serons tous les locataires et les salariés (ou pire les assistés) du Système. Voilà notre avenir proche. Nous serons tous collectivement dans la main de nos maîtres.

Les firmes transnationales en salivent déjà d’avance, le monde du travail indépendant, la petite propriété privée et les libertés individuelles sous-jacentes vont enfin disparaître après l’offensive pandémique.

Le Monde a donc définitivement changé en cette année 2020 et au final Emmanuel Goldstein Macron l’a dit : « toutes ces mesures (liées au Covid-19) vont nous permettre de tenir jusqu’au vaccin »…

Mais pour éradiquer quelle maladie ce vaccin va-t-il être utilisé ?

Serait-ce l’humanité libre ?


Marc Gabriel Draghi




Covid-19, élections américaines, confinement…et après, le Great Reset ?

[Source : Breizh-Info]

Si vous ne deviez actuellement vous renseigner que sur un sujet pour comprendre les enjeux autour du traitement de la question du Covid-19, des confinements à travers le monde, mais aussi des élections américaines et des conséquences qui en découleront, alors intéressez vous à la question du Great Reset, le grand Reset, donc nous avons déjà évoqué quelques concours ici.

Car le monde que certains appellent de leurs voeux est plutôt terrifiant, ne découle d’aucun complot mais de convergences d’intérêts entre des individus, des groupes, des entreprises, hauts placés, et doit absolument être décrypté.

C’est d’ailleurs ce que propose l’excellente lettre confidentielle Faits et Documents, dans ses trois derniers numéros que nous jugeons indispensables de posséder, de lire et de diffuser pour quiconque entend comprendre le monde qui vient.

La lettre confidentielle, fondée par Emmanuel Ratier et reprise avec brio par Xavier Poussard, est lue, y compris en très haut lieu, et sert de base de renseignements à de nombreux journalistes y compris de la presse mainstream, tant elle est précise, factuelle, incontestable.

Voici pour vous « mettre en appétit » ci-dessous, au sujet du Grand reset, le début du premier dossier que la lettre lui a consacré.

Qu’est ce que The Great Reset ?

Le 3 juin dernier, Klaus Schwab et le prince Charles annonçaient en grande pompe le lancement du Great Reset (« Grande Réinitialisation »), l’occasion pour le président du Forum économique mondial de présenter le Covid-19 comme « une fenêtre d’opportunité rare mais étroite pour repenser, réinventer et réinitialiser notre monde »

https://twitter.com/GaumontRene/status/1314304253696057349

S’affichaient, le 3 juin, aux côtés de l’héritier du trône britannique et du président du Forum économique mondial :

  • Antonio Guterres, ancien président de l’Internationale socialiste, ancien Haut-Commissaire des Nations unies pour les réfugiés, actuel secrétaire général de l’ONU. L’ONU est étroitement associée au Great Reset via les Objectifs du développement durable rassemblés en 2015 dans l’Agenda 2030.
  • Kristalina Georgieva, la directrice générale du FMI.
  • L’« économiste du climat » Nicholas Stern, membre de la commission économique installée par Emmanuel Macron à l’Élysée, membre du Conseil économique sur la santé de la planète de la Fondation Rockefeller. La famille Rockefeller a en effet joué un rôle primordial dans la réduction de l’écologie à la « décarbonation » et à la voiture électrique et ce, depuis le premier Sommet de la Terre et la publication du Rapport Meadows : les limites à la croissance (1972), jusqu’à l’accord de Paris sur le climat (2015) en passant par la création du GIEC (1988). C’est encore la Fondation Rockefeller, qui, dès 2010, a établi le « scénario narratif » de l’« étape verrouillage ».
  •  Ajaypal Singh Banga, PDG de Mastercard, membre du Council on Foreign Relations et de l’International Business Council du Forum économique mondial.
  • Bernard Looney, directeur général de BP.
  • Brad Smith qui représente Bill Gates, dont il est le successeur à la tête de Microsoft. Rappelons que le Forum économique mondial et la fondation Bill & Melinda Gates avaient coorganisé, en octobre 2019, Event 201, une étrange simulation autoréalisatrice de pandémie mondiale au coronavirus avant de lancer, dès le 23 janvier 2020, à l’occasion du forum de Davos, le programme mondial de vaccination (ARN messager). Coordonné par la Coalition pour les innovations en préparation aux épidémies (CEPI), ce programme est présidé par Richard Hatchett, qui se trouve être celui qui, au début des années 2000, a théorisé pour la première fois le confinement (lockdown) et la distanciation sociale (social distancing), alors qu’il officiait au sein de l’administration Bush Junior.
  • Le démocrate « nobélisé » Al Gore et l’ancien secrétaire d’État John Kerry, qui copréside le groupe de travail sur le changement climatique de Joe Biden, ont également soutenu publiquement cet agenda, appuyé par l’OCDE via un rapport intitulé Reconstruire en mieux : une reprise durable et résiliente après le COVID-19.
  • Représentée par son ministre des Finances Mohammed Al-Jadaan, l’Arabie saoudite, qui assure cette année la présidence du G20, participe également au Great Reset, via le projet Saoudi Vision 2030.
  • La Chine est représentée par Ma Jun, président du Comité de la finance verte et membre du Comité de la politique monétaire de la Banque populaire de Chine.

Intitulé COVID-19 : The Great Reset, ce plan de « réinitialisation du monde » a été publié au début de l’été 2020 par le Forum économique mondial chez Forum Publishing.

Il est cosigné par Klaus Schwab, par ailleurs membre du conseil international du Centre Peres pour la paix (sionisme) et ancien membre du comité de pilotage du Groupe Bilderberg (mondialisme), et par son bras droit, le consultant Thierry Malleret. Également connu sous le pseudonyme de Milton Peel, marié à l’ancienne assistante du prince Charles, Thierry Malleret est un consultant financier (The Monthly Barometer, IJ Partners, Rainbow Insight), spécialiste de la Russie qui a officié successivement au cabinet militaire de Jacques Chirac à Matignon, à la BERD auprès de Jacques Attali, puis comme principal conseiller de l’oligarque russo-israélien Mikhaïl Fridman en qualité de chef économiste d’Alfa Bank.

Sur le plan de la communication, le Great Reset repose avant tout sur la peur, puis sur les injonctions sanitaires et climatiques qui permettent d’obtenir un assujettissement de la population par le chantage compassionnel à « sauver des vies » et à « sauver le climat ». La lecture du Great Reset et l’analyse des forces en présence permettent d’établir un parallèle avec 1917. Avec une destruction contrôlée de l’économie réelle et de la classe moyenne occidentale, se dessine en effet un « bolchevisme 2.0 », où le vert a remplacé le rouge, le « social » s’est muté en « durable » et où le rôle de la Tchéka est occupé par la combinaison de l’intelligence artificielle (IA) et de la 5G. Au sommet du monde cauchemardesque du Great Reset, BlackRock, le plus gros gestionnaire d’actifs au monde détenant des intérêts majeurs dans les mégabanques, les gros médias, le Big Pharma et les géants du Web. Dictant leurs politiques aux banques centrales et aux États, ce pouvoir « fantôme » entend régner, grâce à son contrôle de l’intelligence artificielle (IA), sur une humanité drastiquement réduite en nombre, largement métissée et composée d’esclaves de la dette assignés à résidence.

D’une manière générale, le niveau d’adhésion des gouvernements au projet est strictement indexé sur leur acceptation du récit de la « pandémie de Covid-19 » imposée par les gros médias. Appliqué à la virgule près par la Commission européenne (via le Green Deal) et dans les pays du Commonwealth, le Great Reset constitue ce qu’Emmanuel Macron a pudiquement appelé « le jour d’après ». Il forme, outre-Atlantique, la colonne vertébrale du programme de Joe Biden. Une fois que l’on a pris connaissance de ce plan et qu’on l’a compris, l’action gouvernementale et les mesures Covid-19 que l’on croyait absurdes deviennent tout à fait cohérentes. Une cohérence impossible à assumer politiquement auprès du grand public.

Voici, sans commentaires, quelques citations tirées de COVID-19 : The Great Reset :

« La gouvernance mondiale est au cœur de toutes les autres questions. »

« L’hypothèse fondamentale est que la pandémie pourrait continuer à nous affecter jusqu’en 2022. […] Un retour complet à la « normale » ne peut être envisagé avant qu’un vaccin ne soit disponible. »

« Beaucoup d’entre nous se demandent quand les choses reviendront à la normale. La réponse est courte : jamais. […] Il y aura une ère « avant le coronavirus » (av. C) et « après le coronavirus » (apr. C). »

« Lorsqu’ils y sont confrontés, certains dirigeants de l’industrie et certains cadres supérieurs peuvent être tentés d’assimiler la réinitialisation à un redémarrage. […] . Cela n’arrivera pas parce que cela ne peut pas arriver ».

« Les mesures de distanciation sociale et physique risquent de persister après la disparition de la pandémie elle-même, justifiant la décision de nombreuses entreprises de différents secteurs d’accélérer l’automatisation. »

« Il est loin d’être certain que la crise du COVID-19 fasse pencher la balance en faveur du travail contre le capital. Politiquement et socialement, cela serait possible, mais la technologie change la donne. »

« Jusqu’à 86 % des emplois dans la restauration, 75 % des emplois dans le commerce de détail et 59 % des emplois dans le divertissement pourraient être automatisés d’ici à 2035. »

« Jusqu’à 75 % des restaurants indépendants pourraient ne pas survivre aux verrouillages et aux mesures de distanciation sociale ultérieures. »

« Aucune industrie ou entreprise ne sera épargnée. »

« La « tyrannie de la croissance du PIB » prendra fin. »

« La fiscalité augmentera. Comme par le passé, la logique sociale et la justification politique qui sous-tendent les augmentations seront basées sur le récit des « pays en guerre » (mais cette fois contre un ennemi invisible). »

« Le contrôle public des entreprises privées augmentera. »

« Les entreprises n’adhéreront pas nécessairement à ces mesures parce qu’elles les considèrent comme « bonnes », mais plutôt parce que le « prix » à payer pour ne pas s’y soumettre sera trop élevé en termes de colère des militants. »

« L’activisme des jeunes s’accroît dans le monde, étant révolutionné par les réseaux sociaux qui accentuent la mobilisation à un niveau qui aurait été impossible auparavant. Il prend de nombreuses formes différentes, allant de la participation politique non institutionnalisée aux manifestations et protestations, et aborde des questions aussi diverses que le changement climatique, les réformes économiques, l’égalité des sexes et les droits LGBTQ. La jeune génération est fermement à l’avant-garde du changement social. Il ne fait aucun doute qu’elle sera le catalyseur du changement et une source d’élan critique pour le Great Reset. »

« Avec le confinement, notre attachement à nos proches s’est renforcé, avec un sentiment renouvelé d’appréciation pour tous ceux que nous aimons : la famille et les amis. Mais le côté sombre à cela est le déclenchement d’une montée des sentiments patriotiques et nationalistes, avec des considérations religieuses et ethniques troublantes. En fin de compte, ce mélange toxique a fait ressortir le pire de nous-mêmes en tant que groupe social. »

« Vu en ces termes, le coronavirus a renforcé et non réinitialisé les problèmes liés à la santé mentale. […] Dans l’ère post-pandémique, ces questions peuvent désormais recevoir la priorité qu’elles méritent. Cela constituera une réinitialisation vitale. »

« La combinaison de l’intelligence artificielle (IA), de l’Internet des objets (IoT) et des capteurs et de la technologie portable produira de nouvelles perspectives sur le bien-être personnel. Ils surveilleront ce que nous sommes et ce que nous ressentons, et brouilleront progressivement les frontières entre les systèmes de santé publics et les systèmes de création de santé personnalisés – une distinction qui finira par s’effondrer. »

« L’impératif actuel de propulser, quoi qu’il arrive, « l’économie sans contact » et la volonté ultérieure des régulateurs de l’accélérer signifient qu’il n’y a plus de blocage. »

« Au fur et à mesure que la distanciation sociale et physique persistera, s’appuyer davantage sur les plateformes numériques pour communiquer, travailler, demander des conseils ou commander quelque chose gagnera peu à peu du terrain sur des habitudes autrefois enracinées […]. Si les considérations de santé deviennent primordiales, nous pouvons décider, par exemple, qu’un cours de cyclisme devant un écran à la maison ne correspond pas à la convivialité et au plaisir de le faire avec un groupe dans un cours en direct, mais est en fait plus sûr (et moins cher !). Le même raisonnement s’applique à de nombreux domaines différents comme prendre l’avion pour une réunion (Zoom est plus sûr, moins cher, plus vert et beaucoup plus pratique), se rendre à une réunion de famille éloignée pour le week-end (le groupe familial WhatsApp n’est pas aussi amusant mais, encore une fois, plus sûr, moins cher et plus écologique) ou même suivre un cours académique (pas aussi enrichissant, mais moins cher et plus pratique) ».

« L’endiguement de la pandémie de coronavirus nécessitera un réseau de surveillance mondial. »

« La recherche des contacts a une capacité inégalée et une place quasi essentielle dans l’arsenal de lutte contre le COVID-19, tout en étant en même temps positionnée pour devenir un catalyseur de la surveillance de masse. »

« Au cours des mois et des années à venir, le compromis entre les avantages pour la santé publique et la perte de la vie privée sera soigneusement pesé, devenant le sujet de nombreuses conversations et de débats animés. La plupart des gens, craignant le danger du COVID-19, se demanderont : n’est-il pas insensé de ne pas tirer parti de la puissance de la technologie pour venir à notre secours lorsque nous sommes victimes d’une épidémie et que nous sommes confrontés à une sorte de situation de vie ou de mort ? Ils seront alors disposés à renoncer à une grande partie de leur vie privée et conviendront que dans de telles circonstances, le pouvoir public peut légitimement passer outre les droits individuels. »

« À première vue, la pandémie et l’environnement peuvent sembler n’être que des cousins éloignés ; mais ils sont beaucoup plus proches et entrelacés qu’on ne le pense. […] Ils sont de nature mondiale et ne peuvent donc être correctement traités que d’une manière coordonnée au niveau mondial. »

« Plus la croissance démographique est élevée, plus nous perturbons l’environnement, plus le risque de nouvelles pandémies est élevé. »

« La fragilité des États reste l’un des défis mondiaux les plus critiques, particulièrement répandu en Afrique. […] La rupture des chaînes commerciales et d’approvisionnement causée par la pandémie provoquera une dévastation immédiate. »

« L’un des effets les plus évidents pour les parties les plus riches du monde de la misère économique, du mécontentement et de la faim dans les États les plus fragiles et les plus pauvres consistera en une nouvelle vague de migration de masse dans sa direction, comme celles qui ont eu lieu en Europe en 2016. »

Crédit photo : DR
[cc] Breizh-info.com, 2020, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine




Comprendre l’Adversaire – Pierre Hillard. MàJ 26/11/2020

[Source : noach.es]

Pierre Hillard, qui dénonce depuis 20 ans les arcanes technocratiques abritant les germes d’un Nouvel Ordre Mondial, est de retour. Sa dernière vidéo « Covid-19 : l’étincelle avant le Grand Reset » dans laquelle il rappelle les enjeux messianiques, vient de franchir les 700 000 vues. Le pays retrouverait-il la mémoire ?

1. Bonjour Pierre, peux-tu brosser un tour d’horizon de la situation actuelle STP ?

Depuis l’apparition de la Covid-19 avec ses conséquences sanitaires, sociétales et économiques, nous pouvons affirmer que le processus de concrétisation de la gouvernance mondiale est lancé. La politique de confinement imposée aux Français du 17 mars au 11 mai 2020 a ébranlé les structures économiques du pays. Nous retrouvons des phénomènes similaires dans tous les pays du monde, en particulier l’Europe et l’Amérique du Nord. Comme j’ai souvent eu l’occasion de le dire en conférence ou de l’écrire dans mes livres, la finalité du mondialisme est d’aboutir à un système politique, économique et spirituel déjà exposé dans Utopia de Thomas MoreLa Nouvelle Atlantide de Francis Bacon1984 de George Orwell ou encore dans la série télévisée anglaise en 17 épisodes du Prisonnier de Patrick Mcgoohan. Régime totalitaire, collectiviste et imprégné d’un idéal spirituel issu du monde talmudo-kabbilistique, le système régentant l’humanité et présenté dans ces ouvrages et/ou films semble irréel, impensable en raison de son caractère implacable et inhumain. Et pourtant, nous y sommes ou, plus exactement, nous nous engageons dans cette voie préparée en haut lieu. On peut relever les préparatifs de cette surveillance orwellienne dans la vie de tous les jours. Ainsi, lors du déconfinement progressif de mai à juin 2020, le gouvernement français avait instauré une mesure permettant aux Français de se déplacer dans un rayon de moins de 100 km à partir de leur domicile sans l’obligation de présenter leurs papiers. Or, ironie de l’histoire, nous trouvons cette caractéristique dans le 1984 d’Orwell :

« Il n’était pas facile, en outre, de voyager seul sans attirer l’attention. Pour des distances inférieures à une centaine de kilomètre, il n’était pas nécessaire de faire viser son passeport, mais il y avait parfois des patrouilles qui rôdaient du côté des gares, examinaient les papiers (…) » 

1984 – George Orwell (page 158, édition de poche, Folio, 2006).

Parallèlement à cette bascule, nous constatons des tensions multiples s’amplifiant en raison de cette affaire de Covid-19. En effet, l’arrêt de l’activité économique a bouleversé les États en profondeur, ces derniers étant déjà minés par l’endettement public et privé et un chômage déguisé. C’est la goutte d’eau qui fait déborder le vase. Licenciements massifs et pauvreté en hausse sonnent l’hallali des pays développés. Nous entrons dans une nouvelle ère : l’économie verte (sous-entendu la fin de la consommation de masse) et la numérisation dans tous les domaines permettant le contrôle absolu des citoyens. Pour la réédition de Chroniques du Mondialisme L-5 aux Éditions Culture et Racines, j’ai fait une longue conclusion. Celle-ci est une sorte de bilan d’un monde né en 1945 en train de disparaître. Il y est évoqué et expliqué le rôle de nombreux acteurs comme l’Agenda 2030 et l’action du Forum Économique Mondial de Davos sous la direction de Klaus Schwab pour instaurer un nouveau monde liberticide dans le cadre de la grande réinitialisation. Son promoteur n’hésite pas à affirmer dans son dernier livre intitulé Covid-19 : the Great Reset (Covid-19 : la grande réinitialisation) que les objectifs ainsi que celui des élites mondialistes sont le remplacement des idées, des institutions, des processus et des règles actuelles (ndla : souligné par nous). Ce Forum de Davos, initialement prévu en janvier 2021, se réunit l’été prochain afin de lancer officiellement une politique qui est celle conduisant à notre asservissement. 

L’alignement des « trois 6 » est chose récurrente sur les logos des instances ou compagnies mondialistes.
Klauss Schwab
M « Great Reset » en tenue para-maçonnique sans masque de Darth Vader
à la Kaunas University of Technology

La devise gnostique « Scientia Ingenium Virtus » sur le blason, mot à mot « Science Intelligence Puissance » avec cerf blanc et non un agneau (cornes obligent) est à prendre comme « Pouvoir de la Connaissance ».

[NdNM : (Source : Guy Boulianne. Extraits.)

Bien que la robe que porte Klaus Schwab puisse paraître étrange au premier abord, elle ne cache aucun grand mystère. Il s’agit simplement de la tenue officielle alors qu’il recevait les insignes de docteur honoris causa de l’Université de technologie de Kaunas (KTU), en Lituanie, le 13 octobre 2017. [5] C’est la même chose concernant le blason de l’établissement d’enseignement supérieur et de recherche. La robe cérémonielle et ce blason se composent de plusieurs éléments qui peuvent être assimilés à l’occultisme mais, dans le cas qui nous occupe présentement, cela ne pourrait pas être attribué à Klaus Schwab.

Tous les insignes et attributs académiques de l’Université sont marqués par les armoiries de la KTU. Composé selon les exigences héraldiques strictes, le blason est divisé en trois champs spéciaux : Il est fabriqué à partir de couleurs héraldiques (dites teintures), de leurs combinaisons et de symboles distincts. La partie supérieure gauche des armoiries du KTU est le blason de la ville de Kaunas, qui symbolise l’emplacement de l’université. [6] La partie supérieure droite représente le symbole de la matière, qui incarne la lumière de la science. Un livre ouvert dans la partie inférieure des armoiries porte la devise de l’Université en latin Scientia, ingenium, virtus! (« Science, créativité, vertu! »). [7]

Références
  1. KTU News : Honorary Doctor of KTU Klaus Schwab: Industry 4.0 Must be Followed by Education 4.0. Kaunas University of Technology, October 16, 2017.
  2. Le blason de la ville de Kaunas : Le 30 juin 1993, les armoiries historiques de la ville de Kaunas ont été rétablies par un décret présidentiel spécial. Le blason présente un auroch blanc avec une croix dorée entre ses cornes, sur un fond rouge foncé. Les aurochs étaient le symbole héraldique original de la ville, établi en 1400. Le sceau héraldique de Kaunas, introduit au début du XVe siècle sous le règne du grand-duc Vytautas, est le plus ancien sceau héraldique de la ville connu sur le territoire du Grand-Duché de Lituanie. L’emblème actuel est le résultat de nombreuses études et discussions de la part de la Commission de l’héraldique lituanienne, et réalisé par l’artiste Raimondas Miknevičius. Un aurochs a remplacé un bison d’Europe, qui était représenté dans l’emblème de l’ère soviétique utilisé depuis 1969.
    • À propos du blason : « De gueules, à un aurochs passant gardien d’argent ensigné d’une croix d’or entre ses cornes ».
    • Kaunas a également un plus grand blason, qui est principalement utilisé à des fins de représentation de la ville de Kaunas. Le navire, les trois boules d’or et le texte latin « Diligite justitiam qui judicatis terram » (Chérissez la justice, vous qui jugez la terre) dans le plus grand blason font référence à Saint Nicolas, saint patron des marchands et des marins, qui était considéré en tant que gardien céleste de Kaunas par la reine Bona Sforza.
  3. Brand resources : « Logo and style guide embody KTU identity and ensure that a particular publication is associated with the University ». Kaunas University of Technology.

2. Cela fait un peu plus de 20 ans que tu dénonces les boisseaux technocratiques (UE, Alena, TAFTA…) abritant les germes d’un Nouvel Ordre Mondial messianique dont on voit aujourd’hui l’aube pointée derrière le Grand Reset. Ordo ab Chao ?

En effet, l’architecture qui se présente a été annoncée il y a bien longtemps. On peut l’illustrer avec le cas de Cités et Gouvernements Locaux Unis (CGLU) dont l’objectif est de gérer les villes et communes à l’échelle planétaire dans le cadre de sept sections régionales :
1) Afrique ;
2) Asie-Pacifique ;
3) Eurasie ;
4) Europe ;
5) Moyen-Orient et Asie d’Ouest ;
6) Amérique latine et
7) Amérique du Nord.
Le principe d’une collaboration entre différentes cités n’est pas mauvais en soi en particulier pour trouver des moyens pour lutter contre la pollution ou encore apprendre à mieux gérer l’eau potable par exemple. Mais, comme on peut le constater, l’organisation planétaire se construit à partir de 7 sections régionales au sein desquelles les communautés urbaines s’émancipent peu à peu de l’autorité nationale. Tout cela se construit dans le cadre d’une gouvernance mondiale. Créées en 2004, CGLU est le résultat d’une combinaison d’instituts chargés de s’occuper de la gestion des villes. Il faut rappeler que le plus ancien de ces instituts s’appelle l’Union Internationale des Villes créée en … 1913 1. Avec cet exemple, on se rend compte que cet idéal de gouvernance mondiale et sa mise en pratique est une idée ancienne d’un point de vue matériel. On trouve aussi l’ensemble du programme « merveilleusement » exposé dans les écrits du révolutionnaire Anacharsis Cloots (1755-1794) dont les écrits, plus exactement les originaux de 1792 et 1793, ont été réunis en un seul livre (sans caviardage comme c’est le cas des versions officielles) La République du Genre Humain P-8 aux Éditions Omnia Veritas avec une préface de votre serviteur. Tout y est annoncé : la gouvernance mondiale appelée « République universelle », la technostructure planétaire divisée politiquement en « mille cases départementales », la disparition du catholicisme au profit de la « République Universelle » etc. Cependant, dans la mystique mondialiste, le passage à une étape supérieure repose toujours sur une transition violente. C’est le fameux principe Ordo ab Chao ou encore le Solve et Coagula avec un principe messianique et mystique en arrière-fond lié à l’esprit de la Kabbale. Quand Christine Lagarde, présidente du FMI en 2014, fait l’apologie du chiffre « 7 » dans une vidéo que tout le monde peut consulter 2, cela devrait interpeller plus d’une personne sur cet étrange discours.

En 1988, la monnaie mondiale était prévue pour 2018.
Octobre 2020 le Great Reset est annoncé pour 2021.

La grande réinitialisation ou Great Reset chère à Klaus Schwab, président du Forum Économique de Davos, n’est que l’allume-gaz pour parvenir à un stade supérieur. Nous sommes désormais devant l’immense bascule en cours de réalisation. L’exemple des tensions durant les élections américaines est révélateur d’une situation voulue pour tenter de déstabiliser ce pays dans l’espoir, pour certains, d’aboutir à une guerre civile qui aurait des répercussions planétaires dans tous les domaines. Signalons l’existence du Transition Integrity Project (TIP) mis en forme en juin 2020 dont le but est de prévenir une contestation des résultats électoraux par le président Trump 3. Ce phénomène révèle qu’il n’existe pas « un » État profond mais « des » États profonds rivaux entre eux. Il faut bien comprendre que deux formes de mondialisme s’affrontent : celui de la City de Londres voulant imposer un modèle unique planétaire où les États sont fracassés au profit d’une gouvernance mondiale tandis qu’une frange du monde anglo-saxon américain, de tendance patriote (d’où la fameuse formule : Make America great again), tient à défendre les intérêts politico-économiques mais aussi l’intégrité territoriale du pays. Pour cette frange anglo-saxonne représentée par Trump, les intérêts américains préservés doivent constituer un pilier et pouvoir s’agencer dans le cadre d’une gouvernance et/ou directoire mondial sans pour autant s’évaporer sur l’autel d’une unité planétaire et du libre-échange à tout crin. Concernant la galaxie mondialiste, il faut ajouter l’imprégnation d’un idéal messianique virulent chez certains dirigeants, absent chez d’autres tandis qu’une faction en accepte le principe mais … pas tout de suite (« neutralisation du messianisme » pour reprendre une expression de Gershom Scholem). L’enfer est divers et, surtout, divisé contre lui-même. Mais d’abord et avant tout, le point essentiel à retenir de l’esprit du mondialisme, c’est la volonté d’éradiquer le caractère messianique du Christ, c’est-à-dire l’Incarnation au profit d’un autre messianisme ; celui de la synagogue aveugle en attente de son « Messie » devant rendre sa gloire à Israël au dépens des nations.

​3. Tu présentes souvent les oeuvres de Science-Fiction comme les parties du programme d’« Après ». Outre l’orgueil, comment expliques-tu que l’élite balance ce genre d’infos ?

Des livres comme Utopia ou des films comme Elysium sont des instantanés du monde « idéal » voulus par les thuriféraires du mondialisme. Ce sont des puzzles de vérité qui permettent aussi d’imprégner les esprits d’une manière de penser et de réagir. Fort de cette imprégnation, il y a possibilité pour la partie adverse de connaître le trait psychologique de millions de personnes au mental structuré par ces livres et surtout par ces films puisque maintenant peu de personnes lisent. C’est une manière pour les adeptes du contrôle mental d’avoir un coup d’avance.

Pierre Hillard nous parle entre autres d’Elysium, de Mars Attacks et du Prisonnier (détails).
4. Ton dernier livre Sionisme et Mondialisme L-8 sous-titré « Le sionisme de ses origines au IIIè Reich, 1898-1941 » explique comment l’idéologie nazie a servi la cause sioniste. Comment, avant de l’écrire, as-tu pu imaginer cette improbable entente ?

Concernant la civilisation occidentale et ses caractéristiques, le point clef qu’il faut retenir est celui de l’Incarnation. Le Christ reconnu comme le Fils de Dieu incarné parachève les annonces messianiques de la Bible hébraïque devenue l’Ancien Testament pour les chrétiens. De nombreux Juifs n’ont pas reconnu ce fait et attendent toujours leur « Messie » au service de la seule gloire d’Israël et au dépens des nations. Un nouveau judaïsme, le Talmud, a été élaboré entre 100 et 500 ap. J-C. violemment anti-catholique, il sert de matrice à un idéal messianique juif en attente de son « Messie » en liaison avec la Kabbale, celle-ci étant l’interprétation ésotérique propre à ce milieu. Il s’agit pour les thuriféraires de ce monde révolté de maintenir une unité de pensée via une unité de sang. On est juif par la mère. À l’origine, cette affirmation raciale fut solennellement affichée dans les prescriptions données par Dieu dans le cadre de l’Ancien Testament. En effet, on peut lire dans le Deutéronome VII, 1-5 :

« (…) Tu ne contracteras point de mariage avec elles (ndla : femmes non-israélites), tu ne donneras point tes filles à leurs fils, et tu ne prendras point leurs filles pour tes fils ; car elles détourneraient de marcher après moi tes fils qui serviraient d’autres dieux (…). »

Ces injonctions matrimoniales, choquantes pour des lecteurs du XXIè siècle, doivent se comprendre dans le contexte de l’époque à finalité spirituelle. Selon ces textes religieux, le Messie devait naître du peuple hébreu, plus précisément, au sein de la tribu de Juda, celle-ci devant donner naissance au Messie issu de la famille royale de David. Cet idéal ne pouvait se faire que dans le cadre du mosaïsme débarrassé de toutes influences païennes sous-entendu d’essence satanique. Dans le cas contraire, une altération d’essence démoniaque aurait flétri ce mosaïsme interdisant la concrétisation physique du Messie à la fois Homme et Dieu … sous-entendu l’Incarnation. Ce principe, capital à saisir, fut à nouveau et solennellement proclamé lors du retour de la captivité des Juifs de Babylone (Vè siècle av. J-C). Le représentant religieux Esdras, au nom de ces exigences mosaïques (1er Livre d’Esdras, IX, 3-12 et X, 1-11), exigea le renvoi des femmes étrangères, mariées à des Israélites, et de leurs enfants … chose qui se fit.  Comme nous l’avons écrit dans Archives du Mondialisme L-7 (p. 71):

« (…) Ces mesures propres à l’Ancien Testament avaient pour but de maintenir les Hébreux loin de la contamination païenne d’essence démoniaque afin de permettre l’arrivée du Messie au sein d’un peuple spirituellement débarrassé de toute forme de corruption (le nazisme était aux antipodes de cet idéal). »

La non-reconnaissance de la divinité du Christ par les Juifs a conduit ces derniers à conserver ces référents raciaux devenus obsolètes pour les chrétiens. La Révélation, s’adressant à tous les peuples de la terre, n’avait plus besoin de cette protection raciale et ciblée à finalité spirituelle. Ce n’est pas le cas des Juifs rebelles au messianisme christique qui, conservant depuis 2000 ans ce concept et en attente de leur Messie afin d’assurer la seule gloire d’Israël sur les nations, ont imprégné certains peuples d’un tour d’esprit naturaliste pour les détourner du christianisme au profit d’un horizon purement terrestre et racialiste. Il y avait entre nazis et sionistes un fond commun de réflexions reposant sur l’idée de pureté de sang et de supériorité raciale. Le rejet des mariages mixtes caractérisait aussi ces deux mondes. D’une certaine manière, un terrain d’entente était temporairement possible entre ces théoriciens et, en même temps, frères ennemis. Il faut rappeler que le journal de la Fédération sioniste allemande, le Jüdische Rundschau, du 17 septembre 1935 a approuvé les lois de Nuremberg en particulier en condamnant les mariages mixtes. J’ai publié l’article de ce journal avec sa traduction complète en français.

L’Etoile de David au recto avec l’inscription « Un nazi se rend en Palestine », la Croix Gammée au verso ajoutant « et le raconte dans l’Angriff » (journal du ministre de la propagande Joseph Goebbels).
5. Ne peut-on pas expliquer l’Accord de la Haavara par le fait que les autorités nazies y voyaient là un moyen d’exiler les Juifs d’Allemagne avec leur consentement ?

En effet, l’Accord de la Haavara (« Transfert » en hébreu) d’août 1933 ou décret 54/33 est le fruit d’une convergence racialiste entre ces deux mondes reposant sur le principe du miroir inversé. Ce document émanant des autorités nazies fut intégralement publié dans le journal de la Fédération sioniste allemande, le Jüdische Rundschau, le 5 septembre 1933. Les sionistes estimaient que les Juifs allemands étaient étrangers au monde germanique et qu’ils devaient s’installer sur l’antique terre d’Israël. En contre-partie, les nazis considéraient l’élément juif comme un corps étranger à la nation allemande. Chacun était prêt à faire un pas vers l’autre afin de parachever son idéal de pureté raciale à partir d’un territoire bien établi. C’est donc à partir de cet accord qu’une collaboration entre ces deux milieux a perduré jusqu’en avril 1941. C’est à cette date que l’Agence Juive de Berlin, plaque tournante du flux migratoire juif vers la Palestine, a été définitivement fermée. Cependant, comme j’ai pu le montrer dans mon livre, les discussions lançant cette entreprise n’ont pas été entamées par les nazis mais par la République de Weimar au cours de l’année 1932. 

Soleil Noir au château de Wewelsburg
Le Sabbat des Sorcières (1798) de Goya

Sabbat et Soleil Noir renvoient à Pan et à Saturne ; les cornes et anneaux caractisant ce « Lord of the Ring ».

6. Si le Christ est le premier adversaire à la fois des empires sioniste et nazi (et de tout autre…) cela n’invalide t’il pas la thèse d’un Hitler animé par une foi chrétienne ?

Avant même de citer Hitler, il faut rappeler le point suivant. Les carnets complets de Theodor Herzl, fondateur du sionisme, sont très clairs à ce sujet. Il n’y a qu’un seul ennemi pour ce milieu : le catholicisme. Il n’y pas une seule remarque négative contre l’islam, le bouddhisme et même le protestantisme. Au cours d’une discussion avec l’ambassadeur ottoman à Vienne, Mahmud Nedim, ce dernier rappela à Herzl que les Juifs et les musulmans étaient en accord sur un point essentiel en matière religieuse : « Nous ne reconnaissons pas le Christ comme le Fils de Dieu. » Pour le judaïsme talmudo-kabbalistique rebelle à l’Incarnation, la préservation du sang juif se doit d’être maintenu dans le cadre d’une lignée messianique attendue et espérée depuis 2000 ans. Le nazisme, ce « Reich de 1000 ans », était lui aussi adepte d’une vue totalement anti-chrétienne. Ce fait fut dénoncé avec l’encyclique Mit brennender Sorge en 1937. Rédigée exceptionnellement en allemand et non en latin sous l’égide du futur Pie XII, le cardinal Pacelli, cette encyclique soulignait le caractère violemment anti-catholique de cette idéologie. Précisons que la vie d’Adolf Hitler était aux antipodes du catholicisme. Il n’allais pas à la messe et ne communiait pas. Vivant en concubinage avec Eva Braun pour finalement se suicider, son mode de vie était à l’opposé des préceptes de l’Église. Comme chef d’État chrétien, nous préférons l’Équatorien Gabriel Garcia Moreno (1821-1875). Afin de mieux saisir le caractère anti-chrétien du nazisme, nous présentons les passages clefs de cette encyclique condamnant le national-socialisme sans le citer … pour des raisons propres à la diplomatie vaticane dans le contexte tendu de cette époque. Nous avons mis en gras [surligné] des passages que nous jugeons importants :

« C’est avec une vive inquiétude et un étonnement croissant que, depuis longtemps, Nous suivons des yeux les douloureuses épreuves de l’Église et les vexations de plus en plus graves dont souffrent ceux et celles qui lui restent fidèles (…). Cette inquiétude n’a pas été diminuée par ce que les représentants du vénérable Épiscopat (…) Nous ont fait connaître. (…) Lorsqu’en été 1933, Vénérables Frères, Nous acceptâmes la négociation d’un Concordat [conclu le 20 juillet 1933], que le gouvernement du Reich, reprenant un projet vieux de plusieurs années, Nous proposait, (…) Nous étions guidé par le souci que Notre devoir Nous impose d’assurer en Allemagne la liberté de la mission bienfaisante de l’Église (…). Si l’arbre de la paix, planté par Nous en toute pureté d’intention dans la terre allemande, n’a pas produit les fruits (…) que Nous désirions ardemment, personne au monde,(…) ne pourra dire aujourd’hui que la faute en est à l’Église ou à son ChefLes expériences des dernières années mettent les responsabilités en pleine lumière ; elles révèlent des intrigues qui dès le début ne visaient qu’à une guerre d’extermination (…), l’ivraie de la méfiance, du mécontentement, de la haine, de la diffamation, d’une hostilité de principe, soit voilée soit ouverte, alimentée à mille sources et agissant par tous les moyens, contre le Christ et son Église. Eux, et eux seuls, avec leurs silencieux ou leurs bruyants complices, sont aujourd’hui responsables si, au lieu de l’arc-en-ciel de la paix, c’est l’orage des funestes luttes religieuses qui se montre à l’horizon de l’Allemagne. [concernant la politique du IIIè Reich à l’égard du Concordat de 1933] (…) une interprétation qui faussait le contrat ou le détournait de son but, ou le vidait de son contenu et aboutissait finalement à sa violation plus ou moins officielle, devint la loi inavouée (…). Aujourd’hui encore, où la lutte ouverte contre l’école confessionnelle, protégée par le Concordat, où la suppression du libre suffrage à ceux des catholiques qui ont le droit de veiller à l’éducation de la jeunesse, manifestent sur un terrain essentiel de la vie de l’Église la gravité impressionnante de la situation et l’angoisse sans exemple des consciences chrétiennes (…). Quiconque identifie, dans une confusion panthéistique, Dieu et l’univers, abaissant Dieu aux dimensions du monde ou élevant le monde à celles de Dieu n’est pas de ceux qui croient en Dieu (…). Quiconque prend la race, ou le peuple, ou l’État, ou la forme de l’État, ou les dépositaires du pouvoir, ou toute autre valeur fondamentale de la communauté humaine ‒ toutes choses qui tiennent dans l’ordre terrestre une place nécessaire et honorable ‒ quiconque prend ces notions pour les retirer de cette échelle de valeurs, même religieuses, et les divinise par un culte idolâtrique,celui-là renverse et fausse l’ordre des choses créé et ordonné par Dieu (…). Prenez garde, (…), à l’abus croissant, dans la parole comme dans les écrits, qui consiste à employer le nom de Dieu trois fois saint comme une étiquette vide de sens (…).

Swastika et Etoile de David s’entrelaçaient déjà dans la synagogue de Capharnaüm.

Seuls des esprits superficiels peuvent tomber dans l’erreur qui consiste à parler d’un Dieu national, d’une religion nationale ; seuls ils peuvent entreprendre la vaine tentative d’emprisonner Dieu (…) dans les frontières d’un seul peuple, dans l’étroitesse de la communauté de sang d’une seule race. (…) Nous remercions vos prêtres et tous vos fidèles, qui, dans la défense des droits de la Divine Majesté contre un nouveau paganisme agressif et favorisé, hélas, de bien des matières par des hommes influents, ont rempli et continuent à remplir leur devoir de chrétien(…)Personne ne peut donc dire : je crois en Dieu, cela me suffit en fait de religion (…). [Ne pas mépriser et ne pas rejeter l’Ancien Testament et les Hébreux, peuple élu à l’origine, même s’il est devenu déicide, selon la Tradition de l’Église, par la suite] Dieu a parlé à nos pères par les prophètes. (…)Les Livres sacrés de l’Ancien Testament sont entièrement Parole de Dieu et forment une partie substantielle de Sa Révélation. (…) Ils nous décrivent aussi le peuple choisi (ndla : le peuple hébreu), porteur de la Révélation et de la Promesse, s’égarant sans cesse loin de son Dieu pour se tourner vers le monde. (…) C’est précisément sur ce fond souvent obscur que ressort dans de plus frappantes perspectives la pédagogie de salut de l’Éternel, tour à tour avertissant, admonestant, frappant, relevant et béatifiant ses élus. Seuls l’aveuglement et l’orgueil peuvent fermer les yeux devant les trésors d’enseignement sauveur que recèle l’Ancien Testament. (…) Cette Révélation ne connaît pas de complément apporté de main d’homme, elle n’admet pas davantage d’être évincée et remplacée par d’arbitraires  »révélations » que certains porte-parole du temps présent prétendent faire dériver de ce qu’ils appellent le Mythe du Sang et de la Race. (…) Dans vos contrées, Vénérables Frères, retentissent des voix, dont le chœur va sans cesse se renforçant, qui invitent à sortir de l’Église. Parmi les meneurs, il en est plus d’un qui, par leur position officielle, cherchent à faire naître l’impression que cette sortie de l’Église et l’infidélité qu’elle comporte envers le Christ-Roi constituent une preuve particulièrement convaincante et méritoire de la fidélité envers l’État aujourd’hui. Par des mesures de contraintes cachées ou apparentes, (…) l’attachement des catholiques à leur foi (…) est soumise à une pression aussi contraire au droit qu’à la dignité humaine. (…) Si des hommes qui ne sont pas même unis dans la foi au Christviennent vous présenter la séduisante image d’une Église nationale allemande, sachez que ce n’est autre chose qu’un reniement de l’unique Église du Christ (…). [Concernant la grâce] Rejeter cette élévation gratuite et surnaturelle au nom d’un prétendu caractère allemand, est une erreur : c’est combattre ouvertement une vérité fondamentale du christianisme. (…) Aucune puissance coercitive de l’État, aucun idéal purement humain, si noble et si élevé soit-il en lui-même, ne sera jamais capable de remplacer en fin de compte les suprêmes et décisives impulsions  que donne la foi en Dieu et au Christ. [Concernant la famille et la jeunesse] Si l’État fonde une jeunesse nationale, cette organisation obligatoire doit être ouverte à tous, et c’est alors ‒ sans préjudice des droits des associations religieuses ‒ pour les jeunes gens eux-mêmes et pour les parents qui en répondent devant Dieu, un droit incontestable et inaliénable d’exiger que cette organisation d’État soit purgée de toutes les manifestations d’un esprit ennemi du christianisme et de l’Église, manifestations qui, tout récemment encore et aujourd’hui même, mettent la conscience des parents chrétiens dans une insoluble alternative, puisqu’ils ne peuvent pas donner à l’État ce qu’il exige qu’en dérobant à Dieu ce qui est à Dieu. (…) Et plus les ennemis s’efforcent de déguiser sous de beaux semblants leurs sombres desseins, plus il y a lieu d’y opposer une méfiance vigilante, une vigilance provoquée à la méfiance par une expérience trop amère. (…) Nous avons pesé chacun des mots de Cette lettre à la balance de la vérité (…). »

7. Sionisme et Mondialisme L-8 clôt la trilogie commencée en 2017 par Atlas du Mondialisme L-6 et poursuivie en 2019 par Archives du Mondialisme L-7. En quoi, ces trois livres forment-ils un ensemble ?

Ces trois ouvrages se complètent de la manière suivante. Atlas du Mondialisme L-6 avait pour objectif de présenter des points essentiels de géopolitique comme la construction européenne ou encore l’évolution politique des États-Unis dans le cadre du mondialisme parallèlement à la mise en place d’institutions pour parachever la gouvernance mondiale. Cependant, afin de bien saisir l’esprit du mondialisme, j’ai étudié le messianisme juif, ses caractéristiques et ses différents avatars (Shimon Bar Kokhba, Sabbataï TseviJacob Frank, …). La compréhension de ce milieu déchiré en interne par des factions rivales est absolument indispensable à cerner. Par exemple, il est absolument capital de comprendre les préceptes du rabbin Isaac Louria du XVIè siècle et son impact sur certaines communautés judaïques d’essence messianique. Dans le deuxième volume, Archives du Mondialisme L-7, j’ai traité de l’importance de l’Ancien Testament à ne pas rejeter comme le font de nombreuses personnes mêmes chrétiennes. En effet, le fil directeur de ces textes, qu’ils soient, selon les convictions de chacun, d’inspiration divine ou non, est d’annoncer l’Incarnation en la personne du Christ dans le cadre d’un monde païen âpre et dure. Or la non-reconnaissance de celui-ci par les Juifs a conduit ces derniers à élaborer un nouveau judaïsme violemment anti-catholique entre 100 et 500 ap. J-C, le Talmud, code civil et religieux de la synagogue rebelle. C’est ce milieu hostile qui a irrigué les bouleversements spirituels et politiques en Europe voulant mettre à bas la Révélation. C’est d’ailleurs ce que j’ai pu prouver, toujours dans ce livre, avec l’influence du milieu talmudo-kabbalistique dans la Révolution de 1789 conduisant, par la suite, aux préparatifs menant à l’émergence du sionisme ; c’est-à-dire à la volonté de créer un foyer juif en Palestine prélude à la création de l’État juif. C’est justement cette recherche qui m’a poussé à la rédaction du troisième tome Sionisme et Mondialisme L-8. J’ai eu la chance de mettre la main sur les carnets complets de Theodor Herzl mais aussi sur de nombreuses pièces d’archives expliquant les relations entre nazis et sionistes à partir d’un accord conclu entre ces deux mondes, l’accord de la Haavara. Il m’a été possible de prouver qu’une entente, certes souvent tendue, s’est concrétisée permettant de former environ 80 000 Juifs germanophones aux techniques agricoles, horticoles et artisanales dans 42 camps en Allemagne pour les expédier ensuite vers la Palestine sous mandat britannique. Ces Juifs germanophones formés ont constitué le substrat de la toute jeune économie israélienne à la création du pays en 1948.

8. Par ailleurs, tu es très sollicité pour écrire des préfaces de livres s’opposant au mondialisme avec des angles différents. Quelle en serait l’origine commune ?

Effectivement, j’ai eu l’occasion d’écrire de multiples préfaces pour des livres apparemment divers : L’Esprit Révolutionnaire Juif P-9 de Michael Jones, Histoire Secrète de l’Oligarchie Anglo-Américaine P-1 de Carroll Quigley, Le Réseau Rampolla P-5 d’Henri Barbier, La République Universelle du Genre Humain P-8 d’Anacharsis Cloots, De la Salette à Diana Vaughan P-4 de Paul-Étienne Pierrecourt, Le Nouvel Ordre Mondial P-3 de H. G. Wells ou encore Les Conséquences Politiques de la Paix de Jacques Bainville P-10. Les sujets traités par ces livres sont variés. Néanmoins, par des chemins différents, ces ouvrages révèlent que la finalité du sujet traité consiste à aboutir à la mise à mort de la Révélation directement ou par étape. Comme je l’ai déjà indiqué, pour cerner un sujet, il faut toujours saisir le fil directeur à partir d’une masse de documents. L’Incarnation annoncée dans la Bible hébraïque, avec ses conséquences spirituelles et temporelles, représente le point incontournable de la haine talmudo-kabbalistique depuis 2000 ans. Dans cette révolte, on relève cette volonté d’établir une gouvernance mondiale régie par une élite opposée à la Révélation régentant une humanité soumise aux directives du Temple rénové.

9. Justement, cette mystique mondialiste se retrouvant dans le noachisme, le sabbatéo-frankisme ou la gnose est protéiforme. A quels indices peut-on la reconnaître ?

Tout d’abord, s’il fallait résumer la finalité de la mystique mondialiste, nous dirions, en nous référant au spécialiste israélien Gershom Scholem, qu’il s’agit de faire du peuple juif, le peuple prêtre, intermédiaire unique entre le Dieu un et le reste de l’humanité non-juive régie par les lois noachides, cette dernière se trouvant comme simple prosélyte de la Porte au seuil du Temple rétabli pour la plus grande gloire d’Israël. La compréhension du noachisme pour les non-Juifs est essentielle. Nous en avons l’explication dans le livre du rabbin Élie BenamozeghIsraël et l’Humanité, dont j’ai synthétisé les propos dans Atlas du Mondialisme L-6. Régi par sept lois, le noachisme a pour but essentiel de détruire trois points clefs : l’Incarnation, la Sainte Trinité et le sacerdoce catholique.

« Un Maçon est obligé, de par sa Tenure, d’observer la Loi morale, en tant que vrai noachite… »

Article Premier des Constitutions d’Anderson de 1738

Les outils qui rendent possible cet « idéal » se trouvent dans l’esprit de la gnose issue du monde antique (Égypte, Mésopotamie, …) sublimant l’idée que l’homme, parcelle du divin, peut par sa seule intelligence et sa volonté rejoindre ce même divin. Cette gnose, reposant sur la magie et l’évocation des esprits, avait été déjà condamné par le prophète Isaïe (Is. VIII, 19 dans la Bible Hébraïque) sous l’appellation « oboth » et « Iidonime ». Le phénomène est donc ancien. Dès le début de l’ère chrétienne, nous relevons la présence de ce courant cherchant à pervertir l’Église et son enseignement. En effet, sous le règne du pape saint Pierre, Simon le Magicien se présenta à lui pour connaître ses « pouvoirs magiques » moyennant une rétribution financière d’où le mot simonie. Rabroué par l’apôtre, il se convertit faussement au catholicisme afin d’en découvrir les secrets et subvertir la toute jeune Église. Historiquement, nous avons affaire au premier marrane (Juif faussement converti). Par la suite, nous observons une pléthore d’hérésies (arianisme, catharisme, bogomiles, hussisme, protestantisme etc) qui, toutes, reposaient sur des principes remettant en cause les dogmes catholiques pour se rapprocher peu ou prou de l’idéal opposé de la synagogue aveugle. En s’intéressant aux causes profondes de ces mouvements, nous retrouvons toujours par des chemins détournés l’influence du monde juif talmudo-kabbalistique comme c’est le cas avec les cathares acquis au principe du Dieu bon et du Dieu mauvais (le démiurge) et à la migration des âmes ou gilgoul dans le langage kabbalistique. Le siège de la Kabbale au XIIè siècle était, comme par hasard, situé dans le sud de la France. Nous pouvons relever aussi Pic de la Mirandole, auteur de l’ouvrage Neuf Cents Conclusions, qui fut condamné par les autorités de l’Église en 1487 car ses travaux mettaient « la magie et la Kabbale au-dessus des Évangiles »Comme par hasard, Pic de la Mirandole était très lié aux milieux ésotériques, en particulier à un Juif sicilien faussement converti et devenu prêtre qui s’appelait Abu’l Faradj. Par la suite, nous pouvons relever dans ces multiples influences l’expression « Être suprême », terme cher à la Kabbale pour désigner un Dieu infini, dont nous retrouvons l’emploi dans le préambule de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme en 1789. Signalons l’existence d’un livre au titre à peine provocateur de l’universitaire juif américain Yuri Slezkine qui, pour définir le XXè siècle, n’a pas hésité à le nommer « Le siècle juif ». Il n’a pas tort.

« Ce noachisme s’impose de plus en plus dans les structures mentales. Ainsi, le Congrès des états-Unis a adopté dans le cadre de « l’Education Day », le 26 mars 1991, la reconnaissance des lois noachides comme socle de la société américaine. »

 Connaissez-vous le noachisme ? – Pierre Hillard

« 1920 – Before the Storm » de Jakub Różalski
10. Merci pour cet entretien. Dernière question quant à l’actualité. Penses-tu que la dictature sanitaire qui vient n’est-elle pas, par ses excès, une fantastique opportunité de réveiller les peuples avant le « Grand Reset ».

Il est vrai que de nombreuses personnes sentent que quelque chose ne va pas. L’instinct de survie se fait sentir et, peu importe l’origine sociale et le niveau d’étude, certains commencent à se poser les vraies questions. Cependant, je crois que la véritable bascule se fera dans l’effondrement financier et économique qui s’annonce. Tout s’écroulera et la famine se fera jour. Certains sauront lutter pour survivre tandis que d’autres seront incapables de le faire car tétanisés par l’horreur du moment. La guerre civile fera rage d’autant plus que des millions d’extra-Européens ne bénéficiant plus des allocations et autres subsides financiers sauront montrer un vif ressentiment à l’égard du pays d’accueil. Le peuple français est pris en étau entre un système politique, la République d’essence talmudo-kabbalistique, et la présence sur son sol de populations allogènes désireuses de conserver leur propre culture. Tout cela se terminera en guerre totale. Les civilisations sont mortelles. Concernant la France, espérons que la Providence saura faire surgir le chef capable de rétablir une civilisation française née du baptême de Clovis. Mais en attendant, que de souffrances en perspectives !

L’élite nous avait pourtant prévenu lors de la cérémonie des Jeux Olympiques de Londres de 2012 : masques, virus, 5G et enfants malades…
[NOTES]

1 – Cf. https://www.uclg.org/fr/centenaire.

2 – Cf. Christine Lagarde, patronne du FMI, annonce-t-elle en 2014 la venue du Grand Reset pour 2021 ?

3 – Cf. http://transitionintegrityproject.net.

4 – Sources composant la vidéo :
1) Nouvel Ordre Mondial -Pierre Hillard sur Fréquence Evasion ;
2) Intervention de Pierre Hillard – La France à l’épreuve de l’Union Européenne (pour en savoir ;
3) Conférence Pierre Hillard et Piero San Giorgio – Comprendre le Mondialisme et y survivre 2/2 ;
4) Pierre Hillard, spécialiste du mondialisme… origines, découvertes et terrifiantes perspectives ;
5) Songbird | Official Trailer [HD] | Coming Soon.
Cf. articles sur COVID-1984 et précisions complémentaires sur Golden Dawn.

LIVRES DE PIERRE HILLARD

1 – Minorités et Régionalismes dans l’Europe Fédérale des Régions (2001) – Editions François-Xavier de Guibert

2 – La Décomposition des Nations Européennes: de l’Union Euro-Atlantique à l’État Mondial (2005) – Editions François-Xavier de Guibert

3 – La Marche Irrésistible du Nouvel Ordre Mondial : Destination Babel (2007) – Editions François-Xavier de Guibert

4 – La Fondation Bertelsmann et la Gouvernance Mondiale (2009) – Editions François-Xavier de Guibert

5 – Chroniques du Mondialisme (2014) – Editions Culture & Racines

6 – Atlas du Mondialisme (2017) – Editions Culture & Racines

7 – Archives du Mondialisme (2019) – Editions Nouvelle Terre

8 – Sionisme et Mondialisme (2020) – Editions Nouvelle Terre

LIVRES PRÉFACÉS PAR PIERRE HILLARD

1 – Histoire Secrète de l’Oligarchie Anglo-Américaine de Carroll Quigley (2015) – Editions Culture & Racines

2 – La Guerre Secrète Contre les Peuples de Claire Severac (2015) – Editions Kontre Kulture

3 – Le Nouvel Ordre Mondial d’H.G. Wells (2018) – Editions du Rubicon

4 – De la Salette à Diana Vaughan de Paul-Étienne Pierrecourt (2018) – Editions Saint-Rémi

5 – Le Réseau Rampolla d’Henri Barbier (2018) – Editions Saint-Rémi

6 – De la Passion de Notre-Seigneur Jésus-Christ à la Passion de l’Église de Louis-Hubert Remy (2018) – Editions ACRF

7 – Le Monde Occulte des Comic Book de DC Comics à Marvel de Jérémy Lehut (2019) – Editions Omnia Veritas

8 – La République Universelle du Genre Humain d’Anacharsis Cloots (2019) – Editions Omnia Veritas

9 – L’Esprit Révolutionnaire Juif d’Eugene Michael Jones (2019) – Editions Saint-Rémi

10 – Les Conséquences Politiques de la Paix de Jacques Bainville (2020) – Editions du Verbe Haut




Le premier ministre de l’Alberta, Jason Kenney, rejette le projet de la Grande Réinitialisation (Great Reset) du Forum économique mondial

[Source et auteur : Guy Boulianne]

Le 3 décembre 2020, le premier ministre de l’Alberta, Jason Kenney, a répondu à une question d’un téléspectateur lors d’une diffusion en direct sur Facebook (à partir de 28:19 minutes) concernant le projet de la Grande Réinitialisation (Great Reset) qui est promu par des politiciens du monde entier, comme le premier ministre Justin Trudeau. Il explique en quoi cela consiste et pourquoi il le rejette.

J’ai déjà publié plusieurs articles concernant le projet funeste du machiavélique et ténébreux Klaus Schwab. Vous pouvez en consulter la liste ci-dessous :

https://youtu.be/dcKSsEO_yjw

À propos de Jason Kenney

Jason Kenney, né le 30 mai 1968 à Oakville (Ontario), est un homme politique canadien. Il est chef du Parti conservateur uni depuis 2018 et Premier ministre de l’Alberta depuis le 30 avril 2019.

Kenney est membre du Parti libéral de la Saskatchewan jusqu’en 1997, puis du Parti réformiste du Canada entre 1997 et 2000. Il rejoint l’Alliance canadienne entre 2000 et 2003 et est étiquetté conservateur depuis cette date. Député à la Chambre des communes du Canada, représentant les circonscriptions de Calgary-Sud-Est puis de Calgary Midnapore (Alberta) entre 1997 et 2015.

Il est élu à la Chambre des communes pour la première fois lors de l’élection de 1997, sous la bannière du Parti réformiste du Canada. Il est ensuite réélu lors de l’élection de 2000 sous la bannière de l’Alliance canadienne, le parti qui a succédé au Parti réformiste, et enfin sous la bannière du Parti conservateur aux élections de 2004, 2006, 2008, 2011 et 2015.

Il intègre le cabinet du Premier ministre Stephen Harper en tant que ministre de la Citoyenneté et de l’Immigration, en fonction du 30 octobre 2008 au 15 juillet 2013. Il devient à cette date ministre des Ressources humaines et du Développement social et acquiert le portefeuille de ministre de la Citoyenneté et de l’Immigration le 16 août 2013. Il quitte ses deux fonctions aux Ressources humaines pour devenir ministre de la Défense nationale le 9 février 2015 tout en conservant le poste de la Citoyenneté ; il quitte le gouvernement fédéral le 4 novembre suivant au profit du libéral Harjit Sajjan.

Lors de la guerre du Donbass, le gouvernement canadien envoie des troupes sous l’impulsion de Kenney pour entraîner l’armée ukrainienne mais refuse de former le régiment Azov à cause des sympathies de ce dernier envers le néonazisme. Jason Kenney précise alors que le Canada ne doit « pas permettre qu’un petit nombre de pommes pourries dans un bataillon définisse la nouvelle Ukraine ».

Carrière provinciale

Il annonce en juillet 2016 sa candidature au poste de chef de l’Association progressiste-conservatrice de l’Alberta, dans le cadre de la course à la chefferie prévue pour 2017. Il a démissionné de son siège de député à la Chambre des communes en septembre 2016, et est élu chef des progressistes-conservateurs albertains le 18 mars 2017 avec plus de 75 % des voix. Il défend alors la fusion avec le Parti Wildrose, autre parti conservateur d’Alberta, critiquant la division des votes de droite ayant permis au NPD de prendre le contrôle de la province. La fusion est opérée le 24 juillet à plus de 95 % et le Parti conservateur uni est créé. Kenney annonce alors sa candidature à la chefferie du nouveau parti. Le 28 octobre, il se lance dans cette nouvelle course à la chefferie et est largement élu (61,1 %) le 28 octobre, devançant Brian Jean, ancien leader du Wildrose (31,5 %), et Doug Schweitze (7,3 %).

Quelques jours plus tard suivant Dave Rodney, député sortant de Calgary-Lougheed, annonce sa démission afin de permettre à Kenney de se présenter et d’obtenir un siège à la chambre avec les élections générales de 2019. La partielle a lieu de 14 décembre et il est largement élu, avec plus de 71 % des suffrages.

Premier Ministre de l’Alberta

Suite aux élections générales albertaines le 16 avril 2019, il est assermenté Premier ministre de l’Alberta le 30 avril.

Jugeant sa province lésée par le système de péréquation, il menace de déclencher un référendum pour le 17 octobre 2021 si ce système n’est pas renégocié. François Legault, Premier ministre du Québec, refuse toute renégociation de ce système lors du congrès de la Commission de la Relève de la Coalition Avenir Québec, jugeant que ce dernier constitue « un droit ».

En conflit avec les associations écologistes, il crée une « cellule de guerre » disposant d’un budget de 30 millions de dollars canadiens pour « répondre aux mensonges et à la désinformation qui circulent sur l’énergie albertaine. Nous contesterons chaque affirmation à l’aide de faits et de preuves ».

Considéré comme un proche des compagnies pétrolières, il donne son soutien à la construction de l’oléoduc Keystone XL par l’entreprise TC Énergie, auquel il octroie 7,5 milliards de dollars canadiens de fonds publics. Il profite par ailleurs de l’état d’urgence sanitaire provoqué par la pandémie de Covid-19 en 2020 pour exempter les compagnies pétrolières de leur obligation de déposer périodiquement des rapports environnementaux.

D’après l’économiste Éric Pineault, « c’est une décision plus politique qu’économique. TC Energy prend très peu de risques. Pour moi, le gouvernement de l’Alberta essaie d’envoyer un signal au gouvernement fédéral : “Le secteur a de l’avenir, il y a des investissements, soutenez-nous.” »


[Voir aussi les articles du blogue sur La Grande Réinitialisation]




La grande réinitialisation selon un ancien officier du KGB, le Dr Igor Shepherd : Le nouvel ordre mondial communiste post-Covid 19

[Source : Guy Boulianne]

Voici un texte du Dr Igor Shepherd et de son épouse June. Le Dr Shepherd a travaillé pendant plusieurs années dans l’ex-Union soviétique en tant que professionnel de la santé spécialisé dans le développement d’armes biologiques mortelles. Il savait que ce programme top secret était consacré à l’avancement du communisme mondial et serait utilisé pour détruire les États-Unis.
Le Dr Shepherd a occupé pendant environ sept ans un poste de direction au sein du ministère de la Santé publique de l’État du Wyoming, mais a récemment été démis de ses fonctions en attendant une enquête sur le discours qu’il a prononcé lors d’une réunion du “Keep Colorado Free & Open”, dans une église de Loveland, Colorado, le 10 novembre 2020.

« Les gens qui essaient d’être des dieux échouent misérablement à chaque fois parce que leurs actes sont mauvais. »


Dès que le gouverneur de notre État a annoncé le verrouillage et les fermetures d’entreprises pour notre État (d’autres gouverneurs faisaient de même), mon mari et moi nous sommes regardés avec une extrême inquiétude. « L’Amérique est attaquée par l’ennemi », ai-je laissé échapper, effrayée, mes mots lourds et roulant à peine de ma langue. Mon mari, les yeux écarquillés, secoua la tête en accord. En tant que médecin, il savait que le Covid-19 était un virus de type bénin, semblable à la grippe saisonnière, et que le protocole de réponse extrême des gouverneurs était anormal et erroné. Nous savions tous les deux que quelque chose de sinistre se passait, et nous attendions pleinement que les Américains voient la même chose, se lèvent dans l’unité et arrêtent la prise de contrôle forcée de nos entreprises et libertés civiles. Comme nous avions tort !

Malgré quelques protestations au début (qui ont cessé depuis lors), la majorité des Américains ont adhéré sans conteste à la propagande pandémique et ont volontairement permis que leurs libertés soient détournées par un groupe de voyous dont les objectifs n’avaient rien à voir avec la santé de la population, mais tout à voir avec la restructuration et la réinitialisation du gouvernement, de l’économie et de la société américains. Nos soupçons ont été confirmés lorsque le 22 octobre 2020, Time Magazine a publié le premier article anticapitaliste ouvertement flagrant, intitulé « The Great Reset », faisant la promotion du nouveau gouvernement mondial communiste post-Covid 19 qui est prévu pour toutes les nations.

Agenda 21/Agenda 2030

La grande réinitialisation (Great Reset) est un gouvernement mondial planifié de style régime communiste, actuellement en cours (par la force) via la pandémie Covid-19 pré-planifiée et canularisée. C’est un programme mondial totalitaire qui est devenu populaire en 1987 grâce aux Nations Unies. Il s’intitulait Agenda 21, car l’objectif était de réinitialiser complètement tous les gouvernements et économies du monde d’ici 2021. Puisqu’ils ne sont pas en mesure de finaliser cet objectif d’ici 2021 et qu’ils devaient prolonger leur calendrier (bien qu’ils aient fait des progrès massifs cette année, en 2020, en utilisant cette pandémie), l’Agenda 21 a été mis à jour à l’Agenda 2030. Cela leur donne dix ans supplémentaires pour achever la prise de contrôle mondiale.

La plupart des Américains sont aveugles à cette invasion, car ils font confiance à des politiciens corrompus qui sont des traîtres à nos lois et libertés, et dont le seul dessein est de mettre en place un gouvernement communiste mondial. Et ce n’est pas seulement un avenir malheureux pour l’Amérique; toutes les nations seront soumises à l’emprise maléfique de ce nouveau gouvernement chimérique. Ses lois vont dévaster et dominer tous les aspects de notre vie quotidienne. En lisant la liste ci-dessous, vous pouvez commencer à voir pourquoi cette pandémie est un excellent outil pour les mondialistes. Voici les changements draconiens de style de vie que nous vivrons dans quelques années si les citoyens de notre nation ne repoussent pas rapidement :

En 1992, lors de la réunion du Sommet de la Terre de l’ONU, dirigée par le Secrétaire général Maurice Strong, l’Agenda 21 a été établi en tant que force mondiale (un rapport et une brochure de 1000 pages intitulé Agenda 21 ont été distribués avec les détails de l’agenda mondial communiste). Il est important de mentionner que Maurice Strong était un partisan dévoué et un résident de la Chine communiste. L’Agenda 21/2030 est fondé sur le communisme. Et pourtant, le président républicain George Bush, avec 177 autres dirigeants mondiaux, a embrassé et soutenu ce « Nouvel Ordre Mondial » communiste, et a signé sur l’Agenda 21. Le propre discours de Bush en 1991 a confirmé son objectif de remettre l’Amérique sous un Nouvel Ordre Mondial.


« Faire renoncer chacun à son droit de respirer de l’air frais est absolument diabolique et insensé. Et pourtant, ces fous qui dirigent notre pays s’en tirent avec toutes ces violations des droits civils parce que les citoyens permettent la parodie sans un regard de défi. »

Dr Igor Shepherd


Le développement durable

Le logo et le slogan du Sommet de la Terre qui se tint à Rio de Janeiro, et qui conduisit à l’adoption de l’Agenda 21, symbolisent bien le plan occulte de l’élite: « Le monde est entre nos mains ».

Afin de convaincre le public de monter à bord de cette “réinitialisation” communiste des gouvernements, l’Agenda 21/2030 est colporté dans le cadre d’un programme de « sauvegarde de l’environnement » fondé par les Nations Unies et appelé Développement durable. L’organisation partenaire, l’Institut international du développement durable (IIDD), expose et définit le développement durable comme : « Un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs ». Le mot le plus simple pour définir le développement durable est le communisme.

Pour être encore plus précis, le développement durable est le mot « code » du communisme. Partout où vous voyez une organisation promouvoir le développement durable, ou utiliser les termes durable ou durabilité (et presque toutes les grandes entreprises et universités le font), elles promeuvent en fait l’Agenda 21/2030 mondial communiste. L’Agenda 21 ou l’Agenda 2030 n’est généralement pas mentionné aussi ouvertement parce que les partisans préfèrent cacher leur véritable objectif pour le communisme mondial sous un thème « sauver l’environnement ». Ils savent que les populations n’accepteront pas un style de vie communiste, mais s’engageront sans réserve pour sauver la planète. C’est pourquoi, par exemple, les croyances du « passage au vert » et du gaz vert et du changement climatique ont été imposées à la population et largement commercialisées.

Le terme de développement durable est devenu populaire après qu’un rapport de l’ONU de 1987 intitulé, « Notre avenir commun », a été publié par la Commission Brundtland. Cette commission porte le nom de sa présidente, Gro Brundtland, ancienne directrice de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et première femme vice-présidente de l’Internationale socialiste. Les mondialistes promouvant l’Agenda 21 (maintenant l’Agenda 2030) utilisent le terme Développement Durable pour infiltrer efficacement leur agenda communiste dans les villes, comtés et États américains; et d’autres nations. Cette pandémie est maintenant utilisée pour mettre en œuvre les changements.

George Bush Sr n’était pas le seul loup qui avait infiltré le gouvernement américain avec ses vues communistes, trompant ses électeurs. En 1993, le président Clinton a signé le décret 12852, qui a formé le « Conseil présidentiel du développement durable ».

En 2011, le président Obama est allé plus loin pour ancrer les Américains sous l’Agenda 21. (Bien sûr, contrairement à Bush et Clinton, la campagne et la présidence d’Obama ont ouvertement affiché son dévouement envers le communisme). Il a signé le décret 13575, qui a mis en place le « Conseil rural de la Maison Blanche ». Son ordre était sournois. La première section dit :

« Seize pour cent de la population américaine vit dans des comtés ruraux. Des communautés rurales fortes et durables sont essentielles pour gagner l’avenir et assurer la compétitivité américaine dans les années à venir. Ces communautés fournissent notre nourriture, nos fibres et notre énergie, préservent nos ressources naturelles et sont essentielles au développement de la science et de l’innovation. Bien que les communautés rurales soient confrontées à de nombreux défis, elles présentent également un énorme potentiel économique. Le gouvernement fédéral a un rôle important à jouer pour élargir l’accès au capital nécessaire à la croissance économique, promouvoir l’innovation, améliorer l’accès aux soins de santé et à l’éducation et développer les activités récréatives de plein air sur les terres publiques. »

Les communautés rurales durables dans la première section indiquent que le « Conseil rural de la Maison Blanche » nouvellement formé par Obama a été conçu pour promouvoir le plan Agenda 21 des Nations Unies. L’objectif d’Obama à travers ce décret était de transformer fondamentalement l’Amérique.

Presque tous les dirigeants du monde, y compris le président Donald Trump, sont derrière la mise en œuvre de l’Agenda 21/2030 du Développement durable en tant que nouveau mode de vie, ou en clair, en tant que nouveau mode de vie tyrannique dans le cadre de leur nouvel ordre mondial technocratique. Le site internet de la Maison Blanche révèle la vérité que Trump est d’accord avec les politiciens libéraux d’hier et d’aujourd’hui, et à 100% derrière l’agenda communiste du développement durable. Le 17 mai 2018, Trump a signé le décret 13834, intitulé « Opérations fédérales efficaces ». Dans cet ordre, il a le pouvoir de déléguer un dirigeant fédéral en chef de la durabilité (veuillez consulter le document “Implementing Instructions for Executive Order 13834 Efficient Federal Operations, du Conseil sur la qualité de l’environnement, Office fédéral de la durabilité),

En 2018, Trump a fait progresser les objectifs du Programme mondial unique à l’horizon 2030 en signant l’Accord Canada–États-Unis–Mexique (USMCA). Il a violé la feuille de route légale des lois américaines et a signé cet accord sans ratification du Congrès ou du Sénat. Trump est allé plus loin avec les objectifs de l’Agenda 2030 et, le 24 août 2019, a signé avec ses alliés « mondialistes » du G7 (Canada, France, Allemagne, Italie, Japon et Royaume-Uni) pour diriger spécifiquement le développement durable et d’autres questions relatives à la mondialisation des nations.

La Maison Blanche est à 100% derrière la grande réinitialisation (Great Reset), et ce pdf.doc 2015, page 18, sur l’Agence américaine pour le développement international (USAID) déclare clairement que les dirigeants du monde ont adopté l’Agenda 2030 pour le développement durable. Leur vision d’un “gouvernement ouvert pour soutenir le développement durable mondial” est établie sur une période de 15 ans (achèvement d’ici 2030), l’administration de la Maison-Blanche s’est engagée à faire en sorte que les efforts visant à mettre en œuvre les objectifs de développement durable (ODD) soient ouverts et transparent en consultation avec la société civile.

C’est pourquoi l’association de l’Agenda 21/2030 appelée Conseil international pour les initiatives écologiques locales (ICLEI), montre plus de 250 villes et comtés américains qui sont membres de ce mouvement pour restructurer le gouvernement, l’économie et la société américains. Elle compte également plus de 1 000 dirigeants municipaux dans 86 pays. Mais vous pouvez parier que l’adhésion dépasse désormais 250 villes américaines. Toutes les universités d’État de la côte ouest que j’ai recherchées sur Google sont liées aux objectifs de développement durable des Nations Unies, comme le montre par exemple l’Université d’État de l’Oregon. Je suis sûr que les universités des États du Midwest et de la côte Est ont les mêmes liens. Tous les fabricants de vaccins Covid-19, y compris AstraZeneca, font la promotion du développement durable sur leurs sites internet. C’est un objectif mondial déjà en place dans le monde entier.

Comment pouvons-nous faire confiance aux entreprises fabriquant les vaccins Covid-19 lorsqu’elles soutiennent un programme mondial qui approuve le dépeuplement ? Comment pouvons-nous être sûrs que leurs vaccins développés sont réellement sans danger pour nous et ne doivent pas être utilisés à des fins de stérilité, de génocide à long terme ou d’altération de l’ADN pour un contrôle mental massif des populations ? La modification génétique fait partie de la technologie sur les vaccins Covid-19, et donc qu’est-ce qui les empêchera de nous injecter des vaccins qui sont génétiquement modifiés pour provoquer le cancer, des mutations génétiques ou des maladies chroniques systémiques afin de faire progresser leur état d’esprit tordu pour atténuer le populations de nations ? Les sites Internet des différents fabricants de vaccins indiquent qu’ils travaillent en étroite collaboration avec la BARDA (Biomedical Advanced Research and Development Authority) et la DARPA (Defense Advanced Research Projects Agency), deux agences militaires impliquées dans des projets d’armes biologiques pour les États-Unis. Les objectifs de former un nouveau gouvernement ont été infiltrés aux plus hauts niveaux à l’échelle mondiale, et c’est pourquoi les citoyens de chaque pays devraient interroger chaque politicien, organisation et société de vaccins liés au développement durable.


« Seuls les tyrans et les personnes qui haïssent l’humanité forceraient les jeunes enfants et les personnes âgées à être privés de l’oxygène vital nécessaire pour assurer une bonne santé. »

Dr Igor Shepherd

https://youtu.be/fUv9rBqtaJs
Film promotionnel de la DARPA pour son 50e anniversaire en 2008.

Forum économique mondial

Aujourd’hui, la principale organisation qui promeut l’Agenda 21/2030 du Développement durable est le Forum économique mondial (FEM). Le fondateur et président est le professeur milliardaire Klaus Schwab. Il est un idéologue et innovateur communiste qui est au centre des affaires mondiales depuis plus de quatre décennies. Il est convaincu que nous sommes au début d’une révolution qui changera fondamentalement notre façon de vivre, de travailler et de nous relier les uns aux autres. Et cette pandémie pré-planifiée a effectivement relancé sa révolution folle, alors qu’il avance avec ses plans tyranniques pour remodeler le monde sous une nouvelle utopie de type « zone crépusculaire » post-Covid 19. Le site internet du FEM explique en détail ce que le monde post Covid-19 ressemblera à d’ici 2030, une fois que les mondialistes auront atteint leurs objectifs.

La page sur le leadership et la gouvernance sur le site internet du FEM et la page de leurs membres et partenaires est informative. Mais ce qui est encore plus inquiétant, c’est que Schwab a récemment publié un autre livre intitulé : “COVID-19: La Grande Réinitialisation”. Ce livre détaille ce qui attend l’Amérique et le monde après que la pandémie planifiée ait atteint ses objectifs de contrôle humain complet grâce à l’Agenda 2030. Le livre déclare :

« “COVID-19: La Grande Réinitialisation” est un guide pour quiconque veut comprendre comment le Covid-19 a perturbé nos systèmes sociaux et économiques, et quels changements seront nécessaires pour créer un monde plus inclusif, résilient et durable à l’avenir. »

Klaus Schwab est une force à craindre car son culte « orwellien » a pris racine dans le monde entier. Des dirigeants du monde entier, y compris le président Trump, soutiennent ouvertement l’Agenda 2030 de Schwab. Des articles de presse apparaissent partout approuvant la Great Reset de Schwab, tout comme le Time Magazine. Trump lui-même fait la promotion du FEM et de Klaus Schwab sur le site internet de la Maison Blanche : whitehouse.gov.

Les Américains sont naïfs de penser qu’il existe encore un système bipartite et que nos votes comptent. Ce programme mondial pour contrôler tous les aspects de nos vies est mis en branle depuis des décennies, et ces politiciens infiltrés ont fait des pas de géant en trompant le public avec des promesses hogwash [ineptes]. Le président Trump, par exemple, prétend être un patriote conservateur, mais il est loin d’être fidèle à ce pays. Il suit la structure de gouvernance de l’Agenda 2030 et autorise illégalement les juridictions locales (comté, ville, état — comme les gouverneurs, les maires et les départements de la santé) à contourner le processus législatif et à créer leurs propres décrets exécutifs tyranniques et absurdes (sans la science médicale). Le Forum économique mondial, qui est à l’origine de l’Agenda 2030, le déclare sur son site Web :

« Peut-être que des centres de pouvoir alternatifs — au niveau local ou municipal — peuvent offrir une assurance et un moyen plus rapide de faire avancer les choses… Tous les gouvernements pourraient faire mieux en équilibrant l’autonomie et l’agilité au niveau local avec une coordination au niveau national. »

Cette déclaration est la raison pour laquelle le président Trump a renoncé à son autorité sur la réponse de Covid-19 et a délégué son pouvoir aux gouverneurs des États, qui à leur tour ont renoncé à une partie de leur autorité en la confiant aux maires et aux commissaires de comté. Chacun de ces gouverneurs et maires, etc., a rédigé ses propres règles et règlements différents, ce qui a créé la division et le chaos (le chaos affaiblit un gouvernement). Par exemple, certains gouverneurs imposaient des restrictions de voyage, des couvre-feux ou des restrictions folles sur les armes à feu. Certains n’autoriseraient pas les citoyens à se rendre dans leur propre propriété s’ils possédaient une deuxième maison dans l’État, à acheter de la peinture ou ne permettaient pas aux voyageurs de entrer dans leurs États sans mesures de quarantaine de 14 jours. Le maire de Los Angeles a établi une règle selon laquelle il couperait l’électricité et l’eau des maisons où se déroulaient de grands rassemblements. D’où ce maire tire-t-il son autorité pour des mesures aussi draconiennes ? Du président Trump. Trump a participé aux verrouillages, aux distanciations et aux violations des droits civils en ignorant la loi suprême de notre pays. Il a plutôt suivi les règles de gouvernance de l’Agenda 2030 qui confèrent plus de pouvoir de gouvernance aux juridictions locales. C’était un plan brillant pour démanteler notre nation. Une autre preuve de l’allégeance de Trump à l’ordre mondial est qu’il n’a rien fait pour arrêter les ordres illégaux de l’un de ces gouverneurs ou maires. Bien que nous l’entendions parler de l’iniquité, nous ne le verrons jamais arrêter l’injustice. C’est parce qu’il est à bord avec le Forum économique mondial et Klaus Schwab et d’autres dirigeants mondiaux dans la promotion d’un Nouvel Ordre mondial (qui comprend l’application de vaccinations dangereuses à la population par la force militaire).

La trahison n’est pas seulement dans notre gouvernement. L’armée américaine est le moteur de cette grande réinitialisation du communisme mondial. Les communistes ont infiltré l’Amérique de toutes les manières possibles. Les sites internet militaires soutiennent les Objectifs de développement durable et c’est pourquoi ils ont financé et établi des partenariats avec tous les fabricants de vaccins Covid-19. Les vaccins n’ont rien à voir avec notre santé, mais tout à voir avec le contrôle de notre esprit et de notre corps. Ils font partie de la pandémie de canular pré-planifiée qui sape notre mode de vie dans tous les aspects que nous pouvons imaginer. Ils contrôleront ce que nous mangeons, où nous allons, ce que nous faisons et comment nous pensons si nous ne nous élevons pas ensemble dans l’unité et ne les repoussons pas. Ils savent qu’en continuant à priver les Américains de plus de libertés, il y aura éventuellement une énorme opposition d’Américains armés qui se lèvera. Au lieu de créer une guerre sanglante dans les rues et de risquer de perdre beaucoup de leurs propres soldats, il leur est beaucoup plus facile de désarmer le peuple avant qu’une guerre ne puisse s’ensuivre en utilisant une méthode de mise à mort douce, mieux connue sous le nom d’arme biologique. Vacciner rapidement la population (Operaton Warp Speed ​​qui utilise l’armée pour dispenser les vaccins à la population) est une tactique brillante pour éliminer des centaines de milliers de citoyens sans tirer un seul coup. Leur injecter des vaccins toxiques ou altérant l’ADN paralyserait lentement la nation et permettrait l’achèvement de la grande réinitialisation du Nouvel Ordre Mondial.

Pendant ce temps, les ordonnances illégales et constamment contraires à la Constitution sont une jauge pour les mondialistes. Ils sont capables d’analyser la profondeur avec lesquelles ils peuvent manipuler les masses. Une fois qu’ils seront convaincus que les gens ne résisteront pas à leur tyrannie, ils poursuivront la prise de contrôle jusqu’à ce que leur Agenda 2030 soit pleinement mis en œuvre. Une chose est certaine, l’Agenda 2030 n’aurait pas pu accomplir cela rapidement sans la pandémie Covid-19. Cette pandémie était pré-planifiée afin d’ouvrir la porte à l’objectif de plusieurs décennies des élites mondiales de gouverner le monde d’une main de fer. Il existe un document fédéral allemand de réponse à la pandémie (à partir de la page 55) publié en 2012 qui décrit presque exactement un scénario de pandémie comme nous le voyons aujourd’hui. Le virus dans leur scénario est nommé « modi-sars » (coronavirus modifié), ce qui est beaucoup trop proche dans les similitudes avec le virus actuel Covid-19. Le document est étrange car il prédit que la pandémie durera 2 à 3 ans, avec des « vagues » de retour du virus, des réponses strictes, des pénuries alimentaires, des troubles civils et des changements sociétaux. C’est un modèle pour le Covid-19 actuel et les actions et réponses mondiales. L’événement 201 (Event 201), un exercice de pandémie mondiale organisé par le Johns Hopkins Center for Health Security, le Forum économique mondial et la Bill & Melinda Gates Foundation (qui soutiennent tous The Great Reset), s’est produit de manière suspecte le 18 octobre 2019, à New York, juste avant que la pandémie de Covid-19 commence. Il est également important de noter que le CDC chinois a participé à cet exercice. Le scénario pandémique de l’événement 201, comme le document allemand, a également utilisé un nouveau coronavirus simulé et prédit que des millions de personnes mourraient. Ce n’est pas un hasard si les gouvernances et les plaisirs politiques, économiques, religieux et sociétaux de l’Amérique et d’autres pays sont rapidement déstabilisés par cette pandémie, comme cela avait été planifié il y a des années.

Bon travail, les gens ! Depuis le confinement, tout est en train de devenir vert. Continuez !

Cette pandémie se poursuivra pendant 3 ans ou plus jusqu’à ce que les mondialistes aient complètement restructuré l’Amérique (et les autres nations). Ils conditionnent nos esprits à accepter les changements sociétaux à venir grâce à des verrouillages et au port forcé de masques. Les entreprises privées sont obligées de faire faillite car on leur ordonne de fermer ou de servir à un niveau de capacité réduit de 50%. Les mandats de port de masque dangereux montrent également la profondeur du mal auquel nous pouvons nous attendre sous ce nouveau gouvernement mondial. Seuls les tyrans et les personnes qui haïssent l’humanité forceraient les jeunes enfants et les personnes âgées à être privés de l’oxygène vital nécessaire pour assurer une bonne santé. Faire renoncer chacun à son droit de respirer de l’air frais est absolument diabolique et insensé. Et pourtant, ces fous qui dirigent notre pays s’en tirent avec toutes ces violations des droits civils parce que les citoyens permettent la parodie sans un regard de défi.

Chacune des réponses à la pandémie a été mise en œuvre pour « réinitialiser » l’Amérique et les nations. Les verrouillages et les distanciations sont une préparation à une vie d’isolement, car dans le cadre de l’Agenda 2030, la plupart des achats et des ventes se feront en ligne. Il n’y aura pas de magasinage, pas de rassemblement entre amis et pas de sorties dans les parcs. Ils sépareront les masses afin de les contrôler efficacement pour le style de vie isolé qu’ils ont prévu. Fermer des entreprises et les qualifier de « non essentielles » est un excellent plan pour éliminer la propriété privée. Seules les grandes entreprises qui font partie du Great Reset seront considérées comme « essentielles ». La vidéo sur le site internet du Great Reset indique très clairement que seul ce qui est « essentiel » sera nécessaire. Cette vidéo explique pourquoi les termes « essentiel » et « non essentiel » ont été adoptés. C’est la terminologie de la transformation gouvernementale, économique et sociétale de l’Agenda 2030. Les voyages, les avions, les voitures, la consommation de viande, la possession de maisons, de terrains ou d’appareils de luxe comme les climatiseurs seront tous considérés comme non essentiels, selon les règles du Great Reset. Et sur ce site Web, ils visent à reprogrammer les lecteurs pour qu’ils acceptent les changements mondiaux en louant les verrouillages et en nous traitant tous de « héros du changement climatique » parce que, comme ils le vantent fièrement, « tout devient maintenant vert » (comme pour isoler les gens les uns des autres c’est une bonne chose). Ils propagent le mensonge que moins de conduite, moins de vol, et moins de déplacements est ce qui est le mieux pour nous dans le cadre de cette nouvelle réinitialisation mondiale. En d’autres termes, nous sommes tous des héros si nous sommes prêts à vivre une vie d’isolement total et à renoncer à toutes nos libertés civiles afin de sauver l’environnement de la planète. Cette PsyOp [NdNM : « Opération Psychologique » – lien ajouté] du Nouvel Ordre Mondial est au-delà du diabolique.

Et une fois que les vaccinations Covid-19 seront dispensées, et que nos gènes humains d’origine seront corrompus par le génie génétique, et que nous perdons notre originalité et notre pureté naturelle en tant qu’êtres humains, ils auront réussi non seulement à nous asservir mais à contrôler nos esprits, nos pensées, nos comportements. et nos humeurs.

Technocratie

L’Agenda 2030 sera une nouvelle forme de totalitarisme étroitement liée à la technocratie. La technocratie est un système idéologique de gouvernance dans lequel ceux qui sont au pouvoir (les technocrates) contrôlent les masses et dirigent les nations grâce à des connaissances techniques avancées. C’est l’une des raisons pour lesquelles la technologie sans fil 5G était importante et s’est déployée, malgré la preuve scientifique de ses dangers pour la santé. Les verrouillages, fermetures d’entreprises et distanciations font partie d’un conditionnement pour préparer les masses à ce type de mode de vie sévèrement réglementé. Dans son livre, « Between Two Ages: Americas Role in the Technetronic Era », l’ancien gourou politique et mondialiste Zbigniew Brzezinski affirme que la souveraineté est une fiction et que « l’ère technétronique implique une société plus contrôlée et dirigée, dominée par une élite dont la revendication du pouvoir politique reposerait sur un savoir-faire scientifique prétendument supérieur utilisant les dernières techniques modernes pour influencer le comportement public et maintenir la société sous étroite surveillance et contrôle. »

La grande réinitialisation de Klaus Schwab est tout à propos de l’âge de la technocratie. Il a écrit un livre sur cette nouvelle ère en 2016 intitulé « The Fourth Industrial Revolution [NdNM: lien ajouté] ». Les critiques décrivent son livre comme suit : « Super informatique mobile omniprésente. Robots intelligents. Voitures autonomes. Améliorations neuro-technologiques du cerveau. Édition génétique. La preuve d’un changement dramatique est partout autour de nous et cela se produit à une vitesse exponentielle. » Klaus, bien sûr, veut que la technocratie soit utilisée comme un moyen de contrôler la population mondiale au profit de ceux qui sont au pouvoir.

Cette page du FEM de Schwab sur la mondialisation et ce qu’elle signifie pour le monde et l’Amérique coïncide avec son livre sur l’ère technocratique. En voici un extrait : 

« Le rythme sans précédent du changement technologique signifie que nos systèmes de santé, de transport, de communication, de production, de distribution et d’énergie — pour n’en nommer que quelques-uns — seront complètement transformés. La gestion de ce changement exigera non seulement de nouveaux cadres de coopération nationale et multinationale, mais aussi un nouveau modèle d’éducation, assorti de programmes ciblés pour enseigner de nouvelles compétences aux travailleurs. Avec les progrès de la robotique et de l’intelligence artificielle dans le contexte des sociétés vieillissantes, nous devrons passer d’un récit de production et de consommation à un récit de partage et de bienveillance. »

Bill Gates, le fondateur de Microsoft et de la Fondation Bill et Melinda Gates, le milliardaire excentrique qui a financé la pression pour le dépeuplement et les nouvelles vaccinations « ARN » Covid-19, a également le nez dans l’avancée de l’ère de la technocratie. Il a investi dans une nouvelle technologie satellitaire, investi 85 millions de dollars dans la société Kymeta Satellite, et a un brevet Microsoft en instance appelé Cryptocurrency System Using Body Activity Data (WO/2020/060606). Le brevet est créé pour fonctionner dans un système numérique sans numéraire en reliant les personnes à un serveur où des tâches réelles sont données et où l’énergie et les ondes cérébrales du corps sont générées et utilisées pour extraire la crypto-monnaie. Tel est bien sûr l’objectif de l’Agenda 2030 : contrôler nos finances grâce à une technologie de pointe. Une fois qu’un gouvernement contrôle nos comptes bancaires, il contrôle nos vies. Et cette forme d’achat et de vente sans numéraire n’est pas loin. Ceux qui ont créé cette pandémie ont provoqué des lock-out [fermetures] et des ordres de mise à distance pour conditionner la population à accepter cette nouvelle structure bancaire isolée. C’est pourquoi les démocrates de la Chambre ont ajouté un libellé dans le plan original de la loi CARES de 2 milliards de dollars qui appelait à la création d’un dollar numérique américain mandaté, par le biais de ce qu’ils ont appelé le portefeuille numérique. Cela n’a pas fait partie du projet de loi final, mais il le sera finalement, à mesure que le nouveau gouvernement technocratique ira de l’avant avec ses plans mondiaux.

L’entrepreneur milliardaire Elon Musk, qui est la force derrière les voitures électriques Tesla, est en phase avec l’idéologie technocratique inquiétante de Klaus Schwab. Musk a récemment dévoilé un implant cerveau-ordinateur sans fil pour les neurosciences qu’il appelle Neuralink. Neuralink vise à implanter des interfaces cerveau-ordinateur sans fil comprenant des milliers d’électrodes dans le cerveau pour aider à guérir les affections neurologiques et les lésions de la moelle épinière. Il a déjà fait implanter cette puce informatique de la taille d’une pièce dans le cerveau d’un porc pour des études. Cela peut sembler plausible et être une grande avancée pour la science médicale, mais ce n’est pas le cas. Le but ultime de Musk, comme Bill Gates, est de fusionner l’humanité avec l’intelligence artificielle et de créer le transhumain parfait. Musk est sur la même voie que Gates et est également investi dans les satellites. Ne pensez pas une seule minute que l’élite mondiale, les technocrates pesant actuellement leur pouvoir sur l’humanité, n’ont pas le même objectif en tête concernant le vaccin Covid-19 et leur nouvelle « édition génétique » révolutionnaire.


« Voler nos esprits par la tromperie est exactement leur plan d’action. Par conséquent, battons ce Nouvel Ordre Mondial et résistons à la tyrannie, et une partie de l’arrêt du Great Reset consiste à arrêter le vaccin ! »

Dr Igor Shepherd

Transhumanisme

Logo du mouvement transhumaniste

La technocratie ne peut être accomplie tant que chaque personne n’est pas vaccinée. Leurs plans vont au-delà de forcer les masses à rester à la maison devant leurs ordinateurs pour le reste de leur vie. Ils ont déjà mis en place un programme beaucoup plus néfaste et sinistre, et c’est le transhumanisme, qui est le contrôle du corps humain et de l’esprit humain en fusionnant l’humanité avec la machine. Pour ce faire, les mondialistes doivent modifier notre ADN avec de l’ADN artificiel. Le transhumanisme est leur but ultime pour contrôler le monde parce que les globalistes auront les capacités de contrôler la volonté du peuple. Ils ne nous diront certainement pas qu’ils vont altérer notre ADN et faire de nous des zombies parce que la plupart des gens (j’espère) lutteraient contre ce vol de notre esprit.

La pandémie de Covid-19 était l’outil parfait pour instiller la peur et la panique, et amener la population à accepter les vaccinations obligatoires qui contiennent de l’ADN artificiel qui peut changer de manière irréversible notre génome humain pour toujours. Cela semble-t-il absurde? Peut-être il y a 50 ans, mais dans le monde d’aujourd’hui, cette technologie est déjà développée. Les objectifs pour le contrôle mondial des nations n’ont rien de nouveau, et nous ne devons pas être naïfs en pensant que cette forme d’esclavage n’est pas le «sommet» ultime pour les dirigeants fous et avides de pouvoir.

En mai 2010, la Fondation Rockefeller, en lien avec le Global Business Network du futurologue Peter Schwartz, a publié un rapport prophétique (plus de preuves que la pandémie de Covid-19 était pré-planifiée) intitulé : “Scénarios pour l’avenir de la technologie et du développement international” [NdNM : voir La crise de la covid-19 prévue en 2010 par la fondation Rockefeller ?]. Ce rapport contient différents scénarios de type futur. Un scénario semble être un modèle exact pour les réponses et les actions actuelles de la pandémie Covid. Il porte le sous-titre intrigant : « LOCK STEP : Un monde de contrôle gouvernemental plus strict et de leadership plus autoritaire, avec une innovation limitée et une répulsion croissante des citoyens ». Cette section indique :

« En 2012, la pandémie que le monde prévoyait depuis des années a finalement frappé. Contrairement à la grippe H1N1 de 2009, cette nouvelle souche de grippe — provenant d’oies sauvages — était extrêmement virulente et mortelle. Même les pays les plus préparés à la pandémie ont été rapidement submergés lorsque le virus sévit dans le monde entier, infectant près de 20% de la population mondiale et tuant 8 millions de personnes en seulement sept mois … La pandémie a également eu un effet mortel sur les économies : la mobilité internationale des personnes et des marchandises s’est arrêtée, ce qui a affaibli des industries comme le tourisme et briser les chaînes d’approvisionnement mondiales. Même localement, des magasins et des immeubles de bureaux normalement animés sont restés vides pendant des mois, sans employés ni clients. »

L’extrait continue et est assez effrayant : 

« Pendant la pandémie, les dirigeants nationaux du monde entier ont fait preuve d’autorité et ont imposé des règles et des restrictions hermétiques, du port obligatoire de masques faciaux aux contrôles de la température corporelle aux entrées aux espaces communs comme les gares et supermarchés. Même après la disparition de la pandémie, ce contrôle et cette surveillance plus autoritaires des citoyens et de leurs activités sont restés stables et même intensifiés. Afin de se protéger de la propagation de problèmes de plus en plus mondiaux — des pandémies et du terrorisme transnational aux crises environnementales et à la pauvreté croissante — partout dans le monde ont pris une emprise plus ferme sur le pouvoir. »

Il ne fait aucun doute que cette pandémie était un outil pré-planifié pour mettre en œuvre un nouvel ordre mondial et réinitialiser la vie de chaque être humain [NdNM : voir Preuves que la pandémie a été planifiée ?]. Cette réinitialisation des nations et de l’Amérique est en cours et il est trop tard pour voter. Chaque nouveau président mettra en œuvre ce qui est déjà en place dans le cadre des objectifs de développement durable. Les racines de l’Agenda 21 ont commencé sous l’égide de l’ONU, par des communistes de Chine. Et maintenant, le gouvernement et l’armée américains sont à genoux dans des partenariats avec la Chine afin de développer les mauvais vaccins Covid-19. C’est une trahison contre les valeurs et les libertés américaines. La société de vaccins Pfizer Covid-19 est associée à Fosun, la société chinoise de vaccins de Shanghai, et tout comme Pfizer, Fosun est au lit avec les objectifs de développement durable. Pfizer est également en partenariat avec la société pharmaceutique chinoise CanSinoBIO. Une simple recherche sur Google montrera combien de Chinois ont été et sont actuellement liés à des entreprises américaines et européennes. Ce n’est pas une simple coïncidence si cette pandémie a commencé en Chine, ou que nos dirigeants suivent les réponses draconiennes de la Chine à la pandémie et nous privent de nos droits. La Chine fait déjà partie de notre gouvernement. Et ne pensez pas que la Russie est parfaitement propre. Ils ne font qu’un avec la Chine et cette réinitialisation mondiale, et tout aussi ravis de voir leur vision du communisme surpasser le monde libre.

Biden, un communiste avoué, sera bientôt le nouveau président, ce qui signifie des problèmes plus profonds pour l’Amérique. Nous avons une chance de repousser et de contrecarrer les plans mondiaux en résistant et en refusant de prendre le vaccin Covid-19. Ils ont besoin de nous tous vaccinés pour accomplir et finaliser ce nouveau gouvernement technocratique dictatorial extrême. Ils ne peuvent pas obtenir le contrôle total des masses tant qu’ils n’ont pas injecté ces vaccins génétiquement modifiés dans notre corps et modifié notre génome humain avec leurs matériaux synthétiques. Une fois vaccinés, nous devenons transhumains et nous mettons du mastic entre leurs mains pour un contrôle total de nos humeurs, comportements et pensées. Voler nos esprits par la tromperie est exactement leur plan d’action. Par conséquent, battons ce Nouvel Ordre Mondial et résistons à la tyrannie, et une partie de l’arrêt de la Grande Réinitialisation consiste à arrêter le vaccin !

https://youtu.be/TjlJekdfHI8

[Voir aussi : articles sur la Grande Réinitialisation ou Great Reset.]




Le « Great Reset » n’est pas du complotisme

Klaus Schwab et sa grande réinitialisation fasciste

[Source : Leviathan]

Traduction de l’article “Klaus Schwab and his great fascist reset”, par Winter Oak

Né à Ravensburg en 1938, Klaus Schwab est un enfant de l’Allemagne d’Adolf Hitler, un régime d’État policier fondé sur la peur et la violence, sur le lavage de cerveau et le contrôle, sur la propagande et le mensonge, sur l’industrialisme et l’eugénisme, sur la déshumanisation et la « désinfection », sur une vision effrayante et grandiose d’un « nouvel ordre » qui durerait mille ans.

Schwab semble avoir consacré sa vie à réinventer ce cauchemar et à essayer de le transformer en réalité non seulement pour l’Allemagne mais pour le monde entier.

Pire encore, comme ses propres mots le confirment à maintes reprises, sa vision technocratique fasciste est aussi une vision transhumaniste tordue, qui fusionnerait les humains et les machines dans « de curieux mélanges de vie numérique et analogique », qui infecterait nos corps avec les nanotechnologies et dans lequel la police serait apparemment capable de lire nos cerveaux.

Et, comme nous le verrons, lui et ses complices utilisent la crise Covid-19 pour contourner la responsabilité démocratique, pour passer outre l’opposition, pour accélérer leur programme et pour l’imposer au reste de l’humanité contre notre volonté dans ce qu’il appelle une « Grande Réinitialisation ».

Schwab n’est bien sûr pas un nazi au sens classique du terme, n’étant ni nationaliste ni antisémite, comme en témoigne le prix Dan David d’un million de dollars qui lui a été décerné par Israël en 2004.

Mais le fascisme du XXIe siècle a trouvé différentes formes politiques à travers lesquelles il peut poursuivre son projet de base : de remodeler l’humanité pour l’adapter au capitalisme par des moyens manifestement autoritaires.

Ce nouveau fascisme est aujourd’hui avancé sous les traits de la gouvernance mondiale, de la biosécurité, de la « nouvelle normalité », du « New Deal pour la nature » et de la « quatrième révolution industrielle ».

Schwab, le fondateur octogénaire et président exécutif du Forum économique mondial, se trouve au centre de cette matrice comme une araignée sur une toile géante.

La fusion de l’État et des entreprises était au centre du projet fasciste original, en Italie et en Allemagne.

Alors que le communisme envisage la prise de contrôle des affaires et de l’industrie par le gouvernement, qui – en théorie ! – agit dans l’intérêt du peuple, le fascisme consistait à utiliser l’État pour protéger et faire avancer les intérêts de l’élite riche.

Schwab poursuivait cette approche dans un contexte dénazifié d’après-guerre, lorsqu’en 1971 il fonda le European Management Forum, qui tenait des réunions annuelles à Davos en Suisse.

Ici, il faisait la promotion de son idéologie du capitalisme stakeholder (un capitalisme des intéressés ou des parties prenantes) dans lequel les entreprises étaient amenées à coopérer plus étroitement avec le gouvernement.

Le capitalisme stakeholder est décrit par le magazine d’affaires Forbes comme « l’idée qu’une entreprise se concentre sur la satisfaction des besoins de toutes ses stakeholders : clients, employés, partenaires, la communauté et la société dans son ensemble ».

Même dans le contexte d’une entreprise en particulier, il s’agit invariablement d’une étiquette vide. Comme le note l’article de Forbes, cela signifie, simplement, que les entreprises puissent « continuer à pelleter de l’argent en privé à leurs actionnaires et dirigeants, tout en maintenant un front public d’une sensibilité sociale exquise et d’un altruisme exemplaire ».

Mais dans un contexte social général, le concept de stakeholder est encore plus néfaste, rejetant toute idée de démocratie, de gouvernement par le peuple, en faveur du gouvernement par le business.

La société n’est plus considérée comme une communauté vivante mais comme une entreprise, dont la rentabilité est le seul objectif valable de l’activité humaine.

Schwab a défini cet agenda en 1971, dans son livre Moderne Unternehmensführung im Maschinenbau (Gestion moderne en génie mécanique), où son utilisation du terme stakeholders a effectivement redéfini les êtres humains non comme des citoyens, des individus libres ou des membres des communautés, mais en tant que participants secondaires dans une entreprise commerciale massive.

Le but de la vie de chacun était « d’assurer la croissance et la prospérité à long terme » de cette entreprise – en d’autres termes, de protéger et d’accroître la richesse de l’élite capitaliste.

Tout cela est devenu encore plus clair en 1987, lorsque Schwab a rebaptisé son European Management Forum comme Le Forum Économique Mondial ou World Economic Forum.

Le FEM/WEF se décrit sur son propre site Web comme « la plate-forme mondiale pour la coopération public-privé » et ses admirateurs décrivent comment il crée « des partenariats entre hommes d’affaires, politiciens, intellectuels et autres dirigeants de la société pour “définir, discuter et faire avancer les questions clés sur l’agenda mondial” ».

Les « partenariats » que crée le WEF visent à remplacer la démocratie par un leadership mondial d’individus non élus triés sur le volet, dont le devoir n’est pas de servir le public, mais de lui imposer la domination du 1% avec aussi peu d’interférence que possible de la part de nous autres.

Dans les livres qu’écrit Schwab pour le grand public, il s’exprime dans les clichés hypocrites du marketing et de l’écoblanchiment.

Les mêmes termes creux se répètent en boucle. Dans Shaping the Future of the Fourth Industrial Revolution : A Guide to Building a Better World, Schwab parle de « l’inclusion des stakeholders et de la répartition des avantages » et de « partenariats durables et inclusifs » qui nous mèneront tous à « un avenir inclusif, durable et prospère »! (1)

Derrière ces fanfaronnades, la véritable motivation qui anime son capitalisme stakeholder, qu’il promouvait toujours sans relâche à la conférence de Davos du WEF en 2020, est le profit et l’exploitation.

Par exemple, dans son livre de 2016, The Fourth Industrial Revolution, Schwab écrit sur l’ubérisation du travail et les avantages qui en découlent pour les entreprises, en particulier les start-ups à croissance rapide dans l’économie numérique : « Puisque les plates-formes “human cloud” classent les travailleurs comme indépendants, ils sont – pour le moment – libres de l’obligation de payer le salaire minimum, les impôts des employeurs et les prestations sociales ». (2)

La même insensibilité capitaliste transparaît dans son attitude envers les personnes qui approchent de la fin de leur vie professionnelle et qui ont besoin d’un repos bien mérité : « Le vieillissement est un défi économique car à moins que l’âge de la retraite ne soit considérablement augmenté pour que les membres plus âgés de la société puissent continuer à contribuer à la main-d’œuvre (un impératif économique qui présente de nombreux avantages économiques), la population en âge de travailler diminue en même temps que le pourcentage des personnes âgées dépendantes augmente ». (3)

Tout dans ce monde est réduit aux défis économiques, aux impératifs économiques et aux avantages économiques pour la classe capitaliste dirigeante.

Le mythe du progrès a longtemps été utilisé par les 1% pour persuader les gens d’accepter les technologies destinées à nous exploiter et à nous contrôler et Schwab joue là-dessus lorsqu’il déclare que

« la quatrième révolution industrielle [4eRI] représente une source importante d’espoir pour accompagner la montée en puissance du développement humain qui a entraîné une amélioration spectaculaire de la qualité de vie de milliards de personnes depuis 1800 ». (4)

Il s’enthousiasme :

« Bien que cela puisse ne pas sembler capital pour ceux d’entre nous qui vivent quotidiennement une série d’ajustements mineurs mais significatifs de la vie, ce n’est pas un changement mineur – la quatrième révolution industrielle est un nouveau chapitre du développement humain, à égalité avec les première, deuxième et troisième révolutions industrielles, et encore une fois motivée par la disponibilité et l’interaction croissantes d’un ensemble de technologies extraordinaires ». (5)

Mais il est bien conscient que la technologie n’est pas neutre sur le plan idéologique, comme certains aiment le prétendre. Les technologies et les sociétés se façonnent, dit-il.

« Après tout, les technologies sont liées à la façon dont nous savons les choses, comment nous prenons des décisions et comment nous pensons à nous-mêmes et les uns aux autres. Ils sont liés à nos identités, nos visions du monde et nos futurs potentiels. Des technologies nucléaires à la course spatiale, en passant par les smartphones, les médias sociaux, les voitures, la médecine et les infrastructures, la signification des technologies les rend politiques. Même le concept de nation “développée” repose implicitement sur l’adoption des technologies et sur ce qu’elles signifient pour nous, économiquement et socialement ». (6)

La technologie, pour les capitalistes qui la sous-tendent, n’a jamais été une question de bien social mais uniquement de profit, et Schwab indique clairement qu’il en va de même pour sa quatrième révolution industrielle.

Il explique :

« Les technologies de la quatrième révolution industrielle sont vraiment perturbatrices – elles bouleversent les façons existantes de détecter, calculer, organiser, agir et fournir. Ils représentent des moyens entièrement nouveaux de créer de la valeur pour les organisations et les citoyens ». (7)

Au cas où la signification de « créer de la valeur » n’était pas claire, il donne quelques exemples : « Les drones représentent un nouveau type d’employé qui travaille parmi nous, qui réduit les coûts et qui effectue des tâches qui impliquaient autrefois de vraies personnes » (8) et « l’utilisation d’algorithmes toujours plus performants étend rapidement la productivité des employés – par exemple, en utilisant des robots de discussion pour augmenter (et, de plus en plus, remplacer) le support “live chat” pour les interactions avec les clients ». (9)

Dans The Fourth Industrial Revolution, Schwab nous précise en détail comment son “Meilleur des mondes” va réduire les coûts et augmenter les profits.

Il explique :

« Plus tôt que prévu, le travail de professions aussi différentes que les avocats, les analystes financiers, les médecins, les journalistes, les comptables, les assureurs ou les bibliothécaires peut être partiellement ou totalement automatisé… »

« La technologie progresse si vite que Kristian Hammond, cofondateur de Narrative Science, une société spécialisée dans la génération de récits automatisés, prévoit qu’au milieu des années 2020, 90% des infos pourraient être générées par un algorithme, la plupart sans aucune intervention humaine (en dehors de la conception de l’algorithme, bien sûr) ». (10)

C’est cet impératif économique qui alimente l’enthousiasme de Schwab pour « une révolution qui change fondamentalement la façon dont nous vivons, travaillons et interagissons ». (11)

Schwab est lyrique à propos de la quatrième révolution industrielle, qui, selon lui, est « différent de tout ce que l’humanité a connu auparavant ». (12)

Il clame :

« Considérez les possibilités illimitées d’avoir des milliards de personnes connectées par des appareils mobiles, donnant lieu à une puissance de traitement, des capacités de stockage et un accès aux connaissances sans précédent. Ou pensez à la confluence stupéfiante de percées technologiques émergentes, couvrant des domaines très variés tels que l’intelligence artificielle (IA), la robotique, l’Internet des objets, les véhicules autonomes, l’impression 3D, la nanotechnologie, la biotechnologie, la science des matériaux, le stockage d’énergie et l’informatique quantique, pour n’en nommer que quelques-uns. Beaucoup de ces innovations en sont à leurs balbutiements, mais elles atteignent déjà un point d’inflexion dans leur développement alors qu’elles se renforcent et s’amplifient mutuellement dans une fusion de technologies à travers les mondes physique, numérique et biologique ». (13)

Il attend avec impatience plus d’éducation en ligne, qui impliquerait « l’utilisation de la réalité virtuelle et augmentée » pour « améliorer considérablement les résultats scolaires ». (14) Schwab espère également voir des capteurs « installés dans les maisons, les vêtements et accessoires, les villes, les transports et les réseaux d’énergie » (15 ) et des villes intelligentes, avec leurs « plates-formes de données » essentielles. (16)

« Tout sera intelligent et connecté à Internet», dit Schwab, et cela s’étendra aux animaux, car « des capteurs câblés dans le bétail peuvent communiquer entre eux par un réseau de téléphonie mobile ». (17)

Il adore l’idée d’ « usines de cellules intelligentes » qui pourraient permettre « la génération accélérée de vaccins » (18) et les « technologies du big data ». (19)

Celles-ci, nous assure-t-il, « offriront des moyens nouveaux et innovants de servir les citoyens et les clients » (20) et nous devrons cesser de nous opposer aux entreprises qui profitent de l’exploitation et de la vente d’informations sur tous les aspects de nos vies personnelles.

« L’établissement de la confiance dans les données et les algorithmes utilisés pour prendre des décisions sera vital », insiste Schwab. « Les préoccupations des citoyens concernant la vie privée et l’établissement de la responsabilité dans les structures commerciales et juridiques nécessiteront des ajustements de réflexion ». (21)

En fin de compte, il est clair que toute cette excitation technologique tourne uniquement autour du profit, ou de la « valeur », comme Schwab préfère l’appeler dans sa novlangue capitaliste du XXIe siècle.

Ainsi, la technologie blockchain sera formidable et provoquera « une explosion des actifs négociables, car toutes sortes d’échanges de valeur peuvent être hébergés sur la blockchain ». (22)

L’utilisation de la technologie des registres distribués, ajoute Schwab, « pourrait être le moteur de flux massifs de valeur dans les produits et services numériques, fournissant des identités numériques sécurisées qui peuvent rendre de nouveaux marchés accessibles à toute personne connectée à Internet ». (23)

En général, l’intérêt de la 4eRI ​​pour l’élite dirigeante du business est qu’il « créera des sources de valeur entièrement nouvelles » (24) et « donnera naissance à des écosystèmes de création de valeur impossibles à imaginer avec un état d’esprit coincé dans la troisième révolution industrielle ». (25)

Les technologies de la quatrième révolution industrielle, déployées par la 5G, représentent des menaces sans précédent pour notre liberté, comme le concède Schwab : « Les outils de la quatrième révolution industrielle permettent de nouvelles formes de surveillance et d’autres moyens de contrôle qui vont à l’encontre de sociétés saines et ouvertes ». (26)

Mais cela ne l’empêche pas de les présenter sous un jour positif, comme lorsqu’il déclare que « la criminalité publique est susceptible de diminuer en raison de la convergence des capteurs, des caméras, de l’IA et des logiciels de reconnaissance faciale ». (27)

Il décrit avec un certain plaisir comment ces technologies « peuvent pénétrer dans l’espace jusque-là privé de notre esprit, lire nos pensées et influencer notre comportement ». (28)

Schwab prédit :

« À mesure que les capacités dans ce domaine s’améliorent, la tentation augmentera pour les forces de l’ordre et les tribunaux d’utiliser des techniques pour déterminer la probabilité d’une activité criminelle, évaluer la culpabilité ou même éventuellement récupérer des souvenirs directement dans le cerveau des gens. Même le franchissement d’une frontière nationale pourrait un jour impliquer un scanner cérébral détaillé pour évaluer le risque de sécurité d’un individu ». (29)

Il y a des moments où le chef du WEF se laisse emporter par sa passion pour un avenir de science-fiction dans lequel « les voyages humains à longue distance et la fusion nucléaire sont monnaie courante » (30) et où « le prochain business model » pourrait donner à un consommateur la possibilité d’ « échanger l’accès à ses pensées contre l’option qui permet d’économiser du temps de taper une publication sur les réseaux sociaux par la seule pensée ». (31)

Parler de « tourisme spatial » sous le titre « la quatrième révolution industrielle et la dernière frontière » (32) est presque drôle, tout comme sa suggestion qu’un « monde plein de drones offre un monde plein de possibilités ». (33)

Mais plus le lecteur progresse dans le monde décrit dans les livres de Schwab, moins tout cela semble faire rire.

La vérité est que cette figure très influente, au centre du nouvel ordre mondial en cours de création, est un transhumaniste qui rêve de priver l’humanité d’une vie naturelle et de communautés saines.

Schwab répète ce message à maintes reprises, comme pour être sûr que nous avons été dûment avertis.

« Les innovations époustouflantes déclenchées par la quatrième révolution industrielle, de la biotechnologie à l’IA, redéfinissent ce que signifie être humain » (34), écrit-il.

« L’avenir mettra au défi notre compréhension de ce que signifie être humain, tant d’un point de vue biologique que social ». (35)

« Déjà, les progrès des neurotechnologies et des biotechnologies nous obligent à nous interroger sur ce que signifie être humain ». (36)

Il l’explique plus en détail dans Shaping The Future of the Fourth Industrial Revolution :

« Les technologies de la quatrième révolution industrielle [4eRI] ne s’arrêteront pas à faire partie du monde physique qui nous entoure – elles feront partie de nous. En effet, certains d’entre nous sentent déjà que nos smartphones sont devenus une extension de nous-mêmes. Les appareils externes actuels, des ordinateurs portables aux casques de réalité virtuelle, deviendront probablement implantables dans notre corps et notre cerveau. Les exosquelettes et les prothèses augmenteront notre puissance physique, tandis que les progrès de la neurotechnologie amélioreront nos capacités cognitives. Nous deviendrons plus capables de manipuler nos propres gènes et ceux de nos enfants. Ces développements soulèvent des questions profondes : où tracer la ligne entre l’homme et la machine ? Que signifie être humain ? » (37)

Une section entière de ce livre est consacré au thème « Modifier l’être humain ». Ici, Schwab bave sur « la capacité des nouvelles technologies à devenir littéralement partie de nous » et évoque un futur cyborg impliquant « des curieux mélanges de vie numérique et analogique qui redéfiniront nos natures mêmes ». (38)

Il écrit :

« Ces technologies fonctionneront dans notre propre biologie et changeront notre interface avec le monde. Ils sont capables de traverser les frontières du corps et de l’esprit, d’améliorer nos capacités physiques et même d’avoir un impact durable sur la vie elle-même ». (39)

Aucune violation ne semble aller trop loin pour Schwab, qui rêve de « micropuces implantables actives qui cassent la barrière cutanée de notre corps », de « tatouages ​​intelligents », de « calcul biologique » et « d’organismes sur mesure ». (40)

Il est ravi d’annoncer que « les capteurs, commutateurs de mémoire et circuits peuvent être codés dans des bactéries intestinales humaines communes », (41) que « le Smart Dust [une poussière dite intelligente], des tableaux d’ordinateurs complets avec des antennes, chacun beaucoup plus petit qu’un grain de sable, peut désormais organiser eux-mêmes à l’intérieur du corps » et que « les dispositifs implantés aideront probablement aussi à communiquer des pensées normalement exprimées verbalement via un smartphone “intégré”, et des pensées ou des humeurs potentiellement non exprimées en lisant les ondes cérébrales et d’autres signaux ». (42)

La « biologie synthétique » est à l’horizon dans le monde de la 4eRI de Schwab, donnant aux chefs du capitalisme technocratique mondial « la possibilité de personnaliser les organismes en écrivant de l’ADN ». (43)

L’idée des neurotechnologies, dans lesquelles les humains auront des souvenirs entièrement artificiels implantés dans le cerveau, suffit à rendre certains d’entre nous un peu malades, tout comme « la perspective de connecter notre cerveau à la RV via des modems corticaux, des implants ou des nanorobots ». (44)

Il est peu réconfortant d’apprendre que c’est tout – bien sûr! – dans l’intérêt supérieur du profit capitaliste car cela « annonce de nouvelles industries et systèmes de création de valeur » et « représente une opportunité de créer dans la quatrième révolution industrielle des systèmes de valeur tout à fait inédits ». (45)

Et qu’en est-il de « la bio-impression des tissus organiques » (46) ou de la suggestion selon laquelle « les animaux pourraient potentiellement être modifiés pour produire des produits pharmaceutiques et d’autres formes de traitement » ? (47)

Objections éthiques ?

Tout cela est évidemment bon pour Schwab, qui est heureux d’annoncer : « Le jour où les vaches seront conçues pour produire dans leur lait un élément de coagulation du sang, dont les hémophiles manquent, n’est pas loin. Les chercheurs ont déjà commencé à modifier les génomes des porcs dans le but de cultiver des organes adaptés à la transplantation humaine ». (48)

Cela devient encore plus inquiétant. Depuis le sinistre programme eugénique de l’Allemagne nazie dans lequel Schwab est né, cette science a été jugée hors de propos par l’ humanité.

Mais maintenant, il pense manifestement que l’eugénisme est dû à un renouveau et il annonce à propos de l’édition génétique : « Le fait qu’il soit maintenant beaucoup plus facile de manipuler avec précision le génome humain dans des embryons viables signifie que nous sommes susceptibles de voir l’avènement de bébés sur mesure qui possèdent des traits particuliers ou qui sont résistants à une maladie spécifique ». (49)

Dans I, Cyborg, le tristement fameux traité transhumaniste de 2002, Kevin Warwick prédit :

« Les humains pourront évoluer en exploitant la super-intelligence et les capacités supplémentaires offertes par les machines du futur, en se joignant à eux. Tout cela indique le développement d’une nouvelle espèce humaine, connue dans le monde de la science-fiction sous le nom de “cyborgs”. Cela ne veut pas dire que tout le monde doit devenir un cyborg. Si vous êtes satisfait de votre état d’humain, qu’il en soit ainsi, vous pouvez rester tel que vous êtes. Mais soyez averti – tout comme nous, les humains, nous nous sommes séparés de nos cousins ​​chimpanzés il y a des années, les cyborgs se sépareront des humains. Ceux qui restent humains sont susceptibles de devenir une sous-espèce. Ils seront effectivement les chimpanzés du futur ». (50)

Schwab semble faire allusion au même avenir d’une élite transhumaine artificielle et « supérieure » se séparant de la populace naturelle, dans ce passage particulièrement accablant de The Fourth Industrial Revolution : « Nous sommes au seuil d’un changement systémique radical qui oblige les êtres humains à s’adapter sans arrêt. En conséquence, nous pouvons assister à un degré croissant de polarisation dans le monde, marqué par ceux qui embrassent le changement par rapport à ceux qui y résistent. »

« Cela donne lieu à une inégalité qui va au-delà de l’inégalité sociétale décrite plus haut. Cette inégalité ontologique séparera ceux qui s’adaptent de ceux qui résistent – les gagnants et les perdants matériels dans tous les sens des mots. Les gagnants peuvent même bénéficier d’une certaine forme d’amélioration humaine radicale générée par certains segments de la quatrième révolution industrielle (comme le génie génétique) dont les perdants seront privés. Cela risque de créer des conflits de classe et d’autres affrontements au-delà de tout ce que nous avons vu auparavant ». (51)

Schwab parlait déjà d’une « grande transformation » en 2016 (52) et il est évidemment déterminé à faire tout ce qui est en son pouvoir non négligeable pour réaliser son monde eugéniste et transhumaniste de l’artifice, de la surveillance, du contrôle et du profit exponentiel.

Mais, comme l’a révélé sa référence ci-dessus aux « conflits de classe », il est préoccupé par la possibilité d’une « résistance sociétale » (53) et par la manière d’avancer « si les technologies reçoivent beaucoup de résistance du public ». (54)

Les fiestas annuelles WEF de Schwab à Davos ont longtemps fait l’objet de manifestations anticapitalistes et, malgré la paralysie actuelle de la gauche radicale, il est bien conscient de la possibilité que l’opposition à son projet se renouvelle et peut-être s’élargisse, avec le risque de « ressentiment, peur et répercussions politiques ». (55)

Dans son livre le plus récent, il fournit un contexte historique, notant que « l’anti-mondialisation était forte à l’approche de 1914 et jusqu’en 1918, puis moins dans les années 1920, mais elle a repris dans les années 1930 à la suite de la Grande Dépression » . (56)

Il note qu’au début des années 2000, « le contrecoup politique et sociétal contre la mondialisation n’a cessé de se renforcer » (57), affirme que « l’agitation sociale » s’est répandue à travers le monde ces deux dernières années, citant les Gilets Jaunes en France parmi d’autres mouvements, et invoque le « sombre scénario » selon lequel « la même chose pourrait se reproduire ». (58)

Alors, comment un technocrate honnête est-il censé déployer son avenir choisi pour le monde sans l’accord du public mondial ? Comment Schwab et ses amis milliardaires peuvent-ils imposer leur société préférée au reste d’entre nous ?

Une solution est le lavage de cerveau par la propagande implacable produite par les grandes médias et les intellectuels pour l’élite du 1% – ce qu’ils aiment appeler « un récit ».

Pour Schwab, la réticence de la majorité de l’humanité à sauter à bord de sa 4eRI express reflète la tragédie selon laquelle « le monde manque d’un récit cohérent, positif et commun qui décrit les opportunités et les défis de la quatrième révolution industrielle, un récit qui est essentiel si nous allons responsabiliser un ensemble diversifié d’individus et de communautés et éviter une réaction populaire contre les changements fondamentaux en cours ». (59)

Il ajoute : « Il est donc essentiel que nous investissions attention et énergie dans la coopération multipartite au-delà des frontières académiques, sociales, politiques, nationales et industrielles. Ces interactions et collaborations sont nécessaires pour créer des récits positifs, communs et pleins d’espoir, permettant aux individus et aux groupes de toutes les régions du monde de participer et de profiter des transformations en cours ». (60)

L’un de ces « récits » blanchit les raisons pour lesquelles la technologie de la 4eRI doit être installée partout dans le monde dès que possible.

Schwab se sent frustré que « plus de la moitié de la population mondiale – environ 3,9 milliards de personnes – ne puisse toujours pas accéder à Internet », (61) 85% de la population des pays en développement restant hors ligne et donc hors de portée, contre 22% dans le monde développé.

Le but réel de la 4eRI ​​est d’exploiter ces populations à des fins lucratives via le techno-impérialisme mondial, mais bien sûr cela ne peut pas être déclaré dans le « récit » de propagande nécessaire pour vendre le plan.

Au lieu de cela, leur mission doit être présentée, comme le fait Schwab lui-même, comme une tentative de « développer des technologies et des systèmes qui servent à distribuer des valeurs économiques et sociales telles que le revenu, l’opportunité et la liberté à toutes les stakeholders ». (62)

Il se présente pieusement comme le gardien des valeurs libérales éveillées, déclarant :

« Penser inclusivement va au-delà de penser à la pauvreté ou aux communautés marginalisées simplement comme une aberration – quelque chose que nous pouvons résoudre. Cela nous oblige à nous rendre compte que “nos privilèges se situent sur la même carte que leurs souffrances”. Il va au-delà du revenu et des droits, bien que ceux-ci restent importants. Au lieu de cela, l’inclusion des stakeholders et la répartition des avantages élargissent les libertés pour tous ». (63)

La même technique, celle d’un faux « récit » conçu pour inciter les citoyens bien pensants à soutenir un schéma capitaliste impérialiste, a été largement utilisée en ce qui concerne le changement climatique.

Schwab est, bien sûr, un grand fan de Greta Thunberg, qui s’était à peine levée du trottoir après sa manifestation solitaire à Stockholm avant d’être emmenée pour s’adresser au WEF à Davos.

Il soutient également le projet mondial d’un Nouveau Deal pour la Nature, en particulier par Voice for the Planet, qui a été lancé au WEF de Davos en 2019 par les Global Shapers, une organisation de jeunesse créée par Schwab en 2011 et bien décrite par la journaliste d’investigation Cory Morningstar comme « une démonstration grotesque de malversations d’entreprise déguisées en bonnes actions ».

Dans son livre de 2020, Schwab décrit en fait la manière dont le faux « militantisme des jeunes » est utilisé pour faire avancer ses objectifs capitalistes.

Il écrit, dans un passage d’une franchise remarquable :

« Le militantisme des jeunes augmente dans le monde entier, étant révolutionné par les médias sociaux qui augmentent la mobilisation à un point qui aurait été impossible auparavant. Il prend de nombreuses formes différentes, allant de la participation politique non institutionnalisée aux manifestations et protestations, et aborde des questions aussi diverses que le changement climatique, les réformes économiques, l’égalité des sexes et les droits des LGBTQ. La jeune génération est fermement à l’avant-garde du changement social. Il ne fait aucun doute qu’il sera le catalyseur du changement et une source d’élan très importante pour la grande réinitialisation ». (64)

En fait, bien sûr, l’avenir ultra-industriel proposé par Schwab est autre chose que vert. Ce n’est pas la nature qui l’intéresse, mais le « capital naturel » et « l’incitation à investir dans les marchés verts et sociaux ». (65)

La pollution génère du profit et la crise environnementale n’est qu’une autre opportunité commerciale, comme il le détaille dans The Fourth Industrial Revolution : « Dans ce nouveau système industriel révolutionnaire, le dioxyde de carbone se transforme d’un polluant à effet de serre en un actif, et l’économie de la capture et du stockage du carbone – un puits de pollution coûteux – implique plutôt des installations rentables de captage du carbone et d’utilisation-production. Plus important encore, il aidera les entreprises, les gouvernements et les citoyens à devenir plus conscients et à s’engager dans des stratégies de régénération active du capital naturel, permettant des utilisations intelligentes et régénératrices du capital naturel pour guider la production et la consommation durables et permettre à la biodiversité de se rétablir dans les zones menacées ». (66)

Les « solutions » de Schwab aux dommages déchirants infligés à notre monde naturel par le capitalisme industriel empirent la situation.

La géo-ingénierie est l’un de ses favoris : « Les propositions incluent l’installation de miroirs géants dans la stratosphère pour dévier les rayons du soleil, l’ensemencement chimique de l’atmosphère pour augmenter les précipitations et le déploiement de grandes machines pour éliminer le dioxyde de carbone de l’air ». (67)

Et il ajoute : « De nouvelles approches sont actuellement imaginées à travers la combinaison des technologies de la quatrième révolution industrielle, telles que les nanoparticules et d’autres matériaux avancés ». (68)

Comme toutes les entreprises et ONG pro-capitalistes qui soutiennent le Nouveau Deal pour la nature, Schwab est totalement et profondément non vert.

Pour lui, la « possibilité ultime » d’énergie « propre » et « durable » comprend la fusion nucléaire (69) et il attend avec impatience le jour où les satellites « couvriront la planète de voies de communication qui pourraient aider à connecter plus de 4 milliards de personnes toujours en manque d’accès en ligne ». (70)

Schwab regrette également toutes les formalités administratives qui empêchent la marche en avant sans entrave des aliments génétiquement modifiés, nous avertissant que :

« la sécurité alimentaire mondiale ne sera atteinte, cependant, que si les réglementations sur les aliments génétiquement modifiés sont adaptées pour refléter la réalité que l’édition génique offre une méthode précise, efficace et sûre d’amélioration des cultures ». (71)

Le nouvel ordre envisagé par Schwab s’étendra au monde entier et une gouvernance mondiale est donc nécessaire pour l’imposer, comme il le répète à plusieurs reprises.

Son avenir préféré « ne se réalisera que grâce à une meilleure gouvernance mondiale » (72), insiste-t-il. « Une certaine forme de gouvernance mondiale efficace » (73) est nécessaire.

Le problème que nous rencontrons aujourd’hui est celui d’un éventuel « déficit d’ordre mondial » (74), affirme-t-il, ajoutant improbablement que l’Organisation mondiale de la santé « est accablée de ressources limitées et en baisse ». (75)

Ce qu’il raconte en réalité, c’est que sa société de 4eRI / Grande Réinitialisation ne fonctionnera que si elle s’impose simultanément partout sur la planète, sinon « nous deviendrons paralysés dans nos tentatives pour relever et répondre aux défis mondiaux ». (76)

Il admet : « En un mot, la gouvernance mondiale est au cœur de toutes ces autres questions ». (77)

Cet empire englobant fronce beaucoup les sourcils à l’idée que des populations particulières décident démocratiquement de prendre une autre voie. Celles-ci « risquent de s’isoler des normes mondiales, ce qui expose ces nations au risque de devenir les retardataires de la nouvelle économie numérique » (78), prévient Schwab.

Tout sentiment d’autonomie et d’appartenance populaire est considéré comme une menace du point de vue impérialiste de Schwab et doit être éradiqué dans le cadre de la 4eRI.

Il écrit :

« Les individus identifiaient le plus étroitement leur vie avec un lieu, un groupe ethnique, une culture particulière ou même une langue. L’avènement de l’engagement en ligne et une plus grande exposition aux idées d’autres cultures signifie que les identités sont désormais plus interchangeables qu’auparavant… Grâce à la combinaison de modèles de migration historiques et d’une connectivité à faible coût, les structures familiales sont redéfinies ». (79)

La vraie démocratie tombe essentiellement dans la même catégorie pour Schwab. Il sait que la plupart des gens n’accepteront pas volontiers des plans visant à détruire leur vie et à les asservir à un système mondial d’exploitation techno-fasciste, alors leur donner leur mot à dire n’est tout simplement pas une option.

C’est pourquoi le concept du stakeholder a été si important pour le projet de Schwab. Comme discuté ci-dessus, il s’agit de la négation de la démocratie, qui propose plutôt de « tendre la main à tous les groupes de parties prenantes pour trouver des solutions ». (80)

Si le public, le peuple, est inclus dans ce processus, ce n’est qu’à un niveau superficiel. L’ordre du jour a déjà été pré-supposé et les décisions pré-prises dans les coulisses.

Schwab l’admet effectivement lorsqu’il écrit : « Nous devons rétablir un dialogue entre toutes les stakeholders pour assurer une compréhension mutuelle qui renforce davantage une culture de confiance entre les régulateurs, les organisations non gouvernementales, les professionnels et les scientifiques. Le public doit aussi être pris en compte, car il doit participer au façonnement démocratique des développements biotechnologiques qui affectent la société, les individus et les cultures ». (81)

Le public doit donc « aussi » être considéré, après coup. Pas même directement consulté, juste « pris en compte » ! Et le rôle du peuple, le demos, sera simplement de « participer » au « façonnement » des développements biotechnologiques. La possibilité pour le public de rejeter l’idée même des développements biotechnologiques a été entièrement supprimée grâce à la formule des stakeholders et ses suppositions délibérément intégrées.

Le même message est implicite dans le titre de la conclusion de son livre Shaping The Future of the Fourth Industrial Revolution : « Ce que vous pouvez faire pour façonner la quatrième révolution industrielle ». (82) La techno-tyrannie ne peut être contestée ou arrêtée, simplement « façonnée ».

Schwab utilise le terme anglais « systems leadership » pour décrire la manière profondément antidémocratique dont le 1% nous impose à tous son programme, sans nous donner la chance de dire « non ».

Il écrit : « Le systems leadership consiste à cultiver une vision partagée du changement – en travaillant avec toutes les stakeholders de la société mondiale – puis à agir en conséquence pour changer la manière dont le système offre ses avantages, et à qui. Le systems leadership nécessite une action de toutes les stakeholders, y compris les individus, les dirigeants d’entreprise, les influenceurs sociaux et les décideurs ». (83)

Il qualifie ce contrôle descendant à spectre complet de « système de gestion de l’existence humaine » (84), bien que d’autres préfèrent le terme « totalitarisme ».

L’une des caractéristiques distinctives du fascisme historique en Italie et en Allemagne était son impatience face aux contraintes gênantes imposées à la classe dirigeante (« la Nation » en langage fasciste) par la démocratie et le libéralisme politique.

Tout cela a dû être balayé pour permettre un Blitzkrieg de « modernisation » accélérée.

Nous voyons le même esprit resurgir dans les appels de Schwab à une « gouvernance agile » dans lesquels il affirme que « le rythme du développement technologique et un certain nombre de caractéristiques des technologies rendent les cycles et processus d’élaboration des politiques précédents inadéquats ». (85)

Il écrit : « L’idée de réformer les modèles de gouvernance pour faire face aux nouvelles technologies n’est pas nouvelle, mais l’urgence de le faire est bien plus grande à la lumière de la puissance des technologies émergentes d’aujourd’hui… le concept de gouvernance agile cherche à égaler l’agilité, la fluidité, la flexibilité et l’adaptabilité des technologies elles-mêmes et des acteurs du secteur privé qui les adoptent ». (86)

L’expression « réformer les modèles de gouvernance pour faire face aux nouvelles technologies » met vraiment à nu ses idées. Comme sous le fascisme, les structures sociales doivent être réinventées de manière à s’adapter aux exigences du capitalisme et de ses technologies à but lucratif.

Schwab explique que sa « gouvernance agile » impliquerait la création de soi-disant laboratoires de politiques – « des espaces protégés au sein du gouvernement avec un mandat explicite d’expérimenter de nouvelles méthodes d’élaboration de politiques en utilisant des principes agiles » – et « d’encourager les collaborations entre les gouvernements et les entreprises pour créer des “bacs à sable de développement” et des “bancs d’essai expérimentaux” pour élaborer des réglementations utilisant des approches itératives, intersectorielles et flexibles ». (87)

Pour Schwab, le rôle de l’État est de faire progresser les objectifs capitalistes et non de les soumettre à une quelconque forme de contrôle. S’il est tout à fait favorable au rôle de l’État pour permettre une prise de contrôle de nos vies par les entreprises, il est moins attaché à sa fonction de régulation, qui pourrait ralentir l’afflux de profits dans des mains privées, et il envisage donc « le développement d’écosystèmes de régulateurs privés, en concurrence sur les marchés ». (88)

Dans son livre de 2018, Schwab discute du problème des réglementations embêtantes et de la meilleure façon de « surmonter ces limites » dans le contexte des données et de la confidentialité.

Il propose « des accords de partage de données public-privé qui “brisent la vitre en cas d’urgence”. Ceux-ci ne se réalisent que dans des circonstances d’urgence préalablement convenues (comme une pandémie) et peuvent aider à réduire les retards et à améliorer la coordination des premiers intervenants, permettant temporairement le partage de données qui serait illégal dans des circonstances normales ». (89)

Curieusement, deux ans plus tard, il y a eu effectivement une « pandémie » et ces « circonstances d’urgence préalablement convenues » sont devenues une réalité.

Cela n’aurait pas dû être trop surprenant pour Schwab, puisque son Forum avait co-organisé en octobre 2019 la tristement célèbre conférence Event 201, qui a modélisé une pandémie de coronavirus fictive.

Et il n’a pas perdu de temps à sortir un nouveau livre, Covid-19 : The Great Reset, co-écrit avec Thierry Malleret, qui dirige quelque chose qui s’appelle The Monthly Barometer, « une analyse prédictive succincte fournie aux investisseurs privés, aux PDG mondiaux et aux décideurs et faiseurs d’opinion ». (90)

Publié en juillet 2020, le livre se propose d’avancer « des conjectures et des idées sur ce à quoi le monde post-pandémique pourrait et devrait peut-être ressembler ». (91)

Schwab et Malleret admettent que Covid-19 est « l’une des pandémies les moins meurtrières que le monde ait connues au cours des 2000 dernières années », ajoutant que « les conséquences du COVID-19 en termes de santé et de mortalité seront bénignes par rapport aux pandémies précédentes » . (92)

Ils continuent : « Cela ne constitue pas une menace existentielle, ni un choc qui laissera son empreinte sur la population mondiale pendant des décennies ». (93)

Pourtant, incroyablement, cette maladie « bénigne » est simultanément présentée comme l’excuse d’un changement social sans précédent, sous la bannière de « La Grande Réinitialisation » !

Et bien qu’ils déclarent explicitement que Covid-19 ne constitue pas un « choc » majeur, les auteurs utilisent à plusieurs reprises le même terme pour décrire l’impact plus large de la crise.

Schwab et Malleret placent Covid-19 dans une longue tradition d’événements qui ont facilité des changements soudains et significatifs dans nos sociétés.

Ils invoquent spécifiquement la Seconde Guerre mondiale :

« La Seconde Guerre mondiale a été la guerre de transformation par excellence, déclenchant non seulement des changements fondamentaux dans l’ordre mondial et l’économie mondiale, mais aussi des changements radicaux dans les attitudes et les croyances sociales qui ont finalement ouvert la voie à des changements radicalement nouveaux en ce qui concerne les politiques et les dispositions du contrat social (comme les femmes qui rejoignent le marché du travail avant de devenir électrices). Il existe évidemment des différences fondamentales entre une pandémie et une guerre (que nous examinerons plus en détail dans les pages suivantes), mais l’ampleur de leur pouvoir de transformation est comparable. Les deux ont le potentiel d’être une crise transformatrice aux proportions auparavant inimaginables ». (94)

Ils se joignent également à de nombreux « complotistes » contemporains pour faire une comparaison directe entre Covid-19 et le 11 septembre : « C’est ce qui s’est passé après les attentats terroristes du 11 septembre 2001. Partout dans le monde, de nouvelles mesures de sécurité comme l’utilisation généralisées de caméras, l’exigence de cartes d’identité électroniques et l’enregistrement des arrivées et des départs de salariés ou de visiteurs sont devenu la norme. A l’époque, ces mesures étaient jugées extrêmes, mais aujourd’hui elles sont utilisées partout et considérées comme “normales” ». (95)

Lorsqu’un tyran déclare le droit de régner sans tenir compte du point de vue de la population, il aime justifier sa dictature en affirmant qu’il est moralement en droit de le faire parce qu’il est « éclairé ».

Il en va de même pour la grande tyrannie de Schwab, alimentée par Covid, que le livre qualifie de « leadership éclairé », ajoutant : « certains dirigeants et décideurs qui étaient déjà à l’avant-garde de la lutte contre le changement climatique pourraient vouloir prendre avantage du choc infligé par la pandémie pour mettre en œuvre des changements environnementaux durables et plus larges. En effet, ils feront “bon usage” de la pandémie en ne laissant pas la crise se gâter ». (96)

L’élite dirigeante du capitalisme mondial a certainement fait de son mieux pour « profiter du choc infligé par la panique », nous assurant depuis les tout premiers jours de l’épidémie que, pour une raison insondable, rien dans nos vies ne pouvait rester pareil.

Schwab et Malleret sont, inévitablement, enthousiastes dans leur utilisation du cadrage New Normal, bien qu’ils admettent que le virus n’a jamais été que « bénigne ».

« C’est notre moment décisif », pavoisent-ils. « Beaucoup de choses changeront à jamais ». « Un nouveau monde émergera ». « Le bouleversement sociétal déclenché par COVID-19 durera des années, voire des générations ». « Beaucoup d’entre nous se demandent quand les choses reviendront à la normale. La réponse courte est : jamais ». (97)

Ils vont même jusqu’à proposer une nouvelle séparation historique entre « l’ère pré-pandémique » et « le monde post-pandémique ». (98)

Ils écrivent :

« Des changements radicaux d’une telle ampleur sont à venir que certains experts ont évoqué une ère « avant le coronavirus » (BC) et « après le coronavirus » (AC). Nous continuerons d’être surpris par la rapidité et la nature inattendue de ces changements – à mesure qu’ils s’amalgament, ils provoqueront des conséquences de deuxième, troisième, quatrième ordre et plus, des effets en cascade et des résultats imprévus. Ce faisant, ils façonneront une “nouvelle normalité” radicalement différente de celle que nous abandonnerons progressivement. Beaucoup de nos croyances et hypothèses sur ce à quoi le monde pourrait ou devrait ressembler seront brisées au cours du processus ». (99)

En 2016, Schwab envisageait de « nouvelles façons d’utiliser la technologie pour changer les comportements » (100) et prévoyait : « L’échelle de la révolution technologique en cours entraînera des changements économiques, sociaux et culturels d’une telle ampleur phénoménale qu’ils sont presque impossibles à envisager ». (101)

Une manière dont il avait espéré que son programme technocratique serait avancé était, comme nous l’avons noté, par les fausses « solutions » au changement climatique proposées par de faux verts capitalistes.

Sous le titre « réinitialisation de l’environnement », Schwab et Malleret déclarent : « À première vue, la pandémie et l’environnement peuvent sembler n’être que des cousins ​​éloignés ; mais ils sont beaucoup plus proches et entrelacés qu’on ne le pense ». (102)

L’un des liens est que les « crises » climatiques et virales ont été utilisées par le WEF et leurs semblables pour faire avancer leur programme de gouvernance mondiale. Comme l’ont dit Schwab et son co-auteur, « ils sont de nature mondiale et ne peuvent donc être correctement traités que de manière coordonnée au niveau mondial ». (103)

Un autre lien est la façon dont « l’économie post-pandémique » et « l’économie verte » (104) impliquent des profits massifs pour, en grande partie, les mêmes secteurs du big business.

Covid-19 a évidemment été une excellente nouvelle pour les capitalistes qui espéraient tirer profit de la destruction de l’environnement. Schwab et Malleret écrivent : « La conviction que les stratégies ESG [Environmental, Social and Corporate Governance] ont bénéficié de la pandémie et sont les plus susceptibles d’en bénéficier davantage est corroborée par diverses enquêtes et rapports. Les premières données montrent que le secteur de la durabilité a surperformé les fonds conventionnels au cours du premier trimestre de 2020 ». (105)

Les requins capitalistes du soi-disant « secteur de la durabilité » se frottent les mains avec joie à la perspective de tout l’argent qu’ils ont à gagner grâce à la grande réinitialisation fasciste prétextée par Covid, dans laquelle l’État est instrumentalisé pour financer leur rapacité hypocrite.

Remarque Schwab et Malleret : « La clé pour attirer les capitaux privés vers de nouvelles sources de valeur économique positive pour la nature sera de déplacer les principaux leviers politiques et les incitations financières publiques dans le cadre d’une réinitialisation économique plus large ». (106)

« Un document d’orientation préparé par Systemiq en collaboration avec le Forum économique mondial estime que la construction d’une économie favorable à la nature pourrait représenter plus de 10 000 milliards de dollars par an d’ici à 2030… La réinitialisation de l’environnement ne doit pas être considérée comme un coût, mais plutôt comme un investissement qui générera une activité économique et des opportunités d’emploi ». (107)

Compte tenu de l’imbrication des crises climatique et de Covid énoncées par Schwab, nous pourrions supposer que le plan initial était de faire passer la réinitialisation de la nouvelle normalité sur le dos de la crise climatique.

Mais, manifestement, toute cette publicité pour Greta Thunberg et Extinction Rebellion (mouvement soutenu par les grandes entreprises) n’a pas suscité suffisamment de panique publique pour justifier de telles mesures.

Covid-19 sert parfaitement les objectifs de Schwab, car l’urgence immédiate qu’il présente permet d’accélérer et de précipiter l’ensemble du processus sans examen minutieux.

« Cette différence cruciale entre l’horizon temporel respectif d’une pandémie et celui du changement climatique et de la perte de la nature signifie qu’un risque de pandémie nécessite une action immédiate qui sera suivie d’un résultat rapide, tandis que le changement climatique et la perte de la nature nécessitent également une action immédiate, mais le résultat (ou “récompense future”, dans le jargon des économistes) ne suivra qu’avec un certain décalage ». (108)

Pour Schwab et ses amis, Covid-19 est le grand accélérateur de tout ce qu’ils veulent nous imposer depuis des années.

Comme lui et Malleret le disent : « Il est clair que la pandémie approfondit et accélère des tendances géopolitiques qui étaient déjà apparentes avant que la crise n’éclate ». (109)

« La pandémie marquera un tournant, en accélérant cette transition. Il a cristallisé la question et rendu impossible un retour au statu quo d’avant la pandémie ». (110)

Ils peuvent à peine cacher leur joie face à la direction que prend désormais la société :

« La pandémie accélérera encore plus l’innovation : elle catalyse les changements technologiques déjà en cours (comparable à l’effet d’exacerbation qu’elle a eu sur d’autres problèmes mondiaux et nationaux sous-jacents) et elle “suralimente” toute entreprise numérique ou la dimension numérique de toute entreprise ». (111)

« Avec la pandémie, la “transformation numérique” à laquelle tant d’analystes se réfèrent depuis des années, sans savoir exactement ce qu’elle voulait dire, a trouvé son catalyseur. Un effet majeur du confinement sera l’expansion et la progression du monde numérique de manière décisive et souvent permanente. »

« En avril 2020, plusieurs leaders technologiques ont observé à quelle vitesse et de quelle manière radicale les besoins créés par la crise sanitaire avaient précipité l’adoption d’un large éventail de technologies. En l’espace d’un mois à peine, il est apparu que de nombreuses entreprises, en termes d’adoption de la technologie, avaient progressé rapidement de plusieurs années ». (112)

Le destin sourit évidemment à Klaus Schwab, car cette crise de Covid-19 a heureusement réussi à faire avancer à peu près tous les aspects de l’agenda qu’il a promu au fil des décennies.

Ainsi, Malleret et lui rapportent avec satisfaction que « la pandémie accélérera l’adoption de l’automatisation sur le lieu de travail et l’introduction de plus de robots dans nos vies personnelles et professionnelles ». (113)

Les confinements à travers le monde ont, il va sans dire, fourni un grand coup de pouce financier aux entreprises proposant des achats en ligne.

Les auteurs racontent :

« Les consommateurs ont besoin de produits et s’ils ne peuvent pas acheter, ils auront inévitablement recours à les acheter en ligne. Au fur et à mesure que cette habitude s’installe, les personnes qui n’avaient jamais acheté en ligne auparavant seront à l’aise de le faire, tandis que les personnes qui étaient des acheteurs en ligne à temps partiel auparavant en deviendront plus dépendants. Cela a été mis en évidence lors des confinements. Aux États-Unis, Amazon et Walmart ont embauché au total 250 000 travailleurs pour répondre à l’augmentation de la demande et ont construit une infrastructure massive pour les commandes en ligne. Cette croissance accélérée du commerce électronique signifie que les géants du commerce en ligne sortiront probablement de la crise encore plus forts qu’ils ne l’étaient à l’époque pré-pandémique ». (114)

Ils ajoutent :

« Alors que de plus en plus de choses et de services nous sont apportés par nos mobiles et nos ordinateurs, les entreprises dans des secteurs aussi disparates que le commerce électronique, les opérations sans contact, le contenu numérique, les robots et les livraisons par drones (pour n’en citer que quelques-uns) prospéreront… Ce n’est pas par hasard que des entreprises comme Alibaba, Amazon, Netflix ou Zoom sont sorties “gagnants” des confinements ». (115)

En corollaire, on pourrait suggérer que « ce n’est pas par hasard » que les gouvernements qui ont été capturés et contrôlés par les grandes entreprises, grâce à des acteurs comme le WEF, ont imposé une « nouvelle réalité » dans laquelle les grandes entreprises sont les « gagnants »…

La bonne nouvelle inspirée de Covid ne s’arrête jamais pour tous les secteurs d’activité qui devraient bénéficier de la quatrième répression industrielle.

« La pandémie peut s’avérer être une aubaine pour l’éducation en ligne », constatent Schwab et Malleret. « En Asie, le passage à l’éducation en ligne a été particulièrement notable, avec une forte augmentation des inscriptions numériques des étudiants, une valorisation beaucoup plus élevée pour les entreprises d’enseignement en ligne et plus de capital disponible pour les start-ups “ed-tech”… À l’été 2020 , la direction de la tendance semble claire : le monde de l’éducation, comme pour tant d’autres industries, deviendra en partie virtuel ». (116)

Les sports en ligne ont également pris leur envol :

« Pendant un certain temps, la distanciation sociale peut contraindre la pratique de certains sports, ce qui profitera à son tour à l’expansion toujours plus puis puissante des e-sports. La technologie et le numérique ne sont jamais loin! ». (117)

Il y a des nouvelles similaires du secteur bancaire : « Les interactions bancaires en ligne sont passées à 90% pendant la crise, contre 10%, sans baisse de qualité et augmentation de la conformité ». (118)

Le passage à l’activité en ligne inspiré de Covid profite évidemment aux GAFAM, qui font d’énormes profits de la crise, comme les auteurs le disent :

« La valeur marchande combinée des principales entreprises technologiques a battu record après record pendant les confinements, remontant même au-dessus des niveaux avant le début de l’épidémie… il est peu probable que ce phénomène s’atténue de si tôt, bien au contraire ». (119)

Mais c’est aussi une bonne nouvelle pour toutes les entreprises impliquées, qui n’ont plus à payer des êtres humains pour travailler pour elles. L’automatisation consiste, comme toujours, à réduire les coûts et donc à augmenter les profits de l’élite capitaliste.

La culture fasciste de la Nouvelle Normalité offrira également des retombées lucratives à des secteurs d’activité particuliers, tels que l’industrie de l’emballage, expliquent Schwab et Malleret.

« La pandémie renforcera certainement notre attention sur l’hygiène. Une nouvelle obsession de la propreté entraînera notamment la création de nouvelles formes d’emballage. Nous serons encouragés à ne pas toucher aux produits que nous achetons. Les plaisirs simples comme sentir un melon ou presser un fruit seront désapprouvés et peuvent même devenir une chose du passé ». (120)

Les auteurs décrivent également ce qui ressemble beaucoup à un programme technocratique lié au profit derrière la « distanciation sociale » qui a été un élément clé de la « réinitialisation » Covid.

Ils écrivent :

« Sous une forme ou une autre, les mesures de distanciation sociale et physique risquent de persister après la disparition de la pandémie elle-même, justifiant la décision de nombreuses entreprises de différents secteurs d’accélérer l’automatisation. Après un certain temps, les préoccupations persistantes concernant le chômage technologique disparaîtront à mesure que les sociétés souligneront la nécessité de restructurer le lieu de travail de manière à minimiser les contacts humains étroits. En effet, les technologies d’automatisation sont particulièrement bien adaptées à un monde dans lequel les êtres humains ne peuvent pas être trop proches les uns des autres ou sont prêts à réduire leurs interactions. Notre peur persistante et peut-être durable d’être infectée par un virus (COVID-19 ou autre) accélérera ainsi la marche implacable de l’automatisation, en particulier dans les domaines les plus sensibles à l’automatisation ». (121)

Comme mentionné précédemment, Schwab a longtemps été frustré par toutes ces réglementations nuisibles qui empêchent les capitalistes de gagner autant d’argent qu’ils le souhaiteraient, en se concentrant sur des préoccupations économiquement non pertinentes telles que la sécurité et le bien-être des êtres humains.

Mais – hourra! – la crise Covid a fourni l’excuse parfaite pour éliminer de grands pans de ces vieux obstacles à la prospérité et à la croissance.

La santé est un domaine dans lequel les formalités administratives fastidieuses sont abandonnées. Pourquoi un stakeholder sensé imaginerait-il qu’une obligation particulière de soin et de diligence devrait être autorisée à empiéter sur la rentabilité de ce secteur d’activité particulier ?

Schwab et Malleret sont ravis de constater que la télémédecine « bénéficiera considérablement » de l’urgence Covid : « La nécessité de faire face à la pandémie par tous les moyens disponibles (plus, pendant l’épidémie, la nécessité de protéger les agents de santé en leur permettant de travailler à distance) a éliminé certains des obstacles réglementaires et législatifs liés à l’adoption de la télémédecine ». (122)

L’abandon des réglementations est un phénomène général sous le régime mondial de la New Normal, comme le signalent Schwab et Malleret :

« À ce jour, les gouvernements ont souvent ralenti le rythme de l’adoption des nouvelles technologies en réfléchissant longuement à ce à quoi le meilleur cadre réglementaire devrait ressembler, mais, comme le montre maintenant l’exemple de la télémédecine et de la livraison par drone, une accélération spectaculaire forcée par la nécessité est possible. Pendant les confinements, un assouplissement quasi-global des réglementations qui avait auparavant entravé les progrès dans les domaines où la technologie était disponible depuis des années s’est soudainement produit parce qu’il n’y avait pas de choix meilleur ou autre disponible. Ce qui était jusqu’à récemment impensable est soudainement devenu possible… De nouvelles réglementations resteront en place ». (123)

Ils ajoutent :

« L’impératif actuel de propulser, quoi qu’il arrive, “l’économie sans contact” et la volonté ultérieure des régulateurs de l’accélérer signifient que l’on est sans tabou ». (124)

« Sans tabou ». Ne vous y trompez pas : c’est le langage adopté par le capitalisme lorsqu’il abandonne sa prétention à la démocratie libérale et passe en mode complètement fasciste.

Il ressort clairement des travaux de Schwab et Malleret qu’une fusion fasciste de l’État et des entreprises, à l’avantage de ces derniers, sous-tend leur grande réinitialisation.

Des sommes d’argent phénoménales ont été transférées des fonds publics vers les poches bombées du 1% depuis le tout début de la crise Covid, comme ils le reconnaissent :

« En avril 2020, alors que la pandémie commençait à engloutir le monde, les gouvernements du globe avaient annoncé des programmes de relance s’élevant à plusieurs billions de dollars, comme si huit ou neuf plans Marshall avaient été mis en place presque simultanément ». (125)

Ils poursuivent : « Le COVID-19 a réécrit de nombreuses règles du jeu entre les secteurs public et privé. […] La plus grande intrusion bienveillante (ou non) des gouvernements dans la vie des entreprises et la conduite de leurs affaires dépendra du pays et de l’industrie, prenant donc de nombreuses formes différentes ». (126)

« Des mesures qui auraient semblé inconcevables avant la pandémie pourraient bien devenir la norme dans le monde entier alors que les gouvernements tentent d’empêcher la récession économique de se transformer en une dépression catastrophique. »

« De plus en plus, des appels seront lancés au gouvernement pour qu’il agisse en tant que “payeur de dernier recours” pour prévenir ou endiguer la vague de licenciements massifs et de destructions d’entreprises déclenchées par la pandémie. Tous ces changements modifient les règles du “jeu” de la politique économique et monétaire. » (127)

Schwab et son collègue se félicitent de la perspective que des pouvoirs étatiques accrus soient utilisés pour soutenir le profit des grandes entreprises.

Ils écrivent :

« L’une des grandes leçons des cinq derniers siècles en Europe et en Amérique est la suivante : les crises aiguës contribuent à renforcer le pouvoir de l’État. Cela a toujours été le cas et il n’y a aucune raison pour que ce soit différent avec la pandémie COVID-19 ». (128)

Et ils ajoutent :

« En regardant vers l’avenir, les gouvernements décideront très probablement, mais avec différents degrés d’intensité, qu’il est dans l’intérêt de la société de réécrire certaines des règles du jeu et d’accroître en permanence leur rôle ». (129)

L’idée de réécrire les règles du jeu rappelle encore une fois le langage fasciste, tout comme l’idée d’augmenter en permanence le rôle de l’État dans l’aide au secteur privé.

En effet, il vaut la peine de comparer la position de Schwab sur cette question avec celle du dictateur fasciste italien Benito Mussolini, qui a répondu à la crise économique en 1931 en lançant un organisme spécial d’urgence, L’Istituto mobiliare italiano, pour aider les entreprises.

Il a déclaré que c’était « un moyen pour conduire énergiquement l’économie italienne vers sa phase corporative, c’est-à-dire un système qui respecte fondamentalement la propriété et l’initiative privée, mais les lie étroitement à l’État, qui seul peut les protéger, les contrôler et les animer ». (130)

Les soupçons sur la nature fasciste de la grande réinitialisation de Schwab sont confirmés, bien sûr, par les mesures policières qui ont été déployées à travers le monde pour assurer le respect des mesures « d’urgence » de Covid.

La pure force brute qui ne se trouve jamais loin sous la surface du système capitaliste devient de plus en plus visible quand il entre dans la phase fasciste et cela est très en évidence dans le livre de Schwab et Malleret.

Le mot « force » est déployé à maintes reprises dans le contexte de Covid-19. Parfois, c’est dans un contexte commercial, comme avec les déclarations selon lesquelles « le COVID-19 a forcé toutes les banques à accélérer une transformation numérique qui est maintenant là pour durer » ou que « la micro-réinitialisation obligera chaque entreprise de chaque secteur à expérimenter de nouvelles manières de faire des affaires, de travailler et de fonctionner ». (131)

Mais parfois elle s’applique directement aux êtres humains, ou aux « consommateurs » comme Schwab et ses semblables préfèrent nous représenter.

« Pendant les confinements, de nombreux consommateurs auparavant réticents à s’appuyer trop lourdement sur les applications et services numériques ont été contraints de changer leurs habitudes presque du jour au lendemain : regarder des films en ligne au lieu d’aller au cinéma, se faire livrer des repas au lieu d’aller au restaurant, parler à des amis à distance au lieu de les rencontrer en chair et en os, parler à des collègues sur un écran au lieu de bavarder à la machine à café, faire de l’exercice en ligne au lieu d’aller au gymnase, etc. »

« Bon nombre des comportements technologiques que nous avons été forcés d’adopter pendant la détention deviendront plus naturels grâce à la familiarité. Au fur et à mesure que les distanciations sociales et physiques persistent, l’appui plutôt sur les plateformes numériques pour communiquer, travailler, demander conseil ou commander quelque chose va petit à petit gagner du terrain sur des habitudes autrefois ancrées ». (132)

Dans un système fasciste, les individus ne se voient pas offrir le choix de se conformer ou non à ses demandes, comme Schwab et Malleret le disent clairement à propos de ce que l’on appelle la recherche des contacts :

« Aucune application volontaire de recherche des contacts ne fonctionnera si les gens ne sont pas disposés à fournir leurs propres données personnelles à l’agence gouvernementale qui surveille le système; si un individu refuse de télécharger l’application (et donc de ne pas divulguer des informations sur une éventuelle infection, des mouvements et des contacts), tout le monde sera affecté ». (133)

Ceci, pensent-ils, est un autre grand avantage de la crise Covid par rapport à la crise environnementale qui aurait pu être utilisée pour imposer leur nouvelle norme :

« Alors que pour une pandémie, une majorité de citoyens aura tendance à être d’accord avec la nécessité d’imposer des mesures coercitives, ils résisteront aux politiques contraignantes en cas de risques environnementaux où les preuves peuvent être contestées ». (134)

Ces « mesures coercitives », qu’on nous impose, impliqueront bien entendu des niveaux inimaginables de surveillance fasciste de nos vies, en particulier dans notre rôle d’esclaves salariés.

Schwab et Malleret écrivent :

« Le mouvement de l’entreprise sera vers une plus grande surveillance; pour le meilleur ou pour le pire, les entreprises surveilleront et enregistreront parfois ce que font leurs effectifs. La tendance pourrait prendre différentes formes, de la mesure de la température corporelle avec des caméras thermiques à la surveillance via une application de la manière dont les employés respectent la distanciation sociale ». (135)

Des mesures coercitives d’un type ou d’un autre sont également susceptibles d’être utilisées pour forcer les gens à prendre les vaccins Covid en cours de préparation.

Schwab est profondément connecté à ce monde, allant jusqu’à tutoyer Bill Gates et ayant été décrit par Henry McKinnell, président et PDG de Pfizer Inc, comme « une personne vraiment dévouée à une cause vraiment noble » .

On ne s’étonne donc pas qu’il insiste, avec Malleret, sur le fait qu’ « un retour complet à la “normale” ne peut être envisagé avant qu’un vaccin ne soit disponible ». (136)

Il ajoute :

« Le prochain obstacle est le défi politique de vacciner suffisamment de personnes dans le monde (nous sommes collectivement aussi forts que le maillon le plus faible) avec un taux de conformité suffisamment élevé malgré la montée des anti-vaccins ». (137)

Les « anti-vaccins » rejoignent ainsi la liste des menaces pesant sur le projet de Schwab, aux côtés des manifestants anti-mondialisation et anticapitalistes, des Gilets Jaunes et de tous ceux qui sont engagés dans des « conflits de classe », « résistance sociale » et « réaction politique ».

La majorité de la population mondiale a déjà été exclue des processus décisionnels par le manque de démocratie que Schwab veut accentuer à travers sa domination corporative actionnaire, sa « gouvernance agile », son management totalitaire de l’existence humaine.

Mais comment envisage-t-il de faire face au « sombre scénario » des gens qui se soulèvent contre sa grande réinitialisation newnormaliste et sa quatrième révolution industrielle transhumaniste ?

Quel degré de « force » et de « mesures coercitives » serait-il prêt à accepter pour assurer l’aube de sa nouvelle ère technocratique ?

La question est effrayante, mais nous devons également garder à l’esprit l’exemple historique du régime du XXe siècle dans lequel Schwab est né.

La nouvelle normalité nazie d’Hitler était censée durer mille ans, mais s’est effondrée 988 ans avant l’objectif.

Ce n’est pas parce qu’Hitler a dit, avec toute la confiance du pouvoir, que son Reich durerait un millénaire, qu’il en était ainsi.

Ce n’est pas parce que Klaus Schwab et Thierry Malleret et leurs amis disent que nous entrons maintenant dans la quatrième révolution industrielle et que notre monde sera changé à jamais, qu’il en est ainsi.

Nous n’avons pas à accepter leur nouvelle norme. Nous n’avons pas à accepter leurs propos alarmistes. Nous n’avons pas à prendre leurs vaccins. Nous n’avons pas à les laisser nous implanter des smartphones ou à modifier notre ADN. Nous n’avons pas à marcher, muselés et soumis, directement dans leur enfer transhumaniste.

Nous pouvons dénoncer leurs mensonges ! Exposer leur agenda ! Refuser leur récit ! Rejeter leur idéologie toxique ! Résister à leur fascisme !

Klaus Schwab n’est pas un dieu, mais un être humain. Juste un homme âgé. Et ceux avec qui il travaille, l’élite capitaliste mondiale, sont peu nombreux. Leurs objectifs ne sont pas les objectifs de la grande majorité de l’humanité. Leur vision transhumaniste est répugnante pour presque tout le monde en dehors de leur petit cercle et ils n’ont pas le consentement pour la dictature technocratique qu’ils essaient de nous imposer.

C’est pourquoi, après tout, ils ont dû se donner tant de mal pour nous le forcer sous le faux drapeau de la lutte contre un virus. Ils ont compris que sans la justification « d’urgence », nous n’allions jamais accepter leur plan déformé.

Ils ont peur de notre pouvoir potentiel parce qu’ils savent que si nous nous soulevons, nous les vaincrons. Nous pouvons faire échouer leur projet avant même qu’il n’ait vraiment démarré.

Nous sommes le peuple, nous sommes les 99%, et ensemble, nous pouvons retirer notre liberté des mâchoires mortelles de la machine fasciste !

1. Klaus Schwab with Nicholas Davis, Shaping the Future of the Fourth Industrial Revolution : A Guide to Building a Better World (Genève : WEF, 2018), e-book.
2. Klaus Schwab, The Fourth Industrial Revolution (Genève : WEF, 2016), e-book.
3. Schwab, The Fourth Industrial Revolution.
4. Schwab, Shaping the Future of the Fourth Industrial Revolution.
5. Ibid.
6. Ibid.
7. Ibid.
8. Ibid.
9. Ibid.
10. Schwab, The Fourth Industrial Revolution.
11. Ibid.
12. Ibid.
13. Ibid.
14. Schwab, Shaping the Future of the Fourth Industrial Revolution.
15. Schwab, The Fourth Industrial Revolution.
16. Ibid.
17. Ibid.
18. Schwab, Shaping the Future of the Fourth Industrial Revolution.
19. Schwab, The Fourth Industrial Revolution.
20. Ibid.
21. Ibid.
22. Ibid.
23. Schwab, Shaping the Future of the Fourth Industrial Revolution.
24. Ibid.
25. Ibid.
26. Schwab, The Fourth Industrial Revolution.
27. Schwab, Shaping the Future of the Fourth Industrial Revolution.
28. Ibid.
29. Ibid.
30. Ibid.
31. Ibid.
32. Ibid.
33. Ibid.
34. Schwab, The Fourth Industrial Revolution.
35. Schwab, Shaping the Future of the Fourth Industrial Revolution.
36. Ibid.
37. Ibid.
38. Ibid.
39. Ibid.
40. Ibid.
41. Ibid.
42. Ibid.
43. Schwab, The Fourth Industrial Revolution.
44. Schwab, Shaping the Future of the Fourth Industrial Revolution.
45. Ibid.
46. Ibid.
47. Schwab, The Fourth Industrial Revolution.
48. Ibid.
49. Ibid.
50. Kevin Warwick, I, Cyborg (London : Century, 2002), p. 4. Lire aussi Paul Cudenec, Nature, Essence and Anarchy (Sussex : Winter Oak, 2016).
51. Schwab, The Fourth Industrial Revolution.
52. Ibid.
53. Schwab, Shaping the Future of the Fourth Industrial Revolution.
54. Ibid.
55. Ibid.
56. Klaus Schwab, Thierry Malleret, Covid-19 : The Great Reset (Genève : WEF, 2020), e-book. Edition 1.0.
57. Ibid.
58. Ibid.
59. Schwab, The Fourth Industrial Revolution.
60. Ibid.
61. Schwab, Shaping the Future of the Fourth Industrial Revolution.
62. Ibid.
63. Ibid.
64. Schwab, Malleret, Covid-19 : The Great Reset.
65. Ibid.
66. Schwab, The Fourth Industrial Revolution.
67. Schwab, Shaping the Future of the Fourth Industrial Revolution.
68. Ibid.
69. Ibid.
70. Ibid.
71. Ibid.
72. Schwab, Malleret, Covid-19 : The Great Reset.
73. Ibid.
74. Ibid.
75. Ibid.
76. Ibid.
77. Ibid.
78. Schwab, The Fourth Industrial Revolution.
79. Ibid.
80. Schwab, Shaping the Future of the Fourth Industrial Revolution.
81. Ibid.
82. Ibid.
83. Ibid.
84. Ibid.
85. Ibid.
86. Ibid.
87. Ibid.
88. Ibid.
89. Ibid.
90. Schwab, Malleret, Covid-19 : The Great Reset.
91. Ibid.
92. Ibid.
93. Ibid.
94. Ibid.
95. Ibid.
96. Ibid.
97. Ibid.
98. Ibid.
99. Ibid.
100. Schwab, The Fourth Industrial Revolution.
101. Ibid.
102. Schwab, Malleret, Covid-19 : The Great Reset.
103. Ibid.
104. Ibid.
105. Ibid.
108. Ibid.
107. Ibid.
108. Ibid.
109. Ibid.
110. Ibid.
111. Ibid.
112. Ibid.
113. Ibid.
114. Ibid.
115. Ibid.
116. Ibid.
117. Ibid.
118. Ibid.
119. Ibid.
120. Ibid.
121. Ibid.
122. Ibid.
123. Ibid.
124. Ibid.
125. Ibid.
126. Ibid.
127. Ibid.
128. Ibid.
129. Ibid.
130. Benito Mussolini, cit. Pierre Milza and Serge Berstein, Le fascisme italien 1919-1945 (Paris : Editions de Seuil, 1980), p. 246.
131. Schwab, Malleret, Covid-19 : The Great Reset.
132. Ibid.
133. Ibid.
134. Ibid.
135. Ibid.
136. Ibid.
137. Ibid.


[Voir aussi :

https://twitter.com/robinmonotti/status/1325552744623640576
  • Le cerveau du “Grand Reset” suggère de “scanner les esprits” pour évaluer les risques avant d’autoriser à voyager
  • Tucker Carlson : Les élites insistent sur les confinements du Covid pour inaugurer le “Grand Reset”
  • Le NYTimes déclare que le “Grand Reset” est une “théorie du complot” le même jour où le Forum économique mondial le célèbre
  • John Kerry déclare qu’un “Grand Reset” est nécessaire pour stopper la montée du populisme
  • Donc, c’est quoi le “Grand Reset” ?
  • Great reset : c’est pour bientôt !




Le Conseil de l’Ordre rétablit le délit d’opinion

[Source : FranceSoir]

Auteur :  Gérard Delépine

[Photo : Déclaration des droits de l’homme]

« Tout individu a droit à la liberté d’opinion et d’expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d’expression que ce soit. »

(ONU décembre 1948)

La plainte déposée contre le professeur Raoult rappelle une fois de plus que l’Ordre des médecins est pourvu de tribunaux d’exception qui ne devraient plus exister dans un pays démocratique. La justice doit être rendue en public, devant et au nom du peuple français par des juges professionnels, selon les lois communes et non pas en catimini par des médecins dont les liens professionnels, politiques et/ou d’intérêts divers brident la liberté de jugement ! J’ai déjà expliqué mon attaque par le conseil de l’ordre dans une précédente tribune dans des circonstances comparables.[1]

L’Ordre des médecins

Est un organisme privé chargé d’une mission de service public créé pour la première fois par Vichy pour exclure de la profession les médecins juifs. Il a ensuite demandé aux médecins de dénoncer aux autorités les blessés par balles (les résistants). Dissous à la libération pour collaboration active avec l’occupant, il a été recréé en 1945 pour veiller au respect, par les médecins, de la déontologie ainsi qu’à l’honneur et l’indépendance de la profession en lui interdisant d’empiéter sur les missions des syndicats.

L’adhésion à l’ordre est obligatoire ainsi que le paiement de la cotisation (335 € en 2019). Avec plus de 300 000 médecins inscrits, l’ordre dispose d’un budget annuel d’environ 85 M€. Son rôle est de veiller au respect des principes de moralité, probité, compétence et dévouement indispensables à l’exercice de la médecine. Il n’a aucune fonction scientifique et n’est guère représentatif des médecins en exercice. L’ordre compte en effet 3 311 conseillers ordinaux, mais moins d’un tiers sont des femmes (et seulement 9 % au CNOM) alors qu’elles représentent près de la moitié du corps médical et près de 60 % des médecins nouvellement inscrits à l’ordre. L’âge moyen des membres du Conseil national est de 68 ans contre 51 ans pour les médecins actifs. Le taux d’abstention aux scrutins ordinaux (75 %) est important et les cumuls de mandats fréquents.

De grosses casseroles qui devraient le rendre discret

Encore un organisme et des gestionnaires qui se croient intouchables. Les choses peuvent changer.

En décembre 2019, un rapport de la cour des comptes constatait avec amertume : « en dépit des contrôles de l’Inspection générale des affaires sociales (IGAS) en 2000, de la Cour des comptes en 2011 et de la mission d’inspection des juridictions administratives (MIJA) en 2013, la gestion de l’ordre reste caractérisée par des dérives, préoccupantes, tandis que des missions importantes qui justifient son existence sont peu ou mal exercées »

Des fonctions bénévoles parfois très généreusement indemnisées[2]

Les fonctions ordinales sont théoriquement bénévoles, mais l’esprit de bénévolat réputé animer les fonctions ordinales n’est pas toujours présent ; si certains conseillers perçoivent des indemnités modestes, d’autres au contraire et en particulier le président du CNOM et ses proches bénéficient d’indemnités confortables (près de 120 000 euros annuels), souvent cumulées avec des remboursements de frais, dont les justifications sont parfois incertaines, voire inexistantes.

Des comptes souvent incomplets et insincères

Les ressources de l’ordre sont tirées, pour l’essentiel, des cotisations dont s’acquittent les médecins. Chaque cotisation est ventilée entre Conseil départemental, Conseil régional et Conseil national.

Les ressources du Conseil national ont crû nettement plus vite que celles de l’ordre : + 40 % sur la période 2014- 2017, contre + 24 % pour l’ordre dans son ensemble. La comptabilité de plusieurs départements n’a pas été tenue pendant plusieurs années et l’une d’entre elles avait été détruite avant le passage de la Cour.

 Les cotisations des médecins font l’objet d’une comptabilisation irrégulière et incomplète, ce qui participe de l’insincérité des comptesLes écritures comptables sont souvent approximatives et peuvent être entachées d’erreurs, voire délibérément faussées comme la Cour a pu le relever parfois.

 Cette absence de contrôle, dans les départements comme au niveau national, a permis que soient tolérés de grands désordres comptables et de gestion, outre des achats coûteux effectués sans mise en concurrence, de fréquentes dépenses étrangères aux missions de l’ordre. 

 « L’Ordre se caractérise par une gestion peu rigoureuse et en partie opaque des fonds qui lui sont confiés par les médecins cotisants, alors même qu’il s’investit insuffisamment dans ses missions les plus essentielles ».

Un contrôle incomplet des contrats entre médecins et avec l’industrie

Le contrôle du respect par les médecins des règles déontologiques de la profession « qui est la raison d’être de l’ordre, n’est pas exercé de manière satisfaisante les conventions que les médecins concluent avec l’industrie pharmaceutique et qui doivent être obligatoirement transmises aux conseils départementaux de l’ordre ne sont pas examinées par ces derniers ».

« Elles ne sont pas non plus utilisées à des fins statistiques ou de contrôle, tandis que le cumul des montants perçus par un praticien au titre des conventions qu’il a conclues n’est pas calculé et donc jamais vérifié ».

 À titre illustratif, entre 2016 et 2018, 82 conventions ont été transmises à l’ordre pour des prestations assurées par le Pr X, chef de service à temps complet dans un CHU, pour un montant de 726 000 €, tandis qu’un pneumologue a participé à onze congrès internationaux, invité par des sociétés spécialisées dans des dispositifs médicaux respiratoires. Ces exemples montrent combien l’absence de vision globale des avantages reçus par un praticien est problématique pour apprécier les risques de perte d’indépendance encourus par les médecins.

Un manque de rigueur dans le traitement des plaintes et une justice disciplinaire marquée par des dysfonctionnements

« Les conditions d’indépendance et d’impartialité des juridictions ordinales ne sont qu’imparfaitement réunies » : une hétérogénéité de traitement des litiges suivant les conseils départementaux, le manque de rigueur dans la gestion des conflits d’intérêts des médecins chargés de juger leurs pairs et les atteintes à l’impartialité témoignent des limites de l’activité juridictionnelle de l’ordre.

Quelques recommandations 2019 de la cour des comptes 

« Limiter à deux le nombre de mandats successifs au sein d’une même instance (réitérée). Vérifier les déclarations d’intérêt des élus ordinaux et les publier sur les sites internet des conseils de l’ordre (CNOM). Revoir le règlement intérieur de l’ordre pour rendre obligatoire le dépaysement de l’examen des contrats d’un élu ordinal y compris avec l’industrie (CNOM) ».

Les dérives du CNOM sont devenues évidentes lors de la crise du Covid19

Dans la crise du Covid19, au lieu de défendre la liberté de prescription et l’éthique résumées dans le serment d’Hippocrate, le Conseil de l’Ordre s’est comporté en mercenaire du pouvoir et des Big Pharma.

Il n’a pas protesté lors de la publication du décret Rivotril organisant l’euthanasie de nos aïeux suspects de Covid s’opposant ainsi ouvertement à la loi Leonetti qui a rejeté l’euthanasie dans une xième discussion à l’assemblée, à la loi Kouchner et son consentement éclairé.

Il n’a rien dit lorsque le ministère a dicté aux médecins « l’ordonnance » en cas de Covid19 (Doliprane), alors que le Conseil de l’Ordre aurait dû défendre la liberté du médecin dans l’exercice de son art, principe d’indépendance, base de la déontologie médicale et du serment d’Hippocrate.

Il s’est tu lorsque le ministre a interdit l’usage de l’hydroxychloroquine sur une toxicité alléguée frauduleusement dans un article du Lancet célèbre par ses inspirateurs, actrice porno etc., puis l’azithromycine, antibiotique à visée pulmonaire utilisée depuis des années chez les vieillards des EHPAD, alors que le choix des traitements fait partie des prérogatives exclusives des médecins.

L’ordre n’a pas poursuivi les médecins qui se sont exprimés et se répandent encore partout dans les médias, sans mentionner leurs liens d’intérêts avec les entreprises du médicament, violant ainsi la loi transparence santé et le code de la santé publique. C’est pourtant une mission prioritaire que lui a assignée la loi ! Les médecins des plateaux télé devraient le remercier.

Pire, il a poursuivi les médecins qui ont eu le courage de traiter leurs malades efficacement et ceux qui ont contredit les mensonges du gouvernement, rétablissant ainsi le délit d’opinion condamné par la déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789[3] dans ses articles 10 et 11, 10.

« Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l’ordre public établi par la Loi. Art. 11. La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’Homme : tout citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, » et réitéré par celle de l’ONU en décembre 1948 dans son article 19 : 

« tout individu a droit à la liberté d’opinion et d’expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d’expression que ce soit » n’ont plus osé prescrire au patient qui consulte « le meilleur traitement en fonction des données actuelles de la science »[4].

Certains ont craqué, démissionné comme cette collègue du centre de la France, mais trop ont opté pour la soumission, malgré les évidences de l’absence de toxicité de la chloroquine en vente libre depuis 70 ans.

Et le président de l’Ordre, Patrick Bouet s’est battu contre la réouverture des écoles[5] pourtant nécessaire aux enfants, alors que toute la littérature internationale et les enquêtes de l’Inserm, de l’institut Pasteur et d’Activ, association des pédiatres pro-vaccins montraient que l’enfant ne contamine personne. Et ce n’est pas le rôle de l’Ordre et encore moins de son président dont ce n’est pas la compétence !

L’infâme plainte contre les médecins qui résistent

La récente plainte contre les professeur Raoult et le professeur Perronne, et quelques autres, a été portée, non pas par des malades qui se seraient plaints de leurs traitements, bien au contraire, mais par un Conseil de l’Ordre National, grand défenseur de la Pensée Unique.

Une société subventionnée par Big pharma dont certains membres reçoivent des honoraires de l’industrie pharmaceutique a également porté plainte à Marseille contre le professeur Raoult. Les français auront découvert ce qui existe depuis au moins 40 ans, l’ordre ne défend pas les malades, mais bien l’ORDRE ETABLI.

Les accusations portées contre le professeur Raoult sont très semblables à celles qui furent portées contre moi il y a 40 ans. Il ne fait pas bon être honnête et pire, novateur en France, surtout si vous risquez de porter préjudice aux intérêts financiers de grandes entreprises mondialisées.

La réputation internationale de longue date du Pr Raoult, la qualité de son équipe qui donne vie à l’IHU qu’il a créé, ne peuvent que rendre jaloux, aigris et pitoyables certains de nos confrères qui, pour envahir les plateaux télé, n’ont jamais rien inventé et n’ont peut-être dû leur titre de professeur qu’à leurs qualités de porte-valise. Le relevé de leurs publications tend à le faire craindre.

Par cette plainte et d’autres comme celle portée contre le Professeur Perronne qui scandalise ses patients et collaborateurs, et qui ont la faveur des journaux soumis, le Conseil de l’Ordre a renoué avec les crimes de sa naissance, lorsque ses premières mesures ont été d’interdire aux médecins juifs d’exercer, puis de demander aux médecins de dénoncer aux autorités les blessés par balle (les Résistants) !

Soutenez le professeur Raoult dans cette épreuve ignoble par tous les moyens en votre possession, soutenez le professeur Perronne et plus globalement tous les médecins poursuivis, par mail et lettres au Conseil de l’Ordre, rendez-vous avec les représentants locaux de cet Ordre indigne qui ne protège pas les malades, mais bien les intérêts financiers de Big Pharma et affidés du Conseil scientifique, et ne remplit pas sa mission de poursuivre les médecins qui ne déclarent pas leurs liens d’intérêt avec les entreprises du médicament lorsqu’ils s’expriment en public.

Que ce procès inique devienne celui du Conseil de l’Ordre

 Qu’il rappelle à tous ses origines fascistes et la nécessité de supprimer cette juridiction d’exception qui n’a pas sa place dans un système démocratique et brime les novateurs et bien d’autres collègues qui tentent tout simplement de respecter le serment d’Hippocrate plus que l’ordre établi.

Le président Mitterrand avait promis dans son programme de le supprimer en 1981… 40 ans d’attente !


[Notes]

[1] Plainte contre le Pr Raoult : moi aussi j’ai eu affaire au Conseil de l’Ordre… – Riposte Laïque (ripostelaique.com)

[2] Les faits rapportés dans ce chapitre sont détaillés dans « L’ORDRE DES MÉDECINS » Rapport public thématique de la cour des comptes Décembre 2019

[3] https://www.legifrance.gouv.fr/contenu/menu/droit-national-en-vigueur/constitution/declaration-des-droits-de-l-homme-et-du-citoyen-de-1789

[4] Selon l’arrêt Mercier de 1936

[5] Le Conseil de l’Ordre a tort : il faut rouvrir les écoles au plus vite ! – Riposte Laïque (ripostelaique.com) [6] Plainte contre le Pr Raoult : moi aussi j’ai eu affaire au Conseil de l’Ordre… – Riposte Laïque (ripostelaique.com)

Auteur(s): Gérard Delépine pour FranceSoir




La police en déconfiture ? Alexandre Langlois et Noam Anouar répondent

[Source : Thinkerview]




Noël ne nous a pas abandonnés

[Source et auteur : Patrick Bernard]

Selon la sagesse védique du Bhagavat-dharma, la religion éternelle, la naissance n’est pas une création. La naissance est la ré-apparition d’un principe spirituel, vital et immortel, qui se réincarne de vie en vie dans de nouveaux corps physiques. Le culte académique de l’endoctrinement matérialiste nous a conditionnés à « croire » que ce sont les forces de la matière qui influencent les puissances de la conscience, mais cette croyance n’a aucun fondement scientifique. Les nouveaux physiciens observent et enseignent au contraire que les puissances de la conscience ne peuvent plus être ignorées. Que ce soit au niveau microcosmique ou macrocosmique, ce sont ces puissances de conscience qui déterminent les comportements de la matière. Dès que nous nous rappelons pourquoi le retour de la conscience universelle est crucial pour la guérison du monde d’aujourd’hui, un changement se produit dans notre vie intérieure et extérieure. Pour les personnes en cheminement vers l’éveil de la conscience humaine, la célébration de Noël n’est ni une fête sociale ni un rituel religieux ; c’est avant tout une expérience d’éveil, un événement de la vie intérieure, une réappropriation des puissances de la conscience.

Le solstice d’hiver correspond à un moment unique dans le cycle de l’année. Lorsque le soleil passe par le point cardinal situé entre le 21 et le 25 décembre, il se produit dans le ciel de vastes courants énergétiques et les personnes sensibles aux influences cosmiques peuvent ressentir de grandes ouvertures intérieures.

Les textes anciens enseignent que le déclenchement de ces énergies est dirigé par une pensée supérieure, une sorte d’intelligence galactique qui porte le nom d’archange. Même s’ils ne croient pas aux archanges par manque de connaissances ésotériques, les astrophysiciens contemporains ne peuvent s’empêcher d’observer que l’univers ne fonctionne pas comme on le croyait autrefois. Ceux qui étudient le mouvement des étoiles nous assurent que le cosmos se comporte comme une pensée vivante et non comme un mécanisme inerte. Tout se passe comme si l’univers fonctionnait comme un gigantesque organisme conscient.

Durant la période spécifique du solstice d’hiver, cette pensée archangélique prend le nom symbolique de l’archange Galadriel, ou Gabriel. Pour les transcendantalistes, les archanges représentent la personnification d’intelligences cosmiques qui ont pour mission de prendre en charge certains grands phénomènes transformationnels de la nature. Le nom Gabriel signifie « Dieu est ma force ». Pour les musulmans, Gabriel (Jibril en langue islamique) est l’esprit de la vérité qui a dicté le Coran à Mahomet. Pour les juifs, Gabriel-Archange détruit les cités perverties. Pour les chrétiens, Gabriel est l’ange de l’Annonciation.

Les forces qui sont dirigées vers la Terre durant le solstice d’hiver ont la propriété de matérialiser nos intentions et de condenser la matière. On pourrait dire que ces énergies aident à cristalliser notre environnement selon la manière dont nous concevons l’existence. C’est pourquoi il est important de ne pas succomber à l’illusion de la peur car la peur attire encore plus de situations anxiogènes. De nos jours, le monde est dominé par toute une série de fausses informations médiatiques dont le but inavoué est de garder l’être humain dans l’angoisse pour que quelques prétendues élites puissent imposer le contrôle total des populations. Redécouvrir la réalité mystique de Noël pourra susciter en nous beaucoup d’espoir et saura nous affranchir de la peur en libérant une puissante énergie, une énergie de l’ordre de l’amour. Si l’illusion de la peur devient de jour en jour plus sombre et plus autodestructrice, la connaissance de l’amour énergétique saura nous guérir de cette terrible souffrance émotionnelle.

Pour les mystiques, Noël correspond à la renaissance de l’amour sous une de ses formes les plus développées. Cet aspect particulier de l’amour se manifeste comme la naissance du Christ dans la conscience des hommes. Le mot Christ vient de l’ancien grec Christos qui est la traduction de l’araméen messia. Le messie est celui qui reçoit sur son front l’huile consacrée. Cette huile est le symbole de la grâce divine et quelle que soit notre position ou notre condition, nous sommes tous appelés à bénéficier de cette grâce. L’amour christique n’est pas une faiblesse ; c’est une solution pratique, une puissance qui est susceptible de devenir la réponse quotidienne aux difficultés auxquelles nous sommes aujourd’hui confrontés. Lorsque se réveille cette force en nous et que nous décidons de l’appliquer, elle devient le baume qui allège toutes nos souffrances psychiques. Par le phénomène de la résonance quantique, nos douleurs physiques s’en trouvent aussi grandement soulagées.

Noël c’est la naissance du Christ. Nous devons faire la différence entre le Christianisme et le catholicisme. Le Christianisme universel est basé sur l’enseignement thérapeutique et philosophique de Joshua Ben Joseph, (mieux connu sous le nom de Jésus-Christ) et n’a plus grand-chose à voir avec la secte catholique romaine du Vatican. Le catholicisme institutionnalisé est une croyance d’État qui a été fondée par l’empereur Constantin (270-337), un Romain adorateur de Lucifer. Notons que le grand observatoire astronomique du Vatican se nomme Lucifer. Ce nom est formé de « lux » (lumière) et de « ferre » (porter). Lucifer est donc un porteur de lumière, mais cette lumière n’est pas nécessairement Christique, elle est avant tout luciférienne, c’est-à-dire séparée des lois de l’Éternel et est à l’origine des cultes satanistes au sein du Vatican.

L’aspect chronologique ou historique de l’apparition de Jésus sur terre n’est pas ce qu’il y a de plus important. C’est surtout la profondeur et la beauté exceptionnelle du message des Évangiles qui compte le plus. Il se pourrait même qu’il y ait autant de Christs que de vagues sur l’océan. À différentes époques et sur différents continents, des Christs apparaissent de nombreuses fois sur la terre. Ils se manifestent pour rétablir les principes du bonheur éternel. Le Verbe se fait chair. Les Christs sont des serviteurs de la Conscience Suprême, mis en pouvoir par les puissances d’En-Haut afin de remplir des missions spécifiques. Ils s’incarnent selon diverses circonstances, dans des endroits choisis par eux, au sein de sociétés choisies par eux et selon les nécessités des hommes et des siècles. Ils se manifestent également sur d’autres planètes dans notre univers mais aussi dans d’autres systèmes planétaires et d’autres dimensions. Que nous possédions ou non les outils psychologiques nécessaires pour intégrer ces réalités, peu importe. Le plus important est de réaliser que la célébration de Noël est avant tout un épisode privé, invisible, une histoire cachée dans les arcanes de notre être profond. La naissance d’un Christ est un fait qui peut se produire dans chaque être humain. Les grands courants d’énergies qui circulent dans l’espace et le ciel durant le solstice d’hiver nous sont régulièrement envoyés par l’intelligence des êtres de lumière archangélique dans le but de nous aider à faire re-naître les qualités divines du Christ en nous, dans la lumière obscure de notre crèche intérieure.

La première des choses à faire serait sans doute de ne pas rejeter Marie, une expansion de la nature féminine divine. Dans la symbolique de la crèche, Marie représente la douceur de l’âme et la transparence du cœur ; Marie est la personnification de la réceptivité de l’éternel principe féminin. Le principe masculin est représenté par Joseph, le père adoptif de Jésus, qui symbolise l’intellect. Dans sa grande sagesse, Joseph ne se révolte pas lorsque Marie lui apprend qu’elle attend un enfant dont il n’est pas le père. Pour que la naissance du principe christique se fasse, l’intellect doit s’incliner devant le cœur. L’intellect doit comprendre que quelque chose de plus grand que lui le dépasse ; il est appelé à accueillir le fait qu’une énergie nouvelle, inconcevable, est en train de passer à l’action et que cette force a touché de sa grâce l’âme de Marie. Ce qui se passe sur la terre aujourd’hui est une tragédie parce que l’intellect matérialiste cherche par tous les moyens à anéantir la présence de l’âme spirituelle. Toutes les personnes qui font du journalisme d’enquête et investissent du temps dans leurs propres recherches savent que la première fonction des vaccins est de nous couper des énergies de l’univers pour nous rendre dépendants d’un ordre mondial technocratique. C’est une épouvantable réduction de l’individualité humaine. Si Joseph répudie Marie, les qualités de l’enfant christique ne pourront pas réapparaître au cœur de l’humanité et les conditions de vie sur terre deviendront particulièrement hostiles, voire irrespirables.

Répudier la présence de l’âme spirituelle revient à rejeter plus de 50 % de l’être humain. Sans la bonté et sans le côté affectif de l’âme, l’homme devient aussi frigide qu’un robot et commence à se comporter avec la cruauté d’un reptile. C’est précisément ce que les gouvernements actuels tentent de faire en contrôlant les populations par des tyrannies sanitaires antiscientifiques, fictives et purement politiques. La célébration de Noël nous offre la chance de comprendre que Joseph et Marie sont des symboles prophétiques de l’évolution de notre conscience humaine. L’intellect doit se mettre au service de l’amour, sinon l’humanité sera vaincue par les forces du mal.

Le monde moderne souffre de la maladie de l’asymbolie : l’éducation matérialiste ne nous a pas appris à lire les symboles qui témoignent éternellement des grandes vérités universelles. Ces vérités se rencontrent pourtant dans toutes les traditions. Elles nous attendent patiemment au sein de toutes les religions. La lumière du Bouddha doit naître dans l’âme du bouddhiste, sinon toute la science de Gautama devient stérile. La paix d’Allah doit naître dans l’esprit du musulman sinon les surates coraniques ne servent qu’à des fins terroristes. Krishna doit venir danser de joie dans la conscience du Vaïsnava, sinon le message de la Bhagavad-Gita ne pourra pas être réalisé. La sagesse de Yahvé doit être pratiquée dans la vie quotidienne du juif, sinon la Thora n’est qu’un amas de vieux parchemins inutiles. Les religieux n’attirent pas à eux ce qu’ils veulent. Ils attirent à eux ce qu’ils sont. Il n’y a jamais eu de réels conflits entre les religions. Il n’y a jamais de réelles rivalités ou de vrais désaccords entre les personnes ; il y a plutôt un fatras de concepts erronés qui se développent dans le mental des gens. Au lieu de vouloir à tout prix changer les autres, ou d’essayer de convertir qui que ce soit, ou de modifier quoi que ce soit de l’extérieur, il est préférable de faire les transformations en nous-mêmes.

La voie du mystique est une voie d’accueil, un chemin de soumission. L’être éveillé se place « en-dessous de sa mission de vie », c’est-à-dire qu’il se soumet au fait de se mettre dans un état de contemplation et d’adoration. Il accepte les circonstances que lui envoie la conscience de l’espace car il sait que tout ce qui lui arrive n’est que la réaction de ses propres actions passées. Il comprend que ce qui lui arrive de bien comme de mal est nécessaire pour son évolution afin qu’il reçoive le germe de la toute-puissance de l’amour-dévotion. La période de Noël nous invite à nous pencher sur les grandes énigmes de notre incarnation, sur les secrets de notre présence sur terre. C’est un chemin qui peut paraître long car une fois que nous apprenons à décoder le langage des symboles qui nous entourent, nous avons encore à faire descendre cette compréhension dans les dimensions du sentiment. Il nous faudra tôt ou tard ne plus limiter la conception des choses divines à l’intellect. Pour devenir actif, l’accueil du Grand Mystère doit un jour ou l’autre être transféré et ressenti au niveau du anahata-chakra, le vortex du cœur. Et du cœur, cette « science au-delà de toutes les sciences » (selon l’expression de Jean de la Croix) doit ensuite remonter jusqu’à la volonté du libre-arbitre et se manifester directement dans notre vie quotidienne, dans le plan physique et social. L’amour divin apportera ainsi la plénitude de la vie au sein même de la civilisation. Cela vaut la joie de travailler toute une vie, et même durant plusieurs vies, pour engendrer les qualités du germe divin en nous et faire éclore les fleurs de l’âme. Rappelons qu’une religion qui n’est pas scientifique n’est que de l’idolâtrie, alors qu’une science sans philosophie n’est qu’une spéculation vide de sens.

Que nous placions notre foi dans les versets de la Bible, de la Bhagavad-Gita, du Coran, de la Thora ou d’autres révélations écrites, peu importe. L’important est de se rappeler que tous les merveilleux récits contenus dans les textes sacrés doivent toujours être adaptés, corrigés et rénovés selon les circonstances dans lesquelles nous vivons. Sans être transposés comme des évènements de notre vie intérieure, ces textes perdent leur sens premier. Il y aura toujours des « Hérode », des dirigeants démoniaques, pour nous empêcher de voir que des quatre coins du monde une nouvelle lumière est sur le point de voir le jour. De nos jours, « Hérode » prend l’aspect d’une campagne prétendument médicale voulant imposer un vaccin qui aura la pernicieuse propriété définitive d’affecter le génome humain (ARN-ADN). Sous couvert de démocratie, ce crime contre l’humanité tente de « breveter » l’être humain pour le rendre esclave d’un nouvel ordre marxiste-léniniste où tout appartiendra à l’État, même nos enfants. Mais soyez sans crainte, tous les « Hérode » de l’histoire humaine sans exception finissent toujours en poussière et, à court ou à long terme, leurs sinistres projets sont finalement annulés par les vagues du temps.

Le vrai Noël des sages ne nous a pas oubliés et ne nous oubliera jamais. Une étoile brille au firmament de l’humanité parce que Dieu a créé la vie à son image. Cette étoile est un pentagramme dont les cinq branches correspondent aux qualités qui facilitent la naissance de la vie heureuse et de l’existence divine : la bonté, la justice, l’amour, la sagesse et la vérité. Et cette étoile brille au-dessus de la crèche. Et que découvrons-nous dans la simplicité de la crèche? L’enfant divin ne naît pas dans l’opulence ou dans l’accumulation artificielle de richesses matérielles ; il naît sur la paille. L’enfant divin ne se manifeste pas dans un temple de marbre ou à l’intérieur d’un palais aux murs couverts d’or. Son royaume n’est pas situé dans les dimensions d’un monde factice, sophistiqué, mais plutôt dans la conscience d’une vie simple et de hautes pensées. Cette simplicité n’exclut pourtant pas les forces de la personnalité ou celles de la sensualité. Ces forces ne sont pas anéanties ; au contraire elles sont mises à contribution. C’est pourquoi nous plaçons dans nos crèches l’âne et le bœuf car ces deux symboles n’ont pas été chassés de l’étable. Ces animaux veillent sur le nouveau-né et le réchauffent de leur souffle. Dans l’Antiquité, le bœuf symbolisait le principe de la génération, le géniteur, la fécondité, la fertilité, la sensualité. Et l’âne représentait la personnalité qui cherche constamment à avoir raison, l’égo têtu comme une mule, obstiné, entêté, mais tenace et persévérant. Parlant de son identification au corps matériel, François d’Assise disait que son « frère-âne » était un bon serviteur. La sensualité et la personnalité peuvent ainsi être au service de la naissance christique au lieu d’être bafouées par un renoncement artificiel. La transmutation de ces deux forces naturelles est mise au service du Christ intérieur.

Finalement, Noël ne nous a pas abandonnés. La célébration est bien présente parmi nous et elle continuera de l’être quelle que soit la planète sur laquelle nous reprendrons naissance. Au moins par la conscience nous avons le pouvoir d’influencer le monde. À travers l’activation des champs informationnels de la conscience, il est possible d’agir positivement sur les circonstances actuelles. Cette possibilité est une potentialité quantique. Elle est toute-puissante lorsqu’elle est motivée par l’amour inconditionnel, humain et divin. La fête de Noël nous apporte la régénération de notre pouvoir de transformation. La lumière sera régénérée, la liberté sera retrouvée, la paix reviendra sur la terre et les gens retrouveront le bonheur de vivre et le privilège d’évoluer en spiritualité. Dieu n’a pas abandonné l’humanité. Par l’intermédiaire des êtres de lumière qui inspirent les hommes, le Principe Divin nous donne encore la chance de renaître dans la joie en produisant de grands afflux d’énergies positives pour guérir la terre ainsi que tous les peuples qu’elle maintient en vie. Le grand réveil est en nous. Lucifer a déjà perdu les élections. La lumière et l’amour seront toujours vainqueurs. Mes chers frères et sœurs, je vous souhaite un divin Joyeux Noël.




30 experts de la santé désormais interdits sur YouTube et Facebook nous informent sur le vaccin anti-Covid-19

[Source : Mondialisation.ca via Sott.net]

Voir la vidéo ci-dessous pour prendre connaissance d’importants témoignages de médecins censurés par Youtube et Facebook. Les opinions d’éminents scientifiques qui remettent en question le confinement, le masque facial ou la distanciation sociale sont « prises en compte » par Google :

« YouTube n’autorise pas les contenus qui diffusent des informations médicales erronées contredisant les informations médicales de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) ou des autorités sanitaires locales sur le COVID-19, notamment sur les méthodes de prévention, de traitement ou de diagnostic du COVID-19, et les moyens de transmission du COVID-19. »

(c’est nous qui soulignons)

Ils appellent cela la « vérification des faits ». De même, Twitter a confirmé qu’il « supprimera tous les messages qui semblent indiquer qu’il y a des « effets négatifs ou des effets suite à la vaccination… » Twitter « supprimera tous les messages » qui « évoquent une conspiration délibérée » ou « avancent des récits nuisibles, faux ou trompeurs » sur les vaccins.

30 experts de la santé dénoncent ce « vaccin » de croque-mort (odysee.com)



Dictature : la terrible loi française créant le Passeport Sanitaire !

[Source : FLORIAN PHILIPPOT]

PÉTITION anti Passeport Vert :
https://les-patriotes.fr/petition-non-au-passeport-sanitaire/

LE PROJET DE LOI :
https://www.assemblee-nationale.fr/dyn/15/textes/l15b3714_projet-loi




Ces codes qui régissent nos vies

[Source de la liste des codes : équipe juridique de Rémy Daillet-Wiedemann]

Pour ceux qui s’imaginent encore être libres, alors que les lois et règlements régissent nos vies depuis la naissance (avec notamment le certificat du même nom) jusqu’à notre mort (avec en particulier le certificat de décès), voici une liste (partielle ?) des codes en vigueur en France, sachant qu’il existe l’équivalent dans de nombreux pays occidentaux :

  • Code de l’éducation
  • Code de l’environnement
  • Code de l’énergie
  • Code des communes de la Nouvelle-Calédonie
  • Code de la consommation
  • Code du domaine de l’État et des collectivités publiques applicable à la collectivité territoriale de Mayotte
  • Code des douanes de Mayotte
  • Code de la légion d’honneur, de la Médaille militaire et de l’ordre national du Mérite
  • Code du sport
  • Code du tourisme
  • Code de commerce
  • Code des communes
  • Code des assurances
  • Code du cinéma et de l’image animée
  • Code de l’action sociale et des familles
  • Code général des impôts
  • Code général des impôts, annexe 1
  • Code général des impôts, annexe 2
  • Code général des impôts, annexe 3
  • Code général des impôts, annexe 4
  • Code électoral
  • Code de procédure civile
  • Code de procédure pénale
  • Code des procédures civiles d’exécution
  • Code de la santé publique
  • Code de la sécurité intérieure
  • Code de la sécurité sociale
  • Code du service national
  • Code civil
  • Code du travail
  • Code de justice administrative
  • Code de justice militaire (nouveau)
  • Code de la famille et de l’aide sociale
  • Code de la justice pénale des mineurs
  • Code de l’artisanat
  • Code du travail applicable à Mayotte
  • Code pénal
  • Code de déontologie des architectes
  • Code de la commande publique
  • Code de la construction et de l’habitation
  • Code de la défense
  • Code de la mutualité
  • Code de la propriété intellectuelle
  • Code de la recherche
  • Code de la route
  • Code de la voirie routière
  • Code de l’aviation civile
  • Code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile
  • Code de l’expropriation pour cause d’utilité publique
  • Code de l’organisation judiciaire
  • Code de l’urbanisme
  • Code des douanes
  • Code des instruments monétaires et des médailles
  • Code des juridictions financières
  • Code des pensions civiles et militaires de retraite
  • Code des pensions de retraite des marins français du commerce, de pêche ou de plaisance
  • Code des pensions militaires d’invalidité et des victimes de guerre
  • Code des ports maritimes
  • Code des postes et des communications électroniques
  • Code des relations entre le public et l’administration
  • Code des transports
  • Code disciplinaire et pénal de la marine marchande
  • Code du domaine de l’État
  • Code du domaine public fluvial et de la navigation intérieure
  • Code du patrimoine
  • Code du travail maritime
  • Code forestier (nouveau)
  • Code général de la propriété des personnes publiques
  • Code général des collectivités territoriales
  • Code minier
  • Code minier (nouveau)
  • Code monétaire et financier
  • Code rural (ancien)
  • Code rural et de la pêche maritime
  • Livre des procédures fiscales

Voir aussi :




Le Professeur Fourtillan est maintenant libre

[Source : Jasper Mader]




La révolution sociétale par la nutrition. Pourquoi les restaurateurs traditionnels doivent disparaître.

[Source et auteur : Liliane Held-Khawam]

Le World Economic Forum lie la santé &bien-être au vieillissement, au développement durable , aux services de soins, à la santé globale, mais aussi à la fameuse 4ème révolution (le tout-connecté et monitoré en temps réel) et à l’avenir de l’alimentation.

Fondue, raclette, choucroute, et autre charcuterie pourraient bien passer à la trappe dans le cadre du voyage vers le Nouveau Monde.

L’alimentation, ses lieux de production, ainsi que ses lieux de consommation,  pourraient bien devenir une pierre angulaire de la Santé globale de la Nouvelle Société qui sera mise en place ces prochains mois/prochaines années. Ainsi l’acharnement contre les acteurs traditionnels trouvent une explication rationnelle.

https://lilianeheldkhawam.com/2020/08/02/notre-sante-livree-aux-ingenieurs/
https://www.myrecipes.com/extracrispy/what-to-eat-for-breakfast-if-you-want-to-live-forever

La longévité par une alimentation ciblée

La longévité appartient à la logique de l’élite émergente. Nous avons vu diverses personnalités en vue – Ray Kurzweil et Luc Ferry- la célébrer.

https://lilianeheldkhawam.com/2020/10/03/la-longevite-au-coeur-du-transhumanisme-2-videos-pour-le-week-end/

Telle que prônée aujourd’huila longévité ne consiste pas en une simple augmentation de la durée de la vie. Il s’agit de vivre longtemps (idéalement éternellement) en très bonne santé. Afin de la réaliser, certains experts invitent la science et la technologie pour atteindre cet objectif très ambitieux.

La longévité fait appel à de multiples facteurs pour combattre le vieillissement. La nutrition y tient un rôle central aux côtés de la science et la technologie.

Dans une conférence, Astrid Stuckelberger présente aux étudiants de l’Ecole hôtelière de Lausanne comment la technologie peut intervenir au quotidien pour modifier de manière déterminante les habitudes alimentaires, cibler les besoins alimentaires, et faire de la nutrition un outil au service de la santé, et donc de la longévité. Evidemment, dans ce contexte, la liberté alimentaire ne fait plus partie du menu.

Astrid donne un aperçu de la science et de la technologie qui contribuent à faire de grands progrès vers une longévité heureuse et saine, ainsi que sur les opportunités futures pour les entreprises de l’alimentation, de la nutrition et de l’hôtellerie. «Militante universitaire», la Dre Astrid Stuckelberger est une spécialiste du vieillissement de renommée internationale. Maître de conférences et chercheuse à l’École de santé publique de l’Université de Genève, Astrid possède une expertise éclectique et multidisciplinaire – de la biologie à la psychologie et à la santé publique – qu’elle a appliqué au cours de la dernière décennie à se concentrer sur le développement de la longévité. révolution, médecine anti-âge et innovation. Elle a publié plusieurs livres et plus de 100 articles scientifiques, documents de politique générale, rapports gouvernementaux et de l’ONU. Parmi les postes internationaux d’Astrid figurent le président du Réseau international de Genève sur le vieillissement et représentant permanent de l’Association internationale de gérontologie et gériatrie. TEDx

Les investissements de Bill Gates pour modifier la production alimentaire

Bill Gates est le chef d’orchestre de la santé du Nouveau Monde. Vous le connaissez pour sa promotion des vaccins. Mais son mandat semble aller bien au-delà puisque c’est un fervent révolutionnaire de l’alimentation. Il prône une approche qui souhaite mettre un terme à l’agriculture traditionnelle pour imposer une alimentation de substitution sortie des laboratoires/usines qu’il finance.

Important à découvrir https://www.livekindly.co/how-bill-gates-making-world-vegan/

On substitue les protéines animales dans des laboratoires et usines par des composants « végétaux ». Toutes ces productions sont labellisées et appartiennent à la microélite de la haute finance. https://www.gatesnotes.com/about-bill-gates/future-of-food

Les 2 vidéos ci-dessous ont été publiées par Bill Gates dans le cadre d’une thématique sur le Futur of food (facteur en bleu ci-dessus). Nous comprenons bien que le paradigme alimentaire doit changer dans le cadre du Big reset.

Fabriquer des oeufs à partir de plantes. Les technoscientifiques de Bill Gates ont la réponse.
Remplacer les protéines animales par des substituts végétales

Agriculteurs et restaurateurs traditionnels doivent mourir

Côté agriculteurs, ils ont déjà dû renoncer à leur exploitation sous un fardeau intenable constitué de normes, d’obligatoires, de pénalités, de fiscalité, etc. Le nombre effrayant de suicides, les faillites, ou les ventes des patrimoines à des financiers ont permis de faire place nette et irréversible au profit du bétonnage.

https://lilianeheldkhawam.com/2018/03/23/agriculture-le-harcelement-de-nos-paysans-profite-a-la-mafia-lhk/
https://lilianeheldkhawam.com/2018/11/09/delocaliser-lagriculture-la-commission-europeenne-est-pour-lhk/

En plus de la juteuse opération financière, la microélite va pouvoir vendre ses produits industriels de substitution à qui elle veut, quand elle le veut, et au prix que elle seule fixe (puisque nous avons vu que le marché n’existait plus).

La question des agriculteurs traditionnels réglée, sous la bannière de motifs fallacieux (pets de vache polluants) contestés en son temps par des chercheurs de l’Ecole Polytechnique de Zurich, il est temps de s’occuper des restaurateurs, commerces d’alimentation, maraîchers, etc. Ces gens doivent fermer boutique pour laisser la place à une alimentation « saine », « durable », et « ciblée ».

Ainsi, vous comprenez pourquoi il faut boucler les restaurants et casser les habitudes alimentaires traditionnelles. Foie gras et autres dindes farcies ne devraient plus avoir leur place sur les tables de la Nouvelle Société.

LHK




Reiner Fuellmich : avocats et médecins contre l’arnaque du COVID-19!

[Source : Jeanne Traduction via Planetes360]




Médias français : que devient l’objectivité ?

[Source : Observatoire du mensonge]

[NdNM : On peut facilement constater les mêmes travers pour les médias canadiens et états-uniens, au moins.]

La majorité des journalistes français ne sont plus là pour vous informer mais pour vous forcer à penser comme eux.

Médias français : que devient l’objectivité ?

Par Hervé Azoulay

« La philosophie nous enseigne à douter de ce qui nous paraît évident. La propagande, au contraire, nous enseigne à accepter pour évident ce dont il serait raisonnable de douter. »

Aldous Huxley

Les élections américaines ont donné un nouveau visage aux médias français et il n’est pas réjouissant. Après avoir oublié leur rôle d’observateurs impartiaux, après avoir passé leur temps à démolir Trump par tous les moyens, après avoir soigneusement dissimulé les scandales liés à Biden et à son fils, ignoré les fraudes électorales, voici les princes de la désinformation devant leurs responsabilités. Quelle sera la prochaine étape ? Alors les médias avez-vous oublié les bases du journalisme ? Est-ce l’idée que nous nous faisons des médias subventionnés par nos impôts ? Je ne suis pas un fan inconditionnel du Président Trump, mais il mérite d’être  défendu car il est accusé injustement et interdit d’information par tous les médias. Mais aussi dérangeantes que soient sa personnalité et son caractère, ce n’est pas une excuse légitime pour les journalistes de penser qu’ils ont un devoir civique de s’assurer qu’il n’obtienne pas un second mandat. Vous ne pouvez pas avoir un pays libre sans une presse libre, mais vous ne pouvez pas non plus avoir un pays libre sans une presse équitable surtout si elle prend parti et pense qu’elle a l’obligation de se débarrasser d’un président qu’elle n’aime pas. La majorité des journalistes français ne sont plus là pour vous informer mais pour vous forcer à penser comme eux. Heureusement qu’il existe encore quelques journalistes de talent pour relever la médiocrité de certains qui ont oublié les principes de l’objectivité.

Danger pour la démocratie

La nouvelle classe dominante mondiale, les GAFA (Google, Amazon, Facebook et Apple) et les groupes financiers associés, concentrent entre quelques mains des fortunes telles que la planète n’en avait jamais connues. Cela devient une barbarie technologique autoritaire plutôt qu’un âge d’or d’épanouissement de l’humanité grâce aux progrès des sciences et des techniques. Les GAFA disposent de plateformes numériques à très lourds investissements financiers et bien calibrées pour gérer des milliards d’individus. Ces entreprises deviennent des nœuds incontournables sur le contrôle et la maîtrise de l’information et font peser une menace sur les citoyens, leurs objectifs étant de servir leurs propres intérêts financiers ainsi que ceux de leurs amis sans penser un seul instant à l’intérêt collectif ! Il faudra très rapidement diluer leur pouvoir médiatique par des cessions d’activités. Quant aux médias, ils ne sont pas populaires ces derniers temps. Critiqués, bousculés, violentés, ils sont la cible des gilets jaunes, notamment. On leur reproche leur partialité, leur soumission aux pouvoirs politiques et économiques. Le doute s’est immiscé depuis longtemps et il est le fruit des nombreux mensonges et manipulations dont les citoyens ont été l’objet depuis la fin des années 80. Qu’on se rappelle le nuage de Tchernobyl opportunément stoppé à la frontière (1986) et déjà tous ceux qui critiquaient cette absurdité étaient des conspirationnistes pendant que les médias mentaient impunément.

À ces précédents malencontreux s’est ajoutée la suspicion causée par la concentration progressive des médias entre les mains de quelques-uns et par une proximité suspecte entre politiques et journalistes. Si les politiques cooptent les journalistes, c’est bien que ces derniers leur ont rendu service. Un soupçon de renvoi d’ascenseur qui ne sert pas l’image de la profession journalistique, avec pour résultat des hiérarchies bancales, destinées surtout à favoriser le fameux audimat. Ce qui a aussi multiplié les erreurs, liées au désir d’aller toujours plus vite, comme le faux décès de Martin Bouygues ou l’arrestation de Dupont de Ligonnès relayé par l’AFP, avant d’avoir vérifié l’information. Une suspicion grandissante s’installe à l’égard des médias et des journalistes et surtout un repli d’une partie de la population vers des sources alternatives d’information. Quand les citoyens ne croient plus l’information de leurs médias ni celle émanant d’organismes publics (Insee, Pôle emploi, pôle santé…), c’est le début du doute généralisé et potentiellement du chaos. Comment en sommes-nous arrivés à cette situation ? Il suffit de regarder la formation des journalistes pour se poser quelques questions. L’Étudiant de mai 2018 écrivait que le profil des étudiants de l’ESJ Lille, l’école de journalisme la plus cotée de France, est bien celle des premiers de la classe. La proximité apparente du monde politique et de l’élite journalistique est renforcée par le fait qu’ils sont issus des mêmes écoles. Deux tiers des reçus détiennent un M1 ou un M2 et 73 % ont obtenu la mention bien ou très bien au bac et viennent en majorité de Science-Po. Ils ont souvent lu les mêmes livres ou bâti leurs opinions sur les mêmes références. Quelle similitude avec l’ENA et on peut s’en inquiéter quand on sait les dégâts causés à la France par cette école qui excelle dans la langue de bois et la pensée unique !

Aides aux médias : Il est temps de remettre tout à plat

La Cour des comptes a estimé dans son rapport de février 2018, que le montant total des aides aux médias est de 1,8 milliards d’euros. Si l’on inclut dans les dépenses de soutien aux médias la contribution de l’État au budget de l’audiovisuel public, ainsi que la contribution à celui de l’Agence France Presse, c’est plus de 4 milliards supplémentaires qu’il convient de prendre en compte.

Au total, près de 6 milliards d’euros d’argent public sont donc investis chaque année dans les médias en France.

L’efficacité des aides n’est pas démontrée dans la mesure où elles ne sont pas accompagnées d’exigences particulières des pouvoirs publics à l’égard des bénéficiaires, ni d’un contrôle très poussé sur leur utilisation. Ce sont des aides opaques, injustes et inefficaces qui produisent par contre une forme de dépendance à l’égard des pouvoirs publics qui n’est pas souhaitable dans une démocratie. En plus elles alimentent les comptes de grands groupes industriels et de milliardaires qui sont devenus propriétaires de médias qui peuvent être soupçonnés de les utiliser dans un objectif d’optimisation fiscale.

Une véritable liberté de la presse s’impose par la suppression des subventions publiques (c’est le cas en Suisse et en Grande Bretagne) et par une indépendance totale en matière éditoriale et financière. Le secteur de la presse n’est en rien différent des autres secteurs économiques et il doit être soumis à l’exigence de rentabilité, seul indicateur qui permet de mesurer l’adéquation du service aux besoins et aux désirs des consommateurs de médias. Supprimer également l’abattement fiscal forfaitaire dont bénéficient les journalistes sur les salaires car il contribue à alimenter les doutes de l’opinion sur l’indépendance des journalistes à l’égard du pouvoir politique, ainsi que les missions de l’AFP sur l’actualité internationale dont l’objectivité est loin d’être démontrée. Et quand l’AFP se trompe (cela arrive souvent), une majorité de la presse nationale diffuse l’erreur.

C’est un mauvais signal pour la démocratie et il est grand temps que le professionnalisme journalistique devienne l’emblème de ce qui réconciliera les médias avec l’ensemble des Français.

Hervé AZOULAY

Hervé AZOULAY : Ingénieur du Conservatoire National des Arts et Métiers, a été dirigeant dans de grands groupes internationaux (dont INTEL et SCHNEIDER ELECTRIC),  co-fondateur de plusieurs entreprises innovantes, Business Angels, fondateur d’un des premiers réseau de Business Angels en France, Président d’un fonds d’investissement, Administrateur d’entreprises, Membre du Conseil de Surveillance, Président de sociétés et fondateur de plusieurs associations, intervenant dans de grandes écoles (dont Sciences Po et HEC),  à l’université en France et à l’étranger (dont à Genève et à l’université de Renmin en Chine), auteur de nombreux ouvrages (dont un en Chinois « Les réseaux pour conquérir le monde » Ed. du Peuple Pékin) et de nombreuses Tribunes dans la Presse. Il est actuellement Président de la société ATHES Finance et Participations

Copyright obligatoire en cas de citation ou de transmission de cet article, vous pouvez le copier :
Hervé AZOULAY pour Observatoire du MENSONGE




L’empire mondial de la santé de Bill Gates promet toujours plus d’empire et moins de santé

[Source : Entelekheia via Mondialisation.ca]

Ceci est la première partie d’une série.
Dans cette première partie, nous apprenons comment la Fondation Bill & Melinda Gates travaille à étendre l’influence de l’industrie pharmaceutique occidentale auprès de l’OMS, qu’elle contrôle, et des gouvernements du monde.
Dans la deuxième partie, nous verrons comment la Fondation Bill & Melinda Gates écoule dans les pays pauvres des traitements et des vaccins non approuvés dans les pays développés parce que dangereux, parfois avec des résultats désastreux. Nous verrons aussi que l’annonce de Trump selon laquelle les USA se « retirent » de l’OMS n’est rien d’autre que de la communication à destination de ses électeurs : en fait, les USA continuent de régner sur l’OMS à travers la Fondation Gates et l’agence fédérale américaine USAID.
Dans la troisième partie, nous verrons que la Fondation Gates travaille à vendre non seulement les traitements et vaccins de l’industrie pharmaceutique, mais aussi des semences OGM, sur lesquelles elle travaille en partenariat avec Monsanto.
Dans la dernière partie, nous apprendrons comment la Fondation Gates tente de faire tomber les garde-fous étatiques qui interdisent à l’industrie pharmaceutique occidentale de mettre des produits potentiellement dangereux sur le marché. Nous verrons aussi que l’administration Trump marche main dans la main avec Bill Gates.

Par Jeremy Loffredo and Michele Greenstein
Paru sur The Grayzone sous le titre Why the Bill Gates global health empire promises more empire and less public health


Derrière un voile de relations publiques menées par les médias, la Fondation Gates a servi de véhicule au capital occidental tout en exploitant les pays du Sud comme laboratoire humain. La pandémie de coronavirus va probablement intensifier ce programme inquiétant.

L‘annonce par le président Donald Trump, ce juillet, du retrait des États-Unis de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a lancé un processus qui aura un impact considérable sur l’avenir de la politique de santé publique mondiale – et sur la fortune de l’un des personnages les plus riches du monde.

L’abandon de l’OMS par les États-Unis signifie que le deuxième contributeur financier de l’organisation, la Fondation Bill & Melinda Gates, va bientôt devenir son premier donateur, ce qui donnera à l’empire international de cette ONG une influence sans précédent sur l’une des plus importantes organisations multilatérales du monde.

Bill Gates a acquis un simili-statut de héros pendant la pandémie. Le Washington Post l’a qualifié de « champion des solutions fondées sur la science », tandis que le New York Times l’a récemment salué comme « l’homme le plus intéressant du monde ». Gates est également la vedette d’une série de documentaires à succès de Netflix, « Pandémie », sortie quelques semaines avant que le coronavirus ne frappe les États-Unis, et produite par une correspondante du New York Times, Sheri Fink, qui avait travaillé auparavant dans trois organisations financées par Gates (Pro Publica, la New America Foundation et l’International Medical Corps).

Le tsunami d’éloges des médias grand public à Gates à l’ère du Covid-19 a repoussé l’examen minutieux du milliardaire et de ses machinations à l’extrême droite de l‘échiquier politique, où il peut être rejeté par les gens de gauche comme autant de divagations complotistes des Trumpistes et des charlatans de Q-Anon.

Mais au-delà de la manne que représente Gates pour les firmes de relations publiques, ce qui se passe devrait susciter des inquiétudes : encore faudrait-il savoir si les plans de sa fondation pour résoudre la pandémie profiteront au public mondial autant qu’ils étendent et consolident son pouvoir sur les institutions internationales.

La Fondation Gates a déjà privatisé l’organisme international chargé de créer la politique de santé, le transformant en véhicule de domination des entreprises privées. Elle a facilité le déversement de produits toxiques sur les populations du Sud, et a même utilisé les pauvres du monde comme cobayes pour des expériences sur les médicaments.

L’influence de la Fondation Gates sur la politique de santé publique est pratiquement fondée sur le fait de s’assurer que les règles de sécurité et autres fonctions de régulation gouvernementales soient suffisamment affaiblies pour être contournés. Elle agit donc contre l’indépendance des États-nations et comme véhicule pour le capital occidental.

« A cause de la Fondation Gates, j’ai vu la souveraineté de gouvernement après gouvernement chuter », a déclaré le Dr Vandana Shiva, chercheur et fondateur de la Fondation de recherche pour la science, la technologie et l’écologie, basée en Inde, au journal Grayzone.

S’agit-il de sauver le monde ?

La Fondation Bill & Melinda Gates est la plus grande fondation privée sur Terre, avec plus de 51 milliards de dollars d’actifs à la fin 2019. Bill Gates affirme que sa fondation consacre la majorité de ses ressources à « réduire les décès dus aux maladies infectieuses », et grâce à cette philanthropie, il semble s’être acheté un nom en tant qu’expert en maladies infectieuses.

Les réseaux de médias grand public ont déroulé le tapis rouge pour Gates alors qu’il conseillait le monde sur la manière de contrôler l’épidémie de Covid-19. Au mois d’avril, alors que le virus touchait durement les États-Unis, il a été accueilli par CNNCNBCFoxPBSla BBCCBSMSNBCThe Daily Show et The Ellen Show. Sur la BBC, Gates s’est décrit comme un « expert en santé », malgré son absence de diplôme universitaire, que ce soit en médecine ou dans tout autre domaine.

Les apparitions médiatiques du milliardaire sont filmées sous un seul et unique angle censément indéniable : Si les dirigeants mondiaux écoutaient Gates, le monde serait mieux équipé pour lutter contre la pandémie. Comme l’a demandé le magazine de mode Vogue, « Pourquoi Bill Gates ne dirige-t-il pas le groupe de travail sur le coronavirus ?

Alors, à quoi ressemble la réponse au COVID dirigée par Gates ?

La solution ultime

Selon Bill Gates, la création et la distribution d’un vaccin du Covid-19 à tous les habitants de la Terre est « la solution ultime » à l’épidémie. Le PDG de la Fondation Gates, Mark Suzman, s’est fait l’écho de ces sentiments en proclamant qu’ « un vaccin efficace doit être mis à la disposition de 7 milliards de personnes ».

Sur CNN en avril, l’épouse de Bill Gates et co-directrice de sa fondation, Melinda Gates, a déploré être « tenue éveillée la nuit » par son inquiétude pour les populations vulnérables en Afrique et leur manque de préparation face à ce virus. En juin, elle a déclaré à Time Magazine qu’aux États-Unis, les Noirs devraient être les premiers à se faire vacciner.

Apporter un vaccin salvateur aux populations noires vulnérables d’Afrique et des États-Unis, puis à tous les habitants du monde, semble noble, et Bill Gates joint certainement le geste à la parole. En mars, il a démissionné de son poste au conseil d’administration de Microsoft et paraît « consacrer maintenant la majeure partie de son temps à la pandémie ».

La Fondation Gates, le « plus grand bailleur de fonds du monde pour les vaccins », a déjà attribué directement plus de 300 millions de dollars à la réponse mondiale au coronavirus. Elle a notamment soutenu les essais de vaccins réalisés par des sociétés comme Inovio Pharmaceuticals, AstraZeneca et Moderna Inc, qui sont tous décrits comme des pionniers dans la course au développement d’un vaccin contre le Covid-19.

La fondation a également cofondé et finance la Coalition for Epidemic Preparedness (CEPI), qui a investi jusqu’à 480 millions de dollars dans « un large éventail de candidats au vaccin et de plates-formes technologiques ».

Malgré tout, il y a lieu d’être sceptique lorsqu’on examine la réalité de l’effort mondial de vaccination dirigé par Gates.

Conflits d’intérêts

En tant que deuxième personne la plus riche de la planète, Bill Gates n’a aucune raison d’avoir besoin de plus d’argent. C’est une réponse courante aux affirmations selon lesquelles la philanthropie de Gates n’est pas motivée uniquement par sa bonté innée. Mais malgré ces fréquentes descriptions de Gates « donnant » sa fortune, sa valeur nette a en fait doublé au cours des deux dernières décennies.

Dans le même temps, des preuves solides suggèrent que la Fondation Gates fonctionne comme un cheval de Troie pour les firmes occidentales, qui n’ont bien sûr pas d’autre objectif que l’augmentation de leurs profits.

Prenons l’exemple de la porte tournante entre la Fondation Gates et Big Pharma.

Penny Heaton, ancienne directrice du développement des vaccins à la Fondation et actuelle PDG de l’Institut de recherche médicale Bill & Melinda Gates, est issue des grands noms de la pharmacie que sont Merck et Novartis.

Le président pour la santé mondiale de la Fondation, Trevor Mundel, a occupé des postes de direction chez Novartis et Pfizer. Son prédécesseur, Tachi Yamada, avait été auparavant cadre supérieur chez GlaxoSmithKline (GSK).

Kate James a travaillé chez GSK pendant près de 10 ans, puis est devenue directrice de la communication de la Fondation. Les exemples sont légion.

De plus, la Fondation Gates investit directement dans ces entreprises.

Depuis peu après sa création, la fondation a pris des participations dans plusieurs sociétés pharmaceutiques. Une enquête récente de The Nation a révélé que la Fondation Gates détient actuellement des actions et des obligations de sociétés pharmaceutiques comme Merck, GSK, Eli Lilly, Pfizer, Novartis et Sanofi.

Le site web de la Fondation déclare même franchement qu’elle a pour mission de rechercher des « opportunités mutuellement profitables » avec les fabricants de vaccins.

Surligné en jaune : « En outre, nous recherchons des modèles plus efficaces de collaboration avec les principaux fabricants de vaccins afin de mieux identifier et mettre en œuvre les opportunités mutuellement profitables. »

Gates s’achète l’Organisation mondiale de la santé

L’OMS s’appuie sur deux sources de revenus. L’une sous forme de contributions obligatoires, ou de financements obligatoires des États membres des Nations unies, qui sont évalués en fonction de la population et du revenu de chaque pays. La seconde est constituée de contributions volontaires, qui peuvent être affectées à des causes spécifiques.

Les contributions volontaires affectées à telle ou telle cause représentent plus de 80 % du budget actuel de l’OMS. En d’autres termes, la plupart des fonds de l’OMS sont assortis de conditions.

Comme l’a déclaré à Grayzone le Dr David Legge, chercheur émérite en santé publique à l’École de santé publique de l’Université La Trobe de Melbourne, « les contributions obligatoires des États-nations ne couvrent en réalité que des coûts administratifs. Elles ne couvrent aucun des coûts des projets, ce qui signifie que tout le financement des projets dépend de donateurs. [Et] pratiquement tout l’argent des donateurs est totalement affecté à des projets spécifiques que les donateurs veulent financer ».

Grâce à ces contributions volontaires, l’OMS a reçu plus de 70 millions de dollars de l’industrie pharmaceutique en 2018 (la dernière année pour laquelle des données complètes sont disponibles). Entre-temps, la Fondation Gates a fourni à Big Pharma le véhicule parfait pour influencer l’OMS.

Rien qu’en 2018, la Fondation a donné 237,8 millions de dollars à l’OMS, ce qui en fait le deuxième plus gros contributeur après les États-Unis.

La Fondation finance également l’OMS indirectement par le biais de l’Alliance mondiale pour les vaccins et la vaccination (GAVI), un « partenariat public-privé » qui facilite la vente en gros de vaccins aux pays pauvres. La GAVI est le deuxième plus grand bailleur de fonds non étatique de l’OMS (après la Fondation Gates), et a donné 158,5 millions de dollars à l’OMS en 2018.

À la fin des années 1990, Bill Gates a parrainé des réunions qui ont conduit à la création de la GAVI, en la dotant de 750 millions de dollars de capital d’amorçage. À ce jour, la Fondation Gates a donné à la GAVI plus de 4,1 milliards de dollars, ce qui représente près de 20 % des fonds de la GAVI. Elle occupe également un siège permanent au sein du conseil d’administration de la GAVI.

La GAVI elle-même révèle que la Fondation Gates « joue un rôle à la fois technique et financier dans [ses] efforts pour façonner les marchés des vaccins ».

Citant l’exemple de la GAVI, le groupe militant Global Health Watch (Surveillance de la Santé mondiale) a expliqué que « d’autres acteurs de la santé mondiale rendent des comptes à la Fondation Gates, mais pas l’inverse ».

Si l’on additionne les contributions de la Fondation et de la GAVI à l’OMS, elles sont supérieures aux contributions du gouvernement américain, ce qui faisait de la Fondation Gates le principal parrain non officiel de l’OMS avant même la récente décision de l’administration Trump de se retirer de l’Organisation.

Pour la sociologue Allison Katz, qui a travaillé pendant 18 ans au siège de l’OMS, l’OMS « est devenue une victime de la mondialisation néolibérale ». En 2007, Allison Katz a écrit une lettre ouverte à la directrice générale de l’OMS de l’époque, Margaret Chan, dans laquelle elle critiquait les organismes publics qui « mendient auprès du secteur privé [et] auprès des fondations de célèbres « philanthropes » aux programmes variés, issus de l’industrie ».

Il est certain que la relation financière étroite de l’OMS avec une organisation privée ne pose problème que si elle repose sur des dons assortis de conditions. Et il semble que ce soit exactement ce qui se passe.

Comme la plupart des contributions de la Fondation Gates à l’OMS sont affectées à tel ou tel programme, l’OMS ne décide pas de la manière dont ces fonds sont dépensés – c’est la Fondation qui décide. Par exemple, le programme de l’OMS qui reçoit le plus d’argent est son programme d’éradication de la polio, parce que la Fondation Gates affecte la plupart de ses contributions à la polio.

De plus, l’ampleur des contributions financières de la fondation a fait de Bill Gates un dirigeant non officiel – bien que non élu – de l’Organisation. C’est pourquoi l’Assemblée mondiale de la santé, qui fixe l’ordre du jour de l’OMS, a adopté en 2012 un « Plan mondial pour les vaccins » dont le coauteur n’est autre que la Fondation Gates.

Selon le Dr David Legge, chercheur émérite à l’École de santé publique de l’Université La Trobe à Melbourne, les « dons » financiers de la Fondation Gates sont en fait un mécanisme de définition des programmes. Legge a déclaré à Grayzone que « ses contributions massives faussent totalement le type de priorités budgétaires que l’Assemblée mondiale de la santé souhaiterait voir ».

Selon Foreign Affairs, « peu d’initiatives politiques ou de normes établies par l’OMS sont annoncées avant d’avoir été officieusement vérifiées par le personnel de la Fondation Gates ». Ou, comme d’autres sources l’ont dit à Politico en 2017, « les priorités de Gates sont devenues celles de l’OMS ».

Dans un entretien avec Global Health Watch, un responsable de la politique de santé d’une grande ONG l’a dit dans ces termes : « Les gens à l’OMS semblent être devenus fous. C’est « oui monsieur », « oui monsieur », pour Gates sur tous les sujets ».

En 2007, le chef du programme de lutte contre le paludisme de l’OMS, le Dr Arata Kochi, avait mis en garde contre la domination financière de la Fondation Gates, arguant que son argent pourrait avoir « des conséquences étendues et largement imprévues ». Sept ans plus tard, Margaret Chan, alors directrice générale de l’organisation, a fait remarquer que le budget de l’OMS étant fortement affecté à des programmes divers, il est « déterminé par [ce qu’elle appelle] les intérêts des donateurs ».

Lorsque Tedros Adhanom Ghebreyesus est devenu directeur général de l’OMS en 2017, l’influence de Gates a été la cible de nouvelles critiques.

Tedros était auparavant membre du conseil d’administration de deux organisations fondées par Gates, auxquelles il a fourni des fonds de démarrage et qu’il continue de financer à ce jour : la GAVI et le Global Fund, dont Tedros était président du conseil d’administration.

Aujourd’hui, Tedros, le premier directeur général de l’OMS qui ne soit pas médecin, se retrouve à poster des tweets élogieux envers les éditoriaux de Bill Gates.



(Tweet : Grand éditorial de @BillGates sur la réponse au #COVID19. Je le remercie pour son soutien à l’appel de @WHO (l’OMS)
à la solidarité mondiale, à investir dans de nouveaux outils avant qu’il soit trop tard et à garantir un accès équitable.)

Un autre mécanisme que la Fondation Gates utilise pour influencer l’OMS est le Groupe stratégique consultatif d’experts (SAGE), le principal groupe consultatif de l’OMS pour les vaccins. Le SAGE est un conseil de 15 personnes légalement tenu de divulguer tout conflit d’intérêt éventuel.

Lors d’une récente réunion virtuelle, la moitié des membres du conseil ont cité leur connexion avec la Fondation Gates comme sources de conflits d’intérêts possibles.

L’influence de la Fondation dans l’arène internationale de la santé va bien au-delà de l’OMS. Une analyse de 23 partenariats mondiaux pour la santé réalisée en 2017 a révélé que sept d’entre eux dépendaient entièrement du financement de la Fondation Gates. Neuf autres ont cité la Fondation comme principal donateur.

Comme l’a fait remarquer l’ONG britannique Global Justice Now, « l’influence de la Fondation est si omniprésente que de nombreux acteurs du développement international qui, dans d’autres circonstances, critiqueraient la politique et les pratiques de la Fondation, sont incapables de s’exprimer de manière indépendante en raison de son financement et de son parrainage ».

« La Banque mondiale et le FMI ressemblent à des nains devant la Fondation Gates, en termes de pouvoir et d’influence », a fait remarquer le Dr Vandana Shiva à Grayzone.

Le formatage des médias

La Fondation Gates a également utilisé sa richesse pour influencer la couverture médiatique des politiques de santé mondiale – et peut-être pour étouffer les critiques envers ses activités les plus douteuses.

La fondation a fait don de millions à des grands médias, dont NPR, PBS, ABC, la BBC, Al Jazeera, le Daily Telegraph, le Financial Times, Univision et le Guardian. En fait, toute la section « Développement mondial » du Guardian a été rendue possible grâce à un partenariat avec la Fondation Gates.

La fondation a également investi des millions dans la formation de journalistes et dans la recherche de moyens efficaces pour élaborer des récits médiatiques laudateurs. Selon le Seattle Times, « les experts formés dans le cadre des programmes financés par la Fondation Gates rédigent des articles qui paraissent dans des médias allant du New York Times au Huffington Post, tandis que les portails numériques brouillent la frontière entre le journalisme et la propagande ».

En 2008, le responsable de la communication de PBS NewsHour, Rob Flynn, a expliqué qu’ « il n’y a pas grand-chose que vous pourriez aborder en matière de santé mondiale, de nos jours, qui n’aurait pas une sorte de tentacule de Gates ». C’était à peu près à l’époque où la Fondation a donné 3,5 millions de dollars à NewsHour pour établir une unité de production spécialisée dans le reportage sur les questions importantes de santé mondiale.

Mickey Huff, le président de la Media Freedom Foundation (Fondation pour la liberté des médias), a déclaré à Grayzone que la Fondation Gates exerce une influence typique des fondations qui travaillent par l’intermédiaire de sociétés de relations publiques, de subventions et de dotations de professeurs. « En bref, » a déclaré Huff, « Edward Bernays serait fier des succès de ce type de propagande. » [*]

Il n’est donc pas étonnant que la couverture médiatique de la fondation soit si positive dans les médias grand public, ou que ses activités les plus louches dans les pays du Sud soient si méconnues.

Jeremy Loffredo

Michele Greenstein

Paru sur The Grayzone sous le titre Why the Bill Gates global health empire promises more empire and less public health

Traduction Corinne Autey-Roussel pour Entelekheia
Photo Gerd Altmann / Pixabay

[*] Note de la traduction : Pour en savoir plus sur Edward Bernays, le « père des relations publiques » et la manipulation de l’opinion publique dans les démocraties occidentales actuelles, voir le documentaire « Propaganda – La fabrique du consentement » (Production Arte). Ou, pour ceux qui préfèrent l’écrit, voir « Une Brève histoire de la propagande ».

La source originale de cet article est The Gray Zone
Copyright © Jeremy Loffredo et Michele GreensteinThe Gray Zone, 2020


[Voir aussi :




L’étau du tout-numérique se resserre, luttons contre la 5G

[Source : Reporterre via Les moutons enragés]

[Par :] Collectif de défense des vieux objets non connectés

«Ce n’est pas uniquement à la 5G que nous nous opposons, mais à tout un projet de société qui ne cesse de provoquer la dévastation du vivant», écrivent les auteurs de cette tribune, qui appellent à ne pas laisser se dérouler les procès contre les saboteurs d’antennes-relais «dans l’indifférence».

Ce jeudi 9 juillet deux hommes seront jugés par le tribunal correctionnel de Lons-le-Saunier, accusés d’avoir incendié le 15 avril dernier un relais téléphonique à Foncine-le-Haut dans le Jura.

Ces derniers mois des antennes-relais ont brûlé dans le monde entier. Tandis que les médias s’engouffrent dans la piste du complotisme pour dépolitiser les raisons de s’attaquer aux antennes-relais et à la 5G, la police fait son sale boulot, et a déjà arrêté quelques personnes. Le procès des deux Jurassiens est l’un des premiers médiatisés en France. Les inculpés auront à passer un examen psychiatrique avant l’audience. Il semble pourtant que cette folie soit largement partagée.

Le 16 juin, deux autres personnes ont été interpellées par des gendarmes en planque, alors qu’elles pénétraient sur le site de l’antenne-relais 5G de Contes (Alpes-Maritimes) en pleine construction. Le dispositif de 21 mètres avait déjà été plusieurs fois la cible d’attaques. La contestation menée depuis près d’un an par les habitants de la commune, le maire et le collectif Narf (Non à l’antenne-relais Free) contre son installation s’exprimait par ailleurs lors de nombreuses discussions publiques et de recours en justice.

Le 30 juin dernier, ce sont six personnes qui ont été interpellées dans le Nord pour l’incendie d’une antenne-relais 5G à Douai le 3 mai. Cinq d’entre elles passeront en procès le 30 juillet.

Depuis des années, et probablement dès leur apparition, la contestation s’est manifestée contre les infrastructures des flux de communication. Autant de refus de vivre dans un monde hyper-connecté.

L’étau du tout-numérique se resserre. Les cotations en bourse des entreprises high-tech, elles, explosent

Si la vague d’incendie qui a soufflé un grand nombre d’antennes-relais ces derniers mois s’est intensifiée avec la crise sanitaire, ce serait moins à cause du virus que contre les politiques de gestion gouvernementale qui lui ont répondu. Au nom de l’état d’urgence sanitaire, un contrôle sans précédent s’est appliqué sur près de la moitié de la population mondiale, avec une attaque historique aux libertés individuelles dans une quasi-absence de réaction effarante.

Alors que le régime de surveillance prend des galons, à base de collecte des données qui ont explosé grâce au téléachat et aux temps de connexion majorés pendant le confinement, de déploiement de drones ou de dispositifs de contrôle comme la reconnaissance faciale, l’étau du tout-numérique se resserre et des millions de travailleurs se retrouvent au chômage. Les cotations en bourse des entreprises high-tech, elles, explosent. La fortune de Jeff Bezos, le pédégé d’Amazon, aura augmenté de plus de 30% entre mars et mai, et celle de Mark Zuckerberg de plus de 46% (soit un pactole de trente milliards de dollars supplémentaires pour le patron de Facebook).

Des scientifiques de tous les pays alertent sur les dangers de l’exposition aux ondes et appellent à un moratoire sur la 5G.

Pendant ce temps, l’extraction minière des métaux et terres rares nécessaires à l’industrie numérique continue de dévaster les territoires chinois, africains, américains, écrêtant les montagnes, éventrant les plaines, intoxicant les cours d’eau, à coups de travail sous-payé, de guerres civiles pour la ressource et de cancers distribués aux populations environnantes.

Contrôle citoyen, oui, mais sur la couleur des câbles…

À ce constat écologique et social s’ajoutent les travaux depuis 2017 des scientifiques de tous les pays qui alertent sur les dangers de l’exposition aux ondes et appellent à un moratoire sur la 5G. Des associations pour la protection de l’environnement — Agir pour l’environnement et Priartem — ont déposé des recours devant le Conseil d’État sur les risques sanitaires liés aux ondes. Le 25 janvier 2020, a eu lieu la première manifestation internationale contre la 5G, suivie par d’autres, le 28 avril et le 4 mai à La Haye. La Suisse et la Belgique, entre autres pays, ont dû mettre en place des moratoires ralentissant l’avancée des travaux. L’appel d’offres pour constituer le nouveau réseau 5G est annoncé pour l’automne, pas étonnant donc de voir la course judiciaire essayer de calmer un refus qui s’exprime un peu partout, de manières diverses et sans relâche.

Lisons-donc ce que nous dit Sébastien Soriano, président de l’Autorité de régulation des communications et des postes (Arcep) en évoquant le besoin d’une régulation des implantations : 

«Nous le savons, les réseaux peuvent connaître des débouchés néfastes : usages énergivores, société de surveillance, gabegie consumériste, mainmise des grandes firmes, instrumentalisation géopolitique»,

et le voila qui place finalement le cadre : 

«Au risque de déplaire, la France ouvrira pourtant la voie à la 5G. Non pas seulement par un impératif économique ou européen. Mais parce que c’est notre devoir de développer les possibilités d’échange et de partage du pays par l’évolution constante de ses infrastructures de communication.» 

Tout est dit. Contrôle citoyen, oui, mais sur la couleur des câbles — de la même manière que les autorités n’étaient pas prêtes à renoncer au nucléaire, quelques années après la perte des sols miniers des colonies et le choc pétrolier de 1973. Dans la course géopolitique des États à dominer les nouveaux marchés et s’assurer une place au sommet des négociations mondiales, la 5G est l’enjeu du jour.

Ne laissons pas se dérouler ces procès dans l’indifférence. Si nous voulons lutter ensemble, avoir la moindre chance de faire entendre nos voix et d’emporter cette victoire, il nous faut soutenir toutes les initiatives venant s’opposer à ce quadrillage nocif de nos lieux et de nos vies.

Ce n’est pas uniquement à la 5G que nous nous opposons, mais à tout un projet de société qui ne cesse de provoquer la dévastation du vivant. À nous de défendre nos conceptions d’un monde désirable, et de refuser en bloc chaque pas supplémentaire pour affermir la technocratie capitaliste.

Solidarité avec les inculpés de la 5G!




COVID-19 — Le port du masque, le lavage des mains, la “séparation sociale” et le verrouillage sont des rituels occultes séculaires

[Source : Guy Boulianne]

VEUILLEZ NOTER : Cet article s’adresse uniquement aux personnes qui ont l’esprit et les yeux ouverts, ou qui veulent les ouvrir rapidement. Il s’adresse aux personnes sans préjugé, ni a priori, et qui veulent faire évoluer leur conscience vers la libération et la lumière de la connaissance.


Transformation rituelle occulte et coronavirus : comment le port du masque, le lavage des mains, la « séparation sociale » et le verrouillage sont des rituels occultes séculaires utilisés pour initier les gens à un nouvel ordre mondial

Steve Barwick
Steve Barwick, auteur du livre « The 4 Parts of God’s Plan » (Les 4 parties du plan de Dieu) et d’autres études bibliques approfondies.

[Par Steve Barwick] — Dans des études et commentaires précédents, j’ai documenté à maintes reprises le fait que nos dirigeants mondiaux sont aujourd’hui largement des occultistes (voir iciiciici et ici). Il en va de même pour les propriétaires de plusieurs des plus grandes entreprises et franchises sportives de notre pays (voir ici et ici). Même les célébrités poussent constamment l’occultisme (voir ici).

Et très franchement, de nombreuses églises chrétiennes ont été infiltrées par des pratiquants de la Kabbale, qui est un livre de mysticisme juif, de sorts magiques, d’enchantements, de numérologie artificielle et d’autres pratiques ésotériques et occultes que les rabbins orthodoxes utilisent au cours de leur vie quotidienne, et apprennent maintenant aux dirigeants chrétiens à l’utiliser également (voir ici).

Donc, avec tant de dirigeants de « haut niveau » du monde poussant l’occultisme — y compris les ennemis du Christ qui dirigent les quatre dynasties cachées de la politique, de l’éducation, de l’économie et de la religion — il ne devrait pas vous surprendre que toute la crise mondiale du coronavirus regorge de thèmes de symbologie occulte et d’initiation occulte rituelle.

En effet, comme vous le verrez dans la suite de ce commentaire, toute la crise du coronavirus manufacturée est un rituel géant et occulte du début à la fin, divisé en quatre mini-rituels, chacun avec le but occulte distinct d’initiation et de transformation du monde et ses habitants dans un Nouvel Ordre Mondial. Commençons donc par examiner les quatre rituels occultes distincts mais interdépendants qui composent cette énorme cérémonie mondiale d’initiation au rituel occulte :

• Port du masque rituel
• Lavage rituel des mains
• Rituel de « distanciation sociale »
• Verrous rituels

Au cours de l’examen de ces quatre rituels occultes, je ferai de mon mieux pour vous expliquer comment chacun fait partie d’une pièce de théâtre élaborée, conçue pour initier symboliquement les peuples de ce monde à leurs nouvelles positions dans un nouvel ordre mondial — un nouvel ordre qui rejette Jésus-Christ et le christianisme, et place les peuples de ce monde sous le contrôle ultime d’une élite mondiale dont le dieu est le diable lui-même.

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1. Le port rituel du masque

Vous êtes-vous déjà demandé pourquoi, dans Apocalypse verset 17:5, Babylone est appelée « Mystère, Babylone » ? Vous savez déjà que le mot “Babylone” signifie “confusion”. Mais que signifie le mot “mystère” ? Voici ce que la Strong’s Concordance [1] nous dit :

G3466 Musterion — À partir d’un dérivé du muo (pour fermer la bouche); un secret ou « mystère » (à travers l’idée du silence imposé par l’initiation aux rites religieux) – le mystère.

Ne négligez pas cela. Le mot « mystère » dans la Bible a à voir avec la fermeture de la bouche quand on subit une initiation religieuse secrète. Encore une fois, c’est : « l’idée du silence, imposée par l’ initiation aux rites religieux ». N’est-ce pas intéressant ?

Après tout, à l’heure actuelle, 30 pays, y compris les États-Unis, obligent désormais leurs citoyens à porter des masques faciaux sur leur bouche de manière obligatoire, apparemment pour aider à stopper les infections au coronavirus. Ceci, même si de nombreux experts médicaux, dont le Chirurgien général des États-Unis, ont déclaré ouvertement que le port de masques n’avait aucun effet bénéfique sur le coronavirus. De plus, de nombreux experts médicaux ont attesté que les masques faciaux peuvent même être dangereux pour la santé en ce qu’ils restreignent la pensée claire (et même la conscience) en piégeant le dioxyde de carbone dans la chambre du masque, vous forçant à le respirer à nouveau. encore et encore, épuisant ainsi votre sang d’air frais et le composant oxygène vital qu’il contient.

Alors pourquoi les pouvoirs en place, à l’échelle mondiale, obligent-ils leurs citoyens à porter ces masques, si les masques ne fonctionnent tout simplement pas contre le coronavirus et pourraient très bien être dangereux pour votre santé ? La réponse pourrait vous surprendre : Le masquage a traditionnellement joué un rôle très important dans les rituels occultes.

Entre autres choses, le port du masque sur la bouche est un signe de soumission… [NdNM : voir aussi Le masque comme symbole de soumission] un geste de votre volonté d’être soumis à d’autres qui ne sont pas votre Souverain habituel. Mais il y a plus. Selon l’Encyclopedia Britannica, le port de masque est : « Une forme de déguisement ou de dissimulation habituellement portée sur ou devant le visage pour cacher l’identité d’une personne et par ses propres traits pour établir un autre être. » [2]

En d’autres termes, le port d’un masque représente une transformation occulte — une alchimie humaine, si vous voulez — d’un rôle à un autre. D’une manière d’être à une autre. En effet, dans ce cas, du souverain individuel sous Dieu au sujet collectif sous les enfants du diable. Vous voyez, le rituel de masquage est spécifiquement conçu pour inverser l’ordre de hiérarchie mis en place par Dieu lui-même. Dans la hiérarchie de votre Père céleste, vous êtes un souverain représentant de Sa Parole sur cette terre. Et votre travail consiste à dire Sa Parole, en Son nom Souverain aux autres.

En d’autres termes, Il est le Roi, vous êtes un Prince de Son royaume, et votre travail consiste à porter Sa Parole aux autres, afin qu’eux aussi puissent y adhérer et retourner éternellement au Père, par Jésus-Christ. Comme il est écrit concernant notre devoir principal en tant que chrétiens :

2 Timothée 4:2 — Prêche la parole, insiste en toute occasion, favorable ou non, reprends, censure, exhorte, avec toute douceur et en instruisant.

En bref, votre travail consiste à enseigner la Parole de votre Père. Et vous devez être prêt et disposé à le faire en tout temps (c’est-à-dire « être instantané, en saison et hors saison »). En tant que tel, vous devez toujours rester démasqué, car votre travail — dans votre rôle terrestre en tant que l’un de ses fidèles représentants — est de parler et d’expliquer sa Parole aux autres. Et pour ce faire, vous devez ouvrir la bouche. Vous ne pouvez pas être muselé. Vous ne pouvez pas être masqué.

Le port du masque est un puissant symbole occulte indiquant votre soumission à un autre pouvoir autre que le Dieu Créateur qui vous a donné la commission directe de prêcher Sa Parole au monde :

Matthieu 28:18-20 — Jésus, s’étant approché, leur parla ainsi: Tout pouvoir m’a été donné dans le ciel et sur la terre. Allez, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et enseignez-leur à observer tout ce que je vous ai prescrit. Et voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde.

Donc, dans la hiérarchie de Dieu, vous êtes un représentant souverain de Sa Parole sur cette terre. Et votre travail consiste à diffuser cette Parole au plus grand nombre possible au cours de votre vie d’adulte. Mais dans la hiérarchie des ritualistes, c’est tout le contraire : L’intérêt du port d’un masque rituel occulte est de ramener à la maison votre subconscient — jusqu’à ce qu’il devienne complètement vrai dans votre vie quotidienne — l’idée que les choses ne sont plus les mêmes et ne seront plus jamais les mêmes.

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Les masques hâtent la suppression de l’ego pour aider à faciliter la mort de l’ancienne identité avant l’identification et la manifestation d’une nouvelle identité.

C’est une initiation à un nouvel ordre. Mais c’est aussi une transformation de soi en une nouvelle position dans ce nouvel ordre. Sous l’emprise du ritualiste occulte, vous, étant masqué, vous n’êtes plus la personne que vous étiez. Vous n’êtes plus un porte-parole désigné de Dieu sur cette terre. Vous êtes soudainement rétrogradé et réaffecté à la position de sujet obéissant.

Symboliquement, vous devenez serf dans le nouvel ordre. C’est votre nouveau rôle… votre nouvelle identité… représentée par le port du masque.

Le port du masque fait simplement partie du rituel d’initiation utilisé pour signaler visuellement et psychologiquement votre consentement à ce nouvel arrangement. Oui, en portant le masque, vous signalez votre consentement à accepter un nouveau poste très différent dans un nouvel ordre mondial.

Au lieu d’être un représentant souverain du Dieu Très-Haut et de Sa Parole sur cette terre, vous acceptez essentiellement de devenir un sujet volontaire — un esclave — pour les ennemis mêmes de Dieu et de Son Christ. Masqué, vous êtes maintenant prêt à servir les objectifs de l’ennemi, et non plus à Dieu. Lorsque vous mettez docilement le masque sur votre bouche, vous dites symboliquement aux ritualistes : « J’admets que mes paroles n’ont plus de but ni de pertinence dans cette vie. Mon seul but maintenant est d’obéir à vos paroles et à vos commandements. »

Et en se levant à la position de votre nouveau souverain et en vous muselant comme un chien dans le processus, ils créent alchimiquement un nouveau vous dans un nouveau rôle sous de nouveaux dirigeants. C’est le changement transformationnel alchimique impliqué dans le rituel. Ils tentent littéralement de prendre la place de Dieu dans votre vie et de faire de vous leur sujet volontaire. Ils deviennent votre au lieu de Christ. Votre antichrist.

Et en plaçant le masque sur votre visage, vous devenez leur fidèle serviteur involontaire. Vous êtes initié rituellement au nouvel ordre. Vous ne vous en rendez peut-être pas compte. Mais dans la magie occulte, la victime n’a pas besoin de connaître la signification de ce qu’on lui dit de faire. L’exécution du rituel lui-même — sur demande — est tout ce qui compte. Alors, qui, exactement, nous fait ça ?

1 Jean 2:18 — Petits enfants, c’est la dernière heure, et comme vous avez appris qu’un antéchrist vient, il y a maintenant plusieurs antéchrists: par là nous connaissons que c’est la dernière heure.

Vous ne pensiez pas que ces « nombreux antichrists » resteraient assis sur leurs mains toute la journée, sans rien faire, dans les derniers jours de cet âge de la chair de la terre pendant qu’ils attendent le retour de leur père le diable dans son rôle de faux messie, n’est-ce pas ? Naturellement, ils adoucissent les choses pour leur dieu — Satan — avant qu’il n’arrive ici. Ils utilisent la magie rituelle occulte cérémonielle, à l’échelle mondiale, pour capturer le monde entier dans leur drague.

En portant le masque, vous vous transformez symboliquement et alchimiquement — « renaître » — en leur nouveau système mondial, grâce à une programmation rituelle occulte. L’Encyclopedia Britannica dit encore sur le port de masque rituel :

« La personne qui porte le masque est également considérée comme étant en association directe avec la force spirituelle du masque et est par conséquent exposée à un danger personnel similaire d’être affecté par celle-ci. … En portant le masque, le porteur subit parfois un changement psychique et, comme en transe, assume le caractère spirituel représenté par le masque . »

Eh bien, les amis, l’antéchrist est la « force spirituelle » du masque dont nous parlons. Vous comprenez cela, n’est-ce pas ? Il est l’esprit derrière les pouvoirs en place qui travaillent pour réussir ce coup d’État mondial. Et ce sont les pouvoirs en place qui vous ont masqué, muselé et rétrogradé à votre nouveau statut d’esclave, au nom de leur dieu, le diable lui-même. Le rituel du port du masque est conçu pour vous posséder avec l’esprit de soumission à vos nouveaux suzerains, qui sont les « nombreux antichrists » de 1 Jean 2:18. Et cela vous prépare à faire de même lorsque l’antéchrist arrivera et offrira sa véritable « marque », que nous examinerons à la fin de ce commentaire.

Si vous ne pensez pas que le port du masque change littéralement les gens, comme le dit l’Encyclopedia Britannica dans la citation ci-dessus, pensez à tous les « Karens » [3] masqués dont vous avez vu des vidéos en ligne, chassant sauvagement les gens qui ne portent pas de masques sur la route, les réprimandant publiquement pour ne pas porter de masques, et leur criant qu’il y a du « sang sur leurs mains » pour ne pas se masquer comme de bons petits garçons et filles devraient toujours.

En voici un, par exemple, dans lequel les « Karens » sont tous de gros mâles costauds et portant un masque, poussant littéralement un homme âgé hors d’un magasin pour ne pas porter de masque :



Grâce au port du masque, les ritualistes occultes ont créé une armée de « Karens » — des automates programmés qui prennent le rituel si au sérieux qu’ils se sentent personnellement et physiquement menacés lorsque vous ne le faites pas. Et cela ne les dérange pas de vous le dire. Souvent vigoureusement.

L’Encyclopedia Britannica poursuit en parlant du rituel de masquage : « Habituellement, cependant, le porteur devient habilement un “partenaire” du personnage dont il usurpe l’identité, donnant au masque non seulement une étincelle importante de vitalité par la lumière qui clignote de ses propres yeux, mais aussi lui donnant vie par ses mouvements et ses poses. » En d’autres termes, au final, le masque fait partie de l’identité même de ceux qui le portent. La transition occulte devient complète. Le « nouveau vous » est né du rituel.

L’Encyclopedia Britannica déclare en outre : « Mais souvent, le porteur [du masque] semble devenir psychologiquement un avec le personnage qu’il aide à créer. Il semble devenir un automate, sans sa propre volonté, devenue subordonnée à celle du personnage du masque. » Vous voudrez peut-être penser à ces dizaines de vidéos en ligne montrant des infirmières et des employés hospitaliers entièrement masqués participant à des vidéos de danse TikTok minutieusement chorégraphiées, tandis que simultanément des milliers de malchanceux victimes de coronavirus sont censés mourir cruellement et être empilés comme du bois de corde dans ces mêmes hôpitaux.

Oui, une véritable danse masquée de la mort, comme on le voit dans les films. Et nous savons tous qui est M. La Mort, n’est-ce pas ?

Apocalypse 6:8 — Je regardai, et voici, parut un cheval d’une couleur pâle. Celui qui le montait se nommait la mort, et le séjour des morts l’accompagnait. Le pouvoir leur fut donné sur le quart de la terre, pour faire périr les hommes par l’épée, par la famine, par la mortalité, et par les bêtes sauvages de la terre.

De plus, en ajoutant de la danse au port du masque, les nouveaux esclaves montrent leur volonté de divertir leurs ravisseurs — de devenir pour eux un peu plus que des sports de chair — tout comme les anciens soldats babyloniens ont essayé de forcer les captifs israélites à les divertir avec de la musique. Comme il est écrit :

Psaume 137:1-4 — Sur les bords des fleuves de Babylone, Nous étions assis et nous pleurions, en nous souvenant de Sion. Aux saules de la contrée Nous avions suspendu nos harpes. Là, nos vainqueurs nous demandaient des chants, Et nos oppresseurs de la joie: Chantez-nous quelques-uns des cantiques de Sion ! Comment chanterions-nous les cantiques de l’Eternel Sur une terre étrangère ?

Comme vous pouvez le voir, les Israélites d’autrefois ont refusé de divertir leurs ravisseurs… ils ont refusé de fournir la gaieté demandée… se demandant entre eux : « Comment pouvons-nous chanter le chant du Seigneur dans un pays étranger ? » Mais contrairement à l’époque de la captivité de Babylone, le coup d’État d’aujourd’hui contre le peuple de Dieu, et son renversement en cours, est, jusqu’à présent, accompli sans guerre conventionnelle.

Donc, dans l’ensemble, les gens ne réalisent même pas la profondeur et la gravité de la tentative de coup d’État contre eux, car cela se fait presque uniquement par la tromperie rituelle occulte. C’est pourquoi la Parole de Dieu nous avertit qu’il y aura des moments où nous ne pourrons même pas faire confiance à nos propres voisins. Comme il est écrit :

Jérémie 9:4-6 — Que chacun se tienne en garde contre son ami, Et qu’on ne se fie à aucun de ses frères; Car tout frère cherche à tromper, Et tout ami répand des calomnies. Ils se jouent les uns des autres, Et ne disent point la vérité; Ils exercent leur langue à mentir, Ils s’étudient à faire le mal. Ta demeure est au sein de la fausseté; C’est par fausseté qu’ils refusent de me connaître, Dit l’Eternel.

Tout d’abord, les pouvoirs en place trompent vos voisins en mettant le masque. Ensuite, vos voisins, pensant qu’ils font bien, travaillent pour vous pousser à faire de même, en utilisant la pression des pairs et la « signalisation de la vertu ». Et si vous refusez d’être trompé, comme ils sont, ils vous calomnieront, se retourneront contre vous et s’efforceront de vous supplanter. Cela vous semble-t-il familier ?

Dites-moi encore, combien de villes et d’États ont maintenant des « lignes de mouchard » très médiatisées dans lesquelles vos voisins peuvent appeler et vous dénoncer pour ne pas porter de masque ? À elle seule, une ville américaine aurait enregistré 200 000 appels de « dénonciation » sur sa ligne de mouchard en une seule semaine. Oui, c’est juste une version mise à jour de ce que le livre de Jérémie nous dit qu’il s’est déjà produit. Voisin retourné contre voisin. Dans ce cas, sur leur incapacité à effectuer un rituel prescrit.

Comme dans le vieux film, L’Invasion des profanateurs, vos propres voisins se retrouvent comme des personnes contrôlées par l’esprit qui ne veulent rien de plus que de vous entraîner dans la ruche de zombies interconnectés avec eux-mêmes et toutes les autres victimes du contrôle de l’esprit, vous trahissant joyeusement (et votre liberté et votre position données par Dieu) dans le processus.

Mais le port du masque a également une autre signification occulte, que nous n’avons que légèrement abordée. Comme l’indique le site Internet Coronacircus.com sur le port des masques :

« Pour mieux comprendre le symbolisme du port du masque, essayez de taper le mot “censure” dans Google Images et voyez quel type d’illustration apparaît principalement. Voici un échantillon de ce que vous trouverez :

Masque - Censure

« C’est aussi pourquoi nos chefs de file refusent ostensiblement de se « masquer » : c’est nous qui sommes bâillonnés, pas eux. Ces associations inconscientes sont extrêmement fortes. Les masques sont un symbole de soumission et de domination; ils sont profondément humiliants (et en effet elles sont populaires dans les pratiques de bondage sexuel BDSM).

« C’est pourquoi les gens leur résistent tant; c’est aussi pourquoi ils sont actuellement rendus obligatoires dans le monde entier. Il ne fait aucun doute que les barbares improductifs derrière ce cirque s’amusent; ils croient qu’ils sont subtils. »

Ah oui. Subtil comme le serpent. Coronacircus.com poursuit en soulignant :

« Cela implique également de nous imposer leurs symboles. L’interprétation ésotérique du bâillonnement obligatoire est directement liée à la symbologie du silence qui est aussi ancien que l’occultisme lui-même. »

La symbologie du silence
La symbologie du silence est aussi ancienne que l’occultisme lui-même.

Et voici une petite chose en particulier qu’ils aimeraient que vous gardiez silencieux. Oui, ils admettent même directement sur la boîte contenant les masques faciaux qu’ils ne fonctionnent pas pour le coronavirus. Alors pourquoi vous forceraient-vous à les porter sous peine de loi ? Parce que, dans le grand schéma des choses, le port du masque n’a rien à voir avec le coronavirus. Il s’agit de vous initier au nouvel ordre mondial et à votre nouvelle place en son sein.

Enfin, comme le dit le site occulte, Occult-World.com, sur le port de masques :

«… Les peuples anciens comprenaient bien le pouvoir du masque. Les preuves du port de masque dans les sociétés préhistoriques montrent que les masques ont peut-être été destinés à transformer le porteur comme par magie.

«… Le masque a été vénéré comme un objet sacré de pouvoir, un être vivant qui a sa propre personnalité ou représente la personnalité d’un autre être. Il permet au porteur de donner vie à la magie et même de devenir la personnalité ou l’esprit représenté par le masque.

«… Le masque est un médiateur entre l’ego et l’archétype, le banal [c’est-à-dire mondain] et le surnaturel, le sacré et le comique. Il relie le présent au passé, l’individu à l’ensemble du collectif de race, de culture, de pays et d’humanité. »

En d’autres termes, le port de masque est symbolique de l’acceptation silencieuse d’un mondialisme humaniste sous Satan.

Légende sur la boîte de masques standard
Légende sur la boîte de masques standard : « Ce produit… ne fournira aucune protection contre le COVID-19 (Coronavirus) ou d’autres virus ou contaminants » …

Comme vous pouvez le voir maintenant, le port de masques est bien plus que ce que nous avons été amenés à croire. Le port de masque est un phénomène très occulte, et l’a toujours été. Littéralement depuis des milliers d’années. En effet, c’est un exemple frappant de rassemblement — une initiation religieuse secrète liée au silence imposé par la fermeture de la bouche. Encore une fois, selon la Strong’s Concordance, le mot « Mystère » du titre « Mystère, Babylone » consiste en « l’idée du silence, imposée par l’initiation aux rites religieux ».

Vous comprenez sûrement maintenant que le port du masque n’a rien à voir avec le coronavirus, mais plutôt avec les croyances païennes et occultes crasseuses de nos suzerains actuels qui cherchent à faire de nous leurs esclaves volontaires grâce à une programmation psychologique, alias programmation rituelle occulte. Hé, ne soyez pas surpris ! C’est ce que font les occultistes. Comme l’histoire de la dame qui sauve le malheureux serpent, pour se faire mordre plus tard. Mais quand elle demande au serpent « Pourquoi m’as-tu mordu? », le serpent répond simplement : « Parce que je suis un serpent, madame. C’est ce que nous faisons. »

En vous faisant porter le masque, les pouvoirs en place vous initient à leur nouvel ordre. Ils vous rétrogradent de votre position de représentant souverain sur terre du Dieu Très-Haut, à votre nouvelle position d’esclave dépendant de leur système, alias leur « Mystère, Babylone », qui pourrait être très simplement traduit par : confusion silencieuse.

Peut-on arrêter le pouvoir de ce rituel occulte ? Oui on le peut. Et assez facilement, pour tout chrétien. En tant que chrétien, vous pouvez simplement vous retirer du rituel. Arrêtez de participer. Retirez votre consentement !


2. Lavages rituels quotidiens des mains

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Nous avons maintenant découvert que le phénomène mondial de port de masque fait partie d’un rituel d’initiation occulte conçu pour introduire l’initié dans un nouveau paradigme — une nouvelle position dans un nouvel ordre mondial. Le masque lui-même signale son consentement au changement et symbolise la perte de sa position souveraine précédente en tant que chrétien fidèle portant la Parole de Dieu.

Alors, qu’en est-il des autres rituels qu’ils nous ont imposés, comme le lavage rituel quotidien des mains ?

Peut-être que vous vous êtes consciencieusement lavé les mains huit ou 10 fois par jour depuis des mois, pensant que c’est un moyen d’empêcher « le virus » de vous infecter. Et oui, il y a effectivement une part de vérité dans l’idée de se laver les mains pour empêcher la propagation d’un micro-organisme infectieux.

Mais… en réalité, aux fins de l’initiation rituelle occulte, les pouvoirs en place vous font symboliquement vous laver les mains de vos devoirs envers Christ Lui-même.

Pour les occultistes, ce lavage rituel occulte forcé des mains inverse le rituel de lavage des mains public de Pilate, qui, depuis 2000 ans, a mis le fardeau de la mort du Christ sur les mains des ritualistes eux-mêmes, et a absous le Christ (et les Romains) de toute culpabilité :

Matthieu 27:24 — Pilate, voyant qu’il ne gagnait rien, mais que le tumulte augmentait, prit de l’eau, se lava les mains en présence de la foule, et dit: Je suis innocent du sang de ce juste. Cela vous regarde.

Pilate a effectué un lavage rituel des mains devant tout le peuple d’Israël afin de placer la responsabilité de la mort du Seigneur directement sur la tête de ceux qui ont fait en sorte qu’il soit crucifié.

Maintenant, les pouvoirs qui sont en ce jour et âge — qui sont les descendants de ces mêmes pouvoirs terrestres qui ont tué Christ sur cette croix au Calvaire — vous font travailler chaque jour, dans un rituel symbolique occulte, pour inverser l’impact du rituel original de lavage des mains de Pilate, ainsi que sa déclaration d’innocence du Christ. « Lavez-vous les mains », vous disent les pouvoirs en place chaque jour aux nouvelles du soir. « Passez au moins 30 secondes sur chaque doigt de vos mains, sur vos paumes et le dos de vos mains. Faites-le plusieurs fois par jour si vous voulez vivre. »

Ainsi, votre acceptation alchimique du port du masque rituel commence à créer le « nouveau vous » — le serviteur initié passant de son ancienne position à la nouvelle. Et votre lavage rituel des mains vous fait symboliquement (quoique inconsciemment) effacer votre ancienne position — votre ancien maître et ses voies prescrites — en prévision de votre nouveau maître et ses voies prescrites.

C’est si simple. Le lavage des mains est le symbole rituel occulte du rejet.

Lorsque vous tombez amoureux du rituel du lavage des mains, vous emportez symboliquement votre ancienne vie, sous Christ, en acceptant volontiers votre nouvelle vie sous le nouvel ordre de l’ennemi et de ses « nombreux antichrists » qui ont réussi ce coup d’État dès le début.


3. Le rituel de la « distanciation sociale »

distanciation sociale

Donc, si le rituel de masquage signale son consentement au changement et symbolise la perte de sa position souveraine précédente en tant que chrétien fidèle portant la Parole de Dieu, et le rituel de lavage des mains symbolise l’effacement de l’ancien ordre chrétien afin que le nouvel ordre puisse être inauguré, que signifie le rituel de « distanciation sociale » ?

Celui-ci est presque trop facile à repérer : dès le départ, l’utilisation du nombre magique six — comme à six pieds de distance — devrait mettre vos sens aiguisés à bout, ce qui signifie, bien sûr, votre discernement donné par Dieu.

Après tout, il n’y a pas de nombre occulte plus largement utilisé dans le monde que le nombre « six ». Comme vous le savez, le nombre même de l’antéchrist est « six cent soixante-six », ou 6-6-6.

[NdNM : 2 mètres = 6 pieds, 6 pouces et 6 huitièmes de pouces]



Les pouvoirs en place nous assurent que si nous nous éloignons tous de six pieds, nous n’attraperons pas de coronavirus. Avez-vous vraiment besoin de moi pour expliquer pourquoi c’est un tas de foutaises ? Ne savez-vous pas qu’il y a déjà des MILLIONS de virus dans chaque bouffée d’air que vous prenez ? Peu importe où vous marchez, ces virus sont là — quelque part entre 1,6 million et 40 millions de virus dans chaque mètre cube d’air que nous traversons en marchant.

Donc, peu importe à quelle distance des autres vous marchez, ces virus sont là. Vous ne pouvez pas leur échapper, sauf peut-être dans une combinaison Hazmat à part entière avec un réservoir d’air que vous devez laisser fonctionner 24 heures par jour, sept jours par semaine.

Ainsi, tout comme le port de masque, la distance sociale est un mensonge. Cela ne peut pas fonctionner. Pourtant, nous sommes obligés d’y participer. Mais pourquoi le feraient-ils ? Et si cela ne peut pas vraiment aider contre les virus, quel est son but occulte ? Eh bien, essayez ceci pour la taille : Chacun de nous est une partie individuelle mais intégrale du corps à plusieurs membres du Christ. Nous ne nous contentons pas de marcher avec Christ. Les vrais chrétiens marchent en Christ.

Colossiens 2:6-7 — Ainsi donc, comme vous avez reçu le Seigneur Jésus-Christ, marchez en lui, tant enracinés et fondés en lui, et affermis par la foi, d’après les instructions qui vous ont été données, et abondez en actions de grâces.

Mais symboliquement parlant, le rituel de la « distanciation sociale » — aux « six pieds » magiques les uns des autres — fait partie du rituel d’initiation qui VOUS SÉPARE du Christ. Plutôt que de marcher en Lui, en tant que son représentant personnel sur cette terre, vous êtes maintenant symboliquement et ritualistiquement séparé de Lui. Comme Kevin Bacon et ses six degrés de séparation.

Six pieds du Père. Six pieds du Fils. Six pieds du Saint-Esprit. Oui, c’est 6-6-6.

Les ramifications occultes sont indéniables. Mais ce n’est pas tout : chaque chrétien doit rester à six pieds de tous les autres chrétiens. Comprenez-vous ce que font les pouvoirs en place, rituellement et symboliquement ? Permettez-moi de l’expliquer : en tant que membre du Corps du Christ, vous êtes censé faire partie intégrante du corps entier « bien coordonné et formant un solide assemblage… » Comme il est écrit :

Éphésiens 4:16 — C’est de lui, et grâce à tous les liens de son assistance, que tout le corps, bien coordonné et formant un solide assemblage, tire son accroissement selon la force qui convient à chacune de ses parties, et s’édifie lui-même dans la charité.

Le terme « bien coordonné et formant un solide assemblage » dans le verset ci-dessus signifie « joint, joint à joint » ou « serré ». Les mots « solide assemblage » dans le verset ci-dessus signifient « uni ». En d’autres termes, les chrétiens sont censés se rassembler, tendon à tendon et joint à joint, étroitement unis dans le Corps du Christ. Et en prêchant Sa Parole, nous devons aider à amener les autres dans le corps soudé pour aider le corps à grandir.

Mais la règle d’initiation rituelle occulte de six pieds de séparation neutralise symboliquement cette commande (rappelez-vous, c’est une forme de magie occulte. Les symboles sont tout dans la magie occulte). Il établit une distance arbitraire créée par l’homme entre ceux qui sont censés n’avoir aucune distance entre eux. Il déchire le corps métaphorique du Christ en morceaux, symboliquement parlant. Il sépare les « articulations et les tendons » qui sont censés être si étroitement liés.

Mais en tant que chrétien ayant bien étudié et fidèle, vous savez qu’il n’y a absolument rien sur cette terre qui puisse vous séparer de l’amour du Christ (Romains 8:35-39). Et cela inclut surtout un rituel occulte stupide. Néanmoins, la magie occulte rituelle est ce que font les pouvoirs en place. Ils s’en glorifient. Leur Kabbale en est pleine. C’est ce qu’ils font depuis des milliers d’années. En d’autres termes, c’est ce en quoi ils croient sincèrement. Et … c’est ce qu’ils veulent que nous achetions sans pensée critique.

Il y a des siècles, ils ont ramené de Babylone leur magie kabbalistique rituelle occulte. Maintenant, ils ont ouvert les livres anciens. Et ils déclenchent les rituels dans les derniers jours de cet âge de la chair de la terre. Et le pire est le suivant : cela fonctionne réellement. Les gens tombent amoureux de cela à cause de la profondeur et de l’ampleur de la tromperie. Et tout cela sur un virus avec un taux de survie de 98,5% ! Parlez de mettre les gens en transe mondiale !

En fin de compte, le rituel de la « distanciation sociale » forcée est conçu pour nier ou neutraliser symboliquement la Parole de Dieu d’une multitude de façons :

  • En éliminant la communion entre les croyants…
  • En arrêtant les services religieux dans le monde entier…
  • En faisant citer ou même arrêter des fidèles pasteurs d’église pour avoir célébré des offices religieux…
  • En faisant citer ou même arrêter des fidèles pour avoir assisté aux services religieux…
  • En déchirant symboliquement le corps mystique et métaphorique du Christ, qui est censé « être bien coordonné et former un solide assemblage ».

Dans Amos 3:3, le prophète pose une question très simple : « Deux hommes marchent-ils ensemble, Sans en être convenus ? » Eh bien, deux chrétiens ne peuvent pas « marcher ensemble » si les pouvoirs en place peuvent les forcer à marcher six pieds l’un de l’autre. Nous construisons un corps à plusieurs membres, les amis. Un temple vivant du Christ, avec chaque brique pressée contre l’autre comme les tendons qui traversent votre corps physique. Comme il est écrit :

1 Pierre 2:5 — Et vous-mêmes, comme des pierres vivantes, édifiez-vous pour former une maison spirituelle, un saint sacerdoce, afin d’offrir des victimes spirituelles, agréables à Dieu par Jésus-Christ.

Mais vous ne pouvez pas constituer un corps à plusieurs membres — un temple vivant de Dieu sur terre — si vous ne pouvez pas presser les briques les unes contre les autres dans le processus de construction. Vous savez ce qui se passe quand il y a des lacunes dans les coutures entre les briques : cela donne aux « rats » un moyen facile d’entrer dans le temple.

L’essentiel est que le rituel de « distanciation sociale » est symboliquement conçu pour limiter physiquement et spirituellement l’impact du christianisme sur cette terre, et mettre un terme à la croissance du Corps du Christ à plusieurs membres dans les derniers jours de cette terre de l’âge de la chair. C’est un rituel très intelligent. Mais voici une chose que les pouvoirs en place ont oubliée : « Ainsi ils ne sont plus deux, mais ils sont une seule chair. Que l’homme donc ne sépare pas ce que Dieu a joint. » (Matthieu 19:6)  Dieu rassemble Son corps à plusieurs membres en Christ depuis environ 2000 ans maintenant. Et nous avons tous travaillé dur pour aider à le construire davantage.

Voilà donc notre commandement pour ces temps : « Qu’est-ce donc que Dieu a uni, que l’homme ne mette pas fin. » Et nous suivons cette commande en exposant les rituels occultes des pouvoirs en place. Nous cessons de participer aux rituels mondiaux et à leurs composantes. Et nous reprenons notre travail pour le Seigneur. Nous marchons ensemble, en Christ, très serrés. Jamais à six pieds l’un de l’autre, physiquement ou spirituellement.

Et quoi que vous fassiez, ne laissez pas non plus les « Karens » de ce monde mettre votre chèvre en « distanciation sociale ». Ce n’est pas leur affaire où ou comment vous marchez dans le Seigneur. Mais sachez toujours que ces moniteurs de hall complètement abîmés et sans travail sont là-bas, et ils vous méprisent pour votre choix de ne pas consentir à la nouvelle commande.




4. Le rituel des blocages et de l’isolement social

« Rester à la maison. Restez en sécurité. Sauver des vies. » — C’est ce qu’on nous dit, de toute façon. Pourtant, une étude récente sur les hôpitaux de la région de New York démontre que 66% de toutes les hospitalisations pour coronavirus ont concerné des personnes qui portaient des masques, se lavaient les mains, pratiquaient six pieds de séparation et restaient à la maison. En d’autres termes, la grande majorité des hospitalisations concernaient des personnes qui respectaient les règles, ce qui a incité le Daily Mail à demander dans un article d’actualité, « Le verrouillage a-t-il déjà fonctionné ? »

Et si les verrouillages ne fonctionnent pas, alors pourquoi sur la terre verte de Dieu nos suzerains mondiaux nous font-ils « rester à la maison ? » D’un point de vue occulte, il y a une réponse : Les verrouillages ne sont rien de plus que des rituels d’isolement social, effectués dans le but de « purifier » l’initié afin qu’il puisse entrer dans le nouvel ordre sans entraves par les choses du passé qui ne sont plus considérées, par les pouvoirs en place, comme bénéfiques pour l’initié.

Un rituel d’isolement comporte essentiellement quatre étapes :

Étape 1 : Isolement pour la purification (vous êtes coupé de la normale et plongé dans une « nouvelle normale » qui est complètement différente de votre vie passée).

Étape 2 : Abandonnez-vous à la « nouvelle norme ». Cela implique souvent de recevoir un cadeau symbolique (pensez à « vérifier le stimulus »), ce qui fait croire à l’initié qu’il est bien pris en charge par ses nouveaux suzerains, il n’est donc pas nécessaire de se rebeller contre le nouvel ordre dans lequel il est initié.

Étape 3 : Sacrifice. Aucun cadeau ne peut être donné sans avoir pris quelque chose. Dans ce cas, votre dignité… votre indépendance souveraine… votre voix… votre pouvoir individuel sur cette terre en tant que représentant de la Parole du Dieu Très-Haut — toutes ces choses, et plus, vous sont prises en échange du froid « Confort » d’une nouvelle voie dans un nouveau monde.

Étape 4 : Soumission. Pensez : Vaccins obligatoires. Traçage social. L’acceptation volontaire de nouvelles règles pour une nouvelle commande.

Encore une fois, l’idée est que la « nouvelle personne » initiée dans le « nouvel ordre » doit être purgée psychologiquement, sinon physiquement, de l’ancienne manière, avant d’être progressivement initiée à la nouvelle manière. Sur le site Web AvoidtheMark.com, un article sur les rituels d’initiation déclare :

« L’étape d’isolement du rituel est pour la purification. À ce stade, l’initié est séparé du banal. Saviez-vous que banal signifie littéralement « du monde » ? L’initié est en grande partie éloigné des personnes, des lieux et des choses par ailleurs familiers auxquels il est habitué, afin d’être « débarrassé » d’eux.

« Un initié est obligé de se détacher et d’être isolé, purgé et « purifié ». Un élément essentiel de cette séparation de son environnement typique est la suspension des règles de vie normales auxquelles on est habitué; la voie normale n’est plus. La plupart des sens de l’initié deviendront commandés et régulés à ce moment. En d’autres termes, la majorité de ce que l’initié voit, entend, sent, touche et goûte, est délibérément contrôlée.

« … N’ayant nulle part ailleurs où aller, à l’exception des endroits qui nous sont « autorisés », les personnes isolées, initiées peuvent être forcées de confronter leur propre reflet et leurs ombres intérieures qui ont été ignorées ou enfouies quelque part profondément sous le quotidien moyen. … Tout comme ils impliquent la reddition, les rituels d’initiation impliquent également le sacrifice ; le tangible qui peut être tenu dans la main et l’intangible, comme les comportements, doivent être abandonnés par l’exigence.

« Après tout, pour que quelque chose soit « donné », il faut aussi prendre quelque chose; un gage de soumission, une once de sang; une livre d’argile à remouler.

« Qu’il soit dramatiquement manifeste ou trompeusement subtil, le rituel réinterprète la réalité; une nouvelle définition de la réalité est donnée. Une formation sous forme de nouveaux comportements et connaissances, y compris des mythes et des codes, est introduite. Les choses nécessaires pour que les nouveaux membres fonctionnent correctement dans la nouvelle version de la société dans laquelle ils sont intronisés sont toutes imprégnées pendant cette période. La répétition est typique, car son utilisation aide à marteler le sort sur les initiés. »

Pensez-y : ce qu’ils décrivent, c’est la mise en œuvre de la « nouvelle norme ». Mais vous devez d’abord perdre « l’ancienne normale », afin d’être initié à la « nouvelle normale ». D’où les fermetures… la perte de travail… les restrictions de voyage… les restrictions aux affaires… les pénuries alimentaires… et bien plus encore.

En fin de compte, la « nouvelle norme » devient la norme et les anciennes méthodes sont progressivement oubliées. De nouvelles mythologies sont créées pour le nouveau monde, par nos nouveaux maîtres. Et le « nouveau vous » — le vous transformé — est né de l’isolement.



Le 24 octobre 2014, lors de l’AeroAstro Centennial Symposium du MIT, Elon Musk dit : « Avec l’intelligence artificielle, nous invoquons le démon. Vous savez, ces histoires où vous avez un homme avec un pentagramme, et l’eau bénite, et il fait comme si il pouvait contrôler le démon ? ». Bien que la réplique ait eu le don de faire rire l’assistance, Musk exprime sa peur de voir le génie sortir de sa bouteille pour ne plus jamais y revenir. (vidéo originale)

En résumé

Alors voilà. Le monde d’aujourd’hui subit une cérémonie d’initiation et de transformation rituelle occulte en quatre parties – en grande partie menée par la symbologie, comme pratiquement tous les rituels occultes – et conçue pour amener tout le monde, volontairement et asservi, dans le Nouvel Ordre Mondial.

Le rituel occulte mondial du port de masque signale votre consentement à votre nouvelle position asservie, sous vos nouveaux maîtres, et la perte de votre position en tant que représentant vocal ou porte-parole de la Parole de Dieu sur cette terre.

Le rituel occulte mondial du lavage des mains représente l’effacement de l’ancien ordre (c’est-à-dire l’ordre chrétien auquel vous apparteniez autrefois), de sorte qu’un nouvel ordre peut être inauguré et fermement établi.

Le rituel occulte mondial de six pieds de « distanciation sociale » symbolise la rupture du Corps du Christ sur la terre, de sorte qu’il ne fonctionne plus comme une unité stable et cohérente.

Le rituel occulte mondial des blocages symbolise l’isolement de tout ce qui est normal afin que vous puissiez être «purifié» de vos anciennes manières… abandonner votre ancien statut au nouvel ordre… vous sacrifier vous-même au nouvel ordre… et enfin, vous soumettre volontairement au nouvel ordre par l’obéissance à elle. Et cela continuera jusqu’à ce que le «nouveau vous» évolue comme un Phénix du drame et du traumatisme, directement dans les bras d’attente de Satan lui-même, finalement. (Voyez-vous maintenant pourquoi notre Père céleste a réduit la tribulation de sept ans à cinq mois, «pour le bien des élus»?)

Tout compte fait, c’est un spectacle étonnant à voir.

Le tout est accompli à travers une pièce de théâtre massive, globale, semblable à un théâtre, remplie de rituels occultes auxquels pratiquement tout le monde — à l’exception des élus de Dieu — participant volontiers, ignorant leur véritable signification et leur but ultime.

La marque de la bête

Tout compte fait, ces rituels d’initiation occulte en cours — le port de masques … le lavage des mains … les six pieds de séparation … les verrouillages — sont le précurseur direct, si vous voulez, d’accepter la Marque de la Bête. Maintenant, la Bible nous dit que la Marque de la Bête est placée sur le front et sur la main droite (Ap 13:16-17) de ceux qui la prennent volontiers.

Je me suis souvent demandé combien de personnes — le monde entier, en fait, à l’exception des élus de Dieu — pourraient éventuellement prendre la Marque de la Bête, volontiers, car c’est littéralement la « marque » occulte que le monde n’a jamais connu. Après tout, bien plus de gens connaissent la Marque de la Bête que, disons, d’autres « marques » comme la Lettre écarlate (une lettre « A » marquée en rouge sur la chair d’une adultère), ou l’Étoile jaune les Juifs ont été forcés de porter leurs vêtements dans l’Allemagne nazie.

Mais que se passe-t-il si l’infâme Marque de la Bête n’est pas du tout une marque visible ? Pas un vaccin. Pas un tatouage. Pas un « point quantique ». Pas une marque marquée sur la chair humaine brûlée. Mais au lieu de cela, une marque spirituelle invisible ? En effet, que se passe-t-il si la Marque de la Bête est si apparemment inoffensive dans la nature, on peut très facilement être trompé en la prenant, à travers l’initiation et la transformation de magie occulte rituelle, comme nous le voyons se produire aujourd’hui sur une base mondiale ?

La «marque » sur le front signifie simplement que l’on achète mentalement dans le nouveau système dans lequel il est initié. Et la « marque » dans la main droite signifie simplement que l’on commence à travailler pour le nouveau système… en devenant un participant à part entière et volontaire. En d’autres termes, que se passe-t-il si la Marque de la Bête à la main droite et au front signifie simplement que les gens adhèrent au nouveau système, la main et l’esprit ?

Symboliquement parlant, l’initié croit d’abord volontiers que l’histoire trompeuse est promulguée par les pouvoirs en place (c’est-à-dire, gardez à l’esprit que la croyance est une fonction de l’esprit / du front), puis l’initié participe volontairement et sérieusement à l’initiation occulte et la programmation (c.-à-d. commence à porter des masques… se laver les mains… prendre des distances sociales… se verrouiller). Voila ! Vous appartenez maintenant aux pouvoirs en place, à la main et à l’esprit. Ils vous ont capturé avec un mensonge, et vous ne vous en rendez même pas compte. Dans ce cas, c’est le mensonge du coronavirus.

Ils vous ont fait danser sur leur air. Et c’est précisément ce que la Marque de la Bête accomplit, quand Satan arrive ici : Acceptation mentale et émotionnelle du système satanique « Mystère, Babylone » par les gens du monde. Et la volonté — voire l’empressement — de travailler au sein de ce système satanique, à son avantage. C’est votre « marque ». Comme il est écrit :

Apocalypse 13:8 — Et tous les habitants de la terre l’adoreront, ceux dont le nom n’a pas été écrit dès la fondation du monde dans le livre de vie de l’agneau qui a été immolé.

La seule différence à ce stade est que Satan n’est pas encore physiquement là pour tromper les gens avec ses miracles en rejoignant son système mondial de bêtes et en l’installant comme son dieu. Mais ses sbires sont là, et ils adoucissent le monde avec ces initiations rituelles occultes mondiales, en préparation pour le moment où leur père le diable arrive enfin dans son magnifique rôle de faux messie, et offre la « marque » de la même manière que son précurseur nous est offert aujourd’hui.

C’est pourquoi je dis que cette initiation / transformation rituelle mondiale occulte n’est rien de moins qu’un avant-goût de la Marque de la Bête — une répétition générale pour elle, si vous voulez. La bête commandait l’initiation rituelle des gens de cette terre, et littéralement des milliards de personnes dans le monde sont tombées dans la foulée et ont involontairement (mais assez volontiers) participé, main et esprit, à leur rituel.

Pensez-y. Presque le monde entier — à l’exception des élus de Dieu — se sont rassemblés autour d’une bannière mondiale singulière qui était arborée partout. Et cette bannière disait :

One World Together at Home

Quand Satan arrivera enfin dans son rôle de faux messie, c’est exactement à quoi ressemblera la Marque de la Bête : Le monde entier se réunira comme un, puis ira travailler pour le système, sous son nouveau leader. L’histoire qu’on vous demandera de croire — le mensonge qu’ils promulgueront — est celle-ci : « Jésus est ici ». Mais comme l’Écriture le prévient :

Marc 13:21-23 — Si quelqu’un vous dit alors: “Le Christ est ici, ou: Il est là”, ne le croyez pas. Car il s’élèvera de faux Christs et de faux prophètes; ils feront des prodiges et des miracles pour séduire les élus, s’il était possible. Soyez sur vos gardes: je vous ai tout annoncé d’avance.

Si, à ce moment-là, vous croyez au mensonge flagrant que le Christ est ici, lorsque l’Écriture vous dit exactement le contraire, vous avez pris (plutôt, vous avez été pris par) la première partie de la Marque de la Bête, c’est-à-dire la marque sur votre front, qui représente votre croyance. Vous avez cru le mensonge avec votre esprit, tout comme les gens d’aujourd’hui ont été complètement absorbés par le mensonge du coronavirus — le mensonge qu’un virus avec un taux de survie de 98,5% constitue une « pandémie mondiale » à travers laquelle nous devons abandonner tous nos libertés. Comme il est écrit à propos de cette époque à venir où Satan est sur cette terre dans son rôle de faux messie :

2 Thessaloniciens 2:11-12 — Aussi Dieu leur envoie une puissance d’égarement, pour qu’ils croient au mensonge, afin que tous ceux qui n’ont pas cru à la vérité, mais qui ont pris plaisir à l’injustice, soient condamnés.

Ensuite, lorsque vous commencez à travailler avec ferveur pour le nouveau système, en mettant en œuvre les changements dans votre vie qui seront requis par son leader mondial dans son rôle de dieu de cette terre, vous avez pris la deuxième partie de la Marque, c’est-à-dire la marque dans votre main droite, qui, bibliquement parlant, est votre main de pouvoir et la main par laquelle vous parvenez à un accord avec les autres.

Vous avez adopté le nouveau système avec un fermoir à main, tout comme des milliards de personnes à travers le monde, aujourd’hui, embrassent avec enthousiasme (mais sans le savoir) le port de masque occulte rituel, le lavage des mains, les six pieds de séparation et les verrouillages. imposées par leurs nouveaux maîtres mondiaux.

En bref, je crois que ce que nous voyons aujourd’hui est une course mondiale pour le moment où Satan arrive enfin ici, et trompe le monde en acceptant la vraie Marque de la Bête. L’essentiel est le suivant : vous pouvez choisir de devenir une autre brique dans le mur de cet ordre mondial naissant qu’ils essaient désespérément d’inaugurer (et qui, je crois, échouera finalement, selon Daniel 11:14).

Ou, vous pouvez choisir de rester une pierre vivante dans le Temple du Dieu Très-Haut (I Pierre 2:5), et rester ferme dans votre dessein en tant que récipient par lequel Sa Parole est transmise aux autres. C’est votre destinée éternelle, SI vous n’en êtes pas dissuadé par la tromperie.

Choisissez très judicieusement.

Steve Barwick

__________________

NOTES ET RÉFÉRENCES :

  1. La concordance exhaustive de la Bible, généralement connue sous le nom de Strong’s Concordance, est une concordance biblique, un index de chaque mot dans la version King James (KJV), construite sous la direction de James Strong. Le but de Strong’s Concordance n’est pas de fournir du contenu ou des commentaires sur la Bible, mais de fournir un index de la Bible. Cela permet au lecteur de trouver des mots là où ils apparaissent dans la Bible. Cet index permet à un étudiant de la Bible de retrouver une phrase ou un passage précédemment étudié. Il permet également au lecteur de comparer directement la façon dont le même mot peut être utilisé ailleurs dans la Bible. De cette façon, Strong fournit une vérification indépendante des traductions et offre une opportunité pour une compréhension plus grande et plus précise du texte.
  2. Selon Wikipédia : Le masque peut être utilisé lors de cérémonies rituellesLe masque sert non seulement à cacher le visage mais aussi à représenter un autre être, différent de celui qui le porte. Cet être peut représenter tour à tour une force naturelle d’origine divine, un guérisseur ou un esprit, un ancêtre qui revient pour bénir ou pour punir, un esprit de la mort ou de la forêt. Le biologiste Jeremy Griffith a suggère que les masques rituels, en tant que représentations du visage humain, sont extrêmement révélateurs des deux aspects fondamentaux de la condition psychologique humaine : premièrement, la répression d’un moi ou d’une âme coopérative et instinctive; et deuxièmement, l’état extrêmement en colère de l’intellect égocentrique de la pensée consciente injustement condamnée. Certaines sociétés font revêtir un masque d’infamie à ceux qu’elle veut discréditer, comme une sorte de peine afflictive et infamante, au même titre que le pilori.
  3. Karen est un terme utilisé dans les pays anglo-saxons pour désigner de manière péjorative une personne de sexe féminin, individualiste, revendiquant des droits supérieurs aux autres. Le terme est vraisemblablement apparu en 2017.



Gestion des épidémies – Étude sur l’exploitation médiatique, commerciale ou politique de la peur, et sur l’avènement d’un totalitarisme « sanitaire »

[Source : Konfedera.org]

[Auteur : François Jortay]

Gestion des épidémies

Màj : 30 juil. 2020   –   # pages : 64 

1. Résumé
2. Introduction
 2.1. Auteur
 2.2. Objectif
 2.3. Méthode
 2.4. Conseils de lecture
3. Modèles mathématiques
 3.1. Principes
 3.2. Limites des modèles mathématiques
 3.2.1. Stochasticité
 3.2.2. Sensibilité
 3.2.3. Irréductibilité
 3.2.4. Réalité
 3.3. Modèles et idéologies
 3.3.1. Interprétations abusives
 3.3.2. Neil Ferguson
4. Modèle SIR
 4.1. Système d'équations
 4.2. Hypothèses
 4.3. Taux de reproduction
 4.4. Immunité collective
 4.5. Stratégies
 4.6. Mortalité
 4.7. Charge hospitalière
 4.8. Valeur scientifique du "R zéro"
 4.8.1. Le fumigène R0
 4.8.2. Calcul du R0
 4.8.3. Utilisations du R0
5. SIR et la grippe
6. SIR et covid-19
 6.9. Paramétrage en début de confinement
 6.10. Paramétrage en fin de confinement
 6.11. Rebond de l'enfermement cognitif
 6.12. Bilan
 6.13. Typologie des facteurs d'inefficacité
7. Suivi en temps réel
 7.1. Ressources
 7.2. Définitions
 7.3. Mesure
 7.3.1. Taux d'infection
 7.3.2. Taux de mortalité et létalité
8. Stratégies anti-épidémiques
 8.1. Principes de gestion anti-épidémique
 8.2. Immunité collective
 8.3. Stratégie non pharmaceutique (SNP)
 8.3.1. Principes
 8.3.2. Efficacité de la SNP
 8.3.3. Effets pervers de la SNP
 8.3.4. Conclusion
 8.4. Stratégie pharmaceutique (SP)
 8.4.1. Traitements
 8.4.2. Dépistage
 8.5. Principe de précaution ?
 8.6. Quelle stratégie appliquer ?
9. covid-19 : analyse d'un délire collectif
 9.1. QUOI : Info vs réalité
 9.1.1. Charge hospitalière
 9.1.2. Mortalité toutes causes
 9.1.3. Différences entre pays
 9.2. Agents du délire collectifs
 9.2.1. Entreprises "d'information"
 9.2.2. Atlantisme anti-chinois
 9.2.3. Scientifiques de plateau TV
 9.2.4. Personnel médical
 9.2.5. Gouvernements
10. Contexte économique
 10.1. Concurrence chinoise
 10.2. Big Data & Pharma Inc.
 10.3. Extrémisme vert
11. Problématique politique
12. Conclusion

Résumé

https://konfedera.org/gestion-epidemies#resume

  1. La thèse que les entreprises « d’information » et certains scientifiques propagent concernant covid-19 est la suivante :covid-19 est un virus nouveau. Il en résulte que (i) il n’existe ni médicament spécifique ni vaccin ; (ii) personne n’est immunisé (absence d’anticorps) ⇒ il n’existe pas de barrière physiologique à sa propagation, qui est alors rapide. Par conséquent, pour éviter le risque de surcharge du système hospitalier, il faut imposer le confinement général des populations, ce qui aura pour effet de retarder et d’abaisser le sommet de la courbe épidémique. On gagnerait ainsi du temps pour augmenter la capacité hospitalière et développer des médicaments/vaccins spécifiques avant le pic épidémique. Ce raisonnement peut sembler imparable, et pourtant il est totalement erroné car :
    • une partie de la population est immunisée de naissance et/ou par immunité croisée (anticorps non-spécifiques);
    • certains médicaments non spécifiques sont efficaces;
    • il est n’est pas possible de développer les capacités hospitalières de façon substantielle et des médicaments/vaccins spécifiques réellement efficaces en moins de cinq ans. Ces mesures conduiraient en outre à maintenir une (très large) surcapacité hospitalière et à augmenter sans fin le nombre des médicaments et vaccins (on peut toujours considérer qu’un virus est « nouveau » dès que l’on découvre – grâce au progrès scientifique qui est sans fin – des « différences » par rapport aux autres membres de sa famille virale).
    • pour freiner substantiellement la propagation d’un virus le coût des mesures à appliquer (confinement, distanciation, masques, lavages) est tellement élevé que même en milieu hospitalier – pourtant équipé de tout le matériel nécessaire et où les règles sanitaires sont strictement appliquées par des professionnels avec un haut niveau de formation – on n’arrive pas à neutraliser les infections nosocomiales ; certaines des mesures sanitaires sont en réalité appliquées pour des raisons juridiques et d’image de marque (la concurrence joue aussi dans le secteur hospitalier).
  2. Extinction. Les épidémies ont une évolution dont la courbe a la forme d’une cloche, ce qui signifie qu’au début elles montrent en général une croissance exponentielle. Or toutes les épidémies s’éteignent naturellement avant d’avoir contaminé 100% de la population. Et la plupart avant même d’avoir atteint le taux théorique d’immunité collective, pour des raisons encore inconnues mais très probablement liées au virus lui-même et/ou aux écosystèmes dans lesquels il évolue.
  3. Modèles. Le recours à des modèles mathématiques à des fins de suivi épidémique et de prévision est irrationnel car :
    • dans le cas des virus « nouveaux », leur paramètres sont inconnus et ne peuvent être correctement évalués en temps réel (c-à-d en cours d’épidémie) en raison de biais de mesure ne pouvant être corrigés qu’au moins douze mois après le début de l’épidémie;
    • quant aux virus en général, c-à-d connus ou non, leurs caractéristiques (les valeurs attribuées aux paramètres des modèles) ne sont pas stables dans le temps (voire même non plus dans l’espace), en raison de la nature écosystémique c-à-d complexe des phénomènes infectiologiques.On constate d’ailleurs une très forte propension de ces modèles (ou de leur paramétreurs ?) à produire des « prévisions » qui s’avèrent in fine de gigantesques surestimations du taux de mortalité des épidémies.
  4. Rebonds. Il suffit que le nombre de tests augmente (par exemple suite à la surmédiatisation de « prévisions » catastrophistes) pour qu’augmente le nombre d’infectés recensés. Il résulte de cet effet de recensement que la gestion épidémique ne doit surtout pas être pilotée en fonction de l’évolution du taux d’infection, mais en fonction du taux de mortalité (toutes causes !) par rapport à la population (PS : dans le cas où la hausse du nombre de tests est provoquée par l’annonce de « prévisions » catastrophistes l’effet de recensement induit donc un effet de prophétie auto-réalisatrice).
  5. Mortalité. En Europe, région du monde la plus touchée par covid-19, la mortalité toutes causes sur l’ensemble de l’année 2020 aurait probablement été la plus basse des quatre dernières années s’il n’y avait eu les décès attribués à covid-19, mais principalement causés par une mauvaise stratégie anti-épidémique.
  6. Causes. Les pouvoirs médiatique, académique et politique ne s’en sont jamais cachés : pour qu’un maximum de gens appliquent les mesures de la stratégie « non pharmaceutique » (SNP : confinement, distanciation, masques, lavages) il faut faire peur à la population. La SNP implique donc la terreur, or celle-ci induit de graves effets délétères :
    • la panique, qui inhibe les capacités cognitives :
      • des décideurs politiques : ainsi pour libérer des lits d’hôpitaux en prévision d’une prétendue « possible explosion » (sic) du nombre de malades sévères de la covid-19 il a été décidé d’isoler un maximum de vieillards dans les maisons de repos … qui ne disposent ni du matériel ni de personnel pour soigner les cas graves;
      • des médecins hospitaliers : ainsi plus de 50% de la mortalité hospitalière attribuée à covid-19 serait causée par les intubations abusives.
    • le stress psychique, qui inhibe le système immunitaire (NB : ces effets sont démultipliés par l’isolement qu’implique le confinement général);
    • la peur de la contamination, qui inhibe la demande et l’offre de services médicaux.D’autre part des effet d’entraves ont encore accru la mortalité attribuée à covid-19 :
    • une réglementation médicale pénalisant l’utilisation de médicaments « non spécifiques » même dans une situation « de crise » face à un virus « nouveau »;
    • le confinement général entrave la production & distribution de biens et services indispensables à la lutte contre l’épidémie (médicaments, respirateurs, …).
  7. Précaution. L’invocation du principe de précaution par les conseillers scientifiques de nombreux gouvernements pour « justifier » l’imposition de la stratégie préventive dite « non pharmaceutique » (SNP : confinement, distanciation, masques, lavages) est fallacieuse. En effet le principe de précaution ne consiste pas à appliquer une mesure incertaine sous prétexte qu’elle pourrait peut-être fonctionner, mais au contraire à ne pas appliquer une mesure sans être certain que ses effets pervers ne l’emportent pas sur ses supposés effets positifs.
  8. Dépistage. Le dépistage est utile mais très coûteux :
    • en termes financiers ⇒ il doit être limité aux groupes à risque;
    • en termes démocratiques ⇒ son éventuelle obligation doit faire l’objet d’un référendum (organisé en période non épidémique).
  9. Médias. Au cours des dernières décennies, comme de tout temps, des virus considérés comme « nouveaux » se sont répandus sur la quasi totalité de la planète (pandémie). Dans la plupart des cas on a également assisté à une hystérie collective, mais jamais avec une intensité telle que pour covid-19 (et en particulier on n’avait pas eu recours au confinement et masques généralisés c-à-d obligatoires). La perte d’audience des médias « d’information », suite à la concurrence d’Internet, pousse ces entreprises à toujours plus de catastrophisme afin de booster l’audimat. Pour ce faire elles n’ont aucune peine à trouver des scientifiques prêts à cautionner le catastrophisme afin de briller sous les spotlights des plateaux TV, ou encore des médecins hospitaliers pour qui le catastrophisme est l’occasion de revendiquer plus de financement public.
  10. Big pharma. Des articles scientifiques sérieux qui réfutent la vision catastrophiste de la situation sont censurés tandis que des articles d’une médiocrité manifeste sont publiés par les revues scientifiques les plus reconnues (prévisions catastrophistes, prétendue absence de traitement, prétendue efficacité de la SNP, …). Cela n’est certainement pas étranger au fait que de nombreux médecins chercheurs sont intoxiqués par des sources d’informations « scientifiques » produites par l’industrie pharmaceutique, et souvent ont carrément des conflits d’intérêt avec celle-ci.
  11. Surfeurs. Des forces économiques ont pu « surfer » sur la vague médiatique, et ainsi l’amplifier, en considérant que le coût économique de quelques mois de confinement général est très inférieur aux gains récurrents d’un changement de paradigme économique permis par le choc émotionnel :
    • le potentiel financier et politique du « Big data » est tel (il concerne la quasi totalité des secteurs économiques) que de très fortes pressions ont pu être exercées sur les décideurs politiques afin que ceux-ci exploitent la vague médiatique catastrophiste pour amener les populations à accepter le traçage de leur vie privée;
    • alors que jusqu’au début des années 2000 le libre-échange international était la pierre angulaire de l’idéologie atlantiste, on assiste à un rétro-pédalage intégral de la part des pays atlantistes depuis que cette logique se retourne contre eux (concurrence de la Chine) ⇒ la théorie du « nouveau risque épidémique » est l’occasion de « justifier » ce revirement idéologique.
  12. Démocratie. Étant donné que l’on découvre régulièrement de « nouveaux » virus en raison du développement des techniques de détection, il en résulte logiquement que si les populations ne se révoltent pas contre le confinement général et le traçage de nos relations, ces pratiques irrationnelles deviendront la norme. Prenons garde que ne s’installe un peu partout sur la planète des régimes qui, au nom de « la protection d’autrui », justifieraient notamment le traçage des individus, les vaccins obligatoires et la répression de la contestation.
  13. Responsabilités. Dans le délire collectif autour de covid-19 il y a une immense responsabilité des entreprises « d’information » ainsi que des scientifiques qu’elles médiatisent. D’autre part de nombreux scientifiques conscients de la supercherie ont fait preuve de suivisme en se taisant (ce qui n’est pas sans rappeler la coupable passivité de l’élite allemande lors de la montée en puissance du nazisme durant les années 1930).
  14. Réaction. Des délires tels que celui de 2020 se reproduiront s’il n’y a pas de prise de conscience :
    • au niveau individuel : de la nuisibilité de l’info-dépendance;
    • au niveau collectif : de la nécessité d’une prise de contrôle démocratique des moyens de production de l’information et du savoir.

Partagez cette étude en copiant/collant son adresse sur les réseaux sociaux ou dans un email :
https://konfedera.org/gestion-epidemies
et en ajoutant le texte de présentation :
Étude sur l’exploitation médiatique, commerciale ou politique de la peur, et sur l’avènement d’un totalitarisme « sanitaire ».

masque-X1.gif

Agissez également dans le monde réel : marquez une barre verticale sur votre masque pour dénoncer l’avènement du totalitarisme « sanitaire ». P.S. Pourquoi une barre verticale : (1) facile à tracer sur les masques en accordéon ; (2) symbolise un citoyen debout, qui ne se couche pas devant l’exploitation de la peur. Ne portez le masque que là où c’est obligatoire.

Introduction

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Auteur

https://konfedera.org/gestion-epidemies#auteur

Je suis économiste de formation. En tant que chercheur libre, mon approche est fondée sur la transdisciplinarité c-à-d la spécialisation du chercheur dans la pluridisciplinarité – à ne pas confondre avec l’interdisciplinarité, qui est la collaboration de spécialistes dans des thématiques multidisciplinaires. Cette approche est certes ambitieuse voire prétentieuse, mais le lecteur pourra constater son énorme potentiel analytique, confirmé par la montée du présent article – sans équivalent dans son approche transdisciplinaire – dans la plupart des moteurs de recherche (Google, Bing, Yahoo, Qwant, DuckDuckGo, …), sur la thématique de gestion des épidémies.

J’attire enfin l’attention du lecteur sur un fait important : ayant banni la TV de mon domicile depuis l’année 2000, je ne suis pas info-dépendant.

Pour plus d’information sur mes domaines d’activité voir la page d’accueil de mon site portail jortay.net.

Objectif

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En Chine, où l’épidémie est terminée, le taux de mortalité morts / population est de seulement 0,03 % pour l’agglomération de Wuhan (le foyer de l’épidémie, 11 millions d’habitants) et 0,0002 % pour l’ensemble de la Chine (1,386 milliard d’habitants) [source]. On comparera utilement ce dernier taux avec le taux correspondant de la grippe en France, soit 0,02 % [source].Taux de mortalité morts / population (%)

covid-19 (Chine) Grippe (France) covid-19 / Grippe
0,03 (Wuhan) 0,02 1,5
0,0002 (Chine) 0,01

Nomenclature : covid-19 est le nom de la maladie (« COronaVirus Disease 2019« ) tandis que SARS-CoV-2 est celui du virus (« Severe Acute Respiratory Syndrome COronaVirus 2« ) [source].

Nous verrons dans la section consacrée à l’analyse du catastrophisme médiatique que le gouvernement chinois a imposé le confinement général – NB : dans la seule région de Wuhan (le foyer épidémique) – pour des raisons de politique intérieure et extérieure. Il ne pouvait s’agir de raisons médicales car il n’existe, à notre connaissance, aucune étude scientifique sérieuse ni aucun manuel d’épidémiologie recommandant l’application du confinement général pour neutraliser une épidémie. Le tableau ci-dessus montre ainsi que le confinement général (i) n’a pu empêcher la propagation du virus dans le reste de la Chine, et (ii) que le taux de mortalité y est (très) inférieur alors que le confinement général n’y a pas été appliqué. Il y a donc une forte probabilité qu’une partie considérable du surplus de mortalité dans la région de Wuhan fut causée par les effets pervers du confinement général. Nous verrons qu’il existe de nombreux et solides arguments confirmant cette thèse.

Régulièrement des continents sont confrontés à des pandémies d’agents infectieux nouveaux (grippes aviaires, H1N1, SARS, MERS, Ebola, chikungunya, Zika, …), causant des morts, et dont la croissance est exponentielle. À chaque fois il existe un risque plus ou moins élevé que le système hospitalier soit surchargé. À chaque fois les médias d’information ont suscité une atmosphère de panique. Mais jamais on avait atteint un état d’hystérie et de délire collectif tel qu’avec covid-19. En particulier jamais on avait appliqué le confinement général.

Pourquoi alors la stratégie préventive dite « non pharmaceutique (SNP : confinement, distanciation, masques, lavages) a-t-elle été appliquée lors de l’épidémie de covid-19 en 2020 alors qu’il n’existe pas de critère objectif permettant de déterminer un niveau de risque de mortalité au-delà duquel il faudrait appliquer la stratégie SNP, et en-dessous duquel cela ne serait pas nécessaire.

epidemie.jpeg

Il importe de trouver la réponse à cette question car la similitude du phénomène covid-19 avec la guerre (la vraie), cette autre folie collective, est flagrante. Or en situation de guerre, il n’y a plus de place pour le débat : si vous critiquez le gouvernement, celui-ci et ceux qu’il a rallié à lui grâce à la panique, vous accusent de jouer le jeu de l’ennemi meurtrier. Cette vision réductrice a pour effet d’inhiber (voir criminaliser) le débat public et partant l’intelligence collective. Cela conduit à l’incapacité collective de s’adapter intelligemment à l’évolution de la situation et des informations disponibles. Il en résulte généralement des catastrophes. Ainsi en cédant à la panique on peut perdre une guerre face à un ennemi même insignifiant (prophétie autoréalisatrice).

Pour ce faire la suite du présent article est composée de dix parties :

• Modèles mathématique
• Modèle SIR
• SIR et la grippe
• SIR et covid-19
• Suivi en temps réel
• Stratégie anti-épidémiques
• covid-19 : analyse d’un délire collectif
• Contexte économique
• Problématique politique
• Conclusion

Méthode

https://konfedera.org/gestion-epidemies#methode

Cette étude est une publication en édition continue (commencée début mars 2020) : elle fait quotidiennement l’objet de plusieurs mises à jour (corrections, ajouts, structuration, …) ⇒ le lecteur qui souhaite améliorer sa compréhension de la problématique et la mettre à jour (NB : auprès d’un chercheur non info-dépendant) est invité à relire cette étude tous les trois mois.

Les sources sont toutes scientifiques. Quelques articles de presse sont cités, soit parce qu’il s’agit d’interviews ou cartes blanches de scientifiques, soit pour montrer que si les entreprises « d’information » ont besoin de se fabriquer un capital confiance c’est aussi pour le consommer – c-à-d conditionner l’opinion publique – lorsqu’elles en reçoivent instruction.

Les sources sont systématiquement mentionnées par lien hypertexte, ce qui fait de cette étude, via son sommaire, une base de données très pratique sur les thématiques de la gestion épidémique en général et de covid-19 en particulier.

Conseils de lecture

https://konfedera.org/gestion-epidemies#conseils-de-lecture

Vous sentez que quelque chose de puissant, grave et potentiellement durable est en train de se produire, qui dépasse largement le cadre de cette « pandémie meurtrière ». Mais vous vous sentez également impuissant(e), ce qui augmente votre anxiété. La solution est de réagir par une action inscrite dans le long terme : « un petit peu, mais chaque jour« . Un petit peu de quoi ? Et bien, pour commencer, d’étude ! Le reste viendra naturellement, via les liens que vous allez ainsi construire … et qui seront autant d’opportunités pour le futur de votre parcours de vie (NB : les plus grandes crises sont des occasions de « saut évolutionniste » … pour qui ne reste pas dans la passivité).

La compréhension du présent document est accessible par quiconque a terminé ses études secondaires. Cependant il est relativement long (plus de 60 pages) et son abord est parfois ardu. Cela est inévitable en raison de la sophistication des forces en action. Ce travail ne se lit donc pas en une fois mais un petit peu chaque jour (par exemple donnez-vous une semaine ou un mois pour le lire). Si certains passages vous paraissent difficiles lisez-les malgré tout, puis passez à la suite. Cela vous permettra d’avoir une vue d’ensemble lors de l’indispensable seconde lecture.

Lors de la première lecture évitez, autant que faire se peut, de cliquer sur les (nombreux) liens, sinon vous allez vous noyer. Ne consultez éventuellement les liens que lors de la seconde lecture.

Enfin, avant de vous lancer, je vous invite à lire d’ors et déjà cet extrait d’un autre article, concernant l’info-dépendance, phénomène dont vous êtes probablement victime …

Modèles mathématiques

https://konfedera.org/gestion-epidemies#modeles-mathematiques

Dans cette section nous allons exposer les principes de base de la modélisation mathématique. Ensuite nous en énoncerons les limites. Enfin nous illustrerons l’influence (très sous-estimée) de l’idéologie sur l’utilisation des modèles mathématiques.

Principes

https://konfedera.org/gestion-epidemies#modeles-mathematiques-principes

La modélisation mathématique d’un phénomène naturel permet au moins trois types d’utilisation :

  1. explication : faciliter l’étude de ce phénomène (enseignement & recherche) en reproduisant sont fonctionnement par une simulation simplifiée (en laboratoire ou sur ordinateur);
  2. prévision : prédire son évolution future … mais cela n’est possible que pour les phénomènes dont la valeur des paramètres est stable dans le temps ainsi que dans l’espace considéré (notion de référentiel);Cette stabilité des paramètres est vérifiée dans le cas de phénomènes tels que la chute d’un corps, mais nous verrons que ce n’est pas le cas des phénomènes épidémiques autres que in vitro.
  3. exploitation : élaborer des techniques pour exploiter ou au contraire neutraliser ce phénomène.

Corrélation. Ainsi le modèle M ≡ y = a * x + b décrit une relation (linéaire) entre des variables x et y, les grandeurs a et b étant considérées (à tort ou à raison) comme constantes et par conséquent qualifiées de « paramètres ».

Mesure vs calcul. En présentant le modèle comme ci-dessus plutôt que, par exemple, comme M ≡ a * x + b * y = c on suggère que x est la variable d’entrée (input) et que y est la variable de sortie (output), c-à-d que x est mesurée, tandis que y est calculée. NB : cela n’implique pas nécessairement une causalité entre les deux, mais peut se justifier par exemple parce qu’il est moins coûteux de calculer y que de le mesurer.

Causalité. Tel que formulé ci-dessus, c-à-d sans indices de temps, le modèle ne dit rien quant à une éventuelle causalité soit de x sur y, ou inversement, ou les deux (boucle de rétroaction), ou/et d’une ou plusieurs variables non représentées dans le modèle. Du point de vue physique l’effet d’une relation causale ne peut être instantanée, sauf à supposer qu’un corps peut se déplacer, du lieu de la cause à celui de l’effet, à une vitesse infinie c-à-d supérieure à celle de la lumière, ce qui dans l’état actuel de la science physique est généralement considéré comme impossible. La cause doit donc nécessairement précéder temporellement son effet. Par conséquent une causalité de x sur y devrait être formulée par : yt+k = a * xt + b où k est le temps écoulé entre une variation de x et son effet sur y.

Calcul descriptif ou prédictif. On pourra alors tirer les conclusions suivantes sur les possibilités d’utilisations du modèle M ≡ y = a * x + b :

  • si relation asynchrone yt+k = a * xt + b ⇒ au temps t=0 je peux prédire yk si j’ai la possibilité de mesurer x0;
  • si relation synchrone yt = a * xt + b ⇒ au temps t=0 :
    • je peux calculer y0 après avoir mesuré x0 (/ ou inversement), ce qui est généralement moins coûteux que de mesurer y0 (/ ou x0) ; mais il s’agit d’un calcul descriptif et non pas prédictif ;
    • il m’est impossible de prédire ni xt ni yt car pour cela je devrais connaître la valeur de leur(s) éventuelle(s) variable(s) déterminante(s) (on dit aussi « explicatives« ) en t=0, or le modèle M ≡ yt = a * xt + b ne contient pas les équations exprimant leurs relations avec xt et yt (soit parce que le phénomène est stochastique soit parce que le modèle est incomplet).

La valeur calculée y0 (descriptive) ou yk (prédictive) sera d’autant moins proche de sa valeur réelle que les erreurs de mesure de x0a et b seront élevées, et que la valeur de chacun de ces deux paramètres a et b ne sera pas constante (ou suffisamment peu variable, puisque dans le monde réel les véritables constantes sont relativement rares).

Dimensions temporelle et spatiale

Les notions de variables et constantes concernent les dimensions temporelle et spatiale : une grandeur change (variable) ou pas (constante) :

  • avec le temps qui passe ⇒ dimension temporelle ;
  • selon le lieu (et donc l’individu) ⇒ dimension spatiale.

À noter que le temps est de dimension 1 (une droite) et ne peut évoluer que dans le sens positif (on ne peut reculer dans le temps), tandis que l’espace est de dimension 3 (voire plus) et un corps peut s’y déplacer dans les deux sens positif (avancer) et négatif (reculer) d’une droite, ainsi que dans toutes ses directions. D’autre part le temps passe inexorablement tandis qu’un corps peut être soit à l’arrêt soit en mouvement.modele-mathematique.png

Modèle épidémiologique SIR

Un modèle est donc nécessairement une représentation simplifiée de la réalité. Il y a là une rationalité économique : on veut pouvoir reproduire (simuler) un phénomène au moyen d’un système le plus simple possible (petit nombre de variables et paramètres, relations linéaires, …). Cela ne veut pas dire qu’il n’est pas possible de simuler un phénomène complexe (grand nombre de variables et paramètres, relations non linéaires, effets de rétroactions, …), c’est même dans ce cas qu’un modèle programmé dans un ordinateur permet de dépasser les limites de l’intuition humaine. Il serait donc injuste d’assimiler ces modèles à l’allégorie de la caverne.

Il importe cependant de faire preuve de prudence dans les modes d’application et l’interprétation des modèles. La relative facilité à les concevoir et « faire tourner » peut rapidement conduire au fétichisme du jouet mathématique voire à un enfermement cognitif (tels qu’observés chez de nombreux adeptes des modèles astrologiques), consistant notamment à croire que la modélisation mathématique constitue la démonstration d’une thèse alors qu’elle n’en est que la formulation.

Ainsi en économie et épidémiologie les modèles mathématiques doivent être constamment reparamétrés (la valeur des paramètres doit être réévaluée) pour qu’ils puissent simplement reproduire les phénomènes observés. L’instabilité temporelle (voire même spatiale) des paramètres – due à la nature écosystémique des phénomènes économiques et épidémiologiques – induit l’impossibilité pour ces modèles de prédire le développement futur de ces phénomènes. Dans ce dernier domaine la mutabilité des virus ou bactéries (qui en font de nouveaux objets biologiques dont les propriétés sont alors supposées inconnues) ne fait qu’accroître cette incertitude.

Limites des modèles mathématiques

https://konfedera.org/gestion-epidemies#limites-modeles-mathematiques

Neil Ferguson, le physicien converti à l’épidémiologie qui en 2020 a réussi à convaincre de nombreux gouvernements que l’épidémie de covid-19 allait provoquer au moins 55 millions de morts si l’on appliquait pas le confinement général, est pourtant connu pour ses prévisions aussi catastrophistes … qu’erronées [source] :

  • en 2005 il prédit que la grippe aviaire tuerait 200 millions de personnes : il y eu quelques centaines de victime;
  • en 2009, il prédit que la grippe porcine tuerait 65.000 Britanniques : il y eu moins de cinq cents victimes;

Dans aucun de ces deux cas, le confinement général n’a été appliqué. Heureusement car sinon les adeptes des modèles épidémiologiques auraient affirmé que la catastrophe a été évitée grâce au confinement général. En 2020, ce fut malheureusement différent …

L’incapacité d’un modèle à simplement reproduire un phénomène (par simulation dans un laboratoire ou sur un ordinateur) autrement qu’en adaptant la valeur des paramètres, implique l’impossibilité de prédiction par ce modèle.

D’autre part l’incapacité de reproduction systématique (c-à-d sans devoir adapter la valeur des paramètres) peut avoir trois types de causes :

  • phénomène est stochastique (c-à-d soumis au hasard) ⇔ les paramètres du modèles sont variables dans le temps et l’espace.
  • le phénomène est déterministe (c-à-d non soumis au hasard) mais :
    • sensible aux conditions initiales;
    • ou bien la mesure des valeurs d’entrées (et des paramètres en cas d’instance nouvelle) ne peut être réalisée correctement qu’après la fin du phénomène (cette cause sera développée dans la section consacrée aux limites des modèles épidémiologiques);
    • ou bien le modèle est incomplet (réductionnisme voire irréductibilité).
Stochasticité

Un phénomène stochastique (c-à-d soumis au hasard) ne peut-être reproduit qu’en adaptant à chaque fois la valeur des paramètres du modèle puisque ceux-ci sont par nature variables dans le temps et l’espace. Par conséquent il est impossible de prédire l’évolution d’un phénomène stochastique.

Avec le développement des capacités de traitement des donnés (quantité et vitesse) sont apparus des modèles dits « stochastiques« . Ils concernent des quantités « macroscopiques » vues comme des moyennes statistiques de quantités microscopiques (par exemple la pression et la température d’un volume gazeux). Le principe est ici que l’instabilité exponentielle du système « microscopique », c-à-d l’imprévisibilité des variables du niveau micro, n’impliquerait pas l’imprévisibilité de moyennes statistiques au niveau macro. Il existe cependant des situations particulières dites « critiques » où l’on observe un phénomène de « transition de phase » c-à-d tel que le système « hésite » de façon imprévisible et changeante entre deux chemins possibles [source].

Sensibilité

Les scientifiques avaient l’habitude de penser que si l’on pouvait isoler un système des influences de son environnement et le décrire à l’aide d’un nombre réduit de variables, il serait à la fois déterministe et prévisible. Mais on sait aujourd’hui que pour être prévisible, un système doit être déterministe et stable : de petites incertitudes sur l’état initial du système ne doivent pas s’amplifier trop vite, sinon toute prédiction sur le comportement futur du système devient illusoire [source]. Des systèmes déterministes, c-à-d dont l’état futur est complètement déterminé par leur état présent, peuvent donc être imprévisibles. Et cela n’a rien à voir avec la complexité : ce phénomène de sensibilité aux conditions initiales concerne également les systèmes simples (petit nombre de variables, relations linéaires, …).

Sensibilité aux conditions initiales

Dans cette animation en boucles (30 sec.), après quelques secondes les deux pendules se désynchronisent brusquement [source].

Un système est dit chaotique si une infime perturbation de son état initial peut bouleverser entièrement son évolution. Un système chaotique n’est pas nécessairement complexe.

Irréductibilité

Les modèles mathématiques reposent sur un certain nombre d’hypothèses – notamment la formulation des relations entre variables (les équations), la valeur des paramètres (les supposées « constantes » de ces équations) et conditions initiales – supposées représenter la réalité.

Voici quelques hypothèses sur les modes de transmission du virus covid-19, tirées de l’article de Neil Ferguson [source], sur base duquel de nombreux gouvernements ont décidé d’appliquer la distanciation sociale (confinement et masque généralisés) lors de l’épidémie de 2020 :

  • « 30% des hospitalisés le seront en soins intensifs, et 50% de ceux-ci meurent » ;
  • « le nombre de contacts par individu dans les écoles est le double de celui observé ailleurs » ;
  • « la période d’incubation est de 5,2 jours » ;
  • « l’infectiosité survient 12 heures avant le début des symptômes pour les symptomatiques, et 4,6 jours après l’infection pour les asymptomatiques » ;
  • « le taux de propagation R0=2,4 » ;
  • « les symptomatiques sont 50% plus contaminants que les asymptomatiques » ;
  • « deux tiers des symptomatiques le sont suffisamment pour s’auto-confiner dans les 24 heures suivant l’apparition des symptômes, et sont hospitalisés dans les cinq jours » ;
  • « la durée d’hospitalisation est de 8 jours pour les cas non critiques et 16 jours pour les cas critiques » ;
  • « 70% des ménages respectent les mesures sanitaires » ;
  • « le taux de contact sur le lieu de travail est diminué de 25% (distanciation) » ; …

Dans la section #modeles-mathematiques-principes nous avons vu que l’intérêt des modèles réside précisément dans leur simplicité. Mais lorsqu’un phénomène est difficilement modélisable et que par conséquent les modèles n’arrivent pas à simplement reproduire correctement ses instances (ce qui implique évidemment l’incapacité de prédire celles-ci) des scientifiques qui ont investi leur carrière dans cette voie peuvent être tenté, plutôt que de changer de domaine de recherche, de s’obstiner en augmentant sans fin le nombre des variables, paramètres et équations (ce qui est le cas des modèles dérivés de SIR). Il en résulte des modèles complexes qui non seulement ne sont pas plus performants mais qui en outre sont beaucoup plus difficiles à comprendre, de sorte qu’ils n’ont plus aucun intérêt (notamment pour l’enseignement). C’est le cas notamment en économie et épidémiologie/infectiologie, qui semblent bien être des phénomènes irréductibles.

L’incapacité prédictive des modèle épidémiologiques (sauf effet du hasard) n’est pas étonnante car la dynamique des maladies transmissibles est extrêmement complexe. On observe ainsi une grande diversité dans la nature et la puissance des vecteurs : tous ne transmettent pas la maladie de la même manière, certains individus étant plus contaminants mais moins malades (par exemple les enfants) tandis que d’autres sont plus sensibles mais moins contaminants (par exemples les personnes âgées).

D’autre part les comportements culturels, comme cracher par terre et consommer peu ou beaucoup de certains aliments, peuvent induire des différences dans la propagation et la létalité d’un virus. Les maladies infectieuses sont donc des maladies d’écosystème. Par conséquent même si un modèle fonctionnait bien pour tel pays il pourrait ne pas fonctionner du tout pour d’autres pays. À cette variabilité spatiale s’ajoute une variabilité temporelle : les écosystèmes sont par nature changeant d’une année à l’autre (cf. la grippe qui chaque année peut changer de nature au niveau de sa virulence ou/et ténacité).

Didier Raoult – premier expert mondial dans le domaine des maladies transmissibles selon le classement expertscape – dénonce « une façon de transformer en mathématiques des phénomènes extrêmement complexes qui n’est jamais lucide » [source]. Il y a une incapacité des modèles mathématiques à représenter la complexité des maladies transmissibles, qui plus est dans le cas de virus nouveaux et/ou à mutations fréquentes. Aucun modèle ne peut prendre en compte toute l’hétérogénéité spatiotemporelle d’un contexte écoépidémiologique, ni même le degré de transmissibilité ou la vulnérabilité à une infection. On notera ainsi le gigantesque réductionnisme consistant à ramener à la seule problématique de propagation d’un virus celle, beaucoup plus complexe, de neutralisation de ses effets sur la santé publique.

Réalité

L’incapacité éventuelle d’un modèle mathématique à représenter un phénomène naturel n’est pas nécessairement liée à la conception (erronée ou incomplète) du modèle, mais peut aussi s’expliquer par l’inexistence du phénomène modélisé. Par exemple est-il certain que les notions « d’incidence épidémique d’un virus », de « maladie virale » ou encore de « taux de mortalité d’une maladie », correspondent à une quelconque réalité ? Ainsi lorsque nous pensons mesurer la durée moyenne d’une maladie virale nous ne mesurons en fait que des indicateurs dont nous supposons qu’il permettent de mesurer le début et la fin d’un concept que nous appelons « maladie virale ».

Ainsi la notion de « réalité » est liée à celles de « définition » et de « complexité » : pour comprendre la complexité du monde, c-à-d pouvoir agir sur lui ou par rapport à lui, nous en définissons des objets, dont nous mesurons les valeurs. Ce faisant nous pouvons éventuellement ouvrir des portes sur des applications (R&D), mais peut-être aussi nous éloignons-nous d’autres voies plus intéressantes (enfermement cognitif).

Modèles et idéologies

https://konfedera.org/gestion-epidemies#modeles-et-idéologies

Les modèles mathématiques ne sont pas seulement soumis à des contraintes logiques et physiques. Ils sont aussi l’objet d’utilisations abusives, fruits de leur incompréhension ou de motivations non scientifiques (idéologiques, financières, égotiques, …).

Interprétations abusives

https://konfedera.org/gestion-epidemies#interpretations-abusives

Illustrer vs
démontrer

Comprenons bien que les résultats d’un modèle mathématique ne constituent aucunement une démonstration (c-à-d une preuve) de la thèse modélisée ! Un modèle mathématique ne fait rien d’autre que de produire des valeurs (les « résultats du modèle ») correspondant à différentes valeurs de ses paramètres. Un modèle permet seulement d’illustrer différents scénarios d’une thèse (par exemple : « le confinement général permet de retarder et abaisser le sommet de la courbe épidémique« ), mais cela ne démontre pas cette thèse (ainsi il est certes incontestable que les modèles astrologiques produisent des prévisions, mais cela ne prouve en rien que ces modèles sont effectivement capables de prédire l’avenir).

La plupart des journalistes, décideurs politiques et même des scientifiques tombent dans le piège de cette confusion. C’est alors que peut entrer en jeu la manipulation des paramètres.

Valeurs des
paramètres

Nous avons vu que les résultats d’un modèle sont des scénarios correspondant à différentes valeurs des paramètres. Ces paramètres sont déterminés par les utilisateurs du modèle, mais sont généralement entachés de deux types de biais :

  • estimations erronées : les valeurs initiales, les variables d’entrées et les paramètres peuvent être :
    • mesurées sur l’épidémie en cours ; ⇒ ces valeurs sont d’autant moins pertinentes que les biais de mesures seront importants (cf. infra la section « #suivi-temps-reel« );
    • mesurées sur de précédentes épidémies considérées comme « potentiellement similaires » ⇒ ces valeurs sont d’autant moins pertinentes que l’épidémie en cours est différente des celles utilisées comme référentiels ;
    • calculées à partir d’autres modèles ⇒ ces modèles ne sont plus alors que des objets divinatoires.
  • intérêts financiers/politiques/égotiques : ce dernier biais ne doit pas être sous-estimé : on peut faire dire beaucoup de chose (ce que l’on veut ?) à un modèle ; or des résultats catastrophistes augmentent les chances de médiatisation d’un modèle, et donc de ses auteurs …

On passe alors au stade suivant de la confusion voire manipulation : faire passer une valeur calculée pour une valeur observée.

Mesure
vs calcul

Les modèles peuvent être utilisés comme instrument d’analyse descriptive, par exemple pour calculer une valeur (estimation) lorsque sa mesure n’est pas disponible ou trop coûteuse. Il n’y a là rien d’abusif, sauf si on ne le mentionne pas. Or la plupart des articles de presse mélangent sans distinction des données mesurées et des données calculées (donc provenant de modèles), ce qui a pour effet que des valeurs calculées (qui peuvent être très éloignées de la réalité) sont présentées comme valeurs mesurées.

Enfin en toile de fond de ces confusions voire manipulation, il y a la question fondamentale de la causalité.

Corrélation
vs causalité

Une autre pratique abusive est d’interpréter une simple corrélation entre deux variables comme étant une relation de causalité selon laquelle l’une déterminerait l’autre. Exemple : « la vitesse de croissance de l’épidémie a diminué peu après l’implémentation du confinement général », alors que vitesse diminue toujours après une première phase exponentielle.

Conclusion. Quelques lignes extraites d’une étude scientifique [source], et qui nous rappellent que les modèles doivent être interprétés avec prudence et sens critique :

  • « Certaines études antérieures ont signalé différente valeurs de R0 (de 1,40 à 6,49 avec une moyenne de 3,28) en raison de différentes sources de données, périodes et méthodes statistiques » (p. 16).
  • « (…) nous avons fixé les valeurs de plusieurs paramètres sur la base d’études épidémiologiques antérieures sans tenir compte de l’incertitude, ce qui pourrait réduire la précision de nos résultats » (p. 17).
  • « L’impact des interventions doit être considéré dans son ensemble et nous n’avons pas pu évaluer les stratégies individuelles par la courbe épidémique » (p. 17).
Neil Ferguson

https://konfedera.org/gestion-epidemies#Neil-Ferguson

Le graphique hyper-catastrophiste ci-dessous est le résultat d’une modélisation mathématique réalisée par le physicien anglais Neil Ferguson de l’Imperial College London. Selon ce graphique – publié le 16 mars 2020 c-à-d au début de l’épidémie de covid-19 en Europe – les malades sévères de covid-19 (c-à-d qui nécessiteront une hospitalisation) représenteront près de 300 fois les capacités hospitalières (30.000 % !) en l’absence de confinement général …

Une modélisation catastrophiste de covid-19covid19-modele.png

Ligne rouge : capacité hospitalière en lits de soins intensifs. Courbes : différents scénarios d’utilisation de la capacité selon la stratégie appliquée. Conclusion : dans tous les cas la capacité hospitalière serait submergée … [source]. Voir aussi cette interface de simulation.

Lysensko du
néolibéralisme

Étant donné qu’augmenter les capacités hospitalières dans de telles proportions est quasiment impossible à court et même moyen terme (et cela sans parler de la faisabilité politique et économique d’une surcapacité permanente en dehors des périodes d’épidémies) ces « prévisions » permettent de « justifier » les politiques néolibérales de santé : le recours récurrent au confinement général permettrait d’abaisser le niveau requis de capacité hospitalière ! Le caractère délirant de ces prévisions et de la politique de santé qu’elles impliquent a valu à Ferguson le sobriquet de « Lysenko du néolibéralisme« .

Rappelez-vous : au début de l’épidémie le message officiel était que le confinement permettrait de reculer le sommet épidémique et de nous donner ainsi du temps pour augmenter la capacité hospitalière. Or absolument aucun programme de développement de la capacité hospitalière n’a été mis sur pied, ni aucune entreprise publique de fabrication de masques et de respirateurs n’a été créée. Pourtant l’on nous assure que l’épidémie pourrait durer des années et que le pire pourrait être à venir. Il n’y a plus aucune connexion entre les discours médiatiques et la réalité.

Expert en
catastrophisme

Ferguson, qui s’est fait connaître grâce à ses prévisions catastrophistes, a bien compris que ce qui compte le plus ce n’est pas la valeur scientifique mais médiatique des prévisions épidémiques [source] : plus il exagère plus il gagne en notoriété publique, et plus ils obtient des contrats en tant qu’expert, notamment auprès de l’OMS, la Banque mondiale, l’Union européenne et de nombreux gouvernements [source]. Ferguson est devenu un véritable business man du catastrophisme épidémique. En 2008 il fonda le MRC Centre for Global Infectious Disease qui reçut plusieurs dizaines de millions de dollars de la Bill & Melinda Gates Foundation [source].

Ferguson fait évidemment des émules. Et en 2020 il prédit avec l’états-unien Anthony Fauci que Covid-19 devrait tuer au moins 55 millions d’humains dans le monde ! Le nombre final est de 540.000 soit cent fois moins. Et il s’agit là d’une estimation (début juillet 2020) qui sera certainement fortement revue à la baisse lorsque l’on obtiendra les statistiques mondiales de mortalité toutes causes permettant de prendre en compte les morts avec covid-19 enregistrés comme mort par covid-19. Il conviendra également de déterminer la part les décès causés par les effets pervers du confinement général et du climat de terreur qu’il a suscité.

Car cette fois Ferguson a réussi à convaincre de nombreux gouvernements, qui ont imposé le confinement général malgré le scepticisme de nombreux scientifiques, comme en témoigne ces extraits révélateurs d’un article du journal Le Monde du 15 mars 2020, concernant l’influence de Ferguson sur la stratégie du gouvernement Français pour gérer la crise covid-19 [source] :

  • « Cette projection évalue le scénario le plus sombre, avec les hypothèses de mortalité les plus élevées et en l’absence de mesures radicales de prévention. »;
  • « Selon ces modélisations confidentielles, dont Le Monde a eu connaissance, l’épidémie de Covid-19 pourrait provoquer en France, en l’absence de toute mesure de prévention ou d’endiguement, de 300 000 à 500 000 morts. »;
  • « Précision extrêmement importante : ce scénario a été calculé en retenant les hypothèses de transmissibilité et de mortalité probables les plus élevées, et ce en l’absence des mesures radicales de prévention et d’éloignement social qui viennent d’être prises »;
  • « Les résultats pour la France ont été présentés jeudi 12 mars à l’Elysée. Quelques heures avant que le président ne prenne solennellement la parole devant les Français pour expliquer « l’urgence » de la situation. »;
  • « Il existe des incertitudes quant aux hypothèses retenues et au comportement du virus – pourcentage d’asymptomatiques, transmissibilité, impact des mesures de quarantaine »;
  • « différentes modélisations ont été présentées jeudi matin puis jeudi après-midi à Emmanuel Macron par le conseil scientifique, mais qu’il n’existe pas de consensus parmi les scientifiques qui le composent. »;
  • « Il y a eu plusieurs documents de travail qui ont été présentés, pas de document de synthèse, explique un conseiller du chef de l’Etat. On ne peut donc pas considérer qu’une étude fournie par l’un de ses membres reflète l’avis du conseil scientifique dans son ensemble. »;
  • « les chiffres évoqués [de 300 000 à 500 000 morts en cas d’absence de mesures d’endiguement] sont infiniment supérieurs à ceux communiqués par le ministère de la santé, ils apparaissent disproportionnés »;
  • « C’est toute la difficulté de cette stratégie, qui n’avait jusqu’à présent jamais été envisagée pour un virus circulant de façon globalisée, en raison de son coût économique et social.»
Théoricien
du NRE

Neil Ferguson a pris pour habitude de qualifier ses détracteurs de « théoriciens du complot ». Il n’est pourtant nul besoin d’invoquer un « complot » pour expliquer qu’un scientifique arrive à exploiter habilement les processus médiatico-politiques pour promouvoir sa carrière professionnelle. On pourrait par contre qualifier Ferguson d’habile théoricien du « nouveau risque épidémique » (NRE), et de charlatan.

Modèle SIR

https://konfedera.org/gestion-epidemies#modele-SIR

Le modèle mathématique SIR est le modèle épidémiologique de base. Les modèles mathématiques se distinguent par leur degré de complexité (nombre de variables & paramètres, types de relations), mais leurs principes fondamentaux sont généralement identiques, et sont les plus visibles/compréhensibles dans les modèles les plus simples.

Système d’équations

Le modèle de base de la plupart des modèles épidémiologiques est appelé SIR [source1source2]. Il sépare la population en trois groupes, des individus du premier passant progressivement au second puis au troisième : « Susceptible » (c-à-d contaminables) ⇒ « Infected » (c-à-d infectés) ⇒ « Removed » (c-à-d retirés, le terme « résistants » est aussi utilisé en français). Pour éviter certaines confusions de notation nous allons ici remplacer le nom « Removed » par « Excluded » (exclus).

Ce dernier groupe – qui en raison de la sous-estimation de certaines de ses composantes, joue un rôle majeur dans la nature catastrophiste des modèles épidémiologiques – comprend :

  • les immunisés :
  • les guéris :
    • naturellement;
    • par traitement en médecine de ville;
    • par traitement en milieux hospitalier (cas sévères).
  • le décédés par le virus (et qu’il s’agira de distinguer des personnes décédées « avec le virus » mais pour d’autres raisons).

N.B. Cette version basique du modèle suppose donc que les personnes guéries sont immunisées. Il n’est pas ici nécessaire de lever cette hypothèse, car nous verrons que l’augmentation du nombre de variables ne change rien à l’incapacité des modèles épidémiologiques à reproduire la réalité autrement qu’en adaptant à chaque fois la valeur de leurs paramètres.

Mathématiquement la relation entre ces trois groupe est :

St + It + Et = 1(1)

En dérivant (1) par rapport au temps on obtient :

dS/dt + dI/dt + dE/dt = 0(2)

On peut alors décrire la dynamique des flux S –> I –> E au moyen d’un système d’équations différentielles tel que :

dS/dt = – β * It * St(3)
dI/dt = β * It * St – It / λ(4)
dE/dt = It / λ(5)

Lecture : durant la période dt, le flux net de I (c-à-d dI) est égal (au signe près) au flux sortant de S (dS) moins le flux rentrant dans E (dE).

Description des paramètres :

  • β (bêta) : alors que le produit It * St est une mesure de la probabilité de contact entre un susceptible et un infecté, β est une mesure de la probabilité de contamination du premier par le second, et est (abusivement) dénommé « incidence »;N.B. β est supposé constant dans le temps. Nous verrons cependant que ce paramètre, en raison de sa variabilité et difficulté de mesure, constitue (avec la valeur initiale E0), l’une des principales causes de l’incapacité des modèles épidémiologiques à prédire le développement d’une épidémie.
  • λ (lambda) est la durée moyenne de contagiosité = maladie = guérison (NB : cette égalité est une simplification de la réalité) ; plus λ est bas plus il y a de guérisons par unité de temps : à la limite λ = dt ⇒ dE = I ; 1 / λ est donc considéré comme le coefficient le plus simple pour exprimer dE/dt en fonction de de It ; dans la mesure où les individus guéris sont immunisés 1/λ est donc le « taux d’immunisation » ;

Hypothèses

Il faut bien comprendre que β et λ ne sont que des objets mathématiques, dont la pertinence en tant que représentation des phénomènes physiques qu’ils modélisent (incidence épidémique d’un virus ou d’une bactérie, et durée de maladie/contagiosité) n’est fondée que si les valeurs de ces paramètres, ou leur moyenne, sont constantes dans le temps et l’espace. C’est cette constance spatio-temporelle de la valeur des paramètres qui lie leur objet mathématique au phénomène physique modélisé. Si la stabilité spatio-temporelle des paramètres n’est pas observée alors on ne peut affirmer que le modèle représente la réalité. Il ne pourra ainsi éventuellement « reproduire » par le calcul les différences instances épidémiques d’un virus ou d’une bactérie (c-à-d dessiner la courbe avec les valeurs correctes du sommet épidémique, de sa date, et de la largeur moyenne de la courbe en cloche) que par l’adaptation de la valeur des paramètres. Dans ces conditions il est évidemment impossible que le modèle puisse prédire l’évolution d’une épidémie.

N.B. Cette problématique de stabilité spatio-temporelle ne doit pas être confondue avec celle des biais de mesure des paramètres (que nous traiterons dans la section #mesure-des-variables).

On notera ainsi le gigantesque raccourci que représente le modèle SIR, en résumant en trois lignes d’équations différentielles des phénomènes d’écosystèmes complexes, englobant les problématiques :

  1. épidémiologiques : propagation d’un virus;
  2. infectiologiques : contamination d’individus;
  3. médicales :
    1. développement éventuel de symptômes sévères (c-à-d nécessitant un traitement médical);
    2. traitements médicaux :
      • symptomatiques;
      • curatifs (ou préventif dans le cas de la vaccination);

Taux de reproduction

https://konfedera.org/gestion-epidemies#SIR-taux-reproduction

À partir de l’équation dI/dt = β * It * St – It / λ (4) on montre que :

  • il y a croissance du nombre d’infectés dès que (tant que) :
    dI/dt > 0    ⇔
    β * It * St – It / λ > 0    ⇔β * St * λ > 1(6)

Le membre de gauche de (6) est supposé représenter le nombre moyen de personnes contaminées par individu infecté (*), et est par conséquent appelé « taux de reproduction » (noté Rt) :Rt = β * St * λ(7)

(*) Ce qui est inexact : il ressort de dI/dt = β * It * St – It / λ (4) que le nombre moyen de personnes contaminées par individu infecté c-à-d dI / I * λ = ( β * St * λ – 1 ) * dt.

Un épidémie est donc neutralisée dès que Rt < 1.

Le tableau ci-dessous est une réalisation graphique du modèle. On y voit notamment que la valeur de Rt (courbe hachurée orange, échelle de droite) baisse au fur et à mesure de l’épidémie, et que le sommet de la courbe rouge (infectés) correspond au passage de Rt en-dessous de 1. La baisse théorique continue de Rt s’explique évidemment par sa relation positive avec St, qui diminue tout au long de l’épidémie : Rt = β * St * λ(7).

Nous parlons de baisse théorique de Rt car le modèle SIR repose du l’hypothèse que la valeur moyenne de β et λ serait stable dans le temps et l’espace. Dans la section #R-zero-valeur-scientifique nous verrons (i) que cette hypothèse n’est généralement pas vérifiée, ce qui explique qu’en matière de prévisions les modèles épidémiologiques ne peuvent faire mieux qu’un tirage au sort parmi des résultats possibles, et (ii) que les paramétreurs des modèles épidémiologiques ont en outre une forte propension à exagérer la valeur de ces paramètres.sir-60-15.gif

Tableur SIR.ods

Le modèle SIR montre donc bien que le taux de reproduction (Rt) diminue de toute façon c-à-d même sans politique de distanciation sociale (à supposer que celle-ci soit efficace …). Les entreprises « d’information » et leur conseillers scientifiques vous ont-il informé de ce fait ? Non, il vous ont plutôt asséné, jour après jour, que la baisse de Rt était due aux mesures de distanciations sociales, alors que toutes les pandémies de virus « nouveaux » depuis au moins la seconde guerre mondiale ont été gérées avec succès sans ces mesures autoritaires.

Immunité collective

https://konfedera.org/gestion-epidemies#SIR-immunite-collective

Le concept théorique d’immunité collective permet d’expliquer pourquoi les épidémies s’éteignent naturellement avant d’avoir contaminé 100% de la population.

Face à n’importe quel virus il y a toujours une partie de la population qui est immunisée : de naissance, par vaccin, par immunité croisée ou par guérison immunisante. Tous ces individus sont repris dans le groupe Et, avec E0 composé des personnes qui en t=0 sont immunisées de naissance, par vaccin ou par immunité croisée.

À partir de St + It + Et = 1 (1)   ⇔
St = 1 – It – Et     ⇒
substitué dans β * St * λ > 1 (6)   ⇒
β * ( 1 – It – Et ) * λ > 1    ⇔
Et > 1 – It – 1 / ( β * λ )

L’épidémie est donc neutralisée dès que Et – c-à-d la part de la population qui est immunisée (ou décédée par le virus) – est supérieure à E*t (« E étoile ») qui est tel que :

E*t = 1 – It – 1 / ( β * λ )(8)

C’est pourquoi E*t est appelé « taux d’immunité collective« .

Et en particulier l’épidémie ne pourra pas même démarrer – c-à-d I0 = 0 – si Et est supérieur à :

E*0 = 1 – 1 / ( β * λ )(9)

Autrement dit, si une épidémie s’est déclenchée c’est nécessairement « parce que » Et était inférieur à E*0.

Taux d’immunité collectiveimmunite-collective.png

La courbe bleue (E*t) n’est rien d’autre qu’une symétrie de la courbe rouge (It)
β=0,60 ; λ=15 [tableur]

On peut également exprimer E*t en fonction des variables plutôt que des paramètres : en substituant Rt = β * St * λ (7) ⇔ 1 / ( β * λ ) = St / Rt dans E*t = 1 – It – 1 / ( λ * β ) (8) ⇒

E*t = 1 – It – St / Rt(10)

de sorte que :

E*0 = 1 – S0 / R0(11)

Mécanisme

Il découle de It = 1 – St – Et (1) une modélisation probabiliste de l’extinction naturelle de toute épidémie (courbe en cloche) avant contamination (et potentielle extermination) de 100% de la population : la valeur de E*t détermine un seuil au-delà duquel la probabilité de propagation du virus est trop faible relativement au nombre de susceptibles St c-à-d de potentiels vecteurs de transfert.

Plus précisément, selon les modèles épidémiologiques, les facteurs explicatifs de l’extinction naturelle des épidémies sont de deux types :

  • la baisse des flux entrant dans It : dS/dt de dI/dt = β * It * St – It / λ (4) ;
  • la hausse des flux sortant de It : dE/dt de dI/dt = β * It * St – It / λ (4).

La forte propension des modèles épidémiologiques (ou faut-il parler plutôt de leurs paramétreurs ?) à produire des prévisions qui s’avèrent ex post de gigantesques surestimations du taux de mortalité des épidémies (cf. Neil Ferguson) peut s’expliquer notamment par la sur-estimation du taux d’immunité collective E*t = 1 – It – 1 / ( β * λ ) (8) via :

  • au niveau des variables (dont valeurs initiales) : la sous-estimation de It et de E0 ;
  • au niveau des paramètres : la surestimation de β (virulence) ou de λ (durée d’infection/contagiosité), donc la sous-estimation (en cours d’épidémie) du nombre de personnes immunisées par guérison.;

Parmi les causes de surestimation du risque épidémique, outre les manipulations des épidémiologistes charlatans (cf. infra la section #scientifiques-de-plateaux-TV), il y a aussi la sous-estimation de l’immunité collective (via E0 dans le paramétrage des modèles épidémiologiques). L’animation suivante montre qu’une sous-estimation de E0 (ici courbe verte démarrant à 0% vs 40%) se traduit par une surestimation du sommet de la courbe des infections (en rouge, 70% vs 30%). À noter qu’en raison notamment de l’immunité de naissance et de l’immunité croisée ce phénomène de sous-estimation de E0 joue même en cas de virus « nouveaux ».

Effet de la sous-estimation de E0immunite-collective.gif

NB : ces paramétrages sont arbitraires.
Tableur SIR.ods

Autres causes. Nous verrons plus loin que l’incapacité des modèles épidémiologiques à prédire le développement d’une épidémie (sauf effet du hasard), et en particulier leur propension à surestimer le risque épidémique (où s’agit-il d’une propension des paramétreurs ?), peut avoir des causes exogènes. Parmi ces causes il y a très probablement la non prise en compte de facteurs opérant en amont du phénomène épidémique, et spécifiques aux virus ou aux écosystèmes (le modèle est alors dit « incomplet »). Autrement dit le concept de taux d’immunité collective ne permet pas d’expliquer pourquoi, sans politique de distanciation sociale, les épidémies s’éteignent généralement avant d’avoir atteint le taux d’immunité collective.

Stratégies

https://konfedera.org/gestion-epidemies#SIR-strategies

Nous avons vu supra que la décroissance du nombre de contaminés (seconde partie de la courbe en cloche) correspond à une situation telle que Rt = β * St * λ < 1 (7), et que par conséquent l’on peut théoriquement neutraliser une épidémie en abaissant tout ou partie des paramètres β et λ. Pour ce faire on peut distinguer deux types possibles de stratégie :

  • non pharmaceutique (notée SNP) : qui est préventive, ancienne et fortement contraignante;
  • pharmaceutique (notée SP) : qui est curative (donc réactive, sauf pour ce qui concerne les vaccins), moderne et faiblement contraignante.
SNP

Il s’agit d’abaisser la valeur du paramètre β (probabilité ≈ vitesse de contamination) par des mesures de distanciation sociale (isolement et hygiène). L’animation suivante compare les courbes épidémiques « sans SNP » (β=0,6 ; λ=15) et « avec SNP » (β=0,2 ; λ=15).sir-beta.gif

β = 0,6 –> 0,2 [tableur].

La stratégie SNP peut être appliquée à au moins deux niveaux d’intensité, selon que son application est générale (c-à-d sur l’ensemble de la population : confinement général) ou ciblée (c-à-d sur les seuls groupes à risque).

SP

Il s’agit (i) d’abaisser le paramètre λ (durée de la maladie=contagion) et d’augmenter la variable Et (comprenant les guéris) au moyen de médicaments (traitement), et (ii) d’augmenter la valeur initiale E0 au moyen de vaccins (prévention). L’animation suivante compare les courbes épidémiques « sans SP » (β=0,6 ; λ=15) et « avec SP » (β=0,6 ; λ=5).sir-lambda.gif

λ = 15 –> 5 [tableur].

Comparaison

Les deux stratégies abaissent le sommet de la courbe épidémique (de 68% à 32%), ainsi que le niveau d’immunité collective neutralisante (de 89% à 67%). La stratégie SNP a en outre pour effet de retarder le pic épidémique (du 30° au 100° jour).

N.B. Ces chiffres sont fonction des valeurs attribuées aux paramètres. Ils n’ont donc pas ici de signification absolue.

Mais corrélativement le confinement général freine l’immunisation collective : dans la simulation du graphique suivant, alors que vers le quarantième jour 50% de la population a été immunisée naturellement, mois de 1% de la population est immunisée si l’on a appliqué plutôt la SNP, et il faut alors attendre jusqu’au début du cinquième mois pour atteindre les 50%.

Immunisationimmunisation-comparaison.png

Référentiel : β=0,60 ; λ=15
SNP : β=0,20 ; λ=15
SP : β=0,60 ; λ=5
[tableur SIR.ods]

Étant donné que le confinement général freine l’immunisation collective, il résulte de E*t = 1 – It – St / Rt (10) que, corrélativement, le taux de reproduction baisse nettement moins vite que dans le cas d’une stratégie SP.

Taux de reproductiontaux-reproduction.png

Référentiel : β=0,60 ; λ=15
SNP : β=0,20 ; λ=15
SP : β=0,60 ; λ=5
[tableur SIR.ods]

Mortalité

https://konfedera.org/gestion-epidemies#SIR-mortalite

On constante à la vue des équations (3) à (5) que le modèle SIR ne traite pas le taux de mortalité. Nous proposons donc ici une définition et un mode d’évaluation de cette statistique essentielle pour toute politique de gestion des épidémies.

Le taux de mortalité  Mt = Σ ΔMt / Popul. = Σ ΔMt(12)

  • Popul. = 1 en vertu de St + It + Et = 1 (1) ; les variables sont ainsi dites « normalisées« ;

Mortalitémortalite.png

β=0,60 ; λ=9 ; μ=0,2% [tableur SIR.ods]

Une valeur théorique de ΔMt et donc de Mt peut être calculée en évaluant le paramètre μ représentant le ratio du nombre de décès journaliers par rapport au nombre de nouvelles infections :

ΔMt = μ Δ+It    (13)

Pour ce faire on calcule à la date n la moyenne μ = 1/n * ∑t=0n μt = 1/n * ∑t=0n ΔMt / Δ+It

De sorte que :

Mt ≈ ∑t=0n ΔMt = μ * ∑t=0n Δ+It(14)

On pourra également calculer un taux de létalité (Lt), défini comme le nombre de morts par rapport au nombre total de personnes étant ou ayant été infectées :

Lt = ∑t=0n ΔMt / ∑t=0n Δ+It = Mt / ∑t=0n Δ+It(15)

Dont la valeur théorique est μ étant donné (14).

Le taux de létalité n’est donc rien d’autre que le taux de mortalité divisé par le taux d’infection totale (c-à-d y compris les personnes ayant été infectées et qui ne le sont plus). Il est donc plus élevé que le taux de mortalité puisque le taux d’infection qui le divise est inférieur à un. Ou, pour dire les choses plus simplement : comparer le nombre de morts à la seule population des infecté donne évidemment un taux plus élevé que si l’on compare le nombre de morts à l’ensemble de la population.

N.B. La moyenne μ, et partant les définitions (14) et (15), n’ont d’utilité que si μ est stable dans le temps (entre épidémies d’un « même » virus), et dans l’espace (entre différentes régions durant une épidémie). Or nous verrons que cette condition n’est généralement pas vérifiée en raison de la nature écosystémique, et donc complexe, des phénomènes infectiologiques !

Résultat

Étant donné la formulation du taux de mortalité en fonction de It la courbe de mortalité suit l’évolution de la courbe épidémique (sauf qu’ici il y a accumulation ⇒ pas de courbe en cloche).

Taux de mortalités théoriques selon la stratégieSIR-mortalite.png

Référentiel : β=0,60 ; λ=9
SNP : β=0,20 ; λ=9
SP : β=0,60 ; λ=3
∀ : μ=0,002 (décès journaliers / nouvelles infections )
Tableur : SIR.ods

Le lecteur pourra vérifier dans le tableur que :

  • si on abaisse la valeur de β les courbes s’abaissent et sont retardées;
  • si on abaisse la valeur de λ dans une même proportion on observe le même phénomène sauf que l’effet retard est plus faible.

Cependant il est peu probable que les deux stratégies soient également efficaces (SIR.ods > feuille « Synthèse » > lignes 2 et 3 : xβ = xλ). Nous verrons dans la section #efficacite-strategie-non-pharma de nombreux faits suggérant que le taux d’efficacité de la stratégie SNP pourrait être inférieur à celui de la stratégie SNP (x β < xλ). Ainsi si xβ=2 pour xλ=3 alors l’effet retard de la stratégie SNP (distanciation sociale) passe de trois à un mois et, surtout, le taux de mortalité final est plus élevé que celui de la stratégie SP (traiter).

Hypothèse de faible efficacité relative de la stratégie SNPSNP-x-faible-mortalite.png

Référentiel : β=0,60 ; λ=9
SNP : β=0,30 ; λ=9 ; xβ=2
SP : β=0,60 ; λ=3 ; xλ=3
∀ : μ=0,002 (décès journaliers / nouvelles infections )
Tableur : SIR.ods

Voilà probablement une des raisons expliquant la forte mortalité de covid-19 dans les pays ayant appliqué la stratégie SNP (cf. infra : #mortalite-differences-entre-pays). Nous verrons que l’effet de faible efficacité du confinement général (cf. infra : #efficacite-strategie-non-pharma) illustré ici est renforcé par ses effets pervers (cf. infra : #effets-pervers-strategie-non-pharma).

Charge hospitalière

https://konfedera.org/gestion-epidemies#SIR-charge-hospitaliere

On constante à la vue des équations (3) à (5) que le modèle SIR ne traite pas le taux d’hospitalisation. Nous proposons donc ici une définition et un mode d’évaluation de cette statistique essentielle pour toute politique de gestion des épidémies.

Selon notre définition le taux d’hospitalisation (noté Ht) est la valeur normalisée (en pourcentage de la population) du nombre journalier de lits occupés par les infectés sévères du virus (les autres pouvant rester à leur domicile). Une façon de le calculer consiste à ajouter à la charge hospitalière du jour précédent les entrants du jour, moins les sortants du jour (vivants ou décédés) :

Ht = Ht-1 + Δ+Ht – ΔHt(16)

où H1 = H0 = Δ+H0 de sorte que l’on peut calculer une valeur théorique de Ht par :

  • Δ+Ht = σ * Δ+It(17)
    où σ (« sigma ») est le pourcentage de personnes infectées nécessitant une hospitalisation ;
    pour évaluer σ on calcule à la date n la moyenne σ = 1/n * ∑t=0n Δ+Ht / Δ+It
  • ΔHt = Δ+Ht-λ = σ * Δ+It-λ(18)
    où λ (« lambda ») est la durée de contagiosité = maladie = guérison (NB : cette égalité est une simplification de la réalité) ⇔ le nombre de sortants est égal à celui des entrants d’il y a λ jours.
    NB : dans les statistiques épidémiques publiées par les agences de santé les sorties d’hospitalisation concernent généralement les seules sortes en vie ⇒ il faut leur ajouter la part des décès en milieu hospitalier du jour pour obtenir le ΔHt de (18).

de sorte que :
Ht = Ht-1 + σ * Δ+It – σ * Δ+It-λ    ⇔

Ht ≈ Ht-1 + σ * ( Δ+It – Δ+It-λ )(19)

Enfin la charge hospitalière (notée CHt) est :

CHt = Ht / k(20)

  • k, la capacité hospitalière, est mesurée par le taux de lits de soins intensifs c-à-d pour les cas sévères (patients sous respirateur, …) ou critiques (dysfonctionnement de multiples organes, choc septique, …) toutes causes confondues.
  • N.B. La moyenne σ, et partant les équations (19) et (20), n’ont d’utilité que si σ est stable dans le temps (entre épidémies d’un « même » virus), et dans l’espace (entre différentes régions durant une épidémie). Or nous verrons que cette condition n’est généralement pas vérifiée en raison de la nature écosystémique, et donc complexe, des phénomènes infectiologiques !
  • Alors que le taux de mortalité est de type Stock à flux entrant / Stock fixe (⇒ il augmente constamment puis se stabilise à sa valeur finale de l’épidémie), le taux de charge hospitalière est de type Stock à flux entrant et sortant / Stock fixe.
Résultat

Le graphique suivant montre un résultat notable du modèle SIR : la stratégie SNP (confinement général) a théoriquement pour effet de retarder le sommet de l’épidémie, et par conséquent celui de la charge hospitalière, nettement plus que la stratégie SP.

Charge hospitalière théorique selon la stratégieSIR-charge-hospitaliere.png

Référentiel : β=0,60 ; λ=9
SNP : β=0,20 ; λ=9
SP : β=0,60 ; λ=3
∀ : μ=0,002 (décès journaliers / nouvelles infections )
∀ : σ=0,001 (taux d’hospitalisation)
∀ : k=0,003 (capacité hospitalière)
Tableur : SIR.ods

Même réflexion que pour le taux de mortalité : il est peu probable que les deux stratégies soient également efficaces (SIR.ods > feuille « Synthèse » > lignes 2 et 3 : xβ = xλ). Nous verrons dans la section #efficacite-strategie-non-pharma de nombreux faits suggérant que le taux d’efficacité de la stratégie SNP pourrait être inférieur à celui de la stratégie SNP (xβ < xλ).

Si l’efficacité de la stratégie SNP sur son paramètre β est relativement moins efficace que la stratégie SP sur son paramètre λ – par exemple xβ=2 pour xλ=3 – alors le graphique devient comme suit : SNP retarde toujours le sommet mais celui-ci est plus haut que si l’on applique plutôt la stratégie SP ! Si cela fait passer la charge hospitalière au-delà de la capacité on aura alors une nouvelle aggravation de la mortalité !

Hypothèse de faible efficacité relative de la stratégie SNPSNP-x-faible-hospitalisation.png

Référentiel : β=0,60 ; λ=9
SNP : β=0,30 ; λ=9 ; xβ=2
SP : β=0,60 ; λ=3 ; xλ=3
∀ : μ=0,002 (décès journaliers / nouvelles infections )
∀ : σ=0,001 (taux d’hospitalisation)
∀ : k=0,003 (capacité hospitalière)
Tableur : SIR.ods

Voilà qui renforce la thèse selon laquelle la forte mortalité de covid-19 dans les pays ayant appliqué la stratégie SNP (cf. infra : #mortalite-differences-entre-pays) fut causée non pas par le virus mais par le confinement général. Nous verrons que l’effet de faible efficacité du confinement général (cf. infra : #efficacite-strategie-non-pharma) illustré ici est renforcé par ses effets pervers (cf. infra : confinement-effets-pervers).

On pourra à priori objecter que les deux stratégies SNP et SP pourraient être appliquées complémentairement, mais nous exposerons dans la section #effets-pervers-strategie-non-pharma leur très difficile compatibilité.

Valeur scientifique du « R zéro »

https://konfedera.org/gestion-epidemies#R-zero-valeur-scientifique

Nous allons ici montrer la nature trompeuse voire fallacieuse de cet objet mathématique cher aux épidémiologistes adeptes des modèles mathématiques.

Le fumigène R0

https://konfedera.org/gestion-epidemies#R-zero-enfumage

Dans la section #SIR-taux-reproduction nous avons vu que la valeur théorique du taux de reproduction (Rt) baisse toujours, quelle que soit la stratégie anti-épidémique appliquée, et même sans stratégie du tout ! La raison, mathématique, est sa relation positive avec St dans Rt = β * St * λ (7), or St diminue tout au long de l’épidémie ⇒ Rt aussi.

Taux de reproduction (valeurs fictives)taux-reproduction.png

Évolution du taux de reproduction selon la stratégie : non pharmaceutique (SNP c-à-d confinements, masque & lavages) ou pharmaceutique (SP c-à-d traitement avec médicaments spécifiques ou non).

Or durant l’épidémie de covid-19 des conseillers scientifiques de nombreux gouvernements ont scandaleusement abusé l’opinion publique en affirmant que la baisse de Rt serait le résultat du confinement !

Ces scientifiques ne sont-il pas plutôt cautions que conseillers scientifiques ?

En Belgique, pays où le taux de mortalité lié à covid-19 est le plus élevé au monde, ce fut notamment le cas du très médiatisé Yves Coppieters, professeur à l’École de santé publique de l’université libre de Bruxelles. Dans cette cette « analyse prédictive » (sic) publiée le 10 avril 2020, Coppieters, constatant une baisse du paramètre β, affirme avec ses coauteurs que « le confinement résulte en une chute spectaculaire de la force d’infection du paramètre β, de 0,594 avant le confinement à 0,156 après confinement (…) » !

Incompétence ? Or le graphique suivant montre que déjà avant le confinement βt était dans une tendance baissière, et de plus grande ampleur ! Par conséquent la moyenne avant n’importe quelle date est évidemment supérieure à la moyenne calculée sur la période après cette date arbitraire ! Alors, selon vous, le Pr. Yves Coppieters et tous les épidémiologistes qui font ce genre de chose sont-il des incompétents ou des charlatans … ?

Beta avant et après le confinement (covid-19 Belgique)beta-preconf.png

Tableur covid19-be, feuille « J90 » > colonnes J et K

Les charlatans ne sont pas nécessairement des incompétents : c’est parfois même en raison de leurs compétences que certains peuvent « offrir » (sic) leurs services pour servir de « caution scientifique » (cf. #scientifiques-de-plateaux-TV).

De nombreux scientifiques sont abusés par cet écran de fumée cognitif qu’est le très médiatisé « taux de reproduction de base » ou « R zéro« . Le lecteur attentif se demandera quelle est la différence entre le taux de reproduction en t=0 R0 = β * S0 * λ (7) et le taux de reproduction « de base ». La réponse – hautement ambiguë lorsque l’on utilise la notation R0 plutôt que de dire « taux de base« , et R0 plutôt que de dire « taux initial » – est que le taux de base est un type de valeur moyenne (*) des Rt (donc valeurs de βt et λt), calculée sur la période précédant une date arbitraire et de durée arbitraire …

(*) Il existe divers types de moyenne : arithmétique, géométrique, harmonique, quadratique [source] …

Calcul du R0

https://konfedera.org/gestion-epidemies#R-zero-calcul

Voici comment le concept de « R zéro » est mathématiquement construit. Partant de dI/dt = β * It * St – It / λ (4) ⇔ It+1 = It + ( β * It ) * St – It / λ on va exprimer βt en fonction du taux de croissance des It :

soit it+1 = ( It+1 – It ) / It    ⇒
it+1 = βt * St – 1 / λ    ⇔

βt = ( it+1 + 1 / λ ) / St(21)

que l’on substitue dans Rt = βt * St * λ (7) ⇒ :

Rt = it+1 * λ + 1(22)

Or on peut montrer [approfondir] que le taux croissance moyen d’une variable It entre t=0 et t=n peut être calculé par la formule :

i = ln( It / I0 ) / t   ⇔(23)

It = I0 * e i * t(24)

où (24) est l’équation d’une courbe (exponentielle) moyenne qui représentera d’autant mieux le nuage des points constitués par la série réelle des It que celui-ci sera proche d’une exponentielle.

Courbe de régressionestimation.png

Δ+It : période pré-confinement en Belgique.
[Tableur covid19-be.ods > feuille « Data »].

Dès lors – pour en revenir au modèle SIR – en remplaçant it par i dans (22) on obtient le taux de reproduction de base :

R0 ≈ i * λ + 1(25)

De même dans βt = ( it+1 + 1 / λ ) / St (21) on pourra également remplacer it par i ⇒ si St est proche de 1 (ce qui est le cas durant les premières semaines d’une épidémie, voire même durant toute l’épidémie lorsque celle-ci ne touche qu’une petite partie de la population) on obtient la valeur correspondante de beta (correspondant à cette période) :

β0 ≈ R0 / λ(26)

Alors que le taux de reproduction initial R0 fait sens (du moins en tant qu’objet mathématique), le taux de reproduction de base R0, en tant que moyenne est une absurdité : c’est une moyenne « gloubi-boulga », que de nombreux épidémiologistes évoquent par suivisme, sans comprendre vraiment de quoi ils parlent.

Ceci dit, malgré l’égalité β0 ≈ R0 / λ (26), β conserve sa pertinence … du moins théorique car en pratique la stabilité spatio-temporelle de sa valeur, même en temps que moyenne, est illusoire.

Utilisations du R0

https://konfedera.org/gestion-epidemies#R-zero-utilisations

Nous venons de montrer que la notion de R0 ne fait pas sens. Mais supposons maintenant que ce n’est qu’une autre façon d’écrire R0 ⇔ le taux de reproduction de base c’est le taux de reproduction initial. Nous allons voir que même dans ce cas le concept de R zéro n’a quasiment aucune utilité.

Comparaisons
spatiales ?

Théoriquement ce R0 pourrait être utilisé pour comparer la situation de différents pays dans le cas d’une même épidémie. Cependant en pratique, la pertinence de R0 comme référentiel de comparaison est illusoire pour deux raisons :

  • d’une part il faut pouvoir garantir que la date initiale (le zéro) correspond au même stade de développement de l’épidémie dans chaque pays, ce qui requiert de définir de façon non ambiguë ce qu’est est un « même stade de développement d’une épidémie », et de pouvoir le mesurer avec une marge d’erreur pas trop grande … ;Par exemple ce que l’on considère comme le début des premiers décès liés à tel virus est en réalité le moment à partir duquel on a commencé à attribuer (à tort ou à raison) des décès à ce virus, ce qui très différent.
  • d’autre part il faut tenir compte de la structure sociale et démographique des pays, car les maladies transmissibles sont des phénomènes d’écosystème.
Comparaisons
temporelles ?

On pourrait également utiliser R0 pour comparer les épidémies saisonnières d’un virus connu … ce qui revient à reconnaître l’instabilité temporelle des paramètres β et λ, et par conséquent l’incapacité des modèles épidémiques à prédire l’évolution d’une épidémie d’un virus « connu ». Les épidémiologistes adeptes des modèles mathématiques sont décidément des contorsionnistes du concept …

« Prévisions »

Ici on peut (enfin) oublier le concept de R zéro, et se concentrer sur le paramètre β. Des épidémiologistes poussent le charlatanisme ou l’incompétence jusqu’à affirmer qu’avec le modèle SIR (ou ses dérivés) on peut prédire l’évolution future de la propagation d’un virus nouveau (c-à-d dont on ne connaît pas les paramètres …) ! Affirmer cela témoigne d’une incroyable incompréhension des principes élémentaires de l’analyse statistique. On pourrait le comprendre dans le chef d’étudiants de première année, mais pas de chercheurs universitaires ! Voici de quoi il s’agit.

Le graphique suivant reproduit les statistiques de contamination (Δ+It en rouge) publiées par l’agence de santé publique belge. La courbe verte est la moyenne mobile sur 7 jours des valeurs It, et qui a pour effet de « lisser » la courbe des données brutes. La courbe noire est la courbe de régression du graphique supra qui permet également de lisser les données brutes, mais cette fois au moyen de l’équation d’une courbe typique calculée à partir du taux de croissance des Δ+It de la période considérée, en l’occurrence la période pré-confinement. La courbe est visiblement exponentielle, ce qui est la forme prise par la plupart des épidémies durant le premier quart de leur durée totale. Durant leur deuxième quart – dont il est impossible de prédire la date – la courbe devient de type logarithmique, c-à-d que son creux est alors tourné vers le bas (dérivée seconde négative), alors qu’il était tourné vers le haut durant le premier quart (dérivée seconde positive).

Courbe de régression vs moyenne mobileregression-covid19

Tableur covid19-be.ods (feuille « Data »).

Une erreur souvent commise par des personnes ne comprenant pas bien les principes élémentaires de l’analyse statistique est de considérer en J18 que la partie de la courbe noire au-delà du jour 18 prédit ce qui se produira après cette date (et dans le cas de l’épidémie de covid-19 il vont donc en déduire, erronément, que c’est le confinement qui a ralenti l’épidémie). Or en l’occurrence il est faut de croire que le passé permet de prédire l’avenir.

Il serait d’ailleurs tout aussi abusif d’utiliser le graphique suivant pour affirmer que le confinement a aggravé la situation. La courbe bleue est la courbe de régression calculée sur les 23 premiers jours de la même série. Ce n’est qu’à J23 que l’effet théorique (c-à-d supposé) du confinement peut impacter les statistiques d’infection puisque le confinement a été appliqué à partir du 19 mars, et que l’incubation est de 4 jour (source). Or le graphique montre qu’à J23 la courbe épidémique prenait la forme d’une cloche, qui est la forme habituelle des courbes épidémiques. Pouvons-nous pour autant autant en déduire que le sommet était atteint, mais que le confinement a alors aggravé la situation ? Non ! Quelle crédibilité accorderiez-vous à un météorologiste qui vous prédirait du beau temps la semaine prochaine parce c’était le cas la semaine passée ?

Fin mars s’était déjà plié ?covid19-J23

Dans des écosystèmes le passé ne permet pas de prédire l’avenir. Tableur covid19-be.ods (feuille « Data »).

Le confinement a certes aggravé la situation mais on ne peut pas le démontrer de cette façon là, puisque par cette méthode on ne peut pas non plus démontrer que le confinement a pu neutraliser l’épidémie. Pour démontrer que le confinement a aggravé l’épidémie nous utiliserons le raisonnement logique en montrant que la stratégie SNP (i) ne peut être efficace (#efficacite-strategie-non-pharma) , et (ii) est en outre contre-productive (#effets-pervers-strategie-non-pharma).

Mais ne brûlons pas les étapes, et comparons maintenant SIR à la réalité des statistiques de la grippe, puis de covid-19.

SIR et la grippe

https://konfedera.org/gestion-epidemies#SIR-vs-grippe

La grippe est une des maladies les plus répandues et connues : on connaît tous ses paramètres. Par conséquent on peut tester la cohérence du modèle SIR en y injectant les paramètres de la grippe (aiguë en l’occurrence) et observer si ses résultats sont cohérents avec la réalité. Nous allons faire cet exercice pour le cas de la Belgique car ce pays ayant connu le plus haut taux de mortalité durant l’épidémie covid-19, il sera la référence de la section suivante consacrée à covid-19.

Paramètres de/pour la grippe aiguë :

  • Vaccination : MIN(E0) = 50% [source].NB : (i) une partie de la population est immunisée de naissance et (ii) l’ensemble de la population bénéficie de l’immunité croisée.
  • Virulence : β = 0,6 ; durée maladie (infection) : λ = 6 jours ; sommet épidémique : t (Max It) = 90° jour [source];
  • infectés : ∑Δ+It = 10% de la population; # taux hospitalisation : σ = 0,1% des infectés [source];
  • Mortalité : MAX(Mt) = 0,02 % de la population [source : il s’agit de la moyenne en France car l’agence de sante belge ne semble pas publier cette donnée pourtant fondamentale : vérifier].

Une donnée complémentaire, également fondamentale, est la capacité hospitalière (toutes pathologies), mesurée en nombre de lits aigus : k = 0,003 de la population [source].

On peut catégoriser ces paramètres en deux types :

  • paramètres ouverts (ou libres) : E0 et β : leur valeur est difficile voire impossible à mesurer (forte incertitude) ⇒ ce sont les paramètres d’ajustement;
  • paramètres fermés (ou imposés) : λ , ∑Δ+It , t (Max It) , σ , k , Mt : leur valeur est relativement facile à mesurer (faible incertitude) ⇒ ce sont les paramètres de référence;

Dans le modèle SIR les relations de causalité entre ces deux groupes est : E0 et β ⇒ t (Max It) et ∑Δ+It. Afin de pouvoir calculer des taux d’hospitalisation (Ht) et de mortalité (Mtthéoriques j’ai complété le modèle par ΔMt = μ * Ht ((13) et Ht = Ht-1 + σ * ( Δ+It – Δ+It-λ ) (19) de sorte qu’au total :

E0 et β ⇒ t (Max It et ∑Δ+It ⇒ σ ⇒ Ht ⇒ μ ⇒ Mt

Nous sommes maintenant parés pour procéder au paramétrage de SIR afin de vérifier sa capacité à reproduire l’épidémiologie grippale telle qu’elle est observée chaque année.

Paramétrage
épidémiologique

Le tableau ci-dessous montre les résultats du modèle SIR. On constate que ∑Δ+It (cellule D12) est près de quatre fois supérieur à la valeur réelle (B12). Le lecteur pourra vérifier dans le tableur SIR.ods que pour abaisser ce montant à environ 10% on peut modifier le paramétrage de diverses combinaisons de paramètres ouverts, notamment :

  • paramétrage « β » (colonne E) : β : 0,60 (D6) ⇒ 0,385 (E6);
  • paramétrage « E0 » (colonne F) : E0 : 50% (D5) ⇒ 67% (F5);

Si l’on adapte plutôt I0 : 0% (D4) ⇒ 38% (G4) il y a extinction dès le début : R0<1 (G8). Cette situation ne correspond pas au profil de la grippe ⇒ ce paramétrage est rejeté.sir-grippe.png

Vert : paramètres ouverts ; rouge : paramètres fermés.
Tableur : SIR.ods

Mais le paramétrage n’est pas achevé car les sommets épidémiques t (Max It (E10 et F10) représentent trois à quatre fois la valeur observée (B10). Nous allons alors procéder à un second tour de paramétrage (tableau ci-dessous) en combinant maintenant deux variables ouvertes :

  • paramétrage « β + I0 » : par itérations successives on abaisse β puis on augmente I0 jusqu’à ce que les valeurs théoriques de t (Max It et ∑Δ+It correspondent à leur valeur réelle;
  • paramétrage « E0 + I0 » : par itérations successives on augemente E0 puis on augmente I0 jusqu’à ce que les valeurs théoriques de t (Max It et ∑Δ+It correspondent à leur valeur réelle;

sir-grippe-2.png

Tableur SIR.ods

Résultats
politiques

Observons alors les différents résultats au niveau des variables qui déterminent la stratégie anti-épidémique (c’est pourquoi je parle de résultats « politiques ») : les taux d’hospitalisation et de mortalité :

  • mortalité : il faut fixer μ (taux de létalité, ligne 13) à environ 0,002 (en moyenne, pour mille nouvelles infections il y a deux nouveaux décès) pour obtenir un taux de mortalité théorique (H14 et I14) égal au taux réel (B14);
  • hospitalisations: qu’il s’agisse du paramétrage β+I0 ou E0+I0, le niveau de charge hospitalière maximale liée à la grippe est inférieur à 1% (H18 et I18).

Ce taux de charge hospitalière ne semble pas correspondre aux statistiques hospitalières affichant des taux de charge hospitalière toutes causes pouvant atteindre 95% durant les épidémies annuelles de grippe [FRABEL].

Que faut-il en conclure ? :

  • que dans la simulation ci-dessus les valeurs de StIt et Et sur les premiers jours (disons la première semaine) ne sont pas des valeurs réelles ?
    • mais nous verrons dans la section suivante qu’injecter des valeurs réelles dans le modèle ne démontre toujours pas sa capacité à représenter la réalité infectiologique.
  • que le mode de calcul de la charge hospitalière proposé par nous (#SIR-charge-hospitaliere) n’est pas pertinent ?
    • celui utilisé pour calculer une charge de 95% l’est-il ? [exemple].
  • que les affirmations selon lesquelles le taux maximum de lits occupés approcherait les 100% quasiment chaque année sont mensongères ?
    • ces mensonges, qui pourraient être motivés par la volonté d’éviter une réduction des subsides publics, ne sont possibles que si l’État ne contrôle jamais la validité de cette statistique hospitalière …;
  • que le modèle SIR n’a aucune valeur scientifique ou que la notion de « paramètres de la grippe » ne représente aucune réalité autre que des valeurs moyennes, variables dans le temps … ?

SIR et covid-19

https://konfedera.org/gestion-epidemies#SIR-vs-covid19

Passons maintenant à covid-19. La situation diffère en ce que, contrairement à la grippe, covid-19 est supposément nouveau de sorte que ses paramètres sont inconnus. Mais d’autre part nous disposons ici de statistiques mesurées pour les variables d’entrée, alors que dans la section précédente consacrée à la grippe il ne s’agissait que de valeurs calculées.

Nous allons ici montrer une façon d’évaluer les paramètres d’un virus en temps réel c-à-d dans l’urgence.

N.B. Nous allons donc faire temporairement abstraction du fait que ce paramétrage en temps réel est irrationnel en raison de biais de mesure en temps réel des variables, qui ne pourront être corrigés qu’après l’épidémie (et dans le cas des virus saisonniers, après douze mois). Notons que ce seul fait de biais de mesure en temps réel des variables (cf. infra #mesure-des-variables) suffit à lui seul pour qualifier d’irrationnelle toute politique de gestion épidémique d’urgence de type préventive c-à-d la distanciation sociale (confinement et masque généralisés).

La présente section est néanmoins très importante car elle permet de comprendre comment les modèles sont utilisés et comment leur interprétation peut être fabriquée. On fera ainsi l’exercice, sur base des valeurs déterminées par le paramétrage, d’évaluer la charge hospitalière théorique ajoutée par covid-19, telle qu’elle était prévue au début du confinement (en J18). On la comparera alors au maximum réellement atteint sur la période finissant à J90, pour constater que la charge hospitalière a atteint un maximum … 16% en J35.

Principes de paramétrage

https://konfedera.org/gestion-epidemies#principes-parametrage-modele

La démarche empirique que nous allons développer ici va nous permettre de mieux comprendre (i) la logique du modèle et (ii) la nature des données directement mesurables.

Nous utilisons les données épidémiques de covid-19 et cela pour la Belgique. Ce pays est particulièrement intéressant car le taux de mortalité de covid-19 y fut le plus élevé au monde. Il en résulte que certaines conclusions que nous tirerons de son analyse éclairerons l’impact de covid-19 dans les autres pays.

Première constatation : les données – collectées par l’agence belge de la santé (epistat.wiv-isp.be/Covid/) – qui concernent le modèle SIR sont « les nouveaux cas journaliers de contamination ». Ce ne sont donc pas les It du modèle SIR, mais les flux entrants (que nous notons Δ+It) dans It. En effet It est un stock, dont la variation est déterminée par ces flux entrants en provenance de St, ainsi que par les flux sortants vers Et (que nous notons ΔIt).

Le système d’équations différentielles présenté plus haut – qui constitue le noyau du modèle SIR – montre que la valeur théorique des Δ+It est β * It * St, et que la valeur théorique des ΔIt est It / λ

dS/dt = – β * It * St (3)
dI/dt = β * It * St – It / λ (4)
dE/dt = It / λ (5)

De sorte que dans notre tableur (covid19-be.ods) les valeurs théoriques de StIt et Et sont calculées comme suit :

St+1 = St – β * It * St(27)
It+1 = It + β * It * St – It / λ(28)
Et-1 = Et + It / λ(29)

Par conséquent on obtient les valeurs pseudo-réelles de StIt et Et en substituant les valeurs observées Δ+It à leur formulation théorique ( β * It ) * St :

St+1 = St – Δ+It(30)
It+1 = It + Δ+It – It / λ(31)
Et+1 = Et + It / λ(32)

Je parle de valeurs « pseudo-réelles » car elles dépendent de la valeur attribuée :

  • aux conditions initiales S0I0 et E0;
  • aux paramètres β et λ.

Nous allons faire pendant quelques instants abstraction du fait que (i) il n’est pas possible d’estimer correctement les conditions initiales sauf peut-être à imposer un système totalitaire de surveillance permanente de la population, et fondé sur l’abolition de toute forme de vie privée ; (ii) les paramètres β et λ – qui sont des moyennes mesurées sur des périodes spécifiques – ne sont pas stables dans le temps voire non plus dans l’espace.

Puisque nous disposons maintenant des séries pseudo-réelles de StIt et Et nous pouvons alors calculer les valeurs théoriques des Δ+It (valeur observées ou qui seront observées), données par β * It * St. Nous pourrons alors évaluer une valeur théorique du paramètre β par une méthode itérative « essai-erreur » consistant à adapter les valeurs des paramètres β et λ et conditions initiales S0I0 et E0 jusqu’à ce que les deux courbes correspondent : lorsque ce sera le cas la valeur correspondante de β sera sa valeur de paramètre.

La situation initiale (t=0) est la suivante :

  • au début du confinement on pensait que la valeur de λ (durée de contagiosité) était de 10 jours mais on sait aujourd’hui qu’elle est de 20 jours sans traitement et 6 avec traitement ⇒ on choisit la valeur moyenne : λ=(20+6)/2=13 ;
  • nous supposerons I0 = 0,000001 et on testera deux valeurs pour E0 : 0% et 50% ⇒ S0 = 1 – I0 – S0;
  • β sera alors la variable d’ajustement, en commençant à 0.

On pourra alors réaliser les deux paramétrages différents.covid19-parametrages.png

Tableur covid19-be.ods

Il suffit alors de commencer à β=0 et d’augmenter sa valeur ⇒ la courbe théorique (hachurée dans le graphique ci-dessous) s’approche de la courbe réelle (en bleu) ⇒ on arrête lorsque l’on obtient le meilleur ajustement entre les deux courbes ⇒ on obtient alors la valeur moyenne de β … telle qu’elle était au début du confinement (18 mars 2020).

Paramétrage itératif de la courbe épidémique de covid-19 : début du confinementparametrage-covid19-pre.png

Tableur covid19-be.ods

On va maintenant pouvoir comparer les prévisions correspondant à chacun de ces deux paramétrages. Ce qui nous intéresse du point de vue pratique, c-à-d de la gestion d’une épidémie, ce sont les prévisions du taux de charge hospitalière (NB : le présent article montre l’impossibilité de prévisions correctes dans le domaine épidémiologique et surtout infectiologique, mais faisons « comme si » afin de bien comprendre la nature de cette impossibilité). Ces prévisions calculées au moment où le confinement fut décidé sont mentionnées dans les cellules D18=3479% et E18=1740% !

Prévisions par paramétrage : début du confinementcovid19-previsions-par-parametrage.png

Vert : paramètres, rouge : prévisions. Tableur covid19-be.ods

k (capacité hospitalière, ligne 14). Si l’on mesure la capacité hospitalière par les seuls lits équipés de respirateurs la valeur de k passe de 0,003 à 0,0001, ce qui a pour effet de faire grimper les taux de charge hospitalière anticipé à respectivement 104374% et 52189% : soit 500 à 1000 fois la capacité hospitalière ! [source : cette source est sujette à caution car le médecin citant k=0,0001, non seulement commet de grossières erreurs de raisonnement par rapport au modèle SIR, mais en outre a dans le même article cité d’autres statistiques erronées].

Paramétrage en début de confinement

https://konfedera.org/gestion-epidemies#SIR-parametrage-debut-confinement

On va lire maintenant le tableau précédent sur base du paramétrage de la colonne D qui, étant le plus catastrophiste, correspond à l’anticipation qui a pu être faite par le gouvernement et ses conseillers scientifiques au début du confinement (18 mars 2020) :

  • capacité hospitalière : les cas de covid-19 représenteront une charge d’environ 3500% de la capacité hospitalière soit 35 fois celle-ci ! (cellules D18) en J88 (cellule D17);
  • mortalité : à la fin de l’épidémie (qui, comme indiqué en D10 durerait environ 2*91 jours soit six mois !) le taux de mortalité aura atteint 3,56% de la population belge (D18), soit environ 400.000 personnes ! Ces chiffres représentent 178 fois la mortalité de la grippe durant ses années les plus létales ! Et en fait la mortalité serait certainement beaucoup plus élevée si, comme le prédit le modèle, les capacités hospitalières sont dépassées.

Comment des chiffres aussi fantasques, n’ayant jamais été observés par le passé, n’ont-il pas attiré l’attention d’une large partie de la communauté scientifique ?

Comme dans tout modèle, l’output est fonction de l’input (paramètres et valeur initiales). Au moment où le confinement général fut décidé (18 mars 2020) les valeurs observées des paramètres justifiaient-ils une telle mesure (jamais appliquée depuis au moins la seconde mondiale, et a notre connaissance recommandée dans un aucun manuel d’épidémiologie). Le tableau suivant compare les paramètres d’incidence (β), de létalité μ = 1/n * ∑t=0n ΔMt / ΔI+t (13) et d’hospitalisation σ = 1/n * ∑t=0n ΔHt / ΔI+t (17), de covid-19 avec ceux de la grippe (aiguë) :

  1. le taux d’incidence de covid-19 représenterait seulement un tiers de celui de la grippe;
  2. le taux de mortalité de covid-19 (mesuré par μ) serait 20 fois supérieur à celui de la grippe;
  3. le taux d’hospitalisation de covid-19 (mesuré par σ) serait 340 fois supérieur à celui de la grippe.

Paramètres covid-19 vs grippeparametres-covid19-grippe.png

Sources : covid19-be.ods ; #SIR-vs-grippe.

Il est étonnant de constater que le message propagé par les entreprises « d’information » et les scientifiques de plateau TV disait l’exacte contraire de ce tableau, à savoir que la létalité du virus était faible mais que sa virulence était élevée. Quoi qu’il en soit de la nature quantitative (β) ou qualitative (μ) du risque de la catastrophe prédite par le modèle SIR, dans les deux cas les statistiques de mortalité et d’hospitalisation qui nourrissent celui-ci en temps réels (et sur base desquelles de supposées prévisions sont calculées) ne sont de toute façon pas crédibles. En effet nous verrons dans la section #mesure-des-variables que les statistiques de mortalité et d’hospitalisation collectées en cours d’épidémie c-à-d quasiment en temps réel sont sujettes à de très importantes révisions (généralement à la baisse) lorsqu’on est en mesure de mesurer ces statistiques correctement, ce qui n’est possible qu’au moins douze mois après le début de l’épidémie (ce que rappellent les lignes 2 et 3, concernant la représentativité temporelle et spatiale de l’échantillon de mesure).

D’autre part il est frappant de constater que le ratio COV/GRI(σ) ne se situe pas entre ceux de COV/GRI(β) COV/GRI(μ) mais (largement) au-dessus, alors que σ est pourtant très probablement déterminé par β et μ. Un autre facteur a donc joué. Ne s’agit-il pas du catastrophisme ultra-anxiogène entretenu par l’appareil d’État (gouvernement, entreprises « d’information », scientifiques, …) qui aurait dopé les hospitalisations, aussi bien dans le chef des patients (demande) que des médecins (offre) ?

Comparons maintenant les prévisions faites en J18 avec la réalité observée en J90.

Paramétrage en fin de confinement

https://konfedera.org/gestion-epidemies#SIR-parametrage-fin-confinement

Mesures

Comme le montre le tableau suivant, il apparaît en J90 que la charge hospitalière de covid-19 a finalement atteint un maximum de 16% (E18) en J35 (E17). L’épidémie n’aura duré qu’environ trois mois (E10 : 42*2=84) au lieu de six. Quant au taux de mortalité il est finalement de 0,08% (E14) de la population.

Ce taux de mortalité de 0,08% est encore trois fois plus élevé que la grippe, mais sera certainement revu à la baisse en raison des biais de mesure statistique en cours d’épidémie évoqués infra (#suivi-temps-reel). En outre c’est la mortalité toute cause qui compte, or nous verrons infra (i) que celle-ci est très loin de représenter trois fois le niveau de 2017 ou 2018 (#mortalite-toutes-causes) et (ii) que le surplus de mortalité attribué à covid-19 pourrait ne pas être causé directement par le virus mais par les effets pervers de la panique induits par le catastrophisme médiatique.

SIR vs réalité (tableau)SIR-vs-realite-tableau.png

Tableur covid19-be.ods

Mais n’oublions pas les remarques faites dans la section précédente concernant la valeur informative des statistiques collectées en temps réel : ces montants de 16% et 0.08% seront presque certainement revus à la baisse, et de façon substantielle !

Analyse

La validité des mesures n’est que la première partie de la problématique. L’analyse des causalités est la seconde. Ainsi le graphique suivant compare la prévision du modèle en J18 (hachuré rouge) et la réalité constatée en J90 (ligne bleue), concernant les flux entrants journaliers dans le groupe It.

SIR vs réalité (graphique)SIR-vs-realite-graphique.png

Rouge : prévision en J18. ; bleu : réalité observée en J90. Tableur covid19-be.ods

On pourrait alors être tenté d’en conclure que si la courbe réelle (en bleu) est inférieure à la courbe théorique (hachurée en rouge), c’est grâce au confinement général, ce que ne manquent évidemment pas de faire les gouvernements et leurs conseillers (… dans les pays qui ont appliqué le confinement général).

Cependant ce raisonnement revient à affirmer que les modèles épidémiologiques seraient en mesure de prédire l’avenir. Or l’expérience montre que ce n’est pas le cas. Il ne pourrait d’ailleurs en être autrement car les moyennes sur base desquelles les « prévisions » sont calculées ne sont pas constantes dans le temps et l’espace. Cette instabilité des paramètres épidémiologiques, les médecins praticiens (à ne pas confondre avec les statisticiens et chercheurs de laboratoire) la constatent régulièrement : les infections virales saisonnières (en particulier la grippe) peuvent changer fortement de nature certaines années, au niveau de leur virulence (β), ténacité (λ) ou/et létalité (μ). Et même à supposer que les moyennes épidémiologiques seraient constantes, on ne les connaît pas pour covid-19 puisque c’est supposément un virus « nouveau ».

Enfin force est de constater que le graphique ne montre pas d’effet de retardement (et c’est même le contraire qu’on y voit !). Or nous avons vu supra que le confinement général a théoriquement pour effet non seulement d’abaisser le sommet épidémique mais aussi de le retarder (cf. #SIR-strategies), ce qui est précisément la raison invoquée pour « justifier » le confinement (entre guillemets car nous verrons dans la section #strategie-non-pharmaceutique que cette « justification » est non démontrée, et très probablement fausse). Le confinement n’aurait-il pas l’effet que la théorie des modèles épidémiologiques lui attribue … ?

Il est à cet égard intéressant de constater les paramétrages réalisés (par ajustement des courbes théoriques à la courbe réelle) en J90, donc à la fin de l’épidémie. Le tableau suivant en montre deux parmi les quatre présentés dans la feuille « Paramétrages ». Le premier s’inscrit dans la logique du scénario catastrophiste choisi par le gouvernement. Le second par contre suggère que la durée moyenne de la maladie serait nettement inférieure à ce que les catastrophistes prétendaient.

Paramétrage en fin d’épidémiecovid19-ajustements-finaux-tableau.png

Tableur covid19-be.ods

Or l’animation suivant montre que le second scénario correspond à un bien meilleur ajustement des courbes …

Paramétrage en fin d’épidémiecovid19-ajustements-finaux-graphique.gif

Tableur covid19-be.ods

Rebond de l’enfermement cognitif

https://konfedera.org/gestion-epidemies#SIR-rebonds

Si en J90 on choisit le paramétrage s’inscrivant dans la logique de celui choisi par le gouvernement en J18, on est alors dans la configuration décrite dans le graphique suivant :

  1. bleu hachuré : prévision faite en J18 (début du confinement);
  2. rouge continu : réalité observée en J90;
  3. rouge hachuré : prévision faite en J90 : selon le modèle un rebond est inévitable.

Prévisions en J18 et J90rebond-graphique.png

Tableur covid19-be.ods

Pourquoi en J90 le modèle prévoit-il un rebond ? Pour répondre à cette question il faut aller voir dans la feuille « J90+prévision » du tableur le passage de la ligne 92 à 93, c-à-d lorsque l’on passe des valeurs observées aux valeurs théoriques. Or cette transition remplace la valeur semi-réelle de β (0,024 dans K91) par sa valeur de paramètre (0,1 dans D6 et dans la colonne K à partir de K92), ce qui correspond à une remontée de Rt de 0,3 < 1 à 1,3 > 1, instantanément ! Ainsi le passage de la ligne 92 à 93 dans la colonne J montre que it, le taux de croissance de It, en passant de sa valeur observée, qui est négative, à sa valeur théorique devient brusquement … positive.

Si vous en concluez que la courbe épidémique réelle va repartir à la hausse, c’est exactement comme si vous affirmiez que ce n’est pas le modèle ou son interprétation qui sont déficients, mais la réalité qui n’est pas adaptée à ceux-ci. C’est une forme de folie, que je qualifie « d’enfermement cognitif« .

Rappels : (i) il n’est pas possible de prédire la courbe épidémique d’un virus, qui plus est lorsque celui-ci est nouveau ; (ii) le risque zéro n’existe pas ; (iii) lors des précédentes pandémies de virus « nouveaux » on a jamais imposé la stratégie non pharmaceutiques aux populations ; (iv) les études scientifiques réfutant l’efficacité de la SNP sont censurées [source].

Micro-rebonds. D’autre part n’oublions pas que l’on observe des micro-résurgences dans toute phase descendante d’un épidémie. Il est d’autant plus important de ne pas perdre cela de vue que le développement des systèmes de suivi épidémique augmente nécessairement le nombre de ces « alertes », ce qui donne l’illusion que les épidémies seraient plus sujettes à des résurgences que par le passé. En effet les virus n’apparaissent pas ex nihilo ni ne « disparaissent » comme par miracle. Lorsque l’on dit qu’un virus « a disparu » cela signifie en fait que sa quantité par unité d’espace géographique est redescendue en-dessous d’un certain niveau, c-à-d est « sortie des radars statistiques ». Et régulièrement des micro-résurgences se produisent : le virus réapparaît brièvement dans le radar puis disparaît. D’autre part le degré de focalisation du « radar » peut être déterminé arbitrairement par le gouvernement, qui a ainsi la possibilité de faire apparaître des « résurgences », des « nouveaux foyers » pratiquement où et quand il le décide, car le nombre de personnes infectées est toujours (très) supérieur au nombre de personnes testées. Autrement dit : pour trouver il suffit de tester.

Et ce n’est pas les virus qui manquent : il y a une vingtaine de virus associés aux seules infections respiratoires qui circulent dans le monde en même temps [source]. On pourrait quasiment chaque année, du début à la fin, focaliser l’opinion publique sur des micro-résurgences de tel ou tel virus.

Macro-rebonds. Enfin rappelons que l’évolution de la mortalité toutes causes est d’une régularité remarquable, sous la forme d’une sinusoïdale. Cette dynamique est due principalement aux variations des propriétés physico-chimiques de température et d’humidité de l’air, qui influencent le métabolisme des organismes vivants ainsi que la propagation des virus et bactéries. Il est quasiment certain que les adeptes des modèles épidémiologiques vont continuer d’abuser l’opinion publique en associant ces vagues annuelles à des « rebonds ».

Mortalité toutes causes en France (janvier 2015 à juin 2020)mortalite-toutes-causes-france.png

Source : insee.fr

Il fait peu de doute que les entreprises « d’information » et leur scientifiques de plateau TV vont de plus en plus exploiter tous ces filons pour en en tordre la réalité …

Bilan

https://konfedera.org/gestion-epidemies#bilan

Nous allons ici résumer les points soulevés par les sections précédentes consacrées aux paramétrage ex ante et ex post des modèles épidémiologiques.

  1. Les modèles épidémiologiques sont dans l’incapacité de reproduire la réalité autrement qu’en adaptant à chaque fois la valeur des conditions initiales et paramètres. Dans ces conditions il est impossible que ces modèles puissent prédire le développement d’une épidémie (il ne peuvent le faire avec plus de succès que par un tirage au sort de résultats possibles).
  2. Pourquoi des gouvernements ont-ils accordé une quelconque valeur à des statistiques complètement déconnectées de la réalité, et alors que l’on sait que les statistiques épidémiques collectées en temps réel sont généralement très éloignées de la réalité, et ne peuvent être corrigées que ex post ? (cf. infra #suivi-temps-reel).
  3. Affirmer qu’une catastrophe sanitaire a pu être évitée grâce au confinement revient à affirmer que les modèles épidémiologiques seraient en mesure de prédire l’avenir, or cela n’est pas possible si les moyennes sur base desquelles les « prévisions » sont calculées ne sont pas constantes dans le temps (cf. supra : #R-zero-valeur-scientifique); et même à supposer que les moyennes épidémiologiques seraient constantes, on ne les connaît pas pour des virus supposés nouveaux.Nous verrons en outre dans #efficacite-strategie-non-pharma que la faisabilité et l’efficacité de la SNP (confinement, distanciation, masques, lavages) n’ont pas été clairement démontrées.
  4. Aucun effet de retardement n’a été observé, ce qui confirme la non pertinence des modèles épidémiologiques et de la distanciation sociale (confinement et masque).
  5. Le paramétrage le plus réaliste que nous avons identifié suggère que la durée moyenne de la maladie serait nettement inférieure à ce que l’on pensait.
  6. On observe des micro-résurgences (rebonds) dans toute phase descendante d’une épidémie. Quant aux macro-résurgences, les fameuses « secondes vagues » (cf. « le pire est à venir » des manipulateurs catastrophistes et des incompétents) il ne s’agit que des annuelles pandémies saisonnières.

Typologie des facteurs d’inefficacité

https://konfedera.org/gestion-epidemies#SIR-typologie-facteurs-inefficacite

La plupart des modèles épidémiologiques sont fondés sur le modèle de base SIR. Or force est de constater une forte propension de ces modèles (ou de leurs paramétreurs ?) à produire des prévisions qui s’avèrent ex post de gigantesques surestimations du taux de mortalité des épidémies (cf. Neil Ferguson).

Par « prédire l’évolution d’une épidémie » nous entendons « prédire les valeurs déterminant la position et forme caractéristique de sa courbe en cloche : niveau et date du sommet, ainsi que largeur moyenne de la cloche ». D’autre part comme il n’existe pas de relation stable dans le temps et l’espace permettant de prédire le taux futur de mortalité à partir du taux d’infection il en résulte que le taux qui importe du point de vue de la gestion anti-épidémique c’est le taux de mortalité (toutes causes) par rapport à la population, et non pas le taux d’infections !

Ces erreurs de prévisions récurrentes peuvent avoir deux types de causes :

  • endogènes :
    • erreurs d’estimation de valeurs initiales :
      • sous-estimation de I0 ;
      • surestimation de S0 ;
      • sous-estimation de E0 (immunité collective), notamment par la sous-estimation du nombre de personnes immunisées de naissance et/ou par immunité croisée.
    • erreurs d’estimation de valeurs de paramètre :
      • surestimation de β (virulence);
      • surestimation de λ (durée d’infection/contagiosité), donc sous-estimation (en cours d’épidémie) du nombre de personnes immunisées par guérison.
  • exogènes : la non prise en compte de causes spécifiques liées aux virus eux-mêmes ou aux écosystèmes (le modèle est alors dit « incomplet ») : ainsi il est hautement probable que les épidémies s’éteignent naturellement pour d’autres raisons qu’un trop faible nombre d’individus susceptibles.

En outre toutes les erreurs d’estimations (c-à-d les causes endogènes) peuvent avoir deux sources, qui peuvent se cumuler :

  • erreurs de mesure (ce point sera approfondi dans la section suivante);
  • instabilité, dans le temps et l’espace, des paramètres épidémiologiques et hospitaliers.Ainsi les médecins praticiens (à ne pas confondre avec ceux des organisations internationales ou des facultés de médecine) constatent régulièrement de substantielles modifications des paramètres, ce qu’ils expriment en langage courant en disant que la grippe fut « plus virulante » (β) telle année ou « moins tenace » (λ) ou encore moins létale (μ) telle autre année ou dans telle autre région du pays.

De peu scrupuleux scientifiques utilisateurs de modèles épidémiologiques (généralement fondés sur le modèle de base SIR) – plutôt que de reconnaître l’inefficacité de ces modèles – adaptent continuellement la valeur des valeurs initiales et paramètres afin que les valeurs calculées (ex post !) correspondent aux valeurs qui ont été mesurées. Il disent alors « Regardez comme notre modèle décrit parfaitement la réalité ! ». Et ceux qui ont la mémoire courte ou qui ne sont pas bien informés en concluent que ces modèles peuvent prédire l’avenir d’une épidémie … alors que ceux-ci se trompent systématiquement (sauf effet du hasard), puisqu’il ne sont pas en mesure de reproduire la réalité observée sans que soit adaptée la valeur des paramètres.

Et c’est sans parler des virus nouveaux, donc inconnus, pour lesquels il n’est même pas besoin d’invoquer tous ces faits pour conclure à l’inutilité des modèles épidémiologiques !

Suivi en temps réel

https://konfedera.org/gestion-epidemies#suivi-temps-reel

Nous allons voir qu’en raison d’importants biais de mesure la plupart des statistiques épidémiques décisives – susceptibles (St), infectés (It), exclus (Et) et surtout le taux de mortalité toutes causes par rapport à la population (la plus importante du point de vue de la gestion anti-épidémique) – ne peuvent être évaluées correctement qu’après l’épidémie et, dans le cas des maladies saisonnières, au moins douze mois après le début de l’épidémie.

Ce fait rend donc non pertinente l’utilisation des modèles comme instrument de gestion anti-épidémique puisque leurs valeurs d’entrée sont généralement très éloignées de la réalité (PS : les scientifiques qui prétendent « suivre l’épidémie au jour le jour pour conseiller le gouvernement » sont donc nécessairement guidés par des motivations autres que scientifiques). Il est donc irrationnel de fonder la gestion d’urgence des épidémies sur la stratégie préventive dite « non pharmaceutique » (confinement, distanciation, masques, lavages). Il faut par contre faciliter les mesures réactives, dont celles liées au traitement des malades.

Enfin, étant donné qu’il suffit qu’augmente le nombre de tests réalisés (par exemple suite à l’annonce de « prévisions » catastrophistes) pour qu’apparaisse une « seconde vague » (prophétie auto-réalisatrice), il résulte de cet effet de recensement que la gestion anti-épidémique doit évidemment être pilotée en fonction du taux de mortalité (toutes causes) par rapport à la population, et surtout pas en fonction du taux d’infections, comme le confirme la comparaison des graphes suivants.

Ressources

https://konfedera.org/gestion-epidemies#suivi-ressources

Sites de référence en matière de centralisation de statistiques nationales durant l’épidémie de covid-19 en 2020 :

  • worldometers.info/coronavirus. Ce site aux données clairement présentées fut très suivi durant l’épidémie de covid-19. Cependant il n’y a quasiment aucune transparence concernant l’organisation derrière ce site ainsi que ses méthodes. Elle affirme traiter les données au moyen d’un « algorithme propriétaires », ce qui pose la question de la distinction entre données observées/récoltées et données estimées/calculées (cf. supra #mesure-vs-calcul). Ce site génère des revenus publicitaires, ce qui doit susciter une grande prudence quant la valeur que nous attribuons à ces statistiques. Il en va de même de toute personne dont le contrat de travail est lié à la persistance de l’épidémie (par exemple des chercheurs universitaires). Voir aussi wikipedia.org/wiki/Worldometer.
  • ourworldindata.org/coronavirus. Un site de l’université d’Oxford. Voir aussi : wikipedia.org/wiki/Our_World_in_Data.
  • who.int/emergencies/diseases/novel-coronavirus-2019/situation-reports/ Le site de l’OMS, dont on peut se demander dans quelle mesure elle n’est pas une façade du lobby pharmaceutique (comme le FMI l’est pour le lobby bancaire). Ainsi en 2010 le British Medical Journal (BMJ) et le Bureau of Investigative Journalism de Londres ont révélé que plusieurs experts ayant participé à la rédaction des directives de l’OMS face à une pandémie grippale ont reçu des rémunérations de Roche et GlaxoSmithKline, deux firmes impliquées dans la fabrication de médicaments ou de vaccins contre la grippe [source 2010].

Dans un futur peut-être pas très éloigné ces fonctions de centralisation pourraient être assurées aussi par une Confédération des États souverains incitant à la transparence au niveau des sources originelles ainsi que des méthodes utilisées par celles-ci

Définitions

https://konfedera.org/gestion-epidemies#definitions

On ne mesure correctement que ce que l’on a défini précisément. Il importe également de comprendre la nature des relations entre les variables mesurées. Ces deux points sont l’objet de la présente section.

On peut distinguer au moins deux types de maladies transmissibles, selon que le vecteur est endogène (exemple : postillons) ou exogène (exemple : moustiques).

# infectés > # symptomatiques. En général la plupart des personnes infectées ne développent que des symptômes bénins, parfois tellement insignifiants qu’elles ne s’en rendent pas compte (ce qui est problématique dès lors qu’elles sont contaminantes, mais d’autant moins que le taux de mortalité est faible). Parmi les symptomatiques une partie ne se présentent pas à un service médical et guérissent naturellement (c-à-d sans traitement). Donc seuls les autres symptomatiques seront traités et enregistrés (par cette voie) dans les statistiques !

# infectés > # testés. Il résulte du point précédent que seule une partie des infectés seront examinés, de sorte que le nombre de personnes diagnostiquées positives (« confirmed cases ») sous-estime le nombre réel de personnes infectées (NB : nous utilisons indifféremment les termes « infecté » et « contaminé »). Ce n’est que si 100% de la population a été examinée que le nombre de diagnostiquées positifs est égal au nombre de contaminés (PS : en pratique on testera plutôt un échantillon représentatif de la population).

# testés > # positifs. Seules les personnes testées comme porteuses du virus ou de ses anticorps devraient être considérées comme infectées (virus) ou comme ayant été contaminées par celui-ci (anticorps). Cependant en l’absence éventuelle de moyens de tests virologiques ou sérologiques les médecins s’en remettent à d’autres formes de diagnostic, notamment basés sur l’identification de symptômes (mesure de température, scanner, …). Un diagnostic est positif si le patient est porteur (virus ou anticorps) ou symptomatique, et négatif dans le cas contraire. Un partie des diagnostics se révéleront plus tard comme erronés, quantitativement ou/et qualitativement (identification incorrecte de l’agent pathogène).

# positifs > # décès. Sauf si mauvaise gestion épidémique (cf. Belgique avec covid-19).

# infectés > # contagieux. Seule une partie des personnes contaminées sont contagieuses, notamment parce que la période de contagiosité est généralement inférieure à la durée de l’infection.

La période d’incubation est la durée entre la contamination et l’apparition de symptômes. Une question est de savoir si l’individu contaminé est contagieux pendant la période d’incubation, parce que dans l’affirmative il n’applique pas de mesures pour ne pas contaminer autrui (à supposer que cela soit faisable et souhaitable).

Guéri ⇒ immunisé. En général les personnes guéries (notion de charge virale négative), que ce soit par traitement ou naturellement, ne peuvent plus ni contaminer ni être contaminées (notion de « maladie immunisante »). « Traiter » un individu malade c’est notamment abaisser sa charge virale en-dessous d’un niveau correspondant à la disparition (i) des symptômes de la maladie et (ii) de la contagiosité de l’individu (NB : ceci concerne le premier stade de la maladie, or celle-ci peut évoluer vers des pathologies différente, souvent plus sévères, et alors que la charge virale a disparu).

Ces définitions étant précisées, nous pouvons maintenant analyser les limites de la mesure en temps réel des taux de mortalité et d’infection.

Mesure

https://konfedera.org/gestion-epidemies#mesure

Nous allons ici exposer la problématique du choix et de la mesure des variables de pilotage de la gestion épidémique qui, dans l’ordre croissant de pertinence, sont les taux d’infection, d’hospitalisation et de mortalité.

Taux d’infection

https://konfedera.org/gestion-epidemies#taux-infection

Effet de
recensement

Il suffit que le nombre de tests augmente (par exemple suite à la surmédiatisation de « prévisions » catastrophistes) pour qu’augmente le nombre d’infectés recensés, et qu’apparaisse ainsi une « seconde vague » … qui n’en est pas une puisqu’on ne fait ici qu’éclairer une réalité déjà existante mais qui était non mesurée (« dans l’ombre »).

Cet effet est illustré par la comparaison des deux graphiques suivants montrant l’absence de corrélation entre nouvelles infections et nouveaux décès.

Infections et décès « covid-19 » en Suèdesuede-covid19.png

Source

Dans le cas où la hausse du nombre de tests est provoquée par l’annonce de « prévisions » catastrophistes l’effet de recensement induit donc un effet de prophétie auto-réalisatrice. Cet effet fut exploité par les conseillers scientifiques catastrophistes de nombreux gouvernements (PS : je dis « exploité » car il s’agit probablement moins d’incompétence que de charlatanisme dans le chef de ces scientifiques, comme nous verrons dans les sections #scientifiques-de-plateaux-TV et #big-pharma-data).

prophétie-autoréalisatrice.jpg

Comprenons bien que le taux d’infection ne reflète que les seules infections recensées (nouvelles ou cumulées), or celles-ci peuvent augmenter alors que demeure constant le nombre total des infectés ou ayants été infectés. En effet comme montré dans la section précédente :
# infectés > # symptomatiques
# infectés > # testés
# testés > # positifs
# positifs > # décès (sauf si mauvaise gestion épidémique).

Indicateur
biaisé

Enfin si l’on ajoute à cet effet de recensement le fait qu’il est souvent difficile de distinguer entre décès par le virus et décès avec le virus (problème d’identification), il en résulte que la gestion épidémique ne doit surtout pas être pilotée en fonction de l’évolution du taux d’infection, mais en fonction du taux de mortalité toutes causes par rapport à la population.

La comparaison des deux graphiques ci-dessus explique pourquoi les épidémiologistes de plateaux TV font exactement le contraire : leur objectif est d’être réinvité le plus souvent possible afin d’accroître leur célébrité, or pour maximiser ses chances d’être réinvité sur les plateaux TV il faut tenir un discours catastrophiste (qui dope l’audimat).

Taux de mortalité et létalité

https://konfedera.org/gestion-epidemies#taux-mortalite

D’autre part le graphique suivant montre que le taux de mortalité par rapport à la population (Mt) ne peut être évalué qu’une fois l’épidémie terminée.

Taux de mortalité de covid-19 en Belgiquemortalite-covid19.png

Tableur covid19-beLe même principe vaut donc pour le taux de létalité – Mt / ∑t=0n ΔI+t(15) – c-à-d le nombre de morts par rapport au nombre total de personnes étant ou ayant été infectées .

Mortalité et létalité (Belgique 2020)mortalite-letalite-1.png

NB : notez la différence d’échelles. Tableur covid19-be.

La presse, toujours avide de sensationnalisme, préfère évidemment le taux de létalité car il est nettement plus élevé. Malheureusement de nombreux journalistes parlent indifféremment de taux de mortalité, même lorsqu’il s’agit de taux de létalité. Ainsi au début de l’épidémie de covid-19 le taux de létalité a parfois été frauduleusement comparé au taux de mortalité de précédentes épidémies de coronavirus, attisant ainsi la panique.

Mortalité et létalité de covid-19 (Belgique 2020)mortalite-letalite-2.png

Tableur covid19-be

Il convient enfin de ne pas confondre le taux de létalité Mt / ∑t=0n ΔI +t avec Mt / It. Ce dernier ratio n’a pas de signification car il compare un stock constamment croissant (Mt) avec un stock d’abord croissant puis décroissant (It) sous l’effet des guérisons ΔI –t devenues plus nombreuses que les nouvelles infections ΔI +t.

Mortalité et létalité de covid-19 (Belgique 2020)infection-mortalite.png

Tableur covid19-be

La nécessité d’attendre la fin de l’année n’est pas du qu’au fait de la croissance du taux de mortalité et létalité. On peut classer les autres facteurs selon qu’ils jouent au niveau du numérateur ou dénominateur :

  • Numérateur :
    • Concentration temporelle. Durant l’épidémie de covid-19 les effets pervers du catastrophisme médiatique et du confinement général (cf. infra #effets-pervers-strategie-non-pharma) ont accéléré et concentré la dynamique létale sur une très courte période, ce qui explique le pic plus fin et plus élevé que les années précédentes, où la distanciation sociale obligatoire n’a jamais été appliquée. Par conséquent il est hautement probable que la mortalité sur le reste de l’année sera historiquement très basse.
    • Mortalité toutes causes. Il y a aussi la difficulté de faire la distinction entre les décès « par le virus » et ceux « avec le virus » ⇒ c’est la mortalité toute cause qu’il faut regarder. Cela peut conduire à des corrections ultérieures.

Il y a-t-il eu avec covid-19 un phénomène d’amplification, initié par le business des « infos » pour booster l’audimat, puis amplifié par du personnel médical hospitalier pour appuyer des revendications financières (moyens matériels et salaires) ? Pour ce faire les décès avec covid-19 ont-ils été systématiquement enregistrés comme décès par covid-19 ? Dans l’affirmative cela a-t-il enclenché un effet de prophétie auto-réalisatrice via les effets pervers de la panique : décisions politiques absurdes (*), vieillards « se laissant partir », etc ? Dans ce cas on serait dans un phénomène auto-entretenu par lequel la mesure d’une variable accélère son évolution future !

(*) En Belgique les maisons de retraite ont reçu instruction de ne plus hospitaliser leurs résidents quel que soit le problème qu’ils avaient ! [source].

  • Dénominateur : la problématique concerne ici le taux de létalité, et découle du fait que infectés > testés > positifs, ⇒ si l’on prend le nombre de testés positifs comme une estimation du nombre d’infectés on sous-estime le dénominateur du taux de létalité, de sorte que l’on surestime celui-ci ; et comme il n’est pas réaliste de tester toute la population on a alors trois options :
    • calculer le taux de létalité plutôt en fonction du nombre des personnes hospitalisées (dont on peut supposer qu’elles sont quasiment toutes infectées), mais cette population n’est pas du tout représentative de l’ensemble de la population (on peut cependant utiliser ce taux pour des comparaisons entre hôpitaux ou secteurs hospitaliers nationaux);
    • calculer les valeurs futures (c-à-d théoriques) des It au moyen du modèle SIR, mais il n’a pas été démontré que les prédictions calculées par le modèle correspondent à la réalité ⇒ on préférera la solution suivante;
    • identifier la présence d’anticorps contre l’agent pathogène dans le sang (signe d’un infection passée) chez tous les membres d’un groupe d’individus supposés constituer un « échantillon représentatif de la population ».

J’ignore si ce test sur groupe représentatif a été réalisé : je n’ai rien lu ni entendu à ce sujet. Quoi qu’il en soit force est de constater que les très catastrophistes (et donc influents) épidémiologistes ont ici un second (*) intérêt à focaliser l’attention de l’opinion publique et des décideurs politiques sur le taux de létalité plutôt que sur le taux de mortalité, qui ne requiert pas de mesurer ou calculer It …

(*) le premier étant que sa valeur est beaucoup plus élevée que celle du taux de mortalité (cf. supra), ce qui nourrit d’autant plus le catastrophisme que la confusion entre les deux est entretenue.

Stratégies anti-épidémiques

https://konfedera.org/gestion-epidemies#strategies

Nous commencerons cette section par la présentation des principes fondamentaux de la gestion épidémique. Puis nous préciserons le rôle joué en toile de fond par le phénomène d’immunité collective. Ensuite nous développerons une analyse pratique des deux types de stratégie (SNP et SP) dont nous avions présenté les fondements théoriques dans la section #SIR-strategies. Enfin, sur base des ces éléments, nous répondrons à la question : quelles stratégie appliquer ?

Principes de gestion anti-épidémique

https://konfedera.org/gestion-epidemies#principes

Dans la section consacrée au modèle SIR nous avions défini deux types théoriques de stratégie anti-épidémique :

  • non pharmaceutique (notée SNP) :
    • consistant à abaisser la valeur du paramètre β (incidence épidémique du virus) par des mesures de distanciation sociale (isolement, masques et lavages);
    • elle est préventive, ancienne et fortement contraignante.
  • pharmaceutique (notée SP) :
    • consistant à :
      • abaisser le paramètre λ (durée de la maladie=contagion) et augmenter la variable Et (comprenant les guéris) au moyen de médicaments (traitement);
      • augmenter la valeur initiale E0 au moyen de vaccins (prévention);
    • elle est essentiellement curative, moderne et faiblement contraignante.

La présente section étant consacrée à l’épidémiologie non plus théorique mais pratique, nous allons ici compléter cette typologie en prenant en compte les possibilités et contraintes d’application.

Le tableau suivant synthétise les modalités de stratégies épidémiques :

  • on peut les classer en trois groupes (colonne A) : prévention, dépistage, traitement;
  • chacune peut être implémentée en mode volontaire (colonne D) ou coercitif (colonne E);
  • toutes renforcent l’immunité collective (colonne F), sauf le confinement général qui la ralentit (le dépistage étant neutre sauf s’il conduit au confinement général);
  • l’immunité collective n’est pas une stratégie à proprement parler mais plutôt un phénomène naturel opérant en toile de fond de chacune des stratégies.

strategies.png

(*) Par « confinement » on entend l’isolement des individus ainsi que les mesures d’hygiène : lavage des mains + port de gants et masques.

En essayant de remplir les colonne D et E du tableau le lecteur comprendra pourquoi le confinement général à l’échelle internationale n’avait jamais été appliqué (ni recommandé) avant covid-19 :

  • il ne peut être pleinement impliqué que par la coercition (dont la coercition psychique, consistant à terroriser la population par de quotidiens messages ultra-anxiogènes : exemple1exemple2);
  • à supposer qu’il soit réaliste et effectif, le confinement retarde l’immunisation collective : or cet effet négatif ne peut être considéré comme tolérable sous le prétexte qu’il permettrait de gagner du temps pour développer les capacités hospitalières et des médicaments/vaccins spécifiques, car il est n’est pas possible de réaliser ces développements de façon substantielle et réellement efficace en moins de trois ans; et même si cela était possible ce ne serait pas rationnel d’un point de vue économique et écologique comme réponse systématique aux virus « nouveaux » (il y a mieux à faire).

Immunité collective

https://konfedera.org/gestion-epidemies#strategie-immunite-collective

Dans la section consacrée au modèle SIR nous avons vu l’équation E*t = 1 – It – 1 / ( β * λ ) (8) qui exprime la valeur de Et au-delà de laquelle, la croissance du nombre d’infectés (It) serait impossible. C’est pourquoi E*t est appelé « taux d’immunité collective« .

L’équation (8) n’exprime pas de causalité mais seulement une corrélation entre E*t et It, c-à-d que lorsque It arrête de croître sa valeur correspond à une valeur de Et égale à E*t. Et inversement lorsque Et atteint la valeur de E*t c’est que nécessairement It arrête de croître. Mathématiquement cela s’exprime par :

E*t = 1 – It – 1 / ( β * λ )  ⇔   It = 1 – E*t – 1 / ( β * λ )(33)

On peut interpréter cette expression mathématique de façon intuitive en disant que si la répartition spatiale de la population It est uniforme (ce qui est une des hypothèses du modèle SIR) il existe une valeur minimale de It en-dessous de laquelle – c-à-d une valeur maximale de Et au-delà de laquelle – le virus n’arrive plus à se propager faute de suffisamment de vecteurs. Cette interprétation surlignée en jaune permet d’expliquer pourquoi une épidémie s’éteint naturellement avant que le virus ait contaminé l’intégralité de la population au sein de laquelle il se propage.

Mais qu’est ce qui fait qu’un individu est immunisé ? Il y a trois voies possibles d’immunisation (synonyme « d’exclusion » c-à-d le fait d’appartenir au groupes des exclus du risque de contamination ) :

  • de naissance ;
  • par guérison d’une maladie immunisante;
    • Toutes les maladies ne seraient pas immunisantes.
    • Une guérison peut être naturelle (sans traitement médical) ou non (avec traitement médical).
  • par vaccination;
  • par immunité croisée.

Mais s’il n’existe ni vaccin ni traitement spécifique les individus ne peuvent donc être immunisés que :

  • de naissance ;
  • par guérison d’une maladie immunisante :
    • soit naturellement;
    • soit au moyen d’un traitement médical non spécifique.
  • par immunité croisée.

La dite « stratégie » d’immunité collective consiste en fait à ne compter que sur les stratégies de type SP (traitement) c-à-d sans prévention ni dépistage. Elle repose sur le pari que le pic de l’épidémie, c-à-d le nombre le plus élevé de personnes contaminées par unité de temps ne dépassera pas les capacités matérielles et humaines du système médical.

Compter sur les seules stratégies SP (traitement + immunité collective en toile de fond) pour gérer une épidémie est donc d’autant plus justifié que le produit incidence x mortalité est faible. Avant covid-19 cette stratégie du laisser faire était systématiquement appliquée dans les épidémies et pandémies de virus « nouveaux » (entre guillemets car un virus n’est jamais totalement nouveau puisqu’une mutation est toujours partielle). Ainsi chaque année des épidémies létales et dont la propagation connaît un stade exponentiel, sont finalement maîtrisées sans confinement général. Par conséquent, chaque année nous sommes confrontés au risque que le système hospitalier soit surchargé. Et certaines années cela est (légèrement) le cas, ce qui implique que des malades sont moins biens soignés voire pas du tout, et que certains en meurent.

Le nombre de ces décès est implicitement considéré comme « acceptable » au regard des coûts sociaux, économiques et politiques :

  • soit d’une surcapacité hospitalière garantissant qu’aucune épidémie ne provoque de surcharge (mais cela n’est pas prévisible …);
  • soit du recours systématique au confinement général (donc même pour les épidémies saisonnières), ce qui aurait pour effet d’instaurer quasiment chaque année le confinement général et le traçage des personnes (mais cela est-il politiquement, économiquement et socialement souhaitable ?) …

Dans les sections consacrées aux problématiques économiques et politiques de la gestion anti-épidémique nous analyserons cet arbitrage. Mais avant il nous faut détailler les différentes composantes de la gestion anti-épidémique.

Stratégie non pharmaceutique (SNP)

https://konfedera.org/gestion-epidemies#strategie-non-pharmaceutique

Nous allons ici traiter successivement des principes, de l’efficacité douteuse et des effets pervers de la stratégie non pharmaceutique (SNP), dont nous avions exposé les principes théoriques dans la section #SIR-strategies. Les éléments de cette stratégie sont : confinement, distanciation, masques, lavages.

Principes

Cette stratégie (qui à notre connaissance n’était mentionnée dans aucun article d’épidémiologie avant covid-19) s’applique aux épidémies se propageant par contacts interindividuels directs, et non par le biais d’un vecteur tel un moustique. Elle consiste à inciter voire forcer l’ensemble de la population à appliquer des mesures dites de « distanciation sociale » :

  • limiter le nombre de contacts : confinement général : fermeture des crèches et écoles, isolement des malades, suppression des rassemblements publics, réduction des mouvements de population, … ;
  • limiter la probabilité de contamination lors de contacts, par des mesures d’hygiène : lavage des mains, port de gants et masques de protection, maintient d’une distance de deux mètre entre individus.

Détail des mesures de confinement général : France ; Belgique.

Les partisans de cette stratégie affirment, sur base de modèles épidémiologiques tels que le modèle mathématique SIR, que celui-ci aurait pour effets [source] :

  • d’abaisser le sommet de la courbe épidémique ⇒ on réduit le risque que la capacité hospitalière soit dépassée par le nombre de cas sévères;
  • de retarder le sommet de la courbe épidémique ⇒ on gagne du temps pour augmenter la capacité hospitalière et en particulier le nombre de lits de soins intensifs (mais nous verrons que cet argument est erroné).

En théorie l’ensemble de ces mesures seraient très efficaces : appliquées pleinement elles permettraient de stopper l’épidémie en quelques semaines.

NB : dans le monde moderne (entendez « depuis la seconde guerre mondiale ») toutes les épidémies saisonnières s’éteignent naturellement en quelques semaines … sans confinement ni port du masque généraliés !

Le graphique suivant illustre le principe de fonctionnement du confinement général.reductionnisme-epidemie.gif

Confinement général : l’un télétravaille, l’autre ne se rend pas à ce barbecue, une troisième ne voyage pas en avion, et le dernier reste à la maison …

On notera que l’animation ci-dessus – qui illustre la stratégie de confinement général, consistant à abaisser la valeur de β – vaut aussi bien pour illustrer l’immunisation collective, ainsi que la stratégie « dépister & traiter » (si l’on suppose que la guérison est immunisante) consistant à abaisser la valeur de λ. Pour s’en rendre compte il suffit de remplacer le commentaire en-dessous de l’animation par « l’un est immunisé, l’autre est immunisé, une troisième est immunisée, et le dernier est immunisé » (de naissance, par immunité croisée, par guérison, par vaccin).

Dans le cas de virus « nouveaux », dont la virulence et la létalité sont donc inconnues (NB : … à supposer que ces notions aient un sens dans la réalité, ou autrement dit, que les paramètres des objets mathématiques les modélisant soient constants dans le temps et l’espace), la stratégie préventive qu’est le confinement général est fondée sur le principe de précaution c-à-d une spéculation : au moment où l’on décide d’appliquer ou non des mesures préventives (zone verte), moment qui se trouve proche de T=0, on ne sait pas avec précision (notions d’estimations hautes et basses de la propagation effective) quel sera ex post le positionnement relatif de la courbe épidémique par rapport à la capacité hospitalière.

capacites-hospitalieres.png

Selon le positionnement ex post des courbes par rapport à la capacité hospitalière (cf. graphique ci-dessus), ont pourra tirer l’une de trois types possibles de conclusion :

  • Capac. hospit. 1 : le coût social et économique de la stratégie de distanciation a permis de minimiser le nombre de malades ne pouvant être traités : la surface verte au-dessus de la ligne de capacité 1 est inférieure à la surface bleue au-dessus de cette ligne ;
  • Capac. hospit. 2 : le coût social et économique de la stratégie de distanciation a permis de réduire à zéro le nombre de malades ne pouvant être soignés : la surface verte est inférieure à la ligne de capacité 2, de sorte que l’on a pu éviter un nombre de décès équivalent à la surface bleus située au-dessus de la ligne de capacité 2 (on suppose que les malade non traités meurent) ;
  • Capac. hospit. 3 : le coût social et économique de la stratégie de distanciation fut inutile.
Vagues
suivantes

Le confinement général ayant pour effet de freiner le phénomène naturel d’immunisation collective, il en résulte (selon le modèle SIR) que lorsque ce confinement sera levé – parce qu’il aura ramené la valeur de Rt (taux de reproduction) en-dessous de 1, c-à-d que l’on aura dépassé le sommet de la courbe épidémique – celle-ci repartirait à la hausse dès que Rt sera repassé au-dessus de 1. On pourrait alors « s’inscrire », selon le modèle SIR, dans un cycle de confinements et dé-confinements, qui durera tant que l’on aura pas développé de médicament spécifique ou de vaccin (ce qui est impossible en moins de trois ans), ou tant que la réglementation médicale pénalisera l’usage de médicaments non spécifiques pour réduire la charge virale des infectés.

Les adeptes de l’épidémiologie mathématique, prisonniers de leur « logique », sont ainsi conduits dans un enfermement cognitif : c’est le confinement qui fait baisser l’épidémie, donc si on lève le confinement alors l’épidémie repart à la hausse. Ces croyants ne voient plus la réalité des faits historiques (le confinement général n’a jamais été appliqué dans le monde moderne) mais seulement les « prévisions » de leur modèle.

Ce cycle de confinements et dé-confinements est un moindre mal, affirment les promoteurs de cette stratégie, car on aura ainsi pu retarder le sommet de la courbe épidémique, ce qui permet selon eux de gagner du temps pour augmenter la capacité hospitalière, ainsi que pour développer un médicament spécifique et/ou un vaccin.

Le problème est ici qu’il n’est pas possible, en moins de trois ans, ni d’augmenter substantiellement la capacité hospitalière (cf. le graphique de Ferguson), ni de développer un nouveau traitement ou vaccin réellement efficace (ce qui prend cinq fois plus de temps).

Capacités
hospitalières

Il n’est pas possible d’augmenter substantiellement en quelques mois la capacité hospitalière d’un pays. Construire les bâtiments est une chose, mais les équiper d’unités de soins intensifs requiert du matériel complexe et surtout du personnel compétent. Or ces ressources ne peuvent être créées en quelques mois, qui plus est si le système productif est entravé par un confinement général. Dans une situation de crise c-à-d d’urgence, ces ressources ne peuvent qu’être redistribuées entre hôpitaux. Or comme il n’est pas possible de prévoir les régions qui seront en surcharges et celles qui ne le seront pas, cette réallocation ne peut être réalisée que dans l’urgence, ce qui rend sa faisabilité peu réaliste, qui plus est si le système productif est entravé par un confinement général. Les affirmations des gouvernements qui ont prétendu l’avoir fait (et alors qu’ils n’étaient pas même en mesure de gérer efficacement les seuls stocks de masques de protection) sont donc probablement mensongères et concernent au mieux des lits de soins non-intensifs.

Médicament
ou vaccin

Il n’est pas possible de développer un médicament spécifique ou un vaccin efficaces (et non nuisibles) en moins de deux ans (y compris l’autorisation de mise sur le marché), car cela prend d’habitude cinq à dix fois plus de temps ! En outre le confinement général allonge la durée de R&D, en entravant la production et distribution de biens et services qui lui sont indispensables. Pendant ce temps ce même confinement général aura fait des ravages, notamment sur la mortalité (cf. infra).

Les raisonnements développés dans cette section sur les principes du confinement général reposent sur l’hypothèse implicite que son efficacité ne serait pas qu’une spéculation théorique. Mais est-bien le cas ?

Efficacité de la SNP

https://konfedera.org/gestion-epidemies#efficacite-strategie-non-pharma

Les deux graphiques précédents présentant les principes de la stratégie non pharmaceutique (confinement, distanciation, masques, lavages) peuvent paraître pertinents, et l’on est alors tenté de croire que « oui, ça fonctionne bien comme cela, et le résultat obtenu est bien celui-là ». Cependant nous avons montré supra que les modèles mathématiques – dont les deux graphiques précédent illustrent la logique – ne sont eux-mêmes que l’illustration d’une thèse, ce qui n’en constituent nullement une démonstration. Pour démontrer une thèse il faut la confronter à la réalité des faits … qui en matière de maladie transmissible est extrêmement plus complexe qu’un système de trois équations, car liée aux écosystèmes.

Interrogé fin mars 2020 par le journal français Le Parisien sur l’efficacité du confinement général, le professeur Didier Raoult, premier expert mondial en maladies transmissibles selon l’indice expertscape, répond en ces termes : « Jamais on n’a pratiqué ainsi à l’époque moderne. On faisait ça au XIXe siècle pour le choléra à Marseille. L’idée du cantonnement des gens pour bloquer les maladies infectieuses n’a jamais fait ses preuves. On ne sait même pas si ça fonctionne. C’est de l’improvisation sociale et on n’en mesure pas du tout les effets collatéraux » [source].

L’analyse de l’efficacité de la SNP (confinement, distanciation, masques, lavages) doit distinguer deux cas selon que l’on considère :

  • le seul secteur hospitalier, qui est équipé de tout le matériel nécessaire et où les règles sanitaires sont strictement appliquées par des professionnels avec un haut niveau de formation;
  • l’ensemble des lieux publics et privés, où le matériel est moins disponible, où les règles sont appliquées moins strictement, et par des individus à formation de tous niveaux et domaines.

Or l’on constate que même en milieu hospitalier on n’arrive pas à neutraliser totalement les infections nosocomiales.

En effet, l’analyse de l’efficacité des mesures de neutralisation du risque d’infection soulève au moins trois questions :

  1. dans quelle proportion ces mesures permettent-elles d’abaisser le taux d’agents pathogènes par unité volumique dans l’espace ?
  2. dans quelle proportion la baisse du taux d’agents pathogènes par unité volumique se traduit-elle par une baisse du taux d’infections ?
  3. au regard de cette baisse du taux d’infections, les ressources consacrées à ce résultat ne seraient-elles pas plus productives si elles étaient allouées à d’autres aspects du service médical, par exemple les traitements (notion de coût d’opportunité) ?

En fait la seule certitude concernant les mesures sanitaires en milieu hospitalier c’est leur utilité juridique [source] et d’image de marque (NB : la concurrence joue aussi dans le secteur hospitalier).

On comprend alors pourquoi ces mesures sont très probablement illusoires lorsqu’il s’agit de les faire appliquer en tous lieux, en toutes circonstances, à tout instant et par tout le monde. Et cela alors que les plus fines particules expectorées peuvent rester en suspension dans l’air pendant plusieurs heures, donc y voyager au gré des courants d’air et se fixer n’importe où (et y rester infectieuses pendant plusieurs jours).

Ainsi le masque est à usage unique, et pour une durée de trois heures. Il doit être posé et retiré sans le toucher (!), ou bien avec lavage des mains avant et après le port (chaque fois !). Il ne doit jamais être porté sur le front, sur le cou ou dans la poche (ce que quasiment tout le monde fait …), au risque de contaminer son porteur en cas de repositionnement. [source].

Même dans un état totalitaire il ne serait pas réaliste de croire en l’efficacité de ces mesures. Il est donc particulièrement inquiétant de constater qu’une revue d’articles scientifiques réfutant l’efficacité des masques, réalisée par le physicien Denis Rancourt et publiée en avril 2020 sur researchgate.net fut censurée le mois suivant : archive.org – PDF

Interview de Denis Rancourt avant la censure (42m28s – mai 2020)

L’argumentation de researchgate.net pour « justifier » la censure de cette revue d’articles scientifiques est hallucinante et extrêmement inquiétante [email-rancourt-researchgate.pdf]. Voici la réaction de Denis Rancourt.

Réaction de Denis Rancourt après la censure (4m35s – mai 2020)

Enfin on tombe dans le délire le plus total avec l’obligation du port du masque même par les asthmatiques ! Ou encore avec la possibilité pour ceux-ci de porter plutôt une visière : ainsi donc il n’y aurait pas de propagation par les particules fines en suspension dans l’air ? On voit bien dans ces arguments contorsionnistes que les motivations réelles du port obligatoire du masque n’ont rien à voir avec la science.

Confinement

Quant au confinement proprement dit, on ne peut l’appliquer à une large population sur des périodes de plusieurs semaines car les gens doivent sortir au moins pour aller (i) chercher de la nourriture (sauf à constituer massivement des stocks, ce qui n’est pas gérable globalement) ; (ii) sur leur lieu de travail (les services qui peuvent être réalisés par télétravail ne représentent qu’une partie du PIB). Que ce soit sur leur lieu de travail comme dans leur domicile, il ne leur est pas possible d’appliquer en permanence la distanciation (un mètre cinquante), le port du masque et de gants, le lavage des mains (après chaque contact sans gants). À supposer que ces mesures soient appliquées parfaitement sur le lieux de travail (par exemple par le licenciement des réfractaires pour faute grave) il en résulterait un très forte baisse de productivité, de sorte que la production de biens et services vitaux pourraient ne plus être garantie.

Enfin, face à un virus, les mesures de confinement et d’hygiène peuvent-elle être d’une quelconque efficacité lorsqu’elles ne sont pas appliquées intégralement, par tous, en tous lieux, en toutes circonstances, 24h/24 ? Est-il raisonnable de croire qu’elles sont « quand même un petit peu efficaces même si on ne les applique que partiellement » ? Et dans l’affirmative, n’existe-t-il pas un niveau d’application partielle en-dessous duquel elles deviennent totalement inefficaces ? Dans ce cas, quel est ce niveau ? Enfin lorsque l’on compare ce faible résultat à son coût médical, économique et démocratique, demeure-t-il rationnel ? Jusqu’à l’année 2020 la réponse officielle et scientifique à cette question était non. Pourquoi ce brusque changement … ?

Bilan

La distanciation sociale n’est donc pas une stratégie pertinente, quelle que soit la thèse que l’on adopte concernant son efficacité :

  • à supposer que l’ensemble des mesures de la SNP (confinement, distanciation, masques, lavages) aient un effet substantiel sur la courbe épidémique lorsqu’elles sont appliquées intégralement, il faut pour cela maintenir un niveau minimum de discipline de la population en entretenant en permanence un climat de terreur via les médias « d’information », et en instaurant un régime policier fondé notamment sur la dénonciation des contrevenants. Mais voulons-nous d’une telle société ?
  • on notera d’autre part la paradoxale tolérance des gouvernements français [source] et belges [source1] par rapport aux manifestations anti-trump de début juin 2020 (donc avant l’extinction de l’épidémie) contre le racisme de la police US (et contre Trump) : ainsi donc l’interdiction des rassemblements est une question de vie ou de mort … sauf pour certaines manifestations ! Voilà qui met sérieusement en question la véritable motivation de la distanciation sociale (confinement et masque). Ces manifestations, dont de nombreux participants ne portaient pas de masque, n’ont d’ailleurs pas été suivies d’une remontée de la courbe épidémique, ce qui confirme que confinement et masque n’ont pas d’effet substantiel. Et pourtant un mois plus tard (11 juillet 2020) le gouvernement belge a rendu le port du masque obligatoire, sans doute pour « rentabiliser » les stocks achetés (après le sommet épidémique !) par ce même gouvernement qui avait fait déclarer l’inutilité des masques lorsque ceux-ci étaient indisponibles !

Didier Raoult sur le confinement et le masque (0m5s – juin 2020)

Selon le premier expert mondial en maladies transmissibles le confinement et le port du masque en public ne sont pas des décisions scientifiques mais politiques.

Et nous n’avons pas encore évoqué le gros point faible du confinement général : ses effets pervers …

Effets pervers de la SNP

https://konfedera.org/gestion-epidemies#effets-pervers-strategie-non-pharma

Les pouvoirs médiatique, académique et politique ne s’en sont jamais cachés : pour qu’un maximum de gens appliquent les mesures de la stratégie SNP (confinement, distanciation, masques, lavages) il faut faire peur à la population [exemple1exemple2]. La SNP implique donc la terreur, or celle-ci induit de graves effets délétères :

  • la panique, qui inhibe les capacités cognitives :
    • des médecins hospitaliers : ainsi plus de 50% de la mortalité attribuée à covid-19 serait causée par les intubations abusives ! [source];
    • des décideurs politiques : ainsi pour libérer des lits d’hôpitaux en prévision d’une prétendue « possible explosion » (sic) du nombre de malades sévères de la covid-19 il a été décidé d’isoler un maximum de vieillards dans les maisons de repos, or plus de la moitié des décès attribués à covid-19 ont eu lieu en dehors du milieu hospitalier, en l’occurrence essentiellement dans les maisons de repos [source p.10]; on peut classer ces décès en deux groupes selon leur niveau d’infection :
      • gravement infectés : décès par manque de soins, ces homes ne disposant ni du matériel ni du personnel formé pour soigner les cas graves [source];
      • peu ou pas infectés : nombreux décès provoqués par « l’effet de glissement » : privés d’affection familiale, terrorisés par les messages gouvernementaux ultra-anxiogènes et par les décès autour d’eux, beaucoup de vieillards se sont « laissés partir ».
  • le stress psychique, qui inhibe le système immunitaire (NB : ces effets sont démultipliés par l’isolement qu’implique le confinement);
  • la peur de la contamination, qui inhibe la demande et l’offre de services médicaux.L’agence de santé publique française notait dans son bulletin du 16 avril 2020 que « depuis le début de la période de confinement, l’activité toutes causes aux urgences a fortement diminué pour toutes les classes d’âges » [source].

D’autre part des effet d’entraves ont encore accru la mortalité attribuée à covid-19 :

  • une réglementation médicale pénalisant l’utilisation de médicaments non spécifiques même dans une situation « de crise » face à un virus « nouveau »;
  • le confinement général entrave la production & distribution de biens et services indispensables à la lutte contre l’épidémie (médicaments, respirateurs, …).
Conclusion

https://konfedera.org/gestion-epidemies#strategie-non-pharma-conclusion

L’analyse factuelle et logique à laquelle nous venons de procéder confirme les conclusions de l’analyse statistique (cf. supra #SIR-vs-covid19) : l’efficacité théorique du confinement général est non démontrée, fortement surestimée et peu probable, notamment en raison de ses effets pervers qui eux sont par contre très sous-estimés.

Appliquer malgré tout la distanciation sociale en vertu du principe de précaution relève du comportement magique car ce principe ne justifie aucunement d’appliquer des mesures irrationnelles. Il ne s’agit donc ni plus ni moins que d’une croyance irrationnelle, conduisant à un principe de précaution tout comme des gens vont à l’église ou à la mosquée dans l’espoir – sait-on jamais – d’être admis au paradis l’échéance venue (PS : au Moyen Âge le commerce des indulgences a d’ailleurs exploité ce type de croyance).

Les adeptes de l’épidémiologie mathématique rétorqueront que les victimes causées par ses effets nuisibles du confinement général sont moins nombreuses que les personnes qu’il protège supposément de la contamination.

Cependant les faits statistiques infirment cette thèse :

  • comparaison spatiale : le taux de mortalité fut plus élevé dans la région de Wuhan (où le confinement général fut appliqué) que dans le reste de la Chine (où le confinement général ne fut pas appliqué);
  • comparaison temporelle : les taux de mortalité des précédentes pandémies de virus « nouveaux » sont inférieurs à celui de COVID-19 « malgré que » (ou parce que) le confinement général ne fut pas appliqué.

La question demeure donc : pourquoi le confinement général fut-il appliqué pour covid-19 alors que selon Didier Raoult – un des premiers experts mondiaux en maladies transmissibles – cette pandémie n’avait rien d’exceptionnel, et que jamais dans le moderne le confinement n’a été appliqué pour neutraliser une épidémie (son efficacité n’ayant jamais été démontrée).

La réponse à cette question n’est pas de nature scientifique mais politique et économique. Il en a résulté que des gouvernements ont fortement aggravé la situation : la mesure historiquement exceptionnelle du confinement général a suscité la panique dans la population ⇒ effets pervers ⇒ aggravation de la létalité du virus. C’est typiquement un phénomène bien connu des économistes sous le nom de prophétie autoréalisatrice (« self-fulfilling prophecy »).

Stratégie pharmaceutique (SP)

https://konfedera.org/gestion-epidemies#strategie-pharmaceutique

Nous allons ici traiter de la stratégie pharmaceutique (SP), dont nous avions exposé les principes théoriques dans la section #SIR-strategies. Les éléments de cette stratégie sont : traitement, dépistage & confinement ciblés

Traitements
https://konfedera.org/gestion-epidemies#traitements

Nous parlons ici des traitements médicaux pharmaceutiques (c-à-d chimiques) et mécaniques (respirateurs, etc.), donc liés à stratégie SP, par opposition à la stratégie SNP qui est de nature préventive.

Symptomatique
vs curatif

On a souvent pour habitude de distinguer traitements symptomatiques vs curatifs d’une maladie, tout en distinguant ceux de nature préventive. Cependant cette approche dichotomique du traitement médical est simpliste :

  • symptomatiques : on peut favoriser la guérison naturelle en atténuant les symptômes (dans le cas de covid-19 : fièvre, toux et dyspnée) au moyen de médicaments habituels pour ces symptômes, donc éventuellement au moyen de médicaments non spécifiques à la cause des symptômes : selon des estimations le seul traitement symptomatique peut réduire de moitié le taux de mortalité [source].
  • curatifs : le traitement curatif peut être appliqué avant l’apparition de symptômes ; le traitement curatif d’une infection virale ou bactérienne consiste notamment à abaisser sa charge virale ou/et bactérienne en-dessous d’un niveau correspondant à (i) la contagiosité de l’infection et (ii) l’apparition des symptômes de la maladie.

Ressource : drugvirus.info.

Repositionnement

En situation d’urgence et en l’absence de vaccin ni traitement curatif spécifique, il faut concentrer les ressources scientifiques disponibles sur le « repositionnement » c-à-d la recherche de médicaments existants permettant de traiter le nouveau virus. L’avantage du repositionnement c’est que ces médicaments sont déjà agréés, donc immédiatement disponibles. En outre leurs effets secondaires, posologie et interactions sont connues. Dans le cas de covid-19 le repositionnement fut réalisé avec succès et une rapidité stupéfiante (qui a suscité beaucoup de jalousies …) par l’équipe du Pr. Raoult (sur base de recherches chinoises sur des médicament antipaludiques). Il a ainsi été confirmé que les pays qui utilisent principalement des médicaments antipaludiques comme traitement de covid-19 voient une dynamique plus lente des décès quotidiens, le nombre de décès parmi les cas critiques étant divisé par deux [source].

Une façon d’identifier des médicaments candidats pour un repositionnement est donnée par le cas de la Chloroquine : en Italie covid-19 se serait répandu essentiellement dans les régions qui avaient été touchées par le paludisme … dont la Chloroquine est un traitement [à confirmer par une source crédible].

L’efficacité de certains médicaments non spécifiques peut donc s’expliquer par au moins deux causes :

  • les mutations sont toujours partielles, de sorte qu’un virus (ou une bactérie) n’est jamais totalement « nouveau » (ou, autrement dit, les mutations mineures ne sont-elles pas la règle plutôt que l’exception ?) ⇒ la notion de familles de virus, pour lesquelles des médicaments non spécifiques à tous les membres sont efficaces;
  • des traitements symptomatiques – donc éventuellement au moyen de médicaments non spécifiques à la cause des symptômes – peuvent réduire de moitié le taux de mortalité.

Le repositionnement repose donc sur un savoir qui doit s’accumuler par la pratique. Ce fait plaide en faveur d’une certaine liberté de médication non spécifique, et cela pas seulement en période d’épidémie.

Médecine de guerre. Dans une situation de crise telle que la pandémie covid-19 – virus nouveau pour lequel il n’existe pas de médicament spécifique – l’utilisation immédiate de ces traitements non spécifiques devrait être appliquée dans des conditions moins strictes que celles habituellement requises (réplication des résultats par d’autres équipes, étude randomisée en double-aveugle, …). La situation s’apparente en effet à une situation de guerre, ce qui requiert logiquement l’application d’une médecine de guerre. Dans ce cas la primauté doit être redonnée temporairement aux médecins traitants (l’art de la médecine) sur la méthodologie scientifique applicable en situation hors crise (« temps de paix »).

On s’étonnera donc à juste titre de de l’accusation portée par le journal Le Monde à l’encontre du Pr. Raoult, premier expert mondial en matière de maladies transmissibles selon l’indice expertscape, que le journal a accusé de propager une « fake news » (sic) en annonçant les résultats d’une étude scientifique suggérant l’efficacité d’un traitement non spécifique pour covid-19 : source).

Diagnostiquer et traiter (18m25s – 16 mars 2020)

Selon Raoult il n’existe dès aujourd’hui aucune barrière autre que politique au dépistage et au traitement de covid-19 [fiches de la présentation].

Covid-19

France. L’équipe du Pr. Raoult recommande (et applique) l’association d’hydroxychloroquine (200 mg x 3 par jour pour 10 jours) et d’azithromycine (500 mg le 1er jour puis 250 mg par jour pour 5 jours de plus), dans le cadre des précautions d’usage de cette association (avec notamment un électrocardiogramme à J0 et J2), et hors AMM. Dans les cas de pneumonie sévère, un antibiotique à large spectre est également associé [source1 ; source2]. Ce traitement permettrait de réduire le temps de portage moyen du virus (durée entre le début et la fin de l’infection, et donc de la contagiosité possible) de 20 jours [source] à 6 jours. L’efficacité du protocole hydroxychloroquine+azithromycin a été confirmée par une étude publiée le 27 mai 2020 par le International Journal of Infectious diseases [source].

Chine. Les autorités chinoises ont autorisé l’utilisation :

  • du favipiravir (un médicament antigrippal dont l’utilisation clinique a été approuvée au Japon en 2014) après un essai clinique montrant une bonne efficacité contre covid-19 et n’ayant provoqué aucune réaction adverse [source];
  • des médicaments de la médecine traditionnelle chinoise [source].

Angleterre. En Angleterre le gouvernement a autorisé l’utilisation du dexaméthasone chez les patients les plus atteints [source].

Covid-19
cas « sévères »

Plus de 50% de la mortalité covid-19 serait causée par les intubations abusives ! « L’intubation serait trop facilement pratiquée chez patients Covid-19 selon une reco publiée dans The American journal of Tropical Medicine and Hygiene et citée par Stat, un journal américain en ligne. La sémiologie des pneumonies sévères en cas Sras-Co-2 serait différente de celle observée classiquement. L’hypoxie serait en fait mieux tolérée, notamment chez les patients de moins de 60 ans. Elle ne doit pas conduire à la mise en place systématique d’un respirateur artificiel. Certains médecins ont même recours à des dispositifs utilisés dans l’apnée du sommeil. Au total, les auteurs estiment à une réduction de la mortalité de plus de 50 % chez les patients Covid-19 grâce à la prescription moins fréquente de l’intubation » [source]. « Mortality rates for those who received mechanical ventilation in the 18-to-65 and older-than-65 age groups were 76.4% and 97.2%, respectively. Mortality rates for those in the 18-to-65 and older-than-65 age groups who did not receive mechanical ventilation were 1.98% and 26.6%, respectively » [source].

Voilà qui illustre les effets de la panique sur les capacités cognitives des médecins ! Il en résulte un effet de prophétie autoréalisatrice. La société ne pourra faire l’économie d’un procès du business de « l’info » et de ses scientifiques de plateau TV.

Dépistage

https://konfedera.org/gestion-epidemies#depistage

Définition. Par dépistage on entend le test d’une population, pour identifier les personnes infectées mais non symptomatiques (qui peuvent transmettre la maladie), et ainsi :

  • informer les personnes de leur état, voire les contraindre à une action (isolement, vaccination, …);
  • évaluer le taux d’immunité collective, ce qui requiert soit de tester 100% de la population (ce qui n’est pas souhaitable) soit de tester un échantillon supposé « représentatif de la population ».

Coût. À supposer que le dépistage soit pertinent (c-à-d faisable, efficace et souhaitable) il est cependant très coûteux :

  • en termes financiers ⇒ il doit être ciblé;
  • en termes démocratiques ⇒ son éventuelle obligation doit faire l’objet d’un référendum (organisé en période non épidémique).

Ciblage. Le dépistage devrait être ciblé sur deux types de « groupes à risque » :

  • type « blanc » : les personnes avec une haute probabilité de développer des symptômes sévères, par exemple des personnes âgées avec polypathologie chronique (hypertension, diabète, maladies cardiovasculaire, cancers, …) ;
  • type « noir » : les super-contaminateurs :
    • individus avec forte charge virale ;
    • individus avec nombre élevé de contacts (dans le temps et l’espace).

Il s’agit alors de :

  • isoler les groupes blancs ⇒ dépister au sein de ce groupe et diminuer la charge virale des positifs, même en l’absence de symptômes ;
  • dépister au sein des groupes noirs (par exemple les enfants) ⇒ isoler les positifs et réduire leur charge virale.

Les groupes à risque représentent souvent un faible pourcentage de la population.

Les groupes blancs sont immédiatement observables puisque c’est précisément leur apparition (les décès causés par l’infection virale) qui attire l’attention. Les groupes noirs peuvent alors être identifiés puis caractérisés par l’analyse du processus de contamination des membres du groupe blanc.

Quelques formes de tests :

  • le test PCR mesure la présence de l’ARN viral, attestant ainsi la contamination et son intensité; il est réalisé sur un prélèvement nasal;
  • le test sérologique (par exemple ELISA) mesure la présence d’anticorps dans le sang, (et partant l’immunisation);
  • imagerie (par exemple scanning des poumons dans le cas de covid-19) : permet de repérer des symptômes (mais avec plus d’incertitude que les tests quant à l’agent pathogène);
  • scanners rapides de la température corporelle; …

Recommandations du gouvernement français pour les prélèvement de dépistage par RT-PCR :

Si nécessaire les tests peuvent être proposés (ou imposés) dans les aéroports, ports et postes frontières. Et des cliniques ambulantes peuvent réaliser des tests partout sur le territoire, avec résultats envoyés par SMS le lendemain. Si possible le test peut être réalisé par les personnes elles-mêmes au moyen d’un kit disponible en pharmacie et dans les grandes surfaces.

Pas de
traçage

En Corée du Sud et en Chine, les personnes ayant eu des contacts avec des individus contaminés furent recherchées de manière systématique afin d’être testées à leur tour et confinées de force. Nous pensons cependant que c’est aller trop loin, et fut probablement motivé par des considérations plus politiques que scientifiques. Selon nous le traçage doit être volontaire et ne peut donc être imposé : c-à-d que si Alice accepte d’être tracée et qu’elle rencontre Bob qui n’a pas accepté d’être tracé, un contact entre Bob et Alice ne peut être enregistré.

Principe de précaution ?

https://konfedera.org/gestion-epidemies#principe-precaution

L’invocation du principe de précaution par les conseillers scientifiques de nombreux gouvernements pour « justifier » l’imposition de la stratégie préventive dite « non pharmaceutique » (confinement, distanciation, masques, lavages) est fallacieuse. En effet le principe de précaution ne consiste pas à appliquer une mesure incertaine sous prétexte qu’elle pourrait peut-être fonctionner, mais au contraire à ne pas appliquer une mesure sans être certain que ses effets pervers ne l’emportent pas sur ses supposés effets positifs.

Ainsi associer le principe de précaution à une obligation est absurde. Soit on applique le principe de précaution en recommandant aux gens d’appliquer telle ou telle mesure, soit on contraint la population d’appliquer une mesure mais dans ce cas il faut qu’il y ait certitude que des effets pervers ne l’emportent pas sur les effets positifs supposés.

La vidéo suivante compare l’analyse rationnelle du physicien Denis Rancourt aux propos hallucinants de l’épidémiologiste Yves Coppieters.

Covid-19 et principe de précaution : Rancourt vs Coppieters (2020- 2m5s)

Quelle stratégie appliquer ?

https://konfedera.org/gestion-epidemies#meta-strategie

Nous nous situons dans le cas d’une pandémie d’un virus « nouveau » (« worst case« ) :

  1. Cette situation n’est pas nouvelle, et fut chaque fois gérée avec succès dans le monde moderne sans recourir au confinement, distanciation et port du masque généralisés.
  2. Toutes les épidémies s’éteignent naturellement avant d’avoir contaminé 100% de la population. Et la plupart avant même d’avoir atteint le taux d’immunité collective, pour des raisons encore inconnues mais très probablement liées au virus lui-même et/ou aux écosystèmes dans lesquels il évolue. Sans ce phénomène comment la population mondiale aurait-elle pu croître ?
  3. Le recours à des modèles épidémiologiques à des fins de suivi épidémique et de pilotage de gestion anti-épidémique doit être absolument rejeté car :
    • dans le cas des virus « nouveaux », leur paramètres sont inconnus et ne peuvent être évalués en temps réel (c-à-d en cours d’épidémie) en raison de biais de mesure ne pouvant être corrigés qu’une année après le début supposé de l’épidémie;
    • pour la plupart des virus, connus ou non, les paramètres ne sont stables ni dans le temps ni dans l’espace, en raison de la nature écosystémique c-à-d complexe des phénomènes infectiologiques.

    On constate d’ailleurs une très forte propension de ces modèles (ou de leur paramétreurs ?) à produire des « prévisions » qui s’avèrent in fine de gigantesques surestimations du taux de mortalité des épidémies.

  4. Il résulte du point précédent qu’il est irrationnel d’appliquer une politique de gestion épidémique d’urgence de type préventive c-à-d la stratégie SNP (confinement, distanciation, masques, lavages généralisés). Est rationnelle la stratégie pharmaceutique (SP), qui est réactive.N.B. Aucun manuel d’épidémiologie sérieux ne recommande l’application généralisée de la stratégie SNP. Il n’existe d’ailleurs pas de critère objectif permettant de déterminer un niveau de risque de mortalité au-delà duquel il faudrait appliquer la stratégie SNP, et en-dessous duquel cela ne serait pas nécessaire.
  5. Dans le cas d’épidémie de virus « nouveau », donc en l’absence de traitement spécifique, il faut utiliser des médicaments non spécifiques (« repositionnement« , médecine de guerre). Dans la mesure où il s’agit là d’un savoir qui doit s’accumuler par la pratique, la réglementation devrait veiller à rendre celle-ci possible.
  6. Le dépistage est utile mais très coûteux :
    • en termes financiers ⇒ il doit être limité aux groupes blancs et noirs (cf. section précédente);
    • en termes démocratiques ⇒ son éventuelle obligation doit faire l’objet d’un référendum (organisé en période non épidémique).

    On peut résumer comme suit ses principes d’application :

    • s’il existe des groupes à risque ⇒ dépistage ciblé au sein des seuls groupes à risque noir et blanc ;
    • si toute la population est également à risque ⇒ dépistage massivement ⇒ confiner et traiter les seuls positifs.
  7. Étant donné qu’il suffit qu’augmente le nombre de tests réalisés (par exemple suite à l’annonce de « prévisions » catastrophistes) pour qu’apparaisse une « seconde vague », il résulte de cet effet de recensement que la gestion anti-épidémique doit évidemment être pilotée en fonction du taux de mortalité (toutes causes) par rapport à la population, et surtout pas en fonction du taux d’infections.Prendre en compte l’intelligence collective (juin 2020- 0m52s)
  8. Enfin concernant la problématique internationale de la gestion épidémique je n’ai à ce jour lu aucun argument scientifique justifiant de façon convaincante la fermeture des frontières. Cela n’est pas très étonnant puisque cette mesure revient in fine à appliquer le confinement aux nations. Il s’agit là encore d’une stratégie de nature politicienne et non pas scientifique.

Analysons maintenant pourquoi dans le cas de covid-19 ces principes évidents et connus depuis des dizaines d’années n’ont pas été appliqués.

covid-19 : analyse d’un délire collectif

https://konfedera.org/gestion-epidemies#covid-19-analyse-delire-collectif

Cette section est composée de deux parties. La première compare vérité médiatique et réalité statistique. La seconde identifie les agents du délire collectif autour de covid-19 ainsi que leurs possibles motivations.

QUOI : Info vs réalité

https://konfedera.org/gestion-epidemies#info-vs-realite

Cette section est composée de trois parties :

Charge hospitalière

https://konfedera.org/gestion-epidemies#charge-hospitaliere

Dans la section #SIR-parametrage-fin-confinement nous avons vu que la charge hospitalière liée à covid-19 a atteint un maximum de 16% en Belgique, pays où le taux de mortalité de covid-19 fut le plus élevé au monde. Les quotidiennes « informations » assénées quotidiennement, selon lesquelles les capacités hospitalières étaient « au bord de la rupture », étaient donc soit biaisées (cas particuliers médiatisés comme fait général) soit tout simplement mensongères (nous analyserons les possibles motivations de ces malversations dans la section #agents-delire-covid19).

covid-19 : hôpitaux débordés … vraiment ? (1m7s – avril 2020)

On notera d’autre part que plus de la moitié des décès ont eu lieu en dehors du milieu hospitalier, en l’occurrence essentiellement dans les maisons de repos ! [source p.10]. Et cela parce que, mis sous pression par le catastrophisme extrêmement agressif des médias « d’information » [exemple], le gouvernement a paniqué et pris la décision absurde d’interdire aux maisons de repos d’hospitaliser leurs résidents quel que soit le problème qu’ils avaient ! source].

Mortalité toutes causes

https://konfedera.org/gestion-epidemies#mortalite-toutes-causes

L’évolution de la mortalité toutes causes montre une régularité cyclique, sous la forme d’une sinusoïdale calquée sur les saisons annuelles. Cette dynamique est due principalement aux variations des propriétés physico-chimiques de température et d’humidité de l’air, qui influencent le métabolisme des organismes vivants ainsi que la propagation des virus et bactéries.

Ainsi dans le graphique suivant la courbe hachurée inférieure montre que la mortalité globale est relativement constante d’une année à l’autre, avec le sommet en début d’année et le creux en milieu d’année. NB : ce ne sont pas les hauteurs maximales de la courbe qui sont déterminantes mais la surface en-dessous, sur des périodes identiques (mortalité « intégrale »). Si l’on prend chaque fois la période commençant vers octobre de l’année précédente on voit que la surface de 2020 est légèrement supérieure à celle de 2018 ou de 2017.

La tendance sur les pics des années 2017 à 2019, étant baissière, suggère que la mortalité en 2020 aurait été inférieure à celle de 2019 s’il n’y avait eu la panique et le confinement général. Cependant on ne peut ici inférer le futur à partir du passé.

Mortalité toutes causes en Europe (janvier 2016 à 29 juin 2020)mortalite-toutes-causes-europe.png

Source

Quelle est la cause de ce pic très élevé et très fin de 2020, jamais observé lors des précédentes épidémies ? Et pourquoi est-il observé même chez les adultes de moins de 65 ans ?

Pour tenter de répondre à cette question constatons un premier fait atypique : ce pic n’est observé que dans environ 50% des pays européens ! Deuxièmement il apparaît en même temps (troisième semaine de mars 2020) et juste après la mise en confinement et la recommandation faite par l’OMS de préparer les hôpitaux à des afflux massifs de patients nécessitant une aide respiratoire. Cela suggère donc que c’est le mode de gestion épidémique qui a provoqué le pic, et non pas le virus ! Des faits documentés confirment cette thèse :

  • en Belgique, où plus de la moitié des décès ont eu lieu en dehors du milieu hospitalier, en l’occurrence essentiellement dans les maisons de repos [source p.10], celles-ci avaient reçu instruction du gouvernement de ne plus hospitaliser leurs résidents quel que soit le problème qu’ils avaient ! [source];
  • plus de 50% de la mortalité covid-19 serait causée par les intubations abusives : « Mortality rates for those who received mechanical ventilation in the 18-to-65 and older-than-65 age groups were 76.4% and 97.2%, respectively. Mortality rates for those in the 18-to-65 and older-than-65 age groups who did not receive mechanical ventilation were 1.98% and 26.6%, respectively » [source].

Étudions maintenant le rapport entre mortalité covid-19 et mortalité toutes causes.

Polypathologies

Abstraction faite des décès causés par la mauvaise gestion épidémique, la plupart des décès des personnes positives à covid-19 sont en réalité causés par des pathologies chroniques (hypertension, diabète, maladies cardiovasculaire, cancers, etc). À nouveau la mortalité est abusivement attribuée au virus alors qu’elle résulte ici de la combinaison de ces affections.

Le tableau suivant montre les dix premières causes de mortalité dans le monde. On constate que la plupart sont très impliquées dans la mortalité attribuée, à tort ou à raison, à covid-19.mortalite-mondiale-causes.png

Source : OMS.

La létalité de covid-19 est très faible pour des personnes saines : le cas du navire de croisière US Diamond Princess suggère ainsi un taux de létalité (morts/infectés) de seulement 1% pour les personnes âgées en bonne santé [source].

Didier Raoult – premier expert mondial en maladies transmissibles selon le classement expertscape – rappelle qu’il y a une surmortalité saisonnière, que l’on a attribuée à la grippe pendant très longtemps, et qui en réalité représente probablement toutes sortes de mortalités associées à des infections virales y compris leur conséquences [source]. Ainsi près de 30% des cas suspects de covid-19 seraient en réalité des grippes … [source].

Regroupement
statistique

Par conséquent, si tous ces décès sont classés comme comme « décès par covid-19 » – donc y compris ceux qui sont en réalité des « décès avec covid-19 » – il en résulte que le taux de mortalité de covid-19 surestime la réalité, et sera donc revu à la baisse dans les mois à venir. Il est donc possible que les statistiques de mortalité globale de 2020 seront caractérisées par un nombre anormalement bas de décès causés par le diabète, les crises cardiaques, les cancers, etc, qui auront été classés comme « décès par coronavirus » plutôt que « décès avec coronavirus ».

Méthodes
de calcul

La source du graphique de mortalité toutes-causes en Europe supra est euromomo.eu, une agence nationale danoise, qui centralise les données en provennce d’agences nationales d’autres pays européens [liste des partenaires]. Cependant la comparaison des graphiques pour la France montre que la « méthode de calcul » utilisée peut donner une image très différente, du moins pour l’année 2020 … (NB : il faut comparer la surface en-dessous de la courbe sur des périodes de mêmes longueur et dates : notion de mortalité intégrale).

Mortalité toutes causes en France (janvier 2016 à juin 2020) selon la sourcemortalite-toutes-causes-france-comparaison.png

Sources : euromomo.eu – insee.fr

Il faut alors se poser des questions sur la validité du graphique supra concernant la mortalité toute cause sur l’ensemble de l’Europe : comment se fait-il que le maximum relatif de 2020 pour l’Europe montre un maximum relatif si proche de celui de la France (pays avec une des plus fortes mortalités en 2020) alors que – comme nous allons le voir dans la section suivante – la moitié des pays européens n’ont pas de surplus de mortalité en 2020 … ?

Différences entre pays

https://konfedera.org/gestion-epidemies#mortalite-differences-entre-pays

Faits

Il est extrêmement étonnant de constater qu’aucun pic notable de mortalité n’a été constaté durant la « pandémie de covid-19 dans près de la moitié des pays européens, alors qu’au même moment on observait un pic historique dans les autres pays … [source] :

  • pas de pic notable : Allemagne, Autriche, Danemark, Finlande, Grèce, Hongrie, Norvège, Portugal;
  • pic historique : Angleterre, Belgique, Espagne, France, Hollande, Italie, Suède, Suisse.

Ce fait suggère que la cause de cette dichotomie ne serait pas naturelle mais liée à la gestion de l’épidémie.

Causes

Les maladies transmissibles constituent un phénomène d’écosystème, c-à-d extrêmement complexe (grands nombre de facteurs, relations non linéaires, effets de rétroaction, etc) qui peuvent expliquer que dans deux pays voisins une même pandémie pourra avoir des effets très différents. Parmi ces facteurs de différenciation il y a probablement :

  1. la capacité hospitalière, l’intuition suggérant une corrélation négative avec le taux de mortalité;
  2. la densité de population, l’intuition suggérant une corrélation positive avec le taux de mortalité;
  3. les pratiques culturelles;
  4. les particularités régionales aléatoires, comme par exemple les nombreuses affections respiratoires chroniques en Chine en raison de la pollution atmosphérique, ou encore en Iran suite aux intoxications chimiques durant la guerre contre l’Irak;
  5. le type de stratégie anti-épidémique appliquée et son intensité; …

Par conséquent lorsque l’on étudie les causes de différences d’incidence d’une même pandémie entre pays, il faut pouvoir déterminer la part de chacun des ces facteurs. Dans les cinq ci-dessus la dernière a une particularité importante qui la distingue des autres : elle peut être changée du jour au lendemain.

Capacité
et densité

Sur base des statistiques de mortalité covid-19 actuelles l’analyse statistique ne révèle pas de corrélation significative, ni avec le taux de lits de soins intensifs, ni avec la densité de la population [source]. Ces résultats contre-intuitifs sont-ils observés chaque année (une possible explication étant la nature multifactorielle des maladies transmissibles) ou bien sont-ils une exception ?

Pratiques
culturelles

Une différence dans la consommation d’un aliment particulier peut avoir pour effet que telle substance se retrouvant dans les organismes en quantités moyennes très différentes entre deux pays pourra avoir pour effet des sensibilités différentes par rapport à un virus ou une bactérie. D’autres habitudes culturelles comme le fait de cracher par terre peuvent se traduire par une propagation plus rapide d’un agent pathogène. Et l’on peut probablement trouver d’autres exemples presque à l’infini …

Stratégie
nationale

Notre analyse statistique (dont la taille de l’échantillon doit être élargie) suggère une certaine corrélation positive entre taux de mortalité et stratégie SNP (mesurées en degrés de confinement) : les pays ayant appliqué une stratégie de confinement fort (degré 3/3) – c-à-d le confinement général – ont généralement un taux de mortalité supérieur à celui observé dans les pays ayant appliqué un confinement faible (degré 1/3) – c-à-d le confinement ciblé sur les seuls groupes à risque.

Mortalité vs stratégie SNP (confinement)mortalite-SNP.png

Source

Les données du graphique proviennent du tableau ci-dessous : les carrés représentent les pays de la colonne A, les valeurs d’abscisse correspondent à la colonne B, et les valeurs d’ordonnée à la colonne E.

Mortalité vs stratégiesmortalite-vs-strategie-tableau.png

SNP : stratégie non pharmaceutique (confinement)
1 : confin. faible – 2 : confin. moyen – 3 : confin. fort
SNP : stratégie pharmaceutique (dépistage & traiter)
Source

Le cas de la Suède est très intéressant : bien que faisant partie du groupe 2 (SNP), son taux de mortalité est relativement élevé, ce qui pourrait s’expliquer par le fait que le taux de dépistage (stratégie SP) dans ce pays est très bas. La Belgique est un autre cas intéressant : ce pays, dont le taux de mortalité attribué à covid-19 est le plus élevé, est passé de SP(1) à SP(2) durant le mois d’avril.tests.png

Source

Cependant on ne distingue pas de corrélation notable entre taux de mortalité et stratégie SP (dont l’intensité est mesurée en nombre de tests par 1000 hab.). Cela avoir deux causes possibles : (i) le nombre encore limité de pays repris dans le tableau (nous allons l’augmenter) ; (ii) le nombre de test est un moins bon indicateur de la stratégie SP que le degré de liberté des médecins d’appliquer des traitements non spécifiques.

Mortalité vs stratégie SP (dépister & traiter)mortalite-SP.png

Source

Pour illustrer la thèse d’une corrélation positive de la stratégie SNP, et négative de la stratégie SP relativement au taux de mortalité, nous utilisons l’indice combiné niveau de confinement – niveau de nombre de tests (⇒ échelle de 1-3=-2 à 3-1=2). Nous trouvons effectivement une corrélation positive, mais faible (< 0,5).

Ainsi, confrontés à un virus nouveau les pays dont la législation médicale est très restrictive en matière d’autorisation de médicaments (interdiction d’utiliser des médicaments non spécifiques même pour traiter un virus nouveau) auront par conséquent un faible niveau de SP (et donc une valeur relative élevée pour le paramètre λ du modèle SIR). Le gouvernement peut alors être tenté de compenser par un fort niveau de SNP, ce qui a théoriquement pour effet d’abaisser la valeur du paramètre β, mais selon nous d’augmenter la mortalité en raison d’une part de l’inefficience pratique du confinement général (cf. supra #efficacite-strategie-non-pharma), et d’autre part de ses effets pervers (cf. supra #effets-pervers-strategie-non-pharma).

Mortalité vs stratégie SNP(+) + SP(-) (dépister & traiter)mortalite-SNP+SP.png

Source

Covid-19 : Les mensonges de l’OMS (Prof. Denis Rancourt) (38 min. – 2020)

Nous sommes arrivés ici à la fin de l’analyse statistique du phénomène covid-19, qui confirme la thèse selon laquelle c’est la panique et le confinement général, et non le virus, qui constitueraient la cause essentielle de surmortalité (modérée) de covid-19 dans certains pays. L’analyse statistique permet de mesurer rationnellement un phénomène et d’ainsi corriger nos perceptions, qui sont très influencées par les médias de masse. Ce qui nous conduit à la section suivante …

Agents du délire collectifs

https://konfedera.org/gestion-epidemies#agents-delire-covid19

Nous allons ici montrer que le délire collectif autour de covid-19 fut une parfaite illustration :

  • de ce que les phénomènes sociaux sont généralement multifactoriels ;
  • d’un effet « boule de neige », c-à-d cumulatif, par lequel les facteurs originels en induisent d’autres, qui renforcent les premiers par boucle de rétroaction.

Nous allons analyser les agents de ces phénomènes en distinguant agents sources (la vague) et agents induits (les surfeurs, qui ont pour effet d’amplifier la vague) :

  1. agents sources :
    • entreprises « d’information »;
    • atlantisme anti-chinois;
  2. « surfeurs » :
    • scientifiques de plateaux TV;
    • personnel médical;
    • gouvernements.
Entreprises « d’information »

https://konfedera.org/gestion-epidemies#catastrophisme-mediatique

La concurrence que représentent les médias sociaux pour les entreprises « d’information » incite ces entreprises à toujours plus de catastrophisme (« biased news ») afin de doper l’audimat et partant les revenus publicitaires. Ainsi dans le cas de l’épidémie covid-19 ces médias « professionnels » ont annihilé chez les infos-dépendants toute capacité d’analyse des faits statistiques, en les matraquant de messages catastrophistes focalisant sur des cas particuliers (exemple) mais en passant sous silence le fait que chaque année on observe de tels cas dits « atypiques » rien qu’avec la grippe saisonnière.

Les médias ont également dénigré des informations contrecarrant le très rémunérateur catastrophisme (audimat = revenus publicitaires). Ainsi le journal Le Monde a accusé Didier Raoult – premier expert mondial en matière de maladies transmissibles – d’avoir propagé des « fake news » dans sa vidéo annonçant la disponibilité d’un traitement de l’infection à covid-19 [source] !

covid-19 : hyper-hystérisation (8m03s – 2020)

Voici le témoignage surjoué de Christine Borowiak, une journaliste de la RTBF (télévision publique belge) qui s’est rendue à l’hôpital pour des symptômes grippaux. Seule différence, le nom de cette maladie est covid-19.

Atlantisme anti-chinois

https://konfedera.org/gestion-epidemies#atlantisme-anti-chinois

Une autre force de fond, et tout aussi manifeste, fut le biais anti-chinois des entreprises « d’information » occidentales (pudiquement dénommée « presse »). Les parts de marchés gagnées par la Chine dans le commerce international depuis le début des années 2000 poussent les pays occidentaux à abandonner le principe de libre échange. Ce points sera développé plus loin (#contexte-economique). Nous allons ici nous concentrer sur la réaction du gouvernement chinois face à cette campagne médiatique, alors que la Chine fut la source de l’épidémie de covid-19.

Il suffit de suivre la presse chinoise (peopledaily.com.cnnews.cnscmp.com) pour constater que le gouvernement chinois est extrêmement sensible à son image internationale. Selon notre analyse, s’inspirant de la technique du judo (exploiter l’attaque – ici médiatique – de l’adversaire), le gouvernement chinois a ainsi surfé sur la vague médiatique (voire même l’aurait amplifiée) pour positionner la Chine en champion de la gestion des épidémies, une fois la « bataille » gagnée « avec brio », et d’autant plus facilement que l’épidémie n’avait rien d’exceptionnelle. Ainsi le confinement général de l’agglomération de Wuhan (foyer de l’épidémie) – visuellement très spectaculaire – n’avait aucune nécessité de santé publique, mais fut motivé par des raisons d’image du gouvernement chinois dans l’opinion publique étrangère, et aussi semble-t-il pour des raisons de politique intérieure, liées aux relations entre pouvoir central et régions.

Scientifiques de plateau TV

https://konfedera.org/gestion-epidemies#scientifiques-de-plateaux-TV

Les entreprises « d’information » n’ont aucune peine à attirer sur leur plateau ou dans leurs colonnes des scientifiques considérant être injustement méconnus, et espérant que la fréquentation des plateaux de télévision et les contributions dans les colonnes de la presse écrite, leur permettra – en alimentant le catastrophisme – d’enfin briller sous les spotlights. Il existe d’ailleurs dans le jargon des médias « d’information » professionnels un terme pour dénommer ces experts : des « bons clients » [exemples pour la Belgique].

Spectacle médiatique. Le temps d’antenne et l’espace rédactionnel sont limités par de fortes contraintes liées à l’audimat et aux proportionnels revenus publicitaires. Il en résulte que le discours de ces scientifiques est simplifié à outrance, ce qui facilite son détournement en « biased news » à des fins économiques ou politiques.

Incompétents ou
charlatans ?

À la question « s’agit-il d’incompétence ou de compromission ? » on pourrait être tenté de répondre qu’il s’agit de compromission étant donné le haut niveau de formation de ces scientifiques. Cependant il ne faut pas sous-estimer la possibilité d’une gigantesque incompétence chez certains scientifiques spécialisés dès qu’ils sortent de leur domaine de compétence. Ainsi un sommet d’absurdité fut atteint en Belgique par le très médiatisé Marc Van Ranst, professeur à la Katholieke Universiteit Leuven lorsqu’il s’est exprimé en faveur, si nécessaire, d’un confinement « à la Wuhan » (foyer de l’épidémie en Chine) c-à-d d’un couvre-feux (!) national [source]. Ce faisant le virologue oublie (i) que grâce aux cellules locales du Parti Communiste – dont il n’existe aucune organisation équivalente en Europe – les habitants de toute la province du Hubei étaient dépistés et ravitaillés (nourriture et médicaments) [source], (ii) que cette province était approvisionnée par les provinces chinoises environnantes, ce qui ne pourrait être le cas en Europe, vu l’absence flagrante de solidarité et de coordination au sein de l’UE. C’est donc à un effondrement de la société belge qu’aurait conduit une telle mesure. Comment se fait-il qu’après avoir énoncé de telles inepties ce scientifique ait pu conserver la moindre crédibilité ?

Personnel médical

https://konfedera.org/gestion-epidemies#delire-collectif-soignants »

La politique « libérale » de l’UE a pour effet d’asphyxier les entreprises publiques du service public en réduisant progressivement leur financement public. Il en résulte des conditions de travail de plus en plus difficiles pour le personnel médical ⇒ dégradation de la qualité des services ⇒ les citoyens sont ainsi poussés vers des entreprises privées plus chères [ France : L’hôpital public au bord de la crise de nerfs (avril 2018) ; Belgique : Hôpitaux publics bruxellois: le ras-le-bol des blouses blanches (juin 2019) ]. Dans le contexte catastrophiste de covid-19, certains médecins et infirmières ont pu amplifier l’effet boule de neige en cédant à la panique (crainte de surcharge au pic de l’épidémie) ou en exagérant leur situation pour revendiquer plus de moyens financiers pour les hôpitaux.

covid-19 : hôpitaux débordés … vraiment ? (1m7s – avril 2020)

Gouvernements

https://konfedera.org/gestion-epidemies#delire-collectif-gouvernements »

Une fois mis au pied du mur par l’hystérie médiatique, la plupart des gouvernements s’y soumettent. Peut être certains décideurs politiques (ou leurs « sponsors » …) ont-ils aussi vu dans l’hystérie collective une opportunité pour faire avancer des mesures controversées (protectionnisme, politique anti-immigration, vaccination obligatoire, traçage de nos relations, …) ?

Quoi qu’il en soit la méthode utilisée – consistant à terroriser la population (et de façon très hypocrite, comme le montre l’extrait vidéo ci-dessous) – est inacceptable.

Comment un gouvernement terrorise la population (1m07s – mars 2020)

Chaque jour à 11 heures le gouvernement belge organisait une conférence de presse, présentée par des scientifiques, et consistant essentiellement (i) à mentionner le nombre de nouveaux décès ; et (ii) à répéter inlassablement les mêmes instructions. Or citer chaque jour le nombre de nouveaux décès sans les placer en perspective (notamment par rapport au nombre quotidien de victimes de la grippe saisonnière) n’a aucune valeur informative, et ne peut avoir pour effet que de terroriser la population.

Des pratiques telles que celle illustrée par la vidéo ci-dessus mettent gravement en question la crédibilité des gouvernements et de la communauté scientifique (le monsieur qui parle dans la vidéo ci-dessus est un scientifique qui fut ultra-médiatisé par la presse belge, et d’une façon qui n’est pas sans rappeler la création de « héros nationaux » par les régimes totalitaires : exemple). Leur volonté manifeste d’attiser la peur par des effets de focalisation pose une question légitime : quelles autres pratiques manipulatoires les gouvernements sont-ils prêt à appliquer pour convaincre la population d’accepter, par exemple, le traçage de leurs relations privées ? Ainsi parmi ces autres mesures il y a-t-il la modification de statistiques « pour le bien de la population » ?

  • Un autre exemple flagrant de manipulation sémantique apparaît dans les articles de presse évoquant le traçage « des malades » plutôt que celui « des citoyens » en général [vérifier]. Or par définition le traçage ne se limite pas qu’aux malades car si ceux-ci étaient identifiables en tant que tels le traçage ne serait plus nécessaire.
  • Les manipulations de l’opinion publique par des scientifiques « respectables et bien-pensants » existent dans d’autres domaines que l’épidémiologie, comme en témoigne cet exemple dans le domaine de l’écologie.

Contexte économique

https://konfedera.org/gestion-epidemies#contexte-economique

Diverses forces économiques ou idéologiques ont pu jouer un rôle substantiel dans le phénomène de surmédiatisation catastrophiste de covid-19.

Concurrence chinoise

Depuis 2015 la Chine est la première puissance économique mondiale en terme de PIB mesuré en PPA [source]. Il suffit d’observer les messages anti-chinois propagés par les entreprises « d’information » occidentales pour constater que cette concurrence déplaît fortement aux classes dirigeantes des pays atlantistes. Alors que jusqu’au début des années 2000 le libre-échange international était la pierre angulaire de l’idéologie atlantiste, on assiste à un rétro-pédalage intégral de la part des pays atlantistes depuis que cette logique se retourne contre eux. Pour « justifier » ce retournement de veste, la prégnance du réchauffement climatique et le risque épidémique ont manifestement été amplifiés par les entreprises « d’information » occidentales ainsi que par les dites « organisations non gouvernementales ».

Sur l’exploitation médiatique du réchauffement climatique : allocation-universelle.net/developpement-durable#rechauffement-climatique.

Mondialisation ? La modification actuelle des rapports de forces commerciales ne doit pas être confondue avec la mondialisation des échanges, qui est un phénomène ancien. Le transport maritime intercontinental est florissant depuis plusieurs siècles, et le transport intercontinental par avion existe depuis huit décennies [source]. Par conséquent il est faux d’affirmer qu’il y aurait depuis quelques années une augmentation de la propagation des épidémies en raison de la mondialisation. Les épidémies ne sont ni plus nombreuses ni plus virulentes. Par contre leur suivi statistique et la médiatisation de ce suivi ont augmenté exponentiellement depuis les années 1990 (début d’Internet grand public), avec tous les biais de mesures et d’interprétations qu’illustre le phénomène sociologique covid-19 (cf. supra #suivi-temps-reel).

Big Data & Pharma Inc.

https://konfedera.org/gestion-epidemies#big-pharma-data

En suscitant une paranoïa collective la décision d’imposer le confinement général a fortement stimulé le marché des vaccins ainsi que celui du big data (le traçage des individus est une source de revenus gigantesques pour les entreprises qui collecteront et revendront ces données). Le « LancetGate » illustre parfaitement les dérives auxquelles peut conduire l’appât du gain.

LancetGate

Surgisphère est une société de Big Data dont les données mensongères ont été utilisées pour produire (en mai 2020) deux articles scientifiques discréditant l’hydroxychloroquine comme traitement de covid-19 [article-1article-2]. Parmi les auteurs de ces deux articles figurent Sapan S. Desai, fondateur de Surgisphère, et Mandeep Mehra, qui avait collaboré avec la société pharmaceutique Gilead Science. Mehra a menti en déclarant n’avoir pas de conflits d’intérêts : en avril 2020 il avait participé à une conférence sponsorisée par Gilead et concernant Covid-19 [source]. Des conflits d’intérêt entre Mehra et des entreprises pharmaceutiques, dont Gilead et Bayer, avaient été mentionnés en 2013 [source]. Malgré le caractère évident des fraudes (cf. vidéo ci-dessous) les deux articles de mai 2020 furent publiés dans des revues scientifiques réputées : The Lancet pour le premier article et New England Journal of Medicine pour le second. Ces revues furent contraintes de se rétracter [rétractation-1rétractation-2].

Commentaires de Didier Raoult sur le « LancetGate » (15m26s – 2 juin 2020)

Fin juin 2020 l’Agence européenne des médicaments (EMA) publia un avis recommandant l’autorisation du Remdesivir, un médicament concurrent de la Chloroquine (et beaucoup, beaucoup plus cher) produit par … Gilead [source] ! En avril 2020, la même EMA avait publié un avis défavorable à la Chloroquine [source], alors que sur la seule année 2019 trente six millions de comprimés de ce médicaments avaient été consommés dans le monde, sans ordonnance [source] !

De nombreux chercheurs du secteur médical sont intoxiqués par des sources d’informations « scientifiques » formatées et conditionnées par l’industrie pharmaceutique, et ont en outre des conflits d’intérêt avec elle.

Enfin on notera à quel point la gestion de covid-19 par de nombreux appareils d’État (gouvernement, scientifiques de plateaux TV, presse, …) est cohérente dans la combinaison de ses effets favorables au business pharmaceutique :

  • « nouvelle normalité » de « l’ennemi invisible et omniprésent » (terreur médiatique) ⇒ distanciation et stress ⇒ inhibition permanente du système immunitaire des individus ⇒ élargissement du marché des vaccins, dans le temps et l’espace;
  • dénigrement voir interdiction des médicaments non spécifiques ⇐ qui accepterait de se faire vacciner si un traitement peu coûteux est disponible … ?
Data
business

Le potentiel financier et politique du « Big data » est tel (il concerne la quasi totalité des secteurs économiques) que de très fortes pressions ont pu être exercées sur les décideurs politiques afin que ceux-ci profitent de la vague médiatique catastrophiste de covid-19 pour amener les populations à accepter le traçage de leur vie privée. On notera à cet égard le fait pour le moins surprenant que dans de nombreux pays le « déconfinement » (sic) à été conditionnalisé à l’application du traçage [exemple] !

Il apparaît que la plupart des citoyens ne participent pas spontanément au traçage. Il est donc plus que probable que celui-ci sera imposé aux populations de façon plus insidieuse. Ainsi dès le mois de juin 2020, alors que l’épidémie était déjà quasiment éteinte, l’accès à des services publics (dont des piscines) fut converti – en un temps record – à la réservation préalable par Internet, en sous-traitant la gestion du système à des entreprises privées (par exemple qweekle.com). Pour réserver il faut obligatoirement mentionner un numéro de téléphone en plus de l’adresse email. Quant à ceux qui n’ont pas accès à Internet, tant pis pour eux (mais de toute façon ils n’intéressent pas les entreprises du data business).

Idem pour le traçage (!), avec des sociétés telles que devside.com, en dehors de véritable démocratique et dans le silence assourdissant du pouvoir judiciaire.

Dans tous ces cas, comment les procédures d’appel d’offre ont-elles pu être appliquées correctement dans un délai aussi court … ?

Extrémisme vert

Décroissants. L’extrémisme vert commence-t-il à prendre des proportions inquiétantes, notamment dans le milieu des universités ? Depuis quelques années une dangereuse idéologie, issue notamment de la théorie des jeux, est en train de se développer dans le milieu scientifique, selon laquelle il serait rationnel d’imposer la supposée « vérité scientifique » par la contrainte (psychique ou physique) plutôt que par le seul partage du savoir. Se pourrait-il que des scientifiques enfermés dans leurs convictions se soient convaincus de la nécessité de tromper l’opinion publique au nom de la décroissance ? J’invite le lecteur qui croirait que j’exagère à lire ce cas que j’ai personnellement constaté … et documenté.

PIB jusqu’au premier trimestre 2020pib.png

Source

Problématique politique

https://konfedera.org/gestion-epidemies#problematique-politique

Pour exposer cette problématique il faut considérer deux cas de figures correspondant chacun à l’une des deux stratégies théoriques SNP et SP (cf. supra #SIR-strategies) :

  • SP : le gouvernement reconnaît le fait que les modèles épidémiologiques ne peuvent prévenir l’avenir d’une épidémie ⇒ la capacité hospitalière est régulièrement adaptée à l’évolution observée de la demande de services de soins hospitaliers, en termes qualitatifs (« quels services ») et quantitatifs (« en quelles quantités »)
    • ⇒ selon le budget alloué aux soins de santé et la qualité de leur gestion il y a dans certains pays une surcapacité durant toute l’année, alors que dans les autres pays on observe régulièrement des périodes (généralement assez courtes) durant lesquelles la capacité est dépassée, ce qui se traduit par une surmortalité.
  • SNP : le gouvernement croit dans la capacité (i) des modèles épidémiologiques à anticiper l’évolution d’une épidémie, et (ii) de la stratégie SNP (confinement, distanciation, masques, lavages) à abaisser et reculer le sommet de l’épidémie ⇒ cette stratégie sera appliquée à chaque fois que l’on découvrira des virus « nouveaux » et aussi longtemps qu’il n’y aura pas de médicament ou vaccin efficace ⇒
    • au niveau santé publique : le gouvernement pourra « justifier » la suppression de la surcapacité hospitalière, ce qui se traduira par de très fréquentes surcharges dès lors que les hypothèses i et ii sont erronées et que les effets pervers du confinement sont avérés ;
    • au niveau politique : régression vers un régime totalitaire;
    • au niveau économique : baisse de la production & consommation.
Éthique et
démocratie

Les forces extrêmement puissantes qui en 2020 ont réussi à imposer la stratégie SNP s’appuyaient sur un argument implicite qu’on pourrait qualifier de « zéro mortalité épidémique » et qui s’oppose au principe (lui aussi implicite) qui était la norme avant 2020, à savoir un « nombre tolérable de victimes« . Celui-ci peut à priori paraître scandaleux ou auto-destructeur, et pourtant nous l’appliquons en n’interdisant pas le transport routier (PS : les accidents de la route constituent une des dix premières causes de mortalité).

D’autre part la stratégie SNP risque fort d’être appliquée en permanence. Il y a en effet une vingtaine de virus associés aux seules infections respiratoires qui circulent dans le monde [source], causant tous des victimes. En outre le nombre des virus par continent augmente en raison de la mondialisation, et le nombre des virus connus augmente avec le progrès scientifique [source]. D’autre part des infections peuvent se transmettre pendant plusieurs dizaines d’années, avant de s’atténuer et de disparaître [source].

Fusion
écologisme
libéralisme

Les écologistes radicaux pourraient voir dans le totalitarisme SNP un moyen d’imposer la décroissance aux populations. D’autre part on pourrait assister en occident à une fusion idéologique entre écologisme et libéralisme atlantistes dès lors que pour celui-ci la décroissance serait le prix à payer pour neutraliser la Chine.

Notons également le rôle joué par l’Union européenne, qui depuis trente ans, lentement mais sûrement, étrangle les services publics et les entreprises publiques du secteur médical, ce qui a pour effet d’en dégrader la qualité des services, et d’ainsi pousser les patients (du moins les plus aisés …) et le personnel médical vers des entreprises privées [approfondir].taux-lits-soins-intensifs.png

Source

Conclusion

https://konfedera.org/gestion-epidemies#conclusion

Hystérie
collective

Malgré que covid-19 fut précédé d’autres pandémies de virus nouveaux (grippes aviaires, H1N1, SARS, MERS, Ebola, chikungunya, Zika, …) dont nous savons que leurs surmédiatisations catastrophistes n’était pas fondées, il semble que nous sommes incapables d’apprendre les leçons du passé, y compris de nombreux scientifiques. Avec covid-19 une barre a été franchie : le confinement général et le port obligatoire du masque sont le signe que les modèles-jouets nous ont fait perdre confiance dans la nature c-à-d dans la vie.

Étant donné que (i) la pandémie de covid-19 n’a, au niveau modial, rien de particulier par rapport aux précédentes pandémies de virus « nouveaux » ; et (ii) que l’on « découvre » régulièrement de « nouveaux » virus (suite au progrès scientifique), il en résulte logiquement que si les populations ne se révoltent pas contre le confinement général, celui-ci deviendra la norme. Or nous avons montré qu’en appliquant le confinement général on ne neutralise pas une pandémie, mais on massacre la démocratie, la santé psychique de la population et le développement économique.

Info &
savoir

Business de « l’info ». Le délire collectif covid-19 qui a submergé la planète illustre la puissance aussi phénoménale que délétère des médias « d’information ». S’agit-il d’une forme de coup d’État version 21° siècle, ou du dernier soubresaut d’un pouvoir médiatique contesté par les réseaux sociaux c-à-d par la démocratie ?

Médias vs réseaux sociaux : qui dit la vérité (1m05s – 2020)

Le conférencier est Didier Raoult, le premier expert mondial dans le domaine des maladies transmissibles.

On notera, dans le chef des journalistes, un comportement d’inversion accusatoire consistant à accuser « les réseaux sociaux » de propager des « fake news ». Or si cela est certes exact il reste à démontrer que globalement ces réseaux nuiraient à la qualité de l’information. Or de récentes recherches scientifiques sur l’intelligence collective suggèrent plutôt le contraire [approfondir].

Opportunisme médical. On notera également le rôle néfaste joué par une partie du personnel médical qui, cédant à la panique (crainte de surcharge au pic de l’épidémie) et/ou pour revendiquer plus de moyens financiers pour les hôpitaux, a exagéré la gravité de la situation : #delire-collectif-soignants.

Modèles épidémiologiques. Nous avons d’autre part démontré la réalité du charlatanisme de l’épidémiologie mathématique et l’ampleur des force « tectoniques » qui sont en train de nous mener vers le totalitarisme, par le biais d’une déconnexion totale du business de « l’info » et du « savoir » par rapport à la réalité.

Totalitarisme
sanitaire

Le délire médiatique autour de COVID-19 nous rappelle qu’aucun citoyen ne devrait renoncer à sa capacité de jugement (le bon sens populaire), quel que soit le domaine. Il ne faut pas abandonner le pouvoir aux scientifiques de plateau TV. La science doit convaincre et non pas contraindre.

La contrainte – fondée ici sur le chantage au supposé risque porté à autrui (« tu obéis et tu te tais sinon je t’accuse d’être un meurtrier potentiel ») – est très probablement le résultat de la corruption de décideurs politiques par le « lobbying » du business pharmaceutique (vaccins obligatoires) et du « big data » (traçage), comme montré et documenté dans la section #big-pharma-data;

Démocratie
directe

Les faits exposés dans cet article confirment la nécessité d’une prise de contrôle démocratique des moyens de production de l’information et du savoir. Cette évolution devrait selon nous se réaliser en parallèle avec la création d’une Confédération mondiale de démocraties directes souveraines. Nous avons montré dans d’autres publications que ces démocratie du 21° siècle ne pourront exister qu’en faisant du statut de grande entreprise (dont les banques et les entreprises « d’information ») un monopole public, et en gérant ces entreprises publiques sous statut de coopératives publiques.

Toute démarché collective étant la somme d’actions individuelles il importe que chacun prenne conscience de la nuisibilité de l’info-dépendance et de la nécessité absolue de détruire la TV et de résilier son abonnement.(34)Sélectionner une langue​▼

Infos


Une publication de François Jortay




La science relative à l’intelligence végétale prend racine

[Source : Sott.net]

J. Fox-Williams — New Dawn

Pendant des siècles, la philosophie occidentale a considéré les animaux et les plantes comme des automates irréfléchis. Le célèbre scientifique et philosophe René Descartes soutenait au XVIIe siècle que les organismes non humains ne peuvent ni raisonner ni ressentir la douleur ; ce sont des machines robotisées qui agissent uniquement sur impulsion.[1]

Alors que la science a récemment prouvé que les animaux sont des créatures intelligentes, capables de penser logiquement et d’éprouver des émotions, l’idée que les plantes possèdent un type d’intelligence similaire est largement ignorée par la communauté scientifique. On suppose que les plantes sont dénuées d’expérience consciente parce qu’elles ne possèdent pas de cerveau.

Goethe et d’autres philosophes ont, au fil du temps, observé que les plantes constituent une forme de vie intelligente, développent des relations symbiotiques avec d’autres organismes et peuvent répondre à des changements complexes dans l’environnement. Alors que la communauté scientifique explique l’intelligence du comportement végétal en termes de réponses électriques et chimiques aux stimuli sensoriels, d’autres pensent que les plantes pourraient offrir un enseignement précieux sur d’autres formes de conscience.

L’un des scientifiques les plus célèbres à avoir observé l’intelligence inhérentes aux plantes était le naturaliste, géologue et biologiste anglais Charles Darwin[2]. Si Darwin est surtout connu pour sa théorie de l’évolution, il était profondément fasciné par le comportement végétal et a apporté une contribution précieuse aux sciences botaniques. Contrairement à nombre de ses contemporains, Darwin soutenait que les plantes ne sont pas des automates irréfléchis, mais des organismes très complexes et réceptifs. Dans l’un de ses derniers ouvrages, La faculté motrice dans les plantes, publié en 1880, Darwin suggère que la racine de la plante fonctionne de manière similaire aux réseaux neuronaux que l’on trouve chez les animaux inférieurs, recevant des informations sur l’environnement extérieur et les communiquant à d’autres zones de sa structure, en écrivant :

Il n’est guère exagéré de dire que la pointe de la radicule ainsi dotée (de sensibilité) et ayant le pouvoir de diriger les mouvements des parties adjacentes, agit comme le cerveau d’un animal inférieur ; assis à l’extrémité antérieure du corps, le cerveau reçoit les impressions des organes des sens et dirige les différents mouvements.[3]

Malheureusement, les observations de Darwin furent rejetées par les principaux scientifiques de l’époque, en particulier l’éminent physiologiste végétal Julius von Sachs. Il a qualifié Darwin de scientifique amateur ayant réalisé des expériences négligées qui ont produit des résultats trompeurs. Cependant, leur analyse approfondie commence aujourd’hui à révéler que les plantes possèdent des systèmes neuronaux très développés et utilisent en outre les mêmes neurotransmetteurs que nous.

La science moderne et l’intelligence végétale

Bien qu’il soit facile d’écarter ces découvertes comme étant pseudo-scientifiques, de plus en plus de scientifiques reconnaissent que les plantes présentent des fonctions similaires à celles du cerveau et prennent des décisions sensibles. En 2009, les chercheurs Dieter Volkmann, Stefano Mancuso, Peter W Barlow et Frantisek Baluska ont en 2009 publié un article dans la revue Plant Signal Behaviour intitulé « L’hypothèse du « cerveau-racine » de Charles et Francis Darwin », dans lequel ils ont examiné l’hypothèse de base de Darwin et ont cherché à savoir si sa théorie est soutenue par la littérature scientifique contemporaine.

Sur la base d’une analyse complexe des données scientifiques, ils ont conclu que « les récents progrès de l’écologie chimique révèlent l’étonnante complexité des plantes supérieures, comme en témoigne la batterie de substances volatiles qu’elles produisent et détectent afin de partager des informations sur leur état physiologique avec d’autres organismes. »[4] Selon cette étude, les plantes peuvent distinguer leur propre soi de celui des autres plantes, et leurs racines sécrètent même des exsudats de signalisation qui « servent de médiateur pour reconnaître les membres d’une même famille ». En outre, les plantes sont « capables d’un type de cognition qui leur est spécifique, ce qui suggère l’usage de systèmes de communication et de reconnaissance de leur parentèle — à l’instar des sociétés animales et humaines — dans le but d’améliorer leur santé et de favoriser ainsi leur évolution ».

Ces théories de Darwin étaient ridiculisées à l’époque où il écrivait, mais des scientifiques aujourd’hui plus ouverts d’esprit découvrent que les plantes peuvent posséder une certaine forme de conscience, ce qui aurait énormément plu à Darwin.
© Flickr/foam, CC BY-SA
Le mimosa pudica est connu pour être une « plante sensible », et semble pouvoir apprendre de ses expériences.Parmi les scientifiques à avoir entrepris des recherches sur l’intelligence végétale, Monica Gagliano, professeur associé à l’université d’Australie occidentale, figure au nombre de celles et ceux qui ont réalisé les plus intéressantes d’entre elles. Pour déterminer si les plantes « mémorisent » les changements dans leur environnement, elle a mené, en 2014, une série d’expériences sur des plants de Mimosa Pudicas.

Afin de tester son hypothèse, elle a placé les plantes dans des pots et a ensuite chargé chacune d’entre elles sur un dispositif spécialement conçu pour faire tomber chacune des plantes qui furent ensuite lâchées d’une hauteur de quinze centimètres, soixante fois de suite à cinq secondes d’intervalle. Elles atterrissaient sur une mousse souple qui prévenait tout rebondissement, et la chute était assez rapide pour que les plantes éprouvent le besoin d’enrouler leurs feuilles [système de protection de la plante – NdT]. Puisqu’elles en sortaient indemnes, Gagliano se demandait © Inconnu
Monica Gagliano a prononcé un discours sur l’intelligence des plantes et l’importance de l’imagination dans la science lors de la National Bioneers Conference de 2018 à San Rafael en Californie.si elles finiraient par comprendre que la chute ne représentait pas un danger extérieur. Elle constata après quelques chutes contrôlées que « certains plants n’avaient pas complètement enroulé leurs feuilles une fois l’atterrissage effectué », et que les plantes avaient donc assimilé que tomber d’une hauteur de quinze centimètres ne leur causeraient aucun dommage et qu’elle n’avaient pas besoin d’enrouler leurs feuilles.

Les membres de la communauté scientifique se sont montrés cyniques à l’égard des découvertes de Gagliano, suggérant que les plantes s’étaient purement et simplement épuisées. Gagliano réfuta cette théorie en soumettant un groupe de plantes à des secousses afin de réduire leur énergie. Elle découvrit que les plantes continuaient d’enrouler leurs feuilles, ce qui confirma que celles-ci avaient bien acquis [lors de l’expérience précédente – NdT] la faculté de ne pas avoir à se protéger lorsqu’elle étaient lâchées d’une hauteur à laquelle elles s’étaient habituées.[5]

Les recherches de Gagliano ont des implications importantes sur la façon dont nous percevons les plantes. Le fait qu’elles réagissent différemment à des situations qui présentent un danger par rapport à celles qui n’en présentent aucun, implique que les plantes se souviennent des informations sensorielles et « mémorisent » les changements propres à leur environnement. Bien qu’il y ait beaucoup d’incertitude sur la façon dont elles se souviennent de ces informations, Gagliano est convaincue que ce phénomène pourrait être représentatif d’une intelligence distribuée [ou intelligence en essaim qui fonctionne de manière coordonnée – NdT] fonctionnant de manière totalement différente de celle du cerveau des mammifères.

Ce phénomène correspond à l’hypothèse de Rupert Sheldrake sur la « résonance morphique », selon laquelle les souvenirs ne sont pas stockés dans le cerveau mais dans un champ informationnel universel. Nous devrions imaginer le cerveau comme un téléviseur qui se branche sur les différents programmes que nous regardons, plutôt que comme un disque dur de mémoire. De ce point de vue, le cerveau a une mémoire limitée. La plupart des informations sont stockées ailleurs, dans une sorte de « base de données quantique ». Comme le souligne Sheldrake, il a été prouvé que les animaux ont une mémoire qui est générée chez d’autres membres de leur espèce, et que l’expérience passée est transmise aux générations futures. Par exemple, aux États-Unis, les vaches ont appris à connaître les grilles d’accès au bétail et, aujourd’hui, les agriculteurs se contentent de peindre des lignes sur la route pour les empêcher de traverser. Les bestiaux semblent savoir ce qu’est une grille à bétail, même s’ils n’en ont jamais vu auparavant. Des exemples similaires suggèrent que la mémoire n’est peut-être pas un phénomène entièrement neurologique mais qu’elle existe sous d’autres formes, et ceci expliquerait pourquoi les plantes sont capables de mémoriser des informations sans posséder de structure cérébrale physique.[6]

Voir aussi :

L’idée que les plantes opèrent au sein d’un réseau de renseignement plus large est soutenue par des expériences récentes en matière de communication entre les plantes. Dans une étude menée par le Dr Velemir Ninkovic et ses chercheurs associés à l’université suédoise des Sciences agricoles, un pinceau doux a été appliqué aux semis de maïs, un stimulus qui pourrait représenter différents stress externes, comme de nouvelles plantes empiétant sur leur territoire ou un animal essayant de le manger. De nouveaux semis ont ensuite été placés dans le même sol que les plantes récemment stimulées pour déterminer s’il existait un possible impact sur leur croissance. Les scientifiques ont découvert que les semis soumis au pinceau réagissaient en faisant pousser plus de feuilles et moins de racines que les plantes qui avaient poussé dans des conditions non modifiées. Ce qui suggère que les semis de maïs ont été exposés aux signaux chimiques du sol émanant des plantes récemment stimulées et qu’ils se sont donc préparé plus efficacement aux stress futurs.[7]
© Velemir Ninkovic et al. – Plos.org
Illustration des interactions de surface entre des semis de maïs voisins soumis à un toucher léger et de leur effet sur la communication souterraine.Afin d’établir si les plantes étaient capables de distinguer le sol occupé par des plantes stimulées par le pinceau de celui occupé par des plantes qui ne l’étaient pas, les scientifiques ont proposé aux semis de maïs de choisir le milieu dans lequel ils préféraient pousser. Lorsqu’elles étaient placées près des deux types de sol, les racines avaient une préférence pour le substrat qui contenait les plantes non stimulées. Ces résultats suggèrent que les plantes sont capables de communiquer entre elles même lorsqu’elles ne sont pas présentes de façon simultanée. Cet aspect remet en question l’idée selon laquelle les plantes ne peuvent pas — à l’instar des animaux — échanger d’informations, et indique l’usage par les plantes de réseaux de communication complexes pour protéger les intérêts des membres de leur groupe. Alors que la science les a historiquement décrit comme inanimées et mécaniques, en réalité, les plantes possèdent une profonde intelligence « sociale » qui leur permet d’assurer leur subsistance.

La sensibilité des plantes dans les cultures chamaniques

La croyance selon laquelle les plantes constituent une forme de vie intelligente est courante dans les cultures chamaniques, en particulier dans celles d’Amérique du Sud. Comme l’affirme Michael Winkelman, professeur associé à l’université d’État de l’Arizona,

les auto-identifications avec un Univers plus large, en particulier la personnification d’un Cosmos sensible lui-même caractéristique de l’écopsychologie, constitue un aspect fondamental du chamanisme.

Pratiquées depuis des centaines d’années au sein de ces cultures, les cérémonies religieuses impliquent souvent la consommation de plantes enthéogènes en vue d’accéder à des réalités alternatives et à des états de conscience altérés. Au cours de ces cérémonies, le chaman joue le rôle de guide spirituel pour diriger l’expérience par la mélopée, le tambour, le chant et d’autres pratiques psycho-dramatiques. Les plantes sont censées posséder des propriétés sacrées offrant au participant la possibilité d’acquérir des connaissances approfondies.

De nombreuses personnes ayant ingéré de l’Ayahuasca — une boisson enthéogène fabriquée à partir de la vigne Banisteriopsis caapi présente en Amérique du Sud — rapportent avoir, au cours de ces expériences, communiqué par télépathie avec des plantes, des animaux et des personnes ; le monde naturel devient alors personnifié comme une intelligence fractale animée qui s’adapte, change et évolue constamment. Beaucoup disent aussi que l’expérience a eu un impact durable sur leur connexion avec les animaux, les êtres humains et la nature, leur permettant de résoudre plus efficacement leurs problèmes existentiels.[8]

En ce sens, de récentes expériences sur l’intelligence des plantes prouvent ce que les cultures chamaniques savent depuis toujours, à savoir que les plantes sont des formes de vie intelligentes, sensorielles et sensibles[9]. Bien que la science moderne nous ait apporté une innovation et un développement technologiques considérables, la croyance réductionniste selon laquelle les animaux et les plantes sont par nature « mécaniques », plutôt qu’une expression dynamique de l’intelligence et de la conscience, nous a déconnectés de notre environnement et donc de nous-mêmes. Comme l’affirme Stephen Buhner, chercheur, auteur, enseignant et conférencier indépendant sur la médecine des plantes sacrées :

Tout le monde, et je dis bien tout le monde, sait que la Terre et tout ce qui s’y trouve est vivant. Les enfants de quatre ans le savent de façon naturelle. C’est contraints et forcés qu’ils apprennent que le monde est mort. Les cultures anciennes et indigènes n’ont jamais tué cette sensibilité, mais l’ont plutôt développée. Ces cultures étaient imbriquées dans la toile planétaire de la vie, et non pas séparées d’elle. Les cultures indigènes ne sont toutefois pas les seules à l’avoir toujours su, toutes les cultures anciennes le savaient, peu importe la manière dont elles se développaient… Ce que nous appelons la science a pris le chemin le plus long. Et, elles reviennent aujourd’hui au point de départ qui était le leur il y a longtemps, conscientes que toute la Nature est vivante, intelligente et consciente. Que nous ne sommes qu’une partie d’un très vaste scénario vivant.[10]

Un défi aux paradigmes et aux modes de pensée périmés

Les implications sociales, philosophiques et religieuses de l’intelligence végétale sont importantes. Elle remet en question la vision anthropocentrique et monothéiste selon laquelle les humains sont la seule espèce dotée d’un esprit et d’une âme — alors que nous ne sommes pas l’entité la plus importante de l’Univers, et que nous faisons partie d’un réseau de vie interconnecté. Alors que nous sommes au bord de l’effondrement social, économique et environnemental, reconnaître l’extraordinaire intelligence de la Nature est aujourd’hui d’une grande importance. Pendant des décennies, le modèle économique capitaliste a dépendu des ressources fournies par les formes de vie non humaines pour répondre aux besoins des consommateurs. Percevoir les plantes comme des formes de vie sensibles, plutôt que comme une simple ressource pour nos habitudes de consommation, peut nous inciter à formuler de nouvelles façons de vivre en harmonie avec le monde naturel. En élargissant notre vision sur la manière dont la conscience s’exprime, nous serons en mesure de mieux apprécier la complexité du monde écologique et d’éventuellement mettre un terme à l’actuelle voie de destruction environnementale. Buhner souligne :

Le vieux paradigme réducteur et mécaniste qui considérait la Terre comme une boule de ressources non sensitives dont nous disposons à notre guise a atteint ses limites. Il détruit la capacité de la plupart des formes de vie et des écosystèmes terrestres à perdurer. Des scientifiques plus jeunes et moins restrictifs mentalement constatent dans tous les domaines que le monde qui nous entoure est bien différent de l’image créée par les réductionnistes, image que nous avons appris à croire. Toute vie est intelligente, aucune n’est mécanique, et nous ne pouvons pas utiliser les écosystèmes de la planète comme s’ils étaient des ressources illimitées.[11]

L’intelligence des plantes nous oblige également à reconsidérer la nature de la conscience. La science dominante pose actuellement l’idée que la conscience est un épiphénomène du cerveau — qu’elle est générée par le cerveau. Lorsque nous mourons, le cerveau cesse de fonctionner, et la conscience s’éteint. Dans cette perspective réductionniste, les plantes et les animaux possèdent une conscience très limitée puisque leur cerveau n’est pas sur le plan neurologique aussi complexe. Mais le fait est que la science moderne ne comprend pas le mystère de la conscience et le processus par lequel les voies neurales, qui sont non conscientes, deviennent conscientes d’elles-mêmes en tant que réseau complexe de connexions cérébrales. Si les plantes ont la capacité de se souvenir d’informations sensorielles, de communiquer socialement entre elles et de réagir aux changements complexes de leur environnement, nous sommes, en matière de conscience, dans l’obligation de repenser nos modèles actuels. Il est bien possible que le cerveau humain constitue une expression très spécifique de la conscience, et que l’intelligence se manifeste dans un large spectre de la vie au sein duquel les plantes posséderaient leur propre forme de conscience unique que la science moderne ne comprend actuellement pas.

L'intelligence des plantes

Pour conclure, il existe de plus en plus de preuves pour suggérer que les plantes constituent une forme de vie intelligente. Des expériences scientifiques récentes révèlent la capacité des plantes à retenir des informations sensorielles, de réagir à des changements complexes dans leur environnement et même de communiquer entre elles par le biais de réseaux biologiques complexes.

Bien que nous n’ayons pas encore entièrement compris comment fonctionne l’intelligence végétale, ces expériences remettent en question l’opinion scientifique orthodoxe selon laquelle les plantes sont insensibles et l’intelligence n’émerge que par des voies neuronales propres au cerveau.

Des scientifiques et des chercheurs plus libres d’esprit commencent à démontrer que les plantes sont douées de fonctions semblables à celles d’un cerveau et qu’elles peuvent prendre des décisions intelligentes, une idée qui est acceptée par les sociétés chamaniques depuis des millénaires.

Cette idée comporte des implications philosophiques importantes dans le cadre de l’intelligence végétale. Non seulement elle remet en question les explications réductionnistes de la conscience, mais elle nous oblige à réfléchir à la façon dont nous traitons la planète et à la marchandisation à grande échelle du règne végétal par l’agro-capitalisme.

Alors que nous sommes au bord d’un effondrement environnemental et que les modèles sociaux, économiques et politiques traditionnels deviennent de plus en plus superflus et dépassés, il est essentiel que nous commencions à percevoir la Nature et les plantes sous un angle différent, plutôt que comme une ressource capitaliste qui s’avère être épuisable.


Notes
  1. The Philosophical Works of Descartes, Cambridge University Press, 1969
  2. See Plant Intelligence and the Imaginal Realm by Stephen Harrod Buhner – Bear & Co, 2014
  3. Charles Darwin, The Power of Movements in Plants – John Murray, 1880
  4. F. Bulska, S. Mancuso, et al., « The ‘root-brain’ hypothesis of Charles and Francis Darwin », Plant Signal Behaviour, 2009; Dec; 4(12): 1121-1127
  5. M. Gagliano, et al., « Experience teaches plants to learn faster and forget slower in environments where it matters », Oecologia, 5 January 2014; doi: 10.1007/s00442-013-2873-7
  6. R. Nissen, « Memory is not in your head »
  7. J. Gabbatiss, « Plants use underground communication to learn when neighbours are stressed », The Independent, 2 mai 2018
  8. M. Winkelman, « Shamanism and Psychedelics: A biogenetic structuralist paradigm of ecopsychology », European Journal of Ecopsychology
  9. J. Kounen, « Advice for Encounters with Scary Serpents and Talking Plants During Ayahuasca Visions »
  10. Interview conducted with Stephen Buhner, 16 July 2019
  11. Ibid
À propos de l’auteur

Jack Fox-Williams a obtenu une licence de philosophie et d’histoire à l’université Goldsmiths de Londres en 2014. Depuis lors, il a travaillé comme écrivain indépendant en Cornouailles, en Angleterre, en se concentrant sur la philosophie, l’hermétisme et les sciences alternatives. Il travaille actuellement à un livre sur la relation entre l’histoire des sciences et l’occultisme. Il peut être contacté par courrier électronique à l’adresse jfoxwilliams@yahoo.co.uk.

Source de l’article initialement publié en anglais le 1er juillet 2020 : New Dawn
Traduction: Sott.net




Réponse à l’OMS sur le conseil d’utilisation des masques contre la Covid-19

[Source : Le Saker Francophone]

RE : L’OMS conseille l’utilisation de masques dans la population générale pour prévenir la transmission de COVID-19


Par Denis G. Rancourt et Joseph Hickey – Le 21 Juin 2020 – Source OCLA

Par email à :

Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus
Directeur général
Organisation mondiale de la santé
Siège de l’OMS à Genève
Avenue Appia 20
1211 Genève

c/o Bureau de New York : whonewyork@who.int
CC : weu@who.int, afrgocom@who.int, phedoc@who.int,
senkoroh@ga.afro.who.int, guerrere@paho.org, she@emro.who.int,
eurohealthycities@who.int, yoosufa@searo.who.int, ogawah@wpro.who.int,
mercados@wkc.who.int, mediainquiries@who.int

Directeur général :

L’Association des libertés civiles de l’Ontario (OCLA) demande à l’OMS de retirer sa recommandation aux décideurs conseillant l’utilisation de masques faciaux dans la population générale (« la recommandation de l’OMS »).

Ladite recommandation de l’OMS est détaillée dans le document d’« orientation provisoire » de l’OMS intitulé « Conseils sur l’utilisation des masques dans le contexte de la COVID-19 », qui est daté du 5 juin 2020 :

Numéro de référence de l’OMS : WHO/2019-nCov/IPC_Masks/2020.4

Le document est actuellement publié sur cette page :

https://www.who.int/emergencies/diseases/novel-coronavirus-2019/advice-forpublic/when-and-how-to-use-masks

Vous avez personnellement promu la recommandation de l’OMS sur twitter :

@WHO

Compte tenu de l’évolution des données, l’OMS conseille aux gouvernements d’encourager le grand public à porter des masques là où la distance physique est importante et difficile, par exemple dans les transports publics, dans les magasins ou dans d’autres environnements confinés ou surpeuplés – @ DrTedros

Nous pensons que la recommandation de l’OMS est nuisible à la santé publique et au tissu même de la société. La recommandation est utilisée par les gouvernements comme une justification toute faite pour imposer l’utilisation de masques dans la population en général. Les diktats législatifs et les politiques de coercition qui en résultent violent largement les droits civils, politiques et humains. Nous demandons que votre recommandation mal conçue soit immédiatement retirée.

Le contexte est le suivant : 1

  • Les maladies respiratoires virales, basées sur des mutations rapides, ont coévolué avec les systèmes immunitaires puissants, complexes et adaptatifs des animaux qui respirent depuis quelque 300 millions d’années et avec nos ancêtres humains depuis environ 5 millions d’années, en l’absence de vaccins.
  • Il n’y a pas eu d’augmentation statistiquement significative de la charge hivernale de la mortalité toutes causes confondues en 2019-2020, par rapport aux nombreuses décennies de données fiables concernant les pays des latitudes moyennes du Nord.
  • Un pic important de mortalité toutes causes confondues par semaine s’est produit de manière synchrone dans plusieurs juridictions, sur plusieurs continents séparés par des océans, immédiatement après la déclaration de la pandémie par l’OMS.
  • Ce pic peut être attribué à la réponse des gouvernements en matière de préparation à la COVID-19, qui a eu des répercussions sur les personnes immunodéficientes institutionnalisées dans ces juridictions.

Dans votre document, vous indiquez (à la page 6) :

À l’heure actuelle, l’utilisation généralisée des masques par les personnes en bonne santé dans le cadre communautaire n’est pas encore étayée par des preuves scientifiques directes ou de haute qualité et il y a des avantages et des dommages potentiels à prendre en compte (voir ci-dessous).

Même votre déclaration introductive présente deux problèmes.

Premièrement, elle contient le biais palpable selon lequel « il doit y avoir des avantages ».

Deuxièmement, et c’est plus important, vous omettez de mentionner que plusieurs essais contrôlés randomisés avec des résultats vérifiés (infections) ont été spécifiquement conçus pour détecter un bénéfice, et n’en ont trouvé aucun mesurable, pour aucune maladie respiratoire virale. Cela inclut les nombreux essais contrôlés randomisés qui ne constatent aucune différence entre les masques chirurgicaux ouverts et les respirateurs. 2

Vous avez échoué à mentionner que ces résultats fixent une limite supérieure probabiliste à l’efficacité des masques, et vous n’avez pas calculé cette limite supérieure. Au lieu de cela, vous répétez la notion trompeuse selon laquelle des preuves fiables n’ont « pas encore » été trouvées pour confirmer votre parti pris.

En d’autres termes, si les masques étaient même modérément efficaces pour réduire le risque d’infection, alors un bénéfice aurait été statistiquement détecté dans un ou plusieurs des nombreux essais fiables qui ont déjà été réalisés.

Plus fondamentalement, un problème majeur de votre document est que vous vous basez à tort sur des rapports scientifiques de mauvaise qualité comme constituant des « preuves » utilisables. Avec les politiques publiques, en particulier les politiques de santé, ayant des conséquences draconiennes, il doit y avoir un seuil de normes en dessous duquel un rapport donné ne peut pas être utilisé comme indicateur de la réalité. Si la science exige des essais contrôlés randomisés avec des résultats vérifiés, c’est précisément parce que d’autres méthodes d’étude sont susceptibles d’être biaisés.

Le contexte d’une nouvelle maladie et d’une pandémie annoncée est un contexte dans lequel tous les rapports (médiatiques, politiques et scientifiques) sont susceptibles d’être largement biaisés. Les mécanismes des biais sont bien connus et anticipés, tels que : les prises de position politiques, les conflits partisans, l’avancement de carrière, le remplissage des C.V., la reconnaissance des « découvertes », l’exploitation de l’intérêt et du soutien du public [au sens data mining, NdA], l’amélioration de la réputation institutionnelle et personnelle, les possibilités de financement, les intérêts des entreprises, etc.

La partialité de groupe n’est pas un phénomène rare. Un grand nombre d’études susceptibles de biais qui s’accordent sur un point n’ont que peu de valeur. Toute étude qui n’applique pas les outils scientifiques établis pour éviter les biais d’observation doit être présumée biaisée, dans tout contexte de politiques draconiennes.

C’est pourquoi l’OMS ne peut pas collecter et s’appuyer sur des études potentiellement biaisées pour formuler des recommandations qui peuvent avoir des effets dévastateurs (voir ci-dessous) sur littéralement la vie de milliards de personnes. L’OMS doit plutôt appliquer un seuil de normes strictes et n’accepter que des essais contrôlés randomisés dont les résultats sont vérifiés. Dans cette application, le simple fait que plusieurs études de qualité de ce type n’aient jamais confirmé les effets positifs signalés dans les rapports susceptibles de biais devrait être un signal d’alarme.

Par exemple, deux études récentes amplement promues qui ne satisfont pas au seuil des normes et qui, à notre avis, présentent un risque palpable de biais important sont les suivantes. L’étude de Renyi Zhang et al :

« Identifier la transmission par voie aérienne comme la principale voie de propagation de la COVID-19 » par Zhang, Renyi et al, Proceedings of the National Academy of Sciences, 11 juin 2020, 202009637 ; DOI : 10.1073/pnas.2009637117,

qui n’a pas été utilisé dans votre document, probablement parce qu’elle a été publiée plus tard.

L’étude de Zhang applique des extrapolations linéaires concoctées à partir de courbes épidémiologiques non linéaires pour conclure que les politiques d’imposition de masques ont dû fonctionner. Ce travail semble être carrément contredit par Sajadi et al. qui ont rigoureusement montré que les épidémies de la COVID-19 des centres à forte transmission étaient limitées à une bande étroite de latitude, de température et d’humidité absolue, indépendamment de toute considération d’imposition de distances sociales, y compris de masques, comme on pourrait s’y attendre pour des maladies respiratoires virales connues. 3

Et, l’étude de DK Chu et al :

« Distances physiques, masques faciaux et protection des yeux pour prévenir la transmission de personne à personne du SRAS-CoV-2 et de la COVID-19 : une revue systématique et une méta-analyse » par Chu, DK et al, Lancet, 1er juin 2020, S0140673620311429, https://www.thelancet.com/journals/lancet/article/PIIS0140-6736(20)31142-9/,

qui est votre référence 42.

L’étude Chu a été financée par l’OMS. Elle ne contient aucun essai contrôlé randomisé, mais utilise plutôt un enchevêtrement de données sur des associations de facteurs mal définis. La propre évaluation de « certitude » de DK Chu et al’s concernant leur conclusion sur les masques est « FAIBLE », ce qui signifie que « notre confiance dans l’estimation de l’effet est limitée ; l’effet réel pourrait être substantiellement différent de l’estimation de l’effet » (leur tableau 2), mais ce résultat est une base pour votre recommandation aux gouvernements.

Dans votre document, après avoir recommandé l’utilisation des masques dans la population générale (votre tableau 2), vous décrivez les « avantages » et les « dommages » de ces applications.

Dans la section « Avantages/bénéfices potentiels » (p. 7), vous affirmez à tort que les « avantages probables » comprennent « la réduction du risque potentiel d’exposition venant des personnes infectées avant qu’elles ne développent des symptômes ». Comment cela peut constituer un avantage « probable », en l’absence totale de données fiables, dépasse l’entendement. Vos autres « avantages probables » sont les suivants :

  • une réduction de la stigmatisation potentielle des personnes portant des masques pour éviter d’infecter d’autres personnes … ;
  • donner aux gens le sentiment qu’ils peuvent jouer un rôle en contribuant à arrêter la propagation du virus ;
  • rappeler aux gens qu’ils doivent respecter d’autres mesures (par exemple, l’hygiène des mains, ne pas se toucher le nez et la bouche)… ;
  • les avantages sociaux et économiques potentiels. Face à la pénurie mondiale de masques chirurgicaux et d’EPI, encourager le public à créer ses propres masques en tissu peut favoriser l’entreprise individuelle et l’intégration communautaire. En outre, la production de masques non médicaux peut offrir une source de revenus à ceux qui sont capables de fabriquer des masques au sein de leur communauté. Les masques en tissu peuvent également être une forme d’expression culturelle, encourageant l’acceptation par le public des mesures de protection en général…

Votre document comporte ensuite la section intitulée « Dommages/désavantages potentiels », dans laquelle vous indiquez :

Les dommages probables de l’utilisation du masque par des personnes en bonne santé dans le grand public sont notamment les suivants :

  • risque potentiel accru d’auto-contamination dû à la manipulation d’un masque facial et au fait de se toucher ensuite les yeux avec des mains contaminées ;
  • risque potentiel d’auto-contamination qui peut se produire si les masques non médicaux ne sont pas changés lorsqu’ils sont mouillés ou souillés. Cela peut créer des conditions favorables à l’amplification des micro-organismes ;
  • des maux de tête et/ou des difficultés respiratoires potentiels, selon le type de masque utilisé ;
  • développement potentiel de lésions cutanées sur le visage, de dermatites irritantes ou d’une aggravation de l’acné, en cas d’utilisation fréquente pendant de longues heures ;
  • difficulté à communiquer clairement ;
  • les problèmes de gestion des déchets ; l’élimination inadéquate des masques, qui entraîne une augmentation des déchets dans les lieux publics, le risque de contamination des nettoyeurs de rues et le danger pour l’environnement ; …

À première vue, les « dommages » que vous décrivez sont plus graves que les avantages. Nous sommes donc d’autant plus perplexes que votre recommandation ne soit pas fondée sur des résultats scientifiques fiables.

Vous avez raison de souligner que les masques sont des collecteurs et des concentrateurs de substances et de matériaux chargés d’agents pathogènes, à proximité immédiate de la bouche, du nez et des yeux, de sorte que l’on pourrait s’attendre à une transmission par contact par le biais de ladite concentration.

Une journée de collecte d’agents pathogènes sur le masque par inhalation, accompagnée du toucher du masque, et suivie du retrait du masque et de son élimination ou de son rangement, ne semble en effet pas être une bonne idée. Peut-on raisonnablement s’attendre à ce que le grand public apprenne et suive les protocoles médicaux de sécurité des masques ? La plupart des essais fiables ont été réalisés avec des professionnels de la santé, et n’ont trouvé aucun avantage mesurable aux masques. Les masques rendraient-ils les choses pire dans la population générale ? Nous ne le savons pas, mais virtuellement la quasi-totalité des dirigeants des établissements de santé publique, y compris l’OMS, semblaient le penser.

En outre, vous avez omis d’importants dangers prévisibles, dont les suivants :

  1. Sur le plan médical, directement imputable aux masques, les questions suivantes restent sans réponse : Les grosses gouttelettes capturées par un masque sont-elles atomisées ou aérosolisées en composants respirables ? Les virions s’échappent-ils d’une gouttelette en évaporation collée à une fibre du masque ? Comment les gouttelettes chargées d’agents pathogènes interagissent-elles avec les poussières et les aérosols capturés par le masque, y compris dans les environnements pollués ? Les masques neufs, usagés et nettoyés ou recyclés perdent-ils des fibres ou des substances nocives ? Quels sont les effets à long terme sur la santé des contraintes et des modifications de la respiration résultant d’une utilisation prolongée des masques, tant pour les travailleurs de la santé que pour le grand public ?
  2. L’utilisation de masques imposée ou forcée par la société induit-elle ou contribue-t-elle à un état psychologique de peur et de stress, chez une partie ou la plupart de la population ciblée ? Il est prouvé que le stress psychologique est un facteur qui peut déprimer le système immunitaire de manière mesurable et induire des maladies, notamment : le dysfonctionnement de la réponse immunitaire, la dépression, les maladies cardiovasculaires et le cancer. 4
  3. Il existe un ensemble de travaux scientifiques fiables qui établissent que l’une des principales voies de transmission des maladies respiratoires virales est la fraction des plus petites tailles de particules d’aérosol, que ces particules restent en suspension dans l’air fluide dans des conditions de faible humidité absolue, que c’est la raison de la saisonnalité hivernale de ces maladies, et que la transmission se produit à l’intérieur (maisons, hôpitaux, centres commerciaux, garderies, avions, …) où de fortes densités de particules d’aérosol sont en suspension dans l’air pendant les hivers des régions de latitude moyenne. Par conséquent, les politiques de port de masque imposé (inefficace) fournissent une couverture aux entreprises et aux gouvernements pour échapper à leur devoir de diligence, qui serait de gérer efficacement les environnements atmosphériques intérieurs de manière à ne pas constituer de centres de transmission.
  4. La recommandation de l’OMS en vigueur est une « propagande par la politique » qui promeut l’idée non démontrée que la planification centrale mondiale peut atténuer de manière significative et en sécurité les maladies respiratoires virales saisonnières et pandémiques, qui nous accompagnent depuis que les animaux qui respirent marchent sur terre, et qui s’adaptent conjointement avec notre système immunitaire complexe. Cela, dans un contexte où la position de la science est malléable, il y a des milliards à gagner chaque saison grâce aux ventes de vaccins, la responsabilité des dommages causés par les vaccins a été socialisée et la réparation des dommages causés par les vaccins est devenue de plus en plus difficile à obtenir. Et, quels sont les effets à long terme de l’interférence constante et à grande échelle avec la réponse immunitaire humaine aux maladies respiratoires virales ? On ne peut manquer de remarquer que votre objectif est de limiter la transmission entre les individus en bonne santé et les programmes d’immunité artificielle universelle, plutôt que de se concentrer sur l’étude intégrée de la vulnérabilité immunitaire et de ses facteurs déterminants, en se concentrant sur les personnes réellement à risque.
  5. Y a-t-il des effets néfastes sur la société elle-même, ainsi que sur la qualité et la profondeur des liens et de la cohésion sociale, dans une société masquée et se distanciant ? La famille nucléaire ou l’individu isolé s’isolent-ils dangereusement de l’environnement social ? Nos écoles primaires ont été transformées en cauchemars. La distanciation encouragée est une expérience sociale de dystopie à l’échelle mondiale, à travers les cultures et les peuples, prévue pour devenir une routine.
  6. Lorsque le pouvoir de l’État est appliqué en l’absence de base scientifique valable, et avec peu de débat parlementaire, il constitue un pouvoir appliqué arbitrairement. L’imposition de masques est un tel pouvoir coercitif. Quelles sont les conséquences sociétales à long terme de l’accoutumance au pouvoir d’État appliqué arbitrairement ? La récente étude scientifique de Hickey et Davidsen (2019) fournit une base théorique selon laquelle une telle accoutumance s’inscrit dans une dégradation progressive vers un État totalitaire, en fonction du degré d’autoritarisme (si la contestation individuelle est efficace) et du degré de violence (ampleur de la peine pour désobéissance). 5
  7. L’Association des libertés civiles de l’Ontario est très préoccupée par les violations directes et pernicieuses des droits civils et de la dignité personnelle que le port de masque forcé incarne. Ces violations ont de multiples facettes.
    1. Dans une société libre et démocratique, l’individu a un droit présumé de faire sa propre évaluation du risque personnel lorsqu’il agit dans le monde. Les individus évaluent le risque, comme une question profondément personnelle qui intègre l’expérience, les connaissances, la personnalité et la culture, lorsqu’ils décident de marcher dehors, de prendre la voiture, le train, le bus ou le vélo, de suivre un itinéraire particulier, de manger un aliment particulier, de prendre un médicament particulier, d’accepter un traitement particulier, de porter ou non un vêtement particulier, d’exprimer ou non telle ou telle image d’eux-mêmes, d’avoir des interactions sociales particulières, d’adopter un travail ou un passe-temps, etc.
    2. C’est une imposition autoritaire injustifiée, et une indignité fondamentale, que de voir l’État imposer à l’individu son évaluation du risque, qui n’a aucun fondement scientifique, et qui est inférieure à une multitude de risques à la fois communs et souvent créés ou tolérés par l’État.
    3. Dans une société libre et démocratique, les entreprises et les institutions ne peuvent imposer des comportements individuels qui n’ont rien à voir avec la nature des relations de l’individu avec les entreprises ou les institutions, que l’individu soit consommateur ou client d’un service. Ces organismes ne peuvent imposer aux consommateurs des codes vestimentaires ou des symboles visibles de conformité ou d’adhésion, et donc discriminer ou refuser des services.

Notre association reçoit des plaintes et des demandes d’aide, de sorte que nous sommes très conscients du tort causé par les recommandations de l’OMS qui sont mises en œuvre par les gouvernements municipaux, provinciaux et fédéral au Canada, malgré nos avertissements. 6

Malheureusement, les déclarations de l’OMS ont une influence disproportionnée sur nos gouvernements, qui sont trop faciles à contrôler. 7

Compte tenu de ce qui précède, nous concluons que votre récent revirement sur les masques est, au mieux, imprudent et irresponsable. Veuillez retirer cette recommandation immédiatement. Sinon, nous apprécierions de connaître vos explications que nous pourrons communiquer à nos membres et au public.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de nos salutations distinguées,

JOSEPH HICKEY, B.Sc., M.Sc., Ph.D.
joseph.hickey@ocla.ca
Directeur exécutif,
Association des libertés civiles de l’Ontario
DENIS RANCOURT, B.Sc., M.Sc., Ph.D.
denis.rancourt@alumni.utoronto.ca
Chercheur,
Association des libertés civiles de l’Ontario
Notes
  1. Rancourt, DG (2020) « Mortalité toutes causes confondues pendant la COVID-19 : Pas de fléau et une signature probable d’homicide de masse par la réponse du gouvernement », Le Saker Francophone, 2 juin 2020, https://lesakerfrancophone.fr/mortalite-toutes-causes-confondues-pendant-la-covid-19
  2. – Xiao, J et autres (2020) « Mesures non pharmaceutiques en cas de pandémie de grippe dans des contextes autres que ceux des soins de santé – Mesures de protection personnelle et environnementale », Emerg Infect Dis. 5 mai 2020;26(5):967-975. https://dx.doi.org/10.3201/eid2605.190994 – « Bien que des études mécanistes confirment l’effet potentiel de l’hygiène des mains ou des masques faciaux, les résultats de 14 essais contrôlés randomisés de ces mesures n’ont pas permis de conclure à un effet substantiel sur la transmission de la grippe confirmée en laboratoire. De même, nous avons trouvé des preuves limitées de l’efficacité d’une meilleure hygiène et d’un meilleur nettoyage de l’environnement ».
    – Rancourt, DG (2020) « Les masques ne marchent pas : un examen de la science en rapport avec la politique sociale autour de la COVID-19 », ResearchGate, 11 avril 2020, maintenant sur viXra : https://vixra.org/abs/2006.0044
    – Long, Y et al (2020) « Efficacité des respirateurs N95 par rapport aux masques chirurgicaux contre la grippe : une revue systématique et une méta-analyse », J Evid Based Med. 2020 ; 1 – 9. https://doi.org/10.1111/jebm.12381 – « Au total, six ECR impliquant 9 171 participants ont été inclus. Aucune différence statistiquement significative n’a été constatée dans la prévention de la grippe confirmée en laboratoire, des infections virales respiratoires confirmées en laboratoire, des infections respiratoires confirmées en laboratoire et des maladies de type grippal en utilisant des respirateurs N95 et des masques chirurgicaux. La méta-analyse a indiqué un effet protecteur des respirateurs N95 contre la colonisation bactérienne confirmée en laboratoire ».
    – Bartoszko, JJ et autres (2020) « Masques médicaux vs respirateurs N95 pour prévenir la COVID-19 chez les travailleurs de la santé : une revue systématique et une méta-analyse des essais randomisés », Influenza Other Respir Viruses, 2020;14(4):365-373, https://doi.org/10.1111/irv.12745« Quatre ECR ont fait l’objet d’une méta-analyse en tenant compte du regroupement. Par rapport aux respirateurs N95, l’utilisation de masques médicaux n’a pas augmenté les infections respiratoires virales confirmées en laboratoire (y compris les coronavirus) ou les maladies respiratoires cliniques ».
    – Radonovich, LJ et autres (2019) « Respirateurs N95 vs masques médicaux pour la prévention de la grippe chez le personnel de santé : Un essai clinique randomisé », JAMA. 2019 ; 322(9) : 824-833. doi:10.1001/jama.2019.11645, https://jamanetwork.com/journals/jama/fullarticle/2749214 – « Parmi les 2862 participants randomisés, 2371 ont terminé l’étude et ont représenté 5180 saisons pour des professionnels de la santé (HCW). … Parmi le personnel de santé ambulatoire, les respirateurs N95 par rapport aux masques médicaux tels que portés par les participants à cet essai n’ont entraîné aucune différence significative dans l’incidence de la grippe confirmée en laboratoire ».
    – Offeddu, V et al (2017) « Efficacité des masques et des respirateurs contre les infections respiratoires chez les travailleurs de la santé : Un examen systématique et méta-analyse », Clinical Infectious Diseases, Volume 65, Issue 11, 1er Décembre 2017, Pages 1934-1942, https://doi.org/10.1093/cid/cix681 – « L’évaluation auto-déclarée des résultats cliniques était sujette à des biais. La preuve d’un effet protecteur des masques ou des respirateurs contre une infection respiratoire vérifiée (IRM) n’était pas statistiquement significative » ; selon leur figure 2c.
    – Smith, JD et al (2016) « Efficacité des respirateurs N95 par rapport aux masques chirurgicaux dans la protection des travailleurs de la santé contre les infections respiratoires aiguës : revue systématique et méta-analyse », CMAJ, Mar 2016, cmaj.150835 ; DOI : 10.1503/cmaj.150835, https://www.cmaj.ca/content/188/8/567 – « Nous avons identifié 6 études cliniques … Dans la méta-analyse des études cliniques, nous n’avons pas trouvé de différence significative entre les respirateurs N95 et les masques chirurgicaux en ce qui concerne le risque associé (a) d’infection respiratoire confirmée en laboratoire, (b) de maladie de type grippal, ou (c) d’absentéisme au travail déclaré ».
    – bin-Reza, F et al (2012) « L’utilisation de masques et de respirateurs pour prévenir la transmission de la grippe : une revue systématique des preuves scientifiques », Influenza and Other Respiratory Viruses 6(4), 257-267, https://onlinelibrary.wiley.com/doi/epdf/10.1111/j.1750-2659.2011.00307.x – « Il y a eu 17 études admissibles. … Aucune de ces études n’a établi de relation concluante entre l’utilisation de masques et de respirateurs et la protection contre l’infection grippale ».
    – Cowling, B et autres (2010) « Masques faciaux pour prévenir la transmission du virus de la grippe : une étude systématique », Epidemiology and Infection, 138(4), 449-456. doi:10.1017/S0950268809991658, https://www.cambridge.org/core/journals/epidemiology-and-infection/article/face-masks-to-preventtransmission-of-influenza-virus-a-systematic-review/64D368496EBDE0AFCC6639CCC9D8BC05 – « Aucune des études examinées n’a démontré un bénéfice du port d’un masque, que ce soit dans le cadre du travail de santé ou dans la communauté membres des ménages (H). Voir les tableaux récapitulatifs 1 et 2 ».
    – Jacobs, JL et autres (2009) « Utilisation de masques chirurgicaux pour réduire l’incidence du rhume chez les professionnels de la santé (HCW) au Japon : Un essai contrôlé randomisé », American Journal of Infection Control, Volume 37, Issue 5, 417 – 419, https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/19216002 – « Les travailleurs de la santé masqués N95 étaient significativement plus susceptibles d’avoir des maux de tête. Il n’a pas été démontré que l’utilisation de masques faciaux chez les HCW présentait des avantages en termes de symptômes du rhume ou de prise de froid »
  3. Sajadi, MM et autres (2020) « Analyse de la température, de l’humidité et de la latitude pour estimer la propagation potentielle et le caractère saisonnier des maladies à coronavirus 2019 (COVID-19) », JAMA, Netw Open. 11 juin 2020 ; 3(6) : e2011834. doi:10.1001/jamanetworkopen.2020.11834 https://jamanetwork.com/journals/jamanetworkopen/fullarticle/2767010
  4. Cohen, S, Janicki-Deverts, D, Miller, GE (2007) « Psychological Stress and Disease », JAMA. 2007 ; 298(14):1685-1687. doi:10.1001/jama.298.14.1685
  5. Hickey, J, Davidsen, J (2019) « Auto-organisation et stabilité temporelle des hiérarchies sociales », PLoS ONE 14(1) : e0211403. https://doi.org/10.1371/journal.pone.0211403
  6. Rancourt, DG (2020) « Critique de la réponse du gouvernement à COVID-19 au Canada », 18 avril 2020, Association des droits civils de l’Ontario, Rapport OCLA 2020-1, http://ocla.ca/ocla-research-report-2020-1
  7. « Les lois sur les masques obligatoires se répandent au Canada : Jusqu’à présent, elles visaient principalement les transports, mais les appels se multiplient en faveur d’une application plus généralisée », par Emily Chung, CBC News, 17 juin 2020. https://www.cbc.ca/news/health/mandatory-masks-1.5615728

[Voir aussi : La science est concluante : les masques et les respirateurs n’empêchent PAS la transmission des virus]




Le Professeur Montagnier à l’émission Le défi de la vérité

[Source : FranceSoir]

Il n’était plus apparu depuis ses attaques en règle véhiculées dans toute la presse depuis avril 2020. Beaucoup de chaînes voulaient le Pr Montagnier. Il a choisi FranceSoir pour s’exprimer, et s’essaie au Défi de la vérité, notre nouvelle émission. Au micro de Richard Boutry, il persiste et signe.

Devant la multitude de questions des Français sur la crise sans précédent que traverse le pays, FranceSoir a développé une nouvelle émission : le Défi de la vérité.  Elle vient compléter les Debriefings développés récemment avec des personnalités scientifiques, des médecins, des avocats afin d’apporter un éclairage et des réponses à diverses questions sur les traitements, les masques, le mérite du confinement, les tests PCR, la gestion de la crise par le gouvernement.

https://www.youtube.com/embed/08CAfBz5qws

Rappelons l’affirmation du Pr Luc Montagnier qui avait dérangé : le 17 avril 2020, sur Cnews, le professeur Luc Montagnier, Prix Nobel de médecine en 2008 pour sa participation à la découverte du virus responsable du sida, confirmait sa déclaration selon laquelle le le SARS-CoV-2 serait une fabrication humaine. Ce virus aurait été fabriqué en laboratoire à partir du virus du sida (VIH). « Nous en sommes arrivés à la conclusion qu’il y a eu une manipulation sur ce virus. Une partie, je ne dis pas le total. Il y a un modèle qui est le virus classique, mais auquel on a ajouté par-dessus des séquences du VIH ».

Ce n’est pas naturel, c’est un travail de professionnel, de biologiste moléculaire, d’horloger des séquences. Dans quel but ? Une de mes hypothèses est qu’ils ont voulu faire un vaccin contre le sida. 

« Avec mon collègue, nous avons regardé de près la description du génome de ce virus à ARN », a expliqué Luc Montagnier. D’autres avaient déjà exploré cette piste : « Des chercheurs indiens avaient déjà tenté de publier les résultats d’analyses montrant que ce génome abritait des séquences d’un autre virus qui est le VIH, le virus du SIDA, mais ils ont été obligés de se rétracter, les pressions étaient trop fortes ! ».

Confirmée dans une publication du 30 juillet 2020, après revue par les pairs et dans le livre du Pr Tritto.

Dans cet entretien, le Pr Montagnier confirme ses déclarations et relate ses travaux avec le mathématicien Jean-Claude Perez.

Auteur(s) : FranceSoir




Maître Brusa : Ne mettez pas de masque à vos enfants !!!

[Source : tvs24.ru]




Faut-il abroger la loi sur le mariage pour tous ?

L’article suivant et ses commentaires proposent différents points de vue sur le mariage pour tous.

[Source : Les moutons enragés]

Il faut abroger la loi sur le mariage pour tous.

mercredi 2 janvier 2019

Auteur : paulau

Le mariage pour tous est un non-sens. Il faut l ‘abroger.

C ‘est d ‘abord le principe d ‘égalité qui est mis à mal par ce texte.
L ‘union d’un homme et d’une femme est en effet différente de l’union entre deux hommes ou entre deux femmes. L ‘ homosexualité c ‘est le rejet de l’altérité sexuelle alors que l’hétérosexualité fait vivre la complémentarité sexuelle. Seule l ‘ hétérosexualité peut donner la vie, l ‘homosexualité est stérile. Il n’y a pas égalité biologique entre ces deux comportements. Homosexualité et hétérosexualité s ‘opposent. A ces comportements on ne peut pas appliquer le principe d ‘ égalité. Soumettre ces deux formes d ‘union à une même législation , le  » mariage pour tous  » est illogique.

A cette ignorance du principe d ‘égalité s ‘ajoute la disparition des mentions  » père » et  » mère  » du code civil et de documents administratifs, nouveau mépris pour la différenciation sexuelle.
En effet la loi sur le mariage pour tous supprime les mots père, mère, mari et femme des articles du code civil et de tous les documents officiels se rapportant à l ‘ état civil. Père et mère sont remplacés par parents (numérotés parent 1 et parent 2) et mari et femme sont remplacés par époux.
La nouvelle loi ignore que « père » et « mère » sont des réalités biologiques, affectives, psychologiques, institutionnelles et symboliques.
La loi sur le mariage pour tous oublie que les humains sont attachés à ces réalités : père , mère , mari , femme ; qui constituent leur être dans ce qu’il a de plus intime.

Le mariage pour tous c ‘est la confusion des sexes. Cela entraîne des conséquences.
Les humains ne sont pas semblables dans leur identité , leur histoire , leurs goûts , leur religion…. . En particulier ils sont marqués par leur appartenance à l’un des deux sexes élément central de leur personnalité.
Nous sommes tous nés d’un homme et d’une femme et ce repère de la filiation naturelle est fondamental, car il correspond à un besoin universel et intrinsèque de l’Homme, et qu’à ce titre, il doit être préservé pour toutes les générations futures.

Cette loi enfin bouleverse l ‘ordre logique de conception des règles de droit.
Avant cette loi la société constatait un fait qui lui était favorable. Par exemple des couples homme-femme se créaient. Le droit, avec le mariage, confortait leur situation pour leur avantage et celui de la société. Le droit ne créait pas de nouvelle situation, il se contentait de valider l ‘existence de situation utile à la société. Avec la nouvelle loi une situation ne concernant pas la société , deux hommes ou deux femmes vivant en couple, est valorisé, encadré. De ce fait c ‘ est l ‘ État qui désormais peut créer n ‘ importe quelle structure familiale : mariage à trois , à quatre…

En attendant la mise en œuvre de telles nouvelles lubies , le mariage pour tous amène le chaos dans la filiation.
Il existe un lien entre le mariage pour tous et la PMA pour toutes en particulier les couples de lesbiennes. En effet la loi Taubira valide un mariage femme-femme , donc sans homme . Ce mariage nous mène à penser qu ‘il est légitime de légaliser une PMA avec des enfants sans père . De même ce mariage pour tous rend possible un mariage homme-homme donc sans femme et légitime de ce fait la GPA avec des enfants sans mère .
Cela entraîne la mise en place d ‘un système de fabrique d ‘ orphelins, orphelins qui ne sauront même pas qui est leur géniteur.

Le mariage pour tous c ‘est la confusion inscrite dans le droit. C ‘est la fin de tout repère. C ‘est une loi qui doit être abrogée.

21 commentaires :

predateur

mercredi 2 janvier 2019 à 18 h 33 min

ça doit être pour ça que les moutons veulent le RIC ,pour que des gens comme moi qui ne sont pas concernés par l homosexualité puissent donner leur avis sur les droits des homosexuels ….influencés par des partisans du pour ou du contre suivant les lectures ou l éducation
qu une majorité d ignorants puissent décider pour une minorité ….
comme la gpa pour consigny par exemple ,pourtant je ne suis pas fan de fogiel et de robin https://www.vanityfair.fr/actualites/videos/vive-altercation-entre-muriel-robin-et-charles-consigny-dans-on-nest-pas-couche-/35457

nux

mercredi 2 janvier 2019 à 18 h 38 min

le mariage pour tous .. la pma la gma .. bientôt la zoophile légalise ? l’inceste ? la pédophilie ( la je connais quelques ancien ministres qui doivent adorer ..)vous avez entendu parler de la loie schiappa ??? http://www.youtube.com/watch?v=moPIngkreks très vicelard comme d’hab ..

Thibaultraa

mercredi 2 janvier 2019 à 19 h 16 min

gpa

nux

mercredi 2 janvier 2019 à 20 h 50 min

@ Thibaultraaoopss merci oui gpa .. faute de frappe de ma part

papapoule

mercredi 2 janvier 2019 à 20 h 02 min

ce qu il faudrait c est donner les adresses de tous ceux qui ont votés pour la loi schiappa a tous les violeurs d’ enfants.
Pour qu ils puissent demander à leurs enfants s’ ils peuvent accepter une relation amoureuse avec eux.
Les magistrats seraient témoins visuels, bien sur…

verisheep

mercredi 2 janvier 2019 à 18 h 40 min

Il faut abroger le mariage civil en règle générale, sans pour autant remettre en cause la notion de responsabilité filiale ni le mariage religieux symbolique.Toute association de personnes (peu importe leur sexe leur nombre et leur préférence sexuelle) ne devrait se faire que par affinités, au moment présent et rien ne justifie qu’elle soit régie par quelconque texte de loi ou fiscalité spécifique.

predateur

mercredi 2 janvier 2019 à 19 h 01 min

quel interet d abroger le mariage civil ????peur de s engager sur le long terme dans une vie à deux ???

verisheep

mercredi 2 janvier 2019 à 19 h 06 min

Ce n’est pas une question de peur, mais en quoi la loi devrait se mêler des relations privées entre les gens?
La notion de contrat (par définition contraignante) n’a pas à intervenir dans une relation affective.

engel

jeudi 3 janvier 2019 à 0 h 41 min

…c’est assez « révolutionnaire » mais cela a beaucoup de (bon)sens.

engel

jeudi 3 janvier 2019 à 0 h 52 min

– Rappelons aussi qu’à l’origine le mariage était un « contrat-survie » par l’obligation d’entraide envers son conjoint et ses enfants…ainsi qu’un contrat de prospérité pour le clan.
– Il est vrai qu’à l’heure actuelle la chose n’est plus une nécessité impérieuse, surtout vu les nombreuses aides sociales.
…Mais demain, qu’en sera-t’il?

papapoule

mercredi 2 janvier 2019 à 20 h 08 min

Je ne suis pas contre le mariage pour tous.
Chacun a le droit de se marier stérile ou pas. Qui êtes vous pour empêcher deux personnes majeures de s »aimer et de signer un contrat.

Wolf-Spirit

mercredi 2 janvier 2019 à 20 h 14 min

juste parceque le mariage pour tous est dans la droite ligne des opérations des destructions de la cellule familiale père mère enfant(s) en termes physiques psycologique et culturel
Vive la matrice artificiel et l’eugénisme

nux

mercredi 2 janvier 2019 à 20 h 53 min

@ Wolf-Spirittout a fait !! et tu es gentil encore dan ton com .bonne soirée

brignolais

jeudi 3 janvier 2019 à 1 h 19 min

Mais chacun a toujours eu droit de se marier…. mais avec une personne d’une même sexe. Expliquez-moi, argument à l’appui, pourquoi ne pas permettre à 3, ou 4 ou 5 ou 100 personnes de se marier ensemble si le seul critère se fonde sur la liberté individuelle, sur le fait qu’on s’aime…. pourquoi m’empêcher de me marier avec mon enfant de 4 ans ou Nestor mon hamster…. on s’aime.
Cela dit, aujourd’hui c’est vraiment pas la priorité….

laurence

mercredi 2 janvier 2019 à 22 h 25 min

Merci paulau pour ton article. L’amour, le vrai, le grand, est une chose sacrée, ceux qui l’ont rencontré le savent. Que ce soit entre un homme et un femme, entre deux hommes ou entre deux femmes, l »amour est possible. Le problème n’est pas là mais plutôt dans la folie actuelle qui veut tout uniformiser pour à terme marchandiser l’humain. On peut permettre à deux êtres du même sexe de vivre leur histoire d’amour avec des protections juridiques identiques que les couples hétéro mais on ne peut pas laisser dire que les couples hétéros sont équivalent à des couples homo ou lesbien. Il en va de la survie de notre espèce, il en va de l’éthique de la conception d’un être humain. L’enjeu est de taille, paulau l’a compris contrairement à papapoule.

Enki13

mercredi 2 janvier 2019 à 22 h 56 min

à quoi ça sert de se marier à part pour divorcer et de nourrir le système…
c’est le capitalisme qui vous a habituer a faire une grosse fête et un bon divorce pour certains…
donc le mariage est une allégeance au capitalisme …
de quelle droit devons nous obligatoirement nous marier pour prouver notre amoure ?
un pacs ne suffirait t’il pas pour toute la paperasse administrative ?
personnellement je suis pour le mariage pour déguns.

mianne

mercredi 2 janvier 2019 à 23 h 22 min

Perso, je ne suis pas pour le mariage pour tous mais pour le mariage POUR PERSONNE, pas plus hétéro qu’homo . Le mariage est gratuit, ce qui à notre époque devrait être suspect, car c’est un piège . Quand un couple s’entend bien, le mariage ne lui apporte rien de plus mais quand le couple marié ne s’entend plus et que l’un des deux veut divorcer, il faut qu’il puisse payer un avocat et la procédure peut durer 7 ans. Que les parents soient mariés ou non ne change rien pour les enfants .Si des époux qui se séparent ont acheté leur logement, cela fait des histoires sans fin . Certains époux oisifs ont même l’indécence de se faire payer une indemnité compensatoire à vie par celui qui gagnait le plus. Je préfère de loin l’union libre, avec ou sans enfants, à cette arnaque légale du mariage. Si des concubins achètent un logement ensemble, le notaire enregistre l’apport de chacun des partenaires et en cas de séparation, chacun reprend ses billes sans dépendre du bon vouloir d’un juge qui souvent dépouille celui qui avait apporté le plus. Enfin, si certains veulent se faire piéger, c’est leur problème .

BlueMan

jeudi 3 janvier 2019 à 0 h 20 min

Beau texte, très pertinent , que je relaie sur mon site, merci !Dès que la démocratie véritable sera instaurée, on pourra l’interdire ainsi que l’homosexualité dans la sphère et l’espace publique.

DTC

jeudi 3 janvier 2019 à 1 h 00 min

« on pourra l’interdire ainsi que l’homosexualité dans la sphère et l’espace publique »
Ah ouais, quand même!

predateur

jeudi 3 janvier 2019 à 1 h 57 min

le RIC ne se limitera pas au fric ,il confisquera aussi la liberté …..




Étienne Chouard : «Les Gilets Jaunes constituants lancent un appel à toute l’humanité.»

[Source : Algérie Résistance]

Étienne Chouard : «Les Gilets Jaunes constituants lancent un appel à toute l’humanité.»

PUBLIÉ LE 8 JANVIER 2019

etienne chouard 2

Etienne Chouard. DR.

English version here

Mohsen Abdelmoumen : Dans votre livre manifeste très percutant « Nous ne sommes pas en démocratie ! », vous faites un constat pertinent. N’est-ce pas plutôt une ploutocratie ?

Etienne Chouard : Oui, tout-à-fait. Nous sommes en ploutocratie et cela depuis deux cents ans, depuis les révolutions anglaise, américaine, française, depuis l’avènement du gouvernement représentatif qui désigne les acteurs politiques par la procédure de l’élection parmi des candidats qu’on peut aider. Cette procédure, puisqu’on peut aider, donne tout le pouvoir – car quand on a gagné les élections on exerce tout le pouvoir pendant le mandat – à ceux qui ont le plus les moyens d’aider, c’est-à-dire les plus riches.

Que voulez-vous dire par « aider » ?

Aider en achetant les journaux qui vont montrer les candidats, très souvent et sous un jour flatteur, aider en achetant les télévisions et les médias qui vont parler d’eux. Il est intéressant de signaler la concordance exacte entre les courbes des chiffres des passages à la télévision et des chiffres des élections. En fait, les courbes sont identiques. Les deux partis où ces courbes ne sont pas tout-à-fait identiques, parce qu’ils ont beaucoup de militants, ce sont les partis de Mélenchon et Le Pen, mais pour tous les autres partis, les résultats aux élections dépendent rigoureusement du temps de passage à la télévision. L’information télévisuelle s’alimente par les journaux : il n’y a pratiquement pas – ou alors très peu –  de journalistes de terrain à la télévision, en fait, les télés reprennent le plus souvent ce qu’il y a dans les journaux. Or, en France, les riches ont acheté tous les journaux, il y a neuf milliardaires qui ont acheté tous les journaux papier du pays. Je ne parle pas d’internet où il reste des journalistes libres. Mais le gros de la population ne regarde pas internet, la plupart des gens ne sont pas politisés et regardent la télévision, qui est le reflet de ce qu’il y a dans les journaux qui, eux, reflètent la pensée des milliardaires. C’est très grave, parce qu’au lieu que l’opinion soit éclairée par les journalistes, elle est déformée et pas informée. Ce qui est très problématique parce qu’une démocratie demande que les citoyens soient éclairés. Les vrais journalistes sont les sentinelles du peuple.

Comment analysez-vous le mouvement des Gilets Jaunes ?

De mon point de vue, les Gilets Jaunes sont en train de faire ce que toute la société devrait faire. Ce sont eux qui commencent parce qu’ils sont les exploités, ce sont eux qui gagnent le moins, qui ont le plus de difficultés à vivre, et les autres qui gagnent juste un peu plus, qui savent bien que bientôt ils seront dans la même précarité, à mon avis, si tout se passe logiquement, les non-Gilets Jaunes vont bientôt rejoindre les Gilets Jaunes parce qu’ils savent qu’ils sont menacés eux aussi de déclassement, et que ce sont ces extrêmes difficultés à vivre qui jettent hors de chez eux les Gilets Jaunes et les entraînent dehors.

Ces Gilets Jaunes sont exemplaires à plusieurs titres. D’abord, ils sortent de chez eux comme nous devrions sortir de chez nous et se retrouvent sur des lieux publics comme nous devrions nous retrouver sur des lieux publics, et ils y restent de façon opiniâtre comme nous devrions y rester de façon opiniâtre, malgré le froid, malgré le vent, malgré la pluie. C’est totalement inédit. D’habitude, les mouvements sociaux se passent au printemps. Là, malgré la tourmente, ils sortent de chez eux, ils restent au-dehors et ils font société. Ils construisent des cabanes, ils aménagent des lieux où ils se préparent des repas chauds et des boissons chaudes, ils se font des cadeaux, ils refont une société. Ils sortent de chez eux où ils avaient honte d’être pauvres. Cette honte disparaît quand ils s’aperçoivent qu’ils sont très nombreux, et la honte se transforme en colère. C’est ce que nous devrions faire.

Et ce n’est pas tout,  le plus important c’est qu’ils sont dégoûtés par des décennies de mensonges des politiciens, qu’ils soient de « gauche » ou de « droite » ou du « centre ».  Complètement dégoûtés par les politiciens, ils arrivent sur les ronds-points avec une détestation de la représentation. Ils ne veulent pas de représentants, ils ne veulent pas entendre parler de politique. À mon avis, quand ils disent cela, ils parlent des politiciens, et ils ne se rendent pas compte que leur geste est extrêmement politique au meilleur sens du terme. Ce que font les Gilets Jaunes n’est pas politicien ; ils s’occupent de ce qu’il faut faire, ce que nous devrions faire dans la société. Ils savent bien qu’il y a des gens de gauche et de droite parmi eux et ils font très attention à ce qu’on ne le dise pas, que personne n’ait un drapeau ou un étendard de gauche ou de droite à brandir. Ceci est décisif. C’est ça qui est historique, c’est un mouvement unitaire. Ce qui empêche le peuple de gagner, ce sont les divisions, c’est la zizanie sur des sujets législatifs, sur des sujets sur lesquels nous sommes habitués à discuter alors que nous n’avons aucune puissance de décider. Ce n’est pas nous qui décidons, ce sont les élus. Nous avons l’habitude de nous disputer pour rien car, de toutes façons, ce n’est pas nous qui décidons. D’après ce que j’ai compris, l’idée des Gilets Jaunes, c’est : pas de zizanie, nous restons unis.

En outre, très rapidement, en à peine une semaine, ils ont produit une liste de doléances. Des doléances, ce sont des requêtes auprès d’un maître, des demandes faites par un être inférieur envers un être supérieur, parce que c’est ça finalement, il y a les êtres supérieurs qui sont les élus et les êtres inférieurs qui sont les électeurs. Ce n’est pas dit pour être humiliant, c’est la réalité. Habitués à cette situation de soumission, les électeurs par rapport aux élus, comme tous les peuples du monde au moment où ils se révoltent, réclament des décisions de niveau législatif (que je distingue du niveau constituant) telles que «  nous voulons de meilleurs salaires, nous voulons moins d’impôts, nous voulons moins de gaspillages, moins de privilèges des élus, etc. »  Leurs revendications sont bien formulées et elles sont de niveau législatif, c’est-à-dire que pour qu’elles soient satisfaites, il faut que nos maîtres y consentent. Il est évident que les maîtres, les élus, ne vont pas tout donner, ce sont eux qui nous ont privés de tout cela, ce n’est pas pour nous les donner à la première manifestation venue. Ils vont nous concéder une ou deux choses sur quarante, mais certainement pas les quarante.

Et, deuxième point historique majeur, les gilets jaunes ne listent pas que des doléances : chaque fois qu’il y a des révoltes sur terre,  les exploités réclamant de nouvelles lois moins cruelles pour eux ; cela, c’est ordinaire. Mais ce qui est extraordinaire, c’est que dans la liste des doléances, il y a une espèce de pierre précieuse, comme une étoile dans le ciel, qui s’appelle le Référendum d’Initiative Citoyenne (RIC). Pourquoi est-ce très précieux ? C’est parce que ce n’est plus du tout législatif, c’est constituant. Il ne s’agit pas de dire « voilà une loi que nous voulons », il s’agit de dire « voilà comment nous voulons écrire les lois nous-mêmes ». C’est extrêmement subversif. Quand j’ai vu cela, j’ai compris que c’était quelque chose de très important et je leur ai dit : « cette ligne-là, dans vos doléances, est tout-à-fait différente de tout le reste. Si on obtient ça, on aura tout le reste. C’est-à-dire que nous aurons les moyens de voter nous-mêmes les lois que nous trouverons importantes. » Ce point mérite donc d’en faire une priorité parce que, si on demande quarante choses ou soixante choses différentes, même si nous sommes très nombreux, la force exercée sur chaque doléance est faible, notre force étant répartie sur chacun de ces points. Et il suffira aux élus de nous accorder deux ou trois de ces requêtes pour se débarrasser de nous et nous faire rentrer chez nous. Au lieu de cela, si nous transformons ces quarante ou soixante requêtes en deux requêtes, une sur le Référendum d’Initiative Citoyenne qui nous donnera accès à tout le reste, et la deuxième portant sur un aspect financier bien ciblé (pour que les plus pauvres cessent tout de suite de tant souffrir), si on concentre nos efforts, donc, on aura plus de force pour l’emporter.

D’abord, ils ont demandé une augmentation du salaire minimum, mais cela aurait l’inconvénient de couler les PME car les toutes petites entreprises ne peuvent pas supporter une augmentation du SMIC (salaire minimum garanti) à 1300 ou 1500 euros. Ils ont donc transformé leur requête. Il faut savoir qu’il y a des gens qui sont dans une situation très cruelle et qui ont faim aujourd’hui, il y a donc une urgence sociale, et pour que les gens cessent d’avoir faim, on peut augmenter les revenus mais on peut aussi diminuer de moitié le prix de tous les produits de première nécessité, qui constituent 100% de leur panier. L’idée, c’est que les Gilets Jaunes établissent une liste des produits de première nécessité : les produits alimentaires, les produits vestimentaires, les produits sanitaires, les médicaments, les produits du logement, les produits de l’énergie, l’électricité, de quoi se chauffer, etc. Il faut donc faire la liste des produits de première nécessité et ne demander que ça, la baisse de leurs prix, pour l’obtenir. Il faut demander que l’État supprime sur ces produits toutes les taxes et tous les impôts éventuels et, comme ça ne suffit pas pour baisser beaucoup les prix, demander que l’Etat subventionne les prix pour, finalement, les diminuer de moitié. Parce que, comme ces produits constituent la totalité du panier des pauvres gens, si on diminue ces prix de moitié c’est comme si on avait doublé leur salaire. Et pour chiffrer cela, il faudrait que les économistes – et pas les « économistes » employés de banque qui nous condamnent à l’austérité – mais de vrais économistes amis du peuple comme les Économistes Atterrés, calculent le coût global approximatif de la subvention de l’État applicable à tous les produits de première nécessité. Il faut ensuite trouver les moyens de financer cette mesure, comme par exemple supprimer le CICE (crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi) pour récupérer déjà les 40 milliards de cadeaux inutiles faits aux riches. C’est facile de trouver les quelques milliards qui vont être nécessaires pour permettre aux pauvres de moins souffrir.

Et donc, l’idée des Gilets Jaunes, c’est devenu non seulement de repérer le RIC dans leur liste de doléances, mais en plus d’en faire une priorité, et que tous les Gilets Jaunes et, j’espère, bientôt les non-Gilets Jaunes, pousseront tous ensemble deux requêtes décisives pour que cesse la misère des pauvres et pour que vienne enfin la puissance populaire avec le référendum, pour perforer le système de domination. C’est très spectaculaire qu’ils soient arrivés à faire ça. Ils sont déjà en train de se concentrer sur le RIC, c’est tout-à-fait magnifique : les Gilets Jaunes ont compris cette idée à toute vitesse et elle se répand très très vite. Quand je leur dis « si vous n’avez pas le RIC, c’est parce que ceux qui écrivent les Constitutions ont un intérêt personnel à ce que vous ne l’ayez pas. Vos maîtres, nos maîtres, nos élus, ne veulent pas que nous ayons le RIC.  Ils veulent tout décider et ils ne le donneront jamais. » Et donc, les Gilets Jaunes sont déjà en train de faire les ateliers constituants pour écrire eux-mêmes les règles du RIC :

Exemple d’article de constitution d’origine populaire instituant un vrai RIC 
(proposition d’ÉC, source)

Article 3 proposé :

La souveraineté nationale appartient au peuple qui l’exerce par ses représentants et par la voie du référendum d’initiative citoyenne, en toutes matières y compris constitutionnelle et de ratification des traités ; cet article ne peut être modifié que par voie référendaire.

Article 11 supprimé et remplacé par :

Article 11 proposé : MODALITÉS PRATIQUES du RIC :

SEUILS DE DÉCLENCHEMENT :

–   La Chambre des référendums (tirée au sort) organise le planning des référendums et contrôle les débats contradictoires (la mise en scène des conflits) avant tout référendum, sur le site des référendums et sur la télévision des référendums, pour éclairer l’opinion pendant au moins 6 mois avant le vote. Deux fêtes des référendums sont organisées chaque année, le 4 février et le 4 août, fériés, chômés et payés.

–   Toute initiative collective regroupant l’appui de 1% des inscrits (400 000 électeurs) [ou 0,5%] entraîne son inscription automatique (sans filtre) sur le calendrier des référendums, au moins 6 mois plus tard.

–   Initiative individuelle filtrée par la Chambre : un citoyen seul peut présenter une initiative devant la Chambre des référendums, qui lui doit une heure d’audience (ou davantage si la Chambre le juge nécessaire) pour expliquer son idée. Cette Chambre décide alors soit de rejeter l’initiative individuelle, soit de l’inscrire au calendrier des référendums.

–   Initiative individuelle par cercles croissants : tout citoyen peut, par ses propres moyens, consulter ses concitoyens.

•  Si l’échantillon consulté (plus de 1000 personnes sur une même localité, village, rue…) est favorable à l’initiative, la municipalité ou les municipalités des citoyens consultés doivent organiser rapidement un référendum municipal.

•  Si le référendum municipal est favorable à l’initiative, le département dont dépend la municipalité doit organiser rapidement un référendum départemental.

•  Si le référendum départemental est favorable à l’initiative, la nation (ou la confédération) doit organiser un référendum national (ou confédéral).

•  Tout résultat défavorable avant d’atteindre l’échelle confédérale met fin à la progression de l’initiative.

DÉLAIS ET ORGANISATION DE DÉBATS CONTRADICTOIRES pour éclairer l’opinion avant le vote :

–   Tout référendum doit être précédé d’une période d’au moins 6 mois de débats contradictoires complets, pour éclairer l’opinion. La Chambre des référendums est chargée de l’organisation et du contrôle de la qualité de ces débats.

–   L’opinion des citoyens doit être honnêtement et complètement éclairée en toute circonstance. Dans ce but, tous les médias du pays (journaux, radios, télévisions, agences de presse, instituts de sondage et de statistiques) doivent appartenir à leurs journalistes et employés du moment. Aucune personne, physique ou morale, ne peut acheter un média quel qu’il soit. Les actuels propriétaires des médias doivent les céder gratuitement à leurs employés. La Chambre des médias (tirée au sort) veille à l’application de ces règles.

FORCE CONTRAIGNANTE AUTOMATIQUE ET ABSENCE D’« ORGANES DE CONTRÔLE » (« Cour suprême » ou autre « Conseil constitutionnel » oligarchique et démophobe) :

–   Une fois l’initiative populaire votée à la majorité, la Chambre des référendums contrôle l’honnêteté des scrutins et doit déclarer la décision prise, sans qu’aucun organe ne puisse s’opposer à la volonté populaire.

–   Une décision prise par RIC est supérieure à toute autre norme : règlements, lois, constitution ou traités ; en France, le peuple est souverain, vraiment.

C’est tout-à-fait historique. Les #GiletsJaunesConstituants se passent le mot entre eux, ils savent que les riches et les élus mentent quand ils disent qu’ils vont leur donner un RIC,  et qu’ils vont leur donner un faux RIC, et ils sont déjà en train d’écrire le RIC qu’ils veulent, c’est-à-dire un RIC en toutes matières, sans garde-fou, sans limite, sans interdit et on pourra, par ce RIC, imposer une loi en toutes matières, abroger une loi ou un traité en toutes matières, on pourra révoquer un acteur politique jusqu’au président de la République, n’importe quel acteur politique ou n’importe quel fonctionnaire, n’importe quel acteur public pourra être révoqué par le référendum d’initiative citoyenne, et puis la Constitution elle-même pourra être modifiée. Il ne faut pas que le Conseil constitutionnel qui est un organe oligarchique et composé d’une bande de vieux grigous corrompus jusqu’à la moelle (le CC reçoit les multinationales en secret — scandale des « portes étroites » — et bloque désormais toutes les lois d’intérêt général contre les cartels) il ne faut pas, donc, que le Conseil constitutionnel puisse se mettre en travers de la souveraineté populaire. Il n’est pas question qu’un Conseil constitutionnel composé de qui que ce soit – pour l’instant ce sont de vieux oligarques ou des vieux présidents de chambres élues, c’est vraiment n’importe quoi  – entrave la souveraineté populaire. Le Conseil constitutionnel n’a aucune légitimité politique. Il a été imposé par une anti-Constitution qui a été votée sous la menace militaire d’un coup d’État. Je vous rappelle que, quand de Gaulle a fait voter la Ve République, c’était sous une menace de putsch militaire qui grondait en Corse par des parachutistes. L’institution du Conseil constitutionnel, par sa composition même, est illégitime. Ça peut faire l’objet d’un débat mais je peux vous dire que ce sont des discussions qui circulent chez les Gilets Jaunes.

Donc, il est question d’instituer la souveraineté populaire, la vraie, sans chaînes oligarchiques, et c’est tout-à-fait révolutionnaire. C’est même davantage que « révolutionnaire » parce que faire une révolution, c’est faire un tour complet, donc on revient au point de départ et en fait, on a seulement changé de maîtres, la plupart du temps. La plupart des révolutions ne débouchent pas sur une émancipation. Il s’agit donc ici plutôt d’évolution que de révolution, et d’une vraie évolution, processus « évolutionnaire » majeur dans l’histoire de l’humanité. Les humains, donc les Gilets Jaunes constituants et bientôt les autres, ceux qui les regardent et qui voient que ça marche, sont en train de trouver une cause commune et c’est ça qui manque à l’humanité depuis toujours : une cause commune, c’est-à-dire qui dépasse les clivages gauche-droite actuels. La cause commune des êtres humains, c’est : « nous voulons instituer nous-mêmes notre propre puissance ». Ça va tout changer ! Sur la planète Terre, si les humains prennent conscience de cette cause commune, il n’y a plus de place pour les tyrans dans un peuple devenu constituant, vigilant. Les humains savent très bien se débarrasser des tyrans pourvu qu’ils s’en occupent. C’est parce que nous démissionnons de ce processus constituant que les tyrans prennent la place. Ils ne sont grands que parce que nous sommes à genoux. C’est peut-être ce qui est en train de changer, les Gilets Jaunes sont en train de se relever, je l’espère.

On remarque que les Gilets Jaunes se sont inspirés de vos idées : démocratie directe, référendum d’initiative citoyenne, etc. Étienne Chouard a-t-il été un visionnaire ? Conseillez-vous les Gilets Jaunes ?

J’en parle tous les jours et ça circule beaucoup. Cela fait treize ans que je travaille là-dessus, treize ans que je dis que « ce n’est pas aux hommes au pouvoir d’écrire les règles du pouvoir ». Mais le référendum d’initiative populaire, Condorcet le décrivait déjà. Donc, c’est Condorcet qui était visionnaire quand il défendait, au XVIIIe siècle, pendant la Révolution française, le référendum d’initiative populaire. Et c’est Thomas Paine qui, au XVIIIe siècle aussi (dans « Les droits de l’Homme », chapitre 4 « Des constitutions ») était visionnaire en martelant que la constitution ne peut en aucun cas être un contrat entre représentés et représentants, mais exclusivement entre représentés ! Vous ne pouvez pas mettre une évolution aussi profonde que le RIC au crédit d’une seule personne, c’est collectif.  Les idées appartiennent à ceux qui s’en emparent. Ce qui se passe, c’est qu’il y a surtout, il me semble, une nouveauté dans l’histoire des idées : la connexion des humains grâce à l’internet fait de chaque humain actif un neurone. Cela nous permet de nous organiser comme si nous étions un cerveau collectif, ce qu’on ne pouvait pas faire jusqu’ici.

Auparavant, ce n’était pas possible de communiquer aussi vite entre un aussi grand nombre de personnes. Finalement, les mouvements d’émancipation qui ont déjà existé, les anarchistes, les démocrates, les penseurs, restaient très isolés et se faisaient massacrer par les bourgeois dès qu’ils étaient repérés. Une fois que les avant-gardes, les gens qui avaient trouvé des solutions, étaient assassinés, il fallait attendre des générations pour que de nouveaux jeunes gens lisent leurs bouquins et reprennent leurs idées, ce qui ralentissait beaucoup le mouvement. Ce qui se passe aujourd’hui, c’est que notre inter connectivité permet à une ou plusieurs idées de se répandre à toute vitesse comme dans un cerveau et le niveau monte très très vite parce que nous nous passons le mot grâce à notre inter connexion, ce qui est tout-à-fait enthousiasmant. Cela empêche les riches de tuer les meneurs, car s’ils tuent certains meneurs, il reste beaucoup de meneurs un peu partout… Actuellement, il y a déjà plein de gens qui sont capables de prendre la relève pour défendre le RIC et l’idée d’un processus constituant populaire.

Le chant des partisans, d’une certaine façon.

Ah, oui, c’est un beau chant. Oui, c’est ça. Quant à savoir si je suis visionnaire, je ne dirais pas de moi une chose pareille, évidemment.

Ne pensez-vous pas que la Ve République en France est à bout de souffle ?

Oui, sûrement, du fait, d’abord, de la prise de conscience générale de l’escroquerie parlementaire, mais aussi parce que ce texte a été écrit par des gens qui sont tous morts depuis longtemps. Et ceux qui l’ont voté aussi sont tous morts, ou presque. Et Condorcet, encore lui, disait bien qu’une génération ne peut pas assujettir à ses lois les générations futures. Une génération, celle de 1958 qui a soixante ans, ne peut pas asservir à ses idées et principes les générations futures. Ils sont morts, qu’ils nous foutent la paix ! C’est à nous d’écrire un nouveau contrat social, le nôtre, et on n’a rien à dire sur ce qui se passera dans cinquante ans : nos enfants décideront eux-mêmes à leur tour, souverainement. Nous sommes légitimes à contester le contrat social écrit par nos grands-parents, et à en écrire un autre. Et à mon avis, on n’écrira pas une 6ème République, nous sommes partis pour écrire une 1ère Démocratie.

Le mouvement des Gilets Jaunes est en train de se répandre dans toute l’Europe. D’après vous, sommes-nous dans la phase du réveil des peuples ?

Le fait que ça se passe partout de la même façon allume dans ma tête des « Warning », des alertes. Je trouve que tout ça ressemble à une « révolution de couleur ». Ce genre de « révolution » financée par des milliardaires…

Comme Soros, par exemple.

Oui, Soros, mais ce n’est pas le seul à mon avis. Donc, des milliardaires qui veulent se débarrasser d’un régime ou d’un gouvernement résistant au mondialisme et qui ne se laisse pas faire, protégeant sa souveraineté. Ces gouvernements sont renversés par des populations qu’on a énervées, excitées, qu’on a aidées, et le résultat est chaque fois un chaos et/ou une tyrannie pire encore qu’auparavant.

Comme on a vu dans les « printemps arabes ».

Exactement. Comme on a vu dans les printemps arabes ou à Kiev, ou en Syrie. À chaque fois, il y a un carburant. Les révolutions colorées ne sont pas inventées de toutes pièces, elles s’alimentent sur un carburant de malheurs qui fait que les peuples sont prêts à se soulever. Et on les aide, de l’extérieur et en douce. Et ce n’est certes pas par philanthropie. J’ai une crainte, et je ne dis pas que c’est le cas, je n’en sais rien, mais j’ai des « warning » qui s’allument, il faut mettre tout cela au conditionnel, c’est vrai que c’est possible. Mais, à mon avis, si les mondialistes sont en train d’exécuter un plan de ce type, ils n’ont pas prévu que nous devenions constituants… Ça complique considérablement leurs manipulations, à mon avis. Car si nous devenons constituants, donc vigilants, nous sommes beaucoup moins manipulables, il me semble. Donc, si on s’apercevait qu’il s’agit d’une manipulation, ce ne serait pas une raison pour renoncer à se bagarrer.

Certains Gilets Jaunes veulent participer aux élections européennes. Ne pensez-vous pas que faire des listes aux élections européennes est dangereux pour le mouvement ?

Oui, tout-à-fait. Mais à mon avis, on ne pourra pas les en empêcher. Donc, on s’en fout, il n’y a qu’à les laisser faire, s’il y en a qui veulent le faire, qu’ils le fassent. De toutes façons, depuis le début, chaque fois qu’il y a des représentants qui surgissent et qui parlent au nom du mouvement, il y a de nombreux Gilets Jaunes qui s’insurgent un peu partout pour dire qu’ils ne connaissent pas ces gens-là, qu’ils n’ont pas de représentants, et ils continuent à faire comme si de rien n’était. Donc, en fait, il n’y a pas de souci à se faire au sujet du Parlement européen : oui, il y a peut-être des Gilets Jaunes qui vont présenter une liste aux élections, on s’en fout, de toute façon, les élections européennes servent à élire un Parlement qui n’a aucun pouvoir et qui ne sert à rien. En plus, il s’agit encore une fois de désigner des maîtres parmi des candidats qu’on peut aider… ce n’est pas comme ça qu’on va s’émanciper.

À quoi jouent les médias mainstream en voulant stigmatiser les Gilets Jaunes en les traitant de violents, d’antisémites, etc. ?

Ça, c’est très important. Je pense que le message que portent les Gilets Jaunes, qui veulent instituer leur propre puissance avec un référendum d’initiative citoyenne en toutes matières écrit par eux-mêmes, est extraordinairement subversif et puissant. Il sera très difficile aux voleurs de pouvoir (le gouvernement et les élus) et aux voleurs de parole (les prétendus journalistes qui ne sont pas du tout des journalistes mais des propagandistes, la voix des milliardaires), d’argumenter sur le message, parce que ça se verra tout de suite que ce sont des voleurs de pouvoir et des ennemis du peuple. Comme ils ne peuvent pas se battre contre le message qui est trop fort pour eux et que ce sont des lâches, ils s’en prennent aux messagers. Ils calomnient, ils mentent, en essayant de discréditer les personnes, pour se dispenser de parler du contenu. Mais si vous regardez les commentaires, en- dessous des publications des voleurs de parole, vous voyez bien que les lecteurs ne sont pas dupes. La défiance par rapport aux prétendus « journalistes » est immense.

On l’a vu avec leur manifestation devant les médias à Paris.

À mon avis, les gilets jaunes devraient faire attention, parce que des actions violentes trop tôt peuvent tuer le mouvement. L’extrême hostilité des médias par rapport aux Gilets Jaunes et la malhonnêteté des élus et du gouvernement envers eux, compte tenu de la puissance de leur idée, devraient conduire les gilets jaunes à faire avancer leur idée sans tenir compte du tout des élus et des journalistes : « On s’en fout, disent-ils, on ne les lit même plus, on n’a pas besoin d’eux pour préparer l’auto-institution de la société. Nous allons nous réinstituer nous-mêmes et nous n’avons pas besoin de l’aide des journalistes et des parlementaires. » C’est très puissant, en fait. Il faut juste que nous devenions nombreux, que les non-Gilets Jaunes rejoignent les Gilets Jaunes. Et la situation est favorable, parce que 80 % des citoyens sont, depuis des décennies, pour le référendum d’initiative citoyenne. À chaque fois qu’on les interroge par sondage,  les gens disent qu’ils veulent le RIC. Donc, la population est prête à suivre les Gilets Jaunes : s’ils font du référendum d’initiative citoyenne la requête principale, avec en plus la diminution de moitié du prix des produits de première nécessité, ce qui va arranger tout le monde, la population va plus facilement tomber d’accord. La simplification des requêtes : 1) le référendum d’initiative populaire en toutes matières écrit par nous-mêmes, 2) les produits de première nécessité subventionnés dont le prix baisse de moitié, c’est tellement simple et fort que n’importe qui peut s’en faire l’avocat et convaincre ses voisins pour que le mouvement grandisse, et il n’y a pas besoin d’apprendre l’argumentaire pour les doléances en quarante points. Il suffit de se concentrer sur deux choses essentielles dont l’argumentaire est simple et fort, et cela facilite l’expansion de ces idées dans toute la société.

Quand on voit le traitement médiatique des différentes manifestations des Gilets Jaunes, ne peut-on pas dire que les médias dominants ont perdu toute crédibilité ?

Oui, on peut dire ça, bien sûr. Mais ça ne les empêche pas de pérorer. Le problème pour eux, c’est qu’on ne les lit plus. On sait que ce sont des menteurs, on sait que ce sont des escrocs,  des voleurs d’argent et des voleurs de pouvoir. On ne s’en occupe plus, on est déjà en train d’instituer le monde qui va les remplacer. Ils n’ont plus de crédibilité et ils n’en ont plus pour longtemps. Les citoyens devenus constituants institueront des médias indépendants des puissants.

Les médias alternatifs et les réseaux sociaux ont constitué le fer de lance du mouvement des Gilets Jaunes. Les peuples n’ont-ils pas besoin de médias qui défendent leurs intérêts face aux minorités oligarchiques qui dirigent le monde ?

Ce qui est étonnant, c’est que Facebook nous sert de liant dans notre cerveau collectif. En fait, Facebook joue le rôle d’un service public. Cet outil qui marchandise nos informations facilite en même temps notre connexion politique. D’ailleurs, c’est très problématique que cet outil soit privé parce que si, du jour au lendemain, Facebook ferme, nous ne communiquerons plus aussi facilement. C’est très hasardeux d’être dépendants d’un objet de propriétaire et il faudra sûrement que nous écrivions des articles de Constitution, très vite, pour instituer nous-mêmes un réseau social public sous contrôle citoyen. Il faudra créer un outil comme Facebook mais sans les risques de coupure, de surveillance ou de fraude.

Peut-on dire que la bataille de l’information a été gagnée par les Gilets Jaunes ?

Pas encore, parce que nous ne sommes pas assez nombreux, que c’est un mouvement naissant. Il y a certaines batailles qui sont gagnées mais gagner une bataille, ce n’est pas gagner la guerre. La guerre des classes a encore lieu, les riches sont encore extrêmement puissants, ils sont menteurs, ils sont manipulateurs, ils deviennent ultra-violents quand leurs privilèges sont menacés… Ce n’est pas gagné du tout, la guerre des classes. Non, la bataille de l’information n’est pas encore gagnée. La plus grande partie des électeurs, beaucoup de retraités, de nombreuses personnes âgées, sont plantés devant leur télévision, donc complètement intoxiqués par la télévision, et ils n’entendent dire que des choses terribles sur le Gilets Jaunes, et à force de répétition, ils les croient. Cela fait beaucoup de monde.

D’après vous, quelles sont les perspectives de ce mouvement ?

Je ne peux pas prévoir l’avenir, je n’en sais rien. Déjà, naguère, je savais qu’une chose pareille arriverait mais je ne pensais pas que ça arriverait de mon vivant. Je ne savais pas quand ça arriverait et c’est en train d’arriver, c’est vraiment un cadeau d’anniversaire formidable. Mais les riches sont retors, quand ils voient qu’ils vont perdre leur pouvoir, ils sèment le chaos, ils tirent dans le tas, ils déclenchent des guerres, ils déclenchent des pénuries, des blocus, ils sont capables de tout pour nous empêcher de nous émanciper. Il est bien difficile de dire de quoi l’avenir sera fait. Même si on perd, il s’est déjà passé des choses incroyables, j’espère que ça ira plus loin encore mais je ne sais pas ce que l’avenir nous réserve. Ce qu’on peut dire sur l’avenir, c’est qu’il y a deux grands risques pour les Gilets Jaunes :

Une des très grandes forces est le côté unitaire du mouvement, c’est ça qui permet de gagner. Et le risque majeur, c’est donc la zizanie. Que ça provienne d’un parti d’extrême-gauche qui vienne « aider » le mouvement et une fois qu’il est dedans, se mette à dénoncer et chasser les gens d’extrême-droite à l’intérieur, ou au contraire, des gens d’extrême-droite qui viennent « aider » le mouvement et puis, un fois introduits, viennent dénoncer et chasser les gauchistes à l’intérieur et semer la zizanie, le risque c’est que des mouvements politiciens – l’extrême-droite et l’extrême gauche sont souvent identitaires, ils détestent les autres partis, en bloc – sèment la zizanie. Le risque serait que les Gilets Jaunes soient infiltrés puis manipulés au point de se diviser.

Le deuxième risque, c’est le pendant d’une qualité dont je n’ai pas parlé jusqu’ici, c’est qu’il est pacifique, et donc inattaquable au fond. Sur les ronds-points, c’est incroyablement chaleureux, fraternel, il y a beaucoup de bonheur et c’est vraiment sympathique. Une des faiblesses du mouvement des Gilets Jaunes, c’est qu’il se mette à trop ralentir les gens, à les bloquer, à gêner tout le monde, ou, encore pire, à casser. À ce moment-là, ils ennuient beaucoup les gens et, s’ils continuent à bloquer, ils deviendront impopulaires. Mais ce choix varie selon les Gilets Jaunes : il y en a beaucoup qui réfléchissent à des actions qui ne sont pas impopulaires et qui pourtant sont très efficaces, comme par exemple libérer les péages, rendre l’autoroute gratuite, c’est tout-à-fait populaire et ça ennuie fortement les bonnes personnes, c’est-à-dire les dominants, et cela renforce le mouvement.

À chaque fois que le mouvement monte à Paris, il y a des risques de dérapage. Au début, c’était vraiment très violent et il y avait un risque de voir le mouvement dégénérer, parce que si on devient trop violent, c’est évident que le mouvement va s’arrêter. Le pouvoir ne pourra pas faire autrement, et il sera même légitime à interrompre de force un mouvement très minoritaire. Alors que, quand il n’est pas à Paris, le mouvement n’est pas concentré, il est disséminé, il n’offre pas de prise. Des ronds-points, des péages, il y en a absolument partout dans le pays. Le mouvement est complètement insaisissable. Quand la police vient pour chasser les Gilets Jaunes, ils reviennent le lendemain, là ou ailleurs. Et c’est comme ça partout dans le pays. Ils sont insaisissables, ce mouvement est d’une puissance inouïe. Si, au lieu d’aller ralentir les autoroutes, au lieu d’aller bloquer les routes, au lieu d’aller empêcher les pauvres gens de travailler, s’ils vont casser les pieds aux médias pour délivrer leur message, si les Gilets Jaunes vont libérer les services publics et les autoroutes pour les rendre gratuits, s’ils inventent des actions qui sont utiles aux gens et ne soient pas gênantes, alors le mouvement va devenir de plus en plus fort et il y aura de plus en plus de non-Gilets Jaunes qui vont devenir Gilets Jaunes.

Il y a donc deux grands risques : la violence et la zizanie. Mais ils sont incroyablement déterminés, ils se sont arrêtés une semaine pour les fêtes et ils savent très bien qu’ils vont se retrouver en janvier malgré le vent ou la pluie, le jour et la nuit. Pour moi, les Gilets Jaunes sont des héros. Ils font ce que nous devrions tous faire. Ils sont héroïques et exemplaires.

Conseillez-vous les Gilets Jaunes, vu votre expérience ?

Ce n’est pas mon expérience. Je leur parle de mon travail, de mes idées, et puis ils s’en emparent. Ils ne s’en emparent pas tous, et ne s’emparent pas de toutes mes idées. Ils font leur choix. Et moi, je m’inspire d’eux, je progresse grâce à eux. On grandit ensemble, c’est un cerveau collectif. C’est très enthousiasmant, je peux vous dire… Enfin le bien commun en ligne de mire…

L’expérience des Gilets Jaunes ne doit-elle pas servir d’exemple aux autres peuples pour s’affranchir du 1% qui dirige le monde ?

Les Gilets Jaunes constituants lancent un appel à toute l’humanité. Les 99 % doivent s’emparer de cette idée partout sur terre pour se débarrasser des riches et des oligarques du moment : « nous voulons instituer nous-mêmes notre puissance politique ». Oui, bien sûr, c’est un message pour toute l’humanité. La grandeur de l’idée des Gilets Jaunes constituants, c’est qu’elle concerne tous les exploités.

Interview réalisée par Mohsen Abdelmoumen

Qui est Etienne Chouard ?

Professeur d’économie et de droit, Étienne Chouard est militant et blogueur politique français. Lors du referendum de 2005, il était l’une des figures de proue du Non au Traité constitutionnel européen. Il critique le système en place et milite pour un changement de Constitution et l’instauration d’une démocratie directe, en appelant notamment à former une Assemblée constituante tirée au sort et à mettre en place le Référendum d’Initiative Citoyenne (RIC). Il est particulièrement suivi par le mouvement des Gilets jaunes pour sa défense du RIC qui est devenu l’une des principales revendications du mouvement.

Le  site officiel d’Etienne Chouard 




Le prisonnier dit non à Big Brother

[Source : Le Grand Soir]

Auteur : John PILGER

Le prisonnier dit non à Big Brother

John PILGERImage © George Burchett 2019

Discours prononcé lors d’un rassemblement à Sydney pour Julian Assange, organisé par le Socialist Equality Party.

Chaque fois que je rends visite à Julian Assange, nous nous rencontrons dans une pièce qu’il connaît trop bien. Il y a une table nue et des photos de l’Equateur sur les murs. Il y a une bibliothèque où les livres ne changent jamais. Les rideaux sont toujours tirés et il n’y a pas de lumière naturelle. L’air est calme et fétide.

C’est la chambre 101.

Avant d’entrer dans la chambre 101, je dois rendre mon passeport et mon téléphone. Mes poches et mes biens sont examinés. La nourriture que j’apporte est inspectée.

L’homme qui garde la chambre 101 est assis dans ce qui ressemble à une cabine téléphonique démodée. Il observe un écran, il observe Julian. Il y en a d’autres agents de l’État, invisibles, qui observent et qui écoutent.

Les caméras sont partout dans la salle 101. Pour les éviter, Julian nous manœuvre tous les deux dans un coin, côte à côte, à plat contre le mur. C’est ainsi que échangeons les dernières nouvelles : en chuchotant et en changeant des écrits sur un bloc-notes qu’il protège des caméras. Parfois, nous rions.

J’ai un créneau horaire désigné. A son expiration, la porte de la chambre 101 s’ouvre et le garde dit : « Le temps est écoulé ! » Le soir du Nouvel An, on m’a accordé 30 minutes de plus et l’homme dans la cabine téléphonique m’a souhaité une bonne année, mais pas à Julian.

Bien sûr, la salle 101 est la salle du roman prophétique de George Orwell, 1984, où la police de la pensée observe et tourmente ses prisonniers, et pire encore, jusqu’à ce qu’ils perdent leur humanité et leurs principes et obéissent à Big Brother.

Julian Assange n’obéira jamais à Big Brother. Sa capacité de résistance et son courage sont étonnants, même si sa santé physique peine à suivre.

Julian est un Australien remarquable, qui a changé la façon dont beaucoup de gens perçoivent l’hypocrisie des gouvernements. Et pour cela, il est devenu un réfugié politique soumis à ce que les Nations Unies appellent une « détention arbitraire ».

L’ONU dit qu’il a le droit à un libre passage vers la liberté, mais cela lui est refusé. Il a droit à un traitement médical sans crainte d’être arrêté, mais cela lui est refusé. Il a droit à une indemnisation, mais cela lui est refusée.

En tant que fondateur et rédacteur en chef de WikiLeaks, son crime a été de jeter une lumière sur cette période sombre. WikiLeaks a un bilan impeccable en termes de précision et de véracité, qu’aucun journal, aucune chaîne de télévision, aucune station de radio, aucune BBC, aucun New York Times, aucun Washington Post, aucun Guardian ne peut égaler. De fait, ils en sont humiliés.

Cela explique pourquoi il est puni.

Par exemple :

La semaine dernière, la Cour internationale de Justice a statué que le gouvernement britannique n’avait aucun pouvoir légal sur les habitants des îles Chagos qui, dans les années 1960 et 1970, ont été expulsés en secret de leur terre natale sur Diego Garcia dans l’océan Indien et envoyés en exil vers la misère. D’innombrables enfants sont morts, beaucoup d’entre eux de tristesse. Ce fut un crime épique que peu de gens connaissaient.

Depuis près de 50 ans, les Britanniques refusent aux insulaires le droit de retourner dans leur pays d’origine, qu’ils avaient donné aux Américains pour y installer une base militaire importante.

En 2009, le ministère britannique des Affaires étrangères a concocté une « réserve marine » autour de l’archipel des Chagos.

Cette émouvante préoccupation pour l’environnement fut révélée comme une supercherie lorsque WikiLeaks a publié un câble secret du gouvernement britannique rassurant les Américains que « les anciens habitants auraient du mal, voire impossible, à faire valoir leur demande de réinstallation sur les îles si l’archipel des Chagos était une réserve marine ».

La vérité du complot a clairement influencé la décision capitale de la Cour internationale de Justice.

WikiLeaks a également révélé comment les États-Unis espionnent leurs alliés, comment la CIA peut vous surveiller sur votre iPhone, comment la candidate à la présidence Hillary Clinton a empoché d’énormes sommes d’argent de Wall Street pour des discours secrets qui ont rassuré les banquiers que si elle était élue, elle serait leur amie.

En 2016, WikiLeaks a révélé un lien direct entre Clinton et le jihad organisé au Moyen-Orient : en d’autres termes, les terroristes. Un courriel révélait que lorsque Mme Clinton était secrétaire d’État américaine, elle savait que l’Arabie saoudite et le Qatar finançaient l’État islamique, mais elle a accepté des dons énormes des deux gouvernements pour sa fondation.

Elle a ensuite approuvé la plus importante vente d’armes au monde jamais réalisée à ses bienfaiteurs saoudiens : des armes qui sont actuellement utilisées contre les populations du Yémen.

Cela explique pourquoi il est puni.

WikiLeaks a également publié plus de 800 000 documents secrets en provenance de Russie, y compris du Kremlin, qui en disent plus sur les machinations du pouvoir dans ce pays que l’hystérie fallacieuse de la pantomime du Russiagate à Washington.

Voilà qui est du vrai journalisme – un journalisme d’un genre désormais considéré comme exotique : l’antithèse du « journalisme de Vichy », qui parle au nom de l’ennemi du peuple et prend son sobriquet du gouvernement de Vichy qui a occupé la France au nom des nazis.

Le journalisme de Vichy est une censure par omission, comme le scandale indescriptible de la collusion entre les gouvernements australiens et les Etats-Unis pour nier à Julian Assange ses droits en tant que citoyen australien et pour le faire taire.

En 2010, le Premier ministre Julia Gillard est allée jusqu’à ordonner à la police fédérale australienne d’enquêter, et avec l’espoir, de poursuivre Assange et WikiLeaks – jusqu’à ce que l’AFP l’informe qu’aucun crime n’avait été commis.

Le week-end dernier, le Sydney Morning Herald a publié un somptueux supplément dans lequel il faisait la promotion d’une célébration de « Me Too » à l’Opéra de Sydney le 10 mars. Parmi les principaux participants, mentionnons la ministre des Affaires étrangères récemment à la retraite, Julie Bishop.

Bishop est apparue récemment dans les médias locaux, louangée comme une perte pour la classe politique : une « icône », a dit quelqu’un, faites pour être admirée.

L’accession à la célébrité féministe d’une personne aussi politiquement primitive que Bishop en dit long sur combien la soi-disant politique identitaire a subverti une vérité essentielle et objective : que ce qui compte, avant tout, ce n’est pas votre sexe mais la classe sociale que vous servez.

Avant de se lancer en politique, Julie Bishop était avocate au service du célèbre patron des mines d’amiante, James Hardie, qui s’est battu en justice contre des hommes et de leurs familles qui mouraient horriblement d’anthracose.

L’avocat Peter Gordon se souvient de Bishop qui « demandait de manière rhétorique au tribunal pourquoi les travailleurs devraient avoir le droit de faire la queue au tribunal simplement parce qu’ils étaient mourants « .

Bishop dit qu’elle a « agi selon les instructions… avec professionnalisme et éthique ».

Peut-être ne faisait-elle qu’ »agir selon les instructions » lorsqu’elle s’est rendue à Londres et à Washington l’année dernière avec son chef de cabinet ministériel, qui avait indiqué que le ministre australien des Affaires étrangères soulèverait la question de Julian et commencerait le processus diplomatique pour le ramener chez lui.

Le père de Julian avait écrit une lettre émouvante au premier ministre de l’époque, Malcolm Turnbull, demandant au gouvernement d’intervenir diplomatiquement pour faire libérer son fils. Il a dit à Turnbull qu’il craignait que Julian ne quitte pas l’ambassade vivant.

Julie Bishop a eu toutes les occasions au Royaume-Uni et aux États-Unis de présenter une solution diplomatique qui ramènerait Julian chez lui. Mais il fallait pour cela le courage d’une personne fière de représenter un État souverain et indépendant, et non un vassal.

Au lieu de cela, elle n’a pas tenté de contredire le ministre britannique des Affaires étrangères, Jeremy Hunt, lorsqu’il a déclaré de manière scandaleuse que Julian « faisait face à de graves accusations ». Quelles accusations ? Il n’y en avait aucune.
La ministre australienne des Affaires étrangères a abandonné son devoir de prendre la défense d’un citoyen australien, accusé sans rien, coupable de rien.

Est-ce que les féministes qui aduleront cette fausse icône à l’Opéra dimanche prochain se souviendront de sa collusion avec les forces étrangères pour punir un journaliste australien, dont le travail a révélé que le militarisme rapace a détruit la vie de millions de femmes ordinaires dans de nombreux pays ? Rien qu’en Irak, l’invasion américaine, à laquelle l’Australie a participé, a laissé 700.000 veuves.

Alors, que peut-on faire ? Un gouvernement australien qui était prêt à agir en réponse à une campagne publique pour sauver le footballeur réfugié, Hakeem al-Araibi, de la torture et de la persécution à Bahreïn, est capable de ramener Julian Assange chez lui.

Pourtant, le refus du ministère des Affaires étrangères à Canberra d’honorer la déclaration des Nations Unies selon laquelle Julian est victime d’une « détention arbitraire » et qu’il a un droit fondamental à la liberté, est une violation honteuse de l’esprit du droit international.

Pourquoi le gouvernement australien n’a-t-il pas sérieusement tenté de libérer Assange ? Pourquoi Julie Bishop s’est-elle pliée aux souhaits de deux puissances étrangères ? Pourquoi cette démocratie a-t-elle été pervertie par des relations serviles et une intégration à une puissance étrangère sans foi ni loi ?

La persécution de Julian Assange est une opération de conquête lancée contre notre indépendance, notre dignité, notre intelligence, notre compassion, notre politique, notre culture.

Alors arrêtez de vous défiler. Organisez-vous. Occupez. Insistez. Persistez. Faites du bruit. Passez à l’action directe. Soyez courageux. Soyez fermes. Défiez la police de la pensée.
La guerre n’est pas la paix, la liberté n’est pas l’esclavage, l’ignorance n’est pas la force. Si Julian peut tenir tête à Big Brother, alors vous aussi. Nous aussi.

John Pilger

Suivez John Pilger sur twitter @johnpilger

Traduction « j’arrêterai quand j’en aurai marre, c’est-à-dire pas de sitôt » par VD pour le Grand Soir avec probablement toutes les fautes et coquilles habituelles

Source :http://johnpilger.com/articles/the-prisoner-says-no-to-big-brother
URL de cet article :
https://www.legrandsoir.info/le-prisonnier-dit-non-a-big-brother.html




Après la bombe atomique, ils nous concoctent une dystopie pire que 1984

[Source : Réseau International]

Auteur : Paul Craig Roberts

Je pensais être seul à me soucier des conséquences économiques désastreuses de la robotique, mais Clarity Press me réconforte un peu maintenant, en publiant The Artificial Intelligence Contagion
de David et Daniel Barnhizer. Les coauteurs de ce livre étant avocats,
ça nous en dit long sur la raison dêtre de la profession d’économiste.

L’inquiétude entourant la robotique et
l’intelligence artificielle, est le fait de scientifiques qui craignent
que les robots tueurs super intelligents prennent le pas sur les
humains, plus limités et moins doués. Ils n’ont peut-être pas tort, mais
ce genre de soucis découle probablement d’idées ou de vues inabouties
sur l’esprit, la conscience et la créativité. J’aimerais que Michael
Polanyi soit toujours avec nous ; il battrait en brèche la propension à
vouloir doter les machines d’intelligence artificielle.

Les coauteurs mentionnent brièvement ces
menaces ainsi que celles qui sont bien réelles et déjà là, celles des
gouvernements dotés de moyens de surveillance et de contrôle intrusifs,
permis par la révolution numérique et l’intelligence artificielle. Les
mises en garde de Stephen Hawking, Nick Bostrom et Elon Musk, contre une
super intelligence immortelle, comme divine, au mieux amorale et au
pire immorale, qui prendrait en charge notre destin, ne sont que
spéculations. En revanche, l’impact économique négatif de la robotique
est déjà là. Ainsi, les coauteurs se focalisent surtout sur l’énorme
bouleversement économique qui résulterait de rendre les travailleurs
inutiles.

J’ai découvert dernièrement que des
machines intelligentes permettent aussi bien de remplacer les
magasiniers, que les employés des usines qui fabriquent les
transpalettes servant à manipuler les caisses et les boîtes. Comme ces
machines intelligentes sont elles-mêmes fabriquées par des robots, les
ouvriers fabriquant des transpalettes sont eux aussi inutiles.

D’après le dernier rapport sur l’emploi,
les entrepôts font travailler 1 192 000 magasiniers. À la différence du
travail avec les transpalettes, les nouvelles machines intelligentes
sont incapables d’améliorer la productivité du travail. En permettant de
se passer d’humain pour travailler, la machine ne fait que remplacer la
main-d’œuvre. Au lieu d’aller dans les salaires, chaque dollar
passerait dans les bénéfices des propriétaires d’entrepôts. C’est la
grande différence entre les innovations antérieures, qui amélioraient la
productivité et le niveau de vie des gens, et l’innovation de
l’intelligence artificielle robotique, qui élimine le besoin de
travailleurs humains et les rend inutiles.

La robotique ne sera pas mise en œuvre
partout à la fois ; ça se fera par étapes. Les 1,2 million de
magasiniers évincés chercheront un autre job. Les plus chanceux en
trouveront. Les autres rejoindront les rangs du chômage, jusqu’à ce que
découragés, ils se retrouvent en marge de la société, et sortent des
statistiques du chômage. Les recettes fiscales locales et fédérales
diminueront à cause des emplois perdus, mais les indemnités de chômage
et les autres prestations sociales gonfleront. Avec des revenus limités
ou inexistants, il y aura 1,2 million de personnes de moins dans la
vente au détail. Les ventes de voitures, de maisons, de restaurants, de
vêtements et de divertissements déclineront. Les recettes fiscales de la
masse salariale, les cotisations de sécurité sociale et
d’assurance-maladie seront amputés de l’apport de 1,2 million de
travailleurs, tout comme les cotisations de retraite. La sécurité
sociale et l’assurance-maladie de la main-d’œuvre active et retraitée,
sont financées par le travail actuel. Comme la robotique éliminera la
main-d’œuvre active, les recettes fiscales de la masse salariale
s’étioleront.

Tant
que le dollar sera la monnaie de réserve mondiale, le gouvernement
fédéral pourra imprimer l’argent manquant des cotisations de sécurité
sociale et d’assurance-maladie. Mais comme de vastes régions du monde
(Russie et Chine) ont déjà été poussées à se passer du dollar, à cause
des sanctions dues justement à son usage, cela veut dire que le dollar
perdra un jour son rôle de monnaie de réserve. Que ferons-nous après,
quand un nombre jamais vu de millions de gens attendront leurs pensions
et soins médicaux de la Sécurité sociale, et qu’il n’y aura plus de
main-d’œuvre pour payer les charges sociales ?

Ce genre de questions, et il y en a bien
d’autres, devrait être le centre d’intérêt principal de tout
économiste ; sauf que ça n’améliorerait rien, puisque les économistes
néolibéraux sont endoctrinés et incapables de penser. En tout cas, le
fait que ça n’inquiète aucunement les économistes, montre leur manque de
raison d’être et de compétence.

Il y a plusieurs années, j’avais fait
remarquer qu’avec la législation et les pratiques en cours,
l’intégralité du PIB reviendrait à la poignée de détenteurs de brevets
de robotique et d’intelligence artificielle. Les autres n’auraient pas
de revenu. Ce genre de situation est irréalisable du fait que plus
personne n’ayant d’emploi et de revenu pour acheter la production
automatisée, les brevets ne pourraient rien rapporter à leurs
propriétaires. À ce dilemme évident que j’avais soulevé, aucune réponse
n’a été apportée.

Une façon pour nous de comprendre ce
dilemme, serait que l’intelligence artificielle est nécessaire à ceux
qui nous apportent cette révolution, puisqu’ils sont eux-mêmes dépourvus
d’intelligence. En effet, est-il intelligent de vouloir remplacer les
humains ? Qu’y a-t-il d’intelligent dans le fait d’avoir des chaînes de
production robotisées, quand personne n’a les moyens d’acheter ce que
fabriquent les robots ?

Eh bien, pourrait-on nous raconter, nous
obligerons les propriétaires de robots à payer des charges sociales sur
les recettes de leurs ventes. Nous assurerons le maintien du circuit
économique en mettant les brevets au service de la société, en envoyant à
chacun le chèque de sa part de PIB, et patati et patata…

Mais quel est le but de ce binz ?
Pourquoi se passer de main-d’œuvre humaine ? Que gagneront les
possesseurs de robots, puisque plus personne n’aura les moyens d’acheter
leurs marchandises ? S’il n’y a plus de consommateur à l’autre bout du
circuit économique, faire des économies de coûts de production grâce à
la robotique et à l’intelligence artificielle, est singulièrement
loufoque. Quand pour aider les populations remplacées par la robotique,
les brevets devront être mis au service de la société, à quoi aura servi
la révolution robotique ?

Les coauteurs de The Artificial Intelligence Contagion
se rendent compte que des humains à la conscience et à l’intelligence
limitées, se sont découverts une passion intellectuelle dans la mise en
œuvre de leur autodestruction, et c’est bien ce dont il s’agit avec
l’intelligence artificielle. Les armes nucléaires, par exemple, sont des
inventions démentielles, pondues par des pauvres d’esprit, puisque leur
usage courant ne peut que détruire toute vie sur la planète. Une arme
de fin du monde est une arme inutile.

Même chose pour la robotique et
l’intelligence artificielle. Que vise la fabrication de menaces d’États
policiers et de suppression de toute raison d’être pour l’existence
humaine ? C’est au-delà du démentiel. Ceux qui en sont responsables sont
les pires gredins que le monde ait portés. Et malgré cela, l’admiration
du public suscitée par tous les avantages qu’ils apportent, font se
délecter ces destructeurs de l’humanité.

Lisez The Artificial Intelligence Contagion et dites-moi ce que ce livre vous apporte.

Paul Craig Roberts

Original : www.paulcraigroberts.org/2019/05/07/are-you-ready-for-a-worse-dystopia-than-1984/

Traduction Petrus Lombard