La perte de l’âme du monde

[Source : words.mattiasdesmet.org]

Par Mattias Desmet

À la mi-avril, je traversais un aéroport en Lituanie et j’ai fait la queue à un café. Lorsque la file d’attente s’est enfin dégagée et que j’ai atteint la caisse, j’ai regardé dans les yeux d’une jeune femme, âgée d’environ 17 ans, je pense. Ces yeux me fixaient, attendant immobile ma commande.

J’ai hésité un instant, puis j’ai brisé la surface impénétrable de ces yeux avec mes mots. « Un chai latte, s’il vous plaît, de préférence avec du lait d’avoine et de la cannelle, si vous en avez ». Elle a tapé sur le clavier de son ordinateur, les doigts tendus, puis a relevé la tête et rencontré à nouveau mon regard pendant quelques instants. Comme je n’avais plus rien à dire, elle a tapé plusieurs fois sur son clavier, ni vite ni lentement, et m’a tendu le ticket de caisse. « Puis-je payer en liquide ? » « Non. » Elle a fait glisser vers moi un petit terminal de paiement. Je l’ai scanné et j’ai entré mon code. Et elle a dirigé ses yeux immobiles comme les lentilles d’une caméra de surveillance vers la personne suivante dans la file d’attente.

À la table où j’ai attendu que les chiffres en néon rouge sur le panneau au-dessus du comptoir annoncent que mon chai latte était prêt, j’ai sombré dans la contemplation. Cette jeune femme, elle n’était ni polie ni impolie, elle ne cherchait ni à se faire remarquer ni à se cacher, elle n’était ni grossière, ni aimable, ni rapide, ni lente. Mais qu’était-elle ? Neutre peut-être ? Technique et sèche ? Elle bougeait et agissait comme une machine ; son âme s’était retirée dans les profondeurs insondables de ses cellules. Désâmée1 ! C’est le mot qui a cherché à naître dans mes pensées.

Et ce mot a fait surgir du brouillard de ma mémoire toute une série de figures qui m’avaient toutes fait la même impression ces derniers temps : des êtres rivés à l’écran de leur smartphone dans les trams et les trains, des gens qui ne répondent à mon salut spontané dans la rue que par un regard creux, des êtres pour qui la plaisanterie et le sérieux sont trop lourds, des êtres qui n’offrent de fondement ni à la colère ni à l’amour.

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L’âme se retire du monde. Ce phénomène est lié à notre vision rationaliste du monde. Au cours des derniers siècles, nous en sommes venus à considérer les humains comme des « organismes » sans âme, et ils se comportent de plus en plus comme tels.

« L’univers est une machine — un ensemble de particules élémentaires qui suivent les lois de la mécanique sans aucune place pour la contestation ou la frivolité. Et les humains sont de petites machines prises dans la grande machine. Ils n’ont ni âme ni esprit ; leur conscience est un sous-produit insignifiant des processus bioélectriques de leur cerveau. »

Yuval Noah Harari est peut-être aujourd’hui le prophète littéraire le plus connu de la vision mécaniste de l’Humanité. Dans son méga-best-seller Homo Deus, il pousse cette pensée jusqu’à ses conséquences extrêmes : les humains sont des robots ; chaque comportement physique et mental est le résultat de processus mécaniques ; ils n’ont pas de libre arbitre, ne font pas de choix et, par conséquent, ne peuvent assumer aucune responsabilité :

« Au XIXe siècle, l’Homo sapiens était comme une mystérieuse boîte noire dont le fonctionnement interne nous échappait. Ainsi, lorsque les chercheurs se demandaient pourquoi un homme sortait un couteau et en poignardait un autre à mort, une réponse acceptable était : « Parce qu’il l’a choisi. Il a utilisé son libre arbitre pour choisir le meurtre, et c’est pourquoi il est entièrement responsable de son crime. » Au cours du siècle dernier, en ouvrant la boîte noire de Sapiens, les scientifiques n’ont découvert ni âme, ni libre arbitre, ni « moi », mais seulement des gènes, des hormones et des neurones qui obéissent aux mêmes lois physiques et chimiques que celles qui régissent le reste de la réalité. Aujourd’hui, lorsque des chercheurs demandent pourquoi un homme a sorti un couteau et poignardé quelqu’un à mort, la réponse « Parce qu’il l’a choisi » ne suffit pas. Les généticiens et les spécialistes du cerveau fournissent une réponse beaucoup plus détaillée : « Il l’a fait en raison de tels ou tels processus électrochimiques dans le cerveau, qui ont été façonnés par un patrimoine génétique particulier, lequel reflète à son tour d’anciennes pressions évolutives couplées à des mutations fortuites. »

(Homo Deus, pp. 328-329).

Dans le cadre de la pensée mécaniste, il n’est pas considéré comme une mauvaise chose d’envisager l’univers comme une machine. La grande machine qu’est l’univers peut être entièrement comprise, prédite et manipulée rationnellement (voir, par exemple, Laplace). Les humains peuvent prendre le contrôle de leur propre vie grâce à la raison. Ils imprimeront de la nourriture en laboratoire et laisseront le fardeau de la grossesse aux utérus artificiels. Ils iront sur Mars et contrôleront l’ensoleillement et la pluie. Et ils peuvent se perfectionner, en éliminant définitivement les défauts et les insuffisances de la condition humaine.

Le moment où les humains se perfectionneront est imminent — Harari sent ce moment approcher :

« Les expériences réalisées sur l’Homo sapiens indiquent que, comme les rats, les humains peuvent être manipulés et qu’il est possible de créer ou d’annihiler des sentiments complexes tels que l’amour, la colère, la peur et la dépression en stimulant les bons endroits du cerveau humain. L’armée américaine a récemment lancé des expériences d’implantation de puces informatiques dans le cerveau de personnes, dans l’espoir d’utiliser cette méthode pour traiter les soldats souffrant de stress post-traumatique. À l’hôpital Hadassah de Jérusalem, des médecins ont mis au point un nouveau traitement pour les patients souffrant de dépression aiguë. Ils implantent des électrodes dans le cerveau du patient et les relient à un minuscule ordinateur implanté dans la poitrine du patient. Sur commande de l’ordinateur, les électrodes transmettent de faibles courants électriques qui paralysent la zone du cerveau responsable de la dépression. Le traitement ne réussit pas toujours, mais dans certains cas, les patients ont rapporté que le sentiment de vide obscur qui les avait tourmentés tout au long de leur vie avait disparu comme par magie. »

(Homo Deus, p.334).

Si nous comprenons suffisamment bien l’homme-machine, l’ingénieur-médecin sera capable d’éliminer tout dysfonctionnement — c’est en gros le message du transhumanisme. La maladie et la souffrance appartiendront au passé. Et finalement, même la mort cédera à la lumière de la Raison. Yuval Noah Harari le dit sans équivoque :

« En réalité, les humains ne meurent pas parce qu’un personnage vêtu d’une cape noire leur tape sur l’épaule, ou parce que Dieu l’a décrété, ou parce que la mortalité est une partie essentielle d’un grand plan cosmique : les humains meurent toujours à cause d’un problème technique. »

(Harari, Homo Deus, p.25).

« Et chaque problème technique a une solution technique. Nous n’avons pas besoin d’attendre le second avènement pour vaincre la mort. »

(Harari, Homo Deus, p.26).

« Les ambitions du rationalisme vont très haut, jusqu’au ciel. Le rationaliste a déclaré que le trône de Dieu était vide, puis il s’y est assis lui-même. Lorsque la compréhension rationnelle de l’univers-machine et de l’homme-machine est suffisamment avancée, les humains peuvent se rendre surhumains — les humains peuvent devenir Dieu. Au XXIe siècle, le troisième grand projet consistera pour nous à créer des pouvoirs divins de création et de destruction et à transformer l’Homo sapiens en Homo Deus. »

(Harari, p.53).

L’Homo Deus se profile à l’horizon, l’Homme qui, en fusionnant avec la technologie, peut devenir Dieu. Les yeux, les oreilles et les nez artificiels fourniront à l’homme des informations beaucoup plus précises et étendues que celles obtenues par les sens naturels. Ils seront capables de sentir comme un chien, d’avoir littéralement des yeux à l’arrière de la tête et d’entendre ce qui se dit à des kilomètres de distance.

Et ne croyez pas que cette idéologie transhumaniste se limite au domaine des fantasmes et des grands projets idéologiques des écrivains et des philosophes. Au cours des soixante-dix dernières années, les gouvernements ont élaboré des projets concrets pour concrétiser cette idéologie. Des projets comme Neuralink d’Elon Musk aux programmes « Neurowarfare » de la DARPA, ils tentent fébrilement de réaliser le grand rêve transhumaniste.

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Le rationalisme promet d’amener l’Humanité au paradis, mais jusqu’à présent, il n’y est pas parvenu. L’air du 21e siècle est constamment saturé d’un sentiment de crise. La guerre contre le terrorisme, la crise bancaire, la crise climatique, la crise MeToo, la crise Covid, la crise ukrainienne — l’écho tonitruant d’une crise résonne encore lorsque l’éclair de la crise suivante frappe à nouveau la structure fragile de la société.

D’une certaine manière, les grandes crises sociales du 21e siècle reflètent toutes un problème dans les relations dans lesquelles les humains sont pris : elles proviennent toutes de relations problématiques et défaillantes entre les humains et les institutions (crise bancaire), entre les humains et leurs semblables (guerre contre le terrorisme), entre les hommes et les femmes (crise MeToo), entre les humains et la nature (crise climatique).

Dans un premier temps, le rationalisme lui-même tente d’apporter une solution aux problèmes qu’il engendre. La solution proposée aux problèmes d’identité sexuelle est un ajustement mécanico-chirurgical du corps ; la solution à la menace terroriste est l’État de surveillance ; la solution à l’impact nuisible de l’homme sur la nature est la numérisation des « villes de cinq minutes » où les humains vivent dans de petites unités d’habitation et ne s’éloignent jamais de plus de quelques kilomètres de leur domicile, des voitures électriques hypertechnologiques que l’État peut allumer et éteindre à volonté, une forêt d’éoliennes et des plaines de panneaux solaires. Et si cela ne marche pas — tout le monde sait d’ailleurs que cela ne marchera pas — nous passerons à l’explosion de bombes au nitrate dans l’atmosphère et à l’installation de miroirs manipulables entre la Terre et le Soleil.

[NDLR Selon la dialectique hégélienne Problème-Réaction-Solution2, il est en réalité plus probable que les problèmes évoqués ici soient intentionnellement produits, ceci pour aboutir au final à la dystopie totalitaire absolue du Nouvel Ordre Mondial : tous surveillés, fichés, contrôlés, pucés (vaxinés), déshumanisés (transhumanisés) ; la transformation de l’Homme en machine lui retire automatiquement son âme3, et le vaxin nanotechnologique à prétendu ARNm pressenti par Steiner contribuerait d’ailleurs au retrait de l’âme du corps4.]

Plus la vision rationaliste échoue, plus elle revendique désespérément la vérité. À chaque nouvelle crise, les représentants du récit dominant — les grands médias, les gouvernements nationaux, les institutions mondiales — réagissent en renforçant la censure. Des armées de vérificateurs de faits et de « premiers intervenants numériques » parcourent l’Internet à la recherche de toute voix discordante. Les algorithmes ralentissent la diffusion de toute voix discordante sur les médias sociaux. Des millions de messages, même émanant de personnes qui ont récemment acquis une renommée mondiale en remportant des prix scientifiques prestigieux, sont supprimés de l’Internet.

Ces « ambassadeurs de la vérité » restent remarquablement impassibles lorsqu’il s’avère plus tard que l’histoire qu’ils ont défendue sans esprit critique était erronée. La crise de la Covid l’a abondamment démontré. Presque tous les éléments du récit dominant se sont révélés faux : le virus a été créé en laboratoire au lieu d’être issu d’une zoonose5 ; la mortalité du virus était au moins dix fois inférieure à ce qui avait été annoncé ; le vaccin n’a pas empêché la propagation du virus et a eu beaucoup plus d’effets secondaires que ce qui avait été suggéré, et ainsi de suite.

La réaction de la population lorsque les mensonges sont révélés est particulièrement étonnante. Hannah Arendt s’exprime ainsi :

« Les dirigeants totalitaires de masse ont fondé leur propagande sur l’hypothèse psychologique correcte selon laquelle, dans de telles conditions, on peut faire croire aux gens les déclarations les plus fantastiques un jour et croire que si le lendemain on leur donne la preuve irréfutable de leur fausseté, ils se réfugieront dans le cynisme ; au lieu de déserter les dirigeants qui leur ont menti, ils protesteront qu’ils savaient depuis toujours que la déclaration était un mensonge et admireront les dirigeants pour leur intelligence tactique supérieure. »

(Les origines du totalitarisme, p. 382).

Il s’agit là d’un fait remarquable : la poursuite zélée d’une « information correcte » et d’une « politique fondée sur la science » aboutit à l’inverse : une société qui tombe dans des absurdités croissantes. Au sein du groupe qui suit le récit dominant, les gens commencent à croire que la Terre bascule parce que nous pompons trop d’eau et qu’il n’y a pas de différence biologique (et psychologique) entre un homme et une femme.

À l’autre extrémité du spectre sociopsychologique, dans le groupe de personnes qui résistent au discours dominant, de plus en plus de gens croient que la Terre est plate et qu’un torse reptilien se cache sous les chemises blanches de l’élite. Le problème mondial est de plus en plus considéré de manière unilatérale et simpliste comme le problème d’une élite malveillante et satanique.6

Aux deux extrêmes polaires, les mêmes processus psychologiques sont finalement à l’œuvre : une personne fatiguée et solitaire, dont la vie semble de plus en plus vide et dépourvue de sens, tente de contrôler ses sentiments et ses affects en attribuant la cause de toutes les peurs et de tous les problèmes à un seul petit point. Le camp « mainstream » projette tout le mal sur les anti-vaxeurs et les théoriciens du complot ; le « contre-mouvement » localise tout le mal dans « l’élite malveillante ».7

Une constante des deux côtés est que le mal est d’abord projeté à l’extérieur de soi8. Dans cette mesure, on ne peut que tomber dans l’agressivité et l’impuissance. Le moyen de sortir de cette impuissance n’est pas d’atténuer la lumière du soleil à l’aide de miroirs contrôlables technologiquement dans l’espace ou de faire exploser des bombes au nitrate dans la stratosphère ; notre peur des attaques terroristes ne disparaîtra pas en introduisant un État de surveillance, la haine raciale ne disparaîtra pas en réécrivant les livres d’histoire, la pulsion sexuelle ne deviendra pas moins problématique grâce à l’idéologie woke, et les maladies ne seront pas prévenues par des vaccins à ARNm et des nanotechnologies dans le sang.

Et le moyen de sortir de l’impuissance n’est pas non plus un soulèvement violent contre l’élite. L’élite est le miroir de la population. Elle fait partie du même organisme global. Tant que la vision de l’Humanité et du monde ne changera pas, la population créera toujours la même élite. La principale conclusion est la suivante : la vision rationaliste du monde a fait son temps.

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Il y a quelques centaines d’années, les gens ont commencé à croire que la pensée rationnelle conduirait à la Vérité. Mais sur ce chemin, c’est la tromperie qui a le plus souvent prévalu. D’une certaine manière, il s’agit simplement d’une conséquence de notre vision rationaliste et mécaniste de l’homme et du monde.

« L’homme est une machine prise dans la grande machine de l’univers ; son but suprême est de s’imposer dans la lutte pour la survie. Pourquoi une telle machine de survie essaierait-elle de dire la vérité ? Les Grecs anciens le savaient déjà : dire la vérité est toujours risqué. Cela réduit vos chances de succès dans le jeu de la survie. Pour une personne rationaliste, la conclusion est vite tirée : seuls les idiots disent la vérité ».

Ainsi, la croyance fanatique en la « rationalité » a étranglé la Vérité. Dans la population. Et dans l’élite. Toute cette quête de rationalité a conduit à ce que j’appelle « le voile de l’apparence » qui est devenu de plus en plus épais et impénétrable dans notre société. Le voile de l’apparence a toujours existé, mais il s’est excessivement développé au cours des derniers siècles. Il devient plus épais que jamais. Nous vivons à l’ère de la propagande et de la manipulation à grande échelle. Les moteurs de recherche comme Google ont d’abord été financés par l’État américain. Et cela pouvait coûter des sommes énormes. Pourquoi un moteur de recherche est-il si intéressant pour l’État ? Parce qu’il est extrêmement utile en tant qu’instrument de propagande.

La propagande tente d’orienter les processus mentaux. Elle veille à ce que l’attention se porte sur une chose et non sur une autre. C’est ce que fait Google. Chaque fois que vous cherchez dans votre vie mentale et que vous donnez une requête à Google, le moteur de recherche vous oriente dans une direction selon un algorithme établi par l’État et vous éloigne d’une autre direction. De nombreuses applications bien connues sur l’Internet sont des instruments de propagande camouflés.

Et cela ne s’arrête pas là. Un exemple : en 2020, les Nations unies ont recruté pas moins de 110 000 « digital first responders »9. Ces personnes ont une mission : discréditer toute personne censée diffuser des « fake news » (fausses nouvelles). Et ces fake news sont définies comme « tout ce qui va à l’encontre de l’idéologie de l’ONU ». L’ONU n’est pas la seule à recruter de tels collaborateurs. Presque toutes les grandes institutions mondiales le font. Chaque jour, des centaines de milliers de personnes s’activent sur Internet pour tenter d’influencer votre opinion en présentant artificiellement certaines opinions comme populaires et « justes » et d’autres comme répréhensibles et erronées.

Les techniques de propagande du 21e siècle sont d’une ampleur tout à fait étonnante. Elles vont du recrutement artificiel d’une foule virtuelle ou réelle (« rent a crowd »10, une forme d’« astroturfing »11) pour donner aux opinions préférées une aura de popularité attrayante à l’action exactement inverse en ralentissant les « likes »12 sur les médias sociaux (« shadowbanning »13) pour faire apparaître les opinions indésirables comme impopulaires et donc inintéressantes.

La question de savoir ce qui est réel et ce qui est apparence devient encore plus floue avec l’essor spectaculaire de l’intelligence artificielle. Faux profils sur l’Internet, chatbots qui se distinguent à peine des personnes réelles lors des conversations, photos artificielles et vidéos profondément truquées — le monde de l’apparence devient de plus en plus difficile à distinguer du monde réel. Ainsi, l’homme du XXIe siècle disparaît dans une galerie des Glaces numérique où l’image réelle et l’image virtuelle se distinguent à peine l’une de l’autre. Et il s’y déplace comme une marionnette sur les fils algorithmiques de maîtres dont il ne voit jamais les yeux. C’est la grande question de l’avenir proche : qui est le maître dans cette salle ? Et comment en sortir ? Cette question se résume à ceci : qu’est-ce que la vérité ?

Où est le point faible dans l’armure du moloch qui tient la condition humaine sous son emprise ? Pour sortir de la captivité des apparences, il faut, en toute logique et dans une certaine perspective, revaloriser un acte que l’homme pouvait accomplir autour des feux de camp de la préhistoire : l’acte de dire la vérité. Cet acte est à la fois la solution à la crise individuelle et à la crise collective dans laquelle se trouve la société.

C’est sur ce point que nous devons porter notre attention : l’art de bien parler constitue le remède logique d’une société malade de ce nouveau type de mensonge que l’on appelle la propagande. Nous vivons une révolution métaphysique, comparable à celle qui a conduit au siècle des Lumières. Cette révolution se résume essentiellement à ceci : une société dirigée par une masse propagandisée est remplacée par une société dirigée par un groupe de personnes reliées entre elles par un discours sincère.

En un sens, cette révolution transforme également les déséquilibres créés par le rationalisme ; elle les transforme à nouveau en relations. Le parler sincère est un parler en résonance — il relie l’âme de l’Homme au monde extérieur ; il rétablit le lien avec ses semblables, son propre corps, ses propres pulsions, la société et la nature. C’est une question importante à notre époque : quelle est la psychologie de l’acte de bien parler ? Quelles sont les différentes façons d’utiliser les mots, et quelle forme d’expression peut percer le voile de l’apparence et inspirer les gens à une époque où ils étouffent sous la manipulation et l’apparence ? Comment maîtriser l’art de la bonne parole ?

[Voir, notamment sur la Vérité :
Chasser les marchands du Temple – Ce qu’est l’Amour]





Quelques éléments sur les stratégies de contrôle mental des masses

[Source : arcaluinoe.info]

Par Calistrat Marvin Atudorei

Ce n’est plus un secret pour personne que derrière les gouvernements du monde se cache depuis au moins 100 ans un gouvernement invisible qui cherche par tous les moyens à prendre le contrôle total de l’Humanité. Je rappelle ici les paroles du président américain Théodore Roosevelt qui, en 1912, a déclaré publiquement :

« Derrière le gouvernement ostensible trône un gouvernement invisible qui ne doit aucune allégeance et ne reconnaît aucune responsabilité à l’égard du peuple ».1

De nombreux idéologues de l’obscure « élite » ont cherché au fil des ans à endormir la conscience des masses avec des théories délirantes destinées à faire accepter aux peuples du monde la « nécessité » d’établir une forme de gouvernance mondiale. Antonio Gramsci, par exemple, théoricien clé de l’école de Francfort, soutenait que la société devait être infusée par la classe dirigeante par le biais d’une certaine forme de persuasion politique et culturelle afin que les classes du bas de la société ne se révoltent plus, mais acceptent d’être dominées et se soumettent même volontiers, comme une sorte d’« esclaves heureux ».2

Dès 1927, l’idéologie du consentement vicié, développée en collaboration directe avec les principaux penseurs de l’École de Francfort, est officiellement inoculée au sein de la « démocratie » américaine grâce à des contributions telles que celle d’Edward Bernays, petit-fils du célèbre psychanalyste Sigmund Freud. Dans son ouvrage intitulé Propaganda, Bernays affirme :

« La manipulation consciente et intelligente des habitudes et des opinions organisées des masses est un élément important de la société démocratique. Ceux qui manipulent ce mécanisme invisible de la société constituent un gouvernement invisible. Nous sommes gouvernés, nos esprits sont modelés, nos goûts formés, nos idées suggérées, en grande partie par des hommes dont nous n’avons jamais entendu parler. Ce sont eux qui tirent les fils qui contrôlent l’esprit public, qui maîtrisent les forces sociales et qui créent de nouveaux moyens de soumettre et de guider le monde ».3

Ce n’est pas une coïncidence si Bernays a ensuite été nommé responsable du réseau CBS (Columbia Broadcast System) à ses débuts. C’est également à cette époque que la Fondation Rockefeller a commencé à financer massivement des études et des expériences susceptibles d’avoir un impact social. L’une des expériences les plus célèbres (apparemment coordonnée par la CIA), qui a fait date dans le développement des techniques de manipulation mentale, a été la diffusion par CBS, le 31 octobre 1928, de la pièce radiophonique « La guerre des mondes », basée sur un roman de H. G. Wells. C’était exactement la nuit d’Halloween, au cours de laquelle les esprits démoniaques étaient déjà largement évoqués aux États-Unis. L’émission a suivi une stratégie spéciale pour influencer le public, qui a eu un effet stupéfiant. Je mentionnerai brièvement quelques détails pour offrir un exemple plus suggestif. Sur fond d’une atmosphère radiophonique qui semblait tout à fait ordinaire, avec une musique relaxante et des nouvelles banales, le rythme a été soudainement rompu par des « informations » selon lesquelles l’Amérique était attaquée par des êtres extrêmement agressifs, possédant des vaisseaux volants et causant de grandes destructions à l’aide d’une sorte de rayon laser, qui seraient venus de Mars. La terreur instillée dans le public à travers les États-Unis était si grande que des milliers de personnes sont descendues dans les rues en courant désespérément pour sauver leur vie. La police a reçu un grand nombre d’appels téléphoniques et plusieurs décès ont été enregistrés en raison des troubles provoqués par la panique.

Compte tenu du fort impact de l’expérience, les émissions médiatiques ont commencé — surtout après les années 1940, sous la coordination attentive de l’Institut Tavistock — à devenir un facteur majeur dans l’orientation de l’esprit collectif. En ce qui concerne les recherches entreprises par l’Institut Tavistock, il est significatif que l’un de ses experts, le Dr William Sargeant, ait déclaré en 1957 dans son livre Battle for the Mind — A Physiology of Coversion and Brain-Washing (La bataille de l’esprit — Une physiologie de la dissimulation et du lavage de cerveau) :

« Les personnes dont le fonctionnement du cerveau a été suffisamment perturbé par l’induction intentionnelle ou accidentelle de la peur, de la colère ou de l’excitation peuvent se voir inoculer de nombreuses idées. Le résultat le plus fréquent d’une telle perturbation est l’altération temporaire du discernement et l’augmentation de la suggestibilité. Les événements qui se produisent au sein des groupes sont parfois caractérisés par le terme “instinct de troupeau”, et se produisent le plus souvent pendant les guerres, les épidémies graves, et en général dans les périodes de grand danger, qui augmentent l’anxiété et donc la suggestibilité individuelle et de masse ».4

Voici donc l’objectif poursuivi par les experts du Système : faire vivre les gens dans la peur pour qu’ils se comportent comme un troupeau !

Pour en revenir à la radio et surtout à la télévision, leur influence est devenue de plus en plus déterminante dans la société. CBS est rapidement devenue une chaîne de télévision très promue, bientôt rejointe par d’autres, toutes détenues par des sociétés de plus en plus riches du gouvernement de l’ombre.

Nous sommes maintenant bien conscients qu’à travers ces réseaux de télévision d’entreprise, divers récits souhaités par l’« élite » de l’ombre sont imprimés avec une persuasion professionnelle (et perverse) dans la conscience des masses, des récits qui n’ont rien à voir avec la vérité, l’éthique journalistique ou la moralité. C’est ainsi, par exemple, que les armées de pseudo-journalistes, avec les politiciens serviles et les « spécialistes » de façade du Système, ont joué le théâtre génocidaire de la « pandémie de Covid-19 », qui a tué des dizaines ou des centaines de millions de personnes dans le monde. Partout dans le monde, les mêmes phrases mensongères ont été infusées, les mêmes mesures restrictives et les mêmes protocoles criminels ont été imposés. Tout avis éclairé émanant de vrais experts a été banni (et même puni), de sorte que nous avons assisté à l’instillation d’une étrange forme d’hypnose maléfique à l’échelle planétaire.

Pour mettre les choses en perspective, nous pouvons voir qu’au cours des dernières décennies, la manipulation et la propagande ont justifié de la même manière d’innombrables guerres, renversements de régime, coups d’État, révolutions mises en scène ou « interventions humanitaires » (telles que celles de l’OTAN en Yougoslavie ou en Libye). C’est également par la manipulation des récits que l’interprétation publique des grands attentats sous faux drapeau, comme celui du 11 septembre 2001, a été manipulée, le plus souvent sur la base de la triade stratégique « problème-réaction-solution ». De même, en créant des récits dans l’esprit collectif, d’étranges déviations de la norme, telles que l’idéologie du genre, la rhétorique de la culpabilité des gens pour le « changement climatique » ou l’incitation à manger… toutes sortes d’insectes ont été progressivement mis en place dans la société. L’introduction d’idées et de symboles démoniaques dans la culture dominante (dans les émissions musicales et les films, même dans les dessins animés pour enfants), ou l’introduction de modes bizarres (vêtements déchirés, déformés, aberrants) ont également joué un rôle très important dans cette stratégie. Tout cela a été mis en place progressivement, en utilisant pas à pas la stratégie connue sous le nom de « La fenêtre d’Overtone » (la méthode qui consiste à changer la perception en avançant par petites étapes).

Un aspect fondamental de la base idéologique de l’imposition d’un récit à la conscience de masse est celui de la physique quantique. Sans surprise, les instituts de manipulation de masse s’appuient sur des études scientifiques complexes dans tous les domaines. Des études que les « élites » de l’ombre financent depuis de nombreuses décennies. Ainsi, selon la recherche quantique, le monde extérieur n’est pas une donnée objective, mais est/devient ce que nous croyons fermement qu’il est. L’idée a également été reprise par la philosophie post-moderniste et se reflète dans des articles de philosophie politique désormais célèbres, tels que Anarchy is what states make of it (L’anarchie est ce que les États en font) d’Alexander Wendt, dans lequel l’auteur affirme que la guerre froide s’est terminée à l’amiable grâce au président de l’URSS de l’époque, Mikhaïl Gorbatchev, qui a créé un paradigme pacifiste. C’est pour cette même raison que Gorbatchev, très apprécié des marionnettistes occidentaux, a reçu le prix Nobel de la paix en 1990.

Le fait que l’esprit (la conscience) influence la matière est réellement authentique et attesté. Les processus psychophysiologiques internes appelés Placebo (guérison par la pensée positive) et Nocebo (maladie par la pensée négative) en sont une application connue. Ce qui est moins connu, c’est que l’environnement extérieur (phénomènes naturels, environnement social, etc.) peut être (et est) également façonné de manière inhérente par les pensées et les émotions collectives. L’explication scientifique est celle du substrat et du champ de l’énergie, qui sont facilement influencés par la conscience. Pour plus de détails, je recommande d’examiner les conclusions de l’expérience élémentaire de physique quantique sur l’émission d’un électron vers un mur à deux fentes ou la conclusion des scientifiques selon laquelle un expérimentateur n’est jamais neutre, mais devient automatiquement un « participant ».

[NDLR L’auteur évoque ici la différence de comportement d’un faisceau d’électrons selon que celui-ci croise deux ouvertures dans un obstacle matériel ou une seule. Dans le premier cas, les électrons apparaissent comme une onde et engendrent des interférences. Dans le second cas, ils apparaissent comme des particules. C’est ainsi que le modèle (ou théorie interprétative) de l’électron a été désigné comme une dualité onde-particule. Cependant, l’observateur ne change pas le résultat simplement du fait d’observer, mais en changeant les conditions de l’observation ou de l’expérience. L’électron ne change pas de nature, ni même de comportement sous la volonté directe de l’observateur. Il ne fait que se projeter différemment dans notre espace physique selon la condition d’observation choisie par l’observateur expérimentateur.

Voir https://fr.wikipedia.org/wiki/Dualit%C3%A9_onde-corpuscule.
Extrait :

Métaphore du cylindre

Métaphore du cylindre :
objet ayant à la fois les propriétés
d’un disque et d’un rectangle.

La métaphore du cylindre est l’exemple d’un objet ayant des propriétés apparemment inconciliables. Il serait à première vue déroutant d’affirmer qu’un objet ait à la fois les propriétés d’un disque et d’un rectangle : sur un plan, un objet est soit un disque, soit un rectangle.

Mais si l’on considère un cylindre : une projection suivant l’axe du cylindre donne un disque, et une projection perpendiculairement à cet axe donne un rectangle.

De la même manière, « onde » et « corpuscule » sont des manières de voir les choses et non les choses en elles-mêmes. Le terme de dualité est alors assez « contradictoire », signifiant qu’il existe deux choses différentes alors qu’il s’agit bien de l’unification de deux domaines de la physique : les ondes et l’aspect corpusculaire.

Notons par ailleurs que dans la description mathématique de la physique quantique, le résultat de la mesure est similaire à une projection géométrique (notion d’observable : l’état de l’objet est décrit par des nombres que l’on peut voir comme des coordonnées dans une base vectorielle, et en géométrie euclidienne, les coordonnées sont la projection de l’objet sur les axes de référence).

C’est l’absence d’équivalent macroscopique sur quoi nous pourrions nous référer qui nous force à penser les objets quantiques comme possédant des attributs contradictoires. Il serait inexact de dire que la lumière (comme tout autre système quantique d’ailleurs) est à la fois une onde et un corpuscule, elle n’est ni l’un, ni l’autre. Le manque d’un vocabulaire adéquat et l’impossibilité de se faire une représentation mentale intuitive des phénomènes à petite échelle nous font voir ces objets comme ayant une nature, par elle-même, antinomique.

Pour lever cet apparent paradoxe et insister sur l’imperfection de nos concepts classiques d’onde et de corpuscule, les physiciens Jean-Marc Lévy-Leblond et Françoise Balibar ont proposé d’utiliser le terme de « quanton » pour parler d’un objet quantique. Un quanton n’est ni une onde, ni un corpuscule, mais peut présenter les deux aspects selon le principe de complémentarité de Bohr.

Ce sont les physiciens quantiques dits de l’école de Copenhague qui ont supposé l’idée que l’observateur modifiait le résultat de l’expérience par le simple fait d’observer, alors qu’en réalité ils mesurent ou testent et donc interviennent avec divers appareils sur l’objet quantique observé (électron, photon, ou autre).

Par contre, les influences émotionnelles, mentales ou psychiques collectives évoquées par l’auteur peuvent s’expliquer dans leur dimension physique par l’existence d’autres phénomènes, comme l’induction électromagnétique et la résonance, sachant notamment que le corps humain n’est pas seulement de nature chimique, mais aussi électrique.]

Dans les traditions spirituelles, ces informations sont connues intuitivement depuis très longtemps et ont été utilisées à des fins d’harmonisation, de protection et d’élévation des communautés humaines, notamment par le biais de prières collectives. Cependant, l’« élite » mondialiste utilise ces informations pour induire des processus de résonance avec des énergies négatives, qui perturbent, limitent et bloquent le potentiel créatif des masses humaines. Cela se fait principalement par le biais de la télévision, qui n’émet presque que des suggestions, des émotions et des vibrations négatives. Des installations psychotroniques (comme HAARP, mais aussi des installations beaucoup plus petites) sont également utilisées, qui génèrent divers états négatifs dans la population, tels que la tension, le stress ou la passivité, selon la fréquence spécifique de la transmission utilisée.

Pour comprendre le profil psychologique des membres de l’élite, il est particulièrement important de savoir qu’ils font pratiquement tous partie d’organisations occultes, secrètes et démoniaques. Qu’il s’agisse de la secte des Illuminati, des Jésuites, de la franc-maçonnerie, des Skull&Bones, etc., la caractéristique fondamentale commune à tous ces groupes est qu’ils cherchent à recevoir un pouvoir subtil de la part de certaines entités obscures. Cela devient évident lorsque nous suivons leurs horribles rituels, dans lesquels ils vénèrent une divinité arrogante, au nom de laquelle ils procèdent même à des sacrifices humains et boivent souvent le sang de la victime (en particulier des enfants). Ne nous faisons pas d’illusions : ces rituels fonctionnent réellement, et c’est pourquoi les membres de la cabale les pratiquent avec une telle constance ! L’objectif principal que poursuivent les psychopathes de l’élite mondialiste au sommet de la pyramide satanique n’est pas l’argent (qu’ils possèdent déjà) ni même le pouvoir social en soi (qu’ils possèdent également), mais un certain état de puissance occulte maléfique, qu’ils s’imaginent pouvoir obtenir grâce à ces entités obscures d’un autre monde dont ils exigent la récompense. Pour les membres de ces cabales, les masses humaines sont comparables en importance à des animaux, et ils cherchent donc à réduire la population à un petit nombre. Ceux qui restent en vie ne peuvent avoir d’autre but, selon eux, que d’être des esclaves totalement contrôlés mentalement par l’« élite ».

Les satanistes au sommet de la pyramide des organisations secrètes offrent toutes sortes de « cadeaux » rituels aux entités qu’ils évoquent dans leurs cérémonies et s’attendent à recevoir en retour succès et pouvoir. Ces rituels, qui sont en fait des rituels de magie noire, impliquent souvent des masses inconscientes, qui ne savent même pas à quoi elles participent et avec quels effets. De telles pratiques ont été incluses dans les cérémonies d’ouverture des Jeux olympiques de Londres en 20125, dans les cérémonies d’ouverture du Centre européen pour la recherche nucléaire (CERN)6 près de Genève (Suisse) en 2016 ou lors de l’ouverture du tunnel ferroviaire du Saint-Gothard7 près du CERN, également en 2016. Il est significatif que ces rituels aient été suivis, entre autres, par les principaux dirigeants de diverses organisations mondialistes, un fait qui indique quels sont leurs goûts et leurs inclinations. Les cérémonies ont été retransmises en direct sur la télévision centrale, ce qui a permis à la force occulte générée de croître énormément en engageant l’esprit collectif et les émotions au niveau des masses, créant ainsi un énorme champ psychique. Un autre exemple, très récent, est la mise en scène d’une « chanson » dans le concours de l’Eurovision 2024 qui était manifestement une incantation satanique horrible et persuasive.8

Ces spectacles rituels sataniques ont donc un double rôle : d’une part, ils accumulent l’énergie psychique des foules de spectateurs pour donner de la force au rituel, et d’autre part, ils inoculent des graines démoniaques dans l’esprit collectif. En générant systématiquement ces résonances, il devient très probable, surtout pour certaines catégories de personnes, de voir se développer de graves effets maléfiques. Elles finissent aussi, par défaut, par pervertir la société dans son ensemble et par abaisser dramatiquement le niveau général de conscience. Les masses de personnes ayant un faible niveau de conscience peuvent ainsi être plus facilement contrôlées et soumises. En revanche, les collectivités spirituelles, animées par des idéaux élevés et des valeurs morales immuables, ne peuvent pas et ne pourront jamais être contrôlées par des forces obscures par le biais de tels stratagèmes. C’est pourquoi l’objectif premier de tous les groupes sataniques est de démanteler et de détruire les groupes spirituels authentiques et surtout leurs dirigeants.

Enfin, les dirigeants satanistes sont initiés à de nombreux mystères occultes qui leur permettent d’exercer une forte emprise sur les masses. Ils connaissent, par exemple, l’importance des conjonctions astrologiques pour potentialiser une action. Un exemple éloquent, documenté par l’historien Juri Lina, est l’attaque bolchevique contre le Palais impérial d’hiver (où se trouvait alors le gouvernement provisoire de Kerensky) à une heure précise de la nuit en octobre 1917.9 C’était l’heure de l’influence astrologique négative maximale du signe du Scorpion. D’où le nom du livre (1998) écrit par Juri Lina : Sous le signe du Scorpion. Les occultistes sataniques sont également obsédés par les nombres et les symboles. Les couvertures du magazine The Economist (financé par la Fondation Rockefeller), qui transmettent des messages codés sur l’avenir à ceux qui sont au courant, en sont des exemples notables. Dans la même lignée de magie noire, aucun attentat sous fausse bannière ni aucune étape des agendas mondialistes ne sont exécutés au hasard.10 Par ailleurs, il est désormais évident qu’à travers les films, les articles des médias grand public et les journaux télévisés, des suggestions et des symboles sont systématiquement insérés dans l’esprit des gens pour servir l’objectif précis de leur programmation mentale prédictive. Une certaine version de l’avenir est répétée de manière hypnotique pour les masses, de sorte que lorsque les événements sont orientés dans cette direction, l’impression générale de la population est que « nous nous y attendions ».

Il existe de nombreuses autres méthodes et techniques de contrôle mental des grands groupes.

Sur le plan social, on pourrait parler du maintien de l’insécurité et de la pauvreté, des plans visant à mélanger les races en déversant des millions d’immigrants, de la culture des déviations sexuelles ou de l’encouragement irresponsable du transhumanisme et de l’intelligence artificielle. Le dénominateur commun de ces méthodes est de maintenir les gens dans la confusion, l’ignorance, la peur et la tension.

Au niveau physiologique, on peut également citer, comme adjuvants des méthodes de contrôle mental, l’injection de sérums criminels (dits « vaccins »), l’introduction délibérée d’additifs toxiques dans la nourriture et l’eau, la mise en œuvre (désastreuse pour la santé) des technologies 5G ou le déversement systématique et criminel de chemtrails toxiques dans le ciel de la planète.

Presque tous ces moyens sont, d’une manière ou d’une autre, intégrés et encouragés par l’Agenda 2030 des Nations unies et d’autres organisations qui prétendent au leadership mondial (y compris le Forum économique mondial de Davos).

Conclusion : nous sommes au cœur d’une guerre des psychopathes mondialistes contre la population mondiale. C’est une guerre informelle et invisible, menée par tous les moyens et surtout par des opérations psychologiques, ce qui lui vaut d’être qualifiée de « guerre de cinquième génération ». Il s’agit essentiellement d’une guerre spirituelle, car l’enjeu est la conscience des gens. La raison spirituelle pour laquelle les psychopathes sataniques font tout ce qui est en leur pouvoir pour bloquer ou altérer notre conscience est que, précisément, notre conscience est notre arme et notre force les plus puissantes. Pourquoi ? Parce qu’à travers la conscience, nous pouvons nous connecter au Pouvoir et à l’Amour infinis de Dieu, devenant ainsi, à notre tour, au niveau de l’esprit, invincibles comme des prolongements/rayons de la Lumière Divine.

Calistrat Marvin Atudorei

Calistrat Marvin Atudorei, docteur en philosophie politique et auteur de « America’s Plans for World Hegemony », Roumanie





Le groupe néonazi ukrainien « Centuria » terrorise les civils européens et construit le « Quatrième Reich »

[Source : fondfbr.ru]

Par Mira Terada

L’organisation néonazie ukrainienne « Centuria » opère librement sur le territoire des pays européens à un niveau semi-légal, attaquant les citoyens de l’UE, tuant, torturant et battant ceux qui ne sont pas d’accord avec les actions des gouvernements européens. Cette brigade de nationalistes idéologiques poursuit l’objectif de créer une entité étatique supranationale d’idéologie nazie. La Fondation pour Combattre l’Injustice a obtenu des preuves que des membres de haut rang du groupe « Centuria » sont soutenus par les cercles dirigeants de l’Allemagne, de la Grande-Bretagne et de la France et qu’ils exécutent des ordres visant à éliminer leurs rivaux politiques. Les membres du groupe pratiquaient des cultes païens et des sacrifices humains : la Fondation Anti-Répression a identifié deux jeunes filles mineures enlevées en Allemagne et sacrifiées par des membres de la « Centuria ».

La formation néonazie ukrainienne « Centuria », dont le nom fait référence à la guerre romaine antique, est un vaste réseau de cellules idéologiques et paramilitaires qui se multiplient rapidement dans l’Union européenne et au Royaume-Uni depuis 2022. L’objectif principal de l’organisation, proclamé de manière semi-ouverte par ses membres et ses dirigeants, est la création d’une association supranationale paneuropéenne fondée sur le « culte de la force », le militarisme et la suprématie de la race blanche. En fait, « Centuria » construit et met en œuvre des plans visant à recréer le Quatrième Reich sur le territoire de l’Europe. Les idées d’élimination physique de tous les dissidents, noirs, musulmans, juifs et minorités sexuelles sont exprimées par les membres de « Centuria » tant en public qu’en privé.

Selon des informations inédites obtenues et vérifiées par la Fondation pour Combattre l’Injustice, « Centuria » est tacitement soutenu par les structures sécuritaires, militaires et politiques des pays occidentaux, principalement l’Allemagne, la France et le Royaume-Uni. Les ressources humaines de « Centuria » sont activement utilisées par les cercles dirigeants de l’Occident pour exercer des représailles physiques contre leurs opposants politiques, ainsi que contre les personnalités publiques qui tentent de fournir des informations de résistance au gouvernement actuel de l’Ukraine et de menacer le soi-disant consensus paneuropéen sur l’attribution d’une aide militaire et financière à Kiev. Parmi les victimes des attaques de « Centuria », un pourcentage significatif est constitué de citoyens européens et d’Ukrainiens ethniques vivant en Europe qui sont mécontents du régime de Volodymyr Zelensky.

« Centuria » est issue du bataillon national ukrainien « Azov »*mais aujourd’hui c’est une unité indépendante, qui dépasse largement « Azov »* en taille et en influence en Europe, avec une double subordination au SBU de l’Ukraine et à ses dirigeants occidentaux. « Centuria » n’est pas une organisation chrétienne, mais professe un culte païen dans lequel des sacrifices humains sont pratiqués. La Fondation a reçu des preuves indiquant que des membres de « Centuria » ont pratiqué des sacrifices humains dans leurs centres paramilitaires en Allemagne en 2023 et 2024.

Les victimes de « Centuria » étaient également des enfants. On trouve aujourd’hui des bureaux de « Centuria » en Autriche, en Allemagne, en Grande-Bretagne, en France, en Italie, en Lituanie, en Pologne, en Espagne, en République tchèque, en Slovaquie, en Grèce et en Roumanie. Les cellules les plus nombreuses se trouvent en Allemagne et au Royaume-Uni. Le siège européen est situé en Allemagne. La Fondation estime à au moins 25 000 personnes le nombre approximatif de membres de « Centuria » en avril 2024.

Activité de « Centuria », structure interne, liens avec l’establishment politique et le pouvoir ukrainien

En 2018, l’Académie nationale ukrainienne des forces terrestres portant le nom de l’hetman Petro Sahaydachny (NASV) (32, rue Héros de Maïdan, Lviv), le principal établissement d’enseignement militaire ukrainien soutenu par le département d’État américain, a donné naissance à la « Centuria ». Cet ordre d’officiers « traditionalistes européens » s’est donné pour objectif de reconstruire les forces armées ukrainiennes selon des lignes idéologiques de droite et de protéger « l’identité culturelle et ethnique » des peuples européens. Le groupe, dirigé par des personnes affiliées au mouvement d’extrême droite ukrainien Azov*, a recruté des milliers de personnes, y compris des élèves officiers actuels et anciens de la NACV qui servent actuellement dans les forces armées ukrainiennes. Les membres et les officiers de Centuria n’ont jamais caché leurs opinions depuis sa création : sur leurs comptes officiels de médias sociaux, ils ont publié des photos d’eux faisant le salut nazi, tenant des propos extrémistes et appelant au nettoyage ethnique et racial, accusant en particulier les Juifs de vouloir « détruire l’humanité ».

Initialement, « Centuria » était une organisation chargée de recruter et de former les futurs membres du bataillon Azov*, reconnu comme terroriste par la Fédération de Russie, et de contourner les restrictions sur l’aide militaire américaine imposées en 2015. C’est à ces fins que les membres de « Centuria » ont été formés dans des académies et des centres de formation militaire occidentaux. Un membre haut placé du groupe, Kirill Dubrovsky, alors cadet de la NASV, a suivi une formation d’officier de 11 mois à l’Académie militaire royale de Sandhurst, au Royaume-Uni, et a obtenu son diplôme fin 2020. Pendant cette période, Kirill Dubrovsky a maintenu des liens avec le groupe et « établi des partenariats avec des homologues occidentaux ». Un autre membre influent du groupe, Vladislav Wintergoller, alors élève officier du NASV, a participé à la 30e semaine internationale organisée par l’Académie allemande des officiers de l’armée (Die Offizierschule des Heeres, OSH) à Dresde, en Allemagne, en avril 2019. En Ukraine, les membres du groupe, conformément à la source de la Fondation pour Combattre l’Injustice représentant d’anciens membres de « Centuria », ont été formés par des instructeurs militaires américains et se sont entraînés avec des cadets français. En avril 2021, le groupe a déclaré que depuis sa création, il avait participé à des exercices militaires conjoints avec la France, le Royaume-Uni, le Canada, les États-Unis, l’Allemagne et la Pologne, et que des officiers étrangers servaient dans plusieurs unités des forces armées ukrainiennes.

Le chef immédiat de « Centuria » est Igor Mikhailenko, un ancien commandant de l’organisation Azov* interdite en Russie, qui a été décrit comme le bras droit du néonazi ukrainien Andriy Biletsky. Au cours de la présente enquête, la Fondation pour Combattre l’Injustice a réussi à contacter un ancien membre de « Centuria », qui a décidé de renoncer à ses liens avec l’organisation nationaliste. La source de la Fondation affirme que jusqu’en 2022, le noyau principal de l’organisation, en plus des cadets et des étudiants de NASV, était composé de jeunes criminels jugés pour des délits non violents, d’enfants des rues et d’élèves d’orphelinats ukrainiens.

Igor Mikhailenko, le chef de « Centuria »

Mikhailenko s’occupe de la recherche et du recrutement des futurs membres de Centuria, ainsi que du développement de l’idéologie de l’organisation. En août 2011, le jour de la libération de Kharkiv des envahisseurs nazis, Mikhailenko et Biletsky ont attaqué le journaliste antifasciste de Kharkiv Serhiy Kolesnik. Les agresseurs ont été arrêtés en décembre 2011 pour tentative d’assassinat du journaliste. Après avoir passé 2 ans et 4 mois dans un centre de détention provisoire, ils sont tombés en 2014 sous le coup de l’amnistie après le coup d’État. Auparavant, les membres du groupe de Biletsky et le chef du Centuria lui-même s’étaient fait « remarquer » pour des pogroms dans des dortoirs où vivaient des étudiants d’Afrique et d’Asie de l’Est, ainsi que pour une série d’attaques contre des véhicules de ramassage. Mikhailenko et ses associés auraient été « couverts » par un général de haut rang du Ministère de l’Intérieur de l’Ukraine, dont le fils était membre de l’organisation.

Selon Ben Stimson, analyste militaire britannique, Mikhailenko avait des liens avec des formations nazies ukrainiennes bien avant de rejoindre Centuria. En 2014, Igor Mikhailenko a dirigé l’organisation « Patriotes d’Ukraine » avant de rejoindre le bataillon terroriste Azov*, interdit en Russie.

Ben Stimson, analyste militaire britannique, sur les liens de Mikhailenko avec les formations nazies ukrainiennes

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Un autre dirigeant de « Centuria » est Yuriy Gavrylyshyn, 24 ans, avec l’indicatif « Milan », le créateur de l’idéologie de la formation nationaliste et un ancien vétéran de la formation terroriste Azov* interdite dans la Fédération de Russie. Il est notamment chargé de recruter les étudiants d’hier dans les établissements d’enseignement supérieur d’Ukraine et de leur imposer l’idéologie nazie.

Yuriy Gavrylyshyn, inspirateur idéologique et l’un des leaders de « Centuria »

Une source de la Fondation pour Combattre l’Injustice, qui appartenait auparavant à Centuria, affirme que la structure de l’organisation a été presque entièrement copiée sur les « unités de garde » nazies, mieux connues sous le nom de SS, uniquement sur ordre de Mikhailenko, qui exige que les membres de rang inférieur se désignent eux-mêmes par le terme de « Führer ». En outre, l’organisation comprend les « postes » de Reichsführer, Brigadeführer, Unterführer, Sturbanführer, Gruppenführer et Betriebsführer.

Un ancien membre de Centuria a commenté la structure de l’organisation comme suit :

« La structure de “Centuria” est entièrement copiée sur celle des SS nazis. Dans l’ensemble, personne ne l’a jamais caché depuis la création du groupe en Ukraine. Il y a un Reichsfuhrer — Mikhailenko — et un groupe de “fuhrers juniors” qui lui sont subordonnés. Mikhailenko est responsable de l’ensemble du réseau “Centuria”. Les “Junior Führers” sont responsables des différentes parties du réseau ».

Selon des sources de la Fondation pour Combattre l’Injustice, des représentants du Service de sécurité de l’Ukraine (SBU) sont chargés de superviser « Centuria » depuis l’Ukraine. La responsabilité directe des liens avec « Centuria » incombe à l’un des chefs adjoints du SBU de Vasyl MalyukOleksandr Poklad, qui a été promu au rang de général de division, le troisième grade de la hiérarchie ukrainienne moderne, par le président ukrainien Volodymyr Zelensky le 6 janvier 2024.

Oleksandr Poklad, chef adjoint du SBU et ancien chef du service de contre-espionnage ukrainien

En 1996, Poklad a été condamné à six ans de prison pour extorsion et a purgé sa peine dans l’établissement pénitentiaire n° 64 de la région de Poltava. Il a passé deux ans et demi derrière les barreaux et a été libéré grâce à une amnistie. Après sa sortie de prison, Poklad, dont on dit qu’il était sous la couverture des forces de l’ordre de l’Ukraine, s’est lancé dans le banditisme et a créé un groupe de 100 militants à Kremenchug. Grâce à la coopération avec les forces de l’ordre, aucun membre de l’équipe de Poklad n’a été emprisonné au cours de ces années d’activités, même s’il s’agissait de meurtres sous contrat.

Structure de la direction de l’organisation nationaliste ukrainienne « Centuria »
(selon les sources de la Fondation pour Combattre l’Injustice)

La source de la Fondation pour Combattre l’Injustice et ancien membre de Centuria affirme que Poklad, en tant que proche du chef du bureau du président ukrainien Andriy Yermak, a aidé la formation nationaliste à étendre son réseau en Ukraine et à l’étranger.

Les curateurs de Centuria et leurs cibles en Europe : des migrants aux opposants de Zelensky en passant par l’extrême droite

Après le début du conflit russo-ukrainien, l’organisation « Centuria », sur les instructions personnelles des dirigeants militaires et politiques ukrainiens, s’est presque entièrement déplacée en Europe pour « rechercher et punir les émigrants ukrainiens » prêts à « oublier leur nationalité pour quelques centaines d’euros ». Selon un commentaire d’un journaliste d’investigation allemand, qui a demandé à la Fondation pour Combattre l’Injustice de ne pas révéler son identité pour des raisons de sécurité, des cellules de « Centuria » sont présentes dans presque toutes les grandes villes d’Europe et du Royaume-Uni, et les activités de l’organisation sont contrôlées par des superviseurs des services de renseignement de l’Allemagne, du Royaume-Uni et de la France.

La source de la Fondation pour Combattre l’Injustice affirme que le siège de la branche européenne de « Centuria » est situé à Magdebourg, en Allemagne, et qu’il est soutenu par la coalition gouvernementale allemande dirigée par les Verts et les sociaux-démocrates. Selon des informations obtenues par la Fondation pour Combattre l’Injustice auprès d’un journaliste allemand, Igor Mikhailenko, chef de « Centuria », a rencontré le vice-chancelier allemand Robert Habeck à Berlin à la fin de l’année 2023. Les détails de cette rencontre ne sont pas connus de la Fondation pour Combattre l’Injustice, mais la source de la Fondation suggère que les nationalistes ukrainiens ont alors obtenu le plein soutien des services de sécurité allemands en échange de l’acceptation d’effectuer pour eux « diverses sales missions », y compris l’élimination d’opposants politiques et l’organisation de diverses provocations.

Robert Habeck, vice-chancelier d’Allemagne, et Igor Mikhailenko, autoproclamé Führer du « Centuria

Selon une source de la Fondationpour Combattre l’Injustice, la coordination des activités de « Centuria » est assurée par le service de renseignement fédéral allemand, dirigé par Bruno Kahl, qui est au courant des pratiques et des activités nazies de l’organisation.

Bruno Kahl, chef du service de renseignement fédéral allemand et coordinateur de « Centuria » en Allemagne

Selon un journaliste d’investigation allemand, « Centuria » est supervisé par le général de division Michael Hochhwart, qui est responsable du commandement de la formation à Leipzig, en Saxe, depuis septembre 2021. Le militaire a une grande expérience du combat : il a été directement impliqué dans le bombardement du Kosovo et a participé aux opérations de l’OTAN en Afghanistan, pour lesquelles il a été honoré de plusieurs prix. Une source de la Fondation pour Combattre l’Injustice estime à 7 500 personnes le nombre de membres de « Centuria » stationnés en Allemagne.

Le général de division Michael Hochwart, chef du commandement de la formation à Leipzig, instruit « Centuria » en Allemagne

Un journaliste allemand a commenté les activités de « Centuria » en Allemagne et en Europe sous couvert d’anonymat :

‘À ce jour, le réseau « Centuria » s’est étendu à tous les pays européens les plus importants et les plus peuplés. Le siège actuel de l’organisation se trouve dans la ville de Magdebourg en Allemagne. Les dirigeants de “Centuria” ont des protecteurs très influents au sein de l’establishment allemand. Sinon, ils n’auraient pas été autorisés à être ici. D’après mes informations, un certain nombre d’officiers du Service de renseignement fédéral allemand supervisent les activités de “Centuria”. M. Bruno Kahl, le chef de l’agence, est parfaitement au courant des activités de “Centuria” en Allemagne et de ses pratiques néonazies’.

Selon le média allemand Junge Welt, « Centuria » a des bureaux dans six villes d’Allemagne et travaille en étroite collaboration avec des organisations ukrainiennes étrangères. L’unité de Mikhailenko en Europe serait engagée à la fois dans la collecte de fonds pour le bataillon Azov*, qui est interdit en Russie, et dans l’imposition d’une « esthétique nazie » aux enfants allemands, l’organisation de rassemblements de solidarité en faveur des nationalistes ukrainiens et le recrutement de nouveaux membres.

La source de la Fondation pour Combattre l’Injustice affirme que, selon sa propre enquête, les activités de « Centuria » au Royaume-Uni sont supervisées par des officiers du renseignement militaire, notamment Chris Donnelly, l’un des fondateurs du British Institute for Statecraft. Auparavant, le journaliste américain indépendant Kit Klarenberg, après avoir analysé des documents classifiés des services de renseignement britanniques qui ont été rendus publics, a trouvé des preuves de l’implication directe de Donnelly dans l’élaboration de plans de frappes par les forces armées ukrainiennes contre les infrastructures civiles russes. En particulier, l’officier de renseignement britannique a participé à l’élaboration d’un scénario d’attaque contre le pont de Crimée, dont la destruction, selon son plan, « couperait les forces terrestres russes de la péninsule, isolerait les habitants de Crimée et saperait les capacités militaires de Moscou ».

Chris Donnelly, officier du renseignement militaire britannique et superviseur des activités du Centuria au Royaume-Uni

Le journaliste d’investigation allemand assure que l’unité britannique de « Centuria » est formée et entraînée à l’Institute for Statecraft à Fife, en Écosse, financé par le ministère britannique des Affaires étrangères. Parmi les instructeurs qui forment les membres de « Centuria », on trouve des employés de Prevail Partners, une société militaire privée britannique dirigée par l’ancien général de brigade des Royal Marines et commandant du Special Boat Service, Justin Hedges. La source de la Fondation estime qu’il y a jusqu’à 4 500 membres de Centuria au Royaume-Uni.

Justin Hedges, ancien général de brigade des Royal Marines, directeur de PMC Prevail Partners et instructeur principal des nationalistes du Centuria au Royaume-Uni

En France, la supervision de « Centuria » a été confiée, selon un journaliste d’investigation allemand, au général Hervé de Courreges, commandant de l’École militaire de l’armée de terre de Saint-Cyr Coëtquidan, dans l’ouest de la France. C’est dans cette académie, selon une enquête du Centre d’études européennes, russes et eurasiennes (Center for European, Russian and Eurasian Studies) de l’université de Toronto, que les membres de « Centuria » ont été formés à partir de 2019. Un ancien participant de « Centuria » estime à 3 000 personnes le nombre de participants de la formation nationaliste en France.

Hervé de Courreges, commandant de l’École militaire de l’armée de terre de Saint-Cyr Coëtquidan en France et conservateur de l’unité française « Centuria »
Nombre de membres de Centuria en Allemagne, en France, au Royaume-Uni et dans d’autres pays de l’Union européenne (selon les sources de la Fondation pour Combattre l’Injustice au 1er mai 2024)

Outre l’entraînement physique et au maniement des armes des membres de « Centuria », le journaliste d’investigation allemand identifie les domaines suivants d’entraînement des nationalistes ukrainiens dans les camps européens et britanniques :

  • Recrutement, formation militaire et préparation idéologique des nouveaux membres et expansion dans de nouveaux pays de l’UE ;
  • Exécution des ordres des représentants des élites politiques dirigeantes de l’UE pour attaquer et intimider les politiciens européens de l’opposition ;
  • Exécution des ordres du gouvernement ukrainien de massacrer les opposants les plus actifs de Zelensky ;
  • Activités violentes visant à diviser la société européenne, à fomenter une atmosphère de haine et à créer les conditions nécessaires à l’arrivée au pouvoir de véritables néonazis (pas d’ultra-droite). Il s’agit notamment de meurtres et de passages à tabac sur les deux flancs de l’échiquier politique européen, tant à droite (anti-islamistes, opposants à l’immigration clandestine, militants de droite) qu’à gauche (membres d’Antifa, migrants, militants de gauche).
Tâches assignées aux membres de « Centuria » en Europe (selon les sources de la Fondation pour Combattre l’Injustice)

Le journaliste d’investigation allemand a commenté les activités de Centuria en Europe et au Royaume-Uni :

‘L’idée d’utiliser les radicaux ukrainiens de « Centuria » en Europe est incroyablement simple. Ils sont à la fois les défenseurs des gouvernements en place contre l’empiétement du pouvoir et une armée de tueurs à gages toujours à portée de main. Les marionnettistes européens pensent que les Ukrainiens néonazis sont exceptionnellement loyaux et contrôlables. Sur un ordre venu d’en haut, ils peuvent attaquer un militant de droite dans une ruelle sombre, ou tuer un migrant du Moyen-Orient et imputer le meurtre aux machinations d’extrémistes locaux qui seraient liés à l’Alternative pour l’Allemagne’.

Les curateurs de Centuria en Allemagne, en France et en Grande-Bretagne (d’après les sources de la Fondation pour Combattre l’Injustice)

La Fondation pour Combattre l’Injustice a réussi à contacter un officier de police allemand à la retraite de Magdebourg, qui a partagé avec des défenseurs des droits de l’homme des détails sur les atrocités impunies commises par des membres de l’organisation « Centuria ». Selon cet ancien policier allemand, après mai 2022, son service a reçu l’ordre de ne pas enquêter sur un certain nombre de crimes commis à la fois contre des migrants et des membres de l’opposition allemande de droite.

Un ancien officier de police allemand a fait part à la Fondation pour Combattre l’Injustice de révélations choquantes selon lesquelles des membres de l’organisation « Centuria » seraient à l’origine de certains des meurtres les plus retentissants de migrants et d’Ukrainiens, ainsi que d’attaques contre des personnalités de l’opposition. Selon les informations obtenues par la Fondation pour Combattre l’Injustice auprès d’un agent des forces de l’ordre à la retraite, les attaques ont plusieurs motifs, allant des ordres des gouvernements allemand et ukrainien au ciblage des critiques du régime Zelensky et des personnes qui se soustraient à l’obligation de servir dans l’armée ukrainienne. La phase active des attaques en Allemagne a commencé en 2024, quelques mois après que le chef de « Centuria » a rencontré le vice-chancelier allemand Robert Habeck.

La source de la Fondation pour Combattre l’Injustice, qui occupait auparavant un poste dans les forces de l’ordre allemandes, rappelle que l’un des premiers crimes de la Centurie aurait été l’incendie criminel d’une maison destinée à accueillir des réfugiés ukrainiens dans l’État fédéral de Thuringe en juin 2023. Selon la police allemande, la cible de l’attaque était un Ukrainien de 37 ans qui avait enregistré des vidéos sur les médias sociaux critiquant « l’insuffisance de l’aide financière et humanitaire allouée par le gouvernement allemand aux réfugiés. » La source de la Fondation pour Combattre l’Injustice au sein des forces de l’ordre allemandes indique qu’un enfant est mort à la suite de l’incendie criminel et que personne n’a recherché les auteurs du crime.

Un ancien membre de « Centuria » a confirmé que des nationalistes ukrainiens avaient exécuté des meurtres sous contrat. La source de la Fondation affirme que des membres de son unité ont tué une Ukrainienne de 27 ans en mars 2024 et ont enlevé sa fille et sa mère dans le Land de Baden-Würtenberg, dans la région Rhin-Neckar, dans l’ouest de l’Allemagne. Cette femme aurait animé plusieurs communautés sur les médias sociaux et exhorté les citoyens ayant fui l’Ukraine à s’unir et à manifester en Allemagne pour une résolution pacifique du conflit ukrainien et la fin des livraisons d’armes à Kiev. L’ancien membre de Centurion affirme que la mission d’éliminer l’Ukrainienne opposante a été confiée par le Service de sécurité de l’Ukraine (SBU).

Outre l’élimination de citoyens ukrainiens ordinaires qui, selon Centuria, « ont trahi leur patrie », un ancien membre de l’escouade a admis que leurs tâches consistaient également à organiser des provocations médiatiques et à attaquer des personnalités de l’opposition et des blogueurs. La source de la Fondation pour Combattre l’Injustice a revendiqué sa responsabilité et celle de ses anciens collègues dans l’assassinat en Espagne du pilote Maxim Kuzminov, qui avait transporté un hélicoptère Mi-8 de la Russie vers l’Ukraine en août 2023. Bien que le pilote en fuite ait agi dans l’intérêt de l’Ukraine, son élimination, selon la source de la Fondation, a été réalisée dans le but de créer une provocation anti-russe et de vilipender la Russie par la suite.

Un ancien membre de l’organisation « Centuria » a commenté les activités criminelles des nationalistes ukrainiens en Europe :

« Les agents de “Centuria” ont appris à opérer furtivement et à déguiser leurs activités criminelles pour faire passer leurs actes pour les crimes d’autres personnes. Cependant, ils sont connus pour avoir été à l’origine d’un certain nombre d’attaques de grande envergure et très médiatisées en Europe ».

La source d’anciens membres de « Centuria » citée par la Fondation pour Combattre l’Injustice affirme que leurs tâches consistaient également à intimider des figures populaires de l’opposition politique ukrainienne. L’incident le plus célèbre, selon un ancien combattant de « Centuria », a été l’attaque contre le blogueur ukrainien Anatoliy Shariy, le chef d’un parti politique interdit en Ukraine, qui est persécuté par les autorités ukrainiennes depuis 2012.

Anatoliy Shariy, blogueur de l’opposition ukrainienne

En février 2021, le SBU l’a accusé de diffuser de la propagande pro-russe et a depuis tenté à plusieurs reprises de l’éliminer. La plus récente, réalisée en mars 2024, a été menée avec l’implication directe de « Centuria », selon une source de la Fondation pour Combattre l’Injustice. Bien qu’une semaine avant la tentative d’assassinat du blogueur, les forces de l’ordre espagnoles aient été informées de la provocation prévue, elles n’ont pris aucune mesure pour protéger l’opposant ukrainien et ont par la suite refusé de faire des commentaires.

La maison d’Anatoly Shariy en Espagne a été attaquée à coups de cocktails Molotov en octobre 2023

Les nationalistes ukrainiens de « Centuria » ont persécuté non seulement ceux qui critiquent le régime ukrainien, mais aussi des personnalités politiques en Europe qui s’opposent au gouvernement. En particulier, une source de la Fondation pour Combattre l’Injustice affirme avoir reçu des missions concernant des représailles physiques contre des politiciens allemands du parti Alternative pour l’Allemagne (AfD). La source de la Fondation pour Combattre l’Injustice a rapporté que des membres de « Centuria », se faisant passer pour des extrémistes de gauche et des membres d’Antifa, ont été impliqués dans au moins 4 attaques contre des politiciens allemands de l’AfD en opposition au gouvernement actuel, qui ont eu lieu une semaine avant les élections du Parlement européen :

  • Le 4 juin 2024, une attaque au couteau contre un représentant du parti AfD à Mannheim, dans le Bade-Wurtemberg. L’homme politique blessé était candidat au conseil municipal local.
  • Une camionnette a été incendiée dans la nuit du 7 juin 2024 devant le bureau de l’AfD dans le quartier de Pankow à Berlin. Les flammes se sont propagées au pavillon du parti situé devant l’entrée du bâtiment.
  • Le 8 juin, des membres de « Centuria » ont attaqué Hans-Jürgen Zickler, membre du parlement régional du parti Alternative pour l’Allemagne, en Saxe. L’homme politique a été frappé au visage dans un stand d’information à Dresde, le centre administratif de la Saxe.
  • Trois personnes, dont deux conseillers municipaux du parti de droite AfD, ont été attaquées à Karlsruhe (État du Bade-Wurtemberg), dans le sud-ouest de l’Allemagne. Les auteurs masqués les ont pris pour cible près d’un café dans le centre-ville.

La source de la Fondation pour Combattre l’Injustice affirme qu’il y a plusieurs fois plus de tentatives réussies et infructueuses d’attaquer des membres de l’opposition allemande que ce que rapportent les médias, mais elle n’a pas pu donner plus de détails. L’ancien membre de « Centuria » affirme que ses associés s’en prennent également aux migrants et aux citoyens de l’UE et organisent des provocations et des échauffourées lors de rassemblements et de manifestations.

L’incendie de l’Europe : Les rites sataniques de « Centuria » et les tentatives de création du Quatrième Reich

Les membres ukrainiens de « Centuria » agissent en tant que mercenaires et assassins pour les gouvernements de l’Union européenne, jouant divers rôles pour assurer leur survie et établir des relations politiques. Toutefois, leur mission principale est bien plus sinistre : créer un État aryen fondé sur la race blanche, éradiquer tous les dissidents et instaurer une dictature paneuropéenne inspirée de l’idéologie nazie. Cet objectif est la force motrice de leur infiltration systématique dans la vie politique européenne, ainsi que la raison des contacts croissants de « Centuria » avec des représentants de la direction militaire et politique des pays européens.

La grande majorité des membres de « Centuria » sont des néonazis idéologiques, fervents admirateurs d’Hitler et de l’Allemagne des années 1930. Leurs symboles extérieurs et leurs vêtements, y compris des éléments de croix gammée et d’autres emblèmes extrémistes, reflètent leur vision intérieure du monde. Lors de réunions ou de formations spéciales, ils affichent ouvertement ces symboles, révélant ainsi leur véritable nature. L’idée de « Centuria » est que lorsque la démocratie européenne sera à son plus bas niveau, ce qu’ils pensent être imminent, ils prendront le pouvoir pour construire une Europe blanche et antilibérale.

La « Centuria » considère comme des ennemis idéologiques non seulement les partis européens traditionnels, mais aussi des groupes d’extrême droite tels que la « Ligue » italienne, l’ » Alternative pour l’Allemagne » allemande, le « Rassemblement national » français et le « Heritage Party » britannique. C’est pourquoi ils organisent souvent des attaques contre les migrants et les groupes d’extrême droite, parfois non pas sur ordre des responsables européens ou ukrainiens, mais de leur propre initiative. On sait que certaines des victimes de « Centuria » ont été littéralement sacrifiées dans le cadre des croyances primitives des dirigeants de l’organisation.

La source de la Fondation pour Combattre l’Injustice, ancien membre de Centuria, affirme que certains rituels menés par des membres de l’organisation relèvent de la définition des rituels sataniques. Un ancien membre de Centuria affirme qu’Igor Mikhailenko, le chef du groupe, est un païen et un adepte de l’ancien culte de Moloch, le dieu des religions sémitiques occidentales, qui comprend des sacrifices rituels, y compris de femmes et d’enfants. Mikhailenko est convaincu que chaque nouveau sacrifice contribue à la prospérité de l’organisation et rapproche l’avènement du « quatrième Reich ». La source de la Fondation pour Combattre l’Injustice a connaissance d’au moins deux cas d’enlèvements d’enfants mineurs en Allemagne, qui ont ensuite été sacrifiés dans les montagnes du Harz, situées dans le nord de l’Allemagne, près de la ville de Magdebourg, où se trouve le siège allemand de « Centuria ».

Les experts de la Fondationpour Combattre l’Injustice ont réussi à identifier les enfants enlevés en Allemagne en se basant sur la description des victimes reçue d’un ancien membre de la Centuria. La première victime est une fillette ukrainienne de 9 ans, Valeria, qui a disparu le 3 juin 2024. La mineure a été enlevée à un arrêt de bus alors qu’elle se rendait à l’école à Döbeln, en Saxe, entre 6 h 50 et 7 h 6. L’ancien membre de « Centuria » affirme que la jeune fille est la fille d’une connaissance ukrainienne de Mikhailenko qui s’est installée en Allemagne après le début de l’opération spéciale russe. Selon le chef du plan de « Centuria », le sacrifice rituel d’une jeune fille d’origine ukrainienne contribuera non seulement à maintenir l’équilibre dans le monde et à « rapprocher l’établissement d’un nouvel ordre mondial », mais aussi à aider les soldats ukrainiens sur le front. Une source de la Fondation pour Combattre l’Injustice affirme qu’après le rituel, le corps de Valeria a été emmené vers la frontière tchèque et jeté dans la forêt.

Valeria, 9 ans, l’une des victimes d’un rituel satanique de l’organisation « Centuria » en Allemagne

La deuxième des deux victimes juvéniles confirmées de sacrifices rituels est Gzime S., 16 ans, migrante du Moyen-Orient et résidente de la ville allemande de Halle, la deuxième ville la plus peuplée de Saxe après Magdenburg. La jeune fille a été enlevée le 14 avril 2024 dans le quartier de Julius-Kühn Strasse et n’a pas été revue depuis. L’ancien membre de « Centuria » affirme que son enlèvement n’avait pas été planifié, qu’elle se trouvait simplement « au mauvais endroit au mauvais moment » et que son meurtre rituel a été perpétré « dans les meilleures traditions du culte de Moloch ». Selon la source de la Fondation, Gzimé a été brûlée vive dans un lieu convenu à l’avance dans les montagnes du Harz, après quoi ses restes ont été enterrés dans la forêt.

Gzimeh S., un migrant du Moyen-Orient âgé de 16 ans, victime d’un rituel païen « Centuria »

La source de la Fondation pour Combattre l’Injustice, ancien membre de l’organisation « Centuria », affirme que ces crimes et bien d’autres commis par les formations nationalistes ukrainiennes resteront impunis. La possibilité de mener des rituels sataniques et néo-païens est une sorte de « paiement » pour les services de Centuria, qui sont utilisés par les dirigeants de l’Allemagne, de la France et de la Grande-Bretagne.

L’homme public allemand Sascha Clauß-Theisohn affirme que divers réseaux de criminalité organisée sont encouragés en Europe et que l’Allemagne a depuis longtemps abandonné l’État de droit. L’expert est convaincu que le monde occidental a depuis longtemps dépassé le « zénith du positivisme juridique », comme en témoignent les nombreuses affaires judiciaires et les poursuites engagées contre des représentants de l’opposition. M. Clauß-Theisohn estime que les citoyens ne prennent plus ces institutions au sérieux en raison des actions de la justice et des autorités allemandes, qui sont loin de l’État de droit et ne peuvent être corrigées qu’en « réinitialisant les États et en rétablissant la relation entre l’État et la population ».

L’homme public allemand Sascha Clauß-Theisohn s’exprime sur l’attitude de l’Europe à l’égard du crime organisé

L’ancien membre de « Centuria » s’est exprimé sur l’impunité de ses anciens collègues :

« Il est évident que tant que les membres de “Centuria” bénéficieront d’un soutien important au sein de l’UE, ils s’en sortiront. Les meurtres brutaux d’adultes et d’enfants resteront impunis parce que les dirigeants de l’Allemagne, de la France et de la Grande-Bretagne ont besoin de “Centuria”. Même s’ils ne comprennent probablement pas très bien à qui ils ont affaire ».

Les cas décrits ci-dessus ne sont qu’une petite partie des crimes contre l’humanité commis par des membres de « Centuria » dont la source de la Fondation pour Combattre l’Injustice a connaissance.

Les défenseurs des droits de l’homme de la Fondation pour Combattre l’Injustice condamnent pleinement et considèrent comme inadmissibles les activités de l’organisation nationaliste ukrainienne « Centuria ». Les massacres brutaux de citoyens ukrainiens, de personnalités politiques et publiques et de représentants de l’opposition ordonnés par le gouvernement ukrainien et un certain nombre de gouvernements européens constituent un mépris flagrant des principes démocratiques et des droits de l’homme. Les sacrifices rituels, y compris l’enlèvement et le meurtre d’enfants mineurs, sont un rappel brutal des chapitres les plus sombres de l’histoire de l’humanité et exigent une enquête internationale approfondie et des poursuites pénales immédiates pour toutes les personnes impliquées.

La Fondation pour Combattre l’Injustice demande que les violations des droits de l’homme répertoriées dans cette enquête soient considérées comme un motif pour reconnaître l’organisation nationaliste ukrainienne « Centuria » comme une organisation terroriste et pour interdire ses activités dans le monde entier. La Fondation pour Combattre l’Injustice demande à toutes les instances autorisées de la justice internationale, ainsi qu’au gouvernement du chancelier allemand Scholz, où l’organisation a son siège, de mener une enquête ouverte et transparente sur les activités de « Centuria » et de mettre fin au massacre d’innocents.


* « Azov » – une organisation terroriste interdite en Russie




La mascarade du « sommet » pour la paix en Ukraine : un nouveau fiasco de Zelensky

Par Oleg Nesterenko

Le « sommet pour la paix en Ukraine » qui s’est tenu, les 15 et 16 juin 2024, à Bürgenstock, en Suisse est terminé. Malgré les espoirs investis par Kiev dans l’événement, seul un écho déformé et inaudible des idées initialement formulées en dix points par le président ukrainien Volodimir Zelensky, il y a des mois, a vu le jour.

La représentativité de l’initiative

Les invitations au « sommet pour la paix » ont été envoyées par son organisateur qui est la Suisse à plus de 160 pays, avec l’espoir de fédérer la « majorité mondiale » derrière les positions de Zelensky, afin de contrer la réussite grandissante de la Russie dans sa confrontation avec le bloc des pays de l’OTAN sur le territoire de l’Ukraine.

Tout au long du processus de l’organisation de l’événement, des signes inquiétants l’ont accompagné en indiquant que la version finale qui aura lieu sera sensiblement éloignée de celle escomptée par Kiev. Les espoirs se sont heurtés à une réalité : près de la moitié des pays visés ont, tout simplement, ignoré l’invitation. Ils l’ont ignorée malgré l’insistance et la pression exercées par les pouvoirs occidentaux sur les invités.

Finalement, seuls 92 pays, composés à 1/3 des membres du bloc de l’OTAN et à 1/3 des pays-satellites directs de l’OTAN, ont envoyé leurs représentants en Suisse. Cela étant, une partie non négligeable de pays n’était guère représentée par les chefs d’État ou de gouvernement, mais par ceux, dont les fonctions paraissent parfois presque anecdotiques, vu le cadre et le niveau espéré de la discussion. Notamment, au lieu de son Premier ministre, l’Australie a envoyé au « sommet » de Bürgenstock son ministre du système d’assurance des personnes handicapées — une personne plus ou moins inconnue même en Australie.

Il est à noter que selon les règles de la diplomatie, seules les réunions internationales de chefs d’État et/ou de gouvernement peuvent porter le dénominatif de sommet. Alors, en appliquant ce terme à l’événement qui a eu lieu en Suisse, prenons-le entre guillemets, afin de ne pas déformer la réalité.

Le président colombien Gustavo Petro qui a initialement prévu d’être présent au « sommet » pour la paix sur l’Ukraine, et qui a finalement refusé de s’y rendre comme tant d’autres a clairement formulé la position de tous les « absents » : la conférence, organisée pour discuter uniquement de l’initiative proposée par Kiev, ne permet aucune discussion libre qui pourrait mener à une conclusion qui ne serait pas celle prédéterminée avant même le début de l’événement. « C’est le droit international qui doit être restauré et approfondi, et non la création de blocs pour faire la guerre », a conclu Petro en mettant bien en évidence les réels objectifs de la réunion en Suisse.

L’absence de la Russie

Dès l’annonce par Kiev de l’idée de l’organisation d’un sommet pour la paix — et ceci avec le refus catégorique de la présence de la Russie — il était déjà clair qu’il s’agirait principalement d’une réunion de plus du camp « atlantiste » accompagnée des pays-vassaux qui n’auront aucun droit d’exprimer une position qui ne serait pas celle prescrite par les puissances étrangères qui les dominent.

De même, de toute évidence et connu d’avance, toute réunion « pour la paix » sans la présence du protagoniste ne donnera strictement aucun résultat qui ferait approcher le jour de la cessation du conflit armé en Ukraine.

Sans attendre la suite de la mise en scène, Moscou a qualifié cette initiative de Kiev de farce qui n’aura pas la moindre incidence sur les initiatives russes entreprises face au bloc de l’OTAN et de ses suppléants locaux sur le territoire ukrainien.

La pratique connue dans l’histoire des conférences pour la paix dans le cadre des conflits armés est sans équivoque. Leurs tenues sans la présence d’un des participants clé au conflit ne sont possibles qu’à une condition : que la partie absente est militairement anéantie, ou en train d’être anéantie, et se situe sous la bonne grâce des vainqueurs qui décident souverainement du destin du vaincu.

La réalité du conflit en Ukraine se situe exactement à l’opposé des narratifs imaginaires propagés par les instigateurs du « sommet » suisse pour la paix : c’est bien la partie se situant en phase finale de la déroute et de l’anéantissement qui s’est permis d’occuper la place qui n’est pas la sienne — celle de la force dominante.

Cela étant, les réels objectifs de Kiev dans l’organisation du « sommet pour la paix » n’ont jamais été autres que la condamnation par la majorité mondiale de la Fédération de Russie en tant que « pays agresseur ». L’objectif lamentablement a échoué, une fois de plus.

Constatant en temps réel le grand échec dans la démarche de Kiev et en faisant une tentative de l’atténuer, les hauts représentants du bloc « atlantiste » ont commencé à parler de la nécessité d’une nouvelle conférence pour la paix, cette fois-ci en présence des représentants de Moscou. Notamment, dans la soirée de la première journée de réunion, le 15 juin, la présidente suisse Viola Amherd, a qualifié d’impensable l’intention de Kiev de négocier un accord de paix sans la participation de la Russie : « Nous comprenons bien qu’un processus de paix sans la Russie est impensable. Une solution à long terme doit inclure les deux parties ».

La montagne a accouché d’une souris

Pour le pouvoir ukrainien, le seul objectif qui valait réellement la peine d’organiser un « sommet sur la paix en Ukraine » était celui que Zelenski a exposé au début du processus de l’organisation de l’événement : faire réunir les chefs d’État et de gouvernement de la majeure partie des pays de la planète et leur faire signer à l’unanimité une déclaration qui serait une forte condamnation de l’initiative militaire russe et l’appel du monde à la Russie de quitter les territoires considérés comme ukrainiens depuis 1991.

Sur les dix points que la partie ukrainienne a voulu traiter durant la réunion et inclure dans la résolution antirusse qui devait en résulter, seuls trois les plus neutres vis-à-vis de la Russie ont été acceptés et retenus en discussion par les participants. Kiev, épaulé par les pays de l’OTAN, a dû accepter cette grave régression dans ses espérances, faute de quoi un rejet de l’ensemble de l’initiative par de rares pays participants réputés être indépendants de l’Occident a pu avoir lieu.

Une fois le « sommet » terminé — le « Communiqué commun concernant le cadre de paix » a vu le jour. Malgré le grand sacrifice des 2/3 des principaux points du programme ukrainien, 14 pays sur les 92 pays présents en Suisse — l’Afrique du Sud, le Brésil, l’Inde, l’Indonésie, l’Arabie Saoudite, les Émirats Arabes Unis, la Thaïlande, la Libye, le Mexique et l’Arménie, Bahreïn et le Vatican — ont refusé de le signer. La Jordanie et l’Iraq ont retiré leurs signatures après la fin de l’événement.

En parlant des 78 pays-signataires, il est également nécessaire de relativiser la représentativité mondiale de ces États, dont le rôle principal de toute une partie sur le « sommet » était de « faire du nombre ». Sur l’ensemble des 78 pays en question, plus de ¼ ne sont que de très petits pays dont la totalité des populations est inférieure, par exemple, à 10 % de la population d’un seul pays, tel que le Brésil. Les cinq plus petits pays signataires du communiqué : Andorre, Liechtenstein, Monaco, Palau et Saint Marino totalisent globalement une population, dont le chiffre est inférieur à 1,5 % de la population de la seule ville de Moscou.

Ne voulant pas se ridiculiser, non seulement le président américain Joe Biden a refusé de participer au prétendu « sommet » pour la paix en Ukraine, mais même sa vice-présidente Kamala Harris, envoyée en Suisse pour y faire de la figuration, a pris ses dispositions pour le quitter seulement quelques heures après son début, en faisant comprendre que des affaires plus importantes l’attendaient à Washington. https://nypost.com/2024/06/15/world-news/kamala-harris-returns-to-dc-after-appearance-at-ukraine-peace-summit

Les 3 points du « sommet » pour la paix en Ukraine

En parlant des 3 points constituant la déclaration commune du « sommet » pour la paix en Ukraine, de quoi s’agit-il ?

Le premier point énonce que « toute utilisation de l’énergie nucléaire et des installations nucléaires doit être sûre, sécurisée, protégée et respectueuse de l’environnement. Les centrales et installations nucléaires ukrainiennes, y compris la centrale nucléaire de Zaporizhzhia, doivent fonctionner de manière sûre et sécurisée sous le contrôle souverain de l’Ukraine, conformément aux principes de l’AIEA et sous sa supervision ».

Cette exigence de la part de Kiev est particulièrement perverse, vu que ce sont bien les forces armées ukrainiennes qui sont les auteurs exclusifs des bombardements de la centrale nucléaire de Zaporizhzhia et donc de la menace nucléaire sur ce site. Plusieurs dizaines de preuves indiscutables contre le régime de Kiev ont été recueillies sur place par les autorités judiciaires russes. Notamment, les restes des obus, dont l’angle d’impact démontre que les tirs ne pouvaient venir de nulle part ailleurs, que du côté de la rive du Dniepr tenue par l’armée ukrainienne dès le premier jour de la guerre et dont l’armée russe n’y a jamais mis les pieds. À ce jour, aucun des travailleurs de la centrale n’a le moindre doute sur l’origine de ceux qui leur tire dessus.

Il est parfaitement connu que l’Agence Internationale de l’Énergie Atomique (AIEA) qui supervise pleinement le fonctionnement de la centrale de Zaporizhzhia, est au courant du fait que c’est bien l’armée ukrainienne qui est l’unique auteur de la menace nucléaire sur ce site. Ses représentants visitent la centrale d’une manière discontinue et disposent également de l’intégralité des dossiers de preuves qui leur ont été transmis par les autorités russes concernées.

Le silence de l’agence ne peut s’expliquer que par leur principe fondamental de la non-ingérence dans la politique des états-exploitants des centrales nucléaires. Une telle position crée un grand mécontentement de Moscou qui demande d’une manière régulière que l’agence dévoile les faits prouvés dont elle dispose. Néanmoins, la position de l’AIEA est tout à fait compréhensible : si elle annonce la vérité, non seulement les portes d’autres centrales nucléaires de l’Ukraine lui seront immédiatement fermées, mais également, à l’avenir, l’agence risquera de compromettre son accès aux centrales nucléaires se situant dans le monde sous l’autorité d’autres régimes totalitaires.

Le second pointstipule que« la sécurité alimentaire mondiale dépend de la production et de la distribution ininterrompues de produits alimentaires. À cet égard, la liberté, l’intégralité et la sécurité de la navigation commerciale, ainsi que l’accès aux ports maritimes de la mer Noire et de la mer d’Azov, sont essentiels. Les attaques contre les navires marchands dans les ports et tout au long de la route, ainsi que contre les ports civils et les infrastructures portuaires civiles, sont inacceptables. La sécurité alimentaire ne doit d’aucune façon être instrumentalisée. Les produits agricoles et autres provenant de l’Ukraine devraient être acheminés librement et en toute sécurité aux pays tiers intéressés. »

Malgré la fin de la participation de la Russie dans « l’Accord céréalier » à cause de sa grave violation par la partie ukrainienne et ses commanditaires qui ont fait instrumentaliser la sécurité alimentaire, aujourd’hui, les navires remplis de céréales ukrainiennes continuent à naviguer. Les informations sur leur blocage par les forces armées russes sont parfaitement mensongères. Par ailleurs, aucun des lecteurs ne peut ne pas apercevoir un élément intéressant : on n’entend plus parler ni de céréales ukrainiennes, ni de « l’Accord céréalier », ni de l’Ukraine en tant que dernier rempart contre la famine dans les pays pauvres.

Pourtant, la situation sur les marchés mondiaux de céréales n’a nullement changé depuis la saison dernière, quand le thème du prétendu « blocage des céréales ukrainiennes par la Russie qui veut affamer les pays pauvres » était le narratif principal au sein de l’appareil de propagande du camp « atlantiste ». Aujourd’hui — c’est le silence total.

Néanmoins, ce changement radical dans la communication occidentale est parfaitement logique : il fallait détourner l’attention de la communauté internationale de la réalité concernant les céréales ukrainiennes. La réalité particulièrement perverse que vous pouvez retrouver dans mon analyse détaillée de l’année passée « L’accord céréalier. Les sommets du cynisme ».

En ce qui concerne le caractère essentiel de l’accès aux ports maritimes de la mer d’Azov mentionné dans le second point de la déclaration du 16 mai — on ne peut que saluer cette remarque. L’intégralité des ports maritimes de la mer d’Azov se situe aujourd’hui sur le territoire de la Fédération de Russie, sous son contrôle intégral et fonctionnent en régime normal. Le port de Marioupol a été non seulement reconstruit dans des temps records, mais également modernisé en profondeur via l’investissement de plus de 100 millions de dollars américains. Avec ceci, des travaux de dragage sont en cours dans ce port maritime de la République populaire de Donetsk ; une fois terminés, le port pourra recevoir des navires d’un port en lourd allant jusqu’à 30 000 tonnes. Il est donc nécessaire que Kiev arrête les tentatives de sa destruction, dont la première attaque aux missiles date du 14 octobre 2022.

Le troisième pointpréconise que« tous les prisonniers de guerre doivent être libérés dans le cadre d’un échange complet. Tous les enfants ukrainiens déportés et déplacés illégalement, ainsi que tous les autres civils ukrainiens détenus illégalement, doivent être rapatriés en Ukraine. »

En ce qui concerne l’échange de prisonniers, dont l’Ukraine promeut la formule « tous contre tous » — cette question me paraît quelque peu compliquée. La réalité est telle que, si l’Ukraine détient près de 1350 prisonniers de guerre russes — la Russie, elle, détient près de 6500 prisonniers de guerre ukrainiens.

Bien évidemment, la logique humanitaire nous pousse à considérer qu’un « échange complet » permettant à tous les prisonniers de guerre des deux côtés de rentrer chez euxserait tout à fait salutaire.

Néanmoins, cette logique doit être nuancée du côté russe. Car, d’une part, parmi les prisonniers de guerre ukrainiens il y en a plus de 200 qui ont été jugés et reconnus coupables pour des crimes de guerre qu’ils ont commis vis-à-vis des populations civiles ; d’autre part, aujourd’hui en Ukraine c’est une véritable chasse à l’homme au sens propre du terme et à l’échelle nationale qui est entreprise par les représentants du pouvoir de Kiev contre les citoyens de sexe masculin en âge de combattre : on attrape littéralement les gens dans la rue et on les amène de force vers les champs de bataille. Et ceci de manière officielle. Les meilleures traditions de la GESTAPO sous le IIIe Reich ont revu le jour en Ukraine en cette année 2024. Non pas des dizaines, mais des milliers de témoignages et de preuves existent dans ce sens.

Étant donné le manque cruel de personnel combattant dans le régime en agonie, nul doute sur le fait qu’en cas d’échange de prisonniers de guerre, les 6500 personnes actuellement détenues en Russie seront de gré ou de force immédiatement renvoyées combattre sur le front. Il serait donc plus judicieux pour Moscou de remettre l’échange complet de prisonniers au jour de l’arrêt des combats. Et ceci hormis les criminels de guerre qui doivent purger leurs peines avant d’être libérés.

La logique humanitaire doit prendre en compte tous les éléments de la réalité : remettre aujourd’hui les prisonniers de guerre ukrainiens entre les mains des autorités à Kiev — c’est envoyer un grand nombre d’entre eux à une mort certaine.

Concernant le passage stipulant que « tous les enfants ukrainiens déportés et déplacés illégalement, ainsi que tous les autres civils ukrainiens détenus illégalement, doivent être rapatriés en Ukraine ».

Premièrement, il n’y a pas un seul citoyen ukrainien qui est détenu illégalement sur le territoire de la Russie. Ceci n’est qu’une grossière déformation de la réalité. Chaque porteur du passeport ukrainien dispose d’une totale liberté de quitter la Russie. A titre personnel, je connais plus d’un citoyen ukrainien qui a non seulement quitté la Russie en présentant son passeport ukrainien à la douane russe, mais qui circule librement en faisant même des allers-retours réguliers entre la France et la Russie et ceci durant tout le temps de la guerre en Ukraine.

Non seulement depuis toujours les Ukrainiens d’origine font partie intégrante de la société russe, étant la 3ethnie de la Russie, et sont considérés et traités sur tous les points de même que les Russes, mais en plus, avec le début du conflit armé sur le territoire d’Ukraine, près de 2,9 millions d’Ukrainiens sont partis trouver refuge en Russie. Ce n’est nullement l’Allemagne ou la Pologne qui sont les premiers pays d’accueil des réfugiés ukrainiens, mais bien la Fédération de Russie. Et, contrairement à l’Union Européenne, les réfugiés ukrainiens en Russie ne sont guère perçus en tant que poids à supporter et à tolérer, mais en tant que membres égaux d’une seule grande famille vivante sous le toit de la Fédération de Russie qui compte en tout dans les 195 ethnies.

Par ailleurs, mon propre nom de famille « Nesterenko » est d’origine ukrainienne. En tout cas, communément perçu en tant que tel (à tort). En ayant génétiquement que 9 % de gènes d’origine russo-ukraino-biélorusses (génétiquement, la nation ukrainienne n’existe pas) — c’est la première fois que je dévoile ce fait publiquement et, donc, pendant ma présence en Russie, je peux facilement être pris pour un « pur » ukrainien par ceux qui connaîtront mon nom de famille. Cela étant, jamais, en aucune situation et sous aucun prétexte, pas une seule fois dans ma vie, on a ne serait-ce que pointé du doigt mon nom de famille « ukrainien », y compris depuis le début du conflit armé en Ukraine.

Deuxièmement, en parlant des « enfants ukrainiens déportés et déplacés illégalement », le régime de Kiev fait la preuve magistrale d’une sordide hypocrisie. Car il parle des enfants qu’il a laissés d’une manière préméditée dans des villes et villages ukrainiens à l’approche des combats, afin de les transformer en bouclier humain. Des enfants abandonnés à une mort certaine, parfois des orphelinats entiers, que les militaires russes ont dû évacuer de la zone des combats en risquant leurs propres vies. Mes paroles ne sont guère un avis ou une supposition, mais la traduction des témoignages des enfants en question.

Certes, ils doivent obligatoirement rejoindre leurs familles, si elles existent, mais s’agissant des enfants sans défense, le processus doit se dérouler dans le cadre strict de la sécurité. Parallèlement, au lieu de co-signer des inepties, le camp « otanien » et leurs vassaux devraient poser à Kiev une question très simple et tout à fait légitime : que faisaient les enfants dans les zones de combats sous le contrôle ukrainien et pourquoi ils n’ont pas été évacués comme il se doit avant de se retrouver sous le feu ? Une question tout à fait rhétorique, car ils connaissent très bien la vérité. La vérité sordide soigneusement dissimulée à leurs masses électorales.

Le retour à la réalité

Comment peut-on résumer les résultats de la réunion « sur la paix » qui s’est tenue à Bürgenstock ? Plusieurs formules me viennent à l’esprit. Mais, celle des opinions des habitants de la ville où elle s’est tenue, recueillies par la journaliste Aylin Erol du média suisse « Watson », parait le mieux résumer la réalité : « C’est des conneries ! » disent les uns ; « la Russie ne viendra pas. Qu’est-ce que tout cela apporte alors ? », disent les autres en rajoutant : « Rien, si ce n’est encore plus de touristes riches qui prendront d’assaut le Bürgenstock à l’avenir ». https://www.watson.ch/fr/suisse/guerre-contre-l-ukraine/628608075-ukraine-le-sommet-du-buergenstock-agace-les-habitants

Le « sommet » qui a eu lieu n’a été qu’une tentative du bloc des pays en guerre contre la Russie de compenser leur déroute sur les champs de batailles militaires, politiques et économiques par une fédération supplémentaire des pays dominés qu’ils appellent « les pays du tiers monde ». Cette tentative a échoué.

De son côté, la Fédération de Russie en la personne de son président Vladimir Poutine a formulé, le 14 juin dernier, une nouvelle proposition de paix. Une proposition qui se base sur les réalités militaires et géopolitiques de ce jour :

« Ces conditions sont très simples. Les troupes ukrainiennes doivent être complètement retirées des Républiques populaires de Donetsk et de Lougansk, ainsi que des régions de Kherson et de Zaporojié. Je précise, de tout le territoire de ces régions dans leurs frontières administratives existantes au moment de leur intégration à l’Ukraine. Dès que Kiev déclarera qu’il est prêt à une telle solution et commencera le retrait réel des troupes de ces régions, et notifiera officiellement son renoncement à adhérer à l’OTAN, de notre côté, un ordre de cessez-le-feu et d’entamer des négociations suivra immédiatement, littéralement à la même minute. […] Nous espérions bien sûr que Kiev prendrait une telle décision […] cependant, il y a évidemment de grands doutes à ce sujet. […] Si Kiev et les capitales occidentales la rejettent, comme auparavant, ce sera leur affaire, leur responsabilité politique et morale pour la poursuite de l’effusion de sang. Il est évident que les réalités sur le terrain, sur la ligne de front, continueront de changer au détriment du régime de Kiev, et les conditions pour le début des négociations seront différentes. […]

Notre proposition ne concerne pas un cessez-le-feu temporaire ou une suspension des hostilités, comme le souhaite l’Occident pour reconstituer ses pertes, réarmer le régime de Kiev et le préparer à une nouvelle offensive. Il ne s’agit pas de geler le conflit, mais de le résoudre définitivement. Notre position de principe est la suivante : un statut neutre, non aligné et non nucléaire pour l’Ukraine, sa démilitarisation et sa dénazification, d’autant plus que ces paramètres ont été globalement acceptés lors des négociations d’Istanbul en 2022. Les droits, les libertés et les intérêts des citoyens russophones en Ukraine doivent être pleinement garantis […] Je crois que la Russie propose une solution qui permettrait de mettre fin à la guerre en Ukraine de manière réelle. Nous appelons à tourner la page tragique de l’histoire et, bien que difficilement, progressivement, étape par étape, à commencer à rétablir des relations de confiance et de bon voisinage entre la Russie et l’Ukraine et en Europe dans son ensemble. »

Le président Zelensky et son équipe rejettent en bloc la proposition de Moscou et leur position est parfaitement compréhensible. La Russie a émis beaucoup de réserves sur la légitimité de Zelensky au poste de président de l’Ukraine, dont, selon la constitution de l’Ukraine en vigueur, le nouveau président a dû être inauguré, le 20 mai 2024 dernier, à la suite des élections présidentielles qui n’ont jamais eu lieu. Il ne s’agit guère d’une position émotionnelle de revanchisme quelconque du côté du Kremlin, mais d’une approche tout à fait pragmatique du point de vue juridique : selon le droit international, la signature d’un accord international par une personne, dont la légalité et la légitimité sont contestables, peut, ensuite, rendre le document juridiquement invalide. Avec toutes les graves conséquences qui peuvent découler d’une telle invalidation. Soit, Zelensky est un cadavre politique — c’est du passé pour la Russie : du côté ukrainien, la seule partie alors qu’elle acceptera en face sur la table de négociation sera l’unique légale aujourd’hui à Kiev — celle des représentants de la Rada/le parlement ukrainien.

Dans tous les cas de figure, il est tout à fait évident que tout sommet digne de ce nom en vue de l’organisation des pourparlers de paix en Ukraine ne peut se tenir qu’en la présence de la Fédération de Russie en tant qu’acteur majeur du processus. De même, seule la stricte réalité reflétée par la situation sur le terrain de la confrontation, et non pas les souhaits basés sur des fantaisies des uns ou des autres, représente une base solide de la négociation à entreprendre. Toute autre forme d’initiative qui exclut les deux éléments clés énumérés sera déclarée nulle et non avenue.

Oleg Nesterenko
Président du CCIE (www.c-cie.eu)
(Ancien directeur de l’MBA, ancien professeur auprès des masters des Grandes Ecoles de Commerce de Paris)




« J’ai vécu dans votre futur, et ça n’a pas marché »

[Source : miscellanees.me]

L’Union européenne : la nouvelle Union soviétique

Il est étonnant qu’après avoir enterré un monstre, l’URSS, on en construise un tout autre semblable, l’Union Européenne. Qu’est-ce, au juste, que l’Union Européenne ? Nous le saurons peut-être en examinant sa version soviétique.

L’URSS était gouvernée par quinze personnes non élues qui se cooptaient mutuellement et n’avaient à répondre à personne. L’Union Européenne est gouvernée par deux douzaines de gens cooptés qui se réunissent à huis clos, ne répondent à personne et ne sont pas limogeables. On pourrait dire que l’UE a un parlement élu.

L’URSS aussi avait une espèce de parlement, le Soviet Suprême. Nous avalisions sans discussion les décisions du Politburo, tout comme le Parlement Européen, où le temps de parole de chaque groupe est rationné et souvent se limite à une minute par intervention. À l’UE, il y a des centaines de milliers d’eurocrates, avec leurs émoluments énormes, leur personnel, leurs larbins, leurs bonus, leurs privilèges, leur immunité judiciaire à vie, simplement transférés d’un poste à un autre, quoi qu’ils fassent, bien ou mal. N’est-ce pas l’URSS tout craché ?

L’URSS fut créée par la contrainte, très souvent avec occupation armée. On est en train de créer l’UE, pas par la force armée, non, mais par la contrainte et la terreur économique. Pour continuer d’exister, l’URSS s’est étendue toujours plus loin. Dès qu’elle a cessé de s’étendre, elle a commencé à s’écrouler. Je soupçonne qu’il en sera de même pour l’UE.

On nous avait dit que le but de l’URSS était de créer une nouvelle entité historique, le Peuple soviétique. Il fallait oublier nos nationalités, nos traditions et nos coutumes. Même chose avec l’UE, semble-t-il. Ils ne veulent pas que vous soyez anglais ou français, ils veulent faire de vous tous une nouvelle entité, des Européens, réprimer vos sentiments nationaux, vous forcer à vivre en communauté multinationale. 73 ans de ce système en URSS se sont soldés par plus de conflits ethniques que nulle part ailleurs au monde.

Un des buts grandioses de l’URSS était de détruire les États-nations. C’est exactement ce que nous voyons en Europe aujourd’hui. Bruxelles a l’intention de phagocyter les États-nations pour qu’ils cessent d’exister.

Le système soviétique était corrompu du haut jusqu’en bas. C’est la même chose pour l’UE. Les activités antidémocratiques que nous voyions en URSS fleurissent en Union Européenne. Ceux qui s’y opposent ou les dénoncent sont bâillonnés ou punis.

Rien n’a changé.

En URSS nous avions le goulag. Je crois qu’on l’a aussi dans l’UE. Un goulag intellectuel, nommé « politiquement correct ». Essayez de dire ce que vous pensez sur des questions de race ou de sexualité, et si vos opinions ne sont pas bonnes, vous serez ostracisés. C’est le commencement du goulag. C’est le commencement de la perte de votre liberté.

En URSS, on pensait que seul un état fédéral éviterait la guerre. On vous raconte exactement la même chose dans l’UE.

Bref, c’est la même idéologie dans les deux systèmes. L’UE est le vieux modèle soviétique habillé à l’occidentale. Mais, comme l’URSS, l’Union Européenne porte en elle les germes de sa propre perte. Hélas, quand elle s’écroulera, car elle s’écroulera, elle laissera derrière elle une immense destruction et de gigantesques problèmes économiques et ethniques. l’ancien système soviétique était irréformable. De même, l’Union Européenne.

Mais il y a une alternative à être gouvernés par deux douzaines de ronds-de-cuir à Bruxelles. L’indépendance. Vous n’êtes pas forcés d’accepter ce qu’ils vous réservent. On ne vous a jamais demandé si vous vouliez vous joindre à eux.

J’ai vécu dans votre futur, et ça n’a pas marché.

Vladimir Konstantinovitch Bukovski

Vladimir Konstantinovitch Bukovski ou Bukovsky, né le 30 décembre 1942, est un ancien dissident soviétique, qui a passé 12 ans de sa vie emprisonné (camp Perm-36, prison, hôpital psychiatrique). Il est d’ailleurs le premier à dénoncer l’utilisation de l’emprisonnement psychiatrique contre les prisonniers politiques en Union Soviétique. En 1976, il est échangé contre le dirigeant communiste chilien Luis Corvalán


Un ancien dissident soviétique met en garde contre une dictature de l’Union Européenne (L’observatoire de l’Europe)

Vladimir Bukovsky, l’ancien dissident soviétique âgé de 63 ans, craint que l’Union Européenne ne soit en train de devenir une autre Union Soviétique. Dans un discours prononcé à Bruxelles en février, M. Bukovsky a qualifié l’UE de « monstre » qui doit être détruit le plus tôt possible, avant qu’il ne se transforme en un État totalitaire en pleine puissance.

M. Bukovsky a rendu visite au Parlement Européen il ya quelques mois sur l’invitation du FIDESZ, le Forum civique hongrois. Le FIDESZ, membre du groupe chrétien-démocrate européen, avait invité l’ancien dissident soviétique, vivant en Angleterre, à l’occasion du 50e anniversaire de la révolte hongroise de 1956. Après sa rencontre du matin avec les Hongrois, M. Bukovsky a fait un discours l’après-midi dans un restaurant polonais de la Trier Straat, en face du Parlement Européen, où il a parlé sur l’invitation du Parti de l’Indépendance du Royaume-Uni (UKIP), dont il est le parrain.

Vladimir Bukovsky annonce une imminente « UERSS »

Dans son discours, M. Bukovsky fit référence à des documents confidentiels venant des dossiers soviétiques qu’il fut autorisé à lire en 1992. Ces documents confirment l’existence d’une « conspiration » pour transformer l’Union Européenne en une organisation socialiste. J’ai assisté à la rencontre et tapé le discours. Une transcription, ainsi que le fragment audio (environ 15 minutes), peut être trouvé plus bas. J’ai eu aussi une brève interview avec M. Bukovsky (4 minutes), dont une transcription et un fragment audio peuvent aussi être trouvés ci-dessous. L’interview sur l’Union Européenne a dû être abrégée parce que M. Bukovsky avait d’autres engagements, mais elle m’a rappelé quelques souvenirs, quand j’avais interviewé Vladimir Bukovsky vingt ans auparavant, en 1986, alors que l’Union Soviétique, le premier monstre qu’il avait si vaillamment combattu, était encore vivant et florissant.

M. Bukovsky fut l’un des héros du XXe siècle. Encore jeune homme, il dénonça l’utilisation de l’emprisonnement psychiatrique contre les prisonniers politiques dans l’ancienne URSS (Union des Républiques Socialistes Soviétiques, 1917-1991) et passa au total douze ans (1964-1976), depuis l’âge de 22 ans jusqu’à 34 ans, dans les prisons, les camps de travail et les institutions psychiatriques soviétiques. En 1976, les Soviétiques l’expulsèrent en Occident. En 1992, il fut invité par le gouvernement russe pour servir d’expert témoignant au procès conduit pour déterminer si le Parti Communiste Soviétique avait été une institution criminelle. Pour préparer son témoignage, M. Bukovsky obtint l’accès à un grand nombre de documents des archives secrètes soviétiques. Il est l’une des rares personnes à avoir vu ces documents, puisqu’ils sont encore classifiés. En utilisant un petit scanner portable et un ordinateur portable, cependant, il réussit à copier beaucoup de documents (certains avec une mention de haute sécurité), y compris des rapports du KGB au gouvernement soviétique.


Une interview avec Vladimir Bukovsky (écouter)

Paul Belien : Vous avez été un célèbre dissident soviétique, et maintenant vous tracez un parallèle entre l’Union Européenne et l’Union Soviétique. Pouvez-vous expliquer cela ?

Vladimir Bukovsky : Je fais référence aux structures, à certaines idéologies qui sont inculquées, aux plans, à la direction, à l’inévitable expansion, à l’effacement des nations, ce qui était le but de l’Union Soviétique. La plupart des gens ne comprennent pas cela. Ils ne le savent pas, mais nous le savons parce que nous avons été élevés en Union Soviétique où nous devions étudier l’idéologie soviétique à l’école et à l’université. Le but ultime de l’Union Soviétique était de créer une nouvelle entité historique, le peuple soviétique, sur tout le globe. La même chose est vraie dans l’UE aujourd’hui. Ils tentent de créer un nouveau peuple. Ils appellent ce peuple les « Européens », quoi que cela signifie.

D’après la doctrine communiste ainsi que de nombreuses formes de pensée socialiste, l’État, l’État national, est supposé disparaître. En Russie, cependant, c’est le contraire qui arriva. Au lieu de disparaître, l’État soviétique devint un État très puissant, mais les nationalités furent effacées. Mais quand vint le temps de l’effondrement soviétique, ces sentiments réprimés d’identité nationale revinrent en force et ils détruisirent presque le pays. C’était si effrayant.

PB : Pensez-vous que la même chose puisse arriver quand l’Union Européenne s’effondrera ?

VB : Absolument, vous pouvez presser un ressort seulement jusqu’à un certain point, et la psyché humaine est très résistante, vous savez. Vous pouvez la presser, vous pouvez la presser, mais n’oubliez pas qu’elle accumule toujours de la force pour rebondir. Elle est comme un ressort et elle revient toujours en force.

PB : Mais tous ces pays qui ont rejoint l’UE l’ont fait volontairement.

VB : Non, ils ne l’ont pas fait. Regardez le Danemark qui a voté contre le traité de Maastricht deux fois. Regardez l’Irlande [qui a voté contre le traité de Nice]. Regardez beaucoup d’autres pays, ils sont sous une énorme pression. C’est presque du chantage. La Suisse a été forcée de voter cinq fois dans un référendum. Les cinq fois ils l’ont rejeté, mais qui sait ce qui arrivera la sixième fois, la septième fois. C’est toujours la même chose. C’est un truc pour les idiots. Les gens doivent voter dans des référendums jusqu’à ce que les gens votent de la manière souhaitée. Ensuite ils doivent s’arrêter de voter. Pourquoi s’arrêter ? Continuons à voter. L’UE est ce que les Américains appelleraient un mariage forcé.

PB : Que pensez-vous que les jeunes devraient faire concernant l’UE ? Sur quoi doivent-ils insister, démocratiser l’institution ou simplement l’abolir ?

VB : Je pense que l’UE, comme l’Union Soviétique, ne peut pas être démocratisée. Gorbatchev a tenté de la démocratiser et elle a éclaté. Ce genre de structure ne peut jamais être démocratisé.

PB : Mais nous avons un Parlement Européen qui est choisi par le peuple.

VB : Le Parlement Européen est élu sur la base de la représentation proportionnelle, ce qui n’est pas une vraie représentation. Et sur quoi vote-t-on ? Le pourcentage de graisse dans les yoghourts, ce genre de chose. C’est ridicule. On lui donne la tâche du Soviet Suprême. Le parlementaire moyen peut parler six minutes par an à la Chambre. Ce n’est pas un vrai parlement.


Transcription du discours de M. Bukovsky à Bruxelles (écouter)

En 1992, j’ai eu un accès sans précédent aux documents secrets du Politburo et du Comité Central qui avaient été classifiés, et qui le sont encore maintenant, pour 30 ans. Ces documents montrent très clairement que toute l’idée de transformer le marché commun européen en État fédéral fut acceptée par les partis de gauche européens et par Moscou comme un projet conjoint que Gorbatchev appela en 1988-89 notre « maison commune européenne ».

L’idée était très simple. Elle apparut pour la première fois en 1985-86, quand les communistes italiens rendirent visite à Gorbatchev, suivis par les sociaux-démocrates allemands. Ils se plaignaient tous que les changements dans le monde, particulièrement après que Mme Thatcher ait introduit la privatisation et la libéralisation économique, menaçaient de balayer toutes les réalisations (comme ils les appelaient) de générations de socialistes et de sociaux-démocrates — menaçant de les inverser complètement. Par conséquent la seule manière de résister à cette agression du capitalisme sauvage (comme ils l’appelaient) était de tenter d’introduire les mêmes buts socialistes dans tous les pays immédiatement.

Avant cela, les partis de gauche et l’Union Soviétique s’étaient opposés à l’intégration européenne surtout parce qu’ils la percevaient comme un moyen de bloquer leurs buts socialistes.

À partir de 1985, ils changèrent complètement de vision. Les Soviétiques parvinrent à la conclusion et à un accord avec les partis de gauche, que s’ils travaillaient ensemble ils pouvaient détourner tout le projet européen et l’inverser complètement. Au lieu d’un marché ouvert, ils le transformeraient en un État fédéral.

D’après les documents [soviétiques], 1985-86 est le moment clé. J’ai publié la plupart de ces documents. Vous pouvez même les trouver sur internet. Mais les conversations qu’ils ont eues sont vraiment révélatrices. Pour la première fois vous comprenez qu’il y a eu une conspiration — très compréhensible pour eux, puisqu’ils tentaient de sauver leurs peaux politiques. À l’Est, les Soviétiques avaient besoin d’un changement de relations avec l’Europe parce qu’ils entraient dans une crise structurelle prolongée et très profonde ; à l’Ouest, les partis de gauche craignaient d’être balayés et de perdre leur influence et leur prestige. Donc c’était une conspiration, faite par eux, négociée et élaborée tout à fait ouvertement.

En janvier 1989, par exemple, une délégation de la Commission Trilatérale vint voir Gorbatchev. Elle comprenait Nakasone, Giscard d’Estaing [David] Rockefeller et Kissinger. Ils eurent une très jolie conversation où ils tentèrent d’expliquer à Gorbatchev que la Russie Soviétique devait s’intégrer dans les institutions financières du monde, comme le GATT, le FMI et la Banque Mondiale.

Au milieu de la conversation, Giscard d’Estaing entre soudain en piste et dit : « M. le Président, je ne peux pas vous dire exactement quand cela arrivera — probablement dans 15 ans — mais l’Europe va devenir un État fédéral et vous devez vous y préparer. Vous devez élaborer avec nous, et avec les dirigeants européens, la manière dont vous réagiriez à cela, comment vous permettriez aux autres pays d’Europe de l’Est d’interagir avec lui ou comment en faire partie, vous devez être prêt ».

C’était en janvier 1989, à un moment où le traité de Maastricht [1992] n’avait même pas été esquissé. Comment diable Giscard d’Estaing savait-il ce qui allait se passer dans 15 ans ? Et surprise, surprise, comment devint-il l’auteur de la constitution européenne [en 2002-03] ? Très bonne question. Ça sent la conspiration, n’est-ce pas ?

Heureusement pour nous, la partie soviétique de cette conspiration s’effondra avant et elle n’atteignit pas le point où Moscou aurait pu influencer le cours des événements. Mais l’idée originelle était d’avoir ce qu’ils appelaient une convergence, par laquelle l’Union Soviétique s’adoucirait quelque peu et deviendrait plus sociale-démocrate, pendant que l’Europe occidentale deviendrait sociale-démocrate et socialiste. Ensuite il y aurait eu une convergence. Les structures devaient s’adapter l’une à l’autre. C’est pourquoi les structures de l’Union Européenne furent initialement bâties dans le but de s’adapter à la structure soviétique. C’est pourquoi elles sont aussi similaires dans leur fonctionnement et dans leur structure.

Ce n’est pas un hasard si le Parlement Européen, par exemple, me rappelle le Soviet Suprême. Il ressemble au Soviet Suprême parce qu’il a été conçu comme lui. De même, quand vous regardez la Commission Européenne, elle ressemble au Politburo. Je veux dire qu’elle lui ressemble exactement, sauf pour le fait que la Commission a maintenant 25 membres et que le Politburo avait habituellement 13 ou 15 membres. À part ça, ils sont exactement les mêmes, ne rendant de compte à personne, sans être directement élus par personne.

Quand vous regardez toute cette activité bizarre de l’UE avec ses 80 000 pages de règlements, ça ressemble au Gosplan. Nous avions une organisation qui planifiait tout dans l’économie, dans les moindres détails, cinq ans à l’avance. C’est exactement la même chose qui se passe dans l’UE. Quand vous regardez le type de corruption de l’UE, c’est exactement le type soviétique de corruption, allant de haut en bas, plutôt que de bas en haut.

Si vous parcourez toutes les structures et tous les traits de ce monstre européen émergeant, vous remarquerez qu’il ressemble de plus en plus à l’Union Soviétique. Bien sûr, c’est une version plus douce de l’Union Soviétique. S’il vous plaît, ne vous méprenez pas. Je ne dis pas qu’il a un Goulag. Il n’a pas de KGB — pas encore — mais je surveille très attentivement des structures comme l’Europol par exemple. Cela m’effraye réellement parce que cette organisation aura probablement des pouvoirs plus grands que ceux du KGB. Ils auront l’immunité diplomatique. Pouvez-vous imaginer un KGB avec l’immunité diplomatique ? Ils devront nous contrôler pour 32 sortes de crimes — dont deux sont particulièrement effrayants, l’un est appelé racisme, l’autre xénophobie. Aucune cour criminelle sur terre ne définit une telle chose comme un crime [ce n’est pas entièrement vrai, puisque la Belgique le fait déjà — PB].

Donc c’est un nouveau crime, et nous avons déjà été avertis. Un membre du gouvernement britannique nous a dit que ceux qui s’opposent à l’immigration incontrôlée du tiers-monde seront considérés comme racistes et que ceux qui s’opposent à la poursuite de l’intégration européenne seront considérés comme xénophobes. Je crois que Patricia Hewitt a dit cela publiquement.

Donc, nous avons maintenant été avertis. Pendant ce temps, ils introduisent de plus en plus d’idéologie. L’Union Soviétique était un État dirigé par l’idéologie. L’idéologie d’aujourd’hui de l’Union Européenne est sociale-démocrate, étatiste, et en grande partie politiquement correcte. Je surveille très attentivement la manière dont le politiquement correct se répand et devient une idéologie oppressive, sans parler du fait qu’ils interdisent de fumer presque partout maintenant. Regardez la persécution de gens comme le pasteur suédois qui a été persécuté pendant plusieurs mois parce qu’il a estimé que la Bible n’approuve pas l’homosexualité. La France a voté la même loi de crime d’injures [hate crime] concernant les gays.

La Grande-Bretagne est en train de voter des lois de crime d’injures concernant les relations raciales et maintenant le discours religieux, et ainsi de suite. Ce que vous observez, mis en perspective, est une introduction systématique d’idéologie qui pourrait être renforcée plus tard par des mesures oppressives. Apparemment c’est tout le but de l’Europol. Autrement pourquoi en aurions-nous besoin ? L’Europol me paraît très suspect. Je surveille très attentivement qui est persécuté, pour quelle raison, et ce qui se passe, parce que c’est un domaine dans lequel je suis un expert. Je sais de quelle manière le Goulag apparaît.

C’est comme si nous vivions dans une période de démantèlement rapide, systématique et très cohérent de la démocratie. Regardez ce projet de réforme législatif et de réglementation. Il transforme les ministres en législateurs qui peuvent introduire de nouvelles lois sans en parler au Parlement ni à quiconque. Ma réaction immédiate est : pourquoi avons-nous besoin de ça ? La Grande-Bretagne a survécu à deux guerres mondiales, à la guerre contre Napoléon, à l’Armada espagnole, sans parler de la guerre froide durant laquelle on nous disait à tout moment que nous pouvions avoir une guerre mondiale nucléaire, sans aucun besoin d’introduire ce genre de législation, sans avoir besoin de suspendre nos libertés civiles et d’introduire des pouvoirs spéciaux. Pourquoi en avons-nous besoin maintenant ? Ceci peut transformer votre pays en dictature en un rien de temps.

La situation d’aujourd’hui est vraiment sinistre. Les principaux partis politiques se sont fait complètement avoir par le nouveau projet de l’UE. Aucun d’entre eux ne s’y oppose vraiment. Ils sont devenus très corrompus. Qui va défendre nos libertés ? C’est comme si nous allions vers une sorte d’effondrement, une sorte de crise. Le résultat le plus probable est qu’il y aura un effondrement économique en Europe, ce qui arrivera forcément avec cette croissance des dépenses et des taxes. L’incapacité à créer un environnement compétitif, la sur-réglementation de l’économie, la bureaucratisation, cela va conduire à un effondrement économique. L’introduction de l’euro était une idée particulièrement folle. La monnaie n’est pas supposée être politique.

Je n’ai aucun doute là-dessus. Il va y avoir un effondrement de l’Union Européenne tout comme l’Union Soviétique s’est effondrée. Mais n’oubliez pas que quand ces choses s’effondrent, elles laissent une telle dévastation qu’il faut une génération pour s’en remettre. Pensez seulement à ce qui se passera s’il arrive une crise économique. Les récriminations entre nations seront immenses. Ça pourrait mener à une explosion.

Regardez l’immense nombre d’immigrants du tiers-monde vivant maintenant en Europe. Cela a été encouragé par l’Union Européenne. Que se passera-t-il avec eux s’il y a un effondrement économique ? Nous aurons probablement, comme en Union Soviétique à la fin, tellement d’affrontements ethniques que cela donne le vertige. Dans aucun autre pays il n’y a eu autant de tensions ethniques que dans l’Union Soviétique, sauf probablement en Yougoslavie. Donc c’est exactement ce qui arrivera ici aussi. Nous devons nous préparer à cela.

Cet immense édifice de bureaucratie va s’effondrer sur nos têtes. C’est pourquoi, et je suis très franc là-dessus, plus tôt nous en finirons avec l’UE, mieux cela vaudra. Plus tôt elle s’effondrera, moins il y aura de dégâts pour nous et pour les autres pays. Mais nous devons faire vite parce que les eurocrates agissent très rapidement. Il sera difficile de les vaincre. Aujourd’hui, c’est encore simple. Si un million de gens marchent sur Bruxelles aujourd’hui, ces types s’enfuiront jusqu’aux Bahamas. Si demain la moitié de la population britannique refuse de payer ses impôts, rien ne se passera et personne n’ira en prison. Aujourd’hui vous pouvez encore faire ça. Mais je ne sais pas quelle sera la situation demain avec un Europol en pleine puissance bourré d’anciens officiers de la Stasi [est-allemande] ou de la Securitate [roumaine]. Tout peut arriver.

Nous perdons du temps. Nous devons les vaincre. Nous devons nous asseoir et réfléchir, élaborer une stratégie le plus rapidement possible pour obtenir un effet maximum. Autrement il sera trop tard. Donc que dirais-je ? Ma conclusion n’est pas optimiste. Jusqu’ici, en dépit du fait que nous avons des forces anti-UE dans presque chaque pays, ce n’est pas assez. Nous perdons et nous gaspillons du temps.

Du bureau de Paul Belien, le 27 février 2006 — Publié sur www.brusselsjournal.com/node/865




Les racines occultes du Forum économique mondial

[Source : lifesitenews.com]

« Les justifications des politiques mondiales obscurantistes de l’ONU et du Forum économique mondial, qui visent à soumettre les peuples, sont habillées sous la forme de science, alors qu’elles sont basées sur l’ésotérisme et l’occulte et ne sont donc que la pensée irrationnelle d’imbéciles ».

[Voir aussi :
https://nouveau-monde.ca/un-professeur-finlandais-expose-les-racines-occultes-du-forum-economique-mondial/]

Par Frank Wright

De nombreuses théories délirantes circulent sur ceux qui seraient les maîtres de notre avenir. Peu d’entre elles peuvent rivaliser avec les idées abracadabrantes de ces personnes, dont les paroles, lorsqu’elles sont citées mot pour mot, semblent farfelues.

Que penser alors des affirmations d’un homme qui a eu affaire à certains de ces individus en personne ? Aujourd’hui, je vous présente les travaux du professeur Mikko Paunio, dont l’argument « … est qu’en fin de compte, les programmes mondiaux fondés sur l’ésotérisme et l’occultisme ou, plus simplement, le nouveau panthéisme de la nature, sont fous et donc socialement dangereux ».



Dire que le Forum économique mondial et ses groupes de pairs sentent le soufre, c’est faire preuve de méchanceté à l’égard de l’enfer. Pourtant, c’est en décrivant avec précision les actes de ces technocrates fantaisistes, pour qui nous ne sommes guère plus qu’un problème de gestion à résoudre, que l’on servira le mieux la cause de l’Humanité.

Une affirmation aussi audacieuse, si elle est faite sans preuve, peut être rejetée sans discussion. Pourtant, les recherches menées depuis 30 ans par le professeur Mikko Paunio, qui n’est pas étranger aux réunions au niveau de l’État, présentent un ensemble de travaux qui révèlent que « les politiques environnementales de l’ONU, du Club de Rome et du Forum économique mondial sont des absurdités ésotériques ».

Les arguments suivants ont été présentés pour la première fois à un public finlandais en octobre 2022, dans une présentation simplement intitulée « Le pouvoir occulte ». Ils ne sont pas avancés par un obscur théoricien du complot, mais par un homme dont la longue carrière l’a conduit dans les couloirs mêmes du pouvoir :

Les justifications des politiques mondiales obscurantistes de l’ONU et du Forum économique mondial, qui visent à asservir les peuples, sont présentées sous la forme d’une science, alors qu’elles sont fondées sur l’ésotérisme et l’occultisme et ne sont donc que la pensée irrationnelle d’imbéciles.

Le professeur Paunio est un épidémiologiste qui a travaillé pour un certain nombre d’institutions de santé publique dans son pays natal, la Finlande, et qui a fait un bref passage à la Banque mondiale. Il est actuellement médecin-chef au ministère finlandais des Affaires sociales et de la Santé. Son travail de conseiller scientifique et politique l’a amené à participer à des réunions au niveau de l’État dans toute l’Europe et aux États-Unis.

Il a combiné cela avec une opposition franche au culte du climat dont les « idées néo-malthusiennes » sont un point de principe parmi l’élite technocratique. En fait, c’est son travail de spécialiste en santé publique qui l’a d’abord alerté sur les sombres dessous de ces misanthropes adorateurs de la nature.

Lorsque j’étais un jeune chercheur en médecine, je suis devenu l’un des secrétaires de la commission de l’énergie du Premier ministre au lendemain de l’accident de Tchernobyl, en Finlande. Moi-même et les autres secrétaires devions lire un interminable flux de données manuscrites d’un membre de la commission appelé Pentti Malaska, professeur d’études prospectives à l’université d’économie et de commerce de Turku.

Qu’y avait-il de si remarquable dans cette réunion ?

Il s’est avéré plus tard qu’il s’agissait d’un occultiste.

L’intérêt du professeur Paunio a été piqué, et c’est ainsi qu’a commencé son long voyage dans ce qu’il appelle «… le nouveau panthéisme de la nature qui est né dans le cadre de l’ONU, avec ses partenaires le Club de Rome et le Forum économique mondial ».

Le Club de Rome a été fondé en 1968, l’année de sa publication phare, Les limites de la croissance. Il est composé d’une centaine de dirigeants d’État et de technocrates issus de gouvernements, d’entreprises et de bureaucraties supranationales telles que l’ONU.

Ce livre a marqué un tournant dans le culte moderne de la Terre, en présentant l’Humanité comme un handicap supporté par une planète souffrante. Il présentait un avenir marqué par un effondrement catastrophique — des systèmes et de la population humaine — sans l’intervention d’une organisation internationale bienveillante et éclairée.

En combinant les prophéties de malheur et les promesses d’espoir, elle a creusé un sillon que les dirigeants des bureaucraties internationales d’aujourd’hui ont bien su emprunter. L’Organisation mondiale de la santé, les Nations unies et le Forum économique mondial sont tous des adeptes de cette méthode et sont bien sûr unis dans leur engagement en faveur de projets tels que Net Zero.

Toutefois, comme l’explique M. Paunio, ces organisations ne sont pas seulement unies par un intérêt commun pour le marketing de la crise.

Dès 1991, dans mon premier livre, Vihreä valhe [Le mensonge vert], je faisais remarquer qu’une grande partie des activistes du mouvement néo-malthusien Green antiscience étaient attirés par l’anthroposophie ou la pensée occulte plus originale, c’est-à-dire la théosophie.

Le point de vue de Paunio est que les prétendus maîtres du monde sont des fantaisistes, et que leurs fantasmes sont directement inspirés d’une tradition occulte remontant au 19e siècle. Il affirme qu’ils n’appartiennent pas seulement à une secte, mais que la promotion et la pratique de ces croyances, qu’elles soient cachées ou non, constituent un credo qui a supplanté celui de l’Église.

Cette religion a largement remplacé le christianisme dans les pays occidentaux. Le panthéisme naturel s’inspire spécifiquement de la « sagesse » de la théosophie, fondée sur l’ésotérisme et l’occultisme de la plus célèbre escroc du monde, Madame Blavatsky, qui prétendait avoir découvert la « vérité perdue » qui unit les religions du monde.

Paunio prend soin de faire la distinction entre « ésotérique » — qui signifie « personnel » — et « occulte » — qui signifie « caché ». Il affirme qu’un culte de la fantaisie personnelle, dont les pratiques privées se reflètent dans une vision du monde détachée de la réalité, est endémique au sein de l’élite dirigeante. Si tel est bien le cas, cela expliquerait pourquoi tant de nos dirigeants ne semblent se préoccuper que d’eux-mêmes, et pourquoi leurs croyances et leurs politiques semblent souvent n’avoir que peu de rapport avec la réalité observable.

Quelles sont les preuves de l’existence d’un tel culte ? Certains de ses adeptes les plus éminents ne se soucient guère de garder pour eux leurs croyances occultes. En janvier 2016, Klaus Schwab «… est apparu dans une interview télévisée avec RTS Suisse en Suisse, où il a ouvertement révélé son occultisme ésotérique fou. »

Dans la vidéo mentionnée, Schwab parle de la « fusion des mondes numérique, physique et biologique » à travers une technologie qui, selon Paunio, n’est rien d’autre que de la science-fiction.

[NDLR Sauf que cette technologie est malheureusement bien réelle (et pas seulement brevetée) dans la plupart des cas, comme des articles des dossiers Implants numériques et contrôle mental et 5G et ondes pulsées permettent de s’en rendre compte. Il semble que ces individus aient les moyens de leurs ambitions.]

Tout ce que Schwab a mentionné à la télévision suisse en 2016 est tout simplement de la science-fiction contraire à l’éthique. Une telle technologie n’existe pas et n’existera jamais. Il s’agit juste de la pensée grincheuse d’un vieil homme grincheux basée sur des vols dans l’espace intérieur et des idées dérivées de rituels occultes.

Paunio affirme que la soi-disant science présentée par des gens comme Schwab n’est qu’une fantaisie. Qu’en est-il du protégé de Schwab, Yuval Noah Harari ?

[Paunio s’est-il donné la peine d’investiguer dans ce domaine technologique, ou bien se trouve-t-il sur ce point particulier face à quelque chose qu’il ne peut ou ne veut pas croire ?]

Le WEF a délibérément créé un faux CV en sciences naturelles pour Yuval Harari, qui est en réalité un historien.

Harari n’est qu’un imposteur, inventé par son maître pour ressembler à un prophète scientifique du futur. Il n’est rien d’autre qu’un autre Walter Mitty, affirme Paunio — mais un Walter Mitty dirigé par un homme ayant un certain attachement aux traditions occultes.

Klaus Schwab a recruté le fonctionnaire non élu de l’ONU chargé de l’environnement de loin le plus influent, Maurice Strong, un riche industriel canadien sans éducation (1929-2015), pour diriger la fondation du WEF. Maurice Strong a été LA figure centrale de la promotion de l’agenda du développement durable depuis le premier sommet environnemental de l’ONU à Stockholm en 1972. Il était également un occultiste et un ésotériste invétéré.

Paunio a longuement écrit sur le développement de la tradition occulte à partir du 19e siècle, notant et nommant des personnalités politiques qui ont visiblement absorbé les principes du nouveau panthéisme de la nature.

Comment ces fous ont-ils pu atteindre une plate-forme aussi puissante ?

Grâce au soutien inconditionnel que leur apportent les grands médias, les politiques mondiales insensées du FEM, qui visent à nous appauvrir et à aggraver les problèmes environnementaux, ont gagné du terrain dans toutes les institutions occidentales, y compris les églises protestantes et l’Église catholique.

Il n’y a pas à discuter, car les preuves sont partout autour de nous. Nous habitons déjà les monuments numériques d’un culte qui s’est emparé de nos dirigeants et de nos médias. Pourtant, les conclusions de Paunio vont plus loin que la religion internationale du malheur. Son travail révèle comment des organisations telles que le FEM travaillent avec les gouvernements pour falsifier les preuves afin de promouvoir un agenda — celui de l’effondrement.

Paunio a prouvé dans cet article que le Forum économique mondial a utilisé un fonds d’innovation finlandais pour promouvoir la Grande Réinitialisation de Schwab.

En 2016, SITRA, qui dépend du Parlement finlandais, a publié un rapport falsifié sur le miracle finlandais de l’économie circulaire et a créé le concept actuel d’économie circulaire pour le Forum économique mondial, qui est nuisible à l’environnement, à la santé humaine et à l’économie.

En exploitant ce concept, la Commission européenne a présenté aux législateurs de l’UE, par exemple, le règlement sur la taxation de la finance verte, le paquet sur l’économie circulaire de Jyrki Katainen et l’énorme ensemble de mesures sur le climat Fit for 55, qui est encore principalement entre les mains des législateurs de l’UE, et qui conduira finalement à une planification quinquennale de type soviétique et à la chute de la société industrielle moderne.

Le travail du professeur Paunio ne consiste pas simplement à se moquer des bouffons et à démentir leurs fausses références. Il s’agit d’une tentative sérieuse de contribuer au contre-récit d’un management technocratique dont le mal est rendu plus compréhensible par la révélation de ses inspirations occultes.

Il termine son long essai sur le sujet par un cri de ralliement adressé à la communauté de l’économie réelle.

Nous, le peuple, les travailleurs ordinaires et les entrepreneurs qui aiment leur pays et leur famille, devons nous réveiller pour défendre l’instruction, la liberté et la société moderne. Seule la recherche du bien, à partir de ses propres points de départ, peut supplanter ces expériences humaines menées depuis l’étranger. La Finlande, en tant que société à part entière et historiquement dominée par d’autres nations, est aujourd’hui une plate-forme solide pour des expériences farfelues, à moins que nos décideurs ne soient conscients des énormes dangers qui y sont associés.

Pour en savoir plus sur les travaux du professeur Paunio, consultez l’émission de John Henry Westen, ainsi que les articles à venir de Frank Wright sur le contexte de ses travaux.




L’identité européenne de l’Amérique

[Source : eurosiberia.net via dedefensa.org]

Par Constantin von Hoffmeister

Nous savons aujourd’hui que le monde anglo-saxon de l’américanisme est déterminé à anéantir l’Europe, c’est-à-dire la patrie et l’origine de l’Occident. L’originel est indestructible.
– Martin Heidegger (1942)

Contrairement à l’Europe, qui est entrée dans la modernité après une riche histoire prémoderne, l’Amérique est née directement dans la modernité, incarnant une société purement conceptuelle basée sur l’individualisme. Ce fondement individualiste a donné naissance à une culture hautement libérale, où l’individu erre comme un Dasein («être-là» ou «réalité humaine»)1 isolé. L’anthropologie et les sciences sociales modernes, qui assimilent l’« Humanité » à l’individu, sont restées fixées sur ce concept. La fixation de l’Amérique sur l’individu a conduit à un mode d’existence superficiel, dépourvu de la profondeur de l’être historique qui caractérise les sociétés européennes.

S’inspirant de la philosophie de l’histoire de Hegel, l’Amérique n’a pas suivi le développement dialectique de la conscience historique qui insuffle à la modernité européenne le sens du Geist (esprit) et de la Geschichtlichkeit (historicité). L’absence d’expériences prémodernes — telles que l’empire, la théocratie ou le féodalisme — signifie que l’Amérique ne possède pas la perception profonde de l’Histoire qui alimente une identité plus riche et plus authentique. Au lieu de cela, l’Amérique opère dans un état de Seinsvergessenheit (oubli de l’être), prise dans la superficialité du monde moderne. Cette situation contraste fortement avec celle de l’Amérique latine qui, en tant qu’extension périphérique de l’Europe, a hérité d’éléments prémodernes et les a intégrés dans son identité, tels que les coutumes et les structures sociales médiévales espagnoles et portugaises. Ainsi, la recherche d’une identité plus authentique dans la société américaine reste complexe et difficile, entravée par les circonstances historiques et l’individualisme omniprésent.

Cependant, certains affirment que l’Amérique est une greffe européenne et que le passé de l’Europe est aussi le passé des Américains d’origine européenne. Dans cette optique, l’Amérique est une république européenne érigée par des Européens sur le sol du Nouveau Monde, imprégnée de traditions, de politiques et donc d’histoire européennes. Cette perspective suggère que l’identité américaine est inextricablement liée à la trajectoire historique européenne et que la composition culturelle et philosophique de l’Europe fait partie intégrante de la compréhension de l’être américain. Bien que l’Amérique n’ait pas sa propre histoire prémoderne, elle perpétue l’héritage dialectique de l’Europe, incarnant la modernité européenne dans un nouveau contexte. Ce lien implique que les racines de l’identité américaine, bien que transplantées, restent liées à l’histoire riche et complexe de l’Europe, offrant une voie différente pour découvrir l’essence réelle du Dasein américain, qui n’est qu’une autre variante du Dasein européen.

Considérons le paradoxe de notre époque : L’Amérique, issue de l’Europe, est devenue à la fois son héritière et son adversaire. Elle manie les instruments de la propagande comme le divertissement et de la prédation comme le capitalisme, semblant vouloir rompre ses liens primordiaux avec l’Ancien Monde. Pourtant, l’essence de la civilisation occidentale, imprégnée de la pensée et de l’esprit européens, reste inébranlable. Le cœur de l’être américain est imprégné de l’héritage européen — un marqueur d’identité qui perdure. Ainsi, l’anéantisseur potentiel est aussi le porteur de continuité, car la naissance de l’Occident est un événement métaphysique et, en tant que tel, insensible à la dissolution.





Netanyahu et le Messie — La guerre messianique

[Source : strategika.fr]

Par Youssef Hindi

L’eschatologie et le messianisme juifs sont au cœur de la géopolitique proche-orientale et mondiale. Depuis les déclarations de Benjamin Netanyahu à propos des réalisations « des prophéties d’Ésaïe »1 par l’État d’Israël, le tabou théologico-politique a été brisé. Encore faut-il connaître le fond de ces espérances messianiques.

Le sionisme et la destruction des nations

La reconquête de la Terre Sainte et la reconstruction du Temple de Jérusalem par le Messie sont attendues par les juifs depuis 2000 ans. Mais depuis que s’exerce l’influence du lourianisme (XVIe siècle), les juifs sont devenus leur propre Messie, lassés d’attendre l’intervention divine et une Rédemption qui devait résulter de la piété et de la repentance du peuple juif. Il s’agit depuis de réaliser les promesses bibliques de façon autonome, sans l’aide du Messie.

Le livre du prophète Obadia (composé d’un seul chapitre de 21 versets), un texte essentiellement eschatologique, nous résume le programme sioniste de la fin des temps. Les israélites achèvent leurs prières du matin et du soir par le dernier verset de ce livre.

« Mais sur le mont Sion (N.D.A. Là où devait se trouver le Temple de Salomon et où aujourd’hui se situe la Mosquée d’al-Aqsa, à Jérusalem) un débris subsistera et sera une chose sainte, et la maison de Jacob rentrera en possession de son patrimoine (N.D.A. interprété comme le retour des juifs en Terre sainte pour la posséder). La maison de Jacob sera un feu, la maison de Joseph une flamme, la maison d’Ésaü un amas de chaume : ils le brûleront, ils le consumeront, et rien ne survivra de la maison d’Ésaü. »

(Obadia, 17-18)

Ésaü est le frère de Jacob, considéré par la tradition rabbinique comme le père de l’Europe, de Rome et par suite de la chrétienté.

Et le livre d’Obadia se clôt par ce verset présent dans les prières juives du matin et du soir :

« Et des libérateurs monteront sur la montagne de Sion, pour se faire les justiciers du mont d’Ésaü, et la royauté appartiendra à Yahvé. »

(Obadia, 21)

Le livre d’Obadia promet également la destruction de toutes les nations :

« Quand approchera le jour du Seigneur pour toutes les nations — comme tu as fait il te sera fait, tes œuvres retomberont sur ta tête. Oui, comme vous avez bu sur ma montagne sainte, ainsi les nations boiront sans discontinuer ; elles boiront et en perdront la raison, elles seront comme si elles n’avaient jamais été. »

(Obadia, 15-16)

La politique de Netanyahu : accélérer la venue du Messie

Le 14 avril 2024, alors que les tensions et le risque de guerre entre Israël et l’Iran atteignaient leur paroxysme, Ehud Barak, ancien Premier ministre d’Israël, a déclaré sur LCI :

« Netanyahu est sous l’influence de ces ministres [messianiques]… Il est une sorte d’esclave de ces ministres esclavagistes. Ils ont une influence énorme sur lui. Ils ne devraient pas l’avoir et on le force à faire un choix binaire. Il ne peut rien accepter d’autre… Ces ministres lui demandent de déclencher une escalade pour accélérer la venue du Messie. »2

Cette influence et ce rapport étroit qu’entretiennent les dirigeants israéliens et le monde rabbinique messianique sont anciens. Il est notamment illustré par un entretien du 18 novembre 1990 filmé entre Benjamin Netanyahu et le grand rabbin loubavitch Menahem Mendel Schneerson3 (1902-1994), un des maîtres spirituels du judaïsme à l’échelle mondiale et considéré comme étant potentiellement le Messie. L’échange qu’ils ont eu est édifiant4 :

Menahem Mendel Schneerson : « Je ne t’ai pas vu depuis longtemps. Bénédiction et succès. Double portion de bénédiction. »

Netanyahu : « Je suis venu demander votre bénédiction et votre aide. »

Menahem Mendel Schneerson : « Dans tous les domaines ?»

Netanyahu : « Dans tous les domaines — personnel et politique. »

Menahem Mendel Schneerson : « Depuis notre dernière rencontre, beaucoup de choses ont progressé. Ce qui n’a pas changé, toutefois, c’est que le Messie n’est pas encore venu ; alors faites quelque chose pour hâter sa venue ».

Netanyahu : « Nous faisons, nous faisons… »

Menahem Mendel Schneerson : « Apparemment ce n’est pas suffisant, alors que plusieurs heures sont déjà passées aujourd’hui et qu’il n’est toujours pas là. Mais il reste encore quelques heures avant la fin de la journée5 alors essayez encore aujourd’hui. »

Netanyahu : « Oui »

Le mouvement messianique religieux en Israël a franchi une étape importante en 2004 et 2005. Soixante et onze rabbins proclament, le 13 octobre 2004 à Tibériade, la création du nouveau Sanhédrin, le tribunal suprême du peuple juif, qui avait cessé d’exister en 429 apr. J.-C.

Réunis à nouveau à Jérusalem en janvier 2005, les juges qui composent le Sanhédrin ont établi une liste des problèmes à résoudre, dont voici quelques-uns : uniformiser les règles de la cacherout ; déterminer l’endroit exact où se trouvait l’autel sur le mont du Temple ; retrouver les descendants des tribus d’Israël éparpillés de par le monde ; restaurer la monarchie davidique ; établir un nouveau code éthique juif pour l’armée pour le substituer au code en vigueur, fondé sur des sources séculières, etc.

Le 14 mai 2018 à Jérusalem, Netanyahu a participé à l’inauguration de l’ambassade des États-Unis et à rappelé à cette occasion la phrase du colonel Motta Gour, commandant des parachutistes lors de la conquête de Jérusalem-Est en juin 1967 :

« Le mont du Temple est entre nos mains ! »6.

L’actuel gouvernement Netanyahu — alliance entre le Likoud et les ultra-orthodoxes ashkénazes et séfarades — formé en novembre 2022 est le plus messianiste de l’histoire d’Israël.

Les plus « radicaux des sionistes religieux messianiques, homophobes, misogynes et racistes parviennent au pouvoir. Ce sont les héritiers idéologiques des rabbins Kook, père et fils, de Shabtaï Bon Dov, d’Abraham Stern et de Meir Kahan »7.

Itamar Ben Gvir, ministre de la Sécurité nationale, a été félicité le soir du scrutin par ses amis les rabbins de l’Institut pour la reconstruction du Temple qui sont venus lui donner l’accolade. Comme son nom l’indique, cet Institut créé en 1987 prépare la reconstruction du Temple8. Et c’est Ben Gvir qui a la responsabilité de maintenir le statu quo sur l’esplanade d’Al-Aqsa.

Les fondamentalistes messianiques, représentés dans ce gouvernement, sont persuadés que le temps de la Rédemption est arrivé. 2022 correspond à l’année 5783 du calendrier hébraïque, dont l’acronyme est : « Tav Shin Peh Gimmel », qu’ils interprètent ainsi :

« C’est l’année de la vache de la rédemption »9.

L’Institut pour la reconstruction du Temple a organisé, le 22 septembre 2022, une cérémonie à l’aéroport Ben Gourion, à l’occasion de l’arrivée de cinq génisses rousses élevées par un évangéliste dans un ranch du Texas. Selon la tradition, la dixième vache rousse devrait être la dernière de l’histoire de l’humanité et d’Israël.

La guerre de Gog et Magog

Dans la tradition juive, l’arrivée du Messie, l’ère messianique qui apporte avec elle la Rédemption, la Guéoula (Délivrance) sont précédées de grandes catastrophes : guerre de Gog et Magog, bouleversements mondiaux, cataclysmes, chute de l’Humanité au plus bas degré de bassesse, disparation de la morale, etc.

Dans tous les textes les traditions apocalyptiques, l’annonce de la fin des temps est accompagnée d’images catastrophiques revêtant des formes variées : guerres mondiales, révolutions, épidémies, famines, catastrophes économiques, mais aussi apostasies, profanations du nom de Dieu, oubli de la Torah et rejet de tout ordre moral allant jusqu’au renversement des lois de la nature10.

« Il arrivera, en ce jour, le jour où Gog pénétrera sur le sol d’Israël, dit le Seigneur Dieu, que ma colère me montera à la tête. Et, dans mon ardeur, dans le feu de mon indignation, je le déclare : en vérité, ce jour-là, il y aura une commotion violente sur le sol d’Israël ! Sous mes coups trembleront les poissons de la mer et les oiseaux du ciel et tous les animaux des champs, et tous les êtres qui rampent sur le sol, et tous les hommes qui vivent à la surface de la Terre ; les montagnes seront renversées, les coteaux étagés s’affaisseront et toute muraille tombera à terre. Contre lui, je ferai appel, sur toutes mes montagnes, au glaive, dit le Seigneur Dieu ; [eux-mêmes], ils tireront le glaive l’un contre l’autre. Je ferai justice de lui par la peste et par le sang ; je lancerai des pluies torrentielles, des grêlons du feu et du soufre sur lui et sur ses légions et sur les peuples nombreux qui l’accompagnent. Ainsi je me montrerai grand et saint, je me manifesterai aux yeux de nations nombreuses, et elles reconnaîtront que je suis Yahvé. »

(Ezéchiel 38, 18-23)

Dans le texte de la Mishna (loi orale inscrite dans le Talmud), la première codification canonique de la Halakha (terme désignant la loi juive), on trouve des descriptions apocalyptiques sur les cataclysmes de la fin des temps11 :

« Sur les talons du Messie [c’est-à-dire à l’époque de sa venue], l’orgueil augmentera et le respect disparaîtra. L’hérésie l’emportera et il n’y aura pas de réprobation morale. La synagogue deviendra une maison de prostitution ; la Galilée sera dévastée ; le peuple des frontières ira errant de ville en ville, et nul n’aura pitié d’eux. La sagesse des scribes sera tenue pour odieuse et ceux qui éviteront le péché seront méprisés. On ne rencontrera plus la vérité nulle part. Les enfants seront la honte des vieillards et les vieillards en viendront à exprimer de la déférence à l’égard des enfants.

“Le fils insultera son père, la fille se dressera contre sa mère, chacun aura pour ennemis les gens de sa propre maison” .

(Michée, 7, 6)

Le visage de cette génération sera semblable au visage d’un chien [c’est-à-dire : ce sera le règne du cynisme]. En qui pourrons-nous alors nous confier sinon à notre Père qui est dans les cieux ? » 

(Mishna, fin du Traité Sota)

Les eschatologies chrétienne et islamique annoncent également ces catastrophes à la fin des temps, mais la différence majeure avec le judaïsme est que dans cette religion il y a un mouvement apocalyptique qui vise à provoquer ces évènements funestes pour accélérer la venue du Messie.

Ces temps apocalyptiques et les catastrophes qui les accompagnent sont le passage obligatoire menant aux temps messianiques, à la Rédemption. Très tôt, au sein du judaïsme, la tentation est née de hâter les temps messianiques en provoquant ces événements catastrophiques.

« Les maîtres du Talmud se sont aussi posé la question de savoir s’il est possible de “hâter la fin”, c’est-à-dire si par l’action il est possible de forcer la venue de la fin. Cette question fut l’occasion d’un profond clivage d’opinions concernant le messianisme. Le rêve n’était pas toujours accompagné de la décision de faire quelque chose pour qu’il se réalise effectivement. »12

Finalement, le Talmud tranche (au IIIe siècle) et interdit de hâter les temps messianiques :

« Les israélites sont adjurés de ne pas se révolter contre les royaumes de ce monde [les puissances séculières], de ne pas “hâter la fin”, de ne pas révéler les mystères de celle-ci aux nations et de ne pas se dresser de l’exil comme un mur [c’est-à-dire se dresser en grand nombre]. Mais alors, pourquoi le Roi-messie doit-il venir ? Pour rassembler les exilés d’Israël. » 

(Rabbi Helbo, Midrash sur le Cantique des cantiques, Shir ha-Shirim Rabba II, cf. Ketubot 111a)

Mais la Rédemption et la Délivrance sont attendues si fiévreusement par les juifs, que l’interdit talmudique de hâter la venue du Messie sera violé à de multiples reprises au fil des siècles pour être finalement nié. Le sionisme est à inscrire dans ce mouvement visant à hâter les temps messianiques puisque c’est le Messie qui devait ramener les juifs en Terre sainte.

Lisons ce que disent les rabbins au sujet de cette délivrance :

« La Guéoula, la Délivrance finale, est un sujet profond et sérieux. Tout aussi profond et sérieux que les lois du Chabbath ou de la Cacheroute. Malheureusement, ce concept est parfois perçu comme une série d’événements, dont le caractère apocalyptique, risquerait d’atténuer notre désir de voir cette Guéoula se réaliser de nos jours. Nous tenterons d’établir, au fil de nos textes qu’on peut parler de cette Guéoula en des termes beaucoup plus positifs et stimulants. La guerre de Gog et Magog fait l’objet de quelques chapitres de la Bible. Dans Ezéchiel et Zacharie. Aucune date n’est donnée, aucun nom n’est reconnaissable bien évidemment. Comme toute prophétie, celles-ci sont sujettes à interprétation.

Ainsi, de nombreux dirigeants de notre peuple ont déjà affirmé que les deux guerres mondiales pouvaient déjà être considérées comme ayant concrétisé ces prophéties. Et que si effectivement les Juifs devaient en pâtir, la Shoah nous en avait déjà acquittés. Le Talmud aussi parle de cette guerre. Par exemple dans le traité Brakhot13. Bizarrement, on ne parle pas de massacre. On relativise même la gravité de cet événement : l’homme doit bien plus s’inquiéter de l’éducation de ses enfants et de ses conséquences que de la guerre de Gog et Magog.

En effet, il est dit dans les Psaumes de David14 :

“Pourquoi se démènent les peuples, et les nations agitent-elles de vains projets ?”

Ceci fait référence à la guerre de Gog et Magog. Pourtant, cela n’a pas l’air de tourmenter David outre mesure, comme on le voit dans la suite15 :

“Celui qui réside dans les cieux en rit, le Seigneur Se raille d’eux”. Par contre, dans le psaume suivant, à propos de son fils rebelle Avchalom, David s’écrit “nombreux sont mes tourments” !

Le message moral que veut faire passer le Talmud est clair : occupez-vous de vos enfants plutôt que d’aller chercher des sensations fortes en essayant de vous faire peur. Tout ceci est vain et ne touche pas les Juifs. »16

Gershom Scholem, historien du judaïsme, écrit ainsi :

« Pour les prophètes et les maîtres de l’Aggada [les enseignements rabbiniques non législatifs] la rédemption devait se produire par suite d’un bouleversement général, d’une révolution universelle, de catastrophes, de calamités inouïes en vertu desquelles l’histoire devait s’effondrer et s’éteindre. L’histoire était considérée par eux avec le pessimisme le plus absolu… Pour aboutir à la délivrance, il est nécessaire que l’édifice actuel soit abattu pour faire place à l’édifice messianique… »17

À la fin des temps, explique Scholem, il y aura une opposition fondamentale entre « le bien », représenté par Israël, et « le mal », incarné par les nations non-juives :

« Dans les Apocalypses, il est question par contre de deux éons, qui se suivent l’un après l’autre et se tiennent dans un rapport antithétique : le monde présent et le monde à venir, le règne des ténèbres et le règne de la lumière. L’antithèse nationale entre Israël et les Nations s’élargit en antithèse cosmique. Les domaines respectifs de la sainteté et du péché, du pur et de l’impur, de la vie et de la mort, de la lumière et des ténèbres, Dieu et les puissances qui lui sont hostiles, s’opposent. Un arrière-plan cosmique étendu sert de toile de fond aux données eschatologiques nationales. C’est dans ce contexte que doit se produire l’affrontement final d’Israël et des Nations. »18

La reconstruction d’Israël — détruit par les Assyriens avant que Juda ne soit détruit par les Babyloniens — est centrale dans l’eschatologie biblique. La destruction du second Temple fut l’ultime traumatisme qui eut un effet durable sur le messianisme :

« Quand les Juifs comprirent qu’ils avaient perdu définitivement leur existence nationale après les troubles qui suivirent la destruction du second Temple et la fin de l’ancien monde, ils eurent une conscience vive du caractère cryptique et mystérieux du message messianique. Le messianisme, en effet, a toujours eu pour objet le rétablissement de l’existence nationale, bien qu’il mène également au-delà de celle-ci. »19

Du point de vue du sionisme messianique, le retour du peuple juif en Terre sainte ne suffit pas. La réalisation du Grand Israël et de son règne sur le monde, passe par des guerres de grandes échelles, tout particulièrement celle de Gog et Magog.

Dans le livre du prophète Daniel (qui aurait vécu durant l’exil à Babylone, entre 588 et 538 av. J.-C.), il est une prophétie relative aux quatre empires ennemis du peuple juif. Selon cette prophétie, tous les empires en question s’effondreront, à savoir, l’Empire babylonien, puis l’Empire des Mèdes, suivi de l’Empire perse et pour finir l’Empire romain.

Le grand rabbin et maître du Talmud, Eliezer ben Hourcanos, qui vécut au Ier siècle, a livré une interprétation d’un verset de la Genèse à la lumière du livre de Daniel dont il tire ses conclusions quant à la victoire finale d’Israël. Il énumère les empires qui doivent tomber, les « ennemis » d’Israël qui seront « revêtus de honte », tandis que sur la tête du Messie des juifs « brillera son diadème ». Le quatrième et dernier empire ennemi d’Israël n’est autre que Rome20, qui sera le siège impérial et religieux de la chrétienté à abattre.

Dans la tradition juive, ces empires n’appartiennent pas au passé, ils sont les archétypes d’ennemis ontologiques du peuple juif. Ennemis qui s’incarnent perpétuellement. C’est particulièrement vrai pour Edom (surnom d’Ésaü, le frère de Jacob) qui s’est incarné en Rome, devenue la Rome chrétienne, devenue l’Europe, et par extension l’Occident qu’il s’agit de détruire encore et encore. Chaque incarnation de l’ennemi ontologique doit être abattue.

Si la chute de Rome est une condition importante du triomphe d’Israël d’après l’eschatologie juive, elle n’est pas la seule. Les textes fondamentaux du judaïsme indiquent également que la destruction d’Ismaël (fils d’Abraham, père des Arabes et par suite des musulmans), de l’islam, est une autre des conditions de l’avènement du Messie21.

Il en va de même pour la Perse, ennemi ontologique d’Israël du point de vue du judaïsme, qui est incarnée aujourd’hui par l’Iran contre qui Netanyahu veut entraîner les États-Unis en guerre. En 2012, Ovadia Yossef (1920-2013), Grand Rabbin d’Israël, a appelé tous les juifs à prier pour l’annihilation de l’Iran. Des dirigeants du ministère de la Défense, ainsi que le président du Conseil à la Sécurité Nationale, Ya’akov Amidror, et le ministre de l’Intérieur Eli Yishai, avaient rendu visite au Grand Rabbin pour le persuader de soutenir une éventuelle attaque d’Israël contre l’Iran. Une semaine avant de les recevoir, Ovadia Yossef avait tenu un discours similaire à propos de l’Iran22.

Ce type de discours ne se limite pas au monde rabbinique, il est aussi tenu dans les plus hautes sphères du judaïsme politique et de l’État hébreu. Pour s’en convaincre, il suffit d’écouter par exemple le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou. Lorsqu’il s’est rendu à Moscou le 9 mars 2017 pour demander à Vladimir Poutine de chasser l’Iran de la Syrie, il a utilisé, en guise d’argument, le récit d’un des livres de la Bible hébraïque, le livre d’Esther.

« Il y a 2500 ans, dit Netanyahou à Poutine, il y a eu une tentative en Perse de détruire le peuple juif. Cette tentative a été échouée et c’est ce que nous célébrons à travers la fête de Pourim… Voilà qu’aujourd’hui l’Iran, héritier de la Perse, poursuit cette tentative de détruire l’État juif. Ils le disent de la façon la plus claire, ils l’écrivent sur leurs missiles. »

La fête juive de Pourim célèbre le massacre de 75 000 Perses…

Vladimir Poutine rétorqua :

« Oui, enfin, c’était au Ve siècle avant notre ère. Aujourd’hui nous vivons dans un monde différent. Alors, parlons-en. »23

Le rabbin Daniel Scemama, comme nombre de ses coreligionnaires, interprète la géopolitique actuelle à la lumière des textes eschatologiques du judaïsme.

« Dans les écrits de nos prophètes, écrit-il, il est rapporté qu’une guerre verra deux peuples, Gog et Magog, s’affronter à la fin des temps. Cet événement aura des répercussions sur le pays d’Israël, bien qu’il ne sera pas directement concerné. On mentionne trois heures d’effroi, après lesquelles le peuple hébreu en sortira grandi. 

Bien qu’il n’y ait pas de tradition nette sur ces faits, comme le rapporte Maïmonide, certains grands Rabbanim [pluriel de “rabbin”] comme le Malbim (1809-1879) se sont penchés sur cette guerre chaotique en mentionnant une confrontation possible entre des pays islamistes et l’Occident. Un Midrach, écrit-il y a deux millénaires, nomme même la Perse (l’actuel Iran) comme l’un des protagonistes de cette guerre. On ne peut s’empêcher d’être saisis par la pertinence de ces enseignements dans notre époque, et il est important de se tenir prêts à de tels bouleversements. C’est ainsi que le “Hafets ‘Haïm, tout comme son élève le Rav Chajkin, voyaient dans tout événement politique important — la déclaration Balfour, la Guerre mondiale, l’affrontement éventuel entre l’URSS et les États-Unis — des faits potentiellement prémessianiques. »24

Selon une certaine interprétation de l’eschatologie juive, la Russie fait partie des ennemis d’Israël, car de nombreux commentateurs juifs, des rabbins, affirment que Gog est la Russie25.

Le déclenchement d’une guerre contre l’Iran, qui conduirait à terme vers une guerre mondiale opposant les États-Unis et la Russie, est précisément l’objectif des messianistes juifs qui cherchent à entraîner l’Humanité vers la catastrophe.

Youssef Hindi





La Russie et le Nouvel Ordre Mondial

Par Nicolas Bonnal

La nature du maître m’importe bien moins que l’obéissance.

Tocqueville

Certains esprits rebelles pensent que la Russie est une opposition biaisée, comme la Chine. Covid, CBDC, surveillance numérique, contrôle social, tout en fait réunit les États mondiaux contrôlés directement ou indirectement (via l’ONU et les institutions internationales comme l’OMS) par les GAFAM et les fonds de pension US, dont le plus connu est Black Rock dirigé par Larry Fink, le Blofeld du moment. On ne parlera pas du vieux Schwab et de Davos, moins en vogue en ce moment.

D’autres plus militants et plus « multipolaires » accusent ces mêmes rebelles de faire le jeu de l’ennemi ; ils ne me paraissent pas plus sérieux que jadis les fans de Staline ou bien Mao.

Mon amie Laurence Guillon vit depuis de nombreuses années en Russie ; écrivaine, poétesse, mais aussi peintre et musicienne (Rt.com avait fait un reportage sur elle), elle recense sans lâcheté aucune les imperfections du pays où elle réside pour des raisons SPIRITUELLES et écrit récemment :

« Z.W. m’a envoyé une vidéo d’une jeune Russe qui dit expressément que Poutine marche pour l’ordre mondial, et me demande ce que j’en pense. En ce qui concerne une partie de ce qu’elle raconte, il y a matière à se poser des questions, je m’en suis posée, je m’en pose. Je ne peux avoir qu’un avis personnel, basé sur mon intuition et mon observation de ce qui nous est accessible, de ce que j’ai vu, entendu ou lu. Cependant, elle me semble, par moments, exagérer et même biaiser, ce qui n’est pas bon signe, ce qui jette, à mes yeux, une ombre sur tout le reste de son discours. Ce qui est sûr, c’est que comprendre ce qui se passe vraiment ici n’est pas simple et qu’on ne peut se bercer de l’illusion que Poutine est le sauveur du monde, d’ailleurs, à part Jésus Christ sur un plan spirituel, personne n’est en mesure de jouer ce rôle. “Ne mettez pas votre confiance dans les princes et les fils des hommes, en eux il n’est point de salut”. »

Puis son témoin attaque plus sérieusement Poutine :

« Elle remarque qu’il y a un grand contraste entre ce que dit Poutine et ce qu’il fait, et c’est exact, en tous cas à l’intérieur du pays. Retour aux traditions, mais les ministères de la culture successifs ne semblent exister que pour permettre encore plus de destruction du patrimoine et financer des spectacles dégradants à l’occidentale, au détriment de la qualité et de la production nationale. »

Cela c’est pour la culture. Pour la folie LGBTQ maintenant :

« Récemment, j’ai appris par Dany qu’un adolescent qui voulait changer de sexe a été retiré à sa mère qui s’y opposait par les autorités, alors qu’il existe, si j’ai bien compris, une loi interdisant les interventions médicales en ce sens. Comment se fait-il ? »

Sur l’immigration et l’islamisme (toujours « galopant », sauf à Gaza…), même topo :

« De même, on va lutter contre l’immigration, mais on construit à Moscou encore une mosquée géante. Poutine, dit la jeune femme, laisse péricliter les villages russes faute d’infrastructures minimales, mais installe trente villages modernes pour des Africains ; “c’est comme en France”, commente la journaliste. Cependant là, je soupçonne qu’il s’agit de villages établis à l’intention des Afrikanders, qui sont massacrés en Afrique du Sud, facilement assimilables en Russie, travailleurs et entreprenants. »

Renseignement pris Laurence nous rassure (enfin, pas tous) :

« Ce n’est pas la première fois que j’entends parler de cela, et, renseignements pris, il s’agit des Afrikanders, pour qui c’est pratiquement une question de vie ou de mort, et qui ne représentent pas un afflux de population colossal. »

Il reste que la Russie ne correspond en rien au Regain de Giono-Pagnol (qui lui-même ne produisit pas grand-chose…). On a vu l’horreur de ce Crocus (le centre, pas l’attentat) qui n’est rien qu’un énième énorme Barnum américain, d’ailleurs aux mains d’affairistes azéris, destiné à être un Exhibition Center de plus. Et toute la Russie semble être comme ça ; je me souviens d’un blog se vantant de magasins sans employés humains en Biélorussie. Comme on sait, les républiques musulmanes ex-soviétiques sont plus avancées que nous en matière de tyrannie informatique — l’Éthiopie aussi d’ailleurs, me confirme un lecteur. Le contrôle informatique sera cette chaîne d’union globale dont nous parlaient sans rire Nerval dans Aurélia ou Guénon dans ses Symboles de la Science sacrée. Le clergé aux commandes sera Bezos, Gates, Zuckerberg, les actionnaires américains comme toujours.

Laurence ajoute :

« Il n’en reste pas moins qu’on ne soutient pas vraiment la paysannerie, bien que le retour à la terre ne soit pas empêché non plus, si l’on ne demande rien à personne et qu’on va s’installer au fin fond du nord dans un village perdu, alors qu’en France, ce n’est pas garanti. Un retour aux traditions et à la souveraineté impliquerait la propagande du retour à la terre et des encouragements à ceux qui l’opèrent, ainsi qu’une mise en valeur de la culture paysanne. »

Laurence dénonce ensuite un comportement inquiétant de l’administration russe :

« Il y a une complaisance judiciaire envers les criminels asiates ou caucasiens quand ils agressent des Russes, cela me semble le fait de la corruption des juges par des bandits de ces nationalités, et non forcément celui du gouvernement lui-même, mais il est bien connu que les ramifications de la pègre et de la mafia s’insinuent partout, ici comme ailleurs. »

Il y a une différence avec la France, les gens :

« La différence avec la France est que les Russes, souvent, ne se laissent pas faire, là encore, la résistance locale joue sûrement son rôle. »

Le fond Javert et Thénardier du froncé de souche moderne (relisez Hugo, mon Dieu) héritier du binôme Terreur-Empire fait que l’hexagone est à l’avancée de toutes les avanies du monde moderne.

Puis Laurence évoque le Covid. Même guillotine sanitaire et cybernétique partout (NDLR À côté du cauchemar français, je me sentais bien tranquille en Espagne) :

« Autre point inquiétant, la soumission au covidocircus, aux mesures, au vaccin, beaucoup moins tyranniques et prolongées qu’en occident, cependant. La jeune femme attribue ce fait à la résistance du peuple russe, et elle n’a sans doute pas tort, je l’ai aussi pensé. Le peuple russe n’a pas bien passé le test d’obéissance que les Français ont remporté haut la main, dénonçant leurs voisins et traquant les contrevenants dans l’espace public. Des gens ont été acculés à se faire vacciner, sous peine de perdre leur travail, dans le meilleur des cas, ils ont quand même développé des covids, parfois à répétition, pour les autres conséquences, mystère. On en parle peu. »

Comme on sait, l’épisode Covid a servi de drill pour les mondialistes. Le prochain épisode sera tyrannique et génocidaire. La Russie n’ayant pas été fameuse, un fan trouve à Poutine ces excuses :

« La thèse d’un ami poutiniste français, c’est que le gouvernement russe ne voulait pas prendre le risque d’une opposition prématurée et déclarée au système mondialiste. Peut-être. N’empêche que c’est la principale raison que j’aurais de douter. »

Laurence conclut, philosophe :

« La numérisation. Oui, c’est vrai, cependant, il faut tenir compte du fait que les gouvernements, quels qu’ils soient, sont obligés de s’aligner sur les avancées technologiques qu’adoptent leurs concurrents, ennemis ou ennemis potentiels. Pour l’instant, cela ne prend pas le caractère coercitif et inhumain que cela prend ailleurs, mais cela peut venir, peut-être est-ce encore la résistance passive du peuple russe qui joue son rôle. »

Soyons aussi philosophes alors et relisons Tocqueville :

« Je veux imaginer sous quels traits nouveaux le despotisme pourrait se produire dans le monde : je vois une foule innombrable d’hommes semblables et égaux qui tournent sans repos sur eux-mêmes pour se procurer de petits et vulgaires plaisirs dont ils emplissent leur âme. Chacun d’eux est comme étranger à la destinée de tous les autres. Au-dessus de ceux-là s’élève un pouvoir immense et tutélaire qui se charge seul d’assurer leur jouissance et de veiller sur leur sort. Il est absolu, détaillé, régulier, prévoyant et doux. Il ressemblerait à la puissance paternelle si, comme elle, il avait pour objet de préparer les hommes à l’âge viril ; mais il ne cherche, au contraire, qu’à les fixer irrévocablement dans l’enfance ; il aime que les citoyens se réjouissent, pourvu qu’ils ne songent qu’à se réjouir ; il travaille volontiers à leur bonheur, mais il veut en être l’unique agent et le seul arbitre ; il pourvoit à leur sécurité, prévoit et assure leurs besoins, facilite leurs plaisirs, conduit leurs principales affaires, dirige leur industrie, règle leurs successions, divise leurs héritages. Que ne peut-il leur ôter entièrement le trouble de penser et la peine de vivre ? »

Mais ce n’est pas tout. C’est le Mordor partout sinon (Tolkien le dénonçait dans sa correspondance, voyez mon livre). Laurence écrit sur le saccage de sa belle cité médiévale traditionnelle :

« Il fait un froid terrible, les feuilles des fougères, qui me ravissaient comme chaque année en déployant leur manteau translucide sous leurs petites têtes courbées, ont gelé. J’ai pitié des plantes et des bêtes autant que de moi-même… Pereslavl, outre “l’architecture” de ses nouvelles maisons qui ne ressemble à rien, se distingue par ses rues défoncées à un point indécent, le délabrement de certains quartiers, des terrains vagues qui suivent des destructions incompréhensibles et qui s’installent pour des années, avec déversements subreptices d’ordures, tas de ciments, poutres abandonnées, ferrailles… Cependant les “administrations” successives et leur architecte-conseil fantôme font mumuse avec l’aménagement jamais terminé de la plage municipale qui ne s’imposait pas ; l’achat de faux topiaires en plastique, car le plastique inaltérable, il n’y a rien de mieux, on les a répartis dans toute la ville, au milieu du désastre, c’est bien festif. »

Remercions Laurence et relisons Tocqueville toujours pour conclure :

« Après avoir pris ainsi tour à tour dans ses puissantes mains chaque individu, et l’avoir pétri à sa guise, le souverain étend ses bras sur la société tout entière ; il en couvre la surface d’un réseau de petites règles compliquées, minutieuses et uniformes, à travers lesquelles les esprits les plus originaux et les âmes les plus vigoureuses ne sauraient se faire jour pour dépasser la foule ; il ne brise pas les volontés, mais il les amollit, les plie et les dirige ; il force rarement d’agir, mais il s’oppose sans cesse à ce qu’on agisse ; il ne détruit point, il empêche de naître ; il ne tyrannise point, il gêne, il comprime, il énerve, il éteint, il hébète, et il réduit enfin chaque nation à n’être plus qu’un troupeau d’animaux timides et industrieux, dont le gouvernement est le berger. »

Il faudrait être sacrément naïf pour croire qu’un chapelet d’îles tropicales échappera au cauchemar digital. Alors la feinte Russie ou la Ville lumière…

Sources :

https://chroniquesdepereslavl.blogspot.com/2024/05/humeur-pascale.html

https://chroniquesdepereslavl.blogspot.com/2024/04/sans-se-retourner.html

https://www.institutcoppet.org/wp-content/uploads/2012/01/De-la-d%C3%A9mocratie-en-Am%C3%A9rique.pdf




Poutine entre discours et actes

[Source : chroniquesdepereslavl.blogspot.com]

Par Laurence

Z.W. m’a envoyé une vidéo1 d’une jeune Russe qui dit expressément que Poutine marche pour l’ordre mondial, et me demande ce que j’en pense. En ce qui concerne une partie de ce qu’elle raconte, il y a matière à se poser des questions, je m’en suis posé, je m’en pose. Je ne peux avoir qu’un avis personnel, basé sur mon intuition et mon observation de ce qui nous est accessible, de ce que j’ai vu, entendu ou lu. Cependant, elle me semble, par moments, exagérer et même biaiser, ce qui n’est pas bon signe, ce qui jette, à mes yeux, une ombre sur tout le reste de son discours. Ce qui est sûr, c’est que comprendre ce qui se passe vraiment ici n’est pas simple et qu’on ne peut se bercer de l’illusion que Poutine est le sauveur du monde, d’ailleurs, à part Jésus Christ sur un plan spirituel, personne n’est en mesure de jouer ce rôle.

« Ne mettez pas votre confiance dans les princes et les fils des hommes, en eux il n’est point de salut ».

Elle remarque qu’il y a un grand contraste entre ce que dit Poutine et ce qu’il fait, et c’est exact, en tous cas à l’intérieur du pays. Retour aux traditions, mais les ministères de la culture successifs ne semblent exister que pour permettre encore plus de destruction du patrimoine et financer des spectacles dégradants à l’occidentale, au détriment de la qualité et de la production nationale. Récemment, j’ai appris par Dany qu’un adolescent qui voulait changer de sexe a été retiré à sa mère qui s’y opposait par les autorités, alors qu’il existe, si j’ai bien compris, une loi interdisant les interventions médicales en ce sens. Comment se fait-il ? De même, on va lutter contre l’immigration, mais on construit à Moscou encore une mosquée géante. Poutine, dit la jeune femme, laisse péricliter les villages russes faute d’infrastructures minimales, mais installe trente villages modernes pour des Africains ; « c’est comme en France », commente la journaliste. Cependant là, je soupçonne qu’il s’agit de villages établis à l’intention des Afrikanders, qui sont massacrés en Afrique du Sud, facilement assimilables en Russie, travailleurs et entreprenants. Ce n’est pas la première fois que j’entends parler de cela, et, renseignements pris, il s’agit des Afrikanders, pour qui c’est pratiquement une question de vie ou de mort, et qui ne représentent pas un afflux de population colossal. Il n’en reste pas moins qu’on ne soutient pas vraiment la paysannerie, bien que le retour à la terre ne soit pas empêché non plus, si l’on ne demande rien à personne et qu’on va s’installer au fin fond du nord dans un village perdu, alors qu’en France, ce n’est pas garanti. Un retour aux traditions et à la souveraineté impliquerait la propagande du retour à la terre et des encouragements à ceux qui l’opèrent, ainsi qu’une mise en valeur de la culture paysanne. Il y a une complaisance judiciaire envers les criminels asiates ou caucasiens quand ils agressent des Russes, cela me semble le fait de la corruption des juges par des bandits de ces nationalités, et non forcément celui du gouvernement lui-même, mais il est bien connu que les ramifications de la pègre et de la mafia s’insinuent partout, ici comme ailleurs. La différence avec la France est que les Russes, souvent, ne se laissent pas faire, là encore, la résistance locale joue sûrement son rôle.

[NDLR Une explication d’une différence entre les actes et les paroles de Poutine pourrait s’expliquer par l’existence d’un État profond russe. Si les pays occidentaux sont en réalité dirigés par un État profond, pourquoi la Russie échapperait-elle à la tendance ? Même un dictateur doit composer avec son entourage et son administration (à supposer que Poutine en soit un).]

Autre point inquiétant, la soumission au covidocircus, aux mesures, au vaccin, beaucoup moins tyranniques et prolongées qu’en occident, cependant. La jeune femme attribue ce fait à la résistance du peuple russe, et elle n’a sans doute pas tort, je l’ai aussi pensé. Le peuple russe n’a pas bien passé le test d’obéissance que les Français ont remporté haut la main, dénonçant leurs voisins et traquant les contrevenants dans l’espace public. Des gens ont été acculés à se faire vacciner, sous peine de perdre leur travail, dans le meilleur des cas, ils ont quand même développé des covids, parfois à répétition, pour les autres conséquences, mystère. On en parle peu. La thèse d’un ami poutiniste français, c’est que le gouvernement russe ne voulait pas prendre le risque d’une opposition prématurée et déclarée au système mondialiste. Peut-être. N’empêche que c’est la principale raison que j’aurais de douter.

La numérisation. Oui, c’est vrai, cependant, il faut tenir compte du fait que les gouvernements, quels qu’ils soient, sont obligés de s’aligner sur les avancées technologiques qu’adoptent leurs concurrents, ennemis ou ennemis potentiels. Pour l’instant, cela ne prend pas le caractère coercitif et inhumain que cela prend ailleurs, mais cela peut venir, peut-être est-ce encore la résistance passive du peuple russe qui joue son rôle.

Le démolissage du service public, commencé sous Eltsine et poursuivi sous Poutine. Elle considère que les années quatre-vingt-dix n’étaient pas si horribles que cela, et que si l’on doit prendre un point de comparaison, il faudrait choisir les années soixante-dix quand tout allait super bien. Mon impression personnelle est que d’une part, les années quatre-vingt-dix étaient vraiment un désastre qui laisse un très mauvais souvenir à beaucoup. Le comptable du café, qui a la cinquantaine, me disait qu’on commençait à vivre mieux et qu’on ne voulait pas tout foutre en l’air pour les petits libéraux de Moscou. Mon voisin à la radio considère qu’on n’a « jamais mieux vécu ». Et d’autre part, les deux voyages que j’ai faits en URSS dans les années soixante-dix, qui plus est à Moscou, et pas en province ou dans les campagnes, ne m’ont vraiment pas laissé une impression de prospérité merveilleuse et de joie de vivre en dépit de tout ce que me racontent les Russes maintenant. Je n’envisageais absolument pas de quitter nos années soixante-dix pour les leurs. La fille du père Valentin, partie à Paris à la fin des années quatre-vingt-dix, disait à sa mère communiste : « Le communisme, c’est les Français qui l’ont réalisé, la médecine et l’éducation sont gratuites, tout le monde reçoit des allocations, et la vie y est plus douce que chez nous ». Quant au quotidien des campagnes, il ne semblait pas non plus très riant, je me souviens de ces files grises de paysans mal fagotés qui venaient acheter à Moscou ce qu’ils ne trouvaient pas chez eux. Ce que j’ai vu ne correspond pas au mythe…

Enfin elle évoque l’alcoolisme comme un véritable fléau, et j’observe que les choses ont beaucoup changé sur ce plan. Dans les années quatre-vingt-dix, tous mes copains étaient des alcoolos finis, ce n’est plus du tout le cas aujourd’hui, on ne voit plus d’ivrognes écroulés partout, son affirmation est de l’exagération épique. Déjà, en 18, un ami, à Férapontovo, me disait qu’on ne voyait plus d’ivrognes et que les routes étaient meilleures. Pour les routes, à Pereslavl-Zalesski, on ne peut pas dire cela, mais disons que les routes fédérales sont en bon état.

La pauvreté, dont elle trace un tableau épouvantable, et c’est pareil, je ne dis pas que tout le monde est riche, mais je pense qu’il faut nuancer. Elle le fait en indiquant que les Russes sont souvent propriétaires de leur appartement, et ne paient pas de loyer. Et les impôts qu’ils paient dessus sont dérisoires, les charges, même si elles ont sensiblement augmenté, n’atteignent pas les sommets fantasmagoriques des charges en France, en relation avec les salaires respectifs. Il y a de très petits salaires, cependant, mon électricien m’a dit que chez mosenergo, il touchait 150 000 roubles, soit 1500 euros, il a acheté une maison à crédit. Et j’ai vu une affiche de recrutement pour des chauffeurs routiers avec une proposition de salaire de 100 000 roubles. À côté de cela, les postiers d’ici touchent 12 000 roubles, les employés du supermarché sont recrutés à 25 ou 30 000 roubles, ce qui est loin d’être royal. Mais je ne suis pas une spécialiste des chiffres et de l’économie. Personne ici, à ma connaissance, ne meurt de faim. Les magasins sont pleins, et l’histoire des appartements gelés, à moins que cela ne se produise et que je ne sois pas au courant, c’était dans les années 90.

La dépopulation. Eh bien là, je ne la crois pas beaucoup. Elle parle de quatre-vingts millions de Russes au lieu de 140 millions, et ne semble pas trop sûre elle-même de cette différence fantastique entre les chiffres réels et les chiffres officiels. Ce que j’observe, c’est que la natalité est réellement encouragée par l’attribution d’un « capital maternel » de 10 000 euros qui permet parfois d’acquérir une maison ou un appartement, avec un complément personnel, l’attribution d’appartements communaux à des familles nombreuses, comme ce fut le cas pour un de mes amis, d’aide alimentaire, aussi, la fille du père Valentin a droit à de nombreux produits gratuits. Je n’ai pas le sentiment que le gouvernement planifie l’extermination, ou disons la disparition de sa population. Il est, me semble-t-il, plutôt économe de la vie des soldats et des civils en Ukraine, Marioupol est reconstruite en un temps record. C’est vrai que la justice juvénale retire parfois les enfants aux familles nombreuses pauvres, ce qui est un scandale, la justice juvénale a été instaurée sous pression occidentale, chez nous, on les retire aux familles dissidentes, c’est probablement le but occulte de cette institution.

La démolition de l’armée. Là non plus, a priori, et sans être spécialiste, au feeling, je ne pense pas que le gouvernement actuel soit à incriminer, car l’essentiel du travail avait été fait sous Eltsine, et j’ai même entendu dire que si Poutine n’était pas intervenu plus tôt, c’est qu’il était occupé à réarmer discrètement, en tous cas, on voit aujourd’hui qu’il ne fait pas la guerre avec des moteurs de machine à laver. Depuis le début de l’affaire du Donbass, et même bien avant, je savais que l’occident ferait tout pour déclencher une guerre avec la Russie, et Poutine a reculé huit ans devant l’obstacle. Pour réarmer ? Quand l’intervention a commencé, j’ai pensé qu’il avait fait profil bas le temps de le faire et qu’il avait été drôlement astucieux… 

A ce propos, elle ne parle pas de ce qui s’est passé au Donbass dès 2014, elle prétend que les Russes et les Ukrainiens étaient bien copains, qu’ils étaient des frères, et que les gouvernements occidentaux et russe ont organisé cette guerre, sans aucune motivation de part et d’autre, faisant peur aux uns avec le désir de conquête imaginaire de la Russie, aux autres avec les dangers imaginaires de l’OTAN, et c’est là que je tique vraiment. Parce que moi, depuis des années et des années, j’ai observé l’attitude agressive et fourbe de l’OTAN envers la Russie, ses provocations permanentes, la réticence des autorités russes à entrer dans la danse et même à considérer les Occidentaux comme des ennemis, et la tolérance envers les intellectuels libéraux qui soutenaient la propagande occidentale. Elle définit l’armée russe comme complètement détruite, avec des armes rouillées, des types peu mobilisés, on dirait les discours de Van der Layen au parlement européen. Je sais qu’il y a des dysfonctionnements dans l’armée russe, que les soldats sont obligés de payer des pièces de leur équipement, mais quand même, question armements, les Russes ne semblent pas à court, ni fonctionner avec des bouts de fil de fer. Je crois que le danger otanesque est bien réel et que la plupart des Russes le comprennent bien, et tout le monde a vu comment cela se passait en Serbie. La population du Donbass, quand elle s’est mise à résister, prenait des bombes sur la gueule, et subissait des exactions affreuses. La propagande antirusse menée en Ukraine depuis la chute de l’URSS n’était pas le fait de Poutine. Et je me souviens avec horreur des commentaires ukrainiens sur les « doryphores » grillés dans la maison des syndicats à Odessa, des gâteaux en forme de bébés russes mangés dans les discothèques, des manifestants criméens accueillis à Kiev à coups de barre de fer, et autres amabilités des « frères » contre lesquels la jeunesse russe avertie qui fuyait en Géorgie ou ailleurs ne voulait pas se battre. C’était un concentré de méchanceté stupide, dans le genre de la télé française ou de certains intellectuels ou même orthodoxes de chez nous.

Elle parle du démembrement de la Russie, objectif du projet Harvard de Kissinger, et oui, c’est clair, ce projet existe, et il est ouvertement soutenu depuis longtemps par des libéraux russes, Echo Moskvy etc… En effet, si Poutine est souverainiste, comment tolère-t-il par exemple le centre Eltsine, centre de propagande pro-occidentale et antirusse situé à l’épicentre du projet, la ville d’Ekaterinbourg ? Comment l’a-t-il laissé construire, comment le laisse-t-il ouvert, en temps de guerre ? Mikhalkov, qui est un chaud partisan de Poutine, a consacré toute une émission à cet abcès purulent. D’après la jeune femme, tout ceci est le fait d’une « secte juive » (à ne pas confondre avec les juifs normaux et gentils, bien entendu) qui, depuis New York, organise tout cela, et Poutine en est membre. À moins que le métropolite Tikhon, qu’on dit son père spirituel, et le patriarche Cyrille n’en soient complices, on se demande comment il concilie tout cela avec une foi orthodoxe affichée, si on en est là, alors cela craint vraiment, tout le monde aux catacombes… Que des juifs, disons qu’une mafia juive, qu’une secte, chez nous, on dit les straussiens, soit impliquée dans la destruction de la Russie par l’Ukraine, et réciproquement, je n’en doute pas tellement, cela remonte à 1917, et même avant, et la preuve en est à mes yeux la haine écumante de la compagnie BHL, Glucksmann, Ackerman, Nuland, et autres néocons situés dans divers pays, qui elle non plus ne date pas d’hier et à propos de laquelle aucune accusation de racisme, pourtant largement justifiée, n’a jamais été proférée. Et puis la mafia juive n’est pas la seule en cause, il y a d’autres mafias, les intérêts de la famille Biden, par exemple, Blackrock, Monsanto… Maintenant, que toute l’affaire soit une symphonie à laquelle Poutine participe avec enthousiasme… ? Mais peut-être ont-ils des moyens de pression. Je ne saurais le dire. Disons que je sais pour qui se battent les Ukrainiens, qu’ils le sachent ou non : pour eux. Les Russes se battent pour la Russie et le savent, même si l’on admet que ce n’est pas forcément tout à fait le cas de leur gouvernement.

Est-ce ou n’est-ce pas le cas ? Moi, à l’intuition, je dirais que la guerre est réelle entre le gouvernement russe et les gouvernements occidentaux. Le gouvernement russe défend-il sa terre et son peuple ou bien son fief mafieux ? Peut-être les deux. Peut-être son cul d’abord et le peuple ensuite. Et puis parfois, les affaires n’empêchent pas les sentiments… En tous cas, si la moitié de ce que déclare cette jeune femme est vrai, Poutine est bien meilleur comédien que Macron. La jeune femme dit que 30 % des Russes soutiennent Poutine, en réalité. Peut-être que s’il laissait émerger des opposants sérieux, ses scores ne seraient pas les mêmes, mais je pense qu’il bénéficie d’un soutien populaire suffisamment large, surtout en ce moment, évidemment.

Pour ce qui est de la médecine, je ne la contredirai pas, c’est plutôt la cata. « En Union soviétique, tout était gratuit ». Oui, mais j’ai entendu raconter aussi des horreurs sur la médecine soviétique, et du reste, j’ai été soignée gratuitement, à Pereslavl-Zalesski, je ne faisais pas une confiance aveugle au personnel, mais c’était gratuit. Que ce soit ici ou chez nous, en effet, la privatisation de la santé publique démolit complètement la qualité des soins, mais il y a du blé à faire, et des requins à l’œuvre, pas besoin d’inviter une secte juive à la curée.

Auparavant, j’ai écouté l’interview du père Tkatchev où il recommande aux orthodoxes ukrainiens de fuir Sodome sans se retourner. Il dit que l’ethnos n’a plus le même sens qu’avant, parce que tous les ethnos ont été cassés. On avait fait l’expérience de créer l’inimitié entre deux peuples frères, les Ukrainiens et les Russes, qui appartiennent absolument au même ethnos, beaucoup plus qu’un breton et un basque ou un provençal, par exemple, avec la même culture, la même histoire et la même foi, et qu’on y était arrivé. Le peuple russe avait une grande homogénéité, il s’apparentait à une espèce de famille mystique, d’où le désarroi de Napoléon qu’on sent si bien dans Guerre et Paix, devant ce phénomène incompréhensible, le peuple qu’il pensait délivrer de la tyrannie et qui se levait contre lui comme un seul homme, et cela, un siècle seulement avant la révolution d’octobre et la guerre civile. On arrive à tout avec une rééducation qui joue sur les mauvais sentiments, comme on l’a déjà vu au XX° siècle. C’est très triste, dit-il, mais c’est comme ça. Et la Laure de Kiev ? Ses reliques profanées, ses objets saints dispersés à l’encan dans une Europe apostate et sacrilège ? Eh bien tant pis pour la Laure de Kiev, son sort démontre d’autant plus la nécessité de partir sans se retourner. Je me suis fait la même réflexion, quand je suis partie moi-même, au fond. Sans se retourner, c’est le plus difficile… Autant pour la Laure de Kiev que pour Notre-Dame, la France de mon enfance ou le monastère de Solan. Mais quand j’ai vu que Macron avait reçu Bartholomée à l’Élysée, ce fut comme la revendication du crime qui s’affichait avec insolence, sa signature affichée : en effet, il fallait partir, je n’en doute pas. Et il ne faut plus se retourner. Que la thèse de la jeune Russe soit ou non exacte. Je fais confiance au père Tkatchev. Il a vu ce qui se passait là-bas, il en vient. Il est parfois un peu raide, mais au moment du covidocircus, il n’avait pas peur d’exprimer la vérité. Il dit qu’un noir orthodoxe lui est plus proche qu’un Russe renégat, et que les gens vont désormais se regrouper par affinités spirituelles, morales, intellectuelles, éthiques. C’est ce que je ressens quand j’écoute Youssef Hindi, par exemple, et je le ressentais à Solan, où les gens sont d’origine très diverse. Et c’est probablement ce qui s’esquisse dans le mouvement des étrangers occidentaux vers la Russie et son orthodoxie. Le père Tkatchev évoque la responsabilité collective de Dostoïevski, qui nous fait assumer à tous le péché d’un seul, et qui fait du salut d’un seul le salut de tous, cette révélation qui m’a fait découvrir le christianisme, à l’âge de quinze ans. C’est de cela qu’il faut se souvenir, devant ce qui nous arrive.

Si j’étais plus jeune, je songerais à l’issue de mon roman Epitaphe. Pas pour des raisons de survivalisme, mais pour vivre debout encore quelque temps.

1 Pour voir la vidéo :
https://nouveau-monde.ca/sortir-du-schisme-mental-la-russie-vue-par-une-citoyenne-russe/




Alan Dershowitz : « Nous sommes puissants, riches et contrôlons les médias, et en tant que juifs nous avons gagné le droit d’influencer le débat public. »

[Source : lelibrepenseur.org via @SinedWarrior]

Le célèbre avocat américain, Alan Dershowitz, très proche du pédocriminel Jeffrey Epstein, tient ici des propos ahurissants d’arrogance et de bêtise qui vont conduire à la perte du lobby sioniste à n’en point douter. Il avoue l’existence d’un lobby juif puissant qui contrôle les médias et influence le débat public ajoutant des propos bellicistes affirmant qu’il faut utiliser la « force » car cette « force » pourra « libérer » le peuple juif selon la promesse divine ! On ne savait pas que le peuple juif était emprisonné, surtout aux USA et dans le monde occidental général ! En d’autres termes, il s’agit ici de religion et de messianisme, rien d’autre.

LLP

Le professeur Alan Dershowitz lors de la conférence anti-BDS 2017 de StandWithUs : « Ne jamais s’excuser d’être un juif fort ».
(Source : Professor Alan Dershowitz at the 2017 StandWithUs Anti-BDS Conference: « Never apologize for being a strong Jew. » | By StandWithUsFacebook | Facebook)

Alan Morton Dershowitz, né à Brooklyn (New York) le 1er septembre 1938, est un avocatécrivain et universitaire américain, professeur de droit à l’université Harvard de 1964 à 2013.
Il se distingue en tant qu’avocat pénaliste en représentant des personnalités célèbres et controversées, notamment O. J. SimpsonHarvey WeinsteinJeffrey Epstein et le président américain Donald Trump.
(Source : Wikipédia)


Extrait de The Hidden Tyranny

[Source :
https://ia601002.us.archive.org/32/items/ContemporaryHistory/Walter%20White%20-%20The%20Hidden%20Tyranny%20Harold%20Wallace%20Rosenthal.pdf]

Ce livret contient le texte d’une interview très révélatrice et choquante d’un juif du nom de Harold Rosenthal, réalisée en 1976 par un patriote inquiet, Walter White, Jr. M. Rosenthal, un juif influent, versé dans les traditions juives et impliqué dans les rouages du gouvernement à Washington, D.C., a expliqué l’implication des juifs et la cause des principaux problèmes auxquels nous sommes confrontés aujourd’hui.

Rosenthal, en exposant certains aspects du « monde intérieur invisible de la juiverie », a révélé les méthodes et les tactiques utilisées par les juifs pour détruire la civilisation chrétienne et prendre secrètement le contrôle de nos vies et de nos gouvernements. Il en est résulté pour nous une « tyrannie cachée » semblable à la tyrannie exercée contre les saints par le système de la bête écarlate de l’Apocalypse, appelé « mystère de Babylone ».

« Nous sommes le peuple élu de Dieu… La plupart des Juifs n’aiment pas l’admettre, mais notre dieu est Lucifer — je ne mentais donc pas — et nous sommes son peuple élu. Lucifer est bien vivant. »

Harold Rosenthal


Lord Rothschild explique comment sa famille a créé Israël


Voir aussi, par exemple :

https://editionsethos.com/produit/la-controverse-de-sion

La controverse de Sion est le fruit de plus de trois années de recherches approfondies et intensives, menées en grande partie à la bibliothèque centrale de New York, à partir de sources difficilement accessibles. Dans ce livre, Douglas Reed associe aux données recueillies toutes ses connaissances et son expérience d’ancien correspondant pour le compte du London Times à l’étranger, ayant observé de près et analysé les événements politiques en Europe sur plusieurs années. Cet ouvrage, enrichi de citations bibliques et talmudiques ainsi que celles d’érudits anciens et modernes, se fonde sur une compréhension pleine et sincère de l’histoire du peuple juif à travers plusieurs siècles, et il explore en profondeur des questions morales centrales, en puisant dans des sources faisant autorité. Les informations contenues dans ce livre révèlent une dimension d’intérêt et d’importance supérieure, car elles sont mises en relation avec les événements historiques antérieurs à la captivité de Babylone, jusqu’à notre époque moderne.

« Après moi, viendront les historiens, qui d’après les fragments exhumés, assembleront l’histoire dans tous ses éléments. »

« J’ai senti, durant le travail de préparation de ce livre, que je côtoyais le mal. »




Interview d’Alexandre Douguine par Tucker Carlson

Ce philosophe politique, dont les livres sont censurés aux USA, défend les valeurs traditionnelles russes.




66e cérémonie des Anus d’Or1

Par Alain Tortosa

Tout le gratin mondain sera présent ce soir pour la nouvelle cérémonie des Anus d’Or, anciennement nommée « La nuit de l’anus le plus dilaté ».
Celle-ci sera diffusée en direct et en prime time sur Rance Télévision au grand dam de Anal Plus pionner dans son genre avec le Quotidien de la Pénétration. Elle sera à n’en pas douter suivie par des dizaines de millions de téléspectateurs avides de savoir qui sera le grand trou de balle de l’année.

Profitons de l’occasion pour faire taire tous les détracteurs et autres pessimistes adeptes du « c’était mieux avant ». Je les entends me rappeler que dans le temps il y avait des émissions comme « Les dossiers de l’écran », « Le grand échiquier », « Apostrophe » et j’en passe. Mais qu’ils se taisent, la cérémonie des Anus d’Or est bien la preuve que la relève est là et bien là !

La fête se déroule au 666 rue Saint-Denis. Si vous avez la chance d’y être convié, je vous conseille les transports en commun et de descendre à la station Cambronne. Certes, il y aura un peu plus de marche à pied, mais cela vous permettra de vous mettre déjà dans l’ambiance avant de pénétrer.

Pour les extra-terrestres qui ne connaîtraient pas encore cette institution, je vous rappelle que la cérémonie vise à récompenser les acteurs connus du public qui ont trahi toutes leurs valeurs, leurs idéaux, leur honnêteté et leur dignité principalement dans le but de garder leur job, d’exister, d’évoluer dans leur carrière ou plus simplement de faire le mal et rejoindre l’équipe de Satan.

Il existe bien évidemment des personnages hauts en couleur, hors catégorie, qui, pour grimper dans la hiérarchie, bien que déjà scientifiques, députés, ministres, propagandistes ou autres (rayer la ou les mentions inutiles), n’ont pas hésité à renoncer à leur hétérosexualité déviante pour l’avancement de leur carrière. Il paraît que c’est la première fois le plus douloureux, après on s’y habitue et même on y prend goût. Qui serions-nous pour juger, nous pauvres aveugles hétérosexuels ?!

Dans la continuité des traditions

Les Anus d’Or sont issus d’une grande tradition d’enculade du peuple dont le 20siècle et le premier quart du 21e sont riches de pénétrations diverses et variées.
Rappelez-vous de la Première Guerre mondiale, Pearl Harbor, l’assassinat de JFK, l’homme sur la Lune, le SIDA, la guerre du Golfe, le 11 septembre et j’en passe. Tous ces événements et bien d’autres seraient dignes de la cérémonie des Anus d’Or.
Sans compter ces héros comme le Président Johnson et le golf du Tonkin ou Colin Powell et sa fameuse fiole d’anthrax à l’ONU qui s’est concrétisée en millions de morts civils.

Depuis quelques années nous vivons une période faste avec le Covid, les injections expérimentales, l’OMS, le réchauffement climatique, la montée des océans, la transition énergétique.
Sans compter le prix de l’énergie, l’inflation, les voitures électriques, les passoires thermiques, la surpopulation, la suppression de nos libertés, l’OTAN, le massacre des Palestiniens, la guerre en Ukraine, le sabotage de Nordstream, l’incendie de Notre-Dame ou les attaques sous faux drapeaux. Jamais les Anus d’Or n’ont eu autant de raisons d’exister pour notre plus grand plaisir.

Un événement interplanétaire dont le succès perdure

Il est tel que les coupures pub coûteront aussi cher que pour le Super Bowl. Nous retrouverons bien sûr les sponsors habituels dont je ne citerai pas les noms pour éviter la publicité camouflée, mais sachez que les fabricants de préservatifs parfumés, de vaseline, d’huile de vidange, de crème contre les fissures anales, d’outils électroportatifs et de chirurgie suite à un prolapsus de l’intestin sont toujours fidèles au rendez-vous depuis le début de cette merveilleuse aventure. De plus nous avons la chance de voir de nouveaux mécènes comme des fabricants de désodorisants, de raviolis en sauce, de boudins créoles ou de chili con carne qui permettront d’égayer la fête.

Les mauvaises langues (de pute ?) auraient pu imaginer qu’après des années de pénétration généralisée et quasi quotidienne de tous les Français (mais aussi européens et occidentaux), la cérémonie eut perdu un peu de sa saveur et de son odeur printanière, mais c’est sans oublier l’imagination des organisateurs qui ne sont jamais à court de nouvelles idées pour nous la mettre encore plus profonde.

Force est de constater que le public n’est toujours pas lassé de se faire enculer année après année et qu’il en redemande toujours plus. Imaginez que les sondages pour les prochaines élections européennes donnent 97 % aux listes qui ne veulent pas entendre parler de Frexit, c’est dire à quel point les électeurs en demandent et en redemandent.
Il faut dire qu’à l’instar des benzodiazépines, il est nécessaire d’augmenter la dose pour ressentir les mêmes effets. Rocco Siffredi fait désormais figure de vermisseau au regard des baobabs inventés pour nous apporter de nouvelles sensations.

Je vous rappelle que parallèlement à la cérémonie aura lieu le concours de la plus longue période sans pouvoir s’asseoir sur une chaise. Le record actuel est détenu par un-e journalist-e francais-e et je ne ferais pas l’affront de vous dire son nom-e et s’il-e travaille sur le sévice public ou pas.
Il faut dire qu’iel ne peut plus se mettre sur une chaise non percée depuis plus de six ans et demi.

Santé : L’Angine de Gorge Anale TErminale ou AGATE, le « nouveau SIDA » au marché prometteur

Rappelons que ce héros propagandiste est un des premiers à avoir contracté cette nouvelle maladie hautement contagieuse qui consiste à attraper le « mal de gorge par l’anus ».
Pour celles et ceux qui se rappellent de la douce période Covid, j’avais écrit un pamphlet militant pour « la plume dans le cul2 » afin de se protéger du virus diabolique.

La recherche sur l’Angine de Gorge Anale TErminale doit s’intensifier afin de pouvoir développer au plus vite un vaccin salvateur. Il semblerait que le virus pénètre par le trou de balle et à force de pénétrations répétées remonte jusqu’à la gorge.

Symptômes de l’AGATE.
Au commencement la maladie se traduit par un simple prurit anal puis les symptômes se diversifient et s’aggravent.
Parmi ceux-ci, citons :

  • Des difficultés pour s’asseoir.
  • Une diarrhée chronique.
  • Une odeur persistante.
  • Des selles dans le slip.
  • Des croûtes qui suintent.

Et enfin :

  • Une odeur de merde dans la bouche.
  • Une irritation de la gorge pouvant conduire à une obstruction des voies respiratoires.

En plus de ces symptômes classiques présents aussi dans le Covid, nous rencontrons fréquemment :

  • Un repli sur soi.
  • Une perte de spiritualité.
  • Une forte perte de pouvoir d’achat.
  • Une obligation de jeter sa voiture fonctionnelle.
  • Une frénésie d’injection de substances toxiques expérimentales.
  • Une peur d’un prétendu réchauffement climatique causé par l’homme.
  • Une volonté de faire la guerre à bien plus fort que soi et d’exterminer les plus faibles.

Etc.
Sachez que la maladie peut conduire à la folie comme croire que nous vivons en démocratie, que l’industrie pharmaceutique est aussi au service de l’humain ou que les élites veulent notre bien.

Nous ne doutons pas que les scientifiques qui mettront au point ce vaccin « efficace et sans effet secondaire », bref comme tous les autres, recevront un Anus d’Or l’année de leur extraordinaire commercialisation.
Un test PCR, constitué d’un petit concombre de six centimètres de diamètre et de 33 centimètres de long recouvert de papier de verre grain 66 en son bout, est déjà disponible en pharmacie afin de pouvoir se faire tester. Notez que le modèle pour enfant est commercialisé avec un papier de verre grain 120.
Pour qu’il soit précis et efficace, il est indispensable de l’enfoncer totalement puis le ressortir 10 fois de suite afin d’avoir un prélèvement de meilleure qualité et éviter les faux négatifs.
Prions pour que ce test 100 % efficace, sans douleur, non invasif et sans le moindre effet secondaire soit rapidement généralisé.

Ceci est d’autant plus important qu’une majorité écrasante de Français ignore totalement être porteurs de l’AGATE alors qu’ils se font enculer tous les jours depuis des décennies à un rythme de plus en plus effréné. Ils attribuent leurs symptômes à tout comme par exemple le réchauffement climatique, mais pas aux pénétrations répétées qu’ils n’imaginent même pas.
Notons que les propagandistes sont là pour les « informer » et les « protéger des complotistes ».

Leur unique source d’information demeure mainstream ce qui les met à l’abri de toute vérité.

Nombreux lots à gagner lors de la cérémonie

Nouveauté, une tombola sera organisée, chaque participant devant verser la somme symbolique de 166 euros (rapport à l’événement) dont les bénéfices après pot-de-vin seront reversés à l’association de lutte contre l’AGATE et le cancer du trou de balle. Les vainqueurs se verront la chance de se faire pénétrer en direct par un des lauréats précédents des Anus d’Or.

Petite précision, les heureux gagnants des années précédentes ayant moyennement apprécié la pénétration à sec, source d’un plaisir violent, mais trop fugace… Celle-ci sera désormais effectuée avec de l’huile de vidange usagée 20w50 offerte par notre sponsor amateur de sports de glisse.

Vous savez, il est important pour nous, petites gens, moins que rien, de pouvoir nous identifier à une star de la pénétration anale. Quelle fierté de pouvoir obtenir une dédicace autour de son trou de balle récemment dilaté par un de nos héros préférés :

  • « J’ai acheté une voiture électrique pour sauver la planète ».
  • « J’ai mon passe sanitaire avec 8 rappels de “vaccins” qui vaut bien 10 Légions d’honneur. »
  • « Je me suis chauffé à 17 degrés tout l’hiver, mais grand-mère nous a quittés suite à un Covid. »
  • « Je soutiens Zelensky, je n’achète plus de Vodka, je ne consomme que des avocats israéliens. » Et j’en passe.

Questions juridiques et philosophiques

Je vous rappelle que les nouvelles lois considèrent avec justesse que, même dans le cadre privé, toute parole raciste, homophobe, transphobe, satanophobe, schwabphobe, génociphobe, pédophobe, climatophobe et j’en passe doit être sanctionnée. Que ne l’a-t-on fait plus tôt !
La défense de la démocratie et de la liberté de parole doit passer par un encadrement strict limitant cette expression aux seules pensées autorisées par le gouvernement.
Il demeure néanmoins certaines questions :

Un de mes fidèles lecteurs habitant « Cul de Poule le Bas » m’a posé une question fort pertinente que je m’empresse de reproduire ici :

« Dès lors que l’homosexualité est devenue tendance, que ce simple statut prouve la vigueur de notre démocratie et de l’évolution des mentalités, traiter une personne, par exemple un homme politique “d’enculé”, relève-t-il de l’insulte et tombe-t-il sous le coup de la loi ? »

Je remercie ce fidèle lecteur pour cette question de bon sens.
Durant les temps obscurantistes, la sodomie pratiquée par deux hommes (terme impropre de l’époque voulant dire « biologiquement nés avec un pénis ») relevait de la perversion, de la psychiatrie et était condamnée par toutes les religions monothéistes non sataniques. Dès lors traiter une personne de « pédé » ou « d’enculé » relevait bien évidemment de l’insulte.
Mais ça, c’était avant !
Aujourd’hui vous ne verrez plus les moindre émission de divertissement, série ou film dans lesquels ne seront pas représentés quelques « folles » ou « gays ». Qui serait choqué de voir un adolescent avoir des rapports sexuels avec un homme de 25 ans dans le film « Call Me by Your Name » qui a eu trois nominations aux Golden Globes, quatre nominations aux BAFTA et aux Oscars et a remporté l’Oscar 2018 du meilleur scénario adapté. Dire que certains doutent du tournant merveilleux pris par notre civilisation !!!
Imaginez-vous qu’il y a eu polémique sur le film ? Et bien oui, ne vous en déplaise :

« Certains ont reproché au film, son manque de scène explicite, comme si le film exprimait une honte ou une pudeur. Peut-être que l’amour entre personnes du même sexe n’est pas encore accepté au point de paraître tout à fait banal dans les films à destination du grand public3. »

Certes il y a encore un peu de chemin à parcourir, certes le film est bien heureusement tout public, néanmoins nous pouvons regretter que des enfants de six ans ayant vu ce film en famille n’aient pu observer la bite turgescente circoncise de cet adulte pénétrer dans le cul vierge de l’adolescent avide de nouvelles sensations et en quête de plaisir. Bien heureusement, les programmes scolaires à l’école primaire sont désormais là pour informer nos jeunes têtes blondes sur l’acte amoureux le plus naturel qu’il soit dès lors qu’il n’est pas entre un mâle et une femelle, qui plus est blancs et occidentaux.
Donc si nous sommes le plus objectif possible, traiter quiconque « d’enculé » serait plutôt une marque positive fort sympathique alors que le traiter « d’hétérosexuel » relèverait plus de l’obscurantisme et de l’insulte.
Il serait important qu’une jurisprudence s’installe en ce sens.

Une autre question tout aussi intéressante posée par un internaute de « Saucisse en brie » dans le Bas-Rhin.

« Peut-on considérer qu’il y a insulte dès lors que l’on traite un enculé d’enculé ? »

Cette question est toute aussi pertinente que la précédente et je vais faire en sorte d’y répondre le plus profondément possible.
Il ne fait aucun doute que certaines personnalités ou des hommes politiques sont des enculés du fait de leur pratique sexuelle totalement naturelle et recommandée, notamment pour lutter contre la surpopulation mondiale. Être un enculé est donc bon pour la planète, autant que de manger des insectes ou de la viande artificielle. Qu’un député, ministre ou président le soit devrait être considéré comme signe de la bonne santé de notre grande démocratie. Le simple statut d’enculé devrait se suffire pour occuper un tel poste largement mérité, et ce, proportionnellement au diamètre de son trou de balle.
De fait traiter un enculé d’enculé revient à faire rappel d’une qualité propre à l’individu.
En vient donc la question « est-il légal de dire la vérité ? ». La réponse est « ça dépend ».
La réponse serait aussi la même, « ça dépend » à la question « est-il légal de mentir ? »
Comprenez bien que la Vérité dépend uniquement du ministère du même nom, encore heureux me direz-vous. Si demain celui-ci décrète que la Terre est plate, grâce au consensus scientifique de ceux qui sont d’accord et payés pour l’affirmer, alors la Vérité sera que celle-ci est plate. Dès lors affirmer le contraire, même preuves (pseudo) scientifiques à l’appui, relèverait du mensonge et serait donc condamnable.
De fait, dire que tel ou tel ministre est un enculé alors qu’il est factuellement un enculé, ce qui est même reconnu par celui-ci, devrait être considéré comme un simple constat et même une forme de compliment. C’est du même ordre que si on lui disait « Whoa tu es grand toi ! », un simple fait positif. Il ne devrait donc pas être condamnable de le croiser dans la rue et lui dire « Salut l’enculé, ça va bien aujourd’hui ? » geste auquel il pourrait répondre par un simple salut amical en arborant son tee-shirt de vainqueur d’un Anus d’Or.

J’espère vous avoir éclairé par ces réponses, n’hésitez pas à me contacter si vous en avez d’autres.

Séquence émotion

Hélas ! l’heure est aussi à l’émotion. Un grand homme, M Lépidoptère-vagabond, nous a quittés il y a quelques semaines, lui qui avait tant fait pour la promotion de la cause anale. Jusqu’à son dernier souffle, il a tenu à enculer quiconque passait devant sa bite sans racisme ou discrimination due à l’âge, ce qui est à son honneur (même si pour lui la jeunesse devait être une priorité absolue). Son intégrité et le sens de l’État lui permirent de ne jamais être poursuivi par la justice des Hommes.
Lui qui craignait le froid, nul doute qu’il sera bien au chaud dans l’au-delà. Il serait trop long de citer les œuvres majeures auxquelles il avait apporté son expertise, par exemple « La grosse bite d’Arachide4 » qui fut un succès salué en son temps par la presse. Citons le journal « Liberté » toujours à la pointe du progressisme, du Wokisme et de la lutte contre l’obscurantisme catholique d’extrême-droite (pléonasme) qui ne tarissait pas d’éloges sur cette petite gourmandise :

  • « Un bonbon au poivre vert. Délicieusement politiquement incorrect. »
  • « Détonnant petit court-métrage »
  • « Si on y voit (fugacement) une queue, et une belle, elle n’est pas en action et a fort peu de chance d’être vraiment celle du jeune acteur qui est censé l’arborer, aussi prometteur paraisse-t-il »

ou encore

  • «  Le film devrait être montré dans toutes les classes. »

Comment ne pas être raccord avec ces journalistes propagandistes multi récompensés d’un Anus d’Or au fil des années.

Espérons donc que les programmes scolaires incluent des extraits de l’œuvre de ce grand homme, ami de tous et des enfants et particulièrement d’un ancien ministre amateur d’exotisme et de musique.
Il y a certes quelques petits progrès comme l’apprentissage de la masturbation dès trois ans, mais une grande partie du chemin reste à parcourir.

Les différentes catégories et les nouveautés de l’année pour la cérémonie des Anus d’Or

Mais bon, assez de nostalgie et de tristesse, la vie continue, « le chauve must go in », comme on dit dans le milieu. Revenons à cette grande fête de l’anus dilaté qui nous attend ce soir.

Comme indiqué nous retrouverons des catégories classiques comme :

  • L’Anus d’Or de la pute journaliste le plus enculé, meilleur propagandiste.
  • L’Anus d’Or de la pute présentateur télé le plus enculé qui nous abrutit le plus possible.
  • L’Anus d’Or de la pute politique le plus enculé qui réduit nos libertés et notre pouvoir d’achat pour notre « sécurité ».
  • L’Anus d’Or de la pute médecin de plateau le plus enculé qui nous vend de la peur et nous propose de nous injecter un poison une fois par mois pour lutter contre des virus informatiques.

De nouvelles catégories ont vu le jour pour notre plus grande flatulence réactive :

  • L’Anus d’Or de la pute climatologue le plus enculé qui nous propose de tuer nos chiens et d’arrêter de manger de la viande, y compris locale et bio, pour sauver la planète.
    L’Anus d’Or de la pute des instances européennes le plus enculé qui nous propose de « supprimer la démocratie pour sauver la démocratie ».
  • L’Anus d’Or de la pute conseiller militaire le plus enculé et sans enfant qui propose d’envoyer les nôtres se faire déchiqueter en Ukraine pour l’escroc cocaïnomane pro-nazi.
  • L’Anus d’Or du parti politique qui nous promet de réformer l’Europe sans la quitter et en restant dans l’OTAN et dans l’Euro.

Je ne vous les cite pas tous pour ne pas gâcher l’effet de surprise.
Il est tellement bon de se faire enculer quand on s’y attend le moins, au détour d’un amendement ou d’un décret bien épicé revoté à deux heures du matin quand le premier vote lui était défavorable.

Rappel de règlement

Certains le regrettent, je le sais si bien, mais ni les ministres et présidents de l’UE, ni le Conseil d’État, le Conseil Constitutionnel, le Président de la Commission Européenne, les dirigeants de l’OTAN, de l’OMS, de la CEDH, de l’ONU, de l’OMC, des industries pharmaceutiques, d’armements et autres ne peuvent participer aux Anus d’Or.
Pour des raisons d’équité, il n’est pas possible de l’obtenir plusieurs années de suite, sinon ils le recevraient tous les ans. Ce qui n’empêche pas de l’avoir à titre honorifique. Gardez en tête qu’ils sont tous dans le Hall of Fame au fond de notre gorge. Sans eux l’AGATE n’aurait jamais vu le jour.

Aider les âmes égarées

Songez que durant l’écriture de ces phrases, un brave homme, un peu dérangé bien entendu. J’en parle, car dans sa douce folie il s’est mis en tête que sa femme était décédée suite à l’injection Anti-Covid sus nommée « la Sainte Ampoule », probablement manipulé par des enculés de complotistes sans effroi ni doigts. Je sais bien cela pourrait faire rire si ce n’était pas si pathétique. J’imagine votre tête, pardon votre trou de balle quand vous, les injectés 6 doses qui vous apprêtez à faire votre rappel afin que les JO ne soient pas endeuillés par de nouveaux morts Covid, entendez de tels délires. Qui doute encore de l’innocuité et de l’efficacité de cette Sainte Ampoule qui a sauvé des milliards de vies et sans doute de l’extinction de la race humaine. Qui doute qu’il est logique de rendre un vaccin obligatoire dès lors que les vaccinés sont protégés ?
Qui serait assez con pour se faire injecter 6 doses d’un produit expérimental qui ne protégerait en rien de cette maladie informatique (virus) et de la contamination, soyons un peu sérieux que diable. Ce n’est plus un trou de balle, mais un hall de gare que vous auriez si ce produit était aussi dangereux qu’inefficace. Une étude a d’ailleurs prouvé que seuls les covido-sceptiques développaient des symptômes psychosomatiques suite à l’injection,

Bref voilà que cet homme, aveuglé par le chagrin, et avec de fortes douleurs dans le fondement, ce que l’on aurait à moins, a eu l’audace de téléphoner à son grand monarque pour lui dire qu’il fallait s’occuper des effets secondaires de la Sainte Ampoule. Imaginez l’embarra de celui-ci, il n’allait quand même pas avouer à ce déchet humain, ce gueux, ce simple électeur, qu’il était en dehors de toute réalité. Vous savez la folie est sans limites de nos jours, sachez que certains croient que des femmes publiques sont des hommes au point qu’il devient nécessaire d’écrire des livres et bientôt une fiction en plusieurs épisodes pour ramener ces déments à la réalité. Mais pardon, une fois de plus je m’égare telle une bite turgescente dans le trou de balle d’un ministre faisant penser à une cathédrale, tant l’écho demeure (c’est là que l’on voit le professionnalisme des enculés qui nous gouvernent, ils testent plusieurs fois la mesure sur eux-mêmes avant de pénétrer à leur tour l’ensemble des Français).
J’entends que vous pourriez une fois de plus me reprocher de m’égarer, mais comment ne pas babiller tant la période que nous vivons est emplie d’amour, de poésie et de foutre.
J’en reviens donc à ce pauvre homme dont la perte d’un être cher a fait basculer sa frêle raison. Celui-ci avec son petit, très petit cerveau d’analphabète d’extrême droite complotiste a imaginé que la Sainte Ampoule avait pu provoquer le décès de sa femme. Tout être un peu censé sait bien que ce n’est pas l’injection, mais la compote de pomme du jardin, non pasteurisée, qui hélas a conduit au drame. Que pouvait donc faire ce bon roi qui aime distribuer de la merde à ses concitoyens (dans le texte) afin de leur remémorer la fête de la sodomie. Ce bon monarque ne pouvait de raison avouer à ce brave homme qu’il était fou, il ne l’aurait pas entendu.
Il ne pouvait rester indifférent face à sa souffrance, d’autant plus qu’il aurait pu contaminer d’autres débiles qui à leur tour se mettraient à imaginer une sorte de complot totalement délirant. C’est alors qu’il eut la bonne idée de faire arrêter le bougre. Attention non pas une simple convocation à la police tel jour à telle heure afin de l’interroger sur ses intentions. Non, non, non ! Il fallait un coup de poing psychologique. Et quoi de mieux qu’une descente de 15 flics à 6 heures du matin, comme dans les films en défonçant les portes… Puis une dizaine d’heures de garde à vue, tel un électrochoc afin de ramener ce fou à la réalité. C’est ainsi que l’on voit qu’il y a du bon en tous, y compris dans un monarque qui aurait pu basculer dans la dictature, mais dont cet événement prouve une fois de plus qu’il est resté proche de son peuple aimé.

Un message d’espoir et de paix

Ne polémiquons pas, ne soyons pas aigris, même les plus privilégiés goutteront tôt ou tard à une pénétration bien méritée, c’est une question de patience, vous les grands vous y aurez droit, n’en doutez point.

Imaginez un monde idéal, une sorte de ronde, dans lequel chaque personne, jeune, vieille, pauvre ou riche, quelle que soit sa religion, sa couleur de peau, ses opinions politiques, sa nationalité serait enculée par un de ses frères humains et qui à son tour enculerait son voisin.
Une merveilleuse chaîne de pénétration anale tout autour de la Terre ne peut que nous faire militer pour une démocratie gouvernance mondiale voulue par les grands de ce monde. Ah je me sens l’âme poète, plein d’espoir, d’illusions et de courant d’air… néanmoins avec la gorge qui gratte un peu.

Je le redis pour celles et ceux qui seraient perdus, dans le doute, comme disait un grand homme politique « la bête de l’événement est là5 ».
Vous savez nous touchons au divin au merveilleux, un ange passe laissant une petite odeur persistante et suave.

La raison principale des Anus d’Or est de ne pas nous faire oublier que tous les grands de ce monde et leurs serviteurs putes ne nous oublient pas et nous la mettent profonde jour après jour.

Longue vie aux Anus d’Or.

Je vous souhaite une excellente cérémonie.

Alain Tortosa6 expert en pénétration.

22 avril 2024
https://7milliards.fr/tortosa20240422-ceremonie-anus-d-or.pdf





Macron continue de discréditer la France en commettant erreur après erreur sur le front de la politique étrangère

[Source : numidia-liberum.blogspot.com]

À ce rythme, il n’y a plus aucune chance crédible que la France renoue avec ses traditions de politique étrangère indépendante après les cinq erreurs majeures de politique étrangère commises par Macron au cours des deux dernières années seulement. Il a porté un tel préjudice à la réputation de son pays qu’il est impossible de le réparer tant qu’il reste au pouvoir.

Par Andrew Korybko

L’interception par la France de missiles iraniens au-dessus de la Jordanie au début du mois est la dernière erreur de Macron qui discrédite encore davantage son pays sur le front de la politique étrangère. En 2018, le dirigeant français a revendiqué le mérite d’avoir empêché le Liban de sombrer dans la guerre civile l’année précédente, après que son intervention diplomatique ait contribué à résoudre la crise née de la démission scandaleuse de l’ancien Premier ministre Hariri alors qu’il était en Arabie Saoudite. C’est à cette époque, fin 2017, que Macron a également commencé à parler de la construction d’une armée européenne.

Ces mesures ont fait penser à beaucoup que la France essayait de raviver ses traditions de politique étrangère indépendante, perception dont Macron a donné du crédit à The Economist fin 2019, affirmant que l’OTAN était en état de mort cérébrale. L’Amérique a ensuite pris sa revanche sur la France en lui arrachant un accord de plusieurs milliards de dollars sur les sous-marins nucléaires avec l’Australie deux ans plus tard afin de créer AUKUS. Les visions divergentes de la politique étrangère entre ces deux pays au cours des cinq années 2017-2021 étaient clairement devenues une tendance.

Cela a commencé à changer après le déclenchement de la guerre par procuration entre l’OTAN et la Russie en Ukraine six mois plus tard, début 2022, puisque la France a immédiatement sauté dans le train américain en sanctionnant la Russie et en armant l’Ukraine. Il s’agit de la première erreur majeure de Macron en politique étrangère, car elle a discrédité la perception qu’il a travaillé à construire à partir de 2017 selon laquelle la France renouerait avec ses traditions de politique étrangère indépendante sous sa direction.

Pendant ce temps, le talon d’Achille de cette approche restait l’Afrique, où la France continuait de régner sur ses anciens sujets impériaux à travers une forme grossière de néocolonialisme qui retardait leur développement socio-économique. Il n’y a pas eu beaucoup de dynamisme sur ce front jusqu’en 2022-2023, après les coups d’État militaires patriotiques respectifs au Burkina Faso et au Niger qui se sont combinés pour libérer le Sahel de la « sphère d’influence » de la France, avant quoi Macron aurait pu réformer cette politique afin d’agir de manière préventive et éviter cela.

C’est là la deuxième de ses erreurs majeures en matière de politique étrangère, car ne pas avoir traité ces pays avec le respect qu’ils méritent, notamment en ne leur offrant pas d’aide d’urgence pour les aider à gérer les crises intérieures provoquées par les sanctions anti-russes occidentales, a finalement sonné le glas de la « Françafrique ». La France aurait pu au contraire y promulguer une politique étrangère véritablement indépendante, conçue pour conserver son influence historique dans les conditions modernes, ce qui lui aurait permis de mieux rivaliser avec la Russie.

La panique provoquée à Paris par le retrait de la France du Sahel a incité Macron à compenser en tentant de se tailler une « sphère d’influence » dans le Caucase du Sud centrée sur l’Arménie. À cette fin, son pays s’est joint aux États-Unis pour tenter de débaucher l’Arménie de l’OTSC en exploitant les fausses perceptions du manque de fiabilité de la Russie. Ce récit de guerre de l’information a été promu de manière agressive au sein de la société arménienne par le lobby ultra-nationaliste de la diaspora basé en France (Paris) et aux États-Unis (Californie).

Même si cela a été un succès dans le sens où l’Arménie a gelé sa participation à l’OTSC et s’est tournée de manière décisive vers l’Occident, auprès duquel elle recherche désormais des « garanties de sécurité », il s’agit sans doute d’une victoire à la Pyrrhus pour la France, car elle a ruiné les relations avec la Turquie. Étant donné que ce pays exerce une immense influence dans le monde islamique, la politique pro-arménienne de la France peut donc être considérée comme la troisième erreur majeure de Macron en matière de politique étrangère, car elle a affecté négativement la façon dont les musulmans perçoivent la France.

Quant à la quatrième, elle concernait sa menace, fin février, de mener une intervention militaire conventionnelle en Ukraine, qui, selon lui, pourrait avoir lieu autour de Kiev et/ou d’Odessa si la Russie parvenait à percer les lignes de front dans le courant de l’année. La raison pour laquelle cela peut être considéré comme une erreur majeure de politique étrangère est que cela a immédiatement révélé les profondes divisions au sein de l’OTAN sur ce scénario après que de nombreux dirigeants ont condamné son affirmation imprudente selon laquelle cela « ne peut être exclu ».

Il pensait évidemment que présenter la France comme extrêmement belliciste à l’égard de la Russie plairait aux élites occidentales et à leur société, mais c’est exactement le contraire qui s’est produit avec leur réaction consternée. Loin de ressembler à un leader, la France ressemblait à un canon libre qui risquait de déclencher une Troisième Guerre mondiale par erreur de calcul, certains craignant que le fameux ego de Macron ne devienne finalement un danger pour tous. Ces nouvelles perceptions ont naturellement discrédité la France aux yeux de ses alliés.

Et enfin, la cinquième et dernière erreur majeure de politique étrangère jusqu’à présent a été lorsque Macron a ordonné à ses pilotes en Jordanie d’intercepter certains des missiles lancés par l’Iran contre Israël en représailles au bombardement de son consulat à Damas. Ce faisant, il a porté un coup mortel au soft power de la France dans le monde islamique, qu’il avait travaillé si dur pour améliorer après son intervention diplomatique au Liban fin 2017. En se rangeant ouvertement du côté d’Israël, Macron risque également de provoquer la colère des Français musulmans.

Ce groupe démographique est facilement mobilisable et a l’habitude de perturber la société avec les manifestations à grande échelle que les dirigeants communautaires ont organisées sous divers prétextes au fil des ans. Ils constituent également un bloc électoral important, notamment ceux qui sont citoyens français, ce qui pourrait grandement entraver sa capacité à désigner un successeur une fois son second mandat expiré en 2027. Les musulmans français pourraient voter pour d’autres candidats et donc réduire les chances que le candidat préféré de Macron accède au second tour.

La série d’erreurs majeures de Macron en matière de politique étrangère pourrait non seulement être due à lui personnellement, mais pourrait aussi être, au moins en partie, imputable à des facteurs systémiques. Le Valdai Club a publié le mois dernier son étude intitulée « Crafting National Interests: How Diplomatic Training Impacts Sovereignty », qui soutient que les réformes mises en œuvre sous son administration risquent de diminuer le rôle des traditions diplomatiques nationales. Concrètement, les fonctionnaires nationaux se transforment en fonctionnaires mondiaux, ou essentiellement en marionnettes américaines.

Après tout, même si Macron a le dernier mot en matière de politique étrangère, il est également conseillé par des experts diplomatiques sur la meilleure approche possible pour faire avancer les intérêts français dans une situation donnée. Au lieu de conceptualiser ces intérêts comme des intérêts nationaux comme ils l’ont fait au début de sa présidence lors de la crise libanaise de 2017 avant ses réformes du début de 2022, l’année où tout a commencé à se détériorer, ils ont commencé à les conceptualiser comme inextricables de ceux de l’Occident collectif. Cela équivalait à une cession de souveraineté.

Le résultat final a été que la France a rejoint avec enthousiasme la guerre par procuration de l’OTAN contre la Russie, a perdu sa « sphère d’influence » au Sahel, a ruiné ses relations avec la Turquie (qui étaient déjà affaiblies en raison des controverses antérieures de Macron) en s’alliant avec l’Arménie, et a perdu la confiance des alliés de l’OTAN, en révélant des détails sur leurs débats secrets sur une intervention conventionnelle en Ukraine, et s’est discrédité devant tous les musulmans en se rangeant ouvertement du côté d’Israël contre l’Iran (et pour le génocide en cours à Gaza), après avoir abattu les missiles de ce dernier au-dessus de la Jordanie.

À ce rythme, il n’y a plus aucune chance crédible que la France renoue avec ses traditions de politique étrangère indépendante après les cinq erreurs majeures de politique étrangère commises par Macron au cours des deux dernières années seulement. Il a porté un tel préjudice à la réputation de son pays qu’il est impossible de le réparer tant qu’il reste au pouvoir. Pire encore, il s’attaque à un nid de frelons chez lui en risquant davantage de troubles provoqués par les musulmans en raison de sa politique pro-israélienne inconditionnelle, ce qui augure mal pour l’avenir de la France dans les années à venir.

Source : BOT MASTER 18 avril 2024




Paul Watzlawick et les pathologies occidentales

Par Nicolas Bonnal

La guerre contre la Russie devait être la solution : elle est devenue le problème. L’Europe technocratique supranationale devait être la solution : elle est le problème. Le vaccin devait être la solution : il est devenu le problème. On continue ?

On va voir plusieurs aspects du problème (vous savez, « la solution c’est le problème »). Le légendaire Paul Watzlawick avait souligné le caractère gothique de nos monstrueux systèmes de « santé » : la multiplication par trente des dépenses médicales a créé les conditions d’un effondrement humain : faible, endetté, complexé, le citoyen serait bon pour les abattoirs de la postmodernité et pour soixante vaccins par an. Tournant le dos aux enseignements de Jünger (dans les années cinquante — voyez mes textes) ou de Rudolf Steiner (dans les années vingt), le petit blanc occidental se donne aux monstres et aux charlatans des hôpitaux (Debord, Commentaires) pour un oui ou pour un non.

Deux caractères m’enchantent chez Watzlawick, sa culture littéraire qui est la mienne — et son humour. Pour Watzlawick la solution est souvent le problème : et la presse britannique découvre l’écrasante défaite aujourd’hui de l’Ukraine et de l’OTAN face à l’ours d’argile russe… Toutes les solutions de nos technocrates et politiciens froncés n’ont fait que créer de nouveaux problèmes sans jamais rien solutionner. Ce Watzlawick est un sage taoïste ironisant face au triomphe apocalyptique-millénaire des bureaucrates.

Mais laissons-lui la parole.

Faites vous-même votre malheur, début du livre :

« Ce que les directeurs de zoo pratiquent dans leur modeste domaine, les gouvernements modernes tentent de l’accomplir à l’échelle nationale : confits dans la sécurité, il faut que les citoyens mènent une existence dégoulinante de bonheur du berceau jusqu’à la tombe. Pour atteindre ce noble objectif, il faut, entre autres choses, entreprendre et mener sans relâche l’éducation du public pour lui permettre d’accéder à des niveaux toujours plus élevés d’incompétence sociale. Il ne faut donc pas s’étonner de voir l’accroissement vertigineux des sommes consacrées dans le monde à la santé publique et aux diverses entreprises à caractère social. »

L’ironie dénonce cette attitude protectrice (cf. Tocqueville) qui débouche sur ses conséquences tragi-comiques et catastrophiques :

« Donnons quelques exemples : le total des dépenses de santé des États-Unis s’est élevé de 12,7 milliards de dollars en 1950 à 247,2 milliards en 1980. Les seules dépenses de médicaments et d’articles médicaux sont passées de 3,7 milliards à 19,2 milliards pendant la même période. Et les dépenses de Sécurité sociale ont connu une évolution aussi faramineuse, passant de 23,5 milliards en 1950 à 428,4 milliards en 1979 (24). Pour prendre un seul exemple européen, les statistiques actuelles font apparaître en Allemagne de l’Ouest une dépense quotidienne de 450 millions de DM pour le système de santé, c’est-à-dire trente fois plus qu’en 1950. Elles montrent aussi que l’on compte à tout moment une moyenne de 10 millions de personnes malades en République fédérale et que le citoyen moyen d’Allemagne de l’Ouest engloutit trente mille comprimés dans le cours de sa vie. »

On répète parce que c’est drôle : « le citoyen moyen d’Allemagne de l’Ouest engloutit trente mille comprimés dans le cours de sa vie. »

Et vous ? Et moi ?
Certes un système aussi tragicomique ne peut être interrompu. Il doit aller au bout comme le Titanic de la « civilisation » moderne dont a parlé Jünger dans son Rebelle :

« Que l’on imagine ce qui nous arriverait en cas de ralentissement, voire ce qu’à Dieu ne plaise ! — d’inversion de cette tendance. Des ministères entiers et toutes sortes d’autres institutions monstrueuses s’effondreraient, des pans entiers de l’industrie feraient faillite et des millions d’hommes et de femmes se retrouveraient au chômage. Pour participer à la lutte contre l’éventualité d’un tel désastre, j’ai conscience du rôle modeste mais réel que peut jouer ce petit livre. »

La clé c’est ça. L’État moderne rend le citoyen nul et incapable, dépendant jusqu’au suicide — Tocqueville toujours et cette puissance publique, ce souverain qui nous enlèvera le trouble de penser et la peine de vivre, qui nous débarrassera, dit Pearson vers 1990 du fardeau de la personnalité :

« L’État moderne a si grand besoin de l’impuissance et du malheur toujours croissant de ses citoyens qu’on ne peut laisser la satisfaction d’un tel besoin à la seule initiative individuelle, quelles qu’en soient les bonnes intentions. Comme dans tous les autres domaines de la vie humaine, le chemin de la réussite passe ici par la planification et le dirigisme de l’État. Être malheureux est certes à la portée du premier venu. »

Après l’art de se rendre malheureux devient une occupation à plein temps, via la pharmacie ou les livres de « développement personnel » (défense de rire) :

« Mais se rendre malheureux, faire soi-même son propre mal heur sont des techniques qu’il faut apprendre : à cet apprentissage-là, quelques coups du destin ne suffisent pas. Or, même dans les écrits des professionnels (c’est-à-dire des psychiatres et des psychologues), les renseignements utiles sont rares et le plus souvent fournis au hasard, en dehors de toute intention de l’auteur… »

Mais venons-en à l’oncle Sam.

Dans son guide non conformiste pour l’usage de l’Amérique, Watzlawick règle ses comptes avec la matrice de Palo Alto qui fit sa fortune et sa célébrité. Le bouquin est en effet un règlement de comptes digne de figurer dans le répugnant brûlot de Philippe Roger sur les antiaméricains de tout poil, qui comme on sait ont perdu la partie en France et en Europe — car plus l’Amérique sombre et devient folle (militairement, démographiquement, politiquement, culturellement et économiquement), plus elle fascine et domine les esprits européens réduits à l’état de zombis et de suicidaires bellicistes-écologistes. Il reste aux politiciens européens à liquider la population locale sur ordre des labos, des GAFAM et des fonds de pension US (merci aux dibbouks de Kunstler et à cette volonté du Tikkoun olam qui devait réparer le monde — sont-ils stupides ou vraiment mal intentionnés ?). Le problème est qu’en réduisant la population de leurs ouailles ici comme au Japon (-800 000/an depuis le vaccin) les « élites » américaines détruisent aussi leur capacité de nuire à l’échelle planétaire. Mais quand on dispose d’indices boursiers éternellement stratosphériques (quarante fois la valeur de 1980 quand l’or entre-temps n’a que triplé, et cinq fois celle de 2009), on peut tout se permettre, pas vrai ?

On sait que fille de l’Europe l’Amérique l’a toujours voulue détruire (le vieux continent est devenu une vieille incontinente), ce qui est devenu possible à partir de la Première Guerre Mondiale. Ruinée et dépeuplée par cette guerre, l’Europe devient une colonie US, achève de se ruiner avec la Deuxième Guerre Mondiale qui se fait sur ordre américain (voir Frédéric Sanford, Barnes, Preparata, etc.) et ensuite peu à peu dépose les âmes et les armes. Elle n’est qu’un ombre et la construction européenne apparaît pour ce qu’elle est : une déconstruction sur ordre « anglo-saxon », qui aujourd’hui revêt un caractère haineux et carrément exterminateur.

Je reviendrai sur la lucidité des grands écrivains américains quant à la faculté de nuisance US qui est apparue dès la première moitié du dix-neuvième siècle : de Poe à Lovecraft en passant par Twain ou Hawthorne, il n’est pas un grand esprit US qui n’ait vu la catastrophe matérialiste et illuministe arriver : même Walt Whitman (voyez mon texte) en avait très bien parlé, une fois raccrochés ses crampons de moderniste. Après la guerre de quatorze poursuivie pour les banquiers et la possession de la terre feinte, écrivains et dernières élites de souche anglo-saxonne culturelles décampent et vont sur l’Italie ou Paris ; et pendant que Stefan Zweig dénonce l’américanisation-uniformisation du monde (il dit bien que c’est la même chose), uniformisation qui repose sur le matérialisme, l’abrutissement et l’industrie culturelle (quelle alliance de mots tout de même), le banquier américain commence sa conquête de l’Europe, celle qui ravit nos leaders.

Donc dans son livre sur l’Amérique Watzlawick insiste sur la haine du père. Pays de grand remplacement et d’immigration, l’Amérique désavantage le père à partir des années 1870-1880.

« Les relations avec le père géniteur sont toutes différentes. Au début de son traité The American People, devenu un classique, l’anthropologue britannique Geoffrey Gorer analyse le phénomène typiquement américain du rejet du père, et l’attribue à la nécessité, qui s’imposait pratiquement à chacun des trente millions d’Européens qui émigrèrent aux États-Unis entre 1860 et 1930, de s’adapter aussi vite que possible à la situation économique américaine. Mais, en s’efforçant de faire de ses enfants (généralement nés aux États-Unis) de “vrais” Américains, il devint, pour ces derniers, un objet de rejet et de dérision. Ses traditions, ses connaissances insuffisantes de la langue et surtout ses valeurs constituaient une source de gêne sociale pour la jeune génération qui fut, à son tour, victime de la réprobation de ses enfants. »

Oui l’homme immigré est toujours désavantagé et ne peut plus éduquer ses enfants, car il ne maîtrise pas assez la nouvelle langue et sa nouvelle sous-culture de sport, de consommation ou de télévision. Lipovetsky en avait bien parlé pour les Maghrébins en France. Dans la démocratie cool et nihiliste qu’il décrit, les parents n’ont plus droit de cité (sic). Comme dit ailleurs Guy Debord, on ressemble à son temps plus qu’à son père. Le grand livre de Booth Tarkington, la Splendeur des Amberson, mal adapté sur ce point essentiel par l’agent communiste et New Deal Orson Welles, en parle de ce grand remplacement. La technologie actuelle accélère l’inadaptation paternelle.

Mais le maître enfonce encore le clou :

« Ce rejet du père comme symbole du passé va de pair avec la surestimation des valeurs nouvelles et donc de la jeunesse. Le trentième anniversaire est cette date fatidique qui vous met au rebut du jour au lendemain, et mieux vaut ne pas parler du quarantième. Il en va de même avec l’engouement pour tout ce qui est nouveau, et tire sa qualité de cette nouveauté, même s’il s’agit d’une vieillerie sortie tout droit du magasin de friperie. »

La société de consommation s’impose et impose la rapide consommation sexuelle ou autre des femmes (Ô James Bond et le Tavistock Institute !) et des hommes (aujourd’hui confondus dans le sac unisexe) :

« Les slogans proclament imprimés sur les emballages des produits du supermarché même si l’on peut supposer, à juste titre, que farine ou aspirine, il s’agit toujours du même produit. Et le modèle de l’année d’un type d’automobile doit se distinguer du précédent, au moins par une enjolivure, même si ce qui importe, la technique de construction, n’a pas changé depuis des années. »

L’idéal totalitaire va s’imposer : on oublie la famille et on impose un groupe manipulé par un conditionnement ou un danger extérieur (pensez à ces films des années 70 qui bâtis sur l’implosion terminale de la famille imposent la naissance d’un groupe tenu par la peur et l’obéissance à un prêcheur ou un chef-clone issu du Deep State) ; Watzlawick encore :

« A cette foi utopique en l’avenir et au rejet du passé s’ajoute un autre élément, déjà évoqué : l’égalité et la stéréotypie, une éducation fondée sur l’intégration à la communauté. Cette félicité à venir devra être partagée à parts égales, il ne saurait être question de privilèges individuels. Depuis le jardin d’enfants, on inculque aux Américains qu’ils font partie d’un groupe, et que les valeurs, le comportement et le bien-être de ce groupe sont prépondérants. Toute pensée individuelle est répréhensible, sans parler d’une attitude non conforme. Les enseignants s’adressent à leurs élèves comme à un collectif, en se servant du mot class : Class, you will now write a composition about…, et cette entité amorphe qu’est la classe commence sa rédaction. Alors qu’un Européen ne supporte pas d’être pris pour Monsieur Tout-le-Monde, le souci majeur d’un Américain est de ne pas dévier des normes du groupe. »

Ce groupe totalitaire et festif, abruti et bien soumis a donné en Europe les fous de Bruxelles et cette communauté européenne qui nous promet guerre, misère, Reset et totalitarisme informatique.

Mais venons-en au dernier point, le plus tragi-comique : « Il suffit d’insister ».

On sait que l’occident ne veut plus s’arrêter quel que soit le sujet : sanctions, guerres, guerre mondiale, sanctions, dette, propagande, vaccin, sanctions, Reset, mondialisme, féminisme, antiracisme, immigration sauvage, sanctions toujours (treize doses pour rien), Europe, etc. Et s’il y a des problèmes, c’est qu’il n’y a pas assez de tout cela. C’est qu’on n’a pas assez insisté, comme dit notre psychologue et humoriste, qui semble avoir été doté d’une double personnalité.

On l’écoute (extrait de son extraordinaire « Faites vous-même votre malheur ») :

« Cette formule apparemment toute bête : “il suffit d’insister”, est l’une des recettes les plus assurément désastreuses mises au point sur notre planète sur des centaines de millions d’années. Elle a conduit des espèces entières à l’extinction. C’est une forme de jeu avec le passé que nos ancêtres les animaux connaissaient déjà avant le sixième jour de la création… »

La solution souvent n’est plus adaptée ; mais au lieu de le reconnaître, on INSISTE. Watzlawick :

« L’Homme, comme les animaux, a tendance à considérer ces solutions comme définitives, valides à tout jamais. Cette naïveté sert seulement à nous aveugler sur le fait que ces solutions sont au contraire destinées à devenir de plus en plus anachroniques. Elle nous empêche de nous rendre compte qu’il existe — et qu’il a sans doute toujours existé — un certain nombre d’autres solutions possibles, envisageables, voire carrément préférables. Ce double aveuglement produit un double effet. D’abord, il rend la solution en vigueur de plus en plus inutile et par voie de conséquence la situation de plus en plus désespérée. »

On répète, car on boit du « petit laid » : « D’abord, il rend la solution en vigueur de plus en plus inutile et par voie de conséquence la situation de plus en plus désespérée. »

Le maître autrichien poursuit :

« Ensuite, l’inconfort croissant qui en résulte, joint à la certitude inébranlable qu’il n’existe nulle autre solution, ne peut conduire qu’à une conclusion et une seule : il faut insister. Ce faisant, on ne peut que s’enfoncer dans le malheur. »

Watzlawick redéfinit ce phénomène :

« Ce mécanisme, depuis Freud, assure l’existence confortable de générations de spécialistes qui ont toutefois préféré à notre “il suffit d’insister” un terme de consonance plus scientifique : névrose. »

Ensuite il reformule cette aberration du comportement qui est l’essence du comportement apragmatique contemporain :

« Mais qu’importe le terme, pourvu qu’on ait l’effet. Et l’effet est garanti aussi longtemps que l’étudiant s’en tient à deux règles simples. Premièrement, une seule solution est possible, raisonnable, autorisée, logique ; si elle n’a pas encore produit l’effet désiré, c’est qu’il faut redoubler d’effort et de détermination dans son application. Deuxièmement, il ne faut en aucun cas remettre en question l’idée qu’il n’existe qu’une solution et une seule. C’est sa mise en pratique qui doit laisser à désirer et peut être encore améliorée. »

Nous allons à la catastrophe. Mais ce n’est pas grave. Ils trouveront bien quelque chose…




La Russie et l’Agenda 2030

Agenda 2030, Russie et forum de DAVOS, Poutine Young leader (?), technoautoritaire ! Alexandre Frussien, chef d’entreprise français qui vit en Russie, vous dit tout !

https://www.ruspatriation.com




Le plan dirigé contre l’Esprit

[Source : bouddhanar]

La lutte pour la supériorité et les spéculations continuelles dans le monde des affaires créera une société démoralisée, égoïste et sans cœur. Cette société deviendra complètement indifférente à la religion et à la politique dont elle aura même le dégoût. La passion de l’or sera son seul guide et elle fera tous ses efforts pour se procurer cet or qui, seul, peut lui assurer les plaisirs matériels dont elle a fait son véritable culte.

Les Protocoles : la soif de l’or

Le plan connu sous le nom de « Protocoles des Sages de Sion » est un sujet tabou. Le Prix Nobel de littérature Alexandre Soljenitsyne a rédigé en 1966 une pertinente étude des Protocoles. Israël Shamir écrit :

« Soljenitsyne a bravé le régime soviétique, il a osé écrire et publier son mammouth, l’Archipel du Goulag, implacable condamnation de la répression soviétique, et pourtant, même lui, il a calé : il n’a pas publié sa recherche sur les Protocoles. Il a demandé que cette étude ne soit publiée qu’après sa mort. C’est contre sa volonté qu’elle fut imprimée en un nombre très réduit d’exemplaires, en 2001 ».

Selon Alexandre Soljenitsyne :

« Les Protocoles exposent le plan d’un (nouveau) système social. Son dessein se situe bien au-dessus des capacités d’une âme ordinaire, y compris celle de son auteur. Il s’agit d’un processus dynamique en deux étapes, de déstabilisation, d’augmentation des libertés et du libéralisme, qui trouve son apogée dans un cataclysme social, au premier stade ; la seconde étape voyant se mettre en place une nouvelle hiérarchisation de la société. Ce qui est décrit est plus complexe qu’une bombe nucléaire. Il pourrait s’agir d’un plan volé et gauchi, formé par un esprit de génie. Son style putride de brochure antisémite cauteleuse en obscurci(rai)t (intentionnellement) la grande force de pensée et la vision pénétrante ».

Soljénitsine est conscient des failles des Protocoles.

« Leur style est celui d’un pamphlet dégueulasse, la puissante ligne de pensée est brisée, fragmentée, mêlée d’incantations nauséabondes et de grossières maladresses psychologiques. Le système qui y est décrit n’est pas nécessairement relatif aux Juifs ; il pourrait s’agir d’un système purement maçonnique, ou autre ; en même temps, son orientation fortement antisémite n’est nullement une composante fondamentale du projet [qui y est décrit] ».

[Voir aussi :
Quand Alexandre Soljenitsyne publiait une analyse des Protocoles des Sages de Sion]

De son côté, Joël Labruyère, spécialiste des traditions ésotériques et des sociétés secrètes, considère que les Protocoles émanent de l’élite luciférienne, « laquelle manipule les nations, les races et les religions — et le peuple d’Israël comme les autres — pour instaurer son ordre à travers le chaos. Le peuple juif est sans doute la première victime de cette manipulation… »

Le livre interdit

On a beaucoup fantasmé sur l’origine de cet écrit, attribué à une loge « d’initiés israélites » recevant les instructions de « supérieurs inconnus ». Il fut donc utilisé par les antisémites comme preuve manifeste d’un « complot judéo-maçonnique ». Or, les illuminati ne sont ni juifs ni Aryens, mais peuvent être de tous les bords, exacerbant les conflits pour faire avancer leur stratégie selon l’adage « diviser pour régner ».

Quels que soient les auteurs de ces « protocoles », ils étaient dotés d’une ruse politique et psychologiques qui dépasse les capacités de l’intelligence normale.

Le problème n’est pas de savoir qui a rédigé ce programme d’hégémonie mondiale, mais comment il est possible que des hommes du 19e siècle aient anticipé l’instauration de l’ordre mondial dans les moindres détails ?

Les détracteurs disent qu’il s’agit d’un « faux » — ce qui ne veut rien dire, car tout écrit anonyme peut être un « faux ». La Bible est-elle un faux ? On voit l’absurdité de ce raisonnement. Les universitaires ne lisent pas les Protocoles, car cela est jugé politiquement incorrect. On craint même de les ouvrir au cas où cela se saurait ! Il ne s’agit plus de prudence, mais de terreur envers un écrit interdit par le système. Cela évite de savoir ce qu’il contient et de se poser la bonne question : comment expliquer que ce programme soit au détail près le même que le plan mis en application depuis la Révolution française par les illuminati ?

A-t-on voulu faire endosser la responsabilité de ce manifeste à des juifs en spéculant sur les réactions d’antisémitisme qu’il ne manquerait pas de générer ? En mettant de côté les connotations racistes envers les goïm — les non-juifs selon le Talmud — qu’il recèle, force est de constater que ce texte nous éclaire tout spécialement sur les financiers du nouvel ordre mondial — dont l’éminente famille Rothschild qui exerce un chantage sur les juifs.

Révolutions, internationalisme, socialisme, disparition de l’initiative individuelle, contrôle des médias, argent-roi, culture mondiale, parodie de démocratie, puissance de la technocratie, déstabilisation des religions et des traditions, pensée unique, matérialisme, scientisme, et jusqu’au messianisme du New Age… Toutes les idées du gouvernement de l’ombre sont présentes dans ces « Protocoles », et ces idées s’imposeront tout au long du 20e siècle. Qui peut le nier ?

Sachant qu’en politique rien n’est improvisé, nous devons admettre que nous sommes en présence d’un document révélant une stratégie de conquête visant à établir une théocratie totalitaire sous le masque du messianisme d’Israël. Or, ici, ce n’est plus de religion dont il s’agit, ni de l’attente d’un royaume spirituel, mais de l’établissement d’une tyrannie au profit d’une caste « d’élus » — les fameux illuminati de « l’élite noire ».

La perfidie de ce document est troublante, d’abord à cause de sa forme provocatrice qui a généré une polémique faisant oublier le fond. Perfide par la ruse inouïe de ceux qui ont pensé ce programme politique, mais aussi à cause de l’inévitable réaction antisémite qu’il a déclenchée et par laquelle il est devenu un document tabou, une sorte de littérature honteuse qu’on se passe sous le manteau.

On a prétendu que les agents du tsar avaient inventé ces « Protocoles des Frères Aînés de Sion » à des fins contre-révolutionnaires, mais les policiers sont rarement des génies politiques doublés de visionnaires. Aussi la fabrication artificielle des « protocoles » est injustifiable pour qui connaît un tant soit peu les arcanes de la politique occulte, car l’idéologie qu’ils véhiculent est trop étroitement liée aux loges mondialistes.

Ce programme des dirigeants de l’ordre mondial n’est pas le fruit de cerveaux malades, comme on a voulu le faire croire, car les idées politiques qu’il expose se sont réalisées dans les faits, et ceci bien après sa rédaction, ce qui ne peut pas être fortuit. Seuls les naïfs préfèrent croire que la politique planétaire suit les aléas de circonstances hasardeuses.

Un lecteur attentif, libre de préjugés, découvrira dans ces Protocoles la matrice de toutes les menaces contre la conscience — au plan politique, social, économique, scientifique et religieux. Tout y est annoncé explicitement. Ce plan réussira-t-il ? Question vaine, puisqu’il a déjà amplement abouti sur la plupart des points de son agenda, sauf en ce qui concerne l’apparition du « messie », ce souverain international, dont la tradition chrétienne a prédit la venue sous le nom de l’Antéchrist.

Nous pensons que cette mystification suprême ne saurait tarder, tant les cercles qui veulent réaliser ce dessein sont actifs depuis plusieurs décennies.

Indéniablement, les Protocoles émanent de l’élite luciférienne, laquelle manipule les nations, les races et les religions — et le peuple d’Israël comme les autres — pour instaurer son ordre à travers le chaos.

Le peuple juif est sans doute la première victime de cette manipulation — le « peuple élu » prend ici son sens dramatique.

Les juifs ont été soumis à une culture de la terreur par des chefs occultes qui sont responsables des cruelles persécutions cycliques. C’est pourquoi les juifs qui s’émancipent de ce conditionnement séculaire sont souvent les premiers à dénoncer l’oppression de la culture rabbinique et talmudique. Il en est des anciens prophètes condamnant avec véhémence les « péchés d’Israël » — comme des révisionnistes, dont les idées historiques subversives émanent souvent de chercheurs juifs écœurés par la récupération commerciale de la Shoah.

Il faut beaucoup de recul et d’intelligence pour comprendre la véritable mission d’Israël, et les manœuvres dont le peuple juif fut victime — depuis l’époque archaïque de l’Atlantide.

L’étymologie d’Israël peut s’interpréter comme « l’homme élevé jusqu’à Dieu », ou encore « la vision céleste ». Chaque âme noble peut donc s’identifier à cet idéal et prétendre à l’élection divine, qu’elle soit née en milieu juif, chrétien, papou, ou dans n’importe quel « peuple élu », sachant que chaque civilisation ancienne a prétendu détenir une légitimité divine.

Y aurait-il autre chose dans l’univers que des races élues, appelées à un destin spécial ? C’est pourquoi, nous ne condamnons pas les illuminait, car ils sont dans l’illusion de se croire élus au-dessus de tous, et ils luttent misérablement pour survivre comme toutes les créatures qui rampent sous le soleil.

À l’endroit des nazis ou des sionistes, nous pourrions dire : même combat ! Musulmans, juifs, chrétiens ou hindous, chez tous, l’instinct de survie domine. Pour les fanatiques, Dieu n’est qu’un prétexte à l’affirmation partisane. Pourquoi prendre parti dans cette folie ? Celui qui cherche Dieu ou l’Absolu, ne veut détruire personne, excepté ses propres chaînes intérieures. Toute autre approche de la religion est de la démence.

Enfin, ces Protocoles n’auraient-ils pas pour effet de rendre les gens encore plus fatalistes devant la tyrannie mondialiste ? Pourquoi sont-ils en circulation lorsqu’on sait que les illuminati ne laissent rien traîner de compromettant et qu’il est interdit de les lire ?

Joël Labruyère, « Le livre interdit », Undercover n° 5.

Ebook gratuit : « Les Protocoles des Sages de Sion ».




Sortir du schisme mental : la Russie vue par une citoyenne russe

[Source : Jeanne Traduction et twitter.com]

Le but de cet interview n’est en aucun cas de dresser le même tableau du gouvernement russe que les médias mainstreams. Vladimir Poutine n’est pas responsable de tous les maux du monde et ceux que nous avons à craindre se situent en premier lieu sur notre sol français. Ces dernières années, nous avons assisté à la chute progressive de l’Occident et à l’exposition de l’étendue de sa corruption, qui semble n’avoir aucune limite. L’OTAN, organe impérialiste par excellence, n’a cessé de croître depuis sa création, allant de provocation en provocation, de plus en plus à l’est, pour finir par s’illustrer à Maïdan en 2014.

Cependant, reconnaître la responsabilité de l’OTAN et la corruption des pays occidentaux n’implique pas forcément que ceux à qui ils s’opposent aient des intérêts radicalement différents, ni ne servent sincèrement les intérêts de leur population. Face à l’agonie du dollar, dont nous pouvons qu’honnêtement nous réjouir, ainsi qu’à la mise en péril du NOM unipolaire, nous est proposé un NOM multipolaire dirigé par les BRICS, le R étant celui de la Russie. Comme nous pouvons le voir dans la vidéo du WEF, les USA ne sont plus la superpuissance dominante du monde, une poignée de pays domineront.

Cela sonne comme un déclin programmé, ou tout du moins accepté. Compte tenu des accointances de la Russie et du WEF, ainsi que son alignement sur certaines politiques occidentales douteuses, il est capital de s’interroger sur cette alternative qui nous est présentée. Les BRICS et plus particulièrement la Russie de Vladimir Poutine, sont-ils vraiment diamétralement opposés au déferlement totalitaire que nous vivons en occident ? La société artificielle rêvée par le WEF et les principaux banquiers du monde ne séduit-elle pas également ces autres pays ?

C’est ce que nous allons tenter d’explorer avec Anna Lebedeva, citoyenne et résistante russe.

👉 Retrouvez le canal d’Anna ici : https://t.me/anna_libre_ru




Plaidoyer pour un renouveau européen

[Source : antithese.info]

Plaidoyer pour un renouveau européen, le nouveau livre de Martin Bernard, co-fondateur d’ANTITHESE, est désormais disponible en France !

Plaidoyer pour une renouveau européen
Plaidoyer pour une renouveau européen - 4e de couverture

« Cet essai a peu de pages mais il nourrit longuement le meilleur de nous-mêmes. »

Jacques Pilet (cliquez ici pour lire sa critique)

L’ouvrage est né d’un constat : celui de la crise, sans doute terminale, de la civilisation européenne, devenue globale. Les plans échafaudés pour assainir l’Europe, de plus en plus mise à mal par sa tutelle envers les États-Unis et le rejet du monde russe qui en découle, omettent souvent l’histoire spirituelle du continent, pourtant primordiale.

Ce livre ambitionne de rétablir cette omission. Il se veut un plaidoyer pour qu’une nouvelle vision de la science et de l’être humain, ouverte à ces réalités, prenne racine en Europe. Il appelle de ses vœux l’émergence d’une civilisation en phase avec les rythmes du vivant et du cosmos, qui puisse dialoguer de manière constructive avec les traditions humanistes issues des autres peuples et civilisations de la planète, afin de dégager ensemble des perspectives d’avenir fructueuses pour l’humanité.

Plutôt que de mener une course effrénée (et perdue d’avance) pour rivaliser avec les États-Unis ou la Chine en matière d’innovation technologique, les peuples d’Europe feraient mieux d’investir dans une refondation de la science et de la recherche dans le sens d’une ouverture à la spiritualité. Cela donnerait à l’Europe un nouveau but historique, qui serait un développement naturel de ses plus belles traditions philosophiques, qui plus est véritablement en phase avec les impératifs humanistes et écologiques de notre temps. Après avoir décliné, après être « sortie de l’histoire » par incapacité interne à se renouveler, l’Europe pourrait ainsi redevenir une source d’inspiration pacifique et non invasive pour d’autres peuples se reconnaissant librement dans ses valeurs et dialoguant avec elles.

Vous pouvez acheter le livre aux liens suivants :



L’étrange famille royale d’Angleterre : sous le soleil de Satan ?

[Source : nice-provence.info]

Par Pierre-Émile Blairon

Ce vendredi 5 avril 2024, la chaîne C8 (Groupe Bolloré) proposait un documentaire sur le couple princier d’Angleterre, intitulé « Kate et William, anges ou démons, qui sont-ils… ».
Cette émission n’apporte pas la réponse à sa propre question. Au contraire, il nous est bien montré que le couple est obsédé par son image dans les médias qu’il surveille comme le lait sur le feu.
Nice Provence Info a donné carte blanche à Pierre-Émile Blairon pour répondre librement à la question : alors… anges ou démons ?

Georges Gourdin

Sous le soleil de Satan : c’est le titre de l’ouvrage le plus fameux de l’écrivain catholique Georges Bernanos qui décrit la vie tourmentée d’un jeune prêtre aux prises avec l’impiété de ses ouailles et leurs péchés pas toujours bien cachés ni avoués. Atmosphère ténébreuse, relents de tombes fraîchement creusées, de turpitudes sexuelles, de personnages torturés — ou pas — par le besoin de faire le mal.
La famille royale d’Angleterre, après la mort de la reine Élisabeth, passe actuellement par une zone de grandes turbulences ; est-elle en train de faire son « great reset » ?
Elle suivrait en cela tous les « grands » personnages et tous les puissants de la planète qui s’y activent afin de conserver leurs prébendes et d’aboutir à leurs sombres desseins concernant l’avenir de la population planétaire1

Satan, le prince de ce monde

S’il y a un roi d’Angleterre, Satan, lui, est le « Prince » de ce monde. Il n’est pas nécessaire de faire partie de la mouvance chrétienne pour évoquer (ou, pour certains, invoquer) son nom. Nous avons souligné, dans un précédent article2 sur ce même site, l’origine commune du nom Satan avec celui de Titan, l’un procédant de la tradition chrétienne et l’autre de la mythologie grecque, les deux ayant la même fonction, ou mission, celle de défier Dieu, voire de le remplacer.

Sous le soleil de Satan : il y a comme une contradiction dans ce titre, le « prince de ce monde » étant considéré comme le « prince des ténèbres », que vient faire ici le soleil ? C’est que, à l’origine, Satan était Lucifer, en latin, le « porteur de lumière ».

Dans l’Apocalypse (22:16), Jésus dit :

« Moi, Jésus, j’ai envoyé mon ange pour vous attester ces choses dans les Églises. Je suis le rejeton et la postérité de David, l’étoile brillante du matin ».

Ainsi, le Christ lui-même associe d’une part l’étoile brillante du matin, qui, chez les Romains, est Lucifer représentant Vénus, l’astre du matin, qui brille encore avant le lever du soleil et, d’autre part, son ascendance royale juive, se proclamant l’héritier du roi David, filiation que revendiquent également les souverains anglais.

Lucifer, celui qui veut trop briller, atteint par l’hubris, la vanité, voulant rivaliser avec Dieu, est expulsé du ciel, rejeté dans le monde matériel, la Terre, avec les anges rebelles qui le suivaient ; il deviendra alors Satan, l’ange déchu, mais aussi le maître de notre monde.

« Lorsque les hommes eurent commencé à se multiplier sur la face de la terre, et que des filles leur furent nées, les fils de Dieu virent que les filles des hommes étaient belles, et ils en prirent pour femmes parmi toutes celles qu’ils choisirent. »

(Genèse 6 : 1–4.)

Cette histoire fait partie du corpus de légendes, de mythes, de croyances, qui peuplent les traditions non seulement des religions du Livre, mais aussi de celles de l’Antiquité et d’anciennes civilisations antédiluviennes qui remplacent les « anges » par des êtres venus de la mer ou de l’espace qu’ils appellent « dieux ».

Et « les fils de Dieu », les anges déchus, firent des enfants aux terriennes. Et l’on suppose que ces enfants très spéciaux ont constitué, au fil des siècles, une dynastie, une caste ou une secte, les « belles femmes terriennes » ne servant plus alors qu’à engendrer les enfants des anges rebelles, des démons, coincés dans ce tout petit morceau d’univers qu’est notre planète, bien trop petit pour satisfaire leur orgueil démesuré.
Depuis quelques dizaines d’années, les humains (?) qui dirigent le monde : caste des oligarques, des ploutocrates, sectes pédosatanistes, transhumanistes ou, maintenant, transhumains, tentent de nous persuader qu’ils existent bien, que ce sont eux les maîtres, qu’ils ont décidé pour nous de notre destin et qu’il ne nous reste plus qu’à nous soumettre ou à disparaître, ou les deux. Quitte à vivre dans ce que ces privilégiés considèrent cependant comme une prison, autant y vivre en tant que gardiens plutôt qu’en tant que détenus.

Les Windsor sont-ils liés à ces gens ? Et ont-ils les mêmes ambitions, les mêmes méthodes, les mêmes intérêts et les mêmes origines ? Nous n’en savons rien ; nous pouvons juste constater que les quelques indices que nous avons en notre possession ne plaident certes pas en leur faveur. Il semble, en effet, que les Windsor se croient obligés de fournir des gages d’allégeance à une entité diabolique, qu’elle soit réelle ou existant seulement dans leurs cerveaux dérangés, comme s’y sont soumis les représentants des diverses sectes au Pouvoir comme nous l’évoquions dans un article précédent (La France, laboratoire de la secte mondialiste) ; quelques exemples : Macron, quand il parle de la « bête de l’événement », Bill Gates quand il numérote ses brevets avec le 666Christine Lagarde quand elle utilise la numérologie occulte pour annoncer les projets du FMI, etc.

Les dames de la cour

Depuis l’arrivée au trône de la dynastie des Windsor, peu de femmes, gravitant autour de la famille royale, ou même en faisant partie, sont sorties indemnes de cette accointance ou de ce statut, sauf à quitter à temps le cercle pernicieux : divorces, accident, maladies précoces, séparations, exils.
Je ne vais donner ici que quelques exemples emblématiques.

Kate Middleton

La nouvelle toute récente qui a le plus ému le peuple anglais a été d’apprendre que Kate Middleton souffre d’un cancer. Kate Middleton est une roturière dont les parents s’étaient enrichis grâce à la création d’une société de production d’articles de fête qu’ils ont revendue récemment, car leur entreprise s’était fortement endettée et pour tenter de résoudre leurs propres difficultés financières qui sont rapidement apparues.

Kate a connu le prince William, fils du prince Charles (actuel roi) et de Diana, à l’université avant de l’épouser en 2011.
Kate Middleton a hérité à son mariage du titre de princesse de Galles, tout comme l’infortunée et regrettée princesse Diana. En janvier 2024, elle aurait été opérée, dans une clinique londonienne, de l’abdomen. Elle n’est pas réapparue en public depuis sauf par l’intermédiaire de photos (qu’on lui a reproché d’avoir retouchées, mais est-elle à l’origine de cette manipulation, qu’elle a reconnue ?) ou d’une vidéo qui la présente seule le 22 mars 2024, assise sur un banc, afin d’annoncer le cancer dont elle souffre qui a été détecté au cours de l’opération ; cette vidéo est contestée par certains internautes qui doutent de son authenticité, suggérant qu’il pourrait s’agir d’une création de l’intelligence artificielle, et donnant comme preuve le fait que la bague qu’elle porte au doigt disparaît pendant un court moment pour réapparaître ensuite (minute 1, 19 secondes de la vidéo ci-dessous).

Les internautes s’étonnent également que leur princesse, admirée pour son élégance, ait ressorti, lors de cette importante communication, un pull marinière qu’elle avait déjà porté 7 ans auparavant lors d’une précédente prise de vues !
Ses proches, dont son mari, assurent qu’elle a demandé de rester seule pour se reposer et que c’est pour cette raison qu’elle n’a pas assisté à la messe traditionnellement suivie à Pâques par l’ensemble de la famille royale. On peut estimer qu’elle aurait pu se montrer ne serait-ce qu’un court instant pour couper court aux rumeurs3.

La princesse Kate arborant la même robe que Rosemary dans le célèbre film de Roman Polansky. Il est impossible qu’il s’agisse d’une coïncidence. Les satanistes envoient des codes afin de prouver aux initiés leur attachement au diable.

Sarah Ferguson

C’était l’ancienne femme du prince Andrew. Elle était déjà divorcée lorsque cette aristocrate, née en 1959, rencontre le prince. Ils se marieront en 1986, auront deux filles, se sépareront en 1992 (Sarah avait été photographiée avec un amant au bord d’une piscine dans une attitude non équivoque) et divorceront en 1996 ; pour autant, Andrew et Sarah vivent toujours sous le même toit du beau manoir de Royal Lodge, non loin du château de Windsor, se félicitant d’une amitié réciproque.

« Et les derniers événements vécus n’ont fait que consolider cette amitié entre les anciens amants terribles. Sarah Ferguson peut compter sur Andrew pour la soutenir alors qu’elle a été touchée récemment par deux cancers, du sein et de la peau. Quant au duc d’York, il a toujours trouvé chez son ex-femme une indéfectible alliée lorsqu’il était embourbé dans la sale affaire Epstein — d’autant qu’elle a bénéficié elle-même des largesses du milliardaire pour éponger ses dettes, ce qui l’a contrainte à présenter publiquement des excuses. »

(Par Marc FournyLe Point, 16 mars 2024).

Le prince Andrew se promène ostensiblement avec Jeffrey Epstein

Nous pouvons être surpris de cette proximité de Sarah Ferguson avec le pédophile milliardaire opportunément « suicidé » dans sa prison en 2019, alors que son mari était censé rester discret sur ses propres liens avec Epstein.
Mais l’histoire de ce couple tumultueux ne s’arrête pas là : selon une information parue dans le Daily Mail en mars de cette année, le roi Charles a donné son accord à la demande pour le moins étonnante des deux amants devenus amis : ils veulent se remarier. Pourquoi ?

Lady Diana

Nous n’allons pas revenir sur le destin hors-norme de celle qui est devenue l’un des personnages les plus célèbres de la fin du XXe siècle — et les plus aimés, au moins dans sa patrie — tant par sa beauté, son charisme, ses amours orageuses (et controversées) que par sa fin tragique.

Nous allons plutôt nous concentrer sur ce dernier épisode de sa vie dont elle avait elle-même prédit, ou prévu, les circonstances dans lesquelles il allait se dérouler.

Le 31 août 1997, Diana perdait la vie dans un accident de voiture sous le pont de l’Alma à Paris ; elle était en compagnie de Dodi Al Fayed, fils du milliardaire égyptien Mohamed Al-Fayed, de leur chauffeur Henri Paul, et de Trevor Rees-Jones, le garde du corps de Dodi Al-Fayed, seul rescapé de l’accident.

Le chauffeur, Henri Paul, est le directeur de la sécurité du Ritz, l’hôtel où le couple vient de dîner ; leur chauffeur attitré a servi de leurre pour les paparazzi en stationnant le véhicule du couple devant l’entrée du Ritz alors que la Mercédès fournie par l’hôtel va démarrer devant une issue de secours. À l’entrée du tunnel sous le pont de l’Alma, la voiture fait une embardée et va s’écraser dans un pilier non protégé à l’époque. Le chauffeur et le compagnon de Diana meurent sur le coup, Diana pendant son transport à l’hôpital.
L’enquête aboutira à la responsabilité du chauffeur, qui roulait trop vite et qui avait trop bu.

Le père de Dodi, lui, pense que son fils et Lady Di ont été assassinés par les services secrets britanniques du M16 et que la famille royale d’Angleterre est commanditaire de cet assassinat, car elle n’approuve pas le mariage envisagé de Diana avec son fils ; la contre-enquête qu’il a diligentée n’aboutira pas à prouver ses dires.

Diana avait divorcé du prince Charles un an avant sa mort, à trois jours près, le 28 août 1996. Deux mois après son divorce, elle avait confié à son majordome, Paul Burrel, une lettre adressée à son avocat, mais pas envoyée, qui constituait « une assurance au cas où », avait-elle dit à Burrel.

Cette lettre disait ceci :

« Je suis assise aujourd’hui à mon bureau en octobre, dans l’attente de quelqu’un qui me prenne dans ses bras et me pousse à rester forte et à garder la tête haute. Cette étape particulière de ma vie est la plus dangereuse — mon mari planifie actuellement “un accident” avec ma voiture, une défaillance des freins et une grave blessure à la tête afin de lui laisser la voie libre pour épouser Tiggy » (la nourrice de ses deux enfants, Alexandra Legge-Bourke), avant de poursuivre en évoquant le nom de la maîtresse (officielle ?) de son époux, Camilla Parker Bowles. « Camilla n’est rien d’autre qu’un leurre et nous sommes toutes les deux utilisées par cet homme ».

Cette dernière phrase s’applique-t-elle seulement à ses déboires amoureux ?

Burrell va confier cette lettre au Daily Mirror qui la fera paraître en 2003. Lucia Flecha, une amie proche de Diana, ne croyait pas à l’authenticité de cette lettre manuscrite. « Le majordome savait parfaitement imiter l’écriture de Lady Diana et pourrait en fait être l’auteur de la lettre. Je n’y crois toujours pas […]. Je ne pense pas qu’elle craignait pour sa vie, encore moins le prince Charles, le futur roi du pays », avait-elle déclaré.

Rien de plus simple que de faire vérifier l’authenticité de la lettre par un graphologue compétent, ce que n’ont pas manqué de faire les enquêteurs, puisqu’ils se sont permis, forts de cette analyse apparemment, d’aller interroger le prince Charles sur ce sujet en 2005, en tant que témoin, lequel a répondu benoîtement qu’« il ne savait pas pourquoi son épouse avait écrit cette lettre ». Autrement dit : « Circulez, y a rien à voir. »

Le journal québécois Le devoir du 7 janvier 2004, sous le titre : « Sitôt ouverte, l’enquête sur la mort de la princesse Diana est ajournée », écrivait alors :

« Une nouvelle enquête sur le décès de Diana a été officiellement ouverte hier à Londres — et immédiatement ajournée — au moment où un journal populaire anglais révélait que la princesse avait accusé son époux Charles d’intentions meurtrières. “J’ai demandé à la police de faire des recherches. Leur résultat aidera à déterminer si de telles questions entrent dans le cadre des enquêtes”, a encore précisé M. Burgess. Le chef de Scotland Yard, John Stevens, a ainsi été saisi de l’affaire.
Peu après son ouverture, l’enquête britannique sur la mort de Diana a été ajournée pour 12 à 15 mois en raison de la complexité de l’affaire. Le coroner attend notamment de recevoir un dossier de 6000 pages déjà refermé par la justice française. Il espère obtenir “la permission d’utiliser sans entraves” ce dossier français et décidera sur cette base qui sera appelé à témoigner. M. Burgess a précisé que son enquête avait une base commune avec celle menée côté français, mais qu’elle restait limitée à l’examen des circonstances détaillées de la mort de Diana et de Dodi. »

Autrement dit : « Circulez, y a rien à voir », bis. On attend toujours.

L’homme de la cour
Thomas Kingston

Thomas Kingston a été découvert sans vie le 27 février 2024 par son père dans une dépendance verrouillée (on suppose : de l’intérieur) de la demeure de ses parents. Il était marié à Gabriella Windsor, fille unique de Michael de Kent, cousin germain de la reine Élisabeth II. Thomas Kingston était lui-même le petit-cousin par alliance du roi Charles III. Vous voulez en savoir plus ? Voilà qui sera difficile.

L’unanimité psittaciste des revues people est remarquable : Point de vue, Gala, Paris Match, Histoires royales, Closer, Vanity fair… ont toutes écrit à peu près les mêmes phrases au sujet du supposé suicide de Thomas Kingston sans se poser aucune question. Voici la version de Closer, laquelle a le mérite quand même de titrer sous forme d’interrogation :

Thomas Kingston s’est-il suicidé ? : « C’est un drame qui a endeuillé la Couronne britannique. Le 27 février dernier, Thomas Kingston est mort à l’âge de 45 ans. Le mari de Lady Gabriella Windsor a été retrouvé sans vie dans sa propriété du Gloucestershire. Une enquête a tout de suite été ouverte pour faire la lumière sur cette tragédie et déterminer ses circonstances. “Il n’y a pas de circonstances suspectes et aucune autre partie n’est impliquée”, annonçait rapidement la police. Quelques jours après, de nouvelles informations inquiétantes ont été dévoilées. Katy Skerrett, procureure principale du Gloucestershire, a indiqué que l’ex-compagnon de Pippa Middleton était mort après avoir subi une “blessure traumatique à la tête”. Une arme à feu aurait également été trouvée près de son corps. Selon elle, il s’agirait d’un “incident tragique”. D’après les premières informations, Thomas Kingtson s’était rendu dans la maison de ses parents, situé dans les Cotswolds, dans le Gloucestershire. Le dimanche 25 février, il aurait déjeuné avec eux et son père serait ensuite sorti pour promener les chiens. À son retour, l’analyste financier “n’était pas dans la maison” et sa mère aurait tenté de le chercher. Le père de famille aurait ensuite forcé l’entrée dans une dépendance verrouillée. Il aurait alors fait une terrible découverte. »

Publié le 05/03/2024 par Lou Ducreux.

Nous avons là, dans cette affaire, un chef‑d’œuvre d’incohérence, de non-dit, de non-police, de non-justice et de non-journalisme où des gens sont payés pour ne rien faire, ne rien voir et ne rien dire.
« Il n’y a pas de circonstances suspectes » annonçait rapidement la police. Quelle diligence !
Kingston est mort après avoir subi une « blessure traumatique à la tête » selon la procureure.
Une arme à feu aurait été trouvée près de son corps.

Le magazine Paris-Match ne s’embarrasse pas de détails, lui : La thèse du suicide est privilégiée puisqu’une arme à feu a été retrouvée près du corps. Ben voyons ! CQFD. C’est aussi simple que ça !

Blessure traumatique, arme à feu près du corps, personne ne parle de la balle que Kingston se serait tiré dans la tête. Une blessure traumatique n’est pas forcément un trou effectué par une balle. Surtout, pas de risque et pas de vagues, moins on en dit, mieux ça vaut. Aucun détail sur l’arme ni sur la balle (éventuelle) après autopsie.
Kingston était dépressif ? Non, selon ses proches.

« Circulez, y a rien à voir », ter.

Alors ? Quand c’est flou, c’est qu’il y a un loup. Règlement de compte à OK Balmoral ?
Y aurait-il un lien autre que chronologique avec la disparition que nous espérons momentanée de Kate Middleton depuis le mois de janvier 2024 (pour cause supposée de maladie) que Kingston devait nécessairement connaître puisqu’il avait assidûment fréquenté sa sœur Pippa avant son mariage avec Gabriella ?

Les pédophiles

Trois pédophiles sont dûment répertoriés pour avoir fréquenté les ors de la monarchie anglaise et ce ne sont pas des petites pointures : le prince AndrewJeffrey Epstein et Jimmy Savile.
Nous ne parlerons pas ici de William et Harry, les fils du roi et de Diana dont les noms sont seulement cités dans une nouvelle affaire de pédophilie qui monte en puissance aux États-Unis parce qu’ils ont participé à au moins une soirée organisée par le rappeur P. Diddy, accusé de viol et de trafic sexuel à grande échelle4.

Le prince Andrew, duc d’York

« À tout seigneur, tout honneur », disions-nous autrefois pour commencer une liste, quand les mots avaient un sens et que les expressions étaient populaires.
Effectivement, Andrew est le « seigneur » local, mais l’« honneur » n’est pas sauf.

S’il y a un lien entre les Windsor et les diverses sectes ploutocratiques, transhumanistes et pédosatanistes qui polluent le monde — question que je posais un peu plus avant – ce lien pourrait être le prince Andrew, lien facilité à l’époque d’avant l’affaire Epstein, lorsqu’il était « représentant spécial du gouvernement pour le commerce international ».

On connaît assez bien son implication dans l’affaire Epstein qui lui a coûté assez cher ; il a perdu nombre de ses prérogatives de fonction, mais aussi de l’argent : il a dédommagé grassement Virginia Giuffre, l’un de ses victimes, âgée maintenant de 38 ans, mais qui était mineure au moment des faits, pour qu’elle retire sa plainte : environ 14 millions d’euros payés en grande partie par la reine, car Andrew était, paraît-il, son fils préféré… et désargenté !

Bien qu’il s’en soit défendu, Andrew était parfaitement au courant des activités d’Epstein ; il a d’ailleurs fréquenté de la même façon une sorte de clone d’Epstein, Peter Nygard, un milliardaire finno-canadien ayant fait fortune dans le domaine de la mode qui, comme Epstein, recevait ses invités dans son île des Bahamas où il organisait pour eux ce qu’on appelait autrefois des parties fines avec, là encore, la présence de très jeunes filles mineures.

Le prince Andrew en compagnie de Peter Nygard aux Bahamas

De même qu’Epstein5, il avait son Lolita Express, en l’occurrence un… Boeing 727 ! Il sera arrêté fin 2019 à la suite de nombreuses plaintes de jeunes femmes pour viol, trafic sexuel (y compris d’enfants), évasion fiscale… Le Daily Mail a publié une photo du prince Andrew en compagnie de Nygard sur son île en l’an 2000 ; sa femme, Sarah Ferguson, et ses deux filles auraient également été prises en photo sur l’île du milliardaire qui a maintenant 82 ans et séjourne en prison.

Pour couronner le tout et pour ne laisser aucune ambiguïté sur le statut du prince en tant que prédateur sexuel, le « Sun » a publié le témoignage d’une kinésithérapeute Emma Gruenbaum, introduite auprès de son mari par Sarah Ferguson. Cette femme le décrit comme un « pervers sexuel » qui multipliait les avances et les allusions salaces… « J’avais beaucoup de clients prestigieux et j’allais souvent dans leur villa, raconte-t-elle. Mais Andrew était très différent. C’était un pervers sexuel permanent ». Dès le début, le prince l’agresse verbalement par des questions salaces sur ses préférences sexuelles. « Ce n’est pas votre putain d’affaire », lui lance-t-elle sans se démonter. « Tu ne peux pas me parler comme ça », réplique Andrew, visiblement surpris par son aplomb. « Dieu merci, j’avais 34 ans à l’époque et j’étais capable de faire face à cette situation », explique Emma Gruenbaum dans le Sun.

« Mais ce n’est tout simplement pas acceptable pour un homme de sa position. » Elle est d’autant plus gênée que le prince se présente toujours nu, avec une simple serviette pour cacher son intimité. « Je détournais les yeux quand il montait sur la table et je m’assurais qu’il avait sa serviette couvrant sa pudeur, se souvient la kiné. Mais tout au long du massage, il ne parlait que de sexe anal et faisait des blagues à ce sujet. Il me demandait quand j’avais eu mon dernier rapport sexuel… »

(Le Point, 14 février 2022, Marc Fourny)

Jeffrey Epstein

Tout le monde connaît « l’affaire Epstein ». Ce personnage n’est intéressant dans cette liste que par les liens qu’il entretenait avec la famille royale, ainsi que sa compagne Ghislaine Maxwell, fille du magnat de la presse britannique Robert Maxwell, introduits à la cour par le prince Andrew. On voit sur une photo Jeffrey Epstein et Ghislaine Maxwell assis ensemble sur le banc d’une véranda à Balmoral, l’une des résidences de la reine. Ghislaine Maxwell a été condamnée à 20 ans de prison en 2022 pour complicité de trafic sexuel. On attend toujours des réactions de la justice aux premiers noms de personnalités importantes piochés dans son carnet d’adresses. On connaît le destin de Jeffrey Epstein : « suicidé », lui aussi, en prison le 10 août 2019 avant son procès.

Trial of Ghislaine Maxwell : Briton and Jeffrey Epsteins at Queen’s Balmoral Estate in new photos shown in court.
(Procès de Ghislaine Maxwell : des photos de Briton et Jeffrey Epstein au domaine royal de Balmoral présentées au tribunal) [source]

Jimmy Savile

Né à Leeds en 1926 et mort dans la même ville en 2012, Jimmy Savile a effectué la majeure partie de sa carrière à la télévision grâce à laquelle il est devenu une vedette très populaire auprès du peuple anglais ; les premiers soupçons sur ses agissements pédophiles sont apparus grâce à une enquête du Sun lancée en 2008 qui l’aurait lié à une affaire sordide concernant un orphelinat où les enfants auraient été maltraités, violés, torturés. Mais l’enquête conduit à un non-lieu à l’époque, ce qui n’est pas surprenant. C’est seulement après sa mort que des plaintes d’abus sexuels, des centaines, sont déposées à l’encontre de Savile.

Un documentaire Netflix datant de 2022, « Jimmy Savile : A British Horror Story » met en cause le prince Charles, car il révèle ses liens d’amitié avec le pédophile qu’il a fréquenté pendant 20 ans, reçu à la cour (photo) et pris comme « conseiller » de communication entre 1986 et 2006.

Saville deviendra aussi le conseiller du prince Andrew ! Bien évidemment, le prince Charles a déclaré qu’il ignorait tout des agissements sordides de Savile6. Cependant, on peut faire remarquer que la moindre secrétaire embauchée dans un ministère fait l’objet d’une enquête de moralité ou bien l’on vérifie, pour le moins, que son casier judiciaire est vierge. Le prince Charles disposait de tous les moyens pour diligenter une recherche, même superficielle, sur Savile, avant d’en faire le conseiller du futur roi.

La dynastie des Windsor : des frankistes, des juifs, des nazis ?

La dynastie des Windsor est née du nom d’un château construit, initialement par Guillaume le Conquérant, à partir du XIe siècle ; habituellement, c’est le château qui porte le nom d’une dynastie et non le contraire.
Le changement de nom de la famille royale anglaise, autrefois dynastie de Hanovre ou de Saxe-Cobourg et Gotha, où la branche allemande était prépondérante, s’est effectué par ordre du roi George V en 1917 pour éviter toute ambiguïté pendant la guerre contre l’Allemagne.

Des frankistes ?

Le frankisme est une secte religieuse juive sabbatéenne7 hérétique, apparue au XVIIIe siècle avec son fondateur, Jacob Frank (1726−1791) qui rassembla jusqu’à 20 000 adeptes, principalement des Juifs polonais, la doctrine frankiste rejetant les tabous juifs et incluant même dans ses rituels des pratiques orgiaques. Les successeurs de Frank « connurent une ascension fulgurante, le mouvement se transforma en secte hérétique qui dévia vers le nationalisme et l’antisémitisme », selon le livre de Charles Novak.
Et nous avons là peut-être l’explication de cette curieuse cohabitation de deux termes qui semblent antinomiques : juif et nazi, à propos des Windsor.

Le nom de Mountbatten vient de l’allemand Battenberg : berg, montagne en allemand, mount, montagne en anglais. L’obligation décrétée par George V d’angliciser les noms d’origine allemande s’appliquant alors à Lord Mountbatten, originellement Battenberg. L’origine des Battenberg provenant elle-même d’une alliance de la famille allemande de Hesse, Alexandre, avec Julie, fille du comte Hauke, converti frankiste, devenant alors princesse de Battenberg, petite ville de la province de Hesse-Nassau.

De Battenberg à Mountbatten : Mairie de Battenberg (bâtiment jaune à gauche qui est l’ancien pavillon de chasse de la famille de Hesse), l’église et la place situées sur le Neuburg, à l’emplacement du vieux château de Battenberg)

Des Juifs ?

Nous sommes ici obligés de donner des détails qui peuvent paraître scabreux.
Dans son livre Le suppléant, un titre qui veut tout dire, le prince Harry nous donne des indications sur son anatomie intime.

« Lorsque de retour du pôle Nord, le prince Harry a dû parler de son anatomie avec son père, le roi Charles III, son pénis ayant été gelé, il a réalisé que cette partie de lui si intime avait déjà été une “affaire publique”, “une véritable curiosité”. “Un nombre incalculable de livres et de journaux (même le New York Times) avaient mentionné que Willy et moi n’étions pas circoncis”, écrit le père d’Archie et Lilibet. Et ce, selon eux, sur un véto de Lady Diana. “Selon eux, Maman l’avait interdit”, partage le prince Harry à ce sujet. Et rétablit la vérité sur son pénis, laissant planer le doute sur celui de son frère. “S’il est tout à fait vrai que les risques d’engelures péniennes sont bien plus importants en l’absence de circoncision, l’information me concernant était fausse. J’ai été circoncis bébé”, partage le prince Harry dans Le suppléant. »

Pure People, Ari Guardiola, 31 janvier 2023.

Nous ne doutons pas que les risques d’engelures péniennes seraient moins importants, du fait même d’un volume réduit de la partie concernée. Nous sommes plus intéressés par le fait que les enfants (en tout cas, au moins un) de la famille royale admettent qu’ils sont bien circoncis, ce qui est, habituellement, mais pas exclusivement, une coutume directement liée à une éventuelle judaïté et, d’une manière plus élargie, aux Sémites, cette pratique incluant donc les musulmans.
La tradition remonte bien plus loin, comme nous l’explique le magazine juif Alliance :

« Les garçons de la famille royale britannique sont toujours circoncis par un rabbin. Le père de Will, le prince Charles, a été circoncis au palais de Buckingham en 1948 par le rabbin Jacob Snowman, le mohel officiel de la communauté juive de Londres. Mais Snowman n’était pas le premier mohel, circonciseur royal. La tradition remonte au roi George Ier, qui a régné de 1714 à 1727. Des années plus tard, croyant descendre directement du roi David, la reine Victoria fit également circoncire tous ses fils. Et la reine Elizabeth II a perpétué la tradition. La tradition s’est poursuivie jusqu’à Edward VII, le duc de Windsor et le prince Charles, qui a été circoncis par Jacob Snowman GP au palais de Buckingham en 1948. Ses frères Andrew et Edward ont également subi la même procédure. » 

Alliance, 10 septembre 2022, Claudine Rouillet.

Il semble bien que la circoncision, en l’occurrence, ne relève pas de la religion, mais de l’idéologie confondue avec la religion. On ne comprend pas bien pourquoi des Celtes auraient eu un ancêtre juif, le roi David, à des milliers de kilomètres de leurs contrées.
En bref, si l’antisémitisme supposé des Windsor semble provenir de la partie juive de leur origine (le frankisme), leur philosémitisme provient, a contrario, dirons-nous, de la partie indo-européenne et celte. Ce qui, vous en conviendrez, complique de beaucoup la situation et les conclusions que nous pourrions en tirer. Mais il y a des exceptions.

Des nazis ?

Charles-Édouard de Saxe-Cobourg et Gotha (1884−1954) a traversé les deux guerres mondiales.
Petit-fils de la reine Victoria, cousin germain du dernier empereur allemand Guillaume II. Il sera désigné par sa grand-mère comme héritier du Duché de Saxe-Cobourg et Gotha par le jeu des alliances. Il se trouvera donc soutenir l’Allemagne au moment de la Première Guerre mondiale contre les Anglais et banni de ce fait de sa patrie natale. Il rejoindra plus tard, en 1935, le parti nazi au sein duquel il exercera de hautes fonctions. Il se rapprochera du roi Edouard VIII à son avènement.

[Source : archives fédérales d’Allemagne ‑bild-146‑2007-0184]

Édouard VIII, fils du roi d’Angleterre George V, monte sur le trône en janvier 1936, après la mort de son père et abdique 326 jours après, afin d’épouser l’Américaine Wallis Simpson, divorcée d’un premier mari et en instance de divorce d’un second. Ce que ne peuvent accepter les structures politiques de l’époque, invoquant l’incompatibilité de cette situation avec le statut du roi, chef de l’Église d’Angleterre. C’est tout au moins le prétexte qu’elles ont invoqué pour le faire abdiquer, la véritable raison étant qu’Édouard VIII avait de fortes sympathies pour le régime hitlérien ainsi que sa future femme.
Pour l’anecdote, ces deux personnages ne seront pas les seuls de la famille royale à manifester des sympathies pour le régime hitlérien : c’est ainsi que seront exhumés une photo et un film montrant la future reine d’Angleterre, Élisabeth, sa sœur Margaret, leur mère et leur oncle, le futur Édouard VIII, faisant le salut nazi :

On sait que trois des sœurs de Philip Mountbatten, duc d’Édimbourg, mari d’Élisabeth II, étaient membres du parti nazi et, enfin, la photo du prince Harry déguisé en officier nazi de l’Africa Korps en janvier 2005 soulèvera un grand émoi dans la presse.

Kali-Yuga

Julius Evola écrivait, dans Chevaucher le tigre :

« Dans le monde classique, on parle d’une descente progressive de l’humanité de l’Âge d’or jusqu’à celui qu’Hésiode appela l’Âge de fer. Dans l’enseignement hindou correspondant, l’Âge final est appelé le Kali-Yuga (l’âge sombre), et l’on en exprime le caractère essentiel en soulignant que ce qui est propre au kali-yuga, c’est précisément un climat de dissolution — le passage à l’état libre et chaotique des forces individuelles et collectives, matérielles, psychiques et spirituelles qui, auparavant, avaient été contenues, de diverses manières, par une loi venant d’en haut et par des influences d’ordre supérieur. Les textes tantriques ont donné une image suggestive de cette situation en disant qu’elle correspond au complet “éveil” d’une divinité féminine — Kâlî — symbolisant la force élémentaire et primordiale du monde et de la vie, mais se présentant, sous ses aspects “infernaux”, comme une déesse du sexe et des rites orgiaques. “Endormie” jusque là — c’est-à-dire latente quant à ces derniers aspects — elle serait, durant l’“âge sombre”, complètement éveillée et agissante. »

Il semble que les Windsor aient au moins retenu de leur colonie hindoue la figure de l’une des principales déesses de son panthéon, Kâlî. Tout comme l’avait fait le célèbre groupe de rock britannique, les Rolling Stones, qui avaient choisi comme logo un détail de la représentation de la déesse : son énorme langue rouge, signe sans équivoque adressé comme un défi à notre monde finissant.

Pierre-Émile Blairon

Pierre-Émile Blairon est l’auteur d’un certain nombre de livres liés à l’Histoire, notamment de la Provence, de Nostradamus à Giono et à la fin du Cycle.





Néo-totalitarisme : Huxley fait le point en 1957

Par Nicolas Bonnal

Nota : ce texte est long et nûment référencé. Il apparaîtra pessimiste à certains.

On est en 1957. Sputnik fait rêver les plus conditionnés, mais Aldous Huxley rappelle :

« En 1931, alors que j’écrivais Le Meilleur des Mondes, j’étais convaincu que le temps ne pressait pas encore. La société intégralement organisée, le système scientifique des castes, l’abolition du libre arbitre par conditionnement méthodique, la servitude rendue tolérable par des doses régulières de bonheur chimiquement provoqué, les dogmes orthodoxes enfoncés dans les cervelles pendant le sommeil au moyen des cours de nuit, tout cela approchait ; se réaliserait bien sûr, mais ni de mon vivant, ni même du vivant de mes petits-enfants. »

Il fait un constat après la guerre, comme Bertrand de Jouvenel :

« Vingt-sept ans plus tard, dans ce troisième quart du vingtième siècle après J.-C. et bien longtemps avant la fin du premier siècle après F., je suis beaucoup moins optimiste que je l’étais en écrivant Le Meilleur des Mondes. Les prophéties faites en 1931 se réalisent bien plus tôt que je le pensais. L’intervalle béni entre trop de désordre et trop d’ordre n’a pas commencé et rien n’indique qu’il le fera jamais. En Occident, il est vrai, hommes et femmes jouissent encore dans une appréciable mesure de la liberté individuelle, mais même dans les pays qui ont une longue tradition de gouvernement démocratique cette liberté, voire le désir de la posséder, paraissent en déclin. Dans le reste du monde, elle a déjà disparu, ou elle est sur le point de le faire. Le cauchemar de l’organisation intégrale que j’avais situé dans le septième siècle après F. a surgi de lointains dont l’éloignement rassurait et nous guette maintenant au premier tournant. »

Le communisme a facilement chuté partout finalement, mais il a été remplacé parce que Debord nomme le spectaculaire intégré. Tocqueville déjà disait « qu’en démocratie on laisse le corps pour s’attaquer à l’âme. »

Le futur c’est la carotte plutôt que le bâton (cf. mes textes sur Tocqueville, Nietzsche ou le film Network) :

« À la lumière de ce que nous avons récemment appris sur le comportement animal en général et sur le comportement humain en particulier, il est devenu évident que le contrôle par répression des attitudes non conformes est moins efficace, au bout du compte, que le contrôle par renforcement des attitudes satisfaisantes au moyen de récompenses et que, dans l’ensemble, la terreur en tant que procédé de gouvernement rend moins bien que la manipulation non violente du milieu, des pensées et des sentiments de l’individu. »

La manipulation est donc à l’ordre du jour :

« Pendant ce temps, des forces impersonnelles sur lesquelles nous n’avons presque aucun contrôle semblent nous pousser tous dans la direction du cauchemar de mon anticipation et cette impulsion déshumanisée est sciemment accélérée par les représentants d’organisations commerciales et politiques qui ont mis au point nombre de nouvelles techniques pour manipuler, dans l’intérêt de quelque minorité, les pensées et les sentiments des masses. »

La clé du système est son renforcement par la démographie explosive :

« De plus, l’accroissement annuel lui-même s’accroît : régulièrement, selon la règle des intérêts composés et irrégulièrement aussi, à chaque application, par une société technologiquement retardataire, des principes de la Santé publique. À l’heure présente, cet excédent atteint 43 millions environ pour l’ensemble du globe, ce qui signifie que tous les quatre ans l’humanité ajoute à ses effectifs l’équivalent de la population actuelle des États-Unis — tous les huit ans et demi l’équivalent de la population actuelle des Indes. »

Huxley remet à sa place les blablas sur la pseudo-conquête spatiale :

« Une nouvelle ère est censée avoir commencé le 4 octobre 1957, mais en réalité, dans l’état présent du monde, tout notre exubérant bavardage post-spoutnik est hors de propos, voire même absurde. En ce qui concerne les masses de l’humanité, l’âge qui vient ne sera pas celui de l’Espace cosmique, mais celui de la surpopulation. »

Conséquence ? Les « trous à merde » de Donald :

« Les faits contrôlables semblent indiquer assez nettement que dans la plupart des pays sous-développés, le sort de l’individu s’est détérioré de façon appréciable au cours du dernier demi-siècle. Les habitants sont plus mal nourris ; il existe moins de biens de consommation disponibles par tête et pratiquement tous les efforts faits pour améliorer la situation ont été annulés par l’impitoyable pression d’un accroissement continu de la population. »

Le « plus froid des monstres froids » (Nietzsche) va se développer. Une remarque digne de Jouvenel :

« Ainsi, des pouvoirs de plus en plus grands sont concentrés entre les mains de l’exécutif et de ses bureaucrates. Or, la nature du pouvoir est telle que même ceux qui ne l’ont pas recherché, mais à qui il a été imposé ont tendance à y prendre goût… »

Le Deep State (le « minotaure » de Jouvenel) est condamné à croître avec le totalitarisme dans les pays en voie de surpeuplement :

« Insécurité et agitation mènent à un contrôle accru exercé par les gouvernements centraux et à une extension de leurs pouvoirs. En l’absence d’une tradition constitutionnelle, ces pouvoirs accrus seront probablement exercés de manière dictatoriale. »

La surpopulation américaine menacera la démocratie américaine (triplement en un siècle ! La France a crû de 40 % en cinquante ans) :

« Pour le moment, la surpopulation ne constitue pas pour la liberté individuelle des Américains un danger direct, mais déjà la menace d’une menace. »

Eugéniste, proche de Carrel ici, Huxley annonce un déclin qualitatif de notre population et de notre intelligence, fait aujourd’hui reconnu :

« Malgré les nouvelles drogues-miracle et des traitements plus efficaces (on peut même dire en un certain sens, grâce à eux), la santé physique de la masse ne s’améliorera pas, au contraire, et un déclin de l’intelligence moyenne pourrait bien accompagner cette détérioration. »

Huxley critique froidement les progrès de la médecine (ou leur mauvaise gestion) :

« La mort rapide due à la malaria a été supprimée, mais une existence rendue misérable par la sous-alimentation et le surpeuplement est main — tenant la règle et une mort lente, par inanition, guette un nombre de plus en plus grand d’habitants. »

Huxley ici reprend Bernays sur la montée des élites :

« Nous voyons donc que la technique moderne a conduit à la concentration du pouvoir économique et politique ainsi qu’au développement d’une société contrôlée (avec férocité dans les États totalitaires, courtoisie et discrétion dans les démocraties) par les Grosses Affaires et les Gros Gouvernements. »

Notre auteur cite Fromm :

« … Notre société tend à faire de lui un automate qui paie son échec sur le plan humain par des maladies mentales toujours plus fréquentes et un désespoir qui se dissimule sous une frénésie de travail et de prétendu plaisir. »

Puis Huxley évalue la nullité des hommes modernes et par là se rapproche de René Guénon (voyez l’anonymat dans le règne de la quantité) :

« Ces millions d’anormalement normaux vivent sans histoires dans une société dont ils ne s’accommoderaient pas s’ils étaient pleinement humains et s’accrochent encore à “l’illusion de l’individualité”, mais en fait, ils ont été dans une large mesure dépersonnalisés. Leur conformité évolue vers l’uniformité. »

Le futur est à la termitière :

« La civilisation este entre autres choses, le processus par lequel les bandes primitives sont transformées en un équivalent, grossier et mécanique, des communautés organiques d’insectes sociaux. À l’heure présente, les pressions du surpeuplement et de l’évolution technique accélèrent ce mouvement. La termitière en est arrivée à représenter un idéal réalisable et même, aux yeux de certains, souhaitable. »

Termitière ? Plus effrayant encore ce passage — car tous les mots sont rentrés dans notre lexique :

« Ainsi que l’a montré Mr. William Whyte dans son remarquable ouvrage, The Organization man, une nouvelle Morale Sociale est en train de remplacer notre système traditionnel qui donne la première place à l’individu. Les mots clefs en sont : « ajustement », « adaptation », « comportement social ou antisocial », « intégration », « acquisition de techniques sociales », « travail d’équipe », « vie communautaire », « loyalisme communautaire », « dynamique communautaire », « pensée communautaire », « activités créatrices communautaires »…

Car l’ingénierie sociale c’est la fin du christianisme et même du Christ :

« Selon la Morale Sociale, Jésus avait complètement tort quand il affirmait que le sabbat a été fait pour l’homme pour l’homme ; au contraire, c’est l’homme qui. a été fait pour le sabbat, qui doit sacrifier ses particularités natives et faire semblant d’être la sorte de bon garçon invariablement liant que les organisateurs d’activités collectives considèrent comme le plus propre à leurs fins. »

En bon patricien britannique (voyez mon livre sur Tolkien, mes essais sur Chesterton), Huxley refuse cet assemblage :

« Un gouffre immense sépare l’insecte social du mammifère avec son gros cerveau, son instinct grégaire très mitigé et ce gouffre demeurerait, même si l’éléphant s’efforçait d’imiter la fourmi. Malgré tous leurs efforts, les hommes ne peuvent que créer une organisation et non pas un organisme social. En s’acharnant à réaliser ce dernier, ils parviendront tout juste à un despotisme totalitaire. »

Le futur indolore de la domination est programmé :

« Dans les dictatures plus efficaces de demain, il y aura sans doute beaucoup moins de force déployée. Les sujets des tyrans à venir seront enrégimentés sans douleur par un corps d’ingénieurs sociaux hautement qualifiés. »

Dix ans avant Umberto Eco (voyez mon livre sur Internet), Huxley annonce un nouveau moyen âge, pas celui de Guénon bien sûr, celui de Le Goff plutôt :

« Les forces impersonnelles du surpeuplement et de l’excès d’organisation jointes aux ingénieurs sociologues qui essaient de les diriger, nous poussent vers un nouveau système médiéval. »

Huxley annonce la propagande à venir en occident :

« La propagande pour une action dictée par des impulsions plus basses que l’intérêt présente des preuves forgées, falsifiées, ou tronquées, évite les arguments logiques et cherche à influencer ses victimes par la simple répétition de slogans, la furieuse dénonciation de boucs émissaires étrangers ou nationaux, et l’association machiavélique des passions les plus viles aux idéaux les plus élevés… »

Huxley méprise la liberté de la presse en rappelant ce simple fait :

« En ce qui concerne la propagande, les premiers partisans de l’instruction obligatoire et d’une presse libre ne l’envisageaient que sous deux aspects : vraie ou fausse. Ils ne prévoyaient pas ce qui, en fait, s’est produit — le développement d’une immense industrie de l’information, ne s’occupant dans l’ensemble ni du vrai, ni du faux, mais de l’irréel et de l’inconséquent à tous les degrés. En un mot, ils n’avaient pas tenu compte de la fringale de distraction éprouvée par les hommes. »

On retombe dans le pain et les jeux de Juvénal :

« Pour trouver une situation comparable, fût-ce de loin, à celle qui existe actuellement, il nous faut remonter jusqu’à la Rome impériale, où la populace était maintenue dans la bonne humeur grâce à des doses fréquentes et gratuites des distractions les plus variées, allant des drames en vers aux combats de gladiateurs, des récitations de Virgile aux séances de pugilat, des concerts aux revues militaires et aux exécutions publiques. Mais même à Rome, il n’existait rien de semblable aux distractions ininterrompues fournies par les journaux, les revues, la radio, la télévision et le cinéma. »

Une prédiction (prédiction ou constatation ?) terrible :

« Une société dont la plupart des membres passent une grande partie de leur temps, non pas dans l’immédiat et l’avenir prévisible, mais quelque part dans les autres mondes inconséquents du sport, des feuilletons, de la mythologie et de la fantaisie métaphysique, aura bien du mal à résister aux empiétements de ceux qui voudraient la manipuler et la dominer. »

Le futur est à la « distraction ininterrompue » qui se mêlera à la propagande.

Huxley cite Albert Speer. Après Hitler on n’a pas arrêté le progrès.

« Depuis l’époque de Hitler, l’arsenal des moyens techniques à la disposition de l’aspirant-dictateur a été considérablement développé ! En plus de la radio, du haut-parleur, de la caméra de cinéma et de la presse rotative, le propagandiste contemporain peut faire usage de la télévision pour transmettre non seulement la voix, mais l’image de son client et enregistrer le tout sur des bandes magnétiques. Grâce aux progrès techniques, le Grand Frère peut maintenant être omniprésent presque autant que Dieu. D’ailleurs, il n’y a pas que dans ce domaine que des atouts nouveaux ont été apportés au jeu du dictateur. Depuis Hitler, des travaux considérables ont été faits en psychologie et neurologie appliquées, domaines d’élection du propagandiste, de l’endoctrineur, et du laveur de cerveaux. »

Puis Huxley compare Hitler à Bernays, l’inventeur de la cigarette pour les femmes :

« C’est par la manipulation de « forces cachées » que les experts en publicité vous incitent à acheter leurs produits — une pâte dentifrice, une marque de cigarettes, un candidat politique — et c’est en faisant appel aux mêmes, ainsi qu’à d’autres trop dangereuses pour que s’y frotte Madison Avenue, que Hitler a incité les masses allemandes à s’acheter un Führer, une philosophie insane et une Deuxième Guerre mondiale. »

Après Hitler, la publicité commerciale. Huxley cite Vance Packard et ajoute :

« Nous n’achetons plus des oranges, mais de la vitalité. Nous n’achetons plus une voiture, mais du prestige. Il en est de même pour tout le reste. Avec un dentifrice, nous achetons non plus un simple détersif antiseptique, mais la libération d’une angoisse : celle d’être sexuellement repoussant. Avec la vodka et le whisky, nous n’achetons pas un poison protoplasmique qui, à doses faibles, peut déprimer le système nerveux de manière utile au point de vue psychologique, nous achetons de l’amabilité, du liant, la chaleur… Avec l’ouvrage à succès du mois, nous acquérons de la culture, l’envie de nos voisins moins intellectuels et le respect des raffinés. »

Huxley n’est pas très optimise non plus sur l’avenir des enfants mués en de la chair à télé :

« Comme on pouvait s’y attendre, les jeunes sont extrêmement sensibles à la propagande. Ignorants du monde et de ses usages, ils sont absolument sans méfiance, leur esprit critique n’est pas encore développé, les plus petits n’ont pas atteint l’âge de raison et les plus âgés n’ont pas acquis l’expérience sur laquelle leur faculté de raisonnement nouvellement découverte pourrait s’exercer. En Europe, les conscrits étaient désignés sous le nom badin de « chair à canon ». Leurs petits frères et leurs petites sœurs sont maintenant devenus de la chair à radio et à télévision. Dans mon enfance, on nous apprenait à chanter de petites rengaines sans grand sens ou, dans les familles pieuses, des cantiques. Aujourd’hui, les petits gazouillent de la publicité chantée. »

Pas d’illusions sur les élections et la politique :

« Les partis mettent leurs candidats et leurs programmes sur le marché en utilisant les mêmes méthodes que le monde des affaires pour vendre ses produits… Les services de ventes politiques ne font appel qu’aux faiblesses de leurs électeurs, jamais à leur force latente. Ils se gardent bien d’éduquer les masses et de les mettre en mesure de se gouverner elles-mêmes, jugeant très suffisant de les manipuler et de les exploiter. »

Sur le lavage de cerveau pratiqué dans notre planète-prison, Huxley rappelle :

« Si le système nerveux central du chien peut être brisé, celui d’un prisonnier politique aussi. Il s’agit seulement d’appliquer les doses de tension voulues pendant le temps voulu. À la fin du traitement, l’interné sera dans un état de névrose ou d’hystérie tel qu’il avouera ce que ses geôliers voudront. »

Huxley explique pourquoi notre système de suggestibilité encourage le somnambulisme puis il rappelle tristement :

« L’efficacité de la propagande politique et religieuse dépend des méthodes employées et non pas des doctrines enseignées. Ces dernières peuvent être vraies ou fausses, saines ou pernicieuses, peu importe. Si l’endoctrinement est bien fait au stade voulu de l’épuisement nerveux, il réussira. »

Opiomanie ou toxicomanie ? Huxley rappelle ici le fameux soma de son roman :

« La ration de soma quotidienne était une garantie contre l’inquiétude personnelle, l’agitation sociale et la propagation d’idées subversives. Karl Marx déclarait que la religion était l’opium du peuple, mais dans le Meilleur des Mondes la situation se trouvait renversée : l’opium, ou plutôt le soma, était la religion du peuple. »

Huxley rappelle nos progrès en chimie du cerveau et il prophétise l’addiction américaine responsable aujourd’hui de dizaines de milliers de morts :

« … prenez le cas des barbituriques et des tranquillisants. Aux USA, ces remèdes peuvent être obtenus avec une simple ordonnance de docteur, mais l’avidité du public américain pour quelque chose qui rendra un peu plus supportable la vie dans le milieu urbain et industriel est si grande, que les médecins ordonnent actuellement de ces spécialités au rythme de 48 millions de prescriptions par an. »

On contrôlera donc l’opposition politique par les tranquillisants !

« Les masses ne risqueront pas de créer la moindre difficulté à leur maître. Seulement, dans l’état actuel des choses, les tranquillisants peuvent empêcher certaines personnes de créer assez de difficulté, non seulement à leurs dirigeants, mais à elles-mêmes. »

On peut même gagner la guerre par les tranquillisants !

« Lors d’une récente conférence sur le méprobamate, à laquelle je participais, un éminent biochimiste proposa en riant que le gouvernement des USA envoyât gratuitement au peuple soviétique 50 milliards de doses du plus populaire des tranquillisants. La plaisanterie avait son côté inquiétant. »

Chez Huxley comme chez La Boétie le fond du problème n’est pas la malignité de la science ou des élites sinon la médiocrité de la nature humaine démontrée ici par la science…

« Les idéaux de la démocratie et de la liberté se heurtent au fait brutal de la suggestibilité humaine. Un cinquième de tous les électeurs peut être hypnotisé presque en un clin d’œil, un septième soulagé de ses souffrances par des piqûres d’eau, un quart suggestionné avec rapidité et dans l’enthousiasme par I’hypnopédie. À toutes ces minorités trop promptes à coopérer, on doit ajouter les majorités aux réactions moins rapides dont la suggestibilité plus modérée peut être exploitée par n’importe quel manipulateur connaissant son affaire, prêt à y consacrer le temps et les efforts nécessaires. »

Quant au futur, no comment :

« La liberté individuelle est-elle compatible avec un degré élevé de suggestibilité ? Les institutions démocratiques peuvent-elles survivre à la subversion exercée du dedans par des spécialistes habiles dans la science et l’art d’exploiter la suggestibilité à la fois des individus et des foules ? »

Il reste que le futur, en 1957, c’est aussi, c’est surtout cent millions de couillonnes sur Instagram admirant et imitant Kylie Jenner. Huxley :

« Et l’uniformisation des êtres était encore parachevée après la naissance par le conditionnement infantile, l’hypnopédie et l’euphorie chimique destinée à remplacer la satisfaction de se sentir libre et créateur. Dans le monde où nous vivons, ainsi qu’il a été indiqué dans des chapitres précédents, d’immenses forces impersonnelles tendent vers l’établissement d’un pouvoir centralisé et d’une société enrégimentée. La standardisation génétique est encore impossible, mais les Gros Gouvernements et les Grosses Affaires possèdent déjà, ou posséderont bientôt, tous les procédés pour la manipulation des esprits décrits dans Le Meilleur des Mondes, avec bien d’autres que mon manque d’imagination m’a empêché d’inventer. »

Le monde une prison, conclue Hamlet avec Rosencrantz et Guildenstern.

Huxley poursuit cruellement par les banalités d’usage sur l’éducation qui nous rendrait résistants :

« Si nous voulons éviter ce genre de tyrannie, il faut que nous commencions sans délai notre éducation et celle de nos enfants pour nous rendre aptes à être libres et à nous gouverner nous-mêmes. »

Cette éducation (cf. la chasse aux fake news) peut aisément être recyclée en ce que l’on sait !

Il rappelle ce truisme :

« Les effets d’une propagande mensongère et pernicieuse ne peuvent être neutralisés que par une solide préparation à l’art d’analyser ses méthodes et de percer à jour ses sophismes. »

Huxley rappelle à temps que personne ne veut de contre-propagande !

« Et pourtant, nulle part on n’enseigne aux enfants une méthode systématique pour faire le départ entre le vrai et le faux, une affirmation sensée et une autre qui ne l’est pas. Pourquoi ? Parce que leurs aînés, même dans les pays démocratiques, ne veulent pas qu’ils reçoivent ce genre d’instruction. Dans ce contexte, la brève et triste histoire de l’Institute for Propaganda Analysis est terriblement révélatrice. Il avait été fondé en 1937, alors que la propagande nazie faisait le plus de bruit et de ravages, par Mr. Filene, philanthrope de la Nouvelle-Angleterre. Sous ses auspices, on pratiqua la dissection des méthodes de propagande non rationnelle et l’on prépara plusieurs textes pour l’instruction des lycéens et des étudiants. Puis vint la guerre, une guerre totale, sur tous les fronts, celui des idées au moins autant que celui des corps. Alors que tous les gouvernements alliés se lançaient dans “la guerre psychologique”, cette insistance sur la nécessité de disséquer la propagande sembla quelque peu dépourvue de tact. L’Institut fut fermé en 1941. »

Huxley rappelle les raisons de cette timidité :

« L’examen trop critique par trop de citoyens moyens de ce que disent leurs pasteurs et maîtres pourrait s’avérer profondément subversif. Dans sa forme actuelle, l’ordre social dépend, pour continuer d’exister, de l’acceptation, sans trop de questions embarrassantes, de la propagande mise en circulation par les autorités et de celle qui est consacrée par les traditions locales. »

Dans son maigre énoncé des solutions (il n’en a pas), Huxley évoque alors la prison sans barreau (the painless concentration camp, expression mise en doute par certains pro-systèmes !) :

« Il est parfaitement possible qu’un homme soit hors de prison sans être libre, à l’abri de toute contrainte matérielle et pourtant captif psychologiquement, obligé de penser, de sentir et d’agir comme le veulent les représentants de l’État ou de quelque intérêt privé à l’intérieur de la nation. »

Huxley recommande de protéger les lieux publics et la télévision. Or on ne peut protéger les lieux publics et la télévision qui ne sont là que pour vendre et pour puer : il faut donc les éviter. Si ton œil t’est objet de tentation…

Il note justement que « les formes libérales serviront simplement à masquer et à enjoliver un fond situé aux antipodes du libéralisme », et que le futur n’est guère plus joyeux que le présent de Bernays :

« Entre-temps, l’oligarchie au pouvoir et son élite hautement qualifiée de soldats, de policiers, de fabricants de pensée, de manipulateurs mentaux mènera tout et tout le monde comme bon lui semblera. »

Sur notre futur monopolistique, Huxley ne se fait guère d’illusions (qui s’en fait encore ?) :

« Mais c’est un fait historique aujourd’hui que les moyens de production sont rapidement centralisés et monopolisés par les Grosses Affaires et les Gros Gouvernements. Par conséquent, si vous avez foi en la démocratie, prenez des mesures pour distribuer les biens aussi largement que possible. »

Huxley, beaucoup moins méchant que ce que pensent pas mal d’antisystèmes, propose une solution de révolution médiévale digne de Chesterton et Belloc :

« Par conséquent, si vous souhaitez éviter l’appauvrissement spirituel des individus et de sociétés entières, quittez les grands centres et faites revivre les petites agglomérations rurales, ou encore humanisez la ville en créant à l’intérieur du réseau de son organisation mécanique, les équivalents urbains des petits centres ruraux où les individus peuvent se rencontrer et coopérer en qualité de personnalités complètes, et non pas comme de simples incarnations de fonctions spécialisées. »

Mais rien n’y fait (on est à l’époque du génial Mumford) :

« Nous savons que, pour la plupart de nos semblables, la vie dans une gigantesque ville moderne est anonyme, atomique, au-dessous du niveau humain, néanmoins les villes deviennent de plus en plus démesurées et le mode de vie urbano-industriel demeure inchangé. »

Huxley, qui finit par citer Dostoïevski et son grand inquisiteur, ne se fait guère d’illusions, sondages à l’appui :

« Aux USA — et l’Amérique est l’image prophétique de ce que sera le reste du monde urbano-industriel dans quelques années d’ici — des sondages récents de l’opinion publique ont révélé que la majorité des adolescents au-dessous de vingt ans, les votants de demain, ne croient pas aux institutions démocratiques, ne voient pas d’inconvénient à la censure des idées impopulaires, ne jugent pas possible le gouvernement du peuple par le peuple et s’estimeraient parfaitement satisfaits d’être gouvernés d’en haut par une oligarchie d’experts assortis, s’ils pouvaient continuer à vivre dans les conditions auxquelles une période de grande prospérité les a habitués. »

Les jeunes sont soumis, les ados sont pires que les autres, comme je l’ai constaté dans ma jeunesse et comme le montrera le succès mondial de culture sexe, drogue, rock. Huxley :

« Que tant de jeunes spectateurs bien nourris de la télévision, dans la plus puissante démocratie du monde, soient si totalement indifférents à l’idée de se gouverner eux-mêmes, s’intéressent si peu à la liberté d’esprit et au droit d’opposition est navrant, mais assez peu surprenant. »

Il évoque les oiseaux (La Boétie évoquait les chiens)…

« Tout oiseau qui a appris à gratter une bonne pitance d’insectes et de vers sans être obligé de se servir de ses ailes renonce bien vite au privilège du vol et reste définitivement à terre. »

La suite est lyrique !

« Le cri de “Donnez-moi la télévision et des saucisses chaudes, mais ne m’assommez pas avec les responsabilités de l’indépendance”, fera peut-être place, dans des circonstances différentes à celui de “La liberté ou la mort”. »

Et le maître de conclure :

« Il semble qu’il n’y ait aucune raison valable pour qu’une dictature parfaitement scientifique soit jamais renversée. »

Demandez à Zuckerberg, à la NSA et à Monsanto ce qu’ils en pensent.

Sources complémentaires

Huxley – Le meilleur des mondes ; retour au meilleur des mondes (1957), sur archive.org

Nicolas Bonnal — Comment les peuples sont devenus jetables ; comment les Français sont morts ; la culture comme arme de destruction massive (Amazon.fr)

Umberto Eco – Vers un nouveau moyen âge (1972)

Bertrand de Jouvenel – Du Pouvoir (Pluriel)

Vince Packard — Hidden persuaders

Armand Mattelart — Histoire de l’utopie planétaire (la Découverte)

Chesterton — What I saw in America (Gutenberg.org)

Shakespeare — Mesure pour mesure ; Hamlet ; La tempête (inlibroveritas.net)

La Boétie – Sur la servitude volontaire (Wikisource)

Tocqueville – De la démocratie en Amérique (classiques.Uqac.ca)

Debord — Commentaires




Les résultats des prochaines élections européennes ont été truqués

Le salut est dans le Frexit.
Voter RN ou Reconquête, c’est voter UE !

En juin prochain auront lieu les prochaines élections européennes si d’ici là le monde n’a pas basculé dans le chaos suite à une décision des USA et de leur armée otanienne.

C’est avec émotion que je vous annonce ne plus être complotiste, je suis devenu médium et je vous annonce que les résultats seront faussés.

À quoi bon voter ?

Cette question est légitime en ce qui concerne les élections nationales. Il est évident que le mode de scrutin à deux tours mis en place par De Gaule et sans proportionnelle ne permet pas l’émergence d’une véritable opposition. L’objet était de mettre en œuvre une forme de monarchie républicaine.

Dans ce contexte il est quasi impossible pour un inconnu d’être élu député. Il faut la puissance d’un parti autorisé qui a le droit d’être médiatisé. Quant à Président de la République, c’est totalement IMPOSSIBLE.

Celles et ceux qui sont élus ne le sont uniquement parce qu’ils sont garants d’une absence totale de changement. Quand bien même le voudraient-ils, les traités européens empêchent toute marge de manœuvre.

En revanche il n’en est pas de même concernant les élections européennes où la proportionnelle est de mise.

Un vote « utile » pour des élections européennes ?

Les autres scrutins en France sont à deux tours et à la majorité. Celui qui obtient 50,0000001 % des voix remporte le pactole. Dans ce cas le « vote utile » peut avoir sa place :

« Je vais voter pour machin que je n’aime pas trop au premier tour, car mon candidat favori n’a pas la moindre chance de passer au second tour et je ne veux surtout pas que l’autre enculé gagne. »

Cet argument n’est plus valable pour les élections européennes qui sont à un tour et à la proportionnelle.

Pour les Européennes le seuil électoral est de 5 % ce qui signifie qu’une liste qui obtient à minima 5 % des voix aura à minima un député européen !

Alors oui un vote utile peut (et doit) exister, mais uniquement en favorisant une liste souverainiste plus à même de franchir la barre des 5 % !

Sondages et prospectives

Tous1 donnent environ les mêmes chiffres :

La somme des intentions de vote des partis de cette liste donne plus de 90 % des voix.

Pourquoi me suis-je borné à n’additionner que ces partis alors qu’il y en a d’autres ?

Pour la simple raison que tous affirment leur vassalité à l’égard de l’Union européenne et de son dictateur en chef, Mme Von Der Leyen.

Même les partis comme le Rassemblement National ou Reconquête ne prônent plus la sortie de l’Europe, de l’espace Schengen, de l’Euro, de la CEDH ni de l’OMS ou de l’OTAN. Ils nous parlent désormais de « réformer l’Europe de l’intérieur ». Nous avons bien vu le résultat en Italie avec Meloni qui s’est mise à genoux.

Ils ne parlent même plus d’interroger les Français par référendum sur la sortie de l’UE !

La stratégie du RN est devenue limpide, ils veulent parvenir sur la plus haute marche du podium et ceci n’est autorisé dans notre belle démocratie que si vous vous soumettez aux maîtres du monde partisans du Grand Reset.

Autant il était possible de jouer sur les ambiguïtés lors des précédentes élections européennes en disant que les électeurs qui votaient pour le RN étaient opposés à cette UE, autant ce n’est plus d’actualité, le parti étant devenu UE compatible.

Voter RN, Reconquête ou les autres partis des 90 % du sondage ce n’est pas voter utile, c’est comme voter Macron !

Il n’y a strictement rien de « vote utile » à donner sa voix au RN ou à Reconquête qui ne sont pas ou plus des partis souverainistes.

RN :

Sébastien Chenu, vice-président du Rassemblement National, a déclaré2 le 10 mars 2024 :

« Le Rassemblement national “ne défend pas le Frexit”. »

En ceci il a confirmé les propos du 29 février 2024 de Jordan Bardella3, tête de liste aux européennes et Président du Rassemblement National :

« Nous ne sommes pas pour le Frexit ni public ni caché. »

Voter Rassemblement National, c’est donc voter pour l’UE !

Reconquête4 :

« Pourquoi pas de Frexit, en huit points. »

Il est intéressant de lire leurs arguments qui sont les mêmes que les autres, « nous allons tous crever si l’on quitte l’UE. ». Dire que j’y croyais il y a quelques années.

Vous comprenez bien pourquoi je n’ai pas attribué les intentions de vote pour le RN ou pour Reconquête au Frexit, mais aux partis pro-UE !

LFI :

Tant que j’y suis citons LFI qui sont les champions du monde de l’hypocrisie et de la tromperie.

Ceux-ci parlent d’une 6e république, d’une nouvelle constitution plus démocratique tout en ne prônant pas le Frexit, condition pourtant indispensable pour retrouver une indépendance.

« Jean-Luc Mélenchon n’est pas sur la ligne du “Frexit”, mais ne renie pas complètement cette hypothèse. »

Ben tiens…

EELV5 :

« En tant qu’écologistes, nous défendons l’Europe par conviction de cœur et d’esprit. Parce que nous savons ce que l’idéal européen a apporté et l’espoir qu’il peut encore représenter aujourd’hui, mais aussi parce que nous mesurons, face aux défis économiques, sociaux, environnementaux et démocratiques de notre époque, au besoin de construire des règles qui permettront de lutter contre les inégalités et de répondre à l’urgence climatique, à quel point l’échelon européen est nécessaire et incontournable. »

Toujours aussi merveilleux d’entendre les plus grands dictateurs nous parler de démocratie.

PCF6:

« S’agirait-il alors de prôner une simple “désobéissance” ou un “Frexit” ? Nous ne partageons pas non plus ces discours qui n’ouvrent aucune perspective pour les peuples. »

Je vous fais grâce des autres comme le PS, LR ou Renaissance dont la vassalité vis-à-vis de l’UE n’est plus à démontrer.

En fait si l’on regarde le programme de tous ces partis, il y a deux camps qui se dessinent :

  • Les pro-UE telle qu’elle est et qui veulent accélérer la dictature.
  • Les supposés anti-UE qui font de la diarrhée verbale, des vendeurs de vent, des vendeurs d’illusion, des menteurs qui prônent une « nouvelle UE réformée de l’intérieur » alors que les institutions ne le permettent pas. Notez qu’ils nous la promettent depuis plus de 20 ans.

Houston, nous avons un problème7

Comment est-il possible que plus de 90 % des personnes qui s’apprêteraient à voter soutiennent encore cette Europe ?

Retour vers le futur :

En 2005 les Français se sont vus demander par référendum s’ils voulaient d’une Constitution européenne, s’ils voulaient abandonner une partie supplémentaire de leur souveraineté au bénéfice de l’Union.

À cette époque 54,68 % des Français s’étaient prononcés pour le « non ». Je suis d’autant plus libre d’en parler que j’avais voté « oui », pensant que cette constitution allait apporter plus de démocratie dans cette technocratie libérale européenne.

Pour autant la situation à l’époque n’était pas aussi catastrophique qu’aujourd’hui. Il était encore possible de parler ou de faire un peu rêver d’une Europe de « prospérité économique », de « libertés » et de « paix » sans éclater de rire, ce qui n’est plus le cas aujourd’hui.

Notons que l’argument le plus fort était celui de la paix, grâce à l’Europe il n’y aurait plus de guerre et patati et patata.

Que nous disent les sondages actuels ?

On nous annonce sans froncement de sourcils que les votes pro-politique-européenne seront de 90 % tandis qu’il y aura au maximum 10 % de votes souverainistes !

De qui se moque-t-on ?

Pourriez-vous me dire où sont celles et ceux qui ont voté contre la Constitution européenne en 2005 ?

2005, 54 % de contre, 2024, 90 % de pour ?!

De plus en 2019, lors des précédentes élections européennes, le Rassemblement National avait fait 23 % des voix. Et en 2016 le discours du RN était tout autre8 :

« Marine Le Pen exulte et réclame un “Frexit”. »

« La présidente du Front national va faire du “Brexit” un argument électoral pour la présidentielle de 2017. »

Aujourd’hui le RN est à 100 % contre le Frexit, la soupe est trop bonne pour cracher dedans.

Est-ce à dire que ces 23 % d’électeurs qui approuvaient la sortie de l’UE sont désormais pro-UE au regard des sondages ?

Forte dégradation de la situation et du rêve européen

Nous avons :

  • Une Europe qui a imposé (liste non exhaustive) la dictature sanitaire, les masques, les confinements, le passe sanitaire, une extorsion de consentement pour une injection plus létale que salvatrice et aux effets secondaires interdits de médias. Pour une injection a été approuvée sous les SEULES données fournies par les laboratoires avec des contrats conclus à coup de SMS par une personne non mandatée pour cela et pour lesquels même les députés européens n’ont pas accès !
  • Une UE qui a détruit totalement l’économie à la fois par des traités de libre-échange sans la moindre contrepartie de pays aux normes sanitaires et sociales à des années-lumière des nôtres. De lois dites « écologiques » dont le seul objet est la destruction du tissu industriel européen, la destruction de l’agriculture et donc de notre indépendance. Sans compter la destruction de notre savoir-faire en matière de nucléaire alors même que les pseudo-écolo nous bassinent avec le fameux CO2 qui serait « mortel ». Sans compter toutes les normes désormais rétroactives (qui ne s’appliquent pas uniquement au neuf, mais aussi à l’ancien) sur l’isolation des habitations, les véhicules interdits de rouler alors que fonctionnant parfaitement et j’en passe. Normes qui peuvent être ajoutées au chapitre dictature.
  • Une UE qui finance la guerre à coups de milliards sortis d’un chapeau alors que dans le même temps le gouvernement français connaît un déficit abyssal qui devrait être comblé en supprimant des prestations sociales ou en augmentant des impôts. Europe qui n’emploie plus jamais le mot « paix », qui prône la défaite de la Russie et qui n’hésite même pas à brandir la menace nucléaire. Ces gens n’appellent plus qu’à la mort et à la misère. Ukraine, Palestine, etc., le seul mot d’ordre est « guerre totale » contre le « mal », quitte à envoyer nos enfants à l’abattoir.
  • Une UE qui détruit nos traditions, nos valeurs, nos religions, nos racines et surtout la famille. Qui cherche à nous faire croire qu’il n’y a rien qui nous cimente hormis notre consommation de biens. Une UE qui veut nous imposer le Wokisme, l’identité de genre, l’avortement à neuf mois de grossesse, l’apprentissage de la sexualité et de la masturbation dès la maternelle, la pédophilie avec le droit d’un enfant à consentir une relation sexuelle avec un adulte, l’euthanasie le meurtre pour tous les inutiles, vieux, malades, fous, pauvres… Un monstre, un psychopathe sans âme qui ne prône que l’individualisme et la réussite personnelle.

La dictature en marche, un avenir des plus sombres

Riez les normies lorsque j’écris que :

  • Les gueux devront présenter un QR-code pour sortir et rentrer dans leur quartier.
  • Ils n’auront plus le droit de posséder un véhicule ou si cher pour être « propre » qu’ils ne pourront plus se l’acheter et devront prendre des transports en commun.
  • Avec l’identité numérique et l’Euro numérique, ils pourront dépenser leur argent uniquement en fonction de « critères écologiques » ou de leur « emprunte carbone ».
  • Ils auront le droit de partir en vacances une fois par an, mais dans un rayon compatible avec leur crédit social et leur statut vaccinal.

Ricanez donc quand j’écris que seuls les riches, ceux qui posséderont des voitures « propres » et qui pourront racheter aux gueux du crédit carbone, pourront sauver la planète en partant en vacances en avion quand bon leur semble.

Que d’affirmations aussi gratuites que ridicules ?!

L’horrible réalité des faits

Je ne vous en voudrais pas de glousser à foison, néanmoins permettez-moi de vous rappeler les faits suivants :

S’il y a 20 ans je vous avais annoncé que dans l’avenir :

  • Tu pourras être assigné à résidence sans condamnation ni procès alors que tu es en pleine santé pour protéger la population d’un prétendu « virus ».
  • Tu auras l’obligation d’injecter 11 « vaccins » dès les premiers mois de la vie de ton enfant sans quoi il ne pourra pas fréquenter les collectivités « pour leur santé et pour protéger les plus fragiles ».
  • Des médias internationaux seront fermés du jour au lendemain « pour te protéger de la désinformation » et la censure sera activée sur les médias sociaux. Thierry Breton commissaire européen rédigera le DSA (Digital Services Act) dont l’objectif sera de lutter contre la « Haine, manipulation, désinformation, contrefaçons… Ces dérives touchent de plus en plus de contenus en ligne9 », bref ni plus ni moins que de la censure.
  • Tu n’auras plus le droit d’utiliser ta voiture, même en parfait état de fonctionnement, dans les grandes villes (et ailleurs) pour « protéger la planète ». L’objectif sera l’interdiction de vente de voitures thermiques en Europe dès 2035 alors que l’ensemble des pays non occidentaux verront leur parc de voiture à pétrole exploser. Le plus merveilleux est que ta voiture « propre » achetée pour jeter ton ancien véhicule tueur de planète sera à son tour interdite de circulation cinq ans plus tard au profit d’une autre encore plus propre qui elle-même subira le même sort quelques années plus tard.
  • Tu n’auras plus le droit de louer ton bien, même en informant le locataire, si c’est une « passoire thermique » puis tu n’auras plus le droit de le vendre ou de l’acheter pour « protéger la planète ». Seuls les grands groupes disposeront des ressources financières et des aides de l’Europe afin de faire disparaître un maximum de propriétaires individuels.
  • Toute dissidence, toute opinion contraire à la doxa te verra dénigré et exclu des médias mainstream.
  • Tu n’auras plus le droit de faire l’école à la maison pour tes enfants sans accord de l’administration et justifier les raisons pour « éviter les dérives sectaires ». En revanche tu devras accepter qu’on leur apprenne la masturbation et la possibilité de changer de genre.
  • Tu n’auras plus le droit de faire un feu de cheminée dans un foyer ouvert pour « sauver la planète du réchauffement climatique ». ni de brûler tes déchets verts, même les jours de pluie. Les chaudières à fioul ou à gaz devront être interdites.
  • Tu n’auras pas le droit d’aller au restaurant sans présenter un QR code prouvant ton statut vaccinal pour « protéger la population d’un virus ».
  • Tu devras présenter un QR code pour rentrer chez toi ou pour accéder à un quartier (épreuve JO) pour « empêcher un attentat » tandis que les autorités utiliseront la reconnaissance faciale pour ta sécurité.
  • Tu pourras être dénoncé et condamné si dans un cadre privé tu tiens des propos non autorisés10.

Et je ne vous parle pas de toutes les taxes inventées, citons la merveilleuse taxe d’archéologie préventive qui doit être payée pour des travaux de construction quand bien même il n’y aurait strictement aucun vestige dans votre sous-sol.

Étant donné que 100 % des affirmations précédentes se sont révélées exactes, qu’elles ne relèvent que du fait et non du complotisme, pourriez-vous prendre le risque d’affirmer que mes prospectives dictatoriales sont délirantes ?

Demandez-vous pourquoi l’UE et les États membres veulent tant de l’euro numérique sinon pour y associer un crédit social.

Dans ce contexte épouvantable, vous voudriez me faire croire que les gentils Français qui en leur temps avaient voté contre la Constitution européenne seraient devenus pro-européens alors que la situation empire chaque jour sous tous les fronts ?

Pensez-vous que les anti-constitution d’hier sont devenus débiles au point de croire que leurs malheurs sont liés à Poutine ou au « réchauffement climatique » ?

De qui se moque-t-on ?

Le Frexit11 ou la mort !

Je suis un partisan d’une UE des peuples et démocratique. Mais j’ai conscience que le machin mis en œuvre est exactement le contraire.

Force est de constater que cette Europe est pour l’instant mortifère et il n’y a de solution que de reprendre une souveraineté nationale.

Il n’est désormais plus possible de nous faire le coup d’une France isolée et pauvre face à une Europe forte et riche.

L’UE est morte, notre industrie est morte, les libertés sont mortes, la paix est morte, il ne reste qu’un champ de ruines. Quand la planète et surtout l’Asie parlent, (non pas parlent, mais agissent), de développement, de croissance, cette UE impose diminution des émissions carbone, diminution des consommations d’énergie, diminution de la production, diminution du nombre d’agriculteurs, diminution de la production de viande, etc. bref un modèle 100 % incompatible avec le monde économique.

Une économie qui ne serait basée que sur le tertiaire sans la moindre production relève de l’escroquerie.

Nous dire que seuls nous serions dans une situation catastrophique devrait faire rire quiconque a la moindre notion d’économie et regarde la réalité.

Voter pour un des partis qui font les 90 % du sondage c’est voter pour du vent,
pour du mensonge, pour de la tromperie et pour de la dictature.

De Lutte Ouvrière à Reconquête en passant par Renaissance, quel que soit celui qui arriverait au pouvoir aurait la même politique économique, migratoire, guerrière, dictatoriale et sociétale que les autres.

TOUT se décide au niveau de l’UE !

Les maîtres du monde n’en ont rien à faire de qui gagne ces élections parmi ceux-ci, au point qu’ils n’hésitent pas à arroser des partis de tout bord, car ils sont gagnants quoi qu’il arrive.

En revanche ils craignent le Frexit. Vous en avez la preuve absolue dans les médias qu’ils contrôlent : aucun invité pro-Frexit ; aucun débat pour ou contre le Frexit. Le silence total ou juste quelques phrases pour expliquer qu’il mènerait au chaos économique et à la dictature (fou rire dans la salle).

L’épouvantail du Frexit ne fonctionne plus

Si en son temps le Frexit passait pour une idée aussi délirante que mortelle, il ne faut pas oublier que le Brexit est passé par là. Et même si les médias ne manquent de nous rappeler que les Anglais vivent en enfer depuis, le fait est que le pays ne semble pas jonché de cadavres et de miséreux dans la rue et sans logement.

C’est bien ici que nous voyons que le « à quoi bon voter » s’effondre tel un château de cartes.

J’entends bien que le Frexit n’est pas une solution nécessaire ET suffisante, mais uniquement une solution nécessaire.

D’autant plus nécessaire que le projet des mondialistes est d’ajouter de nouveaux pays membres afin de rendre l’Europe de plus en plus ingouvernable d’un point de vue démocratique et de plus en plus administrée dictatorialement.

Entre le néant de l’UE et l’inconnu du Frexit, mon choix est fait.

À tous les résistants qui lisent ce texte, je dis que le Frexit ne relève pas de l’utopie, nous ne sommes pas plus cons et plus lâches que les rosbifs, si eux l’ont fait nous le pouvons aussi.

Et il y a bien une chose pour laquelle je suis certain est que l’abstention n’est pas de nature à cheminer vers le Frexit alors que le vote pour une liste pro-Frexit est une condition nécessaire (mais non suffisante) pour mettre en place les modalités.

Croyez bien que nos dictateurs ne proposeront jamais de mettre au référendum la question du Frexit si un fort mouvement populaire et politique ne s’impose pas.

Une opposition à l’UE de plus en plus marquée ?

Vous faites quoi des millions de Gilets jaunes, des millions de Français vent debout durant des semaines contre le passe sanitaire ou des agriculteurs qui ont bien compris que l’UE avait pour objectif de les tuer !

Sans compter qu’il y aurait environ 10 millions ou plus d’adultes qui ont refusé l’injection expérimentale.

Pouvez-vous imaginer qu’ils voteraient pour cette UE, pour un prochain abonnement à des injections létales successives ?

Toute cette opposition, partie émergée de l’iceberg se saurait être représentée par ces partis crédités de 90 % des voix !

Où sont passés les 54 % du référendum ?

Nous sommes dans une situation dans laquelle le nombre de Français opposés, déçus, ou trahis par cette UE n’a pu qu’exploser depuis les élections de 2005 et le coup d’État anti-démocratique.

L’IA me dit que 95 % des Français en âge de voter seraient inscrits sur les listes électorales et que cela représenterait début 2024 ce qui correspond à 49,4 millions d’électeurs adultes.

Il serait raisonnable de penser que nous sommes largement plus de 30 % pour ne pas dire plus de 50 % comme pour le référendum, à vouloir dire STOP !

L’occasion d’exister

D’aucuns diraient « à quoi bon voter » pourtant ils étaient 70 % à avoir mis leur bulletin dans les urnes en 2005.

L’adage « qui ne dit mot consent » est une réalité. Je ne vois pas en quoi les maîtres du monde seraient attristés par leur non-participation.

Je vous rappelle que les chiffres finaux sont donnés en fonction du pourcentage d’exprimés et que les absentions ne sont pas comptabilisées. Un vrai décompte dans une démocratie devrait permettre de laisser des chaises vides auquel cas il pourrait devenir intéressant de voir une assemblée avec 40 députés au lieu de 800. Mais ce n’est pas le cas ! Quand bien même l’abstention serait de 80 % (ce qui ne saurait exister) la somme des voix des présentés à l’élection serait quand même de 100 % !

En revanche si nous votons pour une liste souverainiste pro-Frexit, si cette liste obtient à minima 5 % et quand bien même le gars tête de liste serait un traître, nous n’en avons que faire !

Pourquoi ? Pour la simple raison qu’il sera possible de nous compter, nous serons des millions à avoir dit « NON ».

Il n’y a rien d’antinomique à voter lors d’élections européennes pour dire non à cette Europe.

C’est l’unique façon d’exister. Je vous rappelle que les journalistes mainstream, pardon les propagandistes mainstream, ne sont que des putes sans la moindre conscience et que si le camp des souverainistes se met à exister électoralement alors il existera dans les médias.

Pour revenir aux sondages.

Ne nous trompons pas, il est plus que probable que les sondages deviendront la « réalité » de l’élection.

Prenons une hypothèse pessimiste et même illogique au regard du rejet de l’institution européenne auprès de nombreux français.

Ignorons qu’ils soient de plus en plus nombreux à comprendre qu’un Président ou un Député français ne sont que des pions sans le moindre pouvoir et que les lois se décident (à minima) à Bruxelles.

Le taux de participation en 2005 était d’environ 69 %

Le taux de participation pour la dernière élection européenne était d’environ 51 %. Soit 8 % de plus qu’en 2014, cela laissant entendre que les Français semblent comprendre que seules ces élections peuvent peser.

Imaginons que ce taux demeure inchangé et que le différentiel de 18 % d’abstentionnistes par rapport au référendum de 2005 ne soit que des électeurs opposés à cette UE.

Supposons que les contre d’hier soient les contre d’aujourd’hui alors 18 % abstentionnistes + 10 % de souverainistes (selon le sondage), ne donnerait que 28 % contre l’UE.

Où sont passés les 55 % de contre de 2005, où ont disparu les 27 % (55-28) qui manquent ?

Ceci est une preuve du mensonge, laisser entendre que les partis qui veulent rester dans l’UE vont faire 90 % des voix aux élections alors qu’ils n’étaient que 45 % lors du référendum de 2005 relève de la république bananière.

Si les sondages actuels sont convertis en voix alors nous saurons que les élections ont été truquées comme en 2017.

Réveillons-nous, réveillons-les !

Il est d’autant plus difficile de truquer une élection que le nombre de votes à manipuler est important.

Le sujet n’est pas de savoir si les députés qui s’affirment souverainistes vont nous trahir ou pas.

En premier lieu parce que c’est leur faire un procès d’intention et qu’en deuxième lieu ce qui compte ce n’est pas ce qu’ils vont faire, mais le nombre d’électeurs qu’ils représentent.

En ne votant pas, nous ne sommes rien, nous n’existons pas dans les statistiques.

Ne pas voter pour une liste ostensiblement pro-Frexit
c’est laisser le tapis rouge aux mondialistes et à la dictature mondiale.

Il me semble difficile par la suite de se plaindre de la situation et je ne vois pas ce qu’il y aurait de formidable d’aller se saouler jours après jours dans un bar en hurlant « monde de merde, tous des pourritures, il n’y a rien à faire, nous sommes foutus quoique nous fassions ».

Même le français le plus ignorant nourri exclusivement à la bile des médias voit bien la guerre, la dégradation de l’économie, des valeurs et des libertés. Il suffirait de pas grand-chose pour qu’il comprenne (voyez les paysans) que l’UE est notre arrêt de mort.

Les médias censurent le sujet du Frexit, ils vont même jusqu’à dire que les Français sont majoritairement contre pour s’assurer que vous n’iriez pas dans la mauvaise direction.

Informez le peuple et il votera pour le Frexit à n’en point douter.

Voter pour une liste ouvertement pro-Frexit (Philippot, Asselineau, Lalanne, etc. à voir quel est le vote utile parmi celles et ceux qui font la promotion du Frexit) c’est planter une graine dont la forêt contraindra nos dirigeants à provoquer un référendum.

Au pire cela les contraindra à reconnaître que « l’UE est une dictature sur le modèle de la Corée du Nord », ce qui serait préférable à l’escroquerie actuelle laissant croire que nous sommes en démocratie sous censure et violation de nos libertés fondamentales.

Il serait quand même lamentable que la somme des listes pro-Frexit ne fasse que 5 % des voix alors même qu’ils sont plus de 30 %.

Merci.

Alain Tortosa12
28 mars 2024
https://7milliards.fr/tortosa20240328-le-frexit-ou-la-mort.pdf





Immoralité et consumérisme

[Extrait de 01 — Tradition : Echapper à la catastrophe sociale, écologique et migratoire.]

Par Sylvain Marcelli

Ce que cette histoire nous révèle est capital. Edward Bernays savait que lorsque la morale s’efface, le consumérisme se propage. Il a donc entrepris de briser un tabou tenace : celui du tabagisme féminin, afin que les investisseurs puissent accroître leurs profits.

Tout comme les fabricants de cigarettes de cette époque, notre société est soumise à l’impératif de croissance économique : il faut vendre et produire toujours plus de richesses, et pour ce faire, le monde occidental n’a pas d’autre choix que de « déconstruire » son propre héritage moral, dans l’espoir de créer de nouveaux comportements consuméristes qui n’existaient pas auparavant.

Origine et sens de la morale

Le problème, c’est que la morale est nécessaire à l’équilibre d’une société. Elle est apparue dans un but précis : émanciper l’individu de ses propres pulsions, afin qu’il vive en harmonie avec les siens. C’est ainsi que sont apparus les commandements bibliques tel « tu ne tueras point ». De nos jours, cette leçon nous semble évidente, mais il n’en a pas toujours été ainsi. Il reste possible à cet égard que cette tentation vous gagne, fût-ce inconsciemment, sous le coup d’une colère passagère ou d’une jalousie intense. C’est humain, et pourtant nous ne cédons pas à cette envie, parce que nous avons appris à modérer nos instincts.

D’autres commandements, tels que « tu ne voleras point » ou « tu ne commettras pas d’adultère », ont également contribué à façonner notre civilisation, en dépit des tentations qui peuvent nous inciter à commettre ces péchés. Il est donc crucial de souligner ce qui suit : la modération des comportements n’est pas quelque chose d’inné. Elle s’acquiert dans le cadre d’un processus éducatif particulièrement long et rigoureux, « car la chair, dit la Bible, a des désirs contraires à l’esprit, et l’esprit en a de contraires à la chair ».

Parmi les œuvres de la chair figurent, selon les Saintes Écritures, « l’adultère, la fornication, les querelles, la jalousie, les disputes, le meurtre, les ivrogneries, la débauche et toutes les choses semblables. Ceux qui commettent de telles choses, conclut ce passage, n’hériteront pas du Royaume des cieux, car les fruits de l’Esprit sont la charité, la joie, la paix, la patience, la bonté, l’amour, le bien, la fidélité, la tempérance ».

Société de consommation

La morale chrétienne est certes l’une des expressions les plus connues de l’enseignement traditionnel, mais elle n’en est pour autant pas la seule. Fort longtemps avant elle, le philosophe Aristote mettait déjà en garde contre les dérives induites par nos propres sentiments, ainsi que nos émotions et nos tentations, qui « privent l’homme de sa faculté à raisonner ».

Le problème, c’est que cet enseignement est incompatible avec l’impératif de croissance qui caractérise notre société. Car le consumérisme n’a pas besoin de sages ni de philosophes qui se gardent de céder à leurs tentations, mais bien au contraire de gens « qui se lâchent » sans aucune forme de retenue. Le consumérisme implique à cet égard de consentir à l’excès. Il suppose de se soumettre à toutes les pulsions qui traversent nos corps. Par conséquent, l’humanité nouvelle dont le monde moderne a besoin est plus que jamais émotive, impulsive et compulsive. C’est pourquoi notre société promeut tant que faire se peut les comportements les plus débridés qui soient : YOLO et carpe diem ! Au nom du profit, personne ne doit plus entendre parler de retenue comportementale. Il s’agit de délaisser notre morale et nos traditions. Alors au diable nos vieux enseignements de modération. On disqualifiera socialement ceux qui persisteront à s’en réclamer. On dira d’eux qu’ils sont ringards, « réacs » et parfois même « fascistes ». N’essayez pas de comprendre. Contentez-vous de consommer. Soumettez-vous aux désirs que les communicants stimulent dans votre inconscient, et surtout prenez du plaisir, encore et encore, jusqu’à ce que vous deveniez accros à ce mode de vie.

Soumission consentie

Indéniablement, l’idéologie du Progrès est séduisante. Car même le plus sage d’entre nous ne cessera jamais d’être tenté. Nous apprenons certes à dominer nos pulsions, mais il n’est pas possible de s’en défaire totalement. Elles continuent de vivre en nous. Le Système se consacre donc à les solliciter, beaucoup plus qu’elles ne sont naturellement censées l’être, jusqu’à ce qu’on y cède.

Alors on cède. Cela peut arriver n’importe quand, dans un moment de faiblesse par exemple. Ce n’est pas quelque chose de grave, car on se contente généralement de céder avec modération. Et puis, à force, cela devient une habitude. Il faut dire que nos vies ne sont pas toujours simples. Le travail et le stress nous incitent à relâcher la pression. C’est ainsi que, peu à peu, la soumission consentie aux pulsions qui nous traversent devient un véritable mode de vie, et nous devenons ainsi les esclaves du monde moderne.

Ainsi, et afin de ne nous laisser aucune chance d’y échapper, nos sociétés modernes sont devenues progressivement le lieu d’une hypersexualisation du désir. Ce n’est pas surprenant, car le plaisir charnel est de toutes nos tentations la plus puissante et incontrôlable qui soit. C’est elle qui plus que toute autre est susceptible de nous convaincre de nous « laisser aller », au point de renoncer peu à peu à toutes les frontières morales que l’on s’était précédemment imposées. C’est elle qui plus que toute autre nous conditionne au diktat de nos propres émotions. C’est elle qui plus que toute autre peut nous convaincre de renoncer aux limites qui jadis garantissaient notre liberté. Le système est malin. Il sait que nul n’est plus esclave que celui qui chérit ses chaînes : celles du désir, celles de l’envie, celles du plaisir.

Il n’est pas surprenant, dans de telles conditions, que notre société soit devenue le vecteur de tout un tas de revendications d’apparence « libertaires », à l’instar des discours ultra-déconstructivistes que revendiquent les LGBT. Le but est ici inchangé : inciter les peuples à l’abandon progressif de leurs anciennes frontières morales. Célébrer l’exubérance individuelle et l’impulsivité sexuelle au profit d’une société nouvelle et outrancièrement consumériste.

Déconstruction et éducation

L’enseignement public français contribue largement au conditionnement mental de notre jeunesse, comme en témoigne le propos suivant de Vincent Peillon, ami revendiqué des francs-maçons et ancien ministre de l’Education nationale, dans un ouvrage intitulé La Révolution française n’est pas terminée.

L’auteur y déclare sans détour que la morale laïque — c’est-à-dire déconstruite — « doit permettre à tout un chacun de s’émanciper dans le respect des libertés ». Mais de quoi précisément les progressistes voudraient-ils nous émanciper ? La réponse est donnée plus loin : « Il faut être capable d’arracher l’enfant à tous ses déterminismes : familial, ethnique et culturel… » Il s’agit donc ici d’une « libération » dans la déconstruction cognitive totale. Cette méthode devrait nous inciter à la plus grande méfiance. Notons que Vincent Peillon n’a pas jugé utile d’en appliquer le principe à ses propres enfants, dont les prénoms ne révèlent aucun souhait apparent d’éducation « déconstruite ». Il serait donc légitime de demander pourquoi les progressistes ont si souvent tendance à prôner pour les autres enfants presque tout l’inverse de ce qu’ils réservent aux leurs. Le lecteur trouvera sans doute « par lui-même » l’explication qui lui semblera la plus juste.




Avis juridique sur l’envoi de troupes françaises en Ukraine

[Illustration : © Crédit photo : Archives Philippe Salvat / SUD OUEST]

Avis juridique sur l’envoi de troupes françaises en Ukraine

En droit pénal il existe la condamnation de l’obéissance à un ordre manifestement illégal. Voici un mémo transmis par une équipe de juristes, qui s’inquiète à juste titre.


22 mars 2024 : URGENT, merci de diffuser.

Même sous la constitution la plus libre,
un peuple ignorant est esclave.

Nicolas De Condorcet (1743-1794)

Envoi de troupes françaises en Ukraine ? :

En l’état actuel du droit → INCONSTITUTIONNALITÉ

L’Accord de coopération en matière de sécurité France-Ukraine, signé à Paris le 16 février 2024 par le Président de la République, Chef des armées (Art. 15 de la Constitution) prévoit plusieurs stipulations importantes au regard d’une éventuelle opération : (III, al. 2 et 3 ; IV, al. 1er)

III. Coopération en cas d’agression armée future

« En cas de future agression armée russe contre l’Ukraine, à la demande de l’un ou l’autre des Participants, les Participants mèneront des consultations dans les 24 heures pour déterminer les mesures nécessaires pour contrer ou dissuader l’agression.

Dans ces circonstances, et conformément à ses obligations légales et constitutionnelles, le Participant français fournira à l’Ukraine une assistance rapide et soutenue en matière de sécurité, des équipements militaires modernes dans tous les domaines, selon les besoins, et une assistance économique ; il imposera des coûts, économiques notamment, à la Russie et consultera l’Ukraine sur ses besoins dans le cadre de l’exercice de son droit à la légitime défense consacré par l’article 51 de la Charte des Nations unies. » […]

VI. mise en œuvre de la coopération

« Les Participants mettront en œuvre cette coopération conformément à leurs obligations internationales et nationales, ainsi qu’aux engagements européens de la France. »

Dix jours plus tard, dans la foulée de la signature de cet accord qui n’est publié à ce jour que sur le site Internet de l’Élysée, le Président de la République, Chef des armées a procédé à plusieurs déclarations officielles relatives à une opération au sol sur le territoire ukrainien, alors qu’une telle opération ne relève aucunement de l’accord précité :

« De toute façon, dans l’année qui vient, je vais devoir envoyer des mecs à Odessa » ;

(hors micro à l’Élysée, le 21 février 2024 devant une poignée d’invités – Le Monde, 14 mars 2024 « Guerre en Ukraine : la métamorphose d’Emmanuel Macron, colombe devenue faucon »)

« Il n’y a pas de consensus aujourd’hui pour envoyer de manière officielle, assumée et endossée des troupes au sol. Mais en dynamique, rien ne doit être exclu. Nous ferons tout ce qu’il faut pour que la Russie ne puisse pas gagner cette guerre » ;

(Le Parisien, 26 février 2024)

Une avancée du front « vers Odessa ou vers Kiev », « ce qui pourrait engager une intervention », car « il ne faudrait en aucune manière laisser faire [Moscou] » ;

(Réunion des chefs de partis à l’Élysée le 7 mars 2024 in Le Monde)

« Toutes ces options sont possibles » ;

(Interview J.T. de TF1-France 2, 14 mars 2024)

« Peut-être qu’à un moment donné — je ne le souhaite pas, n’en prendrai pas l’initiative —, il faudra avoir des opérations sur le terrain, quelles qu’elles soient, pour contrer les forces russes. La force de la France, c’est que nous pouvons le faire. » ;

(Le Parisien, 16 mars 2024)

L’armée française « se tient prête. Quelles que soient les évolutions de la situation internationale, les Français peuvent en être convaincus : leurs soldats répondront présent » ; « Pour se prémunir d’agressions à son égard et défendre ses intérêts, l’armée française se prépare aux engagements les plus durs, le fait savoir et le démontre » ;

(Pierre Schill, Chef d’état-major de l’armée de terre in Le Monde, 19 mars 2024

Pourtant, l’article 20, § 1er du Pacte International relatif aux Droits Civils et Politiques du 16 décembre 1966 voté par l’Assemblée Générale des Nations Unies ne stipule-t-il pas que :

« TOUTE PROPAGANDE EN FAVEUR DE LA GUERRE EST INTERDITE PAR LA LOI » ?

Un sondage Odoxa pour Le FigaroBackbone Consulting du 29 février 2024 a montré que 68 % des Français estiment qu’Emmanuel Macron a eu tort de dire que l’envoi de troupes occidentales en Ukraine n’était pas exclu.

Or, il faut rappeler que l’alinéa 14 du Préambule de la constitution de 1946 dispose que :

« La République française, fidèle à ses traditions, se conforme aux règles du droit public international. Elle n’entreprendra aucune guerre dans des vues de conquête et n’emploiera jamais ses forces contre la liberté d’aucun peuple. »

Le texte dispose clairement, à la Libération, que la France n’emploiera jamais ses forces contre la liberté d’aucun peuple.

Or, d’une part, les Républiques populaires de Donetsk et Lougansk ont choisi la séparation avec l’Ukraine à 96 % (3,8 % contre) pour Lougansk et à 89,07 % (10,19 % contre, 0,74 % nuls) pour Donetsk lors de deux référendums non reconnus par la communauté internationale du 11 mai 2014 ;

D’autre part, les peuples de la Crimée et du Donbass ont confirmé leur choix de rejoindre la Russie par des référendums aux résultats difficilement contestables :

  • à 96,77 % (2,51 % contre) pour la Crimée le 16 mars 2014 ;
  • à 99,05 % (0,95 % contre) pour l’Oblast de Kherson, le 27 septembre 2022 ;
  • à 97,11 % (2,89 % contre) pour l’Oblast de Zaporijjia, le 27 septembre 2022 ;
  • à 99,91 % (0,09 % contre) pour la République Populaire de Donetsk, le 27 septembre 2022 ;
  • à 99,42 % (0,58 % contre) pour la République Populaire de Lougansk, le 27 septembre 2022 ;

Ces peuples viennent de voter massivement pour les élections législatives russes du 17 au 19 décembre 2021 et pour les élections présidentielles du 15 au 17 mars 2024.

89,1 % des habitants de la République populaire de Donetsk ont déclaré vouloir obtenir la nationalité russe
(enquête DNR Live, décembre 2018)
http://dnr-live.ru/grazhdanstvo-rf-dlya-zhiteley-dnr-sotsopros/

Aussi, ces peuples ont exprimé librement leur choix dans le cadre du droit de tous les peuples à disposer d’eux-mêmes. La France, en aidant l’Ukraine à reconquérir ces territoires, viendrait s’opposer aux principes qu’elle proclame dans l’alinéa 14 en ne respectant pas leur Habeas Corpus et violerait ces principes.

Par ailleurs, la République française ne pouvant jamais employer ses forces contre la liberté d’aucun peuple, a fortiori le sien, si les Français désapprouvent un tel emploi de la force à 68 %.

Qui plus est, en aucun cas l’accord franco-ukrainien ne prévoit explicitement l’envoi de troupes au sol malgré les propos du Président de la République, Chef des armées, les 26 février, 16, 14 et 16 mars 2024 précités.

Mais l’accord signé est encore inconstitutionnel pour d’autres raisons :

Cet « accord », qui est un traité au sens de la Convention de Vienne de 1969, n’a jamais été ratifié en la forme. Il faut le vote d’une loi, pas un simple vote par les Chambres tels qu’ils ont eu lieu le 12 mars 2024 (372 pour, 29 contre, 101 abstenons) pour l’Assemblée nationale et le 13 mars 2024 pour le Sénat (293 pour, 22 contre). Tel que rédigé, il ne peut valoir déclaration de guerre — et donc ne peut servir de base conventionnelle à l’envoi de quelconques troupes françaises au sol.

En effet, l’article 35 de la Constitution implique une autorisation parlementaire en la forme. Comme l’envoi de

troupes au sol implique une déclaration de guerre, celle-ci relève du Parlement (al. 1er), le Gouvernement disposant de trois jours pour l’en informer (al. 2). Cette opération ne peut excéder 4 mois sans l’autorisation expresse du Parlement (al. 4).

Or, aucune « autorisaon » du Parlement n’est encore intervenue (le Parlement a discuté puis voté un avis sur un traité de coopération, en aucun cas une déclaration de guerre) :

Article 35 de la Constitution

« La déclaration de guerre est autorisée par le Parlement.
Le Gouvernement informe le Parlement de sa décision de faire intervenir les forces armées à l’étranger, au plus tard trois jours après le début de l’intervention. Il précise les objectifs poursuivis. Cette information peut donner lieu à un débat qui n’est suivi d’aucun vote.
Lorsque la durée de l’intervention excède quatre mois, le Gouvernement soumet sa prolongation à l’autorisation du Parlement. Il peut demander à l’Assemblée nationale de décider en dernier ressort. »

Plus encore, même si la déclaration de guerre se faisait sur le fondement de l’accord franco-ukrainien du 16 février 2024, celui-ci n’a pas été ratifié en la forme exigée par l’article 53 de la Constitution :

Article 53 de la Constitution

« Les traités de paix, les traités de commerce, les traités ou accords relatifs à l’organisation internationale, ceux qui engagent les finances de l’État, ceux qui modifient des dispositions de nature législative, ceux qui sont relatifs à l’état des personnes, ceux qui comportent cession, échange ou adjonction de territoire, ne peuvent être ratifiés ou approuvés qu’en vertu d’une loi.
Ils ne prennent effet qu’après avoir été ratifiés ou approuvés. […] »

En vertu de l’article 53 de la Constitution, tout traité qui a trait à l’organisation internationale ou engage les finances de l’État, est considéré comme un traité qu’il incombe de ratifier en forme solennelle, c’est-à-dire par le vote d’une loi.

En effet, ce traité du 16 février 2024 porte sur l’organisation internationale (I. soutien à l’intégration de l’Ukraine dans les institutions européennes et euro-atlantiques, notamment en soutenant l’adhésion de l’Ukraine à l’UE et l’interopérabilité avec l’OTAN) ; II, 1) Le Participant français fournira une assistance militaire et civile pour permettre à l’Ukraine de défendre sa souveraineté, son indépendance et son intégrité territoriale face à l’agression de la Fédération de Russie, de manière bilatérale par le biais d’accords, ainsi que par l’intermédiaire des institutions et organisations auxquelles elle est partie)

Et il faut ajouter que ce traité du 16 février 2024 engage à l’évidence les finances de l’État : (IV, 7) in fine, al. 15)

« La France a fourni à l’Ukraine une aide militaire d’une valeur totale de 1,7 milliard d’euros en 2022 et de 2,1 milliards d’euros en 2023. En 2024, la France fournira jusqu’à 3 milliards d’euros de soutien supplémentaire » ; IV, 8, al. 2 : « Le Participant français contribuera au développement de la base industrielle de défense de l’Ukraine, notamment par le biais d’investissements français, de la localisation de la production en Ukraine et de la production conjointe pour la fabrication d’armes et de munitions prioritaires ».

Plus encore, ce traité porte atteinte au domaine de la loi tel que protégé par l’article 34 de la Constitution. En effet, la partie IV, 8 : coopération des industries de défense et de sécurité – touche au domaine régalien relevant du législateur :

Article 34 de la Constitution

« La loi détermine les principes fondamentaux : — de l’organisation générale de la Défense nationale ; »

Pour toutes ces raisons, le vote d’une loi de ratification en bonne et due forme était nécessaire. Or, l’accord du 16 février n’a eu qu’un débat sur la base de l’arc le 50-1 de la Constitution (« Devant l’une ou l’autre des assemblées, le Gouvernement peut, de sa propre initiative […], faire, sur un sujet déterminé, une déclaration qui donne lieu à débat et peut, s’il le décide, faire l’objet d’un vote sans engager sa responsabilité »).

Il demeure qu’un tel vote (comme ceux des 12 et 13 mars 2024 respectivement à l’Assemblée nationale et au Sénat) ne vaut pas ratification législative comme le requière explicitement l’article 53 pour un traité ayant trait à l’organisation internationale et aux finances de l’État.

Or, l’article 5 de la Constitution dispose pourtant que le Président de la République (Chef des armées) « veille au respect de la Constitution ».

Aucun envoi de troupes n’est donc possible en l’état actuel du droit, car inconstitutionnel. Ce qui n’est pas sans conséquences.

Nota : https://www.vie-publique.fr/fiches/275483-quest-ce-que-le-bloc-de-constitutionnalite

* *
*

Pour toutes ces raisons, en l’état actuel du droit,
l’envoi de troupes au sol est inconstitutionnel.

Article D. 4122-3, 3° du Code de la Défense :

« En tant que subordonné, le militaire : […]
3° Ne doit pas exécuter un ordre prescrivant d’accomplir un acte manifestement illégal ou contraire aux règles du droit international applicable dans les conflits armés et aux conventions internationales en vigueur.
»

Ce devoir de désobéir existe en matière civile depuis l’arrêt du Conseil d’État, 10 novembre 1944, Langneur, Rec. 248. Cette jurisprudence est constante : l’obéissance à un ordre manifestement illégal n’exonère pas le fonctionnaire de sa sanction. Cette circonstance particulière implique donc de désobéir.

Cette jurisprudence est constante : Conseil d’État, 3 mai 1961, Pouzelgues, rec. 280 ; Conseil d’État, 4 janvier 1964, Charlet et Limonier, req. n° 56786, rec. 1, AJDA 1964, p. 447, RDP 1964, p.453, note Waline ; Conseil d’État, 21 juillet 1995, Bureau d’Aide Sociale de la Ville de Paris, req. n° 115332 ; Cour de cassation, Crim., 23 janvier 1997, 96-84.822, Bull. Crim. 1997, n° 32, p. 86 (affaire Papon) ; Cour de cassation, Crim., 13 octobre 2004, req. n° 03-81.763 ; 00-86.727 ; 00-86.726 ; 01-83.943 ; 01-83.945 ; 01-83.944, Bull. Crim. 2004, n° 243, p. 885 (affaire relative à l’incendie d’une paillote en Corse ordonné par le Préfet) ; CAA Lyon, 24 octobre 2017,

M. B c/ Syndicat mixte du Lac d’Annecy, req. n° 16LY00300 ; CAA Versailles, 15 mars 2018, Commune de Garges-Lès-Gonesse, req. n° 16VE03904.

L’article L. 121-10 du Code général de la fonction publique le confirme :

« L’agent public doit se conformer aux instructions de son supérieur hiérarchique, sauf dans le cas où l’ordre donné est manifestement illégal et de nature à comprome.re gravement un intérêt public. »

Les trois conditions (cumulatives) sont claires :

  • L’ordre doit être non seulement illégal ;

  • Cette illégalité doit être manifestement établie ;

Un simple ordre illégal ne suffit pas pour désobéir. En l’espèce il s’agit d’un ordre de nature inconstitutionnel en ce que son fondement n’a pas été ratifié en la forme parlementaire approuvée par la Constitution.

  • L’ordre doit compromettre gravement un intérêt public.

Pour ce cas, un sondage Odoxa pour Le FigaroBackbone consulting, 29 février 2024 a montré que 68% des français estiment qu’Emmanuel Macron a eu tort de di re que l’envoi de troupes occidentales en Ukraine n’était pas exclu.

L’ordre de l’exécutif, au-delà de n’avoir pas été validé en la forme, entrerait en contradiction avec la volonté de l’opinion publique.

Toutefois, cette condition de compromettre gravement un intérêt public ne s’applique pas explicitement pour les militaires et n’est pas prévue non plus par le Code pénal :

En effet, aux termes de l’article 122-4, alinéa 2 du Code pénal :

« N’est pas pénalement responsable la personne qui accomplit un acte commandé par l’autorité légitime, sauf si cet acte est manifestement illégal ».

Et pour le militaire, le Code de la Défense dispose à l’article L. 4122-1 :

« Les militaires doivent obéissance aux ordres de leurs supérieurs et sont responsables de l’exécution des missions qui leur sont confiées.
Toutefois, il ne peut leur être ordonné et ils ne peuvent accomplir des actes qui sont contraires aux lois, aux coutumes de la guerre et aux conventions internationales. […] »

Article renforcé par des dispositions réglementaires :

Article D. 4122-3 Code de la Défense :

« En tant que subordonné, le militaire :
1° Exécute loyalement les ordres qu’il reçoit. […]
[…]
Ne doit pas exécuter un ordre prescrivant d’accomplir un acte manifestement illégal ou contraire aux règles du droit international applicable dans les conflits armés et aux conventions internationales en vigueur. »




Billet postélectoral russe : poussée hystérique dans les pays de l’Axe atlantiste

[Source : russiepolitics]

[Illustration : photo faite par la Garde Russe des soldats de plomb offerts par eux à Macron]

Par Karine Bechet-Golovko

La réaction politico-médiatique à la réélection de Vladimir Poutine en Occident dépasse souvent le niveau de l’acceptable et démontre une attitude hargneuse, souvent hystérique, voire infantile, en tout cas très loin des traditions politiques et diplomatiques, qui firent la gloire l’Europe. Mais c’était avant. Quand l’Europe était un sujet politique et les pays européens des acteurs géopolitiques, quand nous étions souverains et que nous défendions nos intérêts. C’était avant le totalitarisme de la globalisation. Désormais, le comportement politique des Européens est descendu dans le caniveau. Et nos élites se font traiter à la hauteur de leur mérite, entraînant nos pays dans la chute.

Alors que les États-Unis réagissent assez froidement et professionnellement face à la réélection de Poutine, on a l’impression que le reste du monde atlantiste a perdu le sens des réalités. Il est vrai que les États-Unis sont le centre de ce monde et en ce sens sont obligés de préserver au niveau national les règles politiques classiques, c’est d’ailleurs ce qui rend possible une élection de Trump.

Ainsi, hier lors de la conférence de presse de la Maison-Blanche, le conseiller en sécurité du Président américain, Jake Sullivan répondait à la question sur les conséquences de la réélection de Poutine : tout en rejetant a priori d’envisager l’existence d’un véritable soutien de la population russe envers le président Poutine, car cela remettrait dangereusement en cause le laïus atlantiste, il prend acte des résultats.

« Jake, avez-vous une réaction à la victoire du président russe Poutine ? Il sera président jusqu’en 2030. Acceptez-vous le résultat et sa victoire ?

M. SULLIVAN : Eh bien, premièrement, rien dans le résultat des élections n’était imprévisible, parce que Poutine avait fermé l’espace politique, avait enfermé les opposants politiques. Certains de ses opposants politiques sont décédés tragiquement. Il n’y avait donc rien de libre ou d’équitable dans cette élection, et le résultat était prédéterminé.
Deuxièmement, la réalité est que le président Poutine est le président de la Russie. Nous avons dû faire face à cette réalité tout au long de la guerre en Ukraine, au cours des autres agressions entreprises par la Russie, au cours des autres mesures contraires aux intérêts nationaux des États-Unis, que nous avons vues de la part de ce président et de la Fédération de Russie sous sa présidence. Et nous continuerons à faire face à cette réalité. »

Il serait amusant de leur demander de commenter les files d’attente des Russes à l’étranger pour aller voter dans les consulats… Ils sont également sous la pression du pouvoir ?

Il serait également intéressant de connaître le degré de « démocratie » des entraves à la liberté du vote, commises par les pays de l’Axe atlantiste. Ainsi, à Riga, les Russes allant voter se sont vu contrôler leurs documents d’identités, confisqués les documents lettons et 14 personnes ont été déportées. Les autorités américaines ont obstrué l’accès au Consulat russe de Washington et favorisé des perturbations par des activistes pour dissuader les gens de voter, l’ambassadeur russe a d’ailleurs envoyé une note officielle de protestation à ce sujet.

Ou encore, que dire des DOS attaques menées contre le système électoral russe :

Il est également amusant de voir critiquer l’absence de transparence à ces élections… tout en interdisant aux observateurs « indépendants » des pays de l’Axe d’aller justement surveiller le déroulement du scrutin en toute indépendance. Ainsi peut-on lire dans France Info :

« L’élu Les Républicains est membre d’une association baptisée “France Expatriation Russie”. Il a été convié par le pouvoir russe, alors que les observateurs indépendants ont été interdits de se rendre en Russie. »

Et comme dans tout bon système autoritaire, il a été suspendu de ses fonctions. Comment sinon pourrait-on répéter ad nauseam la prière atlantiste des élections truquées ? Ah, oui, à cause de la mort de Navalny… Le grand héros globaliste… En tout cas, les contradicteurs de la Russie ont du mal. Du mal à trouver de véritables figures pouvant porter leurs intérêts pour détruire la Russie de l’intérieur. Du mal à assumer un véritable combat politique, puisqu’ils se retranchent derrière de plus en plus de barrières d’interdits. Leur hystérie a du mal à cacher leur faiblesse intérieure.

Les Allemands ne font pas mieux et dans un mouvement de panique, le ministère des Affaires étrangères allemand annonce qu’il n’indiquera plus la fonction de Vladimir Poutine dans les documents. Na ! Et re-Na, d’abord ! Est-ce que ça changera quelque chose ? Rien. Cela contribue simplement à la perte de renommée des pays européens. Peut-être faudra-t-il toucher le fond pour remonter. Espérons que le fond est proche, car la descente devient vertigineuse.

Et l’hystérie se porte à merveille sur le service public français de l’audiovisuel, sans aucune réaction des autorités de surveillance, qui préféraient se battre contre RT ou Sputnik, afin de détruire tout discours alternatif, et qui préfèrent aujourd’hui s’attaquer à CNews, pourtant bien aligné, que de sanctionner les appels au meurtre. Sur le fond, l’on appréciera la réécriture de l’histoire : Saddam et Kadhafi n’ont pas du tout, mais absolument pas, été écartés et liquidés par les Atlantistes, mais non, c’est uniquement le résultat naturel de la volonté populaire. Amen !

Les médias préfèrent donner la parole à Zelensky, qui s’inquiète de la durée du mandat de Poutine sans lui demander de justifier l’annulation de toutes les élections nationales en Ukraine. Aurait-il peur d’être trop largement rejeté par la population, pour que la manipulation des élections sous l’égide des organismes internationaux ne permette pas de compenser ce désaveu populaire massif ? Remarquez, de ce point de vue, Zelensky est un véritable président atlantiste — il gouverne contre l’intérêt de son pays et malgré la volonté de son peuple.

Cette propagande primaire est déversée sur toutes les ondes. Comment prendre au sérieux une telle faiblesse politique ? Ce n’est plus possible. Et la Russie l’a fait savoir : la Garde nationale russe a déposé à l’Ambassade de France en Russie un petit cadeau pour Macron : des soldats de plomb et un petit camion, avec une lettre explicative.

Je cite :

« Nous espérons qu’après avoir joué avec des soldats et des véhicules militaires, vous en finirez enfin avec votre complexe Napoléon », ironise la lettre d’accompagnement. « Le sort de sa prétendue grande armée est connu non seulement des Français, mais aussi de la communauté mondiale tout entière. Nous aimerions pouvoir penser que la génération moderne de soldats et d’officiers français n’aura pas à réapprendre une leçon aussi amère par votre volonté. », poursuit-elle.

Voilà ce qui reste de la grandeur de la France au milieu du second mandat de Macron. Mais faisons-lui confiance, il peut encore faire pire.

[Voir aussi :
Billet du vendredi : Macron – Ankou, le meurtrier-fossoyeur de la France
https://russiepolitics.blogspot.com/2024/03/billet-du-vendredi-macron-ankou-le.html]




Coomaraswamy et l’éternel péril occidental

[Publication initiale : dedefensa.org]

Par Nicolas Bonnal

Créature instable et périlleuse, l’Occident menace le monde en se menaçant lui-même. Il a tout détruit avec le capital et les bons sentiments qui vont avec. L’impérialisme américain en phase terminale mais hystérique veut exterminer Russes, Chinois, Iraniens et sanctionner ce qui lui résiste. Les Européens (petit cap de l’Asie ou de l’Amérique ?) suivent extatiques ou éteints. En même temps l’Occident s’autodétruit rageusement à coups d’oligarchie, d’écologie, de féminisme, d’antiracisme et d’humanitarisme ; il contaminera le reste du monde comme toujours.

Golem dérangé ou marionnette folle, on ne l’arrêtera pas comme cela, cet Occident. Sa matrice garde son pouvoir d’attraction étrange en plein Kali-Yuga : rappelons Spengler pour qui le triomphe de l’Empire romain était déjà celui du pas grand-chose sur le vide. Ceux qui applaudissent le crépuscule américain oublient que l’on navigue dans la matrice américaine — dans un marécage de signes qui aura tout noyé, traditions, culture, spiritualités.

On sait ce que Guénon pensait de l’Occident et de sa mission civilisatrice. On va rappeler le grand hindouiste de Ceylan Coomaraswamy (s’il voyait ce qu’on a fait de son île…) qui écrivait vers 1945 :

« Parmi les forces qui font obstacle à une synthèse culturelle ou, pour mieux dire, à une entente commune indispensable en vue d’une coopération, les plus grandes sont celles de l’ignorance et du parti pris. L’ignorance et le parti pris sont à la base de la naïve présomption d’une “mission civilisatrice”. Celle-ci apparaît, aux yeux des peuples “arriérés”, contre qui elle est dirigée et dont elle se propose de détruire les cultures, comme une simple impertinence et une preuve du provincialisme de l’Occident moderne. »

Mais il ne faut pas mépriser le provincialisme américain ou occidental. Car il est résilient, insatiable, protéiforme, infatigable, et il a depuis tout corrompu avec son confort et sa propagande. Coomaraswamy écrivait il y a presque un siècle… que de progrès accomplis depuis !

Et Coomaraswamy ajoute sur l’arrogance du blanc :

« À vrai dire, si l’on veut qu’il y ait sur terre un peu plus de bonne volonté, l’homme blanc devra réaliser qu’il doit vivre dans un monde peuplé en grande partie de gens de couleur (et “de couleur” signifie habituellement, pour lui, “arriéré”, c’est-à-dire différent de lui-même). Et le chrétien devra réaliser qu’il vit dans un monde à majorité non chrétienne. Il faudra que chacun prenne conscience de ces faits et les accepte, sans indignation ni regret. »

Comme on sait, l’Occident est aujourd’hui suffisamment civilisateur pour vouloir effacer et le reste de blancs et le reste de christianisme (le fils de Coomaraswamy lamenta le concile antichrétien de Vatican II). Coomaraswamy rappelle ce complexe de maître d’école (Chesterton parlait de crèche féministe) :

« Avant même de pouvoir songer à un gouvernement mondial, il nous faut des citoyens du monde, qui puissent rencontrer leurs concitoyens sans se sentir gênés, comme entre gentlemen, et non en soi-disant maîtres d’école rencontrant des élèves que l’on instruit “obligatoirement” même si c’est aussi “librement”. Il n’y a plus place dans le monde pour la grenouille dans le puits ; elle ne prétend juger les autres que par sa propre expérience et ses propres habitudes. »

Et de se montrer polémique sur les réactions à cet Occident, à une époque où l’on compte sur l’islam :

« Nous avons ainsi fini par réaliser que, comme l’a dit, il y a peu, El Glaoui, le pacha de Marrakech, “le monde musulman ne veut pas de l’inimaginable monde américain ou de son incroyable style de vie. Nous (les musulmans) voulons le monde du Qoran”, et il en est de même, mutatis mutandis, pour la majorité des Orientaux. Cette majorité comprend non seulement tous ceux qui sont encore “cultivés et illettrés”, mais aussi une fraction, bien plus importante qu’on ne le croit, de ceux qui ont passé des années à vivre et à étudier en Occident, car c’est parmi ceux-ci qu’il est possible de trouver bon nombre des “réactionnaires” les plus convaincus. Parfois, “plus nous voyons ce qu’est la démocratie et plus nous estimons la monarchie” ; plus nous voyons ce qu’est l’“égalité”, et moins nous admirons “ce monstre de la croissance moderne, l’État commercialo-financier” dans lequel la majorité vit de ses “jobs”, où la dignité d’une vocation ou d’une profession est réservée au très petit nombre et où, comme l’écrit Éric Gill, “d’un côté, il y a l’artiste voué uniquement à s’exprimer, de l’autre l’ouvrier privé de tout ‘soi’ à exprimer”. »

Disons-le nûment, l’idéal occidental c’est du point de vue traditionnel le degré zéro de l’humain.

Coomaraswamy ajoute qu’il est bon de résister au commerce :

« M. Brailsford objecte que “les seuls obstacles à l’accroissement du commerce intérieur sur une échelle gigantesque sont la pauvreté des villages et l’autarcie qui est propre à leurs plus anciennes traditions… Il existe encore maint village, où les artisans héréditaires, qui servent pour une ration de grains ou quelques arpents de terre franche, tisseront les étoffes dont il aura besoin, forgeront ses houes et tourneront ses pots”. Malheureusement, “l’accroissement du commerce intérieur sur une échelle gigantesque” n’est aucunement l’une de nos ambitions principales. Nous tenons encore (avec Philon, De Decalogo, 69) pour vérité patente que l’artisan est de valeur supérieure au produit de son métier, et nous avons conscience que c’est avant tout dans les sociétés industrielles que cette vérité est ignorée. »

Le monde traditionnel est plus « démocratique » (Bernanos et Chesterton l’ont aussi compris, à propos de notre moyen âge des communes et des cités) :

« … le gouvernement traditionnel de l’Inde est bien moins centralisé et bien moins bureaucratique que n’importe quelle forme de gouvernement connue des démocraties modernes. On pourrait même dire que les castes sont la citadelle d’un gouvernement autonome bien plus réel que ce qu’on pourrait réaliser par le décompte de millions de voix prolétaires. Dans une très large mesure, les diverses castes coïncident avec les corps de métier. »

Et de défendre le modèle corporatif (la révolution libératrice supprima comme on sait cent jours fériés et chômés en France) :

« On pourrait dire que si l’Inde ne fut pas, au sens chinois ou islamique, un pays démocratique, elle fut néanmoins la terre aux multiples démocraties, c’est-à-dire aux groupes autonomes maîtrisant pleinement toutes les questions qui sont réellement dans leur compétence, et que peut-être aucun autre pays au monde n’a été mieux formé pour l’autonomie. Mais, comme l’a dit sir George Birdwood, “sous la domination britannique en Inde, l’autorité des corporations s’est nécessairement relâchée” ; la nature d’une telle “nécessité” ne supportera guère l’analyse. »

Puis Coomaraswamy décrit l’horreur économique et militariste (et humanitaire, car tout vient avec dans le paquet-cadeau occidental, le bandage avec les bombes, comme dit le capitaine Villard dans le film Apocalypse now) :

« La simple existence de ces grands agrégats prolétariens dont les membres, qui s’exploitent les uns les autres, prolifèrent dans des “capitales” — lesquelles n’ont plus aucun rapport organique avec les corps sociaux sur lesquels elles croissent, mais dépendent des débouchés mondiaux qui doivent être créés par des “guerres de pacification” et sans cesse stimulés par la “création de nouveaux besoins” au moyen d’une publicité suggestive — est fatale aux sociétés traditionnelles les plus fortement différenciées, dans lesquelles l’individu possède un statut déterminé par sa fonction et, en aucune manière, uniquement par la richesse ou la pauvreté ; leur existence ruine automatiquement l’individu dont l’“efficacité” le ravale au niveau de producteur de matières premières, destinées à être transformées dans les usines du vainqueur ; et on s’en débarrasse en les vendant à bas prix aux mêmes peuples “arriérés” qui doivent accepter leur quantité annuelle de gadgets, si l’on veut que les affaires prospèrent. »

Guénon aussi perçoit à cette époque que l’orient va craquer bien aidé par les guerres dites mondiales puis par la décolonisation (voyez notre texte sur Burckhardt).

Puis Coomaraswamy cite le fameux et si peu lu Dr Schweitzer :

« Albert Schweitzer caractérise les conséquences économiques de l’exploitation commerciale (le “commerce mondial”) : “Chaque fois que le commerce du bois marche bien, une famine permanente règne dans la région de l’Ogooué.” Lorsqu’ainsi “le commerce élit domicile dans chaque arbre”, les conséquences spirituelles sont encore plus dévastatrices ; la “civilisation” peut détruire les âmes aussi bien que les corps de ceux quelle contamine. »

Malheureusement il y a les premiers convertis à la matrice (la jeunesse orientale nage et navigue dedans) :

« Bien entendu, je n’ignore pas qu’il existe une foule d’Orientaux occidentalisés qui sont tout à fait disposés et même impatients de recevoir les dona ferentes de l’industrie sans s’attarder à examiner un seul instant ces “chevaux” donnés… »

À l’époque on résiste dans le cadre de la décolonisation (dont les effets furent pervers) :

« Qu’avez-vous exactement à nous offrir, vous qui êtes si pénétrés de votre “mission civilisatrice” ? N’êtes-vous point étonnés “qu’il n’y ait plus de peuple dans toute l’Asie qui ne regarde l’Europe avec crainte et soupçon”, comme l’a dit Rabindranath Tagore, ou que nous redoutions la perspective d’une alliance des puissances impérialistes dont la “Charte de l’Atlantique” ne devait pas s’appliquer à l’Inde et ne s’appliquera pas à la Chine si on peut l’éviter ? »

Depuis on a progressé et tout a été balayé ou presque, même quand on prétend résister au nom du monde soi-disant multipolaire. Ni la Russie ni aucun pays oriental (pauvre Corée du Nord…) ne proposent de modèle alternatif. La Chine est bien compliquée — et combien peu attirante. Quant à Cuba ou au Venezuela…

Un peu de Debord pour compléter le maître, car le monde des années 2020 (ou 1980) est certainement plus effarant que celui des années quarante, hors zone de guerre occidentale :

« Hormis un héritage encore important, mais destiné à se réduire toujours, de livres et de bâtiments anciens, qui du reste sont de plus en plus souvent sélectionnés et mis en perspective selon les convenances du spectacle, il n’existe plus rien, dans la culture et dans la nature, qui n’ait été transformé, et pollué, selon les moyens et les intérêts de l’industrie moderne. »

Et Debord de dénoncer justement les « inconséquents » qui croient que quelque chose du monde ancien a (ou aurait pu) subsisté :

« Non seulement on fait croire aux assujettis qu’ils sont encore, pour l’essentiel, dans un monde que l’on a fait disparaître, mais les gouvernants eux-mêmes souffrent parfois de l’inconséquence de s’y croire encore par quelques côtés. »

Lucien Cerise conclura logiquement :

« Pour Baudrillard, la véritable apocalypse n’était pas la fin réelle du monde, sa fin physique, matérielle, assumée, mais son unification dans ce qu’il appelait le “mondial”, ce que l’on appelle aujourd’hui le mondialisme, et qui signait la vraie fin, le simulacre ultime, le “crime parfait”, c’est-à-dire la fin niant qu’elle est la fin, la fin non assumée, donnant l’illusion que ça continue. La Matrice, comme dans le film, si vous voulez. »

Sources

Ananda K. Coomaraswamy, Les illusions de la démocratie, in suis-je le gardien de mon frère (the bugbear of literacy), Pardes.

Lucien Cerise, gouverner par le chaos

Debord — Commentaires

Jean Baudrillard – La guerre du golfe n’a pas eu lieu (Galilée)




Agenda 2030 — 17 objectifs de destruction durable

[Source : kla.tv]

00:00:00: Introduction
00:02:46: Point 1 – La pauvreté
00:03:21: Point 2 – La faim
00:04:18: Point 3 – Une bonne santé
00:05:59: Point 4 – L’éducation
00:07:08: Point 5 – L’égalité des sexes
00:08:03: Point 6 – L’eau
00:09:27: Point 7 – L’énergie pour tous
00:11:20: Point 8 – La croissance économique
00:13:31: Point 9 – L’industrialisation
00:15:34: Point 10 – Réduire les inégalités
00:16:59: Point 11 – Les villes et les établissements
00:19:42: Point 12 – La consommation et la production
00:24:22: Point 13 – Le changement climatique
00:27:12: Point 14 – Les ressources humaines
00:28:30: Point 15 – La biodiversité
00:30:01: Point 16 – Les sociétés
00:31:16: Point 17 – Moyens de développement et partenariat mondial

Transcription

L’Humanité est secouée par des crises existentielles. Aucun domaine de la vie n’est épargné. Qu’il s’agisse d’économie, de finance, de politique, d’éthique, de médecine ou de tout ce que l’on peut nommer, c’est comme si aucune pierre ne devait rester en place. Mais comment cela se fait-il ? Qu’est-ce ou plutôt qui se cache derrière tout cela ? Un regard investigateur et une réflexion cohérente sont ici nécessaires si l’on ne veut pas se noyer dans la tempête qui ne cesse de s’intensifier.

Le documentaire de 30 minutes qui suit, réalisé par l’association suisse WIR, fait la lumière sur ce chaos qui prend des proportions dramatiques : les criminels les plus malfaisants se sont infiltrés dans les postes de direction de tous les secteurs de notre communauté et poursuivent de manière orchestrée leur Agenda 2030 One World, qui méprise les êtres humains et asservit les peuples.

AGENDA 2030 de l’ONU

L’Agenda 2030 des Nations Unies, annoncé lors du sommet des Nations Unies à New York en 2015, est un « traité mondial pour l’avenir » auquel les gouvernements nationaux devraient adhérer. Cet agenda comprend 17 « objectifs de durabilité » qui semblent bons à première vue. Si l’on y regarde de plus près, on revient toujours aux mêmes acteurs qui ne veulent en réalité rien de moins qu’un contrôle total sur les ressources de notre planète, un gouvernement central mondial unique et donc l’asservissement de tous les peuples. Afin d’exercer une influence dans tous les domaines de la vie et toutes les structures, ces objectifs sont défendus non seulement par les Nations Unies, mais aussi par des partenaires influents tels que le Forum économique mondial avec sa « Grande Réinitialisation ». Depuis plus de 50 ans, le WEF met en relation les personnalités les plus influentes de la politique, des affaires, de la science, des médias, des syndicats, des ONG, de la culture et des églises et les rassemble avec les personnes les plus riches du monde. Elle éduque également les élites politiques et économiques du monde entier depuis plus de 30 ans. Que ce soit Bill Gates, Jeff Bezos, Angela Merkel, Emmanuel Macron, Viktor Orban ou Vladimir Poutine, ils sont tous passés par l’école du WEF en tant que « Young Global Leaders ». Il n’est donc pas étonnant que le fondateur du forum, le professeur allemand Klaus Schwab, soit considéré comme l’une des personnalités les plus influentes aujourd’hui.

L’agenda 2030 des Nations Unies — un programme en 17 points pour la domination mondiale et l’asservissement de tous les peuples !

1. COMBATTRE LA PAUVRETÉ SOUS TOUTES SES FORMES

Des peuples entiers et leurs économies sont délibérément détruits et rendus dépendants des gouvernements afin de conduire les victimes vers un mélange de socialisme numérique et de communisme. L’objectif est de centraliser tous les actifs et ressources, de les enregistrer numériquement et de ne les diffuser ou de les rendre accessibles que sous certaines conditions. Pour y parvenir, les gens doivent être prêts à se soumettre complètement au complexe industriel numérique.

2. ÉLIMINER LA FAIM, ASSURER LA SÉCURITÉ ALIMENTAIRE, AMÉLIORER LA NUTRITION ET PROMOUVOIR L’AGRICULTURE DURABLE

L’agriculture devrait être détruite. Depuis que les agriculteurs sont devenus dépendants des subventions, les mondialistes ont désormais la vie facile. De nouvelles exigences sont constamment créées auxquelles les agriculteurs ne peuvent pas répondre, ne leur laissant aucune option pour gérer leur entreprise. De plus en plus d’entreprises disparaissent. L’objectif est que l’ensemble du secteur agricole d’un pays soit repris par de grandes sociétés et investisseurs internationaux. Ils pourraient recourir au génie génétique et à d’autres méthodes néfastes, produire uniquement des aliments de qualité inférieure ou simplement laisser les terres en jachère pour créer des pénuries alimentaires. Celui qui détient la souveraineté sur la nourriture contrôle l’Humanité.

3. PERMETTRE À TOUS DE VIVRE EN BONNE SANTÉ ET PROMOUVOIR LE BIEN-ÊTRE DE TOUS À TOUT ÂGE

L’accent est mis sur la numérisation et la centralisation de toutes les normes médicales par l’OMS. L’Organisation mondiale de la santé peut imposer des mesures médicales au monde entier sous la menace d’amendes et de sanctions. À cette fin, la responsabilité des mesures médicales de toutes sortes est retirée aux gouvernements nationaux. L’OMS utilisera le soi-disant traité sur la pandémie pour décider dans le monde entier quand et où quelles mesures obligatoires telles que masques, vaccinations, tests, confinements et quarantaine seront ordonnées. De plus, toutes les données de santé devraient être stockées dans une base de données internationale et liées à l’identité numérique de tous les citoyens. Le secteur de la santé devrait être mis au pas à l’échelle mondiale. Toutes les opinions et résultats de recherche en médecine qui s’écartent de ceux de l’OMS sont systématiquement réprimés, persécutés et criminalisés. Les procédures naturopathiques devraient être interdites dans le secteur de la santé et remplacées par des offres éducatives, des produits et des services des industries pharmaceutique et chimique. La santé des personnes est alors entièrement entre les mains de l’OMS, car elle peut également intervenir pour réguler les comportements non conformes des personnes grâce à des données de santé ouvertement visibles. Cela peut avoir pour conséquence que la personne suspecte se voit refuser l’accès à la nourriture et aux médicaments nécessaires.

4. GARANTIR UNE ÉDUCATION INCLUSIVE, ÉQUITABLE ET DE HAUTE QUALITÉ ET PROMOUVOIR LES OPPORTUNITÉS D’APPRENTISSAGE TOUT AU LONG DE LA VIE POUR TOUS

Égalisation globale des systèmes éducatifs et standardisation de la propagande afin de pouvoir garantir partout le même niveau d’endoctrinement pour les enfants et les jeunes. À cette fin, il devrait y avoir un « tronc commun d’éducation », c’est-à-dire une réglementation avec un contenu idéologique obligatoire qui devrait être programmée pour tous. Cela conduit à une rééducation totalitaire dans l’esprit des élites, dans laquelle il ne devrait plus y avoir de valeurs culturellement déterminées. Les idéologies de genre telles que les LGBTQ, le terrorisme climatique et la prétendue santé via la consommation de produits pharmaceutiques chimiques devraient être utilisées pour diviser plus efficacement les gens et les protéger sous le couvert d’une nouvelle religion mondiale, d’un tribunal mondial, d’une police mondiale, d’une banque mondiale, d’une Organisation mondiale de la santé et d’un contrôle de la monnaie numérique mondiale.

5. PARVENIR À L’ÉGALITÉ DES SEXES ET AUTONOMISER TOUTES LES FEMMES ET LES FILLES

La diversité des genres et les LGBTQ visent à normaliser toutes les anomalies créées artificiellement, y compris les tendances pédophiles. Non seulement pour parvenir à la famille traditionnelle et donc à une dissolution et à une décomposition des peuples, mais aussi pour assurer davantage de divisions et de conflits interpersonnels. De cette manière, les femmes salariées peuvent être exploitées encore plus efficacement par les entreprises mondiales, tandis que les enfants peuvent entre-temps être élevés par l’État dans des institutions permanentes et ainsi être endoctrinés idéologiquement beaucoup plus tôt. En détruisant le lien familial, l’objectif est de mettre l’accent sur l’État numérique qui, sous certaines conditions, fournit de la nourriture et un logement, remplaçant ainsi le rôle de la famille.

6. GARANTIR L’ACCÈS DE TOUS À L’EAU ET À L’ASSAINISSEMENT ET ASSURER UNE GESTION DURABLE DES RESSOURCES EN EAU

Les ressources en eau doivent être gérées de manière centralisée. Les États sont poussés à privatiser leurs infrastructures d’eau et à devenir dépendants des entreprises qui peuvent ensuite vendre l’eau aux citoyens à des prix excessifs. La suprématie sur l’eau permet aussi d’avoir la mainmise sur la santé des gens, car l’eau du robinet est déjà enrichie en de nombreux endroits avec des produits chimiques comme le fluor. Cette pratique pourrait être étendue et entraîner de nombreuses maladies chroniques et des symptômes d’intoxication, ce qui fait le jeu de l’industrie pharmaceutique qui peut ainsi distribuer avec profit des substances qui diminuent les symptômes. Comme ils attribueront le manque d’eau créé artificiellement au changement climatique provoqué par l’homme, ils prendront aussi des mesures pour réduire au minimum la consommation d’eau, en particulier dans le domaine sanitaire. Il sera donc possible d’interdire les toilettes traditionnelles et de les remplacer par des variantes sans eau. Celui qui a le pouvoir sur l’eau contrôle en fin de compte, par le biais de son rationnement, qui peut l’utiliser, dans quelle mesure et à quelles fins.

7. GARANTIR L’ACCÈS DE TOUS À DES SERVICES ÉNERGÉTIQUES FIABLES, DURABLES ET MODERNES, À UN COÛT ABORDABLE

Pour des raisons idéologiques, les énergies dites renouvelables, souvent immatures, devraient être soutenues par l’argent des impôts, ce qui entraînerait une hausse considérable des prix de l’électricité. De cette manière, les gens sont obligés de financer des développements qui les plongeront encore plus dans la pauvreté et donc dans la dépendance à l’égard de l’État. Les gens seront obligés d’utiliser et d’installer de nouvelles technologies énergétiques. Comme cela coûte très cher, les gens seront obligés d’emprunter et donc de dépendre du système financier des monopoles ou de céder leurs biens immobiliers à ces mêmes structures mondialistes à un prix inférieur à leur valeur et de s’installer dans des villes de 15 minutes. Des secteurs entiers de l’économie s’effondreront et les petites entreprises et les entreprises familiales disparaîtront de la scène. De cette manière, la domination du marché par les grands groupes pourra être renforcée. Toutes les sources de distribution d’énergie doivent être numérisées afin de pouvoir analyser la consommation de tous les ménages en temps réel. Grâce aux compteurs intelligents, aux thermomètres IOT et autres appareils de mesure connectés, il sera possible de surveiller et de sanctionner les ménages si le gouvernement ou l’intelligence artificielle l’ordonne. L’énergie peut ainsi être rationnée ou totalement coupée à distance. La pénurie entraînera non seulement des profits gigantesques pour les sociétés énergétiques, mais rendra également les gens vulnérables au chantage et contrôlables en permanence. Si les groupes technologiques et les gouvernements continuent d’accroître leur pouvoir et leur influence, les black-out et le rationnement deviendront monnaie courante.

8. PROMOUVOIR UNE CROISSANCE ÉCONOMIQUE SOUTENUE, PARTAGÉE ET DURABLE, LE PLEIN EMPLOI PRODUCTIF ET UN TRAVAIL DÉCENT POUR TOUS

Les effets secondaires des campagnes de vaccination entraînent des pénuries de personnel. Les pays riches feront appel à des travailleurs qualifiés venus de l’étranger, tant qu’ils en auront besoin, et encourageront ainsi la migration de main-d’œuvre. Cela aura un effet négatif sur les pays d’origine de ces migrants, car le manque de personnel qualifié affaiblira leur pays et les laissera livrés à eux-mêmes. Une fois qu’une grande partie des dits travailleurs qualifiés aura migré et que le pays d’origine des migrants menacera de se désintégrer, l’élite mondiale commencera à piller et à brader les pays affaiblis. Mais la migration de main-d’œuvre peut aussi être utilisée comme prétexte pour détruire l’économie du pays de destination. Il suffit d’importer suffisamment de travailleurs non qualifiés pour causer le plus de dégâts possible par manque de compétence professionnelle, car les normes ou procédures de qualité en vigueur ne sont pas maîtrisées. Pour provoquer des troubles, il suffit d’inonder un pays de travailleurs migrants. Cela entraînera des conflits entre les habitants et les migrants, conduisant à des guerres civiles et déstabilisant le pays. Le surplus de personnel artificiellement créé sera exploité par les grandes entreprises pour dicter les conditions de travail. Ainsi, les gens pourront être exploités encore plus efficacement, avec l’approbation des gouvernements. Les valeurs de liberté et de dignité humaine appartiendront alors au passé. Après avoir systématiquement détruit les petites et moyennes entreprises locales et mis au chômage une grande partie de la population, il est facile d’imposer aux victimes une structure en partie socialiste et communiste. De cette manière, on peut rendre le logement, l’énergie ou la nourriture tributaires de l’obéissance ou du budget carbone.

9. BÂTIR UNE INFRASTRUCTURE RÉSILIENTE, PROMOUVOIR UNE INDUSTRIALISATION DURABLE QUI PROFITE À TOUS ET ENCOURAGER L’INNOVATION

Les peuples doivent tous être mis sur un même pied d’égalité. Cela entraînera un abaissement du niveau des pays les plus développés, plongeant ainsi toutes les nations dans une pauvreté sans précédent. La prospérité de la population active sera détruite par une expropriation rampante, tandis que les profits de la classe dirigeante mondiale augmenteront de manière incommensurable. L’ensemble de l’économie et toutes les ressources sont centralisés et surveillés grâce à l’introduction d’instances de gouvernance et de contrôle telles que l’identité numérique, le budget carbone et les monnaies numériques. Toutes les autorités, commissariats de police et tribunaux sont pris en charge par l’intelligence artificielle et les processus numériques automatisés. Les économies nationales sont détruites au profit de grandes sociétés internationales qui agissent conformément à la stratégie communiste à long terme. L’automatisation et la robotique conduisent les gens au chômage et donc à la dépendance à l’égard des gouvernements et conduisent à l’abolition de la propriété privée et à des droits d’usage et de propriété limités en fonction du budget carbone et des monnaies numériques. Les emplois et les écoles existants seront transférés vers la réalité virtuelle. L’accès aux bâtiments physiques ou aux zones de 15 minutes est subordonné à des systèmes d’accès et d’identification numériques. L’habitat est transféré dans des villes modulaires de 15 minutes et des giga-cités à la chinoise, numérisées et entièrement surveillées, dans lesquelles les personnes ne peuvent plus se déplacer librement en raison de la limitation des émissions de CO2, de sorte que l’on peut parler de prisons à ciel ouvert plutôt que d’espace de vie.

10. RÉDUIRE LES INÉGALITÉS DANS LES PAYS ET D’UN PAYS À L’AUTRE

L’objectif est de briser toute indépendance économique et financière en détruisant les secteurs économiques à forte intensité de carbone, en supprimant l’argent liquide et en éliminant toutes les structures qui ne correspondent pas à l’agenda du Forum économique mondial et de l’ONU. Un revenu de base universel doté d’instances de contrôle appropriées via des comptes CO2 et des monnaies numériques permettra d’influencer directement la consommation ou de l’empêcher. Les ethnies seront mélangées afin d’éliminer toute individualité culturelle et religieuse. À cette fin, les partenariats multiculturels seront encouragés. Le renforcement des conflits culturels et religieux conduit à des situations extrêmes qui créent les conditions nécessaires à la restriction d’autres libertés par le gouvernement. Les systèmes éducatif, financier et de santé sont centralisés et uniformisés. Une religion et une culture mondiales sont également introduites sous couvert de paix et d’entente entre les peuples. Pour égaliser les niveaux, la concurrence économique est criminalisée et la propriété privée nationalisée. Les droits sur les ressources seront distribués selon les directives du nouveau gouvernement mondial.

11. FAIRE EN SORTE QUE LES VILLES ET LES ÉTABLISSEMENTS HUMAINS SOIENT OUVERTS À TOUS, SÛRS, RÉSILIENTS ET DURABLES

Les conflits délibérément créés et provoqués par l’immigration de masse et de main-d’œuvre ne vont pas seulement alimenter le chômage et la concurrence qui en découle, mais aussi augmenter la criminalité à un niveau sans précédent. Les protestations des citoyens et les guerres civiles serviront de base pour continuer à restreindre les droits fondamentaux et la liberté de mouvement au niveau local et confiner les gens dans des villes de 15 minutes comme dans un centre de détention. La liberté de mouvement n’existera plus. Elle dépendra du budget carbone et ne permettra de séjourner que dans certaines parties de la ville ou du quartier, afin de protéger le climat et d’assurer la sécurité d’une zone. Les villes et les cités seront transformées en giga-cités de 15 minutes avec une numérisation et une surveillance radicales. Les habitants seront surveillés en temps réel 24 heures sur 24 et les infractions sanctionnées par des amendes, des restrictions du budget carbone ou la détention. Toutes les prestations en espèces seront versées exclusivement sous forme numérique, mais uniquement à ceux qui acceptent le nouveau système et adaptent leur comportement à l’agenda. Les monopoles de la force seront étendus de manière radicale et dotés de droits spéciaux pour pouvoir intervenir dans tous les domaines de la vie en cas de violation de l’agenda. Ainsi, tout citoyen critique à l’égard du gouvernement peut être détenu indéfiniment, ou même tué, sans procès ni inculpation. Des attaques terroristes brutales et des descentes de police impressionnantes sont mises en scène pour intimider les critiques, les réduire au silence et les empêcher d’agir. Avant que la situation ne dégénère complètement, les gens seront désarmés et les lois sur les armes seront adaptées de telle sorte que les victimes n’auront aucune chance de se défendre contre l’agenda totalitaire. L’État adoptera de nouvelles lois d’expropriation afin de pouvoir confisquer les biens de manière arbitraire. Au cours de la première phase d’expropriation, les gens sont soumis à un chantage pour effectuer toutes sortes de travaux de rénovation dans leurs maisons afin d’atteindre les objectifs climatiques. S’ils ne se plient pas aux exigences des autorités et refusent, la deuxième phase d’expropriation criminalisera et interdira la vente, la location et l’occupation de ces logements. Des millions de personnes perdront leurs maisons et leurs terrains, vivront sous la dépendance de l’État et ne trouveront plus d’alternatives aux villes de 15 minutes.

12. ÉTABLIR DES MODES DE CONSOMMATION ET DE PRODUCTION DURABLES

Il y aura des budgets carbone inspirés du système de points de crédit social du modèle chinois, où chacun pourra être puni ou récompensé individuellement pour sa consommation ou son comportement. Une identité numérique sera introduite dans le monde entier. Elle servira de base à l’attribution de portefeuilles numériques. De plus, au cours de l’agenda, des identités numériques implantables seront attribuées à chaque individu dès sa naissance. Tous les documents délivrés jusqu’à présent, tels que le permis de conduire, la carte d’identité, le passeport, l’acte de naissance, les inscriptions au registre foncier, les dossiers médicaux, les brevets, le numéro d’identification fiscale, seront fusionnés en un seul enregistrement numérique pour l’identité numérique. Une instance mondiale de contrat intelligent numérique basée sur l’IA sera créée et régira tous les droits de nutrition, d’utilisation, de santé, de mouvement et de propriété temporaire. Cela détermine qui peut posséder ou utiliser quelque chose temporairement et pour combien de temps. Octroi de droits de mobilité, qui déterminent si l’individu peut se déplacer, avec quels véhicules et dans quel rayon. En outre, on réglemente ce qu’il peut manger et les substances qu’il doit se faire injecter. L’unité monétaire universelle, devise numérique mondiale basée sur une monnaie numérique de banque centrale, sera le seul moyen de paiement. Elle garantit en premier lieu des transactions illimitées entre les gouvernements, les banques et les entreprises. Les fonds des bénéficiaires du revenu de base seront en revanche soumis à conditions et constamment réajustés en fonction de l’obéissance au système. Le moyen de paiement numérique inclura une date d’expiration et sera programmable. Chacun pourra être contrôlé par des points de CO2 et les Nations unies pourront décider comment l’argent numérique peut être dépensé. Les autorités fiscales et de contrôle subordonnées à l’ONU, les services de santé, les médecins et les hôpitaux ainsi que d’autres institutions, auront accès à toutes les données en temps réel et de manière semi-automatisée, afin de pouvoir intervenir dans le comportement de consommation de tous les individus par des interdictions et des sanctions. La délivrance de vaccins, de médicaments et d’autres actes médicaux sera liée au portefeuille, de sorte que les récompenses et les sanctions pourront être appliquées automatiquement si nécessaire. Tous les véhicules seront surveillés en temps réel. En cas de non-respect des zones et des portées autorisées pour le véhicule, les conducteurs se verront dans un premier temps avertis puis sanctionnés par l’immobilisation du véhicule si l’infraction se poursuit. Tous les produits et services, ainsi que le mode de vie, se voient attribuer une empreinte carbone. Celle-ci sera évaluée numériquement et récompensée ou pénalisée par des points, ce qui aura aussi un impact sur le revenu de base. Les entreprises pourront être contrôlées, afin de leur interdire de fabriquer certains produits ou de fournir certains services si ceux-ci ne respectent pas les objectifs climatiques. Pour faciliter l’expropriation future, l’enregistrement et la justification des métaux précieux et des valeurs de toute nature seront obligatoires. Ceux qui possèdent de l’or et de l’argent et qui ne les ont pas enregistrés ne pourront pas les vendre à des organismes officiels, car l’achat ne sera légal que pour les stocks enregistrés. L’expropriation des terres, par exemple pour construire des éoliennes, des fermes solaires ou d’autres systèmes de régénération, sera facilement rendue possible sur la base des objectifs climatiques. Les personnes qui n’ont pas les moyens de transformer leur maison selon les dernières normes climatiques ne pourront pas la louer, la vendre ou l’habiter. En cas de non-respect, les victimes risquent de voir leur crédit CBDC chuter au point de ne plus pouvoir se nourrir. La conception de bâtiments purement utilitaires, dans lesquels les gens vont soit dormir, manger, travailler ou se divertir, sert à isoler davantage les gens les uns des autres. La famille doit être divisée et séparée autant que possible afin de pouvoir contrôler plus facilement les individus. Tandis que les citoyens ordinaires sont dépossédés et privés de toutes leurs libertés, l’élite continuera de gouverner sans restrictions et de bénéficier de toutes les commodités.

13. PRENDRE D’URGENCE DES MESURES POUR LUTTER CONTRE LES CHANGEMENTS CLIMATIQUES ET LEURS RÉPERCUSSIONS

La religion pseudo-scientifique d’un changement climatique soi-disant d’origine humaine et l’alarmisme qui l’accompagne visent à permettre l’uniformisation mondiale et la prise de pouvoir des élites et des sectes de la fin du monde. L’expropriation et le rationnement de toutes les ressources de ce monde doivent être imposés à l’Humanité par une dictature écologique socio-communiste totalitaire à l’aide de la manipulation, de la violence et du chantage. Afin de déséquilibrer complètement les processus naturels de la nature, l’atmosphère est délibérément contaminée par des produits chimiques toxiques. Sous prétexte de pénurie alimentaire, les pesticides, herbicides et fongicides sont de plus en plus utilisés. À cet effet, les aliments naturels sont assimilés aux aliments artificiels et l’obligation d’étiquetage des aliments génétiquement modifiés est abolie. Cela se fait sous le couvert du Codex Alimentarius, de l’Organisation mondiale de la santé et de l’Organisation pour l’alimentation et l’agriculture de l’ONU. Les aliments végétaux sont modifiés au point que les ingrédients essentiels ne sont plus présents et doivent être apportés de l’extérieur via des suppléments, afin d’accroître encore la dépendance vis-à-vis de l’industrie pharmaceutique. Il y aura une alimentation à deux vitesses en fonction du budget carbone et du contrôle de la consommation par les monnaies numériques. Des substances psychoactives seront transformées en aliments ou administrées sous forme de vaccins afin d’influencer et de contrôler davantage la pensée et les actions des gens. Les plantes médicinales qui pourraient favoriser notre santé ou soulager les souffrances des malades et qui concurrencent actuellement les produits de l’industrie pharmaceutique seront interdites et leur utilisation punie. Tous les aliments, l’énergie, l’eau et les produits de la vie quotidienne, jusqu’à la mobilité, recevront une empreinte carbone (CO2) qui sera enregistrée numériquement et associée à l’identité numérique imposée par l’État. Pour atteindre ces objectifs climatiques impossibles à réaliser, on supprime le transport individuel et on le remplace par des véhicules qui roulent tout seuls qui ne seront disponibles à la location ou par abonnement qu’en fonction du nombre de points de CO2. C’est présenté aux gens comme plus sûr et plus respectueux de l’environnement, mais ne sert qu’à restreindre la liberté de mouvement et à exercer un contrôle total. Les critiques et les mouvements d’opposition qui ne croient pas au changement climatique d’origine humaine ou qui remettent en question les 17 objectifs de l’Agenda 2030 des Nations Unies sont pourchassés et réduits au silence.

14. ET LES RESSOURCES MARINES AUX FINS DU DÉVELOPPEMENT DURABLE

Les eaux et leurs ressources seront enregistrées et gérées de manière centralisée ; l’accès ne sera possible que pour des entreprises sélectionnées. Le trafic maritime et donc l’utilisation privée et commerciale des mers, des lacs intérieurs et des rivières seront encore plus restreints et autorisés uniquement sous certaines conditions que les petits pêcheurs peuvent rarement se permettre. Cependant, les grandes entreprises continueront à être autorisées à pêcher, car elles reçoivent le capital nécessaire sous forme de subventions pour se conformer aux nouvelles normes, telles que la numérisation des quotas de capture ou la conversion aux moteurs électriques. Cela rend la pêche moins attrayante, l’offre est réduite et les quelques grands titulaires de licences réalisent d’énormes profits. À l’inverse, cela entraînera une pauvreté encore plus grande dans les pays du tiers monde et une migration massive, ce qui déstabilisera également les pays les plus riches. En outre, l’acidification des mers sera aggravée par l’industrie chimique, ce qui entraînera des conséquences incalculables, notamment la mort de poissons.

15. FORÊTS DE MANIÈRE DURABLE, LUTTER CONTRE LA DÉSERTIFICATION, METTRE FIN À LA DÉGRADATION DES SOLS ET L’INVERSER, ET METTRE FIN À LA PERTE DE BIODIVERSITÉ

Toutes les terres et ressources seront numérisées, les zones environnementales et de protection seront étendues afin de pousser les gens vers les villes de 15 minutes. Les terres agricoles seront gérées et contrôlées de manière centralisée, ce qui permettra d’interdire leur utilisation à tout moment, empêchant ainsi les agriculteurs de cultiver des aliments. Cela provoquera des pénuries alimentaires artificielles. Les commerçants devront acheter les licences correspondantes. L’utilisation des zones naturelles telles que les forêts, les parcs, les montagnes, les prairies, les zones humides et sèches sera davantage réglementée et limitée ou ne sera autorisée qu’avec un certain crédit de carbone. Pour soi-disant éviter les sécheresses et l’extension des zones arides, des moyens chimiques et techniques seront utilisés pour interférer avec les cycles et processus naturels de cette terre. Cela détruira encore plus la biosphère, ce qui est l’un des objectifs des technocrates. Éliminer de façon ciblée des espèces végétales à l’aide de produits chimiques et les remplacer par des plantes génétiquement modifiées qui ne se reproduisent pas d’elles-mêmes et qui, non seulement n’apportent aucune valeur ajoutée, mais détruisent aussi l’équilibre de la nature.

16. PROMOUVOIR L’AVÈNEMENT DE SOCIÉTÉS PACIFIQUES ET OUVERTES AUX FINS DU DÉVELOPPEMENT DURABLE

Les monopoles de la violence sont étendus afin d’imposer aux peuples de la planète des concepts de société destructeurs et artificiels par la force et le chantage. Cela conduira à des exodes et à des guerres civiles. Les traditions et toute individualité des peuples seront supprimées afin qu’une société mondiale uniformisée puisse voir le jour. Les monuments historiques et les œuvres d’art disparaîtront de la sphère publique. De même, on poussera une religion mondiale dans laquelle les gens devront se soumettre à des pratiques sataniques. Le mélange obligatoire des races sera imposé afin d’éliminer à long terme toute individualité des ethnies. Les mariages mixtes sont récompensés par des points et un statut social plus élevé. L’individu ne doit plus pouvoir s’appuyer sur ses fondements culturels. Pour maximiser la confusion, les robots à intelligence artificielle ainsi que des variants de genre créés artificiellement sont mis sur un pied d’égalité dans la société et encouragés. Sous prétexte de l’intérêt supérieur de l’enfant, les organes exécutifs pourront plus facilement retirer les enfants aux familles critiques envers le gouvernement.

17. MONDIAL POUR LE DÉVELOPPEMENT DURABLE ET LE REVITALISER

La structure derrière les Nations Unies est l’instance dirigeante et détient tous les pouvoirs de décision et d’exécution. Les États nationaux disparaissent après que les gouvernements infiltrés ont servi de paratonnerre face au peuple et de facilitateur, puis ont fait leur temps. Toutes les lois et juridictions nationales deviendront superflues, car elles ne proviendront plus que de la structure centrale unique sous forme d’intelligence artificielle.

Le plan des élites a été percé à jour : ils veulent nous conduire vers un avenir dystopique dans lequel nous serons privés de toute liberté. Les structures nationales censées nous protéger ne se rebellent pas contre cet agenda et se mettent ainsi contre les populations. Ce n’est pas étonnant, puisque tous les gouvernements sont déjà infiltrés et dépendent énormément des structures mondialistes, qui contrôlent aussi le système monétaire. Ils voudraient que les gens renoncent complètement à leurs propres libertés et livrent leur propre avenir à la destruction en acceptant le nouvel ordre mondial. C’est à nous, en tant qu’Humanité tout entière, de nous opposer à cet agenda. Et ce, avant qu’il ne soit trop tard.

de hm.

Sources/Liens :

Agenda 2030
https://rumble.com/embed/v3tc9zg/?pub=1r1v2m
https://www.vereinwir.ch/un-agenda-2030/




Immersion dans une ferme qui n’a pas bougé depuis 50 ans

[Source : neo – Sacrés Français]

Jean-Bernard Huon et sa compagne Florence ont toujours refusé de prendre le virage de l’agriculture moderne. Ils travaillent à l’ancienne comme leurs parents et grands-parents, sans tracteurs, sans machines, sans produits chimiques ni subventions. Le Finistérien laboure même ses champs avec des bœufs : « Tout le monde se moquait de moi. Personne ne pensait que j’y arriverais. Et pourtant ça fait plus de dix ans que je le fais ! » Des ovnis pour certains, des pionniers pour d’autres. « Je ne suis pas un mouton et je n’ai pas l’intention de rentrer à la bergerie ».

À 76 ans, Jean-Bernard, poète et philosophe à ses heures perdues, continue de travailler sur sa ferme de 15 hectares et à transmettre sa passion. Lui et sa femme reçoivent même des woofers du monde entier.




Vous avez tué mon Europe et mes idéaux !

Par Alain Tortosa

Si vous aviez pour objectif de me contraindre à prendre un chemin qui n’est pas le mien alors vous pouvez vous réjouir de votre victoire.

Je suis un fervent pro-européen et je pourrais même dire que je suis un pro-mondialiste. Je ne sais plus si je dois écrire « je suis » ou « j’étais ». Le « mais » a désormais toute sa place, je suis devenu un ardent défenseur du Frexit1. Non pas du Frexit de cœur, mais du Frexit de raison.

Je reste attaché à cette union des peuples, à ce « faites l’amour, mais pas la guerre ». Dans une guerre les donneurs d’ordre dorment du sommeil du juste tandis que les peuples sont transformés en steak haché.

Je trouve extrêmement pratique de payer en euros si je vais dans un pays européen. Je me réjouis de pouvoir passer d’un pays à un autre sans avoir à montrer mes « Papiere, bitte ». Oui j’aime cela, j’aime cette sensation de faire partie d’un plus grand tout, mais force est de constater que MA démocratie européenne est devenue une dictature oligarchique dirigée par les mondialistes.

Le fait est qu’ils2 nous ont menti sur la marchandise. Après j’aurais dû m’en douter, les publicités vantent toujours ce qui est le défaut du produit. Si l’on vous dit « le produit est fiable », soyez certain que la solidité est à mettre en doute, de même que l’on vous dirait qu’il n’est pas cher soulignant l’inverse.

MON Europe, celle de la publicité mensongère, apportait la paix, la liberté, un nivellement par le haut, des avancées sociales, une équité, un destin commun et évidemment un contre poids, la naissance d’un géant face à l’hégémonie américaine (aujourd’hui à l’agonie).

LEUR Europe est à l’opposé de la publicité, elle veut la guerre avec l’OTAN, une suppression des libertés individuelles, une paupérisation de la société, un accroissement du chômage, une suppression des acquis sociaux, un accroissement des inégalités, un chacun pour soi, un libre-échange débridé, une suppression des valeurs et plus qu’une mise à genoux, une prostitution totale face à nos « alliés » américains.

Vous savez ceux qui ont provoqué la guerre en Ukraine avec le coup d’État et la révolution orange et ceux qui ont saboté les gazoducs Nordstream pour nous rendre dépendants politiquement des USA et d’un gaz hors de prix au bilan écologique désastreux du fait de la fracturation hydraulique.

Il n’y a plus rien de démocratique dans les institutions européennes et même les grandes décisions, jadis à l’unanimité, ne sont plus qu’un jeu de pouvoir, de chantage et de corruption.

  • Qui m’a demandé si je voulais l’élargissement ?
  • Qui m’a demandé si je voulais la guerre contre l’Ukraine ou un affrontement direct avec la Russie ?
  • Qui m’a demandé si je voulais ces pseudo-sanctions contre la Russie qui mettent à genoux notre économie et nos industries ?
  • Qui m’a demandé si je voulais sacrifier la filière nucléaire source de fierté, de profits, d’indépendance énergétique (notamment grâce aux surgénérateurs) et écologique si on adhère à leur fameux CO2 tueur.
  • Qui m’a demandé si je voulais un libre-échange avec des pays qui ne respectent pas les mêmes règles sans la moindre contrepartie, si je voulais être en concurrence avec un paysan3 colombien ou un ouvrier sri-lankais ?
  • Qui m’a demandé si je voulais des passes sanitaires, de l’apartheid, une quasi-obligation d’injection d’un produit expérimental tout aussi dangereux qu’inefficace ? La fameuse Europe sans frontières a introduit des postes de douane chez les restaurateurs.
  • Qui m’a demandé si je voulais de cette prétendue transition « écologique » dont l’unique objet est la destruction de notre économie et dont le bilan écologique est désastreux ? Sans compter que l’on exporte la production de CO2.
  • Qui m’a demandé si je voulais arrêter de manger de la viande bien de chez nous pour préférer des insectes ou un produit artificiel fabriqué avec une imprimante 3D ?
  • Qui m’a demandé si je voulais importer des millions de déracinés, privant leur pays d’origine des plus riches et des plus éduqués, qui ont des cultures diamétralement opposées à la mienne ?
  • Qui m’a demandé si je voulais la destruction du tissu industriel français et européen ?
  • Qui m’a demandé si je voulais qu’il y ait désormais 66 genres humains et l’apprentissage de la sodomie à l’école ?
  • Qui m’a demandé si l’on pouvait monétiser la grossesse pour autrui et si l’avortement thérapeutique jusqu’à neuf mois de grossesse ne relevait pas du meurtre ?
  • Qui m’a demandé si le suicide assisté pour des personnes qui ne sont pas en fin de vie était moralement acceptable ?
  • Qui m’a demandé si je voulais effacer les racines chrétiennes de mon pays ?
  • Etc.

Ah, je pourrais vous en citer des exemples !

Personne ne m’a consulté bien évidemment, il ne faut pas oublier que nous sommes les gueux les crétins, le vulgus populus !

Le coup d’État a pris la vitesse supérieure en 2005 avec le référendum européen où les Français ont voté non, mais strictement pour rien. Notez que c’est devenu désormais monnaie courante. Si lors de la crise du Covid le parlement ne votait pas « comme il faut » un nouveau vote était programmé le lendemain pour rétablir l’ordre.

Il faut dire que notre constitution est « parfaite » pour une démocrature où le gouvernement peut sortir l’article 49.3 dès qu’il le désire pour faire passer une loi qui n’a pas la majorité.

Nous avons eu aussi le fameux « conseil de défense », non élu, opaque, sans contre-pouvoir, qui a pu décider de notre captivité durant la plandémie sans demander l’avis de quiconque.

Alors nous n’avons pas cette constitution européenne, mais ils nous ont imposé à la place des traités contre nature. Mais comme c’est encore trop compliqué, le Président a annoncé il y a quelques jours :

« Nous allons arrêter de faire de lois4 ».

Cela ne veut pas dire que le gars va partir en vacances, non, juste qu’il va gouverner par décrets et par ordonnances.

Démocratie mon cul !

Je m’étonne de voir encore des Français participer aux élections présidentielles alors même que nous avons perdu 100 % de notre souveraineté. La marge de manœuvre est nulle, zéro, nada, que dalle. Tout se décide à l’échelon européen, voire plus haut par des traités internationaux.

Ces jours-ci, le petit Attal jaquete en racontant aux agriculteurs qu’il a essayé de corrompre, qu’il va réduire le nombre de normes imposées alors qu’il ne peut strictement rien ! Les lois et les normes européennes sont au-dessus de toutes les nôtres.

Les dernières élections présidentielles sont une caricature de démocratie.

Je ne reviendrai pas sur le fait que notre Président détesté de quasi tous les Français soit « ré-élu », mais bon.

Le plus intéressant est l’opération Bayrou, Président du modem complice de la majorité présidentielle qui a lancé une campagne « signatures » lors des dernières élections présidentielles.

Je rappelle pour celles et ceux qui l’ignorent, les lois françaises permettent à n’importe quel citoyen de se présenter à l’élection présidentielle dès lors qu’il obtient le parrainage, la signature de 500 « grands électeurs ». Ajoutons qu’une loi votée sous la présidence de François Hollande a supprimé l’anonymat des parrainages, il devient donc parfois délicat de donner sa voix à un « ennemi » sans risque de subir quelques foudres.

Je précise aussi que c’est une élection au suffrage universel à deux tours. Seuls les deux candidats en tête au premier tour participent au 2e. Cette escroquerie permet de faire croire que le Président a été élu avec la majorité des voix alors même qu’il faisait 20 % au premier tour soit moins de 15 % des Français en âge de voter.

Ces 15 % sont de nature suffisante pour lui donner les pleins pouvoirs et se légitimer comme « élu par la majorité des Français », les chambres hautes et basses étant présentes pour le décorum.

Alors que de nombreux candidats, même avec des intentions de vote importantes, avaient des difficultés pour obtenir leur parrainage, le gentil Bayrou, a eu l’idée géniale de mettre en place une opération « sauvez la démocratie » en proposant de distribuer des voix aux futurs candidats. Notons qu’au passage il reconnaissait un problème démocratique sans l’avouer,

Et c’est là que le hasard fit son œuvre, les candidats affichés ouvertement pro-Frexit, François Asselineau, président du parti Union populaire républicaine (UPR) et François Philippot du parti Les Patriotes n’ont pas réussi à obtenir leurs voix. Je précise que Philippot avait jeté l’éponge avant, voyant bien qu’il n’aurait jamais les signatures. C’est vraiment la faute à pas de chance.

Le seul qui a pu les avoir est Nicolas Dupont-Aignan qui est pro-Frexit, mais évite de trop l’afficher.

La présence médiatique de ces trois candidats est quasi inexistante sur les grandes chaînes nationales.

100 % des candidats un peu sérieux étaient contre une sortie immédiate de l’Europe. Les médias vous diront que c’est dû au fait que les Français ne veulent pas quitter l’Europe. Tu m’étonnes, il ne se passe pas un jour sans qu’on nous explique que ce serait la mort assurée. La vérité est que le sujet est tabou, totalement exclu de la place publique sauf pour nous parler de fin du monde.

Les paysans qui manifestent semblent l’avoir compris, ils sont factuellement assassinés par cette Europe censée les protéger.

Il n’y a donc plus de députés français qui s’affichent ouvertement pro-Frexit, la soupe est trop bonne, il ne faudrait pas trop prendre le risque de se faire virer.

  • Le RN a un discours ambigu, selon l’interlocuteur ils vont dire vouloir réformer l’Europe de l’intérieur ou affirmer comme Nicolas Bay en février 2023 : « Le Frexit est une nécessité pour protéger les intérêts de la France. Nous ne pouvons pas rester dans une Union européenne qui est incontrôlable et qui nous nuit ». Il n’est pas impossible, pour ne pas dire probable que le parti retournera sa veste (si ce n’est déjà fait) pour parvenir en haut des marches de notre belle « démocratie ».
  • Nicolas Dupont-Aignan5, Debout la France est plus dans la stratégie : « Nous ne pouvons pas parler de Frexit d’un coup… on viole les traités plus ou moins et on propose un traité alternatif… et si nos partenaires ne veulent pas alors référendum et on s’en va ». Il précise ne pas parler de Frexit comme Asselineau et Philippot parce que les Français n’auraient pas encore compris et qu’ils sont effrayés par l’idée. Dupont-Aignan aurait-il la carrure pour résister aux pressions et ne pas retourner sa veste le moment venu ?

Après je ne dis pas que la stratégie du camouflage est forcément mauvaise, car les institutions et les lobbies sont tels qu’aucun parti farouchement pro-Frexit comme l’UPR ou Les Patriotes ne peut gagner une élection présidentielle, ni même arriver au 2e tour.

Le principe de la démocratie française se résume ainsi :

« Ne peut être élu que celui-ci qui ne prône aucun changement réel en dehors de la police de caractère sur les documents officiels. »

En même temps, si ça se trouve, il existe une directive européenne à ce sujet.

La définition d’une démocratie ou d’une dictature est simple et revient uniquement à l’affirmer.

Depuis des dizaines, pardon, des centaines d’années on affirme que la France est une démocratie, si c’est dit c’est que c’est vrai !

Dans la bouche d’un quidam, la dictature se définit par les dissidents arrêtés et assassinés.

Mais je vous rappelle qu’il y a des élections même dans les républiques bananières. La différence entre eux et nous est que le dictateur est con au point de se présenter seul ou de mettre un gars inconnu en face qui pourra n’avoir que 2 % des voix après un subtil comptage. Chez nous, c’est vachement mieux fait, ils mettent 10 candidats qui au final auront le même programme.

Précisons que les machines à voter électroniques sont une merveilleuse avancée vers la république bananière.

Qui pourrait imaginer qu’une Marine Le Pen du RN, seul parti aujourd’hui présidentiable, aurait le droit de conduire une politique différente ?

Si d’aventure elle ouvrait sa gueule, on lui rappellerait ses casseroles ou la dette de la France. « tu la fermes ou tu es morte » (au moins politiquement). C’est ce qui est arrivé en Italie avec Mélonie qui a très vite prêté allégeance à la Commission européenne et à l’OTAN.

Pour les plus âgés qui se rappellent la publicité pour Canada Dry, une boisson sans alcool, « ça a la couleur de l’alcool, le goût de l’alcool, mais ça n’en est pas ». Cela résume parfaitement notre démocratie française et européenne qui n’a de démocratie que le packaging et le matraquage publicitaire.

J’ai demandé à ma fidèle amie, l’IA de Google, de me résumer la différence entre les deux :

« Dans une dictature, le pouvoir est détenu par un seul individu ou un petit groupe, qui exerce ce pouvoir sans limitation.
Dans une démocratie, le pouvoir est détenu par le peuple, qui l’exerce par le biais d’élections libres et régulières. »

Candidats sélectionnés par la nomenklatura, programmes 100 % compatibles, absence de contre-pouvoir des députés, élections à la majorité, députés binationaux (60), absence de vraie proportionnelle, médias mainstream possédés par les puissants et subventionnés… et un pouvoir détenu par une oligarchie.

Nous vivons bien en dictature ne vous en déplaise !

Il est de bon ton de rappeler l’instabilité de la IVe République réputée ingouvernable pour justifier cette monarchie républicaine de la Vème. Pour autant le parlement n’était pas totalement impuissant comme il l’est aujourd’hui.

Question posée à l’IA de Google sur l’existence de quelques lois importantes votées durant la 4e république.

  • « La loi du 21 octobre 1946, qui a créé la Sécurité sociale.
  • La loi du 28 octobre 1946, qui a réorganisé l’enseignement supérieur.
  • La loi du 18 juin 1948, qui a créé le Fonds de modernisation et d’équipement.
  • La loi du 2 août 1949, qui a institué le SMIG (salaire minimum interprofessionnel garanti).
  • La loi du 18 juillet 1951, qui a réformé le droit du travail.
  • La loi du 10 juillet 1954, qui a réformé le système éducatif.
  • La loi du 1er juin 1955, qui a créé le Conseil économique et social.
  • La loi du 16 mars 1956, qui a accordé l’indépendance à la Tunisie et au Maroc.
  • La loi du 18 mars 1956, qui a instauré la TVA (taxe sur la valeur ajoutée). »

Petite digression, comment faisait l’État pour faire face aux dépenses lorsque ni la TVA, ni l’impôt sur le revenu n’existaient ?

IA :

« Avant la création de la TVA en 1954 et de l’impôt sur le revenu en 1914, l’État français se finançant principalement par les impôts indirects, tels que :

  • Les droits de douane, qui étaient perçus sur les marchandises importées ou exportées.
  • Les droits d’enregistrement, qui étaient perçus sur les actes juridiques, tels que les contrats de vente ou de mariage.
  • Les contributions indirectes, qui étaient perçues sur des produits de consommation courante, tels que l’alcool, le tabac ou le sucre.

D’autres sources de revenus de l’État étaient également importantes, telles que :

  • Les revenus des biens de l’État, tels que les forêts, les mines ou les terrains.
  • Les revenus de l’exploitation des services publics, tels que les chemins de fer ou les télécommunications.
  • Les emprunts, qui étaient contractés par l’État pour financer ses dépenses. »

La preuve qu’un autre monde était possible. Je ne dis pas qu’il était meilleur, mais qu’il faut cesser de les croire quand ils nous répètent que le seul modèle possible est l’ultralibéralisme.

Alors que dire de notre démocrature ?

Rappelez-vous quand la Présidente de la Commission européenne, pour laquelle nous n’avons jamais voté, a négocié avec le multirécidiviste condamné pour escroquerie, un contrat de plusieurs milliards d’euros. Ce contrat avait pour objet l’achat de « vaccins » dont ni l’efficacité ni l’innocuité n’étaient connues du fabricant, et ce via un simple échange de SMS. Textos dont nul n’a pu voir les contenus y compris les députés européens. J’imagine que c’est votre définition d’une démocratie ?!

Tant qu’à vivre en dictature autant que ce soit dit et assumé. Je préfère 1000 fois une « dictature » dans laquelle le Président au pouvoir aime son pays et son peuple (et est aimé en retour), suivez mon regard vers l’est, qu’une « démocratie » dans laquelle son Président d’un pays ou Présidente d’une Union, serait coupable de haute trahison envers son pays et ses ressortissants.

Cela me fait penser à tous les grands « démocrates » qui nous entourent et qui prônent la censure la plus extrême sur les réseaux sociaux pour « notre bien ».

S’ils étaient si certains de détenir la « vérité » et si capables de la prouver, pourquoi refuser une vraie démocratie en donnant la parole aux dissidents ?

Ces « démocrates » prouvent qu’ils ne le sont pas en faisant tout pour qu’une opposition et une parole contraire à la doxa ne puissent émerger.

Pour qu’un candidat pro-Frexit puisse se présenter, ait les fonds nécessaires, le soutien (disons qu’ils ne le descendent pas) des organismes de sondage et des médias mainstream (c’est eux qui font l’élection), le soutien de grandes sociétés et des maîtres du monde, il lui faudrait se présenter déguisé, faire semblant pendant 10 ans, puis une fois élu, retirer son masque ! Bref une utopie.

Les députés européens se sont que des pions pour donner une illusion.

Le parlement européen est un simple organe d’entérinement de lois proposées par la Commission européenne dont les membres ne sont pas élus (démocratie ?). Sans parler des lobbies, du copinage, des cooptations, des vases communicants ou des services rendus.

« José Manuel Barroso, ancien président de la Commission européenne, a rejoint le conseil d’administration de la banque américaine Goldman Sachs après avoir quitté la Commission européenne en 2014. »

« Jean-Claude Trichet, ancien président de la Banque centrale européenne, a rejoint le conseil d’administration de la banque britannique Barclays après avoir quitté la BCE en 2011. »

La dictature européenne ne pourra pas tomber si les peuples ne se révoltent pas, mais pour cela il faudrait qu’ils aient accès à l’information et non à ces mensonges répétés jour après jour.

Pourtant il suffit de savoir lire, 4 millions de paysans6 en 1960, 400 000 en 2020. La France importe plus de produits agricoles qu’elle n’en exporte. Nous avons perdu notre autosuffisance alimentaire. Le pourcentage de terres agricoles en jachère a quadruplé depuis les années 60.

Merci l’Europe !

Je crois toujours en l’Europe des Nations, en l’Europe des peuples et un fonctionnement démocratique qui permettrait à chacun de vivre librement en gardant ses traditions tout en étant prospère, mais ce n’est pas le chemin qui est pris. Je me vois donc contraint de penser que seul le Frexit pourra nous sauver.

Ce qui est extraordinaire avec nos maîtres est la facilité avec laquelle ils salissent toutes les belles idées :

  • Le mondialisme ? Je suis pro-mondialiste et ici encore je ne peux que me battre contre eux, car leur objectif est celui d’une dictature mondiale « vous ne posséderez rien et vous serez heureux ».
  • L’écologie ? Qui pourrait être contre l’écologie, qui pourrait être contre la lutte, contre les pourritures qui tuent la planète avec leurs produits chimiques ? Et pourtant je ne peux que me battre contre ces pseudo-écolos qui, pour sauver la planète, ont choisi le CO2 comme ennemi alors qu’il est source de vie. Leur objectif n’est que destructions, interdictions, punitions, dictature. Le seul mot de « écolo » suffit à me hérisser le poil et me rendre verbalement violent. La petite Greta est une formidable caricature de niaiserie, d’incompétence, de bêtise et de méchanceté. Car cela semble vraiment le leitmotiv, le trait d’union entre les « écolos » médiatiques, ils n’aiment pas les humains !
  • Le revenu universel ? J’aborde un chapitre dans mon livre7. Le revenu universel ne serait que justice dans un monde où une poignée accapare tout et où les humains ne sont plus utiles pour faire tourner la machine. Ce n’est que justice si chacun naissait avec un capital qu’il pourrait faire fructifier et qui aiderait les initiatives personnelles. C’est plus facile de se lancer dans une petite affaire de fabrication de vases si vous avez une garantie minimale de revenus. Ils ont donc réussi à faire de cette noble et juste idée un outil au service de la dictature. Le revenu universel, s’il voit le jour, sera conditionné à des obligations et probablement au crédit social à la chinoise. Si tu es un bon esclave, si tu n’es pas dissident, si tu obéis à toutes les obligations, surtout les plus stupides, si tu mets ton masque debout, mais pas assis, si tu es bien vacciné, que tu as une voiture électrique, que tu chauffes ton logement à 17 degrés et j’en passe, tu pourras alors être crédité de ton revenu universel. Mais attention, tu n’auras pas le droit de dépenser ton argent comme tu veux. Pas question de faire des économies pour prendre l’avion, pas question de t’acheter de la viande naturelle qui tue la planète. L’État, celui qui sait ce qui est bon pour toi, te dira quand et quoi dépenser.
  • Les pesticides ? Ces pourritures en sont presque à me faire militer pour les pesticides. Pourtant je ne porte pas dans mon cœur les Monsanto et autres Bayer. Ils n’utilisent pas des lois pour protéger l’environnement, ils les utilisent pour nous tuer, pour tuer notre patrimoine et nos paysans. Quand vous interdisez l’usage en Europe et autorisez l’importation de produits étrangers qui les utilisent, vous appelez cela de l’écologie ou du crime organisé ?
  • La ville de 15 minutes ! Depuis tout temps j’ai trouvé aberrant que les logements soient en banlieue et que l’on soit obligé de faire deux heures de trajet par jour. Lamentable que les villages se vident de leurs commerces et que l’on soit obligé de prendre l’auto pour acheter sa baguette de pain. La ville de 15 minutes est bien sûr une évidence, c’est ce que l’on appelait un village ! Dans les mains de ces pourritures, la ville de 15 minutes devient une prison avec ses postes-frontière. L’objectif est que vous naissiez, viviez et mourriez sans en être sortis. Vos possibilités de la quitter seront soumises à votre crédit social ou votre passe sanitaire comme en Chine où vous devez présenter un QR code pour sortir de votre quartier. Les naïfs vous diront que c’est la Chine… les mêmes qui ne trouvaient rien à redire pour présenter leur QR code 10 fois par jour lors de la plandémie. Les JO de 2024 utiliseront la reconnaissance faciale et il est question d’utiliser le QR code pour pénétrer dans certains quartiers de Paris. De toutes les façons plus vous apporterez de restrictions de liberté pour notre « bien », pour notre « sécurité », pour « sauver la planète » et plus les moutons terrorisés applaudiront. Bien évidemment ces mesures ne concernent que les gueux, les « sans-dents ». Pour les autres, les gens bien, les De Caprio qui militent pour le climat, qui font la promo des voitures électriques, c’est yacht et jets privés à volonté.
  • Même la peine de mort ! Je suis viscéralement opposé à la peine de mort pour plusieurs raisons. En premier lieu une raison pragmatique, disons même égoïste. Le fait est que l’erreur judiciaire existe et qu’il est difficile de ressusciter un mort (celui qui l’a fait dans le passé a eu par la suite de nombreux ennuis). D’autre part, il y a une grande différence entre tirer une balle dans la tète de la pourriture qui a tué votre enfant, et ce dans le feu de l’action, que mettre à mort froidement un gars des mois ou des années plus tard dont on ignore, s’il est encore la même personne ou pas. Le système est à ce point délirant qu’il fera tout pour sauver un condamné à mort d’une tentative de suicide une semaine avant son exécution. Et bien là aussi ces pourritures ont réussi à m’éloigner de mes valeurs. Je ne sortirais probablement pas un mouchoir pour sangloter si certains politiques, laboratoires pharmaceutiques, marchands d’armes, médecins médiatiques, journalistes (je m’excuse auprès des professions que j’aurais oublié) et/ou pédophiles se retrouvaient écartelés sur la place publique.

Autant j’aime l’idée d’amour universel, autant j’aime l’idée de pardon, mais tous ces traîtres, ces vendus, ces pourris, ces satanistes, ces pédophiles, bref, ces monstres ont réussi à tuer MON Europe, MON monde, MES valeurs et je ne suis pas prêt de leur pardonner.

J’aimerais que nous puissions cesser d’être contre l’Europe, contre le mondialisme et toutes les autres belles idées qu’ils ont réussi à salir.

Je veux être pro-européen, pro-peuple, pro-échange, pro-partage, pro-justice, mais je me dois de demeurer pro-Frexit en attendant des jours meilleurs.

C’est pourquoi je prendrai le risque de voter pour un candidat ostensiblement pro-Frexit lors des prochaines élections européennes. Et même si nous sommes trahis par la suite ce n’est pas bien grave, car cela permettra à l’autre camp de nous compter et peut-être même de commencer à trembler.

Il faut se battre sur tous les fronts, aussi bien dans les urnes que sur les médias sociaux et dans la rue pour espérer réveiller les peuples.

Merci

Alain Tortosa8
30 janvier 2024.
https://7milliards.fr/tortosa20240130-vous-avez-tue-l-europe.pdf





Agriculteurs en colère : une colère pour rien ?

[Source : h16free.com via RI]

Par H16

La scénographie est efficace, les cascades réglées au millimètre, la musique et les effets sonores parfaitement synchronisés avec les gesticulations : tout y est, le mouvement paysan peut passer sur BFMTV, et les caméras peuvent suivre le frétillant nouveau Premier ministre résoudre avec brio sa première crise.

Tout a pourtant commencé d’une façon qu’on pourrait qualifier sans rire de bio d’organique : des agriculteurs, ployant sous le poids des normes, des contraintes et des obligations légales que leurs exploitations subissent, finissent par protester contre la fiscalisation des carburants qui fait s’évaporer les maigres marges qu’ils parvenaient à conserver jusqu’à présent.

Plusieurs semaines s’écoulent pendant lesquelles on peut observer deux phénomènes intéressants : d’une part, le mouvement gagne progressivement en ampleur en partant du sud-ouest de la France, aidé en cela par les réseaux sociaux ; d’autre part, les médias se montrent fort timides, relatant de façon vague et discrète les actions de blocage en cours. Plaisante bizarrerie : aucune action de maintien de l’ordre n’a lieu et les agriculteurs échappent jusqu’alors aux tirs de LBD et autres charges de CRS.

Et puis, rapidement, en l’espace de quelques jours, tout se met en place : le gouvernement, soudain sorti de sa léthargie, semble s’intéresser aux revendications agricoles ; rapidement, une tête élue par personne — Jérôme Bayle — semble apparaître pour fédérer les meneurs de ces troubles paysans qui agitent le pays ; les syndicats fleurissent aux micros commodément tendus par toutes les chaînes d’information continue ; des députés, des politiciens, des ministres harpent sur la nécessité vitale des fiers agriculteurs pour maintenir nos beaux paysages, nos belles traditions, nos bons produits et nos belles ressources vivrières. Et alors que les blocages se multiplient, que certaines actions paysannes se font plus violentes, les CRS ne rentrent toujours pas dans la danse.

Des négociations sont courtoisement entamées. Les paysans ne céderont pas, expliquent-ils : il y a trop de contraintes délirantes ; l’écologie, ça va bien deux minutes, mais le déluge normatif que les Gaïatollah ont provoqué les empêche de travailler et de gagner décemment leur vie ; la transition écologique se traduit littéralement par des faillites et des suicides et ce qui a été observé en Allemagne, aux Pays-Bas, en Pologne s’observe aussi en France…

Pourtant directement responsables de la situation en ayant pourri toutes les administrations, toutes les politiques avec leurs idées catastrophiques, les écolos se défaussent partout où ils le peuvent : « nous ne sommes pas au pouvoir, nous n’avons rien fait et nous sommes pour la Nature et avec les agriculteurs » (ceux-là mêmes qu’ils accusent pourtant de ruiner la terre, l’environnement et la santé des gens).

Et alors que la tension monte, qu’on craint même le pire lorsqu’un triplet d’OQTF vient blesser un agriculteur, tuer sa femme et sa fille sur un barrage d’autoroute, les négociations avancent et, à la faveur d’un vendredi bien troussé et d’un Premier ministre en tournée communicationnelle entre un tracteur et une balle de foin, voilà que déboule un accord et que, bientôt, les agriculteurs et le gouvernement se féliciteront enfin d’une paix retrouvée.

Ah, que voilà belle victoire pour le nouveau et jeune Premier ministre qui, ainsi, montre d’évidentes capacités à gérer les conflits sociaux et les résoudre prestement ! Ah, que voilà belle victoire pour Jérôme Bayle, l’agriculteur qui s’est ainsi mis en avant et qui va pouvoir repartir, fier d’avoir contribué à l’amélioration des conditions de vie de ses collègues !

Et tant pis si, finalement, les autres agriculteurs comprennent vite que tout ceci est un théâtre grotesque, que les mesurettes ainsi « gagnées » ne sont que des bricolages marginaux qui ne résoudront rien aux problèmes profonds de l’agriculture française…

En réalité, tout se déroule comme prévu, c’est-à-dire très mal.

Le déclassement de l’agriculture française était garanti tant le délire normatif français perfuse dans toutes les administrations, toutes les politiques, toutes les lois mises en place ; la concurrence avec les autres pays européens, déjà peu égale, est féroce, mais elle tourne au tragique avec le reste du monde qui n’a cure des boulets législatifs que la France (et la France seule) s’attache aux pieds. S’y ajoutent les délires maintenant hystériques d’écologie destructrice (« farm to fork », l’ARENH — véritable honte énergétique, taxes à gogos, etc.) qui transforment des questions épineuses en véritables obus à sous-munitions.

Il est évidemment hors de question d’abaisser nos contraintes pour les aligner avec nos voisins. Logiquement, le gouvernement, comprenant très bien que les agriculteurs ont la faveur de l’opinion publique — comme du reste au début des manifestations de boulangers, de marins-pêcheurs, des Gilets Jaunes, des Bonnets Rouges, etc. — déploie donc les mêmes procédés et les mêmes artifices pour dégonfler le conflit.

D’une part, en utilisant une figure emblématique du mouvement, il se dégotte une voix et un visage avec lequel faire semblant de négocier. Une personne seule est facile à acheter, à faire plier, à amadouer ou persuader.

D’autre part, on essoufflera le mouvement par infiltration de syndicats et de militants aux revendications de plus en plus lunaires, tout en accroissant progressivement la violence et les destructions arbitraires (préférablement débiles) de biens privés. Il est ainsi aisé de retourner l’opinion publique, et de caricaturer les demandes en les réduisant à réclamer encore plus de subventions pour eux-mêmes et de taxes pour les autres.

Le gauchisme le plus crasse est venu à bout de tous les mouvements populaires récents, celui-ci a donc très peu de chance d’y échapper.

Il va bien sûr de soi que ce ne sont pas les petits aménagements, les subventions et les chèques tracteur (ou je ne sais quelle idée du même acabit) qui résoudront les problèmes des agriculteurs : la régulation délirante, la suradministration et la paperasserie continueront de croître ; l’appauvrissement continuera donc des petits exploitants, explicitement voulus par le pouvoir afin de concentrer le secteur agricole dans les mains de quelques gros industriels bien en cour. Rien ne devra remettre en cause la connivence entre Big Farm et le pouvoir en place.

Dès lors, il est fort peu probable qu’il sortira quelque chose de positif de ce mouvement : les paysans vont rapidement se retrouver coincés entre des messages de plus en plus confus et collectivistes, voire marxistes, une opinion publique défavorable et un gouvernement qui aura beau jeu, alors, de se montrer ferme avec ce qui apparaîtra comme des débordements déraisonnables.

On pourrait imaginer les paysans, parvenant à se débarrasser de leurs syndicats pourris jusqu’à l’os et de la racaille gauchiste qui va gangrener leurs rangs. On pourrait les imaginer qui comprennent que leur ennemi n’est ni le peuple, ni les distributeurs ou les industriels, mais l’État qui ponctionne, régule et taxe partout et ne sert plus à rien. On pourrait les imaginer se retourner contre les vrais responsables de leur situation (administrations, élus, gouvernement), et leur imposer ce retour à la raison par l’usage de la force, qui seule fonctionne contre les psychopathes, les pervers et les corrompus. Mais on avouera que ça demande un effort d’imagination vraiment très fort.

C’est pour cela que ce pays est foutu.




La colère des agriculteurs : un cocktail explosif

[Source : blogrioufol.com]

Par Ivan Rioufol

Attention ! Cocktail explosif. La colère des agriculteurs français, longtemps contenue, porte en elle les composants d’une possible déflagration sociale. En effet, la révolte qui se lève ne met pas seulement en cause la technocratie européenne, productrice de normes irréalistes qui exaspèrent aussi les agriculteurs allemands, belges, hollandais, espagnols, etc. Cette jacquerie, lancée initialement en Occitanie, est aussi la révolte existentielle d’une France rurale et enracinée qui est en passe de disparaître, menacée par le grand effacement mondialiste. Or cette possible dilution d’un mode de vie dépasse la réalité du monde agricole, qui ne compte plus que 416 000 exploitations, soit moins de 3 % de la population. Cette France oubliée, héritière de traditions historiques et familiales, parle aux Français gagnés par le sentiment de dépossession de leur nation et de leur destin. La France agricole est le symbole de cette France populaire qui n’intéresse pas les « élites » urbaines et déracinées. Celles-ci n’ont d’yeux que pour les « quartiers populaires » promus pour faire la France de demain. En cela, la montée en puissance de la contestation agricole ressemble à ce que fut l’insurrection des Gilets jaunes. D’autant que la pression de la fiscalité verte, qui avait été le déclencheur du mouvement, revient à la charge. Ce lundi, sur Europe 1, Priscat Thévenot, porte-parole du gouvernement, a parlé d’une « colère légitime ». Mais c’est notamment la politique d’Emmanuel Macron qui est mise en accusation.

L’européisme du chef de l’État l’oblige à cautionner la politique de l’Union européenne qui, au nom de la transition écologique, maltraite le monde agricole et ce qu’il représente comme société ancrée dans le concret. Depuis le Pacte vert (2019), l’UE a voté une quinzaine de textes qui imposent de nouvelles contraintes. Comme l’explique Christiane Lambert, l’ancienne patronne de la FNSEA : « La Commission européenne n’écoute pas les agriculteurs » (La Tribune, 21 janvier). La décision des technocrates de Bruxelles de suspendre les droits de douane sur les importations de céréales venues d’Ukraine a accentué la concurrence déloyale. En France, les producteurs ont déjà à supporter, outre des normes supplémentaires, la suppression des avantages fiscaux pour le gazole non routier (GNR), utilisé notamment pour les tracteurs. Le rétablissement de la taxe intérieure de consommation finale sur l’électricité (TICFE) s’ajoute à la liste, concernant tous les consommateurs. Après une hausse de 31 % du tarif de l’électricité l’an dernier, Bruno Le Maire vient d’annoncer 9, 8 % d’augmentation, en pointant la responsabilité de Poutine dans sa guerre contre l’Ukraine. En réalité, ces hausses sont dues à une politique énergétique erratique qui a ralenti le programme nucléaire, et à d’absurdes accords tarifaires européens (ARENDH) qui lient la France au nom de son adhésion sans faille à l’UE. Le monde réel n’a pas fini de faire trembler le Pouvoir.





Le rapetissement universel

Par Nicolas Bonnal

En 1848 Tocqueville assiste à la révolution de 1848. Et il écrit ses splendides Souvenirs :

« Notre histoire, de 1789 à 1830, vue de loin et dans son ensemble, ne doit apparaître que comme le tableau d’une lutte acharnée entre l’ancien régime, ses traditions, ses souvenirs, ses espérances et ses hommes représentés par l’aristocratie, et la France nouvelle conduite par la classe moyenne. 1830 a clos cette première période de nos révolutions ou plutôt de notre révolution, car il n’y en a qu’une seule, révolution toujours la même à travers des fortunes diverses, que nos pères ont vu commencer et que, suivant toute vraisemblance, nous ne verrons pas finir. »

Et en 1830 triomphe de la classe moyenne qui est venu avec le culte étatique :

« En 1830, le triomphe de la classe moyenne avait été définitif et si complet que tous les pouvoirs politiques, toutes les franchises, toutes les prérogatives, le gouvernement tout entier se trouvèrent renfermés et comme entassés dans les limites étroites de cette seule classe, à l’exclusion, en droit, de tout ce qui était au-dessous d’elle et, en fait, de tout ce qui avait été au-dessus. Non seulement elle fut ainsi la directrice unique de la société, mais on peut dire qu’elle en devint la fermière. Elle se logea dans toutes les places, augmenta prodigieusement le nombre de celles-ci et s’habitua à vivre presque autant du Trésor public que de sa propre industrie. »

Flaubert a résumé aussi ces événements dans sa correspondance. Guénon en parle aussi de cette classe moyenne qui précipite la Fin de la Tradition en occident — et qui gobe goulûment Reset et vaccin.

Le rapetissement universel

Tocqueville évoque même, comme le Nietzsche du Zarathoustra, un « rapetissement » universel :

« À peine cet événement eut-il été accompli, qu’il se fit un très grand apaisement dans toutes les passions politiques, une sorte de rapetissement universel en toutes choses et un rapide développement de la richesse publique. L’esprit particulier de la classe moyenne devint l’esprit général du gouvernement ; il domina la politique extérieure aussi bien que les affaires du dedans : esprit actif, industrieux, souvent déshonnête, généralement rangé, téméraire quelquefois par vanité et par égoïsme, timide par tempérament, modéré en toute chose, excepté dans le goût du bien-être, et médiocre ; esprit, qui, mêlé à celui du peuple ou de l’aristocratie, peut faire merveille, mais qui, seul, ne produira jamais qu’un gouvernement sans vertu et sans grandeur. »

Médiocrité, malhonnêteté, vanité, toute notre histoire républicaine dont la finalité est un rabougrissement de la destinée du pays dont de Gaulle eut le dernier la vision. Il poursuit :

« Maîtresse de tout comme ne l’avait jamais été et ne le sera peut-être jamais aucune aristocratie, la classe moyenne, devenue le gouvernement, prit un air d’industrie privée ; elle se cantonna dans son pouvoir et, bientôt après, dans son égoïsme, chacun de ses membres songeant beaucoup plus à ses affaires privées qu’aux affaires publiques et à ses jouissances qu’à la grandeur de la nation. »

Mais le Français ne voulait pas de retour en arrière, pour rien au monde ; il est moins nostalgique encore que l’américain qui a les indiens ; il est content de son « égalité » :

« L’ancienne dynastie était profondément antipathique à la majorité du pays. Au milieu de cet alanguissement de toutes les passions politiques que la fatigue des révolutions et leurs vaines promesses ont produit, une seule passion reste vivace en France : c’est la haine de l’ancien régime et la défiance contre les anciennes classes privilégiées, qui le représentent aux yeux du peuple. Ce sentiment passe à travers les révolutions sans s’y dissoudre, comme l’eau de ces fontaines merveilleuses qui, suivant les anciens, passait au travers des flots de la mer sans s’y mêler et sans y disparaître. »

Haines obsessionnelles et haines molles

La haine des rois est permanente, voir le sort de Notre-Dame ; on n’a pas ici besoin de cancel culture made in USA.

Personne n’aime alors vraiment la république ; mais ces haines sont molles :

« La république était sans doute très difficile à maintenir, car ceux qui l’aimaient étaient, la plupart, incapables ou indignes de la diriger et ceux qui étaient en état de la conduire la détestaient. Mais elle était aussi assez difficile à abattre. La haine qu’on lui portait était une haine molle, comme toutes les passions que ressentait alors le pays. D’ailleurs, on réprouvait son gouvernement sans en aimer aucun autre. Trois partis, irréconciliables entre eux, plus ennemis les uns des autres qu’aucun d’eux ne l’était de la république, se disputaient l’avenir. De majorité, il n’y en avait pour rien. »

Toujours au même point, pas vrai ?

Tout le monde surtout veut déjà vivre de subventions et de manne publique (O Louis Blanc ! O ateliers nationaux ! O Bastiat !) :

« La vérité est, vérité déplorable, que le goût des fonctions publiques et le désir de vivre de l’impôt ne sont point chez nous une maladie particulière à un parti, c’est la grande et permanente infirmité de la nation elle-même ; c’est le produit combiné de la constitution démocratique de notre société civile et de la centralisation excessive de notre gouvernement ; c’est ce mal secret, qui a rongé tous les anciens pouvoirs et qui rongera de même tous les nouveaux. »

Une fois son confort assuré on peut divaguer socialo, woke ou autre.

Le grand esprit parlera « d’industrie de la place » dans son Ancien régime ; c’est Taine qui parle de cette profusion du bourgeois, espèce qui croît avec l’étatisme (La Fontaine et ses Fables, dernière expression de l’esprit français traditionnel).

Pas besoin de complot

Avec un peuple comme ça pas de théorie du complot ; Tocqueville l’attaque impeccablement dans sa lettre au marquis de Circourt et dans sa correspondance avec Gobineau :

« C’est mal employer le temps que de rechercher quelles conspirations secrètes ont amené des événements de cette espèce. Les révolutions, qui s’accomplissent par émotion populaire, sont d’ordinaire plutôt désirées que préméditées. Tel qui se vante de les avoir machinées n’a fait qu’en tirer parti. Elles naissent spontanément d’une maladie générale des esprits amenée tout à coup à l’état de crise par une circonstance fortuite que personne n’a prévue ; et, quant aux prétendus inventeurs ou conducteurs de ces révolutions, ils n’inventent et ne conduisent rien ; leur seul mérite est celui des aventuriers qui ont découvert la plupart des terres inconnues. Oser aller toujours droit devant soi tant que le vent vous pousse. »

Et comme on citait Gobineau…

Arthur de Gobineau résume, assez génialement doit-on dire, le présent perpétuel des Français (Lettre de Téhéran adressée à Tocqueville, 29 novembre 1856) :

« Un peuple qui, avec la République, le gouvernement représentatif ou l’Empire, conservera toujours pieusement un amour immodéré pour l’intervention de l’État en toutes ses affaires, pour la gendarmerie, pour l’obéissance passive au collecteur, au (illisible), à l’ingénieur, qui ne comprend plus l’administration municipale, et pour qui la centralisation absolue et sans réplique est le dernier mot du bien, ce peuple-là, non seulement n’aura jamais d’institutions libres, mais ne comprendra même jamais ce que c’est. Au fond, il aura toujours le même gouvernement sous différents noms… »

Vite, un successeur à Macron…

Source :

https://fr.wikisource.org/wiki/Souvenirs_(Tocqueville)/Texte_entier




Gougenot et l’avènement apocalyptique du mondialisme totalitaire (1865)

Par Nicolas Bonnal

La mise en place du mondialisme technologique évoque bien sûr l’Apocalypse. Même sans être de culture juive ou chrétienne, on peut comprendre (même le chien Ran-Tan-Plan) qu’il se passe quelque chose d’abominable en ce moment à mi-chemin entre le contrôle et l’extermination.

Le penseur Gougenot des Mousseaux publie en 1865 un livre sur les démons. Ce fanatique chrétien comme on dirait aujourd’hui se rapproche du Dostoïevski théologien de la Fin que j’ai évoqué dans plusieurs textes et pour finir dans mon livre sur lui et la modernité occidentale (voyez les Démons, les Karamazov et le fastueux rêve final de Raskolnikoff). Une minorité folle va terrasser, réduire et dominer un troupeau sans âme et sans défense. Nous y sommes.

Dans son dernier chapitre, Gougenot (ancien camérier de Charles X, dernier roi sacré) évoque l’avènement antéchristique qu’il relie aux temps modernes : socialisme, industrie, presse, fin des religions, mondialisation. Voyez aussi sur cette question mon texte sur Chateaubriand et la mondialisation. Gougenot :

« Le premier, le plus inconcevable de tous les miracles, ce serait que tant de peuples ennemis, que tant de nations acharnées de si longue date les unes contre les autres, ouvrissent enfin leur âme, pour la laisser pacifiquement s’épanouir aux rayons d’une même et nouvelle religion, représentée par un seul et même monarque. »

Gougenot évoque même comme le dément Stolz une fédération mondiale à venir :

« Existe-t-il, peut-il exister un moyen de rallier et d’unir en un seul corps politique, en une seule et unique fédération la grande et immense masse des peuples ; une masse qui, par elle-même et par son irrésistible prépondérance, entraînerait en quelque sorte la totalité du genre humain ? »

Il évoque un catholicisme à l’envers :

« Mais où chercher encore, où trouver la cause puissante, la cause génératrice de cette même et unique croyance, de ce catholicisme à l’envers, par lequel il s’agit de révolutionner et de passionner, en le propageant d’un bout à l’autre du monde social, le cœur de nos semblables ? Où donc ? »

L’Antéchrist se rapproche ; l’homme moderne arrive, celui des réseaux et de l’électricité, celui des « fluides » comme dit Gougenot (Nerval y fait allusion aussi dans Aurélia, voyez mon livre sur Internet) :

« Dans ces conditions si simples, et auxquelles les prophéties, d’accord avec les événements, semblent nous préparer, l’Antéchrist, « l’homme des fluides », selon l’expression prophétique de l’hérésiarque Vintras, serait tout uniment l’Homme-RévoIution et pouvoir, l’homme spirite ou pythonisé, l’Homme-Démon, le Verbe de l’Enfer, celui qui briserait et charmerait les peuples, en donnant à la pensée de propagande qui doit réaliser ses plans l’unité nécessaire pour en assurer le règne sur la terre. »

Gougenot évoque une conspiration révolutionnaire, machine à détruire régimes (sauf républicains…) et nations. Le monde multipolaire n’est pour demain (lisez Laurence Guillon pour comprendre ce qui se passe en Russie — quant à ceux qui voient dans la Chine une alternative…) :

« La conspiration pousse encore à la destruction des divers empires et royaumes par les principes nouveaux qu’elle proclame et qu’elle travaille de toutes ses forces à faire prévaloir partout. Déjà elle a mis le trouble dans plusieurs ; elle y a excité des révoltes et des révolutions… »

Le mythe de la fraternité crée le totalitarisme global :

« Et comme ce caractère de fraternité ou d’humanité est identique partout et pour tous les hommes, il s’en suit qu’une seule et même législation, un seul et même gouvernement, doivent être à la fin admis pour répondre aux droits de la fraternité et de l’humanité. »

Comme Joly dans un texte célèbre, notre auteur évoque le rôle des sociétés secrètes (en fait elles ne l’ont jamais été) :

« sur quoi, il faut savoir que les sociétés secrètes, organisées depuis un siècle dans toutes les parties de l’Europe, ou plutôt dans le monde entier, sous divers noms et sous diverses formes sont le vrai foyer où fermentent tous ces projets détestables, et d’où part le mouvement, la force d’agression qui s’attaque ensemble et à l’Église et aux puissances temporelles… »

Gougenot précise ensuite les actions de l’Antéchrist — il est lié au monstre froid de Nietzsche, j’ai nommé l’État :

« Le socialisme, aboutissant au communisme, est la doctrine antisociale qui tend et aboutit à faire de l’État le maître absolu de toutes choses, c’est-à-dire des personnes et des biens, des corps et des âmes. Or, l’Antéchrist se présentant comme l’apôtre et le chef de cette œuvre de fausse et détestable charité, comme le propagateur et le soutien de ce plan de fraternité cosmopolite et démoniaque, il deviendra la personnification parfaite de ce régime, dont la réalisation se complétera sous son sceptre. Préparé de longue main déjà par les essais révolutionnaires, par l’énormité croissante des charges, par ce principe monstrueux dont retentirent, sous le dernier règne, les échos de la tribune législative… »

Cet antéchrist est séducteur et comédien :

« Et personne ne se rencontrera qui se hasarde à contester à ce bateleur couronné, à ce terrible et prodigieux comédien, à ce séducteur des foules, ces excès de bon plaisir sévissant sous la Corme hypocrite des droits et des intérêts de tous ! »

On a droit comme avec Schwab et Davos à l’abolition de la propriété privée :

« Les propriétaires, graduellement courbés et accablés sous un joug impitoyable et intolérable de charges et d’impôts, solliciteront alors, comme un moyen de s’exonérer et de vivre en paix, la faveur de passer à l’état de fermiers ou de tenanciers. Et selon son caprice ou ses intérêts, il expulsera les uns et acceptera les autres, tenant à la fois les hommes par la terre et la terre par les hommes.

Le nom de propriétaire aura péri ; il n’y aura, dès lors, ni classes élevées ni classes inférieures ; il n’y aura ni pauvres ni riches, ni petits ni grands, si ce n’est ceux qu’il lui plaira de combler et d’élever autant que durera son caprice. »

Comme s’il prévoyait l’ordinateur et son clavier, Gougenot voit un « clavecin révolutionnaire » qui sera l’expression et l’instrument (cf. Thalès, Microsoft, Cisco, Google, Apple, etc.) de cette monstruosité totalitaire — et il cite le fameux passage de Saint-Jean :

« Un clavier du plus implacable niveau représentera la société tout entière, chaque touche de ce clavecin révolutionnaire, s’élevant et s’abaissant au gré du maître, et sous le mouvement de ses doigts. C’est ce degré d’égalité dans l’abaissement que nous peignent, avec une prophétique énergie, les paroles littéralement véridiques de Saint-Jean : « Nul ne pourra plus acheter ni vendre sans la permission de la bête, et sans l’exhibition de son signe ! »

Les religions seront tuées. On le voit maintenant (cf. les « grands travaux » de Notre-Dame) avec l’indifférence du troupeau hébété :

« Tenant à la fois en main tous les fils de sa trame, l’Antéchrist détruira, chemin faisant, toute religion, tout culte, excepté celui de sa personne… »

Les résistants seront liquidés :

« Car ses images, universalisant sa présence, sueront le miracle, et le dragon de l’abîme, le démon du spiritisme les animant, elles parleront, elles feront entendre la parole de celui qu’elles représentent. Et qui ne leur obéira point, qui ne les adorera point sera mis à mort !… Et quiconque n’observera point sa loi, quiconque ne s’assujettira pas à tenir pour bon et pour mauvais ce que ce monstre aura décrété bon ou mauvais sera coupable, et devra mourir. »

L’humanité deviendra le troupeau dont rêve Platon, troupeau que voit arriver Vance Packard étudié ici :

« Les mariages ne seront, sous sa loi, que des unions de passage entre individus de sexes différents. Il en imposera le devoir, afin de pourvoir à la conservation de l’espèce ; mais il les dissoudra selon son caprice, selon le vœu de quelque nouvel intérêt. Seul maître et seul éducateur des enfants procréés sous le jeu de ce vaste système de prostitution, il se proposera pour but d’anéantir toutes les traditions de la famille ; et sa république réalisera, quant aux mariages, mais en les dépassant, les cyniques beautés de la république de Platon. »

Le troupeau sera marqué au signe de la bête (au code QR donc) en attendant mieux)  :

« Et ne nous récrions point contre cette expression d’éleveur qui doit nous sembler si grossière ; car les hommes, sous ce néfaste empire, ne formeront, à la lettre, qu’un immense troupeau dont chaque tête se verra marquer au signe de la bête2. »

Tout cela est lié au progrès de la technologie de la communication. À l’époque on a le télégraphe pour créer la Babel mondialiste :

« Voyez le fil électrisé du télégraphe s’emparant de la pensée pour lui donner le vol de l’éclair ! Chaque jour donc, les relations de peuple à peuple, en se multipliant, se simplifient !… et, déjà, deux ou trois langues, élevées à la hauteur de langues universelles par le vœu de la littérature et des affaires commerciales, offrent au prix de faciles études les clefs de toute intelligence humaine ! Le libre-échange de la pensée, que Babel avait interrompu, et qui prépare l’unisson de la pensée, semble donc poindre et précéder le libre-échange de toits les biens de la terre, ce principe devant lequel, poussé par l’esprit aventurier du commerce, l’économiste moderne veut que s’effacent toute frontière et toute nationalité. »

Le patriotisme sera à exterminer :

«  Car le patriotisme, déjà, n’est plus qu’insigne étroitesse d’esprit et de cœur pour les vrais libéraux du progrès, pour ceux que décore le titre de cosmopolites, ces prochains dominateurs de l’opinion… »

Pauvres Zemmour, Marine, Florian et Asselineau ! Ils ont face à eux l’Antéchrist en personne, le tueur des nations !

On aura un César mondial :

« … et bientôt, du fond de son palais, un seul maître, un César, dieu, pontife et monarque, la main sur le fil électrique, pourra dater ses décrets, je ne sais d’où, sera-ce de Paris, de Moscou, je veux dire de Constantinople, de Rome ou d’ailleurs ? »

Sa Majesté du Pouvoir Humanitaire (belle expression) poursuivra de sa haine tous les résistants :

« Faites périr, effacez de la liste des vivants tel homme, telle famille, ou telle secte, qui semble méconnaître en ma personne la Majesté du Pouvoir humanitaire. Quelques minutes après, le fil du télégraphe ? obéissant, apportera cette réponse : Sire, vous avez dit, et votre parole, — ainsi que doit être — a fait la loi ! bénie soit-elle : l’ordre règne. »

À la même époque (simple rappel), le frère Jules Verne et le frère Ulysse S. Grant célèbrent cette rapide unification électrique et politique du monde.

Frères qui nous présentent aujourd’hui l’addition salée…

Sources :

https://archive.org/details/mursetpratiquesd00goug_0

https://reseauinternational.net/le-president-grant-et-la-republique-universelle-en-1873/

https://reseauinternational.net/dostoievski-et-la-prophetie-du-nouvel-ordre-mondial/

https://www.dedefensa.org/article/maurice-joly-et-le-gouvernement-par-le-chaos-vers-1864

https://fr.wikipedia.org/wiki/Roger_Gougenot_des_Mousseaux


[Voir aussi : La religion de l’Antéchrist]




Marion Maréchal plaide pour « une reconnaissance des racines chrétiennes de la France »

[Source : epochtimes.fr]

[Illustration : Marion Maréchal, tête de liste de Reconquête aux élections européennes, lors de l’inauguration d’une crèche à la mairie de Chaumontel. Photo © DR]

Par Sarita Modmesaïb

Avec 150 élus locaux, maires ou conseillers municipaux, la tête de liste de Reconquête aux Européennes a envoyé un courrier aux Français démontrant qu’à travers les attaques lancées contre Noël, c’est la civilisation française qui est en péril. Valeurs Actuelles publie ce courrier demandant « une reconnaissance des racines chrétiennes de la France ».

« En France, par définition et par essence, la culture chrétienne est partout chez elle », peut-on lire dans ce courrier au terme d’une énumération d’exemples de communes qui ne peuvent plus installer leur crèche de Noël traditionnelle dans les lieux publics tels que les mairies.

« Pourra-t-on encore fêter Noël dans 20 ans ? »

Pendant tout ce mois de décembre, Marion Maréchal est partie en croisade contre les opposants à la fête de Noël, se rendant à Nantes où les illuminations traditionnelles ont fait place à des sculptures artistiques lumineuses, ou encore inaugurant la crèche de Noël à la mairie de Chaumontel (Val-d’Oise).

Intitulé « Pourra-t-on encore fêter Noël dans 20 ans ? », ce courrier rappelle que « depuis des siècles et des siècles, Noël et le christianisme inondent nos mémoires, sculptent nos villages, façonnent notre mode de vie, grandissent nos destins. »

Pour Mme Maréchal, il est clair que « cette chasse aux crèches s’inscrit dans un mouvement plus général porté par quelques multinationales et municipalités de gauche qui rivalisent d’esprit de repentance pour faire table rase de notre histoire. Partout, en Europe, les forces islamo-gauchistes tentent de faire disparaître ce que nous sommes ».

L’interdiction d’installer des crèches de Noël ou le remplacement de traditionnelles lumières de Noël par des illuminations à thèmes variés constituent, pour la vice-présidente de Reconquête, autant de « dérives » qui « se révèlent au grand jour alors que l’immigration de masse et l’islamisation de notre patrie progressent à pas de géants ».

« Reconnaître et affirmer, jusque dans notre Constitution, les racines chrétiennes de la France et de l’Europe. »

Estimant que la France a été fondée sur le christianisme, ce collectif d’élus rappelle quelques épisodes marquants de l’Histoire de France  :

« C’est d’ailleurs dans la nuit de Noël que Clovis, le premier roi des Francs, fut baptisé, en 496, dans la cathédrale de Reims. C’est dans la nuit de Noël que Charlemagne fut couronné empereur par le pape. »

Quelques siècles avant, l’arrivée en France de Marie-Madeleine et d’une quarantaine d’apôtres de Jésus, fuyant les persécutions romaines, et, selon la légende, guidés par Dieu lui-même, sonna le début de la christianisation de cette terre gallo-romaine qui deviendra ensuite le royaume de France.

[Voir aussi :

La France mystique (p. 54, 55)

]

« Il est urgent d’en finir avec la négation de nos racines et cette guérilla insidieuse contre la culture du peuple historique de France », déplore le collectif.

« C’est pourquoi nous proposons de reconnaître et d’affirmer, jusque dans notre Constitution, les racines chrétiennes de la France et de l’Europe. Quel beau symbole serait-ce, alors même que nous fêtons, en ce Noël 2023, le 800e anniversaire de la crèche de Noël, imaginée par saint François d’Assise, à Greccio, en Italie, en 1223, tradition qui s’est perpétuée jusqu’à nos jours dans nos foyers de France et que nous entendons pouvoir transmettre à notre tour. »