La Quinta Columna : « nous sommes confrontés à un parasitisme d’une autre espèce sur l’être humain… »

[Source : Brunolelosq via santeglobale.world]

Le docteur SEVILLANO montre que le but des dirigeants du monde est le NEUROMODULATION des êtres humains par les 5G et le graphène des injections et des chemtrails (entre autres…) pour en faire des NEUROESCLAVES.

[Voir aussi :
Les écouvillons des tests PCR conçus pour implanter de l’hydrogel DARPA au lithium dans le cerveau et attaquer la glande pinéale ?
Selon selon le Pr Ian Akyildiz les ARNm des vaxins sont en réalité des nanomachines programmées à petite échelle
Le VACCIN COVID comme boîte à outils pour fabriquer l’homme que vous serez demain
Très important — Émissions de rayonnements à énergie dirigée de cinquième génération (5G) dans le contexte des vaccins Covid-19 à nanométaux contaminés avec des antennes en oxyde de graphène ferreux
Nanoréseau intégré au corps humain. Extraordinaire dossier réalisé par un scientifique
et plus généralement les dossier Implants numériques et Vaccins et virus]

Note de TAL : Cette vidéo est importante pour vraiment comprendre comment les génocidaires fous qui sont aux commandes agissent… Il faut en être conscients pour sortir de leur dictature.

[Note de Joseph : ces autres espèces évoquées sont probablement ce que les anciennes traditions appelaient les dieux serpents, la Bible les démons, la gnose chrétienne les Archontes, et l’ufologie moderne les races reptiliennes, dracos et petits gris. Ces entités possèdent et manipulent les élites mondiales psychopathes qui sous cette gouvernance depuis d’autres plans d’existence sont en train de finaliser le Nouvel Ordre Mondial, alias « Babylone » ou le règne de la Bête. Simple élucubration ? Ou réalité occultée ? L’avenir le dira.]






Mgr Viganò : « Pour ou contre Notre-Seigneur Jésus-Christ »

[Source : medias-presse.info]

Par Carlo Maria Viganò, Archevêque

Et inimici hominis domestici ejus
[Et les ennemis de l’homme seront ceux de sa maison.]

Conférence de S. Exc. Mgr Carlo Maria Viganò

Université d’été organisée par le mouvement politique Civitas

Combattre le satanisme du Nouvel Ordre : Les clés de la victoire

– Version de cette conférence en anglais
– Version de cette conférence en espagnol
– Version de cette conférence en italien
– Vidéo de la conférence en français

Pontmain, samedi 29 juillet 2023

34 Ne croyez pas que Je sois venu apporter la paix sur la terre ;
Je ne suis pas venu apporter la paix, mais une épée.
35 Car je suis venu séparer le fils du père,
la fille de la mère, la belle-fille de la belle-mère :
36 et les ennemis de l’homme seront ceux de sa maison.

(Mt 10, 34-36)

Permettez-moi, chers Amis, d’adresser mon salut à tous les organisateurs de cette nouvelle édition de l’Université d’été de Civitas, en particulier au Président Alain Escada ; aux conférenciers qui, par leurs interventions, clarifient les différents aspects de la crise civile et ecclésiale actuelle ; aux participants qui, par leur présence, confirment la détermination des bons Catholiques à mener le bonum certamen — le bon combat — sous la bannière du Christ-Roi. Ces rencontres de formation doctrinale, culturelle et sociale sont le signe d’un réveil des consciences et des cœurs : Quia hora est jam nos de somno surgere. Nunc enim propior est nostra salus, quam credidimus ; il est maintenant temps de nous réveiller du sommeil, car notre salut est plus proche maintenant que lorsque nous sommes devenus croyants (Rm 13, 11).

La cohérence du Bien

Comme il y a une cohérence du Bien, il y a aussi une cohérence du Mal. Le Bien, attribut substantiel de Dieu, a sa propre cohérence aussi en ce qui y participe : est cohérent avec le Bien l’amour de la mère qui prépare le goûter pour ses enfants ; la sollicitude du chef d’entreprise envers ses employés ; la préparation des leçons par le professeur ; le dévouement du médecin envers ses patients ; la disponibilité du prêtre dans le soin des âmes qui lui sont confiées. Même repasser une chemise, cultiver le jardin, organiser une conférence, célébrer un anniversaire avec des êtres chers devient cohérent avec ce que nous sommes, car nous nous comportons selon ce que nous sommes : Agere sequitur esse (l’agir suit l’être).

Ceux qui vivent dans le Bien et donc dans le Vrai ; ceux qui « respirent » le Bien — des célébrations à l’église aux fréquentations de personnes partageant les mêmes idées et à l’éducation en famille — n’ont pas besoin de vouloir faire le Bien, parce que cela vient spontanément dans une âme bonne. Et c’est exactement ce que la Grâce accomplit en nous, en rendant des actions en elles-mêmes moralement neutres — ou seulement humainement bonnes — des œuvres vertueuses, où l’habitude dans le Bien devient Vertu et imprègne toute notre vie ; et en ajoutant aux actions qui sont bonnes dans l’ordre naturel ce quid, ce quelque chose qui les élève dans l’ordre surnaturel en les dirigeant vers un but supérieur.

D’un autre côté, quand on aime le Seigneur, que peut-on désirer de plus beau et de plus épanouissant que de faire Sa Volonté ? Et quoi de plus motivant, dans nos relations avec le prochain, que de lui faire connaître ce Saint Vrai, qui est aussi suprêmement Bon et Juste ? Bonum diffusivum sui, selon l’adage scolastique : le bien est diffusif de soi, enclin à se répandre. Cela nous est démontré par l’œuvre du Créateur, qui à partir de rien fait naître toutes choses visibles et invisibles ; cela nous est confirmé par l’œuvre du Rédempteur, qui retire de l’abîme de l’offense à la Majesté divine l’homme rebelle en Adam, par le Sacrifice de l’Homme-Dieu.

La cohérence du Mal

Mais comme il y a une cohérence dans le Bien, il y a une cohérence dans le Mal. Et ces actions que nous jugeons apparemment sans gravité — si nous ne les contextualisons pas — se révèlent être les rouages d’un engrenage, peut-être insignifiants, mais qui lui permettent de fonctionner, et sans lesquels la machine se bloquerait.

C’est pourquoi le Mal – qui ontologiquement est un non-être, une absence de Bien — cherche à s’infiltrer dans nos âmes par petits pas, provoquant des chutes progressives, en s’assurant qu’il ne suscite en nous aucune inquiétude ni aucun remords ; puis il grandit et se développe comme un cancer. Et là où le Bien apporte plus de bien, le Mal appelle plus de mal, nous accoutumant à lui, et à tout ce vers quoi il nous entraîne.

Les plans infernaux de l’élite mondialiste — dont nous avons découvert la malice intrinsèque — sont eux aussi cohérents les uns avec les autres, parce qu’ils sont mus par la haine de l’Adversaire envers le Christ. Le projet de Bill Gates d’obscurcir le soleil et vacciner la population mondiale ; celui de George Soros de faire envahir les pays occidentaux par des hordes de musulmans et saper la famille naturelle en finançant les mouvements woke et LGBTQ ; le plan de Klaus Schwab pour nous forcer à manger des insectes ou à nous confiner dans les smart city de 15 minutes ; celui de Harari d’effacer l’idée d’un Dieu transcendant et réécrire une Bible « politiquement correcte » ; le projet de l’état profond de centraliser le contrôle des citoyens avec l’identité numérique, la monnaie électronique et la manipulation du vote ; celui de Bergoglio de transformer l’Église en une agence de l’ONU et du Forum Économique Mondial de Davos, ne sont pas des plans autonomes mis en œuvre sans aucun lien les uns avec les autres.

Dans tout ce qui s’est passé au cours des dernières décennies sous une forme plus souterraine et plus récemment de manière beaucoup plus évidente, nous pouvons reconnaître un esprit, une intelligence capable de donner une organisation apparemment infaillible et implacable. Car il nous faut l’admettre : ceux qui ont construit cette machine infernale, dans laquelle tous les engrenages semblent tourner parfaitement, font preuve d’une intelligence supérieure, angélique, voire : satanique.

La victoire apparente des méchants

Le constat de l’efficacité organisationnelle des méchants ne doit pas nous effrayer, ni nous faire renoncer à combattre leurs plans. En effet, je crois que c’est précisément cette « perfection », presque mécanique, sans âme, dans le camp ennemi qui finira par constituer sa propre condamnation : Simul stabunt, simul cadent [Ils se tiendront ensemble, ils tomberont ensemble], récite l’adage latin. Et il en sera exactement ainsi, car le triomphe du Mal est une fiction, une simulation, une mise en scène basée — comme tout ce qui vient de Satan — sur l’apparence et le mensonge.

Revenons un instant à Pâques de l’an 33. Plaçons-nous parmi ceux qui, à Jérusalem, furent témoins de la crucifixion de Jésus, après L’avoir vu accomplir miracles et guérisons. Même sur le Golgotha, en l’absence des Apôtres, la mise en scène de Lucifer devait marquer la défaite du Messie, la dispersion de Ses disciples, l’oubli de Son enseignement, le désaveu de Sa divinité. Mais précisément sur la Croix, instrument de mort et d’infamie, le destin de l’humanité est inversé par Celui qui, avec la mort du corps, a restauré la vie de l’âme, et qui, Se laissant clouer à ce bois, y clouait l’enfer. O mors, ero mors tua. Notre nature, blessée par le péché originel, ne se résigne pas à comprendre que la victoire du Christ s’accomplit selon la logique de la Charité et non de la haine, et qu’elle est d’autant plus inexorable et définitive qu’une plus grande marge d’action est laissée à Dieu, et combien moindre de la part de Ses enfants la confiance dans les moyens humains.

Satan l’illusionniste

Ne jugeons donc pas l’apparent « viver lieto de’ maligni » [la vie apparemment heureuse des méchants] du Psaume 36 comme un signe de défaite inévitable. Ce déploiement impressionnant de forces, cette scénographie si réaliste, ces chorégraphies impressionnantes constituent la seule ressource dans laquelle le grand Menteur peut puiser, et le seul moyen pour nous faire croire qu’il est puissant et invincible. Un grand magicien, c’est certain : mais en tant que tel, il peut nous étonner en tant qu’illusionniste, nous tromper avec ses tours, qui en dehors de la scène et à la lumière du soleil se montrent dans leur inconsistance pathétique. Le jeu du lapin extrait du chapeau — à savoir : le respect de l’environnement, la santé des citoyens, la fraternité universelle — ou le spectacle de la femme sciée en deux fonctionnent tant que le public reste à distance et se laisse tromper par la pénombre et les gestes théâtraux du magicien. En revanche, qui parmi les spectateurs d’un spectacle de « magie » ou parmi les passants qui s’attardent dans les couloirs du métro pour observer le jeu des trois boîtes pourrait croire que c’est la réalité ? Qui donnerait crédit à un Dr Dulcamara qui propose, comme dans l’œuvre de Donizetti, une drogue « odontalgique, liqueur admirable, puissant destructeur de souris et de punaises de lit ? » (Felice Romani, L’elisir d’amore, scène V, Dulcamara).

La fiction — ou plus précisément : la fraude à la vente, parce qu’il s’agit d’une vente frauduleuse — est la marque de fabrique du commerce de Satan. Achetez mon spécimen, je vous en fais presque cadeau. Ce marchand de pacotille, cet escroc — et avec lui tous ses serviteurs, non moins occupés à vendre leurs concoctions — fait penser à certains personnages qui, jusqu’à il y a quelque temps, sur les parkings des restaurants autoroutiers, offraient aux imprudents un magnétoscope pour quelques euros, qui s’avérait être un boîtier alourdi par une brique ; ou ceux qui, en échange d’une somme pour l’instruction notariale, promettent par courriel l’héritage d’un millionnaire africain à peine décédé. Mais si nous savons tous parfaitement que derrière ces promesses ronflantes ne se cache qu’une fraude contre nous, pourquoi y en a-t-il encore pour y croire ? L’efficacité du sérum expérimental à ARNm inoculé en vrac n’était-elle pas tout aussi manifestement fausse ? Le récit de la crise énergétique, obtenue en imposant des sanctions au plus grand exportateur européen de gaz naturel, n’est-il pas tout aussi ridicule ? La fraude environnementale n’est-elle pas grotesquement infondée ? Pourtant, en regardant autour de soi, il semble que beaucoup, voir une large majorité soit plus que disposée à croire les mensonges de ces Dulcamara [Doux-amers], de ces bonimenteurs qui du Forum Économique Mondial ou de la Bill & Melinda Gates Foundation, de l’Union Européenne ou de l’Organisation Mondiale de la Santé vantent les vertus de leurs filtres miraculeux : revenu universel, abolition de la pauvreté, défaite des maladies, paix mondiale. Pour ensuite découvrir que nous devons payer ce revenu universel en nous endettant et en renonçant à la propriété privée, que leur « abolition de la pauvreté » conduit à la misère des individus et des Nations, que Big Pharma veut que nous soyons des patients chroniques, que la paix du Nouvel Ordre Mondial signifie la guerre perpétuelle.

Comment cela a-t-il été possible ?

Beaucoup, ces dernières années, se sont demandés : Comment a-t-il été possible qu’une si grande partie de l’humanité ait pu consentir à tout cela ? Si nous regardons en arrière – en remontant aux années Quatre-vingt, par exemple, avant que la haute finance ne décide d’attaquer les nations européennes avec la privatisation des biens de l’État et avec la destruction définitive de la société et de la famille, déjà commencée bien avant – il nous semble presque impossible qu’en si peu de temps l’Ennemi ait pu avancer de façon aussi impressionnante sans susciter de réactions et de résistances significatives. Et si nous écoutons les paroles de ceux que Roncalli appelait prophètes de malheur, qui, dès les premières sessions de Vatican II, ont annoncé l’apostasie à laquelle le Concile conduirait, il semble impensable que leurs avertissements faisant autorité aient pu être ignorés et aient même mérité la condamnation et l’ostracisme de ceux qui les ont lancés, de la part des Pasteurs suprêmes.

Et nous revenons ici à la fraude, à l’adultération de la Foi, de la Morale, de la Liturgie, à la tromperie coupable de ceux qui, constitués en autorité, se révèlent les ennemis de ceux qu’ils devraient plutôt protéger, et les amis de ceux qu’ils devraient combattre ou convertir. Tromperie que la chimère d’une fraternité dépourvue de la paternité commune de Dieu ; tromperie que l’actuosa participatio qui a détruit le culte public en le protestantisant ; tromperie que le sacerdoce commun des fidèles, insinué frauduleusement au Concile pour affaiblir le Sacerdoce hiérarchique ; tromperie que la prétendue démocratisation de l’Église, que le divin Fondateur a voulu monarchique et qu’aucune autorité humaine ne pourra jamais changer ; tromperie que l’œcuménisme par lequel la divine Majesté est humiliée au niveau des prostitutions, comme l’Écriture appelle éloquemment les fausses religions. Tous les dieux des païens sont des démons (Ps 96, 5) et les sacrifices des païens sont offerts aux démons et non à Dieu (1 Co 10, 20).

La bonne question

Essayons de reformuler la question plus clairement : Comment a-t-il été possible que des peuples qui ont grandi dans l’héritage de la pensée grecque et romaine, à la lumière de la Révélation chrétienne et de la civilisation que celle-ci a engendrée, aient décidé de croire à un mensonge manifeste, à savoir que la paix, la concorde, la prospérité et le bonheur sont possible loin de Dieu, plus encore en se rangeant ouvertement du côté d’un Ennemi que le Christ a déjà défait et vaincu ?

En y regardant de plus près, nous aurions pu poser cette question aussi à Adam et Ève : Vous étiez dans le Paradis terrestre ; vous jouissiez de la familiarité du Seigneur et vous conversiez avec Lui ; vous ne souffriez ni la maladie ni la mort ; vous aviez une intelligence agile dans l’apprentissage et la compréhension ; vous n’étiez pas soumis à la convoitise de la chair… vous aviez tout, parce que vous aviez Dieu. Eh bien, comment avez-vous pu croire le Serpent, vous promettant qu’en désobéissant au commandement du Seigneur vous obtiendriez ce que vous aviez déjà ? quand il était évident qu’une créature rampante n’aurait jamais pu rivaliser avec la toute-puissance du Créateur ?

Nous trouvons des promesses similaires dans les tentations auxquelles Notre-Seigneur a voulu Se soumettre au désert : même dans ce cas, Satan offre au Maître de toutes choses les domaines de la terre qui Lui appartiennent déjà, osant Lui demander en échange un acte idolâtre d’adoration aussi absurde qu’impossible. Tout cela sera à toi, si en te prosternant tu m’adores (Lc 4, 7). A ces absurdités dictées par un esprit dévoyé et obstiné dans une volonté pervertie, le Seigneur répond en citant l’Écriture, sans même daigner argumenter leur fausseté. Parce qu’avec le diable il n’y a pas de discussion : c’est du temps perdu. Satan doit être chassé et tenu à l’écart.

Le péché de l’homme moderne et contemporain

La fraude colossale qui a été ourdie contre l’homme moderne n’est en rien différente de celle qui a marqué la chute de nos premiers parents : croire au mensonge en tant que tel, subvertissant l’ordre divin. Nous-mêmes n’avons pas vraiment été trompés, car la tromperie était évidente dès le début : devenir sicut dii — comme des dieux — en mangeant l’arbre de la connaissance du Bien et du Mal ou prétendre que les amputations chirurgicales peuvent transformer un homme en femme ; offrir les premiers-nés à Baal ou les tuer dans le ventre de leur mère pour ne pas augmenter l’empreinte carbone est pratiquement identique. Ce que Satan nous demande, ce n’est pas tant d’accomplir une action répréhensible, mais de nous la faire faire en acceptant comme vrai que cela n’a pas de conséquences : jetez-vous de cette tour, et vos anges viendront vous soutenir. Faites-vous vacciner avec ce sérum expérimental, et vous ferez un geste d’amour. Achetez un enfant avec la gestation pour autrui, et vous serez parent. Renoncez à votre liberté, et vous serez libre. Achetez ce que vous ne pouvez pas vous permettre : cela vous endettera pour toujours, et vous serez heureux. Enfermez votre mère âgée dans un hospice, et elle sera prise en charge par le personnel qui la fera se sentir bien. Laissez votre enfant changer de sexe et il sera comblé. Laissez que l’État soit laïc et légifère sans conditionnements de la part de l’Église, et l’harmonie régnera entre les fidèles de toutes les religions.

Aucune de ces promesses n’a même un semblant de vérité : ce sont toutes des mensonges, et en tant que tels, le Prince du mensonge veut que nous les acceptions, parce qu’avec elles nous acceptons la subversion de l’ordre divin. C’est pourquoi ce n’est pas une erreur, mais un péché dont nous sommes moralement responsables.

Les conséquences de l’acceptation du mensonge

Le concept de tolérance du mal – qui, dans les sociétés encore chrétiennes, pouvait en quelque sorte permettre des exceptions limitées en vue d’un bien supérieur — a été effacé par la société civile et par l’Église quand, ayant perdu la référence transcendante du Bien suprême et de la Vérité absolue — le Seigneur Dieu — il n’y a plus de mal à tolérer, ni aucun bien à protéger. Parce que l’acceptation simultanée de la Vérité et de sa négation — le mensonge — sont une contradiction logique, avant même que théologique. Et c’est le résultat d’un processus qui, je crois, mérite d’être analysé très attentivement.

La subversion par le moyen de l’autorité

Le processus auquel je me réfère est cette séquence d’événements liés entre eux qui a conduit l’Église Catholique — et avec elle les Nations dans lesquelles les Catholiques sont présents et socialement influents — à personnaliser la relation des fidèles avec Dieu là où elle était publique (le culte, la liturgie) et à collectiviser, pour ainsi dire, la relation des fidèles avec Dieu, là où elle était personnelle (conversion, prière, méditation, expérience ascétique et mystique). Cette inversion — empruntée aux Protestants — fait en sorte que l’action du culte public de l’Église devient un moment d’autocélébration des individus et des groupes, et non la voix chorale de l’Épouse ; et en même temps elle annule l’union intime de l’âme avec son Seigneur — qui s’accomplit seulement dans le recueillement individuel — pour exalter une « communauté », pour lui donner consistance et attractivité en raison d’un « marcher ensemble », sans but.

La normalité hiératique, au-dessus du temps et de l’espace, cède la place au caractère temporaire de l’expérience, à l’inconnu du résultat, à la créativité pathétique ou à l’improvisation sacrilège. Et cela, nécessairement, s’étend à la vie civile, où le témoignage du Catholique non seulement n’est pas nécessaire, mais doit même être déploré ; et où les hommes politiques, même s’ils sont nominalement catholiques, peuvent légiférer contrairement à la Loi de Dieu et de l’Église. Parce que chacun d’eux est convaincu qu’il peut penser d’une manière et agir dans le sens opposé, alors qu’en réalité il finit par penser sur la base de la façon dont il agit.

Le rôle de l’« église profonde »

Tant que la Hiérarchie de l’Église a été fidèle à son mandat, chaque persécution des gouvernements anticatholiques et révolutionnaires a été affrontée avec honneur et fermeté, souvent même avec l’héroïsme du martyre, comme en Vendée, au Mexique, en Espagne, en Union Soviétique, en Chine… Mais dès que Vatican II a « réinitialisé » la Hiérarchie dans un sens libéral et progressiste, c’est elle-même qui a promu la sécularisation de la société et l’exclusion volontaire de l’Église et de la Religion de toute sphère de la vie civile, allant jusqu’à appeler à la révision des Concordats. En l’espace de quelques générations, la civilisation chrétienne construite grâce à l’Église Catholique a été reniée et oubliée, jusqu’à saper les fondements du pacte social. Il ne s’agit pas de statistiques ou de chiffres — qui peuvent néanmoins être documentés — mais d’un changement radical dans la société, dans les principes qui animent ses citoyens, dans l’espérance que nourrissent les grands-parents et les parents pour les générations futures. Je parle de la capacité de nos grands-parents et de nos parents à renoncer à tant de conforts pour garantir les études ou un foyer à leurs enfants ; je parle de la désintégration de la famille avec le divorce, avec la création délibérée d’une crise économique qui rend impossible d’être autonome, de pouvoir se marier et d’éduquer les enfants, de savoir que les autorités civiles et religieuses sont amies et non hostiles et opposées l’une à l’autre.

Cela a également conduit les générations à perdre progressivement, mais inexorablement tout cet héritage de comportements quotidiens, d’idiomes, d’habitudes qui étaient la traduction pratique de la manière d’être d’un Catholique ; un abandon qui a été encouragé par ceux qui ont instillé chez les citoyens et dans les fidèles un sentiment de honte pour leur passé, pour leur Histoire, leurs traditions, leur Foi. Il est déconcertant que cette trahison ait été consommée sans réaction, après avoir été imposée d’en haut à la fois dans le domaine civil et — chose inouïe — dans la sphère ecclésiale.

La laïcité de l’État, avec laquelle les Nations se débarrassent de la Seigneurie du Christ, constitue la base philosophique et théologique sur laquelle la dissolution de la société chrétienne a pu être théorisée. Sans le principe de la laïcité de l’État, le divorce, l’avortement, l’euthanasie, la sodomie, la manipulation génétique et le transhumanisme n’auraient jamais pu être introduits dans les législations nationales. Et cela s’est produit avec le soutien décisif de l’Église profonde depuis les années Soixante, et plus récemment avec l’asservissement total de la hiérarchie catholique à l’Agenda 2030 : même Mgr Hector Aguer, ancien archevêque de La Plata en Argentine l’a reconnu lui aussi (ici).

La désagrégation de la famille

Tout cela a disparu : aucun jeune membre d’une famille moderne n’a jamais entendu parler de comment on vivait autrefois, de ce que l’on croyait, de ce que l’on espérait. D’autre part, où sont les grands-parents, qui jadis s’occupaient de leurs petits-enfants et leur transmettaient les souvenirs de leurs ancêtres, leur sagesse, leur simple religiosité ? C’étaient les grands-parents qui emmenaient leurs petits-enfants prier devant l’image de Notre-Dame, leur enseignaient les prières, comment faire l’examen de conscience, comment réciter un Requiem en passant devant le cimetière, leur enseignant la signification de l’obéissance aux parents, de l’honnêteté, de la parole donnée. La Franc-Maçonnerie a éliminé les personnes âgées, les transformant en marchandises pour l’activité des cliniques ou en les exterminant avec un sérum génique ou par la ventilation forcée. Leur absence, depuis des décennies, s’est accompagnée d’une attaque frontale contre la femme, dans son rôle d’épouse et de mère : un autre élément de cohésion de la famille démoli, un autre rempart abattu. L’attaque contre la figure paternelle — jusque-là calquée sur l’autorité et la bonté de Dieu le Père — a été menée avec la corruption des mœurs, avec la pornographie, avec la promiscuité et enfin — ayant rompu le cordon ombilical qui lie la sexualité à la relation conjugale visant à la procréation — l’homme, le mari, le père, le citoyen a été davantage détruit, en stigmatisant sa masculinité comme « toxique », en l’efféminant, en le castrant dans la volonté et l’intellect ; en plaçant le moyen (le plaisir légitime de l’acte conjugal) avant la fin naturelle (la procréation), puis en substituant le moyen à la fin. Et les enfants, séparés de leurs parents qui travaillent, trouvent à la télévision, sur Internet, sur les réseaux sociaux, ou des applications, à l’école et partout un nouvel oracle, une entité qui les décharge de la responsabilité de choisir en leur disant quoi penser, quoi vouloir et contre qui diriger leurs frustrations. Et inimici domini domestici ejus [Et l’homme aura pour ennemis les gens de sa maison.] (Mt 10, 36). Cette entité — à laquelle le pouvoir voudrait reconnaître des caractéristiques presque divines, simulant les facultés de l’intelligence humaine — propose un nouveau credo écologiste, exalte de nouvelles vertus green et woke, désigne de nouveaux maîtres, célèbre ses liturgies. Parce qu’elle se présente comme une religion et en tant que telle elle exige l’assentiment de ses fidèles et l’obéissance à ses ministres.

La religion d’État

Le système d’endoctrinement est expérimenté, et tout au long de l’Histoire, il n’a changé que quelques détails en raison de l’époque ou du progrès technologique, mais il a toujours préservé le schéma original. Et c’est ce schéma qu’il faut connaître, si l’on veut s’y opposer sous toutes ses formes : sanitaire, énergétique, climatique, militaire, financière, religieuse. Un schéma qui s’inspire indéniablement non seulement de l’abolition de la seule vraie Religion, mais aussi de son remplacement par la religion luciférienne du progrès, de l’humanité, de la fraternité, de la Terre Mère. Ne soyons donc pas surpris si le prétexte initial avec lequel la Franc-Maçonnerie a sapé l’autorité de l’Église Catholique au nom de la liberté religieuse échoue, pour laisser la domination incontestée — également reconnue au niveau institutionnel — à la seule religion compatible avec l’idéologie du Nouvel Ordre Mondial : le culte de Satan. Qui, après s’être caché pendant deux siècles derrière Prométhée et la déesse Raison, se manifeste aujourd’hui publiquement au grand jour et revendique pour lui-même cette exclusivité qu’il avait reprochée et niée à la véritable Église, au point de devenir « religion d’État », pour imposer ses dogmes absurdes et ses fausses croyances à la communauté internationale, pour endoctriner les enfants et les jeunes dans les écoles, pour obliger les citoyens à se conformer à ses préceptes.

Il semble qu’on assiste à un renouveau mondial du paganisme comme sous le règne de Julien l’Apostat : une sorte de revanche des cultes idolâtres sur la Religion du Christ, une revanche des ténèbres sur la Lumière. Mais cela, comme nous le savons, est ontologiquement impossible.

Un site web a été activé — exsurgedomine.org — sur lequel il est possible de suivre et de soutenir les projets en cours.

« Exsurge Domine » defende Ecclesiam Tuam
[« Lève-toi, Seigneur », défends Ton Église]

Face à l’abdication de l’autorité civile, de nombreux groupes à travers le monde s’organisent pour s’opposer aux violations des libertés fondamentales, les dénoncer là où c’est possible, coordonner l’aide à ceux qui sont ostracisés en raison de leur résistance. Ce n’est pas une substitution du pouvoir, ni une forme de sédition : c’est la réponse nécessaire — en attendant des temps meilleurs — de ceux qui voient menacés leur avenir, leurs biens, leur vie même.

J’ai considéré qu’il était de mon devoir de Pasteur de prendre une initiative similaire dans le domaine ecclésial, en donnant vie à l’Association Exsurge Domine, pour contrer la persécution que les prêtres et les religieux traditionnels souffrent aux mains de la secte bergoglienne en raison de leur fidélité à l’Église du Christ, aujourd’hui infestée de traîtres, de corrompus et de mercenaires. Exsurge Domine, sous mon patronage et mon contrôle personnels, veut aider les clercs, les religieux, les moines et les moniales privés de moyens de subsistance, expulsés de leur monastère, persécutés par les supérieurs parce qu’ils sont liés à la Liturgie apostolique ou parce qu’ils ne veulent pas renier le charisme de leur Ordre. Curés qui, du jour au lendemain, sont écartés de leur paroisse ; moniales auxquelles Rome impose une abbesse moderniste ; clercs réduits à l’état laïc sans procédure régulière et avec des accusations infamantes : toutes ces bonnes âmes, amoureuses du Seigneur et fidèles à l’Église, ont besoin d’aide matérielle, de soutien spirituel, d’assistance juridique et canonique.

Je demande à tous d’être les promoteurs de cette initiative auprès de vos connaissances et amis, et de contribuer selon vos possibilités au financement de notre premier projet : la construction d’un village monastique dans la province de Viterbe, où accueillir la communauté de moniales bénédictines de Pienza, lourdement persécutée par le Saint-Siège et leur Évêque. Votre soutien, également par la prière, permettra à tant de bons prêtres et religieux de ne pas succomber aux purges bergogliennes et de pouvoir exercer le ministère ou suivre le charisme qu’ils ont généreusement choisi selon la volonté de Dieu.

www.exsurgedomine.org

Banque : Banca di Credito Cooperativo di Roma, Via Sabotino 612 – Roma
Titulaire : Associazione Exsurge Domine
IBAN: IT19I0832703399000000026930
SWIFT/BIC: ICRAITRRROM

Banque : Poste Italiane Spa, Piazza Matteotti, 37 – Siena
Titulaire : Associazione Exsurge Domine
IBAN: IT31V0760114200001065628511
SWIFT/BIC : BPPIITRRXXX

Conclusion

Je voudrais conclure mon intervention en me référant précisément à ce lieu, Pontmain, où apparut le 17 janvier 1871 la Vierge Marie, invoquée sous le titre de Notre-Dame de France.

Peu de temps après, le 18 mars, la guerre franco-prussienne allait se terminer, avec la défaite de Napoléon, et les émeutes du mois de mars suivant donneront naissance à la Commune de Paris. Dans cette circonstance, la Franc-Maçonnerie française (d’inspiration socialiste et liée aux centres du pouvoir culturels) a organisé une révolution (ici) qui fut cependant noyée dans le sang au mois de mai suivant par l’intervention du gouvernement de Versailles, sur ordre de la Franc-Maçonnerie anglaise (qui est plutôt libérale et liée au pouvoir institutionnel). Aujourd’hui, ce fossé entre les différentes franc-maçonneries a été surmonté par un pactum sceleris qui les unit — concilium fecerunt in unum (Ps 70, 10) — dans le but commun de mener à bien l’établissement du Nouvel Ordre Mondial, prémisse nécessaire au règne de l’Antéchrist.

La Sainte Vierge, lors de l’apparition à Pontmain, n’a rien dit. À ses pieds se déploie un rouleau en lettres d’or : Priez, mes enfants. Dieu vous répondra très bientôt. Mon Fils se laisse toucher le Cœur. Eh bien, aujourd’hui encore, ces paroles de réconfort restent valables et vraies : le Seigneur répondra très bientôt, parce qu’il y a beaucoup de bonnes âmes qui, dans cette phase d’apostasie et de crise de l’autorité, se réveillent de la torpeur dans laquelle elles sont restées trop longtemps.

La fraude infernale du mondialisme est vouée à l’échec total : il n’y a pas le moindre doute là-dessus. La Babel du Nouvel Ordre Mondial sombrera sous le poids de ses mensonges, marque indubitable de l’œuvre du diable. Il est de notre devoir de proclamer la Vérité, de rappeler au monde que le seul salut vient du Christ, Prince de la Paix, à qui doit être restituée la Seigneurie sur les Nations et sur l’Église qui Lui a été usurpée par une autorité rebelle et corrompue. Que la Très Sainte Vierge, Reine des Victoires et Médiatrice de toutes les Grâces, hâte la fin de cette tribulation, afin que ses paroles prononcées à Fatima en 1917 s’accomplissent : À la fin, mon Cœur Immaculé triomphera.

+ Carlo Maria Viganò, Archevêque

© Traduction de F. de Villasmundo pour MPI relue et corrigée par Mgr Viganò




Emeutes et affaire Nahel. Qui met le feu à la France ?

[Source : Youssef HINDI ou strategika.fr]




APPEL AUX RÉSISTANTS

[Source : profession-gendarme.com]

Embrasement de la France et risque de guerre civile : changement de paradigme ou verrouillage final.

Par François Dubois

Propos liminaires

C’est en tant qu’amoureux de la nation que j’écris ce texte. Écrit rapidement et dans l’urgence, j’y développe mon analyse à froid. Je précise eu égard au contexte, être sportif, en excellente santé, et n’avoir aucune pensée suicidaire. J’invite mes anciens camarades des forces de l’ordre à lire et à partager le plus possible ce texte. Vous qui êtes actuellement en première ligne, fusibles d’une situation qui vous dépasse, vous devez comprendre de quelle façon et dans quel contexte vous êtes actuellement instrumentalisés. Ce contexte de déliquescence nationale dans lequel vous opérez si difficilement est voulu, provoqué et appuyé par des forces très puissantes. Je m’exprime ici en toute liberté sans vous inciter à la révolte, mais en espérant que ce texte vous aide à conscientiser votre rôle et à prendre les décisions personnelles qui s’imposent.

Affaire Mahel : contexte

Nos élites, corrompues et apatrides dans l’âme, œuvrent désormais depuis plus d’un demi-siècle à la destruction intégrale de notre pays. Hélas, le mal est fait, et l’heure n’est pas à se lancer dans de grandes démonstrations historiques, géopolitiques ou théologiques pour expliquer les rouages de ce désastre(([1] Pour cela je vous renvoie à mon livre Alice au pays de Lucifer publié chez KA’Éditions et aux articles que j’ai publiés sur profession gendarme.fr et Strategika.fr)) ! Certains Français dégustent aujourd’hui l’âpre goût de la merde qu’ils ont lâchement cautionnée pour s’inscrire au sein du cercle désigné par leur maître comme celui de la « bien-pensance ».

Le réseau Soros, Attali, Minc qui a accouché de Macron a parfaitement compris cette phrase de Nietzsche : « La plus grande dispensatrice d’aumône, c’est la lâcheté. » De la création de « SOS-racisme » en passant par celle de « touche pas mon pote », ils ont, au nom de la tolérance, sciemment promu l’émergence d’une sous-culture ethnicisée et communautarisée, en réalité exhausteur de racisme à géométrie variable et de fragmentation sociale. Ils se sont appuyés pour ce faire sur la lâcheté de la population, consécutive depuis les années 80 à un sabordage médiatique culpabilisant de l’image du Français, grand perdant de la Seconde Guerre, sauvé par les gentils Américains et historiquement présenté comme un pleutre délateur de juifs.

Beaucoup de ces lâches ignorants ont ainsi cherché à se racheter une conduite sur les bases d’une histoire caricaturée, honteusement simplifiée pour ne pas dire parfois falsifiée. Tolérant l’intolérable, il n’était plus question pour eux de s’insurger face aux vagues migratoires incontrôlées et non choisies. Pis encore, dans leurs petits esprits étriqués de gauchistes, celui qui s’en insurgeait devenait un vilain facho, caricaturalement assimilé à un adorateur du IIIe Reich(([2] Dans un prochain texte, j’expliquerai par quels mécanismes ces gens soutiennent en réalité, et sans le savoir, des « nazis reconvertis ».)).

Aujourd’hui, dans cette situation de pré-guerre civile, l’urgence est avant tout de comprendre les dangers auxquels nous sommes exposés. Ce qui est arrivé devait se produire. Ce n’était qu’une question de temps. Récemment, les commandes massives de blindés de gendarmerie « centaures » équipés d’un tourelleau télé-opéré, sur lequel se situe une AANF1 7,62 x 51 mm (arme de guerre), ou encore la grande campagne de rappel des armes détenues illégalement, constituent un faisceau d’indices qui ne peuvent qu’abonder dans le sens de mes propos.

Ces dispositions font d’une pierre, deux coups. Elles ont, en premier lieu, vocation à faire face aux risques d’émergence d’un mouvement social spontané type « gilets jaunes ». Ce risque est redouté, parce que hors de contrôle s’il est un jour organisé et structuré. Mais elles ont aussi potentiellement vocation à participer à une opération de purge, conséquence d’un embrasement erratique parfaitement anticipable et attendu des cités, puis, par effet domino, de la population ancrée politiquement à gauche. Attendu, parce qu’il y existe des accointances puissantes entre les mafias qui tiennent ces quartiers et l’état profond, ainsi que ses services de renseignements ; le tout intégrant le maillage de la franc-maçonnerie qui chapeaute une extrême gauche prête à instrumentaliser politiquement les émeutes et à rallier les cités avec ses « antifas » aux ordres. Les racailles sont les idiots utiles d’un système ambivalent qui a posé tous les jalons nécessaires à leur révolte, et dans le même temps, tous les jalons nécessaires à leur détestation.

Cela avec pour objectif de la part de la gouvernance, de reprendre le contrôle par la force dans un premier temps, puis dans un second, d’instaurer un contrôle intégral de la population et de nouveaux moyens numériques en guise de verrouillage définitif. Ces moyens seront acceptés par les masses parce qu’ils s’imposeront comme l’alternative indispensable à la sortie du chaos.

Affaire Mahel : les origines

Le fait divers à l’origine de ces événements n’est pas un accident hasardeux, car il résulte de la conjonction de deux phénomènes orchestrés par les élites, les ayant de facto conduites à anticiper ce qui allait se produire.

Le premier facteur est consécutif à la communautarisation d’une frange ethnicisée de la population qui a de plus en plus évolué à la marge au point de s’inscrire dans une déviance qui ne la fait plus adhérer aux normes de la société.

Dès le départ, il existait chez ces populations issues majoritairement de couches sociales précaires en provenance du continent africain, des incompatibilités sociologiques profondes, notamment quant à la structure de la famille et à la place qu’occupe le garçon au sein de cette cellule familiale, qui rendaient dans certains cas très difficile toute intégration et toute assimilation. Ce problème sociologique d’ordre migratoire est d’autant plus complexe qu’il varie en fonction des pays, des ethnies et des classes sociales impactées. Les premières vagues migratoires italiennes et portugaises de l’après-guerre n’ont causé aucune difficulté majeure précisément parce que, même pour les classes populaires, la cellule familiale était structurée dans ses rapports (place du garçon par rapport au père et à la mère, rapport à l’autorité, etc.) de façon similaire sur l’ensemble du continent européen. Ce faisant, ces populations n’ont subi aucun « backlash » [contrecoup] sociologique(([3] Pour comprendre la complexité de l’explication sociologique de la dérive des cités, lire le déni des cultures d’Hugues Lagrange (sociologue au CNRS) aux éditions Points. Le backlash est le contrecoup sociologique, idéologique et moral ressenti suite à la confrontation des traditions et à la re-traditionalisation entre les accueillis et le pays d’accueil.)). Il n’y a pas de lien direct avec l’Islam (nous en parlerons plus loin).

Le rejet des normes sociétales s’accompagne de l’instauration de nouvelles normes propres à définir l’identité du groupe : le jeune des banlieues n’est donc pas en mal de repères parce que précaire économiquement, mais parce que, conduit par ses déterminismes sociaux à ne pas pouvoir s’accorder avec le modèle qui est censé l’assimiler. Il instaure alors ses propres normes qui lui servent à transformer sa déviance sociologique en une identité à part entière (cela se traduit par des marqueurs sociaux tels que le langage, les codes vestimentaires, etc.) et à s’émanciper pour être autonome, d’un point de vue économique, mais aussi vis-à-vis des représentants de l’autorité. S’il n’évolue pas au sein d’une famille structurée qui ne produit pas un garçon roi, le banlieusard peut rapidement devenir un affranchi qui ne rend compte à aucune autorité et qui ne se reconnaît que parmi les siens, un véritable étiquetage social au sens de Becker. Évidemment, tous les jeunes issus des banlieues ne sont pas comme cela, les délinquants sont ceux dont la structuration et l’autorité de la famille sont pour le moins inexistantes.

Le personnage de Mahel ne déroge pas à la règle, n’accordant aucune légitimité à la loi, il entendait faire sa propre loi en se soustrayant une fois de plus à l’autorité. N’en déplaise à Sandrine Rousseau et aux autres misérabilistes LFI au raisonnement simpliste, ce n’est pas la pauvreté qui fait d’eux des délinquants. Ces populations brassent parfois des quantités astronomiques d’argent. Je l’ai constaté sur le terrain. Offrez-leur des infrastructures, l’accès à la culture, des aides, encore plus d’argent, vous ne changerez rien. Certains dealers roulent en Ferrari, s’arrêtent-ils pour autant d’être délinquants ? Mahel était donc un jeune difficilement contrôlable, cela se traduit dans les faits par les diverses infractions qu’il a commises.

Le deuxième facteur à l’origine de ce drame est humain. Il relève probablement d’une erreur d’appréciation du cadre légal dans lequel le policier s’est situé et a décidé d’ouvrir le feu. La justice tranchera afin de déterminer si le tir était justifié ou non. J’ai moi-même enseigné l’usage des armes à mes élèves gendarmes. Je maîtrise parfaitement cette question sur le plan légal, mais en dehors de cet aspect purement technique, il ne faut pas oublier qu’un policier est un humain comme les autres, et qu’à perpétuellement se confronter à cette population en rupture, il peut à terme, voir sa stabilité psychique et émotionnelle perturbée.

Même le policier le plus aguerri n’est pas à l’abri de commettre une grave erreur parce que son discernement est altéré par les stress répétés et la fatigue chronique du terrain. Le porteur d’une arme a une immense responsabilité. Les policiers et gendarmes ont parfaitement conscience d’engager leur responsabilité pénale lorsqu’ils ouvrent le feu avec leur arme de service. En d’autres termes, au moment de faire feu, ils ont conscience de pouvoir peut-être finir le restant de leurs jours en prison s’ils ont commis une erreur d’appréciation lors d’une prise de décision qui doit prendre une ou deux secondes maximum.

Bien sûr, des abus intolérables existent, notamment avec l’emploi des AFI(([4] Une AFI est une arme de force intermédiaire, dont l’emploi vient se situer sur l’échelle de gradation entre les mains nues et l’arme à feu, par exemple le LBD40 ou le bâton télescopique.)) durant les mouvements sociaux de type « gilets jaunes » ou durant les manifestations contre la réforme des retraites. Cela est totalement anormal. Pour autant, revendiquer le désarmement de la police est d’une stupidité sans nom. Il conviendrait plus à ce sujet de s’occuper de l’allégeance aveugle que voue une partie de la police à la gouvernance actuelle au point d’en oublier les règles de déontologie qui encadrent la profession.

Le fait est que le drame qui s’est produit ne serait jamais arrivé s’il n’y avait pas eu la conjonction de ces deux facteurs : déviance sociologique du délinquant non assimilé et faute humaine, certainement accentuée par un contexte de tension constante sur le terrain.

Ces bases posées, il me semble urgent que les Français prennent aujourd’hui conscience que l’apparition de cette conjonction n’est pas le fruit d’un malheureux hasard.

Quelle stratégie affrontons-nous ?

Quand j’étais d’active, durant la pseudo-pandémie, nous parlions avec un collègue et ami « éclairé » de l’organisation à l’échelle européenne d’un cycle de révoltes comme une étape succédant au narratif du Covid. Une hypothèse, parmi tant d’autres, favorables aux ambitions socio-économiques dictées par Davos. Ces révoltes devaient avoir pour corollaires, une récession économique orchestrée par paliers, impulsée par le Covid, destinée à progressivement favoriser la mise en place de l’euro numérique, de la virtualisation de nombreux emplois, de la destruction des PME au profit des multinationales et de l’avènement de l’IA pour remplacer certains métiers.

Le cycle des révoltes permettant, après l’effet « starter » de la pandémie, de renforcer l’arsenal répressif et les moyens numériques de surveillances des masses par une reprise de contrôle violente et sans précédent. Il y a deux ans, cela faisait sourire certains, je ne suis pas sûr que ce soit encore le cas aujourd’hui. Nous observerons si une potentielle propagation du phénomène à l’échelle européenne se confirme, Bruxelles semble déjà avoir été en prise avec des émeutes. C’est précisément parce que je ne sous-estime pas l’intelligence de l’ennemi que mes analyses ont pu se confirmer.

Nous avons ainsi pu constater la présence d’une certaine Assa Traoré au côté de la mère de Mahel. Cette même militante, chaussée par la marque Louboutin (LVMH), travaille également pour la fondation OPEJ Baron Edmond de Rothschild. Inutile de revenir sur le passif sulfureux de la famille en matière de délinquance. Constatons simplement qu’une mère isolée et effondrée a très rapidement bénéficié d’appuis massifs et de la logistique nécessaire pour organiser, 48 heures après les faits, une marche blanche avec t-shirts floqués et autres célébrités du milieu du rap français.

Il existe une réelle complicité entre la racaille d’en bas et la racaille d’en haut qui la soutient. De même que je m’associe pleinement à Alain Soral et à son analyse lorsqu’il souligne le fait que le problème n’est pas en lien avec l’Islam. Ceux qui « islamo-centrent » les causes des malheurs que nous subissons sont soit des ignorants soit des corrompus à la solde d’une cause supranationale. L’Islam est une religion d’ordre, même si certains de ses préceptes peuvent être contestés par un chrétien, il ne faut pas tout confondre. L’Iran connaît-il de semblables révoltes, avec ces profils de délinquants ? Les délinquants des cités n’ont rien de musulman. Ils adoptent des marqueurs sociologiques empruntés à l’Islam, essentiellement codifiés par des éléments de langages, afin de s’étiqueter comme une communauté. Mais ils ne sont en rien pratiquants et n’appliquent en rien les conduites morales qu’impose le Coran. Quand j’étais sur le terrain, certains d’entre eux s’étonnaient de voir que je connaissais mieux l’Islam qu’eux. Je devenais tout de suite plus sympathique à leurs yeux, ce qui les rendait d’autant plus idiots aux miens. Le problème n’est pas l’Islam, mais l’ignorance.

Un amalgame est volontairement entretenu entre la délinquance des quartiers et le développement de la religion musulmane sur notre territoire. Or ce sont deux phénomènes distincts. Les Russes ont bien compris que le substrat du danger du bouleversement civilisationnel qui nous guette n’est pas la religion musulmane. Vladimir Poutine déclarait encore il y a deux jours que la profanation du Coran était un crime en Russie. Et bien, c’est pareil, je ne suis pas Charlie, et je ne me laisserai pas berner par l’instrumentalisation terroriste des branches « sectaires » wahhabites de l’Islam par les États profonds occidentaux et Israël.

C’est bel et bien une élite mondialiste apatride qui cherche ici à détruire notre pays d’essence catholique en attisant la haine contre la religion musulmane. Puisant ses origines idéologiques dans le judéoprotestantisme, elle a construit une cancel-culture ethnicisée, universaliste et woke, calquée sur une axiologie consumériste et matérialiste ayant émergé en premier lieu aux États-Unis. L’hégémon américain s’est ensuite chargé de sa propagation dans le monde occidental. Nos petites racailles françaises ne sont en réalité que les ersatz des rappeurs et autres membres de gangs américains qu’ils idéalisent. Et sans le savoir, s’ils vouent un culte à quelque chose, c’est avant tout à l’image du rappeur gangster américain en voiture de sport entouré de prostituées derrière lequel on trouve les mêmes sources de financement que celles de l’idéologie LGBT ! Derrière Assa Traoré se dissimule l’idéologie universaliste de Georges Soros qui finance, par le biais de ses ONG, à la fois l’immigration de masse et la cause LGBT.

Si on est loin des idéaux du Prophète Mahomet ou du Christ, en revanche, on est très prêt de la détestation du Christ (ou de Mahomet)(([5] Dans l’émission de France Inter « Le Grand face-à-face » qui oppose Raphaël Glucksmann à Éric Zemmour, Raphaël Glucksmann rappelle les écrits de Zemmour : « Vous écrivez dans votre livre quelque chose d’intéressant. Vous dites clairement : Je suis pour l’Église et contre le Christ ! » Ce à quoi Eric Zemmour répond avec affirmation : « Oui ! Oui, je le dis clairement ! »)) explicitement revendiquée dans les médias par Éric Zemmour. Il y a en réalité bien plus d’accointances entre lui et Soros (à commencer par la religion), qu’entre lui et le Christ. Oui, sa pseudo-résistance est en réalité fondamentalement antichristique. Et ironie du sort, lorsqu’il s’est présenté à la présidentielle, Mr Zemmour avait pour dirigeant de la partie opérationnelle de ses financements Mr Julien Madar, ancien banquier d’affaire chez Rothschild.

Sans même évoquer le parcours de notre actuel président, on s’aperçoit que finalement, l’univers de la famille Rothschild n’est pas incompatible avec l’universalisme Woke dont Assa Traoré est une égérie, de même qu’elle ne semble pas incompatible avec les idées d’une frange « droitarde », faussement et souvent caricaturalement patriotique, qui entend fomenter une guerre entre catholiques et musulmans dans le rejet des valeurs transmises par les prophètes (Papacito, Goldnadel, Finkielkraut, Zemmour, etc.). Doit-on se conformer pour autant au conflit opposant Jacob à Ésaü dans la Genèse(([6] https://journals.openedition.org/rhr/8552)) ?

Nous sommes donc pris en tenaille entre les racailles d’en haut et les racailles d’en bas. Les racailles d’en haut posent tous les prérequis nécessaires à la création d’une révolution contrôlée. Ils utilisent pour ce faire les islamo-centrés pour exalter les tensions interreligieuses, et l’extrême gauche (pilotée par Mélenchon membre du Grand Orient de France) pour exacerber les conflits face aux forces de l’ordre et la détestation de la police. Une police dindon de la farce, qui servira de fusible en participant à rallier contre elle, et contre son gré, l’extrême gauche et les racailles des cités, tout en devant affronter et gérer les conflits interethniques et interreligieux susceptibles d’émerger. Pendant ce temps, ses maîtres se serviront d’elle pour définitivement instaurer et justifier une nouvelle ère de contrôle et le recours à une violence inédite qui pourra alors être parfaitement légitimée par le contexte.

Quelles solutions apporter ?

Dans un premier temps, il faut se dire que les événements présents sont peut-être intervenus trop tôt pour nos dirigeants pour qui il aurait peut-être été plus opportun de bénéficier de cette étincelle d’ici deux ans. En effet, pour l’instant, les vagues migratoires n’ont pas suffisamment impacté les campagnes et certaines zones rurales profondes. C’était un des objectifs mis en exergue récemment par Jacques Attali.

Quand bien même le mouvement en cours viendrait à s’essouffler, faute d’une extension suffisante, ce ne serait que reculer pour mieux sauter. Il faut donc que les opposants patriotes honnêtes qui n’ont pas peur de désigner l’ennemi réel, son idéologie et ses complices se réunissent. La situation est trop grave pour rester sans agir. Comme je l’avais déjà dit lors d’une interview donnée l’année dernière au Média en 4-4-2, tous les voyants sont au rouge, mais si révolte il y a, elle sera automatiquement récupérée par un contrôleur d’opposition, ou par la gouvernance elle-même qui en profitera pour instaurer un système de contrôle inspiré du crédit social(([7] https://lemediaen442.fr/francois-dubois-macron-est-anime-par-un-ideal-messianique-en-lien-avec-la-gouvernance-mondiale/)). Aussi expliquais-je l’année dernière au cours de cette interview que sans une administration prête à prendre le relais, les résistants réels ne pourraient pas tirer parti de cette révolte.

Il est donc temps d’agir aujourd’hui, pour ce faire, tous les vrais patriotes doivent s’unir. Je pense que l’idée d’Alain Soral de créer instamment un CNR (conseil national de la résistance) est la bonne eu égard au caractère urgent et imminent de la situation. Nous nous adapterons ensuite en temps réel. Il faut donc dans un premier temps trouver les moyens de se regrouper et de se fédérer, à l’écart des fausses oppositions et autres apparatchiks du système qui ne désignent pas l’ennemi véritable, entendant par ailleurs rester dans l’Europe, et qui chercheront à nous saborder de l’intérieur. Aujourd’hui je veux apporter ma contribution au changement.

Enfin, je pense que des appuis extérieurs, donc étrangers, seront nécessaires, car notre ennemi est apatride et financièrement incroyablement puissant. Si nous échouons ici, le retour de bâton sera sans précédent, alors agissons avec courage.

Que la France demeure éternelle !

Adj (e. r) François Dubois


Notes du texte :




Le Grand Reset à travers les âges : Tocqueville et la destruction des Indiens d’Amérique qui précéda la nôtre

Par Nicolas Bonnal

Sur ce sujet on observe un silence prudent de nos jours. Pourtant Tocqueville s’en est mêlé ; et voici ce que l’auteur de De la démocratie en Amérique écrit à ce sujet, que l’on peut appliquer au monde entier colonisé par la sous-culture américaine imposée :

« En affaiblissant parmi les Indiens de l’Amérique du Nord le sentiment de la patrie, en dispersant leurs familles, en obscurcissant leurs traditions, en interrompant la chaîne des souvenirs, en changeant toutes leurs habitudes, et en accroissant outre mesure leurs besoins, la tyrannie américaine les a rendus plus désordonnés et moins civilisés qu’ils n’étaient déjà. »

Comme tous les humanistes et les gens de droite traditionnelle, comme tous les gentilshommes en fait, Tocqueville avait une très haute opinion des Indiens d’Amérique :

« La chasse et la guerre lui semblent les seuls soins dignes d’un homme. L’Indien, au fond de la misère de ses bois, nourrit donc les mêmes idées, les mêmes opinions que le noble du Moyen Âge dans son château fort, et il ne lui manque, pour achever de lui ressembler, que de devenir conquérant. »

L’aristocrate Tocqueville se sent proche des indiens ; de même le mystique suisse Frithjof Schuon qui les compare aux samouraïs (voyez mes textes sur ce prodigieux auteur).

Il cite ces lignes d’un rapport US concernant la disparition des Indiens. Les conquérants anglo-américains ont exterminé les Indiens en les privant de bisons, et cela se sait et se dit dès 1829 :

« Les troupeaux de bisons se retirent sans cesse, disent MM. Cass et Clark dans leur rapport au Congrès, 4 février 1829 ; il y a quelques années, ils s’approchaient encore du pied des Alleghanys ; dans quelques années, il sera peut-être difficile d’en voir sur les plaines immenses qui s’étendent le long des montagnes Rocheuses. On m’a assuré que cet effet de l’approche des Blancs se faisait souvent sentir à deux cents lieues de leur frontière. Leur influence s’exerce ainsi sur des tribus dont ils savent à peine le nom, et qui souffrent les maux de l’usurpation longtemps avant d’en connaître les auteurs. »

Rappelons que vers la même époque un certain William Smith Shaw dénonce les « hordes d’immigrés étrangers » (la xénophobie n’aura pas attendu son Trump).

Tocqueville décrit alors un vrai Grand Remplacement, pas celui fantasmé par certains de nos jours, et il est bouleversant :

« Quelques familles européennes, occupant des points fort éloignés, achèvent alors de chasser sans retour les animaux sauvages de tout l’espace intermédiaire qui s’étend entre elles. Les Indiens, qui avaient vécu jusque-là dans une sorte d’abondance trouvent difficilement à subsister, plus difficilement encore à se procurer les objets d’échange dont ils ont besoin. En faisant fuir leur gibier, c’est comme si on frappait de stérilité les champs de nos cultivateurs. Bientôt les moyens d’existence leur manquent presque entièrement. »

Tocqueville poursuit avec son rapport :

« MM. Clark et Cass, dans leur rapport au Congrès, le 4 février 1829, p. 23, disaient : “Le temps est déjà bien loin de nous où les Indiens pouvaient se procurer les objets nécessaires à leur nourriture et à leurs vêtements sans recourir à l’industrie des hommes civilisés. Au-delà du Mississipi, dans un pays où (on rencontre encore d’immenses troupeaux de buffles, habitent des tribus indiennes qui suivent ces animaux sauvages dans leurs migrations ; les Indiens dont nous parlons trouvent encore le moyen de vivre en se conformant à tous les usages de leurs pères ; mais les buffles reculent sans cesse. On ne peut plus atteindre maintenant qu’avec des fusils ou des pièges les bêtes sauvages d’une plus petite espèce…ˮ. Pareil en Patagonie où j’ai vécu. Les morses exterminés par les colons anglais, les indiens survivants se rabattirent sur les coquillages, puis ils disparurent. »

« C’est principalement au nord-ouest que les Indiens sont obligés de se livrer à des travaux excessifs pour nourrir leur famille. Souvent le chasseur consacre plusieurs jours de suite à poursuivre le gibier sans succès ; pendant ce temps, il faut que sa famille se nourrisse d’écorces et de racines, ou qu’elle périsse : aussi il y en a beaucoup qui meurent de faim chaque hiver. »

Prophète encore ici, Tocqueville décrit la conquête par le bruit, ce beuglant dont Saint-Exupéry parle dans Terre des Hommes. Car le bruit chasse et extermine :

« Du jour où un établissement européen se forme dans le voisinage du territoire occupé par les Indiens, le gibier prend l’alarme. Des milliers de sauvages, errant dans les forêts, sans demeures fixes, ne l’effrayaient point ; mais à l’instant où les bruits continus de l’industrie européenne se font entendre en quelque endroit, il commence à fuir et à se retirer vers l’ouest, où son instinct lui apprend qu’il rencontrera des déserts, encore sans bornes. »

Et Tocqueville de comparer les méthodes US et les méthodes espagnoles :

« Les Espagnols, à l’aide de monstruosités sans exemples, en se couvrant d’une honte ineffaçable, n’ont pu parvenir à exterminer la race indienne, ni même à l’empêcher de partager leurs droits ; les Américains des États-Unis ont atteint ce double résultat avec une merveilleuse facilité, tranquillement, légalement, philanthropiquement, sans répandre de sang, sans violer un seul des grands principes de la morale aux yeux du monde. On ne saurait détruire les hommes en respectant mieux les lois de l’humanité1. »

La guerre du droit… La destruction humanitaire de l’homme, tel est le programme des USA et de leur Europe communautaire en effet. La guerre de Sécession, qui verra Lincoln lancer les meutes des généraux Sherman et Sheridan sur les populations civiles des villes sudistes, avait une cruauté humanitaire qui elle-même n’avait rien à voir avec une abolition de l’esclavage des noirs. Thomas Di Lorenzo a rappelé que le mythifié Lincoln était raciste, et que l’esclavage ne fut aboli qu’en 1863, pour des raisons tactiques2.

Bibliographie


1 Alexis de Tocqueville (1835), De la démocratie en Amérique I (deuxième partie), chapitre X (classiques.uqac.ca)

2 Thomas J. Di Lorenzo – The real Abraham Lincoln (sur Mises.org)




Le retour de flamme végétalien : La vérité derrière l’agenda antimatière animale

[Source : Cogiito vie Sott.net]

Par Jan Wellmann

D’ici à une dizaine d’années, notre table ne contiendra plus d’aliments à haute densité, naturels et d’origine animale. Un examen plus approfondi de l’ordre du jour explique pourquoi il est nécessaire de commencer à planifier l’autosuffisance.

Dites-moi ce que vous mangez

« Dites-moi ce que vous mangez, et je vous dirai qui vous êtes », écrivait le gastronome français Jean Anthelme Brillat-Savarin dans son livre Physiologie du goût paru en 1825. 1

Friedrich Nietzsche s’est rallié à cette idée dans Ecce Homo près d’un siècle plus tard. Nietzsche a essayé le végétarisme, mais a conclu que la modération et l’équilibre en toutes choses étaient préférables, tout comme Brillat-Savarin, qui mettait également l’accent sur le plaisir et la qualité de la nourriture.

Un siècle plus tard, il est à nouveau temps de se rappeler que oui, en effet, « nous sommes ce que nous mangeons », car les ingénieurs sociaux visent à éliminer les aliments à haute densité d’origine animale – tels que la viande, les produits laitiers et les œufs – et à les remplacer par des aliments de synthèse d’origine végétale.

Par « plantes », nous n’entendons pas les êtres vivants qui poussent dans la nature, mais des variantes obtenues en laboratoire et fabriquées en usine.

Elles représentent l’un des nutriments les plus nocifs et les plus répandus, car elles endommagent le tractus gastro-intestinal, sapent l’équilibre microbien et perforent la muqueuse intestinale, pierres angulaires de nos systèmes digestif, immunitaire et endocrinien. 2

Que nous aimions ou non l’idée de nutriments à faible densité, manipulés génétiquement et fabriqués chimiquement n’a pas d’importance. Ce qui compte, c’est d’optimiser l’impact en CO2 de nos futures calories sans détruire la planète.

Cette histoire émotionnelle, psychologiquement calibrée, est composée à 50 % de cosmétiques et à 50 % de conneries.

Le véritable objectif est le contrôle

Comme Henry Kissinger, grand précepteur de Klaus Schwab et porte-parole du clan du gouvernement mondial, aurait dit : « Qui contrôle l’approvisionnement en nourriture contrôle les gens ; qui contrôle l’énergie peut contrôler des continents entiers ; qui contrôle l’argent peut contrôler le monde. » 3.

Il n’est pas nécessaire d’être un adepte de la théorie du complot pour se rendre compte que ces tangentes sont aujourd’hui pleinement engagées. Nous nous dirigeons vers un système d’enclos humain. Une fois à l’intérieur, la sortie sera difficile.

Nous nous concentrerons sur l’aspect alimentaire ci-dessous parce qu’il aura l’impact le plus immédiat et le plus profond sur ce que l’espèce humaine deviendra demain. Si nous ne parvenons pas à arrêter le vecteur actuel, nous serons confrontés à une population catastrophiquement plus malade et plus faible, qui dépendra des produits pharmaceutiques, des stimulants et d’une nounou pilotée par l’IA.

Une grande partie de la population a déjà subi un lavage de cerveau pour croire que la prochaine version sans viande du régime alimentaire américain standard (SAD) sera bénéfique pour les humains et la planète.

Une fois que l’on vous aura expliqué les avantages des hamburgers synthétiques végétaliens, une simple image d’un dîner au steak pourra activer les mots « cholestérol », « soins intensifs » et « défibrillateur » dans votre subconscient, ainsi qu’une animation GIF de vous, en train de vous tordre sur un canapé de télévision à cause d’une attaque coronarienne.

Vous verrez peut-être aussi des vaches dans des pâturages pastel péter des nuages de méthane, responsables de l’engloutissement de Bangkok, de la Nouvelle-Orléans, de Miami et de Venise sous la montée des eaux. N’oubliez pas les calottes glaciaires qui fondent, les ours polaires qui se noient, leurs petits qui meurent de faim et vos rêves de visiter Rome, en Italie, qui s’évaporent parce que le sud de l’Europe est en train de devenir une partie du Sahara.

Des choses terribles se produisent lorsque vous n’avez pas le courage moral de refuser un steak.

Il faut des décennies de récits élaborés pour en arriver à ce niveau d’abrutissement. Il faut un siècle d’opérations psychologiques pour faire avaler le discours anti-viande comme s’il s’agissait d’une série d’arguments scientifiques.

Malheureusement, ce n’est ni la première ni la dernière fois que nous nous faisons avoir.

Un précurseur historique : L’escroquerie sur le cholestérol

L’élimination progressive de la viande éclipsera probablement les dommages causés par l’élimination progressive des graisses saturées, qui a commencé avec l’engouement des années 1980 pour les aliments pauvres en graisses, alias le mythe des graisses saturées qui bouchent les artères.

Ce qui s’est passé en quelques décennies est historique, comme en témoigne l’explosion des taux d’obésité dans les pays industrialisés.

La campagne de désinformation sur les aliments pauvres en graisses a utilisé le cholestérol comme bouc émissaire. Manger des graisses entraîne un excès de cholestérol et donc des maladies cardiaques. Aujourd’hui, nous savons qu’il s’agit d’une fabrication de bout en bout.

Selon les dernières recherches évaluées par des pairs,

« un régime alimentaire composé d’un pourcentage élevé de graisses naturelles, d’une quantité modérée de protéines et d’une faible proportion d’hydrates de carbone nous aidera à perdre du poids, à prévenir les maladies, à satisfaire notre appétit, à réduire les fringales et à promouvoir la longévité  » 4.

La consommation de bonnes graisses (huile de coco, huile d’olive, graisses de viande biologique, avocat, huiles de poisson, etc.) est un moyen fiable d’obtenir des calories à haute densité tout en perdant du poids sainement, sans affecter notre taux de cholestérol.

D’ailleurs, la science non corrompue sait depuis longtemps que le cholestérol est indispensable à la vie. « C’est un élément essentiel de la construction des hormones, une partie cruciale du système immunitaire et un élément central de l’appareil de réparation des tissus de l’organisme. Sans cholestérol, il n’y aurait pas de renouvellement cellulaire et pas de vie », écrit le Dr Jeffry Gerber dans Eat Rich Live Long.

En cas de stress et d’inflammation dans l’organisme, comme c’est le cas pour la plupart des gens de nos jours, votre survie dépend de l’augmentation du taux de cholestérol, car il aide à guérir et à réparer les cellules endommagées. À moins que vous ne preniez un Lipitor, bien sûr, et que vous empêchiez le corps de se guérir lui-même.

En raison du marché de plusieurs milliards de dollars que représentent les pilules hypocholestérolémiantes, Big Pharma, aidée par Big Media et Big Healthcare, a d’abord diabolisé le cholestérol, puis manipulé le seuil de diagnostic de l' »hypercholestérolémie » jusqu’à ce que la quasi-totalité des êtres humains de la planète satisfassent aux critères pour prendre une statine.

En 2011, Pfizer gagnait 11 milliards de dollars rien que sur le Lipitor. En 2021, les ventes cumulées de Lipitor sur l’ensemble de sa durée de vie s’élevaient à plus de 163 milliards de dollars. 5 6 7 8

C’est une belle performance pour une pilule aux effets secondaires graves (perte rapide de mémoire, troubles de l’équilibre, douleurs musculaires aiguës) et à l’impact quasi nul sur la longévité ou le bien-être. 9 10

La grande conférence sur le cholestérol restera dans les annales et ne sera probablement surpassée que par l’héritage des injections de MRNA 11, mais il s’agit là d’une autre histoire (en cours de développement).

Nous entrons à présent dans le niveau suivant de dommages potentiels pour l’humanité. Comme nous le verrons à partir de données nutritionnelles objectives, l’absence de viande sera un accélérateur pour la santé physique et mentale collective déjà défaillante. Ou disons simplement « santé », puisque « mental » et « physique » sont tous deux des aspects de la santé métabolique, qui dépendent de notre niveau de nutrition et de notre mode de vie. 12 13

La nouvelle réalité nutritionnelle ne fera rien non plus pour lutter contre le changement climatique tout en compromettant la gestion efficace des terres au point de provoquer l’autosabotage de la planète.

Les arguments contre la viande

Les principaux arguments contre la viande – selon le récit des ingénieurs – sont les suivants :

  • 1) Éthique : l’industrie moderne de la viande est diabolique.
  • 2) Efficacité : la production de viande est inefficace et ne peut nourrir la population mondiale.
  • 3) Santé : La viande est mauvaise pour la santé et est liée au cancer, aux maladies coronariennes, etc.
  • 4) CO2 : La production de viande est à l’origine du changement climatique.
  • 5) De meilleures alternatives : Les nouvelles alternatives à la viande synthétique sont plus saines, plus rentables et plus respectueuses de l’environnement.
  • 6) Spirituel / religieux : pourquoi les humains devraient-ils avoir le droit de tuer et de manger d’autres formes de vie ?

Il y en a probablement d’autres, mais abordons-les d’abord.

« L’industrie de la viande est maléfique et écologiquement inefficace

Oui, c’est vrai. L’industrie de la viande transformée est l’un des grands maux de notre époque. Au cours du siècle dernier, nous avons normalisé la souffrance animale en gros en échange de tranches de protéines emballées sous vide et de bénéfices pour les entreprises. Nous pouvons sentir le cauchemar dans le produit final si notre conscience est encore attachée à nos papilles gustatives. Nous ne recevons pas seulement un morceau de cadavre marqué par une vie de torture, mais aussi un cocktail cancérigène de produits chimiques destinés à conserver l’animal suffisamment longtemps pour qu’il puisse être vendu et digéré (tableau 1).

C’est pourquoi les végétaliens disposent d’un argument aussi puissant et convaincant.

« S’il vous plaît, arrêtez cette folie ! C’est le crime du siècle ! » Et ils ont raison. L’offense est si grave que les sociétés extraterrestres futures nous brûleront probablement (comme dans le film Mars Attacks de Tim Burton) en raison de ce que nous avons fait subir aux animaux aux 20e et 21e siècles.

Cependant, l’argument de l’holocauste ne tient pas compte du fait que nous pourrions également travailler avec des animaux sans les soumettre à un holocauste. Nous pourrions remplacer les camps de concentration par des environnements respectueux des animaux et de l’environnement, où les animaux paissent en liberté, fertilisent le sol naturellement sans dérivés pétroliers et prospèrent sans cocktail d’hormones parce qu’ils sont libres et satisfaits. 14

Cette stratégie brillante, conçue par la nature, peut être imitée par l’agriculture régénératrice avec la diversité des cultures, le bétail en pâturage libre et la fertilisation naturelle en laissant les animaux et la végétation se mélanger. 15

L’abattoir moderne est un exemple de ce qui se passe lorsque nous remettons en question la nature et que nous accusons la viande de tous les maux – y compris la contamination (méthane, oxyde nitreux) et les maladies animales (nécessitant des antibiotiques et des hormones) – alors que les problèmes ne concernent que la méthode d’exécution.

« Au cours du siècle dernier, l’agriculture a déclaré la guerre à la terre à l’aide de combustibles fossiles, mécaniquement (labourage du sol), chimiquement (herbicides et pesticides) et biologiquement (technologie des OGM). En séparant l’élevage des cultures, nous avons dissocié les cycles bio et géochimiques du carbone, de l’eau, de l’azote, du phosphore et du soufre, et augmenté les émissions de méthane et d’oxyde nitreux, ainsi que l’eutrophisation et la contamination des sources d’eau »

écrivent les auteurs d’une étude approfondie sur les systèmes alimentaires durables. 16

La réaction instinctive à ces arguments est généralement d’ordre strictement émotionnel.

« On ne peut pas nourrir des milliards de personnes avec de la viande de pâturage ! La vérité est que le système actuel – des monocultures induites chimiquement qui produisent en série des terres arides et séparent les animaux de la nature – est l’équation insoutenable.

Les ambassadeurs pro-vegan oublient que la plupart des terres agricoles ne peuvent de toute façon pas être exploitées pour les cultures – en raison d’un terrain inadapté, d’un sol pauvre, d’un manque d’eau, etc. Les deux tiers des deux milliards d’hectares de prairies (par opposition aux terres agricoles) dans le monde ne peuvent pas être utilisés comme terres cultivables, ce qui les rend idéaux pour faire paître du bétail heureux. 17 18 19

Prenons l’exemple d’Alan Savory, un expert en gestion des terres qui a étudié les troupeaux dans son pays natal, le Zimbabwe. Lorsque les animaux sont laissés en liberté de manière à laisser suffisamment de temps de repos au sol pour qu’il se rétablisse (comme le veut la nature), la magie opère, avec un triple avantage :

Le troupeau vit en bonne santé et en liberté.

Le troupeau contribue à revitaliser les terres arides au point de transformer des zones désertifiées en terres fertiles (c’est la seule technique connue qui y parvienne aujourd’hui avec succès).

Le troupeau produit une viande exceptionnellement riche en nutriments, sans hormones, sans antibiotiques et sans produits chimiques.

Le discours TED d’Alan sur la méthode du pâturage planifié holistique vaut la peine d’être écouté. Vous vous demanderez pourquoi cette méthode n’a pas encore été largement adoptée dans d’autres parties du monde. C’est la réponse à l’un des problèmes les plus urgents de notre planète : les terres arides.20 21

Les terres arides représentent près de 30 à 41 % de la surface terrestre mondiale et abritent aujourd’hui une personne sur trois. La dégradation de la qualité des terres dans les régions arides est responsable d’une réduction du produit intérieur national pouvant aller jusqu’à 8 % par an.

« Nous pouvons éviter le sort commun des sociétés anciennes tant que nous ne répétons pas leur grande folie de dépouiller la couche arable fertile à un rythme insoutenable. Malheureusement, c’est exactement ce que nous sommes en train de faire, mais cette fois à l’échelle mondiale »

écrit David Montgomery dans son livre Dirt, The Erosion of Civilizations (La saleté, l’érosion des civilisations).

Pourquoi les médias ne parlent-ils pas de cette histoire ?

La réponse est que les ingénieurs sociaux devraient renoncer à argumenter contre la possibilité d’une production de viande éthique.

Le discours végan met de côté le fait que nous pouvons travailler avec les animaux sur un pied d’égalité. Il veut que nous nous concentrions sur un crime éthique parce que c’est la campagne de recrutement parfaite pour les mouvements anti-viande.

L’effort de recrutement éthique fonctionne, mais, étonnamment, il n’a pas produit suffisamment de fantassins pour une révolution. Bien que le récit des deux dernières décennies ait considérablement augmenté le nombre de végétaliens, celui-ci reste inférieur à 3 % de la population des États-Unis et de l’Union européenne 22, 23, 24.

C’est pourquoi les ingénieurs sociaux ont depuis longtemps compris qu’ils devaient pimenter l’histoire au-delà de l’éthique.

La viande doit également être mauvaise pour l’homme et la planète.

« La viande est mauvaise pour l’homme »

Même si tous les aliments « d’origine végétale » étaient en fait naturels, fabriqués à partir de légumes, de fruits et de graines propres, un régime purement végétalien ne suffirait pas à maintenir la plupart des gens en bonne santé.

« J’écris ce livre comme une mise en garde. Un régime végétarien – en particulier une version pauvre en graisses, et plus particulièrement un régime végétalien – n’est pas suffisant pour assurer l’entretien et la réparation à long terme du corps humain. Pour dire les choses crûment, il vous portera préjudice. J’en sais quelque chose.

Deux ans après être devenue végétalienne, ma santé s’est détériorée, et ce de manière catastrophique. J’ai développé une maladie dégénérative des articulations dont je souffrirai toute ma vie. Cela a commencé au printemps par une douleur étrange et sourde à un endroit dont je ne savais pas qu’il pouvait être sensible. À la fin de l’été, j’avais l’impression d’avoir des éclats d’obus dans la colonne vertébrale »,

écrit Lierre Keith dans son livre The Vegetarian Myth :

Food, Justice, and Sustainability (Le mythe végétarien : alimentation, justice et durabilité). Lierre est une ancienne végétalienne qui a consacré sa vie à comprendre la science de la nutrition (citation complète).25

Au début, les végétaliens éveillés – souvent des jeunes filles – qui abandonnent la viande pour des raisons éthiques se sentent plus forts, plus légers, plus éveillés et plus énergiques – ils se sentent plus sûrs d’eux. Au fil des ans, les problèmes chroniques s’accumulent lentement. Tout comme les grenouilles dans l’eau frémissante ne remarquent pas l’augmentation de la température, les végétaliens ne remarquent pas la perte progressive d’énergie, la fatigue et l’apparition de problèmes chroniques. Ils doivent se heurter à un mur, souvent après la deuxième décennie, avant de se rendre compte que quelque chose ne va vraiment pas.

Nous avons souvent besoin d’un voyage en ambulance pour nous permettre de changer notre façon de penser. C’est ce que j’ai fait. Et même les soins intensifs ne suffisent généralement pas à faire redémarrer le cerveau. Nous devons également être exposés à des données correctes et non corrompues. Ces deux facteurs coïncident rarement.

J’ai découvert le côté négatif du véganisme grâce à des études métabolomiques du sang qui examinent la production cellulaire d’ATP, le fameux cycle citrique, à l’aide d’analyses moléculaires du sang. Bien que je mangeais déjà de la viande, mes valeurs sanguines m’indiquaient qu’il fallait que je consomme davantage de viande pour améliorer mon équilibre en acides aminés. L’expert en métabolomique m’a dit que mon profil nutritionnel était celui d’un homme des cavernes. Mon nouveau régime riche en viande et en graisses a changé la donne. Après des années de fatigue, je me suis épanoui. J’ai décidé de faire profiter d’autres personnes des scanners métabolomiques pour les aider à identifier leur profil nutritionnel unique et à être en meilleure santé. Un historique de plus de 15 000 scanners métabolomiques m’a appris que l’incidence des problèmes chroniques était nettement plus élevée chez les femmes de la quarantaine et de la cinquantaine qui suivaient un régime végétalien depuis au moins 15 à 20 ans 26.

Plus tard, j’ai commencé à travailler avec des scanners biophysiques 27 28 qui ne prennent que 12 minutes pour mesurer le niveau énergétique du corps humain et j’ai remarqué un thème commun dans plus d’un millier de mesures. Les femmes qui ont évité la viande pendant plus de dix ans présentaient davantage de problèmes chroniques, une baisse d’énergie, une plus grande incidence de dépression, des problèmes intestinaux et un système immunitaire plus faible.

Convaincre un végétalien de changer de tact est délicat, car les arguments – notamment éthiques et spirituels – sont profondément ancrés dans le récit émotionnel. Sur la poignée – une douzaine – de personnes que j’ai eu l’honneur de convaincre de compléter leur alimentation avec de la viande biologique

– « au moins un tout petit peu de bœuf biologique ou de foie de poulet deux fois par semaine » – 95 % ont changé d’avis au bout de quelques semaines et sont restés fidèles aux produits d’origine animale.

« Modération et équilibre », vous vous souvenez ?

Il est important de souligner que le régime alimentaire est toujours très individuel. Tout le monde n’a pas besoin de viande comme les autres. Mais on peut affirmer que presque tout le monde a besoin de produits d’origine animale dans son alimentation. La raison en est simple. La viande peut fournir certains nutriments essentiels qu’aucun produit végétalien ne peut fournir avec la même efficacité métabolique.

Bien que l’Académie de nutrition et de diététique (AND) soit citée comme ayant déclaré que « toutes les grandes sociétés de diététique ont publié des articles affirmant qu’un régime végétalien est nutritionnellement adéquat à tous les stades de la santé humaine », cette déclaration est accompagnée d’une liste de tous les nutriments qui doivent être obtenus par l’enrichissement et les suppléments, ce qui revient à admettre qu’un régime végétalien n’est pas, en soi, sûr ou complet », écrit Jayne Buxton dans The Great Plant-Based Con (La grande arnaque des plantes).

« Les nutriments que l’on ne trouve que dans les aliments d’origine animale comprennent les vitamines A, B12, D3 et K2 préformées (sous-type MK4), le fer héminique, la taurine, la carnosine, la créatine, l’ALC, l’EPA et le DHA. Le zinc, l’iode, la méthionine, la leucine, la choline et la glycine sont des nutriments dont la teneur est faible dans les plantes. En outre, les plantes présentent souvent différentes formes d’un même nutriment qui sont moins biodisponibles et sont métabolisées différemment  » 29.

Jetons un coup d’œil rapide au Top 5.

La vitamine A est essentielle à l’assimilation des protéines et du calcium, à la croissance osseuse, à la vue, au fonctionnement du système immunitaire, à la fonction thyroïdienne et à la production d’hormones sexuelles et de stress. Les régimes végétariens et végétaliens souffrent d’une carence quasi-totale en vitamine A.30

La vitamine D favorise la solidité des os, la santé du système immunitaire, la réduction des inflammations, le métabolisme des minéraux, l’absorption du calcium, le tonus musculaire, le métabolisme sain du glucose, la fonction cellulaire et la longévité. L’organisme a naturellement besoin de D3, qu’il fabrique lorsqu’il est exposé au soleil. Néanmoins, l’organisme a besoin d’aliments d’origine animale (y compris les crustacés, les huiles de foie de poisson, les jaunes d’œuf, les abats, la graisse de beurre et la graisse d’oiseaux et de porcs) car la D2 provenant des plantes est largement inférieure et la D3 provenant des aliments d’origine animale est beaucoup plus biodisponible et puissante. 31

La vitamine B12 joue un rôle dans la synthèse de l’ADN, la formation de la myéline, la production de globules rouges et le maintien du système nerveux central. Il n’existe pas de sources végétales fiables de B12, c’est pourquoi les végétariens et les végétaliens présentent des niveaux élevés de carence en B12. Les symptômes comprennent la fatigue, la dépression, l’anxiété, une mauvaise mémoire, des problèmes d’équilibre, une détérioration de la vision, une confusion mentale ou une perte de mémoire, et la dépression. 32 33

Des données similaires s’appliquent aux acides gras oméga 3, qui sont essentiels pour les membranes cellulaires. Il n’est pas facile d’obtenir des oméga-3 à partir de graines de lin ou de chia. Le poisson gras ou la viande nourrie à l’herbe seraient une bien meilleure alternative pour préserver la santé cellulaire.

Qu’en est-il des minéraux ? Il est extrêmement difficile d’obtenir les 17 minéraux essentiels exclusivement à partir de sources végétales. Si nous devions éviter les aliments d’origine animale, nous devrions consommer des quantités insoutenables d’équivalents végétaux pour atteindre des niveaux minimaux acceptables. 34 35

La liste est encore longue.

Il est bon de se rappeler l’histoire des tribus indigènes. Avant que le colonialisme occidental ne les atteigne, elles prospéraient grâce à des régimes riches en graisses et centrés sur la viande, sans souffrir de maladies chroniques.

Deux médecins missionnaires arrivés au Kenya dans les années 1920 ont écrit que « l’hypertension et le diabète étaient absents… la population indigène était aussi mince que les anciens Égyptiens ».

Il a fallu quarante ans de régimes britanniques à forte teneur en glucides pour transformer les Kényans minces en Africains obèses souffrant d’une multitude de problèmes de santé, à commencer par les caries dentaires, puis « la goutte, l’obésité, le diabète et l’hypertension, qui finissent par les englober tous », ont observé les missionnaires 36.

L’Inde a également été transformée en « capitale mondiale du diabète » grâce aux habitudes alimentaires introduites par les Britanniques. Les régimes alimentaires occidentaux ont littéralement anéanti les Inuits en parfaite santé, les Amérindiens, les Zoulous, les Indiens du Natal, les cultures polynésiennes, les Indiens Yanomamo et Xingu du Brésil, et tous ceux qui ont été acculturés de gré ou de force à notre mode de vie.

« La viande rouge provoque le cancer

Qu’en est-il de toutes les études « interminables » qui « prouvent » que les mangeurs de viande sont plus malades et plus enclins aux maladies chroniques ? Qu’en est-il de la corrélation entre la viande rouge et le cancer ?

C’est un peu comme l’angle « 99 % des scientifiques sont d’accord… » utilisé dans tant de contes de fées aujourd’hui, de l’ARNM au changement climatique. Lorsque l’on soulève le rideau, on découvre une autre réalité. Souvent, les rares scientifiques qui ne sont pas d’accord avec le « consensus » sont des scientifiques indépendants et intègres, qui ne sont pas influencés par les salaires des entreprises ou les subventions de recherche.

C’est ce qu’on appelle le syndrome de Copernic.

Les deux études établissant un lien entre le cancer et la consommation de viande rouge, par exemple, comparent les consommateurs de viande transformée (voir le tableau 1 ci-dessous pour la liste des produits chimiques et cancérigènes contenus dans la viande transformée moderne) à des végétariens, sans tenir compte des différences de mode de vie (les mangeurs de viande sont aussi plus souvent des fumeurs et des buveurs), ni d’autres variables. En bref, les recherches sont « cuisinées » pour donner une mauvaise image de la viande. Ces études erronées sont ensuite propagées par l’OMS et citées par les médias grand public comme si elles représentaient des vérités axiomatiques. 37

TABLEAU 1 – ADDITIFS DANS LA VIANDE TRANSFORMÉE

Les bisphénols, tels que le BPA, peuvent agir comme l’hormone œstrogène, interférer avec la puberté et la fertilité, augmenter la masse graisseuse et causer des problèmes avec les systèmes immunitaire et nerveux.
Les nitrates/nitrites sont utilisés pour prolonger la durée de conservation, préserver les aliments et rehausser la couleur des viandes salées. Lorsqu’ils sont chauffés ou mélangés à l’acide gastrique, les nitrites peuvent produire des nitrosamines, liées à un risque accru de cancer du côlon et du pancréas.

Le tert-butyl hydroquinone (TBHQ), un conservateur présent dans de nombreux aliments transformés, peut nuire au système immunitaire.

Les substances per- et poly-fluoroalkyles (PFAS) sont un groupe de produits chimiques qui peuvent s’accumuler dans l’organisme et qui ont été associés à des problèmes de santé tels que des perturbations hormonales, des problèmes du système immunitaire et des cancers.

Le glutamate monosodique (MSG), auquel certaines personnes peuvent être sensibles ou allergiques, provoque des symptômes tels que des maux de tête, des nausées et des douleurs thoraciques.

Les sulfites, qui sont utilisés comme conservateurs et peuvent déclencher de l’asthme.

Les phosphates sont parfois ajoutés aux viandes transformées et, lorsqu’ils sont consommés en quantités excessives, ils peuvent augmenter le risque de maladie cardiaque.

Les hormones peuvent être utilisées dans la production animale pour favoriser la croissance et potentiellement perturber l’équilibre hormonal chez l’homme.

Il ne fait aucun doute que la consommation de ces produits chimiques, même sans viande rouge, vous rendra probablement malade.

« Les études épidémiologiques qui établissent des associations inverses entre la consommation de viande rouge et la santé ne font pas de distinction entre la viande provenant d’animaux nourris avec des aliments riches en céréales dans des parcs d’engraissement et celle provenant d’animaux qui se nourrissent de mélanges de plantes riches en phytochimie. Elles n’abordent pas non plus la question de savoir comment les herbes, les épices, les légumes et les fruits consommés au cours d’un repas avec de la viande peuvent améliorer la santé », écrit Fred Provenza dans Frontiers in Nutrition.38

Il est difficile de trouver une seule étude prouvant que les viandes biologiques ont un effet négatif sur la santé.

« Les avantages pour l’homme de la consommation de viande riche en phytochimie/biochimie s’accumulent au fur et à mesure que le bétail assimile certains phytochimiques et en convertit d’autres en métabolites qui deviennent des muscles et des graisses, lesquels deviennent les phytochimiques/biochimiques qui promeuvent la santé. Ce phénomène est similaire, mais distinct, des avantages obtenus par la consommation d’herbes, d’épices, de légumes et de fruits riches en phytochimie. Cet ensemble élargi de composés – phytochimiques et métabolites produits par les animaux à partir des plantes – devrait être pris en compte dans les tentatives de compréhension des avantages pour l’homme, tels que l’atténuation du stress oxydatif et de l’inflammation liés au cancer, aux maladies cardiovasculaires et au syndrome métabolique », poursuit Fred Provenza.

La dissonance cognitive qui accompagne la recherche de la vérité sur la viande est comparable au fait de s’accrocher à un taureau enragé avec un chapeau de cow-boy. La situation devient rapidement de plus en plus folle. Mais accrochez-vous encore un peu.

« Le changement climatique est dû aux excréments et aux bourbiers des vaches

Les vaches sont responsables de l’apocalypse à venir si l’on en croit la légende. Mais il y a un hic.

L’histoire originale de la contribution catastrophique des vaches aux niveaux de méthane provient d’une étude de l’Université d’Oxford 39 qui a été citée lors d’une émission publique au Royaume-Uni en 2020. Les médias ont détourné l’histoire pour en faire la preuve que les humains pourraient réduire leur empreinte carbone de 61 à 73 % s’ils devenaient végétaliens. Cependant, l’étude d’Oxford fait référence à l’empreinte de différents aliments, et non à celle de l’homme. La différence est de taille.

L’empreinte alimentaire d’un individu est estimée à 16 % au maximum, ce qui signifie que le maximum théorique de réduction de l’empreinte individuelle en devenant végétalien est de 16 % sur 73 %, soit environ 10 %.

Cependant, même ce maximum de 10 % est faussé, car l’ensemble de l’argumentation est déséquilibrée.

Prenons un exemple pour illustrer à quel point l’argumentation est biaisée.

Si vous enfermez un millier de lapins dans une petite cabane et qu’ils détruisent l’endroit avec leurs crottes, blâmez-vous les lapins pour avoir détruit la cabane, ou prenez-vous la responsabilité de les avoir enfermés dans la cabane en premier lieu ?

Tant que des milliards d’animaux d’élevage seront séparés du cycle de l’azote, produisant des déchets qui ne sont pas recyclés efficacement dans la nature, des dommages incalculables continueront d’être causés aux animaux et à la planète, y compris de vastes quantités de méthane inutilement libérées. 40

Si, en revanche, nous suivons le cycle naturel de la Terre et intégrons des animaux en pâturage libre dans nos futurs plans écologiques, nous bénéficierons d’un autre avantage qui inversera la tendance, à savoir la séquestration, c’est-à-dire la manière dont la gestion naturelle des terres capture le CO2. Cette séquestration peut être accélérée grâce à la sylvopasture, qui est un moyen d’intégrer des arbres dans les paysages de travail. 41 42

Les politiques de gestion des terres axées sur la séquestration ont le pouvoir d’inverser le changement climatique, la désertification et la production de méthane, mais elles sont rarement, voire jamais, abordées par les scientifiques ou les médias. Vous vous demandez pourquoi ?

Au lieu de cela, les médias grand public propagent des allégations absurdes faites dans le cadre d’opérations publicitaires telles que le documentaire Cowspiracy, qui prétend que l’agriculture animale est responsable de 51 % de l’ensemble des émissions de gaz à effet de serre. Bien que les producteurs aient été contraints de se rétracter par la suite, l’histoire est restée dans l’esprit du public, car elle s’inscrit dans le cadre de la narration technique.

« Les nouveaux substituts synthétiques de la viande sont meilleurs »

Les aliments transformés, pauvres en graisses et à base de plantes, ont déclenché l’épidémie d’obésité dans les années 1980, mais on veut nous faire croire que les nouveaux aliments ultra-transformés (Frankenstein) seront excellents pour nous.

L’industrie de la fausse viande progresse déjà à pas de géant. Selon Bloomberg, le marché de la viande d’origine végétale pourrait atteindre 450 milliards de dollars d’ici à 2040 et croître d’au moins 70 milliards de dollars au cours de la prochaine décennie 43 44.

Les UPF représentent une menace redoutable pour la santé mondiale. Le Dr Robert Lustig, endocrinologue pédiatrique, explique dans son livre 45 comment les FUP ont déjà contribué à alimenter des maladies non transmissibles telles que le diabète, les maladies cardiaques, le cancer et la démence. Selon le Dr Joan Ifland, les UPF créent également une dépendance, sont obésogènes (contribuent à l’obésité) et ont tendance à perturber le système immunitaire 46.

La plupart des personnes qui confondront probablement les régimes à base de plantes avec une alimentation saine et végétalienne s’apprêtent à faire un tour mortel avec des protéines synthétiques ultra-transformées, des additifs, des conservateurs, des stabilisateurs, des concoctions d’OGM, des émulsifiants, des huiles de graines, des sucres, des régulateurs d’acidité et des épaississants régurgités dans une matrice d’éprouvettes d’une manière qui les rendra accros pour toute la vie.

Les UPF ne vont pas seulement remplacer les produits carnés naturels, mais aussi les produits laitiers, les œufs et les céréales.

Nous sommes ce que nous mangeons.

Un jour, nous pourrons croire que les gaufrettes de silicone au goût et à l’odeur délicieux sont bonnes pour nous, accompagnées de tofu, tandis qu’un programme d’intelligence artificielle décidera de la prochaine destination de notre fauteuil roulant.

« Pourquoi les humains devraient-ils être autorisés à tuer des animaux ? »

Pour des raisons compréhensibles, cet argument éthique est celui qui fait le plus grand nombre de convertis au véganisme. Il est louable d’être choqué par les conditions de vie des animaux qui souffrent dans les abattoirs, mais accuser la consommation de viande d’être responsable du mal est une réponse artificielle et simplifiée au problème, puisque nous savons déjà à quel point le problème pourrait être résolu facilement avec des modèles d’agriculture régénératrice.

Il y a également un autre aspect que le récit principal occulte dans ce contexte : la quantité de souffrances et de meurtres d’animaux dus à l’agriculture moderne en tant que telle. La monoculture n’est pas possible sans l’abattage massif de formes de vie diversifiées.

Peu d’agriculteurs font le calcul.

« Pour cultiver 214 acres de fruits à noyaux et d’avocats sur cette ferme, je dois tuer au moins trente-cinq à quarante mille spermophiles par an, des milliers d’écureuils terrestres, des milliers d’abeilles, des milliers de papillons, des milliers de colibris, ces trois derniers éléments étant complètement accidentels, les deux autres étant des prédateurs ou des parasites que je tuerais intentionnellement », calcule l’agriculteur californien John Chester 47.

La culture de 400 tonnes de pois dans une seule ferme entraîne la mort de 1 500 animaux par an, des cerfs aux canards.

Un milliard de souris sont tuées en Australie pour protéger la viande. Quarante mille canards sont tués pour protéger la production de riz. Un producteur de pommes moyen tue 120 opossums en un an pour protéger son verger.

En 2013, les riziculteurs de Nouvelle-Galles du Sud ont tué 200 000 canards indigènes. Le ministère américain de l’Agriculture estime à 1,3 million le nombre d’animaux indigènes tués chaque année pour protéger l’agriculture non animale. Au total, au moins vingt-cinq fois plus d’animaux sensibles sont tués par kilo de protéines utilisables par rapport à la production de viande.48

Cependant, le calcul n’est pas pertinent ici. Il existe un argument plus profond, lié à la nature de la vie, que nous devrions prendre en considération.

Toute forme de vie dépend de la consommation d’autres formes de vie. Même les légumes sont des mangeurs de viande si vous observez une carcasse laissée dans la forêt ou le pâturage, alors que le cycle de la vie et de l’énergie poursuit son destin inévitable de transmutation éternelle d’une forme à l’autre.

Lierre Keith raconte l’histoire d’un pommier situé près des tombes de Roger Williams, le fondateur de Rhode Island.

« On a découvert que les racines de l’arbre avaient poussé dans les tombes et pris la forme de squelettes humains, alors que les tombes avaient été vidées de toute particule de poussière humaine. Il ne restait plus aucune trace de quoi que ce soit.

Le pommier a mangé un humain. Le pommier est-il mauvais ?

« L’un des principaux problèmes de la mythologie est de réconcilier l’esprit avec cette condition préalable brutale de toute vie, qui vit en tuant et en mangeant des vies. Vous ne vous faites pas d’illusions en ne mangeant que des légumes, car eux aussi sont vivants. L’essence de la vie est donc de se manger elle-même ! La vie vit de vies, et la réconciliation de l’esprit et de la sensibilité humaine avec ce fait fondamental ». écrit Joseph Campbell, l’avant-dernière autorité en matière de civilisations anciennes.

Même si nous nous en tenons aux principes les plus purs de la nature, où nous protégeons les animaux, la planète et les intérêts humains avec un équilibre égal, nous continuerons à nous manger les uns les autres.

Sans aucun doute, nous devrons le faire en étant plus gentils les uns envers les autres.

Épilogue : Raccourcir le « consensus scientifique »

Comme nous l’avons déjà appris, toute affirmation s’appuyant sur le « consensus scientifique » doit être considérée comme digne d’une enquête si elle est utilisée pour justifier l’agenda de l’ingénieur.

Si un opposant, tel qu’un « négateur du climat », est démoli par les médias ou par son entourage professionnel, nous devrions examiner de plus près ses modèles de données.

Il y a quelques années, j’étais convaincu de l’élévation du niveau de la mer, de l’effondrement des icebergs et de la sixième extinction. Aujourd’hui, je pense que nous devrions nous pencher sur la partie « anthropique » du « consensus ».49

Si une histoire correspond à l’avenir envisagé pour la nutrition, nous devrions sortir nos loupes et creuser avec un dévouement infernal.

La recherche de la vérité est un facteur déterminant pour l’avenir de notre espèce. Rien n’est plus important que de préserver notre santé et notre énergie. Pour cela, nous devons à nouveau nous intégrer à la nature, manger de manière saine, naturelle et équilibrée, et nous occuper de choses qui nous passionnent.


Source : https://greenmedinfo.com/blog/vegan-backfire-truth-behind-antimeat-agenda

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Références




Jeanne d’Arc et la Maison d’Anjou

[Source : reseauinternational.net]

Par Martial Cadiou

« Le règne de Charles VII est le règne de la Maison d’Anjou dont Yolande est le chef. Nul n’agit, qui ne soit accrédité par elle ; nul ne s’élève qui ne soit protégé par elle ; conseillers, chefs d’armées, financiers, tout porte ostensiblement ou secrètement les couleurs de l’Anjou. »

(cf. Jehanne d’Orliac, « Yolande d’Anjou », p.63, Paris, 1933)

***

Yolande d’Anjou fut la clé de l’énigme du règne de Charles VII et de l’épopée johannique. Son rôle est très souvent minoré, voire occulté par les historiens bien-pensants. Et nous subodorons le pourquoi !

[Voir aussi :
8 mai : le message de Jeanne d’Arc à la France d’aujourd’hui
Discours d’André Malraux sur Jeanne d’Arc
Marion Sigaut rend hommage à Sainte Jeanne d’Arc
Renaissance de la France par la Monarchie ?]

Fille puînée de Jean Ier d’Aragon (1350-1395) et de Yolande de Bar (1365-1431)1, elle devint Yolande d’Anjou de par son mariage avec Louis II d’Anjou. Elle était surnommée « la reine des quatre royaumes » (Aragon, Valence, Sicile, Jérusalem), le titre de reine de Jérusalem lui était reconnu par tous les monarques européens ; il remontait à Godefroy de Bouillon.

D’après l’historien « conformiste » Siméon Luce, professeur à l’École des chartes, la reine Yolande est jugée « supérieure par le génie politique à tous les princes de l’époque » (p. cxcvııı). « Un cœur d’homme dans un corps de femme » dira son petit-fils, le roi Louis XI.

Selon André Cherpillod, La fabrication d’un mythe, Tome 2 p.248 :

« Elle fut le pivot de tous les événements importants de quarante-deux années d’histoire de France. Agissant le plus souvent dans l’ombre, mais faisant preuve d’autorité (…), Yolande élimina les favoris qui avaient une influence néfaste sur le roi et réussit à l’entourer d’hommes de confiance. »

Les historiens Jules Michelet, Philippe Erlanger, Ernest Lesigne, Roger Caratini, Paule Imbrecq, Jean Markale, et surtout Paul Lesourd & Claude Paillat ne disent pas autre chose !

C’est par elle que Charles VII sera fort. C’est à cause d’elle qu’il sera dénommé Charles le Victorieux. Si les Anglais furent boutés hors de France, c’est à cause d’elle. Son habileté diplomatique est légendaire. Elle saura se servir de Charles après les morts mystérieuses de ses deux frères aînés. En 1416, Charles VII deviendra l’héritier présomptif du trône de France. Pour le diriger, elle sut l’entourer de conseillers-espions tous angevins2 dont les principaux furent Jean Louvet, Tanguy du Chatel, Jean Cadart, Pierre de Brézé (1408-1465), Robert Le Maçon3 que l’on dit « Rose-Croix » et Gérard Machet (1376-1448), son confesseur, évêque de Carcassonne (si proche du Razès), grand défenseur du gallicanisme à travers la « Pragmatique Sanction ».4

Ses agents secrets, assurant les liaisons entre toutes les provinces du royaume, sont des moines mendiants, Franciscains, Clarisses. (cf. Siméon. « Luce », p. ccıı et Philippe Erlanger, p.122)

Certains avancent que les actes politiques de Yolande d’Aragon n’étaient dictés que par ses propres intérêts et ceux de sa famille.

Il y a sûrement du vrai dans ce point de vue, mais ce qui pourrait être considéré comme un trait politique du personnage se révélera être une qualité.

En effet, en l’an 1428, jamais les intérêts personnels de la duchesse d’Anjou ne se sont tant confondus avec ceux de la cause générale de la royauté française, dont le but était le règne d’un roi français sur le royaume de France.

Depuis que l’idée d’une alliance de la Maison d’Anjou avec la lignée royale de France avait germé dans la tête de Yolande d’Aragon et celle de son époux Louis II d’Anjou, jusqu’au 18 décembre 1413, jour des fiançailles de sa fille Marie, à Charles de Ponthieu, Yolande d’Aragon s’était fixée comme ouvrage et but de sa ligne politique, de voir un jour Charles de Ponthieu s’asseoir sur le trône de France, et avec lui, comme reine, sa fille Marie. Rappelons la prophétie de Yolande concernant Charles VII :

« Tel qu’il est, il représente un atout considérable dans la main de qui saura s’en servir. »

Yolande, depuis son mariage, avait élaboré et structuré un parcours politique qui avait pour but de faire entrer ses enfants de la Maison d’Anjou dans la Maison royale de France. C’est ainsi que le 21 octobre 1413, elle négocia de main de maître les fiançailles de sa fille Marie, neuf ans avec Charles de Ponthieu, dix ans, onzième enfant et cinquième fils de la reine Isabeau.

Yolande savait aussi que pour en arriver là, il lui fallait acquérir de puissantes alliances et elle s’y était déjà employée.

Elle avait fait rompre par son époux, en novembre 1413, celle qui liait depuis 1410 son fils René d’Anjou, comte de Guise à Catherine de Bourgogne, fille du duc Jean sans Peur. En faisant cela, elle signifiait clairement à tous qu’elle servirait dorénavant la cause du roi de France (Armagnacs) et délaisserait celle du duc de Bourgogne (Bourguignons) et de ses alliés anglais.

Elle continua à protéger comme elle le faisait depuis 1413 ce roi jouisseur et craintif, qui pensa même à fuir en Écosse ou en Dauphiné avec son mauvais génie d’alors, Georges La Trémoille, ennemi de Yolande. Elle placera auprès du roi, Arthur de Richemont, frère du duc de Bretagne, Jean VI. Personnage considérable, il sera placé à la tête de l’armée française malgré la haine que Charles VII lui portait. C’est elle encore qui entreprit la convocation des États généraux de Poitiers où il fut ouvertement demandé à Charles VII de confier officiellement une régence à Yolande.

Le 5 février 1414, Yolande quitta Paris pour sa cour d’Angers en emmenant avec elle ses cinq enfants, plus le prince Charles de Ponthieu, qu’elle va protéger et élever comme son propre fils.

Yolande saura, lorsque les atouts de sa fille Marie d’Anjou faibliront, la remplacer par des concubines favorables à la cause angevine. Elle assistera au Conseil de son gendre et se dressera contre les conseillers néfastes, les traîtres et les incapables. À elle seule, elle incarna le prestige, l’honneur et l’ordre du royaume.

En 1416, Yolande d’Aragon s’accorda avec son oncle le cardinal de Bar pour que son fils René devienne l’héritier du duché de Bar.5

Pour obtenir la paix entre les deux duchés de Bar et de Lorraine, elle proposa au duc Charles II de Lorraine la réunion de ces deux duchés. Elle garantit cette réunion territoriale par la mise sous la tutelle du duc de Lorraine, son fils René d’Anjou ; et par le futur mariage de ce même fils avec Isabelle, fille du duc de Lorraine. Cet arrangement fut accepté par Charles de Lorraine, pourtant fervent partisan de la cause bourguignonne. Les deux enfants furent fiancés et René alla vivre à la cour de Lorraine qui devint aussi celle de Bar.

Il existait aussi une Yolande d’Aragon qui ne manquait jamais de lui rappeler les anciennes prophéties faites par Merlin, contenu dans un manuscrit qui, en quatre vers affirmaient :

« “qu’une” fille viendroit du Bois-Chenu, et chevaucheroit » sur le dos des architenans (architenentium), et contre eux (l’Anglais). »

Ainsi que des prédictions récentes reprisent par l’évêque de Castres, en son vivant confesseur royal :

« qu’il avait vu autrefois en écrit qu’une certaine fille devait venir, qui secourrait le roi de France. »

C’est encore Yolande qui en 1429 pensa à Jeanne comme figure salvatrice de la France. Le miracle de Jeanne, c’est Yolande qui en est à l’origine. C’est également l’avis du poète Joachim du Bellay qui fut persuadé que la Pucelle d’Orléans fut l’instrument entre les mains de Yolande. Yolande sut habilement exploiter cette ferveur mystique qui parcourait les terres de France en ce début du XVe siècle. Les temps étaient propices à la venue d’une envoyée de Dieu.

Yolande s’était vu confier l’éducation de celle qui allait, sur ses instigations, devenir Jeanne la Pucelle. C’est encore Yolande qui organisa l’examen de Poitiers où s’étaient réfugiés les Maîtres de l’Université de Paris. Quand il fallut s’assurer de la virginité de Jeanne, c’est Yolande en personne qui procéda à l’examen physique.

C’est Yolande qui conseilla à Charles VII de se faire sacrer à Reims. Là encore, Jeanne fut son instrument.

Jeanne ne fut suscitée que pour cinq objectifs précis :

  • – bouter les Anglais hors de France
  • – délivrer Orléans et Charles d’Orléans de son occultation
  • – la prise de Paris
  • – faire sacrer Charles VII à Reims

La mission de Jeanne est mentionnée par Morosini dans son Journal :

« D’abord elle est venue pour lever le siège que les Anglais tenaient à Orléans ; en second lieu, pour le couronner librement et le faire roi de toute la France et ses appartenances ; en troisième lieu, pour faire la paix entre lui et les Anglais ; et, encore, pour faire sortir à l’amiable le duc d’Orléans de sa prison d’Angleterre. »

(lettre du 30 juin, III, p.97)

Après, Jeanne ne lui fut plus utile. Sa mission était accomplie et l’agent traitant se devait de rentrer dans le rang.

Pour ce faire, Yolande, tertiaire franciscaine, décida de s’appuyer sur le très puissant tiers ordre franciscain auquel elle appartint et que soutenait également son oncle le cardinal Louis, duc de Bar.

On avance que Yolande rencontra Colette et Isabelle de Vouthon, mère adoptive de Jeanne à l’occasion d’un pèlerinage en septembre 1425 au Puy-en-Velay, l’un des hauts lieux initiatiques des confréries celtiques. Toutefois, la présence d’Isabelle de Vouthon est contestée par André Cherpillod — Ibid — Tome 2, p.312. Le pèlerinage de Isabelle de Salm-Vouthon aurait été inventé de toutes pièces par Siméon Luce (p.cccv-cccvi) et repris par Gabriel Hanoteaux (p.48-57 ou 32-41, suivant l’édition)

Colette de Corbie était une religieuse qui s’était donné pour tâche de réformer l’ordre des Saintes Claires en le « franciscanisant » pour qu’il devienne celui des Clarisses. Instituée par Benoît XIII, elle effectuait donc de nombreux voyages entre ses fondations qui étaient des couvents de religieuses franciscaines de l’observance, dites en France « colettines ». Ces couvents se trouvaient à Moulins, à Aigueperse, à Castres, et au Puy pour ne citer que les plus importants.

Ces déplacements faisaient immanquablement passer Colette par Domrémy et Neufchâteau, Vaucouleurs, Void, Commercy et Saint-Mihiel qui étaient établis sur l’ancienne voie romaine de Langres à Verdun.

Jehanne d’Orliac pose une question dans son livre p.153 :

« Yolande crut-elle à la mission divine de la Lorraine dont elle allait utiliser si magistralement le prestige ? Aucun document ne peut nous éclairer. La logique du temps et des caractères, seule, peut nous avertir. Il me semble qu’on peut toujours répondre avec certitude : Non. D’une haute piété, mais large, intelligente, elle ne pense jamais que les choses de la politique puissent être confondues avec la morale et la religion officielle. Elle fait la part de Dieu et la part des hommes. Celle du Ciel, celle de la Terre, peut être celle de l’Enfer… »

De même Gérard de Senneville, « Yolande d’Aragon, la reine qui a gagné la guerre de Cent Ans », Éd. Perrin, 2008 ne croit guère que Yolande crût aux voix divines de Jeanne. La majorité des contemporains de Jeanne ne crurent nullement aux voix, encore moins aux « voix » divines.

Ce n’est qu’au XIXe siècle que le mythe des « voix » va s’imposer ! Nous atteindrons l’excellence du dérèglement et du fourvoiement calculé avec la pseudo-historienne Colette Beaune et les mythographes domrémistes : « Les voix sont un fait historique incontestable» (cf. « Jeanne d’Arc : vérités et légendes », p.89)

Même dans l’Église, on ne crut un instant à l’authenticité des « voix ». Ainsi, Pie II, Enea Silvio Piccolomini (1405-1464), dans ses « Mémoires » (1463) pouvait émettre ses doutes :

« Était-ce œuvre divine ? Était-ce stratagème humain (Divinum opus an humanum inventum fuerit) ? Il me serait difficile de l’affirmer. Quelques-uns pensent que, durant les prospérités des Anglais, les grands de France s’étant divisés entre eux, sans vouloir accepter la conduite de l’un des leurs, l’un d’eux mieux avisé [Pie II, implicitement, rend hommage ici à la clairvoyance de Yolande d’Anjou] aura imaginé cet artifice (hoc vaframentum) de produire une Vierge divinement envoyée, et à ce titre réclamant la conduite des affaires ; il n’est pas homme qui n’accepte d’avoir Dieu pour chef ; c’est ainsi que la direction de la guerre et le commandement militaire ont été remis à la Pucelle »

(édition de 1614, VI, p.158 ; original latin in Quicherat, IV, p.518 ; traduction in Ayroles, IV, p.256-257 — La vraie Jeanne d’Arc). Le mot latin vaframentum, traduit ici par « artifice » signifie « ruse, adresse, expédient. »

L’historien « conformiste », Siméon Luce commente ainsi ce passage :

« En lisant cette page, il ne faut pas oublier qu’elle a pour auteur un pontife éminent initié aux secrets les plus intimes de la politique européenne, un ancien membre du Sacré Collège qui avait été pendant un quart de siècle le collègue du cardinal d’Estouteville, promoteur du procès de réhabilitation. »

(p. X).

Autrement dit, Pie II sait de quoi il parle !

Il est néanmoins possible que Jeanne ait bénéficié du psychisme de Louis d’Orléans, son père, qui, lui, avait des dons de voyance au point qu’il aurait entrevu les circonstances de sa mort tragique. Charles d’Orléans aurait, dit-on, profité lui aussi de visions ?

Pour Robert Ambelain p.184 :

« Jeanne avait tout simplement hérité de son père Louis d’Orléans, et de son aïeul Charles V le Sage, un certain don de voyance et de clairaudience, véhiculé par un psychisme héréditaire, très marqué par des pratiques occultes […] »

Gabriel Naudé nous dit Dans ses considérations politiques sur les coups d’État (1639) que :

« Les Anglois devenus maîtres de la France, il fut nécessaire d’avoir recours à quelque coup d’État pour les chasser. Ce fut doncques à celui de Jehanne la Pucelle qu’on se décida. »

(III, 128)

Le manuscrit n° 1999 découvert par Pierre de Sermoise et retranscrit par les secrétaires de Mazarin conte que :

« Tout le fait de la Pucelle d’Orléans n’estoit qu’une finesse politique, inventée par les courtisans de Charles VII, pour retirer ce prince de ses amours avec Agnès Sorel ; & dautant que cela se fit au nom de la Religion, & comme par miracle, tout le peuple de France y accourut comme au feu […] La plupart des escrivains, touchez au miracle, ont tenu son parti, mais les sçavans, gueris de cette maladie populaire, & et qui sçavent bien que ces miracles ne sont que suppositions & inventions pour tromper le peuple & le mener par le nez, en lui faisant payer la taille, ont advoué la fraude […]

Tout ce qui se lit des historiens ordinaires de la Pucelle d’Orléans ; n’est qu’un Romant : en quoy il n’y a pas plus d’apparence de vérité qu’en tout ce qui se dit de la Papesse Jeanne. »

(cité par Robert Ambelain — opus cité — p.177)

***

Domrémy se trouvait partagé entre deux administrations temporelles.

La partie septentrionale de Domrémy (la rive gauche du ruisseau) était rattachée à la prévôté d’Andelot et au bailliage de Chaumont-en-Bassigny. Elle relevait de la châtellenie de Vaucouleurs, dernier lambeau de la terre fidèle aux Valois, et appartenant au comté de Champagne. Elle était partie intégrante du domaine royal, et à ce titre, administrée directement par un fonctionnaire royal dévoué aux Anjou, Robert de Baudricourt.

La partie méridionale (rive droite du ruisseau) formait une seigneurie tenue en fief par les seigneurs de Bourlémont, vassaux des ducs de Bar, et dépendait de la châtellenie et prévôté de Gondrecourt, c’est-à-dire une partie du Barrois mouvant de la couronne de France. Jusqu’en 1419, le souverain du Barrois était Louis Ier, cardinal-duc de Bar. Sa sœur n’était qu’autre que la mère de Yolande d’Anjou, Yolande de Bar.

Domrémy n’était situé qu’à quelques kilomètres du comté de Joinville, propriété de Louis d’Orléans et ressortissait au diocèse de Toul sous la garde de ce même Louis d’Orléans.

Pour l’heure, la seigneurie de Domrémy appartenait à Jehanne de Joinville, châtelaine champenoise, épouse d’Henri d’Ogéviller qui venait de l’hériter de son oncle, Pierre Bourlemont. Jeanne de Joinville se remaria avec Jean de Salm.

La mission de Jeanne ne lui vint pas de Dieu, mais des dames du chapitre noble de Remiremont, Parthénon aristocratique, qui possédait la plus grande partie du département actuel des Vosges, et des charbonniers lorrains qui étaient placés sous leur protection. À ces deux corporations, s’en étaient joints deux autres : celles des marchands de Saint-Michel et des cornards de Saint-Marcel de Langres, lesquelles étaient des confréries de pénitents répandues en France et en Italie.

Les Dames de Remiremont doivent figurer en tête des collaborateurs de Jeanne D’Arc. Leur résidence seigneuriale était assez éloignée de Domrémy ; mais elles en avaient un peu partout, et d’ailleurs, Jeanne, qui était une riche paysanne et une cavalière intrépide, ne devait pas reculer devant la distance qui la séparait de la célèbre abbaye, à une époque où les pèlerinages étaient les seules parties de plaisir que pussent se permettre les gens de la campagne. Ce fut, sans doute, dans ce sanctuaire chrétien, resté tout imprégné de traditions druidiques, qu’elle conçut l’idée de sa mission et qu’elle en fit la confidence à quelque haute dignitaire du chapitre, ennemie des Anglais et des Bourguignons, qui, de plus, devait être Champenoise et en relation avec les cornards de Saint-Marcel de Langres.

Pendant le Grand Schisme d’Occident, l’abbaye de Remiremont dont le nom provient de saint Romaric, avait embrassé la cause des Papes d’Avignon6. Celle-ci reçut du pape Benoît XIII une bulle qui la déclarait Chapitre noble de l’Église.

Les Dames de Remiremont et d’Épinal étaient les héritières directes des collèges druidiques féminins de l’ancienne Gaule, qui les tenaient, comme on sait, en grande considération, et elles jouissaient des privilèges les plus singuliers, notamment, en certaines circonstances, de celui de pourvoir aux cures vacantes. Comme elles étaient astreintes à des preuves de noblesse très sévères, et qu’il n’y en avait pas d’autres sur leurs terres que la leur, il en résultait qu’elles étaient toutes étrangères au pays. Du reste, leur vasselage semble avoir été très supportable, et il écartait ces tyranniques hobereaux qui faisaient enrager le reste de la France. Aussi, cette partie de la Lorraine se faisait-elle remarquer par l’absence de ces châteaux qui dominaient jadis les routes comme autant de nids d’oiseaux de proie.

Les cornards de Saint-Marcel de Langres devaient avoir des ramifications dans toute la France, car ils ont joué un rôle capital dans l’histoire des XVIe et XVIe siècles.

Toutes ces confréries urbaines ou forestières7 remontaient au Ve siècle de notre ère, ou du moins avaient été réorganisées à cette époque, à la suite de l’abandon de la liturgie grecque des druides pour le latin vulgaire dit langue Thais ou français moderne. Les grands évêques gallo-romains, saint Germain, saint Marcel et saint Loup, semblent avoir joué un rôle considérable dans cette réorganisation, soit directement, soit indirectement par suite des traditions païennes qui se rattachaient à leurs vieux noms de divinités locales. Dans les sociétés occultes qui ont précédé la franc-maçonnerie moderne, le titre de Germain équivalait à celui de maître et la bannière de Saint-Marcel ralliait sous ses plis toutes les couches populaires. Les charbonniers prenaient le nom de loups ou lupins, et dans toutes les sectes les fils d’adeptes prenaient celui de marmots-loups, auquel les maçons modernes ont substitué le titre de louveteaux.

Tels furent les plus puissants des collaborateurs occultes de Jeanne d’Arc, saint Marcel et saint Michel de Langres, auxquels se joignirent les charbonniers de Remiremont, vassaux du chapitre noble de cette riche communauté et les ménestrels de Murcie8. Les dames chanoinesses, lui servirent-elles d’intermédiaire avec les confréries de Langres ? C’est possible, probable même, mais ce n’était pas indispensable. Nous allons nous en convaincre en passant de la vallée de la Moselle dans celle de la Meuse.

Ce chemin qui, depuis l’antiquité, partait de Dijon et du plateau de Langres pour se diriger vers les plats pays des Flandres en suivant le cours de la Meuse, entre Neufchâteau et Domrémy, avait pris de l’importance lorsque le mariage de Philippe ler Le Hardi de Bourgogne avait réuni la Flandre, l’Artois et la Bourgogne et que s’étaient établis entre ces territoires des échanges commerciaux.

Force est de constater que tous ces abbayes et couvents franciscains formaient un remarquable réseau religieux certes, mais aussi politique, qui couvrait l’ensemble du royaume au service de Yolande d’Aragon, duchesse d’Anjou.

Si on ne peut pas affirmer que Colette de Corbie soit venue de nombreuses fois voir Jehannette à l’ermitage de Notre-Dame de Bermont, et qu’elle ait assuré personnellement son instruction religieuse et surtout mystique, on ne peut pas écarter, tant s’en faut, qu’elle ait délégué la prise en charge du dit enseignement aux Cordeliers et aux Clarisses (Franciscains) de Neufchâteau.

***

Le bar est un poisson pouvant atteindre un mètre. Nous le retrouvons sous tous les blasons des villes commençant par Bar, comme Bar-le-Duc, Bar-sur-Aube et évidemment aux armes du Comté du Barrois. On avance que Charles VII prit l’emblème du Dauphin, afin de se confondre avec l’emblème du Bar, et qui sait, se légitimer en tant que Mérovingien. (cf. Jean Circare, « La France hermétique », p.64, Éd. Henry Veyrier)

La Maison de Bar est d’origine mérovingienne. Le Prieuré de Sion en revendique deux membres, dont deux grands maîtres : Édouard de Bar et sa sœur Jeanne de Bar. D’après les Documents Lobineau, la famille de Bar aurait été au cœur de l’histoire du Prieuré de Sion et lui aurait donné plusieurs grands maîtres : Édouard et sa sœur Jeanne.

Yolande d’Anjou put compter sur son fils René Ier d’Anjou pour déployer sa politique audacieuse.

Il se trouve que nous ne savons presque rien de son éducation, on sait seulement qu’à l’âge de trois ans il aurait été amené chez les Célestins de Marcoussis — dans le couvent même où devait plus tard apparaître le tableau de Célestin V, dont on dit que l’abbé Bérenger Saunière aurait fait l’acquisition au Louvre.

Louis de Bar, rabiboché avec sa sœur Yolande, adoptera René et l’introduira au sein de l’ordre du Lévrier Blanc où l’on vénérait le Veltro cher au poète initié Dante9 et plus tard dans celui de la Fidélité. L’ordre de la Fidélité avait pour emblème un lévrier bleu et pour devise : Tout Ung. L’ordre de la Fidélité fut fondé en 1416 par son grand-oncle le cardinal de Bar, et ne groupait que 40 membres, nombre du retour au Principe.

René se trouva aux points obscurs du destin météorique de Jeanne : d’abord lors de la première audience ducale sollicitée par la Pucelle (février 1429)10, ensuite à la cour du Dauphin à Chinon, lors du siège d’Orléans.

René fut le créateur d’ordres de chevalerie ésotérique se mesurant à l’« Art Royal » : l’ordre du Croissant fondé le 11 août 1448 à Angers appelé aussi l’ordre de la Lune11(Ordine della luna), réplique de l’ordre de la Jarretière (fondé selon certains à Gisors) dit aussi ordre de la Toison d’Or. René avait placé cet ordre sous la protection de saint Maurice, patron de la ville natale d’Angers12. Cet ordre, dont le nom évoque l’astre cher aux adorateurs de la déesse-mère et des trois croissants rouges de l’étendard de Clovis, sera supprimé par le pape Paul II en 1461. Ce dernier ne goûtait pas la création d’un ordre qui exaltait le paganisme abhorré.

Le roi René choisira le croissant, car il figurait autrefois sur l’écu des rois mérovingiens. Sa disparition de l’emblématique royale est contemporaine de la conversion au catholicisme de Clovis. Celle-ci fut l’œuvre de sa femme, Clothilde, fervente catholique. La légende raconte qu’un jour elle vit un ange en songe. La créature céleste lui demanda d’effacer le croissant de l’écu des chefs francs pour le remplacer par la fleur de lys13. La dynastie angevine affichait ainsi sa fidélité aux traditions franques primitives affirmant ainsi son hostilité de principe à l’Église de Pierre.

Plus spirituel que militaire, on le disait fin lettré, épris de Dante, Pétrarque et des disciples de la Cortézia parmi les « Fidèles d’Amour » ou « Fede Santa ». Poète, on lui doit « Le Livre du Cœur d’Amour épris »14où les thèmes courtois affleurent ainsi que les allusions à la quête du Graal. Il s’intéressa particulièrement à l’enluminure et fit réaliser un « livre d’heures » très admirable. « La Fontaine de fortune », titre de cette enluminure, illustrait « Le Cuer d’amour espris », un ouvrage dont il fit aussi les miniatures. Cette fontaine donne naissance au fleuve l Alphée qui coule en Arcadie. Dans un autre de ses textes : « Regnault et Jeanneton », René d’Anjou fait allusion à l’Arcadie. La véritable Arcadie, c’est-à-dire le pays où s’étaient installés les chrétiens « Ébionites ».

Rappelons que l’on désignait ainsi un groupe de chrétiens qui ne croyaient pas en la personne divine du Christ, leur conviction était que le Christ était un homme élu de Dieu.15

René contribua de façon décisive à l’essor des festivités et pèlerinages liés à cette venue en Provence de la famille de Lazare. C’est le roi René qui fonda le pèlerinage des Saintes-Maries à Notre Dame-de-la-Mer. À ce pèlerinage se rattache celui de la Sainte-Baume, ultime résidence des reliques de Marie-Madeleine, la pécheresse purifiée, la première à qui apparut le Christ ressuscité et qui régit une des formes les plus hautes de l’initiation chrétienne.

On lui doit la croix de Lorraine ou Croix d’Anjou16. En 1453, René II d’Anjou fit dessiner sur ses armoiries la croix de Hongrie, une croix à double traverse ǂ. Cette croix orientale à deux branches fut connue en Europe occidentale au XIIe siècle, rapportée de Jérusalem par Jean d’Alluye. Un reliquaire de la vraie croix, en forme de croix à double travers, se trouvait à l’abbaye cistercienne de la Boissière, anagramme parfaite de la demeure du général De Gaulle à Colombey-les deux-Églises, la « Boisserie ». Le Général exhumera ce symbole des souterrains de l’histoire pour représenter les Forces Françaises Libres.

Au XIe siècle, Stenay17, capitale mérovingienne appartenait à la Maison d’Ardenne, puis aux ducs de Bouillon. Godefroy de Bouillon la vendit en partant pour la Croisade à l’évêque de Verdun qui la donna ensuite au Comte de Luxembourg qui la revendit à Renaud, comte de Bar, évêque de Chartres mort en 1217. Sans postérité, les deux nièces de Renaud de Bar, Marguerite et Jeanne de Bar épouseront Henri, comte de Salm et son frère. Ainsi, les Salm prendront connaissance du trésor des Templiers et de la lignée mérovingienne.

Frédéric Wildgrave de Salm fut Grand-Maître de l’ordre du Temple de Hongrie (1289-1296) à l’époque de la maîtrise de Jacques de Molay (1292-1314). Pierre d’Aumont, considéré comme héritier de Jacques de Molay, à qui aurait été confié le trésor du Temple en 1307, l’aurait confié à un représentant de la famille de Salm indépendante du roi Philippe le Bel. Celle-ci fondera l’abbaye de Solival où, dit-on, sera caché le trésor du Temple constitué de l’Arche d’Alliance.

Thévenin, dont on peut retrouver les travaux sur le site « Les secrets de Jeanne », rubrique, « Questions & Hypothèses », nous livre une information capitale : Isabelle Romée serait en fait Isabelle de Salm, dite Romée de Vouthon ! Isabelle ou Isabelette de Romée ayant repris le surnom de Romée porté par sa mère. L’origine de cette appellation est consécutive au pèlerinage de 1376, auquel sa mère a participé pour célébrer le cent cinquantième anniversaire de la mort de saint François d’Assise.

Si cette généalogie est avérée, elle serait la fille d’Isabelle de Brixey de Bourlémont (1340-1385) et non de Thaddée de Visconti18, mariée à Jean-Nicolas, comte de Salm († 1385), seigneur de Vouthon et prévôt de Vaucouleurs. Salm est un nom dérivé du latin, salmo signifiant saumon. Saumons que l’on retrouve sur leur blason.

Il n’existerait pas de famille de Vouthon, mais des Salm de Vouthon, propriétaires d’une châtellenie à Vouthon. Les Salm étaient propriétaires de plusieurs châtellenies, dont Viviers, Vouthon, Puttelange, etc. La mère d’Isabelle Romée, Isabelle de Brixey de Bourlémont descendait d’une famille de la noblesse chevaleresque remontant au VIe siècle et de sang mérovingien, dont les forteresses dans le comté de Bar et le duché de Lorraine surplombaient Frébécourt, Greux, Neufchateau, Bourlémont, Maxey sur Meuse, Vaucouleurs, Domrémy.19

Plus intéressant encore, Isabelle Romée était une parente de saint François d’Assise (1186-1226). Les parents de saint François se dénommaient Pietro Bernadone del Moriconi et sa mère Dona Joanna Pica de Bourlémont !

René Guénon a effleuré le symbolisme du poisson dans son livre « Symboles fondamentaux de la Science sacrée », lui aussi architecturé par les éditions Gallimard sur le Nombre d’Or. Le poisson fait écho au Roi Pêcheur, semblable au « pêcheur d’âmes » chrétien, mais aussi au dieu Oannès des Mésopotamiens. On sait que pour les Celtes le saumon était sacré, du fait de son retour à l’origine au moment de sa reproduction et de sa mort. Dans la tradition hindoue, la plus proche de la Tradition primordiale hyperboréenne, le poisson symbolise la fin d’un cycle et l’avènement d’un nouveau Matsya Avatara, le poisson étant le premier des dix avatars de Vishnu !

Le poisson, en l’occurrence ici le saumon, renvoie au Nün ou Noun primordial.

Le Nun symbolise l’Arche de Noé. En araméen, il signifiait serpent, mais aussi poisson.

Dans « Le Livre des Morts des Anciens Égyptiens », le Noun ou Nun symbolise la matrice primordiale, le néant, lieu de naissance de l’univers, de Dieu et du soleil.

Que ce soit les Bar ou les Salm, nous avons ici affaire à des maisons aristocratiques dépositaires d’un ésotérisme politique puissant, indispensable et incontournable pour la compréhension du mystère de Jeanne.

Que la forge du Diable l’ait reconnu et identifié comme tel, nous conduit à penser que le zèle avec lequel cette dernière refuse de reconnaître les origines aristocratiques de Jeanne n’en est que plus suspect !


1 Yolande de Bar (1365-1431), fille de Robert Ier de Bar, soutien de Louis d’Orléans, eut pour chambellan et confident Pons de Périllos marié avec Maria Von Steenhoont, ou Marie Von Steelmont, sa dame de compagnie. Son frère Raymond de Périllos (Ramon de Pérellos) fut l’émissaire de Benoît XIII auprès de Charles VI.

2 « Le lien de Charles VII, subtilement manipulé par les femmes, avec le parti angevin s’ancra davantage. L’encadrement politique de Charles devra tout encore à Yolande, puisqu’elle placera dans l’entourage royal ces bourgeois appelés aux plus hautes charges de l’État : les frères Bureau, Étienne Chevalier, Jacques Cœur. » (cf. Georges Bordonove, « Jacques Cœur », p.90, Éd. Pygmalion

3 C’est Robert Le Maçon qui servira d’agent de liaison entre Yolande d’Aragon et Robert de Baudricourt pour préparer la venue de Jeanne à la Cour. Conseiller de Charles d’Orléans. Il est en contact permanent avec le grand argentier Jacques Cœur, les frères Flamel, Nicolas et Jehan. Évêque de Trêves, il a été placé auprès de Charles VII pour contrer l’influence de Georges de La Trémoille, dont on suspecte la loyauté, son frère, Jean, étant chambellan du duc de Bourgogne.

4 Cette ordonnance, publiée par le roi Charles VII en 1438, reprend certains décrets du concile de Bâle favorables à l’autonomie de l’Église de France et constitue la première expression de ce que l’on nommera le gallicanisme. Cette volonté d’émancipation vis-à-vis de la papauté est le signe que les plaies du Grand Schisme d’Occident ne s’étaient pas refermées. L’initiateur de cette « Pragmatique Sanction », Gérard Machet, évêque de Carcassonne et de Tarbes, nous donne à penser que la légitimité de Rome était officieusement contestée ! Le Gallicanisme de Machet et de la coterie qui le soutenait se voulait plus politique que doctrinaire. Charles VII entendait par cette « prétention » contrer l’Église de Rome à vouloir s’immiscer dans les affaires de l’Église de France. En effet, le roi de France, en proclamant la « Pragmatique Sanction », avait adopté, dès 1438, de nouvelles dispositions pour réglementer et limiter dans ses États les pouvoirs du pape de Rome. Les articles de la « Pragmatique Sanction » proclamaient l’indépendance des conciles généraux et la supériorité de ces assemblées d’évêques sur le pape, instauraient l’élection des prélats par les chapitres et les seigneurs laïques, et réglementaient les levées d’impôts ordonnés par le pape de Rome. Ces mesures ne trouvant leur signification et justification que si l’on comprend qu’il s’agissait, par là, de parer à l’absolutisme d’une papauté de Rome devenue illégitime !

5 C’est à l’abbaye de Saint-Mihiel que sera signé l’acte qui faisait de René son fils adoptif le 24 juin 1419.

6 Selon M.A. Guinot, « Étude historique sur l’abbaye de Remiremont », p.159-160, Éd. Charles Douniol, 1859 — l’abbaye de Remiremont embrassa la cause des papes d’Avignon. Elle adressa une supplique au pape Benoît XIII qui y répondit favorablement le 4 septembre 1403.

7 Sur le tympan qui surplombe la soi-disant « maison natale » de Jeanne à Domrémy, on peut découvrir la présence de trois blasons. Si deux d’entre eux ne posent pas de problèmes, celui de gauche, martelé de nos jours, montre un blason à trois coins symboles des charbonniers. Celui-ci a été martelé et remplacé par un écusson au symbole des laboureurs. Voulait-on cacher les liens de Jeanne avec la Charbonnerie ? (cf. Site Internet « Les Secrets de Jeanne », rubrique« De Domrémy à Chinon » section« La maison natale » & rubrique« Questions et Hypothèses » section« l’église »)

8 La vallée de Domrémy était un centre important des ménestrels de Murcie. Ces ménestrels de Murcie étaient des vagabonds qui étaient en garde des voyageurs égarés dans les forêts et routes. Ceux-ci se rattachaient aux Goths, mais leur origine les situe au nord-ouest de la mer Noire. Murcie ou Merci est proche de Marica que les Celtes nommaient tantôt Marca, tantôt Rosmarta ou Rosmerta. Marca était souvent représentée sous forme d’un dragon avec cette devise : « Ecce fons et meta » « Voici la source et le but. ». Pour Jean Parvulesco, « La spirale prophètique », p.123, Éd. G.Trédaniel, les Ménestrels de Murcie apparaissaient comme le double nocturne de l’Ordre Secret.

9 515 mètres sont l’altitude exacte de Rennes-le-Château. La fonction première du 515 est d’accompagner la remanifestation de la Tradition primordiale. 515 ouwàw remonte à un passé très ancien, probablement issu de la Gnose ophitique évoquant le Serpent. (cf. A.A., Dante & l’énigme du 515)

10 René I d’Anjou et Louis de Bar recevront Jeanne en février 1429.

11 Cet ordre peut tout aussi bien faire penser à Pedro de Luna alias Benoît XIII !

12 Cet ordre peut tout aussi bien faire penser à Pedro de Luna alias Benoît XIII !

13 La « Fleur de lys » s’installera sur les armoiries et les vêtements des rois de France au XIIe siècle. (cf. Anne Lombard-Jourdan, « Fleur de lis et oriflamme », p.10, Éd. Presses du CNRS, 1991)

14 Vers 1457, dans le Livre du « Cuer d’amour espris », René d’Anjou traite d’Alphée, fleuve souterrain de l’Arcadie, pour la première fois dans la culture occidentale.

15 Voir le chapitre sur le christianisme primitif dans notre ouvrage « Le Chemin d’Esaü (Aperçus sur l’initiation sacerdotale) », Éd. Édilivre-Aparis

16 Un poème écrit par Charles Péguy en 1914 exprime l’ambivalence de la Croix de Lorraine, fidèle en cela à Abrasax :

« Les armes de Jésus, c’est la Croix de Lorraine,
Et le sang dans l’artère et le sang dans la veine,
Et la source de grâce et la claire fontaine ;
Les armes de Satan, c’est la Croix de Lorraine,
Et c’est la même artère et c’est la même veine,
Et c’est le même sang et la trouble fontaine… »

17 Stenay fut le siège ou le symbole d’une tradition secrète qui travaillait par-dessous, cachée, et son but était de combattre la puissance régnante. Nous retrouvons la cité mérovingienne de Stenay avec Jean de Novelonpont ou Jean de Metz qui fut soudoyer au service de Jean de Wals, capitaine et prévôt de Stenay. Il sera au service du capitaine de Vaucouleurs, Robert de Baudricourt en 1428. Charles VII l’anoblira en mars 1441. Jacoby en fait « un émissaire de Gérard Machet, confesseur du roi ». Il figure comme un « maillon extrême de la chaîne qui va du roi à Jeanne ». Il fut le chien de garde de Jeanne qui lui facilita sa mission en l’introduisant auprès de Charles VII à Chinon. On trouve dans cette région, l’Argonne, au pied du Mont Damion où se trouvent deux villages : les Grandes Armoises et les Petites Armoises. Le ruisseau Armoise prend sa source à Stonne. Le Bar, petite rivière grossie de l’Armoise, alimente la Meuse. Rappelons que l’époux de Jeanne s’appelait Robert des Armoises. La terre des Armoises tenait son nom de l’armoise ou Artemisia vulgaris. C’est l’herbe d’Artémis, sœur d’Apollon. Les Ukrainiens la nomment Чорнобиль, « herbe noire », soit Tchernobyl !

18 Selon la généalogie dressée par Christian Doyen pour le site « Généanet » dont il y a lieu de se défier tant, il « roule » pour le Système en « truquant » les généalogies, la mère d’Isabelle Romée serait Thaddée de Visconti. De la même dynastie donc qu’Isabeau de Bavière et la femme de Louis d’Orléans, Valentine Visconti. Ainsi, selon la forge du Diable, la grand-mère officielle de Jeanne, serait apparentée à Isabeau et Valentine. Toujours selon « Généanet », Isabelle de Romée était une dame de compagnie d’Isabeau de Bavière. Quand on sait qu’Isabeau est la vraie mère biologique de Jeanne et que Valentine sa belle-mère, on est ravi de cet apparentement insolite et très parlant !

19 Nous retrouvons les Salm autour de Domrémy puisque nous aurons une Christine de Salm, baronne de Ruppes, dame de Domrémy, mariée en 1597 à François, comte de Vaudemont, puis duc de Lorraine.




Réformes de l’instruction : Macron perpétue le pacte diabolique

[Source : investisseur-sans-costume.com]

Par Guy de La Fortelle

C’est l’histoire d’un professeur de philosophie qui tente d’expliquer à son élève la différence ontologique entre l’être et l’avoir et lui demande ce qu’il choisirait entre un sac d’argent et un bagage intellectuel débordant :

« Le sac d’argent, répond l’élève.

— À ta place, j’aurais pris l’intelligence, reprend le professeur

 C’est normal, chacun choisit ce qui lui manque le plus ».

Cette blague potache n’est pas anodine : voilà le monde dans lequel nous vivons ; un monde dans lequel il y a de plus en plus d’argent et de moins en moins d’intelligence et de compétence ; un monde dans lequel nous prenons la proie pour l’ombre, un monde dans lequel le signe est devenu incroyablement plus important que sa contre-valeur réelle.

École, baccalauréat, IUT, lycées professionnels, université… Emmanuel Macron avale les réformes de l’instruction comme l’on enfile les perles d’un collier.

L’instruction c’est comme le fric : les deux sont réduits à une signature au bas d’un bout de papier, billet ou diplôme, qui ne valent plus guère que l’encre pour les imprimer.

La destruction de la monnaie et du savoir participent de la même forfaiture.

Ils vous ont trompés et la particularité d’Emmanuel Macron est d’accélérer le mouvement de destruction au moment où celui-ci devient flagrant même aux plus obtus même maquillé d’un vernis putréfié de pragmatisme entrepreneurial, accompagné d’une violence mafieuse pour enrober le tout.

Le grand projet d’Emmanuel Macron est de professionnaliser les enseignements secondaires et supérieurs.

La promesse est louable, mais elle est fausse et l’exécution à l’envers : nous nous rendons bien compte que l’empilement des réformes ne consiste pas à régler les problèmes, mais à brouiller les pistes et casser les thermomètres pour tenter de prolonger un peu plus la forfaiture.

Quelle forfaiture ?

La grande arnaque au progressisme

L’État, depuis un demi-siècle, fait la promesse — vaguement fascisante — de l’Homme Nouveau. Là où les dictatures ont échoué, le capitalisme dévoyé a triomphé.

Il a passé cet accord informel avec le peuple : je vous sacrifie pour que vos enfants aient une vie meilleure.

Votre histoire, votre identité, vos métiers, savoir-faire, traditions, les plats que vous mangez, les habits que vous portez, les mots que vous employez, les pays que vous habitez, les histoires que vous racontez, vos contes, vos légendes tout cela doit mourir en échange de quoi vos enfants seront des rois. Ils seront riches, instruits, puissants, libres, oisifs, charnels…

Cela fait 50 ans et la promesse qui a d’abord semblé tenue est finalement corrompue jusqu’à l’os.

Depuis 2008, nous avons pris conscience collectivement que nos enfants seront plus pauvres et moins instruits que nous, qu’ils auront la vie plus dure. Mais au lieu de nous confronter à ce constat, nous faisons l’autruche et nous racontons des histoires en attendant la mort. Il y a là d’ailleurs une question générationnelle : Les retraités votent aussi pour Macron, car il perpétue cette promesse sur laquelle cette génération s’est construite, pas tous bien sûr, mais une majorité ;

Évidemment l’instruction joue un rôle central dans l’appareil de la vaine promesse de l’Homme Nouveau.

Les promesses n’engagent que ceux qui les croient

Politiquement, vous ne pouviez pas détruire 2 millions d’emplois ouvriers sans promettre un avenir meilleur aux enfants de vos victimes expiatoires.

Dommage, les enfants sont finalement plus cons, avilis plutôt que formés.

Plus nous distribuons de diplômes et plus la compétence baisse, plus nous distribuons d’argent et moins nous créons de richesses.

Nous vivons dans un monde où les signes d’intelligence et de compétence se multiplient aussi vite que les signes monétaires, mais où tout comme la monnaie, les compétences et l’intelligence réelles s’effondrent.

Tout comme la mauvaise monnaie chasse la bonne, la fausse compétence chasse la vraie. La promesse progressiste de l’Homme Nouveau est vaine : il s’agissait simplement de vous faire les poches et désormais la peau.

Avec la réduction des déficits publics, l’amélioration de notre système éducatif est sans doute la promesse la plus martelée et la moins bien tenue de ces 40 dernières années par les machins qui nous servent de représentants politiques et servent la

soupe de la Grande Arnaque du progressisme.

Notez que le problème n’est pas l’éducation nationale ni l’enseignement supérieur : ils ne sont pas défaillants, ils remplissent très efficacement leur fonction. Ils servent à merveille la promesse de l’Être Nouveau et repaient en monnaie de singe les naïfs qui ont osé y croire, élèves, parents, professeurs aussi et nombreux.

Cela se voit particulièrement bien dans les chiffres.

En France, plus le niveau de formation augmente et plus nous nous appauvrissons

En 1980, 20 % de la population française avait le bac et moins de 10 % un diplôme du supérieur.

En 2021 la proportion s’est inversée : 82 % de la classe d’âge a obtenu le bac et près de la moitié des 25-34 ans détient un diplôme du supérieur.

Pourtant cette hausse impressionnante des niveaux de diplômes NE s’est PAS accompagnée d’une hausse de l’activité en France qui stagne et cache une hausse de l’activité féminine et une baisse de l’activité masculine…

Le PIB par habitant est lui passé de 9 200 € (±60 000,00 F) à 37 000 € de 1980 à 2021 selon les chiffres de l’INSEE.

Corrigée de l’inflation, cette différence considérable se réduit comme peau de

chagrin à 30 000 € contre 37 000 € et encore n’est-ce que l’inflation officielle et si l’on corrige encore de l’endettement net, privé, public et hors bilan, on se rend compte que malgré des formations toujours plus longues et des diplômes toujours plus ronflants, nous produisons de moins en moins de richesses et nous appauvrissons en réalité et à grande vitesse désormais.

Un demi-siècle d’allongement de l’instruction et d’augmentation des niveaux de diplômes n’a apporté aucun enrichissement matériel ou immatériel (j’assume ici l’aspect nécessairement subjectif de l’immatériel) aux populations qui ont consenti cet effort.

La baisse des niveaux d’instruction a fini par atteindre tous les niveaux : aussi bien les populations qui n’atteignent pas le bac que celles qui complètent un premier cycle universitaire ou celles qui poursuivent des études longues. Signe tranchant que cette baisse atteint aussi les populations les plus éduquées : les niveaux des concours d’entrée aux grandes écoles de commerce et d’ingénieurs baissent eux aussi*.

L’escroquerie démontrée, nous pourrions nous arrêter -là, mais il y a du fruit à pousser l’analyse un peu plus loin.

Nos politiques de formation entravent activement leur adaptation

À la fin des années 1990, nous étions le pays de l’OCDE qui inscrivait le plus d’élèves en études supérieures, mais qui connaissait également le plus fort taux d’échec. Nous avons désormais un profil moyen, terriblement moyen, qui cache à peine d’immenses disparités et la pente descendante que nous parcourons.

Il est faux en revanche de vouloir nous cantonner à cette image d’étudiants désœuvrés qui s’inscrivent à l’université sans y mettre les pieds ni se présenter aux examens comme l’a encore fait Emmanuel Macron il y a un an en affirmant à tort que la moitié des étudiants de première année ne se présentait pas aux examens alors que 70 % obtiennent leur licence ce qui est comparable aux autres pays de l’OCDE.

Les étudiants de BTS en revanche ne sont que 58 % à aller jusqu’au diplôme. Et ce problème-là est autrement plus grave, notamment car il sanctionne aussi bien la défaillance d’instruction à l’entrée et l’absence de débouchés à la sortir pour ces populations.

Comment commencer à travailler plus jeunes et mieux formés

Pourtant, si nous regardons les systèmes d’instruction des pays les plus riches et fonctionnels aujourd’hui nous nous rendons compte qu’ils partagent 2 caractéristiques communes dans les statistiques de l’OCDE : ce sont des pays où nous observons à la fois un fort taux d’études supérieures ET un âge d’entrée sur le marché du travail précoce.

Taux de diplômés du supérieur dans les pays de l’OCDE
Participation au marché du travail des 15-24 ans des pays de l’OCDE

Il se trouve que nous avions les bonnes formations pour répondre à ces enjeux avec les BTS et DUT (désormais BUT) créés au début des années 1960. Nous avions tout ce qu’il fallait pour réussir cette adaptation… C’était sans compter l’idéologie et la destruction des études primaires et secondaires qui se sont propagées aux études supérieures.

Confrontés à une baisse du niveau général, des bacheliers des filières technologiques et générales se sont de plus en plus tournés vers des BTS et DUT, formations plus en lignes avec leur niveau et aspirations réelles. Plutôt que réformer le baccalauréat et les études secondaires, nous avons préféré forcer les BTS et DUT à prendre des quotas d’étudiants sortant des filières professionnelles. Nous avons tué le BTS et prenons désormais la même voix avec les DUT. Les taux de réussites aux examens sont inquiétants à 58 %, le chômage des diplômés, lui, est supérieur à la moyenne… Autant pour la professionnalisation en France qui ne sait pas plus former sa jeunesse que lui offrir des débouchés.

Il n’y a plus de professeurs en France : que font la première dame et la police ?

Enfin, signe de l’effondrement de notre système fort compréhensible d’ailleurs, nous sommes le pays de l’OCDE qui forme le moins d’enseignants ! Nous trônons sur cette dernière marche, nous portons cette tache honteuse. Avec 4,1 % de diplômés du supérieur en éducation, nous sommes derniers des 38 pays développés de l’OCDE qui forment 10,4 % d’enseignants en moyenne parmi leurs étudiants du supérieur.

Pensez-vous que cela toucherait une première dame professeure de lycée ?

Je ne sais ce qui pèse le plus entre les conditions exécrables, les salaires de misère ou le désaveu de notre société pour ceux qui forment le trésor de notre avenir…

Mais l’on trouve encore nécessaire de faire la guerre aux initiatives à la marge qui tentent de se libérer de la spirale d’échec de ceux qui prennent les diplômes pour des hochets et nos enfants pour les gardes rouges de leur idéologie mortifère.

L’unique raison de l’échec français

L’unique raison de l’échec français est la politisation à outrance de notre école et de notre enseignement qui conduit au sacrifice de la formation effective à l’autel du grand marchandage politique, la distribution de diplômes aussi vides que les promesses de lendemains meilleurs.

J’ai repris le thème de l’instruction après une note de l’inénarrable Patrick Artus, chef économiste de Natixis, qui nous a pondu une note tarte à la crème sur « la priorité absolue en France, c’est l’amélioration du système éducatif » qui fait baisser les compétences et augmenter le chômage. Pour Artus, tout se réglera naturellement une fois que nous aurons repris en main la formation de nos générations montantes… Mais pour faire quoi ? Et à quel prix ?

Former une population dispense-t-elle de faire de la politique ? Évidemment non. Mais comme souvent en France, la politique se mêle de ce qui ne la regarde pas pour mieux éviter les sujets sur lesquelles elle devrait agir.

Artus reprend la sempiternelle antienne de la formation, il contribue à la politiser toujours plus, laissant supposer que nous échouons depuis 40 ans non parce que la voie est mauvaise, mais parce que nous ne la descendons pas assez vite.

Laissez profs, parents, élèves et directeurs tranquilles !

Mais c’est tout l’inverse ! Arrêtez de vouloir réformer l’instruction en France et laissez libres ne serait-ce que 10 ans, directeurs, professeurs, parents et élèves de faire ce que bons leur semble au lieu de les entraver toujours davantage et de les perdre en réformes absconses.

Si demain l’Éducation Nationale disparaissait dans une grande nuée : quel mal cela ferait-il ?

Quel mal aux enseignants enfin libres de leur instruction ?

Quel mal aux directeurs enfin libres de leur recrutement, élèves et professeurs ?

Quel mal aux parents enfin libres de choisir leur école ?

Tout ce monde serait bien obligé de se responsabiliser, de se demander ce qu’ils veulent vraiment et des efforts qu’ils sont prêts à consentir.

Voyez déjà les niches d’enseignement libre, primaire, secondaire et supérieur auxquelles on fait la guerre et qui pourtant font florès.

Bien sûr que tout n’est pas perdu, voyez cette génération qui compense le déficit du nombre par un engagement héroïque, qui s’endurcit à ce feu, renforce sa détermination et ne demande qu’à éclore au premier rayon de soleil. Il dépend de nous, collectivement de faire éclore ce nouveau printemps ou de le tuer dans l’œuf.

Un peuple est toujours libre de refuser une loi

N’oubliez pas qu’une loi ne vaut jamais qu’à mesure qu’elle est appliquée : aucun parlement, aucune police, aucun gouvernement ne peut quoi que ce soit contre une population que refuse une loi collectivement, qui en devient inique en système démocratique.

Bien sûr, cela demande un saut dans l’inconnu, l’espérance que d’autres, en nombre suffisant, feront le même choix. Il s’agit en somme de redevenir un peuple, de reprendre ce dont ils vous ont privés depuis un demi-siècle.

À votre bonne fortune,

Guy de La Fortelle

PS Les statistiques utilisées pour cette lettre proviennent essentiellement de l’OCDE et de la Banque mondiale afin de permettre des comparaisons internationales et dans le temps.

https://www.oecd-ilibrary.org/docserver/f8d7880d-en.pdf?expires=1683382257&id=id&accname=guest&checksum=127257E35EB9BAE5083B6DCB7FF5E1CB

https://data.worldbank.org/indicator/SE.TER.ENRR?end=2020&locations=FR-DE-OE-CH&start=1971

* Il y a 20 ans, mes professeurs nous disaient que le niveau des élèves arrivant en classe préparatoire chutait d’année en année, mais que les concours se maintenaient, nous forçant à un effort considérable pour rattraper l’échec de l’enseignement secondaire. Cela ne pouvait durer éternellement et les niveaux des concours ont fini par baisser. Point de statistiques ici, il suffit de regarder les annales des concours.




Stop à l’embargo mortel en Syrie !

Par Claude Janvier

Nous revenons d’un voyage d’études en Syrie, invités par Adnan Azzam, écrivain et président du Mouvement International pour la Souveraineté des Peuples.

Nous sommes allés à Damas, Alep, Soueïda et nous avons pu constater les conséquences désastreuses de l’embargo imposé à la République Arabe Syrienne par les États-Unis et l’Union européenne. Poursuivre la guerre sur le plan économique est voué à l’échec, car le peuple syrien, loin d’être résigné, restera fidèle à ses traditions, à sa culture et à sa liberté.

Mais les conditions de vie du peuple syrien, à cause des effets dévastateurs de l’embargo et des conséquences du tremblement de terre récent dans le nord de ce pays, deviennent de plus en plus difficiles. Les nourrissons et les enfants sont les premières victimes des sanctions économiques.

Manque de médicaments, de nourriture, de produits de première nécessité, d’électricité, de chauffage, tel est le lot quotidien du peuple syrien. Nous avons pu constater qu’à Alep, les conditions de vie pour les habitants sont très difficiles. Le tremblement de terre récent n’a fait qu’aggraver la situation.

— Avons-nous le droit de laisser perdurer cette situation intolérable sans sourciller ?

— Avons-nous le droit de détourner le regard sans nous poser de questions ?

— Avons-nous le droit de ne pas nous élever contre cette persécution qui dure depuis plus de 10 ans ?

— Avons-nous le droit de ne pas interpeller nos dirigeants afin que cessent les morts inutiles ?

Si officiellement, les sanctions américaines et européennes ne concernent pas les aides humanitaires, leurs conséquences sont néanmoins dramatiques, car aucune banque ou entreprise n’ose exporter des équipements pour les hôpitaux ou des médicaments vers la Syrie par crainte de sanctions des États-Unis. Ceux-ci pratiquent en effet l’extraterritorialité juridique qui pénalise lourdement toutes relations avec les états sous embargo. Enfin, cette situation comporte aussi le risque — connu et calculé par les promoteurs de l’embargo — de créer à terme des troubles civils plus ou moins graves.

80 % des Syriens vivent en dessous du seuil de pauvreté. Les prix des produits alimentaires ont grimpé de 133 %. Ce qui se passe sur le sol syrien est un crime contre l’humanité.

Ce mépris intolérable de la vie humaine doit s’arrêter sans délai. La France, patrie des droits de l’homme, doit manifester sa vocation et affirmer ses valeurs humanistes.

Nous demandons solennellement l’arrêt immédiat de l’embargo affamant le peuple syrien. Les morts inutiles et les souffrances des nourrissons et des enfants doivent cesser IMMÉDIATEMENT et IMPÉRATIVEMENT.

Signataires de ce texte :

M. Adnan Azzam. Président du Mouvement International pour la Souveraineté des Peuples.

Membres :

  • Général Dominique Delawarde
  • Capitaine Pierre L.Plas
  • M. Alexandre Garacotche
  • Mrs Halima Merabet
  • Mrs Dominique Mouillard
  • M. Ignace Lovel
  • M. Aïssa
  • Mrs Geneviève Squifflet
  • M. Claude Janvier
  • M. Philippe Cuttat

Contact : mispdanslemonde@proton.me




Présentation du « Temps des peurs » de Michel Maffesoli

[Source : Jean-Dominique Michel]

Pandémie, crise climatique, inflation… Les élites au pouvoir, arc-boutées sur les anciennes valeurs, ne cessent d’instrumentaliser les dangers et les menaces afin de contraindre les comportements individuels et de restreindre les relations sociales. Jouant sur la peur archétypale, la caste dominante multiplie les procédés de contrôle et d’asservissement : injonctions autoritaristes, surveillances croissantes, théâtralisations caricaturales… Tous les moyens sont bons pour aboutir à la soumission généralisée et à l’anéantissement de la pensée. Mais les divers mouvements de rébellion du peuple, qui refuse cette idéologie mortifère, viennent mettre à mal la logique de domination et conduisent à un retour de la Tradition. Un essai capital pour comprendre les clefs de la renaissance postmoderne en cours. Professeur émérite à la Sorbonne, membre de l’Institut universitaire de France, Michel Maffesoli est l’auteur d’une œuvre fondamentale. Il a récemment publié, aux Éditions du Cerf, L’Ère des soulèvements et Logique de l’assentiment.

https://www.editionsducerf.fr/librairie/livre/19961/Le-temps-des-peurs



Franc-maçonnerie et révolution

[Source : medias-presse.info]

Franc-maçonnerie et révolution : les liens rappelés par Alain Pascal

[La conférence elle-même démarre à partir de 7 min 30]






La Hongrie et l’Italie adoptent des lois visant à protéger les citoyens contre l’utilisation d’insectes dans l’alimentation

[Source : anguillesousroche.com]

[Illustration : un chef prépare des pâtes spéciales avec de la farine d’insectes à base de criquets ou de grillons.]

Les mondialistes tentent de laver le cerveau des citoyens avec leur propagande environnementale et nutritionnelle afin de contrôler leurs choix alimentaires.

La Hongrie a adopté des règles plus strictes contre l’insectification clandestine des aliments. Le ministre de l’agriculture, István Nagy, a annoncé sur son site de médias sociaux que les aliments contenant des protéines d’insectes devaient désormais porter l’étiquette “Attention ! Aliment contenant des protéines d’insectes” et doivent être présentés séparément des autres produits.

Le ministre a souligné que le gouvernement souhaitait protéger les consommateurs hongrois des aliments contenant des protéines d’insectes autorisés par Bruxelles dans l’Union européenne (UE) grâce à des règles strictes en matière d’étiquetage et de séparation des produits.

La Hongrie est le seul État membre à ne pas avoir soutenu l’intention de l’UE d’autoriser la commercialisation d’insectes en tant qu’aliments et ingrédients alimentaires dans l’UE.

Il a ajouté que la Commission européenne mettait en péril nos traditions gastronomiques et nos habitudes alimentaires. C’est pourquoi le ministère de l’agriculture a modifié le règlement relatif à l’étiquetage des denrées alimentaires afin de fournir des informations précises aux consommateurs.

Les produits contenant des protéines d’insectes seront clairement distingués et séparés dans les rayons des magasins. Les emballages et les étiquettes non conformes pourront continuer à être utilisés pendant trois mois, et les produits qui en sont pourvus pourront rester sur le marché pendant trois mois au maximum. István Nagy a également souligné qu’aucune amende ne sera imposée en cas de non-respect du règlement modifié pendant 90 jours.

Il a souligné que les enquêtes représentatives menées par l’Office national de sécurité de la chaîne alimentaire montrent clairement que depuis 2016, la proportion de personnes en Hongrie qui ne mangeront pas d’insectes a augmenté de 2,4 %.

Ceux qui préfèrent acheter des aliments d’origine hongroise ne veulent pas manger d’insectes. En outre, il a souligné que les agriculteurs hongrois fournissent toujours à la population hongroise des denrées alimentaires de haute qualité, fraîches et de bonne qualité, et qu’il n’y a donc pas lieu de craindre une pénurie de nourriture ou de protéines.

Il a également précisé que le règlement n’affectait pas les additifs dérivés d’insectes, qui ont été largement utilisés par l’industrie alimentaire, mais qui s’appliquent aux insectes en tant qu’ingrédients.

L’Italie interdit la farine d’insectes dans ses pâtes

L’Italie a interdit la farine d’insectes dans ses pâtes, rapporte The Times

“L’utilisation croissante dans la cuisine de farine fabriquée à partir de grillons, de criquets et de larves d’insectes a suscité une vive opposition en Italie, où le gouvernement a décidé d’interdire son utilisation dans les pizzas et les pâtes et de la mettre à l’écart dans les rayons des supermarchés.”

Craignant que les insectes ne soient associés à la cuisine italienne, trois ministres du gouvernement ont convoqué une conférence de presse à Rome pour annoncer quatre décrets visant à prendre des mesures de répression. “Fondamentalement, ces farines ne sont pas confondues avec les aliments produits en Italie”, a déclaré le ministre de l’agriculture, Francesco Lollobrigida.

Comme nous l’avons déjà signalé à la Fondation RAIR USA, les mondialistes non élus et autoproclamés se battent depuis des années pour que les Occidentaux mangent des insectes. Ils espèrent laver le cerveau des citoyens avec des récits environnementaux et nutritionnels afin de contrôler leurs choix alimentaires. 

“Bourrée de vitamines, de protéines et de minéraux, la farine de grillons est de plus en plus considérée comme un moyen écologique d’obtenir des nutriments, et le marché devrait atteindre 3,5 milliards de dollars d’ici à 2029. L’UE a déjà autorisé les aliments fabriqués à partir de grillons, de criquets et de larves de ténébrions. En janvier, les larves de vers de farine ont été ajoutées à la liste.”

Toutefois, les quatre insectes sont cités dans les décrets italiens, qui exigent que les produits qui en contiennent soient étiquetés en gros caractères et présentés séparément des autres aliments.

“Ceux qui veulent manger ces produits peuvent le faire, mais ceux qui ne le veulent pas, et j’imagine que c’est le cas de la plupart des Italiens, pourront choisir”, a déclaré M. Lollobrigida.

Orazio Schillaci, le ministre de la santé, a déclaré que la législation interdirait également l’utilisation de farines d’insectes dans les produits italiens “typiques” tels que les pizzas et les pâtes.

Dans une nouvelle tentative de promouvoir la cuisine italienne, le gouvernement a annoncé jeudi qu’il proposerait l’inscription de la cuisine italienne sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco.



The Times/Origo

Lire aussi : Le Qatar interdit les aliments contenant des insectes

Source : RAIR Foundation – Traduit par Anguille sous roche




Quel renversement du monde nous attend pour 2023 ?

[Source : reseauinternational.net]

par Thierry Mourrain

Ceux d’entre nous qui ont déjà lu des romans dystopiques, tels « 1984 », « le Maître du Haut Château », « le Meilleur des Mondes », « Fahrenheit 451 », « un Bonheur Insoutenable », se sont sûrement dit un jour : « C’est pas possible que la planète parte ainsi en sucette ! Heureusement que c’est une fiction, sinon je ne sais pas comment j’aurais supporté cette réalité ».

Je crois qu’en 2023 nous sommes arrivés à ce point de bascule où le monde qui vient n’aura plus rien à voir avec celui que nous connaissons actuellement. En d’autres termes, nous allons probablement vivre cette expérience saisissante de passer de l’autre côté du miroir de façon brutale et irréversible.

Sommes-nous prêts ? Allons-nous regretter la vie d’avant ? Ça dépendra du scénario qui l’emporte. Et c’est ce que nous allons voir ensemble plus bas. 

Mais examinons tout d’abord les raisons qui nous poussent, tel un piston hydraulique géant, vers un grand renversement.

  • Tensions critiques entre Russie-Chine-Corée du Nord et Occident
  • Jusqu’au-boutisme de l’hégémon USA-UK-Israël
  • Dérapage nucléaire d’un des belligérants
  • Luttes entre les idéologues mondialistes dégénérés et mortifères (wokisme, cancel culture, écologie, eugénisme, pédophilie, satanisme, LGBTisme) et les peuples du monde qui veulent vivre 
  • Krach gigantesque sur des marchés financiers en surchauffe
  • Déclassement et précarité croissants
  • Inflation alimentaire et énergétique 
  • Catastrophes et désastres écologiques déclenchés par l’homme ou par un événement naturel ou les deux (IA, Z machine, pandémie, tremblements de terre, tsunami)

L’accumulation de vecteurs de force aussi antagonistes est une anomalie dans notre Histoire. Jamais l’humanité n’a rencontré une telle volonté destructrice de l’âme, de l’esprit et du corps, tout en prétendant défendre le contraire.

Si on écoute les eschatologues, nous cochons toutes les cases pour entrer dans une ère pré-apocalyptique. En analysant les faits objectivement, on est obligé d’admettre que la situation mondiale est franchement aberrante et qu’une petite étincelle pourrait tout emporter.

Dans quelle direction ? C’est ce que nous allons tenter d’ébaucher ici au travers de ces six scénarios.

2023, les gens ont compris que le changement, c’est maintenant !

Pandémies, pénuries, guerres, écologisme culpabilisant et autres joyeusetés, les peuples ont appris à ne plus gober ces arnaques de la propagande occidentale basées sur l’instrumentalisation de la peur et la volonté de diviser. 

Les médias, principaux apôtres de cette idéologie, sont en berne, plus personne ne s’intéresse vraiment à leur bavardage. Idem pour le milieu politique, artistique et médical, larbins notoires du pouvoir.

Les gens ont compris quels étaient le vrai visage et la nature diabolique de leurs élites. Ils ont aussi réalisé qu’un des moyens de les abattre était de démolir d’une façon ou d’une autre la pyramide au-dessus de laquelle elles trônent.

Consommation raisonnée, alimentation locale, éducation des enfants à la maison, entraide, éco-lieux autonomes, suppression des écrans, lecture, réveil spirituel, retour des traditions, etc.. En faisant sécession avec le Système, les gens l’ont peu à peu précipité vers sa chute.

Ce n’était pas gagné, car au début, le confort bourgeois et le fétichisme de la marchandise les rattrapaient, puis, crise après crise, vexation après vexation, la prise de conscience a surgit. « Non, je ne signerais pas ce putain de pacte avec le diable ! »

Aujourd’hui, le rouleau compresseur mondialiste est au point mort, car il n’a plus de prises. Nul doute qu’il renaîtra un jour de ses cendres, mais pour le moment les populations sont immunisées.

Bien sûr, tout le monde a bien compris que ce scénario improbable ne se produira jamais. À cause de notre lâcheté ou de notre aveuglement, on sait tous, au fond, qu’on a perdu depuis longtemps le fil de notre histoire. Nous sommes à bord d’un train fou, commandé par des fous, qui nous entraîne loin, bien loin de notre Salut.

Subsistent de petits groupes d’humains isolés, insubordonnés, réfractaires au Système. Leur survie dépendra de leur aptitude à se cacher, s’unir et passer entre les mailles du filet. Bonne chance à eux. Bonne chance aussi aux autres !

2023, la Russie est vaincue en Ukraine

Le front s’est étendu et la Russie a fini par tomber. Elle est à rebâtir, ainsi que l’Ukraine, la Pologne, les Pays baltes et l’Europe du Nord, dévastés dans les bombardements.

Un plan Marshall V2.0 est enclenché pour aider à la reconstruction via le prêt et la dette. 

C’est la curée pour se partager le territoire russe qui part à la découpe. Changement de régime en Serbie et en Hongrie. L’Europe s’étire dorénavant jusqu’à Vladivostok. Moscou devient la capitale mondiale de la fierté LGBTQ+. L’Occident affaibli par la guerre ne peut se payer le luxe de s’emparer de Taïwan. La Corée du Nord résiste à une attaque massive de drones kamikazes.

Et hop, c’est reparti pour un tour ! On a échappé de peu à une troisième guerre mondiale dévastatrice et la machine économique et idéologique occidentale est relancée, jusqu’à la prochaine crise.

En Occident, sous prétexte d’empêcher de nouveaux conflits, le totalitarisme accélère le pas. La guerre c’est la paix, la liberté c’est l’esclavage, l’ignorance c’est la force !

Des IA traquent sur le Net les opinions divergentes. Tout dissident est placé en détention dans des camps de rééducation aménagés en Sibérie. L’utilisation de VPN est prohibée. La monnaie papier et la cryptomonnaie deviennent illégales. L’argent sur les comptes bancaires est transformé en monnaie numérique. 

Les identités biologiques et digitales fusionnent. Basé sur une technologie d’implants nanoscopiques électromagnétiques autoalimentés, chacun de nous émet dorénavant à vie un signal radio unique. Adopter ce procédé nommé « Trackme » devient la seule identification autorisée et la condition sine qua non d’une vie sociale. 

L’inemploi et les cessations d’activité ont tellement augmenté qu’un revenu universel s’est substitué aux allocations chômage.

Dorénavant les populations disposent d’un quota carbone mensuel, les incitant à se regrouper dans des habitations collectives.

Des brigades du peuple parcourent les campagnes afin de collecter la taxe foncière. Quand l’impôt ne peut être assumé, les propriétaires sont expulsés et la réquisition des champs justifiée comme un juste tribut pour nourrir la population.

L’euthanasie choisie est légalisée, y compris sur les enfants, sans même l’accord des parents.

Le taux de natalité s’effondre. 

90 % de la population est désormais contingentée dans de grands ensembles d’habitations collectives où les virus ne cessent de se propager malgré les plans de vaccination obligatoire.

On ne prend plus ni l’avion, ni même le train ou la voiture. Ça coûte tellement cher en malus carbone que ça éteint toute velléité de se déplacer autrement qu’à pied ou en vélo.

Des groupes de rebelles, indétectables, car ayant boycotté « Trackme » dès le début, se constituent et forment des poches de résistance, loin des villes. 

Privilégiant la low-tech et le camouflage pour se rendre invisibles des drones tueurs qui sillonnent le territoire, certains parviennent à pirater les systèmes contrôlant les accès aux cités dortoirs.

De petits combats en petites victoires, les rebelles deviennent peu à peu le clou dans la botte du pouvoir technocratique mondial en place.

Tracts, brouillages, attentats, recrutement de nouveaux dissidents dans les cités, les élites ne l’ont pas encore vu venir, mais la fin de leur règne approche. 

C’est après avoir cartographié patiemment leurs lieux de pouvoirs et de résidences qu’une attaque coordonnée sera lancée un matin. 

Avec le soutien de la Chine et de la Corée du Nord, par les airs et par le sol, les élites seront délogées et décimées en quelques jours dans une violence dévastatrice inouïe.

Le renouveau de l’humanité prendra du temps, mais, après la grande purge, la grande réinitialisation du monde pourra commencer. 

Cette fois-ci sur des bases réellement égalitaires et fraternelles.

2023, la Russie gagne en Ukraine

L’armée russe a vaincu l’armée ukrainienne. Le Donbass est repris en totalité. L’armée otanienne tente de contenir la ligne de front, mais celle-ci cède et la Russie s’empare de toute l’Ukraine. 

Dans un geste désespéré et fanatique, la Pologne, télécommandée par les USA, envoie une salve de missiles conventionnels longue portée vers Minsk, Moscou, Saint-Pétersbourg et Odessa.

Panique générale. Les sirènes retentissent dans le monde entier. Les chaînes de TV, qui avaient préparé l’opinion publique à cette éventualité, retransmettent les images en direct. Sur nos écrans, nous voyons à l’œuvre les batteries antimissiles russes S400 stopper net, haut dans le ciel, les fournées destinées au sol russe. En revanche, Minsk, trop près de la zone de tir, est touchée à plusieurs reprises en plein centre-ville.

La planète retient son souffle. On attend la réplique. Mais rien ne se passe.

Une heure plus tard, retransmis en simultané, Loukachenko et Poutine apparaissent côte à côte dans leur QG respectif. Loukachenko prend la parole en premier pour annoncer le bilan. Le nombre de victimes civiles dépasse les 10 000 morts et 30 000 blessés, beaucoup de bâtiments sont détruits dans la capitale biélorusse, dont le palais de la république et de nombreux musées. 

Poutine, dans un discours d’anthologie qui restera à jamais gravé dans les livres d’histoire, tient tout d’abord à rassurer les populations civiles occidentales.  Il ne cédera pas à la provocation qu’on attend de lui. La solution de représailles choisie, inoffensive pour l’homme, est en chemin et ne sera pas de type nucléaire, ni même conventionnel. Une dizaine de planeurs hypersoniques Avangard survolent actuellement les cibles, toutes occidentales. Centres de commandement de l’OTAN, bâtiments administratifs, zones de contingents militaires, usines de fabrications d’armes et de microprocesseurs, vont être rendus inutilisables suite à des explosions électromagnétiques déclenchées depuis la troposphère.

Vladimir Poutine prévoit de grandes perturbations et demande à toutes les populations d’être patientes. Les avions disposent de 2 heures pour atterrir sur le plus proche aéroport.

Compte à rebours : 2 h, 00

Afin d’en finir avec la guerre énergétique éternelle, source inépuisable de conflits, Poutine présente le plan de relance Sakharov qui a été conçu dans le plus grand secret par le Kremlin et ses alliés. Énergie libre pour tout le monde ! 

Des capteurs d’énergie libre ainsi que des adaptateurs pour moteurs thermiques et électriques sont déjà en production, les plans et modes d’emploi téléchargeables en open source. 

Hôpitaux, maisons de retraite et cliniques privées seront livrés les premiers. Des stocks ont été constitués pour les administrations et entreprises qui en feront la demande.

Devant la poussée populaire, les gouvernements mondialistes sont renversés ou rendent le tablier. Des élections anticipées s’organisent dans ces pays. Les partis souverainistes sont largement plébiscités. En France, Alain Soral remporte les élections avec 85 % des suffrages et un taux record d’abstention de 6,66 %.

Un nouveau monde abondant, fertile, fraternel, créatif, émancipateur est en train d’émerger. 

2023, guerre nucléaire

Des mini-nukes explosent à Kiev et dans un entrepôt militaire près de la frontière polonaise. Bilan : plusieurs dizaines de milliers de morts et des centaines de kilomètres carrés contaminés par la radioactivité.

Pour les médias, ça ne fait aucun doute, c’est la Russie. Des sondages la rendent responsable à 85 %. La diplomatie russe explique que c’est un false-flag mais reste inaudible.

Sur ordre de Joe Biden, Emmanuel Macron prend la tête du commandement militaire unifié européen. Depuis Jérusalem, il s’adresse à tous les membres de l’UE. La troisième guerre mondiale est déclarée contre la Russie. La mobilisation des troupes démarre dès l’âge de 14 ans. Des bataillons LGBTQ+ intègrent tous les corps d’armée.

Le lendemain, une dizaine d’ogives nucléaires sont tirées depuis les bases de l’OTAN vers la Russie.

Immédiatement, alors que le premier impact n’a pas encore eu lieu sur le sol russe, Paris, Londres, Berlin et Varsovie sont foudroyées et anéanties. Puis c’est le tour de Jérusalem, car elle abrite le QG du commandement mondial de l’OTAN. 

Réfugiés dans les bunkers, 95 % des équipes gouvernementales mondialistes sont vaporisées. 

Au large des côtes anglaises, américaines et pacifiques, suite à de gigantesques explosions sous-marines, des vagues géantes de 500 mètres de haut sont en approche.

Quelques ogives parviennent à pénétrer la défense aérienne russe et atteignent mortellement leur cible. Moscou n’est pas touchée, mais les principales grandes métropoles comme Kazan, Novossibirsk, Nijni Novgorod, Saint-Pétersbourg se volatilisent en poussières.

En zone Asie-Océanie, la Corée du Nord, alliée à la Chine, affronte le Japon, l’Australie et la Nouvelle-Zélande. Des dizaines d’explosions nucléaires sont enregistrées dans cette région. Le Japon disparaît. Les deux Corées n’existent plus. Déclenché par l’ampleur de l’onde de choc, un séisme parcourt la Mer de Chine, se dirigeant droit vers l’Amérique latine, emportant tout sur son passage. 

Avant de disparaître, la Corée du Nord lance deux de ses plus gros missiles hypersoniques nucléaires vers les États-Unis. La déflagration est tellement puissante que ⅔ du pays de l’Oncle Sam se vitrifie instantanément.

En Afrique et en Russie, les survivants s’organisent pour reconstruire le monde. 

Il faudra des siècles pour que refleurissent les campagnes, s’éclaircisse le ciel crépusculaire et revienne la paix dans les âmes et les cœurs.

2023, intervention exogène V1

Début 2023, des objets volants non identifiés commencent à apparaître dans le ciel au-dessus de petites villes et villages de campagne, majoritairement en Amérique latine, Asie et Afrique.

Dans le monde entier, des témoignages visuels affluent de toutes parts. Photos, vidéos, livres, les réseaux sociaux et les chaînes d’info regorgent de contenus montrant d’étranges objets ovoïdes volant à basse altitude dans le ciel. 

Ce qui surprend le plus, c’est le design épuré et le silence de ces engins volants.

Les premières prises de contact se produisent dans de petites agglomérations où les visiteurs arrivent de nuit, choisissant de se poser sur les places publiques ou près de lieux de cultes.

Peu à peu, les gens se familiarisent avec ces êtres humanoïdes et leurs fantastiques machines. Le calme, la puissance tranquille et la sérénité qu’ils dégagent étonnent et rassurent à la fois. Ils sont comme nous, des gens normaux, occupés à leur besogne, parlant la langue du pays, saluant les passants. Habillés de vêtements clairs et sobres, ils ne donnent pas l’impression d’être dans une tenue militaire, mais plutôt civile décontractée. 

Ici et là, ils invitent les curieux qui le souhaitent à entrer dans leur astronef. Parfois ils proposent de faire une balade de quelques heures. 

Ils répondent à toutes les questions, laissent prendre des photos, montrent des images de leur monde.

Tant que des militaires ou policiers ne viennent pas rôder alentour, les visiteurs prolongent leur séjour et tissent des liens avec les populations. Dès que rappliquent des forces armées, ils se retirent, prenant bien soin de laisser derrière eux des messages d’amitié et de paix.

En quelques semaines, tout le monde a bien compris que leur volonté n’est pas de convoler avec les puissants, encore moins de chercher à en tirer avantage, mais bien de communiquer avec les gens et d’instruire ceux qui le désirent. 

On apprend ainsi que de nombreuses civilisations évoluées existent dans l’univers, qu’elles nous étudient depuis des millénaires, y compris nos prières, attendant le moment opportun pour entrer en contact.

Ne voyant dans nos élites aucune volonté de tirer leurs peuples vers le haut, ils ont demandé à leurs émissaires de partir à la rencontre des communautés terriennes les plus avancées spirituellement. Charge à elles d’assurer la médiation avec les autres habitants de la terre.

La proposition est simple. Quiconque est intéressé par l’élévation de sa conscience doit prier et agir comme tel. Il sera alors contacté et recevra la connaissance nécessaire lui permettant d’éveiller son esprit.

Ce sera le début de l’âge d’or de l’humanité. 

2023, intervention exogène V2

Mai 2023. D’étranges objets survolent les grandes capitales partout dans le monde. Furtifs, véloces, ils apparaissent, s’immobilisent quelques instants dans le ciel, comme s’ils évaluaient nos infrastructures, puis s’évanouissent dans les airs. Leur envergure correspond à un cylindre d’une cinquantaine de mètres de long pour une dizaine de mètres de diamètre. Un gros sous-marin. La couleur est indéfinissable, car elle change constamment en fonction de l’environnement. Autour, un halo scintillant pulse en émettant un fort bourdonnement. 

C’est tellement hors-norme que cela provoque un mélange confus de sentiments, entre stupeur et effroi. Certains, consternés, ne savent s’ils contemplent un spectacle en 3DMax et doivent s’émerveiller ou s’enfuir en courant dans un bunker. L’imaginaire des blockbusters hollywoodiens et autres films catastrophes est certainement passé par là. 

En quelques jours, la nouvelle se répand dans le monde entier, envahissant les médias et les réseaux sociaux. Les extraterrestres sont arrivés sur terre ! Qui sont-ils ? Que veulent-ils ? Sont-ils amicaux ? Vont-ils prendre contact avec nous ? Nous exterminer ?

Des spécialistes sont invités sur les plateaux télé. On assiste à des débats houleux entre les partisans de la paix, de la guerre, ou de l’apocalypse. Religieux, militaires, scientifiques, politiques, people, tout le monde veut placer sa tirade. Certains commentateurs, toujours les mêmes, vont jusqu’à envisager un complot des Reptiliens pour instaurer un gouvernement mondial. Tout est bon, pourvu que ça suscite de l’émotion et pétrifie les gens devant leurs écrans.

Juin 2023. Les USA prennent le leadership. Ils décident d’envoyer des avions de chasse intercepter ces objets volants. Grâce aux caméras embarquées, on assiste en direct aux tentatives d’approches. La technologie de ces engins est juste prodigieuse. On ressent la tension des pilotes. « Mais comment peut-on suivre des oiseaux pareils, nom de Dieu ?! », crache d’une voix grésillante un des pilotes. « C’est une aberration, on croise à Mach 2.5 et ça virevolte comme si les lois de la physique… pshhhhhhhh ». On ne connaîtra pas la suite, le F15 disparaîtra brutalement des écrans radars.

Au même moment, sur les chaînes d’info sont retransmises des images nocturnes terrifiantes. Des villes, frappées par des orbes d’énergie dévastatrices, s’aplatissent comme des crêpes, puis s’enflamment ou explosent en particules embrasées. On reconnaît Londres, Berlin, Paris, New-York, Tokyo, San-Francisco, México, São-Paulo, Tel-Aviv… que des grandes métropoles mises à mort devant nos yeux. L’horreur. Les déflagrations sont titanesques. Quand des fragments incandescents s’élèvent dans l’atmosphère, on peut voir le ciel comme en plein jour. Et ce qu’on y voit est cauchemardesque.

Immobiles et imposantes, des formes sombres aux ventres hérissés de canons contemplent le chaos qu’elles propagent. On y est, les extraterrestres commencent à nous décimer !

Ce jour-là, le cours de la vie humaine sur terre changea à jamais.

Les sirènes se mirent à hurler jour et nuit. La loi martiale et le confinement général décrétés. Aucun avion civil ou commercial ne fut autorisé à circuler. Idem pour les bateaux, les trains et tous types de véhicules terrestres. 

L’effondrement des marchés financiers s’ensuivit, puis les émeutes et les pillages quelques jours après.

Septembre 2023. Sous le haut commandement du président des États-Unis, un Gouvernement Global de la Guerre (GGG) fut instauré, ordonnant deux mesures prioritaires : 1) la construction d’abris souterrains pour protéger les populations civiles, 2) la subordination totale à l’effort de guerre pour vaincre l’envahisseur.

Janvier 2789. Quelques siècles plus tard, l’humanité enterrée renversera la tyrannie et sortira enfin de sa geôle. Dehors, abasourdie, elle découvrira peu à peu la vérité. Le mythe des extraterrestres était un mensonge. Des milliards de vies innocentes furent massacrées. Quelques pays se dressèrent contre cette mystification, mais d’autres les empêchèrent d’intervenir.

En exhumant les archives de l’époque, on apprendra qu’un projet de psyop, ourdi par la CIA dans les années 1960-1970, portait le nom de « Blue Beam ». Cette opération consistait, grâce à divers moyens techniques et l’aide des médias de masse, à créer l’illusion d’une invasion extraterrestre. Objectif : terroriser et asservir les peuples. Parmi les moyens employés : d’immenses projections holographiques dans le ciel, des ondes électromagnétiques 5G pour parasiter le cerveau, la propulsion MHD procurant une grande agilité dans l’air à haute vitesse, l’utilisation de mini missiles nucléaires propres. 

Éradiquer la population en faisant porter le chapeau à des pseudo aliens envahisseurs, c’était ça le projet ! D’ailleurs, les abris souterrains avaient été construits secrètement pour loger quelques dizaines de millions d’habitants, pas des milliards ! 

En ces temps anciens, les false flags étaient fréquemment utilisés par les élites pour terroriser les masses en tuant d’innocents civils. Celui-ci fut en quelque sorte leur ultime chef-d’œuvre.




Les qualités extrêmement médicinales et enthéogéniques des tabacs (bios)

[Source : xochipelli.fr]

[Photo : Keystone/Jean-Christophe Bott]

[NDLR Un enthéogène est une substance psychotrope induisant un état modifié de conscience utilisée à des fins religieuses, spirituelles ou chamaniques. Il reste à déterminer si de tels états sont souhaitables sur le plan de l’équilibre psychologique et même dans une démarche spirituelle.]

[Note de Joseph : je ne suis pas fumeur, ne supporte pas l’odeur de fumée de tabac et ne possède pas d’actions dans les compagnies productrices de tabac. L’article est republié ici à titre informatif et de questionnement en raison de sa qualité.]

Par Xochi

Sommaire

  • Introduction
  • Nicotiana rustica
  • Emergence de Nicotiana rustica
  • Composants de Nicotiana rustica
  • Usages Traditionnels Médicinaux de Nicotiana rustica
  • Usages Traditionnels Enthéogéniques de Nicotiana rustica
  • Les Qualités Médicinales et Enthéogéniques des Rapés de Nicotiana rustica
  • dans la Forêt Amazonienne
  • Nicotiana tabacum
  • Emergence de Nicotiana tabacum
  • Aux Origines Historiques du Tabac Médicinal
  • Usages Médicinaux et Shamaniques Traditionnels de Nicotiana tabacum
  • Le Tabac: un Poison ou une Panacée?
  • Consommation de Tabac et Protection des Poumons
  • Consommation de Tabac et Protection des Poumons durant la Fausse Pandémie Covidienne
  • Propriétés anti-Microbiennes, Insecticides et de Phytorémédiation de Nicotiana tabacum
  • Les Alcaloïdes Pyridiniques des Tabacs
  • Les Qualités Médicinales de Nicotiana glutinosa
  • Les Qualités Médicinales de Nicotiana glauca

Introduction

L’objectif déclaré, et transparent, de ce présent essai, est de mettre en lumière que les diverses espèces de tabac — mais principalement Nicotiana rustica et Nicotiana tabacum — sont des plantes possédant des propriétés éminemment médicinales et enthéogéniques/visionnaires.

Durant la Grande Peste de Londres, en 1665/1666, les enfants fumaient du tabac pour se protéger les poumons — à l’instar des croque-morts. Pourquoi ?

En 1913, la Revue Médicale, « The Lancet », publia un article intitulé « The Germinal Properties of Tobacco Smoke ». Cet article mettait en exergue la destruction du Bacille du Choléra grâce à la fumée de tabac. Pourquoi ? [237]

En 2020, il n’y avait que très peu de fumeurs (environ 5 %) dans les hôpitaux de Chine, de France, des USA, d’Allemagne… accueillant les patients déclarés « Covidiens ». Pourquoi ?

Aujourd’hui, ce qui détruit et cancérise, physiquement, les Peuples de l’Humanité, ce n’est pas le tabac : ce sont les pollutions environnementales, générées par l’Industrie et l’Agriculture biocidaires, ainsi qu’une alimentation anti-nutritionnelle et, donc, empoisonnante — sans même évoquer le génocide permanent induit par les remèdes allopathiques et les vaccins de la Pharmacratie [233] — en France, sous la houlette de l’Académie Nationale du Génocide. [234]

Les campagnes hystériques antitabac sont à l’image des campagnes à l’encontre de la pandémie Covidienne inexistante ou du Réchauffement atmosphérique anthropique tout aussi inexistant.

D’ailleurs, selon le Wall Street Journal du 19 avril, l’administration de Biden, le squatter sénile de la Maison-Blanche, vient d’annoncer qu’elle considère de requérir des compagnies de tabac une baisse conséquente du taux de nicotine dans leurs cigarettes — conséquente au point de ne plus en contenir. [299]

Le déficit en Vitamine D tue… d’autant plus que cela fait plus d’un siècle que l’agriculture industrielle, et excessivement toxique, produit une alimentation dont le ratio Omega 3/Omega 6 est de 1/12 à 1/15 alors qu’il devrait être de 1/1 à 1/3. Il en résulte, alors, une oxydation de l’organisme induisant moult pathologies et cancérisations.

Vers la fin de sa vie, le philosophe Rudolf Steiner — après avoir gaspillé 20 années à promouvoir la soupe christo-centrique — donna l’un de ses cycles de conférences, les plus authentiquement païens, qui fut intitulé « Le Cours aux Agriculteurs » et qui fut à l’origine de l’Agriculture Biodynamique. Ce Cours aux Agriculteurs fut offert, en 1924, suite à la requête de paysans, Suisses et Allemands, effarés que leurs sols agricoles soient complètement oxydés par les intrants chimiques. En effet, l’Agriculture chimique avait déjà sévi, en Europe, depuis 1844 — l’année de publication du « Précis de Chimie » de Justus Liebig-Möser.

Depuis janvier 2011, et la publication dans la revue Nature des recherches réalisées par une équipe française [219], nous savons qu’une déficience en acides gras Omega 3 invalide totalement le fonctionnement harmonieux du système des endocannabinoïdes.

« Les cannabinoïdes affectent puissamment les réseaux neuronaux et ils jouent des rôles neuro-modulateurs essentiels au niveau du système immunitaire et des systèmes nerveux central et périphérique dans le corps humain. Nos corps produisent naturellement des cannabinoïdes (endocannabinoïdes) et les utilisent dans toutes les parties du corps où ils participent aux communications intracellulaires. Les cannabinoïdes (endo- ou ecto-) jouent des rôles modulateurs au niveau des neurotransmetteurs tels que GABA, 5 HT, glutamate, acétylcholine, noradrénaline et dopamine, à partir d’un certain nombre de structures du système nerveux central telles que le cervelet, l’hippocampe, le striatum, la substance grise et le cortex. Ils agissent tel un mécanisme autorécepteur présynaptique en modulant le GABA tout autant que l’acide glutamique dans le système neuronal. Les récepteurs au glutamate induisent, en fait, la synthèse d’endocannabinoïdes en réponse à des indices environnementaux (ou internes) afin de réguler la libération de GABA et les niveaux de système. La production d’endocannabinoïdes altère l’architecture neurocognitive, stimulant la plasticité neuronale et les réponses aux perturbations environnementales. Durant des périodes de stress intense, ils sont généralement produits en très forte quantité ».

Stephen Harrod Buhner. Plant Intelligence and the Imaginal Realm. Traduction de Xochi.

C’est le Professeur Raphael Mechoulam de l’Université Hébraïque de Jérusalem — celui-là même qui a impulsé toute la recherche israélienne sur le cannabis thérapeutique depuis 1962 — qui, en 1964, a découvert le principe actif principal du cannabis, le THC. C’est le Professeur Raphael Mechoulam, de nouveau, qui découvrit l’existence du système des cannabinoïdes endogènes — ou endocannabinoïdes — lorsque son équipe isola, en 1992, l’Anandamine — une dénomination résolument védique ! [263]. Notons, en effet, que cette appellation est dérivée du terme Sanskrit Ananda, signifiant « joie, félicité suprême ». Dans le corps humain, le système des endocannabinoïdes est vraisemblablement le système physiologique le plus important pour le maintien de la santé humaine. Il garantit l’homéostasie.

Selon l’INSERM, :

« Dans les pays industrialisés, les régimes alimentaires se sont appauvris en acides gras essentiels depuis le début du XXe siècle. Ainsi, le rapport entre les quantités d’acides gras polyinsaturés Oméga 6 et d’acides gras polyinsaturés Oméga 3 dans les rations alimentaires n’a cessé d’augmenter au cours du XXe siècle. Ces acides gras sont des lipides “essentiels”, car l’organisme ne peut les synthétiser de novo. Ils doivent donc être apportés par le régime alimentaire ». [221]

Ainsi, d’une part, le système des endocannabinoïdes est totalement dysfonctionnel chez une grande partie des êtres humains tandis que l’alimentation industrielle est archi-toxique et de plus en plus dépourvue des constituants les plus élémentaires pour la santé de l’humanité — tel qu’un ratio adéquat d’acides gras Omega 3. D’autre part, les Autorités — sous le prétexte insensé de nous protéger contre nous-mêmes — ont criminalisé (aux USA, en 2015, une arrestation/cannabis toutes les 45 secondes !!!) [214) une source avérée de cannabinoïdes naturels, le Cannabis, depuis les années 1940, pour protéger les industriels du papier, du nylon, des fertilisants de synthèse, etc., et maintenant pour protéger les Cartels de la Pharmacie.

D’ailleurs, alors que cet essai vient juste d’être publié, le squatter de l’Élysée — le Guide du Coviet Suprême — a décidé de lancer force répressions policières contre « la consommation de drogue » : « On se roule un joint dans son salon et à la fin on alimente la plus importante des sources d’insécurité… » [295] Sans plaisanter ? C’est le même Macron pour lequel, en juillet 2019, la légalisation du Cannabis pouvait devenir une proposition de sa campagne présidentielle pour 2022. [289] C’est le même Macron qui, le 4 septembre 2016, déclarait : « Cannabis : je crois que la légalisation a une forme d’efficacité ». [290]

Quitte à me répéter : l’affaire impliquant le grand voyou François Thierry — à savoir l’ex-patron de la Brigade des Stups — a-t-elle été classée sans suite ? Pour rappel : Ainsi que je le mentionnais, en passant, déjà, en 2019… Pendant que les petits dealers de banlieue moisissent dans les prisons sordides de l’État français, en attendant d’être multirécidiviste, François Thierry, l’ancien énarque et directeur de ce que l’on appelait, dans ma jeunesse, la Brigade des Stups, s’est fait gauler, le 17 octobre 2015, avec 7 tonnes de Haschich, [291] une substance non autorisée par la Convention Unique sur les Stupéfiants. Comme François Thierry est toujours en liberté non surveillée [292] , ainsi que certaines hautes magistrates impliquées — jusqu’au cou et jusqu’aux joints — on présuppose que cela frise la jurisprudence macroniste quant à la libéralisation, de facto, du Cannabis ! [293]

D’ailleurs, le 9 avril 2021, 18 policiers marseillais comparaissaient devant le tribunal [294] suite à l’affaire du haschich caché dans les faux plafonds de la BAC-Nord de Marseille ! Pourquoi, donc, ne pas légaliser, de suite, le trafic direct de Cannabis en Haschich, en provenance du clan royal du Maroc, et orchestré par la Haute Administration française — dont la mission réelle est de contrôler les Stupéfiants ? Cela ferait baisser les prix pour le lumpen prolétariat et la petite classe moyenne déjà affamés et intégralement ruinés par une année de confinement Covidien.

Pour rappel, aux USA, ce sont seulement 6 États sur 50 qui n’ont pas encore légalisé le Cannabis soit récréationnel, soit médical. Le Cannabis est, en effet, l’une des plantes médicinales maîtresses les plus thérapeutiques sur la planète.

Si, comme le prétend le Macron de service, « Sur le plan cognitif, les effets [du Cannabis] sont désastreux », alors, il est irresponsable et criminel, de la part du Sinistère de l’Edu/castration, et du Sinistère de la Culture, de continuer à promouvoir et enseigner, en France, les œuvres d’une pléthore d’artistes, d’écrivains, de poètes, de musiciens… — pour ne pas dire la grande majorité d’entre eux et d’entre elles — qui ne trouvèrent pas leur inspiration dans l’eau de source, mais, bien plutôt, dans l’opium, le cannabis, l’absinthe, les champignons magiques, etc., etc. Par exemple : Lewis Carroll, Charles Baudelaire, Arthur Rimbaud, Thomas de Quincey, William Burroughs, Antonin Artaud, Honoré de Balzac, Samuel Taylor Coleridge, Théophile Gautier, Honoré Daumier, Guillaume Apollinaire, Eugène Delacroix, Amedeo Clemente Modigliani, Gustave Flaubert, Henri de Toulouse-Lautrec, Pablo Picasso, Jean Cocteau, Victor Hugo, Fernand Boissard, Alphonse Karr, Hector Berlioz, Edgar Allan Poe, Lord Byron, Percy Shelley, John Keats, Francisco Goya, etc., etc.

De plus, afin de bien dénoncer l’excès d’hydrates de carbone, précisons qu’une étude, de 2016 — publiée dans le Journal Cancer Epidemiology, Biomarkers and Prevention — a mis en exergue que plus le taux glycémique de l’alimentation est élevé, plus les risques de développer un cancer des poumons sont augmentés. En effet, ces chercheurs découvrirent qu’un taux glycémique élevé double, carrément, les risques de cancer pulmonaire. [223] [224]

C’est le Junk-Food Blues, le Blues du Gluten et du Sucre !

Une étude plus récente, de 2021 — publiée dans le Journal Lung Cancer — a mis en exergue que ce sont les hydrates de carbone provenant d’aliments excessivement processés et industriels (boissons gazeuses, pizzas, sucreries, croustilles, crèmes glacées, etc.) qui augmentent les risques de cancers pulmonaires. [225]

En France, selon les chiffres apportés par l’INSERM, ce sont environ 18 000 personnes qui meurent chaque année de bronchopneumopathie chronique obstructive — à savoir 50 décès par jour. En 2013, environ 145 000 personnes atteintes de formes sévères de cette pathologie ont bénéficié d’une oxygénothérapie de longue durée (associée ou non à un traitement par ventilation) — à savoir 400 personnes par jour.

En France, en 2019, avant le lancement de l’opération psychologique spéciale du CoqueVide/19, combien de patients ont-ils bénéficié, quotidiennement, d’une oxygénothérapie de longue durée ? À savoir, dans la discrétion la plus totale et non pas sous le feu des caméras de BFMTV, la chaîne de télévision d’Israël en France.

De plus, en France, selon les statistiques officielles, ce sont environ 33 000 personnes qui décèdent du cancer des poumons, tous les ans — à savoir 90 décès par jour. [228]

De plus, rappelons que ce sont 160 000 personnes qui décèdent annuellement de cancers en France — et les cancers ne sont pas tombés du ciel. [229]

Question : aujourd’hui, combien de ces personnes souffrant d’un cancer terminal des poumons, ou d’une bronchopneumopathie chronique obstructive terminale, sont accueillies, dans les hôpitaux, en service de réanimation oxygénée ?

D’ailleurs, ce sont l’Île-de-France et le Grand Est [227] qui ont été les plus médiatisés quant à l’impact supposé de la Covidette sur la population. Comme par hasard, ce sont, également, les deux régions de France les plus impactées par la bronchopneumopathie chronique obstructive. [226]

Autre question : Comment l’INSERM peut-il prétendre que les cancers des poumons chez les femmes sont en progression constante, en France, à cause de « l’augmentation de la consommation tabagique des femmes » [228] alors que, réellement, cette consommation est officiellement en baisse ? [235]

Pour rappel, en France — quotidiennement, à savoir tous les jours de chaque année, et ce, en progression — ce sont, ainsi, 140 personnes qui décèdent de cancer des poumons ou de bronchopneumopathie chronique obstructive. À savoir 51 000 personnes par an.

Décèdent-ils dans l’anonymat le plus total ou sous le feu des caméras des Médias corrompus tentant de terroriser les foules eu égard à une pandémie coronavirale inexistante ? Décèdent-ils avec ou sans certificat officiel de « décès Covidien » ?

À savoir, les 140 décès pulmonaires quotidiens en France — qui correspondent à 51 000 décès pulmonaires chaque année — ont-ils disparu des tableaux statistiques de l’INSEE pour être recyclés dans les fabulations de la Terreur Coronavirale estampillée d’État ?

La question essentielle qu’il faut se poser aujourd’hui : sur les milliers d’études « scientifiques et médicales » dont la fonction a été de « prouver » que le tabac est cancérigène, combien d’études ont été réalisées portant sur des fumeurs consommant du tabac bio, à savoir cultivé selon les méthodes de l’Agriculture biologique ? Combien d’études ont été réalisées portant sur des fumeurs consommant du tabac bio pur, à savoir sans addition de quelque 500 adjuvants, tous plus ou moins cancérigènes ?

La réponse est simple et limpide : aucune. Holy Smoke !

Et c’est d’autant plus grave, car le tabac est un bio-accumulateur, à savoir une plante extrêmement efficace pour pomper tous les polluants agricoles et industriels du sol — qui y demeurent, parfois, pendant des dizaines d’années.

Taxonomie des Tabacs

Le genre Nicotiana, dans la Famille des Solanacées, comprend, environ, 75 espèces — selon le Jardin Botanique de Kew en Angleterre. Toutes ces espèces sont originaires des trois Amériques et d’Australasie — sauf une espèce africaine qui est originaire de Namibie.

Avec 75 espèces, Nicotiana est le 6e genre de la Famille des Solanacées en termes du nombre d’espèces — après Solanum, Lycianthes, Cestrum, Physalis et Lycium.

Ces 75 espèces de Nicotiana sont réparties en 13 sections : Alatae, Nicotiana, Noctiflorae, Paniculatae, Petunioides, Polydicliae, Repandae, Rusticae, Suaveolentes, Sylvestres, Tomentosae, Trigonophyllae et Undulatae. [20]

La section Suaveolentes comprend 24 espèces, réparties en Australasie, et une seule espèce en Afrique — Nicotiana africana. Toutes les autres sections sont originaires des trois Amériques.

Aujourd’hui, les Tabacs sont cultivés principalement : soit pour la narcose, avec Nicotiana tabacum et Nicotiana rustica ; soit pour des usages industriels, avec Nicotiana glauca et Nicotiana rustica ; soit pour le secteur des chimères génétiques pharmaceutiques et autres élucubrations criminelles (fabrication de vaccins, de remèdes et de protéines), avec Nicotiana tabacum, Nicotiana plumbaginifolia et Nicotiana benthamiana ; soit pour les jardins de fleurs colorées et parfumées, avec Nicotiana alata, Nicotiana sylvestris, Nicotiana langsdorfii et Nicotiana x sanderae – ce dernier étant un hybride interspécifique entre Nicotiana forgetiana et Nicotiana alata. Certaines jardineries et [certains] catalogues de semences proposent, également, Nicotiana knightiana, Nicotiana suaveolens et des hybrides interspécifiques impliquant Nicotiana alata et Nicotiana mutabilis.

C’est l’Association Kokopelli qui possède la plus belle collection, au monde, de Tabacs, en semences bios — principalement de variétés de Nicotiana tabacum — avec plus d’une centaine de références. Ce sont, bien évidemment, des variétés très anciennes qui sont originaires des Amériques latines, ou des pays orientaux, ou encore des types Burley ou Virginia originaires d’Amérique du Nord. Prenez-en de la graine ! [18]

La banque de semences du ministère de l’Agriculture, aux USA, accueille 1900 accessions de Nicotiana tabacum, 87 accessions de Nicotiana rustica, 137 accessions représentant environ 60 espèces sauvages de Nicotiana et 80 accessions de Tabacs hybrides ou mutants. [15]

Les Peuples de l’Amérique du Nord ont fumé diverses espèces de Nicotiana — depuis des milliers d’années. Ce sont Nicotiana rustica, Nicotiana tabacum, Nicotiana attenuata, Nicotiana clevelandii, Nicotiana glauca, Nicotiana obtusifolia, Nicotiana plumbaginifolia, Nicotiana quadrivalvis, Nicotiana acuminata, Nicotiana clevelandii, Nicotiana plumbaginifolia et Nicotiana stocktonii. [208]

Selon l’horloge moléculaire des phylogénéticiens, Nicotiana quadrivalvis serait âgé d’environ 1 million d’années et serait le fruit d’une hybridation interspécifique entre Nicotiana obtusifolia, comme parent femelle, et Nicotiana attenuata comme parent mâle. [178]

Une étude, publiée en juin 2020, par l’Université de Washington, a évoqué les découvertes de vestiges végétaux dans une pipe utilisée, il y a plus de 1400 ans, par les Peuples du nord-ouest des USA — les Peuples Colville, Nez Percés… Ces Peuples amérindiens fumaient Nicotiana quadrivalvis en compagnie du Sumac à bois glabre (Rhus glabra) — pour ses qualités médicinales ou pour améliorer la saveur du tabac. Une seconde pipe, datant de la période de la colonisation européenne, a mis en valeur l’usage de Nicotiana rustica par ces mêmes Peuples — une espèce cultivée, principalement, sur la côte est des USA. [14]

Selon l’ouvrage de Daniel Moermann intitulé « Native American Ethnobotany », ce sont une centaine d’espèces végétales — représentant 55 genres botaniques — qui constituaient des plantes à fumer dans toute l’Amérique du Nord.

Une autre étude, de 2018, publiée par l’Université du Nouveau-Mexique, a mis en exergue que les Peuples du nord-ouest des USA, il y a plus de 1200 ans, fumaient des Tabacs sauvages : Nicotiana quadrivalvis, Nicotiana obtusifolia et Nicotiana attenuata (le tabac Coyote). Cette découverte invalide l’assertion historique commune selon laquelle ces Peuples n’auraient fumé, principalement, que du Raisin d’Ours (Arctostaphylos uva-ursi) avant l’introduction du tabac cultivé en 1790. [1]

J’ai rencontré, pour la première fois, le tabac Coyote (Nicotiana attenuata), en septembre 2014, près du Grand Canyon, sur le Mount Trumbull, dans le désert de Mojave, en Californie, alors que j’étais en quête de spécimens d’une espèce très rare de Sarrazin sauvage — jamais photographiée auparavant : Eriogonum pharnaceoides sp. cervinum. [16]

Nicotiana rustica

Émergence de Nicotiana rustica

Nicotiana rustica est appelée, en France, « Petit tabac », « tabac rustique » ou « tabac Aztèque ». Ses plantes font jusqu’à 80 cm de hauteur. Ses feuilles arrondies font entre 10 et 30 cm de longueur. Ses fleurs tubulaires sont de couleur jaune — ce qui les distingue, au premier regard, du tabac à fumer (Nicotiana tabacum) dont les fleurs sont de couleur rose/magenta ou, rarement, de couleur blanche.

Nicotiana rustica fait partie de la section Rusticae au sein du genre Nicotiana. Quatre sous-espèces de Nicotiana rustica ont été déterminées : Nicotiana rustica ssp. brasilia, Nicotiana rustica ssp. rustica, Nicotiana rustica ssp. pumila et Nicotiana rustica ssp. pavonii.

Nicotiana rustica serait originaire d’Amérique du Sud — plus précisément du sud du Pérou. [160] Tout comme Nicotiana tabacum, Nicotiana rustica est un allotétraploïde (ou amphidiploïde), à savoir que ces espèces possèdent un nombre de chromosomes égal à la somme des nombres chromosomiques de leurs parents. Selon les recherches, très récentes, effectuées par des phylogénéticiens, Nicotiana rustica serait issu de l’hybridation interspécifique entre d’une part, Nicotiana undulata (comme espèce paternelle) et, d’autre part, Nicotiana paniculata ou Nicotiana knightiana, ou leur ancêtre commun (comme espèce maternelle). Ces trois espèces parentales de Nicotiana rustica sont originaires du Pérou.

Au risque de sombrer dans la mythologie moléculaire, précisons que certains chercheurs ont même stipulé que dans le génome de Nicotiana rustica, Nicotiana undulata serait présent à hauteur de 41,4 % et l’ancêtre commun de Nicotiana paniculata et de Nicotiana knightiana serait présent à hauteur de 58,6 %. [143]

En effet, les phylogénéticiens, botanistes et agronomes, opérant dans le monde végétal, ont encore le droit, ou le privilège, d’avoir recours à des terminologies faisant référence à des genres (masculin, féminin, paternel, maternel). Les lobotomisés de la gauche caviar — et de l’extrême gauche masquée de noir — et autres LGBTs hébétés, n’ont pas encore imposé, à la sphère de la botanique, leurs délires « aculturels » sous mode « cancel », « call-out » ou « woke ».

L’émergence de Nicotiana rustica, à savoir l’événement dit de polyploïdisation se serait manifesté — selon l’horloge moléculaire d’un temps linéaire très putatif — durant une période se situant entre 460 000 à 650 000 années dans le passé. [160]

Les mythologies des Peuples Premiers sont beaucoup plus poétiques quant à l’émergence du tabac hallucinogène, Nicotiana rustica. Chez les Peuples Creek, Hitchiti et Yuchi, par exemple, le tabac a émergé de la Biosphère lorsqu’un jour, un couple fusionna d’amour, dans les bois, et qu’il en chut une goutte de sperme en terre.

Chez les Peuples Cherokee, il n’existait qu’une plante à tabac, à l’origine, dénommée « Tsa’lu » qui, un jour, fut volée par les oies dagul’ku. De nombreux animaux tentèrent de recouvrer le tabac, mais sans succès, car ils étaient tous trucidés par les oies. C’est finalement un petit colibri qui réussit l’exploit de récupérer cette plante originelle.

C’est la même narration racontée chez les Nahua de l’État de Guerrero au Mexique. Un jour, un dénommé Saint Pierre se prit d’envie irrésistible, et peu catholique, pour une femme et, durant leur fusion, une goutte de sperme tomba à terre : il en émergea le tabac. Dans le syncrétisme Nahuatl, leur permettant d’échapper aux persécutions des monothéistes, Saint-Pierre est, bien sûr, un avatar de Quetzalcóatl. Les feuilles de tabac séchées et préparées, par les Huichol, avec des cendres sont, ainsi, nommées « San Pedrito ». En Amérique Latine, les Peuples indigènes eurent recours, également, à la couverture de Saint-Pierre pour continuer à utiliser leurs cactus enthéogènes — qu’ils nommaient, traditionnellement, « Wachuma » — qu’ils qualifièrent de « San Pedro ». Il s’agit des espèces de cactus dans le genre Trichocereus — et particulièrement Trichocereus pachanoi.

D’ailleurs, selon le Codex Magliabechiano, Quetzalcóatl est réputé avoir engendré une chauve-souris par le même processus libérateur de sperme. Cette chauve-souris fut, alors, envoyée, par les divinités du panthéon Aztèque, pour aller mordre un morceau de chair de la vulve de la déesse de l’Amour et de la Beauté, Xochiquetzal. De ce morceau de vulve, furent créées les fleurs parfumées. C’est beau… mais que vont dire les féministes et les néo-darwinistes ?

Composants de Nicotiana rustica

Les feuilles de Nicotiana rustica sont couvertes de trichomes abondant en métabolites secondaires telles que la nicotine, la nornicotine, l’anatabine et l’anabasine. De par la haute teneur de ses feuilles en nicotine — à savoir de 5 à 16 % de leur biomasse sèche — Nicotiana rustica est, également, utilisée par la confection de pesticides botaniques, de sulfate de nicotine et d’acide nicotinique. L’acide nicotinique — appelé également niacine — et la nicotinamide correspondent à la Vitamine B3.

Selon l’analyse d’un écotype de Nicotiana rustica réalisée par Marion, vers 1960, la nicotine était distribuée selon les proportions suivantes dans la plante : 5 % dans les fleurs, 18 % dans les tiges, 13 % dans les racines et 64 % dans les feuilles.

Le psychopharmacologue américain, Ronald Keith Siegel, évoque dans son essai de 1972, « On the Use of Tagetes lucida and Nicotiana rustica as a Huichol Smoking Mixture: The Aztec « Yahutli » with Suggestive Hallucinogenic Effects », la découverte d’écotypes de Nicotiana rustica chez les Huichol possédant 18,76 % ± 2,6 % de nicotine. [196]

Une étude de 2011 a analysé l’huile essentielle des fleurs d’un écotype de Nicotiana rustica et a mis en exergue un taux de 26 % de nicotine et de 11 % du sesquiterpène, aromadendrène. [258]

De plus, Nicotiana rustica se caractérise par une très haute teneur d’acide citrique dans ses feuilles : à savoir de 15 à 20 % de leur biomasse sèche.

Nicotiana rustica, tout comme Nicotiana tabacum, contiennent, également, des inhibiteurs des monoamines oxydases — dont des alcaloïdes β-carbolines tels que la norharmane et l’harmane.

Les inhibiteurs des monoamines oxydases empêchent la destruction, par ces enzymes, de substances enthéogéniques — telles que le DMT contenu dans le Yopo ou dans l’Ayahuasca — qui peuvent alors circuler librement et impacter les neurotransmetteurs. Ainsi, selon Stephen Harrod Buhner, dans son ouvrage « Plant Intelligence and the Imaginal Realm » :

« Le DMT est élaboré dans les plantes en utilisant des enzymes pour convertir du tryptophane en tryptamine et en N-méthyltryptamine et finalement en N,N-diméthyltryptamine, le DMT. L’Ayahuasca — qui est de nos jours la préparation de DMT la plus communément utilisée — est une décoction de plantes combinant une espèce contenant du DMT (généralement Psychotria viridis ou Diplopterys cabrerana) et une autre espèce contenant des alcaloïdes β-carbolines (presque toujours Banisteriopsis caapi) qui sont des inhibiteurs des monoamines oxydases. Le DMT est complètement inactif s’il est pris oralement en raison de sa destruction par les enzymes monoamines oxydases présents dans les intestins et dans le foie humains. Les β-carbolines, dans la seconde plante de cette décoction d’Ayahuasca, inhibent les monoamines oxydases permettant ainsi au DMT de pénétrer, dans un état hautement actif, le flux sanguin et le système nerveux ».

La Fonction des Psychotropes dans l’Ecosystème. Stephen Harrod Buhner. Traduction de Xochi. [189]

Selon des recherches récentes, ces deux alcaloïdes (norharmane et harmane) ne compteraient que pour 10 % de l’activité inhibitrice des monoamines oxydases par le tabac. À ce jour, les autres inhibiteurs n’ont pas été découverts. [172] [173] Les β-carbolines possèdent, également, des propriétés anti-dépressives et neuro-protectrices. [174]

Au contraire de Nicotiana tabacum qui accumule le cadmium dans ses feuilles, Nicotiana rustica l’accumule dans ses racines. [138] [139] [169]

Le cadmium est un cancérigène très abondant, à notre époque, dans les fertilisants de synthèse de l’agrochimie ainsi que dans les boues d’épuration — et, donc, dans les sols agricoles. Le tabac à fumer industriel regorge d’autant plus de cadmium qu’il est un bio-accumulateur très puissant — de même que toutes les espèces de Nicotiana. [158]

Usages traditionnels médicinaux de Nicotiana rustica

Tant bien même Nicotiana rustica a été supplantée par Nicotiana tabacum, durant le siècle passé, cette espèce est, encore, cultivée, pour fumer, en Russie, en Amérique du Sud, au Vietnam, en Turquie, en Europe de l’Est, en Afrique… C’est une espèce très résiliente dans de nombreuses conditions pédologiques et atmosphériques.

Par exemple, au Soudan, il existe un tabac à priser — connu sous le nom de « Toombak » dans de nombreux pays africains et orientaux. Il est élaboré à partir de la poudre de Nicotiana rustica fermentée mélangée à une solution aqueuse de bicarbonate de soude. Son taux d’humidité varie entre 6 et 60 % et son taux de nicotine varie entre 8 et 102 mg par gramme de poids sec. Le processus consiste à sécher le tabac en champ, à le laisser fermenter pendant deux semaines (à une température entre 30 et 45 °C), à le sécher pendant deux mois, à le réduire en poudre et à le laisser se bonifier durant une année. Le Toombak est également dénommé « Sauté » et « Sultan El-kaif ». [183] [187]

Dans l’Himalaya, il existe un mélange à fumer dénommé « Khamera ». Selon l’ouvrage « The Encyclopedia of Psychoactive Plants: Ethnopharmacology and Its Applications », de Christian Rätsch, ce mélange contient, en sus de feuilles de Nicotiana rustica, un certain nombre d’espèces telles que Pandanus tectorius (Hala), Delphinium brunonianum (Delphinium à musc), Santalum album (Santal), Zizyphus jujuba (Jujubier), Areca catechu (Palmier à bétel), etc.

En Amérique du Nord, Nicotiana rustica s’est naturalisé à l’est du Canada ainsi qu’aux USA dans une grande partie de la région à l’est du Mississippi, en Oregon et dans le sus-ouest. Le Peuple Algonquin mélangeait Nicotiana rustica avec des Daturas. Le Peuple Paiute mélangeait Nicotiana rustica avec le « Kinni-Kinnick » — un mélange de diverses espèces dont : Garrya elliptica, Arctostaphylos uva-ursi, Chimaphila umbellata, Arenaria sp. Le Peuple Delaware mélangeait Nicotiana rustica avec le Sumac (Rhus glabra).

Le Peuple Shoshone mélangeait, dans la pipe, Nicotiana rustica avec des espèces de Sarrazin sauvage, Eriogonum inflatum ou Eriogonum trichopes.

J’ai rencontré ces Eriogonum dans les déserts de Death Valley. [184] Ils y sont dénommés les Trompettes du Désert et ce sont des curiosités botaniques propres à se faire pâmer les Réchauffistes, les Ecolo-Thermistes et autres Caniculs-Bénis, car les petites trompettes sont des poches contenant du dioxyde de carbone !!!

Nicotiana rustica a été traditionnellement utilisé par les Peuples amérindiens — Apalachee, Cherokee, Iroquois — pour les maux de tête, les crampes et les douleurs aiguës, les piqûres d’insectes, les maux de dents, les morsures de serpents, les troubles digestifs et rénaux, les évanouissements et l’apoplexie, la tuberculose ; pour ses propriétés anthelmintiques, antispasmodiques, analgésiques, cathartiques, diaphorétiques, diurétiques, émétiques, expectorantes ; et comme plante à fumer cérémonielle. Selon les ouvrages d’ethnobotanique : « Plants Used As Curatives by Certain Southeastern Tribes », « Cherokee Plants and Their Uses. A 400 Year History”, “Iroquois Medical Botany”, “Iroquois Foods and Food Preparation”, etc.

Une étude de 2011 a mis en exergue la capacité d’extraits de Nicotiana rustica (et de Luffa aegyptiaca) d’inhiber le venin du serpent venimeux Naja nigricollis, le Cobra cracheur à cou noir. [182]

Selon l’ouvrage, de 1697, d’Agustín de Vetancurt, « Teatro Mexicano: descripción breve de los sucesos ejemplares de la Nueva-España en el Nuevo Mundo Occidental de las Indias », les Indigènes du Mexique consommaient oralement le tabac pour rendre les hommes agiles dans tous les exercices corporels.

Agustín de Vetancurt précisa que, selon les Indigènes, le tabac « soigne tant de choses qu’il fait fuir la mort même ».

Chez les Aztèques, selon l’ouvrage d’Hernandez, Nicotiana rustica a été traditionnellement utilisé pour soigner les ballonnements d’estomac, l’asthme, les troubles utérins, les insomnies, les maux de tête, les inflammations de la rate, les maux de dents, la syphilis, les blessures d’arc et les morsures de serpents.

Selon l’ouvrage « Medicina, salud y nutrición Aztecas » d’Ortiz de Montellano, qui rapporte des écrits de Sahagun, les Aztèques soignaient les maux de tête avec des feuilles fraîches de tabac et une plante sternutatoire, « Ecuxo » (Amphipterygium adstringens) ainsi qu’avec une autre espèce nommée « Zozoyatic » (Schoenocaulon coulteri) — afin de provoquer des saignements de nez libérateurs.

Le tabac est considéré, en Amazonie, comme une plante médicinale maîtresse et comme le principal vecteur de la guérison chez les shamans et guérisseurs. En fait, pour les peuples amazoniens, le tabac est à ce point au cœur de la médecine traditionnelle que le terme employé pour décrire les guérisseurs, dans un certain nombre de langages, est étymologiquement lié aux termes dénommant le tabac.

Par exemple, chez le Peuple Yuracaré, des basses terres boliviennes, le terme « korrë-n-chata » signifie « celui qui consomme le tabac ». Chez les Peuples Ashaninka, du Pérou et du Brésil, et Matsigenka, du sud-est du Pérou, les termes « sheripiari » et « seripigari » signifient « celui qui est intoxiqué par le tabac ».

Dans une étude publiée récemment, à la fin de l’année 2020, dans la Revue « Frontiers in Pharmacology » et intitulée « “Tobacco Is the Chief Medicinal Plant in My Work” : Therapeutic Uses of Tobacco in Peruvian Amazonian Medicine Exemplified by the Work of a Maestro Tabaquero » [175] des chercheurs Suisses ont enquêté auprès d’un maitre Tabaquero Péruvien, Ernesto García Torres, âgé de 51 ans et guérisseur depuis son adolescence — à savoir, depuis 36 années.

Ernesto García Torres a recours au tabac (Nicotiana rustica) pour traiter des pathologies physiques telles que, principalement, les problèmes respiratoires, la sinusite, la goutte, les infections parasitaires des intestins, les infections parasitaires de l’épiderme et l’épilepsie.

« J’utilise un processus de préparation du tabac qui en fait un remède efficace pour les poumons. Préparé d’une autre manière, il peut s’avérer un poison pour les poumons, mais s’il est processé correctement, c’est une médecine qui guérit. Le tabac absorbe le phlegme et l’élimine du système respiratoire ».

Ernesto García Torres considère que le tabac est une substance thérapeutique chaude et qu’il n’est pas adapté pour traiter des conditions de chaleur interne, mais bien plutôt les conditions de froid interne. Par conséquent, par exemple, il prescrit le tabac pour des gaz intestinaux induits par un froid excessif, mais pas pour des inflammations intestinales aiguës.

Dans les traitements qu’il prodigue par la tabac, Ernesto García Torres met en exergue l’interaction permanente entre la sphère somatique et la sphère psychologique. La libération du système respiratoire, ou du tractus intestinal, va permettre de libérer le cerveau induisant, ainsi, un meilleur bien-être et une santé psychologique plus harmonieuse.

« Physiquement, le tabac purifie les intestins des parasites et des énergies négatives, mais, de par la connexion existant entre les intestins et le cerveau, lorsque les intestins sont libérés, il en est de même, pour le cerveau ».

Ce fut exactement le fondement de la Médecine de celui qui fut, en son époque, appelé le second Hahnemann, à savoir Edward Bach (1886-1936), le concepteur des Nosodes intestinaux et du système de soins homéopathiques connu sous le nom de Fleurs de Bach ou d’Élixirs floraux — dont nous fûmes, avec ma compagne et shakta Sofy, les initiateurs en France lorsque nous créâmes le Laboratoire DEVA, en 1986, dans le Vercors [176]. C’est, en effet, la santé des intestins qui détermine la santé psychologique de l’animal humain. Aujourd’hui, une pléthore d’études scientifiques ont mis en exergue la relation intime existant entre la microflore intestinale (ou son absence) avec la santé de la psyché.

Ernesto García Torres décline les bénéfices thérapeutiques du tabac pour les dynamiques psychologiques corrélées à l’attention, aux processus cognitifs, aux humeurs, à l’image de soi-même, aux peurs, aux anxiétés, etc. Selon les auteurs de cette étude :

« Le guérisseur décrit un remède tonique qui cible, spécifiquement, les conditions d’anxiété ou de dépression. Certains cas cliniques peuvent requérir un traitement durant de 3 à 6 mois, mais, généralement, 1 mois de traitement, avec ce remède, est suffisant pour des cas plus légers. Cependant, le Tabaquero explique que le tabac est contre-indiqué pour certains types de patients souffrant de nervosité chronique ou d’épuisement nerveux. De tels patients — même s’ils sont physiquement aptes à recevoir un traitement par le tabac — peuvent psychologiquement réagir à cette plante par de la panique ou une perte de contrôle. Le tabac est, également, contre-indiqué pour des conditions psychotiques sévères ». [175]

En fait, pour Ernesto García Torres, le tabac est, également, contre-indiqué chez les patients faisant preuve de comportements hostiles ou agressifs, ou souffrant de douleurs psychosomatiques, ou sujets à des pathologies induites par un excès de chaleur dans le cerveau — en résumé, chez les patients souffrant de conditions psychiatriques sévères. Par contre, « boire du tabac » peut aider une personne souffrant d’une addiction aux cigarettes ou à l’alcool :

« Lorsqu’une personne boit du tabac plusieurs fois, durant une période étendue de temps, elle va arrêter de fumer ».

Selon Ernesto García Torres, dans sa pratique chamanique, la médecine du tabac est, également, contre-indiquée pour les femmes enceintes ou allaitantes ; pour les patients souffrant de problèmes cardiaques, d’hypertension, de problèmes respiratoires sévères ou de lourdes pathologies hépatiques ; pour les patients traités avec des antibiotiques.

Pour Ernesto García Torres, selon le paradigme traditionnel Amazonien, la Médecine du tabac, en sus de ses propriétés biochimiques, convie ses qualités thérapeutiques au travers de la sphère énergétique et spirituelle.

« Il existe de nombreuses excellentes médecines, mais, en ce qui concerne les problématiques énergétiques, le tabac est suprême… De plus, tous les remèdes de plantes doivent être soufflés avec la fumée du tabac ».

Pour les shamans amazoniens, le tabac est, ainsi, corrélé à un puissant esprit de guérison. Chez de nombreux Peuples amazoniens, le tabac est le Père (de toutes les plantes médicinales) tandis que l’Ayahuasca est la mère (de toutes les plantes médicinales).

Le processus chamanique consistant à souffler la fumée du tabac, sur toutes les parties du corps des patients, n’est pas sans rappeler les pratiques Asiatiques de moxibustion par le biais desquelles les points d’acupuncture sont chauffés grâce à des moxas — confectionnés avec de l’Artemisia argyi, de l’Artemisia vulgaris, ou d’autres plantes médicinales. En effet, l’un des produits de la combustion des moxas est la fumée de moxa qui possède des propriétés antimicrobiennes et dont les applications thérapeutiques ont été validées dans le cas de blessures infectées, de vaginites, de prolapsus utérins, de verrues, de fistules anales, etc. [181]

Ernesto García Torres décrit les effets de la Médecine du tabac quant à leurs interactions entre les sphères somatique, psychologique, énergétique et spirituelle :

« Lorsque le tabac est ingéré, il se connecte à l’estomac, et, de par sa puissance énergétique, se connecte ensuite aux intestins. À partir des intestins, il se connecte au cerveau et au système nerveux et mobilise l’intégralité du système énergétique du corps. C’est au cours de ce processus que les vomissements sont déclenchés… Durant ces phases de vomissements, il ne s’agit pas que de vomir : le patient se libère de ses pathologies physiques, mais aussi — pour ceux qui sont capables de l’appréhender — il se libère de nombreux esprits maléfiques et il purifie l’entièreté de son champ énergétique… Une fois que le patient a vomi, il a libéré son mental, son cœur, ses intestins et l’intégralité de son corps. Il s’agit d’une métamorphose énergétique : la personne se sent plus légère, plus joyeuse, plus calme et faisant l’expérience d’une connexion plus amoureuse avec la Nature ». [175]

Une étude récente, de 2017, portant sur les relations entre le cerveau et les intestins, a mis en exergue que la nicotine affecte, de façon différenciée, les intestins mâles et les intestins femelles — en particulier, en ce qui concerne son impact sur les neurotransmetteurs (glutamate, glycine, GABA), sur la composition de la communauté du microbiome ainsi que sur le métabolome fécal. [188]

La Médecine traditionnelle Shamanique des Peuples de l’Amazonie est fondée, de plus, sur des pratiques de purges de l’estomac ou des intestins. Ainsi, les vomissements ou les diarrhées ne sont pas des effets indésirables de l’ingestion de plantes médicinales, mais ils constituent une clé essentielle du processus de guérison. Il en est, d’ailleurs, de même, strictement, dans les médecines traditionnelles tibétaine, chinoise, ayurvédique quant à la place prépondérante des plantes purificatrices, émétiques et purgatives.

Une étude espagnole, publiée en 2012, a mis en exergue 191 pratiques dépuratives, ayant recours à 114 différentes espèces végétales, dans les pratiques de guérison des curanderos, et des curanderas, du district de Chazuta au Pérou. Selon les auteurs, ces plantes dépuratives peuvent être considérées comme des « agents stresseurs médicinaux » dans la mesure où les vomissements, qu’ils induisent, activent les processus neuroendocriniens. [185]

La Médecine traditionnelle Shamanique des Peuples de l’Amazonie est fondée sur les mêmes principes que les Médecines traditionnelles des Mayas, des Aztèques ou encore des Tibétains : à savoir qu’un certain nombre de pathologies sont strictement corrélées à des disharmonies procédant d’un plan énergétique, existentiel et spirituel non matériel…

du moins, dont la matérialité se situe au-delà des conceptions mentales, et des perceptions sensorielles, issues du mariage — contre Nature, stérile et pas très gai — entre le paradigme monothéiste des religions abrahamiques et le paradigme monopolistique de la religion néo-darwiniste.

D’ailleurs, la société humaine est, aujourd’hui, très malade, énergétiquement, existentiellement et spirituellement, suite à la contamination des Peuples planétaires par un virus extra-terrestre génocidaire… qui sévit depuis quelques millénaires. Ainsi que les anciens Instructeurs et Initiés Païens avaient mis en garde, au tournant du premier millénaire : les Archontes de Yahvé/Yaldabaoth sévissent à Jérusalem.

Il est grand Temps que l’intégralité du corps de la société humaine se libère de toutes ses toxines énergétiques générées par des millénaires de religions monothéistes, de collusion victime-perpétrateur, de haine de Soi, de peur de la Nature, de déconnexion d’avec les forces vivantes de la mère animale planétaire.

Il est grand Temps de souffler la fumée du tabac chamanique afin de purifier l’intégralité de l’Atmosphère humaine et afin de convier les puissances authentiquement féminines de la mère — ses Muses, ses Dakinis et ses Grandes Sagesses — à venir participer à ce grand ménage de printemps.

La Chasse aux Prédateurs est ouverte, car le Temps est venu de la Grande Réinitialisation. Non pas la Réinitialisation globaliste et génocidaire du nouveau Santa Klaus (Schwab) du Forum économique mondial… mais la Réinitialisation pour la Vie, la Réinitialisation du Forum Oecuménique des Peuples. Oecuménique dans le sens étymologique de la racine grecque « oecumene », « terre habitée » — de « oikos/oikéô » (maison/habiter) et de « Ge/Gaïa », la Terre.

Usages traditionnels Enthéogéniques de Nicotiana rustica

« Dans une grande partie du monde des Peuples amérindiens, le tabac était considéré, et il l’est encore, comme l’un des cadeaux spéciaux que les divinités ont offerts à l’Humanité afin de l’aider à passer de “ce” monde au “monde de l’altérité” — celui-là même des divinités. Dans de nombreux cas, cette vision implique l’usage du tabac afin d’accéder, précisément, à certains états mystiques, ou à la transe chamanique extatique, que nous n’associons, communément, qu’avec les hallucinogènes botaniques les mieux connus. Pour ne mentionner qu’un seul exemple provenant du Mexique : non seulement avant la Conquête, mais durant des siècles plus tard, les shamans des communautés aztèques utilisaient le Picietl (Nicotiana rustica) en synergie avec les chants de certains mythes d’origine afin de se repositionner au cœur de ce que nous pourrions appeler un “temps mythique” — un temps où tout était possible — afin d’engager la puissance supra-naturelle, des divinités créatrices, et leur œuvre primordiale dans la restauration de la santé et de l’harmonie du patient. Cet usage du tabac se situe, ainsi, aux antipodes de son usage hédoniste.

Je ne souhaite pas en déduire que le tabac fut, universellement, utilisé pour déclencher des états altérés de conscience. Au contraire, il a été, probablement, au service d’un spectre plus étendu d’objectifs sacrés que toute autre plante originaire du Nouveau-Monde — et l’une de ses fonctions les plus essentielles, et virtuellement les plus universelles, étant en relation avec sa nature de nourriture divine pour les déités, principalement sous la forme de fumée. Il possédait, également, une fonction de soutien indispensable à la guérison chamanique — principalement, comme un fumigant, mais, parfois, aussi, comme une panacée. Néanmoins, il semble qu’il ait existé au moins un élément d’intoxication émergente dans l’acte chamanique de fumer, au sein de nombreuses cultures des Amériques, et une réelle intoxication au tabac au point d’induire une altération radicale de la conscience — une transe psychédélique — qui s’avéra, certainement, d’une importance essentielle dans le complexe extatique du Nouveau Monde. Cet élément, ainsi que ce que nous connaissons, de nos jours, quant à l’activité chimique du tabac, justifie d’assigner le tabac, tout comme les Amérindiens le firent eux-mêmes, à la flore psychédélique. Il existe, cependant, une différence majeure : aucune des plantes, que nous appelons communément hallucinogènes, n’est addictive… alors qu’il se pourrait que le tabac le soit ». Peter Furst. « Hallucinogens and Culture ».

En page 23. Traduction de Xochi.

Christian Ratsch et Claudia Müller-Ebeling, dans leur ouvrage « The Encyclopedia of Aphrodisiacs », évoquent un usage hallucinogène de Nicotiana rustica en synergie avec la Tagète lucide, Tagetes lucida, [170] chez le Peuple Huichol du Mexique :

« Tagetes lucida a été fumé — en tant qu’aphrodisiaque — depuis l’époque coloniale espagnole, soit pure, soit en mélange à fumer. Les sommités fleuries séchées et les feuilles sont fumées dans des cigarettes confectionnées avec des spathes de maïs. Les Huichol de la Sierra Madre appellent Tagetes lucida soit “Tumutsali”, soit “Yauhtli”, et ils fument cette plante soit pure soit en mélange avec l’espèce de tabac, Nicotiana rustica. Ce mélange est souvent utilisé conjointement à l’ingestion de peyotl ou de tesgüino (une bière de maïs confectionnée par les Tarahumaras) ou de nawa (une autre bière) ou de ci (une tequila). Ces mélanges sont supposés induire des hallucinations et peuvent, certainement, potentialiser les effets d’autres stimulants. En tant qu’aphrodisiaque, le yauhtli est mélangé avec le “Sinicuiche” — “l’ouvre soleil” en Nahuatl, à savoir l’espèce Heimia salicifolia. Il est conseillé aux femmes stériles de prendre des bains de Yauhtli avec les espèces Heimia salicifolia, Rosmarinus officinalis et Lavandula angustifolia ».

Aujourd’hui, les Huichol continuent de fumer les feuilles et les fleurs sèches de Tagetes lucida soit par elles-mêmes, soit mélangées avec Nicotiana rustica. Une étude récente, publiée au printemps 2021, fait état de découvertes archéologiques prouvant la présence de Tagetes lucida dans des céramiques Maya, du Yucatan, datant du premier millénaire de notre ère, qui furent utilisées pour conserver du tabac. [186]

En Nahuatl, Tagetes lucida est dénommé « Yauhtli » ou « Tlacopahtli ». Dans la langue ésotérique des shamans nahuas, le Nahuallatolli, il est dénommé « Cozauhqui tlamacazqui » — signifiant le « prêtre jaune ». Le complexe mélangeant le tabac et le Yauhtli est dénommé « Ye-tumutsali ».

Selon la mythologie Huichol, Nicotiana rustica, dénommée « yé » ou « yetl », est une plante du dieu du feu, Tatewari, qui est également le dieu des shamans — et qui était, auparavant, un faucon avant de se transformer en tabac. [159]

Voici ce que narre l’anthropologue Barbara Myerhoff (1935-1985) dans son ouvrage, de 1974, « Peyote Hunt: The Sacred Journey of the Huichol Indians », en page 126, au sujet de Nicotiana rustica, dans la quête du Peyotl par les Huichol :

« Il est sacré et consommé, exclusivement, en cérémonies, lorsque tous les hommes fument à l’unisson. Roulé dans des cigarettes confectionnées avec des enveloppes de maïs, le tabac est amené vers Wirikuta dans des gourdes verruqueuses sacrées (yékwe/Crescentia cujete) portées par les hommes âgés et les peyoteros expérimentés ».

Au Mexique, chez les antiques Mixtèques, le tabac (« yucu ino »), un tapis, et une poterie contenant du chocolat, représentent les symboles du mariage dans leur écriture pictographique. Que vont dire les féministes ? Il s’agit du pictographe « ino dzehua », « tabac et Chocolat ». Le couple Mixtèque est assis sur son tapis et partage d’une coupe de chocolat « fleuri » — car mousseux… de « fleurs de chocolat », « ita dzehua », dans la langue Mixtèque Dzaha Dzaui. Voir le Codex Vindobonensis en page 35.

Au Mexique, dans le Codex Bodley — dénommé, également, Codex Ñuu Tnoo–Ndisi Nuu — en page 39-II, un ambassadeur offre aux parents du jeune marié un collier d’or et une perle de jade entre du tabac moulu et une gousse de fèves de Chocolatl. Chez les Mixtèques, l’expression « yotasindi ino huico », « commander du tabac pour la cérémonie », signifiait organiser une fête.

Au Venezuela, les Peuples Warao mélangeaient des feuilles de Nicotiana rustica avec la résine, utilisée traditionnellement comme encens, de l’arbre Protium heptaphyllum (qui possède des propriétés analgésiques, antimicrobiennes et anti-inflammatoires) — de la même Famille des Bursacées que l’arbre utilisé, également, comme encens, en particulier durant les cérémonies d’Ayahuasca, et dénommé « Palo Santo », Bursera graveolens.

Tous les shamans de l’Amazonie considèrent Nicotiana rustica comme une plante médicinale et sacrée et ils la dénomment « Mapacho ». De par ses effets hallucinogéniques (psychoactifs ou enthéogéniques), ils l’utilisent pour la guérison, pour la divination et pour les visions — depuis des milliers d’années.

Selon l’ouvrage de Francisco Hernandez « Rerum Medicarum Novae Hispaniae », les Indigènes de Haïti préparaient des morceaux de canne creuse et perforés afin de fumer un mélange contenant Nicotiana rustica, des plantes médicinales, et du Liquidambar styraciflua, pour mieux dormir, soulager les douleurs, calmer les sensations de fatigue et soigner diverses pathologies. Au Mexique, les Aztèques mélangeaient des feuilles de Nicotiana rustica avec, également, la résine du Liquidambar — « Xochiocotzotl » en Nahuatl — ou bien avec des feuilles d’Ephedra nevadensis.

Il est à noter qu’en Iran et en Irak, les feuilles de Nicotiana rustica sont mélangées avec les cendres d’une autre espèce d’Ephedra — Ephedra pachyclada — et parfumées avec de l’huile de Jasmin.

Selon les recherches de l’ethnologue Lilián González Chévez, aujourd’hui encore, les Nahuas de l’État de Guerrero, au Mexique, ont recours à quelques espèces enthéogéniques dont : « Tenexyetl » (Nicotiana rustica), « Huaxchiquimolin » (Leucaena matudae), « Hueytlacatzintli » (Solandra guerrerensis), « Cecectzin » (Turbina corymbosa), « Rosita » (Cannabis sativa) et « Tlapatzintli » (Datura inoxia ou Brugmansia arborea). [198]

Le terme Nahuatl « Tenexyetl » signifie littéralement « tabac de pierre cendres ». Il est composé de « Te/Tetl » pour pierre, de « nextli » pour semences et de « yetl » pour tabac.

Chez les Mixtèques, Cihuacoatl, la Femme-Serpent, la Déesse de la Voie Lactée, est également l’esprit du tabac hallucinogène, le Picietl — Nicotiana rustica.

Dans le langage occulte des shamans Nahua (le « Nahuallatolli ») et selon ses expressions (les « Nahualtocaitl »), le tabac hallucinogène est appelé « le Guide et le Maître de toutes choses », « l’Esprit vert aux larges feuilles ». Il est, également, dénommé « Yetzintli » (le Vénérable tabac), « Xiuhpapatlantzin » (Les Vénérables Feuilles Volantes), « Xoxouhqui cihuatl » (la Femme de Couleur Vert Sombre, « Nonan, nota » (Ma mère, mon Père), « Tlazotli » (Le Précieux), « Chicnauh tlatetzotzonalli » (celui qui est frappé neuf fois), « Chicnauh tlatlamatellolli » (celui qui est déchiqueté neuf fois dans les mains), « Citlalcueye iconeuh » (le Fils de celle à la Jupe Etoilée) et « Citlalcueye ipiltzin » (l’Enfant Vénérable de celle à la Jupe Etoilée) et « Citlalcueye itlachihual » — à savoir le fils de Cihuacoatl, la Déesse de la Voie Lactée.

José de Acosta, dans son ouvrage de 1590, intitulé « Historia natural y moral de las Indias », évoque l’utilisation d’un baume/boisson, par les shamans indigènes — afin de « se transformer en sorciers et de communiquer avec le Diable », en personne. Ce baume — dénommé « Teotlacualli » signifiant « nourriture divine » — était confectionné à partir de cendres d’insectes et d’animaux venimeux (araignées, scorpions, geckos, vipères) mélangées avec beaucoup de tabac (Nicotiana rustica) et de semences moulues d’Ololiuhqui (Turbina corymbosa). [161]

La statue de Xochipelli — ou Xochipilli — qui se trouve, aujourd’hui, au Musée National d’Anthropologie de Mexico, présente la « guirlande magique » — pour emprunter une expression du Parzival de Wolfram von Eschenbach [180] des principales substances enthéogéniques utilisées dans le chamanisme des peuples méso-américains. Il s’agit des espèces suivantes : Nicotiana rustica, Turbina corymbosa/Ipomoea tricolor, Psilocybe aztecorum, Heimia salicifolia et Quararibea funebris. [190]

Selon Christian Ratsch, dans son ouvrage « The Encyclopedia of Psychoactive Plants », en page 378 :

« De nombreux shamans acquièrent leur capacité de voyager dans d’autres réalités grâce à l’aide du tabac. Ils apprennent à entrer dans “la maison du tabac”, à utiliser la fumée de tabac pour monter aux cieux et à communiquer avec les esprits de la plante du tabac — qui apparaissent souvent sous la forme de serpents. Lorsqu’ils réalisent des guérisons, les shamans soufflent, souvent, de la fumée sur le corps des patients afin de les libérer de l’emprise des esprits de la maladie ou bien de les en protéger. Pour les shamans initiés, la fumée du tabac constitue une porte vers l’autre monde, le monde des visions, le monde au-delà du temps et de l’espace ».

Chez le Peuple Kariña, au Venezuela, du jus de tabac mélangé à du jus de gingembre est déposé dans les yeux des apprentis shamans afin de leur ouvrir la vision nocturne et afin de les éveiller à la vision de l’autre monde — le monde du Nagual.

Selon Johannes Wilbert, dans son ouvrage de 1987, « Tobacco and Shamanism in South America », en page 378 :

« La relation intime existant entre le shaman et le jaguar est clairement mise en exergue dans le paradigme conceptuel et les croyances des Campa. Afin de devenir l’un de leurs jaguars-shamans, un novice doit ingérer une dose initiale de purée de tabac et apprendre le chant du tabac. Lorsque le tabac “atteint son cœur”, il reçoit une vision et rencontre l’Esprit de la vieille femme tabac auquel il demande une de ses filles. Des animaux vont, alors, lui apparaître, sous forme humaine, en prétendant être la fille-jaguar qu’il a demandée. Mais, s’il veut devenir un vrai jaguar-shaman et un guérisseur, il doit percevoir l’imposture et laisser passer tous les animaux déguisés jusqu’à ce qu’il entende un jaguar rugir dans la nuit sombre de la forêt. Il s’agit de la fille de la vieille femme qu’il doit aller rencontrer dans la forêt. Le jaguar attaque alors le novice qu’il déchiquette totalement. Si le jeune homme supporte l’épreuve sans fuir, son corps va redevenir entier et son tourmenteur jaguar va alors se transformer en une belle jeune femme ».

Traduction de Xochi.

Selon l’ouvrage de Fructuoso Irigoyen-Rascon (2015) « Tarahumara Medicine », en page 264 :

« Les Tarahumaras portent une très haute estime au tabac en tant que remède pour les morsures de serpents. Ils recommandent que tout un chacun puisse avoir, dans ses poches, du tabac — Wipa ou Wipaka. Certains affirment que les serpents à sonnettes vont pleurer, révélant ainsi leur présence, lorsqu’ils sentent le parfum du tabac. Lorsqu’un crotale mord une personne, de la fumée de tabac est, ainsi, soufflée sur la morsure. Robert Bye rapporte, également, que des feuilles de Nicotiana rustica sont utilisées en cataplasme sur les morsures d’autres animaux venimeux ».

Selon Robert Bye, dans son essai — paru en 1979, dans le Journal of Ethnopharmacology — intitulé « Hallucinogenic Plants of the Tarahumara », les Tarahumara utilisent, principalement, médicinalement, Nicotiana rustica pour soigner les maux de tête et les morsures d’animaux. Chez les Tarahumara, le tabac est considéré comme ayant des propriétés magiques et il est utilisé pour purifier les humains, les animaux et les champs. D’un point de vue magique et chamanique, le tabac est considéré comme second après « jíkuri », le Peyotl (Lophophora williamsii) et comme plus puissant que « Debuka », le Datura inoxia. [199] Les Tarahumaras fument, également, sur mode cérémoniel, l’espèce Nicotiana obtusifolia/Nicotiana trigonophylla — une espèce également fumée par le Peuple Hopi dans le sud-ouest des USA.

Les shamans Tarahumara mélangent le tabac avec du sang séché de « sope-chi » (une chauve-souris) avec la viande séchée de la « muri » (une tortue) afin de conférer des protections à l’encontre de la sorcellerie maléfique.

Les Qualités médicinales et Enthéogéniques des Rapés de Nicotiana rustica dans la Forêt Amazonienne

Tout comme pour certaines thérapies impliquant l’Ayahuasca, les divers mélanges de rapé ou bien le Yopo (Anadenanthera peregrina), le secret est, en effet, de vomir.

Si je puis amener quelques témoignages personnels. Depuis une douzaine d’années, je consomme libéralement cette plante qui fait chanter les neurones — le Cannabis — et qui les éveille aux inspirations des Muses et Dakinis — lorsqu’affinités prévalentes. Je peux témoigner avoir stoppé l’usage de la vaporisation de Cannabis par trois fois depuis 2009 — en particulier lorsque cet usage se déployait du matin jusqu’au soir, et du soir au matin ! À savoir, par deux fois, suite à des cérémonies d’Ayahuasca (accompagnées de rapé) — qui durèrent deux nuits consécutives, avec moult vomissements durant les montées de MahaKunda — et une fois à la suite d’une prise de Yopo, durant dix minutes, où je vomis pendant plusieurs heures. En ce qui me concerne, du moins, l’arrêt du Cannabis est instantané et dénué, strictement, de symptômes de décrochage.

La composition des rapés de l’Amérique du Sud varie en fonction des Tribus Amazoniennes qui les élaborent. En fait, en fonction des affinités personnelles, ou des diverses traditions chamaniques Amazoniennes, le rapé peut contenir une pléthore de substances diverses.

Par exemple, le Peuple Apurinã est réputé pour préparer des rapés, exempts de tabac, et de couleur vert pomme — et très éveilleurs. La composition de leurs rapés est restée secrète.

Quant au Peuple Huni Kui (Kaxinawá), ils utilisent, par exemple, dans leur rapé à base de tabac, des cendres de l’arbuste Murici (Byrsonima crassifolia) de la Famille des Malpighiacées ou des semences du Cumaru de Cheiro (Amburana cearensis) de la Famille des Fabacées.

Durant certaines périodes de ma vie, j’ai pu bénéficier de l’usage de rapé et je peux, également, témoigner avoir stoppé cet usage sans symptômes de décrochage malgré le fait que ces rapés soient, principalement, à base de tabac — Nicotiana rustica.

Quant au Peuple Kuntanawa, ils utilisent, par exemple, dans leur rapé à base de tabac, des plantes médicinales telles que Chamba (Campomanesia lineatifolia) de la Famille des Myrtacées, ou Anador (Dianthera pectoralis) de la Famille des Acanthacées ou encore le Tsunu (Platycyamus regnellii) de la Famille des Fabacées.

Quant au Peuple Nukini, ils confectionnent un rapé, à base de tabac, réputé pour convier des énergies féminines puissantes, car les plantes médicinales qu’il contient sont exclusivement collectées par les femmes. Ce sont le Parica (Shizolobium amazonicum) de la Famille des Fabacées, la Catinga de mulata (Tanacetum vulgare) de la Famille des Astéracées ou Anador (Dianthera pectoralis) de la Famille des Acanthacées.

L’anthropologue suédois Henry Wassén (1908-1996), dans son essai intitulé « Anthropological Survey of the Use of South American Snuffs », donne une liste très partielle de quelques espèces entrant dans la composition des plantes à priser et autres rapés — en sus du tabac. Ce sont : Nux moschata (Noix de muscade), Anadenanthera peregrina (Yopo), Anadenanthera colubrina (Yopo) Virola calophylla, Dianthera pectoralis, Chloroleucon tortum, Brugmansia candida.

Selon Wassén, d’ailleurs, le nom vernaculaire, chez le Peuple Kamsa, du Brugmansia candida signifie « l’intoxiquant du Jaguar » ou « la langue du Jaguar ».

Le célèbre ethnobotaniste de l’Université d’Harvard, Richard Evans Schultes (1915-2001), dans son essai intitulé « The Botanical Origins of South American Snuffs », décline, également, une liste d’espèces entrant dans la composition des plantes à priser et autres rapés — en sus de Nicotiana tabacum et de Nicotiana rustica. Ce sont : Theobroma subincanum (un Chocolat sauvage) , Cecropia sp., Virola calophylla, Virola calophylloidea, Virola elongata, Maquira sclerophylla, Dianthera pectoralis, Mendoncia aspera — et Erythroxylum coca (la Coca).

La botaniste et poète, Siri von Reis Althshul, a étudié les rapés Amazoniens connus sous le nom de « Vilca » ou « Wilca ». Ces rapés sont utilisés soit comme purgatif, soit comme ingrédient de la Chicha (la bière de maïs fermenté en Amérique du sud). Ils sont principalement préparés à partir des espèces Anadenanthera peregrina et Anadenanthera colubrina. Ils contiennent, également, les espèces suivantes : Banisteriopsis leiocarpa, Virola sebifera, Baccharis floribunda, Anadenanthera sp., Ipomoea sp., Calliandra calothyrsus, Leucaena guatemalensis.

Il est à noter que l’espèce Dianthera pectoralis (anciennement Justicia pectoralis) constitue l’un des composants majeurs dans ces rapés Amazoniens. Dianthera pectoralis est une plante médicinale très prisée dans les Amériques latines — en particulier par les femmes. Elle possède des propriétés sédatives, broncho-dilatatrices et anti-inflammatoires. Elle est, ainsi, utilisée pour traiter les problèmes respiratoires, l’asthme, les douleurs menstruelles, le diabète, les anxiétés, les symptômes de la ménopause, les problèmes de la prostate. Elle possède, également, des propriétés antibactériennes (à l’encontre de Acinetobacter baumannii et Klebsiella pneumoniae) et des propriétés insecticides (à l’encontre du moustique Aedes aegypti).

Une étude intitulée « COVID-19 : Is There Evidence for the Use of Herbal Medicines as Adjuvant Symptomatic Therapy? » [191] publiée, en août 2020, dans la revue Frontiers in Pharmacology — propose une palette de Plantes médicinales maîtresses pour tous ceux qui préfèrent les remèdes de la Nature afin de se soigner des symptômes des grippes, grippettes, et autres Covidettes, incluant Dianthera pectoralis… en sus de Sambucus nigra (Sureau), Althea officinalis (Guimauve), Glycyrrhiza glabra (Réglisse), Zingiber officinale (Gingembre), Commiphora molmol (Myrrhe), Pelargonium sidoides, Echinacea angustifolia, etc..

Je peux témoigner de mon utilisation, depuis plusieurs années, des racines de Pelargonium sidoides dénommé « Umckaloabo » [200] qui est originaire d’Afrique du Sud et que j’ai cultivée dans mon jardin dans le sud désertique de l’Oregon. C’est une plante souveraine dans le traitement de toutes les affections respiratoires. Cette plante médicinale maîtresse fut introduite en Europe, vers la fin du 19e siècle, par un mécanicien anglais Charles Henry Stevens qui, en 1897, fut guéri de sa tuberculose, lors d’un voyage en Afrique du Sud, par un guérisseur Zulu. Subséquemment, il commercialisa ce remède qu’il dénomma « Stevens’ Consumption Cure » et qui devint très réputé pour soigner la Tuberculose. [197] Le médecin français, Adrien Séchehaye, soigna 800 patients de la Tuberculose grâce à ce remède entre 1920 et 1930. En 1929, il publia un ouvrage intitulé « Le traitement de la tuberculose pulmonaire et chirurgicale par l’Umckaloabo ». Pelargonium sidoides est une plante médicinale interdite en France, par la Mafia Pharmacratique, mais elle est autorisée en Allemagne. [193]

Nicotiana tabacum

Émergence de Nicotiana tabacum

Nicotiana tabacum fait partie de la section « Nicotiana » au sein du genre Nicotiana. Ses fleurs sont de couleur rose/magenta ou, rarement, de couleur blanche. En fonction des variétés, la taille de la plante peut varier de 50 cm à plus de 2 mètres. En fonction des variétés, la taille des feuilles peut, quasiment, atteindre 90 cm de longueur.

J’ai du Bon tabac dans ma Tabatière — qui chez les Peuples amérindiens s’appelle « la Demeure du tabac ».

L’origine du tabac cultivé — à savoir de Nicotiana tabacum — est auréolée de profonds mystères : les néo-darwinistes en avalent leur chapeau de prestidigitateurs d’Évolution aléatoire, aveugle, hasardée, inconsciente et non intentionnée.

Les deux principales espèces de Tabacs cultivés commercialement (Nicotiana tabacum et Nicotiana rustica) ainsi que plusieurs autres espèces sont des hybrides amphidiploïdes (allotétraploïdes) — à savoir qu’ils possèdent un nombre de chromosomes égal à la somme des nombres chromosomiques de leurs parents.

En effet, si certains historiens font remonter l’origine de Nicotiana tabacum à 6000/10000 années, les phylogénéticiens estiment que « le processus de spéciation » de Nicotiana tabacum, à savoir son arrivée au cœur de la Biosphère Gaïenne, remonterait à une période beaucoup plus lointaine — mais à moins d’un million d’années, nonobstant !

En fait, l’événement de polyploïdisation — si l’on peut se permettre l’usage de termes quasi imprononçables — selon l’horloge moléculaire d’un temps linéaire très putatif, se serait manifesté il y a environ 200 000 à 600 000 années pour ce qui concerne les espèces amphidiploïdes Nicotiana rustica, Nicotiana tabacum et Nicotiana arentsii. [179] Quant à Nicotiana arentsii, cette espèce serait issue d’une hybridation impliquant Nicotiana wigandioides et Nicotiana undulata. [177] [178]

Selon cette même horloge moléculaire, la section Suaveolentes — dissidente, car Australasienne — aurait bénéficié d’un tel événement de polyploïdisation, il y a environ 5 à 10 millions d’années.

Ces phylogénéticiens (dont Jack Okamuro et Robert Goldberg, en 1985) considèrent, ainsi, que Nicotiana tabacum serait le fruit d’une hybridation entre, d’une part, Nicotiana sylvestris et d’autre part, Nicotiana tomentosiformis ou Nicotiana otophora — ou leur ancêtre commun ou un hybride de ces deux espèces appartenant à la Section Tomentosae. [21]

Au risque de sombrer dans la mythologie moléculaire, certains chercheurs ont même stipulé que dans le génome du tabac cultivé, Nicotiana sylvestris serait présent à hauteur de 40,3 % et Nicotiana tomentosiformis serait présent à hauteur de 59,7 %. [144] Qui plus est, Nicotiana sylvestris serait l’espèce « maternelle » et Nicotiana tomentosiformis serait l’espèce « paternelle ». Les Botanistes n’ont pas encore subi le formatage vertueux du nouveau langage inclusif.

Ainsi, selon le phylogénéticien Lewis Ramsey, de l’Université de Caroline Du Nord :

« Les accessions courantes des espèces génitrices probables de Nicotiana tabacum accumulent de la nornicotine, au lieu de la nicotine, en tant qu’alcaloïde majeur dans leurs feuilles sénescentes. Cette accumulation est le fruit d’un processus de conversion biochimique contrôlé, largement, par un seul gène dominant — qui est présent dans chacun des génomes des ancêtres de Nicotiana tabacum. De plus, les amphidiploïdes synthétiques — Nicotiana sylvestris x Nicotiana tomentosiformis ainsi que Nicotiana sylvestris x Nicotiana otophora — convertissent, également, la nornicotine en nicotine. Ainsi, les populations initiales de Nicotiana tabacum doivent avoir, aussi, probablement, accumulé de fortes teneurs en nornicotine. Cependant, quasiment toutes les accessions de Nicotiana tabacum collectionnées, de par le monde, dans les décennies 1930 et 1940, accumulent la nicotine en tant qu’alcaloïde majeur. Il est, donc, tentant de spéculer que des Indigènes, dans le passé, firent preuve de discrimination en sélectionnant des populations de Nicotiana tabacum chez lesquelles le processus physiologique de conversion de la nornicotine a été discontinué au niveau du contrôle génétique ». [15]

Traduction et soulignement de Xochi.

Doit-on comprendre que le phylogénéticien Lewis Ramsey soit tenté de suggérer que certains individus, des Peuples Premiers de l’Amérique latine, auraient eu la capacité de discriminer en repérant le gène dominant contrôlant la conversion de la nornicotine en nicotine chez les ancêtres putatifs du tabac cultivé ?

Par quel moyen ? De par la même capacité visionnaire avec laquelle les Ayahuasqueros affirment pouvoir observer — grâce à l’Ayahuasca — le niveau biomoléculaire des plantes médicinales au cœur de leurs forêts tropicales de l’Amazonie ? Et quelle est l’amplitude de temps ancien évoqué ? S’agit-il d’Indigènes Tabaqueros vivant il y a des milliers d’années, des dizaines de milliers d’années… ou bien quelques millions d’années ?

Au sujet de la « domestication » du tabac… puis-je réitérer ce que j’évoquais, en 2019, dans mon Canto en hommage à Maurice Chaudière : [22] Au-delà des processus de co-apprivoisement de l’agri/culture, qu’en est-il, réellement, des origines de toutes les espèces alimentaires domestiquées ? En effet, aujourd’hui, personne ne connaît, véritablement, l’ancêtre du maïs, ou, du moins, cette passation de pouvoir — miraculeusement invoquée par les phylogénéticiens — entre les genres botaniques Teosinte et Zea ; aujourd’hui, personne ne peut, encore, expliquer comment la domestication, prétendument humaine, a généré, d’une carotte sauvage, la carotte de Colmar ou celle de Guérande. Car si nous savions l’expliquer, pourquoi ne pourrions-nous, donc, pas le re/susciter ?

De fait, les théories officielles concernant les origines de l’agriculture, et de l’élevage, sont tout aussi farfelues que toutes les autres fadaises issues de la même hallucination collective sur modes néo-darwinistes. Il en est de l’oca, du maïs ou de la carotte — et de toutes les espèces alimentaires cultivées par les animaux humains — comme de la biodiversité de l’Explosion cambrienne : les ancêtres font défaut ou les phases intermédiaires sont inexistantes.

Se pourrait-il, donc, que le tabac cultivé ait « émergé », un jour — sous forme d’explosion — tout comme ont émergé, un jour, les Baleines, les Tortues, les Trilobites ? Se pourrait-il, donc, que l’Explosion du tabac cultivé soit à l’image de l’Explosion cambrienne, de l’Explosion d’Avallon, de l’Explosion des Angiospermes, de l’Explosion des Trilobites ?… ainsi que je l’ai, extensivement, évoqué dans mon Canto de 67 pages : « L’Hallucination Collective Néo-Darwiniste dans l’Oeil du Cyclone de la “Dé/Sélection Gaïenne” — au Plaisir de la Survie des Peuples ». [108]

Se pourrait-il, donc, que le tabac cultivé soit le sujet d’un « Dessein Intelligent et Ingénieux » ? Et pour quels motifs si ce ne sont le bien-être, la médecine et les états de transe visionnaire ?

D’ailleurs, certains chercheurs grognons émettent des doutes quant au fait que les complexes de remèdes des Peuples amazoniens soient « traditionnels » alors que, par exemple, ils mélangent de la Noix de muscade (originaire d’Indonésie) avec du tabac ou d’autres plantes médicinales ou enthéogéniques. Rappelons, donc, que l’Université de Cambridge, en décembre 2016, a communiqué sur la publication des recherches officielles d’archéologues de l’Inde qui affirment qu’au moins 85 espèces agricoles, originaires des Amériques, sont cultivées en Inde depuis une période antérieure au 8e siècle. [201]

Il est assez logique, et fertile, d’imaginer que si 85 espèces agricoles sont parvenues des Amériques en Inde et en Asie, il y a deux ou trois mille années, il serait strictement étonnant que des espèces asiatiques n’aient pas été apportées dans les Amériques — durant les mêmes voyages transocéaniques par bateaux ou durant un passage, hypothétique, du Détroit de Béring par des peuples eurasiatiques qui profitaient d’un moment d’accalmie et de réchauffement planétaire naturel et non anthropique.

Ce processus s’appelle « l’échange » et il constitue le fondement du mutualisme qui caractérise les relations humaines — ainsi que tout le tissu de Vie de la Biosphère.

Ainsi, aujourd’hui, qui pourrait affirmer depuis quand le cannabis asiatique a été cultivé au Mexique ou en Colombie ? D’autant plus qu’il est très clair que les premiers explorateurs ont affirmé que les Peuples de l’actuel Canada, par exemple, le cultivaient au moins pour des propos de tissage et de confection de vêtements — bien avant l’arrivée des premiers colons au 16e siècle. [202]

De plus, quid des révélations de l’historien et ethnologue, William Henry Holmes (1846 -1933), du Smithsonian Institute, concernant sa découverte de Cannabis datant de plus de deux millénaires en Amérique du Nord ? En effet, en 1891, William Henry Holmes, dans ses études de l’art textile préhistorique à l’est des USA, découvrit des centaines de pipes en argile, au Death Mask Mound des Bâtisseurs de Tumulus de la dénommée Culture Hopewell — dans l’actuel Ohio. Ces pipes contenaient des vestiges de Cannabis et étaient enveloppées dans des tissus de chanvre. Elles furent datées à — 200/ — 500 ans avant EC. [205] [206]

De plus quid de l’Optimum climatique médiéval — à savoir le Réchauffement atmosphérique non anthropique, de l’an 900 à l’an 1300 — lorsque les Vikings étaient les animateurs de l’Europe du Nord sur des mers glaciales… dénuées de glaces ? Quid de leur « découverte » de l’Amérique du Nord vers les années 950/1000 ? Faut-il rappeler que leurs voiles et leurs cordages étaient confectionnés avec du Cannabis/Chanvre ?

De plus, pour surfer sur la vague des voyages navals intercontinentaux, et des échanges de plantes médicinales ou agricoles maîtresses, quid de la découverte de Coca (Erythroxylum coca) et de tabac dans des momies égyptiennes datant de milliers d’années ? [236]

Aux origines historiques du tabac médicinal

C’est le 15 octobre 1492 que Christophe Colomb — le navigateur et grand fabulateur devant l’Éternel — découvrit non pas l’Amérique, mais l’existence du tabac lorsqu’un canoë passa, près de son navire, transportant des feuilles de cette espèce alors inconnue en Europe.

La découverte de l’Amérique par Christophe Colomb est une gigantesque farce — au même titre que le Coque/Vide19, que le Réchauffement atmosphérique anthropique au dioxyde de carbone… ou que l’histoire officielle des trois dernières guerres franco-allemandes. C’est, en effet, durant le Réchauffement atmosphérique naturel, et non anthropique, de l’Époque médiévale (entre 900 et 1300) que les Vikings arrivèrent sur la côte est de l’Amérique du Nord.

Un peu plus tard, en novembre 1492, deux marins de son équipage — Luis de Torrès et Rodrigo de Jerez — observèrent que les Indigènes, de ce qui est maintenant l’île de Cuba, transportaient des torches brûlantes, contenant du tabac, pour chasser les maladies et la fatigue :

« Nous observâmes avec inquiétude ce qui nous a semblé être un sacrifice rituel par le feu, car nombre de ces indigènes portaient à leur bouche des tubes ou des cylindres se consumant à leur extrémité et ils les suçaient, des tubes à travers lesquels ils aspiraient de la fumée, et de leur apparent confort nous en déduisons qu’il doit s’agir d’un rituel important dont ils semblent éprouver une satisfaction des plus grandes. Nous vîmes même d’ailleurs ces indigènes s’offrir les uns aux autres ces tubes étranges et les allumer ».

Rodrigo de Jerez, de retour dans son village en Espagne, Ayamonte, pratiqua, lui-même, la coutume de fumer le tabac. Il fut alors enfermé, dans les prisons de la Sainte Inquisition, pour péché de sorcellerie (à savoir, pour exhalation diabolique de fumée par la bouche), pendant sept années.

À cette époque, le tabac était dénommé, dans divers langages, « quauhyetl », « petun », « betum », « cogioba », « cohobba », « picietl », « yietl »… et il était fumé avec des pipes dénommées « tabaco » ou « tavaco ».

Le terme « petun » est, d’ailleurs, à l’origine du nom du genre « Petunia » — dans la même Famille des Solanacées — car le tabac est dénommé « petun » et « petuma » en Tupi et « peti » en Guarani. [12] Les Pétunias sont, également, des espèces possédant des propriétés médicinales — entre autres, de par la présence de peptides antimicrobiens. [10]

Les explorateurs Pedro Alonso Niño, Cristóbal de la Guerra et Amerigo Vespucci évoquèrent, aux Caraïbes et au Venezuela, vers 1500, l’usage du tabac — sans doute mélangé avec de la chaux ou de la craie — sous forme d’une poudre pour se nettoyer les dents.

Cette pratique perdure en Inde : la poudre dénommée « Mishri » ou « Masheri » contient du tabac et est utilisée pour l’hygiène dentaire. De plus, en Inde, de nombreux dentifrices (dant manjan) contiennent du tabac. [13] Chez les femmes, la prise de tabac est sous la forme de poudre de dentifrice pour 41 % d’entre elles. Chez les hommes, la prise de tabac est sous la forme de Chaini Khaini (poudre de tabac humide dénommée « snus ») pour 57 % d’entre eux et sous la forme de poudre de dentifrice, pour 8 % d’entre eux. [19] Ces dentifrices au tabac, ainsi que le Chaini Khaini contiennent, généralement, de très hauts niveaux de nicotine et de nitrosamines. [9]

Le taux de cancer de la cavité buccale, en Inde, est l’un des plus élevés au monde. Dans ce pays, 65 % des cancers, chez les hommes, et 33 % des cancers, chez les femmes, seraient corrélés à l’usage du tabac. La question se pose, une nouvelle fois, de savoir si l’incidence du tabac quant à l’émergence de cancers (si tant est que certaines hypothèses soient valides) serait identique si le tabac était cultivé selon des méthodes totalement respectueuses de l’environnement et de la santé humaine — et si le tabac n’était pas mélangé à de multiples additifs.

C’est, également, vers 1500, que le concept de tabac, comme panacée universelle, commença à prévaloir. L’explorateur portugais Pedro Alvarez Cabral rapporta l’usage du tabac au Brésil pour soigner les polypes, les abcès, les ulcères, les fistules, et de nombreuses autres pathologies.

À l’époque, le tabac était qualifié de « Remède de Dieu » et de « Plante Sacrée ».

Vers 1523/1524, lorsque l’explorateur italien Giovanni da Verrazano passa deux semaines, dans la baie de Narragansett (dans le présent Rhode Island), il commenta l’usage thérapeutique du tabac au roi François 1er, son sponsor : « Les Indiens vivent une longue vie, ils sont rarement malades et lorsqu’ils souffrent d’une blessure, ils se la soignent par le feu ».

En 1934, le chirurgien mexicain, Fernando Ocaranza Carmona (1876-1965) résuma les propriétés médicinales du tabac — dans le Mexique d’avant 1519 — comme étant narcotiques, analgésiques, émollientes et antidiarrhéiques. Il précisa, également, que les feuilles de tabac, en application externe, étaient utilisées pour soigner les douleurs, les blessures et les brûlures.

En 1529, le missionnaire espagnol Bernardino de Sahagún arriva au Mexique et commença à collecter des informations, auprès de quatre médecins nahuas, de la région de Tilaltelulco, sur l’usage du tabac médicinal — qu’il nomma « Picietl » et « Yietl ». Il rapporta que le fait de respirer le parfum de feuilles vertes et fraîches de tabac permettait de soulager les maux de tête persistants et que des feuilles, ou de la poudre, appliquées dans la bouche soignaient les cathares et les refroidissements.

C’est en 1535 que le terme « tabaco » apparut, pour la première fois imprimé, dans l’ouvrage « La Historia general de las Indias », de Gonzalo Fernandez de Oviedo — qui y indiqua, également, que les Espagnols commençaient à avoir recours au tabac pour traiter leur syphilis.

Dans le récit de son second voyage intitulé « Bref récit et succincte narration de la navigation faite en 1535 et 1536 par le capitaine Jacques Cartier aux îles de Canada, Hochelaga, Saguenay et autres » [40], Jacques Cartier y décrit comment les Indigènes fumaient du tabac dans des pipes pour se garder en bonne santé et au chaud. Cartier précisa que jamais les Indigènes ne se séparaient de leur tabac, ou de leur pipe, en voyage. Cet ouvrage fut, ainsi, le premier récit imprimé rapportant l’usage — dans les Amériques — de la pipe médicinale pour inhaler du tabac.

C’est également vers cette époque que l’ouvrage de Bartolomé de las Casas (1484-1566) intitulé « Historia de las Indias » fut rédigé, à savoir entre entre 1527 et 1559 — et il ne fut publié, pour la première fois, qu’en 1875 en Espagne. Bartolomé de las Casas arriva en Amérique en 1502 et consacra sa vie à défendre les Indigènes à l’encontre de leur extermination religieuse. Voici ce qu’il écrivit au sujet du tabac dans son ouvrage :

« Ce sont des herbes sèches, enveloppées dans une certaine feuille, sèche aussi, en forme de ces pétards en papier que font les garçons à la Pentecôte. Allumés par un bout ou par l’autre, ils le sucent ou l’aspirent ou reçoivent avec leur respiration vers l’intérieur cette fumée, dont ils s’endorment la chair et s’enivrent presque. Ainsi ils disent qu’ils ne sentent pas la fatigue. Ces pétards, ou n’importe comment que nous les appelions, ils les nomment tabacs ».

L’historien espagnol, Antonio de Herrera y Tordisillas, vécut dans la région de Tabasco, au Mexique, de 1601 à 1605, et écrivit au sujet du tabac :

« Dans ce pays, le tabac soigne les douleurs provoquées par les refroidissements ; lorsqu’il est fumé, il est bénéfique à l’encontre des refroidissements, de la toux et de l’asthme ; les Indiens et les Noirs l’utilisent en poudre, dans leur bouche, afin de s’endormir et de ne ressentir aucune douleur ».

Entre 1537 et 1539, ce furent 14 ouvrages, publiés en Europe (et un au Mexique), qui mentionnèrent l’usage médicinal du tabac. Ils furent rédigés en huit langages par des explorateurs, des historiens, des médecins, des missionnaires et des botanistes. Les auteurs mentionnèrent, alors, 19 pathologies soignées par le tabac médicinal.

C’est à cette époque que l’un de ces auteurs, jésuite de profession, affirma, même, que le tabac était le Remède de Dieu ! La Sainte Inquisition arrêta, alors, de persécuter les fumeurs de tabac et continua de vaquer à ses occupations et persécutions quotidiennes : à savoir, le massacre des sages-femmes, des guérisseuses, des thérapeutes, des sorciers et des sorcières, des shamans… et autres dissidents et hérétiques. La Sainte Inquisition retourna vers ses fumées privilégiées émanant des bûchers de la Rédemption.

Vers 1560, Jean Nicot, l’ambassadeur de France au Portugal, découvrit le tabac et en fit pousser dans son jardin de l’ambassade. L’un de ses serviteurs souffrait d’un furoncle — un Noli-me-tangere — sur le visage qui disparut intégralement lorsqu’il lui conseilla d’appliquer du jus de tabac, durant une dizaine de jours. Il guérit, par le même processus, en une dizaine de jours, le père de l’un de ses serviteurs qui souffrait, depuis deux années, d’une jambe totalement ulcérée. Il soigna, de même, une femme qui souffrait d’une teigne lui couvrant le visage. Enthousiasmé par ces guérisons, il envoya des graines de tabac à la cour royale française — à Catherine de Médicis qui souffrait de migraines chroniques.

En fait, dès 1507, un ouvrage en Latin, qui portait le titre « Cosmographiae introductio », fut imprimé — à Saint-Dié dans les Vosges — par le chanoine Vautrin Lud. Cet ouvrage présentait les lettres d’Amerigo Vespucci qui contenaient ses observations sur les pratiques de consommation de tabac qu’il avait observées durant ces quatre voyages dans les Amériques. Cosmographiae introductio fut publié en préambule du planisphère de Martin Waldsee Müller (le cartographe du Gymnasium Vosagense) qui proposa, pour la première fois, le nom « Ameriga » — en hommage à Amerigo Vespucci — pour le continent colonisé par les marchands européens, et persécuté par les monothéistes, sous la houlette de Christophe Colomb.

Voici ce que Jean Nicot écrivit au Cardinal de Lorraine, son protecteur :

« J’ai recouvré d’une herbe d’Inde de merveilleuse et expérimentée propriété contre le noli me tangere [dermatose prurigineuse qu’il ne fallait pas gratter] et les fistules déplorées comme irrémédiables par les médecins et de prompt et singulier remède aux nausées. Sitôt qu’elle aura donné sa graine, j’en enverrai à votre jardinier et de la plante même dedans un baril avec une introduction pour la replanter et entretenir ».

Sa générosité, dans la distribution de semences de tabac, lui valut la réputation « d’Ambassadeur du tabac ». Il est, ainsi, réputé comme ayant introduit le tabac en France — qu’il nomma « Nicotiane », dans son ouvrage « Commentaires de la Langue française ».

C’est pour rendre hommage à Jean Nicot que le genre botanique Nicotiana a été ainsi nommé par un médecin et botaniste Allemand, Adam Lonitzer en 1582 — dans son ouvrage « Kraüterbuch ». C’est le botaniste français, Jacques D’Aléchamps, qui nomma cette plante Nicotiana tabacum, en 1586, dans son ouvrage « Histoire Générale des Plantes » — et qui en fit une ample promotion, car il le considérait comme une panacée universelle.

En vérité, il semblerait que celui qui introduisit le tabac en France fut l’explorateur et moine Franciscain, André Thevet, qui écrivit, en 1558, dans son ouvrage « Singularités de la France Antarctique » : « Autre singularité d’une herbe, qu’ils nomment en leur langue Petun, laquelle ils portent ordinairement avec eux, pource qu’ils l’estiment merveilleusement profitable à plusieurs choses. Elle ressemble à notre buglosse. Or ils cueillent songneusement ceste herbe, et la font seicher à l’ombre dans leur petites cabannes. La maniere d’en user est telle. Ils l’enveloppent, estant seiche, quelque quantité de ceste herbe en une fueille de palmier, qui est fort grande, et la rollent comme de la longueur d’une chandelle, puis mettent le feu par un bout, et en reçoivent la fumée par le nez, et par la bouche. Elle est fort salubre, disent ils, pour faire distiller et consumer les humeurs superflues du cerveau. Davantage prise en cette façon, fait passer la faim, et la soif pour quelque temps. Parquoy ils en usent ordinairement, mesmes quand ils tiennent quelque propos entre eux, ils tirent ceste fumée, et puis parlent : ce qu’ils font coustumierement et successivement l’un apres l’autre en guerre, ou elle se trouve tres commode. Les femmes n’en usent aucunement. Vray est, que si lon prend trop de ceste fumée ou parfun, elle enteste et enivre, comme le fumet d’un fort vin ».

André Thevet nomma le tabac « Herbe angoumoisine » — du nom de sa ville natale — et n’apprécia absolument pas que que le tabac fût nommé en hommage à Jean Nicot : « Depuis un qidam, qui ne fit jamais le voyage, quelque dix ans après que je fus de retour de ce pays, lui donna son nom ». À titre de consolation posthume, un siècle plus tard, Carl von Linné nomma une espèce d’Apocynacée en son honneur : Thevetia ahouai.

La première édition, de 1564, de l’ouvrage « L’Agriculture et Maison Rustique », de Charles Estienne, évoqua le tabac, mais de façon incorrecte. Il fallut attendre son édition de 1570 — rédigée avec son beau-fils, le médecin Jean Liébault — pour que le tabac soit présenté adéquatement avec ses lettres de noblesse médicinale.

Cet ouvrage donna des conseils et des recettes thérapeutiques quant à l’usage du tabac et des diverses pathologies qu’il peut traiter : ulcères, teigne, doigts coupés, scrofules, asthme, furoncles, blessures, aphtes…

Entre 1586 et 1600, ce furent 38 ouvrages qui furent publiés décrivant les propriétés médicinales du tabac — dont trois ouvrages rédigés exclusivement à propos de cette espèce.

Dans ces ouvrages, ce furent 71 pathologies qui furent évoquées comme traitables par le tabac.

En 1588, le célèbre chirurgien anglais, William Clowes, publia son ouvrage intitulé « A prooued practise for all young chirurgians, concerning burnings with Gunpowder, and woundes made with Gunshot, Sword, Habbard, Pyke, Launce, or such other. » Il y décrivit plusieurs onguents, à base de tabac, dont l’un de sa propre invention. L’année suivante, un autre chirurgien anglais, John Banester, publia de nombreuses recettes (onguents, gargarismes, décoctions), à base de tabac, dans son ouvrage « An Antidotarie Chyrurgical ».

Le premier ouvrage rédigé, en Anglais, intégralement sur le thème du tabac, le fut, en 1595, par Anthony Chute : « Tabaco ». On y trouve la première représentation graphique d’un homme fumant une pipe de tabac.

C’est en 1597 que le célèbre botaniste anglais, John Gerard (1545-1612), publie son ouvrage « The Herbal » — qui constitue, en fait, une adaptation de l’œuvre du médecin et botaniste malinois Rembert Dodoens (1517-1585). C’est dans cet ouvrage que John Gerard commence à émettre des doutes, et des conseils de précaution, sur l’usage inconsidéré du tabac — et sur son impact potentiellement néfaste sur le cerveau et sur le foie.

À partir du tournant du siècle et de la publication, en juin 1601, d’un ouvrage antitabac intitulé « Work for chimny-sweepers/A Warning for Tabacconists » [29] — qui fut rédigé par un médecin anonyme, Philaretes — une controverse éclata à Londres au sujet de l’usage thérapeutique du tabac. Elle dura jusqu’en 1665 — avec des répercussions dans toute l’Europe. Durant cette période, ce furent 26 ouvrages qui furent publiés, sur la place de Londres même — par une quinzaine de médecins, des poètes, un juge et, même, le Roi Jacques Ier Stuart — au sujet des vertus thérapeutiques, ou des dangers pour la santé, du tabac.

C’est l’ouvrage publié par le Roi Jacques Ier, en 1604, « A Counterblaste to Tobacco », qui fut principalement responsable de la polémique entourant le tabac médicinal.

Parmi ces 26 ouvrages, ceux qui promouvaient le tabac comme plante médicinale maîtresse déclinèrent 179 pathologies traitables par cette plante.

En fait, comme le précise Marc Kirsch – qui reprend les exposés de Peter Mancall, en 2004, dans « Tales tobacco told in sixteenth-century Europe » – dans son essai, de 2010, intitulé « Le tabac. Genèse d’une Épidémie » :

« Peter Mancall montre comment la diffusion du tabac coïncide avec celle du livre imprimé, qui a joué un rôle clé pour faciliter l’implantation du tabac en Europe, répandant les informations et relayant les débats concernant les plantes découvertes en Amérique et les vertus qu’on leur prêtait… L’histoire du livre raconte comment le tabac a dû franchir un obstacle culturel pour s’imposer : à la différence d’autres ressources naturelles déjà connues ou plus facilement assimilables (or ou plantes alimentaires), il lui a fallu perdre ses connotations de spiritualité païenne, dans une Europe obsédée par le démon et la sorcellerie, pour que la connotation médicale, désacralisée et coupée du contexte spirituel, le rende culturellement acceptable. D’où des débats nombreux et animés entre propagandistes et détracteurs d’une plante utilisée dans leurs sombres rituels par des sauvages à peine humains, nus et cannibales, qu’il fallait se garder d’imiter ». [30]

Entre 1492 et 1860, ce sont 254 pathologies qui furent évoquées comme traitables par le tabac. Elles sont déclinées, par ordre alphabétique, sur trois pages, dans l’excellent essai rédigé, en 1967, par Grace Stewart, et intitulé « A History of the Medical Use of Tobacco. 1492-1860. » [24]

Usages médicinaux et chamaniques traditionnels de Nicotiana tabacum

Aujourd’hui, selon l’ouvrage « Medical Ethnobiology of the Highland Maya of Chiapas. Mexico », le tabac, Nicotiana tabacum, chez les Mayas Tzeltal et Tzotzil, constitue le remède suprême pour toutes les douleurs abdominales.

Chez les Mayas Tzeltal, les remèdes secondaires, pour cette pathologie, sont pourvus par les espèces suivantes : Lantana camara, Ocimum selloi, Tagetes lucida et Ageratina ligustrina. Chez les Mayas Tzotzil, ce sont : Tithonia diversifolia, Stevia ovata, Baccharis vaccinoides et Smallanthus maculata.

Les Mayas Tzeltal et Tzotzil utilisent, également, le tabac pour soigner les diarrhées sanglantes — en compagnie d’autres plantes telles que Ruta graveolens (Rue), Psidium guajava (Goyavier), Solanum lanceolatum, Equisetum hymale (une Prêle), Acaciella angustissima et Baccharis trinervis.

Chez de nombreux groupes Mayas du Chiapas et du Guatemala, le tabac est dénommé « May » — ou « Noholkik’uts ». Il est, également, dénommé « Hunac Ah Kinam », le Grand Seigneur des Maladies. Il s’agit, alors, de Nicotiana tabacum ou bien de Nicotiana rustica.

Selon l’ouvrage « Plantes médicinales des Mayas K’iché du Guatemala », de l’ethnologue français, Jean-Pierre Nicolas, le tabac constitue, aujourd’hui encore, une Plante médicinale maîtresse chez les Mayas K’iché. Ce peuple l’utilise, en application externe ou en ingestion, pour soigner les sinusites, les varices, les maux de gorge, la variole, les herpès ; pour éliminer les poux ; pour soutenir la femme durant l’accouchement ; comme purgatif ; pour éliminer la rouille des feuilles du blé (Puccinia recondita) ; pour se débarrasser du fungus Aspergillus fumigatus qui est responsable d’infections sévères chez les humains.

et, bien sûr, comme médecine purificatrice chamanique, pour gérer les « sustos » et le « mal de ojo. »

Voici ce que rapporte l’historienne et ethnologue, Mercedes de la Garza, dans son ouvrage « Sueño y alucinación en el mundo Nahuatl y Maya » :

« Le tabac (appelé “May” par plusieurs groupes du Chiapas, et du Guatemala, et “K’uts” par las Mayas Yucatèques), principalement, Nicotiana rustica, est peut-être la plante sacrée la plus importante dans le rituel et dans la vie quotidienne des groupes méso-américains ; il est une partie essentielle de l’attirail des shamanes et, presque toujours, il apparaît parmi les offrandes des dieux ; il combat les animaux mauvais, comme les serpents et les scorpions ; il est le médicament miraculeux qui guérit de nombreux maux et, en outre, qui aide et accompagne l’homme, lui donnant la force et protection dans ses voyages et dans les travaux de la vie quotidienne…

Ainsi, le tabac, ou May, aidait et protégeait l’homme, en même temps qu’il lui ouvrait les chemins des réalités sacrées, c’est-à-dire qu’il favorisait la transe extatique. Mais, en outre, le tabac était une manière de panacée qui soignait de multiples maladies ; aussi était-il la plante par excellence des shamanes, dont la fonction principale semble avoir été le traitement de maux divers, spécialement ceux de caractère magique. Parmi les propriétés curatives du tabac, nous pouvons signaler les suivantes : appliqué sur les jambes, comme onguent, il allégeait la fatigue ; il guérissait les piqûres de vipères et autres bestioles venimeuses ; il apaisait les douleurs et supprimait les enflures. Il guérissait, en outre, des frissons, fièvres et convulsions, maladies des yeux, dérangements intestinaux et nerveux, maladies de la peau, problèmes urinaires…

Dans le Ritual de la Bacabes, il est fait mention du tabac dans les traitements de diverses maladies : “frénésie de guacamya” (engourdissement), “frénésie errante” (fièvres intenses), “transe érotique” (fièvre, parler incohérent, folie). Ce sont les maladies qui, en Maya, sont nommées “tancas”.

Dans d’autres sources, il est dit qu’il soigne, de même, plusieurs sortes de fièvres, rôti dans la cendre. Bu avec du “Chacá” (arbre résineux dont le Diccionario de Motul signale divers usages curatifs), du piment et du miel, il combat la variole. Frotté sur le ventre, il expulse les parasites intestinaux. Bu avec du “Chacá” (Bursera simaruba), il soigne “les vers des dents”. Dans le “massage pour le placenta”, on récite une longue conjuration où on le compare au pénis qui pénètre dans les entrailles de Itzamcab, déité de la Terre, et on l’appelle Hunac Ah Kinam, le “Grand Seigneur des Maladies”. Dans le texte de guérisons des brûlures par le feu, il est fait mention d’une déité appelée Ix Muk Yak Kutz, “Celle qui suce le tabac”, nom que Thompson traduit par “Dame qui renforce le tabac”, l’identifiant à la chaux ».

Pages 132/133. Traduction, en 1990, des Éditions Trédaniel.

Selon le fantastique ouvrage, en page 242, de Dennis Breedlove et de Robert Laughlin, « The Flowering of Man. A Tzotzil Botany of Zinacantan » – édité par le Smithsonian Institute et dont le sujet est l’étude des Plantes médicinales chez les Mayas Tzotzil :

« Comme remède à une douleur dans la jambe ou dans le pied induite par un mauvais esprit (poslom), une saignée suivie d’un massage du membre avec un mélange composé de tabac, d’ail et de l’urine d’une femme qui est ensuite appliqué avec un morceau de tissu. Plus simplement, le membre peut être bandé avec des feuilles de tabac, qui ont été séchées sur le feu, ou massé avec un mélange de tabac et de camphre. Les feuilles séchées sont, également, utilisées pour les fractures d’os. Le tabac et le camphre peuvent être utilisés pour la gangrène (mos) et appliqués pour éliminer la gale. La potion “chaude”, constituée de tabac, d’ail et d’urine de femme, peut être utilisée pour soigner la constipation ou la rétention d’urine (makel). Pour l’urination douloureuse, le tabac peut être mélangé avec de l’alcool de canne à sucre et consommé.

dans ces histoires, et dans les discours de la vie quotidienne, est mise en exergue la puissance du tabac pour stupéfier, paralyser et aveugler un adversaire. Pour chasser un vent fort de son champ de maïs, le fermier peut cracher du tabac et de l’alcool de canne à sucre ou bien, encore, émietter du tabac sur le sol. Les shamans enterrent du tabac à chiquer à l’endroit même où une personne a souffert d’une perte de l’âme — afin d’incapaciter le Seigneur de la Terre. Ils crachent, également, du jus de tabac sur le sol pour chasser les sorcières et ils enduisent le corps du patient avec du tabac au moment de dormir… Une personne qui est poursuivie par un arc-en-ciel peut se protéger en répandant du tabac sur le sol. Si elle rencontre un serpent sur son chemin, il doit lui cracher du jus de tabac. Afin de protéger son champ de maïs des ratons laveurs, il doit y répandre, autour, du tabac er de l’ail. »

Traduction de Xochi.

Dennis Breedlove est un botaniste réputé et spécialiste de la flore du Chiapas au Mexique. C’est également un botaniste découvreur d’espèces botaniques. J’ai eu, ainsi, le plaisir d’aller crapahuter dans les montagnes au-dessus du Lac Isabella, en Californie, à 2500 mètres d’altitude (avec mon vieux camping-car de 10 mètres de longueur !), près du Piute Peak, afin d’aller photographier la rarissime espèce de Sarrazin sauvage, que Dennis Breedlove découvrit — Eriogonum breedlovei sp. breedlovei. [194]

Selon l’ouvrage « Plants of the Peten Itza’ Maya », en page 183, Nicotiana tabacum est utilisé, traditionnellement, chez les Mayas Itza, du Guatemala, pour traiter les morsures de serpents, les morsures de tiques, les infestations de vers intestinaux, la leishmaniose, les piqûres de scorpions, les plaies purulentes, les rhumatismes, les maux de tête.

Selon l’ouvrage « Poisons and Panaceas. An Ethnobotanical Study of Montserrat », en page 126, les Indigènes de l’île de Montserrat, dans les Caraïbes, utilisent, traditionnellement, Nicotiana tabacum pour traiter les refroidissements, les plaies et les verrues, les douleurs des hématomes, les maux de dents et pour ses propriétés sédatives et antispasmodiques.

Selon l’ouvrage « The Healing Forest. Medicinal and Toxic Plants of the North-West Amazonia », du célèbre ethnobotaniste de Harvard, Richard Evans Schultes, les peuples Tukanoan, Jivaro, Witoto, Bora, Tikuna utilisent, traditionnellement, Nicotiana tabacum pour soigner les contusions, les foulures, les plaies purulentes, les furoncles, la calvitie, les indispositions, les refroidissements, les morsures de serpents — ainsi que pour les affections pulmonaires.

« Le tabac est fumé à de rares occasions à l’exception de cérémonies et de rituels de guérison réalisés par les shamans qui soufflent de la fumée, ou crachent du jus de tabac sur le corps des patients, ou qui inhalent de la fumée — tout cela étant accompagné de rituels et d’incantations appropriées. Les Witotos, parfois, fument des cigares, mais il est possible que cette coutume soit récemment acquise. Durant les cérémonies d’Ayahuasca, il est fumé d’énormes cigares — parfois d’un mètre de longueur — particulièrement parmi les Tribus de Vaupés. Les Sionas de la région Mocoa, tout comme les Tribus occidentales de Tukanoan, ont, également, recours à des cigares cérémoniels gigantesques, mais, occasionnellement, élaborent de plus petits cigares à usage récréationnel… Les Jivaros et les Aguaruna de l’Équateur fument de longs cigares lors d’un festival du tabac dédié à la célébration de l’initiation de jeunes adolescents.

C’est une pratique commune de mâcher des feuilles de tabac chez de nombreuses Tribus — par exemple, les Cocamas, les Omaguas, les Zaparos, les Omuranas, les Sionas, les Inganos. Les hommes Waika conservent, à la bouche, une chique de feuilles de tabac, toute la journée. Les Nonoyu mélangent le tabac avec de la poudre de Coca pour chiquer.

Le jus de tabac est consommé par les Jivaros soit avec l’Ayahuasca (Banisteriopsis), soit avec le Maikoa (Brugmansia sp.). Parmi la Tribu Coto du Rio Napo, au Pérou, seul le shaman est autorisé à ingérer du jus de tabac par les narines alors que les hommes le boivent. Les Ayahuasqueros métis du Pérou mélangent l’Ayahuasca avec le tabac, en émiettant les feuilles et en les humidifiant avec leur salive. Le mélange est laissé à reposer toute une nuit dans la cavité d’un arbre, le Lupuna (Ceiba pentandra) dont le jus présumé toxique s’écoule dans le jus du tabac. Parmi les Tukanos occidentaux de Colombie et du Brésil, les maîtres Shamans font boire à leurs étudiants une gourde entière du jus de tabac pour induire des vomissements et éventuellement de la narcose. Les Jivaros de l’Équateur boivent le jus dans des cérémonies d’initiation, dans les quêtes de visions, dans les préparations à la guerre, dans les célébrations de victoires et dans la sorcellerie ; même les femmes consomment le jus de tabac durant des fêtes de mariages ou des initiations ».

En page 433. Traduction de Xochi.

Richard Evans Schultes précise, également, que l’utilisation rectale du tabac est inconnue en Amérique latine sauf chez les Jivaros Aguarunas qui le consomment de cette façon — soit seul, soit avec de l’Ayahuasca. Il est à noter que les Jivaros utilisent également le « Piri-piri » (une espèce de souchet dans le genre Cyperus) dans leurs mélanges enthéogéniques avec le tabac.

Quant aux Jivaros Shuar, leurs mélanges enthéogéniques incluent également le tabac et le « Piri-piri » ainsi que diverses espèces telles que Banisteriopsis caapi (l’Ayahuasca), Brugmansia suaveolens (le Floripondio), Brunfelsia grandiflora, Diplopterys cabrerana (le Chaliponga), Heliconia stricta, Ilex guayusa (le Guayusa) et Herrania sp. [192]

De l’autre côté de la planète, le tabac est également utilisé en Inde, par exemple, pour ses propriétés médicinales. Dans la Médecine traditionnelle et dans la Médecine ayurvédique, Nicotiana tabacum est prescrit pour soigner l’asthme, les rhumatismes, l’hernie étranglée, l’orchite, les pathologies cutanées, l’arthralgie, la goutte, le lumbago, les maux de dents, les rhinites chroniques, la toux, les infections du cuir chevelu, les morsures de scorpions, les troubles de l’estomac ainsi que pour ses propriétés sédatives, antispasmodiques, vermifuges, antiseptiques, émétiques. [207]

Les Tribus du district de Surguna, dans l’Andra Pradesh, appliquent des feuilles de tabac sur les testicules pour traiter l’hydrocèle.

Selon, l’ouvrage de Louis Girault, « Kallawaya, Guérisseurs Itinérants des Andes » (en page 395), Nicotiana tabacum est utilisé, traditionnellement, pour traiter les affections pulmonaires, les contusions, les obstructions intestinales, les infestations de parasites intestinaux, les infestations du cuir chevelu, les migraines.

Les guérisseurs itinérants, appelés Kallawaya, sont originaires de Bolivie. À ce jour, 980 plantes médicinales ont été répertoriées dans leur pharmacopée. Il est à noter que ces guérisseurs traditionnels possèdent un langage secret (en voie et en voix d’extinction avec 100 ou 200 locuteurs) qui se dénomme « Machaj Juyai » [195] — à l’instar du langage secret des shamans Nahua, le « Nahuallatolli ».

En août 2012, nous avons organisé le Festival Kokopelli-Pachamama à Ollantaytambo, au Pérou, accueillant, durant une semaine, les Gardiens de Semences de toute l’Amérique latine. Nous y avions invité le Centre de Médecine traditionnelle Amazonienne Takiwasi de Situlli, au Pérou — qui fut créé par le médecin Jacques Mabit. C’est, donc, avec grand plaisir que j’ai découvert deux monographies réalisées par l’une des chercheuses de Takiwasi, Céline Ochem. Je conseille la lecture de ces deux monographies excellentes à toute personne intéressée par le tabac, le Shamanisme et la Médecine traditionnelle amazonienne : « Le tabac et son usage en Médecine traditionnelle amazonienne » (2010. Sous la guidance du pharmacien Patrice de Bonneval) [259] et « L’Usage des Diètes en Médecine traditionnelle amazonienne » [260].

Jacques Mabit a, également, rédigé un essai intitulé « Sinchi, Sinchi, Negrito: Usage médicinal du tabac dans la Haute Amazonie Péruvienne ». [286]

Le tabac : un Poison ou une Panacée ?

Selon l’OMS (l’Organisation pour le Massacre Sanitaire), ce sont plus de 8 millions de personnes qui décéderaient annuellement de l’usage du tabac — dont 1,2 million en raison de tabagisme passif. [3]

Il est très vraisemblable que ces chiffres, à la grosse louche, soient à l’aune des statistiques évoquant des millions de décédés covidiens ! À savoir, de la pure propagande.

Aujourd’hui, on trouve dans des articles datant de 2021 — tel que celui du Journal des Femmes. Santé — l’affirmation selon laquelle « La nicotine n’est pas cancérigène, mais c’est elle qui est responsable d’une grande partie de l’addiction à la cigarette : on l’appelle l’addiction chimique ». [57]

Si la nicotine n’est pas cancérigène… comment le tabac l’est-il alors ?

En 2007, une étude grecque a analysé le taux des substances radioactive, radium et polonium, dans des cigarettes de tabac. En effet, les fertilisants de synthèse de l’agriculture chimique contiennent beaucoup de radium qui se transforme en radon et qui, lui-même, se transforme en polonium 210 et en plomb 210. [250]

Nonobstant, dès 2009, le Professeur Jean-Pol Tassin affirmait strictement le contraire : à savoir que la nicotine n’est strictement pas addictive. [62] Si cet éminent chercheur a raison, on comprend les efforts gigantesques déployés par l’Industrie de la cigarette pour modifier le tabac afin de favoriser la dépendance tabagique.

Une étude suisse, de 2005, précise que :

« Lors de la fabrication de cigarettes suisses, on peut compter 25 % d’additifs sur la composition totale… La quantification de certaines substances a révélé de grandes concentrations de certains additifs, notamment le menthol dans des cigarettes classiques (0,02 à 13,3 µg/g), le 2-éthyl-1-hexanol (0,06 à 12 µg/g) et l’alcool benzylique (6,6 à 40,8 µg/g). On constate que l’adjonction abondante de menthol et la concentration élevée d’ammonium influent sur l’inhalation de la fumée et sur le potentiel de dépendance de la cigarette ». [66]

Quel est le nombre d’additifs que l’Industrie utilise pour agrémenter ses cigarettes de tabac ? Plus de 600 additifs y sont ajoutés : conservateurs, humectants, arômes et auxiliaires de fabrication — ce qui constitue, environ, 10 % du poids total de la cigarette. [59] [63]

On trouve une liste de 599 additifs au tabac, datant de 1994, chez Fakypedia — aimablement fournie par cinq multinationales de l’Industrie des Tabacs. [61]

En sus des additifs permis par les Autorités, le tabac industriel constitue une mine abondante de sous-produits dérivés des processus de culture, et de production, tels que : des pesticides, des herbicides, des insecticides, des métaux lourds, des micro-organismes, des déchets industriels (métal, carton, polystyrène, insectes et petits animaux) et d’autres substances telles que des solvants industriels et des dioxines.

N’est-il pas hautement révélateur que depuis la nouvelle loi, de janvier 2016, de modernisation du système de santé, et depuis l’Arrêté du 19 mai 2016, promulguant des emballages neutres pour le tabac avec moult « avertissements sanitaires », la composition du contenu des paquets de tabac ait totalement disparu ? [276]

Lorsque toutes ces substances sont pyrolysées, elles sont absorbées par les poumons, sans aucune discrimination. Même lorsque les additifs sont considérés comme naturels (cacao, sucre brun, réglisse, miel) on est incapable de savoir ce que leur combustion — en synergie avec des milliers de composants propres au tabac et en synergie avec des centaines d’additifs, de déchets industriels et de dioxines — peut provoquer comme effets délétères dans le corps humain.

Par exemple, les cigarettes contiennent du glycérol à hauteur de 1 à 4,5 % de leurs poids. Le glycérol constitue une substance amplement ajoutée à de nombreux produits industriels, et de consommation, tels que les savons, les détergents, les médicaments, les produits cosmétiques, les aliments, les boissons, les peintures, les résines et le papier. La combustion du glycérol libère de l’acroléine qui est une substance hautement cancérigène. [67]

Ainsi qu’il est évoqué, dans une autre partie de cet essai, les Tabacs sont intrinsèquement des bio-accumulateurs qui sont utilisés dans les processus de phytoremédiation. Cela signifie que ce sont des pompes à métaux lourds, à hydrocarbures, à isotopes radioactifs et à biocides qui purifient les sols de toutes ces substances archi toxiques.

Qui plus est, depuis des dizaines d’années — à savoir, officiellement et « légalement », depuis 1982 — l’Industrie a créé une pléthore de variétés de tabac qui sont des « chimères génétiques fonctionnelles » — à savoir des OGMs, des organismes génétiquement manipulés. Quelle est la fonction de ces chimères génétiques ? De rendre les Tabacs résistants aux herbicides, aux insecticides, aux fongicides, etc., afin de leur permettre de ne pas succomber sous l’assaut de tous ces biocides — à savoir, afin de leur permettre de métaboliser, de digérer, dans leurs tissus ces divers biocides.

Cela signifie que les Tabacs chimériques pourraient être encore plus toxiques que les variétés conventionnelles — ce qui n’est pas peu dire.

Et comble d’empoisonnement, depuis une quinzaine d’années, la Mafia Pharmacratique tente même de développer des vaccins injectables contenant des haptènes dont la fonction est d’impulser la production d’anticorps, se liant aux molécules de nicotine, afin de les empêcher de franchir la barrière entre le flux sanguin et le cerveau.

Parallèlement à la création de vaccins chimériques anti-nicotine, la Mafia Pharmacratique a développé des médications antitabac, à savoir pour permettre de stopper de fumer du tabac. En 2009, aux USA, la FDA a prié les fabricants de ces remèdes de prévenir les consommateurs du risque avéré d’avoir le mental partir en vrille et de développer des tendances suicidaires. Il s’agit du Ziban (bupropion) de GSK, du Champix et du Chantix (varénicline) de Pfizer… [79] [81]

Selon une étude, publiée en 2013 dans une revue scientifique canadienne, le Champix a été associé à un risque accru de plus de 70 % d’hospitalisations pour accidents cardiovasculaires graves, notamment des attaques cardiaques, des arythmies cardiaques, des ischémies ou encore des insuffisances cardiaques. [251]

GSK (GlaxoSmithKline) a, ainsi, contracté un partenariat avec Nabi Biopharmaceutical, en 2009 [82] afin de créer un vaccin anti-nicotine dénommé NicVAX. Il semble que ce fut un échec strictement total. [77] [84] Les autres sociétés nécrotechnologiques qui ont travaillé, sur la conception de vaccins anti-nicotine, sont Cytos, Celtic Pharma et Independent Pharmaceutica.

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La question essentielle qu’il faut se poser aujourd’hui : sur les milliers d’études « scientifiques et médicales » dont la fonction a été de « prouver » que le tabac est cancérigène, combien d’études ont été réalisées portant sur des fumeurs consommant du tabac bio, à savoir cultivé selon les méthodes de l’Agriculture biologique ? Combien d’études ont été réalisées portant sur des fumeurs consommant du tabac bio pur, à savoir sans addition de quelque 500 adjuvants, tous plus ou moins cancérigènes ?

La réponse est simple et limpide : aucune. Et c’est un scandale médical et scientifique, car au vu des propriétés médicinales exceptionnelles du tabac, qui sont déclinées ci-après, on peut imaginer quel serait l’impact thérapeutique du tabac, consommé sous divers modes, s’il était produit selon des méthodes totalement respectueuses de la Biosphère — à savoir sans biocides et sans chimères génétiques.

En règle générale, il apparaît que la consommation de tabac rend les fumeurs plus éveillés, plus alertes, plus attentifs, plus réactifs, plus mobiles, plus présents… Une pléthore d’études ont, en effet, mis en exergue les bénéfices du tabac en tant que substance favorisant les fonctions cognitives. [96] [97] [98] [114] [115] [116]

En bref, la consommation de tabac — de par son impact sur les neurotransmetteurs tels que la dopamine, la sérotonine et la noradrénaline — permet d’améliorer les fonctions sensorielles, motrices, cognitives (apprentissage, attention, mémoire)… ainsi que les fonctions de créativité.

La nicotine promeut la survie des neurones et protège donc à l’encontre des Maladies d’Alzheimer [28], ou de Parkinson, en dégradant ou en inhibant le gène SIRT6 qui code pour la protéine sirtuine 6 — une histone de la famille des sirtuines. [25] [27] [42] [45] [54]

Diverses études ont mis en lumière le fait que les chances de contracter la Maladie de Parkinson sont inversement proportionnelles à la quantité de tabac fumé. Il est, ainsi, estimé que les fumeurs de tabac ont 50 % de chances en moins de succomber à cette pathologie. [23] [74]

Une étude récente, de 2019, a mis en exergue que des gommes à mâcher, à base de Nicotine, augmentait la pression sanguine, en l’espace de 10 min, chez les patients souffrant de la Maladie de Parkinson — dont la moitié, généralement, sont sujets à de l’hypotension. [34]

Selon les recherches d’une équipe de l’Université de Caroline du Nord, le tabac désactiverait le gène NOS2A, en diminuant ainsi la destruction cellulaire. Ce gène est présent dans toutes les cellules et sa fonction est de générer de l’oxyde nitrique. [134]

Il est à noter que la nicotine, la caféine et la niacine — toutes substances ayant la capacité de diminuer l’impact de ces pathologies — se caractérisent par leur capacité de liaisons au fer. [33]

Une étude récente, de 2019, a mis en exergue que, dans le cas de toxicité induite par une teneur élevée en fer et en manganèse, provoquant des troubles neurodégénératifs, la nicotine possède une capacité neuroprotectrice en protégeant les cellules dopaminergiques — à savoir en chélatant ces métaux en excès. [32]

Vers 1998, diverses études ont été réalisées prouvant le fait que les femmes possédant des mutations du gène BRCA (à savoir une personne sur 1000) avaient moins tendance à développer un cancer du sein, une rectocolite hémorragique, un cancer de l’endomètre, etc., lorsqu’elles consommaient du tabac. [69] [70]

L’Hôpital Universitaire du Pays de Galles, à Cardiff, a réalisé diverses études mettant en exergue les propriétés anti-inflammatoires du tabac — en particulier en ce qui concerne la pathologie intestinale dénommée colite ulcéreuse — ou rectocolite hémorragique. [75] [80]

Une étude, de 1993, a mis en valeur le fait que la fumée de tabac supprime les inflammations, dans les poumons, induites par des radiations ionisantes utilisées dans le traitement de cancers du sein. [112]

En 2001, une étude suédoise a mis en valeur que les enfants dont les parents sont des fumeurs habituels de tabac étaient beaucoup moins enclins à développer des pathologies telles que l’asthme allergique, la rhinite allergique, les allergies alimentaires et l’eczéma atopique. [86] Une étude, de 2007, en Nouvelle-Zélande a produit, exactement, les mêmes résultats. [90]

En 2007, une étude réalisée par des chercheurs de l’Université de Californie a mis en exergue la capacité de la nicotine de déclencher encore plus de processus neuronaux, à savoir encore plus de créativité.

« Au cours de leurs expérimentations, ils examinèrent une section du cerveau d’une souris associée à l’ouïe qui contenait un neurone avec un axone le connectant au cortex. En utilisant la nicotine, ils stimulèrent le neurone afin de déterminer comment cela allait impacter un signal que le neurone envoyait au cortex. Sans appliquer la nicotine, environ 35 % des messages envoyés par le cerveau atteignirent le cortex. Mais quand la nicotine fut appliquée à l’axone, le niveau de succès doubla presque à un niveau d’environ 70 % ». [104]

En 2006, des chercheurs de l’Université Duke, en Caroline du Nord, ont mis en exergue la capacité de la nicotine de soulager la dépression d’individus non-fumeurs. Selon ces chercheurs, il est très vraisemblable qu’une partie des fumeurs de tabac le font en automédication, afin de soulager un état de dépression chronique. [100]

Ainsi, il est clair que l’usage de l’alcool et du tabac a fortement accru depuis le début des confinements organisés par le gang de criminels qui ont lancé leur opération psychologique spéciale dénommée « CoqueVide/19”. [91]

Une étude, publiée au printemps 2021, a mis en exergue que la nicotine, chez les archers, accroît leurs performances sportives en améliorant leur fonction cognitive et en stimulant les récepteurs adrénergiques de leur système nerveux sympathique. [127]

En 2011, une équipe de chercheurs de l’Université de Louisiane a publié ses recherches quant à ses découvertes de diterpènes, dénommés « cembranoides », dans la substance cireuse des feuilles fraîches de tabac. Ces cembranoides sont détruits par les processings industriels subséquents des feuilles de tabac. Les cembranoides sont, supposément, produits par la plante pour se défendre à l’encontre de prédateurs insectes ou microbiens. Ils possèdent une activité anti-carcinogénique — en particulier à l’encontre des cancers du sein et de la prostate. [125]

En Inde, le CTRI (Institut Central de Recherche sur le tabac) a publié les résultats de ses recherches portant sur la substance dénommée « Solanésol », dans le tabac — pour lesquelles il déposa un brevet. Le Solanésol est un sesquiterpène extrait des feuilles du tabac — de préférence, fraîches. Cette substance possède des propriétés médicinales à l’encontre des insuffisances cardiaques, de l’asthme, des troubles hépatiques, de l’hypertension, du cancer, du diabète, de l’anémie et de la dystrophie musculaire. [133]

Le Solanésol est riche en coenzyme Q10, l’ubiquinone — une enzyme possédant une très forte activité antioxydante [132] – et en vitamine K2.

En 2006, la ville de Xi’an, capitale de la province du Shaanxi en Chine, décida de stopper d’incinérer les « fausses cigarettes » — confectionnées à partir de tabac de très basse qualité et de copeaux de bois — et de les recycler afin d’en processer le Solanésol.

En effet, récemment, la demande pour le Solanésol est passé de 4000 tonnes par an, en 2000, à une prospective de 66 000 tonnes, pour l’année 2022. Le Solanésol se trouve dans la Famille des Solanacées — à hauteur de 0,3 à 3 % de la biomasse sèche. [146] Les feuilles sèches de tomate, par exemple, peuvent en contenir 1 %. [142]

En 2011, une équipe de chercheurs d’Australie a prouvé que la consommation de tabac, chez 11 000 fumeurs de tabac très âgés, protégeait leurs articulations. En effet, ceux qui fumèrent durant 48 années, ou plus, encouraient de 42 à 51 % moins de risques (en fonction de leur âge) de requérir des chirurgies de remplacement de hanches, et de genoux, détériorés par de l’arthrite ou par d’autres pathologies du même type. [141]

En fait, vers 1995, des études statistiques ont mis en valeur qu’au Japon la moyenne d’âge, pour les hommes, était de 76,5 années pour une population masculine comptant 59 % de fumeurs alors que la moyenne d’âge, pour les hommes, aux USA, était de 72,6 années pour une population masculine comptant 28 % de fumeurs. En fait, même, parmi les 15 pays occidentaux bénéficiant de la moyenne d’âge la plus élevée, sept d’entre eux présentaient un taux de fumeurs mâles deux fois plus important que celui des USA.

En 2004, une étude, de l’Université de la Floride du Sud, a suggéré qu’en sus de l’hypothèse prévalente, parmi les chercheurs, selon laquelle la nicotine permet de protéger le cerveau en se liant aux récepteurs nicotiniques de l’acétylcholine, situés sur les terminaisons nerveuses, il s’avérait que la nicotine peut protéger le cerveau d’une manière plus indirecte, à savoir en bloquant l’hyperactivité des cellules du système immunitaire — dénommées microglie — et en limitant, ainsi, une inflammation cérébrale excessive. [145]

En 2010, une étude a mis en exergue que les fumeurs de tabac, qui arrêtaient définitivement leur consommation, possédaient 70 % plus de risques de développer un diabète, en particulier durant les trois premières années. Ce risque redevenait statistiquement normal au bout d’une dizaine d’années. [152]

De nombreuses études ont mis en exergue que la consommation de tabac permet au cerveau de travailler plus rapidement, et plus intensément, et permet, également, au corps physique de faire preuve de beaucoup plus de résistance dans l’accomplissement de labeurs physiques. [252]

Au Danemark, en 2007/2008, la productivité au travail s’effondra nationalement juste après que l’État danois eût interdit l’usage du tabac dans tous les espaces de travail… mais ce n’est, peut-être, qu’une coïncidence. [253]

D’ailleurs, certaines études font remarquer que de nombreux champions de football étaient de très gros fumeurs de tabac au sommet de leur carrière : Zinedine Zidane, Diego Maradona, Johan Cruyff, Ronaldo, Dimitar Berbatov, Preben Elkjaer, etc.

Consommation de tabac et Protection des Poumons

Dès 1970, une étude publiée, dans le Bulletin européen de Physiopathologie respiratoire, mit en exergue que l’exposition chronique à de la fumée de tabac non seulement ne lèse pas les défenses immunitaires des poumons, mais, qu’au contraire, elle les stimule. [212]

En 2012, une étude portant sur les risques de développement de cancer des poumons suite à l’exposition continue de vapeurs de diesel, chez 12 000 mineurs, a prouvé que ces risques étaient sept fois supérieurs chez les non-fumeurs. [95] [209]

Selon l’Organisation pour le Massacre sanitaire, ce seraient 1,8 million de personnes décédant, annuellement, de cancers du poumon. Selon les propagandistes hystériques antitabac, une grande partie de ces cancers des poumons seraient induits par la consommation de tabac — à savoir la consommation de cigarettes de tabac contenant une palette de biocides sélectionnés parmi plus d’un demi-millier d’adjuvants toxiques. Les statistiques officielles [126] prétendent que le pourcentage de ces cancers des poumons, imputables à la fumée de tabac, serait de l’ordre de 80 % pour les USA et la France, 40 % pour l’Afrique sub-Saharienne et 61 % pour la population asiatique — en fait, 61 %, selon une étude de 2014, portant sur de très larges échantillons (70 %) des populations de Chine, du Japon, d’Inde, du Bangladesh, etc. [162]

En Europe, en 2016, ce sont 239 000 personnes qui sont décédées de cancers des poumons — représentant 20,5 % des décès par cancers et 5,3 % des décès totaux. [153]

Première question. Même si l’on part du principe fondamental que ce sont les adjuvants archi-toxiques du tabac qui provoquent le développement de cancers des poumons, comment peut-on expliquer de telles différences statistiques en fonction des pays ou des continents ?

Seconde question qui en découle. Ne pourrait-on pas émettre l’hypothèse selon laquelle les fumeurs du tabac meurent, également, de cancers de poumons induits par d’autres facteurs de pollution externes ? S’il en est ainsi, cela signifierait qu’un certain nombre de fumeurs de tabac ne meurent pas d’un cancer tabagique, mais d’un cancer environnemental.

Tout comme des millions de décédés ont été affublés — quel que soit la cause de leur décès : crises d’asthme, chutes dans les escaliers, accidents de moto… et, surtout, maladies pulmonaires chroniques obstructives — depuis février 2020, d’une mort « Covidienne »… parce que leurs faux tests PCR les avaient catalogués comme « positifs ».

En août 1963, le Président Kennedy mit fin aux essais nucléaires qui avaient été réalisés dans l’atmosphère et dans la mer depuis 1945. JF Kennedy, en vérité, voulait, également, stopper Monsanto, et la Pharmacratie US, car il savait, pertinemment, qu’il n’existe aucune différence entre l’impact d’une centrale nucléaire et un champ de l’agriculture toxique moderne : les deux sont des vecteurs de cancérisation, de mutagenèse, de crémations cellulaires. Les deux sont des vecteurs d’Holocauste génocidaire.

Pour rappel, en 2003, la quantité de plutonium en circulation sur la planète était estimée à 1855 tonnes. Pour rappel, ce sont 4200 kilos de plutonium qui ont été libérés dans la Biosphère, avant 1963, et environ 10 000 kilos jusqu’en 1980 — par le biais des « tests » en grandeur nature. Quelles sont les sources de cette libération de plutonium dans la Biosphère, en sus des essais de bombes nucléaires ? Ce sont les centres de recherche sur l’énergie nucléaire, les centres de recherches sur les armes nucléaires, les accidents et les « dépôts de déchets radioactifs »… [164]

Certains chercheurs affirment que ce sont des trillions de doses mortelles de particules radioactives microscopiques qui ont été libérées dans l’atmosphère par les milliers de tests atomiques qui y ont été réalisés. Selon le rapport publié par Nils-Olov et Ragnhild Ferm, en 2000, ce sont 2053 explosions nucléaires qui ont eu lieu sur la planète entre 1945 et 1998 — sans mentionner celles de la Corée du Nord. [204]

En France, les hommes meurent trois fois plus de cancers de poumons que de cancers de la prostate — avec 89 600 décès par cancer en 2018. En France, les femmes meurent, quasiment, tout autant de cancers de poumons que de cancers du sein — avec 67 800 décès par cancer en 2018.

La France est le leader mondial pour la production d’énergie nucléaire avec 58 centrales. La France est le leader européen de l’agriculture chimique, toxique et génocidaire.

En France, ce sont 200 millions de mètres cubes de « résidus à vie longue » — un euphémisme pour décrire des déchets radioactifs à vie, à savoir à Mort — qui ne possèdent pas de « filière de gestion »… À savoir qu’ils n’ont pas encore été enfouis au fin fond des océans dans des containers en béton — qui finiront, un jour, par se fissurer. L’ImMonde les appelle « des déchets radioactifs oubliés ». Oubliés par qui ? [147] [148] [149] [150]

Qui sont les responsables de cette cancérisation de la population française : le CEA ou bien la Cogema devenue Areva qui est devenue Orano ? Et pourquoi les responsables ne sont-ils pas en prison ?

De très nombreuses études [163] [167] ont étudié la relation existant entre les cancers des poumons et l’exposition au plutonium, ou à l’uranium, telles que les études de 2002 portant sur les 19 000 employés du centre nucléaire de Mayak en URSS [128] ou telle que les 11 études portant sur 68 000 travailleurs dans les mines d’uranium. [154] [155]

Selon les rapports du Professeur Chris Busby, le secrétaire de l’European Committee on Radiation Risk, ce seraient 63 millions de décès par cancers, jusqu’en 2003, qui seraient imputables à la radioactivité. [210]

En 1957, le British Medical Research Council signala que les cancers des poumons avaient doublé durant la période entre 1945 et 1955 — sans proposer une quelconque explication. Durant la même période, dans les régions proches d’Hiroshima et de Nagasaki, le taux de cancers des poumons tripla. En 1963, lorsque les essais atomiques officiels furent discontinués dans les îles du Pacifique, le taux de cancers des poumons avait quintuplé, dans cette zone, depuis 1945.

Suite au désastre nucléaire de Chernobyl, les 7156 travailleurs ukrainiens, qui participèrent à la tentative de neutralisation du réacteur, en 1986, moururent, principalement, de cancers des poumons. [129] [130] [136] [137]

Ce sont des dizaines de milliers de souris (qui constituent 96 % des animaux de laboratoire) qui ont été sacrifiées pour prouver que, très certainement, certaines formes de radioactivité génèrent, chez ces rongeurs, des cancers des poumons dont ils meurent inexorablement — et rapidement.

Par contre, ce sont également des dizaines de milliers de souris qui ont été « passées à tabac », dans les laboratoires de chercheurs hypocrites, pour tenter de prouver ce qui n’a jamais été prouvé. À savoir que personne n’a jamais pu prouver que le tabac induisait des cancers des poumons chez ces souris exposées, pendant des années, à l’équivalent de la fumée de 200 cigarettes — quotidiennement.

En 1963, le pathologiste Victor Buhler, de Kansas City, déclara, devant un comité spécial du Congrès US : « J’ai examiné des milliers de poumons, à la fois visuellement et microscopiquement. Je suis dans l’impossibilité de vous dire, en examinant un poumon, si son porteur originel était un fumeur ». [165]

En 1982, le Professor Schrauzer — alors président d’International Bio-inorganic Chemists — déclara devant un comité spécial du Congrès US : « Aucun composant de la fumée de cigarette n’a été validé comme cause de cancers des poumons chez l’homme. Personne n’a été capable de générer des cancers des poumons chez des animaux de laboratoire exposés à de la fumée de tabac ». Il ajouta, au contraire, que l’on savait, depuis longtemps, que certains composants du tabac protégeaient les animaux de laboratoire à l’encontre des cancers des poumons.

En 1983, le pathologiste Sheldon Sommers, de l’hôpital Lenox Hill de New York, déclara devant un comité spécial du Congrès US : « Il n’est pas possible, visuellement ou microscopiquement, ou de toute autre manière que je connaisse, de distinguer entre les poumons d’un fumeur et ceux d’un non-fumeur. Le noircissement des poumons est induit par des particules de carbone alors que fumer du tabac n’introduit pas des particules de carbone dans les poumons ».

Dans les années 80, le pathologiste hollandais Jan Zeldenrust déclara lors d’un interview radiophonique :

« Je n’ai jamais pu discerner si une paire de poumons appartient à un fumeur ou à un non-fumeur. Par contre, je peux clairement percevoir la différence entre des poumons malades et des poumons sains. Les seuls poumons noirs que j’ai observés proviennent de travailleurs dans les mines de charbon et dans les tourbières — jamais de fumeurs ».

Tous ces chercheurs furent accusés d’être des suppôts de l’Industrie du tabac. Pendant ce temps, la médecine continue d’avoir recours à des poumons de fumeurs pour réaliser des transplantations pulmonaires — même des poumons de fumeurs ayant fumé un paquet de cigarettes pendant 20 années. Tout va bien ? [156] [157]

Je conseille aux lecteurs très intéressés par la falsification des données pulmonaires, en France, quant aux dangers du tabac, de se reporter à deux articles très fertiles d’Oliver Bach, en 2011, repris par Sott France. [255] [256] [257]

Consommation de tabac et Protection des Poumons durant la Fausse Pandémie Covidienne

L’épidémie de « Grande Peste » qui sévit à Londres, en 1665-1666, tua entre un quart et la moitié de la population de la ville. Les médecins prescrivaient de fumer du tabac afin de protéger les poumons — selon ce que rapporte, vers 1700, un dénommé A. J. Bell. Les croque-morts qui fumaient ne périssaient pas. Bell précise, même, que dans les écoles, les enfants étaient obligés de fumer du tabac pour se protéger de la peste — sous peine d’être fouettés. [211]

À propos de pandémie, je viens de découvrir un article fort passionnant [213] intitulé « The State of Science, Microbiology, and Vaccines, Circa 1918 », publié en 2010, et qui fait l’état des recherches, à cette époque, concernant la pandémie de 1889/1890 (une pneumonie bactérienne ?) et le Bacille de Pfeiffer et, surtout, qui évoque la multitude de vaccins distribués durant la Grippe espagnole de 1918/1920 — qui fut, en fait, une pneumonie bactérienne à 99 %.

Cette étude de John M. Eyler fait écho à mon Canto « Psychose, Macronavirose, Vaccinose et Pot aux Roses » dans sa première partie intitulée « Vaccinations Anti-Méningite et Pathologies Respiratoires Imputées au Coronavirus ID/2019 ». [220]

De plus, elle valide, très amplement, les affirmations de la Doctoresse Naturopathe Eleanor McBean (1905-1989) quant à la distribution généralisée, durant cette pandémie de 1918/1920, de vaccins de toutes sortes provoquant la mort inexorable de tous les vaccinés.

« La maladie présentait les aspects de la peste noire, comme aussi de la fièvre typhoïde, de la diphtérie, de la pneumonie, de la variole, des maladies paralytiques, comme d’autres maladies contre lesquelles les populations avaient été vaccinées juste après la Première Guerre mondiale. On avait administré quantité de vaccins et de sérums toxiques à pratiquement toute la population. La situation devint réellement tragique quand éclatèrent tout d’un coup ces maladies engendrées par la médecine.

La pandémie s’éternisa deux ans, nourrie par les médicaments toxiques que les médecins prescrivaient pour supprimer les symptômes. Pour autant que j’aie pu l’observer, la grippe atteignait essentiellement les vaccinés. Ceux qui avaient refusé la vaccination échappaient à la maladie. Ma famille avait refusé toutes les vaccinations ; c’est ainsi que nous sommes restés tout le temps en excellente santé. Nous savions de par les enseignements de Graham, Trail, Tilden et d’autres, qu’on ne peut contaminer le corps avec de poisons sans que celui-ci ne devienne malade. »

Au printemps 2020, des chercheurs chinois s’aperçurent très rapidement, que le pourcentage de fumeurs de tabac dans les hôpitaux chinois, accueillant les patients supposément atteints par le CoqueVide/19, était très faible — à savoir, environ 6 %. [101] [102] [103] [106] [107] Il s’avéra que la situation était identique aux USA, en Allemagne (avec 6 %) [110] et en France (avec 5 %) [92]. En effet, aux USA, le CDC rapporta un taux minime de 1,3 % de fumeurs parmi les patients hospitalisés pour cause de CoqueVide/19 [109] — alors que les hôpitaux de New York rapportaient un taux de fumeurs de l’ordre de 5,2 %. [99]

Le 20 avril 2021, une équipe de chercheurs, en Inde, a publié une étude affirmant, de même, que les fumeurs de ce pays étaient très peu impactés par la gripette Covidienne. [318]

Certains chercheurs suggérèrent, même, et continuent de le suggérer, que la nicotine pharmaceutique pourrait être considérée comme une thérapie privilégiée dans le traitement de toutes les pneumonies — bactériennes ? — cataloguées sous la dénomination CoqueVide/19. [93] [94] [105]

En parlant de pneumonie bactérienne : quid de cette médecin hongroise qui déclare : « Le Covid est une pneumonie — certes atypique, mais une pneumonie — et doit être traité comme tel ». Flavia Groșan, une pneumologue, affirme, en effet, que c’est le protocole officiel (anti-CoqueVide) qui tue les patients. Elle soigne tous ses patients avec un antibiotique, la clarithromycine, et elle n’en a perdu aucun. [168]

Un article, très court, d’une équipe de chercheurs hollandais, paru dans la Revue Nature, le 26 février 2021, tenta de désactiver l’importance de toutes ces statistiques en prétendant qu’elles étaient surtout Chinoises (sic) ; qu’elles ne tenaient pas compte de certains éléments sociologiques ; que certains chercheurs étaient soudoyés par l’Industrie du tabac ; que l’équipe française, sous la direction de Jean-Pierre Changeux, n’avait pas tenu compte de toutes les personnes avec le statut d’ancien fumeur… bla, bla, bla. [83] Il est à noter que cette équipe néerlandaise se garda bien de remettre en question les chiffres du CDC (Center for Disease Control) aux USA — à savoir, 1,3 % de fumeurs parmi les patients hospitalisés pour cause de CoqueVide/19.

Ces chercheurs prétendirent, même, que l’augmentation des ventes de tabac, durant toute la période des confinements autoritaires et criminels institués par l’État profond (de corruptions et de démences), ne pouvait être dû qu’à la propagande mensongère stipulant que la nicotine offrait une protection anti-CoqueVide/19.

Le fait est que depuis l’imposition du confinement en camps de concentration urbains, d’une grande partie de la population des pays occidentaux, l’usage des substances psychoactives (tabac, Cannabis, alcools, opiacés, etc.) a fortement augmenté. Cui bono ?

En fait, en 2014, des chercheurs, de l’Université de Hong-kong, avaient déjà mis en valeur, dans une étude intitulée « Nicotine, an anti-inflammation molecule », que la nicotine possède une activité anti-inflammatoire dans les cellules du système nerveux et du système immunitaire. Ces chercheurs se focalisèrent, plus spécifiquement, sur les infections générées par ce que certains qualifient de grippe A. [85]

Cette étude reprenait les travaux de deux autres études, de 1998 et de 2004, qui analysèrent l’impact de la nicotine, pendant plusieurs semaines, chez des souris infectées avec des souches de grippe A. [111] [113]

En parlant de tabac, de vaccins, de CoqueVide/19 et de Coviet Suprême… aujourd’hui, GSK propose un nouveau vaccin anti-CoqueVide/19 réalisé en partenariat avec la société nécro-technologique Medicago — qui a lancé la phase 3 de ses essais en mars 2021. [89]

Ses techniciens insèrent des séquences génétiques dans des bactéries du sol modifiées génétiquement — à savoir des chimères génétiques de l’espèce Agrobacterium tumefaciens — qui sont inoculées dans les plantes de Nicotiana benthamiana. Voir l’étude, de 2007, intitulée « Replication-independent long-distance trafficking by viral RNAs in Nicotiana benthamiana. »… et tous aux abris ! [87]

Au printemps 2020, le directeur de Medicago déclara pouvoir produire, mensuellement, 10 millions de doses vaccinales anti-CoqueVide/19. Medicago se distingue de ses concurrents de par le fait que cette société utilise des plantes de l’espèce de tabac sauvage, Nicotiana benthamiana, comme bioréacteurs — et non pas des œufs de poule.

Il est vraiment dommage que, lorsque je rédigeai mon Canto satirique « Dansez la Vaccinade vers la Grande Hommelette Finale » [166] une satire extrêmement d’actualité de par l’imposition dictatoriale de vaccins génocidaires (un pléonasme) — je ne savais pas que les vaccins modernes étaient confectionnés dans des œufs… sinon, je me serais encore plus déchaîné et régalé ! En effet, c’est le cas, par exemple, depuis 80 années, pour la fabrication des vaccins « anti-grippe » (à 82 %) et il en est de même pour les vaccins à l’encontre, prétendument, de la rage et de la fièvre jaune.

Dans ce Canto de mars 2018 — inspiré de mes maîtres humoristes, le chansonnier Boby de l’Oeuf à Point (Boby Lapointe) et l’humoriste Coqueluche décédé prématurément d’un accident de moto surréaliste — j’avais même annoncé, avant l’heure, le Grand Confinement Covidien orchestré par le COVIET Macroniste Suprême sous la houlette du Guide très Mal-Aimé, MaCronfinement — un épidémiologiste en herbe.

« Le Grand Coquin Premier, amplement fêlé de la crête, s’est fendu de quelques coquetteries à ce point purulentes, et dictatoriales, que l’on peut humer que le point d’époullition, de la cocotte-minute, a été largement sous-estimé ! Sans ergoter, et pour sauver la Ripoublique de la vermine idéologique, ne voilà-t-il pas qu’il dé/crête restaurer la censure dans les menus du Poulailler. Interdiction formelle, sous peine de poulaillers de concentration, mobiles et fixes, de cocoriquoter quotidiennement et librement entre minuit et 23 h 59 — la dernière minute étant une minute de silence, volontaire et obligatoire, en hommage à la persécution de la race opprimée par une industrialisation prospère des champs de concentration : l’antique poulet de Bresse, l’ancêtre du Poulet de Graisse certifié hormoné, une AOI, une Appellation d’Origine Incontrôlée — une forme de Label à la Langue de Bois dormant ». [166]

Dans la course au lancement de vaccins anti-CoqueVide/19, Medicago n’est pas le seul partenaire de GSK. En effet, GlaxoSmithKline est, également, en partenariat avec CureVac [71] afin de développer un nouveau vaccin mARN (pouvant gérer de multiples variantes du coronavirus fantôme !!!) ; en partenariat avec Sanofi [78] afin de développer des vaccins protéiques recombinants, à base de protéines chimérisées ; en partenariat avec SK Bioscience [73], et Bill Gates, afin de développer un vaccin protéique recombinant peu onéreux avec nanoparticules — le vaccin GBP510 avec l’adjuvant de GSK dénommé AS03.

Faut-il rappeler que GSK fait partie du même gang que Pfizer avec lequel il a fusionné une partie de ses activités pharmaceutiques biocidaires en 2019 ? [121] C’est ce même Pfizer dont le « vaccin » mARN est en train de génocider le Peuple en Israël.

En effet, en février 2021, le biologiste Hervé Seligmann (de nationalité Israélienne-Luxembourgeoise) et l’ingénieur polytechnicien Haim Yativ (de nationalité israélienne) ont analysé les données vaccinales d’Israël dans un article publié sur le site nakim.org. Ils évoquent une seconde « Shoah » et prouvent que, depuis la vaccination mARN de Pfizer, en Israël, le taux de mortalité, attribué au CoqueVide/19, est 40 fois supérieur chez les personnes âgées et 240 fois supérieur chez les personnes jeunes. [117] [118] [119] [120]

Il serait, d’ailleurs, préférable de cesser de parler de vaccins dans le cas de Moderna et de Pfizer et de leur technologie ARNm/mRNA : il s’agit de chimères génétiques dont la fonction est de semer le chaos dans l’ADN humain. Peut-être en est-il de même, en fait, depuis les premiers vaccins industriels datant de 1875 ? Les vaccins ne sont, pour le corps humain, que des chimères génétiques dans le sens d’armes biologiques dont l’objectif est de détruire l’humanité — inexorablement. Avez-vous remarqué que Moderna (la société financée par Bill Gates et le ministère de la Défense US) porte mRNA dans on nom : modeRNA ?

Propriétés antimicrobiennes, insecticides et de phytoremédiation de Nicotiana tabacum

Une étude, de 2016, a étudié les capacités qu’ont certaines substances, sécrétées par les feuilles de diverses espèces de Nicotiana, de traiter la Maladie du pied noir du tabac provoquée par le fungus Phytophthora nicotianae — une pathologie fulgurante qui détruit, parfois, la totalité des plantations de tabac. Le sclaréol et la cis-abiénol synthase détruisaient les races 0 et 1 de Phytophthora nicotianae dans une proportion de 70 à 100 % tandis que le labdénédiol et la phylloplanine les détruisaient dans une proportion de 50 à 60 %. [2]

Une étude, de 1995, a étudié l’activité antimicrobienne des exsudats d’une vingtaine d’espèces de Nicotiana à l’encontre de l’anthracnose des cucurbitacées (Colletotrichum lagenarium). Les exsudats de Nicotiana rustica, Nicotiana acuminata, Nicotiana attenuata, Nicotiana clevelandii, Nicotiana maritima, Nicotiana miersii, Nicotiana noctiflora, Nicotiana occidentalis et Nicotiana bigelovii bloquaient totalement la germination des conidies de Colletotrichum lagenarium. Les exsudats testés étaient le labdénédiol, le sclaréol et le duvatriénédiol. [5]

Dans les années 1980/1990, avant l’émergence du tout chimérique dans la création variétale de Tabacs industriels, les chercheurs privilégièrent les variétés de tabac produisant le diterpène duvane. En effet, ces variétés libérant, dans leurs exsudats, des alpha — et beta-duvatriénédiols (DVT-diols) et des alpha — et beta-duvatriénols (DVT-ols), étaient beaucoup plus résistantes aux attaques d’insectes prédateurs — tel que le puceron du tabac (Myzus persicae nicotianae). [6]

Nicotiana tabacum est un bio-accumulateur qui peut être utilisé pour nettoyer les sols de tous contaminants. De nombreuses études ont ainsi validé les capacités de phytoremédiation caractéristiques de cette espèce pour divers contaminants industriels et agricoles : plomb, zinc, cadmium, uranium, cuivre, nickel, cobalt, arsenic, sélénium, mercure, chromium, hydrocarbures, biphényles polychlorés… [31] [35] [36] [49]

Les scientifiques néo-darwinistes — si tant est que l’on puisse parler de science pour qualifier leurs élucubrations — adorent tourner en rond et se mordre la queue « évolutive » : ils ont, ainsi, créé des variétés chimériques (transgéniques) de Nicotiana tabacum permettant de mieux dégrader les herbicides et les métaux lourds dont sont replets (un euphémisme) les sols agricoles. [37] [39] [41] [50] Tout va bien ?

Une étude bulgare de 2018 a même prouvé que des variétés transgéniques de tabac étaient beaucoup moins performantes, en termes de phytoremédiation, lorsqu’elles étaient cultivées avec des amendements organiques, tels que du compost ou du vermicompost. [48] On vit une époque formidable !

Une étude chinoise, de 2010, a mis en exergue que la capacité de phytoremédiation du tabac était grandement augmentée lorsqu’il était cultivé en association avec le trèfle japonais (Kummerowia striata). [47]

Une étude récente réalisée en Ouganda en 2019 — et impliquant une douzaine d’espèces — a mis en exergue que Nicotiana tabacum n’est pas l’espèce la plus performante quant à l’extraction d’hydrocarbures. En effet, Nicotiana tabacum arrivait en 10e rang après Hyparrhenia rufa, Oryza longistaminata, Gossypium barbadense, Tithonia diversifolia, Sorghum arundinaceum, Medicago sativa, Zea mays, Sorghum bicolor, Abelmoschus ficulneus et avant Eleusine coracana et Capsicum annuum. [64]

Les feuilles des plantes de Nicotiana produisent, à leur surface, des toxines foliaires en concentrations élevées afin d’inhiber les moisissures bleues et les infections fongiques. Nicotiana tabacum a, également, été investigué quant à sa production de phytoalexines comme vecteur de mécanisme de défense à l’encontre des infections microbiennes.

Une étude de 2000 et une étude plus récente, de 2020, intitulée « Clinical implications of nicotine as an antimicrobial agent and immune modulator », ont mis en exergue les propriétés antimicrobiennes de la nicotine à l’encontre de Candida albicans, Cryptococcus neoformans, Mycobacterium phlei, Escherichia coli, Klebsiella pneumoniae, Listeria monocytogenes — ainsi qu’à l’encontre des streptocoques viridans de la cavité orale. [215] [216]

Durant ces études, la nicotine n’eut quasiment aucune activité inhibitrice à l’encontre du spirochète de la Maladie de Lyme — Borrelia burgdorferi.

Une étude de 2015 a mis en valeur l’activité antiparasitaire de la nicotine, en synergie avec le thymol, chez le bourdon Bombus impatiens, à l’encontre du parasite Crithidia bombi dans la Famille des Trypanosomatidées. [217]

Les Alcaloïdes Pyridiniques des Tabacs

Les principaux alcaloïdes pyridiniques qui caractérisent les espèces au sein du genre Nicotiana sont : la nicotine, la nornicotine, l’anabasine et l’anatabine — et, dans une très moindre mesure, la cotinine et la myosmine. Dans de très nombreuses espèces, c’est la nicotine qui constitue le principal alcaloïde. [203]

Il existe des variations considérables, entre les diverses espèces de Nicotiana, quant au contenu total en alcaloïdes et quant à la composition, en pourcentage, de ces alcaloïdes. Ainsi Nicotiana forgetiana contient 0,043 % d’alcaloïdes tandis que Nicotiana rustica sp. brasilia peut en contenir jusqu’à 5,8 %. Le ratio est ainsi de 1 à 110. [122]

Certaines sections du genre Nicotiana se caractérisent par une composition spécifique en alcaloïdes. Ainsi dans la section Noctiflorae, c’est l’anabasine qui constitue l’alcaloïde majeur (79 % des alcaloïdes dans les racines et dans les feuilles) et il en est de même pour la section Suaveolentes (34 % des alcaloïdes dans les racines et dans les feuilles).

La nicotine constitue l’un des alcaloïdes pyridiniques les plus étudiés quant à sa capacité de conférer des résistances. De par le fait qu’elle puisse impacter les récepteurs de l’acétylcholine [26] dans le système nerveux des animaux, la nicotine s’avère extrêmement toxique pour la plupart des herbivores et ce fut l’un des premiers insecticides utilisés pour tenter de contrôler les prédateurs de l’agriculture.

Dès 1690, des extraits aqueux de feuilles de tabac étaient utilisés pour lutter contre les insectes suceurs des plantes de jardins.

Quelle est la nature des « effets nicotiniques » sur les fonctions neuromusculaires et synaptiques des mammifères ? La nicotine imite, en partie, l’activité de l’acétylcholine en interagissant avec les récepteurs de l’acétylcholine de sorte qu’ils ne puissent plus distinguer ces deux substances. Les effets nicotiniques les plus puissants se manifestent sur les jonctions neuromusculaires (muscles volontaires) et autres fonctions acétylcholiniques (glandes…).

Selon la mythologie des sciences génétiques modernes, ce seraient les sous unités α4, β 2 et α7 des récepteurs nicotiniques acétylcholiniques qui participeraient aux effets d’améliorations cognitives et motrices induites par la nicotine. [171]

Chez les insectes, les effets nicotiniques s’exercent sur les ganglions du système nerveux central, car leurs jonctions neuromusculaires ne sont pas acétylcholiniques. La nicotine et l’acétylcholine induisent des stimulations à faible concentration et des stases à forte concentration. Lors de situations d’empoisonnement par la nicotine, on peut observer ces deux effets en séquence, tout d’abord des stimulations (excitation, convulsions) et, subséquemment, des blocages (paralysie) — et éventuellement, la mort.

La dose fatale, chez l’animal humain, est de 60 mg : la mort survient en l’espace de 5 à 30 minutes — la plupart du temps par paralysie respiratoire.

La nicotine est métabolisée (à 70/90 %) par le foie et elle est excrétée dans l’urine. C’est l’enzyme dénommée Cytochrome P450 2A6 qui est responsable de la transformation de la nicotine en son métabolite principal, la cotinine. [123] Le métabolisme de la nicotine et de la cotinine est plus élevé chez les femmes que chez les hommes ; plus élevé chez les femmes prenant des contraceptifs que chez les femmes n’en prenant pas ; et plus élevé chez les femmes enceintes que chez les femmes non enceintes. [124]

La cotinine s’est avérée thérapeutique, et neuro-protectrice, à l’encontre de la Maladie d’Alzheimer, de la perte de mémoire, de la démence, etc. [135] [140] [151] Sa demi-vie, d’un point de vue pharmacologique, est de 15 à 19 heures alors que celle de la nicotine est de 2 à 3 heures.

Deux autres composés des Tabacs possèdent une activité insecticide, en sus de la nicotine : la nornicotine et l’anabasine. Le taux de nicotine, par exemple, chez Nicotiana tabacum et Nicotiana rustica, est de 2 à 8 %. Quant à la nornicotine, elle prédomine chez Nicotiana sylvestris.

La nicotine est soluble dans l’eau (à moins de 60 °C) ainsi que dans l’alcool, dans l’huile, dans l’éther…

Les diverses variétés de tabac contiennent de la nicotine à 95 % — du taux d’alcaloïdes. Cependant, en fonction des variétés, cette teneur en nicotine varie, généralement, de 0,3 % à 3 % — du poids sec de leurs feuilles. Il existe des variétés pouvant contenir jusqu’à 5 % et même, exceptionnellement, 7 % de nicotine.

Une étude Syrienne, de 2016, a analysé des taux de nicotine atteignant 6,7 % dans un type Virginia. [131]

Les Qualités médicinales de Nicotiana glutinosa

Elle fait partie de la section « Undulatae » au sein du genre Nicotiana. Nicotiana glutinosa possède la nornicotine comme alcaloïde majeur.

Selon Louis Girault, dans son ouvrage « Kallawaya, Guérisseurs Itinérants des Andes » (en page 396), une teinture mère alcoolique de ses feuilles et fleurs est utilisée en frictions à l’encontre des rhumatismes articulaires. Une décoction de ses feuilles et fleurs fraîches est réalisée afin de baigner les jeunes enfants pour les aider à marcher ou pour laver les animaux domestiques de la gale.

Une poudre de ses fleurs et feuilles séchées est, également, mélangée à la bière de maïs, la chicha, afin de la rendre plus enthéogénique.

Une étude, de 2019, a analysé les majeurs composants de l’huile essentielle d’un écotype de Nicotiana glutinosa : manool, sclarène, sclaréol et oxyde de manoyl. Son résinoïde contenait 33 % de nicotine, 8 % d’α-tocophérol, 7 % de sclaréol et 7 % de tridécanone, 7 % de solanone. [8]

L’oxyde de manoyle est un précurseur de la forskoline. Il possède une activité anti-proliférative, anti-mutagénique et anti-carcinogénique. Quant à la forskoline, elle possède une activité hypotensive, spasmolytique, cardiotonique. Elle active l’adénylate cyclase — une enzyme qui accroît la combustion des graisses — et elle diminue la pression oculaire. [4]

Le sclaréol est un alcool diterpénique bicyclique très présent dans la Sauge sclarée (Salvia sclarea). Il est hautement actif à l’encontre de fungi tels que Candida albicans, Candida parapsilosis, Candida glabrata et Candida tropicalis. Il possède, également, des propriétés anti-inflammatoires et, donc, un potentiel thérapeutique dans le traitement de l’arthrite rhumatoïde. [17]

Une étude, de 2012, a mis en exergue que le sclaréol et l’enzyme cis-abiénol synthase, extraits de plants de tabac, possèdent une activité antimicrobienne à l’encontre de Ralstonia solanacearum — le vecteur du flétrissement bactérien chez les Tabacs et les Tomates. [11]

Nicotiana glutinosa est également active à l’encontre de la tique sanguine (Rhipicephalus sanguineus). [7]

Les qualités médicinales de Nicotiana glauca

Nicotiana glauca est une espèce de tabac originaire, probablement, d’Amérique du Sud. C’est un arbuste dont la hauteur varie entre 1,50 et 6 mètres. Ses fleurs, de forme tubulaire, sont de couleur jaune. Cette espèce est très tolérante des zones marginales, sèches et arides. Elle fait partie de la section « Noctiflorae » au sein du genre Nicotiana.

Elle est nommée, en Français, « tabac glauque » ou « tabac arborescent ».

Traditionnellement, Nicotiana glauca a été utilisée pour soigner les furoncles, les coupures, les enflements, les hématomes, les maux de gorge, les glandes enflées, la jaunisse, les maux de tête, les rhumatismes et les blessures.

Par exemple, dans le Grand Chaco, en Amérique latine, les Peuples Wichi utilisent, traditionnellement, cette espèce — qu’ils nomment « palán-palán » — pour ses propriétés anti-rhumatismales, anti-arthritiques, pour soigner les plaies, les brûlures, les furoncles et les abcès. Ils utilisent, également, les feuilles sèches comme cicatrisants et pour soigner les morsures de serpents et les plaies coupantes. Les feuilles fraîches s’utilisent en applications externes pour les oreillons, et comme anti-rhumatismal et anti-inflammatoire ; les feuilles en décoction s’utilisent pour traiter l’acné et les douleurs dentaires. [52]

Selon Louis Girault, dans son ouvrage « Kallawaya, Guérisseurs Itinérants des Andes » (en page 395), ses feuilles séchées, mélangées à de la farine de blé et de l’argile, s’utilisent en cataplasmes pour résorber les hernies. Ses fleurs séchées, en cataplasmes, sont utilisées pour soigner l’asthme, les blessures infectées et les ulcères. Une décoction de ses parties aériennes est utilisée pour laver les animaux et les débarrasser de leurs parasites.

Une poudre de ses fleurs séchées est, également, mélangée à la bière de maïs, la chicha, afin de la rendre plus enthéogénique.

L’ethnobotaniste James Duke (1929-2017), dans son ouvrage « Medicinal Plants of Latin America » (en page 481), a décliné les activités biologiques de Nicotiana glauca : hépato-protectrices, insecticides, purgatives, spasmogéniques ; ainsi que ses capacités à bloquer les fonctions respiratoires et neuromusculaires et à générer de l’hypertension.

En Californie, les Peuples Cahuila, Diegeno et Mahuna ont, traditionnellement, utilisé Nicotiana glauca pour soigner la tuberculose, les maux de gorge, les scrofules, les rhumatismes, les blessures, les hématomes, les maux d’oreilles et comme émétique.

Le Peuple Cahuila l’utilisait, également, chamaniquement : rituels de chasse, divinations, rituels de funérailles, élimination des forces maléfiques, appels à la pluie, protection des récoltes, protection des voyageurs…

Des investigations pharmacologiques récentes ont mis en exergue ses propriétés hépato-protectrices [43], anti-tumorigéniques [55] [56], antioxydantes [72]

Ce sont l’acide palmatique et la scopolétine — de par leur forte activité apoptotique — qui, chez Nicotiana glauca, induisent cette propriété anti-tumorigénique.

Nicotiana glauca possède l’anabasine comme alcaloïde majeur — à hauteur de 97 %. Ses alcaloïdes mineurs sont la nicotine, la nornicotine et l’anatabine.

Ses fleurs et ses feuilles possèdent une activité antimicrobienne — par exemple, à l’encontre d’Escherichia coli et de Staphylococcus aureus. [53]

Diverses études ont mis en exergue que cette espèce est particulièrement adaptée à la phytoremédiation. [51] [88] Les chiméristes ont même créé une variété transgénique de Nicotiana glauca qui accumulerait deux fois plus de métaux lourds que l’espèce sauvage — parce que développant un système racinaire plus abondant. [38]

Nicotiana glauca possède une forte activité insecticide à l’encontre du Charançon du Palmier (Rhynchophorus ferrugineus). [65] En Érythrée, cette espèce est utilisée, traditionnellement, comme répulsif anti-moustique — avec le basilic Ocimum forskolei. [60]

Lorsque les colonisateurs-génocideurs envahirent l’Amérique du Sud, Nicotiana glauca était déjà utilisée comme insecticide naturel afin de protéger les plantes alimentaires des insectes prédateurs.

Comme Nicotiana glauca est considérée comme étant une espèce extrêmement invasive, elle a été envisagée, en Amérique latine, pour la production de biomasse et de carburant végétal — ou nécro-carburant. [76] Elle peut produire de la biomasse avec, seulement, 200 mm d’hygrométrie — ainsi que des températures supérieures à 40 °C.

En effet, en fonction des écotypes, sa biomasse est composée : de 20 à 28 % de glucose, de 8 à 14 % d’amidon, de 30 à 45 % de cellulose, de 20 % de protéines, de 1,5 à 2 % de lignines. Certains chercheurs ont calculé une production moyenne de 9 tonnes de biomasses sèche par hectare — et donc environ 1000 litres d’éthanol par hectare. Certains écotypes, en fonction des conditions hygrométriques, peuvent produire jusqu’à 15 tonnes de biomasses sèche à l’hectare. La densité de plantation est d’environ 20 000 plantes par hectare.

Une étude tunisienne de 2019 a analysé les majeurs composants de l’huile essentielle d’un écotype de Nicotiana glauca : l’eugénol était prépondérant, avec 59 %, suivi de nonadécane, eugényl acétate et 3-méthyltridécane. [44]

Une étude de 2019 mit en exergue que l’utilisation potentielle de Nicotiana glauca comme thérapie de substitution hormonale afin d’améliorer les symptômes de la ménopause — telles que l’ostéoporose et la sarcopénie — peut impacter l’homéostasie des muscles squelettiques et, donc, empirer ces symptômes. [46]

Les chiméristes déments ont inventé, en 2012, un hybride interspécifique transgénique entre Nicotiana glauca et Nicotiana tabacum qui ne synthétise pas d’alcaloïdes, mais qui exprime, supposément, l’hémagglutinine de la grippe A à la surface de ses feuilles… afin de confectionner des vaccins antigrippe qui soient ultra-purs ! [68]

On se demande bien pourquoi des scientifiques sont payés très chers pour inventer des vaccins végétaux ultra-purs, sur base de tabac, alors que les vaccins, actuellement sur le marché du génocide humain, sont farcis, littéralement, de tous les poisons possibles et imaginables : de la variole de vache, de l’aluminium, du hamster chimérique, de l’ADN de fœtus de poulet, de l’ADN de fœtus humain, de l’ADN de souris leucémique, des antibiotiques (Amoxiciline, Cefroxadine…) des acaricides (Cassythine), des métabolites de la morphine, du carbure de tungstène, du Viagra, des herbicides (Pachyrrhizone), des antiépileptiques (Vigabatrine et Gabapentine), un médicament anti-VIH, de l’Atovaquone, etc., etc., ad nauseam. [58]

Sans même évoquer les quelques 560 gènes, réputés pour être associés avec des formes de cancers, que l’Association Italienne Corvelva a découverts dans le vaccin tétravalent Priorix Tetra, de GSK, qui est un vaccin Rougeole-Rubéole-Oreillons-Varicelle. [58]

Chaque plante peut produire de 10 000 à 1 million de semences. Ces semences contiennent 40 % de lipides — principalement de l’acide linoléique à 75-78 % et ensuite, des acides oléique et palmatique. Un gramme de semences en contient environ 10 500.

Les semences germent à 20 °C en l’espace de 10 à 20 jours.




L’humanité s’organise pour contrer définitivement le dictat mondialiste

[Source : reseauinternational.net]

Le 14 mars 2023 a eu lieu à Moscou un événement primordial et, certainement, historique, quelque chose dont, il y a encore trois jours, on ne pouvait que difficilement espérer d’une Russie semblant quelquefois souffrir d’une humilité excessive.

Le 1er congrès du Mouvement International des Russophiles (MIR)(([1] MIR signifie en russe la « paix » et le « monde ».)) s’est ouvert. Nous avons assisté à la naissance du premier mouvement mondial pour le « bon sens humain », le « jugement sain ».

Ce mouvement se veut réunir les forces saines du monde qui veulent préserver l’humanité sur la Terre, l’homme humain et non laisser se développer mécaniquement le trans-homme qui finira son évolution en devenant post-homme.

Ce dernier concept est cher aux malades psychiatriques tels que Yuval Noah Harari, précieux adjudant du grand maître Klaus Schwab, gardien de l’étable de Davos.

Ce nouveau mouvement se positionne face à la communauté créée par les « globonazis » qui remplacent les concepts de « mère » et de « père » par « parent 1 » et « parent 2 ».

Le premier grand inspirateur de ce mouvement mondial est le responsable du « Mouvement national bulgare », Nikolaï Malinov, cité ci-après.

« Aujourd’hui, le monde se divise entre le bien et le mal, entre la lumière et l’obscurité ».

« Être russophile signifie être patriote de son propre pays. Parce que la Russie, précisément, incarne les valeurs traditionnelles(([2] Je me permets de remarquer que si la Russie préserve effectivement ses valeurs traditionnelles, fondement de la nation, elle est également très forte pour « l’avant-gardisme », l’un n’empêchant pas l’autre. Dans ce cadre, le projet communiste qui a mis à très rude épreuve pendant soixante-dix ans la Russie était un produit de cet avant-gardisme avec lequel il a été tenté de se départir du monde libéral capitaliste occidental aujourd’hui à l’agonie. En cela, et comme aujourd’hui de nouveau, la Russie est certainement en avance sur un monde qui n’a de progressiste que les choses matérielles, non-humaines.)), l’idée d’un État fort et l’aspiration à un monde multipolaire. C’est tout ce que nous voulons pour nos pays respectifs. L’antipode à la Russie est le monde satanique(([3]  Les constructeurs de la Tour de Babel, les surhommes plus forts que Dieu, les maîtres de l’univers et autres insectes à la raison universelle.)) qui veut nous anéantir.

Nous ne sommes ni de droite, ni de gauche. Nous sommes pour le raisonnable, la bienveillance et l’éternel. Nous sommes donc russophiles ».

Une charte du mouvement va être formulée en commun. En attendant, il existe déjà le « Manifeste des fondateurs du Mouvement International des Russophiles ».

« Beaucoup de personnes dans le monde recherchent une information crédible et idéologiquement libre sur la vie économique et politique en Russie ».

« (Ce mouvement veut) s’opposer à la russophobie dans tous ses aspects ».

« (Il doit) renforcer la diplomatie populaire pour défendre un monde multipolaire, paisible et harmonieux ».

Sergueï Lavrov, Ministre des Affaires Étrangères de la Fédération de Russie lors de son discours d’ouverture du Ier Congrès du Mouvement International des Russophiles

Le ministre des Affaires étrangères de la Fédération de Russie, Sergueï Lavrov, a lu devant le Congrès le message de Vladimir Poutine :

« C’est l’amour pour la Russie, pour son histoire et sa culture, l’intérêt pour tout ce qui est lié à la Russie qui unit les participants au Congrès. Nous apprécions le plus sincèrement votre réelle détermination à faire face à la campagne de russophobie, votre volonté de développer le dialogue et la coopération humanitaire mutuellement bénéfique.

Il ne fait aucun doute que votre forum sera constructif et créatif, donnera le coup d’envoi de projets et d’initiatives conjoints prometteurs visant à renforcer l’amitié, la confiance et la compréhension mutuelles ».

Il y a eu également les félicitations du Très Saint Patriarche de Moscou et de toutes les Russies Kirill :

« À Moscou se sont réunies des personnes qui aiment la Russie avec sincérité, sa culture séculaire et sa longue histoire. Face aux grands défis auxquels la société moderne est confrontée, tels que la laïcité militante, le relativisme moral, le sentiment de supériorité national et la franche russophobie, les défenseurs des valeurs traditionnelles doivent plus que jamais se sentir soutenus par ceux qui partagent les mêmes idées.

Cela est nécessaire pour défendre ensemble la vérité du droit de l’homme à rester ce qu’il est, à rester lui-même, pour préserver la foi et les traditions ancestrales ».

Le discours de Sergueï Lavrov au Congrès a monopolisé toute l’attention du public. Ce dernier a beaucoup apprécié l’importance qu’il y avait à créer ce MIR, le Mouvement international des russophiles. Comme à l’habitude, ses appréciations auront été précises et éclairées et ne demandent pas de commentaires en sus.

Il a fait remarquer qu’il était aujourd’hui très difficile à l’Occident de reconnaître la nouvelle réalité, le cours objectif de l’histoire qu’il devra bien finir par suivre.

« Le cours objectif de l’histoire reflète la position de la grande majorité de la population sur la Terre, bien au-delà du « milliard d’or »(([4] Expression d’abord soviétique et, aujourd’hui, russe regroupant les pays occidentaux profiteurs d’un système existentiel mondial carnivore et barbare.)). Dans ce cadre, comme nous pouvons le constater aujourd’hui, beaucoup de gens comprennent parfaitement le caractère néfaste du cours selon lequel les dirigeants du monde occidental tentent de diriger l’humanité, ceux qui l’ont construit selon leurs propres désirs et principes ».

« Nous savons tous, cela est publiquement proclamé, que les États-Unis, les anglo-saxons, soyons honnêtes, ont pris les rênes du pouvoir en mains et sans ambages disent à l’Europe qu’elle doit oublier son autonomie stratégique.

De quelle autonomie stratégique parler ici ?

Vous allez tous, disent-ils, faire comme nous le décidons. Évidemment, dans cette situation, beaucoup d’Européens, ceux qui auront été éduqués selon des valeurs traditionnelles des classiques d’un continent vaste et partagé ne veulent pas renier les conquêtes de notre culture commune, de notre histoire commune, de nos luttes pour le droit dont les habitants de la planète ont réellement besoin, notamment notre immense continent eurasien ».

« Le fait de vous être déplacés à Moscou à un moment si tendu mérite le plus profond respect. C’est, aujourd’hui, un véritable acte de courage. C’est précisément comme cela que les dirigeants du monde occidental apprécient ce genre d’événement, comme un défi à leur hégémonie, et pas seulement à l’ordre mondial qu’ils tentent, de toutes leurs forces, de rendre de nouveau unipolaire, mais également comme un défi aux valeurs que les dirigeants du monde occidental actuel veulent grossièrement imposer par la force dans la vie quotidienne au sein des nations, des sociétés. Ils refusent même, dans certains cas, aux familles le droit d’élever leurs propres enfants ».

Une partie de l’auditoire au Congrès ©molsport.ru

Déjà 46 pays rejoignent le Mouvement. Le monde russe passe enfin à l’attaque !

Un inspirateur du Mouvement, Constantin Malofeïev, a déclaré que le MIR était l’union de tous les peuples et de toutes les nations du monde qui sont en lutte pour préserver leur souveraineté, leurs traditions propres, qui se révoltent contre le dictat absolu de la Sodome globalisante qui a déclaré la guerre aux valeurs traditionnelles de tous les peuples.

« Les gens dans de nombreux pays voient bien que la Russie et les Russes sont aujourd’hui aux avant-postes pour s’opposer au nouveau fascisme libéral, comparable, par sa russophobie et sa haine de l’homme, au nazisme hitlérien.

Pour ces gens, je veux parler des russophiles, (la Russie) est déjà devenue le symbole de leur souveraineté ».

« Les russophiles sont ceux qui aiment leur pays en premier lieu, ceux qui aiment la Russie et les Russes qui sont le reflet de leur propre rêve de liberté et d’indépendance. Avec ces personnes, nous allons construire un monde bien meilleur que celui dans lequel nous nous retrouvons au début du XXIe siècle. Un monde multipolaire de peuples libres et de valeurs traditionnelles, et non le dictat d’un pays qui impose ses abominations antichrétiennes, antihumaines et sataniques. Je suis certain que nous, Russes et russophiles, allons vaincre. Dieu est avec nous ! »

Nikolaï Malinov ©19rusinfo.ru

A été élu président du Mouvement le bulgare Nikolaï Malinov. Il n’est pas le seul à l’origine du Mouvement.

L’idée de Malinov a été soutenue par de nombreuses personnes renommées dans le monde. On pourra citer parmi eux le politologue brésilien Pepe Escobar, le célèbre acteur et réalisateur américain Steven Seagal, le petit-fils du président français Charles de Gaulle, Pierre de Gaulle, l’avocat libanais Eli Hatem, le docteur en mathématiques et homme public indien, Ravi Krovvidi

Comme l’indique, en toute conscience, Sergueï Lavrov :

« Demain, ou après-demain, nous allons lire des appréciations sur cet événement. De toute évidence, comme pour les récents événements en Moldavie et en Géorgie, on va dire qu’il s’agit là encore d’intrigues exercées par Moscou visant à attirer vers elle des gens grâces à des promesses et à la corruption. Je suis persuadé que ce type de campagne va être lancé contre notre mouvement ces prochains jours ».

Constantin Malofeïev poursuit :

« Nous avons besoin d’une alliance antimondialiste et la Russie joue un rôle crucial à cet égard.

Tout le monde comprend parfaitement qu’il est possible de vaincre l’élite mondiale globaliste à une condition, si l’on s’unit autour de la Russie en proférant l’amour et le respect de Dieu.

Oui, nous allons connaître des problèmes, mais nous prenons consciemment cette voie. Il n’est pas possible de procéder différemment ».

La majeure partie du texte a été repris et traduit en français par Bertrand Hédouin depuis le site : https://tasrgrad.tv.





Les vérités bien cachées sur la guerre d’Ukraine orchestrée par les Khazars

[Source : numidia-liberum via profession-gendarme.com]

Par Biblicism Institute

La vérité sur le conflit avec la Russie. Et la mort imminente du dollar américain en tant que monnaie de réserve mondiale

 « En temps de guerre, la vérité est si précieuse, qu’elle doit toujours être protégée par un rempart de mensonges. »

Winston Churchill

Le conflit actuel entre les États-Unis et la Russie est dû à une raison simple : les Ashkénazes, également connus sous le nom de Juifs ashkénazes. Ils ont de nombreux comptes à régler avec la Russie.

[Note de Joseph : Tant que l’Humanité se polarisera sur le corps, sur la personnalité et/ou sur la prétendue « race » au détriment de l’esprit ou de l’âme, les conflits existeront.
D’un point de vue eschatologique, la destinée de l’Humanité est de sortir du matérialisme qui d’après plusieurs traditions découle d’une influence non humaine, celle des dieux serpents, des démons, des dragons ou encore des anges déchus. En termes plus modernes ou ufologiques, on parle plutôt d’entités intraterrestres ou extraterrestres, comme des Reptiliens ou des Dracos. Le chef de tels êtres a été désigné comme étant le roi ou le prince de ce monde, et dénommé Satan, Lucifer ou le Diable par les chrétiens. Et bien entendu, s’il est réel, l’Humanité abandonnée à elle-même n’aura quasiment aucune chance de se libérer tant et aussi longtemps qu’une masse critique d’êtres humains ne transcendera pas sa nature animale pour atteindre sa dimension divine ou bien sans le concours d’êtres hors du commun tels que le Christ si jamais il revient. Car notamment ce Satan joue sur l’orgueil, la peur de la mort, les désirs sexuels, le besoin de sécurité… des individus pour les éloigner de leur âme et en faire des psychopathes narcissiques, les meilleurs serviteurs humains qu’il puisse trouver. Et ces derniers ne se trouvent certes pas seulement parmi les élites ashkénazes ou khazares, même s’ils peuvent s’y trouver de manière plus concentrée qu’ailleurs parce que le prince de ce monde aurait jeté son dévolu sur cette branche humaine particulière. Aucune ethnie, aucune idéologie, aucune religion, aucun mouvement humain n’est à l’abri. Et des victimes des actes de tels individus alors coupés de leur dimension divine se trouvent partout.]

Vengeance 1

Permettez-moi de transmettre un peu de tableaux chronologiques alors que nous nous plongeons dans le fond du conflit.

Les Ashkénazes sont les descendants des Gentils (Goy) Ashkénazes, les Japhetites :

« Les fils de Japhet étaient Gomer, Javan… Les fils de Gomer : Ashkenaz, Riphath et Togarmah. » Genèse 10:2,3

« Par ceux-ci étaient les îles des Gentils divisées dans leurs terres ; chacun selon sa langue, selon sa famille, selon sa nation. » Genèse 10:5

C’est un peuple turc résilient et itinérant. Les Ashkénazes ont le don de se réinventer. Ils sont d’abord apparus dans les annales mondiales en tant que Scythes ou Sakadéens, selon la phonétique régionale, et ils étaient réputés notoirement barbares,

« En qui il n’y a ni Grec, ni Juif, ni Circoncision, ni Prépuce, ni Barbare, ni Scythe, ni esclave, ni libre ; mais Christ y est tout, et en tous.. » Colossiens 3 : 11

Le mot Scythe ou Sakadéen vient du mot Saka — avec sa racine verbale iranienne Sak, signifiant errer. L’Empire iranien, alors nommé Parthie et attenant à la Scythie, a influencé ce mot.

Les Scythes ont colonisé l’Eurasie centrale qu’ils ont conquise avec leur frère Gentil Togarmath et divers autres cousins, s’étendant sur une vaste étendue de terre qui englobait, mais sans s’y limiter, des parties de la Turquie et de l’Iran actuels. Leur frère Gentil, Riphath, ainsi que les descendants de leur oncle Javan se sont installés en Grèce.

Plus tard, ils se sont réinventés et se sont installés sur une terre qu’ils appelaient Khazaria — du mot Qasar, avec sa racine turque Qaz, signifiant errer — suite à l’éclatement de l’empire des steppes de la Turquie occidentale. Ensuite, le pays s’est converti en masse au judaïsme/pharisaïsme, entre 740 et 920 apr. J.-C., juste pour rester indépendant des deux empires concurrents de l’époque, le christianisme et l’islam.

« Le judaïsme était la religion qui faisait le plus de prosélytisme », a expliqué l’historien juif Shlomo Sand. « La conversion de masse la plus importante s’est produite au 8e siècle, dans l’immense royaume Khazar entre les mers Noire et Caspienne. »

(([1] Comment fut inventé le peuple juif
Antisionisme/antisémitisme : Shlomo Sand adresse une lettre ouverte à Macron, « inculte politique> »
L’Ancien Testament et le génocide))

Puis, Sviatoslav Ier de Kiev détruisit la Khazarie vers 1048 et l’absorba dans la Russie de Kiev, un territoire qui deviendra plus tard une partie de l’Empire russe.
Dans la Russie impériale, les Ashkénazes étaient étroitement contrôlés et enfermés dans la zone de résidence, qui, selon Wikipédia, « était une région occidentale de l’Empire russe avec des frontières variables qui existaient de 1791 à 1917 où la résidence permanente des Juifs était autorisée, et au-delà de laquelle la résidence juive, permanente ou temporaire, était pour la plupart interdite. »

Un traitement pour lequel les Ashkénazes — alias le peuple « Jamais oublier, jamais pardonner », sauf lorsqu’ils commettent eux-mêmes des crimes contre l’humanité — n’ont jamais disculpé la Russie.

Juifs ashkénazes khazars 1878

Attendant leur heure, ils ont nourri leur haine et comploté leur vengeance avec une nouvelle réinvention. Ils sont devenus le pouvoir derrière les odieux bolcheviks qui ont pris le contrôle du gouvernement russe dans les années 1910, tué 66 millions de chrétiens, dont 200 000 membres du clergé chrétien, et détruit 40 000 églises.(([2] Document le plus controversé de l’histoire d’Internet : L’histoire cachée de la mafia khazare incroyablement perverse
– « L’antisémitisme » en Union soviétique
Comment les juifs de Harvard pillent la Russie
En 1994, les juifs Chabad ont comploté pour exterminer les Slaves (partie 2)
Journaliste israélien : Les pires meurtriers du XXe siècle étaient Juifs !
La Clé du Mystère (Partie 4). LE COMMUNISME, MOYEN DE CONQUÊTE JUIVE
– Le rôle juif dans la révolution bolchevique
– LECTURE ESSENTIELLE. La Controverse de Sion
Les juifs russes considèrent les goyim comme leur propriété
– Poutine et ses juifs (partie 1)
Poutine et ses juifs (partie 2)
Que disent Jésus, Einstein, Voltaire, Soljenitsyne, Goethe, Liszt sur l’antisémitisme ?
Russie. Le « meurtre rituel juif » de la famille impériale russe
– Russie. Les atrocités inimaginables commises par les Juifs bolcheviques contre les Gentils : des preuves irréfutables.
Soljenitsyne condamne l’influence juive sur le peuple russe
Vladimir Poutine : « 80 à 85 % des bolcheviques au pouvoir en URSS étaient juifs. »))

Soljenitsyne avec Poutine

« Vous devez comprendre que les principaux bolcheviks qui ont pris le contrôle de la Russie n’étaient pas des Russes », a révélé le célèbre écrivain chrétien russe Alexandr Soljenitsyne. « Ils détestaient les Russes. Ils détestaient les chrétiens. Poussés par la haine ethnique, ils ont torturé et massacré des millions de Russes sans la moindre once de remords humains. Ceci ne doit pas être surestimé. Le bolchevisme a commis le plus grand massacre humain de tous les temps. Le fait que la majeure partie du monde ignore et ne se soucie pas de cet énorme crime est la preuve que les médias mondiaux sont entre les mains des perpétrateurs ».

La grande majorité de ces bolcheviks vicieux étaient des juifs ashkénazes tels que Vladimir Lénine, Léon Trosky, Lev Kamenev, Gregory Zinoviev, Yakov Sverdlov et Grigory Sokolnikov. Ils ont été financés par des banquiers ashkénazes de New York et de Londres(([3] STUPÉFIANT. La City de Londres, aux mains des juifs, est le centre mondial de blanchiment de l’argent sale)), tels que Rothschild Bank et Jacob Schiff of Kuhn and Loeb & Co. qui ont eux-mêmes défendu l’idéologie destructrice de l’ashkénaze Karl Marx, et ont trouvé rentable d’investir dans la conquête désastreuse de la Russie par les communistes, tout en gagnant des dollars dans le processus en pillant le pays via des agents bien placés qui seront plus tard connus sous le nom d’« oligarques ».

L’ensemble de l’empire soviétique russe s’est effondré en 1991. Ainsi, les Ashkénazes ont réussi à mettre la Russie à genoux.

Le Round 1 de la vengeance a ainsi été accompli.

Vengeance 2

La Khazarie chevauchait l’Ukraine et la Crimée

Aujourd’hui, la Russie est sous le feu des critiques pour le conflit en Ukraine. Un conflit déclenché par la néoconservatrice ashkénaze Victoria Nuland au département d’État américain, avec son mari ashkénaze Robert Kagan(([4] – La guerre sans fin : une juteuse affaire de famille (sioniste)
–  Une revenante : Victoria Nuland)) travaillant en arrière-plan via des organisations puissantes telles que Project for a New American Century, la Brookings Institution et le Council on Foreign Relations. L’ashkénaze George Soros a également contribué financièrement à la « révolution » ukrainienne de Maïdan.

« De nombreux participants aux manifestations » EuroMaidan « de Kiev étaient membres d’ONG financées par Soros et / ou ont été formés par les mêmes ONG dans les nombreux ateliers et conférences parrainés par la Fondation internationale de la Renaissance (IRF) de Soros et ses divers instituts d’Open Society. et fondations », a écrit William F. Jasper dans The New American. « L’IRF, fondée et financée par Soros, se vante d’avoir donné » plus que toute autre organisation donatrice « à la » transformation démocratique « de l’Ukraine. »

En d’autres termes, les Ashkénazes — ou les néo-et-vrais-cons [néoconservateurs] américains qui sont majoritairement juifs — aiguillonnent l’ours russe en excitant le chien américain. Le chien ne peut pas vraiment refuser de réagir parce que le groupe de pression juif AIPAC le tient par la laisse, soudoyant à la fois les républicains (Trump inclus) et les démocrates, qui ne sont que des putains politiques prêtes à trahir leur pays et à risquer la paix du monde. Et rappelez-vous, l’AIPAC est contrôlé par de puissants chefs d’entreprise américains ashkénazes. Découvrez comment les Juifs ashkénazes ont conquis l’Occident.

Leur seul but est de détruire à nouveau la Russie en allumant un incendie dans son ventre, l’Ukraine. Un incendie qu’ils prévoient de propager en Russie proprement dite par la guerre économique et militaire — un peu comme ce qu’ils ont fait à l’Allemagne avec le boycott économique de 1933 suivi d’un conflit militaire total. Pourquoi ?

1. Parce que la Russie a eu le culot de se relever de ses cendres encore chaudes induites par les Ashkénazes.

2. Parce que la Russie a eu la témérité d’arrêter leurs agents mafieux bien placés connus sous le nom d’« oligarques », dont beaucoup ont fui le pays vers l’Israël de l’apartheid(([5] Israël est un refuge sûr pour les escrocs juifs
–  Comment les pédophiles juifs se cachent de la justice en Israël
–  La Maffia israélienne. Trafic d’organes humains et Pédophilie
–  Les malfrats israéliens dépouillent des milliers d’Américains et d’Européens, grâce à des gouvernements complices
–  À quel point la guerre contre la Russie est-elle juive ? Soyons honnêtes sur ceux qui en font la promotion)), à partir duquel ils ne peuvent plus violer la Russie et voler ses ressources pour enrichir encore plus l’élite juive.

3. Parce que la Russie a eu l’audace d’entraver la guerre américaine contre la Syrie, qui a été orchestrée par l’AIPAC au profit d’Israël, un ignoble pays d’apartheid qui escroque encore et encore le peuple américain.

4. Parce que, comme l’explique David Sant, « la position de la Russie en tant que membre permanent du Conseil de sécurité de l’ONU avec droit de veto est une épine dans la patte de la bête atlantiste depuis la guerre froide. La volonté de la Russie d’utiliser son armée pour défendre ses alliés en Syrie, en Ukraine et en Arménie présente un facteur de risque incontrôlable pour l’hégémonie (sioniste) anglo-américaine. Ils ne peuvent pas le tolérer. La Russie a utilisé son veto au Conseil de sécurité à plusieurs reprises pour bloquer le bellicisme américain. »

5. Parce que la Russie menace la domination juive ashkénaze du dollar américain en tant que monnaie de réserve mondiale et émise par la Réserve fédérale contrôlée par les juifs : un monopole que la Russie est en train de défaire avec sa réémergence mondiale inattendue, en particulier en Europe, en Asie et au Moyen-Orient où le commerce avec la Russie contourne le dollar américain. Un tel retour de l’ours russe est quelque chose que l’élite juive essaie d’empêcher depuis la dissolution de l’Union soviétique. Ils ont été implacables dans leurs efforts pour maintenir le pays en érigeant des murs économiques et, plus tard sous Poutine, des sanctions paralysantes pour empêcher un tel scénario. Anuradha Chenoy explique :

« … Le gouvernement des États-Unis, en tant qu’émetteur de la monnaie de réserve mondiale, ne s’intéresse qu’à une chose : la prolifération du dollar américain. Ce seul fait est tout ce qu’il faut saisir pour vraiment comprendre la politique étrangère américaine.

Qu’est-ce que cela signifie concrètement ? Cela signifie que le gouvernement américain, en collusion avec la Réserve fédérale, a la capacité d’imprimer le dollar américain à volonté… et peut exporter son inflation vers le reste des nations du monde. Toute nation qui souhaite s’engager dans le commerce international, y compris l’achat de matières premières telles que le gaz naturel ou le pétrole, doit maintenir d’énormes réserves de dollars américains pour ses achats.

Le monde, en effet, agit comme une éponge pour absorber l’inflation américaine, permettant au gouvernement américain d’accumuler des déficits obscènes qui permettent un budget militaire massif et enrichissent une très petite partie de la population américaine au détriment non seulement de la population mondiale, mais aussi de la classe ouvrière américaine.

Quant à toute nation qui veut se libérer du dollar américain, nous ne savons que trop bien ce que les États-Unis lui réservent… C’est là qu’intervient la Fédération de Russie. Si l’on veut vraiment comprendre pourquoi l’establishment américain déteste la Russie sous Vladimir Poutine, il suffit de comprendre le rôle du dollar dans le monde. La Russie est une menace directe pour la prolifération du dollar américain.

Pour sa part, la Fédération de Russie est devenue assez résiliente au cours des 20 dernières années et beaucoup moins sensible à toute pression ou influence extérieure… La Russie est une nation souveraine qui n’est pas intimidée par les États-Unis.

Les États-Unis ne peuvent pas simplement lancer une frappe militaire contre la Fédération de Russie comme ils l’ont fait en Irak et en Libye et dans de nombreux autres pays qui ont rejeté l’hégémonie du dollar. La Russie a désormais le pouvoir d’empêcher la prolifération du dollar américain. Pour revenir à l’analogie de l’éponge : la Russie réduit la taille de l’éponge. Cela laisse le gouvernement américain avec un nombre de plus en plus petit de pays vers lesquels exporter l’inflation en dollars. Plus l’éponge devient petite, plus la politique étrangère américaine devient désespérée, alors que les dirigeants américains essaient par tous les moyens de préserver leur emprise sur la puissance mondiale… »

…. Tout cela au profit d’une petite élite juive et de leur pays d’apartheid qui leur sert de refuge au cas où les choses cesseraient soudainement d’aller dans leur sens. L’apartheid israélien n’existe pas en tant que foyer pour tous les Juifs à cause du soi-disant antisémitisme mondial, comme ils le prétendent, mais c’est :

a) le protecteur de la Réserve fédérale contrôlée par les Juifs — l’agence d’espionnage d’Israël, le Mossad, espionne les politiciens américains et les fait chanter avec leur linge sale, en même temps que l’AIPAC les soudoie sans vergogne, assurant ainsi la domination juive sur le dollar américain, la monnaie de réserve actuelle du monde ;

b) l’exécuteurchargé de détruire tout pays qui refuse d’utiliser le système financier judéo-américain et son dollar fiduciaire comme principal outil de commerce ;

c) le sanctuaire pour les criminels élitistes juifs — en particulier lorsqu’il y aura une véritable révolution américaine, similaire à ce qui s’est passé en Russie sous Poutine, qui cible les oligarques juifs détruisant l’économie américaine pour s’enrichir.

Par conséquent, parce que la Russie est une menace pour l’emprise de l’élite juive américano-ashkénaze sur le pouvoir mondial, elle est ciblée. Et ce qui suit a été lancé :

1) une guerre économique de la terre brûlée contre le pays afin de le détruire intérieurement ;

2) l’OTAN empiétant sur les frontières de la Russie, contrairement aux accords précédents, pour mieux lui faire la guerre dans un futur proche ;

3) les dirigeants juifs ukrainiens et leurs bataillons néonazis commettant des crimes de guerre et le nettoyage ethnique des Russes dans la région ukrainienne du Donbass en quête d’indépendance, qui est habitée principalement par des Russes, afin d’inciter la Russie à une opération militaire pour protéger ses compatriotes russes là-bas, puis les vilipender et imposer des sanctions économiques plus paralysantes.

La vengeance Round 2 est en cours.

Vengeance 3

Après la destruction de la Khazarie, un grand nombre d’Ashkénazes se sont dispersés à l’Est et à l’Ouest à travers l’Europe et se sont réinventés en tant que Juifs errants ou Juifs errants (Khazars/Sakadéens ou Scythes). Cette étiquette n’avait rien à voir avec un désir de Palestine, mais un désir de Khazarie ou peut-être un désir d’une nouvelle terre, n’importe quelle nouvelle terre. Voici un extrait de Wikipédia :

« En 1903, Theodore Herzl a présenté le programme de l’Ouganda britannique [comme foyer juif] au sixième congrès sioniste à Bâle.

À la fin des années 1930, la Ligue sioniste britannique a envisagé un certain nombre d’autres endroits où une patrie juive pourrait être établie. La région de Kimberley en Australie a été envisagée jusqu’à ce que le gouvernement Curtin (en fonction : 1941-1945) rejette la possibilité.

Avec le soutien du Premier ministre de Tasmanie de l’époque, Robert Cosgrove (en poste depuis 1939), Critchley Parker proposa une colonie juive à Port Davey, dans le sud-ouest de la Tasmanie. Parker a arpenté la région, mais sa mort en 1942 a mis fin à l’idée.

L’oblast autonome juif créé dans l’Extrême-Orient russe en 1934 représentait une approche soviétique pour fournir une patrie juive. »

Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, un grand nombre se sont assimilés à contrecœur dans toutes les Amériques. Cependant, la grande majorité a émigré en Palestine où ils ont créé de nombreux groupes terroristes tels que Irgun, le Stern gang, et Haganah.. Ils ont terrorisé la population palestinienne, tué des milliers de personnes et forcé des centaines de milliers de personnes à quitter leurs maisons et à se réfugier dans les pays arabes voisins. Par conséquent, ils ont volé la Palestine et l’ont rebaptisée Israël afin de se réinventer en tant qu’Hébreux et tromper les chrétiens crédules en Occident.

« Il est certain qu’il n’y a pas de continuum ethnique ou racial entre les israélites bibliques et les Khazars (ashkénazes) qui dirigent l’État juif », a écrit Gilad Atzmon, écrivain et musicien juif.

Dans leurs pays d’adoption en dehors d’Israël, y compris les États-Unis et l’Europe, les Ashkénazes sont devenus des puissances financières et influentes, non pas parce qu’ils sont juifs — au fond, la majorité d’entre eux ne sont vraiment pas religieux du tout et s’en fichent — mais parce que ce sont des rapaces avisés. Ils ont beaucoup appris de leur errance à travers l’histoire. Ce sont les ultimes nomades.

Était-ce dans l’esprit de Poutine ?

Se pourrait-il qu’après deux échecs idéologiques successifs sous les formes du communisme et la destruction actuelle au ralenti du sionisme en Israël, quelque part au plus profond de l’esprit des dirigeants ashkénazes purs et durs se trouve un plan pour une nouvelle réinvention ?

Cette réinvention sera-t-elle la reconquête de leur Khaganat Khazar — une terre située au plus profond de la Russie et englobant l’Ukraine et la Crimée ? Est-ce pour cela que Poutine a soudainement rattaché la Crimée à la Russie ?

Se pourrait-il que le plan des Ashkénazes soit de reprendre et de réinstaller leur ancienne Khazarie après la chute probable de l’apartheid Israël ? Est-ce la raison pour laquelle le président dûment élu de l’Ukraine a été destitué de force en 2014 afin d’installer un gouvernement fantoche avec un nouveau Premier ministre nommé Arseni Iatseniouk, qui, selon The Guardian, essayait de cacher ses racines juives ?

Arseni Iatseniouk a ensuite été remplacé par un autre Juif, Volodymyr Groysman, avec un président juif sniffeur de coke [une tantouse idole des télévisions occidentales] Volodymyr Zelensky, un comédien cochon et grossier (voir la vidéo ci-dessous), qui aurait été « élu » (qui a volé 850 millions de dollars au Trésor ukrainien) ; faisant ainsi de l’Ukraine à ce moment-là le seul pays au monde, en dehors d’Israël de l’apartheid, dont le président et le Premier ministre étaient tous deux juifs, indiquant ainsi la direction vers laquelle le pays se dirigeait. D’ailleurs, Zelensky ne s’en cache pas, il a déclaré :

« L’Ukraine deviendra le Grand Israël ».

[Comment Zelensky, à gauche, joue du piano]

Wayne Madsen explique la conspiration derrière ce concept ukrainien du Grand Israël :

« L’histoire explosive du Times of Israël sur les racines khazares des Ashkénazes a également révélé qu’Israël, sachant qu’un État palestinien est inévitable, compte tenu de la pression croissante de l’Europe, se prépare à transférer des colons ashkénazes de Cisjordanie en Ukraine. Les recherches avancées d’Israël en génétique ont abouti à l’établissement d’une lignée ADN directe entre les Ashkénazes d’Israël et les Khazars qui ont été dispersés à travers l’Europe centrale et orientale après que la Russie a conquis l’empire khazar au 11e siècle…

En Ukraine, le soi-disant “deuxième Israël” (le magnat milliardaire juif ukrainien), Ihor Kolomoisky et Kiev ont enrôlé un certain nombre d’anciens membres des Forces de défense israéliennes dans leurs bataillons de volontaires, y compris le bataillon (nazi) Azov. L’une des unités israéliennes est connue sous le nom de “Casques bleus de Maïdan” et est commandée par un Israélien utilisant le pseudonyme “Delta”. Si Israël n’avait pas intérêt à étendre son influence en Ukraine, il pourrait facilement empêcher ces unités de se rendre en Ukraine…

Certains russophones du Donbass se méfient des intentions des pro-israéliens au sein du gouvernement de Kiev. Curieusement, Kolomoisky a recruté un certain nombre de néonazi de l’ouest de l’Ukraine et d’Europe pour combattre dans ses bataillons dont les organisations de droite ont toujours souscrit à l’idée d’une future “bataille royale” entre la Russie et les restes de la Khazarie en Israël, en Ukraine, en Pologne et dans la République de Géorgie pour venger la défaite de la Khazarie au XIe siècle face à l’Empire russe. »

Il est tout à fait possible que les Israéliens ne soient pas seulement intéressés par la vengeance et la réinstallation des voleurs de terres juifs (c’est-à-dire des colons) de la Cisjordanie de Palestine dans une région du Donbass ethniquement nettoyée et exempte d’indigènes russes, en particulier lorsque l’establishment juif d’Israël a juré qu’il n’y aura jamais d’État palestinien, et encore moins d’expulser les voleurs de terres juifs des terres volées en Cisjordanie.

Leur plan ouvertement discuté pour que les voleurs de terres israéliens se « réinstallent » en Ukraine pourrait être une couverture pour le but plus néfaste de reconquérir l’ensemble de leur Khaganat Khazar où une grande partie de la population juive d’Israël de l’apartheid, en particulier ceux qui n’ont pas de double passeport de leurs pays d’origine, migrera une fois que la Grande Guerre éclatera au Moyen-Orient.

« En regardant en arrière dans l’histoire, il faut admettre que ces terres sont les anciennes terres ancestrales de la Khazarie juive, c’est-à-dire Israël, capturées par la Rus’ de Kiev (l’ancien État de Russie avec la capitale à Kiev) au Xe siècle », a pontifié il y a 25 ans le rabbin Menahem Mandel Schneerson, un aspirant Messie trompeur. « Les Slaves sont des hôtes temporaires sur ces terres et sont susceptibles d’être expulsés. Nous reviendrons sur ce territoire et construirons la Grande Khazarie — l’État juif — sur ces terres fertiles de la même manière qu’il y a 50 ans, nous avons créé Israël, en évinçant les Palestiniens. Les Israéliens s’installeront partiellement ici et nous chasserons le bétail slave loin au nord, au-delà de Moscou. Il y aura un petit Territoire du Nord, une réserve avec une population compacte — une réserve, comme les réserves indiennes en Amérique. »

Mais les Juifs ashkénazes seraient-ils d’accord avec juste l’Ukraine — moins la Crimée, le Donbass et le Sud (tous les territoires russes avant 1922, habités par des Russes de souche et récemment annexés à la Russie proprement dite par vote populaire) — comme nouvelle base à partir de laquelle ils projetteraient de détruire leur perpétuel ennemi russe, ainsi que tous les autres ennemis imaginaires, et de préserver leur emprise sur le système financier mondial en utilisant leur émission par la Réserve fédérale de dollars américains fiduciaires comme monnaie de réserve mondiale incontestée ?

Vengeance Round 3 ? Niet.
ET L’ARROGANCE S’ARRÊTE ICI

La cabale juive contrôlant le monde financier occidental pensait que la patience russe face à leur agression incessante en Ukraine pour déstabiliser leur pays était une faiblesse, et donc une erreur de calcul.

« C’est un fait qu’au cours des 30 dernières années, nous avons patiemment essayé de parvenir à un accord avec les principaux pays de l’OTAN concernant les principes d’une sécurité égale et indivisible en Europe », a déclaré Poutine en février 2022. « En réponse à nos propositions, nous avons invariablement été confrontés soit à des tromperies cyniques et à des mensonges, soit à des tentatives de pression et de chantage, tandis que l’alliance nord-atlantique continuait de s’étendre malgré nos protestations et nos inquiétudes. Sa machine militaire est en mouvement et, comme je l’ai dit, s’approche de notre frontière même. »

Maintenant, la Russie a agi, et après une longue hibernation, l’ours s’est réveillé avec fureur. Poutine a ordonné à son armée de libérer la région du Donbass des Ukronazis et de démilitariser et dénazifier entièrement l’Ukraine (c’est-à-dire que la région du Donbass sera coupée de l’Ukraine et deviendra indépendante tandis que l’Ukraine doit être ramenée dans l’orbite de la Russie et loin du contrôle juif).

Le Juif nazi-sioniste immoral :
le président ukrainien Zelensky,
Secteur Droit, au défilé de la « fierté gay »

« L’opération militaire spéciale du président Poutine pour défendre le peuple du Donbass contre une offensive générale imminente du régime néonazi de Kiev est non seulement pleinement justifiée en droit international par l’article 51 de la Charte des Nations Unies, mais elle est pleinement cohérente avec la praxis militaire et la doctrine de la légitime défense des États face à une menace imminente émanant d’un État voisin ou de forces ennemies », explique Heinz Dieterich, directeur du Centre des sciences de la transition (CTS) de l’Université métropolitaine autonome à Mexico et coordinateur du World Advanced Research Project (WARP).

Et si les conspirateurs sionistes/néocons et leurs politiciens occidentaux achetés et payés n’ont pas clairement compris le message, Poutine a fait cette déclaration sans équivoque :

« Je voudrais maintenant dire quelque chose de très important pour ceux qui pourraient être tentés d’interférer dans ces développements de l’extérieur. Peu importe qui essaie de nous barrer la route ou, a fortiori, de créer des menaces pour notre pays et notre peuple, ils doivent savoir que la Russie réagira immédiatement, et les conséquences seront telles que vous n’en avez jamais vu dans toute votre histoire. Peu importe comment les événements se déroulent, nous sommes prêts. Toutes les décisions nécessaires à cet égard ont été prises. J’espère que mes paroles seront entendues. »

« J’ai vu la prospérité des méchants… Leur force est ferme… L’orgueil leur sert de collier ; La violence les couvre comme un vêtement… C’est ainsi que sont les méchants — toujours sans souci alors qu’ils continuent d’amasser des richesses… Sûrement (Seigneur) Tu les places sur un sol glissant… Comme ils tombent soudainement et sont détruits, complètement emportés par des terreurs ! » Psaume 73:2,4,6,12,18,19

CONCLUSION : LA RUSSIE ET LE $ US

La Russie est dans le collimateur des barons voleurs juifs (alias les « élites » occidentales) depuis plus d’un siècle, et sa survie même dépend de sa capacité à repousser de toutes ses forces.

En fait, en affrontant les supplétifs néonazis ukrainiens formés par Israël de cette cabale juive satanique qui espère soumettre le monde et détruire le fondement chrétien de la civilisation occidentale, la Russie ne se bat pas seulement pour elle-même, mais pour l’Occident et toute l’humanité.

« La dictature des élites occidentales vise toutes les sociétés, y compris les citoyens des pays occidentaux eux-mêmes », a déclaré Poutine.

« C’est un défi pour tous. Ce renoncement complet à ce que signifie être humain, le renversement de la foi et des valeurs traditionnelles et la suppression de la liberté en viennent à ressembler à une “religion à l’envers” — le pur satanisme. Dévoilant de faux messies, Jésus-Christ a dit dans le sermon sur la montagne : “C’est à leurs fruits que vous les reconnaîtrez.” Ces fruits vénéneux sont déjà évidents pour les gens, et pas seulement dans notre pays, mais aussi dans tous les pays, y compris de nombreuses personnes dans le monde. Ouest lui-même. »

Avec une victoire de la Russie commencera la destruction du système financier par lequel cette mafia juive contrôle et influence le monde. Le Russe Andrei Bezrukov, membre du Présidium du Conseil de politique étrangère et de défense, est d’accord :

« Je veux dire que l’Occident a réussi à nous entraîner dans cette guerre. Peu importe comment nous avons essayé de résister, c’est leur victoire tactique. Ils ont réussi à heurter deux nations fraternelles l’une contre l’autre.

De cela, nous pouvons tirer la conclusion suivante — maintenant nous avons été pratiquement contraints, surtout après le dernier paquet de sanctions, dans une position où nous n’avons pas d’autre choix que de restructurer totalement notre économie, notre système financier et, en substance, notre politique intérieure.

Le fait est qu’en gagnant tactiquement et en réussissant à nous quereller avec le peuple ukrainien — la guerre, naturellement, est le niveau ultime de querelle — ils n’ont pas compris qu’en faisant cela, ils ont totalement détruit le système même qu’ils avaient construit dans le monde. Ce n’est pas encore visible, mais dans quelques mois, leurs chaînes financières coupées, leurs messages idéologiques brisés et leur système de sécurité brisé deviendront apparents. »

Bloomberg semble être du même avis et conclut comme suit :

« Expulser la Russie du système mondial critique — qui gère 42 millions de messages par jour et sert de bouée de sauvetage à certaines des plus grandes institutions financières du monde — pourrait se retourner contre lui, faisant grimper l’inflation, poussant la Russie à se rapprocher de la Chine et protéger les transactions financières de l’examen minutieux de l’Occident. Cela pourrait également encourager le développement d’une alternative SWIFT qui pourrait éventuellement nuire à la suprématie du dollar américain. »

Et lorsque le FMI se joint au chœur selon lequel les sanctions contre la Russie pourraient se retourner contre la position du dollar américain dans le monde, alors la situation devient vraiment grave.

« Le premier directeur général adjoint du FMI, Gita Gopinath, a averti que les sanctions occidentales contre la Russie, et plus précisément la confiscation des réserves libellées en dollars et en euros détenus par la Banque centrale russe, pourraient se retourner contre eux en rendant les autres banques centrales étrangères plus réticentes à détenir une si grande quantité de leurs propres réserves de change en dollars et en euros », a écrit Zero Hedge.

Prenant les choses d’un cran, Poutine a officiellement décrété qu’à partir du 1er avril 2022, la Russie n’acceptera que des roubles, de l’or ou des bitcoins comme paiement pour les exportations d’énergie vers des pays « inamicaux ».

« Si Poutine applique sa demande d’accepter uniquement les roubles, l’or ou le bitcoin pour les exportations d’énergie, le dollar perd instantanément une utilité significative dans le monde », a écrit Mike Adams. « Les pays qui souhaitent acheter de l’énergie à la Russie — qui comprend la plupart des pays européens — devront d’abord acheter des roubles, puis échanger des roubles contre de l’énergie. Cela donne aux roubles un soutien instantané aux matières premières… La dernière décision de Poutine menace l’avenir même de la monnaie dollar (fiat) et pourrait signifier le début de la fin pour le dollar. »

« Celui qui creuse une fosse y tombera et celui qui roule une pierre, elle retombera sur lui. » Proverbes 26:27


ADDENDA
Un rapide récapitulatif des sionistes ukrainiens

Par Pepe Escobar

Seuls les cerveaux morts à travers l’OTANstan — et il y en a des hordes — ne sont pas au courant de Maidan en 2014. Pourtant, peu de gens savent que c’est alors le ministre ukrainien de l’Intérieur Arsen Avakov, ancien gouverneur de Kharkov, qui a donné le feu vert à un groupe de 12 000 paramilitaires pour matérialiser des hooligans de football de la Sect 82 qui ont soutenu le Dynamo Kiev. C’est ainsi qu’est né le bataillon Azov, en mai 2014, dirigé par Andriy Biletsky, alias le Führer blanc, et ancien chef du gang néonazi des patriotes d’Ukraine.

Avec l’agent de l’OTAN Dmitro Yarosh, Biletsky a fondé Pravy Sektor, financé par le parrain de la mafia ukrainienne et milliardaire juif Ihor Kolomoysky (plus tard le bienfaiteur de la méta-conversion de Zelensky de comédien médiocre à président médiocre).

Il se trouve que Pravy Sektor était farouchement anti-UE — dites-le à Ursula von der Lugen — et politiquement obsédé par l’idée de relier l’Europe centrale et les pays baltes dans un nouvel intermarium sordide. Surtout, Pravy Sektor et d’autres gangs nazis ont été dûment formés par des instructeurs de l’OTAN.

Biletsky et Yarosh sont bien sûr des disciples de Stepan Bandera, collaborateur nazi notoire de la Seconde Guerre mondiale, pour qui les Ukrainiens purs sont proto-germaniques ou Scandinaves, et les Slaves sont Untermenschen.

Azov a fini par absorber presque tous les groupes néonazis en Ukraine et a été envoyé pour lutter contre le Donbass — leurs acolytes gagnant plus d’argent que les soldats réguliers. Biletsky et un autre dirigeant néonazi, Oleh Petrenko, ont été élus à la Rada. Le Führer blanc était autonome. Petrenko a décidé de soutenir le président Porochenko. Bientôt, le bataillon Azov a été incorporé en tant que régiment Azov à la Garde nationale ukrainienne.

Ils se sont lancés dans une campagne de recrutement de mercenaires étrangers — avec des personnes venant d’Europe occidentale, de Scandinavie et même d’Amérique du Sud.

Cela était strictement interdit par les accords de Minsk garantis par la France et l’Allemagne (et aujourd’hui de facto disparus). Azov a mis en place des camps d’entraînement pour adolescents et a rapidement atteint 10 000 membres. Erik « Blackwater » Prince, en 2020, a conclu un accord avec l’armée ukrainienne qui permettrait à son équipe renommée, Academi, de superviser Azov.

Ce n’est nul autre que la sinistre distributrice de biscuits Maidan, la virago Vicky « Fuck the EU » Nuland, qui a suggéré à Zelensky — tous deux, soit dit en passant, juifs ukrainiens — de nommer le nazi avoué Yarosh comme conseiller du commandant en chef des forces armées ukrainiennes, le général Valerii Zaluzhnyi. L’objectif : organiser une guerre éclair sur le Donbass et la Crimée — la même guerre éclair dont le SVR, les renseignements étrangers russes, a conclu qu’elle serait lancée le 22 février, propulsant ainsi le lancement de l’opération Z.

Tout ce qui précède montre qu’en Ukraine, il n’y a aucune différence entre les néonazis blancs et les al-Qaïda/ISIS/Daesh de couleur brune. Ainsi les néonazis sont tout aussi « chrétiens » que les takfiris salafistes djihadistes d’ISIS sont « musulmans ».

Lorsque Poutine a dénoncé une « bande de néo-nazis » au pouvoir à Kiev, l’humoriste (qui sait jouer du piano avec son sexe et qui sait danser en tenue cuir et avec des talons hauts, d’où son succès en Occident) a répondu que c’était impossible car il était juif. Absurdité. Zelensky et son patron Kolomoysky, à toutes fins pratiques, sont des sionistes.

Alors même que des branches du gouvernement des États-Unis admettaient les néonazis retranchés dans l’appareil de Kiev, la machine Exceptionnaliste (US) a tout simplement fait disparaître le bombardement quotidien du Donbass pendant 8 ans. Ces 14 000 victimes civiles n’ont jamais existé.

SOURCE : State of the Nation


NOTES de H. Genséric




L’Ukraine, berceau et tombeau des Européens ?

[Source : nice-provence.info]

Par Pierre-Émile Blairon

La fin d’une civilisation est identique à celle d’un être vivant ; elle met juste un peu plus de temps à disparaître comme elle a mis un peu plus de temps à vivre ; il peut arriver aussi qu’elle meure sur les lieux mêmes où elle est née, tout comme un être humain, celui qui est attaché à sa terre. C’est une loi du temps cyclique qui fait qu’une révolution — une vie — part d’un point pour arriver, au bout de sa course, à son point de départ pour recommencer un autre cycle.

A. LE BERCEAU

Le berceau des Indo-Européens

La civilisation indo-européenne(([1] La doxa progressiste en cour chez les linguistes, historiens, archéologues et autres chercheurs prétend qu’il n’existe pas de peuples indo-européens mais seulement une langue commune.)) est née de celle des kourganes datée du Ve au IIIe millénaire avant notre ère, donc au début du dernier des quatre âges, l’Âge de fer ou Kali-Yuga ou Âge sombre(([2] Je parle ici des quatre âges cosmiques de la Tradition primordiale (Âges d’or, d’argent, de bronze, de fer) selon la cyclologie des anciennes traditions indienne, iranienne, grecque… et non pas des périodes archéologiques matérielles : âge de la pierre, du bronze, du fer qui ne sont en aucune façon analogiques avec les connaissances traditionnelles.)).

Un kourgane est un tertre, un tumulus, recouvrant une sépulture souvent collective ; ces kourganes se répartissent dans l’est de l’Ukraine (Don, Dniepr) et dans le sud-ouest de la Russie (Volga). Mais la civilisation des kourganes est loin de ne se cantonner qu’à cette région ; en fait, elle s’étend jusqu’à l’ouest de la Sibérie et on peut dès lors considérer que c’est quasiment l’ensemble de la Russie, avec son extension asiatique, qui est le berceau des Indo-Européens. Sa partie plus spécifiquement européenne est constituée des peuples albanais, arméniens, baltes, celtes, germains, grecs, italiques, et, bien sûr, slaves.

[NDLR L’hypothèse d’une communauté linguistique et culturelle indo-européenne, qui aurait exercé une influence sur les peuples d’Eurasie est largement contestable, car la supposée population parlant le proto-indo-européen n’a laissé ni trace archéologique ni document historique qu’on pourrait lui attribuer de manière directe. Elle est donc très fragile et en absence d’éléments probants en quantité suffisante devrait être abandonnée. De plus, elle tend plutôt à limiter l’influence nocive attribuée plus loin dans l’article au « Prince de ce monde » qui si elle est fondée ne se limite pourtant pas au théâtre eurasiatique. Et de nos jours, l’idée de civilisation est de portée mondiale. C’est la civilisation humaine entière qui est menacée de disparition ou au moins de forte régression et décadence, surtout sous l’angle spirituel.]

Les projecteurs ont été évidemment braqués ces dernières années sur l’Ukraine qui compte, à elle seule, environ 100 000 tumulus qui, d’après Le Courrier international du 4 mars 2011, ne sont nullement protégés ; et la guerre actuelle n’arrange vraisemblablement pas les choses :

« Mais, aux yeux des spécialistes, c’est l’indifférence absolue de la population ukrainienne elle-même qui représente la plus grande menace. Les “archéologues au noir”, ceux qui fouillent clandestinement les sites en quête d’objets précieux à revendre, sont comparativement moins dangereux que les responsables officiels qui, dans leur ignorance, refusent carrément de protéger les ruines de villes antiques et les tumulus, quand ils ne commettent pas délibérément des crimes en autorisant par exemple l’ouverture de chantiers de construction sur des sites répertoriés. »

En guise de boutade, nous aurions espéré que l’une des tâches primordiales de l’Union européenne soit de préserver et de restaurer ce patrimoine commun. Mais non, l’UE a mieux à faire : elle s’active à forcer la population européenne à se nourrir de cafards et de poulets américains aux hormones ; nous savons désormais que l’UE ne constitue que l’un des rouages qui permettent à l’Amérique de garder sa prédominance sur le monde, au même titre que d’autres organismes internationaux créés par les États-Unis, comme l’OTAN, le FMI, l’ONU, l’OMS, etc. avec l’aide de l’exécuteur de ses basses œuvres, la CIA qui a fomenté toutes les pseudo « révolutions de couleur » dans le monde, y compris celle de l’Ukraine.

Le berceau de la Russie

L’Ukraine est aussi le berceau de l’actuelle Russie. Lorsque les Slaves orientaux s’installent au VIIe siècle dans ce qui est l’actuelle Ukraine, ils trouvent des peuplades finnoises, baltes et khazars et commencent à ériger sur ce territoire des fermes fortifiées. C’est au IXe siècle que des Vikings suédois, appelés Varègues ou Rus, commerçants, pillards et guerriers, à la recherche de routes vers Byzance, sous la conduite d’Askold, s’emparent de la principauté de Kiev fondée par les Slaves orientaux. Un autre Varègue, Oleg, fait tuer Askold et s’installe à Kiev et fonde le premier État russe (la Rus de Kiev) en vassalisant les autres principautés voisines russes et slaves. La Rus de Kiev s’étendra jusqu’à devenir le plus grand État d’Europe. Vladimir 1er (980−1015) incarnera l’apogée de cet État. Et Russes et Slaves finiront par devenir le même peuple, comprenant la Russie, l’Ukraine et la Biélorussie.

B. LE TOMBEAU

Machinations américaines

Pour nous en tenir à notre sujet, l’Europe, nous ne remonterons que jusqu’à la Deuxième Guerre mondiale pour évoquer brièvement le rôle des États-Unis dans la politique internationale, mais les agissements américains destinés à imposer à la planète leur vue du monde mercantile (déguisée en une croisade messianique « démocratique » basée sur les croyances puériles et dogmatiques des premiers « pilgrims »), datent (au moins) de la Première Guerre mondiale.

En effet, selon les motivations exclusivement économiques et intéressées qui dictent les prises de position américaines, l’Amérique est présente sur toutes les scènes de conflit, avant et après la Seconde Guerre mondiale : Hitler n’a pu accéder au Pouvoir que grâce au financement de certaines banques et entreprises américaines telles que Morgan, Chase Manhattan (Rockfeller), Ford, General Motors, Standard Oil, etc.

Cette Amérique sera tout aussi présente après la guerre pour créer un organisme à sa botte qui s’appellera l’Union Européenne. L’un des fondateurs de cette structure sera Jean Monnet, agent de la CIA selon Marie-France Garaud(([3] Marie-France Garaud : Jean Monnet, un agent de la CIA.)), Philippe de Villiers, François Asselineau et bien d’autres, tandis que d’autres fondateurs de cette institution comme Robert Schuman et le belge Paul-Henri Spaak tiendront le rôle de simples exécutants au service des États-Unis.

Recyclage nazi

Puis le plan Marshall (1948) achèvera la mise en place du dispositif de sujétion de l’Europe aux États-Unis. Ce prêt accordé à une Europe en ruines n’était évidemment pas à vocation philanthropique et seule l’Union soviétique l’a refusé pour ne pas être dépendante des EU(([4] C’est ainsi qu’est née l’indépendance de la Russie à l’égard des USA qui se voyaient déjà maîtres du monde.)).

« Les États-Unis ont mis en place une entreprise de colonialisme, l’aide est un cadeau empoisonné », dénoncera Staline. « Les pays qui l’acceptent perdront leur souveraineté nationale et leur indépendance économique. » Et L’Obs(([5] L’Obs du 9 décembre 2019, Nebia Bendjebbour : « Le Plan Marshall a sauvé l’Amérique », charité bien ordonnée…)) explique ce marché de dupes : « Une première tranche de 5 milliards de dollars (52 milliards de dollars aujourd’hui) est allouée aux pays signataires. L’ECA (Administration de Coopération Économique) se charge de contrôler et de gérer les fonds. Les dollars repartent aux États-Unis : ils soutiennent l’économie et épongent les excédents. L’Amérique de Truman fait de l’Europe son marché, puisque tout ce qui y est acheté est américain. Derrière le plan Marshall se cache donc une redoutable machine de propagande pour valoriser l’American way of life et promouvoir le pays. En 1953, George Marshall recevra le prix Nobel de la paix pour le « sauvetage » du Vieux Continent. »

Les Américains n’ont décidément pas d’imagination : ce plan Marshall a été une telle réussite pour leurs affaires qu’ils n’hésiteront pas à provoquer des conflits (tout bénéfice pour le complexe militaro-industriel) pour reconstruire des pays qu’ils auront ruinés auparavant ou pour piller leurs ressources. La liste est interminable (les derniers en date : Irak, Syrie, Libye, Serbie, Afghanistan). L’Ukraine vient d’entrer en lice et là, les USA font très fort : ils demandent à un petit pays, l’Ukraine, d’entrer en guerre contre un grand pays qui refuse leur domination (la Russie) ; l’Ukraine envoie sa population se faire massacrer, les armes sont fournies par les Européens et ce sont les entreprises américaines (sous la houlette de Blackrock) qui reconstruiront l’Ukraine dévastée, aux frais des mêmes Européens.

Il est bien évident que ces menées ressemblent fort à des méthodes de voyous et ne sont pas dignes d’un État, et encore moins de celui qui est encore le plus puissant du monde. Mais c’est un colosse aux pieds d’argile.

Une secte maléfique

Ce n’est pas tout. Nous en sommes restés jusqu’ici à une analyse historique des événements, politique, superficielle et bassement matérielle qui n’affecte que très peu les véritables enjeux de la marche du monde. Car derrière les nations, et notamment derrière les USA, se tiennent les véritables maîtres de la planète qui tirent les ficelles des marionnettes que sont ces chefs d’État qui n’ont qu’un pouvoir extrêmement réduit.

Avec l’apparition récente, inattendue et brutale de cette caste mondialiste pédo-sataniste et toute puissante, nous sommes entrés dans un autre monde que les hommes de Tradition ne croyaient pas possible. La désignation scientiste de cette engeance s’appelle le transhumanisme, et je la définis plus prosaïquement comme étant la manifestation du titanisme.

Les esprits avisés et curieux (regroupés sous le terme générique de « complotistes ») savaient cependant que cette oligarchie allait révéler son existence en pleine lumière, si j’ose dire, lorsqu’elle aurait achevé la mise en place de ses funestes desseins concoctés patiemment depuis des centaines, voire des milliers d’années, car son héritage provient du plus obscur des âges et des plus maléfiques origines.

Je ne reviendrai pas sur les motivations de cette secte diabolique déjà évoquées dans plusieurs de mes articles sur ce même site(([6] Par exemple : Mais quelle est cette secte qui dirige le monde ? du 6 février 2021)). Même les plus rationnels des commentateurs ne trouvent pas d’autre mot pour désigner le grand marionnettiste qui dirige les manigances de ces gens persuadés d’être les maîtres du monde ; ils l’appellent le Prince de ce monde ou, tout simplement comme l’économiste Charles Gave : le Diable(([7] Charles Gave : Qui sont ces gens qui nous gouvernent ?)).

La caste agit partout, sur toute la planète, avec des méthodes très diverses, dans des domaines tout aussi variés, avec pour principal objectif d’éradiquer le monde « ancien », qui est, pour les gens sensés, un monde qui vit, depuis sa création, selon des préceptes naturels, tels que Dieu a conçu le monde.
J’ai ici sélectionné trois niveaux d’intervention de la Secte dans cette panoplie à usage infini.

Détruire les racines du monde ancien

J’ai parlé d’analyse superficielle des événements en évoquant les exactions de l’Amérique du Nord en tant qu’État. C’est sans doute pour cette raison qu’on appelle, à l’inverse, « État profond » les membres du gouvernement américain qui dirigent, plus ou moins secrètement, le pays, c’est-à-dire ceux qui reçoivent leurs directives de la Secte.

Les motivations profondes de la Secte sont de détruire inexorablement tout ce qui, sur Terre, a un lien avec la Tradition et les origines de cette Tradition, en gros, toutes les sociétés et les cultures qui ont gardé un caractère traditionnel ou quelques bribes de ce caractère.

C’est ainsi que les États-Unis, qui se sont eux-mêmes coupés délibérément de leurs racines européennes, et qui, donc, n’en ont aucune, dans leur obsession hégémonique de fracturer l’Europe de l’Est et de l’Ouest afin de ne pas se trouver face à une alliance de l’ancienne Europe et de la Russie, portent le fer, le feu et les bombes (avec la complicité de l’Union européenne) une première fois sur la Serbie. Le but est de lui soustraire son berceau initial qu’est la région du Kossovo et créer ainsi un État islamique et corrompu au sein de l’Europe.

Le processus de destruction de l’Ukraine constitue la deuxième tentative de l’Amérique de porter atteinte, définitivement, croit-elle, aux origines à la fois de l’Europe et de la Russie.

On se souviendra encore que les États-Unis ont détruit, quelquefois sous faux drapeau islamiste, les sites sacrés anciens de l’Irak et de la Syrie du temps où c’était la Mésopotamie. Il fallait, pour que ces agressions réussissent, que les opinions soient préparées à les considérer comme des bienfaits.

Il s’agit peut-être d’un hasard mais voici encore une information qui tendrait à prouver que notre ennemi sans nom, s’il n’a aucun scrupule, n’est pas tout à fait inculte : le symbole visuel sans doute le plus uniformément répandu sur l’ensemble de la planète dans toutes les civilisations anciennes est le svastika. Il apparaît en Europe à la même époque au sein de différentes cultures est-européennes contemporaines de la civilisation des kourganes : la culture de Vinca en Serbie et la culture de Cucuteni-Tripolia, qui s’étendait des Carpates au Dniepr, de la Roumanie à l’Ukraine. Serbie et Ukraine, quelle coïncidence ! Le svastika est un symbole solaire qui symbolise le cycle du soleil et donc l’éternité, les anciens supposant que le Soleil était éternel. Chez les Indous, c’est aussi un signe de bienvenue et de souhait de bonne santé.

Pour la Tradition primordiale, c’est un symbole certes solaire par son mouvement circulaire supposé mais aussi polaire si l’on envisage l’axe central, immuable et transcendant, de la roue.

Inverser les valeurs traditionnelles et les symboles

La Tradition primordiale considère qu’à la fin d’un cycle, toutes les valeurs traditionnelles sont inversées ou tournées en dérision. C’est ce que l’on appelle une parodie, qui trouvera son apogée avec l’apparition du clown Zelensky. Ce fut aussi le cas lorsque les nazis s’emparèrent du svastika et qu’il devint plus communément appelé la croix gammée.

C’est cette même croix gammée qui a été reprise comme emblème par une partie importante de l’armée ukrainienne, notamment par le bataillon Azov qui se réclame de Bandera, qui était le chef de l’Organisation des nationalistes ukrainiens collaborant avec l’Allemagne nazie en créant la Légion ukrainienne sous commandement de l’armée allemande.

Quiconque a vu une photo de ces néo-nazis ukrainiens est pris de stupeur, ou emporté par un grand éclat de rire, en voyant les corps de ces colosses tatoués de la tête aux pieds de croix gammées, de portraits d’Hitler ou de Bandera et portant au cou et aux bras des colifichets de tout aussi mauvais goût. Nous sommes bien loin de la signification bienveillante du svastika des Indous.

Des clowns terrifiants : c’est sans doute l’effet recherché par les promoteurs de cette guerre ; à la tête de ces néo-nazis, un « humoriste » plus ridicule qu’effrayant : leur président Zelinsky, lui, clown de métier, se produisant dans des shows télévisés, qui « jouait du piano debout »… avec son sexe. C’est le « héros » qu’ont mis en place les Occidentaux (Américains et Européens) pour incarner la résistance contre « l’envahisseur » russe.

Des néo-nazis dirigés par un clown juif corrompu monté sur talons aiguille ? Mais quelle est encore cette folie ?

Zelensky

Et nos braves petits démocrates français bien endoctrinés, qui hurlent à la mort dès qu’il voient l’ombre d’un électeur de Zemmour en le traitant de nazi (l’insulte la plus infamante qui soit en France), sont prêts à se jeter dans les bras de ces pantins stupides mais décorés comme des sapins de Noël en les couvrant de câlins. Un psychiatre est-il capable d’expliquer un tel degré de schizophrénie ? Nous vivons dans un hôpital psychiatrique à ciel ouvert où seules sont enfermées les personnes qui ont conservé un peu de bon sens.

Mais ce n’est là que l’un des aspects de la décadence voulue et organisée par le « Prince de ce monde. » D’autres lois, mesures, règlements, sont pris à une cadence effrénée pour annihiler toute trace de bon sens et tout reste de culture. Ces mesures s’appliquent essentiellement au monde blanc et particulièrement au monde européen traditionnel qui sert de laboratoire à toutes ces expériences immondes concoctées par les dingues qui nous dirigent.

Nous ne citerons en exemple que deux de ces dispositions prises récemment par des pays occidentaux et une proposition qui a des chances d’aboutir :

  1. Désormais, la gastronomie française et européenne n’a qu’a bien se tenir et nos chefs toqués le devenir encore plus (toqués) : ils seront obligés de cuisiner des cafards et autres blattes ; pour l’instant, vers de farine et « grillons domestiques » (domestiqués par qui?) en poudre selon l’autorisation délivrée par la Commission européenne le 3 janvier 2023. On connaît le processus de grignotage (c’est le cas de le dire) de toutes ces décisions antidémocratiques qui nous font en permanence avaler… des couleuvres.
  2. La rédaction des lois dans les pays occidentaux a ceci de bien pour leurs rédacteurs qu’elle permet de dire exactement le contraire de ce que, in fine, les lois vont imposer ; par le truchement des exceptions et autres dérogations, elles vous font passer facilement des vessies pour des lanternes. Ainsi en est-il de la loi adoptée le 16 février 2023 par le parlement (de gauche) espagnol concernant « le bien-être animal » qui prévoit des sanctions pour ceux qui « par tout moyen ou procédé, y compris les actes de nature sexuelle, causent une blessure à un animal vertébré nécessitant un traitement vétérinaire pour rétablir sa santé », ce qui donc revient, d’une façon détournée, à banaliser la zoophilie, tant que les « amoureux » des animaux ne leur font pas subir de « lésions ».
  3. Dans une étude publiée le 18 novembre 2022, une universitaire norvégienne, Anna Smadjor, propose d’utiliser les femmes en état de mort cérébrale comme mères porteuses pour, dit-elle, « offrir un autre moyen de gestation aux futurs parents qui souhaitent avoir des enfants, mais qui ne peuvent pas ou préfèrent ne pas les porter ». Ce n’est pour l’instant qu’une proposition ; mais, forts de l’expérience PMA et GPA, tout laisse à penser que cette suggestion sera bientôt une réalité. Ceci s’apparente à de la nécrophilie.

Entomophagie, zoophilie, nécrophilie, pédophilie, sans compter toutes les déviances LGBTQIA+, la promotion des changements de sexe dans les écoles, les « hommes » enceints, etc. voici donc où nous en sommes en ce début d’année 2023. Quel progrès ! Un grand pas pour l’Humanité ! Merci, mon Prince !

Soumettre et réduire la population planétaire

La Secte maîtrise parfaitement les techniques de propagande, qu’on appelle « ingénierie sociale ». Des centaines de millions d’individus de par le monde ont été subjugués au début des années 2020 par les consignes radicales qu’elle a imposées et se sont pliés sans rechigner à toutes les directives, même les plus stupides. La lobotomisation des individus, y compris dans les milieux cultivés, sinon plus, a parfaitement réussi. C’était, pour nos dirigeants, le but principal à atteindre, la pseudopandémie suivie des pseudovaccins a permis de vérifier le degré de soumission des populations. Le deuxième volet de cette opération a été moins concluant et n’a pas permis une réduction drastique des populations même si la mortalité a considérablement augmenté dans les pays occidentaux suite à la vaccination et même si on peut s’attendre encore à de nombreuses conséquences létales dans les années qui viennent.
Cependant, du fait de ce lavage de cerveau qui a touché la majeure partie des populations, on ne doit pas s’attendre à leur réveil et encore moins à quelque révolte que ce soit.

En ce qui concerne l’affaire ukrainienne, la même propagande qui a si bien marché s’est exercée sur les Français avec le même succès. Combien de maires ont hissé sur le fronton de leur mairie (et continuent de le faire) le drapeau ukrainien(([8] Votre mairie est-elle « collabo » ?)) !

Cette inertie et, il faut bien le dire, cette lâcheté de la population, ne présage rien de bon. L’affrontement est inévitable si, en France, le Président Macron continue ses provocations à l’égard de la Russie comme s’il s’agissait de la Principauté d’Andorre.

Désormais, deux blocs s’affrontent :

  • celui des mondialistes qui prônent la disparition pure et simple de toutes les anciennes structures notamment européennes (et éventuellement des peuples qui les ont bâties) ;
  • et celui des traditionalistes de toutes les grandes civilisations qui n’ont pas renoncé à se couper de leurs racines, qui représentent au moins les deux-tiers des populations de la planète.

La Russie, forte de ses origines indo-européennes et des origines des républiques qui la composent, mène la bataille ; c’est un peuple dont le riche passé a été en quelque sorte congelé pendant les 70 années qu’a duré la période soviétique ; il se réveille, pur et intact, avec le dynamisme de la jeunesse, et d’autant plus proche de ses racines qu’elles réapparaissent avec toute la puissance de leur renaissance.

L’issue de la guerre que la Russie et ses alliés pourraient mener face à ce troupeau de zombies qu’est devenu l’Occident, ne fait aucun doute.

Pierre-Émile Blairon





Tremblements de terre en Turquie-Syrie, conflit en Ukraine, et plandémie Covid : une « campagne de meurtres de masse »

Selon la sénatrice roumaine Diana Iovanovici-Șoșoacă

[Source : profession-gendarme.com.
NDLR Traduction partiellement révisée]

[Photo : ALEXANDRU DOBRE / MEDIAFAX FOTO]

Interview

Večernje Novosti (VN) : Vous êtes le premier homme politique en Europe qui, dès le 8 février, au Parlement roumain, a déclaré les événements étranges entourant le tremblement de terre en Turquie. Veuillez répéter ces observations pour les lecteurs de Večernje Novosti.

[Voir aussi :
Selon la sénatrice Diana Ivanovici Șoșoacă au Parlement roumain,
la Turquie a été victime d’une arme sismique]

La sénatrice Diana Iovanovici-Șoșoacă (SDIS) : J’ai montré dans ma déclaration politique au Sénat roumain le lien de continuité entre la campagne de meurtres de masse à travers de prétendues pandémies et le besoin imminent d’injection de vaccins non testés qui tuent des gens, en fait des crimes contre l’humanité, et le déclenchement de guerres qui établiraient la terreur et une peur terrible parmi les gens, détruisant leur psychisme et leur résistance, dans le but de réduire la population mondiale, de restaurer les pôles de pouvoir et de changer les frontières, ainsi que les changements économiques dans le monde entier.

Mais tout est devenu encore pire lorsque nous avons assisté à la production de tremblements de terre sur mesure ou contrôlés, en fait une attaque contre la Turquie par les plus grands dirigeants du monde qui n’aimaient pas le fait d’être confrontés à Recep Tayyip Erdoğan, le président de la Turquie.

De plus, sa position de neutralité et de médiateur dans la guerre ukraino-russe a profondément perturbé, d’autant que la Turquie est la deuxième puissance militaire au sein de l’OTAN. Sa position de bloquer l’adhésion de la Suède à l’OTAN, mais aussi son discours de Davos, notamment, ainsi que son geste de partir en pleine conférence de presse, défiant Schwab, n’est pas resté sans écho dans le monde dur et froid des dirigeants mondiaux. Mais personne ne pensait qu’il serait nécessaire que tant de gens meurent, tués d’une manière aussi ignoble, uniquement pour que les puissants du monde démontrent leur pouvoir. Et ce n’était qu’un avertissement, car ce n’était pas la région la plus peuplée de Turquie.

Il y a eu 150 répliques d’un tremblement de terre dévastateur, le deuxième plus important que le premier, sans éclosion, la zone étant artificiellement stimulée. On sait que les armes géologiques existent depuis très longtemps, mais elles ont été utilisées jusqu’ici sans faire trop de victimes, probablement pour des expérimentations.

Si nous regardons attentivement la carte des pipelines en Turquie, nous verrons que ce pays est géré par des gazoducs et des oléoducs, qui sont en fait l’un des objectifs : leur destruction.

Il est à noter que les cartes présentées sur toutes les chaînes de télévision ont montré qu’il n’y avait pas un épicentre, mais une ligne tectonique avec des milliers de tremblements de terre. Et je suis le seul politicien au monde qui a eu le courage de montrer que le président Erdogan a été puni pour son courage, sa dignité et son honneur et pour sa proximité avec la Fédération de Russie, en fait une position de neutralité et de médiation pour la paix.

De plus, le tremblement de terre avait pour but de détourner l’attention des gens de la guerre en Ukraine, où déjà des représentants de nombreux pays ont commencé à vociférer contre le despotisme et les ordres donnés par le président Zelensky, comme s’il dirigeait le monde et que quelqu’un avait l’obligation d’envoyer des armes et de participer à sa guerre où il a sacrifié son propre peuple et détruit tout son pays.

VN : D’où viennent vos informations et est-il vraiment vrai que les gazoducs et les oléoducs ont été fermés immédiatement après l’impact ?

SDIS : Au sein du parti SOS Roumanie, j’ai créé un Conseil des sages composé des meilleurs spécialistes de différents secteurs, y compris scientifique et militaire. L’analyse a été faite avec l’aide, entre autres, d’un général spécialisé dans les armes technologiques, le seul qui se trouvait au centre HAARP en Alaska : le général Emil Streinu. Je tiens à informer vos lecteurs, le peuple serbe, dont je me sens très proche, et que j’estime beaucoup pour son courage et sa verticalité, que HAARP n’est même pas le dernier système d’arme géophysique ! Entre-temps, des armes encore plus avancées de ce type sont apparues, dont je ne peux cependant pas parler, celles-ci étant strictement secrètes et non encore révélées au public.

Les gazoducs et les oléoducs ont été fermés AVANT le tremblement de terre, les Turcs ont probablement appris qu’ils allaient recevoir un coup et voulaient éviter une catastrophe encore plus grande ou peut-être que l’équipement de détection des tremblements de terre les avait avertis.

Il existe de tels systèmes et nous avons en Roumanie ceux qui annoncent les tremblements de terre en haute mer avec 50 secondes d’avance. En fait, de nombreuses voix en Turquie ont admis qu’il s’agissait d’un tremblement de terre atypique. Après que ma déclaration ait atteint tous les méridiens du monde, étant très populaire en Turquie, beaucoup de gens m’ont donné raison : c’était un tremblement de terre provoqué ! De plus, les agences de renseignement turques enquêtent sur l’implication d’un État étranger dans les tremblements de terre, et il existe également une déclaration officielle à cet effet.

VN : Quelles sont les intentions de ceux qui ont utilisé des armes géophysiques ?

SDIS : L’utilisation d’armes géophysiques est le moyen de l’État parallèle mondial pour arrêter les dirigeants qui s’opposent à leur suprématie, comme le cas du président turc Recep Tayyip Erdoğan, mais aussi les populations qui sont indépendantes et ne montrent aucune dépendance vis-à-vis de l’Occident.

Vous avez connu en Serbie la colère de l’Occident et les attaques de l’OTAN diabolique, pour vous bombarder la nuit de Pâques, avec l’inscription « Joyeuses Pâques » sur les bombes ! C’est quelque chose que vous ne devez jamais pardonner et oublier et une leçon doit être donnée à ces tueurs (moi, pour ma part, je n’oublierai pas et ne pardonnerai pas ce moment) ! Pourtant, vous continuez à mener une politique indépendante et courageuse, c’est pourquoi vous méritez toute l’admiration. Je vous ai toujours admiré pour la verticalité et la fierté de défendre vos valeurs et principes et, surtout, la souveraineté et l’indépendance de la Serbie, et je vous ai souvent loué comme exemple pour le peuple roumain. Mais si les années précédentes, la puissance mondiale utilisait des armes conventionnelles pour punir les pays libres, elle est maintenant passée à un tout autre niveau, et ces attaques ne peuvent plus être contrées. Ils peuvent, tout au plus, être vengés, avec le même type d’armes que les États ont développées, mais les citoyens n’ont pas été informés.

De plus, il est même difficile et dangereux de révéler ces armes et de les porter à l’attention du public, comme je l’ai fait par le biais de ma déclaration au Sénat roumain le 8 février. Quiconque fait la lumière sur ces sombres machinations prend un gros risque, un risque majeur (j’ai supposé la même chose que M. le général Streinu qui a dû subir trois tentatives d’assassinat l’année dernière seulement)… De plus, c’est choquant pour les gens simples qui ne sont pas informés correctement lorsqu’ils doivent faire face à une vérité irréfutable. Mais la Vérité nous rendra libres !

VN : Comment voyez-vous la guerre en Ukraine et pourquoi les élites occidentales n’entendent-elles même pas le mot trêve ou négociations ?

Les ministres de la Défense de l’Ukraine et de la Russie sont d’accord : la guerre en Ukraine est entre l’OTAN et la Russie

SDIS : cela dépend de ce que vous voyez en Occident. L’Occident européen est trompé parce qu’il est dirigé par des incapables et des incompétents, esclaves des USA et de l’OTAN, en fait avec une mentalité d’esclave, sans aucun principe, des mondialistes qui n’ont pas connu la normalité dans leur vie, des illustres faiseurs de rien payés par le travail et la sueur des Européens, alors qu’ils vivent dans les hauteurs et n’ont aucune idée de ce qui est en bas.

Mais il ne s’agit pas seulement de l’Occident européen, nous parlons de l’Empire américain qui, pendant la majeure partie des 200 dernières années, n’a fait que détruire et se précipiter sur des pays indépendants et souverains et les annuler complètement : Ursula Von Der « Lier » ne pleurait pas pour les enfants en Afghanistan, en Irak, en Libye, dans le Golfe, etc. (Il n’y a que quelques petites exceptions des présidents des États-Unis qui n’ont pas eu de guerres et de crimes pendant leur mandat : par exemple, Donald Trump, s’il était maintenant le président des États-Unis, nous n’aurions pas de telles horreurs dans le monde).

En fait, personne n’a bondi pour ces gens. Ces Occidentaux, qui se croient des empires, ne souhaitent pas la paix, mais ils veulent conquérir de nouveaux territoires et ressources. En fait, ce n’est pas l’Occident, c’est l’Empire Mondial mondialiste qui veut rediviser les pays et tracer des frontières à sa guise sans tenir compte de l’histoire et des peuples, comme il essaie aussi de le faire au Kosovo ou dans notre Transylvanie. Quand l’Occident a-t-il cherché la paix ? L’Occident n’a-t-il pas attisé la première et la Seconde Guerre mondiale, et maintenant il veut nous jeter dans la troisième ?

L’Empire mondial mondialiste veut une soumission et une colonisation complètes, comme il l’a fait en Afrique, en Asie et dans les Amériques, il y a quelques centaines d’années. Celui qui s’y oppose doit être puni, et s’il ne se calme pas, voire détruit. Et l’Occident n’a jamais pu s’accrocher à la Russie et au monde slave. Ce n’est pas la première fois qu’ils essaient de faire de la Russie une colonie européenne. Napoléon a essayé, Hitler a essayé, et cela signifiait leur fin.

Cette guerre est provoquée par l’Occident en encerclant et en enfermant la Russie dans un piège, l’OTAN se rapprochant des frontières russes et armant et transformant l’Ukraine en un État anti-russe. L’Occident brise des morceaux de votre pays, bloque votre commerce, vous met sur toutes sortes de listes noires, vous entoure de bases militaires, puis réagit « innocemment » : mais pourquoi vous mettez-vous en colère ? Mais vous, en Serbie, malheureusement, vous connaissez très bien ces politiques occidentales. J’ai dit à plusieurs reprises en Roumanie, dans mes déclarations publiques, que je ne peux pas oublier comment l’OTAN, qui prétend être une organisation défensive, a bombardé la Serbie lors de la Pâque orthodoxe en 1999, tuant des citoyens innocents avec des bombes sur lesquelles on pouvait lire en anglais : Happy Easter !, ce qui signifie « Joyeuses Pâques » !. Est-ce de ces personnes que nous devons attendre la paix ?

Il y a une guerre contre l’orthodoxie à cet égard, et ce n’est pas un hasard si les peuples orthodoxes sont considérés comme des ennemis par l’Occident, car ils veulent détruire la dernière Église vivante, qui a maintenu ses traditions et sa spiritualité non affectées par l’athéisme moderne !

Ce n’est pas seulement une guerre contre la Russie, mais aussi contre l’orthodoxie, la famille traditionnelle et les anciennes valeurs humaines. C’est une guerre qui se déroule à tous les niveaux. Regardez la pression qui est mise sur vous à travers le Kosovo, juste pour vous forcer à rejoindre les sanctions anti-russes.

Et de Vienne, nous recevons maintenant des messages indiquant que la Roumanie ne sera admise à Schengen que si elle reconnaît l’indépendance du Kosovo !

Et la Serbie est attaquée maintenant, comme le sont tous les pays qui s’opposent à l’hégémonie occidentale, tout comme la Turquie a été attaquée ! Je vous promets que je m’opposerai en Roumanie à la reconnaissance de l’indépendance du Kosovo, car je le sais trop bien : le Kosovo, c’est la Serbie ! Mais pour voir quel genre de chantage l’Occident pratique contre nous, les peuples orthodoxes ! En fait, c’est inciter les frères à se détester. Nous devrions être ici une oasis de fraternité, de paix et d’amour orthodoxe. Cela les dérange. En fait, le pôle balkanique doit être restauré d’urgence, à tout prix, afin de défendre nos pays, nos peuples, l’Orthodoxie, notre histoire, nos valeurs, notre mémoire et nos principes millénaires.

Les Balkans ont toujours été une force et toujours une poudrière. Pour échapper à cette force, l’Occident a détruit l’unité des Balkans et poussé les citoyens à des guerres interethniques. Divide et impera [diviser pour régner]. Reconnaître le Kosovo signifierait de sérieux problèmes pour la Roumanie, mais aussi pour l’Espagne et d’autres États qui ont des problèmes avec les zones qui deviendront indépendantes. Tous les dirigeants de ces petites régions ethniques devraient comprendre que L’UNION FAIT LE POUVOIR. Divisés, nous sommes perdus. Ensemble, nous avons un avenir !

Comment l’Occident pourrait-il rechercher la paix puisqu’il a provoqué ce conflit et qu’il le maintient par tous les moyens, politiques, diplomatiques, économiques et militaires ? Comment peuvent-ils mettre la main sur les terres agricoles et les immenses ressources de l’Ukraine sinon en en chassant les habitants et en jetant le pays à la faillite ? Comment l’Ukraine paiera-t-elle les prêts et le soutien de l’Occident ? Avec tout ce qu’il a et avec tout ce qu’il est ! Et, malheureusement, nous payons aussi en dommages collatéraux.

VN : Qui a besoin d’une guerre terrible ?

SDIS : Je l’ai déjà dit : L’Empire Mondial mondialiste. Tout d’abord, les grandes entreprises internationales et les fonds d’investissement, qui sont déjà maîtres de tout ce que possède l’Ukraine, y compris de ses dettes nationales. Deuxièmement, l’État parallèle mondial qui peut ainsi pousser plus loin son programme, soumettant les populations, les appauvrissant et leur interdisant les droits les plus élémentaires au nom de la guerre. Regardez la censure et les abus qui existent en Europe au nom de la guerre.

Regardez l’inflation, l’appauvrissement de la population. Tout cela pour la « noble » cause de la guerre. Tout comme elle l’était dans la plandémie (et j’appelle intentionnellement la pandémie « plandémie » parce qu’il s’agissait d’un plan similaire conçu pour la brutalisation et l’assujettissement des citoyens), la guerre sert l’État parallèle mondial à tous les niveaux : elle s’empare des ressources, elle vole les économies de la population par l’inflation, et il annule les droits des citoyens. Qu’un seul essaie de parler de paix ! Il est immédiatement mis à l’index et transformé en « ennemi du peuple ». Au contraire, ceux qui incitent à la guerre, à la destruction, à la perte de vies humaines sont des « héros ».

Et il les utilise pour faire autre chose : produire des armes. Ils se débarrassent de toutes les vieilles armes qu’ils donnent à Zelensky, et ils produisent à grande échelle de nouvelles armes de pointe, il suffit de regarder aux États-Unis combien d’argent est donné au budget de la défense et comment les Américains sont descendus dans la rue pour protester. Je veux dire, il y a tellement de pauvres, de gens finis, de sans-abri, de gens affamés là-bas, et vous, l’État américain, vous gaspillez de l’argent pour des armes ?

De plus, il utilise les États-Unis pour détruire ses concurrents : l’UE. LES ÉTATS-UNIS n’ont pas besoin de l’UE. Mais parce qu’au niveau de l’UE, nous n’avons que des dirigeants incapables et incompétents, ils ne se rendent pas compte qu’ils se sont suicidés, non seulement politiquement, mais économiquement et socialement, car l’UE se dissout d’elle-même, comme cela arrivera avec l’OTAN. Nous vivons dans un monde à l’envers, où la doctrine officielle obligatoire prétend que la paix est un mal, tandis que la guerre est un bien ! Je ne me soumets pas à ces directives et j’ai pris le risque de dire la vérité !

VN : Comment les citoyens et les politiciens roumains voient-ils la guerre. Les Roumains envisagent-ils de faire la guerre en Ukraine contre les Russes ?

SDIS : Les citoyens et les politiciens de la Roumanie sont dans des camps opposés, comme de nombreuses fois dans l’histoire. Les Roumains ne souhaitent pas la guerre, mais ne font que constater avec étonnement la manière dont l’Ukraine persécute notre minorité roumaine, ferme nos églises, persécute nos prêtres et, plus récemment, détruit notre delta du Danube. La Roumanie a accueilli les réfugiés ukrainiens à bras ouverts et a dépensé des sommes énormes pour les héberger et leur fournir des services gratuits partout, bien que beaucoup de ces réfugiés soient plus riches que les Roumains ordinaires et défient l’opinion publique dans leurs voitures de luxe, traitant les Roumains avec mépris.

Au lieu de servir leur peuple, les politiciens roumains sont les marionnettes de l’empire mondialiste mondial. Tout ce que disent Bruxelles, l’OTAN et les États-Unis est accompli par nos politiciens sans la moindre objection. Si on leur demande d’impliquer la Roumanie dans la guerre, ils exécutent immédiatement, car ils n’iront pas au front et leurs enfants ne seront pas envoyés y mourir !

Les Roumains ne veulent pas la guerre, c’est clair, et c’est le message que je reçois des centaines de milliers de Roumains qui m’écrivent et me parlent dans la rue lors de mes visites à travers le pays.

Les Roumains ne veulent pas entendre parler de guerre ou de leurs traîtres politiciens, dirigés de l’extérieur du pays par des maîtres qui sont prêts à les jeter dans la guerre. J’ai réagi durement chaque fois que les faux dirigeants roumains étaient sur le point de pousser la Roumanie dans cette voie, et jusqu’à présent j’ai réussi à éviter cette voie désastreuse, car les Roumains étaient à mes côtés et m’ont soutenu dans mes efforts.

En fait, 4 jours après le début de la guerre, nous avons initié la seule démarche globale : la neutralité pour la Roumanie, la paix de Bucarest, demandant à toutes les ambassades des États voisins et des belligérants, des pays membres de l’OTAN et de Bruxelles d’essayer de conclure la paix en la Maison du Peuple de Bucarest, le Palais du Parlement.

Étonnamment, le seul pays qui nous a reçus, moi et trois autres députés qui ont rejoint ma démarche (à comprendre : 4 sur 466 députés), c’est la Fédération de Russie. Évidemment, on nous a fait « peuple de Poutine », on nous a insultés, on m’a demandé d’être fichée pour haute trahison, j’ai été et je suis toujours interdite sur toutes les chaînes de télévision grand public en Roumanie. Le 8 mars 2022, nous avons fait descendre les Roumains dans la rue et empêché les traîtres de la direction roumaine d’envoyer des armes en Ukraine. Cela a continué et continue à ce jour, et ma réplique est que si je suis « poutiniste », parce que je veux la paix, alors, parce qu’ils veulent la guerre, ils sont hitlériens.

Mais nous ne savons pas ce que l’avenir nous réserve, car les pressions sur la Roumanie augmentent, et avec ses dirigeants lâches actuels, le sort du pays est en jeu. Je me battrai jusqu’au bout, au prix de ma vie s’il le faut, pour que la Roumanie ne soit pas entraînée dans cette guerre ! À voir la pression qu’il y a, les deux dernières télés qui ont encore le courage de m’inviter à parler viennent d’être verbalisées à cause de ma présence dans leur studio, alors elles essaient de m’enfermer de toutes parts parce que je suis la seule politicienne roumaine qui se bat contre la guerre et veut garder son pays à l’écart du conflit.

VN : Vous étiez aussi contre la vaccination forcée. Comment voyez-vous les conséquences de la pandémie aujourd’hui ?

SDIS : La vaccination forcée ou coercitive faisait partie du plan d’assujettissement et de contrôle de la population, mais aussi d’anéantissement du débat public et de l’esprit critique et civique du peuple. Félicitations à tous ceux qui ont résisté à la pression et qui ont été un modèle de liberté pour le monde entier, comme c’est le cas de votre grand joueur de tennis Novak Djokovic, qui est un héros mondial pour son courage et un symbole de la Serbie qui a résisté à l’Occident pression. Il y avait une blague en Roumanie disant que Djokovic et moi serions cousins !

Maintenant, il est démontré que la vaccination tue et il y a de plus en plus de cas dits de « morts subites », auxquels s’ajoutent d’autres conséquences négatives que le temps confirmera. J’ai lutté contre la vaccination en Roumanie et j’ai préservé de nombreux Roumains de ce fléau, et maintenant ceux qui étaient sceptiques sur les informations dont je disposais et sur mes avertissements publics ont commencé à me rendre justice. Malheureusement, dès que la masse critique de citoyens s’est formée pour rejeter les politiques criminelles dans la plandémie, l’État parallèle mondial a poussé les choses à la guerre afin qu’ils puissent avoir un autre moyen de soumettre les gens et de leur faire oublier la pandémie.

Pour mes actions contre les restrictions, les abus et la vaccination forcée dans la pandémie, j’ai subi des répercussions inimaginables, depuis la violence physique au Parlement, dans la rue de la part de la police, avec les gardes dans les hôpitaux (parce que j’ai sauvé des gens de l’intubation forcée et grâce à de mon intervention ils sont encore vivants), jusqu’à la sanction parlementaire. Je suis le seul député du monde démocratique (si vous pouvez appeler cela une démocratie !) sanctionné pour des déclarations et des opinions politiques, avec la suppression du droit de représenter le Sénat dans les actions officielles pendant 3 mois — ce que j’ai annulé en justice. Je suis aussi le citoyen roumain le plus lourdement condamné à des amendes : 30 000 euros. Ils ont essayé de prendre ma maison, ils ont menacé mes enfants, ils ont essayé de monter un dossier criminel contre mon fils.

Également, ils ont envoyé un journaliste italien expert des troupes de l’OTAN, Goracci, pour m’inscrire dans un dossier pénal, j’ai été attaquée dans mon propre cabinet, mon mari m’a défendu des soi-disant journalistes employés par la chaîne de télévision RAI 1 et maintenant il est en procès et ils essaient de le faire condamner. Je suis sous le coup de plus de 13 affaires pénales pour avoir contrecarré la lutte contre les maladies et arrêté la vaccination.

Mon fils a été expulsé de l’équipe de football et n’a pas été autorisé à jouer dans la Coupe de Roumanie, malgré le fait qu’il soit footballeur professionnel et la liste est longue. Ma fille de 10 ans a été forcée de s’inscrire dans une école privée, parce qu’elle n’était plus acceptée dans les écoles publiques de l’État, etc.

Je ne regrette rien ! Les conséquences de la pandémie en Roumanie ne sont pas comme en Occident, parce que nous étions quelques voix qui ont réveillé les gens et ne les ont pas laissés aller dans les hôpitaux. Nous les avons convaincus de ne pas se faire vacciner, et tous ceux qui ont pris soin d’eux-mêmes à la maison ont survécu.

En Roumanie, le vrai pourcentage de vaccination est de 12,5 %. [Beaucoup de] ceux qui sont déclarés vaccinés ne le sont que sur papier. Même les médecins ne voient pas les conséquences. On ne sait pas ce que contient le vaccin, mais seulement que le grand médecin lauréat du prix Nobel Luc Montagner avait raison : les vaccinés mourront en grand nombre. Je souhaite qu’au moins les enfants vaccinés soient vaccinés avec de l’eau, pas avec ce vaccin expérimental.

Après ces années d’horreur, qui rappelaient la période nazie, nous avons des souvenirs terribles : des sacs en plastique noir dans lesquels les gens étaient jetés et ensuite mis directement dans la tombe sans service religieux, sans famille à proximité (ce qui était considéré comme un contact) et devaient rester en isolement ; des enfants qui sont morts étouffés par la muselière (parce que cet objet n’était pas un masque), qui ont développé des allergies et des maladies pulmonaires à cause de cela ; des gens tués après des jours dans les hôpitaux, intubés en vain. J’ai découvert moi-même comment ils sont tués et j’ai rempli des centaines de plaintes pénales.

Des personnes âgées condamnées à une amende pour être allées acheter du pain, des enfants détruits à cause de l’école en ligne, des enfants qui se sont suicidés à cause de l’état d’urgence obligeant les gens à rester à la maison, des personnes âgées tuées dans des maisons de retraite, des enfants vaccinés de force dans les centres de placement parce que personne ne pouvait les défendre. Toute cette expérience nazie est restée dans notre mémoire, répétant des moments terribles du passé, évidemment sous une autre forme, avec d’autres armes, non conventionnelles.

VN : Vous avez des racines serbes, qui avez-vous en Serbie et visitez-vous notre pays ?

SDIS : Je m’appelle IOVANOVICI et mon père est originaire de Macédoine, de Skopje, et ils se sont battus contre le système. Ils ont caché leurs origines pour qu’on ne puisse pas les retrouver. Je ne savais pas grand-chose d’eux, et je ne connais pas la langue. Mes parents ont divorcé quand j’avais un an. Je n’ai jamais visité ni la Macédoine ni la Serbie, même si j’aimerais beaucoup le faire. Je peux seulement dire que je vous admire de tout mon cœur pour ne pas vous être laissé piétiner, pour avoir réagi et défendu l’orthodoxie. J’aimerais que l’Église de Roumanie ait la même attitude que votre Église lorsqu’il y avait les parades de promiscuité à Belgrade. J’espère pouvoir visiter la Serbie et la Macédoine cette année.

D’ici là, j’admire votre ténacité et votre amour de la terre et des gens ! Un peuple fier comme devraient l’être tous les peuples des Balkans ! Et honnêtement, je vais vous accorder le but : reconstruisons le pôle balkanique ! Unis nous vaincrons !


La source originale de cet article est Global Research
Copyright © Sén. Diana Iovanovici Sosoaca et Večernje Novosti, Global Research, 2023
Source : Global Research




Le plan pour détruire les États-Unis

[Source : RI]

Par Mike Whitney

Aux États-Unis, nous avons un problème d’oligarques, et il est bien plus important que celui auquel Poutine a été confronté lorsqu’il est devenu président en 2000. L’Occident tout entier est désormais aux prises avec des élites milliardaires qui ont la mainmise sur les médias, l’establishment politique et toutes nos institutions importantes. Ces dernières années, nous avons vu ces oligarques étendre leur influence des marchés, de la finance et du commerce à la politique, aux questions sociales et même à la santé publique. L’impact de ce groupe sur ces autres domaines d’intérêt a été tout simplement stupéfiant. Les élites de l’establishment et leurs médias ont non seulement soutenu sans réserve le Russiagate, la destitution de Trump, les émeutes de BLM et le fiasco du 6 janvier, mais ils ont également contribué à l’hystérie du Covid et à la multitude de mesures répressives imposées au nom de la santé publique. Ce que nous aimerions savoir, c’est dans quelle mesure ce groupe participe activement à l’élaboration d’autres événements visant à transformer la République américaine en un système plus autoritaire ?

En d’autres termes, les injections obligatoires, les confinements forcés, la censure agressive mise en place par le gouvernement, les élections présidentielles douteuses, les incendies d’usines de transformation alimentaire, les déraillements de trains, les attaques sur le réseau électrique, les émeutes BLM-Antifa, les spectacles de drag-queens pour les écoliers, l’attention maniaque portée aux questions de genre et les procès publics à grand spectacle ne sont que des incidents aléatoires survenant spontanément au cours d’une période de grands changements sociaux ou sont-ils, en fait, la preuve d’une opération furtivement orchestrée par des agents de l’État agissant pour le compte de leurs bienfaiteurs de l’élite ? Nous savons déjà que le FBI, le DOJ [Département de la Justice] et les agences de renseignement étaient directement impliqués dans le Russiagate – qui était une attaque secrète contre le président en exercice des États-Unis. La question n’est donc pas de savoir « si » ces agences sont activement impliquées dans d’autres actes de trahison, mais plutôt dans quelle mesure ces actes ont un impact sur la vie des Américains ordinaires, sur notre politique et sur le pays. Mais avant de répondre à cette question, jetez un coup d’œil à cette citation tirée d’une récente interview du colonel Douglas MacGregor :

« J’ai lu un document rédigé par George Soros il y a plus de dix ans, dans lequel il parle spécifiquement de cette guerre totale qui serait finalement menée contre la Russie parce qu’il a dit que c’était « le dernier État nationaliste qui repose sur une base de culture chrétienne orthodoxe avec l’identité russe en son centre. Il faut l’éliminer ». Je pense donc que les responsables occidentaux et les responsables de Washington pensent qu’ils ont réussi à détruire l’identité des peuples européens et américains, que nous n’avons aucun sens de nous-mêmes, que nos frontières ne sont pas défendues, que nous n’opposons aucune résistance aux migrants du monde en développement qui nous écrasent comme si nous leur devions une vie et que nos lois ne comptent pas. Jusqu’à présent, je dirais que c’est une évaluation précise de ce que nous avons fait. Et je pense que c’est une grande victoire pour George Soros et les mondialistes, les anti-nationalistes ; ceux qui veulent des frontières ouvertes qu’ils appellent une « société ouverte » parce que vous vous retrouvez avec rien, une masse amorphe de gens qui luttent pour survivre et qui sont réduits aux plus bas niveaux de subsistance … (Soros) va même jusqu’à dire combien il serait utile que ce soit les Européens de l’Est qui perdent la vie dans ce processus et non les Européens de l’Ouest qui ne veulent tout simplement pas accepter les pertes. Ce n’est pas une question mineure. C’est le genre de pensée qui est si destructeur et si maléfique, à mon avis, que c’est ce à quoi nous avons réellement affaire dans nos propres pays et je pense que Poutine le reconnaît ».(([1] Douglas Macgregor, « Une énorme offensive », YouTube, 11:20 minute.))

La variole du mouton est toujours ignorée

La raison pour laquelle j’ai transcrit ce commentaire de MacGregor est qu’il résume les perceptions d’un grand nombre de personnes qui voient les choses de la même manière. Il exprime la haine que les milliardaires mondialistes éprouvent envers les chrétiens et les patriotes, qu’ils considèrent tous deux comme des obstacles à leur objectif d’un gouvernement mondial unique sans frontières. MacGregor aborde ce phénomène en relation avec la Russie, que Soros considère comme « le dernier État nationaliste qui repose sur un socle de culture chrétienne orthodoxe avec l’identité russe en son centre ». Mais la même règle pourrait être appliquée aux manifestants du 6 janvier, n’est-ce pas ? N’est-ce pas la véritable raison pour laquelle les manifestants ont été raflés et jetés dans le goulag de Washington. Après tout, tout le monde sait qu’il n’y a pas eu d’« insurrection » ni de « suprémacistes blancs ». Les manifestants ont été enfermés parce qu’ils sont des nationalistes (patriotes) qui sont l’ennemi naturel des mondialistes. La citation de MacGregor l’expose noir sur blanc. Les élites ne croient pas que les nationalistes puissent être persuadés par la propagande. Ils doivent être éradiqués par l’incarcération ou pire. N’est-ce pas le message sous-jacent du 6 janvier ?

L’autre message sous-jacent du 6 janvier est que les gens ordinaires ne sont plus autorisés à contester l’autorité des personnes au pouvoir. Encore une fois, la légitimité politique aux États-Unis a toujours été déterminée par les élections. Ce que le 6 janvier indique, c’est que la légitimité ne compte plus. Ce qui compte, c’est le pouvoir, et la personne qui peut vous faire arrêter pour avoir remis en question son autorité a tout le pouvoir dont elle a besoin. Regardez cet extrait d’un post sur Substack par l’analyste politique Kurt Nimmo :

« Klaus Schwab, élève du criminel de guerre Henry Kissinger, est un mentor pour les sociopathes avides de pouvoir et narcissiques. La « Grande Réinitialisation » du WEF est conçue pour transformer le monde en un camp de concentration social appauvri, où les serfs démunis « ne possèdent rien », ce qui, dans la plus pure tradition orwellienne, les libérera…

Je défie les gens d’enquêter sur l’initiative de redéfinition mondiale du WEF. Selon le Transnational Institute des Pays-Bas, cette « initiative » propose :

« une transition de la prise de décision intergouvernementale vers un système de gouvernance multi-acteurs. En d’autres termes, ils marginalisent furtivement un modèle reconnu où nous votons pour des gouvernements qui négocient ensuite des traités qui sont ensuite ratifiés par nos représentants élus avec un modèle où un groupe auto-sélectionné de « parties prenantes » prend des décisions en notre nom.

En d’autres termes, les « parties prenantes » des grandes entreprises transnationales décideront où vous vivez, ce que vous mangez (insectes et mauvaises herbes), comment vous vous reproduisez (ou pas ; les enfants produisent des émissions de carbone), et ce que vous pouvez leur « louer », ou ne pas être autorisé à louer si vous vous plaignez d’un cartel « économique » mondialiste non élu qui conduit l’humanité au servage, à la pauvreté mondiale et à la dépopulation ».(([2] « Le WEF appelle à la destruction de la classe moyenne des États-Unis », Kurt Nimmo sur Geopolitics.))

Ce que Nimmo veut dire, c’est que ces élites milliardaires sont maintenant si puissantes qu’elles peuvent ouvertement dire qu’elles vont « s’éloigner de la prise de décision intergouvernementale » (c’est-à-dire du gouvernement représentatif) pour adopter un système de « gouvernance multipartite ». Si je ne me trompe pas, il s’agit là d’une déclaration sans ambiguïté d’une nouvelle forme de gouvernement supranational, dans lequel seules les parties prenantes milliardaires ont un droit de vote sur les politiques mises en œuvre. Mais n’est-ce pas déjà ainsi que les choses fonctionnent ? Sur un grand nombre de sujets, qu’il s’agisse de l’ESG, des monnaies numériques, des passeports vaccinaux, de l’IA, de la recherche sur les gains de fonction, des villes de 15 minutes, du transhumanisme ou de la guerre avec la Russie, les décisions sont toutes prises par une poignée de personnes dont nous savons peu de choses et qui n’ont jamais été élues.

Et cela nous ramène à notre question initiale : Combien de ces événements bizarres (de ces dernières années) ont été imaginés et mis en œuvre par des agents de l’État profond pour faire avancer l’agenda élitiste ?

Cela semble être une question impossible, car il est difficile de trouver un lien entre ces événements très différents. Par exemple, quel est le lien entre une heure pour enfants animée par une drag queen et, disons, l’explosion d’une bombe incendiaire dans une usine de transformation alimentaire en Oklahoma ? Ou l’exploitation politique incessante des questions de genre et les procès publics du 6 janvier ? S’il y avait un lien, nous le verrions, non ?

Pas nécessairement, car le lien n’a peut-être rien à voir avec l’incident lui-même, mais plutôt avec son impact sur les personnes qui le vivent. En d’autres termes, tous ces événements pourraient avoir pour but de générer la peur, l’incertitude, l’anxiété, l’aliénation et même la terreur. Les agences de renseignement ont-elles déjà lancé de telles opérations de déstabilisation ?

En fait, elles l’ont fait à de nombreuses reprises. Voici un extrait d’un article qui vous aidera à comprendre où je veux en venir. Il s’agit d’un article de The Saker intitulé « Opération Gladio : la guerre secrète de l’OTAN pour le fascisme international ». Voyez si vous remarquez des similitudes avec la façon dont les choses se déroulent aux États-Unis depuis quelques années :

« Yves Guerin-Serac : le grand maître des Black Ops à l’origine de l’opération Gladio… a rédigé les manuels d’entraînement de base et de propagande que l’on peut à juste titre décrire comme l’ordre de bataille de Gladio. (…)

Guerin-Serac était un héros de guerre, un agent provocateur, un assassin, un poseur de bombes, un agent de renseignement, un catholique messianique et le grand maître intellectuel de la « stratégie de la tension », essentielle au succès de l’opération Gladio. Guerin-Serac a publié via Aginter Press le manuel Gladio, y compris Notre activité politique dans ce qui peut être décrit à juste titre comme le premier commandement de Gladio :

« Notre conviction est que la première phase de l’activité politique doit être de créer les conditions favorisant l’installation du chaos dans toutes les structures du régime… À notre avis, le premier geste que nous devons faire est de détruire la structure de l’État démocratique sous le couvert d’activités communistes et pro-soviétiques… D’ailleurs, nous avons des gens qui ont infiltré ces groupes ».

Guerin-Serac poursuit :

« Deux formes de terrorisme peuvent provoquer une telle situation [effondrement de l’État] : le terrorisme aveugle (commettre des massacres sans discernement qui font un grand nombre de victimes), et le terrorisme sélectif (éliminer des personnes choisies) (…)

Cette destruction de l’État doit se faire sous le couvert d’« activités communistes ». Ensuite, il faut intervenir au sein de l’armée, du pouvoir juridique et de l’Église, afin d’influencer l’opinion publique, de proposer une solution et de démontrer clairement la faiblesse de l’appareil juridique actuel. L’opinion populaire doit être polarisée de telle sorte que nous soyons présentés comme le seul instrument capable de sauver la nation ».

La violence anarchique et aléatoire devait être la solution pour provoquer un tel état d’instabilité et permettre ainsi la mise en place d’un système entièrement nouveau, un ordre autoritaire mondial. Yves Guérin-Sérac, qui était un fasciste ouvert, ne serait pas le premier à utiliser des tactiques de faux drapeau qui ont été imputées aux communistes et utilisées pour justifier un contrôle policier et militaire plus strict de la part de l’État ».(([3] « Operation Gladio : La guerre secrète de l’OTAN pour le fascisme international », The Saker.))

Je répète : la première phase de l’activité politique doit consister à créer les conditions favorisant l’installation du chaos dans toutes les structures du régime… Cette destruction de l’État doit se faire sous le couvert d’activités (communistes)… L’opinion populaire doit être polarisée de telle sorte que nous soyons présentés comme le seul instrument capable de sauver la nation.

En d’autres termes, l’objectif de l’opération est de perturber complètement toutes les relations et interactions sociales, de cultiver des sentiments d’incertitude, de polarisation et de terreur, de trouver un groupe qui puisse servir de bouc émissaire pour le vaste effondrement de la société et, ensuite, de se présenter (les élites) comme le meilleur choix pour rétablir l’ordre.

Des fermetures liées au changement climatique déguisées en Villes de 15 minutes dans le cadre de l’Agenda 2030 des Nations unies
Votre gouvernement poursuit son projet d’implanter des villes de 15 minutes près de chez vous. Ces villes, créées dans le cadre de l’Agenda 2030 des Nations unies, sont en fait des lieux de confinement liés au changement climatique.
En combinant une carte d’identité numérique, un crédit carbone et un jeton programmable de monnaie numérique de la banque centrale (CBDC), vous obtenez la recette parfaite pour créer une prison numérique à ciel ouvert.
« L’ère du libre arbitre est terminée »

Est-ce là ce qui se passe ?

C’est très possible. Tout cela pourrait faire partie d’une grande stratégie visant à « effacer l’ardoise » afin de « passer d’un système de décision intergouvernemental » à un système de « gouvernance multipartite ».

Cela pourrait expliquer pourquoi il y a eu une telle attaque vicieuse et soutenue contre notre histoire, notre culture, nos traditions, nos croyances religieuses, nos monuments, nos héros et nos fondateurs. Ils veulent remplacer notre idéalisme par des sentiments de honte, d’humiliation et de culpabilité. Ils veulent effacer notre passé, nos valeurs collectives, notre héritage, notre engagement envers la liberté personnelle et l’idée même des États-Unis [NDLR D’où l’intérêt de la « Cancel Culture », la culture de l’effacement]. Ils veulent tout raser et tout recommencer [NDLR par le « Great Reset » ou Grande Réinitialisation]. C’est leur plan de jeu fondamental.

La destruction de l’État est menée sous le couvert d’événements apparemment aléatoires qui répandent le chaos, exacerbent les divisions politiques, augmentent les incidents de désordre public et ouvrent la voie à une restructuration violente du gouvernement.

Ils ne peuvent pas construire un nouvel ordre mondial tant que l’ancien n’est pas détruit.

source : The Unz Review

traduction Réseau International





Le combat de Cassandre face à la déchristianisation de la France

[Source : medias-presse.info]

Entretien en Suisse avec Cassandre Fristot

Abrutissement et appauvrissement planifié et généralisé, extinction des traditions, remplacement des populations autochtones au moyen de l’avortement, de la stérilisation, de l’euthanasie et de l’immigration de masse. Autant de faits objectifs, qui se résument en un mot, résonnant jusqu’au fond de chaque conscience occidentale : DÉCHRISTIANISATION.

Dans cette belle entrevue menée le 4 février dernier par Haltérophilo, Cassandre Fristot, responsable Civitas Grand Est, nous redonne à tous le courage nécessaire pour nous engager dans le combat final pour la survie de notre Civilisation avec force et vigueur.

[Voir aussi :
Le faux combat contre « l’antisémitisme » de pompiers pyromanes]






Vladimir Poutine – La Russie suspend sa participation au traité START

[Source : donbass-insider.com]

Lors de son discours devant l’assemblée fédérale russe, le Président Vladimir Poutine a fait de nombreuses annonces concernant l’opération militaire spéciale en Ukraine, la situation économique, le développement des nouvelles régions de la fédération de Russie, et a annoncé que Moscou suspend sa participation au traité START, entre autre à cause de la participation de l’OTAN aux attaques ukrainiennes contre les bases aériennes stratégiques russes. Voici la traduction complète en français de son discours. Les mises en gras sont de moi, pour souligner les passages qui me semblent les plus importants.

Christelle Néant


Chers députés de l’Assemblée fédérale – sénateurs, députés de la Douma d’État !

Chers citoyens de la Russie !

Je prononce ce discours à un moment difficile pour notre pays – nous le savons tous très bien – un moment de changements cardinaux et irréversibles dans le monde et d’événements historiques majeurs qui détermineront l’avenir de notre pays et de notre peuple, à un moment où chacun d’entre nous a une énorme responsabilité.

Il y a un an, la décision a été prise de lancer une opération militaire spéciale pour protéger les habitants de nos terres historiques, pour assurer la sécurité de notre pays et pour éliminer la menace que représente le régime néo-nazi qui a émergé en Ukraine après le coup d’État de 2014. Et étape par étape, avec prudence et constance, nous allons relever les défis auxquels nous sommes confrontés.

Depuis 2014, le Donbass s’est battu, a défendu son droit de vivre sur sa propre terre, de parler sa langue maternelle, s’est battu et ne s’est pas rendu dans des conditions de blocus et de bombardements constants, de haine non dissimulée de la part du régime de Kiev, a cru et attendu que la Russie vienne à la rescousse.

Pendant ce temps – et vous le savez bien – nous avons fait tout ce qui était possible, vraiment tout ce qui était possible, pour résoudre ce problème de manière pacifique, nous avons patiemment négocié une issue pacifique à ce conflit très difficile.

Mais un scénario complètement différent se préparait dans notre dos. Les promesses des dirigeants occidentaux, leurs assurances quant à la recherche de la paix dans le Donbass, se sont avérées, comme nous pouvons le constater aujourd’hui, être un faux, un mensonge cruel. Ils n’ont fait que gagner du temps, se livrant à de nombreuses tergiversations, fermant les yeux sur les meurtres politiques, la répression des personnes indésirables par le régime de Kiev, l’intimidation des croyants, et encourageant de plus en plus les néo-nazis ukrainiens à commettre des actes terroristes dans le Donbass. Les officiers des bataillons nationalistes ont été formés dans des académies et écoles occidentales et approvisionnés en armes.

Et je voudrais souligner que même avant le début de l’opération militaire spéciale, Kiev négociait avec l’Occident des livraisons de systèmes de défense anti-aérienne, d’avions de combat et d’autres équipements lourds à l’Ukraine. Nous nous souvenons également des efforts du régime de Kiev pour acquérir des armes nucléaires, et nous en avons parlé publiquement.

Les États-Unis et l’OTAN déployaient rapidement des bases militaires et des laboratoires biologiques secrets près des frontières de notre pays ; en manœuvre, ils se familiarisaient avec le théâtre des futures hostilités et préparaient le régime de Kiev, l’Ukraine asservie, à une guerre majeure.

Et aujourd’hui, ils l’admettent – ils l’admettent publiquement, ouvertement, sans honte. C’est comme s’ils étaient fiers, se délectant de leur perfidie, qualifiant les accords de Minsk et le format Normandie de spectacle diplomatique, de bluff. Il s’avère que pendant tout le temps où le Donbass brûlait, où le sang était versé, où la Russie cherchait sincèrement – je tiens à le souligner – une solution pacifique, ils jouaient avec la vie des gens, jouant, en fait, comme on dit dans les hautes sphères, avec des cartes pipées.

Cette méthode dégoûtante de tromperie a été essayée de nombreuses fois auparavant. C’est la même manière éhontée et fourbe avec laquelle ils se sont comportés lorsqu’ils ont détruit la Yougoslavie, l’Irak, la Libye, la Syrie. Ils ne pourront jamais se laver de cette honte. Les concepts d’honneur, de confiance, de décence ne sont pas pour eux.

Au fil des siècles de colonialisme, de diktat et d’hégémonie, ils ont pris l’habitude de tout se permettre, l’habitude de ne pas se soucier du reste du monde. Il s’avère qu’ils traitent les peuples de leurs propres pays avec le même dédain et la même attitude hautaine, se prenant pour Dieu – après tout, ils les ont aussi cyniquement trompés ou dupés avec des fables sur la recherche de la paix, sur l’adhésion aux résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU sur le Donbass. En effet, les élites occidentales sont devenues le symbole du mensonge total et sans scrupules.

Nous défendons fermement non seulement nos intérêts, mais aussi notre position selon laquelle, dans le monde d’aujourd’hui, il ne devrait pas y avoir de division entre les pays dits civilisés et tous les autres, qu’il faut un partenariat honnête qui rejette en principe toute exclusion, à plus forte raison une exclusion agressive.

Nous étions ouverts et sincèrement prêts à un dialogue constructif avec l’Occident, nous avons dit et insisté sur le fait que l’Europe et le monde entier avaient besoin d’un système de sécurité indivisible et égal pour tous les États, et pendant de nombreuses années, nous avons proposé à nos partenaires de discuter ensemble de cette idée et de travailler à sa mise en œuvre. Mais la réponse que nous avons reçue a été soit incohérente, soit hypocrite. Voilà pour ce qui est des mots. Mais il y a aussi eu des actions concrètes : l’expansion de l’OTAN jusqu’à nos frontières, l’installation de nouveaux sites de défense antimissile en Europe et en Asie – un parapluie qu’ils ont décidé de mettre en place pour se protéger de nous – le déploiement de contingents militaires, et pas seulement près des frontières de la Russie.

Je tiens à souligner – en fait, tout le monde le sait très bien – qu’aucun pays au monde ne possède autant de bases militaires à l’étranger que les États-Unis d’Amérique. Il y a des centaines – je tiens à le souligner – des centaines de bases dans le monde entier, sur toute la planète, il suffit de regarder une carte.

Le monde entier les a vus se retirer d’accords fondamentaux sur les armements, notamment le traité sur les missiles à portée intermédiaire et à plus courte portée, déchirant unilatéralement des accords fondamentaux qui maintiennent la paix dans le monde. Ils l’ont fait pour une raison – ils ne font rien pour rien, comme vous le savez.

Enfin, en décembre 2021, nous avons officiellement envoyé des projets de traités sur les garanties de sécurité aux États-Unis et à l’OTAN. Mais sur toutes les positions de principe essentielles pour nous, nous avons reçu, en fait, un refus direct. À ce moment-là, il est finalement devenu clair que le feu vert pour la mise en œuvre de plans agressifs avait été donné et qu’ils n’allaient pas s’arrêter.

La menace grandissait de jour en jour. Les informations qui nous parvenaient ne laissaient aucun doute sur le fait qu’en février 2022, tout était prêt pour une nouvelle action punitive sanglante dans le Donbass, contre laquelle, je le rappelle, le régime de Kiev avait lancé de l’artillerie, des chars et des avions en 2014.

Nous nous souvenons tous très bien des images des frappes aériennes sur Donetsk, des frappes aériennes non seulement sur cette ville mais aussi sur d’autres villes. En 2015, ils ont à nouveau tenté une attaque directe sur le Donbass, tout en poursuivant le blocus, les bombardements et la terreur contre les civils. Tout cela, je vous le rappelle, était totalement contraire aux documents et résolutions adoptés par le Conseil de sécurité de l’ONU, totalement – tout le monde a fait semblant qu’il ne se passait rien.

Je veux le répéter : ce sont eux qui ont commencé la guerre, et nous avons utilisé la force et utiliserons la force pour y mettre fin.

Ceux qui planifiaient une nouvelle attaque sur Donetsk, sur le Donbass, sur Lougansk, ont clairement compris que la prochaine cible était de frapper la Crimée et Sébastopol, et nous le savions et le comprenions. Et maintenant, des plans d’une telle portée sont également évoqués ouvertement à Kiev – révélés, dévoilés, ce que nous savions déjà très bien.

Nous protégeons la vie des gens, notre propre maison. Et l’objectif de l’Occident est le pouvoir illimité. Il a déjà dépensé plus de 150 milliards de dollars pour soutenir et armer le régime de Kiev. À titre de comparaison, selon les données de l’Organisation de coopération et de développement économiques, les pays du G7 ont alloué environ 60 milliards de dollars pour l’aide aux pays les plus pauvres du monde en 2020-2021. C’est clair, n’est-ce pas ? Pour la guerre, 150, mais 60 pour les pays les plus pauvres, qui sont censés être toujours pris en charge, sous certaines exigences d’obéissance de la part des pays qui reçoivent l’argent. Et où sont passés tous les discours sur la réduction de la pauvreté, le développement durable, l’environnement ? Où est passé tout cela ? Où est parti tout cela ? Dans le même temps, le flux d’argent pour la guerre ne diminue pas. Aucun argent n’est épargné pour encourager les troubles et les coups d’État dans d’autres pays, encore une fois, partout dans le monde.

Lors d’une récente conférence à Munich, des accusations sans fin ont été portées contre la Russie. L’impression était que cela n’était fait que pour faire oublier ce que le dénommé Occident a fait au cours des dernières décennies. Mais ce sont eux qui ont « fait sortir le génie de la bouteille », qui ont plongé des régions entières dans le chaos.

Les experts américains eux-mêmes estiment qu’à la suite des guerres – je tiens à attirer l’attention sur ce point : ce n’est pas nous qui avons avancé ces chiffres, ce sont les Américains eux-mêmes qui les donnent – les guerres que les États-Unis ont déclenchées après 2001 ont tué près de 900 000 personnes, plus de 38 millions sont devenues des réfugiés. Ils veulent juste effacer tout cela de la mémoire de l’humanité et faire comme si cela n’était jamais arrivé. Mais personne dans le monde n’a oublié, ni n’oubliera.

Aucun d’entre eux ne compte les pertes humaines et les tragédies, car ce qui est en jeu, bien sûr, ce sont des billions, des billions de dollars ; la possibilité de continuer à voler tout le monde ; sous couvert de paroles sur la démocratie et les libertés, d’imposer des valeurs néolibérales et totalitaires par nature ; étiqueter des pays et des peuples entiers, insulter publiquement leurs dirigeants ; réprimer la dissidence dans leur propre pays ; créer une image d’ennemi pour détourner l’attention des gens des scandales de corruption – nous voyons tout cela à la télévision – des problèmes et contradictions économiques, sociaux, interethniques intérieurs croissants.

Permettez-moi de vous rappeler que dans les années 1930, l’Occident a en fait ouvert la voie à l’arrivée au pouvoir des nazis en Allemagne. Et aujourd’hui, ils ont commencé à faire de l’Ukraine une « anti-Russie ». Ce projet n’est pas vraiment nouveau. Les personnes qui connaissent un tant soit peu l’histoire savent très bien que ce projet a été lancé au XIXe siècle et qu’il a été développé dans l’Empire austro-hongrois, en Pologne et dans d’autres pays dans un seul but : arracher à notre pays ces territoires historiques, que l’on appelle aujourd’hui l’Ukraine. Tel est cet objectif. Il n’y a rien de nouveau, aucune nouveauté, tout se répète.

L’Occident a poussé la mise en œuvre de ce projet aujourd’hui en soutenant le coup d’État de 2014. Après tout, le coup d’État était sanglant, anti-étatique, anti-constitutionnel – mais ils ont fait comme si rien ne s’était passé, comme si cela devait être fait, ils ont même indiqué combien d’argent avait été dépensé pour cela. La russophobie et un nationalisme extrêmement agressif ont été placés dans le socle idéologique.

Récemment, l’une des brigades des forces armées ukrainiennes – ce qui est honteux pour nous, mais pas pour eux – a reçu le nom d’Edelweiss, comme la division hitlérienne, qui a participé à la déportation de Juifs, à l’exécution de prisonniers de guerre, à des opérations punitives contre des partisans en Yougoslavie, en Italie, en Tchécoslovaquie et en GrèceLes forces armées et la garde nationale ukrainiennes apprécient particulièrement les chevrons des divisions SS Das Reich, Totenkopf, SS Galicie et d’autres unités SS, qui ont également du sang sur les mains. Les véhicules blindés ukrainiens portent l’insigne de la Wehrmacht de l’Allemagne nazie.

Les néo-nazis [ukrainiens] ne cachent pas de qui ils pensent être les héritiers. Il est surprenant que personne au pouvoir en Occident ne le remarque. Pourquoi ? Parce qu’ils s’en moquent, si vous me pardonnez cette expression de mauvais goût. Ils ne se soucient pas de savoir sur qui parier dans la lutte contre nous, contre la Russie. L’essentiel est de se battre contre nous, contre notre pays et donc tout le monde peut être utilisé. Et nous l’avons vu – des terroristes, des néo-nazis, même le diable peuvent être utilisés, Dieu nous en garde, tant qu’ils font ce qu’ils veulent et servent d’armes contre la Russie.

Le projet « anti-Russie » fait essentiellement partie d’une politique revancharde à l’égard de notre pays, visant à créer des foyers d’instabilité et de conflit tout près de nos frontières. Que ce soit à l’époque, dans les années 1930, ou aujourd’hui, l’idée est la même : diriger l’agression vers l’Est, déclencher une guerre en Europe et éliminer les concurrents grâce à des tiers.

Nous ne sommes pas en guerre contre le peuple ukrainien, je l’ai déjà dit à de nombreuses reprises. Le peuple ukrainien lui-même est devenu l’otage du régime de Kiev et de ses maîtres occidentaux, qui ont en fait occupé ce pays politiquement, militairement et économiquement, détruit l’industrie ukrainienne pendant des décennies et pillé ses ressources naturelles. Le résultat logique a été la dégradation sociale, une énorme augmentation de la pauvreté et des inégalités. Et dans de telles conditions, il est bien sûr facile de trouver de la main-d’œuvre pour des opérations militaires. Personne n’a pensé aux gens, ils ont été préparés pour le massacre, et au final, ils ont été transformés en matériel consommable. C’est triste, c’est effrayant d’en parler, mais c’est un fait.

La responsabilité de la genèse du conflit ukrainien, de son escalade et du nombre croissant de victimes incombe entièrement aux élites occidentales et, bien sûr, au régime actuel de Kiev, auquel le peuple ukrainien est essentiellement étranger. Le régime ukrainien actuel ne sert pas ses intérêts nationaux, mais les intérêts de pays tiers.

L’Occident utilise l’Ukraine à la fois comme un bélier contre la Russie et comme un terrain d’entraînement. Je ne m’attarderai pas sur les tentatives de l’Occident de renverser le cours des hostilités, sur ses plans d’augmentation des fournitures militaires – tout le monde le sait bien. Mais une chose devrait être claire pour tous : plus les systèmes occidentaux à longue portée arriveront en Ukraine, plus nous serons contraints de repousser la menace loin de nos frontières. C’est tout à fait naturel.

Les élites occidentales ne font pas mystère de leur objectif : infliger – comme elles le disent, c’est un discours direct – « une défaite stratégique à la Russie ». Qu’est-ce que cela signifie ? Pour nous, qu’est-ce que cela signifie ? Cela signifie en finir une fois pour toutes avec nous, c’est-à-dire qu’ils ont l’intention de transformer un conflit local en une phase de confrontation globale. C’est ainsi que nous comprenons tout et nous réagirons en conséquence, car dans ce cas, il s’agit en fait de l’existence même de notre pays.

Mais ils ne peuvent pas non plus ne pas se rendre compte qu’il est impossible de vaincre la Russie sur le champ de bataille, aussi lancent-ils des attaques informationnelles de plus en plus agressives contre nous. Ils visent, bien sûr, les jeunes, les jeunes générations. Et là encore, ils mentent constamment, déforment les faits historiques et ne cessent d’attaquer notre culture, l’Église orthodoxe russe et les autres organisations religieuses traditionnelles de notre pays.

Regardez ce qu’ils font à leurs propres peuples : la destruction de la famille, de l’identité culturelle et nationale, la perversion, l’abus des enfants, jusqu’à la pédophilie, sont érigés en norme, en norme de vie, et les ecclésiastiques, les prêtres sont forcés de bénir les mariages homosexuels. Peut importe, qu’ils fassent ce qu’ils veulent. Qu’est-ce que je veux dire ici ? Les adultes ont le droit de vivre comme ils le souhaitent, c’est ainsi que nous l’avons fait en Russie et que nous le ferons toujours : personne ne s’immisce dans leur vie privée et nous ne le ferons pas.

Mais je voudrais leur dire : mais regardez, excusez-moi, les écritures, les livres principaux de toutes les autres religions du monde. Elles disent tout, y compris que la famille est l’union d’un homme et d’une femme, mais même ces textes sacrés sont aujourd’hui remis en question. On a appris que l’Église anglicane, par exemple, envisage – pour l’instant seulement – d’étudier l’idée d’un dieu non genré. Que dire ? Dieu pardonne leur, « ils ne savent pas ce qu’ils font ».

Des millions de personnes en Occident réalisent qu’elles sont conduites vers une véritable catastrophe spirituelle. Les élites, pour parler franchement, sont tout simplement en train de devenir folles, et il ne semble pas y avoir de remède. Mais c’est leur problème, comme je l’ai dit, et nous avons l’obligation de protéger nos enfants et nous le ferons : protéger nos enfants de la dégradation et de la dégénérescence.

Il est évident que l’Occident tentera de saper et de diviser notre société, de parier sur des traîtres nationaux qui, en permanence – je tiens à le souligner – portent le même poison, à savoir le mépris de leur propre patrie et le désir de gagner de l’argent en vendant ce poison à ceux qui sont prêts à le payer. Cela a toujours été le cas.

Ceux qui ont pris la voie de la trahison directe en commettant des actes terroristes et d’autres crimes contre la sécurité de notre société et l’intégrité territoriale du pays seront tenus légalement responsables. Mais nous ne serons jamais comme le régime de Kiev et les élites occidentales, qui sont et ont été engagés dans des « chasses aux sorcières », nous ne réglerons pas nos comptes avec ceux qui ont quitté la Mère Patrie. Que cela reste sur leur conscience, qu’ils vivent avec – ils doivent vivre avec. L’essentiel est que le peuple, les citoyens de Russie, aient porté sur eux un jugement moral.

Je suis fier – je pense que nous sommes tous fiers – que notre peuple multiethnique, la majorité absolue des citoyens, ait adopté une position de principe sur l’opération militaire spéciale, qu’il ait compris le sens des actions que nous entreprenions, qu’il ait soutenu nos actions pour protéger le Donbass. Par-dessus tout, ce soutien a démontré un réel patriotisme, un sentiment qui est historiquement inhérent à notre peuple. Il est bouleversant dans sa dignité, dans la conscience profonde du destin inséparable de chacun – j’insiste – de chaque personne avec le destin de la Patrie.

Chers amis, je voudrais remercier tout le monde, tout le peuple de Russie pour son courage et sa détermination, dire merci à nos héros, soldats et officiers de l’armée et de la marine, de la Garde Nationale Russe, des services secrets et de toutes les agences de sécurité, les combattants des troupes de Donetsk et de Lougansk, les volontaires, les patriotes qui combattent dans les rangs de la réserve de l’armée de combat BARS.

Je tiens à m’excuser : je suis désolé de ne pas pouvoir nommer tout le monde pendant le discours d’aujourd’hui. Vous savez, lorsque je préparais ce discours, j’ai écrit une longue, longue liste de ces unités héroïques, puis je l’ai retirée du discours d’aujourd’hui parce que, comme je l’ai dit, il est impossible de nommer tout le monde, et j’avais juste peur d’offenser ceux que je ne nommerais pas.

Un grand merci aux parents, aux épouses et aux familles de nos défenseurs, aux médecins et aux auxiliaires médicaux, aux infirmières qui sauvent les blessés, aux cheminots et aux chauffeurs qui approvisionnent le front, aux maçons qui construisent les fortifications et restaurent les maisons, les routes et les installations civiles, aux ouvriers et aux ingénieurs des usines de défense qui travaillent désormais pratiquement 24 heures sur 24, en plusieurs équipes, aux ouvriers agricoles qui assurent de manière fiable la sécurité alimentaire du pays.

Je remercie les enseignants qui s’occupent véritablement des jeunes générations russes, en particulier ceux qui travaillent dans les conditions les plus difficiles, essentiellement sur le front ; les personnalités culturelles qui se rendent dans la zone de guerre, dans les hôpitaux pour soutenir les soldats et les officiers ; les volontaires qui aident la ligne de front et les civils ; les journalistes, surtout, bien sûr, les correspondants de guerre qui prennent des risques sur le front pour dire la vérité au monde entier ; les pasteurs des religions traditionnelles russes, les prêtres militaires dont les sages paroles soutiennent et inspirent ; les fonctionnaires et entrepreneurs-tous ceux qui accomplissent leur devoir professionnel, civil et simplement humain.

Un mot spécial pour les habitants des républiques populaires de Donetsk et de Lougansk, des oblasts de Zaporojié et de Kherson. Vous-mêmes, chers amis, vous avez déterminé votre avenir lors de référendums, vous avez fait un choix ferme malgré les menaces et la terreur des néo-nazis, dans des conditions où les hostilités étaient très proches mais où rien n’était et n’est plus fort que votre détermination à être avec la Russie, avec votre Patrie.

(Applaudissements)

Je tiens à souligner qu’il s’agit de la réaction de l’auditoire aux habitants des Républiques Populaires de Donetsk et de Lougansk, de Zaporojié et de Kherson. Encore une fois, un grand merci à eux tous.

Nous avons déjà commencé et nous continuerons à mettre en place un programme à grande échelle pour la restauration et le développement socio-économique de ces nouvelles entités constitutives. Cela inclut la relance des entreprises et des emplois, les ports de la mer d’Azov, qui est redevenue une mer intérieure de la Russie, et la construction de nouvelles routes modernes, comme nous l’avons fait en Crimée, qui dispose désormais d’une liaison terrestre fiable avec l’ensemble de la Russie. Nous allons assurément mettre en œuvre tous ces plans grâce à nos efforts conjoints.

Aujourd’hui, les régions du pays apportent un soutien direct aux villes, districts et communes des Républiques Populaires de Donetsk et de Lougansk, et des régions de Zaporojié et de Kherson, et le font sincèrement, comme de véritables frères et sœurs. Maintenant que nous sommes de nouveau ensemble, nous sommes devenus encore plus forts et nous ferons tout pour ramener la paix tant attendue sur notre terre, pour assurer la sécurité de notre peuple. C’est pour cela, pour nos ancêtres, pour l’avenir de nos enfants et petits-enfants, pour la restauration de la justice historique, pour la réunification de notre peuple, que nos héros se battent aujourd’hui.

Chers amis, je vous demande d’honorer la mémoire de nos compagnons d’armes qui ont donné leur vie pour la Russie, les civils, les personnes âgées, les femmes et les enfants qui sont morts sous le feu des néo-nazis et des unités de répression.

(Minute de silence)

Merci.

Nous comprenons tous, et je comprends combien c’est insupportable pour les épouses, les fils et les filles des soldats tombés au combat et leurs parents, qui ont élevé de dignes défenseurs de la patrie – comme la Jeune Garde de Krasnodon, comme les garçons et les filles qui, pendant la Grande Guerre patriotique, ont combattu le nazisme et défendu le Donbass. Toute la Russie se souvient encore aujourd’hui de leur courage, de leur ténacité, de leur grande force d’âme et de leur sacrifice.

Notre devoir est de soutenir les familles qui ont perdu des parents, des êtres chers, de les aider à élever leurs enfants et à leur donner une éducation et une profession. La famille de chaque participant à l’opération militaire spéciale doit bénéficier d’une attention, de soins et d’un respect constants. Leurs besoins doivent être pris en compte immédiatement, sans aucune formalité administrative.

Je propose la création d’un fonds d’État spécial. Il aura pour mission de fournir une assistance ciblée et personnelle aux familles des soldats tombés au combat et aux vétérans de l’opération militaire spéciale. Il coordonnera la fourniture d’un soutien social, médical et psychologique, résoudra les problèmes de traitement en sanatorium et de rééducation, et apportera une aide en matière d’éducation, de sport, d’emploi, de création d’entreprise, de développement professionnel et d’acquisition d’une nouvelle profession. Une autre tâche importante de ce fonds consiste à organiser des soins de longue durée à domicile et à fournir des prothèses de haute technologie à tous ceux qui en ont besoin.

Je demande au gouvernement, ainsi qu’à la Commission du Conseil d’État sur la politique sociale et aux régions, de résoudre tous les problèmes d’organisation dans les meilleurs délais.

Le travail du fonds d’État doit être transparent et la procédure d’assistance doit être simple, basée sur le principe du « guichet unique », sans bureaucratie ni paperasserie. Chaque famille, j’insiste, chaque famille d’une personne décédée, chaque ancien combattant devrait se voir attribuer un travailleur social personnel, un coordinateur, qui s’occupera des questions qui se posent en temps réel lors de la correspondance personnelle. Je voudrais attirer votre attention sur le fait que cette année, les structures du fonds devraient être déployées dans toutes les régions de la Fédération de Russie.

Nous avons déjà mis en place des mesures pour soutenir les anciens combattants de la Grande Guerre patriotique, les vétérans des opérations de combat et les participants aux conflits locaux. Je pense qu’à l’avenir, le fonds d’État que j’ai mentionné pourrait également s’occuper de ces questions importantes. Nous devons travailler sur ce point, et je demande au gouvernement de le faire.

Permettez-moi d’insister : la création d’un fonds spécial n’exonère pas les autres structures et niveaux de gouvernement de leur responsabilité. J’attends de tous les départements fédéraux, régions et municipalités qu’ils continuent à accorder la plus grande attention aux anciens combattants, aux militaires et à leurs familles. À cet égard, je tiens à remercier les responsables des entités constitutives de la fédération, les maires des villes et les responsables régionaux qui rencontrent régulièrement les gens, y compris en se rendant sur la ligne de contact, et soutiennent leurs compatriotes.

Qu’est-ce que je veux souligner en particulier ? Aujourd’hui, les militaires de carrière, les mobilisés et les volontaires supportent ensemble les difficultés du front – il s’agit d’approvisionnement et d’équipement, d’allocations pécuniaires et d’indemnités d’assurance liées aux blessures, de soins médicaux. Cependant, les recours que les gouverneurs et moi-même recevons – ils me rendent également compte – auprès du parquet militaire et du médiateur des droits de l’homme montrent que toutes ces questions n’ont pas été résolues. Il est nécessaire de traiter chaque cas individuellement.

Et encore une chose : le service dans la zone de l’opération militaire spéciale – tout le monde le comprend très bien – est associé à un énorme stress physique et psychologique, à des risques quotidiens pour la santé et la vie. C’est pourquoi je crois qu’il est nécessaire d’établir un congé régulier d’au moins 14 jours et au moins une fois tous les six mois pour les soldats mobilisés et pour tout le personnel militaire, pour tous les participants à l’opération militaire spéciale, y compris les volontaires, sans tenir compte du temps de voyage, afin que chaque soldat ait la possibilité de rendre visite à sa famille, d’être près de ses parents et de ses proches.

Chers collègues !

Comme vous le savez, le plan de construction et de développement des forces de défense pour 2021-2025 a été approuvé par décret présidentiel. Les travaux sont en cours pour le mettre en œuvre, et nous procédons aux ajustements nécessaires. Et je tiens à souligner que nos nouvelles mesures pour renforcer l’armée de terre et la marine, ainsi que le développement continu et futur des forces armées devraient certainement être fondées sur l’expérience de combat réelle acquise au cours de l’opération militaire spéciale. C’est extrêmement important pour nous, et même absolument indispensable.

Aujourd’hui, par exemple, le niveau d’équipement des forces de dissuasion nucléaire de la Russie avec les systèmes les plus récents est supérieur à 91 %, 91,3 %. Et maintenant, je le répète, en tenant compte de l’expérience acquise, nous devons atteindre le même niveau de qualité élevé dans toutes les composantes des forces armées.

Les officiers et sergents qui ont prouvé qu’ils étaient des commandants compétents, modernes et déterminés – ils sont très nombreux – seront promus à des postes plus élevés, envoyés dans des universités et académies militaires et serviront de réserve de personnel puissante pour les forces armées. Et bien sûr, ils doivent être sollicités à tous les niveaux du gouvernement. Je veux simplement attirer l’attention de mes collègues sur ce point. C’est très important. Les gens doivent comprendre que leur contribution à la défense de la Patrie est appréciée par la Patrie.

Nous introduirons activement les technologies les plus avancées qui amélioreront le potentiel qualitatif de l’armée et de la marine. Nous disposons de tels développements et échantillons d’armes et d’équipements dans tous les domaines. Beaucoup d’entre eux sont considérablement supérieurs à leurs analogues étrangers. Notre tâche consiste maintenant à lancer leur production en série. Ce travail est en cours, et son rythme augmente constamment sur notre propre – je tiens à le souligner – base scientifique et industrielle russe, grâce à la participation active des petites et moyennes entreprises de haute technologie à l’exécution des commandes de défense de l’État.

Aujourd’hui, nos usines, nos bureaux d’études et nos équipes de recherche emploient à la fois des spécialistes expérimentés et un nombre croissant de jeunes gens, talentueux, qualifiés et déterminés à faire une percée, fidèles à la tradition des armuriers russes – tout faire pour la victoire.

Nous allons certainement renforcer les garanties pour la main-d’œuvre. Cela vaut également pour les salaires et la sécurité sociale. Je propose de lancer un programme spécial de logements locatifs préférentiels pour les employés du complexe militaro-industriel. Le prix des loyers sera nettement inférieur à celui du marché, car une partie importante des frais de logement sera prise en charge par l’État.

Nous avons bien sûr discuté de cette question avec le gouvernement. Je vous charge de mettre au point tous les détails de ce programme et de commencer sans tarder à construire ces logements locatifs, en premier lieu, bien sûr, dans les villes – nos importants centres de défense, d’industrie et de recherche.

Chers collègues !

Comme je l’ai déjà dit, l’Occident a déployé contre nous un front non seulement militaire, informationnel, mais aussi économique. Mais cela n’a rien donné et ne donnera rien nulle part. De plus, les initiateurs des sanctions se punissent eux-mêmes : ils ont provoqué des hausses de prix, des pertes d’emplois, des fermetures d’entreprises et une crise énergétique dans leur propre pays, et ils disent à leurs citoyens – nous les entendons – que les Russes sont responsables de tout.

Quels moyens ont été utilisés contre nous dans cette attaque de sanctions ? Ils ont tenté de rompre les liens économiques avec les entreprises russes, de couper le système financier des canaux de communication afin d’écraser notre économie, de nous priver de l’accès aux marchés d’exportation afin de frapper nos revenus. Cela inclut le vol – il n’y a pas d’autre façon de le dire – de nos réserves de devises étrangères, les tentatives d’effondrement du rouble et la provocation d’une inflation dévastatrice.

Encore une fois, les sanctions anti-russes ne sont qu’un moyen pour atteindre un but. Et le but, comme le déclarent les dirigeants occidentaux eux-mêmes – citation directe – est de « faire souffrir nos citoyens ». « Les faire souffrir » – quels humanistes. Ils veulent faire souffrir le peuple et ainsi déstabiliser notre société de l’intérieur.

Mais leurs prévisions ne se sont pas concrétisées – l’économie et le système de gouvernance russes se sont révélés bien plus solides que ne le pensait l’Occident. Grâce au travail conjoint du gouvernement, du Parlement, de la Banque de Russie, des entités constitutives de la Fédération et, bien sûr, des milieux d’affaires et des syndicats, nous avons assuré la pérennité de la situation économique, protégé les citoyens, sauvé des emplois, évité les pénuries sur le marché, y compris pour les biens essentiels, soutenu le système financier et les entrepreneurs qui investissent dans le développement de leurs entreprises, et donc dans le développement du pays.

Ainsi, dès le mois de mars dernier, un ensemble de mesures a été lancé pour soutenir les entreprises et l’économie pour un montant total d’environ un billion de roubles. Je tiens à le préciser : il ne s’agit pas d’une politique d’émission de monnaie, non, non, tout dans notre pays se fait sur une base solide de marché.

En 2022, le produit intérieur brut a baissé. Mikhaïl Vladimirovitch a appelé et a dit : « Je voudrais que vous nous en parliez ». Hier, je pense que cette information a été publiée, et correctement, à temps, comme il se doit, tout est conforme au plan.

On nous avait prédit, rappelez-vous, un ralentissement économique de 20 à 25 %, 10 %. Tout récemment, nous avons dit 2,9 % – j’ai dit 2,9 %. Un peu plus tard, 2,5 %. Le produit intérieur brut en 2022 a baissé de 2,1 % – ce sont les données les plus récentes. Dans le même temps, permettez-moi de vous rappeler qu’en février et mars de l’année dernière, comme je l’ai dit, ils prédisaient l’effondrement de notre économie.

Les entreprises russes ont reconstruit la logistique et renforcé les liens avec des partenaires responsables et prévisibles – et ils sont nombreux, la majorité dans le monde.

Je tiens à souligner que la part du rouble russe dans nos règlements internationaux a doublé par rapport à décembre 2021, atteignant un tiers, et avec les monnaies des pays amis, elle est déjà supérieure à la moitié.

Nous continuerons à travailler avec nos partenaires pour former un système stable et sûr de règlements internationaux, indépendant du dollar et des autres monnaies de réserve occidentales, qui perdront inévitablement leur caractère universel sous ces politiques des élites occidentales, des gouvernants occidentaux. Ils font tout cela de leurs propres mains.

Vous savez qu’il existe une expression courante : des armes au lieu du beurre. La défense du pays est bien sûr la priorité la plus importante, mais en résolvant les tâches stratégiques dans ce domaine, nous ne devons pas répéter les erreurs du passé, nous ne devons pas détruire notre propre économie. Nous avons tout ce dont nous avons besoin pour assurer la sécurité et créer les conditions d’un développement régulier du pays. C’est dans cette logique que nous agissons et que nous continuerons à le faire.

Par exemple, de nombreux secteurs fondamentaux, je tiens à le souligner, civils de l’économie nationale, non seulement n’ont pas réduit leur production l’année dernière, mais l’ont même sensiblement augmentée. Pour la première fois dans l’histoire moderne de notre pays, le volume des logements mis en service a dépassé les 100 millions de mètres carrés.

Quant à notre production agricole, elle a affiché l’an dernier des taux de croissance à deux chiffres. Merci beaucoup, révérence aux producteurs agricoles. Les agriculteurs russes ont fait une récolte record : plus de 150 millions de tonnes de céréales, dont plus de 100 millions de tonnes de blé. D’ici la fin de l’année agricole, c’est-à-dire d’ici le 30 juin 2023, nous serons en mesure de porter le volume total des exportations de céréales à 55-60 millions de tonnes.

Même il y a 10-15 ans, cela semblait être un conte de fées, un plan absolument irréaliste. Si vous vous souvenez – et certains ici s’en souviennent sûrement, l’ancien vice-premier ministre et ministre de l’agriculture ici présent – il n’y a pas si longtemps, nous récoltions 60 millions au total – d’une année sur l’autre, et aujourd’hui, 55 à 60 seront un potentiel d’exportation uniquement. Je suis convaincu que nous avons toutes les chances de réaliser une percée similaire dans d’autres domaines.

Le marché du travail n’a pas connu d’effondrement ; au contraire, nous avons obtenu une réduction du chômage dans le contexte actuel. Aujourd’hui – dans une situation aussi difficile de tous côtés – notre marché du travail est plus favorable qu’il ne l’était auparavant. Rappelez-vous, avant la pandémie, notre taux de chômage était de 4,7 %, mais maintenant il est de 3,7 %, je crois. Mikhaïl Vladmirovitch, combien ? 3,7 % ? 3,7 % est un niveau historiquement bas.

Encore une fois, l’économie russe a surmonté les risques – elle les a surmontés. Oui, nombre de ces risques étaient impossibles à prévoir à l’avance, nous avons dû réagir littéralement à la volée, au fur et à mesure que les problèmes surgissaient. Tant au niveau du gouvernement que des entreprises, les décisions ont été prises aussi rapidement que possible. Je note que l’initiative privée et les petites et moyennes entreprises ont joué un rôle énorme à cet égard. Nous avons évité une réglementation administrative excessive et une économie déséquilibrée en faveur de l’État.

Qu’est-ce qui est encore important ? Le ralentissement économique de l’année dernière n’a été enregistré qu’au deuxième trimestre – déjà aux troisième et quatrième trimestres, il y a eu une croissance, une reprise. En fait, nous sommes entrés dans un nouveau cycle de croissance économique. Selon les experts, son modèle et sa structure deviennent qualitativement différents. De nouveaux marchés mondiaux prometteurs, dont la région Asie-Pacifique, notre propre marché intérieur, notre base de ressources scientifiques, technologiques et humaines sont mis en avant : il ne s’agit pas de fournir des matières premières à l’étranger, mais de produire des biens à haute valeur ajoutée. Cela nous permet de libérer l’énorme potentiel de la Russie dans toutes les sphères et tous les domaines.

Une forte augmentation de la demande intérieure est prévue dès cette année. Je suis convaincu que nos entreprises profiteront de cette occasion pour augmenter leur production, fabriquer les produits les plus populaires et occuper les créneaux devenus vacants ou en voie de l’être après le départ des entreprises occidentales.

Aujourd’hui, nous avons une vue d’ensemble, nous comprenons les problèmes structurels que nous devons résoudre en matière de logistique, de technologie, de finances et de ressources humaines. Nous avons beaucoup parlé, constamment, de la nécessité de changer la structure de notre économie ces dernières années, et maintenant ces changements sont une nécessité vitale, et cela change la situation, et dans ce cas pour le mieux. Nous savons ce qu’il faut faire pour assurer le développement progressif et régulier de la Russie, un développement souverain et indépendant, malgré toutes les pressions et menaces extérieures, avec une garantie fiable de la sécurité et des intérêts de l’État.

Je tiens à souligner que le but de notre travail n’est pas de nous adapter aux conditions actuelles. L’objectif stratégique est d’amener notre économie vers de nouvelles frontières. Tout change aujourd’hui, et très, très vite. C’est une période de défis, mais aussi d’opportunités – c’est vraiment le cas aujourd’hui, et notre avenir dépend de la manière dont nous les mettons en œuvre. Nous devons supprimer – je tiens à le souligner – toutes les contradictions interservices, les formalités, les rancunes, les malentendus et autres absurdités. Tout est pour la cause, tout est pour le résultat – c’est à cela que tout doit tendre.

Le démarrage réussi d’entreprises russes, de petites entreprises familiales, est déjà une victoire. L’ouverture d’usines modernes et de kilomètres de nouvelles routes est une victoire. Une nouvelle école ou un nouveau jardin d’enfants, c’est une victoire. Les découvertes scientifiques et la technologie – cela, bien sûr, c’est aussi une victoire. Ce qui compte, c’est la contribution de chacun au succès global.

Sur quels domaines le travail de partenariat entre l’État, les régions et les entreprises nationales devrait-il se concentrer ?

Premièrement. Nous allons développer des relations économiques extérieures prometteuses et construire de nouveaux corridors logistiques. Nous avons déjà décidé de prolonger l’autoroute Moscou-Kazan jusqu’à Ekaterinbourg, Tcheliabinsk et Tioumen, et à l’avenir jusqu’à Irkoutsk et Vladivostok, avec un accès au Kazakhstan, à la Mongolie et à la Chine, ce qui élargira également de manière significative nos relations économiques avec les marchés d’Asie du Sud-Est.

Nous développerons les ports de la mer Noire et de la mer d’Azov. Nous accorderons une attention particulière au corridor international nord-sud. Dès cette année, les navires ayant un tirant d’eau d’au moins 4,5 mètres pourront emprunter le canal Volga-Caspienne. Cela ouvrira de nouvelles voies pour la coopération commerciale avec l’Inde, l’Iran, le Pakistan et les pays du Moyen-Orient. Nous continuerons à développer ce corridor.

Nos plans prévoient la modernisation accélérée de la direction orientale des chemins de fer, du Transsibérien et de la ligne principale Baïkal-Amour, ainsi que l’augmentation de la capacité de la route maritime du Nord. Il s’agit non seulement d’un trafic de marchandises supplémentaire, mais aussi de la base pour résoudre les tâches nationales de développement de la Sibérie, de l’Arctique et de l’Extrême-Orient.

Les infrastructures régionales, le développement des infrastructures, notamment les communications, les télécommunications et le réseau routier, recevront une forte impulsion. D’ici l’année prochaine, en 2024, au moins 85 % des routes des plus grandes agglomérations du pays, ainsi que plus de la moitié des routes régionales et intercommunales, seront mises aux normes. Je suis convaincu que nous y parviendrons.

Nous allons également poursuivre le programme de gazéification gratuite. Il a déjà été décidé de l’étendre aux équipements sociaux : jardins d’enfants et écoles, cliniques, hôpitaux, postes médicaux et obstétriques. Et pour les citoyens, ce programme fonctionnera désormais de manière permanente : ils pourront toujours demander à être raccordés au réseau de distribution de gaz.

Dès cette année, un vaste programme de construction et de réparation de logements et de systèmes de services publics sera lancé. Il est prévu d’investir au moins 4,5 billions de roubles dans ce domaine sur dix ans. Nous savons combien cela est important pour les citoyens et combien ce domaine est négligé – nous devons travailler, et nous le ferons. Il est important que le programme démarre tout de suite sur les chapeaux de roue, c’est pourquoi je demande au gouvernement de lui assurer un financement stable.

Deuxièmement. Nous devons développer considérablement les capacités technologiques de l’économie russe et assurer la croissance de l’industrie nationale.

Un outil d’hypothèque industrielle a été lancé. Désormais, un prêt à taux réduit peut être contracté non seulement pour acheter des installations de production, mais aussi pour les construire ou les moderniser. Le montant d’un tel prêt a été discuté à de nombreuses reprises et on a voulu l’augmenter, un montant décent comme première étape est très bien : le montant d’un tel prêt est jusqu’à 500 millions de roubles. Il est accordé à un taux de trois ou cinq pour cent pour une durée maximale de sept ans. Je pense que c’est un très bon programme et qu’il faut en profiter.

Depuis cette année, un nouveau régime pour les pôles industriels est également en place, avec une charge fiscale et administrative réduite pour les entreprises résidentes, et la demande pour leurs produits innovants qui arrivent tout juste sur le marché est soutenue par des commandes à long terme et des subventions de l’État.

Selon les estimations, ces mesures devraient permettre de réaliser des projets très demandés d’une valeur de plus de dix mille milliards de roubles d’ici à 2030, avec des investissements prévus d’environ deux mille milliards de roubles dès cette année. Veuillez noter qu’il ne s’agit pas de simples prévisions, mais de jalons clairement établis.

C’est pourquoi je demande au gouvernement d’accélérer autant que possible le lancement de ces projets, de donner un coup de pouce aux entreprises, d’offrir des mesures de soutien systémiques, y compris des incitations fiscales. Je sais que le bloc financier n’aime pas accorder des avantages, et je partage partiellement cette position : le système fiscal doit être holistique, sans niches, sans exemptions – mais une approche créative est nécessaire dans ce cas.

Par exemple, à partir de cette année, les entreprises russes peuvent réduire leurs paiements d’impôts sur les bénéfices si elles achètent des solutions informatiques nationales avancées et des produits utilisant l’intelligence artificielle. De plus, ces coûts sont pris en compte avec un coefficient plus élevé, une fois et demie les coûts réels. En d’autres termes, pour chaque rouble investi par l’entreprise dans l’achat de produits tels que ceux que je viens de mentionner, il y a une déduction fiscale d’un rouble et demi.

Je propose d’étendre cette exonération fiscale à l’achat d’équipements russes de haute technologie en général. Je demande au gouvernement de faire des propositions sur la liste de ces équipements par industrie dans laquelle ils sont utilisés et sur la procédure d’octroi de l’exonération. C’est une bonne solution qui permettra de revitaliser l’économie.

Troisièmement. La question la plus importante du programme de croissance économique est celle des nouvelles sources de financement des investissements, nous en parlons aussi beaucoup.

Grâce à une balance des paiements solide, la Russie n’a pas besoin d’emprunter à l’étranger, de faire des courbettes, de mendier de l’argent et d’avoir ensuite un long dialogue sur ce qu’il faut rendre, combien et à quelles conditions. Les banques nationales travaillent de manière régulière et durable et disposent d’une solide marge de sécurité.

En 2022, le volume des prêts bancaires au secteur des entreprises a augmenté, vous comprenez, augmenté. Il y avait beaucoup de craintes à ce sujet, mais la croissance a été enregistrée et elle a augmenté de 14 %, ce qui est plus qu’en 2021, sans aucune opération militaire. En 2021, elle était de 11,7 %, et maintenant elle est de 14 %. Le portefeuille hypothécaire a également augmenté de 20,4 %. La croissance est en marche.

Le secteur bancaire dans son ensemble a fait des bénéfices l’année dernière. Certes, ce n’était pas aussi important que les années précédentes, mais c’était correct : un bénéfice de 203 milliards de roubles. C’est également un indicateur de la durabilité du secteur financier russe.

Selon les estimations, dès le deuxième trimestre de cette année, l’inflation en Russie sera proche du niveau cible de 4 %. Permettez-moi de vous rappeler que dans certains pays de l’UE, l’inflation est déjà de 12, 17, 20 %, dans notre pays elle est de 4, voire 5 % – la Banque centrale et le ministère des Finances sont en train de faire le tri entre eux, mais elle sera proche du niveau cible. Compte tenu de la dynamique positive de ce paramètre et d’autres paramètres macroéconomiques, des conditions objectives se forment pour réduire les taux de prêt à long terme dans l’économie, ce qui signifie que le crédit pour le secteur réel devrait devenir plus accessible.

Partout dans le monde, l’épargne à long terme des citoyens constitue une source importante de ressources d’investissement, et nous devons également stimuler son afflux dans la sphère des investissements. Je demande au gouvernement d’accélérer la présentation des projets de loi à la Douma d’État afin de lancer un programme d’État pertinent dès le mois d’avril de cette année.

Il est important de créer des conditions supplémentaires pour que les citoyens puissent investir de l’argent et gagner de l’argent chez eux, dans le pays. En même temps, il est nécessaire de garantir la sécurité des investissements des citoyens dans l’épargne retraite volontaire. Il devrait y avoir le même mécanisme que dans le système d’assurance des dépôts bancaires. Je vous rappelle que ces dépôts jusqu’à 1,4 million de roubles sont assurés par l’État et leur rendement est garanti. Je suggère de doubler ce montant pour l’épargne-retraite volontaire – jusqu’à 2,8 millions de roubles. Nous devons également protéger les investissements des citoyens dans d’autres instruments de placement à long terme, notamment contre la faillite éventuelle des intermédiaires financiers.

Des solutions distinctes sont nécessaires pour attirer les capitaux vers les entreprises à forte croissance et de haute technologie. Pour celles-ci, il y aura un soutien aux offres sur le marché boursier national, y compris des incitations fiscales pour les entreprises et les acheteurs de ces actions.

L’élément le plus important de la souveraineté économique est la liberté d’entreprise. Je le répète : ce sont les entreprises privées qui, face aux tentatives extérieures de contenir la Russie, ont prouvé qu’elles savaient s’adapter à une conjoncture en mutation rapide et assurer la croissance économique dans un environnement difficile. Par conséquent, toute initiative commerciale visant à bénéficier au pays doit être soutenue.

À cet égard, je pense qu’il est bon de réexaminer la question de la révision d’un certain nombre de normes de droit pénal en rapport avec les infractions dites économiques. Bien sûr, l’État doit contrôler ce qui se passe dans cette sphère, nous ne pouvons pas permettre la permissivité ici, mais il ne faut pas aller trop loin. Il est nécessaire d’avancer plus activement vers la décriminalisation que j’ai mentionnée. Je suis convaincu que le gouvernement, en collaboration avec le Parlement, les forces de l’ordre et les associations d’entreprises, mèneront ce travail de manière cohérente et approfondie.

Dans le même temps, je demande au gouvernement, en contact étroit avec le Parlement, de proposer des mesures supplémentaires pour accélérer le processus de déoffshorisation de l’économie. Les entreprises, principalement dans les secteurs et industries clés, doivent opérer dans la juridiction russe – c’est le principe de base.

Et à ce propos, chers collègues, une petite digression philosophique. Que souhaiterai-je dire séparément ?

Nous nous souvenons des problèmes et des déséquilibres auxquels la défunte économie soviétique a été confrontée. Ainsi, après l’effondrement de l’Union soviétique, de son système planifié, dans le chaos des années 90, le pays a commencé à créer une économie basée sur les relations de marché, la propriété privée – en général, tout cela était juste. Dans une large mesure, les pays occidentaux ont servi d’exemple ici – comme vous le savez, ils avaient une dizaine de conseillers – et il semblait suffisant de copier leurs modèles. Il est vrai qu’ils se disputaient encore entre eux, je m’en souviens : les Européens se disputaient avec les Américains sur la manière de développer l’économie russe.

Que s’est-il passé en conséquence ? Notre économie nationale s’est largement orientée vers l’Occident, principalement comme source de matières premières. Il y a eu différentes nuances, bien sûr, mais dans l’ensemble, comme source de matières premières. Les raisons en sont également claires : le nouveau business russe émergent était, naturellement, comme toutes les entreprises de tous les autres pays, principalement axé sur la réalisation de profits, et il était rapide et facile de le faire. Et qu’est-ce que cela a apporté ? La vente de ces ressources : pétrole, gaz, métaux, bois.

Peu de gens y pensaient, ou alors il n’y avait pas cette possibilité d’investir à long terme, donc d’autres secteurs plus sophistiqués de l’économie étaient sous-développés. Et pour briser cette tendance négative – tout le monde l’a parfaitement vu, dans tous les gouvernements – il nous a fallu des années, un ajustement du système fiscal et des investissements publics à grande échelle.

Nous avons obtenu des changements réels et visibles ici. Oui, il y a un résultat, mais encore une fois, nous devons tenir compte de la situation dans laquelle nos affaires, en particulier les grandes entreprises, se sont développées. Les technologies sont à l’Ouest, les sources financières moins chères et les marchés rentables sont à l’Ouest, et naturellement, les capitaux ont commencé à y affluer également. Malheureusement, au lieu de développer la production, d’acheter des équipements et des technologies, et de créer de nouveaux emplois ici en Russie, l’argent a été dépensé dans des propriétés, des yachts et des biens immobiliers de luxe à l’étranger.

Oui, puis ils ont commencé à investir, bien sûr, dans le développement également, mais au début, tout allait là dans un large flux, dans une large mesure à ces fins – pour la consommation. Et là où il y a de la richesse, il y a, bien sûr, des enfants, leur éducation, leur vie, leur avenir. Et il était très difficile, presque impossible pour l’État de surveiller, d’empêcher ce développement – nous vivions dans un paradigme de marché libre.

Les événements récents ont démontré de manière convaincante que l’image de l’Occident en tant que havre de paix et refuge pour les capitaux s’est révélée être un mythe, un faux. Et ceux qui ne l’ont pas compris à temps, qui ne considéraient la Russie que comme une source de revenus et prévoyaient de vivre principalement à l’étranger, ont beaucoup perdu : ils y ont tout simplement été dévalisés, même leurs fonds légitimement gagnés leur ont été retirés.

Un jour, pour plaisanter – beaucoup d’entre vous s’en souviennent peut-être – en m’adressant à des hommes d’affaires russes, j’ai dit : vous en aurez assez d’avaler la poussière, de courir les tribunaux et les bureaux des fonctionnaires occidentaux pour sauver votre argent. Et c’est exactement ce qui s’est passé.

Vous savez, j’ajouterai maintenant une chose très importante – simple, mais très importante : aucun des citoyens ordinaires du pays, croyez-moi, n’a eu pitié de ceux qui ont perdu leur argent dans des banques étrangères, n’a eu pitié de ceux qui ont perdu leurs yachts, leurs palais à l’étranger, etc. et dans leurs conversations de cuisine, les gens se sont probablement souvenus des privatisations des années 90, lorsque les entreprises créées par le pays tout entier ont été vendues pour une bouchée de pain, et du luxe spectaculaire et démonstratif des soi-disant nouvelles élites.

Quoi d’autre est fondamentalement important ? Au cours de toutes les années qui ont suivi l’effondrement de l’Union soviétique, l’Occident n’a pas renoncé à ses tentatives de détruire les États post-soviétiques et, surtout, d’en finir avec la Russie en tant que plus grande partie survivante de notre espace étatique historique. Ils ont encouragé et lâché sur nous des terroristes internationaux, provoqué des conflits régionaux le long de nos frontières, ignoré nos intérêts et utilisé la dissuasion et la répression économiques.

Et le grand patronat russe – pour lequel je dis tout cela – est responsable du fonctionnement d’entreprises stratégiques, de milliers de sociétés, et détermine la situation sociale et économique de nombreuses régions, ce qui signifie que la situation où les dirigeants et les propriétaires de ces entreprises se retrouvent dépendants de gouvernements qui mènent des politiques inamicales envers la Russie, est une grande menace pour nous, un danger – un danger pour notre pays. Une telle situation ne peut être tolérée.

Oui, chacun a le choix : certains voudront finir leurs jours dans un manoir saisi avec des comptes bloqués, tenteront de trouver une place, semble-t-il, dans une capitale occidentale attrayante ou dans une station balnéaire, dans un autre endroit chaud à l’étranger – c’est le droit de toute personne, nous n’empiétons même pas là-dessus. Mais il est temps de comprendre que pour l’Occident, ces personnes ont été et resteront des étrangers de seconde zone avec lesquels on peut faire n’importe quoi, et que l’argent, les relations et les titres achetés de comtes, de pairs et de maires ne les aideront pas du tout. Ils doivent comprendre qu’ils sont des gens de deuxième catégorie là-bas.

Mais il existe un autre choix : être avec sa patrie, travailler pour ses compatriotes, non seulement pour ouvrir de nouvelles entreprises, mais aussi pour changer la vie autour de soi – dans ses villes, dans ses villages, dans son pays. Et nous avons beaucoup de ces entrepreneurs, de ces véritables combattants des affaires – ce sont eux qui conduiront l’avenir des affaires nationales. Chacun doit comprendre que les sources de la prospérité et de l’avenir ne doivent se trouver qu’ici, dans son pays natal, en Russie.

Et alors nous créerons vraiment une économie forte, autosuffisante, qui ne se ferme pas au monde, mais utilise tous ses avantages compétitifs. Le capital russe, l’argent qui est généré ici, doit travailler pour le pays, pour son développement national. Aujourd’hui, nous avons d’énormes perspectives dans le développement des infrastructures, de l’industrie manufacturière, du tourisme intérieur et de nombreux autres secteurs.

Je veux que ceux qui ont été confrontés aux habitudes de loup de l’Occident m’entendent : essayer de courir partout la main tendue, de ramper, de mendier votre argent, est inutile et, surtout, ne sert à rien, surtout maintenant que vous savez parfaitement à qui vous avez affaire. Maintenant, il ne sert à rien de s’accrocher au passé, en essayant de faire un procès pour de l’argent. Vous devez reconstruire votre vie et votre travail, d’autant plus que vous êtes des personnes fortes – je m’adresse aux représentants de nos entreprises, je connais beaucoup d’entre eux personnellement et depuis de nombreuses années – qui ont traversé une étape difficile de leur vie.

Lancez de nouveaux projets, gagnez de l’argent, investissez en Russie, investissez dans les entreprises et les emplois, aidez les écoles et les universités, la science et les soins de santé, la culture et les sports. C’est ainsi que vous multiplierez votre capital, que vous gagnerez la reconnaissance et la gratitude des gens pour une génération à venir, et que l’État et la société vous soutiendront assurément.

Considérons que c’est notre conseil aux entreprises pour travailler dans la bonne direction.

Chers collègues !

La Russie est un pays ouvert et en même temps une civilisation unique. Il n’y a aucune prétention à l’exclusivité et à la suprématie dans cette affirmation, mais cette civilisation est la nôtre – c’est l’essentiel. Elle nous a été transmise par nos ancêtres et nous devons la préserver pour nos descendants et la transmettre.

Nous développerons la coopération avec nos amis, avec tous ceux qui sont prêts à travailler ensemble, nous nous appuierons sur les meilleurs d’entre eux, mais surtout nous compterons sur notre propre potentiel, sur l’énergie créatrice de la société russe, sur nos propres traditions et valeurs.

Et je voudrais ici parler du caractère de notre peuple : il s’est toujours distingué par sa générosité, sa grandeur d’âme, sa miséricorde et sa compassion, et la Russie en tant que pays reflète pleinement ces traits en elle-même. Nous savons être amis, tenir parole, ne jamais laisser tomber personne et toujours soutenir quiconque se trouve dans une situation difficile, et n’hésitons jamais à venir en aide à ceux qui sont en difficulté.

Tout le monde se souvient comment, pendant la pandémie, nous avons été les premiers, en fait, à fournir un soutien à certains pays européens, dont l’Italie et d’autres pays, pendant les semaines les plus difficiles de l’épidémie de COVID. N’oublions pas non plus comment nous sommes venus en aide aux victimes du tremblement de terre en Syrie, en Turquie.

C’est le peuple de Russie qui est le fondement de la souveraineté du pays et la source du pouvoir. Les droits et les libertés de nos citoyens sont inviolables, ils sont garantis par la Constitution, et malgré les défis et les menaces extérieures, nous ne reculerons pas devant eux.

À cet égard, je tiens à souligner que les élections locales et régionales de septembre prochain et l’élection présidentielle de 2024 se dérouleront dans le strict respect de la loi et de toutes les procédures démocratiques et constitutionnelles.

Les élections sont toujours des méthodes différentes pour résoudre les problèmes sociaux et économiques. Dans le même temps, les principales forces politiques sont consolidées et unies sur la chose la plus importante et fondamentale pour nous tous, à savoir la sécurité et le bien-être du peuple, la souveraineté et les intérêts nationaux.

Je voudrais vous remercier pour cette position responsable et ferme et vous rappeler les paroles du patriote et homme d’État Piotr Arkadiévitch Stolypine – elles ont été prononcées à la Douma d’État il y a plus de cent ans, mais elles sont parfaitement en phase avec notre époque. Il a dit : « Pour défendre la Russie, nous devons tous nous unir, coordonner nos efforts, nos devoirs et nos droits afin de défendre un droit historique suprême – le droit de la Russie à être forte. »

Parmi les volontaires qui se trouvent actuellement en première ligne, on trouve des membres de la Douma d’État et des parlements régionaux, des représentants des autorités exécutives à différents niveaux, des municipalités, des villes, des districts et des localités rurales. Tous les partis parlementaires et les principales associations publiques participent à la collecte de matériel humanitaire et aident la ligne de front.

Merci encore une fois – merci pour une telle attitude patriotique.

Les collectivités locales, qui constituent le niveau d’autorité publique le plus proche de la population, jouent un rôle énorme dans le renforcement de la société civile et la résolution des problèmes quotidiens. La confiance dans l’État dans son ensemble, le bien-être social des citoyens et leur confiance dans le développement réussi du pays tout entier dépendent largement de leur travail.

Je demande à l’Administration présidentielle, en collaboration avec le Gouvernement, de présenter des propositions sur la création d’instruments de soutien direct aux meilleures équipes de gestion, aux pratiques des grandes, moyennes et petites municipalités.

Le libre développement de la société passe par la volonté d’assumer des responsabilités pour soi-même, ses proches et son pays. Ces qualités commencent dès l’enfance, au sein de la famille. Et bien sûr, le système éducatif et la culture nationale sont essentiels pour renforcer nos valeurs communes et notre identité nationale.

En utilisant les ressources du Fonds de subventions présidentielles, du Fonds d’initiatives culturelles, de l’Institut de développement de l’Internet et d’autres outils, l’État soutiendra toutes les formes de recherche créative – art contemporain et traditionnel, réalisme et avant-garde, classiques et innovation. Il ne s’agit pas de genres et de tendances. La culture est appelée à servir le bien, la beauté et l’harmonie, à réfléchir aux questions parfois très compliquées et contradictoires de la vie et, surtout, à ne pas détruire la société mais à éveiller les meilleures qualités humaines.

Le développement du secteur culturel sera une priorité pour la relance de la vie pacifique dans le Donbass et la Novorussie. Des centaines d’institutions culturelles devront être restaurées, réparées et équipées ici, y compris les collections et les bâtiments des musées, des choses qui donnent aux gens la possibilité de sentir l’interconnexion du passé et du présent, de faire le lien avec l’avenir, de sentir qu’ils appartiennent à l’unique espace culturel, historique et éducatif de la grande Russie séculaire.

Avec la participation d’enseignants, de scientifiques et d’experts, nous devons sérieusement améliorer la qualité des cours scolaires et universitaires en sciences humaines – histoire, sciences sociales, littérature et géographie, avant tout – afin que les jeunes puissent apprendre le plus possible sur la Russie, son grand passé, notre culture et nos traditions.

Nous avons une jeune génération très brillante et talentueuse qui est prête à travailler pour le bien du pays dans les domaines de la science, de la culture, de la sphère sociale, des affaires et de l’administration publique. C’est pour ces personnes que le concours « Leaders de la Russie », ainsi que le concours « Leaders de la Renaissance » qui se déroule actuellement dans les nouvelles entités constitutives de la Fédération, ouvrent de nouveaux horizons de développement professionnel.

Je tiens à souligner qu’un certain nombre de lauréats et de finalistes de ces projets se sont portés volontaires dans des unités de combat ; beaucoup travaillent aujourd’hui dans les territoires libérés, contribuant à rétablir une vie économique et sociale, tout en agissant de manière professionnelle, avec détermination et courage.

En général, rien ne peut remplacer l’école des opérations de combat. Les gens en sortent différents et sont prêts à donner leur vie pour la patrie, quel que soit l’endroit où ils travaillent.

Je voudrais souligner que ceux qui sont nés et ont grandi dans le Donbass et la Novorussie, qui se sont battus pour ces régions, seront le principal soutien, devraient être le principal pilier dans le travail global de développement de ces régions. Je veux me tourner vers eux et leur dire : la Russie compte sur vous.

Compte tenu des tâches de grande envergure auxquelles le pays est confronté, nous devons sérieusement actualiser notre approche du système de formation du personnel et notre politique scientifique et technologique.

Lors du récent Conseil « Science et éducation », nous avons parlé de la nécessité de fixer des priorités claires, de concentrer les ressources sur l’obtention de résultats scientifiques spécifiques et fondamentalement importants, principalement dans les domaines où nous disposons de bonnes bases et qui sont essentiels pour la vie du pays, notamment les transports, l’énergie, les services publics, la médecine, l’agriculture et l’industrie.

Les nouvelles technologies sont presque toujours basées sur la recherche fondamentale, la recherche fondamentale une fois faite, et dans ce domaine, ainsi que dans la culture – je tiens à le souligner – nous devons donner aux scientifiques, aux chercheurs, plus de liberté pour la créativité. Nous ne pouvons pas tous les forcer à entrer dans le « lit de Procuste » [tentative de réduire les gens à un seul modèle, une seule façon de penser ou d’agir – ndlr] des résultats de demain. La science fondamentale vit selon ses propres lois.

Et j’ajouterais que le fait de fixer et de résoudre des tâches ambitieuses est une puissante incitation pour les jeunes à se lancer dans la science, une occasion de prouver que vous êtes un leader, que vous êtes les meilleurs au monde. Et nos équipes scientifiques ont de quoi être fières.

En décembre dernier, j’ai rencontré de jeunes chercheurs. L’une des questions qu’ils ont posées concernait le logement. C’est une question banale, mais importante. Nous disposons déjà de programmes de logement pour les jeunes scientifiques. L’année dernière, un milliard de roubles supplémentaires ont été alloués à cette fin. Je charge le gouvernement de trouver des réserves pour étendre ce programme.

Ces dernières années, le prestige et la réputation de l’enseignement professionnel secondaire ont considérablement augmenté. La demande de diplômés des écoles et collèges techniques est énorme, colossale. Voyez-vous, si notre taux de chômage est tombé à un niveau historiquement bas de 3,7 %, cela signifie que les gens travaillent et que nous avons besoin de nouveau personnel.

Je pense que nous devrions développer de manière significative le projet de professionnalisation, dans lequel des pôles d’éducation et de production sont créés, la base de formation est mise à jour et les entreprises et les employeurs, en contact étroit avec les collèges et les écoles techniques, élaborent des programmes éducatifs basés sur les besoins de l’économie. Et, bien sûr, il est très important d’avoir des mentors ayant l’expérience d’une production réelle et complexe.

La tâche est concrète : au cours des cinq prochaines années, former environ un million de travailleurs qualifiés pour les secteurs de l’électronique, de la robotique, de la construction de machines, de la métallurgie, de l’industrie pharmaceutique, de l’agriculture et du complexe militaro-industriel, de la construction, des transports, du nucléaire et d’autres secteurs clés pour la sécurité, la souveraineté et la compétitivité de la Russie.

Enfin, une question très importante concerne notre système d’enseignement supérieur. Là aussi, des changements significatifs sont nécessaires, compte tenu des nouveaux besoins en spécialistes dans l’économie, les secteurs sociaux et toutes les sphères de notre vie. Nous avons besoin d’une synthèse du meilleur du système éducatif soviétique et de l’expérience des dernières décennies.

Il est donc proposé ce qui suit.

Premièrement, il s’agit de revenir à la formation de base traditionnelle des spécialistes de l’enseignement supérieur dans notre pays. La durée des études pourrait aller de quatre à six ans. Même au sein d’une même spécialité et d’une même université, des programmes avec des durées de formation différentes peuvent être proposés, en fonction de la profession spécifique, de l’industrie et de la demande du marché du travail.

Deuxièmement, si la profession exige une formation supplémentaire, une spécialisation poussée, le jeune pourra poursuivre sa formation dans un programme de maîtrise ou de stage.

Troisièmement, les études de troisième cycle deviendront un niveau distinct de l’enseignement professionnel, dans le but de former du personnel pour des activités scientifiques et d’enseignement.

Je tiens à souligner que la transition vers le nouveau système doit se faire en douceur. Le gouvernement, en collaboration avec les parlementaires, devra apporter de nombreuses modifications à la législation sur l’éducation, le marché du travail, etc. Tout doit être pensé et élaboré dans les moindres détails. Les jeunes, nos citoyens doivent avoir de nouvelles opportunités pour une éducation de qualité, un emploi et une croissance professionnelle. Je le répète : des opportunités, pas des problèmes.

Et je tiens à souligner que les étudiants qui étudient actuellement pourront poursuivre leur formation dans les programmes actuels. Et le niveau de formation et les diplômes d’enseignement supérieur des citoyens qui ont déjà terminé les programmes actuels de licence, de spécialisation ou de maîtrise ne sont pas soumis à révision. Ils ne doivent pas perdre leurs droits. Je demande au Front populaire panrusse de prendre sous son contrôle spécial toutes les questions relatives aux changements dans l’enseignement supérieur.

Cette année a été déclarée Année de l’enseignant et du mentor en Russie. Les enseignants sont directement impliqués dans la construction de l’avenir du pays, et il est important de rehausser le prestige de l’enseignement auprès du public, afin que les parents parlent davantage à leurs enfants de leur appréciation des enseignants, et que les enseignants parlent davantage de leur respect et de leur amour pour les parents. N’oublions jamais cela.

Je me concentrerai séparément sur le soutien aux enfants et aux familles russes.

J’aimerais souligner que ce que l’on appelle le budget des enfants, ou le montant des dépenses budgétaires destinées à soutenir les familles, a connu une croissance fulgurante en Russie ces dernières années. Il s’agit de la section du principal document financier du pays, le budget, la loi budgétaire, qui connaît la croissance la plus rapide. Je tiens à remercier les parlementaires et le gouvernement pour cette compréhension unifiée et consolidée de nos priorités nationales.

À partir du 1er février, le capital maternité en Russie a de nouveau été indexé, comme nous l’avons dit, sur le taux d’inflation réel de l’année précédente, c’est-à-dire de 11,9 %. Les citoyens russes qui résident dans les nouvelles entités constitutives de la fédération ont désormais également droit à cette mesure de soutien. Je propose de fournir le capital maternité dans les Républiques Populaires de Donetsk et de Lougansk et dans les régions de Zaporojié et de Kherson aux familles qui ont eu des enfants depuis 2007, c’est-à-dire depuis que le programme a été introduit dans toute la Russie. Je vous rappelle que nous avons pris la même décision en temps voulu pour les habitants de Crimée et de Sébastopol.

Nous continuerons à mettre en œuvre des programmes de grande envergure visant à améliorer le bien-être des familles russes.

Je tiens à souligner que le gouvernement et les entités constitutives de la Fédération se sont donné pour mission spécifique d’assurer une croissance tangible et mesurable des salaires réels en Russie.

Un indicateur important, un point de référence ici, est le salaire minimum, comme nous le savons bien. L’année dernière, il a été augmenté deux fois, de près de 20 % au total.

Nous continuerons à augmenter le salaire minimum à un rythme plus rapide que l’inflation et la croissance des salaires. Depuis le début de cette année, le salaire minimum a été indexé de 6,3 %.

Le 1er janvier prochain, en plus de l’augmentation prévue, je propose une autre augmentation de 10 % supplémentaires. Ainsi, le salaire minimum augmentera de 18,5 % pour atteindre 19 242 roubles.

Passons maintenant à l’ajustement du système fiscal dans l’intérêt des familles russes : depuis l’année dernière, les familles ayant deux enfants ou plus sont exemptées du paiement de l’impôt sur la vente de logements si elles décident d’acheter un nouvel appartement ou une nouvelle maison plus grande.

Nous devons utiliser plus activement ces outils – qui ont fait leurs preuves – afin que les familles disposent de plus d’argent dans leur budget et qu’elles puissent résoudre leurs problèmes les plus importants et les plus urgents.

Je propose d’augmenter la déduction fiscale sociale pour l’éducation des enfants de 50 000 roubles actuellement à 110 000 roubles par an, et pour leur auto-éducation, leur traitement et l’achat de médicaments – de 120 000 à 150 000 roubles. L’État remboursera aux citoyens 13 % de ces montants accrus à partir de l’impôt sur le revenu qu’ils ont payé.

Et, bien sûr, il est nécessaire non seulement d’augmenter le montant de la déduction, mais aussi d’en augmenter la demande, afin que la déduction puisse être assurée de manière proactive, rapide et à distance, sans être contraignante pour les citoyens.

En outre : le bien-être et la qualité de vie des familles russes, et donc la situation démographique, dépendent directement de l’état des choses dans la sphère sociale.

Je sais que de nombreuses entités constitutives de la Fédération sont prêtes à accélérer sensiblement la rénovation des infrastructures sociales, des équipements culturels et sportifs, la réinstallation des logements d’urgence et le développement global des zones rurales. Cette attitude sera assurément soutenue.

Nous utilisons ici le mécanisme suivant : les régions pourront recevoir et utiliser les fonds pour les projets nationaux qui sont réservés dans le budget fédéral pour 2024 par le biais de prêts du Trésor sans intérêt dès maintenant – ils seront automatiquement remboursés en avril de l’année prochaine. C’est un bon outil.

Nous garderons cette question sous un contrôle opérationnel constant et je demande à la Commission de l’économie et des finances du Conseil d’État de s’impliquer dans ce travail.

Dans le même temps, nous ne devons pas nous précipiter pour courir après les volumes, surtout au détriment de la qualité des installations construites. Les ressources financières supplémentaires doivent être utilisées avec une grande efficience et efficacité.

C’est particulièrement important pour la modernisation des soins de santé primaires, un programme à grande échelle que nous avons lancé en 2021. Je demande au gouvernement et aux dirigeants régionaux de ne pas oublier que le critère principal – je l’ai dit à plusieurs reprises – n’est pas les chiffres dans les rapports, mais les changements concrets, visibles, tangibles dans la disponibilité et la qualité des soins médicaux.

Je charge également le gouvernement d’adapter le cadre réglementaire pour l’acquisition d’ambulances dotées d’un ensemble d’équipements de diagnostic. Elles permettent d’effectuer des contrôles médicaux et des examens préventifs directement dans les entreprises, les écoles, les institutions et dans les communautés éloignées.

Nous avons lancé un grand programme de rénovation des écoles. D’ici la fin de l’année, près de 3 500 bâtiments scolaires au total auront été rénovés. Je tiens à souligner que la plupart d’entre eux se trouvent dans des zones rurales et que nous l’avons fait exprès. Cette année, ces travaux sont également menés dans les Républiques Populaires de Donetsk et de Lougansk, ainsi que dans les régions de Kherson et de Zaporojié. C’est significatif et visible, les gens voient vraiment ce qui se passe. C’est une très bonne chose.

À partir de 2025, les fonds fédéraux destinés à la rénovation des maternelles, des écoles, des collèges techniques et des lycées seront alloués aux régions de manière régulière et systématique afin d’éviter les situations où les bâtiments sont totalement négligés.

Ensuite : nous nous sommes fixé un objectif significatif : construire plus de 1 300 nouvelles écoles entre 2019 et 2024. 850 d’entre elles ont déjà été ouvertes. 400 autres devraient être mis en service cette année. Je demande aux régions de s’en tenir à ces plans. Le montant du financement fédéral pour ce programme, de 2019 à 2024, est de près de 490 milliards de roubles. Nous ne réduisons pas ces dépenses, nous les maintiendrons toutes.

Cette année, nous avons augmenté le volume des prêts budgétaires pour les infrastructures. Nous allouons 250 milliards de roubles supplémentaires – je tiens à le souligner : pas comme nous l’avions prévu auparavant, mais 250 milliards de roubles supplémentaires pour le développement des transports, des services publics et d’autres infrastructures dans les régions.

J’ordonne au gouvernement d’allouer 50 milliards de roubles supplémentaires en plus de ces fonds – ils seront utilisés cette année pour renouveler les transports publics dans les entités constitutives de la Fédération, en utilisant des technologies modernes. Je demande qu’une attention particulière soit accordée aux petites villes et aux zones rurales.

Nous avons déjà décidé de prolonger jusqu’en 2030 le projet « Air pur », qui vise à améliorer la situation environnementale dans les grands centres industriels. J’aimerais attirer l’attention des entreprises industrielles ainsi que des autorités régionales et locales sur le fait que la tâche de réduire de manière significative les émissions nocives est toujours à l’ordre du jour.

Je dois ajouter que nous avons bien avancé dans la réforme du secteur de la gestion des déchets. Nous renforçons nos capacités de recyclage et de tri afin d’évoluer vers une économie à cycle fermé. La priorité est de poursuivre l’élimination des anciennes décharges et des sites dangereux où s’accumulent les déchets. Je demande au gouvernement, en collaboration avec les régions, de préparer dès maintenant une liste des déchets dangereux accumulés qui seront éliminés après l’achèvement du programme actuel.

Nous poursuivrons également la réhabilitation de masses d’eau uniques, notamment le Baïkal et la Volga, et à moyen terme, nous étendrons ces travaux à des rivières telles que le Don, la Kama, l’Irtych, l’Oural, le Terek, le Volkhov et la Neva, ainsi que le lac Ilmen. Nous ne devons pas oublier nos petites et moyennes rivières. J’attire l’attention de tous les niveaux de gouvernement sur ce point.

Un projet de loi sur le développement du tourisme dans les zones naturelles spécialement protégées a également été préparé selon les instructions données précédemment. Nous en avons récemment discuté avec nos collègues du gouvernement. Il devrait définir clairement ce qui peut et ne peut pas être construit et, en général, les principes de l’industrie de l’écotourisme. C’est une question très importante pour notre pays. Je demande à la Douma d’État d’accélérer l’examen de ce projet de loi.

Maintenant, quelques mots encore sur ce qui se passe autour de nous.

Chers collègues, je voudrais aborder un autre sujet.

Au début du mois de février de cette année, l’OTAN a fait une déclaration dans laquelle elle demandait de facto à la Russie de se conformer à nouveau au traité sur la réduction des armes stratégiques, notamment en autorisant les inspections de nos installations de défense nucléaire. Mais je ne sais même pas comment appeler cela. C’est un théâtre de l’absurde.

Nous savons que l’Occident a été directement impliqué dans les tentatives du régime de Kiev de frapper nos bases aériennes stratégiques. Les drones utilisés à cette fin ont été équipés et mis à niveau avec l’aide de spécialistes de l’OTAN. Et maintenant, ils veulent aussi inspecter nos installations de défense ? Dans les conditions actuelles de la confrontation, cela ressemble à une absurdité pure et simple.

Toutefois, et je tiens à le souligner, cet accord ne nous permet pas d’effectuer de véritables inspections. Nos demandes répétées d’inspection de certains sites restent sans réponse ou sont rejetées pour des raisons formelles, et nous ne sommes pas en mesure de vérifier quoi que ce soit de l’autre côté.

Je tiens à le souligner : les États-Unis et l’OTAN disent explicitement que leur objectif est d’infliger une défaite stratégique à la RussieEt après cela, ils vont faire le tour de nos installations de défense, y compris les plus récentes, comme si de rien n’était ? Il y a une semaine, j’ai signé, par exemple, un décret sur la mise en service des nouveaux complexes stratégiques terrestres. Vont-ils aussi mettre leur nez là-dedans ? Et ils pensent que nous allons simplement les laisser entrer ?

En publiant sa déclaration collective, l’OTAN a effectivement fait une offre pour devenir partie au traité de réduction des armes stratégiques. Nous sommes d’accord avec cela. En outre, nous pensons que cela aurait dû être fait depuis longtemps, parce que l’OTAN, permettez-moi de vous le rappeler, compte plus d’une puissance nucléaire, les États-Unis, mais aussi la Grande-Bretagne et la France ont également des arsenaux nucléaires, ils s’améliorent et se développent et ils sont également dirigés contre nous, ils sont également dirigés contre la Russie. Les dernières déclarations de leurs dirigeants ne font que le confirmer – écoutez.

Nous ne pouvons et ne devons tout simplement pas l’ignorer, surtout aujourd’hui, pas plus que nous ne pouvons ignorer le fait que le premier traité de réduction des armes stratégiques a été initialement conclu par l’Union soviétique et les États-Unis en 1991 dans une situation fondamentalement différente : une situation dans laquelle il y avait moins de tension et plus de confiance mutuelle. Par la suite, nos relations ont atteint un niveau tel que la Russie et les États-Unis ont déclaré qu’ils ne se considéraient plus comme des adversaires. Fait remarquable, les choses allaient très bien.

Le traité de 2010 en vigueur contient des dispositions cruciales sur l’indivisibilité de la sécurité, sur le lien direct entre les armes stratégiques offensives et défensives. Tout cela est oublié depuis longtemps, les États-Unis se sont retirés du traité ABM, comme nous le savons, et tout cela appartient au passé. Nos relations, très importantes, se sont détériorées, et c’est tout à mettre au crédit des États-Unis.

Ce sont eux qui, après l’effondrement de l’Union soviétique, ont entrepris de réviser les résultats de la Seconde Guerre mondiale, de construire un monde à l’américaine où il n’y a qu’un seul maître, un seul seigneur. Pour ce faire, ils ont commencé à détruire de manière flagrante tous les fondements de l’ordre mondial de l’après-guerre afin de nier l’héritage de Yalta et de Potsdam. Étape par étape, ils ont commencé à réviser l’ordre mondial établi, démantelé les systèmes de sécurité et de contrôle des armements et planifié et mis en œuvre une série de guerres dans le monde entier.

Et tous, je le répète, dans un seul but : briser l’architecture des relations internationales créée après la Seconde Guerre mondiale. Ce n’est pas une figure de style – c’est ainsi que les choses fonctionnent dans la pratique, dans la vie : après l’effondrement de l’URSS, ils veulent fixer leur domination mondiale pour toujours, sans tenir compte des intérêts de la Russie moderne ni de ceux des autres pays.

Bien sûr, la situation dans le monde après 1945 a changé. De nouveaux centres de développement et d’influence se sont formés et se développent rapidement. Il s’agit d’un processus naturel et objectif qui ne peut être ignoré. Cependant, il est inacceptable que les États-Unis aient commencé à remodeler l’ordre mondial à leur convenance, exclusivement dans leur propre intérêt égoïste.

Aujourd’hui, ils envoient des signaux par l’intermédiaire des représentants de l’OTAN, ils nous posent en fait un ultimatum : vous, la Russie, faites tout ce que vous avez accepté, y compris le traité START, sans condition, et nous nous comporterons comme bon nous sembleIls affirment qu’il n’y a aucun lien entre la question du traité START et, disons, le conflit en Ukraine et d’autres actions hostiles de l’Occident contre notre pays, et il n’y a aucune déclaration retentissante selon laquelle ils veulent nous infliger une défaite stratégique. C’est soit le comble de l’hypocrisie et du cynisme, soit le comble de la stupidité, mais on ne peut pas les traiter d’idiots – ce ne sont pas des gens stupides après tout. Ils veulent nous vaincre stratégiquement et ils veulent pénétrer dans nos installations nucléaires.

À cet égard, je suis obligé d’annoncer aujourd’hui que la Russie suspend sa participation au traité de réduction des armes stratégiques (START). Je le répète, elle ne se retire pas du Traité, non, elle suspend sa participation. Mais avant de reprendre la discussion sur cette question, nous devons comprendre par nous-mêmes ce que revendiquent des pays de l’Alliance de l’Atlantique Nord comme la France et le Royaume-Uni et comment nous tiendrons compte de leurs arsenaux stratégiques, c’est-à-dire de la capacité de frappe globale de l’alliance.

Ils ont maintenant, par leur déclaration, essentiellement fait une offre de participation à ce processus. Dieu merci, allons, cela ne nous dérange pas. Il n’est pas nécessaire d’essayer de mentir à nouveau à tout le monde, de jouer le rôle de défenseurs de la paix et de la détente. Nous connaissons toutes les bases : nous savons que la garantie expire pour certains types d’ogives nucléaires américaines. Nous savons pertinemment qu’à cet égard, certaines personnes à Washington pensent à d’éventuels essais de leurs armes nucléaires, en tenant compte du fait que les États-Unis développent de nouveaux types d’ogives nucléaires. De telles informations existent.

Dans cette situation, le ministère russe de la Défense et Rosatom doivent s’assurer qu’ils sont prêts à tester les armes nucléaires russes. Bien sûr, nous ne serons pas les premiers à le faire, mais si les États-Unis effectuent un test, nous le ferons aussi. Personne ne devrait avoir d’illusions dangereuses quant à la possibilité de détruire la parité stratégique mondiale.

Chers collègues ! Chers citoyens de Russie !

Aujourd’hui, nous voyageons ensemble sur un chemin difficile et plein de défis, et nous surmonterons toutes les difficultés ensemble. Il ne pourrait en être autrement, car nous avons été élevés à l’exemple de nos illustres ancêtres et nous avons le devoir d’être dignes de leur héritage, qui a été transmis de génération en génération. Nous n’allons de l’avant que grâce à notre dévouement à la patrie, à notre volonté et à notre unité.

Cette unité s’est littéralement manifestée dès les premiers jours de l’opération militaire spéciale : des centaines de volontaires, représentants de tous les peuples de notre pays, se sont présentés aux bureaux d’enregistrement et d’enrôlement militaires et ont décidé de se tenir aux côtés des défenseurs du Donbass et de lutter pour leur terre natale, pour la patrie, pour la vérité et la justice. Des soldats de toutes les régions de notre patrie multiethnique se battent côte à côte sur la ligne de front. Leurs prières sont dans différentes langues, mais elles sont toutes pour la victoire, pour leurs compagnons d’armes, pour la Patrie.

(Applaudissements)

Leur dur labeur en temps de guerre, leurs exploits résonnent fortement dans toute la Russie. Les gens soutiennent nos combattants, ils ne veulent pas, ne peuvent pas rester à l’écart. Le front passe maintenant par le cœur de millions de nos concitoyens, ils envoient des médicaments, du matériel de communication, des moyens de transport, des vêtements chauds, des filets de camouflage, etc. aux lignes de front – tout ce qui contribue à maintenir nos hommes en vie.

Je sais combien les lettres des enfants et des écoliers réchauffent les soldats. Ils les emportent avec eux au combat comme leurs biens les plus chers, car la sincérité et la pureté des souhaits des enfants les touchent jusqu’aux larmes, et les soldats deviennent plus conscients de ce pour quoi ils se battent et de qui ils protègent.

L’attention avec laquelle les volontaires entourent les soldats et leurs familles, ainsi que les civils, est également très importante pour eux. Depuis le début de l’opération spéciale, ils ont agi avec courage et détermination : sous le feu et les bombardements, ils ont sorti des enfants, des personnes âgées et tous ceux qui étaient dans le besoin des caves, ils ont livré de la nourriture, de l’eau et des vêtements aux points chauds et le font encore aujourd’hui ; ils ont mis en place des centres d’aide humanitaire pour les réfugiés, aidé dans les hôpitaux de campagne et sur la ligne de contact, risquant eux-mêmes leur vie pour sauver et continuer de sauver les autres.

L’initiative du Front populaire « Tout pour la victoire ! » a permis à elle seule de récolter plus de cinq milliards de roubles. Ce flux de dons se poursuit en permanence. La contribution de chacun est tout aussi importante : les grandes entreprises comme les entrepreneurs – mais il est particulièrement émouvant et inspirant de voir des personnes aux revenus modestes faire don d’une partie de leurs économies, de leurs salaires et de leurs retraites. Une telle unité pour aider nos soldats, les civils dans la zone de guerre et les réfugiés en vaut la peine.

Merci pour ce soutien sincère, cette unité et cette entraide. Ils ne peuvent être surestimés.

La Russie relèvera tous les défis, car nous sommes tous un seul pays, un grand peuple uni. Nous sommes sûrs de nous, nous sommes sûrs de nos forces. La vérité est de notre côté.

(Applaudissements)

Merci.

Vladimir Poutine

Traduction par Christelle Néant pour Donbass Insider




Les vraies raisons de la guerre mondiale

[Source : GÉOPOLITIQUE PROFONDE]




Entrevue intégrale de Mila Aleckovic (docteur en psychopathologies) pour comprendre ces psychopathes qui nous gouvernent

[Source : MediainfociteTV]

Les sujets abordés au cours de cette entrevue avec Dr Mila Aleckovic :

  • les techniques de manipulation des populations ;
  • la guerre psychologique — la « psychiatrie noire » ;
  • la crise sanitaire est un programme préparatoire à la 3e guerre mondiale ;
  • les caractéristiques du profil psychopathe ;
  • est-ce que certaines maladies mentales peuvent être le résultat « d’influences démoniaques » ;
  • quels sont les types de personnes qui ont la capacité de résister et quels sont les attributs pour pouvoir mener le combat auquel nous faisons face ?

[Voir aussi :
Chroniques du totalitarisme – Psychopathologie du totalitarisme,
Covid-19 : dérive totalitaire et psychopathologie collective,
Comment fonctionne le contrôle mental réel,
Des armes gouvernementales silencieuses pour mener une guerre secrète contre vous,
L’art de la guerre,
Dépopulation
et liens inclus]






Il faut arrêter le Léviathan

[Source : epochtimes.fr]

Par JEFFREY A. TUCKER

Depuis trois ans nous assistons à la démonstration d’une tyrannie actuellement en projet. Une puissance dominatrice contrôle la plupart des nations, ralliant les gouvernements, les médias, les entreprises technologiques et l’élite médicale. Elle outrepasse la loi, les traditions et les rituels civiques de milliards de personnes. À la suite de cette grande expérience, partout où nous posons les yeux, nous ne voyons que des calamités.

Toutefois, « eux » ne le voient pas ainsi. Il s’agit davantage, pour eux, d’une opportunité et d’un chemin vers le futur. Voilà pourquoi nous n’obtiendrons ni excuses, ni réformes, ni commun accord. Seules quelques déclarations superficielles (toujours plus rares) sur le fait que tout ne s’est pas toujours passé comme prévu.

D’un point de vue historique, les trois dernières années ont été un véritable succès pour le pouvoir mondial centralisé. Par « succès », nous entendons l’intensification drastique du transfert de richesse des agriculteurs vers les élites et le déploiement en un temps record d’une surveillance mondiale des populations.

La panique provoquée face au Covid a été plus efficace que toutes les chasses aux sorcières du Moyen Âge, que toutes les purges d’opposants du début de l’ère moderne, et que toutes les guerres de notre époque. C’était brillant et d’une prodigieuse efficacité. C’est pourquoi, bien sûr, ils vont réessayer, en s’appuyant sur ce « succès » pour en faire toujours plus. Quelles que soient les victoires que nous croyons remporter ici ou là – le retrait de l’obligation vaccinale, quelques procès en notre faveur, des sondages d’opinion confirmant notre colère – il faut les remettre en contexte.

Nous allons vivre d’autres événements de ce type et ils seront tous cautionnés par les institutions. L’Organisation mondiale de la santé travaille en ce moment même à codifier des confinements et des décrets plus terribles soutenus par une technologie de surveillance mondiale ciblant prétendument les maladies. Les grandes banques centrales développent une monnaie numérique dont l’unique but est de surveiller mondialement toute l’économie, la moindre transaction financière. Le Forum économique mondial, une conspiration ouverte, travaille à démanteler les progrès réalisés au cours des derniers siècles pour les substituer par une forme de despotisme universel dystopique.

Par conséquent, jamais nous n’avons connu un écart aussi grand entre « leur » vision et la nôtre. À l’époque du mouvement Occupy Wall Street, les manifestants attiraient l’attention sur le fait que la plupart des richesses mondiales étaient contrôlées par 1% de la population. L’intuition était juste, mais en pratique, le problème ciblé n’était pas le bon. Le problème n’est pas la richesse en soi. Le problème, c’est le pouvoir qu’on octroie aux très grosses fortunes sur nos vies. Les individus et les institutions qui cherchent actuellement à contrôler le monde en monopolisant nos vies et toutes nos libertés, voilà le 1% problématique.

Pendant ce temps, les victimes, c’est-à-dire la grande majorité de l’humanité, ne savent pas par où aller ni encore moins comment y aller. C’est pourquoi Jordan Peterson crée actuellement une nouvelle institution ouvrant une nouvelle voie basée sur des valeurs humaines et l’éternelle idée de la liberté. Cela semble prometteur. Souhaitons-lui d’avancer à grands pas.

En cela, il rallie le Brownstone InstituteEpoch Times, de nombreuses organisations de médecins, et des scientifiques et journalistes dissidents du monde entier. Nous sommes une infime minorité et pratiquement sans moyens financiers en comparaison à la machine à laquelle nous faisons face. Toutefois, la cause n’est pas désespérée. Nous avons l’avantage d’être moins naïfs que par passé et animés de valeurs forgées par la résistance déployée lors de moments difficiles.

Les institutions sur lesquelles nous comptions pour défendre nos droits et libertés – associations, tribunaux, intellectuels, universités, technologies et médias – ont échoué de manière spectaculaire. Nous n’avions aucune idée du fait qu’elles étaient déviantes en si grand nombre depuis si longtemps. Nous ne savions pas que les agences de renseignement étaient si profondément établies chez Facebook, Instagram, Twitter et LinkedIn. Nous ne savions pas qu’ils étaient derrière certaines pages d’information des plus grands journaux. Nous pensions simplement que ces institutions étaient idéologiquement biaisées. Nous ne savions pas qu’elles étaient devenues les outils d’un pouvoir mondial centralisé.

Lorsque les intellectuels et les organisations à but non lucratif se sont tus au moment des confinements, du port obligatoire du masque et des obligations vaccinales, nous avons pensé qu’ils avaient simplement peur de parler. Nous ne nous doutions pas que leur silence était la preuve d’une corruption bien plus profonde. Soit ils étaient payés pour garder le silence, soit ils étaient soumis à du chantage. En conséquence, nous avons dû nous débrouiller seuls et travailler à la construction de nouvelles institutions préservant certains principes, comme Epoch Times ou le Brownstone Institute.

Malheureusement, pour l’heure, les ambitions de ces institutions alternatives dépassent largement leur portée et leur capacité. Mais c’est un début. Et, vraiment, nous ne sommes qu’au commencement. L’ordre social déployé avant les confinements a complètement échoué. Cela met en évidence la nécessité d’innover si nous voulons faire perdurer la « civilisation » dans le sens originel du terme : « Ce qui rend les individus plus sociables. » [Dictionnaire de Trévoux, 1757]

L’idée de la liberté en tant que mère de ce que nous appelons la civilisation remonte loin dans notre histoire. En Occident, le XIIIe siècle fut un tournant avec la Magna Carta. Le message était clair : il existe des droits, des droits de l’homme. Les gouvernements ne peuvent les abroger, peu importe leurs motifs. Ce principe est fondamentalement remis en question depuis trois ans.

Plus incroyable encore le fait que les églises et autres lieux de culte ont été fermés par décret gouvernemental. Presque immédiatement, les médias ont fait leurs choux gras contre les chorales. À ce moment, nous aurions dû comprendre tout ce qu’il y avait à comprendre. Le chant a une profonde signification métaphorique. L’histoire de la création rappelle que Dieu a « insufflé » son propre « souffle » dans les narines d’Adam pour qu’il prenne vie. Voilà ce qu’est le « souffle de vie ». Chanter pour Dieu est une façon de lui rendre grâce, en utilisant le souffle pour Le louer. Un gouvernement et une machine médiatique qui font la guerre au chant de louange font la guerre à la vie elle-même.

Pensons également aux communautés qui ont résisté. Il ne s’agissait pas des élites laïques, encore moins des universités ou des entreprises. Il s’agissait des communautés religieuses : les Hassidim, les Amish, les Mormons, les catholiques traditionalistes et, plus tard, les évangéliques. Il s’avère, et les faits le prouvent, qu’avoir profondément la foi et vivre dans une communauté de personnes de même confession offre la meilleure protection, mentale et intellectuelle, contre l’infection des mythes diffusés quotidiennement par le Léviathan.

Le Léviathan (de l’hébreu : לִוְיָתָן, liviyatan) est, dans la Bible, un animal marin qui apparaît dans les PsaumesLe livre d’Isaïe, et Le livre de Job. Le Talmud y fait aussi référence, évoquant des animaux révoltés contre le Créateur et que celui-ci détruit.

Que pouvons-nous apprendre de cela ? Cela suggère que si nous voulons résister au Great Reset, une vision du monde profondément ancrée dans les cœurs et les âmes, une conviction allant bien au-delà du simple fait de gagner de l’argent et de consommer, est nécessaire. Je suggère donc humblement, à ceux qui n’ont pas la foi, de la développer au plus vite. Elle est indispensable pour se protéger des mensonges des élites laïques qui essayent de mettre en place une fausse religiosité.

Au-delà de cela, nous avons désespérément besoin d’une réforme (voire d’une révolution) institutionnelle. Certains parlent de réformer telle ou telle administration. Oubliez cela. Ces institutions doivent être complètement démantelées et défaites. Elles sont corrompues jusqu’à la moelle, il n’y a plus d’espoir. En outre, nous avons besoin d’une refonte totale du système judiciaire. Le pouvoir de décréter des confinements doit disparaître. L’économie doit être réformée et éloignée des mains des banques centrales. L’éducation doit revenir aux familles et non aux gouvernements.

Nous faisons vraiment face à la situation urgente qu’aucun d’entre nous ne souhaitait. Mais nous y sommes, c’est maintenant. Et nous devons agir. Si vous en doutez, prenez le temps de réfléchir aux événements de ces trois dernières années. Il ne s’agissait ni d’un accident ni d’une erreur. Il a s’agit d’une tentative délibérée de démoraliser et de démanteler tout ce que nous aimons. Pouvoir le voir et le comprendre est la première étape pour inspirer l’action et stopper cet élan visant à détruire la prospérité.




Entretien avec Alexandre Douguine, le philosophe « le plus dangereux d’Occident »

[Source : geopolitika.ru via strategika.fr]

Pouvons-nous revenir sur la tentative d’attentat contre vous, tentative qui a coûté la vie à votre fille Daria le 20 août dernier ? Pourquoi vouloir assassiner un philosophe et une jeune femme innocente dont le seul tort était d’être la fille d’un philosophe ? C’est la première fois depuis Socrate et Sénèque qu’on attente à la vie des philosophes en Occident. Comment expliquer ce crime ?

Comme vous l’avez dit, je suis philosophe et ma fille était aussi une philosophe. Elle n’a jamais participé à des actions militaires et n’a jamais eu d’engagement sur le front. La seule raison, c’est ma position patriotique et mon opposition à la politique hégémonique de l’Occident. Avant cet attentat, on m’avait désigné comme le « philosophe le plus dangereux pour l’Occident ». J’ai été jugé si dangereux que moi et ma fille, qui était la plus belle part de moi-même, devions être assassinés.

Je crois qu’aujourd’hui le danger est devenu vraiment grand pour des gens comme moi. Pourtant, je n’ai fait rien contre l’Ukraine, je n’ai pas financé la guerre, je n’ai pas participé à la décision de lancer l’opération militaire spéciale, qui a été prise uniquement par notre président. Je suis simplement loyal à mon pays, à ma patrie, car je pense qu’il est nécessaire de défendre sa souveraineté contre l’agression de l’Occident. Mais ce n’est pas moi qui ai décidé comment on devait réagir, quelles étaient les lignes rouges à ne pas franchir, comment on devait répondre aux menaces de l’OTAN. Je crois que j’ai été choisi comme cible parce que mes idées sont opposées à la domination des globalistes et parce que je critique la dictature libérale. Cet acte odieux montre que celle-ci est vraiment devenue terroriste. Cet attentat est d’ailleurs unique. Depuis l’intervention russe en Ukraine, c’est le seul attentat terroriste qui a eu lieu contre les civils sur le territoire russe et qui a été quasiment fêté en Occident.

En Europe, beaucoup de gens ont condamné cet assassinat, comme le pape, qui m’a transmis ses condoléances. Des millions de gens qui étaient peut-être réservés à mon égard ont été touchés par ce crime. Mais d’un autre côté de très nombreux représentants officiels de haut niveau l’ont approuvé et l’ont considéré comme le prix que je devais payer pour la guerre que la Russie mène en Ukraine.

Tuer sur le front est une chose. Mais s’attaquer à des gens innocents, dont le seul crime consiste à avoir une vision critique de la politique globaliste ultralibérale, est une autre chose. Ce passage des mots à l’action criminelle est à mon avis très sérieux parce que cela signifie que plus personne n’est en sécurité quand il critique les globalistes. C’est le signe qu’une nouvelle dictature arrive, la dictature libérale. J’ai toujours dénoncé la nature totalitaire du libéralisme. Mais aujourd’hui, la nouveauté est que celui-ci est devenu terroriste. Et cela alors que j’ai été peu actif au moment du déclenchement de l’opération spéciale. J’ai exprimé mes opinions, mais je ne suis pas beaucoup intervenu sur la scène publique et n’ai pas participé à la propagande russe en faveur de cette opération. Au contraire, je suis resté plutôt en marge et je n’étais en aucun cas au centre de la lutte idéologique contre l’Ukraine. Ce qui rend d’autant plus étonnant cet acte de la part de l’Ukraine.

Justement, où en est l’enquête aujourd’hui ?

L’enquête a montré que l’Ukraine était impliquée. C’est une femme originaire d’Ukraine qui a commis ce crime, qui est lié aux services secrets militaires et dont l’ordre est venu de Zelensky lui-même. (Cette implication a été reconnue par les États-Unis. Voir Guerre en Ukraine. Assassinat de Daria Douguina : l’Ukraine pointée du doigt par les États-Unis, Courrier international, 6 octobre 2022, NDA).

Mais c’est assez étrange puisque, comme je l’ai dit, je n’ai pas joué de rôle, même symbolique, dans cette campagne militaire. Si on a décidé d’organiser un attentat contre moi et de tuer ma fille, les raisons doivent être ailleurs. Non pas à Kiev, qui a été utilisée et instrumentalisée. La terroriste ukrainienne qui a accompli ce crime a été un instrument dans les mains de gens beaucoup plus haut placés dans le système de l’OTAN. MI 6 ou CIA, c’est difficile à dire. Je ne crois pas que les Ukrainiens aient eu de vraies raisons, dans ce cas précis, de s’en prendre à moi.

N’est-ce pas dû au fait qu’en Europe et dans les milieux atlantistes, on vous considère comme un champion de l’eurasisme et que cette doctrine fait de vous une cible parce que vous déconstruisez le discours hégémoniste de l’Occident et sa prétention à vouloir régenter le monde ? En quoi cet eurasisme est-il si dangereux qu’on doive assassiner celui qui le promeut ? Pourquoi faites-vous si peur à l’Occident ?

L’eurasisme est la théorie du monde multipolaire. Il propose une structure alternative à l’ordre mondial libéral. Il vise à s’émanciper de l’unipolarité, de la mondialisation, de l’Occident comme centre autoproclamé de la civilisation postmoderne, et à établir un dialogue entre les différentes civilisations, parmi lesquelles figure l’Eurasie. Les autres grands espaces de civilisation indépendants sont la Chine, l’Inde, l’Afrique, l’Amérique latine et le monde arabo-musulman bien sûr. La vision eurasiste diminue le rôle et le pouvoir de l’Occident. Elle affirme la liberté et le droit des autres civilisations d’exister en toute indépendance, et cela non seulement pour la Russie, mais pour l’ensemble du monde.

Je pense que l’Occident globaliste, unipolaire, hégémonique, ne tolère pas cette multipolarité dont la branche russe est le fer de lance. La croissance des autres pôles et notamment de la Russie, qui devient de plus en plus indépendante et qui lutte pour sa souveraineté, accroît la crise si bien que la confrontation devient de plus en radicale. Cette évolution dramatique est manifeste depuis quelques années. Je suis un des promoteurs de cette vision multipolaire, car je crois que toute civilisation a le droit de choisir sa voie en toute indépendance.

Pouvez-vous revenir sur les origines du concept d’eurasisme ? Il n’est pas tout à fait nouveau dans l’histoire russe des idées.

L’eurasisme est la continuation de la théorie des slavophiles, qui considéraient que la Russie n’était pas un pays européen, mais une civilisation particulière, qui résulte à la fois d’éléments occidentaux et d’influences orientales, asiatiques. Cette double influence est à la base d’un ensemble autonome axé sur des traditions propres, à savoir la tradition de Byzance et de l’orthodoxie d’un côté, et la tradition héritée des Mongols de l’autre. L’empire de Gengis Khan s’inscrit dans la grande histoire des empires des steppes touranien.

Les eurasistes du début du XXe siècle ont redécouvert l’importance de cet héritage mongol et de l’influence de l’Extrême-Orient. L’empire fondé par Gengis Khan rassemblait des dizaines de peuples et de cultures différentes et il a servi de modèle dans la construction de l’empire supranational russe. Les princes de Moscou, qui ont revendiqué cet héritage, s’en sont beaucoup inspirés.

L’autre influence, notamment sur le plan religieux, est venue de Byzance et de l’orthodoxie, qui ont développé l’idée du Katechon, de l’empereur qui, dans la tradition du basileus byzantin, possédait une dimension eschatologique, métaphysique. C’était à l’empereur que revenait la mission d’empêcher le diable, l’Antéchrist, d’accaparer l’entier du pouvoir temporel sur terre. Le Katechon est « celui qui retient » le destin du monde, qui fait exister le monde et l’empêche de sombrer dans le néant. Il repousse l’avènement de l’Antéchrist qui voudrait régner sans partage sur l’humanité en semant le chaos. Telle est la mission religieuse et métaphysique de l’empire spirituel héritée de Byzance et de l’orthodoxie.

Quant au grand empire touranien, mongol et des autres conquérants qui venaient des profondeurs de l’Asie (Timur et son Empire, nommé officiellement « Touran » [NDLR ou encore Empire timuride ou timouride]), il a fourni le cadre d’une organisation politique et sociale qui permet à des peuples d’origines, de langues et de religions différentes de cohabiter ensemble avec harmonie.

C’est ce double héritage qui a formé en fin de compte la conscience géopolitique, historique et civilisationnelle de la Russie. C’est grâce à lui que la Russie n’est pas seulement un pays, mais une civilisation à part entière.

L’Occident présente souvent cette conception du monde comme étant une sorte de suprémacisme russe, une vision grand-russe dominatrice et raciste par rapport aux autres nations et aux autres cultures. Que répondez-vous à ces critiques ?

C’est tout à fait faux. Si j’étais raciste, fasciste, nationaliste, suprémaciste, je le confesserais volontiers. Mais je suis à l’exact opposé puisque le monde multipolaire que je défends est tout le contraire du suprémacisme, quel qu’il soit, américain, russe ou autre. Je pense que toutes les civilisations, et notamment les cultures dites archaïques, traditionnelles ou basées sur des valeurs prémodernes ou antimodernes, sont aussi valables que la civilisation moderne occidentale, technologiquement développée, séculaire, athée et matérialiste. Je récuse toute hiérarchie entre les civilisations, tout suprémacisme et tout racisme. Je défends le droit de n’importe quelle civilisation, celle de la Russie comme les autres, à être elle-même. Et je défends donc le droit de l’Occident à être lui-même et à défendre ses propres valeurs postmodernes, ultralibérales ou wokistes si tel est son vœu. Chaque société humaine a droit à sa propre identité. Je suis tout à fait d’accord pour que les Chinois aient leurs propres particularités et leurs propres valeurs, de même que les musulmans, les Africains, etc. Si c’est leur choix, c’est très bien. Mais ce n’est pas une raison pour les tuer ou les éliminer. C’est l’Occident globaliste assassin qui empêche les autres civilisations d’être elles-mêmes. Nous, nous luttons pour notre droit à affirmer pacifiquement nos particularités et à développer notre voie sans être assassinés.

Ce reproche semble en effet d’autant plus étrange que la Russie, pour ceux qui se donnent la peine de la connaître, est un pays beaucoup plus multiracial, multiethnique et multiculturel que la plupart des pays occidentaux, qui reposent sur une conception de la nation beaucoup plus exclusive, États-Unis compris.

Je suis l’ennemi absolu du racisme, et du racisme blanc en particulier, parce que ce dernier a été à la base du suprémacisme et de l’hégémonie occidentale. Il faut absolument décoloniser les esprits de cette empreinte politique et idéologique. Il faut soutenir les efforts des peuples du monde qui cherchent à s’affranchir du racisme colonial et néocolonial du globalisme occidental.

Dans ce sens, je suis aussi l’ennemi des nationalistes. Je suis critiqué fortement par les nationalistes, car je ne suis pas favorable à la nation. La nation est une invention occidentale, moderne, bourgeoise et artificielle. Alors que je suis favorable à une organisation traditionnelle de la société humaine, avec des États différents et diversifiés, qui serait fondée sur une hiérarchie spirituelle et la primauté de l’aristocratie de l’esprit sur la domination exclusive de l’économique. Je suis anti-matérialiste et anti-bourgeois parce que je crois que le triomphe de la bourgeoisie a été une issue fatale. La bourgeoisie a usurpé le pouvoir aux autres membres du tiers état. La partie la plus importante du peuple a toujours été composée par les paysans et non par les bourgeois. Or c’est la petite minorité bourgeoise qui s’est emparée du pouvoir et l’a accaparé au détriment de la majorité du peuple. Elle a perverti la hiérarchie sociale non seulement vis-à-vis des classes supérieures, mais aussi des classes inférieures en confisquant le pouvoir aux paysans, aux artisans, aux ouvriers, aux corporations. L’avènement de la bourgeoisie a été une pathologie, une régression et non pas un progressisme. Je déteste la bourgeoisie. Je suis anti-capitaliste et anti-nationaliste.

J’ai écrit des milliers de pages et une douzaine de livres pour critiquer le racisme, le nationalisme, le colonialisme et toute forme de domination d’une élite particulière, d’un type de société ou d’un pays sur les autres. Et cela vaut même pour la Russie. Je n’approuve pas toute l’histoire de la Russie et notamment celle du nationalisme russe. Comme eurasiste, je pense qu’on doit respecter, cultiver, soutenir les identités qui ne partagent pas les valeurs orthodoxes au sein de la grande union eurasienne. On doit accepter les différents peuples et conserver leurs particularités à l’intérieur de l’ensemble plus vaste dont la Russie n’est qu’une partie, même si c’est la plus grande.

En conclusion, je suis aussi antilibéral parce que j’estime que le libéralisme est devenu la troisième forme d’idéologie totalitaire de l’histoire moderne.

Vous êtes croyant et orthodoxe pratiquant, mais vous êtes néanmoins opposé à la suprématie de l’orthodoxie au sein du monde eurasien ?

Toute suprématie est raciste. Chacun a sa propre vérité. Il convient d’être fort et indépendant pour conserver cette vérité, mais on ne doit rien imposer aux musulmans, aux autres chrétiens, aux athées ou aux « progressistes ». Si les gens veulent se convertir, c’est leur choix personnel et l’État ne doit pas insister pour leur faire changer de religion.

Cela étant dit, l’orthodoxie est l’axe de notre société, de notre conscience. Cette religion a formé notre culture, notre civilisation et le noyau du peuple russe.

Venons-en à votre critique du libéralisme. Pourquoi jugez-vous cette forme de pensée et d’organisation sociale comme totalitaire ? En quoi le libéralisme serait-il la troisième forme du totalitarisme moderne ? Et quelle serait cette quatrième théorie politique souhaitable qu’il conviendrait d’établir pour mettre fin à ces trois formes de totalitarisme ?

Je crois que l’Occident moderne a été dans l’erreur dès le départ. Je ne parle pas de l’Occident traditionnel, sacré, chrétien, qui est une autre chose. Ma critique se concentre sur la modernité occidentale, car je crois que cette modernité — et sur ce point je suis tout à fait d’accord avec Hannah Arendt qui a dit que cette modernité était totalitaire dès le départ — à tendance dictatoriale s’est explicitement manifestée et démontrée dans le communisme qui est une théorie née en Occident autour de la classe prolétarienne, dans le fascisme qui est aussi une théorie née en Occident, mais axé sur la nation, mais également, d’une manière un peu plus voilée, dans le libéralisme.

Aujourd’hui le communisme et le fascisme ont disparu, si bien que la nature totalitaire de la modernité occidentale s’exprime désormais principalement dans le libéralisme. Or la modernité libérale est profondément hégémonique, raciste, suprémaciste, coloniale. Elle considère ses valeurs comme des valeurs universelles applicables à l’ensemble de l’humanité. Aujourd’hui les libéraux se comportent de façon totalitaire en voulant imposer leurs normes LGBT+ et de genre, le mariage pour tous, le wokisme, l’ultracapitalisme comme les seules valeurs universelles possibles. J’accuse ce libéralisme-là d’être un nouveau fascisme en voulant imposer à tout prix ses propres normes à l’ensemble de l’humanité. Ce n’est qu’une manière de prolonger les comportements racistes et coloniaux du passé.

Ce que j’appelle la Quatrième théorie politique consiste à contrer ce totalitarisme libéral globaliste et à dépasser la conception politique occidentale selon laquelle on ne peut choisir qu’entre trois systèmes politiques : communisme,

fascisme ou

libéralisme.

Vous n’avez pas d’autre choix que ces trois options. Si vous n’êtes ni communiste, ni fasciste, ni libéral, vous n’avez pas de place dans ce monde. Il n’y a pas d’espace pour vous. D’ailleurs, les libéraux traitent de « fascistes » tous ceux qui ne sont pas d’accord avec eux, ce qui est contradictoire avec le principe même du libéralisme.

La Quatrième théorie politique n’est pas un autre « isme ». C’est un mode opératoire, une lutte pour conserver une indépendance de pensée par rapport à ce que l’Occident moderne veut rendre obligatoire. C’est une invitation à développer une pensée politique indépendante. Si vous voulez le faire dans le cadre de la religion orthodoxe, c’est parfait. Si vous voulez le faire au sein de la religion musulmane, du confucianisme ou toute autre école de pensée, c’est très bien aussi.

La Quatrième théorie politique est le contraire du dogmatisme. C’est la multipolarité, la lutte contre les dogmes néfastes de la modernité, comme celui du libre marché et du capitalisme comme seule forme possible d’organisation économique. Je n’ai pas de problème à ce qu’on soit capitaliste, mais à condition qu’on puisse aussi être anti-capitaliste si on le souhaite. On doit considérer tous les gens et toutes les idées.

La même chose vaut pour la démocratie libérale. Si des pays veulent s’organiser selon les principes de la démocratie libérale, c’est très bien. Mais si d’autres y sont opposés, cela ne devrait pas poser de problème non plus. La démocratie libérale n’est pas une valeur absolue. Or l’Occident se conduit comme si le capitalisme et la démocratie libérale étaient des valeurs absolues, universelles, applicables à tous les hommes. Il se comporte comme si les gens opposés à ce point de vue étaient des criminels, des terroristes et des cibles à détruire. Ce n’est pas une affirmation subjective, mais un fait : ceux qui n’adhèrent pas à cette vision du monde sont éliminés comme on l’a fait en tuant ma fille. Une fois de plus, ce meurtre est la confirmation de la nature terroriste du libéralisme tel que le conçoit l’Occident collectif actuel.

L’Occident a-t-il encore la capacité d’imposer ses vues ? N’est-il pas déjà affaibli ? Comment jugez-vous les chances de réussite de votre quatrième théorie politique ?

À l’époque de Trump, j’avais pensé que l’Occident pourrait pacifiquement accepter la multipolarité et continuer à construire son identité en se limitant à son espace propre, l’espace atlantiste, et éviter par là la Troisième guerre mondiale. Mais avec les fanatiques extrémistes tels que Joe Biden, Georges Soros et les Démocrates américains qui ont saisi le pouvoir aux États-Unis en 2021, le monde se trouve au bord de l’abîme. Ces globalistes sont prêts à sacrifier l’humanité pour imposer leurs idées. Ils ne veulent pas reconnaître qu’il existe aussi un non-Occident, d’autres civilisations en dehors d’eux et que ces civilisations-là rejettent leur hégémonie. Les prémices pour une organisation multipolaire du monde existent. Mais encore faut-il que des gens comme Trump, ou les vrais libéraux historiques, ceux qui reconnaissent aux autres le droit d’exister et de vivre côte à côte avec eux, l’emportent. Dans un tel cas, l’Occident continuerait à jouer un rôle très important, mais non plus hégémonique et totalitaire.

Mais avec Biden, je pense qu’on est entré dans une ère de catastrophe, car l’Occident est décidé à lutter à tout prix contre la multipolarité. Ce qui est très dangereux parce que la Russie a la volonté de résister et de lutter pour défendre sa civilisation. La Chine sera la prochaine cible et les autres suivront si on laisse faire les globalistes.

Aujourd’hui en Occident, ceux qui ne partagent pas cette vision hégémonique totalitaire se trouvent dans la même situation que les Juifs dans l’Allemagne nazie. Ils sont persécutés, ils sont accusés d’être « terroristes ». Ceux qui protestent risquent désormais leur vie (comme le montre par exemple le site ukrainien Myrotvorets qui a dressé une liste de plusieurs dizaines de milliers de noms d’Occidentaux critiques vis-à-vis à Kiev à abattre, NDA) parce qu’on a affaire à un système totalitaire qui détruit ses propres membres et parfois même ses propres dirigeants quand ils s’opposent à l’ordre globaliste. Le cas de Trump qui a été traité de « fasciste » et qui a été censuré par les réseaux sociaux quand il était président en est un exemple.

C’est un problème que seuls les Occidentaux peuvent résoudre. Quant à nous, nous luttons pour nous-mêmes. Nous aimerions que l’Occident accepte notre singularité et nous souhaitons vivre en paix avec les autres dans un monde multipolaire, mais on ne nous donne pas la chance.

Comment voyez-vous le conflit en Ukraine dans cette perspective ? Comme un clash de civilisations ainsi que l’avait prédit Huntington ? Pensez-vous que la Russie sera capable d’atteindre ses objectifs d’indépendance dans ce contexte de guerre frontale avec l’Occident par Ukraine interposée ?

La guerre en Ukraine est beaucoup plus difficile qu’on ne le pensait au début de l’opération militaire. Ce conflit ressemble à la guerre de Crimée au XIXe siècle. À l’époque, derrière la Turquie qui était assez faible, s’est dressée une grande coalition d’ex-ennemis de la Turquie qui se sont soudain ligués derrière elle par russophobie, formant une force difficile à vaincre.

Nous sommes aujourd’hui mis à l’épreuve et la Russie ne peut pas vaincre immédiatement. Mais il est important de savoir que nous ne pouvons pas perdre cette guerre, car il s’agit de l’existence même de notre pays. Nous sommes coincés, en quelque sorte : on ne peut pas perdre, mais c’est très difficile de vaincre. Et cela rend la situation dramatique, et peut-être catastrophique, parce que la Russie combattra jusqu’à la fin et que cette fin peut être l’apocalypse nucléaire. C’est une issue qui devient de plus en plus palpable. Comme la Russie ne peut rien accepter d’autre que la victoire dans cette guerre, cela rend la situation critique au niveau mondial.

Pour le reste, ce qui est en jeu n’est pas l’Ukraine, mais l’équilibre global de la sécurité mondiale entre la Russie et l’Occident. C’est une guerre de civilisation. La Russie n’avait rien contre l’Ukraine en tant qu’État national indépendant. Une Ukraine de ce type aurait été un pont entre nous et l’Europe, ouverte sur nous parce que la moitié de la population ukrainienne était russe d’origine, même si ce n’est plus le cas aujourd’hui, et ouverte sur l’Europe puisque l’autre moitié de l’Ukraine est pro-occidentale. Comme pour la Belgique ou la Suisse, qui sont formées de deux ou trois peuples d’identité et de culture différentes, il aurait été parfaitement possible de construire une Ukraine fédérale. Mais cette opportunité historique a été perdue et finalement l’État ukrainien est devenu fasciste, ultranationaliste et russophobe. Il s’est transformé en fer de lance du combat contre la Russie, ce que nous ne pouvions accepter sans réagir. C’est pourquoi cette guerre a éclaté. Elle n’était pas voulue par nous, mais comme elle avait déjà commencé dans le Donbass, nous n’avons pas eu d’autre choix que d’y aller et de gagner à tout prix.

Et quand nous disons à tout prix, c’est à tout prix. Poutine l’a rappelé, car il comprend parfaitement que si on perd cette guerre, on perdra tout et que la Russie n’existera plus parce qu’on voudra la diviser et la vassaliser.

À cet égard, il est intéressant de noter que dans la justification cynique des sanctions européennes qui ont été prises après l’assassinat de ma fille, j’ai été accusé de fournir le fondement théologique de l’intervention militaire russe. Cela figure de façon très officielle dans les documents européens. Cette référence à mon rôle « théologique » est surprenante sous la plume d’Européens qui par ailleurs répudient toute forme de théologie et de religion et ne jurent que par la sécularisation.

Mais peut-être ont-ils raison pour une fois. Je pense en effet que cette guerre possède une dimension religieuse, spirituelle, métaphysique. La Russie lutte pour être ce qu’elle est. À défaut elle ne peut plus exister en tant que telle et ne survivrait que sous la forme d’une colonie occidentale. Cette lutte ne se déroule d’ailleurs pas que sur le plan extérieur, mais elle est aussi intérieure à la Russie. C’est un retour aux racines spirituelles de la Russie.

Je pense que l’Occident pourrait vivre et être en sécurité en acceptant l’existence d’un monde multipolaire. Mais celui-ci constituerait un danger pour les colonialistes et les extrémistes qui ont usurpé le pouvoir. Leur domination et leur survie dépendent de leur capacité à diaboliser la Russie, la Chine et les autres nations qui leur résistent. Mais ils ne représentent pas l’Occident tout entier et il reste une chance pour que l’Europe accepte une Russie neutre et indépendante à ses côtés, car la Russie ne cherche pas à conquérir l’Europe.

Comment peut-on voir le futur de la Russie dans ces conditions ? Que devrait-elle faire pour opérer cette transition vers l’indépendance et la multipolarité ?

Il faut recourir ici à l’analyse de Gramsci. Gramsci a évoqué la question du césarisme par rapport à l’hégémonie. L’hégémonie pénètre dans la société de manière totale, directe et indirecte, politiquement, culturellement, grâce aux intellectuels, à l’éducation, mais aussi à l’économie, aux marchés et à la consommation. C’est ainsi que l’hégémonie libérale démocratique, gouvernée par les lois du capital, s’est mise en place. Le but de cette hégémonie, c’est de tuer toute forme d’indépendance de la société pour créer un gouvernement mondial totalitaire.

Selon Gramsci, on peut lutter contre cette hégémonie de deux manières. Pour lui, la meilleure manière de la combattre était le communisme. Mais ce n’est pas mon avis, car je pense que le communisme n’est qu’une variante de cette hégémonie, sur le plan culturel notamment. Son analyse formelle reste néanmoins pertinente.

Pour moi, la bonne manière de lutter contre l’hégémonie, c’est la multipolarité, la construction d’un monde multiple et donc anti-hégémonique. L’hégémonie est par définition unipolaire dans tous les domaines, économique, culturel, social, informatique, civilisationnel, idéologique, spirituel, scientifique, éducationnel, etc. On doit donc lutter contre elle sur chaque plan et à tous les niveaux. Capitalisme, non ! Démocratie libérale non ! Politique du genre, non ! Cancel culture, non ! Gouvernement mondial, non ! Scientisme transhumaniste, non ! Toutes les thèses de l’hégémonie doivent être systématiquement contrées afin de construire une contre-hégémonie.

Mais pour Gramsci, il existe encore une autre méthode pour lutter contre l’hégémonie, qu’il appelle « le césarisme ». Lequel consiste à accepter certains éléments de l’hégémonie, mais à en refuser d’autres, et notamment de céder en fin des comptes le pouvoir à une puissance extérieure. Il insiste à la fois sur l’indépendance et sur le réalisme, qui fait qu’on accepte de reprendre certains éléments de l’hégémonie tels que le capitalisme et certaines formes de démocratie libérale, mais avec un certain degré de pouvoir autoritaire de façon à ne pas laisser aux dirigeants hégémoniques extérieurs la possibilité de s’emparer du pouvoir politique à l’intérieur du pays.

Cela peut engendrer de la corruption et du népotisme, comme on peut le voir dans la Russie actuelle. On peut dire que le régime de Poutine est de type césariste. Il accepte beaucoup de choses de l’hégémonisme occidental, mais rejette ce qui menace son propre pouvoir. C’est un césarisme, mais ce n’est pas une contre-hégémonie. En fait, le moment de la contre-hégémonie arrive maintenant en Russie parce que la guerre en Ukraine ne permet plus de maintenir cet équilibre césariste entre emprunts à l’hégémonie occidentale et souveraineté de la Russie. Quand on est en guerre, on ne peut pas être à moitié d’accord avec son ennemi.

Pour la Russie, l’heure de vérité est donc en train d’arriver. La seule manière de vaincre dans la guerre contre l’Occident en Ukraine, c’est d’accepter la contre-hégémonie comme idéologie. Les derniers discours de M. Poutine y ont d’ailleurs fait allusion. Des lois ont été introduites pour défendre les valeurs traditionnelles et instaurer le primat de l’esprit sur la matière. L’État commence à reconnaître l’importance de ces valeurs idéalistes. L’introduction de facteurs idéalistes dans la politique de l’État marque la fin du matérialisme absolu. L’État change de sens. Ce n’est plus un État libéral, c’est un État chargé d’une mission, sacré, un « royaume » au sens métaphysique. Ce qui se produit aujourd’hui en Russie, c’est la transformation du césarisme en contre-hégémonie au sens de Gramsci.

Considérons maintenant les autres civilisations. Vous avez notamment exprimé votre admiration pour les civilisations chinoise et africaine. Qu’est-ce que vous admirez dans la civilisation chinoise ? Et dans la civilisation africaine, considérée avec mépris par l’Occident ?

J’ai étudié l’histoire des civilisations dans un ouvrage nommé « Noomakhia » qui fait 24 volumes. Je suis impressionné par leur richesse et leur pluralité. La civilisation chinoise est exemplaire dans le sens où elle réussit à concilier modernité et tradition. J’ai été professeur à l’université de Fudan à Shanghai et j’ai bien étudié la Chine. La grande civilisation confucianiste se base sur la primauté de la culture, qui structure les relations entre l’individu et l’État. С’est le génie caché de la culture chinoise que d’avoir su créer un équilibre entre l’individu et le collectif, entre la personne humaine et l’État. L’antique tradition confucianiste est la clé pour comprendre le maoïsme et le capitalisme à la chinoise. L’originalité du capitalisme chinois est de se baser sur la solidarité et non pas sur la compétition. On ne cherche pas la lutte les uns contre les autres, mais à agir en parfaite harmonie avec à l’autre. On ne se fonde pas sur l’égoïsme individuel, mais sur une sorte de trans-solidarité de l’initiative privée.

Ainsi, un grand oligarque chinois Eric Li m’a dit que, quand il est invité à une réunion communiste, il suit la ligne du parti parce qu’il se sent redevable à son égard. Il se sent reconnaissant à État d’avoir pu créer ses richesses. Il sait ce n’est pas lui, tout seul dans son coin, qui a pu les réunir. Il est conscient que celles-ci lui ont été accordées par la communauté, par l’État, la collectivité et qu’il doit donc les utiliser à bon escient pour développer le pays et maintenir l’harmonie sociale. Le capitalisme chinois n’est pas occidental. Il est le fruit d’une culture propre dont le parti communiste est partie prenante. De ce point de vue, la Chine est un exemple de succès. Elle a réussi à conjuguer les principes du capitalisme et ceux de la culture orientale pour créer la Chine moderne.

Le cas de l’Afrique est différent. L’Afrique possède une grande richesse de cultures qu’elle ignore trop souvent. Quand elle a commencé la décolonisation, elle a voulu imiter l’Occident. Elle a importé le capitalisme, le socialisme, le nationalisme, le communisme, qui n’ont été en fait qu’une perpétuation de la colonisation, car il s’agissait d’appliquer des théories fabriquées par les puissances coloniales pour se développer, alors qu’il aurait fallu au contraire s’en émanciper. Elle a continué à puiser dans l’imaginaire et les principes du colonisateur occidental.

Aujourd’hui l’Afrique doit entrer dans une nouvelle phase, commencer une décolonisation profonde et revenir aux origines de la conscience africaine indépendante, qui est très multiple et multipolaire. L’Afrique n’est pas homogène. Elle compte d’innombrables peuples, cultures, langues et ethnies différentes et il faut respecter chacune d’entre elles. Les frontières postcoloniales ont cassé de vastes ensembles et séparé des ethnies et des cultures en deux pour créer des nations artificielles qui ont ensuite lutté entre elles et ont empêché l’émergence d’une conscience panafricaine. Je crois que la richesse de la culture africaine doit être revendiquée à nouveau. Et nous devons accepter les valeurs africaines en tant que telles, comme elles existent aujourd’hui, et non pas seulement quand l’Afrique sera développée. Cette dichotomie entre tradition et modernité, entre cultures prétendument archaïques et cultures modernes, est un point de vue que l’Occident utilise pour deviser et dominer est à rejeter.

Ce développisme, ce progressisme forcé est un racisme. Il faut laisser les peuples africains se développer comme ils veulent, selon leur propre voie, avec leurs propres valeurs, en harmonie avec leurs propres cultures. Il y a tant de principes et de traditions admirables à redécouvrir. Au lieu de vouloir coloniser à nouveau, on devrait aider l’Afrique à s’affirmer et prendre le temps de contempler ses richesses humaines.

La culture islamique est une autre source d’inspiration, comme celle de l’Inde ou de l’Amérique latine, qui n’est ni européenne, ni libérale, ni asiatique. Elles cherchent à s’exprimer aussi. On doit les laisser s’affirmer et se construire en toute indépendance et non pas en leur imposant des préceptes préfabriqués, prêts à porter ou imposés. Les Russes peuvent d’ailleurs y contribuer, mais sans imposer leurs propres visions.

C’est la grande différence entre l’Occident et nous. Pour nous Russes, l’Autre a le droit d’être Autre. Nous ne voulons pas que les autres soient comme nous-mêmes. Nous n’exigeons pas qu’ils soient à notre image. Pour l’Occidental, l’Africain, le Latino-Américain ne sont respectables que lorsqu’ils ne sont plus africains ou latino-américains et qu’ils se sont occidentalisés en adoptant les coutumes européennes, de la manière de s’habiller aux théories du genre. C’est seulement au moment où l’Autre s’est acculturé et a adopté le costume de la modernité européenne qu’il est accepté. Il faut que l’Autre soit comme blanc, laïc, postmoderne, athée, LGBT compatible pour être reconnu.

Cette incapacité à trouver la juste attitude par rapport à l’Autre est le péché capital de l’Occident.

Vous êtes en train de publier un nouveau livre qui devrait paraître cette année et qui s’appelle « Être et Empire ». De quoi s’agit-il ?

Ce livre porte sur l’ontologie de l’empire, l’empire étant entendu non pas comme une organisation politique, mais comme entité métaphysique. J’analyse la notion d’empire depuis la Mésopotamie, Sumer, Ur, Babylone et comment le concept d’empire a été intégré dans le judaïsme, par la Grèce après Alexandre le Grand, puis par Rome, le christianisme avec Constantin et l’Empire byzantin, jusqu’aux empires modernes occidentaux et russe.

Comme je l’ai mentionné plus haut, il faut savoir que tout empire comporte un aspect eschatologique, une dimension métaphysique puisque chacun d’eux se trouve confronté à sa propre fin, et donc à la fin du monde. D’où l’importance vitale des questions dynastiques dans les anciennes monarchies et des élections dans les empires libéraux.

Si on applique cette idée d’empire métaphysique à l’histoire des civilisations, on constate que l’idée impériale est toujours vivante et vivra jusqu’à la fin de l’histoire. Même quand il s’agit d’empire à rebours comme l’empire américain. Des historiens comme Niall Ferguson acceptent de plus en plus l’idée d’un empire américain. Les États-Unis, qui se sont posés comme anti-impérialistes au moment de leur création, apparaissent en effet de plus en plus comme une parodie d’empire, un contre-empire qui veut imposer le royaume universel des valeurs LGBT, wokistes, ultra capitalistes.

Il est intéressant de constater que la Russie redécouvre cette mission katéchonique de l’empire traditionnel. C’est la guerre entre ces deux conceptions de l’empire qui se déroule aujourd’hui sous nos yeux. Elle est à mon avis plus importante que la guerre pour les ressources naturelles, le gaz ou le pétrole. Il s’agit d’une confrontation métaphysique dans lequel l’empire joue le rôle de moteur caché de l’histoire. L’empire de Nabuchodonosor avait déjà été confronté à cette idée de fin, de disparition, comme l’avait prophétisé le prophète Daniel.

L’empire est le ressort caché de l’histoire humaine, son horloge. En étudiant son évolution, on peut savoir à quelle étape de développement, à quel moment historique nous sommes arrivés. Aujourd’hui, il est minuit moins une seconde. Nous sommes à la veille d’un basculement. L’idée de l’empire eschatologique se réveille et se redresse. Il ne s’agit pas d’une forme politique particulière, mais c’est une clé pour comprendre l’horloge de l’histoire.

Pouvez-vous revenir sur cette idée de Katechon, qui n’est pas familière à un public occidental ayant perdu ses références religieuses?

Le terme de Katechon est repris de la seconde épître de Saint-Paul aux Thessaloniciens dans laquelle il parle de la fin du monde. Il y est dit que le diable ne triomphera pas tant que celui qui retient le monde sera présent. C’est très important. Les traditions catholique et orthodoxe ont appliqué cette idée à la figure de l’empereur (conjointement avec le pape dans la tradition catholique romaine). L’empereur n’est donc pas seulement un chef politique temporel, mais une figure sacrée qui est l’adversaire de l’Antéchrist.

Carl Schmitt a développé cette idée en la transposant à la structure de l’État. Pour lui, l’État recèle une dimension katéchonique. Il repose sur un fondement métaphysique. Carl Schmitt a sorti ce terme de la théologie pour l’appliquer à la politologie moderne dans son livre « Le Nomos de la terre » publié en 1947.

Des auteurs italiens comme Giorgio Agamben et Massimo Cacciari (philosophe et ancien maire de Venise issu du Parti communiste italien) en particulier, l’ont ensuite utilisé dans une eschatologie de gauche. Ils l’ont introduit dans la doctrine politique de la gauche qui considère que le katechon fait obstacle au progrès. Ils pensent que la notion de katechon est non seulement importante pour les traditionalistes comme moi, mais aussi pour les gens de gauche qui le perçoivent comme un obstacle au développement d’une religion séculière de gauche.

Pour moi en tout cas, la notion de Katechon est centrale. J’ai fondé une revue et un site qui portent ce nom. Il appartient à notre héritage, à nos valeurs, et correspond à l’idée de Moscou troisième Rome développée dès le XVe siècle après la chute de Constantinople. Pour certains anti-modernistes, la guerre en Ukraine revêt d’ailleurs un caractère multipolaire et katechnique.

Une dernière question pour conclure. Pourquoi cette anti-modernité radicale ? N’y a-t-il rien à sauver à vos yeux dans la modernité actuelle ?

La modernité est un processus. Si on suit ce processus, on arrivera au dépassement de l’Homme par la Machine, à l’avènement de personnalités asexuées et à la reproduction du genre humain sans intervention humaine. Cela parce que l’individualisme, qui est le moteur de la modernité, le sécularisme, l’athéisme et la négation de la tradition nous mènent directement à la déshumanisation. Nous n’en sommes pas conscients, car nous jugeons la modernité à partir des critères de la modernité elle-même et des valeurs modernes.

Mais si nous la jugeons avec les yeux de la tradition, nous arriverions à percevoir la chute, la dégradation, la déshumanisation croissante et nous verrions comment l’humanisme, poussé à ses extrémités, mène à la déshumanisation.

Le transhumanisme et la politique des genres qui détruit la famille et impose des types humains étranges, joints à la croyance dans la toute-puissance du progrès technique, conduisent à une issue fatale. Si l’on déconstruit la modernité, on constaterait qu’un chemin erroné a été pris dès le début de l’épanouissement de la civilisation occidentale avec l’atomisme, le matérialisme, le rejet d’Aristote et de la métaphysique, le nominalisme et le développement de la physique Newtonienne, qui ont abouti à une vision complètement fausse de la nature de l’homme et du cosmos. En détruisant la dimension sacrée de l’Homme et de la Nature, on arrive à une déshumanisation totale. Le matérialisme individualiste d’aujourd’hui est la phase terminale de ce processus. Ce n’est pas le produit d’un excès ou d’une déviation, mais le résultat d’une logique implacable. Il faut donc casser cette logique infernale et prendre un autre chemin. C’est pourquoi il convient de rejeter toute la modernité, et pas seulement tel ou tel de ses aspects.

La tradition est un retour aux racines. Ce n’est pas un retour au passé, mais une redécouverte de l’éternité. La modernité a commencé avec la négation de l’éternité. L’éternité n’existe pas pour elle-même. Il est essentiel de redécouvrir la dimension éternelle de l’être. L’éternité n’est pas non plus une durée indéfinie, c’est une autre dimension de l’être, perpendiculaire à la ligne du temps, à la fois verticale et transversale. Elle n’appartient pas seulement au passé, mais aussi au présent et au futur. Il faut redécouvrir la dimension tridimensionnelle de l’être avec l’aide des poètes, des mystiques, des philosophes et des théologiens. Les comptables et les managers ne peuvent nous aider dans cette tâche. Faute de quoi, nous céderons aux injonctions mortifères de la civilisation moderne telle que la propose l’Occident.




Corruption des élites : la guerre des mondialistes

[Source : Chaîne officielle TVL]

C’est une guerre hors limite ! Une guerre par infiltration plutôt que par invasion, une guerre révélée par les événements en Ukraine : la subversion de nos institutions par les élites mondialistes se déploie dans tous les domaines. Leur objectif consiste à établir une gouvernance mondiale de nature religieuse, totalitaire et technocratique, fondée sur les ruines des nations et des peuples. Pour y parvenir, la manipulation mentale et des techniques d’ingénierie sociale neutralisent toute volonté de résistance. Mais pour l’analyste économique, Stanislas Berton, le règne des mondialistes touche à sa fin. Une théorie qu’il développe dans son dernier ouvrage : « L’Homme et la Cité » tome III. Pour éviter leur victoire, il invite les Français à la prise de conscience des réalités et cela commence par ouvrir les yeux ! Comme le disait Georges Bernanos :

« Les Français ne peuvent pas être sauvés, car ils passent leur temps à se mentir à eux-mêmes ».

[Voir aussi :
Un choix déterminant
Humanisme Nouvel-Âge vs Christianisme
Une emprise sur l’Humanité
Réenchanter le monde
France, relève-toi !
L’épée, le bon grain et l’ivraie
Vers l’IA ou vers l’Humanité
Mourir libre ou vivre esclave
La fin de la mondialisation
Manifeste pour un nouveau monde]




Pour Kémi Séba, « les élites sont notre problème », quel que soit le pays

[Source : Club Infos]

Kémi Séba fait de très lourdes révélations.

https://youtu.be/sGrQATmzp1Q



La Russie peut-elle être vaincue en Ukraine ?

[Source : lecridespeuples.fr]

Le légendaire fatalisme russe est peut-être bien vivant, mais il finira par avoir honte de ses doutes.

Par William Schryver

Source : imetatronink.substack.com, le 8 janvier 2023

Traduction : lecridespeuples.fr

« Nous souffrons plus souvent dans l’imagination que dans la réalité. » 

Sénèque

Depuis près d’un an, je m’efforce en vain de comprendre les craintes de défaite potentielle fréquemment exprimées par un grand nombre d’observateurs russes de cette guerre – comme s’ils étaient constamment hantés par le sentiment qu’une humiliation inévitable est tapie dans l’ombre juste devant eux, et qu’ils feraient mieux de se préparer en conséquence.

Les faits les plus manifestes de la guerre par procuration de l’OTAN contre la Russie, tels que j’ai pu les établir, sont que l’Ukraine a subi environ cinq cent mille pertes irrémédiables et a perdu la quasi-totalité de son matériel militaire d’origine, l’équivalent de TOUT le personnel et de l’équipement (d’active et de réserve) avec lesquels elle avait commencé ce conflit.

Leur force militaire a été partiellement reconstituée au cours de l’été 2022, avec les meilleurs équipements que l’OTAN pouvait mettre à disposition, mais tant en quantité qu’en qualité, celle-ci n’est tout simplement plus capables d’être reconstituée.



En plus de cette importante injection d’armements de l’OTAN, plusieurs milliers de soldats de l’OTAN ont insidieusement fait leur apparition sur le champ de bataille, principalement sous la forme de troupes de choc et de spécialistes techniques chargés de faire fonctionner et d’entretenir les systèmes les plus complexes tels que les obusiers M-777 et l’artillerie à roquettes HIMARS.

Cette armée partiellement reconstruite a été effectivement anéantie au cours des quatre derniers mois d’ « offensives » ukrainiennes futiles, voire suicidaires, contre les lignes défensives russes.

Nous savons que c’est vrai parce que le haut commandement ukrainien supplie désespérément l’Occident de lui fournir une troisième armée entièrement équipée pour faire face à la puissance de feu écrasante de la Russie.

Pendant ce temps, ici, au début de 2023, la force de combat russe est, selon presque tous les critères, beaucoup plus puissante qu’il y a un an.

De l’autre côté de la balance, l’OTAN n’a littéralement plus rien de significatif à offrir, à l’exception des quelques miettes restantes de leur équipement obsolète, de leurs munitions excédentaires et de leurs promesses vides de production future, qui ont très peu de chances de se concrétiser un jour.

Les évangélistes de l’Empire occidentaux qui se font passer pour des « analystes militaires » continuent de parler des extraordinaires prouesses militaires ukrainiennes et de leur étonnante série de « victoires » au cours de cette guerre. Ils supplient ensuite avec passion les gouvernements occidentaux d’augmenter considérablement les livraisons à l’Ukraine des moyens de lancer une offensive finale décisive qui chassera du Donbass et de la Crimée des Russes (prétendument) militairement éviscérés et abjectement humiliés.

En effet, dans leurs fantasmes les plus enfiévrés, ils parlent de marcher jusqu’à Moscou même, de procéder à un changement de régime par la force des armes, puis de diviser une fois pour toutes la Russie en de multiples États vassaux qui pourront ensuite être incorporés avec soumission dans le rapace « ordre international fondé sur des règles ».

Et, de manière incompréhensible, pour la classe des défaitistes russes perpétuellement fatalistes, il semble que nombre de ces chimères ridicules ne soient pas si éloignées du domaine du possible.

D’où vient cet irrépressible fatalisme slave et l’inexplicable complexe d’infériorité qui l’accompagne trop souvent ?

Je ne suis pas russe. Je ne parle pas couramment la langue russe. Je ne suis jamais allé en Russie. Je n’ai même jamais eu d’ami ou de connaissance russe. Mais je suis fasciné par la Russie depuis mon enfance et j’ai une connaissance modeste de l’histoire russe et des grandes réalisations du peuple russe au cours des siècles passés.

De mon point de vue distant, la Russie est une grande nation habitée par des gens extraordinairement intelligents et capables – bien qu’elle se soit laissée à plusieurs reprises tromper et abuser par ses cousins occidentaux, envers lesquels elle a nourri beaucoup trop d’envie pendant de trop nombreuses générations.

À mon avis, nous assistons actuellement à ce que les historiens ultérieurs qualifieront d’ « heure de gloire » de la Russie. Confrontés à la perspective de se soumettre et d’embrasser la décadence avilissante de la civilisation occidentale en déclin, un grand nombre de Russes ont cherché à rétablir l’orientation culturelle de leurs anciennes traditions orthodoxes, à remettre l’accent sur la famille en tant qu’unité fondamentale de la société, et à se démarquer audacieusement de la trajectoire sociale dégradante des « valeurs » occidentales sans ancrage.

De manière plus significative et pertinente, la Russie a courageusement choisi de « se dresser seule » face à ce que presque tout le monde sur la planète croyait être la puissance indomptable de l’Empire américain complètement corrompu. Oui, on peut peut-être soutenir que, à certains égards, les premiers pas de la Russie dans cette direction ont été quelque peu hésitants. Mais parce qu’elle a été assez audacieuse pour les faire, elle a maintenant attiré à sa cause non seulement le soutien moral, mais de plus en plus le soutien substantiel de nombreuses autres nations puissantes qui sont déterminées à résister à la poursuite et à l’expansion exploitante de l’hégémonie impériale dans leurs régions du globe.

Il a été dit que, plus qu’un combat physique, la guerre est un différend d’ordre moral. Je pense que cette idée est tout à fait justifiée. Vladimir Poutine, Sergey Lavrov, Dmitry Medvedev, Sergey Glazyev, Aleksandr Dugin et de nombreux autres Russes influents s’engagent dans cet argument moral depuis de nombreuses années maintenant.

Mais dans le contexte de la guerre actuelle entre l’OTAN et la Russie en Ukraine, je soutiens que la Russie l’emportera principalement parce que sa puissance militaire et son leadership sont manifestement supérieurs ; sa force et ses capacités sont plus grandes aujourd’hui qu’il y a un an, et elles augmentent de mois en mois ; sa compréhension des réalités en évolution rapide de la guerre au XXIe siècle a été grandement améliorée par les événements de l’année précédente – et, il ne faut pas le sous-estimer, je suis convaincu qu’elle sera soutenue dans une mesure toujours plus grande par la Chine et l’Iran, qui ont tous deux clairement compris que leur destin existentiel est inextricablement lié au triomphe final de la Russie dans la présente confrontation militaire.

Du point de vue de cet auteur et observateur des événements, et malgré les penchants fatalistes et souvent effrayants de beaucoup de ceux qui se disent Russes, la Russie ne peut tout simplement pas être et ne sera pas vaincue dans cette guerre. Bien au contraire, je suis convaincu qu’elle en sortira plus sûre d’elle, plus autonome et plus influente sur la scène mondiale qu’elle ne l’a jamais été.

Voir notre dossier sur la situation en Ukraine.




Pierre de Gaulle pourfend la politique ukrainienne d’Emmanuel Macron

[Source : BV]

Personne ne peut dire si le général de Gaulle aurait ou non approuvé les propos qu’un de ses petits-fils, Pierre de Gaulle, quatrième fils de l’amiral Philippe de Gaulle, vient de tenir. Des propos à contre-courant du discours dominant aujourd’hui au sujet de la guerre en Ukraine et du soutien, notamment militaire, apporté par la France. Ce petit-fils du fondateur de la Ve République, le grand public ne le connaissait pas jusqu’à présent mais il fait parler de lui depuis plusieurs mois.

Ainsi, le 12 juin 2022, à l’occasion de la fête nationale russe, invité par l’ambassade de Russie à Paris, en se référant à son grand-père, il a déclaré que l’intérêt de la France est de garder les meilleures relations possibles avec Moscou, allant jusqu’à dénoncer « le rôle funeste de l’OTAN qui s’élargit sans cesse ainsi que la politique inconsidérée de l’Ukraine ». Il a même accusé les Occidentaux de n’avoir pas réagi aux bombardements ukrainiens sur le Donbass durant huit ans. Selon lui, Washington avait réussi à recréer la confrontation Est-Ouest dans le seul but de diviser les Européens en imposant leur économie et leur politique. Il estimait que « les Américains n’ont jamais accepté que la Russie, après 1991, se développe selon le modèle occidental »… Il en avait appelé à Emmanuel Macron pour qu’il ait le courage de se libérer de l’OTAN, soulignant une dépendance de plus en plus forte vis-à-vis des États-Unis.

Le 25 novembre dernier, interviewé par Le FigaroPierre de Gaulle avait qualifié de « grave erreur » la décision de « se couper des Russes, dont on ne peut nier l’importance économique, scientifique, politique et géostratégique », rappelant que, « tout au long de sa vie et fort de plus de trente années d’expérience des dirigeants soviétiques, même aux pires moments de la guerre froide, le général de Gaulle s’est toujours efforcé de garder une bonne relation de partenariat avec la Russie ».

Le 16 décembre dernier, Pierre de Gaulle accordait un entretien à Irina Dubois, présidente de l’association Dialogue franco-russe, diffusé sur YouTube par la chaîne congolaise TLR-TV, au cours duquel il déclare que « l’équilibre entre la France et la Russie est essentiel à la stabilité de l’Europe », estimant que « l’opinion publique commence à prendre conscience du jeu pervers et des mensonges américains et de l’OTAN » ainsi que leur volonté « d’utiliser cette crise ukrainienne pour déstabiliser l’Europe ». Il cite Mme Merkel qui, récemment, a déclaré qu’elle n’avait jamais eu l’intention d’appliquer les accords de Minsk, lesquels garantissaient la sécurité des habitants du Donbass. Et Pierre de Gaulle d’estimer que l’ancienne chancelière allemande « a tout fait pour poser les bases de ce conflit qui fait souffrir désormais des millions de personnes. Elle a permis à Kiev d’annihiler la culture russe, la langue des populations russophones. »

[Voir aussi (avec vidéos) :
Pierre de Gaulle : « Moins de 50% des aides arrivent aux ukrainiens »
et
Le petit fils de Gaulle sur l’existence d’un agenda américain en Ukraine : « Rôle funeste de l’OTAN »]

Pierre de Gaulle accuse aussi les Américains de profiter économiquement de ce conflit en nous vendant leur gaz quatre fois plus cher qu’à leur propre pays. Puis il s’en prend à Ursula von der Leyen, qui a laissé une ardoise de cent millions d’euros de frais inexpliqués lorsqu’elle était ministre de la Défense allemand et dont les liens avec l’industrie pharmaceutique via son mari et son fils ne sont pas clairs. Il regrette que Macron, qui n’est pas le leader politique charismatique dont nous aurions besoin, ne représente pas les valeurs patriotiques que défend Poutine, comme le lever du drapeau, la religion, les traditions, la famille.

À propos de l’Ukraine, Pierre de Gaulle poursuit en déclarant que « l’Ukraine est l’un des pays les plus corrompus au monde » et que « les pauvres Ukrainiens sont trompés par Washington qui pense que leur victoire est proche, mais le grand perdant de cette guerre sera l’Europe en s’engouffrant dans cette crise de par la volonté des politiques ».

Si certains passages de cet entretien sont sans doute sujets à caution, il n’empêche qu’il doit nous amener à nous poser cette question : que ferait aujourd’hui le général de Gaulle ? Tout le monde se réclamant du gaullisme aujourd’hui – même Emmanuel Macron -, il n’y a pas de raison que nous ne nous la posions pas nous-mêmes, cette question ! A fortiori, un des petits-fils de De Gaulle peut aussi se la poser…




GRAVES DANGERS DU MONDIALISME

[Source de l’illustration : casimages.com]

Par Colonel AMIOT Jacques

Je ne prétends pas avoir raison ; cet écrit, comme les autres, n’est qu’un résumé de mes réflexions. Il y a cependant une constante ; comme les précédents, il est en opposition totale à Macron, son gouvernement, les médias aux ordres, et à tous les traîtres qui détruisent la France. Ils devront un jour prochain répondre de leurs méfaits, car ils savent ce qu’ils font.

Il ne faut rien attendre des grands médias subventionnés, car ils appartiennent à ceux qui ont propulsé Macron au pouvoir.

Pour les internautes, notamment ceux qui font partie depuis peu de ma liste de diffusion, je joins deux écrits qu’ils pourront lire s’ils le souhaitent. Cependant il est possible de se contenter du présent document, qui est une synthèse de mes différents écrits. Elle présente l’évolution de ma réflexion, de plus en plus axée sur les menées nuisibles du mondialisme qui sont à la source de tous les graves problèmes subis par le monde occidental, et à l’origine de conflits.

Dans un premier temps (à partir de 2012), mes écrits se sont principalement rapportés aux dangers de l’immigration, notamment islamique.

J’en fais un résumé très succinct :

  • La laïcité chère au Français vole en éclats sous la pression de l’immigration incontrôlée, notamment islamique. L’Islam n’est pas qu’une religion ; c’est une idéologie totalitaire (loi islamique).
  • Progression rapide du nombre de musulmans en France (1,23 % de la population en 1968 et 11,94 % en 2009 ; chiffres officiels) ; depuis l’INSEE ne fait plus ce type de statistiques !
  • Naïveté du peuple et de nos dirigeants, principalement de gauche. Laxisme de ces derniers, malgré les alertes des services de renseignements et même de musulmans lucides, notamment des femmes.
  • Attitude incompréhensible de nos dirigeants, d’autant que les islamistes ne cachent pas leur volonté d’islamiser le monde.
  • Manipulation et fanatisation des jeunes par les imams et autres prédicateurs (large diffusion de versets vindicatifs du Coran, de sourates…). Rejet de la civilisation et des valeurs occidentales.
  • Importance des minorités agissantes capables de manipuler les masses (communisme, fascisme, et maintenant islamisme).
  • Tolérance inacceptable de l’implantation de « zones de non-droit », appelées pudiquement « zones sensibles ».

Je joins cependant ce premier écrit de 2012, pour ceux qui seraient intéressés :

Réflexions sur l’islamisme à l’intention des naïfs

Lorsqu’un problème me préoccupe, je mets généralement mes idées sur le papier afin de mieux les structurer. C’est ce que je fais ci-après de manière résumée à propos de l’islamisme, car je pense que la laïcité chère aux Français va voler en éclat sous la pression de cette idéologie dans les prochaines décennies en raison de la naïveté du peuple et surtout d’une grande partie des hommes politiques notamment de gauche qui porteront une lourde responsabilité.

Mon propos n’est pas guidé par des idées racistes ou d’ordre confessionnel. J’ai souvent voyagé et je respecte les religions, croyances, modes de vie des pays que j’ai visité : Afrique du Sud, Birmanie, Cambodge, Chine, Inde, Mexique Népal, Thaïlande, Vietnam… ainsi que de nombreux pays musulmans (Égypte, Jordanie, Maroc, Tunisie, Turquie…).

Ce que j’ai constaté dans beaucoup de ces pays c’est, qu’en temps qu’étranger, il était très prudent de respecter les règles et coutumes sinon on risquait de graves ennuis et je constate qu’en France comme dans beaucoup de pays occidentaux on peut par contre braver les règles, traditions et coutumes, fouler aux pieds les symboles sans beaucoup de risques. Cela me paraît très dangereux, car je pense qu’une nation ou une civilisation qui ne défend pas ses valeurs et ne fait pas respecter les règles qu’elle s’est données coure à sa perte.

La démocratie, la liberté d’expression, d’agir, de se comporter c’est bien, mais il y a de mon point de vue des limites à ne pas dépasser, car le laxisme à toujours conduit à de graves désillusions.

Je pense qu’en France on fait preuve de beaucoup de naïveté et je vais revenir un peu sur l’histoire récente pour étayer mon propos.

Dans les années 30 du siècle dernier, on pensait beaucoup au progrès social, je pourrais presque dire qu’une grande partie du peuple et beaucoup d’hommes politiques ne pensaient qu’à ça (Front populaire…). Pourtant les services de renseignement savaient que les troupes de l’Allemagne nazie allaient tôt ou tard déferler sur notre territoire ; ils en avaient informé nos dirigeants, mais ces derniers étaient bien trop occupés à essayer de satisfaire les aspirations sociales du peuple pour les écouter. Dans cette période le summum de la naïveté, de la bêtise et de la lâcheté a été incarné par Daladier lorsqu’il a signé bien inutilement les accords de Munich avec Hitler en automne 1938. On sait que Daladier a subi la pression de son homologue anglais Chamberlain, mais des hommes d’État dignes de ce nom devraient savoir prendre leurs responsabilités et écouter les agents payés pour les informer surtout quand il y a péril en la demeure comme c’était le cas. On connaît la suite et on ne s’en serait pas sorti sans l’intervention massive des forces alliées.

Pendant la Guerre froide, la naïveté d’une partie du peuple et des hommes politiques (principalement de gauche) a été au-delà du ridicule. Beaucoup croyaient au « petit jésus soviétique », de la volonté de paix des soviets à la réussite économique et sociale du régime. Dans les armées, on était un peu informé de la réalité des choses par les services de renseignement, que ce soit des plans d’invasion de l’Europe de l’Ouest à la pauvreté en passant par la répression, le goulag… Il a fallu attendre la chute du mur de Berlin pour que beaucoup comprennent ; et encore, ils n’ont pas tous compris !

Dans cette période de Guerre froide, nous avons eu la chance d’être protégés par le parapluie nucléaire de l’OTAN qui a réussi à dissuader les soviets. Sans lui notre invasion programmée serait rapidement devenue réalité.

Bref, j’ai le sentiment que l’histoire se renouvelle et qu’aujourd’hui une grande partie du peuple et beaucoup de dirigeants font preuve d’une grande naïveté par rapport à l’islamisme.

L’islamisme ce n’est pas une religion, ce n’est pas l’islam ; c’est une idéologie politique qui, comme toutes les idéologies, porte en elle la volonté de domination, d’occupation et qui de ce fait me paraît aussi dangereuse que le fascisme ou le communisme même si le mode d’invasion est différent. Comme le danger est différent puisqu’il est insidieux et surtout interne ce n’est ni une intervention extérieure ni l’OTAN qui pourra nous en préserver.

Pourtant il semble bien que les services de police et de renseignement avertissent les politiques. Par exemple on a pu voir circuler sur Internet une vidéo intitulée « rapport DGSE » tout à fait claire à ce sujet. Ce n’est pas un hoax (canular), car elle n’est pas répertoriée comme telle et on peut toujours la visionner en tapant : « rapport DGSE » sur Google. La personne qui parle se sachant filmée fait une présentation pondérée, mais j’aimerais en privé savoir ce qu’elle pense vraiment.

De nombreuses personnalités tirent également la sonnette d’alarme y compris des musulmans et notamment des femmes cultivées très réalistes par rapport à l’islamisme dont elles connaissent bien les dangers. L’intervention à l’automne de l’Iman de Drancy est très instructive à ce sujet on peut la trouver sur Internet en tapant sur Google « Iman de Drancy ».

Si on fait quelques recherches sur Internet, on s’aperçoit d’ailleurs que les islamistes ont clairement annoncé leur intention de dominer l’Europe, voire le monde.

Les radicaux utilisent les aspects guerriers et vindicatifs de nombreuses sourates du Coran et des hadiths pour fanatiser les masses musulmanes et provoquer le rejet et même la haine des « infidèles » occidentaux.

On me dit quelquefois que le christianisme a été aussi très agressif et très vindicatif. J’en conviens, qui n’a pas entendu parler des guerres de religion, des croisades, de l’inquisition ? Mais ce qui m’inquiète c’est le présent et surtout l’avenir et pas ce qui s’est passé il y a plusieurs siècles.

On me dit aussi que beaucoup de musulmans veulent vivre paisiblement ; c’est peut-être vrai, ceux qui sont venus il y a plus de cinquante ans en France avaient la volonté de s’intégrer (mon père en a embauché dans sa petite entreprise), mais il est certain que leurs petits enfants ne sont pas tous dans les mêmes dispositions d’esprit.

On me dit également que les islamistes radicaux sont en petit nombre ; oui, pour l’instant. Au début du 20siècle, les communistes étaient peu nombreux en Russie, mais en 1917 ils ont imposé un régime dictatorial qui a duré plus de 70 ans ; la première fois que le parti fasciste s’est présenté aux élections en Allemagne il a obtenu un peu plus de 2 % des voix. On connaît la suite.

Il me paraît particulièrement dangereux de minimiser voire d’ignorer la capacité de nuisance des activistes. On devrait se souvenir de ce qu’est capable de réaliser une petite minorité déterminée et agissante face à une masse passive. On sait très bien que dans les banlieues les radicaux sont très actifs notamment envers les jeunes qui depuis toujours ont été la cible privilégiée des idéologues (jeunesses communistes, jeunesses hitlériennes…). On entendra certainement un jour parler des jeunesses islamistes, d’ailleurs elles existent déjà dans certaines banlieues même si elles ne sont pas encore structurées et si les médias ignorent leur existence.

Il y a quelques années on n’entendait pas parler des revendications des musulmans, mais maintenant elles sont très nombreuses et le plus souvent à caractère religieux. Elles ne peuvent que s’accroître et devenir systématiques avec l’augmentation continue de la population musulmane et l’oreille attentive d’une partie des pouvoirs publics. La volonté, qui fait tache d’huile, manifestée par les musulmans radicaux de modifier les règles du jeu, notre culture et notre mode de vie est évidente. Il n’y a même pas besoin d’aller dans les banlieues chaudes pour s’en rendre compte. Cela ne me plaît pas et je fais le raisonnement, que certains trouveront peut-être basique, mais qui me paraît logique, que c’est à ceux qui viennent en France, souvent pour profiter d’avantages, de s’adapter à notre culture et pas l’inverse.

Je suis peu pratiquant, mais je constate que la France, comme beaucoup de pays d’Europe occidentale, a une culture façonnée depuis deux millénaires par l’influence du christianisme (la séparation de l’église et de l’état depuis plus d’un siècle n’y change rien), que ce soit au niveau du mode de vie, des traditions ou de l’architecture (églises, cathédrales, abbayes, monastères…) ; même dans la nature (que je fréquente beaucoup) on rencontre de multiples témoignages de notre passé chrétien (croix, calvaires, chemins de croix, chapelles,), au bord des chemins, au sommet des collines et même des montagnes… Il suffit de regarder une carte IGN au 1/25000 pour s’en rendre compte. Je m’estime tolérant, mais cependant je n’accepte pas l’idée d’une modification en profondeur de notre mode de vie, de notre patrimoine historique et en définitive de notre culture ; je pense que je ne suis pas le seul.

En France le laxisme des autorités me révolte. Les agressions de lieux de culte chrétiens, de cimetières… se multiplient sur notre propre territoire pratiquement dans l’indifférence. Sans beaucoup de réactions on peut brûler le drapeau, diffuser une photo (de plus primée par la FNAC) d’un énergumène se torchant avec, siffler l’hymne national, vendre des milliers de disques de rappeurs vomissant leur haine du pays où ils vivent, sans parler des casses, agressions multiples… qui sont presque toujours l’œuvre de populations issues de l’immigration principalement musulmane. Quand une nation laisse profaner ses symboles, il y a du souci à se faire. Dans beaucoup de pays étrangers, on emprisonne pour beaucoup moins que ça.

Toutes les exactions n’émeuvent pas beaucoup les médias qui systématiquement ignorent ou minimisent les forfaits commis. Ils sont beaucoup plus prompts à relayer les réactions d’indignation du MRAP, de SOS racisme et autres associations bienpensantes quand un « jeune » (fautif) est soi-disant agressé par la police, par exemple à l’occasion d’une course poursuite qui se termine mal pour le ou les fuyards.

Même si les médias n’en parlent pas on sait que la persécution des chrétiens dans le monde est en nette augmentation notamment dans les pays musulmans et il apparaît que ce sentiment antichrétien s’insinue dans la population musulmane vivant en France.

« L’invasion islamique » est de plus largement favorisée par le soutien de nombreux élus de gauche : Delanoë à Paris, Aubry à Lille, Ries à Strasbourg et tous les autres, sans parler de Vauzelle président de la région PACA qui se déclare fier d’être président d’une grande région musulmane ! On croit rêver. Que cherchent-ils ? L’anéantissement de notre civilisation ? Pour la remplacer par quoi ? Sans une vive réaction, un jour, peut être pas très éloigné, un énergumène de ce type pourra se dire fier d’être président d’une grande république islamique.

Il existe en France de vastes zones de non-droits où les forces de l’ordre ne peuvent pas pénétrer sauf en masse à l’occasion d’opérations trop rares et où se développe une économie souterraine florissante. Là aussi ces zones sont occupées pour une grande part par une population issue de l’immigration et les émeutes qui y éclatent régulièrement à propos de n’importe quel prétexte sont le résultat d’une tension constante générée par des populations non intégrées et qui pour beaucoup ne souhaitent pas l’être. J’estime que cela est inadmissible dans un état de droits et que c’est une preuve supplémentaire de notre incapacité à gérer un volume trop important d’immigrés.

Nous sommes de plus dans une situation économique difficile, nous avons un chômage trop élevé et certainement pas la capacité de donner du travail à une masse très importante d’immigrés souvent sans qualification attirés par nos avantages sociaux, la possibilité de se faire soigner et opérer gratuitement… ce qui représente un énorme gouffre financier. Tous les jeunes issus de l’immigration sans travail qui traînent dans les banlieues sont des proies faciles pour les islamistes radicaux.

Il n’existe pas de chiffres officiels, mais en 1968 les musulmans représentaient environ 1,2 % de la population, 3,6 % en 1988 et plus de 10 % en 2009. C’est une progression trop importante et si on trace une courbe sur un graphique on constate qu’elle est très ascendante ; elle ne peut continuer qu’à monter fortement en raison de deux facteurs qui se conjuguent : l’immigration et la natalité importante chez les musulmans ; en effet, même si cette dernière a un peu diminué elle reste beaucoup plus élevée que dans la population de souche. Le pourcentage de musulmans en France va donc devenir très important et dans quelques décennies il risque fort de dépasser les 50 %.

Or on sait très bien qu’au-delà d’un certain pourcentage il n’y a plus intégration, mais juxtaposition de cultures. Je ne suis pas historien, mais il me paraît clair que la juxtaposition de cultures sur un même territoire aboutit le plus souvent à des conflits graves d’autant qu’il y a d’un côté des islamistes activistes animés d’un esprit de domination et de l’autre des citoyens déterminés à ne pas se laisser submerger. Un sentiment hostile à l’Islam se développe en France en réaction à sa pénétration et on ne peut pas exclure sa radicalisation au détriment des musulmans qui souhaitent s’intégrer ; une action provoque toujours une réaction, c’est une loi générale.

Les mentalités des communautés sont beaucoup trop divergentes pour pouvoir espérer sur le long terme une coexistence pacifique. Certains leaders politiques d’autres pays ont eu le courage de déclarer que le multiculturalisme était un échec ; je partage cet avis.

Un des pays où les musulmans sont les plus nombreux est l’Inde (plus de 100 millions), mais il y a en face plus d’un milliard d’hindous et il est évident que les autorités indiennes n’ont pas du tout l’intention de se laisser déborder par leur minorité musulmane comme c’est le cas en occident.

Il y a eu en France dans un passé récent des flux migratoires importants notamment d’Italiens, mais la culture de ces populations est très proche de la nôtre et en une génération elles se sont totalement intégrées ; ce ne sera pas le cas des populations islamiques pour qui le religieux à une grande importance. À peine libérés de leurs dictateurs, les peuples du sud de la Méditerranée portent largement en tête des élections les partis islamistes et les futurs dirigeants déclarent vouloir gouverner selon la Charia, mode de gouvernance totalement opposée à notre conception laïque.

Comment en occident laïque et notamment en France concevoir l’existence d’un parti religieux ? C’est pourtant ce qui nous attend avant que ce parti, s’appuyant sur le nombre, devienne dominant parce que l’on n’aura pas su limiter l’immigration et obliger les populations issues de cette immigration à s’adapter à nos principes et valeurs et que par naïveté, faiblesse et bêtise on les aura laissés imposer leur culture, leur mode de vie et leur religion.

Pour éviter ce scénario pessimiste il faudrait prendre rapidement un certain nombre de mesures : limitation importante de l’immigration notamment en provenance d’Afrique ; imposer aux musulmans de s’adapter à nos règles et à notre mode de vie et pas l’inverse même si on peut accepter quelques adaptations ; faire preuve d’une très grande fermeté face aux exactions et provocations diverses, en particulier donner le choix à ceux qui manifestent leur haine de la France entre de sévères sanctions ou le départ vers des pays où ils se sentiront mieux ; surveiller étroitement les meneurs et prédicateurs islamistes et les sanctionner sans faiblesse où leur demander de faire le choix d’un autre pays ; ne plus accepter l’inacceptable c’est-à-dire l’existence de zones de non-droit « gouvernées » par des populations issues de l’immigration où la propagande bat son plein comme les trafics de toutes sortes…

En fait je ne crois pas à la volonté des politiques et surtout pas à ceux de gauche qui au contraire font tout pour accélérer le mouvement et qui feront preuve d’une grande complaisance avec l’Islam s’ils reviennent au pouvoir.

L’histoire se renouvelle et les mêmes causes produisent toujours les mêmes effets. Dans les années 30 du siècle dernier, le peuple et nos dirigeants voulaient à tout prix la paix avec l’Allemagne, mais par naïveté et lâcheté on a eu la guerre. Aujourd’hui on ne veut pas froisser les musulmans, on ne veut pas enflammer les banlieues…, alors par naïveté et faiblesse on n’agit pas et on laisse la situation se dégrader. Cette attitude ne nous mettra pas à l’abri de graves difficultés, bien au contraire.

Comme on le voit, les données en ma possession ne m’incitent pas à l’optimisme pour l’avenir. Je souhaite me tromper et je suis preneur d’arguments crédibles et solides infirmant mon analyse, mais de grâce en évitant les affirmations lénifiantes et fallacieuses du « politiquement correct » que l’on entend trop souvent.

Début 2016 ma réflexion s’est modifiée sur un point essentiel, par la lecture d’un document de deux pages que j’ai souvent cité « l’heure de vérité » du père Henri Boulad. J’ai découvert que je faisais une grosse erreur en distinguant l’islamisme et l’Islam.

En effet, le père Henri Boulad souligne avec justesse que le problème se situe dans les fondamentaux de l’Islam. Je joins ce document, à relire éventuellement :

[Au lendemain des attentats de Paris du 13 novembre 2015]

L’HEURE DE VÉRITÉ

Lettre sereine aux musulmans ouverts, modérés et libéraux:

J’imagine votre embarras et votre confusion face à cette horreur, que vous condamnez sans doute du plus profond de vous-mêmes. Vous sentez bien cependant que c’est l’islam lui-même qui est incriminé, car c’est bien aux cris d’ «Allahou akbar» que s’est perpétuée cette tragique agression.

N’essayez surtout pas d’exonérer l’islam de ce qui s’est passé. Ne continuez pas à répéter ce refrain bien connu, suite à toutes les horreurs commises par les islamistes dans le monde : «Tout ça n’a rien à voir avec l’islam». Ne criez surtout pas à l’« amalgame », manière élégante de dédouaner l’islam des violences récurrentes perpétrées en son nom.

C’est incongru d’affirmer que tout ce qui se passe comme atrocités au nom de l’islam n’a rien à voir avec l’islam. Un certain occident « libéral » et une certaine Eglise catholique, tous deux partisans de l’ouverture et du dialogue, ne cessent de ressasser de tels slogans, sans chercher à aborder les vrais problèmes, dans un dialogue franc et ouvert.

L’« heure de vérité » a sonné, et il est grand temps de reconnaître que l’islam a un problème. Un problème qu’il doit avoir le courage de regarder en face et de tenter de résoudre en toute objectivité et lucidité. Ce n’est pas en enfouissant sa tête dans le sable qu’on peut espérer trouver une solution.

Je ne doute nullement de la sincérité et la bonne volonté des musulmans ouverts et modérés. Mais là n’est pas la question. On peut être pleinement sincère tout en étant dans l’erreur.

Il est trop facile pour les musulmans d’incriminer l’occident « corrompu » et «impérialiste» comme étant la source de tous leurs maux. Il est trop facile d’accuser ceux qui instrumentalisent l’islam pour leurs propres intérêts. C’est dans l’islam même que gît le problème. Les musulmans ont toujours eu tendance à chercher des boucs émissaires partout, sauf en eux-mêmes. Il est grand temps qu’ils se posent certaines questions cruciales et se rendent compte que «le ver est dans le fruit.» S’ils condamnent et rejettent ce radicalisme barbare qui les embarrasse, qu’ils fassent un petit effort pour en chercher la cause.

Ils découvriront alors que la cause se trouve dans les textes fondateurs de leur religion – Coran, Sunna, Hadiths – qui regorgent d’appels à l’intolérance, au meurtre et à la violence. Ces textes sont encore enseignés aujourd’hui à l’Azhar, la plus haute instance de l’islam sunnite, chargé de la formation des prédicateurs et ulémas à travers le monde. Cette doctrine atteint le petit peuple à travers les prêches du vendredi – souvent incendiaires – et rejoint les élèves via les manuels scolaires.

Vers le septième siècle, l’islam a eu le choix entre la voie mystique, modérée et ouverte, celle de La Mecque, et la voie violente, radicale et conquérante, celle de Médine. Il a malheureusement opté pour la seconde, en privilégiant les versets médinois aux mekkois, dans la fameuse doctrine de «l’abrogeant et de l’abrogé» (An nâsékh wal mansoukh).

Pour éviter alors que quiconque ne revienne sur cette décision, les ulémas de l’époque ont décrété que « la porte de l’ijtihad » était désormais close. Ce qui signifie que tout effort de réflexion critique susceptible de remettre en question une telle décision était pour toujours interdit.

Les nombreuses tentatives de réforme de l’islam, tout au long de son histoire, se sont heurtées à ce décret considéré comme immuable et irréversible. Le grand cheikh soudanais, Mahmoud Taha, pour avoir proposé d’inverser la doctrine de l’abrogeant et de l’abrogé, en privilégiant les versets mekkois aux médinois, a été pendu sur la grande place de Khartoum, le 18 janvier 1985.

L’islam est dans la souricière, une souricière dans laquelle il s’est lui-même mis. Une souricière dont il ne parvient pas à sortir. Tel est le drame qui met les musulmans dans une angoissante situation.

«Les nouveaux penseurs de l’islam» – comme on les appelle aujourd’hui – rêvent d’une réforme et d’un islam compatible avec la modernité. Les émouvantes tentatives d’un homme aussi brillant qu’Abdennour Bidar n’en sont qu’un exemple. Malheureusement, la pensée de ces hommes courageux ne fait pas le poids face à l’islam rigoureux et borné qui domine depuis quatorze siècles.

J’imagine à quel point cela doit être douloureux pour ces penseurs, qui aimeraient tant trouver une issue à l’impasse dans laquelle ils se trouvent.

L’Église est passée par la même crise. Mais elle est parvenue à la dépasser grâce au Concile Vatican II. Il est grand temps que l’islam en fasse autant et procède au même aggiornamento. Vœu pieux? Utopie, wishful thinking ?… L’islam peut-il se réformer sans se dénaturer ?

[NDLR Vatican II a cependant ouvert la porte à la Franc-Maçonnerie qui a depuis lors infiltré l’Église Catholique Romaine et contribué à détruire ses fondements et encore davantage l’enseignement du Christ.]

Je ne le pense pas. Mais c’est aux musulmans eux-mêmes de répondre.

Henri Boulad,
Le Caire, 14 novembre 2015

En particulier, il rappelle qu’il y a 14 siècles l’Islam a fait le choix de la voie Médinoise expansionniste et agressive au détriment de la voie Mecquoise pacifique, et qu’il n’est jamais revenu sur ce choix. 

Par ailleurs, il suffit de lire le Coran, même très superficiellement, pour se rendre compte que son contenu (versets, sourates…) est particulièrement agressif. Les égorgeurs musulmans, qui sévissent régulièrement dans notre pays, ne font qu’appliquer certains de ses préceptes ; ce que font semblant d’ignorer « nos élites politiques », les médias…

À partir de cette époque, j’ai approfondi mes connaissances, notamment par la lecture de plusieurs livres. Je cite les principaux :

« L’Islam à la conquête de l’Occident » de Jean-Frédéric Poisson qui traite principalement des organisations islamiques internationales comme l’OCI (l’Organisation de la Coopération Islamique), fondée en 1969 ; « Islam » d’Annie Laurent ; « soufi ou mufti » d’Anne-Marie Delcambre ; « décomposition française » de Malika Sorel ; « Le Projet des Frères Musulmans » d’Alexandre Del Valle et Emmanuel Razavi.

Un autre livre m’a paru d’un très grand intérêt : « L’Islam mis à nu par les siens ». Il s’agit de textes et de prises de position de nombreux érudits musulmans ou ex-musulmans (femmes et hommes), qui ont analysé en profondeur le Coran et la vie de Mahomet ; édifiant !

À cette époque j’ai aussi commencé à être sensibilisé au mondialisme par des échanges avec des internautes et la lecture d’autres livres, principalement : « la Super-classe mondiale contre les peuples » de Michel Geoffroy ; « de Tragédies en Espérances — nos illusions de Justice, de Liberté et de Démocratie » de Joseph Plummer.

Par toutes les informations que j’ai recueillies, j’ai (entre autres) découvert un fait très important : l’immigration de masse, notamment islamique, est une arme utilisée par les mondialistes pour détruire les nations souveraines, qui sont le principal obstacle à la mise en place d’une gouvernance mondiale.

Michel Geoffroy écrit : « L’immigration de peuplement est le brise-glace du mondialisme, car elle permet de disloquer les États-nations en s’attaquant à leur homogénéité et à leur identité ». La France en est l’exemple type.

Je suis toujours surpris quand j’entends dire que Macron est incompétent. Je pense personnellement qu’il est très compétent pour la mise en œuvre de la mission qui lui a été assignée par ses mentors : détruire la France en tant que nation souveraine. Macron n’aime pas la France, ses actes et ses paroles (souvent prononcées à l’étranger) le prouvent.

Par ailleurs on sait que le milliardaire Soros, mondialiste bien connu, finance largement les ONG qui transportent illégalement des migrants de l’Afrique vers l’Europe.

Après l’immigration je passe rapidement à un deuxième volet des menées mondialistes : le pseudo-réchauffement climatique.

Depuis plusieurs années, je suis des cours d’astronomie, ce qui me permet d’avoir quelques notions sur ce sujet :

Dans environ 5 milliards d’années, le soleil va exploser ; il ne restera que quelques résidus du système solaire dans notre univers ; nous ne sommes pas concernés ; (tout naît, tout vit, tout meurt).

Avant cela, dans quelques millions d’années, il fera très chaud sur la terre, il n’y aura plus de vie, sauf peut-être quelques bactéries ? Nous ne sommes pas concernés.

Nous sommes un peu concernés par le réchauffement du système solaire, inexorable, mais très lent, qui n’empêche pas les fluctuations climatiques de moyen terme d’une planète, dues à d’autres facteurs (par exemple pour la terre, variation de son ellipse autour du soleil, variation de son inclinaison, précession ; voir les paramètres de Milankovitch). Ainsi il y aura d’autres changements climatiques importants (glaciations, grandes périodes de réchauffement ; sans parler des cycles beaucoup plus courts qui ont toujours existé).

L’homme n’est rien par rapport aux forces de la nature ; aussi le GIEC est composé d’incompétents, manipulés par des lobbyistes (constructeurs d’éoliennes par exemple), qui distillent la peur pour mieux vendre leur « camelote », nuisible et très peu utile. Si un faible réchauffement provoqué par l’homme existe (ce qui est très contestable et contesté par de nombreux scientifiques), il est principalement provoqué par les activités de très grandes entreprises ; armateurs de tankers très pollueurs par exemple.

Je suis, par contre, préoccupé par les graves problèmes de pollution, surtout engendrés par la mondialisation ; pollution des terres, de l’air, des mers, des rivières. Mais c’est un autre débat.

J’en arrive à une partie très importante, particulièrement démonstrative des visées des mondialistes : la pseudo pandémie Covid 19, fabriquée de toutes pièces. Il y a beaucoup à dire et je vais essayer de résumer.

Dès le mois de janvier 2020, j’ai été surpris par la décision de madame Buzyn de classer l’hydroxychloroquine comme produit dangereux, alors que cette molécule est utilisée depuis des décennies, notamment en Afrique, comme traitement antipaludéen.

Au mois de mars, j’ai compris qu’il y avait « anguille sous roche » quand Véran a interdit aux médecins généralistes l’utilisation des soins précoces.

Dès lors, j’ai suivi les choses de près, notamment en étudiant les statistiques et principalement celles diffusées régulièrement par le général Delawarde.

Je ne vais pas revenir sur tous les aléas que nous avons subis (confinements inutiles, masques inutiles puis obligatoires… bref, le grand folklore macroniste).

Assez rapidement je me suis rendu compte de deux faits importants :

En premier lieu la faible mortalité au plan mondial ; les décès ne concernaient que des personnes âgées déjà affaiblies par des comorbidités, les jeunes n’étant pas touchés. Ceci malgré l’augmentation factice du nombre de décès ; on se souvient que beaucoup de malades décédés avec la Covid étaient classés décédés de la Covid ; c’est peut-être encore le cas.

Au final la mortalité n’a pas été plus importante que celle due à une mauvaise grippe, mais certains gouvernements, notamment celui de la France, faisaient tout pour faire peur à leur population afin de pouvoir la soumettre.

En second lieu, la différence très importante de mortalité entre les pays qui utilisaient les soins précoces et ceux, comme la France, qui les refusaient. Par exemple, à ce jour, on peut constater par une petite recherche sur Internet que les États-Unis ont un nombre de décès beaucoup plus élevé que celui de l’Inde alors qu’ils ont environ 4 fois moins d’habitants. Pourtant en Inde il y a une grande promiscuité et le système de santé n’est pas très performant ; mais ils ont utilisé largement l’Ivermectine. Je pourrais citer beaucoup d’autres exemples.

Le refus du gouvernement français d’utiliser les soins précoces me choquait, et j’ai commencé à en comprendre la raison quand j’ai appris qu’il ne pourrait pas imposer un « vaccin » s’il admettait l’existence d’une possibilité de soigner les malades en début de l’infection. À l’évidence l’obligation vaccinale était prévue dès le début 2020 ; il était donc nécessaire pour nos dirigeants d’affirmer qu’il n’existait pas de possibilités de soins.

Le 12 juillet 2021, Macron a prononcé une allocution à la télévision au cours de laquelle il a annoncé l’obligation vaccinale pour les soignants, les pompiers… et pratiquement toute la population, car sans « vaccin » on ne pouvait même pas aller boire un verre dans un café.

Cette allocution a provoqué ma colère et quelques jours après j’ai adressé un courrier à Macron, Castex et Véran en les accusant d’être des criminels.

Il est en effet évident que le refus de laisser les médecins prescrire les soins précoces a provoqué le décès d’un grand nombre de nos concitoyens. On peut retrouver cette lettre sur Internet (colonel Amiot Jacques Besançon).

Je sais que mon courrier est arrivé aux instances gouvernementales, car plus de 6 mois après j’ai été sanctionné par la ministre des armées (retrait de l’Honorariat). L’Honorariat est une distinction honorifique ; on ne m’enlevait donc rien d’important, mais j’ai cependant contesté la décision auprès du tribunal administratif de Paris. J’ai adressé mes arguments au mois de juillet 2022 et, à ce jour, il n’y a pas de réaction du ministère des armées.

La sanction pratiquement insignifiante au regard de la gravité de mes accusations, et le fait que le ministère n’ait pas encore réagi, pratiquement 6 mois après, me paraissent significatifs de l’embarras des autorités pour trouver des arguments à m’opposer ; d’autant qu’il est de plus en plus évident que les soins précoces sont sûrs et d’une grande efficacité. C’est maintenant une certitude.

Si j’avais à écrire ce courrier aujourd’hui, je serais encore plus virulent. Il me faudrait aborder la dangerosité des « vaccins » ; nous sommes malheureusement qu’au début des graves effets secondaires, que tentent de cacher le gouvernement et la plupart des médias. Mais la vérité finira par éclater.

Il me faudrait aussi aborder les liens étroits entre la Macronie et la société Mac Kinsey, elle-même en lien avec la société Pfizer… On nage en plein cloaque ; je sais bien qu’il y a peu d’enfants de chœur en politique, mais je crois que l’on atteint des sommets.

Malgré les graves effets secondaires engendrés par les « vaccins » le gouvernement continue à en faire la promotion ; on croit rêver. Il doit y avoir un gros stock de doses à écouler !

Le conflit en Ukraine est tout à fait révélateur de ce que beaucoup appellent la 3guerre mondiale ; celle des mondialistes contre les nations souveraines. Je vais beaucoup résumer, car j’ai récemment évoqué le sujet dans un écrit intitulé « évolution ».

Après la chute de l’URSS, on a cru à la paix mondiale, mais on se trompait lourdement, car les mondialistes étaient déjà à l’œuvre, notamment dans leur fief aux US.

Les promesses de l’Occident n’ont jamais été tenues, comme celle faite à Gorbatchev de ne pas étendre l’OTAN vers l’Est ; au contraire, les bases militaires de cette organisation encerclent pratiquement la Russie.

Les accords de Minsk signés en 2014, que l’Allemagne et la France devaient faire respecter, étaient un piège. Madame Merkel a admis récemment (début décembre 2022) qu’il n’était pas prévu par l’Occident que ces accords soient appliqués. De son propre aveu, ils ont été signés que dans le but de donner du temps à l’Ukraine pour se préparer à la guerre contre la Russie. Quelle duplicité de l’Occident ! On peut aisément vérifier sur Internet (Merkel accords de Minsk).

Hollande a récemment confirmé ces aveux. Tout se passe comme si l’Occident, principalement les US, mais aussi l’Allemagne, la France…, cherchait la confrontation. C’est très dangereux, car l’Occident ne me paraît pas en position de force, d’autant que sa politique provoque un rapprochement entre la Russie et la Chine.

Ce conflit profite aux US, mais est destructeur pour les pays européens, dont la bêtise est incompréhensible. Comment comprendre ce suicide de nations européennes si ce n’est en raison de l’adhésion au mondialisme de leurs dirigeants ?

Comme je l’ai déjà exprimé, le mondialisme est une « maladie » de l’occident où se trouvent les personnages les plus « vénéneux » de cette caste (Schwab, Soros, Gates, Fauci, Biden, Harari, Attali, Macron…). Il apparaît clairement que de nombreuses nations ont compris le danger mondialiste ; elles s’allient et se dressent pour y faire face (les « BRICS » et toutes les nations qui les rejoignent).

On vit une période très troublée, angoissante pour beaucoup, nous subissons des restrictions, une baisse de pouvoir d’achat et j’estime que les menées des mondialistes en sont les principales causes. À mon avis beaucoup de problèmes pourraient être réglés si l’Occident arrivait à se débarrasser du mondialisme.

Je pense par exemple que l’invasion islamique, qui présente un très grave danger pour l’avenir de notre pays, pourrait être combattue ; ce qui suppose bien sûr la disparition préalable de l’Union européenne telle qu’elle existe actuellement, mondialiste et corrompue.

À la place de Macron et de son gouvernement de traîtres, un président déterminé et bien entouré pourrait agir efficacement pour faire respecter notre identité.

Il ne s’agit pas dans mon esprit d’une « chasse aux sorcières », car il y a des musulmans qui souhaitent vivre en paix en France ; il s’agit de séparer le bon grain de l’Ivraie. Je l’ai déjà écrit, dans sa petite entreprise, mon père a employé dans les années 50 des Algériens qui ne posaient aucun problème. Dans son livre « Islam », Annie Laurent souligne le fait que de nombreux musulmans sont les victimes d’une idéologie.

Quelles dispositions faudrait-il prendre ? Je cite les principales : limiter drastiquement l’immigration notamment islamique ; réduire très fortement les prestations sociales pour les immigrés, car elles constituent un grand appel d’air (beaucoup ne vivent que de ces prestations) ; justices sévères pour les délinquants (prison ou exclusion) ; surveillance étroite des imams ; interdiction stricte de la charia (application de nos lois, règles et coutumes) ; « grand nettoyage » d’une ou deux « zones de non-droit », éventuellement par l’armée ; je pense que les autres auraient compris et se nettoieraient d’elles même, avec un peu d’aide si nécessaire…

La France est en déclin dans presque tous les domaines : économie, industrie, éducation, justice… ; le redressement sera difficile ; mais il est surtout urgent qu’elle retrouve sa souveraineté, son unité et son identité, sources de dynamisme.

Cependant rien ne pourra se faire tant qu’elle sera sous la coupe du mondialisme ; il faut donc s’en libérer. Le combat pour la survie est là.




Comment faire disparaître radicalement le patrimoine français ?

[Source : nice-provence.info]

Par Pierre-Émile Blairon

… et tous ces vieux villages qui puent le monde traditionnel et la bouse de vache ? Rien de plus simple ! Pas de bombes, pas de chars d’assaut : l’économie d’énergie ! Fallait y penser ! C’est à la mode et ça ne tue personne !

Dystopies

« Dommage que ça ne tue personne, d’ailleurs… ça aurait fait d’une pierre deux coups ! », se sont dit les frères Big Brother et Big Pharma, obséquieusement relayés par les organes de presse, et d’ajouter :

« Depuis le temps qu’on s’échine à essayer de réduire cette population de gueux ! Nous avons pourtant employé tous les moyens. La pandémie : ça n’a pas marché, ils ont travaillé comme des cochons, les laborantins de Wu-Fu, résultat : pas mieux qu’une bonne grippe de derrière les fagots, comme ils disent chez les ploucs. Le vaccin, oui, ça fonctionne, il y a beaucoup de morts et d’éclopés, mais ça n’est pas suffisant, il nous reste des milliards de doses à écouler. La guerre, c’est bien, ça fait tourner les usines, mais il y en a certains qui ne sont pas d’accord et qui n’arrêtent pas de nous mettre des bâtons dans les roues ; là, nous nous sommes carrément fait rouler dans la farine ».

C’est alors que, au moment même où tout ce beau monde mondialiste était dans le désarroi total, le lobby des BTP (Bâtiments et Travaux Publics), une structure économique qui existe dans un vieux pays, la France, d’un vieux continent, l’Europe, eut l’idée de leur proposer la bonne affaire, une lueur d’espoir pour ne pas sombrer dans la neurasthénie :

« Si on ne peut pas se débarrasser des habitants, on pourra toujours éradiquer tous ces agglomérats hideux et moisis de maisons délabrées ou, au moins, les cacher à notre vue en attendant de les remplacer par des grandes tours pour y loger nos futurs esclaves, comme l’avait si bien imaginé ce bon Le Corbusier pour détruire Paris. »

Ce petit passage d’introduction amusant (?), en forme de conte moderne (de Noël ?), était bien sûr une dystopie. Qu’est-ce qu’une dystopie ? C’est un récit de fiction qui décrit un monde où l’utopie, du genre « tout le monde, il est beau, tout le monde, il est gentil », loin de se réaliser, a accouché d’un monde catastrophique. 1984, de George Orwell, ou Le Meilleur des Mondes, d’Aldous Huxley, sont des dystopies. Tout comme la république, la démocratie… ou l’architecture de Le Corbusier.

En 1922, l’architecte Le Corbusier, préfiguration des transhumanistes, avait imaginé de raser tous les bâtiments anciens sur la rive droite de la Seine à Paris (sauf les églises) pour y construire 18 gratte-ciel qui logeraient entre 500 000 et 700 000 habitants. Projet bienheureusement avorté

Deux lois mortifères et un règlement stupide : le « diagnostic de performance énergétique »

La vérité, c’est que c’est Ségolène Royal, alors ministre de l’écologie(([1] Avant de prendre un peu de plomb dans la tête depuis ses derniers revirements, ce qui nous permet de saluer ici sa « bravitude ».)), qui a initié ce processus destructeur en faisant adopter un décret (du 30 mai 2016) qui obligera les propriétaires des maisons (anciennes ou pas) à isoler leurs bâtiments par l’extérieur, une absurdité que Le Canard Enchaîné du 17 août 2016 fut l’un des premiers à dénoncer :

Ce décret a été conforté par deux lois qui vont dans le droit fil des mesures contraignantes liées au possible « passe énergétique » qui viendrait remplacer, ou, pire, doubler, le « passe médical » dont rêvent tous les dictateurs de la planète. On peut lire dans un article paru dans Les dernières nouvelles d’Alsace :

« Faut-il asseoir la transition énergétique sur un champ de ruines, celui de notre patrimoine ? Malgré d’inventives initiatives individuelles, la maison à colombages perd du terrain, en Alsace : chaque année, elles seraient plus de 300 à finir en petit bois. Le phénomène n’est pas près de s’inverser depuis la promulgation de deux lois aux amers effets secondaires : la loi climat et résilience (2021), qui établit le principe du zéro artificialisation nette et la loi énergie climat (2019), qui vise l’interdiction progressive à la location de passoires thermiques, pour favoriser des rénovations thermiques à mener tambour battant, puisque l’État leur assigne un caractère d’urgence climatique. Deux lois vertueuses en apparence, mais qui font peser sur le bâti ancien une pression inédite et mortifère : l’une en accélérant la densification des centres des communes, ce qui se fera parfois en ratiboisant l’ancien, et l’autre en prônant une rénovation qui ne tient pas compte des caractéristiques bioclimatiques du bâti ancien et qui aboutira à sa ruine. Les matériaux naturels ont en effet besoin de respirer, ce que ne permet pas l’utilisation de polystyrène expansé avec lequel on recouvre de plus en plus souvent les colombages… Depuis cet été, des voix s’élèvent pour dénoncer cette catastrophe qui s’annonce, à savoir que le bois « pourrisse » derrière sa nouvelle coque étanche. »

À ces deux lois vient s’ajouter une mesure plus ancienne (2016) : le « Diagnostic de Performance Énergétique » (DPE), obligatoire lui aussi lors de la vente ou de la location d’un bâtiment ; ces diagnostics ont vu éclore quantité d’entreprises qui flairaient l’affaire juteuse, toutes aussi incompétentes les unes que les autres, qui conduisent les propriétaires à effectuer des travaux inutiles et coûteux (voir les associations de défense des consommateurs, dont la revue Que Choisir d’octobre 2022, dont extrait ci-dessous) :

Que Choisir a évalué une seconde fois le nouveau diagnostic de performances énergétiques (DPE), nécessaire lors d’une transaction immobilière. Ce DPE considère désormais la pire des deux sous-notes entre la consommation énergétique et l’émission de CO2. Pour l’étudier, les associations locales de l’UFC-Que Choisir ont sélectionné 7 maisons avec des bâtis, des périodes de construction et des modes de chauffage différents. Chaque propriétaire a appelé 3 réseaux et 2 diagnostiqueurs immobiliers indépendants. Le bilan est catastrophique, avec des classements très différents allant de A à G pour un même logement. Des « conseils » d’équipements en chauffage inexacts ont même été proposés. Une telle différence reflète l’incompétence de certains professionnels dont le mauvais travail a des conséquences : un classement bas peut entraîner une décote lors de la vente d’un bien et bientôt empêcher sa location (pour les logements classés F et G). Il s’agit d’un véritable scandale !

Les associations de défense du patrimoine sont vent debout contre ces mesures

Le 2 novembre 2022, la sénatrice Sabine Drexler alertait le gouvernement sur les conséquences dramatiques de cet ensemble de mesures sur le patrimoine français qui ne pourrait y survivre.

Le 18 novembre 2022, il y a donc un mois, le G7, regroupement des principales associations de défense du patrimoine bâti, sous la conduite de Maisons paysannes de France, envoyait une lettre ouverte (comme un SOS ou une bouteille à la mer) à leurs ministres de tutelle : ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires et ministre de la Transition énergétique (amusant, non, ces ministères de « transition », ce qui veut dire qu’ils ne sont là que provisoirement, en attendant le Great Reset ou les passes écologique et énergétique ? Et que veut dire « cohésion des territoires » si ce n’est : uniformisation ?)

Voici deux extraits de cette lettre ; nous sourierons malicieusement à la petite phrase : « Nous n’imaginons pas un seul instant qu’il s’agisse d’un choix volontaire », comme si les rédacteurs de la loi auraient pu « oublier » que la France existait avant 1948 :

« Étonnamment, la loi climat & résilience ne mentionne pas le bâti ancien (d’avant 1948) qui ne peut pourtant pas être confondu avec celui d’avant 1975 – dit des “30 glorieuses” – ni rangé dans la catégorie des “passoires thermiques”. Ce bâti ancien, qui constitue l’un des atouts de l’esthétique et de l’attractivité de nos villes et de nos campagnes, appelle certes des travaux pour améliorer sa performance énergétique, mais dans le respect de ses matériaux et de l’écosystème qu’il constitue. Si ces travaux ne respectent pas ce qu’il est – un bâti bioclimatique par nature – et le confondent avec ce qu’il n’est pas – une passoire thermique – loin de l’inscrire dans la durée, ils vont le condamner irrémédiablement. Nous n’imaginons pas un seul instant qu’il s’agisse d’un choix volontaire. C’est donc une omission de la part des rédacteurs de la loi, qu’il est urgent et vital de corriger. […] »

« La disparition programmée de nos menuiseries anciennes, des croisées et des portes – illustrations des savoir-faire du menuisier, du sculpteur, du serrurier ou du verrier – au profit de modèles standardisés, généralement en PVC, n’est pas acceptable. L’âme centenaire de nos maisons ne doit pas être effacée par des productions de l’industrie qui n’ont rien de durable. L’isolation par l’extérieur qui détruit toute ornementation en saillie des façades pour y arrimer des dalles souvent en polystyrène, ramène l’architecture à un simple gabarit et la met en péril. Que penser d’une isolation par l’intérieur substituant au second œuvre ancien et à ses décors, des boîtes en placoplâtre ? Nous nous opposons à cette extinction patrimoniale de masse, à cette négation de l’architecture offerte à tous, annihilant les diversités régionales, les statuts, les époques ou les styles de ces bâtiments. Ce nivellement industriel, consistant souvent à plastifier nos logements, loin de sauver la planète, nous déshumanise et prive les Français de leur héritage artisanal et artistique le plus immédiat. Pour tous les acteurs, il est urgent de mettre en œuvre une politique cohérente de formation technique et patrimoniale qui, comme le confirment certains médias, fait visiblement défaut aujourd’hui. Nos associations sont contactées par de nombreux propriétaires désemparés à la lecture des résultats du nouveau DPE, devenu opposable et qui débouche dans la plupart des cas sur une préconisation d’isolation par l’extérieur, avec des matériaux et des techniques qui font fi de la valeur patrimoniale des façades et des logiques de fonctionnement de leurs matériaux, tous sensibles à l’humidité et perspirants. Devant la catastrophe annoncée, nous attirons votre attention sur ces carences d’une loi qui, appliquée dans l’urgence, risque d’avoir des conséquences néfastes sur le bâti ancien… »

La France, premier pays touristique au monde

Et, comme en France moderne, tout finit par des chiffres (en France traditionnelle, c’était des chansons, chaque époque a ses priorités), en voici quelques-uns qui prouvent abondamment que ce gouvernement n’en a rien à faire des Français, de la France, de son avenir, et encore moins de son histoire, de son legs patrimonial ou de son rayonnement dans le monde.

Chiffres disponibles de 2019 : la France est la première destination touristique mondiale : 90 millions de touristes internationaux en 2019, et la troisième destination pour les recettes engrangées par ce tourisme. Ces touristes ont dépensé en France 170 milliards d’euros pour cette année-là.
En terme d’activité professionnelle, le tourisme emploie 2 millions de salariés directs et indirects et constitue 7 % du PIB français.

Pourquoi les touristes viennent-ils si nombreux en France ? Parce que si la France n’est peut-être pas le plus beau pays du monde (en tout cas, peu s’en faut), il est à coup sûr celui qui offre la plus grande diversité, à la fois de paysages, de monuments, d’architectures locales admirablement et consciencieusement préservées (ces villages et ces petites villes de culture harmonieusement dessinés au fil des siècles et où il fait si bon flâner), de gastronomies et de cultures régionales enracinées, de patrimoine artistique et historique (que la Révolution n’a pas réussi à totalement éradiquer), il bénéficie d’un climat tempéré qui fait qu’il est possible de visiter le pays à peu près tout le long de l’année selon les régions, d’un ensoleillement maximum dans ses régions du sud, et enfin, il dispose de structures d’accueil (hôtellerie et restauration) qui offrent un large choix à la portée de tous les budgets.

Croyez-vous que ces touristes seront encore là lorsque toute cette richesse patrimoniale aura été saccagée ? Pensez-vous qu’ils se déplaceront pour visiter des quartiers sinistres peuplées de tours, pour traverser des zones industrielles sans fin, ou pour croiser des villages aseptisés composés de maisons toutes aussi semblables les unes que les autres ?

La qualité de vie n’est pas une question de richesse matérielle, et même ces « élites » mondialistes, avec tout l’argent dont elles disposent (qu’elles auront volé aux Peuples), quand elles sortiront de leurs bunkers, seront alors obligées de vivre dans un monde où toute beauté aura été effacée.





Sobriété, écologie, inclusion… Et si les monastères avaient mille ans d’avance ?

[Source : fr.aleteia.org]

Par Agnès Pinard Legry

Recherche d’authenticité, gage de qualité, circuits courts, conviction religieuse… Les produits monastiques séduisent un large public. S’ils existent depuis plusieurs siècles, ils répondent plus que jamais aux aspirations actuelles et aux nouveaux modes de consommation comme en témoigne L’Artisanat monastique qui commercialise quelque 4.500 produits monastiques. Une économie multiséculaire, certes, mais qui n’en laisse pas moins toute sa place à l’innovation.

Et si, derrière les épais murs des monastères, se trouvaient bel et bien le monde de demain ? On y trouve bien sûr l’annonce du Royaume et la promesse de la résurrection. Mais aussi, de manière très pragmatique, un modèle économique qui répond aux exigences d’aujourd’hui. Sobriété, écologie, inclusion… Et si les moines et moniales des centaines de monastères qui maillent la France avaient mille ans d’avance ?

Il y a d’abord la finalité. L’économie monastique n’est pas centrée sur elle-même : elle doit permettre aux moines et moniales de vivre correctement, mais aussi de venir en aide à ceux qui les sollicitent. Les moines d’aujourd’hui travaillent pour permettre à leur communauté de vivre selon les principes de la sobriété heureuse et, si possible, de gagner du superflu pour le distribuer aux plus nécessiteux. Notre-Dame d’Aiguebelle, Saint Pierre de Chartreuse, les clarisses de Troyes, l’abbaye de Boulaur… Les moines et moniales qui y vivent et prient y travaillent aussi pour subvenir aux besoins de leurs communautés et agir auprès des plus démunis. Une vie qui s’articule bien souvent autour de la fameuse règle de saint Benoît, « ora et labora » (“prie et travaille”). Saint Benoît de Nursie a en effet proposé que ses moines vivent en communauté, alliant la prière et la lecture au travail manuel. « Cette introduction du travail manuel, imprégné de sens spirituel, était révolutionnaire », reconnaît le pape François dans son encyclique Laudato Si’.

« On a appris à chercher la maturation et la sanctification dans la compénétration du recueillement et du travail. Cette manière de vivre le travail nous rend plus attentifs et plus respectueux de l’environnement, elle imprègne de saine sobriété notre relation au monde. »

Un travail qui respecte la Création

Mais attention, un travail qui se doit d’être effectué dans le respect le plus total de la terre, de la Création. À l’abbaye cistercienne de Boulaur, dans le Gers, les sœurs produisent ainsi de la farine de sarrasin. Elles cultivent le sarrasin sur leurs terres, et moulent la farine dans leur propre moulin. Un travail pour lequel elles ont obtenu le label BIO. Mais pour les sœurs de Boulaur, cela va plus loin qu’un label. Elles viennent de s’embarquer dans la création d’un lieu de vie et de partage : un écotone. Elles souhaitent ainsi développer une « zone de rencontre entre l’écosystème de la vie monastique » et celui du monde extérieur. Miser sur le bio, c’est également ce qu’ont fait les cisterciennes de Rieunette, dans l’Aude, en développant toute une gamme de cosmétiques bio réalisés à partir des plantes de leur jardin. Et pour ne rien gâcher, les contenants de ces cosmétiques sont tous en verre recyclable..! 

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Les religieuses de Rieunette, dans l’Aude.
Marie Dumain

Le travail monastique, c’est aussi la réalisation de produits qui ont du sens et sont en phase avec les tendances actuelles. Une récente étude réalisée par YouGov montre par exemple que 81% des Français ont entendu parler de la tendance « zéro déchet » et 91% considèrent qu’il est important de les réduire. Alors si les religieux ne sont « dans le monde mais pas du monde », cela ne les empêche pas d’avoir un temps d’avance et d’innover. Les clarisses de Marseille ont ainsi embrayé en proposant des lingettes démaquillantes lavables en remplacement des traditionnels cotons jetables. Et, pour rester tendance, ces délicates lingettes comptent une face en gaze de coton colorée et une autre en éponge de bambou pour les peaux sensibles. Une excellente alternative écologique ! et d’autres monastères n’ont pas attendu la tendance « zéro déchet » pour proposer, par exemple, des cosmétiques solides : c’est le cas par exemple de Notre-Dame de Ganagobie, monastère situé dans les Alpes de Haute Provence, qui propose depuis les années 1990 une incroyable gamme de savons solides, baumes et produits cosmétiques réalisés dans le plus grand respect de la nature et pour le plus grand bonheur des aspirants « zéro déchet ». 

4.500 produits référencés par l’Artisanat monastique

Des produits de qualité diffusés dans toute la France grâce à L’Artisanat monastique, un réseau de sept boutiques (Paris, Bordeaux, Lyon, Nantes, Marseille, Rennes et Toulouse) et d’un site en ligne qui commercialise quelque 4.500 produits monastiques. En achetant et revendant les produits des monastères au juste prix, cette entreprise permet aux moines et moniales de continuer à vivre de leur travail. L’Artisanat monastique poursuit plus largement une triple mission : accompagner des communautés dans la création de leurs gammes de produits pour répondre au besoin du marché, former des moines et moniales dans les activités professionnelles qu’ils ont choisies et financer du matériel de production et d’outillage professionnel.

Enfin, à l’heure où « l’inclusion » dans la société et dans le monde professionnel est devenu un terme dans l’air du temps (et heureusement !), il est bon de rappeler que les religieux n’ont pas attendu 2022 pour vivre et travailler avec des personnes porteuses de handicap. Les petites sœurs de l’Agneau confectionnent une délicieuse tisane digestive aux trois menthes. Le supplément de ces tisanes ? Elles ont été réalisées par des religieuses porteuses de trisomie 21, l’institut des Petites sœurs Disciples de l’Agneau, à vocation contemplative, offrant aussi à des jeunes filles trisomiques la possibilité de réaliser leur vocation religieuse.

Si le respect de la nature, l’offre de produits « zéro déchet » et bio ou encore l’inclusion au travail sont des piliers de l’économie monastique et correspondent à des tendances actuelles, l’engouement pour le « made in abbaye » s’explique aussi, tout simplement, par une recherche d’authenticité. Car oui, les produits monastiques ont un supplément de sens. « Le moine est un personnage consensuel profondément moderne et le monde monastique à des choses à nous apprendre quant à notre rapport au travail, à l’environnement », assure ce jeune cadre parisien amateur de produits d’abbaye.

« En consommer et plus largement réfléchir au travail monastique, c’est se rappeler de la richesse gastronomique, culturelle et spirituelle de notre pays mais aussi – et peut-être surtout – que la sobriété peut être bien, belle et bonne. »

En savoir plus

Créée en 1951, l’association à but non lucratif  « Aide au Travail des Cloîtres » (ATC) et son bras commercial sous la marque « Artisanat Monastique » contribuent à distribuer quelque 4.500 produits de plus de 150 communautés religieuses en France et en Europe. La majorité des administrateurs de l’ATC sont des religieux, moines et moniales, et de ce fait l’Artisanat Monastique est considéré comme une œuvre d’Église. Cette appartenance au monde monastique distingue L’Artisanat monastique des autres distributeurs de produits monastiques à but lucratif.

En partenariat avec

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RADIATION : AU TOUR DU DR MARC GIRARD éminent expert auprès des tribunaux. Personne n’échappe à la chasse aux sorcières. Jusqu’à quand ?

Par Nicole Delépine

HOMMAGE AUX PERSONNELS SUSPENDUS PAR MARC GIRARD (sur son site)

« Le contraste entre la misère objective où se trouvent acculés les soignants (les petits, surtout : aides-soignants, femmes de ménage et personnel de service) et le ridicule du prétexte sanitaire (se défendre contre les rhumes) en dit tristement long sur l’état de sauvagerie où en sont arrivés tous ceux qui, sous prétexte de soins, se voient dépositaires d’une mission sacrée : tenir à distance la maladie (sinon la mort) et, surtout, faire preuve d’autorité à l’endroit des plus faibles. »

INLASSABLE LANCEUR D’ALERTE DEPUIS LES ANNÉES 90, le Dr Marc Girard a informé ceux qui ont accepté de l’écouter (car la pensée unique ne date pas d’aujourd’hui) sur le distilbène, l’hormone de croissance, le vaccin contre l’hépatite B1, la dangerosité du vaccin H1N1, les dangers du Gardasil inutile et dangereux2, les inconvénients de la mammographie, du dépistage du cancer de la prostate par le PSA, sur la mascarade du procès mediator etc.. sur les risques des imprégnations hormonales des femmes… et bien sûr sa critique clairvoyante de la gestion du rhume covid.3 Son parcours émaillé de la révélation de tant de scandales médicaux-sociaux l’ont conduit à son propre drame personnel par la persécution des autorités depuis de longues décennies. Son roman de vie mériterait un volume en soi qui éclairerait son parcours personnel en le remerciant, mais surtout l’état de la pharmacovigilance en France depuis les années 90. 4

Que de sujets tabous a-t-il abordé au grand jour à l’heure où les médias étaient un peu moins fermés qu’aujourd’hui bien que déjà travaillés au corps par big pharma. Je l’ai rencontré sur le plateau de C dans l’air en 2011 environ, alors qu’il présentait un livre sur les dangers des médicaments et que j’étais invitée à propos de mon livre « la face cachée des médicaments ». Nous étions en phase, encore tolérés sur les plateaux (à peine) et cela ne m’étonne pas que ce médecin instruit, pionnier de la pharmacovigilance française, déterminé, honnête, d’un autre monde finalement, ait été persécuté jusqu’à la radiation… 5

INSUPPORTABLE une nouvelle fois, après la censure et l’interdiction d’exercer la médecine de nos parlementaires6, on apprend ce jour la radiation du Dr Marc Girard, en même temps que fleurissent à nouveau sur nos antennes (on va casser nos télés avant longtemps) des pseudo médecins statisticiens, généralistes, urgentistes ou autres qui en plus des mensonges avérés qu’ils recrachent, insultent les médecins. Le pseudovax éviterait les formes graves contre toutes les évidences statistiques. Ils traitent les collègues vaccino prudents de « rien », de déchets ou autres galanteries. Quand les citoyens les poursuivront-ils pour mensonges, intoxication aux conséquences dangereuses et insultes discriminatoires de leurs collègues médecins ? 7

Radiation définitive du Dr Marc Girard – Le site du Dr Marc Girard (rolandsimion.org) 8

Qui est le docteur Marc Girard ? Voilà la description de son parcours sur son site fort instructif qu’il faut lire, en particulier pour ceux qui s’intéressent au scandale précurseur de la vaccination contre l’hépatite B (encore obligatoire chez les nourrissons suite à la loi de Mme Buzyn), mais aussi à l’histoire cocasse du médiator, etc..

Ses livres, tous riches en informations bien cachées par les médias sont sûrement autant d’aiguillons qui ont heurté les représentants de notre profession qui ne se préoccupent plus que de la censure contre tout ce qui n’est pas la doxa des pouvoirs publics au service de Big Pharma, lui-même serviteur parmi les plus « zélés » du Nouvel Ordre Mondial.

Et cerise sur le gâteau, à l’heure de la retraite, lorsqu’il déménage, l’ordre « perd » son dossier.

« Il refournit tous les documents, mais au lieu de délivrer la carte professionnelle en s’excusant, il est réévalué par des nuls et est radié ! »

https://rolandsimion.org/radiation-definitive-du-dr-marc-girard/ 5:28 PM · 1er déc. 2022

La question à poser est jusqu’à quand la passivité des citoyens ?

Ils pleurent (à juste raison) à l’arrivée des services d’urgence quand ils attendent des heures sans boire, sans manger, sans soulagement, mais laissent nos médecins compétents, solides se faire virer sans ménagement… y compris les courageux médecins suspendus pour avoir eu le courage de leurs opinions, quand les ministres qui les insultent avouent eux-mêmes ne pas être injectés ou que beaucoup de leurs collègues députés ou sénateurs ne le sont pas. Et chaque jour, une nouvelle radiation ou nouvelle suspension pour avoir trop parlé !9

Si vous voulez que renaisse la médecine, il faut nous aider, vous tous citoyens et ne pas tourner la tête, à reconquérir notre pouvoir médical et supprimer celui des instances bureaucratiques et singulièrement celui des agences régionales de santé qui gèrent financièrement la médecine.

Pourtant la médecine n’est pas une marchandise et faire des pubs télé pour les pseudovax comme pour des parfums est insupportable.

Une réflexion déjà ancienne sur la médicalisation et ce qu’elle dissimule : la vie, la sexualité, la mort…

Étudiant en mathématiques, Marc Girard était frappé de voir que les collégiens mis en échec par les « math modernes » étaient naturellement adressés à des médecins, alors que ces derniers se targuaient plutôt d’avoir été formés aux « humanités ». En cette époque où la conscience écologique naissante s’exerçait sur le scandale du « veau aux hormones », il ne comprenait pas non plus pourquoi saturer le corps fascinant des contemporaines avec ces mêmes hormones sous prétexte de contraception devait être tenu pour une « émancipation ».

Devenu médecin non par vocation, mais par engagement politique à l’encontre d’un métier dont le potentiel totalitaire était déjà patent, il a cru bon mettre sa compétence de spécialiste du médicament au service de la justice, avant de constater qu’entre sanctionner les criminels de la santé et ceux qui les dénonçaient, la justice avait choisi la seconde option.

Le présent site récapitule les réflexions nées de ces interrogations anciennes, mais dont l’actualité serait difficile à ignorer. »

ET VOICI SA RÉACTION SUR SON SITE À CETTE MONSTRUEUSE INTERDICTION DE MÊME SE PRESCRIRE UN ANTIBIOTIQUE OU UN ANTICOAGULANT

Radiation définitive du Dr Marc Girard

30 novembre 2022

Eh bien ! Ça y est, c’est fait ! Je ne suis plus médecin. Plus du tout. Plus jamais. Définitivement radié de l’Ordre. Donc interdit de prescrire même des antalgiques banals, même des médicaments contre le rhume, même des somnifères réputés anodins…

Parce que je me suis lancé sur un sujet hautement polémique, comme le Covid, comme telle ou telle vaccination, comme la mammographie, comme le dépistage du cancer de la prostate, comme les nouveaux anticancéreux ? Que nenni ! Je suis radié parce que je mets en danger même mes proches, a fortiori des patients, par mon incompétence apparemment criante — en dépit du fait facilement vérifiable qu’en 40 ans de pratique intensive, je n’ai pas eu un seul sinistre…

Radiation d’autant plus sidérante que, aussi bien chez les experts judiciaires que chez les médecins, je n’ai quasiment jamais vu de suspension, si motivée fût-elle, qui ne soit temporaire : même après une faute grave, on tend presque toujours à passer l’éponge après un certain temps. Mais le Dr Girard, ça doit soulager de le virer définitivement.10 11

Sans me fourvoyer dans la doléance égocentrique, je crois qu’il est utile d’entrer un peu dans l’historique de cette situation. Après des études brillantes, menées dans un CHU prestigieux (Necker EM) et couronnées par un prix de thèse, j’ai eu une pratique intensive de médecin généraliste, pas intéressé par l’internat (concours dont la débilité m’est toujours apparue flagrante). Domicilié dans les Yvelines, j’étais dûment inscrit à l’Ordre de ce département durant 35 ans. En 2018, ayant décidé de me replier dans la Mayenne natale pour ma retraite, je me tournais naturellement vers l’Ordre de ce département pour obtenir le transfert de mon dossier et mon inscription en Mayenne. Là, première surprise : mon dossier s’est révélé introuvable. Après un moment de panique, j’ai retrouvé — et fourni — tous les documents attestant mon parcours et authentifiant mes titres : ils n’avaient pas été obtenus à la sauvette ou moyennant finance.

Comme un con, j’ai imaginé que le problème était résolu, et j’ai commencé à attendre mon caducée, ma nouvelle carte professionnelle et mes ordonnances. Mais au lieu de s’excuser pour cette gabegie dans son archivage, l’Ordre mayennais s’est mis en tête de m’évaluer. Malheureusement, surtout quand on est un médecin nourri de presse médicale type Le Quotidien du médecin, on n’évalue pas le Dr Girard sans avoir autant réfléchi que lui : sans apercevoir l’incongruité du propos, l’un des « experts » autoproclamés chargés de m’évaluer n’avait aucune notion des objections qu’on peut — qu’on doit — adresser aux statines et à leurs prescripteurs ; un autre refusait même l’idée qu’au-delà de trois médicaments par personne — surtout chez une vieille dame de 85 ans — on nage dans l’inconnu (outre les trois principes actifs, on a la bouteille à l’encre de tous les métabolites) — mais peut-être mes évaluateurs ignorent-ils ce qu’est un métabolite. On peut également alléger une ordonnance : l’expérience atteste que diminuer le nombre de médicaments prescrits tue rarement le patient concerné, alors que l’inverse n’est pas vrai.

Il est notoire pourtant que certaines régions françaises (la Mayenne, justement) souffrent d’une pénurie grave de médecins, conduisant à recruter soit des étudiants ayant échoué au concours, soit même des médecins étrangers baragouinant un français approximatif, mais ayant obtenu — Europe oblige — le titre de médecin dans un pays étranger au terme d’études non moins approximatives, par exemple en Bulgarie où la pègre fait sa loi et où, si l’on en croit Le Figaro (02/10/22), « la corruption est endémique ». Voici quelques semaines, la presse locale faisait état des files d’attente occasionnées par la réinstallation d’un médecin retraité (qui avait dû finir par s’ennuyer), à côté desquelles celles occasionnées par l’enterrement récent de la Reine d’Angleterre avaient l’allure d’un aimable pique-nique. Il est non moins notoire qu’Internet fourmille de menaces sanitaires et d’offres de soins plus que douteuses qui devraient appeler une réaction ferme et coordonnée des professionnels.

Bon, bref. Je ne compte pas me laisser faire ni prendre des cours de français. Mais il me paraît utile d’informer les gens de ce qui m’arrive et qui dit beaucoup du milieu médical français (à l’égard duquel j’ai toujours eu une position très critique). J’invite tous mes lecteurs à retransmettre cette histoire exemplaire à leurs proches, à la presse, à leurs responsables politiques…

L’Ordre n’a qu’à bien se tenir…

Sur le coup, c’est vexant d’être radié. Mais est-il si flatteur d’en être ? »

QUELQUES RÉFLEXIONS DE TWITTOS SCANDALISÉS

@FabriceMegrot
#radiation du Dr Marc GIRARD. Encore un grand médecin maltraité. À lire, ses travaux et son site Internet riche
@BanounHelene 1er déc.

Encore un médecin compétent et courageux radié par l’Ordre : il s’est opposé à Big Pharma depuis bien longtemps ! C’est un expert en pharmacovigilance
https://rolandsimion.org/radiation-definitive-du-dr-marc-girard/

Dès 2009, le Dr Marc Girard a contesté les affirmations de Madame Bachelot alors ministre de la Santé, ancienne pharmacienne sur la vaccination H1N1. Elle défendait son vaccin anti H1N1 avec les mêmes mots qu’elle a défendu la vax anticovid. Jouer sur la peur, on prend les mêmes et on recommence. Les représentants du pouvoir ont été beaucoup plus efficaces avec le covid dans la désinformation ; mais n’ont pas pardonné au Dr Marc Girard sa clairvoyance.

En 2020, il a alerté à nouveau la population et rappelé les techniques de manipulation utilisées par le gouvernement, qui auraient dû rendre prudents les citoyens.

Parmi les méthodes de promotion mensongère, on relève « la dramatisation de l’anecdotique » (p. 173), une « rhétorique de globalisation » (p. 175) et la collusion des professionnels de santé (p. 177), plus prompts à amplifier de leur autorité les sornettes glanées à la télé qu’à parler sérieusement de ce dont ils ont une expérience effective (qui se résume parfois à très peu). »

Et ce chapitre de réflexion générale : « Élever le débat en 2009, c’était — exemple parmi bien d’autres — créer les conditions pour que, sans éprouver le besoin d’en modifier la moindre ligne, ce livre soit remis dans l’actualité après “la divine surprise” (pour les patrons…) de Macron-président et son coup d’État du 16 mars 2020.

Élever le débat, c’est proposer des événements une triple lecture, politique, scientifique, morale.

  • Omniprésente dans les pages qui ont précédé, la lecture politique rappelle que la menace qui pèse le plus sur l’expertise, ce n’est pas celle des liens d’intérêts (à la révélation desquels je pense pourtant avoir puissamment contribué) : c’est celle de l’incompétence.
  • La lecture scientifique, c’est comprendre que la recherche clinique en général, et l’évaluation des médicaments en particulier, n’ont rien (ou pas grand-chose) à voir avec le travail dit classiquement “scientifique”, centré sur une épistémologie tirée des sciences physiques ou, à la rigueur, de la biologie. Rien à voir, donc, avec les références intellectuelles de tous “les sages et les savants” qui se prévalent bruyamment d’une agrégation, d’un doctorat d’État ou de quelque autre affiliation censément prestigieuse (CNRS, INSERM…), mais peu pertinente pour l’espèce.
  • La lecture morale, enfin, c’est comprendre que la faute des autres, pour patente qu’elle soit, ne saurait résumer à elle seule la misère du monde : se demander, par conséquent, en quoi les engagements personnels participent du processus général de récupération par lequel, pourtant condamné à mort par application des lois sacrées du “matérialisme historique”, le capitalisme renaît chaque fois de ses cendres, et chaque fois plus fort. Dans un livre consacré aux ravages de la médicalisation, c’est une invitation à y inclure les fausses “alternatives” des médecines douces, holistiques, homéopathiques, parallèles, ainsi que les emprunts aux traditions thérapeutiques du monde qui fascinent d’autant plus que, voyage organisé parmi d’autres, elles sont exotiques (et qu’elles n’impliquent évidemment rien des contraintes culturelles qui donneraient du sens à cette forme de tourisme…). »

et comme disent des commentateurs sur twitter : Patricia Chaibriant 19 août 2021

« Macron et Veran ne se sont pas foulés pour essayer de nous terroriser avec le covid afin de caser du vax, ils ont repris les rôles de Sarkozy et Bachelot dans l’arnaque de la fausse pandémie H1N1 de 2009 ».

« Marc Girard et la Bachelot qui nous a coûté des millions € »

L’imposture de la grippe A dévoilée sur la chaîne « La Locale »

L’imposture de la grippe A dévoilée sur la chaîne « La Locale » Emission du 25 Octobre 2009 — 23 h.
Intervenants sur « La Locale » :
—Christian Cotten (Journaliste),
—Dr Vercoutere (Docteur),
—Jean-Frédéric (citoyen),
Intervenants sur France 24 :
—Jennifer Knock (Spécialiste Santé à France24),
—Marc Girard (Médecin) C*0*V*I*D* : TOUTES RESSEMBLANCES AVEC DES ÉVÉNEMENTS RÉCENTS NE SERAIENT QUE PUR HASARD ! (lol si le hasard existe, bien sûr)

Le Dr Marc Girard a aussi combattu les effets secondaires des vaccins comme le Gardasil contre le HPV

@FrancoisTribun 23 nov.

« Je partage le travail de Dr Marc Girard, pionnier de la pharmacovigilance. Il expose le danger réel d’effets secondaires graves pour des vaccins comme le Gardasil (HPV). Si un casque peut vous étrangler alors son usage devient aberrant. »

En 2020 il croyait qu’on pouvait discuter ensemble des vaccins, etc..12 il avait beaucoup d’illusions comme la suite du scénario covid l’a démontré

https://www.facebook.com/watch/?v=1316075092092376

Plongez-vous dans son site, vous ne perdrez pas votre temps, car Marc Girard a été précurseur de la réflexion sur la conduite à tenir sur les sujets qui nous agitent depuis 2020. Par exemple

« Principe de précaution

Le quatrième chapitre est peut-être celui qui m’a le plus coûté compte tenu du débraillé terminologique qui règne à ce sujet, tout autant chez les “experts”, chez les présumés sachants (tels que les avocats), chez les victimes, chez les intarissables blaireaux de la Toile : “prudence”, “prévention”, “précaution”…

Ma réticence initiale à traiter du sujet venait du fait que le concept de précaution est né d’une réflexion sur la protection de l’environnement : il s’imposait d’autant moins en médecine que les médecins ont un concept bien plus ancien et bien plus fort, celui de prudence. D’où mon constat tiré d’une expérience assez intensive et dont la pertinence s’est démesurément confirmée depuis les quelque vingt ans où j’ai commencé de griffonner sur le sujet : quand, en médecine, on vous parle de “précaution”, commencez par rechercher le cadavre de la prudence — et retrouvez les assassins. »

Et même si Marc a parfois la dent dure, c’est un honnête homme, un tendre qui aime profondément les autres humains et refuse toute concession au politiquement correct et au langage diplomatique.

« Nous en arrivons à la conclusion de ce livre publié en septembre 2009

« La triste réalité, c’est qu’il n’est simplement pas possible d’être un professionnel du médicament sans devenir farouchement anti-européen au constat des éléments suivants dont les effets se font sentir à chaque instant : l’effarante efficacité des lobbies, l’impuissance rare des politiques, leur ignoble complaisance et leur déprimante incompétence(…) »

Alors chers concitoyens, si vous ne voulez pas collaborer à l’enterrement définitif de la médecine française, et la disparition de ses représentants authentiques les plus courageux, défendez bec et ongles les soignants, médecins, personnels administratifs, pompiers, enseignants13, etc. suspendus contre TOUTE LOGIQUE SANITAIRE. Ne laissez pas notre belle France devenir un état totalitaire où seules des injections « préventives » seraient proposées contre toutes les maladies.


1 Vaccin contre l’hépatite B : l’urgence d’une ré-évaluation – Le site du Dr Marc Girard (rolandsimion.org)
https://www.rolandsimion.org/wp-content/uploads/2004/09/vaccin_hepatite_B_URGENCE.pdf

2 Gardasil et questions de tolérance – Le site du Dr Marc Girard (rolandsimion.org)

3 Un exemple de dictature médicale – Le site du Dr Marc Girard (rolandsimion.org)

4 L’exemple récent du dr amine umlil : Les experts de santé ont-ils droit à la liberté d’expression ? Le pharmacien Amine Umlil que nous avons eu l’occasion de recevoir dans les débriefings voit son poste menacé au Centre hospitalier de Cholet, dans le Maine-et-Loire. Son président, Pierre Vollot le dénonce au CNG (Centre national de gestion) le menaçant de « sanctions disciplinaires » ainsi que de « poursuites pénales ». Le Dr Amine Umlil, pharmacologue et juriste, intimidé par sa direction | FranceSoir

Dr Amine Umlil au Sénat : « Le seul critère juridique pour imposer le vaccin, c’est que le vaccin empêche la transmission virale » (lemediaen442.fr) 24 mai 22 « depuis décembre 2020, date du lancement de la campagne de vaccination, la preuve n’a pas été donnée de l’efficacité du vaccin sur les formes graves et la transmission virale. Le rapport, étant donné qu’il s’agit de personnes en bonne santé, est forcément défavorable. On a oublié d’informer les gens que l’essai clinique était toujours en cours et qu’il s’agissait d’un produit expérimental.

5 « Fin septembre 2009, en pleine panique “pandémique” (dûment attisée, entre autres, par des “experts” dont certains sévissent encore au Conseil scientifique COVID-19 réuni autour du président Macron), un éditeur, intrigué par le contenu antagoniste de mon blog, vint me demander d’écrire un livre sur la grippe H1N1. Je tins scrupuleusement le délai de 8 jours qu’il m’avait laissé pour lui remettre le manuscrit, et le livre parut le 8 octobre 2009, sous le titre “Alertes grippales. Comprendre et choisir”.

Dès l’Introduction, je posais que les gens avaient parfaitement senti que les autorités cherchaient à leur faire peur, mais que le scepticisme populaire autour de la menace H1N1 attendait qu’un professionnel (un vrai…) leur fournisse les mots “pour organiser un contre-discours rigoureux” : le présent livre, disais-je, est destiné à soutenir les “citoyens qui ne veulent pas se laisser faire”. D’où la question centrale, éminemment démocratique et que mes fidèles reconnaîtront sans peine :

“Lorsqu’on est profane, est-il possible d’auditer le discours des experts ?”.
Alertes grippales — comprendre et choisir — Le site du Dr Marc Girard (rolandsimion.org)

6 A. houpert et M. Wonner

7

vidéo à écouter et partager !

8 Le site de Rolandsimion est le site du DR Marc Girard en hommage à son oncle résistant :

« Roland Simion était un jeune ouvrier de la France d’en bas, qui refusa de partir pour le STO institué par l’occupant durant la seconde guerre mondiale. Il resta durant des années dans le maquis aux alentours d’Evreux. Il fut capturé et immédiatement assassiné par les soldats allemands juste le jour précédant la libération de sa ville. Il était âgé de 20 ans.

Pour un spécialiste du médicament (cf. 29), il est moins héroïque de rester indépendant tout en s’astreignant à rester compétent — ce qui requiert forcément de travailler avec les fabricants : mais, dans un monde où “l’industrie pharmaceutique a fait main basse sur les autorités sanitaires” (Brit Med J, 16 Nov 2002), c’est aussi une forme de résistance.

Ce site est dédié à la mémoire de Roland, qui fut — et qui reste mon oncle. Il sera le lieu d’une réflexion sur la médicalisation, et sur tout ce que dissimule cette aliénation : la vie, la sexualité, la mort… »

9 L’Ordre des Médecins va juger le Docteur Loridan parce qu’il a entièrement raison sur les masques — AIMSIB :

« Après la sanction révoltante infligée par la Chambre disciplinaire de l’Ordre des Médecins du Grand Est contre l’ancienne Députée et médecin psychiatre Martine Wonner (*), c’est au tour du Dr Éric Loridan de se confronter à ses pairs vendredi 2 décembre. Son crime ? Il a eu le malheur de démontrer de manière parfaitement scientifique que le simple port d’un masque facial en polypropylène ne représentait absolument aucune protection contre la pénétration-expulsion respiratoire des virus. Qu’en plus, ce dispositif pouvait facilement menacer la sécurité de ses porteurs. Ce qui va se jouer à Lille sera capital : est-il dit dorénavant qu’en France, un médecin doit penser faux parce que son Ordre le lui commande ? Bonne lecture.

Quid de la liberté de parole dans une société qui, trop souvent, se contente d’un prêt-à-penser bien commode et arrangeant ? »

10 Il y a quelques semaines le dr Gayet médecin hospitalier toujours mesuré dans ses interventions fut aussi radié contre toute évidence. « Dr Stéphane Gayet Médecin infectiologue et hygiéniste.

« J’ai été radié de l’Ordre des médecins pour des prescriptions faites qui n’ont causé aucun accident médicamenteux, ont amélioré la santé des patients, étaient peu onéreuses et ne m’ont rien rapporté ».

https://odysee.com/$/embed/@Cielvoile:e/gayetr:4?r=6rKHgmeCEdX1bto9c7WSjHtJta1RbQZy

11 « Pour être précis, comme expert judiciaire, je n’ai pas été viré (ce qui m’aurait ouvert la porte d’un appel), mais non réinscrit (l’inscription sur les listes n’étant pas un droit, il n’y avait aucun appel possible) »

12 ttps://www.lelibrepenseur.org/les-experts-sont-les-hommes-de-paille-des-lobbys-financiers-par-le-dr-marc-girard/

13

https://twitter.com/Le__General_0ff/status/1596568235570126848

Et pourtant des autopsies ont prouvé que les microfibres entraînent de graves formations de nodules dans les poumons, etc..




Les députés russes votent une loi bannissant « la propagande » LGBT+

[Source : medias-presse.info]

[Photo : Viatcheslav Volodine]

« Ne nous imposez pas vos lois contre nature. Nous ne voulons pas devenir, comme vous, Sodome. » a déclaré Viatcheslav Volodine, Président de la Douma.

Nous vous apprenions le 27 octobre dernier que les députés russes avaient voté en première lecture un durcissement de la loi controversée réprimant la « propagande LGBT ».

Un mois plus tard, ce jeudi 24 novembre 2022, un texte renforçant l’interdiction de « propagande » LGBT en Russie a été définitivement voté par les députés russes.

Il interdit de « faire la promotion de relations sexuelles non traditionnelles » à tous les publics, et non plus seulement aux mineurs, dans les médias, sur Internet, dans les livres et dans les films.

« Promouvoir les relations sexuelles non traditionnelles est interdit […] Une interdiction de la promotion de la pédophilie et du changement de genre a également été introduite », a déclaré dans un communiqué le chef de la chambre basse du Parlement (Douma), Viatcheslav Volodine.

Cette loi « va protéger nos enfants et l’avenir de ce pays contre les ténèbres répandues par les États-Unis et les pays européens. Nous avons nos propres traditions et valeurs », a rajouté jeudi Viatcheslav Volodine.

397 députés ont voté pour, 0 contre, et 0 se sont abstenus. Volodin explique :

« C’est la meilleure réponse au Secrétaire d’État américain Blinken. Arrêtez de nous imposer des valeurs étrangères. Vous avez détruit vos valeurs. Nous verrons comment tout cela se termine, mais en tout cas, c’est bien triste. Parce que c’est contre nature. Je ne peux pas le dire autrement ».

Pour que le texte prenne force de loi, il doit encore être validé par la chambre haute du Parlement, le Conseil de la Fédération, et signé par le président Vladimir Poutine, ce qui constitue des formalités.

Pendant ce temps, l’Occident otanien, c’est-à-dire américain, nous impose sa pourriture wokiste LGBTQ+ intersectionnelle et se vautre dans la luxure satanique.