Si le covid n’est pas un complot… — 2e volet

14/06/2022 (2022-06-04)

[Source : dondevamos]

Après avoir posé la question de la répétition des fausses alertes pandémiques et des traitements et vaccins toxiques développés par Bill Gates, fauci et leurs amis depuis 20 ans, en fait depuis 2001 et la création de la fondation Gates, la crise de l’anthrax et le 11 septembre, la question qui se pose forcément est : pourquoi retrouve-t-on les mêmes protagonistes ?

Nous allons en citer quelques-uns, d’abord en France, puis en Angleterre et aux USA, épicentres de la recherche sur les modélisations et les traitements à toutes les épidémies / pandémies.

3. Pourquoi les mêmes protagonistes d’une pandémie à l’autre ?

Si on voit arriver de nouvelles têtes, on compte un certain nombre de protagonistes du covid, parmi les plus acharnés à imposer la doxa covidiste, qui étaient déjà à la manoeuvre pour le H1N1 voire pour les autres « épidémies ». Cette persistance à la fois dans l’erreur et sur les écrans de télé est incohérente: normalement quand on fait des erreurs professionnelles, surtout si elles entraînent des gaspillages massifs d’argent public, on est sanctionné. 

Dans ces cas, on observe qu’il n’y a pas de sanctions, et on assiste à des évolutions de carrière vers les sommets.

Antoine Flahault :

Flahault

Référent grippe dans les années 2000, spécialiste des « modélisations mathématiques » des épidémies, il a été membre du Conseil d’Administration  du LEEM Recherche mais selon lui aucun « conflit d’intérêt » [1]

Il a officié comme télétoubib pendant le H1N1 puis le covid et a fondé à Rennes l’Ecole des hautes études en santé publique (EHESP) qu’il a dirigée de 2007 à 2012, avant de devenir prof de santé publique à l’école de médecine de Genève où il a créé l’ « Institue of Global Health ».

Il a publié 12 articles sur le covid en 2021, et fait divers « scénarios » d’épidémies.

H1N1 grippe porcine de 2009 :

Flahault disait le 5 mai 2009 que « nous sommes en situation de pandémie ». À ce moment, selon le rapport de la commission du Sénat sur la gestion du H1N1, il « affirmait dans la presse que près de 35 % de la population française pourrait être touchée par le virus H1N1, ce qui pourrait entraîner 30 000 morts lors d’un pic intervenant après l’été ».

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Il a indiqué à la commission d’enquête « qu’il n’entretenait pas de liens d’intérêts directs avec l’industrie pharmaceutique et qu’il n’appartenait plus au conseil d’administration du syndicat des entreprises du médicament, le « LEEM recherche ». Néanmoins, son nom apparaît parmi les membres de cette structure au titre de ses fonctions de directeur de l’Ecole des hautes études en santé publique, ce qui « ne constitue pas à ses yeux un lien d’intérêt ». En août 2009 Flahaut déclarait encore que « la grippe A cause 100 fois plus de morts directs que la grippe classique ».

Il déclarait dans Le Monde alors que seulement 1000 « cas » et 27 morts dans le monde étaient recensés :

« De fait, nous sommes en situation de pandémie. Tous les ingrédients sont déjà présents. Un virus grippal, nouveau du point de vue génétique et de ses propriétés immunologiques, se transmet de personne à personne et circule à travers le monde. L’épidémie n’est pas restée confinée dans le pays où elle a émergé et s’est diffusée via les connexions aériennes ».

Il présentait plusieurs scénarios dont un « soft » qu’il dit « proche de la pandémie de 1968 » soit « l’équivalent d’une grosse grippe saisonnière » avec « 20 à 30.000 décès« , qui  « serait susceptible d’entraîner une désorganisation du système de santé, de l’absentéisme et fragiliserait notre société, comme pourrait le faire un ouragan puissant ». On a eu une vingtaine de décès attribués au H1N1 au final. Son chiffre de 30.000 morts a été repris en boucle dans les médias.

Il recommandait d’utiliser le Tamiflu même s’il n’était pas super efficace car il servait seulement à « diminuer la pression virale ». En août 2009 il disait que le Tamiflu n’était « pas dangereux pour les enfants » après la parution d’une étude anglaise pointant les effets indésirables. Il misait sur le « vaccin » (pas encore créé) pour éviter la saturation des hôpitaux.

Quand tout le monde a compris que le H5N1 était passé tranquillement, il a Le déclaré le 18 février 2010 dans Le Figaro que le H1N1 « reviendra sans doute l’an prochain » et que les vaccins anti grippe devaient intégrer des souches du virus de 2009 et envisageait une vaccination de toute la population.

Flahault a tout de même admis en avril 2010 avoir exagéré ses prévisions du nombre de morts et que « le Tamiflu est très modérément efficace« , tout en recommandant de l’utiliser contre le H1N1.

Covid :

2022-05-29 15_24_47-_Dans cette crise, le masque est le préservatif du coronavirus_ _ Corse Matin -

Ce tenant du « zéro mort du covid » a appelé :

  • À « prendre des mesures fortes tout de suite, et jusqu’à l’été » type « confinement » dès le 13 mars 2020, soit 3 jours avant l’annonce de jupicrétin. Il voulait aussi que l’OMS « guide l’action des Etats ».
  • À porter des muselières.
  • À maintenir un état d’alerte permanent : « l’important aujourd’hui n’est pas tant de prédire que de se préparer à un scénario plausible et redoutable. Ma crainte aujourd’hui, c’est que la situation actuelle nous entraîne vers une augmentation très conséquente du nombre de malades et une poussée épidémique incontrôlable, à l’instar de ce que les Etats-Unis ont connu l’été dernier » disait-il en février 2021. De fait, il n’a cessé d’alerter sur les prochaines « vagues », comme ici en avril 2021 où il parlait déjà d’une « vague » à l’automne : « Pour cet expert, l’enthousiasme suscité par la vaccination ne doit pas nous exonérer d’une certaine vigilance vis-à-vis du virus, et du maintien de mesures de contrôle ».
  • À « vacciner » tout le monde régulièrement.
  • À ne pas utiliser la chloroquine car les essais n’avaient pas été menés selon les protocoles, qui pourtant n’ont pas été respectés pour le développement accéléré des « vaccins ». 

En février 2022 il est encore en train de dire qu’il ne faut pas de « relâchement » des « restrictions » pseudo sanitaires et garder le « pass vaccinal » jusqu’à la mi mars 2022 :

« La circulation du virus demeure très intense. En allégeant prématurément, les pays voisins risquent un ralentissement de la décrue et la mise en danger des populations vaccinées mais immunodéprimées, âgées, ou encore non vaccinées, comme les enfants ayant des facteurs de risque ».

Il est partisan des mesures les plus restrictives et ne se cache même pas de prendre l’Asie (comprendre : la Chine) comme exemple : « Préférons-nous revivre une année comme 2020, ou plutôt nous inspirer des pays d’Asie et du Pacifique ? ».

confinement

Début février 2022 il voulait imposer la « 3e dose », « Et les politiques peuvent traduire une telle recommandation par l’instauration d’un usage étendu du pass vaccinal » disait-il à Libération,

« Les hospitalisations pédiatriques atteignent aussi des niveaux records. Ne risque-t-on pas d’augmenter la circulation du virus en ôtant le masque trop tôt dans les écoles ? Le télétravail réduisait les interactions sociales sans trop peser sur l’économie générale. N’aurait-on pas pu attendre davantage avant d’en lever l’obligation ? Le vent d’optimisme qui souffle un peu rapidement en Europe risque d’inviter la population à baisser trop rapidement la garde et à renoncer aux gestes barrières, à la distanciation sociale qui la protégeaient contre la transmission du coronavirus. Cela pourrait retarder la décrue épidémique, voire relancer les transmissions et son cortège d’hospitalisations et de décès ».

Le 6 mai 2022, Flahault alertait sur le risque d’une énième « vague » de covid durant l’été et appelait les gouvernements à prendre « des mesures préventives »: « Si tous les indicateurs sanitaires repassent actuellement dans le vert en France comme dans toute l’Europe de l’Ouest, deux nouveaux sous-variants d’omicron, BA.4 et BA.5 pourraient dès la mi-juin relancer les contaminations, selon le professeur Antoine Flahault. L’épidémiologiste et enseignant de santé publique à l’université de Genève invite les pouvoirs publics à prendre des mesures préventives« . Et bien-sûr on le retrouve sur la variole du singe, qui selon lui pouvait évoluer en « pandémie ».

Jean-François Delfraissy

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Cet expert du SIDA avait déjà 70 ans au début du covid. Quelques dates de sa carrière :

  • 1982-1986 : membre de la commission scientifique spécialisée en infection et immunité de l’Inserm.
  • 1984-1987 : Secrétariat général de la Société française d’immunologie.
  • 1990-1994 : conseiller médical auprès de la mission sida à la Direction des hôpitaux et membre du conseil d’administration Ensemble contre le sida
  • 2001-2005 : Dirige l’unité de recherche clinique Paris-Sud.
  • 2005-2017 : Directeur de l’Agence nationale de recherches sur le sida (ANRS)
  • 2008 : Directeur de l’I3M à l’Inserm et membre de la fondation de GSK
  • 2014 : Chargé par Valls du plan Ebola
  • 2016 : président du Comité consultatif national d’éthique
  • Mars 2020 : Président du « conseil scientifique covid » du micron.

H1N1 :

H1N1

Lors de son audition au Sénat en 2010 il a admis des liens avec l’industrie :

« Je suis directeur de l’Institut de microbiologie et des maladies infectieuses, professeur de médecine à Bicêtre et je dirige également l’Agence nationale de recherche sur le Sida et les hépatites virales. Je n’étais pas, jusqu’à mai 2009, expert de la grippe. Je n’avais donc pas de lien particulier avec les laboratoires de vaccins, ni avec les produits antigrippaux. 

Par ailleurs, dans le cadre du Sida, je suis expert international pour le compte d’un certain nombre de laboratoires pharmaceutiques.Lorsque j’ai pris mes fonctions de directeur, j’ai annoncé à mon conseil d’administration que j’arrêterai toute relation au niveau national mais que je garderai pour certaines formes d’expertises les boards internationaux de l’industrie, que je revendique comme nécessaires pour participer à la collaboration internationale. Il s’agit de Merck, Gilead et Tibotec ».

À ce moment il est toujours membre du conseil scientifique de GlaxoSmithKline, et a fait partie de la fondation Roche. Il dirigeit l’IMMI (Institut de Microbiologie et de Maladies Infectieuses) à qui la recherche sur le H1N1 a été confiée :

« Dès l’annonce de l’émergence du virus A(H1N1) et du risque pandémique qu’il représentait, les ministères chargés de la Recherche et de la Santé ont confié à l’IMMI, au nom d’AVIESAN, la coordination des recherches H1N1″.

Quand le président Autain lui demande « A partir de quel moment était-il scientifiquement établi que la grippe H1N1 serait majoritairement bénigne ? Dès lors que la virulence du virus était similaire à celle de la grippe saisonnière, pourquoi une double vaccination sur le modèle du vaccin H5N1 a-t-elle été jugée nécessaire ? » il répond qu’il n’a « pas tous les éléments de réponse » et que 15 à 20 millions de français ont « développé des formes asymptomatiques ».

Il appelait à se faire « vacciner », disant que c‘était sûr, mais devant la commission il a dit qu’il n’est pas spécialiste des vaccins.

Covid :

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Dès le début mars 2020 il tourne en boucle à la télé en tant que président du comité consultatif d’éthique (ex le 11 mars 2020 sur France Info ou le 3 mars 2020 sur Radio Classique  où il appelait déjà à « des mesures encore plus restrictives »  et disait que « La vision collective doit dépasser le droit individuel, à condition que cela soit clair, annoncé, transparent et transitoire« !). Cependant il admettait à ce moment-là que la « létalité du covid » était « faible ».

Le 24 mars il déclarait : « Nous n’avons pas de traitement » et évoquait l’absence problématique de « vaccin« .

7 avril 2020 Delfraissy déclare que ne pas obéir au « confinement » était un « suicide collectif » et appelait à maintenir la rétention de masse : « Selon le médecin, l’isolation que nous vivons depuis plusieurs semaines devrait se poursuivre encore plusieurs autres. Au moins jusqu’au mois de mai. « Je pense qu’il vaut mieux le dire d’emblée maintenant. Il est trop tôt pour prévoir une date de sortie« . Selon lui l’afflux de « malades » saturait les zopitaux et il y avait des effets positifs au « confinement ».

Au milieu du 1er « confinement » en avril 2020 il déclare que le covid aura « un rebond » à l’automne. Delfraissy est un adepte des « rebonds », qu’il annonce tous les 3 ou 4 mois (juin 2021novembre 2021mars 2022…). Il nie tout le temps avoir le moindre conflit d’intérêts mais annonce sa présence bénévole à plusieurs conseils consultatifs de labos ces dernières années dont Gilead.

Il a été nommé par le micron dès le début du « confinement » dans le nouveau conseil « scientifique » spécial covid, opaque, dont aucun compte rendu réunion n’existe, et dont le micron ne suivait l’avis que si ça l’arrangeait. Ses positions :

  • Pour le « confinement » qu’il regrette de ne pas avoir réclamé plus tôt, et qu’il voulait continuer
  • Contre l’hydroxychloroquine (HCQ) dès le départ (3 mars 2020)
  • Pour les tests PCR à fond dès le 20 mars 2020, dès la fin du « confinement ».
  • Pour les muselières partout quand on en a eu (avant il ne les trouvait pas utiles)
  • A parlé à longueur de temps de « saturation des zopitaux » à cause du covid même si on sait que c’est faux. Il n’a jamais fait aucun mea culpa ni là-dessus ni sur rien.

Didier HOUSSIN

Houssin
  • 2005-2011 : Directeur général de la Santé et délégué interministériel à la lutte contre la grippe aviaire.
  • 2013 : président du conseil d’administration de l’Anses
  • Janvier 2020 : président du Comité d’urgence Covid-19 de l’Organisation mondiale de la santé (nommé à 70 ans)

H5N1 :

Moins connu car moins médatique, il est aujourd’hui à l’OMS à plus de 70 ans. Dès le début de l’alerte de l’OMS en mai 2009 en tant que directeur général de la santé (même poste que Salomon) il a enclenché la machine épidémique en France : campagne de propagande, recherche des cas potentiels, délcarations intempestives sur les injections de masse déjà prévues en mai 2009… L’ « épidémie » n’a démarré officiellement qu’en septembre 2009 en France. À ce moment il prévenait déjà qu’il faudra sûrement 2 injections au moins pour les jeunes.

En tant que DGS il a poussé les gens à se faire injecter, signant même des conventions avec diverses multinationales pour qu’elles incitent leurs salariés (BNP, Air France, IBM, Micghelin, PSA,Renault, Sanofi, SNCF). Il a aussi préconisé le traitement « systématique » avec le Tamiflu de Roche et sinon avec le Relenzea de GSK. Et alors que les mutations du virus étaient connues, il disait que les « vaccins » basés sur la première souche de virus étaient toujours « sûrs » et efficaces.

Il était aussi très favorable à l’utilisation à tout va du Tamiflu; disponible gratuitement en France pour toutes formes de grippe, bien que la seule étude dont on disposait était celle du frabriquant et que les données brutes étaient secrètes.

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Devant la commission d’enquête du Sénat sur la préparation de la pandémié H1N1, Houssin a expliqué l’échec de les injections de masse en France parce que « nous n’étions pas suffisamment armés pour battre en brèche les argumentaires et les rumeurs qui se sont développés sur le réseau« , contrairement aux Américains, où le CDC d’Atlanta et la FDA avaient des « équipes qui ont pour seule tâche de suivre Facebook ou Twitter et de réagir dès l’apparition de signaux inquiétants » c’est-à-dire des gens qui posent des questions ou donnent des informations n’allant pas dans le sens de la propagande épidémico-vaccinale.

« Nous aurions aimé avoir une couverture vaccinale semblable à celles obtenues en Suède, en Norvège ou au Canada, mais il se trouve que la population française ne s’est pas montrée assez inquiète, craignant peut-être davantage le vaccin« , ajoutait-il. Là encore, la question de la dangerosité du H1N1 n’entre même pas en ligne de compte.

Il était très satisfait de sa gestion du H1N1 et trouvait que l’alerte de l‘OMS avait été super. En 2020, il expliquait avoir fortement renforcé la gestion « pandémique » au cours de l’épisode de la grippe porcine, bien que la H1N1 n’ait pas du tout eu l’ampleur espérée :

« le plan pandémie grippale avait été élaboré entre 2005 et 2009, dans le cadre de la menace H5N1, puis il a été amélioré en 2010 avec des fiches précises, notamment sur la réduction des déplacements en période épidémique (fiche C9) et celle des rassemblements (fiche C10). Nous avions beaucoup travaillé sur les plans de continuité d’activité dans de nombreux secteurs, avec le recours au télétravail. Nous avions aussi créé le Centre opérationnel de régulation et de réponse aux urgences sanitaires sociales (CORRUSS) au ministère de la Santé, ainsi que l’Établissement pour la réponse aux urgences sanitaire (EPRUS), ce dont j’étais le plus fier.

Dans la gestion de ces crises, on avait également tiré les leçons avec la nécessité d’une dimension interministérielle des plans. Nous avons aussi travaillé dans l’interdisciplinarité, en mixant les données issues de l’épidémiologie, des sciences de la communication, du droit et des sciences politiques et économiques« .

Bref, l’artillerille lourde était prête à être déployée un peu plus, peu importe qu’on tue les mouches au bazooka.

Covid :

2022-05-29 21_42_38-Confinement_ l'ancien directeur général de la Santé Didier Houssin affirme que _

Président du Comité d’urgence Covid-19 de l’Organisation mondiale de la santé et membre de l’académie de « médecine » en France. Dès avril 2020 il disait que tout le monde devait mettre un tissu facial y compris dans la rue, pour « se protéger mutuellement » y compris après la fin de la rétention de masse, mais comme ces machins ont une efficacité très limitée (on savait déjà qu’ils ne servent à rien) il trouvait que le « confinement » était tout à fait justifié. Bien-sûr, selon lui, le mieux était d’avoir un « vaccin ».

Il prenait exemple sur la gestion de crise à Wuhan pour expliquer qu’il « y aura une phase de transitioon, de réapprentissage de la vie normale« . C’est lui qui a lancé l’équipe d’enquête sur l’origine du virus qui n‘a rien donné, et considérait l’origine naturelle du virus comme la plus probable.

Selon lui il était « très peu probable » que le SARS Cov 2 vienne d’un laboratoire. Il défend une gestion préventive des maladies en mode guerrier face à un risque qu’il qualifie de « permanent »:

« On se prépare aux guerres, on a une armée, on l’entraine, on l’équipe, parce qu’on sait que les guerres peuvent survenir. C’est la même chose pour les épidémies. On n’est plus au temps de la peste et du choléra où il faut seulement subir, on peut aussi se préparer. Il faut intégrer dans les grands risques celui là »

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Le « comité d’urgence » covid de l’OMS basé à Genève qu’il préside, a maintenu la pression épidémique, par exemple fin octobre 2021 il annonçait que la « pandémie » était loin de finir et demandait aux Etats de « reconnaître tous les vaccins qui ont reçu l’autorisation d’utilisation d’urgence » de l’OMS.

En avril 2022 alors plus rien ne se passait nulle part au niveau du covid, il considérait toujours que la « pandémie » était « une urgence de santé publique » et le comité de l’OMS déclarait -encore- que « la situation est loin d’être terminée«  et qu’il fallait continuer les tests. La situation était donc encore à l' »urgence », comme depuis 2 ans.

Il a poussé au développement des pouvoirs de l’OMS et à l’extension du règlement sanitaire international. Il disait « Et tout en continuant à faire face à la pandémie actuelle, l’OMS se prépare à la prochaine », et justement un mois plus tard, nouvelle alerte sur la variole du singe, dont Bill Gates avait parlé aussi.

Michel Cymes (télé)

H5N1:

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Ce télétoubib par excellence a fait peur à tout le monde sur la gravité de la grippe A, puis a incité tout le monde à se « faire vacciner ». Le H1N1 lui avait déjà permis de faire « exploser l’audience de France 5 », annonçait un média télé le 2 décembre 2009, il a manifestement conservé la recette pour le covid.

En novembre 2009 il déclarait :

« À ceux qui prétendent que le vaccin contre la grippe A est dangereux ou qui m’accusent d’être à la botte des laboratoires pharmaceutiques, je réponds que c’est le devoir du service public d’inciter les gens à se faire vacciner. Il y aura probablement dans l’hiver plusieurs vagues de grippe. Et, si les corps politiques et médicaux ne sont pas clairs, moi, je prends position. C’est tout ».

Covid :

Pour le covid, il a d’abord été raisonnable en disant que c’était « une forme de grippe » et qu’il n’était « absolument pas inquiet« , puis a été critiqué, puis pris position en faveur des mesures les plus restrictives et des injections. Il a d’ailleurs fait deux doses puis a attrapé le covid.

Il traitait les critiques de « quelques centaines ou quelques milliers » de « complotistes complètement malades » et en août 2021 il traitait les « zantivax », « anti pass » et les manifestantspro libertés d’ « égoïstes » :

« L’énorme majorité des Français est pour la vaccination, l’énorme majorité des Français est pour le pass sanitaire. Il n’y a pas d’autre solution aujourd’hui. Et ces personnes égoïstes se baladent dans les rues en criant des slogans« .

En octobre 2021 il s’en prenait aussi aux soignants non injectés :

« Je pense qu’un jour il faudra demander des comptes à ceux qui ont été médecins ou infirmières et qui ont refusé de se faire vacciner pour des raisons qui leur sont probablement personnelles. Je ne m’apitoie absolument pas sur le sort des infirmières ou des médecins qui ont fini par quitter ce métier parce qu’ils n’ont pas voulu se faire vacciner. C’est leur choix, c’est leur problème« .

Il a fini par prendre sa retraite des plateaux télé pour tourner des séries.

Simon Cauchemez

Ce spécialiste non pas de la médecine mais des modélisations informatiques était déjà présent pour le H5N1 en 2005 puis en 2009 pour le H1N1, pas vraiment dans les médias à l’époque mais avec des modélisations sur la transmission du virus qui ont fait la une de la presse. 

H1N1 :

ferguson cauchemez

Pendant le H1N1 il était un collègue de Neil Ferguson, autre modélisateur star des médias, au département d’épidémiologie des maladies infectieuses de l’Imperial College de Londres. C’est là qu’ont été réalisés les « modèles » alermistes qui ont servi à orienter les politiques publiques.

En 2008, il publiait avec Flahault et Ferguson notamment une étude sur l’impact de la fermeture des écoles sur la transmission de la grippe dont la conclusion était que fermer les écoles durant une période prolongée réduisait le nombre de « cas », mais que si les enfants avaient quand-même des contacts sociaux l’impact de cette mesure était réduit.

Tous ces travaux ont été repris dans la presse, et le Guardian demandait en juillet 2009 s’il fallait fermer les écoles pour limiter l’ « épidémie » de HN1, puisque « les enfants sont plus contagieux et plus vulnérables au H1N1 » : « Le gouvernement devrait repenser sa politique actuelle de laisser les écoles ouvertes pendant la pandémie avant que les 30.000 écoles primaires et secondaires de Grande Bretagne ne terminent les vacances d’été, avertissent Cauchemetz et Ferguson ».

Covid : 

2022-05-28 19_15_01-Simon Cauchemez_ «Vaccins et météo ne seront pas suffisants pour tout relâcher l

Au moment du covid il avait rejoint l’unité de Modélisation Mathématique des Maladies Infectieuses de l’Institut Pasteur[2], qui « développe des outils de pointe pour l’étude des épidémies, qui aident à mettre en lumière leurs facteurs de risque ainsi que les ressorts et les profils de leur transmission, en vue d’améliorer les mesures prédictives et les campagnes de prévention« .

On a donc encore eu droit à ses modélisations sur la propagation du covid. France Info nous expliquait en décembre 2020 que « ce sont ses calculs qui orientent les choix du gouvernement face au covid« , et aussi ceux du Conseil « Scientifique » dont il est membre. Ils ont servi à justifier les « confinements », les « couvre-feu », la « vaccination » forcée par exemple.

Beaucoup d’observateurs tels que le statisticien Vincent Pavan reprochent à ces « modèles » leurs incertitudes, en particulier pour de nouveaux virus, puisqu’on manque de données à mouliner pour faire des prédictions fiables et que sur le plan purement mathématiques ces modèles n’ont pas plus de sens que la lecture de l’avenir dans les entrailles de poulet.

Même Cauchemez l’a admis devant France Info, expliquant que « Dans les premiers mois, les données restaient très limitées et nous devions donc travailler dans un contexte de grande incertitude. Aujourd’hui, nous commençons à avoir plus de recul (…) En général, au démarrage d’une épidémie, les données sont très limitées et de mauvaise qualité. Il y a beaucoup de biais potentiels. Par exemple, au début, nous n’allons voir que les cas les plus graves avec un risque de surestimer la mortalité. C’est ce qui s’était passé avec le virus H1N1 en 2009« . Il aurait été intéressant de le préciser à l’époque: nous aurions peut-être évité de détruire nos économies et la vie sociale.

Toutefois, pas moins d’une trentaine de « modèles » différents, réalisés avec des données différentes par des équipes différentes, ont été utilisés pendant le longépisode du covid.

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Cauchemetz est aussi membre d’un groupe modestement appelé « Midas Network » créé par le National Institute of General Medical Sciences (USA), et dont l’objectif est de « faire avancer la science pour améliorer la préparation et la réponse globale contre les menaces des maladies infectieuses, par la recherche, l’entrainement, la communication et les services« .

Sur la base de ses « modèles », il a poussé à des mesures ultra restritives : rétentions de masse, injections de masse censées réduire les hospitalisations, y compris bien-sûr les enfants (sans ça l’ « épidémie » ne pouvait pas être stoppée selon lui en avril 2021), ne voulait jamais « relâcher les efforts » (même en avril 2021) et a soutenu les politiques les plus liberticides au nom de cette grippe, se justifiant en agitant ses modélisations hasardeuses.

Cependant, cet oracle du covid qui n’a cessé de voir des « pics » et des « vagues » arriver a rapidement dit que même avec les injections de 90% de la population, la « vie normale » n’allait pas revenir. 

Ce sont encore des modélisations, auxquelles il a pu participer, qui ont affirmé que les mixtures anti covid étaient « efficaces ». Mais aucune modélisation n’a été faite sur les effets graves de ces produits expérimentaux.

Bruno Lina

Virologue au HCL (Lyon) et au CNRS déjà en 2009

Président du conseil scientifique que GEIG et conseiller de la directrice générale de l’OMS dans un comité technique sur l’évolution de la « pandémie « pendant le H1N1. Il était aussi membre du « comité de lutte contre la grippe » mis en place par Bachelot.

2020 : membre du conseil « scientifique » de macron et directeur du Centre national de référence de la grippe – Centre International de Recherche en Infectiologie – CIRI  à Lyon et coordonnateur au Centre national de référence enterovirus et parechovirus – Hospices Civils de Lyon.

Il collabore aussi centre de modélisation Covid de l’Institut Pasteur, pilotée par Simon Cauchemez.

H1N1:

2022-05-30 19_17_52-La-verite-sur-la-grippe-A-H1N1

Président du Conseil Scientifique du GEIG déjà au moment du H1N1 et encore au moment du covid. Le GIEG, financé à 100% par 5 grands labos[3], a été mis en cause pour avoir incité le gouvernement au tout vaccinal lors du H1N1.

Il a fait la promotion du test PCR développé par l’Institut Pasteur puis du Tamiflu de Gilead dont les effets favorables n’ont jamais été démontrés, et qui par contre a rapidement montré des effets toxique. Il répondait ainsi aux détracteurs en novembre 2011 qu’il  « n’existe pas d’essai clinique réalisé dans les règles qui permet de prouver l’efficacité du Tamiflu contre les cas de grippes sévères« , mais que « de nombreuses conclusions observationnelles montraient qu’il semblait réduire le nombre de morts dans les pays qui l’ont utilisé. En 2009, le Japon, qui a utilisé massivement le Tamiflu est aussi celui qui a eu le taux de mortalité le plus faible à cause de la grippe A« .

Dans les médias il a pris position en faveur des « vaccins », même développés de manière accélérée. Selon le Parisien du 29 octobre 2009, « le 20 octobre, à l’occasion du lancement officiel de la campagne de vaccination de la grippe A au ministère de la Santé, le professeur Lina était invité à s’exprimer, assis à la gauche de Roselyne Bachelot. Il a notamment répété qu’il était « très important de se faire vacciner » contre ce virus ».

2022-05-30 19_29_31-Grippe _ le Tamiflu accusé d'être inefficace - Opera

Il était parmi les alarmistes, déclarant par exemple (décembre 2009) que « tout est possible avec le virus de la grippe A« , même s’il devait admettre que rien n’était vraiment alarmant à ce moment.

Il a été défendu par Bachelot qui le trouvait très compétent et ne trouvait rien à redire sur ses conflits d’intérêts :

« En matière de grippe, je suis entourée d’un panel d’experts très large : Comité de lutte contre la grippe, Comité technique des vaccinations et Haut Conseil de la santé publique. Sans compter les réunions de travail avec des infectiologues, des pédiatres ou des urgentistes, ce qui fait au total plus d’une centaine de personnes.(…) Beaucoup des scientifiques remarquables que je consulte sont également sollicités par les laboratoires pharmaceutiques pour valider leurs produits et leurs procédures. Ces experts, qui font dans l’immense majorité des cas preuve d’une grande indépendance d’esprit, sont tenus de faire des déclarations d’intérêt public consultables par tous. Le professeur Bruno Lina, qui est l’un des meilleurs spécialistes mondiaux de la grippe, a été mis en cause de façon injuste.« 

En septembre 2009 il a publié avec Jérome Salomon un bouquin au titre prometteur : « La vérité sur la GRIPPE A H1N1« . Mui aussi oubliait de mentionner ses nombreux liens d’intérêts, à la télé et ailleurs.

En 2010, il a mené des travaux sur le croisement de H5N1 (grippe aviaire, assez violent mais peu contagieux) et H1N1 (grippe porcine, contagieux et peu virulent), au labo P4 de Lyon : « L’expérience, qui va coûter provisoirement 200 000 euros — après cette gabegie nous ne sommes plus à quelques euros près — a officiellement pour but d’anticiper une éventuelle mutation des deux virus« , expliquait la journaliste Pryska Ducoeurjoly.

Covid :

2022-05-30 20_04_49-Covid-19 _ « L’épidémie n’est pas finie », selon Bruno Lina, virologue et membre

SI en janvier 2020 il afirmait que « nous ne sommes pas face à un virus extrêmement dangereux (…) Ce virus a affecté 400 personnes et fait 9 décès. Au même stade, le SRAS, lui, avait déjà causé 200 décès pour 400 cas. « , il a rapidement changé d’avis.

Bruno Lina a incité tout le monde à se faire tester, puis à appliquer les fameux « gestes barrières » et compagnie. En juillet 2020 il a contribué à une étude avec François-Xavier Lescure, Yazdan Yazdanpanah et d’autres qui annonçait l’efficacité du Remdesivir combiné à une autre moldécule.

Dès octobre 2021 il lançait la propagande sur les injections pour les 5 – 11 ans au nom du fameux « covid long »: « À partir du moment où le vaccin est disponible et que des enfants font des infections au coronavirus, la question se pose »

Il a soutenu l’essai Discovery auquel il a participé avec des patients à Lyon. Il a été stoppé avant la fin, après avoir traîné en longueur, et dit qu’on n’avait pas de preuve de l’efficacité de la chloroquine. En novembre 2021 il appelait à s’injecter la 3e dose appelée « dose de rappel » pour « retrouver une protection de très haut niveau« . Selon lui la 3e dose « remet les compteurs à zéro«  en termes de protection.

Au bout de la 4e dose il a dit qu’il fallait « changer la composition » des mixtures et s’est même interrogé sur l’intérêt d’une 4e dose tout en prévoyant des rappels sur « des années ».

Il disait aussi sur BFM qu’il n’y a aucun problème à s’injecter la mixture anti-covid en même temps que l’injection anti grippe saisonnière. Mais pour la chloroquine, il réclamait tout le temps des « preuves solides » ou davantage de patients pour les essais Discovery (inculant la chloroquine).

En janvier 2022 il admettait que tout le monde allait être immunisé : « il est probable que nous ayons tous acquis une forme d’immunité, par la vaccination, l’infection ou les deux » mais en mars 2022 ils déclarait que « l’épidémie n’est pas finie« .

Il déroulait dans le jargon covidiste l’argumentaire habituel fondé sur les « cas positifs » identifiés avec des PCR inappropriés:

« Certes Omicron est moins agressif que Delta ou Alpha mais il ne faudrait pas en tirer la conclusion erronée que c’est un virus banal et peu dangereux. L’épidémie n’est pas finie ; la vague BA.2 est le prolongement de la cinquième vague car nous ne sommes jamais retombés sous le seuil de 500 nouveaux cas positifs par jour pour 100 000 habitants en moyenne sur sept jours comme dans la période de calme de juin 2020 ou du début de l’été 2021« .

Roselyne Bachelot

H1N1;

2022-05-29 14_03_22-Grippe H1N1 _ quand la France s’était (trop) préparée à une pandémie _ Public Se

Ministre de la Santé après avoir travaillé plus 10 ans dans l’industrie pharma[4], elle a volontairement effrayé la population en annonçant la pandémie des mois avant que des cas ne surviennent en France. Par exemple, le 19 août 2009 -1 mois avant la déclaration de l’épidémie en France- elle disait qu’il fallait se préparer « au pire » et comptait sur le plan pandémies.

Elle a commandé 94 millions de doses de « vaccins » (alors qu’officiellement elle pensait qu’une seule dose surffirait) auprès de Sanofi, Novartis, Baxter, GlaxoSmithKline. Ces labos ont mis « la pression » sur les gouvernements pour passer très vite commande de bien plus de doses que nécessaire, avant même que les produits soient disponibles. 

Déjà, les labos étaient préservés de toute responsabilité, quoi qu’il y ait dans les produits injectés. Les clauses mentionnaient ainsi que « les opérations de vaccination de la population seront décidées par la seule administration et seront placées sous la seule responsabilité de l’Etat.

En conséquence, l’administration s’engage à garantir le titulaire [les labos] contre les conséquences de toute réclamation ou action judiciaire qui pourraient être élevées à l’encontre de ce dernier dans le cadre de ces opérations de vaccination, sauf en cas de faute établie du titulaire« . Un avenant a prévu qu’en cas de faute manifeste sur la conformité des produits, les labos pouvaient être poursuivis, mais sauf à démontrer cette « faute » c’était donc déjà au contribuable de tout assumer.

Les contrats, a juré Roselyne, ont été négocié par ses soins et pas du tout à l’Elysée.

Une fois ses commandes passées, Bachelot a très lourdement insisté pour que « toute la population » se fasse « vacciner », d’autant qu’en 2009 la France était le premier producteur de vaccins au monde. Le 16 septembre 2009 c’est elle qui a déclaré l’épidémie en France. Elle affirmait alors : « Nous avons décidé d’acquérir une quantité de vaccins suffisante pour nous permettre de proposer la vaccination à l’ensemble de nos concitoyens qui souhaiteront se faire vacciner. Les tout premiers vaccins nous ont été livrés début septembre.

Mais ces vaccins ne seront utilisés que dans le cadre d’autorisations de mise sur le marché (AMM) dûment délivrées par les autorités sanitaires européennes qui garantiront leur efficacité et leur sécurité (…) Je rappellerai simplement que, au-delà de la protection individuelle qu’elle procure, la vaccination est aussi un acte altruiste, en ce sens qu’elle contribue à protéger son entourage, ses proches, ses collègues.

vaccin-grippe-aviaire-bachelot_1

C’est particulièrement important lorsque ces derniers présentent des facteurs de risque qui les rendent plus vulnérables ou qu’ils ne peuvent pas être vaccinés eux-mêmes, du fait de contre-indications médicales« .

Elle a mis en place un « comité de lutte contre la grippe » dont elle a nommé les experts, tous liés à l’industrie pharma. Le H1N1 a été la première maladie pour laquelle des « vaccins » ont été développés si rapidement, sans avoir de recul avant d’être injectés à la population[5].

En août 2009, alors en  visite à La Réunion, en bonne VRP des laboratoires qu’elle fut pendant une vingtaine d’années, elle déclarait que « le pic épidémiologique sera certes dépassé à La Réunion à la mi-octobre mais la grippe n’aura pas disparu. Il faudra donc continuer à protéger le public et en particulier les populations les plus fragiles. Le vaccin restera utile et servira aussi à nous prémunir pour 2010 et 2011« .

C’est aussi la première fois qu’on utilisait un adjuvant à base de squalène et de polysorbate. Et bien que ce soit un bide, elle déclarait le 24 novembre 2009 que la campagne de « vaccination » était « un grand succès ».

En juin 2010 lors d’une audition au Sénat elle a déclaré : « En prévision des prochaines alertes, c’est bien notre capacité de préparation et d’adaptation que nous devons renforcer afin de choisir, le moment venu, la réponse la plus appropriée enrichie de l’expérience acquise.

Bachelot H1N1

Le virus grippal, vous l’avez bien compris, est un sujet de choix, puisque, dès juin 2009, vous avez initié un travail sur les mutations virales. L’émergence du virus pandémique H1N1 constitue un cas emblématique. Il s’agit bien d’un virus pandémique, mais nous avons su très vite qu’il n’était pas celui que nous attendions.

Je me réjouis qu’à travers vos travaux le Parlement ait pu produire sa propre expertise et, surtout, organisé un espace de dialogue fécond et serein entre le scientifique et le politique. Ainsi, pour la première fois, face à une alerte sanitaire, nous avons mis en œuvre une gestion pro-active, et non plus seulement réactive, en particulier grâce à la préparation et à la vaccination« . Cette campagne d’injections aurait selon elle coûté 500 millions d’euros, exactement le montant du déficit des hôpitaux publics cette année-là.

Les contrats passés avec les labos étaient déjà particulièrement opaques et favorables aux industriels, comme le fait de passer des commandes fermes, la confidentialité absolue des contrats, ou l’absence de toute responsabilité de la part des fabricants de « vaccins ». En janvier 2010 Bachelot a tout de même réussi à résilier une commande de 50 millions de doses tout en déclarant à la presse que « Cette grippe a tué 18 personnes ce week-end, en particulier des personnes qui n’avaient aucun facteur de risque« .

Covid :

Roselyne-Bachelot-une-insubmersible-au-ministere-de-la-Culture

Devenue ministre de la Culture, elle n’a pas hésité à sacrifier tout le secteur, qui a subi les « confinements » et autres « couvres-feu » avant d’être définitivement mis à terre par les laissez-passer « sanitaires » puis « vaccinaux ».

Aux artistes qui lui demandaient des sous ou des actions concrètes fin 2021, elle répondait contre toute évidence que « la culture n’est pas sacrifiée » et même qu’elle « continue« , se croyant obligée de souligner que « ce qui menace la culture, c’est la pandémie pas les mesures gouvernementales« . CQFD.

En tout cas, aujourd’hui en Europe la fréquentation des cinémas a chuté de 60% depuis la « crise sanitaire » et sa gestion lamentable.

En Février 2022, la fréquentation en France dans les salles de cinéma et de spectacle vivant (concerts, théâtres…) avait baissé d’environ 25 % par rapport à la même période avant la crise « sanitaire », selon les chiffres annoncés par le ministère de Roselyne Bachelot..

Neil Ferguson »

Ferguson cartoon

Cet informaticien hollandais financé par les labos et par Bill Gates était déjà à l’origine de modélisations dantesques qui ont littéralement créé la crise de la vache folle puis de la grippe dite  « aviaire » pour laquelle il avait pronostiqué jusqu’à 150 millions de morts alors qu’il y en a eu moins de 300 dans le monde.

« Comme le rapportait à l’époque le Daily Telegraph, c’était « la première fois que des épidémiologistes modélisaient une épidémie majeure au fur et à mesure qu’elle se déroulait, puis intervenaient pour changer son cours« . »C’est vraiment la pensée innovante de Neil sur le plan informatique qui a rendu cela possible », déclare Deirdre Hollingsworth, épidémiologiste de l’université d’Oxford qui a travaillé avec le professeur Ferguson à l’Imperial » (Financial Time, 20 mars 2020).

H1N1:

2022-05-30 21_25_58-First analysis of swine flu spread supports pandemic plan _ New Scientist - Oper

C’est encore à cause de ses modélisations pour le H1N1 que le tout début d’ « épidémie » a été repéré dans l’oeuf, et qu’en France l’Institut de veille sanitaire avait prédit jusqu’à 96.000 morts dans le pays (alors qu’on en a finalement dénombré 312). 

En 2009, celui qui est aujourd’hui surnommé « Dr Confinement » par les anglais était professeur de médecine à l’Imperial College et avait récemment travaillé de manière rémunérée pour Baxter, GSK et Roche.

Il était aussi membre du comité vaccination grippe A de l’OMS (créé en avril 2009), qui conseillait la directrice générale Margaret Chan, du groupe de travail scientifique européen sur la grippe (ESWI), et ses liens d’intérêts avec les fabricants de « vaccins » posaient déjà question.

Une étude qu’il a publiée en mai 2009 affirmait que le H1N1 était aussi grave que la grippe de 1957 qui aurait fait 2 millions de morts. Et alors que l’ « épidémie » régressait déjà au Mexique, l’OMS augmentait le niveau d’alerte mondial de 4 à 5. Un article de Futura Sciences expliquait : « Selon les auteurs, comme pour beaucoup d’autres, le nombre de cas réels ne peut qu’être sous-estimé car la maladie reste parfois bénigne chez des sujets qui, néanmoins, sont porteurs, et même colporteurs, du virus ». Au final il envisageait 65.000 morts en Grande-Bretagne en l’absence de mesures spectaculaires.

Le taux de létalité du virus était évalué entre 0,3% et 1,5%, ce qui change la donne, mais plus probablement à 0,4%. Ferguson et son équipe annonçaient donc qu’un tiers de la planète pourrait être infecté (The Guardian, 12/05/2009).

Comme Ferguson conseillait le comité d’urgence de l’OMS[6], son étude y a été prise très au sérieux. Quand il a fait ses modélisations en 2009 pour la grippe porcine, il n’y avait pas d’épidémie et l’OMS avait seulement détecté quelques cas avec des symptômes légers.

« Néanmoins, [l’OMS] décida, à l’issue de réunions secrètes, de déclarer une pandémie mondiale« , explique Kennedy dans son livre[7], et « fit pression sur divers pays africains et européens pour qu’ils passent des contrats avec GlaxoSmithKline et d’autres sociétés pharmaceutiques. Ces accords confidentiels obligeaient les nations signataires, dont l’Allemagne, la Grande-Bretagne, l’Italie et la France, à acheter pour 18 milliards de dollars de divers vaccins contre la grippe H1N1 expérimentaux, non testés, adoptés en procédure accélérée et sans responsabilité pour les entreprises productrices ».

Covid :

Ferguson covid 1

Dès janvier 2020 l’équipe de Ferguson alertait sur la menace mortelle du SARS-Cov-2 qui était actif en Chine. En mars, une nouvelle modélisation annonçait 250 à 510.000 morts en Grande-Bretagne et 2,2 millions aux Etats-Unis. Elle a été diffusée auprès des gouvernements très rapidement début mars 2020, sans être publique ce qui empêchait de vérifier les calculs, qui de toute manière ne pouvaient à ce stade qu’être de la spéculation.

Le pire est que cette étude formulait des recommandations -baées sur les modélisations- pour enrayer ladite « épidémie », à savoir les mesures aussi liberticides qu’inutiles imposées dans les pays alignés : enfermement des populations pendant des mois d’affilée, traçage, injections de masse, sanctions, censure.

C’est cette étude qui a servi à justifier les mesures prises soudain par l’OMS comme par la plupart des gouvernements occidentaux. Elle était publiée le 16 mars, et le 17 le micron plaçait tout le pays en rétention à domicile. Même la fondation Héritage, dans un article de Kevin Dayaratna de mai 2020, soulignait l’opacité et les défauts des modèles de Ferguson :

« J’ai demandé à Ferguson et à ses collègues leur modèle à plusieurs reprises pour voir comment ils avaient obtenu leurs chiffres, mais ils n’ont jamais répondu à mes e-mails« . 

lockdwn london

En refaisant les calculs avec un collègue à partir de données récupérées à droite à gauche (comme Ferguson), « constaté que la mortalité prévue due à la maladie pourrait aller de près de 78 000 décès à 810 000 décès aux États-Unis au 1er août« . Un sacré écart, qui rend difficile un décision politique rationnelle en se basant sur de tels résultats. 

Concernant l’opacité des modèles de Ferguson, l’auteur de l’article ajoute :

« Après que nous ayons publié notre travail, la nouvelle a fait surface que Microsoft avait en fait fait des progrès dans la mise à disposition du modèle de l’équipe de l’Imperial College. Mais les codes qu’il a publiés sont une version hautement modifiée de ce que l’équipe impériale a réellement utilisé. Et, il s’avère que le modèle présente de graves défauts, dont un ancien ingénieur logiciel de Google discute longuement dans son blog« .

L’étude, dont les grandes lignes ont été largement reprises dans les médias, préconisait carrément de faire disparaître le virus. Sans aucune vérification, ni même temps de débat, l’OMS a repris ces chiffres alarmistes et fantaisistes pour effrayer les gouvernements et les populations, et les gouvernements occidentaux ont mis en application les mesures de Ferguson.

Ferguson ne conseillait pas seulement l’OMS, mais aussi le 1er ministre anglais qui l’a viré le 6 mai 2020 au prétexte [8] qu’il avait vu sa copine à plusieurs reprises en plein confinement qu’il avait lui-même inspiré. 

Pas plus tard qu’en mars 2022 il s’autocongratulait lors d’une conférence sur la pertinence de ses modèles, si utiles pour appuyer la décision politique.

ferguson model

Il contribue pourtant encore à diverses études, comme celle de janvier 2020 parue dans le Lancet (encore), pour assurer en se basant sur des modélisations que les injections avaient un intérêt vis-à-vis d’une dizaine de virus (papillomavirus, rotavirus, rubéole, fièvre jaune, encéphalite japonaise notamment). Celle-ci conclut que « la vaccination des dix agents pathogènes sélectionnés aura évité 69 millions de décès (intervalle de crédibilité à 95 % 52-88) entre 2000 et 2030, dont 37 millions ont été évités entre 2000 et 2019. De 2000 à 2019, cela représente une réduction de 45 % des décès par rapport au scénario contrefactuel sans vaccination » et surtout les meilleurs résultats concerneraient les enfants de moins de 5 ans.

Il est membre de la direction du Vaccine Impact Modelling Consortium créé et financé par la Fondation Gates et le GAVI, dont le président est José Manuel Barroso de Goldman Sachs, et qui lui-même est créé et financé par la fondation Gates, qui a pondu cette étude. L’objectif du Vaccine Impact Modelling Consortium est de « coordonner plusieurs groupes de recherche » pour modéliser l’impact des programmes de vaccination à travers le monde.

On retrouve comme « partenaire » de ce « consortium » avec le GAVI et la fondation Gates l’Imperial College de Londres où bosse Ferguson[9] et qui bénéficie de dons de la fondation Gates ainsi que de l’OMS, qui elle aussi reçoit d’importants financements de la fondation Gates.

En effet, Bill Gates se targue de modéliser les « pandémies » et finance les deux structures qui ont réalisé des modélisations du covid : l’institut de Ferguson à l’Imperial College de Londres qui a reçu plus de 184 millions de $ tout de même entre 2006 et 2018 de la fondation Gates, et l’institut de modélisation de l’université de l’Etat de Washington.

Anthony Fauci

Fauci H1N1

Avec Gates, Fauci, directeur de l’institut des maladies infectieuses du NIH, le NIAID depuis 1984, il est LE pilier de l’organisation de la gestion de crise « covid ». 

Durant son interminable mandat il a renforcé les liens du NIH et du NIAID avec l’industrie pharmaceutique au cours de la vague du SIDA –largement amplifiée par l’AZT dont Fauci a fait une promotion intensive. Sa femme Christine Grady est médecin et directrice du département de bioéthique du NIH depuis 2012, en charge des essais cliniques.

Il a commencé à collaborer avec Bill Gates dans le domaine de la santé dès 1998, deux ans avant la création de la fondation Gates en commençant par « vacciner » les populations d’Afrique et d’Amérique latine, avec une grande campagne contre la polio lancée en 2000, et en 2003 le lancement d’une douzaine d’essais de « vaccins » anti SIDA en Afrique.

H1N1:

Fauci 2022 - 1

À l’époque, comme il l’avait déjà fait pour l’anthrax, l’hépatite B ou le Zika par exemple, Fauci s’est montré très loquace dans les médias et très alarmiste, tenant absolument à parler de « pandémie » quand tous les signaux restaient au vert. Il expliquait qu’un tiers de la population américaine risquait d’être contaminée, si bien que le gouvernement US a commandé 195 millions de doses de « vaccins » (notamment en spray nasal) développés en express et à peine testés, livrables à partir d’octobre 2009.

Le développement desdits « vaccins » a été largement financé par le NIAID, dirigé par FAUCI. C’est le NIAID qui organisait les essais avec des médecins relais dans les hôpitaux depuis le mois d’août 2009, et l’OMS a recommandé d’y ajouter des adjuvants (comme le squalène qui se sont avérés toxiques) pour augmenter l’impact des mixtures et donc avoir plus de doses avec la même quantité de produit.

On doit noter que ces médecins relais touchent, comme les agents du NIAID, des royalties sur les produits développés, versées par les industriels. Il était questions de deux doses pour tout le monde même les enfants de moins de 10 ans, sauf pour les femmes enceintes qui étaient protégées avec une seule dose.

L’échec du H1N1, des « vaccins » et du Tamiflu n’a pas empêché Fauci de continuer à prêcher pour les vaccins à sa sauce, notamment un « vaccin universel contre la grippe ».

Covid :

Fauci Trump

Fauci n’est pas impliqué dans l’affaire du covid que par sa gestion de crise : il est aussi impliqué dans les recherches sur les gains de fonction qui permettent à des virus d’animaux de contaminer les humains, notamment sur des coronavirus de chauve-souris, et notamment au laboratoire de Wuhan. En effet, le NIAID finance depuis 2014 les recherches menées par une société appelée EcoHealth Alliance, qui pilote ce type de recherche à Wuhan[10].

En 2017 Fauci a encore filé 6 millions à EcoHealth Alliance pour tester le Remdesivir comme remède contre le SARS-Cov-2, toujours au labo de Wuhan.

En 2018, l’OMS a créé le Global Preparedness Monitoring Board pour préparer le monde aux futures « pandémies », dont Fauci a été co-président, et quand Trump a créé sa task-force covid le 29 janvier 2020 il mis Fauci à sa tête. Il y avait aussi plusieurs affidés de Fauci dans cette task force, comme Deborah Birx, ex médecin militaire et spécialiste des recherches sur le SIDA, ou Robert Redfield, directeur du CDC depuis 2018, ex médecin militaire spécialiste du SIDA également.

Durant l’été 2021, Fauci a contribué à l’organisation par Trump d’un grand exercice de simulation d’une pandémie appelé Crimson Contagion, qui impliquait des dizaines d’établissements de santé et d’institutions dans le pays. Le scénario était celui de touristes venus de Chine avec une « nouvelle forme de grippe ».

Fauci 2020

Avant le début de l’ « épidémie » à l’automne 2019, ce fanatique de ce qu’il qualifie de « vaccins » mais qui s’en éloigne de plus en plus en appelait à la création d’un « vaccin universel contre la grippe ».

Fauci était alerté depuis le 31 janvier 2020 par des scientifiques que le virus du covid avait l’air fabriqué et que son génome ne correspondait pas aux critères de l’évolution du virus. Kristian Andersen sous-entendait même qu’il pouvait avoir été développé dans le cadre de travaux financés par le NIAID. Le lendemain lors d’une conférence en visio deux virologues ont dit que le covid venait très probablement du labo de Wuhan.

Pourtant Fauci s’est empressé de qualifier de « théories du complot » toutes les interrogations sur l’origine non naturelle dudit virus. Comme c’est vers lui que les spécialistes occidentaux, comme chez nous Delfraissy, se sont tournés dès la fin 2020 et surtout en janvier et février 2021 pour prendre les informations sur la « pandémie », cette bonne parole s’est propagée sans difficulté à travers le monde occidental.

Fauci a vu dans le covid une nouvelle opportunité pour faire des affaires, et a créé dès le début de l’épidémie son « réseau de prévention covid » avec ses inspecteurs principaux les plus fidèles, pour obtenir l’approbation la plus rapide possible pour les « vaccins » qu’ils étaient déjà en train de développer pour le SIDA. Kenny explique : 

« Fauci a accompli cette mission redoutable en transformant ses essais de VIH existants, pratiquement du jour au lendemain, en essais de phase III sur le vaccin covid-19″.

En tous les cas, le 22 février 2020, Fauci a annoncé sur CNN : « on est au bord d’une pandémie« , et trois jours plus tard alors que seulement 14 cas de covid étaient déclarés aux USA, il lançait avec l’argent public du NIAID un essai de Remdesivir de Gildead à l’université du Nebraska. D’autres essais avaient lieu depuis février à Wuhan[11].

Deux mois plus tôt le Remdesivir n’avait donné aucun résultat contre le Zika, mais le 29 avril Fauci déclarait qu’il devenait aux Etats-Unis la « nouvelle norme de soins », donc le traitement de base donné aux gens contre le covid[12]. Certains pensent que c’est la raison du taux de décès hallucinant aux Etats-Unis. Et le 1er mai il était autorisé sans que les études n’aient été publiées[13].

FAuci CNN

En parallèle, il a tout fait pour dénigrer et bannir les traitements qui avaient déjà commencé à montrer leur efficacité, en premier lieu l’hydroxychloroquine et l’ivermectine qui, si elles avaient été autorisées, auraient empêché l’autorisation du Remdesivir. Le 29 août 2021 alors qu’on avait déjà des dizaines d’études disant le contraire, il déclarant « Il n’y a pas la moindre preuve que cela fonctionne, et cela pourrait potentiellement présenter une toxicité » et qu’il « n’y a aucune preuve clinique que cela fonctionne ».

Le NIAID et le CDC ont dépensé 79 millions de dollars d’argent public pour développer le Remdesivir. Lors des essais, un faux placebo toxique (le sulfobutyl) a été donné au groupe témoin, dont les résultats étaient forcément moins bons. Kennedy explique que Fauci a commencé à utiliser cette technique il y a déjà 40 ans pour bidonner les essais et dissimuler les effets indésirables de produits toxiques qu’il cherchait à développer.

Malgré ça les résultats n’ont pas été favorables. Fauci a donc changé les critères pour que les hospitalisations apparaissent plus courtes, mais une partie des cobayes ont du se faire réhospitaliser, ce qui montre qu’ils étaient sortis trop tôt. 

Et Fauci dictait les mesures à prendre, aussi bien au gouvernement US qu’au monde entier. En avril 2021, il expliquait sur France 24 que « une pandémie implique une réponse mondiale » pour dépasser les « divisions politiques ». Selon lui « Il y a eu beaucoup de divisions politiques qui ont rendu très difficile la tâche de faire face à la situation« .

2022-05-30 22_16_24-Fauci on possible lockdown_ 'Whatever it takes' - Opera

Ce qu’il qualifie de « politique » est ensuite précisé, et on comprend qu’en fait il s’agit de toutes les critiques par rapport à la doxa pseudo « sanitaire » qu’il a imposée :

« certaines questions liées à la pandémie ont acquis une connotation politique par exemple une réticence à porter le masque en raison d’une idéologie politique ou une réticence à éviter les attroupements ».

Selon lui « LA science a été très bonne parce que nous avons mettre au point des vaccins en un temps record« . On sait aujourd’hui par des dizaines d’études que ces « vaccins » sont complètement inutiles contre le covid. 

Selon une étude du Dr Michael Yeadon sur les effets des différents lots de vaccins, 5% des lots sont responsables de 90% des effets graves dont les décès.

« Si vous pensez que c’est par accident, détrompez-vous. Ce n’est pas la première fois que des « lots chauds » étaient, à mon avis, fabriqués et envoyés à dessein à travers le pays, généralement des vaccins conçus pour les enfants« , explique Russell L. Blylock, qui raconte un de ces scandales, étouffé : des lots pourris d’un « vaccin » se sont retrouvés dans le même Etat US et les dégâts sont donc devenus très vite évidents.

fauci vaccin

Du coup, pour éviter que ça ne se voie trop, le fabricant n’a pas retiré les lots mais les a dispatchés dans le pays pour diluer les effets graves.

Parmi les nombreux travaux sur les effets toxiques des « vaccins », Steve Kirsch qui a créé le Covid 19 Early Treatment Fund en mars 2020 a fait une étude de données basée sur huit méthodes différentes. Celle-ci attribue 150.000 décès aux « vaccins » aux USA depuis janvier 2020 jusqu’en octobre 2021. Il a été violemment attaqué dans des médias de masse et scientifiques.

« Il était évident qu’un groupe de personnes très puissantes en collaboration avec des conglomérats pharmaceutiques ne voulait pas que la pandémie se termine et voulait que les vaccins soient la seule option de traitement« , analysait en avril 2022 le neurologue Russell L. Blaylock.

Il détaillait le rôle de chef d’orchestre joué par Fauci, à travers une série d’actions qui avaient pour objectifs :

  • Réduire de 3 ans à 6 mois les essais cliniques, puis injecter le groupe témoin de manière à ne plus pouvoir comparer les « vaccinés » aux non « vaccinés ». L’essai Pfizer devait initialement durer jusqu’au 2 mai 2023.
  • Refuser d’améliorer le système de suivi VAERS « conçu pour échouer » selon Kennedy, et « qui supprime systématiquement la déclaration de la plupart des dommages liés aux vaccins » et ne détecte au mieux qu’1% des problèmes liés aux « vaccins »[14].
  • Rallier les médias de masse et les fournisseurs de réseaux sociaux pour soutenir sa propagande et censurer les paroles dissidentes.
  • Amener le CDC à refuser les autopsies de personnes décédées après l’injection.
  • Placer dans les instances comme la FDA et le CDC des financiers et des fidèles du NIAID, du NIH et de la fondation Gates, pour s’assurer que les mixtures seraient directement approuvées sans qu’il n’y ait d’études sur les effets à long terme : « Plus de la moitié du comité VRBPAC de la FDA qui a approuvé les EUEA de Moderna, Johnson et Johnson et Pfizer, a accordé l’homologation finale du du vaccin Pfizer, était composé de bénéficiaires de subventions du NIH, du NIAID, de la BMGF et de sociétés pharmaceutiques. Plus de la moitié des participants au comité ACIP (Advisory Committee on Immunization Practices) du CDC étaient aussi en situation de conflits d’intérêts« 
  • Vacciner l’ensemble de la population sans que cela soit justifié (d’ailleurs il a monté le taux de couverture immunitaire collective en cours de route), il s’est assuré qu’il n’y aurait plus de groupe contrôle. Et alors qu’il se disait contre la vaccination obligatoire, il a clairement changé d’avis quand tous les volontaires ont été piqués.

On sait parfaitement que les labos, notamment Pfizer, ont dissimulé les résultats des essais et menti dans les communiqués de presse qui étaient les seuls documents disponibles au moment où les premières décisions ont été prises.

Toujours à fond avec ses « vaccins », et après 40 ans de recherches infructueuses, le NIH lançait en mars 2022 de nouveaux essais cliniques pour tester 3 « vaccins » ARNm contre le SIDA. « Avec le succès de sécurité et de haute efficacité des vaccins contre le covid, nous avons une opportunité fantastique d’apprendre comme la technologie ARNm peut remplir les mêmes objectifs contre l’infection au HIV« avait déclaré Fauci.

Bill Gates

bill gates book

Bill Gates est bien connu, ce qui l’est moins ce sont ses liens avec le gouvernement et la sécurité US et la philosophie eugéniste de sa famille.

Son père Bill Gates Sr, avocat d’affaires, a été président du barreau de Washington et a créé le cabinet de lobbying Preston Gates & Ellis présent aussi en Chine. Il était aussi élu de la région de Seattle, était eugéniste et militait en faveur d’un « contrôle de la population », notamment en siégeant au conseil d’administration national du Planning Familial créé par l’eugéniste et raciste Margaret Sanger et de United Way, une ONG axée sur l’éducation.

Gates a pu bosser pour IBM grâce à sa mère qui était au conseil d‘administration et connaissait le PDG John OPEL. En 1982 il a éjecté son copain Paul Allen de Microsoft pendant qu’il a eu un cancer. En 1998 plusieurs procédures sont lancées contre lui pour abus de position dominante (trust) envers les consommateurs qui ne pouvaient pas télécharger d’autres logiciels que Microsoft sur leurs ordis équipés de Windows. Mais il a réussi à conserver sa branche « logiciels » et les ordinateurs et à n’avoir qu’une amende de 800.000$.

2022-05-31 21_49_50-Microsoft Co-founder Bill Gates Holding a CD-ROM Photo d'actualité - Getty Image

Bref, Gates se lance dans la philanthrope au milieu des années 90, avec la William H Gates foundation en 1995 déjà orientée sur la santé et sur l’éducation, l’International AIDS Vaccine Initiative (IAVI, lancé au forum de Davos sur le SIDA) en 1996, la Gates Learning Foundation en 1997, le Children’s Vaccine Program doté de 100 millions $ en 1998 année où il rencontre Fauci, puis le GAVI son alliance mondiale (argent) public- (bénéfice) privé pour les « vaccins » en 2000 année de création de la fondation Bill & Melinda Gates[15], devenue en quelques années la plus grosse fondation au monde par son budget.

Il a choisi le créneau des vaccins, expliquait un article du New York Times en novembre 2020, parce que les effets en termes de vies sauvées étaient facilement visibles et quantifiables, ce qui lui permettait de se refaire une image. C’est même lui a relancé l’industrie vaccinale, moribonde car ces produits, à la fin des années, n’étaient pas considérés comme « rentables » par l’industrie. 

De plus, il s’agissait de haute technologie, et il était à l’aise dans ce domaine. Au final, « Par ses dons, M. Gates a contribué à la création d’un nouveau modèle économique, qui mêle subventions, engagement anticipé sur des marchés et garantie d’un certain volume de commandes. Sa dimension incitative a attiré davantage de fabricants, dont certains issus de pays en développement, permettant ainsi de démultiplier la production de vaccins salutaires » s’enthousiasmait la journaliste du NYT.

D’aucuns ont même reconnu son « expertise technocratique », et on comprend que Gates est l’égérie de l’industrie phramaceutique et de se sactionnaires.

En 2003, il a lancé son Grand Challenge for Global Health (GCGH) destiné à orienter les financements du NIH vers des « vaccins » et autres traitements –mais surtout des « vaccins »- contre des maladies qui touchent d’autres continents ou n’existent pas encore[16]. Il a aussi lancé l’ère de la « santé globale », que certains qualifient de colonialisme sanitaire.

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Depuis, il finance à tour de bras, via sa fondation, des programmes de recherche, des entreprises privées, d’autres fondations comme la Johns Hopkins University, des médias et même l’OMS, dans de nombreux domaines liés de près ou de loin à la santé. Cela lui a permis de créer un réseau mondial tourné vers ses propres objectifs.

En mai 2005 Gates a ouvert la 58e assemblée de l’ONU pour faire sa propagande sur les « vaccins ».

« Il a annoncé que sa fondation augmentait de 250 millions de dollars sa contribution au projet «Grands défis pour la santé globale». Cette initiative lancée en 2003, avec une première dotation de 200 millions de dollars, vise à pallier le manque d’argent dont pâtirent la recherche et le développement de médicaments pour les maladies spécifiques aux pays pauvres, comme la malaria. Elle financera, dès cet été, des projets sélectionnés parmi plus de 1500 idées provenant de 75 pays, par exemple des vaccins qui n’ont pas besoin d’être conservés au frais ».

C’est aussi en 2005 que l’OMS a lancé son « Règlement sanitaire international », qui risque de s’imposer en Europe à l’initiative du micron.

En 2007 il créé le H8 qui réunit pour des rencontres discrètes OMS, UNICEF, le Fonds des Nations unies pour la population (FNUAP), l’UNAIDS, la banque mondiale, la fondation Gates, GAVI et le Global Fund[20].

H1N1 :

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Une petite sauterie discrète de 14 milliardaires « philanthropes » et eugénistes a eu lieu le 5 mai 2009 quelques jours après que l’OMS déclare la « pandémie » H1N1. Cette réunion de ce qu’on a appelé le « Good Club » a été organisée à l’Université Rockefeller à l’instigation de la fondation Gates, de David Rockefeller et de Warren Buffet (qui avait transféré la plupart de sa fortune dans la fondation Gates, qu’il copilotait avec le couple).

Il y avait aussi George Soros, Michael Bloomberg, le fils Rockefeller qui s’appelle aussi David, des milliardaires dirigeants de multinationales, ou encore Oprah Winfrey.

Dans l’invitation il était question de faire face à la récession et de préparer le futur en développant leur « philanthropie » (qualifiée par le Guardian de « philanthro-capitalisme) et disant aux gouvernements ce qu’ils doivent faire.

Un des problèmes à régler, selon les dires d’un invité, était celui de la croissance de la population mondiale qui engendre « une menace environnementale, sociale et industrielle » (en rapport probablement avec les matières premières). C’est là que Gates a annoncé qu’il consacrerait la plus grande partie de sa fortune à « améliorer le monde ».

2022-05-31 22_05_50-Bill Gates and his father Bill Gates, Sr

Les membres de ce club se targuaient d’avoir donné plus de 70 milliards en bonnes œuvres les 12 dernières années.

Pour H1N1, Gates a évidemment promu ses « vaccins », car ils sont aussi un moyen de réduire la population « Avec de très bons résultats sur les nouveaux vaccins, les soins de santé, le contrôle des naissances, on pourrait la réduire de, peut-être, 10 ou 15 pour cent » a-t-il expliqué lors d’une conférence TED en février 2010.

C’est l’OMS qui a lancé la « pandémie » de H1N1 en avril 2009 avec moult alertes graduelles[17] et le changement de la définition de la pandémie pour enlever le critère de mortalité. En 2009, l’OMS était déjà largement sous le contrôle du geek timbré qui en était déjà le principal donateur[18].

L’année précédente, la fondation Gates avait donné 39 millions de $ au PATH (Programme for Appropriate Technology in Health) pour « soutenir le développement rapide de vaccins pour se protéger contre une future pandémie de grippe » vec des partenaires publics et privés. 

Il y avait 4 axes de recherches: 

  • les vaccins antigrippaux vivants atténués ;
  • la technologie des vaccins recombinants ;
  • les vaccins à base de peptides ;
  • de nouveaux adjuvants, des ingrédients vaccinaux qui aident à stimuler la réponse immunitaire, permettant potentiellement d’étendre davantage l’approvisionnement en vaccins. Car de « nouvelles technologies » de « vaccins » seraient selon eux apyes à fournir les 14 mlliards de doses nécessaires en cas de « pandémie », au lieu des 400 millions produites chaque année pour la grippe saisonnière.
Gates agenda 2030

En 2008 également, la fondation Gates, le Wellcome Trust anglais et l’Institut pasteur ont entamé une collaboration pour lancer des projets afin d’ « améliorer l’effort de recherche et réduire le risque issu des menaces d’épidémies de grippe durant les prochaines décennies« , comme l’expliquait Yamada, un affidé de la fondation Gates:

« Au cours des 18 prochains mois, nous développerons, maintiendrons et diffuserons un inventaire central des activités de recherche financées qui sont pertinentes pour la grippe humaine afin de nous assurer que les intervenants sont bien informés. Nous coordonnerons également des exercices de feuille de route pour identifier les lacunes dans les connaissances. Ceux-ci aideront les bailleurs de fonds et les chercheurs à établir des priorités de financement de la recherche, en mettant l’accent sur les vaccins, les pharmacothérapies et l’épidémiologie/la science de la population (par exemple, le diagnostic, la surveillance, la transmission et la modélisation) ».

Gates a aussi financé les modélisations flippantes de la « pandémie », qui déjà se sont avérées fausses et inutilement alarmistes[19]. Au tout début de l’épidémie, une étude financée par la fondation Gates et le National Institute of General Medical Sciences faisait remonter le H1N1 à la grippe espagnole et pôuvait donc se transmettre à l’homme et entre humains, ce qui a alimenté les titres de la presse.

Selon Kennedy, « En 2020 de nombreux essais de vaccins contre le VIH menés par Gates / Fauci en Afrique sont soudainement devenus des essais de vaccins contre le covid-19« .

En janvier 2010, vers la fin de l’ « épidémie », Gates a appelé à lancer la « décennie du vaccin ». 

Covid : 

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La préparation du covid ou de la « pandémie » de covid, c’est selon, s’est accélérée avec la création en janvier 2017 au forum de Davos de la Coalition do Epidemic Preparadness and Innovations (CEPI) pour une gestion mondiale des épidémies et financer la recherche sur le développement de « vaccins » pour les « nouvelles épidémies« .

Financement : la Fondation Bill Gates, le Wellcome Trust, le forum de Davos au départ. Puis par des gouvernements (Belgique, Autriche, Australie, Canada, Danemark, Ethiopie, Grèce, Allemagne, Suisse, Arabie Saoudite, Luxembourg, Indonésie, Angleterre…) + USAID, Commission européenne + secteur privé (pas en 2021) + ONU via la fondation « Covid 19 solidarity reponse fund ».

Gates a toujours été très actif dans les « vaccins », jusque’à présent principalement en Afrique, et a redoublé d’efforts à l’approche du covid. En septembre 2017, quelques mois plus tard, c’est le 1er don du département de la Défense à EcoHealth Alliance pour des recherches sur les virus de chauve-souris dans l’ouest de l’Asie, puis en octobre a lieu un exercice pandémique organisé par Gates et Johns Hopkins sur une épidémie de coronavirus entre 2025 et 2028.

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Cet exercice SPARS a eu lieu avec la participation de Luciana Borio vice-présidente d’In-Q-Tel une société d’investissement dans les technologies très proche de la CIA, Joseph Buccina d’In-Q-Tel et directeur de l’Intelligence Community Support, Walter Orenstein ex haut fonctionnaire de la Santé passé à la fondation Gates.

Dans cette simulation, les médias et les réseaux sociaux sont mobilisés pour diffuser en boucle les messages officiels de peur, rassurer sur les « vaccins » et occulter les vraies infos sur leurs effets toxiques, pour attaquer les voix dissidentes.

En mai 2018 après avoir financé trois exercices organisés par le John Hopkins Center for Public Health, Gates a mis en place le Global Preparadness Monitoring Board, créé officiellement par Tedros de l’OMS et par le président de la Banque Mondiale. Un de ses objectifs est de renforcer les pouvoirs de l’OMS et de mettre au pays défavorisés. 

On trouve au conseil d’administration qui est présidé par l’ancien secrétaire général de la Croix Rouge internationale, un représentant de la fondation Gates, Jeremy Farrar du Wellcome Trust, le directeur général du CDC chinois, et Anthony Fauci y siégeait encore récemment.

2022-05-31 19_08_57-Bill Gates, Emmanuel Macron, _Big Pharma_

Le 4 septembre 2019, la fondation Gates nouait un partenariat avec BionTech qui travaillait sur des vaccins ARNm, avec un investissement de 55 millions $ pouvant aller jusqu’à 100 millions sur la recherche autour de vaccins contre les « maladies infectieuses ». 2 mois plus tôt BionTech a levé 325 million $ et préparait son entrée en bourse (début octobre 2019) sans avoir jamais mis un seul produit sur le marché.

En octobre 2019 c’est l’Event 201 organisé par la fondation Johns Hopkins, le forum de Davos et la fondation Gates pour préparer une pandémie mondiale.

Un focus important était fait sur le contrôle de l’information, notamment sur les réseaux, sociaux, ce qui est amusant quand on relève qu’en octobre 2019, justement, Zuckerberg devait s’expliquer devant le sénat US pour la censure intempestive d’informations, principalement au sujet de la dangerosité des « vaccins ».

2022-05-31 22_03_31-Bill Gates , co-founder and co-chair of the Bill & Melinda Gates

En janvier 2020, Bill Gates et le Wellcome Trust annoncent mettre 150 millions de dollars chacun à la Coalition for Epidemic Preparadness Innovations (Cepi) pour développer des « vaccins » covid (en réalité un remixage de « vaccins » contre le VIH qui ne donnaient rien).

Gates dit vouloir lever 3,5 milliards et organiser une grande conférence des donateurs le 8 mars à Londres. Et le 23 janvier l’OMS alerte d’une « flambée » de SARS Cov2 et prévient les Etats qu’il faut agir :

« Les pays doivent prêter une attention particulière à la réduction de l’infection chez l’homme, à la prévention de la transmission secondaire et de la propagation internationale, et s’attacher à contribuer à la riposte internationale moyennant des efforts multisectoriels de communication et de collaboration et une participation active à l’amélioration des connaissances sur le virus et la maladie, ainsi qu’aux progrès de la recherche. Les pays doivent aussi suivre les conseils de l’OMS concernant les voyages« .

Le même jour, l’OMS déclarait les tests RT-PCR valables pour le covid, en s’appuyant sur les recommandations d’un groupe de recherche en virologie basé à l’hôpital universitaire La Charité à Berlin, financé par la fondation Gates.

2022-05-31 20_20_21-Advancing research into accessible coronavirus treatments - COVID-19 Therapeutic

Juste avant le grand déclenchement des mesures « sanitaires » dans les pays alignés, le 10 mars 2020, la fondation Gates, le Wellcome Trust et Mastercard ont lancé le « COVID-19 Therapeutics Accelerator » (accélérateur thérapeutique COVID)  doté de 125 millions $ (+150 rajoutés peu après par Gates avec son argent personnel) pour « accélérer la réponse au covid ».

La fondation Gates expliquait alors que « L’accélérateur poursuivra plusieurs aspects du cycle de développement afin de rationaliser le cheminement du produit candidat à l‘évaluation clinique, à l’utilisation et à la fabrication« . 

L’initiative, qui pour l’instant n’a financé que des projets US et anglais, a été rejointe par d’autres organismes comme le GLOPID-R une structure destinée à nous « préparer aux épidémies de maladies infectieuses », et on trouve à sa direction Jeremy Farrar proche des renseignements US et dirigeant du Wellcome Trust, ou Barbara Kerstiens, en charge de ce sujet à la commission européenne et le désormais incontournable Yazdanpanah.

Parmi les grands donateurs de plus d’un million de $, il y a Zuckerberg de Facebook, Madonna, l’entrepreneur du net chinois Zhang Yiming qui a été désigné par le ministère américain de la Justice en septembre 2020 comme une tête de pont du parti communiste chinois (il a démissionné en mai 2021).

Quand Trump a lancé officiellement la procédure de retrait du financement US à l’OMS, en juillet 2020 (moins 400 millions de $ par anpour l’OMS) il a maintenu le financement de 1,16 milliard de $ au GAVI (via l’USAID) ce qui renforçait mécaniquement le poids de Bill Gates dans l’OMS. En juin 2020 les US ont aussi donné 8,8 milliards au GAVI sur 5 ans lors du « Global Vaccine Summit ».

En août 2020, pour accélérer la finalisation des candidats « vaccins » d’AstraZeneca, Johnson & Johnson, et Novavax, Gates a encore organisé la levée de 350 millions de $. 

La première « pandémie moderne »

2022-05-31 20_02_29-Bill Gates_ «Nous n’allons pas revenir à la normale avant un à deux ans» - Opera

Avant même que l’OMS déclence le scénario « pandémique », Gates a mobilisé les gouvernements occidentaux pour financer des recherches et la fourniture de mixtures partout dans le monde, sans que les pays défavorisés soient consultés. Ils devaient pourtant payer 1, 2 $ voir davantage, sans savoir ce qui allait leur être livré ni quand.

Des masses incroyables d’argent ont été draînées vers l’industrie pharma grâce à l’activisme pro « vaccins » et pro Big Pharma de Gates.

Le tout, en faisant sa propagande médiatique, car étrangement ce geek timbré est considéré par les médias et politiques mainstream comme le référent santé mondial. Il était pour un « confinement total » fin mars 2020 pour faire face au « genre de scénario cauchemardesque » (le covid) qui selon lui survenait, affirmant que si on confinait bien on n’aurait à le faire qu’une seule fois. Alors qu’il savait que comme ses mixtures n’arriveraient pas sur le marché immédiatement, le cirque allait forcément continuer.

Il va sans dire qu’il a soutenu les 2e, 3e (censée combattre les nouveaux variants avaec une ancienne souche de virus), 4e doses de mixtures. Finalement il a dit (janvier 2022) qu’on devra avoir une « dose annielle » de mixture anti-covid pendant plusieurs années.

Dès le 7 avril 2020, il annonçait qu’il allait financer pas moins de 7 vaccins en développement et les usines pour les fabriquer. Tout en déclarant quelques mois plus tard (en août) que « le vaccin initial ne sera pas idéal en termes d’efficacité contre la maladie et la transmission. Il n’aura peut-être pas une longue durée et sera principalement utilisé dans les pays riches comme mesure palliative » mais comptait déjà sur les « vaccins » suivants qui selon lui seraient plus efficaces.

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On a vu qu’en effet ils n’ont pas été efficaces, mais les suivants ne l’ont pas été davantage.

C’est encore lui qui donnait le tempo des « confinements » « déconfinements », du degré de mesures liberticides et de traçage qu’il convenait d’instaurer, etc.

Fin avril 2020 il annonçait que le fameux « retour à la normale » qui était en fait la carrotte pour que les citoyens crédules se montrent obéissants, ne reviendrait pas avaant un ou deux ans.

Il considérait que « Les gens seront très préoccupés par l’idée d’être infectés et changeront drastiquement leurs comportements, (…) tant qu’il ne sera pas prouvé que les thérapies ou un vaccin rendent le risque de mort résiduel ».  Il posait déjà ses conditions, et tout le monde avait compris que le plan était bien d »injecter massivement de nouveaux produits à un maximum de population mondiale.

Les pays occidentaux sortaient à peine de la première grande rétention de masse d’une population ahurie par la propagande, que Gates faisait ses petites prescriptions car évidemment la vie ne pouvait pas reprendre comme avant: pas de rassemblements avant le printemps 2021 (et c’est ce qu’il s’est passé en plus!), des distances « sanitaires » entre les gens, et surtout le « produit miracle » qu’il fallait attendre comme le messie :

« Si au printemps 2021, les gens pourront aller à de grands événements publics – comme un match ou un concert dans un stade – ce sera parce que nous aurons un traitement miraculeux qui a donne aux gens la confiance nécessaire pour sortir à nouveau« .

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En décembre 2020, quand ses produits « miracle » commençaient à être injectés à la population occidentale, il annonçait que « les 4 à 6 prochains mois pourraient être le pire de la pandémie » aux USA. 

En février 2021 il disait qu’on ne sortirait pas du covid avant 2022, date qu’il a toujours annoncée. On peut maintenant se demander si ce n’est pas parce que d’autres épidémies devaient arriver.

Quant à la chloroquine, Gates lui a réglé son compte en finançant une « grande étude » à l’université de Washington, qui a conclu que l’hydroxycholorquine n’empêchait pas d’attraper le covid et ne réduisait pas les symptomes. On notera que les essais sur l’hydroxychloquine menés par l’OMS, par les Etats-Unis, par la France et certainement ailleurs ont été stoppés d’un coup. On nous a dit qu’aucune efficacité n’était apparue, mais comme rien n’a été publié on est obligés de les croire sur parole.

Il y a été si fort avec sa propagande que 28% des Américains considéraient qu’il s’agitait ainsi dans le but d’implanter des micropuces aux gens par le biais des mixtures.

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Une des dernières inventions de Bill Gates dans l’affaire du covid, avant de passer à celle du monkeypox, est la création de la GERM Team (Global Epidemic Response and Mobilization) : une équipe internationale de 3000 experts pour intervenir partout dans le monde et prendre en main la gestion des « épidémies » à la place des gouvernements.

Il l’a lancée avec l’OMS, avec un budget estimé à 1 milliard de $ par an. Objectif affiché : casser les foyers de maladie avant qu’elles ne deviennent des « épidémies » [21]. De la santé globale préventive, en somme.

Il veut aussi « améliorer les systèmes de santé« , qui ont été détruits et doivent être reconstruits, à sa manière. Mais il faut dire que ce volet-là n’est pas prioritaire actuellement, Gates étant concerntré sur les nouvelles technologies de « vaccins ».

Investissements et conflits d’intérêts

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La fondation Gates a des liens d’intérêts et même des conflits d’intérêts avec l’industrie pharmaceutique. Et contrairement à ce qu’ont dit certains « débunkers », sa fondation gagne bien de l’argent grâce à ses « investissements » dans des grandes et petites entreprises, notamment les biotechnologies.

Elle a ainsi des liens anciens avec Gilead, qui vend le Remdesivir. Il y a quelques années, elle a investi ainsi que le NIAID dans le développement de produits anti SIDA que Gilead a récupérés. Les deux ont collaboré pour essayer le Remdesivir en Afrique contre Enola et le Zika, sans succès.

En fait, la fondation Gates –tout comme le GAVI- subventionne depuis des années de nombreux travaux de développement de divers produits médicaux menés par d’obscures start-ups comme par des multinationales telles que Pfizer, GSK, Sanofi, Roche ou même des hôpitaux comme le Birmingham Hospital and Women Health (BWH) de Boston… Et elle « investit » comme le Wellcome Trust par exemple, en prenant des partis du capital de start-ups, touchant parfois le gros lot en cas de rachat.

Au titre des retours sur investissement, en 2016 la fondation Gates a touché 80 millions de $ de la part de Pfizer lors de la revente d’une start-up de biotechnologies, Anaacor Pharmaceuticalls dans laquelle la fondation avait pris des parts, à Pfizer.

En 2019 elle a investi 55 millions de $ (pouvant monter à 100 millions) dans BioNtech, qui développait justement un des « vaccins » anti covid mis sur le marché. 

2 mois plus tôt BionTech a levé 325 million $ auprès d’investisseurs internationaux et elle préparait son entrée en bourse (début octobre 2019) sans avoir jamais mis un seul traitement sur le marché.

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D’un autre côté, le NIH a donné des centaines de millions de dollars aux programmes de recherche de la fondation Gates, notamment pour des « vaccins » contre le SIDA. En 2003 Fauci et Gates ont lancé une douzaine d’essais de « vaccins » anti SIDA en Afrique.

Avec Gilead, il était notamment question de traitements expérimentaux en Afrique contre le SIDA comme le Tenofovir[22], et Gilead Sciences est d’ailleurs le premier donateur pour les programmes anti-SIDA depuis au moins 2016, devant la fondation Gates sauf en 2020.

Il a financé dans les années 2000, via la fondation Gates, des travaux de Gilead -qui produisait le Tamiflu présenté comme le remède miracle contre le H1N1, sur le SIDA par exemple. À ce moment il y avait du beau linge au conseil d’administration de cette boîte qui démarrait seulement, comme Donald Rumsfeld (ex ministre de la Défense de Bush 2) qui en détenait aussi un paquet d’actions vendues avant que l’opinion ne se pose trop de questions sur l’inocuité ou l’efficacité de ce produit et George Schulz (ex ministre de l’Intérieur de Bush 2). En 2005 Bush 2 a mis 7 milliards pour la préparation d’urhence à une « pandémie » de grippe.

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La fondation Gates collabore aussi avec Moderna  qui a reçu 125 millions de $ du HHS ainsi que des fonds de Gates pour un « vaccin » à ARN messager anti Zika en 2017 [23], et a subventionné Moderna pour  des « vaccins » à ARN messager contre le VIH. Elle a versé 20 millions de $ la première année en 2016 et les financements pouvaient monter jusqu’à 100 millions[24].

Moderna passait alors pour avoir « une approche disruptive » de la médecine avec ses « vaccins » à ARNm, qu’elle avait testé pour la première fois sur l’humain en 2010 avec un vaccin anti grippe. Et alors que toutes les grosses boîtes et start-ups qui avaient tenté de développer des « vaccins » à ARNm s’y étaient cassé les dents, il a été dit que les essais avaient été concluants et que ce produit était sûr.

En 2018 Moderna a encore levé plus de 500 millions de $ dont 230 millions de diverses fondations mais surtout celle de Gates, et valait 7 milliards. L’objectif était de « découvrir de nouveaux candidats-médicaments contre les maladies rares, tout en restant déterminé à faire progresser de nouveaux candidats au développement de vaccins pour répondre à de graves besoins non satisfaits ».

Forbes notait au moment de cette levée de fonds importante :

« Moderna affirme disposer de 1,4 milliard de dollars en espèces, en plus de la possibilité d’accéder à 250 millions de dollars supplémentaires en subventions de la Fondation Bill & Melinda Gates et de plusieurs agences gouvernementales, notamment la Biomedical Advanced Research and Development Authority (BARDA) et la Defense Advanced Research Projects. Agence (DARPA) ».

Avec tout cet argent, qui finit par faire la pluie et le beau temps dans de nombreux domaines de la recherche médicale à commencer par les biotechnologies et les « vaccins », Bill Gates est craint et l’autocensure à son sujet est la norme depuis bien longtemps aux USA. Il y a même une expression, explique le New York Times: le « Bill Chill« , comme un courant qui refroidit les ardeurs critiques dès qu’il est question de sa personne.

La commission européenne, soumise aux lobbys industriels et financiers, a aussi lancé son programme de financement de la « recherche » sur de nouvelles mixtures. En avril 2020, elle lance la « riposte mondiale au coronavirus », qui consiste à financer des recherches privées pour « développer et déployer des vaccins, des tests et des traitements contre le coronavirus » puis acheter des millions de doses de « vaccins » pour l’Europe et les pays défavorisés.

2022-06-01 22_12_33-(2) Commission européenne 🇪🇺 sur Twitter _ _

En décembre 2020 elle avait levé 16 milliards via une campagne de collecte menée avec l’ONG mondialiste Global Citizen. Un grand concert co-présenté par von der Leyen avec plein de stars made in USA (Shakira, Coldplay, Usher, Jennifer Hudson, Miley Cyrus, Justin Bieber…) a été organisé.

Le communiqué de la commission précise :

« Financée par Bloomberg Philanthropies, la Bill & Melinda Gates Foundation et le Wellcome Trust, cette campagne est axée sur les aspects suivants: remédier aux conséquences de la pandémie sur les communautés les plus vulnérables, garantir un accès équitable à des technologies abordables permettant de lutter contre le coronavirus et renforcer les systèmes de santé partout dans le monde« .

L’argent collecté devait être reversé à une série d’organismes bien connus :

Gates est en train de faire en Europe ce qu’il a fait aux Etats-Unis : réorienter l’argent public destiné à la santé des citoyens du pays vers la « santé globale », avec des canaux de financements mondiaux qui, on l’a vu, profitent toujours d’abord aux industries anglo-saxonnes.

4. Pourquoi une telle impunité, toujours renforcée ?

2022-06-02 20_46_47-Une gestion déplorable - ladepeche

La question qui vient logiquement ensuite est : Pourquoi des individus responsables de tant de désastres sont-ils toujours actifs lors de l’épidémie suivante ? On le voit avec la « variole du singe » : ce sont encore les mêmes protagonistes qui tournent en boucle à la télé, les mêmes qui sont aux postes de décision.

Par exemple, Delfraisssy, Flahault, Lina et Bachelot se sont retrouvés devant la commission d’enquête du Sénat « sur la manière dont a été programmée, expliquée et gérée la campagne de vaccination contre la grippe A(H1N1) », mais sont encore là, à des postes clés. Il est vrai que cette commission ne cherchait pas à comprendre pourquoi on a misé sur des « vaccins » expérimentaux, mais pourquoi la vaccination avait raté.

Du coup les conclusions ont été qu’il fallait mieux « communiquer » :

« le message sanitaire délivré par les pouvoirs publics a été opacifié par un véritable brouillard médiatique, tandis que la communication institutionnelle, utilisant des instruments traditionnels, n’a pas su prendre la mesure de l’état d’esprit de la population et réagir correctement pour susciter son adhésion ».

En effet, la « menace » n’était pas perçue comme assez importante par les citoyens pour prendre le risque de se faire injecter, et au fil du temps la motivation déjà faible a littéralement chuté. Du coup, les sénateurs disaient qu’il fallait davantage « susciter l’adhésion » ce qui veut simplement dire qu’on allait devoir manipuler le consentement des citoyens par la propagande.

« Ce qui est regrettable, c’est certes que la communication n’ait pas été ajustée en conséquence, mais aussi que les décisions prises concernant l’organisation de la campagne n’aient pas mieux intégré la faible perception du risque par la population et la nécessité de susciter son adhésion et celle des professionnels de santé, notamment libéraux, à une campagne de vaccination que l’on souhaitait massive mais qui reposait sur la liberté de choix ».

2022-06-02 20_41_32-Covid-19 - Retrouvez toutes les campagnes de communication de l'ARS Auvergne-Rhô

On se souciait aussi déjà beaucoup d’ « internet », qui diffusait des informations contraires à la propagande officielle, et où les « messages institutionnels » n’étaient pas assez présents : on l’a vu, ça a été corrigé avec le covid où on a connu à la fois une propagande massive sur tous les canaux, et une censure jamais vue de toute opinion contraire à la doxa.

On nous parlait d’un « échec » de la « vaccination » sans jamais se demander si elle était justifiée au vu du nombre incroyablement bas de décès (323). L’utilité de cette campagne d’injections expérimentales n’a même pas été un sujet.

Au lieu de se féliciter qu’on ait évité de nombreuses victimes d’effets indésirables, la commission disait que « Les résultats de la campagne de vaccination contre le virus A(H1N1) sont indéniablement insatisfaisants : seule une très faible partie de la population a adhéré à la vaccination, alors même que les moyens, logistiques et financiers, déployés pour organiser la campagne, ont été particulièrement importants. Toutefois, la France n’est pas le seul pays à accuser un tel échec : celui-ci est très largement partagé« . Le seul objectif des sénateurs était-il de piquer tout le monde, peu importe la dangerosité du H1N1? On dirait.

Une des propositions de la commission pour régler le problème de l’influence des labos sur les décisions était de renforcer le rôle de l’Europe dans les achats de mixtures. Le rapport demande ainsi de « Promouvoir, au niveau communautaire, une meilleure coordination entre les États membres en matière de gestion de crise sanitaire et la mise en place d’une stratégie mutualisée d’achats de vaccins« .

carte H1N1

Le député François Autain, président de cette commission, avait beau jeu de dénoncer « la pression des laboratoires«  et le « chantage de l’industrie pharmaceutique » si sa commission réclame en parallèle une centralisation accrue des décisions, rendant encore plus facile le contrôle de la décision par l’industrie.

Il n’y a pas eu à ma connaissance de procédure judiciaire contre les responsables de ce gaspillage, ni de sanctions disciplinaires puisque tous ceux qui ont été impliqués ont poursuivi leurs carrières sans problème. Même les indemnisations des victimes des injections se font encore attendre pour la plupart des victimes.

D’ailleurs, l’Etat a été condamné par des tribunaux à en indemniser certaines, par exemple en 2020 quand le tribunal de Nanterre a obligé l’Etat à verser 558.000€ à une jeune femme atteinte de narcolepsie suite à l’injection anti H1N. Mais seulement une cinquantaine de dossiers auraient été définitivement indemnisés en 2021, certains sont en cours et beaucoup n’ontpas été reconnus.

En évitant de faire un bilan, voire même de régler les comptes après le H5N1, le H1N1, ainsi que sur toutes les mixtures injectées par Bill Gates et Fauci depuis 20 ans, on s’assure que le scénario sera encore pire la fois d’après. 

Le Sénat réclamait aussi que les préfets renforcent les « zones de défense » au niveau territorial : il fallait « Instituer dans chaque zone de défense un conseil zonal de préparation aux crises sanitaires présidé par le préfet de zone et composé de représentants de l’ensemble des acteurs de la gestion de crise sur le terrain« .

L’impunité organisée

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Pharmacovigilance, négociation des contrats, absence de débat contradictoire et scientifique, précipitation: une bonne partie des ingérdients qyi ont réaillé pour le H1N1 ont été reproduits et amplifiés avec le covid.

Par contre certaines choses intéressantes ont été dites par cette commission, comme le fait que les professionnels de santé ont été laissés complètement hors des réflexions et du dispositif, problèmes qui a été encore plus marqué dans le cas du covid avec une véritable éviction des médecins de ville de tout le dispositif, avec le résultat qu’on connait (pour les explications je renvoie notamment vers les travaux des membres du Conseil Scientifique Indépendant). 

La commission d’enquête sur le rôle des firmes pharmaceutiques dans la gestion par le gouverne-ment de la grippe A (H1N1), créée par le groupe Communiste, a été un peu plus loin.

Mais les parlementaires continuaient à faire comme si le H1N1 avait été grave (bien qu’ils reconnaissent que la « pandémie » annoncée n’était jamais arrivée) et recommandaient d’ « Elargir les plans de lutte antipandémiques à l’ensemble des maladies infectieuses » ou encore de renforcer les pouvoirs de l’Europe pour « une action concertée » même si on voit mal en quoi déconnecter davantage la décision du terrain et concentrer les pouvoirs entre les mains de quelques individus pourrait avoir un effet bénéfique. L’affaire du covid, notamment les magouilles de Von der Leyen pour les contrats des « vaccins », l’a d’ailleurs violemment montré.

11 vaccins

On a l’impression d’un système qui tourne tout seul, quelle que soit la dangerosité du virus. C’est comme si chaque acteur jouait sa partition, celle pour laquelle il est payé, celle à laquelle il a été préparé, c’est-à-dire une menace grave justifiant des actions mondiales, même si on est face à une épidémie de faible intensité. 

Peu importe la réalité: on plaque dessus un scénario établi d’avance au cours d’exercices, de conférences, d’études et rapports diffusés à grand renfort médiatique.

C’est un processus en deux temps : d’abord on injecte de l’argent dans des travaux de recherche ou des ONG sur tel ou tel sujet, par exemple les maladies infectieuses émergentes, puis cet argent diffuse, corrompt, fait oublier l’éthique partout où il passe, et la « pandémie » qui n’existe pas encore devient un sujet.

« Cette préparation collective, notamment de la communauté scientifique, à l’émergence d’une pandémie s’est auto-alimentée, comme le soulignait M. Jérôme Sclafer, avec l’accroissement de l’activité éditoriale autour de ce sujet : selon la base de données américaine Medline qui répertorie les principales revues médicales, si deux publications seulement en moyenne par an, dans les années 1980, portaient un titre contenant l’expression « grippe pandémique », en 1997, dix-huit publications avec un tel titre ont accompagné l’alerte sur la grippe de Hong Kong.

L’intérêt pour ce concept a encore augmenté à partir de 2003 puisque cinquante et une publications ont titré sur la grippe pandémique en 2004, cent vingt-quatre en 2005, puis plus de deux cents par an à partir de 2006″ notait le rapport sur le rôle de l’industrie pharmaceutique.

On imagine où on en est aujourd’hui.

dictature sanitaure 2

Concernant le H1N1, l’opinion publique a dû se contenter de ces deux enquêtes parlementaires pour comprendre comment une telle gabegie a été possible, pourquoi on a insisté pour refiler du Tamiflu et des « vaccins » à une population désinformée par les autorités, pourquoi on a effrayé la population alors que rien ne l’a jamais justifié. Aucun des problèmes n’a été réglé, la seule chose qui a avancé depuis est la gestion disproportionnée des « épidémies »qu’elles soient réelles ou purement hypothétiques.

En avril 2010, l’OMS a admis des erreurs dans sa communication sur les « incertitudes » de la « pandémie ». Le quotidien Le Monde notait alors que « Face aux recommandations de l’agence onusienne, les Etats ont accumulé des doses de vaccins qui n’ont finalement été d’aucune utilité. D’aucuns se sont interrogés sur les liens de l’OMS avec l’industrie pharmaceutique, notamment des laboratoires comme GlaxoSmithKline ».

Il n’y a évidemment pas eu d’enquêtes à ce sujet, au contraire les décisions suivantes ont montré que l’OMS a renforcé son processus d’alerte et de gestion « pandémiques », mais on y reviendra.

Définition Pandémie - rapport Sénat H1N1

D’ailleurs, l’OMS a expliqué que si la « vaccination » a été un bide, ce n’est pas du tout parce que le virus était bénin, mais à cause des « nouveaux médias » : les réseaux sociaux ! Le Monde relatait : « Les nouveaux médias – Twitter, blogs, email… – ont en outre perturbé la communication autour de la grippe, ont souligné les experts de l’OMS. Il y a eu « des informations, des rumeurs, beaucoup de spéculations et des critiques dans de nombreux supports » médiatiques, a rappelé Keiji Fukuda », spécialiste de la communication pandémique à l’OMS[25].

L’impunité vient de plusieurs facteurs, dont l’un des principaux est que beaucoup d’acteurs de la gestion « pandémique » baignent dans la propagande de l’industrie pharmaceutique qui les transforme progressivement en VRP de cette même industrie. Elle vient aussi du fait que personne n’ose remettre en question la « doxa » car les carrières sont souvent liées aux financements privés qui ont un intérêt à vendre toujours plus de produits, toujours plus chers. $

Beaucoup ont travaillé sur ces liens d’intérêt, comme Laurent Mucchielli dans plusieurs articles et dans ses livres « La doxa du covid« .

Est-ce que cela a changé depuis le H1N1 ? Au contraire, l’industrie pharma a encore grossi (1200 milliards de chiffre d’affaires en 2019) et l’étau s’est refermé davantage : les liens d’intérêt se sont renforcés, les membres des plus hautes instances n’ont aucune indépendance par rapport aux industries avec lesquelles ils collaborent de plus en plus étroitement [26].

On a même passé un cap assez hallucinant avec le conseil de « défense » du micron, dont les décisions sont secrètes pour 70 ans. Du jamais vu en matière « sanitaire ». Et comme le micron est irresponsable, on ne peut pas le poursuivre pour ce qu’il fait sauf à prouver la corruption active. Ce qui est impossible vu l’opacité complète sur l’ensemble de ses décisions.

Big Pharma 2021

Des médecins et des politiques au service de Big Pharma

En 2019, le Corporate Europe Observatory a souligné l’augmentation importante des dépenses de lobbying de l’industrie pharma en Europe. Un article du Point expliquait ainsi que les dix groupes pharmaceutiques les plus actifs en lobbying « disposent de 60 laissez-passer pour le Parlement européen et ils ont organisé 112 réunions avec des membres haut placés de la Commission européenne. Le budget annuel de lobbying de la seule Fédération européenne des industries et associations pharmaceutiques (EFPIA) atteint 5,5 millions d’euros, et même 6 millions si l’on ajoute ses deux sous-groupes, l’European Biopharmaceutical Enterprises et Vaccines Europe.

Au total, les 3 organismes ont obtenu 42 réunions avec des commissaires, leurs cabinets ou leurs directeurs généraux, et disposent de 10 laissez-passer au Parlement européen. L’EFPIA siège également dans 8 groupes de conseil à la Commission, qui fournissent aux législateurs leur expertise sur des questions politiques« . 

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Ce lobbying poursuit deux objectifs principaux (mais pas exclusifs): diffuser des messages alarmistes sur les maladies pour lesquelles de nouveaux traitements viennent d’être repositionnés ou développés par les labos, et augmenter les prix. En 2020 et 2021, les investissements de Big Pharma en lobbying avaient encore explosé, aussi bien aux USA qu’en Europe où on a atteint la somme de 50 millions de dollars -déclarés (mais la transparence en la matière n’est qu’un leurre).

« Outre l’omniprésence des lobbyistes pharmaceutiques, les statistiques des réunions permettent d’identifier les cinq visiteurs les plus fréquents lors des réunions sur la production et la distribution de vaccins et de médicaments. Elles se répartissent en trois catégories : les organisations internationales, les fondations philanthropiques et une organisation de la société civile.

Avec respectivement 5 et 7 réunions, le CEPI et Gavi sont deux des quatre groupes à l’origine de l’initiative internationale COVAX (les autres étant l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et l’UNICEF), et ont été très actifs pour des raisons évidentes. Ils ont certainement besoin d’un soutien européen, financier et politique. Alors que leur objectif déclaré est de fournir au monde des médicaments et des vaccins contre le COVID-19, il y a un hic : ni le CEPI ni GAVI ne sont enclins à ouvrir une discussion sur les droits de propriété intellectuelle« , notait le Corporate Europe Observatory dans un autre rapport en mai 2021.

Lacombe enfants

On a vu avec le cas Bill Gates qu’un des moyens par lesquels l’industrie pharmaceutique diffuse l’argent est la rémunération d’études cliniques. Celles-ci peuvent aussi bénéficier d’argent public, mais ce sont bien les labos qui les mènent. Les médecins hospitaliers qui recutent des cobayes sont rémunérés par l’industrie, et cette rémunération peut mettre du beurre dans les épinards.

Ces médecins hopitaliers qui collaborent avec l’industrie pour des essais ou des travaux de recherche de molécules sont couvés par Big Pharma qui s’en sert comme « influenceurs », ou « Key Opinion Leaders », c’est-à-dire qu’ils sont en position de s’exprimer auprès des décieurs, des autres médecins ou du grand public.

marty CNES

Du coup, ils touchent en moyenne 3.700€ annuels de cadeaux (davantage que la moyenne des médecins) pour faire la promotion de de tel ou tel produit, et surtout 41.000 € en moyenne pour des interventions à des congrès, des expertises spécifiques etc. Et cette rémunération augmente… en fonction du prix des traitements prescrits par le « médecin »: plus il prescrit de médocs chers, plus il touchera de l’industrie.

Des sommes qui sont dix fois plus importantes aux USA.

Evidemment, le top de l’influenceur est celui qui est présent dans des autorités décisionnaires en matière médicale. Il va être recruté comme « conseiller », ou carrément dans des conseils scientifiques et conseils d’administration des entreprises pharmaceutiques, ou même dans des organisations satellites. 

L’industrie pharma a aussi mis la main sur la presse médicale, en premier lieu les médias de référence comme le BMJ ou le Lancet[27]. Ce qui amène Laurent Mucchielli à parler de « trafic d’influence organisé par les industries pharmaceutiques, que l’on peut également qualifier de « corruption systémique » de la recherche médicale« . L’industrie ne rémunère pas tous les médecins, et cible des « influenceurs » (les télétoubibs qui oublient systématiquement de préciser leurs liens d’intérêts), qui ont reçu 3,5 milliards en France entre 2012 et 2018.

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Une étude française parue en 2021 dans le British Medical Journal a identifié 548 médecins « influenceurs » en France, qui interviennent dans des congrès, sont membres d’associations professionnelles, ont publié des recommandations entre 2014 et 2019. Durant cette période, les industriels ont versé 6 milliards d’euros pour les médecins dont 3 milliards d’euros de rémunération et 1,7 milliard de cadeaux en nature, et ces influenceurs ont une plus grosse part du grisbi.

Depuis 2016 une loi oblige pourtant ces gens à préciser leurs liens d’intérêt à chaque intervention publique. Mais cette loi n’est jamais appliquée et le CSA s’en tape.

Ces « influenceurs » n’hésitent pas à faire la promotion de la nouvelle pharmacopée. Par exemple en novembre 2019, donc quelques mois avant le début officiel du covid, 86 médecins regroupés dans un « collectif ACCèS+ » (dont Karine Lacombe) signaient une tribune dans l’Opinion pour accélérer la mise sur le marché des nouveaux médocs. À eux tous ils cumulaient 16 millions d’euros de liens d’intérêts avec l’industrie depuis 2013, soit une moyenne de 31.000€. Médiapart a ensuite montré que ladite tribune a été coordonnée par Agipharm, une association qui réunit 14 labos US.

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En 2020, Pfizer a annoncé un investissement de plus de 500 millions d’euros au macronistan. Objectif :

« travailler avec les établissements de santé en France pour augmenter de manière significative le nombre de patients inscrits dans ses essais cliniques au cours des cinq prochaines années. Cette démarche est soutenue par l’engagement continu du pays à vouloir simplifier les programmes d’accès précoce aux médicaments innovants, et permettre ainsi l’accès plus rapide aux patients en France dont les besoins médicaux ne sont pas couverts aujourd’hui« .

On ne reviendra pas sur la fameuse étude du Lancet contre l’hydroxychloroquine débunkée en 24h, qui est un cas emblématique du ridicule dans lequel s’est enfoncée une certaine « science ». Mais on notera que véran s’en est servi pour renforcer l’interdiction de l’HCQ dès le lendemain et qu’il n’est jamais revenu sur cette décision criminelle puisqu’elle a entraîné des décès qui auraient pu être évités. À ce moment, tous les « influençeurs » étaient vent debout contre l’hydroxychloroquine et contre Raoult, plus facile à attaquer que la chloroquine.

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Par ailleurs, il est devenu quasiment impossible de faire de la recherche dans le domaine médical sans recourir à l’argent du privé, grâce à la privatisation de la recherche universitaire introduite au début des années 2000 sur injonction européenne.

On notera aussi que l’industrie du « vaccin » est tenue par quatre géants : GSK, Merck, Pfizer et Sanofi dont les chiffres d’affaires de ce secteur en 2019 allaient respectivement de 9,2 milliards à 6,4.

Les manigances de big pharma sont connues depuis des lustres, il y a même parfois des condamnations (Pfizer les cumule, avec plus de 6 milliards versés en dédommagements aux USA), mais le système perdure et se renforce. La mainmise est aussi de plus en plus prégnante aux plus hauts niveaux politiques : on n’a pas fini d’étudier les liens de la micronie avec les labos, du micron avec Pfizer notamment[28], que ce soit ou non via McKinsey.

Avec le covid, des milliers de plaintes ont été envoyées à diverses institutions censées appliquer les lois, et aussitôt classées sans suite. Quand un tribunal décidait de faire sauter des mesures liberticides locales type couvre-feu, muselières obligatoires, déplacements limités etc. on a vu les préfets passer outre systématiquement.

L’impunité aujourd’hui est totale, et est facilitée par l’opacité totale dans laquelle sont prises les décisions : opacité du conseil de « défense » du micron où se décidait par exemple l’ouverture du Puy-du-Fou pendant une rétention de masse stricte, opacité des essais des labos, opacité des contrats, opacité sur les traitements efficaces, opacité sur les effets indésirables des « vaccins », censure systématique, en tous lieux et places, des contradictions.

2022-06-03 22_46_58-Emer Cooke, directrice de l'EMA et _apothicaire de l'Europe_, donne le feu vert

L’industrie aime aussi recruter les anciens décideurs politiques, ou envoyer ses dirigeants dans les instances de décision. Par exemple plusieurs membres de l’Agence Européenne du médicament ont aussi travaillé pour l’industrie pharma (comme sa directrice actuelle Emer Cooke qui a commencé sa carrière dans l’industrie et a notamment passé 7 ans à l’EFPIA, le lobby de Big Pharma auprès des instances européennes), ou bien y sont allés dès la fin de leurs fonctions, comme son Directeur exécutif, Thomas Lönngren, qui dès le lendemain de son départ en 2011 avait rejoint le conseil d’administration de NDA Ltd, société de lobbying au service des firmes pharmaceutiques, qui l’a recruté en tant qu’influenceur de premier plan. Il avait de nombreux autres liens d’intérêt avec diverses boîtes du secteur.

C’est cette agence européenne du médicament qui autorise les médicaments en Europe (Rmedesivir, vaccins etc.), qui assure l’opacité sur les essais cliniques et empêche le développement de médicaments génériques, par exemple.

L’infiltration est la même au niveau européen et international, notamment à l’OMS[29].

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Pourquoi cette corruption ne fait-elle que se renforcer ? Tout simplement parce qu’elle n’est pas exceptionnelle mais systémique et que l’argent est le nerf de la guerre. Et pour qu’elle soit systémique il faut bien que les conditions favorables soient réunies sur le long terme et cela n’est pas dû au hasard. Il n’y a qu’à considérer l’ampleur du phénomène dans le temps et dans l’espace, mais on va voir progressivement quels processus sont en cours.

On peut déjà être certains d’une chose : cette impunité ne va pas s’arrêter, au contraire elle va continuer à prendre de l’ampleur, probablement jusqu’à ce que l’industrie pharma et les instances de décision nationales et surtout internationales se confondent complètement.

Ne négligeons pas non plus la corruption, phénomène mal perçu aux plus hauts niveaux de l’Etat et des institutions internationales, mais qui pourtant est réel. Je ne donnerais qu’un chiffre à ce sujet: un rapport d’Interpol estimait qu’au bas mot 12,5 % des marchés publics passés en Europe sont des dessous de table. C’est-à-dire que si on paie 100 millions pour des « vaccins », 12,5 millions sont renvoyés aux politiques qui ont pris la décision et organisé le contrat des deux côtés. Selon l’OCDE, plus de la moitié des cas de corruption transnationale avaient pour objectif de remporter un marché public.

Selon le type de marché, les commissions et rétrocommissions peuvent représenter 10 à 25 % du montant des contrats selon Transparency International, 10 à 30 % pour l’OCDE. Au niveau européen, ça pourrait représenter 6,3% du PIB.


On sait qui a commis des erreurs mais on ne cherche pas à identifier les responsabilités sur le plan pénal. Il n’est donc pas question de protéger les citoyens mais les donneurs d’ordre. La corruption des différents niveaux de décision par l’argent de Big Pharma n’est pas un scoop; on le sait depuis des années. Mais rien n’est fait pour lutter contre, à part des règlements ineptes de fausse « transparence ». Ce qu’il faudrait, c’est cloisonner la décision politique ou sanitaire et l’industrie, empêcher l’infiltration. 

Au lieu de cela, l’influence de l’industrie pharma et de ses sbires ne cesse de se renforcer malgré les scandales. À ce stade la question à se poser est : à qui tout cela profite, et qui a les moyens d’empêcher que les citoyens ne se mêlent de leur prore santé?


[1] Dans son audition au Sénat le 28 avril 2010 devant la commission d’enquête il a déclaré : « J’ai été membre du LEEM Recherche, aux côtés d’ailleurs de la présidente de l’Institut Pasteur, du directeur général de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (INSERM), du directeur général de l’Institut national de la recherche agronomique (INRA), au titre de ma fonction de directeur de l’Ecole des hautes études en santé publique ». Le 26 février le LEEM Recherche est devenu l’Alliance pour la recherche et l’innovation des industries de santé (ARIIS) et Flahaut était mentionné sur leur site mais niait encore faire partie de la structure.

[2] Apparemment c’est l’Institut Pasteur qui est allé le chercher en 2013 pour « disposer d’outils d’aide à la décision en cas de nouvelle pandémie« .

[3] Le GEIG organise des congrès financés par l’industrie pharma.

[4] Elle fut déléguée à l’information médicale des laboratoires ICI Pharma de 1969 à 1976, et chargée des Relations Publiques chez Soguipharm de 1984 à 1989, en gros elle gérait la com de ces labos. Entre les deux missions dans le privé elle a fait ses premiers pas en politique comme conseillère générale dans le fief de son père.

[5] Même l’OMS admettait en août 2009 que « par manque de temps, les données cliniques seront inévitablement limitées au moment où on commencera à administrer les vaccins contre la grippe pandémique. Les tests d’innocuité et d’efficacité devront donc se poursuivre après avoir commencé à les administrer« .

[6] Un comité dont quasiment tous les experts avaient des liens d’intérêts de longue date avec l’industrie pharma.

[7] « Anthony Fauci, Bill Gates et Big Pharma – Leur guerre mondiale contre la démocratie et la santé publique », paru en mars 2022.

[8] Ferguson était membre du Scientific Advisory Group for Emergencies (Sage) qui conseille le gouvernement anglais.

[9] Plus précisément au MRC Centre for Global Infectious Disease College créé pour modéliser les pandémies.

[10] Ce projet destiné à « comprendre le risque d’émergence d’un coronavirus de chauve-souris » devait initialement être financé par le NIAID jusqu’en juin 2024 mais il a été stoppé prématurément après que la DARPA ait compris qu’il y avait quelques problèmes de sécurité au laboratoire de Wuhan. On était alors en juin 2020.

[11] Les résultats de l’étude chinoise n’ont pas été favorables au Remdesivir, pointant ses dangers et son inutilité face au covid.

[12] La FDA l’a autorisé dans les jours suivants, ce qui a entraîné son remboursement à 100%, à un prix de plus de 2000$ le traitement.

[13] Une étude parue dans le Lancet en mai 2020 a montré que 12% des patients traités au Remdesivir avaient eu des effets graves et ont dû arrêter le traitement, contre 5% des patients non traités.

[14] En 2010 l’Agence fédérale pour la qualité des soins de santé (AHRQ) a évalué un système bien plus performant qui a été jeté aux oubliettes par le CDC car il a révélé que les « vaccins » causaient des dommages graves chez 1 personne sur 40. 

[15] La fondation Bill & Melinda Gates est née de la fusion de la Fondation William H. Gates et de la Gates Learning Foundation. En 2006 elle avait environ 30 milliards de $ de budget, quand Warren Buffet lui a donné une bonne partie de sa fortune, soit encore 30 milliards de $.

[16] Cf. « The grand impact of the Gates Foundation » de Kirstin RW Matthews et Vivian Ho. https://doi.org/10.1038/embor.2008.52

[17] Selon le rapport du Sénat sur le rôle de Big Pharma dans la « pandémie » H1N1, « l’OMS avait déjà, selon M. Ulrich Keil, directeur de l’Institut d’épidémiologie à l’Université de Munster, lancé plusieurs « fausses alertes » avant le déclenchement de la pandémie grippale de 2009. M. Ulrich Keil cite les exemples de l’encéphalopathie spongiforme bovine (ESB), du syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS) et de la grippe aviaire. Toutefois, à la différence des cas précédents, la grippe A (H1N1)v a donné lieu à l’engagement, pour la première fois dans de telles proportions, de mesures de production de vaccins, et à l’engagement de campagnes de vaccination de masse ».

[18] Gates finançait –et finance toujours- l’OMS via plusieurs canaux : sa fondation qui en 2008-2009 a donné 338 millions de $ (le gouvernement US, 1er donateur a donné 424,5 millions $), mais le GAVI qui reçoit des financements de sa fondation, a donné 85 millions à l’OMS, et le Programme for Appropriate Technology in Health (PATH) lui aussi principalement financé par la fondation Gates, a donné 9 millions $. De plus, la fondation Gates finançait déjà diverses structures qui donnaient aussi à l’OMS (par exemple la Johns Hopkins University, le International Development Research Centre, le Global Fund to Fight AIDS, Tuberculosis and Malaria).

[19] Le centre de modélisation de l’Imperial College de Londres est financé par Bill Gates et c’est là que travaillait Neil Ferguson.

[20] Le « Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme », créé par l’OMS en 2001 avec l’appui du G8 et bien-sûr des financements de la fondation Gates (2,74 milliards $ tout de même depuis sa création, et 760 millions rien que pour 2020-2022).

[21] La GERM team a été présentée par Gates en avril 2022 dans une conf TED, en version intervention hollywoodienne : « Ce serait une équipe à temps plein dont la seule et unique priorité serait la prévention des pandémies. Elle serait constituée de divers spécialistes couvrant des domaines très variés : des épidémiologistes, des spécialistes des données, des logisticiens. Il faut davantage qu’un savoir-faire médical et scientifique, il faut aussi des compétences en communication et en diplomatie…« .

Il dit aussi que l’Australie a très bien géré la crise covid, mais il n’y a jamais eu de morts là-bas et a parlé d’un « médicament à inhaler ». Mais les « vaccins » doivent « être plus faciles à inoculer ».

[22] Que Gates compte apparemment donner en priorité aux « jeunes filles des bidonvilles« . 

[23] Le PDG de Moderna Stéphane Bancel déclarait que « Nous avons défini Moderna pour imiter la biologie en donnant à votre corps les instructions pour que vos cellules fabriquent les protéines dont vous avez besoin pour vous protéger« . À l’occasion de ce partenariat, CNBC notait : « En cas de succès, les méthodes de Moderna pourraient conduire à la production rapide de médicaments thérapeutiques et d’une myriade de vaccins à moindre coût. C’est un argumentaire qui a fait de Moderna Therapeutics, basée à Cambridge, dans le Massachusetts, actuellement évaluée à près de 5 milliards de $, la société de biotechnologie privée la plus valorisée des États-Unis. Sa réserve de 1,9 milliard $ en espèces a été levée auprès de financeurs et partenaires tels que les géants pharmaceutiques Merck et AstraZeneca et la Fondation Bill et Melinda Gates« .

[24] Les recherches étaient principalement menées par une filiale de Moderna spécialisée dans la recherche de « vaccins » contre les maladies infectieuses, Valera.

[25] On notera qu’il était toujours actif pour le covid, et n’a pris sa retraite aux Etats-Unis qu’en novembre 2021. Fukada a milité pour un renforcement du Règlement Sanitaire International pour que l’OMS puisse décider au niveau mondial des mesures à prendre en cas de « pandémie ».

[26] Les labos ont augmenté leurs actions de lobbying et les rémunérations diverses et variées auprès des médecins hospitaliers. Par exemple en 2020 Didier Raoult dénonçait l’entrisme de Gilead au sein du Collège des universitaires des maladies infectieuses et tropicales (CMIT) : 97 des 114 médecins de ce comité avaient eu une rémunération ou un avantage de la part de Gilead depuis 2012.

[27] « En 2009, le docteur Marcia Angell, ancienne éditrice en chef du très célèbre New England Journal of Medicine déclarait qu’« il n’est tout simplement plus possible de croire une grande partie des recherches cliniques publiées, ni de se fier au jugement de médecins de confiance ou à des directives médicales faisant autorité. Je ne prends aucun plaisir à cette conclusion, à laquelle je suis parvenu lentement et à contrecœur au cours de mes deux décennies en tant que rédacteur en chef du NEJM » rappelle par exemple Mucchielli.

[28] Plusieurs éléments interrogent quant à la relation de jupicrétin avec Pfizer, comme l’argent qu’il a réellement touché du contrat Pfizer – Nestlé qu’il a négocié chez Rothschild pour 12 milliards de dollars (rachat par Nestlé de la branche nutrition infantile Pfizer Nutrition), la rpésence de VRP de Pfizer dans le cabinet de véran, comme le médecin de l’AP-HP François-Xavier Lescure conseiller covid de véran tout en étant rémunéré par Pfizer, ou le soutien actif de l’industrie pharmaceutique à sa campagne, en attente d’un retour sur investissement.

[29] Après le H1N1 déjà un rapport du conseil de l’Europe cité par Le Monde dénonçait « de graves lacunes (…) en ce qui concerne la transparence des processus de décision liés à la pandémie, ce qui soulève des préoccupations sur l’éventuelle influence que l’industrie pharmaceutique aurait pu exercer à l’égard des principales décisions relatives à la pandémie ».

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