L’énergie c’est la vie

04/10/2022 (2022-10-04)

Nous devons augmenter la consommation d’énergie à l’échelle mondiale pour sauver la planète et ses habitants !

Vous aurez bien compris qu’une fois de plus je vais exposer une théorie à contre-courant de la pensée unique qui défend la décroissance à tout prix.

Ne nous méprenons pas, alors que les lobbies dits « écologiques » voient la consommation d’énergie comme diabolique, j’affirme qu’il ne faut pas confondre celle-ci et son usage. De même que l’argent n’est qu’un outil, il en est de même de l’énergie.

De l’énergie quasi infinie

Je ne reviendrai pas sur ce sujet que j’ai déjà développé dans mes textes et aussi dans mon ouvrage,1 mais la notion d’énergie finie relève probablement d’un mensonge véhiculé aussi bien par les faux « écolos » que par le capitalisme.

Les premiers ont besoin d’une énergie rare et chère pour en limiter son usage « pour sauver la planète » quant aux seconds aussi, mais cette fois-ci pour maximiser les profits.

Dans les faits, il n’y a toujours pas eu le fameux pic de production pétrolier que l’on nous promet depuis 50 ans et qui relève plus du mythe que de la science, et ce pour plusieurs raisons :

  • Il est probable que le pétrole ne soit pas du déchet de dinosaures, mais abiotique (une matière première comme une autre aussi vieille que la Terre).
  • Quand bien même, il est possible que nous continuions à en trouver en allant le chercher plus loin.
  • Nous maîtrisons les surgénérateurs nucléaires qui pourraient utiliser les tonnes de plutonium que nous avons produites et ainsi avoir de l’énergie à volonté pendant des siècles.

On peut aussi « creuser » (c’est le cas de le dire) du côté de la géothermie à très haute température qui pourrait fournir une énergie quasi infinie.

[Note de Joseph :
Par nature et en essence, la matière est limitée (dans le temps et dans l’espace). L’énergie que nous pouvons en tirer est donc limitée. Et si l’on se borne à la matière purement terrestre et à l’énergie reçue du Soleil par la terre, la quantité d’énergie disponible est encore plus limitée. Même si le pétrole adiabatique relève de réalité et non de pure théorie infondée, il existe alors aussi en quantité d’autant plus limitée qu’il ne représente qu’une minuscule partie de la matière terrestre. Quant à utiliser la chaleur de la croûte terrestre (par un recours massif à la géothermie), cela reviendrait à refroidir légèrement la Terre.
Pour obtenir de plus importantes quantités d’énergie, de manière plus réellement quasi illimitée, il faudrait la puiser ailleurs que dans la matière, par exemple dans le vide lui-même (cf. énergie du vide ou du point zéro).]

Le réchauffement climatique

Ici encore je ne vais pas revenir sur cette arnaque qui veut nous faire revenir à l’âge de pierre. Le climat de la Terre est cyclique et nous serions dans une phase de réchauffement totalement naturelle. Regardez comment les milliardaires de la planète (et les banques) investissent massivement au niveau de la mer. Croyez-bien que s’il existait le moindre risque de montée des eaux, ceux-ci ne prendraient pas de tels risques et les assureurs ne suivraient pas.

De plus la chaleur c’est la vie, et celle-ci a été d’autant plus féconde sur la planète que la température était élevée. Si en revanche nous allions vers un refroidissement généralisé et l’avancée des glaciers, ce serait une autre paire de manches et pour le coup une catastrophe sans nom.

Il y a 20 000 ans2 (une goutte d’eau dans l’océan de la Terre), tout le nord de l’Europe, dont le Royaume-Uni, était sous la glace.

Nous avons donc de la chance si le climat allait en se réchauffant !

La fausse crise énergétique en Europe

Le titre se suffit à lui-même pour prouver que c’est une arnaque géo -économico-politique. S’il y avait une crise de production, celle-ci serait mondiale et non ciblée sur l’Europe de l’Ouest.

L’explosion des prix et la raréfaction sont purement politiques3 :

  • Diminution du parc nucléaire.
  • Arnaque des énergies renouvelables qui produisent aléatoirement ou quand on n’en a pas besoin. Le solaire ne fonctionne que la journée s’il fait vraiment beau. L’éolien c’est aussi principalement le jour.
  • Embargo (officiel) sur les hydrocarbures russes.
  • Spéculations à outrance pour faire augmenter les prix.
  • Et maintenant sabotage (probablement par les USA) du gazoduc Nordstream 1 puis 2 qui permettaient à l’Europe de recevoir du gaz russe bon marché.

Quant au prix, il relève aussi directement de décisions politiques. Pourquoi EDF est-elle obligée de fournir de l’électricité à perte à des opérateurs privés qui la revendent une fortune ? Pourquoi d’un coup notre électricité à 70 % nucléaire coûterait-elle 20 fois plus cher du fait d’une augmentation du prix du gaz, sinon une décision purement politique ? Pourquoi la France devrait-elle offrir du gaz ou de l’électricité à une Allemagne privée de gaz russe ?

Pour ce qui est des centrales nucléaires françaises à l’arrêt, il y a celles qui sont à l’arrêt en révision comme tous les ans durant l’été et celles qui nécessitent le remplacement préventif de tubes qui auraient des microfissures dans la partie non radioactive de l’installation (production de vapeur)... Si d’aventure elles ne sont pas toutes en route cet hiver au moment de l’arrivée du froid, la raison n’en sera QUE politique !

Bref la France n’a strictement AUCUNE raison de manquer d’électricité cet hiver et pourtant on nous prépare tous les jours à des coupures.

La guerre du « bien contre le mal », des « USA contre Poutine » est une guerre économique anti-écologique

Les lobbies écologiques allemands ont été infiltrés par Gazprom, poussant à la diminution du nucléaire, poussant à l’augmentation du prix de l’électricité, poussant à la mise en œuvre d’énergies intermittentes, poussant à la bascule de l’électrique vers le gaz pour de nombreux industriels, etc.

Le gaz russe est ainsi devenu indispensable pour les Allemands alors qu’il est négligeable pour la France. Cette dépendance de l’Allemagne et de l’Europe à l’égard du gaz russe, et donc de la Russie, est totalement inacceptable pour les USA aussi bien d’un point de vue économique que géostratégique.

Le contenu de pétroliers est transvasé en pleine mer. Le pétrole parcourt des milliers de kilomètres supplémentaires via l’Inde ou les pays arabes de l’OPEP pour revenir en Europe. Du gaz liquéfié aussi bien russe qu’américain navigue sur les océans. La production de gaz de schistes, probablement la plus polluante dans l’état actuel de la science, explose aux USA. Les USA ont certainement fait sauter les pipelines4 Nordstream 1 et 2 déversant des milliers de m3 de méthane dans l’atmosphère. Et attention, n’imaginons pas que cet état de fait durerait uniquement pendant le conflit ukraino-russe.

Les USA veulent que l’Europe, en tous les cas ce qu’il en restera après la crise, soit 100 % dépendante d’eux-mêmes pour sa survie. Nous touchons du doigt à quel point ils n’en ont rien à faire de l’écologie.

Le plus délirant est que ces mêmes « écolos » soutiennent « la guerre juste » contre Poutine. Ils soutiennent une Ukraine qui est un des pays les plus corrompus de la planète, qui piétine les accords de Minsk depuis 2014, qui bombarde sa population russophone avec pour objectif affiché de l’exterminer ou de la faire fuir en Russie, qui utilise des milices non pas pro-nazies mais réellement nazies.

L’Allemagne et donc l’Europe pourraient mourir ou tout du moins s’africaniser :

« Crise de l’énergie : un industriel allemand sur dix réduit sa production ! La hausse des coûts de l’énergie atteint 600 % dans certains secteurs, poussant les industriels à ralentir ou fermer leurs lignes de production. Les secteurs de la métallurgie, de la chimie, du verre ou du papier sont particulièrement touchés5. »

Croissance économique et consommation d’énergie

Nous pouvons voir que la consommation d’énergie primaire augmentait très faiblement jusqu’à la révolution industrielle, le charbon puis le pétrole6.

Alain Grandjean7 nous dit :

« Avant d’aller plus loin, situons par quelques chiffres les ordres de grandeur en matière de taux de croissance mondial du PIB par habitant. Cette croissance a été nulle jusqu’à la révolution industrielle. Sur le XXe siècle, elle a été de l’ordre de 1,6 % par an. Nous avons souvent en tête des chiffres plus élevés ; c’est d’une part parce que c’est en général la croissance du PIB total qui est commentée et d’autre part parce que pendant les “trente glorieuses” elle a été plus forte. »

« Historiquement, la croissance du PIB est intrinsèquement liée à la croissance de la consommation d’énergie. L’activité économique des hommes dépend de machines qui consomment de l’énergie.

Les êtres humains produisent beaucoup moins d’énergie que leurs machines qui sont présentes dans tous les secteurs de l’économie. La croissance économique que nous connaissons depuis deux siècles a été à l’évidence rendue possible par l’invention des machines et l’exploitation des énergies fossiles.

La corrélation de la croissance du PIB et de la croissance de la consommation d’énergie est très frappante, comme le montre le graphique ci-après (sur 30 ans, mais le parallélisme des courbes s’observe sur 150 ans) ;

Plus fondamentalement, ce qu’on appelle “activité économique” c’est la transformation de matières en biens et services utiles à l’homme, qui consomme nécessairement de l’énergie. Il ne s’agit donc pas d’une simple corrélation ; les liens entre énergie et PIB sont consubstantiels. »

L’industrialisation, et donc une croissance de la consommation d’énergie, a permis de faire chuter les coûts !

« Le prix de l’eau à Paris a été divisé par 150 entre 1850 et 1950 ; le prix de la bicyclette courante a été divisé par 20 entre 1895 et 1974 ; le prix de l’ampoule électrique a été divisé par 15 entre 1910 et 1974 ; le prix d’une voiture courante a été divisé par plus de 10 entre 1914 et 1980, celui de la petite calculatrice de poche, dont le prix a été divisé par 50 entre 1971 et 1982. »

Le graphique ci-dessous montre que le PIB croît parallèlement à la consommation d’énergie par habitant.

Exceptions de corrélation entre croissance du PIB et augmentation de la dépense d’énergie

Nous avons pu assister ces dernières années à une poursuite de l’augmentation de PIB dans certains pays comme la Suisse alors même que la consommation d’énergie baissait légèrement.

Il serait audacieux, pour ne pas dire faux, d’imputer cette seule baisse à une augmentation de rendement (ex ampoules basse tension, véhicules qui consomment moins, maisons plus isolées…)

Cela pourrait s’expliquer en partie par un différentiel de temps entre la production du gain et le gain lui-même. Ce que je pourrais illustrer par l’inertie. Quand vous coupez l’énergie d’un TGV, celui-ci continue de rouler pendant des kilomètres.

Mais j’explique surtout cela par l’exportation de la consommation d’énergie dans les pays asiatiques. Si vous faites fabriquer par un tiers et que vous empochez les bénéfices de cette production déportée alors, effectivement, vous allez moins consommer localement. Il faudrait donc pour avoir la réponse exacte mesurer l’empreinte énergétique de chaque habitant.

Le « vol » de PIB et de richesse

Faisant suite au chapitre précédent il peut y avoir des pays qui augmentent leur consommation d’énergie, mais pas ou peu leur PIB par habitant. Ce que l’on pourrait nommer nos « colonies énergétiques ». Nous exportons pollution et production chez les pauvres tandis que nous empochons les bénéfices. De fait les pays qui diminuent en apparence leur consommation énergétique sans s’appauvrir ne font que l’exporter et volent la richesse de ces pays producteurs. Ce que d’aucuns nomment « la malédiction des ressources ».

Quid de la crise de 29 ?

S’il est bien une période de grave récession et de pauvreté, c’est bien la crise de 1929.

Nous pouvons voir sur le graphique suivant, la chute évidente de consommation d’énergie sur la période.

Ces données confirment que l’énergie c’est la vie et la richesse. C’est grâce à cette augmentation de PIB qu’une classe moyenne a pu apparaître. Auparavant seule une classe aristocratique ultra minoritaire (et du clergé) bénéficiait de la richesse d’un pays. Aujourd’hui les milliardaires sont au moins aussi riches sinon plus, mais cette explosion de la consommation d’énergie a permis l’émergence de la classe moyenne. C’est celle-ci qui est principalement visée par le Grand Reset !

Ce n’est pas non plus un hasard si l’espérance de vie a explosé grâce à la diminution de la pénibilité du travail (principalement dans les pays riches), l’accès à l’eau potable, à des sanitaires décents, de la nourriture abondante (et non avariée), etc.

[Note de Joseph : ce sont probablement surtout l’hygiène, une nourriture saine et une vie psychologiquement et psychiquement satisfaisante qui augmentent l’espérance de vie. L’utilisation de machines n’y change pas grand-chose, d’autant plus lorsque l’usage de ces dernières et des substances manipulées est dangereux et susceptible de produire des accidents de travail, voire de plus larges catastrophes comme cela est arrivé maintes fois en un siècle.]

Qu’est devenu le rêve du progrès ?

Dans les années 1960, les enfants rêvaient de fusées, de voitures volantes, de vitesse, de performances et de projets grandioses.

[Note de Joseph : et ceux qui ont fait des cauchemars autour des bombes nucléaires, des invasions d’insectes mutants, des zombies produits suite à des expériences biologiques, de la mort de leurs parents dans des accidents d’avion, de train ou de voiture… ? Quel est le bilan du « progrès technologique » depuis deux siècles ? Une libération de l’Humanité ou au contraire son asservissement croissant à la matière, à la technologie, et à une élite psychopathe ?]

Du rêve directement corrélé à un accroissement de la consommation d’énergie, en l’occurrence d’énergie fossile.

[Note de Joseph : des cauchemars directement corrélés à un accroissement inconsidéré, immodéré et immature de la consommation d’énergie et de produits matériels fabriqués en dépensant de l’énergie.]

Le rêve américain était illustré par une maison individuelle, de l’électroménager qui libérait du temps, une voiture individuelle par habitant et des highways synonymes de liberté.

Quelle est la proposition, le « rêve écologique » ?

Mme la Maire de Poitiers, membre de EELV déclarait en 2021 :

« L’avion “ne doit plus faire partie des rêves d’enfants” ».8

(Vous remarquerez mes nets progrès, j’aurais pu écrire « connasse », mais je me suis abstenu.)

Alors le « rêve écologique », c’est quoi de nos jours ?

  • Des appartements chauffés à 19 °C pour ceux qui auront les moyens.
  • Une voiture individuelle remplacée par des transports en commun (dans les zones où il y en a).
  • Une diminution des vitesses des voitures et des trains.
  • Une interdiction de l’habitat individuel qualifié de « non-sens écologique » par la ministre du Logement9.
  • Une interdiction de circulation dans les centres-villes (agréable, mais incompatible avec une activité économique).
  • Supprimer les barbecues « symboles de virilité »10.
  • Des déplacements à vélo en plein hiver par le froid.
  • Plus d’avions.
  • Plus de bateaux et encore moins de croisières.
  • Plus de voyages.
  • Plus de découverte du monde et d’autrui.
  • Plus de rêves…
  • Sans compter le fascisme végan. Bref, une vie au 18e siècle chez les amish !

[Note de Joseph : les amish sont-ils plus malheureux que les Occidentaux « normalisés » grands dépensiers de technologie et de biens de consommation quand ce n’est pas de drogues diverses délivrées légalement par Big Pharma ou illégalement par les dealers ?
Les écologistes ont perçu des limites du modèle consumériste et de la croissance économique. Une partie d’entre eux perçoivent aussi la futilité de nombreux loisirs humains et le gaspillage de ressources impliqué par ces derniers, comme ceux liés au tourisme. Cependant, ils continuent généralement eux aussi à miser sur des technologies, en l’occurrence prétendument « vertes ».
L’Homme est-il fait pour consommer des produits, des substances et de l’énergie à tout va ? Ou bien a-t-il de plus nobles objectifs tels que créer la beauté ? Est-il un consommateur ? Ou un créateur ? De qui ou de quoi est-il l’image ?]

En revanche, autant il est criminel pour eux de créer des barrages qui permettent de réguler les débits, empêcher les inondations, fournir de l’eau potable ou pour l’agriculture durant les sécheresses, ou de l’énergie hydraulique… autant les éoliennes sont « merveilleuses pour l’environnement ».

À les écouter, il n’y aura plus que des charrues tirées par des chevaux, un éclairage à la bougie et un chauffage avec du bois… et encore si ce n’est pas interdit comme le suggérait11 une ancienne ministre.

Visiblement ils ne doivent pas savoir que des sans-abri meurent de froid tous les ans dans des rues et que je n’ai pas entendu parler d’hécatombes de SDF par grandes chaleurs.

Une émission du France Info du 30 septembre dernier expliquait comment France 2 avait été COUPABLE cet été de présenter une « découverte de la Corse en bateau de croisière » alors que ce type de tourisme tue la planète !

Présenter des touristes au mois de novembre à la terrasse d’un café ou d’un restaurant devient tout aussi immoral alors que la Terre se meurt ! Il faudrait dire en lieu et place :

« Quelle horreur, il fait anormalement chaud au mois de novembre, c’est bien la preuve que nous allons tous mourir ! »

Alors quel est notre avenir ?

Vivre une vie artificielle dans des cages insalubres comme dans le film « Ready Player One12 » ? Découvrir le monde avec un casque de réalité virtuelle ?

J’ai de la peine pour ces « écolos-fascistes ».

Comment est-il possible qu’ils aient une telle haine de l’humain ?!

« L’homme est mauvais, le progrès est mauvais,
seule la nature (pourtant d’une cruauté inouïe) mériterait de survivre. »

Dans ces conditions il devient « logique » de tuer Dieu, la famille, de faire la promotion de la théorie du genre, valoriser le transsexualisme, l’avortement à terme et je ne sais quels autres délires…

[Note de Joseph : la nature d’une cruauté inouïe ? Est-elle vraiment cruelle ? Ou bien est-ce l’image que s’en font certains êtres humains qui ne comprennent pas vraiment sa « nature » (son essence) ou son dessein ? Une personne ou une entité est par définition « cruelle » lorsqu’elle aime à voir souffrir, à torturer. La cruauté part de l’intention de faire du « mal ». Est-ce que la nature à une telle intention ? De qui provient cette nature ? Quelle est l’intention de ce qui (ou de celui qui) l’a créée ?]

C’est ainsi que le mâle blanc, patriote, croyant, hétérosexuel, amateur de barbecue représente désormais le mal absolu qu’il faut éradiquer ou émasculer.

Espérance de vie et énergie

Il suffit d’avoir des yeux pour constater que le pétrole, l’énergie nous a permis de doubler l’espérance de vie à la naissance, passant de 40 à 80 ans.


Source Ined13

Alors même que l’espérance de vie au Burundi14 n’est que de 61 ans.

Même en France plus on est riche et plus on vit vieux :

« Cet écart s’élève même à 13 ans selon la dernière enquête de l’Insee. Ainsi entre les 5 % des Français les plus aisés vivront en moyenne jusqu’à 84,4 ans tandis que les 5 % les plus pauvres vivront en moyenne jusqu’à 71,7 ans. Chez les Françaises, cet écart est plus faible : 8 ans séparent les plus aisées des plus pauvres15 ».

Le modèle amish proposé par les écolos nous ferait retomber à 30 ans d’espérance de vie s’il était généralisé sur l’ensemble de la planète. Parce que même les amish bénéficient de la richesse et des progrès techniques.

Il serait malhonnête de nous faire croire que celles et ceux qui sont en dehors de la civilisation vivent au 18e siècle. Regardez les documentaires du genre « Seuls en Alaska16 » et vous pouvez y voir des outils électroportatifs, des tentes en plastique, des batteries, des panneaux solaires, des armes modernes et même des bateaux à moteur, scooters des neiges et autres hydravions. Sans compter que ces personnes n’hésitent pas à se rendre à l’hôpital quand c’est nécessaire. Tout ceci ne serait pas possible sans l’énergie et les progrès qu’elle a permis.

Le progrès et l’énergie ne sont pas mauvais contrairement à la doxa climato-dictatoriale

Ils sont la solution à quasi tous les problèmes.

[Note de Joseph : la solution à des problèmes dont ils sont en bonne partie la cause ? Est-ce que la véritable solution à une maladie se trouve dans la technologie ou bien dans la correction de la cause qui a produit cette maladie ? Est-ce qu’une société malade du matérialisme peut trouver son remède dans la matière ?]

En revanche une énergie de plus en plus rare et onéreuse conduira à une accélération de la destruction de la terre et des écosystèmes.

Croyez-vous que lorsque l’on crève de faim et que l’on n’a pas d’argent pour nourrir ou soigner sa propre famille on se préoccupe d’écologie, de développement durable et de pollution ?

Pensez-vous qu’un mineur dans une mine d’or en Afrique ou en Amazonie va se préoccuper de la quantité de mercure qu’il va déverser dans l’eau ?

Croyez-vous qu’un pêcheur qui n’arrive pas à nourrir sa famille, au sens propre du terme, va prendre soin de rejeter à l’eau les petits poissons pour ne pas épuiser les ressources ?

Imaginez-vous une usine de vêtements au Bangladesh s’inquiéter des produits chimiques qui tuent ses ouvriers ou polluent le sol ?

L’écologie c’est un truc de riches qui n’ont que ça à penser
et pas un truc d’une population qui cherche à survivre !

L’hypocrisie des « écolos » est sans limites… Ceux-ci parlent d’énergies dites « renouvelables », d’éoliennes, de panneaux photovoltaïques ou de voitures électriques

Mais sont-ils à ce point ignorants ou naïfs qu’ils ne puissent imaginer que leur technologie « verte » utilise massivement les progrès et principalement l’industrie chimique, industrie qu’ils détestent le plus au monde ?!

Je suis le premier à cracher sur la société de consommation, sur la folie de la croissance infinie et c’est pourtant cette société de consommation, cette course effrénée à l’innovation qui fait qu’il existe des IRMs, des voitures avec ABS, des smartphones dont la puissance de calcul est inouïe ou Internet.

Sans le progrès, sans Gutenberg, je ne serais pas sur un ordinateur à écrire ce texte et les résistants seraient totalement isolés.

[Note de Joseph : Le piège de l’écriture]

Ce n’est pas l’homme qui est mauvais, ce n’est pas la croissance qui est mauvaise, ce n’est pas le progrès qui est mauvais, mais un ultralibéralisme en roue libre et sans contrôle qui corrompt sans en payer le prix.

Le gaspillage énergétique

Mon texte ne porte pas sur ce sujet, bien qu’il soit une réalité.

Je suis le premier à qualifier de délire des avions17 qui tournaient à vide durant la plandémie pour ne pas perdre des créneaux horaires dans les aéroports !

Et aujourd’hui le tribunal de la morale « écolo-criminelle » hurle sur les joueurs du PSG qui se déplacent en avion privé oubliant de fustiger Wonder Le Yen pour des vols de 19 minutes18 !

Ces mêmes « écolos » qui étaient bien silencieux pour parler d’écologie durant le Covid et bien silencieux pour parler d’écologie durant le conflit ukrainien.

Alors oui, il est folie de changer de lave-linge tous les deux ans, oui il est folie d’avoir 20 paires de Nike, oui il est folie d’acheter des tomates bio qui viennent d’Amérique du Sud, comme il est folie de mettre à la casse un véhicule en parfait état de marche ou réparable pour acheter une voiture dite « propre ».

Oui ce n’est que folie !

Pour autant, même s’il est arbitraire de définir une dépense énergétique « bonne », il n’en demeure pas moins vrai que l’accroissement de la dépense énergétique mondiale est bénéfique pour les humains dans un monde démocratique.

L’énergie EST la solution pour résoudre un maximum de problèmes !

Oui une énergie de plus en plus rare et chère ne peut conduire qu’à la pauvreté, la famine, l’injustice sociale et à une accélération de la destruction de la planète, voire même à une guerre.

N’est-ce pas une guerre de l’énergie (notamment) initiée par l’OTAN que se livrent les Américains et les Russes ?

Au contraire, une énergie abondante et peu onéreuse est synonyme de paix, de progrès social et de protection de la nature.

Prenons quelques exemples…

L’énergie permet de :

  • Résoudre les problèmes de sécheresse et de manque d’eau par la désalinisation et la dépollution.
  • Résoudre les problèmes d’inondation par des barrages et des retenues d’eau.
  • Résoudre les problèmes de production alimentaire. Avec de l’énergie, on rend fertile un désert. Et donc résoudre les problèmes de famine.
  • Résoudre les problèmes de pollution.
  • Résoudre les problèmes de chauffage dans les pays froids et de climatisation dans les pays chauds.

Et j’en passe…

L’énergie est un moteur de l’égalité sociale

Au nom de quelle morale fasciste faudrait-il que seuls les Occidentaux de la deuxième partie du 20e siècle nés avant l’an 2000 bénéficient des avantages procurés par l’énergie (du pétrole) et donc du PIB ?

Au nom de quelle morale un ouvrier thaïlandais ou un mineur chinois n’aurait-il pas droit aussi à son appartement, sa voiture, son chien, ses Nike et sa télé ?

Pourquoi les écologistes fascistes auraient-ils le droit de dire « nous on y a un droit, mais c’est hors de question pour les autres »

Croyez bien que si le niveau de vie était identique dans les pays pauvres comme dans les pays riches, la population n’accepterait pas que des usines crachent la mort…

Avec une énergie bon marché et donc abondante, on lutte efficacement contre la surpopulation

Non pas en vendant des vaccins expérimentaux, non pas en fabriquant des fours crématoires alimentés au gaz russe, mais en enrichissant les pauvres.

En 2016 (je me suis placé volontairement avant la plandémie Covid), le taux de natalité19 en Allemagne était d’environ 1,59, soit bien inférieur au nombre nécessaire pour maintenir la population. Au Burundi20 le taux de fertilité était de 5,70 naissances par femme.

Les pays riches ne cessent d’avoir une baisse de natalité tandis qu’elle explose dans les pays les plus pauvres. Donc plus le pays est riche, plus il a un PIB important, plus il a accès à l’énergie et moins il y a de naissances. L’équation est donc simple, permettez à un pays d’avoir un accès à une énergie abondante et peu onéreuse, plus son PIB augmentera, plus la classe moyenne s’élargira, plus elle possédera un capital, et moins il y aura de naissances. Faites l’inverse, faites de l’Europe un pays d’Afrique et vous verrez une explosion de la démographie !

La Corée du Nord comme exemple à suivre ?

La politique menée en Europe et en France conduit inexorablement à transformer l’Europe et la France en Corée du Nord si la folie persiste et que le peuple ne se lève pas.

Cette diminution délirante d’émission de CO2 conduit à une éradication de toute production industrielle et donc à la mort du pays.

Je vous rappelle que seule l’Europe connaît une diminution de sa consommation d’énergie, celle-ci continuant à augmenter fortement dans le reste du monde21.

Le peuple européen privé d’énergie bon marché sera pauvre, réduit en esclavage par la dictature des Soros et Cie tandis qu’une élite corrompue pourra rouler en Ferrari et acheter des sacs Louis Vuitton.

Attention cette hypothèse demeure valable si l’ensemble de la planète n’est pas transformée en zone Afrique. Une masse d’esclaves n’est pas suffisante pour faire avancer le progrès et la technologie.

Une classe moyenne de consommateurs est indispensable pour entretenir un marché de la consommation, une concurrence, des flux financiers, des scientifiques de haut rang et de la recherche et développement.

Réduire l’intégralité de la population terrienne en esclaves qui ne posséderont rien et seront heureux22 serait une impasse pour les nantis.

À moins d’une catastrophe mondiale, la consommation d’énergie va continuer à croître.

« La forte hausse de la demande d’énergie dans l’ensemble des pays “hors OCDE” (+70 % entre 2018 et 2050) s’explique par “une forte croissance économique, un accès accru à l’énergie et une croissance démographique rapide”. Mais dans les pays développés de l’OCDE, la consommation d’énergie devrait également continuer à croître d’ici le milieu du siècle (+15 %). Elle le ferait à un rythme plus modéré que dans les pays en cours de développement en raison de “la plus faible croissance économique et démographique et des progrès en matière d’efficacité énergétique”. Mais il n’est pas question de stabilisation de la demande d’énergie et encore moins de baisse dans les pays développés.23 »

Si vous ne voulez pas une récession mondiale, une famine et des guerres nous devons augmenter notre production et notre consommation d’énergie soit exactement le contraire de la proposition « écologique ».

Pour résumer :

L’énergie c’est la vie, du bon usage de cette énergie.

Le développement du PIB corrélé à une baisse de la consommation énergétique relève de la manipulation ou de l’utopie.

D’autant plus irréaliste face aux défis qui se présentent sur la planète.

L’automatisation, le déploiement du numérique, la robotisation, devrait contribuer à faire exploser les besoins en énergie.

Il est illusoire (et stupide) de parler de décroissance. Donc la question qui demeure ne porte pas sur la notion de volume, mais d’une production « la moins sale possible ».

Le modèle dit « vert » d’énergies prétendument renouvelables basées sur des ressources primaires limitées (terres rares), relève de l’escroquerie. Cette arnaque repose tant sur le volume de production, sur leur durée de vie, leur « recyclage », que sur leur aspect prétendument non polluant qui conduit à exporter leur pollution dans les pays pauvres.

Plus il y aura d’énergie, plus il y aura de richesse partagée et plus il sera possible d’investir dans un progrès permettant de moins polluer à la production, mais aussi de dépolluer.

La dépollution relève principalement ou quasi exclusivement d’un problème économique d’accès à une énergie bon marché.

L’avenir peut être technologique, énergivore et radieux.

Cela ne tient qu’à nous. Nous avons le choix entre « Terminator24 » et « À la poursuite de demain25 ».

Merci.

Alain Tortosa.

3 octobre 2022
https://7milliards.fr/tortosa20221003-pour-une-augmentation-de-la-consommation.pdf


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