Du système de domination au changement de paradigme – La dernière guerre de l’hégémonie financière

[Source : valeriebugault.fr]



1°) Il y a selon vos mots, Valérie Bugault, un “système de domination” qui s’exerce sur les populations occidentales avec un recul des libertés et maintenant une crise énergétique qui découle des sanctions contre la Russie. Quels sont les objectifs de cette stratégie des dirigeants atlantistes ?

  • La crise énergétique française n’est due qu’à 15% au problème d’approvisionnement en gaz russe ;
  • La crise énergétique française est essentiellement due à la trahison des intérêts énergétiques français par les dirigeants successifs qui ont d’abord :

  • Ces conditions de marché (de dupe) ont conduit, particulièrement pour la France et les Français (dindons éternels de la farce fédérale européenne), à des coûts plus élevés par rapport aux solutions reposant sur la coopération transfrontalière.
  • Stratégie, menée par l’UE et par des dirigeants français compradors, de sabotage de l’État français en le privant de ses moyens énergétiques.
    Cf. https://eur-lex.europa.eu/legal-content/FR/TXT/PDF/?uri=CELEX:32019L0944&from=NL

Je rappelle que cette stratégie de soumission par le sabotage ne concerne pas seulement l’énergie mais toute l’économie, l’agriculture avec la PAC, et, bien sûr, la monnaie.

De trahison en sabotage, la France, ne dispose plus d’aucun levier pour assurer sa subsistance de façon autonome.

Nous avons été enchaînés et soumis à des intérêts supranationaux menés par les grandes banques internationalistes. Car la soumission aux intérêts supérieurs atlantistes ne doit pas être considéré du point de vue géographique, en particulier concernant les USA, mais d’un point de vue financier internationaliste.

Les objectifs recherchés sont évidemment, et aujourd’hui officiellement (cf. déclarations d’Attali, Davos, OMS…), le contrôle intégral des ressources et le pouvoir mondial par l’émergence d’un gouvernement mondial dédié.

2°) Concernant l’idée d’un revenu universel, le Sénat a créé une mission commune d’information sur l’intérêt et les formes possibles de mise en place d’un revenu de base en France le 11 octobre dernier. Quels en seraient les résultats ?

Avant de parler des résultats, il faut parler des causes de ce « revenu de base ».

A partir du moment où l’endettement de la France est irrémédiablement en augmentation exponentielle, il entraine de façon mécanique, une augmentation des charges publiques et une disparition des services publics, toutes les ressources étant accaparés par les créanciers du « non-État ».

Ce système entraîne également, de façon automatique, l’augmentation de tous les prix et la disparition du tissu économique formé par les PME – de moins en moins autonomes, tant juridiquement qu’économiquement.

Ce mouvement d’endettement se conjugue avec : 

  • Des ruptures dans les chaînes d’approvisionnement dus notamment à des troubles, parfaitement organisés (par des fermetures arbitraires de l’économie pour des prétextes fallacieux : covid), dans les circuits logistiques ; sans même parler de l’aubaine des crises politique géopolitique utilisées par les accapareurs pour augmenter arbitrairement les prix en organisant la raréfaction de l’offre. Tout ceci aggrave l’appauvrissement général ;
  • L’énorme gain quantitatif (augmentation de la production et donc de l’offre) et qualitatif de production dus à la mécanisation et à la numérisation, bientôt renforcées par la mise en œuvre de l’intelligence artificielle, qui rendent la production de plus en plus facile et performante. Les coûts de production diminuent, mais les prix de vente ne suivent pas la même courbe = les propriétaires des entités de production deviendront toujours plus riches pendant qu’ils supprimeront les emplois et appauvriront les populations ;
  • La mise en œuvre, dans les services, de l’intelligence artificielle va entraîner une baisse mécanique de l’emploie dans ce secteur également.

La conjugaison de l’appauvrissement artificiellement organisé et généralisé avec la perte d’activité et d’employabilité des individus (remplacés par des robots et l’IA) va entraîner des troubles sociaux inévitables. Afin de garder une certaine paix sociale, les banquiers qui supportent l’économie, vont devoir assurer un niveau minimal de vie à une population qui n’aura plus d’activité – du moins celle qui survivra à l’époque troublée que nous vivons – ce qui se traduit en effet par un revenu universel.

Ce revenu universel marquera la soumission totale et définitive des individus aux banques créancières et, par voie de conséquence, la fin de toute liberté.

3°) Toujours dans l’idée d’un contrôle accru, le pass-carbone : où en est-on ?

L’idée du pass, ausweiss des temps modernes, est dans l’air vicié du temps de la soumission, laquelle devient de moins en moins volontaire pour les raisons exposées ci-dessus.

Souvenez-vous comment fut imposé, sous le fallacieux prétexte de « notre bien », le pass sanitaire.

Selon cette méthode, il ne fait aucun doute, qu’en raison des crises énergétiques parfaitement organisées par ceux-là même qui font semblant de les résoudre, le pass carbone sera imposé comme incontournable.

Ils vont, pour l’imposer, prendre prétexte des problèmes énergétiques qu’ils ont créés de toute pièce à plus d’un égard :

  • Par la stratégie de long terme de soumission des États nations qui se traduit par l’asservissement économique des pays européens au moyen des règles de marché imposées par « l’Union Européenne sous contrôle globaliste » ;
  • Par la guerre menée aux pays qui ont les moyens de résister à la domination financière globale, qui se traduit par la disparition d’approvisionnement de l’Europe en gaz russe et par l’augmentation consécutive, plus ou moins liée, des prix du pétrole ;
  • Par l’organisation de défauts de fonctionnement énergétiques organisés par les dirigeants compradors des pays européens :

    • Sabotage des filières énergétiques ;
    • Fermeture de l’économie (covid), générant des impossibilités de travailler ;
    • Défaut d’entretien des circuits énergétiques sous le fallacieux prétexte de manque de moyens financiers, alors que ce manque de moyen est dû à un endettement artificiel de l’État généré par une perte de contrôle de sa monnaie ;
    • Politique irrationnelle du « risque zéro » qui permet d’accroître artificiellement les contraintes règlementaires inutiles pesant sur la production énergétique ;
    • Corruption politique systémique permettant d’imposer des énergies non rentables dans le même temps que les énergies rentables sont sacrifiées…

Ce pass est prévu de longue date, il entre dans la stratégie consistant à prendre l’écologie en otage pour faire passer les véritables victimes des excès industriels, celles qui souffrent de toutes sortes de dégradation de leur environnement, pour leurs auteurs.

Il s’agit in fine d’obtenir la soumission volontaire des populations à leur appauvrissement ultime – qu’ils cachent pudiquement derrière le terme décroissance – et dont elles seront, une fois de plus, les victimes expiatoires.

4°) Brièvement, à quand remonte l’avènement de ce système de domination ? Les peuples n’ont-ils pas toujours été dominés d’une façon ou d’une autre ?

Il faut comprendre que si le concept de domination est aussi vieux que la naissance de l’humanité, ce dernier, tant que les oppresseurs étaient identifiables, soulevait des oppositions et initiait des confrontations, ce qui générait des contrepouvoirs réels.

Tout autre est le système de domination actuel qui repose sur l’anonymat et l’irresponsabilité des décideurs réels. Cet anonymat empêche mécaniquement la manifestation de réactions car il n’est jamais possible d’imputer une faute à une personne précise.

L’anonymat des décideurs réels impose leur irresponsabilité en même temps que leur absolutisme. Ce dernier absolutisme n’a rien, strictement rien à voir, avec le prétendu absolutisme monarchique sans cesse décrié, car il a organisé la disparition de tout type de contrepouvoir.

Le modèle de ce concept, nouveau et très efficace, de domination reposant sur l’anonymat remonte à l’année 1600, qui est la date de création de la première compagnie des indes, britannique en l’occurrence.

Ces compagnies ont servi de modèle à notre système mondial actuel, dans lequel le partenariat public-privé se traduit par la privatisation des profits et par la nationalisation des pertes, jusqu’à la disparition ultime de toute notion de « bien public » et de « bien commun ».

Ce système d’irresponsabilité a aujourd’hui été mis en œuvre à tous les niveaux : monétaire (par l’arrivée des banques centrales), économiques (par l’anonymat capitalistique), et même politiques car le personnel politique, payé par le con-tribuable, ne doit jamais rendre de compte à qui que ce soit pour ses décisions publiques létales.

5°) Ces forces économiques, constitutives de ce système de domination, comment se sont-elles imposées ?

Elles se sont imposées par la ruse, la malversation, le mensonge et la corruption tous azimuts, illimités ; qui se cachaient derrière un faux semblant démocratique, tant dans l’organisation même des États que dans l’organisation du système économique.

Dans cette imposture généralisée, la réalité cachée derrière l’apparence possibilité d’enrichissement privé et collectif (bien-être public), fut toujours l’accaparement par concentration ultime des ressources dans quelques mains anonymes.

6°) Cette crise énergétique et l’inflation qui l’a précédé vont-elles se poursuivre longtemps ? Le krach financier que beaucoup redoutent, comment le voyez-vous survenir ? (Italie, Allemagne, Pays-Bas, faillite de banque) L’UE aura-t-elle une chance de survivre à cet événement ? (chute de l’euro : 0,60 € pour 1$ ?)

Bien sûr, cette multi-crise va se poursuivre jusqu’à son terme, c’est-à-dire jusqu’à la victoire finale soit de la haute finance mafieuse soit des populations libérées de son joug.

L’inaptitude du dollar en tant que monnaie mondiale et le krach financier qu’elle a engendré est à l’origine des problèmes politiques et géopolitiques actuels.

L’origine de la crise est à rechercher dans la défaillance du dollar en tant que monnaie mondiale, sa réalisation provient du fait que la haute finance (devenue spéculative pour cette raison) a mis en danger l’équilibre financier global, laissant une sorte de vide hégémonique dans lequel les pays les plus forts se sont engouffrés pour retrouver leur indépendance économique et politique : Chine en tête mais aussi, Russie, et dans une moindre mesure, Turquie, Iran, Indes, lesquels entrainent – par un mouvement de fond – dans leur sillage peu ou prou, tous les pays victimes de l’hégémonie financière (d’origine) anglo-saxonne depuis le XIXème et surtout le XXème siècle (Egypte, Afrique noire…).

La survie de l’UE n’est en aucune façon souhaitable car ces instances supranationales sont justement nées de l’hégémon financier, lequel contrôlait précédemment les États mais de façon moins centralisée.

Quant à l’euro, qui ferait contrepouvoir au dollar US, il s’agit de l’une des plus grandes supercheries de notre monde frelaté ! Les banques européennes sont toutes sous perfusion de dollars US, ce qui fait de l’indépendance proclamée de l’euro une vaste plaisanterie comme l’explique parfaitement Bruno Bertez[1] :

  • « Certes la BCE semble pouvoir émettre sa propre monnaie, mais c’est sans compter avec la situation réelle des banques euros ! les banques euros recyclent, elles sont suremployées en dollars.

Les banques euros en cas de pepin seront absorbées ou garanties par les pays d’Europe, et le système européen se retrouvera demandeur d’une masse considérable de dollars pour refinancer les engagements de ses banques !

Celles-ci sont surexposées en dollars alors que leur banque centrale, la BCE n’est pas créatrice de dollars. Donc la BCE sera obligée de faire comme elle le fait à chaque crise, elle devra mendier des dollars aux États Unis, elle devra baisser os pantalon pour bénéficier de Swaps en dollars.

Vous comprenez mieux je l’espère la vassalitude structurelle de l’UE ! »

Si les grands argentiers perdent la guerre totale qu’ils ont déclenchée, l’UE ne survivra pas. Si, au contraire, ils la gagnent, non seulement l’UE survivra mais le gouvernement mondial sera en marche.

Dans cette lutte à mort, les intérêts des peuples européens ne sont clairement pas les intérêts défendus par les instances dites européennes et par les dirigeants compradors des pays membres.

Tout ceci explique que le krach financier en cours s’accompagne inévitablement d’une crise géopolitique majeure – je parle ici de guerre mondiale – qui met en scène, d’un côté les pays sous contrôle de la finance anglo-saxonne hégémonique et, de l’autre côté, tous les pays qui entendent recouvrir leur indépendance économique, politique, culturelle et monétaire, Chine et Russie en tête.

7°) Où en est l’Union européenne de son projet de fédéralisation des nations ?

Les grands argentiers profitent des crises pour faire avancer leur agenda, lequel passe par une fédéralisation définitive des territoires compris dans l’UE : c’est ainsi qu’après avoir étendu ses pouvoirs sanitaires, ladite Union Européenne, peu à peu, étend et centralise ses prérogatives au niveaux énergétiques, militaires et policiers, numériques… Le tout dans la plus profonde violation des Traités européens qu’ils ont pourtant eux-mêmes écrits, à leur avantage exclusif…

N’oublions pas que le passeport numérique bio-codé (ADN disponible) est sur le métier européen, piloté par le français Thierry Breton en tant que représentant des tenanciers économiques qui enserrent et soumettent les peuples européens.

J’ajoute que parler de « fédéralisation des nations » n’a pas de sens. On ne peut fédéraliser que des entités politiques qui ne sont pas des nations mais des territoires plus ou moins indépendants.

Fédéraliser une nation signifie la faire disparaître, l’éclater jusqu’à disparition. La fédéralisation des nations passe, de façon mécanique, par le préambule de leur éclatement ; situation précisément vécue par la France depuis la vaste entreprise de « régionalisation » initiée par Mitterrand. Vous voyez que ce mouvement stratégique de disparition de l’État français a des origines lointaines… Il ne s’agit pas, et il ne s’est jamais agi, d’une régionalisation à la française mais d’une régionalisation à visée européenne, destructrice de la nation française.

8°) Dans quelle mesure le conflit à l’Est serait-il susceptible de se transformer en guerre mondiale ?

Dans toutes les mesures possibles. En particulier dans celle où l’hégémon anglo-saxon se trouve contesté par des puissances montantes.

On retrouve aujourd’hui le même schéma d’escalade que celui ayant abouti à la 1ère guerre mondiale. Alors qu’à l’époque l’empire britannique était contesté et mis en danger par la puissance germanique susceptible de s’allier à la Russie, c’est aujourd’hui l’empire américain qui est contesté par la puissance chinoise montante alliée à la Russie.

Mais il s’ajoute aujourd’hui un paramètre nouveau par rapport à la 1ère Guerre Mondiale : la dissociation, au sein des élites anglo-saxonnes dominantes, entre :

  • Les intérêts financiers reliés à la City qui contrôlent tous les paradis fiscaux de la planète (représenté aux USA par le clan Biden) et ;
  • Les intérêts américains stricto-sensu, ceux qui sont géographiquement centrés sur la domination mondiale au profit des intérêts délimités par le territoire américain (Trump).

Cette guerre, intestine à l’hégémon, s’est manifestée par la contestation du dollar en tant que monnaie mondiale par les élites rattachées à la City et au Delaware (plus grand paradis fiscal au monde). Elle a notamment vu la disparition de la banque Lehman Brothers, victime de la vindicte de la J-P Morgan. Elle a également généré la résiliation-démission, inouïe et indédite dans l’histoire de l’Église, d’un pape au profit d’un autre, plus centré autour des intérêts financiers apatrides.

Nous assisterons bientôt, le 8 novembre prochain, à un dénouement partiel de cette guerre avec l’arrivée des mid-terms américaine ; lesquels risquent fort d’entraîner, à terme, la dislocation des USA tels que nous les connaissons, dans un genre de guerre de sécession à rebours.

9°) Vous dites qu’après la volonté atlantiste d’en finir avec la Russie, ça sera le tour de la Chine. Les Américains ont-ils les moyens de soumettre Pékin à leur volonté de domination ? Comment jugez-vous l’opposition du régime chinois à l’hégémonie finissante des Etats-Unis ? Les Etats-Unis sont-ils voués au déclassement ? La Chine a-t-elle intérêt à cette guerre avec l’Amérique alors qu’elle a besoin du marché américain pour ses exportations ?

La Chine est le véritable ennemi des USA en tant qu’empire américain. Elle a, en revanche, longtemps été considérée, peut-être à tort, comme une alliée fidèle par la haute finance apatride, dont le QG est à la City.

Malheureusement pour l’hégémon financier anglo-saxon et heureusement pour les populations du monde, la Chine est aujourd’hui, après de nombreuses années d’assainissement de ses élites compradores par Xi Jinping, en mesure de s’opposer à toute domination externe.

Les Chinois ne veulent plus ni de la domination de la City, ni de celle de l’empire américain. Ils ont acquis, et sont encore en cours d’acquisition, d’une autonomie technologique (armement et espace, cybernétique, numérisation, intelligence artificielle…) qui, avec l’appui des circuits énergétiques russes, leur permettra largement de se passer dans un proche avenir du renfort technologique de l’Ouest.

Ils travaillent par ailleurs à développer, tant d’un point de vue économique que d’un point de vue sociologique, leur propre pays ; ce qui passe par l’aide au développement de tous les pays situés sur les traditionnelles routes de la soie.

C’est ainsi qu’opérant un grand mouvement stratégique historique, la Chine a décidé de lancer les « nouvelles routes de la soie », qui leur permettra d’étendre leur zone commerciale naturelle, de s’affranchir de la domination des transits maritimes par les puissances de l’ouest et, in fine, de se passer de la con-sommation de l’ouest du monde. Inutile de préciser que ce mouvement stratégique de l’État chinois a été perçu par l’hégémon financier anglo-saxon comme une véritable déclaration de guerre !

Quant au papier vert, il est loisible d’imaginer que la Chine est prête à sacrifier ses avoirs en dollar pour reconquérir sa liberté et sa puissance politique.

La Russie, longtemps ennemie des seuls britanniques, pourrait également devenir l’ennemie des intérêts américains stricto sensu en raison du virage économique et politique que la démence occidentale l’a poussé à entreprendre au profit du grand Est, c’est-à-dire de l’Asie en générale et de la Chine en particulier.

Il résulte de cette analyse que non seulement l’empire américain mais aussi toute la zone d’influence occidentale soumise à la puissance financière des banquiers globalistes, est irrémédiablement compromise, promise au déclassement, voire à l’anéantissement, dans un futur proche.

Rappelons au passage que l’armée américaine et l’OTAN (laquelle est dirigée par l’armée américaine) sont les deux jambes de l’hégémonie impériale. Ces deux organisations militaires assurent la pérennité de la puissance financière de l’ouest. Ce qui signifie que la contestation de l’hégémonie monétaire et économique débouchera de façon automatique, sans aucune marge d’erreur, sur une guerre globale d’ordre militaire, la troisième guerre mondiale.

Toutefois, la scission au sein des élites financières impacte également les structures officielles de l’OTAN et de l’armée américaine puisque la stratégie militaire suivie par l’armée américaine et par l’OTAN dépend de l’orientation du Président américain, globaliste ou américaniste.

Mais, ici encore, il faut préciser que les structures secrètes et non officielles (utilisation de mercenaires…) de ces deux entités ont été et restent probablement sous le contrôle des banquiers globalistes siégeant à la City.

Ces subtilités rendent, quel que soit l’orientation du pouvoir politique américain, le jeu géopolitique partiellement imprévisible, et par voie de conséquence, la situation mondiale extraordinairement dangereuse.

Il faut aussi considérer qu’il existe, dans tous les grands pays (Chine, Russie, Inde, Iran…), des joutes et désaccords entre partisans de l’indépendance nationale et partisans du développement du gouvernement mondial lancé par les élites financières dont le Quartier Général se situe à la City of London.

Ainsi l’issue finale de cette guerre qui comprend, d’un côté la volonté de domination financière anglo-saxonne globale et, de l’autre côté l’émancipation des Nations, dépendra, en grande partie, des clans qui prendront le pouvoir interne dans chacun des grands pays : USA, Chine, Russie en tête, mais aussi Turquie, Iran, Brésil, Argentine…

Rappelons que la tendance de fond, devenue réalité politique, est à la prise de contrôle patriotique dans ces pays, en premier lieu en Chine mais aussi en Russie. Ce phénomène explique les multiples tentatives de l’hégémon global pour semer le désordre et créer des changements de régimes dans tous les pays tentés par l’émancipation menée par le tandem Chine-Russie.

10°) Les médias français jugent la Russie aujourd’hui isolée. Qu’en pensez-vous ? La Banque des Règlements Internationaux (BRI) a-t-elle rompu ses liens avec la Russie ?

L’assertion consistant à prétendre que la Russie est isolée est tout simplement grotesque, à la mesure précise de ce que sont devenus les médias en occidents : de purs organes de propagandes au profit de l’hégémon financier dont le bras armé se trouve être, lato sensu (mercenaires y compris), l’armée américaine et l’OTAN.

Avec la réserve, indiquée plus haut selon laquelle il existe, au sein de chacun des grands pays, des partisans du globalisme, il suffit de savoir compter les pays et les populations pour comprendre l’ineptie d’une telle assertion.

La Chine et la Russie étant actuellement dirigés par des partisans de la souveraineté nationale, il faut considérer :

Ainsi, ce n’est plus seulement en terme quantitatif de territoire et de population mais aussi désormais en termes de poids économique et financier que les pays contestant la domination anglo-saxonne doivent être appréciés.

Rappelons que « la Chine est désormais, et de loin, le premier exportateur mondial de marchandises. En valeur, cela représente 2600 milliards de dollars pour l’empire du Milieu, contre 1400 milliards de dollars pour les États-Unis. »(([4] Cf. https://www.lejdd.fr/International/la-chine-est-elle-devenue-la-premiere-puissance-economique-mondiale-4108118#:~:text=La%20Chine%20est%20donc%20d%C3%A9sormais,dollars%20pour%20les%20%C3%89tats%2DUnis)).

Dans cette lutte pour l’émancipation de la Chine et de la Russie du carcan créé par l’hégémon financier, l’UE ne joue qu’un rôle de figurant, de pion amené à être sacrifié militairement après l’avoir été économiquement. Il est tout à fait inutile de mentionner l’UE qui, soumise à la domination globale anglo-saxonne, est un acteur secondaire, déjà sacrifié, en termes de compétitivité économique : aucun État membre de l’UE ne peut, par sa fonction même d’État membre, échapper à cette règle d’airain ; l’application de la dure loi de causalité fait que « soumission » et « sacrifice » vont de pair.

Si, de jure, la Banque des Règlements Internationaux comprend toujours la Russie comme membre officiel(([5] Cf. https://trends.levif.be/economie/banque-et-finance/la-russie-peut-toujours-compter-sur-la-banque-des-reglements-internationaux/article-normal-1531229.html?cookie_check=1665507848#:~:text=La%20Banque%20des%20r%C3%A8glements%20internationaux%20(BRI)%20compte%2063%20membres%2C,fait%20%C3%A9galement%20partie%20des%20membres)), de facto, les liens sont rompus en raison des sanctions infligées par l’occident à la Russie et, en particulier, par la rupture des toute les relations interbancaires avec des établissements russes depuis que Swift a généralement désactivé les banques Russes(([6] Cf. https://www.lemonde.fr/blog/binaire/2022/03/11/pourquoi-couper-la-russie-de-swift/)).

11°) Pourquoi faites-vous de la réforme de l’entreprise un combat d’avant-garde quant à la sauvegarde des peuples ?

Tout simplement parce que les tenanciers du système économique, ceux qui l’ont instauré et répandu comme la peste au niveau mondial, ont pris le contrôle du pouvoir politique – qui n’en est plus un – dans tous les pays occidentaux mais aussi, bien au-delà, dans tous les pays ayant adopté le parlementarisme représentatif et une banque centrale.

Ainsi, il faut déconstruire le radeau de la méduse économique fondé sur l’anonymat et l’irresponsabilité pour avoir une chance de retrouver un réel champ d’action politique disponible aux populations.

12°) Quel modèle politique prônez-vous pour la France et quels seraient les moyens pour y parvenir ?

J’invite toutes les personnes à se préparer à un avenir qui ne ressemblera en rien à ce qu’elles ont déjà connu. Il va falloir faire montre de souplesse et d’adaptabilité, « entreprendre comme si nous étions immortels, et vivre au jour le jour comme si nous allions mourir demain »…

En un mot, j’invite tous les auditeurs à faire face à la réalité de l’effondrement imminent de tout ce en quoi ils ont cru, et à rejoindre le combat de Révoludroit pour préparer un avenir nouveau en réinventant la politique et les institutions.

Comprendre en profondeur les mécanismes de notre asservissement actuel m’a permis d’élaborer les solutions historiques nous permettant d’en sortir. J’ai regroupé ces solutions dans un concept appelé Révoludroit, exposé dans le site internet du même nom(([7] Cf. https://revoludroit.fr/)).

Encore une fois, il ne s’agit pas de réécrire toute l’histoire humaine et repartant de zéro, supprimant au passage tout lien avec notre passé et notre histoire. Car une telle démarche relèverait purement et simplement des mécanismes de domination actuelle, véritable système totalitaire qui appelle à l’avènement d’un homme et d’un État nouveau.

Il s’agit tout au contraire, de tirer des leçons de l’histoire et de faire la synthèse bénéfique de nos expériences politiques :

  • Il s’agit de redonner aux gens un pouvoir politique effectif qui s’applique dans la réalité de leur quotidien => ce qui se traduit dans Révoludroit, par l’instauration de Groupements d’Intérêts ;
  • Il s’agit de réinitialiser le concept de hiérarchie de normes et donc d’État de droit en redécouvrant les grands principes du droit naturel, qui ont été élaborés en Europe tout au long du Moyen-Âge par les grands penseurs de l’Église, en particulier au sein du clergé régulier ;
  • Il s’agit de réinstaurer le concept de droit commun, qui est civil ou n’est pas, dans le respect des normes du droit naturel ; tous les droits d’exception doivent disparaître ;
  • Il s’agit de rendre au pouvoir la responsabilité qui l’accompagne de façon naturelle ; comme de rendre, par principe, à chaque droit le devoir qui va avec ;
  • Il s’agit de rendre à la monnaie son sens naturel initial, perverti par la domination, de type mafieux, des banquiers coalisés au niveau mondial.

Ces quelques principes fondamentaux doivent évidemment être mis en œuvre dans la régulation des relations économiques, ce qui impose une réforme de l’entreprise, mais aussi dans la redéfinition des relations politiques ; la Réforme de l’État s’imposant au même titre que la réforme de l’entreprise.

13°) Croyez-vous à la victoire des nations et des patriotes ou à celle du nouvel ordre mondial et d’un gouvernement mondial ?

Je crois définitivement à la victoire du plus fort et du plus déterminé ; ce dernier élément restant à identifier.

Rien n’est encore écrit :

  • Si les peuples acceptent de se relever et de combattre leur véritable ennemi, le Gouvernement Mondial n’aura aucune chance d’arriver à son terme.
  • Si, en revanche, les populations abruties de propagandes massives, se retournent contre elles-mêmes, en se répandant en guerre civile par exemple, au lieu de combattre leur adversaire, le Gouvernement Mondial arrivera de façon certaine, et probablement plus tôt que nous ne le pensons…




Effondrement de l’Union Européenne

[Source : Trouble Fait]

Rarement dans l’histoire on aura vu un suicide collectif de cette ampleur et on pourrait admirer sa brillante exécution, s’il n’était pas involontaire. Un système douteux, des dirigeants débiles, de l’ego mal placé, une irresponsabilité générale… Tous ces ingrédients ont conduit à pourrir l’approvisionnement énergétique de l’Europe et à multiplier le prix de celle qui nous reste par 10, pour le plus grand plaisir des intermédiaires.

Les conséquences économiques en cascade réveillent le risque d’un éclatement de l’Euro plus concret que jamais. Alors nos gestionnaires de l’année, arborant des visages pâles et des caleçons marrons, retirent discrètement leurs sanctions en espérant désenclencher le bouton d’autodestruction, sur lequel ils ont si vaillamment tambouriné ces derniers mois.

00:00 Intro
00:53 L’effondrement économique de l’UE
14:28 Des critiques contre les sanctions
17:53 La disparition des sanctions
29:42 L’inévitable récession de 2023
37:00 Le risque d’éclatement de l’Euro
49:07 Conclusion.


[Source : Alexandre Goldfarb]




Les opérations psychologiques de Covid sont maintenant utilisées pour le changement climatique

[Source : anna-bellas.com]

Les opérations psychologiques de Covid sont maintenant utilisées pour le changement climatique… VOILÀ COMMENT ils nous prennent pour des cons !!!

Alors que le groupe éco-zélote Just Stop Oil continue d’enfreindre la loi et de semer la pagaille, il est peut-être temps de chercher à savoir qui tire les ficelles de ce mouvement et d’autres faux mouvements populaires. Un simple coup d’œil suffit pour se rendre compte que les personnes qui se cachent derrière ne sont pas des citoyens ordinaires, mais un groupe de milliardaires américains très influents.

Dans une série en quatre parties publiée par The Conservative Woman, Stephen McMurray démontre comment la psychologie et l’argent — et non les faits — sont à la base du récit alarmiste sur le climat au Royaume-Uni. Outre les groupes de psychologues « indépendants », ces tactiques psychologiques sont déployées par le gouvernement britannique sur la base d’un document produit par la commission de l’environnement et du climat. Le célèbre duo de faux narratifs Covid, Chris Whitty et Patrick Valance, fait partie de ce comité.

Stephen McMurray est membre du Free Speech Union. Ce qui suit est un bref résumé des articles de McMurray, vous pouvez lire les quatre articles dans leur intégralité en suivant les liens fournis :

Partie 1 — Argent et idéologie ICI.
Partie 2 — Margaret Klein Salamon ICI.
Partie 3 — La psychologie pour influencer la population ICI.
Partie 4 — Tactiques coercitives de Covid réutilisées pour le récit de la crise climatique ICI.

Selon le site web de Just Stop Oil, leur principale source de financement est le Climate Emergency Fund. Le Climate Emergency Fund fournit « un moyen sûr et légal pour les donateurs de soutenir les protestations perturbatrices ». Les trois membres fondateurs de ce groupe — Aileen Getty de la famille pétrolière Getty, Rory Kennedy, fille du sénateur Robert Kennedy et le philanthrope Trevor Neilson — financent également Extinction Rebellion.

L’attention s’est surtout portée sur les Getty, mais c’est Trevor Neilson qui a le parcours le plus intéressant. Après l’université, il a travaillé comme stagiaire à la Maison-Blanche lorsque Bill Clinton était président. Plus tard, il a travaillé pour la toute nouvelle Fondation Bill et Melinda Gates en tant que directeur de la communication et a également été le porte-parole personnel des Gates. M. Neilson a également été membre de la Clinton Global Initiative, du Council of Foreign Relations et de l’un des Young Global Leaders du Forum économique mondial.

En 2002, elle a cofondé DATA (Debt, AIDS, Trade, Africa) avec Bill Gates, Bono et George Soros.
En 2006, elle a fondé le Global Philanthropy Group, qui a contribué à la création de Make It Right avec Brad Pitt.
En 2015, Neilson a créé des investissements (désormais appelés Net Zero) avec Howard Warren Buffett, petit-fils du milliardaire Warren Buffett, qui siégeait au conseil d’administration de la Fondation Gates. Net Zero est une société d’investissement spécialisée dans les énergies renouvelables.
Parmi les membres actuels du conseil consultatif du Fonds d’urgence pour le climat, on retrouve les thèmes et idéologies habituels qui n’ont rien à voir avec le climat, mais qui sont chaleureusement accueillis par les fanatiques de la crise climatique.

Stephen Kretzmann a fondé Oil Change, une organisation qui milite pour la fin de la production de pétrole. Il est un partisan du mouvement marxiste Black Lives Matter.
Bich Ngoc Cao. Elle fait partie du conseil d’administration du site d’information de gauche Mother Jones. Elle fait également partie du conseil des commissaires de la bibliothèque de la ville de Los Angeles.
Bill McKibben compare les problèmes climatiques au racisme et utilise la mort de George Floyd pour étayer son propos.

Margaret Klein Salamon est psychologue clinique et a donc été impliquée auprès de personnes vulnérables souffrant de niveaux élevés de stress et d’anxiété. Dans son rôle dans l’activisme climatique, elle semble utiliser son expérience pour effrayer les personnes vulnérables. Elle est la fondatrice de Climate Awakening qui est « un projet visant à libérer le pouvoir des émotions liées au climat par le biais de conversations évolutives en petits groupes. » Il est clair que ce site est utilisé pour dire aux enfants qu’ils devraient être terrifiés par la crise climatique et pour s’assurer qu’ils répandent cette terreur à d’autres enfants. Il est méprisable pour une psychologue clinique d’utiliser de cette manière des enfants qui peuvent être dans un état de trouble mental. Elle donne ensuite des instructions à ces enfants pour qu’ils répandent la peur à d’autres et qu’ils fassent la promotion de l’agenda des alarmistes climatiques. C’est totalement contraire à l’éthique. McMurray consacre l’intégralité de la deuxième partie à l’utilisation abusive de la psychologie par Salamon.

Si vous pensez que Margaret Klein Salamon est une curiosité parmi les psychologues, détrompez-vous. De nombreux psychologues sont maintenant montés dans le train de la crise climatique. Il existe une organisation appelée l’Alliance pour la psychologie du climat. Comme Salamon, elle souhaite utiliser son expertise dans le domaine de la psychologie pour inciter les gens à croire à sa vision du monde sur la catastrophe climatique imminente. Ce groupe affirme ouvertement que les « faits » ne persuadent pas vraiment les gens de la réalité de la crise climatique et qu’il doit utiliser la psychologie pour nous pousser à devenir de vrais croyants :

Il est désormais largement admis que les faits et les informations sur le risque de changement climatique, pris isolément, ne favorisent pas le changement. Il est de plus en plus admis que le mouvement pour le changement climatique pourrait être enrichi par l’intégration de perspectives psychologiques plus profondes. Mais la psychologie positiviste dominante fait souvent partie du problème, surtout lorsqu’elle réduit l’être humain à un objet à mesurer, à contrôler et à mettre au service de la machine à profit qui menace aujourd’hui notre avenir collectif.

The problem with psychology, Climate Psychology Alliance, consulté le 13 novembre 2022.

Ils disent même que l’anxiété climatique est une bonne chose :

Ainsi, au fond, l’anxiété climatique est une bonne chose, car elle est nécessaire pour réveiller les gens. Mais une forte anxiété n’est pas agréable, et s’il n’y a pas assez d’action climatique et de soutien psychosocial, de nombreuses formes d’anxiété climatique deviennent problématiques et il y aura aussi beaucoup de dépression climatique.

Climate Anxiety — What You Need to Know, Climate Psychology Alliance, consulté le 13 novembre 2022.

Par conséquent, il est bénéfique de causer une grande détresse aux membres du public en leur disant que le monde est sur le point de disparaître, à condition qu’il y ait suffisamment de psychologues (qui les ont traumatisés en premier lieu) pour les aider à faire face en les faisant participer à l’action climatique où ils peuvent eux aussi traumatiser d’autres personnes et continuer la chaîne. Quelle façon ingénieuse d’aider à détruire la vie des gens tout en faisant beaucoup d’argent dans le processus.

Ces groupes ne ciblent pas seulement les individus, mais aussi les entreprises. Une organisation appelée Climate Psychologists propose des cours de conseil aux entreprises.

Plus que jamais, les entreprises doivent rester agiles dans leur transition vers la durabilité… Notre plateforme RH propose des ateliers, du coaching, un soutien psychologique et des programmes de changement de comportement pour favoriser le bien-être sur le lieu de travail et l’action axée sur les objectifs.

Ce que nous faisons, Climate Psychologists, consulté le 13 novembre 2022.

Le texte ci-dessus est la formulation actuelle qui a été modifiée depuis que McMurray a écrit son article. Comme l’a noté McMurray, le site Web indiquait précédemment :

Aujourd’hui plus que jamais, les entreprises doivent rester agiles dans leur transition vers la durabilité. Nos psychologues du climat proposent des ateliers, du coaching, un soutien psychologique et des programmes de changement de comportement pour favoriser la maîtrise et la réactivité en période d’incertitude… Découvrez le pouvoir des « Nudges éthiques », qui ont des effets positifs sur votre équipe et votre entreprise, au bureau et dans le monde.

Remarquez qu’ils ne se contentent pas d’offrir un soutien aux employés traumatisés par la « crise climatique », mais qu’ils utilisent des programmes de changement de comportement et des « nudges » éthiques. Ils expliquent aux employeurs comment manipuler subtilement l’esprit de leurs employés pour qu’ils croient à l’urgence climatique. Cela rappelle beaucoup l’équipe SPI-B du gouvernement, qui utilisait la psychologie pour terrifier les gens et leur faire accepter le verrouillage de Covid.

Le mois dernier, la commission de l’environnement et du changement climatique de la Chambre des Lords a publié un rapport intitulé « In our hands: behaviour change for climate and environmental goals ».

Il s’agit d’un document sinistre dans lequel le gouvernement déclare ouvertement que tous les aspects de notre vie doivent être gérés pour atténuer l’impact du changement climatique et que des techniques de contrôle mental, très similaires à celles utilisées pour forcer le public à acquiescer aux verrouillages Covid, doivent être utilisées contre la population.

Chris Whitty — l’un des principaux instigateurs de la politique désastreuse de Covid — fait partie du comité qui a produit le document et un autre collaborateur de Covid, Sir Patrick Vallance, était témoin.

Dans son résumé d’ouverture, le comité indique clairement que chaque département gouvernemental devra utiliser la psychologie comme une arme contre le public pour s’assurer que nous nous comportons conformément aux exigences des alarmistes climatiques.

Plus loin dans le document, il est précisé que non seulement tous les ministères seront ciblés, mais aussi le secteur privé, même s’il n’est pas dans leur intérêt financier de le faire.

Pour souligner à quel point ils veulent contrôler les menus détails de la vie quotidienne, l’un des points clés de la commission est le suivant :

Des politiques prioritaires de changement de comportement sont nécessaires dans les domaines des déplacements, du chauffage, de l’alimentation et de la consommation pour permettre au public d’adopter et d’utiliser des technologies et des produits verts et de réduire la consommation à forte intensité de carbone.

Chambre des Lords : Commission de l’environnement et du changement climatique, Key Messages, 12 octobre 2022, pg. 5

Par conséquent, on vous dira ce que vous pouvez manger, où vous êtes autorisé à aller et comment vous pouvez vous y rendre. Un autre point clé indique clairement qu’ils vous taxeront et légiféreront pour vous faire respecter.

Et, comme le souligne le rapport, ce ne sont pas seulement les entreprises qu’ils essaient d’utiliser pour vous faire changer de comportement. Ils veulent également utiliser les organisations caritatives et les institutions religieuses pour contrôler l’esprit des masses.

Il est évident que les alarmistes climatiques, avec le soutien de milliardaires, de psychologues et du gouvernement, mènent une guerre contre l’esprit des gens afin d’instaurer la dystopie de la Grande Réinitialisation. Ils ont le pouvoir et l’argent de leur côté, mais il est clair que, du fait qu’ils doivent recourir à des techniques de contrôle de l’esprit, ils n’ont pas la vérité. Comme George Orwell est réputé l’avoir dit : « À l’époque de la tromperie universelle, dire la vérité est un acte révolutionnaire ».

Il est temps que nous devenions tous des révolutionnaires, car la vérité est que ce n’est pas la crise climatique qui constitue la plus grande menace pour notre bien-être, mais les alarmistes de la crise climatique qui veulent supprimer les derniers vestiges de notre liberté et nous plonger dans un âge sombre sans fin.




L’Arnaque à l’Energie Verte

Les bénéfices « verts » sont corrélés à la réduction des libertés

Par J.B. Shurk

Traduction du texte original : The Green Energy Profiteering Scam

[Illustration :
Les véhicules électriques sont-ils aussi puissants que leurs homologues à moteur thermique ? L’éolien et le solaire peuvent-ils vraiment fournir aux nations une énergie électrique fiable et sans coupures de courant ? Les plastiques, le mazout et la plupart des matériaux synthétiques qui équipent une maison peuvent-ils être fabriqués comme par magie sans pétrole ? Photo : une voiture électrique à une borne de recharge à Berlin, en Allemagne. (Photo de Carsten Koall/Getty Images)]

Sur les marchés libres, les marchandises achetées et vendues possèdent une valeur perçue. Lorsqu’un acheteur et un vendeur fixent ensemble le prix d’un produit, il se produit une « communion des esprits ». La valeur d’une matière première naturelle est proportionnelle à sa rareté. Plus elle est abondante et facile d’accès, moins elle a de valeur. Un marchand de cailloux ne peut pas gagner sa vie tant son produit est abondamment et librement réparti sur le sol. En revanche, l’or ou de l’argent, les diamants ou les rubis, « roches » difficiles à trouver, valent une petite fortune.

Il existe cependant, deux manières de transformer des cailloux en or ! Un vendeur peu scrupuleux peut les peindre en doré, prétendre que ces banals cailloux sont rares, et tromper un client sans méfiance. Par la fraude, le vendeur peut détourner la valeur perçue d’une marchandise et saper la « communion des esprits » entre lui-même et le client trompé. Ses pierres n’avaient rien de « précieux », mais elles lui ont procuré un profit mal acquis. Toutefois, au fil du temps, ce type de fraude ne dure pas. Des clients plus exigeants comprennent la ruse, et l’information atteint l’oreille de tous les acheteurs potentiels. Le vendeur peu scrupuleux aura intérêt alors à aller gruger les résidents d’une autre ville car les personnes déjà filoutées auront à cœur de mettre fin à son gagne-pain, voire pire encore. Frauder fait encourir de graves risques personnels.

Une autre technique de valorisation des cailloux, beaucoup plus sure, existe. Le vendeur peut aller trouver le roi et lui demander un droit exclusif de stockage et de commercialisation des cailloux. Si par extraordinaire, une telle licence lui était accordée — à savoir que de banals cailloux ne pourraient être possédés que s’ils portent la marque du vendeur — alors une ressource naturelle abondante deviendrait rare du jour au lendemain. Un bien gratuit deviendrait un bien réglementé et son prix serait fixé par le vendeur et la chancellerie du royaume. Certes, certaines personnalités jouissant d’un statut spécial ou d’une proximité officielle avec le roi profiteraient toujours de cailloux à prix zéro. Mais pour tous les autres, une mécanique classique de l’offre et de la demande serait imposée. Même si le prix officiel d’un caillou restait bas, sa valeur sur les marchés secondaires sera entièrement déterminée par la rareté des pierres estampillées par les vendeurs.

Quelle peut être la valeur de minéraux que l’on est obligé d’acheter sous licence ? Lorsqu’un roi et un vendeur conspirent pour ne mettre sur le marché qu’une petite fraction des roches disponibles, leur « indisponibilité » artificielle les rend extrêmement précieuses. Cette rareté légalement organisée génère peu de risques personnels. Le monopole sur les produits à forte demande se transforme en autorisation pour imprimer de l’argent.

À ce stade du raisonnement, il est facile de comprendre pourquoi tant d’investisseurs aiment l’intervention gouvernementale sur les marchés de l’énergie.

Les gouvernements ont le pouvoir de créer une valeur artificielle en votant des lois qui bloquent l’accès au marché de toute personne qui ne financerait pas d’abord un privilège. L’un de ces schémas consiste à cibler une matière première essentielle à toute production industrielle et commerciale — l’énergie — et à la réglementer de bout en bout. Lorsque des sources abondantes d’hydrocarbures sont fortement réglementées, les actifs à base d’hydrocarbures approuvés par le gouvernement prennent de la valeur. Lorsque les gouvernements limitent le forage et l’extraction des hydrocarbures, ils fabriquent de la rareté. Lorsque les gouvernements limitent l’utilisation du pétrole, du charbon et du gaz naturel, la large utilité industrielle de ces énergies leur assure une demande de plus en plus élevée. Lorsque les entreprises sont contraintes de limiter leur « empreinte carbone » ou d’acheter des « crédits carbone » (des cailloux ordinaires) auprès de fournisseurs « verts » agréés, les copains du gouvernement engrangent des bénéfices (et le trésor public aussi).

Certains particuliers et entreprises fortunés peuvent continuer de prospérer en dépit d’un prix artificiellement élevé des hydrocarbures, mais les jeunes pousses et les petites entreprises seront éjectées du marché. Ceux qui sont postés au sommet de la pyramide des richesses pourront y demeurer parce que les ressources énergétiques bon marché qu’ils ont utilisées pour amasser des fortunes sont désormais refusées à leurs compétiteurs.

Une guerre contre les « combustibles fossiles » est une superbe tactique pour protéger une part de marché. Cette cause idéologique profite également aux recettes publiques, ainsi qu’aux finances des « associations à but non lucratif » spécialisées dans la défense de l’environnement et autres intérêts spéciaux qui se nourrissent aux auges du gouvernement en échange de la promotion du jeu « vert ».

Les voitures électriques sont-elles aussi puissantes que leurs homologues à moteur thermique ? L’éolien et le solaire peuvent-ils vraiment fournir aux nations des réseaux électriques fiables et sans coupures de courant ? Les plastiques, le mazout et la plupart des matériaux synthétiques qui équipent une maison peuvent-ils être fabriqués comme par magie sans pétrole ?

La population mondiale pourra-t-elle éviter la famine et les privations si les agriculteurs sont contraints de revoir leurs méthodes de production végétale et animale afin de se conformer à des lois « vertes » qui limitent l’utilisation ou la libération de dioxyde de carbone, de méthane, d’azote et de phosphate — toutes molécules et [tous] composés essentiels à l’agriculture de base et aux engrais à haut rendement ?

Les auteurs de ces initiatives « vertes » finiront par ressembler trait pour trait à ces escrocs qui peignent des cailloux en doré — ou en vert brillant — et les vendent en les faisant passer pour des minéraux très rares.

N’est-ce pas là le rôle des normes qui composent la Responsabilité Sociale et Environnementale (RSE) imposées aux marchés ? La RSE n’est-elle pas un effort concerté pour plier les marchés commerciaux à des objectifs extrêmement politiques ? Ne s’agit-il pas de récompenser des entreprises et des investissements qui se plient à des croyances idéologiques au détriment de celles qui cherchent surtout à générer des bénéfices ?

Lorsque les conseils d’administration et les investisseurs survalorisent certaines actions et certains actifs, simplement parce qu’ils sont peints en « vert » brillant, alors ils faussent le fonctionnement des marchés libres. La surévaluation par la RSE transforme des fantasmes erronés, mais « politiquement corrects » en or. Les marchés qui tendent vers une « rencontre des esprits » objective et transparente subissent un détournement idéologique. Il y a une fraude tacite, mais indubitable.

Même des adversaires aussi irréductibles que la Russie et les États-Unis se sont mis d’accord pour limiter l’usage des hydrocarbures et « passer au vert ». Jusque-là, l’idée que quelqu’un puisse tirer profit du vent ou du soleil aurait semblé aussi absurde qu’un commerce de cailloux librement disponibles. D’un autre côté, faire fortune avec de l’eau en bouteille aussi semblait absurde.

L’environnementalisme imposé par le gouvernement a créé une classe de milliardaires « verts ». Partout et chaque fois que les gouvernements ont exigé que les citoyens achètent certains biens ou subissent les conséquences juridiques de leurs choix, les producteurs de ces biens ont connu des réussites scandaleuses.

Qui ignorait auparavant l’existence de ce minable capitalisme de connivence a sans doute compris une chose ou deux en voyant comment les commandes mondiales de vaccins ont accru les bénéfices de l’industrie pharmaceutique, tandis que les clauses d’indemnisation accordées par le gouvernement exonéraient ces mêmes fabricants de vaccins de toute indemnisation des patients victimes d’effets secondaires imprévus

Quand les gouvernements subventionnent des secteurs industriels entiers, forcent le consommateur à acheter les produits de ces industries et protègent ces industries des conséquences juridiques des dommages causés par leurs produits, font affluer l’argent dans les poches des actionnaires.

Lorsque les rois ordonnent de remplacer les moteurs à essence par des batteries au lithium, les fabricants de véhicules électriques sont en position d’imprimer de l’argent. Tout comme un fournisseur de cailloux qui se place sous protection royale. Ceux qui ont pris le train « vert » en marche et ont investi tôt dans des technologies qui sont présentées comme allant remplacer inéluctablement les machines traditionnelles fonctionnant aux hydrocarbures ont engrangé d’immenses fortunes. La principale force motrice de la révolution « verte » n’a pas été une préoccupation environnementale, mais cette bonne vieille cupidité.

La mutation « verte » s’est donc avérée très lucrative, mais ce gain peut-il durer ? C’est là où la réglementation des hydrocarbures et les contraintes liées au crédit carbone confinent au magique. Si les fournisseurs « verts » préférés du gouvernement exigent de s’enrichir davantage, il suffit aux politiciens d’augmenter la douleur énergétique des autres. Moins les entreprises et les citoyens seront « autorisés » à consommer des énergies fossiles, plus ils seront prêts à payer pour obtenir des « crédits ». Par le biais de mandats d’autogestion, les gouvernements créent des actifs « verts » qui s’apprécient artificiellement. Le ciel est la limite !

À terme, n’aboutit-on pas à la confiscation totale de la richesse et des fruits du travail de chacun ? Si les gens ordinaires ne peuvent pas renoncer à leur consommation d’hydrocarbures aussi facilement que les agents de l’État l’exigent, alors ils devront alors se passer d’automobiles, de technologies modernes, de confort ordinaire, de climatisation et même de chauffage.

Aucun coût personnel, n’est semble-t-il trop élevé pour répondre aux exigences du Nouvel Ordre Mondial Vert (et faire en sorte que les producteurs de « vert » et leurs amis du gouvernement fassent affaire ensemble). Les profits « verts » ne peuvent augmenter que si les libertés sont revues à la baisse.

Tout ceci ne colle-t-il pas remarquablement à une autre philosophie politique fondée sur l’abolition de la propriété privée ? Qu’est-ce que ce vieil adage un peu apocryphe attribué à Vladimir Lénine ? « Les capitalistes nous vendront la corde avec laquelle nous les pendrons ». Aujourd’hui, les capitalistes « verts » s’enrichissent en raréfiant la nourriture et le carburant, applaudis par les pères-la-vertu « verts » qui se congratulent de cette suppression de la concurrence, tandis que les citoyens occidentaux de plus en plus appauvris plongent dans le dénuement.

Une chose est sûre : quelle que soit la « sagesse » politiquement correcte qui prévaut en Occident et la « folie des foules » écologistes, si la base d’hydrocarbures de l’économie mondiale devait être échangée contre des cailloux « verts » sans valeur, ni les capitalistes riches ni les citoyens pauvres ne survivraient très longtemps.

JB Shurk écrit sur la politique et la société.




Dites à vos proches de se préparer pour la Grande Réinitialisation

[Source : businessbourse.com]

Dites à vos proches de se préparer pour le grand reset – Robert Kiyosaki, Warren Buffet

Le Great Reset — ou Grande réinitialisation — pourrait sortir la planète de la crise dans laquelle elle est plongée, selon le Forum économique mondial de Davos. Quand certains voient dans ce projet une future gouvernance mondiale liberticide ou encore une vaste opération de marketing vert, d’autres y voient au contraire l’opportunité de propulser la quatrième révolution industrielle et refonder le capitalisme. Décryptage du « monde d’après Covid » souhaité par les dirigeants économiques de la planète.

La « Grande réinitialisation » promue par le Forum de Davos depuis juin 2020 est une somme de pratiques et de réformes à mettre en place au niveau mondial afin de créer une nouvelle donne économique, environnementale et sociale face à la crise sanitaire. Ce projet a pour ambition de créer un monde futur meilleur : « Il s’agit de rendre le monde moins clivant, moins polluant, moins destructeur, plus inclu­sif, plus équitable et plus juste que celui dans lequel nous vivi­ons à l’ère pré-pandémique. Ne rien faire, ou trop peu, revient à avancer aveuglément vers toujours plus d’inégalités sociales, de déséquilibres économiques, d’injustice et de dégradation de l’environnement », explique l’organisation sur son site web. La nouvelle session annuelle du Forum économique mondial, traitant de la Grande Réinitialisation, a été repoussée à l’été à cause de la pandémie de Covid-19. Du 25 au 29 janvier, le Forum organisera de façon virtuelle les « Dialogues de Davos ».

Robert Kiyosaki : « Les banques centrales font partie du marxisme.
La banque centrale, c’est le communisme, l’économie contrôlée par la centrale. »

[Voir aussi :
L’asservissement des peuples par le contrôle des ressources
Stratégie du choc et ingénierie de la soumission : vers un « blackout » programmé au service du Reset ?
La cabale mondialiste promeut un régime à base d’insectes — et de cannibalisme
Rayons vides, ruptures d’approvisionnement : La France au bord d’une pénurie alimentaire de grande ampleur dans les prochaines semaines ?
Les origines sombres de la Grande Réinitialisation de Davos
Quelques autres articles évoquant Maurice Strong :
Racines nazies de la famille royale britannique ?
La grande conspiration criminelle du « zéro carbone »
La « Grande Réinitialisation » de Davos arrive
La grande réinitialisation selon un ancien officier du KGB, le Dr Igor Shepherd : Le nouvel ordre mondial communiste post-Covid 19
D’autres concernant Klauss Schwab, la Grande Réinitialisation, l’agenda 2030 ou encore Yuval Harari, un intellectuel influant du Forum Économique Mondial :
Qui a « construit » Klaus Schwab ? Qui sont ses mentors ?
Yuval Noah Harari, théoricien oligarchique du piratage de l’humain et de la dépopulation
Yuval Noah Harari, l’architecte du plan
Yuval Noah Harari, le gourou liberticide qui chuchote à l’oreille de Klaus Schwab
Harari et « l’homme numérique de demain » : les projets inquiétants du Forum de Davos
Le FEM de Klaus Schwab en 2020 : Les humains sont désormais des « animaux piratables » et seront « réingénierisés »
Le support philosophique de la Grande Réinitialisation
Selon Mgr Viganò, Le Great Reset (ou Réinitialisation) est une religion
Qu’est-ce que le « Conseil pour le capitalisme inclusif » ? C’est le Nouvel Ordre Mondial
Enjeu stratégique COVID-19: La gouvernance mondiale, la « tyrannie digitale » et le projet de dépopulation
La cabale mondialiste promeut un régime à base d’insectes — et de cannibalisme
L’ONU et le Forum économique mondial sont à l’origine de la « guerre contre les agriculteurs »
LE GRAND JURY révèle l’agenda pour la domination mondiale
Bien comprendre ce que Schwab et la clique de Davos nous préparent
La grande Réinitialisation passe par la grande Dépossession commencée il y a des décennies!
Le nouvel ordre des barbares ou comment le Great Reset est programmé depuis 1969 au moins
Les 10 plans les plus diaboliques du Forum Économique Mondial pour l’Humanité
Klaus Schwab de la lignée Rothschild
Liste complète de la prochaine génération de jeunes leaders mondiaux du Forum Économique Mondial de Klaus Schwab
Le Great Reset : Le Forum économique mondial dévoile un projet mondial d’« identité numérique »
Etc.
D’autres articles autour de ces sujets peuvent être trouvés à partir des thèmes RéinitialisationKlaus SchwabNouvel Ordre MondialBill Gates et Transhumanisme ou par recherche avec des mots clefs appropriés comme « Agenda 2030 ».]




Nanotechnologie et « vaccins »

[Source : mondialisation.ca]

Par Jean-Yves Jézéquel

Nanotechnologie et « vaccins » : ou bien nous sommes informés ou bien nous ne voulons pas être informés !

Adresse MAC

Nous avons examiné, dans un article précédent, ce que voulait dire l’adresse MAC. MAC = Media Access Control. C’est un code de 48 bits, permettant d’identifier un appareil qui se connecte à un réseau IG local ou à Internet. Ce code est divisé en 6 blocs de 2 caractères décimaux d’accès. Les trois premiers sont connus sous le nom de O.U.I. (Organisation Unique Identifiée)

[Voir aussi :
Les vaxinés Bluetooth : explications et conséquences probables
Précisions sur les codes Bluetooth émis par des vaccinés
Projet Bluetooth Expérience X]

Les trois suivants sont appelés NICS (Network Interface Controller Specific). Tout cela constitue le numéro de série ou l’identifiant de l’appareil lui-même. Dans le contexte des « vaccins anti Covid », le code MAC signifie le code qui valide des adresses MAC sur un réseau sans fil Bluetooth.

Ces adresses MAC, contrairement à celles d’un appareil normal, se caractérisent par l’absence d’identifiant connu du fabricant. En d’autres termes, ils sont inconnus. Cela peut être vérifié en consultant toutes les bases de données des fabricants d’appareils électroniques. Ces adresses MAC n’existent donc chez aucun des fabricants.

En activant la fonction Bluetooth de votre téléphone portable, vous pouvez constater qu’apparaissent des codes MAC des appareils qui se trouvent dans votre environnement, des appareils connus et aussi des inconnus… On retrouve donc éventuellement son imprimante, son casque, une enceinte acoustique, d’autres téléphones… Quant aux adresses MAC inconnues, elles sont dynamiques ou variables. Leur période de diffusion est également variable. Des spécialistes de ces questions, comme Germàn Sarlangue, Julien Devilleger et d’autres, ont observé que ces codes étaient à mettre en lien avec les injections d’ARNm de Pfizer et Cie… Ils ont également remarqué que ce phénomène MAC n’existait pas lorsqu’il était recherché sur les personnes non « vaccinées ».

Il est à remarquer que les dernières mises à jour d’Androïde, désactivent dans certains cas, cette fonction sur le téléphone. Pour inverser ce phénomène, vous devez désactiver les options de développement du téléphone et vérifier en revanche que les options liées à Bluetooth ne sont pas désactivées, en particulier l’option d’affichage MAC sans nom. Sur les téléphones Apple, vous pouvez également vérifier si les applications du scanner BLI sont installées.

Maintenant, faites cette expérience : recherchez un tronçon de route à faible trafic et à faible vitesse et où il n’y a pas de circulation piétonne dans la zone.

Activez la fonction Bluetooth de votre téléphone en bordure de cette route. Vous allez découvrir qu’une adresse MAC va apparaître sur l’écran de votre téléphone, lorsque la personne présente dans son véhicule a été « vaccinée » ; puis, cette adresse va progressivement disparaître avec l’éloignement de son véhicule. Si, dans certains cas, l’adresse MAC n’apparaît pas, c’est que la personne présente dans son véhicule n’a pas été « vaccinée » ou que la dose d’oxyde de graphène n’a pas encore été suffisante pour déclencher l’autofabrication du système intracorporel de nanocommunication…

En 2021, un ami était convié aux obsèques d’une personne que l’on enterrait suite à une mort brutale par AVC. Arrivé au cimetière où avait lieu la cérémonie, il recevait une alerte sur son téléphone portable lui indiquant la détection d’adresses MAC : il y en avait cinq ! Il conservait une sauvegarde de cette preuve pour un article qu’il devait publier lui aussi sur un média indépendant. Vaccinés, même si vous êtes morts et enterrés, le code MAC continue d’émettre ses chiffres jusqu’au moment où le graphène sera dégradé par le temps, les substances environnementales, ou le feu d’une crémation future !

Comme la plupart des lecteurs, je me suis interrogé sur la réelle capacité des nanotechnologies à pouvoir constituer un véritable réseau fonctionnel et suffisamment indépendant en énergie pour fonctionner. Les découvertes dans le domaine de l’infiniment petit et l’alimentation électromagnétique à partir d’ions et non plus d’électrons — comme pour notre cerveau qui consomme très peu d’énergie — nous font entrer dans un monde que peu de personnes soupçonnent. L’ignorance est la première force de ceux qui ont fomenté ce plan machiavélique. 

Outre l’oxyde de graphène qui a été observé dans les 4 vaccins mentionnés, le Dr Campra a identifié, dans ces produits expérimentaux à ARNm, environ 110 éléments différents par l’observation microscopique et la spectrométrie des sérums.  

Des nanorouteurs ou nanosenseurs 

[Voir aussi :
Nouveau dossier : Vaccins Covid et contrôle des populations via les nanoréseaux injectés
Nanoréseau intégré au corps humain. Extraordinaire dossier réalisé par un scientifique]

Définition : Le routeur est un appareil permettant la communication entre un objet connecté et Internet. Dans ce cas qui nous intéresse ici, l’objet connecté n’est autre que la personne inoculée puisque le routeur a été introduit dans son corps par la « vaccination ». On dit « Nano », parce qu’il s’agit d’un objet miniaturisé capable de passer par l’aiguille d’une seringue.

Les routeurs observés dans les sérums fonctionnent sans fil et peuvent être connectés à des appareils compatibles. Les routeurs sans fil font office d’interrupteurs réseau permettant aux appareils de communiquer entre eux et d’échanger des informations. 

Ils émettent des adresses MAC qui peuvent être enregistrées via des technologies sans fil Bluetooth sur des téléphones portables et à l’aide d’une application, comme on l’a vu. L’adresse MAC permet d’identifier l’objet — ici la personne — qui est porteuse du nanorouteur. À partir d’expertises contrôlées, Maître Brusa confirme que les personnes vaccinées sont porteuses d’une adresse MAC évolutive. Le lecteur pourra également visionner le film produit par Pierre Barnérias, Hold On, qui met en exergue une expérience montrant la présence de nanorouteurs chez les personnes vaccinées. 

[Voir :
Maître Brusa a fait confirmer par constat d’huissier la présence de code alphanumérique chez les vaccinés]

Le Dr Campra nous a donné une collection d’images de nanorouteurs/nano senseurs capturés à partir de son travail sur les vaccins Pfizer et Cie… et datées de novembre 2021. 

Pourquoi les personnes non injectées, mais testées ont-elles fait également l’objet de cette étude ? Parce que la suspicion de présence de nanotechnologies dans les écouvillons destinés au prélèvement nasal pour effectuer un test PCR Covid était importante. Les tests réalisés sur certaines personnes non vaccinées, mais prélevées pour un test PCR ont émis également un code MAC, mais il faut noter que tout dépend de la façon dont ont été réalisés ces tests. Dans tous les cas, les signaux alphanumériques ne se sont pas révélés comme constants dans le temps et leur apparition s’est avérée brève. 

Comme à chaque fois, les médias subventionnés dénigrent ces informations, sans enquêter, sans aucune expérimentation, mais seulement sur la base de ce qui est officiellement déclaré par les laboratoires, fabricants, commerçants et indirectement décisionnaires publics sur les AMM (Autorisation de Mise sur le Marché) à travers les ex-employés qui sont disponibles dans les agences de régulation sanitaire partout dans le monde (pantouflage). 

Des nanoantennes et des nanoantennes plasmoniques 

Définition : Les nanoantennes permettent notamment de détecter des biomolécules avec une sensibilité exaltée, de contrôler les processus d’émission moléculaire, d’induire des élévations locales de température ou de piéger des micro-organismes vivants. 

Les points quantiques, utilisés dans l’industrie pharmaceutique « aussi appelés boîtes quantiques », sont des nanocristaux semiconducteurs, faisant généralement de 2 à 10 nanomètres de diamètre (10-50 atomes), qui sont capables de convertir un spectre de lumière entrant en une fréquence d’énergie différente. 

« Ces cristaux artificiels sont fabriqués à une échelle suffisamment petite pour faire émerger des effets de mécanique quantique. Les points quantiques ont des propriétés électroniques et optoélectroniques uniques qui permettent d’ajuster leurs niveaux d’énergie avec leur longueur d’onde ou leur couleur ». 

Les antennes plasmoniques/optiques permettent une localisation de l’énergie électromagnétique à l’échelle du nanomètre, bien en dessous de la limite de diffraction. Cette propriété ouvre de nouvelles voies pour la manipulation de la lumière aux échelles nanométriques, et porte de nombreuses promesses pour exalter les efficacités d’émission optique et de photodétection, notamment pour les applications de l’optique vers la biologie : la biophotonique. 

Les nanoantennes servent à la fois de capteur et sont aussi destinées à amplifier les signaux de communication pour transmission de données à un serveur extérieur, celui qui est précisément contrôlé par ceux qui ont introduit ces biotechnologies dans les sérums. 

« Les nanoantennes de large bande jouent un rôle potentiel dans le champ nanophotonique. Récemment, les nanoantennes optiques plasmodiques fabriquées à l’aide de nouvelles nanoparticules métalliques ont engendré un grand intérêt, pour la recherche, eu égard à leur capacité de positionner et d’améliorer, drastiquement, les champs électromagnétiques à leur surface ».

On peut en déduire que ce sont des antennes conçues spécifiquement pour le contexte des réseaux de nanocommunications intracorporelles et qui corroborent parfaitement les découvertes antérieures portant sur les nanorouteurs et le domaine des biosenseurs (Cf. : Haes, AJ, Van Duyne RP, 2002). 

Les vaccins permettraient donc d’injecter un nanopuzzle de nanotechnologies pouvant servir d’interface pour un réseau de nanocommunications introduit dans le corps humain. 

Il est techniquement possible aujourd’hui d’absorber et d’utiliser des ondes électromagnétiques produites par le corps humain.

Ces antennes peuvent également agir comme ponts rectificateurs du courant alternatif/continu et impliqueraient un autoassemblage pour interagir avec d’autres nanotechnologies présentes dans les sérums vaccinaux. 

Il est également possible de fabriquer un hydrogel pour nanotechnologies, à savoir une solution aqueuse qui permet de protéger les nanotechnologies contre une dégradation trop rapide par le système immunitaire. Il offre potentiellement un second avantage, celui de créer un environnement favorable pour faciliter la communication entre les différents éléments (nanotechnologies) contenus dans les « vaccins ».

[Voir aussi :
Très important — Émissions de rayonnements à énergie dirigée de cinquième génération (5G) dans le contexte des vaccins Covid-19 à nanométaux contaminés avec des antennes en oxyde de graphène ferreux]

Les codecs – codeurs-décodeurs et les portes logiques

Dans le cas d’un nanoréseau intracorporel, les nanocodecs ont pour fonction de communiquer avec le nanoréseau de l’extérieur, c’est-à-dire au travers d’une plateforme où sont transmises les informations dans un réseau sans fil. 

Les (nano) portes logiques sont généralement des composants élémentaires d’un circuit numérique. Il existe usuellement sept portes logiques de base (AND, OR, XOR, NOT, NAND, NOR et XNOR) qui fonctionnent sur une base binaire (0 ou 1) et qui peuvent permettre, dans le cas qui nous intéresse, de crypter les nanocommunications entre les nanotechnologies inoculées aux personnes et un serveur à distance. Elles fonctionnent donc en réseau avec les codecs.

Oxyde de graphène 

L’oxyde de graphène supplante le silicium utilisé dans les semi-conducteurs, car sa capacité de conduire le courant électrique et sa capacité à capter ou à émettre un rayonnement électromagnétique focalisent les recherches et placent le graphène au cœur de la 4e révolution industrielle. Il représente le matériau idéal pour fabriquer des biosenseurs qui, placés à l’intérieur de l’organisme humain, vont permettre de mesurer des critères biologiques préprogrammés et transmettre le résultat sans connexion filaire. 

Comme le rappelle le docteur en physique Gabriel Baumgartner, voici quelques caractéristiques des nanoparticules de graphène : 

Très grande résistance mécanique et grande capacité à conduire le courant (100 fois plus conducteur que le cuivre) et l’énergie thermique.

La nanoparticule de graphène monocouche peut franchir n’importe quelle barrière (hématoencéphalique, placentaire…) du fait de son épaisseur infinitésimale et s’intercaler dans n’importe quel tissu biologique.

Ses particules ont la capacité de capter ou d’émettre un rayonnement électromagnétique. Cette propriété permet de comprendre pourquoi le graphène constitue le matériau idéal pour fabriquer des biosenseurs qui, placés à l’intérieur de l’organisme, vont mesurer des paramètres biologiques et transmettre le résultat sans connexion filaire.

La matière première pour élaborer ces complexes microstructurés que l’on retrouve dans les vaccins contre Covid est l’oxyde de graphène dont la présence est essentielle pour l’autoassemblage de ces complexes, mais également pour la communication sans fil avec un serveur externe. 

Les corps flagellaires

À l’occasion de ces travaux de recherche pour comprendre la présence de ces substances non déclarées dans les « vaccins » antiCovid, on a également observé des corps flagellaires composés de perles, des petites sphères de taille similaire, surmontées d’une sphère plus grande. La forme de ces corps flagellaires rappelle celle d’une bactérie de type « Streptococcus », cependant, après avoir comparé toutes les espèces du genre, aucune ressemblance concluante n’a été trouvée. C’est en réalité des nanorobots autonomes autopropulsés, plus précisément il s’agit de « nageurs de rotors colloïdaux anisotropes » liés à l’ADN, composés de particules colloïdales paramagnétiques de taille différente ou similaire, comme indiqué dès 2008 par Tierno, P et al. dans leur publication Magneticly Actuated Colloidal Microswimmers ou encore en 2010 dans Controlled Swimming in Confined Fluids of Magnetically Actuated Colloidal Rotors. La littérature scientifique abondante ne manque pas sur ces sujets qui sont pourtant globalement ignorés du grand public. 

Les nanopoulpes de graphène ou hydres 

Les Docteurs Franc Zalewski en Pologne et Dr Carrie Madej aux États-Unis ont tous deux observé dans les vaccins à ARNm un organisme qui s’apparente à un parasite, surnommé respectivement « La chose » et « Hydra Vulgaris ».

Dr Franc Zalewski en Pologne et Dr Carrie Madej aux USA ont…


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Ces chercheurs ont finalement compris qu’il s’agissait d’un autoassemblage de nanotubes de carbones via un phénomène appelé la teslaphorèse, à savoir un assemblage réalisé à partir d’ondes électromagnétiques (comme par exemple celles de la téléphonie mobile). 

Ces formes de vie artificielle ne sont pas uniquement composées de graphène (carbone), mais s’apparentent à une forme de vie hybride qui fait intervenir une structure ADN. 

En 2013, Dasgupta, K. et coll. expliquaient qu’au cours de leurs travaux cherchant à mettre au point une méthode économique de production de nanotubes de carbone (NTC) à partir de carbone, ils avaient observé que dans leur synthèse en « lit fluidisé », le graphène se « transformait en structures de type pieuvre de carbone »…

Il est donc probable que l’utilité de ces nanopoulpes dans les vaccins consiste à fournir des relais électromagnétiques de communication. Il est également possible qu’ils aient d’autres fonctions qui restent à découvrir, notamment si leur composition est hybride à base de carbone et d’ADN. 

Les particularités de la bio-informatique, qui nous intéressent pour ce dossier, relèvent de la capacité à programmer des cellules pour une fonction particulière. L’utilisation d’une puce à ADN ou biopuce est en plein développement comme le disait Baptiste Waldner dans son ouvrage « Nano-informatique et Intelligence Ambiante : Inventer l’Ordinateur du XXIe Siècle ». Le principe d’une telle puce repose sur la particularité de reformer spontanément la double hélice de l’acide désoxyribonucléique (ADN) face au brin complémentaire. Les quatre molécules de base de l’ADN ont en effet la particularité de s’unir deux à deux. Si un patient est porteur d’une maladie, les brins extraits de l’ADN d’un patient, vont hybrider avec les brins d’ADN synthétiques représentatifs de la maladie. 

Mais, il faut le souligner ici, cette biotechnologie utilisée pour le traitement de pathologies graves, peut également être détournée pour pirater le programme de la vie. Et c’est bien de cela dont il est question avec la « vaccination » de masse. 

Le média Technocracy News publiait il y a un an une information retrouvée dans un Talk Show (Ted Talk) daté de 2017 où le Dr Zaks — médecin chef de Moderna — expliquait la nécessité de « pirater le logiciel de la vie » en modifiant le code génétique des êtres humains. Cette logique transhumaniste qui paraît si claire à ceux qui, unilatéralement, ont décidé de la promouvoir et de l’imposer aux autres choque les esprits conscients et responsables. 

Un serveur relié à un superordinateur quantique du type D-Wave, récemment acquis par la Commission Européenne ou encore par Google, est en mesure de suivre 7 milliards d’individus injectés et ayant embarqué des nanotechnologies via la « vaccination » pour créer un WBAN. 

Les nanobatteries injectées dans le corps évoluent dans les fluides corporels et utilisent les ions disponibles dans le corps humain. 

Mais les nanobatteries au graphène peuvent fonctionner de manière différente notamment grâce aux ondes électromagnétiques que l’on retrouve partout dans notre environnement, particulièrement celles produites par les réseaux téléphoniques sans fil. Un corps biologique situé dans un environnement électromagnétique va voir apparaître en son sein des courants induits correspondants aux fréquences de cet environnement. Certaines personnes y sont par ailleurs très sensibles, nous le savons. 

Si l’oxyde de graphène offre une bonne capacité d’absorption des ondes 5G, comme l’a prouvé Mik Andersen, il s’appuie sur les travaux de Ameer et Gul (2016) intitulés « Influence of Reduced Graphene Oxide on Effective Absorption Bandwidth Shift of Hybrid Absorbers », pour conclure également d’une bonne absorption des ondes 2G, 3G et 4G. 

Il existe une abondante littérature scientifique qui démontre l’implication directe de l’ADN autoassemblé pour créer des systèmes informatiques et nanotechnologiques, également à travers des cristaux d’ADN. Jackson T et coll. expliquent qu’il est permis de construire de nouvelles nanoparticules qui jouent des rôles intermédiaires entre les ordinateurs électroniques et les systèmes biologiques. 

Des dispositifs nanoélectroniques basés sur l’ADN synthétique sont bien embarqués dans les vaccins Pfizer et Cie… Bien que non mentionnés dans la composition du vaccin, en raison d’un vide juridique probablement entretenu (La législation n’a pas évolué depuis 20 ans), ces dispositifs sont inoculés à l’insu des personnes « vaccinées ». 

Nanotechnologie et « vaccins » : ou bien nous sommes informés ou bien nous ne voulons pas être informés : transhumanisation et nanoréseaux…

Il existe une connivence évidente entre les fabricants qui ont bénéficié des autorisations de mise sur le marché pour leurs produits, et un projet mondialiste piloté par un petit nombre de personnes influentes qui mettent en œuvre un projet longuement préparé et sans limites de moyens.

Composants du nanoréseau au plan intracorporel

  1. Nanotubes de carbone (CNT) et dérivés (SWCNT, MWCNT) 
  2. Points quantiques de graphène (GQD) 
  3. Nageurs hydrogels 
  4. Nanoantennes fractales en graphène 
  5. Nanorouteurs ou nanocontrôleurs 
  6. CODEC ou Nanointerface 

Topologie de nanoréseau 

  1. Nanonodes (GQD, Hydrogel nageurs, Nanotubes, Fibres) 
  2. Nanocapteurs (circuits de nanotubes, nanofeuillets de graphène) 
  3. Nanocontrôleurs (circuits de nanorouteurs QCA) 
  4. Nanointerface (circuits QCA nanoCODEC) 

Les GQD (points quantiques de graphène) 

« Les points quantiques de graphène sont des morceaux de graphène ou d’oxyde de graphène à l’échelle micro-nanométrique avec des formes circulaires, hexagonales, triangulaires qui résultent de la décomposition ou de l’oxydation de nanofeuillets de graphène. Loin d’être un défaut du réseau, ils jouent un rôle fondamental, puisque leur taille leur permet de fonctionner ou d’opérer comme des nanoantennes. De plus, ils circulent à travers le système sanguin, les artères, les veines, capillaires, servant de marqueurs électriques, mais aussi biologiques, car ils absorbent les protéines et autres composants présents dans le sang. » 

(source : lilianeheldkhawam.files.wordpress.com)

Un fichier externe contenant une image, une illustration, etc. Le nom de l'objet est fchem-07-00399-g0001.jpg

L’interface humain-machine avec transmission de données est une nano-interface dotée d’un circuit QCA (quantum-dot cellular automata) plus complexe, qui contient une nanoantenne pour émettre et recevoir des signaux TS-OOK (On Off Keying). Avec une forte probabilité, ils disposent d’un codec pour crypter les paquets de données et les retransmettre à l’extérieur grâce aux nanocapteurs et nanorouteurs. 

Le nanorouteur n’a pas besoin de processeur pour fonctionner, car l’architecture QCA (points quantiques) lui permet de fonctionner à une fréquence d’horloge tout comme le ferait un processeur d’ordinateur. De cette façon, les signaux sont transmis au nanorouteur le plus proche afin d’optimiser le nanoréseau et d’éviter la saturation du signal. Pour cette raison, plusieurs de ces composants sont protégés grâce à l’hydrogel qui se trouve dans les sérums.

 Du point de vue fonctionnel, les propriétés semi-conductrices, des points quantiques de graphène, leur permettent d’élaborer un réseau sans fil au travers duquel ils peuvent moduler et, encore plus, réussir à neuro-moduler — tels des nanotransducteurs — avec une plus grande efficacité que les feuilles d’oxyde de graphène, les schémas de comportements humains. 

Selon Andersen, les photographies obtenues, à partir des analyses de sang, démontrent la présence de nanoantennes fractales de graphène cristallisé, de nanonageurs en forme de rubans d’hydrogel, l’oxyde de graphène, et finalement, de points quantiques de graphène. Conformément à toutes les preuves produites et à tous les faits déclinés, il peut être affirmé que cet écosystème de graphène, dans le corps humain, est conçu pour la réception de signaux électromagnétiques au travers des nanoantennes fractales de graphène et de leur propagation au travers des points quantiques de graphène avec un double objectif. 

Le premier : l’administration potentielle de substances étrangères et leur libération en fonction de cibles biologiques — à savoir, des organes déterminés du corps humain. 

Le second : la modulation des neurones et d’autres tissus du corps humain sont ciblés afin qu’ils puissent être télécontrôlés au moyen de micro-ondes et d’émissions d’ondes (5G). 

Finalement, les nageurs, en forme de rubans d’hydrogel, possèdent une fonction motrice reconnue qui opère en couplage avec des ondes électromagnétiques ou des champs électromagnétiques — afin de libérer leur charge pharmacologique ou pharmacogénétique. 

En d’autres termes, les dominants léo Straussiens du NOM, cherchent à prendre le contrôle totalitaire de chaque personne, en utilisant des biotechnologies totalement inconnues du public. Puisque la plupart de ces éléments se dégradent dans la durée, notamment sous l’effet du système défensif de l’organisme, les promoteurs du transhumanisme ont donc prévu des « vaccinations » à répétition, sous prétexte sanitaire, invoquant l’arrivée de nouveaux variants toujours plus dangereux et menaçants les uns que les autres ! 

La solution radicale au problème consiste donc à refuser la « vaccination ». Bien entendu, vous êtes « libre » de choisir de rester un esclave lié à sa chaîne numérisée, intracorporelle.

« Ils cherchent à prendre le contrôle de chaque personne en utilisant des biotechnologies inconnues du public » 

Ceux qui pensent que les épisodes de Covid ou d’une autre épidémie relèvent du passé, vont être surpris dans les semaines et mois à venir. Bill Gates qui fait partie des instigateurs de ce projet, annonce de nouvelles épidémies, non parce qu’il prophétise, mais parce qu’il en est assurément l’un des instigateurs. 

Ces faits étant inavouables, les maîtres du jeu devaient s’appuyer sur la manipulation de l’opinion publique. Beaucoup se sont longtemps demandé pourquoi Bill Gates qui n’a aucune compétence en matière de santé avait investi à ce point, comme on l’a vu dans un autre article, dans les vaccins. Décidément, on comprend mieux le lien entre biologie et informatique — dont il est professionnel — lorsqu’on sait ce que contiennent les vaccins. 

Communication avec l’extérieur et utilisation du protocole OS TOOK 

Toujours à partir des travaux de Mik Andersen dont une traduction est proposée sur le site de Xochipelli dans la section intitulée « Réseaux de nano-communications sans fil pour les nanotechnologies dans le corps humain », nous proposons quelques explications. 

Akyildiz, I.F. ; Jornet, J.M. ; Pierobon, M. (2010) ont montré que les points quantiques de graphène servent à propager des communications sans fil dans le corps humain et à moduler le système nerveux central. Ils affirment que :

« Réduire l’antenne d’un dispositif sans fil classique à quelques centaines de nanomètres nécessitait l’utilisation de fréquences de fonctionnement extrêmement élevées, ce qui compromettrait la faisabilité de la communication électromagnétique sans fil entre nanodispositifs. C’est pour cette raison que fut adoptée l’utilisation du graphène afin de fabriquer des nanoantennes capables de surmonter cette limitation ». 

Cela confirmait dès 2010 que le graphène était le bon matériau pour propager des signaux dans ce contexte de la communication sans fil à l’intérieur du corps humain. De plus, les basses fréquences sont moins nocives que les hautes fréquences pour l’organisme et le métabolisme. Aussi, les nanoantennes en graphène fractal observées dans les échantillons de sang permettent la réception et la transmission des signaux de communication avec le réseau de points quantiques GQD en graphène, dispersés dans le corps via la circulation sanguine. 

La propagation des réseaux de nanocommunication sans fil, des nanoantennes et des nanocapteurs requiert des protocoles de routage pour les réseaux de nanocapteurs sans fil dans l’IoNT (The Internet of Nano Things) ou l’internet des nano-objets.

Le schéma de routage IoNT (Internet of Nanothings) assure la livraison des paquets de données à la nano-interface de la passerelle, qui est chargée de transmettre/répéter les informations à l’extérieur du corps, en incluant dans son en-tête l’identification MAC, nécessaire pour différencier l’origine des données. La traçabilité de chaque individu était donc possible, de même que l’action sur un dispositif individuel, c’est-à-dire que ce qui survient chez un individu peut ne pas survenir chez un autre équipé du même dispositif. Nous connaissons encore peu ce qu’il est possible de réaliser avec ces dispositifs, mais rendre les gens malades de manière ciblée et différente (cœur, cerveau, foie, système immunitaire…) est techniquement possible, ce qui permet de mieux dissimuler des actes illicites, immoraux et meurtriers. Mais lorsqu’on en vient à considérer la vie comme un simple matériau, la suppression de la vie n’est alors plus considérée comme immorale par ceux-là mêmes qui tiennent les commandes numériques d’un tel système !

Le graphène peut être programmé et contrôlé comme s’il s’agissait d’un logiciel.

Sources : Abadal, S. ; Liaskos, C. ; Tsioliaridou, A. ; Ioannidis, S. ; Pitsillides, A. ; Solé-Pareta, J. ; Alarcon E. ; Cabellos-Aparicio, A., 2017 

Puisque la vaccination ne pouvait être rendue obligatoire, il était donc prévu de la coupler à un pass identitaire et à la suppression de la monnaie scripturale envisagée pour la fin 2022. Enfin, coupler le pass à un moyen unique de paiement numérique via un dispositif intracorporel (micropuce/Tag) supprimerait toute possibilité d’achat ou de vente à ceux qui refuseraient la « vaccination ». Le marquage du bétail humain est un système qui contrôle infailliblement la vie de l’esclave soumis et la mort de celui qui veut passer dans le « camp » des rebelles ! 

Explication de la neuromodulation et contrôle à distance du cerveau humain 

Qu’entend-on par neuromodulation et contrôle à distance du cerveau humain. Les nanotubes de carbone et l’oxyde de graphène traversent la barrière hématoencéphalique et contribuent à modifier les synapses ainsi que la croissance des cellules neuronales. L’oxyde de graphène a une affinité avec les cellules du cerveau et avec le cœur, car ces deux organes, de par leur activité, génèrent un faible champ électromagnétique. Ces champs méritent encore d’être explorés, de même que la toxicité de ces nanotechnologies sur le cerveau humain. 

Mik Andersen nous explique que la neuromodulation et la neurostimulation sont possibles grâce aux nanotubes de carbone (graphène sous forme tubulaire), qui agissent comme des électrodes activant des régions spécifiques du cerveau ; ils peuvent également être utilisés comme une interface neuronale capable de se connecter à des réseaux de nanocommunication sans fil inoculés, dont les points quantiques de graphène (GQD), les nanoantennes en graphène et tout un réseau pour lequel il existe un logiciel de simulation, des protocoles de routage, des protocoles MAC. Les WBAN utilisent déjà ces technologies et il existe une littérature abondante sur le sujet.

La communication moléculaire intégrée avec des nanotubes de carbone ayant la capacité d’interagir dans des nanoréseaux sans fil de capteurs neuronaux est une réalité scientifique comme le montrent notamment les travaux de Abd-El-atty, SM et coll. en 2018 : « la communication moléculaire (CM) est considérée comme une approche prometteuse pour transmettre des informations dans le nanoréseau intracorporel. Dans ce contexte, l’utilisation de nanomachines dans le nanoréseau facilite les opérations de traitement, d’actionnement de logique et de détection. En outre, les nanomachines ont la capacité d’échanger des informations lorsqu’elles sont interconnectées par le biais du nanoréseau. Un simple nanoréseau intracorporel peut être réalisé en connectant un groupe de nanomachines artificielles/synthétiques ou biologiques pour exécuter des tâches et des fonctions complexes dans le corps humain, telles que le diagnostic et les traitements biomédicaux, ou la transduction des signaux neuronaux et le contrôle neuronal… Les nanotubes de carbone facilitent l’interaction moléculaire entre les cellules vivantes, y compris les neurones, par une interconnexion basée sur des commutateurs stables pour l’amarrage des molécules… Les nanotubes de carbone (NTC) ont la capacité de reconnaître la libération de molécules de neurotransmetteurs dans le système nerveux du nanoréseau. »

« Un simple nanoréseau intracorporel peut être réalisé en connectant un groupe de nanomachines artificielles/synthétiques ou biologiques pour exécuter des tâches et des fonctions complexes dans le corps humain. » 

La seule communication électromagnétique pour la surveillance du système nerveux central et particulièrement du tissu neuronal n’est pas suffisante. Pour le bon fonctionnement du réseau intracorporel et de cette surveillance de l’activité neuronale, il faut lier la communication moléculaire et électromagnétique dans une approche hybride. 

En 2004, Roman C et coll. expliquaient :

« Nous proposons et simulons un capteur à nanotube de carbone très sensible, capable de transposer la liaison protéine-ligand, ou plus généralement la reconnaissance macromoléculaire, à une variation de fréquence d’un courant électrique ».

Il s’agit de la base sur laquelle est construit le modèle hybride de communication moléculaire-électromagnétique, démontrant que leur interaction, leur transduction ou, si vous préférez, la traduction des signaux moléculaires en fréquences et en impulsions de courant électrique est possible. 

Andersen conclut que « cela permet de déduire que le but ultime d’une partie importante des recherches sur les nanotubes de carbone et leurs dérivés est la neurostimulation/neuromodulation. Autrement dit ces technologies présentes, mais non déclarées dans les pseudos vaccins contre la Covid, ont pour but de contrôler — au moins partiellement — le fonctionnement du cerveau des personnes inoculées. Il ne s’agit en rien, ni de santé, ni de science-fiction, mais d’une réalité technologique bien réelle. »

Avec la découverte des nanotechnologies dans les « vaccins anti Covid » (à ARNm et à adénovirus), on peut affirmer que la « vaccination » de masse contre la Covid n’était qu’un prétexte et un moyen de contourner le consentement libre et éclairé des personnes. Le contenu des produits injectés aux populations représente un viol de la personne, une menace contre l’intégrité physique et psychologique et contre la liberté de penser et d’agir. 

Conclusion 

A la lecture de ce dossier, on comprend que l’épidémie de SARS-COV-2 n’était pas un accident, mais un événement volontairement provoqué, pour l’introduction de ces biotechnologies dans les « vaccins » disponibles en Occident. Cela requerrait, en effet, des années de recherche et de minutieuse préparation. L’épidémie (et non la « pandémie »), a été créée de mains d’hommes et propagée de manière volontaire dans le seul but de faire « vacciner » la population mondiale. 

Il s’agit d’une arme biotechnologique qui a deux fonctions majeures : 

La première était certainement, de tuer aléatoirement, par l’incompatibilité naturelle des organismes qui réagiraient aux contenus des « vaccins ». Ces personnes seraient tout bonnement jugées indésirables, voire, opposantes au système, selon des critères, eux aussi aléatoires, définis par ceux-là même qui ont mis en place cette horreur. Dans ce lot, les plus fragiles seraient également menacés, à savoir les personnes âgées, les personnes malades et les enfants, en un mot : les « inutiles » ou les « substituables ». 

La seconde fonction consistait à prendre le contrôle des survivants en faisant d’eux les « transhumains », une nouvelle génération d’esclaves, par la prise de contrôle de leur cerveau, en manipulant leurs pensées et leurs émotions. Il ne s’agit pas d’un scénario de science-fiction, mais bien d’une réalité technologique financée par la troïka dominante, riche, puissante et assoiffée de domination sur ses congénères. 

En couplant la « vaccination » au mode de paiement numérique, qui deviendra le seul mode de paiement théoriquement prévu à la fin 2022, ils rendront obligatoire de manière indirecte, la « vaccination » et l’empoisonnement des personnes.

Tout cela n’aurait pas été possible si les individus libres et conscients, refusant d’être les jouets de la manipulation par la peur, avaient d’emblée contesté cette stratégie : tout le système de santé, les écoles, les administrations, les entreprises, l’armée, la police ont collaboré comme un seul homme, à ce plan machiavélique ! Les acteurs du monde médical intervenant dans les médias inféodés pour les besoins de la propagande, seraient grassement payés par l’immense fortune des maîtres qui engageaient ce plan de mise au pas de toute l’humanité ainsi dressée à sa complète soumission… Certains d’entre eux seraient même décorés de la Légion d’honneur ! Plus qu’aucune guerre, ce plan était fait pour répandre la mort déclinée en plusieurs versions (santé, économie, répression) et ferait un nombre de victimes qui allait se chiffrer par des millions d’individus.

L’instauration d’une dictature mondiale reste la finalité d’une humanité dénaturée et sous contrôle technologique. Humainement parlant, les chances de sortir de ce piège sont infimes, car elles reposent sur le réveil des populations qui n’a pas encore eu lieu massivement. L’humanité n’a jamais été autant menacée que par elle-même…

Ceux qui ont entrepris cela ont profité de l’ignorance et d’une énorme méconnaissance de la part de la communauté médicale et sanitaire en matière de bio-informatique, de nanotechnologies et de chimie quantique pour mettre en œuvre l’agenda 2030. 

Cependant, nous disposons de suffisamment d’éléments dans ce dossier pour comprendre ce qui se trame. Il reste pourtant difficile au plus grand nombre d’admettre qu’une telle entreprise soit possible et c’est de cela que nos oppresseurs tirent un énorme avantage. J. Edgar Hoover, directeur du FBI de 1924 à 1972, affirmait : « L’individu est handicapé en se retrouvant face à face avec une conspiration si monstrueuse qu’il ne peut croire qu’elle existe ». C’est précisément sur la base de ce constat qu’ils comptent réussir l’imposition de la « vaccination » mondiale et ses conséquences funestes. La dissimulation, le mensonge et la technologie sont au cœur de cette manipulation sans précédent dans l’Histoire. 

Si l’on souhaite vraiment connaître le fond de la pensée de nos « nouveaux maîtres », il est impératif d’examiner celle, toxique, de l’historien Yuval Noah Hariri, un des acteurs et grand partisan du « Great Reset » mis en avant sur la scène internationale — qui justifie « la surveillance biométrique de l’être humain » et affirme avoir « besoin de réécrire le code du vivant » ou encore que « les humains sont des animaux que l’on peut pirater ». De l’eugénisme aux thèses totalitaires, il n’y a qu’un pas très vite franchi !

Avec l’Hybridation de l’ADN synthétique et du graphène dans le corps humain, des preuves commencent à pointer et nous espérons qu’elles inciteront les citoyens à ne pas se faire « vacciner ». Car une chose est certaine — alors que nous ne sommes plus en phase épidémique — c’est que la « vaccination » de masse va repartir de plus belle en France et partout ailleurs et qu’elle prendra une forme indirecte obligatoire, car ce rituel de « vaccination » est destiné à devenir permanent, définitif. Sachons-le une bonne fois pour toutes : la « vaccination » sera finalement obligatoire, répétitive et permanente, faute de quoi, le système immunitaire naturel pourrait à tout moment compromettre ce marquage du « bétail humain ».

C’est la raison pour laquelle une guerre civile sera, elle aussi, obligatoire, inévitable : on ne peut pas obliger quelqu’un à mourir ou à porter dans son corps une chaîne invisible le maintenant dans un esclavage irréversible, sans s’attendre à ce qu’il cherche à défendre sa vie et sa liberté ! Tous ces criminels qui ont pensé une telle horreur sont de parfaits inconscients : ils s’imaginent qu’ils vont triompher sans problèmes alors qu’ils vont entraîner dans leur délire une destruction totale de leur monde pervers ! Que ce moment vienne sans tarder afin de retrouver la liberté sacrée de la vie qui est une manifestation de la conscience intériorisée.

[Voir aussi :
À quoi pourraient bien servir des bio-nanocapteurs en oxyde de graphène ?
La microscopie électronique à balayage et à transmission révèle la présence d’oxyde de graphène dans les vaccins contre le CoV-19
Une ancienne employée de Pfizer confirme la présence d’oxyde de graphène dans les vaccins Covid
Les nanoparticules de graphène : Propriétés, applications, toxicité et réglementations
Technologie de « neuromodulation » à base de graphène : des biocircuits contrôlent le cerveau à l’aide de graphène piloté par l’IA
Graphène et 5G]

Sources : Se reporter pour plus de détails et pour les photos au « Dossier N°4, Vaccins Covid et contrôle des populations via les nanoréseaux injectés », de Laurent Aventin, Santé publique, PhD Mai 2022.

DOSSIER n°4 — Kaya Team Universe

Voir également : « Les implications de l’adresse MAC des injectés aux vaccins covid », 10 octobre 2022 : Mik Andersen, auteur de Corona2Inspect.net

www.bitchute.com

La source originale de cet article est Mondialisation.ca

Copyright © Jean-Yves Jézéquel, Mondialisation.ca, 2022




Marc-Gabriel Draghi : « La révolte des peuples devra être massive, spontanée et solidaire pour réussir »

[Source : lemediaen442.fr]

Marc-Gabriel Draghi est spécialiste de l’histoire du droit. En fin observateur, il a suivi en 2020 la mise en place de la dictature sanitaire et son caractère disproportionné édicté par les gouvernements contrôlés par l’oligarchie financière. A la lecture de son dernier ouvrage « Le Grand Reset en marche ! 2020 : an 1 du Nouvel Ordre Mondial », on pourrait se dire que notre mise en esclavage est presque consommée. Et pourtant, le Nouvel Ordre Mondial est bel et bien fragilisé dans sa mise en place finale, car les peuples n’ont plus le choix, s’ils veulent continuer d’exister. Great Resist contre Great Reset !


“Il s’agit d’un projet de domestication pure et simple des individus à l’échelle planétaire, afin d’obtenir un abaissement total de la condition humaine, au profit du marché”

Le Média en 4-4-2 : Bonjour, Marc-Gabriel, et merci d’avoir accepté notre invitation à un entretien autour de votre dernier ouvrage « Le Grand Reset en marche ! 2020 : an 1 du Nouvel Ordre Mondial ». Celui-ci est une synthèse d’articles que vous avez écrits en 2020 et il nous permet de « comprendre comment notre monde a basculé définitivement dans ce que Emmanuel Macron a appelé « Le monde d’après… ». Et dès votre introduction, vous annoncez très clairement la couleur : « L’année 2020 nous a prouvé qu’il n’y avait pas de complot. Il y a un programme, un plan minutieux énoncé clairement et officiellement par l’oligarchie financière transnationale depuis des décennies. » Pouvez-vous nous résumer ce programme qui est bel et bien en marche ?

Marc-Gabriel Draghi : Le programme politique derrière le slogan de Grande Réinitialisation est en définitive l’instauration du Nouvel ordre mondial. Pour être plus clair, il s’agit d’un projet de domestication pure et simple des individus à l’échelle planétaire, afin d’obtenir un abaissement total de la condition humaine, au profit du marché. D’un point de vue historique, il s’agit de la victoire finale du monde de l’argent contre les institutions protectrices des individus, la famille et la Nation, qui doivent être désormais totalement liquidées. Le Great Reset est l’application concrète de la volonté de l’hyper classe mondialisée (dont le Forum économique mondial et Klaus Schwab sont les symboles). L’establishment, par ce nouveau paradigme, vise à accélérer les tentatives d’asservissement des populations à leur profit, tout en leur faisant croire que la construction de ce Monde d’Après (Build Back Better) est réalisée pour leur propre bien (sécurité, liberté, santé, survie de la planète, etc.).

La Grande Réinitialisation se structure autour de différentes phases de sidération des peuples (contrôle par la peur). De la pandémie à la guerre, en passant par le climat, les pénuries, etc., l’establishment maîtrise l’Agenda (horizon 2030) et, après avoir créé les problèmes, impose ensuite les solutions (vaccins, pass sanitaire-carbone, rationnement, crédit social, monnaie numérique de banque centrale, etc.). On l’a constaté à l’occasion du narratif covidien, ce programme politique est exécuté par la quasi-totalité des « décideurs » mondiaux (plus spécifiquement en Occident).

Ainsi, presque officiellement, par le quoi qu’il en coûte, les taux négatifs, puis l’hyperinflation, les véritables dirigeants sont désormais les firmes obscures du capitalisme financier (BlackRock pour ne citer qu’elle) qui, par la dette et la concentration totale du capital, dictent les actions à entreprendre aux gouvernements mondiaux et autres grands acteurs (firmes transnationales, ONG, institutions internationales). Le Grand Reset est la proclamation de la victoire du grand capital nomade et apatride sur les populations.

 

Le Média en 4-4-2 : Concernant BlackRock, une des firmes qui dirigent donc ce monde, vous écriviez en janvier 2020 que vous ne voyiez pas le « navire Macron » couler suite au scandale BlackRock en pleine crise des retraites et du mouvement des Gilets Jaunes. Nous sommes nombreux à percevoir Macron comme « un obligé des grandes puissances financières » qui sont encore derrière lui et qui le soutiennent toujours. Comment celles-ci ont-elles réussi à le sauver et à le reconduire pour cinq ans malgré les nombreux scandales et révélations ?

Marc-Gabriel Draghi : Les puissances financières qui soutiennent Macron ont simplement détourné l’attention du grand public par l’intermédiaire des médias de masse (TV, grande presse) en soulevant des sujets peu importants, mais crispants, servant à faire diversion et à diviser (LGBTisme, wokisme, faits divers, etc.). De plus, la pandémie, qui est parvenue à « hypnotiser » une large partie de la population, a également permis à Macron de sauver sa tête. Sans cette crise sanitaire organisée, qui nous a tous préoccupés à des degrés divers sur les atteintes aux libertés publiques les plus élémentaires (confinements, couvre-feu, fermetures de certaines activités, vaccinations, passes, etc.), il n’est pas certain que l’illusion Macron aurait perduré dans un contexte social tendu (réactivation des Gilets Jaunes).

Le Great Reset, proclamé en mars 2020, a vraisemblablement sauvé Macron, en sidérant aussi les franges de la population les plus contestataires. Emmanuel Macron, qui se présente lui-même comme le « hedge » (couverture) de David de Rothschild, fédère autour de lui les grandes puissances d’influence qui comptent dans la gestion des « affaires » en France (lobby bancaire, américain, israélien…). Les BlackRock, Vanguard, etc., actionnaires majoritaires de la plupart des grands groupes français (CAC40, médias, construction, agroalimentaire, etc.) ont la capacité d’imposer une narration médiatique moins défavorable à Emmanuel Macron. Car sans parler des interrogations sur l’organisation des scrutins de cette année 2022, Macron au printemps dernier, a été élu par défaut, face à une opposition politique inconsistante et à côté de la plaque sur la plupart des grands sujets. Les Zemmour, Le Pen, Mélenchon se sont tous couchés et rangés derrière la posture belliciste et otanesque de Macron, sans parler de leurs programmes économiques et politiques qui ne posent jamais les vraies questions de souveraineté et se résument à des demi-mesures.

Néanmoins, même avec ce « narratif » médiatique très favorable, l’ancien associé-gérant de chez Rothschild et Young Global leader de 2016 est sorti fragilisé des élections (notamment les législatives). Son maintien à la tête de l’Élysée n’est rendu possible que par l’obéissance grandissante des populations et leur acceptation du récit médiatique qui leur est proposé (sanitaire, guerrier, énergétique, climatique, etc.)

« L’effondrement financier va intervenir en cette fin d’année 2022 ou au cours de l’année 2023 »

Le Média en 4-4-2 : Cette obéissance des populations permet également à l’oligarchie de poursuivre son programme notamment au niveau économique. En mars 2020, vous écriviez que « avant un grand effondrement sous contrôle, les nations du monde vont connaître des épisodes d’inflation, puis d’hyperinflation ». Où en sont-ils selon vous dans leur programme ? Quand vont-ils ordonner et provoquer l’effondrement général de l’économie mondiale ?

Marc-Gabriel Draghi : On peut présupposer que l’effondrement financier (grand krach c’est-à-dire l’éclatement des différentes bulles : immobilier, marchés actions, produits dérivés, cryptomonnaies, Tech et surtout obligataire) va intervenir en cette fin d’année 2022 ou au cours de l’année 2023. Cela serait assez logique, puisque tout est en place au niveau du narratif (crise énergétique/économie de guerre selon Macron). Aujourd’hui on parle d’inflation (10 à 20 % officiellement), mais demain nous pourrions voir des taux approchant et même dépassant les 50 %. Certains pays connaissent déjà cette situation. Le cataclysme financier devrait donc intervenir entre 2022-2024 comme l’avait d’ailleurs théorisé Piero San Giorgio dans son best-seller « Survivre à l’effondrement à l’économique ».

“Nous allons clairement avoir le choix dans les mois qui viennent, soit l’esclavage total du Nouveau monde numérique à la devanture verte, soit la plus grande révolte de l’histoire humaine (Great Resist) face à la conspiration criminelle la plus vaste de l’histoire”

Le Média en 4-4-2 : Quels conseils pouvez-vous nous donner pour nous préparer à cet effondrement financier, que ce soit au niveau économique, logistique ou humain ? Mais d’ailleurs, est-ce irréversible ? On imagine que oui, vu l’échéance que vous nous annoncez…

Marc-Gabriel Draghi : Oui l’effondrement est désormais irréversible. Il a même déjà commencé il y a plusieurs années. On le constate notamment avec la destruction des services publics et le colossal transfert de richesse au profit de l’establishment transnational. Il sera officialisé sous peu. Pour s’y préparer d’un point de vue financier, je recommande une débancarisation par la transformation de son épargne en monnaie fiat, en stocks de métaux précieux (argent, or). Plus spécifiquement l’argent métal (actif sous-évalué et populiste par excellence), car c’est par lui que se fera la destruction de la Bête (système financier alchimique). Pour l’or, ce dernier va jouer un rôle important dans le reset monétaire international, donc ceux qui en détiendront un peu seront certainement favorisés.

Au niveau de la sécurité individuelle, il est, à mon sens, préférable de fuir les futures smart cities (grandes métropoles) en cas de troubles graves. Il est plus facile de s’organiser dans les villes petites et moyennes et à la campagne. Le contrôle social et politique sera aussi moins important. Cependant si l’on est à la campagne, il faut disposer de biens à forte valeur d’usage (filtres à eau, batterie nomade avec petit panneaux photovoltaïques, outils, armes, serre, potager, chauffage au bois, stocks de nourriture, etc.). Et enfin il faut avoir un groupe élargi d’amis/famille et impérativement s’entendre avec ses voisins. On ne résistera pas seul avec son revolver magnum et un bunker. S’organiser, échanger en réseau comme le fait notamment le Collectif Réinfo Covid depuis deux ans. Ce sont des conseils de bon sens, mais qui peuvent constituer les premières protections contre l’effondrement.

[Voir aussi ce que propose Alexandre Juving-Brunet en France
(Quelques vidéos en ordre chronologique) :
Résilience et Résistance pour la France
Arrêtez de subir ! Agissez pour reprendre votre liberté maintenant !
Devenez la Force qui se dressera quand le vent de l’Histoire va souffler
Le FRANC LIBRE : deux mois plus tard. Point de situation et perspectives
Le Franc Libre : présentation de la série fiduciaire
Lancement de la BFL — Banque de France Libre
Quelle souveraineté sans liberté ?
Les Francs Libres sont prêts]

La question politique du Monde d’Après se fera autour de la reconstruction après destruction (Build Back Better). C’est à la fois un défi et une chance pour notre génération. Nous allons clairement avoir le choix dans les mois qui viennent, soit l’esclavage total du Nouveau Monde numérique à la devanture verte (CBDC [cryptomonnaie], crédit social, pass carbone, etc.), soit la plus grande révolte de l’histoire humaine (Great Resist) face à la conspiration criminelle la plus vaste de l’histoire. C’est à nous de choisir. Et qu’on se le dise, la France et surtout son peuple auront un rôle politique important à jouer. Ce n’est pas pour rien que l’élite nomade et apatride cherche à tout prix à ancrer Macron au plus haut sommet de l’État. Il est le grand liquidateur et il ne reculera devant rien pour appliquer la Grande Réinitialisation de ses maîtres.

Le Média en 4-4-2 : Avec ces « liquidateurs » qu’il a placés dans de nombreux pays, « le capitalisme financier anglo-saxon veut notre mort, car il sait que dans nos esprits latins nous détenons la clé, celle qui peut détruire le projet de mise en esclavage et de domination mondiale de nos Shylock (usuriers) modernes ». L’effondrement est irréversible, mais ce n’est pas pour autant qu’ils vont atteindre leurs objectifs… Quelle est cette clé que nous possédons et que nous devons absolument utiliser ?

Marc-Gabriel Draghi : L’argent métal qui est notre vraie monnaie historique (synonyme de liberté), mais aussi notre histoire qui nous permet de nous définir comme Nation. Ce sont pour moi les deux armes à utiliser contre la Bête de l’Événement.

« Les populations sacrifient elles-mêmes leur dernière liberté financière sur l’autel de la facilité et du confort »

Le Média en 4-4-2 : Concernant l’argent liquide, vous écriviez en octobre 2020 que ce « dernier bastion de liberté financière va nous être retiré par l’establishment. Et c’est par l’illusion de la cryptomonnaie que nous allons voir disparaître le dernier vestige de l’arme monétaire ». Deux ans plus tard, où en sont-ils dans leur processus de disparition de l’argent liquide ?

Marc-Gabriel Draghi : La disparition de l’argent liquide en France, et plus globalement en Occident, se fait de manière naturelle. Depuis 2020 et un rapport officiel de la Banque de France sur l’usage des espèces : le nombre de DAB [distributeur automatique de billets] a baissé de 3,2 % et 4 % en 2019 et 2020. Il y a une altération constante de l’accès aux espèces pour la population : 52 451 DAB en décembre 2018 à 48 710 en décembre 2020.

De plus, par leurs politiques et règles adressées aux usagers, les banques limitent de plus en plus les dépôts et les retraits de cash avec des montants de plus en plus bas. Mais c’est surtout l’usage des espèces chez les consommateurs qui est en chute libre. Dans nos pays latins, c’est le secteur privé qui va être et est chargé de faire disparaître les espèces (grandes multinationales, banques commerciales). Le krach financier qui vient va également avoir pour conséquence possible des Bank Run. Des gens vont vouloir malgré l’inflation, disposer d’espèces en cas de pénuries diverses. On le voit aujourd’hui avec l’essence, la peur du manque conduira des masses à retirer leur argent des comptes bancaires dans la plus large mesure possible. 

Les sociétés feront ensuite des ristournes pour un achat effectué de manière dématérialisée. De même pour ce qu’il restera des petits commerçants qui pourraient voir ces services de paiement numérique faciliter les paiements des petites sommes (c’est déjà le cas), en plus de bénéficier d’une garantie de sécurité (plus de vols ou fraudes). En réalité depuis une décennie au moins, par l’usage intempestif de la carte bancaire (aller chercher du pain-boire un café), les populations sacrifient elles-mêmes leur dernière liberté financière sur l’autel de la facilité et du confort.

« Les mois et années qui viennent, seront, quoi qu’il arrive, faits de sueur et de sang, donc autant que cela soit à notre bénéfice et/ou celui de nos enfants »

Le Média en 4-4-2 : Vous nous expliquez que « nos politiques ont compris qu’ils allaient devoir se montrer encore plus subtils et malins pour continuer à tromper la partie amorphe et contenir la colère du peuple éveillé ». Ils vont donc détourner l’attention vers « de faux débats qui favorisent les luttes horizontales (guerres raciales, confessionnelles, etc.) » pour ne pas que le peuple se penche sur la « question de la dette, qui n’est jamais remise en question » et qui est selon vous « le point crucial ». Comment expliquer à notre entourage que cette dette est un instrument pour nous contrôler et nous faire culpabiliser ? Peut-on d’ailleurs la remettre en cause ?

Marc-Gabriel Draghi : La question de la Dette (qui est le cœur de notre système financier actuel et l’arme de nos élites nomades) est à la fois complexe et simple. La seule façon de l’appréhender est de faire un effort intellectuel pour la compréhension des vrais rapports de force. La perception des conséquences sur le long terme de la Dette est presque un travail de l’âme, un rapport au temps, il s’agit de comprendre comment on peut vendre une chose qui n’appartient qu’à Dieu, et qui est gratuit en réalité (le temps). On ne peut pas obliger quelqu’un à s’éveiller sur ces questions, si ça ne vient pas de sa propre volonté personnelle. Je conseille cependant le travail de l’ex-trader Anice Lajnef qui arrive parfaitement à vulgariser et expliquer les conséquences de la Dette sur nos sociétés politiques. La Dette peut du jour au lendemain être remise en cause. La question fondamentale que l’on doit se poser collectivement est : qui doit payer prioritairement la facture de l’effondrement ? Les peuples ou les élites corrompues ? Le Capital ou le Travail ? Les modalités (liquidation, annulation) sont secondaires. Mais oui, la Dette, donc la question monétaire, peuvent être posées à tout moment par la masse (peu vraisemblable) ou un petit groupe de personnes motivées et au service de l’intérêt général, ou un homme seul bien guidé.

Détruire la Dette perpétuelle et éternelle sera un mal pour un bien. De toute façon les mois et années qui viennent, seront, quoi qu’il arrive, faits de sueur et de sang donc autant que cela soit à notre bénéfice et/ou celui de nos enfants. Si l’on se défait de la Dette, on retire l’arme la plus puissante à nos ennemis de l’hyper classe. C’est la question d’aujourd’hui et de demain. La culpabilité et la charge des intérêts doivent changer de tête…

Le Média en 4-4-2 : Ce petit groupe de personnes motivées pourrait d’ailleurs être inspiré d’aller « prendre d’assaut la Banque centrale européenne de Francfort ». Pouvez-vous expliquer pourquoi à celles et ceux qui n’ont pas encore lu votre ouvrage ? Ce serait aussi l’occasion d’expliquer le rapport entre cette Banque centrale et la repentance éternelle…

Marc-Gabriel Draghi : La Banque centrale européenne est à la fois le vrai lieu institutionnel des décisions monétaires/économiques, mais aussi un symbole. Si des Gilets Jaunes ou une manifestation internationale de grande ampleur ciblait ce lieu de pouvoir, l’hyper classe et son narratif (l’Europe protège et elle est aimée des Européens) seraient attaqués en plein cœur. Le principal responsable de l’effondrement économique de l’Europe est bien la BCE par l’intermédiaire de l’euro. Et cette institution est surtout un lieu symbolique que je compare à la prison de la Bastille de 1789, pour le pouvoir nomade et apatride qui dirige les Européens. Si les peuples veulent changer le narratif, il est impératif de dépasser le cadre des protestations nationales. De plus comme je l’explique dans le livre, les dirigeants de la BCE et de l’euro système dans leurs discours relaient les mantras de l’oligarchie en imposant une Dette perpétuelle, qui est elle-même légitimée par une repentance éternelle (mais envers qui ?). Pour les détails et la réponse à cette question, je préfère garder le suspens et laisser les futurs lecteurs découvrir ce qu’il en est… La plupart auront déjà deviné de qui je parle…

Le Média en 4-4-2 : « La société du futur qui va nous être proposée repose sur des principes assez simples : travail, salariat, discipline, consommation, surveillance et censure généralisée. » Tout ceci est bien entendu présenté dans un joli emballage : c’est pour notre bien et pour la planète, si bien que nous ne sommes qu’une petite part de la population à y voir un énorme danger. Comment se fait-il d’ailleurs que l’énorme arnaque ne saute pas aux yeux d’un plus grand nombre ? Ou pourquoi, nous qui sommes qualifiés de « complotistes », avons-nous compris l’entourloupe ?

Marc-Gabriel Draghi : La plupart des éveillés le sont en raison de multiples facteurs. Il est difficile de définir quel élément a permis à un individu de ne plus avaler la propagande et le lavage de cerveau médiatique (événement tragique, éducation, sentiment de déclassement, bon sens, capacité d’analyse, instinct, etc.). La propagande est paradoxalement à la fois grossière et sophistiquée. Elle permet aussi de diviser et complexifier les problématiques et situations, ce qui pour la plupart d’entre nous entraîne un sentiment de surcharge cérébrale qui a pour conséquence de choisir le confort du narratif officiel. La peur, comme l’a évoqué Yuval Noah Harrai, est aussi un des facteurs essentiels de manipulation des masses. Le déclin de la spiritualité (la vraie, pas le marqueur identitaire de certains groupes religieux en voie de développement) dans nos sociétés modernes explique aussi le poids de la peur de la mort chez la plupart des individus. Pandémie, guerre, destruction de la planète et misère sont des sujets de « récits » efficaces pour imposer et accroître le contrôle des populations. Apprendre à ne plus avoir peur n’est pas un exercice facile et anodin. C’est souvent la foi en un Dieu ou en la Providence qui permet de s’extraire de nos petites conditions matérielles. Étrangement, dans nos sociétés alchimiques (magiques), c’est la matière qui nous empêche de lever la tête et de garder notre esprit clair.

« Tout (libertés, niveau de vie, etc.) sera sacrifié, justifié et légitimé sur le thème du climat »

Le Média en 4-4-2 : Après avoir agité depuis deux ans la peur du Covid, celle de la guerre, des pénuries, et on en oublie, les voici jouer la carte du réchauffement climatique. Le sujet est bien entendu travaillé depuis bien longtemps et les populations semblent être prêtes à avaler le narratif et à accepter de nouvelles restrictions et pertes de liberté… Comment voyez-vous cette partie « climatique » du programme de Klaus Schwab et ses amis ?

Marc-Gabriel Draghi : Le climat et les politiques zéro carbone sont les thèmes centraux du Grand Récit Davosien des futures années. Tout (libertés, niveau de vie, etc.) sera sacrifié, justifié et légitimé sur ce thème. Ce narratif est pourtant ancien, il a été développé depuis les années 70, à la suite des premières crises énergétiques (1973-1979) comme je l’ai expliqué dans mon premier ouvrage. Après le cataclysme financier, tout notre système politico-financier pourrait être structuré autour de l’Agenda Vert. On a déjà les prémices actuelles avec les ESG, les NAC, crédits carbone portés par la City et Wall Street ou encore les débats autour du futur Green Pass (pass carbone). L’oligarchie et leurs valets, les Mark Carney, Al Gore, John Kerry, etc., vont légitimer l’effondrement financier qui vient par la surconsommation et la mort prochaine de la planète. Alors qu’en vérité, la Terre ne va pas mourir, c’est le système capitaliste nomade et apatride qui sème le chaos, la destruction, le gaspillage et la pollution. Et évidemment ce système de concentration des richesses au profit des 0,1 % ne va évidemment pas être remis en cause. Il va au contraire se renforcer. L’objectif final est d’écraser les peuples avec ce motif vert culpabilisant et génocidaire (0 carbone = mort), au profit de l’hyper classe tout en sauvegardant ce système destructeur fondé sur l’hubris et la corruption.

Le Média en 4-4-2 : Un des objectifs de l’oligarchie est donc de liquider ce qu’il nous reste de liberté, et de propriété ! Sous couvert d’une « fausse annulation des dettes contre droit de propriété », l’oligarchie va donc nous retirer progressivement notre droit de posséder une terre ou un bien immobilier. Selon vous, quand cette spoliation mondiale de la propriété va-t-elle réellement commencer ? Et comment vont-ils s’y prendre ?

Marc-Gabriel Draghi : La spoliation mondiale a déjà commencé à l’occasion du covid avec l’énorme concentration du capital (notamment via les gestionnaires d’actifs comme BlackRock et The Vanguard Group). Cependant dans le narratif davosien, c’est bien la Grande Dépression 2.0 et la Guerre latente qui servira de motif à la Grande Spoliation. Nous sommes déjà entrés dans le récit de l’économie de guerre. L’hyper classe, grâce à l’hyperinflation, aux pénuries, aux rationnements, nous proposera comme solution les CBDC (monnaie numérique de banque centrale), le revenu universel et la fin de la petite propriété privée. Mais je le répète tout cela est un programme politique. Tout ne se passera pas comme l’agenda le souhaite. Il y aura des adaptations et même des reculs sur certains points. Le contrôle de l’information va également être un facteur clé pour la réussite du Great Reset. L’espoir d’une résistance des peuples n’est pas mort. Loin de là. Chaque jour des gens se rendent compte des manipulations de l’hyper classe. Le Great Reset peut très bien échouer partiellement et/ou totalement.

« La guerre des prochains mois sera sur le contrôle total de l’information, comme l’a prophétisé Schwab dans son dernier ouvrage. Attendons-nous à des vagues de censure sans précédent ».

Le Média en 4-4-2 : Dans les pays occidentaux, l’oligarchie contrôle la colère des peuples avec « du pain et des jeux ». En effet, beaucoup de nos concitoyens ont compris tout ou une partie du programme, mais ne veulent pas réagir, car finalement, ils ne sont pas si mal que ça dans leur vie actuelle. Avec la crise financière à venir, la classe moyenne va glisser dans la pauvreté et va donc se réveiller : comment nos élites ont-elles préparé cette révolte ?

Marc-Gabriel Draghi : Les élites ont déjà tout prévu. En contrôlant la narration, ils vont imposer des rationnements pour soi-disant éviter les pénuries, mais surtout les révoltes. Et ce rationnement (prise de contrôle) nécessitera la mise en place d’un système de crédit social couplé à une identité numérique et l’instauration progressive des monnaies numériques de banque centrale. C’est déjà le cas au Sri Lanka. Le gouvernement, influencé par le Forum Économique mondial, utilise déjà les QR Code testés grâce au covid pour organiser le rationnement du carburant. La révolte des peuples devra donc être massive, spontanée et solidaire pour réussir.

Mais surtout c’est le contrôle du narratif, du récit et donc de l’information qui va être important dans les mois qui viennent. Le discours alternatif et résistant du genre Réinfo Covid ne doit plus exister. Ils essaieront de censurer toujours plus de contenu en le motivant sur le contexte de guerre (agents russes, terrorisme, appel à la haine). C’est pourquoi il est important d’aider massivement et de relayer nos médias indépendants et alternatifs comme vous, Le Média en 4-4-2. La guerre des prochains mois va vous concerner prioritairement, elle sera sur le contrôle total de l’information, comme l’a prophétisé Schwab dans son dernier ouvrage. Attendons-nous à des vagues de censure sans précédent. 

« Le Great Resist face au Great Reset commence et le plus dur est devant nous »

Le Média en 4-4-2 : Merci, Marc-Gabriel, pour le temps que vous nous avez consacré ! On espère que notre entretien donnera envie à nos lecteurs d’en savoir plus en se plongeant dans vos travaux. Nous vous laissons le mot de la fin.

Marc-Gabriel Draghi : Je vous remercie pour cet entretien et je vous encourage dans votre travail de résistance. Le Great Resist face au Great Reset commence et le plus dur est devant nous… Cependant nous n’avons pas d’autres choix que celui de lutter contre l’instauration du Nouvel Ordre Mondial. Il en va de la survie de nos nations, familles, et même pour certains d’entre nous de nos vies… Merci.

Retrouvez Marc-Gabriel Draghi sur son compte Twitter, ainsi que ses articles sur le site Géopolitique Profonde.

Pour se procurer l’ouvrage : « Le Grand Reset en marche ! 2020 : an 1 du Nouvel Ordre Mondial »




Petite leçon de « démocratie 2.0 » à l’usage de la Corée du Nord ou de la Chine

Par Alain Tortosa

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Dictateurs, dictateuses voyez plus loin, évoluez dans votre gouvernance !

Nous apprenons qu’une délégation gouvernementale s’est rendue dans ces beaux pays afin de leur enseigner « l’art de vivre à la française2 ».

La « démocratie french touch ».
(Comme ils disent là bas3.)

Nous sommes trop nombreux à avoir une vision étriquée et idéaliste de la dictature remontant à des centaines d’années.

Interrogez un quidam et il vous répondra que :

« Dans une dictature les opposants politiques sont emprisonnés, torturés
et exécutés au petit matin dans la brume. »

L’on reconnaît une dictature lorsque les peuples vivent dans la terreur de voir débarquer la police politique à 5 heures du matin pour les embarquer et ne plus jamais les revoir.

L’objet de cette visite amicale de la délégation française est de leur montrer ô combien la France est une démocratie innovante, un exemple à suivre.

Nous avons une vision romantique de la dictature :

« La vie en dictature est tellement infernale que même les couleurs disparaissent ! »

Des nuages noirs, de la brume, de la grisaille, de la pluie, des vêtements sombres… tout est noir en dictature.

La conscience du fait

Si vous regardez la Chine, vous verrez que les gens s’aiment, rient, se marient, font des enfants, ont des projets d’avenir, vont au restaurant, en discothèque, prennent des vacances, voyagent, ont accès aux biens de consommation… Bref tout ce que peut faire un Occidental ou un Français. Il est probable que la quasi-intégralité des Chinois ne pensent pas vivre en dictature4 !

Avouez que cela semble totalement délirant pour nous les « démocrates viscéralement chevillés à la liberté ». Sans doute ne savent-ils pas ce qu’est la vraie démocratie et c’est une raison pour laquelle nous ne nous retrouverons jamais en dictature sans le savoir. Une justification de plus à la visite de la délégation française.

La réalité visible

Pour la Corée du Nord, c’est un peu plus complexe, on ne voit pas la même évolution que pour la dictature chinoise. Elle demeure totalement conservatrice et attachée aux traditions.

Revenons donc à la Chine5 qui, selon certaines organisations, exécuterait plus de 8000 prisonniers par an ! Il y aurait aussi des milliers de prisonniers politiques, chiffre difficile à contrôler par essence et certains seraient internés en hôpital psychiatrique, comme au bon vieux temps.

Nostalgie quand tu nous tiens !

Nous voyons bien là une difficulté pour la Chine de tourner le dos à des pratiques millénaires qui demeurent séduisantes.

Mais c’est quoi cette vision passéiste ? Un peu de modernisme que diable !

Une erreur marketing

Nous avons la critique facile en France et pourtant on voit bien que ces dictatures auraient bien besoin de cabinets de conseil. Ce n’est pas de l’argent jeté par la fenêtre si cela permet d’améliorer l’emprise, pardon, « l’épanouissement » du peuple par le gouvernement.

Si voulez un succès commercial, il faut à la fois que votre produit soit bien ficelé, mais aussi une bonne campagne publicitaire.

De nombreuses dictatures gagneraient à s’inspirer du travail de la France en faveur des droits de l’homme. Rome ne s’est pas faite en un jour, mais le fait est que :

« Nous disposons aujourd’hui d’un outil démocratique
qui pourrait faire des jaloux parmi les tyrans. »

Marquer les esprits !

C’est sans doute la grande erreur marketing des Chinois. Ils ont remplacé la dictature impériale par la dictature de Mao !

Je critique, mais en France on s’est aussi un petit peu emporté au moment de la Révolution.

Nous avons décapité le roi, ce qui était formidable pour symboliser la fin de la dictature monarchique.

Après il y a eu quelques flottements, un petit excès de zèle pour couper des têtes, un petit dictateur nommé Napoléon qui a un peu oublié que nous avions supprimé le roi pour permettre la démocratie.

Ensuite il nous a fallu plusieurs « républiques » pour s’approcher de la quasi-perfection grâce à la 5e République.

Le bicamérisme

Oh qu’il est beau le mot !

Ce principe consiste à avoir deux chambres dans les démocraties. En France nous avons la chambre basse (députés élus au suffrage universel direct) qui permet aux représentants du peuple de voter les lois et une chambre haute (sénateurs élus par leurs copains) qui est là pour contrôler que la chambre basse ne s’excite pas trop et respecte la Constitution.

On voit tout de suite que les élus du peuple ne peuvent pas faire n’importe quoi !

Le côté sympa est qu’en gros le Sénat ne décide de rien, il peut raconter ce qu’il veut, mais au final c’est la chambre basse, les députés, qui décident.

Reconnaissez que d’un point de vue « démocratique », ça en jette !

« Nous on est là pour le peuple souverain ! »

La Cinquième République

Il nous a fallu presque deux siècles et demi pour parvenir à cette quasi « perfection démocratique ».

C’est au libérateur de la France, au gardien de la démocratie et des libertés, au patriote, le général de Gaulle, que nous devons cette Constitution.

C’est grâce à lui que les Français peuvent élire leur Président au suffrage universel direct, garant de la démocratie.

5e qui donne en gros les pleins pouvoirs au Président de la République durant toute la durée de son mandat. Mais comme il est « démocratiquement élu » au suffrage universel, il ne pourrait être dictateur que pendant 5 ans !

J’explique ceci pour nos amis étrangers et chinois qui feraient bien de s’inspirer de notre modèle de lumières.
(J’ai peut-être quelques lacunes ou imprécisions, mais dans le fond mon discours est plutôt conforme à la réalité.)

Prenez des notes, c’est important !

Pas plus de deux mandats consécutifs

Depuis 2008 le Président est limité en termes de mandats consécutifs, une manière de renforcer encore plus notre démocratie et éviter qu’un Président le reste ad vitam aeternam.

Sans changer la constitution, il a donc la possibilité de faire une pause de 5 ans après 10 ans de règne puis de revenir au pouvoir.

C’est cette hypothèse qui est soulignée par le journal mainstream La Tribune6 il y a quelques jours.

« Et si Emmanuel Macron préparait en secret une “Poutine-Medvedev”, un scénario de retour au pouvoir après une pause de cinq ans. Évoquer un troisième mandat de l’actuel président de la République, réélu cette année, est sans doute audacieux. Mais dans un monde aussi imprévisible, plusieurs indices y compris sur le site internet de l’Élysée montrent que l’hypothèse n’est pas si farfelue, tout comme le vrai-faux bluff de la menace de dissolution. La faire circuler permet à l’intéressé de tenter de conserver le contrôle face aux ambitions naissantes. Reste à savoir quel loyal serviteur acceptera de faire l’intérim de 2027 à 2032. »

Vous remarquerez que le journaliste n’a pas écrit « accepterait », mais « acceptera ».

Le dernier Président à avoir fait cela était l’odieux dictateur Poutine7 qui avait placé Medvedev le temps qu’il puisse à nouveau briguer le poste. Remercions Dieu une fois de plus de nous faire vivre en démocratie !

Président de la République

N’importe quel Français de plus de 18 ans peut briguer le poste de Président de la République et ce sans examen psychiatrique !

Pour se présenter, il doit obtenir la signature de 500 grands électeurs8 (maires, députés, sénateurs, etc., soit environ 42 000 élus.)

  • Cela permet d’éliminer officiellement les « rigolos », mais aussi empêcher qu’il y ait 200 000 candidats à la présidence.
  • Un candidat qui voudrait changer le système ne pourra donc pas se présenter. (Aux dernières élections, le seul candidat un peu sérieux qui voulait quitter l’Europe et qui pouvait faire tache dans cette belle communion n’a pas pu obtenir ses 500 signatures.)
  • Depuis quelques années le parrainage est public. Il est donc possible de savoir qui a parrainé qui, et donc exercer des pressions pour contrôler son vote.
  • Dans les faits si vous n’avez pas le soutien d’un parti politique implanté vous ne pourrez pas avoir vos signatures.

Une fois candidat, il vous faut :

  • De l’argent. Pour les deux tours, le candidat n’a pas le droit de dépenser plus de 22 millions d’euros.
    • Un soutien des partis politiques et des milieux d’affaires et d’influence.

    Un candidat populaire, sans ressources, sans soutien d’un parti politique ou des milieux d’affaires ne pourra JAMAIS avoir ses 500 signatures et s’il les avait ne pourrait JAMAIS faire campagne et être élu Président.

    Vous commencez à toucher du doigt ce que l’on appelle la « démocratie à la française ».

    Mais ce n’est pas tout !

    Les élections à deux tours :

    C’est une des mesures géniales de notre constitution. Comment donner les pleins pouvoirs à un candidat élu qui aurait moins de la majorité des votants ?

    Par un tour de passe-passe, il a été décidé que les deux candidats qui ont obtenu le plus de voix au premier tour des présidentielles ont le droit de se présenter au 2e. Et celui qui obtient la majorité des voix au 2e devient Président.

    Pour faire passer l’arnaque, il est d’usage de dire que « les Français choisissent au premier tour » puis « éliminent au 2e ».

    On aurait pu faire un 3e tour avec un candidat unique et ainsi le Président aurait été élu avec 100 % des voix, mais peut-être que quelques journalistes fins limiers auraient pu flairer l’arnaque.

    Notons au passage qu’il y a une escroquerie dès le premier tour. Comme il est connu que ce n’est pas forcément le candidat qui a le plus de voix au premier tour qui sera nommé Président, le plus important est de passer l’obstacle du premier tour pour être qualifié pour le second. De fait des partis s’entendent dès le premier tour pour s’unir et présenter une force suffisante pour aller au second. (C’est ce qu’a tenté la Nupes pour la dernière élection, regroupant des forces hétéroclites ne dépassant pas les 10 %.) Cela devrait être interdit et d’autant plus qu’une fois élus (députés), ils se sont re-séparés pour créer chacun leur groupe10.

    Deuxième escroquerie :
    Les perdants du premier tour se désistent et appellent à voter pour un candidat du 2e tour, souvent moyennant la promesse d’un poste de Ministre ou autre. Certains se présentant au premier tour dans l’unique but de mettre ses voix aux enchères.

    Troisième escroquerie :
    Les bulletins blancs ou nuls ne sont pas comptabilisés et seuls les « exprimés » le sont.

    Sans cela et malgré l’élection à deux tours, le Président élu risquerait d’avoir moins de 50 % des votants.

    Dernière escroquerie :
    Les médias subventionnés n’ont strictement aucune neutralité et prennent parti.

    Tout ceci fait que le Président de la République est obligatoirement issu du monde politique de l’entre-soi. Au final moins de 20 % des Français en âge de voter auront réellement voté pour lui11 (moins de 15 % des Français).

    Nous voyons qu’il n’est pas vraiment nécessaire de mettre en place une fraude électorale pour sélectionner le « bon » Président.

    Les députés représentants de la chambre basse

    Vous pourriez me dire que les députés votent les lois et comme ils sont élus au suffrage universel nous sommes donc bien en démocratie et le Président ne serait que le gardien de la constitution.

    Le seul problème est que le cirque est le même. Pour être député, il faut avoir une puissance financière, le soutien d’un parti et quand bien même vous auriez la majorité des voix au premier tour, vous seriez balayé au 2e par le jeu des alliances et des reports de voix. Et comme c’est une élection à deux tours à la majorité, celui qui gagne le 2e tour rafle la mise. C’est ainsi que le Front National, premier parti de France (et autorisé) n’avait quasi aucun député à l’assemblée.

    La chambre des députés est un entre-soi et certainement pas un reflet de l’opinion politique des Français.

    Mais ce n’est pas tout. Bien que le système soit verrouillé, il était possible que le Président élu (exemple « de droite ») se retrouve avec une majorité de députés opposés (ex « de gauche ») et que son pouvoir soit entamé. Qu’à cela ne tienne…
    Il a donc été décidé que l’élection du Président et celle des députés se fassent quasi conjointement.

    Le peuple a beau être manipulable et versatile, il est peu probable qu’il vote à l’opposé 15 jours après avoir « choisi » son Président.

    Nous avons donc mis en œuvre un maximum de sécurités afin de réduire au silence la chambre des députés en permettant au Président élu d’avoir une majorité de députés de son bord.

    Bien entendu les lois ne sont pas votées à la majorité des deux tiers pour asseoir leur légitimité, mais à la majorité des suffrages exprimés. Une loi peut donc passer avec moins de 50 % de députés qui l’ont approuvée.

    Attendez, ne riez pas les niakoués, il y a encore mieux !

    Je vous sens à la fois crédules, admiratifs et jaloux.

    Si d’aventure le Président pressent qu’il n’aura pas la majorité pour une loi, il peut brandir l’article 49.3. Celui-ci est désormais un peu encadré, mais c’est pas loin de l’open-bar. Ce 49.3 est une façon de court-circuiter tout simplement le parlement.

    Le Chef de l’État décide seul de faire passer des lois sans le moindre contre pouvoir ou opposition.
    (L’opposition quant à elle n’a strictement aucune chance de faire passer une loi qui ne serait pas approuvée par le Président.)

    Ça c’est du parlement, du contre-pouvoir, la voix du peuple !

    Je précise que lors d’un 49.3 les députés peuvent déposer une « motion de censure » qui si elle obtient la majorité peut faire sauter le gouvernement et entraîner de nouvelles élections législatives.

    Mais je vous rappelle que « la soupe est bonne. Qui me dit que je serai réélu si on provoque des élections ? je vais m’abstenir, on ne sait jamais ».

    Notre démocratie permet donc de donner légalement les pleins pouvoirs à un Président de la République (élu avec une minorité des voix et forcément issu de l’entre-soi) avec un parlement purement décoratif. Il faudrait vraiment être un imbécile pour regretter la monarchie.

    Les médias et les sondages

    Que serait une démocratie sans une presse « libre » ?

    En France 100 % des médias mainstream sont détenus par quelques milliardaires qui ont financé l’élection du Président. Ces médias ne survivent que par les milliards de subventions, mais aussi de publicité financée par l’État. Il a donné 2 milliards d’euros à la presse12 en 2020 ! L’État est donc à la fois mécène, mais aussi un client important pour le chiffre d’affaires des journaux. Et ce sans parler du pouvoir de corruption, de copinage et de « service rendu ».

    Ajoutons à cela que l’information provient exclusivement de l’Agence France Presse, officiellement « indépendante ».

    « Le chiffre d’affaires de l’AFP est de 270 millions d’euros par an ; l’État apporte par voie d’abonnements 110 millions d’euros. C’est à la fois beaucoup, mais pas non plus autant que ce que l’État apporte aux télévisions et radios publiques, qui ne manquent pourtant pas d’affirmer leur indépendance rédactionnelle. Aucune agence de presse dans le monde n’en reçoit toutefois autant13 ! »

    Quant à l’actuel président de l’AFP :

    « Le 12 avril 2018 Fabrice Fries a été élu PDG de l’AFP par son conseil d’administration au terme du troisième tour de scrutin et bien qu’étant le seul candidat en lice suite au retrait, dès avant le premier tour, de l’autre candidat, à savoir le PDG sortant Emmanuel Hoog. Selon une lettre ouverte adressée à la ministre de la Culture, ce dernier a reçu, “le jour même de la réunion du Conseil d’Administration ayant pour objet l’élection du Président de l’Agence, […] un appel de [la] directrice de cabinet [de la ministre de la Culture] pour lui signifier que l’État lui retirait son soutien14.” »

    C’est on ne peut plus clair. Le PDG de l’AFP est choisi par la Présidence.

    Cerise sur le gâteau, j’apprends que celui-ci aurait été mis en examen pour diffamation suite à ses publications à charge contre le documentaire Hold-up15. Cette information datant de 24 heures, je n’ai pu la recouper. Si cela s’avérait exact c’est d’autant plus intéressant qu’elle n’a été reprise par AUCUN média mainstream !

    Notons que la présidente de Radio-France, Sibyle Veil, est camarade de promo de Macron à l’ENA16.

    Les instituts de sondage appartiennent aussi aux milliardaires copains. Instituts dont un des clients est l’État. Ce qui a fait dire au magazine Capital :

    « Le deal juteux entre Matignon et les principaux instituts de sondages17 »

    Entre la crise du Covid, le « réchauffement climatique », la guerre en Ukraine, il ne faut pas être un devin pour déduire que les médias font l’histoire.

    Pour la dernière élection présidentielle, ils n’ont fait que détruire Éric Zemmour et valorisé Marine Le Pen qui était alors présidentiable et sympathique pour mieux la détruire au 2e tour et permettre à Emmanuel Macron d’être élu. Celle-ci devenant un danger pour la France et même pour l’humanité, car détenant le bouton de l’arme nucléaire18.

    Les médias ne sont que doxa et censure19 à la botte du gouvernement et des maîtres du monde comme je l’ai développé dans un de mes derniers textes. C’est dans ce paysage que s’exprime la démocratie à la française.

    Ce que permet la démocratie française

    Messieurs les Chinois et Coréens, vous n’avez rien compris à la dictature (surtout les Coréens).

    Voici une liste non exhaustive de ce que permet la démocratie en France en toute légalité et sans entamer les Droits de l’Homme, bien au contraire…

    • Elle permet de choisir un candidat compatible avec l’ultralibéralisme et le Nouvel Ordre Mondial.
    • Elle permet de créer un Conseil de défense opaque pour court-circuiter le parlement (qui est déjà fantoche).
    • Elle permet de créer des lois d’urgence, des lois d’exception en temps de paix.
    • Elle permet d’assigner à résidence l’ensemble des Français sans procès ni condamnation.
    • Elle permet de masquer son peuple en bonne santé y compris des enfants.
    • Elle permet que le peuple réclame des chaînes au nom de la liberté et de la sécurité.
    • Elle permet de faire taire les oppositions sans avoir besoin de les interner (à part le professeur Fourtillan20).
    • Elle permet de mettre en place un Crédit social avec le passe vaccinal et de créer un apartheid de fait.
    • Elle permet de priver de salaire, de travail et de dignité tous les soignants « libres » qui ont désobéi.
    • Elle permet d’interdire aux médecins de prescrire en conscience et en responsabilité.
    • Elle permet d’interdire la prise de parole de médecins, d’enseignants, de chercheurs ou d’avocats en les condamnant devant leur Conseil de l’ordre.
    • Elle permet que des entreprises privées comme Facebook, Twitter ou YouTube censurent la parole y compris d’élus.
    • Elle permet de faire des campagnes de dénigrement, de mettre au ban de la société, de ridiculiser tous les opposants, les « complotistes » qui vont à l’encontre du discours national.
    • Elle permet de réduire les oppositions au silence médiatique et ose ensuite parler de « consensus ».
    • Elle permet de dénigrer et couper les comptes bancaires de journalistes qui reviennent du Donbass.
    • Elle permet de geler et confisquer les avoirs de personnes liées au régime russe sans procès ni condamnation21.
    • Elle permet de priver de financement les médias de liberté d’expression ou d’opposition comme France-soir.
    • Elle permet de fermer des médias d’opposition (opposition réelle) comme RT (Russia Today).
    • Elle permet de marginaliser et détruire la carrière politique d’élus non corrompus (cf. Martine Wonner).
    • Elle permet d’empêcher des opposants à se présenter aux élections présidentielles. (M. Asselineau a été privé de la dernière élection alors qu’il avait obtenu plus de 300 000 voix en 2017 malgré l’opposition active des médias officiels.)
    • Elle permet la corruption de scientifiques, d’élus, de médecins, d’enseignants, de médias.
    • Elle permet à ces derniers d’avoir une parole publique sans avoir à exposer leurs conflits d’intérêts.
    • Elle permet de condamner lourdement France-soir qui réclamait l’équité de référencement sur Google.
    • Elle permet d’héberger les données privées des Français sur des serveurs étrangers.
    • Elle permet à des ministres soupçonnés de viol ou d’escroquerie de garder leur poste.
    • Elle permet les chaises musicales, des responsables politiques placés à la tête d’entreprises privées comme l’industrie pharmaceutique ou des banques d’affaires et inversement.
    • Elle permet et va permettre une surveillance de masse accrue avec la suppression des paiements en espèce, etc.
    • Elle permet l’usage de la force contre des manifestants pacifiques :
      • Elle permet de faire des guerres (sans les nommer) ou donner des milliards à un belligérant sans consulter ses habitants, ni même le parlement.
      • Elle permet de faire exploser les bénéfices d’entreprises tentaculaires en provoquant une spéculation grâce aux « sanctions » prises contre les Russes.
      • Elle permet de confirmer la légalité constitutionnelle de toutes les mesures citées.
      • Elle va permettre de mettre en place le passe-carbone.
      • Et j’en passe…

      Et tout cela au nom de la « démocratie et des Droits de l’Homme » pour « le camp du bien ».

      Pourriez-vous me dire en toute sincérité ce que permet une dictature qui ne serait permis en France par la démocratie, hormis interner et tuer les opposants politiques ?

      Appel aux vieilles dictatures de notre planète !

      Pourquoi mettre en œuvre une dictature qui internerait des opposants ou les tuerait ?

      Pourquoi montrer une violence policière alors que l’on peut détruire médiatiquement ?

      En les tuant, vous en faites des héros et des martyrs et vous nourrissez leurs idées !

      En les dénigrant, en les ridiculisant, en les mettant au ban de la société, vous en faites des merdes !

      Du pain, du vin et des jeux

      Formatez la jeunesse dès le plus jeune âge. Abrutissez les masses avec des émissions débiles et de la bonne télé-réalité. Prônez des divertissements avec des artistes de talent qui jouent du piano avec leur bite23 ! Tuez leur Dieu. Détruisez la famille. Donnez-leur suffisamment de moyens financiers pour s’endetter à vie. Donnez leur soif de consommation à l’infinie. Rendez leur emploi précaire. Et surtout, faites-leur peur avec des virus imaginaires, des guerres ou la destruction de la planète due à l’homme.

      Non seulement vous n’aurez pas besoin de camps de rééducation, mais…

      Vous obtiendrez une armée d’esclaves zombis prêts à mourir pour défendre leur statut !

      Rejoignez-nous, mes frères oppresseurs !

      Tyrans du monde entier, sortez de l’âge de pierre, sortez de l’obscurantisme, rejoignez le camp du « bien » !

      Devenez des démocraties exactement comme la France !
      Vous pourrez réduire à l’état d’esclave l’ensemble de votre peuple sans tirer un seul coup de feu et surtout sans risquer de retrouver votre tête au bout d’un pic !

      Vous aussi pouvez être une patrie des « Droits de l’Homme ».

      Pour cela, c’est très simple, il suffit de l’affirmer toute la journée et de désigner ses ennemis, toutes ces pourritures comme Poutine qui les bafoue jour après jour.

      Reconnaissez le rôle de la France et son apport à la civilisation !

      Une « démocratie » comme la France peut faire exactement
      comme les dictatures, mais sans heurs et sans violence.

      Voici le message d’espoir que je voulais vous transmettre.

      Rejoignez la dictature démocratie 2,0 !

      Amen.

      Alain Tortosa24

      22 octobre 2022
      https://7milliards.fr/tortosa20221022-democratie-france-vs-dictature.pdf




      Pierre Jovanovic : La FRANCE S’ENFLAMME

      [Source : Planetes360]






      Les personnes âgées livrées à la haute finance globale

      [Source : LHK]

      Première publication, le 19 MARS 2020.

      Par Liliane Held-Khawam

      Les EHPAD, Établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes, sont au front de l’épidémie en cours. Une eurodéputée signalait hier que « Dans les EHPAD, je crains une crise de la même intensité que lors de la canicule de 2003 ». À juste titre !

      http://www.regards.fr/politique/article/dans-les-ehpad-je-crains-une-crise-de-la-meme-intensite-que-lors-de-la-canicule

      Jusque-là, pas grand-chose à redire. Cela peut arriver qu’une grosse tourmente inattendue s’abatte sur un groupe de la population. Notre problème est ailleurs.

      On nous signale 11 décès rien que dans l’EHPAD de Thise dans le Doubs. Et le journal d’ajouter : « Sachant que ces défunts ne comptent pas dans les statistiques du coronavirus, faute de tests. » Vous lisez bien ! Les personnes très avancées en âge ne semblent pas testées… et donc pas soignées… ? La fameuse molécule du professeur Raoult serait donc elle aussi confinée ! Cela se passe en France.

      https://www.estrepublicain.fr/edition-besancon/2020/03/18/les-morts-fantomes-de-l-ehpad-de-thise

      Dans le même article, on relèvera :

      « La direction a tout de même demandé aux personnels de ne pas ébruiter l’information », confie le parent d’un salarié.

      « D’autant qu’il n’y a plus aucun test réalisé auprès des patients. Or, depuis qu’ils sont passés en confinement, avec arrêt des visites des proches, plus de dix d’entre eux sont décédés. Pas forcément tous du coronavirus, car en EHPAD beaucoup de personnes meurent de vieillesse, mais cela fait beaucoup sur une courte période. Sans compter qu’ils présentaient les symptômes. »

      Qu’en pense le maire, l’élu qui doit veiller à la sécurité de ses administrés? Je vous laisserai lire :

      « Côté mairie de Thise, le 1er adjoint Loïc Alain, qui devrait accéder au siège de maire samedi, indique : « Nous n’avons aucun élément. Même si nos rapports avec l’EHPAD sont bons, ils ne nous informent pas du nombre de décès ni de contaminés. » D’autant que les pensionnaires de l’EHPAD ne sont pas tous, loin de là, des habitants de Thise. « Ces derniers jours on a eu des décès, mais on ne sait pas s’ils sont liés au coronavirus ou pas. » »

      Et ce mercredi ? « Nous avons eu une vieille personne décédée, mais elle n’était pas à l’EHPAD. Et même si elle l’avait été, on ne pose pas la question de la cause du décès », répond l’élu. Avant de préciser : « Nous, ce qui nous importe le plus, c’est que les soignants qui vont au sein de l’établissement ne traînent pas dans les commerces, que les gestes barrière soient respectés et que notre population ne soit pas exposée. » Bref, que ce soit étanche de part et d’autre ? « Oui, c’est cela. »

      Alors, face à autant de désinvolture, je me suis intéressée aux propriétaires de cet EHPAD. L’article nous apprend que « la maison de retraite Vill’alizé en question, propriété du groupe Korian  ».

      Et à quid de ce groupe Korian ?

      « Korian est une entreprise française de gestion de maisons de retraite médicalisées (EHPAD), de cliniques spécialisées (SSR), de résidences services, de soins et d’hospitalisation à domicile et est présent dans six pays (France, Allemagne, Belgique, Italie, Espagne et Pays-Bas). »

      (Wikipédia)

      CRÉATION 20031
      FORME JURIDIQUE Société anonyme
      ACTION Euronext : KORI
      SIÈGE SOCIAL 21-25 rue Balzac,
      75008 Paris
       France
      ACTIONNAIRES 23,71 % Predica ;
      13,84 % Investissements PSP (Office d’Investissement des Régimes de pensions du secteur public)
      6,49 % Malakoff Médéric Assurances
      55,96 % flottant2.
      ACTIVITÉ EHPAD, Cliniques, Résidences seniors, soins infirmiers, hospitalisation à domicile
      EFFECTIF 50 000
      TVA EUROPÉENNE FR34447800475
      SITE WEB korian.com
      CAPITALISATION 3 000 M€ (août 2019)
      CHIFFRE D’AFFAIRES 3 336 M€ (31 décembre 2018)
      RÉSULTAT NET 123 M€ (31 décembre 2018)

      Le principal actionnaire de l’EHPAD est une société d’assurance, propriété d’une banque !

      Premier actionnaire est le groupe Predica. Et à qui appartient ledit groupe ? Predica est une compagnie d’assurance de personnes, filiale du groupe Crédit agricole assurances.(Wikipédia)

      Et Predica s’est diversifiée dans bien d’autre choses encore.

      Predica est en 2012 le 1er assureur sur le marché de la dépendance.

      En novembre 2011, Predica s’associe à Frey et AG Real Estate pour créer Frey Retail 1 et Frey Retail 2, deux véhicules d’investissement d’une capacité totale de 200 millions d’euros.

      En juin 2013, le ministère des Finances autorise Predica à racheter 4,81 % des parts d’ADP qui appartenaient précédemment à l’état et au FSI

      En avril 2014, Predica monte à hauteur de 7,4 % au capital de la Société foncière lyonnaise4. Le même mois, via Predica, le Crédit Agricole fait l’acquisition avec Aviva France du campus SFR pour 680 millions d’euros.

      Fin 2014, Predica investit 93,7 millions d’euros dans les énergies renouvelables en détenant 50 % d’un portefeuille de 440 MW de capacités installées.

      Voici les autres actionnaires du groupe Korian

      Investisseurs, et managers d’actifs du genre 

      Le 2e actionnaire The Public Sector Pension Investment Board (PSP). Nous lisons sur leur site : 

      « is one of Canada’s largest pension investment managers. We invest funds for the pension plans of the Public Service, the Canadian Armed Forces, the Royal Canadian Mounted Police and the Reserve Force. We manage a diversified global portfolio in more than 75 industries and 75 countries. »
      [« est l’un des plus importants gestionnaires de placements de pensions au Canada. Nous investissons des fonds pour les régimes de retraite de la fonction publique, des Forces armées canadiennes, de la Gendarmerie royale du Canada et de la Force de réserve. Nous gérons un portefeuille mondial diversifié dans plus de 75 industries et 75 pays. »]

      Petite remarque au sujet de ce fonds. Tout comme le groupe Predicta, ce groupe s’intéresse aux aéroports :

      https://www.reuters.com/article/us-hochtief-airports/hochtief-sells-airport-unit-to-canadas-psp-investments-for-1-4-billion-idUSBRE94604J20130507

      Notre étude de cas sur cet EHPAD du Doubs ne cherche pas à le stigmatiser. Elle vise uniquement à démontrer que nos aînés sont aux mains de la finance et que cela n’est pas rassurant. En Suisse, la fondation Pro Senectute, l’organisation au service de la vieillesse. Leur site explique que Pro Senectute s’engage depuis un siècle pour le bien-être des personnes âgées. Aujourd’hui, nous sommes la plus grande organisation de services suisse spécialisée dans ce domaine.

      Ce qui n’est nullement rassurant dans le cas de Pro Senectute a été de voir que l’ancienne vice-présidente de la Banque nationale suisse, et ancienne conseillère fédérale aux finances Widmer-Schlumpf qui a mis à mort la place financière a été nommée à la tête de la fondation en octobre 2016.

      Je vous mets ci-dessous un extrait de Coup d’État planétaire (que je vous invite à lire pour comprendre ce qui nous arrive en matière de révolution sociétale, voire de coup d’État).

      Liliane Held-Khawam

      Mise à jour :

      https://www.courrierinternational.com/article/sante-lallemagne-alarmee-par-le-triage-des-patients-dans-les-hopitaux-alsaciens

      Extrait de Coup d’État planétaire

      Le point 5 de l’Agenda 21 intitulé « Dynamique démographique et durabilité » reprend la problématique démographique chère aux adeptes du développement durable et de la géonomie. Cet élément est un fil rouge de la gouvernance contemporaine, qui pose sur la table la question d’un eugénisme dit libéral, incluant le principe de l’avortement, du tri génétique et de l’euthanasie.

      Plus tôt, dans un essai paru en 1798, Malthus s’inquiétait déjà de l’évolution démographique de l’humanité(([1] « Essai sur le principe de population », Thomas Malthus, Encyclopaedia Universalis, 2016)) :

      « Je pense pouvoir poser franchement deux postulats : premièrement, que la nourriture est nécessaire à l’existence de l’homme ; deuxièmement, que la passion réciproque entre les sexes est une nécessité et restera à peu près ce qu’elle est à présent. Je dis que le pouvoir multiplicateur de la population est infiniment plus grand que le pouvoir de la terre de produire la subsistance de l’homme. »

      « Si elle n’est pas freinée, la population s’accroît en progression géométrique. Les subsistances ne s’accroissent qu’en progression arithmétique. Les effets de ces deux pouvoirs inégaux doivent être maintenus en équilibre par le moyen de cette loi de la nature qui fait de la nourriture une nécessité vitale pour l’homme ». Les siècles passent, mais l’obsession de la croissance démographique reste une thématique centrale des travaux des mondes politique et scientifique. La géonomie intègre elle aussi ces inquiétudes et vise à analyser les expansions ou effondrements de populations par les facteurs environnementaux. Ce serait l’accès facilité aux énergies fossiles et au nucléaire (à l’uranium) qui a permis une croissance démographique jusqu’à atteindre les 7 à 8 milliards d’individus (théorie des pulsations). Par conséquent, le jour où ces ressources viendraient à être épuisées, ou leur mise à disposition réduite, la population mondiale, qui devrait alors renoncer aux activités qui en dépendent, reviendrait à des sources d’énergie naturelles (c’est-à-dire précaires), et son effectif se contracterait alors pour redescendre à un niveau estimé à moins d’un milliard d’habitants.

      La réduction des populations est un thème qui tient une place centrale dans les réflexions menées par l’oligarchie. L’ONU a par exemple pleinement intégré l’évolution démographique dans différents rapports et accords stratégiques planétaires. Une journaliste du Monde, Audrey Garric a relevé que « le fonds des Nations Unies pour la population, UNFPA, a affirmé dans son rapport de 2009 sur l’état de la population mondiale, présenté lors de la conférence de Copenhague le 18 novembre 2009, que le réchauffement planétaire ne peut être endigué que par une réduction massive de la population mondiale ».(([2] « Faut-il réduire la population mondiale pour sauver la planète ? », Audrey Garric, ecologie.blog.lemonde.fr, 2010))

      Suite à la publication de ce rapport, la ministre danoise du Développement a par exemple souhaité que la limitation démographique soit reprise dans l’accord issu du sommet sur le climat de Copenhague de décembre 2009.

      En Suisse où l’Agenda 21 est pris très au sérieux, le parlement du canton de Neuchâtel a mis en place une loi qui oblige les Établissements médico-sociaux et les homes — hors des centres de soins palliatifs — à accepter l’aide au suicide. L’Armée du Salut a été sèchement priée de suivre le mouvement. Exit donc les croyances religieuses et autres convictions personnelles. Pour le parlement en question, la liberté de choix des résidents, pas forcément malades, l’emporte sur le règlement des EMS et des homes. Ceci n’est toutefois valable que pour les établissements publics. En revanche, pas de contraintes si vous gérez un établissement privé. Les pauvres ont du coup davantage droit à la liberté de se suicider que les riches !

      L’euthanasie, outil démographique de choix, connaît une progression importante dans un nombre croissant de pays, y compris dans la très civilisée Hollande. Grâce à une loi votée en 2002, l’euthanasie connaît un boom fulgurant dans ce pays, avec plus de 7’000 personnes à éliminer pour l’année 2017(([3] « Any taboo has gone: Netherlands seese rise in demand for euthanasia », 2017, The Guardian)). Les médecins sont tellement débordés par leur nouvelle activité qu’il a fallu en recruter de nouveaux. La chose a suffisamment été banalisée pour que de plus en plus de gens choisissent l’euthanasie sans pour autant être en phase terminale de maladies graves. Le taux de personnes euthanasiées, car elles étaient en fin de vie a chuté en quelques années pour passer de 98 % à 70 %. À méditer…

      Dernière information révélatrice de la mentalité ambiante. Selon des études, les Belges seraient favorables à l’arrêt des soins pour les plus de 85 ans. Évidemment que ceux qui ont les moyens de se payer les traitements ne sont pas concernés par une opinion publique chauffée à blanc par les coûts démesurés imposés par les Big Pharma, et la privatisation des services publics de la santé…

      Une société qui est capable d’euthanasier des personnes dans un cadre médical qui est supposé soigner, interpelle. Philip Nitschke, le médecin fondateur de l’ONG EXIT – international qui milite en faveur de l’euthanasie est une coqueluche des médias. Dans ses interventions médiatiques, il banalise la mort des personnes en bonne santé, mais qui ont dépassé les 70 ans(([4] Philip Nitschke, « the man who think we shoud all choose when to die », 2016, Guardian)). Et comme le business n’est jamais très loin du système, il vient de mettre au point une boîte-capsule, imprimable en 3D, qui facilite le suicide, et mute ensuite en cercueil. Ces messages portés par les médias populaires, eux-mêmes financés par l’oligarchie, sont autant de messages qui influenceront fatalement les personnes isolées vivant dans la précarité. Économies sur les coûts de la santé, des pensions des retraités, et autres subsides aux handicapés.

      Annexes, Extraits du rapport de l’UNFPA de 2009 http://www.unfpa.org/sites/default/files/pub-pdf/frenchswop09.pdf

      • « Le PIB/habitant et la croissance démographique ont été les principaux moteurs de la hausse des émissions de carbone pendant les 3 dernières décennies du XXe siècle », clame l’UNFPA.
      • « Les changements climatiques récents ont en premier lieu le résultat du volume sans cesse grandissant des gaz à effet de serre libérés dans l’atmosphère, et la plupart de ces émissions sont dues à la consommation de combustibles fossiles. La déforestation y a contribué aussi pour une part importante. Du fait de la constante diminution de la couverture forestière, la capacité de la terre d’absorber l’excès de carbone venu de l’atmosphère a diminué ».
      • « Comme la rapidité de la croissance démographique, de celle des économies et de la consommation distance la capacité de la terre à opérer les ajustements nécessaires, les changements climatiques pourraient devenir beaucoup plus extrêmes — voire, peut-on penser, catastrophiques. La dynamique de la population ne dit qu’une partie d’une histoire plus vaste et plus complexe concernant la manière dont certains pays et individus ont recherché le développement et défini le progrès et la manière dont d’autres ne pouvaient à peu près faire entendre leur voix dans les décisions qui retentissent sur leur vie. »

      À ne pas rater: https://lilianeheldkhawam.com/2017/05/29/faut-il-reduire-la-population-mondiale-pour-sauver-la-planete-audrey-garric/





      Ce document officiel qui prouve que les pénuries de carburant et d’électricité sont programmées

      [Source : lecourrierdesstrateges.fr]

      Beaucoup de Français découvrent que les stations essence sont fermées ou menacées de fermeture faute de carburant à vendre. Si l’on en croit la propagande distillée par le cartel de la presse subventionnée, la pénurie n’existe même pas. Mais, si l’on suit les documents officiels (passés inaperçus en leur temps) et les déclarations du président Macron, on comprend que cette situation de rupture est tout sauf innocente. En voici la preuve.

      .

      [Source : https://www.ecologie.gouv.fr/sites/default/files/2020-03-25_MTES_SNBC2.pdf
      trouvé sur https://www.ecologie.gouv.fr/strategie-nationale-bas-carbone-snbc (*)]

      (*) capture PDF de la page d’accès (NDLR Cette page indique — au-dessus du panneau sur les cookies — que cette stratégie a été adoptée pour la première fois en 2015, donc d’avant la crise Covid et bien avant la guerre en Ukraine.) :

      .

      Cet été, j’avais rappelé la similitude confondante entre les propos de Macron sur la grande bascule et la fin de l’abondance, d’un côté, et le plaidoyer de Klaus Schwab dans le Great Reset pour une bascule énergétique brutale après la crise du COVID, de l’autre. Fidèle à son rôle de désinformation et de propagande officielle, le cartel de la presse subventionnée a bien entendu tenu la sortie présidentielle pour une élucubration et a dissimulé (parfois avec sincérité, d’ailleurs) le véritable sens des intentions macroniennes. 

      Deux mois après l’annonce de la grande bascule, les Français baignent quotidiennement dans des annonces sur les coupures de gaz et d’électricité, et font la queue parfois pendant plusieurs heures pour remplir leur réservoir d’essence. Effet du hasard ? 

      Non, bien entendu, et c’est en lisant la « stratégie nationale bas-carbone » de mars 2020 (c’est-à-dire du début du confinement), adoptée par décret le 21 avril 2021, et publiée seulement le 21 juillet 2022, que l’on comprend la préméditation politique qui existe dans les pénuries actuelles. 

      Non seulement le Great Reset les a recommandées et théorisées, mais surtout le gouvernement français l’a fait…

      Les pénuries dans la stratégie bas-carbone

      J’ai publié le document gouvernemental officiel ci-dessus, ce qui permet à chacun de le lire à tête reposée. Il s’agit de décliner l’accord de Paris qui prévoit une stratégie à neutralité carbone pour 2050. Ce document doit être lu au premier et au second degré : entre ses lignes, on y trouve les annonces de la situation actuelle. 

      Pour en avoir le cœur net, je vous propose ici un florilège de citations qui en disent long sur ce que nous connaissons aujourd’hui. 

      L’urgence d’une bascule énergétique à court terme

      Ce qui ressort de la stratégie nationale de bas carbone, rédigée en mars 2020, rappelons-le, c’est cette phrase (page 12), qui en dit long sur la logique du document :

      Le dépassement pourrait s’aggraver pour le deuxième budget carbone (2019-2023) adopté en 2015 au vu de l’inertie du système, et notamment des émissions des transports qui, spontanément, croissent plus vite que le PIB. Des actions efficaces pour réduire sur le court terme les émissions sont donc indispensables pour limiter au maximum ce dépassement.

      Tout est dit, d’une certaine façon, dans ce paragraphe elliptique. Il faut des “actions efficaces pour réduire sur le court terme” toute cette pollution qui menace la planète de disparition. Comme le sous-entend, de façon limpide, le document, il faut agir avant 2023, c’est-à-dire avant le troisième budget carbone. 

      Nous y sommes. Il est frappant de voir ici la proximité entre le calendrier proposé par le Great Reset et la stratégie gouvernementale française…

      Un appel à peine voilé aux pénuries

      Pour comprendre ce que la stratégie nationale bas-carbone range dans les actions efficaces à court terme, il faut parcourir la suite de ce document. On en trouve l’idée à la page 18 :

      par une évolution sociale à grande échelle en faveur de la transition climatique et énergétique, via notamment la promotion des modes de vie et de consommation plus sobres et d’un net renforcement des logiques d’économie circulaire et de réduction des déchets, incluant également une évolution des compétences des entreprises et territoires via la formation professionnelle.

      Là encore, les mots sont si éloquents : « une évolution sociale à grande échelle », la « promotion des modes de vie et de consommation plus sobres »… Non, ces mots ne sont pas tirés d’un discours de Macron, de Le Maire, de Pannier-Runacher en octobre 2022… ils viennent d’un rapport officiel de mars 2020 !

      Une réduction brutale de la consommation d’énergie

      Si certains restent sceptiques vis-à-vis de ces déclarations d’intention, je leur recommande de lire attentivement le chapitre consacré aux économies d’énergie à court terme. Voici l’objectif (page 29) fixé par le document :

      Ce que le rapport appelle « l’AMS », c’est « l’Ajout de mesures supplémentaires », c’est-à-dire la situation après mise en œuvre des politiques publiques. Comme on le voit, en mars 2020, le gouvernement a prévu une baisse des émissions de gaz à effet de serre, dans le secteur de l’énergie, de 52 MCO2 à 36 en 2025, soit de près de 33 %. 

      Et comment parvient-on à baisser la production de CO2 de 33 % en 5 ans dans le domaine de la production d’énergie ?

      On comprend que le rapport officiel soit laconique sur le sujet. La réponse nous est donnée par les pénuries actuelles. 

      Pour une évolution des normes sociales

      Je passe ici sur les questions économiques ou globales de la stratégie, pour en arriver à des chapitres drolatiques, qui proposent une évolution de la norme sociale en matière de consommation, et tout particulièrement de consommation d’énergie. 

      On lira donc goulûment, page 73, le chapitre “Éducation, sensibilisation et appropriation des enjeux et des solutions par les citoyens”. 

      Voici quelques phrases rédigées dans ce texte, qui en disent long sur la situation que nous connaissons (pages 73 & 74) :

      La stratégie promeut une mobilisation de la sobriété dans les comportements individuels et collectifs (évolution des normes sociales) principalement via l’information, l’éducation et la sensibilisation des citoyens. Une régulation de l’offre et un signal prix clair pourront également mieux orienter les consommateurs vers une consommation bas-carbone.

      Là encore, il faut bien approfondir le sens de la “régulation de l’offre et un signal prix clair”, expression pudique qui désigne clairement les pénuries et la hausse vertigineuse des prix, qu’il s’agisse de l’électricité, du gaz ou du pétrole. La situation actuelle était donc écrite dès mars 2020, mais en termes élégants…

      Diverses mesures qui se réalisent en 2022

      Au fil des pages, on trouvera des propositions éparses qui préparent la situation de pénurie que nous vivons. 

      Ainsi, page 81, la stratégie propose deux mesures intéressantes :

      maîtrise de la croissance de la demande (pour le transport de voyageurs et de marchandises)

      optimisation de l’utilisation des véhicules (pour le transport de voyageurs et de marchandises)

      On comprend tous que la meilleure façon de maîtriser la “croissance de la demande” est d’assécher les pompes à essence, pour créer un choc comparable à celui du confinement. 

      Page 84, on trouvera l’appel à la généralisation du télétravail…

      Page 120, il ne faut surtout pas manquer une autre proposition qui en dit long sur la planification de la crise actuelle :

      la limitation à terme de l’utilisation des moteurs thermiques aux seuls usages indispensables, compte tenu de leurs rendements limités

      Quelle meilleure façon de limiter le recours à l’automobile que d’organiser la pénurie ?

      Ces quelques éléments (qui dessinent un avenir dystopique sur lequel nous reviendrons prochainement) permettent de mieux comprendre la passivité du gouvernement face aux pénuries. En réalité, celles-ci étaient souhaitées, prévues, et sont considérées par la caste comme la façon la plus commode d’obliger le petit peuple à se lancer dans la transition énergétique. 

      La méthode a déjà été testée avec le confinement. “On s’adapte”. Tel est le maître-mot de la gouvernance liberticide que nous subissons. 




      Port du masque chez les femmes enceintes — Effets négatifs sur le fœtus. Mise à jour

      [Source : www.initiative-corona.info/fileadmin/dokumente/masque_foetus.pdf.
      Document placé en bas d’article.]

      [Mise à jour : correction de la figure 3]

      26/09/2022

      Par Dr Christian Fiala, Vienne,
      Spécialiste en gynécologie et en obstétrique

      Initiative pour une information corona basée sur des preuves, www.initiative-corona.info

      Résumé : Il est indéniable qu’un masque entrave la respiration. Les données disponibles montrent clairement que cela entraîne une augmentation du dioxyde de carbone (CO2) dans le sang. Chez les femmes enceintes, le fœtus est donc également en danger, tout comme celui des femmes qui pendant la grossesse font des apnées du sommeil sans s’en rendre compte, c’est-à-dire qui souffrent de ce que l’on appelle le syndrome d’apnée obstructive du sommeil. Sur la base des données disponibles, il est à craindre que les femmes enceintes, en portant le masque fréquemment, exposent leur enfant à un risque accru de retard de développement, d’accouchement par césarienne et de troubles d’adaptation après la naissance.

      Apports au fœtus pendant une grossesse normale

      Pendant toute la grossesse et jusqu’à l’accouchement, le fœtus dépend fondamentalement de la respiration de la femme enceinte.1

      Figure 1 : Représentation schématique de l’approvisionnement du fœtus en O2
      et expiration du CO2 pendant une grossesse normale

      Comme le fœtus ne respire pas lui-même, il doit s’approvisionner en oxygène via le sang de la femme enceinte et rejeter dans son sang le CO2 qu’il a produit. Cela ne peut se réaliser que par le biais d’une différence de pression.

      Figure 2 : Représentation schématique, pendant une grossesse normale,
      de l’approvisionnement du fœtus en O2 et expiration du CO2 au niveau du placenta

      Par conséquent, la pression d’oxygène (pression O2 ) du fœtus est toujours inférieure à celle de la femme enceinte (pour que l’oxygène passe de la femme enceinte au fœtus), tandis que la pression de CO2 est toujours supérieure chez le fœtus (pour la même raison, afin que le dioxyde de carbone passe du fœtus à la femme enceinte). En raison de la dépendance du fœtus de la respiration maternelle – via la pression de CO2 – cette dernière a une influence dominante sur tous les paramètres fœtaux.1 (Le niveau de CO2 fœtal dans la veine ombilicale (pCO2) est en corrélation très significative avec le niveau de CO2 artériel de la femme enceinte).

      Le fœtus réagit de manière très sensible à une entrave à la respiration avec une augmentation du CO2

      C’est ainsi que toute détérioration de la respiration de la femme enceinte a un effet négatif direct et accru sur le fœtus, car celui-ci reçoit moins d’oxygène et il y a en même temps une accumulation de CO2 potentiellement nocif.1

      Figure 3 : Représentation schématique au niveau du placenta
      de l’entrave à la respiration de la femme conduisant à une augmentation du CO2 chez le fœtus

      Au cours de la grossesse, il est particulièrement important d’éviter une augmentation du taux de CO2, car même une faible augmentation peut avoir des effets négatifs, voire toxiques, y compris des troubles du développement et des malformations.2 C’est entre autres pour cette raison qu’il est fortement déconseillé aux femmes enceintes de fumer des cigarettes et que, par mesure de prévention, la teneur en CO2 des sous-marins est maintenue à un niveau très bas.3 4

      Pour cette raison la mesure du CO2 est également un paramètre important, car elle permet de détecter les problèmes respiratoires de manière plus sensible que la saturation en oxygène ou d’autres paramètres respiratoires.5

      Mécanisme de protection naturel du fœtus contre des taux de CO2 trop élevés

      En cas de grossesse, le taux de CO2 du fœtus serait forcément plus élevé, comme décrit, et atteindrait ainsi des valeurs nocives. Pour que le fœtus reçoive suffisamment d’oxygène malgré un approvisionnement plus difficile, car seulement indirect, et pour que le CO2 soit évacué efficacement sans qu’il y ait une accumulation nocive, l’hormone de grossesse, la progestérone, provoque une respiration accrue (hyperventilation) et une dilatation des voies respiratoires chez la femme enceinte. La pression de CO2 dans le sang de la femme enceinte passe ainsi de 35 à 46 mm Hg à moins de 30 mm Hg.6 (la pression a, entre autres, pour unité, comme pour les baromètres au mercure – de symbole chimique Hg – le mm de mercure – NdT). Ce n’est que cette pression de CO2 plus basse dans le sang de la femme enceinte qui permet au fœtus d’y évacuer facilement le CO2 qu’il produit et de se développer à des valeurs normales, sans qu’il se produise une accumulation.

      L’entrave à la respiration met le fœtus en danger

      Cette protection naturelle contre un retard de croissance dû au CO2 ne suffit toutefois pas si la respiration de la femme enceinte est entravée. Cela se produit parfois lorsque les femmes enceintes font des apnées du sommeil pendant la nuit, syndrome appelé « apnée obstructive du sommeil ». Ce phénomène s’observe notamment vers la fin de la grossesse et chez les femmes en surpoids, lorsque la taille de l’utérus entrave la respiration. Les pauses respiratoires entraînent une moins bonne prise en charge du fœtus, notamment une augmentation du CO2, ce qui a été démontré comme étant à l’origine de nombreux problèmes tels que retard de croissance, accouchement prématuré, augmentation du nombre de naissances par césarienne, une moins bonne adaptation à la respiration propre après l’accouchement ainsi qu’un risque de traitement médical intensif.6 7 8 9 10

      Le masque met le fœtus en danger

      De la même manière, le port d’un masque (appelé protection bucco-nasale) entrave la respiration. De ce fait la concentration de CO2 augmente fortement lors de l’inspiration, 11 12 ce qui entraîne une diminution significative du CO2 expiré.13 Cela vaut pour tous les types de masques, mais l’effet est plus prononcé pour les masques FFP2 que pour les masques chirurgicaux.

      Après la mise en place d’un masque chirurgical, on peut constater que la pression de CO2 dans le sang peut augmenter de manière significative jusqu’à 5,5 mm Hg chez les adultes (valeur normale : 35 à 46 mm Hg).14 Chez une femme enceinte, cette augmentation du CO2 s’oppose à la baisse naturelle décrite du CO2 pendant la grossesse à environ 30 mm Hg et peut éventuellement l’annuler. L’approvisionnement du fœtus est ainsi mis en danger, car celui-ci est beaucoup plus touché par une perturbation de la respiration que la femme enceinte.

      Les effets négatifs du port du masque sont encore plus importants lorsque se rajoutent des problèmes respiratoires, comme les apnées du sommeil, décrites ci-dessus, qui se produisent fréquemment en fin de grossesse et/ou une maladie pulmonaire.15 16

      Le port d’un masque et l’entrave à la respiration qui en résulte annulent donc partiellement ou totalement la protection naturelle du fœtus par la respiration accrue décrite pendant la grossesse et exposent le fœtus à des risques aussi importants que ceux auxquels sont exposées les femmes souffrant du syndrome d’apnée obstructive du sommeil.

      Le masque pendant l’accouchement – un risque supplémentaire dans une situation extrêmement critique

      La dépendance du fœtus à l’égard d’une respiration suffisante de la femme enceinte est particulièrement élevée pendant l’accouchement.17 18 En raison des contractions et de la pression élevée qui en résulte dans l’utérus, l’approvisionnement en sang du fœtus est interrompu pendant la durée du travail et ne peut avoir lieu que pendant les pauses entre les contractions. Ce mécanisme de compensation essentiel pour le fœtus pendant les pauses entre les contractions est toutefois réduit par le port d’un masque et l’augmentation du CO2 dans le sang de la femme enceinte qui en résulte. Cela augmente inutilement le risque pour le fœtus pendant cette phase déjà suffisamment critique.

      Premiers indices de la mise en danger d’enfants de deux classes d’âge

      Une étude récente semble confirmer les craintes exprimées.19 Des retards de développement effrayants ont été constatés chez les enfants nés pendant les mesures Corona par rapport aux enfants nés au cours des dix années précédentes. Les retards de développement se sont manifestés dans tous les domaines, aussi bien dans les capacités verbales, motrices que mentales en général. L’ampleur du retard de développement représentait 27 à 37% de la moyenne des valeurs normales. Il est également inquiétant de constater que les auteurs affirment qu’il n’est pas encore possible de dire si ces retards de développement sont permanents ou s’ils seront rattrapés par les enfants. L’analyse des causes possibles n’est pas encore terminée, mais de nombreux éléments laissent penser que le port du masque par les femmes enceintes est à l’origine de ce constat dramatique.

      Sur la base des connaissances disponibles, de telles craintes avaient déjà été exprimées lors d’une conférence de presse en octobre 2020.20 À l’époque, quatre médecins avaient présenté des données scientifiques qui faisaient craindre des effets négatifs massifs des nombreuses mesures Corona, notamment chez les femmes enceintes. La suspension immédiate de toutes les mesures, demandée à l’époque, a toutefois été ignorée par les politiques. Aujourd’hui, il semble que de plus en plus de choses se vérifient. Au grand désespoir des innombrables personnes concernées.

      Des principes généralement admis ont été ignorés

      Il existe un principe généralement accepté selon lequel toute mesure concernant les femmes enceintes ne peut être appliquée qu’avec une grande prudence et après un examen suffisant. Le scandale dit de la thalidomide vers 1960 a constitué un événement marquant et durable.21 22 23 24 A cette époque, le sédatif thalidomide a été autorisé et présenté sans examen suffisant comme un médicament inoffensif contre les nausées de la grossesse. Le résultat fut dramatique. Environ 10.000 enfants sont nés avec des bras ou des jambes en moins.

      En raison de la visibilité retardée des conséquences pour le fœtus et de l’opposition massive à la reconnaissance de la cause, quatre ans se sont écoulés entre l’autorisation de mise sur le marché et le retrait de la préparation du marché. Autre fait inquiétant : les premières informations sur le lien avec le médicament, fournies par le pédiatre Dr. Lenz, n’ont pas été prises en compte et n’ont pas conduit à l’arrêt immédiat de la préparation, ce qui aurait permis d’éviter d’autres dommages. Au contraire, le fabricant a couvert le médecin de plaintes juridiques pour le faire taire, exposant ainsi inutilement de nombreux autres enfants à ce médicament nocif et les mettant au monde avec des malformations.

      Une situation similaire se répète aujourd’hui : les critiques scientifiques fondées à l’encontre des mesures Corona ne sont pas prises en compte pour améliorer la situation ou la réfuter objectivement, mais les détracteurs sont diffamés, mis au pilori publiquement et poursuivis juridiquement, parfois avec des méthodes dignes d’un État policier. Malheureusement, cette tentative de dissimuler les dommages imminents ne fait que conduire à ce que de nombreuses personnes paient inutilement de leur santé l’action des politiques.

      Quelles leçons pouvons-nous tirer du passé ?

      C’est pourquoi la leçon la plus importante que nous devons tirer de ce scandale et d’autres scandales dans le domaine médical est la suivante : Tout soupçon de dommage potentiel pour le fœtus doit être pris très au sérieux et toutes les mesures prises à cet égard chez les femmes enceintes doivent être immédiatement suspendues jusqu’à ce que des résultats clairs prouvent leur innocuité.

      Dans la situation actuelle, cela signifie que les femmes enceintes doivent non seulement être exemptées de toute obligation de porter un masque, mais qu’elles doivent également être activement averties du risque de porter un masque pendant la grossesse. Indépendamment de cela, les nouveau-nés des deux dernières années devraient être analysés en détail afin de confirmer ou d’exclure un éventuel préjudice dû au port du masque.

      Qui porte la responsabilité ?

      Au moyen d’une peur injustifiée du virus Corona, la population a pu être maintenue en état de choc pendant un certain temps.25 Mais les preuves des effets négatifs des mesures Corona, y compris le port du masque, l’isolement social et la vaccination, se multiplient de sorte qu’elles ne peuvent plus être dissimulées. La question de la responsabilité se pose donc de plus en plus :

      • Pourquoi et par qui ces mesures ont-elles été introduites en dépit du bon sens ?
      • Et qui doit assumer les dommages qui en résultent ?

      Notre société a encore de nombreuses discussions difficiles à affronter à ce sujet.

      Références bibliographiques




      Signal ! « Pour une presse libre, indépendante et objective. »

      (édition1 du 26 septembre 2022)

      [Humour. Texte à prendre au second degré.]

      Par Alain Tortosa

      Délinquance sans fin

      Des criminels non vaccinés continuent de contaminer les bons citoyens vaccinés, c’est purement inadmissible ! Alors que la 8e vague arrive (elle est au large d’Hawaï), les services d’urgence sont saturés de vaccinés activement protégés par le vaccin et qui attendent leur nouveau rappel bivalent.

      « 8e vague de Covid-19 : la circulation du virus accélère, Santé publique France appelle au respect des gestes barrières2. »

      C’est d’autant plus immonde que les vaccinés sont de bons citoyens, eux3 !

      Les indicateurs sont formels, nous assistons à une baisse perceptible de la diminution du nombre de personnes en soin critique4, preuve que la baisse va baisser et que le nombre de personnes en soin critique à l’automne va inexorablement augmenter vers la hausse !

      Il faut donc amplifier la vaccination, car plus il y aura de vaccinés et moins les non-vaccinés pourront les contaminer. L’objectif est clair, passer de 100 % de transmissions par des non-vaccinés (avant l’arrivée des vaccins) à 100 % de transmissions par des vaccinés. Nous pouvons y parvenir, c’est à notre portée5. !

      Sauvons la planète !

      Nous devons poursuivre dans la dé-carbonisation comme l’a confirmé le chef de l’État. L’avenir est aux énergies renouvelables. Nous devons diminuer notre consommation d’électricité et augmenter le parc de voitures électriques.

      Saluons l’initiative de RTE6 (le gestionnaire de la distribution électrique) qui propose de débrancher les bornes de recharge rapide des véhicules électriques durant les heures de pointe afin d’éviter la saturation du réseau.

      D’autre part, afin de participer à l’effort national, les propriétaires de véhicules électriques se verront offrir (de force ?) la possibilité de vider7 leurs batteries pour fournir de l’électricité au réseau. Celles et ceux qui auront besoin de faire de nombreux kilomètres le lendemain matin passeront avec entrain au covoiturage diesel.

      Au rythme d’une charge/décharge par jour les batteries pourraient durer extrêmement longtemps soit entre 3 et 5 ans8, la durée moyenne de vie d’une voiture moderne 100 % recyclable.

      Sauver la planète n’a pas de prix, mais a un coût. Le remplacement des batteries d’une Tesla9 serait autour de 25 000 euros ce qui n’est rien au regard de l’objectif.

      Covid 8e vague, on approche de la vague gratuite (la 10e).

      Ne croyez pas que le Covid soit derrière nous. La 8e vague arrive enfin après des mois d’absence. Celle-ci comme les courants transocéaniques, ayant profité des vacances pour faire un tour du monde bien mérité. L’heure est grave, il pourrait y avoir des personnes grippées à l’automne !

      Nous devons anticiper. Je vous rappelle que nous n’avions pas anticipé la 1re vague et ce fut une catastrophe à la différence des 6 suivantes. Heureusement nous avons appris de l’expérience.

      Il va falloir à nouveau porter le masque. Mais il existe encore des esprits faibles qui ne comprennent toujours pas alors qu’il y a consensus scientifique sur le sujet :

      « Le masque ne protège pas celui qui le porte, mais UNIQUEMENT celui qui ne le porte pas !

      C’est pour cela que tout le monde doit le porter pour protéger les plus faibles.

      Les virus ont un sens de circulation possible dans le masque uniquement de l’extérieur vers l’intérieur du masque, ceci expliquant pourquoi le porteur n’est pas protégé.

      Des études pourraient être menées afin de déterminer si le fait de le porter à l’envers (dessus — dessous) ne permettrait pas à celui qui le porte d’être protégé des contaminations.

      Notons que cette option ne présente strictement aucun intérêt dès lors que 100 % de la population le porte, raison pour laquelle il est inutile de s’intéresser au sujet. ».

      Acclamation de la secrétaire générale du parti européen

      Les membres du Politburo ont acclamé la secrétaire générale du parti de l’union des républiques socialistes libérales européennes. Mme Wonder Le Yen (future monnaie européenne) jubilait en annonçant les sommes récoltées auprès des gueux pour le « télecon » au bénéfice des oligarques ukrainiens.

      Ces aides seront automatiquement financées par l’inflation et le chômage de masse.

      Nous remercions les pauvres qui ne pourront pas se chauffer cet hiver ou se nourrir correctement pour sauver la démocratie et les droits de l’homme.

      Pilule du lendemain une nouvelle opportunité pour les violeurs pédophiles

      Seules les personnes se déclarant mineures (à partir de 11 ans) pouvaient obtenir gratuitement, sans ordonnance, sans pièce d’identité et sans en informer leurs parents, la pilule du lendemain. À partir d’aujourd’hui elle sera aussi gratuite pour les adultes10.

      Le SNPP++ (Syndicat National des Pédophiles Pervers++) aurait accueilli la nouvelle avec bienveillance. Il aurait déclaré :

      « Notre mouvement se veut ouvert à la différence. Il sera désormais possible de nous diversifier et violer des adultes sans devoir dépenser les frais de la pilule du lendemain.

      Les pizzas11 et les hot-dogs c’est sympa, mais ça peut aussi lasser. »

      Merci le gouvernement !

      Le prince Andrew (aucun lien avec le sujet précédent) aux obsèques de la vieille

      « Andrew12 remercie “sa maman” Elizabeth II pour sa “confiance et sa compassion” malgré les scandales. Le prince Andrew, fils cadet de la reine Elizabeth II tombé en disgrâce après des accusations d’agression sexuelle, a rendu dimanche hommage à la “compassion” de sa mère et “sa confiance”, à la veille de ses funérailles nationales… Souvent réputé comme étant le fils préféré de la souveraine, décédée le 8 septembre à 96 ans, le prince Andrew a été banni de toute apparition publique officielle en raison de son amitié avec le pédophile Jeffrey Epstein et privé de ses titres militaires en début d’année après des accusations d’agression sexuelle sur une jeune fille de 17 ans, Virginia Giuffre… »

      Réhabilité lors des obsèques, il faut bien se serrer les coudes en famille. Selon un témoin désirant garder l’anonymat, celui-ci aurait déclaré « C’est nul, y’a que des vieilles » (information non vérifiée).

      Ce à quoi Biden aurait rétorqué :

      « Mais non, regarde y’a les arrières petits enfants de la reine qui ont l’air bien tristes et que l’on pourrait consoler »

      (nous ne pouvons citer nos sources ni vérifier l’information).

      Le drame de notre époque est qu’elle regorge de personnes malintentionnées et perverses. Tenez, prenez les déclarations de Joe Biden le 24 septembre devant une assemblée de professeurs :

      « You gotta say hi to me, » Mr. Biden said mid-speech. « We go back a long way. She was 12, I was 30. But anyway, this woman helped me get an awful lot done, » the US President added13. »

      « Tu devrais me dire bonjour », a déclaré M. Biden à voix basse. « Nous revenons de loin. Elle avait 12 ans, j’en avais 30. Mais quoi qu’il en soit, cette femme m’a aidé à faire énormément de choses », a ajouté le président américain ».

      Il voulait dire « j’avais 12 ans et elle en avait 30 », vous aurez rectifié par vous-mêmes.

      Et bien pour Andrew c’est la même chose, des rapaces malintentionnés qui inventent ce qui n’existe pas. Le pauvre qui a vu tant de personnes de valeur disparaître comme son ami Jeffrey Epstein qui se serait suicidé par auto-strangulation, mais aussi le décès d’un grand ami de Charles 3, Jimmy Savile.

      Les militaires russes les plus cons de la planète ?

      Dans la série « Régis est un con14 ». Kiev vient à nouveau d’accuser les Russes d’avoir bombardé la centrale nucléaire qu’ils contrôlent. Cette information ne peut être mise en doute étant donné qu’elle a été reprise par tous les médias occidentaux.

      Ouest-France15 a précisé :

      « La centrale de Zaporijjia est au cœur des inquiétudes ces derniers jours. Aux mains des Russes, elle fonctionne désormais avec des risques de fuites radioactives et d’incendie,

      « Les troupes russes ont bombardé le site “à plusieurs reprises au cours de la dernière journée”. »

      Selon nos sources, Poutine aurait déclaré :

      « La première fois c’était drôle, mais les meilleures blagues ont une fin. Je vous rappelle que nous devons tirer sur les Ukrainiens, mais pas sur nous-mêmes ».

      Équilibrer le régime des retraites

      Réforme des retraites. Notre bien aimé chef spirituel est déterminé à poursuivre son action qui permettra d’apporter encore plus de justice sociale.

      Capital16 déclarait :

      « En 2021, le système de retraite a été excédentaire de près de 900 millions d’euros, alors qu’il enregistrait un déficit de 18 milliards d’euros en 2020. Mieux, en 2022, il connaîtrait un excédent de 3,2 milliards d’euros. Cette amélioration s’explique, d’après le Cor, “par la croissance importante des ressources due au rebond de l’activité, alors que l’effet de la surmortalité des retraités liée à la Covid sur les dépenses de retraite est resté limité”. »

      Je vous rappelle son calendrier en trois temps :

      1. Utilisation du Rivotril17 et interdiction de soin pour les personnes âgées en établissement pour personnes dépendantes.
      2. Légalisation de l’euthanasie active pour des raisons humanitaires.
      3. Augmentation de l’âge légal de la retraite à taux plein, ce qui permettra de réduire drastiquement la retraite des gueux qui n’obtiendront jamais le nombre de trimestres suffisant.

      Nous voyons d’ores et déjà que l’agenda porte ses fruits. Mais posons-nous la question, ne devrions-nous pas aller encore plus loin ?

      Le film18 « Plan 75 » nous ouvre les portes d’une solution enviable et durable :

      « “Plan 75” : un incroyable film d’anticipation japonais sur l’euthanasie.

      Cette fiction, en salles ce mercredi, imagine la mise en place par le gouvernement japonais d’un système où les plus de 75 ans pourraient choisir de mourir de façon anticipée. Un long-métrage magnifique et terrible. »

      Racisme en France

      Le Ministre de l’Éducation a déclaré à New York :

      « Le concept de race reste très sensible en France. »

      « Je suis parfois considéré comme trop américain en France, un peu trop “woke”, un peu trop influencé par les États-Unis, ce qui est suspect parfois dans le discours politique français qui a des traces d’anti-américanisme souvent bien évidentes. »

      Saluons notre Ministre qui a ajouté :

      « Nous devons parler d’éducation à la sexualité à l’école19 »

      … Y compris à partir de l’école maternelle.

      Quel parent n’a pas été confronté aux questionnements de son enfant de 3 ans face à ses interrogations sur son orientation sexuelle ? Vous et moi avons passé de nombreuses heures à expliquer l’acte sexuel à nos enfants, ce qui est bien naturel, vous en conviendrez. Mais pensez aux pauvres bébés qui ont des parents arriérés, qui doivent découvrir le sexe et la masturbation sans l’aide de leur famille ?! Nous devons les aider à découvrir leur corps avec le soutien actif des enseignants adultes.

      C’est ainsi que nous aurons plus tard des citoyens adultes et équilibrés.

      J’invite celles et ceux qui veulent en savoir plus à lire l’excellent livre « Sex education for 8 – 12 years old20 » qui explique notamment que les parents devraient inviter leurs enfants à être présents lorsqu’ils font l’amour.

      Ajoutons que le Ministre veut mettre fin aux « stéréotypes de genre ». Bien évidemment, il a eu le soutien de syndicalistes déclarant :

      « Les stéréotypes de genre sont très installés à l’école. Rien que dans la dénomination, par exemple, de l’école maternelle, qui laisse entendre que les mamans sont dédiées à la gestion des petits »,

      Ici encore qui pourrait critiquer cette initiative qui relève du bon sens ? Quel arriéré pourrait penser que le rôle des mères est de s’occuper des bébés ou les nourrir au sein ?

      Nous sommes tous choqués par ces petites « filles » (sexe biologique de la naissance) habillées en rose et qui se déguisent en princesse pour le carnaval. Et que dire des « garçons » condamnés à ne pas s’habiller en rose et contraints de se déguiser en cow-boy et en Superman ?

      Nous devons dire STOP aux stéréotypes de genre et organiser une journée robe rose obligatoire pour les « garçons » ainsi que tenue de foot obligatoire pour les « filles » au moins une fois par semaine. La Reine des neiges sera réservée aux mâles et Spiderman aux femelles. C’est par ces mesures fortes et volontaires que nous mettrons fin à ces coutumes barbares qui relèvent d’un autre temps.

      Imaginez un monde idéal dans lequel les « femmes » seraient au front et pourraient éventrer l’ennemi dans la parité tandis que les hommes resteraient à la maison pour nourrir le bébé !

      Soldes d’automne, deux pour le prix d’un !

      Le vaccin bivalent à ARN messager contre le « Covid » va être disponible à partir de cet automne. Il comprendra à la fois la souche de Wuhan disparue depuis plus de 2 ans et la souche Omicron qui aurait elle-même eu des mutations.

      • Qui pourrait douter que cette mise à jour sera, à minima, quatre fois plus efficace ?
      • Qui pourrait douter que le fait de mélanger un vaccin contre une maladie qui n’existe plus avec une maladie qui existe peut-être encore n’aurait pas ces avantages ?

      Bruno Lina, est un virologue indépendant de l’industrie. Il dirige notamment le conseil scientifique du GIEG21, Groupe d’Expertise et d’Information sur la Grippe.

      Le Parisien22 écrivait à ce propos dans ses colonnes en 2009 :

      « Contrairement à ce qu’il revendique sur son site Internet, le Geig n’est toutefois pas ce qu’on peut appeler une association indépendante. Selon nos informations, ce groupe est en effet financé à 100 % par cinq laboratoires pharmaceutiques qui produisent des vaccins contre la grippe. Son directeur général n’est autre que Bertrand Verwee, le directeur marketing de Sanofi-Pasteur-MSD ».

      Pas de quoi fouetter un chat ! Il a précisé le 20 septembre 2022 :

      « Une reprise rapide de la circulation du virus à l’automne reste inévitable. Donc plus on vaccine tôt, plus nous serons protégés avant ce rebond. Le problème est que ce vaccin sera disponible au moment où l’épidémie va connaître une accélération, comme déjà observé les deux hivers précédents ».

      « Rien n’est pour le moment certain, mais ces vaccins bivalents pourraient réduire de 40 à 50 % le risque de transmission, ce qui n’était pas le cas jusqu’à présent23 »

      Celui-ci affirmant24 sans se tromper en décembre 2020 :

      « Quant à l’efficacité (des vaccins), les laboratoires ont communiqué le chiffre de 95 %. C’est très impressionnant par rapport à l’efficacité de nos vaccins classiques. Cela veut dire que sur 100 personnes ayant participé à l’étude, et qui ont par la suite contracté le Sars-Cov-2, 95 n’avaient reçu que le placebo et 5 le vaccin… »

      Comment ne pas être convaincu ? Souhaitons que les Français se vaccinent massivement y compris leurs enfants.

      Dans le cul pour les non-vaccinés !

      Mauvaise nouvelle pour les non-vaccinés (de la souche qui n’existe plus). Pour des raisons triviales et logiques, le vaccin bivalent ne sera disponible que pour celles et ceux qui sont déjà vaccinés contre le Covid.

      C’est « exactement » comme pour la grippe, vous vous rappelez ? Seules les personnes qui ont bénéficié de l’injection 2021 peuvent obtenir la 2022 et ainsi de suite, non ? Attention tout n’est pas perdu pour la grippe, il suffit de rattraper son retard et se faire injecter les précédentes versions de 1951 à 2021 pour bénéficier de la version 2022.

      C’est donc avec la même « logique scientifique » que les non-vaccinés de la souche Wuhan devront se faire injecter les 4 doses de la v1 avant de pouvoir bénéficier de la mise à jour v2.

      Mise à jour contenant, comme de bien entendu, la souche d’origine ce qui explique pourquoi il faudra d’abord s’injecter la souche d’origine toute seule avant de s’injecter la souche d’origine contenue dans la mise à jour. J’espère que c’est clair pour vous, même un enfant de 3 ans pourrait comprendre cette logique qui relève du bon sens.

      Vaccin bivalent, les animaux vous remercient !

      La ligue de défense des animaux ainsi que la ligue des droits de l’homme ont une fois de plus salué les fabricants de vaccins.

      L’expérimentation animale, mais aussi humaine remonte aux temps barbares, elle est indigne de notre époque. Sans compter le manque d’efficacité et toutes les vies perdues en mettant 10 ou 15 ans à étudier les effets secondaires d’un nouveau vaccin.

      Au 21e siècle il serait fou de tester des vaccins pendant plus de trois semaines avant leur diffusion dans la population !

      C’est ainsi que pour des raisons de dignité humaine, mais aussi d’efficacité, le vaccin bivalent ne fera l’objet d’aucun essai avant sa mise sur le marché.

      Mais dites-moi :

      « Pourquoi faudrait-il faire des essais pour une première mondiale, l’introduction de deux ARN messagers dans le corps ?! ».

      Totalement ridicule, car si cela fonctionne parfaitement avec UN ARNm (et sans le moindre effet secondaire), pourquoi ce qui fonctionne pour UN ne fonctionnerait pas pour DEUX ?

      Je vous rappelle que les enfants sont vaccinés en France pour 11 maladies différentes alors deux petits vaccins c’est vraiment anodin !

      Décidément, cette crise du Covid n’est pas compatible avec les crétins qui ne comprennent rien.

      Poutine, la débandade

      Le dictateur a déclaré il y a quelques jours qu’il allait mobiliser les réservistes, sans doute 300 000 hommes, pour tuer et dépecer femmes et enfants en Ukraine.

      De très nombreux spécialistes occidentaux ont déclaré « c’est bien la preuve qu’il ne s’en sort pas ».

      L’Ukraine, la 2e armée du monde selon des experts, va en faire une bouchée avec ses 200 000 soldats.

      Le Figaro25 déclarait en 2014 que le pays avait 130 000 soldats et la Russie 800 000. Tandis qu’elle avait 1 million dans la réserve contre 2 chez les Russes. 211 avions vs 1600, 3000 tanks vs 18 000 !

      Nous voyons bien que les Russes qui avaient engagé 10 % des soldats professionnels sont aux abois en faisant appel à la réserve ! Espérons que le psychopathe Poutine ne cherche pas à utiliser l’arme nucléaire pour camoufler sa défaite cuisante.

      La propagande26 russe bat son plein en annonçant le chiffre ridicule de 5937 morts. Heureusement le nouveau Churchill, Zelensky nous apporte un éclairage honnête et objectif comme à son accoutumée :

      « Selon le ministère de la Défense ukrainien ce mercredi, 55 110 soldats de l’armée russe ont péri depuis le 24 février 2022. »

      La Russie est à ce point verrouillée (médias, réseaux sociaux…) que nous n’avons aucune image des manifestations monstres organisées par les mères russes désespérées.

      Installation d’un nouveau terminal pétrolier dans les eaux internationales

      Les pétroliers russes27 bientôt sous embargo transvasent en pleine mer et dans des conditions de sécurité optimales leur cargaison vers d’autres pétroliers sous pavillon étranger. Ainsi le pétrole change de nationalité, ce qui nous permet de ne plus acheter de pétrole russe à l’enculé de Poutine. Bon, le prix au final est multiplié par dix, mais lorsqu’il s’agit de démocratie, de sauver le monde libre et de faire tomber un dictateur, on ne va pas pinailler.

      Et oui « en France on n’a pas de pétrole, mais on a des idées28 ».

      À noter qu’aussi bien l’Inde que l’Arabie Saoudite achètent aussi du pétrole russe puis nous le revendent une fois blanchi comme nous l’indique le magazine Les Échos :

      « Les raffineurs indiens achètent massivement le brut de Russie à prix cassé dont les importateurs occidentaux se détournent depuis l’invasion de l’Ukraine. Une fois transformé en carburant, le pétrole russe pourra être réexporté vers l’Europe, déjouant indirectement les sanctions qui frappent Moscou. »

      La morale est sauve, point de pétrole russe dans nos voitures ou dans nos centrales thermiques ! Imaginez le moral de Poutine voyant que plus une goutte de pétrole « Made in Russia » ne pénètre sur le sol français.

      Économies d’énergie, dans le cul Poutine !

      Pour lutter contre l’enculé de Poutine, démarrons la cuisson après 19 h !

      Transition écologique oblige, nous devons fermer les centrales nucléaires qui n’émettent aucun CO2 pour la production. Ajouté au fait que ces centrales sont à l’arrêt en été pour les révisions annuelles, il est possible que nous manquions d’électricité. Et ce d’autant plus que nous bradons notre électricité pour soutenir nos amis allemands qui sont dépendants du gaz russe grâce à la fermeture de leurs centrales nucléaires et l’accroissement du « renouvelable ».

      Pour éviter des coupures d’électricité29 causées par Poutine, nous avons des solutions :

      « Il ne faut pas faire cuire le repas à 19 h où de nombreuses entreprises sont encore ouvertes, mais décaler la cuisson vers 20 h. »

      Vous voyez bien, on n’a pas de pétrole, mais on a des idées, même s’il est probable que cette idée géniale nous vienne de McKinsey… ça valait bien quelques millions en cabinet de conseil, non ?

      Lutte contre le gaspillage : le génie français

      Avec l’arrivée du nouveau vaccin bivalent, que vont devenir les anciens vaccins ?

      Le ministre de la Santé François Braun l’a d’ailleurs rappelé sur l’antenne de France Inter30 lundi : les vaccins d’origine « sont toujours efficaces, ils avaient une efficacité de l’ordre de 80 % au départ, ce qui est beaucoup pour un vaccin » (Ils l’étaient à 95 % selon Bruno Lina). En attendant de nouvelles données, laboratoires et autorités sanitaires travaillent à rallonger les dates de péremption des premiers vaccins.

      « La Direction générale de la santé (DGS) a informé le 13 mai les syndicats pharmaceutiques que la date de péremption du vaccin Comirnaty (Pfizer/BioNTech) était à nouveau allongée d’un délai de 3 mois supplémentaires, soit dorénavant une conservation prolongée à 12 mois (au lieu de 9 mois)31 »

      Comment n’y ai-je pas pensé moi-même plus tôt ?

      Il suffit d’allonger la date de péremption !

      Nous proposons donc d’allonger d’une semaine ou deux la date de péremption de la viande ou du poisson. Ah, quand le génie français se met en branle, tout est possible !

      Et ce à la différence des Suisses qui sont complètement idiots et ont pris la décision de jeter des doses32 :

      « Covid-19 : la Suisse doit jeter 10 millions de doses de vaccin Moderna.

      En juin, le site de Swissinfo news avait estimé que le pays helvète disposait d’un excédent de 38 millions de doses des différents vaccins contre le Covid-19, qui expireraient avant la fin de l’année. »

      Encore un réflexe de pays riche qui ne pense pas à l’écologie. Ils auraient pu au moins les envoyer aux Africains !

      Unanimité pour notre Président et sa quête de justice

      Celui-ci a déclaré à l’ONU33 que :

      « La justice internationale devra établir les crimes et juger les coupables. ».

      Contrairement aux habitudes, cette annonce a fait l’unanimité, saluée à la fois par la majorité présidentielle, mais aussi l’opposition. Nous sommes allés dans la rue interroger des passants et un complotiste nommé Robert, d’habitude hostile à notre monarque, nous a répondu à notre grand étonnement :

      « Je suis entièrement d’accord avec Macron, les coupables seront jugés et condamnés ! »

      Comme quoi tout n’est pas perdu, même les plus débiles peuvent avoir des instants de lucidité et d’honnêteté.

      Ne pas se tromper de coupables, le seul et l’unique, c’est Poutine !

      La présidente du Groupe de la Gauche au Parlement européen34 a demandé à Mme Wonder, comment les personnes à petit revenu pouvaient payer leur facture.

      Après un instant de sidération au regard de la stupidité de la question (qui selon notre hebdomadaire relève de la trahison), celle-ci a mouché la fille en lui répondant :

      « Vous devriez envoyer ces factures à Moscou, car c’est Poutine qui est responsable ».

      Personnellement je n’aurais pas eu cette gentillesse vis-à-vis de cette présidente de groupe qui aurait mérité une baffe. Cela prouve une fois de plus que si Mme Le Yen est au pouvoir c’est grâce à ses qualités intrinsèques et certainement pas une histoire de copinage ou de corruption.

      Il est bon de rappeler des évidences. Tout le monde sait que Poutine est l’unique responsable de l’augmentation du prix de l’énergie. Cela n’a strictement rien à voir avec les mesures prises contre la Russie, la spéculation, les fermetures des centrales nucléaires, la politique industrielle, etc.

      Poutine condamné à acheter des munitions en Corée du Nord

      Les services de renseignement américains35 ont laissé fuiter un document officiel « prouvant » que la Russie en est réduite à importer des millions d’obus et de roquettes depuis la Corée du Nord.

      Une aubaine pour cette dictature qui n’était pas connue pour ces exportations36 d’armes.

      Et oui la Russie est à ce point au ban de la société que ni les Indiens, ni les Chinois ou même les Pakistanais n’acceptent de lui vendre des armes. Certains pensent à tort que le commerce des armes est sans foi ni loi. Mais que nenni, même les trafiquants d’armes refusent de vendre des armes à cette pourriture bolchevique ex-membre du KGB.

      Arrêtons de prêter foi à la désinformation. Rendez-vous compte que The Telegraph affirmait en avril dernier que la France et l’Allemagne auraient fourni des armes à la Russie37 pour 273 millions d’euros y compris des bombes, des roquettes ou des missiles. Qui pourrait croire à pareilles balivernes.

      Pour ce qui est de la capacité de production, d’environ 2 millions d’obus guidés par an ou de dizaines de milliers de missiles anciens, cela relève du complotisme et je vous invite à ne surtout pas lire le document suivant publié par le centre français de recherche sur le renseignement38.

      Les Russes sont foutus comme cela est répété toute la journée par nos confrères et puis c’est tout !

      Discours de l’Union

      La secrétaire générale du parti communiste libéral européen a prononcé un discours brillant le 14 septembre et il était déraisonnable de ne pas vous fournir d’extraits (tout est vrai).

      « Aux quatre coins de notre Union, les Européens se sont réveillés, accablés par le poids des nouvelles qui arrivaient d’Ukraine. Ébranlés par le retour d’un Mal implacable. Hantés par le bruit des sirènes et la brutalité de la guerre. Mais dès cet instant, le continent tout entier s’est dressé dans un élan de solidarité… Il y a quinze ans, lors de la crise financière, il nous a fallu des années pour trouver des solutions durables. Quelque dix ans plus tard, lorsque la pandémie nous a frappés, il ne nous a fallu que quelques semaines… Nous avons ravivé la force intérieure de l’Europe. Il ne s’agit pas seulement d’une guerre menée par la Russie contre l’Ukraine. Il s’agit d’une guerre contre notre sécurité énergétique, contre notre économie, contre nos valeurs et contre notre avenir. Une guerre de l’autocratie contre la démocratie. Et je me tiens ici, devant vous, animée de la conviction que, grâce à notre courage et à notre solidarité, Poutine échouera et l’Europe vaincra. LE COURAGE DE SE TENIR AUX CÔTÉS DE NOS HÉROS… L’Ukraine fait front, car des personnes comme votre mari, le président Zelensky, sont restées à Kiev pour mener la résistance, à vos côtés et aux côtés de vos enfants, chère Olena.

      Depuis le premier jour, l’Europe se tient aux côtés de l’Ukraine. En fournissant des armes. En mobilisant des fonds. En ouvrant ses portes aux réfugiés. Et en imposant les sanctions les plus lourdes que le monde ait connues. Le secteur financier de la Russie est à bout de souffle. Nous avons coupé les trois quarts du secteur bancaire russe des marchés internationaux. Près d’un millier d’entreprises d’envergure internationale ont quitté le pays. La production de voitures a chuté de trois quarts par rapport à l’année dernière. Aeroflot immobilise les avions au sol, car les pièces de rechange viennent à manquer. L’armée russe récupère des puces sur des lave-vaisselle et des réfrigérateurs pour réparer son matériel militaire, car elle est à court de semi-conducteurs. L’industrie russe est en lambeaux.

      À ce jour, l’Équipe Europe a fourni plus de 19 milliards d’euros d’aide financière.

      L’an dernier, le gaz russe représentait 40 % de nos importations de gaz. Aujourd’hui, ce gaz acheminé par gazoduc ne représente plus que 9 %.

      Mais les Européens font face à cette situation avec courage.

      C’est pourquoi nous présentons des mesures pour que les États membres réduisent leur consommation globale d’électricité.

      L’hydrogène peut changer la donne pour l’Europe. (NB : produite avec de l’électricité ou du gaz bien entendu.)

      Nous traversions la plus forte récession depuis la Deuxième Guerre mondiale. Nous sommes parvenus à la reprise la plus rapide depuis le boom de l’après-guerre. »

      Que de paroles merveilleuses emplies d’espoir. Vous n’imaginez pas notre souffrance à ne pas pouvoir publier en intégralité ce chef-d’œuvre de vérité, d’humanité, de générosité, de compassion et de fermeté.

      Nous pensons que la lecture du texte complet39 devrait être obligatoire sous peine de poursuites judiciaires et suppression du passe carbone, celui qui devrait autoriser les déplacements pour se rendre au supermarché une fois par semaine.

      Les Russes utilisent des puces de lave-vaisselle pour leurs missiles !

      Mme Le Yen a été lumineuse une fois de plus s’il en faut :

      « L’armée russe récupère des puces sur des lave-vaisselle et des réfrigérateurs pour réparer son matériel militaire »

      Vous rendez-vous compte ? La Russie est à ce point aux aboies qu’aucun pays, y compris les Chinois, n’accepte encore de lui vendre des puces électroniques !

      Pire encore, elle n’a plus ni ordinateur ni smartphone pour les récupérer… Elle en est à les prendre sur des lave-vaisselle ou sur des frigos.

      C’est dire à quel point c’est un peuple de débiles qui ne sait même pas qu’il n’y a AUCUNE puce dans un réfrigérateur !

      Dans leur malheur les Ukrainiens ont de la chance d’être face à l’armée russe qui a connu de si nombreuses défaites dans l’histoire et dont le pays a été si souvent envahi et colonisé par des agresseurs externes.

      Mais les Russes sont aussi chanceux d’avoir affaire aux Ukrainiens, un peuple et des institutions si bonnes, qui respectent les droits de l’homme, le droit à la différence, les accords de Minsk et qui ne demandent que la paix.

      Nous savons vous et moi qu’ils pourraient atteindre Moscou en quelques jours s’ils étaient vindicatifs et revanchards.

      C’est donc bien l’affaire de quelques semaines avant que la Russie n’abdique. Des membres de la résistance russe ont indiqué à nos correspondants AFP que des émeutes de la faim se produiraient tous les jours dans le pays et que les cimetières déborderaient.

      Scandale en Iran où une femme dévoilée a été tuée

      Une femme qui a enlevé son voile en Iran aurait été tuée par la police des mœurs. De nombreuses femmes iraniennes se révoltent et enlèvent leur voile.

      Si le gouvernement français s’est indigné, notre quotidien n’a pas été en mesure de trouver la moindre déclaration d’un personnage politique français se réjouissant de ce mouvement d’émancipation des femmes iraniennes.

      Il faut dire qu’en France le voile islamique est plutôt perçu comme une preuve de liberté des femmes.

      « Polémique sur le voile : “Blanquer doit se taire”, selon Jean-Luc Mélenchon40 »

      Disons que cela doit être un problème de latitude ou de longitude.

      Un voile en Iran est signe de soumission tandis qu’un voile en France est signe de démocratie et de liberté.

      Concours pour la coupe du monde (information non vérifiée)

      Des informateurs anonymes nous rapportent que pour la future coupe du monde organisée au Qatar, Pfizer et Zelensky se seraient associés pour offrir un voyage de rêve inoubliable aux femmes enceintes qui on fait leur 5e dose bivalente.

      Nous vous rappelons que le rapport bénéfice vs risque de la vaccination pour les femmes enceintes est toujours favorable quand bien même celle-ci n’a pas été évaluée et encore moins pour le vaccin bivalent.

      Rien n’a encore été publié, mais notre magazine est en mesure de vous fournir des informations sur le déroulé de ce sympathique concours (qui n’a pas été confirmé).

      Il suffirait d’envoyer une photo de son bébé mort-né en n’omettant pas de joindre les vignettes des 5 doses de vaccin. Les candidates et les candidats (je vous rappelle que les hommes peuvent aussi avoir des bébés) qui auraient/auront fourni les 10 meilleures photos de leur bébé mort gagneraient/gagneront un voyage VIP au Qatar et auraient/auront les photos de leur bébé affichées sur écran géant dans les stades.

      Quant au vainqueur ou à la vainqueuse du concours, celle-ci se verrait offrir un bébé de moins d’un mois volé à une Ukrainienne du Donbass. Rassurez-vous, ce bébé serait lavé de toute trace russe et donné avec une garantie décennale et bien évidemment vacciné.

      À vos doses pour mettre le maximum de chances de votre côté !

      Ravages de l’alcool

      Voici le déroulé du fait divers qui nous a été rapporté et dont nous ne pouvons vous confirmer l’exactitude :

      Mercredi soir 23 h, Marcel et Maurice de la rédaction de LCI se seraient rendus dans un bar plus de deux heures auparavant. Ils auraient enchaîné vodka sur vodka en trinquant « Fuck Poutine ! ».

      Maurice aurait alors navigué sur le site d’Amazon41 et tapé « mini bombe nucléaire ». Il serait tombé sur une boîte de rangement au look rétro d’une bombe nucléaire (tiré du jeu vidéo fallout 4).

      C’est à ce moment-là, à moitié effondré qu’il aurait déclaré à Marcel qui montrait alors son cul à une photo du dictateur :

      « Je te parie que je peux faire passer à l’antenne la bombe et faire croire que Poutine possède 2000 mini bombes nucléaires de ce type. »

      Marcel complètement bourré, le pantalon sur les chevilles, lui aurait répondu :

      « Arrête tes conneries, on raconte n’importe quoi au public sur la guerre depuis des mois, mais là ça passera pas, c’est trop gros. Si tu y arrives, c’est moi qui paye demain ! »

      Le lendemain, Maurice dicte le sujet à une présentateuse et lui dit :

      « t’inquiète pas, je m’occupe du visuel : »

      Je vous fais grâce de la suite des événements. Le fait est que Maurice a gagné le pari et la « bombe » est passée à l’antenne42 (information vérifiée).

      L’alcool semble être un problème systémique à la rédaction de LCI qui quelques jours auparavant déclarait qu’il n’y avait eu aucune manifestation à Paris samedi et que c’était de la désinformation russe (information vérifiée).

      Nous qui pensions que seuls les russes étaient saouls toute la journée, visiblement il n’en est rien.

      À noter que LCI a réagi suite à la réaction des internautes en précisant :

      « Contactée par CheckNews, la chaîne indique que ces “mini-nuke, comme la journaliste le mentionne, suscitent l’interrogation quant à leur existence réelle et à leur représentation”. Si effectivement les journalistes en plateau questionnent le fait que les bombes nucléaires tactiques russes aient pu être déjà testées ou qu’elles soient même opérationnelles, ils n’abordent toutefois pas la question de leur représentation. Reste que pour la chaîne, “le visuel utilisé à l’antenne est une évocation”. Et LCI de s’interroger : “Aurait-on dû sourcer cette évocation par une mention écrite ou orale ? Il s’agit d’un manque de précision43.” »

      Comme quoi on peut dire et montrer n’importe quoi et ça passe. Il est probable que Marcel et Maurice recommencent à faire une autre blague. Sujet à suivre…

      Plus léger :

      Blague de potaches à l’ONU !

      Nous vivons une période extrêmement anxiogène entre le Covid, la variole du singe, la grippe de la tomate, le dérèglement climatique, l’agression de Poutine, la crise énergétique et j’en passe… Il est donc indispensable de décompresser régulièrement.

      Le magazine 20 Minutes44 a publié une Photo du président à l’ONU devant une salle quasiment vide qui pourrait laisser croire que les paroles de notre grand monarque n’intéressent personne. Un peu comme la blague du Président et Poutine45 assis à une table de 10 mètres qui a tant faire rire…

      Immédiatement les complotistes se sont emparés de cette photo faisant croire que notre Chef d’État était un pantin ridicule dont personne ne prenait les discours au sérieux.

      Nous avons donc enquêté et appris que les 193 pays et délégations avaient décidé de faire une blague au Président, lui laissant croire que personne ne voulait l’écouter. Instant de franche rigolade à l’ONU…

      Bien entendu la salle était comble 10 minutes plus tard sans compter une foule de 10 000 personnes devant l’écran géant au pied de l’immeuble de l’ONU.

      Notez que Biden ne bénéficie absolument pas de la même popularité. Lors de son intervention, nous avons constaté que la salle était totalement pleine pour son discours46, Preuve que les chefs d’État et leur délégation n’ont pas la même complicité qu’avec notre Président si humain et sympathique.

      Le peuple russe vent debout contre Poutine le barbare

      Une quarantaine de manifestations ont eu lieu dans le pays suite à l’annonce par le tyran d’une mobilisation partielle des réservistes. Sur l’antenne de notre excellent confrère BFM un reportage diffusé ce jeudi 22 septembre à 9 h 10 nous annonçait :

      « Des dizaines de manifestants jeunes qui ne veulent pas être enrôlés dans l’armée ».

      L’Ong Ovd Info qui compte une centaine de bénévoles47 a déclaré que 1 300 manifestants48 auraient été interpellés. Nous pensons, de source sûre, qu’ils ont aussi été torturés.

      Si nous prenons les données de l’AFP qui aurait vu 50 interpellations, le fait qu’il y ait eu des manifestants dans une quarantaine de villes, qu’au lieu de dizaines de manifestants, il y en avait une centaine, nous voyons bien que cela tient la route… Nous pouvons même penser que 100 % des manifestants auraient été arrêtés, ce qui prouve bien le côté répressif du monstre.

      Tout ceci est bien la preuve de l’impopularité grandissante du dictateur qui vit ses derniers jours.

      La propagande russe a beau essayer de nous faire croire qu’il est populaire et que des milliers d’appelés se rendent avec joie à la guerre, nous ne sommes pas dupes. Poutine voit bien combien il est impopulaire dans son propre pays. Il ne peut l’ignorer.

      Simulacre de démocratie dans les territoires de l’est de l’Ukraine — Demander l’avis au peuple ? Une pratique de barbares anti-démocrates !

      L’enculé de Poutine organise des référendums49 dans les régions russophones de l’Ukraine. Notre lumineux Président a vivement réagi à l’ONU en disant que :

      « Les référendums n’ont aucune existence légale ».

      Et d’ajouter :

      « C’est un retour à l’âge de l’impérialisme et des colonies »

      Impérialisme, colonies, deux mots qui n’ont strictement rien à voir avec l’Histoire de France.

      Selon certaines sources non vérifiées, il en aurait profité pour rappeler que le référendum d’adhésion de l’Ukraine à l’Europe pourrait être organisé dans les 3 prochains mois. Afin de garantir la démocratie, seuls les électeurs pro-européens pourraient y participer. Nous attendons avec impatience les résultats des votes qui sont déjà comptabilisés, mais non encore publiés (pour préserver la démocratie).

      À partir du vendredi 23 septembre, les habitants de ces régions ont été amenés à répondre à la question suivante :

      « Voulez-vous entrer dans la Fédération de Russie ? »

      Aucun chef d’État occidental n’a été dupe et ils ont déclaré que « quelque soit la décision du peuple à s’autodéterminer celle-ci n’aura aucune valeur. »

      En toute logique l’ONU a décidé de ne pas envoyer d’observateurs afin de vérifier si les élections auront été organisées de matière démocratique.

      De toutes les façons on s’en tape ! Même si les russophones veulent retourner dans le giron russe, on n’en a rien à foutre. Ils resteront dans le territoire ukrainien, ce qui permettra à l’armée ukrainienne de continuer de les bombarder comme ils le font depuis 2014.

      Inauguration d’un parc éolien par notre lumineux guide

      C’est par une belle journée que notre sérénissime a inauguré un parc éolien au large de Saint-Nazaire. Le soleil était au rendez-vous pour notre roi du même nom et afin de prouver au Président que les éoliennes étaient l’avenir, le vent a eu la gentillesse de souffler sur 2 éoliennes parmi les 80 !

      Il faut dire qu’une inauguration d’un parc avec 0 éolienne tournant aurait manqué de panache.

      Ce parc, les jours où il y a du vent… mais pas trop non plus, pourrait fournir 480 Mégawatts.

      Heureusement la centrale thermique au charbon de Cordemais50, d’une puissance de 1200 Mégawatts et située à une trentaine de kilomètres de Saint-Nazaire était là pour palier les jours où il n’y a pas de vent. Tout le monde sait, et en premier lieu les Allemands, que les centrales à charbon ou au gaz polluent beaucoup moins que les centrales nucléaires. C’est donc spontanément que la centrale à charbon a fourni son électricité au parc pour faire tourner deux éoliennes du parc comme le montrent les images51.

      Le vent52 soufflait entre 5 et 10 km/h selon la météo, ne permettant pas aux éoliennes de se lancer. Celles-ci fonctionnant entre minimum 15 km/h (avec une faible production) et 90 km/h où elles passent en sécurité53.

      À moins que, hypothèse très logique, le vent ne se soit focalisé sur 2 éoliennes, prenant soin d’éviter toutes les autres qui étaient autour.

      Euthanasie active : enfin de la place !

      Un projet de loi pourrait être déposé sur l’euthanasie et le suicide assisté54.

      Enfin une loi pour l’égalité des chances !

      Étant donné que de nombreux Français ne peuvent pas vivre dans la dignité, le projet est de permettre à tout un chacun de mourir dans la dignité.

      Le gouvernement n’en est pas à son coup d’essai. Nous savons tous que le Covid nous est tombé dessus sans que nous soyons préparés.

      • Il n’y avait aucun traitement.
      • Il était irresponsable de fournir un traitement habituel pour une maladie mortelle.
      • Il fallait donc empêcher les médecins de mal soigner et donc leur interdire de voir leurs patients.
      • Il fallait protéger les médecins impuissants qu’ils auraient pu contaminer.

      Et comme les réas étaient débordées et les services fermés :

      • Il fallait absolument empêcher les personnes trop âgées d’occuper des lits de réanimation.

      Ici encore l’équité et la morale ont primé !

      Au lieu de faire une sélection totalement arbitraire entre les patients qui avaient des chances de s’en sortir et des patients considérés comme foutus, le gouvernement a décidé d’une limité d’âge (uniquement pour les gueux).

      TOUT LE MONDE SUR UN PIED D’ÉGALITÉ !

      • « Tu sembles avoir les symptômes du Covid, quand bien même ils ressemblent à ceux d’une grippe. »
      • « Tu as plus de 80 ans. »

      Alors :

      • Interdiction d’aller à l’hôpital pour protéger les jeunes.
      • Interdiction de tout traitement parce qu’il n’existe pas, soyons logiques.
      • Un petit paracétamol pour soulager à fièvre.

      Et…

      C’est là que l’humanité et le respect de la dignité humaine s’inscrivent totalement dans le projet.

      On finit le vieux ou la vieille au Rivotril ! Si on ne laisse pas souffrir un chien pourquoi laisserions-nous souffrir un vieillard ?

      Et bien pour le nouveau projet d’euthanasie c’est la même chose ! Au nom de quelle barbarie laisserions-nous vivre, le mot est impropre, survivre, un déchet de l’Humanité à qui il ne reste que quelques mois de fonctions biologiques ?

      Soyons humains, finissons les vieux !

      Économie tout va mieux !

      L’Insee annonce qu’il y a une baisse de la hausse de la dette… Si, si !

      « La dette publique française ralentit sa progression avec une hausse de 6,2 milliards d’euros au deuxième trimestre55 »

      Attention, ne nous méprenons pas, il s’agit bien d’une baisse de la hausse et non d’une hausse de la diminution de la dette ! Comprenez que si nous avions assisté à une hausse de la hausse, c’eut été une mauvaise nouvelle.

      La dette n’a donc augmenté que de 6,2 milliards ce trimestre. Ce qui est la preuve d’une excellente gestion. Pourquoi, me direz-vous ?

      Tout simplement parce que celle-ci avait augmenté de 89 milliards, soit 3 % le trimestre précédent. Ce qui prouve que le gouvernement avait extrêmement bien anticipé le besoin supérieur de dette et qui a donc permis de réaliser une économie substantielle de diminution de l’augmentation pour ce trimestre.

      Quant au chômage « il est presque stable56 » c’est-à-dire qu’il augmente peu en passant de 7,3 à 7,4 %.

      On dit merci qui ?

      Les Russes bientôt affamés

      Le magazine Slate57 dont le principal actionnaire est Rothschild et un des fondateurs Jacques Attali, ne se trompe pas, les Russes sont au bord de l’abîme.

      « Les baisses des exportations du pétrole, de métaux, de produits chimiques pour le bois, pourraient être si durables que “ces secteurs cesseront d’être les moteurs de l’économie”. Quant à la coupure du gaz destiné à l’Europe, si elle est une nouvelle difficile pour cette dernière, elle pourrait coûter chaque année à l’État russe 6,6 milliards de dollars, soit à peu près la même chose en euros, en taxes diverses. Comme l’embargo sur le pétrole du pays, cette perte nette risque de peser lourd sur les investissements du pays dans son si précieux secteur énergétique, et mettre ainsi en grand péril ses revenus futurs. »

      Et de rajouter :

      « Même le secteur agricole et agroalimentaire souffre, au point de peut-être rapidement pousser les Russes à changer et à réduire leur consommation de nourriture. »

      Mais attention ! Des agents russes ou pro- Russes sont à la manœuvre.

      La propagande est partout comme cette Russe payée par Poutine qui diffuse des prétendues images d’un supermarché russe Globus58 débordant de victuailles et montrant des Russes faire leurs courses tranquillement. Cette vidéo publiée le 19 septembre est un faux, bien entendu.

      Elle a été tournée bien avant la crise avec des figurants, comme du temps de la guerre froide !

      Les faussaires vont jusqu’à présenter du porc avec une fausse date d’emballage du 15 septembre 2022 et une date d’expiration du 20 septembre 2022. Le prix affiché de 619 roubles le kilo, soit 11 euros étant aussi un faux grossier, le prix d’un kilo de viande étant désormais l’équivalent d’un mois de salaire59.

      Il faut être d’une extrême vigilance et c’est bien pour cela que YouTube devrait être définitivement fermé. Nous ne le dirons jamais assez :

      « Si ce n’est pas dans les médias, c’est que c’est faux ! »

      Le traître Régis le Sommier, quant à lui, osait déclarer récemment sur Cnews60

      « J’étais en Russie j’ai pu constater comment un axe commercial anti-sanction entre Istanbul et Dubaï61 était mis en place. »

      Et de rajouter :

      « Les sanctions marcheront lorsqu’il y aura des queues dans les magasins et ce n’est absolument pas le cas en ce moment en Russie. »

      Bien heureusement, il existe encore des hommes forts, courageux, intègres, honnêtes, dévoués qui n’hésitent pas à prendre le risque de tacher leur costume pour sauver la veuve et l’orphelin. Vous aurez compris que je parle de l’immense philosophe que le monde nous envie, le philosophe humaniste désintéressé Bernard Henry Lévy.

      Et quand l’immonde Le Sommier cherche à le salir en lui demandant pourquoi il ne porte ni casque ni gilet pare-balles62 sur la ligne de front et pourquoi les héroïques Ukrainiens ne lui en prêtent pas, le grand homme renvoie dans ses cordes l’immonde personnage :

      « Moi je ne me balade pas dans mes bagages avec un casque ou un gilet pare-balles. »

      « J’ai pour règle, quand j’en ai le choix, de laisser le casque à ceux qui en ont le plus besoin ! »

      Comment ne pas avoir une larme à l’œil, ne pas être submergé d’émotion en entendant les propos de ce héros !

      Plus de visas pour les Russes

      Selon La Tribune63, dans un article du 29 août 2022 :

      « L’Union européenne a acté, ce mercredi, la suspension complète de l’accord en vigueur entre Bruxelles et Moscou facilitant l’attribution de visas aux ressortissants russes voulant voyager dans les pays de l’espace Schengen. Une mesure demandée par la République tchèque et les pays voisins de la Russie. Reste encore à trancher la question d’une interdiction totale des visas pour les Russes. »

      Mais ici encore la propagande russe64 a encore frappé. Des comédiens russes ont prétendu pouvoir obtenir un visa vers l’Espagne en quelques minutes et pour 50 euros… Tout ceci n’est que mensonge.

      Les Russes sont prisonniers, aucun pays européen ne veut d’eux !

      Boom éconologique

      Le marché du quota de CO2 en explosion65. Saluons le génie de l’homme qui a réussi à convertir la lutte contre le réchauffement climatique en marché florissant. Le « rien » se négocie désormais à prix d’or atteignant presque les 100 milliards de dollars.

      Pendant que les Chinois ou les Américains se maintiennent en dehors du marché du carbone, les Européens ont mis en place en 2005 des quotas d’émissions de CO2, gaz au combien polluant et mortel comme nous le savons tous… Imaginez ces pauvres plantes contraintes de grandir plus vite du fait de l’augmentation du gaz mortel pour la planète.

      Bref, il faut désormais payer pour « polluer » (émettre du CO2). Cela pousse les entreprises à être écolos ou délocaliser leur production ! Mais comme les Européens sont intelligents, toutes les entreprises « polluantes » qui pourraient délocaliser disposent d’un crédit carbone gratuit, d’un droit à « polluer » !

      C’est ainsi qu’il existe une bourse d’échange de la tonne de CO2. Le prix est totalement libre et fonction de l’offre et la demande. Celui qui en a moins besoin peut en vendre et celui qui en a plus besoin en acheter. Bien heureusement des spéculateurs se sont emparés du marché en essayant d’acheter à bas prix et revendre à prix fort. De l’art de s’en mettre plein les poches pour « sauver la planète ».

      Oui, car la mesure est 100 % efficace. Il est important de la maintenir et même de l’augmenter ;

      Les émissions de CO2 en Europe66 sont passées de 11 % des émissions mondiales à 7 % en 2019. Grâce à nous le monde va mieux, car dans le même temps, les émissions sur la planète sont passées d’environ 38 000 mégatonnes de CO2 par an à 47 000 mégatonnes. De l’art de délocaliser la pollution vers les pays pauvres qui « polluent » de plus en plus, mais pour nous !

      Grâce à ces belles lois européennes, nous sommes donc moins « pollués », mais aussi moins riches.

      Drame en Italie

      « La candidate néo-fasciste Giorgia Meloni revendique la victoire aux élections législatives italiennes » BFM67

      « Législatives italiennes : le parti post-fasciste Fratelli d’Italia de Giorgia Meloni sort en tête » La Tribune68

      « Législatives en Italie : victoire historique de l’extrême droite69 »

      Alors que la secrétaire générale du parti socialiste libéral européen, Mme Leyen avait menacé les Italiens s’ils votaient « mal », rien n’y a fait.

      « Si les choses vont dans une direction difficile, j’ai parlé de la Hongrie et de la Pologne, nous avons des instruments », a mis en garde la présidente de la Commission européenne en réponse à une question sur les élections de dimanche en Italie pour lesquelles une coalition droite/extrême droite est annoncée favorite dans les sondages70 »

      Nous avons les outils pour… (vous pourrir la vie si vous votez mal).

      La presse est unanime pour souligner les heures sombres :

      « Si Giorgia Meloni l’emporte, avec ses alliés berlusconiens de Forza Italia et d’extrême droite de la Ligue, l’Italie est promise à des heures sombres. Sa formation est truffée de nostalgiques de Benito Mussolini71 »

      « Si l’Italie est bien le laboratoire politique de l’Europe que l’on dit, alors ce sont des heures sombres qui se dessinent… En Italie comme en France, mais aussi en Grande-Bretagne, dans les pays de l’Est ou aux États-Unis bien sûr, la gauche s’est effondrée. La droite “classique”, elle, a été phagocytée et puis détruite par une extrême droite xénophobe et nationaliste qui se pose désormais en seule alternative crédible à une social-démocratie essoufflée72. »

      « Italie : cinq raisons qui montrent que Giorgia Meloni ne fera pas avancer les droits des femmes. Mais pour les médias et les observateurs politiques, elle est vue comme l’héritière des heures sombres fascistes de l’Italie73. »

      « L’étude montre également que les populistes sont plus susceptibles de porter atteinte de manière durable à l’État de droit et aux institutions démocratiques par des réformes remettant en cause le principe de séparation des pouvoirs, l’indépendance de la justice ou encore la liberté de la presse74. »

      « Le risque que s’instaure un gouvernement autoritaire et rétrograde sur les libertés civiles75. »

      « Les partis démocratiques traditionnels. Ces derniers feraient mieux de faire leur autocritique en se demandant comment et pourquoi une telle situation où les partisans de l’autoritarisme, de la restriction des libertés ou encore de la division entre les populations sont en train de gagner du terrain. Sans cette introspection, la peste brune poursuivra sa progression au point de contaminer d’autres pays de l’Union européenne76. »

      L’heure est grave ! Après la Suède, la France (législatives), la Hongrie, voici que l’Italie plonge dans les heures sombres du fascisme.

      Comment les électeurs peuvent-ils être aussi bêtes pour ne pas voir que la social-démocratie européenne et Mme von der Leyen sont les garantes des droits de l’homme et des libertés ?

      Ni l’Europe ni la France n’ont produit la moindre censure de médias ou leur interdiction. Seuls les désinformations et les médias ennemis comme RT sont supprimés.

      Jamais il n’y a eu la moindre restriction des libertés ! Obligation du masque, confinements, pass sanitaires, QR-codes, obligations vaccinales n’ont été mis en œuvre QUE pour protéger les citoyens et les libertés.

      Jamais il n’y a eu destruction de nos valeurs, de la famille ou de ce qui nous unit ! L’Europe nous ouvre à la différence, à la GPA, au droit à l’avortement jusqu’au terme, au suicide assisté, au Wokisme, à l’identité de genre, aux privilèges blancs et j’en passe.

      Les futurs confinements énergétiques et passe-carbone seront aussi garants des libertés pour sauver la planète et la démocratie.

      Les institutions ont été remplacées par des conseils de défense, Von der Leyen s’est retrouvée à la tête de l’Europe, mais uniquement pour protéger les institutions et les droits de l’homme.

      C’est bien pour cela que :

      • Il faut lutter contre le fascisme.
      • Il faut lutter contre l’antisémitisme.
      • Il faut lutter contre ces arriérés qui croient que la famille ou l’hétérosexualité ne sont pas des maladies.
      • Il faut lutter contre tous ces populistes qui veulent rétablir le pouvoir du parlement désigné par un peuple irresponsable.
      • Il faut lutter contre Giorgia Meloni et tous ses amis.

      Ils sont criminels en voulant supprimer les pass vaccinaux ou carbones et laisser des non-vaccinés assassiner hommes, femmes et enfants vaccinés protégés par leur injection efficace ! Ils sont irresponsables en voulant mettre en place des référendums d’initiative populaire ! Ils sont fous en voulant séparer les pouvoirs exécutifs, législatifs et judiciaires ! Ils sont malades en voulant limiter le pouvoir des banques et autres Goldman Sachs, des lobbies et lutter contre la corruption systémique !

      La France et l’Europe se souviennent encore du référendum de 2005 et la décision folle et irresponsable du peuple français que nous avons dû contrarier pour rétablir la démocratie et sauver l’Europe.

      Ces fascistes veulent le chaos, la suppression de la démocratie et la suppression des libertés.

      Nous devons descendre dans la rue et dire non au fascisme, non à l’autodétermination des peuples, non à Giorgia Meloni et oui au contrôle de la population par l’État, oui à l’autocratie pour sauver les droits de l’homme et aller vers le Grand Reset !

      Je finirai par cette merveilleuse phrase de notre grand oracle Klaus Schwab :

      « Vous ne posséderez rien et vous serez heureux »

      Signal
      C’était l’hebdo du 26 septembre 2022.

      Merci

      Alain Tortosa
      https://7milliards.fr/tortosa20220626-signal-pour-une-presse-libre-et-objective.pdf


      1 Première publication 15 avril 1940

      2 https://www.ladepeche.fr/2022/09/23/8e-vague-de-covid-19-la-circulation-du-virus-accelere-sante-publique-france-appelle-au-respect-des-gestes-barrieres-10588210.php

      3 https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/vaccin/video-envie-d-emmerder-les-non-vaccines-j-assume-totalement-declare-emmanuel-macron-apres-sa-declaration-controversee_4907985.html

      4 https://geodes.santepubliquefrance.fr/#c=indicator&f=0&i=sp_jour.t&s=2022-09-20&t=a01&view=map2

      5 Ceci était un communiqué du Ministère de la Vérité

      6 https://www.francetvinfo.fr/economie/energie/crise-energetique-pourra-t-on-recharger-les-voitures-electriques-cet-hiver_5377450.html

      7 https://www.usinenouvelle.com/editorial/l-instant-tech-comment-rte-va-recuperer-l-energie-des-batteries-des-voitures-pour-equilibrer-le-reseau.N1789067

      8 https://www.caroom.fr/guide/voiture-propre/electrique/recharge/batterie/duree-de-vie

      9 https://www.tomsguide.fr/tesla-combien-coute-le-remplacement-dune-batterie/

      10 https://www.cidj.com/vie-quotidienne/psycho-sante/pilule-du-lendemain-une-contraception-d-urgence

      11 https://odysee.com/@PhilippeLeBel:4/’’’-Pizzagate-’’’—R%C3%A9sum%C3%A9-complet:e

      12 https://fr.sports.yahoo.com/news/andrew-remercie-maman-elizabeth-ii-141200321.html

      13 https://www.ndtv.com/world-news/joe-bidens-she-was-12-and-i-was-30-remark-shocks-internet-3373556
      https://www.youtube.com/watch?v=fuQflEmf1Ug

      14 Cf Les Nuls Canal+

      15 https://www.ouest-france.fr/monde/guerre-en-ukraine/guerre-en-ukraine-tirs-d-obus-et-risques-d-incendie-a-zaporijjia-le-point-au-185e-jour-218ceccc-2633-11ed-9d6f-e4e04df431ef

      16 https://www.capital.fr/votre-retraite/retraite-le-regime-dans-le-vert-en-2021-et-2022-avant-une-rechute-1445903

      17 Un décret exceptionnel permettant de les finir proprement avait été mis en œuvre pour l’odieux Covid

      18 https://www.leparisien.fr/culture-loisirs/cinema/plan-75-un-incroyable-film-danticipation-japonais-sur-leuthanasie-07-09-2022-J7MZO2YLH5HRTLP5KYV6NHSA3U.php

      19 https://www.anguillesousroche.com/education/des-ecoles-woke-enseignent-aux-enfants-de-4-ans-comment-se-masturber/

      20 https://www.amazon.com/EDUCATION-8-12-year-olds-PARENTS/dp/1549718371

      21 http://www.grippe-geig.com/LeGEIG.html

      22 https://www.leparisien.fr/archives/les-multiples-casquettes-du-professeur-lina-29-10-2009-691695.php

      23 https://www.huffingtonpost.fr/france/article/ces-vaccins-anti-covid-etaient-tres-attendus-ils-arrivent-enfin_207695.html

      24 https://france3-regions.francetvinfo.fr/auvergne-rhone-alpes/rhone/lyon/vaccin-anti-covid-professeur-bruno-lina-repond-aux-questions-que-vous-vous-posez-1903214.html

      25 https://www.lefigaro.fr/international/2014/03/04/01003-20140304ARTFIG00312-l-armee-ukrainienne-un-david-face-au-goliath-russe.php

      26 https://www.tf1info.fr/international/video-guerre-ukraine-russie-5937-soldats-russes-sont-morts-depuis-le-24-fevrier-un-chiffre-bien-en-deca-des-estimations-occidentales-2232962.html

      27 https://www.francetvinfo.fr/monde/europe/manifestations-en-ukraine/vrai-ou-fake-la-grece-transporte-t-elle-le-petrole-russe_5364403.html

      28 https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/histoires-d-info/on-n-a-pas-de-petrole-mais-on-a-des-idees-en-1976-on-passe-a-l-heure-d-ete_1774731.html

      29 https://twitter.com/rtlfrance/status/1570307628256923654

      30 https://www.radiofrance.fr/franceinter/covid-que-vont-devenir-les-50-millions-de-doses-de-vaccin-de-premiere-generation-4808707

      31 https://www.lemoniteurdespharmacies.fr/actu/actualites/actus-medicaments/vaccins-anti-covid-19-date-de-peremption-a-nouveau-prolongee.html

      32 https://www.tf1info.fr/sante/covid-19-la-suisse-doit-jeter-10-millions-de-doses-de-vaccin-moderna-2233332.html

      33 https://news.un.org/fr/story/2022/09/1127481

      34 https://linsoumission.fr/2022/09/15/envoyez-vos-factures-a-poutine/

      35 https://www.japantimes.co.jp/news/2022/09/06/world/russia-north-korean-artillery-us-intelligence/

      36 https://duckduckgo.com/?t=ffab&q=pertes+russes+durant+les+pr%C3%A9cedents+conflits&ia=web

      37 https://www.telegraph.co.uk/world-news/2022/04/22/exclusive-france-germany-evaded-arms-embargo-sell-weapons-russia/

      38 https://cf2r.org/rta/russie-munitions-guidees-stop-ou-encore/

      39 https://ec.europa.eu/commission/presscorner/detail/fr/SPEECH_22_5493

      40 https://www.lejdd.fr/Politique/polemique-sur-le-voile-blanquer-doit-se-taire-selon-jean-luc-melenchon-3927239

      41 https://www.amazon.fr/rangement-stockage-r%C3%A9sine-cr%C3%A9ative-mini-rangement/dp/B09Z2F56WZ/ref=sr_1_2?crid=P2HU33LN7II9&keywords=mini+nuke+bomb&qid=1663774152&sprefix=mini+nuke%2Caps%2C75&sr=8-2

      42 https://t.me/trottasilvano/26436

      43 https://www.liberation.fr/checknews/lci-a-t-elle-illustre-un-sujet-sur-les-armes-nucleaires-avec-des-images-du-jeu-video-fallout-20220921_QHMEARC2HNGLPA4GLFTD25SHAY/

      44 https://www.20minutes.fr/monde/4001816-20220921-onu-emmanuel-macron-accuse-moscou-faire-revenir-monde-age-imperialismes-colonies

      45 https://www.letemps.ch/monde/cette-longue-table-separait-emmanuel-macron-vladimir-poutine

      46 https://www.bfmtv.com/international/amerique-nord/etats-unis/ukraine-le-discours-de-joe-biden-a-l-onu-en-integralite_VN-202209210538.html 6 min 46 s

      47 https://www.lepoint.fr/monde/russie-ovd-info-la-petite-ong-qui-tente-de-venir-en-aide-aux-opposants-04-08-2019-2328260_24.php

      48 https://www.tf1info.fr/international/video-manifestations-en-russie-contre-la-mobilisation-militaire-de-vladimir-poutine-plus-de-250-personnes-arretees-2233009.html

      49 https://news.un.org/fr/story/2022/09/1127481

      50 https://www.edf.fr/centrale-thermique-cordemais

      51 https://www.confort-energie-renouvelable.com/pourquoi-les-eoliennes-tournent-quand-il-n-y-a-pas-de-vent/

      52 https://www.ouest-france.fr/meteo/pays-de-la-loire/saint-nazaire-44600/la-meteo-du-jour-a-saint-nazaire-ef3f6dae-73ce-540d-bfb7-d069404be584

      53 https://www.edf.fr/groupe-edf/espaces-dedies/l-energie-de-a-a-z/tout-sur-l-energie/produire-de-l-electricite/le-fonctionnement-d-une-eolienne

      54 https://www.letelegramme.fr/france/fin-de-vie-euthanasie-suicide-assiste-le-comite-d-ethique-rend-un-avis-attendu-ce-mardi-13-09-2022-13177872.php

      55 https://www.lopinion.fr/economie/la-dette-publique-francaise-ralentit-sa-progression-avec-une-hausse-de-6-2-milliards-deuros-au-deuxieme-trimestre

      56 https://www.journaldunet.com/management/conjoncture/1038148-chomage-en-france-le-taux-de-chomage-reste-presque-stable-160822/

      57 https://korii.slate.fr/biz/economie-rapport-russe-confidentiel-confirme-sanctions-occidentales-font-tres-mal-energie-production-recession-rouble

      58 https://www.youtube.com/watch?v=TuI_ESaQpJQ

      59 Salaire moyen Moscou 1562 €.
      https://www.combien-coute.net/salaire-moyen/russie/moscou/
      Salaire moyen Marseille 1527 €
      https://www.salairemoyen.com/revenus.php?Commune=13055

      60 https://twitter.com/i/status/1573963682362675206

      61 https://vk.com/wall706212792_3304

      62 https://twitter.com/Europe1/status/1573958609150656513?s=20&t=LqvMyfbYM2arWVC83asFdw

      63 https://www.latribune.fr/economie/union-europeenne/ue-discussions-autour-de-la-suspension-des-visas-pour-tous-les-russes-928752.html

      64 https://www.youtube.com/watch?v=eJ70wVZPPKE

      65 https://www.boursorama.com/actualite-economique/actualites/les-revenus-du-carbone-frolent-les-100-mds-usd-dans-le-monde-en-2021-1672e218d2d932952187381ae568847c

      66 https://www.canada.ca/fr/environnement-changement-climatique/services/indicateurs-environnementaux/emissions-gaz-effet-serre-echelle-mondiale.html

      67 https://www.bfmtv.com/international/europe/italie/la-candidate-neo-fasciste-giorgia-meloni-revendique-la-victoire-aux-elections-legislatives-italiennes_VN-202209260015.html

      68 https://www.latribune.fr/economie/union-europeenne/italie-le-risque-d-une-coalition-d-extreme-droite-au-pouvoir-inquiete-bruxelles-et-les-marches-934050.html

      69 https://www.lepoint.fr/monde/italie-la-coalition-de-droite-largement-en-tete-25-09-2022-2491281_24.php

      70 https://www.lefigaro.fr/international/italie-salvini-exige-des-excuses-ou-la-demission-de-von-der-leyen-20220923

      71 https://www.humanite.fr/monde/italie/legislatives-l-extreme-droite-italienne-en-position-de-force-760921

      72 https://www.dna.fr/politique/2022/08/13/l-avertissement-italien

      73 https://www.elle.fr/Societe/News/Italie-cinq-raisons-qui-montrent-que-Giorgia-Meloni-ne-fera-pas-avancer-les-droits-des-femmes-4060611

      74 https://basta.media/Elections-suede-italie-la-resistible-ascension-de-l-extreme-droite-europeenne-fratelli-d-italia

      75 https://www.24heures.ch/meloni-doit-choisir-entre-devenir-une-ducetta-ou-une-draghetta-392626775458

      76 https://lpost.be/2022/09/26/un-automne-gris-en-italie-qui-sonne-comme-un-avertissement-pour-leurope/




      Le Producteur local, un modèle coopératif sans marge ni intermédiaire entre producteur et consommateur

      [Source : Nexus]

      Les objectifs de la coopérative Le Producteur local ? Privilégier un approvisionnement local, proposer des produits frais au juste prix pour le consommateur et pour le producteur et restituer la marge aux producteurs et artisans associés. Elle ne fait pas de marge et permet ainsi aux producteurs de récupérer l’intégralité de ce qu’ils vendent. Ce modèle vous semble intrigant ? À nous aussi : c’est pourquoi nous avons interrogé sa présidente Claire Pérez.

      Pour Claire Pérez, la distribution d’une nourriture saine et respectueuse de l’environnement devrait être une mission de service public que l’État ne remplit pas. Créer Le Producteur local a été une façon pour elle de remédier à ce problème à son échelle.

       Nexus : Où est né le premier magasin Le Producteur local et en quelle année ?

      Claire : Le premier magasin est né en septembre 2015 à Bois-Guillaume dans le 76, à mon initiative. Je m’occupais alors bénévolement de l’antenne La Ruche qui dit oui ! à Rouen qui commençait à décliner et qu’on a fermée quelque temps après. Après avoir identifié les limites de ce modèle et en discutant avec les producteurs locaux, on s’est dit que ça serait bien d’en tester un autre. En mars 2015 venait l’idée, en septembre de la même année, le premier magasin était ouvert.

      ◆ Qu’est-ce qui ne convenait plus à La Ruche qui dit oui !  ?

      Son modèle économique gênait les clients et les producteurs. Elle restait un intermédiaire de la distribution avec une marge assez restreinte (17 %), mais qui restait problématique car elle faisait grimper le prix du produit. En plus de cela, au niveau logistique, ça n’était pas pratique pour certains clients et producteurs. Les fournisseurs devaient assister à l’intégralité de la distribution qui manquait de flexibilité : elle avait lieu une fois par semaine, sur un créneau de 2 h seulement, et elle nécessitait pour certains de faire de nombreux kilomètres.

      Pour que ce soit rentable, il fallait que les commandes soient assez nombreuses. Si tel n’était pas le cas, le producteur pouvait annuler sa venue et donc décevoir au dernier moment les clients qui venaient chercher une commande incomplète.

      Prendre une boutique où les producteurs locaux vendraient directement leurs produits sans forcément être présents nous a semblé évident.

      ◆ Pouvez-vous nous résumer les objectifs principaux de votre démarche ?

      Nous avons créé Le Local pour deux raisons : la première, c’était pour le consommateur afin de lui permettre d’avoir accès à des produits locaux sur lesquels il va voir un contrôle de qualité : savoir d’où vient le produit qu’il met dans son assiette ou qu’il donne à ses enfants, sa famille, comment il a été produit et par qui. Et surtout qu’il puisse avoir accès à un tarif qui respecte son pouvoir d’achat qui n’est pas forcément très élevé. L’autre raison, c’était le versant producteurs, pour leur permettre d’écouler leurs marchandises au prix juste et de redevenir maîtres de leur marge. De la marge qui leur permet d’investir, le plus souvent dans une économie plus verte. Que ce soient eux qui la gèrent, qui la touchent, pas un intermédiaire supplémentaire.

      ◆ Pouvez-vous nous raconter le début de l’aventure ?

      On a cherché un local un peu partout aux alentours de Rouen. On avait calculé qu’il nous fallait un loyer inférieur à 2 000 euros par mois, que le m2 ne pouvait pas dépasser 14 euros. On a trouvé à Bois-Guillaume, dans un quartier plutôt résidentiel, que je connaissais bien.

      Mes prévisions ont été complètement fausses, mais dans le bon sens. On a eu rapidement plus de fréquentation que prévu. On s’est aperçus que les gens venaient plusieurs fois par semaine, avec un panier moyen plus réduit. On a dû déménager au bout de deux ans d’activité, car on était trop à l’étroit à trois salariés et demi.

      On est passés de 150 m2 avec un labo de cuisine et zone de stockage à 315 m2 aujourd’hui. La surface de vente s’est agrandie de 40 m2 seulement. L’excédent est dédié à deux chambres froides, des locaux sociaux, et deux laboratoires utilisés par un traiteur salé et une pâtissière qui cuisinent sur place. Maintenant, on a presque doublé le chiffre d’affaires.

      ◆ Pouvez-vous nous en dire plus sur votre absence de marge ?

      Le système classique de la commercialisation fonctionne ainsi : un producteur produit et vend sa production à un distributeur (magasin de producteurs, marché, grande surface, etc.) et ce distributeur vend au client final. Il est un intermédiaire, il prend une marge fixe qui a vocation à dégager de la lucrativité.

      Un producteur peut également faire de la vente directe à la ferme, aux marchés, en AMAP et dans ce cas-là, son prix de vente contient sa marge qui peut lui payer ses salariés, etc.

      Nous, on est un modèle hybride : on est un distributeur, mais c’est comme de la vente directe à la ferme.

      Je m’explique : la SCIC le Local n’est pas une société lucrative, elle n’a pas vocation à réaliser de bénéfices mais s’assure de couvrir les charges nécessaires à son développement. Le Local ne vend pas, il n’applique donc aucune marge sur les produits des producteurs associés. Ces derniers touchent l’intégralité du prix de vente de leurs produits sur place.

      On détermine les charges nécessaires à notre fonctionnement de distributeur (électricité, loyer, main-d’œuvre salariée). Ces charges sont éclatées entre les producteurs, qui sont tous sociétaires de la boutique et qui vont alors payer mensuellement une sorte de loyer fixe, peu importe les ventes qu’ils réalisent. Cette contribution mensuelle peut s’élever entre 25 et 2 500 euros selon le matériel, la place, l’énergie et le personnel dont a besoin le producteur, et elle est réévaluée tous les ans.

      ◆ Quelles sont les contraintes principales pour les producteurs ?

      Le modèle oblige le producteur à être rigoureux : tous les mois, il va payer la même chose. Il doit payer son « loyer » mensuel, même s’il n’a pas de production. Heureusement, il existe une véritable solidarité et on trouve des arrangements quand il y a des difficultés. Par exemple, quand il y a eu la grippe aviaire pour les volailles, on a fait des aménagements : le loyer des producteurs a été répercuté chez les 60-65 autres producteurs sociétaires de chaque boutique. C’est pareil pour les accidents et les imprévus désagréables.

      Toutes les 8 semaines, on a une commission pour les producteurs qui traversent une période trouble afin de trouver ensemble des solutions.

      ◆ La soixantaine de producteurs de chaque boutique sont-ils tous bio ?

      Ils pratiquent exclusivement de l’agriculture paysanne et environ 70 % d’entre eux sont bio. Certains n’ont pas le label alors qu’ils ont des pratiques culturales ou d’élevage biologiques. On a une partie qui ne sont pas en agriculture bio bio, mais qui n’utilisent pas d’OGM, de pesticides, avec des essais d’amélioration des méthodes de culture, de la transformation de produits ou de leur élevage.

      ◆ Ce système facilite-t-il la coopération entre les producteurs ?

      Il y a autant de caractères et de techniques que de producteurs, mais oui, ça leur permet de discuter entre eux, de se donner des astuces, de visiter les fermes des autres, de faire des échanges de salariés.

      L’échelle de la structure nous permet d’inventer des choses, d’être dans la débrouille.

      Cela étant dit, la période Covid nous a vraiment fait du tort. On avait l’habitude de se voir régulièrement entre nous et d’organiser des temps de rencontre avec la clientèle. Les mesures sanitaires ont eu un double effet : sur notre cohésion de groupe, et entre agriculteurs et salariés. Le fait de devoir communiquer par visio a engendré un relâchement et de la défiance. L’esprit collectif en a pris un coup. Mais aussi sur notre clientèle qui aimait notre convivialité. On avait l’impression d’être devenu un supermarché. On redresse la barre depuis qu’on en a la possibilité pour recréer du lien.

      ◆ Qu’est-ce qui vous a animée pour vous lancer dans cette voie ?

      Pour moi, il y a des activités pour lesquelles on peut faire de la lucrativité et d’autres non. Quand je vois le nombre d’agriculteurs qui veulent rendre leur tablier, notamment à cause des méfaits de l’inflation et de tous leurs problèmes administratifs et climatiques, je me dis que la distribution d’une alimentation saine devrait être un service public, à la fois pour le consommateur et les producteurs.

      Sans les producteurs agricoles, on ne peut pas bien manger, ou ne pas manger tout court. Le système actuel ne les protège pourtant pas, alors qu’ils sont essentiels.

      ◆ Quelles difficultés rencontrez-vous ?

      On en rencontre beaucoup, notamment à cause du « PFH », le putain de facteur humain, qu’on essaie de transformer en précieux facteur humain. Sept ans après le début de l’aventure, je réalise qu’il n’y a rien de plus vrai que ça. Le facteur humain, les problèmes de communication et de compréhension, c’est souvent ce qui fait échouer les projets : on n’a pas tous la même réalité selon ce qu’on fait, notre angle de vue et la période que l’on traverse.

      Quand tout va bien, notre système est bien plus rentable que n’importe quel autre modèle. Mais quand ça va mal commercialement, comme c’est le cas aujourd’hui, avec l’augmentation des prix, les gens se rabattent sur des magasins comme Lidl et là, nos producteurs partenaires se rendent compte que c’est difficile d’être un distributeur en plus d’être producteur. Mais il faut réaliser que c’est un problème global : avec la hausse des prix, le nombre de boutiques qui ferment autour de nous est énorme.

      En ce moment, on doit trouver des solutions pour que le producteur tienne pendant cette période difficile : les autres distributeurs peuvent prendre jusqu’à 30 % de marge et actuellement, ils commandent moins, voire ne paient plus les producteurs. Nous, on continue à faire du volume et à payer les producteurs, mais c’est plus dur qu’avant.

      ◆ Comment déterminez-vous vos prix ?

      C’est le producteur qui décide de ses prix de vente.

      On lui conseille toujours de pratiquer le même tarif de vente qu’à la ferme, auquel certains ajoutent un pourcentage pour le transport. La plupart respectent cette recommandation. S’il y a abus, on a des commissions pour en discuter, on peut aller jusqu’à mettre des avertissements, ou se séparer des producteurs. On a choisi de geler certains prix avec l’inflation, mais la décision finale revient toujours au producteur. Généralement, s’il ne participe pas à l’effort collectif, ça se ressent dans le panier d’achats : les clients ne vont pas acheter ses produits, alors c’est aussi dans son intérêt d’être raisonnable.

      ◆ Combien y a-t-il de magasins qui font aujourd’hui partie de la coopérative ?

      À ce jour, il y a 5 magasins ouverts (à ParisLe HavreBelbeuf, Bois-Guillaume et Beauvais), et un en cours de développement dans le département de l’Eure. Celui de Caen vient de fermer. Nous sommes donc localisés de la région parisienne à la Normandie.

       Est-ce qu’il est possible de proposer du 100% local comme indiqué sur votre site, ou y-a-t-il des exceptions ?

      Oui, on est 100% local. On ne trouve pas de producteurs de tout dans le coin : pas de vin, pas de champagne, pas de citron, pas d’huile d’olive, pas de riz.
      À la question « est-ce qu’on développe la gamme pour avoir des fruits du Sud ? », nos clients répondent non pour l’instant. Mais peut-être qu’il y en a qui ne viennent pas parce qu’on n’en propose pas.

      En moyenne les producteurs se situent à 80 km de la boutique.

      Pour l’épicerie salée, on sélectionne des producteurs qui peuvent se trouver jusqu’à 150 km. Ce n’est pas un problème si la livraison des produits a besoin de se faire une fois tous les mois ou tous les deux mois. L’empreinte carbone reste acceptable. Pour les produits frais, on essaie de ne pas aller au-delà de 80 km.

      On a organisé progressivement une ronde pour les transports qu’on a mutualisés : on a déterminé le coût de la tournée, et ce coût est éclaté entre les producteurs au prorata du volume de chiffre d’affaires transporté.

      ◆ Nous vous avons entendu dire que vous accompagnez les porteurs de projets. De quelle façon ?

      On a refusé et nous refusons toujours de franchiser le modèle. Pour les magasins qui ont ouvert après le premier à Bois-Guillaume et celui qui va ouvrir à Mont-Saint-Aignant, nous avons accompagné de A à Z les porteurs de projets qui nous ont semblé très motivés jusqu’à ce qu’ils deviennent directeurs de leur boutique. C’est gratuit pour le porteur de projet parce que c’est la société constituée qui paie la prestation (et souvent on la fait subventionner pour que ça ne coûte presque rien à la boutique).

      On a fait l’étude de marché, le recrutement des producteurs, la formation au modèle économique. C’est Le Local ADER, une autre coopérative, qui assure ensuite la gestion des magasins. Nous n’avons demandé aucun engagement financier aux porteurs de projets à part de devoir acheter une action à 50 euros dans la coopérative, grâce aux subventions que nous avons obtenues qui ont financé les accompagnements. La seule garantie que nous leur avons demandée : nous verser 2 500 euros si la boutique n’ouvrait finalement pas après des mois de formation.

      ◆ Est-ce que vous comptez continuer à procéder ainsi ?

      Nous avons décidé d’arrêter de procéder ainsi à partir des prochains magasins, car nous n’avons pas une équipe assez grande pour pouvoir nous lancer dans d’autres ouvertures dans les mêmes conditions. Heureusement, on a quelqu’un qui arrive dans notre équipe le 4 octobre pour le développement.

      Mais outre ce problème d’effectifs, un autre souci s’est posé : on s’est aperçus que prendre autant de charges sur notre dos pouvait dédouaner certains directeurs de magasin de leurs responsabilités. C’est la société de gestion qui prend tous les risques financiers, légaux et juridiques, notamment en cas de démotivation de la personne chargée de la direction du magasin.

      On est convaincus que notre modèle est le plus vertueux.

      On veut donc le développer, accompagner, mais pas au détriment de notre charge mentale.

      Désormais, on donnera toujours aux porteurs de projets toutes les billes pour qu’ils gèrent leur boutique et pour qu’ils deviennent de vrais chefs d’entreprise. Mais la différence résidera dans le fait que juridiquement et financièrement, ce sera la personne dirigeante du magasin qui sera responsable, notamment en cas de dépôt de bilan, et elle devra donc s’impliquer davantage. Elle deviendra également présidente de sa boutique.

      Là encore, cette nouvelle forme a des limites. Si quelqu’un voulait, par exemple, ouvrir une boutique à Toulouse, même en déléguant plus de tâches aux directeurs, nous ne pourrions pas nous occuper de l’ouverture pour les mêmes raisons de personnel limité. Après, si quelqu’un voulait me compléter dans la société de gestion pour accompagner des boutiques dans une autre région, à condition que trois boutiques minimum y soient ouvertes, nous sommes ouverts à ce genre de proposition et à ce qu’une antenne ADER y naisse !

      ◆ Vous accompagnez gratuitement les porteurs de projets : vous devez donc être extrêmement vigilants sur le choix des personnes qui se présentent à vous ?

      Oui. Porter un tel projet est un engagement de vie et a un impact sur la charge mentale, sur la famille, sur les loisirs. Je ne suis pas là pour vendre du rêve : on est bien organisés, mais la disponibilité mentale doit être grande.

      On s’est rendu compte que l’aventure marche quand il y a un précieux facteur humain en face de nous.

      Le taux horaire en présentiel doit être d’environ 40 h par semaine maximum, mais notre esprit est souvent occupé par ce qu’on fait, et cela ne doit pas être vécu comme du temps « subi » et demande d’être passionné…

      https://www.youtube.com/embed/e6wRg8pQTkc

      👉 Voir le site du producteur local :




      Le directeur général d’Alibaba présente son outil de crédit social écologique au Forum de Davos

      [Source : Nexus]

      En mai 2022, avait lieu une session du Forum économique mondiale intitulée « Perspectives stratégiques : Consommation responsable ». À cette occasion, le directeur général d’Alibaba et ancien vice-président de la banque Goldman Sachs, John Michael Evans, a parlé du développement d’un outil de suivi de l’empreinte carbone individuelle.

      Selon le Forum économique mondial (WEF) :

      « d’ici 2030, la classe mondiale des consommateurs dépassera les 5 milliards de personnes et les dépenses devraient atteindre près de 100 000 milliards de dollars, soit une croissance de 50 % depuis 2020 »

      Dans ces conditions, comment les membres du Forum envisagent-t-ils l’avenir ?

      ◆ Toujours moins de vie privée ?

      Dans un monde à la population croissante, « quels sont les nouveaux modèles commerciaux, les politiques et les incitations nécessaires pour faire progresser la consommation de manière responsable et inclusive pour une planète et des personnes plus saines ? ». C’est pour répondre à cette question que le WEF a invité, entre autres, John Michael Evans, le directeur général d’Alibaba. M. Evans a profité de cette discussion pour parler du développement d’un nouvel outil, par son groupe. Celui-ci permettra de calculer au plus près l’empreinte carbone des utilisateurs de leur plateforme. En effet, ils auront un tracker individuel permettant de savoir, par exemple, « où ils voyagent, comment ils voyagent, ce qu’ils mangent, ce qu’ils consomment », explique-t-il.

      ◆ Bons points et mauvais points ? 

      Mais ce n’est pas tout, M. Evans explique qu’avec leur logiciel de cartographie AMAP, équivalent de Google Maps ou Waze, ils vont permettre aux gens de :

      « calculer le meilleur itinéraire, et le plus efficace, ainsi que le moyen de transport le plus efficace. Ensuite, s’ils profitent de ces recommandations, nous leur donnerons des points bonus qu’ils pourront échanger ailleurs sur notre plateforme. Ainsi, ils sont incités à faire le bon choix, même si on leur offre la possibilité de faire le mauvais choix. »

      Le monde est-il aussi binaire que cela ? N’y a-t-il que de bons et de mauvais choix ? N’y a-t-il pas de nuances ? Ce qui est bon pour M. Evans est-il bon pour tout le monde ? Cet outil sera sûrement un bon moyen d’habituer les populations à un crédit social à la chinoise.

      Image principale par Weforum




      Le futur passeport carbone de l’État-Macron

      [Source : observatoiredumensonge.com]

      Le crédit social chinois est arrivé !

      Par Daniel Desurvire

      Pass climatique, ticket de rationnement, impôt sur la consommation ou crédit carbone ; qu’importe l’appellation puisque la sanction écologique s’ajustera au bout. Comme cela était prévisible, le QR Code TAC se mue en Code empreinte carbone (carte à puce de la start-up Doconomy). L’État-Macron ne lâche pas prise, son objectif étant de copier la répression du crédit social chinois. Le traçage des vaccins Covid par le passe sanitaire* n’ayant été que suspendu, la prétendue fin de crise sera réactivée pour abattre d’autres libertés au motif d’une écologie félonne : un greenwashing d’État (éco-blanchiment). Un crédit carbone sera alloué à chaque citoyen qui se verra sanctionné par un blocage de la carte bancaire dès lors que son crédit CO2 sera épuisé. Pour parfaire ce dispositif, la suppression de l’argent liquide s’annonce en bout de course.

      Cette perfidie fut ourdie avec les ausweis discriminatoires* par la Commission européenne, en la personne d’Ursula Van der Leyen, puisque cette traçabilité est testée depuis trois ans en Suède, donc dans le même temps que fut décrété la crise sanitaire et mis en place le passeport sanitaire européen interopérable (EU digital Covid Certificate). Si cela n’est pas à un complot, qu’est-ce donc alors ? Chaque geste de la vie sera ainsi conditionné selon les achats des consommateurs par le système Doconomy qui calcule en temps réel le carbone émis par individu à travers le produit choisi, avec ou sans l’indication du coefficient pollueur du climat. De sorte que ce système aléatoire ou incomplet ne conditionne pas seulement la responsabilité du client en bout de chaîne, mais aussi dans l’intervalle, celle du fabricant, du conditionneur, du transporteur et du commerçant. Si une défaillance intervient dans l’étiquetage, ce sera le consommateur qui en pâtira et qui sera sanctionné.

      Nathalie Green, PDG de l’entreprise Doconomy* et partenaire de la Convention-Cadre des Nations unies sur le changement climatique (CCNUCC), ambitionne que « chaque consommateur puisse faire la différence en étant conscient de l’impact de ses achats sur la planète et soit en capacité de le gérer et de le compenser ». Mais ici s’arrêtent les bonnes paroles, car le loup n’est pas loin. En effet, c’est en reliant le compte courant du consommateur à la carte DO* que les clients d’un service bancaire perdront inévitablement leur autonomie d’achat et leur liberté de choix. Nous entrons exactement dans le même processus du QR Code TAC, puisque cette carte DO sera couplée avec le téléphone portable ou la carte bancaire pour payer, et qu’un QR Code sera fatalement dédié en guise d’application. Fin 2019, la start-up avait déjà lancé une version bêta de son application, testée par environ deux cents utilisateurs volontaires, avec pour objectif 40 millions de clients potentiels, sachant que lesdits clients européens seront contraints d’adhérer par une loi ou par voie réglementaire à ce crédit CO2 (carte DO), que leur imposera leur gouvernement respectif.

      Pour mesurer les émissions toxiques, Doconomy fait appel à un calculateur des rejets carbones pour chaque euro dépensé : vêtement, librairie, restaurant, boulangerie, hôtel, cinéma, musée, stade, agence de voyages, ticket de métro, service, pharmacie, hôpital et tous les produits de consommation en général, du cornet de glace à la voiture en passant par les travaux domestiques. Même en procédant par un paiement en espèces, la caisse enregistreuse du vendeur pourra localiser et identifier le client à l’aide de sa carte fidélité ou de son pass DO (climatique) rendu obligatoire pour le boutiquier (à l’instar du QR Code TAC). Là encore, la transmission de l’achat pourra s’effectuer par l’apposition sans contact du smartphone. Même depuis la borne de retraits de liquidités depuis une station-service de carburant, quel qu’il soit, personne n’échappera à cette inquisition dès lors qu’il faut introduire un titre de paiement CB pour ce type de distributeur dédié à la pompe ou à la prise électrique.

      Ces informations, via la carte DO ou son application, seront enregistrées, calculées et débitées sur le crédit carbone de chaque consommateur qui recevra un ausweis ou un refus. De surcroît, l’UE envisage depuis déjà une décennie de supprimer l’argent liquide, d’où les DAB, sachant que les achats, même usuels et minimes, s’effectuent déjà à ± 80 % par voie électronique. Comme en Chine avec le crédit social, le consommateur vertueux pourra se voir récompensé, ici par une prime créditée sur sa carte DO pour bonne conduite, ou inversement se verra refuser un accès et/ou son achat comme dans l’Empire du Milieu. Le régime collectiviste, avec ses répressions et ses humiliations, est au bout de ce chemin vert pour les bons sujets, pavé d’un noir devenir pour les parias. Le couperet tombera sur le consommateur taxé de la mention « non-vertueux » par des marqueurs que nul de pourra, même à son corps défendant, respecter eu égard de l’Overshoot Day*.

      L’ONG Global Foutprint Network calcule l’Overshoot Day (le jour du dépassement), sur la base de 3 millions de données statistiques de 200 pays. Ce serait la date butoir où l’empreinte écologique dépasse la biocapacité de la planète. Autrement dit, ainsi que l’exprime WWF (Véronique Andrieux) : « Le jour à partir duquel nous avons pêché plus de poisson, abattu plus d’arbres, construit et cultivé plus de terre que ce que la nature peut nous procurer au cours d’une année ». Ainsi en France, il faudrait 2,9 planètes pour subvenir au besoin des Français. Globalement dans le monde industriel, la société se trouve à trois planètes d’empreinte environnementale, alors que le niveau d’infrastructure en consomme déjà une à lui tout seul.

      Comment mieux exprimer qu’il y a trop de monde tout en ne l’évoquant jamais ? Pour trouver ce modèle d’hypocrisie, il suffit de le trouver dans le staff d’Emmanuel Macron, avec notamment sa ministre du logement, Emmanuelle Wargon, laquelle déclara en octobre 2021, sans rougir, vouloir raser les habitations individuelles au profit de clapiers collectifs : « Le modèle du pavillon avec jardin n’est plus soutenable et mène à une impasse. Il s’agit d’un fonctionnement urbain dépendant de plus en plus de la voiture individuelle… d’un modèle derrière nous menant à un non-sens écologique, économique et social ».

      Le prétexte écologique, au-devant de tous les autres motifs, fut l’opportunité d’exprimer son mépris pour le bas peuple, elle qui, illuminée par son mentor de l’Élysée, sans l’évoquer, dispose d’une villa somptueuse plantée sur un parc verdoyant à Saint-Mandé. Cette femme, qui dans son extrême grandeur d’âme, prônant des HLM partout et pour tous, quoique réquisitionnés par l’immigration musulmane, aura tout de même choisi de vivre dans une commune des plus riches de la région parisienne, sans mixité ni diversité sociale. La qualité de vie ne serait que le privilège des donneurs de leçon : « Faites ce que je vous dis, mais ne faites pas ce que je fais » (Matthieu, 3 h 23).

      Mais pour le petit peuple, quelques fenêtres percées dans un cube de béton noyé dans une cité de tours verticales masquant le Soleil feront l’affaire. Il faut faire de la place pour loger tout le monde, qu’importe la qualité de vie, les agressions bruyantes et l’absence d’un jardinet de verdure, et qu’importe encore les neurasthénies et troubles du sommeil, les violences urbaines et les suicides, pourvu que l’on puisse entasser les citoyens comme des sardines en boîte. Pour la bien-pensance, il s’agit surtout de ne jamais évoquer un problème de surpopulation, la régulation des naissances et l’arrêt des migrations qui déferlent dans le pays par millions de gens qu’il faut prioritairement loger, nourrir et soigner gratuitement. Enfin, pour justifier de pareils propos, rien de mieux que de s’adosser au mobile écologique confortable et dédouanant, comme si le problème environnemental n’était qualifié que pour culpabiliser les Français qui ont besoin d’un véhicule pour travailler, alors même qu’en maison individuelle ou en appartement le problème du déplacement reste le même.

      « Gaspillez moins pour consommer mieux » ; tel se présente une autre vraie fausse bonne idée, mais qui a ceci de paradoxal que ce slogan résonne comme un échec, avec la même chute qui tend à dénoncer la responsabilité des gens que l’on condamne, sans alternative pour réussir à survivre dans une société de consommation et de promiscuité. Pourtant, à bien y regarder, n’est-ce pas plutôt les industriels qui suremballent les produits, qui imposent le plastique, qui multiplient les doublons ou qui ne sont pas capables de s’entendre pour ajuster les mêmes normes, les mêmes formats et les mêmes étalonnages, puis qui imposent leur pollution à chaque palier de fabrication, de transport et de distribution, comme de faire venir de l’autre bout du monde des articles que l’on peut trouver à proximité ? N’est pas la mondialisation avec son libre-échange qui condamne les consommateurs à ce jeu morbide de la concurrence ; une compétition des prix que les producteurs, fabricants, importateurs et transporteurs font subir aux clients pour augmenter leur cashflow au détriment des acteurs locaux, à qui les bonnes consciences, depuis les ministères de l’Écologie, font semblant d’exiger du monde industriel une attitude coresponsable ?

      Comment faire admettre aux écologistes que la consommation n’est que la conséquence de la vie moderne dont il est impossible d’échapper ? L’impact sur l’environnement, en termes d’empreinte carbone, résulte incontestablement de l’accroissement des populations ; une cause incontournable à la base de ce problème vecteur de gaspillages et des pollutions ? « X » personnes issues des pays industrialisés qui surconsomment n’est qu’une goutte d’eau en rapport aux millions d’autres individus qui s’y ajoutent en nombres continûment progressifs depuis les PMA. Même si ces nouveaux venus consomment moins que dans les pays riches, eu égard à leurs moyens plus modestes et aux boutiques moins achalandées, le fléau des pollutions penche fatalement du côté du nombre.

      En regard de l’étude de l’ADEME (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie), celle-ci ayant adopté une étiquette plus généraliste sous le patronyme de l’« Agence de la transition écologique », cette Agence approuve et prévoit déjà la mise en place de ce nouveau pass climatique sous l’impulsion de l’Exécutif. J’insiste sur le fait que cette Agence est un établissement de droit public (EPIC) placé sous la tutelle de la Recherche et de l’innovation (articles L 131-3 à L 131-7 et R 131-1 à R 131-26 du Code de l’environnement). Cette codification en fait un organe maître qui fusionne avec sept secteurs d’activité (l’air, l’énergie, les déchets, l’économie, la géothermie, la pollution des sols et l’électricité solaire) ; tous placés sous la tutelle de Matignon. De sorte que le citoyen est en droit d’attendre de cet organe pivot de l’écologie politique doté d’un ministère ad hoc, un minimum de sérieux ; lorsque l’on sait qu’il fait travailler un millier de salariés que finance le contribuable français.

      En l’occurrence, selon cet organisme susvisé particulièrement onéreux pour le budget du pays, un Français émet en moyenne 11,9 tonnes de CO2 par an, dont les ¾ sont liés à la consommation, alors que la neutralité carbone exigée sera de ± 2 tonnes. Par ce grand écart, les citoyens ne pourront jamais freiner le processus de pollution au jour du dépassement*, car c’est l’empreinte industrielle qui est en cause puisque cet indice de pollution nous est infligé par une existence sociétale à laquelle nul ne peut échapper, sauf en améliorer les contours, mais pas d’en réduire 6 fois un tel credo imposé. Mais il est tellement plus facile d’accuser les consommateurs lambda de polluer plus que de raison, sans même avoir le courage de montrer du doigt les véritables responsables de cette pollution : les géants de la production industrielle et leurs cartels financiers sans égard pour la Planète, que soutien cette engeance politique dispensatrice de leçons.
      La mauvaise histoire dans ce calcul, c’est que la partie animale de l’homme (rejets naturels découlant de la respiration [dioxyde de carbone], des matières fécales, de l’urine, des éructations et des flatulences) représente déjà physiquement le ¼ de ces 11,9 tonnes de CO2 d’où 3 tonnes de CO2. De sorte que le citoyen de l’Hexagone, par le fait de sa propre existence, donc avant d’avoir consommé quoi que ce soit, est déjà en infraction puisqu’il dépasse d’une tonne la norme autorisée, sans même avoir consommé un cent !

      En effet, une simple règle de trois laisse apparaître que l’animal que nous sommes exige 3 tonnes de CO2 pour vivre à l’état sauvage, alors que l’ADEME ne concède que 2 tonnes de CO2 par individu : cherchons l’anomalie ! Ici, à l’appui de l’équation de Kata (V. p. 6), avec un seul homme sur Terre, nous serions déjà trop nombreux, et que, pour rester dans la lettre et l’esprit de ce prytanée arbitraire, il ne faudrait pas même exister ! Alors, autant limiter le nombre de bébés sur Terre avant de les priver d’oxygène et de lait maternel. Ce pourquoi il apparaît que les cerveaux de cet onéreux laboratoire écologique n’ont pas encore réalisé que derrière cette triste démonstration de sottise, le spectre de la démographie est précisément le problème majeur et incontournable qui monte en puissance, et non pas le consommateur. Mais ici encore, la bien-pensance interdit d’en émettre la moindre allusion, car nous serions dans le rouge.

      Entre l’important d’où la cause (la hausse démographique) et l’accessoire d’où les effets (le CO2), c’est encore l’absence d’anticipation et la corruption qui auront raison de l’humanité ; car dans 50 ans, avec quelques milliards d’âmes de plus, la pollution nous renverra, tel un retour de boomerang, à la case départ. Rappelons que l’excès de CO2 dans l’atmosphère qui représente un véritable problème — quoique ce gaz fut le géniteur de la vie terrestre — n’est qu’un volet des pollutions dont l’étiologie de ce mal global relève de la montée en puissance de la natalité humaine. Un pass climatique n’y pourra rien, sinon que le CO2 n’est qu’un prétexte pour enfermer l’Occident dans un collectivisme ; une ruche d’insectes sociaux pour lesquels la démocratie sera habillée d’un crédit social.

      Daniel Desurvire

      Ancien directeur du Centre d’Étude juridique, économique et politique de Paris (CEJEP), correspondant de presse juridique et judiciaire. Daniel Desurvire est l’auteur de : « Le chaos culturel des civilisations » pointant du doigt les risques de fanatisme de certains cultes et de xénophobie de certaines civilisations, auxquels s’ajoutent les dangers du mal-être social, de la régression des valeurs morales et affectives ou de la médiocrité des productions culturelles, dont la polytoxicomanie en constitue l’un des corollaires. L’auteur choisit d’opposer le doute et le questionnement aux dérives dogmatiques et aux croyances délétères » (in, Les cahiers de Junius, tome III, “La culture situationniste et le trombinoscope de quelques intellectuels français”: Édilivre, 2016).

      ♣ ♣ ♣

      Copyright obligatoire en cas de citation ou de transmission de cet article, vous pouvez le copier : Daniel Desurvire pour Observatoire du MENSONGE




      Le vrai prix des biens de consommation

      Nucléaire, énergie, sécurité, ce que les médias ne vous diront pas
      Pénuries d’électricité ? La grande arnaque !

      Par Alain Tortosa

      Au commencement de l’argent, celui-ci se voulait une facilitation du troc.

      Il n’était pas toujours facile de pouvoir échanger son blé contre une brouette si une des parties n’en avait pas besoin.
      Ainsi fut inventée la monnaie dans le but de faciliter les échanges.

      La valeur d’un bien étant conditionnée au labeur nécessaire pour l’obtenir, mais aussi de la rareté du produit.
      Viennent ensuite des paramètres de plus en plus complexes comme l’économie d’échelle où la spécialisation, etc.

      Comment se fabrique un prix ?

      De nos jours le prix d’un produit est déconnecté de la réalité productive même si l’apparence peut parfois être trompeuse.

      Si vous êtes un chef d’entreprise, vous pourriez me dire que le prix de votre produit est la somme :

      • Du prix d’achat des matières ou produits le composant,
      • Du coût des frais fixes (loyers, énergie, salaires).
      • De la marge bénéficiaire.
      • Des taxes et autres impôts.
      • Etc.

      Mais même ceci est totalement faux, car votre prix final va être impacté à la fois par le marché (la concurrence), mais aussi par le prix que le client est prêt à considérer comme « acceptable ».

      C’est ainsi que le prix public de certains produits peut être multiplié par 2, 5, 10, 100 ou même plus.

      Tandis que pour d’autres ce sera l’inverse et vous devrez vendre votre lait à perte.

      Même produit, différents prix

      Comment expliquer que le prix d’un litre d’essence en Hongrie soit à 1,30 € tandis qu’il est de 1,80 € en France ?
      Vous pourriez me dire que c’est les taxes. Oui… mais non.

      Par exemple le site, l’Internaute1 a comparé le prix d’une cannette de coca au restaurant dans divers pays.
      Le prix oscille entre 30 centimes en Inde et 3€ en France.

      Ici encore, vous pourriez me rétorquer que c’est logique, car les salaires, loyers, etc. sont différents selon les pays, soit, mais…

      Si la cannette n’est pas à 3 euros en Inde, ce n’est pas parce que les gentils commerçants indiens ne veulent pas escroquer leurs gentils clients, mais parce que le consommateur indien bouderait le produit qui serait inaccessible.

      D’un point de vue comptable ou des charges fixes, une chambre d’hôtel coûte la même chose en basse saison sur la côte atlantique que le 15 août.
      C’est même plutôt l’inverse, car un fort taux d’occupation permet des économies d’échelle.

      Pourtant la nuit est facturée 3 fois plus cher en plein été uniquement parce qu’il y a plus de demande que d’offre et qu’il est admis par les vacanciers que ce soit plus cher.

      Il y a ce facteur d’acceptation.
      En octobre 100 % des chambres ne sont pas encore louées pour le mois d’août suivant. Et pourtant le propriétaire a déjà fixé son tarif habituel, soit 3 fois la somme hivernale.

      Mais qui vérifie que l’établissement est plein pendant le mois d’août ?
      Si tous les hôteliers affichent un prix identique alors rien ne leur interdit de garder un prix fort quand bien même la moitié des hôtels seraient vides.

      De l’importance des trusts et des accords de non-concurrence.
      Vous ne verrez jamais deux sociétés d’ascenseur se faire la guerre sur les contrats de maintenance afin de ne pas détruire la poule aux œufs d’or.

      « Ce qui est cher est de qualité » et « ce qui est rare est cher »

      Plus le prix est élevé et plus le produit est considéré comme ayant de la valeur.
      Une Ferrari produite par millions et au prix d’une Twingo perdrait toute valeur ajoutée.

      Pour une chaussure2 Air Jordan vendue 140€, le prix de production chez nos esclaves du tiers monde serait de 12€.
      Vous pourriez me rétorquer qu’il faut bien payer le transport, les intermédiaires, etc.

      Pourtant il est possible de trouver en France des chaussures neuves à 10€ en incluant le transport et les marges de tout le monde.
      Imaginons que le coût soit de 0€ (je ne suis, hélas, pas loin de la vérité au regard du prix d’achat de quelques centimes et de la piètre qualité) nous pouvons dès lors affirmer qu’à marge identique, une Jordan pourrait se vendre 10 + 12 = 22 € en France !

      Ce qui rendrait le produit sans le moindre intérêt aussi bien pour le fabricant que pour le client !

      Le prix du carburant

      Revenons un peu à notre essence3, nous voyons qu’au Venezuela, en Iran ou en Libye, le prix du litre est inférieur à 5 centimes (si ! Si ! C’est sérieux).

      Ces pays producteurs ont fait le choix de faire profiter la population au lieu de la taxer.
      D’autres comme la Norvège la vendent une fortune à leur peuple… il n’y a pas de petits profits.

      En 2018 (avant la super escroquerie Poutine), un litre4 de sp95 coûtait environ 1,53€ le litre à la pompe et le prix du carburant arrivé en France ET raffiné était de 31% soit 47 centimes.

      Comme vous pouvez le penser, ce tarif de 47 centimes est déjà un tarif d’escrocs qui inclut les marges colossales de Total aussi bien à la production qu’au raffinage ! (cf. quelques centimes à la pompe au Venezuela)

      Notons que le coût du transport5 est marginal, estimé entre 5 et 10% de la marge brute du pétrole, soit peanuts.

      Et pourquoi n’y a-t-il pas de concurrence sur le marché du pétrole ?
      Tout simplement parce que les pays ont créé ou rejoint l’Opep6 qui, pays par pays, organise la production et donc la pénurie afin que le prix ne s’effondre jamais.
      Tout ceci avec l’accord des États alors même qu’ils pourraient légiférer pour l’interdire.

      Je n’ai jamais entendu l’Organisation Mondiale du Commerce annoncer qu’elle allait dissoudre l’OPEP.

      Je précise que l’on nous bassine avec le pic de production depuis les années 1970.
      Ce pic se veut le jour à partir duquel la production d’hydrocarbure ira à la baisse du fait de l’épuisement des ressources.
      Cela fait plus de 50 ans qu’on nous le promet dans 2 ou 5 ans et cela fait 50 ans que la production ne fait que croître.
      Il y a de fortes raisons de penser que ce pic de production n’existera jamais (des siècles) et que c’est un mythe.
      Mythe entretenu à la fois par les écologistes pour nous faire croire que nous n’avons de choix que de passer à l’éolienne ou à la bougie, mais aussi par les industriels, car ce qui est rare est cher.

      Escroquerie écologique qui nous vend du photovoltaïque ou de l’éolienne pour alimenter les voitures électriques7
      Petite anecdote, la Californie a voté une loi annonçant la fin des voitures thermiques en 2035 tandis que le gouvernement local a appelé les propriétaires des voitures électriques à ne pas les recharger pour ne pas saturer le réseau électrique8

      À propos des éoliennes je ne résiste pas au plaisir de vous dire que lorsque vous en voyez quelques tourner en l’absence totale de vent, cela ne relève pas d’un trouble visuel.
      Afin de ne pas trop énerver le voisinage, il semble d’usage de les faire fonctionner à l’envers :

      de l’électricité est injectée dans leur turbine pour les faire tourner.
      Bien entendu ce gaspillage énergétique et cette manipulation sont justifiés autrement9.

      Je suis incurable, dès que j’entends le mot « énergies renouvelables », je monte au créneau.

      Je rappellerai donc que si les Allemands sont si dépendants du gaz russe c’est du fait de la fermeture de leurs centrales nucléaires sous la pression de la secte verte pro-dictature.
      Gazprom10 a soutenu financièrement des ONG « écologistes » pour la construction de parcs éoliens et la fermeture de centrales nucléaires.
      Je le rappelle pour la nième fois, non seulement les éoliennes ne sont pas renouvelables (utilisation de matières fossiles et terres rares), non seulement elles ne sont pas recyclables, mais surtout :

      Elles fonctionnent peu la nuit, elles ne fonctionnent pas par grand froid (dans des pays comme l’Allemagne, quelle bonne idée !) et obligent donc à avoir des centrales thermiques au gaz qui tournent au ralenti, 24 heures sur 24 pour pouvoir être mises en route instantanément pour palier le manque de vent.

      La mondialisation des prix

      Pourquoi sommes-nous impactés en France par l’embargo russe (fou rire dans la salle pour le mot « embargo ») ou par le prix des tomates à Bogota ?

      Nous devons cela principalement à Reagan qui a mis fin au peu de régulation qui existait encore11.
      Le prix des matières premières, fer, aluminium et aussi de l’énergie (pétrole, charbon…), mais aussi les denrées alimentaires sont fixés au niveau mondial.

      Cela veut dire que les prix sont désormais totalement déconnectés du coût réel de production mais uniquement le fruit d’une offre et d’une demande.

      Si la demande mondiale sur le lait augmente alors l’éleveur français verra le prix d’achat de son lait augmenter et vice-versa.
      L’exemple n’est pas parfait, car le lait liquide n’est pas un produit très transportable et donc le cours sera plutôt national, mais en revanche le lait en poudre ou le beurre le sont.

      Le prix d’un produit agricole n’est même plus dépendant des aléas climatiques sur la planète, mais de la spéculation.
      Spéculation qui peut même jouer sur le prix actuel du blé en pariant sur la prochaine récolte que l’on présumera bonne ou pas.

      Notre monde est à ce point « merveilleux » qu’il est possible de spéculer sur des sécheresses et des famines.

      Donc si aujourd’hui la moutarde est (était?) hors de prix ou introuvable en France, cela n’est pas directement lié aux stocks disponibles mais au bon vouloir des spéculateurs.
      Certains ayant un pouvoir financier colossal.
      Sans compter la contagion des marchés.
      Si les prix augmentent alors tout le monde va acheter et cela va faire exploser les prix et inversement.
      Les intermédiaires et les détaillants en profiteront aussi pour augmenter leurs marges toujours au détriment du client.

      Prix de l’électricité et conflit ukrainien

      En France nous avons décidé que le prix de l’électricité serait indexé sur le prix européen.

      Ce même prix de l’électricité est lui-même indexé sur le prix de l’électricité fabriquée par des centrales thermiques et donc gaz et pétrole.

      Ce qui est extraordinaire dans un pays ou plus de 75% de l’électricité était d’origine nucléaire (68% environ de nos jours depuis la dictature « verte »).

      Pour « lutter contre la Russie » (version officielle) les fossoyeurs de la France et de l’Europe ont décidé de mettre en place un embargo sur le gaz et le pétrole russe.

      Aubaine pour les marchés !

      • Qui dit embargo fait croire « pénurie ».
      • Qui dit « pénurie » entraîne une augmentation de la demande et des prix.

      En réalité, seul le téléspectateur de BFM ou LCI peut croire qu’il y a un embargo.

      Il n’y a évidemment ni embargo ni pénurie sur le marché mondial.
      La Chine12, l’Inde, ou les Émirats arabes (pour ne citer qu’eux) ont augmenté leurs achats d’hydrocarbures ou gaz russe.
      Russie qui croule désormais sous le cash grâce aux sanctions13.

      Ces pays nous le revendent à prix d’or14, capitalisme oblige.

      Et l’électricité dans tout ça ?
      Le MWh15 est passé de 85€ à 1000€ en 1 an !

      Pourquoi ?

      • Parce que le prix du gaz a augmenté uniquement par spéculation.
      • Parce que le prix du pétrole a augmenté en suivant le prix du gaz uniquement pas spéculation.
      • Parce que le prix de l’électricité a augmenté en suivant le prix des hydrocarbures.

      Notre électricité nucléaire est-elle plus chère à produire depuis le début de la guerre entre l’Ukraine (les USA) et la Russie en 2014 ?

      Bien sûr que non !

      Le pétrole et le gaz sont-ils plus difficiles à produire, plus rares qu’avant la guerre alors même qu’il n’y a aucun embargo mondial ?
      Absolument pas !

      C’est exactement le même processus qui se produit avec la moutarde et nos importations de moutarde ukrainienne qui sont marginales.

      Production d’électricité et de gaz en France

      Le gaz16 représente 6 % de notre électricité, probablement à cause du parc éolien et des centrales nucléaires à l’arrêt.
      Il permet de répondre rapidement à un accroissement temporaire de la demande.
      Le gaz russe17 dans tout ceci ne représente que 17 % de nos achats !
      De fait, il ne représente que 1 % de notre production électrique.
      Et ce serait de nature à entraîner des coupures ou nous contraindre à ne plus nous chauffer ?

      Hélas ! de nombreux Français ignorent cette réalité et gobent cette escroquerie.

      Bilan production, importations, exportations

      En 2020 la France a exporté18 77,8 TWh et importé 34,6 TWh.
      Ce qui veut dire que nous avons 43,2 TWh de surproduction, de « marge »
      La consommation totale était de 460Twh en 2020 (473 TWh19 en 2019), soit un excédent de 9 %.

      Et ces 9% ne compenseraient pas la perte de 1% de gaz russe ?

      Je ne peux résister et me dois de rajouter une couche « écologique ».

      • Si d’aventure il y avait un changement du climat mondial.
      • Si d’aventure ce changement était anthropique (dû à l’homme).
      • Si d’aventure la cause en était le CO2 (je vous rappelle que la quantité de CO2 dans l’air20 est de 0,04%).

      Il se trouve que les centrales nucléaires rejettent 0% de CO2 et qu’elles sont donc « écolos » !

      À noter que la température sur Terre serait de -18°C sans l’effet de serre21.

      « Maintenance » des installations nucléaires françaises

      28 des 56 réacteurs nucléaires français étaient à l’arrêt22 à la mi-août.
      Les dernières nouvelles parlent plutôt de 32 réacteurs en sommeil.

      Reporterre23 nous alertait déjà en septembre 2020 :

      «  Sur 56 réacteurs, 24 sont actuellement à l’arrêt, soit près de la moitié. Les causes dépassent largement la fermeture récente de Fessenheim. La sécheresse, les avaries techniques d’EDF et le décalage d’opérations de maintenance à cause du Covid-19 ont profondément bousculé la gestion des centrales nucléaires. »

      Ces 24 réacteurs arrêtés en 2020 n’ont pas empêché la France d’exporter 43 TWh cette même année.

      Nous en avons actuellement 32 à l’arrêt deux ans plus tard, soit seulement 8 de plus.

      D’autre part Reporterre24 précise que pour cette année :

      « Sur les 56 réacteurs nucléaires en service que compte la France, 31 étaient arrêtés lundi 5 septembre (2022) : 16 pour maintenance ou maintenance courante, 14 pour des contrôles relatifs au problème de corrosion sous contrainte et deux pour économie de combustible, “afin d’optimiser leur disponibilité cet hiver” »

      Cela veut dire qu’il n’y a déjà strictement aucun problème pour en relancer 18 sur 32 !

      Il est précisé :

      « D’après le calendrier envoyé par EDF à Reporterre, 26 des 31 réacteurs arrêtés au lundi 5 septembre devraient redémarrer d’ici le 25 décembre 2022. »

      Quand bien même il y aurait un petit optimisme sur le calendrier, il semble évident que le nombre de réacteurs remis en route sera important !

      Et oui, les réacteurs sont à l’arrêt pendant l’été, rien d’anormal25 !

      « Les arrêts des réacteurs pour maintenance sont habituellement effectués pendant le printemps et l’été »

      Les centrales nucléaires c’est comme les chauffe-eau au gaz ou les conduits de cheminée, on fait le ramonage ou la maintenance avant la saison froide.

      Jouer sur la peur en affichant leur fermeture naturelle en été n’est que manipulation des masses.

      Les réacteurs nucléaires ont produit26 379,5 TWh en 2019 (en tenant compte des arrêts pour maintenance). Ce qui correspond à une moyenne de 6,8 TWh par réacteur.

      La surproduction en 2020 de 43,2 TWh correspond donc à l’équivalent de plus de 6 réacteurs.
      Nous avions en 2020 une marge de production de 6 réacteurs !

      Fukushima, sécurité nucléaire et danger du nucléaire, il faut raison garder

      Revenons un instant sur l’accident de la centrale de Fukushima27.
      À la différence des centrales françaises, celle-ci n’avait qu’un seul circuit d’eau dédié à la fois au refroidissement et à la production de vapeur pour les turbines.

      En France il y a 2 circuits isolés avec un échangeur.
      L’eau qui est chauffée par le réacteur est radioactive dans un circuit fermé (dans l’enceinte de confinement) tandis que le circuit qui fait tourner les turbines (à l’extérieur du bâtiment) n’est pas radioactif.

      Les ingénieurs japonais avaient calculé une hauteur de vague de 9 mètres alors qu’il aurait fallu 14 mètres pour se protéger des tsunamis.
      C’est la vague qui a noyé le système de refroidissement28 et détruit toutes les alimentations électriques qui n’étaient pas étanches.

      À la différence de Tchernobyl, le système d’arrêt du réacteur a immédiatement fonctionné et il ne demeurait plus qu’un problème d’évacuation de la chaleur.

      Le danger qui demeurait était le risque de fusion causé par la température extrême dans le réacteur.

      À Fukushima, ils ont dû envoyer de l’eau de mer dans le réacteur pour le refroidir.
      Cette eau combinée aux éléments radioactifs a entraîné la fabrication d’hydrogène qui a, par la suite, provoqué une explosion.
      La grande différence entre Fukushima et Tchernobyl étant l’existence d’une enceinte de confinement.

      Il est à noter qu’une petite partie du combustible s’est retrouvée sans eau, ce qui a provoqué un début de fusion et d’évaporation de matière radioactive.

      Le nucléaire est-il dangereux ?

      Un travailleur29 est reconnu décédé des suites de l’accident au Japon tandis que 4 autres sont reconnus malades.
      En 2017, une dizaine de travailleurs30 parmi les milliers d’ouvriers du site étaient décédés, mais pour des causes diverses indépendantes de la radioactivité, comme des crises cardiaques ou des accidents.

      En revanche, le Tsunami31 a officiellement provoqué 18 000 morts et disparus.

      Une étude publiée en 2021 sur l’incidence de Cancer32 à Fukushima entre 2008 et 2015 (l’accident datant de 2011) n’a fait apparaître aucun changement significatif. Il faudra suivre l’affaire mais je vous invite à lire le chapitre de mon ouvrage consacré à Hiroshima.

      Une autre étude s’est penchée sur les cancers de la thyroïde33 chez les enfants de Fukushima entre 2011 et 2017 soit jusqu’à 6 ans après la catastrophe.

      Leurs conclusions étaient :

      « Les différences régionales de dose de rayonnement n’étaient pas associées à un risque accru de cancer de la thyroïde chez les enfants de Fukushima dans les 4 à 6 ans suivant l’accident de la centrale nucléaire.

      L’obésité peut être un facteur important pour un suivi ultérieur à Fukushima. »

      En 2016 le charbon34 aurait provoqué la mort prématurée de 23 000 personnes uniquement en Europe !
      Bien évidemment, tout le monde s’en fout !

      Ce sang est sur les mains des « écologistes » allemands et des politiques corrompus qui ont fait fermer les centrales nucléaires entraînant mathématiquement la réouverture de centrales à charbon et au gaz.

      Imaginez 23 000 morts dus à la centrale de Tricastin dans la vallée du Rhône ! Cela se traduirait par une révolution !

      23 000 ce n’est rien à côté des 366 000 personnes qui seraient mortes en Chine35 en 2013 du fait des particules fines.

      En 2018 on estimait que les énergies fossiles36 provoquaient 8 millions de morts par an, soit largement plus que le faux Covid.

      Corrosion des centrales nucléaires françaises, il faut raison garder

      J’ignore la raison principale ou la vraie raison qui a conduit à l’arrêt des 14 centrales pour corrosion.

      Lors de visites de maintenance, on s’est aperçu qu’il y avait des microfissures dans un des circuits dit RIS37.
      Ces RIS ou « circuits d’injection de sécurité » ont pour vocation de ne jamais être utilisés sauf en cas de grave accident.

      Pour pallier le problème de perte de liquide dans le circuit primaire les centrales françaises ont non seulement un circuit primaire séparé, mais aussi le fameux RIS (utilisé dans toutes les centrales du monde).
      Les RIS (il y en a plusieurs pour des redondances de sécurité) sont des réservoirs d’eau borée38 reliés au circuit primaire qui permettent de le réalimenter pour refroidir le réacteur dans le cas de perte d’eau.

      Pourquoi de l’eau borée ?
      Parce que le bore absorbe les neutrons et contrôle (ralentit) la réaction nucléaire.
      Pour autant, le problème est et demeure la température.
      Elle est de l’ordre de 400 à 500° et c’est la raison pour laquelle il faut absolument un système de refroidissement.
      Le circuit primaire, l’échangeur et le circuit secondaires doivent pouvoir fonctionner pendant des mois après l’arrêt du réacteur jusqu’à l’obtention d’une température « acceptable ».

      Pour qu’il y ait une catastrophe nucléaire due à une perte d’eau du circuit primaire, il faudrait que le réacteur soit au sec, que les deux RIS ne soient pas en mesure d’injecter de l’eau, que le circuit d’aspersion soit défaillant, que le circuit secondaire ne refroidisse plus (avec de l’eau ou de l’air), que les barres de combustible fondent et enfin que l’enceinte de confinement (le seul endroit qui contient de la matière radioactive) soit compromise.

      Actuellement, il s’agirait de microfissures détectées par radiographie ou par ultrason dans des tuyaux en acier inoxydable de 30 cm de diamètre et d’une épaisseur de 3 cm !

      Il y aurait aussi ce phénomène de corrosion dans certains circuits secondaires (non radioactifs).
      J’entends qu’il est plus que raisonnable de les inspecter régulièrement, de remplacer des sections ou des coudes qui pourraient présenter un risque, mais de là à projeter des millions de morts…

      Je précise que ce problème de corrosion n’est pas un problème de vieillissement car il semble apparaître QUE sur les nouvelles centrales. Ce serait donc un problème à la construction, problème qu’il est assez facile de résoudre.

      Alors :

      • Sont-elles fermées parce qu’il y a un vrai problème ?
      • Sont-elles fermées pour vérifier s’il pourrait y avoir un problème ?
      • Sont-elles fermées pour une maintenance somme toute « normale » ?
      • Sont-elles fermées pour des raisons politiques (lobbies écolos, etc.) ?

      Et surtout, vont-elles être redémarrées en temps et en heure, comme promis par le président d’EDF ?

      N’oublions pas que notre « cher » Président avait promis la fermeture de 14 réacteurs39 d’ici 2035.

      Cet effet d’annonce a eu des conséquences sur la filière et sur les investissements mais aussi sur la formation de personnels spécialisés bien que le nucléaire militaire (sous-marins, etc) ait continué à se développer en parallèle.

      La filière pourrait ainsi souffrir de tensions dans les personnels comme il y a des tensions dans les hôpitaux suite à des décisions purement politiques.

      Gaz, nucléaire, production, le principe de réalité permet donc de couper court à ce délire économique et énergétique qui nous est promis.

      Risque de pénurie ?

      Celle-ci relève bien d’une grande mystification et c’est un marronnier comme la rentrée des classes ou la saturation des réas à l’automne.

      20 Minutes40 titrait en 2016 (il y a 6 ans!).

      « Avec 21 réacteurs nucléaires à l’arrêt, la France va-t-elle manquer d’électricité cet hiver ? »

      On vend de la peur tous les ans avec ce faux problème.

      Alors la France pourrait-elle vraiment manquer d’électricité ?

      Nous avons vu que si nous perdions l’intégralité du gaz russe sans compensation, nous aurions une perte de production de 1% alors même que nous sommes excédentaires de 9%.
      Nous avons vu qu’il n’y aucun problème de production nucléaire et aucun problème pour les remettre en route.

      La seule cause de pénurie ne pourrait être QUE politique

      • Si d’aventure l’Allemagne n’achète plus de gaz russe et ne compense pas par du pétrole, du charbon ou du gaz en provenance d’autres pays.
      • Si d’aventure la France fournit à l’Allemagne des quantités colossales et abusives d’électricité.
      • Si d’aventure la décision politique est prise de ne pas rouvrir les centrales à l’arrêt pour maintenance ou à l’arrêt parce que l’on est censé les fermer pour « sauver la planète » du réchauffement climatique.

      Il serait effectivement envisageable de manquer d’électricité.
      Et il suffirait alors de changer de Président pour retrouver la surproduction !

      À qui profite le crime ?

      Je ne suis pas dans le secret des Dieux et comme d’habitude il peut exister des intérêts convergents, concomitants ou divergents sur cette crise de l’énergie.

      • Elle est un moteur puissant de la peur et de la sidération.
      • Elle fait partie du plan du Grand Reset pour nous réduire en esclavage.
      • Elle est un des maillons de la lutte contre le « réchauffement climatique » et la mise en place du futur passe-carbone.
      • Elle permet donc d’accélérer la fin des droits de l’homme et d’installer la dictature mondiale pour des dizaines d’années.
      • Elle permet aux producteurs d’énergie d’accroître leurs fortunes colossales grâce à la peur et la spéculation.
      • Elle rend les riches plus riches et les pauvres plus pauvres (vive le libéralisme !).
      • Elle permet de renforcer Poutine et la Chine (ce qui n’est pas du goût de tout le monde).
      • Elle permet de relancer la filière nucléaire (tuée arbitrairement par Fukushima) garante d’une énergie dé-carbonée, d’une indépendance énergétique et d’une énergie peu onéreuse (quoi qu’en disent les manipulateurs de chiffres).

      Retour à l’augmentation des prix

      Le « ça augmente » constaté par le consommateur n’a donc pas de sens.
      On lui en confère un parce que le blé ou l’électricité augmentent et qu’il « faut » le répercuter sur le prix de vente.
      Alors même que cette augmentation n’en a pas d’un point de vue productif mondial.

      Il n’y aucune raison pour que le gazole du tracteur soit plus cher.
      Il n’y a aucune raison pour que le blé français coûte plus cher à produire et soit donc plus cher à la vente.

      La « noblesse » du sacrifice de l’individu au profit d’un grand tout

      D’un point de vue politique, tout ceci est présenté comme un acte altruiste, le sacrifice au service des autres (comme les injections expérimentales).

      Il devient « noble » qu’une mère au foyer ne soit plus en mesure de nourrir ses enfants dès lors que la cause l’est aussi, « lutter contre le dictateur Poutine ».

      Vous et moi savons que tout ceci n’est qu’une vaste escroquerie.

      Mais imaginons un instant que ce soit vrai, où est la noblesse dans l’autodestruction de son pays, de son capital productif, de son autonomie alimentaire, de son autonomie énergique (centrales nucléaires) et de la capacité de sa population à vivre dignement ?

      Pouvez-vous me citer une guerre, un conflit dans lequel les riches ne sont pas devenus plus riches et les pauvres plus pauvres ?

      Les famines se déclenchent principalement dans les pays pauvres (et peut être bientôt chez nous) non pas par la diminution « naturelle » (climatique) des productions agricoles mais :

      • Soit par la suppression des cultures vivrières (exemple : manioc) au profit de cultures d’exportation (haricot vert). Le comble étant l’utilisation de terres nourricières pour produire du « bio » carburant.
      • Soit par la spéculation sur les matières premières (exemple : cacao) qui privera les autochtones de la capacité financière à se les procurer.

      Je rappelle à celles et ceux qui l’ignorent (cf mon ouvrage) qu’il suffirait de 10 milliards par an pendant 10 ans pour éradiquer (probablement définitivement) la faim dans le monde.

      Le marché amasse actuellement des fortunes colossales sur notre dos de moutons dociles ou ignorants.

      Dans un monde « normal », il n’y avait aucune raison pour que les nectarines coûtent une fortune cet été.

      Mais ultralibéralisme oblige, chacun cherche à augmenter ses marges, ses profits, du producteur au détaillant.

      Nous sommes les dindons de la farce, les imbéciles qui regardent les prix augmenter et qui se disent « qu’est-ce qu’on y peut ? ».

      Noirceur

      Où sont donc les politiques qui nous promettaient un monde meilleur, plus égalitaire et avec moins de souffrances ?

      Les Français ont (officiellement) choisi de replacer à la tête du pays un homme qui nous explique année après année que l’avenir est horrible, et ce avec le concours zélé des journalopes.

      • Le pire est à venir.
      • Les prix de l’énergie vont exploser.
      • On va avoir des coupures de gaz et d’électricité (mais pourquoi donc?).
      • Les ménages devront se laver à l’eau froide, prendre une douche par semaine.
      • Ils devront se chauffer à 17°c, abandonner leur voiture puis perdre leur emploi.
      • Pour mourir dans quelques années du fait du réchauffement climatique.

      Mais pour quoi (en 2 mots) ?

      La réponse d’un point de vue économique et social est :

      « Pour rien ! »

      Il suffit aux maîtres du monde de claquer des doigts pour que la crise disparaisse en quelques heures.
      Il suffit que des hommes politiques au service de leur pays (il y en a?) sifflent la fin de la partie et disent à tous les protagonistes : « vous reprenez les marges que vous aviez avant la crise !»
      Et c’est tout…

      Il n’y a aucun élément objectif pour créer une crise économique.

      • Ni virus.
      • Ni conflit armé.
      • Ni réchauffement climatique qui mettrait en danger l’avenir de l’homme.

      La révolte, c’est pour quand ?

      Mais pour cela, ce n’est pas en écrivant ce texte que les murs vont bouger !
      Ce n’est pas en se fabriquant sa petite vie à l’abri du système dans un îlot de bonheur que les murs vont bouger !

      Ce que d’aucuns appellent « solidarité » (d’un petit groupe) peut s’envisager comme « égoïsme ».

      Devons-nous crever pour aider une Europe ou une Allemagne qui est trop conne pour avoir fermé les centrales nucléaires et trop conne en refusant d’acheter du gaz russe ?
      Devons-nous par « solidarité » crever avec elle ?

      Nous avons fait bouger les murs un tout petit peu aux dernières élections législatives.
      Et pourtant nous n’avions pas les candidats du renouveau et de la liberté que nous désirions.

      Malgré cela, en votant pour des professionnels de la politique, en votant pour ces candidats qui vivent du système, les murs ont un peu tremblé.

      Naïfs sont ceux qui croient que si Macron avait eu la majorité absolue à la chambre nous en serions au même point.
      Les masques seraient là, le passe sanitaire aussi et le passe climatique aurait déjà été voté.

      Il nous faut profiter de cette petite accalmie, de cet œil du cyclone, pour partir ou repartir au combat dans l’union !
      La classe moyenne de certains pays n’arrive plus à vivre dignement et se nourrir !
      Les peuples en Europe (anglais, allemand, italiens, etc.) n’en peuvent plus !
      Ils n’en peuvent plus de cette caste politique qui nous conduit à la dictature mondiale, à notre appauvrissement, et à la fin de nos libertés.

      En France la dictature utilise encore la planche à billets pour nous museler.
      Miraculeusement le litre d’essence et passé de 2,2 euros à 1,50 euro alors même que l’embargo russe est toujours présent.
      Le gouvernement a acheté la paix sociale à l’école en augmentant les enseignants qui n’hésiteront pas à obliger à nouveau la muselière si elle était obligatoire.

      Nous voyons bien une forte augmentation du prix des denrées alimentaires mais la baguette n’est pas à 100 euros.
      Pourtant si l’hyperinflation arrive elle passera à 100 ou même à 1000 euros.
      Mais là il sera probablement trop tard.

      Alors la dictature a prévu le coup, elle s’est bien débrouillée pour dire que si nous bougeons, la loi martiale sera promulguée et que cela terminera dans un bain de sang.

      Mais n’avez-vous pas compris que si nous nous levons, ils n’auront de choix que de s’exiler dans un pays lointain pour éviter d’avoir leur tête au bout d’un pic ?

      Allons-nous être aussi paralysés et stupides que les peuples opprimés à travers l’histoire ?
      Allons-nous attendre, ne rien faire, dire que ça va passer ou qu’il n’y a rien à faire ?
      Allons-nous dire « il est hors de question que je manifeste avec machin car il est d’extrême droite ou trotskiste » ?
      Allons-nous faire passer les ego avant l’objectif présent qui est de détruire cette dictature mondiale qui n’est qu’une dictature de chiffons ?

      Vous n’entendez pas le bruit des bottes ?

      Qu’attendons-nous donc pour harceler pacifiquement les médias du monde entier et leur montrer que nous sommes du côté de la justice, que nous allons gagner et qu’ils doivent choisir leur camp ?

      L’AFP est à nous, pas à une minorité de pourritures !

      Allons-nous laisser Radio-France41 être officiellement la voix de la dictature climatique stalino-libérale ?

      Le gouvernement est à notre service, il n’est pas là pour diriger mais entériner les décisions du peuple, de la majorité du peuple et non d’une minorité au pouvoir.

      Il est à notre service et non l’inverse.

      NON !

      Merci

      Alain Tortosa

      6 septembre 2022
      https://7milliards.fr/tortosa20220906-prix-produits-energie-penurie-arnaque.pdf

      Notes et références



      Coup de gueule d’un ingénieur EDF concernant le 20 h sur TF1

      Par Yvan Arena

      [Illustration : © adrian_ilie825 — stock.adobe.com]

      Un illuminé nous a donné une série de leçons sur les économies d’énergie. Nous prenant pour des débiles mentaux profonds ou des séniles précoces, il nous a expliqué qu’en coupant toutes les veilleuses de nos appareils électriques, nous pouvions économiser 15 % de notre consommation. Faux, nous économiserions alors 2 à 3 %.

      Le même nous a expliqué qu’en remplaçant nos lampes traditionnelles par des lampes à économie d’énergie, nous pouvions économiser 30 à 35 % d’énergie. Faux c’est de 4 à 5 % que l’on peut économiser.

      Pour couronner le tout, une brillante journaliste de TF1 (quelle chaîne instructive !) a pris le relais et a fait le total des économies pouvant être réalisées selon ces critères éclairés : 15 % sur les veilleuses + 35 % sur les lampes = 50 % d’économie d’énergie.

      Elle n’est pas allée jusqu’à le dire, mais nous qui sommes particulièrement débiles avons deviné que demain, si nous suivions scrupuleusement ces instructions, on pouvait arrêter la moitié des centrales électriques. Nous avons failli mourir idiots, mais pourquoi ne nous a-t-on pas expliqué tout ça avant ?!

      Pour continuer dans la débilité profonde, la TF1’s girl nous a ensuite précisé que pour les 50 % restants, on pouvait les alimenter avec des panneaux solaires qui produisent de l’électricité « verte », en illustrant son propos d’une photo d’une belle maison avec un petit panneau solaire derrière. Là, j’ai failli chercher une arme, car on n’avait encore jamais vu un niveau de désinformation pareil, une absurdité aussi monumentale. En effet, pour produire ces 50 % restants, si on se base sur une consommation moyenne de 6 kW (un abonnement classique sans chauffage électrique), il faudrait que chaque maison possède 140 mètres carrés de panneaux solaires pour un coût de 89 628 €. Calculez le retour sur investissement. Dans le chapitre « c’est bon pour la planète », il convient d’ajouter que les panneaux solaires, on ne sait qu’en faire quand ils arrivent en fin de vie, car ils contiennent plein de silicium et autres métaux lourds très polluants. Ne croyez surtout pas que je sois contre les économies d’énergie, je suis à 100 % pour, quand elles sont réalistes, mais de grâce pas d’intoxication de ce type, ça frise l’indécence ou la malveillance.

      Pour continuer dans l’intox, connaissez-vous Biville-sur-mer en Seine-Maritime ? C’est un petit village du littoral près de Dieppe, où 6 éoliennes sont récemment sorties de terre. Six engins de dernière génération qui occupent 4 km de notre littoral normand et dont les pales culminent à 85 m de hauteur. Chaque éolienne a une puissance maxi de 2 mégawatts quand le vent souffle fort. Ce n’est pas grand-chose comparé au 2600 mégawatts qui sortent en permanence de la centrale nucléaire voisine, mais c’est toujours ça, surtout quand il fait très froid. Dommage quand même que cette énergie renouvelable soit si chère et non maîtrisable (4 fois plus chère que celle de l’atome), mais ce n’est pas grave, EDF a obligation de la racheter (et cher). Mais revenons à nos 6 éoliennes ; depuis quelques jours il n’y a qu’une seule éolienne qui tourne, les 5 autres seraient elles privées de vent ? Que nenni, du vent il n’y en a pas depuis plusieurs jours, ce qui est généralement le cas quand il fait très froid, ou très chaud. C’est la nature, l’homme ne lui dicte pas encore sa loi. Mais alors, s’il n’y a pas de vent comment expliquer qu’une et une seule des éoliennes tourne ? La réponse est très simple : on veut nous faire croire à fond aux énergies renouvelables, alors on n’hésite pas à tricher pour en cacher le mauvais côté. Ben oui, ça ne ferait pas bien pour les habitants de la région qui n’ont pas encore accepté ça dans leur paysage, que de voir toutes les éoliennes à l’arrêt alors qu’il fait -4 degrés. . Alors, tout simplement, on en fait tourner une au moteur (oui, c’est possible, en lui donnant du courant). Ça consomme un peu d’électricité, mais ça fait croire que ça produit de l’énergie.

      Il est temps d’arrêter de nous rabâcher tous les soirs à la météo « c’est bon pour la planète », parce que là, on ne sait plus trop où est le bien et le mal, et on va finir par penser que ceux qui donnent des conseils sont, en plus d’être malhonnêtes ou incompétents, les plus dangereux.

      L’électricité ‘dite propre, sans fumée, sans CO2, sans atomes, disponible quand on en a besoin, à un prix qui ne détruise pas nos emplois, ça n’existe pas, mis à part les centrales hydro.

      [Voir aussi :
      « L’arnaque des éoliennes » : témoignage d’une agricultrice bio d’Auvergne
      Éoliennes : du rêve aux réalités
      Et demain, vers quoi les prévisions du GIEC nous emmènent-elles ?
      Le grand mensonge écolo que presque tout le monde prétend croire
      28 réacteurs sur 56 à l’arrêt, une centrale à charbon qui redémarre ! Bravo Macron !
      Les Dessous de la Science – Nucléaire, éolien, solaire : dangers et espoirs
      Changement climatique. Plus de 40 ans de prédictions erronées…
      Changement climatique – Les hommes pris entre connaissance et croyance
      La grande conspiration criminelle du « zéro carbone »]

      Dans 20, 30 ou 50 ans peut-être…

      Dans mon entourage, je ne connais personne qui lave du linge propre, ou qui met en route son lave-vaisselle vide. Alors, il est grand temps que les médias et leurs gilets à rayures serviles qui nous desservent, arrêtent de nous prendre pour des demeurés, avec des reportages orientés, tronqués et des leçons de civisme qui ne tiennent pas la route.

      Ah oui, j’allais l’oublier : j’ai même entendu « l’innocente Évelyne Dhéliat », nous dire, après sa page météo, » qu’il ne faut pas mettre trop de chauffage dans la voiture, car ça consomme du carburant et « c’est pas bon pour la planète ». Évelyne, si tu avais pris des cours de mécanique, tu saurais que le chauffage de la voiture récupère la chaleur de l’eau du circuit de refroidissement du moteur et cette eau chaude, il faut absolument la refroidir en la faisant passer soit dans le radiateur principal (celui qui se trouve derrière la calandre), soit dans le radiateur du chauffage de l’habitacle, sinon c’est la mort du moteur ! Si cette eau n’est pas assez refroidie, c’est même le ventilateur du circuit de refroidissement qui doit s’en charger en consommant de l’électricité pour tourner ! Et ça… » c’est pas bon pour la planète » par contre !

      On pourrait aussi évoquer les biocarburants, présentés comme carburants Verts alors que s’engager dans cette voie est un désastre écologique et humain à brève échéance : flairant l’aubaine, de grands groupes Agro-alimentaires défrichent en ce moment des forêts entières et remplacent des cultures destinées à l’alimentation humaine par ces plantations destinées à la production de carburant « vert » (50 % de la production de maïs des USA aura été détourné cette année pour cette production, d’où la famine au Mexique, premier acheteur de ce maïs). Vous doutiez-vous de cet effet pervers du biocarburant ? Mais c’est un autre débat et j’ai des palpitations déjà rien que d’y penser.

      Surtout, surtout, je vous en prie, INFORMEZ-VOUS !




      Et demain, vers quoi les prévisions du GIEC nous emmènent-elles ?

      [Source : lesalonbeige.fr]

      Par Jacques Laurentie,
      Ingénieur, auteur (Un autre son de cloche, et Face aux miracles – à paraitre –, édition Téqui)

      Cet article fait suite, dans l’ordre, à :
      Le GIEC pour les nuls
      Le réchauffement climatique anthropique fait consensus à 97 %. Vraiment ?
      Y a-t-il un complot pour faire taire les opposants au GIEC ?
      Le climat mondial se réchauffe-t-il ?
      CO2, accusé levez-vous !
      Contre toute logique scientifique, pourquoi le CO2 est-il devenu l’ennemi public numéro 1 ?
      Nous notons depuis une vingtaine d’années une augmentation des phénomènes climatiques. Info ou intox ?
      et Les prévisions du GIEC se vérifient-elles ?

      « Nous pouvons être la première grande nation à sortir de la dépendance au gaz, au pétrole et au charbon. »

      Emmanuel MACRON, conférence de presse à Aubervilliers le 17 mars 2022, campagne présidentielle.

      Le fait est que depuis le début de ce siècle, nombre de pays appliquent des politiques pilotées par des restrictions environnementales. Le tout se fondant d’une part sur les rapports du GIEC et d’autre part sur le rapport SRREN (Special Report on Renewable Energy sources and climate mitigation — Rapport spécial sur les sources d’énergie renouvelables et la lutte contre le changement climatique) qui date de 2011 et qui prétend que la transition énergétique doit passer par les énergies dites renouvelables, et que ces dernières peuvent couvrir à l’horizon 2050 80 % des besoins de l’humanité !

      Le principe de réalité nous rappelle qu’en 2022, ce chiffre (total énergies renouvelables) est d’environ 1,8 % pour toute la planète. Nous sommes donc passées de 0,5 % en 2011 à 1,8 % en 2022, soit un peu plus de 1 % en presque 10 ans. Et les États envisagent sérieusement de gagner 78 % en 30 ans ? La possibilité d’un tel bond est d’autant plus grevée par le fait que selon la limite de Shockley-Queisser pour le photovoltaïque à base de silicium (capacité de conversion chimique en électron) et la loi de Betz pour les éoliennes (rendement maximum possible), les marges de progression dans ces domaines sont maintenant faibles. Il nous reste la possibilité de changer ces technologies, mais pour le moment les recherches ne donnent rien de tangible à moyen terme.

      Soyons clair, passer comme le veut le « Green new deal » d’à peine 2% à 80% en 30 ans, se fera dans la douleur et engendrera des guerres.

      Il n’est plus aujourd’hui un élément de notre vie courante qui ne soit pas impacté, pour arriver à ces objectifs délirants. Nos gouvernants ont décidé du sacrifice de nos sociétés, et du sacrifice des populations du tiers-monde, sur la base de rapports qui sont pourtant remis en cause par de très nombreuses instances scientifiques et économiques (cf. chapitre 2).

      Même chez vous, dans le cadre de ce que l’on appelle en droit la propriété privée, vous êtes tenus de trier vos déchets, de changer tout votre équipement (électroménager, chauffage, voiture, isolation…) pour des versions plus écologiques, et d’avoir d’une façon générale un comportement écolo vertueux. C’est pour le moment une incitation, mais soyez certains que si demain les écologistes ne sont pas stoppés dans leur folie et terminent la révolution silencieuse en cours, cette incitation deviendra une injonction sous peine d’amende et de prison.

      Dans la même veine, vos propres enfants sont endoctrinés depuis l’école maternelle et incités à rappeler leurs aînés à l’ordre. Des heures de mathématiques et de français ont été supprimées, pour faire de la place à des cours d’écologie et de tri des déchets. Idem dans votre environnement professionnel, où les contraintes environnementales prennent de plus en plus de place, et coûtent de plus en plus cher. Le tout pour viser la « neutralité carbone », alors même qu’en 50 ans le taux de CO2 n’a jamais cessé d’augmenter. Et que de toutes les façons cette neutralité est un leurre.

      Nous pouvons ajouter à cela que nous allons payer le prix fort. Non seulement le rendement énergétique des productions intermittentes (éolien, solaire) étant ce qu’il est, c’est-à-dire mauvais, implique un prix de revient élevé en bout de chaîne, mais en plus le prix de notre énergie augmente via les diverses taxes écologiques destinées à subventionner la « transition » pour maintenir artificiellement le système à flot. Concrètement, le chiffre d’affaires de l’éolien est de 3.5 milliards d’euros en 2020, et en face, l’État (en fait nous !) a versé pour 2.3 milliards de subventions, soit les deux tiers ! Subventions qui doivent bien être payées par quelqu’un et qui se retrouvent dans votre facture d’électricité, de gaz, de fioul ou encore d’essence… Il est donc mathématique qu’au final le prix payé par le consommateur explose.

      Le Manhattan Institute, avec la faculté de la McCormick School of Engineering and Applied Science de la Northwestern University, a publié un rapport (([1] https://media4.manhattan-institute.org/sites/default/files/R-0319-MM.pdf)) où l’on trouve un petit calcul intéressant : 1 million de dollars investis dans un parc photovoltaïque ou éolien généreront environ 50 millions de kWh sur 30 ans. La même somme investie dans une plateforme de forage de gaz, sur la même durée, générera 300 millions de kWh. Soit un rapport de 6 !

      De 2007 à 2022, le prix de l’électricité a augmenté de 52 %, alors même que les tarifs ne cessaient de baisser depuis les années 1980. Et cette augmentation n’est pas terminée. Les entreprises paient aussi leur électricité, et donc les augmentations se retrouvent directement le prix des produits… Pour la seule année 2022, en France, l’État a dû compenser les hausses du tarif de l’énergie, via les « chèques énergie » ou les « boucliers » visant à plafonner les augmentations, pour un total d’environ 20 Md €. Ce chiffre représente plus de la moitié de notre budget défense ! Cet argent, que la France n’a pas, devra être soit emprunté sur les marchés (dette), soit récupéré via les impôts. Dans tous les cas, cette augmentation tarifaire sera bien payée par nous les « contribuables ». Et certains de nous expliquer que toutes ces augmentations sont le seul fait de l’inflation !

      Non ! Nous payons là, de façon directe et indirecte, une mainmise des écologistes sur nos politiques, une lâcheté du législateur qui privilégie des intérêts poussés par des organismes supra-étatiques, et enfin un manque de vision sur le long terme de ceux à qui nous donnons mandat.

      Ajoutons à cela qu’un État comme la France, qui s’avère être un des plus vertueux, selon les normes du GIEC, qui avec son parc historique nucléaire pèse pour quantité négligeable dans les rejets de GES, est un de ceux à imposer des lois environnementales les plus draconiennes. Non seulement sur les ordres de l’ONU, l’UE nous impose des textes de plus en plus contraignants en la matière, mais en plus, lorsque ces textes sont traduits dans le droit français, le législateur en profite pour en durcir les conditions et montrer à tous que nous sommes de bons élèves. Quand les Allemands, eux, relancent en masse leurs centrales à charbons pour maintenir leur niveau énergétique.

      Taxes massives pour subventionner le renouvelable, mise en œuvre de technologies intermittentes et chères, contraintes législatives environnementales de plus en plus fortes, conditionnement des plus jeunes sur ces sujets…

      Toute cette folie ambiante se traduit par des comportements totalement irréalistes.

      En 2007, Al Gore reçoit conjointement avec le GIEC le prix Nobel de la paix. Dans son discours, ce dernier enchaîne les contre-vérités alarmistes, et annonce que sous 7 ans, selon les études qui ne peuvent et ne doivent être remises en cause, il n’y aura plus de banquise en Arctique durant la période estivale. Discours qui sera reçu par une « standing ovation » de la part du public constitué pour une bonne partie de membres éminents du GIEC. Bien entendu, les faits lui démontrèrent le contraire (comme la majorité des prévisions du GIEC — cf. chapitre 8 —).

      Contre tout bon sens, convaincu que la banquise avait bien disparu, puisque le GIEC l’avait prédit, mais que l’information était cachée aux populations, un groupe d’écologistes, a, en août 2019, affrété un bateau, le Malmö, et annoncé qu’il allait traverser le pôle nord sans difficulté, prouvant ainsi à tous la catastrophe environnementale qui se jouait. On allait voir ce qu’on allait voir, le monde allait se réveiller face à la réalité ! L’expédition fit long feu ! Arrivée aux îles Svalbard, soit à encore presque 1 500 km du pôle, le Malmö se trouve bloqué par la banquise, enfermé par les glaces. Pris au piège… Ne pouvant s’en dégager, nos écolos se voient contraints, non sans honte, de lancer un appel de détresse(([2] https://www.economie.gouv.fr/mobiliser-100-milliards-de-dollars-par-dici-2020)). Des hélicoptères canadiens vinrent à leur secours. Pour l’anecdote, leur bateau, ainsi que les hélicoptères, était équipé de moteurs thermiques à énergie fossile…

      Et pourtant, si ces écologistes avaient eu ne serait-ce qu’un début de démarche scientifique, ils auraient préparé leur aventure en se renseignant auprès de laboratoires qui suivent l’évolution de la banquise (comme l’Institut Météorologique Danois, ou le Centre de données sur la neige et la glace arctique de l’Université du Colorado). Ils auraient ainsi su que, si la surface de la banquise arctique s’est bien réduite dans le courant des années 1990, elle s’est stabilisée depuis. Et qu’en été 2019, quand nos aventuriers sauveurs de l’Humanité prennent la mer pour traverser la banquise qui pour eux n’existe plus, cette dernière a croît de plus d’un million de kilomètres carrés par rapport à sa surface de 2012…

      Ah, au sujet de cette aventure emblématique de ce que nous vivons, faites l’expérience d’essayer de trouver un article dans un média mainstream… Vous aurez de grandes difficultés, aucun ou presque n’a relayé l’information, qui, sans doute, n’allait pas dans le sens de « la cause » (cf. chapitre 1 et le Climategate pour ce terme).

      Vous pensez qu’il s’agit là d’un cas isolé ? Eh bien non. Par exemple, déjà en 2013(([3] https://www.maritimebulletin.net/2019/09/04/ship-with-climate-change-warriors-caught-in-ice-warriors-evacuated/)), un groupe de climatologues accompagné par la BBC et des députés verts, avaient eu la même idée. Traverser cette fois-ci l’Antarctique, persuadé de n’avoir rien à craindre de la banquise, pour démontrer les effets du réchauffement. Même cause, même effet : leur bateau, l’Akademik Shokalskiy, s’est retrouvé prisonnier des glaces. Glaces qui pourtant, d’après les modèles du GIEC, n’auraient pas dû être aussi nombreuses…

      Il fut un temps, plus raisonnable, où les explorateurs soit ne s’aventuraient pas sous ces latitudes, soit prévoyaient de rester prisonnier des glaces durant quelques mois, et s’organisaient en conséquence. Mais, de nos jours, on se demande parfois où se trouvent le bon sens et la science…

      Ces simples exemples nous montrent que nombre d’activistes sont totalement déconnectés de la réalité, et persuadés contre les évidences d’avoir raison (même leur mésaventure ne les fait pas changer d’avis, nous sommes ici dans une nouvelle religion au mauvais sens du terme). Chez eux, l’irrationnel règne en maître, ils font confiance uniquement à leur idéologie, même quand cette dernière est contraire aux faits. Et l’on retrouve ce type de personnage (des écologistes extrémistes sans aucune formation scientifique) à la tête d’organisation internationale très puissante.

      Factuellement, notre vie est aujourd’hui impactée, non pas par le réchauffement climatique (+1°C en moyenne depuis 1850), mais bien par des lois liberticides, les nombreuses taxes, et la mise en œuvre de production d’énergie intermittente, tout cela pour contrer un potentiel réchauffement. Nous ne faisons pas face à un problème manifeste, nous essayons de contrôler les forces de l’univers ! Quand je dis « nous », je parle bien entendu des gouvernements de différents pays et surtout des organismes supranationaux noyautés par les écolo-communistes.

      Ces gens ont « simplement » oublié que les puissances en jeu, celles qui régissent notre climat et plus généralement le climat des autres planètes, sont phénoménales, bien au-delà de notre capacité à les modifier. L’ensemble de l’arsenal nucléaire militaire mondial représente une goutte d’eau énergétique face aux forces dont nous parlons. Tout cela n’est qu’une vaste plaisanterie.

      Comme vu au cours de cette conférence, le GIEC est, selon l’expression du Général de Gaulle, un « machin » ! Une création onusienne, servant à l’origine des intérêts particuliers étatiques, et qui au fur et à mesure des années, tel un mauvais génie, a échappé partiellement à ses créateurs, pour servir les intérêts de l’international écologiste (et toutes ses branches). Cependant, dans tout mythe il y a un fond de vérité, et ici, le GIEC s’appuie bien sur une réalité, celle de la variabilité climatique, mais en lui donnant une dimension catastrophique, et une origine humaine. Oubliant là encore que cette variabilité a toujours existé. La difficulté étant alors de trier le faux du vrai, le mythe de la science. L’Humanité est depuis son origine en permanence confrontée à divers risques climatiques. Nos ancêtres ont connu d’importantes variations, des âges glaciaires et des Optimums thermiques. Il en est ainsi, le climat est chaotique, instable, non réglé, et impossible à prédire comme, contre toute attente, l’écrit le GIEC lui-même dans ses rapports (cf. chapitre 8).

      Il n’y a pas de dérèglement climatique puisqu’il n’y a pas de réglage du climat !

      Ces variations nous sont parfois favorables, comme la forte expansion économique, culturelle et religieuse, qu’a connue l’Europe du XIe au XIVe siècle. Et parfois, non. Certains états climatiques ayant participé à la chute de civilisations, et répandu la misère parmi les communautés humaines.

      Indépendamment du discours catastrophique ambiant, à quoi pouvons-nous faire face dans les décennies à venir, quelles sont les options scientifiquement valables ? Trois pistes se détachent :

      Soit l’Optimum thermique qui s’annonce est hors norme, plus chaud que le Romain et le médiéval.

      Soit nous sommes au début d’un Optimum thermique « standard » comme connu par le passé par nos ancêtres, avec une variation modérée de +2°C à +4°C environ durant un cycle de quelques centaines d’années.

      Soit enfin, le début de variation positive (+1 °C depuis 1850) enregistrée stagne ou augmente légèrement, puis régresse vers 2050 (cycle solaire en baisse). Et nous retrouvons le climat du XXe siècle. Avant, de toutes les façons un Optimum thermique ou une ère glaciaire qui arrivera tôt au tard.

      Quoi qu’il en soit, et surtout concernant les deux premières hypothèses, nos gesticulations (éolien, voiture électrique, photovoltaïque, isolation des bâtiments, etc.) n’y changeront absolument rien.

      L’ensemble des programmes politiques visant à atteindre la neutralité carbone (alors même que le carbone n’a qu’un rôle tout à fait mineur dans l’augmentation de +1°C depuis 1850 actuellement mesurée – cf. chapitre 5) est complètement déconnecté de la réalité des chiffres.

      Prenons un exemple tout à fait emblématique : l’atmosphère contient 3 200 milliards de tonnes de CO2 (vous noterez que ce chiffre ne vous est jamais communiqué sous sa forme massique, mais en ppm — parties par million —, ou en pour cent, car il est ainsi plus difficile d’effectuer une comparaison mentale). En face de ce chiffre, nous trouvons l’ensemble des véhicules en circulation de l’UE, qui rejette 0,3 milliard de tonnes par an de ce même gaz. Admettons que demain, à horizon 2050, l’UE impose une diminution du parc thermique (voiture, camion, moto, bus) de 50 %, ce qui est très peu probable, car financièrement les populations ne suivront pas, et techniquement les infrastructures non plus. Mais supposons. Cela impliquerait que cet énorme effort, qui se fera dans la douleur, pèsera pour 0,004 5 % de la masse de CO2 dans l’atmosphère CO2, une valeur si faible qu’elle ne serait probablement pas mesurée par les capteurs actuels. Des centaines de milliards d’Euros dépensés, et donc retirés à des tâches plus nécessaires, pour un gain insignifiant.

      Ce qui est certain c’est que l’ONU force les pays à « cramer » (je ne vois pas d’autres termes) des milliards de dollars pour contrôler le climat, ce qui revient à essayer de courir plus vite qu’une balle. Le terme employé en anglais et que nous retrouvons régulièrement dans les rapports est : « fighting climat change ». Les climato-alarmistes parlent de « combattre » le changement climatique.

      Au lieu de cela, puisqu’il existe une probabilité que nous entrions dans une phase d’Optimum thermique, sans que ce dernier ait un caractère catastrophique, nous devrions nous adapter. Nos gouvernements devraient avoir la sagesse d’investir dans des solutions destinées, non pas à combattre les éléments, mais bien à faire en sorte de vivre le mieux possible dans un environnement qui, potentiellement, change. Comme, climatiser tous les logements et les transports en commun, favoriser la décentralisation (pour vider les villes), adapter les villes à la voiture de façon à fluidifier les déplacements, adapter les Ephad, les hôpitaux, les crèches, adapter les productions céréalières, repenser les circuits d’importations de matières, recouvrer coûte que coûts notre souveraineté dans tous les domaines, faire le nécessaire pour augmenter les productions énergétiques nécessaires aux appareils visant l’adaptation, etc.

      Notre civilisation technologique, bien qu’encore balbutiante, permet aujourd’hui de mieux s’adapter aux variations climatiques. Le système de climatisation via la compression et la détente d’un gaz, où les systèmes de contrôles informatiques d’irrigation des terres en sont des exemples.

      Quelle que soit l’hypothèse qui se révélera comme la bonne, ce qui nous est actuellement « vendu » par le GIEC, ce n’est pas l’arrivée d’une variation climatique, mais c’est l’effondrement de nos civilisations sous 2 à 3 générations. Effondrement dû à la montée des eaux, à la chute de production agricole, aux famines, au manque d’eau douce, aux massives migrations de populations, à l’absence de résistance physiologique face à une augmentation sensible de la température, aux catastrophes naturelles qui dévasteront régulièrement l’humanité, aux pandémies, et autres réjouissances supposées.

      Et face à cette fin du monde supposée, l’ONU oppose la « neutralité carbone ». Cette instance, contre tout le savoir dont nous disposons aujourd’hui fait peser tous les efforts vers des solutions visant à modifier notre atmosphère. Faisant fi au passage du Soleil, que nous ne maîtrisons pas, du champ électromagnétique terrestre, que nous ne maîtrisons pas, des cycles de Milancovitch (rapport Terre/Soleil), que nous ne maîtrisons pas, du rejet naturel des GES, que nous ne maîtrisons pas, de phénomène naturel comme El Niño, que nous ne maîtrisons pas !

      Il a été ainsi décidé lors de la COP de Copenhague, de mobiliser annuellement 100 milliards de dollars pour, je cite : « lutter contre le changement climatique. » (1) Même si nous savons que l’objectif en question ne sera jamais tenu, il est bien question ici de « lutter » et non de s’adapter (si cela était nécessaire). Nos élites s’engagent dans un bras de fer avec « dame nature » qui est pourtant des millions de fois plus puissantes que nous le sommes. C’est totalement irrationnel, mais cela répond à une émotion! De l’argent jeté par les fenêtres ! Et des ressources intellectuelles dépensées en pure perte.

      En ce mois d’août 2022, différents médias, parmi ceux autorisés à émettre une opinion, ont publié des articles/reportages, sur la fin des diverses civilisations. Arrivant à la cause climatique comme chute de ces empires.

      Le journal Les Échos a publié une série de 5 articles évoquant la chute de Rome, la fin de l’empire Maya, l’origine de la Révolution française, la chute des Mings et enfin, l’effondrement de la civilisation Khmers au XVe. Dans la même voie, ARTE TV, a diffusé une série de 3 reportages sur la fin de différentes civilisations (L’aube des temps, Rome et Athènes, La chute de Rome), avec pour origine une variation climatique majeure.

      Ces différentes présentations médiatiques appellent deux remarques :

      Tout d’abord, ces civilisations n’émettaient pas de GES. Nos amis des Echos et d’ARTE, reconnaissent donc implicitement que les variations climatiques majeures peuvent être indépendantes de ces gaz.

      Ensuite, ce qui a participé à la chute de ces civilisations n’a pas pour cause une variation climatique en tant que telle, mais bien leur incapacité à s’adapter ! Leur incapacité technique, bien entendu, mais aussi leur incapacité politique.

      Et nous prenons le même chemin, en pire…

      Les plans en cours et les milliards de dollars dépensés visent à contraindre la nature à nous obéir, à influencer le climat ! L’Humanité trop orgueilleuse depuis qu’elle se prend pour Dieu, ne supporte plus que les éléments ne lui obéissent pas !

      Soit, nous faisons face à un Optimum thermique quel que soit son intensité, et nous aurons dépensé des sommes folles, et serons partis dans tous les sens, pour rien, pire, nous ne nous serons pas préparés à accepter et gérer la situation. Soit, il ne se passe rien de problématique d’ici la fin du siècle, et nous léguerons à nos petits-enfants une situation économique et des choix technologiques tels qu’il faudra plusieurs générations pour les amortir et en changer.

      Dans tous les cas, ce vers quoi nous emmènent le GIEC et les écolo-communistes (cf. chapitre 6) ce sont des conflits à répétition. Y compris des conflits armés.

      L’idéologie écologiste étant profondément malthusienne, le fait que leurs positions entraînent des guerres n’est moralement que très relatif. Car les guerres participent à la diminution de la population mondiale, et donc, par voie de conséquence à éliminer de Gaïa une partie du cancer que sont les humains. Bien entendu, les choses ne sont jamais dites ou présentées ainsi ! Mais, lorsque vous imposez des politiques qui vont contraindre certaines ressources comme le Nickel, le Cobalt, ou le Silicium, vous engendrez inévitablement des tensions autour desdites ressources. Tensions qui, comme l’Histoire nous l’enseigne, se transforment en guerre.

      Voyons cela.

      A/ Les politiques favorisant ce que l’on appelle la « transition énergétique » emmènent la quasi-totalité des pays occidentaux et développés vers des technologies dont les ressources nécessaires proviennent de quelques zones géographiques. Zones géographiques situées principalement en Chine, en Russie, dans quelques pays d’Afrique et dans quelques zones de l’Amérique du Sud pour le Lithium et le Graphite. Sachant que très majoritairement « l’or noir » de demain se trouve en Chine et en Russie. De plus, la capacité de raffinage desdites matières fait totalement défaut en Europe, qui a fait le choix hautement stratégique de sous-traiter. Usines de raffinage qui là encore se trouvent majoritairement en Chine…

      Dit plus simplement, la transition énergétique telle qu’imposée actuellement, c’est-à-dire selon un calendrier très court, revient à donner les clés de notre souveraineté énergétique, et donc de notre avenir, à la Chine et dans une moindre mesure à la Russie.

      Afin d’éviter d’avoir ainsi les pieds et mains liés, M. Macron avait en 2019 fait une grande communication sur la création prochaine d’un consortium européen, visant la place de leader dans la production de batteries. Bien entendu, comme toujours avec nos politiques, ce projet est resté à l’état de communication, servant uniquement des intérêts électoraux. De toutes les façons, il est certain que si ce projet n’est pas initié uniquement au niveau français, il ne verra jamais le jour. Jusqu’à preuve du contraire, l’UE n’a engendré aucun grand projet industriel commun, elle s’est uniquement contentée de détourner et de mutualiser, des grandes entreprises françaises (Airbus, Arianne, …) et quelques Allemandes.

      À y regarder de plus près, nous constatons que la « transition énergétique » visant à se passer du trio pétrole, gaz, charbon, et qui nous est vendue comme la solution à tous nos problèmes, ne fait que déplacer les besoins en matière première. Nous passons des fossiles, aux minerais et terres rares, qui sont par ailleurs tout autant finis… Nous passons d’un mode de domination à un autre. Nos dirigeants ne font que déplacer le rapport de force. Et il y aura des guerres pour la maîtrise de ces gisements, d’autant plus que la situation géopolitique ne va pas se retourner en quelques siècles, non, l’ONU nous emmène vers un changement sous quelques décennies. Et il y a à la clé d’énormes intérêts financiers.

      Des enfants au Congo meurent dans des mines de Cobalt pour que les occidentaux bobos parisiens ou berlinois, puissent rouler en vélo électrique. Des populations entières sont sous domination de groupes armés parce que leurs villages se trouvent sur des territoires où les minerais abondent, et que les Occidentaux veulent leur voiture électrique pour le bien de la planète. Comprenez que jadis, l’exploitation d’un puits de pétrole et de gaz demandait un savoir-faire conséquent qui n’était pas à la portée de n’importe qui. Mais demain, l’exploitation d’une mine, elle, peut se faire de façon artisanale, et facilement mise en œuvre par quelques seigneurs de guerre locaux.

      Celui qui maîtrise la production et/ou la distribution de l’énergie maîtrise le monde.

      En son temps, l’hégémonie américaine n’était due qu’à cela ! Qu’un pays, comme l’Irak tente d’annexer le Koweït pour en gérer l’énergie en son nom propre, de produire et distribuer du pétrole et du gaz sans un contrôle US, et il avait le droit à une guerre en bonne et due forme (au nom de la liberté et de la démocratie, bien entendu). Qu’un pays, comme la Libye, tente de réaliser des transactions énergétiques sur une base monétaire autre que le dollar, et là aussi, il se retrouvait avec le flingue de l’Oncle Sam et de ses alliés, via l’ONU, sur la tempe, toujours au nom de la démocratie.

      L’ONU, nos gouvernants et les écologistes sont en train, main dans la main, de nous emmener droit vers une structure géopolitique mondiale dont la redistribution brutale déstabilisera de nombreux pays.

      B/ La transition imposée par l’ONU à tous les pays du monde vise à diminuer de façon drastique l’émission de dioxyde de carbone en interdisant l’utilisation des énergies fossiles.

      Or, les ressources fossiles permettent une progression sociétale à moindre coût, car elles sont associées à des technologies à haut rendement énergétique, simples, faciles à maintenir, fiables sur plusieurs décennies, et donc au bout du compte très rentable. Un moteur thermique sera toujours plus efficace et opérationnel dans le temps, face à un générateur électrique et ses batteries. C’est physique.

      Le problème qui se pose ici est que pour tous les pays en développement, soit environ 85% de la population mondiale (chiffre FMI), l’accès aux énergies fossiles est la garantie d’un accès à une vie meilleure. Dit autrement, ce qu’est en train de faire l’ONU est d’empêcher sciemment la très grande majorité de l’Humanité de sortir de la pauvreté.

      Le Financial Times, dans un article du 3 novembre 2021 écrit sur le sujet : « Alors que de nombreux Etats occidentaux se fixent 2050 comme délai, le gouvernement indien souligne à juste titre que ces pays se sont servis des énergies fossiles pendant des décennies, pour ne pas dire des siècles, afin d’élever leur niveau de vie. C’est une évolution dont des millions de ruraux pauvres en Inde commencent à peine à bénéficier. » Cet article fait échos aux positions de Narenda Modi, Premier ministre de l’Inde, qui régulièrement fait part de son inquiétude quant au fait que son pays puisse être interdit de l’usage des énergies fossiles à court terme. Ce qui serait une condamnation à mort.

      Le 29 août 2022, lors d’une conférence donnée en Norvège, Elon Musk, génie de la technologie et première fortune mondiale, a rappelé la nécessité de continuer à utiliser les hydrocarbures. Rappelant qu’un arrêt brutal engendrerait une chute de la civilisation, et rappelant son rôle comme énergie bon marché pour les populations les plus pauvres.

      Dans leur délire, l’ONU et le GIEC proposent à tous ces pays, à 85% de la population mondiale, de se tourner vers les énergies « renouvelables ». Ce qui est totalement irréaliste. D’une part ces technologies sont très chères à mettre en œuvre, même les très riches (grâce au pétrole) pays occidentaux, peinent à s’équiper et doivent dépenser des milliards en subvention. D’autre part, leur capacité faible et intermittente implique un usage en parallèle d’énergie fossile. Les pays en voie de développement ne sortiront pas de leur condition avec des énergies intermittentes, du moins pas à court terme.

      Enfin, si les 4 milliards de personnes les plus pauvres atteignaient un jour l’équivalent de 15% du niveau de vie d’un américain, les besoins en matières premières et énergétiques viendraient inévitablement à faire défaut pour les pays les plus riches, avec en tête les USA. Dison que l’ONU verrait d’un bon œil que cela n’arrive pas…

      Comment pensez-vous que vont réagir les 6 milliards de personnes qui vont voir leur niveau de vie, déjà bas, régresser ? Un dicton populaire dit : « Ventre qui a faim n’a pas d’oreille ». Et c’est ce qui va se passer, ces populations n’entendront pas les appels à la raison de l’ONU. Un jour, et cela interviendra sans que nous l’ayons anticipé, acculés, ils prendront les armes.

      C/ Continuons avec cette transition énergétique à marche forcée.

      La critique ne porte pas sur le mode énergétique choisi. Que vous rouliez en voiture à essence, à l’électricité, ou à toute autre ressource, peu importe (dans la mesure où vous pouvez prétendre aux mêmes performances). Ce qui compte ici c’est de se déplacer d’un point A à un point B. Idem pour le chauffage, ou l’alimentation de machines industrielles. La source d’énergie importe peu en soi.

      Les technologies actuellement utilisables, dites renouvelables, relèvent de trois grandes catégories : l’éolien, le solaire, et l’hydraulique. L’hydrogène est pour le moment trop loin de pouvoir faire la course pour des raisons financières et de sécurité, et la méthanisation ne représente rien. Je rappelle que ces trois technologies sont à la portée financière et technique (ingénieur) des pays industrialisés, et pas des pays du tiers-monde.

      L’éolien et l’hydraulique, utilisent des turbines pour générer de l’électricité, comme les centrales nucléaires, ou à charbon, gaz, pétrole. Seul le solaire implique un changement notable, avec une production par réaction chimique. Un des problèmes, parmi d’autres, c’est que pour le moment (et pas avant longtemps…), ces technologies ont, sans même parler de leur intermittence, un mauvais rendement (comparé par exemple au nucléaire ou au pétrole) engendrant un prix de production très élevé et la nécessité d’important volume de déploiement (nombre et surface au sol).

      Le rendement du photovoltaïque est aujourd’hui en moyenne de 11 % (puissance reçue/puissance restituée) pour du matériel neuf, correctement installé et suffisamment ensoleillé. Et la production effective est en moyenne mondiale de 15 %. Cela signifie qu’un panneau fournit 15 % du temps de l’électricité, le 85 % restants étant dû à des conditions d’ensellement insuffisantes (nuit, nébulosité, orientation, maintenance). Ce type d’installation est aussi très sensible aux intempéries, un orage de grêle peut rayer de la carte votre centrale solaire.
      Pour produire autant d’électricité qu’une centrale nucléaire moyenne française, il faut environ 32 millions de panneaux photovoltaïques (taille normée), pour une surface de 55 km2 (([4] https://mon-panneau-solaire.info/rendement/calcul-rendement-photovoltaique/)). Il y a actuellement en France en tout, 450 000 panneaux solaires installés, nous sommes très loin d’un potentiel 32 millions ! Sans parler du fait que comme nous ne fabriquons pas ce type de panneau et que nous ne disposons pas des ressources en matière première, en obtenir de grande quantité sera compliqué et très cher.

      Idem avec l’éolien. Une éolienne fonctionne s’il y a un minimum de 4 m/s de vent, soit 15 km/h, et s’arrête pour des raisons de sécurité quand le vent atteint les 70 – 80 km/h (cela dépend des modèles). Lors d’une conférence sur la transition énergétique donnée en mai 2018, le délégué régional d’EDF en Nouvelle-Aquitaine a indiqué que pour remplacer une centrale comme celle de Blayais (([5] https://www.nouvelr-energie.com/pv/combien-panneaux-solaires-remplacer-centrale-nucleaire)), il fallait un minimum de 7 000 éoliennes de grande capacité. En 2022, la France compte sur tout son territoire un total de 8 000 éoliennes. Et, cerise sur le gâteau, les éoliennes ont un taux de production effectif de 27 % en moyenne mondiale ! En France, en 2020 le parc d’éoliennes pèse pour une production potentielle de 153 TW (17,5 GW installés x 8 760 heures annuelles), et nous avons eu une production effective de 39,7 TWh, soit un ratio de 26 %. Dit autrement, 74 % du temps, une éolienne ne fournit pas.

      Concernant les éoliennes je ne saurais que trop vous conseiller de visionner le reportage suivant :

      Résultat de ces choix, les coûts énergétiques explosent, et non seulement les foyers commencent à faire face à des factures difficilement payables (pour le moment l’effet est amorti par l’État qui pourtant est surendetté), mais en plus, tous les produits manufacturés ou alimentaires utilisant pour leur fabrication de l’énergie, augmentent également.

      Le média France 24 publie le 26 août 2022 un article intitulé : « Flambée du prix de l’électricité en France : Les prix sont complètement démentiels ». Nous y apprenons que le prix de l’électricité sur les marchés est passé de 85 € le MWh en 2021, à 1 000 € en cette fin août 2022, soit une augmentation de presque 1 200 % ! Et, ce média subventionné, mais il n’est pas le seul, de donner pour cause l’arrêt de centrales nucléaires pour entretien, et la guerre en Ukraine ! La propagande est ici grossière, mais cela semble passer auprès de la population. Non seulement par le passé les centrales sont régulièrement à l’arrêt pour entretien sans que le tarif de l’électricité ait augmenté de 1 200 %, et d’autre part, la guerre en Ukraine n’impacte que modérément la France qui ne dépend pas de ce pays pour sa production électrique (7 % de notre électricité était en 2021 d’origine fossile). Ajoutons que les pays subissant cette explosion de tarif sont tous des pays qui sont très investis dans la transition écologique…

      Cette explosion des tarifs est bien la résultante de 30 ans de choix politiques catastrophiques en matière énergétique. D’une part les taxes pour la transition énergétique, pèsent pour maintenant presque 30% de votre facture électrique. Et surtout, nous avons remplacé des centrales de production amorties, à haut rendement, et donc avec un coût en sortie bas (la France avait le prix de l’électricité le plus bas d’Europe), par des centres de production à faible rendement, coût élevé de production, technologie hyper dépendante de l’étranger, et intermittentes, impliquant un coût de production élevé, ce qui « en bout de chaîne » donne les tarifs auxquels nous sommes soumis. Et si les plans du « green new deal » continuent à être appliqués, nos factures continueront à augmenter. Sachant que cette explosion des coûts énergétiques fait partie du plan « Green new deal », visant à nous forcer à une décroissance (la fin de l’abondance comme l’a rappelé M. Macron fin août 2022, après avoir vendu le « quoi qu’il en coûte » quelques mois plus tôt).

      En 2018, Macron annonce la fermeture de 14 centrales nucléaires à l’échéance 2035(([6] https://twitter.com/EmmanuelMacron/status/1067364936014286853)). Fessenheim est fermé en 2020, gage donné aux partis écologistes, mais depuis, rien. Rien, car ce gouvernement a été rattrapé par ce que l’on appelle le « principe de réalité » ! Si en l’état nous devions remplacer ces 14 centrales, il nous faudrait installer presque 100 000 éoliennes ! (nous en avons installé 8 000 en 15 ans). Ou soit, presque 450 000 000 (oui 450 millions) de panneaux photovoltaïques ! Je vous laisse juge des volumes et de leurs implications…

      Cette emblématique fermeture de la centrale de Fessenheim, qui selon un rapport officiel de ASN (Autorité de Sécurité Nucléaire) était parfaitement opérationnelle, a donné lieu à une tribune publiée dans Le Monde(([7] https://www.lemonde.fr/idees/article/2020/02/21/la-fermeture-de-la-centrale-de-fessenheim-marque-une-etape-historique_6030379_3232.html)), signée par diverses personnalités, dont des députés et surtout 6 ministres en poste : « La fermeture de la centrale de Fessenheim marque une étape historique ». Tribune où ces gens de nous expliquer que le bon chemin est celui de la fin du nucléaire et que les énergies renouvelables couvriront sans difficulté nos besoins. Résultat, le 2 août 2022 la France annonce devoir redémarrer la centrale à charbon de Saint-Avold pour la production d’électricité, en vue de pallier la fermeture de Fessenheim… Curieusement, nous n’avons pas entendu les personnalités qui avaient signé la tribune à peine deux ans plus tôt…

      Tout cela à un coût, supporté par les contribuables que nous sommes.

      Scrutez donc votre facture électrique, vous y trouverez diverses taxes destinées à financer les énergies intermittentes. À ce jour, le kWh est vendu aux particuliers sur une base de 0.18 €, dont 45% sont des taxes : notamment la CSPE ou la contribution au service public de l’électricité, finance le développement des énergies renouvelables. Sachez que cette CSPE a été augmentée de 650% (oui vous avez bien lu) entre 2003 et 2022.

      Bref, nous payons, vous payez, doublement le choix des énergies intermittentes, directement car leur coût de production est élevé, et indirectement par des taxes pour subventionner lesdites énergies qui ne sont pas rentables (et qui enrichissent essentiellement des entreprises étrangères). Avant, notre électricité été bon marché et maîtrisée, aujourd’hui, sous la contrainte des écologistes et du GIEC, notre électricité est très chère (ce n’est que le début), et si nous continuons nous connaîtrons des coupures, comme les pays du tiers-monde.

      En octobre 2018, la France a vu émerger un mouvement populaire de révolte appelé les « Gilets jaunes », dont l’origine était l’augmentation du prix de l’essence, et d’une façon plus générale l’étranglement financier des foyers les plus pauvres. Le 8 décembre, face aux émeutes le GSPR (Groupe de sécurité de la présidence de la République) envisage un scénario d’exfiltration du président, et met pour cela en alerte un hélicoptère à l’Élysée. Cette évacuation n’aura finalement pas lieu, mais cela fut une première depuis plus de 50 ans et les émeutes de mai 1968.

      Nous pouvons également évoquer le Sri Lanka, qui vient de renverser son gouvernement par une guerre civile. Ce pays connaît depuis le début d’année une pénurie de matière première comme le pétrole, une pénurie de denrées alimentaires, et une explosion du coût de la vie. Tout cela étant dû au choix du président sri lankais, de mettre en œuvre un maximum de recommandations écologiques demandées par l’ONU. Par exemple, le gouvernement sri-lankais a totalement interdit l’usage de produit phytosanitaire pour les cultures. En une saison les rendements se sont écroulés entraînant une famine. Parlons aussi de l’Angleterre, qui connaît actuellement (en août 2022), une grève générale, du jamais vu pour ce pays depuis plus de 30 ans. Là encore, l’origine de cette grève est liée au coût de la vie, et à l’explosion des prix, énergies et denrées.

      La transition énergétique et les lois écologistes actuelles et à venir vont contraindre financièrement les foyers français et européens à un niveau bien supérieur qu’à l’augmentation énergétique subie en 2018. Il est très probable qu’au rythme où nous sommes, à moyen terme, nombre de foyers devront choisir entre se chauffer ou se nourrir. Dès lors, un mouvement comme celui des « Gilets jaunes » pourrait alors très facilement voir le jour, et faire basculer notre pays, et d’autres, dans une guerre civile.

      D/ Enfin, la Chine et la Russie jouent double jeu, et agissent selon les intérêts de leurs populations, pour amener l’UE à la faute. Et cela fonctionne plutôt bien !

      Ces deux grandes puissances sont depuis le début membre du GIEC, de l’ONU et de toutes les instances en rapport avec la « lutte contre le climat ». Leur communication est bien rodée, et même si leurs représentants se montrent un peu éloignés des grandes décisions, en façade ils s’alignent sur les déclarations de l’ONU et font preuve sur le papier de bonnes intentions.

      Sauf que dans les actes cela n’est pas le cas. Ainsi, la Chine va créer 600 centrales électriques à charbon, et supprime fin 2022 les primes d’état liées à l’achat de véhicule électrique. Quant à la Russie, important producteur de gaz, non seulement elle continue d’en vendre massivement, mais elle n’a aucunement modifié ses planifications de fonctionnement de centrale électrique au gaz. La Russie n’a pour le moment installé aucune éolienne(([8] https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89nergie_en_Russie))! Et elle n’a pas, a priori, l’intention d’en installer.

      Ces deux pays majeurs au niveau international étaient également absents de la COP 26 qui s’est tenue en 2021 ! COP 26 où le discours d’ouverture commençait par ces mots : « Il est minuit moins une sur l’horloge de l’apocalypse ». Encore est toujours ce discours de fin du monde.

      On notera que, eu égard la puissance économique et militaire de ces deux pays, le GIEC et l’ONU ne peuvent ni les soumettre, ni les endoctriner. Et que si l’on entend une Greta Thunberg faire la morale du haut de son ignorance scientifique du sujet, aux dirigeants français ou européens, à aucun moment nous ne l’avons vu essayer d’intimider Xi Jingping ou Vladimir Poutine… L’écolo-sphère ne peut s’en prendre qu’aux pays faibles, dont malheureusement nous faisons maintenant partie visiblement…

      Nonobstant ces faits, Chine et Russie sont pourtant membres des différentes instances sur le climat et abondent dans le sens du réchauffement climatique anthropique. Mais, il est clair que cette position ne relève que d’une stratégie…

      Stratégie visant à pousser une majorité de pays industrialisés à effectuer une transition énergétique vers le tout électrique. Comme sont en train de le faire la France et l’Allemagne par exemple. Ceci impliquera à court terme une dépendance absolue des pays qui auront abandonné les énergies fossiles. Une dépendance vis-à-vis des puissances qui détiendront les ressources énergétiques, ici Chine et Russie. D’autre part, cette fameuse transition, va fortement handicaper les pays, ne serait-ce que sur le plan financier où non seulement l’endettement pour arriver à nos fins va exploser, mais de plus, l’argent qui part dans les éoliennes et le photovoltaïque, ne va pas ailleurs. Ni dans la sécurité, ni dans la formation, ni dans la recherche.
      Au début des années 2000, la Chine a cassé les prix de certains minerais et terres rares, ce que l’on qualifie en économie de « dumping », pour obtenir la maîtrise du marché. Ce qui est le cas aujourd’hui. Tout ce qui se rapproche de près ou de loin du marché des batteries (matière première, raffinage, fabrication, distribution) dépend à environ 90% de la Chine.

      Bref, les pays qui vont prendre le train de la transition énergétique de façon brutale pour se convertir au tout électrique sans nucléaire, vont se mettre à genoux. Les autres n’auront plus qu’à se « baisser pour les ramasser ».

      Ainsi, c’est là le quatrième volet du risque écologique, à savoir notre chute au profit de la Chine et la Russie. Qui demain détiendront les ressources dont nous aurons besoin pour exister, et détiendront aussi une partie importante de notre dette. En des termes plus cavaliers, nous dirions que ces deux grands pays de l’Est tiendront dans leurs mains « nos parties génitales » ! Leurs manœuvres de politiques internationales sous-tendent cet objectif, et le moins que l’on puisse dire c’est que nos dirigeants leur facilitent la tâche, non pas par intérêt, mais lié à leur indigence quant à la compréhension de ce qui se passe et à une vision dogmatique du monde !

      Il nous reste cependant un moyen d’éviter cette dépendance totale, et c’est sensiblement la même équation à laquelle a fait face le Gal de Gaulle à la sortie de la guerre. Investir massivement pour retrouver notre totale et entière indépendance énergétique, en rouvrant des centrales nucléaires, en sécurisant les approvisionnements en matière fissibles, et enfin en finançant un grand plan pour la recherche sur la fusion nucléaire. Mais, malheureusement, ce n’est pas le chemin pris par les derniers gouvernements, bien au contraire. Nous allons payer très cher cette faute de vision stratégique, et cette volonté de nombre de nos élites de fondre la France dans un grand tout onusien et européen.

      Résumons.

      Voilà ce que vers quoi les folles utopies écologistes sont en train de nous mener :

      • Une révision de la géopolitique mondiale, d’autant plus rapide et contrainte qu’elle va engendrer des déséquilibres majeurs.
      • Une mise à mort des pays en voie de développement, qui n’auront pas le temps de passer par la case intermédiaire de l’énergie fossile suffisamment longtemps.
      • Des potentiels soulèvements armés de la part de 85% de l’Humanité acculée.
      • Des grèves massives, puis des émeutes, puis des guerres civiles au sein des pays industrialisés.
      • Une dépendance très forte, bien plus que celle du XXe siècle avec les USA, à la Chine et la Russie. Débouchant sous une mise sous tutelle de nos nations.

      Et nous voyons, petit à petit, les signes annonciateurs de ces prévisions (explosion non maîtrisée des coûts énergétiques, Gilets jaunes, Sri Lanka, grève en Angleterre, déstabilisation d’États, impasse de divers pays face à l’indépendance au gaz et pétrole russe …).

      Entendons-nous bien. La cause première ici n’est pas le type d’énergie, le passage au tout électrique, en soi. Non. Comme déjà expliquée, une énergie est une énergie, avec ses avantages et ses inconvénients, que je me chauffe au fuel ou à l’électricité m’importe peu. Dans la mesure où le coût est supportable, et que l’agrément d’usage n’est pas ou peu altéré.

      Mais, le problème dans notre cas est double. D’une part l’agenda imposé par l’ONU et son bras armé qu’est le GIEC. Bien trop rapide, bien trop contraint. D’autre part, l’absence de regard critique quant aux choix technologiques retenus. Vouloir fournir suffisamment d’énergie à un pays industrialisé pour qu’il maintienne son niveau de vie, à partir de système intermittent et déplorable sur le plan de la rentabilité, est une gageure.

      Selon le ministère de la « transition écologique »(([9] https://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/edition-numerique/chiffres-cles-energie-2021/6-bilan-energetique-de-la-france)), chiffres 2020, la France dispose pour ses besoins annuels, de 2 657 TWh (téra Watt heure), dont 117 sont issus de l’éolien, l’hydraulique et le solaire. Si on suit les ordres du GIEC visant à supprimer les énergies fossiles, et des écologistes visant à supprimer le nucléaire, quelqu’un au ministère peut-il nous expliquer comment le gouvernement compte s’y prendre pour passer de 117 à 2 657, en 20 ou 30 ans, sachant que notre pays est endetté à son maximum et ne maîtrise aucun des approvisionnements nécessaires à la mise en œuvre de technologies intermittentes ? Il réside là un très grand mystère, dont personne ne semble vraiment se soucier !

      Nous aurions dû investir autant d’argent que nous l’avons fait pour l’éolien et le photovoltaïque, dans la recherche sur l’amélioration des centrales nucléaires et sur la mise en œuvre de nouvelles générations. Nous venons de prendre 50 ans de retard, qui seront très difficiles à rattraper. Nos politiques n’ont rien compris aux enjeux en cours, n’ont aucune vision sur le long terme. Ils réagissent à l’émotion, un ours seul sur une banquise, à une pression populaire manipulée par des partis politiques écologistes qui ont bénéficié après la chute de l’URSS, des méthodes et du savoir-faire en la matière des communistes (cf. chapitre 6). Et mènent avant tout une politique dogmatique au lieu de pragmatique.

      L’exemple de l’automobile, objet commun et central de nos activités privées et professionnelles, évoque bien le changement de paradigme énergétique qui nous est imposé en dépit du bon sens. L’UE, toujours sous la pression de l’ONU, suite à la réunion des ministres de l’Environnement, a annoncé en juin 2022 l’interdiction de vente des véhicules thermiques pour 2035, soit dans un peu plus de 10 ans.

      C’est bien entendu une décision totalement irréaliste, et qui ne va faire qu’amplifier les tensions déjà initiées. Irréaliste, car la très grande majorité des foyers de l’UE ne sont pas en mesure d’acheter ce type de véhicule eu égard leur prix prohibitif. D’autant que les prix actuels sont artificiels puisque subventionnés ce qui ne pourra pas durer éternellement. Et il y a fort à parier que l’augmentation de la production ne fera pas baisser les tarifs (pour des véhicules avec une autonomie suffisante) comme ce fut le cas pour les véhicules thermiques, car, je vous rappelle que les matières premières sont exclusivement fournies par la Chine et la Russie qui vont tout faire pour mettre l’UE à genoux. Si cette loi est réellement appliquée (ce dont nous pouvons douter), la Chine mettra moins de 10 ans pour liquider une marque comme Mercedes, au profit de ses propres marques automobiles. D’autre part, les infrastructures techniques, que sont les points de recharges et les capacités de fourniture de volume électrique suffisant, n’auront pas eu le temps nécessaire pour réaliser une adaptation fiable et efficace.

      Enfin, un autre dilemme va rapidement se poser aux consommateurs que nous sommes : la durée de vie desdits véhicules. En effet, il faut savoir que pour des raisons physiques, les batteries, organe principal, voient leur capacité diminuer avec le temps. Vous connaissez bien ce phénomène avec vos PC portables ou vos smartphones. Sous 5 à 7 ans, les véhicules électriques perdent une partie de leur capacité (et pour le moment la recherche n’a pas mis à jour de moyens pour contourner cela), puis la perte va en augmentant année après année. Le pic, soit plus d’un tiers de perte, intervenant vers 9 ou 10 ans. Sur le principe, je vous déconseille fortement d’acheter un véhicule électrique de plus de 5 ans dont les batteries n’ont pas été remplacées (ce qui est peu probable attendu le coût de l’opération).

      Tuomas Katainen est finlandais, et souhaite participer à « sauver la planète » en achetant une Tesla. Pour des raisons budgétaires, il se tourne vers un modèle 2013, le voilà donc propriétaire d’une Tesla S, dont les batteries sont garanties 8 ans par le constructeur. En 2022, soit 1 an après la période de garantie, la batterie commence à montrer des signes de faiblesse, et l’autonomie annoncée est loin d’être au rendez-vous. Tuomas consulte donc son garage Tesla qui confirme le phénomène naturel de perte de capacité, et lui remet un devis de 22 000 $ pour changer les batteries. Le véhicule est coté 35 000 $. Furieux, et face au refus de Tesla de toute négociation, Tuomas décide de faire exploser sa voiture avec 30 kg de TNT, et publie le tout sur You tube !

      Cette anecdote, doit attirer notre attention sur le fait que les véhicules électriques ne sont pas faits pour durer, qu’il est impossible à un particulier d’intervenir pour changer les batteries (là où changer un moteur est une opération tout à fait faisable par un particulier averti), et que le coût matière et main-d’œuvre du remplacement de batterie équivaut à environ 60 % de la valeur totale du véhicule. Et j’ajouterai que le fameux bilan carbone d’une Tesla S n’est pas meilleur que son équivalent thermique (matière première, fabrication, cycle de vie, recyclage).

      C’est là l’exemple type de ce que vers quoi nous allons. Une transition totalement irréfléchie, avec une vision très court-termiste et émotionnelle.

      L’ONU, le GIEC et les États complices nous emmènent droit vers un destin qui ne nous est pas favorable. Sur les dires d’organisation supra-étatiques, où l’on retrouve de nombreux écologistes extrémistes, et qui sont très largement contestés, nos vies sont priées de prendre une tournure écologiste et climato-catastrophique, avec toutes les dérives que cela implique. Nous nous devons de rendre un culte à Gaïa. Et comme chaque COP est aux dires des organisateurs, la dernière avant la fin du monde, que chaque rapport du GIEC est « la dernière chance », et que nous allons être engloutis par les Océans, on nous vend une urgence absolue, immédiate. Or comme nous l’avons évoqué dans ce chapitre, cette urgence nous fait faire n’importe quoi, n’importe comment. Nous mettons en œuvre des techniques non maîtrisées, très coûteuses, peu rentables, qui ne dureront pas dans le temps, et dont la fabrication et l’entretien courant dépendent de matières dont nous ne disposons pas. Dans le même temps, nous faisons le pari fou de détruire un système de haute technologie que nous maîtrisons et sur lequel nous avions plusieurs décennies d’avance, et surtout, surtout, qui est très loin d’avoir montré tout son potentiel. L’avenir de l’Humanité est dans la maîtrise de l’atome, de l’infiniment petit, du quantique.

      Alors, sans réagir plus que ça, sommés de faire confiance en ceux qui nous dirigent, le GIEC peut tranquillement dérouler son programme, toute opposition étant climato-sceptique, entendez négationniste, entendez nazi. Est-ce là une posture favorable à un débat scientifique sincère ? Et, à moins que les populations se mettent à analyser les faits, et à comprendre la science, nous allons commencer à payer la facture de cette folie dans quelques années, décennies. Comme évoqué dans ce chapitre, tout cela pour se rendre compte que soit nous faisons bien face à un Optimum thermique, et nous n’aurons pas mis en place les moyens d’adaptation adéquates, soit, le climat revient à des valeurs connues dans le courant du XXe siècle, et nos pays à genoux par de tels investissements et choix utopiques, seront déclassés, passant de pays industrialisés puissants, à pays de seconde zone.

      Aparté : La question de savoir si nos civilisations doivent envisager, ou non, un changement dans leurs modes énergétiques, est pertinente, et doit se poser de tout temps. Non pas pour la fausse raison d’une fin imminente des gisements de pétrole, gaz et charbon. Car en la matière nul ne peut prétendre connaître la fin effective de ces gisements, concernant le pétrole et le gaz nous en avons encore pour minimum un siècle (plus si l’on découvre de nouveaux gisements), et concernant le charbon, là les ressources sont toujours très abondantes, avec, selon les analyses de JM Jancovici (jancovici.com) 10 fois la valeur des réserves pétrole/gaz. Non, l’idée de changement énergétique doit s’entendre dans le cadre d’une évolution, pour faire plus et mieux, et d’une indépendance souveraine.

      En l’état actuel des choses, nos connaissances et nos investissements passés dans le domaine du nucléaire auraient dû logiquement nous amener à continuer nos recherches et à améliorer cette filière. Les prochaines évolutions se font vers la fusion, et l’emploi de minerai autre que l’Uranium enrichi. Le tout amenant à plus de production et moins de déchets. C’est actuellement la Chine qui est en passe de réaliser cette prouesse. Ce chemin nous aurait amenés vers 90 % ou 95 % de nos besoins en électricité couverts en toute souveraineté et à un coût très faible au regard d’autres filières. Dès lors, naturellement, car le marché s’oriente de façon spontanée vers ce qui est efficace et bon marché, les entreprises se seraient adaptées en s’équipant de machines et de système de production privilégiant l’électricité. De plus, les foyers auraient alors eu toute latitude pour des équipements du type climatisation réversible à base de PAC (pompe à chaleur) pour, d’une part chauffer les habitations, et d’autre part s’adapter à un éventuel optimum thermique. Tout cela se serait fait à horizon 2050, 2080, soit un siècle au regard du début de nos investissements dans le domaine. Une avancée progressive et douce.

      J’ajouterai que la maîtrise de l’infiniment petit est le destin de l’humanité, qui a n’en pas douté aura besoin un jour de cette maîtrise pour quitter le système solaire.

      Concernant les déplacements, et l’ensemble des moteurs thermiques (avion, bateau, voiture, camion …), il aurait été bien plus intelligent, et pour le coup, écologique, que d’investir en recherche afin de conserver les milliards de moteurs thermiques en exploitation dans le monde, en inventant des carburants alternatifs. En effet, un moteur thermique n’est rien d’autre qu’une chambre de combustion, à partir du moment où vous mettez dedans un mélange carburant / comburant, l’explosion est aisée à obtenir. Et s’il avait fallu quelques adaptations, elles auraient été mineures.

      À l’image d’un Louis XIV et de son ministre Colbert qui au XVIIe siècle décident de relancer massivement des investissements en France en créant des entreprises et en soutenant de nombreux projets, pour rattraper son retard technologique (marine marchande et de guerre, verrerie, chimie …), l’État français aurait dû anticiper les enjeux du XXIe siècle et organiser le pays et les investissements dès les années 1980. Au lieu de cela, nous voilà à la traîne et aux ordres d’organisations onusiennes dont les intérêts ne sont pas les nôtres, à rembourser une dette colossale qui pèse maintenant comme le deuxième budget du pays (juste derrière l’éducation), à prier pour qu’un pays que nous défions ne cesse surtout pas de nous approvisionner en matière première, et enfin à financer de nombreux programmes faisant l’apologie du wokisme ou du lgbetisme !

      Que de temps perdu, que d’erreurs, à cause des écologistes !…





      Les prévisions du GIEC se vérifient-elles ?

      [Source : lesalonbeige.fr]

      Par Jacques Laurentie,
      Ingénieur, auteur (Un autre son de cloche, et Face aux miracles – à paraitre –, édition Téqui)

      Cet article fait suite, dans l’ordre, à :
      Le GIEC pour les nuls
      Le réchauffement climatique anthropique fait consensus à 97 %. Vraiment ?
      Y a-t-il un complot pour faire taire les opposants au GIEC ?
      Le climat mondial se réchauffe-t-il ?
      CO2, accusé levez-vous !
      Contre toute logique scientifique, pourquoi le CO2 est-il devenu l’ennemi public numéro 1 ?
      et Nous notons depuis une vingtaine d’années une augmentation des phénomènes climatiques. Info ou intox ?

      Chapitre 8 : Les prévisions du GIEC se vérifient-elles ?

      « Une étude récente nous avertit que la banquise pourrait avoir complètement disparu l’été dans 7 ans seulement. »,

      Al Gore, co-récipiendaire du Nobel de la paix avec le GIEC, discours de décembre 2007.

      « Dans la recherche et la modélisation du climat, nous devons reconnaître que nous avons affaire à un système chaotique non linéaire couplé, et donc que la prédiction à long terme des états climatiques futurs n’est pas possible. »

      rapport AR3 — climate change 2001 — du GIEC, chapitre 14.2.2.2. (page 774)(([1] https://www.ipcc.ch/site/assets/uploads/2018/03/WGI_TAR_full_report.pdf)).

      Les prévisions du GIEC se vérifient-elles dans le temps ? C’est là une question fondamentale ; nos vies sont modifiées en vue de répondre aux alertes catastrophiques du GIEC, il semble donc normal de contrôler, à minima, et a posteriori, si les prévisions en question sont justes, un peu, beaucoup, pas du tout…

      Cassons tout de suite le suspens, la réponse au titre de ce chapitre tient en un mot : non !

      Et c’est là une des principales critiques que l’on peut faire au GIEC. Ce qui est intéressant, c’est que maintenant, en 2022, nous avons 30 ans de recul entre les premières prévisions du GIEC et ce qui s’est réellement passé (création du GIEC en 1988 et rapport AR1 en 1990).
      Pour être un peu plus nuancé, le « non » qui vaut réponse à la question, peut aussi tendre vers le « parfois ». En effet, le GIEC émet tellement de prévisions et avec des plages de valeurs très larges (plage de variation de la température moyenne allant de 1,5 °C à 6 °C soit un rapport de 4 !), que dans le lot, on en trouve forcement des chiffres qui vont correspondre avec la réalité. Néanmoins, comme nous allons le voir, même quand il y a correspondance, elle se situe dans la fourchette basse des valeurs. Et qui dit « valeur basse », dit absence d’urgence…

      Faire des prévisions est un exercice difficile, qui nécessite une excellente définition des variables en jeu, une capacité mathématique à définir des équations, et des moyens (puissance) de calculs adaptés. En science, la modélisation d’un système se rencontre presque partout, le but est de définir le comportement dudit système, quel qu’il soit, lorsque l’on fait varier un des paramètres. Et, parmi les paramètres habituellement sensibles, le temps est une variable majeure. Le principe est de prévoir le comportement dans le temps, de lire l’avenir avec plus ou moins de réussite…

      Quand l’Agence Européenne Spatiale envoie la fusée Arianne mettre un satellite en orbite, l’ensemble de sa trajectoire est modélisé par des équations mathématiques, seconde après seconde. Chaque lancement a été x fois répété sur ordinateur. Les ingénieurs utilisent ici principalement les connaissances relevant de la mécanique des fluides, de la balistique et de la météorologie (vent, humidité, nébulosité, température…). Et, bien qu’ici les paramètres soient infiniment plus simples que pour la modélisation du climat, les erreurs sont très fréquentes. Lorsque Météo France vous propose de connaître le temps qu’il fera pour la fin de semaine, c’est bien entendu de la prévision mathématique. Et là aussi, le taux d’erreur augmente avec le temps. Ainsi, selon les rapports de Météo France, le taux d’erreur pour le lendemain est de 5 %, à 3 jours il est de 30 %, et à une semaine, ce taux dépasse les 60 % à 70 %. Nous en avons eu un exemple au mois d’août 2022, ou de violents orages en Corse ont fait des morts, alors même que quelques heures avant, Météo France n’avait émis aucune alerte, car les modèles mathématiques de calculs n’avaient tout simplement pas prévu cet événement. Et pourtant prévoir les composantes météorologiques, comme la température et la couverture nuageuse, à 48 heures est quelque chose de bien plus simple que de prévoir le climat (moyenne météorologique sur le long terme).

      En effet, car en ce qui concerne le climat, nous nous heurtons à trois problèmes majeurs que notre civilisation n’est pas, pour le moment, en mesure de résoudre :

      • > D’une part les variables sont trop nombreuses pour que nous puissions espérer être exhaustifs sur leur prise en compte.
      • > D’autre part, la modélisation du système climatique est ce qu’il y a de plus complexe au monde (avec le quantique), car il s’avère être chaotique. Cela implique qu’il est désordonné, et que donc, par définition, sa modélisation est en théorie impossible (comme le rappelle le GIEC lui-même, et qui dès lors n’est pas à un paradoxe près). Il faut donc utiliser des équations mathématiques approximatives pour tenter une approche, plus ou moins juste, du système. Et il y a de très nombreuses discussions et désaccords quant aux équations utilisées par les laboratoires sélectionnés par le GIEC.
      • > Enfin, la modélisation du climat est si complexe et comprend de tel volume d’informations qu’elle nécessite des capacités de calculs énormes, capacités dont l’humanité ne dispose pas aujourd’hui si nous voulions espérer une modélisation exacte. Pour simplifier, il n’existe actuellement au monde aucun ordinateur suffisamment puissant pour envisager un calcul exact d’un tel volume de données (que nous ne savons définir), avec autant d’interactions.

      Ces 3 points impliquent que pour effectuer des prévisions climatiques, nous devons nous contenter d’approximations. La modélisation du climat est quelque chose de très fragile et en théorie, aucun scientifique ne devrait accorder le moindre crédit à une modélisation projetée à plus de quelques mois, et encore, dans ce cadre, nous disposerions au mieux d’une tendance avec une marge d’erreur conséquente. Marge d’erreur dont la croissance est proportionnelle à la durée de projection. Prévoir le climat (donc une tendance) pour l’année prochaine est aléatoire, mais on peut obtenir une approximation, le prévoir à 10 ans est totalement fantaisiste. Dès lors, ce type de prévision doit rester dans le domaine de la spéculation technique, et ne devrait en aucun cas servir à fonder des politiques de quelques natures qu’elles soient…

      Pour autant cela ne suppose pas qu’il ne faille pas faire ce type de calcul prévisionnel, bien au contraire, l’Humanité a besoin de projeter des données et des informations, et c’est là une des clés de nos progrès. Mais cela implique qu’il convient d’être très prudent avec les modèles.

      M. Jancovici, partisan du réchauffement anthropique, Polytechnicien, créateur du principe de « l’équivalent tonne carbone » et membre du « Haut Conseil pour le climat », qui n’est donc aucunement un climato-sceptique, explique sur son site(([2] https://jancovici.com/changement-climatique/predire-lavenir/quest-ce-quun-modele-climatique-quels-sont-leurs-premieres-conclusions/)) au sujet de la modélisation du climat, les limites de cette dernière :

      1. Notre système atmosphérique n’est pas entièrement prévisible,
      2. Il y a d’inévitables simplifications lorsque l’on construit un modèle,
      3. Il ne représentera toujours qu’une partie du système.

      En dépit de cela, et de façon assez peu logique, M. Jancovici fait état de sa confiance dans les modèles prévisionnels climatiques actuels, et à ce titre fait partie des climato-alarmistes… Mais, car il y a un mais, M. Jancovici en qualité de président de la société Carbon 4 (www.carbone4.com), société de conseil en décarbonation auprès des entreprises, a tout intérêt à favoriser la potentielle véracité des modèles. À l’inverse, s’il émettait un doute, comme tout scientifique sérieux, quant à la réalité d’une modélisation qui selon ses propres termes « n’est pas entièrement prévisible », « est simplifié » et « est parcellaire », ses affaires ne seraient pas bonnes. Juge et partie…

      À M. Jancovici, nous opposerions un autre Polytechnicien, M. Christian Gerondeau, qui lui n’hésite pas à exprimer, à travers de nombreux livres et interviews, ses profonds doutes quant aux projections du GIEC (cf. Les douze mensonges du GIEC, éditions de l’Artilleur, mars 2022). M. Gerondeau n’ayant, lui, aucun intérêt financier dans la partie qui se joue…

      Le seul moyen de valider un modèle mathématique prévisionnel est de le confronter à la réalité ! Et aujourd’hui, ce travail de comparaison est adroitement évité par le GIEC et la presse mainstream.

      Or, lorsque l’on fait cette comparaison, on voit rapidement que les prévisions données par le GIEC sont systématiquement surestimées. Ce qui a amené nombre de scientifiques à remettre en cause les modèles mathématiques, dits de projection, retenus par le GIEC.(([3] Un exemple parmi d’autres :
      https://judithcurry.com/2020/06/20/structural-errors-in-global-climate-models/#more-26311))

      Dans ses premiers rapports, dès 1990, et c’est toujours le cas aujourd’hui, le GIEC donne un indice d’augmentation moyenne de la température de la basse atmosphère de +0,27 °C par décennie à compter des années 80(([4] https://www.drroyspencer.com/wp-content/uploads/ICCC13-DC-Spencer-25-July-2019-Global-LT-ranking-scaled.jpg)) (moyenne des 102 modèles mathématiques retenus par le GIEC allant de +0,12 °C pour le modèle fourni par la Russie à +0.37°C pour le modèle fourni par le Canada). Or, la variation réelle mesurée par satellite de 1979 à 2018 est de +0,16 °C. Soit une erreur d’estimation de 70 %, ce n’est pas rien, quand on sait que ce type de données influencent les politiques mondiales et nos vies. À titre d’information, l’erreur du Canada entre ce qu’il annonçait avoir calculé, et la réalité est, elle, de 230 % !

      Regardons par ailleurs les données de simulation produite par le GIEC, dites CMIP 5 et 6 (Coupled Model Intercomparison Project, données couplées issues de divers laboratoires d’analyse climatique), cette fois à la surface de la Terre (GSTP — Global Surface Temperature Projections —). Qui sont des simulations informatiques de la variation de température. La Global Warming Policy Foundation, association scientifique, fait une comparaison de ces projections avec les mesures de température réelles, dans le cas présent, la fondation reprend le graphique du GIEC et y superpose la courbe des températures réelles. Graphique que vous pouvez consulter ici : https://i1.wp.com/climatechangedispatch.com/wp-content/uploads/2020/06/cmip5-cmip6-chart.jpg?ssl=1

      Ce qui nous intéresse ce sont les droites en pointillés qui sont des moyennes (rouge, orange et bleue). Sans rentrer dans les détails plus que de besoin, vous voyez en haut, la droite rouge qui est le modèle CMIP 6 du GIEC (le pire), puis la droite orange qui elle représente la moyenne du modèle CMIP 5. Et, le graphique compare ces deux courbes de projections, pour la période 1980 à 2020, avec la réalité des relevés satellite (droite en bleue). Et comme vous le voyez aisément, les estimations du GIEC se sont révélées là aussi totalement fausses lorsqu’on les compare à ce qui s’est réellement passé. L’écart d’erreur étant ici, pour la valeur projetée haute, de 200 %, soit une mesure de la réalité à 0.4°C contre une projection à 0.8°C. Certes il s’agit de l’estimation haute du GIEC, mais c’est celle qui est mise en avant dans les résumés à l’attention des décideurs, et systématiquement celle reprise par les médias pour vendre du catastrophisme et de l’émotion.

      Nous allons également produire ci-dessous un second graphique qui est tiré des rapports GIEC et qui représente les différentes projections de la température (les estimations pour l’avenir). La courbe noire (Observations) a été rajoutée par-dessus, a posteriori, pour la période 1986 à 2012, puis poursuivie jusqu’en 2017.

      Sur ce graphique confus, vous pouvez visualiser des dizaines de courbes de multiples couleurs qui sont les différentes projections retenues par Le GIEC en fonction des scénarios. Chaque groupe de couleur représentant un ensemble de modèles comme relaté dans la légende (nommés RCP). Par exemple, les courbes rouges en haut, sont issues du scénario RCP 8.5 (le pire) et prennent en compte 39 modèles mathématiques fournis par divers laboratoires de divers pays. Ce qui va nous intéresser, c’est la courbe en noir (sur la partie gauche), qui représente les mesures réelles de 1986 à 2017.

      Que voyons-nous ? Que la réalité de la variation de température moyenne (courbe noire) se situe tout en bas des projections. Dit autrement, 90% des modèles de projection du climat sont faux.

      A noter que ce graphique n’a rien de complotiste, d’une part, car il est issu d’une production du GIEC (sans la courbe noire bien entendu) et d’autre part, car il est repris par des médias pro-GIEC comme Libération (https://www.liberation.fr/checknews/2019/04/19/les-predictions-climatiques-d-il-y-a-dix-ans-sont-elles-confirmees-aujourd-hui_1719635/). Journal qui interprète de façon très expéditive ce graphique en écrivant : « Les observations sont donc dans le champ des possibles anticipé par les modèles. Mais elles se situent plutôt dans le bas de prévisions. ». Dans le « champ des possibles », une façon élégante de ne pas s’attarder sur le taux d’erreur de presque tous les modèles !

      Factuellement, les prévisions du GIEC qui nous promettaient il y a quelques décennies une augmentation de température hors normes se sont révélées fausses.

      Ces diverses comparaisons entre ce que dit le GIEC puis la réalité quelques années plus tard, valident sans difficulté le fait que le GIEC surestime la réalité des faits. Comme évoqué au chapitre 5, ce phénomène d’erreur de projection, dénoncé de longue date par divers laboratoires et associations scientifiques, sera reconnu par le GIEC dans son rapport AR6 où il fait état du fait que ses modèles ont tendance à « chauffer », mais sans pour autant changer sa doxa.

      Ces écarts entre prévisions et réalités sont tels que même des scientifiques pourtant favorables aux thèses du GIEC s’en sont émus en 2021 et 2022. À telle enseigne que le 5 mai 2022, le très célèbre journal scientifique à comité de lecture Nature publie un article(([5] https://www.nature.com/articles/d41586-022-01192-2)) intitulé « Reconnaître le problème du modèle chaud », et fondé sur la comparaison de 50 modèles récents dont les valeurs apparaissent maintenant comme totalement fantaisistes. Article signé par des spécialistes référencés GIEC…

      Il y a clairement un problème dans les modèles de projection de la température tels que proposés par le GIEC depuis 30 ans, et, encore une fois, modèles sur lesquels s’appuie la majeure partie des gouvernements occidentaux pour décider des politiques à mener. Ne tournons pas autour du pot, le problème est que lesdits modèles sont faux ! Et pas de quelques pour cent, de quelque centième, non, les erreurs constatées dépassent très largement les 50%. Ce chiffre reste abscons, mais, pour le concrétiser, demandez-vous ce que vous feriez si votre salaire était diminué de 50% !

      Cependant, il ne s’agit pas de jeter la pierre aux laboratoires référencés par le GIEC, même si ces derniers s’arrangent souvent avec la réalité pour ne pas perdre les subventions étatiques, car, comme évoqué en introduction de ce chapitre, prédire le climat, avec exactitude et une marge d’erreur acceptable de quelques pour cent, à moyen et long terme, est dans les faits impossible. Nous ne disposons pas des savoirs et des technologies nécessaires. Nonobstant cela, ce que l’on peut reprocher au GIEC c’est de faire de ces projections grand cas dans les rapports aux décideurs, sans jamais mentionner le fait qu’aucune décision politique ne doit être prise sur la base de ces projections. À la décharge du GIEC, c’est surtout ses porte-parole qui mettent en avant les modèles de climat sans précaution. Et que dire des médias qui prennent un malin plaisir à ne citer que les valeurs les plus hautes, ou à extraire d’un rapport de 4 000 pages, deux ou trois lignes évoquant la fin du monde. Dans ce cadre le comportement de nos politiques et des médias n’est pas déontologique, car des mentions sont tout de même portées dans les rapports du GIEC quant au fait que les projections proposées ne sont pas fiables (cf. par exemple le chapitre 14.2.2.2 du rapport AR4 que nous citons en introduction).

      Oui, même le GIEC est depuis quelques années obligé de dire dans ses propres rapports que ses projections ne sont pas fiables, probablement en prévision d’éventuelles actions en justice dans les années à venir… Bien qu’en l’état cela soit difficile à prouver, il est très probable que ces mentions ont été reportées dans les rapports GIEC à l’initiative de services juridiques internationaux. Quoiqu’il en soit, quel politique, quel parti écologiste, quel journaliste, quel étudiant lisent lesdits rapports ?

      Maintenant, regardons un second point majeur dans les prévisions alarmistes du GIEC : la montée des eaux !

      Vous avez tous vu à la télévision ou sur internet, de magnifiques cartes du monde qui simulaient ce qui resterait de terres émergées en 2050 puis en 2100, montrant alors le fait que nombre de côtes du monde entier disparaîtraient. La mort par noyade menace une partie du monde.

      Sauf que ce n’est pas ce que l’on constate dans la réalité ! Car oui, aux atroces prévisions qui nous sont rabâchées, il est bon d’opposer le réel…

      Prenons le dernier rapport(([6] https://www.ipcc.ch/srocc/)) du GIEC sur les Océans et la cryosphère. Ce dernier rehausse les prévisions d’élévation du niveau des mers par rapport au rapport de 2013. Les nouvelles projections donnent pour la fin du siècle, une élévation moyenne comprise entre 40 cm pour le scénario optimiste, et 85 cm pour le scénario pessimiste. Avec comme vous vous en doutez des variations importantes d’un point à l’autre de la planète. Mais, le fantastique étant une marque de fabrique de certains médias, il n’est pas rare de lire des articles qui bien entendu s’appuient sur des « rapports scientifiques », du type : « Les experts n’excluent pas une élévation du niveau des mers de 2 mètres en 2100 », Le Monde, 21 mai 2019. Ou encore : « Montée des eaux : la France littoralement menacée. Selon le dernier rapport du Giec, publié mercredi, la hausse du niveau de la mer pourrait atteindre 1,10 mètre en 2100. Les côtes françaises subiraient alors de plein fouet l’érosion et la submersion. », Libération, 25 septembre 2019.

      Submersion de 2 mètres, littoral français menacé de disparition, etc. Dans l’imaginaire collectif de nombreux adolescents, dont les connaissances sont insuffisantes pour avoir du recul, la mort par noyade est une quasi-certitude. Une perspective d’avenir qui en paralyse plus d’un !

      En ce qui concerne l’Europe, les chiffres prévisionnels(([7] https://experience.arcgis.com/experience/5f6596de6c4445a58aec956532b9813d/page/home/)) publiés par l’agence européenne pour l’environnement, sur la base des prévisions du GIEC, donnent une élévation moyenne allant de 30 cm (optimiste) à 70 cm (moyenne pessimiste). Le scénario pessimiste est en fait large puisque la fourchette indiquée va de 40 cm à 1 m (donc 70 cm en moyenne). Nous sommes là sur une vitesse d’élévation du niveau allant de 3,7 mm (optimiste) par an à 8,6 mm (moyenne pessimiste) par an, voire pour les endroits où la prévision est de 1 m de hausse une élévation moyenne de 12,3 mm par an.

      Quels sont les relevés opposables à ces assertions ?

      Il s’avère que depuis plus de 100 ans, de nombreux marégraphes permettent des relevés précis de la variation du niveau des mers. Une étude a été menée portant sur la période 1840 – 2018, en prenant en compte 12 marégraphes installés sur les principaux ports européens. Cela concerne l’Atlantique, la Mer du Nord, la Mer Baltique et la Méditerranée. Les relevés sont reportés dans le tableau que vous trouverez à la page 26 de ce rapport d’étude : http://www.pecheurdetoiles.com/IMG/pdf/maregraphie_cotiere___rev_9.pdf

      Ce qui, dans un premier temps, nous intéresse c’est la troisième colonne qui donne la vitesse d’élévation réelle (mesurée), et comme vous pouvez le voir, les chiffres vont de 1,1 mm/an à un maximum de 1,8 mm/an. Nous sommes très, très, loin du maximum de 12,3 mm/an projeté par le GIEC. L’erreur est ici de 680 %. Est-il utile d’ajouter un commentaire ?

      Cependant, nous pourrions objecter, comme le fait le rapport du GIEC, que la vitesse constatée sur la période ne traduit pas l’accélération du phénomène, qui laisserait donc penser que sur les dernières années la vitesse d’élévation est plus élevée, et que c’est cette accélération qui est catastrophique à terme. C’est pour cela que la présente étude a calculé, toujours à partir des mesures réelles, l’accélération de l’élévation (dernière colonne). Et, comme vous pouvez facilement le lire, sur tous les marégraphes l’accélération est infime puisque calculée en µm (micromètre = 0,001 mm), voire négative pour Marseille et Hoek.

      Donc en l’état, la réalité du terrain nous dit que non seulement il n’y a pas d’élévation anormale des mers, mais qu’en plus on ne constate aucune aggravation de cette éventuelle montée. On notera que les Océans, durant notre ère, ont une tendance naturelle à la hausse, et que sous des délais que nous ne connaissons pas, probablement des milliers d’années, le paysage du monde est naturellement appelé à se modifier, comme c’est le cas depuis des millions d’années.

      Pour autant, il y a, comme il y a toujours eu, des érosions de côtes, et des littoraux insulaires ou non qui sont rognés par la mer. Il convient ici de distinguer ce qui relève des modifications naturelles du paysage, de ce qui pourrait être le fait d’activité humaine. D’ailleurs, comme évoqué au chapitre 6, les sociétés d’assurances, qui sont les plus grands spécialistes mondiaux des calculs des risques (ici climatique), n’envisagent pas de surprime pour les habitats côtiers, ni de refuser de les assurer. Ils savent qu’à moyen terme, deux générations, soit la fin du siècle, il n’y aura aucun problème, si ce n’est des phénomènes locaux tout à fait naturels.

      D’autre part, selon le GIEC, l’augmentation des températures et des eaux est essentiellement causée par l’augmentation en concentration de CO2 dans l’atmosphère. Or, comme expliqué au chapitre 6, le carbone ne peut avoir l’influence qu’on lui prête. Non seulement sa vibration ne couvre que 10% des émissions radiatives émises par la Terre (effet de serre), mais en plus, ce gaz a la particularité physique d’être saturé en absorption (il ne peut pas retenir plus de chaleur qu’il ne le fait déjà, même en augmentant sa concentration). Et ces faits jouent pleinement sur les surestimations diffusées par le GIEC, puisque la presque totalité des calculs est réalisée avec la variable carbone comme pivot.

      Comme vous venez de le voir, sur les deux valeurs emblématiques que sont la température moyenne, et la montée des eaux, les prévisions du GIEC sont très au-dessus de la réalité.

      Le problème c’est que ces surévaluations ne datent pas d’hier, déjà en 2008 un magazine scientifique comme Futura science, pourtant pro-GIEC, titrait(([8] https://www.futura-sciences.com/planete/actualites/climatologie-rechauffement-climatique-venir-peut-etre-surestime-17410/)): « Le réchauffement climatique à venir peut-être surestimé ! », reprenant une étude publiée dans le très sérieux Nature Geosciences, et qui démontrait que le taux de CO2 émis était largement surestimé par le GIEC dans son rapport 2007.

      En 2009 plusieurs scientifiques avaient tiré la sonnette d’alarme et pour certains quitté le GIEC face aux manques de sérieux dans les études retenues. Comme le professeur Paul Reiter, entomologiste à l’Institut Pasteur et contributeur pour le Giec, ou encore Chris Landsea, spécialiste des ouragans, dénonçant des « objectifs préconçus et scientifiquement non valables » du GIEC(([9] https://www.lefigaro.fr/lefigaromagazine/2010/01/30/01006-20100130ARTFIG00029–les-bourdes-repetition-du-giec-.php)). Citons également l’étude des variations de température de Michael Mann, point phare des rapports, qui dans le rapport AR4 avaient tout simplement fait disparaître l’Optimum médiéval qui ne collait pas avec les théories que lui demandait de prouver le GIEC. Cet « arrangement » avec la réalité avait soulevé de nombreuses remarques acerbes quant au fonctionnement opaque du GIEC !

      En 2010, face aux nombreuses critiques, l’ONU diligente une enquête(([10] https://www.actu-environnement.com/ae/news/onu-enquete-GIEC_9785.php4)) visant le GIEC, pour comprendre pourquoi certaines valeurs sont surestimées, ou modifiées indépendamment de la réalité, contre toute rigueur scientifique. Bien entendu, cette enquête ne débouchera sur rien. L’ONU ne souhaite pas porter préjudice à son outil climatique, même aux prix d’arrangements avec la réalité qui sont rarement repris par les médias, dès lors le grand public ne s’en émeut pas.

      En 2013, Ross Mc Kitrick, un économiste canadien mondialement reconnu pour ses travaux sur l’environnement, et qui avait démonté une erreur manifeste dans le graphique des augmentations de température dit en « Crosse de Hockey », et qui s’avérera être à l’époque l’argument central des climato-alarmistes (le GIEC reconnaîtra l’erreur, mais ne le corrigera pas), avait résumé la comparaison entre les prévisions du GIEC et les mesures réelles de la façon suivante(([11] https://www.contrepoints.org/2013/10/30/144432-le-GIEC-et-les-previsions-de-rechauffement-requisitoire-contre-les-modeles-climatiques)): « Depuis que nous [le GIEC] avons commencé en 1990, nous avons vu juste pour l’Arctique, faux pour l’Antarctique, faux pour la troposphère tropicale, faux pour la température de surface, faux pour les ouragans, faux pour l’Himalaya, faux pour la sensibilité climatique. Nous sommes dans le brouillard au sujet des nuages et inutile au sujet des tendances régionales. Et au vu de ces constats, nous sommes confiants à 95 % d’avoir raison ! »

      On pourrait dire que Mc Kitrick résume en quelques phrases la présente tribune !

      Concernant les rapports de 2012 (dits AR5), plusieurs scientifiques, qui ont lu l’intégralité du rapport technique, on fait savoir qu’il y avait de très nombreuses remarques de relecteurs (annexées) qui faisaient état d’erreurs de calcul. C’est, entre autres, ce qui avait valu la sortie de Ross Mc Kitrick. On rappellera que le GIEC a une obligation morale d’annexer les remarques des relecteurs, mais aucunement ni d’y répondre, ni d’en tenir compte. Ce qui se voit que très rarement dans un cadre scientifique. La relecture par les pairs est un pivot de la science en ce qui concerne les publications. Sachant que les publications jouent un rôle très important dans la renommée d’un scientifique et son niveau de compétence mesurée selon divers indicateurs.

      Bref, qu’un organisme comme le GIEC se prétende scientifique et en même temps ne tienne aucunement compte des remarques des relecteurs devrait suffire à le disqualifier. En son temps (rapport AR5 de 2012), le Pr Gervais, spécialiste français de l’infrarouge (donc effet de serre), s’avéra être relecteur. Après avoir passé beaucoup de temps à analyser les rapports et avoir émis une liste conséquente de remarques, questions, et identifications d’erreurs, il se rendra à l’évidence quant au fait que son travail était finalement « classé à la verticale », et que les relecteurs ne servaient que de « cautions ».

      Enfin, en décembre 2018, une étude publiée(([12] https://www.maxisciences.com/rechauffement-climatique/la-hausse-de-la-temperature-terrestre-surestimee_art11972.html)) par Eurekalert (USA), reprenant les données du GIEC, annonce une hausse des températures de 2,4 °C pour 2020. Encore une fois, plusieurs scientifiques s’étonnent d’un tel chiffre tout à fait impossible et mettent en exergue des erreurs dans les calculs, ce à quoi M. Osvaldo Canziani, alors responsable du GIEC a répondu qu’il était trop tard pour modifier la publication. De là à penser que cette « erreur » a été faite à dessein il n’y a qu’un pas.

      À travers ces quelques exemples, mais il y en a des centaines, nous voyons qu’il existe un vrai décalage entre les projections faites par le GIEC et la réalité. Nous sommes en droit de nous demander pourquoi. La réponse à cette question tient principalement en deux points.

      Tout d’abord, comme nous l’avons évoqué dans les paragraphes précédents, le GIEC part du postulat qu’il y a un réchauffement d’origine anthropique, et qu’il y a une urgence climatique. Comme l’a démontré le Climategate, pour un certain nombre de responsables du GIEC il faut, quitte, à déformer la réalité, prouver cette urgence, c’est devenu une question dogmatique. Comme ils bénéficient d’une très grande indulgence de la part des acteurs médiatiques, il est rare que leurs prévisions soient, quelques années plus tard, comparées aux réalités mesurées, ou quand c’est le cas, les valeurs sont soigneusement choisies. Dès lors, le GIEC continue de surestimer ses scénarios. C’est un moyen de justifier son existence même, et surtout de maintenir, à la demande de certains États, la pression (pour des motifs économiques et politiques).

      Le second point est scientifique. En fait, comme vous l’avez maintenant compris, il est totalement impossible, ou, disons très aléatoire, de prévoir le climat dans 5 ans, 10 ans, ou pire 80 ans. C’est ce qui a amené le prix Nobel de chimie Kary Mullis, à dire que la climatologie est une « plaisanterie », dans le sens où prédire sur le long terme le climat avec une certitude élevée n’est pas à portée de nos connaissances et nos capacités de calculs (informatiques) actuelles. Le climat est un système chaotique extrêmement complexe. D’une part, le réglage des variables est très fin, une infime variation peut tout changer (ce que l’on appelle l’effet papillon). Et d’autre part, on ne connaît pas l’exhaustivité des variables, il y en a trop à prendre en compte. Retenez qu’un système chaotique se traduit très difficilement par des équations mathématiques, de nos jours personne n’est en mesure de s’assurer de leur validité. Et pire, les équations utilisées jusqu’à maintenant se sont révélées fausses, puisque les chiffres, comme nous venons le voir, ne correspondent pas à la réalité. Toute cela amène à ce que les résultats donnés par des équations de modélisation du climat ne sont que des approximations, avec tout ce que cela implique…

      Si on parle d’éléments, comme la température d’une zone, la nébulosité, ou encore la pression atmosphérique, actuellement, les meilleurs météorologues, avec les ordinateurs les plus puissants du monde, peinent à obtenir des valeurs tout à fait exactes au-delà de 6 heures. En aéronautique, les pilotes préparant un vol prennent en compte des données avec une projection de quelques heures, au-delà, c’est trop aléatoire. Alors, quand quelqu’un vous dit avec certitude que la température à Paris sera entre x°C et y°C en 2100, ou encore, que la côte atlantique française verra l’océan monter de 50 cm en 2050. Soit c’est un devin capable de lire l’avenir, soit il dispose d’une technologie inconnue par l’espèce humaine…

      Ce à quoi, face à cet argument implacable, certains de répondre que la météorologie n’est pas le climat, éludant la question. Mais, cette aversion est fausse, car la météorologie est une composante du climat, et pour tout dire la principale. Le climat est donné comme étant une moyenne météorologique sur 30 ans. L’ONU de spécifier sur sa page « Action climat » : « Les changements climatiques désignent les variations à long terme de la température et des modèles météorologiques. » Quand le GIEC annonce des projections de températures moyennes pour 2050 ou 2100, il fait de la météorologie prédictive, il donne des indicateurs météorologiques. Et quand les services de météorologie nous disent qu’à 5 jours le taux d’erreur est compris entre 60% et 70%, que dire quand vous essayer de projeter non pas une température fixe, mais une fourchette à 1°C ou 2°C sur 50 ans !

      De nombreux mathématiciens émettent depuis des décennies de sérieux doutes quant à la validité de tels modèles. À l’exemple de Benoit Rittaud, mathématicien français, spécialiste des systèmes dynamiques (le climat est un système dynamique), chargé de mission auprès de l’institut mathématique du CNRS, enseignant-chercheur, maître de conférences, membre de l’institut Galilée, président de l’association scientifique des Climato-réalistes, auteur d’une quinzaine d’ouvrages scientifiques traduits en plusieurs langues. Et qui dans son livre « Le mythe climatique », édité en 2015, dénonce également, preuves à l’appui, le fait que les équations actuelles ne peuvent traduire le climat à venir sur le moyen terme, soit quelques années (ne parlons même pas du long terme).

      Enfin, et peut-être surtout, comme évoqué en introduction, le GIEC lui-même reconnaît cette impossibilité de prévoir le climat !
      On trouve ainsi dans le rapport AR3 de 2001(([13] https://www.ipcc.ch/site/assets/uploads/2018/03/WGI_TAR_full_report.pdf)), au chapitre 14.2.2.2, la phrase suivante : « Dans la recherche et la modélisation du climat, nous devons reconnaître que nous avons affaire à un système chaotique non linéaire couplé, et donc que la prédiction à long terme des états climatiques futurs n’est pas possible. »

      Puis dans le rapport suivant, AR5 de 2013, page 16 du résumé la phrase suivante : « Les modèles climatiques incluent désormais davantage de processus décrivant les nuages et les aérosols, et leurs interactions, mais le degré de confiance dans la représentation et la quantification de ces processus dans les modèles reste faible. »

      Et enfin, en 2022 dans le rapport AR6, le GIEC reconnaît que ses modèles mathématiques ont tendance à chauffer (à surestimer).

      Même pour le GIEC, les prédictions sur le long terme sont douteuses, et le degré de confiance dans les prévisions reste faible. Un aveu qui devrait avertir le monde politique… Or ce n’est pas le cas… Il y a trop d’intérêts en jeu.

      Pour terminer, un autre phénomène doit être mis dans la balance : le caractère millénariste humain. Ces idées de catastrophes menant à la fin de l’humanité sont apparues à la fin d’un siècle et d’un millénaire. Inconsciemment, l’être humain réagit souvent de façon désordonnée face à un changement, quel qu’il soit. Et, à plusieurs reprises, nos ancêtres ont eu à faire face aux mêmes peurs. La seule différence, c’est qu’en cette fin de XXe début de XXIe nous habillons cela de « science ». Cet état cérébral millénariste, propre aux humains que nous sommes, favorise l’illusion d’un état catastrophique, et d’une augmentation des phénomènes menant à l’apocalypse (qui bien que pour Saint-Jean il s’agisse de révélation, dans l’imaginaire populaire ce nom renvoie à une fin catastrophique). Ce changement de millénaire amène de nombreuses personnes, y compris scientifiques, à militer pour une fin du monde probable, de façon irraisonnée, mais correspondant à un réflexe humain.

      En conclusion, de nombreuses informations données dans les rapports du GIEC ne tiennent pas face aux mesures réelles. Même si le GIEC s’inscrit dans des tendances, les données publiées s’orientent trop aisément vers des scénarios très élevés, amenant alors à des positions anxiogènes et à une notion d’urgence qui dispose de toutes les composantes pour s’avérer être dangereuse pour les nations occidentales (lois, contraintes, dépenses inutiles, tensions internationales, guerre, dictature, contrôle des populations, etc.). D’autre part, il n’est pas scientifiquement sérieux de prétendre aujourd’hui donner les orientations fiables quant à l’état du climat dans le temps. Là où jadis on faisait appel à l’astrologie pour prédire le futur, de nos jours on se pare de la cape scientifique pour faire la même chose. Peut-être qu’un jour nous disposerons de la puissance de calcul pour approcher des projections fiables à quelques années, mais cela n’est pas encore le cas.





      Intelligence Artificielle : Un regard séculaire sur l’antéchrist numérique

      [Source : lesakerfrancophone.fr]

      Par Brandon Smith − Le 12 aout 2022 − Source Alt-Market

      Pourquoi les globalistes ont-ils une obsession profondément enracinée pour l’intelligence artificielle (IA) ? Qu’y a-t-il dans la quête fervente d’un cerveau autonome numérisé qui les plonge dans des crises d’extase ? S’agit-il uniquement de ce que l’IA peut faire pour eux et leur programme, ou y a-t-il également un élément « occulte » plus sombre dans le concept qui est si attrayant ?

      Le Forum Économique Mondial, une organisation dédiée au programme globaliste de la « grande réinitialisation », à la quatrième révolution industrielle et à l’« économie partagée », consacre une grande partie de sa réunion annuelle à Davos, en Suisse, à des discussions sur l’IA et l’expansion de son influence sur la vie quotidienne.

      Les Nations unies organisent des sessions politiques approfondies sur l’IA et consacrent une énergie considérable à l’établissement de « règles éthiques » pour le développement et l’utilisation de l’intelligence artificielle. Au cœur des efforts de l’ONU se trouve l’affirmation que seule l’ONU est qualifiée pour dicter et contrôler les technologies de l’IA, pour le bien de toute l’humanité, bien sûr. Selon les livres blancs de l’ONU, la gouvernance de l’IA devrait être pleinement effective d’ici 2030 (toutes les institutions globalistes ont fixé l’année 2030 comme date cible pour tous leurs projets).

      Une autre organisation moins connue mais importante est le World Government Summit qui se tient chaque année à Dubaï. De nombreux dirigeants et représentants nationaux ainsi que des PDG d’entreprises et des célébrités participent à ces sommets. Les principaux sujets abordés lors du WGS sont généralement la propagande sur le changement climatique, la centralisation de l’économie globale, le transhumanisme et l’IA.

      La plupart des discussions publiques sur l’IA tournent autour de récits positifs ; nous sommes censés être convaincus des nombreux et grands progrès que la technologie de l’IA apportera. Parmi ces « avantages » figurent les modifications transhumanistes de la santé, les implants informatiques dans le corps ou le cerveau, et même les nanorobots qui pourraient un jour être suffisamment avancés pour modifier nos cellules mêmes. En d’autres termes, pour bénéficier de l’IA, nous devons devenir moins humains et plus machines.

      D’autres avantages supposés nécessitent une vaste gamme de nouveaux systèmes (dont certains sont en cours de construction) qui permettraient aux algorithmes de surveiller toutes les facettes de nos vies. Les globalistes font souvent référence à ces systèmes comme à « l’internet des objets » — Chaque appareil que vous possédez, la voiture que vous conduisez, chaque ordinateur, chaque téléphone portable, chaque caméra de surveillance, chaque feu rouge, tout serait centralisé dans un seul réseau d’IA au sein d’une ville, et chaque ville serait connectée en une grande toile d’araignée à une base de données nationale d’IA.

      L’internet des objets est régulièrement mentionné en lien avec la gouvernance du changement climatique et les restrictions de carbone. L’objectif est clair comme de l’eau de roche : les gouvernements et les élites du monde des affaires veulent pouvoir surveiller chaque watt d’énergie que vous utilisez chaque jour. Ce type d’informations sur l’ensemble du spectre permet de dicter plus facilement nos décisions et notre accès aux biens et services. Ils auraient un contrôle total sur toute personne vivant dans ces « villes intelligentes ». Votre vie entière, chaque seconde, serait observée et scrutée.

      Mais comment cela pourrait-il être possible ? Des millions et des millions de personnes vivant au jour le jour, cela fait BEAUCOUP de données à passer au crible pour trouver ceux qui ne suivent pas les règles. C’est l’une des raisons pour lesquelles les globalistes salivent devant les technologies de l’IA : c’est le seul outil disponible pour collecter et délimiter des données de masse en temps réel.

      On s’efforce déjà d’utiliser des systèmes d’IA pour prédire les crimes avant qu’ils ne se produisent (pré-crime). Ces expériences sont plutôt exagérées car elles ne prédisent pas réellement des crimes spécifiques ou n’identifient pas des criminels spécifiques. Elles utilisent plutôt une analyse statistique pour prédire les zones d’une ville où certains crimes sont le plus susceptibles de se produire. Il n’est pas nécessaire d’avoir recours à l’IA pour cela, n’importe quel policier ayant travaillé assez longtemps dans une ville peut vous dire quand et où certains crimes sont le plus susceptibles de se produire.

      De façon hilarante, les algorithmes d’IA ont récemment été accusés de « partialité raciale » en ce qui concerne les zones qu’ils sélectionnent pour la prédiction de la criminalité, car ces zones se trouvent souvent dans des quartiers à prédominance noire et les criminels les plus prédits sont souvent de jeunes hommes noirs. Ainsi, les ordinateurs ont été accusés de profilage racial tout comme de nombreux policiers sont accusés de profilage racial.

      Une autre contradiction classique de la gauche politique : Ils adorent l’idée de restrictions du changement climatique, le transhumanisme, et même la surveillance par l’IA quand cela les arrange, mais un ordinateur ne se soucie pas de vos sentiments et il ne se soucie pas des tabous sociaux. Seuls les chiffres l’intéressent.

      Et c’est là que nous entrons dans les plus grands dangers inhérents à l’IA. Imaginez un monde microgéré par un algorithme froid et mort qui ne vous voit que comme une seule des deux choses suivantes : Une ressource ou une menace.

      La prédiction de la pré-criminalité est un non-sens ; les algorithmes surveillent les habitudes et les schémas et les êtres humains ont tendance à briser brusquement les schémas. Les gens sont affectés par les événements de crise de différentes manières qu’il est impossible de prévoir. Il y a beaucoup trop de variables et il n’y aura jamais de système capable de prédire l’avenir, mais cela ne va pas empêcher les globalistes d’essayer de forcer le trait.

      La gouvernance de l’IA est inévitable selon les institutions globalistes – Elles prétendent qu’un jour, l’intelligence artificielle sera utilisée pour gouverner des sociétés entières et infliger des punitions sur la base de modèles scientifiquement efficaces. Ils agissent comme si c’était la voie naturelle de l’humanité et que nous ne pouvions pas l’éviter, mais en réalité, il s’agit d’une prophétie auto-réalisatrice. Ce n’est pas nécessairement censé se produire, mais c’est conçu pour se produire.

      Les partisans de l’IA affirment que les algorithmes ne peuvent pas agir avec les mêmes préjugés que les humains, et qu’ils seraient donc les meilleurs juges possibles du comportement humain. Chaque décision, de la production à la distribution, en passant par les soins de santé, la scolarité et l’ordre public, serait gérée par l’IA afin de parvenir à une « équité » ultime.

      Comme indiqué plus haut, ils se sont déjà heurtés à l’obstacle des probabilités statistiques et au fait que, même si l’on laisse l’IA prendre de manière autonome des décisions dénuées d’émotions, des millions de personnes considéreront toujours ces décisions comme biaisées. Et, d’une certaine manière, ils auraient raison.

      La décision la plus logique n’est pas toujours la plus morale. En outre, une IA est programmée par son créateur et peut être conçue pour prendre des décisions en tenant compte des préjugés de ce dernier. Qui programme l’IA ? Qui peut dicter son codage ? Des élitistes globaux ?

      Et c’est ici que nous arrivons à l’élément plus « spirituel » de la question de l’IA par rapport aux globalistes.

      Il y a quelques années, j’ai écrit un article intitulé « Luciférisme : un regard laïque sur un système de croyance globaliste destructeur« . Mon objectif dans cet article était d’exposer les nombreuses preuves que les globalistes sont en fait une sorte de culte de psychopathes organisés (des personnes sans empathie qui prennent plaisir à détruire dans un but de gain personnel). J’ai conclu que les globalistes ont effectivement une religion, et que leur système de croyance fondamental est, selon les preuves, le luciférisme.

      Oui, je suis sûr qu’il y aura des opposants qui se moqueront de cette notion, mais les faits sont indéniables. Il y a un élément occulte distinct dans le globalisme, et le luciférisme apparaît constamment comme la philosophie de base. Je pense avoir expliqué cela de manière assez efficace dans l’article et je ne vais pas répéter toutes les preuves ici ; les gens sont invités à le lire s’ils le souhaitent.

      J’ai écrit d’un point de vue laïc parce que le luciférisme est une idéologie intrinsèquement destructrice, même lorsqu’on la considère en dehors du prisme de la croyance chrétienne. Au-delà de cela, il y a des éléments psychologiques qui doivent être abordés et que le christianisme ignore souvent. La philosophie luciférienne est faite sur mesure pour les personnes narcissiques et sociopathes. La racine du culte concerne des êtres humains « spéciaux » qui ne sont pas entravés par les limites de la conscience, de la morale ou de l’éthique. Le manque d’empathie est considéré comme un avantage pour le progrès et le but ultime du luciférisme est la divinité – une personne devenant comme un dieu, que ce soit en étant adulée par les autres, par le pouvoir d’influence ou par des méthodes technologiques permettant de prolonger la vie et les capacités.

      Mais qu’est-ce que cela a à voir avec l’IA ?

      Je crois que les globalistes considèrent l’IA avec une telle vénération parce qu’ils pensent qu’il s’agit d’une nouvelle forme de vie, ou d’une forme ultime de vie – une vie qu’ils créent (comme les dieux créent la vie). Et, si vous y pensez symboliquement, cette nouvelle « vie » est en fait faite à l’image de ses créateurs : Elle n’a aucune empathie, aucun remords, aucune culpabilité, aucun amour. Par manque d’un meilleur mot, elle est sans âme, tout comme les psychopathes globalistes sont sans âme.

      Si nous devons considérer l’IA en termes religieux pour un moment, l’IA est une sorte d’antithèse à la figure du Christ. Le Christ représente une forme omnisciente d’amour ultime et de sacrifice ultime de soi, selon la doctrine chrétienne. Je ne pense pas qu’il existe un mot pour désigner ce que l’IA représente en définitive. Le seul terme qui semble convenir est « Antéchrist » : L’œil qui voit tout. Le règne d’une super-intelligence dépourvue d’humanité.

      Pour être clair, je ne crois PAS aux concepts de fin du monde décrits par ceux qui adhèrent aux interprétations les plus populaires de l’Apocalypse. Je pense que le monde change. Je pense que les empires s’élèvent et tombent et que cela peut souvent être considéré comme la « fin du monde » alors qu’il s’agit simplement de la fin d’une époque. Ceci étant dit, je crois de tout cœur à l’existence du mal ; le mal étant défini comme des actions délibérément trompeuses ou destructrices pour un bénéfice purement personnel ou organisationnel, comme le meurtre ou l’asservissement. Le mal existe bel et bien et est un élément observable de la vie humaine.

      Il existe également des traits de l’humanité qui mènent au bien, qui nous empêchent de nous autodétruire lorsque nous les écoutons. La conscience, la raison, la sagesse et souvent la foi peuvent constituer un bouclier contre les mauvaises actions pour la majorité d’entre nous. Si nous n’avions pas ces piliers dans notre psyché, nous nous serions anéantis depuis longtemps. Mais il y a ceux qui n’ont pas de conscience, qui n’ont pas d’empathie et qui méprisent ces traits comme étant « limitatifs ».

      L’IA est conçue par ce genre de personnes. Et peut-être qu’elles ne provoqueront pas la « fin du monde » dans les termes que nous comprenons communément (ou en termes bibliques), mais au fil du temps, elles pourraient supprimer tout ce qui rend l’humanité digne du monde. D’une certaine manière, il s’agirait d’une apocalypse. Ce serait un cauchemar vivant dirigé par des personnes psychopathes utilisant une intelligence artificielle sociopathe, encourageant et permettant activement aux masses d’abandonner leurs corps humains pour devenir des monstruosités numériques et des chimères technologiques.

      En cas de succès, ce serait vraiment la souillure ultime de la nature, ou de la conception de Dieu si c’est ce en quoi vous croyez. La quête de la divinité ne vaut pas la peine pour la plupart d’entre nous, mais pour les globalistes, c’est le rêve d’une époque, et ils feront TOUT pour y parvenir.

      Brandon Smith

      Traduit par Hervé pour le Saker Francophone




      Un collectif de mamans publie un bilan d’impact psychologique des mesures sanitaires sur les enfants

      [Source : Nexus]

      Dans un communiqué de presse paru le 23 août 2022, près de 40 000 Mamans Louves dénoncent les souffrances subies par les enfants depuis septembre 2020 et demandent aux parents de se rencontrer, de se positionner fermement face aux mesures sanitaires qu’elles estiment destructrices pour les enfants, et de s’organiser.

      L’impact psychologique des mesures sanitaires sur les enfants a été majeur. Quelques jours avant la rentrée 2022, le collectif des Mamans Louves a publié un bilan d’impact psychologique en s’appuyant sur de nombreuses sources.

      ◆ Plus d’enfants morts par suicide que du Covid ?

      Si la version complète du bilan d’impact psychologique réalisé par le collectif regorge de données, il a décidé dans son communiqué du 23 août 2022 de mettre le curseur sur la conséquence la plus grave de la détresse psychologique des jeunes : le suicide.

      Dans un teaser vidéo, le collectif organisé sous forme associative reprend l’extrait d’une émission diffusée sur CNews, pendant laquelle est citée un article de Slate du mois d’août 2021. Cet article reprend les propos du Pr Delorme, chef du département psychiatrique pour enfants et adolescents à l’hôpital Debré, à Paris : « Davantage d’enfants sont morts par suicide pendant la crise sanitaire qu’à cause du Covid. » L’article reste nuancé en précisant que « nous aurions tort d’attribuer ces actes à une cause unique », mais il reste néanmoins indiscutable que l’on a constaté que les tentatives de suicide chez les enfants ont été « plus graves qu’à l’accoutumée » pendant la crise Covid.

      ◆ Un nombre de décès chez les mineurs dus au Covid peu précis

      D’après L’Indépendant, Olivier Véran a annoncé en janvier 2022 que depuis le début de la crise Covid en septembre 2020, « 28 décès de mineurs ont été enregistrés, dont 13 victimes âgées de 0 à 9 ans et 15 autres entre 10 et 18 ans ».

      On se demande s’il a pris en compte que mi-juin 2021, Libération rapportait qu’on comptait 13 décès d’enfants et qu’en y regardant d’un peu plus près, « il n’y avait qu’un seul enfant pour lequel le décès était survenu dans un contexte où la seule cause possible était le Covid-19. Pour les autres enfants, soit ils avaient des facteurs de risque, soit le décès est survenu dans un contexte où plusieurs éléments ont pu contribuer à l’issue fatale et en particulier des infections sévères parmi lesquelles on a retrouvé le Sars Cov-2. » Difficile ainsi de « faire la part de chacun de ces éléments dans la responsabilité du décès ».

      ◆ Le nombre de suicides chez les mineurs : un sujet tabou ?

      Nous n’avons pas réussi à trouver combien de mineurs sont morts par suicide sur la période de deux ans entre septembre 2020 et septembre 2022, car seule l’explosion des tentatives de suicide chez les jeunes ces deux dernières années est très souvent évoquée dans les articles de presse et les rapports officiels. Les données accessibles sont également souvent antérieures à la crise Covid.

      Mais nous avons pu découvrir dans un rapport publié en 2018 sur le site de Statista qu’en 2014, sur 100 000 habitants, le taux de décès liés au suicide atteignait 0,2 décès pour 100 000 habitants chez les enfants âgés entre 1 et 14 ans.  La population française s’élevant alors à environ 66,3 millions d’habitants, cela a représenté environ 132 décès par suicide sur cette seule année dans cette catégorie d’âge, sans compter la catégorie des 15-17 ans que le tableau de Statista ne nous permet pas de calculer, car il propose seulement une rubrique pour les 15-24 ans. Bien plus que 28 mineurs en deux ans et à une époque où il n’y avait pas encore la crise sanitaire…

      https://www.youtube.com/embed/l8dctwTS96w

      ◆ L’effet du masque sur les enfants

      Dans son communiqué, le collectif évoque également une étude allemande qui vient d’être publiée par une revue scientifique reconnue, ScienceDirect : elle indique que la teneur en dioxyde de carbone qu’inhalent les enfants avec le masque s’élève au-delà des niveaux de sécurités acceptables. Les Mamans Louves en proposent une version traduite en français assermentée, c’est-à-dire certifiée conforme à un document original.

      L’étude a été réalisée sur 45 enfants dont la moyenne d’âge était de 10,7 ans, qui ont porté pendant 25 minutes des masques chirurgicaux et des masques FFP2 en position assise. La conclusion du résumé de l’étude est la suivante :

      « Le port de MBN (masques chirurgicaux ou masques FFP2) élève rapidement la teneur en CO2 de l’air inspiré à un niveau très élevé chez des enfants en bonne santé en position assise au repos, ce qui pourrait être dangereux pour la santé des enfants. »

      ◆ Une opération à échelle nationale

      Pour ces raisons et pour toutes celles qui sont évoquées dans leur bilan complet d’impact psychologique, les Mamans Louves semblent déterminées à protéger leurs enfants :

      « Aussi, à la veille de la rentrée scolaire l’heure des grandes décisions arrive, l’indignation des familles grandit et à juste titre. Les parents ne sont pas dupes, et n’adhèrent plus ! Nous connaissons tous désormais les conséquences qui pèsent sur nos enfants. Notre association “Mamans Louves”, qui représente près de 40 000 mères de famille, a choisi de se saisir de ce sujet avec détermination, en menant une opération décisive à travers le territoire français pour la rentrée 2022, afin de lever ce voile d’omerta généré par la crise Covid. »

      👉 Voir la carte avec lieux de rencontre actuels pour les parents :

      👉 Lire la version complète du bilan d’impact psychologique

      👉 Lire la version synthétique du bilan d’impact psychologique

      👉 Lire les sources qui ont servi à établir ce bilan

      👉 Voir notre entretien avec Roxane des Mamans Louves au mois d’octobre 2021  :



      Image principale trouvée sur le site des Mamans Louves




      Cyber-naufrage (le djihad du néant)

      [Source : LHK]

      « La disparition progressive des temps (subjonctif, passé simple, imparfait, formes composées du futur, participe passé…) donne lieu à une pensée au présent, limitée à l’instant, incapable de projections dans le temps.
      La généralisation du tutoiement, la disparition des majuscules et de la ponctuation sont autant de coups mortels portés à la subtilité de l’expression.

      Supprimer le mot “mademoiselle” est non seulement renoncer à l’esthétique d’un mot, mais également promouvoir l’idée qu’entre une petite fille et une femme il n’y a rien.

      Moins de mots et moins de verbes conjugués c’est moins de capacités à exprimer les émotions et moins de possibilités d’élaborer une pensée.

      Des études ont montré qu’une partie de la violence dans la sphère publique et privée provient directement de l’incapacité à mettre des mots sur les émotions.

      Sans mot pour construire un raisonnement, la pensée complexe chère à Edgar Morin est entravée, rendue impossible.

      Plus le langage est pauvre, moins la pensée existe.

      L’histoire est riche d’exemples et les écrits sont nombreux de Georges Orwell dans 1984 à Ray Bradbury dans Fahrenheit 451 qui ont relaté comment les dictatures de toutes obédiences entravaient la pensée en réduisant et tordant le nombre et le sens des mots.

      Il n’y a pas de pensée critique sans pensée. Et il n’y a pas de pensée sans mots.

      Comment construire une pensée hypothético-déductive sans maîtrise du conditionnel ? Comment envisager l’avenir sans conjugaison au futur ? Comment appréhender une temporalité, une succession d’éléments dans le temps, qu’ils soient passés ou à venir, ainsi que leur durée relative, sans une langue qui fait la différence entre ce qui aurait pu être, ce qui a été, ce qui est, ce qui pourrait advenir, et ce qui sera après que ce qui pourrait advenir soit advenu ? Si un cri de ralliement devait se faire entendre aujourd’hui, ce serait celui, adressé aux parents et aux enseignants : faites parler, lire et écrire vos enfants, vos élèves, vos étudiants.

      Enseignez et pratiquez la langue dans ses formes les plus variées, même si elle semble compliquée, surtout si elle est compliquée. Parce que dans cet effort se trouve la liberté. Ceux qui expliquent à longueur de temps qu’il faut simplifier l’orthographe, purger la langue de ses “défauts”, abolir les genres, les temps, les nuances, tout ce qui crée de la complexité sont les fossoyeurs de l’esprit humain. Il n’est pas de liberté sans exigences. Il n’est pas de beauté sans la pensée de la beauté ».

      Christophe Clavé

      Cyber-naufrage (le djihad du néant)

      Par Slobodan Despot

      Nous raisonnons, nous analysons, nous « cherchons », mais nous ne pensons plus. Une science du contrôle et de la communication a transformé le réel en un ensemble de séquences narratives dont il est défendu de s’écarter. D’où ce sentiment que nous avons parfois d’être embarqués à bord d’un train fou.

      «Nous n’avons jamais été aussi peu préparés à une catastrophe évidente comme une montagne ; c’est parce que les gens qui sont aux manettes l’ont fait advenir par des actes combinés de malice et de stupidité.»

      James Howard Kunstler

      Liliane Held-Khawam a récemment eu l’excellente idée de présenter et de republier une réflexion dévastatrice sur la nature de la cybernétique comme science et comme idéologie.

      https://lilianeheldkhawam.com/2022/07/31/la-guerre-livree-a-lhumanite-la-cybernetique-article-de-stephane-zagdansk/

      Un essai de Stéphane Zagdanski, paru en novembre 2021, est tiré du Séminaire sur «La Gestion génocidaire du Globe». «La Cybernétique à l’assaut de l’Homme» est une mise en garde d’une extrême violence contre une religion scientifique qui rêve de se substituer à Dieu et qui manifeste une haine absolue de tout ce qui est vivant, «animal», inquantifiable. Zagdanski souligne — comme nous le faisions en 2020 — que «la crise pandémique contemporaine et sa réaction idéologique qu’est le sanitarisme même sont impensables sans la Cybernétique».
      Comme les autres phénomènes de la société industrielle avancée:

      « Définie par son fondateur Norbert Wiener en 1948, dans son essai éponyme, comme : “Contrôle et communication dans l’animal et la machine”, la Cybernétique s’est déployée de manière si hégémonique qu’il n’est plus aujourd’hui un domaine intellectuel, social, politique, économique, scientifique, technologique ou idéologique qui n’y soit asservi. »

      Stéphane Zagdanski

      HAINE DU VIVANT

      Je ne vais pas reproduire ici le texte de Zagdanski in extenso, mais il faut le lire. Il n’est pas une phrase, dans cette description d’un «assaut» concerté contre l’être humain, qui ne perturbe les idées reçues et qui ne provoque la réflexion.

      «Le mot “cybernétique” est de la même étymologie grecque que “gouvernail“ et “gouverner“ : kubernetikè. La Domination planétaire tire ainsi le plus imparable parti de la Cybernétique, qui n’est pas tant la science des ordinateurs que la modalité moderne, mathématiquement assistée, de ce que Heidegger nomme la Führung, c’est-à-dire la direction impulsée par les «chefs» (les Führers), et de sa doublure d’animosité et d’annihilation à l’encontre de l’animal.»

      Stéphane Zagdanski

      Pourquoi ce désir d’annihilation?

      À cause de la supériorité physique de l’animal sur l’homme, témoignant d’une perfection échappant à tout contrôle et à tout simulacre. Par extension, la part naturelle (ou divine) de l’homme doit elle aussi être annihilée.

      «L’irrégulier, l’incertain, le miracle et l’imprévisible sont ses pires ennemis. Et ce que cette science qui se veut exacte vise à son insu, c’est d’emblée ni plus ni moins ce qu’il y a de plus imprévisible au monde: l’inspiration, soit la vraie pensée créatrice qui n’a rien à voir avec l’intelligence, artificielle ou pas.»

      Stéphane Zagdanski

      (…)

      Nous retombons sur le diagnostic à l’emporte-pièce du Dr Peterson : nous sommes dérangés et (littéralement) dégénérés.

      Mis en demeure de réfléchir pour de bon, l’homme cybernétique produit des raisonnements d’un simplisme infantile, s’immerge dans la dérive émotionnelle et bafoue les lois élémentaires de la logique et de l’argumentation. Il n’est pas programmé pour ça. Sa pensée vivante a été laissée en jachère. Et l’ironie suprême, c’est que les plus estropiés, souvent, sont justement les mieux «instruits», comme le relève Zagdanski:

      «Le point aveugle de ces maniaques, c’est leur concept de base, ce qu’ils appellent “l’intelligence”. Car leur conception de l’“intelligence” n’est jamais remise en question par les promoteurs de l’IA, qui proviennent tous toujours du même sérail mathématico-scientifique (le MIT principalement), capable de bien des choses (ils envoient des hommes sur la lune et des drones sur Mars), mais de penser créativement, jamais. (…) C’est de la caboche de ces centaines d’intelligents utiles du MIT qu’est issue l’immonde figure du monde dans lequel nous sommes engeôlés aujourd’hui.»

      Stéphane Zagdanski

      [Voir aussi :
      Une emprise sur l’Humanité]

      À BROUTER DU FOIN

      Il y a quelques années encore, ou même en 2020 lorsque nous essayions de comprendre l’avalanche de bêtise engendrée par le Covid à la lumière de la révolution technologique, ce texte eût semblé partial et excessif. Mais aujourd’hui, l’«immonde figure du monde» où nous sommes «engeôlés» nous impose sa grimace de quelque côté que nous tournions le regard — et si nous ne la voyons pas à l’heure qu’il est, c’est que nous ne sommes déjà plus du côté des spectateurs, mais du spectacle. Les illustrations abondent ces derniers temps, notamment dans les propositions d’économie d’énergie pour «faire la nique à Poutine» (comme celle consistant à favoriser la transition vers l’automobile électrique par la taxe carbone sans se demander d’où vient le courant !). Mais nous nous contenterons de deux cas exemplaires de cette semaine.

      Le ministre allemand de la Santé, Karl Lauterbach (celui qui ressemble à une autruche hystérique ayant avalé une seringue de travers), déclare en substance que la vaccination protège du Covid d’autant mieux qu’elle ne marche pas! L’argument est que les personnes piquées développent rapidement des symptômes et restent à la maison, tandis que les personnes non piquées développent des symptômes plus lentement — bref, elles sont plus résistantes.
      Ensuite, la perle de la semaine, du mois et peut-être du siècle. La désormais légendaire Liz Truss, favorite à la succession de Boris Johnson, était interrogée par un journaliste :

      «Confronté à cette tâche (recourir aux armes nucléaires), je me sentirais physiquement malade. Et vous,qu’est-ce que cela vous fait?» «L’air plutôt impassible», rapporte la presse, Liz Truss répond: «Je crois que c’est une tâche importante du Premier ministre et j’y suis prête.»

      Le journaliste, un peu choqué, insistant pour avoir son sentiment, elle répète, mécaniquement: «Je suis prête.» Dans la vidéo de l’entretien, on entend l’audience applaudir… Qu’y a-t-il de commun entre ces deux déclarations, outre leur tonitruante bêtise et leur sidéral déni de réalité?

      L’insensibilité à la situation concrète en premier lieu. La conclusion logique au sujet des vaccins, qui sauterait aux yeux de n’importe quelle personne dotée de bon sens, est écartée a priori par le «compétent» Lauterbach.
      Des esprits suspicieux vous diront que tout cela n’est que comédie, que ces gens savent très bien ce qu’ils font et qu’ils vous prennent pour des bourriques, que de toute façon ils ne sont que des acteurs sans aucun pouvoir chargés d’amuser la galerie. Je ne le pense pas, à l’exception éventuelle de ce dernier point. En effet, ces maniaques du contrôle ne contrôlent rien à l’échelon stratégique qui est le leur, d’où leur obsession, calamiteuse, du micromanagement jusqu’à l’absurde. Pour le reste, hélas, je crains qu’ils ne croient vraiment à leurs calembredaines. Ces gens sont souvent bardés de diplômes prestigieux, ont passé la moitié de leur vie à «étudier», ou plutôt à prouver leur conformité aux canons idéologiques en place, mais ils sont irrémédiablement stupides. Stupides «à brouter du foin», comme l’on dit chez les paysans du Valais.

      • • Notule. Ayant travaillé dans une période de ma vie dans le milieu politique, j’ai pu m’en assurer de première main. J’y ai croisé des armées d’apparatchiks rusés, habiles, éloquents, capables de machinations balzaciennes, mais des esprits qui pensent, très rarement. Leur trajectoire en politique est généralement météorique et conflictuelle, car elle perturbe gravement le système. De manière générale, il me semble que les derniers politiques capables de penser par leur propre tête ont quitté la scène au tournant des années 2000. Ils avaient reçu une éducation humaniste dans une civilisation précybernétique.

      Ceci nous amène au second exemple, le cas Liz Truss. Je suis convaincu que si l’on avait posé la
      même question à une serveuse de restaurant ou à un mécanicien automobile, ces personnes auraient refusé de répondre ou au moins exigé des précisions: «dans quelle situation?»

      De fait, l’usage de l’arme nucléaire est extrêmement codifié et la réponse à la question du journaliste ne peut se résumer à oui-non. Un État doté d’une force de dissuasion doit faire savoir qu’il ripostera immanquablement, si, et seulement si, il fait face à une menace existentielle. Envisager d’agir en «première frappe», en revanche, est un jeu dangereux qui peut très mal se terminer. C’est pourquoi le contexte est essentiel. Il y a quelques mois, les Britanniques avaient été pris d’hystérie lorsqu’une télévision russe a montré l’effet d’un missile «Sarmat» (hypersonique et inarrêtable) sur leur île: en quelques minutes, elle disparaîtrait de la surface de la Terre. Au lieu de les faire réfléchir, de telles mises en garde n’ont conduit qu’à… Liz Truss!

      Avec sa déclaration, elle a fait savoir au monde que le Royaume-Uni allait probablement être gouverné par une idiote irresponsable. Et le plus préoccupant, avec ce dérapage, est qu’il a été applaudi par l’assemblée!

      COMME SUR DES RAILS

      Ces bouffons à grelots ne sont pas des cas marginaux, ce sont des ministres et des représentants typiques de l’élite dirigeante — et nous n’irons pas égrener le bestiaire étasunien, ce serait une encyclopédie. Que leur pouvoir soit réel ou non, ils occupent le haut du panier, avec voitures et avions de fonction, présence médiatique continue, secrétariats pléthoriques, honneurs et prébendes. Pourtant, leur dogmatisme répétitif et buté fait penser à l’obstination d’une tondeuse robotique confrontée à un obstacle imprévu (encore que certaines tondeuses «savent» le contourner). Par mimétisme social, toute la pyramide descendante règle son comportement sur eux, même si elle n’en pense pas moins: quand le pacha zézaye, le sous-fifre s’invente un défaut de prononciation, on le sait depuis Molière et Gogol. Ces cas spectaculaires ne sont que les symptômes irréfutables d’une société devenant incommensurablement stupide, travaillant contre la raison, contre l’humain et contre elle-même. En l’occurrence, il s’agit d’une stupidité non pas spontanée, mais apprise, donc enseignée. La lecture des maniaques cybernéticiens, ou celle des observateurs aigus comme Roszak ou Zinoviev, nous permet de pointer, parmi bien d’autres facteurs, une colossale erreur système, inscrite dans la «science» même qui organise la société de l’information.

      Lorsque Lauterbach invente son justificatif ubuesque pour les vaccins, lorsque Truss balance son «je suis prête!» sans avoir vraiment entendu la question, ces gens réagissent en réalité comme des machines cybernétiques: contrôle et communication! Chacun s’aligne sur un «narratif», autrement dit un scénario mécanique inspiré par le consensus général et mis au point par des équipes de communicants. Ici, le salut sans alternative par les vaccins, là, le scénario imposé par Boris Johnson et ses maîtres néoconservateurs d’une guerre à outrance et sans alternative contre la Russie.

      À l’intérieur de ce canevas, des adaptations tactiques sont possibles, mais la ligne générale est immuable, quoi qu’il arrive. Ce ne sont plus des êtres pensants, ce sont des bolides lancés sur des rails, sans frein, sans voie de dégagement et sans marche arrière. Là où règne la communication, là où le message crée la réalité, là où les spin doctors sont les ventriloques des élus, la raison n’est plus aux commandes. Elle cède le pas au volontarisme inflexible et aveugle de la cybernétique.

      Slobodan Despot, Antipresse

      Infos complémentaires//AJOUTS LHK

      États-Unis : La députée Jackie Walorski travaillait
      avec Anne Heche pour mettre fin au trafic sexuel d’enfants.
      Walorski a été tuée dans un accident de voiture
      la semaine précédant celle Anne Heche (11.08.22)
      qui s’était récemment exprimée
      sur « l’épidémie » de trafic sexuel d’enfants à Hollywood.



      Le climat, le covid et l’Ukraine : les piliers de la drôle de guerre de Macron

      Le climat, le covid(([1] L’ONU a recruté plus de 100 000 « agents numériques de première intervention » pour promouvoir le récit de la théorie du COVID. — Resistance (resistance-mondiale.com) )) et l’Ukraine : les piliers de la drôle de guerre de E. Macron

      Le climat de la Terre a varié depuis que la planète existe, avec des périodes naturelles froides et chaudes.

      Par Nicole et Gérard Delépine

      1200 scientifiques et universitaires de renom signent la Déclaration mondiale sur le climat et affirment « qu’il n’y a pas d’urgence climatique » – Le Courrier des Stratèges (lecourrierdesstrateges.fr)

      Le Pr Ivar Giaver(([2] lauréat du prix Nobel de physique (1973) )) Norway dirige un groupe de 1 200 scientifiques et universitaires de renom qui a signé la Déclaration mondiale sur le climat (WCD).(([3] WCD-version-06272215121.pdf (clintel.org) ))

      Rédigée et discutée par Climate Intelligence, une organisation créée en 2019 par le professeur de géophysique Guus Berkhout et le journaliste scientifique Marcel Crok.

      Le principal message mentionné dans ce document est le suivant : « il n’y a pas d’urgence climatique ».

      [Voir aussi :
      Contre toute logique scientifique, pourquoi le CO2 est-il devenu l’ennemi public numéro 1 ?,
      Nous notons depuis une vingtaine d’années une augmentation des phénomènes climatiques. Info ou intox ?
      et les articles du dossier Climat.]

      Pseudo science du climat basée sur « des croyances personnelles et des agendas politiques » et non sur des faits scientifiques.

      Déclaration du 27 juin 2022 : les signataires ont lancé un avertissement aux dirigeants du monde.

      L’un des auteurs de la déclaration, le physicien de l’atmosphère Richard Lindzen, a même qualifié les prédictions actuelles sur le réchauffement climatique « d’absurdes » sur le site britannique The Daily Sceptic.

      La science du climat « devrait être moins politique, tandis que les politiques climatiques devraient être plus scientifiques. »

      Coût exorbitant de mesures sans fondement scientifique

      « Les politiciens doivent en revanche penser aux coûts générés par l’application de leurs mesures politiques.

      La semaine dernière par exemple, le président américain Joe Biden a signé une loi adoptée par le Congrès nommée Inflation Reduction Act. Elle implique notamment de soutenir le développement des énergies vertes en vue de réduire les émissions de CO2 de 40 % d’ici 2030. Ce projet de loi va coûter 368 milliards de dollars aux contribuables ».

      « En 2009, Biden lui-même a annoncé une garantie de prêt de 535 millions de dollars pour l’entreprise de panneaux solaires Solyndra, ainsi qu’un financement de 700 millions de dollars en capital-risque. Les équipements produits devraient alimenter plus d’un demi-million de foyers en électricité. Malheureusement, l’entreprise a déposé le bilan deux ans plus tard. »

      La compréhension du changement climatique imposée par les médias au service des milliardaires qui en profitent est erronée.

      Le climat de la Terre varie, avec des périodes froides et chaudes, depuis que la planète existe

      « Il n’est “pas surprenant que nous connaissions une période de réchauffement”. »

      Selon les signataires, le réchauffement climatique n’intensifie pas les sécheresses, les catastrophes naturelles.

      Il n’existe aucune preuve statistique « que le réchauffement climatique intensifie les ouragans, les inondations, les sécheresses et les catastrophes naturelles de ce type, ou les rende plus fréquents… Il n’y a pas d’urgence climatique. »

      « Le dioxyde de carbone n’est pas un polluant ».

      Au contraire, c’est un gaz bénéfique pour la nature et l’agriculture. Le dioxyde de carbone est un élément « essentiel à toute vie sur terre », il nourrit les plantes.

      Le CO2 n’est pas un polluant », dit-il. « Il est essentiel à toute vie sur Terre. La photosynthèse est une bénédiction. Plus de CO2 est bénéfique pour la nature, verdissant la Terre ; le CO2 supplémentaire dans l’air a favorisé la croissance de la biomasse végétale mondiale. C’est aussi bon pour l’agriculture, augmentant le rendement net des cultures dans le monde entier. »

      En conséquence les mesures politiques visant à diminuer le taux de CO2 sont injustifiées et toxiques pour la planète défigurée par les éoliennes encore prévues près de Fécamp, pour tous les Français auxquels on interdira de se chauffer cet hiver, sous prétexte de réduction de la consommation vertueuse et de guerre absurde contre la Russie et évidemment pour la finance des gueux du monde occidental enfermés dans le joug de Davos.

      LA DICTATURE DU RÉCHAUFFEMENT DOIT FAIRE PEUR AU PEUPLE ET LE RENDRE OBÉISSANT COMME LES MESURES ANTICOVID

      Alors pourquoi tout ce cinéma et surtout l’absence de débat contradictoire et la diffamation et dénonciation calomnieuse des scientifiques qui ont le malheur de penser autrement et pire encore, de le dire ?

      LES OPINIONS FIDÈLES AUX ORDRES DU MAÎTRE DES HORLOGES REMPLACENT LES FAITS AVÉRÉS

      Comme en médecine — et vous l’avez vu ou découvert depuis deux ans — la véritable science basée sur des faits et analyses a été remplacée par les « opinions » conformes à la politique décidée par le forum économique et social, devenu véritable gouvernement mondial via l’OMS.

      « Discussion basée sur des croyances, et non sur une science autocritique solide. »

      L’ampleur de l’opposition à la science climatique « établie » moderne est remarquable, étant donné à quel point il est difficile dans le milieu universitaire d’obtenir des subventions pour toute recherche sur le climat qui s’écarte de l’orthodoxie politique. (Une liste complète des signataires est disponible ici.)

      Un autre auteur principal de la déclaration, le professeur Richard Lindzen, a qualifié le récit climatique actuel d’’absurde », mais a reconnu que des milliards de dollars et la propagande incessante des universitaires et de l’agenda dépendant des subventions — les journalistes motivés disent actuellement que ce n’est pas absurde.

      Une colère particulière dans la WCD est réservée aux modèles climatiques. Croire au résultat d’un modèle climatique, c’est croire ce que les modélisateurs y ont mis. Les modèles climatiques sont désormais au cœur des discussions sur le climat d’aujourd’hui et les scientifiques y voient un problème. « Nous devons nous libérer de la croyance naïve en des modèles climatiques immatures », déclare la WCD. « À l’avenir, la recherche sur le climat devra accorder beaucoup plus d’importance à la science empirique. »

      Depuis la sortie du « petit âge glaciaire » vers 1850, le monde s’est réchauffé nettement moins que prévu par le GIEC sur la base des influences humaines modélisées.

      « Le fossé entre le monde réel et le monde modélisé nous indique que nous sommes loin de comprendre le changement climatique », note la WCD.(([4] 1 200 scientifiques et professionnels déclarent : « Il n’y a pas d’urgence climatique » — Resistance (resistance-mondiale.com)
      Source : https://dailysceptic.org/2022/08/18/1200-scientists-and-professionals-declare-there-is-no-climate-emergency/))

      En Italie, le découvreur de l’antimatière nucléaire, le professeur émérite Antonino Zichichi, a conduit 48 professeurs de sciences locaux à déclarer que « la responsabilité humaine dans le changement climatique est “exagérée de manière injustifiée” et que les prévisions catastrophiques ne sont pas réalistes. »

      Selon eux, « les variations naturelles expliquent une part substantielle du réchauffement climatique observé depuis 1850. »

      « Les modèles climatiques présentent de nombreuses lacunes et ne sont pas plausibles à distance en tant qu’outils de politique mondiale. Ils amplifient l’effet des gaz à effet de serre, comme le dioxyde de carbone, mais ignorent tout effet bénéfique. »

      « Il n’y a aucune preuve statistique que le réchauffement climatique intensifie les ouragans, les inondations, les sécheresses et autres catastrophes naturelles, ou les rend plus fréquents. Il n’y a pas d’urgence climatique », poursuit la Déclaration. « Nous nous opposons fermement à la politique nocive et irréaliste de zéro CO2 proposée pour 2050. L’objectif de la politique mondiale devrait être “la prospérité pour tous” en fournissant une énergie fiable et abordable à tout moment. Dans une société prospère, les hommes et les femmes sont bien éduqués, les taux de natalité sont faibles et les gens se soucient de leur environnement ».

      Le fantasme « établi » entourant la science du changement climatique s’effondre rapidement. L’année dernière, Steven Koonin, sous-secrétaire aux sciences de l’administration Obama, a publié un livre intitulé Unsettled dans lequel il notait que « la science est insuffisante pour faire des projections utiles sur la façon dont le climat va changer au cours des prochaines décennies, et encore moins quelles seront nos actions. »

      PRENEZ LE TEMPS DE LIRE « APOCALYPSE NEVER »

      En 2020, Michael Shellenberger a écrit un livre intitulé Apocalypse Never dans lequel il a dit qu’il croyait que la conversation sur le changement climatique et l’environnement avait au cours des dernières années« échappé à tout contrôle ». Une grande partie de ce qu’on dit aux gens sur l’environnement, y compris le climat, est fausse, a-t-il écrit.

      Alors sortons du mythe du changement climatique lié à l’Homme (pour qui nous prenons-nous ?) cessons d’alimenter la peur qui tue par désespoir, suicides, comportements délirants, plus que les inondations, même si elles sont graves. Et cessons de bétonner, ce sera toujours un plus dans la lutte contre ces inondations par exemple.

      N’acceptons plus de sacrifice pour soi-disant « vaincre le réchauffement climatique, le covid ou défendre l’Ukraine » dans une guerre qui n’est pas la nôtre.

      Ne croyons plus les mensonges permanents qu’ils nous assènent. Nos vies, celles de nos enfants tout particulièrement aujourd’hui et demain sont plus importantes que leurs fausses simulations trompeuses d’un futur de propagande terrorisante.





      Contre toute logique scientifique, pourquoi le CO2 est-il devenu l’ennemi public numéro 1 ?

      [Source : lesalonbeige.fr]

      Cet article fait suite, dans l’ordre, à :
      Le GIEC pour les nuls
      Le réchauffement climatique anthropique fait consensus à 97 %. Vraiment ?
      Y a-t-il un complot pour faire taire les opposants au GIEC ?
      Le climat mondial se réchauffe-t-il ?
      et CO2, accusé levez-vous !


      Par Jacques Laurentie,
      Ingénieur, auteur (Un autre son de cloche, et Face aux miracles – à paraitre –, édition Téqui)

      Voilà une question pertinente !

      Pourtant, comme nous l’avons vu au chapitre 5 de cette conférence, le dioxyde de carbone n’a quasiment aucune influence négative sur le climat. Cet état de fait est lié au principe de saturation en absorption (le CO2 absorbe déjà presque 100 % des émissions thermiques terrestre, c’est une disposition naturelle de ce gaz), ainsi qu’à sa plage d’action dans l’infrarouge (soit +/— 10 % de la plage totale de l’émission de chaleur terrestre, contre 60 % pour l’eau). Cela relevant de principes physiques immuables, le GIEC se positionne sur d’autres arguments, dont principalement l’effet déclencheur du CO2 (effet domino, cf. chapitre 5), qui pour le moment ne semble pas vouloir s’initier…

      En dépit de ces éléments factuels, depuis la fin du XXe siècle nous faisons face à une véritable hystérie face à ce gaz pourtant nécessaire à la vie ! Tout est indexé sur le carbone, certains de nos impôts, certains de nos achats, et demain, la tentation d’un « Passe carbone », comme nous avons eu un « Passe sanitaire », est plus que jamais d’actualité.

      Mais que s’est-il donc passé pour que les pays occidentaux passent ainsi d’une vérité scientifique (le CO2 ne peut pas être responsable d’une variation de température à la hausse), à un dogme ? Pourquoi une telle focalisation sur le carbone, à tel point que l’on parle maintenant « d’énergie décarbonée », pour évoquer les productions non fossiles ?

      C’est une partie qui se joue en trois temps.

      Pour y répondre, nous devons faire un saut dans le passé…

      Dans les années 1970, certes il y a des hippies et des utopies écologistes, mais le réchauffement du climat n’est pas un sujet à la mode. Pire, comme expliqué précédemment (chapitre 5), les quelques études confidentielles alors menées démontrent la probable arrivée d’une nouvelle ère glaciaire. Cependant, mis à part quelques journaux, personne ne donne vraiment crédit à ces allégations, et les universités américaines (et du reste du monde), ne sont pas financées pour travailler sur ce sujet. De plus, les écologistes d’alors, sont perçus comme de doux rêveurs, pas dangereux, et dont le prosélytisme est mesuré. Ces gens sont minoritaires, anarchistes et pas, ou peu, organisés.

      Ce n’est qu’à la fin de cette décennie, en 1979, lors d’une conférence sur le climat, qu’un rapport(([1] https://www.lemonde.fr/planete/article/2009/12/28/des-1979-le-rapport-charney-annoncait-le-rechauffement-climatique_1285427_3244.html)), celui de G Charnay fait état d’un possible réchauffement en fonction de la concentration de CO2, reprenant sur le principe certains travaux antérieurs à des siècles comme le XVIIIe, où les théories relevaient souvent plus de l’intuition que de la mesure effective. Cette étude est à l’époque totalement isolée et sans grand intérêt. Elle ne sera déterrée que quelques années plus tard, pour servir « la cause » selon l’expression consacrée par des membres du GIEC tel que révélé lors du Climat-gate (cf. Chapitre 1). Cependant ce premier lien « officiel », entre climat et CO2, qui aurait dû rester dans les oubliettes de l’Histoire, va servir d’arme politique dans les années 1980 pour résoudre un conflit interne opposant le gouvernement anglais et des syndicats.

      En 1984, a lieu en Angleterre, la grève la plus dure et la plus longue de l’histoire moderne de ce pays(([2] https://fr.wikipedia.org/wiki/Gr%C3%A8ve_des_mineurs_britanniques_de_1984-1985#:~:text=La%20gr%C3%A8ve%20fut%20l’une,pertes%20financi%C3%A8res%20etant%20trop%20importantes)). Cette grève durera un an, jusqu’en mars 1985 (https://www.lesechos.fr/2018/07/1984-1985-la-dame-de-fer-contre-les-hommes-du-charbon-1120320), et mobilisera le très puissant syndicat des mineurs de charbon (National Union of Mineworkers). Très puissant, car à cette époque, près de 90 % de l’électricité du Royaume-Uni dépend du charbon. La grève met le pays dans un état de tension inégalé, aussi bien pour les entreprises que les particuliers qui ont besoin d’électricité. Et les négociations sont difficiles, car le gouvernement n’a que très peu de marge de manœuvre, le syndicat tenant le pays à la gorge. En ces années le Premier ministre est Margaret Thatcher, qui lors de sa campagne politique avait évoqué la nécessité de diminuer le pouvoir nuisible des syndicats, et ces derniers ne se privent pas de lui faire payer ses positions. Une fois aux affaires, le gouvernement Thatcher fait le constat amer de son impuissance face à ce type de menace. Certains éditorialistes couvrant les événements disent alors que le syndicat des mineurs « pose un revolver sur la tempe du gouvernement »… Un bras de fer s’engage, il est féroce, les manifestations se solderont par 9 morts et plusieurs dizaines de milliers de blessés ! Le gouvernement se dit en guerre contre les syndicats, et va jusqu’à supprimer les aides sociales aux familles des grévistes. Mais, au bout du compte, le gouvernement doit céder !

      À la fin de la grève, Mme Thatcher va tout mettre en œuvre pour abattre le syndicat des mineurs. Et cela passe nécessairement par le fait de diminuer la dépendance de son pays au charbon.

      Le gouvernement anglais souhaite alors se tourner vers le nucléaire. En 1984, il n’existe aucune centrale sur le sol anglais. En fait seule une est en construction à titre de test, à Dungeness, et qui sera exploitée par EDF en avril 1985. Mais, en ce milieu des années 80, le nucléaire n’a pas bonne presse. Les mouvements écologistes s’organisent en partis politiques et le nucléaire est l’ennemi à abattre (souvenez-vous de l’autocollant jaune avec un soleil rouge en son centre et le slogan « Nucléaire bon merci » édité à la fin des années 1970, et qui existe toujours !). Dès lors, faire accepter à l’opinion publique la construction de centrales nucléaires s’avère être un challenge politique de taille !

      Qu’à cela ne tienne, des communicants planchent sur le moyen de faire basculer l’opinion des Anglais. L’idée est de trouver un danger plus important que celui du nucléaire tel que ressenti dans l’imaginaire collectif de la population. L’axe est rapidement identifié, la production d’électricité via le charbon rejette massivement du CO2, alors que les centrales nucléaires n’en rejettent pas (en fait très très peu). Et selon certains scientifiques, dont naturellement Charnay, le CO2 pourrait mettre la Terre en péril en modifiant la température et donc le climat. D’un côté un risque d’irradiations mortelles, mais localisées. De l’autre un risque de mort de toute l’humanité. C’est cette piste qui va être exploitée. Ne reste plus alors qu’à convaincre du danger supposé du CO2…

      Problème, pour le grand public ce gaz ne revêt pas un caractère dangereux, bien au contraire, il est source de vie pour les plantes ! A chaque problème sa solution : l’Angleterre va alors généreusement financer des centres de recherches universitaires et des laboratoires, pour qu’ils mettent en avant les effets nocifs du CO2. Puis, dans le même temps, elle va faire tout un travail de lobby auprès de l’ONU pour que soit créée une commission spéciale dédiée à ce type d’études. Non pas pour étudier le climat au sens large du terme, mais bien pour étudier les impacts des productions humaines sur le climat, avec un fort prisme sur le CO2. Cela sera l’origine de la création du GIEC peu de temps après la fin de la grève des mineurs de charbons anglais…

      Pour illustrer cette manœuvre politique, je vous renvoie à l’explication donnée par Nigel Lawson, alors secrétaire à l’Énergie dans le gouvernement Thatcher, ainsi reportée sur la page Wikipédia évoquant le GIEC :

      « […] sa motivation [il parle de Mme Thatcher] était de contrer les syndicats britanniques des mineurs de charbon tout en soutenant le nucléaire en tant que source d’énergie propre pour remplacer le charbon.(([3] https://fr.wikipedia.org/wiki/Groupe_d%27experts_intergouvernemental_sur_l%27evolution_du_climat))»

      Et au discours que Mme Thatcher va tenir en 1988 (l’année de création du GIEC) à la Royal Society où elle dit :

      « L’ingénierie et les progrès scientifiques nous ont donné le transport terrestre et aérien, la capacité et la nécessité d’exploiter les combustibles fossiles qui étaient restés inutilisés pendant des millions d’années. L’un des résultats est une augmentation constante du dioxyde de carbone. »(([4] https://www.margaretthatcher.org/document/107346))

      Or, comme évoqué, à cette époque, le CO2 n’est pas encore la cause des maux de l’Humanité, ce n’est en tout cas aucunement un centre d’intérêt des nations, et on n’en trouve trace dans aucun discours politique (ou de façon marginale). Et là, curieusement, ou pas, Mme Tacher porte le fer contre le CO2 à six reprises durant ce discours. En faire cas ainsi dans le cadre d’une intervention politique n’est pas sans arrière-pensée.

      Le GIEC se doit donc trouver une relation entre CO2 et climat. Telle est sa mission souhaitée par le puissant Empire britannique, soutenu à l’époque, pour des raisons économiques et politiques, par les USA (R. Reagan) qui voulaient maîtriser les mouvements écologistes naissants en leur opposant un organisme officiel sous l’égide de l’ONU lui-même sous forte influence des USA(([5] https://www.novethic.fr/actualite/environnement/climat/isr-rse/a-l-origine-quand-margareth-thatcher-et-ronald-regan-ont-cree-le-giec-148067.html)). Les deux super puissances d’alors vont imposer leur agenda à l’ONU.

      L’Angleterre dispose aujourd’hui de 18 centrales, et 2 sont en construction. Quant au syndicat des mineurs, il est réduit à portion congrue et inoffensif.

      Voilà donc, de 1984 à 1988, le premier étage de la fusée.

      Nonobstant cette volonté politique de produire des éléments à charge du CO2, à cette époque, ce n’est pas encore l’hystérie climato-catastrophique et collapsologue qui règne. Nous sommes pour le moment dans une manœuvre restreinte à quelques hauts fonctionnaires et élus, et à quelques cercles d’initiés, visant à permettre à un gouvernement de reprendre la main sur la destinée énergétique d’un pays.
      À la fin de l’année 1989 va arriver un événement qui va bouleverser l’Histoire du monde. Dans la nuit du jeudi 9 au vendredi 10 novembre 1989, le mur de Berlin « tombe ». Au-delà du mur lui-même, qui est un symbole, c’est toute l’idéologie communiste qui montre son échec à répondre au bonheur des peuples, et qui, tout comme le mur, s’effondre. Les partisans communistes de nombreux pays, très majoritairement européens, se retrouvent orphelins.

      Vont alors s’opérer en quelques années, dans le début des années 90, des transferts entre l’ex-parti communiste et les partis écologistes. En effet, les communistes trouvent des points de convergences avec les écologistes, notamment leur opposition commune au système dit capitaliste. Les écologistes vont ainsi voir en quelques années leurs rangs s’étoffer, et leurs méthodes s’affiner…

      À la fin des années 80 début 90, les partis écologistes des différents pays ne sont pas pris au sérieux, sont désorganisés, passent pour des illuminés, et font quelques pour-cent aux diverses élections. En France, en 1988, avant la chute du mur, les écologistes n’ont aucun député, et font 0,35 % aux élections législatives(([6] https://www.france-politique.fr/elections-legislatives-1988.htm)). Ils sont inexistants. Puis, les ex-communistes, bien rodés, vont s’occuper de gérer tout cela. Résultat, à l’élection législative de 1993, miracle, les deux partis écologistes font un score cumulé(([7] https://www.france-politique.fr/elections-legislatives-1993.htm)) de presque 8 % !

      À partir de ce moment, les idées écologistes vont se répandre dans l’opinion publique, soutenues par une presse qui a souvent soutenu le parti communiste. De tout cela naîtra l’expression visant à décrire les écologistes comme des pastèques : « vert à l’extérieur, rouge à l’intérieur ». Et au-delà de l’expression devenue populaire, il y a une réalité. Les partis écologistes modernes, ceux que nous connaissons aujourd’hui, qu’ils soient français ou allemands, sont les héritiers directs des partis marxistes et bolcheviks d’hier. Les idées sont les mêmes, seule la façade a été repeinte ! En l’occurrence les intérêts purement écologistes y sont souvent secondaires (cf. le Wokisme actuel porté essentiellement par ce type de parti politique).

      Ces deux mouvements réunis en un, se retrouvent sur de nombreux terrains, les deux veulent abattre la société actuelle, pour la remplacer par autre chose. L’anticapitalisme est un point de convergence naturel, et les communistes identifient la lutte contre le CO2 comme un excellent moyen de nuire au système de consommation. Car, en effet, à peu près tout notre monde occidental génère du CO2 dans presque toutes ses activités. Si vous interdisez la production de CO2, alors, des usines jusqu’à l’utilisation de votre machine à laver en passant par le smartphone sur lequel vous lisez peut-être ces quelques lignes, tout s’arrête ! La lutte contre le CO2 devient une cause majeure, celle qui peut faire tomber le reste et provoquer le « grand soir ». Et tout sera mis en œuvre pour justifier cette lutte.

      En 2018, ce qui reste du PCF (Parti Communiste français) de titrer sur son site(([8] https://www.pcf.fr/ecologique_au_coeur_du_combat_communiste)):

      « L’écologie au cœur du combat communiste. Face à un capitalisme qui exploite, avec la même vigueur, les hommes et la nature, nous opposons l’écommunisme pour protéger l’humanité du chaos et préserver la planète. »

      L’écommunisme une idée, un programme, qui résume tout…

      C’est là, le second étage de la fusée. La puissance décuplée des mouvements écologistes noyautés par l’idéologie et les méthodes, efficaces, communistes. La volonté qu’ont tous les révolutionnaires de faire table rase, pour reconstruire un « monde meilleur ».

      Jusque-là les entreprises, surtout les multinationales, sont restées soit spectatrices du mouvement, soit ont cherché à le ralentir, principalement les sociétés en rapport avec l’énergie et les transports. En effet, à la fin des années 1990, début 2000, une pression environnementale se fait sentir, mélangeant aussi bien des dispositions visant à gérer la pollution, que des règles destinées à limiter le réchauffement climatique, « via la décarbonation », annoncé maintenant depuis une dizaine d’années (création du GIEC en 1988 et premier rapport en 1990). Or, par expérience, le monde marchand sait parfaitement que ce type de dispositions politiques débouchera inévitablement sur des taxes et des contraintes réglementaires. Et c’est ce qui va se passer.

      La Taxe carbone (pour la France, mais bien entendu chaque pays a son équivalent), fiscalement dénommée « contribution climat énergie » (en novlangue on ne parle plus ni de taxes ni d’impôts, mais de contributions), et qui doit être investie dans des projets à visée climatique, rapporte à la France 35 Md d’Euros en 2019. Et seuls 20 % de cette somme(([9] https://www.lesechos.fr/economie-france/budget-fiscalite/ou-vont-les-recettes-de-la-taxe-carbone-1132699
      https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2018/12/07/comprendre-la-taxe-carbone-en-huit-questions_5394292_4355770.html)) sont effectivement affectés à des projets en rapport avec le climat. Les associations s’en émeuvent régulièrement, et la Cour des comptes de constater chaque année ce détournement de fonds. La lutte contre le climat rapporte des sommes très confortables aux États, et elles ne sont pas contestées, car qui oserait de nos jours s’opposer à un prélèvement visant à « sauver l’humanité », même si en définitive ces sommes servent à tout autre chose.

      Mais revenons au début des années 2000. Donc, à cette période, les entreprises sont encore sur la réserve, la plupart sont conscientes que le mouvement écolo-communiste qui se dessine vise principalement à changer de modèle de société, donc potentiellement à les faire disparaître ou plus prosaïquement à — pourquoi pas ? — les nationaliser. Mais, l’Histoire fait que ce début de XXIe siècle correspond aussi à une saturation conjoncturelle économique. Certes l’économie numérique performe, mais, pour le reste, les marchés ne connaissent plus de formidables performances comme celles des années d’après-guerre.

      Ainsi, pour la Communauté Européenne, le taux de croissance du PIB est de : 5 % de 1960 à 1970, puis de 3,5 % de 1970 à 1980, puis de 3,2 % de 1980 à 1990 et de seulement 2,8 % de 1990 à 2000(([10] http://ses.ens-lyon.fr/articles/donnees-taux-de-croissance-du-pib)) (chiffres de l’École normale supérieure de Lyon filière économique). Nous sommes donc passés en quarante ans à une croissance divisée par deux ! La faute à différents vecteurs, dont le taux d’équipement des foyers impliquant un faible renouvellement des produits manufacturés. En effet, dans les années 1990, presque tous les foyers occidentaux disposent d’une ou deux voitures, d’une télévision, de mobilier, d’un réfrigérateur, d’une machine à laver, etc. Et ces mêmes foyers n’ont pas de motif rationnel pour en changer. Il faut alors des raisons ponctuelles, comme une coupe du monde de football pour doper l’achat de téléviseur, ou une prime d’État pour pousser les ventes de voitures.

      L’automobile en est un exemple très parlant. Faisons un focus pour mieux comprendre le jeu des entreprises dans l’incrimination du CO2 comme cause de tous les maux et de la fin du monde, tel qu’expliqué (rêvé) par les écologistes-communistes et leur concept « d’écommunisme » :
      Le journal économique Les Échos a étudié dans un article du 4 février 2020 l’évolution du parc automobile français (titré : Les vrais chiffres du parc automobile français), et il en ressort que le parc a connu une flambée au début des années 2000. Qu’est-ce qui peut expliquer ce phénomène ?

      Comme vu précédemment, au début des événements, le monde économique est sur la réserve face aux notions de réchauffement climatique, et l’attaque en règle du CO2 qui s’annonce. Puis dans un second temps, il va décider, non pas de s’opposer au mouvement, mais, très intelligemment, bien au contraire de l’accompagner. Dès lors, c’est à qui sera le plus vertueux, le plus eco-friendly, quitte à mentir ou à en rajouter. Grâce au marketing les citrouilles deviennent carrosses !

      Ce phénomène amorcé dans les années 2000 sera appelé le « greenwashing », évoquant ainsi le fait que les entreprises, jadis polluantes (selon une certaine vision), deviennent des champions de l’écologie et de la protection du climat. Et ce pour deux raisons. D’une part sous la pression des politiques qui eux-mêmes font face à une opinion populaire, et d’autre part, car elles ont compris qu’il y avait là un excellent moyen de relancer la consommation et donc d’augmenter chiffre d’affaires et profits. Le CO2 allait devenir un excellent levier économique…

      Le capitalisme a traversé tous les âges grâce à son incroyable capacité d’adaptation, c’est ce qui définit un système intelligent.

      Dans les années 80, les constructeurs automobiles mettent en avant les performances de leurs voitures. C’était l’époque des GTi ! Lors du lancement de la Renault 21 Turbo en 1987, les journalistes sont invités sur un circuit automobile, et dans le dossier de presse se trouve un chronomètre gracieusement offert. Cette voiture est rapide, très rapide, et c’est pour cela qu’il faut l’acheter. Dans le courant des années 1990, la communication est plus axée sur la sécurité et le confort, sont mis en avant les équipements comme l’airbag, l’ABS, la climatisation, ou encore les aides électroniques. Puis, à compter de 2005 environ, le marketing change, les voitures deviennent « propres », « écolos ». Volkswagen annonce des taux de CO2 très bas, incroyablement bas, c’est un argument marketing (on saura plus tard qu’ils ont triché). Dans ses brochures publicitaires, Mercedes définir sa nouvelle classe C comme « Pur et sensuel ». Qu’est-ce qu’une voiture « pure » ? On ne sait pas, mais ce mot raisonne en nous comme quelque chose de bien, de propre, qui ne pollue pas.

      Les consommateurs que nous sommes ne doivent plus avoir envie d’acheter une voiture pour ses performances, non, ils se doivent d’acheter une voiture pour être un bon citoyen eco-vertueux. Et pour cela, il nous est fait injonction de se débarrasser de notre « vieille » voiture. Le système mis en place par le monde mercantile fonctionne, et de nombreux foyers changent de voitures, principalement entre 2000 et 2010, d’où le pic constaté dans l’enquête… Et l’État accompagne ce mouvement en mettant « la main à la poche ».

      Les subventions massives, des éoliennes, des panneaux photovoltaïques, des véhicules électriques (pourtant tout aussi polluantes que leurs congénères thermiques(([11] Cf. reportage Arte intitulé : « La face cachée des énergies vertes » publié en 2021.)) ), et autres systèmes « verts », sont une des stratégies poussées par le monde économique pour trouver des relais de croissance à moindre coût. Business is business ! La presse qui fait, et défait, les opinions, veut du « green », pas de problème, elle va en avoir. Et dans le même temps, l’argent va couler à flots (nos impôts et taxes)…

      En un mot comme en cent, le monde entrepreneurial va monter dans le bateau, et à son tour, faire le nécessaire pour charger le CO2, car là est son intérêt. Dès lors, les consommateurs doivent remplacer leurs équipements par une version qui produit moins de CO2. Le marché se réouvre !

      Il est bien entendu que les marchés ainsi relancés rapportent bien plus que ne coûtent les taxes, c’est là l’équilibre subtil et existentiel de l’économie de marché depuis l’antiquité ! De la main droite l’État perçoit des taxes carbone, et de la main gauche, il subventionne abondamment l’achat de nouveaux produits ou de systèmes énergétiques, éolien et solaires, dont les rendements techniques sont déplorables, mais encouragés par le législateur. Là encore, comme les politiciens, nombre d’entreprises s’adaptent pour gagner le plus d’argent possible, peu importe si c’est un non-sens et si la nation paiera à moyen terme ces erreurs stratégiques.

      Les grands groupes d’énergies (Total, Shell, BP, Dana Petroleum, EDF, Chevron, etc.) donnent de l’argent, beaucoup d’argent, aux universités, aux laboratoires, organisent des conférences, financent des études. Comme les États ils ne croient pas à un monde décarboné, car cela n’est pas possible, mais ils favorisent leurs marchés respectifs afin de vendre leurs solutions qui sont, naturellement, toutes validées, moyennant quelques tours de passe-passe, comme eco-friendly. Au pied du mur et sous la pression d’entreprises du secteur énergétique (dont l’éolien), en 2022, l’Union Européenne ira jusqu’à classer le gaz parmi les énergies « vertes », alors même que quelques mois au paravent, ce même gaz était vilipendé, car fossile et producteur massif de CO2. En effet, l’intermittence des turbines éoliennes implique sur plus de 70% du temps un recours à un autre moyen de production électrique, sans gaz, pas d’éoliennes, l’équation est cruelle.

      Une très importante part des émissions de CO2, peut-être la première, est due au monde informatique et plus précisément aux fermes de serveurs(([12] Le magazine Futura science : « Data centers et cloud computing émettent trop de CO2 selon Greenpeace ».)), à travers les dizaines de milliers de Datacenter répartis un peu partout sur la planète. Le premier détenteur de Datacenter est la société Alphabet, qui est la holding qui détient Google corporation. En 2020, Google a annoncé(([13] https://www.challenges.fr/green-economie/google-verdit-ses-data-centers-et-vise-le-zero-en-carbone-en-2030_728228)) viser la « neutralité carbone » pour 2030. Google entend y arriver en utilisant de l’énergie dite verte, même si cela ne correspond à rien (une éolienne ou du photovoltaïque sont également émetteurs de CO2 et dépendent de matériaux fossiles), en compensant par l’achat de dettes carbone, et la création de puits à carbone. Dans les faits, il n’y a aucune diminution de la production de CO2 de prévue…

      Mais au fond, qui s’en préoccupe ? L’annonce fait son effet, les jeunes qui défilent pour le climat peuvent donc continuer d’utiliser en masse les services Google, échanger sur les réseaux sociaux, acheter des vêtements à l’autre bout du monde, et en définitive, émettre un paquet de CO2, ce gaz qu’ils maudissent, du haut de leurs 12 ou 15 ans, alors même qu’ils n’ont pas commencé leur vie de consommateurs actifs ! Lors d’une conférence scientifique donnée le 6 mai 2019(([14] Disponible sur Youtube)), le scientifique Laurent Alexandre a qualifié cette annonce de Google de « plaisanterie ». Du greenwashing qui fait vendre, de l’anti-CO2 qui permet d’augmenter les affaires…

      Autre anecdote concernant le monde entrepreneurial : vous avez pu noter que le célèbre logo de la chaîne de restauration rapide Mc Donald’s, qui était rouge et jaune depuis son origine, connu ainsi dans le monde entier, est devenu vert et jaune à la fin de l’année 2009. Presque toutes les entreprises du monde, dans les années 2000 à 2010, ont introduit à un moment ou un autre du vert dans leur logo ou leur communication. Le but étant de ne pas ralentir les ventes et surtout, pour nombre de marchés, de relancer les ventes. Le monde politique et médiatique veut des entreprises vertueuses qui mettent un genou à terre face au terrible CO2 ? Très bien, si cela permet de vendre plus, les entreprises verdiront leur logo et mettront un genou à terre. L’argent n’a pas d’odeur…

      Voilà donc le troisième étage de la fusée, le monde économique qui participe à la charge en règle contre le CO2, à des fins mercantiles.

      Ajoutez à tout cela que depuis environ 50 ans, les politiques de divers pays ont, comme le rappelle Laurent Alexandre (conférence donnée le 21 mai 2019 sur la transition énergétique visible dans son intégralité sur YouTube), des connaissances insuffisantes en sciences pour comprendre ce qui se passe réellement, et, ne font plus qu’arbitrer les pressions. C’est à qui criera le plus fort ou fera le plus peur. Les politiques gouvernementales réagissent à chaud, en prenant en compte le dernier avis diffusé et surtout le discours le plus catastrophique, n’étant pas en mesure de le relativiser. Et au jeu de la pression, les partis écologistes sont très forts, jouant sur la corde sensible de la protection de la nature et des animaux, le tout baigné d’une idéologie New Age où il faut sauver Gaïa la Terre mère. Ce discours qui met en joue le capitalisme et les réussites sociales, plaît à une majorité de médias et raisonne facilement au sein de la population. Dès lors, le politique suit le sens du vent, sans rien comprendre aux rapports du GIEC qu’ils ne considèrent pas forcément plus que ça, mais qui lui sert de socle moral. Et là encore, le CO2 est un coupable facile, il est donc de bon ton de fonder toute politique sur son éradication, ce qui serait à n’en pas douter très problématique(([15] Au cours du XXe siècle, la concentration de CO2 n’a baissé que 2 fois. Après 1929 où suite au krach boursier nombre d’activité de production se sont arrêtés, et en 1945, où la chute industrielle de l’Allemagne et du Japon a provoqué cette diminution. Autrement dit, si nous devions suivre les recommandations du GIEC (Groupe 3), et diminuer d’au moins 30% les émissions de CO2 d’ici 2050, cela passerait soit par une guerre mondiale, soit par un krach boursier mondial, à priori, il n’existe pas d’autres voies…))!

      Comme déjà évoqué au chapitre précédent, le premier des GES (Gaz à effet de Serre) est l’eau (H20), mais, reconnaissez que si les États avaient taxé massivement l’eau, il aurait été difficile d’obtenir une adhésion populaire, et les partis politiques auraient craint pour leurs élections. Sans même parler d’interdire l’eau ! De plus, l’eau ne touche pas l’ensemble de la chaîne économique mondiale ce qui rend ce gaz moins « coupable ». Les autres GES, comme l’Ozone, ou le Méthane, sont moins produits par les traitements humains (mais bien plus important dans l’effet de serre que le CO2). Bref ! il ne restait plus que le CO2 sur la liste des suspects (souvenez-vous que l’objet initial du GIEC n’est pas d’étudier le climat, mais bien d’étudier l’influence humaine sur le climat, nuance qui a son importance). Et comme le dit le dicton populaire « quand on cherche, on trouve ». Les chercheurs financés presque sans limites, et soigneusement sélectionnés (le GIEC ne référence qu’une centaine de laboratoires parmi les milliers à travailler sur ces sujets, écartant les résultats jugés « non conformes ») ont trouvé ce qu’on leur demandait de trouver.

      Au début des années 2000 il circulait une plaisanterie dans les milieux de la recherche universitaire, consistant à dire que pour obtenir un financement il suffisait de mettre le mot « CO2 » dans l’intitulé de l’objet de la thèse ou du sujet de recherche, même si cela parlait d’art ou de trombone. Un mot de passe magique !

      Le tout a été porté par un biais idéologique qui a déformé en quelques décennies la pensée écologique des années 60 et 70. A ce sujet, il est intéressant de noter un livre, qui a fait grand bruit, édité en décembre 2020, aux éditions de l’artilleur : « Confessions d’un repenti de Greenpeace », écrit par Patrick Moore. Vous ne savez pas qui est Moore ? Eh bien tout simplement le fondateur de Greenpeace… Rien d’autre que la plus grande association mondiale écologiste. Dans cet ouvrage, Moore dénonce la dérive politique de Greenpeace et d’une façon plus large des ONG écologiques, y compris le GIEC. Le fondateur de Greenpeace d’expliquer que les mouvements qui prétendent défendre l’écologie, le climat, la biodiversité, se sont, dans leur très grande majorité, éloignés de la science, pour imposer des idéologies, et faire de la nature une religion. Ces principes ont permis l’émergence d’un courant de pensée extrémiste, qui a fait le lit de ce que nous connaissons aujourd’hui à travers la chasse au CO2 et donc à toutes les activités humaines. Le CO2, qui n’avait rien demandé et grâce à qui nous existons, est coupable, et à travers lui, toute l’Humanité…

      Voilà, succinctement résumé pourquoi et comment nous sommes arrivés à une telle hystérie, comme le disent le scientifique Laurent Alexandre et le philosophe Michel Onfray. Il n’y a aucun complot au sens traditionnel du terme, mais des convergences d’intérêts, une idéologie post-révolutionnaire, et une lâcheté d’une partie du monde politique et scientifique. Si la population avait un niveau en science suffisant, les discours alarmistes concernant le climat n’auraient pas percé dans l’opinion, mais, tel n’est pas le cas, c’est même tout le contraire, le niveau de connaissance de nombreux pays ne cesse de baisser année après année. Si bas qu’une jeune fille dont le niveau scolaire est celui du collège vient donner son opinion sur le sujet, et qu’une partie de la classe politique mondiale s’agenouille. En résumé, nous faisons face à une déchéance intellectuelle de nos sociétés, plus qu’à un risque climatique avéré.

      La semaine prochaine, nous verrons s’il y a vraiment chaque année plus de catastrophes naturelles dues au réchauffement climatique…





      Il n’y a pas de crise climatique : l’histoire nous montre que la Terre a connu des situations bien pires

      [Source : zerohedge.com]

      [Traduction : https://exoconscience.com]

      La science du climat a été tellement étouffée par le fanatisme idéologique qu’il devient difficile de trouver une analyse objective normale de nos jours. Toute donnée qui contredit le récit du changement climatique provoqué par l’homme est entourée d’une machine à spinner qui soit rejette l’information, soit l’occulte dans un déluge de propagande sur le réchauffement climatique, inoculant au lecteur, bien avant qu’il n’ait la chance de digérer la nouvelle, que le changement climatique n’est peut-être pas si évident que cela.

      Chaque fois qu’une température élevée est signalée aux États-Unis ou en Europe, la nouvelle est hyperinflatée par les médias qui en font des théories délirantes d’apocalypse climatique, mais l’histoire météorologique suggère que la panique est fabriquée plutôt que justifiée. En fait, tout événement météorologique chaud que vous pouvez relever ces dernières années est probablement éclipsé par un événement bien pire survenu des décennies ou des siècles avant que la « pollution au carbone causée par l’homme » n’existe.

      Par exemple, les médias s’affolent de la sécheresse actuelle et des « températures record » en Europe cet été, avertissant que cela pourrait devenir la « pire sécheresse » depuis 500 ans. Bien entendu, cette affirmation ouvre la porte à une question à laquelle les climatologues et les propagandistes ne veulent pas répondre : Que s’est-il passé il y a 500 ans ?

      Un niveau similaire d’hystérie liée au réchauffement climatique était présent lors d’une vague de chaleur en Europe en 2003, ainsi qu’en 2018. Les quelques climatologues qui ne sont toujours pas achetés et payés par les gouvernements et l’ONU ont dû souligner que ces sécheresses ne sont rien comparées à l’enfer vivant qu’a été la sécheresse de 1540. Cet événement est souvent qualifié de « méga-sécheresse » car la région a souffert de températures historiquement élevées tout en ne recevant pratiquement aucune pluie pendant un an.

      Cette année-là, les températures étaient en moyenne de 5°C à 7°C supérieures aux températures moyennes enregistrées en Europe au XXe siècle. Des centaines de récits historiques rédigés à l’époque font état d’environ un demi-million de morts, de vastes incendies de forêt et d’un hiver en Italie qui ressemblait à celui de juillet. N’oubliez pas que les niveaux de carbone en Europe en 1540 étaient inférieurs de 30 % à ceux d’aujourd’hui, et pourtant, la région a peut-être subi le pire réchauffement de son histoire.

      Les données climatiques actuelles sont basées sur les enregistrements de la NOAA et d’autres institutions, et ces enregistrements ne remontent qu’à 1880. Ainsi, chaque fois que vous entendez les médias grand public parler de températures record, ils utilisent une infime partie de l’histoire météorologique mondiale qui remonte à un peu plus d’un siècle. Tout scientifique honnête dans ce domaine vous dira que les archives climatiques de la Terre sont vastes par rapport aux données limitées utilisées par les idéologues du réchauffement climatique, et que la majorité des crises météorologiques destructrices se sont produites bien avant les émissions de carbone d’origine humaine.

      Ce n’est certainement pas la pollution au carbone due aux voitures, à l’agriculture et à l’industrie qui a provoqué la crise de 1540.

      Essayez de faire des recherches sur l’événement de 1540 et vous serez enseveli sous une pile d’articles grand public qui reconnaissent le désastre, mais qui tentent ensuite de l’utiliser comme exemple pour expliquer pourquoi nous devons nous conformer aux restrictions sur le carbone et à l’autoritarisme climatique en 2022. Ils disent « Regardez ce qui est arrivé à l’Europe en 1540. Vous ne voulez pas que cela se reproduise, n’est-ce pas ? »

      Bien sûr, l’humanité n’avait aucun droit de regard ou de contrôle sur la météo en 1540, tout comme nous n’avons aucun droit de regard ou de contrôle sur la météo aujourd’hui. Il n’y avait pas de réchauffement climatique basé sur le carbone à l’époque, et il n’y a pas de réchauffement climatique basé sur le carbone aujourd’hui.

      Les scientifiques n’ont toujours aucune idée de la cause de nombreux épisodes de réchauffement du passé, y compris la crise de 1540, alors pourquoi devrions-nous avoir une confiance aveugle dans leurs affirmations selon lesquelles le carbone est la cause du réchauffement de ces dernières années ? En fait, la NOAA et d’autres institutions de recherche sur le climat n’offrent toujours aucune preuve concrète d’une relation entre les émissions de carbone et la hausse des températures. Leur argument est qu’ils ont exclu toutes les autres causes possibles, ne laissant subsister que le carbone. Ce n’est pas de la science, c’est de la conjecture hasardeuse.

      S’il existe un domaine qui défie la logique, la raison et l’analyse généralement associées à la méthode scientifique, c’est bien la science du climat.

      Mettons de côté le fait que des milliards de dollars de financement sont versés chaque année aux climatologues, mais uniquement aux scientifiques qui partent du principe que le changement climatique est causé par les êtres humains. En d’autres termes, il existe de nombreuses incitations pour les scientifiques à écarter les autres causes du réchauffement climatique. Ce ne sont pas des scientifiques, ce sont des activistes politiques payés. Heureusement, les températures ne sont pas si élevées. Les propres données de la NOAA montrent que la température moyenne de la Terre a augmenté de moins de 1°C au cours du siècle dernier. Ce n’est rien, alors pourquoi cette panique ?

      Disons simplement que le contrôle du carbone est un outil puissant pour microgérer la population et justifier l’autoritarisme au nom du « plus grand bien ». Si le public est convaincu d’accepter les faux récits sur le changement climatique, alors le gouvernement aurait la capacité de contrôler chaque aspect de la vie quotidienne, de la quantité d’électricité que nous utilisons, à la nourriture que nous mangeons, aux entreprises que nous pouvons diriger, au niveau de production et à la taille de la population. Ce n’est pas de la fiction, c’est la réalité, et cela arrive beaucoup plus vite que ce que beaucoup de gens pensent, tout cela au nom de la sauvegarde de la planète d’une menace qui n’existe pas.




      La géo-ingénierie est une arme qui incendierait les forêts assoiffées… Document US déclassifié

      [Source : LHK]

      Par Liliane Held-Khawam

      La planète est en grand danger et nous avec elle. Une des principales responsabilités incombe à la pratique intensive de la géo-ingénierie, dont le but avoué est de contrôler le climat. Pour le pire et le meilleur ? Non, uniquement pour le pire.

      Rappel https://lilianeheldkhawam.com/2022/06/19/et-si-le-dereglement-climatique-etait-du-a-la-geo-ingenierie-une-solution-pire-que-le-mal/

      Ce soir, je voudrais commencer par introduire une information que j’ai reçue et qui fait froid dans le dos. Elle vient de Dane Wigington. Et voici ce qu’il dit en résumé :

      Des sources officielles ont finalement été obligées de reconnaître que la planète entière a été complètement contaminée par les PFAS « des produits chimiques pour toujours » (substances per- et polyfluoroalkylées). Ce qui reste encore à être admis, c’est que la plus grande source unique de pollution par les nanoparticules atmosphériques toxiques vient des opérations d’intervention climatique mondiale en cours. Un document militaire américain autrefois classifié décrit en fait des processus complexes d’incinération intentionnelle de forêts comme arme militaire. La destruction de la production alimentaire fait-elle partie de l’agenda ? Les récoltes continuent d’être écrasées alors que de vastes régions du monde cuisent et brûlent. La production alimentaire dans d’autres régions est noyée dans un déluge constant. Et après ?

      Dane Wigington



      Un document militaire américain autrefois classifié décrit en fait des processus complexes d’incinération intentionnelle de forêts comme arme militaire.



      Les feux de forêt en tant qu’arme. Un document US le prouve dans cette vidéo de Dane Wigington, le spécialiste en géo-ingénierie.

      Je me permets de rappeler que les États et leurs myriades d’agences décentralisées sont devenus les terrains de jeux des milliardaires, des consortiums et autres fondations. De toute manière, Planète finance accompagne les États-Unis depuis des décennies (en fait bien plus) dans tous leurs mouvements et déverse des milliards dans les laboratoires secrets pour bricoler l’atmosphère — la vie en général — afin de se l’approprier et de contrôler la vie sur terre. Et comme d’habitude, la nanotechnologie est le levier clé qui leur permet de dépasser les limites habituelles de la technologie.

      À côté d’un thermomètre qui rougit sévèrement, nous avons un autre problème qui est le manque de précipitations.

      Le vrai problème n’est pas tant la chaleur, mais l’absence de précipitations !

      La baisse du niveau de pluie est énorme! Regardez les chiffres suisses:

      Ce manque de précipitations s’est accentué depuis le début de l’année. Genève n’a ainsi reçu que 230 l/m2 en 7 mois, Delémont 274 mm, Lausanne 328 mm et Sion que 184 l/m2! Le déficit hydrique atteint ainsi parfois plus de 50 % dans les cantons de Vaud, Genève, en Valais et au Tessin. Ce déficit est en revanche moins marqué sur le nord, le centre et l’est de la Suisse.
      https://meteonews.ch/fr/News/N10810/Tr%C3%A8s-inqui%C3%A9tante-s%C3%A9cheresse

      Or, ceci peut être parfaitement le résultat de la géo-ingénierie, qui serait l’équivalent d’une attaque militaire puisque selon le document militaire américain déclassifié, la réduction de l’humidité des forêts facilite leurs incendies.

      https://www.greenpeace.ch/fr/story-fr/88254/2022-annee-feux-foret/
      https://www.bbc.com/news/world-europe-62503775

      Ailleurs, on nous dit le plus sérieusement du monde que la géo-ingénierie permet l’ensemencement des nuages sans AUCUN risque sur les écosystèmes et donc sur le vivant. L’expert de la vidéo est catégorique là-dessus. Alors, pourquoi ne pas faire pleuvoir plus souvent?



      Je vous invite à visionner cette vidéo mainstream qui traite de l’ensemencement des nuages. Il y est admis que les interventions ont DEJA lieu et qu’elles se font habituellement par des avion, et là pour des raisons de développement durable, on envoie des fusées depuis la terre….

      Je vous rajoute un dossier (2e partie de cette publication) présenté par le World Economic Forum prônant une méthode de géo-ingénierie. Vous noterez qu’il y est admis que la « plupart des propositions de géo-ingénierie sont liées à la terre, ce qui pose d’énormes risques pour notre écosystème vivant ». Cela signifie que la technologie présentée par C NET n’est pas forcément si rassurante que ce que le reportage voudrait nous faire croire! D’ailleurs voici une vidéo qui met à mal le reportage de C-Net

      Au fait, les questions que se pose Dane Wigington sur les conséquences de la géo-ingénierie en matière d’organisation de graves pénuries alimentaires sont les nôtres. Prenez le temps de l’écouter juste pour vous faire une idée de ce qui est en train de se produire dans le silence assourdissant des médias et des politiciens.

      LHK

      Rappel :

      https://lilianeheldkhawam.com/2022/06/12/sante-publique-malgre-leur-toxicite-les-nanoparticules-sont-partout-y-compris-dans-les-vaccins-et-dans-la-modification-du-climat/
      https://lilianeheldkhawam.com/2022/07/24/le-climat-modifie-par-la-variabilite-des-activites-solaires-une-etude-malaisienne-2019/
      https://lilianeheldkhawam.com/2022/07/19/hyperactivite-solaire-protuberance-et-ejections-menacent-linfrastructure-electro-informatique/

      Ce bouclier « Space Bubble » pourrait contrer les effets du changement climatique en réfléchissant les rayons du soleil – World economic forum

      • Les chercheurs du MIT explorent la possibilité de faire flotter des bulles congelées constituées d’un film mince au-dessus de la Terre pour refléter les rayons du soleil, appelées « Space Bubbles ».
      • Il s’agit d’une variante de l’idée commune de géo-ingénierie d’un bouclier solaire, qui bloque le rayonnement solaire, mais comme il est basé dans l’espace, il ne devrait y avoir aucun risque d’interférer avec la biosphère terrestre.
      • Les chercheurs soulignent que la proposition est conçue pour compléter, et non remplacer, les efforts actuels d’atténuation du changement climatique.

      L’architecte Carlo Ratti fait partie d’un groupe de chercheurs du MIT explorant la faisabilité de lutter contre le changement climatique avec un conglomérat de « bulles spatiales » qui flotteraient au-dessus de la Terre pour refléter les rayons du soleil.

      Le projet de recherche Space Bubbles propose de faire flotter un « radeau » composé de bulles gelées au point de Lagrange L1 — le point entre la Terre et le soleil où leur attraction gravitationnelle s’annule.

      Les bulles seraient constituées d’un matériau à couche mince et fabriquées dans l’espace où, une fois interconnectées, elles couvriraient une zone à peu près de la taille du Brésil.

      La proposition Space Bubbles envisage d’utiliser des sphères gelées pour bloquer certains des rayons du soleil. Image : MIT

      Des bulles spatiales pour lutter contre le changement climatique

      Développé au Massachusetts Institute of Technology (MIT), Space Bubbles est une variante de l’idée commune de géo-ingénierie d’un bouclier solaire, qui fonctionnerait en bloquant une partie du rayonnement solaire entrant pour réduire théoriquement les effets du réchauffement climatique.

      Une différence clé, cependant, est qu’avec un pare-soleil basé dans l’espace, il ne devrait y avoir aucun risque d’interférer avec la biosphère terrestre. Les projets déployés dans la stratosphère terrestre courent ce risque.

      Les chercheurs du MIT soulignent que la proposition Space Bubbles a été conçue pour compléter et non remplacer les efforts actuels d’atténuation du changement climatique, mais que le jour viendra peut-être où une telle intervention deviendra essentielle.

      Le radeau serait déployé dans l’espace où il ne pourrait pas impacter la biosphère terrestre. Image : MIT

      « La géo-ingénierie pourrait être notre dernière et unique option », a déclaré Ratti, qui dirige le Senseable City Lab du MIT.

      « Pourtant, la plupart des propositions de géo-ingénierie sont liées à la terre, ce qui pose d’énormes risques pour notre écosystème vivant. »

      Carlo Ratti, Senseable City Lab du MIT

      « Les solutions spatiales seraient plus sûres. Par exemple, si nous dévions 1,8 % du rayonnement solaire incident avant qu’il n’atteigne notre planète, nous pourrions complètement inverser le réchauffement climatique actuel. »

      Un autre avantage de ce pare-soleil particulier est qu’il est réversible, car les bulles pourraient être dégonflées et retirées de leur position.

      Les sphères seraient fabriquées à partir d’un matériau tel que le silicium, transporté dans l’espace sous forme fondue, ou de liquides ioniques renforcés de graphène.

      Une bulle d’espace devant une sphère blanche. Image : MIT

      Bulles spatiales : résultats préliminaires de l’expérience

      L’équipe du MIT a mené une expérience préliminaire réussie en gonflant une coque sphérique dans des conditions spatiales et pense qu’elle pourrait être l’une des structures à couche mince les plus efficaces pour dévier le rayonnement solaire.

      Le projet de recherche Space Bubbles s’appuie sur les idées du scientifique James Early, qui a d’abord suggéré de déployer un objet déviateur au point de Lagrange, et de l’astronome Roger Angel, qui a proposé le radeau à bulles.

      Pour l’instant, le projet est une hypothèse de travail, mais l’équipe interdisciplinaire espère obtenir un soutien pour une étude de faisabilité qui impliquerait d’autres expérimentations et analyses en laboratoire.

      En plus des matériaux, l’étude explorerait les options pour expédier le matériau depuis la Terre, y compris s’il pourrait utiliser un railgun (un pistolet à accélérateur magnétique).

      Un diagramme montrant l’effet d’une bulle spatiale sur Terre si 1,8% du rayonnement solaire était dévié. Image : MIT

      Il examinerait également le positionnement et la stabilisation du radeau à bulles spatiales, la capacité d’ombrage, la rentabilité, la maintenance et la transition en fin de vie, l’impact sur le climat et l’écosystème et les implications pour les politiques publiques.

      Les questions de politique publique incluent si la géo-ingénierie présente un « risque moral » en sapant le soutien aux politiques d’atténuation du climat et en encourageant les gens à considérer l’abandon des combustibles fossiles comme moins important.

      La géo-ingénierie s’est avérée controversée, mais le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat des Nations Unies a déclaré qu’il s’agissait d’un plan B nécessaire si les hausses de température ne pouvaient pas être plafonnées à un niveau gérable.

      https://www.weforum.org/agenda/2022/06/space-bubble-shield-to-reflect-the-sun/

      Les propositions de géo-ingénierie évoquées incluent l’aspiration du dioxyde de carbone de l’air, le pompage de gaz dans la stratosphère pour refléter une partie de la chaleur du soleil, l’éclaircissement des nuages ​​​​marins pour les rendre plus réfléchissants et la modification de l’albédo de la Terre avec des toits blancs ou des revêtements réfléchissants pour les déserts.

      https://www.weforum.org/agenda/2022/06/space-bubble-shield-to-reflect-the-sun/




      Qu’est-ce que le « Conseil pour le capitalisme inclusif » ? C’est le Nouvel Ordre Mondial

      [Source : lesakerfrancophone.fr]

      Par Brandon Smith − Le 14 juillet 2022 − Source Alt-Market

      L’idée qu’il existe un programme de gouvernement mondial parmi les élites financières et politiques du monde a longtemps été qualifiée de « théorie du complot » au sein des médias grand public et de l’establishment. Et malheureusement, même lorsque vous parvenez à convaincre les gens de regarder et d’accepter les preuves que les institutions bancaires et certains politiciens travaillent ensemble à leurs propres fins, beaucoup de gens ne veulent TOUJOURS pas envisager l’idée que l’objectif ultime de ces seigneurs du pouvoir est un empire mondial unique. Ils ne peuvent tout simplement pas se faire à l’idée d’une telle chose.

      Les gens diront que l’establishment n’est guidé que par la cupidité et que leurs associations sont fragiles et basées uniquement sur l’intérêt individuel. Ils diront que les événements de crise et les changements dans les tendances sociales et politiques sont aléatoires, et non le produit d’une ingénierie délibérée. Ils diront que les élitistes ne seront jamais capables de travailler ensemble parce qu’ils sont trop narcissiques, etc.

      Tous ces arguments sont un mécanisme d’adaptation permettant au public de faire face à des preuves qu’il ne peut réfuter autrement. Lorsque les faits deviendront concrets et que les pouvoirs en place admettront ouvertement leurs manigances, certaines personnes reviendront à un déni confus. Ils ne veulent pas croire que le mal organisé à une telle échelle puisse réellement exister. Si c’était le cas, alors tout ce qu’ils pensaient savoir sur le monde pourrait être faux.

      Pendant de nombreuses années, le programme de gouvernance mondiale n’a fait l’objet que de chuchotements au sein des cercles élitistes, mais de temps à autre, l’un d’entre eux en parlait à voix haute en public. Peut-être par arrogance ou peut-être parce qu’ils estimaient que le moment était venu de faire accepter cette possibilité à la population. Chaque fois qu’ils l’ont mentionné, ils l’ont appelé le « Nouvel Ordre Mondial ». Les dirigeants mondiaux, de George HW Bush à Barack Obama, en passant par Joe Biden, Gordon Brown, Tony Blair et bien d’autres, ont tous prononcé des discours sur le « nouvel ordre mondial ». L’argent et les élites politiques comme George Soros et Henry Kissinger ont mentionné le NWO sans cesse au fil des ans.

      L’une des citations les plus révélatrices de l’agenda provient du secrétaire d’État adjoint de l’administration Clinton, Strobe Talbot, qui a déclaré en 1992 dans le magazine Time que :

      Au siècle prochain, les nations telles que nous les connaissons seront obsolètes ; tous les États reconnaîtront une autorité unique et mondiale… La souveraineté nationale n’était pas une si bonne idée après tout.

      Il ajoute dans le même article une citation moins connue :

      … Le monde libre a formé des institutions financières multilatérales qui dépendent de la volonté des États membres de renoncer à un certain degré de souveraineté. Le Fonds monétaire international peut pratiquement dicter les politiques fiscales, y compris le montant des impôts qu’un gouvernement doit prélever sur ses citoyens. L’Accord général sur les tarifs douaniers et le commerce réglemente le montant des droits de douane qu’une nation peut prélever sur les importations. Ces organisations peuvent être considérées comme les protoministères du commerce, de la finance et du développement pour un monde uni.

      Pour comprendre le fonctionnement de l’agenda, je vous propose une citation du globaliste et membre du Council on Foreign Relations, Richard Gardner, dans un article paru dans le magazine Foreign Affairs en 1974, intitulé « Le chemin difficile vers l’ordre mondial » :

      En bref, la « maison de l’ordre mondial » devra être construite de bas en haut plutôt que de haut en bas. Cela ressemblera à une grande « confusion bouillonnante et bourdonnante », pour reprendre la célèbre description de la réalité faite par William James, mais en contournant la souveraineté nationale, en l’érodant morceau par morceau, on obtiendra bien plus que par l’attaque frontale à l’ancienne.

      Le « NWO » a depuis changé de nom plusieurs fois, le public étant de plus en plus averti de la conspiration. On l’a appelé l’ordre mondial multilatéral, la quatrième révolution industrielle, la « grande réinitialisation », etc. Les noms changent mais la signification est toujours la même.

      Au cours des deux dernières années, face à des événements de crise mondiale de grande ampleur, le « nouvel ordre » dont parlaient les globalistes de l’establishment est arrivé, sans presque aucune fanfare ni mention dans les médias grand public. Les prémices d’un gouvernement mondial existent déjà, et il s’appelle le « Conseil pour un capitalisme inclusif« .

      Ces derniers temps, de nombreux analystes, dont je fais partie, se sont concentrés sur le Forum économique mondial et son rôle dans l’agenda du gouvernement mondial. Principalement parce que le chef du WEF, Klaus Schwab, est une telle grande gueule et qu’il ne peut s’empêcher de parler des futurs plans de centralisation.

      Comme je l’ai noté dans des articles précédents, les élites du WEF ont été beaucoup trop excitées par la pandémie de Covid, pensant qu’elles avaient la crise parfaite pour mettre en œuvre de nombreuses politiques globalistes sous la forme d’une grande réinitialisation. Il s’est avéré que la Covid-19 était loin d’être aussi mortel qu’ils l’avaient initialement prédit lors de l’événement 201, et que le public n’était pas aussi soumis et docile qu’ils l’avaient espéré. Le WEF a vendu la mèche trop tôt.

      Ainsi, nous continuons, crise après crise, comme des dominos qui tombent, jusqu’à ce que nous arrivions à l’événement qui, selon eux, poussera les masses à accepter la gouvernance globale. Et alors que le WEF est régulièrement fréquenté par des globalistes de haut niveau, il s’agit plutôt d’un groupe de réflexion de haut niveau, le Conseil pour un capitalisme inclusif semble s’intéresser à la mise en œuvre plutôt qu’à la théorie.

      Le fondateur du groupe est Lynn Forester de Rothschild, membre de la tristement célèbre dynastie Rothschild qui, depuis des générations, s’emploie financièrement à influencer les gouvernements. Le pape François et le Vatican se sont publiquement alignés sur le conseil en 2020, et l’un des principaux récits du CIC est que toutes les religions doivent s’unir aux dirigeants du capital pour construire une société et une économie qui soit « juste pour tous ».

      Cette déclaration de mission est plutôt familière, car elle fait écho aux objectifs du WEF et à son concept d’« économie partagée«  : Un système dans lequel vous ne posséderez rien, n’aurez aucune vie privée, emprunterez tout, serez complètement dépendant du gouvernement pour votre survie et vous « aimerez ça ».

      En d’autres termes, le but du « capitalisme inclusif » est de tromper les masses pour qu’elles acceptent une version relookée du communisme. La promesse sera que vous n’aurez plus à vous soucier de votre avenir économique, mais le prix à payer sera votre liberté.

      Le CIC est dirigé par un groupe de leaders mondiaux qu’ils appellent « les gardiens » (non, je ne plaisante pas, c’est réel).

      Parmi les membres du CIC figurent : Mastercard, Allianz, Dupont, les Nations unies, la Teachers Insurance and Annuity Association of America (TIAA), CalPERS, BP, Bank of America, Johnson & Johnson, Visa, la Fondation Rockefeller, la Fondation Ford, Mark Carney, le trésorier de l’État de Californie et de nombreuses autres entreprises dans le monde. La liste est longue, mais ce qu’elle représente, c’est une sorte de gouvernement dirigé par les entreprises, avec un congrès de représentants d’entreprises mêlés à des dirigeants politiques souples.

      L’une des principales missions du CIC a été de modifier nos modèles économiques afin de « promouvoir l’équité et l’inclusion ». De façon hilarante, les partisans du CIC affirment que « trop de richesses ont été accumulées entre les mains de trop peu de personnes » et que cela prouve que le capitalisme existant ne fonctionne pas, alors qu’ils sont ceux-là mêmes qui ont truqué le système pour centraliser ces richesses entre leurs mains. Ce ne sont pas des « capitalistes », c’est une aristocratie. Pensez-vous vraiment que ces gens vont construire un tout nouveau système qui ne continue pas à leur profiter ?

      Si vous vous êtes déjà demandé pourquoi le Pape a poussé l’idéologie Woke, l’alarmisme climatique et la rhétorique de la religion unique mondiale en conflit avec la doctrine chrétienne traditionnelle, voici pourquoi – Il suit les dictats du CIC.

      Une autre mission du CIC est d’imposer des contrôles et des taxes sur le carbone au nom du « changement climatique » dans le but d’atteindre des émissions « nettes zéro« . Comme nous le savons tous, le zéro carbone net sera impossible sans un bouleversement complet de notre économie et de notre industrie, avec la mort de milliards de personnes dans le processus. C’est un scénario irréalisable, c’est pourquoi il est parfait pour les globalistes. Les humains sont les ennemis de la Terre, affirment-ils, et nous devons donc laisser les élites contrôler chacun de nos actes pour nous assurer que nous ne détruisons pas la planète et nous-mêmes, et le processus ne s’arrêtera jamais car il y aura toujours des émissions de carbone à gérer.

      Les membres du CIC, dont le directeur de la Bank of America, suggèrent ouvertement qu’ils n’ont pas vraiment besoin de la coopération des gouvernements pour atteindre leurs objectifs. Ils affirment que les entreprises peuvent mettre en œuvre la plupart des mesures d’ingénierie sociale sans aide politique. En d’autres termes, c’est la définition même du « gouvernement de l’ombre » – une cabale massive d’entreprises qui travaillent en tandem pour mettre en œuvre des changements sociaux sans aucune surveillance. Comme indiqué, nous avons déjà vu cela avec la propagation de l’idéologie Woke par des centaines, voire des milliers de sociétés travaillant comme une ruche.

      Le CIC est-il la forme finale du gouvernement mondial ? Non, probablement pas. Mais il en est le début ; un gouvernement par les entreprises et les élites financières pour les entreprises et les élites financières. Il contourne toute représentation politique, tout contrôle et équilibre et toute participation des électeurs. Ce sont les conglomérats et leurs partenaires qui prennent les décisions pour notre société de manière unilatérale et centralisée. Et, puisque les grandes entreprises agissent comme si elles étaient séparées du gouvernement plutôt que partenaires du gouvernement, elles peuvent prétendre qu’elles sont autorisées à faire ce qui leur plaît.

      Cependant, les entreprises et les globalistes montrant de plus en plus leur vrai visage et agissant comme s’ils devaient être aux commandes, le public doit leur demander des comptes comme s’ils faisaient partie du gouvernement. Et s’il s’avère qu’ils sont autoritaires et corrompus, ils doivent être renversés comme toute autre dictature politique.

      Brandon Smith

      Traduit par Hervé pour le Saker Francophone




      Nouveau rapport alarmant du groupe de travail sur l’analyse des vaccins en Allemagne et dans d’autres pays

      [Source : anamihalceamdphd.substack.com]

      Par Dr Ana Maria Mihalcea, MD, PhD

      [Voir aussi :
      Le but démontré des injections antiCovid]

      Les programmes de vaccination COVID-19 doivent être arrêtés immédiatement. Le groupe de travail allemand pour l’analyse du vaccin COVID a rendu publiques ses premières conclusions dans un rapport de grande envergure :

      1. Des substances toxiques ont été trouvées dans tous les échantillons de vaccins COVID-19 — sans exception.
      2. Les échantillons de sang de toutes les personnes qui ont été vaccinées ont montré des changements marqués.
      3. Plus la stabilité de l’enveloppe des nanoparticules lipidiques est grande, plus les effets secondaires du vaccin sont fréquents.
      1. Dans tous les échantillons de vaccins COVID-19, sans exception, on a trouvé des composants, en utilisant plusieurs méthodes de mesure, qui :
        • sont, dans les quantités trouvées, toxiques selon les directives médicales,
        • n’avaient pas été déclarés par les fabricants comme étant présents dans les vaccins,
        • sont pour la plupart métalliques,
        • sont visibles au microscope à fond noir comme des structures distinctives et complexes de différentes tailles,
        • ne peuvent être expliqués que partiellement comme le résultat de processus de cristallisation ou de décomposition,
        • ne peuvent être expliqués comme une contamination provenant du processus de fabrication.
      2. La comparaison d’échantillons de sang de personnes non vaccinées et vaccinées au moyen de la microscopie à fond noir a montré des changements notables dans le sang de chaque personne qui avait été vaccinée avec les vaccins COVID-19. Ces changements étaient évidents même si ces personnes n’avaient pas encore manifesté de réaction visible aux vaccins. Des structures complexes similaires à celles des vaccins ont été trouvées dans les échantillons de sang des personnes vaccinées. L’analyse d’images par intelligence artificielle (IA) a permis de confirmer la différence entre le sang des personnes vaccinées et celui des personnes non vaccinées.
      3. La stabilité de l’enveloppe des nanoparticules lipidiques est étroitement liée à l’incidence des effets secondaires et des lésions des vaccins. Plus cette enveloppe est stable, plus la quantité d’ARNm qui pénètre dans les cellules, où la production de protéines de pointe a ensuite lieu, est importante. Ces résultats correspondent aux conclusions des pathologistes qui ont pratiqué des autopsies sur des personnes décédées à la suite d’une blessure vaccinale. Des protéines spike ont été détectées dans les tissus endommagés. Les chercheurs soupçonnent que la protéine spike est, en soi, toxique.

      Les éléments suivants, essentiellement métalliques, ont été détectés de manière inattendue dans les doses d’AstraZeneca, BioNTech/Pfizer et Moderna :

      • Métaux alcalins : césium (Cs), potassium (K),
      • Métaux alcalino-terreux : calcium (Ca), baryum (Ba),
      • métaux de transition : cobalt (Co), fer (Fe), chrome (Cr), titane (Ti),
      • métaux des terres rares : cérium (Ce), gadolinium (Gd),
      • Groupe métal minier : aluminium (Al),
      • Groupe du carbone : silicium (Si) (en partie matériau de support/glace),
      • Groupe de l’oxygène : soufre (S).

      Veuillez consulter cette recherche approfondie et cette excellente documentation ici :

      Voici un autre chercheur qui a trouvé des nanostructures :

      Nouvelles preuves scientifiques de la présence de nanostructures dans des flacons Pfizer en Nouvelle-Zélande [en anglais] :



      Le Dr Daniel Nagase discute dans cette vidéo de la spectroscopie de masse qui n’a pas identifié de phosphore ou d’azote dans l’échantillon. Cela signifie qu’il n’y avait pas d’éléments liés à la vie, qui constituent des molécules comme l’ARN, l’ADN ou les protéines.

      [Voir aussi :
      https://guyboulianne.com/2022/08/15/le-dr-daniel-nagase-examine-deux-echantillons-des-vaccins-covid-19-a-arnm-et-montre-quils-ne-contiennent-aucun-element-de-la-vie/]

      [En anglais :]


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      Voici un article sur ses découvertes :

      Des chercheurs canadiens trouvent des nanotechnologies de carbone et du thulium dans les injections de Covid de Moderna et Pfizer :

      Voici une vaste documentation sur les nanoparticules dans le sang des patients vaccinés en Italie [en anglais] :

      Veuillez également consulter cet article récemment publié par le Dr Robert Young qui montre dans son analyse la découverte de l’oxyde de graphène [en anglais] :

      Résumé :

      En tant que médecin, je suis horrifiée par cette information. Je veux que tout le monde voie ça, ce n’est pas normal. C’est une preuve indéniable. C’est l’agenda transhumaniste de l’IA dans toute sa force. Les vaccins doivent être arrêtés. C’est ce qu’on injecte aux enfants. On l’injecte à des gens bien qui ne savent rien de l’agenda diabolique qui se cache derrière les vaccins. Il y a tellement d’informations irréfutables maintenant, et tous les responsables doivent être tenus pour responsables. Lisez ceci. Regardez-le. Ceci a été injecté à 68 % de la population mondiale.

      Je suis de tout cœur avec ceux qui ont cela dans leur corps. Faites quelque chose, partagez-la, parlez-en. Sauvez l’humanité. Merci.




      Chemtrails

      [Réalisé par Jacqueline Roche. Source originelle de diffusion de la vidéo inconnue.]




      L’hystérie climatique remplacera-t-elle l’hystérie covid19 ?

      Par Nicole Delépine

      « Un pays n’est richesse que d’hommes ».

      Jean Bodin, économiste du XVIe siècle.

      REFUSONS LE PRINCIPE DU PASS ENVIRONNEMENTAL DÈS MAINTENANT

      Il faut bien tenir le peuple en laisse, dans la grande peur, sinon il ne laisserait pas spolier les travailleurs, les vieux, les jeunes, par les milliardaires au pouvoir mondialiste comme durant ces deux dernières années. Mais leurs croquemitaines covid et variole du singe sont de moins en moins crédibles et ces puissants commencent à le comprendre.

      Alors passons vite à autre chose en attendant le vaccin miracle antiCO2, antitabac ou ozone… Que sais-je encore ? Ils vont tenter d’instaurer une nouvelle panique qui terrorisera et anesthésiera les citoyens du monde pour leur permettre de poursuivre leurs forfaitures. Ils ont bien préparé le terrain… Le moneypox dit variole du singe aurait dû faire l’affaire, mais c’est mal parti tellement sont rares les patients atteints et tant la ressemblance avec les effets secondaires du covid est frappante. Ils essaient…

      LA MISE EN CONDITION DE LA CLASSE BIBERON SUR LE CHANGEMENT CLIMATIQUE

      Bien des auteurs attirent notre attention sur cette nouvelle rengaine tellement enseignée aux enfants depuis plus de dix ans. Beaucoup ne savent pas lire, à la sortie de l’école, ni écrire comme en témoignent leurs tristes tweets et même parfois des remarques d’instit dans les cahiers des élèves.

      Mais ils savent tous que l’Homme serait responsable du « réchauffement climatique » (mais il paraît qu’on aura froid en 2030, qui sait ?…) et qu’il faut fermer les centrales nucléaires (pourtant innocentes dans l’émission de CO2). En pratique les sectaires écolo qui ont éduqué nos jeunes rouvrent les centrales à charbon. Peu importe, il faut tout mélanger et bloquer toute réflexion via l’intoxication, les jeux, les écrans, la TV.

      POURSUIVONS L’INFORMATION SUR LE COVID19 et LE CLIMAT : REMARQUONS LES PARALLÈLES DANS LA PROPAGANDE

      Alors, continuons à mettre en garde contre le masque qui rend psychotique à force de le porter(([1] L’affligeante dépendance de certains Humains au Masque, outil d’enfermement : urgent de DÉMASQUER et l’imposture et le peuple ! — Nouveau Monde (nouveau-monde.ca) )), et contre le pseudo vaccin anticovid inefficace et dangereux, même si de bons signaux arrivent comme le renoncement apparent de A Fischer sur la vax des enfants et les aveux de Delfraissy.(([2] Le bal des « morts de trouille » ouvert par Delfraissy — Nouveau Monde (nouveau-monde.ca) )) Mais ils ne lâcheront pas prise si facilement.

      Restons très vigilants, car son successeur pourrait bien nous proposer, voire imposer, un vax miracle contre la variole du singe dont vous ne risquez rien sauf si vous êtes un mâle homo (votre droit le plus entier). Cependant, comme pour le vaccin Gardasil de plus en plus fortement conseillé à tous les garçons, avec tous ses risques sous prétexte de ne pas « discriminer » les garçons homo (à risque pourtant bien faible de cancer anal), généraliser le vax contre la variole du singe — maladie bénigne qui ne touche que quelques groupes à risque — serait médicalement et éthiquement insupportable. Libre à eux de se faire vacciner s’ils le désirent.

      LES MISES EN GARDE DES SCIENTIFIQUES SUR LES QUESTIONS ENVIRONNEMENTALES

      Tentons de transmettre les appels à la raison de spécialistes du domaine qui crient dans le désert depuis plusieurs années dans le silence assourdissant des médias, comme pour le covid19 depuis deux ans. Le « changement climatique » sera la prochaine « hystérie pandémique » !?… nous dit Robert Bibeau.

       29 juillet 2022 Robert Bibeau 

      Un directeur de CNN a été filmé en caméra cachée en train de reconnaître que la chaîne a décidé que le « changement climatique » serait la prochaine « hystérie pandémique » parce que « la peur fait vendre ».

      28.29.07.2022.ToddCalender-GBad-Hysteria-climatico-English-Italiano-Spanish

      Selon Charlie Chester, directeur technique de CNN :

      « le public n’a plus peur du Covid-19 et les élites ne peuvent plus l’utiliser pour contrôler les masses… Les médias ont besoin d’une “histoire” avec “longévité”. »

      Project Veritas a publié une série en trois parties exposant Charlie Chester admettant que CNN « inventait des histoires » pour destituer Trump.

      Selon Project Veritas, ces enregistrements secrets ont été réalisés alors que Chester avait des rendez-vous sur Tinder avec un journaliste infiltré de Veritas.

      Dans la vidéo, on peut entendre Chester dire que « l’histoire de Covid-19 » touche à sa fin et que CNN est prête à commencer à vendre l’histoire du « changement climatique » et à recommencer d’instiller la « peur ».

      CLIQUEZ POUR VISIONNER :

      Manipulation : Après le covid, le réchauffement climatique ! (lemediaen442.fr)

      mise à jour le 03/08/22 place à la dictature climatique !

      Quelques lanceurs d’alerte informent sur la manipulation des masses via le climat

      Le physicien François Gervais s’oppose à cette manipulation que les médias diffusent. À la base de ses arguments scientifiques : le cycle de Milankovic.(([3] https://www.nice-provence.info/2020/12/07/co2-produit-par-homme-n-influence-pas-climat/)) Ses détracteurs ne paraissent pas l’innocence même en termes de conflits d’intérêts.(([4] Dans le Monde « Les contre-vérités du dernier pamphlet climatosceptique », le climatologue F-M Bréon critique le livre de F Gervais : « L’innocence du carbone ». Innocent de conflits d’intérêts ce climatologue à l’IPSL ? Financé par EDF et EIT Climate-KIC. L’européen EIT financé par Air Liquide, CEA, Danone, Engie, KLM, The Carbon Trust, Veolia, WWF, entre autres… Depuis oct 2020, FM Bréon est président de l’Afis.  Glyphosate et pesticides en tous genres, cf Elise Lucet dans Envoyé spécial, ont trouvé leur défenseur : l’Afis. Comme pour le covid19 et les précédents scandales sanitaires, les conflits d’intérêts sont au cœur du drame.))

      [Transféré de LANAGR – Lutte anti-NOM et Grande Réinitialisation] sur Telegram

      Sur Twitter, Telegram, et Cnews via Ivan Rioufol, également des appels au bon sens

      #Climatocircus (https://t.me/climatocircustchat) —

      Il y a des mois et des mois, voire des années que certains alerteurs, nous prévenaient qu’après le pass sanitaire et le pass vaccinal, les gouvernements vont tenter de nous imposer un projet de pass climatique ou pass carbone pour restreindre et contrôler toujours plus les populations.

      Les médias nous faisaient passer pour des complotistes ! Voilà maintenant que des médias mainstream évoquent ouvertement un « pass climatique ». Qu’ont à dire les moutons naïfs et les pro-système qui ont traité les anti-pass et les anti-Nouvel Ordre Mondial de complotistes ?

      LANAGR — Lutte anti-NOM et Grande Réinitialisation : https://t.me/lutteantinometgrandresetTchat et partage d’infos Mensonges d’États : https://t.me/mensongesdetatstchat

      LES DOUZE MENSONGES DU GIEC

      Grâce à Y Rioufol et son émission sur Cnews, nous avons découvert l’ingénieur polytechnicien Christian Gerondeau et son livre « religion écologique 2 » qui nous a permis d’obtenir des réponses sur les interrogations qui nous travaillent depuis longtemps, ayant une conscience diffuse de la supercherie ambiante.

      Le scénario Greta Thunberg(([5] « Greta Thunberg, icône d’un écologisme naïf » (lefigaro.fr) )) nous avait éveillés aux mensonges mondialistes sur le sujet tant la mise en scène de cette enfant manipulée était énorme. Depuis lors, notre vigilance était éveillée et cette émission de Cnews et surtout la lecture du livre de C. Gerondeau ont confirmé nos doutes.

      Dans son dernier livre, il revient sur le déroulement de la COP 26 de Glasgow en Novembre 2021, puis dénonce les agissements du GIEC (organisme politique qui prétend parler « au nom de la science »), les « douze contre-vérités majeures qui constituent le socle de la religion écologiste qui règne aujourd’hui en Occident.(([6] Les 12 mensonges du GIEC sur le climat (polemia.com) ))

      La dernière « Conference of Parties » (COP) n’a pas entériné la « fin du charbon », les représentants indien et chinois ont obtenu la rédaction d’un texte non contraignant.

      En conséquence, ces deux pays les plus peuplés du monde (et les USA) continueront à émettre sans limites réelles du CO2, contredisant définitivement les résolutions solennelles des 25 COP précédentes. On peut constater que depuis cette réunion, l’Allemagne en a profité en remettant en marche ses mines de charbon (qui nous envoie ses nuages de pollution) et que la France s’apprête à en faire de même au prétexte mensonger de punir la Russie !(([7] Centrale à charbon de Saint-Avold : une réouverture déjà prévue après trois mois de fermeture (la-croix.com) )) C’est dire la fiabilité de ces grands rounds cinématographiques qui mobilisent les médias pendant des semaines et régalent les participants de petits fours et champagne au minimum.

      Le Giec, que nos médias appartenant aux milliardaires nous présentent en permanence comme une instance scientifique, n’est en réalité qu’un comité politique.

      1) «  Le GIEC agirait pour le bien de l’humanité »

      Ce mantra est vite démonté par l’auteur lorsque l’on découvre sa composition. Le GIEC Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat a été créé en 1988, à la demande du G7 par le Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE) et l’Organisation météorologique mondiale (OMM). Il rassemble 195 États membres par l’Organisation Météorologique Mondiale et le Programme pour l’Environnement des Nations Unies.

      Comme toutes les institutions onusiennes (l’OMS par exemple), le GIEC n’est pas une association de personnes physiques, mais une association de pays : ses membres sont des nations, non des personnes physiques. Aucun individu — et en particulier aucun chercheur — ne peut être membre du GIEC « en direct » : les personnes qui siègent aux assemblées du GIEC ne font que représenter des pays membres et sont bien souvent des politiques non scientifiques.

      Tous les pays membres des Nations Unies sont membres du GIEC (deux exceptions, Taiwan et le Vatican –) Il ne s’agit donc pas d’un organisme de recherche, mais d’un groupe qui effectue une évaluation et une synthèse des travaux de recherche menés dans les laboratoires du monde entier. Le GIEC effectue une revue de presse : il examine et synthétise ce qui s’est publié dans la littérature scientifique sur la question de l’influence de l’homme sur le climat (et par voie de conséquence sur le fonctionnement du climat, avec ou sans hommes).(([8] Qu’est-ce que le GIEC ? — Jean-Marc Jancovici site intéressant à consulter pour connaître les méthodes de travail du Giec, mais qui est inquiétant quand il affirme que toutes les conclusions du Giec sont des certitudes : «  On peut donc considérer que tout ce qui fait l’objet d’un consensus dans les rapports du GIEC peut être tenu pour une certitude. Il en va ainsi, en particulier, des conclusions suivantes :
      « la concentration de l’atmosphère en CO2 est plus élevée qu’elle ne l’a été sur les 800 000 dernières années, cette augmentation entraîne un changement climatique dont l’une des caractéristiques (mais pas la seule) est une augmentation de la température moyenne de la planète au niveau du sol. C’est l’ampleur de ce réchauffement qui demeure un objet de débat, mais pas le fait que globalement le climat va changer et en particulier la moyenne des températures va monter ».
      Or en science qui peut oublier le « doute fertile » ?))

      Seuls les revues scientifiques à comité de lecture ou les travaux en cours dans les laboratoires de recherche sont pris en compte). Mais chacun a pu constater pendant la crise du covid que les revues ne sont pas financièrement indépendantes et que, comme en médecine, elles publient ce qu’elles veulent ou plutôt ce que veulent leurs financeurs. Les opposants à la thèse du réchauffement climatique qui serait uniquement lié à l’activité humaine ont le plus grand mal à se faire publier et à obtenir, qui plus est, des crédits de recherche. Or l’argent est le nerf de la guerre…

      En faisant croire qu’il serait possible de se passer des énergies fossiles, le GIEC entraîne tous les pays qui le suivent sur la voie de dépenses et de contraintes inutiles aux très lourdes conséquences. Les pauvres et les plus déshérités en sont les premières victimes.

      Ainsi, l’électricité, indispensable pour de multiples usages clé de sortie de la pauvreté, mais cette énergie ne peut être produite en grande quantité que par le recours à des centrales hydroélectriques, nucléaires ou thermiques et non par des sources intermittentes peu efficaces et peu durables comme les éoliennes ou les panneaux photovoltaïques.

      Dans les pays en développement, les centrales à gaz ou à charbon demeurent les seules solutions réalistes. En préconisant à un pays comme l’Inde de ne pas émettre de CO2, le GIEC condamne à la famine une grande partie de sa population.

      2) deuxième mensonge : le Giec et ses affidés veulent faire croire que les énergies renouvelables peuvent remplacer le pétrole et les autres énergies fossiles

      Or les énergies renouvelables ne peuvent répondre au maximum qu’à 10 % des besoins énergétiques de l’humanité et non à 80 % comme l’affirme le GIEC.

      En Allemagne, où plus de 300 milliards d’euros ont été dépensés pour couvrir le pays de plus de 30 000 éoliennes et de millions de panneaux photovoltaïques, ceux-ci ne lui procurent qu’un peu plus d’un tiers de son électricité, c’est à dire moins de 8 % de son énergie finale, les 92 % restants étant principalement fourni par le pétrole, le gaz naturel et le charbon.

      Le but de l’UE et pays aux ordres de supprimer entièrement le recours aux énergies fossiles pour en finir avec les émissions de CO2, en 2050 ou en 2100, relève donc de l’utopie ou plutôt d’un mensonge absolu pour faire accepter au peuple ces énormes dépenses pour les éoliennes, par exemple dont on ne sait que faire trente ans plus tard et dont le démantèlement obligatoire coûte énormément d’argent. Et nous avons tous rencontré des éoliennes à l’arrêt qui défigurent la France ! Quant à leurs dangers, ils ont été bien cachés, mais les chutes et les feux deviennent visibles.(([9] Il aura fallu 4 camions de pompiers et 15 hommes pour éteindre une éolienne toute neuve ayant pris feu en Côtes-d’Armor
      https://www.epochtimes.fr/cotes-darmor-eolienne-toute-neuve-feu-demande-lintervention-de-4-camions-de-pompiers-15-sapeurs-pompiers-a-bourbiac-2085354.html
      👉 t.me/Epochtimesfrance
      ➡️ La mise en service de ce parc éolien est toute récente))(([10] 13/10/2019 « Les éoliennes, tout sauf écologique »
      Découvrez ce que le lobby du vent vous cache sur les éoliennes
      https://www.lanceurdalerte.info/2019/10/13/les-eoliennes-tout-sauf-ecologique/))(([11] https://arr.bzh/img/appel%20%C3%A0%20projet.pdf
      NB : Le lieu d’implantation de ce projet d’éoliennes n’est pas le lieu de l’incendie, mais relativement proche.
      L’actualité montre qu’ailleurs en France, des éoliennes sont implantées dans des zones Natura 2000 ou en pleine forêt, malgré les avis défavorables des conseils municipaux, des enquêtes publiques et de diverses associations locales de protection de la nature ou du patrimoine.
      En effet, les éoliennes industrielles bénéficient d’une procédure spécifique pour leur implantation — dans laquelle les industriels peuvent par exemple obtenir une dérogation pour « destruction d’espèces protégées ». Et malgré les possibles recours, c’est finalement le préfet qui a le dernier mot.
      ‼️‼️ Plus d’infos et pétition à signer ici : https://arr.bzh/eoliennes/))

      « Après la chute d’une éolienne à Plémet, c’est une éolienne de Bourbriac qui prend feu. Personne ne pourra désormais nous dire que l’énergie éolienne est sans danger. Bretagne

      https://actu.fr/bretagne/bourbriac_22013/une-eolienne-en-feu-a-bourbriac-pres-de-guingamp_52957609.html »

      3) un mensonge de plus pour faire peur serait le manque imminent de pétrole

      Malgré les prévisions pessimistes des années 1970, les réserves connues représentent actuellement cinquante ans de consommation, sachant que les réserves réelles sont très largement supérieures.

      4) le cinéma de la mer qui va nous submerger ne correspond pas à la réalité

      Il s’agit d’une des peurs ancestrales de l’humanité déjà présentée dans la bible comme le « châtiment de dieu », mais les satellites constatent seulement une montée des eaux de 2 à 3 millimètres par an depuis une quarantaine d’années ; au rythme actuel il faudrait dix mille ans pour que Paris devienne enfin Paris sur mer. On va devoir attendre…

      5) La température devrait s’élever dramatiquement

      Cette peur, fondement central de la communication du GIEC n’est pas démontrée.

      Au cours des 40 dernières années, les satellites ont relevé une croissance de l’ordre de 0,013 à 0,020° par an, ce qui conduirait à une hausse de l’ordre de 0,4 à 0,6° en 2050, si elle se poursuivait inchangée.

      « De 1910 à 1940, le globe avait déjà connu pendant trente ans un rythme analogue de croissance de la température avant d’entrer dans une phase de décroissance jusqu’en 1975, à tel point que les médias unanimes et de nombreux climatologues de l’époque pronostiquaient l’arrivée imminente d’un nouvel âge glaciaire ! »

      6) Les réfugiés climatiques vont-ils déferler ?

      Depuis 1950, la hausse des températures dans les zones équatoriales et subtropicales a été d’environ un demi-degré Celsius !

      Les migrations proviennent plutôt du vol des richesses par l’Occident, de leurs matières premières, de leurs semences, et des interventions inopportunes dans les pays africains qu’on devrait laisser libres au lieu de continuer à les pousser à suivre nos modes de vie et de raisonnement économique.

      L’immigration majeure organisée par Soros et ses amis mondialistes n’a rien à voir avec le climat, mais bien avec la volonté de détruire l’Occident dont les populations sont trop réfractaires à leurs projets.

      7) Le changement climatique serait responsable de toutes les catastrophes

      Il n’y a qu’à tenter de regarder les abominables journaux TV lors d’une catastrophe climatique.

      “Lors des nombreuses catastrophes naturelles qu’a connues l’humanité, dont beaucoup sont sorties de la mémoire collective, personne n’aurait eu l’idée de rendre responsable le « changement climatique » d’origine humaine comme le fit sans scrupules Angela Merkel au sujet des inondations en Allemagne survenues en 2021”.

      En revanche silence contre la bétonisation à outrance dans les villes et les campagnes et l’assèchement des marais, qui compromettent le stockage naturel des eaux de pluie et aggravent les périodes de sécheresse.

      8) Les ours blancs seraient en danger

      Ces plantigrades carnivores ont failli disparaître il y a une cinquantaine d’années à cause des chasses incontrôlées auxquelles les autorités canadiennes ont mis fin en 1975 et la situation s’est normalisée. Les ours blancs existent depuis des centaines de milliers d’années et leur espèce a traversé des successions de phases glaciaires et interglaciaires.

      Et peut-être n’ont-ils pas une bande à Bill Gates et Soros pour vouloir les faire disparaître par tous les moyens, famine, vax toxiques, guerre, etc.. La terre est immense et très vide dans de nombreux endroits et le mythe de la surpopulation qu’on ne pourrait pas nourrir est organisé par les milliardaires fous et psychotiques qui cherchent à faire disparaître tous les hommes qui ne leur sont pas « utiles » à leurs menus plaisirs ni adeptes de leurs coutumes.(([12] Le mythe de la surpopulation — Les Observateurs occasion de montrer, à l’aide, entre autres, de l’article consacré au malthusianisme par le « Dictionnaire du libéralisme »[1], que la surpopulation est un dogme d’une religion sans fondements.))(([13] Elon Musk déclare que « la plus grande menace » à laquelle l’humanité est actuellement confrontée est « l’effondrement de la population » (anguillesousroche.com)
      Elon Musk : « La civilisation va s’effondrer » si les gens n’ont pas plus d’enfants (anguillesousroche.com) ))

      9) Le CO2 serait un polluant(([14] Le grand mensonge écolo que presque tout le monde prétend croire — Aube Digitale L’affirmation fantaisiste selon laquelle le CO2 est un polluant a été inventée de toutes pièces.))

      Affirmation pour le moins audacieuse et que leurs médias aux ordres ont réussi à passer dans la jeune génération élevée par les enseignants pour un bon nombre au biberon de la pseudo écologie. En conséquence des adolescents croient que les centrales nucléaires font du CO2…

      Il y a trente ans, personne n’aurait osé qualifier le CO2 de polluant. Car le gaz carbonique est indispensable à la vie en tant qu’élément central de la photosynthèse. Sans CO2 les plantes n’auraient pas de feuilles qui leur permettent de respirer et de nous fournir l’oxygène qui nous est indispensable. Nous en émettons nous-mêmes à chaque respiration de même que les vaches, notre amie nourricière qu’ils voudraient faire disparaître comme ils ont commencé aux Pays-Bas suscitant la révolte des agriculteurs.

      L’accroissement de la présence de CO2 dans l’atmosphère depuis les débuts de l’ère industrielle a eu deux conséquences bénéfiques, à savoir que la planète reverdit (lorsqu’on ne coupe pas tous les arbres, comme trop de maires se le permettent, dont celle de Paris) et que la productivité des récoltes est meilleure.

      « Vérité n° 1 avant le pass climatique, foutre l’économie française en l’air, imposer des restrictions dans notre malheureux pays surendetté, désindustrialisé, fera plaisir aux Khmers verts, mais ne contribuera pas à la réduction des émissions de CO2…

      Le monde émet 35 milliards de t de CO2, dont 10,7 pour la seule Chine et 4,7 pour les États-Unis. La France avec 0,26, représente 0,7 du total mondial, moins que le Qatar et les Émirats (dix fois moins peuplés)

      Il y a 40 ans les émissions mondiales ne s’élevaient qu’à 19 milliards de t, dont 1,5 pour la Chine, 4,7 pour les États-Unis et 0,51 pour la France qui représentait alors presque 3 % du total mondial

      Il n’est pas évident que les pets de nos vaches expliquent l’augmentation du gaz carbonique qui par ailleurs n’explique peut-être pas un réchauffement climatique qui lui-même n’est pas évident…

      Mais tout çà c’est trop compliqué pour un journaliste, la France n’est pas responsable du CO2 pas plus que nos vaches »(([15] EN 40 ANS LA FRANCE A RÉDUIT DE MOITIÉ SES ÉMISSIONS DE CO2, la sobriété française ne sauvera pas la planète et en plus rien ne prouve que le CO2 impacte les températures… | LE BLOG DE PATRICE GIBERTIE (pgibertie.com) ))

      10) L’écologie favoriserait l’emploi et la croissance

      Énorme duperie qui a fait plier trop de communes grâce aux subventions énormes pour leur laisser installer les éoliennes qui massacrent le paysage et finalement leurs finances. Car en fin d’exploitation c’est à la commune ou au propriétaire du champ loué qui deviennent propriétaires de l’éolienne en fin de contrat, et responsables de son démontage horriblement coûteux :

      « Une association du Massif central a obtenu un devis d’une société de démolition industrielle et de récupération de matériaux pour évaluer le coût du démantèlement d’une centrale éolienne. Cette société est agréée pour réaliser ce type de travaux, elle possède le certificat ISO 14 001 correspondant. Cette estimation est donc entièrement crédible. Le devis se monte à 900 000 € pour une éolienne de 3 MW »(([16] https://environnementdurable.net/documents/pdf/demantelementtotal-sn.pdf))

      Arnaque grand A !

      En réalité, les dépenses consenties au nom de l’illusion vaine de « sauver la planète » détruisent massivement des emplois dans le secteur industriel et n’aident jamais nos agriculteurs, surchargés de normes souvent inutiles, à survivre dignement.

      11) Le GIEC serait un groupe d’experts

      Le mot « expert » ne figure pas dans la dénomination anglaise (« Intergovernmental Panel on Climate Change ») du GIEC, organisme non scientifique, mais politique regroupant 195 pays dont les représentants n’ont pour la plupart aucune expertise en matière de climat.

      « Depuis sa création en 1988, cet organisme a compté quatre présidents dont aucun n’était climatologue. Les deux premiers étaient météorologistes (ce qui est entièrement différent), le troisième ingénieur des chemins de fer, et le dernier économiste.

      En 2021, le rapport de 4 000 pages de la co-présidente, la Française Valérie Masson-Delmotte, indique qu’il a été élaboré par 751 auteurs issus de 66 pays (existe-t-il tant d’experts qualifiés du climat répartis dans autant de pays ?), tout en citant 14 000 références et en mentionnant avoir fait l’objet de 78 007 commentaires ! En fait, les conclusions rendues publiques émanent d’un petit groupe de rédacteurs finaux qui n’ont fait que reproduire en l’aggravant le contenu des cinq rapports précédents. »

      12) Les scientifiques seraient unanimes

      Vous assistez depuis deux ans et demi à la pseudo-unanimité des scientifiques dans le domaine du Covid et vous en voyez les monstrueuses conséquences d’appauvrissement, et de mortalité à la suite des confinements et autres mesures restrictives de liberté et des complications des injections géniques appelées abusivement vaccins.(([17] Balance avantages/risques des injections anti-covid19, au 28 juin 2022 — Nouveau Monde (nouveau-monde.ca)
      ARRÊTEZ LES INJECTIONS ! — Nouveau Monde (nouveau-monde.ca) ))

      Ce sont les mêmes mondialistes eugénistes qui possèdent les médias et censurent tous les avis contradictoires sur les réseaux sociaux.

      Nous devons boycotter Facebook et autres Instagram qui intoxiquent la jeunesse entre autres et font le black-out sur de sérieux scientifiques qui dénoncent les mensonges.

      « Depuis la création du GIEC, de nombreux scientifiques ont dénoncé et continuent à dénoncer ses affirmations. Ainsi, en 2019, 500 scientifiques, parmi lesquels des titulaires de Prix Nobel, ont adressé au Secrétaire Général des Nations-Unies une déclaration restée sans réponse, intitulée “Il n’y a pas d’urgence climatique”. »

      Les six paragraphes sont les suivants :

      • 1/ Le climat terrestre a toujours varié 
      • 2/ Le réchauffement actuel est beaucoup plus lent qu’annoncé 
      • 3/ La politique climatique repose sur des modèles inadaptés 
      • 4/ Le CO2 est la nourriture des plantes, la base de toute vie sur terre
      • 5/ Le réchauffement climatique actuel n’a pas accru les désastres naturels
      • 6/ La politique doit respecter les réalités scientifiques et économiques

      Le moment est venu de faire appel à la science, la vraie, celle qui repose sur des faits et non des hypothèses. D’après l’article de Johan Hardoy 07/06/2022(([18] Le bal des « morts de trouille » ouvert par Delfraissy — Nouveau Monde (nouveau-monde.ca) ))

      BATTONS NOUS CONTRE LE PASS CLIMATIQUE AUSSI FORTEMENT QUE CONTRE LE PASS SANITAIRE SON FRÈRE !

      Nos libertés n’existent que tant que nous les défendons.
      Si on accepte une restriction de celles-ci,
      quel qu’en soit le prétexte,
      nous ne savons pas si on les récupérera un jour.
      Vive la liberté !

      ⁦@nstweetfr‬⁩

      Aujourd’hui, on commence à parler de pass climatique, ce qui est complètement fou quand on sait que China Coal, une entreprise de charbon basée à Pékin, a émis à elle seule plus de 3,8 milliards de tonnes de CO2 en 2020, soit plus que l’ensemble des pays européens la même année. pic.twitter.com/74xZXP90ZL‬‬‬‬‬‬





      Le langage secret des arbres


      [Source : www.kla.tv/13743]

      Dans une conférence passionnante, l’ingénieur Erwin Thoma, en tant que forestier, montre à quel point nous, les humains, sommes semblables aux arbres. Cela s’applique à la fois à l’individu et à la communauté. Découvrez quels principes de vie des arbres sont également à la base de notre coexistence. En répondant à cela, les multiples problèmes de l’humanité pourraient probablement être résolus – mais voyez par vous-même !

      [Voir aussi :
      La vie sociale des plantes
      et
      « Les plantes sont extraordinaires : c’est un modèle décentralisé dont tous les membres participent à la décision »]

      Transcription

      Ivo Sasek: « Nous arrivons maintenant au dernier orateur et j’ai voulu le placer là pour atterrir en douceur. C’est un homme qui m’impressionne beaucoup, beaucoup. Quand je l’ai entendu – je ne sais même plus dans quel contexte, on me recommande toujours beaucoup de personnes – j’ai été tellement fasciné par ce qu’il disait que j’ai tout de suite essayé de le gagner, mais ça n’a pas été si facile. Parce qu’aujourd’hui chez lui il aurait dû sortir le bois. C’était un peu dur, mais il a finalement laissé son travail pour être ici avec nous aujourd’hui. »
      « Et tout ce que je peux dire de cet homme qui est assis là en bas… C’est un homme, quand il parle, alors après tu entends parler les arbres. Qui est cet homme ? On parle du Dr Erwin Thoma. Il nous en dira plus. S’il vous plaît, le voici. On verra à l’écran qui il est et je le prie de monter ensuite. »

      Erwin Thoma, ingénieur
      Un pionnier et expert très demandé dans le domaine de la connaissance des arbres et de la recherche sur le bois.
      Né en 1962, a grandi en Autriche
      Il est marié, a 3 enfants adultes

      Formation
      Formation de garde forestier
      En 1985, il est devenu le plus jeune garde forestier autrichien en prenant en charge une région montagneuse isolée du Tyrol.
      Plusieurs années d’apprentissage ont suivi, qui l’ont conduit dans l’industrie forestière et l’industrie du bois en Europe.

      Activité
      1990 Fondation de sa propre entreprise de transformation du bois, une entreprise pionnière qui fabrique des bâtiments en bois massif.
      1998 Fondation de son centre de recherche et de développement pour la transformation de bois naturel.
      La même année, dépôt d’un brevet international pour une méthode spéciale de construction en bois. Cette évolution a fondamentalement fait progresser la technique de la construction en bois.
      Différents développements ont fait de lui un spécialiste reconnu du bois naturel dans toute l’Europe. Plusieurs universités européennes s’intéressent à ses développements.
      Il a reçu de nombreux prix pour les maisons qu’il a construites, dont le prix de l’Innovation à Salzburg et la seule certification classe Or « Cradle to Cradle » à ce jour pour un matériau de construction.
      Erwin Thoma transmet ses connaissances dans des émissions de télévision, des conférences et neuf livres, dont cinq sont des best-sellers. Ses livres ont été traduits en dix langues avec un tirage total d’environ 500 000 exemplaires.
      Des reportages au Japon, aux Etats-Unis et dans toute l’Europe l’aident à établir un réseau international avec des architectes, des experts en construction et des représentants de la science et de l’économie.

      Son thème aujourd’hui : « Le langage secret des arbres »

      Ivo Sasek : Bienvenue !
      Je ne sais pas ce qui va venir aujourd’hui, mais je ne souhaite qu’une chose : la petite histoire avec la résine, le papa avec la canette… c’était si mignon ! On peut apprendre tellement de choses de lui, j’en ai fait l’expérience, c’est vraiment impressionnant ! Bonne chance, bonne chance !

      Erwin Thoma : Merci, cher Ivo, pour cette invitation et bonjour à tous, mesdames et messieurs.
      Je suis si heureux de pouvoir faire pour finir un voyage avec vous dans un monde complètement différent. Aujourd’hui nous avons tant entendu parler des intérêts, du pouvoir, de la manipulation, des stratégies… dont on a besoin – de toute sorte de choses. Et j’aimerais maintenant voir avec vous comment y faire face dans un monde complètement différent du nôtre.

      De quelle manière cela se manifeste dans la création, dans la nature ? Que faites-vous avec les participants les plus faibles du jeu, de la vie ? Que faites-vous pour assurer l’avenir de plusieurs générations ? Et ce voyage, je voudrais l’effectuer avec vous auprès des arbres et dans la forêt.
      Maintenant, vous pourriez penser : Il a une tête de bois, car qu’est-ce que la forêt et les arbres ont à voir avec de tels sujets, avec des stratégies sur la façon dont nous, les humains, devrions rendre la terre juste et bonne ? Mais vous verrez bientôt que quand on s’intéresse aux arbres, alors on peut faire ce qu’on veut, on atterrit inévitablement dans les secrets profonds de la vie. C’est toujours comme ça quand on va dans la création.

      Et regardez ceci : Qu’est-ce qu’un arbre ? Chacun d’entre vous a déjà vu un arbre et l’a touché, l’a étreint ou autre chose. Un arbre est une masse lourde. C’est quelque chose d’impressionnant. Les arbres font partie des êtres vivants les plus anciens de la terre, ils sont là depuis cent fois plus longtemps que les humains. On parle de 500 millions d’années. Et hier, nous avons vu de si beaux arbres, des épicéas et des sapins d’un diamètre de trois quarts de mètre et peut-être 30 à 40 mètres de haut. Un tel arbre, avec ses branches et ses aiguilles, peut peser jusqu’à dix tonnes. D’où viennent ces dix tonnes ?
      Après tout, ça a été autrefois une graine de la taille d’une tête d’épingle qui est tombée au sol et aujourd’hui ce sont dix tonnes qui se tiennent là. D’où vient cette matière ? C’est quoi, ce bois, ce personnage ?
      En cours de biologie, quand j’allais au lycée, le professeur nous a dit que les arbres poussent en puisant des nutriments dans le sol. Et nous pensions que le bois était du sol transformé. Mais ça ne colle pas. Si les 10 tonnes venaient de la terre, il devrait y avoir un gros trou, et ce n’est pas le cas. Mais je peux vous expliquer exactement ce qu’il en est : Un tel sapin… il y a exactement 0,5 % de la masse du sapin qui provient du sol. Le reste est de l’air et un peu d’eau transformée. Chaque arbre est un miracle. Et c’est là que toutes les explications scientifiques s’arrêtent déjà ! Chaque arbre est de l’air, qui se matérialise devant nos yeux, qui devient matière.

      Quand un petit arbre commence à pousser, alors il fait exactement ce que nous avons tous fait en premier. En tout premier… Quelle est la première chose quand la vie commence ? Respirer ! C’est la bonne réponse. La mauvaise réponse que j’entends souvent est : crier. Mais la première est de respirer, de respirer, aahhhh. Et cet air est la nourriture de l’arbre.

      Car les arbres ont réalisé la plus grande invention de la vie sur terre, la couleur verte. Ils ne sont pas verts par hasard. Ce vert est capable de filtrer l’énergie solaire, la lumière du soleil, de telle sorte qu’un mélange de rayonnement très spécial prédomine à l’intérieur de la feuille et dans l’aiguille ; et si le CO², le gaz de l’air circule là-dedans, alors il se décompose et l’arbre a gagné du carbone, carbone à partir duquel il peut construire son corps. Et il fait la même chose avec l’H²O, avec l’eau. Il se décompose aussi et l’arbre a de l’hydrogène. Et un arbre est une composition chimique d’hydrocarbures, avec très peu d’oligo-éléments et les oligo-éléments ont une fonction importante ; ils ne sont pas importants pour la masse, mais ils ont la fonction importante de donner aux molécules leur détermination. Ils en font des cellules spécifiques. Ils déterminent si elles deviennent une partie de l’écorce, un morceau de bois ou un morceau de feuille ou quelque chose d’autre. C’est jusque là que l’explication scientifique au niveau moléculaire est connue sous sa forme la plus brève.

      Quand même, comme je l’ai dit, si on continue à se demander et à dire : qui contrôle ça ? Qui a eu cette idée ? Comment est-ce possible ? – Il n’y a plus de réponse en science. Vous devez chercher dans la religion ou dans la philosophie, mais je ne veux pas aller plus loin aujourd’hui, tout le monde peut chercher cette réponse lui-même. Bien sûr, en fin de compte, il doit y avoir une explication par rapport à la création.

      Mais ce qui est passionnant pour moi, c’est de comparer l’arbre avec l’humain. Et j’aimerais d’abord faire la comparaison matérielle. Mesdames et messieurs, lorsque je prends le microscope électronique et que je prélève un tout petit morceau de votre corps, une cellule, puis que je la décompose et l’examine, c’est très surprenant : les blocs de construction qui composent notre corps sont exactement les mêmes que ceux qui composent l’arbre. Ils sont juste composés un peu différemment. Les oligo-éléments sont positionnés différemment.

      Alors quand quelqu’un me dit : « Tu as une tête de bois », ce n’est pas du tout une insulte, il faut alors lui répondre : Bien sûr que c’est une tête de bois, mais Dieu merci – S’il vous plaît, oui, je suis content de l’applaudissement. Mais comme ça, ça n’ira pas, Parce qu’Ivo a pu apporter son message en une minute et si vous applaudissez toujours, je n’aurai jamais fini en une heure. Faisons donc ainsi, applaudissons à la fin si c’est possible. Mais si ce n’est pas possible… bon… faites comme vous pouvez. Donc, il ne s’agit pas de moi ici. Je suis un outil qui a un message à délivrer. Il ne s’agit vraiment pas de moi.

      Retournons à la tête de bois. La différence, c’est que certains très petits atomes sont placés différemment. Je voudrais vous donner un exemple impressionnant de la façon dont nous sommes reliés, inséparablement reliés avec la nature, avec la création. Je vous ai dit que cette substance miracle qui fait la forêt, qui fait que tout cela prospère et se développe, c’est la chlorophylle, le colorant vert. Quand vous regardez une molécule de chlorophylle au microscope, vous voyez une structure magnifique. La meilleure comparaison c’est peut-être avec les cristaux de neige. Une merveilleuse structure géométrique avec carbone-hydrogène, carbone-hydrogène, arrangés de façon géométrique. Proche du centre il y a un anneau d’atomes d’azote et tout au milieu, assez étrangement, un seul atome de magnésium. Ce magnésium, c’est si peu par rapport à la masse totale, comme si je mettais un grain de sel sur une table. Ce n’est pas important pour la masse. C’est très peu. Pourtant, c’est au milieu. Ça a donc sûrement un sens.

      Si nous faisons une expérience maintenant… et la chlorophylle est très importante, parce que sans la chlorophylle, les humains ne pourraient pas exister. Toute vie organique s’est développée grâce à ça. C’est très proche du secret de la création d’un point de vue scientifique. Si je retire maintenant ce magnésium au milieu et le remplace par un atome de fer, je n’ai rien changé à la masse de la structure globale. C’est si peu que ça n’a pas d’importance, c’est insignifiant. Mais une fois que j’ai mis le fer à la place du magnésium, toute la structure devient rouge, et je n’ai plus de chlorophylle, j’ai de l’hémoglobine, notre sang. Nous sommes si semblables, si voisins, si proches des arbres. Et je peux maintenant vous apporter plein d’exemples de ce genre dans les domaines de la chimie, de la physique et de la biologie.

      Donc si quelqu’un dit : Je vis ici comme le seul et l’unique, et mon égo s’enfle et c’est moi qui façonne tout, c’est une grande erreur ! Vous pouvez faire ce que vous voulez. Nous sommes reliés à la Terre ! Nous sommes un organisme ! Nous, les humains… et les humains sont un organisme relié à la terre.
      Et même si je vois de tels fantasmes de pouvoir. Oubliez ça. Bien sûr que cela existe. Mais il s’agit là de développements indésirables qui s’effondrent naturellement à nouveau. Je n’en doute pas. Biologiquement. Voila ! Il est important que nous le sachions.

      Et je voudrais donner encore quelques exemples au sujet de l’arbre et l’homme. Peut-être une autre différence importante. Quand je vois un arbre tout petit dans la forêt, ou quand j’en plante un – j’en ai personnellement planté des milliers – alors il se passe quelque chose de vraiment passionnant : Un petit arbre qui commence sa vie sait dès le premier jour ce qu’il veut dans ce monde, et il le sait durant toute sa vie. C’est à mes yeux la plus grande différence avec nous, les humains.

      Un arbre sait : « Je dois grandir vers le haut et je dois étendre mes bras, mes branches, ma couronne, mes feuilles pour que le soleil brille sur moi. Alors je peux accomplir toutes mes tâches. J’ai besoin de la lumière du soleil. L’air est là, l’eau est là, tout est déjà là. » Et c’est ce qu’ils veulent d’abord.

      Ainsi, au début de leur vie, ils participent à une compétition, parce qu’il y en a toujours beaucoup dans la forêt. La nature est toujours gaspilleuse. Il y a toujours beaucoup de graines. Et puis elles poussent vers le haut. Et puis il y a ces théoriciens de l’économie de marché libérale qui disent : la concurrence règle tout, parce que dans la nature aussi tout est basé sur la concurrence. C’est une erreur tellement fatale qui nous conduit à de faux développements dans l’économie.

      Parce que, dans les bois, il y a une compétition, mais seulement très, très brièvement. Il y a une petite course. Et quand les arbres sont en haut, plus un ne pense à étendre son pouvoir. Le point où toute compétition prend fin est celui où la vie de l’individu est assurée. Dès qu’un arbre est grand, il le sait dans sa cellule la plus profonde : nous allons tous mieux si nous fraternisons totalement.

      La forêt sait : les tempêtes arrivent, il y aura la sécheresse, il y aura la foudre, il y aura le feu de forêt, il pourra y avoir le bostryche. Il y aura tant de défis à relever. Nous ne pouvons les surmonter que si nous sommes fraternels, aussi fraternels que possible. Cela signifie que la concurrence, l’illusion que la nature nous met en concurrence… c’est-à-dire – si quelqu’un dit une telle chose – soit il n’a aucune idée de la vie, soit il poursuit certains intérêts. De toute façon, ce n’est pas vrai. Biologiquement ce n’est pas plausible. Et Gerhard Wisnewski a dit une belle phrase. Il a dit : « La vie, c’est de l’organisation. » C’est vrai. La vie, un corps organique vivant a besoin d’organisation à l’intérieur et à l’extérieur.

      L’organisation ne fonctionne que s’il y a une transmission de l’information. S’il y a communication. Dans notre cas des arbres, s’il y a le langage des arbres. C’est la très grande erreur suivante : nous, les humains, nous allons dans la forêt et nous disons souvent : Nous allons dans la forêt parce que c’est silencieux. Mais c’est seulement parce qu’on ne comprend pas ce qui se passe, que c’est si silencieux. Il se passe plus de choses dans les bois qu’entre nous les humains.

      Commençons par la croissance du petit arbre. Un petit arbre est planté ou tombe au sol sous forme de graine et commence à pousser. Nous avons déjà entendu dire qu’il a besoin d’eau et d’air, mais il a besoin de ces 0,5 % d’oligo-éléments. Ces substances régulatrices, c’est ce dont il a besoin. Comment les obtient-il ? Ils sont dans le complexe de l’humus. Et un arbre est… c’est aussi une idée fausse très répandue… une racine n’est pas un travailleur de la mine. La racine ne peut rien prendre du sol. Rien, rien, rien, pas un seul atome. Rien ! La racine a besoin de quelqu’un qui reçoit une commande, et qui extrait du sol et apporte à la racine exactement le matériel dont l’arbre a besoin à ce moment-là. Elle a besoin de quelqu’un pour faire ce travail. Et ce « quelqu’un » ce sont les micro-organismes.

      Juste pour avoir une image : En moyenne, dix à onze millions de micro-organismes vivent dans une cuillère à café de sol forestier. Ce n’est même pas concevable pour notre bon sens. Il y en a tellement. Ces micro-organismes ne font rien d’autre de toute leur vie, avec ces oligoéléments : ils savent qu’aujourd’hui il a besoin de fer, demain de magnésium parce qu’il fait de la chlorophylle, après-demain du calcium, du potassium, du manganèse, toutes sortes de choses ; ces oligo-éléments, ils les obtiennent de la terre et les portent à la pointe des racines les plus proches. Je vous pose la question : « Sont-ils stupides ? » Travailler toute la vie pour rien ? Vous feriez ça, vous ?

      Mais ne vous inquiétez pas. Ils ne le font pas pour rien non plus. Les micro-organismes sont payés royalement. Ce sont tous des drogués et ils reçoivent de l’arbre quelque chose qui n’existe nulle part ailleurs. Là-bas, dans le monde obscur. Cela n’existe nulle part. Et c’est – je vais commencer par la formule chimique – pour ceux qui travaillent dans ce domaine… C’est C6 (du carbone), H12 (de l’hydrogène), 06 (de l’oxygène). C’est exactement ce qu’a cet arbre là-haut. Et pour qui s’y connaît en chimie, c’est du sucre. Alors dans la photosynthèse là-haut il ne fabrique pas que des cellules de bois, mais il produit aussi beaucoup de sucre en été, lorsque le soleil brille et que la sève coule. Et il transporte du sucre vers le bas et le distribue aux micro-organismes. Chaque fois qu’ils fournissent quelque chose, ils reçoivent une goutte de sucre pour ça. Et c’est pour ça qu’ils travaillent. C’est une symbiose. C’est une grande coopération. Et ils savent aussi qu’un seul n’y arrivera jamais. Nous devons travailler ensemble et communiquer. Ils ont besoin de savoir ce dont l’arbre a besoin. Il y a beaucoup de grandes recherches formidables en biologie à ce sujet.

      Si quelqu’un va dans la forêt… si je vais dans la forêt et que je prends une hache, ce que je fais souvent comme forestier et… je marque un arbre. Parce que je dis que l’arbre doit disparaître, parce qu’il est déjà si gros et pourrait s’effondrer. Puis je fais un trou dans le tronc pour que le forestier puisse le trouver et le couper. C’est une blessure, un trou comme ça, et l’arbre le sent tout de suite. Et dans ce cas-là, quelque chose de très étrange arrive. En quelques minutes, en plein été pendant la période de croissance – si ça se passe en été – il arrête complètement sa croissance. Il a reçu le message : « Il y a une blessure. C’est dangereux. Les spores fongiques, les virus, les bactéries peuvent pénétrer, ils pourraient mettre ma vie en danger par la pourriture et des choses semblables. » Ainsi, il arrête immédiatement de pousser vers haut. Il arrête de fabriquer des cellules et utilise toute sa force pour guérir cette blessure. Et le plus étonnant, c’est qu’après dix minutes des milliards de créatures du sol savent qu’il y a une blessure là-haut, qu’il y a maintenant besoin de quelque chose d’autre et ils amènent d’autres substances depuis le complexe d’humus à l’extrémité des racines. Chers auditeurs, plus vous regardez profondément dans la nature, plus vous vous agenouillez devant les miracles de la création de la vie. C’est tellement génial. Il n’y a rien de plus fantastique. ça, c’était sur le sujet de la communication. Ou, quand il fait très chaud en été, un orage souffle dans une vallée montagneuse et la foudre frappe un arbre – c’est désastreux – c’est des forces incroyables. J’en ai fait l’expérience. Cela paraît incroyable mais je me suis tenu moi-même une fois sous un tel arbre et j’ai heureusement survécu. A ce moment-là, je me suis levé et j’ai dit : « Seigneur, tu as encore quelque chose à faire avec moi », – car en temps normal tu serais mort. Ça déchire l’arbre complètement, à l’intérieur, et des lambeaux s’envolent. C’est une force prodigieuse. Si ça arrive et que tu reviens le lendemain au même endroit, c’est étrange. Le lendemain, des milliers et des milliers de bostryches tournent autour de cet arbre voué à la mort, parce qu’il n’a plus de forces. Je me suis souvent demandé… Je n’ai jamais vu là-bas un tel insecte et là soudain, un de ces arbres est faible et malade, et alors ils sont là. C’est la police sanitaire de la forêt. Leur devoir est d’enlever le malade pour que ça n’aille pas plus loin. Ils sont là le lendemain, puis ils s’introduisent dans les arbres qui ont tous un pouvoir défensif incroyable. Les premiers qui s’introduisent, ils reçoivent dans la figure plein de résine, ça les englue et ils étouffent. De cette façon la nature maintient l’équilibre écologique. Mais ils savent qu’il est faible, qu’il ne peut pas le supporter. Nous sacrifions les mille premiers et les autres peuvent se multiplier et nous en avons un million de plus. C’est comme ça que ça marche.

      Et dès que le premier arbre de la forêt est attaqué par le bostryche, il se passe quelque chose de passionnant. Tout l’entourage reçoit le message : « Ici il y a une attaque de bostryches » et bien qu’on prétende qu’ils sont en concurrence et qu’ils passent leur vie à jouer des coudes, comme nous le faisons dans l’économie, les arbres environnants arrêtent de pousser immédiatement. Ils ne disent pas : « Hourra ! Maintenant il y en a un de moins, nous avons plus d’espace ! » Ils arrêtent de pousser, ils cessent la concurrence et ensemble, ils produisent exclusivement des substances de défense contre les bostryches. Incroyable !

      Quand le premier arbre sur un flanc de montagne signale : « Je manque d’eau, ça devient sec » – c’est un grave danger de mort. S’il constate que ses réserves d’eau s’épuisent, il le signale à tous les autres et dès qu’ils reçoivent le message, ils disent ensemble sur tout le flanc de montagne concernée : « Freinons la croissance de 20, 25 ou 30 %, et rétrécissons dans cette même proportion nos pores et ensemble ralentissons tout ensemble. »

      Et puis il y a la surveillance. Ils s’observent l’un l’autre, et si le lendemain déjà dix arbres disent : « Nos réserves deviennent rares également », alors ils descendent encore plus bas jusqu’à la croissance zéro. Il y a sûrement des arbres qui dans cette situation se tiennent encore debout dans un creux humide et qui pourraient dire « Je peux en profiter, maintenant je pousse vers le haut », mais ils ne le font pas. Ils veillent à s’en sortir ensemble. Cette attitude n’a pas besoin d’explications. Je n’ai pas besoin de philosopher là-dessus, c’est évident. Tu regardes seulement. C’est fantastique, je vous dis.

      Et puis il y a une autre question passionnante, pour que je puisse répondre à la fin à la question d’Ivo. Si ces cellules des arbres – je viens de l’industrie de la recherche sur le bois – je suis un entrepreneur et j’ai réalisé plus de 1 000 projets de construction en bois dans plus de 30 pays au cours des dix dernières années. Et je suis à l’aise dans le monde de la technologie, mais je m’intéresse toujours autant à tout ce qui se cache encore derrière. Et je me suis toujours demandé, cette cellule de l’arbre, c’est un tel miracle, la communication, le langage des arbres. Avant je dois dire comment ça marche, cette communication dans la sécheresse et tout ça. Vous ne savez probablement pas comment ils communiquent : Eh bien, par Internet, c’est clair. Vous riez. Internet est une invention de la forêt. Chaque arbre possède plusieurs souches de champignons souterrains et on estime que chaque arbre possède environ 30, 40 ou 50 kilomètres du meilleur système de mycélium de champignons du sol forestier. Le sol forestier est ultra réticulé avec des filaments de champignons qui nous sont invisibles. Et tout comme notre corps peut envoyer des impulsions électriques à travers le système nerveux, les arbres peuvent envoyer des impulsions biochimiques d’arbre en arbre le long des filaments fongiques. Exactement le même système. Il ne fonctionne pas aussi vite que l’électrique, mais s’il prend quelques minutes au lieu de quelques millisecondes, cela n’a pas d’importance dans la forêt.

      C’est assez rapide. C’est l’Internet de la forêt. C’est comme ça qu’ils communiquent. Ils communiquent donc de façon biochimique par le biais du système fongique. Les champignons que nous cueillons pour manger ne sont qu’un petit phénomène de ce vaste monde souterrain de champignons. Et ils communiquent par l’intermédiaire de molécules odorantes qu’ils envoient dans le vent et que le suivant prend ensuite en charge. Et ils parlent aussi par des molécules odorantes aux autres animaux. Quand le coléoptère arrive, ils envoient immédiatement des molécules odorantes à tous les oiseaux qui aiment manger des coléoptères. Pour que les oiseaux sachent : « Il s’est concentré ici, vous n’avez pas à faire d’efforts, ici vous pouvez avoir le ventre plein et moi je serai libéré. » C’est ce qu’on appelle l’équilibre écologique.

      Alors vous voyez (… je pourrais parler jusqu’à la nuit. Il faut vraiment que j’arrête maintenant).
      Mais je veux vous montrer : la nature est si géniale. Nous n’avons rien besoin de changer. Au contraire, nous devons nous efforcer de préserver ces merveilleux systèmes, et tout ira bien. Nous n’avons pas besoin d’intervenir comme le Créateur, nous ne sommes pas le Créateur. On n’est pas assis sur la cabine du carrosse de la nature, nous en sommes les bénéficiaires autorisés à récolter et à conserver. Nous le sommes vraiment. Voilà pour le langage des arbres. J’ai écrit tout un livre. Il se trouve à la table de littérature, il s’appelle « Le langage secret des arbres ». Et vous pouvez tout lire à ce sujet, comment ça marche.

      Mais les analogies avec la vie humaine sont fantastiques. Et j’ai aussi travaillé avec des scientifiques là-dessus. Et je me suis toujours posé la question qui m’a tant fasciné : « Si une cellule de l’arbre est si incroyablement semblable à notre cellule humaine, pourquoi la cellule de notre corps, si ça se passe très, très bien fonctionne 100 ans, et ensuite c’est fini ? » Quand je sais qu’il existe des arbres qui vont durer des milliers d’années. Le plus vieil arbre connu de la science a 9 600 ans. Quelle sagesse ces êtres ont-ils acquise pour faire fonctionner des cellules de la même substance de base pendant des millénaires ? Imaginez si nous pouvions élucider le mystère aujourd’hui et ensuite préparer une grosse marmite d’élixir miracle, et que tout le monde en ramène une canette à la maison ! Et tu appliques ça sur le visage et demain tu te regardes dans le miroir et tu as l’air d’avoir 17 ans. J’ose douter que ce soit bon pour notre psychisme. Mais au moins, ce serait fascinant. Mais comme vous pouvez le constater, il y a une quantité incroyable de sagesse, de connaissance et d’expérience dans la forêt qui peut être bénéfique pour nous, les humains. Il y a une quantité incroyable là-dedans.

      C’était juste une petite introduction philosophique. Je veux être aussi concret que possible et ne pas me contenter de rester dans la théorie, parce que tout cela a beaucoup à voir avec notre vie, avec ma vie, avec la vôtre, avec la vie de vos enfants et de nos descendants. Cela a énormément à voir avec nous. La vie, le devenir, le va-et-vient des arbres. Cela a beaucoup à voir avec nous. Parce que nous, les humains, comme nous l’avons si bien entendu aujourd’hui – Hagen, tu l’as si bien présenté – nous sommes dans une impasse dans plusieurs domaines. Toutes ces tentatives de s’accaparer le pouvoir sont en fin de compte un acte de désespoir. Je suis plein de pitié pour les gens qui consacrent leur vie à de telles choses, c’est une action désespérée. Et quand je regarde l’économie en tant qu’entrepreneur, je secoue la tête.

      Comme vous l’avez entendu, ma première profession, ma première formation, c’était forestier. Et je disais : « C’est le travail de mes rêves, d’être forestier. » Et j’ai eu la chance d’être le plus jeune garde forestier d’Autriche. A un peu plus de 20 ans, j’étais déjà garde forestier. J’étais le seul à l’époque. Mais c’était une coïncidence qui n’avait rien à voir avec mon efficacité, mais avec des circonstances complètement autres. C’est une coïncidence si j’étais jeune… et j’ai commencé comme garde forestier… Pour la première fois, ils n’avaient trouvé personne pour une fonction pour laquelle d’habitude de nombreuses personnes se bousculent, personne pour ce poste dans la région montagneuse du Karwendel au Tyrol. Et la raison pour laquelle ils n’en ont pas trouvé, c’est que le chalet du forestier se trouvait à 80 km du bureau régional et qu’en hiver, vous étiez ensevelis sous la neige pendant des semaines. Il n’y avait pas encore de paravalanches. Quand l’avalanche arrivait, ils fermaient simplement la vallée et il fallait subsister seul.
      Et j’ai eu beaucoup de chance… je suis marié depuis presque 40 ans… et j’ai eu beaucoup de chance que ma femme, juste avant cela, au moment où elle était amoureuse de moi (les jeunes filles doivent être très attentives maintenant, il faut être très prudent) – elle m’a dit à ce moment-là : « J’irai partout avec toi. » Imaginez un peu ça. Et dès qu’elle l’a dit, j’ai entendu dire qu’il y avait un poste de garde forestier pour lequel ils ne trouvaient pas de fou. Et j’ai postulé et j’ai été transféré là-bas.

      Et nous voilà tous les deux devant la maison du forestier au milieu de la forêt et il n’y avait pas d’électricité. C’était une situation d’autarcie, et c’était merveilleux ! Pour moi, c’était un rêve parce que je passais toute la journée dans la forêt et j’ai pu me réaliser loin de la bureaucratie. En hiver, il faisait sombre, nous avions un enfant chaque année – c’était un temps merveilleux.

      Et dans le chalet forestier, en plus d’expériences pleines d’humour, j’ai pu faire des expériences très profondes. J’étais un jeune technicien, un ingénieur et j’étais convaincu de la technologie. J’ai vu comment en utilisant les méthodes moyenâgeuses des travailleurs forestiers sont morts au travail. J’ai vu des accidents de travail quand ils descendaient le bois de la montagne avec un traîneau. C’était très, très difficile et laborieux. Et puis il y a eu les machines – un vrai soulagement. Et au début, nous avons trouvé que ces machines étaient une bénédiction. Et j’ai essayé de mettre la technologie là-dedans. Et c’était un peu comme si cette vision du monde devait être ébranlée seulement par la technologie, il fallait toujours que je fasse des expériences.

      Par exemple, un jour, deux hommes sont venus me voir et m’ont dit : « Nous sommes deux luthiers et nous avons entendu dire qu’au Moyen Age les grands maîtres de la lutherie ont trouvé leur bois dans les hautes vallées du Karwendel. » Ils m’ont demandé si j’étais prêt à chercher de tels arbres avec eux. Alors je me suis dit : « Ça a l’air intéressant, je ne connais cela que par ouï-dire, alors j’y vais et je regarde ». Et quand nous sommes allés là-haut dans une de ces vallées, ils m’ont expliqué qu’il faut un arbre à violon qui a poussé très tranquillement, très bien et donc dans les montagnes. Et les meilleurs arbres qui ont telles mutations génétiques, qui n’ont pas de ligne droite, qui ont telles fibres ondulées, c’est extrêmement difficile et rare à trouver.
      Je me suis dit « Bon, on va bien voir ce que ça va donner ! »

      Puis ils ont commencé à cogner sur les arbres là-haut dans la forêt et à écouter. Pour moi, c’était toujours le même « toc, toc ». Je n’ai pas entendu de différence. Et puis je me suis ennuyé. Je suis ensuite allé ailleurs et après quelques heures je suis revenu, ils étaient tout excités et ils m’ont dit : « Nous avons trouvé un arbre qui pourrait être bon. » Alors j’ai dit : « Eh bien, je vais jeter un coup d’œil. » Je suis descendu sur la route où était ma vieille VW coccinelle et j’ai sorti la tronçonneuse, j’ai pris une hache et des cales, je suis remonté et j’ai coupé dans le tronc de l’arbre. J’ai fait une entaille. Comme l’arbre était très ancien, il s’est écroulé.

      De toute façon je devais faire des coupes à cet endroit, et ça n’avait pas d’importance, ça allait. J’ai fait l’entaille d’abattage, j’ai fait la coupe d’abattage, je l’ai coincé et à un moment donné, la cime a commencé à trembler. Puis l’arbre se penche, il se tient à la fin seulement sur un petit morceau de bois… Et il bascule. Et dans ces moments-là, quand toi, un petit bonhomme avec une scie bruyante, tu abats un être vivant, c’est toujours – pour moi – un moment où je rentre en moi. J’étais très calme et j’ai essuyé la sueur de mon front et j’ai regardé : Waow. Et tous les deux se sont agenouillés immédiatement et ont regardé la coupe, les anneaux de croissance de l’arbre. Parce que les anneaux annuels de croissance sont son journal intime. C’est là qu’il écrit toute sa vie.

      Vous pouvez voir ce qu’il a vécu. Vous voyez, par exemple, s’il n’a pas eu de lumière quand il était petit parce que le père était trop puissant et n’a pas laissé le garçon grandir. Alors… les couronnes… puis ils végètent et n’ont aucune chance. C’est pourquoi il est si important que les vieux arbres de la forêt s’en aillent. Ce n’est que lorsque les grands arbres sont enlevés que les jeunes arbres ont une chance – c’est un processus naturel. Ou… vous voyez, s’il y a eu la famine, la sécheresse, vous voyez, si le sol a commencé à glisser, parce que tout cela se reflète. Il doit fabriquer du bois de réaction, subvenir à ses besoins, etc. Et tous ces processus sont mauvais parce qu’ils créent une tension dans le bois. Il n’y avait rien de cela avec cet arbre – c’était parfait ! Et la fibre était si ondulée – je n’arrivais pas à y croire, je me suis dit : « Comment peuvent-ils entendre ça ? » Mais c’était comme ça. Et ils l’ont regardé, ils étaient plus qu’heureux, et je leur ai vendu un morceau de bois. Ils sont repartis en voiture, ravis, et puis je n’y ai plus pensé. Ma tâche était de vendre le bois par 1 000 mètres cubes à la grande industrie. Et pas de si petites sections. C’était juste un hobby pour moi.

      Un an plus tard, on frappe à nouveau à la porte… les deux mêmes personnes se tiennent de nouveau devant ma porte d’entrée. Je les ai reconnues et je leur ai dit : « Si vous voulez encore chercher du bois de violon cette année, alors partez seul et je viendrai plus tard… » Ils ont dit « Non ». « Nous ne sommes pas ici pour chercher du bois, nous sommes venus vous remercier. Parce que le tronc, c’était parfait. » Et ils m’ont expliqué que normalement il faut stocker le bois pendant dix ans avant qu’on puisse vraiment fabriquer des violons.

      Mais ils ont pu tirer un grand nombre d’ébauches et ils ont déjà fait un violon d’une seule pièce. Et le violon était finalement si merveilleux qu’ils n’arrivaient pas à le croire. J’étais un peu débordé parce que je pensais… (à l’époque, il n’y avait ni e-mail ni fax) – j’ai dit : « Vous auriez pu écrire une carte postale et pas venir si loin. »
      Mais ils ont dit : « Non. Nous avons décidé de vous remercier par un concert. » Ils ont sorti le violon de la voiture et un deuxième. Je suis entré dans la maison, je suis allé chercher ma femme, les enfants et le chien – ils se tenaient tous là – et puis ils ont commencé à jouer tous les deux.

      Et je me suis dit : « Waow » – J’étais toujours seul dans la forêt, en été, en hiver, on y entend tant de voix. Chaque jour est différent dans la forêt. C’est pas seulement l’humidité de l’air qui change, le vent, la pluie, la neige, le gel, le dégel, c’est toujours différent ! Mais je me suis dit : « Cette voix de l’arbre que j’ai moi-même – moi-même – abattu, je ne me serais jamais attendu à cela. » Et ils jouaient du violon, au milieu de la forêt, et je me suis dit : « C’est un autre monde. » Et puis nous les avons invités à manger. Et ils m’ont expliqué : « Un violon c’est rien de plus qu’un demi kilo de bois, mais mis dans la meilleure forme. Avec tout l’amour, avec toute l’expérience, avec toute la maîtrise, que les gens ont acquis au fil des siècles. »

      Puis je me suis dit : « S’ils n’étaient pas venus, j’aurais amené cet arbre – cet arbre merveilleux – dans une grande scierie et ils l’auraient coupé en planches et ils l’auraient mis quelque part. » Aucune valeur ajoutée ! Aucune valorisation ! Je leur ai dit ça, ils ont ri et ils ont dit : « Oui, la valeur ajoutée dans notre secteur c’est énorme ! » Si vous considérez un violon de Stradivarius ou de Guarnerius, de ces grands maîtres, il a aujourd’hui du poids, il vaut cent fois plus en or qu’un demi kilo de bois. Alors je me suis dit : « Oh mon Dieu, j’envoie des arbres à l’usine de panneaux d’aggloméré, ils transforment les arbres en déchets dangereux ! » Et moi qui pensais vivre à l’époque moderne où tout s’était amélioré. Et j’ai commencé à douter de ce que nous faisions.

      Et puis il y avait grand-père dans notre famille. C’était un charpentier de 80 ans. Et à cinq ans, Florian (qui se tient maintenant à la table de littérature) a commencé l’école. Puis j’ai dit – bien que ça aurait été inimaginable il y a quelques années… J’ai quitté mon poste d’Etat sûr et j’ai pris cette décision avec mon grand-père : Nous deux – il avait plus de 80 ans, j’en avais 26 ou 27 – nous allons fonder une entreprise. Je voulais découvrir le secret des arbres. Dans mon cœur, il y avait simplement cet appel : je dois aller dans la nature ! Et contre tout bon sens, j’ai suivi cet appel du cœur.

      Ce n’était pas si drôle. Si tu es père de jeunes enfants et responsable de nourrir la famille et que tu dis : « Je lance une action à hauts risques » et je n’ai ni plan d’affaires, ni…, rien du tout, seulement grand-père comme conseiller d’entreprise. Alors grand-père a dit : « Attention ! si nous deux on travaille ensemble, il faut que tu prennes le bois dans sa meilleure forme. » C’est là que j’ai pensé : « Oui, oui, oui, dans la meilleure forme, c’est logique, il faut prendre un bon arbre ». Il a dit « Non, non. Il faut récolter le bois de lune au bon moment. »

      Je n’étais pas à l’aise avec ça. Parce que j’ai étudié la sylviculture, lui, non. Et ils ne m’ont pas dit que c’était important. J’ai eu de la chance, lui, il n’a pas eu de chance. J’ai pu faire la formation que je voulais. Il était orphelin quand il avait 7 ans. Après la fin de la Première Guerre mondiale, il a appris le métier de charpentier avec grande difficulté. Et puis il s’est retrouvé en Russie, sur le front de l’Est. C’était sa vie, pas de formation. L’année dernière, en Crimée, j’ai visité les endroits où il avait dû passer, où tous ses camarades sont morts. Terrible ! Quelle chance nous avons, de vivre dans une telle paix.

      Et j’étais un peu arrogant à l’époque et je me suis dit : « Grand-père et le bois de lune. Oublie ça, ésotérisme, ça ne va pas du tout. » Mais il a été têtu (je résume) jusqu’à ce qu’il me force à récolter mon premier lot de bois de lune. En hiver, nous coupons les arbres en janvier dans la neige profonde. J’étais là, j’ai écrit le « T » pour Thoma sur chaque arbre, pour qu’il puisse être envoyé à notre petite scierie. Alors nous avons déjà commencé à construire une petite scierie. Et à la nouvelle lune, j’ai dit : « Ça y est. Les quelques centaines de mètres que nous avons coupés sont stockés dans l’alpage. Parce que, maintenant, la lune change. » Et grand-père a dit : « Je ne peux plus rien faire d’autre. » Et certains bûcherons disaient : « Oui, oui, oui, les vieux ont raison. C’est un bon point. » Et les autres souriaient. Et c’est comme ça qu’on a fait.

      Au printemps, en mai, le bois se trouvait encore sur l’alpage. J’ai vérifié. Les bûcherons ont continué à travailler après que moi, j’avais arrêté. Mais un voisin a coupé le bois par la suite. Et il l’a aussi stocké sur l’alpage – 50 m plus loin. Au printemps, les bostryches sont venus et ils sont allés sans exception dans le bois voisin. Et le mien a été épargné. Puis je me suis retrouvé dans l’alpage et je me suis dit : « Je suis une personne lucide et le coléoptère n’a pas de placebo. Le bostryche aurait dû envahir les deux piles de bois, s’il était là. » Mais il ne l’a pas fait. Alors je me suis dit : « Grand-père, tu sais des choses dont je n’ai aucune idée.» Et je me suis humilié et je lui ai dit : « Grand-père, je n’y croyais pas. » Puis il m’a dit : « Tu seras surpris, tu verras que le champignon n’entrera pas là-dedans. »

      Nous sommes donc arrivés à la conclusion que ce bois dure des années, des décennies, des siècles plus longtemps quand il est intégré dans une construction, et qu’on n’a pas besoin d’une goutte de ce produit toxique pour préserver le bois, si on travaille comme ça. Et puis j’ai réalisé quel trésor le vieil homme m’a donné. Et puis là seulement, j’ai réalisé qu’il n’y a bien sûr aucun intérêt à enseigner aux jeunes techniciens dans les écoles comment l’industrie chimique ne fait pas d’affaires, c’est logique. Il y avait des dons de cette industrie précisément dans toutes les salles de classe, pour que ça puisse être enseigné. Waow !

      Et puis j’ai commencé à écrire des choses et je les ai écrites parce que j’ai dit : « Pour les enfants, les petits enfants, ils seront grands un jour, peut-être que ça les intéressera. » Et j’ai écrit un journal intime.

      Un jour, un éditeur est venu me voir. Il voulait acheter un plancher. Pas une maison à l’époque, un petit plancher. Et nous avons entamé la conversation et nous avons également abordé le sujet du « bois de lune ». Et alors je lui ai expliqué et je lui ai raconté comme je vous le raconte maintenant. Et j’ai feuilleté mes notes parce que je voulais lui montrer exactement d’où venait le bois pour son plancher. Alors il regarde, écoute, écoute et dit : « M. Thoma, vous devez écrire un livre. C’est très intéressant. » Et j’ai ri et j’ai dit à l’époque : « Je suis une tête de bois. Je ne sais pas écrire un livre. » Alors il dit : « Vous avez écrit un livre. Le manuscrit, il est posé là. » « Ce n’est pas un manuscrit, c’est mon journal pour les enfants, mais pas pour un livre. » Alors il dit : « Mais il suffit de le formuler pour pouvoir le lire comme un texte en continu, alors vous avez un livre merveilleusement intéressant. » Je me suis dit : « Ce n’est peut-être pas une mauvaise idée, puisque moi aussi, je l’ai eue en cadeau de mon grand-père. » J’y ai réfléchi et j’ai dit : « Pourquoi pas ? Je vais y réfléchir. »

      Quelques jours plus tard, je vais voir mon comptable pour clarifier certaines questions comptables et après, nous avons pris un café et il me dit : « Comment ça va ? » On a parlé et j’ai dit : « Tu sais, c’est drôle, je crois que je vais écrire un livre. » Alors il rit et dit : « Mais qu’est-ce que tu veux écrire, comme livre ? » Alors je lui ai raconté l’histoire, il a écouté en silence, puis il a dit : « Écoute, maintenant je te dis quelque chose : je t’ai accompagné dans les années fondatrices les plus difficiles. Peu de jeunes entrepreneurs survivent à un tel risque. Et tu as de la chance que ton grand-père t’ait donnée des connaissances si spéciales. C’est un avantage de savoir-faire, c’est une longueur d’avance. Il faut le protéger, le défendre, il faut mettre ça dans un coffre-fort, pas dans un livre. Tu veux écrire un livre pour que tout le monde t’imite ? Tu es fou ? » Alors je me suis dit : « Il a raison aussi. » « Qu’est-ce que je dois faire maintenant ? » J’étais complètement déstabilisé et je suis rentré chez moi. Et je me suis dit : « Qu’est-ce que je dois faire ? »

      Si vous ne savez plus, mes chers amis, s’il vous plaît, s’il vous plaît, si vous ne savez plus comment avancer, allez dans le silence ! Peu importe comment, que vous alliez dans la prière ou non, peu importe. Mais allez dans le silence. Et c’est ce que j’ai fait. J’en ai parlé à ma femme et j’y ai réfléchi. Et en étant assis sous un arbre, je me suis dit : « Que fais-tu, arbre, pour réussir comme ça ? » Je me suis dit : « Oui, c’est ça ! » Savez-vous quel est l’arbre qui a le plus de succès ? L’arbre qui a le plus de succès, c’est celui qui donne le plus de son savoir, de ses plus grandes richesses ! Et le perdant, c’est celui qui accumule ses richesses. Toujours, toujours, toujours, toujours !

      Vous vous souvenez de l’histoire avec le sucre ? Le sucre, c’est l’or de la forêt ; avec le sucre on peut tout obtenir dans le monde des plantes. Tout, tout le sol travaille pour toi si tu as du sucre. Et l’arbre qui donne le plus, donne le plus, donne le plus, il reçoit le plus en retour. C’est vraiment comme ça. Et quand je l’ai fait… plus tard, quand ma fille a commencé à étudier la gestion d’entreprise, j’ai participé à temps partiel et j’ai étudié l’économie. Et là, c’est le contraire, que j’ai appris. Tu y apprends plein de choses, mais exactement le contraire. Mais à l’époque, je n’ai fait qu’en rire parce que je savais déjà mieux. Je vais être bref, j’ai décidé d’écrire le livre parce que je me suis dit : « A quoi bon ? Qu’est-ce que je suis censé amasser maintenant ? Ces connaissances, c’est grand-père qui m’en a fait cadeau ; moi aussi, j’en fais cadeau. » Si je ne l’avais pas fait, je ne serais pas là. Je ne serais pas là. Vous n’avez aucune idée de ce qui s’est passé.

      La première chose, c’est ceci : le livre est sorti, c’était complètement non-professionnel. Je n’avais aucune idée de ce que c’est, l’écriture, je n’en avais vraiment aucune idée. Le livre est sorti et ça a été un best-seller ; nous avons tout de suite vendu les 100 000 premiers exemplaires. Un nombre incroyable, incroyable. Et j’ai reçu une avalanche, une avalanche de lettres, de retours, venant de forestiers, de bûcherons, de menuisiers, de vieux maîtres charpentiers, d’ébénistes, qui ont écrit : « Nous sommes si heureux que quelqu’un transmette cette expérience et maintenant nous vous écrivons ce que nous avons vécu. » J’ai reçu une bibliothèque de connaissances qu’on ne peut acheter nulle part dans le monde. C’était le premier remerciement. C’est incroyable.

      En même temps, j’ai été attaqué dans les termes les plus forts. L’industrie chimique et la grande industrie des panneaux d’aggloméré sont arrivées et ont dit : « Bois de lune, si tu vends cinq mille livres, ça nous est égal, mais si tu vends cent mille livres, les clients commencent à nous en demander. Ça, ça ne nous plaît pas. » Alors ils ont donné un ordre de commande pour des études qui proclament que le bois de lune c’est n’importe quoi. Ça, c’est du lourd ! Si tu veux survivre en tant qu’entrepreneur et qu’il y a une étude officielle selon laquelle c’est de la fumisterie et que tu trompes les gens, ça tu dois d’abord y survivre. C’était une épreuve amère, mais vous le savez que si on survit à une épreuve, c’est qu’elle était bonne. Et savez-vous comment nous avons survécu à cela ? C’est ce qui a été le plus drôle. Après des nombreuses lettres positives, on nous a demandé si nous voulions recevoir une délégation du Japon. Alors je me suis dit : « Je ne connais le Japon que par la géographie, mais qu’ils viennent s’ils veulent. » Alors les gens sont venus du Japon et le chef de la délégation était un moine bouddhiste, un petit homme, enveloppé dans un tissu orange et ils avaient des interprètes avec eux, ils étaient très bien préparés et ils ont posé beaucoup de questions sur ce que nous faisons. Alors j’ai dit : « S’il vous plaît, je dois vous demander pourquoi vous êtes venus ». Alors l’homme me dit qu’il est le directeur du monastère, qui est le plus ancien bâtiment en bois sur terre. Il s’agit d’un bâtiment en bois vieux de 1 650 ans, de pagodes (un temple en forme de tour de quatre à cinq étages) et de bâtiments de ce genre. Et dans le monastère il y a des documents exacts sur la façon dont le bois a été récolté, à quel moment il a été récolté, comment il a été séché et traité. Et c’est 100 % cohérent avec ce que j’ai décrit dans le livre. Et ils ont été tellement surpris que quelqu’un en Europe ait écrit quelque chose comme ça, qu’ils ont décidé de rencontrer cette personne. C’est là que j’ai été stupéfait. J’étais assis là et j’ai dit : « La seule chose que je peux dire à ce sujet, c’est que le grand-père, il n’était sûrement jamais allé au Japon. »

      Oui, oui… ça fait rire, mais en même temps j’ai été catégoriquement exclu de tous les appels d’offre dans mon pays d’origine, l’Autriche. Nous n’avons pas eu la chance de trouver du travail et le moine me dit au moment de l’adieu : « Ce que vous faites est bien. » J’ai dit : « Pourquoi ? » Alors il a dit : « Parce que vous travaillez d`une façon qui ne laisse aucune trace sur Terre. » Cela m’a beaucoup touché, parce que notre grande préoccupation était de batir une maison de manière à ce qu’elle soit encore bonne pour les générations à venir. En d’autres termes : qu’elle soit complètement exempte de déchets et d’ordures, qu’elle ne dégage aucun gaz chimique. Les colles utilisées dans l’industrie du bois sont toutes hautement toxiques. Il faut que ça dégage. Nous avons tout remplacé par des fixations en bois. Et nous avons tellement souffert de ce que ce travail, qui nous a menés à la limite de nos forces, ne soit pas apprécié. Et puis les Japonais arrivent et l’apprécient. Eh bien, ça a fait chaud au cœur. Puis il m’a dit : « A cause de cela, je vais vous soutenir. » Je l’ai remercié mais il y avait encore le Thomas incrédule en moi qui s’est dit : « C’est joliment dit… Mais tu ne me soutiendras pas du tout, parce que je ne te reverrai plus jamais. » Mais je ne l’ai pas dit, bien sûr.

      Deux semaines plus tard, j’ai reçu un appel d’un éditeur de Tokyo – ce n’est pas qu’il voulait, il devait traduire mon livre en japonais et le mettre sur le marché, si j’étais d`accord. Bien sûr que je l’étais. La traduction en japonais a été la toute première traduction de mes livres. Et deux ans plus tard, j’avais plus de maisons dans le lointain Japon que dans mon pays natal, l’Autriche. Et tous les clients japonais, tous sans exception, avant que nous prenions une planche entre nos mains, avaient transféré d’avance en toute confiance 100 % de l’argent et pas une seule fois ils n’ont négocié une remise. C’était incroyable. Et avec cet élan, qui est venu de la générosité, nous avons pu développer l’ensemble de l’entreprise et j’ai construit mon centre de recherche.

      Et là j’ai su, là je l’ai vécu moi-même, là Thomas l’incrédule s’est converti, là j’ai su que ça marche ! La création fonctionne quand tu fais de l’hygiène de l’âme. Si tu fais en sorte de garder dehors toutes ces bêtises. Et si tu te tournes du côté où il y a la vie, ça fonctionne. Là tu seras porté. Je n’ai pas grand-chose… Ivo, je connais si peu de ta vie. Mais quand je regarde ce qu’il y a ici, tu ne l’aurais pas imaginé au début. Tu es porté. Mais il faut avoir le courage de faire le pas et de dire : « Je m’engage. » Alors tu seras porté.

      Oui, le bois de lune ! Mais là, bien sûr, c’était juste le début. C’est à ce moment-là que nous avons réalisé… alors pour moi, ces attaques étaient extrêmement précieuses ! J’ai pardonné à tous les agresseurs du fond du cœur et je leur en suis reconnaissant aujourd’hui. Ils sont des outils, sans le savoir. Parce qu’ils m’ont appris que la science et les connaissances anciennes doivent être réunies. Qu’il n’y a pas d’opposition, qu’il s’agit de laisser entrer la nature dans la vie. Et de ne pas dire : « Je suis membre du parti de la nature ou du parti… ». Il n’y a rien de tel ! Nous sommes une unité !

      Et j’ai réalisé ceci : Nous devons faire de la recherche, de la recherche, de la recherche.
      Puis nous avons dit : tous les produits chimiques dehors ! En premier nous avons développé des murs en bois massif assemblés mécaniquement.

      Puis j’ai fait les premiers tests de résistance au feu. Au début des années 90, les meilleures constructions en bois les plus résistantes du monde pouvaient résister 30 minutes aux flammes expérimentales dans les laboratoires d’essai – elles ont obtenu la certification F 30 (= résistance au feu pendant 30 minutes). Mais avec nos murs et nos plafonds épais le mazout dans le brûleur s’est épuisé après deux heures pendant le premier essai au feu en laboratoire. Ensuite, ils ont dû répéter le test et nous avons été les premiers au monde à recevoir la certification F 180 : trois heures de sécurité incendie. Après trois heures, tout est déjà évacué depuis longtemps ! On ne peut pas faire ça avec du béton armé. Parce que quand il brûle à 1 000 degrés, après une demi-heure à une heure, le fer dans le béton armé est recuit et il s’effondre. Et ça, nous y sommes arrivés avec du bois !

      Puis dans les années 90 et surtout après le tournant du millénaire, il y a eu cette campagne d’isolation. C’est toujours le même truc ! Le but est juste, bien sûr ! C’est juste, bien sûr, que nous ne devons pas piller du pétrole quelque part pour le transporter, avec tous les risques, dans le monde entier – et ensuite le brûler, seulement pour chauffer nos maisons. C’est bien trop précieux. Mais expliquer aux gens que pour économiser de l’énergie, ils doivent envelopper toutes les maisons avec des polystyrènes toxiques, dans lequel les maisons moisissent et dont personne ne peut plus se débarrasser… une vraie saleté, c’est de la folie ! C’est de la folie !

      Etant de vrais marginaux, nous avons toujours dit : nous ne faisons jamais de publication, jamais ! D’abord construire, parce qu’alors personne ne peut dire « Ça ne marche pas ! » En parler seulement après. En tant que vrais marginaux, soutenus par des gens formidables, l’EPF Zurich (Ecole polytechnique fédérale de Zurich), nous avons toujours très bien travaillé avec les universités suisses (ici il y a encore un peu plus d’indépendance qu’ailleurs, il faut le dire) – nous avons construit les premières maisons autonomes en énergie ! Je construis une maison pour tous ceux qui le veulent, une maison qui se chauffe et se refroidit toute l’année ! Jamais plus froid que 18 degrés et jamais plus chaud que 24 degrés ! Sans que tu aies besoin d’un poêle ! Seulement avec le soleil qui brille sur le toit et avec la chaleur accumulée dans l’épaisseur du bois. Le bois isole plus d’un mois ! C’est ce que nous avons développé ! C’est ce que la nature nous offre, ça marche !

      Tout comme l’a dit Barbara (l’oratrice précédente) : « Je n’ai pas besoin de Ritaline, je peux m’en sortir différemment ». Mesdames et messieurs, je n’ai pas besoin d’isolation ! La crise énergétique n’est pas un problème pour moi. Nous n’avons pas de crise énergétique. Pas du tout ! Nous avons des mauvais concepts ! C’est tout !

      J’ai dû et j’ai pu construire cinq usines dans ma vie ! Et je me souviens quand nous avons construit la première usine, je me suis dit : Maintenant, nous devons la faire très grande, parce que si nous construisons des hôtels ou… Au début, nous avons construit des maisons individuelles, ensuite des bâtiments de 4 étages, puis nous avons construit la première maison du centre-ville à Hambourg, bâtiment classe 5, uniquement avec du bois, seulement avec du bois. Et on a apporté tous les certificats de sécurité incendie et on a fait les hôtels en bois les plus silencieux du monde. Puis nous avons eu la merveilleuse commande de construire une université à Moscou… nous avons fait de grandes choses. Et puis ça a pris de l’ampleur. Alors je me suis dit : « C’est comment maintenant ? Maintenant, nous avons besoin de grandes usines, de grands halls, beaucoup plus grands qu’ici, et il y a de grosses machines à l’intérieur – est-ce que je dois aussi puiser dans le réseau et l’énergie nucléaire ? Si je fais ça, j’atterris dans l’impasse de la dépendance ». Ma plus grande usine, où nous construisons le plus grand nombre de maisons, c’est au nord de Bâle en Allemagne, donc près de Fribourg/Lahr dans la Forêt-Noire. Là tout fonctionne à l’énergie solaire ! Avec le soleil qui brille sur le toit ! Tout fonctionne, toutes les machines fonctionnent ! N’importe quoi ! Chaque maison qui sort d’une telle usine si elle doit être enlevée, peut être démontée,… elles durent 500 ans, elles durent aussi longtemps que ça… Et si elle doit être enlevée rien n’est jeté, ce sera à nouveau une maison ! On peut dévisser les murs, ça retourne à l’usine, le robot perce les goujons qui maintiennent tout ensemble – il prend planche par planche – et il construit la maison suivante avec.

      Les matières premières ne manquent pas, Mesdames et Messieurs ! Pour moi c’est scandaleux – SCANDALEUX – qu’on fasse peur en prétendant que la pénurie règne sur terre ! C’est le mauvais tour le plus méchant qui soit. La terre, la terre, la création, la création de Dieu est un lieu d’abondance et de joie ! Sortez au printemps et regardez un cerisier. Le cerisier a la tâche de porter disons 1 000 cerises. S’il avait été chez McKinsey [consultant en gestion] et s’il avait appris, il aurait fait pousser exactement 1 020 fleurs. Parce que tout le reste, c’est du gaspillage. Mais il a 100 000 fleurs s’il veut 1 000 cerises. Ou plus encore ! Il y en a en abondance ! Assez pour tout le monde !

      Et c’est comme ça que ça marche ! Maintenant, je vais vous dire quelque chose. On nous dit par exemple : « Oui, maintenant nous avons trop peu de bois ou trop peu de manganèse ou trop peu de ressources minières, car tout le monde aimerait avoir un téléphone portable ». Passons à un autre exemple. Vous savez ce que c’est avec les déchets électroniques ! Vous savez ce qu’on va faire avec ça ? Dans une tonne de déchets électroniques, la proportion en poids de ressources minières est environ dix fois plus élevée que dans le minerai du Congo, où il est extrait comme matière première. Mais on ne récupère rien ! Nous déversons les déchets électroniques quelque part à Rotterdam ou à Bremerhaven sur un vieux cargo, nous les expédions sur la côte de l’Afrique de l’Ouest ou ailleurs, là où les gens sont sans défense et nous jetons tous les déchets toxiques sur un tas. Et les plus pauvres des pauvres en tirent peut-être encore un câble de cuivre, mais tout le reste est perdu ! Nous avons atterri dans l’impasse de l’économie du gaspillage et du jetable. Dans mes études d’économie, j’ai appris ceci : « Quand on commence un nouveau produit, il faut commencer au tout début, tout d’abord faire une étude de marché ». Disons que je fais un rasoir électrique. (Je vais consciemment quitter ma branche maintenant.) Je vais devoir faire une étude de marché : Qui achète ce rasoir, qui l’achètera ? Et qu’en est-il de sa mémoire ? Quand le rasoir électrique peut-il être hors service pour que le consommateur en achète un nouveau sans se fâcher ? Ensuite, dans le cas du rasoir, vous arrivez à la conclusion que s’il tombe en panne après deux ans, le consommateur n’achète plus la marque, s’il tombe en panne après cinq ans, il l’achètera à nouveau. Et donc il faut faire construire le rasoir électrique par les techniciens de façon à ce qu’il soit hors service après cinq ans. C’est ce qu’on appelle l’obsolescence programmée, l’usure planifiée. C’est un scandale ! Pas de stratégie marketing, c’est scandaleux ! C’est voler l’avenir des enfants ! C’est ainsi que nous fonctionnons dans l’économie.

      Mais quand je regarde dans les bois – là, c’est tout à fait différent ! Chaque fourmi construit sa maison de telle sorte que, lorsqu’elle s’en va, tout est réutilisé par la colonie suivante. Il n’y a pas d’ordures, pas d’ordures !
      On nous dit que nous sommes trop nombreux sur cette terre. Que nous allons arriver au point où les matières premières ne vont plus suffire. C’est un calcul très simple :

      Nous sommes actuellement sept milliards de personnes, avec un poids moyen de disons… 70 kg, moins en Asie et un peu plus ici. 7 x 7 = 49. Il y a donc 500 millions de tonnes de personnes vivantes qui se promènent sur terre. Pour l’instant, tout va bien.
      Les biologistes peuvent calculer le poids de toutes les fourmis et termites qui se promènent. C’est incroyable. Le monde des insectes est toujours sous-estimé, ils pèsent 6 à 7 fois plus que nous, les humains. Incroyable !

      Avez-vous déjà entendu quelqu’un dire : « Les fourmis, ces sales bêtes, elles mangent tout, c’est beaucoup trop, maintenant les ressources s’épuisent. » Non, bien sûr que non, parce que ces animaux vivent une économie circulaire. Ils conçoivent chaque produit de manière à ce que tout puisse être réutilisé.

      Et si nous avions construit des villes il y a cent ou cinq cents ans à partir de maisons où tout pouvait être démonté et réutilisé, alors je n’aurais plus besoin d’une forêt comme fournisseur de matières premières. Alors je ne courrais jamais le risque que la forêt soit pillée.

      Mais quand je vais dans les bois à la manière d’Ikea, que je transforme tout en panneaux agglomérés, que je conçois les meubles pour qu’ils puissent être cassés au premier déménagement, pour que le client doive en acheter de nouveaux et que les déchets soient un fardeau pour ceux qui doivent les éliminer… mais de toute façon le public paie… alors, la question des ressources se pose.

      Je vous l’ai expliqué en détail parce que je vous le dis : Dans ce monde, il n’y a aucune raison d’avoir peur, aucune.
      Et il y a une autre loi très importante, et maintenant j’en viens à mon dernier chapitre :

      Une loi très importante dans la nature à l’extérieur, près des arbres, il n’y a rien de tel que l’idéologie ou la morale, il n’y a rien de tel. Tout est aussi décentralisé que possible. Et là dehors, toute expérience est permise. Il n’y a personne qui dise : « Horreur, ne fais pas ça, parce que c’est mauvais quand tu baisses ton pantalon ou que tu fais autre chose ». Il n’y a rien de tel. Mais inversement, pour que tout soit permis, la responsabilité incombe toujours à celui qui le fait.
      Un manager qui expérimente quelque chose et qui dit que c’est les autres qui payeront les pots cassés, ça n’existe pas. Tout le monde peut tout essayer, mais c’est chacun qui en porte la responsabilité. Et quelque chose d’étrange en est sorti, c’est du moins ce que j’ai observé : Le mieux, c’est toujours ce qui sert la vie de tous. Ce qui sert la vie de tous, c’est ce qui va réussir – et ça, c’est incroyable.

      Et maintenant, j’en viens au sujet de la « santé », parce que la santé c’est évidemment quelque chose d’important pour les gens. Le matériau bois a une influence très pertinente et impressionnante sur notre santé, car il a été créé ainsi.

      L’arbre a énormément à voir avec notre santé.

      J’ai écrit le livre : « Le langage secret des arbres » et j’ai ensuite rencontré par hasard un des chercheurs en médecine les plus renommés et les plus respectés d’Autriche, un certain professeur Maximilian Moser, qui avait sa chaire à la faculté de médecine de Graz. Et pendant ce temps – nous étions impliqués là-dedans – il y a eu des expériences pour voir sur le plan physiologique ce qui arrive à un être humain s’il vit, travaille ou dort dans une maison en bois – ou dans une maison construite commercialement à partir de plaques de plâtre et de matériaux synthétiques comme nous les connaissons. Les résultats ont été impressionnants !

      Au début, nous avons fait deux chambres à coucher : l’une en bois et l’autre en imitation bois, en stratifié, c’est-à-dire en plastique qui ressemble au bois.
      Toute personne qui dort dans du bois pur économise le travail du cœur d’une heure entière en une nuit. Les habitants de Graz étaient des spécialistes de la mesure du système nerveux végétatif. Ils avaient également mis au point une nouvelle procédure. Toute personne qui dort ou travaille dans une pièce en bois a de meilleures chances de guérison quand il est malade, il a un système nerveux végétatif renforcé, une meilleure concentration, et ainsi de suite. Incroyable !

      J’ai été fasciné par ces expériences et au passage j’ai parlé de cela à mon éditeur de l’époque du livre « Le langage des arbres ». Ensuite rien ne pouvait plus l’arrêter. Il a dit : « Erwin, j’ai besoin que tu m’écrives un livre sur le bois et la santé. »

      J’étais très réticent parce que je disais : « Hannes, je ne suis pas médecin. Je ne me sens pas appelé à écrire sérieusement sur le sujet de la santé. On ne peut pas faire ça si on n’est pas médecin. Je n’ai pas assez de connaissances de base. »

      Bien sûr, il n’était pas satisfait de cela. Un jour, il m’a dit : « Maintenant, tu vas m’écrire ce livre. » « Pourquoi ? » « J’ai reçu l’accord du professeur Moser, il fera pour toi la rédaction sur tout ce qui est médical. Et ainsi tu as derrière toi toute l’Université de Graz – la faculté de médecine la plus renommée. » J’ai dit : « Waow, c’est génial ! C’est une grande opportunité. Si ça tient, je le ferai. »

      Puis nous nous sommes rencontrés à la rédaction de Salzbourg. J’ai posé une condition : « Cher Professeur Moser, si c’est ainsi que cela doit être, alors vous devez répondre aux questions les plus stupides que je puisse poser en tant que profane. J’ai besoin, pour ainsi dire, que tout ce qui est dans le livre soit prouvé médicalement et scientifiquement. » Il a dit oui.

      Et une nouvelle aventure a commencé.

      J’ai grandi de façon très rustique quand j’étais enfant. Je ne veux pas comparer cette époque avec celle d’aujourd’hui, c’est impensable. Nous avons grandi très différemment des enfants d’aujourd’hui. Imaginez : si aujourd’hui un instituteur de maternelle disait aux enfants : « Chers enfants, aujourd’hui nous allons jouer toute la journée sur le tas de fumier. » On ne peut pas faire ça. Les conditions d’hygiène étaient complètement différentes.
      Nous étions à la ferme, nous avons dû beaucoup travailler, tout était complètement différent. Mais de cette enfance, j’ai ramené des souvenirs et je les ai emportés avec moi. Je m’en suis souvenu… nous avons toujours une petite ferme à la maison aujourd’hui. Et quand j’étais enfant, je devais souvent travailler avec des chevaux, il n’y avait pas de tracteur chez le voisin. Et j’aimais aller avec les chevaux et regarder comment deux chevaux qui ne s’aimaient pas s’approchaient trop. Une jument a pris son élan et l’autre en a vraiment reçu une. Elle était ferrée, et ça a fait une plaie béante à l’épaule avec de la chair qui pendait.

      Sérieusement, si un cheval comme celui-là a une septicémie, il meurt rapidement. Malgré tout, personne n’a appelé le vétérinaire, ça aurait été beaucoup trop cher. A la place, la grand-mère est allée dans l’étable, a pris une boîte sale en fer blanc, qui se trouvait toujours dans l’étable. Elle l’a ouverte et il y avait à l’intérieur une pommade faite maison avec de la résine. Ils l’ont appliquée sur la plaie et une semaine plus tard, le cheval était de nouveau prêt à travailler. La terrible blessure a été guérie sans problème.

      Peu de temps avant mon entrée à l’école, le chien de la cour m’a profondément mordu le mollet. Mais avant, moi, j’avais essayé quelque chose avec le chien. Et il y a eu la même procédure. Bon s’il te plaît, ne le prends pas mal. Si je vois une telle blessure chez un enfant aujourd’hui, je vais chez le médecin. Mais personne ne m’amenait chez le médecin à l’époque. Ils ont étalé la pommade sur moi, elle m’a guéri. Cette pommade de résine, elle était omniprésente.

      Le point culminant a été lorsque grand-père, âgé de plus de 80 ans, s’est blessé. C’était toujours notre coutume, le samedi nous avions chez notre grand-mère café et gâteaux. C’est là qu’ils se réunissaient. Ce samedi-là, grand-père était encore dans l’atelier comme si souvent et il finissait quelque chose ; et nous nous sommes déjà assis dans la cuisine avec le café. Soudain la porte s’ouvre, grand-père sort de l’atelier, il a glissé, sa main dans la raboteuse, dans la tête de fraisage. Il ne s’est pas coupé les doigts comme ça arrive normalement, mais il s’est taillé tout le muscle à la base du pouce. C’était une entaille énorme, ça saignait terriblement.

      Il apparaît dans la cuisine et dit à grand-mère : « Muatta, hiaz brauch i a Soim. » [Mère, maintenant, j’ai besoin de la pommade.] Il saignait tellement et nous étions choqués, bien sûr, et on s’est levé d’un bond : « Tout de suite ! Le médecin d’urgence. » Un autre a dit : « Pas le médecin d’urgence, emmène-le à l’hôpital, il doit être recousu. » et grand-père n’a pas paniqué, il est resté calme. Il m’a dit : « Non, non ! Vous n’avez pas besoin d’appeler qui que ce soit, parce que moi, je ne monterai pas dans la voiture. » Et à ce moment là, grand-mère est arrivée ; vous savez ce qu’elle avait dans les mains ? Et je pensais que je devais l’empêcher, parce que c’était clair pour les chevaux, mais pour les humains ?

      Je pensais que s’il avait une septicémie, un empoisonnement du sang, il était mort. Un vieil homme comme ça ne peut pas faire ça. Mais on ne pouvait pas l’en empêcher. Il a mis la pommade sur la blessure et après 14 jours, la plaie avait guéri sans complications. Je n’en reviens pas !

      Et c’est ce que j’ai dit au professeur. J’ai dit : « Max, qu’est-ce que tu en dis ? Est-ce que les gens avaient un meilleur système immunitaire et que nous sommes affaiblis aujourd’hui ? Comment c’est possible ? Il n’y avait pas d’hygiène dans le soin de ces plaies. » Alors il m’a dit : « Tu as la recette ? » Moi : « Bien sûr que j’ai la recette, parce que ma femme est pharmacienne et aussi du côté de la naturopathie. Elle avait l’habitude de préparer des pommades et de faire toutes ces choses. Elle l’a appris. »

      J’ai toujours été Thomas l’incrédule. Quand je me blessais, je courais à la pharmacie. J’utilisais la pommade pour les animaux, mais j’ai acheté de la Bétadine et du Merfen à la pharmacie quand je me faisais mal.
      Je lui ai dit ça pour qu’il ne me soupçonne pas d’être sur une mauvaise voie. Je lui ai aussi donné la recette, au grand professeur.

      Lors de la réunion suivante, il dit : « Erwin, c’est quelque chose de spécial avec la résine. » « Pourquoi ? » « Imagine, on a examiné la résine de mélèze dont tu parles. Et cette substance tue les bactéries, les champignons et les virus dans une plus grande mesure (c’est-à-dire qu’elle tue tous les agents pathogènes) que tout autre médicament disponible dans l’industrie pharmaceutique. »

      J’ai dit : « Quoi ? ? ! Max, toi, tu es le grand spécialiste de médecine traditionnelle. Tu formes des médecins et tu dis ça ? »
      Il dit : « Erwin, c’est comme ça. Et je vais te dire autre chose : cette recette que la nature a trouvée est si complexe qu’on ne peut pas la recréer synthétiquement. Ce n’est pas un truc pour faire des affaires. Ça ne marche pas. Mais c’est très efficace ! » Moi : « Max, dans ma scierie – notre entreprise a grandi pendant ce temps-là et parce que personne ne fait plus le bois de lune, nous avons construit notre propre scierie – il y a assez de résine de mélèze. En une heure, j’en ai déjà un seau plein. Je le fais comme Panoramix dans Astérix et Obélix – je la mets dans un seau et tout le monde reçoit la pommade – c’est super. On peut aider les gens ainsi ! » Il m’a écouté et m’a dit : « Écoute, tu vas rester sagement avec tes maisons en bois. » « Pourquoi ? » il répond : « Si tu penses que tu vas entrer dans une stratégie d’affaires de l’industrie pharmaceutique, tu ne seras pas heureux. Ne t’y aventure pas ! »

      J’ai compris ce bon conseil tout de suite et je me suis dit : « J’ai déjà eu un tel combat derrière moi. » Et j’ai demandé : « Et qu’est-ce qu’on fait alors ? » Il m’a dit : « Tu m’as raconté l’histoire des Japonais : Le savoir peut être transmis. »
      Puis nous avons écrit la recette de la pommade de mélèze dans le livre « La médecine douce des arbres ».
      Vous ne pouvez pas imaginer – il est arrivé exactement la même chose qu’avec le bois de lune à l’époque. J’ai mon propre dossier à la maison – et il faut le dire pour sauver l’honneur des médecins – des médecins praticiens de tous bords, qui m’ont envoyé des rapports sur leurs expériences avec la pommade :

      Une ORL de Munich m’a écrit : Elle a un grand cabinet à Munich et pour la première fois, elle a pu guérir complètement une mycose d’oreille tenace.
      J’ai reçu une lettre d’un chirurgien. Il opère tous les jours et plus de 90 % de ses patients ont une cicatrisation satisfaisante. Près de 10 % ont des problèmes. Il peut les résoudre presque tous avec cette pommade. Imaginez-vous ça !
      Et c’est de ça qu’il s’agit ! Il ne s’agit pas d’aller au combat maintenant et de combattre quelque chose. Il suffit d’accepter ce qui nous est donné jour après jour.
      Je vous souhaite tout cela de tout mon cœur. Merci beaucoup ! Je vous souhaite le meilleur !

      Applaudissement

      Thoma : Merci

      Applaudissement

      Ivo : Merveilleux. On rattrape maintenant tout ce qu’on a dû supprimer.

      Ivo : OK, pour résumer, on pourrait t’écouter pendant des heures. L’enseignement de l’école autant que de l’église nous dit qu’on peut discourir sur tout mais jamais plus de 20 minutes. La philosophie ou, que sais-je, la psychologie dit qu’on ne peut pas être attentif plus de 20 minutes. Tu es le dernier conférencier, ça fait au moins une heure et demie que tu parles, et c’est la fin d’une journée incroyablement dense en information. On a absorbé chaque mot, tu l’as vu à notre réaction. Je te souhaite énormément de succès pour ton avenir, afin que beaucoup puissent en profiter. Merci beaucoup pour ces secrets.

      Thoma : Merci. On va se revoir

      Ivo : Nous nous reverrons. Merci beaucoup !




      Le grand mensonge écolo que presque tout le monde prétend croire

      [Source : Aube digitale]

      Presque tous les membres du Congrès, démocrates ou républicains, rendent hommage au Grand mensonge écolo. C’est également le cas de tous les candidats conservateurs passés et actuels en lice pour le poste de premier ministre du Royaume-Uni et de tous les candidats actuellement en lice pour la direction du Parti conservateur du Canada. Il en va de même pour la quasi-totalité de la presse grand public. Le Grand mensonge écolo – à savoir que le dioxyde de carbone est un polluant – est si répandu que même ceux qui sont considérés comme sceptiques – y compris les ONG et les experts de la droite – adhèrent généralement à l’orthodoxie, ne se distinguant pas par leur conviction déclarée que le CO2 est un polluant, mais seulement par la gravité de ce polluant.

      Parce que tout le monde participe désormais au mensonge des émissions de CO2, le débat sur la politique climatique ne porte plus sur l’existence d’un problème de CO2, mais sur l’urgence et la manière de s’y attaquer. Nous reste-t-il huit ans ou des décennies avant que l’Armageddon ne devienne inévitable ? Devons-nous nous passer des combustibles fossiles en construisant des centrales nucléaires ou des éoliennes ? Devons-nous changer nos modes de vie pour avoir besoin de moins de tout ? Ou devrions-nous atténuer ce mal – le point de vue de ceux qui sont considérés comme minimalistes en matière de climat – en protégeant nos continents de la montée des océans en les enfermant derrière des digues ?

      La quasi-totalité de l’échiquier politique s’accordant publiquement à dire que la réduction du CO2 est une bonne chose, le débat s’est déroulé entre ceux qui veulent faire le bien rapidement en atteignant le niveau zéro en 2040 et ceux qui veulent ralentir la réalisation d’une bonne chose. Avec un discours qui s’enfonce dans des trous de lapin, presque tout le monde se perd en cherchant des solutions à des illusions d’Alice au pays des merveilles – et en gaspillant des milliards de dollars dans le processus.

      Jusqu’aux années 2000, lorsque le changement climatique était encore appelé réchauffement de la planète et que les médias grand public remarquaient encore qu’aucune des innombrables prédictions de catastrophe climatique ne se vérifiait – les calottes polaires ne fondaient pas, Manhattan n’était pas sur le point d’être submergée, la malaria n’infectait pas l’hémisphère nord – beaucoup ont dénoncé le changement climatique d’origine humaine comme un canular. La fuite des courriels du Climategate a révélé comment les scientifiques avaient conspiré pour « cacher la baisse » des températures qui n’était pas conforme à leurs modèles. L’affirmation selon laquelle 97 % des scientifiques soutenaient la théorie du réchauffement climatique a été démasquée comme une fraude, tout comme l’affirmation selon laquelle les 4 000 scientifiques associés au GIEC avaient approuvé son rapport – ces 4 000 scientifiques ne l’avaient pas approuvé, et la plupart ne l’avaient même pas lu, mais avaient simplement examiné certaines parties du rapport et étaient souvent en désaccord avec ce qu’ils avaient lu.

      L’affirmation selon laquelle la « science était établie » sur le changement climatique n’a jamais résisté à tout examen. Des scientifiques du monde entier ont signé une série de pétitions pour contester cette affirmation. La pétition de l’Oregon de 2008, lancée par un ancien président de l’Académie nationale des sciences et défendue par Freeman Dyson, successeur d’Albert Einstein à Princeton et l’un des scientifiques les plus éminents au monde, a été signée par plus de 31 000 scientifiques et experts qui ont convenu que « les limites proposées pour les gaz à effet de serre nuiraient à l’environnement, entraveraient les progrès de la science et de la technologie et porteraient atteinte à la santé et au bien-être de l’humanité. … En outre, il existe des preuves scientifiques substantielles que l’augmentation du dioxyde de carbone atmosphérique produit de nombreux effets bénéfiques sur les environnements naturels végétaux et animaux de la Terre. »

      [Voir aussi le dossier Climat]

      Le président de la COP26, Alok Sharma (au centre), prend la parole lors de la Conférence des Nations Unies sur le changement climatique COP26 à Glasgow, en Écosse, le 13 novembre 2021.
      (Jeff J Mitchell/Getty Images)

      Ce qui est réglé, c’est l’échec lamentable de la tentative faite depuis trois décennies par les bureaucraties des 195 pays du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) de l’ONU de convaincre qui que ce soit d’autre qu’eux-mêmes, des médias crédules et un nombre relativement restreint de personnes crédules que le changement climatique représente une menace existentielle. Les sondages qui se succèdent depuis des décennies montrent que le public n’accorde que peu d’importance au changement climatique lorsqu’on lui demande d’en évaluer l’importance.

      Un sondage Gallup publié cette semaine, qui demandait aux Américains : « Quel est, selon vous, le problème le plus important auquel le pays est confronté aujourd’hui ? », a révélé que le changement climatique ne répondait pas à ses critères parmi les nombreux problèmes à énumérer. Comme l’a noté Gallup, « de nombreuses régions du pays ont subi des chaleurs record ces dernières semaines, et d’autres régions ont connu des inondations record. Mais à peine 3 % des Américains mentionnent la météo, l’environnement ou le changement climatique comme le principal problème du pays. » De même, le mois dernier, « seulement 1 % des électeurs interrogés dans le cadre d’un récent sondage New York Times/Siena College ont désigné le changement climatique comme le problème le plus important auquel le pays est confronté …. ». Même parmi les électeurs de moins de 30 ans, le groupe que l’on pense être le plus motivé par la question, ce chiffre était de 3 % ».

      Bien que la plupart des élites continuent de reconnaître du bout des lèvres l’urgence de réduire le dioxyde de carbone, leurs actes démentent leurs paroles, que l’on en juge par leur penchant pour les voyages en jet privé ou leur engagement peu sincère en faveur des politiques liées au climat. Selon une annonce faite par l’Agence internationale de l’énergie (AIE) la semaine dernière, le charbon est à nouveau roi : La demande mondiale de charbon cette année « égalera le record annuel établi en 2013, et la demande de charbon devrait encore augmenter l’année prochaine pour atteindre un nouveau record historique. » L’évaluation de l’AIE va dans le sens d’une adhésion mondiale au charbon, y compris de la part de l’Union européenne, jusqu’à récemment la plus zélée des grondeuses du monde en matière de climat. L’Union européenne revient aujourd’hui sur ses engagements en faveur du « Net Zero ».

      Dans certains pays, les gouvernements ne reviennent pas tant sur leurs politiques climatiques qu’ils ne les mettent carrément à la porte. Qualifiant les éoliennes de « ventilateurs » qui nuisent à l’environnement et provoquent une « pollution visuelle » sans fournir beaucoup d’énergie, le président mexicain Andrés Manuel Lopez Obrador a déclaré que le gouvernement allait mettre fin aux subventions et cesser de délivrer des permis pour les nouveaux projets éoliens. Israël s’apprête également à mettre fin à l’industrie éolienne du pays, son ministre de la protection de l’environnement affirmant que l’éolien apporte une « contribution négligeable » au système électrique du pays « par rapport au potentiel de nuisance pour la nature, qui est élevé ».

      Reconnaître que les énergies renouvelables sont des gâchis économiques et environnementaux, comme l’ont fait le Mexique et Israël, est un pas vers la destruction du mensonge selon lequel un carburant qui émet du dioxyde de carbone peut être raisonnablement remplacé. L’autre chaussure à faire tomber est le mensonge selon lequel les carburants émettant du dioxyde de carbone doivent être remplacés.

      L’affirmation fantaisiste selon laquelle le CO2 est un polluant a été inventée de toutes pièces. La déclaration faite en 2008 par les 31 000 experts, selon laquelle « il n’existe aucune preuve scientifique convaincante que les rejets de dioxyde de carbone, de méthane ou d’autres gaz à effet de serre par l’homme provoquent ou provoqueront, dans un avenir prévisible, un réchauffement catastrophique de l’atmosphère terrestre et une perturbation du climat de la Terre », est aussi vraie aujourd’hui qu’elle l’était alors, et qu’elle l’a toujours été. Aucun scientifique, où qu’il soit et à n’importe quel moment, n’a démontré que les émissions de CO2 produites par l’homme – c’est-à-dire les engrais de la nature – causent un quelconque dommage à quoi que ce soit.

      Traduction de The Epoch Times par Aube Digitale


      Coût de démantèlement des parcs éoliens

      [Voir aussi :
      « L’arnaque des éoliennes » : témoignage d’une agricultrice bio d’Auvergne
      Éoliennes : du rêve aux réalités]




      Dangers des ondes : des médecins témoignent

      [Source : maisonsaine.ca]

      Par André Fauteux

      L’antenne de Ripon filmée par CBS News.
      https://www.cbsnews.com/news/cell-tower-shut-down-some-california-parents-link-to-several-cases-of-childhood-cancer/

      Il a fallu que quatre écoliers et trois enseignants reçoivent un diagnostic de cancer dans un délai de trois ans, et les protestations de parents en colère, pour qu’en 2019 l’entreprise Sprint démantèle une tour de téléphonie cellulaire installée sur le terrain d’une école primaire de Ripon, en Californie. La chirurgienne plastique Cindy Russell, dont la fille fréquentait l’école au nom peu romantique de K-8, s’est intéressée au dossier dès l’annonce du projet d’antenne, en 2010.

      « Bien qu’il soit extrêmement difficile de cerner la cause d’un agrégat de cancer, les parents et les élèves de l’école du comté de San Joaquin sont convaincus qu’il y en a une et qu’elle provient de la tour cellulaire du campus », écrivait-elle sur le site mdsafetech.org de l’organisme Physicians for Safe Technology (Médecins pour une technologie sécuritaire).

      Plusieurs parents ont retiré leur enfant de l’école K-8 après que des élèves ont développé quatre cancers rares – deux tumeurs cérébrales, un cancer du rein et un cancer du foie. « Des enquêtes non seulement sur le rayonnement des tours cellulaires, mais aussi sur la qualité de l’eau ont été lancées. Après que 200 parents ont pris d’assaut la réunion du conseil scolaire, les responsables de l’école ont été invités à demander que la tour de téléphonie cellulaire soit enlevée à l’école K-8. Sprint a accepté de le faire. » Tout cela peut être évité si les commissions scolaires interdisent l’érection d’antennes sur leurs terrains, comme celle de Los Angeles l’a fait en 2000.

      Une deuxième conférence médicale américaine sur les dangers des ondes

      Dre Cindy Russell

      Ancienne vice-présidente de l’Association médicale californienne, la Dre Russell est à l’origine d’une résolution de cet organisme qui prône la précaution en matière d’exposition aux champs électromagnétiques (CEM) de radiofréquences (RF). « Aussitôt que la tour fut démantelée, les symptômes de ma fille ont disparu », a-t-elle raconté en prononçant l’allocution d’ouverture de l’EMF Conference 2021, conférence médicale virtuelle sur la prévention, le diagnostic et le traitement des problèmes de santé associés aux CEM, tenue à la fin janvier. Une experte des reconstructions mammaires, cette plasticienne est horrifiée par le nombre croissant de jeunes femmes, souvent dans la vingtaine, qui développent des tumeurs du sein après avoir souvent porté leur cellulaire allumé dans leur soutien-gorge.

      En fouillant la littérature scientifique, la Dre Russell a vite découvert que les effets nocifs de l’exposition chronique au rayonnement de RF étaient abondamment décrits depuis les années 1960, mais en particulier depuis 20 ans.

      « Le rayonnement RF des technologies sans fil comme le Wi-Fi agit comme un agent toxique causant des dommages cumulatifs et silencieux, comme le font les produits chimiques. Il agit d’ailleurs en synergie avec les autres expositions toxiques, a-t-elle expliqué lors de son allocution. Ça affecte tous les organes, on sait qu’il y a des populations plus vulnérables, comme les femmes enceintes, les enfants et les personnes âgées, et que la nutrition et notre génétique ont indéniablement un impact sur notre réponse aux expositions toxiques causant des maladies. La science est abondante et robuste : elle montre que les RF causent notamment des dommages neurologiques, reproducteurs, immunitaires et le cancer. »

      La Suisse reconnaît que les ondes oxydent le corps

      À l’origine de ces dommages, le rayonnement de RF, y compris les micro-ondes polarisées qui sont constamment pulsées par les appareils sans fil, cause un stress oxydatif, ce que les membres du groupe d’experts BERENIS qui conseille le gouvernement suisse viennent de confirmer en janvier. « Les fours à micro-ondes qui utilisent des radiofréquences similaires à une puissance plus élevée cuisent par la chaleur; cependant, à une puissance inférieure, des effets biologiques néfastes ont été démontrés dans des études scientifiques sans chauffer ni brûler les tissus, explique-t-elle. Un mécanisme de toxicité clairement démontré est le dommage oxydatif, observé dans 93 des 100 études scientifiques (Yakymenko 2016). L’oxydation est un mécanisme commun de toxicité présent dans les polluants tels que les pesticides, les produits chimiques industriels, la fumée de cigarette et les métaux lourds. Ces polluants peuvent déclencher une inflammation et endommager les structures cellulaires telles que l’ADN, dont les mutations peuvent être un précurseur du cancer. Les dommages aux spermatozoïdes, l’affaiblissement des membranes cellulaires, la création d’espèces réactives de l’oxygène [comme les radicaux libres] et l’ouverture des canaux calciques par le voltage ont tous été confirmés dans les plus récentes études. Le rapport du groupe BERENIS est immensément important, c’est une analyse très puissante faite par certains des toxicologues les plus talentueux du monde. » Comme l’oxydation est une usure prématurée des cellules vivantes, la toxicologue ontarienne affirme que la perte de tolérance aux ondes devrait s’appeler syndrome du vieillissement accéléré (rapid aging syndrome).

      Heureusement, les antioxydants, telles les vitamines A, C et E ainsi que la mélatonine, peuvent prévenir ou atténuer les dommages causés par les ondes, dont l’inflammation chronique menant aux maladies, ajoute Dre Russell. Mais le premier traitement est la réduction de l’exposition à l’agresseur.

      Les enfants doivent particulièrement être protégés du rayonnement électromagnétique, non seulement parce que leurs organes en pleine croissance sont plus vulnérables face aux polluants, mais aussi parce que leur exposition aux ondes est plus élevée. « Leur crâne est plus mince que celui d’un adulte, ce qui augmente la pénétration des ondes, leur corps les absorbe davantage car il contient proportionnellement plus d’eau, et ils seront exposés toute leur vie durant », explique Cindy Russell.

      En 1994, le neurochirurgien suédois Leif Salford découvrait que les ondes peuvent ouvrir la barrière hématoencéphalique censée empêcher la migration de microbes et de produits chimiques nocifs du sang vers le cerveau. « Il suffit d’une exposition de deux heures pour que cette barrière demeure ouverte pendant plusieurs semaines », précise la Dre Russell.

      D’ailleurs, des études ont démontré que les antennes cellulaires placées près des écoles sont liées à un déclin des fonctions cognitives. Par exemple, des professeurs de médecine d’Arabie saoudite ont suivi 217 adolescents pendant deux ans. Dans leur étude publiée en 2018 dans l’American Journal of Men’s Health, ils ont remarqué que les ados les plus exposés aux ondes des antennes présentaient plus de problèmes sur le plan de la motricité, de la mémoire et de l’attention que les moins exposés.

      La Dre Russell affirme que découvrir l’immense littérature sur les méfaits des ondes est devenu presque envahissant pour elle, « comme boire d’un boyau de pompier ». Elle utilise cette analogie pour rappeler que des scanographies du cerveau faites par le Dr Gunnar Heuser confirmaient la présence de modifications ne pouvant être expliquées par l’inhalation de fumée et pouvant expliquer les problèmes de sommeil, de dépression, de tremblements, de temps de réaction ralenti, de concentration et de maux de tête sévères vécus par six pompiers sujets d’une étude. Cette étude a incité l’Association internationale des pompiers à adopter une résolution contre l’érection d’antennes sur leurs casernes, résolution qui a été honorée par certaines villes américaines.

      « Pourtant, déplore Dre Russell, les enfants d’école n’ont aucun mot à dire » quand on leur impose des antennes dans le voisinage ou du Wi-Fi dans leur classe.

      Dr Scott Eberle

      Quel est le diagnostic, docteur?

      Le patient était un professionnel très performant de 56 ans qui a soudainement connu un déclin de ses capacités mentales, des maux de tête violents et de l’insomnie. Il avait subi un empoisonnement chronique au monoxyde de carbone (CO) émis par un système de chauffage au gaz défectueux. Ses symptômes se sont grandement atténués après qu’il eut trouvé et retiré l’appareil fautif. Mais son rétablissement était lent et trois ans plus tard il a rechuté, vivant alors des épisodes de confusion sévères en plus de terribles maux de tête.

      « Le patient, c’était moi, et au début de 2013 je ne fonctionnais plus bien du tout », raconte le médecin Scott Eberle dans un article paru à l’automne 2014 dans le magazine Sonoma Medicine, publié par l’association médicale du comté californien du même nom. Ce spécialiste des soins palliatifs a d’abord soupçonné les émissions chimiques d’un nouveau tapis installé dans ses bureaux, puis les champs électromagnétiques (CEM) émis notamment par les routeurs Wi-Fi. Son intuition fut confirmée après s’être soumis à une petite expérience scientifique chez lui avec l’aide d’un ami. Alors que le Dr Eberle avait les yeux fermés pendant 30 minutes, son ami devait activer la fonction Wi-Fi de son routeur sans l’aviser du moment exact. Lorsque le Dr Eberle s’est plaint d’un mal de tête perçant, son ami lui confirma que l’appareil était allumé depuis seulement une minute.

      Ceci incita le médecin à se procurer un lecteur de radiofréquences (RF) pour mesurer les émissions des technologies sans fil dans son environnement, puis à embaucher un expert en baubiologie (biologie du bâtiment) afin de trouver et corriger les principales sources de CEM dans ses espaces de vie.

      Il a découvert que réduire ou éliminer son exposition aux ondes avait un impact majeur sur sa santé qui périclitait à chaque exposition. « Il me faut 24 heures pour aller mieux et 48-72 heures pour revenir à la normale », a-t-il écrit en expliquant que la lecture de la littérature scientifique lui a fait comprendre que l’empoisonnement au CO avait probablement rendu perméable sa barrière hématoencéphalique censée protéger son cerveau des microbes et des polluants environnementaux. Ayant répété son expérience les yeux fermés près de 80 fois en un an, la preuve de cause-à-effet n’était plus à faire.


      [Voir aussi :
      Dossier 5G et ondes pulsées]


      André Fauteux

      André Fauteux

      Journaliste de profession, André Fauteux fut reporter à The Gazette (1988) puis chez Habitabec (1989-1994) où il s’est spécialisé en maisons saines et écologiques. En 1994, il fondait La Maison du 21e siècle, plus ancien magazine canadien en la matière, dont il est toujours l’éditeur et le rédacteur en chef. Il a également été collaborateur à La Presse et au magazine Guide Ressources pendant 15 ans. Il est aussi un conseiller, formateur et conférencier recherché pour tout ce qui touche à l’habitat sain et durable.