L’ONU met le turbo pour diriger le monde « en cas d’urgence »

Catastrophes et géopolitique — La gestion du séisme au Maroc interpelle

[Source : sentadepuydt.substack.com]

Par Senta Depuydt

Un gouvernement mondial de crise

Au printemps 2023, l’Organisation des Nations unies a publié une série de 11 « notes d’orientation » autour de « Notre Programme Commun » (our common agenda). L’idée étant de définir les points clés sur lesquels il faut « mettre le turbo » pour atteindre l’agenda 2030, car cela ne progresserait pas assez vite. L’ONU cite l’urgence à prévenir les « grandes menaces sur l’humanité », à savoir la santé et le climat et estime qu’il faut refonder le contrat social pour favoriser l’égalité de tous et « retrouver de la confiance ».

En deux mots, il s’agit donc d’instaurer un organe de gouvernance mondiale de crise, mais dont le rôle serait permanent. Cette refonte passe aussi par une redéfinition des droits humains, avec notamment l’accès à internet qui devra être garanti pour tous. Dans le document de résumé, le premier objectif mentionné reste, sans surprise, la vaccination mondiale contre la Covid 19. Le second est une refonte du contrat social, par une « amélioration » de la gouvernance. Il s’agit donc de changer les mécanismes politiques et décisionnels. Le troisième objectif est de lutter contre l’infodémie (autrement dit d’instaurer un ministère de la propagande). Le 4e est de mettre en place toute une série de nouveaux « indicateurs » pour mieux gérer la planète (sans quoi la technocratie ne peut fonctionner). Le dernier objectif se concentre sur la mise en place du numérique, la gestion financière et monétaire et la gestion de l’espace extraplanétaire (qui contrôle les satellites, contrôlera peut-être le monde).

En arrière-plan, il y a bien entendu tout l’agenda de la société du numérique, de l’identification par les données biométriques, l’intelligence artificielle et la « surveillance » de tout ce qui bouge sur la planète pour « prévoir et répondre » aux catastrophes annoncées.

Les « chocs mondiaux complexes »

Au chapitre des « vocables fourre-tout », l’on avait brièvement eu droit au terme de « syndémie » suggérant des épidémies qui sont assorties de catastrophes « en cascade ». Apparemment ce vocable a du mal à passer. Voilà que débarque à présent la notion de chocs mondiaux complexes. Selon les documents évoqués ci-dessus, les Nations unies comptent prendre en charge la gestion internationale de certains « chocs mondiaux », soudains — mais ô combien attendus — mission pour laquelle elles souhaitent s’ériger en organe directeur permanent.

Quelles sont les situations d’urgence que les Nations unies pensent devoir gérer ?

Le document d’orientation n° 3 sur les chocs complexes propose une liste à la page 5.

Une situation d’urgence pourrait être déclarée à propos du climat (inutile d’insister sur ce sujet omniprésent), d’une catastrophe naturelle, d’une perturbation de l’internet ou du réseau électrique, mais aussi d’un événement « Cygne noir » ou d’un événement majeur dans l’espace. (L’on pourrait imaginer l’invasion imminente d’extra-terrestres — est-ce la raison pour laquelle on « ouvre soudainement » les dossiers OVNIS — ou une chute d’astéroïdes ?)

Quant aux « black swans » ou « cygnes noirs », il s’agit à nouveau d’un concept totalement flou et improbable. Celui-ci se réfère aux théories du statisticien Nassim Nicolas Taleb qui les décrit comme des événements dont la survenance est fort improbable, mais qui ont des répercussions d’une portée considérable et exceptionnelle. Il cite pour exemple la 1re mondiale (déclenchée par l’assassinat à Sarajevo), la chute de l’URSS ou les attentats du 11 septembre ! Cette énumération en dit plus long sur sa méconnaissance de l’histoire, des facteurs socio-économiques et culturels qui y contribuent et des phénomènes des faux drapeaux, que sur une quelconque « probabilité » improbable qui bouleverserait la planète.

Autorité permanente, centralisée

Toujours selon la note de l’ONU :

L’organisation constate qu’il n’existe pas d’agence unique pour rassembler les parties prenantes en cas de chocs mondiaux complexes. Les Nations unies sont la seule organisation capable de jouer ce rôle.

Elle propose donc que l’Assemblée générale donne au Secrétaire général et au système des Nations unies l’autorité permanente de convoquer et de rendre opérationnelle automatiquement une plateforme d’urgence dans le cas d’un futur choc mondial complexe d’une échelle, d’une gravité et d’une portée suffisantes.

L’utilisation des termes « autorité permanente » et « opérationnaliser automatiquement » est claire : en bref cela signifie que le Secrétaire général des Nations unies aura déjà reçu l’autorité des membres de l’ONU et qu’il pourra l’utiliser à sa guise. L’expression « opérationnaliser automatiquement » suggère qu’aucune autre concertation ne serait nécessaire pour que l’ONU puisse utiliser ses superpouvoirs d’urgence. Le Secrétaire général des Nations unies pourrait ainsi déclarer une situation d’urgence sur base de sa seule autorité, et les Nations unies prendraient alors automatiquement les choses en main, indiquant aux pays ce qu’ils doivent ou ne doivent pas faire.

La gestion des urgences est d’abord locale

À la base, l’idée d’une crise qui affecte tout le monde en même temps est déjà bancale. L’on a vu avec la pandémie que le Covid (quelle qu’en soit l’origine précise) n’a par exemple guère touché l’Afrique, alors que l’on prédisait la mort de la moitié de la population. Ensuite, la gestion des catastrophes est avant tout locale. Les secours locaux et nationaux traitent le problème immédiatement, lorsqu’une situation d’urgence se produit. Le plus important est effet d’avoir une connaissance « de terrain » de la situation et la plupart du temps une bonne partie de l’aide efficace et intelligente vient de volontaires qui se trouvent sur place. Ils connaissent l’endroit, la langue, les ressources, l’état des lieux, les dangers de la nature et sont motivés pour déployer les ressources maximales afin résoudre le problème au plus vite.

Par ailleurs, les Nations unies et les « pays solidaires » arrivent souvent avec du personnel ou des méthodes et du matériel inadéquats et — l’expérience l’a assez démontré — toute une série d’objectifs secondaires (de mainmise sur les ressources locales).

Enfin, des recommandations internationales, comme celles qui ont été déployées par l’OMS durant la pandémie, ont eu des répercussions catastrophiques sur des populations locales, au-delà de l’inefficacité des mesures, du seul point de vue sanitaire. Pour prendre un exemple de répercussions locales : en Afrique, les restrictions sur les déplacements ont entravé l’approvisionnement en nourriture et aggravé la famine et la pauvreté dans de nombreuses régions. Il ne fallait pas être un devin pour l’anticiper ! En outre, la fermeture des écoles préconisée par l’OMS en raison de la crise Covid a provoqué la déscolarisation de nombreux jeunes, et en particulier des millions de filles que l’on a ensuite mariées de force. L’on sait pourtant que ce continent n’a pas été affecté par la maladie…

Catastrophes et géopolitique, l’exemple du Maroc

Le séisme qui est survenu ces derniers jours au Maroc illustre parfaitement à quel point « la gestion de crise et l’aide humanitaire » sont au cœur des stratégies géopolitiques. Le Maroc a en effet refusé que la France, la Belgique, l’Algérie et les États-Unis volent au secours des sinistrés. En revanche, le pays a finalement accepté l’offre d’aide de quatre pays : l’Espagne, le Royaume-Uni, le Qatar et l’Arabie saoudite.

La France était pourtant prête à voler au secours du Maroc et avait déjà dégagé un budget de 5 millions d’aide.

Un article édifiant publié par 7 sur 7 en témoigne de l’importance des enjeux politiques liés à cette situation :

En mars dernier, quand Emmanuel Macron avait décrit ses « relations amicales » avec le roi Mohamed VI, le gouvernement s’était empressé de démentir, affirmant qu’elles n’étaient, au contraire, « ni amicales ni bonnes, pas plus entre les deux gouvernements qu’entre le Palais Royal et l’Élysée », rappelle-t-il. Le Maroc reproche notamment la position française sur le statut du Sahara-Occidental, territoire désertique du sud du pays qui revendique son indépendance depuis des décennies (sous l’influence de l’Algérie). Le roi du Maroc était en outre à Paris au moment de la catastrophe, mais l’entretien privé avec Emmanuel Macron n’aurait pas permis d’apaiser la situation.
(Note : cette information soulève évidemment la question de l’utilisation potentielle de l’arme climatique comme moyen de pression. Si rien ne le prouve, il est nécessaire de l’envisager dans un tel contexte)
.

Selon la géographe Sylvie Brunel, professeure à la Sorbonne et spécialiste de l’Afrique, interrogée par Le Figaro, le roi Mohamed VI veut tout simplement « garder la main sur son pays ».

Elle évoque également les ambitions géopolitiques des pays disposés à fournir de l’aide, comme ce fut le cas lors des interventions américaines en Haïti ou en Indonésie : « Les structures humanitaires sont un cheval de Troie pour s’installer, prendre des contacts, montrer qui sont les bienfaiteurs. Rabat refuse d’être un vaste champ d’opérations humanitaires dont il n’aura plus la maîtrise », conclut-elle.

À noter que c’est justement le Maroc et Israël qui été nommés conjointement l’année dernière pour « faciliter » la réunion de haut niveau sur la préparation et la réponse aux pandémies qui aura lieu la semaine prochaine au siège de l’ONU à New York. (Cette nomination intervient dans le cadre de la reconnaissance de l’autorité marocaine sur le Sahara occidental, qui a eu comme contrepartie la reconnaissance de l’État d’Israël par le Maroc, officialisée au mois de juillet.)

Une déclaration politique est attendue à l’issue de cette réunion, qui pourrait bien formaliser un peu plus la volonté de l’organisation internationale de s’ériger en gouvernement mondial de crise. Des événements à suivre avec attention…




Billet à contre euphorie : Victoire globaliste au sommet des BRICS, le cheval de Troie est prêt

[Source : russiepolitics]

Par Karine Bechet-Golovko

Du 22 au 24 août 2023, s’est tenu en Afrique du Sud le sommet des BRICS, qui était annoncé comme un front commun contre la globalisation, avec la participation confirmée en avance de 34 pays. Sans vouloir jeter un pavé dans la mare, il semblerait que cette grande fête antiglobale soit le Helsinki de la Russie : un cheval de Troie parfaitement contrôlé permettant de mettre en place les conditions favorables à sa déstabilisation, comme l’Acte de Helsinki le permit pour l’URSS, bien qu’il fut à l’époque lui aussi célébré comme une grande victoire géopolitique dans le cadre de la politique d’endiguement occidentale. Si l’histoire se répète, il serait bon de s’en souvenir.

Les BRICS sont perçus en Russie comme la planche de salut contre la politique agressive d’isolement mise en œuvre par l’Axe atlantiste et comme un instrument de construction d’un monde « plus juste ». Les déclarations plus enthousiastes les unes que les autres tentent de présenter cette agglomération de pays à l’indépendance relative comme une unité — seule condition pour en faire un pôle de pouvoir. Beaucoup de questions se posent, au minimum, quant à l’indépendance face à la globalisation de pays comme la Chine ou l’Inde. La Chine, qui en est le centre de production de ce monde et a tout intérêt à ce que ça dure. Sans oublier le contrôle social normalisé et le fanatisme répressif de la politique du Covid zéro, particulièrement salué par les instances globales. C’est également cela qui entre dans les BRICS. Ou l’Inde, qui est un parfait laboratoire d’ingénierie sociale, notamment en matière d’enseignement supérieur.

Certaines lignes d’activités laissent également songeur, quant à la profondeur de l’engagement anti-globaliste des BRICS. En matière d’enseignement supérieur et de recherche, l’on retrouve au sein des BRICS les mêmes mécanismes d’intégration (et de désintégration nationale), qu’au sein de n’importe quel organe global — puisque tel est sa fonction première, en tout cas véritable. Ainsi, depuis 2013, un Conseil scientifique fonctionne, qui a une fonction intégrative d’universités nationales et permet ainsi de déterminer les lignes de recherche au sein des pays membres. L’on y retrouve, comme il se doit dans toute haute société globalisée qui se respecte, par exemple, l’écologie et le changement climatique. What else? [Quoi d’autre ?]

Peu avant la tenue de ce sommet, la question centrale était celle de la mise en place d’une monnaie unique. Idée, qui semblait suffisamment irréaliste et destructrice, si l’on en croit l’expérience de l’UE sur laquelle elle s’appuyait (voir notre texte ici), pour tirer la sonnette d’alarme. Heureusement, comme l’a souligné Lavrov lors de la conférence de presse à l’issue du sommet, cette idée est abandonnée, ce qui est bien le seul acquis de lutte contre la globalisation, puisqu’il s’accompagne de l’utilisation des monnaies nationales dans les rapports entre les pays des BRICS. Mais si ces pays voulaient utiliser leur monnaie nationale dans leurs échanges commerciaux avec d’autres pays, en quoi ont-ils pour cela besoin des BRICS ? Sinon, par principe, pour rester dans un cadre de gestion globalisée.

Sans entrer dans tous les détails technico-politiques de ce sommet, deux aspects méritent à mon sens une attention particulière : l’élargissement des BRICS et l’agenda droit-de-l’hommiste.

La décision d’élargissement des BRICS, sans modification de son appellation, a été prise lors de ce sommet. En soi, elle répond à la logique de tout organe global, qui doit tendre à se diffuser, permettant ainsi la mise en place de cette gouvernance globale à deux axes : horizontale (nombre de membres, pour couvrir un espace national de plus en plus grand) et verticale (avec des mécanismes intrusifs, permettant de contrôler de plus en plus étroitement ces espaces, c’est-à-dire de les désétatiser). Si l’on sort de la réaction affective que l’on retrouve dans le discours para-médiatique « pro-russe » se résumant à « puisque c’est la Russie, c’est-pas-pareil », la logique globaliste est bien présente dans le fonctionnement des BRICS, ce qui est normal. Même si ce n’est pas dicible, puisque la ligne éditoriale est celle de la lutte contre la globalisation.

Le choix des pays faisant partie de cet élargissement le souligne également, à l’exception de l’Iran et de l’Égypte, l’on y retrouve des pays pour le moins alignés : l’Argentine, pays laboratoire des réformes juridiques globalistes a été retenue, quand le Venezuela n’a pas été envisagé ; l’Éthiopie, pays pauvre avec un conflit ouvert sur ses frontières, est entrée quand l’Algérie n’a pas été retenue, malgré son réel non-alignement et ses richesses ; les très alignés Émirats Arabes Unis et l’Arabie Saoudite sont entrés par la grande porte.

Il paraît que la France a joué avec l’Inde et le Brésil pour bloquer l’entrée de l’Algérie, qui logiquement, elle aurait eu sa place si cette organisation devait réellement lutter contre la globalisation. Rappelons aussi que l’Algérie soutient la Russie dans ce conflit en Ukraine et il ne serait pas surprenant que, justement pour cette raison, la Russie ait été privée d’un précieux allié.

Par ailleurs, la globalisation est aussi un contenu, un remplacement des valeurs et une autre échelle des priorités. L’on a déjà souligné l’axe écolo-réchauffement climatique, incontournable dans nos sociétés post-modernes. Mais la substantifique moelle de ce mode de gestion est les droits de l’homme, qui ne se conçoivent évidemment que dans le cadre des organes de gouvernance globale. Et comme le déclare fièrement le Président sud-africain lors de la conférence de presse après ce sommet :

« (Les BRICS) ont l’intention de renforcer la coopération avec l’Assemblée générale des Nations Unies et l’OHCHR en matière de protection des droits de l’homme ; »

Rappelons la déclaration du nouvel ambassadeur allemand en Russie, selon qui la ligne d’attaque ne change pas : déstabiliser par l’utilisation d’une confrontation géopolitique autour de l’axe des droits de l’homme. Et les Accords d’Helsinki de 1975, toujours interprétés en Russie comme une grande victoire diplomatique, sont conçus dans un tout autre sens en Occident : ils furent le cheval de Troie de l’Occident, qui a permis la déstabilisation de l’URSS. Un peu comme les Accords de Minsk, toute proportion gardée.

Les BRICS, seront-ils pour la Russie, ce que les Accords d’Helsinki furent alors pour l’URSS ? Espérons que la Russie retiendra les leçons de l’histoire. En tout cas, la déglobalisation ne peut se réaliser avec les mécanismes de la globalisation.




Même dilemme en France et en Israël : comment rester ce que l’on « est » ?…

Par Lucien SA Oulahbib

L’idée de « nation » en tant que Politeia (République au sens grec : sentiment d’appartenance) dépasse dit-on les origines ethniques (Bodin, Renan, Bainville…), mais ce dans certaines limites, car il y a aussi la question ethnoculturelle, au sens large, à savoir la langue, les institutions et la jurisprudence des mœurs (ou « morale »… à ne pas confondre avec « l’éthique »…). Ceci fait par exemple concernant Israël qu’il ne suffit pas d’« être » israélien, du moins pour certains qui ont fondé cet « État ». Il faut aussi partager sa langue et son histoire, ce qui implique d’admettre que les racines juives et bibliques ont la prééminence sur les autres (arabo-chrétiennes, arabo-musulmanes…)… et aussi que ceux qui refusent ce Pacte Politique (ne serait-ce que de prendre en compte ce qui s’estréellement passé au Proche-Orient), ne peuvent décemment rester, du moins s’ils sont cohérents, ou alors seulement comme résidents s’auto-marginalisant, surtout s’ils n’ont pas la citoyenneté israélienne…

Mais comment instituer concrètement cette prédominance sinon culturellement et non pas seulement « biologiquement » (échec des Germains sur ce point) et donc par l’émergence continue d’institutions fortes incluant principalement l’enseignement de la langue et de l’Histoire multiforme (paléo, néo, et aussi histoire des sciences et des techniques, de la littérature, etc.) ? Un cours de maths, de physique, de biologie ne pourra plus par exemple se faire sans son univers de questionnement sur l’origine du cosmos, de la vie, les hypothèses en débat, etc.

Concernant la France, l’aspect « ethnique » apparaît bien moins fondateur encore que sa dimension politique au sens fort décrit plus haut, c’est-à-dire intégrant à la base une dimension spirituelle forte, en l’occurrence religieuse, tout d’abord avec le baptême de Clovis puis le fait qu’avec Pépin le Bref et Charlemagne la France devient la garante même de l’indépendance de l’Église apostolique face à tous les pouvoirs (d’où son appellation de « fille aînée » de l’Église). Le Roy était le lieu-tenant de cette tâche divine (Bodin, les six livres de la République, tome 1 par exemple)) qu’il édifia et renforça avec l’appui des villes s’affranchissant peu à peu d’une alliance (devenue joug) féodale qui n’avait plus lieu d’être, surtout depuis François 1er — l’aristocratie ne le comprit pas jusqu’à la fuite de Varennes, « erreur » monumentale, et, depuis, toute la vie politique du moins spirituelle (au sens du souffle du « pneuma » de l’Esprit) de la France se trouva en retrait, sur la défensive (politiquement), malgré l’imitation vaine d’Alexandre par Bonaparte (Léon Daudet aura écrit à ce sujet des choses mémorables dans Les Universaux, 1935), malgré la victoire de 14-18, par ailleurs incomplète (il aurait fallu défiler dans Berlin comme le proposait Foch afin de montrer au peuple allemand qu’il avait été vaincu…), malgré le sursaut gaullien du 18 juin 40. De Gaulle se trouva également sur la défensive, d’où son échec en 62 (alors que « les » Algériens ne voulaient pas du FLN…) et ses déconvenues en 68-69 malgré un Pompidou hélas mort trop tôt…

Ne parlons pas de la suite, feuilletonesque, hormis la victoire déjà finale de la Secte SHAA avec son ossature anglo-saxonne adoubée par un Mitterrand (fausse « étatisation » exacerbée, naissance des oligarques à la française) et accentuation du sansfrontièrisme amorcé par Giscard (globalisation de la technostructure apatride que même le « rad-soc » Chirac tenta de combattre avec son « appel de Cochin »… en compagnie de Pasqua, Villiers, puis il y eut Maastricht…).

D’où, pour aller vite ici, l’idée actuelle de tenter un nouveau sursaut, en réaffirmant déjà voire en premier lieu les racines spirituelles en particulier judéo-chrétiennes de la France comme le propose Joseph Macé-Scaron en les inscrivant dans la Constitution (alors qu’un Derrida voulait l’effacer [paragraphe 31] et toute l’anti-modernité actuelle en découle). Cela ferait certes un beau tollé, mais enfin mettrait les pieds dans le plat… Et permettrait de préparer les autres débats comme la place qui doit rester prédominante de la culture française. Il est en effet paradoxal que la sauvegarde du patrimoine touche la portion congrue des 3 milliards d’euros versés au ministère de la Culture par exemple, sans oublier les émoluments des radios et TV publiques, les aides à la presse, les sélections idéologiques d’une « exception culturelle » hypocrite (bien vues dans Le monde d’après d’un Laurent Firode), etc., etc., sans oublier le fait que les Universités ne puissent pas recruter localement ses enseignants, de même que les lycées et collèges, sans parler d’une réelle valorisation du juge d’instruction de la justice des prisons, sans parler de la nécessité d’un référendum sur le retour de la peine de mort à partir par exemple du texte de Jean-Jacques Rousseau (la rupture du Pacte républicain — au sens de Bodin — doit être sanctionnée y compris pour le salut du criminel) comme sur l’immigration, sur le retour vers l’instruction publique et non plus « l’éducation », etc., le référendum étant garanti par la Constitution contrairement à ce qu’il en a été dit durant l’élection présidentielle de 2022

Prenons un premier référendum à faire sur l’immigration — la question pourrait-être : les préposés doivent-ils faire leur demande dans leurs pays ou en arrivant en France ?…

Car le paradoxe est que tant qu’ils n’ont pas de papiers (et cela peut durer plusieurs années), le travail leur est interdit, d’où leur précarité (violente) dans les rues… Ceci renforce « en même temps » l’animosité et le discours racialiste antipatriotique alors que l’idée qu’ils puissent faire leur demande non pas en France et en UE, mais d’abord dans leurs pays semble la seule mesure efficace, ce qui implique de les renvoyer, aux frais de l’UE, et pour les « apatrides » de créer des lieux ad hoc de type onusien comme pour les « réfugiés » syriens, etc.

Un autre référendum sur l’instruction nationale : le service public a-t-il pour fonction d’instruire ou d’élever les enfants ?… S’il s’agit seulement de les instruire, cochez la case « instruire ». Pour les « élever », la case « éducation ». Ceci permettrait concernant la première case sinon d’éliminer du moins de préciser qu’il n’y a pas lieu de faire de l’éducation sexuelle, mais plutôt d’instruire, ce qui serait le mieux pour avoir de bonnes relations entre les sexes et les individus en général au lieu de laisser la pornographie et l’idéologie remplir cet office. Idem en matière d’Histoire devenant le cadre majeur des sciences de la matière, de la nature et de la société : il s’agira de bien instruire d’abord les faits et non pas seulement les commentaires…

Un autre référendum sur les racines principalement judéo-chrétiennes pourrait approfondir cette série afin de bien rappeler que la France ne commence pas en 1789 ni même à Hugues Capet, mais bien au baptême de Clovis (à moins d’exclure les Mérovingiens et de commencer uniquement par les Capétiens…).

Enfin un « dernier » référendum, celui de continuer à appartenir à l’UE, ou pas, pourrait montrer, à la suite de ceux-ci, ce que veut réellement le peuple, la nation française…




Le 666 Arrive

[Source : AVATAR Media]






BRICS 11 : Tour de force stratégique

[Source : RI]

Par Pepe Escobar

Le président chinois Xi Jinping a qualifié d’« historiques » toutes les décisions majeures prises lors du 15e sommet des BRICS en Afrique du Sud. On peut considérer qu’il s’agit là d’un euphémisme.

Il faudra du temps pour que le Sud mondial, ou la Majorité mondiale, ou le « Globe mondial » (copyright président Loukachenko), sans parler de l’Occident collectif stupéfait, saisisse pleinement l’énormité des nouveaux enjeux stratégiques.

Le président Poutine, pour sa part, a qualifié les négociations sur l’expansion des BRICS de très difficiles. On commence à avoir une idée relativement précise de ce qui s’est réellement passé sur la table à Johannesburg.

L’Inde voulait trois nouveaux membres. La Chine en voulait jusqu’à 10. Un compromis a finalement été trouvé, avec 6 membres : L’Égypte, l’Iran, l’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis (EAU), l’Argentine et l’Éthiopie.

Il s’agit donc désormais des BRICS 11. Et ce n’est qu’un début. À partir de la présidence tournante russe des BRICS, le 1er janvier 2024, d’autres partenaires seront progressivement inclus, et très certainement une nouvelle série de membres à part entière sera annoncée lors du sommet des BRICS 11 à Kazan en octobre de l’année prochaine.

Nous pourrions donc bientôt atteindre les BRICS 20 — en route vers les BRICS 40. Le G7, à toutes fins utiles, glisse vers l’oubli.



Sur la création d’un Nouvel Ordre Mondial par les BRICS :
Les diplomates des BRICS regardent parfois les défis qui les attendent et se disent :

« Pouvons-nous y arriver ? C’est tellement compliqué, tellement complexe… Si vous les faites interagir de plus en plus étroitement, alors ils pourront relever les défis, mais dans une atmosphère de coopération, de respect mutuel et de respect de la souveraineté de chacun, ce qui est le contraire absolu de l’ordre international fondé sur des règles », a déclaré à Sputnik Pepe Escobar, analyste géopolitique et écrivain.

Mais commençons par le commencement. À la table fatidique de Johannesburg, la Russie a soutenu l’Égypte. La Chine a tout misé sur la magie du golfe Persique : l’Iran, les Émirats arabes unis et les Saoudiens. Cela va de soi : L’Iran et la Chine sont déjà engagés dans un partenariat stratégique et Riyad accepte déjà de payer l’énergie en yuans.

Le Brésil et la Chine ont soutenu l’Argentine, le voisin en difficulté du Brésil, qui court le risque de voir son économie entièrement dollarisée, et qui est également un fournisseur clé de matières premières pour Pékin. L’Afrique du Sud a soutenu l’Éthiopie. L’Inde, pour une série de raisons très complexes, n’était pas vraiment à l’aise avec trois membres arabes/musulmans (Arabie saoudite, Émirats arabes unis, Égypte). La Russie a apaisé les craintes de New Delhi.

Tout ce qui précède respecte les principes géographiques et marque l’idée que les BRICS représentent le Sud mondial. Mais cela va bien plus loin, mêlant stratégie astucieuse et realpolitik sans état d’âme.

L’Inde a été rassurée parce que le ministre des Affaires étrangères russe Sergueï Lavrov, présent à la table des négociations de Johannesburg au nom du président Poutine, et très respecté par New Delhi, a parfaitement compris qu’une nouvelle monnaie unique des BRICS est encore loin d’être une réalité. Ce qui compte vraiment, à court et à moyen terme, c’est l’expansion du commerce intra-BRICS dans leurs monnaies nationales.

C’est ce qu’a souligné la présidente de la Nouvelle Banque de développement (NDB), Dilma Rousseff, dans son rapport aux hôtes du sommet sud-africain, alors même que le président brésilien Lula soulignait une fois de plus l’importance de mettre en place un groupe de travail pour discuter d’une monnaie des BRICS.

Lavrov a compris que New Delhi était absolument terrifiée à l’idée de subir des sanctions secondaires de la part des États-Unis, au cas où son rôle au sein des BRICS deviendrait trop ambitieux. Le Premier ministre Modi fait essentiellement le lien entre les BRICS et l’obsession impériale totalement artificielle contenue dans la terminologie « Indo-Pacifique », qui masque un nouvel endiguement de la Chine. Les psychopathes néo-cons straussiens en charge de la politique étrangère américaine sont déjà furieux que l’Inde achète des tonnes de pétrole russe à prix réduit.

Le soutien de New Delhi à une nouvelle monnaie des BRICS serait interprété à Washington comme une guerre commerciale totale — et la démence des sanctions s’ensuivrait. En revanche, le ministre des Affaires étrangères de l’Arabie saoudite n’en a cure : il est l’un des principaux producteurs d’énergie, et non un consommateur comme l’Inde, et l’une de ses priorités est de courtiser pleinement son principal client énergétique, Pékin, et d’ouvrir la voie au pétroyuan.

Un seul mouvement stratégique suffit

Passons maintenant aux enjeux stratégiques. À toutes fins utiles, en termes eurasiens, les BRICS 11 sont désormais en passe de régner sur la route maritime arctique, le corridor international de transport nord-sud (INSTC), les corridors est-ouest de la BRI, le golfe Persique, la mer Rouge et le canal de Suez.

Cela permet de combiner plusieurs corridors terrestres avec plusieurs nœuds des Routes de la soie maritimes. L’intégration est presque totale dans le Heartland et le Rimland. Tout cela en un seul mouvement stratégique sur l’échiquier géopolitique/géoéconomique.

Bien plus qu’une augmentation du PIB collectif des BRICS 11 à 36 % du total mondial (déjà plus important que celui du G7), le groupe englobant désormais 47 % de la population mondiale, la principale percée géopolitique et géoéconomique est la manière dont les BRICS 11 sont sur le point de littéralement casser la baraque sur les fronts des marchés de l’énergie et des matières premières.

En intégrant l’Iran, l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis, les BRICS 11 s’imposent instantanément comme une puissance pétrolière et gazière. Selon InfoTEK, les BRICS 11 contrôlent actuellement 39 % des exportations mondiales de pétrole, 45,9 % des réserves prouvées et au moins 47,6 % de tout le pétrole produit dans le monde.

Avec les BRICS 11 qui pourraient notamment inclure le Venezuela, l’Algérie et le Kazakhstan comme nouveaux membres dès 2024, ils pourraient contrôler jusqu’à 90 % de l’ensemble du pétrole et du gaz échangés à l’échelle mondiale.

Corollaire inévitable : des opérations réglées en monnaies locales, sans passer par le dollar américain. Conclusion inévitable : le pétrodollar dans le coma. L’Empire du chaos et du pillage perdra son repas gratuit : le contrôle des prix mondiaux du pétrole et les moyens d’appliquer la « diplomatie » par le biais d’un tsunami de sanctions unilatérales.

Déjà à l’horizon, la symbiose directe BRICS 11-OPEC+ est inévitable. L’OPEC+ est effectivement dirigée par la Russie et l’Arabie saoudite.

Une réorientation géoéconomique bouleversante est à portée de main, impliquant tout, des routes empruntées par les chaînes d’approvisionnement mondiales et les nouvelles routes des BRICS à l’interconnexion progressive de la BRI, de la Vision 2030 saoudienne et de l’expansion portuaire massive aux Émirats arabes unis.

En choisissant l’Éthiopie, les BRICS étendent leur portée africaine sur l’exploitation minière, les minéraux et les métaux. L’Éthiopie est riche en or, platine, tantale, cuivre, niobium et offre un vaste potentiel dans l’exploration du pétrole et du gaz naturel. L’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis sont également impliqués dans l’exploitation minière.

Tout cela laisse présager une intégration rapide et progressive de l’Afrique du Nord et de l’Asie occidentale.

La diplomatie, un atout majeur

Le nouveau choc des BRICS, dans le domaine de l’énergie, est un contrepoint historique au choc pétrolier de 1973, après lequel Riyad a commencé à se vautrer dans les pétrodollars. Aujourd’hui, l’Arabie saoudite, sous la houlette de MbS, opère un changement tectonique et est en train de s’aligner stratégiquement sur la Russie, la Chine, l’Inde et l’Iran.

Un coup d’État diplomatique n’est même pas un début de description. Il s’agit de la deuxième étape du rapprochement entre Riyad et Téhéran, initié par la Russie et finalisé par la Chine, qui a récemment été scellé à Pékin. Le leadership stratégique Russie-Chine, qui travaille patiemment en synchronisation, n’a jamais perdu de vue la balle.

Comparez maintenant avec les « stratégies » collectives de l’Occident, telles que le plafonnement des prix du pétrole imposé par le G7. En fait, la « coalition des volontaires » du G7 a imposé elle-même un plafonnement des prix du brut russe importé par voie maritime. Le résultat est qu’ils ont dû commencer à acheter beaucoup plus de produits pétroliers aux pays du Sud mondial qui ont ignoré le plafonnement des prix et ont dûment augmenté leurs achats de brut russe.

Devinez qui sont les deux premiers : la Chine et l’Inde, membres des BRICS.

Après s’être vautré dans plusieurs phases de déni, l’Occident collectif pourrait — ou non — réaliser que c’est un rêve insensé que d’essayer de « découpler » la partie de l’économie mondiale dominée par l’Occident de la Chine, quoi qu’en dise Washington.

Les BRICS 11 montrent aujourd’hui, de manière graphique, comment le « Sud mondial/Majorité mondiale/Globe mondial » est plus non aligné sur l’Occident qu’il ne l’a jamais été dans l’histoire récente.

Soit dit en passant, le président du G77, le dirigeant cubain Diaz-Canel, était présent au sommet des BRICS en tant que représentant du nouveau mouvement des non-alignés de facto : le G77 comprend en fait pas moins de 134 pays. La plupart d’entre eux sont africains. À Johannesburg, Xi Jinping a rencontré en personne les dirigeants de la plupart d’entre eux.

L’Occident, pris de panique, les considère tous comme « dangereux ». Le dernier refuge est donc, comme on peut s’y attendre, rhétorique : « découplage », « dé-risquage » et autres idioties du même genre.

Mais cela peut aussi s’avérer dangereux d’un point de vue pratique. Comme lors du tout premier sommet trilatéral à Camp David le 18 août entre l’Empire et deux vassaux asiatiques, le Japon et la Corée du Sud. Cela peut être interprété comme le premier pas vers une OTAN asiatique militaro-politique encore plus toxique que le Quad ou l’AUKUS, obsédée par la volonté de contenir simultanément la Chine, la Russie et la RPDC.

Le dépassement collectif du Nord mondial

L’ONU répertorie 152 pays dans le monde comme « pays en développement ». C’est à eux que s’adresse le groupe BRICS 11, car ils dépassent les pays du Nord sur tous les plans, de la croissance démographique à la contribution globale à la croissance du PIB mondial mesurée en PPA.

Au cours des dix dernières années, depuis l’annonce de la BRI à Astana puis à Jakarta, les institutions financières chinoises ont prêté près de 1000 milliards de dollars pour des projets de connectivité des infrastructures dans tout le Sud mondial. Le prochain forum de la BRI à Pékin marquera un nouvel élan. C’est la symbiose BRI-BRICS.

Lors du G20 de l’année dernière, la Chine a été le premier pays à faire pression pour l’inclusion de l’Union africaine (UA), qui compte 55 membres. Cela pourrait se produire lors du sommet du G20 le mois prochain à New Delhi ; dans ce cas, la représentation du Sud mondial sera proche de la parité avec celle du Nord.

Les affirmations selon lesquelles Pékin organiserait une conspiration malveillante pour faire des BRICS une arme contre le G7 sont infantiles. La realpolitik et les indicateurs géoéconomiques dictent les termes, configurant le choc du nouveau : l’insignifiance irréversible du G7 avec la montée en puissance des BRICS 11.

[Voir aussi :
Les BRICS menacent-ils
l’agenda mondialiste ?
]

Pepe Escobar

source : Sputnik Globe

traduction Réseau International




La partie d’échecs en 3D de Vladimir Poutine

[Source : reseauinternational.net]

Par Sylvain Laforest

Vous trouverez toujours quelqu’un pour ridiculiser une théorie élaborée en la comparant à « une partie d’échecs en 3D », comme si personne n’était capable de jouer aux échecs en 3D. Or, il est divertissant de constater que Vladimir Poutine mène depuis 2008 une partie d’échecs en 3D pour mettre un terme au mondialisme, l’idéologie maîtresse pour dominer la planète d’une toute petite élite internationale composée des banques internationales, grands fonds d’investissement et leurs multinationales. Il ne sert à strictement rien d’observer le monde à travers une loupe politique, puisque le FMI, la BRI, la Banque mondiale, la FED, BlackRock et Vanguard mènent le monde à travers leur contrôle sur les pétrolières, multinationales, pharmaceutiques, médias, ONG et leur porte-parole visible qu’est le Forum Économique Mondial de Davos. La CIA et l’OTAN n’écoutent pas les présidents et Premiers ministres, ils sont tous à la solde de cette clique mondialiste dont les terminaisons américaines sont le Council on Foreign Relation et la Commission Trilatérale. Biden, Macron, Trudeau et Scholz sont de simples exécutants, de vulgaires pions sur l’échiquier.

Ainsi, la lutte à mort actuelle entre deux idéologies est strictement économique. Ce n’est pas celle des USA contre la Russie ou la Chine, mais celle des Mondialistes vs les Nationalistes. Le New World Order, qui contrôlait depuis 1944 la civilisation mondiale, est aujourd’hui menacé par ceux qui veulent qu’on respecte la souveraineté et l’indépendance des nations, un mouvement amorcé par un seul homme, Vladimir Poutine. Car voilà, les politiciens nationalistes ne se contentent pas d’être des pions, mais utilisent réellement le pouvoir dont on les a investis. Heureusement, Poutine n’est plus seul, parce qu’il a mené d’une main de maître sa partie d’échecs en 3D, qui arrive à terme.

Avant de continuer, je justifie immédiatement l’utilisation de l’expression anglaise New World Order, plutôt que la francisée Nouvel Ordre Mondial. D’abord c’est un concept anglo-saxon, pas français. Ensuite, c’est une erreur importante de traduction : le New World Order date de 1944 et coïncide avec la conférence de Bretton-Woods ayant imposé le dollar américain comme monnaie de réserve internationale, suite à la Seconde Guerre mondiale. Comme essentiellement, le monde transitait de l’Empire britannique à l’empire américain, ce qu’on devrait appeler l’Ordre Mondial du Nouveau Monde fut imposé en 1944, et est aujourd’hui menacé par une partie de la planète qui se rebelle.

Pour comprendre l’état du monde en cet automne 2023, on doit posséder une boîte à outils complète : clouer une vis avec un marteau n’a jamais rien donné de bon, et en ce moment, la plupart des journalistes et analystes, indépendants tout comme mainstreams, tentent de percer des trous avec un rabot, parce que la plupart ignorent quelques préceptes de base, à la source de TOUTE la géopolitique mondiale actuelle. L’importance primordiale de l’analyse économique sur sa déclinaison politique en est un, et en voici un autre encore plus important.

Un talon d’Achille

Entre 1999 et 2008, Vladimir Poutine a tout essayé pour intégrer la Russie à la communauté internationale, à la seule condition que la souveraineté de la Russie y soit respectée. Le 10 mars 2007, suite à l’annonce du président américain Bush jr que l’Ukraine et la Géorgie devenaient candidats pour l’OTAN, Poutine lance un premier avertissement à l’organisation qui doit cesser ses provocations par son expansion illégitime, puisqu’une promesse avait été faite en 1990 à Gorbatchev que l’OTAN ne s’étendrait pas vers l’est, ce qu’elle n’a jamais cessé de faire depuis jusqu’aux frontières de la Russie. Avec la guerre de Géorgie en 2008, Poutine comprend enfin que jamais la clique mondialiste ne laissera la Russie se gérer comme elle l’entend. Il n’avait que deux options : laisser tomber le peuple russe et livrer son pays aux banques, ou alors, détruire le mondialisme. Chose plus facile à dire qu’à faire, puisque la clique contrôle la création monétaire et l’économie mondiale, et par extension, la plupart des armées du monde.

J’ai l’impression que Poutine a identifié assez tôt dans sa croisade que le talon d’Achille de l’empire des Banques était le secteur du pétrole. Pas les autres énergies, juste le pétrole. Il y a longtemps que l’Occident craint de perdre le contrôle du marché de l’or noir qu’il tenait jadis au creux de la main par les menaces militaires aux pays producteurs. Au début des années » 70, Libye, Syrie, puis un peu plus tard l’Iran sont sortis de ce contrôle, ce qui activa le Plan B du « réchauffement climatique causé par le CO2 » (produit de la combustion du pétrole), et la soudaine importance d’envisager un jour une transition énergétique vers d’autres sources énergétiques pour sauver la planète du brasier imaginaire. Malheureusement pour la clique qui en rêvait au début du Plan B, ils n’ont jamais trouvé une énergie capable de remplacer le pétrole pour les cargos de marchandises, les avions, l’agriculture et les armées. Et ce n’est pas faute d’avoir cherché une alternative, mais à ce jour, le pétrole reste la seule énergie pour faire fonctionner l’économie mondiale, basée sur les transports des biens. Et puis il y a le double problème du pétrodollar : comment justifier la valeur d’une monnaie sur une énergie hors de son contrôle ? Le dollar sans le pétrole (ni l’or, abandonné en 1971) est une monnaie de singe. Ah, mais, le Canada et les USA sont en haut de la liste des producteurs mondiaux ? Absolument, mais son exploitation compliquée est trop coûteuse. Elle perd même de l’argent aux États-Unis, où il est plus avantageux d’acheter du pétrole que de le produire. Et ils ne peuvent plus réguler les prix pour rentabiliser leur production. Or, qui contrôle le pétrole contrôle le monde. Soit, tu vends la seule énergie qui fait fonctionner l’économie, soit tu en es un client.

Dans un contexte de cette production nord-américaine onéreuse, et de réserves décroissantes aux USA, le château de cartes mondialiste tremble donc sur cette énergie évanescente. Et c’est ici qu’opère la magie du maestro des échecs en 3D, qui se mit en tête de saigner à blanc le mondialisme en lui retirant son sang, le pétrole. Pour y arriver, il lance en 2008 une refonte complète de l’appareil militaire russe qu’il doit rendre quasi invincible. Au fil de la décennie suivante, la Russie se met à inventer les meilleurs systèmes défensifs que sont les S-400 et Pantsir ; les meilleurs brouilleurs électroniques tels que le Mourmansk-BN ; une panoplie de missiles offensifs hypersoniques inarrêtables, dont les Kinjals et Zircons ; les meilleurs avions et bombardiers de la gamme Soukhoïs ; enfin, les cauchemars nucléaires dissuasifs Sarmat, Avangard et Poséidon qui exposent les flancs de l’Occident sans aucune défense possible. Outre les sous-marins, Poutine n’a pas perdu son temps à fignoler la marine, fleuron et seul avantage notable de l’Occident, car en cette époque de missiles hypersoniques, les porte-avions sont désormais des canards flottants en attente de couler.

En couplant ce réarmement d’une refonte de l’armée russe, étatisant au passage la production des armes pour contrer les coûts prohibitifs qui viennent avec le secteur privé comme celui qui draine les économies occidentales, puis en créant la société privée Wagner, il a bel et bien créé une machine militaire invincible, et souple. D’où son attaque en 3D, bouffant les pions sur trois étages, en permettant aux producteurs de pétrole de gagner leur indépendance, avec la promesse de protéger leurs arrières par la désintégration du contrôle des mondialistes sur ce marché crucial.

Les globalistes attaqués

Les banques internationales ont vu venir le coup et ont tenté de prendre Poutine de vitesse, en lançant dès 2011 le Printemps Arabe dans 9 pays stratégiques, dont la Syrie, l’obstacle principal bloquant le vieux plan d’élargissement d’Israël (The plan for Greater Israel, publié en 1982), soit une métaphore pour la prise de contrôle de presque tout le pétrole de la péninsule arabique par Israël, le mandataire du New World Order au Moyen-Orient. En 2011, la Russie n’était pas encore militairement prête pour intervenir, et Poutine observa avec horreur le sort réservé à Kadhafi, grand nationaliste qui avait préservé la Libye du chaos occidental pendant quatre décennies.

La Russie n’était toujours pas prête en 2014 et il a regardé la CIA faire la révolution en Ukraine et commettre de nouvelles atrocités, dont un massacre à Odessa, les bombardements sur la population du Donbass, et le souffle chaud de l’OTAN qui se rapprochait. Dès l’année suivante, même si la Russie n’avait pas encore complété son nouvel arsenal, Poutine a compris qu’il fallait risquer de perdre sa reine pour empêcher Bashar el-Assad de tomber en Syrie, et le 29 septembre 2015, il s’attaque enfin aux faux terroristes/vrais mercenaires occidentaux que sont ISIS et al-Qaida, mandatés pour mettre la Syrie au diapason occidental. Cette aide déterminante à l’armée syrienne fut un premier coup de pied direct du leader russe sur le New World Order. En empêchant les mondialistes d’écraser la Syrie, Poutine les a empêchés de rassembler tous les derricks d’Irak, Syrie, Koweit et en partie, ceux de l’Arabie saoudite et de l’Égypte, ou en d’autres mots, le contrôle assuré du marché du pétrole. Pour l’Occident, Poutine est devenu l’ennemi juré n° 1.

En février 2022, la Russie était enfin prête. S-400, Kinjals, Zircons, brouillage électronique, artillerie, drones, dernière génération de Soukhoï, Sarmat et Avangard, tout y était. En entrant en Ukraine, Poutine savait qu’il affronterait l’OTAN au complet, qui y investirait argent, équipements et hommes, pour se rendre à l’évidence que face à la nouvelle armée russe, rien de l’onéreux arsenal de l’OTAN ne tient la route. La seule chose que son équipement militaire fait mieux que l’équipement russe, c’est de brûler. Pour les Ukrainiens conscrits qui ne se réclament pas de Stepan Bandera, la débâcle est une indicible tragédie, mais si Poutine avait laissé faire, ce serait une apocalypse qui embraserait bien au-delà de l’Ukraine.

Sabordage économique

Pour les mondialistes, la plandémie de coronavirus fut un prélude nécessaire pour terroriser les peuples et s’assurer de leur obéissance pour quand viendrait le pénible changement d’une démocratie vers le totalitarisme austère prévu au programme du Forum économique. Avec l’abandon d’une partie du pétrole, l’Occident déclenchait du même coup l’autodestruction de ses économies. De plus, l’élimination des petits commerces en faillite favorise à la fois les affaires des multinationales et libère l’espace nécessaire pour la construction de villes 15 minutes, d’autres objectifs des ploutocrates. Toutes les absurdités scientifiques actuelles, que ce soit le réchauffement climatique anthropique, la propagande du véganisme, le plastique dans les océans, la transition aux éoliennes et autres thèmes saugrenus, sont reliées au simple fait que l’occident est devenu client du pétrole, dont elle ne contrôle plus le prix, ni l’approvisionnement. Comme leurs médias perdent massivement le contrôle sur la pensée du peuple, ils n’ont d’autre choix que de sombrer dans le totalitarisme via l’identité numérique et le crédit social, s’ils veulent éviter de se faire lyncher sur la place publique pour 3 ans d’assauts continus contre la population.

Le surendettement massif des nations au nom du soutien pour un virus imaginaire était aussi voulu, pour justifier une relance par le Grand Reset (ou Grande Réinitialisation) des monnaies, incluant l’annulation des dettes nationales en échange de l’abandon de la propriété privée et la création d’une seule monnaie commune crypto, sans papier imprimé, les CBDC. Dans la situation actuelle, cette monnaie n’aurait aucune valeur, car une partie trop importante de la planète ne veut pas de cette réinitialisation de quelques pays ayant volontairement creusé leur tombe et qui n’ont rien pour insuffler une valeur à cette monnaie, même pas la confiance.

La botte secrète de Vlad

Le problème pour l’Occident est que pour fonctionner, le Grand Reset doit être global, et encore une fois, Poutine a paré l’attaque en créant un système économique parallèle au SWIFT, avec l’aide de la Chine et de l’Inde. Plusieurs facettes de ce système économique russo-chinois sont devenues des noms familiers : Coopération de Shanghai, nouvelle route de la soie, les BRICS. Ils travaillent tous dans le même sens, réglant leurs importations avec les monnaies nationales, dans un élan commun de dédollarisation. Le système SWIFT commence sa dérive, plus personne ne veut traiter avec les menteurs occidentaux qui saisissent et sanctionnent au gré des humeurs, et comme la Russie est maintenant la plus forte, les pays n’ont plus peur de sauter la clôture du nationalisme, en devenant des transfuges du mondialisme.

Du côté des producteurs de pétrole, Iran, Venezuela, Algérie et Qatar sont déjà à l’abri, et est venu en 2023 un coup fumant sur l’échiquier, quand l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis se sont mis en tête d’adhérer aux BRICS. L’Occident a perdu ses deux tours. Il ne reste pratiquement qu’à évacuer les USA de Syrie, d’Irak et de Libye pour que Poutine termine de rallier tous les producteurs importants.

Le bulldozer multipolaire travaille sur plusieurs plans : après que Russie, Inde et Chine aient tous boudé la COP-21 de Glasgow en 2021, il devient de plus en plus difficile pour l’Occident de maintenir son narratif réchauffiste, alors qu’une partie du monde ne fait plus semblant de sauver la planète. Si vous doutez de l’implication de la Chine, sachez que Xi vient officiellement d’abandonner les Accords de Paris sur le climat (juillet 2023), handicapant l’histoire officielle du réchauffement de la planète par le CO2, ce carbone instrumentalisé pour démolir la vie des gens qu’on veut plonger dans un totalitarisme orwellien. Les pays du BRICS ont choisi de continuer à développer leurs économies avec la seule ressource disponible pour les transports, le pétrole. Leur motivation est loin du mondialisme imposé par l’impérialisme militaire, mais cherche la prospérité engendrée par la coopération. Les BRICS ont choisi la réalité et l’humanité.   

L’Afrique se soulève

Le tsunami de nationalisme engendré par la dextérité géopolitique de Poutine est en cours et gonfle comme voile au vent. Le cas tout récent du renversement de la marionnette occidentale au Niger, au moment exact où se tenait le sommet Russie-Afrique, est symptomatique des temps : la Russie est en train de rallier trois continents presque entiers à sa cause. En voyant l’Asie, l’Afrique et l’Amérique du Sud lui filer entre ses doigts, annonçant la fin-finale de la colonisation, la clique mondialiste perd après le pétrole le restant des ressources qu’elle pillait chez autrui. Les anciennes colonies ne craignent plus les dettes du FMI, parce qu’il y a maintenant une porte de sortie et qu’elles se savent protégées. Si vous doutez encore de la peur que provoque l’arsenal militaire et nucléaire russe aux mondialistes, consultez vite la liste d’une trentaine de pays ayant déjà signifié leur intérêt pour joindre le nouveau système économique russo-chinois.

Tout au long de sa partie en 3D, Poutine a fait les bons choix. Désormais, les gouvernements occidentaux sont placés devant un mur, et pour l’abattre, ils n’ont d’autre choix que d’abandonner l’idéologie mondialiste et le système économique érigé en tyrannie mondiale par les banques internationales et autres ploutocrates, pour monter dans le train multipolaire économique des nationalistes, où autonomie et souveraineté seront respectées. Ils doivent sacrifier reine et roi pour survivre. L’alternative est de risquer la révolution des peuples en les enfonçant dans un marasme social et un trou économique dont les banques ne se sortiraient jamais. Mais que faire des dettes ? On n’a qu’à couper le fil avec les banques, qui seront emportées par le poids des dettes qu’elles ont provoquées, et faire ce qui est à la mode du côté de la multipolarité, c’est-à-dire opter pour des monnaies nationales.

L’empire du mensonge n’a plus de plan B ni C, ni D. L’Occident est isolé, son armée est nue, ses missiles désuets, ses médias en disgrâce et ils perdent la main sur toutes les ressources qui abreuvent sa richesse factice. Sous des pressions internes qui ne veulent plus d’un plan de destruction économique sans résolution possible au bout, les gouvernements mondialistes des Young leaders du FEM tombent ; Ardern en Nouvelle-Zélande, Sanchez en Espagne, Rutte aux Pays-Bas et les autres suivront. Et on devra les remplacer par de vrais nationalistes, pas des mondialistes déguisés à la Giorgia Melloni. Si Trump pouvait déloger les Démocrates en 2024, ce serait le clou final sur le mondialisme, entraînant son wokisme, son réchauffement imaginaire et son lent génocide médical des peuples dans la poubelle de l’histoire.  

Désormais, vous pouvez prendre avec un grain de sel les multiples analyses géopolitiques qui distinguent les intérêts politiques des USA de ceux de l’UE, ou qui disent que « Biden défend à Zelensky de négocier » ; ce sont des attributs de la même ploutocratie, qui elle-même veut sacrifier l’Europe pour renflouer sa reine, américaine. Et puis, tout ce qui ne tient pas compte dans son cadre analytique de ce que Poutine a accompli via le pétrole est de la bouillie pour les chats. Et le plus tragique est que même si ça devient aussi évident que les yeux dans le visage, à peu près personne n’a encore compris. C’est le précepte de base à tout ce qui se passe aujourd’hui en 2023, et c’est pourquoi Bobby Fisher a décidé de ne pas jouer la partie de retour. Poutine a une avance militaire insurmontable et il n’attendra certainement pas que le complexe industriel militaire américain le rattrape : cette fois, il n’arrêtera pas tant que l’Occident ne couche son roi. Si ça ne vient pas après l’Ukraine, il continuera, et à quelques coups de l’échec et mat, il serait bien fou d’abandonner sa croisade.




J’ai la Haine

Par Jacques Amiot

Le précepte du pardon m’a été enseigné dès ma jeunesse : éducation familiale, religieuse et même scolaire ; car à l’époque, il y avait à l’école primaire laïque des cours de morale et d’instruction civique, alors que maintenant on enseigne la sexualité, la théorie du genre !…

Dans ma vie professionnelle et extra-professionnelle, j’ai eu des conflits, des querelles qui, au fil des années, se sont estompées, puis ont disparu. À l’occasion de mes activités bénévoles au sein d’associations, j’ai même collaboré avec des personnes avec lesquelles j’avais eu de sérieux différends.

J’en ai beaucoup voulu à plusieurs de nos dirigeants en raison de leur politique, de leurs décisions… Et puis, le temps faisant son œuvre, ma colère et mon irritation ont été progressivement oubliées.

Tout a changé ces dernières années, quand j’ai compris que les erreurs, les mauvaises décisions… de notre actuel président, étaient volontaires. Le personnage m’avait déjà fortement indisposé quand, avant son élection, il avait déclaré en février 2017 en Algérie, que la colonisation était un crime contre l’humanité.

Les circonstances de son élection ont également renforcé ma méfiance à son égard. Elle a été très largement soutenue par les médias et truquée par la justice, qui a éliminé bien opportunément monsieur Fillon et refusé, bien qu’alertée, de s’intéresser aux déclarations de revenus de monsieur Macron et au financement de sa campagne.

C’est à cette époque que j’ai vraiment commencé à m’intéresser aux dangers des mondialistes et compris que, le principal obstacle à l’instauration d’une gouvernance mondiale, était les nations souveraines qu’ils devaient donc tenter d’éliminer. Dans ce domaine, j’ai beaucoup appris par des messages reçus d’internautes, et surtout par des lectures comme La super classe mondiale contre les peuples de Michel Geoffroy.

J’ai rapidement acquis la conviction que monsieur Macron a été propulsé à la tête de la France, avec pour mission de la détruire.

Je ne vais pas revenir sur tout ce que j’ai écrit sur le mondialisme, mais simplement faire un petit rappel sur la pseudo pandémie Covid-19 montée de toutes pièces, afin de faire peur aux populations pour les soumettre et leur faire accepter un « vaccin » dangereux.

La France a été en première ligne dans cette démarche. Dès le mois de janvier 2020, madame Buzin a classé l’Hydroxychloroquine comme produit dangereux ; à ma grande surprise. Deux mois après monsieur Véran a interdit aux médecins généralistes l’utilisation des soins précoces ; j’ai alors compris qu’il se tramait quelque chose.

La suite, on la connaît, c’était l’obligation vaccinale qui était recherchée, par l’inoculation de produits très dangereux qui vont créer une forte chute de la natalité. Cela s’inscrit dans le projet mondialiste de réduire drastiquement la population mondiale. Malgré leurs efforts, le gouvernement, les médias aux ordres, de trop nombreux médecins, ne pourront plus cacher encore longtemps le désastre sanitaire en cours.

Il m’étonnerait beaucoup que monsieur Macron soit vacciné, car je pense qu’il était au courant du danger de la vaccination.

On sait que cette « pandémie » a été peu létale. Le pourcentage de décès au plan mondial est de l’ordre d’une grippe. Il aurait été encore plus faible si des pays, comme la France, n’avaient pas interdit l’utilisation des soins précoces.

Certaines populations, comme celle de notre pays, ont vécu un cauchemar pendant plus de deux ans : confinements, couvre-feux, port du masque… Beaucoup de jeunes ont perdu les meilleurs moments de leur vie (sorties entre copains…).

Un climat de morosité, d’angoisse s’est instauré et la situation actuelle ne permet pas de s’en libérer ; bien au contraire.

On sait par ailleurs que dans toute cette période, les grandes sociétés, notamment pharmaceutiques, se sont considérablement enrichies. Il en est de même des oligarques, et de certains politiques augmentant ainsi leur capacité de corruption, déjà considérable.

Il serait surprenant que monsieur Macron n’en ait pas profité, par l’intermédiaire de sociétés comme Mac Kinsey. Cet enrichissement s’est fait au détriment des particuliers, des petites et moyennes entreprises, des commerces…

Il est incontestable, personne ne peut le nier, même si le déclin date de plusieurs décennies, que la situation de la France s’est considérablement dégradée dans tous les domaines depuis 2017 (sécurité, immigration, justice, économie, pouvoir d’achat des Français, dette, industrie, énergie notamment nucléaire, santé, éducation, diplomatie, crédibilité)… La liste est trop longue pour que je puisse l’énumérer dans sa totalité. Le responsable est forcément le chef de l’État.

Il n’y a que deux solutions : soit le chef de l’État est totalement incompétent et s’est entouré de collaborateurs tout aussi incompétents, soit cette décomposition de la France est voulue.

Je suis certain que monsieur Macron n’est pas incompétent. Au contraire, il a fait preuve de grandes capacités pour berner une grande partie des Français, il ment avec habilité et un incroyable aplomb… Je ne retiens donc pas la première hypothèse. C’est à l’évidence la deuxième qui explique les graves problèmes de notre pays, au point de se poser des questions sur son avenir.

Il n’y a pas que la France qui soit visée par les mondialistes ; toutes les nations souveraines le sont. Mais, comme on peut le constater, le mondialisme n’a de prise que sur l’occident, et c’est surtout les nations européennes qui risquent de perdre leur souveraineté avec de graves ennuis pour leur population.

Jean-Michel Jacquemin-Raffestin a écrit un livre particulièrement documenté sur la pandémie Covid-19. Il l’a intitulé : Ne leur pardonnez pas ! ils savent très bien ce qu’ils font.

Pour moi, il est clair qu’ils savent très bien ce qu’ils font et, de ce fait, je ne peux pas leur pardonner. Ce n’est pourtant pas dans mon caractère, mais, j’éprouve de la haine pour les mondialistes et notamment pour monsieur Macron. J’espère qu’ils seront sévèrement sanctionnés par la justice ; quand elle ne sera plus corrompue.

Jacques Amiot — août 2023




Entre communisme et christianisme

Extraits de « Retouches à mon retour de l’URSS » d’André Gide et des « Universaux » de Léon Daudet, commentés aujourd’hui…

Par Lucien SA Oulahbib


Citons d’abord le premier texte datant de 1937 (aux éditions Gallimard, pp 57-62) en un extrait assez significatif, semble-t-il, lorsque Gide relate son voyage comme invité :

« (…) tout, là-bas, me fut offert. Oui, tout : depuis le voyage lui-même jusqu’aux paquets de cigarettes. Et chaque fois que je sortais mon portefeuille pour régler une note de restaurant ou d’hôtel, pour payer une facture, acheter des timbres, un journal, le sourire exquis et le geste autoritaire de notre guide m’arrêtait : “Vous plaisantez ! Vous êtes notre hôte, et vos cinq compagnons avec vous.” Certes, je n’eus à me plaindre de rien, durant tout le cours de mon voyage en U.R.S.S., et de toutes les explications malignes que l’on inventa pour invalider mes critiques, celle qui tendit à les faire passer pour l’expression d’une insatisfaction personnelle est bien la plus absurde.

Jamais encore je n’avais voyagé dans des conditions si fastueuses. En wagon spécial ou dans les meilleures autos, toujours les meilleures chambres dans les meilleurs hôtels, la chair la plus abondante et la mieux choisie. (…). Mais ces faveurs mêmes rappelaient sans cesse des privilèges, des différences, où je pensais trouver l’égalité. (…) j’étais venu pour admirer un nouveau monde, et l’on m’offrait, afin de me séduire, toutes les prérogatives que j’abominais dans l’ancien.

— Vous n’y entendez rien, me dit un excellent marxiste. Le communisme ne s’oppose qu’à l’exploitation de l’homme par l’homme ; combien de fois faudra-t-il vous le répéter ? Et ceci obtenu, vous pourrez être aussi riche qu’un Alexis Tolstoï ou qu’un chanteur de grand opéra, du moment que vous aurez acquis votre fortune par votre travail personnel. Dans votre mépris et votre haine de l’argent, de la possession, je vois une regrettable survivance de vos premières idées chrétiennes.

— Il se peut.

— Et convenez qu’elles n’ont rien à voir avec le marxisme.

— Hélas !…

(…)

Et voyez ce qui se passe en URSS : cette nouvelle bourgeoisie qui se forme a tous les défauts de la nôtre. Elle n’est pas plus tôt sortie de la misère qu’elle méprise les miséreux. Avide de tous les biens dont elle fut si longtemps privée, elle sait comment il faut s’y prendre pour les acquérir et pour les garder. “Sont-ce vraiment ces gens qui ont fait la Révolution ? Non, ce sont ceux qui en profitent”, écrivais-je dans mon Retour de l’URSS. Ils peuvent bien être inscrits au parti ; ils n’ont plus rien de communiste dans le cœur. »

À ces extraits, j’ajouterai avant de les commenter celui-ci de Léon Daudet, dans Les Universaux (Grasset, 1935, p.82) écrit deux ans plus tôt :

« (…) Le venin de la jalousie, quand il monte en grade, devient contagieux et collectif, s’appelle l’envie. Dans cette transformation, sa virulence persiste. Associée à l’exaspération de l’esprit de justice, il donne la révolution, laquelle est épidémique et contagieuse, à la façon d’une maladie infectieuse. Plus la Révolution est violente et déchaînée, plus le fuseau de justice diminue jusqu’à disparaître complètement. Mais, une fois maîtresse du pouvoir, par la faiblesse et la défense, plus que par la vigueur de l’attaque, la Révolution, du fait que l’envie est satisfaite par la spoliation et l’expropriation, ne sait plus que faire de sa victoire et s’exténue. On dit vulgairement qu’elle s’embourgeoise. »

Ainsi André Gide pensait que le communisme léniniste venait accomplir un certain christianisme plus tourné vers le dolorisme (car l’on oublie les paraboles du Semeur et des Talents qu’aime bien citer Charles Gave), alors qu’il s’agit d’une lutte des places et non des classes comme l’a aussi montré Claude Lefort dans son retour à lui sur le communisme (La Complication, 1999, Fayard) lorsqu’il indique en prenant les termes de Daudet que les jaloux s’affûtaient avec « envie » afin non pas de faire comme un Tolstoï suivant l’exemple de ce « marxiste » interlocuteur de Gide (plus haut), mais de s’y substituer… sans le talent… comme cela se voit à profusion, encombrant en plus chaque rentrée littéraire de livres aussi inutiles les uns que les autres, tout en clouant au pilori (en faisant même la chasse) ceux qui ont eux encore quelque chose à dire…

C’est l’un des premiers axes : il s’agit d’imiter les anciennes élites, mais sans leur classe et leur élégance (enviées cependant), leurs résidus servant plutôt de faire-valoir par leurs manières, avant de les supprimer comme c’est en train de s’accomplir aujourd’hui. On jette aux oubliettes la « vieille » France (cataloguée de « moisie ») avec toute sa gouaille, sa hauteur de vues, son passé glorieux, ses inventions, ses écrivains, ses musiciens, ses poètes, ses philosophes, ses mathématiciens, ses physiciens, sa tâche spirituelle d’être la Gardienne de ce qu’a fondé Pierre (même si celui-ci renie le Christ trois fois comme le soulignait Arnaud). Tout cela doit être écarté pour certains (surtout si se trouve proposée de la soupe au cochon, et pourtant « ils » n’obligeaient même pas à la manger), alors qu’en Russie, comme il est dit plus haut, il s’agissait moins de renier le désir de posséder que de le partager (suivant le principe des deux gauches de Françoise Sagan : celle qui veut que tout le monde marche à pied ou en vélo et celle qui veut que tout le monde roule en Rolls, la première aura gagné), du moins en théorie bien sûr, car en pratique « fais ce que je te dis… », le tout au nom de « la Terre »… désormais.

Aussi Gide voulait aller plus loin. Pour lui, le communisme, le « vrai », a été trahi, celui sans doute d’un égalitarisme fantasmé que l’on voit cependant être exécuté aujourd’hui en France, non seulement en supprimant peu à peu la classe moyenne au profit d’un assistanat-chèque-bouclier, mais aussi en élargissant le droit d’égalité à toute l’Humanité invitée (mais sans le dire) à en bénéficier à raison de 400 000 et pourquoi pas un million annuel (rendez-vous dans dix ans chantait Patrick Bruel…). Le tout même pas dans un cadre politique fort qui soucieux de peser bientôt cent millions d’habitants (et en attendant que la courbe démographique autochtone se redresse — par une vraie politique familiale et une aide aux femmes qui avortent par défaut) poserait en condition sine qua non, comme désormais au Danemark, l’assimilation. Non, nous avons plutôt affaire à un non-cadre, un cadre nihiliste donc, dans lequel en absence de centre (théorisée par Blanchot maître de Bataille, Derrida Deleuze Foucault, Lyotard…) tout est de plus en plus permis, y compris la sédition, de fait. Et comme cela se voit de plus en plus, si vous contestez cela et proposez des solutions de redressement, vous êtes alors traité d’extrême droite agitée envers tous ceux qui refusent la disparition de la France, son rétrécissement en « étoile », morceau du drapeau de l’UE, à l’instar des États-Unis d’Amérique…

Il y a aussi plus encore dans le texte de Gide et qui explique bien pourquoi l’impôt progressif a été préféré (et alourdi façon Piketty) à l’impôt proportionnel (ce dernier permet d’ailleurs à la Russie qui l’a adopté de prospérer un peu mieux ces temps-ci) : le fait que l’envie se soit substituée à la jalousie pour reprendre à nouveau les termes de Daudet. La création de « profit » est, par essence, diabolisée en France, ce qui implique de la taxer à la source (cela s’appelle les impôts de production) avant même que quelque chose soit produit. Ajoutez à cela les charges sociales — que d’aucuns appellent cotisations, sauf que cela n’enlève en rien qu’elles ponctionnent la caisse courante (alors qu’il y a bien d’autres moyens que de se contenter d’une Sécu qui en plus va de plus en plus mal et coûte de plus en plus cher) — et vous avez l’idée qu’il faut exiger tout de suite des compensations au fait d’entreprendre et donc de pouvoir prospérer. Ceci fait que cette idée sous-jacente aux propos de Gide se trouve même amplifiée aujourd’hui dans la Nupes ou le fait de rester pauvre non pas par conviction (la pauvreté se distinguant de la misère qui, elle, n’est pas un choix, même si elle a des explications individuelles tout de même : qui ne fait rien n’a rien, voir encore une fois les Paraboles du Semeur et des Talents), mais par obligation, comme l’exige désormais ce nouveau « vrai » communisme qu’est l’écologisme et ses « urgences » intersectionnelles (réservées aux « gueux » bien sûr…).

Il y a donc là quelque chose de vicié, de vicieux, voire de pervers au sens de tordu : le fait de vouloir être, sans en demander la permission, devient de plus en plus suspect. « Penser par soi-même » EST désormais d’extrême droite. Pis encore : le fait qu’un immigré, un fils ou une fille d’immigré, veuillent adopter volontairement un prénom chrétien, veuille s’assimiler, apparaît lui aussi suspect, puisque la culture dans laquelle il veut s’insérer a été cataloguée par les nihilistes (de gaute, de droiche et « alter ») comme étant mauvaise, aliénante, oppressive, « impie » (tel rappeur djihadiste parlant stalinien en désignant des « social-traîtres » à propos de Rachel Khan…), alors que tout ce qui n’est pas cette culture reste paré de toutes les vertus (orientalisme). Cachez ce sein que je ne saurais voir : les crimes des conquêtes musulmanes, non, cela n’a jamais existé, ou c’est du passé. Alors que le courant actuel voulant dynamiter encore plus la culture occidentale fait le contraire, en ressassant par exemple sans cesse que l’écart actuel entre la Corée du Sud et l’Algérie serait dû à « la » colonisation française, alors qu’elles étaient au même point en 1962, oubliant aussi que les générations nouvelles n’ont pas à réécrire l’Histoire, car à ce compte il faudra aussi le faire pour chaque contrée en Afrique, Asie et Amérique, et ce bien avant la suprématie de l’homme « blanc »…

L’élite au pouvoir, qui s’est transformée au fur et à mesure en Secte, a donc tout intérêt à parler d’urgence et d’injustice afin de justifier sa présence à la tête des organismes censés les conjurer, alors qu’ils les aggravent en réalité. D’où le mode de production d’assistanat généralisé, le statut de handicapé comme étant Le stade suprême de la prise en charge au sens désormais total, cybernétique, du terme : les injonctions et les injections comme ses deux mamelles transgenres si l’on ose dire (en hommage à l’auteure d’Harry Potter vilipendée menacée de mort…).




La façon dont « le courrier des Stratèges » attaque Riposte Laïque est dégueulasse

Par Lucien SA Oulahbib

Un mot fort pour indiquer que l’on n’attaque pas ainsi en dessous de la ceinture en se ralliant de fait à ceux que les propriétaires sont censés combattre, non pas seulement « la Caste », mais la Secte — en ce sens où celle-ci recrute également tout le monde (à la différence de la première, qui coopte seulement) et qu’elle interdit toute dissidence alors qu’une caste admet en son sein toutes les nuances de « gris » (à la cervelle de crevette ayant la même couleur). Cette distinction entre secte et caste n’est pas uniquement une question de vocabulaire, mais d’analyse globale de l’état actuel du système global basé sur la fusion organique et non plus tactique entre la Technostructure publique et privée avec l’Affairisme international à tendance mafieuse — qu’il est trop aisé d’indiquer comme représentant uniquement « la » finance, celle-ci étant en effet le nerf de toute guerre depuis la nuit des temps. C’est du moins ce que l’article somme toute mesuré publié dans Riposte Laïque a juste souligné, sans injurier, en se demandant par exemple pourquoi le Courrier des Stratèges ne voyait pas que le nihilisme du sansfrontièrisme et cette proposition d’« Édit de Nantes avec “les” musulmans » faite par le Courrier (ou le degré zéro de l’analyse politique) font partie du souhait de cette Secte qui veut annihiler toute particularité souveraine (Nations) et toute singularité individuelle (queerisme antigay et pédophile) en réduisant les peuples en « particules élémentaires » modélisables, injectables, remplaçables, nouvelle matière première de la machinerie cybernétique divisée en passifs (les sans-dents et « ceux qui ne sont rien ») et actifs (l’élite de la Secte et ceux qu’elles cooptent pour commander, rectifier moralement…).

Et cette Secte (nommée ailleurs SHAA) a besoin de gardes-chiourmes pour maintenir son Hégémonie (et Orbe) — elle l’a trouvée ces temps-ci dans les rangs des néoléninistes petits bourgeois s’étant fait une santé avec la guerre d’Algérie, du Vietnam, et le mai 68 dévoyé, après avoir écrémé le centrisme mou des sociaux-démocrates et des catho-sociaux (à la base des ONG) et d’un zeste de communistes repentants, tous à la recherche avide, mais aussi désintéressée de places en son sein (en la contestant par exemple, sauf que la critique fait partie de sa révolution permanente). Et tous se servent de la fibre révoltée de toute jeunesse, car « chaque génération est un nouveau peuple » disait Tocqueville, pour à la fois propager les thèmes permettant de conforter la « conception du monde » hégémonique, et chasser les dissidents, les traquer, puis les tuer déjà socialement…

Or, il se trouve que le Courrier des Stratèges, du fait de ses convictions, et de ses analyses de bon niveau sur la situation internationale et sociale-économique, et le poids grandissant de la fusion, organique, entre l’État et les FTN, avait de l’intérêt pour la sauvegarde des libertés fondamentales. Mais soudain, au détour d’une maladresse policière (compréhensible, car il aurait pu être écrasé sur le mur et que « force doit rester à la loi ») — qui n’aurait pas fait tant foin s’il n’y avait pas eu ces émeutes (et à l’instar du « ceci n’est pas une pipe » de Magritte, celles-ci ne sont pas des révoltes) avides plutôt de voler à la hauteur de la démesure narcissique d’aujourd’hui (car on n’y a pas volé « que » du pain, mais surtout des objets de marque) au lieu de partir à l’assaut du « macronisme » comme le voulaient également les « stratèges » de la Nupes, et comme le croyaient également nos libertariens en herbe du Courrier (en herbe, car à côté d’un Friedman, père et fils — Milton et David —, ou même d’un Bastiat qu’aimait titiller Marx, il y a de la marge…)

Non, ces émeutes n’étaient pas « l’étincelle qui met le feu à la plaine », mais le trop plein d’une société narcissisée et rétrécie aux « besoins » parmi lesquels même les livres ne sont plus les bienvenus (ils avaient été écartés lors de la crise hygiéniste comme « inessentiels ») du « prêt-à-penser » comme l’on disait autrefois lorsque l’analyse critique avait du coffre, le tout maquillé bien sûr en « révolte antiraciste ». Et même le Courrier s’y est fait prendre en ce sens où ces émeutes sont surtout le résultat convexe, la synthèse, la Somme de toute les gabegies aujourd’hui ambiantes allant du pédagogisme propagandiste sur la colonisation, les crimes communistes (parlant seulement des crimes nazis) aujourd’hui l’écologisme alarmiste (l’autre A de SHAA le premier étant celui de l’Affairisme nihiliste…) jusqu’à un regroupement familial sans autre condition que l’atermoiement bureaucratique par ailleurs contradictoire :

faire ainsi croupir des milliers de gens sous des abris de fortune en France ou en Italie alors que c’est bien, d’abord, un problème mondial, avec pour conséquence l’accroissement désormais constant (quoi qu’en dise un Lebrun bien moins compétent qu’une Tribalat) d’une population à qui, l’on enseigne, en plus, et même seulement, qu’elle est surtout une victime de l’Histoire, uniquement française d’ailleurs, et qu’elle doit, de ce fait, non seulement exiger, mais considérer que ses « propres » valeurs peuvent non seulement se déployer (se reproduire telles qu’elles comme si elles étaient « fixes »…), mais surtout se développer — tout en se substituant aux valeurs propres à la culture française (qui non seulement « existe », mais se vit en tant que telle) avec tout un prosélytisme multiforme, encouragé par clientélisme et conviction altermondialiste, financé par des puissances étrangères (jusqu’aux USA en « banlieues difficiles) via les centres dits “cultuels” et les mosquées de diverses obédiences alors qu’aucune Église, synagogue, pagode, aucun centre laïque, n’est construite dans les pays musulmans pour la plupart corrompus ; mais ils sont de moins en moins les seuls à l’heure du régime mafiosique généralisé…

Au fond, le Courrier, mais il n’est pas le seul, n’a pas eu cette profondeur en analyse sociopolitique qui lui aurait permis de comprendre, ne serait-ce qu’en lisant Hobbes, que tout groupe lorsqu’il est reconnu tel, même informellement via la dimension “culturelle”, veut se déployer (se conserver) et se développer (s’affiner en qualité) pratiquement : c’est-à-dire jusqu’à exiger la partition, la sédition, comme ce fut le cas pour les protestants de plus en plus en cheville avec l’Angleterre, d’où la nécessité de casser l’Édit de Nantes (quitte à s’allier à d’autres protestants en Allemagne comme le fit Richelieu…) afin d’empêcher que se déploie des “fragments” que d’aucuns rêvent d’accomplir par ailleurs en France en la ramenant à ce qu’elle était avant Charlemagne…

Ou l’individualisation forcenée, mais fantasmée parce que l’être humain est un animal politique disait Aristote (et non pas seulement “social” comme certaines traductions l’y réduisent) et qu’il a donc besoin de se reconnaître et d’être reconnu (politeia) par un quelque chose plus grand que lui, un référent des référents qui donne du sens à tous les signifiants et signifiés, en clair, à une transcendance que l’esprit objectif (ou culture commune chez Durkheim) amène, renforce dans l’idée de Nation Laïque c’est–à-dire ce qui dépasse, singulièrement (selon les particularités historiques), les origines ethniques, sociales, religieuses, afin d’atteindre ce bonheur dont parlent Aristote (et Bainville) en tant que but objectif (polis) et subjectif (politeia) que se donne la Cité, et dans laquelle les individus sont heureux d’être ensemble et non pas seulement de cohabiter…

Mais comme il existe des ennemis à cette Nation Laïque (à chaque fois singulière selon l’histoire de chaque peuple) il faut bien riposter… Et aussi proposer : que les propriétaires du Courrier aient le courage d’organiser un débat loyal avec de “vrais” opposants au lieu de faire comme les autres et jeter des sortilèges… Cela nous grandirait non ?… Chiche ?…




Turpitudes de la France

Par John Hunter

Aux Antilles, le chlordécone a empoisonné depuis trente ans la terre et l’océan rendant l’eau imbuvable et la pêche compromise sur un certain périmètre.

Le chlordécone a été déclaré toxique par les USA, mais la France n’en a tenu aucun compte.

Les archives des mairies ont été brûlées ce qui a perturbé le procès engagé par les victimes et les tribunaux ont débouté celles-ci au mépris de la santé des habitants et de la destruction du territoire. Les bananes produites au chlordécone ont aussi empoisonné la métropole.

Au Pacifique. Même scénario à Tahiti et dans les atolls à cause des pollutions nucléaires. La France a dû payer le sabordement du Rainbow Warrior à Auckland, mais rien d’autre pour les irradiés du Pacifique.
En Algérie avant l’indépendance l’armée a fait des tests nucléaires au Sahara. Combien sont morts de césium ?

En Guinée Conakry avant l’indépendance de 1958, les autorités ont diffusé du DDT dans les grandes villes.

Aux Antilles encore, la saga de la vaccination a été pire qu’en Métropole et les fioles du faux vaccin étaient périmées, mais le personnel l’injectait quand même.
Combien de victimes du faux vaccin aux Antilles ?

Toutes ces turpitudes ont un coût spirituel très lourd et ceci explique que le fléau gouvernemental actuel sévit sur le peuple.

On invite le peuple de France à une année de prière et de repentance pour les maux infligés aux peuples d’Outre Mer et à des sessions de réconciliation avec eux.

Sekou Touré a eu raison de bâtir un monument dédié aux victimes du colonialisme près de la cathédrale de Conakry.

Tant que cette expiation n’a pas eu lieu et des demandes de pardon assorties d’une contribution LA FRANCE ne connaîtront pas le repos et le gouvernement continuera à rouer de coups son peuple.




Jeux de la Francophonie 2023 : nouvelle censure intégrale des médias français « de France »

[Source : cermf.org]

[Transmis par Ilyes Zouari, Président du CERMF]

Contrairement aux Jeux du Commonwealth, largement relayés par les médias britanniques, et comme pour leur dernière édition de 2019, les Jeux de la Francophonie 2023 font l’objet d’une censure totale des grands médias hexagonaux destinés à la population française, qui se démarquent ainsi de ceux des autres pays francophones du monde, y compris outre-Atlantique. Au-delà des habituels beaux discours officiels, l’hostilité des milieux politiques et médiatiques français à l’égard de la vaste francophonie ne fait désormais plus aucun doute, et va même en s’aggravant parallèlement à une fuite en avant européiste et atlantiste.

Une censure totale et systématique

Depuis leur lancement il y a presque une semaine, le 28 juillet dernier, dans un stade réunissant près de 80 000 spectateurs à Kinshasa, aujourd’hui plus grande ville francophone du monde avec ses plus de 15 millions d’habitants, les Jeux de la Francophonie 2023 n’ont toujours pas bénéficié de la moindre couverture médiatique de la part de l’ensemble des grands médias nationaux français de la télévision (TF1, France 2, France 3, M6…), de la presse écrite (Le Figaro, Le Monde, Libération, Ouest-France…) et de la radio. Des médias à ne pas confondre avec ceux essentiellement destinés à l’étranger, comme France 24, TV5, RFI ou encore le Monde Afrique, dont le contenu diffère parfois considérablement de celui destiné à la population française, victime de nombreuses censures (Jeux de la Francophonie, sommets de la Francophonie, agression et pillage rwandais de l’est de la RDC, manœuvres militaires russes en Algérie, visite de chefs d’État africains en Russie, part écrasante des pays d’Europe de l’Est dans les aides françaises au développement…).

Ainsi, et sur les quelques dizaines d’heures de journaux télévisés accumulés depuis le 28 juillet dernier, et sur les centaines d’articles publiés par les grands quotidiens nationaux, aucune seconde ni aucune ligne n’a été consacrée à ce grand événement sportif francophone international, même pour les médailles remportées par des Français. Et ce, tout comme pour la précédente édition des Jeux de la Francophonie, organisée à Abidjan en 2019. Une censure qui est donc également appliquée par les chaînes de télévision publiques et les nombreuses chaînes de radio du groupe public Radio France. Ainsi, et au lieu de couvrir le lancement des Jeux, le 28 juillet dernier, le journal de 20 h de France 2 a préféré consacrer un long reportage de 4 minutes et 18 secondes à la très « intéressante » migration des sardines en Afrique du Sud. Incroyable mais vrai. Autre exemple : deux jours plus tard, la très ancienne et célèbre émission hebdomadaire sportive, Stade 2, diffusée sur France 3, n’a daigné accorder aucune seconde à ce grand événement francophone sur les 52 minutes et 54 secondes d’antenne !

Médias, aides au développement : une incontestable volonté politique de marginaliser le monde francophone

Cette censure totale et systématique des grands événements francophones, y compris par l’ensemble des médias publics, ne peut bien évidemment se faire sans l’approbation et l’encouragement des plus hautes autorités françaises. Une attitude qui s’inscrit dans le cadre d’une volonté politique incontestable de couper le peuple français du monde francophone, menée avec acharnement par les européistes et atlantistes qui dirigent le pays depuis bientôt 20 ans. Et ce, afin de dévaloriser la France aux yeux de la population française, en lui faisant oublier son appartenance à un vaste espace linguistique (qui a d’ailleurs récemment dépassé en population l’espace hispanophone ainsi que l’ensemble Union européenne–Royaume-Uni, avec une population de 555 millions d’habitants début 2023), dans le but de lui faire accepter le maintien du pays au sein de l’Union européenne et de l’alliance atlantique (l’OTAN, que la France avait pleinement réintégrée à l’époque du président Sarkozy, qui avait ainsi effacé l’héritage du général de Gaulle). Deux ensembles présentés alors comme nécessaires, et même vitaux, pour une pauvre France qui ne pourrait rien faire « seule ». Une France qui est pourtant, en réalité, globalement bien plus puissante que la Russie, à tous les niveaux… et qui est même 26 fois plus vaste que l’Allemagne, en tenant compte de son gigantesque espace maritime, le deuxième plus grand au monde.

Ainsi, la population française ne sait pratiquement rien du monde francophone, et en particulier des pays francophones du Sud, au sujet desquels les médias français n’alimentent qu’une image terriblement négative (avec l’appui, au passage, des associations de défense des immigrés et des clandestins…), résumant ce vaste ensemble à une accumulation de misère, de désolation, d’instabilité, ou encore à une espace abritant des animaux sauvages et connaissant parfois des manifestations anti-françaises (menées par une poignée de jeunes, certes patriotes, mais totalement manipulés par des puissances étrangères, et en particulier la Russie). La population française n’a ainsi jamais droit à des images montrant le dynamisme économique de ces pays, la modernité de grandes métropoles francophones africaines, les grandes infrastructures réalisées et celles en cours… Aujourd’hui, la quasi-totalité des Français ignore jusqu’à l’existence même de la Basilique Notre-Dame de la Paix de Yamoussoukro, le plus grand édifice chrétien au monde. Une incroyable ignorance qui concerne même l’écrasante majorité des plus fervents catholiques, et en particulier au sein de la nouvelle génération, constamment tenue à l’écart du monde francophone par les médias et l’Éducation nationale française.

Mais cette hostilité politico-médiatique à l’égard de la francophonie se manifeste également à travers la répartition des aides publiques françaises au développement, qui ne bénéficient que marginalement au Monde francophone, et ce au profit des pays d’Europe de l’Est membres de l’Union européenne, qui récoltent constamment la part du lion, contrairement à toute logique économique et géopolitique. Ainsi, et à partir des dernières données disponibles auprès de la Commission européenne et de l’OCDE, la part du monde francophone n’a été que de 15,4 % du total des aides françaises au développement versées en 2021 (soit 3,5 milliards d’euros, aides bilatérales et multilatérales confondues), contre non moins de 43,3 % pour l’Union européenne (9,9 milliards), presque intégralement destinés aux 13 petits pays d’Europe de l’Est et orientale, qui ne totalisent que 114 millions d’habitants, soit quatre fois moins que l’ensemble des 27 pays francophones du Sud (près de 450 millions début de 2021).

La situation est si absurde, qu’il n’y a qu’un seul et unique pays francophone parmi les 10 premiers pays bénéficiaires des aides françaises au développement (la Côte d’Ivoire, 8e). La Pologne, premier pays bénéficiaire, a reçu 9,3 trois fois plus d’aides que le Maroc, à la population quasi égale et grand allié de la France (2,565 milliards d’euros, contre 0,277 milliard). Et la minuscule Estonie, peuplée de seulement 1,3 million d’habitants, a reçu davantage d’aides que la vaste RDC, plus grand pays francophone du monde et qui vient de dépasser les 100 millions d’habitants (156 millions d’euros contre 147 millions). Là aussi, incroyable mais vrai… et totalement occulté par les médias.

Pourtant, cette politique d’aide au développement est contraire à toute logique économique ou géopolitique. D’un point de vue économique, d’abord parce que les pays d’Europe de l’Est et orientale membres de l’Union européenne s’orientent principalement et historiquement vers l’Allemagne, qui arrive très largement en tête des pays fournisseurs de la zone, avec une part de marché d’environ 20 % chaque année (19,5 % en 2019), contre toujours moins de 4 % pour la France, dont les aides massives reviennent donc quasiment à subventionner les exportations allemandes. Une politique que l’on pourrait résumer par la célèbre expression « travailler pour le roi de Prusse »…

Ensuite, parce que toutes les études économiques démontrent que les échanges peuvent être bien plus importants entre pays et peuples partageant une même langue. À ce sujet, un seul exemple suffit à prouver l’impact économique du lien linguistique : les touristes québécois sont proportionnellement quatre fois plus nombreux que les touristes américains à venir chaque année en France… et à y dépenser. En d’autres termes, toute richesse générée dans un pays francophone au profit de l’économie locale finit par être intégrée en bonne partie au circuit économique d’autres pays francophones, et ce, en vertu d’un mécanisme semblable à celui des vases communicants. D’où le concept de « zone de coprospérité », qui est d’ailleurs une des traductions possibles du terme Commonwealth. Ce lien linguistique explique également en bonne partie la position globalement encore assez bonne de la France en Afrique francophone (Maghreb inclus), dont elle demeure le second fournisseur en dépit de son manque d’intérêt, avec une part de marché globale estimée à 11,5 % en 2019, derrière la Chine, 15,6 %. Une part largement supérieure à celle de l’Allemagne, estimée à 3,9 %, et qui arrive même derrière l’Espagne (7,3 % et troisième fournisseur), l’Italie et les États-Unis (5,5 % respectivement).

Enfin, parce que c’est dans cette même Afrique francophone qu’il convient d’investir massivement, afin de tirer pleinement profit des opportunités et du dynamisme que l’on trouve dans ce vaste ensemble de 25 pays, partie globalement la plus dynamique économiquement du continent (l’Afrique subsaharienne francophone, composée de 22 pays, ayant notamment réalisé en 2022 les meilleures performances économiques pour la neuvième année consécutive et la dixième fois en onze ans, affichant ainsi une croissance annuelle de 3,5 % en moyenne sur la décennie 2013-2022 — et même 4,0 % hors cas très particulier de la Guinée équatoriale, contre seulement 2,2 % pour le reste de l’Afrique subsaharienne). Mais aussi la partie la moins endettée, la plus stable et la moins touchée par l’inflation et les violences sociales (criminalité, homicides, conflits interethniques, guerres civiles…).

Et pour ce qui est du niveau géopolitique, justement, le caractère irrationnel de la politique française d’aide au développement s’explique également par le fait que l’écrasante majorité des pays de l’UE, malgré les aides massives versées chaque année par le contribuable français, vote régulièrement contre les positions de la France au sein des grandes instances internationales, au profit des États-Unis (auprès desquels ils se fournissent d’ailleurs presque exclusivement en matière d’armements lourds, alors que les richissimes pays du Golfe et les grandes puissances émergentes préfèrent souvent acheter du matériel militaire français…).

Ainsi, et à partir du moment que la doctrine de la politique étrangère de la France semble être désormais de travailler et de s’épuiser financièrement au service des intérêts économiques allemands et des intérêts géopolitico-militaires des États-Unis, il ne faut donc guère s’étonner de la voir perdre de son prestige et de son influence à l’international, et notamment dans les pays francophones du continent africain, au profit de diverses puissances étrangères, bien heureuses de profiter d’une telle inconscience.

Victimes d’un environnement politico-médiatique incontestablement hostile en France, nos frères francophones du reste du monde, du Québec au Pacifique, et au nom de leurs propres intérêts, gagneraient à se faire davantage entendre, à se décomplexer et à ne plus hésiter à demander de claires explications à leurs confrères et homologues de France, en cas de double discours et d’attitude jugée néfaste au monde francophone, et donc aux intérêts de l’ensemble des pays et peuples francophones (dont le peuple français lui-même…).




Ce n’est pas à l’État d’éduquer nos enfants ! Réactualisons l’autorité parentale

Par Nicole Delépine

Le rôle de l’éducation nationale est d’instruire les enfants, de leur apprendre à lire, compter, leur enseigner l’histoire, la géographie, les sciences et la morale en développant leur esprit critique et le goût du dialogue et le doute fertile.

Celui des familles est d’éduquer leurs enfants selon leurs valeurs philosophiques et religieuses propres dans le respect des autres. C’est ce qu’a récemment rappelé1 le maire de Nice (Christian Estrosi), comme bien d’autres.

Tout être humain est unique, tout être humain est différent. Il l’est dès la naissance du fait de la loterie chromosomique. Il enrichit sa singularité par l’éducation que lui procure sa famille et les expériences de sa vie.

Mais l’État veut uniformiser les enfants et les transformer en robots obéissants. Depuis des décennies, il empêche les familles d’exercer pleinement leur autorité éducative en obligeant les enfants à aller à l’école dès 3 ans, en décrédibilisant les valeurs familiales, en sapant l’autorité des pères, en rappelant sans cesse aux enfants leurs droits2 sans leur rappeler leurs devoirs et en les endoctrinant à l’école, que ce soit sur le réchauffement climatique [ou autre chose].

L’éducation sexuelle chez les plus jeunes, sous prétexte de faciliter l’inclusion d’infimes minorités sexuelles comme les trans (0,2 % de la population)…

L’État et les médias qu’il subventionne ont constamment dénigré et nié le rôle éducatif des pères que notre système politico-socio-judiciaire a transformé en spectateurs impuissants de la faillite de l’école et de la disparition des repères moraux. Le nombre de familles monoparentales a explosé, et cette situation grève les finances publiques par l’explosion du nombre de demandes de prestations sociales de mère supposée isolée, et aggrave la carence éducative et morale ambiante.

Mais en sapant l’autorité nécessaire à l’éducation, on crée des barbares qui brûlent écoles, bibliothèques et mairies.

« Deux claques et au lit »

(Hugues Moutouh préfet de l’Hérault)3

Bruno Beschizza, maire d’Aulnay-sous-Bois, se montre plutôt d’accord avec la « méthode »4 :

« Je suis moi-même papa de cinq enfants. Demain, pour une gifle, je suis convaincu que dans la bien-pensance ambiante, il y aura un voisin qui portera plainte contre moi pour maltraitance. Hier, on a critiqué un préfet qui a osé dire “deux baffes et tu rentres à la maison”. Je pense qu’il faut revenir à cela. Les papas étaient absents. J’ai des mamans qui me disaient : “Monsieur le maire, on a vu des images d’un papa qui est descendu, a mis son gosse dans le coffre, on rêve de pouvoir faire ça”. »

« On a tellement décrédibilisé et critiqué, l’autorité, la notion de famille même.

Aujourd’hui, le papa ne descend plus parce qu’il ne se considère même plus comme papa. La maman, elle vous dit : “Mais comment je fais ?”. Le prof, il dit : “Je ne peux plus engueuler mon élève parce que sinon, les parents vont venir et peut-être entamer une procédure contre moi”. Dans ces conditions, aucune loi ne peut être intégrée, sauf celle du plus fort.

Pour un parent, poser un interdit cohérent nécessite de souhaiter avoir un enfant aimable pour les personnes extérieures à la famille et qui ait envie d’être un citoyen, mais aussi d’accepter de ne pas être aimé temporairement par son enfant. À notre époque, les interdits ne sont plus “portés” par le groupe social, beaucoup de parents ne prennent plus en compte que le regard des autres qui souligne que “ça ne se fait pas”, qui aidait les parents à réguler les comportements de leurs enfants. D’autant que beaucoup de médias tournent systématiquement en dérision toute tentative de rétablissement des interdits nécessaires. »

Il est pourtant devenu indispensable de relégitimer un principe d’autorité très ferme à tous les niveaux (dans la famille, à l’école, envers la police, etc.) pour améliorer notre fonctionnement collectif et empêcher la perte de toute notion de « bien commun ».

Pour cela il faut reconnaître la légitimité du rôle éducatif des pères et leur autorité naturelle pour transmettre à leurs enfants les repères et les limites indispensables à la vie harmonieuse pour tous dans une société démocratique.

Sans apprentissage du bien commun par les enfants, on aboutit aux explosions nihilistes que nous devons affronter inutilement. La crise que nous venons de subir n’est pas uniquement liée à un conflit de civilisation entre Algériens d’origine et Français de souche : les jeunes de nos banlieues qui séjournent en Algérie où l’éducation des parents n’est pas entravée par les lois et qui s’y comportent comme en France sont rapidement rappelés à la raison par leurs proches.

Il faut rétablir l’autorité éducatrice des parents pour ne pas être contraint à utiliser la force de la police ou de l’armée comme derniers remparts de la démocratie.





L’effondrement de l’Occident, printemps/été 2023

[Source : unz.com]

Par Hans Vogel

La question de savoir si l’Occident est en chute libre ne relève plus de la spéculation. C’est clairement le cas, et c’est clairement intentionnel. Le « Great Covid Show » [Grand spectacle de la Covid], organisé par les suspects habituels, semble avoir créé les conditions propices à la « Grande Réinitialisation ». Il y a eu quelques accrocs, car une opération aussi vaste et globale que le « Great Covid Show » dépassait les capacités techniques et intellectuelles des néoconservateurs Américains et de leurs acolytes étrangers, y compris le FÉM [Forum Économique Mondial], l’OMS et l’UE.

L’opération militaire spéciale russe en Ukraine a compliqué les choses. Comme dans une partie d’échecs, la Russie oblige les États-Unis et leurs vassaux à faire des mouvements qu’ils n’avaient pas prévus ou qu’ils ne comptaient faire que plus tard dans la partie. Ces mouvements ne sont certainement pas à leur avantage. C’est pourquoi les gouvernements prennent des décisions aussi radicales dans tant de domaines différents, et ce simultanément.

Ils avaient prévu de réorganiser radicalement l’agriculture, en suivant l’exemple donné par les bolcheviks après 1929, lorsqu’ils ont commencé à expulser et à exterminer les koulaks. Au lieu de la collectivisation, les bolcheviks d’aujourd’hui veulent que des entreprises géantes dominent l’agriculture. Mais l’essence de ces projets est la même : les petits agriculteurs et les agriculteurs intermédiaires doivent être délogés, soit volontairement, soit par la force brute. Apparemment un peu plus tôt que ne le prévoyait le scénario original, le gouvernement néerlandais a entamé une guerre contre les agriculteurs qui, comme dans l’ex-URSS, risque d’entraîner une pénurie alimentaire généralisée, voire une famine.

De la même manière, avec une Allemagne obéissante en tête de peloton, les États clients des États-Unis en Europe commettent actuellement un suicide économique en coupant leur industrie de sources fiables d’énergie abordable, obligeant les producteurs et le public à compter sur l’énergie éolienne et solaire. Tout cela se fait au nom de ce que l’on appelle l’agenda vert, afin de réduire les émissions de carbone et d’azote. Dans le même temps, les partisans du changement climatique anthropique encouragent la destruction de l’environnement à une échelle véritablement gigantesque partout où l’on trouve du lithium et d’autres minerais nécessaires à la fabrication de batteries électriques. Comme tous les éléments du programme de la mafia de la Grande Réinitialisation, le discours officiel sur le changement climatique repose sur les contradictions les plus flagrantes.

Les contradictions les plus flagrantes se retrouvent dans le fonctionnement quotidien des gouvernements, en particulier dans l’UE. Comme le gouvernement des Pays-Bas, la plupart d’entre eux prennent régulièrement des décisions qui sont en violation claire ou implicite de la constitution et d’autres législations.

Malgré les innombrables contradictions au niveau de la politique elle-même, du discours politique officiel et des contradictions intrinsèques qui sous-tendent la plupart des décisions politiques, c’est un miracle que l’empire américain parvienne encore à rester en vie. Cela explique peut-être aussi pourquoi l’IA est actuellement déployée : dans l’espoir qu’elle contribuera à maintenir la puissance américaine. Cependant, on peut douter que l’IA se révèle capable de fonctionner dans un environnement où la confusion et la contradiction juridiques, linguistiques et lexicographiques sont devenues la norme.

Les hommes politiques, les médias publics et privés de l’Occident se réfèrent consciencieusement à « notre démocratie », aux « valeurs occidentales » (censées défendre les droits de l’homme), à la « transparence » et à « l’État de droit », tout en faisant et en préconisant tout ce qui est diamétralement opposé à ces valeurs. Après tout, l’IA, comme le système électronique qu’elle est, fonctionne sur le principe que « 0 » est « 0 » et que « 1 » est « 1 ». Lorsque « 0 » peut également signifier « 1 » et que « 1 » est parfois « 0 », l’effondrement est inévitable. Comment savoir si la « démocratie » signifie « le règne de la majorité populaire » ou son contraire, le règne d’une clique de criminels corrompus, comme c’est le cas dans les « démocraties » modernes ? En outre, étant donné la détermination fanatique avec laquelle les sources d’énergie fiables sont abandonnées partout en Occident, précisément au moment où tout ce qui permet la vie dépend de l’électronique, l’ensemble du système ressemble de plus en plus à une maison construite sur des sables mouvants.

[Note de Joseph : comme le rappelle le documentaire Le Grand Réveil, la démocratie est une forme de gouvernement qui s’impose toujours au détriment d’une partie de la population (au moins les 49 % minoritaires) dont la liberté n’est alors pas le moins du monde respectée. Et dans la pratique des États, seule une partie de la population a le droit de vote, ce qui fait qu’en réalité la proportion de liberté non respectée dépasse les deux tiers de la population. Si l’on ajoute que le vote est souvent conditionné aux campagnes de « communication » (lire : « propagande ») et aux sondages relativement manipulés et orientés, ceci sous la houlette des financeurs, alors les démocraties se révèlent le pouvoir facile d’une petite minorité financièrement riche et influante au détriment de la large majorité bien plus pauvre. En résumé, la démocratie est la forme de gouvernement favorite des usuriers et des banquiers.]

Où que l’on regarde en Europe, l’effondrement est à portée de main. Aujourd’hui, rouler sur les célèbres autoroutes allemandes est un véritable calvaire. Il fut un temps où l’on pouvait admirer des paysages splendides et parfois spectaculaires tout en roulant tranquillement sur la surface lisse d’autoroutes impeccablement entretenues. Avec une longueur totale de plus de 13 000 kilomètres, l’Allemagne possède le quatrième réseau au monde, précédé seulement par l’Espagne, les États-Unis et la Chine. Il y a 50 millions de voitures en Allemagne, mais le réseau est aussi intensivement utilisé par les camionneurs étrangers qui livrent et ramassent des marchandises et, en été et en hiver, par des millions d’étrangers qui se rendent à leurs destinations de vacances. Le réseau Autobahn est utilisé de manière très intensive, mais son entretien a longtemps été négligé et, par conséquent, de vastes tronçons d’autoroute doivent être rétrécis pour permettre la réparation des routes et des ponts. Cela provoque des embouteillages longs et fastidieux dans tout le pays, de tôt le matin à tard le soir. Si l’on ajoute à cela le fait que de nombreux conducteurs sont originaires de pays non occidentaux, où la proverbiale discipline allemande et le respect des règles et règlements ne sont pas enseignés dès le plus jeune âge, il est clair que conduire sur l’Autobahn consomme une quantité démesurée de temps et d’énergie. En fait, le système autoroutier allemand semble très proche du point de rupture.

En tirant cette conclusion, il m’est venu à l’esprit que les autoroutes fédérales allemandes sont un symbole de ce qui se passe dans toute l’Europe : les piliers mêmes qui soutiennent l’État et la société sont en train de s’effondrer. Bien sûr, pour ceux qui ont des yeux pour voir, l’effondrement a déjà eu lieu il y a un certain temps, peut-être deux décennies, si ce n’est plus tôt. À l’instar des trois tours du WTC qui se sont effondrées le 11 septembre, l’effondrement commence de manière hésitante, puis s’accélère. Comme dans le cas des tours du WTC, la destruction généralisée qui a lieu aujourd’hui en Occident est planifiée. Cependant, dans un certain nombre de domaines, l’effondrement avait déjà commencé bien avant sous la forme de la corruption. Les personnes corrompues se déplaçant d’un domaine à l’autre, la corruption se propage encore plus rapidement et finit par devenir systémique.

Par exemple, la corruption académique peut conduire au plagiat et à la manipulation des données de recherche. Mme Ursula von der Leyen, docteur en médecine, présidente non élue de l’Union européenne des sciences sociales, n’a jamais pu se débarrasser de l’odeur de fraude académique (commise lors de la rédaction de sa thèse) qui l’entoure. Il n’est donc pas surprenant d’apprendre qu’elle a conclu des accords secrets avec la société Pfizer pour la fourniture de vaccins non testés et qu’elle les a imposés à un public sans méfiance lors du grand spectacle de la Covid. Corrompue un jour, corrompue toujours, pourrait-on dire.

Alors que la fraude détruit de plus en plus la valeur de la recherche universitaire, l’enseignement universitaire lui-même est également attaqué. Le ministre néerlandais de l’Éducation a l’intention de réduire de moitié le nombre de crédits requis pour les étudiants de première année. Cela signifie que davantage d’étudiants seront autorisés à rester pour devenir des étudiants de deuxième année, avec le résultat final prévisible que les diplômes universitaires se dévalueront encore plus.

La corruption dans le domaine de la médecine est devenue évidente au cours du « Great Covid Show », à tel point qu’aujourd’hui, aucun médecin n’est digne de confiance. Pour dire les choses simplement, les médecins de famille et les spécialistes sont essentiellement des dealers de drogue [NDT En anglais, le mot « drug » signifie à la fois drogue (ou stupéfiant) et médicament] au service de Big Pharma. Il existe encore quelques médecins honnêtes et décents, mais ils sont difficiles à trouver.

À l’instar de la recherche universitaire, de l’éducation, de la politique et de la médecine, le système judiciaire est gangrené par la corruption et en chute libre. Prenons par exemple le cas récent du professeur Sucharit Bhakdi1, accusé d’antisémitisme sur la base des preuves les plus minces que l’on puisse imaginer. Bien que ce critique éloquent et influent des politiques covid décrétées par le gouvernement allemand ait été acquitté, le procureur général a néanmoins décidé de faire appel et de continuer à essayer de mettre le docteur Bhakdi derrière les barreaux à n’importe quel prix. Qu’un procureur procède de la sorte, en niant totalement le fait qu’il n’existe aucune preuve à l’appui de l’affaire, est plus qu’une parodie de justice : c’est transformer la justice en une plaisanterie stupide. Il est d’ailleurs inquiétant de constater que personne ne sourcille, ce qui montre bien à quel point le système judiciaire en Allemagne (et d’ailleurs dans le reste de l’Europe) a été corrompu.

Pourtant, aux yeux de l’État, exprimer des doutes ou des inquiétudes sur de telles questions est un péché. Tout récemment, le service d’espionnage néerlandais AIVD a publié un rapport indiquant qu’environ 100 000 citoyens néerlandais se méfient de l’État et du gouvernement, ce qui ferait d’eux des « théoriciens de la conspiration ». De plus en plus, et presque ouvertement, il est suggéré que ces personnes doivent être soumises à un traitement psychiatrique. Toute personne saine d’esprit ne ferait pas plus confiance au gouvernement que le gouvernement ne lui fait confiance, et il ne fait aucun doute que de nombreuses personnes sont fidèles à ce principe, mais apparemment le gouvernement des Pays-Bas, qui est, bien entendu, un pays « démocratique », n’est pas de cet avis.

Il y a plus de raisons qu’il n’en faut de se méfier du gouvernement, non seulement des Pays-Bas, mais de toutes les nations de l’UE. Le gouvernement allemand, dominé par les Verts, est devenu le chien de poche belliqueux et autodestructeur [aux ordres] des États-Unis, déterminé à chasser l’industrie et à humilier, appauvrir et décimer les Allemands de souche. Le gouvernement italien, dirigé par Giorgia Meloni, élue en raison de ses promesses solennelles de mettre fin à l’immigration illégale d’Africains noirs et de musulmans grossièrement non qualifiés, non éduqués et hostiles, encourage désormais activement ces personnes à venir en Italie. Le président français Macron, qui ressemble et agit comme un adolescent homosexuel qui a épousé sa mère, n’a cessé de mener des politiques visant à détruire la classe moyenne française. Le gouvernement néerlandais a présidé à l’appauvrissement de la classe moyenne, au point qu’aujourd’hui, 400 000 écoliers vivent sous le seuil de pauvreté, et dont les parents sont incapables de payer le petit-déjeuner et de nouveaux vêtements.

Le gouvernement allemand envisage sérieusement d’interdire le parti conservateur AfD. Cela n’a rien de surprenant dans un pays qui a une vénérable tradition d’interdiction des partis jugés indésirables dans son système démocratique. Pendant de nombreuses années, le parti communiste a été interdit en Allemagne de l’Ouest. Aux Pays-Bas, le parti conservateur FvD s’attend à une décision d’interdiction dans un avenir proche. Tout cela s’inscrit dans le cadre de l’Ukraine, qui défend les « valeurs occidentales » contre les méchants Russes : Zelensky a tout simplement interdit onze partis. Vive la démocratie !

Il n’est pas surprenant que la colère de la population s’accumule depuis un certain temps, et qu’elle augmente à chaque fois que les gouvernements publient un nouveau décret limitant davantage les libertés ou augmentant les prix.

La France ayant toujours été une nation où la classe moyenne est forte et la classe ouvrière militante, et où les gens sont prêts à descendre dans la rue pour exprimer leur indignation et leur colère, il n’est guère surprenant qu’au cours des dernières années, elle ait été le théâtre de manifestations massives du mouvement des Gilets Jaunes et de personnes protestant contre des réductions drastiques des retraites. Après avoir vu comment ces manifestations pacifiques ont été brutalement et impitoyablement réprimées par la police et les escadrons de tueurs à gages, les Nord-Africains et les Africains noirs des banlieues ont adopté une approche différente. Étant donné qu’au moins 15 % des 65 millions d’habitants de la France métropolitaine sont maghrébins (marocains, algériens, tunisiens) ou noirs, et que la plupart d’entre eux vivent dans les grandes villes, Paris, Lyon, Marseille, Lille, Toulouse, Bordeaux, l’heure est grave : Paris, Lyon, Marseille, Lille, Toulouse, Bordeaux, maintenant qu’ils entrent en scène, les choses semblent bien sérieuses.

La vague de guerre urbaine en France signifie que l’effondrement est entré dans une nouvelle phase, celle d’une violence anti-étatique organisée et coordonnée avec des connotations raciales.

Les musulmans d’Afrique du Nord et les Noirs d’Afrique participent à ce qui ressemble à une guerre civile contre des cibles étatiques, culturelles et commerciales et contre des Français blancs. Par conséquent, l’éruption actuelle de violence n’a pas seulement l’étoffe d’une guerre civile, mais plutôt d’une guerre raciale.

Quel que soit l’élément déclencheur de la vague de violence actuelle, celle-ci doit également être considérée comme une conséquence logique de décennies de politiques françaises décrétées sur ordre de la Commission européenne non élue.

Ce qui s’est passé en France pourrait facilement se produire demain dans d’autres pays de l’UE, pour la simple raison que les conditions dans de nombreux endroits sont similaires à celles de la France. De nombreux États membres de l’UE, notamment l’Allemagne, la Suède, les Pays-Bas et la Belgique, comptent également des minorités musulmanes de 10 à 15 % [de la population générale]. Comme de nombreux quartiers et banlieues populaires en France, certaines parties des villes suédoises de Stockholm, Göteborg et Malmö sont depuis longtemps inaccessibles à la police. Il en va de même pour un certain nombre de villes allemandes, notamment Berlin et la région de la Ruhr. À Bruxelles, même sous le nez des commissaires du Quatrième Reich, des quartiers entiers de cette ville sont des zones interdites.

D’aucuns ont suggéré que les événements survenus en France s’inscrivaient dans le cadre de la « grande remise à zéro » prônée par le Forum Économique Mondial (FÉM).

En fait, cette « grande remise à zéro » n’est qu’un autre terme pour beaucoup de destruction, de maladie, de mort, de guerre, de misère et de peur. Il semblerait que les quatre cavaliers de l’Apocalypse aient envoyé leur avant-garde préparer le terrain et qu’ils ne tarderont pas à se manifester. À cet égard, il convient de noter que le slogan « reconstruire en mieux » [NDT « Bild Back Better » — en abrégé BBB, en anglais], si important et si omniprésent il y a encore quelques années, a complètement disparu de la propagande d’État partout.

Pour « reconstruire en mieux », il faut d’abord tout casser. De toute évidence, ce n’est pas ce que les dirigeants de tous les États « démocratiques » de l’Occident ont raconté à leurs « électeurs ».

Mais ne vous inquiétez pas, l’« Occident » est composé de sociétés « fondées sur des valeurs » et soumises à l’« État de droit », où l’« équité », la « diversité » et les « droits de l’homme » sont défendus, où les « émissions de carbone et d’azote » sont limitées et où les « fake news » et la « désinformation » sont interdites.





Le gouvernement américain responsable des émeutes anti-blancs en France ?

[Source : nationaljusticeparty.com]

Par Joseph Jordan

[NDLR Le texte suivant est diffusé à titre informatif d’un point de vue américain particulier sur la situation française.]

Au cours de la semaine écoulée, les banlieues entourant les grandes villes françaises ont été le théâtre d’incendies et d’actes d’anarchie, faisant au moins un mort confirmé, des centaines de blessés et près d’un milliard d’euros de dégâts. De violentes batailles de rue continuent de faire rage dans tout le pays, opposant les descendants d’immigrés noirs et algériens à la police et aux citoyens gallo-romains. La plupart des violences ont eu lieu autour des magasins de produits de consommation de luxe que les minorités supposées politiquement lésées ont pillés à un rythme alarmant. Les forces de l’ordre sont sur la défensive, leur syndicat national dénonçant publiquement leur incapacité à maîtriser la « sauvagerie ».

Le catalyseur présumé de cet épisode européen de chaos racial anti-blanc à l’américaine a été la mort d’un criminel maghrébin de 17 ans, Nahel Merzouk, abattu par la police après avoir tenté de s’enfuir dans sa voiture lors d’une arrestation. Bien que n’ayant pas l’âge légal pour conduire une automobile, Merzouk roulait dans une voiture de sport Mercedes Benz et a été abattu alors qu’il tentait de s’enfuir pendant que les policiers luttaient pour l’arrêter. En vertu d’une loi de 2017, la police française a pour instruction de tirer sur les conducteurs imprudents qui tentent d’échapper à l’arrestation, mais le policier blanc en question, Floriant M., est néanmoins accusé d’homicide involontaire afin d’apaiser la mafia, les élites économiques et les militants raciaux professionnels.

Si la situation rappelle les émeutes raciales de 2020 qui ont secoué les États-Unis après la mort de George Floyd, ce n’est pas une coïncidence.

Les médias français se sont d’abord rangés du côté de la police dans cette affaire. Ils ont changé d’avis après qu’un court extrait hors contexte de l’incident a été repris par des agents locaux de Washington, formés par le département d’État américain, comme Rokhaya Diallo, qui se sont adressés à des médias britanniques et américains amis pour bafouer les lois françaises strictes en matière d’incitation et approuver ouvertement la violence criminelle tout en diffamant les Français de race blanche sans aucun contre-argument.

Ces émeutes sont le produit d’une malveillance délibérée, fruit de plus d’une décennie d’opérations d’influence secrètes et manifestes visant à transformer la population criminelle noire et brune de France en un point d’appui impérial juif américain permanent.

L’une des premières traces de cette opération de renseignement est une série de câbles classifiés de l’ambassade américaine datant de 2010 et rendus publics par Wikileaks. Dans ces mémos, le magnat juif d’Hollywood Charles Rivkin, alors nommé ambassadeur en France par l’administration Obama, expose un plan en sept points pour mobiliser les Noirs et les Maghrébins en France comme une arme politique contre leurs hôtes.

[Les sept points étaient les suivants :
1- TENIR UN DISCOURS POSITIF (envers la démocratie, les minorités, etc.) ;
2- DONNER UN EXEMPLE FORT (en étant inclusifs, pour faire tomber les barrières, faciliter la communication et étendre les réseaux) ;
3- LANCER UNE ACTION AGRESSIVE DE SENSIBILISATION DES JEUNES ;
4- ENCOURAGER LES VOIX MODÉRÉES (en travaillant notamment avec les sites musulmans français oumma.fr et saphirnews.com) ;
5- DIFFUSER LES MEILLEURES PRATIQUES ;
6- APPROFONDIR NOTRE COMPRÉHENSION DU PROBLÈME ;
7- INTÉGRER, CIBLER ET ÉVALUER NOS EFFORTS.

]

Dans ce mémo infâme, Rivkin déplore que les institutions françaises soient « très majoritairement blanches » et élabore un plan visant à créer des médias parallèles, des ONG et des entités éducatives soutenus par le Département d’État, afin de saper et de remplacer l’ordre établi. Dans le but de déseuropéaniser la France, l’ambassadeur juif appelle à mobiliser l’influence américaine pour « intensifier notre travail avec les musées et les éducateurs français afin de réformer le programme d’histoire enseigné dans les écoles françaises », en utilisant les « nouveaux médias » pour endoctriner les jeunes non blancs en France, et « soutenir, former et engager les médias et les activistes politiques qui partagent nos valeurs ». Le câble résume l’ordre du jour en demandant aux agents de Washington de « s’appuyer sur les vastes programmes de diplomatie publique déjà en place dans les postes et de développer des moyens créatifs et supplémentaires pour influencer la jeunesse française, en utilisant les nouveaux médias, les partenariats avec les entreprises, les concours nationaux, les événements de sensibilisation ciblés, en particulier les invités américains » pour « identifier » et « influencer les futurs dirigeants français ».

Rivkin a fini par utiliser ses contacts à Hollywood pour recruter des célébrités américaines comme Samuel L. Jackson pour l’accompagner dans les ghettos français afin de l’aider à recruter des agents potentiels.

Plusieurs activistes anti-blancs et des institutions dédiées à l’incitation des non-blancs contre la police et la société française dans laquelle ils ont choisi de vivre ont depuis émergé de cette conspiration. Des personnalités telles que la susmentionnée Diallo — qui est aujourd’hui sans doute l’activiste française la plus en vue de la planète grâce à la tribune qui lui a été accordée par les médias américains — et la juive Tara Dickman du « Collectif contre le profilage racial » (un groupe anti-police) ont été amenées aux États-Unis par l’ambassade américaine et les ONG atlantistes affiliées pour être formées aux techniques d’agitation bolchévique dans des villes telles que Chicago.

À la suite de cette action, Mme Dickman a indiqué qu’elle avait appliqué les stratégies américaines en France pour mener une avalanche de procès pour « profilage racial » contre la police dans l’espoir d’entraver sa capacité à appliquer la loi contre les criminels africains et algériens — en fait, elle a voulu faire naître un problème qui n’existait pas auparavant. En conséquence, les policiers français ont été neutralisés en ce qui concerne la criminalité non blanche, sous l’effet d’une immense pression juridique, médiatique et politique mondiale coordonnée. Cette nation européenne, autrefois relativement sûre, est aujourd’hui rongée par la violence ethnique et interraciale, comme en témoignent les vidéos choquantes montrant des enfants en bas âge et leurs grands-mères brutalisés dans la rue par des noirs et les récits de jeunes filles blanches de 12 ans enlevées et torturées à mort par des Algériens. À l’heure où nous écrivons ces lignes, la France est plus dangereuse que le Mexique.

Certains hommes politiques français, comme le député Nicolas Dupont-Aignan, ont ouvertement condamné la main visible et secrète de l’Amérique derrière la montée des récits de « culpabilité blanche », de la violence anti-blanche et de l’agitation corrosive bien financée dans le pays. Même Emmanuel Macron, la forme platonique d’un néolibéral, a condamné le rôle du « wokeisme » judéoaméricain dans la déstabilisation de la nation et l’exacerbation des conflits raciaux.

Bien que les Français soient très conscients de ce qui se passe, peu de choses sont faites pour contrer l’influence de leur « allié » de l’OTAN, qui espionne agressivement ses dirigeants politiques sans aucune conséquence diplomatique. Plusieurs personnalités et dirigeants français influents, tels que les anciens présidents François Hollande et Nicolas Sarkozy (qui est juif) sont d’anciens élèves des opérations d’influence et de recrutement d’actifs de Washington, y compris le programme de leadership des visiteurs internationaux du département d’État. Les élites françaises sont fortement compromises par les États-Unis, ce qui a empêché la formation d’une solidarité significative contre l’ingérence de Washington.

Alors que Macron tente apparemment de convaincre l’Europe de suivre une voie plus indépendante en matière de politique étrangère, loin des États-Unis, Washington pourrait considérer que le fait de forcer davantage de non-Blancs « américanisés » sans racines à occuper des postes de pouvoir en France, par le biais de la menace d’émeutes raciales soutenues par le département d’État et de programmes accélérés de discrimination positive, constitue la solution permanente à une tendance gaulliste autochtone. L’idée parfois antiaméricaine d’une France souveraine anime à la fois la gauche et la droite autochtones, mais les Juifs perçoivent ce consensus comme une menace pour l’effort mondialiste-atlantiste qui cherche à empêcher l’Europe d’émerger en tant que puissance indépendante dans un monde multipolaire.

Le cauchemar sans fin auquel les dirigeants juifs de l’Amérique nous soumettent chez nous est destiné à l’exportation, comme l’a écrit l’actuel secrétaire d’État Antony Blinken avec son complice juif Robert Kagan en 2019. Blinken explique clairement que toute nation se trouvant dans la sphère d’influence économique et militaire de Washington verra sa culture et son peuple d’origine attaqués, et que ceux qui résistent doivent être écrasés. Si ces personnes sont blanches, la politique prendra une forme particulièrement cruelle et féroce.




Et l’islam dans tout de chaos ?

Par Henri ROURE

Je suis effondré devant la situation actuelle de mon pays et l’incompétence, aggravée de lâcheté et d’allégeance à l’étranger, de ceux qui ont obtenu le droit de nous gouverner. Ils y sont parvenus par la ruse, le mensonge et la désinformation. Cooptés au sein d’une même caste, ils ont, en outre, été aidés, soulignons-le, par la piètre qualité de la plupart de leurs concurrents. Ils ont agi sous la direction très probable d’officines financières et idéologiques d’apparence supranationales, mais toutes d’obédience anglo-saxonne. Notre peuple en endure aujourd’hui les conséquences. Ces ambitieux sans âme risquent d’en pâtir aussi et, un jour, d’être emportés dans une tourmente autrement plus grave que celle que nous connaissons actuellement.

Je constate que seule la France est concernée par ces émeutes. Elle n’est pourtant pas le seul pays du continent européen à subir une invasion migratoire. Elle est, dans ce domaine, une fois encore, une exception. Pour être synthétique, elle subit les suites logiques de l’incapacité de ses dirigeants à la fermeté à l’égard de l’UE et à concevoir une politique africaine reposant sur le respect, l’amitié, la détermination, la coopération et la constance. Leur poltronnerie se révèle surtout à l’égard de l’Algérie islamisée dont les jeunes ressortissants mènent cette violente contestation. La guerre d’Algérie se poursuivrait donc, mobilisant les effectifs énormes de 45 000 hommes, policiers et gendarmes, et causant plus de dégâts matériels que les attentats de cette époque où la France s’étendait de Dunkerque à Tamanrasset.

Les psychologues donneront toutes sortes d’explications ésotériques sur le mal-être d’une jeunesse afin de continuer à tenter d’aveugler les citoyens sur la vérité d’une guerre qui leur est menée, proposant des solutions aussi fantasmées et inadaptées les unes que les autres. Je n’en démordrai pas: s’intégrer et s’assimiler résultent d’un effort personnel et d’un désir, où l’admiration et l’attachement pour le pays d’accueil sont indispensables.

Une fois encore nous ne pouvons que relever les preuves du délabrement de notre État. Jamais sous la Vème République, il n’avait été bafoué de la sorte. Mai 68 n’était qu’un amusement d’enfants gâtés qui enlevaient les pavés, mais ne s’attaquaient pas aux attributs de la nation, ni aux biens. Agitation de Français, cette contestation printanière se situait, somme toute, dans le compréhensible. Aujourd’hui nous sommes confrontés à autre chose.

Ce qui se produit dans ces zones arrachées à notre pays, par des bandes structurées, n’est pas la conséquence du seul gouvernement actuel, mais le fruit vénéneux d’une carence morale et d’une idéologie imposée remontant à plusieurs quinquennats. Le peuple français d’origine avec ceux qui se sont pleinement assimilés à lui, subit cette situation sans que rien ne soit fait pour traiter le fond du problème.

Que la mort d’un délinquant multirécidiviste, dans des circonstances d’un refus d’obtempérer, bien qu’à préciser, ait entraîné l’incarcération immédiate d’un policier, donc d’un représentant de l’État, est une preuve éloquente du lent suicide du pouvoir régalien.

On ne combat pas les idées de nation et de patrie, on n’abolit pas les frontières, on ne soumet pas le Droit à des droits étrangers, on ne laisse pas le contrôle de son économie et de sa monnaie à d’autres, on n’accepte pas la destruction de l’Éducation Nationale, on ne méprise pas la langue française, on ne porte pas atteinte à la dignité humaine, sans que ne se glisse dans le pays toutes sortes de conséquences vicieuses. Elles s’aggravent au fil des ans et finissent par devenir dramatiques.

En tentant d’abolir notre indépendance et ce qui fait la riche spécificité de la France, pour une utopique fusion dans une union avec des États voisins, tous soumis par ailleurs aux États-Unis, les gouvernants de ces dernières années l’ont engagée sur la voie du désastre.

Aujourd’hui, comme à l’accoutumée lors des précédentes flambées de violence, nos ministres matamores, appellent au respect des « valeurs républicaines », au « retour à l’État de Droit » et affirment que les responsables de cette violence seront découverts, arrêtés et sanctionnés. Ne vous récriez pas si aujourd’hui je parle d’adversaires. Ceux qui saccagent nos villes, sont des gens hostiles à notre peuple. C’est précisément la définition du mot adversaire. Ils ne sont évidemment pas français, quand bien même cet État qu’ils méprisent leur ait accordé notre nationalité et les avantages afférents.

Il s’agit de personnes obéissant à l’islam le plus traditionnel, incitées à la haine de la France par des chefs politico-religieux. Aucun d’entre-eux, d’ailleurs n’a appelé solennellement au retour au calme. Il est vrai que cette révolte ne devait surtout pas apparaître d’ordre islamique. Pourtant ces jeunes barbares trouvent leur soutien dans certains pays musulmans, dont l’Algérie. Ce pays failli a osé, par le biais d’un communiqué de presse de son ministère des affaires étrangères et de la communauté nationale à l’étranger, rappeler le gouvernement français à son devoir de protection envers les ressortissants algériens. Ce document donne une preuve indirecte de la non-appartenance de ces gens à notre communauté nationale. Hélas, comme dans toutes les périodes troubles, certains extrémistes et parlementaires indignes, s’imaginent tirer bénéfice de cette situation. Ces ambitieux prospèrent quand la France va mal. Ils aspirent au grand soir et tentent de flatter les émeutiers en leur trouvant les plus invraisemblables excuses. Pire forfaiture, ils mettent en accusation notre Police. Ils n’imaginent pas que pour l’adversaire, ils ne sont que des idiots utiles recevant le même mépris que les autres Français.

Ces émeutiers sont, me dira-t-on, des ados. Réalisons bien qu’ils ne sont que l’écran d’un mouvement de fond regroupant une forte partie de ces individus qui ont refusé de s’intégrer et encore moins de s’assimiler à l’instar des migrations précédentes de chrétiens. Leur nombre ne cesse de croître et le danger d’augmenter avec l’afflux de personnes de même religion que notre soumission aux règles de Schengen nous oblige à accepter sur notre sol.

Les mêmes, prompts à trouver des explications circonstancielles, vont se chamailler sur des solutions qui toutes auront l’efficacité d’un cautère sur une jambe de bois. Dire la vérité demanderait trop de courage et ferait sortir des habitudes lénifiantes du ronron politique. La montée en puissance de cette guerre que l’islam politique, une fois encore, a engagée contre nous, sera occultée. Nous reviendrons à des débats sur le réchauffement climatique anthropique, la pollution des océans, les énergies alternatives, le soutien à l’Ukraine, les départs en vacances, les résultats sportifs et… l’aide aux malheureux migrants! Parfois, le plus discrètement possible, sauf au cas rarissime ou un Français d’origine serait impliqué, les médias évoqueront très brièvement un viol, l’agression d’un conducteur de bus ou de ses passagers, une saisie de drogue et des combats aux armes de guerre entre trafiquants.

Pendant ce temps les Français d’origine et assimilés continueront à subir sans se révolter les attaques des églises que ces mêmes médias chercheront à dissimuler, les assassinats ou molestations de prêtres, les insultes racistes, les provocations des jeunes musulmans, les crachats sur les femmes aux robes trop aériennes à leur goût, l’insécurité dans les transports en commun et dans les banlieues, les vols et dégradations de biens publics et les dénis de justice quand un musulman sera en cause.

Quel peut être l’état d’esprit de nos compatriotes qui endurent les violences de ces sauvages ou les constatent?

Inévitablement ils font la comparaison entre l’attitude de l’État à leur égard et sa lâcheté face aux malversations de ces ressortissants de la religion mahométane.

Eux subissent son autorité, souvent impérative, qui leur impose la retraite à 64 ans ou ignore les revendications des « Gilets jaunes ». Ils se heurtent à l’inflation et réduisent leur consommation pour continuer à nourrir leur famille décemment. Ils font face aux licenciements avec dignité. Ils acceptent avec discipline des contraintes sanitaires que de plus en plus d’éminents spécialistes jugent aujourd’hui injustifiées. Ils s’adaptent, en râlant à peine, à la dislocation du Service Public que l’introduction d’obligations capitalistes de rentabilité a générée. Ils s’acquittent d’amendes pour un léger excès de vitesse. Ils paient, pour la plupart, des impôts. Mais ils voient avec rage que leur argent sert à soutenir des ONG favorisant l’invasion migratoire ou à payer des retraites aux centenaires algériens. Ils se désolent de voir cet État accepter d’être volé au travers de sa Sécurité Sociale par ceux qui sont majoritairement à l’origine de l’insécurité. Ils constatent avec désespoir les écoles ne plus instruire leurs enfants, mais les endoctriner; en réalité, se disloquer sous l’action d’élèves étrangers récusant la culture française et, il faut bien le dire, d’enseignants ultra-gauchistes. Ils se sentent sans protection de l’État face à la drogue, cette arme redoutable qui circule, enrichissant, là aussi, des malfrats des banlieues émeutières et corrompant les plus fragiles des enfants du pays… Ils endurent, ils endurent, ils endurent!

L’adversaire lui, prospère sur ce délabrement à la fois moral, politique et structurel. Il sait qu’il peut de plus en plus imposer ses coutumes et usages tout en profitant des avantages offerts par la France. Il manifeste son unité et sa force en rejetant tout ce qui s’avère trop français; exigeant de la nourriture halal, pratiquant ostensiblement le ramadan, ouvrant des écoles islamiques et des mosquées ou en voilant ses femmes.

Il est vrai que la confrontation entre les références religieuses, culturelles et, au bout du compte civilisationnelles, ne milite pas en faveur de la France d’aujourd’hui.

Appartenant toujours, de fait, à un monde où l’individu doit se fondre dans le groupe et où l’État se réfère obligatoirement à l’islam, comment un jeune musulman, excité par ses aînés, peut-il accepter de se soumettre à un État qui n’applique pas la charia et prouve, au quotidien, sa peur des migrants et de l’islam? Ou se tait devant les haineuses provocations algériennes? Cet État qui tente de brandir l’étendard d’une laïcité dont les gouvernants n’ont pas lu les lois fondatrices et qui ignorent donc que ce partage de responsabilités entre l’État et les Églises, ne peut pas s’appliquer à l’islam.

Comment, affilié à un dogme rigoureux et hostile aux chrétiens et aux juifs, l’adversaire peut-il éprouver le moindre respect pour un pays qui s’aligne sur tous les dévoiements étatsuniens? Comment peut-il avoir le moindre égard pour lui qui évolue en contradiction avec l’idée de nation sur laquelle il s’est bâti? L’adversaire a relevé que l’État a fini par s’incliner devant le communautarisme. Par voie de conséquence, la communauté islamique dont nous savons par expérience historique qu’elle ne fera aucun effort pour s’intégrer, peut aisément prospérer et lancer ses tentacules. L’adversaire considère avoir en face de lui un peuple faible qui ne pratique plus sa religion. Il peut donc le soumettre.

Croyez-vous que les mariages homosexuels, les gay-prides, la valorisation des LGBTQIA+, ne soient pas regardés, non seulement par les musulmans dans le monde, mais aussi par tous les peuples encore en conformité avec leurs usages immémoriaux, comme l’avilissement des manières de vivre et un signe évident de décadence? Il suffit de lire le compte-rendu de la tentative d’explication en Afrique de l’ambassadeur pour le droit des personnes LGBT+, (il fallait avoir l’esprit bien tordu en imaginant une telle fonction!) pour ouvrir les yeux sur le sentiment méprisant que le monde autre « qu’occidental » porte sur l’évolution des moeurs. Ces jeunes représentants de l’islam se considèrent aussi, probablement de manière confuse encore, à moins que certains ne le leur soufflent, comme les corps-francs de ce mouvement de fond qui, de l’Asie à l’Afrique en passant par le Moyen-Orient et l’Amérique latine, a décidé de secouer le joug des États-Unis et de leurs alliés européens. Ils voient leurs difficultés à poursuivre leur hégémonie. Ils n’ignorent pas que l’Arabie saoudite et l’Iran, et pourquoi pas l’Algérie et d’autres, demandent à adhérer aux BRICS. Leurs aînés leur racontent que l’OCS porte des coups rudes à ce qui s’est auto-proclamé « Occident » et que la Russie, avec des alliés musulmans, est sur le point de vaincre l’OTAN où la France s’est embringuée…

Que va t-il se passer ?

Les émeutes vont cesser au grand soulagement du gouvernement qui va passer à autre chose. La Police et la Gendarmerie recevront des directives nouvelles où il leur sera enjoint de faire preuve de la plus grande modération avec les musulmans. Ils ne seront pas qualifiés ainsi. Ils seront dénommés « jeunes des banlieues », mais c’est bien d’eux dont il s’agira. Quelques mesures seront prises pour les zones de non-droit, aussi peu efficaces que toutes celles que l’État a accumulées. La justice sous toutes sortes de prétextes sera encore plus clémente avec eux. Mais la haine demeurera et le fossé s’approfondira avec les Français dont le dédain pour le politique se sera aggravé. Les musulmans, assurés de leur force, vont multiplier les atteintes à la loi de notre pays. Ils seront renforcés par le flot des migrants que la France, pas davantage que ses voisins, n’a la possibilité d’absorber. Une telle situation ne pourra durer. J’en viens à confirmer ce que j’ai écrit il y a de cela quelque temps1. À la suite d’une agression contre un citoyen par des musulmans, d’un simple incident, la colère des Français éclatera. Elle montera de manière exponentielle. Ce peuple pacifique et altruiste ne peut longtemps supporter les ingérences et les atteintes à sa nature et à sa liberté. Il engagera une guerre contre l’envahisseur qui ne sera pas une guerre civile puisqu’elle aura pour objectif de combattre un ennemi étranger. La violence ne sera plus d’un seul côté. Dans le même ouvrage je signalais que les Français de souche disposaient selon Patrice Bouveret, directeur de l’Observatoire des armements, centre français indépendant d’expertise et de documentation, situé à Lyon, de près de 20 millions d’armes. De son côté, Small Arms Survey, une enquête sur les armes de poing dans le monde, menée par l’Institut des hautes études internationales et du développement de Genève, avance également un chiffre compris entre 18 et 20 millions d’armes à feu. D’après ce classement, la France arrive en septième position dans le monde quant au nombre d’armes rapporté à la population. C’est ce même classement qui place la France au 2e rang des pays les plus armés de l’UE. 32% des Français de souche, posséderaient une arme à feu, soit un Français sur trois. Bien sûr les munitions vont avec! Alors il faut s’attendre à un vrai conflit, d’autant plus qu’une fois le feu allumé les trafics n’auront aucun mal à s’établir pour alimenter la guerre.

PS: Je dois dire que fils et très proche d’officiers de Tirailleurs algériens et marocains, et parent ou ami de personnes majoritairement liées à l’Afrique du Nord, j’ai écrit ces lignes avec amertume et beaucoup de peine, mais elles s’inscrivent dans mon combat pour le retour à une France grande, digne et respectée.

Henri ROURE

1 Henri ROURE : Nous gagnerons cette guerre ! (analyse des causes, moyens, et modalités dans l’affrontement possible avec l’islam) Ed2A, novembre 2019; 148 pages




Cet été, protégez-vous des rayons… radioactifs !!!

[Source : serenite-patrimoniale.com]

Par Hubert Boeltz

Évolutions possibles de la guerre en Ukraine, au cours des prochaines semaines :

Alors que la saison estivale incite à « baisser la garde » pour se concentrer sur les prochaines vacances (pour ceux qui en ont encore les moyens), je voudrais attirer votre attention sur quelques points de géopolitique. Tout d’abord, deux évènements importants sont à retenir :

  • Les 11 et 12 courant, la Lituanie accueillera le prochain sommet de l’OTAN, qui se tiendra dans sa capitale, Vilnius. Cette organisation politico-militaire d’un autre temps, bien que très active, est sur son déclin.
  • Du 22 au 24 août prochain, l’Afrique du Sud accueillera le sommet des BRICS, qui se tiendra à Johannesburg. Cette organisation économico-politique est en pleine ascension.

À quelques semaines d’intervalle, ces deux organisations parmi les plus influentes du monde se réunissent pour aborder ce que pourrait être le « monde de demain ».

Du côté des BRICS, le NON de Vladimir POUTINE, à la politique hégémonique américaine, matérialisée le 24 février 2022, par « l’opération militaire spéciale » en Ukraine, a marqué les esprits. Pour faire simple, les sanctions économiques « occidentales » infligées à la Russie ont montré au monde entier à quel point un monde « fondé sur des règles » (américaines), avait remplacé le droit international et notamment, la charte de l’Organisation des Nations unies (ONU). Depuis, le « roi dollar » est ouvertement contesté. Le prochain sommet des BRICS sera l’occasion d’accueillir de nouveaux membres (l’Iran, l’Égypte, le Venezuela, l’Algérie, l’Arabie saoudite…) dans le but de définir une nouvelle gouvernance mondiale multipolaire et d’accélérer conjointement la dédollarisation de l’économie mondiale.

Pour ce qui est de l’OTAN, la liste de ses récents échecs face à la Russie est aussi longue que cuisante : échec de sa « guerre financière », échec de sa tentative de creuser un fossé entre Moscou et Pékin, échec à contraindre le reste du monde à se joindre aux sanctions contre la Russie, échec de « sa contre-offensive ukrainienne » et enfin, échec inattendu de la tentative de « coup d’État » d’Evgueni PRIGOGINE.

Pour que tout cela n’apparaisse pas trop ouvertement à la face du « monde occidental », sa mainmise sur les « merdias de grand chemin » ne suffit plus. Dès lors, quoi de mieux que déclencher un conflit direct avec la Russie ? Pour ce faire, il faut trouver un prétexte crédible. Voilà ce que pourrait bien être cet « été otanesque ».

L’enjeu médiatico-politique de la centrale électrique nucléaire de Zaporijjia est important. En effet, c’est la plus puissante d’Europe. Déjà en mai dernier, les Otano ukrainiens l’avaient bombardé. Plus récemment, en juin, l’attentat qui a partiellement détruit le barrage de Kakhovka a pour effet de compliquer l’alimentation en eau des circuits de refroidissement de la centrale de Zaporijjia.

Des informations concordantes montrent que l’Ukraine et la Pologne procèdent à des exercices de décontamination nucléaires et préparent des trousses de premiers soins, en cas de radiations nucléaires. Parfaits « faux drapeaux » !!! Ils pourraient faire accroire que la Russie quitterait la centrale, actuellement sous son contrôle, du fait de fuites radio-actives ou tout autre « événement » susceptible de remettre en cause la sécurité de cette centrale. Cela donnerait le « prétexte en or » pour l’intervention de l’OTAN, afin de « protéger » les populations européennes, du risque de radiations nucléaires.

Amis juilletistes, n’abusez pas des rayons UV du soleil estival et… protégez-vous des rayons nucléaires.




Réponse au maire de Trappes : « près d’un tiers des Français vit avec moins de 100 euros le 10 du mois »…

Par Lucien SA Oulahbib

Interviewé sur Sud Radio sa thèse principale semble la suivante pour expliquer ce qui se passe y compris dans sa propre ville (des émeutiers ont par exemple brûlé la camionnette d’un modeste commerçant le ruinant littéralement) : la ville d’à côté serait la fautive ; Maison Lafitte refuserait de construire des logements sociaux quitte à payer des amendes, d’où l’hyper concentration d’un même type de population, et il en serait de même pour d’autres mairies comme celle de Versailles dans laquelle certains habitants de Trappes aimeraient s’installer pour bénéficier de bonnes écoles, d’une bonne « mixité sociale », etc. La « déghettoïsation », tel est donc son maître mot, car il a beau faire tout ce qu’il peut avec ses services pour l’insertion, il se trouve que dès que « la bassine se vide elle se remplit tout aussitôt ». Aussi demande-t-il non pas des « aides », mais, d’abord et surtout, une meilleure ventilation des populations arrivantes…

Mais c’est là où le bât blesse en premier lieu : pourquoi arrivent-elles ? Aujourd’hui, s’entend ?… Nous ne sommes plus dans les années 50-60 de reconstruction et de booms divers et variés où le besoin de main-d’œuvre s’expliquait à Flin et à Billancourt, l’explosion du travail à la chaîne dans une France industrielle et manufacturière qui était devenue à la force du poignet la première puissance économique européenne bien avant l’Allemagne… Et dans ce contexte, la très grande majorité de l’immigration non seulement s’intégrait, mais s’assimilait, y compris dans les foyers Sonacotra où l’on tapait la belote, jouait au tiercé et n’hésitait pas sur un p’tit pastis tandis que les fistons allaient aux concerts de Johnny et roulaient en blousons noirs comme les « poteaux » de l’atelier…

Et question « racisme », les « ritals », les « polaks », les « spingouins », les « portos » et autres « chinetocs » en subissaient tout autant. Tout ne vient donc pas de « la » guerre dite d’Algérie. Les émeutes récentes en Suède, en Belgique aux Pays-Bas, en Allemagne, les viols de Cologne, n’en déplaise à certaines, ne sont pas liés au contexte post-colonial. Les fils de Vietnamiens, colonisés eux aussi, ne brûlent pas le 13e arrondissement parisien, pas plus que Belleville, alors qu’ils y sont nombreux. Les Juifs après la tuerie opérée dans leur école à Toulouse n’ont pas opéré « la » vengeance dans le quartier dont l’assassin était originaire… Pas plus après le Bataclan où il aurait été possible d’appliquer pour des citoyens français l’œil pour œil en organisant des brigades d’intervention patriotique (des BIP) afin de montrer (enfin) les dents…

Non, décidément, il n’y a pas qu’un problème de logement, de mixité, de racisme. Sinon cela toucherait toutes les migrations. Et s’il était seulement question de misère, les attaques au camion bélier dans les Lidl se feraient en permanence (mais cette « question sociale » a son importance comme il sera vu plus loin)… Je ne prétends évidemment pas avoir « la » solution, mais comme c’est un peu mon métier, cela fait plusieurs dizaines d’années que je réfléchis, lis, étudie « la » question, tout en tirant les conclusions suivantes que d’autres font également…

« La » réponse doit être déjà multiforme…

  • 1° Comme déjà cette question des flux migratoires est mondiale, elle doit être posée d’abord à ce niveau, quitte à faire pression sur l’ONU, l’UE, en opérant la politique de la chaise vide, en exigeant que les pays d’où partent ces flux les stoppent s’ils ne veulent pas être exclus des instances internationales, et ne dites pas que « ce n’est pas possible » puisque certaines d’entre elles empêchent, aujourd’hui, de construire dans les pays subsahariens des barrages hydrauliques ou des centrales thermiques « au nom du climat » alors qu’ils en ont bien besoin, à plusieurs niveaux, et déjà afin que, justement, leur population ne s’en aillent pas chercher bonne fortune ailleurs… Ne parlons pas également de la corruption endémique de ces pays… Que les généraux « algériens » redonnent l’argent du pétrole et du gaz planqués en Suisse et aux USA à leur population au lieu de la pousser à se faire passer pour des chrétiens d’Orient ou des homosexuels pourchassés…
  • 2° Ensuite, concernant les populations, déjà là deux politiques doivent être simultanément introduites :

    • a/rétablir dans l’instruction civique et morale ce que veut dire le terme « sanction » qui est d’abord une exigence morale et non pas une « humiliation » (comme l’explique bien Durkheim évidemment oublié) ; ce qui implique que la délinquance doit être également analysée comme un « mode de vie choisi » par certains et non pas le seul résultat subi d’une situation que les pères d’ailleurs vivaient au centuple sans pour autant verser dans une telle « décivilisation » (qui n’a rien à voir avec la prolifération des « réseaux » caisse de résonnance, et non source de ces maux) ;
    • b/ rétablir dans les cours d’Histoire et de géographie et de sciences économiques et sociales et de philosophie plusieurs choses :

      • Non, ce n’était pas l’enfer sous la colonisation en « Algérie », même si certains en profitaient plus allant jusqu’à faire capoter une autonomisation des autochtones (comme le prônait Soustelle, j’en parle dans cet ouvrage sur « Le monde arabe existe-t-il ?… » ou encore dans « les Berbères à la croisée des chemins »), car la majorité des « pieds noirs » était à peine plus lotie, sauf qu’elle acceptait que la loi française soit au-dessus de la loi religieuse, et d’ailleurs les autochtones à partir de 45 n’avaient même plus besoin de renoncer à cette dernière pour être de plain-pied reconnus citoyens français.
      • Non, l’esclavage n’a pas été inventé par les « blancs » et il avait plusieurs causes en Grèce antique comme le fait de payer ses dettes en se mettant ainsi au service de son bailleur de fonds. Par ailleurs c’est uniquement en Occident que cela a été remis en cause, et les pirates liés à « la Course » infestaient les mers, d’où la nécessité d’intervenir à Alger en 1830 puisque le Bey affilié à l’Empire ottoman ne faisait rien…
      • Non, le monde des entreprises n’est pas un enfer comme le disent les mélenchonistes qui pousseraient à les fuir pour l’assistanat à la cubaine et à la vénézuélienne (avec carte électorale connectée aux aides sociales diverses), les gosses non embrigadés encore dans les réseaux criminels rêvant dans ce cas uniquement à un avenir d’influenceur chez Hanouna et sur Tik Tock (alors que beaucoup vont en apprentissage malgré les quolibets des racialistes et affiliés leur disant qu’ils seront les esclaves des blancs)…
      • Non, le « manque de moyens » n’explique donc pas tout, en particulier lorsque le Ministère dit de « l’éducation » veut prioriser les cours d’éducation sexuelle (conformément aux directives de l’OMS) sur les cours ci-dessus au lieu de rectifier des décennies de diabolisation quant à la présence française en Afrique, la vie en entreprise, la question des passions humaines qui ne sont pas « que » des « constructions sociales » ou réductibles à des « pulsions » ; même si évidemment répétons-le, certains colons, de par le monde, ont abusé et abusent encore (quid de l’esclavage en Arabie, du travail forcé au Tibet ?) et que du fait d’un manque patent de syndicats réellement indépendants, la véritable cogestion à l’allemande n’a jamais été mise en place, empêchée par toute une technostructure préférant alourdir jusqu’à freiner, même sans le vouloir, le dynamisme entrepreneurial propre au génie français, lui cassant une jambe avec des impôts de production et des cotisations sociales trop lourdes d’un côté, et lui proposant des béquilles de l’autre par des « aides » empoisonnées en réalité tant elles nivellent par le bas, privilégiant par exemple les bas salaires en les exemptant de cotisations patronales pour les uns, d’impôts pour les autres, alors qu’une réorganisation de l’assiette sociale et fiscale s’impose de plus en plus…
      • Oui, le fait que près d’un tiers des Français, 20 millions, vit avec moins de 100 euros le 10 du mois est un réel problème précisément produit par cette faillite de l’État providence qui loin de créer l’abondance pour tous, comme promis, a plutôt produit, même indirectement, la misère actuelle (assister plutôt que former) en plus d’une politique désastreuse de désindustrialisation et de destruction de l’approvisionnement énergétique en acceptant le diktat allemand sur l’abandon du nucléaire en échange d’une politique monétaire facilitant les endettements financiers non pas pour investir, mais pour alimenter toute cette machinerie sociale. Celle-ci marche de moins en moins parce que les individus ne sont pas des machines qui ne font que consommer, mais aussi veulent vivre dans la culture d’origine pour les immigrés puisque l’école de la République leur dit que la culture française c’est mal (ou n’existe pas) à part quelques poésies contestataires et autres écrits ultra critiques sur la méchante domination blanche, tout en adoptant aujourd’hui le clavier azerty comme emblème (arc-en-ciel…) faute de quoi l’on ne pourra pas progresser dans les échelons de la Pyramide, ce qui fait que certains dans ce cas préfèrent revenir à la culture ancestrale où au moins les principes fondamentaux sont respectés, même si la place de la femme et du jeune est réduite à la portion congrue…

On le voit, autant prêcher dans le désert (pour rester poli…). L’élite au pouvoir, jusqu’à ce maire de la « diversité » de Trappes, veut rester dans les mêmes œillères et ornières, quitte à ce que même à Trappes cela brûle. Et contrairement à ce que ce maire dit, la camionnette enflammée n’est pas un fait « incompréhensible » en soi. Bien au contraire, cette destruction est plutôt le symbole non pas d’un seul manque, mais d’un ensemble comme décrit plus haut… Et puis brutalement dit et au-delà des impérities que l’enquête tranchera s’agissant de la mort du jeune chauffard : si certains veulent rouler vite dans les portions de route réservées aux bus et taxis qu’ils aillent le faire par exemple en Algérie… Les autorités de ce pays ne disent-elles pas d’ailleurs que leur propre criminalité augmente lorsque leurs résidents installés en France reviennent y passer quelques vacances ?…

Il faut débrancher cette élite incapable, pédante et fielleuse, dangereuse même, tel un fauve blessé, au fur et à mesure qu’elle sent bien son heure venue, celle de rendre des comptes…




40 ans de gabegie politico-judiciaire en « France »

Par Lucien SA Oulahbib

Les séditieux à la manœuvre brûlant maternelles et bus depuis 2005 sont les petites mains serviles des membres de la Secte (SHAA) qui sévissent depuis des lustres pour détruire la Nation France, ce bien populaire qui permet(tait) à chacun de se transcender, pas seulement tous les quatre ans à la coupe du monde ou d’Europe, mais dans chaque belle réalisation. Ainsi Le Concorde, Ariane, que sont-ils devenus ? Perdus, écrabouillés par la machinerie du démantèlement faisant de la nation une contrée parmi d’autres, même pas régie par elle-même, ne serait-ce que la composition de ses fromages, le nombre des loups, son énergie, incapable d’enseigner une Histoire permettant à tout un chacun d’apprendre que l’Algérie n’existait pas en 1830, qu’elle était chrétienne avant l’invasion arabo-musulmane et que tous les malheurs suintant de ce pays et de bien d’autres ne proviennent pas de « la » colonisation française, mais de la gabegie installée depuis plus de soixante ans en son sein, et que la France n’a pas, devant ce problème en réalité mondial, à y répondre seule…

Ajoutez à cela le nihilisme bouée de secours d’une pseudo-élite verbeuse et illettrée en réalité ânonnant le racisme du multiculturalisme qui confond de plus en plus pluralité et multiplicité, la première admettant des différences dans certaines limites, la seconde les mettant de telle sorte toutes en équivalence que cela revient à inférioriser la culture autochtone dont les acquis en France permettent paradoxalement aux autres de prospérer, mais à ses dépens (la tolérance par exemple) ce qui n’est pas/plus possible. Même dans un État fédéral, ce n’est pas tenable, ce que nous ne sommes pas malgré les efforts bruxellois. Et puis au fond, le français, déjà comme langue, n’a que cinq cents ans (depuis François 1er et La Pléiade en gros). Ses penseurs principaux surgissent il y à peine quatre cents ans. La démocratie méritocratique à peine deux siècles et demi. Et même si les fils judéo-chrétiens et gréco-romains sont depuis bien plus longtemps (que la France depuis au moins Charlemagne est Fille aînée de l’Église) il n’empêche que la France en tant que Nation moderne transcendant les origines de classe et d’ethnies reste bien jeune en réalité…

D’où l’idée de ne pas flancher devant les péripéties de l’heure, car des siècles, voire des millénaires, sont encore devant nous. N’oublions pas le temps long. N’écoutons plus ceux qui n’ont plus rien à dire — n’ayant que deux locutions à la bouche comme au temps des absolutismes triomphants : « hérétique/complotiste », « extrême droite/social-traître ». Écartons ces ignares qui nous ont menés là où nous sommes : dans l’effondrement lui-même. Le « grand bond en avant » a donc été effectué et pour l’instant, comme l’énoncent les humoristes, la falaise de départ étant haute, et l’abîme profond, « pour l’instant tout va bien », cela « va bien se passer madame (la Marquise) ne vous inquiétez pas ». La Secte peut continuer ainsi à se dilater, hilare, tandis que les faux coqs la ramènent dans le côté « multi », oubliant qu’ils finiront en coq non plus au vin, mais à l’eau, mais pas trop, car elle est désormais vendue par le-tenant-du-troisième-mandat, qui devra donc démissionner un an avant, en 26, mais comment tenir encore trois ans (sans être Chirac) au vu de la décrépitude actuelle ?…

« Heureusement », la « pandémie » de la guerre globale contre la Russie, déclarée sans doute mi-juillet comme d’habitude (ou après un autre 5 août en perspective) viendra le positionner en chef de guerre qu’il est depuis 2020 : guerre contre le peuple, guerre contre la science raisonnée, contre la médecine d’Hippocrate, contre la démocratie d’opinion, contre la culture française (qui « n’existe pas »), guerre contre l’égalité homme/femme en implosant leur différence sur le livret familial (pour commencer). Et vous comprenez pourquoi Poutine ou Orban (même Erdogan) ne peuvent pas perdre, pourquoi les théocrates iraniens se rapprochent de leurs homologues wahhabites, parce que les ennemis des ennemis deviennent « amis », ce qui fait que devant ces bouleversements multiformes et complexes la France ne peut se permettre pour les « soixante siècles » à venir, et non plus passés, de se contenter d’avoir à sa tête des commis d’affaires douteuses (ventes fumeuses de biens publics, destruction d’EDF comme gage afin de pouvoir emprunter encore sous l’égide d’un euro allemand) ou des rentiers qui n’ont toujours pas compris 1789 ou 1940…

Tout cela se paiera, se paye déjà… Mais sachons admettre qu’il faut aussi observer la poutre nichée dans l’œil de ceux qui aujourd’hui prétendent être les mieux placés pour redresser le pays, et qui ne s’en aperçoivent toujours pas. Leur stratégie ne marche pas, pas plus que leurs analyses. Cela se saurait sinon…




La guerre en Ukraine :
Vers l’effondrement de la réputation occidentale

Par Oleg Nesterenko1

Après le monde bipolaire, existant depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale et jusqu’à l’implosion de l’Union Soviétique en décembre 1991, l’actuel conflit sur le territoire de l’Ukraine est le point de gravité dans le processus de transition entre deux grandes époques de l’histoire contemporaine : l’ancienne — unipolaire — qui a perduré durant les 30 dernières années et la nouvelle — multipolaire — post-hégémonique, qui est née fin février 2022.

N’étant guère adepte des théories communistes, je ne peux, toutefois, ne pas constater que les évènements d’aujourd’hui ne sont que l’adaptation moderne, le reflet dans le miroir du vieux principe des révolutions exprimé par Vladimir Lénine déjà en 1913 dans son ouvrage « Le premier mai du prolétariat révolutionnaire » : les classes inférieures ne veulent plus vivre à l’ancienne, tandis que les classes supérieures ne peuvent plus gouverner à l’ancienne. Soit, l’impossibilité pour la classe dirigeante de maintenir sa domination en forme inchangée. Aujourd’hui, les « classes supérieures » sont le monde occidental gravitant autour des États-Unis d’Amérique et les « classes inférieures » — le reste de l’humanité.

Une fois de plus, l’histoire n’apprend rien aux « élites » politiques et les époques se remplacent de la même manière que cela fait un siècle : dans la violence.

Les discours sur la défense de la liberté, de la démocratie et des nobles valeurs et, donc, occidentales que l’Ukraine représente et défend ne sont que les narratifs « atlantistes » développés via l’appareil de la propagande des médias mainstream, afin de justifier auprès des masses électorales préformatées les initiatives controversées entreprises par les représentants du pouvoir actuel du bloc de l’occident collectif américano-centrique. Des narratifs très éloignées de la tragique réalité du pouvoir ukrainienne.

Sans entrer dans le détail des intérêts profonds des États-Unis d’Amérique dans le cadre de la guerre en Ukraine qui s’y déroule depuis 2014, des intérêts directement basés sur la stratégie globale de la défense des éléments existentiels pour l’état américain (voir mon analyse « la guerre en Ukraine : la Genèse »), il est à noter que l’arrivée à leurs objectifs préétablis se traduisait par l’affaiblissement politico-économique significatif de la Russie d’une part, en tant qu’un des acteurs majeurs vis-à-vis du système de pétrodollars et, d’autre part, en tant que partenaire stratégique de la Chine tant dans le domaine économique, dont les deux pays ont une véritable complémentarité, tant dans le domaine politico-diplomatique et militaro-technologique.

Le piège anglo-saxon

Les États-Unis d’Amérique se sont retrouvés devant un dilemme existentiel : d’une part, le scénario positif pour Washington dans l’issue de cette guerre devient chaque jour de plus en plus irréalisable ; d’autre part, les Américains ne peuvent pas se permettre de ne pas importer dans la confrontation en cours.

La victoire est un élément vital vis-à-vis de la réputation mondiale en tant que première puissance politico-militaire opérationnelle tant des États-Unis, tant de leurs partenaires européens — un élément vital vis-à-vis du futur de la civilisation occidentale.

Ce qui n’était guère un élément existentiel au début du conflit — en est devenu un dès l’engagement ouvert et radical de l’intégralité du bloc occidental dans les hostilités. Aucun retour en arrière n’est possible.

Vu la spécificité de la situation politique interne aux États-Unis, conditionnée par les dernières défaites militaires en Syrie et en Afghanistan, ils ne leur étaient pas possible d’entrer en guerre seuls ou qu’en tandem avec le monde anglo-saxon. Le monde anglo-saxon, dont nul besoin n’était de convaincre le Royaume-Uni de prendre part au conflit, vu le processus engagé par la Chine et la Russie de l’effondrement des réseaux néocoloniaux, notamment britanniques, sur le continent noir et qui mènera, à terme, à de très graves répercussions vis-à-vis du système financier de la City de Londres — centre traditionnel du brassage des gigantesques revenus de l’exploitation des matières premières de l’Afrique.

Un travail en profondeur, très certainement, a été réalisé auprès de Bruxelles. L’Union Européenne et ses pays membres sont tombés dans le piège américano-britannique qui a fait stimuler les ego des élites politiques du vieux continent vis-à-vis de la grandeur et de la domination du passé qui est en déclin constant avec l’émergence de nouveaux centres de gravité idéologiques en Chine et en Russie. La grandeur et la domination leur ont été proposées de retrouver en entrant en guerre, estimée gagnée d’avance, contre les nouveaux challengers.

De la « guerre-éclair » vers la guerre d’usure

Initialement, au déclenchement de la nouvelle phase de guerre, il était prévu que les sanctions contre la Fédération de Russie d’une amplitude sans précédent dans l’histoire contemporaine, mises en œuvre par l’occident collectif sous le patronat de Washington et soutenues sous la pression politico-économique par une partie du monde non occidental dès les premiers jours de la guerre, auraient dû ébranler l’économie russe en quelques mois et la mettre sur le chemin précalculé de l’effondrement inévitable, et faire de la Russie un État paria. Un État paria non pas pour une période de quelques mois ou années, mais pour toute une époque future.

Toutefois, dès le déclenchement des sanctions, des signes inquiétants de la résistance inattendue de l’économie russe sont apparus, parallèlement au refus des acteurs majeurs non occidentaux de condamner l’initiative de Moscou sur le territoire de l’Ukraine, malgré la coercition « atlantiste » hors du commun.

Les États-Unis d’Amérique se sont retrouvés dans l’incapacité de fédérer autour d’eux le monde non occidental dans leur projet antirusse. Le plan primaire qui a dû fonctionner contre la Russie à court terme, en quelques semaines, voire des mois, a totalement échoué.

L’effondrement de l’économie russe qui n’a pas eu lieu, étant l’une des raisons clés de la guerre en Ukraine, afin, notamment, qu’au moment de la phase majeure de la future confrontation des États-Unis face à la Chine la Russie ne puisse se permettre le soutien significatif de son partenaire stratégique asiatique sous la menace de nouvelles sanctions que le pays avec une économie censée être anéantie ne serait en mesure de s’accorder — il était nécessaire de modifier la stratégie.

L’action américaine a été donc fondamentalement revue à la base et s’est tournée vers la stratégie de l’usure à long terme. Stratégie qui ne pouvait fonctionner sans l’élément initialement imprévu : le financement d’une ampleur sans précédent du pouvoir ukrainien. Une ligne de crédit inédite dans l’histoire contemporaine a été ouverte à cet effet au bénéfice de Kiev.

Le projet des négociations face à la Russie à genoux

Certains experts du camp « atlantiste », en répétant en écho les slogans adressés par la propagande de Kiev à leurs masses, prônent pour objectif indispensable le retour de l’Ukraine à ses frontières de 1991 en le présentant comme étant parfaitement réalisable. C’est à dire, la reprise à la Russie et l’instauration du pouvoir de Kiev sur les villes, telles que Donetsk et Lougansk à Donbass et Simferopol avec Sébastopol en Crimée. Sébastopol, dont la principale raison de la récupération de la Crimée par la Russie était le danger imminent, à la suite du coup d’état de 2014 à Kiev, de la perte de la base navale russe située dans la ville et sa reprise opérationnelle par les forces navales de l’OTAN.

Les personnes qui envisagent sérieusement un tel scénario ne sont que la caricature grotesque et l’insulte au qualificatif d’expert. Point nécessaire de détailler leur position et de rappeler que la probabilité de la reprise par l’Ukraine, par exemple, du port militaire russe de Sébastopol est infiniment plus faible que l’utilisation massive des armes nucléaires dans le conflit en cours. Cela étant, l’utilisation de la composante nucléaire de la défense russe dans la confrontation est actuellement proche de zéro.

Aujourd’hui, l’objectif du bras armé de l’occidental collectif : importer un maximum d’éléments sur le terrain et, ensuite, de négocier en position de force face à la Russie, censée être ébranlée.

Une forme d’amateurisme déconcertant et la méconnaissance du raisonnement quasi génétique du peuple russe ne permettent pas de faire comprendre aux auteurs de cette stratégie que la négociation clé à partir de la position de faiblesse, quand bien même elle aurait lieu, sur les éléments vitaux pour la Fédération de Russie est totalement inconcevable pour cette dernière et n’aura jamais lieu.

Si par la suite d’une série d’évènements la Russie était, hypothétiquement, mise ponctuellement en position de faiblesse, ce n’est pas une négociation tant espérée, plus que naïvement, par l’Occident collectif face à la Russie affaiblie qui aurait lieu, mais un recul suivi d’une reconsolidation et remobilisation des moyens à disposition de la Fédération de Russie pour le retour sur ses positions de domination de la situation. 

À souligner que dans les circonstances économico-militaires de ce jour, d’une part, des pays de l’OTAN et, d’autre part, de la Russie, la probabilité de réalisation du scénario occidental dans les années à venir est mathématiquement proche de zéro. 

Il est intéressant de noter qu’il existe un certain nombre d’analystes américains de grande renommée, dont un ancien patron du département de planification de la politique extérieure du Département d’État, qui considère que non seulement une grande défaite dans l’actuelle offensive ukrainienne, tant promue auprès des masses occidentales, afin de continuer à maintenir le tonus nécessaire pour la continuation du financement du conflit, serait catastrophique, mais également une hypothétique grande victoire de l’armée ukrainienne dans cette entreprise ne serait pas moins catastrophique que la défaite.

Ce type d’analyse n’est guère le signe de la schizophrénie ou du dédoublement de la personnalité, mais bien d’une profonde et lucide compréhension des processus en cours : la réaction de la Russie suivra et sera proportionnelle à la nécessité de l’anéantissement d’une nouvelle menace grave.

Néanmoins, je ne peux que rassurer les analystes en question : en prenant en considération les éléments stratégiques des dispositions des forces en confrontation à ce jour, il n’y a pratiquement aucun risque que l’actuelle initiative de Kiev poussée par ses créditeurs obtienne un succès. Et la probabilité qu’elle ait un succès majeur et à long terme, au point de faire reconsidérer en profondeur la stratégie de Moscou vis-à-vis de l’Ukraine est, tout simplement, inexistante.

Le franchissement des tabous

Aujourd’hui, la compréhension de la réalité sur le terrain des opérations qui diffère grandement du plan de guerre initialement prévu, mène le bloc occidental vers une forme de panique opérationnelle qui se traduit dans l’accroissement chaotique des aides militaires supplémentaires totalement imprévues pour l’agent exécutant dans la confrontation sur le terrain — l’armée ukrainienne.

Cet accroissement chaotique se reflète dans le franchissement des tabous établis par les responsables occidentaux eux-mêmes, comme la livraison à l’Ukraine des obus d’uranium appauvri, des chars occidentaux et les futures livraisons des avions de combat américains (et, ensuite, européens ?) en réduisant, proportionnellement, la marge de manœuvre avant le déclenchement des hostilités directes entre l’armée russe et celle de l’OTAN.

Notamment, la spécificité de l’exploitation des avions de combat F-16 qui seront prochainement fournis à l’Ukraine est telle qu’il est totalement impossible de la réaliser intégralement, d’une manière autonome, sur le territoire de l’Ukraine. Et selon le rôle proportionnel des bases aériennes situées, notamment, en Pologne et en Roumanie, dans l’exploitation de l’aviation en question — l’état-major russe prendra la décision de les bombarder ou pas. Si le ravitaillement des F-16 en munitions a lieu en dehors de l’Ukraine — les frappes russes des lieux en question seront pratiquement inévitables, car, selon les lois de guerre, les pays visés seront considérés en tant que belligérants, participants directs aux combats.

Le drone militaire américain abattu par l’aviation de guerre russe au-dessus de la mer Noire n’est qu’un modeste prélude à la confrontation militaire de grande ampleur qui peut encore avoir lieu entre la Russie et l’alliance atlantique et peut, selon la doctrine militaire russe en vigueur, aboutir à l’utilisation des armes nucléaires tactiques et stratégiques contre les objectifs ennemis.

Les réalités du potentiel des Russes

Du côté de Moscou, l’obtention de la satisfaction à l’issue du conflit en Ukraine est également un élément existentiel pour la Fédération de Russie.

Une hypothétique défaite est totalement inconcevable pour le Kremlin, de même que pour le peuple russe, car elle mènerait directement à l’effondrement et interne et externe du pays. De ce fait, l’occident commet une grave erreur de calcul en estimant que même une réussite hypothétique de l’offensive ukrainienne pourrait changer le cours de la guerre et mènerait vers la victoire du pouvoir en place à Kiev.

L’unique réalité : cela ne fera qu’augmenter la croissance des forces militaires actives russes sur le front et ne fera que prolonger la durée de la guerre. L’issue fatale pour les intérêts visés par Kiev est une constante inébranlable.

Le retour de territoires des régions du Donetsk et de Lougansk, leurs capitales incluses, sous le contrôle du pouvoir de Kiev peut frôler uniquement les esprits errant dans les domaines de la fantaisie. De même, parler du retour de la péninsule de Crimée au sein de l’état ukrainien n’est qu’un signe d’un simple manque d’intelligence et d’une coupure profonde de la réalité.

Pourquoi ?

Si, hypothétiquement, la situation sur le terrain des opérations militaires se dégradait au point de représenter un danger réel de perte des territoires du Donbass et de la Crimée admis au sein de la Fédération de Russie — ce qui n’a jamais été le cas, pas un seul jour depuis 2015 — la Russie procéderait à l’implication de l’intégralité de ses capacités militaires et atteindrait ses objectifs dans n’importe quel cas de figure.

La réalité très soigneusement cachée par les pouvoirs occidentaux à leur public est sans équivoque : durant la Seconde Guerre mondiale, la Russie a engagé 60 % de son PIB pour importer face à l’Allemagne nazie. Aujourd’hui, sans rappeler le fait que l’économie russe se porte incomparablement mieux par rapport à ce qui était prévu même dans les prévisions les plus pessimistes du camp atlantique, que la Russie est tout, sauf isolée du reste du monde ; que l’industrie de l’armement russe a démultiplié sa production par 2,7 en un an — je tiens à rappeler une autre réalité qui est la réponse à l’intégralité des questions et des doutes qui peuvent en exister sur le sujet : à ce jour, la Fédération de Russie n’a engagé que 3 % du PIB dans l’effort de guerre face à l’OTAN sur le territoire de l’Ukraine.

Je vous laisse imaginer l’ampleur et la vitesse du désastre pour le camp occidental si la Russie décidait d’engager non pas 60 %, mais 6 %, au lieu de 3 % de son PIB pour en découdre.

La raison de la non-augmentation supplémentaire de la part du PIB vis-à-vis du conflit en Ukraine est très simple : les calculs démontrent qu’il n’est nul besoin de le faire pour arriver à des objectifs préétablis.

De même, en cas d’une nécessité absolue, cela sera non pas des centaines de milliers, mais des millions de soldats supplémentaires au front — ce qui n’est pas une mission impossible avec une population supérieure à 146 millions d’habitants. Et ce n’est pas la fabrication de centaines, mais de milliers de chars et avions de combat de la dernière génération par an qui peut, industriellement, être mise en place dans des délais relativement restreints.

Si la Russie avait des hypothétiques pertes stratégiques sur les champs de bataille — ce n’est pas le recul et la capitulation russe tant attendus qui auraient lieu — seuls les esprits dérangés et totalement ignorants de la mentalité du peuple russe peuvent envisager un tel scénario — mais uniquement l’escalade de la confrontation et l’augmentation significative à l’effort de guerre qui auraient lieu.

Il est déplorable de constater que les décideurs actuellement au pouvoir en Occident n’ont pas été aptes à apprendre l’élément majeur les concernant dans la grande leçon de l’histoire et sous-estiment très grandement les capacités sans égal du peuple russe de se mobiliser pour vaincre l’ennemi, dès que le seuil du danger existentiel pour le pays est atteint.

La Russie est très loin d’un tel seuil et je ne peux qu’espérer pour le bien être des pays occidentaux qu’il ne sera jamais atteint.

Risque civilisationnel

Après les siècles du rayonnement et de l’exposition au monde non occidental du modèle de la réussite exemplaire de la société occidentale, nous sommes arrivés au point de l’exposition d’une tout autre nature : celle de la dégénérescence et de la destruction à vitesse grandissante des valeurs et des principes sociétaux qui ont forgé la civilisation occidentale depuis les deux derniers millénaires.

Les hommes et femmes politiques qui ont pris aujourd’hui le pouvoir sur la majeure partie du vieux continent ne sont pas dans la capacité de comprendre que le rejet de plus en plus grandissant du modèle occidental par le reste du monde, dont la guerre en Ukraine n’a fait qu’accentuer le processus et n’a fait que tomber les masques, a, pour son fondement, le refus de la nouvelle idéologie sociétale occidentale axée sur le néolibéralisme et la domination des intérêts des diverses minorités sur ceux de la majorité — ce qui est, en soit, le projet de « l’anti-société ».

Ce qui a séduit hier ne séduit guère aujourd’hui.

La quasi-intégralité des chefs d’États européens à ce jour ne sont que des traîtres à leurs nations et dont une de leurs rares grandes qualités en commun est celle de creuser d’une manière exponentielle les dettes des pays qu’ils représentent et d’imposer au centre des intérêts majeurs des nations ceux des minorités destructrices qui privent de plus en plus la majorité de leurs droits et libertés, et qui se montrent, en même temps, de plus en plus mécontentes et insatiables.

Dès février 2022, observant la flagrance des doubles standards appliqués par la communauté occidentale, observant la confiscation totalement illégale selon le droit international, le vol des réserves financières russes — les pays du monde non occidental s’éloignent d’une manière accélérée de cette dernière, constatant, à juste titre, qu’ils peuvent être les prochaines victimes.

L’effondrement de la réputation de l’Occident en tant que terre du droit a eu lieu.

Après ce premier effondrement, l’effondrement de la réputation politico-militaire de l’occident collectif vis-à-vis de l’opinion du reste du monde est inévitable.

Plus aucun engagement occidental garanti par sa force militaire ne sera crédible. Les prolongations répétées des investissements massifs dans la guerre sur le territoire de l’Ukraine ne sont dues qu’à la tentative de nuancer les dommages majeurs que l’image de la puissance et de la crédibilité militaire « atlantiste » subiront. L’ampleur sans précédent des investissements est directement proportionnelle à la compréhension de l’ampleur du désastre réputationnel qui suivra.

La motivation du camp occidental est d’autant plus soutenue que derrière la réputation globale c’est la réputation et l’avenir politique purement personnel des dirigeants impliqués qui sont en jeu. 

Néanmoins, si pour les États-Unis d’Amérique, pris à part, les intérêts en jeu sont très au-delà de l’élément unique de leur réputation — la guerre en Ukraine n’est que la démonstration d’une étape intermédiaire de la lutte des États-Unis pour sa survie dans son état actuel qui est inconcevable sans la sauvegarde et l’élargissement des monopoles et la sauvegarde de la domination unipolaire politico-militaire ou, plus précisément, militaro-monétaire à l’échelle mondiale — pour les pays de l’Union Européenne, toutefois, la poursuite de leur participation dans le conflit russo-ukrainien n’est qu’une question de « sauvegarde de la face » qui peut encore être nuancée.

Ainsi, pour les États membres de l’UE, il existe une voie alternative, une voie de la sortie de crise profonde de leur engagement contre la Fédération de Russie : le changement des gouvernances suivi d’un rebond significatif des souverainetés nationales, dont les indicateurs d’aujourd’hui sont au plus bas depuis 1944, ainsi que le retour vers la politique de la protection des valeurs sociétales traditionnelles qui ont fait leurs preuves et qui sont les seules à être constructives et viables à long terme et sont les seules à ne pas être rejetées par le reste de l’humanité.

Le changement des gouvernances au niveau des états souverains avec l’arrêt par les futurs leaders politiques du maintien de l’assistance militaro-financière du régime de Kiev, couplé d’une nette désolidarisation de la politique menée par les prédécesseurs, aujourd’hui au pouvoir, qui absorberont ainsi en grande partie le désastre réputationnel.

Ceci est l’unique voie non désastreuse de la sortie de crise que l’Europe vit aujourd’hui, mais qui parait, néanmoins, très hautement improbable quant à sa réalisation dans les temps qui couvrent le conflit en Ukraine. Car, à l’heure d’aujourd’hui, il n’existe en Europe aucune force politique prête à s’engager en contre-courant au risque garanti de perte de la masse électorale, trop embrigadée et formatée par les outils de manipulation de masses, tels que le filtrage et la distorsion de la réalité dans le cadre de la guerre de la propagande « atlantiste » et de la désinformation menée par les médias mainstreams.

Le choix du futur

Aujourd’hui, les états du monde sont mis devant le choix stratégique. Le choix qui les laissera soit en position qui est la leur depuis des décennies, soit qui modifiera leur perception et leur rôle sur la scène internationale : rester dans le sillage et sous la domination directe ou indirecte de la puissance militaro-monétaire américaine, épaulée par le vieux continent, ou de changer le vecteur de leur politique étrangère et de rejoindre l’alliance multipolaire qui est, dorénavant, incarnée par les membres du BRICS qui, depuis sa création en 2006, s’est démontrée comme une structure viable de la coopération économique seine, construite sur les principes fondamentaux de la non-ingérence, de l’égalité des droits et du bénéfice mutuel.

Contrairement à des narratifs propagés pas les mass-medias américano-centrique, la nouvelle formule des relations initiée par la Fédération de Russie séduit de plus en plus de pays qui constatent la défaillance du système de la coopération économique axée sur le modèle occidental vis-à-vis de leurs intérêts nationaux.

L’organisation BRICS, constituée du Brésil, de la Russie, de l’Inde, de la Chine et de l’Afrique du Sud, représente plus de 40 % de la population de la Terre et plus de ¼ de son PIB et de sa surface, a reçu en juin et en novembre 2022 les candidatures officielles à l’adhésion de la part de trois nouveaux pays, dont deux sont des géants énergétiques : l’Algérie, l’Argentine et l’Iran.

Beaucoup d’autres états ont exprimé leur intérêt à entrer dans le BRICS : les Émirats Arabes Unis, la Turquie, l’Indonésie, la Syrie, l’Arabie Saoudite, le Kazakhstan, le Tadjikistan, le Mexique, la Thaïlande, le Nigéria, le Cambodge, la Malaisie, le Sénégal, l’Ouzbékistan, les Fidji, l’Éthiopie et même un pays-membre de l’EU – la Grèce. L’Égypte et le Bangladesh sont les candidats officiels à l’adhésion dès ce mi-juin 2023.

Cela étant, il est à noter que BRICS n’est nullement un club aux portes largement ouvertes à tous. La nouvelle structure n’a aucune attention de répéter les graves erreurs d’autres unions, notamment, de l’Union Européenne qui a fait entrer dans ses rangs ceux qu’on peut qualifier de « n’importe qui », dont les agents d’influence directs des États-Unis qui ont fait anéantir la possibilité du développement politico-économique de l’Union d’une manière autonome de la supervision nord-américaine. Comme exemple, la candidature de la Corée du Sud — pays totalement vassalisé par l’Occident — fait partie de celles qui ont été rejetées à la suite de son incompatibilité avec les intérêts et les principes du BRICS.

Malgré les évidences, dont l’un des éléments fondamentaux est l’intérêt mondial sans précédent vers la structure du BRICS face au G7 et même au G20, le pouvoir « atlantiste » continue à répéter ses mantras fantaisistes sur l’isolement de la Fédération de Russie et sa mise en état de paria, au lieu de refléter l’évidence qu’il essaie frénétiquement de cacher à leur électorat.

Le choix des Français

Non seulement faire valoir les intérêts stratégiques de la France sous le fonctionnement actuel de l’Europe à 27, dont les intérêts de plusieurs États membres sont pratiquement à l’opposé de ceux des Français, est une totale utopie, mais le retour même à l’Europe des Six de 1973 n’est guère une solution salvatrice, comme elle est, parfois, présentée par certains analystes.

Car, depuis les 40 dernières années, l’Allemagne a subi de profondes mutations au sein de ses doctrines et stratégies du développement à long terme qui, sur plusieurs éléments clés, vont directement à l’encontre des intérêts politico-économiques et militaro-industriels de la France.

Dans ce contexte, si la France, en ce qui la concerne, ne prend pas le chemin nettement souverainiste dans la protection de ses intérêts nationaux vis-à-vis de sa participation dans des blocs internationaux américano-centriques, dont le réel rôle de Paris n’est plus qu’auxiliaire ; si les élites politiques actuelles n’apprennent pas à développer leurs capacités de vision à long terme — il n’existe strictement aucun projet national digne de ce nom avec une vision ne serait-ce que sur les 15 années à venir — le processus de désagrégation de l’image de la France en tant que puissance ne va que s’amplifier et ses capacités de projection à l’international ne continueront que de se restreindre, ce qui, à terme, mènera inévitablement vers la marginalisation du peuple français vis-à-vis des processus qui construisent le monde de demain.





Quand Hitler vaincu prédisait l’autodestruction occidentale et la fin du colonialisme

Par Nicolas Bonnal

« Les blancs ont toutefois apporté quelque chose à ces peuples, le pire qu’ils pussent leur apporter, les plaies du monde qui est le nôtre : le matérialisme, le fanatisme, l’alcoolisme et la syphilis. Pour le reste, ce que ces peuples possédaient en propre étant supérieur à ce que nous pouvions leur donner, ils sont demeurés eux-mêmes. » Et sur l’écroulement US : « Si l’Amérique du Nord ne réussit pas à construire une doctrine un peu moins puérile que celle qui lui sert actuellement de morale passe-partout, à base de grands principes creux et de science dite chrétienne, l’on peut se demander si elle demeurera longtemps un continent à prédominance de blancs. Il serait démontré que ce colosse aux pieds d’argile était tout juste capable, après une montée en flèche, de travailler à son autodestruction. » Texte repris — sans nous citer ! — par E&R (26.11.2017).


Adolf Hitler philosophe un peu tard, en 1945. C’est son testament ; il pense avoir retenu quelques leçons. On va voir que comme tous les vaincus le dictateur-monstre maudit prédisait bien les conséquences de sa guerre désespérée et perdue.

Sur la colonisation qui va se terminer partout :

« Un peuple qui veut prospérer doit rester lié à sa terre. Un homme ne doit jamais perdre contact avec le sol sur lequel il a eu le privilège de naître. Il ne doit s’en éloigner que temporairement et toujours avec l’idée d’y revenir. »

Sur le déclin des nations colonisatrices :

« L’Espagne, la France et l’Angleterre se sont anémiées, dévitalisées, vidées dans ces vaines entreprises coloniales. Les continents auxquels l’Espagne et l’Angleterre ont donné la vie, qu’elles ont créés de toutes pièces, ont acquis aujourd’hui une vie propre et résolument égoïste. Ils ont perdu jusqu’au souvenir de leurs origines, sinon en paroles. Ce sont néanmoins des mondes fabriqués, auxquels il manque une âme, une culture, une civilisation originale. De ce point de vue là, ils ne sont rien de plus que des excroissances. »

Sur la maigreur du bilan de civilisation (Gustave Le Bon disait dans sa très belle civilisation des Arabes, « les blancs » (sic) sont des colonisateurs, pas des civilisateurs) :

« Dans les continents habités ; l’échec fut encore plus marqué. Là, les blancs ne se sont imposés que par la force, et leur action sur les habitants a été quasiment nulle. Les Hindous sont restés des Hindous, les Chinois des Chinois, les Musulmans des Musulmans. Pas de transformations profondes, sur le plan religieux moins que sur les autres et en dépit de l’effort gigantesque des missions chrétiennes. »

Nietzsche disait que les peuples colonisés disparaissaient du fait de deux stupéfiants, le christianisme et l’alcoolisme. Hitler :

« Les blancs ont toutefois apporté quelque chose à ces peuples, le pire qu’ils pussent leur apporter, les plaies du monde qui est le nôtre : le matérialisme, le fanatisme, l’alcoolisme et la syphilis. Pour le reste, ce que ces peuples possédaient en propre étant supérieur à ce que nous pouvions leur donner, ils sont demeurés eux-mêmes. »

Hitler entrevoit aussi l’effondrement du christianisme !

« Une seule réussite à l’actif des colonisateurs : ils ont partout suscité la haine. Cette haine qui pousse tous ces peuples, réveillés par nous de leur sommeil, à nous chasser. Il semble même qu’ils ne se soient réveillés que pour cela ! Qu’on me dise si la colonisation a fait augmenter le nombre des chrétiens par le monde ! Où sont les conversions en masse qui font le succès de l’Islam ? Je vois, çà et là, des îlots de chrétiens, de nom plus encore que de fait. Voilà tout le succès de cette magnifique religion chrétienne, détentrice de la suprême vérité ! »

Hitler anti-colonisateur propose alors (et de quelle manière, avec les camps, la SS et la Gestapo !) une « Europe aux Européens » :

« Nous devrions imposer à l’Europe une doctrine de Monroe applicable à l’Europe : “L’Europe aux Européens !” Et cela signifierait que les Européens n’interviennent pas dans les affaires des autres continents. »

Il souligne qu’il n’est pas raciste et qu’il respecte certaines races hautement civilisées que les Anglo-saxons bombardèrent à l’opium et au nucléaire, et durant un siècle encore :

« Je n’ai jamais pensé qu’un Chinois ou un Japonais nous fussent inférieurs. Ils appartiennent à de vieilles civilisations, et j’admets même que leur passé soit supérieur au nôtre. Ils ont des raisons d’en être fiers comme nous sommes fiers de la civilisation à laquelle nous appartenons. Je pense même que plus les Chinois et les Japonais demeureront fiers de leur race, plus il me sera facile de m’entendre avec eux. »

[Note de Joseph : comme on peut le voir aussi dans la suite de l’article, Hitler n’était pas exempt de contradictions, notamment entre ses actes et ses propos, car pour ce qui est du racisme, c’est quand même lui qui a fortement encouragé l’envoi de prétendus « untermenschen » (« sous-hommes ») juifs, tziganes… en camps de concentration. Et ses capacités de jugement n’ont pas été démontrées comme excellentes, tant s’en faut, lorsque l’on considère notamment ses erreurs stratégiques contre la Russie.]

Il regrette surtout de n’avoir pas aidé l’Afrique du Nord et les peuples colonisés par la République française à se libérer :

« À aucun prix nous ne devions jouer la carte française contre les peuples qui subissaient le joug de la France. Nous devions au contraire les aider à se libérer de cette tutelle, les y pousser au besoin. Rien ne nous empêchait, en 1940, de faire ce geste dans le Proche-Orient et en Afrique du Nord. Eh bien, notre diplomatie s’est appliquée à consolider le pouvoir des Français aussi bien en Syrie qu’en Tunisie, en Algérie et au Maroc. »

Il souligne (cela fera plaisir aux gros malins qui aiment fasciser les Arabes) que les diplomates allemands se sont trompés et que les Arabes eussent alors été loyaux :

« Nos gentlemen préféraient certainement entretenir des rapports avec des Français distingués plutôt qu’avec des révolutionnaires hirsutes, avec des officiers à badine qui ne songeaient qu’à nous flouer plutôt qu’avec les Arabes — qui eussent été pour nous de loyaux partenaires. »

Il souligne un problème important, qui nuira toujours à la construction européenne comme on dit, la germanophobie française :

« La haine tenace du Français à l’égard de l’Allemand a quelque chose d’autrement profond. Il y a là pour nous une leçon à retenir… Sa déliquescence et ses crises de nerfs ont pu parfois nous porter à minimiser l’importance de ses gestes. »

Hitler rappelle que la colonisation n’était pas populaire en France (y compris et surtout chez les nationalistes) :

« Sous Louis XV aussi bien que sous Jules Ferry le peuple s’est révolté contre l’absurdité des entreprises coloniales. Je ne sache pas que Napoléon ait été impopulaire pour avoir bazardé la Louisiane. C’est inouï, en revanche, la désaffection que s’est value son incapable neveu en allant guerroyer au Mexique ! »

Il rappelle sa popularité auprès des populations colonisées :

« Tout l’Islam vibrait à l’annonce de nos victoires.
Les Égyptiens, les Irakiens et le Proche-Orient tout entier étaient prêts à se soulever.
Que pouvions-nous faire pour les aider, pour les pousser même, comme c’eût été notre intérêt et notre devoir. »

Mais les Allemands restaient empêtrés par leur alliance italienne et par Mussolini, « cette plus grande fraude de l’histoire du vingtième siècle » (A.J.P. Taylor) :

« La présence à nos côtés des Italiens nous paralysait, et elle créait un malaise chez nos amis de l’Islam, car ils voyaient en nous des complices, volontaires ou non, de leurs oppresseurs. Or les Italiens, dans ces régions, sont encore plus haïs que les Français et les Anglais. Le souvenir des barbares représailles exercées contre les Senoussis y est toujours vivant. Et d’autre part la ridicule prétention du Duce d’être considéré comme le Glaive de l’Islam entretient encore le long ricanement qu’elle suscita avant la guerre. Ce titre qui convient à Mahomet et à un grand conquérant comme Omar, Mussolini se l’était fait donner par quelques pauvres bougres, qu’il avait payés ou terrorisés. »

Il souligne encore sur l’islam :

« Il y avait une grande politique à faire à l’égard de l’Islam. C’est raté ! Cette politique aurait suscité l’enthousiasme dans tout l’Islam. C’est en effet une particularité du monde musulman que ce qui touche les uns, en bien ou en mal, y est ressenti par tous les autres, des rives de l’Atlantique à celles du Pacifique. »

Hitler rappelle le racisme anti-jaune des Américains, qui vire aujourd’hui à la rage antichinoise :

« Les Américains, après leurs désillusions de 1919, étaient peu désireux d’intervenir à nouveau dans une guerre européenne. En revanche, ils étaient plus que jamais obsédés par l’idée du péril jaune… Je suis convaincu, en l’occurrence, qu’ils ont vu très loin et qu’ils ont envisagé la possibilité de faire abattre par une puissance blanche cet Empire du Soleil-Levant devenu une puissance mondiale, et depuis toujours réfractaire à leur contamination. »

Mais allons plus loin encore. Dans ce testament, Hitler s’en prend aux pays latins (qui auraient pu chiper la Méditerranée à l’Angleterre tout de même !) :

« Les pays latins cumulent la faiblesse matérielle avec la prétention la plus ridicule.
Qu’il s’agisse de l’Italie amie ou de la France ennemie, leur faiblesse à toutes deux nous aura donc été également fatale. »

Il rappelle que sa doctrine n’était pas exportable (dans ce cas, pourquoi contrôler l’Europe à coups de trique ?) :

« La doctrine nationale-socialiste, je l’ai toujours proclamé, n’est pas une doctrine d’exportation. Elle a été conçue pour le peuple allemand. »

Hitler reconnaît avoir été berné à Munich par les Anglo-saxons qui gagnaient du temps. J’ai exposé cette thèse plusieurs fois, en utilisant les travaux de Beard, Sanborn et ceux de mon ami Guido Preparata.

« Il fallait faire la guerre en 1938. C’était la dernière occasion pour nous de localiser la guerre.
Mais ils ont tout lâché. Ils ont cédé, comme des pleutres, à toutes nos exigences. Dans ces conditions-là, il était vraiment difficile de prendre l’initiative des hostilités. Nous avons manqué à Munich une occasion unique de gagner facilement et rapidement une guerre inévitable. »

Il reconnaît ici après Nietzsche (Jenseits, § 251) le génie métapolitique russe, réveillé avec Vladimir Poutine :

« Pour avoir le don de la patience, il nous faudrait aussi le temps et l’espace, et nous ne disposons ni de l’un ni de l’autre. Les Russes ont la chance d’avoir l’un et l’autre — sans compter la prédisposition à la passivité qui est la marque du tempérament slave. »

Il ajoute même (les néocons vont trépigner…) :

« La patience des Soviets s’explique par la philosophie qu’ils pratiquent, qui leur permet d’éviter les risques et d’attendre le temps qu’il faut pour réaliser leurs desseins — une année, une génération, un siècle au besoin. Le temps ne leur coûte rien. »

Il rappelle comme un fou, comme un cabri même son besoin ardent de construction européenne :

« L’Europe ne peut être construite que sur des ruines. Non sur des ruines matérielles, mais sur la ruine conjuguée des intérêts privés, des coalitions économiques, sur la ruine des idées étroites, des particularismes périmés et du stupide esprit de clocher. Il faut faire l’Europe dans l’intérêt de tous et sans ménager personne. Napoléon l’avait parfaitement compris. »

Mais si Hitler préfère les Asiatiques aux Français, pourquoi faire l’Europe alors ? Il déclare à ce propos :

« Je suis persuadé que les Japonais, les Chinois et les peuples régis par l’Islam seront toujours plus proches de nous que la France, par exemple, en dépit de la parenté du sang qui coule dans nos veines. »

Hitler affirme qu’il ne faut pas que l’Allemagne se soumette à un des deux grands. Comme on sait, Himmler envoie trois mois plus tard une lettre à de Gaulle, que le général cite au tome III de ses Mémoires. Je l’ai longuement référencée sur mon blog de sputniknews.fr.

« Je le proclame avec force : il ne faut à aucun prix que les Allemands acceptent de jouer le rôle d’un pion dans le jeu des Américains ou des Russes. »

Enfin il annonce la chute de la maison Amérique. Comme Lincoln, il entrevoit qu’elle mourra de son suicide, d’autodestruction :

« Si l’Amérique du Nord ne réussit pas à construire une doctrine un peu moins puérile que celle qui lui sert actuellement de morale passe-partout, à base de grands principes creux et de science dite chrétienne, l’on peut se demander si elle demeurera longtemps un continent à prédominance de blancs. Il serait démontré que ce colosse aux pieds d’argile était tout juste capable, après une montée en flèche, de travailler à son autodestruction. »

Hitler rappelle que les moyens qu’on utilisa contre l’Allemagne, aussi bien pendant la première que la Deuxième Guerre mondiale, furent extrêmement destructeurs :

« Il leur fallait abattre le national-socialisme à n’importe quel prix, la planète dût-elle être détruite. »

Lisez et relisez Ralph Raico ; en fascisant tout ennemi aujourd’hui, on se prépare à des catastrophes similaires ; le vieil occident hystérique use des mêmes procédés envers tout le monde…

Source

Adolf Hitler – Le testament politique

https://www.egaliteetreconciliation.fr/A-la-redecouverte-des-ecrits-anticolonialistes-et-protectionnistes-d-Adolf-Hitler-48669.html




Pourquoi des sociétés dites savantes accusent-elles à nouveau le Pr Raoult d’avoir traité ses malades et guéri la grande majorité d’entre eux ?

Par le Dr Gérard Delépine

Lors d’une tribune dans le Monde, une quinzaine de sociétés autoproclamées savantes (sur 4000 en France environ) attaquent une nouvelle fois le Professeur Didier Raoult pour l’usage de la chloroquine dans le Covid — alors que l’épidémie est terminée, affirmation y compris par l’OMS — . Elles ne regardent toujours pas les résultats avérés et publiés de longue date, de ce traitement précoce dans les pays qui l’ont adopté et « oublient » de mentionner leurs liens d’intérêts avec les firmes pharmaceutiques. Elles continuent à piétiner le serment d’Hippocrate en niant le devoir du médecin qui est de soigner.

Elles prétendent qu’il aurait pratiqué « le plus grand essai thérapeutique sauvage connu à ce jour », critiquant en particulier l’usage de la chloroquine « malgré la démonstration formelle de son inefficacité » et qu’il aurait ainsi « nuit aux malades et à la réputation de la recherche française ». Est-ce l’ignorance, la bêtise, la corruption et/ou la crainte de poursuites judiciaires, devant la mise à jour des effets indésirables et parfois mortels des injections qu’ils ont imposées par la manipulation sous prétexte d’absence de traitement, qui motivent leur démarche ?

Le but de cet article est de rappeler les résultats du traitement Raoult dans le monde réel, de préciser ce qu’est un essai thérapeutique, de souligner que le devoir du médecin est de traiter les malades et que le comportement récurrent de ces sociétés, vraisemblablement dicté par leurs liens d’intérêts et la peur qui monte devant l’évidence de la maltraitance par refus de soin et persuasion de la nécessité de l’injection, a gravement porté atteinte à la confiance des Français envers les médecins et la science.

En 2023, nier l’efficacité du protocole Raoult est antiscientifique

La science progresse par le doute fertile. Lorsque des faits avérés démentent une théorie scientifique du moment, celle-ci doit être abandonnée. Une société qui se prétend scientifique ne peut pas méconnaître les résultats avérés dans le monde réel. C’est pourtant ce qu’accrédite encore la croyance aveugle exprimée sans modération des signataires de la tribune du Monde en « l’inefficacité du traitement Raoult ». Ils paraissent ne pas avoir pris connaissance des données publiées par l’OMS mises en graphique par l’Université John Hopkins que nous leur rappelons ici (et publiées de longue date), ni de l’expérience clinique de nombreux de leurs confrères cliniciens dans le monde.

Trois pays (Algérie, Côte d’Ivoire, Sénégal) ont officiellement utilisé ce protocole de soins. Dans ces pays l’épidémie n’a touché qu’une fraction infime de leurs populations (100 à 200 fois moins qu’en France !).

De même, malgré la faiblesse de leur système de soins, leur manque de médecins et de médicaments, leur mortalité Covid par million d’habitants est 15 à 84 fois inférieure à celle de la France.

La plus faible proportion de personnes de plus de 60 ans des populations des pays subsahariens explique une partie de leurs meilleurs pronostics, mais, après correction des variations démographiques, la mortalité constatée de ces pays adeptes du traitement précoce du Pr Raoult reste 15 fois moindre que celle de la France. Proportion que confirme d’ailleurs l’Algérie où le pourcentage de plus de 65 ans est comparable à celui de la France, mais avec seulement 153 décès covid par million d’habitants contre 2530 en France.

Ces données officielles de l’OMS confirment donc totalement l’étude rétrospective des 30 000 dossiers médicaux de l’IHU de Marseille.

Comment des sociétés qui se prétendent savantes peuvent-elles ignorer ces chiffres de l’OMS tant sur les contaminations que sur la mortalité par million d’habitants ? Comment peuvent-elles nier ce qu’a affirmé dès le 30 mai 2020 Abderrahmane Benbouzid, ministre algérien de la Santé « son efficacité avec le rétablissement de 98,2 % des patients atteints, sur un total de plus de 16 000 cas traités » ?

Lorsqu’on considère les mortalités covid dans nos deux pays, on est horrifié et scandalisé par le sort imposé en France aux personnes âgées : privées de traitement précoce, séparées de leurs familles puis pour certaines assassinées au Rivotril.

En mai 2020, certains membres de ces sociétés pouvaient à la rigueur, être trompés par l’article frauduleux du Lancet Gate ou par des études biaisées qui inondaient les médias, mais 3 ans plus tard les données officielles publiées par de nombreuses agences sanitaires et par l’OMS ne permettent plus de nier l’efficacité spectaculaire du traitement précoce du PR Raoult.

Il faut être ignorant, aveugle ou de mauvaise foi pour continuer à le prétendre comme ils le font.

Ce que rapporte le professeur Raoult n’est pas un essai thérapeutique.

Un essai thérapeutique a pour but d’affirmer l’efficacité ou la supériorité d’un traitement. Pour être démonstratif, il doit comparer de manière prospective un groupe de malades traités à un groupe sans traitement actif (ne recevant qu’un placebo = groupe témoin). Pour s’assurer de l’absence de différence de facteurs pronostiques entre ces groupes, la répartition des malades doit être décidée par tirage au sort (= randomisation) ; pour éviter que le jugement des examinateurs soit perturbé par leurs préjugés, les critères retenus (end point) doivent être aussi objectifs que possible et évalués à l’aveugle (sans que les examinateurs ne sachent à quel groupe appartient le cas évalué).

Aucun de ces critères n’existe dans le rapport du Pr Raoult ; il ne s’agit pas d’une étude prospective, il n’y a pas d’élaboration et de suivi d’un groupe témoin, pas de tirage au sort, ni de jugement à l’aveugle, mais seulement l’analyse des résultats d’un protocole de soins comme doit le faire tout médecin rigoureux qui surveille ses malades.

Comment les signataires de ces sociétés savantes peuvent-ils ignorer ce qu’est un essai thérapeutique ?

Et que penser de la déclaration de Sylvie Retailleau, ministre de la Recherche, menaçant de « toutes les mesures nécessaires envers l’ensemble des signataires » de l’étude, évoquant « une provocation » avec des malades « traités en dehors de tout cadre d’expérimentation clinique et d’utilisation des médicaments, puisqu’utilisés hors autorisation de mise sur le marché » ? Ignore-t-elle que les prescriptions hors AMM sont légales et courantes en particulier en pédiatrie, ainsi que l’a rappelé l’OMS en 2020 ? Jérôme Salomon, l’ancien directeur général de la Santé avait d’ailleurs rappelé que la prescription de l’hydroxychloroquine était autorisée hors AMM.

L’éthique médicale interdisait au Pr Raoult de faire un essai sur le covid

Le devoir premier d’un médecin consiste à soigner ses malades au mieux de ses connaissances scientifiques et de son expérience. Lorsqu’il est persuadé de l’efficacité d’un traitement, il doit l’administrer à ses malades sans les inclure dans un essai qui priverait la moitié de ses malades du traitement efficace. Si ce traitement n’a pas encore été validé, il doit les surveiller de près ce qui a été fait par l’équipe de l’IUT de Marseille..

Seuls des médecins qui doutent d’un traitement peuvent éthiquement organiser un essai pour l’évaluer. Mais s’ils veulent le réaliser honnêtement ils doivent respecter scrupuleusement les indications (traitement précoce) et les doses utilisées par son promoteur ce qui n’a pas été fait dans les études des organismes officiels. Ils ont inclus des malades trop tard (afin de nier l’efficacité du traitement ?) et parfois administré des doses beaucoup trop fortes (pour faire apparaître une toxicité ?).

Et pourquoi ces sociétés n’ont-elles pas dénoncé l’absence d’essai rigoureux, le caractère dangereux et/ou l’inefficacité du Remdesevir, du Paxlovid, du Molnupiravir ou des pseudo vaccins covid ?

Ce n’est pas le Pr Raoult, mais certains membres de ces sociétés (les plus liés à Big Pharma) qui ont trahi la science par leurs mensonges permanents sur les plateaux télé et dans les médias et qui sont responsables de la perte de confiance de la population en celle-ci.

Mais pourquoi tant de mensonges et de haine ?

On ne peut pas imaginer que les signataires de la tribune du Monde ignorent ces faits établis. On doit donc s’interroger sur leurs motivations pour raviver une polémique qui ne peut à terme que les desservir.

Essayent-ils de faire oublier qu’ils ont été responsables de la promotion de médicaments inefficaces, parfois dangereux et toujours très coûteux et les propagandistes des pseudo vaccins inefficaces et parfois mortifères en particulier chez les enfants qui n’en avaient absolument pas besoin ?

La publication des résultats obtenus par l’IHU expose cruellement le scandale sanitaire qu’a constitué l’abandon des patients et l’interdiction faite aux médecins de les traiter que ces signataires ont contribué à orchestrer.


https://www.r7media.fr/2023/06/lettre-ouverte-pour-defendre-le.html

Lettre ouverte pour défendre le professeur Didier Raoult




Les abolitionnistes de frontières sont des nihilistes néonazis

Par Lucien SA Oulahbib

Pour injecter mortellement votre chien dites qu’il a la rage. Pour masquer votre nihilisme et votre adoration paganisée du chaos en défendant mordicus l’abolition des frontières au profit (voilé) du Reich Global, dites que « les racistes de l’extrême droite instrumentalisent l’immigration ». Vous aurez alors toute l’attention de la propagande nihiliste néonazie au pouvoir visant à détruire nations et individualités en ce sens où ce néonazisme en absorbant le léninisme et le néoléninisme (le queerisme déconstructiviste des feus soixante-huitards) est devenu non plus « national » mais « international », celui du socialisme étatiste sans frontiéristes dirigé par une technocratie globaliste nihiliste sans foi ni loi (tout en affichant un visage d’ange, celui de « la Bête de l’événement ») à la solde d’une Secte richissime et activiste (Soros, Gates, et consorts…). Celle-ci a mis sur pied une machine de guerre pire que l’Inquisition (qui était modératrice en réalité, tant les dénonciations pullulaient…), celle d’une traque implacable et tragique contre les nouveaux hérétiques (nommés « complotistes », parce qu’ils la dénoncent justement). Elle cherche ainsi à épurer le « sang impur » en vue de rebâtir enfin une nouvelle stratification pyramidale planétaire (les « rien » et « sans dents » en bas et les « éveillés » en haut), tout en le niant bien sûr farouchement avec des mines de vierge effarouchée : ainsi en France telle animatrice sur France-Inter ou telle dirigeante de la NUPES ; aux USA telle dirigeante démocrate niant les dernières révélations du rapport Durham lui-même édulcoré par ailleurs

Cette propagande nihiliste néonazie va par exemple monter en épingle, d’un côté, telle mise en exergue d’un assassinat crapuleux, celui de la très jeune Lola en France, effectuée pourtant par une personne non française et illégalement installée en France qui avait de ce fait bel et bien eu une injonction, formelle, de quitter le territoire, tandis que, de l’autre côté, cette propagande, putride, mettra en avant tel incendie comme l’habitation d’un maire qui voulait se substituer à l’ONU en installant sans en demander la permission aux habitants un centre de migrants alors que ces deux faits, l’incendie et l’installation, ont des causes distinctes, quand bien même existerait-il une corrélation que l’enquête n’a cependant pas encore établie d’ailleurs…

Or, en amalgamant, d’entrée de jeu, de manière vulgaire même, la stupeur horrifiée envers un assassinat tellement sordide, et l’incendie en effet inqualifiable d’un élu comme « preuves » ultimes de la « montée de l’extrême droite » cela revient seulement à détourner l’attention pour mieux noyer le fait que la meurtrière de Lola (assassinée avec préméditation) n’avait rien à faire en France depuis longtemps d’une part, et que l’incendie en question, d’autre part, n’enlève rien au fait que certains militent bel et bien pour une abolition des frontières, ce qui est également criminel même insidieusement opéré.

Ce qui fait que ce sont des créatures obscènes en ce sens où elles mettent en scène ce qui n’a pas lieu d’être, détruisant la scène constitutionnelle de la souveraineté nationale française garantie pourtant par les articles, irréfragables, du Bloc de constitutionnalité, en niant de fait l’existence de frontières et de lois sommant au départ lorsqu’il y a lieu, noyant ainsi le poisson en tentant de faire croire qu’au fond l’assassinat de Lola et l’installation forcée de centres à migration (véritables têtes de pont sans frontiéristes) seraient principalement des « inventions de l’extrême droite »…

« Cachez ce sein que je ne saurais voir ». Le meurtre odieux et sordide de Lola violée et découpée ne serait plus qu’un fait divers (ou d’été) et l’installation de centres à migrants ferait seulement preuve de générosité envers une population ayant été « dominée » autrefois, d’où la nécessité d’une repentance… permanente, alors que tout ceci est faux après plus de soixante ans de décolonisation. Il suffit d’ailleurs de comparer deux pays ayant eu des conditions bien difficiles au départ (et pour une part liée à des déchirures internes multiformes et toujours vivaces), la Corée du Sud et l’Algérie, pour bien comprendre que d’autres facteurs sont bien plus en jeu que « la » seule colonisation quant au développement de l’une et la régression avancée de l’autre…

Toute cette propagande, déjà nihiliste à la base (avec le queerisme comme seul mode d’accès à tout désir possible) s’avère être à la solde des affairistes de la Secte globaliste néonazie (SHAA) avides d’une main-d’œuvre bon marché et sexuellement exploitable (jeunes éphèbes et autres nymphes colorés) sans parler de la prostitution et du trafic d’organes, alors que cette question migratoire EST une affaire d’abord mondiale qui ne peut donc être traitée qu’au niveau des institutions onusiennes et même pas au sein de l’UE…

D’où la confirmation de plus en plus affirmée, démontrée par les faits, qu’il ne sert somme toute à rien de se mettre sur une position défensive avec un ton quelque peu justificatif et teinté d’agressivité blessée comme le font certains dont Éric Zemmour (récemment sur RTL le 21/05/23) alors qu’il s’agit surtout, d’abord, de souligner que la France ne peut pas résoudre la question à elle seule de « la misère du monde » et qu’il faut donc instamment, quitte à opérer la politique dite de « la chaise vide », sommer TOUTES les instances mondiales de prendre en charge cette question, jusqu’à exclure de l’ONU les États qui refuseraient d’opérer les réformes adéquates permettant que leur population reste dans le pays pour le développer au lieu de s’enfuir ainsi…

Et la fuite en avant visant à les « aider » en permanence, tout en effaçant leurs dettes au fur et à mesure ne sert à rien sinon à reculer comme mieux sauter, à l’instar de cette monumentale dette publique et privée qui un jour ou l’autre va exploser, au fur et à mesure que nous allons entrer dans la quatrième guerre mondiale (la 3e ayant été la guerre froide). Celle-ci a d’ailleurs déjà entamé son amorce avec l’injonction sanitaire, puis les préliminaires de la guerre contre ces anti-queeristes que sont devenus les Russes et derrière eux le reste du monde, avec en arrière fond l’injonction climatique visant à forcer les individus à ne plus être aussi autonomes, aussi mobiles, à les drainer peu à peu et de plus en plus vers le seul monde de la virtualité (déjà par la drogue des séries déconstructivistes), tandis que l’élite de la Secte peut vaquer avec morgue à ses occupations globales, le tout « au nom » de la « Transition » (ou le triomphe sur le tard de Trotski avec son « Programme de Transition »).

Le plus regrettable dans cette histoire de plus en plus sordide est que les réels défenseurs de la souveraineté nationale à la française (la Nation comme communauté de sol et non pas seulement de sang) sont bien loin de s’unir, au-delà de leur singularité, pour empêcher que puisse continuer à nuire ainsi cette absolue infamie de type hygiéniste, eugéniste, racialiste, affairiste ou le réel néonazisme en marche (décrit également par Arièle Bilheran) qui n’a plus rien à voir avec le pseudo néonazisme des adorateurs actuels du feu palefrenier wagnérien paganisé qui ne savent quoi faire d’ailleurs de l’épée de Charlemagne tant il n’a pas compris ce qu’elle signifie.

Seulement, face à cela, seule la division prévaut, et aussi l’opportunisme confondant surface médiatique et profondeur analytique, et qui découvre ici et là le nihilisme, là-bas l’affairisme (appelé faussement « néo-libéralisme » alors que la financiarisation a toujours été présente, lire le 18 Brumaire… de Marx), plus loin le scientisme hygiéniste, et le tout appelé pompeusement « wokisme » alors que cela fait depuis des décennies qu’une poignée de penseurs (dont je suis) tentent (vainement) d’alerter sur les racines idéologiques multiformes de ce « tout » et son instrumentalisation accélérée par la technostructure standardisée et élevée désormais en secte globale ayant comme visée la reconstitution d’une ligue dissoute, celle du retour vers la barbarie assumée ou la servitude comme structure sociale, colonne vertébrale, quand bien même l’adhésion à son émergence serait-elle « volontaire », effaçant ainsi des siècles d’humanisme, comme le désirait Foucault, leur maître en queerisme, lorsqu’il disait dans les Mots et les choses que le visage de l’Homme s’effacera sur le sable de l’Histoire comme s’il n’avait jamais existé (admirez d’ailleurs la tentative de voiler cet aveu)

Mais celui-ci sera défendu par un Finkielkraut, une Hélène Banoun, un Vincent Pavan (du CSI) sans se rendre compte des conséquences pour la « cause » qu’ils mettent en avant, alourdissant encore plus, s’il en est, la division (mais un pas positif a été franchi à Saintes récemment lors d’une réunion importante des dénonciateurs de la Secte qui ont pu s’expliquer longuement sur son injonction hygiéniste)…




Mauvais temps pour la Russie : elle est lâchée par la Chine, l’Inde et le Brésil à l’assemblée générale de l’ONU

[Source : russiepolitics]

Par Karine Bechet-Golovko

 « Mon Dieu, gardez-moi de mes amis.
Quant à mes ennemis, je m’en charge ! ».

Le dernier vote de l’assemblée générale de l’ONU pour une résolution portant sur le renforcement des relations entre l’ONU et le Conseil de l’Europe, qualifiant en préambule la Russie de pays agresseur en Europe, vient d’être voté non seulement par la Chine, ce grand ami qui est censé pour certains optimistes permettre à la Russie de faire tomber le monde global, mais aussi par ce grand allié dans les BRICS qu’est le Brésil. Si la globalisation est objectivement actuellement contestée, elle est très loin d’être morte. Une approche plus rationnelle s’impose.

Le 26 avril 2023, l’assemblée générale de l’ONU a adopté une résolution sur la coopération entre l’ONU le Conseil de l’Europe, qui vante le rôle de cette organisation dans la protection de l’État de droit, le maintien de paix, etc. Certainement, les dérives russophobes de l’APCE et idéologiques de la CEDH ont été parfaitement appréciées. Ce qui permet à la résolution, en préambule, d’indiquer :

« Considérant également que les difficultés sans précédent auxquelles se heurte actuellement l’Europe à la suite de l’agression de la Fédération de Russie contre l’Ukraine, et contre la Géorgie auparavant, et de la cessation de la qualité de membre de la Fédération de Russie du Conseil de l’Europe, appellent une coopération renforcée entre l’Organisation des Nations Unies et le Conseil de l’Europe, notamment pour rétablir rapidement et maintenir la paix et la sécurité fondées sur le respect de la souveraineté, de l’intégrité territoriale et de l’indépendance politique de tout État, assurer le respect du droit des droits de l’homme et du droit international humanitaire pendant les hostilités, offrir aux victimes des voies de recours et traduire en justice toutes les personnes responsables des violations du droit international ».

Autrement dit, la résolution pose comme établie l’agression par la Russie de la Géorgie, quand Saakachvilli, le Président géorgien agresse l’Ossétie du Sud en 2008 (voir notre texte ici) ; elle pose comme établie l’agression par la Russie de l’Ukraine, faisant fi de tout ce qui s’est passé avant février 2022, et cherche à établir une coopération renforcée de ces organes de gouvernance globale, afin de conduire à la défaite de la Russie et à la constitution d’une justice d’exception et sur mesure devant juger ceux, dont l’Axe atlantiste a déjà décidé de la culpabilité.

122 pays ont voté pour cette résolution, 5 ont voté contre et 18 se sont abstenus.

L’on peut ainsi noter que la Chine, l’Inde et le Brésil, qui sont soi-disant les grands alliés de la Russie dans ce combat contre le monde global atlantiste, ont sans aucun problème voté pour cette résolution. D’autres pays au « soutien » plus complexe, dont « l’indépendance » ressemble plus à une farce bien organisée, comme la Turquie, l’Arménie ou le Kazakhstan ont également voté pour. L’on notera aussi que les pays « amis » de la Russie en Afrique du Nord, comme l’Algérie ou le Maroc, ont docilement voté cette résolution, quand plusieurs pays d’Afrique noire, du Moyen-Orient, Cuba et de l’espace postsoviétique se sont abstenus. Il est intéressant de noter qu’auparavant la Chine, au moins, s’abstenait d’un tel vote. 

Les véritables soutiens de la Russie, aujourd’hui, sont la Biélorussie, la Syrie, le Nicaragua et la Corée du Nord. 

Il y a quelques jours, l’on posait la question de ce que cherchait réellement la Chine (voir notre article ici). 

La Russie a beaucoup trop mis en avant son « amitié » avec ces pays, elle s’est mise en situation de dépendance, notamment politique. Et pourquoi respecter ceux qui dépendent de vous ? Ces grands pays comme la Chine, l’Inde ou le Brésil ne remettent pas en cause la globalisation, ils en sont les piliers. La Russie présente un intérêt pour eux, tout d’abord économique. Pour présenter un intérêt politique, elle doit être forte. Diversifier les échanges commerciaux à travers différentes organisations, comme les BRICS, ne remet pas en cause la globalisation comme système de gouvernance. Tout d’abord, parce que ces organisations, comme nous le voyons, n’ont strictement aucun poids politique pouvant s’opposer aux forces globalistes. Ensuite, parce qu’elles n’ont aucun projet commun à opposer, qu’elles seraient réellement susceptibles de défendre — elles sont purement économiques. Enfin, elles ne conduisent pas au retour de la souveraineté des États, mais à une nouvelle configuration de sa dissolution. 

Si le combat que mène en première ligne la Russie aujourd’hui contre la globalisation se joue sur plusieurs terrains, elle ne doit pas oublier deux dimensions fondamentales : la guerre doit se gagner pour elle sur le champ de bataille et tout le monde voit que les choses traînent dangereusement, ce qui affaiblit également sa position à l’international — les pays suivent les vainqueurs ; la déglobalisation passe par un changement de paradigme idéologique à l’intérieur du pays, ce qui est encore très loin d’être le cas. 

Juste un exemple, mais ô combien révélateur de cela. Pour accéder au Forum juridique de Saint-Pétersbourg, où à côté du culte numérique, la question de la souveraineté est pour une fois mise en avant, un test PCR est obligatoire. Parler de la souveraineté avec un test covid, ça illustre parfaitement la situation des élites en Russie. Alors, qu’il n’est plus demandé nulle part depuis longtemps, ces « élites » n’ont manifestement pas envie d’abandonner si facilement leur rêve globaliste.




Exemple d’incurie politique avec le rappel de l’affaire du sang contaminé

[Source : afrik.com]

La France a transfusé l’Afrique avec du sang contaminé

Par  Habibou Bangré
Publié le 7 septembre 2004 à 20h09

Le scandale du sang contaminé français a éclaboussé l’Afrique. Selon le Dr Claude Samuel, qui a révélé l’affaire en France, les autorités françaises ont sciemment laissé exporter vers le Continent du sang infecté par le virus du VIH/sida. Interview.

Avec la collaboration de John Dossavi

Le scandale du sang contaminé ne s’est pas limité aux frontières de l’Hexagone. Dans les années 80 en France, des milliers de patients avaient été transfusés avec du sang qui était infecté par le virus du VIH/sida. C’est le Dr Claude Samuel qui avait révélé l’affaire. Ce qui lui a valu d’être radié à vie de l’ordre des chirurgiens dentistes et maintes fois menacé de mort pour avoir fait éclater le scandale en France et dans le monde. Aujourd’hui président fondateur de Dentistes sans frontières et de l’Association de défense des victimes de l’affaire du sang contaminé, il affirme que du sang contaminé a été sciemment envoyé en Afrique, surtout du Nord.

Afrik : Quels sont les pays africains où la France a exporté du sang contaminé ?

Claude Samuel : De part les informations dont je dispose, on peut dire que les exportations ont surtout concerné l’Afrique du Nord, comme la Tunisie, la Libye et peut-être l’Algérie. Pour ce qui est de la Tunisie, de hauts responsables du corps médical français et tunisiens savaient depuis longtemps que les concentrés (mélange d’extraits de sang de plusieurs milliers de donneurs) vendus à prix d’or pour soigner les hémophiles étaient contaminés.

Afrik : Du sang contaminé a-t-il été exporté en Afrique noire ?

Claude Samuel : C’est possible, mais je n’ai pas de preuves pour l’affirmer. En revanche, un professeur agrégé de médecine a déclaré lors d’une émission télévisée, il y a une dizaine d’années, que des expérimentations humaines étaient faites sur une partie de la population d’un hôpital de la République Démocratique du Congo. Selon lui, des équipes médicales sont venues injecter du sang infecté, peut-être pour étudier comment la maladie se développait chez l’être humain. Les expérimentations humaines sont une spécialité française. La France en a notamment fait pour l’hépatite C et pour la mise au point du vaccin contre l’hépatite B.

Afrik : Comment expliquer que certains pays africains aient eu besoin d’importer du sang ?

Claude Samuel : Ils importaient surtout des concentrés, un sang qui est très difficile à obtenir en raison des étapes d’extraction qui sont complexes. S’ils se sont retrouvés à en importer, c’est probablement parce qu’ils n’avaient pas les équipements nécessaires pour les fabriquer.

Afrik : Des familles de victimes de sang contaminé exporté ont-elles porté plainte ?

Claude Samuel : Plusieurs plaintes ont été déposées, mais jusqu’à présent, elles dorment. Nous invitons nos frères africains qui seraient concernés à nous contacter.

Afrik : Les autorités des pays concernés ont-elles réagi face à cet « empoisonnement » ?

Claude Samuel : Si les autorités ont découvert ce qui se passait, elles ont étouffé l’affaire pour ne pas nuire à leurs relations avec la France. Les hauts dirigeants africains n’étaient probablement pas au courant, mais de hauts conseillers médicaux étaient au courant. De hauts responsables de la Croix rouge et du Croissant rouge aussi étaient au courant, à l’inverse d’une partie du personnel qui traitaient les malades sur place.

Afrik : Comment des personnels de santé, sensés avoir pour unique préoccupation le bien-être de leurs patients, peuvent-ils les empoisonner ?

Claude Samuel : En France, des « blouses blanches » (personnel de santé, ndlr), et notamment avec le soutien de hauts conseillers ministériels, ont contaminé en pleine connaissance de cause et sciemment donc empoisonnés des patients français ou résidents ; alors pour des habitants d’un autre pays, pour des anciennes colonies… Il est impossible de savoir combien d’Africains en France, ou de passage en France, ont été contaminés par transfusion et, ne se doutant de rien, ont involontairement contaminés leur conjoint ou leur 2ème bureau (la maîtresse d’un homme, ndlr).

Afrik : Quand les exportations de sang contaminé de la France vers l’Afrique ont-elles cessé ?

Claude Samuel : Elles ont dû s’arrêter, espérons-le, au plus tard en 1987. Mais lorsque la distribution a été interdite en France, elle se poursuivait vers l’Afrique. Le sang représente une très importante manne. Pour en savoir plus il faut notamment interroger l’Association française des donneurs de sang bénévoles et la Fédération internationale des donneurs de sang bénévoles.

Afrik : La France est-elle la seule à avoir exporté du sang contaminé en Afrique ?

Claude Samuel : La France est un cas particulier, car en général ce sont des firmes pharmaceutiques qui fabriquent et vendent les dérivés du sang. Et certaines ont continué à exporter du sang qu’elles savaient contaminé par le VIH/sida.


[Voir aussi : https://www.linternaute.fr/actualite/guide-histoire/2653960-affaire-du-sang-contamine-resume-et-chiffres-du-scandale/]








France — HÔPITAUX : les médecins mercenaires de l’intérim qui empochent trois à cinq mille euros pour une garde 24 heures !

Par Gérard Le Maître

Les centres hospitaliers ont été fermés, ce lundi 3 avril, à Bry-sur-Marne, Bastia, Metz ou encore Alès.

Le 3 avril a été le jour J pour les hôpitaux avec l’entrée en application de la loi Rist qui plafonne le tarif des médecins intérimaires. Cette réforme est portée par le ministre de la Santé François Braun, qui veut imposer une « éthique » à l’hôpital, en évitant de trop grands écarts de rémunération entre ces intérimaires et les médecins titulaires. La réalité est celle d’une grande pagaille, avec de nombreux dysfonctionnements et fermetures de services.

La situation déjà en péril ne va pas s’arranger !!

Faire appliquer l’encadrement des tarifs : Le gouvernement entend aussi s’attaquer à l’encadrement des tarifs de l’intérim médical.

Inscrit dans la loi depuis bientôt sept ans, le plafonnement des rémunérations n’est toujours pas appliqué.

— Depuis 2017, un décret est censé encadrer la pratique de l’intérim médical.
— Et depuis 2021, la loi Rist a pour objectif de plafonner les rémunérations des médecins intérimaires embauchés dans les hôpitaux publics. Mais dans le contexte de crise sanitaire, l’application du texte a été suspendue. Le gouvernement avait décalé l’application de cette loi à… 2022.

Le décret est passé, mais tous les hôpitaux ne l’appliquent pas, faute de soignants ! !

PAS BELLE LA VIE ?? Ainsi ces mercenaires de La Santé peuvent se contenter de travailler la moitié du mois (?!) et gagner des sommes folles !!

Et on s’étonne de ne plus trouver de médecins de ville, de praticiens dans toutes les spécialités…

Voilà ce qui se passait depuis plusieurs années… des praticiens formés par L’État et qui profitent d’un système de santé complètement à la dérive… avec un État incapable d’enrayer la spirale infernale de destruction du système de santé autrement qu’en fermant des lits, des services entiers quand ce ne sont pas les hôpitaux, les maternités…

Au plus fort de l’épidémie de Covid, mais aussi après la crise sanitaire, alors que l’hôpital public manquait de bras, certains professionnels de santé intérimaires ont profité d’un effet d’aubaine pour faire monter les enchères etse faire payer des rémunérations entre 3000 et 5000 euros pour 24 heures,là où de jeunes praticiens hospitaliers touchent 4500 euros par mois, pour un temps de travail non défini.

D’après le gouvernement, cette pratique « déstabilise les équipes » et coûte de plus en plus en cher aux hôpitaux : 500 millions d’euros en 2013, plus de 1,4 milliard en 2018. et combien ces dernières années avec la crise COVID ?(([1] https://www.sudouest.fr/sante/derives-de-l-interim-medical-bientot-la-fin-des-soignants-mercenaires-14459769.php))

MAIS C’EST TERMINE les tarifs des praticiens vont être plafonnés dès ce début avril…

La loi Rist va changer le quotidien de plusieurs médecins intérimaires. Ils ne pourront plus facturer une journée de travail à plus de 1390 € brut, cette loi date de 2021, mais n’a pas été appliquée cause COVID !

Le cabinet du ministre de la Santé a confirmé ce vendredi vouloir « mettre fin aux dérives de l’intérim, tout en maintenant le principe de l’intérim ». Les contrôles vont se multiplier partout en France, chaque fois afin de vérifier que ces rémunérations abusives n’existent plus. Selon les proches de François Braun, le nombre de médecins intérimaires ne cesse de progresser depuis 2016, tout comme le recours aux intérimaires, qui depuis la crise Covid est de l’ordre de + 70 %. « Les dérives, auxquelles nous devons mettre fin, participent à l’accélération de la dégradation de l’offre de soins en milieu hospitalier » a-t-on signifié au sein de l’équipe du ministre.(([2] https://www.sudradio.fr/sud-radio/medecins-interimaires-un-plafonnement-a-1390e-maximum-il-fallait-le-faire))

Les agences d’intérim pour les métiers de la santé sont florissantes !
Mais le gouvernement a trouvé LA SOLUTION :
Recrutement secteur médical en 2023 – Une vraie déferlante !

Qu’est-ce que nous allons être bien soignés !!!!

S’il fallait encore prouver la faillite de notre système… Eh bien vous l’avez sous les yeux !
Mais ! Question basique… Tous ces « médecins » formés en Colombie, Algérie Tunisie, Maroc… ils ont quel cursus ? Quelle expérience ? Un CAP de « blouse blanche »… ?

Arrivée massive de médecins en 2023(([3] https://www.legifrance.gouv.fr))






La vraie guerre dévoilée

[Source : regischamagne.fr]

Par Régis Chamagne

Le 21 mars 2023, Vladimir Poutine, en présence de Xi Jinping, a dévoilé officiellement la nature de la guerre avec les États-Unis : « Nous sommes pour l’utilisation du yuan chinois dans les règlements entre la Fédération de Russie et les pays d’Asie, d’Afrique et d’Amérique latine. »

Si Vladimir Poutine dit cela maintenant, c’est que les conditions sont réunies : diplomatiques, militaires, économiques et financières.

Petit rappel

Succinctement, rappelons que la puissance américaine repose sur le dollar en tant que monnaie de réserve mondiale. Cet état de fait permet aux États-Unis d’alimenter la pyramide de Ponzi sur laquelle repose le dollar parce que les pays du monde entier ont besoin de dollars pour leurs échanges commerciaux. La mission de l’armée américaine est d’imposer le dollar à l’ensemble de la planète et punir les pays récalcitrants quand ils se manifestent : la Libye par exemple qui ambitionnait de lancer une monnaie panafricaine arrimée à l’or. L’écroulement du dollar sera donc le véritable témoin du changement de paradigme géopolitique.

Petite précision

Pour bien mesurer la portée de la déclaration de Vladimir Poutine, il faut avoir une chose en tête : les déclarations officielles de chefs d’État n’annoncent généralement pas une intention, mais la plupart du temps elles dévoilent un processus déjà commencé et validé, elles évoquent un fait accompli. Ainsi, si Vladimir Poutine a annoncé la fin de l’hégémonie du dollar, c’est que l’affaire est engagée depuis un certain temps déjà et qu’elle atteint son point critique, celui où l’économie américaine est en grand danger. À tel point que la question a été évoquée récemment sur CNN ; l’économiste invitée à débattre de la question a simplement dit que la dédollarisation serait une catastrophe pour les États-Unis et le pour peuple américain, qu’elle conduirait à une hyperinflation aux États-Unis.

D’ailleurs, au-delà des explications techniques, la faillite de certaines banques américaines n’est peut-être que l’avant-goût de l’effondrement global de la pyramide de Ponzi.

État des lieux

Dans le domaine financier, les États-Unis et l’UE ont creusé leur propre tombe, dès 2014, en excluant certaines banques russes du système d’échanges interbancaire SWIFT. Cela a poussé la Russie et la Chine à développer leurs propres systèmes. Aujourd’hui le CIPS chinois va soutenir les échanges entre les pays hors Occident. Mais SWIFT n’est pas qu’un système financier, c’est aussi et peut-être surtout un outil de renseignement précieux, car il permet de connaître tous les échanges commerciaux entre les pays du monde. Ainsi, les échanges économiques entre les pays hors Occident vont devenir de plus en plus opaques pour les États-Unis et l’Occident en général. C’est ballot.

En parallèle, la Nouvelle Banque de développement (NDB) des BRICS basée à Shanghai a été officiellement ouverte en juillet 2015. Dilma Roussef vient d’être nommée à sa tête. Tous les outils sont donc en place pour que se développent les échanges commerciaux hors dollar. D’ailleurs, la banque centrale indienne autorise désormais les paiements internationaux en roupie indienne et l’Arabie saoudite s’apprête à vendre son pétrole à la Chine en yuans ; c’est la fin du pétrodollar.

Dans le domaine diplomatique, les choses s’accélèrent et les événements se succèdent. Citons les plus récents, datant de moins d’un mois :

  • Rétablissement des relations diplomatiques entre l’Iran et l’Arabie saoudite, sous l’égide de la Chine.
  • Réception de Bachar el Assad par Vladimir Poutine à Moscou. À cet égard, il va falloir suivre les opérations en Syrie et le sort des installations militaires américaines qui s’y trouvent.
  • Déplacement de Bachar el Assad et son épouse aux Émirats arabes unis.
  • Signature d’un accord de coopération en matière de sécurité entre l’Iran et l’Irak pour mettre fin aux activités kurdes soutenues par la CIA.
  • Réception de Xi Jinping par Vladimir Poutine à Moscou.
  • Réception de Luiz Inacio Lula par Xi Jinping à Pékin pour cinq jours.
  • Forum Russie-Afrique à Moscou avec les dirigeants africains.

Cette séquence diplomatique arrive après une année de grand basculement du monde. Progressivement, les pays non-alignés sont passés d’une posture de neutralité bienveillante à un soutien implicite (pour ne pas dire plus) à la Russie, ainsi qu’en témoignent le rejet des pays occidentaux par l’Afrique et le récent forum Russie-Afrique. Mais surtout, les deux organisations sur lesquelles s’appuie le nouveau paradigme géopolitique émergeant, l’Organisation de coopération de Shanghai (OCS) et les BRICS, suscitent de plus en plus d’attrait.

Rappelons que l’OCS a la forme d’une poupée russe, avec les pays membres dans le premier cercle, les pays observateurs dans le deuxième et les pays partenaires de discussion dans le troisième cercle. La réunion de Samarcande, les 15 et 16 septembre 2022, a été l’occasion de préciser les obligations de l’Iran pour rejoindre l’organisation, lancer le processus d’approbation de la Biélorussie en tant qu’État membre, et convenir de faire de l’Égypte, de l’Arabie saoudite, du Qatar, du Bahreïn, des Maldives, des Émirats arabes unis, du Koweït et du Myanmar des nouveaux partenaires de discussion.

Quant aux BRICS, sous l’initiative chinoise du format « BRICS Plus » en mai 2022, l’organisation va pouvoir ouvrir sa porte plus facilement à de futurs membres. Il y a actuellement quatre demandes officielles : l’Algérie, l’Argentine, l’Iran et le Mexique ; des pays qui ont tous un certain poids régional. Il y a aussi beaucoup de manifestations d’intérêt, pas encore officielles : Arabie saoudite, Turquie, Égypte, Indonésie, Afghanistan, Pakistan, Kazakhstan, Nicaragua, Nigeria, Sénégal, Thaïlande, Émirats arabes unis, Bangladesh, Philippines, Vietnam, Corée du Sud.

Nous assistons au basculement du monde vers ce nouveau paradigme géopolitique qui se met en place de plus en plus rapidement et concrètement.

Les opérations militaires en appui

Dans mon précédent article, j’évoquais la possibilité d’au moins deux options stratégiques pour la Russie dans sa guerre en Ukraine. Il semble aujourd’hui raisonnable de penser que Vladimir Poutine, avec le soutien de la Chine et des autres, ait opté pour l’option à dominante économique par étranglement des pays occidentaux, l’action militaire étant au service de la « poussée dominante ».

Vues sous cet angle, la stratégie et la tactique russes en Ukraine prennent un sens différent. Il s’agit de faire durer la guerre par une tactique de grignotage lent, mais continu, détruire les armées successives levées par l’Ukraine et l’OTAN jusqu’à l’épuisement de l’Occident, économique et par voie de conséquence militaire.

Citons à cet égard Evgueni Prigogine qui avait déclaré le 28 novembre 2022 : « Notre tâche n’est pas Bakhmut (Artyomovsk) lui-même, mais la destruction de l’armée ukrainienne. » Le mot « tâche » est important, car il signifie clairement que Wagner a une mission précise, donc en coordination avec l’État-major russe.

En ayant fait de Bakhmut-Artyomovsk un objectif stratégique sur le plan militaire, mais surtout symbolique, les Russes attirent des unités ukrainiennes qui, délestant d’autres parties du front, se font laminer les unes après les autres. Le maintien de 600 000 hommes le long de la ligne de front offre en outre la possibilité d’offensives stratégiques à plusieurs endroits, donc une menace permanente qui pose un casse-tête à l’état-major de l’OTAN.

À côté de cette stratégie d’attrition et d’épuisement, la Russie affirme sa supériorité technologique en utilisant, avec parcimonie et à bon escient, des missiles hypersoniques, histoire de dissuader les pays de l’OTAN de faire le pas de trop. Une récente salve de six missiles, dont l’un aurait détruit un PC secret de l’OTAN dans la banlieue de Kiev, délivre un message clair : six missiles hypersoniques suffisent pour envoyer par le fond six porte-avions américains simultanément.

Et après ?

Virtuellement, la Russie a déjà gagné contre les États-Unis et l’OTAN. L’émergence d’un monde multipolaire s’est considérablement accélérée en un an, particulièrement ces dernières semaines, et devient sous nos yeux une réalité. L’effondrement du dollar est en marche et l’on peut prédire une succession de faillites bancaires occidentales ainsi qu’une hyperinflation à court terme.

Sur le terrain, la Russie va réintégrer la Novorussia à sa fédération. De quelle façon ? Soit par une offensive militaire rapide une fois que l’armée ukrainienne sera totalement épuisée, soit à l’occasion de négociations dans lesquelles elle imposera ses conditions.

Du côté de l’ancien monde, la chute du dollar va provoquer un effondrement du niveau de vie aux États-Unis, à tel point que l’on peut se demander si l’Union va survivre à ce choc, et par effet domino, une chute des économies occidentales et européennes. Nous allons assister au démantèlement de l’OTAN et de l’UE et à des phénomènes insurrectionnels, pas forcément violents, conduisant à des changements de régime.

Ce sera l’occasion pour la France de recouvrer sa souveraineté et sa place dans le monde si le nouveau régime en est digne.






Répression du mouvement social : entre homme de main et garde-chiourme

[Source : vududroit.com]

Par Régis de Castelnau

Emmanuel Macron n’avait aucune expérience politique avant qu’il soit propulsé à l’Élysée en 2017 grâce à une opération concoctée par la haute fonction publique d’État, probablement aujourd’hui une des plus corrompues d’Occident. Il ne possède aucune culture démocratique et considère tout désaccord avec ses orientations et ses décisions comme une injure personnelle. Son narcissisme pathologique fait le reste. Comme le dit Frédéric Lordon, concernant la conduite de son projet de réforme des retraites, il a commis toutes les erreurs possibles, en général sous forme de provocations insupportables. Mettant l’énorme majorité du peuple français dans un état de rage dirigée contre sa personne. La seule solution qu’il envisage pour en sortir est celle qu’il avait mise en œuvre au moment de la crise des gilets jaunes : une répression policière et judiciaire de masse que l’on n’avait pas vue depuis la guerre d’Algérie. Il a bénéficié pour cela de l’appui des forces de police chargée du maintien de l’ordre qui n’eurent aucune hésitation à utiliser une violence débridée, mais aussi de celui de la magistrature. Qui a non seulement condamné à tour de bras, mais refusé méthodiquement de sanctionner les débordements et les violences policières, alors que c’est une de ses missions essentielles.

Répression policière et judiciaire du mouvement social, deuxième saison

Le couple Darmanin/Dupond Moretti a donc remplacé celui qui avait officié pour les gilets jaunes à savoir Castaner/Belloubet. Auquel avait été adjoint le chevènementiste Didier Lallement de sinistre mémoire, officiant comme préfet de police de Paris. On a su très vite l’absence de scrupules de Darmanin pour conduire les répressions voulues par son patron, mais il est clair que la catastrophe du Stade de France nous a montré qu’un homme de main faisait difficilement un véritable ministre de l’Intérieur.

Éric Dupond Moretti, ancien avocat médiatique batteur d’estrade, a été choisi par Emmanuel Macron pour occuper un des postes les plus importants de la République, celui de Garde des Sceaux. Ce représentant de la société du spectacle, et d’ailleurs probablement choisi sur ce critère, nous avait habitué entre deux grossièretés, à la plus grande docilité vis-à-vis du locataire de l’Élysée. Il vient de nous indiquer clairement l’idée qu’il se faisait de sa mission : celle d’un garde-chiourme. En adressant aux parquets de notre pays, une « dépêche » contenant les consignes les plus fermes pour une répression implacable à l’égard de ses couches populaires qui osent user de leur droit constitutionnel de manifestation contre la politique voulue par son patron. Dans cette « dépêche » adressée aux procureurs généraux et aux procureurs de la République, le garde des Sceaux a demandé « une réponse pénale systématique et rapide » à l’encontre des manifestants violents interpellés en marge des rassemblements contre la réforme des retraites pour « troubles graves à l’ordre public, atteintes aux personnes et aux biens et actes d’intimidation et menaces contre les élus ». Inspiré par le précédent de la crise des Gilets jaunes, qui avaient vu la mise en place d’une répression pénale de masse sans précédent depuis la guerre d’Algérie, accompagné de la protection offerte aux débordements de violence policière, Éric Dupond Moretti escompte probablement briser ainsi le mouvement social qui s’oppose à Emmanuel Macron et à ses projets impopulaires.

Le problème est que la « gauche », qui était restée un bon moment à distance des Gilets jaunes, soutient cette fois-ci ce mouvement. Et grâce aux réseaux sociaux, où les vidéos de brutalités en tout genre font florès, la violente répression voulue par le couple Darmanin/Dupond Moretti se donne à voir. Cahin-caha, les médias nationaux sont obligés de suivre. La presse internationale, quant à elle, ne va pas par quatre chemins et dénonce la violence d’un État qualifié de brutal et sans complexe.

On parle de rafles illégales couvertes par les parquets, qui nassent les manifestants pour les mettre sans raison en garde à vue et les empêcher de manifester. Infractions commises par des agents publics qui sont autant de séquestrations arbitraires réprimées par le Code pénal. On parle de groupes de policiers à la violence débridée, chargeant et gazant également à tort et à travers en se livrant sous l’œil des caméras à des brutalités sidérantes sur des manifestants pacifiques, quand il ne s’agit pas de simples passants. On parle de l’épisode effarant du groupe de policiers-nervis proférant à des personnes interpellées, des menaces de mort, comme le démontre l’enregistrement récupéré par le média Loopsider. Les observateurs objectifs savent à quoi s’en tenir. Encouragée par le pouvoir à utiliser une violence débridée, protégée par une justice refusant de la contrôler et de la sanctionner, une partie de la police française s’est transformée en une milice qui par la violence et l’intimidation porte gravement atteinte à la liberté constitutionnelle de manifestation.

La reconnaissance du bout des lèvres, à la fois par le pouvoir et les médias qui le servent, de l’existence de cette violence nous offre à nouveau le spectacle de la soumission de certains journalistes qui ne sont finalement que des militants du macronisme. Plusieurs sortes d’arguments ont été avancés. Tout d’abord que très « rares (!) », ces violences policières n’étaient que la réponse aux « effroyables » violences des manifestants, et ensuite que la police n’utilisait à cette occasion que la « violence légitime » dont l’État est dépositaire. C’est tout simplement une manipulation : les « violences des manifestants » abondamment et systématiquement filmées et photographiées par la presse du pouvoir ont été celles de groupuscules provocateurs parfaitement identifiés et utilisés pour justifier la « riposte » policière. Ensuite, on nous a servi la rengaine de la légitimité juridique de la violence policière, les forces de l’ordre usant d’un « droit républicain » de frapper, d’amputer, d’éborgner et de détenir. Il ne s’agit ni plus ni moins que d’un dévoiement complet du principe de légitimité dans toutes ses définitions.

Le « monopole de la violence légitime », qu’est-ce que c’est ?

Comment, dans ces conditions, comprendre l’utilisation par les amis du pouvoir du concept de « violence légitime » dont disposerait la police, pour répondre à l’émotion de l’opinion publique devant les exactions policières qui se déroulent et dont l’évidence a fini par s’imposer ? C’est tout simplement un abus de langage avançant l’idée d’une « autorisation juridique » donnée aux forces de l’ordre de violenter les corps dans l’intérêt de l’État. Il y a d’abord une impropriété des termes puisqu’il s’agit en fait de ce que Max Weber appelait « le monopole de la violence » que seul l’État sur un territoire donné est autorisé à utiliser. Cette violence qui se caractérise par le « pouvoir sur les corps » est déléguée à la police, à l’armée et à ce qui est essentiel, à la Justice. Pour deux raisons : d’abord, c’est celle-ci qui punit les délinquants et qui si nécessaire les prive de leur liberté et enferme leur corps entre quatre murs (et auparavant pouvait le couper en deux). Mais elle doit aussi, et c’est absolument essentiel, exercer son contrôle sur l’utilisation de la violence par les agents armés de l’État.

Il est important de rappeler que pour que cette violence dont l’État a le monopole soit « légitime », deux conditions indispensables doivent être réunies : d’abord, que son usage en soit défini et réglementé par la Loi. En nature, en intensité, et en proportionnalité, pour que ceux qui vont en disposer sachent les limites de leurs pouvoirs et les risques de sanctions qu’ils encourent. Il faut qu’ensuite, le caractère légal et régulier de cet usage soit contrôlé par le juge. La première condition est réalisée : user de la violence physique dite « légitime » par les forces de l’ordre est strictement encadré et le Code pénal prévoit une répression spécifique pour les agents publics titulaires par délégation de l’État du pouvoir sur les corps. Si l’auteur d’une violence illégale (parce qu’excessive et non proportionnelle) commise à l’égard de ses concitoyens est un agent public, c’est une circonstance aggravante et elle devra être plus sévèrement punie que celle commise par un simple citoyen. Citons à ce titre l’exemple des violences volontaires par personne dépositaire de l’autorité publique prévues et réprimées par les articles 222-7 et suivants du Code pénal. Une lecture, même rapide, montre bien que les violences volontaires, comme le fait d’éborgner en visant la tête avec un LBD ou un lance-grenade, sont des crimes relevant de la cour d’assises !

Cette situation juridique et institutionnelle est fondamentale dans la mesure où l’État doit pouvoir conserver la totale maîtrise de l’usage qui est fait de ses pouvoirs par son personnel armé.

Sans le contrôle de la Justice, toute violence d’État est illégitime

L’absence de la deuxième condition, celle du contrôle juridictionnel, prive le « monopole de la violence » dont dispose l’État de sa légitimité juridique et démocratique. Car force est de constater que si la loi a bien créé les outils légaux d’encadrement, la défaillance quasi totale de la justice française dans l’accomplissement de cette mission de contrôle a complètement déréglé le dispositif républicain et démocratique. Pour une raison très simple : ceux dont c’est la mission de contrôler l’utilisation par les forces de police de la violence légitime de l’État, ce sont les magistrats du service public de la justice. Ce sont eux qui sont chargés de notre protection face à ces débordements. Or, ils ne l’assurent pas.

La responsabilité du pouvoir exécutif et surtout d’Emmanuel Macron est évidemment lourdement engagée, puisqu’il a laissé faire, quand il n’a pas directement organisé ce scandale, mais celle de la Justice est première.

L’utilisation par Emmanuel Macron de l’expression de « forces de sécurité intérieure » pour désigner policiers et gendarmes caractérise un glissement sémantique à la fois troublant et inquiétant. Les « forces de sécurité extérieures et intérieures », ce sont les forces armées. Gendarmes et policiers sont des forces de l’ordre. On doit malheureusement constater qu’aujourd’hui, les conditions institutionnelles et juridiques indispensables à l’usage du « monopole de l’État sur la violence » ne sont plus réunies. Ce qui veut dire que de ce point de vue, notre pays a basculé dans une forme d’arbitraire, tout simplement. Un pouvoir minoritaire a décidé de ne plus respecter les libertés démocratiques fondamentales pour traiter un mouvement social profond. Il a pour cela donné carte blanche à une police dont une partie est dévoyée. Et demander à sa justice de la laisser opérer. (J’ai décrit tout ceci dans mon ouvrage « Une justice politique », j’y renvoie encore une fois).

Lorsque le quotidien anglais Financial Times du 25 mars écrit : « la France a le régime qui, dans les pays développés, s’approche le plus d’une dictature autocratique », il a raison.

Et c’est grave.




Turquie, Syrie : un séisme qui rebat les cartes au Moyen Orient ?

[Source : geopragma.fr]

Par Patricia Lalonde

Indécence… 44 000 morts. À peine quelque jours après le désastreux tremblement de terre qui a frappé la Turquie et la Syrie, elle-même déjà en proie à douze années de guerre, certains journalistes, sans doute mus par leurs belles âmes « droit de l’hommistes » occidentales osent souffler sur les braises d’une polémique choquante contre les régimes turc et syrien.

Alors que les Émirats arabes unis, l’Égypte, la Jordanie, la Russie, l’Iran, l’Irak, l’Algérie, Oman, la Chine et plus récemment l’Arabie Saoudite ont rapidement envoyé des secours sur place sans prendre en considération la situation politique de la région, les Nations-Unies n’ont pas pu réunir le Conseil de Sécurité suffisamment tôt pour envoyer Martin Griffith, le représentant spécial sur place, alors que l’espoir de retrouver des survivants sous les décombres s’amenuisait… Certains pays européens ont traîné des pieds, pris de panique à l’idée d’être obligés de négocier avec Bachar el Assad, l’ennemi, traité au même titre que Daesh… l’Italie osera enfreindre le blocus et acheminer un cargo au port de Beyrouth afin de livrer le plus vite possible l’aide nécessaire aux besoins urgents des sauveteurs sur place.

La France apportera sa pierre, plus tard, en faisant parvenir un hôpital de campagne en Turquie…

 Qu’y a-t-il de choquant à ce que le président Assad demande de pouvoir coordonner l’aide internationale ? On imagine aisément qu’il ne fasse pas une confiance aveugle aux « Casques blancs », organisation humanitaire qui travaille dans la province d’Idleb, afin d’aider les « rebelles », c’est-à-dire les milices d’Hayat Tarhir el Sham, du Front al Nusra et autres groupes djihadistes, proches d’el Qaida et de Daesh qui furent l’arme des occidentaux pour essayer d’en finir avec le régime de Damas, et qui par ailleurs, tentent actuellement d’empêcher les camions des Nations-Unies d’acheminer l’aide de Damas dans la région…

Et alors que 65 civils et 7 militaires syriens viennent d’être assassinés par ces membres de Daesh, ajoutant ainsi du malheur au malheur… Il est vrai que 10 d’entre eux avaient miraculeusement réussi à s’échapper de leur prison.

Selon le journaliste Simon Hersh, accusé de complotisme par tous ceux que cette version dérange, ces « Casques blancs » ont sans doute été à l’origine de l’opération sous faux drapeau sur armes chimiques à la Goutha, pour en accuser le régime syrien.

Et comme si ce malheur ne suffisait pas, Israël a tenu à envoyer quelques missiles sur Damas, faisant encore plus de victimes…

Après une telle catastrophe, un peu d’humanité, de réalisme politique, aurait suggéré que Paris tente de reprendre contact avec Damas ; selon les propos du journaliste Georges Malbrunot, un rapprochement aurait été envisagé par le président Macron, puis démenti, alors qu’il avait pourtant reconnu en 2017 « qu’on ne lui avait pas encore présenté de successeur à Bachar el Assad »…

Et que dire de cette polémique autour des images du président syrien et de sa femme, Asma, dans les hôpitaux d’Alep, accusés de faire de la récupération politique ?

Alors que l’on aurait pu penser que la levée des sanctions imposées à la Syrie sous la loi « Cesar Act » semblait évidente, certains préfèrent encore expliquer que celles-ci n’affectent pas le travail humanitaire, n’hésitant pas à jouer sur les mots… La Chine en a évidemment profité pour appeler à leur levée immédiate… Quant à la solidarité des pays arabes, elle a été exemplaire et pourrait combler les effets dévastateurs de leur implication dans la guerre.

R.T Erdogan, dont le pays vit l’apocalypse, n’a pas échappé non plus aux critiques des médias occidentaux sur la mauvaise construction des bâtiments effondrés…

Ce drame aurait pu pousser l’Occident à un peu d’humilité, de décence ; il aurait pu être l’occasion de faire un « mea culpa » concernant notre politique au Moyen-Orient où nous n’avons semé que désespoir, misère, et attisé les conflits ethniques.

Que nenni !

Le camp du mal s’est ainsi mué en celui du bien…

Le rapprochement d’Erdogan et d’Assad, déjà initié par les services des deux pays, va sans doute s’accélérer, au grand dam des États-Unis et de l’OTAN qui chercheront à tout faire pour l’en l’empêcher.

Le président turc, confronté au problème des réfugiés et des Kurdes du PKK, après une décennie qui a ensanglanté la Syrie pour pas grand-chose, pourrait ainsi essayer de faire également en sorte que d’un « mal » sorte un « bien »…

 Dans sa volonté de demeurer le « pivot » entre l’Ouest et l’Est, et de garder un pied dans l’OTAN, il aura réussi à rester neutre dans le conflit ukrainien, en maintenant de bonnes relations avec les deux parties, après avoir tenté une médiation pour y mettre fin… Il pourrait chercher à mettre d’accord tous les protagonistes de la région, à condition bien sûr qu’il remporte les élections, vraisemblablement repoussées à l’automne prochain.

L’Europe, et tout particulièrement la France, dans leurs persistances à nier leurs erreurs, déjà engluées dans leurs contradictions dans la guerre en Ukraine, par peur de prendre le risque de fâcher Washington, prend ainsi le risque d’être marginalisée et de le payer cher.




Les erreurs et/ou mensonges du Parisien sur le Gardasil l’exposeront-ils à des poursuites judiciaires ?

Par le Dr Gérard Delépine, chirurgien cancérologue

Dans un article récent1 le Docteur Martine Perez prétend dans le journal quotidien le Parisien que « le vaccin contre le papillomavirus est une prévention efficace contre le cancer du col de l’utérus » et rajoute « … ce cancer que d’autres pays ont réussi à éradiquer ». On a connu cette collègue plus vigilante…

Ce titre et son sous-titre, totalement mensongers exposent ce médecin et son journal à d’éventuelles plaintes de parents pour informations mensongères susceptibles de mettre en danger autrui. En effet comment des parents, abusés par cet article qui les aurait convaincus de vacciner leur enfant souffrant depuis l’injection de Gardasil de complications, ne pourraient-ils pas en vouloir à ceux qui les ont désinformés ?

Rappelons les faits établis et publiés par les agences officielles des pays pro vaccins antiHPV.

Contrairement à ce que prétend le Parisien, l’effet anti-cancer du vaccin n’a pas été démontré.

Les essais phase 3 de ces vaccins n’ont pas recherché l’efficacité anticancer, mais seulement l’efficacité antivirale qui est réelle et bien établie contre les souches contenues dans le vaccin. La surveillance des vaccinées montre que les vaccins protègent contre les verrues et certaines anomalies cytologiques bénignes, mais, malgré un recul de plus de 15 ans, aucune étude randomisée en vie réelle n’a démontré une réduction des cancers invasifs.

C’est d’ailleurs ce que la Haute Autorité de Santé rappelle dans son avis du 9 février 20202 qui ne mentionne aucune efficacité contre le cancer invasif, mais signale « l’efficacité de GARDASIL 9 dans la prévention des lésions précancéreuses et des verrues génitales (condylomes acuminés) du col de l’utérus, de la vulve, du vagin et de l’anus dus aux types d’HPV contenus dans le vaccin ».

Comme ce cancer est multifactoriel, on peut craindre que la diminution d’un seul des facteurs étiologiques évoqués parmi une dizaine d’autres (âge jeune lors des premiers rapports, nombre de partenaires sexuels, fréquence des infections génitales à bactéries, champignons ou virus, nombre d’enfants mis au monde, tabagisme, utilisation prolongée des contraceptifs, déficit immunitaire qu’il soit congénital ou secondaire à un traitement médial ou au sida…)3 4 5 ne soit pas efficace contre le cancer invasif, d’autant qu’il existe au moins 20 souches de HPV statistiquement liées au cancer et que les derniers vaccins n’en ciblent que 9.

Le Parisien se trompe-t-il ou ment-il volontairement ? Aucun des pays vaccinés n’a éradiqué le cancer du col

Pour s’en convaincre, il suffit de consulter les agences sanitaires officielles des pays qui ont le plus vite et le plus complètement vacciné leurs jeunes filles (Australie, Grande-Bretagne, Suède, Norvège).

L’Australie a été le premier pays à organiser des campagnes de vaccination scolaire contre les HPV. La consultation du site gouvernemental https://www.canceraustralia.gov.au/cancer-types/cervical-cancer/statistics montre que, globalement le nombre de nouveaux cancers invasifs dépistés chaque année en Australie augmente.

Est-ce là l’éradication dont parle le Parisien ?

Depuis la vaccination (2006), l’incidence (nombre de nouveaux cas annuels pour 100 000 femmes) des cancers invasifs du col ne diminue plus, comme l’objectivent les figures qui suivent, comparant la période du dépistage par frottis marquée par une chute de près de 50 % de l’incidence des cancers invasifs à celle de la vaccination généralisée des jeunes chez lesquelles l’incidence ne diminue plus :

Lorsqu’on considère le groupe le plus vacciné, celui des jeunes filles de13 à 23 ans en 2006 qui ont atteint l’âge de 24 à 34 ans en 2017, on ne constate qu’une diminution non significative de leur incidence de cancer invasif (8,6 en 2006 versus 8,2 en 2017, diminution dix fois moindre que dans la décennie précédente).

Les articles qui claironnent constamment que l’Australie est en train d’éradiquer le cancer du col grâce à la vaccination ne sont donc pas basés sur l’examen des faits constatés par les agences sanitaires officielles, mais sur des simulations publicitaires biaisées par des hypothèses fausses faites par des auteurs liés aux marchands de vaccins ou aux organismes de vaccination.

Il est incompréhensible qu’un médecin puisse diffuser un pareil mensonge et qu’un journal comme le Parisien accepte de publier des assertions aussi contraires aux faits avérés, alors qu’ils sont facilement vérifiables.

La Grande-Bretagne a été le second apôtre de la vaccination scolaire contre le HPV. La consultation du site officiel cancer research UK à https://www.cancerresearchuk.org/health-professional/cancer-statistics/statistics-by-cancer-type/cervical-cancer/incidence#heading-Two montre que de 1993 à 2006, l’incidence avait régressé d’un tiers (de 13/100 000 à 9/100 000) sous l’effet du dépistage cytologique.

Mais, depuis le début de la vaccination, l’incidence standardisée est passée de 9/100 000 en 2006-2008 à 10/100 000 en 2016 – 2018, dernière période publiée. Dans ce pays comme en Australie, les campagnes de vaccination ont été incapables de diminuer l’incidence globale des cancers invasifs. Cancer Research UK constate ainsi :

« Au cours de la dernière décennie au Royaume-uni (entre 2006-2008 et 2016-2018) les taux d’incidence du cancer de l’utérus chez les femmes sont restés stables »

Et facteur plus inquiétant les jeunes filles les plus vaccinées (celles qui avaient entre 13 et 18 ans en 2007 et qui atteignent 23 à 28 ans en 2018) voient leur incidence de cancer invasif augmenter.

Les faits avérés montrent donc aussi que la Grande-Bretagne est très loin d’éradiquer le cancer de l’utérus !

Comment cette médecin journaliste a-t-elle pu ignorer des données officielles facilement consultables, y compris en français ?

La Suède a été le troisième pays à instaurer la vaccination scolaire contre le HPV.

En Suède, grâce au dépistage cytologique une diminution des 2/3 de l’incidence standardisée des cancers invasifs a été observée entre 1965 (24/100 000) et 2006 (7/100 000).

La généralisation de la vaccination à l’école, au contraire, a été suivie d’une augmentation de l’incidence des cancers invasifs de 7/100 000 en 2006 – 2009 à 11,5/100 000 en 2014–2015 (p <0.03) et même 13/100 000 en 20206.

Un article de 2020 7 prétend que la vaccination aurait diminué le risque de cancer invasif. Mais elle prend en compte les 10 – 30 ans (alors que les cancers du col sont rarissimes avant 25 ans), et il ne s’agit pas d’une étude prospective randomisée, mais d’une étude rétrospective faite en croisant les données de différents registres dont nous avons vu les incertitudes et les graves erreurs dans les études réalisées par Epiphare sur la vaccination covid en France. Surtout les conclusions de cette étude sont contredites par tous les autres articles suédois parus sur le sujet depuis 10 ans8 9 et sont incompatibles avec les données officielles du registre national du cancer suédois10. En 2020 l’incidence standardisée selon l’âge dépasserait 10/100000, soit supérieure de 66 % à l’incidence française à la même date.

Cette augmentation d’incidence est même reconnue par les plus chauds partisans de cette vaccination qui tentent seulement d’en disculper la vaccination en ces termes11. « The increase in Swedish cervical cancer incidence is not likely to be caused by HPV vaccination » (l’augmentation de l’incidence des cancers du col en Suède a peu de chances d’être due à la vaccination HPV).

Comment le docteur Martine Perez peut-elle parler d’éradication de ce cancer en Suède alors que l’incidence et le nombre annuel de nouveaux cancers augmentent dans ce pays ?

Nous avions déjà en 2020 et 2022 publié à nouveau ces résultats (ici actualisés) dans deux articles publiés par France soir12 et confirmant le détail des analyses publié dans un livre en 2018 en français13 et en anglais14 et répondu en ce début janvier 23 aux dix mensonges d’AFP Factuel qui prétendait contredire notre article de décembre et les faits avérés dont témoigne les chiffres officiels des agences15.

Le Docteur Martine Perez a-t-elle respecté les devoirs du médecin et l’éthique des journalistes ?

Le conseil de l’ordre des médecins stipule dans l’Article 13 (article R.4127-13 du code de la santé publique) les devoirs du médecin16 qui informe le public :

« Lorsque le médecin participe à une action d’information du public à caractère éducatif, scientifique ou sanitaire, quel qu’en soit le moyen de diffusion, il ne fait état que de données confirmées, fait preuve de prudence et a le souci des répercussions de ses propos auprès du public. ».

Cet article du code de déontologie a motivé des poursuites de l’ordre contre le Professeur Raoult parce qu’il avait dit que la chloroquine était efficace contre le Covid, en l’occurrence affirmation confirmée depuis lors par de très nombreux pays comme l’Algérie, la Côte d’Ivoire, l’inde, Madagascar, le Niger, le Nigéria et bien d’autres.

Le conseil de l’ordre blâmera-t-il le Docteur Martine Perez pour avoir fait imprudemment état de données non confirmées ?

Madame Martine Perez a-t-elle respecté l’éthique des journalistes ?

L’éthique journalistique17 est encadrée en Europe par deux textes, dont la Charte de Munich édictée par les syndicats de journalistes des 6 pays membres de la CEE plus ceux de la Suisse et de l’Autriche en 1971, et la Charte d’éthique professionnelle des journalistes rédigée en 1918 par le Syndicat National des Journalistes et modifié en 1938 et 2011. Ces écrits qui reposent sur des textes fondateurs du droit international, comme la déclaration Universelle des Droits de l’Homme et du Citoyen en reprend le Préambule et l’article 16. Ils ont été rappelés par la Charte mondiale d’éthique des journalistes de Tunis du 12 juin 201918.

Celle-ci rappelle en particulier :

« Respecter les faits et le droit que le public a de les connaître constitue le devoir primordial d’une journaliste… la journaliste ne rapportera que des faits dont elle connaît l’origine… elle sera prudente dans l’utilisation des propos et documents publiés. ».

Les affirmations de Madame Martine Perez contraire aux faits établis publiés par des agences sanitaires officielles ne paraissent vraiment pas respecter l’éthique journalistique.

L’erreur est humaine. Madame Martine Perez a peut-être été trompée par des textes trompeurs de l’industrie des vaccins. Aussi la charte mondiale des journalistes précise : « la journaliste s’efforcera par tous les moyens de rectifier de manière rapide, explicite, complète et visible toute erreur ou information publiée qui s’avère inexacte. ».

Nous verrons dans les semaines qui suivent si Madame Martine Perez, dûment informée par nos soins, respectera la charte mondiale des journalistes. Elle se protégerait ainsi également d’éventuelles poursuites en justice.





Pierre de Gaulle : « Ils ont détruit la France de mon grand-père ! »

[Source : Sud Radio]

Avec Pierre de Gaulle, petit-fils du général de Gaulle :





Stoppons l’escalade vers la guerre nucléaire !

Par Gérard Delépine

Depuis presque un an, notre président nous implique de plus en plus dans le conflit Ukraine-Russie et nous expose au risque d’une guerre nucléaire. Il faut stopper les incendiaires avant qu’il ne fasse consumer nos maisons et leurs habitants !

Cette guerre n’est pas la nôtre

Nous ne partageons aucun lien ni historique, ni culturel, ni religieux, ni économique notable1 avec l’Ukraine, qui ne fait partie ni de l’OTAN ni de l’Europe des 27. L’Ukraine n’a jamais été notre alliée contrairement à la Russie lors des deux guerres mondiales. La guerre entre la Russie et l’Ukraine est la conséquence du démembrement précipité de l’URSS, de la volonté d’assimilation forcée des populations russophones, et du désir des Américains d’inclure l’Ukraine jusqu’ici neutre dans l’OTAN.

L’Ukraine n’est pas plus démocratique que la Russie. La « défense de la démocratie », volontiers agitée pour justifier notre engagement militaire, n’est pas crédible, car cet état, le plus corrompu du continent européen2, a refusé de procéder aux élections anticipées qui auraient permis d’exprimer la volonté des populations, alors qu’elles étaient prévues par le protocole de Minsk que le gouvernement ukrainien avait signé. Il a aussi refusé d’organiser la décentralisation des pouvoirs, et d’appliquer la loi accordant l’autonomie locale dans les oblasts de Donetsk et de Lougansk.

Drôle de démocratie qui continue de glorifier ses anciens collaborateurs nazis3 et refuse des élections promises et dont l’armée tire sur ses citoyens jusqu’à en tuer plus de 14000 au Donbass ces dernières années ! Cette guerre n’est vraiment pas la nôtre !

Comme le rappelle la tribune4 du général Henri Roure :

« la France n’a strictement aucun intérêt en Ukraine, mais ses dirigeants, malheureusement, se sont ralliés à un pays prédateur aux ambitions totalitaires sous couvert de l’Alliance Atlantique et de l’OTAN. »

Nous sommes les premières victimes des sanctions envers la Russie

La Commission européenne avait promis que les sanctions qu’elle imposait aller faire chuter le cours du rouble, bloquer l’économie russe et son effort de guerre sans nous coûter grand-chose.

Depuis les sanctions, la valeur du rouble a augmenté de plus de 50% par rapport au dollar et à l’euro.

Le PIB russe a augmenté de 2 %5 alors que l’économie française stagne, que notre déficit commercial et notre dette atteignent des sommets historiques, que le prix de l’énergie menace l’existence même des commerces et de nos petites et moyennes entreprises, que la pauvreté touche 20% de notre population et que l’inflation et l’augmentation du coût de la vie sont très préoccupantes.

Les seuls gagnants actuels des sanctions européennes sont les Américains qui bénéficient de l’ouverture inespérée d’un marché pour leur gaz de schiste très cher et écologiquement désastreux et d’une baisse de compétitivité de leurs concurrents européens liée à l’augmentation du prix de l’énergie.

Il faut abandonner d’urgence ses sanctions inefficaces contre la Russie mais catastrophiques pour nous !

L’envoi de matériel militaire prolonge inutilement la tuerie

Seuls les propagandistes de l’OTAN peuvent croire qu’un pays jeune et peu industrialisé de 40 millions d’habitants peut gagner une guerre contre un pays industrialisé de 144 millions d’habitants dont les parents, grands-parents et ancêtres ont vaincu Napoléon et Hitler, et disposant de l’arme nucléaire.

L’envoi d’armes ne pourra pas changer l’issue du conflit, mais seulement le prolonger, augmentant ainsi les pertes humaines et les souffrances des populations ukrainienne et russe.

Ceux qui aiment vraiment les Ukrainiens doivent tout faire pour les convaincre de négocier maintenant, avec la Russie avant que leur situation militaire, actuellement difficile, ne devienne intenable.

L’envoi de matériel militaire à l’Ukraine nous empêche de participer à la recherche de la paix

Lors de la guerre en Géorgie en 2008, la France était restée neutre, ce qui lui a permis de proposer ses bons offices, de jouer le rôle d’arbitre et d’accélérer le retour à la paix dans la région.

Malheureusement, dans ce conflit Russie-Ukraine, la livraison d’armes nous a rendus de fait cobelligérants et nous disqualifie pour proposer notre aide à l’élaboration d’une paix juste.

L’envoi de matériel militaire affaiblit notre défense et nous expose à des représailles

Nous avons diminué de près de 25% le nombre de canons César disponibles pour nos armées et leur remplacement nécessitera plusieurs années. Nous possédons beaucoup moins d’avions de chasse et de chars lourds qu’il y a 20 ans et toute livraison supplémentaire à l’Ukraine réduirait d’autant notre capacité de riposte à un éventuel agresseur de notre pays. Ne désarmons pas notre armée en une période d’incertitude !

De plus, la livraison d’armes lourdes nous rend encore plus nettement cobelligérants et nous expose donc à des rétorsions qu’elles soient économiques ou militaires.

Défendre servilement l’OTAN selon les intentions tirées de la déclaration signée le 30 novembre 2022 à Washington entre Sébastien Lecornu, notre ministre des Armées et Lloyd Austin, Secrétaire à la Défense des USA,est parfaitement contraire à nos intérêts nationaux6 comme les tribunes de trois généraux français l’expriment publiquement. Cet asservissement à l’OTAN ne nous protège pas, mais nous expose au contraire à des représailles de la Russie. Deux généraux allemands ont également faire connaître officiellement leur opposition à la livraison de chars par l’Allemagne à l’Ukraine. [Voir ]7

Depuis la dernière guerre du Golfe, les aventures militaires de l’OTAN, réalisées à la demande des USA se sont soldées par des échecs militaires et politiques sévères au prix de morts inutiles de nos soldats8 lorsqu’ils y ont été engagés. Le sacrifice de 88 de nos soldats en Afghanistan, auxquels cette photo publiée par Slate9 rend hommage n’a abouti qu’à une totale défaite militaire, à une retraite piteuse et une légitimation politique des talibans dans ce pays. Nous n’avions rien à faire dans ce pays et nos soldats ont été sacrifiés seulement pour plaire au suzerain US.

Mais ce que pourrait nous coûter notre implication dans le conflit ukrainien est sans commune mesure, car l’ennemi qu’on essaie de nous créer n’est pas constitué de paysans révoltés avec des fusils et des bombes artisanales, mais possède un arsenal nucléaire considérable.

Le sondage effectué par Place d’armes10 (site de la communauté militaire engagée) en décembre dernier sur plus de 11 000 personnes est éloquent : 89,2 % des militaires considèrent que la guerre profite avant tout aux États-Unis.

« 91,66 % pensent que les Occidentaux, dont la France, ne recherchent pas la paix, 88,07 % pensent que leurs décisions peuvent nous entraîner vers une guerre directe avec la Russie, 96,71 % refusent l’envoi de troupes françaises pour soutenir l’Ukraine ».

L’Europe de Bruxelles facteur d’insécurité

Citons ici quelques phrases de la pétition11 d’Arno Klarsfeld sur la guerre en Ukraine12 :

« Nous n’avons pas besoin d’un troisième conflit sur le sol européen. Les peuples ont soutenu l’Union européenne parce qu’ils pensaient que cette union était garante de paix. Pourtant cette union semble nous entraîner dans un conflit généralisé qui dévasterait à nouveau le continent européen sans même rechercher un compromis dans la guerre entre la Russie et l’Ukraine, qui n’est pas membre de l’OTAN, sans consulter les peuples de l’Union… »

Pour retrouver notre démocratie, notre indépendance et assurer notre sécurité, il faut sortir de l’Union Européenne qui a trahi ses promesses fondatrices d’assurer la paix, la protection et la démocratie. Frexit !

Répétons quelques brides du dernier discours de Jean Jaurès le 25 07 1914, quelques jours avant son assassinat le 30 07 et l’entrée en guerre, et redevenues d’une brûlante actualité :

« Citoyens, si la tempête éclatait, tous, nous socialistes, nous aurons le souci de nous sauver le plus tôt possible du crime que les dirigeants auront commis et en attendant, s’il nous reste quelque chose, s’il nous reste quelques heures, nous redoublerons d’efforts pour prévenir la catastrophe…Quoi qu’il en soit, citoyens, et je dis ces choses avec une sorte de désespoir, il n’y a plus, au moment où nous sommes menacés de meurtre et, de sauvagerie, qu’une chance pour le maintien de la paix et le salut de la civilisation, c’est que le prolétariat rassemble toutes ses forces qui comptent un grand nombre de frères, Français, Anglais, Allemands, Italiens, Russes et que nous demandions à ces milliers d’hommes de s’unir pour que le battement unanime de leurs cœurs écarte l’horrible cauchemar. »

Seul le combat des populations pourrait permettre d’éviter la guerre.

Battons-nous maintenant et dans tous les pays contre la menace de catastrophe générale vers laquelle nos dirigeants semblent vouloir nous précipiter.

La fin de la guerre du Vietnam a été imposée par la population américaine qui est descendue dans la rue pour crier sa révolte contre la guerre comme le rappelle cette photo publié par radio France13

La paix en Algérie a été imposée par les manifestations dans la rue, malgré les interdictions et les répressions policières comme celle du 8 février 1962 réprimée dans le sang à Charonne : 9 morts et 250 blessés dont on voit quelques-uns sur cette publiée par Géo14.

CONTRE L’ESCALADE VERS UNE TROISIEME GUERRE MONDIALE, MANIFESTONS !





Non à l’interdiction des conférences (même djihadistes) en France

Par Lucien SA Oulahbib

Il n’est pas sûr qu’interdire de telles conférences soit tactiquement judicieux. Pourquoi imiter les néo-léninistes, ces bras armés de la Secte SHAA ? Certes, il serait possible concernant les djihadistes « modérés » (oxymore) de leur indiquer qu’ils devraient également inviter d’autres intervenants à même de leur porter la contradiction, mais il ne faudrait pas en faire un préalable. Par contre, organiser en parallèle un débat public (et les y inviter) sur « le refus djihadiste de la laïcité » ou sur l’interdiction d’établissements autres qu’islamiques en terre dominée par les arabo-musulmans serait une initiative stratégiquement opérante (avec service d’ordre approprié évidemment).

Il ne se passe pas en fait un jour (ou deux) sans que l’on n’apprenne l’interdiction de tel ou tel « débat » (même sur « l’énergie » à Science PO Strasbourg). D’aucuns s’en étonnent d’ailleurs alors que la domination néo-léniniste (et aujourd’hui queer) sur la « gauche » s’est affirmée dès les années 70 (avec Althusser, BHL, etc. Voir ce numéro de Dogma p.15) en ce sens où « la politique est la guerre continuée par d’autres moyens », cette inversion de la formule clausewitzienne reprise par Lénine.

Un Lénine bégayant De Saint-Just : « pas de liberté pour les ennemis de la liberté » repris donc par ses jeunes émules post-68 (las d’un eurocommunisme mou à la Garaudy ou « ploum-ploum tralala » à la Cohn-Bendit ou Castro [l’architecte animateur « mao spontex » de VLR] comme indiqué dans l’article de Dogma ci-dessus), ce qui fait que le RN reste interdit dans les manifs, Némésis pourchassée, mais les bâchées tolérées et même admirées. En « même temps », la CFDT est aussi parfois coursée dans les manifs traîne-savates selon le nombre de petits-bourges antifas (orcs de la Secte SHAA) en tête de cortège…

N’entrons pas dans cet engrenage : le principe voltairien ne se discute pas. C’est le socle inflexible à opposer, y compris aux faux « libre-penseurs » qui refusent de distinguer cultuel et culturel dans une statue de la Vierge qui, à la différence de celle d’un Lénine déboulonnée, n’appelle à aucune intransigeance, mais plutôt au respect d’un legs, que l’on y croie ou non…

D’où en effet la nécessaire reformulation de la loi Gayssot qui avive en réalité les suspicions, aboutissant — comble de l’absurde — à l’éviction d’un Bensoussan du Mémorial de la Shoah parce qu’il aurait été le messager façon Béart (Guy pas Emmanuelle) d’une vérité empirique : le juif est consubstantiellement visé comme falsificateur par les principaux textes musulmans (et déicide par les autorités chrétiennes avant Jean-Paul II). Cette absurdité, multiforme (telle que juif=riche=milliardaire=Poutine) est avivée par le manque total de nuances dans l’enseignement du fait islamique en classe et aussi de ce qui s’est réellement passé en 1947-48 en Palestine (et qu’en est-il au fond de Jérusalem depuis 1970), ou en 1945 à Sétif, 1947 aux élections truquées en Algérie, 1954 en Indochine comme en Algérie le jour de la « Toussaint », 1958 et son » je vous ai compris », 1962 (et le massacre d’Oran et des Harkis), etc., etc..

Tout peut, doit, être discuté, même les chiffres… C’est là l’esprit français non ?…




Non à une guerre qui n’est pas la nôtre ! Exigeons la paix en Ukraine pour sauver des vies

Par Nicole Delépine

Le sacrifice de nos libertés ne sauve aucune vie

« Sauvez des vies ». Combien de fois avons-nous entendu cette phrase depuis mars 2020 ? Sous ce fallacieux prétexte, des vieillards ont été privés de toute visite dans leur maison commune qui devait les protéger de l’isolement (appelée EHPAD), et combien d’enfants et d’adolescents ont-ils été privés de réunion avec leurs copains, petits amis sans aucun bénéfice sanitaire ni pour eux ni pour leurs parents ? Le scénario Covid19 a si bien organisé la peur, la terreur mondiale, que des milliards d’individus ont accepté de se faire injecter une substance expérimentale jamais utilisée en médecine infectieuse auparavant.

Tout devait être accepté, même l’inacceptable pour prétendument « sauver des vies » ! Les vidéos et livres des grands prophètes du forum de Davos, tel Schwab, Bill Gates, Jacques Attali, Laurent Alexandre, etc. en France nous avaient bien prévenus depuis une vingtaine d’années de leur volonté de réduire la population mondiale, soi-disant trop nombreuse, pour sauver la planète (quelle vanité énorme, car quoiqu’il arrive la planète nous survivra !).

Qui, parmi les gens normaux, aurait pu croire à cette promesse de « génocide » de la part de psychopathes et milliardaires que nous prenions seulement pour des illuminés, et surtout dont nous imaginions que personne, au grand jamais personne ne les laisserait faire. Après les horreurs du XXe siècle, qui eut pu croire que l’holocauste avait suffisamment disparu des mémoires pour que les générations nées après les années 50 fassent l’autruche devant les attaques monstrueuses contre les acquis de la Résistance, contre la démocratie, contre la liberté d’expression, toutes valeurs en voie de disparition accélérée, dans le silence médiatique assourdissant.

Hélas, une partie importante du monde dit occidental que nous croyons le plus éduqué et le plus démocratique n’a pas pipé, manifestement conditionné depuis une cinquantaine d’années à obéir à condition que le pain et les jeux lui soient assurés. Le confinement est passé comme une lettre à la poste grâce au « quoi qu’il en coûte », et ses larges rétributions aux entreprises et aux salariés mis en congés devant Netflix et autres vidéos, le mythe de l’enseignement à distance en visio pour les ado et étudiants n’ayant pourtant compensé qu’une partie de la perte de longs mois d’études.

L’individualisme dans lequel les post soixante-huitards (qui ne représentent que la faible partie des boomers qui ont confisqué le pouvoir) nous ont élevés depuis cinquante ans, a fait le lit de la soumission généralisée des différentes générations et des minorités qu’ils essaient de diviser et d’opposer pour mieux régner. Le lent réveil actuel donne tout de même un peu d’optimisme.

Non au transfert d’armes qui prolonge l’hécatombe inutile des Ukrainiens et menace notre population

La propagande covid19 n’était que le début de l’attaque mondiale contre l’humanité. Aujourd’hui c’est la généralisation de la guerre qui pointe. Comme toujours quand les financiers sont en déroute, la guerre mondiale est l’ultime recours des puissants. Mais cette fois-ci, comme en 1962 et la crise des missiles de Cuba, c’est la guerre nucléaire qui menace. Des « Kennedy et Khrouchtchev » qui surent l’éviter existent bien encore, mais aussi des docteurs Folamour1 et un accident entraînant une réplique menaçant l’humanité est vite arrivé. Ce risque doit cesser.

Personne d’entre nous ne peut imaginer que soit rasée une grande partie de nos villes, de nos pays. Pourtant rien n’est impossible. Les tyrans qui dirigent le monde ont préparé leurs bunkers, croyant à l’illusion de se protéger (comme des pseudo-vaccins qu’ils ne se sont pas injectés pour la plupart). Ils semblent « jouer à la guerre », mais de fait espèrent sauver les banques pour beaucoup apparemment en faillite, et leurs vies privilégiées.

ALORS L’URGENCE EST MAINTENANT D’UNIR TOUS LES PEUPLES ET DE DIRE NON A LA GUERRE.

Des manifestations ont semble-t-il éclaté dans de nombreuses villes allemandes à la suite de l’annonce de la livraison de chars allemands à l’Ukraine. Mais le souvenir de l’humiliation de la Seconde Guerre mondiale est vif chez les générations allemandes qui ne peuvent accepter ce remake des années 40 (contrairement à la France où l’enseignement de l’histoire a été sacrifié à l’école) d’autant que cette cobelligérance a été décidée hors de leur volonté, de leurs parlements.

En France et dans tous les pays concernés, nous devons crier chaque jour NON À LA GUERRE !

Profitons des manifestations, justifiées par la vie qui continue, sur les retraites ou contre l’euthanasie ou la vaccination obligatoire et la discrimination des non-vaccinés suspendus, pour imposer ce cri qui vient du fond de l’âme des peuples. NON À LA GUERRE. NON AU RISQUE DE GUERRE NUCLÉAIRE !

Écoutons les voix diverses qui appellent à la paix

https://francais.rt.com/international/103892-guerre-ukraine-klarsfeld-redoute-que-position-ue-conflit-generalise

« L’avocat franco-israélien Arno Klarsfeld a lancé une pétition pour s’opposer à la perspective d’une troisième Guerre mondiale. Il reproche notamment à l’Union européenne de ne pas “rechercher un compromis dans la guerre entre la Russie et l’Ukraine”.

Arno Klarsfeld, ancien conseiller d’État sous Nicolas Sarkozy, a mis en ligne le 24 janvier une pétition intitulée “Non à une 3e guerre mondiale pour le Donbass”. Dans la foulée d’annonces occidentales portant sur l’envoi de chars de combats à destination de Kiev, l’avocat franco-israélien y dénonce le rôle de l’Union européenne dans la guerre en Ukraine.

Les peuples ont soutenu l’Union européenne parce qu’ils pensaient que cette union était garante de paix. Pourtant cette union semble nous entraîner dans un conflit généralisé qui dévasterait à nouveau le continent européen sans même rechercher un compromis dans la guerre entre la Russie et l’Ukraine, qui n’est pas membre de l’OTAN, sans consulter les peuples de l’Union. Nous nous y opposons”, a-t-il écrit pour expliquer son initiative. Deux décennies après avoir figuré au premier rang des plus fervents promoteurs de l’intervention militaire américaine en Irak, Arno Klarsfeld s’exprime depuis plusieurs mois contre l’implication de plusieurs chancelleries occidentales dans le conflit russo-ukrainien, redoutant que les livraisons répétées d’armement à destination de Kiev ne débouchent sur un conflit plus large. “Les deux régimes, Kiev et Moscou, sont aussi éloignés de nos valeurs l’un que l’autre. Ils se battent fanatiquement pour le Donbass qu’ils pourraient se partager. Ce n’est pas notre guerre. Nous devons les aider plutôt à trouver un compromis plutôt que de risquer une [troisième] guerre mondiale”, a encore tweeté ce 25 janvier le petit-fils de déporté. Alors que Kiev exhorte régulièrement ses alliés à intensifier leur soutien financier et militaire à son endroit, la Russie a de son côté mis en garde à de multiples reprises contre la participation de l’Occident à l’effort de guerre ukrainien, reprochant aux chancelleries concernées de jouer un “rôle destructeur” dans le conflit. La porte-parole de la diplomatie russe a récemment qualifié de “décision provocatrice” l’annonce d’une livraison française de blindés à Kiev. »

« Peuples européens entendez-vous de la part de vos dirigeants des propositions de paix, de compromis pour tenter de sortir l’Europe de la plus grave crise depuis la 2e GM ? Je n’entends rien sinon de promettre à l’Ukraine une victoire impossible.. Nous fonçons vers la guerre. »

Arno Klarsfeld @Arno Klarsfeld

NE RECOMMENÇONS PAS LES ERREURS DE 1914 ET 1940. N’ACCEPTONS PAS CETTE DRÔLE DE GUERRE QUI CHAQUE JOUR NOUS EMMÈNE UN PEU PLUS VERS L’ABÎME.

Des peuples réagissent et manifestent contre cette guerre usa-OTAN qui détruit l’Ukraine, L’UE et ne bénéficient qu’aux intérêts américains

https://twitter.com/odrobsed/status/1618523175884840960

Pourquoi le silence de nos médias sur ces manifestations allemandes, lourdes de sens, de mémoire en particulier ?

« Avec la livraison de chars au milliardaire Zelensky on se rapproche de plus en plus d’une guerre mondiale, il est minuit moins une et je vous assure, quand elle va éclater, le Monarque et sa princesse vont disparaître, sûrement un super abri quelque part. Pendant que les Français ?

Katell HENRY @katell8 #punchline est ce qu’à un moment donné on va demander l’avis des Français au sujet de la guerre en Ukraine ? Car pour l’instant Macron décide de tout, tout seul sans demander le vote de l’AN et toujours en suivant comme un toutou »

Dr Ilan Lamar
@IlanLamar 14 h 26 janvier 23

@vonderleyen, les Allemands et les USA. Stop ! La PAIX !

Emmanuel de Villiers

@E2Villiers 23h Ils nous avaient dit en se tapant sur les cuisses, « L’Europe c’est la Paix ! », avec la livraison de chars de combat à l’Ukraine, l’Europe des politiciens c’est la Guerre. C’est totalement anormal en démocratie.

Arno Klarsfeld, 17 janv. Pour une initiative de médiation franco-allemande de paix pour l’Ukraine

Écoutons Jacques MYARD2 :

« France, servile vassale ! »3

Le 24/01/2023

« Tribune. Je l’avais oublié, une connaissance-amie me l’a judicieusement rappelé, j’ai publié le 30 juillet

2014 dans le Figaro vox un article sur nos relations avec la Russie à la suite de l’annexion de la Crimée, article dont je ne retire aujourd’hui aucune virgule :

En prenant des sanctions, l’Union Européenne internationalise ce conflit au lieu de le circonscrire. Il devient un conflit entre la Russie, l’Union Européenne et les États-Unis. Ces actions aggravent donc la situation, les tensions internationales alors qu’il faut toujours éviter une politique qui mène à l’internationalisation d’un conflit.”

J’ajoutais :

Il est pour le moins suicidaire de porter atteinte à nos exportations vers la Russie, qui sont importantes et nécessaires à l’emploi français et pour notre balance commerciale. C’est une politique de gribouille menée par le gouvernement et l’Union Européenne.”

J’entends déjà les véhémentes critiques : “vous êtes un suppôt de Poutine”, eh bien Non.

Depuis 2014 nous disposons d’intéressantes informations qui doivent susciter de fortes interrogations pour tous ceux qui estiment que Poutine n’est pas le seul fauteur et seul responsable de cette guerre.

J’entends à ce titre rappeler certains faits et analyses :

Il faut lire dans le Foreign affairs de 1998 l’analyse d’un grand ambassadeur américain George F. Kennan, qui fut un adversaire déterminé du bloc soviétique du temps de Staline ; il fut ambassadeur à Moscou en 1952, et le promoteur de la volonté de Washington de “contenir” les Soviétiques, mais en 1998 à la suite d’un vote du Sénat américain de voter l’élargissement de l’OTAN, il déclare :

Je pense que c’est une faute, les Russes vont réagir, l’élargissement de l’OTAN va enclencher une nouvelle guerre froide et diviser l’Europe”

Il y quelques semaines, on apprend avec stupéfaction que les accords de Minsk 1 et 2 signés en 2014 et 2015, qui nous étaient présentés comme des accords de paix, n’avaient pour objectif en réalité que de donner le temps à l’Ukraine de s’armer avec l’aide des Anglo-saxons.

Voir sur ce point les révélations de l’ex-chancelière Angela Merckel dans le journal Die Zeit du 7 décembre 2022, propos étonnants et confirmés par François Hollande peu après.

Ces révélations doivent être mises en perspective avec la politique américaine, aujourd’hui bien connue, dans les pays issus du bloc soviétique depuis la fin de l’URSS :

— Dès 2004 des opposants américains sont venus me présenter à l’Assemblée nationale les organigrammes des associations pro démocratie qui accompagnaient les “révolutions de couleur”, ces associations étaient truffées de membres des services américains dont les objectifs sont toujours les mêmes, contraindre Moscou à reculer.

— Le fameux coup d’État de Maïdan à Kiev en 2014 a été, à l’évidence, fomenté par les Américains pour chasser un gouvernement pro russe !

— Peut-il y avoir encore des doutes sur le sabotage du gazoduc Nord Stream 2 ? De très nombreuses personnalités en Allemagne ne cachent plus leurs certitudes quant à la responsabilité de Washington.

La mise en perspective de tous ces faits et analyses devrait tempérer le zèle pro-Zelensky de nos médias où s’expriment les valeureux bellicistes des plateaux de télévision.

Cette guerre est une guerre américano-russe indubitablement voulue par Washington afin de mettre les vassaux européens sous leur coupe dans l’OTAN, une machine exclusivement américaine !

Qui peut en douter après la réunion du 20 janvier dernier qui s’est tenue en Allemagne dans la base de Ramstein de l’armée de l’air américaine, sous la présidence du Secrétaire de la défense J.Austin Lloyd, du groupe de contact des alliés de l’OTAN chargé de coordonner l’aide militaire à l’Ukraine ?

Il est vrai, cette réunion du groupe de contact a calmé les ardeurs guerrières du président ukrainien Zelensky, en refusant de lui livrer des chars lourds ; il devrait, au demeurant, s’interroger sur la solidité de son alliance avec les Américains qui le lâcheront tôt ou tard…lorsqu’ils jugeront qu’il les conduit trop loin contre la Russie.

De même, le Président Zelensky ne peut ignorer les lourdes pertes en hommes que l’armée ukrainienne a subies face aux offensives russes dont il est responsable devant son opinion publique.

Vladimir Poutine n’est pas le poussin de l’année, c’est certain ; mais il n’est pas le seul responsable de cette guerre par proxy qui doit se terminer rapidement pour épargner des milliers de victimes civiles ou militaires.

Ce n’est pas en livrant des armes et encore des armes que l’on pourra trouver une solution politique, ces livraisons croissantes constituent une escalade qui peut déraper !

La France doit se départir de toute inféodation aux États-Unis dont les objectifs, l’affaiblissement de la Russie et la mainmise sur l’Europe, sont contraires à nos intérêts et notre indépendance, tout en continuant d’apporter aux Ukrainiens une aide humanitaire.

Albert Camus notait qu’au 20e siècle “la passion la plus forte est la servitude” ; cette observation n’a malheureusement rien perdu de son actualité ! »

Jacques Myard

ET PIERRE DE GAULLE, petit-fils du général

20 janv. « En Ukraine, c’est une guerre économique menée contre Moscou par les États-Unis », affirme Pierre de Gaulle « Où est la France souveraine et respectée de mon grand-père ? »

https://lefigaro.fr/international/pierre-de-gaulle-un-prorusse-assume-20230120?utm_medium=Social&utm_campaign=echobox&utm_source=Twitter&origine=VWR22002#Echobox=1674225790-1

PEUPLE FRANÇAIS, IL EST TEMPS DE NOUS FAIRE ENTENDRE !

Nous avons su manifester en 1962 pour la paix en Algérie. Nous allons savoir inviter le mot d’ordre « non à la guerre » dans toutes nos manifestations afin que chacun sache que son ami, son voisin dans le métro ou à l’école sache qu’il pense comme lui et ose le dire.

Ne nous laissons pas influencer par le politiquement correct qui nous interdit de parler et qui fait croire que dire non à la guerre serait un abandon des pauvres ukrainiens. Actuellement ils vont au massacre et ceux qui refusent d’aller à la boucherie sont envoyés de force. Les opposants au régime, journaux, partis, sont censurés. Est-ce là la démocratie que nous défendons ? Imposons à nos gouvernements de négocier la paix comme l’avait fait Sarkozy lors de la guerre en Géorgie, ce sera le meilleur service à rendre aux peuples russe et ukrainien et aux peuples du monde entier.

Les écologistes veulent « sauver la terre ». La première chose à faire n’est-elle pas d’éviter la guerre nucléaire pour sauver l’humanité ?

La fin de la guerre d’Algérie a été accélérée par les manifestations populaires massives. La population a montré sa détermination malgré une répression policière féroce qui a causé de nombreuses victimes comme à Charonne le 8 février 1962 (8 morts, dont 3 femmes et un adolescent) justifiant une manifestation de recueillement d’une ampleur jusque là inégalée :

Près de 61 ans après cette manifestation décisive pour la paix, la population française saura-t-elle rappeler à ses dirigeants qu’elle refuse la guerre ?

(Voir aussi :
https://www.maliweb.net/international/non-a-la-troisieme-guerre-mondiale-les-reseaux-sociaux-senflamment-3008523.html?utm_source=dlvr.it&utm_medium=twitter)


1 Dr Strangelove « How I Learned to Stop Worrying and Love the Bomb » ou : comment j’ai appris à ne plus m’en faire et à aimer la bombe est une satyre militaire sortie en 1964 qu’il faut absolument revoir.

2 Jacques Myard, né le 14 août 1947 à Lyon, politique français. Membre des Républicains, il est maire de Maisons-Laffitte depuis 1989, a été député de la 5 ᵉ circonscription des Yvelines de 1993 à 2017 et conseiller général des Yvelines de 1988 à 1993.

3 Jacques Myard : « France, servile vassale ! » (entreprendre.fr)




De guerre en guerre

[Source : histoireetsociete.com]

Le “parti poutinien s’est réveillé en France”, voici comment quelques articles à charge ont salué ce livre en témoignant du fait qu’il n’y avait plus pour ces gens-là (le parti de l’OTAN) le moindre espace de débat d’idées. Sans être même en guerre, le parti de l’OTAN, sa censure, en sont à ressusciter l’index Vatican: : si vous êtes contre la guerre, vous êtes “poutinien”, le mal. En considérant les individus désignés à la vindicte publique, j’ai pensé que le fait d’être juif, surtout si on est athée, peut parfois favoriser un certain courage face à tous les négationnismes. En effet si dans le parti “poutinien”, est-ce un hasard si c’est un descendant de Nizan (Todd), Arno Karsfeld, et maintenant Edgard Morin qui s’élèvent contre la manière dont le bellicisme occidental met ses pas dans ceux du nazisme? En matière de réhabilitation du nazisme, il n’y a pas que l’Ukraine où l’on constate d’étranges complaisances, la réhabilitation y compris en Amérique latine et même en Yougoslavie, en Pologne est allée loin derrière l’OTAN et les USA. Déjà plutôt que de répondre à des faits, comme nous l’avons expérimenté nous-mêmes, le parti de l’OTAN, le négationnisme sans frein, a trouvé sa réponse: le parti “poutinien” se réveillerait. Quelle honte, d’abord aller jusqu’à nier des faits manifestes, ensuite de s’attaquer ainsi à l’honneur de ceux qui osent dans ce consensus indigne défendre leur refus de la guerre, du racisme, de la xénophobie. Je vais me précipiter pour acheter et lire ce livre. En attendant, ce critique qui évoque Romain Rolland lui aussi à sa manière dénonce cet unanimisme qui rappelle les temps sinistres du fascisme, la toute puissance de celui qui crie “Vive la mort” et qui sort son revolver quand on prétend ne pas contribuer à la propagande de guerre. Ces intellectuels-là ont d’autant plus de courage qu’à l’inverse de Romain Rolland, il n’existe plus de parti communiste capable de s’opposer à la guerre fasciste, la lâcheté règne en maître chez les “élites” soumises aux médias. (note de Danielle Bleitrach pour histoireetsociete)

08.01.23 – Paris, France – Alain Refalo

Edgar Morin, que l’on ne présente plus, 101 ans, publie ces jours-ci un livre décapant sur la guerre, plus exactement sur les guerres, celle qu’il a vécue et celle d’aujourd’hui. Résistant, ayant combattu les armes à la main le nazisme, on ne suspectera donc pas le célèbre sociologue et philosophe d’être un « pacifiste », appellation péjorative inlassablement reprise pour discréditer toute personne qui s’élève contre les horreurs de la guerre ou tout simplement contre toute guerre. Et pourtant, ce livre, écrit dans un style incisif, bourré de références historiques précises, est un véritable plaidoyer contre la guerre, celles du passé comme celles du présent, et surtout contre celle, mondiale, qui risque d’advenir.

Son récit commence par rappeler le bombardement par l’armée allemande de la ville de Rotterdam auquel ont répondu, au nom de la lutte contre l’ordre nazi, les bombardements de plusieurs villes allemandes, faisant des centaines de milliers de morts. Il précise que « lors du débarquement allié en Normandie, soixante pour cent des morts civiles normandes furent dues aux bombardements libérateurs.  C’est bien plus tard, précise-t-il, – depuis l’invasion de l’Ukraine – que monta en moi la conscience de la barbarie des bombardements accomplis au nom de la civilisation contre la barbarie nazie ». Pour ma part, c’est la première fois que j’entends un penseur français dénoncer la « barbarie » des bombardements des Alliés pendant la Seconde Guerre mondiale. Edgar Morin considère qu’il s’agit bien là de « crimes de guerre systémiques ». Ce qui l’amène à conclure que « si juste que fut la Résistance au nazisme, la guerre du Bien comporta du Mal en elle. »

Remontant dans le temps, Morin évoque « l’hystérie de guerre » survenue durant la Première Guerre mondiale, constituée de « la haine de l’ennemi et de sa totale criminalisation ». Il remarque que « le mensonge de guerre est l’un des aspects les plus odieux de la propagande de guerre ». Passant en revue quelques-uns de ces mensonges de l’Histoire, en URSS et en Chine, Morin ne peut que constater que « toute guerre, y compris l’actuelle, favorise des mensonges de guerre plus ou moins énormes ».

Son indignation se veut plus insistante quand il dénonce la criminalisation de tout un peuple que l’on retrouve en période de guerre. Il précise qu’il a « toujours rédigé des tracts clandestins antinazis, jamais antiallemands ou antiboches ». Cette criminalisation est un fait marquant et continu de l’histoire des nations en guerre. Elle entraîne les pires crimes contre les civils commis par des soldats, en toute légitimité et en toute impunité. Morin est catégorique : « Toute guerre, de par sa nature, de par l’hystérie qu’entretiennent gouvernants et médias, de par la propagande unilatérale et souvent mensongère, comporte en elle une criminalité qui déborde l’action strictement militaire ». C’est ce que les « pacifistes » ont toujours dit…

Morin n’est pas en reste avec la guerre actuelle. S’il condamne les manipulations, les mensonges et les crimes de guerre commis par les Russes en Ukraine, il remarque qu’en Ukraine, « la prohibition de la littérature russe, Pouchkine, Tolstoï, Dostoïevski, Tchekov, Soljenitsyne compris, est un signe très alarmant d’une haine de guerre non seulement contre un peuple, mais également contre sa culture ». Notre solidarité avec l’Ukraine ne doit pas nous aveugler, au point d’occulter les mensonges et les manipulations à l’œuvre aussi dans ce pays agressé.

Edgar Morin poursuit son regard sur les guerres passées et présentes en soulignant son expérience des « radicalisations qui ont déclenché le pire des atrocités de guerre et se sont terminées par les issues les plus tragiques ». Que ce soit en ex-Yougoslavie ou en Palestine, il montre que la radicalisation est indissociable de la criminalisation qui ne peut qu’engendrer des horreurs incommensurables. Tout particulièrement, il évoque la guerre d’Algérie, en précisant le rôle historique de la France dans le déclenchement des évènements et leurs développements meurtriers jusqu’à aujourd’hui. En Ukraine, selon Morin, les mêmes processus sont à l’œuvre faisant craindre « une nouvelle guerre mondiale ».

Dans son analyse de l’histoire récente de l’Ukraine, Morin est bien obligé de constater les parts d’ombre qui existent dans les choix effectués par les dirigeants ukrainiens, souvent sous l’influence grandissante des États-Unis. Ainsi comment ne pas être choqué par la décision de la municipalité de Kiev, après la révolution de 2014, de débaptiser l’avenue « de Moscou » pour l’appeler avenue « Bandera », du nom du nationaliste ukrainien qui approuva l’extermination des Juifs de Kiev en 1941. Aujourd’hui encore, Edgar Morin remarque qu’il existe « une complaisance au banderisme, et surtout une hystérie hypernationaliste antirusse qui a prohibé la langue, la littérature, la musique russes ».

Son livre se termine par un vigoureux plaidoyer pour la paix, avec des accents qui rappellent les exhortations lucides de Camus durant la guerre d’Algérie. Il s’étonne d’ailleurs que « si peu de voix s’élèvent dans les nations les plus exposées, en premier lieu européennes, en faveur de la paix ». Edgar Morin est particulièrement sévère envers ceux qui font la guerre par procuration, en livrant des armes, tout en étant sûr qu’elle ne les affectera pas sur leur sol. « Parler de cessez-le-feu, de négociations, est dénoncé comme une ignominieuse capitulation par les belliqueux, qui encouragent la guerre qu’ils veulent à tout prix éviter chez eux ». La négociation est désormais une priorité. D’ailleurs, Morin voit des signes de « réalisme » des deux côtés, y compris chez Poutine.

« J’ai écrit ce texte pour que ces leçons de quatre-vingt années d’histoire puissent nous servir à affronter le présent en toute lucidité, comprendre l’urgence de travailler à la paix, et éviter la tragédie d’une nouvelle guerre mondiale », nous dit Edgar Morin dans son ouvrage. C’est un livre éminemment pédagogique, autant pour les jeunes générations que les anciennes. Edgar Morin propose un regard neuf, original et salvateur sur la guerre en Ukraine à l’aune de sa propre expérience, de ses recherches, de sa grille de lecture toujours aussi féconde. Loin de la pensée unique qui s’exprime dans les médias toujours préoccupés de commenter la guerre « en direct », Morin, avec tout le recul nécessaire, nous invite à décentrer notre regard pour voir autrement l’événement qui s’inscrit dans une continuité historique qu’il expose avec brio.

On ne peut donc que conseiller la lecture de cet ouvrage, ni pessimiste, ni optimiste, mais profondément réaliste. Il y a urgence, clame Morin : « Cette guerre provoque une crise considérable qui aggrave et aggravera toutes les autres énormes crises du siècle ». La paix dans la justice, dans la reconnaissance mutuelle, tel est le combat prioritaire d’aujourd’hui. Car « plus la guerre s’aggrave, plus la paix est difficile, plus elle est urgente ». Comme Romain Rolland en son temps, Edgar Morin se situe au-delà de toutes les haines pour penser un avenir délivré de la malédiction de la guerre. Il nous invite à agir lucidement et vigoureusement en faveur d’une paix juste et durable en Europe.

L’article original est accessible ici


Alain Refalo
Militant de la non-violence et de l’écologie depuis 35 ans, cofondateur du Centre de ressources sur la non-violence de Midi-Pyrénées (en 2003). Professeur des écoles depuis 1990, Initiateur, en octobre 2008, du mouvement des enseignants-désobéisseurs du primaire pour résister aux attaques portées contre l’école de la République.

https://alainrefalo.blog/