Pourquoi les malades et les femmes enceintes doivent éviter l’électrosmog

09/09/2020 (2020-09-09)

[Source : La Maison du 21e Siècle]

Auteur : André Fauteux

Dr Dietrich Klinghardt

Adapté de mercola.com

(Lire le commentaire de l’ingénieur Marc Robert à la toute fin)

Le Dr Dietrich Klinghardt refuse de traiter les malades qui ne font pas tout en leur pouvoir pour éviter les champs électromagnétiques (CEM) et il soutient que les femmes devraient prendre des mesures draconiennes pour réduire leur exposition aux CEM pendant la grossesse afin de diminuer le risque d’avoir un enfant autiste. « Plus le patient est malade, plus radicale doit être la protection », affirmait récemment le médecin américain en entrevue avec le Dr Joseph Mercola. Et que la personne soit consciemment sensible ou non aux CEM, les résultats sont flagrants, car les CEM nourrissent la maladie, selon plusieurs experts. « C’est presque le jour et la nuit », dit-il. Il voit ses patients environ aux quatre mois et lorsqu’ils ne prennent pas du mieux, il leur demande ce qu’ils ont fait pour se protéger. « Les gens qui vont mieux, ils ont agi en ce sens, et leur amélioration s’avère proportionnelle aux mesures de protection. »

Fondateur du Klinghardt Academy, au New Jersey, et du Sophia Health Institute, dans l’État de Washington, ce médecin d’origine allemande évalue ses patients notamment avec la kinésiologie, une technique qui teste leur force musculaire. Qu’ils se montrent électrosensibles ou non, ils deviennent tous affaiblis par les émissions de micro-ondes des téléphones cellulaires allumés et se retrouvant à environ 12 pieds de distance (des niveaux de champs nocifs sont typiquement mesurables jusqu’à 30 pieds, selon le Dr Mercola). « Les taux de cancer sont les mêmes, on constate la même incidence de maladies neurologiques et de cerveaux embrouillés que vous sentiez ou non que vous êtes électrosensibles », souligne le Dr Klinghardt.

Les médecins allemands utilisent des CEM pulsés à des modulations, fréquences et doses bénéfiques depuis la fin des années 1800. Ils sont très conscients des maladies comme la leucémie infantile et le cancer du cerveau causées par l’exposition chronique aux basses fréquences (60 hertz) des lignes et appareils électriques, ainsi qu’aux hautes fréquences (de milliers, millions ou milliards de hertz) provenant des antennes et des appareils de télécommunication sans fil. Dans les années 1960, son professeur de physique à l’école secondaire disait qu’il ne fallait pas dormir à côté d’une prise électrique, d’une lampe ou d’un réveil matin électriques. Il s’est souvenu de cela une fois établi aux États-Unis. « Je regardais cette incroyable crise de l’autisme et j’ai commencé à soigner les enfants autistes à la fin des années 1990. Je suis allé aux réunions médicales pour étudier diverses approches de traitement, et ce qui manquait totalement dans ces conférences, c’était l’exposition des enfants aux CEM. »

Le Dr Klinghardt a donc dirigé une étude pilote, malheureusement jamais publiée, qui consistait à mesurer les CEM de basses et hautes fréquences présentes dans la chambre où des mères d’enfants autistes avaient dormi pendant leur grossesse, quitte à les reproduire au même endroit si elles avaient déménagé. « Nous avons découvert que l’exposition moyenne d’un enfant autiste était vingt fois supérieure à celle d’un enfant non autiste. » Or, une étude publiée a permis de découvrir que les niveaux de micro-ondes mesurables dans l’air ambiant sont vingt fois plus élevés dans l’utérus. Bref, la dose reçue par les enfants autistes était 400 fois plus élevée en moyenne! [Et les garçons sont plus sensibles à l’exposition in utero.]

Il dit qu’il traite deux types d’enfants autistes : ceux qui s’améliorent et ceux qui s’améliorent considérablement. « La différence est que certains parents comprennent l’importance de minimiser l’exposition aux CEM créés par l’homme. » Il souligne qu’en Chine les femmes enceintes sont obligées de porter des vêtements tissés d’argent qui blindent contre les champs électriques de basses fréquences et les radiofréquences. « Quand on entend des histoires de futures mères qui se font arrêter par la police à Pékin pour vérifier si elles portent des vêtements protecteurs, je me dis que nous sommes encore loin de là chez nous. »

Selon le Dr Klinghardt, la Russie et l’Iran ont certaines des règles les plus strictes régissant l’amplitude du rayonnement des téléphones portables. Son frère lui a envoyé une vidéo d’une conférence donnée par Vladimir Poutine. Un employé russe de Klinghardt l’a traduite. Poutine y a déclaré : « Nous n’avons pas besoin d’aller en guerre avec l’Amérique. Elle est en train de commettre un suicide collectif par la façon dont ils utilisent l’électricité, il suffit d’attendre qu’ils soient tous à l’hôpital psychiatrique. » [Lire sur un fusil à micro-ondes en développement en Russie : Putin targets foes with ‘zombie’ gun which attack victims’ central nervous system.] Selon Klinghardt, Poutine veut que la Russie redevienne une nation forte, et pour cela il réduit l’électrosmog

« pour créer une toute nouvelle génération d’enfants qui grandiront pour être intelligents, des leaders dans le monde, des scientifiques. Les États-Unis représentent une nation en voie de disparition, en raison de la façon dont nous fluorons l’eau, de la façon dont nous avons adapté le programme de vaccination, l’électrosmog. Nous avons créé une tempête parfaite pour rendre stupide toute la nation. »

Réelle menace d’extinction humaine 

Tout comme les pesticides et autres polluants chimiques, les CEM se trouvent notamment liés à l’infertilité croissante et à une foule de maladies neurologiques et psychiatriques, de l’alzheimer à la dépression, toutes des maladies dont l’incidence a bondi. Le Dr Klinghardt rappelle que Barrie Trower, physicien spécialisé en armes électromagnétiques pour la Marine royale britannique à partir de 1960, ne cesse de lancer l’alerte. « On estime que si l’exposition continue à ce même rayonnement et se poursuit sur deux ou trois générations, nous serons tous stériles et nous mourrons en tant qu’espèce », observe Dietrich Klinghardt.

Ce médecin erre toutefois en affirmant que Trower aurait volontairement exposé des orphelins et des psychiatrisés à des micro-ondes de 2,4 gigahertz (GHz) — la fréquence porteuse aujourd’hui utilisée par les services de téléphonie cellulaire et le Wi-Fi —, qui les auraient endormis et même stérilisés. M. Trower nous a précisé par courriel qu’il contactera Dr Klinghardt pour lui dire que cela est faux. « Ma religion perpétuelle interdirait l’expérimentation sur une seule mouche à fruits; c’est aussi simple que ça! » L’ingénieur britannique Alasdair Philips, webmestre du site powerwatch.org.uk et inventeur de l’Acoustimeter, populaire appareil de lecture de radiofréquences, nous a par ailleurs transmis cette citation de Trower que l’on peut lire sur plusieurs sites web :

« Durant les années 1950 et 1960, pendant la guerre froide, on réalisa que les micro-ondes étaient utilisées comme des armes furtives par les Soviétiques. Ceux-ci ont irradié l’ambassade américaine pendant la guerre froide et cela a donné le cancer [ou autres problèmes de santé, notamment de thyroïde] — des cancers du sein et des leucémies — à tout le monde qui a travaillé [plusieurs années] à l’ambassade. Nous avons réalisé que les micro-ondes de faible intensité étaient l’arme furtive idéale pour les groupes dissidents du monde entier, parce que vous pouviez rendre les dissidents malades, leur donner un cancer, changer leur vision de la vie à leur insu […]. J’ai passé onze ans à interroger des espions capturés… Une de mes tâches particulières consistait à apprendre les fréquences particulières de micro-ondes qu’ils utilisaient, sur quelles victimes particulières […] et quel a été le résultat […]. Je suis probablement la seule personne au monde avec la liste complète […]. J’ai construit un dossier sur quelles fréquences d’impulsion [ou modulations] de micro-ondes causent quels dommages psychologiques ou physiologiques à une personne. Les gouvernements et les sociétés de technologie doivent être tenus responsables d’avoir collaboré à l’empoisonnement de masse de l’humanité et de toutes les autres formes de vie. »

Tel que Barrie Trower le mentionne dans cette entrevue sur Youtube :

« Je crois que quiconque installe du Wi-Fi dans une école devrait être emprisonné pour le reste de sa vie…. car il n’a pas pris connaissance de la recherche. Peu importe ses motivations, ça ne vaut pas les problèmes génétiques que les [futurs] parents devront affronter quand leurs enfants seront nés. Et si vous pensez à un seul parent, une mère qui a un enfant malformé génétiquement, elle se sentira coupable et sera inquiète à chaque seconde de son existence… Vous condamnez à la fois les parents et les enfants à une vie d’enfer absolu. »

Le Dr Klinghardt cite également Olle Johansson, neuroscientifique suédois et longtemps professeur titulaire à l’Institut Karolinska, de Stockholm, qui décerne les prix Nobel. Il a découvert que les régions où l’incidence de la maladie d’Alzheimer se trouvait la plus élevée étaient celles où l’on recevait les plus fortes expositions aux champs électromagnétiques. Lanceur d’alerte depuis les années 1980, Johansson fut le premier à découvrir les problèmes d’électrohypersensibilité, notamment les problèmes de peau, chez les personnes surexposées aux émissions des écrans cathodiques. L’Institut Karolinska l’a récemment forcé à prendre sa retraite en fermant son laboratoire de dermatologie expérimentale. « L’industrie des téléphones portables a menacé de retirer son financement à l’Institut s’il restait », explique Klinghardt. Johansson demande actuellement des dons privés pour poursuivre son travail sur les CEM. L’industrie des télécommunications est estimée de cinq à six fois plus puissante que l’industrie pharmaceutique, alors aucun politicien ne peut budgéter sans en tenir compte, ce qui fait que la science [sur les méfaits des CEM] ne se traduit pas en politiques. » L’industrie finance d’ailleurs la vaste majorité des études qui concluent que les CEM sont sans effets néfastes et elle fait tout pour discréditer les études qui prouvent le contraire et pour que leurs auteurs perdent leur financement. C’est la stratégie scientifique classique des industries du tabac, commente le Dr Mercola. Il faut savoir que le fondateur de Microsoft Bill Gates a reçu un doctorat honorifique de l’Institut Karolinska dont il finance la recherche en santé publique. La Fondation Bill and Melinda Gates est aussi le principal donateur privé de l’Organisation mondiale de la santé, organisme qui affirme qu’il n’est pas prouvé que les CEM causent les symptômes d’électrohypersensibilité, condition pourtant reconnue par la Suède et autres pays nordiques en 2000 comme maladie professionnelle dont les « symptômes disparaissent dans les environnements non électriques »!

Résultats spectaculaires

La bonne nouvelle, c’est que des médecins comme le Dr Klinghardt obtiennent des résultats spectaculaires en demandant à leurs patients atteints de cancer, de sclérose en plaques et autres maladies de réduire leur exposition aux CEM. Et même pour la sclérose latérale amyotrophique (SLA), maladie dévastatrice autrefois rare mais aujourd’hui aussi répandue que la sclérose en plaques, dit-il. Cette dernière est une maladie devenue aujourd’hui contrôlable et l’espérance de vie est d’au moins vingt ans, notamment si on retire les amalgames au mercure de la bouche des patients, explique le médecin. « La plupart des gens atteints de SLA meurent en dedans de deux ans après avoir reçu leur diagnostic. Mais nous avons découvert des bienfaits formidables, et le premier traitement qui fonctionne contre la SLA est la protection radicale contre les CEM. »

Le Dr Klinghardt traite aussi la plupart de ses patients avec de la vitamine C et du glutation par intravéneuse, mais le traitement ne peut fonctionner qu’en réduisant l’électrosmog. Il en va de même contre la maladie de Parkinson, liée notamment à l’exposition aux herbicides, à la présence d’un microbe intestinal ainsi que de mercure et de manganèse dans le corps du patient.

Les champs électromagnétiques causent des dommages en raison d’un certain nombre de mécanismes différents. Le Dr Klinghardt explique que 98 % de notre ADN provient du microbiote et que ces microbes intestinaux sont extrêmement sensibles aux micro-ondes. Pour lui, les pathogènes n’existent pas, la nocivité des microbes dépend seulement de comment le corps communique avec eux.

« Nous savons que l’exposition aux micro-ondes a créé la plus grande confusion dans cette partie du corps, à tel point que les microbes ne savent plus qui ils sont, qui sont leurs amis et leurs ennemis. Ils se sentent constamment attaqués par les micro-ondes. Or, lorsqu’un microbe est attaqué, il change de l’état de bibitte symbiotique pour devenir un pathogène. Comme nous ne sommes que 2 % de l’équation génétique, imaginez si 98 % de nous est notre propre ennemi, celui que nous créons… Après le glafusay [sic], les CEM émergent comme le premier facteur convertissant les microbes symbiotiques en pathogènes agressifs qui travaillent contre nous. »

Parmi ses autres armes dans l’arsenal médical, le Dr Klinghart prescrit le thréonate de magnésium, forme hautement biodisponible qui traite les lésions cérébrales en traversant la barrière hématoencéphalique. Ce type de magnésium est très important car il combat l’ouverture des canaux de calcium, dans la membrane externe de nos cellules, ouverture déclenchée par le voltage. Comme l’ont démontré d’éminents chercheurs, tels le biologiste américain Martin Pall et le physicien québécois Paul Héroux, l’augmentation du calcium intracellulaire et l’augmentation concomitante de la signalisation du calcium semblent être responsables de la majorité des dommages causés par les CEM. Pour plus de détails, voir l’interview du Dr Mercola avec Martin Pall. Par ailleurs, le thréonate de magnésium représente aussi une arme de choix contre les rétrovirus impliqués dans de nombreuses maladies neurologiques et immunitaires comme l’autisme et le cancer. Le Dr Klinghardt affirme que l’on peut augmenter la dose tant qu’on ne souffre pas de diarrhée et il le combine toujours avec du phosphate de calcium 12X (calcium phosphorique), un médicament homéopathique qui permet de moduler les canaux calciques. Le thréonate de magnésium apparaît particulièrement bénéfique car il agit comme un puissant agent antirétroviral. Klinghardt recommande de le porter à la tolérance de l’intestin, ce qui signifie que vous augmentez la dose jusqu’à ce que vous perdiez légèrement les selles.

Stratégies pratiques de remédiation

L’essentiel des solutions recommandées par Klinghardt et Mercola proviennent de l’Institut allemand de baubiologie, qui recommande des limites d’exposition aux CEM basées sur les réactions biologiques. Elles ont été écrites par l’ancien journaliste Wolfgang Maes qui a développé de sérieux problèmes de santé. Après des années de souffrances (diabète, insomnie grave, problèmes neurologiques, cardiaques, etc.), sa condition s’est améliorée seulement le jour où un géobiologue lui a recommandé de se débarrasser des extensions électriques situées sous son lit parce qu’elles émettaient des champs électriques nocifs. Ceux-ci sont produits par tout appareil ou câble sous tension, même si l’appareil n’est pas allumé. Pensez à un boyau d’arrosage sous pression. Un champ magnétique n’est créé que lorsqu’un appareil est allumé et que le courant circule — quand on ouvre le « robinet » électrique, en quelque sorte. (Maes a fondé Gigahertz Solutions, le fabricant de lecteurs de CEM le plus réputé au monde, et a rédigé les valeurs indicatives SBM-2015 en baubiologie pour les zones de repos, en matière d’exposition aux radiations, moisissures et autres polluants domestiques.)

Gardez à l’esprit que si vous êtes malade, la simple réduction de l’utilisation de votre téléphone portable à quelques heures par jour ne risque pas de vous aider sufisamment. Vous devrez vraiment prendre des mesures plus importantes pour limiter, et idéalement éliminer complètement l’exposition aux CEM, au moins la nuit.
La chambre est la première pièce qu’il faut nettoyer, car la nuit représente le moment le plus important pour votre cerveau. « C’est pendant le sommeil profond que le système lymphatique de votre cerveau est activé, que s’accumule l’acétylcholine, un neurotransmetteur de la mémoire et de la pensée supérieure. » L’équilibre précaire du cerveau se voit facilement perturbé par les CEM, ce qui l’empêche d’éliminer les déchets accumulés, dont les protéines amyloïdes bêta qui, lorsqu’elles se retrouvent en grand nombre, deviennent des indicateurs de la maladie d’Alzheimer.

L’idéal est de vivre dans un immeuble doté de câblage électrique blindé (de type commercial, autrefois appelé BX) à l’aide d’une gaine d’aluminium qui bloque les champs électriques. Sinon, l’on peut débrancher les appareils autour du lit ou, encore mieux, mettre les circuits hors tension la nuit. Cela peut se faire automatiquement avec un interrupteur à distance comme celui vendu par em3e.com. Si vous êtes malade ou enceinte, il serait sage de suivre la recommandation plus stricte de Klinghardt, soit de couper l’électricité dans toute la maison — à l’exception d’appareils essentiels comme le réfrigérateur et le chauffage. Pourquoi pas seulement le circuit dans votre chambre? « Les champs électriques sont très drôles : vous pouvez éteindre le champ électrique dans votre chambre et l’avoir dans deux pièces, et par induction, le champ peut encore passer d’un circuit à l’autre. Vous vous retrouvez alors encore dans un champ nocif. Je parle du voltage corporel, il s’accumule lorsque vous êtes dans un champ de basse fréquence, le champ de 60 Hz de l’électricité domestique. » C’est pourquoi le Dr Klinghardt recommande à ses patients de se doter d’une lampe de poche la nuit.

Il recommande aussi aux malades de déménager des immeubles multilogement, car leurs voisins immédiats les exposent à leurs CEM de basses et hautes fréquences. « Sinon vous pouvez créer un mur de protection simplement en utilisant une feuille d’aluminium, le côté plus brillant vers le voisin. Le mur complet doit être couvert et si nécessaire le plancher » (on recouvre idéalement l’aluminium d’un autre revêtement de sol). Surtout, l’aluminium doit être mis à la terre avec une pince alligator liée par un fil que l’on branche dans la prise de terre murale. Cette mesure très abordable fonctionne aussi magnifiquement contre les micro-ondes émises par les téléphones, routeurs et autres appareils de télécommunication sans fil de vos voisins d’à côté, en dessous et au-dessus de vous, fait-il remarquer. Sinon, l’on peut se procurer de la peinture au graphite Y-Shield (vendue sur em3e.com) qui doit aussi être mise à la terre.

Les pires coupables se trouvent dans votre propre maison

Il ajoute : « Il est important de réaliser que si vous avez un routeur Wi-Fi, vous avez l’équivalent d’une tour de téléphonie cellulaire à l’intérieur de votre maison. Idéalement, vous éliminez le Wi-Fi en utilisant simplement une connexion internet filaire (par câble éthernet). Aujourd’hui, la plupart des commerces offrent le Wi-Fi gratuit (Free Wi-Fi), mais certains dotés de ces câbles se vantent d’être libres de Wi-Fi (Wi-Fi Free)! » Si vous devez absolument avoir un routeur, vous pouvez le placer dans un sac blindé lorsqu’il n’est pas utilisé. Vous pouvez trouver divers autres types de blindages en ligne (par exemple sur lessemf.com ou en créer avec tissu argenté de marque Swiss Shield, également vendu sur sur em3e.com.

Sachez que certaines autres formes de rayonnement nocif peuvent être très difficiles à blinder, incluant les fréquences « tetra » dans la gamme 400 000 Hz (400 kilohertz) que la police et les pompiers utilisent et que Klinghardt qualifie de « dévastatrice ». « Si une personne habite près d’un poste de police ou d’une caserne de pompiers et souffre de problèmes de santé, je recommande qu’elle déménage, car il est pratiquement impossible de bloquer cette fréquence avec une technologie connue. »
Pour la plupart des gens, cependant, la pire exposition provient des câbles et appareils domestiques, comme le téléphone sans fil, le routeur Wi-Fi et les ordinateurs (de bureau ou portable), les cellulaires et les tablettes (à moins de les mettre en mode Avion, ce qui éteint le mode Wi-Fi et prolonge la charge des batteries). Malheureusement, de plus en plus de gens sont accros au Wi-Fi, si bien que le Dr Klinghardt connaît des ados qui disent préférer que leur mère meurt du cancer du sein que de devoir se passer de leur connexion sans fil la nuit. Pourtant, il existe des adapteurs USB offrant une connexion filaire pour iPad.

L’atténuation diurne

Réduire votre exposition aux CEM pendant la journée s’avère plus difficile, car la plupart d’entre nous ont besoin d’utiliser l’électronique pendant la journée, et de se déplacer dans des zones dotées du Wi-Fi. Pour les patients gravement malades, Klinghardt recommande d’utiliser des « filtres » Graham-Stetzer pour réduire le niveau d’interférence électromagnétique (ou « électricité sale ») générée par les erreurs de filage ainsi que les appareils à commutation. En hachurant le courant, ces appareils génèrent des hautes fréquences transitoires (HFT) pulsées nocives, comme les ondes tetra. Selon l’épidémiologiste américain Sam Milham, les HFT seraient des cancérogènes universels (ciblant plusieurs organes). Heureusement, l’on peut utiliser ces filtres — en fait, des condensateurs — au travail. Stéphane Bélainsky, de EM3E, en vend, ainsi que ceux de marque Greenwave, mieux tolérés par certaines personnes hypersensibles. Bien que certains vendeurs recommandent d’en installer au moins une douzaine dans une maison, M. Bélainsky affirme qu’un seul par phase de 110 volts suffit si l’on mitige les autres sources de HFT — correction d’erreurs de câblage, évitement des rhéostats (« dimmers ») et des ampoules et tubes fluorescents (qui émettent des vapeurs de mercure toxiques si on les casse), etc. « Chaque ampoule fluocompacte est comme une petite tour de téléphonie cellulaire émettant des radiofréquences, ce qui est absolument dévastateur pour la santé des gens », soutient Klinghardt, qui recommande de les remplacer par des ampoules incandescentes classiques, bien que les diodes électroluminescentes (DEL) soient moins nocives que les fluocompactes.

Comme la densité du CEM diminue au carré de la distance, s’éloigner de quelques pieds des câbles et appareils électriques peut mener à un énorme changement. M. Bélainsky vend aussi des câbles blindés contre les champs électriques des ordinateurs et autres appareils à câble détachable. La nuit, les baubiologistes recommandent d’éviter de s’exposer à des champs électriques 60 hertz mesurant plus de 1 volt par mètre (V/m), à des champs magnétiques 60 hertz de plus de 20 nanotesla (0,2 milligauss ou 0,02 microtesla) et à des radiofréquences de plus de 0,006 V/m (ou 0,1 microwatt par mètre carré) la nuit.

Si vous devez utiliser un cellulaire, écourtez vos conversations et préférez les textos le plus souvent possible. Ne téléphonez pas lorsque la réception est faible (par exemple dans les transports) et ne posez pas de matière blindante sur le téléphone, car l’appareil émettra plus fort, ce qui augmentera votre exposition. Ne tenez jamais un cellulaire ou un appareil Wi-Fi contre votre corps. Utilisez un casque d’écoute de type stéthoscope tel le Blue Tube ou l’Air Tube. Les écouteurs classiques et Bluetooth sont une catastrophe, selon le Dr Klinghardt, car ils conduisent les CEM directement dans votre cerveau à travers vos oreilles.

« En général, les gens devraient revenir en arrière et insister pour avoir des lignes de téléphone terrestres à la maison et au travail et les utiliser autant que possible. N’utilisez le téléphone portable qu’en tant qu’appareil de secours ou pour envoyer des textos. »

Enfin, il existe des vêtements et sous-vêtements de protection filés d’argent vendus sur em3e.com et lessemf.com. À ses patients autistes et autres personnes atteintes de maladie neurologique, il recommande de porter un t-shirt blindé 24 heures par jour. « En protégeant votre plus grande partie du corps avec le t-shirt, vous bénéficiez de plus d’avantages pour votre cerveau que lorsque, par exemple, vous portez une casquette blindée. »

Impacts environnementaux des CEM

Le Dr Klinghardt note également que l’électrosmog joue un rôle important, avec certains pesticides, dans la disparition des abeilles et d’autres pollinisateurs cruciaux. Et, au fur et à mesure que les insectes bénéfiques meurent, les tiques porteuses de maladies deviennent plus fréquentes, car elles se révèlent plutôt insensibles au rayonnement des téléphones portables.

« Ce qui s’avère dévastateur réside dans le fait que ce sont les oiseaux qui autrefois contrôlaient les tiques. Les oiseaux mangent les tiques, mais ils doivent aussi manger d’autres insectes, alors il y a eu une disparition dramatique des oiseaux chanteurs et autres oiseaux par manque d’insectes, explique Klinghardt. Or, il y a une réduction spectaculaire des insectes seulement là où il y a une exposition élevée aux micro-ondes. Nous avons des images allemandes qui montrent des arbres, des forêts entières, qui meurent simplement parce qu’une tour de téléphonie cellulaire a été érigée. Le rayonnement du téléphone portable, dans son utilisation actuelle, est complètement contre la vie et est aggravé par les métaux lourds qui se retrouvent en nous, en particulier l’aluminium qui vient du ciel et de l’air que nous respirons. Nous savons que le glyphosate [Roundup], l’atrazine et autres pesticides, ainsi que les agents de conservation alimentaires, ont tous un effet cumulatif dans notre corps. Nous avons fondamentalement créé une tempête parfaite contre laquelle nous pouvons encore nous protéger en mangeant des aliments certifiés biologiques et en évitant certaines choses, certains environnements. »

Le Dr Klinghardt conclut que la réduction de l’exposition constante et incontrôlée aux CEM demeure notre première arme de défense contre la plupart des maladies chroniques, car elle entrave le rétablissement. Son expérience clinique confirme cela parce que ses patients guérissent rarement à moins qu’ils ne s’y attardent radicalement. Enfin, le médecin déconseille l’usage des dispositifs (autres que les filtres Graham-Stetzer) censés nettoyer ou harmoniser l’électricité. Une expérience faite sur des poules avec de tels dispositifs s’est avérée catastrophique.

« Au début, c’était fantastique, elles avaient l’air plus heureuses. Elles couraient partout. Elles pondaient deux fois plus d’œufs que l’autre groupe [contrôle, non « protégé »] qui se rassemblait dans les coins pour éviter l’éclairage électrique qui les éclairait 24 heures sur 24. Mais à la fin de l’étude, cinq ans plus tard, les poules exposées à l’électricité nettoyée ont vécu seulement la moitié de la durée de vie de l’autre groupe. Ce que je veux communiquer clairement, c’est que si vous utilisez des dispositifs pour vous faire sentir bien pendant que vous êtes dans des champs dévastateurs qui causent des maladies, vous aurez des taux de cancer plus élevés. Vous mourrez avant vos amis qui n’ont pas ces dispositifs et sentent de l’inconfort. Ils ont de l’insomnie la nuit quand leurs routeurs Wi-Fi sont allumés et jusqu’à ce qu’ils les éteignent. »

Commentaire de l’ingénieur québécois Marc Robert :

« J’ai lu attentivement ce texte. J’aime bien la notion de protection le jour versus la nuit. On mentionne également la perturbation du biotope, un point important trop négligé dans les études. C’est un bon document de synthèse. Toutefois ces deux messieurs sont des médecins et il ne faut pas prendre au pied de la lettre certaines affirmations techniques. Par exemple, dire que le Wi-Fi est comme avoir une tour de cellulaire dans sa résidence est nettement disproportionné en termes d’exposition. Les antennes cellulaires émettent à des puissances pouvant atteindre 250 watts (comme on peut voir lors de la recherche des émetteurs sur le web), alors que le Wi-Fi émet à moins de 200 milliwatts. Il serait plus exact de dire que le Wi-Fi qui est dans nos propres résidences et aussi dangereux que la tour de cellulaire qui est dans son quartier. L’idée que veulent exposer ces deux messieurs est qu’il faut, en priorité, porter attention aux sources d’émission d’onde qui sont les plus près de soi, notamment dans sa propre demeure, tel le Wi-Fi et le téléphone sans fil.

Je pense qu’il y a erreur à la page 9 où l’on mentionne le 400,000 Hz qui serait utilisé par les pompiers et policiers. Il faudrait écouter l’enregistrement. On veut probablement dire le 400 MHz qui est la bande fréquence dédiée à ces fonctions. Oui, c’est plus difficile à blinder que le Wi-Fi et le cellulaire, mais les bons produits pour le blindage sont aussi performants à cette fréquence. Il y a une légende urbaine au sujet de la pénétration de cette bande de fréquence qui prend origine au début de son utilisation à partir de 1979. Ces fréquences étaient également utilisées dans les tunnels et puits d’ascenseur pour les pagettes.

Enfin, l’application permettant de faire de son cellulaire un appareil de mesure des CEM n’est valable que pour les fréquences de cellulaire et rien d’autre. Elle est donc très limitée. »

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