Manifs, grèves, blocages, boycott… quelle solution pour sortir de ce cauchemar ?

19/08/2021 (2021-08-19)

[Source : Nice Provence Info (nice-provence.info)]

Par Pierre-Émile Blairon

Portrait d’une bobo décervelée

J’ai lu récemment l’article d’une journaliste, rédactrice en chef (adjointe) d’un quotidien luxembourgeois, lequel a la grande intelligence de revendiquer clairement sa périodicité puisqu’il s’appelle Le Quotidien ; c’est sans doute la limite de son engagement déontologique. La dame de s’extasier sur le fait que les Européens, et surtout les Européennes (puisqu’elle semble être une féministe convaincue) ne sont pas à plaindre puisque notre société européenne privilégiée ne leur impose qu’un tout petit pass sanitaire pour des démarches autrefois évidentes et naturelles, obligation qui n‘existait pas avant l’invention du Covid 19.

Cette brave petite bourgeoise hédoniste, dont la vie semble s’être coincée béatement dans un épisode de l’interminable feuilleton américain Les Feux de l’amour, de nous décrire avec effroi la condition de la femme partout ailleurs dans le monde, en Hongrie (l’homosexualité), en Iran (la répudiation), en Pologne (l’avortement), en Chine, en Inde, en Corée du Nord, etc… J’ai noté en esquissant un sourire narquois que les deux seuls pays européens où la liberté de la femme n’existe pas pour la donzelle sont la Pologne et la Hongrie. Avec ça, c’est une « femme libre » qui ne prend pas ses directives au… Luxembourg, siège des institutions de l’Union européenne.

« Par chance », dit-elle, « je suis une femme libre, vivant en France et travaillant au Luxembourg. Avec mes privilèges. Avec pour seul souci aujourd’hui d’avoir à présenter un QR code à l’entrée d’un restaurant ou d’un cinéma […] Se comparer aux victimes de dictature et de génocide, c’est indécent […] Allez savoir pourquoi, quand on a des problèmes de riches, on se fout éperdument de la misère des autres », conclut-elle avec une totale hypocrisie et une désinvolture assumée qui illustre bien l’adage : Après moi, le déluge.

Il convient de remarquer que le petit État du Luxembourg est le plus riche d’Europe (125 000 dollars de revenus annuels par habitant), que les seuls immigrés qu’il accueille sont de richissimes évadés fiscaux et que le seul acte de délinquance notable en 2021 a été le vol d’une serviette de bain au Sofitel local.
J’ai voulu avec cet exemple haut en couleurs (celles de l’arc-en-ciel LGBT ?) vous donner la mesure du niveau d’inconscience, d’égoïsme, d’incompétence, d’inculture et de stupidité des bobos covidistes.

Georges Bernanos - France contre robots

Oui, c’est vrai, désormais, deux peuples s’affrontent dans notre pays et dans tous les pays du monde : celui des lobotomisés et celui des éveillés.
Il faut rappeler à ce sujet les propos visionnaires de Georges Bernanos dans son livre, La France contre les robots (1974) :

« Je pense depuis longtemps que, si un jour, les méthodes de destruction de plus en plus efficaces finissent par rayer notre espèce de la planète, ce ne sera pas la cruauté qui sera la cause de notre extinction, et moins encore, bien entendu, l’indignation qu’éveille la cruauté, ni même les représailles et la vengeance qu’elle s’attire, mais la docilité, l’absence de responsabilité de l’homme moderne, son acceptation vile et servile du moindre décret public. Les horreurs auxquelles nous avons assisté, les horreurs encore plus abominables auxquelles nous allons maintenant assister, ne signalent pas que les rebelles, les insubordonnés, les réfractaires sont de plus en plus nombreux dans le monde, mais plutôt qu’il y a de plus en plus d’hommes obéissants et dociles. »

Que faire ?

Dix-huit mois maintenant que les lanceurs d’alerte ont prévenu les populations du projet maléfique en cours : Employer tous les moyens pour réduire drastiquement la population planétaire, qui est l’un des buts principaux de l’instauration de cette dictature mondiale pseudo-sanitaire.
L’un de mes premiers articles sur le sujet s’intitulait : Objectif Covid : soumission et robotisation de la population planétaire (publié dans ces colonnes le 1er août 2020). Il manquait un terme pour définir plus précisément le projet, qui, nous le savons maintenant comportait trois phases et non deux : c’était le mot : réduction, c’était même le plus important à insérer chronologiquement entre le mot soumission et le mot robotisation. Nous sommes en effet entrés en phase 2 de l’opération. La phase 1 : soumission est une réussite (presque) totale du pouvoir mondial. C’est dans ce « presque » que nous nous situons : le petit grain de sable qui vient détraquer la machine.

Nous avons largement expliqué tout au long de ces dix-huit mois, le processus satanique engagé par la caste ploutocratique au pouvoir dans le monde (voir les articles de mes confrères et les miens sur ce même site, et mon livre(1) qui recueille les articles que j’ai écrits sur le sujet). Nous avons mis à jour les modalités de mise en place de cette manipulation et dénoncé cette tyrannie qui n’a jamais caché ses objectifs les plus effrayants. Nos pires craintes, auxquelles nous avions du mal à croire nous-mêmes, se confirment jour après jour. Il est désormais trop tard pour tenter de convaincre qui que ce soit.

Pour prouver nos dires, il nous a souvent suffi de simplement citer les paroles ou les écrits des représentants de la secte qui, nous ne le dirons jamais assez, ne cachent pas leurs intentions comme s’ils voulaient ajouter une dose de sadisme à leur projet diabolique.

La secte mondiale qui dirige la guerre contre les peuples tire ses ficelles avec méthode, appliquant à la lettre le programme qu’elle s’était fixé.

Comment la combattre ? Le premier stade consiste, en l’état actuel de la situation, à employer tous les moyens légaux à disposition des citoyens, ce qui se définit globalement par l’expression « résistance passive ». Ces moyens doivent être utilisés simultanément, ce qui implique l’investissement actif de chaque citoyen responsable, de manière constante. Cette démarche a été pertinemment décrite par Georges Gourdin dans son livre Sabotage, appel à la grève des consommateurs(2).

Les manifestations

Les Français ont mis un temps fou à se réveiller ; c’en était désespérant surtout à cause du manque de communication ; les personnes éveillées, qui ont rapidement compris l’arnaque globaliste, ne pouvaient se connaître que par les réseaux sociaux jusqu’à ce que Florian Philippot organise un peu partout en France des rassemblements qui ne réunissaient au tout début de l’opération que quelques dizaines de personnes ; il faut saluer la lucidité et la détermination du seul personnage politique en France qui a eu le courage de ne pas se soumettre aux diktats de la caste mondiale représentée en France par celui qui nous sert accessoirement de Président.

Florian Philippot a tellement réussi dans son entreprise que, désormais, ce sont des centaines de milliers de personnes qui défilent en France chaque samedi pour réclamer l’abrogation de ce pass sanitaire.
Il nous faut remarquer qu’un nombre non négligeable de manifestants porte le masque, symbole de soumission, ce qui prouve que ces personnes ne rejettent pas en bloc la Grande Manipulation, et qui démontre donc aussi la force des méthodes de conditionnement qui permet d’arriver à ce stade d’incohérence.

Ces rassemblements ont le mérite de révéler l’ampleur du mécontentement, même en l’absence de toute retombée médiatique, puisque les médias entièrement soumis au Pouvoir, évitent soigneusement de parler de ce mouvement de contestation de fond ou bien le minimisent. Les défilés, organisés dans la quasi-totalité des villes françaises de plus de 5 000 habitants, interrogent la population française passive, spectatrice de ces mouvements de foule, qui prend conscience que les médias subventionnés lui cachent la vérité quant à l’importance de la contestation. Mais l’expérience malheureuse des Gilets Jaunes nous apprend qu’un mouvement populaire et patriote qui ne se manifeste que par la puissance du nombre ne peut durer bien longtemps pour quatre raisons :

  1. Il sera dans un premier temps nié par la presse aux ordres ; nous venons d’en parler et on sait la puissance, à l’heure actuelle, des méthodes de conditionnement employées par les gouvernants.
  2. Il sera rapidement récupéré politiquement par les « résistants de la dernière heure » qui accrochent leur wagon à la locomotive (LFI, RN, syndicats…) et vont donc casser l’unité du mouvement.
  3. Le Pouvoir va monter en épingle et détourner certains comportements pour discréditer le mouvement quant à ses revendications légitimes (affaire Cassandre).
  4. Et, en dernier lieu, il va envoyer ses chiens de garde semer le chaos et la terreur (meutes gauchistes, black blocs, faux policiers, etc…) pour enterrer définitivement la contestation.

Continuons cependant à manifester tant qu’il est possible de le faire ; la fronde peut reposer son organisation sur un leader dynamique, ce qui n’était pas le cas du mouvement des Gilets Jaunes. Il sera tant de prévoir des mesures de contournement quand on sera arrivé au stade(4).

En ce qui concerne ces mesures de contournement, les autres moyens d’action donc, reportons-nous à nouveau au livre de Georges Gourdin avec, cependant, une remarque : la caste mondiale impose un train d’enfer (sic) à la mise en place de son projet ; elle essaie de verrouiller le processus avant que l’ensemble des peuples, ou tout au moins une masse critique de citoyens, ne se rende compte de la manipulation. Il nous faut donc privilégier les mesures de rétorsion dont la mise en œuvre est immédiate.

Georges Gourdin préconise la grève des consommateurs qui s’articule autour d’un changement des mentalités et des habitudes de consommation : le retour aux produits de qualité (qui ne sont pas nécessairement les plus chers), le recours aux déplacements brefs favorisés par le choix des achats chez des commerçants, artisans ou producteurs locaux (localisme), ou la création des conditions de sa propre autonomie, alimentaire (potager) ou autre lorsqu’on dispose des moyens et des compétences nécessaires à mettre en œuvre cette autosuffisance.

Boulangerie traditionnelle

Dans l’immédiat, il faut profiter des failles et des incohérences du Système ; juste deux exemples :

• ainsi, pour punir les non-vaccinés, le gouvernement leur interdit l’accès aux grands centres commerciaux. Chouette ! 
L’occasion ou jamais de faire connaissance avec son boulanger au coin de la rue (celui qui ne demande pas le pass) et boycotter le rayon de la grande surface ; pourtant, il entre dans le projet du Pouvoir de faire disparaître tous les petits indépendants, et ce sont, au contraire, les grandes surfaces qui seront pénalisées. Tout au moins si les non-vaccinés n’entrent pas dans la logique idiote des gouvernants. En effet, ces derniers pensent que ces réfractaires ne le resteront pas longtemps parce qu’ils les jugent assez stupides pour se faire injecter n’importe quel produit dans le corps pour conserver leur habitude du samedi matin, celle qui consistait à faire leurs courses à Carrefour dans une ambiance de « fête » pour « profiter » des promotions…

• Autre exemple : tout le monde a pu remarquer la marche arrière du gouvernement sur les contraintes initialement imposées au routiers (dont les restaurants attitrés ne sont pas soumis à l’obligation du pass) et aux motards (dont la prescription du contrôle technique pour leurs véhicules a été retirée, à peine évoquée). Ces deux catégories de Français ont au moins un point commun : ils sont capables de tenir la route, expression prise dans les deux sens ; les routiers et les motards sont suffisamment solidaires et motivés pour déclencher, par exemple, le blocage des voies de communication à l’appel de leurs représentants, syndicaux ou pas, blocage qui mettrait rapidement toute l’économie du pays en panne alors qu’il serait difficile aux forces de police d’agir par la force sans provoquer un surcroît de tension et la production de l’étincelle qui mettrait le feu aux poudres.

Il existe vraisemblablement d’autres actions intelligentes et efficaces à mener. Le Pouvoir est un colosse aux pieds d’argile car la vanité de ses représentants leur cache les réalités du monde vrai, tel qu’il est, et non pas tel qu’ils aimeraient qu’il soit.

Pierre-Émile Blairon


(1)

Pierre-Émile Blairon - Iceberg
L’Iceberg : la Tradition primordiale contre le Titanisme (2021)
Éditions : La diffusion du lore

(2)

Couverture - une - Dualpha
Sabotage ! Sabordons la société de consommation !
Éditions FrancePhi Diffusion
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⚠ Les points de vue exprimés dans l’article ne sont pas nécessairement partagés par les (autres) auteurs et contributeurs du site Nouveau Monde.

(2 commentaires)

  1. La force de ces manifs, c’est leur nombre et la quantité de participants. Impossible de mettre des forces contrariantes ou police officielle en nombre suffisant partout. Cette dictature n’a pas la possibilité de s’imposer par la force armée comme les fascismes du XXème siècle.
    La « force forte », c’est le peuple à condition qu’il en prenne conscience et reste uni dans des actions non violentes.
    Dans la manif que je « fréquente », rarissimes sont les porteurs de masque. Peut-être pour passer incognito ! Moins rares sont les preneurs d’images…

    1. Après avoir lue l’excellente analyse de Pierre-Emile Blairon, je suis également en accord avec vos remarques. Lorsque vous évoquez « la quantité » des participants, j’ai envie aussi de parler de la qualité des échanges qu’on peut avoir avec les uns et les autres. Les connaissances scientifiques et politiques du manifestant lambda sont en général bien au dessus de celle du français moyen.

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