Le vrai prix des biens de consommation

07/09/2022 (2022-09-07)

Nucléaire, énergie, sécurité, ce que les médias ne vous diront pas
Pénuries d’électricité ? La grande arnaque !

Par Alain Tortosa

Au commencement de l’argent, celui-ci se voulait une facilitation du troc.

Il n’était pas toujours facile de pouvoir échanger son blé contre une brouette si une des parties n’en avait pas besoin.
Ainsi fut inventée la monnaie dans le but de faciliter les échanges.

La valeur d’un bien étant conditionnée au labeur nécessaire pour l’obtenir, mais aussi de la rareté du produit.
Viennent ensuite des paramètres de plus en plus complexes comme l’économie d’échelle où la spécialisation, etc.

Comment se fabrique un prix ?

De nos jours le prix d’un produit est déconnecté de la réalité productive même si l’apparence peut parfois être trompeuse.

Si vous êtes un chef d’entreprise, vous pourriez me dire que le prix de votre produit est la somme :

  • Du prix d’achat des matières ou produits le composant,
  • Du coût des frais fixes (loyers, énergie, salaires).
  • De la marge bénéficiaire.
  • Des taxes et autres impôts.
  • Etc.

Mais même ceci est totalement faux, car votre prix final va être impacté à la fois par le marché (la concurrence), mais aussi par le prix que le client est prêt à considérer comme « acceptable ».

C’est ainsi que le prix public de certains produits peut être multiplié par 2, 5, 10, 100 ou même plus.

Tandis que pour d’autres ce sera l’inverse et vous devrez vendre votre lait à perte.

Même produit, différents prix

Comment expliquer que le prix d’un litre d’essence en Hongrie soit à 1,30 € tandis qu’il est de 1,80 € en France ?
Vous pourriez me dire que c’est les taxes. Oui… mais non.

Par exemple le site, l’Internaute1 a comparé le prix d’une cannette de coca au restaurant dans divers pays.
Le prix oscille entre 30 centimes en Inde et 3€ en France.

Ici encore, vous pourriez me rétorquer que c’est logique, car les salaires, loyers, etc. sont différents selon les pays, soit, mais…

Si la cannette n’est pas à 3 euros en Inde, ce n’est pas parce que les gentils commerçants indiens ne veulent pas escroquer leurs gentils clients, mais parce que le consommateur indien bouderait le produit qui serait inaccessible.

D’un point de vue comptable ou des charges fixes, une chambre d’hôtel coûte la même chose en basse saison sur la côte atlantique que le 15 août.
C’est même plutôt l’inverse, car un fort taux d’occupation permet des économies d’échelle.

Pourtant la nuit est facturée 3 fois plus cher en plein été uniquement parce qu’il y a plus de demande que d’offre et qu’il est admis par les vacanciers que ce soit plus cher.

Il y a ce facteur d’acceptation.
En octobre 100 % des chambres ne sont pas encore louées pour le mois d’août suivant. Et pourtant le propriétaire a déjà fixé son tarif habituel, soit 3 fois la somme hivernale.

Mais qui vérifie que l’établissement est plein pendant le mois d’août ?
Si tous les hôteliers affichent un prix identique alors rien ne leur interdit de garder un prix fort quand bien même la moitié des hôtels seraient vides.

De l’importance des trusts et des accords de non-concurrence.
Vous ne verrez jamais deux sociétés d’ascenseur se faire la guerre sur les contrats de maintenance afin de ne pas détruire la poule aux œufs d’or.

« Ce qui est cher est de qualité » et « ce qui est rare est cher »

Plus le prix est élevé et plus le produit est considéré comme ayant de la valeur.
Une Ferrari produite par millions et au prix d’une Twingo perdrait toute valeur ajoutée.

Pour une chaussure2 Air Jordan vendue 140€, le prix de production chez nos esclaves du tiers monde serait de 12€.
Vous pourriez me rétorquer qu’il faut bien payer le transport, les intermédiaires, etc.

Pourtant il est possible de trouver en France des chaussures neuves à 10€ en incluant le transport et les marges de tout le monde.
Imaginons que le coût soit de 0€ (je ne suis, hélas, pas loin de la vérité au regard du prix d’achat de quelques centimes et de la piètre qualité) nous pouvons dès lors affirmer qu’à marge identique, une Jordan pourrait se vendre 10 + 12 = 22 € en France !

Ce qui rendrait le produit sans le moindre intérêt aussi bien pour le fabricant que pour le client !

Le prix du carburant

Revenons un peu à notre essence3, nous voyons qu’au Venezuela, en Iran ou en Libye, le prix du litre est inférieur à 5 centimes (si ! Si ! C’est sérieux).

Ces pays producteurs ont fait le choix de faire profiter la population au lieu de la taxer.
D’autres comme la Norvège la vendent une fortune à leur peuple… il n’y a pas de petits profits.

En 2018 (avant la super escroquerie Poutine), un litre4 de sp95 coûtait environ 1,53€ le litre à la pompe et le prix du carburant arrivé en France ET raffiné était de 31% soit 47 centimes.

Comme vous pouvez le penser, ce tarif de 47 centimes est déjà un tarif d’escrocs qui inclut les marges colossales de Total aussi bien à la production qu’au raffinage ! (cf. quelques centimes à la pompe au Venezuela)

Notons que le coût du transport5 est marginal, estimé entre 5 et 10% de la marge brute du pétrole, soit peanuts.

Et pourquoi n’y a-t-il pas de concurrence sur le marché du pétrole ?
Tout simplement parce que les pays ont créé ou rejoint l’Opep6 qui, pays par pays, organise la production et donc la pénurie afin que le prix ne s’effondre jamais.
Tout ceci avec l’accord des États alors même qu’ils pourraient légiférer pour l’interdire.

Je n’ai jamais entendu l’Organisation Mondiale du Commerce annoncer qu’elle allait dissoudre l’OPEP.

Je précise que l’on nous bassine avec le pic de production depuis les années 1970.
Ce pic se veut le jour à partir duquel la production d’hydrocarbure ira à la baisse du fait de l’épuisement des ressources.
Cela fait plus de 50 ans qu’on nous le promet dans 2 ou 5 ans et cela fait 50 ans que la production ne fait que croître.
Il y a de fortes raisons de penser que ce pic de production n’existera jamais (des siècles) et que c’est un mythe.
Mythe entretenu à la fois par les écologistes pour nous faire croire que nous n’avons de choix que de passer à l’éolienne ou à la bougie, mais aussi par les industriels, car ce qui est rare est cher.

Escroquerie écologique qui nous vend du photovoltaïque ou de l’éolienne pour alimenter les voitures électriques7
Petite anecdote, la Californie a voté une loi annonçant la fin des voitures thermiques en 2035 tandis que le gouvernement local a appelé les propriétaires des voitures électriques à ne pas les recharger pour ne pas saturer le réseau électrique8

À propos des éoliennes je ne résiste pas au plaisir de vous dire que lorsque vous en voyez quelques tourner en l’absence totale de vent, cela ne relève pas d’un trouble visuel.
Afin de ne pas trop énerver le voisinage, il semble d’usage de les faire fonctionner à l’envers :

de l’électricité est injectée dans leur turbine pour les faire tourner.
Bien entendu ce gaspillage énergétique et cette manipulation sont justifiés autrement9.

Je suis incurable, dès que j’entends le mot « énergies renouvelables », je monte au créneau.

Je rappellerai donc que si les Allemands sont si dépendants du gaz russe c’est du fait de la fermeture de leurs centrales nucléaires sous la pression de la secte verte pro-dictature.
Gazprom10 a soutenu financièrement des ONG « écologistes » pour la construction de parcs éoliens et la fermeture de centrales nucléaires.
Je le rappelle pour la nième fois, non seulement les éoliennes ne sont pas renouvelables (utilisation de matières fossiles et terres rares), non seulement elles ne sont pas recyclables, mais surtout :

Elles fonctionnent peu la nuit, elles ne fonctionnent pas par grand froid (dans des pays comme l’Allemagne, quelle bonne idée !) et obligent donc à avoir des centrales thermiques au gaz qui tournent au ralenti, 24 heures sur 24 pour pouvoir être mises en route instantanément pour palier le manque de vent.

La mondialisation des prix

Pourquoi sommes-nous impactés en France par l’embargo russe (fou rire dans la salle pour le mot « embargo ») ou par le prix des tomates à Bogota ?

Nous devons cela principalement à Reagan qui a mis fin au peu de régulation qui existait encore11.
Le prix des matières premières, fer, aluminium et aussi de l’énergie (pétrole, charbon…), mais aussi les denrées alimentaires sont fixés au niveau mondial.

Cela veut dire que les prix sont désormais totalement déconnectés du coût réel de production mais uniquement le fruit d’une offre et d’une demande.

Si la demande mondiale sur le lait augmente alors l’éleveur français verra le prix d’achat de son lait augmenter et vice-versa.
L’exemple n’est pas parfait, car le lait liquide n’est pas un produit très transportable et donc le cours sera plutôt national, mais en revanche le lait en poudre ou le beurre le sont.

Le prix d’un produit agricole n’est même plus dépendant des aléas climatiques sur la planète, mais de la spéculation.
Spéculation qui peut même jouer sur le prix actuel du blé en pariant sur la prochaine récolte que l’on présumera bonne ou pas.

Notre monde est à ce point « merveilleux » qu’il est possible de spéculer sur des sécheresses et des famines.

Donc si aujourd’hui la moutarde est (était?) hors de prix ou introuvable en France, cela n’est pas directement lié aux stocks disponibles mais au bon vouloir des spéculateurs.
Certains ayant un pouvoir financier colossal.
Sans compter la contagion des marchés.
Si les prix augmentent alors tout le monde va acheter et cela va faire exploser les prix et inversement.
Les intermédiaires et les détaillants en profiteront aussi pour augmenter leurs marges toujours au détriment du client.

Prix de l’électricité et conflit ukrainien

En France nous avons décidé que le prix de l’électricité serait indexé sur le prix européen.

Ce même prix de l’électricité est lui-même indexé sur le prix de l’électricité fabriquée par des centrales thermiques et donc gaz et pétrole.

Ce qui est extraordinaire dans un pays ou plus de 75% de l’électricité était d’origine nucléaire (68% environ de nos jours depuis la dictature « verte »).

Pour « lutter contre la Russie » (version officielle) les fossoyeurs de la France et de l’Europe ont décidé de mettre en place un embargo sur le gaz et le pétrole russe.

Aubaine pour les marchés !

  • Qui dit embargo fait croire « pénurie ».
  • Qui dit « pénurie » entraîne une augmentation de la demande et des prix.

En réalité, seul le téléspectateur de BFM ou LCI peut croire qu’il y a un embargo.

Il n’y a évidemment ni embargo ni pénurie sur le marché mondial.
La Chine12, l’Inde, ou les Émirats arabes (pour ne citer qu’eux) ont augmenté leurs achats d’hydrocarbures ou gaz russe.
Russie qui croule désormais sous le cash grâce aux sanctions13.

Ces pays nous le revendent à prix d’or14, capitalisme oblige.

Et l’électricité dans tout ça ?
Le MWh15 est passé de 85€ à 1000€ en 1 an !

Pourquoi ?

  • Parce que le prix du gaz a augmenté uniquement par spéculation.
  • Parce que le prix du pétrole a augmenté en suivant le prix du gaz uniquement pas spéculation.
  • Parce que le prix de l’électricité a augmenté en suivant le prix des hydrocarbures.

Notre électricité nucléaire est-elle plus chère à produire depuis le début de la guerre entre l’Ukraine (les USA) et la Russie en 2014 ?

Bien sûr que non !

Le pétrole et le gaz sont-ils plus difficiles à produire, plus rares qu’avant la guerre alors même qu’il n’y a aucun embargo mondial ?
Absolument pas !

C’est exactement le même processus qui se produit avec la moutarde et nos importations de moutarde ukrainienne qui sont marginales.

Production d’électricité et de gaz en France

Le gaz16 représente 6 % de notre électricité, probablement à cause du parc éolien et des centrales nucléaires à l’arrêt.
Il permet de répondre rapidement à un accroissement temporaire de la demande.
Le gaz russe17 dans tout ceci ne représente que 17 % de nos achats !
De fait, il ne représente que 1 % de notre production électrique.
Et ce serait de nature à entraîner des coupures ou nous contraindre à ne plus nous chauffer ?

Hélas ! de nombreux Français ignorent cette réalité et gobent cette escroquerie.

Bilan production, importations, exportations

En 2020 la France a exporté18 77,8 TWh et importé 34,6 TWh.
Ce qui veut dire que nous avons 43,2 TWh de surproduction, de « marge »
La consommation totale était de 460Twh en 2020 (473 TWh19 en 2019), soit un excédent de 9 %.

Et ces 9% ne compenseraient pas la perte de 1% de gaz russe ?

Je ne peux résister et me dois de rajouter une couche « écologique ».

  • Si d’aventure il y avait un changement du climat mondial.
  • Si d’aventure ce changement était anthropique (dû à l’homme).
  • Si d’aventure la cause en était le CO2 (je vous rappelle que la quantité de CO2 dans l’air20 est de 0,04%).

Il se trouve que les centrales nucléaires rejettent 0% de CO2 et qu’elles sont donc « écolos » !

À noter que la température sur Terre serait de -18°C sans l’effet de serre21.

« Maintenance » des installations nucléaires françaises

28 des 56 réacteurs nucléaires français étaient à l’arrêt22 à la mi-août.
Les dernières nouvelles parlent plutôt de 32 réacteurs en sommeil.

Reporterre23 nous alertait déjà en septembre 2020 :

«  Sur 56 réacteurs, 24 sont actuellement à l’arrêt, soit près de la moitié. Les causes dépassent largement la fermeture récente de Fessenheim. La sécheresse, les avaries techniques d’EDF et le décalage d’opérations de maintenance à cause du Covid-19 ont profondément bousculé la gestion des centrales nucléaires. »

Ces 24 réacteurs arrêtés en 2020 n’ont pas empêché la France d’exporter 43 TWh cette même année.

Nous en avons actuellement 32 à l’arrêt deux ans plus tard, soit seulement 8 de plus.

D’autre part Reporterre24 précise que pour cette année :

« Sur les 56 réacteurs nucléaires en service que compte la France, 31 étaient arrêtés lundi 5 septembre (2022) : 16 pour maintenance ou maintenance courante, 14 pour des contrôles relatifs au problème de corrosion sous contrainte et deux pour économie de combustible, “afin d’optimiser leur disponibilité cet hiver” »

Cela veut dire qu’il n’y a déjà strictement aucun problème pour en relancer 18 sur 32 !

Il est précisé :

« D’après le calendrier envoyé par EDF à Reporterre, 26 des 31 réacteurs arrêtés au lundi 5 septembre devraient redémarrer d’ici le 25 décembre 2022. »

Quand bien même il y aurait un petit optimisme sur le calendrier, il semble évident que le nombre de réacteurs remis en route sera important !

Et oui, les réacteurs sont à l’arrêt pendant l’été, rien d’anormal25 !

« Les arrêts des réacteurs pour maintenance sont habituellement effectués pendant le printemps et l’été »

Les centrales nucléaires c’est comme les chauffe-eau au gaz ou les conduits de cheminée, on fait le ramonage ou la maintenance avant la saison froide.

Jouer sur la peur en affichant leur fermeture naturelle en été n’est que manipulation des masses.

Les réacteurs nucléaires ont produit26 379,5 TWh en 2019 (en tenant compte des arrêts pour maintenance). Ce qui correspond à une moyenne de 6,8 TWh par réacteur.

La surproduction en 2020 de 43,2 TWh correspond donc à l’équivalent de plus de 6 réacteurs.
Nous avions en 2020 une marge de production de 6 réacteurs !

Fukushima, sécurité nucléaire et danger du nucléaire, il faut raison garder

Revenons un instant sur l’accident de la centrale de Fukushima27.
À la différence des centrales françaises, celle-ci n’avait qu’un seul circuit d’eau dédié à la fois au refroidissement et à la production de vapeur pour les turbines.

En France il y a 2 circuits isolés avec un échangeur.
L’eau qui est chauffée par le réacteur est radioactive dans un circuit fermé (dans l’enceinte de confinement) tandis que le circuit qui fait tourner les turbines (à l’extérieur du bâtiment) n’est pas radioactif.

Les ingénieurs japonais avaient calculé une hauteur de vague de 9 mètres alors qu’il aurait fallu 14 mètres pour se protéger des tsunamis.
C’est la vague qui a noyé le système de refroidissement28 et détruit toutes les alimentations électriques qui n’étaient pas étanches.

À la différence de Tchernobyl, le système d’arrêt du réacteur a immédiatement fonctionné et il ne demeurait plus qu’un problème d’évacuation de la chaleur.

Le danger qui demeurait était le risque de fusion causé par la température extrême dans le réacteur.

À Fukushima, ils ont dû envoyer de l’eau de mer dans le réacteur pour le refroidir.
Cette eau combinée aux éléments radioactifs a entraîné la fabrication d’hydrogène qui a, par la suite, provoqué une explosion.
La grande différence entre Fukushima et Tchernobyl étant l’existence d’une enceinte de confinement.

Il est à noter qu’une petite partie du combustible s’est retrouvée sans eau, ce qui a provoqué un début de fusion et d’évaporation de matière radioactive.

Le nucléaire est-il dangereux ?

Un travailleur29 est reconnu décédé des suites de l’accident au Japon tandis que 4 autres sont reconnus malades.
En 2017, une dizaine de travailleurs30 parmi les milliers d’ouvriers du site étaient décédés, mais pour des causes diverses indépendantes de la radioactivité, comme des crises cardiaques ou des accidents.

En revanche, le Tsunami31 a officiellement provoqué 18 000 morts et disparus.

Une étude publiée en 2021 sur l’incidence de Cancer32 à Fukushima entre 2008 et 2015 (l’accident datant de 2011) n’a fait apparaître aucun changement significatif. Il faudra suivre l’affaire mais je vous invite à lire le chapitre de mon ouvrage consacré à Hiroshima.

Une autre étude s’est penchée sur les cancers de la thyroïde33 chez les enfants de Fukushima entre 2011 et 2017 soit jusqu’à 6 ans après la catastrophe.

Leurs conclusions étaient :

« Les différences régionales de dose de rayonnement n’étaient pas associées à un risque accru de cancer de la thyroïde chez les enfants de Fukushima dans les 4 à 6 ans suivant l’accident de la centrale nucléaire.

L’obésité peut être un facteur important pour un suivi ultérieur à Fukushima. »

En 2016 le charbon34 aurait provoqué la mort prématurée de 23 000 personnes uniquement en Europe !
Bien évidemment, tout le monde s’en fout !

Ce sang est sur les mains des « écologistes » allemands et des politiques corrompus qui ont fait fermer les centrales nucléaires entraînant mathématiquement la réouverture de centrales à charbon et au gaz.

Imaginez 23 000 morts dus à la centrale de Tricastin dans la vallée du Rhône ! Cela se traduirait par une révolution !

23 000 ce n’est rien à côté des 366 000 personnes qui seraient mortes en Chine35 en 2013 du fait des particules fines.

En 2018 on estimait que les énergies fossiles36 provoquaient 8 millions de morts par an, soit largement plus que le faux Covid.

Corrosion des centrales nucléaires françaises, il faut raison garder

J’ignore la raison principale ou la vraie raison qui a conduit à l’arrêt des 14 centrales pour corrosion.

Lors de visites de maintenance, on s’est aperçu qu’il y avait des microfissures dans un des circuits dit RIS37.
Ces RIS ou « circuits d’injection de sécurité » ont pour vocation de ne jamais être utilisés sauf en cas de grave accident.

Pour pallier le problème de perte de liquide dans le circuit primaire les centrales françaises ont non seulement un circuit primaire séparé, mais aussi le fameux RIS (utilisé dans toutes les centrales du monde).
Les RIS (il y en a plusieurs pour des redondances de sécurité) sont des réservoirs d’eau borée38 reliés au circuit primaire qui permettent de le réalimenter pour refroidir le réacteur dans le cas de perte d’eau.

Pourquoi de l’eau borée ?
Parce que le bore absorbe les neutrons et contrôle (ralentit) la réaction nucléaire.
Pour autant, le problème est et demeure la température.
Elle est de l’ordre de 400 à 500° et c’est la raison pour laquelle il faut absolument un système de refroidissement.
Le circuit primaire, l’échangeur et le circuit secondaires doivent pouvoir fonctionner pendant des mois après l’arrêt du réacteur jusqu’à l’obtention d’une température « acceptable ».

Pour qu’il y ait une catastrophe nucléaire due à une perte d’eau du circuit primaire, il faudrait que le réacteur soit au sec, que les deux RIS ne soient pas en mesure d’injecter de l’eau, que le circuit d’aspersion soit défaillant, que le circuit secondaire ne refroidisse plus (avec de l’eau ou de l’air), que les barres de combustible fondent et enfin que l’enceinte de confinement (le seul endroit qui contient de la matière radioactive) soit compromise.

Actuellement, il s’agirait de microfissures détectées par radiographie ou par ultrason dans des tuyaux en acier inoxydable de 30 cm de diamètre et d’une épaisseur de 3 cm !

Il y aurait aussi ce phénomène de corrosion dans certains circuits secondaires (non radioactifs).
J’entends qu’il est plus que raisonnable de les inspecter régulièrement, de remplacer des sections ou des coudes qui pourraient présenter un risque, mais de là à projeter des millions de morts…

Je précise que ce problème de corrosion n’est pas un problème de vieillissement car il semble apparaître QUE sur les nouvelles centrales. Ce serait donc un problème à la construction, problème qu’il est assez facile de résoudre.

Alors :

  • Sont-elles fermées parce qu’il y a un vrai problème ?
  • Sont-elles fermées pour vérifier s’il pourrait y avoir un problème ?
  • Sont-elles fermées pour une maintenance somme toute « normale » ?
  • Sont-elles fermées pour des raisons politiques (lobbies écolos, etc.) ?

Et surtout, vont-elles être redémarrées en temps et en heure, comme promis par le président d’EDF ?

N’oublions pas que notre « cher » Président avait promis la fermeture de 14 réacteurs39 d’ici 2035.

Cet effet d’annonce a eu des conséquences sur la filière et sur les investissements mais aussi sur la formation de personnels spécialisés bien que le nucléaire militaire (sous-marins, etc) ait continué à se développer en parallèle.

La filière pourrait ainsi souffrir de tensions dans les personnels comme il y a des tensions dans les hôpitaux suite à des décisions purement politiques.

Gaz, nucléaire, production, le principe de réalité permet donc de couper court à ce délire économique et énergétique qui nous est promis.

Risque de pénurie ?

Celle-ci relève bien d’une grande mystification et c’est un marronnier comme la rentrée des classes ou la saturation des réas à l’automne.

20 Minutes40 titrait en 2016 (il y a 6 ans!).

« Avec 21 réacteurs nucléaires à l’arrêt, la France va-t-elle manquer d’électricité cet hiver ? »

On vend de la peur tous les ans avec ce faux problème.

Alors la France pourrait-elle vraiment manquer d’électricité ?

Nous avons vu que si nous perdions l’intégralité du gaz russe sans compensation, nous aurions une perte de production de 1% alors même que nous sommes excédentaires de 9%.
Nous avons vu qu’il n’y aucun problème de production nucléaire et aucun problème pour les remettre en route.

La seule cause de pénurie ne pourrait être QUE politique

  • Si d’aventure l’Allemagne n’achète plus de gaz russe et ne compense pas par du pétrole, du charbon ou du gaz en provenance d’autres pays.
  • Si d’aventure la France fournit à l’Allemagne des quantités colossales et abusives d’électricité.
  • Si d’aventure la décision politique est prise de ne pas rouvrir les centrales à l’arrêt pour maintenance ou à l’arrêt parce que l’on est censé les fermer pour « sauver la planète » du réchauffement climatique.

Il serait effectivement envisageable de manquer d’électricité.
Et il suffirait alors de changer de Président pour retrouver la surproduction !

À qui profite le crime ?

Je ne suis pas dans le secret des Dieux et comme d’habitude il peut exister des intérêts convergents, concomitants ou divergents sur cette crise de l’énergie.

  • Elle est un moteur puissant de la peur et de la sidération.
  • Elle fait partie du plan du Grand Reset pour nous réduire en esclavage.
  • Elle est un des maillons de la lutte contre le « réchauffement climatique » et la mise en place du futur passe-carbone.
  • Elle permet donc d’accélérer la fin des droits de l’homme et d’installer la dictature mondiale pour des dizaines d’années.
  • Elle permet aux producteurs d’énergie d’accroître leurs fortunes colossales grâce à la peur et la spéculation.
  • Elle rend les riches plus riches et les pauvres plus pauvres (vive le libéralisme !).
  • Elle permet de renforcer Poutine et la Chine (ce qui n’est pas du goût de tout le monde).
  • Elle permet de relancer la filière nucléaire (tuée arbitrairement par Fukushima) garante d’une énergie dé-carbonée, d’une indépendance énergétique et d’une énergie peu onéreuse (quoi qu’en disent les manipulateurs de chiffres).

Retour à l’augmentation des prix

Le « ça augmente » constaté par le consommateur n’a donc pas de sens.
On lui en confère un parce que le blé ou l’électricité augmentent et qu’il « faut » le répercuter sur le prix de vente.
Alors même que cette augmentation n’en a pas d’un point de vue productif mondial.

Il n’y aucune raison pour que le gazole du tracteur soit plus cher.
Il n’y a aucune raison pour que le blé français coûte plus cher à produire et soit donc plus cher à la vente.

La « noblesse » du sacrifice de l’individu au profit d’un grand tout

D’un point de vue politique, tout ceci est présenté comme un acte altruiste, le sacrifice au service des autres (comme les injections expérimentales).

Il devient « noble » qu’une mère au foyer ne soit plus en mesure de nourrir ses enfants dès lors que la cause l’est aussi, « lutter contre le dictateur Poutine ».

Vous et moi savons que tout ceci n’est qu’une vaste escroquerie.

Mais imaginons un instant que ce soit vrai, où est la noblesse dans l’autodestruction de son pays, de son capital productif, de son autonomie alimentaire, de son autonomie énergique (centrales nucléaires) et de la capacité de sa population à vivre dignement ?

Pouvez-vous me citer une guerre, un conflit dans lequel les riches ne sont pas devenus plus riches et les pauvres plus pauvres ?

Les famines se déclenchent principalement dans les pays pauvres (et peut être bientôt chez nous) non pas par la diminution « naturelle » (climatique) des productions agricoles mais :

  • Soit par la suppression des cultures vivrières (exemple : manioc) au profit de cultures d’exportation (haricot vert). Le comble étant l’utilisation de terres nourricières pour produire du « bio » carburant.
  • Soit par la spéculation sur les matières premières (exemple : cacao) qui privera les autochtones de la capacité financière à se les procurer.

Je rappelle à celles et ceux qui l’ignorent (cf mon ouvrage) qu’il suffirait de 10 milliards par an pendant 10 ans pour éradiquer (probablement définitivement) la faim dans le monde.

Le marché amasse actuellement des fortunes colossales sur notre dos de moutons dociles ou ignorants.

Dans un monde « normal », il n’y avait aucune raison pour que les nectarines coûtent une fortune cet été.

Mais ultralibéralisme oblige, chacun cherche à augmenter ses marges, ses profits, du producteur au détaillant.

Nous sommes les dindons de la farce, les imbéciles qui regardent les prix augmenter et qui se disent « qu’est-ce qu’on y peut ? ».

Noirceur

Où sont donc les politiques qui nous promettaient un monde meilleur, plus égalitaire et avec moins de souffrances ?

Les Français ont (officiellement) choisi de replacer à la tête du pays un homme qui nous explique année après année que l’avenir est horrible, et ce avec le concours zélé des journalopes.

  • Le pire est à venir.
  • Les prix de l’énergie vont exploser.
  • On va avoir des coupures de gaz et d’électricité (mais pourquoi donc?).
  • Les ménages devront se laver à l’eau froide, prendre une douche par semaine.
  • Ils devront se chauffer à 17°c, abandonner leur voiture puis perdre leur emploi.
  • Pour mourir dans quelques années du fait du réchauffement climatique.

Mais pour quoi (en 2 mots) ?

La réponse d’un point de vue économique et social est :

« Pour rien ! »

Il suffit aux maîtres du monde de claquer des doigts pour que la crise disparaisse en quelques heures.
Il suffit que des hommes politiques au service de leur pays (il y en a?) sifflent la fin de la partie et disent à tous les protagonistes : « vous reprenez les marges que vous aviez avant la crise !»
Et c’est tout…

Il n’y a aucun élément objectif pour créer une crise économique.

  • Ni virus.
  • Ni conflit armé.
  • Ni réchauffement climatique qui mettrait en danger l’avenir de l’homme.

La révolte, c’est pour quand ?

Mais pour cela, ce n’est pas en écrivant ce texte que les murs vont bouger !
Ce n’est pas en se fabriquant sa petite vie à l’abri du système dans un îlot de bonheur que les murs vont bouger !

Ce que d’aucuns appellent « solidarité » (d’un petit groupe) peut s’envisager comme « égoïsme ».

Devons-nous crever pour aider une Europe ou une Allemagne qui est trop conne pour avoir fermé les centrales nucléaires et trop conne en refusant d’acheter du gaz russe ?
Devons-nous par « solidarité » crever avec elle ?

Nous avons fait bouger les murs un tout petit peu aux dernières élections législatives.
Et pourtant nous n’avions pas les candidats du renouveau et de la liberté que nous désirions.

Malgré cela, en votant pour des professionnels de la politique, en votant pour ces candidats qui vivent du système, les murs ont un peu tremblé.

Naïfs sont ceux qui croient que si Macron avait eu la majorité absolue à la chambre nous en serions au même point.
Les masques seraient là, le passe sanitaire aussi et le passe climatique aurait déjà été voté.

Il nous faut profiter de cette petite accalmie, de cet œil du cyclone, pour partir ou repartir au combat dans l’union !
La classe moyenne de certains pays n’arrive plus à vivre dignement et se nourrir !
Les peuples en Europe (anglais, allemand, italiens, etc.) n’en peuvent plus !
Ils n’en peuvent plus de cette caste politique qui nous conduit à la dictature mondiale, à notre appauvrissement, et à la fin de nos libertés.

En France la dictature utilise encore la planche à billets pour nous museler.
Miraculeusement le litre d’essence et passé de 2,2 euros à 1,50 euro alors même que l’embargo russe est toujours présent.
Le gouvernement a acheté la paix sociale à l’école en augmentant les enseignants qui n’hésiteront pas à obliger à nouveau la muselière si elle était obligatoire.

Nous voyons bien une forte augmentation du prix des denrées alimentaires mais la baguette n’est pas à 100 euros.
Pourtant si l’hyperinflation arrive elle passera à 100 ou même à 1000 euros.
Mais là il sera probablement trop tard.

Alors la dictature a prévu le coup, elle s’est bien débrouillée pour dire que si nous bougeons, la loi martiale sera promulguée et que cela terminera dans un bain de sang.

Mais n’avez-vous pas compris que si nous nous levons, ils n’auront de choix que de s’exiler dans un pays lointain pour éviter d’avoir leur tête au bout d’un pic ?

Allons-nous être aussi paralysés et stupides que les peuples opprimés à travers l’histoire ?
Allons-nous attendre, ne rien faire, dire que ça va passer ou qu’il n’y a rien à faire ?
Allons-nous dire « il est hors de question que je manifeste avec machin car il est d’extrême droite ou trotskiste » ?
Allons-nous faire passer les ego avant l’objectif présent qui est de détruire cette dictature mondiale qui n’est qu’une dictature de chiffons ?

Vous n’entendez pas le bruit des bottes ?

Qu’attendons-nous donc pour harceler pacifiquement les médias du monde entier et leur montrer que nous sommes du côté de la justice, que nous allons gagner et qu’ils doivent choisir leur camp ?

L’AFP est à nous, pas à une minorité de pourritures !

Allons-nous laisser Radio-France41 être officiellement la voix de la dictature climatique stalino-libérale ?

Le gouvernement est à notre service, il n’est pas là pour diriger mais entériner les décisions du peuple, de la majorité du peuple et non d’une minorité au pouvoir.

Il est à notre service et non l’inverse.

NON !

Merci

Alain Tortosa

6 septembre 2022
https://7milliards.fr/tortosa20220906-prix-produits-energie-penurie-arnaque.pdf

Notes et références

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