La vision mondialiste : Les villes-prisons « 15 minutes » et la fin de la propriété privée

[Source : alt-market.us]

Par Brandon Smith

En règle générale, je constate que chaque fois que le public examine de près un programme particulier promu par les gouvernements et les mondialistes, sa première réaction est de s’indigner, un peu comme le ferait un narcissique lorsqu’il prépare un mauvais coup et qu’il se fait prendre :

« Comment osez-vous mettre en doute leurs intentions et suggérer qu’ils pourraient être malfaisants ? Comment osez-vous suggérer qu’ils sont autre chose qu’aimants et bienveillants ? Nos “dirigeants” n’ont jamais voulu que le meilleur pour nous, n’est-ce pas ? Ils veulent seulement que nos vies deviennent plus sûres, plus confortables et plus pratiques — c’est ce qui motive vraiment l’élitiste moyen, n’est-ce pas ? »

De toute évidence, l’Histoire nous raconte un récit bien différent, et je suis stupéfait lorsque quelqu’un essaie d’affirmer que les choses sont différentes aujourd’hui par rapport à il y a 100 ans, 300 ans ou 1000 ans. Il n’y a rien de nouveau sous le soleil. Il y aura toujours des tyrans qui tenteront de gagner de plus en plus de pouvoir et ces tyrans mentiront toujours au public en prétendant qu’ils sont des gens bien qui ont nos intérêts à cœur.

Lorsque cela ne fonctionne pas et que les citoyens restent sceptiques, les tyrans passent à l’attaque, accusant le public de « théorie du complot ». L’objectif est de se moquer des libres penseurs et de leur faire honte en les réduisant au silence. Pourquoi risquer d’être mis au ban de la société ? Pourquoi risquer de devenir un mème ?

Cette tactique repose sur l’idée que les grands médias et les fonctionnaires représentent le courant dominant, et donc qu’ils représentent la majorité, et que la majorité représente la réalité. Rien de tout cela n’est vrai ou pertinent, bien sûr. Seuls les faits comptent. La sophistique n’a pas de sens. Les opinions n’ont pas de sens. La vérité devrait être le but, et si ce n’est pas le but de quelqu’un, c’est qu’il est un pourvoyeur de mensonges et qu’il ne doit pas être pris au sérieux. Il n’y a que deux voies à suivre, il n’y a pas d’entre-deux.

J’admets que l’accusation de « théorie du complot » a une certaine valeur, car chaque fois que ceux de l’establishment l’utilisent, c’est un signe certain que vous êtes trop près de la cible et qu’ils deviennent nerveux. Ils pourraient simplement essayer d’exposer les preuves qu’ils pourraient avoir pour démontrer que votre position est erronée, mais ils ne le font pas vraiment. Au lieu de débattre de vos arguments et de vos preuves, ils essaient de vous décrédibiliser en tant que critique valable et de vacciner le public contre vos idées avant même qu’il n’ait eu l’occasion de les entendre. C’est le comportement des méchants, et non celui des dirigeants bienveillants et attentionnés.

Si je mentionne cette dynamique, c’est parce qu’il y a un programme qui prime sur tous les autres et qui est agressivement défendu par les médias de l’establishment, et que toute personne qui le remet en question de près ou de loin est automatiquement persécutée en tant que « conspirationniste » ou « négationniste ». Je parle bien sûr de l’agenda du changement climatique.

J’ai complètement démenti l’idée d’un changement climatique d’origine humaine dans des articles précédents et je ne m’attarderai pas sur ce sujet ici. Au lieu de cela, je veux examiner l’objectif final des politiques de lutte contre le changement climatique — la solution ultime, qui n’est PAS de sauver la planète, mais de dominer la population.

Les noms utilisés pour la « réinitialisation » du changement climatique varient, mais les mondialistes et l’ONU y font souvent référence sous le nom d’Agenda 2030 ou d’Objectifs de développement durable. Ces programmes portent une façade d’environnementalisme, mais ils sont TOUS enracinés dans l’économie. En d’autres termes, tous les efforts de lutte contre le changement climatique visent à détruire l’industrie et le commerce et à établir un partenariat entre le gouvernement et les entreprises pour dominer la production. Le changement climatique est un cheval de Troie pour introduire l’autoritarisme.

Je pense que l’un des aspects les plus importants de l’Agenda 2030 pour les mondialistes est ce que l’on appelle la « ville de 15 minutes », un projet qui implique des centaines de maires de villes des États-Unis, d’Europe et d’Asie travaillant en étroite collaboration avec des groupes tels que le Forum Économique Mondial. Dès que cette idée est évoquée de manière négative, les médias se déchaînent avec colère et moquerie, comme s’il ne s’agissait pas d’une question réelle méritant d’être débattue.

L’establishment brosse un tableau intéressant des villes de 15 minutes — un avenir utopique dans lequel tout ce dont vous avez besoin se trouve à une courte distance de marche et où les transports privés sont superflus (ou interdits). Vous pourriez même vivre dans un méga-complexe, un peu comme un centre commercial géant où vous travaillez également. Vous pourriez passer des mois dans un espace d’un kilomètre carré, sans jamais avoir à sortir pour quoi que ce soit.

Ce n’est pas un hasard si cette idée a été poussée à fond pendant les périodes de confinement de la pandémie. Le public a été inondé d’une propagande de peur à propos d’un [supposé] virus dont le taux de survie était de 99,8 %, et cette peur a rendu l’idée impensable de rester chez soi en permanence tout à fait envisageable. Les experts des médias continuent de qualifier de théorie du complot le lien entre les confinements Covid et les confinements climatiques, mais l’idée est ouvertement admise dans les livres blancs des Nations unies et du Forum Économique Mondial (FÉM [ou WEF pour World Economic Forum, en anglais, NDT]).

Certains affirment que la plupart des villes sont déjà des « villes de 15 minutes », où les produits de première nécessité sont tous accessibles à pied. Ces personnes ne comprennent pas ce qu’est réellement une ville de 15 minutes. Comme le soulignent de nombreuses descriptions du projet, il ne s’agit pas seulement de commodité ou de proximité, mais de changer tous les aspects de notre philosophie de vie actuelle. Il ne s’agit pas de gagner en confort, mais de faire toute une série de sacrifices pour apaiser les dieux des émissions de carbone.

La ville de 15 minutes ressemble davantage à une recette, contenant tous les ingrédients des programmes de lutte contre le changement climatique et d’enfermement des covidés dans une seule vision orwellienne globale. Cela inclut la suppression des véhicules à moteur, la suppression des transports privés et des routes, la ville intelligente et la surveillance par l’IA de la consommation d’électricité de chaque personne, la surveillance de la consommation de produits et de l’« empreinte carbone », la surveillance biométrique au sein d’un paysage urbain compact et empilé, le concept de société sans argent liquide, le culte de l’équité et de l’inclusion, le contrôle de la population, etc.

C’est le point culminant, le jeu final ; une prison massive sans barreaux. Un endroit où l’on vous conditionne à vous habituer à des limitations artificielles de la vie privée, à l’absence de libertés civiles, à l’absence de propriété privée et à l’absence d’options de travail ou de mobilité. Vous êtes lié à la terre et la terre appartient à l’État (ou à une société). Si vous voulez une comparaison historique, la plus proche que je puisse trouver est le système féodal de l’Europe médiévale [selon l’idée (fausse, d’après certains historiens) que se font les gens de la vie au Moyen-Âge, NDT].

Dans ces villes, vous êtes un mécanisme de travail, rien de plus. Vous ne serez jamais autorisé à posséder votre propre propriété et donc votre propre travail. Tout ce que vous possédez vous est donné par l’État et peut vous être retiré si vous le défiez. Vous pourrez peut-être quitter le village ou la communauté à laquelle vous êtes lié pendant un certain temps, mais cela changera avec les restrictions croissantes imposées aux mouvements du public en fonction des dictats de l’idéologie climatique.

Tant que vous êtes productif et soumis, on vous donnera ce dont vous avez besoin pour survivre, mais jamais pour vous épanouir. Dans le cas d’un système féodal technocratique, vous n’auriez aucune garantie que l’État ait besoin de vos services. Dans l’Europe féodale, au moins, le paysan était considéré comme une ressource précieuse en raison de sa population limitée. Dans un monde où de nombreuses personnes sont considérées comme un « excès de population », vous pourriez facilement être remplacé et expulsé de la ville pour mourir de faim.

En 2016, le Forum Économique Mondial a publié un document intitulé « Bienvenue en 2030. Je ne possède rien, je n’ai aucune vie privée et la vie n’a jamais été aussi belle ». L’article était destiné à promouvoir un concept appelé « économie de partage », qui a été présenté pour la première fois à la presse à Davos. L’article décrit un avenir « hypothétique » dans lequel un système communiste a mis fin à toute propriété privée au nom de la sauvegarde de la planète contre le changement climatique. Les avantages ? Comme dans tous les systèmes communistes, le mensonge consiste à dire que l’on travaillera moins et que la plupart des choses seront gratuites. C’est ainsi que les idéaux collectivistes sont vendus à la population depuis des générations et cela ne fonctionne JAMAIS comme le prétend l’establishment.

Le WEF fait la promotion de l’économie de partage depuis des années, mais lorsqu’elle s’est généralisée et a été largement critiquée comme étant dystopique, les médias ont une fois de plus enclenché l’interrupteur de la « théorie du complot » et ont attaqué toute personne exposant les implications.

De nombreuses plateformes ont publié l’article en 2016, mais beaucoup l’ont retiré depuis (Forbes semble avoir effacé sa copie publiée, par exemple). Elles font comme si l’agenda n’avait jamais existé, probablement parce que l’article contient des aveux révélateurs, notamment une allusion au concept de ville de 15 minutes. Extrait de l’article :

« Ma plus grande préoccupation concerne toutes les personnes qui ne vivent pas dans notre ville. Ceux que nous avons perdus en chemin. Ceux qui ont décidé que c’était trop, toute cette technologie. Ceux qui se sont sentis obsolètes et inutiles lorsque les robots et l’IA ont pris en charge une grande partie de nos emplois. Ceux qui se sont énervés contre le système politique et se sont retournés contre lui. Ils mènent des vies différentes en dehors de la ville. Certains ont formé de petites communautés autonomes. D’autres sont restés dans les maisons vides et abandonnées des petits villages du XIXe siècle.

De temps en temps, je m’agace du fait que je n’ai pas de véritable vie privée. Je ne peux aller nulle part sans être enregistré. Je sais que, quelque part, tout ce que je fais, pense et rêve est enregistré. J’espère seulement que personne ne l’utilisera contre moi ».

En d’autres termes, les mondialistes imaginent un avenir où les libres penseurs mécontents et les personnes remplacées par l’IA sont des parias, menant une existence insignifiante dans les friches de l’ancien monde. Pour rester dans le giron du nouveau monde, vous devrez renoncer à toute liberté, même à la liberté de pensée. Gardez à l’esprit que cet article était censé être une promotion « positive » de l’économie de partage et des villes 15 minutes. Pourtant, cet extrait ressemble davantage à une menace.

Il est important de comprendre que ces villes compactes ne seront pas conçues pour votre confort. Elles ne seront pas conçues pour que vous puissiez avoir toutes les commodités dont vous disposez aujourd’hui à portée de main tout en assurant la « durabilité ». C’est ce que les mondialistes essaient de vendre, mais ce n’est pas ce qui se passera. Ces villes seront plutôt conçues pour mieux vous CONTRÔLER, afin de vous forcer à faire les sacrifices qu’ils disent nécessaires pour que la durabilité soit possible.

Elles sont présentées à tort comme des « communautés décentralisées », mais c’est exactement le contraire : elles sont totalement centralisées, comme une cage de hamster dont vous êtes l’animal de compagnie. La philosophie de base de ces communautés est la dépendance. Si vous vivez dans un endroit spécialement conçu pour éliminer votre capacité à subvenir à vos besoins, vous êtes un esclave. Bien entendu, même l’esclavage peut paraître noble si les gens sont convaincus que leurs chaînes sont nécessaires pour le bien de la planète.




Les leaders mondiaux de l’éolien en difficulté : « Le Titanic éolien coule sous nos yeux ! »

[Source : epochtimes.fr]

Par Nathalie Dieul

Les principaux acteurs de l’éolien connaissent de grandes difficultés. Le leader mondial, le danois Orsted, a perdu 25 % de sa valeur en bourse mercredi 1er novembre en une seule matinée. Le repli de son action est de 55 % dans la dernière année. Du côté du numéro deux mondial, l’allemand Siemens Energy a perdu 33 % en juin 2023 et tout récemment encore 25 % de capitalisation boursière.

« La filière éolienne danoise, la filière éolienne américaine, la filière éolienne occidentale connaît un krach boursier sans précédent », affirme au micro de Sud Radio Fabien Bouglé, expert en politique énergétique et auteur de Guerre de l’énergie : au cœur du nouveau conflit mondial. »

L’expert a fait des calculs. Depuis 2020, les quatre principaux fabricants européens et américains d’éoliennes ont connu ensemble 15 milliards de perte. « Le Titanic éolien coule sous nos yeux », en conclut Fabien Bouglé.

La chute d’Orsted, numéro un mondial

Orsted avait prévenu que l’entreprise connaissait des difficultés. Dans la nuit précédant le 1er novembre, elle a annoncé qu’elle abandonnait deux énormes projets de fermes éoliennes offshore, Ocean Wind 1 et Ocean Wind 2, dans le nord-est des États-Unis. Dès la matinée, le titre perdait déjà un cinquième de sa valeur en bourse. À la clôture de la séance, Orsted avait perdu 25 % de sa valeur, précise Boursorama.

Les actions du numéro un de l’éolien offshore ont atteint leur plus bas niveau depuis 6 ans, indique Les Échos. Le repli de l’action est de 55 % sur un an.

Alors que l’entreprise avait prévu perdre deux milliards de dollars à cause des projets Ocean Wind 1 et 2, elle est revenue sur ses prévisions. C’est finalement une perte deux fois plus importante qui a été annoncée, soit quatre milliards de dollars (3,7 milliards d’euros), explique Philippe Escande, éditorialiste économique au Monde, interrogé par David Jacquot de Boursorama.

Le cours de l’action de la star de l’éolien a ainsi été divisé par six depuis janvier 2021.

L’hécatombe chez Siemens Energy

La situation est tout aussi catastrophique pour le numéro deux mondial, Siemens Energy. Alors que l’Allemagne était le pays pilote en matière d’énergies renouvelables, la filière éolienne allemande s’effondre à la bourse, avec une perte de 80 % de capitalisation boursière.

« Siemens Energy qui est le premier fabricant d’éoliennes en Allemagne va provisionner 4,5 milliards d’euros de perte », indique Fabien Bouglé. « Siemens Energy a perdu 11 milliards entre deux baisses importantes : 33 % en juin 2023 et tout récemment 25 %. C’est l’hécatombe. »

Un paradoxe ou un marché artificiel ?

Comment se fait-il que les leaders mondiaux de l’éolien connaissent autant de difficultés alors que le secteur a été subventionné par les gouvernements, en particulier le gouvernement américain qui a fait de son pays une sorte d’eldorado de l’éolien ?

Pour Philippe Escande, il s’agit d’un paradoxe qui ne concerne pas que les États-Unis, mais qui est « encore plus fort aux États-Unis parce qu’on a un président américain, Joe Biden, qui a fait de la transition énergétique une priorité, qui déploie des sommes colossales en termes d’argent public pour aider, pour subventionner ces entreprises ».

L’éditorialiste du Monde parle de restrictions budgétaires partout et d’une équation économique de plus en plus difficile. « On s’aperçoit que ça coûtera plus cher et que l’électricité issue de l’éolien ce ne sera pas une électricité gratuite, loin de là », explique Philippe Escande.

Pour Fabien Bouglé, le problème provient justement des subventions qui ont été données au secteur de l’éolien. Rien qu’en Allemagne, on parle de 520 milliards d’euros. « C’est un marché artificiel. Le marché de l’exploitation des éoliennes ne naît que parce que les états occidentaux ont mis des subventions dans ces éoliennes, des subventions énormes », affirme l’expert en politique énergétique.




Un rabbin prévient que ce qui est arrivé en Allemagne pourrait se répéter

[Source : profession-gendarme.com]




La réinitialisation mondiale pour un appauvrissement mondial

[Source : telegra.ph]

Par Enrique Refoyo, Politologue, docteur en géographie militaire et géopolitique, traducteur et journaliste, Espagne

Bonjour, chers collègues. Je suis très reconnaissant de l’occasion qui m’est donnée de m’exprimer dans le cadre de ce forum. J’espère que l’année prochaine, je pourrai être présent à Chisinau, une ville magnifique dans laquelle j’ai séjourné il y a quelques années.

Je voudrais commencer par un exemple espagnol qui, à première vue, peut sembler absurde et inutile, mais qui est également révélateur de la réalité dans laquelle nous vivons.

Vous savez peut-être que l’équipe nationale espagnole de football féminin a récemment remporté la Coupe du monde. Ce grand succès sportif devrait faire la une de l’actualité internationale. Cependant, nous ne vivons pas dans un monde de gagnants, mais d’éternelles victimes. L’excuse pour lancer une opération psychologique complète de distraction massive de la part de l’oligarchie politique et de ses médias contre tous les Espagnols était due à un comportement général regrettable du président de la Fédération royale espagnole de football. Le comportement spécifique qui a servi de détonateur à cette opération de l’establishment a été un petit baiser entre ledit président et une joueuse de l’équipe nationale espagnole.

Dès lors, nous avons assisté à une escalade sans fin, où toutes les branches du système, ses médias et ses associations connexes ont lancé une campagne de criminalisation sans précédent, appelant non seulement à la démission du président, mais aussi à son emprisonnement en tant que violeur le plus infâme de l’univers. Les manifestations féministes n’ont pas tardé, et dans le même temps, des réponses dissidentes à la situation se sont élevées. Certaines personnes se sont demandé pourquoi l’establishment, sous le déguisement de féministes, n’est pas venu protester contre la dizaine de cas réels de viols qui se sont produits en Espagne parallèlement à l’affaire des médias (« le baiser »). S’ils sont si préoccupés par les violeurs, pourquoi ne protestent-ils pas contre les cas réels ? Ah, oui, c’est vrai, le système ne cherche que des cas concrets qui favorisent sa propre histoire et oublie le reste.

Autrefois, on disait que l’establishment offrait toujours « du pain et des jeux ». Eh bien, en Espagne, il n’offre que les jeux. Du pain uniquement pour leurs collègues des partis politiques. Et pour les autres… seulement l’oubli et la misère. Il se trouve que les prix des denrées alimentaires et des carburants, les loyers et les prêts hypothécaires continuent d’augmenter. Et l’« establishment » ne se préoccupe que de créer davantage d’impôts pour payer les nouvelles représentations des jeux du cirque. L’équipe de clowns publics ne cesse de s’agrandir. Et là, de plus en plus de dissidents se demandent où est l’oligarchie politique lorsqu’il s’agit de poursuivre les vrais criminels ou de s’attaquer aux problèmes qui touchent les travailleurs. Elle n’est tout simplement pas là, et on ne s’attend pas à ce qu’elle le fasse.

À partir de cet exemple actuel, examinons la ligne historique des événements. Il s’avère qu’au cours de ces 23 années du 21e siècle, nous avons assisté à une augmentation brutale du nombre d’affaires traitées par les médias du système contre le peuple. Ces affaires sont présentées comme la quintessence des prophéties politiques et visent à consolider ce qu’ils appellent le « consensus social ». Un consensus qui repose sur le fait que les gens doivent avaler la version officielle du moment. Sinon, ils deviennent de terribles et méchants « négationnistes ». C’est ainsi que le terme « tragacionista » (avaleur) est apparu en Espagne pour désigner les personnes qui avalent l’histoire officielle, quelle qu’elle soit. Ces avaleurs sont ceux qui attaquent leurs compatriotes pour défendre les politiciens de leur propre parti politique.

La bataille n’est pas perdue. Au contraire, elle est de plus en plus contestée, car le système organise des opérations psychologiques de plus en plus absurdes et éloignées de la réalité. Ils savent que les gens souffrent de la réalité, et les politiciens le leur disent : Qui allez-vous croire, vos yeux ou l’histoire officielle ? Il y a de plus en plus de dissidents, parce que la réalité est de plus en plus précaire et que le cirque politique est de plus en plus intense. La polarisation sociale continue de s’accentuer.

D’un autre côté, approfondissons les questions qui mettent les gens en colère et les transforment en « négationnistes » de l’establishment. On parle beaucoup de l’Agenda 2030 et de cette phrase : « Vous n’aurez rien et vous serez heureux ». Lorsque je l’ai entendue, j’ai réalisé que cet agenda n’est pas apparu en 2020, mais qu’il préparait le terrain depuis les années 2010 (au moins). Au cours de la dernière décennie, on parlait déjà du précariat, de la romantisation de la pauvreté comme moyen de la normaliser. Les médias de l’establishment parlaient de nouvelles tendances, de nouvelles modes : Faire les poubelles n’est pas synonyme de pauvreté, c’est profiter des opportunités. Ne pas sortir de chez soi n’était pas non plus synonyme de pauvreté, mais une occasion de se détendre. Partager une maison avec des inconnus n’était pas la pauvreté, mais l’occasion de faire de nouvelles rencontres…

Ensuite, on observe et on assemble les pièces du puzzle : Les membres de l’« establishment » peuvent non seulement profiter de tous les luxes, mais c’est aussi un sujet d’actualité et un motif d’admiration pour les médias. Mais les autres, les gens normaux, doivent accepter de vivre avec des restrictions parce que… [ils donneront toujours une raison fondée sur la peur pour justifier le contrôle social]. Par exemple, le changement climatique. C’est le problème des « avaleurs » en 2023. En 2022, c’était la guerre (en Ukraine). En 2021, c’était les vaccins. Et en 2020, la pandémie. Nous avons connu quatre années consécutives de dénigrement massif de la part de l’establishment. Que nous réserve l’année prochaine ? En Espagne, on parle de se préparer à de nouvelles fermetures, soit à cause d’une nouvelle pandémie, soit à cause du changement climatique. Oui, ils parlent déjà de « lockdowns climatiques ». Tout cela, bien sûr, pour des raisons de « science scientifique », très bien fondées.

Quoi qu’il en soit, après avoir comparé les gros titres avec la réalité des faits, après cette diffusion de l’« agenda 2030 » (nom de code pour « la grande réinitialisation »), il n’y a que trois phases :

1) Normalisation de la pauvreté

2) Justification de la pauvreté

3) Obligation de pauvreté

En Europe, nous sommes déjà dans la phase 2. D’autres continents, comme l’Amérique du Sud, en sont encore à la phase 1. Dans tous les cas, l’agenda progresse régulièrement et intègre même régulièrement la normalisation du transhumanisme et des monnaies numériques qui, ensemble, constitueraient le contrôle financier à distance de la population. Le système contrôlerait ce à quoi l’argent est dépensé, si vous pouvez le dépenser ou non, voire sa saisie en cas de protestation contre le système (pour les « négationnistes »)…. Nous l’avons déjà vu au Canada avec le « progressiste » Justin Trudeau [dans l’affaire du convoi de camionneurs pour la liberté, NDT].

Il y a d’autres actions que l’on voit en Espagne pour créer de la pauvreté : Destruction des barrages (importance de l’eau et de l’énergie), démolition des centrales électriques (thermiques et nucléaires), destruction de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche, fermeture ou inaction dans l’exploitation minière…. En fait, le gouvernement et l’opposition s’entendent pour nous priver de nos moyens de subsistance afin de nous conduire au sous-développement. Avec ces actions, s’il y a moins de stockage d’eau et moins d’énergie disponible, alors ils auront une excuse plus forte pour dire que nous sommes forcés de suivre un « verrouillage climatique », et ajouté à une monnaie numérique, imaginez : L’establishment contrôlera en temps réel et de manière absolue toute l’eau, l’énergie et les biens que nous dépensons.

Il est vrai que l’« establishment » dispose de fonds gigantesques pour acheter des volontés, pour acheter des mercenaires dans la société. Mais ils ne peuvent pas non plus acheter tout le monde, ni dissimuler la vérité avec de l’argent. Comme je l’ai dit dans d’autres forums, nous sommes la dernière génération. Si nous échouons, il ne restera qu’un système de techno-esclavage dont il sera impossible de s’échapper. Oui, nous pourrons choisir notre sexe parmi de nombreuses options, mais aucune de ces options ne consistera à changer le système, mais à l’accepter et à être une marionnette inoffensive dans la chaîne de production et de consommation. La seule chose qui reste est de lutter jusqu’à la victoire de l’humanité réelle :

Nous devons être conscients de la réalité et l’affronter avec tous les moyens dont chacun d’entre nous dispose. Le peuple est la majorité et l’establishment et ses mercenaires sont une minorité. Avec la vérité entre nos mains, nous les vaincrons. Ils veulent faire la grande réinitialisation, et nous les confronterons au grand réveil.






Derrière les transitions de genre : les intérêts de Big Pharma

[Source : Tocsin]

Avec Gérard et Nicole Delépine, respectivement chirurgien orthopédique, oncologue et pédiatre, oncologue.

Émission qui porte bien son nom TOCSIN qui nous a permis de partager notre tristesse et nos inquiétudes pour tous ces jeunes embarqués dans une transition sans en connaître le terrible parcours qui les mènera du paradis promis ou espéré à l’enfer quotidien, du bien portant au malade chronique devant prendre des médicaments tous les jours et subir les inconvénients de la chirurgie pratiquée pour ceux qui auront franchi ces étapes…

INFORMEZ LES JEUNES DE VOS CONNAISSANCES VOUS SAUVEREZ QUELQUES GAMINS D’UNE VIE GÂCHÉE.

Nicole Delépine




Bill Gates et la FDA concluent un accord pour faciliter l’approbation des médicaments…

[Source : sentadepuydt.substack.com]

Par Senta Depuydt

En 2017, la Food and Drug Administration (FDA) des États-Unis a conclu des accords de principe avec la Fondation Bill & Melinda Gates.

En vertu de ce protocole, les deux entités ont accepté de partager des informations pour « faciliter le développement de produits innovants, y compris des contre-mesures médicales », telles que des diagnostics, des vaccins et des thérapies pour lutter contre la transmission des maladies pendant une pandémie.

La FDA a ce type d’accords avec de nombreuses organisations universitaires à but non lucratif, mais peu ont autant à gagner que la fondation de Bill Gates.

Les experts craignent qu’elle n’exerce une influence indue sur les décisions réglementaires de la FDA concernant notamment les mesures de lutte contre les urgences sanitaires.

David Gortler, ancien conseiller principal du commissaire de la FDA entre 2019 et 2021, se méfie de cette alliance.

« Si la Fondation Gates établit un protocole d’accord avec un régulateur sur un produit qu’elle souhaite développer, il semble qu’il y ait un conflit d’intérêts. Que dirait-on si toutes les entreprises pharmaceutiques faisaient exactement la même chose ? »

Aujourd’hui chercheur au Centre d’éthique et de politique publique de Washington, il explique que, normalement, les comptes-rendus des réunions entre les promoteurs et les autorités de réglementation sont censés être ouverts à la consultation publique.

« Cet accord permet de contourner les exigences habituelles en matière de transparence des communications officielles, de cette manière leurs négociations peuvent rester secrètes. »

David Bell, un ancien médecin de l’OMS qui travaille aujourd’hui comme médecin de santé publique et consultant en biotechnologie, estime également que cela peut corrompre le processus réglementaire.

« Il y a cette idée selon laquelle les fondations philanthropiques ne peuvent être que bien intentionnées, parce qu’elles “fabriquent des vaccins et sauvent des milliers de vies”. Il faut leur faciliter les formalités administratives et aider la FDA à agir rapidement, faute de quoi des “enfants mourront”. Mais en réalité, cela risque de corrompre l’ensemble du système. »

M. Bell ajoute :

« Or de façon générale, les relations étroites entre les régulateurs et les développeurs augmentent inévitablement le risque de ne plus avoir la rigueur suffisante dans l’évaluation des produits. Cela peut mettre le public en danger. »

Services récompensés

La FDA a été sévèrement critiquée pour sa politique de « portes tournantes ». Dix des onze derniers commissaires de la FDA ont quitté l’agence pour prendre des postes élevés au sein des entreprises pharmaceutiques qu’ils contrôlaient auparavant.

C’est aussi le cas à la Fondation Gates qui a embauché des membres haut placés de la FDA, pour faciliter l’approbation de ses produits.

Par exemple, Murray Lumpkin a fait une carrière de 24 ans à la FDA, en tant que conseiller principal du commissaire de la FDA et représentant pour les questions mondiales.

Il est aujourd’hui directeur adjoint des affaires réglementaires à la Fondation Gates et signataire du protocole d’accord.

Margaret Hamburg, qui a été commissaire de la FDA entre 2009 et 2015, fait désormais partie du conseil scientifique de la Fondation Gates.

Bell n’a aucun doute sur le fait que ces nominations étaient stratégiques pour « exploiter le système » : « Si je travaillais à la Fondation Gates, j’embaucherais certainement quelqu’un comme Murray Lumpkin. »

Le seul moyen de résoudre le problème des portes tournantes, selon Bell, est d’inclure une « clause de non-concurrence » dans les contrats.

« Elle pourrait stipuler que les employés de la FDA ne peuvent pas travailler pour les personnes qu’ils ont réglementées pendant au moins dix ans. Il y a des endroits qui ont ces règles — les entreprises privées ont des accords selon lesquels vous ne pouvez pas travailler pour un rival », a déclaré M. Bell.

La FDA a rejeté les questions concernant les risques de conflits d’intérêts ou le manque de transparence de ses communications avec la Fondation Gates.

Dans un communiqué, la FDA a déclaré : « La prise de décision réglementaire de la FDA est fondée sur la science :

« Les décisions réglementaires de la FDA sont fondées sur la science. Les anciens fonctionnaires de la FDA n’ont aucun impact sur les décisions réglementaires. La FDA ne collabore avec la Fondation Bill et Melinda Gates que dans le cadre du protocole d’accord tel qu’il est décrit ».

Gates a des milliards à y gagner

Bill Gates s’est vanté d’avoir obtenu un rendement de 20 pour 1 sur son investissement de 10 milliards de dollars dans le « financement et la fourniture » de médicaments et de vaccins.

« C’est le meilleur investissement que j’aie jamais fait », a-t-il déclaré au Wall Street Journal. « Il y a plusieurs dizaines d’années, ces investissements n’étaient pas des paris sûrs, mais aujourd’hui, ils sont presque toujours très rentables. »

En septembre 2019, juste avant la pandémie, les documents déposés auprès de la Commission des opérations de bourse des États-Unis montrent que la fondation a acheté plus d’un million d’actions de BioNTech (partenaire de Pfizer) au prix de 18,10 dollars par action. En novembre 2021, la fondation s’est débarrassée de la plupart des actions pour un montant moyen de 300 dollars par action, avant d’admettre l’inefficacité des vaccins concernés.

Selon le journaliste d’investigation Jordan Schachtel, la fondation a empoché environ 260 millions de dollars de bénéfices, soit plus de 15 fois son investissement initial, dont la majeure partie n’a pas été imposée parce qu’elle a été investie par l’intermédiaire de la fondation.

Dans son récent ouvrage intitulé « Comment éviter la prochaine pandémie », M. Gates prévient que les futures pandémies constituent la plus grande menace pour l’humanité et que la survie dépend de stratégies mondiales de préparation aux pandémies, se positionnant ainsi fermement au centre de l’élaboration de l’ordre du jour.

En octobre 2019, la Fondation Gates et le Forum économique mondial ont organisé l’Event 201, qui a rassemblé des agences gouvernementales, des entreprises de médias sociaux et des organisations de sécurité nationale pour jouer à la guerre contre une pandémie mondiale « fictive ».

Les principales recommandations de l’événement étaient qu’une telle crise nécessiterait le déploiement de nouveaux vaccins, la surveillance et le contrôle des informations et des comportements humains, en orchestrant la coopération et la coordination des industries clés, des gouvernements nationaux et des institutions internationales.

Plusieurs semaines plus tard, lorsque la pandémie de COVID-19 est apparue, de nombreux aspects de ce « scénario hypothétique » sont devenus une réalité effrayante.

La Fondation Gates, qui détient des parts dans une série de sociétés pharmaceutiques, dont Merck, Pfizer et Johnson & Johnson, est aujourd’hui considérée comme exerçant une influence significative sur l’orientation de la réponse mondiale à la pandémie, affirmant que son objectif est de « vacciner le monde entier » avec un vaccin contre le COVID-19.

Domination mondiale

La Fondation Gates a consacré des millions au financement d’organisations non gouvernementales, de médias et d’agences internationales, ce qui lui a permis d’acquérir une influence politique considérable.

Les contributions financières aux médias ont permis à M. Gates de bénéficier d’une couverture médiatique favorable, se vantant sur le site web de la fondation d’avoir engagé près de 3,5 millions de dollars pour le Guardian entre 2020 et 2023.

L’Agence britannique de réglementation des médicaments et des produits de santé (MHRA) a révélé qu’elle avait reçu environ 3 millions de dollars de la Fondation Gates en 2022, ce qui correspond à plusieurs exercices financiers.

Le candidat à la présidence Robert Kennedy Jr a qualifié Gates d’« homme le plus puissant de la santé publique » parce qu’il a réussi à orienter la stratégie de l’OMS en matière de pandémie pour qu’elle se concentre principalement sur la vaccination.

M. Kennedy a déclaré dans une interview que l’OMS « supplie à genoux » pour obtenir le financement de M. Gates, qui représente aujourd’hui plus de 88 % du montant total des dons de l’OMS provenant de fondations philanthropiques.

« Je pense que [Gates] croit qu’il est en quelque sorte divinement ordonné pour apporter le salut au monde par le biais de la technologie », a déclaré Kenney. « Il pense que le seul chemin vers la santé se trouve à l’intérieur d’une seringue. »

La Fondation Bill & Melinda Gates représente à elle seule plus de 88 % du montant total des dons des fondations philanthropiques à l’OMS. Parmi les autres contributeurs figurent la Fondation de la famille Bloomberg (3,5 %), le Wellcome Trust (1,1 %) et la Fondation Rockefeller (0,8 %).

Le directeur général de la Fondation Gates, Mark Suzman, a répondu aux inquiétudes concernant l’influence disproportionnée de la fondation dans la définition des programmes nationaux et mondiaux, sans aucune responsabilité formelle devant les électeurs ou les organismes internationaux.

« Il est vrai qu’avec nos dollars, notre voix et notre pouvoir de mobilisation, nous avons un accès et une influence que beaucoup d’autres n’ont pas », a admis M. Suzman dans sa lettre annuelle pour 2023.

« Mais ne vous y trompez pas : lorsqu’il existe une solution susceptible d’améliorer les moyens de subsistance et de sauver des vies, nous la défendons sans relâche. Nous ne cesserons pas d’user de notre influence, ainsi que de nos engagements financiers, pour trouver des solutions »…

D’après un article du Brownstone Institute republié par le Defender, le 25 octobre 2023




Recul du wokisme

[Source : rt.com]

Finies les guerres culturelles ? Les entreprises américaines se rendent enfin compte que le fait d’être « woke » est mauvais pour les affaires.

Les grandes marques et les studios hollywoodiens semblent remettre en question les avantages des messages sociaux, alors que des investisseurs comme BlackRock font marche arrière.

Par Dmitry Pauk

Des studios hollywoodiens aux fabricants de bière en passant par les marques d’hygiène personnelle, les entreprises américaines ont, au cours de la dernière décennie, mis en avant une idéologie de plus en plus progressiste, souvent au grand dam d’une grande partie de leur public cible et même au détriment de leurs ventes. Mais à en juger par les récentes déclarations de certaines des personnalités les plus influentes du monde de la finance, il y a peut-être une petite lueur d’espoir au bout de ce cauchemar « woke ».

Au fil des ans, l’expression « se réveiller, se ruiner » [‘get woke, go broke’ en anglais] s’est avérée être bien plus qu’une simple rengaine. Prenons l’exemple de Gillette, qui a coûté 8 milliards de dollars à son propriétaire, Procter & Gamble, après la diffusion de son infâme spot publicitaire qui tentait de s’attaquer à la « masculinité toxique ». Ou encore Budweiser, dont la Bud Light était l’une des bières les plus vendues aux États-Unis, mais qui fait aujourd’hui l’objet d’un boycott national après une collaboration catastrophique avec l’activiste transgenre Dylan Mulvaney.

Et, bien sûr, il y a Disney et Netflix qui essaient toujours de reconquérir leur public après avoir constamment sorti des films et des émissions de télévision formulés, prêchés et axés sur l’agenda LGBTQ, que le public refuse de regarder.

Mais malgré les boycotts, la baisse des ventes et une clientèle de plus en plus frustrée, ces entreprises ont refusé de renoncer à leur message « woke » et ne montrent aucun signe de faillite à court terme.

Le fait est qu’en dehors des écrivains, producteurs et directeurs marketing activistes qui cherchent à diffuser le plus largement possible leurs idées douteuses sur le monde, il y a toujours eu une autre raison sous-jacente pour laquelle ces entreprises ont cherché à diffuser des messages progressistes. Il s’agit de l’ESG, ou notation environnementale, sociale et de gouvernance.

Les normes ESG

Comme pour toutes les entreprises d’un milliard de dollars, l’argent ne se gagne pas seulement en vendant des produits, mais aussi en attirant des investissements. Pendant des années, des entreprises comme Disney, Netflix, Budweiser et Gillette se sont appuyées sur leurs notations ESG pour attirer les investisseurs et satisfaire leurs actionnaires.

Le concept d’ESG a été introduit pour la première fois aux Nations unies en 2004. Sur le papier, ces principes étaient censés être une force pour le bien et encourager les entreprises à être plus transparentes, plus responsables sur le plan environnemental et social. Les mesures non financières devaient servir de base aux entreprises pour évaluer et classer leurs engagements en faveur d’objectifs tels que la promotion de la diversité, la lutte contre le changement climatique et l’action sociale, entre autres.

Mais dans la pratique, les entreprises qui se conforment aux normes ESG sont régulièrement accusées de promouvoir exclusivement une idéologie progressiste, libérale ou « woke » et de se concentrer sur le maintien de leur notation ESG au lieu d’écouter leurs clients et de leur donner ce qu’ils demandent.

Le milliardaire Elon Musk, par exemple, a qualifié les normes ESG de « diable » et d’« escroquerie » perpétrée par de « faux guerriers de la justice sociale » après que plusieurs fabricants de tabac et géants du pétrole comme Exxon ont obtenu de meilleures notes que Tesla.

Elon Musk. © Theo Wargo/WireImage

Les forces derrière l’ESG

Des géants financiers comme BlackRock, Vanguard et State Street (alias Big Capital), qui gèrent des milliers de milliards de dollars d’investissements et contrôlent certaines des plus grandes parts de la plupart des entreprises du classement Fortune 500, ont usé de leur influence pour contraindre les entreprises du monde entier à adopter fébrilement les principes de l’ESG.

Les notations ESG sont effectivement devenues un moyen de faire chanter les entreprises pour qu’elles adoptent une idéologie progressiste. La responsabilité environnementale a été déformée pour devenir une exigence irréaliste de « Net Zero ». La notation sociale est utilisée pour évaluer dans quelle mesure une entreprise se concentre sur la promotion de l’idéologie moderne du genre. Et pour obtenir une bonne note en matière de gouvernance, les entreprises doivent embaucher des responsables de la diversité, de l’équité et de l’inclusion (DEI) et s’assurer que leurs conseils d’administration sont dans le « bon » état d’esprit politique.

Comme l’explique Vivek Ramaswamy, entrepreneur et candidat à la présidence du GOP, les gestionnaires de fonds peuvent rendre les choses « très difficiles pour vous si vous ne respectez pas leur agenda ». Des sociétés comme BlackRock peuvent forcer les équipes dirigeantes et les conseils d’administration à respecter leurs règles parce qu’elles ont le pouvoir de « déterminer, dans de nombreux cas, la rémunération et les primes des dirigeants, ainsi que les personnes qui sont réélues ou reconduites dans les conseils d’administration », a-t-il ajouté.

Entre-temps, le PDG de BlackRock, Larry Fink, qui est devenu le « visage de l’ESG », a averti que si une entreprise, qu’elle soit publique ou privée, n’adopte pas l’ESG et refuse de s’engager auprès de la communauté et d’avoir un « sens de l’objectif », elle « finira par perdre l’autorisation d’opérer de la part des principales parties prenantes ».

Changement d’avis ?

Toutefois, cette année, ces mêmes gestionnaires de fonds ont apparemment commencé à faire marche arrière et à abandonner leur soutien aux stratégies d’investissement ESG.

En septembre, le groupe Vanguard a annoncé qu’il n’avait approuvé que 2 % des résolutions ESG présentées par les actionnaires cette année, contre 12 % en 2022. De son côté, BlackRock, le plus grand gestionnaire d’actifs au monde, n’a approuvé que 7 % des propositions sociales et climatiques auxquelles il a été confronté cette année, contre 24 % en 2022.

Le responsable mondial de la gestion des investissements de BlackRock, Joud Abdel Majeid, a expliqué les faibles taux d’approbation en citant une baisse « continue » de la qualité des propositions, les décrivant comme « trop ambitieuses, manquant de mérite économique ou simplement redondantes ».

Même M. Fink, qui a presque à lui seul poussé ces normes au premier plan du monde des affaires afin de « forcer les comportements », a récemment déclaré qu’il « n’utilise plus le mot ESG, parce qu’il a été entièrement militarisé » et « politisé par la gauche et la droite ».

Cette déclaration a été faite après que M. Fink a indiqué au début de l’année que sa société avait perdu environ 4 milliards de dollars d’actifs gérés en raison de la réaction des investisseurs aux principes de l’ESG. Certes, ces pertes ont eu un impact négligeable sur la fortune de BlackRock, qui s’élève à près de 9 000 milliards de dollars.

BlackRock CEO Larry Fink. © AP Photo/Evan Vucci

Les entreprises « woke », en particulier à Hollywood, pourraient avoir à se concentrer sur autre chose que les guerres culturelles qui divisent

On pourrait toutefois affirmer que l’abandon de l’ESG, ou du moins de certains de ses aspects qui se sont avérés particulièrement contre-productifs, a déjà eu lieu. Par exemple, en ce qui concerne la gouvernance, un grand nombre d’entreprises, y compris de grandes sociétés comme Amazon, X (anciennement Twitter), Nike et Disney, ont déjà commencé à purger leurs divisions DEI et ont licencié des dizaines de milliers de « personnes chargées de la diversité » ainsi que leurs responsables en chef de la diversité au cours des dernières années.

Mais maintenant que les plus grands gestionnaires de fonds commencent à se détourner publiquement de l’ESG, les entreprises qui se sont appuyées sur ces notations au cours de la dernière décennie pourraient également devoir réévaluer leurs stratégies si elles veulent rester au top.

Selon un rapport récent de Laura Martin, analyste financière chez Needham, le PDG de Disney, Bob Iger, a déclaré à l’improviste lors d’une réunion d’investisseurs de 120 personnes en septembre qu’il voulait « faire taire le bruit » sur les questions de guerre culturelle parce que ce n’était « pas sain » pour les activités de Disney, soulignant que le contenu devait être « divertissant, pas axé sur les problèmes ».

« Notre objectif n’est pas de participer à une guerre culturelle. Notre objectif est de continuer à raconter des histoires merveilleuses et d’avoir un impact positif sur le monde », a également déclaré M. Iger en juillet.

On peut toutefois se demander si M. Iger souhaite réellement retirer Disney de la guerre culturelle ou s’il cherche simplement un moyen de rendre moins visible le rôle de l’entreprise dans la promotion de l’agenda progressiste et de minimiser les retours de bâton.

Jusqu’à présent, Disney n’a annoncé aucune mesure concrète pour s’éloigner de la « guerre culturelle » et il faudra probablement attendre au moins un an pour voir si l’entreprise a effectivement changé d’orientation. En attendant, le géant des médias, comme la plupart de ses concurrents, continue à remplir ses films, comme le prochain remake de Blanche-Neige, d’idéologie progressiste et d’attaques contre les valeurs traditionnelles.

Netflix, qui s’est rendu tristement célèbre pour avoir échangé la race de personnages populaires au nom de la diversité et pour avoir mis en avant un contenu LGBTQ prêchi-prêcha, semble également essayer de s’éloigner de la foule « woke », même si c’est à un rythme d’escargot.

Après avoir perdu plus d’un million d’abonnés en 2022, le service de streaming a commencé à revenir en forme en annulant des émissions progressistes sur des bébés antiracistes, en se concentrant plutôt sur des documentaires sur des crimes réels et en refusant de censurer des humoristes controversés comme Dave Chapelle et Chris Rock.

PHOTO DE DOSSIER. Une publicité de Neflix avec des messages de soutien aux personnes LGTB
est vue à la station de métro Chueca à Madrid avant l’ouverture officielle
de la Gay Pride MADO 2019. John Milner/Getty Images

À la suite de l’émission spéciale « The Closer » de Chappelle l’année dernière, qui a suscité l’ire de nombreux progressistes, le service de diffusion en continu a même indiqué dans une note de service à ses employés indignés qu’ils devraient chercher un autre emploi s’ils avaient des difficultés à travailler sur des contenus avec lesquels ils n’étaient pas d’accord.

Cependant, à l’exception de quelques films et émissions récents et réussis, comme Guardiens de la Galaxie 3 et One Piece, qui ont réussi à se distancer des guerres culturelles actuelles et à divertir leur public, ni Netflix ni Hollywood dans son ensemble n’ont vraiment abandonné leurs vieilles habitudes.

Outre l’accent mis sur la GSE, le caractère « bancal » de la plupart de ces projets peut également s’expliquer par le fait que la plupart des salles de rédaction d’Hollywood sont « peuplées d’incompétents et d’activistes en général », comme l’a souligné un scénariste hollywoodien qui se fait appeler Script Doctor sur X. Il a expliqué que bon nombre de ces « jeunes » qui travaillent actuellement dans l’industrie ont obtenu leur poste grâce à des quotas d’inclusivité.

Toutefois, la grève de la Writers Guild of America (WGA) de cet été pourrait entraîner des changements dans l’industrie, a déclaré le scénariste lors d’un récent podcast. Après une impasse de près de cinq mois, l’Alliance of Motion Picture and Television Producers (AMPTP) a finalement signé un accord avec la WGA en vertu duquel les scénaristes seront mieux rémunérés pour leur travail et bénéficieront de certaines protections, notamment contre l’IA.

Mais, dans le même temps, ces changements signifient également que les studios devront payer plus pour un seul projet, ce qui signifie qu’ils seront incités à maximiser la rentabilité en choisissant la qualité plutôt que la quantité. Script Doctor a également noté que les réformes du fonctionnement des salles d’écriture pousseront les showrunners à embaucher les meilleurs scénaristes possibles, au lieu de faire appel à des « recrutements diversifiés » coûteux qui n’apportent que peu ou pas de valeur à la table.

Avec les notations ESG qui font lentement mais sûrement leur chemin vers la sortie, on peut espérer que les entreprises seront enfin incitées à se concentrer davantage sur la satisfaction de leurs clients plutôt que de prêcher et de pousser des idéologies marginales sur leurs publics cibles déjà frustrés.

Par Dmitry Pauk, un journaliste et reporter qui aime toutes les formes de divertissement, y compris, mais sans s’y limiter, les jeux sur PC, la basse et le bon sens.




L’origine de la force de la monnaie

[Source : surlasociete.com]

L’incompréhension générale de l’origine de la force de la monnaie est le fait majeur de notre époque qui dissimule tous nos problèmes. Nous ne tentons même pas de les résoudre en regardant ailleurs et en « débloquant » un argent inexistant pour ne pas les voir. On nous bassine avec des discutailleries pour savoir si la monnaie est une marchandise, un symbole ou une institution, mais personne ne cherche l’origine de sa force. Certains prétendent que sa force vient de la confiance que nous avons en elle, mais la confiance n’est qu’une transmission et on ne connaît toujours pas la force que la confiance transmettrait.

Au départ une monnaie était toujours une richesse transportable comme l’or, l’argent, le blé, le sel ou des plumes d’oiseau rare. Mais nous avons perdu le sens de la richesse qui n’est qu’un regard satisfait, envieux ou admiratif sur une marchandise, un symbole ou une institution (Amadou Toumani Touré disait qu’au Mali ils étaient riches de la famille). Ce regard n’est satisfait, envieux ou admiratif que par la qualité du travail qui a été nécessaire à la fabrication ou à l’obtention de cette marchandise, de ce symbole ou de cette institution. C’est donc sans aucun doute l’énergie humaine qui est la source de la force de la monnaie.

Trouver l’énergie humaine qui donnera sa force à la monnaie a toujours été l’apanage des puissants. Ce fut l’esclavage, le servage, le salariat avec toujours la tentation de la servitude volontaire sécurisante. Seul le salariat subsiste, au moins en occident, et l’impôt a pris le relais. Les nations puissantes sont allées chercher l’énergie humaine sous forme de richesses par des pillages ou des colonisations. Les empires anglais ou français sont allés chercher une énergie humaine dans leurs colonies pour donner force à leurs monnaies et ne pas observer de hausses des prix consécutives au moindre travail de leur propre peuple. Le cas de l’Allemagne hitlérienne est intéressant par la rapidité de la création du problème puis de sa solution. Elle a commencé par faire comme tout le monde en pillant les pays qu’elle avait vaincus et en augmentant parallèlement sa quantité de reichsmarks nourris par l’énergie humaine étrangère. Le problème a été résolu dès 1948 par les trois gouverneurs militaires de l’occupation occidentale qui ont supprimé 95 % de la monnaie allemande en créant le deutsche mark valant un quart de dollar. Aujourd’hui après les empires et l’Allemagne, ce sont les USA qui ont fabriqué à l’infini des dollars qui ne trouvent leur force déjà utilisée qu’en allant pomper de l’énergie humaine sous forme de richesses sur presque toute la Terre. La solution déjà écrite d’un nouveau dollar valant probablement mille fois moins que le dollar actuel est assez peu imaginable sans perdre une guerre. En le comprenant, on comprend mieux que la guerre est le moyen commode de déculpabiliser ceux qui mettent un pays en incapacité de se contenter de l’énergie de son peuple.

La question se pose alors de savoir pourquoi nous avons totalement oublié que la force de l’argent ne vient que de l’énergie humaine et pourquoi cette évidence est cachée à l’université et même violemment reniée par tous ceux que cela dérange. Et nous en arrivons à la question : dans quel cas une évidence est-elle dérangeante ? Lorsqu’elle révèle une vérité soigneusement dissimulée. En tirant le fil, on s’aperçoit que si l’énergie humaine n’est pas reconnue comme source de la force de la monnaie, c’est que l’on veut cacher au peuple le changement de paradigme effectué depuis la dernière guerre mondiale. De tout temps l’énergie humaine avait été dépensée avant d’être évaluée puis traduite en monnaie et véhiculée par elle. Or aujourd’hui nous inversons le temps en dépensant la monnaie avant de lui donner sa force et cela rend possibles toutes les folies sans aucune exception. Les folies ont le besoin vital que le peuple ne soit pas conscient que l’on dépense pour elles aujourd’hui son énergie de demain. Utiliser l’énergie humaine demain sans contrepartie puisque déjà dépensée, c’est réinventer l’esclavage sans le dire et en laissant lâchement la patate chaude aux suivants. On comprend mieux pourquoi le peuple ne doit pas connaître la définition de la monnaie comme véhicule d’énergie humaine et se contenter de ses utilisations de moyen de paiement, d’unité de compte et de réserve de valeur. C’est aussi réducteur que de définir une voiture comme moyen de transport, protecteur des intempéries et défilement de paysages. Le peuple peut prendre ses week-ends, ses vacances, ses RTT et aller à la plage et au ski. Il doit ignorer qu’il scelle par ses plaisirs, l’esclavage de ses enfants.

Comment réagir ? La réaction habituelle est la guerre qui est le bouc émissaire parfait d’une baisse drastique du niveau de vie et qui exonère les vrais responsables qui sont les hauts fonctionnaires surpayés, nouvelle aristocratie inutile qui, en l’achetant, ont transformé leur victime, le peuple, en complice. Les Politiques, les médias et les juges n’existent que par la vitalité de la corne d’abondance imaginaire que le changement de paradigme a créée. Ils sont donc aux ordres « à l’insu de leur plein gré ». On voit à nouveau mal comment l’intelligence peut reprendre le manche et comment il serait possible d’éviter la guerre ou la révolution. Pour ceux qui croient que la France a débuté en 1789, c’est un retour aux sources.

Une première conclusion est qu’il est totalement inutile de perdre son temps à combattre en les isolant, chacune des folies qui ne sont toutes que des conséquences de la corne d’abondance imaginaire : wokisme, LGBT, immigration, féminisme, individualisme, laïcité, passage doucereux de l’égalité à l’identité homme femme. Elles ne sont toutes que des conséquences. C’est en comprenant l’origine de la force de la monnaie que tout pourra rentrer dans l’ordre. La nouvelle aristocratie, universitaire, ministérielle ou planquée dans les comités Théodule, a réussi le coup de maître que personne n’en ait envie.

[Voir aussi :
Argent et échanges
et La nature de l’argent]




Le crash économique de la voiture électrique

[Source : geopolintel.fr]

L’industrie automobile est contrainte de ralentir l’électrification de ses modèles. C’est la tendance qui prédomine aux États-Unis, et dans le monde entier, les responsables des firmes se montrent de plus en plus inquiets devant le rejet des clients et par les prix exorbitants des pièces de rechange comme les batteries.
Mary Barra, PDG de General Motors, avoue abandonner ses objectifs initiaux de production de véhicules électriques. « Au fur et à mesure que nous avançons dans la transformation vers les véhicules électriques, les choses se compliquent un peu plus ».

Elon Musk, leader de la voiture électrique aux États-Unis, signalait que la crise économique entraînerait une baisse de la demande. Le PDG de Mercedes Benz qualifiait le marché de la voiture électrique de « brutal » avec des voitures qui coûtaient des milliers de dollars en plus par rapport aux modèles thermiques.
L’inflation aura été le pivot de la chute du véhicule électrique, l’offre et la demande dominent toujours le marché automobile, et quand le consommateur n’a plus les moyens de s’acheter un véhicule, c’est le constructeur qui trinque.

De plus l’électrification du réseau des bornes de recharge est en retard et continue d’être soutenue par des générateurs diésel qui sont faciles à installer sur le réseau autoroutier. Le Parlement européen a adopté une loi pour mettre en place une borne de recharge tous les 60 kilomètres d’ici 2026. Mais trois ans c’est une éternité, et les conducteurs ne peuvent pas attendre aussi longtemps.
Un trajet en voiture électrique est une expérience délicate où le plaisir de conduire s’efface au bout d’un quart d’heure pour trouver les emplacements des bornes de recharge. Un trajet en voiture électrique s’allonge aussi par le temps de recharge qui est long comparé au temps de remplissage d’un réservoir d’essence. La voiture électrique n’avait qu’un avenir urbain composé de courts trajets et d’une nécessité de recharge moins importante.

Au 31 octobre 2023, les tarifs d’assurance auto vont flamber

L’exonération de taxe sur les cotisations d’assurance (TSCA) pour les véhicules électriques va prendre fin au 31 décembre 2023. Une économie subventionnée ne donne rien de bon, au contraire elle fausse le marché créant une illusion pour les acheteurs. N’oublions pas aussi l’augmentation du prix de l’électricité qui rendra plus coûteux un plein électrique qu’un plein d’essence. Le gouvernement de Macron a demandé aux assureurs de modérer leurs tarifs devant la hausse importante de l’inflation.

Planche à billets et terminus pour les voitures électriques

Philippe Saby, directeur général du courtier Sally Azar nous donne un exemple de hausse :
« Cela peut représenter 27 % de hausse de la prime d’assurance tous risques ».
Le problème de l’assureur est aussi de prévenir les incendies causés par les feux de batteries électriques quand la voiture est dans le garage de la maison. Ce cas précis entraîne de facto une hausse de l’assurance habitation de l’ordre de plus de 5 %.

L’interdiction de la vente des voitures thermiques en 2035 sonnera le glas des constructeurs qui ont eu la faiblesse de laisser les fonctionnaires de Bruxelles de décider de ce que le marché automobile devait être dans le futur.

Macron et consort ne sont que des idiots qui ont mis les deux pieds et la tête dans cette bulle économique pour châtier les pays producteurs de pétrole qui s’éloignaient des stratégies de Washington. Mélanger politique et économie ne fait pas bon ménage, surtout quand cette bureaucratie est composée de personnes qui n’ont jamais créé d’entreprise ni risqué leur fortune pour monter un projet économique.

Au final le conducteur électrique va l’avoir dans le « baba » uniquement pour avoir eu la sensation d’être de son temps et d’avoir eu une petite pensée pour préserver la planète.

Toyota se félicite d’avoir eu raison de rester à l’écart de l’engouement pour les VE, alors que Honda met fin à son projet de voiture électrique bon marché avec GM

les gens voient enfin la réalité de la demande de véhicules électriques, selon le PDG de Toyota, dont l’entreprise est restée à l’écart des investissements frénétiques de ses concurrents dans ce domaine au cours des dernières années. Honda a également annoncé la fin de son partenariat avec GM pour les VE de moins de 25 000 dollars.

Alors que les efforts d’Elon Musk pour expliquer la chute drastique de la demande de VE ont été plutôt désordonnés lors de la conférence de presse du troisième trimestre de Tesla, le PDG de Toyota s’est lancé dans un moment de jubilation « nous vous l’avions bien dit » lors de l’inauguration du Japan Mobility Show. Toyota et Lexus y ont présenté un certain nombre de nouveaux modèles qui n’arriveront qu’après 2025, lorsque Toyota sera prêt à les produire en masse sur une nouvelle plateforme dédiée aux VE, avec un système d’alimentation en énergie de type « gigacasting » gigacasting qui surpasse Tesla en termes de vitesse de production et de coûts.

Alors que GM, Ford et de nombreux autres constructeurs automobiles traditionnels ont investi des milliards dans le développement de véhicules électriques et dans des coentreprises d’usines de batteries au cours des dernières années pour tenter de rattraper Tesla, Toyota a pris son temps. Ses PDG ont fait valoir que non seulement le public et les infrastructures ne sont pas encore prêts pour une transition rapide vers une mobilité entièrement électrique, mais aussi que les constructeurs automobiles auront du mal à rentabiliser la fabrication de voitures électriques une fois que les premiers utilisateurs dans les pays développés auront fini d’acheter.

Selon Akio Toyoda, président de Toyota, les gens « voient enfin la réalité », car « il y a de nombreuses façons de gravir la montagne qui mène à la neutralité carbone ». Au lieu de se lancer tête baissée dans les investissements dans les véhicules électriques, Toyota a misé sur ses véhicules hybrides de secours. La nouvelle Prius Primepar exemple, peut couvrir les trajets quotidiens typiques en utilisant uniquement l’énergie électrique, mais elle est beaucoup moins chère à fabriquer qu’un véhicule électrique, car sa batterie est beaucoup plus petite et elle est soutenue par un moteur à essence efficace.

En conséquence, Toyota a été quelque peu justifié par l’explosion des ventes d’hybrides, tandis que GM, confronté à une chute de la demande de VE, a modifié ses plans de production de 400 000 unités d’ici à la mi-2024. GM a également mis fin à un partenariat de 5 milliards de dollars avec Honda pour le développement d’une voiture bon marché de moins de 25 000 euros moins de 25 000 construite sur sa plateforme Ultium.

Le PDG de Honda, Toshihiro Mibe, a précisé qu’« après avoir étudié la question pendant un an, nous avons décidé qu’il s’agirait d’une entreprise difficile, c’est pourquoi nous mettons actuellement fin au développement d’un véhicule électrique abordable », et que « GM et Honda chercheront une solution séparément », a-t-il ajouté. Au Japan Mobility Show, Honda a ressuscité sa célèbre Prelude sous forme de VE, comme pour montrer qu’il fera cavalier seul dans sa stratégie de transition vers les VE, peut-être en reproduisant l’approche plus prudente de Toyota.




Un Québec indépendant serait une bonne chose pour le Québec et pour le Canada, particulièrement l’Alberta

[Source : quebecnouvelles.info]

Par David Staples

Ce qui semblait autrefois menaçant, ce qui semblait être la fin de nos rêves et de nos ambitions nationales, ressemble aujourd’hui davantage à une acceptation formelle de la réalité, à savoir que le Québec devrait franchir la dernière étape de sa quête de nation et se séparer du Canada, et que le Canada devrait se forger une nouvelle identité et une nouvelle prospérité autour de son patrimoine et de sa vision de l’avenir.

Le mouvement souverainiste au Québec vient de recevoir un coup de fouet lorsque le chef du Parti québécois, Paul St-Pierre Plamondon, a publié un budget pour un Québec indépendant, qui affirme qu’un Québec indépendant serait l’un des pays les plus riches de la planète et qu’il pourrait quitter le Canada à coût nul parce que l’économie du Québec est fondamentalement saine.

C’est là l’essentiel, selon M. Plamondon, comme le rapporte la Gazette de Montréal. « Faire ses choix en fonction de ses propres intérêts est certainement plus intelligent que de faire des choix en fonction des intérêts concurrents (des autres provinces). Personne ne demanderait à son voisin de gérer la moitié de son budget familial ».

[…]

Le Québec est déjà une nation authentique. Comme le note l’auteur Colin Woodard dans son livre American Nations, la nation française est l’une des onze nations fondatrices de ce continent, les anciennes colonies françaises autour de la Nouvelle-Orléans et au Québec ayant une vision du monde distincte, fondée sur une plus grande implication de l’État dans l’économie et sur la création d’une société de partage. Ils sont, écrit M. Woodard, « parmi les plus libéraux du continent, avec des attitudes exceptionnellement tolérantes à l’égard des homosexuels et des personnes de toutes races, et une acceptation facile de l’implication de l’État dans l’économie ».

Le projet de M. Plamondon intervient alors que l’opinion publique québécoise évolue à nouveau dans le sens de l’indépendance, avec un soutien dans les récents sondages de l’ordre de 36 à 38 %, avec 10 à 11 % d’indécis. Cela a conduit le sondeur Philippe Fournier de Canada338.com à noter récemment que « l’optimisme au sein du mouvement souverainiste québécois n’a pas été aussi élevé depuis des années ».

À court terme, la souveraineté reste un pari risqué. Le Premier ministre du Québec, François Legault, s’est moqué du plan budgétaire de M. Plamdondon. « J’ai hâte de voir ce qu’ils feront pour combler le trou causé par la perte de 13 milliards de dollars en péréquation ».

Il est rafraîchissant de voir un dirigeant québécois reconnaître enfin en termes aussi directs le rôle crucial des paiements de péréquation au Québec. En Alberta, nous comprenons que la majeure partie de ce transfert de richesse provient des contribuables albertains. Si seulement les dirigeants québécois soutenaient l’industrie pétrolière et gazière qui a créé une subvention annuelle aussi généreuse.

Mais ce n’est pas près d’arriver, n’est-ce pas ?

L’économie de l’énergie est l’élément vital de la société moderne. Le sang du Québec, c’est l’hydroélectricité. L’eau coule dans ses veines, pas l’or noir de l’Alberta. Les vagues successives de dirigeants fédéraux québécois ont convoité les richesses pétrolières et gazières de l’Alberta et, plus récemment, ont cherché à les réduire considérablement. Ils semblent tellement prisonniers de la vision du monde de leur propre société qu’ils ne peuvent concevoir ou permettre à l’Alberta de suivre sa propre voie.

Ils considèrent que notre pétrole et notre gaz sont « socialement inacceptables ». Cette croyance ne fait que se renforcer.

Sans le Québec, sans l’énorme bloc de vote qui a élu les gouvernements fédéraux les plus hostiles aux droits constitutionnels et à la prospérité de l’Alberta, l’Alberta aura un plus grand pouvoir de vote à Ottawa et une meilleure chance de faire valoir auprès des autres Canadiens les avantages qui découlent de l’enrichissement du Canada par l’Alberta et de l’abandon des marchés du pétrole et du gaz à des pays comme l’Iran, la Russie et le Venezuela, qui comptent parmi les pires acteurs sur la scène mondiale.

Quant à l’inquiétude de M. Legault au sujet des 13 milliards de dollars par an, le Québec est dynamique et créatif, il dispose d’énormes ressources financières et il regorge de ressources inexploitées, y compris dans le domaine du pétrole et du gaz.

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Bitcoin : la cryptomonnaie consomme plus d’électricité que le Pakistan

[Source : reporterre.net]

« Si le Bitcoin était un pays, sa consommation d’énergie serait classée au vingt-septième rang mondial. » Entre 2020 et 2021, le réseau mondial de minage de cette cryptomonnaie a consommé 173,42 térawattheures d’électricité, soit plus que le Pakistan et ses 231 millions d’habitants. C’est ce que révèle, le 24 octobre, une étude menée par des scientifiques des Nations unies.

Ce minage consiste à résoudre des casses-tête mathématiques pour sécuriser (crypter) la monnaie. Une tâche nécessitant de puissants ordinateurs énergivores. « Pour compenser cette empreinte, il faudrait planter 3,9 milliards d’arbres, soit une superficie presque égale à celle des Pays-Bas […] ou 7 % de la forêt amazonienne », détaille le professeur Kaveh Madani, directeur de l’étude.

Des quantités d’eau astronomiques

Au-delà de l’empreinte carbone considérable, ces activités ont des effets inquiétants sur l’eau et la terre. En deux ans, la quantité d’eau utilisée pour le minage — pour refroidir les ordinateurs — est similaire à celle nécessaire pour remplir… plus de 660 000 piscines olympiques. Autrement dit, de quoi répondre aux besoins domestiques actuels en eau de plus de 300 millions de personnes dans les zones rurales d’Afrique subsaharienne.

Ces monnaies numériques ont déjà gagné la confiance des plus grands investisseurs, qu’il s’agisse de multinationales, de millionnaires, de criminels ou de blanchisseurs d’argent, précise l’étude. Elles auraient même le potentiel d’écraser les monnaies les plus fortes au monde. Parmi les grandes nations consommatrices de Bitcoin, la Chine se classe de loin sur la première marche du podium. Les États-Unis, le Kazakhstan, la Russie, la Malaisie, le Canada, l’Allemagne, l’Iran, l’Irlande et Singapour complètent le top 10.




Le Great Reset résumé en moins de 6 minutes

[Source : Le Déclencheur]

Un citoyen de la ville d’Aurora est ovationné après son intervention lors du Conseil municipal. Il évoque tous les rouages de l’agenda 2030, l’intrusion du WEF au sein de gouvernements, les #smartcities (villes de 15 minutes), le contrôle total via le revenu universel, la monnaie numérique, les objets connectés, la fin de la propriété, etc.

[NDLR SMART = Self-Monitoring Analysis and Reporting Technology
(littéralement : Technique d’Auto-surveillance, d’Analyse et de Rapport)]






Le revenu de base garanti arrive au Canada d’ici un an

[Source : Conscience du peuple]

Par Isabelle

Et c’est parti pour le revenu de base garanti !

👉Le Sénat canadien est en examen du projet de loi #S233, lequel explore le potentiel d’un revenu de base garanti.

Surveillez les actualités des projets de loi en France et ailleurs concernant le « revenu de base garanti » : la mise en place de cette allocation communiste est assurément coordonnée à travers l’Occident en vue de l’effondrement économique…

Voici maintenant la présentation « angélique » de ce programme, un précurseur du crédit social chinois : « Vous ne posséderez plus rien et nous vous donnerons votre ration de dignité humaine si vous ne désobéissez pas aux commandements de l’État »…

« Le revenu de base garanti (ou GLBI) est un programme sans condition dans lequel le gouvernement donne de l’argent aux gens pour garantir que chacun puisse répondre à ses besoins. Il s’agit d’une alternative simple à un système de sécurité du revenu qui regorge de lacunes et de problèmes.

👉Dans ce monde incertain, nous sommes tous parfois confrontés à des risques financiers. En tant qu’individus – mais aussi en tant que société et économie – nous avons besoin de meilleures options.

Le projet de loi S-233 ainsi que le projet de loi fédéral C-223 peuvent améliorer considérablement la santé et le bien-être des Canadiens en offrant une meilleure option et un revenu minimum stable pour tous. Si les projets de loi sont adoptés, le ministre des Finances élaborera un cadre pour la mise en œuvre d’un programme national GLBI.

Dans chaque province et territoire, l’argent que les gens reçoivent de l’aide sociale est loin d’être suffisant pour vivre. Dans huit provinces sur dix, cela représente moins de la MOITIÉ de ce qui est nécessaire, même pour couvrir les nécessités de base. La pauvreté coûte aux contribuables canadiens entre 72 et 84 MILLIARDS de dollars par année. Une grande partie de cet argent correspond à des coûts évitables, tels que des visites à l’hôpital dont les gens n’auraient pas besoin s’ils pouvaient se permettre une alimentation saine et un logement sûr.

La pauvreté met en danger la sécurité, la santé et le bien-être général des personnes. Lorsque les gens ne parviennent pas à atteindre leur plein potentiel, nous en sommes tous affectés négativement.

Le Canada a déjà expérimenté le revenu de base garanti auparavant : dans les années 1970, grâce au projet pilote M Income au Manitoba, les taux d’abandon scolaire au secondaire et les visites à l’hôpital ont considérablement diminué. Plus récemment, le projet pilote de revenu de base de l’Ontario en 2017-2018 a signalé une augmentation de 83 % de la santé mentale et les économies locales se sont considérablement améliorées. Les deux programmes ont réduit la pauvreté.

Pendant la crise de la COVID, les Canadiens ont bénéficié de la Prestation canadienne d’urgence (PCU), une mesure de prévention de la pauvreté qui a allégé le stress financier des gens ordinaires.

Nous avons également la responsabilité de répondre au Plan d’action national de 2021 sur les femmes, les filles et les personnes autochtones disparues et assassinées et les personnes 2SLGBTQQIA+, qui comprend la mise en œuvre d’un programme GLBI.

Le projet de loi S-233 👉nous permettrait de définir un revenu de base garanti à une époque où nous en avons plus que jamais besoin.

Construisez un avenir meilleur et restez informé en partageant, en contactant votre député et votre sénateur et en montrant votre soutien. »

Quand cette loi sur le « revenu de base garanti » pourrait entrer en vigueur?

Si elle est adoptée, cette loi obligerait le ministre des Finances, 👉d’ici un an, à créer un cadre pancanadien pour la mise en œuvre d’un revenu de base garanti . En termes simples, cela signifie que le gouvernement fédéral devrait élaborer des normes et un plan à partir desquels il pourrait, avec les autres niveaux de gouvernement, créer des revenus de base inconditionnels dans leurs juridictions.

https://www.ubiworks.ca/guaranteed-livable-basic-income




Mike Adams interviewe Greg Hunter

[Source : etresouverain via Ciel Voilé]

Les journalistes Mike Adams et Greg Hunter affirment que nous vivons dans un monde de masses inconscientes et accusent les médias traditionnels et corporatifs de mentir et de souffrir d’une sorte de syndrome de Stockholm en protégeant les agresseurs, comme dans le cas du vaccin qui injecte un dispositif électromagnétique autoorganisé qui est un outil d’édition des gènes et qui tue les fonctions cognitives des gens.






La Révolution sans le roi, ou le capitalisme à marche forcée

[Source : Marion Sigaut – Officiel]

Comment la Révolution a fait basculer la France dans le monde du capitalisme sans foi ni loi, autres que celles du profit. Conférence donnée à Nancy à l’invitation de l’Action française, le 26 novembre 2022. Nous n’avons pu la filmer, seul l’audio est disponible. C’est ce qui compte, n’est-ce pas?

ERRATUM ! À la minute 24, il faut entendre Rouen et non Caen. Mes excuses pour cette boulette.

Marion Sigaut




Effets des injections, de la 5G et des chemtrails

[Source : kla.tv]

Transcription

Vous avez maintenant entendu des mots et des témoignages très durs de la part des inventeurs de ces technologies. Mais ce qui est le plus catastrophique, c’est la combinaison de toutes les technologies déjà mentionnées. Aussi bien les injections d’ARNm que la 5 G ou les substances des chemtrails ont toujours le même effet — et se renforcent mutuellement : notre volonté, notre capacité de réflexion, c’est-à-dire notre capacité de concentration, est de plus en plus paralysée.

Lorsqu’un grand criminel est pris en flagrant délit, il lui reste exactement trois possibilités : la reddition immédiate, la fuite immédiate ou l’attaque ouverte. Big-Pharma et son escroquerie mondiale à la vaccination ont été pris en flagrant délit. Des milliers de témoins compétents ont encerclé Big-Pharma et son OMS depuis la pandémie de Covid et les ont démasquées à la lumière de la vérité. Comme le prouvent les développements actuels en politique, en médecine, en science, etc., Big-Pharma, son cartel de médias et les politiciens qui leur sont liés n’envisagent pas de capituler. Cette mafia mondiale n’envisage pas non plus de s’enfuir. Elle n’en a pas besoin. Au contraire, elle s’est déjà protégée juridiquement de manière drastique, avec l’aide de ses vassaux de la justice. Elle n’a donc pas besoin de s’enfuir. Elle s’est donc immédiatement préparée à une attaque de grande envergure contre ses dénonciateurs et, en fin de compte, contre le monde entier. Et elle s’apprête à faire le grand saut sur sa proie. Les armes qu’elle utilise dans sa guerre d’agression contre l’humanité sont des études complètement fictives et mensongères, réalisées par ses propres agents. Et comme ces agents sont impliqués dans des conflits d’intérêts majeurs, ils se présentent, comme le loup déguisé en mouton, déguisés en soi-disant experts indépendants. Et en s’appuyant sur des affirmations erronées totalement infondées, Big-Pharma, par l’intermédiaire des médias de son propre cartel, se félicite actuellement dans le monde entier, de ses formidables succès en matière de vaccination. Et c’est précisément avec ce mensonge enthousiasmant d’avoir sauvé des millions de vies humaines avec ses vaccins Covid que Big-Parma dissimule le fait, mille fois prouvé, que les coupables sont précisément ces vaccinations qui, en réalité, ont causé des dommages durables à des millions de personnes et en ont tué d’innombrables autres. Mais comme si ça ne suffisait pas, ils tirent déjà les ficelles pour les prochaines pandémies avec des mesures encore plus restrictives que celles du Covid-19.

À l’avenir, ces mesures devront être prescrites, imposées et appliquées rigoureusement par des institutions étroitement liées à Big-Pharma. Tout ce jeu est, en fin de compte, aussi incroyablement dérisoire que le jeu des enfants dans le bac à sable, vous savez. Vous vous souvenez certainement encore de ces enfants dominants dans le bac à sable, dans votre propre enfance. Ces méchants camarades de jeu transformaient alors arbitrairement toutes les règles du jeu connues, en toutes sortes de nouvelles « lois », à leur convenance. Ils le faisaient chaque fois qu’ils voyaient leur propre avantage, leurs avantages ou leur petit pouvoir menacés d’une manière ou d’une autre. N’est-ce pas ? Les enfants faibles étaient alors toujours immédiatement dépassés par ces têtes dominantes, tout comme nous avons été dépassés en tant que peuples entiers, lorsque tous ces décrets les plus absurdes, toutes ces nouvelles lois et règles du jeu gouvernementales nous ont été imposées par des politiciens aux ordres de la pharmacie et autres. Mais contrairement aux enfants, le monde des adultes s’est montré bien plus docile. En effet, les enfants dépassés quittent en général assez rapidement le bac à sable et le terrain de jeu ou quoi que ce soit d’autre lorsque des enfants malveillants et dominateurs leur imposent constamment de nouvelles règles. Le monde des adultes, quant à lui, reste comme hypnotisé dans son bac à sable, acceptant docilement une tyrannie après l’autre. Je dis, qu’avant de vous soumettre définitivement à cette dictature arbitraire de la santé mondiale de Big-Pharma, de son OMS, etc., s’il vous plaît, regardez autour de vous une fois de plus. Regardez à quel genre de personnes vous êtes en train de renvoyer la balle du pouvoir. Et je dis ce qui est : ni les partisans ni les adversaires de la vaccination n’apprécieront ce genre de personnes qui veulent tout dominer. Je dis qu’aucune personne normale sous ce ciel n’apprécie ces personnes. Car il s’agit d’un seul et même groupe de criminels qui, avec leur plandémie de Covid, nous montrent encore aujourd’hui de quoi ils sont capables. Je rappelle quelques éléments : ils viennent de nous imposer des vaccins dont il a été prouvé que ce n’étaient pas des vaccins ! Et ce, malgré les cris retentissants d’un grand nombre d’experts indépendants, et ce dès la première heure.

Ils ont injecté leurs substances génétiques hautement toxiques dans des dizaines de millions de personnes ignorantes, malgré tout, et ont ainsi mené des expériences strictement interdites sur les peuples. Il est prouvé que des cocktails toxiques nous ont été fournis en trois lots différents. L’un était inoffensif, comme un placebo, le deuxième était moyennement dangereux à dangereux, le troisième était même mortel. Tout est prouvé ! Et ce, en dépit de toutes les mises en garde antérieures de spécialistes de haut niveau. Ils ont tout imposé par négligence, sans aucune preuve ni test réussi. Et toutes leurs affirmations sur leurs vaccins, sur leurs mesures de masques et de plandémies se basaient en outre sur des données vraiment inventées, complètement folles, sur des théories absolument indéfendables sur le plan scientifique, voire sur des mensonges à faire dresser les cheveux sur la tête, il faut bien le dire, avec lesquels ils avaient sans scrupule rejeté toutes les découvertes pertinentes. Et voyez, les mêmes personnes qui veulent maintenant dominer le monde via le système de santé n’ont pas changé d’avis, même après que tout s’est passé exactement comme les personnes sceptiques compétentes du monde entier l’avaient prédit. Vous le voyez ? Au lieu de cela, ces cartels pharmaceutiques se sont même protégés juridiquement à temps contre toute poursuite et toute responsabilité. Et maintenant, c’est encore pire : ce même type de personnes a aussi habilement fait en sorte qu’aucune caisse d’assurance maladie ne doive prendre en charge les dommages causés par les vaccins.

Vous savez, à y regarder de plus près, les caisses d’assurance maladie ne sont que les bras armés de ces cartels pharmaceutiques criminels. Le paiement de dommages et intérêts par les caisses de maladie diminuerait gravement en effet la maximisation des profits de l’industrie pharmaceutique, vous comprenez ? Tu vois, ce genre de personnes a donc réussi à laisser avec leurs séquelles toutes les victimes de son expérience mortelle sur les peuples sans défense et sans ressources. Mais il y a encore pire. Écoutez bien maintenant ! Ce même type de personnes a en outre décalé et déformé toutes les bases juridiques de telle sorte que ces personnes sont les seules à être couvertes juridiquement en tant que coupables, en tant qu’agresseurs et bourreaux de toute l’humanité ! Ils sont les seuls à profiter massivement de toute cette crise, et ce à hauteur de milliards et de billions, comme nous ne cessons d’en témoigner. Cela signifie que partout dans le monde où des victimes de la vaccination demandent des dommages et intérêts ou veulent faire porter la responsabilité à Big-Pharma et à ses cartels, Big-Pharma ne doit même plus payer les frais de justice pour sa défense. Comprenez donc ce que sont ces gens ! Leurs lois bac à sable astucieuses sont en effet conçues de telle sorte que nous, les contribuables lésés, devons également payer les frais de justice de ces meurtriers insolents. Oui, nous, le peuple lésé, finançons donc aussi le combat de cette mafia meurtrière (je dis bien de cette tueuse par vaccins), contre toutes ses victimes de la vaccination. Réfléchissez-y !

Vous voyez, c’est précisément ce genre d’individus et aucun autre, qui veulent se faire élire à la tête des non-vaccinés et des vaccinés. Si nous n’opposons pas immédiatement à ces grands criminels et à leurs mentalités de bac à sable des prisons que je qualifierai de sûres. D’ici là, nous devrions toutefois poser trois exigences intransigeantes à nos gouvernements et aux médias de masse :

  1. le discours toujours ouvert sur tous ces crimes attestés,
  2. le traitement complet de tous ces crimes graves mentionnés ici,
  3. une interdiction absolue de profit en cas de crise pour Big-Pharma et tous les grands profiteurs qui, dans leur mentalité, tirent profit des crises et des catastrophes.

Voilà, vous voyez, c’était juste l’entrée en matière, parce qu’il y a encore plus grave. Restez avec moi jusqu’à ce que vous compreniez vraiment de quoi nous parlons.

Michael Nehls, médecin et généticien moléculaire, vient de publier un livre intitulé « Das endoktrinierte Gehirn » (Le cerveau endoctriné).

Nehls y documente cette attaque cachée et délibérée contre un mécanisme neurobiologique très important en nous, à savoir celui qui crée et préserve notre individualité. Tout est en effet conçu dans la tête. Il montre comment ce mécanisme central de notre développement personnel est perturbé et capturé de manière très ciblée par ces vaccins.

Le Dr Nehls témoigne que la société est ainsi consciemment rendue malléable. Nehls dit littéralement :

« Ce que nous vivons est une attaque ciblée contre notre cerveau, notre individualité créative et notre mémoire autobiographique. Quand on veut dominer les gens, il ne s’agit pas seulement d’affaiblir leur système immunitaire normal, mais aussi leur système immunitaire mental, c’est-à-dire leur capacité à se défendre contre les attaques. »

Il nous explique donc comment la protéine spike inhibe de manière spectaculaire la formation de nouvelles cellules cérébrales dans l’hippocampe. Le virus a également été modifié, dit-il, de manière à pouvoir franchir la barrière hématoencéphalique. Citation : « On savait dès le départ que le cerveau serait endommagé », souligne le généticien moléculaire.

En termes simples, l’objectif est de réduire les capacités de notre cerveau. De faire en sorte que l’hippocampe se réduise. Il s’agirait donc d’une attaque contre l’ensemble de notre capacité de réflexion et de nos souvenirs. Est-ce que c’est flagrant ou non ? Nehls est convaincu qu’il n’y a pas d’autre raison pour laquelle tous les vaccins, même contre la grippe, sont actuellement remplacés par des préparations à base d’ARNm.

Lorsqu’on a demandé au Dr Nehls quel était l’objectif final de tout cela, il a déclaré — je le cite à nouveau : « On veut nous préparer à une société dirigée par l’IA (l’“intelligence artificielle”), dans laquelle tout doit être prévisible et calculable. Nous devons faire tout ce qu’on nous demande de faire. » Fin de citation.

Cette transformation de la société a donc pour objectif, selon ce généticien moléculaire, que les gens finissent par ne plus vivre que dans la peur, que toute leur personnalité ne soit plus que peur, pour ainsi dire, afin que nous puissions dire un jour : « Je trouve ça génial que le gouvernement, l’OMS, prenne enfin les choses en main. Nous avons également besoin du FEM et du Great Reset prôné par Klaus Schwab, etc. — nous avons besoin d’un gouvernement mondial fort. » C’est à cela que tout se résume.

Le Dr Nehls a d’ailleurs recommandé, comme antidote efficace à ces actions d’abrutissement, que nous utilisions nos cerveaux le plus activement possible, par exemple par un travail d’information permanent ou par beaucoup de pensée créative, d’action, d’interaction avant tout. Il a également déclaré : « Si nous avions simplement consommé des quantités accrues de vitamine D (D comme “Dora”) pendant la phase de Covid, il n’y aurait pas eu un seul malade du Covid. » Une déclaration d’un généticien moléculaire, vous comprenez. On pourrait également réduire de 70 % la maladie d’Alzheimer de cette manière — avec 6 euros par an pour un peu de vitamine D — cela n’est qu’une remarque en passant.

Mais revenons-en à nos bourreaux : ce type de personnes, qui nous a fait et nous fait encore tout cela avec le Covid, dispose malheureusement de quelques autres domaines d’activité, c’est-à-dire de technologies extrêmement dangereuses. Mais au sommet de la pyramide, il s’agit d’une seule et même entreprise, ou, pour reprendre l’image d’ouverture, d’un seul et même agresseur derrière tout cela.

C’est donc le même type de personnes qui exploite par exemple les technologies de géo-ingénierie et de 5 G. C’est le même type de personnes qui gère les quelque 200 installations HAARP, c’est-à-dire des armes météorologiques, dans le monde entier. Et tous ces secteurs forment malheureusement ensemble un grand tout. Je vais vous le prouver maintenant, et ce de la bouche même des inventeurs de cesdites technologies, de leur propre bouche. Chacune des affirmations qui suivent est étayée par des sources de première main et peut être consultée sous le texte de l’émission.

Je sais que cela semble être de la folie pure, mais nous nous trouvons réellement dans une troisième guerre mondiale hybride. En d’autres termes elle est menée en silence avec des agents biologiques, des technologies d’intelligence artificielle, des armes à rayonnement, des armes chimiques, c’est-à-dire des armes et des moyens essentiellement invisibles à l’œil nu. Il s’agit d’une guerre invisible, c’est ce que veut dire hybride, mais cette guerre est d’autant plus meurtrière. Et je dis qu’elle fera finalement bien plus de victimes que toutes les guerres précédentes réunies, si nous ne l’empêchons pas maintenant ensemble en tant que peuple. Si possible, consultez également autant que possible les sources de première main mentionnées ci-dessous. Toutes les déclarations les plus importantes y sont réellement filmées, on y trouve les enregistrements originaux de ce dont je témoigne ici.

Je résume ici ce qui est en jeu : vous voyez, tant les vaccins ARNm que la géo-ingénierie et la technologie 5G forment, avec les compteurs intelligents, on peut encore les mentionner et quelques autres choses, un seul système homogène — c’est de cela qu’il s’agit. Il s’agit d’une seule arme d’attaque indiciblement dangereuse contre l’humanité. Et il faut le souligner à nouveau, le virus Covid est un produit purement militaire ! Il est impossible qu’il soit issu de la nature. Il est prouvé de manière irréfutable qu’il s’agit d’une arme de guerre biologique créée à 100 % dans le laboratoire de scientifiques fous. Ce fait est confirmé par un nombre croissant de chercheurs indépendants et compétents. Je ne peux toutefois pas les aborder tous ici.

Les protéines spike administrées par les injections d’ARNm pénètrent donc dans le sang et le cerveau humain et y produisent exactement les mêmes effets que les antennes de téléphonie mobile 4G et maintenant, cent fois plus puissantes, les antennes 5G. Les nanoparticules pulvérisées pendant des années et déposées dans les peuples par la géo-ingénierie des chemtrails travaillent également dans le même but. En fin de compte, il s’agit donc d’une attaque militaire ennemie qui veut en finir avec la prétendue surpopulation. Acceptez-le, vérifiez, nous avons tout documenté de manière solide à Kla.TV.

Et encore une fois, le même genre de personnes vient de nous montrer comment elles sont capables d’arrêter l’aide mondiale contre la faim pour financer les mesures de Covid contre nous avec cet argent économisé ! Les mesures ! Celles-ci ont englouti des milliards, vous le savez. C’est ainsi qu’ils ont envoyé d’innombrables personnes mourir de faim d’un côté, pour nous faire participer de l’autre côté à leurs vaccinations obligatoires. Toute obligation de vaccination, même toute vaccination seulement envisageable à l’avenir, doit donc être soupçonnée à 100 % d’être une offensive militaire — sous ces aspects. Vous comprenez ? Je répète donc : attention à toute vaccination à l’avenir, car chaque vaccin, quel que soit son nom, peut être une injection camouflée d’ARNm et de protéinesspike.

Mais chaque antenne 5G installée, chaque compteur intelligent intégré, etc. sert également le même agenda de ce type de personnes. Oui, en fin de compte, il faut dire — et c’est peut-être la chose la plus difficile à digérer, le morceau le plus difficile à digérer pour l’humanité actuelle : en fin de compte, chaque téléphone portable allumé sert aussi littéralement de module de poids dans cette construction de domination mondiale de ces surveillants totaux.

Mais passons maintenant aux preuves :

En ce qui concerne la 5G, le lanceur d’alerte le plus compétent qui existe sous ce ciel sur ce sujet témoigne, je le cite : « Je dois vous dire à tous que la 5G est un tueur. »

Mark Steel :

« Je dois vous dire que la 5G est un tueur. Je m’appelle Mark Steele et pour ceux qui n’ont pas encore entendu parler de moi, je suis l’un des plus grands experts mondiaux en matière de systèmes d’armes et de viseur tête haute. Et je suis un expert parce que j’ai inventé ces systèmes. »

Ivo : « Il est important de comprendre ce que fait la 5G et ce qu’ils prétendent qu’elle fait. Cette technologie a fait cuire les yeux comme des œufs pendant la Seconde Guerre mondiale. Nous devons tous comprendre que ce sont des armes militaires, ce sont des fréquences d’attaque. C’est tout ce qu’il faut savoir à ce sujet. C’est de la torture par micro-ondes, c’est exactement ça. » Fin de citation.

Et maintenant une citation du spécialiste Thomas Joseph Brown, et il témoigne, je le cite aussi : « … C’est le même rayonnement qui est utilisé dans les systèmes d’armes pour disperser les foules. » Fin de citation. Vous voyez, tout le monde dit la même chose. Steele, l’inventeur de la 5G, continue à parler de lentilles de focalisation très puissantes qui peuvent même faire une carte en 3D de nos maisons via la 5G. Steele dit textuellement :

Mark Steel:

« La fréquence 868 MHz est utilisée spécifiquement pour la surveillance des champs de bataille, car le rayonnement inférieur au gigahertz est capable de passer à travers des murs en béton massif avec une grande facilité. C’est un système d’acquisition de cibles. Une “antenne réseau à commande de phase” est un radar de champ de bataille qui est extrêmement bon pour identifier des cibles sur un champ de bataille et se connecter à ces cibles. Et ce n’est pas tout, il peut t’attaquer en tant qu’individu, en tant que cible. C’est-à-dire que tout détective qui s’occupe d’une affaire, tout avocat, tout militant qui s’occupe de quelque chose de controversé est potentiellement en danger de mort avec ça. »

Ivo :

Au sujet des antennes placées au-dessus de l’éclairage public à LED, Steele témoigne qu’elles sont déguisées en système de contrôle et sont en fait des systèmes d’armes pour le champ de bataille. Laissez l’inventeur de ces choses vous le dire. Il dit que la première antenne réseau à commande de phase s’appelait « Mammut ». Selon lui, elle a été développée par les Allemands pendant la Seconde Guerre mondiale et a été construite pour identifier les avions alliés en approche. Mais depuis, le développement a considérablement progressé, souligne-t-il.

Barrie Trower, l’ancien spécialiste de la Royal Navy pour le développement d’armes à micro-ondes, témoigne également de cet événement d’extermination par ces mots :

Barrie Trower :

« … J’ai ainsi compris la guerre avec les micro-ondes, comment on peut nuire aux gens et quels sont les dégâts qu’elles causent. Les micro-ondes ont ensuite été utilisées, et le sont encore aujourd’hui, comme une arme. C’est une arme parfaitement camouflée. »

Ivo : Vous voyez, pas de théorie du complot, ce sont les inventeurs et les développeurs de ces choses.

Trower étaye ses dires par des actions de gouvernements, qui n’aiment d’ailleurs pas certains groupes de personnes, comme les femmes qui ont protesté à Greenham contre les missiles américains, etc. Elles ont ensuite été bombardées de micro-ondes. Cela prouve tout. Les catholiques d’Irlande du Nord ont également été bombardés de micro-ondes pour les rendre malades. Et il souligne que cela se fait depuis longtemps dans le monde entier.

Trower ajoute littéralement :

« C’est aussi une arme qui permet de ne pas se rendre compte qu’on se fait tirer dessus, car la dose est très faible — ce qui est plus dangereux qu’une forte dose. C’est une dose très faible et cela peut durer un an — mais elle peut causer des lésions neurologiques et des cancers avec des micro-ondes à faible dose. On peut rendre ses adversaires malades. C’est une arme parfaite pour les gouvernements. »

Passons à l’expert Max Igan. Il souligne également que la cinquième génération de téléphonie mobile est complètement différente de tout ce qui existait jusqu’à présent. Il ne s’agit même plus de la même technique, parce qu’il s’agit d’une technique militaire millimétrique, dit-il. Ce sont tous des spécialistes (qui disent cela). Si vous regardez cette technologie, par exemple dans les publications de la DARPA, etc. (explication du mot : département du ministère américain de la Défense), vous vous rendez compte qu’avec la 5G, on peut vraiment tout influencer et tout faire : le contrôle ciblé des masses humaines, la guerre psychologique, la surveillance parfaite. Tout ce que vous pouvez imaginer, c’est ce que vous pouvez faire avec la 5G. Toutes les applications militaires qui ont des éléments électromagnétiques peuvent être réalisées avec la 5G. Voilà ce qu’on peut faire. Écoutez ce dont on témoigne ici. Voyez, et c’est précisément cette technologie 5G qui est en train d’être répandue sur toute la population.

En ce qui concerne le lien entre la géo-ingénierie, c’est-à-dire les chemtrails, et la 5G, Mark Steele, l’inventeur de la 5G, a littéralement attesté ce qui suit. Je cite :

Mark Steel:

« Tout est lié. Les particules métalliques permettent aux antennes 5G de vous identifier et de vous surveiller 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, même dans votre maison. »

Ivo : Vous voyez, et nous avons tous été régulièrement recouverts de dizaines de milliers de tonnes de nanoparticules provenant de ces chemtrails au cours des dernières années — nous avons tous été témoins. Steel témoigne que nos corps en sont imprégnés. Donc ces particules, dit-il, produisent une sorte de lueur phosphorescente, de sorte que nous pouvons être détectés dans nos maisons, même dans les bunkers, où que nous soyons. Il dit que la 5G est capable de nous trouver n’importe où parce que ces particules agissent comme une sorte d’antenne ou de phare pour cette technologie.

John Patterson, lui aussi spécialiste de haut niveau, a testé des systèmes numériques pendant 20 ans, écoutez bien, pendant 20 ans, et au fil du temps, il a compris à quel point les rayonnements électromagnétiques étaient dangereux. Et aujourd’hui, il témoigne que ça détruit en quelque sorte le champ bioélectrique de tout notre corps, comme les champs bioélectriques de notre cerveau, de notre système nerveux qui communiquent avec nos muscles, etc.

OlleJohansson, de l’Institut Karolinska en Suède, a également souligné cela avec force :

Mark Steel :

« D’après OlleJohansson de l’Institut Karolinska en Suède, l’exposition actuelle aux rayonnements est d’un trillion de fois, soit 10 puissance 18 fois plus que le rayonnement naturel. »

Ivo : Mais le plus catastrophique dans tout cela, c’est la combinaison de toutes ces technologies déjà mentionnées. Les injections d’ARNm, la 5 G ou les substances des chemtrails produisent toujours un seul et même effet, et se renforcent encore mutuellement. De quoi s’agit-il ? Il s’agit de notre force de volonté, de la limitation de notre capacité de réflexion, c’est-à-dire de notre capacité de concentration qui est de plus en plus paralysée. En d’autres termes, il devient de plus en plus difficile pour les individus d’être conscients du contexte, de résister — j’anticipe — de mémoriser des choses ou d’apprendre de nouvelles choses. Le cerveau humain devient conditionné pour devenir de plus en plus passif, en d’autres termes de plus en plus indifférent. Cette passivité a été conditionnée depuis des décennies par la télévision, l’industrie du divertissement, par les drogues introduites, la sexualisation, et ce jusqu’à nos enfants. Reconnaissez-le, tout est lié. Une grande cohérence. Tout cela a épuisé notre énergie mentale de réflexion. En d’autres termes notre activité cérébrale, notre curiosité est paralysée. De même, à cause de la publicité permanente, notamment pour les alcools forts et autres, nos neurones dits d’indexation ont été massivement attaqués. Nous ne pouvons plus mémoriser correctement ces choses. Cette diminution de notre capacité de réflexion est également aggravée par l’obscurcissement permanent du soleil dû aux chemtrails. Nous en avons tous fait l’expérience. En d’autres termes, ils nous privent de la vitamine D, si importante, D comme Dora. Et nos agresseurs remplacent naturellement cette vitamine, ce manque de vitamine, par leurs protéines de pointe — et c’est ainsi que se referme ce cercle diabolique. L’humanité est de plus en plus bloquée intellectuellement et spirituellement par cette alliance infernale. Cette paralysie — je dis bien paralysie — s’étend jusqu’à la perception spirituelle et à l’esprit des hommes de Dieu, jusqu’aux prières des hommes de Dieu. Sous l’effet de cette irradiation, ils sont de moins en moins capables d’adopter de nouvelles pensées, de s’occuper de problèmes, de lutter. Le manque de volonté et la tendance à la dépression ont au contraire triplé depuis les injections Covid en 2020. Écoutez ceci. Les élèves s’abrutissent à vue d’œil, deviennent de plus en plus incapables d’apprendre. Vous trouverez en dessous, comme je l’ai dit, toutes les sources pour approfondir ce sujet. La maladie d’Alzheimer est également un des principaux produits avérés de ces attaques. Chez les jeunes, la maladie d’Alzheimer a augmenté de 30 % depuis les vaccins. Voilà ce qui se passe. Il est particulièrement frappant de constater que même les bébés, qui n’ont encore jamais fait partie du groupe à problèmes, sont et ont été massivement touchés. Et du point de vue de tous les spécialistes, il s’agit toujours de rendre l’humanité docile — dès la naissance, si possible — oui, de produire une sorte d’abrutissement ciblé afin de rendre l’humanité réceptive à l’intelligence artificielle. C’est le grand plan. Celle-ci viendra alors comme la grande sauveuse et l’assistante pour surmonter notre faiblesse, pour la compléter. Vous voyez, la récolte de cette révolution de l’IA a été planifiée pour 2030 au plus tard. Nous avons tous ces documents. C’est-à-dire que d’ici là, l’attaque, la prise de contrôle de tous ceux qui ont été rendus passifs, c’est-à-dire crétinisés et de tous ceux qui sont sans défense, doit déjà avoir eu lieu. 2030, c’est le plan. Faisons en sorte de l’empêcher ensemble, d’accord ?

Revenons à Olle Johansson de l’Institut Karolinska en Suède. Il a notamment souligné que ces effets très dangereux des ondes électromagnétiques sur notre vie biologique ont déjà été démontrés par des milliers d’études depuis 1932. Et tout cela indique que nous nous dirigeons vraiment tout droit vers une catastrophe sanitaire mondiale, mes chers, une catastrophe pire que n’importe quelle addiction au tabac ou aux drogues et à leur consommation.

La 5G est un rayonnement électromagnétique concentré et focalisé, 100 fois plus élevé que n’importe quel autre rayonnement de téléphonie mobile. La 5G — encore une fois — correspond donc à ce rayonnement des systèmes d’armes qui fonctionnent avec de l’énergie dirigée. Une équipe internationale de 237 scientifiques du domaine des « champs électromagnétiques », provenant de 41 pays, a également demandé à l’ONU, et en particulier à l’OMS, d’élaborer rapidement des directives plus strictes pour une meilleure protection contre les rayonnements. Ils ont exigé des mesures de précaution et ont textuellement rappelé leur devoir d’informer la population sur les risques sanitaires considérables. En particulier sur les risques pour les enfants, les fœtus et leur développement. Mais vous voyez, tout cela n’a servi à rien. Et ce, même lorsqu’ils ont dénoncé les quelque 20 000 satellites qui doivent être placés en orbite basse de nos jours. Il est en effet prévu que ces satellites envoient ce signal 5G dans tous les coins de la planète. Voilà ce que vise cette clique. Et je dis qu’il n’y a vraiment qu’une seule bonne réponse à cela. Vous savez laquelle ? Ces armes mortelles, qui prennent la forme d’antennes de téléphonie mobile pointées sur nous, doivent toutes disparaître ! Je dis bien toutes ! Tout comme les expériences avec l’ARNm. Elles doivent de même disparaître complètement. Pas simplement être un peu réduites. Vous comprenez ? Sans compromis, il faut les supprimer ! C’est la seule bonne réponse ! Vous voyez, pour notre communication habituelle, des technologies complètement inoffensives suffisent, et de loin ! Nous pouvons parfaitement nous passer de tout le reste, ou peut-être y accéder à la maison par câble.

Toujours sur la question, qu’en est-il de la technologie émergente Smart ou intelligente. « Smart », qu’est-ce que ça signifie en réalité ? Écoutez encore la réponse de l’inventeur de la 5G, Mark Steele :

Mark Steel:

« Tout ce qui porte le terme de “smart” désigne une technologie secrète pour l’armement militaire dans les zones résidentielles, c’est cela “SMART”. Chaque élément de la technologie intelligente a été développé soit pour une utilisation sur le champ de bataille, soit pour la surveillance. Il est évident que ces développements doivent être exploités commercialement pour que les gens les emportent chez eux. Ce sont des antennes radar, des antennes radar à réseau phasé. »

Ivo : Et puis il a souligné, lui l’inventeur de la 5 G, que ce signal radar 5G finirait par détruire et tuer toutes les abeilles et, pour finir, toute structure biologique. Ce n’est pas une théorie de conspiration, mais la parole de l’inventeur de ces machines. Avec le temps, ces ondes rendraient le bétail et le sol stériles. La terre deviendrait alors de moins en moins précieuse et les agriculteurs disparaîtraient. C’est son témoignage, oui.

Donc, en résumé, Steele a confirmé que le développement de la 5G, à coup de milliards de nos gentils gouvernements, n’est rien d’autre que l’installation d’armes déguisée en moyens de communication. Cela va encore un peu plus loin. Selon lui, tout cela doit être classé dans la catégorie du terrorisme écologique. Vous voyez à quel point ces choses sont importantes ?

En réalité, la démence, le diabète, les maladies mentales et toutes sortes de maladies qui en découlent rendent le pays infirme. Vous venez d’entendre des mots durs et des témoignages directement de la bouche des inventeurs de ces technologies. Vous connaissez déjà les témoignages du professeur Bhakdi et de tous les professeurs renommés, de tous les scientifiques possibles sur le thème des vaccins à ARNm. Sinon, étudiez-les s’il vous plaît avec nos émissions de Kla.TV sur le sujet. Vous trouverez cela. Sacha Stone, qui a réalisé le film 5G-Apocalypse, a témoigné en résumé ainsi :

Sacha Stone :

« J’ai rencontré des biologistes cellulaires et moléculaires, des microscopistes du sang, des concepteurs d’armes, des activistes et des scientifiques, et toutes leurs opinions aboutissent à la même conclusion : la 5G est certainement la fin du monde. C’est un événement d’extermination qui sera introduit dans nos maisons, nos écoles et nos rues, jusque dans les cellules de notre corps humain. C’est un danger si énorme qu’il est difficile de le décrire. (…) Mais ça signifie simplement que tu seras visible et ciblé partout dans ta propre maison. Partout à la surface de la Terre, ils pourront te trouver et te prendre pour cible. Tu seras visible pour des maîtres invisibles, chacun de nous, à tout moment. »

Ivo : Je dis, s’il vous plaît, transmettez d’urgence ces graves témoignages à tous les êtres humains, aux journalistes, aux prédicateurs, aux responsables d’églises, aux politiciens, où que vous les trouviez près de vous, où que vous soyez. Le temps presse, mes chers !

Je résume : cette mafia des sociétés secrètes, qui s’est hissée au-dessus de tout, aux leviers de commande du pouvoir et au-dessus de tout dispositif de protection, de justice, etc., elle doit être reconnue par le peuple, renversée et mise sous les verrous ! Il n’y a pas d’alternative ! Mais si ce silence mondial de la justice, dont il est prouvé qu’il dépasse l’entendement, se poursuit, la justice elle-même contraindra les peuples sans défense à créer de nouveaux tribunaux populaires légaux.

Le système judiciaire se met immédiatement en branle si, par exemple, les grandes entreprises pharmaceutiques et leurs vassaux murmurent qu’il y a un nouveau variant du Covid dans certaines eaux usées, ou que seulement deux personnes ont été testées positives quelque part. Mais la même justice se tait de manière implacable lorsque, d’un autre côté, des millions de personnes crient que les injections antiCovid imprudentes ont blessé, estropié ou même tué leurs bien-aimés !

Kla.TV s’efforcera donc de mettre en place des cours de formation sur les démarches légales à suivre pour créer les tribunaux populaires nécessaires. Il faut qu’ils soient diffusés et qu’ils se basent sur les lois et les constitutions existantes des peuples. L’heure tourne, mes chers. S’il vous plaît, agissez et diffusez toutes ces informations partout où vous le pouvez !

Je suis Ivo Sasek, qui se tient devant Dieu depuis 47 ans.

de is.

Sources/Liens :




La guerre des mondialistes contre les paysans est une guerre contre l’humanité tout entière

[Source : MPI]

Par Pierre-Alain Depauw

Une guerre des mondialistes contre les paysans est en cours, menaçant de les chasser des terres qu’ils cultivent depuis des générations. Ceux qui contrôlent la terre contrôlent l’approvisionnement alimentaire et, avec lui, la population. Une grande partie de cette menace est liée à l’Agenda 2030, qui comprend 17 objectifs de développement durable et 169 cibles spécifiques à imposer à travers le monde, dans chaque pays, d’ici 2030.
La volonté d’imposer des insectes dans nos assiettes fait partie de ce plan ; dès 2021, la Commission européenne a autorisé les vers de farine comme aliment, en publiant un communiqué de presse vantant « le rôle croissant que les insectes joueront dans le cadre d’une alimentation plus saine et plus durable ».

Les politiques vertes partout dans le monde, ciblant tout, depuis l’excès d’azote jusqu’à la protection des espèces menacées, font-elles partie d’un plan visant à éloigner les petits paysans de leurs terres, ouvrant la voie à un contrôle totalitaire de l’approvisionnement alimentaire ?

Ces questions, ainsi que d’autres, sont posées par Roman Balmakov, journaliste d’Epoch Times et animateur de Facts Matter, dans « Pas d’agriculteurs, pas de nourriture : allez-vous manger les insectes ? ».

Les responsables de certaines des organisations les plus puissantes de la planète ont décidé que l’agriculture, en particulier l’élevage, est responsable du réchauffement climatique, et que le réchauffement climatique est responsable des prix élevés des denrées alimentaires ainsi que des pénuries alimentaires.

Ainsi, en remplaçant notre consommation de bœuf, de poulet et de porc par des grillons et des vers de farine, nous pourrions empêcher la hausse des températures, faire baisser le prix de la nourriture et peut-être même sauver la planète.

Mais lors d’entretiens avec des paysans du monde entier, notamment aux Pays-Bas, mais aussi au Sri Lanka, une histoire très différente est racontée, une histoire qui a commencé avec une politique environnementale vieille de plusieurs décennies.

L’Agenda 2030 menace les paysans

En 1972, une réunion des Nations Unies sur le changement climatique a eu lieu pour élaborer un plan de gestion durable de la planète. Cela a conduit à la création de l’Agenda 21 (Agenda pour le 21e siècle) — le plan d’inventaire et de contrôle de toutes les terres, eaux, minéraux, plantes, animaux, constructions, moyens de production, nourriture, énergie, information, éducation et tous les êtres humains au monde.

L’Agenda 21 a évolué vers l’Agenda 2030, l’année où les objectifs du plan devraient être atteints. En 2019, le Forum économique mondial a conclu une alliance stratégique avec les Nations Unies, qui appelait l’ONU à « utiliser les partenariats public-privé comme modèle pour presque toutes les politiques qu’elle met en œuvre, plus particulièrement la mise en œuvre des 17 objectifs de développement durable. »

Selon le journaliste Alex Newman :

« Nous parlons de centaines de pages traitant de toutes les facettes de la vie, de l’éducation à la politique d’aménagement du territoire, en passant par l’économie et le droit. Tous les domaines de la vie s’y retrouvaient. Mais derrière ces initiatives aux consonances vertes, dit Newman, se cache peut-être un motif plus sinistre. Il n’existe absolument aucun moyen de mettre en œuvre, de suivre et de contrôler les objectifs de développement durable sans l’anéantissement total de la liberté individuelle. Certains objectifs semblent intéressants : mettre fin à la faim, qui pourrait être contre l’élimination de la faim ? Le problème est que lorsque vous fixez un objectif nébuleux comme celui-là, il faut un pouvoir total de la part de l’État pour pouvoir l’atteindre. Et bien sûr, ils n’y parviendront jamais. Il n’existe aucun moyen d’éradiquer littéralement toute la pauvreté de la surface de la Terre, mais cela donne aux gouvernements et aux institutions mondiales, comme l’ONU, une excuse facile pour faire ce qu’ils veulent sous couvert d’atteindre ces objectifs. »

La crise de l’azote est-elle réelle ?

Les agriculteurs néerlandais sont menacés et leur gouvernement a intensifié ses plans pour les expulser de leurs terres.

« En 2021, le réseau Natura 2000 de l’Union européenne a publié une carte des zones des Pays-Bas désormais protégées contre les émissions d’azote. Tout agriculteur néerlandais qui exploite sa ferme dans un rayon de 5 kilomètres d’une zone protégée Natura 2000 devrait désormais réduire considérablement sa production d’azote, ce qui limiterait sa production », explique Balmakov.

Nynke Koopmans, une productrice laitière néerlandaise du Forum pour la démocratie, dénonce une manipulation « C’est un gros mensonge », dit-elle. « L’azote n’a rien à voir avec l’environnement. Il s’agit simplement de se débarrasser des agriculteurs. » Un autre agriculteur a déclaré que si de nouvelles règles sur l’azote entrent en vigueur, il devra réduire son troupeau de 58 vaches laitières à six.

Le scientifique de l’azote Jaap C. Hanekamp travaillait pour un comité gouvernemental chargé d’analyser le modèle gouvernemental sur l’azote. Il a dit à Balmakov :

« L’ensemble de la politique est basée sur le modèle de dépôt concernant la manière de gérer les émissions d’azote dans les espaces naturels. Et j’ai regardé les études de validation et j’ai montré que le modèle est en fait de la merde. Ça ne marche pas. Et cela n’a pas d’importance. Ils continuent à l’utiliser, ce qui est, en un sens, déstabilisant. Je veux dire, vraiment, pouvons-nous faire une telle chose en termes de politique ? Utiliser un modèle qui ne fonctionne pas ? Il ne s’agit jamais d’innovation, il s’agit toujours de se débarrasser des agriculteurs. »

L’agenda ultime : disparition de la propriété foncière pour le peuple

À mesure que les agriculteurs cessent leurs activités, le gouvernement peut intervenir et s’emparer des terres, ce qui constitue peut-être l’objectif réel du programme. Selon Eva Vlaardingerbroek, ancienne membre du Forum pour la démocratie et commentatrice politique :

« J’ai toujours dit que la crise de l’azote était avant tout une crise inventée. C’est fabriqué, et la seule solution qui ait jamais été proposée est l’expropriation forcée. C’est donc le gouvernement qui va s’emparer de leurs terres… Nous avons une crise du logement aux Pays-Bas, comme vous le savez, c’est un tout petit pays. Nous avons beaucoup de monde et notre population augmente à cause de l’immigration. Et nous avons besoin de lieux pour héberger ces immigrants.

Et je pense que c’est en partie pour cela que le gouvernement veut ces terres. Ils ont besoin de maisons, et ils ont besoin de construire des maisons, ce qui est drôle, car apparemment, construire des maisons est aussi ce qui émet de l’azote. Mais ce ne sont pas à ces gens-là qu’ils s’en prennent. Ils s’en prennent spécifiquement aux agriculteurs parce qu’ils veulent la terre. C’est donc le but ultime. »

Mais les agriculteurs des Pays-Bas ne sont pas les seuls à être touchés. En 2020, la Californie est devenue le premier État américain à s’engager sur un objectif visant à placer 30 % de ses terres et de ses eaux sous le contrôle du gouvernement d’ici 2030. Mais comme le dit Margaret Byfield, directrice exécutive d’American Stewards of Liberty, cela ouvre la voie à la disparition de la propriété foncière privée :

Le concept en Amérique est l’autonomie. Nous, le peuple, dirigerons notre gouvernement et nos pères fondateurs ont compris que le petit propriétaire foncier est la partie la plus importante de l’État. L’idée était que les terres seraient distribuées entre les gens afin qu’ils puissent toujours contrôler leur gouvernement.

L’objectif ultime est qu’il n’y ait pas de propriété foncière, de sorte que nous ne possédons rien. Soit nous possédons une propriété, soit nous sommes une propriété. C’est vraiment contre cela que nous nous battons du point de vue de la gouvernance mondiale. Ils doivent éliminer notre capacité à contrôler notre gouvernement, ce qui signifie qu’ils doivent prendre nos terres.

Les mondialistes ont tout prévu

Une grande partie des plans du nouvel ordre mondial repose sur la gestion des crises et sur l’idée qu’une grande crise se produira et mènera à la grande transition, où les mondialistes interviendront pour sauver la situation, transformant la société en paradis promis. « À un moment donné, le discours a changé pour s’orienter vers le climat », explique Balmakov.

Avant cela, c’était la guerre froide, mais cela a changé après une réunion du Club de Rome en 1991. Les Rockefeller et les premières affiliations au WEF peuvent être liées au Club de Rome, un groupe de réflexion qui s’alignait sur le néo-malthusianisme — l’idée selon laquelle une population trop nombreuse décimerait les ressources — et avait l’intention de mettre en œuvre un programme mondial de dépopulation.

« Ils ont rédigé ce document incroyable dans lequel ils disaient : “Nous avons besoin d’une nouvelle justification pour cet État tout-puissant”», dit Newman. « Donc, la nouvelle excuse sera que l’environnement va être endommagé et que le climat va nous nuire. » Balmakov poursuit :

« Je n’arrivais pas à croire ce que je venais d’entendre, à savoir que les dirigeants du monde avaient réellement exposé ce plan mondialiste dans un langage simple, dans un livre physique, en 1991.

Je suis allé sur Amazon. Et voilà. “La Première Révolution Mondiale”, qui déclare, et je cite : “En cherchant un ennemi commun pour nous unir, nous avons eu l’idée que la pollution, la menace du réchauffement climatique, les pénuries d’eau, la famine, etc. adapter à la loi. Et par conséquent, le véritable ennemi, c’est l’humanité elle-même.”»

En lisant entre les lignes, les acteurs clés de cet agenda mondialiste deviennent clairs. Newman dit :

« Le Forum économique mondial a en fait joué un rôle essentiel dans la mise en œuvre de cet agenda des Nations Unies. Il y a quelques années, ils sont devenus un partenaire stratégique de l’ONU dans la mise en œuvre de l’agenda 2030. Et puis on commence à s’intéresser aux liens entre le Forum économique mondial et la Chine. Klaus Schwab et Xi Jinping sont comme de vieux copains.

Ils ont publié des communiqués de presse expliquant à quel point ils s’aiment. Il y a donc les super capitalistes, représentés par le Forum économique mondial, et du côté gouvernemental, il y a les communistes. après l’adoption de l’Agenda 2030, ils sont devenus le Parti chinois, diffusés à travers tous leurs organes de propagande. »

Il y a donc des communistes et des supercapitalistes qui se rassemblent et travaillent sur ce programme dit de développement durable. Et cela devrait nous faire tous réfléchir.

Forcer les gens à suivre leurs paradigmes

Les mondialistes suggèrent que manger des insectes protégera la planète en éliminant le besoin d’élevage, en réduisant l’utilisation des terres agricoles et en protégeant l’environnement. L’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture encourage également la consommation d’insectes et d’aliments à base d’insectes.

En juin 2021, le WEF a également publié un article classé sous « sécurité alimentaire », dans lequel il promeut l’utilisation des insectes, écrivant que nous « devons donner aux insectes le rôle qu’ils méritent dans nos systèmes alimentaires ». Ils justifient cette proposition en affirmant qu’elle répondra à une crise alimentaire imminente.

Dès 2021, la Commission européenne a autorisé les vers de farine comme aliment, en publiant un communiqué de presse vantant « le rôle croissant que les insectes joueront dans le cadre d’une alimentation plus saine et plus durable, ainsi que les avantages pour l’environnement pour les années à venir ». Victor Davis Hanson, historien militaire et producteur d’amandiers, note :

« Il y a cette idée mondialiste descendante selon laquelle certains pays occidentaux ont des régimes alimentaires qu’ils n’approuvent pas. En d’autres termes, ils sont davantage à base de viande. Et ils estiment que les humains n’ont pas besoin de protéines à base de viande. Et ils veulent soit forcer les gens à suivre leurs paradigmes, soit acheter ou accumuler des terres agricoles. Et c’est comme ça qu’ils vont l’exploiter. C’est un peu comme l’Union soviétique ou la révolution culturelle de Mao. C’est de haut en bas. Et cela entraîne des catastrophes. »

Sans paysans, il n’y a pas de nourriture

Si le gouvernement et les multinationales parviennent à prendre le contrôle de la terre, ils pourront contrôler l’approvisionnement alimentaire et, avec lui, la population.

[Voir aussi :
L’asservissement des peuples par le contrôle des ressources]

« Partout où vous regardez, les petites et moyennes exploitations agricoles sont englouties par ces méga-exploitations agricoles, parce qu’elles ne peuvent plus suivre le rythme. Ils ne peuvent pas se conformer à ces flots incessants de réglementations qui arrivent », dit Newman.

« Nous le constatons aujourd’hui en Chine, où ces grandes entreprises mécanisées et contrôlées par le gouvernement remplacent toutes ces petites fermes familiales que les familles exploitent depuis des centaines d’années. »

Sans terre, les gens perdent leur autonomie, leur liberté et leur indépendance.

Hanson ajoute :

« Lorsque la nation américaine a été fondée, 95 % de la population était des fermiers. Ils possédaient leur propre terre et étaient complètement indépendants, autonomes. Ils élevaient leur propre nourriture. Ils étaient francs et économiquement viables. L’agriculture répond à deux objectifs. Elle ne produit pas seulement de la nourriture, mais elle produit des citoyens. »

En fin de compte, la guerre contre les paysans est une guerre contre l’humanité tout entière, une guerre qui menace ce que signifie être libre. « Nous nous dirigeons, je pense, vers une période de pénurie alimentaire très importante. Pouvons-nous nous attendre à voir des augmentations massives des prix alimentaires l’année prochaine ? Oh, cela ne fait aucun doute », prédit Newman, ajoutant :

« Comme l’ont compris tous les tyrans communistes des 100 dernières années, si vous contrôlez la nourriture, vous contrôlez les gens. C’est finalement l’objectif final. »




Le nouvel ordre mondial et ses bourreaux volontaires

[Publié initialement sur RI]

Par Nicolas Bonnal

La notion « d’élites hostiles » de Kevin Macdonald s’adapte aux temps apocalyptiques que nous vivons. Elle représente quelques milliers de personnes par pays, un million tout au plus dans le monde ; et ces « élites » (fric plus convictions hérétiques, au sens de Chesterton) détraquées pour tout un tas de raisons nous veulent vraiment du mal, fonctionnaires internationaux, experts, ONG, milliardaires… Et rappelons-nous que les politiques d’extermination totalitaire ne se mettent jamais tout de suite en place : on attend en général quinze ans (Hitler, Mao, Staline) pour les mettre en place, car on a formé les bourreaux volontaires et les victimes. Nous sommes en l’an I de coronavirus. Attendez l’an quinze pour voir ce qui restera de vous.

Du point de vue socio-économique, grâce aux progrès techniques, tout pouvait bien se passer et, comme je l’ai montré dans mon texte sur le Reset qui se termine, rien ne ressemble en 2020 aux apocalyptiques opus hollywoodiens des années 70 qui promouvaient les délires du club de Rome, de la Trilatérale, des écolos. Même la technologie pourrait être utilisée pour aider l’homme au lieu de le supprimer. Cependant, comme on ne cesse de le montrer ici et ailleurs, nos Blofeld-Schwab, nos techno-nazis ou nos oligarques humanitaires veulent leur dystopie, ils veulent leur tyrannie numérique, leur crash mondial, ils veulent leur sabotage énergétique, ils veulent la misère des jeunes ou des nations, et ils veulent imposer une mixture de terreur et de survie dont la France « orange psychiatrique » de Alex Macron donne un avant-goût, ou pour mieux dire un avant-dégoût, au reste de l’Europe mécréante. Cet anéantissement de la nature humaine rappelle les meilleures heures du bolchevisme et du nazisme, mais elle se fait cette fois aux ordres de la démocratie-marché-TINA dont on a déjà montré avec Debord ou Zinoviev le caractère néototalitaire. C’est la chute de l’URSS toujours qui a précipité notre sort de condamnés à mort…

J’en arrive à mon titre alors : combien de bourreaux volontaires auront-ils à leurs bottes pour servir leur dessein de dépopulation et d’extermination de la santé, des libertés et des économies ? Combien ? Un million, ce qui ne serait pas assez, cinq millions ou vingt millions par pays de taille moyenne comme la France ou l’Allemagne ? On vient de voir que les soignants des EHPAD ne veulent pas du vaccin : mais accepteront-ils de voir leurs patients nonagénaires mourir sous leurs yeux des effets du vaccin Gates ou Pfizer ? Et qui les vaccinera eux ? Faudra-t-il les menacer de mort, de faim, d’expulsion, de sanctions, pour les pousser à se vacciner ? Et combien de bourreaux volontaires (pensez aux rafles de la guerre, aux gardiens de camps) le feront ? Jusqu’où peut aller une âme qui se damne, qui s’achète, ou qui joue de paresse simplement…

On aura donc (je laisse de côté les élites, car il s’agit de compter la masse des collabos cette fois) :

  • Les enthousiastes. Ils sont plus nombreux qu’on ne le croit : les antisystèmes vivent dans le monde parallèle du clic où tout le monde s’approuve en réseau, et ils ne se rendent pas compte que beaucoup de gens sont passés du côté obscur, comme dit mon ami Olivier Demeulenaere. On a les cadres, les politiciens, les administratifs sélectionnés, les féministes, les LGBTQ, les antiracistes (qui vont se régaler avec Biden et Kamala), les antichrétiens (qui ont pris le pouvoir au Vatican, voyez leur soutien officiel à Davos ou la crèche de Noël aliénigène), les personnels politiques délirants qui ont pris le pouvoir à peu près partout en Europe, même quand le vieux nom d’un parti est préservé pour tromper le consommateur-électeur ivrogne. Le rôle des universités américaines et de l’enseignement anglo-saxon encore… Dès les années soixante-dix, on pouvait se rendre compte que la menace venait d’Amérique, pas du bloc communiste.
  • Les fonctionnaires : leur pouvoir est renforcé par le virus et ils seront choyés jusqu’au bout comme dans tous les régimes staliniens et pétainistes. On a ici ou là un flic ou gendarme qui se rebelle, mais les autres ? Faut bien gagner sa vie et obéir. Faut mériter sa retraite. Mais à quel prix ? La dureté des fonctionnaires municipaux parisiens m’a été rappelée par Lucien Cerise récemment. On me confirme la tragique médiocrité caporaliste du corps enseignant. Mais qui en doutait encore ? Parmi les fonctionnaires on a les militaires. Le pouvoir mondialiste a doublé les traitements des généraux en France depuis dix ans, et on se doute que les primes et les retraites seront à la fête. La militarisation se fera aux dépens d’une épuration qui mettra les plus vils aux commandes. Voir le sort des gilets jaunes.
  • Les forcés. Prenons plusieurs exemples. Il y a longtemps que les journalistes ont été remplacés par les putes, comme dit Alain Soral. On est passé en mode accéléré sous les hyper-présidents Sarkozy-Hollande, première mouture du pouvoir mondialiste ultime. On voit que la même recette de bâton et carotte s’applique aux médecins ; la médecine libérale disparaît au profit d’une médecine soviétisée qui a recours à l’hôpital psychiatrique maintenant pour éloigner le contrevenant. De la même manière, restauration et petits commerces (dont le sort est tragique depuis la protéiforme, incomprise, prophétique révolte poujadiste des années cinquante) sont forcés de disparaître pour être remplacés par le millier de supermarchés technétroniques décrits par Vincent Held dans le livre qu’il m’a demandé de préfacer l’an prochain, si Dieu nous prête vie.
  • Les peureux. Ils sont hypnotisés par la peur du virus, des pandémies, de tout. Un lâche peut tout faire. La télévision en a fabriqué des millions avec ses chaînes de News et ses actus en bandeaux.
  • Les passifs enfin, dont le rebelle liquide fait aisément partie. Imaginez-vous que soixante personnes seulement s’étaient rassemblées pour demander la libération du professeur Fourtillan… Le reste clique.

Terminons. J’ai beaucoup parlé dans mon livre-recueil sur la servitude volontaire (PDF gratuit, à quatre euros — prix coûtant — sur Amazon.fr) de notre soumission et de notre acédie. Je voulais évoquer un problème finalement plus brûlant. Combien de bourreaux volontaires seront prêts à se damner pour tourmenter leurs frères et obéir à Klaus Schwab et à sa clique ?

Bibliographie :

Bonnal – Si quelques résistants… ; Littérature et conspiration (Amazon.fr, Dualpha)




Le vrai visage du socialisme moderne : les planificateurs à l’attaque de la propriété privée

[Source : contrepoints.org]

Par Rainer Zitelmann

La multiplication des réglementations érode lentement mais sûrement la notion de propriété privée en Europe. Si les propriétaires restent formellement propriétaires, ils perdent progressivement le contrôle sur leurs biens, devenant ainsi des fonctionnaires d’un nouveau genre.

La propriété privée reste-t-elle une propriété privée si l’État indique au propriétaire, dans les moindres détails, ce qu’il peut ou doit en faire ?

Les propositions de nouvelles réglementations européennes sur la performance énergétique des bâtiments résidentiels suscitent l’émoi dans de nombreux pays européens.

Prenons l’exemple de l’Allemagne : les calculs montrent que les propriétaires allemands seraient contraints de dépenser 200 milliards d’euros par an pour améliorer l’efficacité énergétique de leur logement ! Cela équivaut à quatre fois le budget annuel de l’Allemagne pour la défense. Selon les estimations, le coût d’un système de chauffage à économie d’énergie et d’une isolation thermique pour une maison individuelle s’élève à au moins 100 000 euros.

La question de savoir si la directive européenne sera finalement mise en œuvre sous sa forme actuelle reste ouverte, mais le débat à lui seul suffit à perturber des centaines de milliers de propriétaires.

[Voir aussi :
Agenda 2030 : vous n’aurez rien et vous serez heureux
D’ici 2030, nous n’aurons rien et nous en serons heureux]

Et ce n’est là qu’un exemple parmi tant d’autres de la façon dont l’Union européenne transforme de plus en plus l’économie européenne en une économie planifiée. Le terme « économie planifiée » peut sembler exagéré à certains lecteurs qui l’associent à la nationalisation des moyens de production et des biens immobiliers. Cependant, l’économie planifiée moderne fonctionne différemment : formellement, les propriétaires restent propriétaires, mais ils sont progressivement dépossédés du contrôle de leurs biens, l’État déterminant de plus en plus ce qu’ils sont autorisés ou obligés de faire avec leurs biens.

L’interdiction d’immatriculer de nouvelles voitures à moteur à combustion dans l’Union européenne à partir de 2035 en est un autre exemple : ce ne sont plus les entreprises ou les consommateurs qui décident de ce qui est produit, mais les hommes politiques et les fonctionnaires. Cette attitude repose sur la conviction que les hommes politiques savent mieux que des millions de consommateurs et d’entrepreneurs ce qui est bon pour eux.

C’est précisément la différence entre une économie de marché et une économie planifiée : une économie de marché, c’est la démocratie économique en action. Chaque jour, des millions de consommateurs décident de ce qui est produit et de ce qui ne l’est pas. Les prix indiquent aux entreprises quels produits sont nécessaires — et en quelle quantité — et lesquels ne le sont pas.

Pour revenir à l’exemple de l’immobilier, de nombreux pays disposent d’une législation étendue sur les loyers qui empêche les propriétaires d’obtenir les loyers qu’ils pourraient obtenir sur le marché libre.

En Allemagne, par exemple, cet objectif est atteint grâce à un ensemble de lois : un plafond d’augmentation des loyers (kappungsgrenze) détermine le pourcentage et le niveau des augmentations de loyer autorisées. Même lorsque l’inflation atteint 7 % ou plus par an, dans de nombreuses villes allemandes les loyers n’ont le droit d’augmenter que de 0,5 % par an.

Dans de nombreuses villes allemandes, les loyers ne peuvent augmenter que de 5 % au maximum. Le SPD, principal partenaire de la coalition au pouvoir en Allemagne, demande aujourd’hui que ce plafond soit abaissé à 2 %, ce qui équivaut en fait à une expropriation cumulative. En termes réels, la valeur des loyers diminue d’année en année. Il y a ensuite le frein aux loyers, qui détermine le montant du loyer que le propriétaire d’un appartement existant peut exiger lorsqu’il le met en location.

En conséquence, le propriétaire supposé d’un bien immobilier est de plus en plus contraint : le gouvernement lui impose des obligations de rénovation presque inabordables — voir la série de directives allemandes et européennes sur la performance énergétique — et l’oblige à se conformer à des exigences environnementales de plus en plus strictes et de plus en plus coûteuses pour les nouveaux bâtiments.

Dans le même temps, elle empêche les propriétaires d’obtenir les loyers qu’ils pourraient obtenir sur un marché libre. En fait, les propriétaires ne sont guère plus que des gestionnaires de biens immobiliers nommés par le gouvernement. Dans le pire des cas, ils risquent également de perdre leurs droits de propriété formels si l’écart entre ce que le gouvernement leur permet de gagner et ce qu’il les oblige à dépenser continue de se creuser.

Cette frénésie réglementaire n’affecte pas seulement l’immobilier, elle a aussi un impact significatif sur les entreprises.

L’Union européenne ne se contente pas de réglementer ses pays membres et les entreprises qui y sont établies. La directive européenne sur la chaîne d’approvisionnement vise à rendre les grandes entreprises de l’Union européenne responsables si, par exemple, leurs fournisseurs à l’étranger appliquent des règles en matière de santé et de sécurité au travail, ou des normes environnementales ne répondant pas aux attentes de l’Union européenne.

Un autre règlement européen, le CBAM, introduit des droits d’émission de carbone sur les importations en provenance du monde entier

Si, par exemple, une entreprise importe des vis d’Inde, où les normes climatiques de l’Union européenne ne s’appliquent pas, elle devra payer un supplément. C’est ainsi que Bruxelles veut réduire les émissions, non seulement au sein de l’Union européenne, mais aussi dans le monde entier.

L’érosion des droits de propriété n’est toutefois pas un phénomène exclusivement européen.

Aux États-Unis aussi, les droits de propriété sont progressivement érodés sous la bannière du Green New Deal.

Cette évolution se poursuivra jusqu’à ce que le propriétaire ou le gérant d’une entreprise soit réduit à un simple agent de la bureaucratie. Le gouvernement déterminera quels biens et services doivent être fournis (et comment) au moyen de lois de plus en plus strictes. À un moment donné, les entrepreneurs ne seront plus que des fonctionnaires.


Rainer Zitelmann est l’auteur du livre In defence of capitalisme.




Note sur Poutine et Gates

Par Joseph Stroberg

ST. PETERSBOURG, 6 juin/TASS/. Les gouvernements commenceront à l’avenir à verser un revenu de base universel aux citoyens de leur pays, a déclaré Alexei Kudrin, président de la Chambre des comptes de Russie, lors d’une interview accordée à la chaîne de télévision Rossiya-24 en marge du Forum économique international de Saint-Pétersbourg (SPIEF).

« À l’avenir, je pense que le revenu de base garanti, qui est également appelé revenu de base inconditionnel, est ce à quoi les pays finiront par aboutir », a-t-il souligné. « Toutefois, ce revenu sera trop faible pour permettre de vivre pleinement sa vie », a ajouté M. Kurdin.

Le Forum économique international de Saint-Pétersbourg 2021, organisé par la Fondation Roscongress, s’est déroulé du 2 au 5 juin. TASS était le partenaire d’information du forum et l’agence officielle d’hébergement des photos.

https://tass.com/economy/1299497

La plupart des pays semblent s’aligner mine de rien vers un revenu de base universel qui ne sera cependant pas gratuit, mais devra se mériter, comme pour le crédit social à la chinoise. La Russie n’y échappe visiblement pas. Et donc s’il s’avère que Poutine veut vraiment au fond de lui du bien pour son pays1, soit il est plus ou moins complètement dépassé par les événements, soit il est très mal conseillé, soit il n’a en réalité pas grande possibilité d’action, n’ayant qu’un pouvoir de façade (comme les autres dirigeants), ou une combinaison des trois.

De son côté, Bill Gates s’affiche en grand philanthrope qui veut le bien de l’Humanité et adopte une approche qui passe résolument par la technologie : informatique, intelligence artificielle, nanotechnologie vaxinale, pilotage logiciel de l’agroalimentation, etc.. Pour mener à bien ses nombreux projets censés améliorer la vie humaine, il utilise son immense fortune accumulée après des années à avoir été considéré comme l’Homme le plus riche du monde et figurant toujours dans le top 5 des multimilliardaires. Est-ce pur hasard si Gates est un grand ami de Xi Jinping2 et s’il s’affiche avec les grands apparents de ce monde3 ?

Dans la pratique et les faits, autant les Russes sous le règne apparent de Poutine que les êtres humains en général sous le règne antéchristique de Gates4 semblent se diriger tout droit vers l’asservissement complet sous l’effet d’une approche purement matérialiste de la vie, même si Poutine valorise encore une démarche spirituelle et témoigne de sa foi chrétienne. S’il est sincère dans sa démarche, alors il devient de plus en plus manifeste qu’il est sur le point d’être vaincu par le NWO (Nouvel Ordre Mondial) comme Trump l’a été avant lui5, notamment par la dimension financière, car le salaire moyen russe est en train de baisser nettement sous le coup des mesures économiques occidentales.

En poursuivant l’analyse des événements sous un angle eschatologique, alors il est hautement probable qu’aucune solution purement humaine ne pourra faire tomber ce NWO et mettre fin au règne de la triple Bête apocalyptique (mer, terre et Dragon). La seule qui le pourrait passerait par la destruction de la pierre angulaire de l’édifice — la théorie virale et sa mère la théorie des germes —, car c’est sur ces théories réfutées et non scientifiques6 que reposent les mesures sanitaires et les vaxins et que sans elles ces mesures et ces poisons injectés n’ont plus la moindre justification, alors qu’a contrario ceci permet pour l’instant la poursuite du plan d’asservissement total de l’Humanité.





Poutine est-il de mèche avec les mondialistes ?

[Source : unz.com]

Par Mike Whitney

Question 1

Dans de nombreuses régions du monde, Vladimir Poutine est admiré pour son franc-parler et sa défense de la souveraineté nationale. Mais sur le plan intérieur, de nombreuses politiques de Poutine semblent s’aligner sur celles des mondialistes occidentaux. Comme vous le notez dans un récent billet sur Substack, Poutine vient de « signer un décret sur la création d’un passeport domestique “numérique” », dont beaucoup pensent qu’il ouvrira la voie à une tyrannie technocratique. Est-ce que j’exagère les risques de la carte d’identité numérique ou est-ce que ce développement représente une menace sérieuse pour la liberté personnelle ?

Riley Waggaman :

Imaginez que les États-Unis commencent à délivrer des permis de conduire numériques pouvant être utilisés comme pièce d’identité officielle. Quelle serait la réaction ? Je soupçonne que beaucoup d’Américains se sentiraient « inquiets », faute d’un meilleur terme. Et ce n’est pas sans raison.

Le système de passeport numérique mis en place en Russie mérite le même scepticisme.

Tout d’abord, un peu de contexte : La Russie dispose d’un « passeport national » qui fait office de carte d’identité nationale. Vous utilisez votre passeport national pour ouvrir un compte bancaire, lorsque vous devez interagir avec la bureaucratie locale, etc., etc. Il s’agit d’un document important dont vous avez besoin pour accomplir des tâches ordinaires et quotidiennes.

Le passeport numérique a été présenté comme une copie électronique du passeport national, accessible par smartphone (via le portail des services de l’État, Gosuslugi). Le gouvernement est encore en train de décider dans quelles situations/scénarios le passeport numérique sera accepté comme une pièce d’identité valide.

Les partisans de ce document numérique affirment qu’il est plus pratique qu’une pièce d’identité en papier, et ils ont peut-être raison. Le problème, bien sûr, c’est que les commodités modernes peuvent entraîner toutes sortes de désagréments, et avec le temps, ces désagréments peuvent même devenir « normaux ».

Le fait que cette carte d’identité sera liée au portail des services de l’État (Gosuslugi) est certainement une source d’inquiétude et il est facile d’imaginer comment les passeports numériques pourraient être utilisés (et abusés) par le gouvernement russe — ou n’importe quel autre gouvernement, d’ailleurs. Tout cela au nom de la commodité.

Bien sûr, les autorités promettent que les cartes d’identité numériques ne seront jamais rendues obligatoires. Je suis assez vieux pour me souvenir de l’époque où le gouvernement russe avait promis que la vaccination contre le virus Covid serait volontaire à 100 %…

Question 2

La Russie semble être le fer de lance de la transition vers les monnaies numériques des banques centrales (CBDC) avec la création du « rouble numérique ». À votre avis, quels sont les pièges potentiels d’un tel plan ?

Riley Waggaman :

Si l’on exclut la possibilité d’imposer un goulag numérique à part entière, le rouble numérique n’a pas d’avantages évidents. Je dirais la même chose de toutes les CBDC, bien sûr.

Certains prétendent que le rouble numérique est un moyen nécessaire, prudent et brillant de contourner les sanctions occidentales. C’est faux. La Banque de Russie dispose d’un système de messagerie financière (SPFS) entièrement fonctionnel qui fonctionne indépendamment de SWIFT. Voici quelques titres de RT.com pour votre considération :

Tous ces articles concernent le SPFS et ont été publiés bien avant que la Banque de Russie n’annonce son intention de développer le rouble numérique en octobre 2020.

Je me demande pourquoi tant d’Occidentaux qui prétendent comprendre les dangers des CBDC pensent que le rouble numérique est en quelque sorte « différent ». La CBDC de la Banque de Russie a été presque unanimement condamnée par les commentateurs les plus éminents du pays dans l’espace médiatique alternatif/conservateur. Même des médias grand public comme Tsargrad ont publié des critiques cinglantes à l’encontre du rouble numérique.

Pendant ce temps, dans les « médias alternatifs » de langue anglaise, nous sommes bénis par les postulations profondes de penseurs profonds comme Simplicius qui écrivent une prose violette qui durcit les tétons pour expliquer à quel point la Banque de Russie est extraordinaire et antimondialiste, et pourquoi le rouble numérique est super branché et cool.

Je ne comprends pas pourquoi les commentaires en anglais (tous les commentaires non russes, en fait) sont si éloignés de ce que les Russes patriotes vivant en Russie disent de leur propre pays, en russe.

D’ailleurs, la Banque de Russie est déjà revenue sur sa décision : La Banque de Russie est déjà revenue sur sa promesse de ne jamais, au grand jamais, « colorer » les roubles numériques de manière à ce qu’ils ne puissent être utilisés que pour l’achat de certains articles. Le vice-président de la banque centrale a récemment déclaré que l’imposition de restrictions sur la manière dont les roubles numériques peuvent être dépensés est une possibilité réelle, qui sera étudiée à l’avenir. (lien) Le rouble numérique n’a même pas encore été mis en circulation que la Banque de Russie est déjà prête à « explorer » comment ce nouvel outil amusant de contrôle total approuvé par Davos, le FMI, le G20, etc., etc. peut être utilisé pour réduire la dignité humaine de base.

Question 3

La Russie se rapproche-t-elle des vaccinations obligatoires ?

(Note : Voici une citation tirée de l’un de vos récents articles :

Le ministère russe de la Santé souhaite modifier le calendrier national d’immunisation préventive afin que la vaccination COVID puisse être obligatoire pour les « catégories vulnérables de citoyens » chaque fois que les autorités sanitaires bienveillantes du pays estiment que la situation « épidémiologique » justifie une nouvelle série d’injections coercitives…

Bien entendu, tout nouveau décret de vaccination obligatoire s’appliquerait également aux employés de l’État, y compris les enseignants, les médecins, le personnel militaire, etc.

Edward Slavsquat)

Riley Waggaman :

Si l’entreprenant ministère russe de la Santé — qui travaille sans relâche pour préserver la santé publique — décide que le « Covid » se « propage » à un rythme inacceptable, diverses catégories de citoyens devront choisir entre se faire vacciner ou perdre leur emploi. Il s’agit bien entendu d’une vaccination volontaire, car les Russes peuvent choisir s’ils veulent être employés ou s’injecter une substance génétique non prouvée, développée en coopération avec AstraZeneca.

De nombreux intellectuels très intelligents — comme Aussie Cossack — continuent de prétendre que la Russie n’a jamais eu de vaccination Covid obligatoire, ce qui est très courageux si l’on considère qu’en janvier 2023, des centaines de Russes n’avaient toujours pas le droit de travailler parce qu’ils refusaient de se faire injecter le vaccin.

Le Gamaleya Center continue de « mettre à jour » son vaccin Covid, et le gouvernement russe continue de vendre aux enfants cette saleté dangereuse et à peine testée. La question de savoir si la vaccination Covid deviendra aussi omniprésente et « normale » que le vaccin annuel contre la grippe (qui est même poussé dans les petits bras des enfants russes chaque année ; je le sais parce que j’ai dû signer un document interdisant à l’infirmière du jardin d’enfants d’injecter le vaccin à mon fils de 6 ans) n’est pas encore tranchée. Mais il faut être d’une crédulité impressionnante pour croire que le gouvernement russe souhaite que la vaccination Covid reste une affaire purement volontaire. La bureaucratie russe de la santé n’a pas de bons antécédents lorsqu’il s’agit de dénoncer les escroqueries de Big Pharma et de l’OMS. Saviez-vous que vous deviez subir un test de dépistage du VIH (une vieille arnaque de Fauci datant des années 80) pour obtenir un visa de travail en Russie ? Eh bien, maintenant vous le savez.

Question 4

Voici un extrait de l’un de vos récents billets qui surprendra de nombreux lecteurs qui pensent que le président Poutine s’oppose en fait à la foule de Davos et à son programme mondialiste :

« Pour vaincre le mondialisme, Moscou adopte à contrecœur, mais de manière responsable, l’agenda mondialiste…

Il n’y a aucun moyen d’arrêter le “progrès” technologique promu par Davos, le G20, le FMI, la Banque mondiale, l’ONU et l’OMS, c’est pourquoi Moscou doit collaborer étroitement avec toutes ces organisations mondialistes afin de maintenir la parité mondialiste avec l’Occident collectif, sinon la Russie ne sera pas en mesure de se protéger des mondialistes ».

Et voici un autre extrait d’un autre billet :

« Presque chaque déclaration commune signée par Moscou (qu’il s’agisse d’une déclaration du G20, d’une déclaration des BRICS ou simplement d’une salade de mots rédigée avec l’aide de Pékin) comprend un passage faisant l’éloge des rôles vitaux de l’Organisation Mondiale de la Santé, de l’Organisation Mondiale du Commerce et du Fonds Monétaire International… Cela semble être une information pertinente.

Le gouvernement russe a déclaré à plusieurs reprises qu’il n’avait pas l’intention de se retirer de l’OMS, de l’OMC ou même du FMI. Il serait bon que Cerise mette à jour son article pour refléter cette réalité indéniable. »

Edward Slavsquat

[Voir aussi :
La Russie doit combler le fossé en matière de marquage de bétail !]

Vous semblez dire que, même si la Russie combat l’oligarchie occidentale en Ukraine, elle continue à marcher au pas avec les mondialistes sur les questions de politique sociale. Pouvez-vous nous en dire plus à ce sujet ? Et quelle est la place de Poutine dans tout cela ? Est-il un complice involontaire ou un participant enthousiaste ?

Riley Waggaman :

Moscou combat-elle l’oligarchie occidentale en Ukraine ? Gazprom pompe du gaz à travers l’Ukraine depuis le premier jour de l’Opération militaire spéciale (Oms). Et ce n’est pas la seule ressource naturelle que les « entrepreneurs » russes font désespérément transiter par le territoire ukrainien.

Je n’ai pas encore lu qu’un oligarque ukrainien soutenu par l’Occident avait vu sa maison pulvérisée par un missile russe. En fait, il est peu probable qu’un seul oligarque occidental, où que ce soit, ait été incommodé par l’Oms. Au contraire, il s’agit d’une formidable opportunité de gagner de l’argent, y compris pour les oligarques russes.

Mais pour répondre à la deuxième partie de votre question : quiconque suit les médias de langue russe sait que Moscou est presque totalement en phase avec l’Occident lorsqu’il s’agit de technocratie écrasante et d’autres formes de progrès sociétal « sûr et commode ». En fait, un observateur objectif reconnaîtrait que la Russie est très en avance sur l’Occident dans la mise en œuvre de la « numérisation » vantée par Davos et d’autres organisations antimondialistes célèbres.

Poutine n’a rien fait de significatif pour ralentir ce processus. En fait, en permettant à de glorieux patriotes comme Herman Gref d’être les fers de lance de l’IA, de la biométrie, du marquage du bétail par code QR, des systèmes de reconnaissance faciale, du « développement durable » et d’autres développements technologiques à la mode en Russie, Poutine est un complice inconditionnel de toutes les folies peu recommandables qui assaillent la Russie et tous les autres pays.

Il suffit de voir comment le gouvernement russe traite les écoliers (comme du bétail malade et suspect) pour comprendre où va ce pays. Les enfants sont l’avenir, après tout !

Question 5

Pouvez-vous résumer votre point de vue sur le vaccin Covid-19 ?

Riley Waggaman :

Il est mauvais.

Question 6

Vous dites que « les Russes ne sont pas très enthousiastes à l’égard de la directrice de la Banque centrale de Russie, Elvira Nabiullina ». Selon vous : « Les socialistes, les monarchistes, les néo-Soviétiques, les conservateurs, les militaires purs et durs, à quelques exceptions près, méprisent tous Elvira et ses roubles numériques. »

Plus loin dans votre article, vous dites : « (Elvira) Nabiullina est un symbole de la poursuite d’une politique économique contraire aux intérêts de la Russie. »

C’est une critique assez sévère. Pouvez-vous nous expliquer ce qui se passe ? Pourquoi Poutine reconduirait-il à un poste aussi important une personne qui, de l’avis de beaucoup, met en œuvre un programme mondialiste ?

Riley Waggaman :

La deuxième citation provient en fait de Nakanune.ru, un média indépendant de gauche basé à Ekaterinbourg. À l’exception des médias financés par l’État, tous les médias russes détestent Elvira Nabiullina et pensent qu’elle est un larbin mondialiste qui travaille activement à la destruction de la Russie. Les conservateurs, les orthodoxes purs et durs, les communistes, les néo-bolcheviks, les nationalistes — tous détestent Nabiullina. C’est un fait et la raison pour laquelle il n’est jamais communiqué aux consommateurs d’« informations alternatives » non russes est un grand mystère.

Je n’ai pas la moindre idée de la raison pour laquelle Poutine a nommé cette diplômée de Yale World Fellow pour un nouveau mandat en tant que gouverneur de la Banque de Russie, même si elle est affreuse et que personne ne l’aime. Cela fait probablement partie de la stratégie ingénieuse de Poutine pour vaincre les mondialistes avec une CBDC programmable contrôlée à 100 % par une banque centrale obéissant au FMI et fonctionnant indépendamment de l’État russe.

Question 7

Lors de notre dernière interview, vous avez fait un résumé émouvant de notre époque actuelle en disant :

« Je me souviens souvent de cette phrase troublante d’Alexis de Tocqueville : “Je remonte d’âge en âge jusqu’à l’antiquité la plus reculée ; mais je ne trouve aucun parallèle à ce qui se passe sous mes yeux : le passé ayant cessé d’éclairer l’avenir, l’esprit de l’homme erre dans l’obscurité.”

Chaque jour qui passe, il semble que nous soyons coupés de force de notre propre passé. Nous sommes “recyclés” pour accepter un nouveau modèle de civilisation. Cela se passe au niveau local, régional, national et mondial. Les familles sont déchirées.

Je suis convaincu que nous sommes confrontés à un mal qui n’a pas d’équivalent dans l’histoire de l’humanité ».

Edward Slavsquat

À en juger par les réponses, je pense qu’un grand nombre de personnes pensent comme vous… Ma dernière question est la suivante : êtes-vous toujours aussi pessimiste qu’à l’époque ?

Riley Waggaman :

Mike, je voudrais vous remercier (encore une fois) pour cette interview, qui reste l’article le plus lu de mon blog. Comme vous vous en souvenez probablement, les réalités des politiques de « santé publique » de la Russie manquaient de « précision » (j’essaie d’être charitable ici) en 2021, et je pense que notre échange sur Internet a ouvert la voie à une discussion plus factuelle et plus nuancée sur la « réponse Covid » de la Russie.

En fait, je suis plutôt optimiste dans le sens où j’ai accepté le fait qu’il n’y a pas de compte Twitter omnipotent à 5 dimensions qui me sauvera des satanistes occidentaux, et que je devrai me sauver moi-même — ce qui est en fait relativement indolore, facile, et même amusant. Je dirais même que ma perspective actuelle est pleine d’espoir. Mais je comprends parfaitement le pessimisme de quelqu’un qui en a assez du gouvernement américain, ou de n’importe quel gouvernement occidental ; quelqu’un qui regarde avec envie le gouvernement russe comme une alternative. Le problème de cette curieuse façon de penser est que, selon les données officielles, environ 30 % des Russes vivent avec moins de 10 dollars par jour, la Russie est confrontée à une crise démographique catastrophique (et il est difficile d’imaginer une mesure plus fondamentale pour évaluer la santé d’une nation), et le gouvernement russe est un partisan fanatique de politiques qui sapent les derniers vestiges de la dignité humaine de base. Il est vrai que le gouvernement russe n’est pas d’accord avec l’agenda des transsexuels ; c’est une belle note de bas de page à admirer alors que le taux de natalité de la Russie est en train de s’effondrer.

Mais encore une fois, je suis optimiste. J’ai pu entrer en contact avec des personnes partageant les mêmes idées, ici en Russie et dans le monde entier, et ma vie s’en est trouvée grandement améliorée. Je suis capable de vivre la vie que je veux vivre sans avoir à trouver des excuses obscènes pour l’inexcusable.

Nous devrions tous être guidés par la vérité, l’amitié et l’amour, et la raison pour laquelle les soi-disant « médias alternatifs » sont si obsédés par l’idée de soutenir des gouvernements qui n’offrent au monde rien d’autre que la même chose (la tristesse) est vraiment stupéfiante. Cela suffit. Nous avons tout ce dont nous avons besoin.




La guerre économique des entreprises américaines contre les Blancs

[Source : unz.com]

Par Robert Stark

Bloomberg News a rapporté qu’au cours de l’année qui a suivi les manifestations « Black Lives Matter » (2020-2021), seuls 6 % des nouveaux employés des entreprises du S&P 100 étaient des Blancs. En revanche, 94 % des nouveaux emplois dans les entreprises sont allés à des personnes de couleur (données tirées des rapports EEO-1). Au cours de cette période, les entreprises ont augmenté leurs effectifs de 323 094 personnes, dont 302 570 nouveaux emplois pour les personnes de couleur, mais seulement 20 524 pour les Blancs. Il y a même eu un déclin net de 188 000 Blancs dans les fonctions moins élevées, bien qu’il y ait eu une certaine croissance des Blancs dans les postes de cadres supérieurs et les professions libérales. Par ailleurs, 68,5 % des personnes touchées par les réductions d’effectifs dans les entreprises étaient des Blancs.

Comme les néolibéraux, Bloomberg News semble soutenir ces changements, laissant entendre que les entreprises américaines ont bien tenu leurs promesses en matière d’équité. Il est remarquable de constater à quel point l’article admet pratiquement que les entreprises américaines ont carrément refusé d’embaucher des Blancs, justifiant ainsi les griefs liés à l’identité blanche. Cependant, le site conservateur Daily Wire a réfuté l’article en affirmant que Bloomberg avait falsifié ses données en n’utilisant que les entreprises du S&P 100, et que la part des Blancs dans le total des embauches s’élevait plutôt à 46 %, ce qui représente une sous-représentation plus modeste par rapport à 54 % de la main-d’œuvre totale. Cela s’explique par le fait qu’un grand nombre de Blancs ont été embauchés par des petites et moyennes entreprises. Le Daily Wire a également souligné que les chiffres nets de Bloomberg tiennent compte du grand nombre de baby-boomers blancs qui ont pris leur retraite pendant la pandémie, plutôt que de simples licenciements. Quoi qu’il en soit, l’économie est de plus en plus constituée d’entreprises Fortune 500, et il est donc légitime de se concentrer sur les pratiques d’embauche hyperdiscriminatoires de ces entreprises.

Bloomberg a également rapporté qu’environ la moitié des entreprises du S&P 100, « dont Amazon.com Inc, PepsiCo Inc, Meta Platforms Inc (alors Facebook) et Microsoft Corp, se sont fixé des objectifs ambitieux pour augmenter leur proportion de personnes de couleur dans les postes de direction. Amazon s’est fixé pour objectif de doubler le nombre de vice-présidents et de directeurs noirs ; Microsoft s’est engagée à doubler le nombre de managers et de cadres supérieurs noirs aux États-Unis d’ici à 2025 ». Les entreprises les moins blanches du S&P 100 sont Qualcomm (30 % de Blancs, 62 % d’Asiatiques), McDonald’s (31 % de Blancs), Amazon (33 % de Blancs), Nike (36 %), Visa (36 %), Meta (38 %), NVidia (40 %), Gilead (40 %), Alphabet (45 %), Apple (45 %), Intel (45 %), JP Morgan (46 %), PayPal (46 %), Costco (47 %), AMD (47 % de Blancs, 44 % d’Asiatiques), Target (48 %) et Microsoft (48 %). En revanche, les plus blancs sont Duke Energy (80 % de Blancs), 3M (78 %), GE (75 %), Dow (74 %), American Tower (73 %), P&G (73 %), General Dynamics (72 %), Conoco (72 %), Eli Lilly (71 %), Lockheed (71 %), Southern Co (71 %), Exxon (71 %), Caterpillar (70 %), RTX (70 %), Exelon (70 %), UPacific (69 %), Morgan Stanley (68 %), Colgate-Palmolive (68 %), Merck (67 %), Boeing (67 %), Met Life (67 %), Pfizer (66 %), Johnson & J (66 %), GM (65 %), Ford (65 %), AIG (65 %), Medtronic (65 %), AbbVie (64 %), BNY Mellon (64 %), IBM (63 %), Thermo Fisher (62 %), Altria (62 %) et NextEra Energy (61 %). Selon Bloomberg, les entreprises aberrantes qui sont devenues moins diversifiées sont United Parcel Service Inc, la société de tabac Altria Group Inc, l’agence de voyage Booking Holdings Inc et la confiserie alimentaire Mondelez International Inc. Une autre entreprise aberrante est CVS, qui a embauché beaucoup de Blancs à des postes de direction.

Les industries les moins blanches comprennent les Big Tech, comme META, Intel, Alphabet et Qualcomm, bien qu’IBM soit une exception assez blanche, étant une entreprise de la vieille garde dont le siège se trouve dans le comté de Westchester, à New York, plutôt que dans la Silicon Valley. Les entreprises spécialisées dans l’IA, comme Nvidia et AMD, sont également très asiatiques et comptent peu de Blancs, même si RTX, la plateforme informatique de NVidia, est beaucoup plus blanche que sa société mère. Les données du rapport 2022 sur la diversité de Google montrent que les embauches d’hommes blancs ont diminué d’environ la moitié entre 2015 et 2022, la plus forte augmentation concernant les Asiatiques, en particulier les femmes asiatiques, plutôt que les Noirs ou les Hispaniques. Outre la technologie, les secteurs les moins blancs sont les marques de mode comme Nike et, bien entendu, le secteur des services comme Amazon et McDonald’s. Même la finance est devenue beaucoup plus diversifiée, comme Visa et JP Morgan, bien que Capital 1, Morgan Stanley et BNY Mellon soient encore assez blancs.

Les industries les plus blanches sont celles de l’énergie, comme Duke Energy et Conoco, de la production chimique comme Dow, de l’aérospatiale comme General Dynamics et Lockheed, des services publics comme Union Pacific, General Electric, Exelon, et American Tower, qui est une société d’investissement immobilier pour les tours de téléphonie mobile. Il y a aussi des constructeurs automobiles comme Ford et General Motors, d’autres entreprises manufacturières comme Caterpillar, 3M et Thermo Fisher, qui produit des instruments d’analyse. Les technologies de la santé comme Medtronic, les fabricants de biens de consommation comme Proctor & Gamble et Colgate, les sociétés pharmaceutiques comme Pfizer, Johnson & Johnson, Eli Lilly, AbbVie et Merck, et les compagnies d’assurance comme MetLife et AIG. Dans l’ensemble, les entreprises plus blanches ont tendance à être plus pratiques ou utilitaires, et donc moins axées sur la marque.

De nombreuses entreprises ont embauché en masse des travailleurs de différentes origines raciales, comme Amazon, qui a recruté beaucoup plus de non-Blancs à des postes moins élevés, tout en augmentant le nombre de Blancs dans les postes de direction. À l’inverse, Nike, qui est probablement l’entreprise la plus anti-Blancs malgré son siège à Portland, a en fait laissé partir des Blancs des postes de direction. Pour la plupart, les entreprises ont sacrifié les Blancs prolétaires et les jeunes Blancs cherchant à mettre un pied dans la porte, afin d’améliorer leurs statistiques en matière de diversité. Les cadres supérieurs des entreprises du S&P 100 sont encore composés à 60 % de Blancs, mais de plus en plus de non-Blancs. Dans l’ensemble, les Asiatiques sont les plus représentés parmi les professionnels et les techniciens, les Hispaniques et les Noirs étant davantage recrutés à des postes moins élevés.

Source : Bloomberg News

L’Amérique compte environ 60 % de Blancs et 40 % de non-Blancs et, pour ceux qui entrent sur le marché du travail, probablement environ 50/50. Par conséquent, cette disparité de recrutement de 6 % de Blancs et de 94 % de non-Blancs n’est possible que si les entreprises pratiquent une discrimination flagrante à l’encontre des candidats blancs. Sans compter que si nous supposons également un favoritisme fondé sur le sexe, il est probable que 2 % environ des nouveaux employés des entreprises sont des hommes blancs. Les entreprises ne peuvent pas défendre ces disparités dans le cadre d’une action en justice portant sur l’impact de la discrimination, et tout argument en faveur d’une représentation équitable n’est que pure connerie. Si les embauches de Noirs, d’Hispaniques et d’Asiatiques étaient toutes surreprésentées par rapport à leur population, les Hispaniques (x 2,1) et les Asiatiques (x 3,1) étaient beaucoup plus surreprésentés que les Noirs (x 1,9). Même dans les entreprises où l’emploi a diminué, les Asiatiques (2,3 %) et les Hispaniques (9,7 %) étaient largement sous-représentés, tandis que, ironiquement, les Noirs étaient légèrement surreprésentés (16,5 %), les Blancs étant les plus surreprésentés (68,5 %). Cette sous-représentation extrême des Blancs dans les recrutements des entreprises, qui représente environ 10 % de la représentation des Blancs dans l’ensemble de la population, montre qu’un système de quotas direct serait préférable du point de vue des Blancs, même si les Asiatiques étaient lésés.

ResumeBuilder.com a interrogé 1 000 responsables de recrutement aux États-Unis et a constaté que « 52 % d’entre eux pensent que leur entreprise pratique une “discrimination à rebours” à l’embauche » et que « 1 sur 6 a été invité à donner la priorité à l’embauche d’hommes blancs ». La question est de savoir si ces actions violent la législation sur les droits civils ou si elles sont le fruit des droits civils, et les deux arguments sont valables. Il est clair qu’il existe un programme visant à éliminer les Blancs des entreprises américaines, même si divers facteurs entrent en ligne de compte. Par exemple, la motivation du profit pour faire baisser les salaires via l’immigration, le népotisme ethnique à mesure que la classe dirigeante devient davantage non blanche, les ONG qui extorquent des entreprises pour qu’elles embauchent plus de non-Blancs, les oligarques qui utilisent la race pour détourner l’attention de tout contrecoup économique tel que la syndicalisation, et la pression exercée par le ministère de la Justice de Biden pour plus de diversité. La classe supérieure blanche jette les Blancs inférieurs sous le bus et considère peut-être la classe moyenne blanche comme des concurrents pour les postes d’élite. Il semble que la stratégie de l’establishment soit de construire cette nouvelle classe de cadres diversifiée qui sera plus complaisante. La classe dirigeante opte pour une stratégie qui consiste à s’aligner explicitement sur la nouvelle démographie contre l’ancienne Amérique, ce qui est un pari qui peut s’avérer payant ou se retourner contre elle. Toutefois, le « woke capital » n’est pas un programme imposé d’en haut, et beaucoup de ces changements sont le résultat de diplômés universitaires « woke » qui gravissent les échelons de l’entreprise et prennent en charge les départements des ressources humaines et du recrutement.

Il y aura probablement une grave récession, ou quelque chose de plus proche de la Grande Dépression, et les élites s’inquiètent de la manière de gérer les conséquences. Le capitalisme woke, en réponse à la fois à la montée du populisme économique et aux manifestations/émeutes de BLM, est un exemple de capitalisme de catastrophe, que nous verrons probablement plus souvent en réponse à la crise économique qui s’annonce. Par exemple, les hausses de taux d’intérêt visant à juguler l’inflation vont écraser les petites et moyennes entreprises et les banques régionales dont elles dépendent et qui sont l’élément vital de l’Amérique moyenne. Il est évident que ces petites entreprises embauchent beaucoup plus de Blancs et de conservateurs que les grandes sociétés.

Il est également probable que l’on assiste à un resserrement du crédit et qu’il devienne impossible d’obtenir un prêt si l’on n’est pas une société ou une personne très fortunée. Cette situation s’ajoute à la discrimination anti-Blancs en matière de prêts et d’aides gouvernementales pour les petites entreprises et les prêts immobiliers. Il semble que le plan soit de rendre presque impossible de gagner sa vie indépendamment du gouvernement ou des méga-entreprises, et que ceux qui sont au sommet sélectionnent à leur guise les gagnants et les perdants de l’économie. La crise économique rendra cette transition sociale et économique beaucoup plus difficile à mettre en œuvre que si les institutions financières parvenaient à réaliser un scénario d’atterrissage en douceur.

Les entreprises ont pu s’en tirer avec des politiques discriminatoires, en partie parce que le marché du travail était tendu après la pandémie. Mais si vous êtes blanc, qualifié et que vous n’avez pas été embauché, il est évident qu’il s’est passé quelque chose. Bien que le taux de chômage soit encore bas, du moins sur le papier, il est presque certain qu’il y aura un grand krach avec des licenciements massifs. Sans parler de l’impact de l’automatisation de masse. Ce scénario de la « grenouille dans la casserole » se répète depuis plusieurs décennies, tant avec le néolibéralisme économique qu’avec les changements culturels et démographiques. Les Blancs, en particulier, ont été relativement prospères et ont pu tolérer ces changements. Toutefois, la crise économique et le déclin dramatique de la qualité de vie accentueront la méchante concurrence à somme nulle. Les licenciements massifs toucheront tous les groupes démographiques, qu’il s’agisse des Blancs de droite ou de gauche, ainsi que de nombreux nouveaux employés issus de la diversité. En gros, tout le monde sera mécontent, ce qui ajoutera de l’huile sur le feu des conflits sociaux et politiques existants.

L’écart entre les taux d’activité des Blancs et des Noirs s’est réduit, les Noirs dépassant les Blancs pour la première fois, alors que le taux d’activité des Blancs ne s’est pas remis des blocages et de la récession de 2008. Le revenu par habitant des Blancs est toujours supérieur à celui des Noirs et des Hispaniques, mais il stagne avec un creux depuis la fin des années 2010, tandis que le revenu des Hispaniques et des Noirs a atteint un plateau et que le revenu des Asiatiques a connu la croissance la plus rapide. Si les personnes bien établies dans leur carrière peuvent s’en sortir, les hommes blancs qui entrent sur le marché du travail seront particulièrement touchés. La situation sera probablement pire que celle des milléniaux lors de la récession de 2008. Même la classe moyenne supérieure blanche, qui considère comme acquis que ses enfants iront à l’université et obtiendront un emploi dans une entreprise, est aujourd’hui confrontée à une concurrence beaucoup plus rude que par le passé. Ces politiques discriminatoires expliquent en partie pourquoi les hommes blancs sont les plus touchés par les suicides et les morts de désespoir. Sans parler des effets négatifs à long terme sur la fertilité et la formation des familles.

Les entreprises fonctionnent comme des entités quasi étatiques soutenues par les banquiers centraux. Cette stratégie suppose également que ces actions malveillantes se retourneront contre elles, ce qui n’est pas évident, et constitue une excuse pour ne rien faire. De même, se plaindre de l’esprit d’entreprise au sens large est intellectuellement insuffisant. Il s’agit d’un conflit tribal et d’une prise de pouvoir, plutôt que d’un désaccord honnête dont les gens peuvent débattre démocratiquement.

La droite a toujours cet espoir naïf que l’élection de Trump ou de DeSantis va tout régler. Trump a été au pouvoir et a réduit les impôts de ces sociétés louches, n’a pas fait en sorte que son ministère de la Justice lutte contre la discrimination anti-Blancs, puis s’est vanté d’un taux de chômage record pour tous les groupes démographiques, à l’exception des hommes blancs. Même si l’on peut affirmer que les réductions d’impôts accordées par Trump aux entreprises ont été bénéfiques pour l’économie, cet argument est réduit à néant par les pratiques d’embauche des entreprises. Le nouveau GOP populiste ne pourra pas être pris au sérieux tant qu’il n’acceptera pas les limites de la méritocratie sans distinction de couleur, tant qu’il ne sera pas prêt à utiliser le droit contre le capital social et tant qu’il ne s’attaquera pas agressivement aux entreprises et à l’élite managériale d’un point de vue économique. Cela implique de rejeter l’orthodoxie du marché libre, par exemple en soutenant un impôt progressif sur les sociétés, au grand dam des conservateurs reaganiens du marché libre. Quoi qu’il en soit, la décentralisation économique radicale ou l’économie du distributisme est la clé pour mettre fin à la consolidation des richesses et du pouvoir, et à la concurrence acharnée à somme nulle qui pousse les gens à se haïr les uns les autres.

La responsabilité personnelle, l’amélioration de soi et les efforts sont limités si l’on ne dispose pas du capital social nécessaire et si les institutions sont hostiles. Les Blancs de droite, en particulier, sont trop individualistes et stoïques pour leur propre bien. Toutefois, la droite est aujourd’hui contrainte de reconsidérer la validité des politiques identitaires et de repenser le conservatisme à l’emporte-pièce. Par exemple, considérer tous ceux qui ne réussissent pas économiquement dans le cadre du système actuel comme des clochards est en contradiction avec la dénonciation d’un système truqué. Le principal point positif est qu’un grand nombre de personnes intelligentes écartées des grandes institutions et mécontentes conduiront à la création d’institutions alternatives, à l’esprit d’entreprise et à l’innovation en dehors du système.




La Chine — ce système de domination nous menace tous !

[Source : Kla.tv]

Il y a quelques décennies, la Chine était un pays agricole totalement appauvri et en retard au niveau technologique. En l’espace d’une trentaine d’années seulement, elle est en train de devenir une puissance mondiale de premier rang du point de vue économique, technologique et militaire. Pour bien situer cette ascension fulgurante de la République populaire de Chine, il est important d’examiner de plus près sa naissance et son développement. En effet, ce qu’on ne lit pas dans les livres d’histoire officiels ni même dans les médias grand public sur l’histoire de la République populaire de Chine, ce serait que, selon des journalistes d’investigation renommés, elle est indissociable de trois noms : Rothschild, Rockefeller et les Skull & Bones. Suivez-nous maintenant dans un voyage aventureux à travers l’histoire de la Chine, au cours duquel il apparaîtra clairement que la Chine a été délibérément construite comme un instrument du nouvel ordre mondial et qu’elle constitue un avant-goût du système de domination mondiale planifié.

I.) Regard sur ceux qui tirent les ficelles dans l’ombre :

Skull & Bones est une très puissante organisation secrète occulte américaine, fondée à l’instigation de Lord Rothschild et financée par Rockefeller et d’autres banquiers de Wall Street. Selon Alexandra Robbins, une journaliste américaine, Skull & Bones a réussi à infiltrer presque toutes les grandes institutions scientifiques et politiques ainsi que les institutions financières, médiatiques et gouvernementales des États-Unis. Skull & Bones forme également le cercle interne du Council on Foreign Relations (CFR), également initié par Rothschild et financé par Rockefeller. Le CFR est le think tank américain le plus influent du siècle dernier, il a par exemple fourni à lui seul neuf présidents des États-Unis, dont l’actuel président Joe Biden.

Dans ses recherches Alexandra Robbins est arrivée à la conclusion suivante : l’objectif de Skull & Bones, et par conséquent des Rockefeller et des Rothschild, est de construire un nouvel ordre mondial dans lequel les libertés individuelles sont réduites et où tout le pouvoir est concentré dans les mains d’une petite élite.

II.) La naissance de la République populaire de Chine sous Mao Tsé-toung :

Dans le but d’établir un nouvel ordre mondial, Skull & Bones a fondé en Chine, au début du 20e siècle, une série d’écoles et d’hôpitaux qui ont donné naissance à l’actuelle Yale-China Association, connue sous le nom de « Yale-in-China ». Ils ont été financés par Rothschild et, plus tard, par la Fondation Rockefeller. Cette œuvre prétendument caritative poursuivait cependant en arrière-plan des objectifs totalement différents. Jonathan Spence, professeur d’histoire chinoise, a été le premier à découvrir les liens étroits entre Mao et Yale. Enfin, en 1972, le journal Yale Daily News a rapporté ce qui suit à ce sujet : « Yale a aidé de nombreux jeunes hommes dans leur ascension politique vers le pouvoir. Lors de la promotion de 1919, Yale-in-China a aidé, en plus des 1 000 leaders masculins…, un jeune homme du nom de Mao Tsé-toung » et « Sans le soutien de Yale, Mao Tsé-toung ne serait jamais passé de l’inconnu au pouvoir ! »

Lors de ses recherches, le journaliste d’investigation Alexander Schnarf est donc arrivé à la conclusion que de toute évidence Yale-in-China travaillait en secret à l’émergence d’un État communiste.

L’intervention de Skull & Bones dans la guerre civile chinoise (1927-1949), au cours de laquelle le Kuomintang nationaliste et le Parti communiste chinois de Mao Tsé-toung se disputaient la direction politique de la Chine, est également significative de leur influence et de leur approche subtile. Le conflit s’est terminé par la victoire des communistes sur le Kuomintang. Selon le Professeur Antony C. Sutton, chercheur et historien cette victoire a été remportée principalement grâce au fait que le général américain et franc-maçon George C. Marshall a discrètement désarmé les forces armées nationalistes qu’ils soutenaient initialement, en cessant de leur fournir des munitions en 1946. Le supérieur de Marshall était le secrétaire à la guerre Henry L. Stimson, un membre de Skull & Bones !

Les presque 30 années de règne de Mao Tsé-toung qui suivirent se transformèrent en un règne de terreur sans précédent. Avec des campagnes politiques telles que le « Grand Bond en avant » et la « Révolution culturelle », Mao a imposé par la contrainte une transformation de l’économie et de la société chinoises. La « révolution culturelle » avait pour but de détruire les anciennes coutumes, modes de pensée, habitudes, — en fait la culture chinoise et visait surtout les couches les plus âgées et les plus éduquées de la Chine, ce qui a coûté la vie à 2 à 5 millions de personnes. Le « Grand Bond en avant » devait permettre de rattraper le retard sur les pays occidentaux industrialisés et de raccourcir la période de transition vers le communisme. Malgré la grande famine qui en a résulté, Mao a imposé ses objectifs d’une main de fer. Selon Alexander Schnarf, les méthodes de répression pratiquées étaient d’une brutalité sans précédent. Les critiques ont été poursuivis sans relâche et des milliers de personnes ont été systématiquement torturées et assassinées. Même les enfants auraient été tués, broyés et utilisés comme engrais.

L’historien néerlandais Frank Dikötter estime qu’au moins 45 millions de personnes sont mortes rien que pendant la Grande Famine de Chine (1959 à 1961). Selon les estimations des scientifiques, la politique totalitaire et inhumaine de Mao a coûté la vie à 80 millions de personnes au total.

La politique de Mao était simple : quiconque ne respectait pas les règles était assassiné. Cela a conduit à une société dans laquelle toute critique était littéralement muselée. Ce qui restait n’était plus qu’une masse apeurée et soumise.

Le point de vue totalement différent de David Rockefeller est effrayant. Il a qualifié ce contrôle total et cette oppression du peuple « d’expérience sociale » ! Rockefeller a déclaré textuellement : « L’expérience sociale en Chine sous la direction du président Mao est l’une des plus importantes et des plus réussies de l’histoire de l’humanité. » Lorsqu’on connaît les objectifs poursuivis par la fondation Rockefeller en Chine, cette affirmation devient extrêmement pertinente. Selon les journalistes d’investigation Alexander Schnarf et Tilman Knechtel, la fondation considérait la Chine comme un immense laboratoire où l’on étudiait la meilleure façon de contrôler et de gérer une société, afin de pouvoir ensuite reproduire cela dans le monde entier ! Le fait que Rockefeller ait fait l’éloge des crimes de Mao suggère que ce dernier avait manifestement répondu à ses attentes et que cette « expérience sociale » avait été menée à bien à la plus grande satisfaction de Rockefeller.

Comme nous le verrons au point suivant, ce n’était toutefois que la première manœuvre de Rockefeller, Rothschild et consorts.

III.) L’émergence de la Chine comme puissance mondiale

Après Mao, c’est Deng Xiaoping qui a dirigé de facto le destin de la Chine jusqu’en 1997. Il est entré dans l’histoire comme le grand réformateur qui a initié l’ouverture de la Chine et son ascension en tant que puissance économique et mondiale. Mais cela ne s’est pas fait tout seul et n’a pas été un miracle économique. Le coup d’envoi de cette évolution a été la rencontre orchestrée par Henry Kissinger en 1972 entre le président américain Nixon et Mao Tsé-toung. Sous le prétexte que la Chine devait être construite comme un contrepoids à l’URSS, de l’argent et des technologies occidentales ont commencé à affluer vers la Chine, ce qui a marqué le début de son ascension. Or, il faut savoir que Nixon et Kissinger étaient ou sont membres du CFR et que Kissinger est en outre étroitement lié aux Rothschild et aux Rockefeller [www.kla.tv/26153]. Par conséquent, ces derniers ont usé de toute leur influence pour favoriser l’ascension de la Chine tout en y renforçant leur position dominante. En 1982, Rothschild a pris le contrôle de la banque centrale de Chine et donc de sa politique monétaire. La Chase Manhattan Bank de Rockefeller est devenue le représentant officiel de la Banque de Chine aux États-Unis et a ouvert les vannes de l’afflux d’argent vers la Chine. Cet argent a été largement utilisé pour financer des instituts de recherche et de développement, ce qui a entraîné une fuite du savoir-faire occidental vers la Chine. Les groupes qui se sont engagés de cette manière en Chine sont également, pour la plupart, étroitement liés au CFR. Il s’agit des entreprises dites « Fortune 500 », comme par exemple Ford, General Motors, IBM et Microsoft. Parmi elles, 157 se sont installées en Chine, dont 53 y ont même établi leur siège social. Concernant cette évolution, le professeur Antony C. Sutton, scientifique renommé de l’Institut Hoover de l’Université de Stanford, écrivait déjà en 1986 : « Vers l’an 2000, la Chine communiste sera une superpuissance construite avec la technologie et l’expertise américaines » ! — construite par Rothschild, Rockefeller et Skull & Bones !

IV.) La Chine, un outil fiable pour les mondialistes

Comme Rothschild et Rockefeller sont tous deux profondément impliqués dans la franc-maçonnerie, il n’est pas surprenant que cela ait également laissé des traces en Chine. Grâce à des révélations comme celles du franc-maçon italien de haut rang Gioele Magaldi, on sait que Deng Xiaoping a été initié à la franc-maçonnerie et est devenu membre de la super-loge « THREE EYES ». Celle-ci avait été fondée par David Rockefeller, Henry Kissinger et le conseiller à la Sécurité nationale des États-Unis, Zbigniew Brzeziński [www.kla.tv/10603 (en allemand)], et a longtemps été la super-loge la plus puissante et celle qui donnait le ton au niveau mondial. Deng Xiaoping, quant à lui, a initié d’autres hauts responsables du parti communiste chinois à la franc-maçonnerie. Cela a eu pour conséquence que depuis 1980, selon Gioele Magaldi, tous les présidents du parti, y compris l’actuel président de la République chinoise Xi Jinping, sont membres des super-loges qui coordonnent les francs-maçons de haut niveau. Ils poursuivent eux aussi l’établissement d’un « gouvernement mondial unique », ce qui a permis à Rothschild et Rockefeller de s’assurer que la Chine reste un outil fiable pour leurs plans mondialistes.

V.) La Chine : un fer de lance de la globalisation

Mais la Chine n’est pas seulement un outil quelconque, elle est devenue de plus en plus le fer de lance des Rothschild, Rockefeller et Skull & Bones, qui aspirent manifestement à un nouvel ordre mondial de contrôle et de surveillance totaux. En voici quelques exemples :

Avec sa politique de confinement sévère pendant la crise du Covid, la Chine a joué un rôle essentiel dans l’effondrement de l’économie mondiale, générant ainsi des profits colossaux pour quelques super-riches.

Avec la Russie, la Chine est le grand partisan de la mise en place d’un nouveau système financier et monétaire mondial sous le contrôle du FMI.

La Chine est à l’avant-garde mondiale tant pour la suppression de l’argent liquide que pour l’introduction de la monnaie numérique de banque centrale CBDC. Elle est ainsi à la pointe de ce projet mondial, coordonné et financé par la BRI, Banque des règlements internationaux.

Avec son système de crédit social, la Chine est un pionnier et un modèle pour le Great Reset souhaité par Klaus Schwab et le Forum économique mondial (FEM). Ce système est un système de surveillance de masse à l’aide de l’intelligence artificielle et donc le perfectionnement du système de domination forcée mis en place par Mao. Le comportement et la fiabilité de chaque individu, mais aussi des entreprises et des organisations, y sont constamment surveillés et évalués. En récompensant le bon comportement dans l’intérêt des gouvernants et en punissant tout écart de conduite, il impose à chacun de fonctionner à 100 % dans l’intérêt des dirigeants. Le premier système de crédit social en Europe a depuis déjà été introduit à Bologne (en Italie) et la Commission européenne prépare également l’introduction de ce système de contrôle et d’éducation.

Tout indique donc qu’après le succès de leur « expérience sociale » en Chine, Rockefeller, Rothschild et consorts veulent désormais l’étendre au monde entier et poser ainsi les bases d’une dictature mondiale. Lors du Davos d’été 2023 du Forum Économique Mondial, le Premier ministre chinois Li Qiang a également laissé entendre comment cela devrait se faire. Il a souligné que la « sécurité » devait être considérée comme le sujet le plus important dans la hiérarchie des priorités ! Peu avant, Klaus Schwab, le père du Great Reset, avait fait la déclaration suivante, très révélatrice, en faisant l’éloge des « acquis » du Parti communiste chinois devant Li Qiang :

« Nous sommes impatients d’apprendre de votre vision de la Chine et du monde. »

Est-ce un hasard si les gens sont amenés à accepter des interventions de plus en plus profondes de l’État en raison d’une peur systématiquement entretenue par la politique et les médias ?

N’est-ce pas la peur du Covid, du terrorisme, de la menace d’une catastrophe écologique et climatique imminente, etc., qui fait abandonner petit à petit les acquis de notre société démocratique et libérale pour les échanger contre une apparente sécurité ? Est-ce de cette façon qu’on veut maintenant nous faire avaler le système de crédit social carbone prévu par l’UE ?

Il faut stopper les plans de cette petite élite qui, dans l’ombre, dirige sournoisement le destin du monde et qui veut maintenant mettre en place son système de crédit social dans le monde entier ! Aidez-nous et diffusez cette émission. Souhaitez-vous en outre contribuer vous-même, en tant que collaborateur bénévole de Kla.TV, à mettre en lumière une telle injustice ? Alors inscrivez-vous à l’adresse suivante : www.kla.tv/vernetzung.

Sources / Liens :

Le pacte Russie-Chine et la conspiration Marx-Rothschild
www.kla.tv/26499

Les 100 ans d’Henry Kissinger – Stratège mondial et criminel de guerre ?
www.kla.tv/26153


[Source : Ciel Voilé]






Les projets pilotes de portefeuilles d’identité numérique de l’UE se déroulent en catimini

[Source : Brownstone Institute]

Par Stavroula Pabst

En ce début d’année 2023, la Commission européenne semble très occupée à développer et à mener des projets pilotes pour son portefeuille d’identité numérique de l’UE (EUDI), qu’elle a l’intention de mettre à la disposition de tous les citoyens de l’UE dans un avenir proche. Mais si la Commission européenne (CE) vante la commodité, la sécurité et le large éventail de cas d’utilisation possibles de l’EUDI dans la vie quotidienne, ce qui est moins discuté, c’est le potentiel de l’outil pour un grand nombre de questions éthiques et de surveillance.

Qu’est-ce que le portefeuille d’identité numérique de l’UE (EUDI) ?

Le portefeuille numérique de l’UE, souvent appelé « portefeuille d’identité numérique de l’UE » (EUDI), devrait être proposé au public européen dans les années à venir. Selon la Commission européenne :

« Les portefeuilles d’identité numérique de l’UE sont des portefeuilles numériques personnels permettant aux citoyens de s’identifier numériquement, de stocker et de gérer des données d’identité et des documents officiels sous forme électronique. Il peut s’agir d’un permis de conduire, d’ordonnances médicales ou de diplômes ».

Alors que la législation rationalisant leur utilisation prévue dans toute l’Europe est finalisée, la Commission européenne poursuit ses efforts pour déployer les EUDI auprès du grand public européen, où plus de 250 entreprises privées et autorités publiques participent à quatre projets pilotes à grande échelle. À l’heure où nous écrivons ces lignes, l’UE a investi 46 millions d’euros dans ces projets pilotes.

En effet, un large éventail de cas d’utilisation est déjà testé dans le cadre des projets pilotes EUDI. Ces portefeuilles permettent notamment d’accéder aux services publics, d’enregistrer et d’activer des cartes SIM pour des services de réseau mobile, de signer des contrats, de faciliter les voyages et de présenter des diplômes. Dans l’ensemble, ces cas d’utilisation suggèrent que les portefeuilles d’identité numérique pourraient être utilisés pour un large éventail de services essentiels à la vie quotidienne.

La commodité, mais pour qui ?

La Commission européenne insiste souvent sur le caractère pratique du portefeuille numérique, en annonçant que les utilisateurs pourront utiliser les portefeuilles pour s’inscrire à l’hôtel, remplir leur déclaration d’impôts, louer une voiture et ouvrir un compte bancaire en toute sécurité. La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a souligné les points suivants dans son discours sur l’état de l’Union en 2020, où elle a proposé le concept d’une « e-identité européenne sécurisée » :

« Chaque fois qu’une application ou un site web nous demande de créer une nouvelle identité numérique ou de nous connecter facilement via une grande plateforme, nous n’avons aucune idée de ce qu’il advient de nos données en réalité. C’est pourquoi la Commission proposera une identité électronique européenne sécurisée. Une identité en laquelle nous avons confiance et que tout citoyen peut utiliser partout en Europe, que ce soit pour payer ses impôts ou pour louer un vélo. Une technologie qui nous permet de contrôler nous-mêmes quelles données sont utilisées et comment elles le sont. »

Certes, von der Leyen a raison de dire que « nous n’avons aucune idée de ce qu’il advient de nos données » lorsque nous créons des comptes en ligne ou que nous nous connectons à des services privés, et elle affirme que l’identification numérique peut contribuer à résoudre un problème fondamental que de nombreuses personnes rencontrent lorsqu’elles utilisent l’internet.

Cependant, l’« identité électronique » européenne et les méthodes d’identification numérique en général posent un grand nombre de nouveaux problèmes pour les civils, tant à court qu’à long terme. En effet, si l’identité numérique peut permettre aux utilisateurs d’accéder à des services, un rapport du WEF de 2018 sur l’identité numérique admet la propension de l’outil à exclure :

« Pour les individus, [les identités vérifiables] ouvrent (ou ferment) le monde numérique, avec ses emplois, ses activités politiques, son éducation, ses services financiers, ses soins de santé et bien plus encore ».

Et en effet, sous le contrôle d’un État corrompu ou d’autres structures de gouvernance, la propension de la carte d’identité numérique à « fermer » le monde numérique semble prête à être utilisée à mauvais escient ou de manière abusive. La chercheuse Eve Hayes de Kalaf, par exemple, écrit dans The Conversation que « les États peuvent utiliser les systèmes d’identification parrainés par la communauté internationale » contre les populations vulnérables. Elle cite l’exemple de la République dominicaine, où une discrimination de longue date à l’encontre des personnes d’origine haïtienne s’est traduite par la déchéance de leur nationalité dominicaine en 2013, les rendant apatrides.

En attendant, il n’est pas difficile d’imaginer que d’autres personnes passent entre les mailles du filet numérique à mesure que les systèmes d’identification numérique se généralisent et s’interconnectent, voire deviennent une condition préalable à l’accès à des services et à des aides sociales et financières essentielles.

Comme Jeremy Loffredo et Max Blumenthal l’expliquent dans leur rapport de 2021 pour la Grayzone, par exemple, l’introduction en 2017 d’Aadhaar, le système d’identification biométrique de l’Inde, « qui suit les mouvements des utilisateurs entre les villes », a entraîné une vague de décès dans l’Inde rurale, car les difficultés d’accès au système Aadhaar ont empêché les bénéficiaires de biens et de prestations d’accéder aux magasins de rationnement du pays, les laissant même mourir de faim. Le journal indien Scroll a rapporté que, dans un échantillon aléatoire de 18 villages indiens où l’authentification biométrique avait été rendue obligatoire pour accéder aux rations alimentaires subventionnées par le gouvernement, 37 % des détenteurs de cartes n’ont pas pu obtenir leurs rations.

Malgré les dégâts qu’il a causés, Aadhaar a finalement été présenté comme un succès, et Rest of World rapporte que l’Inde est en train de mettre en place des partenariats internationaux pour exporter ailleurs sa populaire interface de paiement unifiée (UPI), un système de paiement instantané qui utilise le système d’identification biométrique Aadhaar comme base.

Il est clair que l’identification numérique peut avoir des conséquences néfastes sur la société si elle est mise en œuvre à la hâte. Malgré ces inconvénients possibles, comme je le note dans Unlimited Hangout, l’adoption quasi universelle des systèmes d’identification numérique semble de plus en plus inévitable, puisque :

« Juniper Research [estime] que les gouvernements auront délivré environ 5 milliards de cartes d’identité numériques d’ici 2024, et qu’un rapport de Goode Intelligence de 2019 [suggère] que l’identité et la vérification numériques représenteront un marché de 15 milliards de dollars d’ici 2024 ».

En outre, des avancées législatives ont été réalisées en vue de l’interopérabilité du portefeuille numérique dans l’ensemble de l’UE. En d’autres termes, les services clés sont hypercentralisés au-delà des frontières et numérisés d’une manière plus traçable que ne l’auraient été leurs équivalents sur papier, le tout à portée de main des autorités.

Le portefeuille EUDI est apparemment destiné à être connecté à des services financiers ou à en inclure d’autres, de sorte que les citoyens de l’UE pourront utiliser leur EUDI pour ouvrir des comptes bancaires et même faire une demande de prêt. En outre, un document de la Banque centrale européenne sur le cadre européen de l’identité numérique suggère que le « portefeuille EUDI apportera des avantages à toutes les parties prenantes de l’écosystème de paiement », y compris « le soutien prévu à l’euro numérique ».

Si la Commission européenne tient à souligner les avantages supposés de l’EUDI pour les « parties prenantes de l’écosystème de paiement », elle semble moins désireuse de discuter des dangers qui entourent le lien plausible, voire probable, entre l’identité numérique et l’argent, et en particulier les monnaies numériques, où les capacités de l’élite à suivre, voire à manipuler ou à bloquer les capacités des civils à accepter ou à effectuer des paiements, pourraient être sans précédent.

En bref, les portefeuilles d’identité numérique de l’UE sont censés être pratiques pour une utilisation quotidienne par les civils. Dans le même temps, ces portefeuilles, ainsi que d’autres systèmes d’identification numérique adjacents qui se développent ailleurs, pourraient également être pratiques pour les gouvernements et les structures de gouvernance qui cherchent à surveiller, à contrôler ou à manipuler en masse des aspects essentiels de la vie des citoyens.

La connexion DIIA

Bien qu’elle n’ait pas le statut de membre de l’UE et qu’elle soit en guerre, l’Ukraine est impliquée dans les projets pilotes de portefeuille numérique de l’UE. En effet, comme je l’ai indiqué dans mon Substack, DIIA, l’application ukrainienne hypercentralisée de l’État dans un smartphone, contribue au déploiement du portefeuille numérique de l’UE. En fait, le ministre ukrainien de la transformation numérique, Mykhailo Fedorov, a souligné dans un message sur Telegram datant de juillet que des représentants de DIIA avaient même montré les capacités de l’application DIIA au consortium POTENTIAL (Pilots for European Digital Identity Wallet) cet été.

Notamment, de nombreux cas d’utilisation du portefeuille numérique de l’UE testés dans le cadre des projets pilotes sont déjà une réalité avec l’application DIIA de l’Ukraine. En effet, les Ukrainiens utilisent DIIA pour toute une série d’activités quotidiennes, notamment pour vérifier leur identité afin d’utiliser les services bancaires, de détenir une variété de pièces d’identité numériques (comme les permis de conduire et les passeports biométriques) et même de payer certains impôts et d’accéder aux services sociaux pour les familles. Le ministère ukrainien de la transformation numérique a souligné son intention de rendre tous les services publics disponibles en ligne : La DIIA doit être le « guichet unique » de ces services.

Et, comme je l’ai déjà mentionné dans des rapports précédents pour mon Substack et mon Unlimited Hangout, la portée de DIIA continue de s’étendre au fur et à mesure que le conflit s’aggrave, l’application fournissant des services liés à la guerre. Les civils ukrainiens touchés par la guerre ont reçu des allocations par le biais de l’application, par exemple, et peuvent également vérifier leur identité par le biais de DIIA pour s’inscrire à e-Vorog (« e-enemy »), un chatbot qui permet aux citoyens ukrainiens de signaler à l’État des informations sur les allées et venues de l’armée russe.

Dans l’ensemble, ces conditions suggèrent que DIIA pourrait servir de modèle ou de précurseur au portefeuille numérique européen adjacent, où le portefeuille numérique de l’UE, qui est déjà une application centralisée destinée à aider les citoyens dans un certain nombre de services quotidiens essentiels, pourrait prendre en charge un nombre croissant de services gouvernementaux dans l’ensemble de l’Union européenne. Bien qu’il reste à voir ce qu’il adviendra des déploiements du portefeuille numérique en Europe, la mise en œuvre du portefeuille à l’échelle de l’UE et le format de l’application pour smartphone, où les fonctionnalités peuvent être facilement introduites, supprimées ou modifiées à volonté, signifient que l’on ne peut exclure une dérive du champ d’application à une échelle comparable.

Conclusion

De nombreuses personnes s’intéressent à juste titre aux documents numériques et à d’autres moyens faciles d’accéder aux services publics et d’accomplir des tâches à l’ère du numérique. Toutefois, ces services et outils, lorsqu’ils sont facilités par des États et des structures de gouvernance adjacentes, ainsi que par des membres du secteur privé qui n’ont pas à rendre de comptes, posent des problèmes éthiques et de surveillance importants qui devraient être discutés et débattus en profondeur par le public. À cet égard, il semble que le futur portefeuille d’identité numérique de l’UE ne fasse pas exception.

Mais débat ou pas, les déploiements pilotes du portefeuille numérique et l’adoption de l’identité numérique par les États membres de l’UE sont en cours, avec un communiqué de presse de la CE expliquant que « tout le monde aura le droit d’avoir une identité numérique européenne » acceptée dans tous les États membres de l’UE.

Et tandis que la Commission européenne communique qu’« il n’y aura pas d’obligation » d’utiliser un portefeuille d’identité numérique de l’UE, le rapport de la CE intitulé Communication 2030 Boussole numérique : La voie européenne pour la décennie numérique précise que l’objectif de l’UE pour 2030 est que 80 % des citoyens utilisent une « solution d’identification électronique ». En fin de compte, les messages contradictoires laissent place à la spéculation : même si les cartes d’identité numériques ne sont pas obligatoires au moment de leur introduction, la population en général pourrait d’une manière ou d’une autre être incitée, voire obligée, à adopter des cartes d’identité numériques pour accéder à des services publics clés.

Alors que les partisans de l’identification numérique soulignent la capacité de ces outils à offrir commodité et sécurité dans un monde de plus en plus en ligne, les problèmes d’éthique et de protection de la vie privée que j’ai soulignés ici indiquent que, s’ils sont déployés à la hâte, les portefeuilles d’identité numérique de l’UE pourraient en fin de compte avoir des conséquences désastreuses et durables sur la vie privée et les libertés civiles. De plus, une fois mises en œuvre, il semble que les identités numériques pourraient être difficiles à supprimer, même en cas d’impopularité, entraînant finalement les citoyens dans un cauchemar technocratique dont ils ne pourront pas facilement s’échapper.

En bref, les dangers posés par les systèmes d’identification numérique émergents tels que le portefeuille EUDI ne peuvent être ignorés alors que l’Europe entre dans sa « décennie numérique ».

Publié sous une licence internationale Creative Commons Attribution 4.0
Pour les réimpressions, veuillez établir un lien canonique vers l’article original du Brownstone Institute et vers l’auteur.

À propos de l’auteur

Stavroula Pabst est écrivaine, comédienne et doctorante en médias à l’Université nationale et kapodistrienne d’Athènes, en Grèce. Ses écrits ont été publiés dans des revues telles que Propaganda in Focus, Reductress, Unlimited Hangout et The Grayzone.




Bill Gates vaut-il mieux que les nazis ?

Bill Gates a déclaré aux dirigeants du G20 que des « commissions de la mort » seront bientôt nécessaires.

Dans un avenir proche, ces commissions seront nécessaires pour mettre fin à la vie des personnes malades et en mauvaise santé en raison des « coûts médicaux très, très élevés », a déclaré Bill Gates.

Bill Gates a poursuivi en expliquant que « l’argent utilisé pour maintenir en vie les pauvres et les malades pendant quelques mois supplémentaires pourrait être mieux dépensé pour les enseignants ».

Les projets de Bill Gates pour une « commission de la mort » reflètent le langage utilisé par le Forum économique mondial concernant l’euthanasie, et la nouvelle solution diabolique du gouvernement canadien pour résoudre l’inflation, le problème des sans-abri, la montée en flèche de la criminalité et les pénuries alimentaires : l’euthanasie pour les pauvres.

Le régime Trudeau a déclaré qu’il proposait désormais de payer l’euthanasie pour les personnes « trop pauvres pour continuer à vivre dans la dignité ».

Silvano Trotta




L’orwellienne « communauté mondiale de destin partagé » du régime chinois

[Source : epochtimes.fr]

[Illustration : Host Photo Agency/Ria Novosti via Getty Images]

Par Stu Cvrk

Ce n’est un secret pour personne que, depuis son accession en 2012 au poste de secrétaire général du Parti communiste chinois (PCC), Xi Jinping a formulé des initiatives toujours plus mégalomanes visant à élever la Chine au-dessus de toutes les autres nations du monde. Notamment, l’initiative Ceinture et Route, souvent qualifiée de « nouvelle route de la soie », l’initiative pour la sécurité mondiale, l’initiative pour le développement mondial et l’initiative pour la civilisation mondiale. Ces initiatives sont un élément de la guerre psychologique permanente menée dans le but d’instaurer un nouvel ordre mondial dominé par l’État-parti chinois. Les activités associées à chacun de ces immenses plans sont à la fois réelles et néfastes.

Les déclarations de Xi Jinping, dont les médias d’État chinois se font les chantres, font périodiquement référence à ces initiatives. Par exemple, il a récemment réitéré sa vision d’une « communauté mondiale de destin partagé ». Qu’est-ce que tout cela signifie ? Examinons le sujet.

Le China Daily se fait le perroquet de Xi Jinping

En 2022 en présentant les intentions suggérées de ces initiatives, le média d’État chinois China Daily a propagé l’idée lénifiante que « la coopération en matière de développement économique, financier, d’infrastructures et de renforcement des capacités, ainsi que la coopération en matière d’investissement sont des composantes importantes des plateformes établies par la Chine comme cadres de coopération avec divers forums et programmes régionaux — tels que le Forum sur la coopération sino-africaine, le Forum de coopération sino-arabe et le Plan de coopération entre la Chine et la communauté des États latino-américains et caribéens ».

Les communistes chinois semblent adorer le mot « coopération » (ce mot a été utilisé six fois dans la citation ci-dessus !) mais, en réalité, pour toutes ces belles paroles de Xi Jinping et de ses sténographes des médias chinois, les définitions communistes diffèrent grandement de la compréhension commune. La compréhension habituelle de coopération est « travailler ou agir ensemble pour un but ou un bénéfice commun ». Cependant, la définition du PCC signifie « coopérer selon nos conditions » (按我们的条件合作) : nous vous piégerons par la dette afin d’obtenir le contrôle de vos ressources naturelles et de vos infrastructures, la sécurité mondiale s’inclinera devant le leadership chinois, le développement international sera assorti de conditions chinoises inextricables et la civilisation mondiale se conformera au modèle autoritaire dirigé par Pékin.

En avril 2023, le China Daily a répété la déclaration de Xi Jinping concernant le prétendu « engagement de la Chine en faveur du développement pacifique » dans des régions non spécifiées du monde, par le biais d’un concept non défini « d’action mondiale commune ». Les Ouïghours et les Tibétains savent par expérience directe ce que les chefs communistes de Pékin entendent par « développement pacifique ». Pour eux, le « développement pacifique » s’est fait sous la menace des baïonnettes de l’Armée populaire de libération chinoise et des camps de rééducation (concentration), alors que le régime chinois continue toujours de commettre un génocide sur ces minorités ethniques.

Les Philippins apprennent également ce que Xi Jinping entend par « développement pacifique » alors que la marine et les garde-côtes chinois continuent d’accroître la zone mise sous le contrôle de Pékin en mer de Chine méridionale.

Comme l’a récemment rapporté le New York Times, « la Chine revendique 90 % de la mer de Chine méridionale, dont une partie se trouve à des milliers de kilomètres du continent et dans les eaux entourant le Viêt Nam, la Malaisie, le Brunei, l’Indonésie et les Philippines ». Les Chinois ont sommairement placé une barrière flottante près du récif de Scarborough pour empêcher les bateaux de pêche philippins d’accéder à une zone où ils ont des droits de pêche légaux.

Le New York Times a également rapporté que « Manille a été empêchée [par la marine chinoise] d’explorer pleinement les gisements de pétrole et de gaz dans la zone que le tribunal international de La Haye a jugée en 2016 comme faisant partie de la zone économique exclusive des Philippines ». Cela fait suite à des années de construction par la Chine d’installations militaires sur des îles contestées de la mer de Chine méridionale.

Apparemment, les communistes chinois croient que « la force fait le droit » et poursuivent leurs objectifs stratégiques à moins qu’une force opposée suffisante soit appliquée. Le 25 septembre, les Philippines ont supprimé la barrière flottante du côté sud-est du récif de Scarborough.

Le navire de la marine philippine Sierra Madre avec des marines envoyés pour faire valoir les revendications territoriales de Manille sur le deuxième récif Thomas dans les îles Spratly, dans la mer de Chine méridionale contestée, le 23 avril 2023.
(Ted Aljibe/AFP via Getty Images)

Qu’est-ce que cela veut dire le « destin partagé » ?

Xi Jinping a présenté la vision d’une « communauté mondiale de destin partagé » dans son discours à l’Institut d’État des relations internationales de Moscou en 2013. Depuis lors, il en a fait périodiquement référence, notamment en utilisant ce terme de « novlangue de Xi » lors de l’ouverture du 20e Congrès du PCC à l’automne dernier. Le terme lui-même est un charabia vide de sens, car, en tant qu’habitants de la Terre, tous les êtres humains partagent un destin commun par le simple fait d’exister.

Le 26 septembre, le bureau d’information du Conseil d’État chinois a publié un livre blanc intitulé Communauté mondiale de destin partagé : les propositions et les actions de la Chine qui explique en détail ce que les communistes entendent par là. Cette publication a été accompagnée des habituels communiqués de presse des médias d’État, dont cette déclaration de Xinhua : « La vision s’aligne sur les tendances mondiales dominantes, résonne avec l’appel à la coopération internationale et contribue à un ordre mondial plus juste et plus équitable. »

La stratégie du régime consiste à étendre les diverses initiatives de Xi Jinping pour créer des blocs économiques dirigés par la Chine parmi les pays en développement, conformément au concept d’une « communauté mondiale avec un destin partagé ». En élargissant son influence économique dans les pays du Sud et ailleurs par le biais des initiatives de « Ceinture et la Route », « pour le développement mondial » et autres, la Chine est bien avancée pour influencer les politiques favorables au PCC par les pays membres des organisations internationales — telles que l’Assemblée générale des Nations unies, l’Organisation mondiale du commerce, le Fonds monétaire international ou la Banque mondiale. Sans parler des organisations dominées par la Chine, telles que l’Organisation de coopération de Shanghai ou la Banque asiatique d’investissement pour les infrastructures.

Un bon exemple de la nature insidieuse de l’influence du régime chinois dans les organisations internationales est la création, en 2020, du forum de l’ONU appelé « Groupe des amis de l’initiative pour le développement mondial ». Selon le Financial Times, ce forum compte déjà 70 membres et a tenu sa première « réunion au niveau ministériel ». L’objectif de la Chine est très probablement d’obtenir l’approbation de l’Assemblée générale des Nations unies pour ce groupe.

La vision chinoise du « destin partagé » est comme un cornet de glace qui se fait lécher lui-même. En déchiffrant la déclaration de Xinhua ci-dessus, les « tendances mondiales dominantes » sont favorisées par les diverses initiatives de Pékin et sont en grande partie achetées et payées par ses excédents commerciaux que la Chine a avec d’autres pays.

Les « appels à la coopération internationale » lancés par Pékin ces derniers mois peuvent avoir des compréhensions différentes. Les responsables chinois appellent régulièrement à la coopération internationale pour résoudre les questions litigieuses, mais ne semblent jamais adhérer aux décisions prises par les organismes internationaux qui vont à l’encontre de leurs objectifs. L’incident du récif de Scarborough est un bon exemple de Pékin ignorant la décision de la Cour d’arbitrage international de La Haye. La véritable vague d’appels à la coopération internationale a été lancée par les voisins de la Chine, alarmés par la belligérance manifestée par les forces armées chinoises en mer de Chine méridionale, dans le détroit de Taïwan, le long de la ligne de contrôle entre l’Inde et la Chine, et ailleurs. C’est cela la « tendance mondiale dominante qui résonne avec l’appel à la coopération internationale », et non ce que prétend la Xinhua.

L’expression « un ordre mondial plus juste et plus équitable » ne s’applique apparemment pas aux minorités en Chine, comme peuvent en témoigner les Tibétains, les Ouïghours, les pratiquants de Falun Gong et d’autres innombrables personnes persécutées. Qui, dans son bon sens, pourrait se réjouir d’un monde dominé par le PCC qui rend une « justice » arbitraire sans aucune considération pour la vraie justice, l’équité et ce qui est moralement juste ?

Réflexions finales

Comme d’habitude, les déclarations publiques de Pékin ne sont pas à prendre au pied de la lettre. Tout ce qu’elles présentent comme bénéfique pour les autres masque en fait les efforts de l’État-parti visant à prendre le contrôle et à atteindre une position hégémonique dans le monde selon ses propres termes, et non dans le cadre d’une coopération amicale avec d’autres nations.

En ce qui concerne les déclarations grandioses de Xi Jinping par rapport à ses visions (cauchemars ?) telles que la « communauté mondiale de destin partagé », que l’acheteur s’en méfie !




L’Empire militaire de Microsoft

[Source : Money Radar]

Par Money Radar

Mais où s’arrêtera Bill Gates ?

Jusqu’où ira-t-il comme ça, et surtout, qu’est-ce qu’il veut exactement ?

Dans les années 80, il a commencé par prendre le contrôle du secteur informatique, via les ordinateurs domestiques équipés de son système d’exploitation et de ses applications, qui font partie du paysage aujourd’hui.

La décennie suivante grâce à sa fortune, on l’a vu s’intéresser à l’agriculture, en Afrique par l’intermédiaire de sa fondation caritative, la plus grosse du monde, et aux États-Unis, où il achète des milliers d’hectares de terres cultivables.

Au début des années 2000, il a mis la main sur la santé de l’humanité entière, toujours avec sa fondation qui finance la moitié des besoins de l’OMS.

Technicien, fermier, médecin, voilà maintenant que Bill s’imagine en chef d’un empire militaire.

Peu d’entre nous savent qu’il ambitionne aussi de changer le visage de la guerre moderne, ce qui explique pourquoi ces 30 dernières années, Microsoft a joué un rôle majeur dans l’évolution des technologies militaires, jusqu’à devenir un fournisseur-clé et un pivot de la stratégie de défense américaine.

En réalité, Bill Gates et Microsoft courtisent le US Department of Defense, le fameux Dod, depuis un bon bout de temps.

Bill croit en plein de choses, pour lui la technologie peut résoudre tous les problèmes, mais on le connaît, l’animal, il ne fait pas que des bons choix, et en matière d’équipement militaire, il a souvent pêché par excès d’orgueil ; il fait ça tout le temps.

Ça aurait pu être drôle si sa confiance aveugle n’avait pas mis des vies et la sécurité nationale américaine, ou celle d’autres pays en danger à plusieurs reprises.

Et non, l’ascension de Microsoft au sein de l’état-major de la première armée du monde ne s’est pas faite que de succès et d’avancées au gré de soutiens politiques divers, il y a eu aussi pas mal d’incidents.

Aujourd’hui, je vais vous raconter comment Microsoft est passé de programmeur de systèmes d’exploitation pour machines grand public à carte maîtresse de l’armée américaine, et pourquoi le Pentagone en est aujourd’hui devenu complètement dépendant.






Les manifestations pour le climat sont-elles vraiment utiles pour la planète ?

[Source : quebecnouvelles.info]

[Illustration : PHOTO : RADIO-CANADA / JEAN PHILIPPE HUGHES]

Par Anthony Tremblay

Le climat est l’un des grands sujets de notre époque. Non seulement dans les médias et les politiques gouvernementales, mais aussi dans la « rue » par la société civile. Pourtant, lorsque nous regardons l’activisme qui lutte contre le « réchauffement climatique », nous ne pouvons que rouler des yeux. Notamment car tout ce beau monde veut du changement, mais que personne ne veut changer. Et des solutions existent face à un « problème » sous contrôle.

Bill Gates, que l’on ne peut pas accuser « d’inertie » sur la question, a affirmé récemment que le « réchauffement » ne sera pas aussi dramatique qu’anticipé. Que la terre et l’humanité vont s’en sortir. Un homme, qui a accès aux meilleurs vulgarisateurs et experts du monde entier, vient de dire une vérité que beaucoup de jeunes gens refusent d’entendre. À écouter les manifestants des marches pour le climat dans le monde entier, c’est comme si l’humanité avançait inexorablement à sa perte.

Ces manifestants demandent des mesures coercitives aux gouvernements. L’humanité court un grave danger selon eux. Pourtant, rien n’est dit parmi eux sur la recherche scientifique effrénée pour réduire le carbone dans l’industrie pétrolière, et que le charbon est peu à peu remplacé par du gaz naturel. Ni sur le fait que d’autres chercheurs se penchent sur la fusion nucléaire ou encore même sur l’utilisation des algues pour produire des carburants. Non, l’humanité ne court pas à sa perte.

Les gouvernements imposent constamment de nouvelles taxes sur l’essence et font augmenter les factures de tout le monde. Incluant celles de nos manifestants pour le climat. Par contre, aucun d’entre eux n’aura la volonté d’annuler son stage de yoga au Nicaragua qui nécessite de prendre l’avion. Comme Pénélope McQuade qui parle énormément de la honte de prendre l’avion, alors qu’elle doit prendre l’avion six fois par année pour des destinations lointaines comme la Polynésie. Il y a un meme qui montre une assemblée avec un orateur. Celui-ci demande : voulez-vous du changement? Tout le monde lève la main. Et après, il demande : voulez-vous changer? Là, plus personne ne lève la main.

C’est exactement le symptôme de notre époque. Énormément de ces manifestants consomment comme les jeunes non politisés de leur âge. C’est-à-dire se faire livrer du Uber Eats au lieu de cuisiner. Acheter des vêtements de qualité médiocre qui ne seront portés que quelques fois sur Shein. Mais aussi voyager, comme beaucoup aimeraient le faire. Il y a quelque chose de triste dans cette jeunesse québécoise qui se dit « child free » au nom du climat, mais qui achètent des objets inutiles qui ne font que produire plus de pollution en Chine ou au Bangladesh.

Le nihilisme n’a jamais rien donné de bon dans l’histoire. Jamais nos ancêtres ne se sont dit : nous cessons de faire des enfants, car les temps sont trop durs! S’ils avaient pensé comme ça, nous ne serions pas là aujourd’hui dans la société la plus prospère de toute l’histoire de l’humanité. L’humanité continuera de vouloir se développer et prospérer. La Chine, l’Inde, l’Afrique demandent leur part du gâteau. C’est normal. Nous serions comme eux dans leur situation. Et c’est à nous de faire plus d’efforts alors que nous sommes les seuls à en faire?

La décroissance est quelque chose d’impensable dans notre société qui a goûté au confort moderne. Par contre, il est vrai que l’on peut faire des choses. Comme justement d’améliorer l’efficacité de l’industrie pétrolière. Développer le nucléaire. Ce n’est pas dans le cynisme que l’on produira quelque chose pour les générations futures. Personne n’est prêt à réduire son niveau de vie de façon notable pour un problème qui de toute façon ne met pas l’humanité en péril. Donc aussi bien se mettre au travail et trouver des solutions sans constamment nous endetter.




« L’ACCORD CÉRÉALIER ». LES SOMMETS DU CYNISME

Par Oleg Nesterenko
Président du CCIE (www.c-cie.eu)
(Spécialiste de la Russie, CEI et de l’Afrique subsaharienne ; ancien directeur de l’MBA, ancien professeur auprès des masters des Grandes Écoles de Commerce de Paris)

Si dans l’antiquité le terme « cynisme » était directement associé à l’école philosophique grecque d’Antisthène qui prônait des valeurs telles que l’humilité, la vertu et la sagesse — soit parfaitement saines — notre époque n’a rien retenu du passé et a transformé ce noble terme qu’en mépris profond et qu’en absence de morale.

Le mépris et l’immoralité, jumelés à une profonde hypocrisie, devenus des normes dans le monde politique actuel — on les retrouve pleinement aujourd’hui dans le cadre de l’une des plus importantes machinations de la dernière décennie organisée par les décideurs du monde occidental : « l’Initiative pour le transport sécuritaire des céréales et des aliments à partir des ports ukrainiens », plus communément connue comme « l’Initiative céréalière de la mer Noire » ou « l’Accord céréalier ».

Afin de comprendre la réalité et d’avoir une vision claire de « l’Accord céréalier » en question, voyons les éléments, d’une part, visibles et largement diffusés auprès de l’opinion publique mondiale et, d’autre part, ceux soigneusement dissimulés, car en totale opposition avec la partie visible de l’iceberg : le rôle réel des céréales ukrainiennes et russes sur la scène internationale ; les véritables répercussions préméditées des sanctions occidentales antirusses vis-à-vis du marché mondial des céréales, légumineuses et engrais agricoles ; les réels rapports ukraino-occidentaux dans le cadre de « l’Accord céréalier » et le rôle-clé sous-jacent des grands groupes occidentaux. 

Le rappel des faits

Dès le déclenchement de « l’opération militaire spéciale » russe en Ukraine (terme emprunté par les Russes aux Américains qui l’utilisent depuis des décennies), le 24 février 2022, les côtes ukrainiennes de la mer Noire sont devenues la zone des hostilités, empêchant ainsi le bon déroulement des exportations par voie maritime des denrées alimentaires ukrainiennes. Craignant le débarquement des Russes, l’Ukraine a miné ses eaux côtières, rendant ainsi la circulation maritime impossible.

Le monde occidental américanocentrique s’est immédiatement « révolté », accusant la Fédération de Russie de vouloir provoquer la famine à l’échelle mondiale, en prenant en otage les pays les plus pauvres, vu que l’Ukraine est considérée comme l’un des principaux exportateurs de céréales au monde. Charles Michel, le président du Conseil européen, a parfaitement résumé la position occidentale dans sa déclaration datant de début juin 2022 : « La Russie est la seule responsable de cette crise alimentaire ! ».

En ne négligeant pas le rôle de l’Ukraine vis-à-vis du marché céréalier mondial, dont le pays a, notamment, été le principal fournisseur de blé au Liban, à hauteur de 80 %, et afin d’assurer la continuation des exportations des denrées alimentaires ukrainiennes, le 22 juillet 2022, la Russie a pris des engagements vis-à-vis de l’ouverture et de la sécurisation d’un couloir maritime dans la mer Noire, ouvert pour l’Ukraine sous le contrôle conjoint de la Turquie et de l’ONU qui devaient assurer sa non utilisation par l’Ukraine à des fins militaires.

Un an après, le 18 juillet 2023, la Russie a stoppé sa participation dans « l’Initiative céréalière de la mer Noire » d’une manière unilatérale et les exportations céréalières ukrainiennes via la mer Noire ont pris fin.

L’indignation du monde occidental

Le jour même, Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne a condamné la décision de Moscou :

« Je condamne fermement la décision cynique de la Russie de mettre fin à l’initiative céréalière de la mer Noire, malgré les efforts des Nations unies et de la Turquie. L’UE s’efforce de garantir la sécurité alimentaire des populations vulnérables de la planète ».

L’ambassadrice américaine à l’ONU, Linda Thomas-Greenfield s’indigne : « La Russie joue à des jeux politiques […] et prend l’humanité en otage » et condamne « acte de cruauté ». De son côté, Jake Sullivan, conseiller du président Joe Biden, déclare : « La Russie a tourné le dos à la fourniture aux pays du Sud, d’Afrique, d’Amérique latine et d’Asie la nourriture indispensable à des prix abordables ». Le secrétaire d’État américain Anthony Blinken qualifie d’immoral le retrait de la Russie de l’initiative de la mer Noire. À son avis, tous les pays du monde devraient voir que la Russie est « responsable du refus de nourriture aux personnes qui en ont désespérément besoin dans le monde entier ».

Le porte-parole de Rishi Sunak, Premier ministre britannique, annonce : « si la Russie ne renouvelle pas l’accord, elle privera des millions de personnes d’un accès vital aux céréales ». Hanke Bruins Slot, Ministre des Affaires étrangères des Pays-Bas, condamne à son tour : « Utiliser la nourriture comme arme (contre les pays pauvres) » est « immoral ». La porte-parole adjointe du gouvernement allemand, Christiane Hoffmann a appelé Moscou à « ne pas faire supporter les conséquences de ce conflit par les plus pauvres de la planète ».

Le président français, Emmanuel Macron, déclare que Poutine a commis « une énorme erreur » et que « nous voyons très clairement que la Russie a décidé (…) d’affamer des pays déjà en difficulté (…) la Russie doit cesser son chantage sur la sécurité alimentaire mondiale ».

Le portugais Antonio Guterres, Patron actuel de l’ONU, annonce de son côté : « Des centaines de millions de personnes font face à la faim. Ils vont en payer le prix ».

Guère besoin de rajouter d’autres citations pleines de nobles motivations et d’indignations venues du fond des âmes révoltées des responsables politiques occidentaux : la liste est très longue et parfaitement unanime dans sa condamnation de « la barbarie de la Russie qui a décidé d’affamer la planète ».

Après avoir contemplé en détail les déclarations de ceux qui se déclarent faire partie du « camp du bien face au mal », voyons en détail la réalité. La réalité qui est à l’opposé des déclarations et qui démontre sans équivoque que l’intégralité des indignations évoquées n’est qu’une forme de dégénérescence morale et de cynisme jumelés à une profonde hypocrisie.

Les termes de « l’Accord céréalier »

En parlant de « l’Accord céréalier », de quoi s’agit-il exactement ? Cet accord était le produit d’une négociation quadripartite sur les exportations de céréales et autres produits agricoles ukrainiens depuis les trois ports de la mer Noire : d’Odessa, de Tchernomorsk et de Ioujniy. Négociation, suivie d’une signature du document en deux volets, le 22 juillet 2022, d’une part, par la Russie, la Turquie et les représentants de l’ONU et, d’autre part, par l’Ukraine, la Turquie et l’ONU.

Comme mentionné auparavant, la Russie s’est engagée à ouvrir un couloir maritime sécurisé permettant le passage des navires marchands entre lesdits ports ukrainiens et le détroit du Bosphore en Turquie. De l’autre côté, les représentants de l’ONU, de la Turquie et de la Russie s’engagent à inspecter les navires transportant des céréales et à garantir qu’ils ne transportent pas de munitions ni d’armes à destination de l’Ukraine.

Cela étant, les éléments énumérés ne sont que la première partie de l’accord signé. Il existe également, en contrepartie, le deuxième volet de l’accord : « le Protocole d’accord entre la Fédération de Russie et le Secrétariat de l’ONU sur la promotion des produits alimentaires et des engrais russes sur les marchés mondiaux » — un mémorandum signé pour une durée de 3 ans entre la Russie et l’ONU qui prévoit l’engagement de l’ONU dans le processus de suppression des entraves mises en place par l’Occident collectif vis-à-vis des exportations de produits alimentaires, dont les céréales, et les engrais russes.

Cette seconde partie de l’accord concerne donc les intérêts russes et est constituée de 5 exigences de Moscou qui ont reçu une approbation tacite de principe des parties directement concernées, mais non-signataires durant la négociation qui a eu lieu.

Quelles sont ces exigences ?

  1. La reconnexion de la banque russe Rosselkhozbank au SWIFT.
  2. Le déblocage des avoirs et des comptes tenus à l’étranger des entreprises russes liées à la production et au transport de produits alimentaires et d’engrais.
  3. La suppression des restrictions vis-à-vis de l’exportation vers la Russie des machines agricoles et pièces détachées.
  4. La restauration et la remise en service du pipeline d’ammoniac Togliatti-Odessa.
  5. La levée des restrictions sur l’assurance et la réassurance des navires marchands russes, ainsi que la levée de l’interdiction de leur accès aux ports maritimes.

La condition sine qua non de la poursuite de la réalisation de l’accord par le signataire russe était l’exécution de l’intégralité de ces points : non seulement ceux de la première partie qui est en faveur de l’Ukraine, lui apportant des revenus directement investis dans la guerre contre la Russie, mais également de la seconde partie qui est au bénéfice de Moscou.

La signification des exigences russes

Voyons les détails des cinq exigences russes et, surtout, leur réelle signification.

1. La reconnexion de la banque russe Rosselkhozbank au SWIFT (Society for Worldwide Interbank Financial Telecommunication) signifierait la levée, au moins partielle, des sanctions contre la banque russe Rosselkhozbank — la banque clé dans le cadre des transactions financières au niveau des exportations russes du secteur agroalimentaire.

En privant l’intégralité des banques russes de l’accès au SWIFT, c’est bien d’une manière délibérée que l’Occident collectif a mis en place, de ce fait, des restrictions qui privaient automatiquement une partie du monde des céréales et engrais agricoles de la production russe et dont plusieurs dizaines de millions de personnes sur la planète en dépendent directement. Les transactions interbancaires rendues impossibles — ce sont les paiements aux Russes et donc les achats par les intéressés qui sont devenus impossibles.

2. Le blocage des avoirs et des comptes tenus à l’étranger des entreprises russes liées à la production et au transport des produits alimentaires et des engrais agricoles était une mesure non seulement pour empêcher les transactions d’achat et vente de céréales et de fertilisants russes, ainsi que leur transport vers les pays-acheteurs, mais également pour mettre une grave entrave au développement futur du secteur agraire et à la production des engrais en Russie : les fonds importants confiés par les entreprises russes des secteurs concernés à des banques occidentales ont été spoliés.

En cas de réussite de cette initiative, le résultat direct espéré par le camp « atlantiste » devait être néfaste pour le secteur agraire et l’industrie des engrais russes, soit une importante récession des secteurs en question et une réduction considérable de la production et donc des exportations à l’avenir. Le fait que les pays-acheteurs traditionnels qui en dépendent directement serait mis dans une grave pénurie non pas ponctuelle pour les années de guerre, mais à très long terme, n’a pas été considéré par les décideurs occidentaux digne d’attention.

3. Pendant les trois dernières décennies, la Fédération de Russie était un grand acheteur de machines et d’équipements agricoles de fabrication occidentale. Ainsi, une réelle dépendance vis-à-vis des pièces détachées nécessaires au bon fonctionnement des appareils occidentaux acquis a été instaurée.

L’objectif direct du blocage des ventes des pièces de rechange est la mise maximale hors état de service des machines et du matériel agricole vendus aux Russes et, ainsi, la diminution maximale des récoltes russes avec les conséquences ultimes néfastes déjà mentionnées.

Il s’est avéré factuel pour les acteurs économiques du monde non occidental : il est devenu dangereux de travailler avec les entreprises occidentales au risque de connaître de graves problèmes vis-à-vis des chantages économiques et commerciaux orchestrés en permanence par des élites « atlantistes » qui détruisent, par la même occasion, la réputation des acteurs économiques occidentaux qui ont, par le passé, été considérés comme fiables. La Fédération de Russie, comme le reste du monde, tire les conclusions et prend ses dispositions pour l’avenir. Depuis plus d’un an, les Russes ont enclenché le processus de substitution du matériel « toxique » (de même que pour d’autres secteurs, dont aéronautique). Néanmoins, étant pris au piège, il s’est avéré nécessaire de forcer l’adversaire à faire des concessions pour minimiser les retombées négatives sur le secteur agricole. La suppression des restrictions vis-à-vis de l’exportation vers la Russie des machines agricoles et, surtout, des pièces détachées était donc incluse dans les exigences russes dans le cadre de « l’Accord céréalier ».

4. En ce qui concerne le pipeline d’ammoniac Togliatti-Odessa (Russie-Ukraine). Dès le début de l’opération militaire russe, le transit d’ammoniac via ce pipeline stratégique d’une longueur totale de 2417 km, construit de 1975 à 1981 — le plus long pipeline d’ammoniac au monde — a été stoppé par l’initiative ukrainienne.

Le 16 septembre 2022, le président ukrainien Vladimir Zelensky a posé ses conditions de rétablissement de l’acheminement d’ammoniac russe : un échange de prisonniers selon la formule « tous contre tous ». Malgré le plus important échange de prisonniers de guerre dans le conflit en cours qui a suivi, le 22 septembre 2022 (Kiev a reçu 215 de ses combattants, dont les membres des bataillons ultranationalistes et néonazis) — la reprise du transport d’ammoniac via le pipeline n’a jamais eu lieu. La déclaration du président Zelensky précédant l’échange de prisonniers était, tout simplement, mensongère.

Huit mois plus tard, le 5 juin 2023, les forces armées ukrainiennes ont fait exploser plusieurs sections du pipeline se situant dans la région de Kharkov. Selon les spécialistes, les réparations des dégâts causés à l’infrastructure prendront de 30 à 90 jours, sous condition de la sécurisation de la zone des travaux. Ainsi, Kiev a pris ses dispositions pour la non-remise en service immédiat en cas d’une obligation de l’engagement politique future dans ce sens.

Quelle est l’importance de ce pipeline ? L’importance de cette infrastructure est d’ordre stratégique pour le marché international des fertilisants et ne peut être sous-estimée en tant qu’outil de la lutte contre la faim à l’échelle mondiale. Avec sa capacité de transport allant jusqu’à 2,52 millions de tonnes d’ammoniac par an, les engrais agricoles produits avec sont en mesure de faire pousser des cultures en quantité suffisante pour nourrir près de 45 millions de personnes par an, sans le recours à des importations alimentaires.

Si avant l’explosion du pipeline, le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres a fait des déclarations sur l’importance de sa préservation et de la continuation de son fonctionnement — depuis son sabotage l’ONU reste silencieuse au sujet de sa restauration. Ce silence pourrait paraître étonnant, mais il ne l’est pas : tout au long des dernières années il a été démontré à maintes reprises que les fonctions clés dans l’administration de l’Organisation des Nations Unies sont occupées par des personnes soumises à la volonté du camp occidental américanocentrique, dont Antonio Guterres lui-même fait partie.

5. La dernière exigence russe est la levée des restrictions sur l’assurance et la réassurance des navires marchands russes, ainsi que la levée de l’interdiction de leur accès aux ports maritimes soumis aux sanctions.

Il faut rappeler que ce n’est pas une simple possession de navires marchands qui permet de réaliser le transport maritime de marchandises (cargos), mais toute une série d’éléments clés interdépendants, dont l’assurance maritime. Et, d’une manière traditionnelle, ce sont les entreprises occidentales qui dominent ce marché (dont le montant global du marché mondial a atteint 35,8 milliards USD en termes de primes d’assurances en 2022). De même que pour les banques russes qui ont été privées de l’accès au SWIFT, les navires marchands sous pavillon russe ont vu s’interdire les assurances, dont ils bénéficiaient auparavant, ce qui est une grave entrave directe à l’exportation des céréales et engrais agricoles russes.

Malheureusement pour l’initiative morbide des décideurs de l’Occident américanocentrique, la Russie contourne très efficacement les sanctions illégales selon le droit international, en utilisant ce que les Occidentaux appellent la flotte « grey » et « dark » (création d’entreprises internationales du secteur maritime hors Russie, principalement au Panama, Libéria et Îles Marshall ; l’acquisition de navires sous anonymat…). 

En ce qui concerne la levée de l’interdiction de l’accès des navires russes aux ports maritimes occidentaux, ce n’est pas vraiment le rétablissement du commerce russo-occidental que vise la Russie dans ses exigences, mais le déblocage et le départ des navires russes illégalement immobilisés depuis plus d’un an dans les ports occidentaux.

L’arrêt de l’accord

Dès le jour de sa signature, le 22 juillet 2022, au jour de son arrêt à la suite de la non-reconduction, le 18 juillet 2023, « l’Accord céréalier » a été exécuté par la Fédération de Russie à la hauteur de 100 % de ses engagements.

Du côté du camp occidental, strictement aucun des 5 points de la seconde partie de l’accord n’a été respecté. Le refus, du premier au dernier jour du fonctionnement de l’accord, à exécuter sa « part du marché » pour laquelle il a donné, néanmoins, son consentement de principe au moment de la négociation qui a précédé la signature du 22 juillet 2022 — sans quoi cet accord n’aurait jamais eu lieu — ce refus ne peut être considéré comme un hasard ou une force majeure, mais bien comme une action calculée et préméditée : le temps à disposition des occidentaux était suffisant pour exécuter ne serait-ce que partiellement les termes de l’accord, au moins pour donner une apparence de bonne volonté.

De même que pour l’engagement vis-à-vis du non-élargissement de l’OTAN vers les frontières russes, le modus operandi de ses membres est toujours identique : « nous n’avons rien signé et ratifié, alors, nous n’avons rien à exécuter ». Les fondements mêmes de la jurisprudence qui stipulent qu’un accord tacite, non écrit, a autant de valeur en soi qu’un contrat écrit et que les contrats sont rédigés uniquement en vue des éventuels litiges à traiter auprès des juges — ces fondements sont totalement méprisés.

Initialement, la durée de l’accord a été fixée à 120 jours avec la possibilité de prolongation. À l’expiration de la validité du premier trimestre de l’accord et malgré l’absence totale du moindre résultat positif de la supposée action de la direction de l’ONU auprès des « atlantistes » au niveau des restrictions mentionnées dans le cadre de ce dernier, Moscou a fait un geste de bonne volonté et a validé son renouvellement en prenant en compte que l’Ukraine a fourni des garanties écrites de ne plus utiliser le couloir humanitaire et les ports ukrainiens utilisés pour l’exportation de céréales pour mener des opérations militaires contre la Russie — ce qui était le cas durant les premiers mois de la réalisation de l’accord.

Les renouvellements ont eu lieu quatre fois d’affilée durant 2022-23, bien que la participation de Moscou dans l’accord ait coûté près d’un milliard de dollars en manque à gagner aux producteurs agricoles russes : en raison de l’existence de « l’initiative céréalière de la mer Noire », les prix des céréales russes ont baissé, la différence variait entre 10 et 20 dollars par tonne de blé.

Ce n’est qu’en constatant que la partie adverse n’avait strictement aucune intention de prendre ses responsabilités et que l’accord, en soi, n’était qu’une machination mensongère de plus, afin de gagner du temps — exactement avec le même scénario qui a eu lieu en 2015 dans le cadre de « l’Accord de Minsk » qui devait instaurer une paix durable en Ukraine, mais qui n’était qu’une tromperie ukraino-occidentale — Moscou a mis fin à sa participation.

Lors de la rencontre à Sotchi avec le président turc Recep Tayyip Erdogan, le 4 septembre 2023, Vladimir Poutine a déclaré : « C’est souvent avec nos partenaires occidentaux que cela se passe ainsi, ils nous ont trompés, ils n’ont rien fait ! ». Le président russe a également souligné que l’accord céréalier « n’a nullement amélioré la situation alimentaire internationale », car ce dernier a été totalement perverti par le signataire ukrainien et son mentor occidental. Cela étant, il a reconfirmé :

« Nous ne sommes pas contre cet accord, nous sommes prêts à y revenir immédiatement, dès que les promesses qui ont été faites à la Russie seront réalisées ».

Le secrétaire d’État américain Antony Blinken a déclaré (dans une interview à Radio France Internationale (RFI) que Washington avait résolu les questions de la Russie concernant l’accord céréalier : « Concernant les indications spécifiques sur les problèmes potentiels tels que les banques, le transport maritime, etc. — nous avons tout fait pour garantir que ces problèmes soient résolus ». Ceci est une déclaration parfaitement mensongère.

Auparavant, le 4 août 2023, le directeur du Bureau de coordination des sanctions du Département d’État des États-Unis, James O’Brien, a déclaré que « Moscou a présenté un certain nombre de revendications qui sont toutes liées au fait que diverses institutions russes ne reçoivent pas de services de la part du secteur privé ». Quel est l’objectif d’une telle missive ? Il est clair : par cette déclaration il a sous attendu, qu’en fait, ce sont les problèmes entre l’état russe et les structures occidentales privées ; donc, son bureau et le camp qu’il représente n’y sont pour rien si le secteur privé prend de telles initiatives antirusses. Nul besoin de commenter une telle communication adressée à l’opinion internationale.

Aucune pirouette de la propagande ne peut cacher une réalité mathématiquement simple : dans les circonstances du monde actuel, faire stopper les exportations du blé russe mènera d’une manière directe et inévitable à des famines dans plusieurs pays du monde. Supposer que cette évidence ait totalement échappé aux auteurs desdites sanctions serait une preuve d’une grande légèreté.

Le niveau des exportations ukrainiennes de céréales durant la guerre

Afin de démontrer que la Russie exécute mal ses obligations prises dans le cadre de « l’Initiative céréalière de la mer Noire » et continue à créer des entraves à des exportations ukrainiennes, Kiev a accusé Moscou de retarder artificiellement les vérifications en Turquie des navires en transit via le couloir « céréalier ».

Toutefois, les accusations ukrainiennes se heurtent à des statistiques tout à fait étonnantes : durant l’année de guerre 2022/23 (du 1er juillet 2022 au 30 juin 2023) l’Ukraine a exporté 48,99 millions de tonnes de céréales et de légumineuses, dont 16,836 millions de tonnes de blé, 2,704 millions de tonnes d’orge, 18 000 tonnes de seigle et 29,128 millions de tonnes de maïs. Soit, un volume qui est supérieur même à celui exporté avant la guerre (!). 

Au cours de l’année précédente, incluant pratiquement 8 mois avant la guerre (du 1er juillet 2021 au 29 juin 2022), l’Ukraine a exporté 48,355 millions de tonnes de céréales et de légumineuses, dont 18,72 millions de tonnes de blé, 5,747 millions de tonnes d’orge, 161 500 tonnes de seigle et 23,409 millions de maïs. Soit, moins de 635 000 tonnes que l’année suivante.

Ces chiffres ne sont guère une spéculation ou les calculs russes, mais sont les données officielles du ministère de la Politique Agraire et de l’Alimentation de l’Ukraine.

Cela étant, selon les prévisions de l’Organisation de l’ONU pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO) de juin 2023, la production mondiale de céréales en 2023 devrait s’établir à hauteur de 2819 millions de tonnes, dont dans les 783 millions de tonne pour le blé. En ce qui concerne la consommation de céréales, elle est prévue à hauteur de 2805 pour la même période. Soit, les 48,68 millions de tonnes de céréales exportées par l’Ukraine ne sont qu’une quantité négligeable et ne couvrent que 1,7 % du besoin mondial. Le rôle de l’Ukraine présenté par le camp occidental en tant qu’épicentre de la solution contre la famine dans le monde n’est pas juste très exagéré, mais, tout simplement, mensonger.

En ce qui concerne les quantités des céréales toujours bloquées dans les ports ukrainiens à la suite des hostilités russo-ukrainiens — on parle de volumes qui sont inférieurs à 1 % du chiffre d’affaires céréalier sur le marché international.

Les « détournements » des céréales ukrainiennes

Après avoir vu le détail des quantités des exportations ukrainiennes et entendu les vives déclarations de l’indignation du monde occidental précédent l’entrée et suivant la sortie de la Russie de « l’Accord céréalier », il est tout à fait étonnant de faire un constat des faits qui sont vérifiés et confirmés : la quasi-intégralité des exportations céréalières ukrainiennes a été totalement détournée des destinations qui ont été proclamées dans le cadre de l’accord.

Les slogans de la propagande « otanienne » sur la mise en danger du monde alimentaire par la Russie se sont avérés strictement à l’opposé de la réalité.

Quelle est cette réalité ?

Sur les 48,9 millions de tonnes de céréales et de légumineuses exportées par l’Ukraine durant l’année 2022/23, 32,9 millions de tonnes ont été transportées via le couloir maritime sécurisé par les Russes.

Selon les données officielles de l’ONU, ce ne sont guère les pays les plus pauvres qui ont été les destinataires de l’Ukraine, mais bien l’Union Européenne qui a été le principal bénéficiaire de l’initiative sur les céréales et se sont bien les pays européens qui ont absorbé 38 % des exportations de céréales ukrainiennes via la mer Noire, sans parler des quantités acheminées, parallèlement, par voie terrestre. En tout, 81 % des céréales ont « atterri » dans les pays riches et ceux aux revenus intermédiaires supérieurs.

Seulement 19 % des céréales sur le total exporté ont été acheminées par les Ukrainiens vers les pays pauvres et dont uniquement -3 % vers les plus démunis se situant au bord de la famine (principalement vers le Bangladesh).

Au niveau du blé, la Roumanie a racheté 15,8 % (contre 0,5 % en 2021/22), tandis que l’Espagne : 14 % (contre 0,8 % en 2021/22). La Pologne, tant mécontente des importations européennes des denrées alimentaires ukrainiennes, fait, en même temps, également partie du TOP-5 de ces acheteurs directs européens (et non pas des prétendus transitaires).

Dans le TOP-20 des consommateurs de céréales ukrainiennes exportées sous le drapeau de l’initiative qui était censée sauver le monde de la famine, entrent également et l’Italie et les Pays-Bas et le Portugal et la Belgique et l’Allemagne et la France.

L’Association italienne des producteurs agricoles Coldiretti a déclaré que l’annulation par les Russes de « l’Accord céréalier » pourrait « secouer les marchés mondiaux » et « menacer la stabilité politique dans les régions aux prises avec des problèmes de sécurité alimentaire ». Il est tout à fait regrettable qu’elle ait « oublié » de mentionner que dans le cadre de la réalisation de l’accord en question, l’Italie s’est fait livrer au passage, l’air de rien, 2 millions de tonnes de céréales ukrainiennes, soit plus de 2 fois le volume que l’ensemble des pays les plus pauvres — l’Éthiopie, le Yémen, l’Afghanistan, le Soudan et la Somalie n’ont reçu : 922 092 tonnes pour eux cinq.

La Turquie — pays transitaire de l’intégralité des céréales ukrainiennes via « l’Accord céréalier » — a gardé au passage 20 % de blé (contre 10 % avant la guerre, en 2021/22) et 23 % des exportations ukrainiennes d’orge.

Vu les quantités relativement modestes de céréales exportées par l’Ukraine (1,7 % de la consommation mondiale en 2023/24) et, surtout, vu les réels principaux destinataires de leurs céréales sous couverture de l’accord — l’existence de l’initiative en question et même l’intégralité des exportations alimentaires de l’Ukraine ne sont nullement critiques pour la sécurité alimentaire des pays les plus pauvres. Le renouvellement des exportations ukrainiennes via la mer Noire ne peut être considéré que comme un mécanisme supplémentaire, mais nullement stratégique, encore moins vital.

Les faits chiffrés ont une fâcheuse tendance à être têtus et il est tout à fait intéressant et instructif de constater que, de facto, selon le camp américano-européen, les pays qui se situent au bord de la famine ne sont guère le Soudan, le Yémen, l’Afghanistan, la Somalie, l’Éthiopie ou encore le Nigéria, mais la quasi-intégralité des pays membres de l’OTAN. Il ne nous reste qu’à compatir avec les pauvres enfants espagnols et roumains qui, vraisemblablement, doivent ignorer s’ils survivront ou mourront de faim demain et qui doivent envier le sort heureux des enfants du Sud-Soudan et du nord du Nigéria.

Difficile de comprendre la logique des hauts responsables (si on peut les qualifier ainsi) politiques occidentaux qui ont fait, d’un côté, un effort sans précèdent pour se déclarer être défenseurs des intérêts alimentaires des pays les plus pauvres, pour accuser la Russie d’y planifier une grande famine et, de l’autre côté, permettre le détournement de la quasi-intégralité des exportations ukrainiennes sous l’égide de l’accord signé vers les consommateurs, dont les Occidentaux eux-mêmes, qui n’ont strictement rien à voir avec ceux mis sur le devant de la scène pour faire pression sur Moscou. Les peuples africains n’ont été qu’un outil périssable dans le cadre du stratagème élaboré.

Vu l’ampleur spectaculaire du détournement, ainsi que la présence des contrôles poussés des navires partant des ports ukrainiens tant par les Russes que par les représentants de l’ONU, il est inconcevable de supposer que les leaders « atlantistes » aient cru pouvoir dissimuler leurs méfaits à long terme.

Ne pouvant pas admettre qu’il s’agit d’un simple manque de capacités intellectuelles menant vers l’incapacité d’anticipation (car nous parlons de la quasi-intégralité des leaders politiques du monde occidental et de leurs équipes respectives, ainsi que du pouvoir ukrainien actuellement en place), les nobles déclarations précédant la signature de « l’Accord céréalier » et la réalité de la réalisation ukraino-occidentale qui a suivi ne peuvent être que la preuve de la présence chez les décideurs en question d’une forme aiguë de cynisme, d’hypocrisie et, tout simplement, de dégénérescence morale.

La supercherie sur le transit céréalier via l’EU

Le 24 mai 2022, le Conseil européen a adopté « un règlement permettant la libéralisation temporaire des échanges et d’autres concessions commerciales en ce qui concerne certains produits ukrainiens. Le règlement prévoit que, pendant un an, les droits à l’importation sur toutes les exportations ukrainiennes vers l’Union européenne ne seront pas dus ». Soit, l’abolition des droits et taxes douaniers. Le 6 juin 2023, le règlement a été prolongé d’un an, au 5 juin 2024.

Cette décision concernait les produits agricoles, les produits agricoles transformés, les fruits, les légumes et les produits industriels. En sachant que sur l’intégralité des exportations ukrainiennes plus de la moitié est traditionnellement destinée à l’Union Européenne et que la structure de l’export du pays est composée à 44,36 % de la production agroalimentaire (données 2022) — ce sont bien les céréales, en premier lieu, qui ont été visées par ce nouveau dispositif douanier.

Il est important de noter qu’une telle mesure s’avère être, d’une part, particulièrement préjudiciable vis-à-vis des agriculteurs intraeuropéens, mais d’autre part, très bénéfique vis-à-vis des négociants céréaliers. Néanmoins, si à son adoption personne dans l’UE n’a formulé aucune réelle objection, ceci était dû au fait que les responsables politiques de l’union ont souligné et affirmé, qu’en ce qui concerne les céréales de l’Ukraine, elles ne sont destinées qu’au transit par la voie terrestre vers les pays pauvres, en plus de celle du couloir maritime ouvert par les Russes dans le cadre de « l’Accord céréalier », et nullement à la commercialisation interne à l’UE.

Dès le début de cette initiative, il était déjà évident que ces déclarations étaient parfaitement mensongères. Car de telles mesures n’avaient aucun sens, si la production agricole ukrainienne était réellement destinée au transit et non pas à la consommation intracommunautaire.

Une évidence juridique : le transit constitue un régime douanier particulier qui exempte les marchandises en transit du paiement des droits et taxes sur le territoire du transit. Le transit « externe » de l’Union concerne la circulation de marchandises non -Union sur le territoire douanier de l’Union européenne (TDU), sous le code douanier « T1 ». Les produits en transit via un territoire donné ne peuvent nullement influencer les prix du produit en question à l’intérieur dudit territoire.

Soit, pour faire acheminer les céréales ukrainiennes vers les pays se situant au bord de la famine, l’adoption du règlement du 24 mai 2022 et sa prolongation n’ont seulement pas eu le moindre sens, mais ont créé l’effet directement opposé.

Pour qu’un produit soit en mesure d’influencer les prix sur un marché donné — TDU, dans notre cas — d’une manière obligatoire il doit passer, d’une part, la procédure douanière de la « mise en libre pratique », l’autorisant à circuler librement sur le territoire de l’UE (une marchandise tierce mise en libre pratique acquiert les mêmes droits qu’une marchandise produite sur le sol de l’UE), et, d’autre part, la procédure douanière de la « mise à la consommation » qui lui permet d’être commercialisée et à disposition des consommateurs.

Ce sont bien ces contraintes douanières qui ont été abolies par le Conseil européen, afin que les céréales ukrainiennes soient non pas transitées, mais bien commercialisées sur le territoire de l’UE. Cette abolition a constitué le dumping direct tant au niveau des quantités qu’au niveau du prix des céréales importées. À noter que le règlement adopté en mai 2022 abolissait également d’une manière perspicace la perception de droits antidumping sur les importations originaires d’Ukraine.

La préméditation des décisionnaires européens est flagrante. Et la prolongation qui a eu lieu, le 6 juin 2023, est la preuve directe que les responsables de l’Union Européenne ont l’intention de reproduire, vis-à-vis des futures récoltes ukrainiennes de 2024, le même scénario qui a eu lieu en 2023 : les « détourner » et les consommer, une fois de plus, au lieu de les faire transiter vers les pays dans le besoin critique.

Soit, non seulement les bateaux transportant les céréales ukrainiennes dans le cadre de l’initiative de la mer Noire ont été « détournés » vers l’Europe, mais même la voie terrestre propice a été ouverte, afin de maximiser la « spoliation » des récoltes de l’Ukraine.


Les « 5 fantastiques » ou les armes de destruction massive du néolibéralisme

En énumérant les parties prenantes dans « l’Accord céréalier », j’ai décrit en détail le camp « atlantiste » américanocentrique, ce qui peut laisser croire qu’il ne s’agit exclusivement que des décideurs politiques occidentaux et de leurs exécutants. Pourtant, c’est loin d’être le cas. Les élites politiques sont bien les signataires des décisions prises, mais ne sont nullement leurs seuls instigateurs et, encore moins, leurs principaux bénéficiaires.

Qui sont, alors, les réels instigateurs et les principaux bénéficiaires de « l’Initiative pour le transport sécuritaire des céréales et des aliments à partir des ports ukrainiens » ?

Jusqu’à la suspension par la Russie de sa participation, l’existence même de cette initiative sous couverture humanitaire n’a servi, quasi intégralement, qu’aux intérêts de ceux qui fournissent un effort considérable pour rester le plus discret possible : des géants américains et européens négociants de l’agro-industrie, et des financiers qui les épaulent. Les élites politiques du camp américanocentrique ne sont que les outils et les exécutants, dont le rôle était de créer via les mass-medias contrôlés par les dotations étatiques (exemple : l’Agence France Presse est financée par l’État à hauteur de plus de 100 millions d’euros par an, soit un tiers de son chiffre d’affaires) le prétendu rôle de l’Ukraine en tant que « sauveuse de l’humanité d’une grande famine » — ce qui a permis la mise en place dudit arrangement.

Depuis des décennies, les géants de l’agro-industrie font du lobbying via leurs agents de pression politique auprès des institutions internationales telles que la Banque Mondiale et le Fond Monétaire International pour y faire dominer la politique néolibérale d’ouverture des marchés et mettre les pays pauvres et ceux en voie de développement dans l’obligation de s’ouvrir de plus en plus aux marchés internationaux. Au niveau national, le protectionnisme étatique est combattu, les aides aux exploitations agricoles locales s’anéantissent et la dépendance vis-à-vis des monopoles multinationaux de l’agroalimentaire s’accroît.

La production mondiale de céréales depuis les 20 dernières années est, hormis quelques années, en croissance constante et, comme mentionné auparavant, devrait atteindre 2819 millions de tonnes en 2023, ce qui est un niveau record, après le record qui a déjà eu lieu l’année précédente.

Malgré cette production au niveau sans précédent, les prix mondiaux des denrées alimentaires ont vu une croissance de 33,6 % et ont atteint leur niveau le plus haut depuis 1990, au moins — l’année de la création par l’ONU du registre de contrôle des prix alimentaires.

La crise du marché alimentaire ne date nullement du début de l’opération militaire russe en février 2022. Bien auparavant, en 2015, selon l’ONU et le Programme Alimentaire Mondiale (WFP), déjà près de 670 millions de personnes dans le monde souffraient de faim chronique. En 2021, à cause des perturbations supplémentaires sur le marché alimentaire mondial dues à la pandémie du Covid, ce chiffre est passé à 828 millions de personnes.

Depuis le pic spéculatif des prix en mars 2022, le coût des céréales sur les marchés mondiaux est en baisse significative, ce qui est grandement dû à la réussite de la Russie qui continue à alimenter le marché mondial par des céréales, malgré les importants efforts des élites politiques « otaniennes » pour l’en empêcher.

Néanmoins, il faut souligner que si même au début de 2023 les prix des céréales et oléagineux sont revenus à leur niveau de la fin 2021, en cette période avant le déclenchement de la guerre en Ukraine les prix mondiaux des denrées alimentaires de base étaient déjà très élevés et ont vu leur augmentation à hauteur de 28 % en moyenne, dont 31,3 % pour le blé et 44,1 % pour le maïs par rapport à l’année précédente.

Soit, la propagande occidentale accusant la Russie et son opération militaire d’être la cause de la crise alimentaire que le monde connaît est purement fantaisiste : le problème du marché des céréales est structurel, non pas conjoncturel, et dépasse grandement la période des hostilités sur le territoire de l’Ukraine.

Selon l’ONU-même et le Conseil International des Céréales (CIC) américain, en période du 07.2021 au 06.2022, la production mondiale de céréales a augmenté de 5 millions de tonnes, tandis que les volumes commercialisés ont augmenté de 3 millions de tonnes par rapport à la période précédente. Quatre mois après le début de la guerre en Ukraine, la disponibilité globale de blé — la production plus les stocks disponibles dans le monde — a été excédentaire de près de 275 millions de tonnes par rapport à la demande globale. Nous ne disposons pas encore des chiffres précis, mais les estimations démontrent qu’en période du 07.2022 au 06.2023, la disponibilité mondiale a également été excédentaire par rapport à la demande.

Vu cette réalité, la question se pose : quelle est, alors, la cause de la flambée des prix, notamment du blé, qui va, tout simplement, à l’encontre de la logique régissant les marchés et qui met des millions de personnes dans le monde au bord de la famine ?

La réponse se situe principalement au niveau seulement de cinq entreprises, les plus grands négociants céréaliers, qui contrôlent pour eux cinq dans les 90 % du marché mondial non seulement du blé, mais de l’intégralité des céréales commercialisées dans le monde : Cargill, ADM, Bunge, Louis Dreyfus et Glencore.

Quelle est l’origine de ces sociétés et quel est leur chiffre d’affaires dans ces temps si difficiles que vit l’humanité ?

La multinationale Cargill est une société américaine, la plus grande entreprise privée des États-Unis, dont le chiffre d’affaires pour l’exercice 2021/22 est de 165 milliards de dollars américains — le record absolu depuis les 157 ans de son existence — avec une croissance de 23 % du CA par rapport à l’année précédente et dont le bénéfice net atteint 6,68 milliards USD (+35 %). Pour l’exercice 2022/23, le CA a augmenté de 7 % de plus et atteint un nouveau record : 177 milliards USD.

La multinationale Archer-Daniels-Midland (ADM) est également américaine et a réalisé le CA de 101,85 milliards de dollars pour la même période, avec une croissance de 19,47 % du CA. En même temps, elle enregistre une croissance record de 60 % de bénéfice net qui atteint 4,34 milliards USD.

La multinationale Bunge est, une fois de plus, américaine, dont le CA atteint 67,25 milliards USD pour l’année 2022 (avant sa fusion avec le géant canadien Viterra).

Le groupe Louis Dreyfus est franco-suisse avec le CA de 2022 à hauteur de 59,9 milliards de dollars, soit une croissance de 21 %. Et ceci malgré les volumes de ventes à -1,3 % par rapport à l’année précédente. Le bénéfice net est de 1,006 milliard USD contre 697 millions USD en 2021, grandement grâce à la guerre en Ukraine : on vend moins et on gagne plus.

Et le groupe Glencore, un anglo-suisse, dont le CA de l’année de guerre 2022 est de 256 milliards de dollars pour toutes ses activités confondues, soit une croissance de 26 % par rapport à l’année précédente. Avec ceci, ce groupe contrôlant, entre autres, dans les 10 % du marché mondial des céréales, a fait 17,3 milliards USD de bénéfice net, soit une modeste croissance de 248 %.

Le marché céréalier est très volatil, car il dépend d’un grand nombre de variables dont les principales sont l’offre et la demande ; la météo, dont les récoltes en dépendent ; la situation géopolitique des principaux pays producteurs ; le fret transport et le prix de l’énergie. Chacun des facteurs clés énumérés, hormis la météo, est parfaitement manipulable et les cinq géants, dont les bénéfices faramineux des dernières années n’ont aucune corrélation avec la dynamique réelle de l’offre et de la demande, sont passés maîtres absolus en la matière. Leurs bénéfices historiques sont dus, en grande partie, à l’augmentation spectaculaire de leurs marges.

Ces cinq négociants disposent d’un monopole absolu sur le marché céréalier mondial. Monopole qui s’appuie sur plusieurs éléments clés, dont les principaux sont, d’une part, leurs capacités sans égal au niveau du stockage (ils détiennent la majeure partie des stocks mondiaux de céréales) et de transport (les 5 groupes contrôlent le transport des 9/10 des céréales produites dans le monde) ; d’autre part, sur le lobbying auprès des centres de décisions politiques du camp occidental.

Les paroles de Fernand Braudel pour qui le capitalisme est la limitation de la transparence et l’établissement des monopoles qui ne peuvent être atteints qu’avec la complicité directe de l’État, trouvent leur reflet direct dans les activités de ces géants.

En tandem avec les « 5 fantastiques » céréaliers, les marchés à terme des céréales ont été particulièrement actifs dans les premiers mois de la guerre. Dix des plus grands fonds spéculatifs mondiaux ont fait près de 2 milliards USD de bénéfices nets en capitalisant sur la montée des prix des céréales en cette période. Sous la pression des lobbies, ni les régulateurs américains ni les régulateurs européens n’ont fait aucune opposition à ces manipulations financières qui, à elles seules, ont grandement participé à la spéculation et la montée des prix de l’alimentaire.

La sécurité alimentaire est composée de plusieurs facteurs stratégiques, dont la stabilité de l’accès à la nourriture, la stabilité de la disponibilité suffisante et la stabilité de la qualité des nutriments. Et c’est bien la souveraineté alimentaire, définie durant le Sommet mondial de l’alimentation de 1996 en tant que « droit des peuples à une alimentation saine et culturellement appropriée produite avec des méthodes durables, et le droit des peuples de définir leurs propres systèmes agricoles et alimentaires » qui est le garant d’une véritable sécurité alimentaire. La souveraineté alimentaire mondiale qui est combattue depuis des décennies avec un succès indéniable par les principaux bénéficiaires et instigateurs du modèle économique néolibéral.

Les géants occidentaux de l’agro-industrie et l’Ukraine

En ce qui concerne l’Ukraine, une partie considérable des volumes exportés de céréales proviennent des terres agricoles appartenant non pas aux Ukrainiens, mais… bien à des géants occidentaux de l’agro-industrie. En mars 2020, sous l’influence des lobbies occidentaux auprès du FMI, l’Ukraine a adopté la loi autorisant à racheter les terres agricoles par des entreprises étrangères, ce qui était interdit auparavant. Ceci était la condition du FMI — l’organisation contrôlée par les « atlantistes » — pour que l’Ukraine accède à la nouvelle ligne de crédit du Fond.

Depuis ce méfait désastreux accompli par les élites politiques actuelles ukrainiennes contre les intérêts nationaux de l’Ukraine, seulement en 3 ans suivant son adoption, près de 40 % des terres cultivables du pays sont devenues la propriété d’acteurs économiques étrangers.

La prise de contrôle de l’agriculture ukrainienne, principalement par des puissances occidentales, était d’autant plus facile, que si les prix à l’achat d’un hectare de terre arable en Union Européenne varient en moyenne de 4 à 70 000 USD, le même hectare en Ukraine leur revenait seulement à 1-2.500 dollars, en sachant que la qualité générale de la terre cultivable ukrainienne est sensiblement meilleure que celle européenne.

Aujourd’hui, plus de 52 % des terres cultivables ukrainiennes, soit 17 millions d’hectares, appartiennent seulement à 3 entreprises : les Américains Cargill et DuPont et l’allemand Bayer (dont les terres en Ukraine ont été acquises par l’américain Monsanto, société acquise, ensuite, par l’allemand). Et ils ne sont pas les seuls nouveaux propriétaires étrangers heureux des sols ukrainiens : toute une série d’autres géants de second rang sont également présents dans le pays. La classe politique actuellement installée à Kiev a fait le nécessaire pour qu’à moyen/long terme la quasi-intégralité des terres arables du pays n’appartiennent plus aux Ukrainiens.

Durant les premiers mois de la guerre en Ukraine, les élites politiques de l’Occident collectif ont fait le nécessaire pour créer des couloirs « humanitaires », dont celui sous « l’accord céréalier de la mer Noire », pour faire sortir les « marchandises » bloquées et appartenant à leurs grands compatriotes qui, par la suite, ont disposé de leurs biens de la manière détaillée précédemment. Il n’est donc nullement étonnant de constater que les exportations des denrées alimentaires exécutées par le pouvoir ukrainien se réalisent sur un fond qui peut laisser perplexe qu’un spectateur ignorant : la probabilité très élevée que l’Ukraine elle-même connaisse une pénurie alimentaire déjà d’ici la fin de l’année en cours.

L’EU et la prohibition des céréales ukrainiennes

Si l’ouverture totale du marché européen a été tout à fait bénéfique à de grands groupes-négociants en céréales et à de hauts fonctionnaires européens qui les représentent d’une manière évidente, cela n’a pas été le cas des agriculteurs des pays producteurs de céréales frontaliers de l’Ukraine.

L’intégralité de ces pays membres de l’UE, avec la Pologne en tête, a tout simplement fait interdire l’entrée des céréales ukrainiennes sur leurs territoires respectifs. L’embargo a été en vigueur du 2 mai au 30 juin 2023 et, malgré l’opposition et les menaces des sanctions de la part de la direction de l’UE, la Pologne le fait reconduire depuis le 15 septembre dernier.

De leur côté, les élites politiques occidentales ont proliféré des mensonges via l’appareil de propagande des mainstreams médias, qui ne peuvent être qualifiés que de grossiers, en stipulant que les céréales en question ne font que transiter via le territoire polonais à destination des pays les plus démunis ; que ce type d’initiatives radicales de la part de la Pologne sont infondées et que la chute des prix des céréales, notamment en Pologne, n’est due qu’à l’accumulation des stocks temporaires des céréales ukrainiennes sur leur sol, faute de logistique pour les faire suivre vers les peuples au bord de la famine. Le fait que les céréales entrent sur le territoire de l’Union Européenne non pas sous le statut du transit douanier permettant l’exemption des droits et taxes, mais bien sous le statut d’importation directe permettant la mise en libre circulation et la consommation du produit en UE est mis sous le tapis.

Déjà, sous les restrictions qui ont eu lieu en mai-juin 2022, le président ukrainien, V. Zelensky, connaissant parfaitement la réalité : les exportations de céréales ukrainiennes ne sont nullement prévues pour les pays les plus pauvres, mais, en grande partie, bien pour le marché interne de l’UE — il s’est mis en colère et a qualifié d’« absolument inacceptable » que la Commission européenne se soit pliée aux exigences des cinq pays de l’Europe de l’Est et a confirmé que les quatre produits en provenance d’Ukraine : le blé, le maïs, le tournesol et le colza — ne peuvent être ni stockés, ni commercialisés sur le territoire de l’EU, mais doivent uniquement transiter par le territoire des pays en question.

Le cynisme chronique de la classe dirigeante « atlantiste » ne lui permet pas de se soucier de la moindre crédibilité de leurs déclarations aux yeux de la communauté internationale non occidentale qui les observe. Elle est parfaitement informée de la situation et ne prend plus la peine de la cacher. Selon la déclaration du Commissaire européen en charge de l’Agriculture, le Polonais Janusz Wojciechowski, aux membres du Parlement européen lors d’une audition de la commission de l’agriculture, seuls 2-3 % des céréales ukrainiennes entrées dans l’UE la quittent vers des pays hors Union, dont l’Afrique. La raison qu’il a évoquée est le coût de transit trop élevé, ce qui rend une telle initiative « économiquement non viable ». De ce fait, la quasi-intégralité des céréales ukrainiennes reste sur le marché européen.

Aujourd’hui, malgré les menaces de sanctions déclarées par les hauts fonctionnaires européens, ni la Pologne, ni la Hongrie, ni la Slovaquie n’ont l’intention de réouvrir leurs frontières aux céréales ukrainiennes pour leur transit vers les pays hors de l’EU – ce qui, logiquement, devait être une excellente alternative à la suppression par les Russes, le 18 juillet 2023, du couloir maritime sécurisé de la mer Noire. Une telle réouverture de frontières n’aura pas lieu, car ils sont parfaitement au courant : le prétendu « transit » via l’UE vers les populations au bord de la famine n’est qu’une grande supercherie organisée par leur propre camp, mais dont les trois pays en question se sont retrouvés en position de victimes collatérales et en paient les frais.

Il est à noter, entre parenthèses, que la domination quantitative du secteur agraire ukrainien vis-à-vis de l’agriculture des pays de l’Est de l’Europe est une raison, entre autres, pour laquelle il est exclu que l’Ukraine entre un jour au sein de l’Union Européenne, ce qui procurerait, notamment à des denrées alimentaires ukrainiennes, l’accès libre et permanent au territoire douanier commun de l’Union européenne (TDU) et aboutirait à l’anéantissement direct et assuré du secteur agraire de plusieurs pays membres de l’EU. Les déclarations du contraire par les responsables européens sont purement démagogiques et ne sont qu’un outil de motivation pour Kiev et de pression sur Moscou.


Les réserves céréalières

En parlant de la famine dans le monde, il est important de souligner : la production agricole et les réserves alimentaires mondiales sont tout à fait suffisantes pour assurer aisément son éradication.

Le rôle de la Russie et de l’Ukraine dans le cadre de l’approvisionnement des pays pauvres en denrées alimentaires est devenu de premier plan nullement à cause des quantités qu’ils exportent — ils restent relativement modestes par rapport à la production mondiale globale — mais bien à cause de la politique égocentrique des puissances économiques, notamment en matière de gestion de leurs stocks céréaliers.

La plupart des stocks mondiaux de céréales sont détenus par des grands groupes privés, comme déjà mentionné, ce qui leur permet d’orchestrer des bulles spéculatives sur les marchés mondiaux : les blocages des stocks créent des pénuries artificielles qui font remonter les cours. L’effet qui est, financièrement, très productif, surtout jumelé à des entraves artificielles à la souveraineté alimentaire mises en place par ses mêmes monopoles contre tant de pays.

Toutefois, en dehors des stocks céréaliers « privés », il existe également toute une gamme de stocks gérés par les pouvoirs publics et dont un grand nombre d’états en dispose :

« les stocks stratégiques » qui font partie du système de défense nationale et, souvent, sont couverts par le secret-défense ;

« les stocks de réserve » qui rééquilibrent les ratios consommation/disponibilité lors des chutes de la production et/ou des importations ;

« les stocks régulateurs » qui encadrent les variations des prix et « les stocks d’intervention » constitués des rachats par l’état de céréales à un prix minimum garanti auprès des producteurs locaux, afin de protéger leurs revenus contre les baisses des prix du marché.

En cas d’une crise alimentaire majeure dans les pays les plus vulnérables, le partage partiel des stocks disponibles dans les pays développés et en voie de développement n’est qu’une question de volonté politique.

Il est parfaitement compréhensible que peu de pays soient en mesure d’ouvrir leurs réserves de céréales d’une manière unilatérale pour contrer les famines dans des pays tiers — le partage des stocks céréaliers nationaux reste une solution extrême. Toutefois, ce qui est difficilement réalisable pour un état en particulier — tout à fait faisable au sein d’une action conjointe participative à la résolution de crise des pays membres de l’ONU, surtout ceux aux revenus supérieurs. Et ceci est sans aucun sacrifice réel vis-à-vis du bien-être des populations des pays participant à l’effort humanitaire, vu les quantités considérables de stocks céréaliers à leur disposition et l’apport nécessaire proportionnellement négligeable, car partagé par l’ensemble d’une telle coalition.

Certes, il existe également ce qu’on appelle « les stocks d’urgence » constitués au niveau national et international pour répondre, justement, à des situations de crise alimentaire de diverses natures dans le cadre d’actions humanitaires. Néanmoins, la pratique démontre que de telles initiatives ne sont nullement suffisantes en termes de quantités. De même, notamment, pour la réserve alimentaire régionale d’Afrique de l’Ouest qui a été créée en tant que complément sécuritaire à des stocks dits de proximité et des stocks nationaux de sécurité alimentaire : elle est insuffisante.

Cela étant, pas un seul sur les dizaines de responsables politiques des pays occidentaux, officiellement tant soucieux du sort des peuples africains en danger de famine, n’a jamais prononcé un seul mot dans le sens du sacrifice d’une infime partie des réserves nationales des céréales de chacun des pays du bloc occidental en le destinant à l’Afrique en cas d’apparition d’un extrême besoin — ce qui est le cas aujourd’hui — afin d’éradiquer le danger d’une nouvelle famine sur le continent. Dès qu’on évoque un hypothétique manque de pain et/ou sa hausse du prix sur les étalages dans les boulangeries du monde occidental, même la mort imminente de faim de dizaines de milliers de personnes dans un monde qui n’est pas le leur, ce n’est pas un argument suffisant aux yeux de la classe dirigeante américanocentrique, car cela ferait un mauvais effet sur leur carrière politique.

Non seulement aucune solution n’a été mise en place, ni même soulevée en tant que possibilité, mais c’est l’action qui se situe à l’opposé de celle évoquée qui a été planifiée, mise en place et réalisée, comme précédemment détaillée : sous couvert des accords humanitaires sur les exportations des céréales ukrainiennes vers les pays les plus pauvres, les hauts responsables européens ont organisé d’une manière la plus cynique le « détournement » des exportations des céréales ukrainiennes vers l’Union Européenne.

Les exportations céréalières russes

Malgré les entraves illégales hors du commun mises en place par les « atlantistes » vis-à-vis des exportations des céréales et des engrais russes, afin de créer une pénurie alimentaire auprès des pays pauvres et pouvoir y accuser la Fédération de Russie, cette dernière a réussi en cette année de 2023, de même que l’année précédente, à préserver son statut de leader mondial des exportations de céréales et à poursuivre sa contribution d’une manière significative pour assurer la sécurité alimentaire mondiale.

À elle seule, la Russie assure aujourd’hui près d’un quart des exportations mondiales de blé, soit 46 millions de tonnes rien qu’en 2022/23, contre des 30 millions de tonnes exportées dans la même période par les États-Unis, le Canada, l’Australie, la France et l’Ukraine réunis et dont les 3 premiers sont traditionnellement les principaux exportateurs de blé derrière la Russie.

En 2022 la Russie a récolté 157,7 millions de tonnes de céréales, dont 104,2 millions de tonnes de blé. Dans l’année agricole 2021/22 (1er juillet 2021 – 30 juin 2022), le pays a exporté 38,1 millions de tonnes de céréales, dont 30,7 millions de tonnes de blé. En 2023, selon les prévisions, la récolte des céréales en Russie devrait atteindre 140 millions de tonnes, dont 90 millions de tonnes de blé. Dans l’année agricole 2022/23 (1er juillet 2022 – 30 juin 2023), la Russie a exporté 60 millions de tonnes de céréales. Depuis le début de la nouvelle année agricole, le 1er juillet 2023, en deux mois la Russie a déjà exporté 13 millions de tonnes de céréales.

Parallèlement à des exportations déjà réalisées, la Russie détient des stocks céréaliers considérables et ne demande qu’à les ouvrir et en faire bénéficier le marché mondial en volume qui, de fait, fera baisser les prix artificiellement maintenus à la barre haute par les négociants céréaliers occidentaux et les décideurs occidentaux qui les cautionnent.

L’Occident collectif américanocentrique accuse la Russie d’utiliser la faim comme arme de guerre. Pourtant, les faits indiquent une réalité tout à fait éloignée de leur propagande : en créant d’une manière délibérée et calculée de considérables entraves à l’exportation des produits agricoles russes, le bloc « atlantique » est bien l’auteur de l’utilisation sans le moindre scrupule de la faim comme arme de guerre contre la Russie. Car, avec 60 millions de tonnes de céréales exportées dans l’année agricole de 2022/2023, c’est bien la Fédération de Russie qui est le plus grand exportateur de céréales au monde — et nullement l’Ukraine, dont le volume d’exportation est plus modeste.

Pour les pays de l’OTAN, comme ceci est démontré à plusieurs reprises dans l’histoire contemporaine, cela n’a aucune importance si des populations périssent de faim du moment que cela diminue les revenus de l’adversaire qui peuvent, dans le cas présent, contribuer à l’effort de guerre contre leurs intérêts sur le territoire ukrainien. La volonté de causer des dommages à l’économie russe prédomine très largement la volonté discutable de soustraire le continent noir d’une éventuelle nouvelle famine.

En ce qui concerne la Russie, parallèlement à des exportations classiques, en cette année de crise elle a déjà fait envoyer ou enverra dans l’avenir immédiat et d’une manière gracieuse 200 000 tonnes de blé vers la Somalie, la RCA, le Burkina Faso, le Zimbabwe, le Mali et l’Érythrée, ainsi que 166 000 tonnes d’engrais vers le Sri Lanka, le Nigeria, le Kenya, au Zimbabwe et au Malawi.

En outre, un projet est en cours d’élaboration avec la Turquie et le Qatar pour livrer 1 million de tonnes de céréales russes à la Turquie pour y être transformées et envoyées aux pays les plus pauvres non seulement d’une manière absolument gratuite, mais également avec la prise en charge du transport par la Russie.

Une telle initiative n’a nullement lieu « pour plaire » — la Russie n’a guère besoin de cela, car elle dispose déjà d’acquis historiques considérables sur le continent africain et ne les perdrait pas si une telle contribution n’avait pas lieu. L’action initiée n’est qu’une profonde compréhension d’une urgence absolue vis-à-vis des pays bénéficiaires qui encourent un réel danger de famine et qui ne peuvent s’en soustraire sans une aide extérieure immédiate. Il est regrettable de constater que tant de pays disposant de moyens financiers bien supérieurs à ceux des Russes n’ont aucune intention de suivre l’exemple.

Il est à souligner qu’en prenant en considération les quantités réelles produites et exportées, ce n’est nullement la privation du marché mondial de céréales ukrainiennes, mais bien davantage la privation des céréales et engrais agricoles russes qui est un véritable danger de famine pour les pays les plus démunis. Les sanctions unilatérales illégales contre les entreprises russes engagées dans la production et l’exportation de produits agricoles et d’engrais, le détournement vers les pays occidentaux d’une bonne partie des exportations de céréales ukrainiennes dans le cadre de « l’Accord céréalier » couplé à l’absence de l’idée même du partage d’une infime partie des stocks céréaliers occidentaux, afin de compenser le déficit au niveau des exportations russes et ukrainiennes, sont une action parfaitement réfléchie et orchestrée par les administrateurs du « camp du bien » qui sont tout à fait conscients de possibles terribles conséquences de leurs initiatives. Les conséquences qui sont, à leurs yeux, visiblement, pas assez d’importance pour être prises en considération.

Ce cas de figure permet de ne pas rejeter la supposition grave et, en même temps, parfaitement légitime : le camp « atlantiste » ne verrait pas du mauvais œil si une nouvelle famine qu’ils prédisent si perspicacement se déclenchait sur le continent africain et, ainsi, pourrait être incriminée à Moscou dans le cadre de la propagande « céréalière » menée contre les Russes depuis la première partie de 2022.

De même, il faut faire preuve d’une importante myopie analytique pour envisager que le pouvoir actuellement installé à Kiev, étant l’un des acteurs majeurs dans l’affaire en question, n’ait pas été, dès le début, parfaitement au courant des réels objectifs de la mise en place de « l’Initiative céréalière de la mer Noire » et des réels destinataires et bénéficiaires de leurs propres exportations.

Les engrais agricoles

En parlant de céréales, il est également important de ne pas passer sous silence le problème des engrais agricoles. Depuis des années nous constatons une pénurie importante de fertilisant sur le marché international. Plusieurs facteurs ont créé cette pénurie, dont les hausses des prix de l’énergie et les restrictions par l’état chinois des exportations d’engrais. Un aspect grave de la conjoncture actuelle du secteur agricole au niveau mondial est à noter : la limitation de l’offre a mené vers l’augmentation des prix des fertilisants qui est sensiblement plus élevée que celle des produits agricoles. Ceci amène les agriculteurs à minimiser l’utilisation d’engrais ce qui mènera, de facto, à la récession de la production agricole mondiale.

Si le manque ponctuel de céréales pour des populations démunies est toujours un danger nutritionnel immédiat et à moyen terme, le manque d’engrais agricoles est une bombe à retardement. Une bombe qui est aussi néfaste, voire davantage, que l’absence des denrées alimentaires. Car, privées de fertilisants, les exploitations agricoles locales sont souvent dans l’incapacité d’avoir un rendement de leurs terrains qui soit suffisant pour ne pas faire tomber les populations internes dans une dépendance quasi totale des importations alimentaires.

Et c’est bien dans cette conjoncture que les leaders du monde occidental ont pris la décision d’instaurer de graves entraves aux exportations de fertilisants russes, dont le pays est l’un des principaux exportateurs au monde. De même que pour les céréales, si cette initiative malveillante et néfaste vis-à-vis de l’agriculture des pays pauvres ne prend pas fin, le pire est encore devant nous.

Post-scriptum

Les représentants du pouvoir occidental, auteurs des méfaits énumérés dans ces pages, et leurs peuples respectifs, qu’ils sont censés représenter, ne sont nullement un bloc parfaitement uni et homogène vis-à-vis du modèle prédateur qui est le modus operandi classique de l’Occident néolibéral, dissimulé derrière des apparences herbivores.

Les peuples occidentaux sont profondément divisés en trois principaux camps : celui des formatés et hypnotisés par la propagande d’état mené avec une grande cadence via l’appareil des mass medias contrôlés par les injections permanentes des fonds publics dans leur fonctionnement, celui des indifférents et celui des révoltés et indignés par la politique carnivore menée en leur nom contre le reste de l’humanité. 

Les échecs répétés des derniers temps des élites politiques et leurs justifications de plus en plus maladroites laissent un espoir du renforcement significatif du camp des révoltés, ce qui pourrait mener, à terme, au refondement de l’échiquier politique occidental et à l’instauration d’un monde plus juste, dont ce dernier prendra, enfin, part.




NIOUZES D’AILLEURS…

[Source : lachute]

Par Patrick REYMOND

D’abord, noblesse oblige, d’Ukraine. Le total des pertes ukrainiennes atteindrait le million de morts.

Il ne reste, après la grande débandade, que 23 millions de personnes en Ukraine. Les femmes nées sous Staline sont notablement plus nombreuses que celles de 16-25 ans.

Sur les 23 millions de personnes, 10 millions ont plus de 60 ans, les combattants ont 40 ans de moyenne d’âge, et sont donc nés avant la chute de l’URSS, et si l’âge est si avancé, c’est simplement que, depuis 2000, la natalité s’est tellement effondrée que les jeunes n’y existent simplement plus.

Les plus dynamiques sont partis, et visiblement n’ont aucune envie de revenir. À l’indépendance, la population était de 52 millions d’habitants, et avait bon moral. Avec son héritage industriel soviétique, très plantureux, l’Ukraine pensait s’en sortir très bien. Il n’en reste rien. Ils n’avaient pas compris qu’ils paieraient les fournitures russes, non dans leur monnaie, le rouble, mais en dollars, non au prix amical et doux de l’URSS, mais au prix fort du marché mondial.

Il ne reste rien, non plus, de l’armée et des soldats formés de 2014 à 2022, tous sont morts ou invalides.

Dans l’ouest collectif, il ne reste que la finance, le reste a été réduit à la portion congrue. L’empire prélève le tribut sur le reste du monde, par l’intermédiaire de ses monnaies, beaucoup pour le dollar, un peu pour les larbins euros et Yen. Le cours forcé de ces monnaies, imposé par la force, est du pillage, sans plus.

Les Américains font flamber leurs cartes de crédit. Hédonisme ? Pour certains, les plus riches, SDF (Sans Difficultés Financières), pour les autres, 90 % de la population, la carte sert à payer les dépenses courantes, trop élevées pour les salaires. Donc, 10 % suffisent pour donner l’illusion que tout redémarre, et l’économie de services, dans certains secteurs, est uniquement animée par ces 10 %.

Hollywood et l’industrie automobile étaient en grève. Effondrement des deux piliers des USA, en perte de vitesse. Les travailleurs de l’automobile voulaient 36 % d’augmentations sur 5 ans, les firmes proposent 20. C’est dire le recul des salaires réels.

Pour Medvedev, l’OTAN s’est transformée en bloc fasciste, plus grand que l’axe hitlérien.

Comme l’a dit un internaute, le futur : « Pauvreté, Islam, gouvernement autoritaire, inégalités sociales extrêmes. Pas de problème pour nos dirigeants, ils sont persuadés qu’ils resteront dans la classe supérieure ».




Macron vend la France par la dette

[Source : bvoltaire.fr]

Par Éric Letty

Rassurez-vous, Français, tout va bien dans la meilleure Macronie. « Tout en continuant de baisser la fiscalité, l’État investit dans l’avenir : la transition écologique, nos services publics et notre souveraineté nationale », affirme un sous-titre de l’exposé des motifs du projet de loi de finances (PLF) pour 2024. Moyennant quoi, ledit PLF prévoit un besoin de financement de quelque 300 milliards d’euros et, pour y répondre, le gouvernement va lancer 285 milliards d’euros d’emprunts, qui s’ajouteront aux 3 000 milliards de dette publique enregistrés à la fin du deuxième trimestre 2023 (3 046,9 milliards d’euros, selon l’INSEE). Au troisième trimestre 2017, juste après l’entrée d’Emmanuel Macron à l’Élysée, la dette des administrations publiques s’élevait à 2 218,4 milliards d’euros. Autrement dit, en moins de sept ans, l’ancien associé gérant de la banque Rothschild aura accru l’endettement de la France de plus de 1 000 milliards d’euros.

Or, l’État paye à ses créanciers des intérêts, qui deviennent de plus en plus importants lorsque les taux augmentent, comme aujourd’hui. Cette charge de la dette s’élève, dans le PLF 2024, à 52,2 milliards d’euros. On donnera une idée de son importance en précisant qu’elle est supérieure aux budgets consacrés à la Défense (47,2 milliards d’euros), à la Recherche et l’Enseignement supérieur (31,6 milliards) et cinq fois plus importante que le budget de la Justice (10,1 milliards) ! Or, en raison de la hausse des taux d’intérêt, il est prévu que ces intérêts de la dette augmentent rapidement, jusqu’à atteindre 61 milliards d’euros en 2026.

Cet endettement public a d’énormes conséquences sur la souveraineté nationale, puisqu’il nous met à la merci d’un relèvement des taux d’emprunt par les banquiers et financiers internationaux — en somme, nos créanciers. Une augmentation brutale des taux aurait évidemment des répercussions douloureuses sur l’économie nationale et le niveau de vie des Français. En 2022, la question des conséquences économiques d’une victoire de Marine Le Pen au deuxième tour avait été posée dans la presse économique ; et l’on peut se demander, en effet, qu’elle aurait été la marge de manœuvre de la présidente du Rassemblement national si elle avait été soumise à un chantage à la remontée des taux.

On reproche parfois au Premier ministre italien Giorgia Meloni d’avoir renoncé à appliquer une partie de son programme. Mais les critiques savent-ils que l’Italie a connu la plus forte inflation de la zone euro, atteignant 8,7 % en 2022 ? La dette publique italienne atteignait 150 % du PIB, à la fin de l’année 2021, et les taux d’intérêt avaient commencé à grimper avant même la victoire électorale de la présidente de Fratelli d’Italia…

L’objection qui consiste à dire qu’il suffirait de faire défaut et de refuser de rembourser la dette n’est pas réaliste. On ne se met pas en faillite sans conséquences, comme le constatent les Argentins, qui doivent faire face à une inflation de 115 % sur un an. Depuis des décennies, la France vit sous perfusion. Sans crédits, alors que l’État se complaît dans le déficit budgétaire depuis la présidence de Giscard d’Estaing, avec quoi payer aujourd’hui les traitements des fonctionnaires, les pensions des retraités, les allocations des chômeurs, la paix sociale dans les banlieues ? Il ne suffit pas à un captif de souhaiter se libérer de ses liens pour retrouver sa liberté.

L’énorme poids de la dette menace gravement l’indépendance et la souveraineté nationales et a une forte incidence sur la vie démocratique, expression théorique de la souveraineté du peuple — et paravent commode pour nos gouvernants. En effet, plus la dette grossit, plus la possibilité d’un changement de paradigme politique et économique diminue. De ce point de vue, l’endettement fait le jeu d’Emmanuel Macron, dont le gouvernement continue à dépenser un « pognon de dingue », soutiré aux contribuables sous forme d’impôts présents ou à venir — sans parler de la flambée de l’inflation qui en résultera.

Pour l’instant, Macron joue sur du velours et sait que l’importance même de la dette française le protège. « Too big to fail » : trop gros pour faire faillite ; une faillite française présenterait de gros inconvénients aussi pour le système économique mondialisé, dans lequel le Président français est bien intégré. Mais les Français le paieront cher dans les prochaines années.




Le complexe américain de Napoléon

[Source : lesakerfrancophone.fr]

[Illustration : « Nous allons gagner ! L’aigle sera triomphant ! Nous ne nous rendrons jamais, jamais ! »]

Par Dmitry Orlov – Le 15 Septembre 2023 — Source Club Orlov

La profession psychiatrique préfère ignorer la possibilité d’une folie collective et se concentrer sur les troubles individuels, en dépit d’une masse de preuves historiques montrant que des sociétés et des nations entières ont été saisies par des troubles mentaux d’une sorte ou d’une autre. Quoi qu’il en soit, le complexe de Napoléon, ainsi nommé en l’honneur de Napoléon Bonaparte, qui était beaucoup trop petit pour un dirigeant national de son époque et aussi incroyablement méchant et imbu de sa personne pour compenser, n’est en aucun cas un diagnostic médical reconnu.

Il s’agit d’un certain état mental ou d’un ensemble de traits de caractère qui affectent les hommes de petite taille, les poussant à être excessivement agressifs et à s’affirmer, à porter des chaussures à semelles compensées pour paraître un peu plus grands et à s’irriter d’être traités de « petit », de « petit homme », de « mordeur de genoux » et d’autres épithètes dévalorisantes de ce genre.

Voici une description assez générique du complexe de Napoléon faite par un psychologue :

  • Les hommes souffrant du complexe de Napoléon peuvent être excessivement agressifs et manifester des comportements indûment dominateurs en société. En outre, ces hommes ont du mal à accepter des défaites occasionnelles.
  • Les personnes atteintes du syndrome peuvent dépasser toutes les limites pour obtenir ce qu’elles veulent, même si c’est moralement ou éthiquement incorrect. Ces personnes peuvent même commettre des crimes pour gagner ou posséder ce qu’elles désirent.
  • Elles se concentrent davantage sur le travail des autres que sur le leur. Par conséquent, ces personnes se complaisent tellement dans le travail des autres qu’elles oublient ou négligent complètement le leur.
  • Outre leur nature agressive, ces personnes gardent toujours un œil sur leurs concurrents, car elles ne veulent pas être inférieures à qui que ce soit. Elles pensent que le succès se définit par le fait qu’elles sont meilleures que toutes les personnes qu’elles connaissent.
  • Le syndrome de Napoléon est particulièrement néfaste, car les hommes qui en sont atteints se réjouissent lorsque les autres échouent autour d’eux. Au contraire, ils deviennent tristes lorsque d’autres réussissent quelque chose.
  • Dans les relations, le complexe de Napoléon entraîne souvent un mal sans précédent, car les hommes qui en souffrent considèrent les personnes qui les entourent comme leurs adversaires.

C’est le cas de certains hommes qui sont naturellement petits depuis toujours. Mais imaginez maintenant ce que doit ressentir un homme de grande taille s’il se rend soudain compte qu’il devient de plus en plus petit ! La sensation de rétrécir rapidement, comme le général Decker dans le film de Tim Burton « Mars Attacks! », est à faire pâlir de cauchemar. Ce doit être une expérience vraiment terrifiante — suffisamment pour qu’un homme se précipite, au lieu de marcher, chez le psychiatre le plus proche pour obtenir des pilules magiques. Heureusement, de tels incidents semblent confinés au sous-genre de la comédie d’horreur de science-fiction et n’ont pas été attestés dans les annales de la science médicale.

Ce qui arrive, et ce n’est pas si rare, c’est que des nations entières rétrécissent, parfois en termes de taille géographique et de population, mais toujours en termes de stature géopolitique et de puissance économique. Les empires sont particulièrement susceptibles de se réduire soudainement : les empires espagnol, russe, ottoman et britannique se sont tous effondrés en l’espace d’une décennie à peine. Dans chaque cas, il s’agissait d’une expérience très traumatisante pour leurs sociétés, dont le rétablissement psychologique a parfois pris plusieurs décennies.

Ce à quoi le monde assiste aujourd’hui, c’est au rétrécissement rapide des États-Unis et de leurs divers États vassaux en Europe et ailleurs. Ses dirigeants semblent être en permanence en colère et se déchaînent dans toutes les directions. Pendant ce temps, il s’autodétruit activement à tous les niveaux :

  • Ses politiques de sanctions perturbent son économie et sapent son secteur financier. Il a fait tout son possible pour saper le statut de monnaie de réserve du dollar américain, le rendant toxique et risqué à détenir pour une grande partie du monde. Entre-temps, son appétit pour la dette s’est accru à un point tel que les seuls intérêts de la dette nationale absorberont une part importante du budget.
  • Son militarisme débridé est en fait en train de le désarmer en envoyant ses stocks d’armes en Ukraine, où ils sont détruits. Contrairement au secteur civil, où il emploie des talents étrangers, son secteur de la défense manque cruellement de cerveaux nationaux.
  • Il s’autodétruit politiquement, les deux partis du duopole politique tentant de détruire simultanément leurs deux principaux candidats à la présidence, sapant du même coup le peu de foi qui subsistait encore dans l’intégrité des systèmes judiciaire et électoral.
  • Sa diplomatie a dégénéré en un one-man-show où les États-Unis crient leurs exigences à une planète peu réceptive, où son président insulte des dirigeants nationaux respectés et où il a rompu tant de promesses et d’accords qu’aucune nation, agissant rationnellement et de son plein gré, ne devrait jamais vouloir conclure de nouveaux accords ou traités avec lui.
  • Nombre de ses familles, si ce n’est la plupart, ont été minées par le féminisme et par des politiques sociales qui font du mariage et de la fondation d’une famille un choix irrationnel pour les hommes. Cela dure depuis si longtemps que plusieurs générations d’hommes et de femmes, ayant grandi sans père et avec des mères qui ont élevé l’égoïsme au rang de vertu, n’ont plus aucune idée de ce que signifie être une famille. Beaucoup d’entre eux ne veulent même plus avoir d’enfants. En effet, si le contrat intergénérationnel disparaît, les enfants deviennent des accidents. C’est la voie de l’extinction biologique.
  • Pratiquement toutes ses institutions ont été minées par des politiques discriminatoires à l’égard des hommes blancs compétents, à la recherche du fantôme de la diversité, avec pour résultat des secteurs public et privé marqués par l’uniformité de l’incompétence. Étant donné qu’une telle nation est incapable de mener des activités productives, l’accent a été mis sur la consommation — à crédit — sans aucun plan pour rembourser les pays qui produisent les produits qu’elle consomme. Inutile de dire que cela ne se terminera pas bien.
  • En particulier, ses universités, autrefois excellentes, ont été minées par des politiques qui favorisent les enfants des riches, d’une part, et les membres de diverses classes de victimes, d’autre part, ainsi que par une préoccupation des plus malsaines pour la perversion sexuelle, masquée par le terme inventé de « genre ». Alors que des institutions, autrefois illustres, comme Harvard jugent bon d’enseigner un cours sur le « sexe anal » et que des instituteurs sont renvoyés pour avoir utilisé des pronoms personnels de manière politiquement incorrecte, l’éducation est bel et bien morte.
  • Son économie est terriblement déséquilibrée, très fortement orientée vers les services et la consommation au détriment des produits et de la production. Signe révélateur de ce déséquilibre, l’industrie manufacturière a récemment connu une forte baisse, mais pas la consommation d’énergie. Dans une économie saine, l’industrie est le principal consommateur d’énergie ; dans une économie malade, c’est la consommation et les services.
  • En dépit de tout cela, le secteur financier reste très important, mais seulement à la manière des pustules enflammées qui tendent à devenir importantes juste avant d’éclater, entraînant parfois une septicémie et la mort. Tout le monde le voit venir, et c’est pourquoi des dizaines de nations se précipitent pour rejoindre l’organisation des BRICS, dont le principal savoir-faire organisationnel consiste à éviter les monnaies toxiques, telles que le dollar américain et l’euro, dans la conduite du commerce international. Mais qu’en est-il des pays qui ne pourront jamais être admis au sein des BRICS parce que leur monnaie nationale est toxique ? Eh bien, quand tout le reste échoue, il y a toujours la mort !

La mort est certainement un traitement efficace pour le complexe de Napoléon, comme elle l’est pour tous les autres complexes, syndromes et troubles. Après avoir cherché une thérapie efficace pour le complexe de Napoléon, je n’ai découvert aucun candidat valable. La thérapie d’humiliation semble assez utile pour atténuer ses effets sur la société environnante, mais elle a aussi tendance à conduire à la dépression et au suicide. La thérapie d’humiliation a certainement été efficace pour Napoléon Bonaparte, telle qu’elle a été administrée par la Russie. Les Russes n’ont manifestement pas perdu la recette de cette pilule amère et sont prêts à l’administrer à quiconque franchit l’une de leurs lignes rouges invisibles. Il est clairement préférable d’être amical envers la Russie que d’être mort, mais la mort peut être évitée si la thérapie d’humiliation est efficace.

Pour les États-Unis, la défaite retentissante dans leur guerre par procuration contre la Russie dans l’ancienne Ukraine, qui est actuellement en cours, pourrait certainement faire partie d’une thérapie d’humiliation efficace, mais seulement pour ceux qui ont été attentifs, et leur nombre est assez faible. Combien d’Américains se sont sentis personnellement humiliés par le spectacle de la retraite précipitée et désordonnée des États-Unis d’Afghanistan ? Trop peu, semble-t-il, puisqu’ils ont immédiatement sauté sur la prochaine escapade vouée à l’échec dans l’ancienne Ukraine. Pour ceux qui se trouvent dans les couloirs du pouvoir à Washington, aucune humiliation ne semble suffisante. En fait, ils semblent s’en délecter !

Ni les Américains, ni leurs vassaux européens ne semblent le moins du monde perturbés ou pensifs devant le spectacle de leurs dirigeants nationaux s’humiliant sans cesse sur la scène mondiale. Pour être humilié, il faut avoir honte ; mais si la honte, tout comme l’intelligence, l’intégrité, les principes, l’honnêteté et d’autres vertus, a disparu ? Il reste alors la mort, la dernière forme de traitement avec un taux de réussite de 100 % : le patient a disparu, il est présumé guéri.

Au milieu de tout cela, il y a une lueur d’espoir : certains jeunes, courageux et talentueux hommes américains semblent avoir découvert un moyen de sortir de ce tourbillon de corruption et de décadence : ils épousent des femmes en dehors de l’Occident — non pas pour les faire venir en tant que « mariées par correspondance », mais pour émigrer et obtenir la citoyenneté étrangère par le biais du mariage en tant que « passport bros » (frères de passeport). Cette évolution a mis en colère les féministes américaines, et les « passport bros » trouvent sans aucun doute leur rage très agréable. Se marier pour partir à l’étranger est une bonne stratégie pour eux, mais elle est terrible pour la société qu’ils laissent derrière eux, car aucune société n’a pu éviter l’effondrement après le départ de ses jeunes hommes.




Le culte des médecines (chapitre 9) le début de la fin

[Source : Quantum Leap Traduction]






Un rassemblement secret parrainé par Bill Gates en 2009 en vue de réduire la population mondiale

[Source : lesmoutonsenrages.fr]

Par le professeur Michel Chossudovsky pour Recherche mondiale, 1er octobre 2023

La dépopulation mondiale fait-elle partie de la « grande réinitialisation » du milliardaire ?

Depuis plus de dix ans, des réunions sont organisées par des milliardaires qualifiés de philanthropes pour réduire la taille de la population mondiale, avec comme point culminant la crise du Covid de 2020-2022.

Les développements récents suggèrent que le « dépeuplement » fait partie intégrante des soi-disant mandats Covid, y compris les politiques de confinement et le « vaccin » à ARNm. 

Retour en 2009. Selon le Wall Street Journal : « Les milliardaires tentent de réduire la population mondiale ».

En mai 2009, les philanthropes milliardaires se sont réunis à huis clos au domicile du président de l’Université Rockefeller à Manhattan.

Ce rassemblement secret était parrainé par Bill Gates. Ils se faisaient appeler « The Good Club ». 

Parmi les participants figuraient feu David Rockefeller, Warren Buffett, George Soros, Michael Bloomberg, Ted Turner, Oprah Winfrey et bien d’autres. 

En mai 2009, le WSJ ainsi que le Sunday Times ont rapporté : (John Harlow, Los Angeles) que

« Certains des plus grands milliardaires américains se sont rencontrés secrètement pour réfléchir à la manière dont leur richesse pourrait être utilisée pour ralentir la croissance de la population mondiale et accélérer les progrès en matière de santé et d’éducation. »

L’accent n’était pas mis sur la croissance démographique (c’est-à-dire Planned Parenthood), mais sur le « dépeuplement », c’est-à-dire. la réduction de la taille absolue de la population mondiale.

Pour lire l’article complet du WSJ, cliquez ici.

Selon le rapport du Sunday Times :

Les philanthropes qui ont participé à un sommet organisé à l’initiative de Bill Gates, le co-fondateur de Microsoft, ont discuté d’unir leurs forces pour surmonter les obstacles politiques et religieux au changement.

Stacy Palmer, rédactrice en chef du Chronicle of Philanthropy, a déclaré que le sommet était sans précédent. « Nous ne l’avons appris que plus tard, par hasard. Normalement, ces gens sont heureux de parler de bonnes causes, mais là c’est différent — ​​peut-être parce qu’ils ne veulent pas être perçus comme une cabale mondiale », a-t-il déclaré.

Un autre invité a déclaré qu’il n’y avait « rien d’aussi grossier qu’un vote », mais un consensus s’est dégagé selon lequel ils soutiendraient une stratégie dans laquelle la croissance démographique serait abordée comme une menace environnementale, sociale et industrielle potentiellement désastreuse.

« C’est quelque chose de tellement cauchemardesque que tout le monde dans ce groupe a convenu qu’il fallait des réponses à grande échelle », a déclaré l’invité. …

Pourquoi tout ce secret ? « Ils voulaient parler de riches à riches sans craindre que leurs propos ne finissent dans les journaux, les décrivant comme un gouvernement mondial alternatif », a-t-il déclaré.

(Sunday Times)

Réduire la population mondiale

Les reportages des médias sur la réunion secrète du 5 mai 2009 se sont concentrés sur l’engagement du « Good Club » à « ralentir » la croissance de la population mondiale.

« Réduire la population mondiale » (le titre du WSJ) va au-delà du Planned Parenthood qui consiste à « réduire la croissance de la population mondiale ». Il s’agit d’un « dépeuplement », c’est-à-dire d’une réduction de la taille absolue de la population mondiale, ce qui nécessite à terme une réduction du taux de natalité (ce qui impliquerait une baisse de la fécondité) couplée à une augmentation significative du taux de mortalité.

Réunion secrète : au plus fort de la pandémie de grippe H1N1

Le 25 avril 2009, l’Organisation mondiale de la santé (OMS), dirigée par Margaret Chan, a déclaré une urgence de santé publique de portée internationale (PHEIC). Et quelques semaines plus tard, le « Good Club » s’est réuni à New York au plus fort de la pandémie de grippe porcine H1N1, ce qui s’est avéré être une arnaque.

Il convient également de noter qu’au tout début de la crise du H1N1, en avril 2009, le professeur Neil Ferguson de l’Imperial College de Londres conseillait Bill Gates et l’OMS : « 40 pour cent des habitants du Royaume-Uni pourraient être infectés [par le H1N1] d’ici 2009. les six prochains mois si le pays était frappé par une pandémie. »

Sonne familier ? C’est le même Neil Ferguson (généreusement soutenu par la Fondation Gates) qui a conçu le modèle de verrouillage du coronavirus (lancé le 11 mars 2020). On le rappelle, ce modèle mathématique de mars 2020 était basé sur des « prédictions » de 600 000 décès au Royaume-Uni.  

Et maintenant (été-automne 2021), un troisième « modèle mathématique » faisant autorité par le même « scientifique » (Ferguson) a été formulé pour justifier une « quatrième vague de confinement ». 

Sauver des vies pour parvenir au « dépeuplement »

Une « réduction » absolue de la population mondiale a-t-elle été envisagée lors de cette réunion secrète de mai 2009 ? 

Quelques mois plus tard, Bill Gates, dans sa présentation TED (février 2010) concernant la vaccination, a confirmé ce qui suit :

« Et si nous faisons un très bon travail en matière de nouveaux vaccins, de soins de santé et de services de santé reproductive, nous pourrions réduire cette [population mondiale] de 10 ou 15 pour cent ».

Selon la déclaration de Gates, cela représenterait une réduction absolue de la population mondiale (2010) de l’ordre de 680 millions à 1,02 milliard.

(Voir la citation sur la vidéo à partir du 21/04. Voir également la capture d’écran de la transcription de la citation)

Voir la vidéo

« Le bon club » d’hier et d’aujourd’hui

Le même groupe de milliardaires qui s’est réuni en mai 2009 dans un lieu secret à l’Université Rockefeller à Manhattan a été activement impliqué dès le début de la crise de Covid dans la conception des politiques de confinement appliquées dans le monde entier, y compris le vaccin à ARNm et la « Grande Réinitialisation » du WEF.

Le vaccin à ARNm n’est pas un projet d’un organisme intergouvernemental des Nations Unies (OMS) au nom des États membres de l’ONU : c’est une initiative privée. Les élites milliardaires qui financent et appliquent le Covid Vaccine Project Worldwide sont des eugénistes engagés dans la dépopulation.

La source originale de cet article est Global Research

Copyright ©Prof Michel ChossudovskyGlobal Research, 2023

Publié pour la première fois le 29 septembre 2021