La France sous contrôle de 160 000 franc-maçons ?




Pourquoi la dernière étude en faveur du rationnement est une très bonne nouvelle

[Source : off-guardian.org]

Par Kit Knightly

Un autre jour, une autre étude universitaire, un autre titre diabolique, un autre éditorial sincère normalisant l’idée du rationnement.

Les pouvoirs-qui-ne-devraient-pas-être ADORENT le rationnement. Ils mourraient d’envie de commencer à tout rationner pour tout le monde (sauf pour eux, bien sûr).

Depuis des années, il ne se passe guère de mois sans qu’un universitaire ou une institution n’écrive un éditorial en faveur du rationnement ou ne publie une étude sur les avantages d’un « environnement à choix limité sur les modes de consommation pro-climat ».

… J’ai inventé cette phrase, mais elle pourrait très bien être réelle.

En mars 2020, pratiquement au moment où la fausse « pandémie » a commencé, des voix de l’establishment se sont élevées pour parler de rationnement.

Pendant les émeutes de la faim de 2022, l’Iran a instauré un rationnement alimentaire lié à des identifiants biométriques.

En Italie, en 2022/3, l’opération Thermostat était une forme de quasi-rationnement énergétique « pro-paix ».

En février 2023, une étude universitaire du « centre interdisciplinaire d’éthique appliquée » de l’université de Leeds a soutenu que :

« … le rationnement a été négligé en tant qu’option politique pour atténuer le changement climatique [et] que le rationnement pourrait aider les États à réduire les émissions rapidement et équitablement. »

L’exemple le plus récent est le suivant :

« CECI est-il la clé de la lutte contre le changement climatique ? Une enquête révèle que près de 40 % des citoyens accepteraient un rationnement de la viande et du carburant digne de la Seconde Guerre mondiale pour réduire les émissions de carbone. »

C’est le titre d’un article du Daily Mail qui rapporte les résultats d’une enquête à grande échelle menée par le « Climate Change Leadership Group » (Groupe de direction sur le changement climatique) de l’université d’Uppsala.

Vous pouvez lire l’étude complète dans Nature ou un résumé sur phys.org.

Comme vous pouvez le constater, j’ai utilisé l’expression « enquête à grande échelle » de manière imprécise [ou gonflée – NDT]. L’enquête a été menée dans cinq pays seulement : les États-Unis, le Brésil, l’Allemagne, l’Inde et l’Afrique du Sud. Elle a interrogé environ 1700 personnes dans chacun de ces pays, soit un total de 8654 personnes.

Cela représente environ 0,000 4 % de la population totale de ces pays, qui s’élève à 2,1 milliards d’habitants. Soit environ un millionième de la population mondiale. C’est loin d’être un échantillon suffisant pour en tirer quelque chose de significatif.

… même en supposant que nous puissions nous fier à des recherches impartiales sur le changement climatique menées par ce qui s’appelle le « Climate Change Leadership Group ».

Mais si l’on accorde à l’enquête le bénéfice du doute et que l’on suppose qu’elle a une quelconque valeur en tant qu’ensemble de données, le résultat n’est pas si mauvais.

Voyons le bon côté des choses.

L’opération psychologique sur le changement climatique est en place depuis des décennies, une machine narrative sans fin qui crache de la propagande avec une régularité monotone. Le rationnement, plus spécifiquement et plus récemment, a également fait l’objet de messages positifs dans tous les médias et dans les cercles universitaires.

Les bonnes gens du « Climate Change Leadership Group » ont donc interrogé 8654 personnes parmi les plus propagandistes qui aient jamais existé. Nous savons comment fonctionnent les enquêtes : il ne s’agit pas simplement de questions et de réponses, elles sont codifiées pour tenter de produire les réponses que les enquêteurs souhaitent obtenir.

Quoi qu’il en soit, une fois les enquêtes terminées, les chercheurs ont analysé les données obtenues. Et quand je dis « analysé », je veux dire « manipulé ». Nous savons comment ces systèmes fonctionnent, ils ont massé les chiffres, plus que massé. Ils les ont huilés et leur ont donné du travail.

En bref, il est plus que prudent de supposer que ce chiffre est aussi élevé que possible.

Et à quoi ont-ils abouti ?

Près de 40 %.

C’est cela.

Vous savez ce que cela signifie ? Cela signifie que plus de 60 % des gens ne soutiendraient pas le rationnement.

Et il ne s’agit pas seulement de rationnement. L’enquête portait sur le rationnement et la taxation des denrées alimentaires et des carburants,

et si vous regardez le graphique des résultats de l’étude, vous verrez qu’aucune des mesures étudiées n’a obtenu plus de 50 % de soutien, même dans un seul pays :

Ni la taxation ni le rationnement n’ont reçu de soutien majoritaire nulle part.1

Et ce, malgré des années d’exposition à la propagande et des milliards dépensés en conditionnement social, qui ne semblent avoir [bien] fonctionné ni l’un ni l’autre.

Une victoire potentielle pour la race humaine. Ou du moins pour les 0,000 1 % d’entre eux qui ont fait l’objet de l’enquête.


1 NDT Si l’on fait la moyenne par type de ressource ou par mesure, mais on dépasse 50% pour l’Afrique du Sud si on ne considère que la taxation de nourriture.




L’âge intelligent : le vampire mondialiste annonce la révolution des milliardaires

[Source : worldnotenough.com]

Par 009

Le vampire mondialiste Klaus Schwab est sorti de son cercueil la semaine dernière pour annoncer le thème du prochain conclave du Forum économique mondial en janvier 2025.

Schwab commence par se vanter d’avoir « inventé, il y a près de dix ans, en 2016, le terme de quatrième révolution industrielle », avant de conseiller à ses larbins que « la coopération mondiale est essentielle si nous voulons orienter cette révolution vers une issue positive ».

Quelle révolution, demandez-vous ?

Une révolution des milliardaires.

Oui, c’est vrai. Nous sommes au cœur de la révolution la plus étrange et la plus trompeuse de l’histoire de l’Humanité. Il s’agit d’une révolution tranquille qui ne nécessitera pas de tirer un seul coup de feu.

Pour réussir la révolution des milliardaires, Schwab conseille sournoisement :

« Nous avons besoin d’intelligence géopolitique pour naviguer dans les paysages changeants du pouvoir mondial ».

Lorsqu’il dit « nous », il ne fait pas référence à vous et moi, mais au Club de Davos.

L’intelligence géopolitique est une référence à peine voilée au Forum économique mondial, qui fournira les informations, les politiques, les plans et les stratégies nécessaires à cette révolution. Il faut souligner en termes clairs que le Forum économique mondial est le gouvernement mondial officieux.

La plupart des commentateurs de la communauté alternative pensent que le gouvernement mondial verra le jour dans un avenir proche sous la forme d’une Organisation des Nations Unies restructurée, mais la vérité est que le gouvernement mondial existe déjà. Le FEM ne veut pas de nations, il veut des régions. Ils sont en train de découper la planète en régions, gouvernées par le FEM qui est le conseil d’administration d’une technocratie de type corporatiste.

Le nouveau gouvernement mondial ne sera jamais officiellement annoncé ou inauguré. La transition se fera sans cérémonie ni fanfare jusqu’à ce que le coup d’État soit terminé.

Régionalisme syndiqué

Extrait du site web du FEM :

« Dans la période qui a immédiatement suivi la fin de la Seconde Guerre mondiale, des institutions mondiales ont été créées pour assurer la gouvernance internationale sur la base d’une adhésion globale et de décisions basées sur le vote. Les Nations unies, la Banque mondiale et le FMI, entre autres, répondaient à ces critères. Aujourd’hui, ces organisations fonctionnent plus ou moins de la même manière, mais les défis auxquels elles sont confrontées ont changé de façon spectaculaire ; les institutions mondiales sont incapables de suivre le rythme des évolutions.

La pénurie d’institutions mondiales réellement efficaces s’inscrit dans une tendance géopolitique plus large, dans laquelle l’agenda mondial est de plus en plus influencé tant au niveau régional qu’au niveau mondial. Pour assurer un leadership qui dépasse la scène nationale, on compte de plus en plus sur le régionalisme pour pallier cette pénurie de prise de décision efficace à l’échelle mondiale.

Que devons-nous attendre de cette montée du régionalisme ? Il faut s’attendre à une intensification des efforts régionaux pour traiter de nombreuses questions, qu’il s’agisse des finances, du commerce et de l’énergie, de la sécurité militaire ou des tensions religieuses. Les institutions et les affiliations régionales joueront un rôle plus important. Le véritable défi consiste à gérer l’essor du régionalisme de manière à ce qu’il renforce, sans l’entraver, la recherche de solutions à des problèmes mondiaux systémiques et de grande ampleur ».

Dans un autre rapport, The New Global Governance (La nouvelle gouvernance mondiale), rédigé par le sous-groupe Valdai Club du FEM, on peut lire :

« Ce qui manque dans le système actuel de gouvernance mondiale, c’est une plus grande coordination entre les accords régionaux, un système de régionalisme syndiqué (Regionalism Inc.) qui comblerait les vides de la coopération économique régionale ».

Les sociopathes internationaux canalisent les Illuminati

Ces méga-régions seront reliées entre elles par des banques régionales, et le centre de coordination de ce nouveau système de gouvernance mondiale sera les BRICS, et non les Nations unies. Les Nations unies verront leur pouvoir et leur influence réduits, tandis que d’autres groupes régionaux, tels que le G20, l’ANASE, l’OCS et les 100 partenaires stratégiques du FEM, gagneront en pouvoir et en influence.

Les pays du Sud ont soif d’égalité sur la scène mondiale, après des siècles de domination occidentale. Le FEM tire parti de cette soif pour manipuler les dirigeants du Sud afin qu’ils sautent dans le train des milliardaires, dans le faux espoir qu’ils obtiendront une plus grande part du gâteau mondial. En échange, ils renoncent à leur souveraineté nationale et sacrifient leurs propres citoyens, ceux dont les têtes ont été placées sur le billot du bourreau pendant la pandémie.

Ces acteurs régionaux subissent un lavage de cerveau, des pots-de-vin ou du chantage pour coopérer avec le projet du FEM. Le FEM leur donne du pouvoir, de la richesse et une position. L’alternative de ne pas coopérer signifie qu’ils seront excommuniés et exilés de la scène mondiale. Leur plus grande crainte est d’être laissés pour compte. Ce n’est pas quelque chose que des individus avides de pouvoir peuvent supporter. Les personnes les plus faciles à manipuler sont celles qui sont moralement faibles, corrompues et médiocres.

Le nouvel ordre mondial envisagé par Schwab nécessite des cadres intermédiaires, des bureaucrates et des administrateurs qui sont des béni-oui-oui consommés.

Par conséquent, ce à quoi nous assistons sur la scène mondiale est un culte de la médiocrité.

Pour les lecteurs qui se font des illusions (des délires ?) sur la Russie et Poutine, voici une aiguille bien aiguisée pour faire éclater votre ballon : Le club Valdai a été fondé par le Russian International Affairs Council (RIAC — Conseil Russe des Affaires Internationales), une émanation du FEM, sur le modèle du Council On Foreign Relations (le Conseil des Relations Étrangères des USA). Il s’agit d’un groupe de réflexion académique et diplomatique à but non lucratif, fondé par le ministère des Affaires étrangères de la Fédération de Russie et le ministère de l’Éducation et des Sciences en 2010.

Le FEM est bien conscient du risque qu’il prend en tentant d’abattre le système de l’État-nation westphalien et de le remplacer par un système régional multipolaire :

« Ces dernières années, la tendance est de plus en plus à la formation de blocs méga-régionaux (la course au méga-régionalisme) qui, à leur tour, recèlent des dividendes de plus en plus importants, mais aussi des risques de plus en plus grands ».

Pour permettre l’essor du Sud, le FEM a promis la disparition de l’Occident. Le FEM fait systématiquement passer l’Amérique du Nord et l’Europe au statut de second monde. Cela coïncide avec le projet d’immigration massive visant à transformer l’Occident en un creuset cosmopolite qui atomisera la civilisation occidentale en mille morceaux.

[Voir aussi :
L’atomisation de l’Homme et de l’Humanité]

Les pays du Sud seront des gagnants temporaires et des perdants à long terme, car l’escroquerie du FEM leur permettra d’être contrôlés par les mêmes milliardaires américains, israéliens et européens qu’auparavant. Une fois la poussière retombée, ils seront éliminés lorsqu’on n’aura plus besoin d’eux, et leurs nations et économies se retrouveront dans une situation bien pire qu’auparavant, ayant vendu toutes leurs ressources naturelles à des multinationales qui les exploiteront à leur guise.

L’âge intelligent

Schwab poursuit son huile de serpent apaisante, arguant que :

« L’ère intelligente — portée par les progrès rapides de l’intelligence artificielle (IA), de l’informatique quantique et de la blockchain — transforme tout et le change en ce moment même, en temps réel. »

Le thème de Davos 2025 est « Collaboration pour l’âge de l’intelligence », en référence à l’intelligence artificielle, pierre angulaire de la quatrième révolution industrielle, et il convient de répéter que nous sommes au cœur d’une révolution mondiale d’une nature et d’une ampleur sans précédent.

Lors du Sommet mondial des gouvernements qui s’est tenu à Dubaï, M. Schwab a déclaré :

« Nous parlons de la transition de l’Humanité vers une nouvelle ère… vers l’âge de l’intelligence ».

Il convient de noter que le Sommet du gouvernement mondial a discrètement changé de nom pour devenir le Sommet des gouvernements mondiaux (au pluriel).1

Klaus Schwab a lu un extrait du ChatGPT :

« Envisageant un avenir propulsé par les technologies de la 4eRI, nous voyons une NOUVELLE LUNE de la civilisation humaine… où l’IA, la robotique, l’IoT, l’impression 3D, le génie génétique, l’informatique quantique deviennent les fondements de notre vie quotidienne ».

L’utilisation de la technologie robotique dans les villes intelligentes du monde entier est imminente. Concrètement, cela signifie des voitures autopilotées, une plus grande réduction des véhicules privés, une plus grande densité urbaine, des infrastructures contrôlées par l’IA, une plus grande surveillance et une perte de liberté personnelle. Schwab, qui doit être le boute-en-train d’un enterrement, poursuit de sa voix de mort :

« L’ère de l’intelligence transforme également notre mode de vie. Les villes deviennent plus intelligentes, les capteurs et l’IA gérant tout, de la circulation à la consommation d’énergie. Ces villes intelligentes et les maisons intelligentes qu’elles abritent ne sont pas seulement plus efficaces, elles sont conçues pour être plus durables, réduisant les émissions de carbone et améliorant la qualité de vie. »

Le directeur général du FEM, Mirek Dušek, a écrit dans Forbes le 1er octobre :

« L’ère intelligente représente un changement sismique dans les moteurs du changement socio-économique et de la croissance. Elle est ancrée dans des transformations profondes et multiformes que les technologies émergentes, notamment l’intelligence artificielle (IA), la bioéconomie, les technologies liées au climat et à la transition énergétique, le quantique, la robotique, l’espace et d’autres encore, entraînent au sein des sociétés, des économies et des industries. »

Le récent blog de Sam Altman, gourou de la technologie de l’IA, publié le 23 septembre, fait écho à l’optimisme des milliardaires :

« Je pense que l’avenir sera si brillant que personne ne peut lui rendre justice en essayant d’en parler maintenant ; l’une des caractéristiques de l’ère de l’intelligence sera une prospérité massive. »

(prospérité pour eux, pauvreté pour nous)

M. Altman est le PDG de l’entreprise technologique OpenAI, cofondée par Elon Musk, avec le soutien de Peter Thiel, Greg Brockman, Amazon, Microsoft et d’autres milliardaires méga riches ayant la folie des grandeurs et des montagnes d’argent.

OpenAI a été fondée par Altman en décembre 2015 et son siège se trouve à San Francisco, en Californie. Sa mission est de développer une intelligence générale artificielle « sûre et bénéfique », qu’il définit comme « des systèmes hautement autonomes qui surpassent les humains dans la plupart des tâches économiquement utiles ».

Altman et Musk ont embauché 9 des 10 meilleurs chercheurs dans ce domaine et leur ont versé des salaires exorbitants. Peter Lee, vice-président de Microsoft Research, a déclaré que le coût d’un chercheur en IA de haut niveau avait éclipsé le coût d’un quart-arrière potentiel de la Ligue nationale de football américain.

Pour information : le salaire moyen des quarterbacks de la NFL est de 55 millions de dollars par an.

L’OpenAI est basée sur l’apprentissage profond (Deep Learning), l’idée de configurer les machines pour qu’elles fonctionnent comme le cerveau humain. Le cerveau humain est constitué de millions et de millions de neurones qui transmettent des messages dans le cerveau et le corps. Avec l’apprentissage profond, les scientifiques de l’IA créent des neurones artificiels pour créer une machine qui apprend sans l’aide de l’Homme, de manière très similaire au cerveau.

Google, autre géant technologique de la Silicon Valley, possède une division secrète appelée Google X, qui travaille sur des projets similaires d’apprentissage en profondeur.

Google X fait désormais des affaires sous le nom de X, sous l’égide de la société X Development LLC. Il s’agit d’un centre de recherche et de développement semi-secret et d’une organisation fondée par Google en janvier 2010. Le siège de X se trouve à environ 1,5 km du siège social d’Alphabet, le Googleplex, à Mountain View, en Californie. Il est très étrange que Twitter et Google utilisent le même nom. S’agit-il de la même entreprise ?

Pour en savoir plus sur l’obsession des mondialistes pour la lettre « X » :
https://www.worldnotenough.com/p/elon-musk-and-the-globalists

Google X travaille sur les technologies « moonshots », qu’il définit ainsi :

« moonshots : des technologies faramineuses de science-fiction qui pourraient un jour rendre le monde radicalement meilleur ».

Google X est fondé par Astro Teller, dont le grand-père, Edward Teller, a créé la bombe à hydrogène. Dans son livre Dark Sun, le biographe Richard Rhodes décrit Edward Teller comme :

« animé par ses ambitions mégatonniques2, doté d’un complexe messianique et d’un comportement autocratique ». Il faisait partie d’un « groupe de scientifiques que l’on ne peut que décrire comme bavant à l’idée d’une guerre nucléaire et assoiffés de sang ».

Les Doomers de l’IA3

« L’intelligence artificielle est l’avenir, non seulement pour la Russie, mais pour l’Humanité tout entière. Elle s’accompagne d’opportunités colossales, mais aussi de menaces difficilement prévisibles. Celui qui deviendra le leader dans ce domaine deviendra le maître du monde ». ~ Le président russe Vladimir Poutine

Elon Musk s’est fait l’écho de ce sentiment, avec une sombre mise en garde, déclarant lors d’une interview :

« L’IA est un risque fondamental pour l’existence de la civilisation humaine ».

Il est très inquiétant de constater que de nombreux dirigeants de cette révolution technologique sont tous extrêmement préoccupés par le caractère extrêmement dangereux et risqué de cette technologie, mais qu’ils avancent à toute allure pour la mettre en œuvre.

Dans un article récent du Scientific American, on peut lire :

« Les algorithmes d’intelligence artificielle atteindront bientôt un point d’autoamélioration rapide qui menacera notre capacité à les contrôler et posera un risque important pour l’Humanité ».

« L’idée que ces objets puissent devenir plus intelligents que les gens… Je pensais que c’était une erreur… Évidemment, je ne le pense plus », a déclaré Geoffrey Hinton, l’un des principaux chercheurs en intelligence artificielle de Google, également connu sous le nom de « parrain de l’IA », après avoir quitté son emploi en avril afin de pouvoir mettre en garde contre les dangers de cette technologie.

Une lettre ouverte datée de mars 2023, signée par plus de 33 000 personnes, dont Elon Musk et Steve Wozniak, appelant à un moratoire de six mois sur le développement de l’IA, déclare :

« l’IA avancée pourrait représenter un changement profond dans l’histoire de la vie sur Terre, et devrait être planifiée et gérée avec des soins et des ressources proportionnés ».

Les partisans de cette position sont parfois appelés les « catastrophistes de l’IA ».

La lettre a été rédigée par Future of Life, un groupe de pression qui préconise une réglementation de l’IA dans le cadre d’un projet de loi californien, SB 1047, auquel le gouverneur de Californie, Gavin Newsome, a opposé son veto le dimanche 29 septembre.

Le projet de loi a été rédigé à l’origine par Dan Hendrycks, conseiller en sécurité de xAI, une startup spécialisée dans l’IA fondée par Elon Musk en 2023.

OpenAI, Google, Meta et Microsoft se sont opposés à la législation, estimant qu’elle pourrait étouffer l’innovation et faire reculer les États-Unis dans la course mondiale à la domination de l’IA. Les investisseurs en capital-risque, dont Andreessen Horowitz, ont déclaré que la mesure nuirait aux jeunes entreprises d’IA qui n’ont pas les ressources nécessaires pour tester leurs systèmes.

Dans un rare moment de non-partisanerie, plus de 120 célébrités hollywoodiennes, dont Mark Hamill, Jane Fonda et J. J. Abrams, ont signé une déclaration de soutien au projet de loi.

La désintelligence et la mésintelligence

Est-il intelligent que nos sociétés soient contrôlées par des milliardaires technocrates ?

Ce à quoi nous assistons en réalité, c’est à l’ère de la désintelligence et de la mauvaise intelligence, du détournement et de la mauvaise gestion incessants et abrutissants de la technologie à des fins de contrôle, de contrôle et d’encore plus de contrôle.

Les obsédés du contrôle doivent contrôler, c’est ce qu’ils font.

L’intelligence réelle utilisée intelligemment créerait une société qui libère les gens parce qu’elle est conditionnée par la compassion et le souci de nos semblables. Les technologies disponibles aujourd’hui, comme toute technologie, peuvent être utilisées pour le bien ou pour le mal. La technologie des robots, également connue sous le nom d’intelligence artificielle, pourrait prendre en charge une grande partie des corvées et des tâches subalternes qui transforment les êtres humains en esclaves salariés.

La technologie pourrait permettre aux citoyens ordinaires de se consacrer à des tâches plus ennoblissantes et donner à des millions de personnes plus de dignité et de respect de soi. Imaginez une société où le ramassage des ordures et le nettoyage des toilettes seraient automatisés. À moins que vous ne considériez le ramassage des ordures et le nettoyage des toilettes comme une forme de liberté ?

Les véhicules autonomes pourraient réduire considérablement le nombre d’accidents de la route. Les accidents de la route sont aujourd’hui la première cause de mortalité chez les personnes âgées de 5 à 29 ans, avec 1,35 million de décès par an dans le monde. Ce sont les piétons, les cyclistes et les motocyclistes qui en sont les principales victimes, en particulier dans les pays en développement.

Nous vivons dans un monde complexe, moderne et interconnecté. Tout ce que nous faisons a des répercussions sur tous ceux qui nous entourent. Cette complexité accrue s’accompagne d’un besoin accru de gestion plus compétente de l’ensemble des ressources mondiales, des infrastructures de communication, de transport, d’assainissement, de distribution d’eau et de réseau électrique.

Les prophètes de malheur nous mettent en garde contre les dangers de la technologie, et ces mises en garde sont justes, mais c’est aux citoyens de s’impliquer dans la gestion de nos sociétés. Sinon, nous continuerons à être gouvernés par des fous du contrôle comme Klaus Schwab et son club privé de technocrates milliardaires.

C’est le noble défi de l’Humanité que de résister à la classe des milliardaires, de la freiner et de la vaincre.

Si nous, les citoyens, continuons à résister courageusement à leur système, la classe des milliardaires tombera inévitablement.


1 NDT Dans le texte original en anglais, la différence est encore moins marquée, passant de « World Government Summit » à « World Governments Summit ».

2 NDT Adjectif inventé pour l’occasion, dérivant de « mégatonne » utilisé comme unité d’énergie (destructrice) des bombes à hydrogène.

3 NDT Dans le texte original, l’auteur a écrit DOMMER, mais il s’agit très probablement d’une faute d’orthographe, car ce terme ne signifie rien en anglais, alors que « doomer » convient bien au contexte, notamment du fait de la citation ultérieure de Musk.




La vie à Paris de nos jours : Michelle était avocate internationale et s’y retrouve à la rue




Pourquoi les soulèvements populaires vont se multiplier ?

[Source : Chaîne officielle TVL]

Comment comprendre le retour de l’idéal communautaire ? Comment appréhender la surrection des passions ? Comment décrypter le cycle des décadences et des renouveaux ? Il fallait Michel Maffesoli pour ausculter notre postmodernité inquiète. Pour dire la force de la sagesse populaire contre la verticalité proclamée. Pour affirmer la puissance de l’esprit dionysiaque contre le rationalisme galvaudé. Contre le progressisme dévoyé. Contre l’économicisme consacré. Une réponse philosophique qui dit toute la tendresse du monde. Un remède au pessimisme de notre temps.

[Voir aussi :
La fin du Sacré et du patriarcat
Sonia Mabrouk : « La France a besoin de sacré »
Réenchanter le monde
Pyramides vs Croix/Roue]




Réduction du déficit : Bruxelles donne un sursis à la France ; partageons nos idées avec les nouveaux ministres

Par Nicole Delépine

Alors qu’il devait initialement présenter son plan de réduction du déficit public à l’Union européenne le 20 septembre, le gouvernement français a reçu l’autorisation de ne pouvoir le présenter que fin octobre.1 Quelques pistes avec l’aide des internautes plein d’idées pratiques et rapidement efficaces si on les écoutait !

Quand le peuple aura voix au chapitre, la dette diminuera vite ! À quand la reprise du pouvoir aux mondialistes qui détruisent nos pays européens ? Les pays voisins comme l’Allemagne commencent à réaliser.

Ici une liste non exhaustive (il y en a énormément) des économies proposées par le peuple. Il est évident que certaines propositions seront moins solides que d’autres, mais en discuter serait le premier chemin d’économies et de liberté d’expression.

  • Fin de routes les niches fiscales
  • Retraite à 67 ans
  • Fin des régimes spéciaux
  • Désindexation des retraites pendant 5 ans
  • Tiers payant systématique dans la santé
  • Numérus clausus à l’université pour les matières non scientifiques
  • Fin de toutes les dépenses d’écologie hors nucléaire
  • Arrêt de toutes les politiques de logement

DU SYMBOLE À LA PRATIQUE

Arrêtez cet esclavagisme déguisé, que les ministres ne vivent plus dans un médiavers.
Et ils sont trop nombreux pour s’entendre rapidement et intelligemment.

Ici le ministre arrivé du jour, vous savez celui qui affirme qu’il n’y a pas de laxisme judiciaire 4 h avant qu’on apprenne que l’assassin de Philippine est un clandestin OQTF logé à l’hôtel par nos impôts. Bah voyons ! Le cabinet Mckinsey ne lui a pas donné de fiches à jour ?

Au-delà des économies symboliques, de nombreux internautes proposent des économies de diverses importances mais qui montrent que notre système est celui de l’assistance et de l’interférence de l’état dans tous les détails de notre vie, de la réparation de chaussures à l’achat d’un portable :

Philippe Ballard
Dépenses à supprimer : des milliers de pistes à explorer.
ISF sur les entreprises sur les surprofits et les spéculations.

IMMIGRATION

Les économies évidentes à faire sur les dépenses liées à l’immigration non contrôlée et favorisée par les nombreuses associations subventionnées par l’État et les collectivités locales et qui en vivent souvent très bien, au moins pour leurs dirigeants, mais les membres bénévoles souvent inconscients de ce qui se passe en haut.

Manifestement nous découvrons à l’occasion de ces drames en rapport avec l’OQTF de nombreuses catégories intéressées au business des clandestins. Et bien sûr les associations qui en profitent largement dont la liste devra être établie.
Citons d’emblée France terre d’asile :

Le gouvernement cherche des économies : examinez les agences : 80 MILLIARDS € — Profession Gendarme (profession-gendarme.com)

https://twitter.com/ELLEfrance/status/1836738228822642707





Ces prophéties ont prévu l’arrivée d’un nouveau roi messie

Extrait :

Émission complète :

Depuis plusieurs années, une guerre spirituelle et culturelle sans précédent est menée contre la civilisation occidentale et plus particulièrement contre la religion catholique et les églises de France. Ce phénomène, orchestré par des forces mondialistes d’inspiration satanique, vise à détruire les racines spirituelles et culturelles de notre nation.

Le tragique incendie de Notre-Dame de Paris en 2019 a marqué un tournant dans cette offensive. Pour beaucoup, cet événement symbolique n’était pas un simple accident, mais un acte délibéré, un message des élites occultes. Ces élites, au service d’une mondialisation déshumanisante, auraient pris pour cible l’un des plus grands symboles religieux et historiques de la France. À travers cette attaque, c’est le cœur spirituel de notre nation qui a été visé.

Mais ce n’était que le début. En 2023, selon l’Observatoire de la christianophobie, pas moins de 27 églises ont été incendiées en France, un chiffre alarmant qui témoigne de l’accélération de cette guerre occulte. Les incendies de Saint-Omer et de Rouen ne sont que des exemples récents de cette destruction massive des symboles chrétiens. Ces événements ne sont pas de simples actes isolés, mais bien les manifestations d’une attaque concertée contre ce qui symbolise encore la résistance à la mondialisation et la cohésion spirituelle de l’Europe chrétienne.

La France, souvent appelée la « fille aînée de l’Église », se trouve au centre de cette bataille spirituelle. De par son histoire chrétienne et son importance géopolitique, elle représente un enjeu symbolique majeur pour ces forces destructrices.

Ce qui est encore plus troublant, c’est que tout cela avait été prédit. Une des plus grandes mystiques françaises, Marie-Julie Jahenny, une paysanne bretonne stigmatisée, avait reçu plus de 3000 visions entre 1873 et 1941. Prophétesse de son époque, elle avait prédit des événements historiques majeurs tels que les deux guerres mondiales, la guerre d’Algérie, et même la crise financière de 2008. Parmi ses prophéties, elle avait également averti de la montée des mondialistes et de leur plan destructeur pour la France.

Elle a aussi prophétisé les incendies d’églises, la guerre civile, et même la chute des élites financières. Mais le point culminant de ses visions reste l’annonce de l’arrivée d’un nouveau roi messie, qui viendrait restaurer l’ordre spirituel et temporel en France après une période de grande tribulation.

Aujourd’hui, alors que la France traverse des crises sans précédent, les paroles de Marie-Julie Jahenny résonnent comme un avertissement. La France chrétienne pourrait bien être destinée à jouer un rôle central dans la restauration spirituelle mondiale et le retour du Christ.

Pour contacter Ludovic Malot :
formation@ormesys.com

Pour rejoindre le canal Telegram de Ludovic Malot :
https://t.me/franceliberte

Se procurer Le livre de Ludovic Malot, Le Suicide Monétaire aux éditions Maïa :
https://www.editions-maia.com/livre/le-suicide-monetaire-malot-ludovic-9782384416400/

[NDLR Le sol de Notre-Dame était déjà en damier noir et blanc avant l’incendie.
Voir https://www.youtube.com/watch?v=9-GAnZME-eI (à 39:50).
L’autel a par contre bien été changé.]

[Sur le Bitcoin et les cryptomonnaie, une autre perspective :
BITCOIN : L’arme secrète de la NSA !?
et Cryptomonnaies : Prospection, enjeux, questionnements et perspectives]

[Sur la mort et la résurrection de la France, voir aussi :
France, relève-toi !]

[Sur LHK et les nanorobots :
Nanoréseau intégré au corps humain. Extraordinaire dossier réalisé par un scientifique]

[Sur le magicien noir Macron :
La Maladie du Magicien Macron
(deux vidéos ont été censurées depuis)]




L’ONU adopte le Pacte pour l’avenir

https://www.undocs.org/fr/A/RES/79/1 :




L’arrivée imminente de l’Antéchrist ?

[Source : GÉOPOLITIQUE PROFONDE]

Le mondialisme, souvent perçu comme une solution à l’instabilité mondiale, va bien au-delà de l’unification politique. Stanislas Berton souligne les aspects cachés de ce mouvement, en particulier son lien avec des courants occultes, tels que le satanisme. Cette idéologie dissimule un projet plus vaste, visant à détruire les identités nationales et religieuses pour imposer une société uniformisée, dépouillée de toute spiritualité.

[Voir aussi :
L’atomisation de l’Homme et de l’Humanité]

Ce phénomène s’inscrit dans une guerre spirituelle profonde, où le mondialisme s’oppose au catholicisme. Les partisans du mondialisme cherchent à remplacer la foi et la morale par l’argent, la technologie et le contrôle. Face à cela, le Vatican tente de défendre la souveraineté spirituelle des nations contre l’ombre d’un ordre global matérialiste.

[Voir aussi :
Sur quel rocher le Christ a-t-il bâti son Église ?]

Sous les discours de paix, le projet mondialiste cache une ambition plus sombre : la réduction de la population mondiale. Les élites financières, les multinationales, et les mouvements transhumanistes sont désignés comme les acteurs clés de cette transformation. La question est maintenant de savoir comment les nations réagiront face à cette guerre spirituelle et aux forces qui œuvrent dans l’ombre.

[Voir aussi :
Qui est l’Antéchrist ?
et La religion de l’Antéchrist]




L’empire caché derrière la gouvernance mondiale

[Source : GÉOPOLITIQUE PROFONDE]

Les Loubavitch, une communauté née au XVIIIe siècle en Russie, ont construit au fil des siècles un véritable empire d’influence. Dès leurs débuts, leur vision messianique a bouleversé le monde judaïque et posé les bases d’une idéologie globalisante. Avec des centres Chabad présents dans des capitales clés, les Loubavitch agissent comme des plaques tournantes, jouant un rôle crucial dans les sphères géopolitiques et spirituelles.

L’influence des Loubavitch ne se limite pas à une seule nation, mais s’étend aux États-Unis, à la Russie, au Royaume-Uni, et à Israël. Leur capacité à infiltrer les plus hautes instances du pouvoir mondial les place en position de force, déterminant ainsi la marche du monde. Ces centres Chabad sont soupçonnés de fonctionner comme des bases de renseignement, permettant à l’Empire loubavitch de tisser un réseau global d’influence politique et financière.

L’Union européenne, souvent perçue comme un projet politique ambitieux, cache des intérêts plus profonds et plus anciens. La question à se poser est la suivante : qui a réellement intérêt à l’émergence des États-Unis d’Europe ? Derrière cette construction supranationale, certains observateurs voient la main invisible de puissantes communautés, dont les Loubavitch.

Leur influence sur les institutions européennes, bien que peu connue du grand public, n’en est pas moins réelle. À travers des réseaux discrets, mais puissants, ils jouent un rôle dans les décisions prises aux plus hauts niveaux. Les liens entre la vision loubavitchienne d’un ordre mondial et l’unification européenne sont visibles dans certaines politiques centralisatrices qui favorisent une perte de souveraineté nationale au profit d’une gouvernance plus uniforme. Un projet en phase avec leur idéal d’un monde unifié sous un contrôle centralisé.

Au-delà de la géopolitique, l’influence des Loubavitch s’étend également aux sphères financière et industrielle. Des géants tels que Coca-Cola, Meta, UPS, FOX, Walmart, et Goldman Sachs sont des exemples d’entreprises où leur empreinte est marquée. Ces multinationales, parmi les plus puissantes du monde, sont souvent soupçonnées d’être sous l’influence directe ou indirecte de cette élite loubavitchienne.

Comment un tel réseau peut-il avoir une telle emprise sur des secteurs aussi stratégiques ? Leur pouvoir de financement, d’investissements massifs dans ces entreprises, ainsi que des connexions personnelles au sein des conseils d’administration, permettent à l’Empire loubavitch d’exercer une influence inégalée. Ils sont littéralement partout, façonnant l’avenir économique et industriel des plus grandes puissances mondiales, sans que le grand public ne se doute de l’étendue de leur pouvoir.

Cette émission avec Pierre Hillard est d’une importance capitale pour comprendre l’influence invisible, mais réelle de cet empire loubavitchien dans le monde. Qui sont ces hommes qui, derrière le masque de l’élite, servent un objectif précis : la reconstruction du troisième Temple à Jérusalem ?




Macron l’Américain, la France livrée aux GAFAM ?

[Source : Off Investigation]

Tout au long de son ascension, Emmanuel Macron s’est montré proche des cercles d’influence américains. Depuis Bercy, il aide secrètement Uber à dynamiter le droit du travail en France. Élu président, il ouvre grand la porte à Google, Amazon, et Microsoft, ces « GAFAM » américains désormais solidement implantés en France. Puis, il tisse une amitié contre nature avec Donald Trump, avant de se retrouver finalement humilié par le président américain. À rebours du général de Gaulle, Emmanuel Macron serait-il le président le plus américanophile de la Ve République ?

(Soutenir les enquêtes de Off Investigation sur ➡️ https://www.off-investigation.fr/soutenir/)




France — Des économies bénéfiques qui éviteraient des hausses d’impôts

[Source : pgibertie.com]

Subventions à la presse, CESE, Planning familial, MCKINSEY, Castex, Gardasil : ces économies si utiles, si justes et si simples à faire pour éviter les hausses d’impôts.

Par pgibertie

Le ministère de la Culture a attribué en 2023 un total d’aides directes de 204,7 M€, dont 22,7 M€ au titre des six aides au pluralisme, 133 M€ pour les aides au transport et à la diffusion, 19,1 M€ pour les aides à l’investissement en faveur de la modernisation.

En 2023, le total des aides, regroupant aides directes, aide à la distribution et aide « papier » est dominé par Aujourd’hui en France (groupe Les Echos-Le Parisien) avec 12,3 millions d’euros, devant Le Figaro (10,59 M€), La Croix (9,2 M€), Le Monde (8,3 M€), Ouest-France (6,8 M€), L’Humanité (6,5 M€), Libération (6,3 M€) et Télérama (5,5 M€).

Le Conseil économique, social et environnemental coûte chaque année plusieurs millions d’euros au contribuable. Une dépense faramineuse pour pas grand-chose.

Le budget du CES est composé d’une part d’une dotation annuelle, d’autre part de dépenses de personnel et de fonctionnement. En 2024, il représente 44,9 M€ auquel il faut ajouter des ressources propres permettant les travaux d’investissement du Palais à hauteur de 1,7 M€ ; le budget total est donc de 46,6 M€

3,6 milliards pour les faux mineurs de 22 ans La Mairie de Paris finance l’Ocean Viking, 100 000 € par an. Et on ne peut pas réduire les dépenses ?




Les contrats de crédit carbone des agriculteurs sont dévoilés : le plan secret pour prendre le contrôle des terres agricoles privées

[Source : chemtrails.substack.com]

Ils l’ont compris depuis longtemps : contrôler l’approvisionnement en nourriture, contrôler la population…

Par Agent131711

Dans la première partie de cette série, nous avons examiné un système mis en place dans le monde entier, dans lequel les agriculteurs sont payés pour ne pas cultiver et même pour détruire les récoltes. Bien que les médias prétendent que rien de tel ne se produit, c’est littéralement le cas :

« Pourquoi ? », demandez-vous, l’air complètement confus, car il semble totalement absurde que les agriculteurs soient payés pour ne pas cultiver. « Eh bien », réponds-je en prenant une grande inspiration (ce qui signifie qu’une explication illogique se profile à l’horizon), « les raisons varient. Vous voyez, au début du programme, les agriculteurs étaient payés pour ne pas cultiver à cause des engrais, puis à cause des pénuries d’eau, mais maintenant ils sont payés pour ne pas cultiver à cause du changement climatique ». Vous froncez les sourcils, rétrécissez les yeux et dites d’un air sceptique : « Je parie qu’il y a plus que ça. Il y a toujours plus que ça ! » – et vous avez raison. En faisant des recherches pour cet article, je suis tombé sur un élément supplémentaire qui s’est avéré être beaucoup plus important que ce à quoi je m’attendais. En fait, il y avait tellement de choses à dire que ce qui devait être un simple article sur le sujet s’est transformé en une série en deux parties.

Bon sang, par où commencer ? Dans l’Agenda-choisir-un-numéro1, tout est entièrement contrôlé par les seigneurs via un gouvernement mondial unique, mais contrôler huit milliards de personnes n’est pas une tâche facile, surtout lorsque la majorité d’entre elles sont libres, ou semi-libres, et la première étape de la mise en œuvre de ce plan consistait donc à limiter la population. Le moyen le plus simple d’y parvenir était d’agir sur l’approvisionnement en eau et en nourriture, comme l’a indiqué le Population Council de Rockefeller dans les années 1960 (ajoutons le « système médical » à cette liste). Une fois la population ramenée à un niveau gérable, l’étape suivante consiste à contrôler l’approvisionnement en nourriture ; les personnes affamées se plieront à l’obligation de manger. Mais comment contrôler l’approvisionnement alimentaire alors qu’il existe plus de 570 millions d’exploitations agricoles dans le monde ? Les payer pour qu’ils ne cultivent pas, c’est bien, mais vous ne pouvez pas payer tout le monde, et cette méthode n’est donc pas aussi efficace que vous le souhaiteriez. Cela signifie que, tout comme pour l’objectif de réduction de la croissance démographique de Rocky2, l’achat de terres pour stopper l’expansion des fermes est le premier pilier. Une fois que les fermes sont bloquées dans leur position sur le plateau de jeu de la vie et qu’il ne reste plus de terres libres à acheter dans l’intention de créer une grande ferme ou d’en agrandir une, vous pouvez commencer à essayer stratégiquement de vous en débarrasser. Dès qu’une exploitation ferme, vous pouvez acheter cette terre, la mettant ainsi à l’abri de toute utilisation future.

Lorsqu’il s’agit de faire fermer une entreprise, les deux principales options consistent à la faire disparaître par la force ou à l’acculer à la saisie. Comme nous l’avons expliqué dans La guerre mondiale contre les exploitations agricoles, ces deux méthodes sont déployées à l’unisson sur tous les continents. Mais que se passe-t-il lorsqu’elles ne ferment pas ? Que se passe-t-il lorsqu’elles n’échouent pas ? Que se passe-t-il lorsque, quelles que soient les difficultés rencontrées par ces agriculteurs, ils trouvent la force de se lever chaque matin, d’enfiler leurs bottes et leur salopette et de partir s’occuper de leurs terres ? Que se passe-t-il alors ? Il est temps de mettre au point un nouveau plan, un plan plus ambitieux, un plan diabolique si bien calculé que le grand public ne s’en apercevra jamais, jusqu’au dernier moment, lorsqu’il sera trop tard. C’est ainsi que l’on procède : L’agriculture des crédits de carbone, le tout dernier stratagème qui se produit également dans le monde entier, à l’unisson.

Le système de crédit carbone agricole

La Commission européenne a déclaré :

« L’initiative sur les émissions de carbone dans l’agriculture offre des incitations financières aux agriculteurs qui adoptent des pratiques durables, reconnaissant ainsi leur rôle crucial dans la lutte contre le changement climatique tout en revitalisant leurs moyens de subsistance ».

Comment fonctionne ce programme ? Découvrons-le :

Au niveau superficiel de la recherche, pour être payés, les agriculteurs doivent participer à la « séquestration du carbone » (= le carbone reste dans le sol, également connu sous le nom de « capture du carbone » et un tas d’autres noms stupides sur le carbone qui vous donnent envie de vous arracher une dent à chaque fois que vous les entendez).

Les moyens de séquestration du carbone :

  • Agriculture sans labour
  • Cultures sous abri
  • Rotation des cultures
  • Intégration de l’élevage
  • Amendements organiques
  • Réduction des engrais et des pesticides synthétiques

« Alors, c’est l’agriculteur qui fait ça et il est payé ? ». Non, bien sûr que non, espèce d’oie stupide ! On ne peut pas faire confiance aux agriculteurs, il faut donc faire appel à la science et à la police du carbone. Le principe est le suivant : de temps en temps, les responsables du crédit carbone (= des techniciens dans des gratte-ciel qui jouent à l’Agenda-choisir-un-nombre) enverront un auditeur (la police du carbone) qui prélèvera des échantillons de sol et déterminera la quantité de carbone présente dans le sol afin de s’assurer que l’agriculteur capture suffisamment de carbone dans ses terres. En outre, la technologie d’espionnage « l’imagerie par satellite » sera déployée pour s’assurer que l’agriculteur ne laboure pas ses terres ou n’enfreint pas les règles (vous savez à quel point ces agriculteurs sont malhonnêtes. On ne peut jamais faire confiance à un homme qui cultive des légumes pour gagner sa vie).

Une fois ces tâches accomplies, et s’ils déterminent que l’agriculteur a séquestré suffisamment de carbone, des « crédits carbone » sont délivrés. (Je n’ai plus que 19 dents dans la bouche et il me reste encore beaucoup d’articles à écrire…)

« Oh, je vois. Alors maintenant, l’agriculteur est payé ? » – Non ! Arrêtez d’être ridicule !

Ces crédits ne vont pas à l’agriculteur, mais doivent être listés sur le marché des crédits carbone (= eBay pour les psychopathes). Les crédits sont ensuite achetés par des entreprises ou des gouvernements. Une fois achetés, les crédits peuvent être échangés contre la possibilité de polluer l’environnement (oui, vous avez bien lu). Dans le pays des fous, où nous vivons, si vous vouliez déverser du pétrole dans l’océan, vous achèteriez simplement des crédits pour cela, parce que c’est logique ici. « OK, donc hypothétiquement parlant, BP peut acheter un tas de crédits sur l’eBay pour psychopathes, puis ils peuvent charger leur navire plein de pétrole et prendre la mer. Bien sûr, les agriculteurs sont maintenant payés… »… Enfin, en quelque sorte…

Une fois les crédits vendus, les agriculteurs reçoivent un pourcentage des revenus générés par la vente. Ça a l’air complètement fou, mais à part ça, ça n’a pas l’air trop mal », dites-vous. Alors nous y regardons de plus près ensemble…

Le contrat de crédit carbone

Un contrat est un accord juridiquement contraignant. Cela signifie que les deux parties acceptent de faire quelque chose et qu’elles ont la possibilité d’intenter une action en justice contre l’autre partie si elle ne respecte pas sa part de l’accord. Dans ce cas, vous, l’agriculteur, acceptez que vos terres soient utilisées pour le piégeage du carbone, et l’agence de crédit carbone, appelée « agrégateur de carbone », accepte de vous payer si vous suivez les règles et si vous piégez suffisamment de carbone. (… Il ne me reste plus que 18 dents…)

C’est là qu’on entre dans le vif du sujet : supposons que je veuille acheter des grenouilles. Je trouve une entreprise qui vend des grenouilles et je dis « J’en prends quatre ». L’éleveur de grenouilles sort quatre grenouilles de son aquarium et me les donne en échange de mes 40 dollars durement gagnés ; c’est très simple. Mais le carbone n’est pas tangible. Personne ne peut prélever du carbone dans le sol et m’en donner quatre. Il faut donc le quantifier pour déterminer le nombre de crédits générés par l’agriculteur. Pour ce faire, un système de calcul « à la tonne » est généralement utilisé. Pourquoi ? Parce que c’est très compliqué et je suis presque sûr que c’est voulu. Mais ne vous inquiétez pas, j’ai fait l’horrible travail de lire des idioties sur le carbone afin d’être en mesure de vous les expliquer (de rien).

Une tonne équivaut à 907 kg de carbone, ce qui, selon eux, peut être stocké, en général, dans tous les cinq à dix acres de terre. Dès le départ, nous sommes confrontés à un problème majeur. Tout d’abord, il s’agit de « cinq à dix », ce qui représente une sacrée différence de superficie. Si vous me demandez à quel prix je serais prêt à vous vendre mon véhicule et que je vous réponds « 40 000 à 80 000 dollars », vous supposerez probablement que je suis ivre (et vous aurez sans doute raison). En outre, le système de prix « à la tonne » est truqué parce qu’il est basé sur le taux actuel du carbone, ce qui rend la quantité facilement manipulable (tout comme le prix de l’argent et de l’or). Il s’agit d’une quantité inconnue de terre nécessaire pour stocker une tonne de carbone qui vaut une somme d’argent fluctuante et vous ne pouvez gagner cet argent que si la police du carbone détermine que le carbone ne s’est pas échappé de votre sol — seuls le gouvernement ou le Forum économique mondial pourraient inventer quelque chose d’aussi stupide.

Si vous pouvez passer outre l’arriération des fondements du programme et que vous voulez quand même y participer parce que MSNBC3 vous a convaincu qu’il s’agit d’une opportunité de gain financier, laissez-moi vous donner un exemple des richesses que vous pouvez engranger.

En 2022, le prix d’un crédit carbone (équivalant à 2 000 livres de carbone stockées dans vos cinq à dix acres) était de 29 à 32 dollars dans l’État de Californie (ai-je mentionné qu’il y a aussi des fluctuations de prix en fonction de la localisation ?) S’il vous a fallu cinq acres pour stocker une tonne, vous avez généré un revenu de 6 dollars par acre. Si vous avez besoin de dix acres, votre rémunération par acre tombe à 3 dollars. Cela signifie qu’une ferme de 100 acres ne peut générer que 300 à 600 dollars par période de paie. Si vous pensez qu’il s’agit là d’une belle somme d’argent gratuite, continuez à lire…

Les contrats de crédit carbone s’étendent généralement sur 10, 20 ou 50 ans ! Cela signifie que pendant cette période, vous êtes propriétaire de votre terre et continuez à payer des impôts, mais que votre sol appartient essentiellement à la société de carbone. Si la police du carbone découvre que votre sol libère du carbone dans l’atmosphère, vous avez rompu le contrat. La sanction pour cette rupture est généralement de devoir payer des pénalités financières à l’agrégateur de carbone. Imaginez que vous louiez la terre de votre terrain à la mafia du carbone et que vous deviez ensuite la payer pour ce privilège parce que la police du carbone a déclaré que votre terre n’était pas étanche.

Un contrat multidécennal signifie que si vous touchez à votre sol pendant une phase d’interdiction, ou si vous labourez pendant le contrat d’un demi-siècle, vous avez rompu le contrat. Même si vous n’avez pas besoin de toucher à votre sol aujourd’hui, qui sait ce qui se passera à l’avenir ? Que se passerait-il si un événement imprévu survenait et que vous deviez perturber immédiatement votre sol, comme ce fut le cas pour Rezeki Farms (vidéo de 2 minutes) ?

[Vidéo visible sur https://chemtrails.substack.com/p/farmers-carbon-credit-contracts-part]

En outre, que se passe-t-il si vous suivez les instructions du mafioso du carbone et « incorporez du bétail » pour découvrir plus tard que cela ne fonctionne pas ? Que se passe-t-il alors ? Si l’une des parties du contrat ne fonctionne pas et doit être interrompue ou révisée, vous n’avez pas la possibilité de la modifier sans l’accord écrit (un contrat modifié) de l’agrégateur. Cela signifie que les gens du carbone ont le droit légal de vous dire d’aller vous faire voir ailleurs. Il me semble qu’il existe de nombreux scénarios dans lesquels l’agriculteur a besoin de contrôler ses terres et que confier la prise de décision à l’homme en costume dans un bureau chic à New York semble être une idée tout à fait horrible.

Frais cachés

En plus d’être payé presque rien pour capturer* des tonnes de carbone (*si votre terrain ne fuit pas), il y a des coûts supplémentaires. Ces coûts sont les suivants :

Frais cachés avant le paiement

Frais de « vérification » des échantillons de sol : Chaque fois que votre travail est testé, vous devez payer. Et voici ce qu’il en est : la vérification comprend l’imagerie par satellite ! Oui, vous devrez payer des frais de vérification chaque fois qu’un « satellite » sera utilisé pour espionner votre exploitation. Mais c’est encore pire. Étant donné que le carbone n’est pas tangible et que nous ne pouvons donc pas le voir pour quantifier réellement la quantité qu’il contient dans votre sol (à part en prélevant de petits échantillons), des programmes d’IA sont utilisés pour exécuter des modèles afin de déterminer la quantité que vous avez capturée, puis de la comparer au modèle d’IA de la quantité que vous auriez dû capturer. L’IA déterminera alors si vous avez rompu votre contrat ou si vous avez atteint l’objectif fixé. Cette modélisation informatique par l’intelligence artificielle est également considérée comme une « vérification du sol », c’est pourquoi vous payez aussi pour cela !

La retenue : La retenue est une somme d’argent qui est déduite du paiement qui vous est dû au cas où vous seriez un vilain agriculteur qui n’aurait pas respecté les règles ou si votre sol ne capturait pas suffisamment de carbone, ou si, Dieu vous en préserve, il y avait des fuites de Satan [le CO2] dans l’atmosphère. Les dictateurs du carbone considèrent la retenue comme une forme d’assurance, une assurance que vous ferez ce qu’il faut et que vous sauverez le monde en gardant ce redoutable carbone dans le sol. (14 dents)

Frais d’abonnement : Certaines entreprises exigent un investissement technologique de la part de l’agriculteur. Par exemple, vous pouvez avoir à payer un abonnement à la plateforme en ligne de l’entreprise. Si vous ne payez pas les frais d’abonnement, vous ne pourrez pas accéder à vos crédits carbone ou à votre paiement.

Des frais cachés pour la vente des crédits

Après avoir quantifié le carbone capturé dans votre sol et déterminé le montant du crédit, il est temps de vendre les crédits au pays de la démence pour qu’un gouvernement les achète afin de pouvoir poser des chemtrails dans le ciel. Voici quelques-uns des frais liés à ce processus :

Les frais de courtage : Il s’agit d’un montant facturé par l’agrégateur pour la création des crédits.

Gestionnaire de données : Pour compliquer encore la question, il existe deux méthodes pour vendre les crédits générés par votre sol. La première consiste à confier l’ensemble du projet à l’agrégateur. L’agrégateur a alors le contrôle total de vos crédits de carbone et décide quand les vendre, à quel prix, etc. Si vous ne voulez pas payer l’agrégateur, vous avez la possibilité de payer un gestionnaire de données qui vous aidera à entrer sur le marché des crédits carbone. Vous voyez, je vous l’avais dit, c’est eBay pour les psychopathes.

Frais de vente : Tout comme sur eBay, des frais sont associés à l’inscription et à la vente des crédits.

Vous souvenez-vous des 300 à 600 dollars dont nous avons parlé précédemment ? Selon certains rapports, à l’issue de l’ensemble du processus, la société d’agrégation conserve environ 15 % et les retenues s’élèvent à environ 25 %, ce qui ne vous laisse que 60 %, ce qui signifie que vous ne serez payé que 60 $ par tranche de 100 $ générée = le paiement de 300 $ n’est plus que de 180 $, et l’Oncle Sam vous imposera sur ce revenu. Et je ne pense pas que ces montants incluent tous les autres frais. Enfin, vous êtes payé « par période de paie », qui peut être mensuelle, bimestrielle, annuelle, qui sait ? La période de paie pourrait être le 6 du mois du 6e mois de l’année, uniquement pour les années se terminant par 6, parce que ces gens sont fous4.

Autres prises

Le cumul des avantages : Ainsi, non seulement votre sol est immobilisé pendant 10, 20 ou 50 ans et seuls l’agrégateur et l’intelligence artificielle peuvent vous dire si vous avez stocké suffisamment de carbone pour mériter votre salaire, mais lorsque vous devez recevoir un chèque, ils vous facturent à mort, et en plus, vous ne pouvez vous inscrire qu’à un seul programme de crédit carbone et vous êtes bloqué pour toute la durée du contrat. Comme vous ne pouvez pas rompre votre contrat, vous restez fidèle à ce que vous avez signé, même si cela ne fonctionne pas, même si vous découvrez que vous vous faites rouler dans la farine, ou même si quelque chose de mieux se présente. Les capacités de « cumul des avantages » varient d’un agrégateur à l’autre, ce qui signifie que votre contrat peut ne pas vous permettre de recevoir d’autres paiements liés à ce terrain, y compris des paiements potentiels du gouvernement !

Les litiges : Si un problème survient et que vous devez poursuivre l’agrégateur, il y a de fortes chances que le contrat contienne une clause de règlement des litiges. Cette clause indiquera probablement le lieu où vous devrez vous rendre pour intenter un procès. Si vous êtes comme moi et que vous vivez dans le Michigan, un vol pour la Californie n’est pas bon marché, et encore moins si vous devez prendre des congés et vous y rendre une demi-douzaine de fois. Mais en réalité, ces clauses de résolution des litiges vous empêchent généralement de poursuivre l’agrégateur, même s’il a commis des actes répréhensibles ou refusé de coopérer avec vous. Même si le contrat réduit votre entreprise en cendres parce que vous ne parvenez pas à atteindre le seuil de rentabilité en utilisant les méthodes désignées, vous ne pouvez toujours pas intenter de procès. La clause de résolution des litiges exige généralement que les litiges soient traités par un médiateur sélectionné par l’agrégateur (= vous perdez, vous n’avez qu’à donner vos terres agricoles à papa Gates).

Les données : Les données sont probablement la plus grande industrie au monde. Google possède tellement de données qu’il sait ce que les gens vont faire avant qu’ils ne le fassent (← histoire vraie). Faire partie du système de crédit carbone signifie que vous créez des données précieuses pour l’Agenda. Qui possède ces données et qu’en fait-on ? Il y a de fortes chances qu’elles soient vendues et que vous ne soyez jamais inclus dans les bénéfices financiers de la récolte de vos données. Toutes les données collectées sur nous sont utilisées contre nous et, si vous participez à ce racket, vous livrez des données relatives au carbone aux responsables de l’Agenda qui veulent faire du carbone la nouvelle forme de monnaie.

Paiements : Si tout ce que vous avez lu jusqu’à présent n’est pas assez fou, les paiements pourraient même ne pas vous être versés sous forme d’argent liquide. Les autres méthodes de paiement comprennent les cryptomonnaies ou les crédits pour les achats. Pour ce que j’en sais, vous pourriez être payé en Points quantiques et en piqûres de rappel5.

Le schéma révélé

La véritable nature de ce stratagème est révélée dans les deux dernières prises : les crédits plafonnés et la gestion des terres :

Crédits plafonnés : De nombreuses entreprises limitent le nombre de crédits carbone que les agriculteurs peuvent recevoir par acre. Par conséquent, même si vous capturez plus de carbone que nécessaire pour remplir votre part du contrat, cela ne vous aide pas financièrement. Si l’objectif était vraiment d’arrêter le changement climatique grâce à la séquestration du carbone, on encouragerait volontiers le stockage de la quantité maximale, mais ce n’est pas le cas. En effet, l’objectif n’est pas de sauver l’environnement, mais de contrôler votre terre, tout en vous permettant d’y rester et de continuer à payer des impôts. En fait, une fois votre contrat terminé, vous pouvez relâcher tout le carbone stocké dans l’atmosphère sans vous inquiéter, car personne ne s’en préoccupe dès que le contrat prend fin.

Gestion des terres : Les crédits carbone imposent des restrictions à l’utilisation des terres. Non seulement vous êtes lié à votre mode d’exploitation, mais vous avez renoncé à votre droit de modifier vos terres et vous pouvez être empêché de vendre ou de louer vos terres, car, en raison du contrat, le sol est géré par l’agrégateur, et non par vous. Ces contrats peuvent même vous empêcher d’utiliser entièrement vos terres ou limiter leur utilisation à une fraction de ce que vous possédez.

… et ce n’est que ce que nous savons jusqu’à présent. Je m’attends à ce qu’ils utilisent la collecte de données pour dire : « Regardez, le fait que les agriculteurs capturent le carbone a contribué à stopper le changement climatique ! Nous devons mettre en place des politiques gouvernementales pour obliger tous les agriculteurs à le faire ! »….

En conclusion

Ces contrats, en termes d’années, sont presque aussi longs qu’un prêt hypothécaire, voire plus ! Que se passe-t-il lorsque le prix de la tonne de carbone passe de 30 dollars à 3 dollars ? Vous êtes toujours lié à ce contrat. Que se passe-t-il lorsque votre agrégateur commence à prendre d’horribles décisions concernant la vente de vos crédits ou le refus de les vendre ? Vous êtes toujours lié à ce contrat. Que se passera-t-il si, dans quatre ans, la science découvre que les méthodes utilisées pour calculer le carbone sont erronées et les révise ? Vous êtes toujours lié à ce contrat. Que se passera-t-il si le programme carbone est abandonné dans son ensemble ? Vous êtes lié à ce contrat. Que se passe-t-il lorsque le montant que vous dépensez pour vous conformer aux nouveaux programmes n’atteint pas le seuil de rentabilité ? Vous êtes lié à ce contrat. Combien de saisons pouvez-vous vous permettre d’absorber les coûts d’une perte totale de votre récolte pendant que vous traversez le processus d’essai et d’erreur de l’apprentissage de la séquestration du carbone ?

Bien qu’il n’y ait rien de mal à pratiquer l’agriculture sans labour et les cultures de couverture (j’ai entendu dire qu’il s’agissait de pratiques exceptionnelles), vous pouvez le faire sans faire appel à la police du carbone, à la science et aux costumes, qui font miroiter une petite carotte financière sur un bâton, devant un piège à ours. Si vous voulez que quelqu’un vous penche sur une table et vous enfonce un manche à balai dans le cul pour vous apprendre à signer des contrats de plusieurs décennies avec le diable, vous n’avez pas besoin d’un agrégateur de crédits carbone, car je suis libre le jeudi soir.


1 Agenda 21 ou Agenda 2030, par exemple — NDT

2 Diminutif pour Rockefeller — NDT

3 NDT MSNBC est une chaîne d’information en continu du câble diffusée aux États-Unis et au Canada.

4 Allusion à 666 — NDT

5 Autrement dit avec du vent — NDT




Endetter la France pour la détruire

[Source : @Cielvoile]






La Grande-Bretagne sera peut-être le premier pays à être tué par le « net zero »

[Source : expose-news.com via reseauinternational.net]

[Traduction : Marie-Claire Tellier]

Par le Dr Vernon Coleman

Tous ceux qui ont des compétences ou un peu d’argent quittent la Grande-Bretagne. La plupart des personnes très riches sont parties. Les touristes ne viennent pas au Royaume-Uni parce qu’ils savent qu’il n’y a pas de soins de santé et que le système de transport est défectueux. Bientôt, il ne restera plus que les profiteurs, les chômeurs de longue durée, les millions de personnes souffrant de fausses maladies telles que le covid long, les millions de personnes blessées par le vaccin contre le covid et les avions et bateaux remplis d’immigrants qui ne viennent pas en Grande-Bretagne parce qu’ils aiment Shakespeare, Dickens et Turner, mais parce que, bien qu’ils détestent la Grande-Bretagne et les Britanniques, notre gouvernement leur donne de l’argent gratuit à envoyer ou à ramener chez eux.

Le parti travailliste n’est au pouvoir que depuis quelques semaines, mais il fait tout ce qu’il peut pour détruire ce qui reste du pays et nous faire entrer dans le monde du Net Zero. Et ils y parviendront très bien.

Les salaires faramineux accordés aux travailleurs du secteur public signifient que l’inflation va grimper en flèche. Dans combien de temps les médecins en formation demanderont-ils 1 000 livres sterling de l’heure et une miche de pain coûtera-t-elle 500 livres sterling ? Vous pensez que cela ne peut pas arriver ? Regardez les livres d’histoire. Et les taux d’intérêt vont grimper en flèche, rendant la vie impossible à tous ceux qui achètent ou essaient d’acheter une maison. Vous ne posséderez rien et vous serez heureux. C’est ce qui est prévu.

Le départ de tous les gros salariés et contribuables entraînera la disparition d’un quart des recettes de l’État d’ici à 2025. (Au dernier décompte, 9 500 millionnaires étaient partis ou en train de partir à cause de la législation fiscale proposée ou menacée par les travaillistes. Beaucoup d’autres vont partir).

Les impôts augmenteront donc rapidement.

Et les contribuables qui resteront réduiront leur temps de travail pour réduire leur facture fiscale. Les avocats, les maçons, les électriciens, etc. commenceront tous à travailler des semaines de deux ou trois jours.

Les médecins réduisent déjà leur temps de travail pour réduire leurs impôts. Le médecin généraliste britannique moyen travaille aujourd’hui entre 23 et 24 heures par semaine. C’est du travail à temps partiel. Cela explique pourquoi il est plus facile de gagner à la loterie que d’obtenir un rendez-vous chez le médecin. Des millions de personnes mourront de maladies non diagnostiquées, mais cela fait également partie du plan « Net Zero ».

Les nouvelles règles en matière d’emploi entraîneront la fermeture de petites entreprises, ce qui mettra des millions de personnes au chômage. Les employés ne seront pas obligés de se présenter au travail s’ils ne le souhaitent pas et il sera pratiquement impossible de licencier quelqu’un, aussi paresseux et inutile soit-il. Oh, non, désolé, c’est déjà le cas.

Les règles de location des maisons et des appartements sont si strictes que les propriétaires vendent aussi vite qu’ils le peuvent. Résultat : les prix des loyers vont grimper en flèche. N’est-ce pas étrange ? Pas de propriétaires, pas de biens à louer, des loyers plus élevés.

Les épargnants seront punis par de nouvelles taxes agressives. Et les retraités seront affamés et congelés à mort. Nombre d’entre eux réclameront la possibilité de s’inscrire au futur programme d’euthanasie du gouvernement.

Les taxes absurdes imposées aux producteurs de pétrole de la mer du Nord entraîneront un chômage massif et une hausse énorme du prix du carburant. La Grande-Bretagne va dépendre de l’importation d’arbres coupés et de gaz liquéfié en provenance des États-Unis d’Amérique. Quiconque pense que cela est meilleur pour l’environnement que d’extraire du pétrole de la mer du Nord est fou ou méchant, ou les deux à la fois.

Cela fait des années que je mets en garde contre tout cela. Et maintenant, c’est en train de se produire. Et c’est délibéré.

Et cela se produit partout, dans le monde entier.

L’excuse, bien sûr, est le réchauffement climatique — la fraude la plus grande et la plus absurde de l’histoire de l’humanité. (La comédie a atteint de nouveaux sommets la semaine dernière lorsque j’ai entendu dire que 2024 avait été le pire été depuis des années tout en étant l’été le plus chaud de l’histoire. On aurait pu penser qu’ils allaient se mettre d’accord sur une histoire, n’est-ce pas ?)

Des milliards ont été dépensés pour promouvoir des parcs éoliens et solaires qui consomment plus d’énergie qu’ils n’en produisent. Les gouvernements ont tellement de mal à trouver des acheteurs de voitures électriques qu’ils rationnent les « bonnes » voitures à essence et diesel.

La fin du monde approche, car ils nous poussent vers la Grande Réinitialisation par la douleur du Net Zéro. La Grande-Bretagne sera le premier pays à mourir.

Si vous voulez en savoir plus sur l’avenir, lisez le nouveau livre de Jack King : « Le Net Zéro vous détruira, vous et tout ce à quoi vous tenez ».

Vous pouvez également faire l’autruche.

Ou attendez que votre sympathique généraliste commence à proposer des cliniques de « suicide assisté ».




Surpopulation et dépopulation : mythes et réalités

[Source : Les Rencontres de Cara]

Si, à la lumière des statistiques, la surpopulation n’est pas un danger, la dépopulation, elle, semble bien réelle et même en augmentation notamment suite aux injections covid. Les humains sont-ils tous responsables de la dégradation des écosystèmes ? Faut-il limiter les naissances pour « sauver la planète » ? Le message asséné depuis des décades est-il fondé sur des faits ou n’est-il qu’une manipulation de nos perceptions pour exonérer les vrais responsables et contrôler les individus ? Comment santé reproductive, planning familial, avortement, stérilisation et vaccination sont-ils au cœur de la vision du monde globaliste, eugéniste et transhumaniste ?

Pour se préoccuper réellement des générations futures, il est essentiel de distinguer entre propagande, manipulations et faits.

La crise covid nous a démontré combien la réalité pouvait différer du narratif véhiculé par les médias et les agences nationales et internationales. Nos deux conférenciers, chacun à partir de sa spécialité, explorent ces thèmes qui sont essentiels pour la survie de l’humanité. Pierre Chaillot est statisticien, auteur de « Covid 19, ce que révèlent les chiffres officiels » ; il est également l’animateur de « Décoder l’éco » sur YouTube et Telegram. Pierre-Antoine Plaquevent est analyste politique et auteur de « Soros et la société ouverte », « Globalisme et dépopulation » et « Société ouverte contre Eurasie ». Il est le co-fondateur du think tank www.strategika.fr.

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Les États-Unis pillent l’Europe depuis 1917

[Source : Dialogue Franco-Russe]

Avec Claude Janvier, écrivain, auteur de « L’État profond français » publié chez KA Éditions,  »Les démasqués: qui dirige réellement le monde? »
https://www.fnac.com/a18261736/Claude-Janvier-Les-demasques
00:00 Irina Dubois s’adresse aux abonnés
01:45 L’état profond et son fonctionnement par Claude Janvier
02:25 Black Rock
03:53 La programme Alladin
05:31 Vanguard ou the Vanguard Group
08:26 Bill Gates
10:20 Georges Soros ( revolutions oranges et virosologie)
11:31 GAFAM et le fond Carlyle
12:43 Jeff Besos
14:20 Le climat
15:38  »Les Etats-Unis doivent harceler la Russie »
16:16 Les anglo-saxones rêvent d’envahir la Russie
17:44 L’Otan et leur guerre financière
18:58 Poutine n’avait pas de choix
19:50 Qui alimente la guerre?
21:06 Le monde unopilaire n’est pas prêt à céder
22:35 Les populations européennes et la bataille pour l’Ukraine et les médias mainstream
24:23 Les chaînes alternatives
24:48 Le Nouvel Ordre Mondial
25:30 L’état profond français: le public et le privé
28:07 Comment s’est fait élire EM? Sylvain Fort
29:12 Sociétés autoroutières françaises
31:11 Les 4 clubs secrets de France
32:45 Les élections aux Etats-Unis




La France en marche vers la récession

Par Oleg Nesterenko

Partie I

Les tendances économiques se développant en France depuis la crise de 2008 ont reçu un important coup d’accélérateur dès l’installation au pouvoir suprême de la république en 2017 du parti d’Emmanuel Macron, dont le cadre de la politique intérieure et de la politique étrangère autodestructrice mène directement vers la récession économique dans laquelle la France est en train d’entrer à grands pas.

La personne à la tête du ministère français de l’Economie, monsieur Bruneau Le Maire, a prononcé un discours magistral, le 1er mars 2022, dans lequel il n’a « laissé planer aucune ambiguïté sur la détermination européenne » dans sa volonté de « livrer une guerre économique et financière totale à la Russie », afin de faire effondrer son économie. Son enthousiasme était sans équivoque : « Nos sanctions sont efficaces. Les sanctions économiques et financières sont même d’une efficacité redoutable […] Nous allons donc provoquer l’effondrement de l’économie russe ! ».

Deux ans et demi se sont écoulés depuis les exultations publiques dudit personnage et nous retrouvons l’économie de la Fédération de Russie très exactement à l’opposé des lumineuses prévisions du ministre : dans une des meilleures de ses formes — ce qui est très loin d’être le cas pour l’économie de l’Hexagone, dont ce dernier est censé de s’occuper.

Le PIB de la Russie a augmenté de 4,6 % sur un an au premier semestre 2024, contre 1,1 % en France. Le FMI, qui a déjà prévu une croissance confortable du PIB russe, a récemment revu à la hausse ses prévisions initiales de croissance, anticipant désormais une hausse du PIB de 3,2 % sur l’ensemble de l’année 2024. Des prévisions qui ne prennent pas, néanmoins, en compte tous les éléments de la réalité des marchés démontrant que la croissance sur l’ensemble de l’année en cours sera plutôt de 3,5-4 %.

Selon les dernières statistiques, en juin 2024 la Russie est devenue le pays avec le plus faible taux de chômage parmi les pays du G20. Le niveau du chômage parmi la population active n’est que de 2,4 % contre 7,4 % en France qui entre dans le peu glorieux Top-5 des pays du G20 avec le taux de chômage le plus élevé et dont l’indice INSEE du climat d’emploi annonce un taux de chômage de 8,5 % pour la fin de l’année en cours.

En ce qui concerne le pouvoir d’achat de la population russe, au premier trimestre 2024, les revenus nets disponibles — les revenus monétaires corrigés de l’inflation moins les paiements obligatoires des impôts, taxes, redevances et autres contributions obligatoires au budget de l’état — ont vu une augmentation de 5,8 % par rapport à l’année précédente (source : Rosstat). Sur l’ensemble de l’année 2024, l’augmentation du pouvoir d’achat est attendue à hauteur de 9,2 % (source : ministère de l’Économie). Pour la France, cependant, une augmentation du pouvoir d’achat à hauteur de 1 % brut pour l’année 2024 serait déjà considérée comme un très bon résultat, après une croissance de 0,8 % brut pour l’année 2023 (source : l’OFCE).

De même, la Fédération de Russie est entrée dans le Top-3 du G20 au niveau de la plus faible dette publique par habitant qui n’est que de 2 070 $/hab., contre 40 300 $/hab. en France, 50 600 $/hab. au Royaume-Uni ou encore 104 500 $ par habitant aux États-Unis d’Amérique.

En France, le taux de chômage élevé de ce jour, la très faible croissance du PIB et la dette publique exorbitante pesant sur le présent et le futur de l’économie française ne sont que les constantes structurelles se développant en synchronie avec toute une série d’autres facteurs économiques résultant de la politique française irresponsable des dernières années et démontrant l’entrée prochaine de la France dans la récession économique.

La croissance du PIB à hauteur de 1,1 % pour le premier semestre 2024, dont le chiffre correspond également à la croissance attendue pour l’ensemble de l’année en cours, malgré les prévisions de stagnation annoncées auparavant par l’INSEE, ne doit guère être surestimée et prise pour une constante. La non-modération de la joie serait une importante erreur d’appréciation, car son augmentation n’est grandement due qu’à la hausse des dépenses publiques (+0,3 % de la consommation des administrations et +0,6 % de l’investissement public pour le second trimestre) qui ne fait que soutenir artificiellement le PIB du pays en creusant davantage la dette de l’état français.

La réindustrialisation ou la désindustrialisation ?

La désindustrialisation de la France n’est nullement un phénomène nouveau. Elle s’est mise en place dès la crise de 1974 et ne s’est jamais arrêtée depuis, en faisant de la France le pays européen qui s’est le plus désindustrialisé ces 50 dernières années.

Si en 1972 la part de l’industrie manufacturière française dans le PIB était de 19 %, en 2020 elle n’est plus que de 9 %. De même pour la part d’emplois dans le secteur industriel : 37,4 % en 1982, contre 13,3 % en 2020.

Dès la période de propagande électorale précédant sa prise du pouvoir en 2017, Emanuel Macron a choisi de se promouvoir avec un message politique tout à fait attractif adressé aux électeurs : faire de la réindustrialisation de la France un chantier prioritaire de son mandat. Message adressé à des masses qui ne connaissent à peu près rien du fonctionnement de l’économie mondiale et des lois qui la gouvernent pour être pris au sérieux.

Le travail d’un illusionniste, c’est de concentrer l’attention des spectateurs sur des détails devant leurs yeux et de ne surtout pas leur permettre une vision globale de l’ensemble du processus en développement, ce qui mènerait, le cas échéant, inévitablement à la découverte de la supercherie.

Des années ont passé et Emmanuel Macron se vante de la grande réussite de son initiative de réindustrialisation de l’Hexagone. Les éléments mis en avant sont le solde positif de la création d’emplois dans l’industrie depuis 2017 et la création de 500 usines de plus en France en 2023 par rapport à 2016.

Belle image. Toutefois, la réalité est tout à fait différente.

La spécificité du secteur industriel français d’aujourd’hui et de ses capacités de production est dans une situation de très forte dépendance directe des approvisionnements étrangers en matières premières critiques et en énergie.

Vouloir se libérer de cette dépendance — c’est une chose ; se permettre ce luxe — s’en est une autre. Chercher des alternatives aux approvisionnements depuis, notamment, la Chine et la Russie est non seulement une idée utopique, mais, tout simplement, financièrement suicidaire pour de nombreux secteurs de l’industrie française, dont les marges de manœuvre sont déjà quasi inexistantes.

Et c’est exactement ce que le gouvernement Macron est en train d’imposer au secteur secondaire de l’économie française. En violant d’une manière grossière les règles de l’OMC, le tenant actuel du pouvoir en France est en train de provoquer la mise en place d’une riposte de la part de la Russie et de la Chine à l’hostilité française. Une riposte asymétrique qui aura des répercussions désastreuses et à très long terme sur l’économie française.

Le seul espoir de l’industrie de l’Hexagone est dans la retenue rationnelle des décideurs de la coalition sino-russe qui ne se limiteront qu’à une riposte proportionnelle, au lieu d’exercer leur pouvoir de déclencher une guerre économique et de faire effondrer d’une manière radicale et dans des délais limités non seulement le secteur industriel de l’économie française, mais celui de l’ensemble de l’UE, en les privant d’importations vitales.

En parlant des chiffres du « miracle » de la réindustrialisation réalisée par le parti présidentiel, plusieurs éléments sont à retenir. Selon les dernières statistiques disponibles, la production industrielle française accuse une décroissance nette de 3,1 % pour la période du 05/2023 au 05/2024.

Selon les indices de l’INSEE datant de juillet 2024 sur le climat des affaires, hormis la période particulière du Covid, il est au plus bas depuis le mois d’avril 2015 pour le secteur des services et, pour le secteur de l’industrie, au plus bas depuis ces 11 dernières années — depuis le mois du juillet 2013.

Dans le secteur du BTP, le climat des affaires est au plus bas depuis avril 2016. Dans le secteur du commerce de détail, hormis la chute d’avril 2022 liée à l’incertitude produite par le déclenchement de la phase active du conflit en Ukraine, le climat des affaires est au plus bas depuis novembre 2014.

En ce qui concerne les 500 nouveaux sites industriels de plus en France en 2023 par rapport à 2016, les communicants de l’Élysée « oublient » de mentionner que la production manufacturière française, quant à elle, a baissé de 4,45 % pour la même période. Alors qu’entre 2012 et l’arrivée de Macron au pouvoir en 2017, elle a, au contraire, connu une augmentation de 1,2 %.

En ce qui concerne la production du matériel de transport sous les deux quinquennats de Macron, elle s’est, tout simplement, effondrée.

En mettant en avant le solde positif de création d’emplois dans l’industrie depuis 2017, une fois de plus, ils « oublient » de préciser qu’aujourd’hui la France est au 22e rang européen sur les 27 en matière d’emploi industriel rapporté à l’emploi total.

La part de l’industrie dans le PIB français en 2016, avant la prise du pouvoir par Emmanuel Macron, était de 17,43 % ; en 2022, à l’issue des cinq années de son mandat, cette même part est de 17,38 % (Statista), ce qui n’est rien d’autre que la démonstration d’une parfaite stagnation tout à fait éloignée des narratifs développés par l’Élysée.

L’indice de la production industrielle des PMI est à 42,1, ce qui le place au plus bas depuis avril 2009, hors période Covid et la remontée post-Covid de décembre 2023.

Avec une vision à long terme, les statistiques nationales démontrent nettement et indiscutablement que le grand projet de réindustrialisation de la France par le parti du président Macron, projet qui a été promu en tant que chantier prioritaire de ses deux quinquennats ne peut guère être qualifié de grande réussite. Et il n’est pas à négliger que nous parlons bien de l’élément de la politique nationale où l’effort et l’investissement sont considérables.

La grande dépendance incontournable de l’industrie française vis-à-vis des importations énergétiques et des matières premières critiques depuis les pays, où la France se positionne ouvertement d’une manière de plus en plus hostile, la main-d’œuvre française incomparablement plus coûteuse que celle d’un grand nombre de concurrents sur le marché mondial et tant d’autres éléments de contraintes spécifiques à la production sur le sol français rendent l’idée de la réussite de la réindustrialisation française illusoire et totalement coupée de la réalité économique.

Le résultat de la gouvernance de Macron, étroitement associée à celle de l’UE, a directement mené vers l’impossibilité non seulement du développement, mais même d’une stagnation simple des industries énergivores françaises et européennes. 

La survie durable de ces dernières ne peut être assurée qu’avec la délocalisation vers des pays procurant l’accès à des énergies à des coûts abordables pour pouvoir rester concurrentielles au sein du marché mondial. Notamment vers les États-Unis d’Amérique qui sont aujourd’hui les premiers bénéficiaires de la nouvelle politique économique de l’Union européenne et de la France.

À moyen et long terme, le processus de désindustrialisation de la France n’ira qu’en s’accentuant et qu’en aggravant l’important déséquilibre du commerce extérieur déjà existant, ce que j’évoquerai plus loin. Ce déséquilibre ne sera que proportionnel à l’ampleur de la désindustrialisation qui risque d’être pire que celle connue entre 1979 et 1984, quand la chute de l’industrie française fut la plus brutale en Europe.

La production industrielle française risque d’être de moins en moins concurrentielle sur le marché mondial et de se replier progressivement sur le marché intérieur intra-européen, où l’exécutif renforcera le protectionnisme qui déjà prend de l’ampleur. Le protectionnisme, une lame à double tranchant avec, au final, son prix à payer.

Le protectionnisme ou le néolibéralisme ?

La réponse est sans équivoque. D’une part, la politique commerciale protectionniste dans son état pur et irréfléchi ne peut être que porteuse d’une grave récession économique.

À ne pas oublier les leçons de l’histoire : c’est bien la politique commerciale protectionniste qui fut la cause majeure de la Grande Dépression que le monde a connue de 1929 à 1939. L’instauration d’importantes mesures protectionnistes dans les pays industrialisés a fait muter la crise financière et la récession économique du début des années 1930 en une dépression économique à l’échelle mondiale.

La hausse des droits d’importation pour venir en aide à certains secteurs de l’économie nationale provoque inexorablement des mesures de rétorsion, symétriques ou asymétriques, de la part des pays victimes des mesures protectionnistes. Le résultat obtenu n’est que la diminution réciproque du commerce international des pays impliqués.

Mais, d’autre part, le néolibéralisme tel qu’on le connaît depuis des décennies ne peut être bénéfique à des pays occidentaux, dont la France, qu’à la condition qu’il s’applique à des pays « partenaires », dont la politique intérieure et étrangère est globalement soumise à la volonté occidentale. La soumission, telle qu’on la connaît depuis l’époque de la prétendue décolonisation : via la pression par des institutions financières internationales contrôlées par l’Occident collectif, telles que la Banque Mondiale et le Fonds Monétaire International ; via l’installation des présidences et des gouvernements dans des pays visés sous le contrôle du pouvoir occidental et, le cas échéant, via l’organisation de coups d’État, voir le lancement de guerres de remise en ordre des rapports « dominant-dominé ».

La guerre en Ukraine s’est avérée être un élément accélérateur de la refondation de l’échiquier politico-économique mondial dans lequel la soumission du monde non occidental à des règles néolibérales de l’Occident deviendra de plus en plus compliquée à maintenir et à développer par ce dernier.

De même, vu la montée en puissance des économies non occidentales disposant de plus en plus de leviers de pressions et de capacités de ripostes symétriques et asymétriques vis-à-vis de la force occidentale dominatrice, le renforcement des mesures protectionnistes par les marchés occidentaux ne peut guère être considéré comme une solution salutaire.

Ainsi, les nouvelles réalités en cours de développement par le monde ne peuvent que produire des constats alarmants vis-à-vis du futur de l’économie française.

Partie II

L’industrie du secteur des technologies avancées, est-elle salutaire ?

Certains économistes préconisent que la fuite du secteur énergivore de l’industrie hors UE n’est pas aussi grave qu’il paraît, car, en ce qui concerne la part de l’industrie du secteur des technologies avancées, telles que technologies quantiques, de navigation, des biotechnologies et de la robotique, la position de l’UE et de la France est assez saine. Notamment, en 2022, 194 entreprises dans le domaine de l’intelligence artificielle (IA) ont été créées dans l’UE contre 160 en Chine et la part du secteur des technologies avancées de l’Union Européenne représente dans les 20 % du volume mondial : 22 % dans les technologies quantiques, 20 % dans la navigation, 18 % dans les biotechnologies et 18 % dans la robotique (données 2022).

S’ils ont, d’une part, tout à fait raison de souligner le développement accru du secteur en question dans les pays de l’UE, ils négligent, toutefois, le facteur du poids financier actuel de ce dernier vis-à-vis de l’apport dans le PIB de l’UE et de la France en particulier. Et ce dernier reste relativement modeste par rapport à celui de l’industrie « traditionnelle » qui est en train de se désagréger sur le sol européen.

D’autre part, il n’est pas à négliger que le développement du secteur des technologies avancées en France et en Europe, en général, se heurtera davantage dans un avenir très proche non seulement à la très importante concurrence américaine et chinoise déjà omniprésente, mais également à la forte croissance exponentielle de cette dernière de la part de la Chine qui affiche un grand dynamisme dans le domaine. Notamment, concernant les dépôts de brevets, tous secteurs confondus, en 2023 l’EU accuse une croissance de 2,9 % contre 8,8 % en Chine pour la même période (source : l’OEB).

Le facteur de développement des hautes technologies à lui seul n’est guère salutaire : l’Allemagne qui a déposé en 2023 incomparablement plus de brevets que la France – 24 966 contre 10 814 — est un pays dont le marché est également en train d’entrer à grands pas dans une récession économique.

La force toute particulière de la France dans le domaine des technologies avancées se situe dans le secteur des transports/l’aéronautique, et, comme indiqué auparavant, c’est bien la production du matériel de transport qui s’est littéralement effondrée dans l’Hexagone — et ceci malgré la continuation de l’innovation suivie par un important dépôt de brevet dans le domaine.

Le déficit commercial français et les énergies

En ce qui concerne le déficit commercial français, ce dernier se maintient dans des sommets peu enviables : 85,9 milliards d’euros pour la période de mai 2023 à mai 2024, dont 8 milliards d’euros pour le seul mois de mai dernier (source : INSEE).

Certes, le camp politique de Macron peut se vanter de n’avoir creusé que 85.9Mld de déficit contre le record absolu de 162Mld d’euros qu’il a réalisé en 2022 (source : Douanes Françaises), mais il n’y a pas de quoi se réjouir : le très grave déséquilibre du commerce extérieur ne va que s’accentuer, car, à ce jour et à l’horizon, il n’y a strictement aucun indice politico-économique sérieux permettant de supposer le contraire.

Ce n’est pas depuis hier, mais depuis l’année 2006 que la balance commerciale française est dans le rouge chaque année consécutive sans exception et le déficit cumulé des dix-huit dernières années a déjà dépassé les 650Mld d’euros.

Les principales raisons structurelles de ce grave déficit sont un important déséquilibre du solde des échanges des biens manufacturés, dont la concurrentialité française est plombée par le très haut niveau des prix de l’énergie faisant exploser les coûts de production ; la forte dépendance française aux énergies fossiles importées et, surtout, l’incapacité déconcertante du président Emmanuel Macron et des responsables de son appareil exécutif à mener une politique économique nationale et, surtout, une politique étrangère qui ne sera pas profondément irresponsable vis-à-vis des intérêts stratégiques de la France qui exigent l’atténuation des retombées désastreuses sur l’économie française par le maintien de relations politico-diplomatiques saines avec des pays fournisseurs d’énergie.

En ce qui concerne les capacités de la production nationale d’électricité, les inquiétudes des Français à la suite de la privation de la France de sa première source d’uranium qui est le Niger ont été atténuées par la communication d’informations sur les stocks français d’uranium qui semblent être suffisants pour faire fonctionner les centrales électriques de l’Hexagone durant les 32-40 années à venir.

Le Texte n° 222 déposé au Sénat, le 19 décembre 2023, dévoile : « Si la France ne dispose pas directement d’uranium naturel sur son territoire, les opérations d’enrichissement ont, elles, lieu en France. Aujourd’hui, pour faire fonctionner nos 56 réacteurs nucléaires, EDF a besoin de 8 à 10 000 tonnes d’uranium naturel chaque année. Fin 2021, le stock d’uranium appauvri entreposé sur notre territoire national était de 324 000 tonnes ».

Pourtant, l’apaisement des Français à ce sujet, s’il a eu lieu, est bien hâtif.

Ce même texte stipule : « … en conservant ce rythme actuel [de l’accroissement des réserves de l’uranium], il devrait avoisiner 550 000 tonnes en 2050 ». Ce qui laisse sous-entendre, à juste titre, l’importance stratégique de la continuation de l’accumulation des stocks. Pourtant, les indications des rythmes de l’accumulation des réserves de l’uranium mentionnées dans ce texte du Sénat sont aujourd’hui totalement coupées de la réalité.

Non seulement ils ne sont plus réalisables, mais la probabilité est forte que les réserves stratégiques « intouchables » dont la France dispose commenceront à être consommées sous peu, faute de volumes d’importations suffisants, et cela sera le signe du début du désastre énergétique à venir.

Avant d’avoir retiré ce début juillet 2024, le permis d’exploitation d’un important gisement d’uranium à Madaouéla (Nord du Niger) au groupe canadien GoviEx, le 19 juin, le gouvernement nigérien a retiré le permis d’exploitation du gisement d’uranium d’Imouraren au groupe français Orano (ex-Areva). Imouraren, classé comme l’un des plus grands gisements d’uranium au monde, avec des réserves estimées à 200 000 tonnes.

La politique étrangère irresponsable du gouvernement de Macron a fait perdre à la France son premier fournisseur d’uranium qui est le Niger. Et ceci d’une manière irrévocable : les puissances étrangères que la France a ouvertement inscrites sur la liste de ses ennemis feront et sont déjà en train de faire le nécessaire pour assurer cette irrévocabilité. La perte par la France de l’accès à ces gigantesques réserves de combustible pour ses centrales électriques est un échec stratégique qui réduit considérablement les alternatives d’approvisionnement et met Paris en position de dépendance accrue vis-à-vis d’autres fournisseurs actuels et potentiels restants.

En parlant du second fournisseur d’uranium pour la France — le Kazakhstan — qui, après la perte du Niger, devient, de facto, le tout premier fournisseur, les autorités françaises n’oublient pas de mentionner que l’exploitation et l’importation depuis ce pays de l’Asie centrale se déroulent via l’entreprise locale « Katco » qui assure 7 % de la production mondiale d’uranium et dont le français “Orano” détient 51 % du capital.

Néanmoins, ce que l’Élysée “oublie” de communiquer à ses citoyens c’est que les 49 % restants du capital de “Katco » sont détenus par l’entreprise ‘Kazatomprom’, laquelle, à son tour, appartient à 50 % à l’entreprise ‘Tsentr Obogosheniya Urana’ dont la Fédération de Russie est le co-propriétaire. On ne peut que féliciter la présidence française d’être victime de tels trous de mémoire qui sont salutaires face au danger de l’apparition d’une importante dissonance cognitive chez son électorat.

IDE en France : les illusions et la réalité

Si la France, dont les flux nets des investissements directs étrangers (IDE) ont atteint 72,7 milliards d’euros en 2022 et 39,1 milliards en 2023, reste depuis plusieurs années consécutives bien en tête des IDE sur le sol européen — ce résultat positif est à nuancer.

Les stocks d’investissements étrangers en France se concentrent à près de 70 % sur trois secteurs : 35 % pour celui de l’industrie (à fin 2023), 14 % pour les finances-assurances et 19 % pour les activités immobilières (source : Banque de France).

Malgré les investissements étrangers assez impressionnants, il est important de ne pas négliger les facteurs qui s’y attachent et qui sont d’une importance stratégique. Notamment, les IDE qui ont lieu en France visent non pas la création de nouveaux emplois, de nouveaux projets de développement et la création de nouveaux sites, mais principalement l’extension des sites déjà existants. En 2021, les projets visant la création de nouveaux sites ne représentaient que 31 %, contre 69 % pour des sites déjà existants. Le nombre moyen d’emplois créés par projet étaient de 38.

En même temps et à titre de comparaison, ces proportions sont tout à fait différentes dans d’autres pays européens, et ceci en grande défaveur de la France. Notamment, selon les dernières données disponibles (année 2021), en Allemagne, les projets visant la création de nouveaux sites représentaient 81 %, contre 19 % pour des sites déjà existants. Le nombre moyen d’emplois créés en Allemagne par projet était de 45. Au Royaume-Uni, les projets visant la création de nouveaux sites représentaient 77 %, contre 23 % pour des sites déjà existants. Le nombre moyen d’emplois créés en Grande-Bretagne par projet était de 68 (source : EY).

Ainsi, les résultats de l’attraction des investissements directs étrangers dans l’économie française qui sont présentés par l’actuel pouvoir en tant que très grand succès de sa politique sont bien à nuancer : la monnaie étrangère investie en France génère de 30 à 50 % d’emplois en moins qu’en Allemagne ou en Grande-Bretagne, ce qui reflète nettement la réalité désastreuse de la politique française d’emploi.

Les défaillances d’entreprises

Plus de secret pour personne que dans la période du 06/2023 au 06/2024, la quasi-intégralité des pays de l’UE ont enregistré un nombre de défaillances d’entreprises supérieur à celui d’avant la pandémie du Covid.

La France ne fait non seulement pas l’exception dans la tendance généralisée dans l’espace européen, mais en % détient même le ‘leadership’ vis-à-vis de l’Allemagne et du Benelux au niveau des défaillances d’entreprises et ceci depuis le début de 2023.

Pour les entreprises, les coûts dus à plusieurs éléments clés tels que le refinancement, les salaires et l’énergie sont nettement plus élevés qu’avant la période Covid — ce qui n’est guère le cas de la demande. Le grand manque de confiance des ménages dans l’avenir les fait privilégier l’épargne à la consommation, ce qui déclenche un cercle vicieux, dont la formule est simple : la baisse de la consommation augmente les faillites d’entreprises qui détruisent l’emploi et, de facto, baissent davantage la demande des ménages, ce qui à son tour impacte directement la croissance.

Non seulement la France enregistre 60 210 entreprises de toutes tailles confondues qui sont entrées en procédure de défaillances ou de cessation de paiement sur un an (données de la Banque de France, fin mai 2024), ce chiffre inclue les 5 161 entreprises de taille intermédiaire (ETI) et les grosses PME — ce qui est supérieur même à celui du triste record de 4 825 défaillances qui ont été comptabilisées en septembre 2009, après la crise financière que le monde a connue. Les secteurs-clés, tels que l’industrie, l’information/communication et le transport sont grandement impactés et la tendance les concernant ne fait que s’aggraver.

Post-scriptum

Contrairement aux États-Unis d’Amérique qui ont pu, jusqu’à présent, maintenir leur économie nationale à un niveau tout à fait confortable via le déclenchement dans le monde de guerres de répression des menaces à leur hégémonie assurée par le statut de leur outil principal opérationnel qui est le dollar américain, en couvrant grossièrement les invasions par des slogans dictatoriaux sur l’apport de la lumière de la démocratie dans des ténèbres et en tuant au passage des millions de personnes dans ledit processus de ‘démocratisation’ — la France n’est guère ni en position, ni en capacité d’appliquer ce modus operandi, même si ce dernier est considéré comme le plus efficace pour obtenir gain de cause avec l’engagement de la moindre contrepartie.

Les éléments énumérés dans ce dossier d’une manière non exhaustive et ne comprenant pas toute une série d’autres problèmes structurels graves de l’économie française, tels que le niveau des impôts et taxes le plus élevé au monde, le système fiscal le plus complexe au monde, la dette publique exorbitante qui connait la plus grande croissance au sein de l’UE et atteint 3.200 Mld €, le gigantesque déficit public qui se creuse davantage chaque année et atteint la hauteur de 154Mld € pour la seule année de 2023 après 124,9Mld € pour l’année de 2022 – ce sont les désastreuses conséquences structurelles produites par la politique nationale et étrangère néfaste menée par la gouvernance française et nécessitant un changement radical de son vecteur dans les plus brefs délais. Le cas échéant, la seule réalité que connaîtra la France sera celle de l’entrée inexorable de son économie dans une profonde récession.

Oleg Nesterenko

Président du CCIE (www.c-cie.eu)

(Ancien directeur de la MBA, ancien professeur auprès des masters des Grandes Écoles de Commerce de Paris)




Le train de vie pharaonique de Jupiter




Sommeil « froncé », réveil américain

[Source : AVATAR Media]




De l’Agraire au Transhumanisme !

Dans l’agenda transhumanisme, l’agriculture doit être anéantie et l’Humanité doit être complètement urbanisée, asservie et déconnectée du monde naturel et de sa culture ancestrale ! 

[Source : off-guardian.org]
[Traduction : changera5.blogspot.com]

De l’Agraire au Transhumanisme : la longue marche vers la dystopie !

Par Colin Todhunter

« Une destruction totale des formes d’existence antérieures est en cours : la manière de naître, le sexe biologique, l’éducation, les relations, la famille, jusqu’à l’alimentation, qui deviendra bientôt synthétique. »

Silvia Guerini, écologiste radicale, dans « Du corps “neutre” au cyborg posthumain : une critique de l’idéologie du genre » (2023)

Nous assistons actuellement à une accélération de la consolidation des entreprises sur l’ensemble de la chaîne agroalimentaire mondiale.

Les conglomérats du Big Data, dont Amazon, Microsoft, Facebook et Google, ont rejoint les géants agricoles traditionnels tels que Corteva, Bayer, Cargill et Syngenta pour imposer leur modèle d’alimentation et d’agriculture au monde.1

La Fondation Bill et Melinda Gates et de grandes institutions financières telles que BlackRock et Vanguard sont également impliquées, que ce soit en rachetant d’immenses superficies de terres arables, en promouvant les (faux) aliments biosynthétiques et les procédés de génie génétique, ou plus généralement en soutenant et en finançant les objectifs des méga-entreprises agricoles et alimentaires.2

Les intérêts milliardaires derrière tout cela tentent de présenter leur techno-solutionnisme comme une sorte d’effort humanitaire : sauver la planète avec des « solutions respectueuses du climat », « aider les agriculteurs » ou « nourrir le monde ». En réalité, il s’agit d’un reconditionnement et d’un greenwashing des stratégies d’expropriation de l’impérialisme.

Il s’agit de la transition vers une « agriculture mondiale » sous le contrôle des géants de l’agritech et des données, basée sur des semences génétiquement modifiées, des produits fabriqués en laboratoire similaires à l’alimentation, une agriculture « de précision » et « basée sur les données » et une agriculture sans agriculteurs, avec toute la chaîne alimentaire, du champ (ou du laboratoire) jusqu’à la vente au détail, contrôlée par des plateformes de commerce électronique monopolistiques régies par des systèmes et des algorithmes d’intelligence artificielle.

Ceux qui défendent ce programme ont une vision non seulement pour les agriculteurs mais aussi pour l’Humanité en général.

Les élites avec leur complexe financier militaro-numérique (Pentagone/Silicon Valley/Big Finance) veulent utiliser leurs technologies pour remodeler le monde et redéfinir ce que signifie être humain. 

Ils considèrent les gens, leurs cultures et leurs pratiques, comme la nature elle-même, comme des problèmes et des défauts.

Les agriculteurs doivent être déplacés et remplacés par des drones, des machines et l’informatique en nuage. L’alimentation est en train d’être redéfinie et les gens sont nourris avec des produits synthétiques et génétiquement modifiés. Les cultures doivent être anéanties et l’Humanité doit être complètement urbanisée, asservie et déconnectée du monde naturel.

Ce que signifie être humain est sur le point d’être radicalement changé. Mais que signifiait être humain jusqu’à présent, ou du moins avant la révolution industrielle (relativement récente) et l’urbanisation de masse qui l’accompagnait ?

Pour répondre à cette question, nous devons parler de notre lien avec la nature et de ce que la majeure partie de l’Humanité faisait avant l’industrialisation : cultiver de la nourriture.

Bon nombre des anciens rituels et célébrations de nos ancêtres étaient basés sur des histoires, des mythes et des rituels qui les aidaient à faire face à certaines des questions les plus fondamentales de l’existence, de la mort à la renaissance et à la fertilité. Ces croyances et pratiques culturellement ancrées ont servi à sanctifier leur relation pratique avec la nature et son rôle dans le maintien de la vie humaine.

Parce que l’agriculture était essentielle à la survie humaine, la plantation et la récolte des cultures ainsi que d’autres activités saisonnières liées à la production alimentaire jouaient un rôle central dans ces coutumes.

Les êtres humains célébraient la nature et la vie qu’elle produisait. Les croyances et rituels anciens étaient imprégnés d’espoir et de renouveau, et les gens entretenaient une relation nécessaire et immédiate avec le soleil, les graines, les animaux, le vent, le feu, la terre et la pluie, ainsi qu’avec les saisons changeantes qui nourrissent et produisent la vie. Nos relations culturelles et sociales avec la production agricole et les divinités qui y sont associées avaient une base pratique solide.

La vie humaine est liée à la plantation, à la récolte, aux graines, au sol et aux saisons depuis des milliers d’années.

Silvia Guerini, dont la citation ouvre cet article, souligne l’importance des relations profondes et des rituels qui les renforcent. Elle dit qu’à travers les rituels, une communauté se reconnaît elle-même et reconnaît sa place dans le monde. Ils créent l’esprit d’une communauté enracinée en aidant à enraciner et à maintenir une existence unique à une époque, dans une région, dans une communauté.

Le professeur Robert W. Nicholls explique que les cultes de Woden et Thor étaient basés sur des croyances beaucoup plus anciennes et mieux enracinées sur le soleil et la terre, les cultures et les animaux, et sur le changement des saisons entre la lumière et la chaleur en été et le froid et l’obscurité en hiver.

La relation de l’Humanité avec l’agriculture et l’alimentation ainsi que nos liens avec la terre, la nature et la communauté définissent l’Humanité depuis des millénaires.

Prenons l’Inde par exemple. Viva Kermani, spécialiste de l’environnement, affirme que l’hindouisme est la plus grande religion liée à la nature au monde :

« … reconnaît et recherche le divin dans la nature et reconnaît tout comme sacré. Il considère la terre comme notre mère et préconise donc qu’elle ne soit pas exploitée. La perte de cette compréhension que la Terre est notre mère, ou plutôt une ignorance volontaire de celle-ci, a conduit à l’abus et à l’exploitation de la Terre et de ses ressources. »

Kermani souligne que les écritures anciennes enseignaient aux gens que les animaux et les plantes trouvés en Inde étaient sacrés et que, par conséquent, tous les aspects de la nature devaient être vénérés. Elle ajoute que cette compréhension et ce respect de l’environnement sont communs à tous les systèmes religieux et spirituels indiens : l’hindouisme, le bouddhisme et le jaïnisme.

Selon Kermani, les divinités védiques ont un symbolisme profond et de nombreux niveaux d’existence. L’une de ces associations est celle de l’écologie. Surya est associée au soleil, la source de chaleur et de lumière qui nourrit tous les êtres humains ; Indra est associé à la pluie, à la récolte et à l’abondance ; et Agni est la divinité du feu et de la transformation et contrôle tous les changements.

Elle souligne que le Vrikshayurveda, un ancien texte sanskrit sur la science des plantes et des arbres, détaille la conservation des sols, la plantation, le semis, le traitement, la propagation, la lutte contre les ravageurs et les maladies, et bien plus encore.

Comme Nicholls, Kermani donne un aperçu de certains des aspects culturels, philosophiques et pratiques profonds du lien de l’Humanité avec la nature et la production alimentaire. Ce lien est cohérent avec l’agraire, une philosophie basée sur le travail coopératif et la communauté, qui contraste fortement avec les valeurs et les effets de la vie urbaine, du capitalisme et de la technologie, considérés comme préjudiciables à l’indépendance et à la dignité. L’agraire met également l’accent sur une dimension spirituelle ainsi que sur la valeur de la société rurale, des petites exploitations agricoles, de la large propriété et de la décentralisation politique.

L’éminent défenseur agraire Wendell Berry déclare :

« La révolution qui a commencé avec les machines et les produits chimiques se poursuit aujourd’hui avec l’automatisation, les ordinateurs et la biotechnologie. »

Pour Berry, l’agraire n’est pas une nostalgie sentimentale d’une époque révolue. La mentalité coloniale, au pays, à l’étranger et maintenant à l’échelle mondiale, a résisté à une véritable économie agricole presque depuis le début — il n’y a jamais eu d’économie foncière pleinement durable, stable et adaptée aux conditions locales.

Cependant, Berry fournit de nombreux exemples de petites (et plus grandes) fermes qui produisent des rendements similaires à ceux de l’agriculture industrielle en utilisant un tiers de l’énergie.

Dans son poème « Un voyage spirituel », Berry écrit ce qui suit :

« Et le monde ne peut pas être découvert par un voyage de plusieurs kilomètres, aussi long soit-il, mais seulement par un voyage spirituel, un voyage d’un pouce, très laborieux, humble et joyeux, par lequel nous atteignons le sol sous nos pieds et apprenons à être à la maison. »

Mais dans la dystopie technocratique, froide et centralisée, le lien spirituel de l’Humanité avec la terre, la nourriture et la production agricole doit être jeté aux poubelles de l’histoire.

Silvia Guerini dit :

« Le passé devient quelque chose qu’il faut effacer, pour rompre le fil qui nous lie à une histoire, à une tradition, à une appartenance, pour la transition vers une Humanité nouvelle, déracinée, sans passé, sans mémoire… une nouvelle Humanité, déshumanisée dans son essence, entièrement entre les mains des manipulateurs de la réalité et de la vérité ».3

Cette Humanité déshumanisée, détachée du passé, s’inscrit dans l’Agenda plus large du transhumanisme. L’objectif n’est pas seulement un monde sans agriculteurs et sans tout ce qui nous relie à la terre, mais aussi, selon Guerini, un monde sans mères.

Elle affirme que les partisans des bébés éprouvettes et de la maternité de substitution ciblent désormais le génie génétique et les utérus artificiels qui excluraient les femmes du processus de reproduction. Guerini prédit que les utérus artificiels pourraient éventuellement être exigés ou commercialisés comme un droit pour tous, y compris les personnes transgenres. Il est intéressant de noter que l’utilisation d’un langage en rapport avec la grossesse est déjà controversée, dans la mesure où le mot « femmes » est omis dans des déclarations telles que « personnes susceptibles de tomber enceintes ».

Bien entendu, les frontières entre biotechnologie, eugénisme et génie génétique sont depuis longtemps floues. Les cultures génétiquement modifiées, le forçage génétique et l’édition génétique sont désormais une réalité, mais l’objectif ultime est le mariage de l’intelligence artificielle, de la bionanotechnologie et du génie génétique pour créer le transhumain d’un seul monde.

Cela est motivé par des intérêts puissants qui, selon Guerini, utilisent une gauche arc-en-ciel, une gauche transgénique et des organisations LGBTQ+ pour promouvoir une nouvelle identité synthétique et exiger de nouveaux droits. Elle dit qu’il s’agit d’une attaque contre la vie, contre la nature, contre « ce qui est né par opposition à ce qui est artificiel », ajoutant que tous les liens avec le monde réel et naturel doivent être rompus.

Il est intéressant de noter que dans son rapport Future of Food, le géant britannique des supermarchés Sainsburys célèbre un avenir où nous serons micropucés et suivis, et où les pointes neuronales ont le potentiel d’enregistrer toutes nos données génétiques, sanitaires et situationnelles, stockées et analysées par des algorithmes qui pourraient déterminer exactement de quelle nourriture (livrée par drone) nous avons besoin pour subvenir à nos besoins à un moment donné de notre vie. Le tout est vendu comme une « optimisation personnelle ».

De plus, selon le rapport, il est probable que nous recevrons des nutriments importants grâce aux implants. Certains de ces nutriments se présenteront sous la forme d’aliments et d’insectes cultivés en laboratoire.

Un pic neural est un maillage ultra-fin qui peut être implanté dans le crâne, formant un ensemble d’électrodes capables de surveiller les fonctions cérébrales. Cela crée une interface entre le cerveau et la machine.

Sainsburys fait du bon travail en essayant de promouvoir un avenir dystopique où l’intelligence artificielle a pris le dessus sur votre travail, mais le rapport indique que vous avez tout le temps de célébrer le monde merveilleux et déformé de la « culture alimentaire » a été créée par le supermarché et votre superviseur numérique.

Le technoféodalisme rencontre le transhumanisme — tout cela à votre avantage, bien sûr !

Mais rien de tout cela ne se fera du jour au lendemain. Reste à savoir si la technologie sera à la hauteur des attentes. Les partisans de ce meilleur des mondes se sont peut-être trop dépassés, mais ils passeront les prochaines décennies à faire avancer leur vision.

Mais l’arrogance est leur talon d’Achille !

Il est encore temps d’informer, de s’organiser, de résister et de lutter contre cet orgueil démesuré, notamment en remettant en question les géants industriels de l’alimentation et le système qui les soutient et en défendant les mouvements alimentaires populaires et les économies locales qui renforcent la souveraineté alimentaire.


1 Voir le livre électronique en libre accès de l’auteur, Food, Dispossession and Dependency : Resisting the New World Order ici (Academia.edu), ici (heyzine.com) ou ici (Centre for Research on Globalization)

2 Voir le livre électronique en libre accès de l’auteur, Sickening Profits : The Global Food System’s Poisoned Food and Toxic Wealth ici (Academia.edu), ici (heyzine.com) ou ici (Centre for Research on Globalization).

3 Nous remercions Paul Cudenec et son article Truth, reality, tradition and freedom: our resistance to the great uprooting (Vérité, réalité, tradition et liberté : notre résistance au grand déracinement) sur le site du Chêne d’hiver, qui fournit des citations et des informations sur l’œuvre de Silvia Guerini.




L’industrie agroalimentaire marche main dans la main avec Big-Pharma

La première, créée par l’industrie du tabac, rend les gens drogués de nourriture ultra transformée qui deviennent malades chroniques, et le second, créé par l’industrie du pétrole, y ajoute de nouvelles drogues sans éliminer les causes des problèmes de santé. Résultat, en dépit des « progrès » techniques et prétendument médicaux, les gens sont de plus en plus malades… à vie !




Disney annule la série gay de Star Wars après une seule saison

[Source : zerohedge.com]

[Traduction : aubedigitale.com]

Par Tyler Durden

Au cours des dix dernières années, Disney s’est forgé une magnifique réputation d’échec. Considérez un instant le catalogue impressionnant de propriétés commercialisables que l’entreprise a acquis en rachetant des sociétés telles que 20 th Century Fox et Lucasfilm — les possibilités de profits sont infinies. La Guerre des étoiles elle-même a longtemps été considérée comme une marque à toute épreuve, une franchise bien-aimée à laquelle des centaines de millions (voire des milliards) de fans étaient attachés par simple nostalgie.

Il faudrait une erreur d’une ampleur épique pour que Star Wars soit perdue. Ou peut-être une volonté délibérée de déconstruire et de détruire les fondements mêmes de l’histoire qui l’a rendue si populaire au départ.

L’Acolyte, réalisé par Leslye Headland, l’ancienne assistante de Harvey Weinstein, et produit par Kathleen Kennedy, l’ancienne assistante de Steven Spielberg, est le summum de ce programme. Le fameux « Story Group » de Kathleen Kennedy a entrepris de modifier fondamentalement Star Wars dès le début en y injectant de plus en plus de féminisme de la troisième vague, d’idéologie woke et, en fin de compte, de fétichisme sexuel.

Ils ont d’abord tâté le terrain avec une étrange série de romans pour jeunes adultes intitulée « The High Republic », qui a fini en rayon au bout d’un an. L’Acolyte était une tentative de doubler la High Republic en format télévision/streaming. L’objectif ? Transformer une histoire sur les racines fondamentales de l’amour, de l’amitié, de la responsabilité, du bien et du mal en un conte dégénéré de relativisme moral et de politique identitaire. Lucasfilm a accordé à Headland un budget de 180 millions de dollars et un incroyable contrôle créatif.

Dans l’Acolyte, les Jedi sont les méchants (et ils sont tous assassinés à la fin), les Sith sont décrits comme des êtres compréhensibles et justifiés, les sorcières lesbiennes de l’espace se reproduisent grâce à une conception immaculée et l’aventure de haut niveau est reléguée au second plan par rapport à la parole, la parole et la parole. Le public original de Star Wars a toujours été majoritairement masculin. Le nouveau public devait être non seulement féminin, mais aussi féministe. C’était la recette d’un désastre financier.

L’Acolyte a été officiellement annulé, Disney et Lucasfilm ayant annoncé qu’ils n’avaient pas l’intention de poursuivre la production d’une deuxième saison. Bien que Disney se soit d’abord vanté que la série soit « la plus regardée » sur Disney Plus en 2024 (parce qu’il y avait très peu de concurrence), les chiffres de Nielsen pour les séries originales en streaming ont indiqué que la série n’a pas fait partie du top 10 des séries originales en streaming les plus regardées pendant quatre des sept semaines où elle a été diffusée.

Il n’est pas surprenant que les militants woke soient en colère. Ils affirment que l’émission a été sabotée par le « review bombing »1 de « racistes et misogynes ». En réalité, le « review bombing » n’existe pas. Soit une émission a un large public, soit elle n’en a pas. Soit elle plaît à un large groupe de consommateurs, soit elle ne plaît pas. Si la plupart des gens détestent une émission, ce n’est pas du « review bombing », c’est le marché libre (que les gauchistes méprisent). Une émission ne mérite pas de rester à l’antenne simplement parce qu’elle a la « bonne politique ».

Les militants affirment que l’annulation de l’émission revient à « laisser les bigots gagner ». La question la plus importante que les gauchistes doivent se poser est la suivante : où étaient-ils ? Si cette émission a une telle audience, pourquoi n’ont-ils pas combattu les « bigots » eux-mêmes ?

La raison pour laquelle les entreprises comme Disney cachent souvent les chiffres réels n’est pas seulement d’ordre financier. Elles savent aussi que la gauche woke est un tigre de papier, un mouvement astroturf basé principalement sur les médias sociaux et les campus universitaires, avec à peine une empreinte dans le monde réel. Plus ces émissions et ces films font bombance, plus ce fait devient évident et plus l’escroquerie est révélée au grand jour.

Le space opera extravagant de George Lucas a commencé comme une lettre d’amour aux séries de science-fiction et d’aventure des années 1940 et 1950. Il a été combiné à un hommage au film d’Akira Kurosawa « La Forteresse cachée » et, surtout, il a suivi la trame de l’étude de Joseph Cambell sur la symbologie inhérente intitulée « Le voyage du héros ». La nature archétypale de Star Wars, ses délimitations claires du bien et du mal, le chemin vers le côté obscur et l’existence des Jedi (le bien ultime dans l’univers) font appel au subconscient humain d’une manière qu’Hollywood n’a pas comprise au début.

Ils ont essayé à plusieurs reprises de copier la formule, mais en vain, parce que, franchement, Hollywood n’est pas dirigé par des humains normaux, mais par des narcissiques et des psychopathes. Ils ne vont pas comprendre parce qu’ils sont incapables de s’y identifier. Mais comme la Guerre des étoiles a rapporté beaucoup d’argent, Lucas a été laissé à lui-même.

Dans notre ère culturelle sombre, l’argent n’est plus aussi important pour les idéologues qu’il l’était auparavant. Pour eux, les profits sont secondaires par rapport à la propagande et si un film ou une série en streaming ne transmet pas le message adéquat, il est peu probable qu’il soit réalisé. En revanche, si une production contient la bonne rhétorique, le bon camembert ethnique et les bonnes orientations sexuelles, elle sera probablement réalisée, même si elle est mal écrite et que les créateurs sont incompétents. Le culte multiculturel du mondialisme doit être au premier plan dans l’esprit du public à tout moment ; peu importe qu’il soit diverti ou non.

Le fait est que les adeptes du culte woke ont fait une hypothèse erronée : Ils pensaient qu’en saturant le marché d’images et de messages wokes, le public finirait par abandonner, se soumettre et consommer les produits qu’on lui donnerait sans poser de questions. En d’autres termes, Disney et ses semblables pensaient que la population pourrait subir un lavage de cerveau pour se conformer au fil du temps.

Cela ne s’est pas produit. En fait, le public est devenu plus perspicace et plus avisé. De plus, on ne peut pas nourrir une grande entreprise avec de l’idéologie, il faut un jour ou l’autre recommencer à faire des bénéfices. C’est la raison pour laquelle The Acolyte a été annulé et que cet événement annonce probablement le début de la fin pour le contenu woke en général.


1 Une « review bombing » (« bombe à critiques ») est [censé être] un phénomène Internet dans lequel un grand nombre de personnes ou quelques personnes possédant plusieurs comptes publient en ligne des critiques négatives d’utilisateurs dans le but de nuire aux ventes ou à la popularité d’un produit, d’un service ou d’une entreprise.




La séquence infernale d’automne pour la France

[Source : @prunedeprune]






Relations entre la tyrannie mondiale et ses ruses de guerre

[Source : @meltingpot56]



Transcription

[Source : www.kla.tv/30174]

Ivo Sasek : Dans les années 90, alors qu’il n’existait pas encore de chaîne d’informations alternatives privée, notre prochain conférencier était déjà très actif dans ce domaine. On pourrait donc le qualifier d’archétype ou d’ancêtre de la scène moderne du dévoilement. Autrefois timide, il est devenu un géant intrépide de la vérité.

Et sa capacité à relier les points à partir d’une vision globale est tout simplement époustouflante. Nous profitons de l’occasion pour le remercier de nous avoir accordé le privilège de mettre à notre disposition son propre studio de télévision en Angleterre pour répondre aux questions les plus actuelles. Et je dis : « Merci, David Icke ». Nous avons besoin de toi !

Biographie : David Vaughan Icke, né le 29 avril 1952 à Leicester en Angleterre, est père de quatre enfants.

Footballeur professionnel jusqu’à l’âge de 21 ans, il est ensuite devenu journaliste sportif pour différentes chaînes et présentateur de l’émission « Newsnight » de la BBC et de l’émission sportive « Grandstand ».

Après une profonde expérience spirituelle en 1990, il a commencé à publier et à exprimer des points de vue et des perspectives en dehors du courant dominant.

Il a écrit plus de 20 livres et best-sellers, dont des titres comme :

« Tout ce que vous devez savoir, mais que personne ne vous a jamais dit ».

Au cours des dernières décennies, David Icke a travaillé à plein temps comme journaliste d’investigation et a créé son propre site web Davidicke.com, sa propre plateforme de streaming « Ickonic » et son propre réseau social. Il donne des conférences et produit des émissions d’information dans lesquelles il analyse le contexte des événements mondiaux actuels et les forces qui se cachent derrière.

Dès 1998, David Icke a mis en garde contre l’introduction d’une monnaie mondiale exclusivement électronique et d’une armée mondiale qui s’étendrait toujours plus à l’Est. Il prédisait en outre le projet d’équiper la population de puces électroniques et de la rendre contrôlable.

En 2020, ses chaînes sur YouTube, Facebook et Twitter ont été bloquées parce qu’il partageait des informations et des points de vue qui s’écartaient du récit officiel de la politique de Covid. Ses vidéos avaient alors été vues plus de 30 millions de fois.

En novembre 2022, David Icke s’est vu retirer pour des années son droit d’entrée dans les 29 pays de l’espace Schengen, afin de l’empêcher de prendre la parole lors d’une manifestation pour la paix à Amsterdam.

Aujourd’hui, après 34 ans, David Icke continue de dévoiler les conspirations dans les médias, la politique et d’autres domaines du pouvoir avec sa plateforme médiatique. Il a publié plus de 20 livres et s’est exprimé dans plus de 25 pays. Ses canaux sociaux comptent plus de 900 000 abonnés.

David Icke nous transmet aujourd’hui une analyse actuelle des « Relations entre la tyrannie mondiale et ses ruses de guerre ».

Interview

David Icke : Wow ! Je vous remercie !

Interviewer : Génial ! Tout le monde nous entend ? Oui ! Merveilleux ! Fantastique ! Merci, David Icke, de nous avoir invités dans votre studio pour la 20e édition de l’AZK.

David Icke : Oui, pas de problème. C’est vraiment merveilleux de vous avoir ici.

Interviewer : C’est merveilleux. Parmi les nombreuses séries que vous faites, il y a aussi la série « Dot-Connector ». De quoi s’agit-il ? Quelle est votre idée derrière tout cela ?

David Icke : « Dot Connector » [traduction littérale : « connecteur de points »]. Si on considère le monde comme une série d’événements aléatoires, d’événements fortuits, ça n’a aucun sens. Pourquoi le font-ils ? Pourquoi le font-ils de cette manière-là ? Pourquoi ne le font-ils pas autrement ? Ce serait bien mieux s’ils le faisaient ainsi. Etc.

Pourquoi cela arrive-t-il ? Mais si on relie ces points, ces événements, on s’aperçoit qu’ils sont en fait tous liés.

Et, vous savez, les gens disent parfois de moi : « Tu vois des complots partout ».

Non, ce n’est pas le cas. Je vois une conspiration qui vise à transformer le monde en une dystopie globale. Et cette conspiration-là a des facettes et des formes infinies. Mais c’est effectivement une conspiration. C’est un gigantesque réseau. Et cela s’applique littéralement à ce que j’appelle la secte mondiale. C’est un réseau mondial de sociétés secrètes qui opèrent de l’extérieur ou dans l’ombre de ceux qui semblent gouverner le monde.

Interviewer : C’est intéressant. Nous allons approfondir ça avec les prochaines questions, car j’aimerais utiliser dans cette interview un style de liaison par points, dans lequel nous examinons différents thèmes apparemment sans rapport entre eux et nous découvrons comment ils sont liés. Commençons donc, comme dans toute bonne conversation, par le premier point, le temps.

David Icke : C’était un été formidable, n’est-ce pas ?

Interviewer : Il l’était. Bien frais, du moins ici en Allemagne. Comment était-il en Grande-Bretagne ?

David Icke : Eh bien, le chauffage était allumé. Assis en manteau devant la télévision. Oui, il faisait vraiment « chaud » ici. Mais vous savez, c’est un classique. J’ai un dicton : « Connais le but, et tu verras le chemin pour y arriver ».

Et par là, je veux dire que vous devriez savoir où nous sommes conduits. Les étapes qui nous y conduisent deviennent alors plus évidentes jour après jour, semaine après semaine.

Et le résultat prévu est que nous vivions dans une dystopie mondiale dictée par le centre, dans laquelle il n’y a finalement même pas de politiciens élus, mais une soi-disant technocratie de gens placés, de bureaucrates nommés : ah, comme l’Union européenne !

Des bureaucrates nommés et des technocrates et des ingénieurs. Et des experts de la santé, etc. qui prennent effectivement les décisions à partir d’un point central mondial. Regardez l’Organisation mondiale de la santé. Elle est le tremplin vers cette dystopie mondiale. C’est donc là qu’ils nous mènent.

L’idée est aussi que, si on regarde toute la base de cette conspiration mondiale pour contrôler les gens, elle est basée sur le contrôle de la perception. Nous nous comportons comme nous le faisons parce que c’est ainsi que nous percevons comment nous le faisons. Les gens ont cédé à l’arnaque du Covid parce qu’ils croyaient qu’il s’agissait d’un virus dangereux. Et ils ont cru que ce faux vaccin, qui n’en était pas un selon les critères antérieurs, était un moyen de les sauver de ce dangereux virus.

Cette perception a conduit les gens du monde entier à se soumettre à des contraintes fascistes. Donc, si on veut contrôler le comportement, il faut aussi contrôler la perception. Et si on contrôle le comportement, eh bien, c’est ce que nous appelons collectivement la société humaine. Et la question se pose alors de savoir d’où vient la perception. Eh bien, elle vient des informations reçues. Qu’il s’agisse d’un journal télévisé, d’un message sur Facebook ou d’une expérience personnelle.

[Voir aussi :
La fabrication des perceptions]

Interviewer : Exactement.

David Icke : Nous formons nos perceptions à partir des informations que nous recevons. Et de ces perceptions découle notre comportement. Et globalement, ce comportement est la société humaine.

Et c’est là qu’intervient la censure. Car la censure consiste à contrôler les informations que les gens reçoivent, et donc à contrôler leur perception. C’est la raison pour laquelle, pendant l’escroquerie du Covid, toute personne qui remettait en question la présentation officielle, puis la présentation officielle du faux vaccin, comme moi, a été supprimée d’Internet grand public ; de YouTube, de Facebook et d’autres. À cause du contrôle de la perception ! Et l’idée en est, et c’était le plan depuis longtemps, de transférer la transmission d’informations des sources auxquelles nous sommes habituées vers Internet.

Car une fois qu’elles sont sur Internet, ils peuvent déterminer de manière algorithmique ce que les gens peuvent voir ou entendre. Au point qu’ils peuvent même empêcher que certaines choses soient publiées. Sans parler de la possibilité de les retirer une fois qu’elles sont en ligne. Ils peuvent empêcher qu’elles soient publiées en utilisant des mots-clés et ainsi de suite.

En partant d’une question sur la météo, nous relions donc immédiatement tous ces autres points qui font en fait partie du même tremplin vers ce résultat d’une dystopie globale. Alors pourquoi le réchauffement climatique ? Eh bien, maintenant, c’est le changement climatique, puisqu’il ne fait plus chaud.

Et pourquoi ils diabolisent le « gaz de la vie » : le dioxyde de carbone, sans lequel nous serions tous morts ? Il n’y aurait pas de nourriture, pas de vie végétale, plus rien.

Interviewer : Et ils l’amènent à un autre niveau. Actuellement, on entend beaucoup parler dans les nouvelles de ces décès présumés liés à la chaleur. Ils apparaissent partout. Je l’ai lu récemment.

David Icke : Oui, c’est ça.

Interviewer : À New York, pendant la période estivale, environ 2 % de tous les décès sont dus à la chaleur. C’est ce qu’on peut lire officiellement dans les médias grand public. Qu’est-ce qu’il se passe ?

David Icke : Eh bien, cela n’aurait pas été le cas cet été en Grande-Bretagne. En ce qui concerne les décès liés aux conditions météorologiques, il est vrai que la plupart des gens meurent surtout du froid. Mais c’est de cela qu’il s’agit, n’est-ce pas ? Ils veulent créer une société dans laquelle les gens sont entassés et enfermés sur une petite surface, dans laquelle ils peuvent se déplacer… dans des villes dites de 15 minutes. Ils veulent empêcher les voyages sur de longues distances et finalement même de nombreux trajets courts. Ils veulent changer la nature de la société globale. Quel est donc le fondement de la société globale en termes d’économie et de notre mode de vie ?

Il s’agit des combustibles fossiles. Ils ont été le moteur de la révolution industrielle et de tout ce qui en a découlé. Et c’est là qu’intervient le véritable enjeu du net zéro. Si vous fixez un objectif net zéro pour le dioxyde de carbone, vous ne devez pas faire grand-chose de plus, parce vous avez fixé une fois cet objectif pour 2050 ou n’importe quand, n’est-ce pas ?

Interviewer : C’est vrai.

David Icke : Pour atteindre cet objectif, la société humaine doit être transformée.

Interviewer : Exactement.

David Icke : Tout simplement, pour atteindre cet objectif. Et bien sûr, les combustibles fossiles et tous les autres trucs doivent fondamentalement disparaître. Nous devons détruire le paysage avec des éoliennes, avec une quantité incroyable de combustibles fossiles…

Interviewer :… pour les fabriquer.

David Icke :… exactement, pour les fabriquer. Mais ne leur dites pas cela, parce que nous devons alimenter cette hystérie de « nous allons tous mourir ! » pour atteindre cet objectif, parce que cet objectif atteindra exactement cela : il changera la société humaine. Et pour y parvenir, tant de choses doivent changer. Les voitures doivent être réduites de manière drastique. Les véhicules doivent être réduits de manière drastique. Et les déplacements et les voyages doivent être réduits de manière drastique. Et bien sûr, il y a un autre agenda en arrière-plan.

Bien sûr, ils savent que tout ça est absurde. Mais dans le public, ces absurdités sont mises en avant parce qu’elles conduiront à une transformation complète de la société humaine.

Interviewer : Wow. C’est intéressant, parce que si nous regardons cet agenda, nous pourrions passer au point suivant, qui serait par exemple le développement économique dans lequel nous nous trouvons. Nous avons eu le Covid. Nous avons des guerres avec toutes ces sanctions qui sont appliquées. Nous avons la FED qui maintient les taux d’intérêt élevés et tout. Et nous voyons qu’au fond, cela détruit l’économie dans le monde entier, ou du moins c’est ce que nous ressentons en Allemagne. Les gens sont licenciés. Et même les grandes entreprises pharmaceutiques et technologiques, qui en fait empochent des milliards, et dans lesquelles tout le monde investit, licencient des gens et se plaignent d’avoir des milliards de pertes et tout. Qu’est-ce qui se passe ?

David Icke : Oui, mais ils licencient beaucoup de gens parce que l’IA prend le dessus.

Interviewer : Donc la question est de savoir si l’économie va se rétablir avec le temps. Ou s’agit-il d’un plan ? Y a-t-il un objectif derrière tout cela ? Est-ce qu’ils veulent affaiblir l’économie ? Ou qu’est-ce qu’il se passe ?

David Icke : C’est vrai. Encore une fois, « Connais le but et tu verras le chemin pour y arriver ». Le résultat, c’est que la population du monde entier se retrouve dans une situation de dépendance. Peu importe de quoi vous êtes dépendant, cela leur permet de vous contrôler. Et c’est pourquoi cette secte mondiale sous toutes ses formes, qui s’appelle gouvernement ou qu’importe, veut vous rendre dépendants d’elle, au point de détruire l’économie et les emplois avec l’IA et le « net zéro ». C’est pourquoi toutes ces méthodes industrielles que nous avions à l’époque de la révolution industrielle doivent disparaître, car on ne peut atteindre le « net zéro » autrement.

[Voir aussi :
L’asservissement des peuples par le contrôle des ressources]

L’IA, entre autres, supprime ainsi la possibilité de gagner sa vie comme nous le connaissions. Dans les années 1990, cette formule m’est venue à l’esprit : problème, réaction, solution.

Interviewer : Je m’en souviens, oui.

David Icke : On crée le problème ou l’illusion d’un problème, comme, par exemple…

David Icke : C’est comme le Covid et le changement climatique ; le changement climatique causé par l’homme. Le climat change constamment. Et on veut que le public réagisse en disant : « Il faut faire quelque chose ! Que peut-on faire pour y remédier ? » Et ensuite, ceux qui ont secrètement créé le problème ou son illusion proposent la solution au problème qu’ils ont créé. Ainsi, si on présente l’illusion du changement climatique causé par l’homme, alors on peut offrir la solution : changer la société humaine pour nous sauver du changement climatique causé par l’homme. C’est ainsi que ça fonctionne.

Et en ce qui concerne l’économie, l’idée est de faire disparaître les emplois, notamment grâce à l’IA. Et puis ils disent : « Oh, nous sommes vraiment des gens sympas. Nous avons fait en sorte que vos emplois disparaissent. Mais comme nous sommes vraiment des gens sympas, nous allons vous verser un revenu universel garanti, un revenu de base universel. Chaque mois, vous recevrez un chèque du gouvernement. Ce sera certes un salaire de misère, mais vous recevrez un chèque du gouvernement. » Et cette dépendance vis-à-vis du gouvernement est assortie de conditions. Car si vous voulez être un renégat contre le gouvernement et la dystopie, vous n’obtiendrez pas votre revenu de base garanti. Sinon, comment voulez-vous apporter à manger sur la table ? Parce que tous les autres moyens de le faire seront abolis. Et c’est l’idée. C’est comme s’ils lançaient le fil de pêche et qu’ils commençaient à le remonter. Et si vous regardez ce qui s’est passé en Grande-Bretagne pendant le Covid, ils ont mis le pays à l’arrêt, ce qui a fait un mal incroyable à l’économie. Beaucoup de petites entreprises ont fait faillite ; c’est parce qu’ils voulaient se débarrasser de petites entreprises, même d’entreprises de taille moyenne. Parce que si vous avez accès à un revenu indépendant grâce à une entreprise indépendante… OK, toutes les entreprises sont connectées au système. Mais je veux dire par là une entreprise gérée de manière indépendante.

Il n’y a pas d’énorme entreprise mondiale. Si vous aviez accès à un tel revenu, vous ne seriez pas dépendant du gouvernement.

Interviewer : Exactement.

David Icke : Mais quand ils suppriment tous ces emplois indépendants et vous rendent dépendants du gouvernement pour gagner votre pain, ils vous contrôlent. Et vous serez contrôlé par cette dépendance. C’est ce qu’ils veulent obtenir.

On entend dire que l’IA sera un phénomène massif de destruction d’emplois. Mais je pense que même ces personnes ne réalisent pas le nombre d’emplois qui vont disparaître. Et d’un autre côté, si nous parlons du contexte et du fait que la dépendance est synonyme de contrôle, c’est la raison pour laquelle ils détruisent l’approvisionnement alimentaire. C’est pour cette raison qu’ils ciblent les agriculteurs. C’est pour cette raison que, en particulier dans ce pays où ce gouvernement travailliste ridicule et fou de Keir Starmer vient d’arriver au pouvoir, pour cette raison qu’ils veulent couvrir d’immenses surfaces agricoles de parcs solaires et d’éoliennes. On voit que les agriculteurs sont pris pour cible dans des pays comme les Pays-Bas et l’Allemagne. Et qui est le plus grand propriétaire de terres agricoles en Amérique ?

Interviewer : Bill Gates.

David Icke : Bill Gates, tout à fait. Et les Chinois achètent aussi de grandes parties des terres agricoles américaines. Donc, fondamentalement, ils contrôlent la production de nourriture. Et si vous dépendez de sources que vous ne contrôlez pas [vous-même] pour l’approvisionnement alimentaire, vous dépendez de ces sources et de ces forces. Et c’est à cela que ça se résume. Il s’agit de créer une dépendance globale, donc un contrôle global.

Interviewer : Wow ! Oui. C’est intéressant. À propos de l’IA : on dit que nous sommes engagés dans une course aux armements entre l’informatique quantique et l’IA.

Donald Trump a ainsi annoncé à l’époque que les États-Unis investiraient en 2020 un milliard [de dollars] par an dans l’informatique quantique. La Chine environ trois fois plus. Elon Musk a annoncé qu’il allait investir 10 milliards rien que cette année pour construire à Memphis le plus grand superordinateur du monde afin d’entraîner son IA, appelée Grok [= chatbot IA]. Et il entraîne également les voitures et les robots Tesla à fonctionner de manière autonome. Google et d’autres grandes entreprises technologiques se surpassent mutuellement et construisent également des superordinateurs. Et évidemment, elles collectent et stockent depuis des années les données de milliards de smartphones. Et la question est maintenant de savoir si ces pays sont vraiment engagés dans une course à l’armement les uns contre les autres.

David Icke : En aucun cas.

Interviewer : Ou existe-t-il des liens entre ces acteurs ? Et travaillent-ils réellement à une sorte d’objectif commun ? Et si oui, lequel ?

David Icke : Vous avez absolument raison. Vous voyez, c’est la grande arnaque. En politique, il y a la « gauche » contre la « droite ». Et en arrière-plan, ils sont tous amis. Je veux dire, certains d’entre eux sont peut-être vraiment en désaccord, mais beaucoup d’entre eux, les personnages clés, sont amis. Lorsque Donald Trump a gagné l’élection en 2016, chaque fois qu’il montait sur scène, on chantait souvent : « Oh, enfermez Hillary, enfermez Hillary ! » Et il se joignait à eux : « Enfermez Hillary, enfermez Hillary ! »

[Interviewer : Hillary Clinton.]

David Icke : Hillary Clinton. Immédiatement après sa victoire électorale, on lui a demandé s’il mettrait Hillary Clinton en prison. Il a répondu : « Oh non, elle est merveilleuse. Nous devrions respecter toutes les choses qu’elle a faites pour ce pays ! » et tous ces trucs. Tout ça est absurde. Je veux dire que les Clinton, quand ils étaient les présidents démocrates à la Maison-Blanche, et les Bush, qui étaient tous deux présidents avant et après eux, ils étaient copains. Je veux dire, pas seulement des potes, ils faisaient partie d’une organisation criminelle, d’un trafic de drogue, depuis l’aéroport de Mena et d’autres endroits en Arkansas, quand Clinton était gouverneur de l’Arkansas. [Mena Intermountain Municipal Airport = aéroport municipal à usage public, situé au sud-est de Mena, une ville du comté de Polk, Arkansas, États-Unis].

Donc ce que nous voyons en termes de politique, « gauche » et « droite », c’est du cinéma. C’est du cinéma de divertissement, n’est-ce pas ? Mais cela doit nous permettre de continuer à croire au système politique et, du fait que nous devons voter tous les quatre ou cinq ans, à croire que nous avons en quelque sorte le contrôle sur qui dirige le gouvernement. Mais si on fait un pas en arrière dans ce spectacle de marionnettes, où il y a la gauche et la droite, dans l’ombre, on voit que les deux sont contrôlés par les mêmes mains. C’est pourquoi peu importe qui est au pouvoir, « gauche » ou « droite », on voit le même agenda pour l’humanité.

Interviewer : Est-ce que cela s’applique aussi aux États-Unis et à la Chine ? Comme au niveau des pays ?

David Icke : Oui, c’est l’une des choses que je dis depuis des décennies. Cette secte mondiale ne connaît pas les frontières nationales. Elle n’est là que pour exploiter la population. Elle veut faire croire qu’il y a différents pays avec des objectifs différents. Or, ce n’est pas le cas. Il existe une secte globale qui agit à travers tous les pays. La Chine, cependant, est un cas intéressant, car ce qui s’y est passé, je l’ai écrit en détail dans plusieurs livres. La révolution de Mao était une révolution de la secte globale.

Il [Mao] était un agent mondial de la secte. Et la raison de cette révolution était la création d’une société fermée, ce que la société chinoise a été pendant très longtemps. Dans une certaine mesure, elle l’est toujours, mais pas autant qu’avant. Cela a permis d’incuber une structure, un système qui, notamment grâce à l’utilisation de l’intelligence artificielle, permet un contrôle total sur les personnes.

Et une fois qu’on a perfectionné ça et qu’on l’a fait éclore au niveau chinois, on l’impose de la même manière dans le monde entier, n’est-ce pas ? Ce n’est donc pas un hasard si, selon l’histoire officielle, le Covid est venu de Chine. Et depuis, l’Occident ressemble de plus en plus à la Chine en termes de contrôle technologique et de mesures coercitives.

J’ai vu des documentaires dans lesquels une personne était envoyée dans les rues d’une ville chinoise. L’objectif était que le système d’IA la trouve. Cela ne prenait que quelques minutes. Et ce qui se passe en Chine… c’est l’incubateur du système [prévu] à l’échelle mondiale. Comme je le dis depuis des années, si vous voulez savoir ce qui est prévu pour l’Occident demain, regardez la Chine aujourd’hui. Ils ont ce système de crédit social où les gens sont en fait surveillés 24 heures sur 24. Il y a des millions de caméras dans chaque ville. Et si votre comportement convient au gouvernement, c’est-à-dire si vous obéissez et faites ce qu’ils disent, vous recevez des crédits. Et si vous ne le faites pas, on vous les retire. Et à un moment donné, vous n’êtes plus en mesure de fonctionner dans la société mainstream. Vous ne pouvez plus prendre le train. Vous ne pouvez plus prendre l’avion. Et c’est le système qu’ils veulent imposer au monde entier. Et c’est là que les monnaies numériques entrent en jeu, et c’est pourquoi ils veulent une économie numérique. Parce qu’une fois qu’ils l’auront, ils pourront faire ce qu’ils pratiquent en Chine : en Chine, par exemple, si vous traversez la rue au rouge alors que vous ne devriez pas, même si aucune voiture n’arrive, vous pouvez recevoir une amende avant même de rentrer chez vous. L’argent sera prélevé sur votre compte bancaire via le système numérique. Et voilà le plan.

Vous connaissez ces caméras qui sont installées partout dans les villes. À Londres, oh, à Londres, nous avons cette arnaque appelée ULEZ — la zone à ultra faibles émissions. Et il y a toutes ces caméras, et ça vous coûte 12,50 livres [= 14,84 €] si vous n’avez pas le bon véhicule et que vous partez simplement avec votre propre voiture, que vous roulez devant votre propre maison. Si vous passez devant la caméra, cela vous coûte immédiatement 12,50 livres par jour si vous n’avez pas le bon véhicule. Ces caméras partout ne sont pas là pour contrôler l’ULEZ. C’est le pied dans la porte, n’est-ce pas ? Ce sont les caméras des plaques d’immatriculation pour surveiller les villes de 15 minutes. Et les no-go zones dans lesquelles les gens sont censés vivre pour nous sauver du changement climatique. Toutes ces choses sont donc liées. Et vous savez, j’ai dit en 2008, quand il y a eu le krach bancaire : le prochain krach prévu, on l’entendra depuis Mars.

Interviewer : Parce qu’il sera très grand.

David Icke : C’est la procédure : problème, réaction, solution. Tant que le statu quo est en ordre, il ne faut rien réparer si ce n’est pas cassé. Si les gens arrivent et disent : « Nous voulons introduire ceci, nous voulons introduire cela », ils diront : « Non, tout va bien. Nous n’avons pas besoin de ça ». N’est-ce pas ? Mais si vous bousculez le statu quo, quel qu’il soit, vous avez un problème. On a un point de transition, parce que le statu quo a disparu. Il est en désordre. C’est ce que provoque un krach financier. Et là, on se dit : « Alors, faites quelque chose. Qu’est-ce qu’on fait ? » Et ils arrivent avec une solution. Et la solution est de transformer le système financier en un système de contrôle numérique. Et c’est ce qu’ils font tout le temps. Ils créent des problèmes. Et ensuite, ils proposent des solutions aux problèmes qu’ils ont eux-mêmes créés. C’est ce qui se passe en permanence. Et beaucoup de ces problèmes ne sont en fait pas des problèmes du tout. Je veux dire que nous parlons du réchauffement climatique causé par l’homme. C’est un non-sens. C’est un non-sens scientifique. Regardez les armes de destruction massive en Irak, qui ont justifié cette invasion catastrophique de l’Irak. Il n’y en avait pas. Mais on avait l’impression qu’il y en avait, parce que c’était répété en permanence, notamment par les médias. Et c’est pour ça qu’ils ont envahi l’Irak. Et ils l’ont envahi sur la base d’un mensonge. Et ensuite ils disent, eh bien, il n’y avait pas d’armes de destruction massive. Mais entre-temps, l’acte était déjà accompli ; la catastrophe était en marche. Et cela a conduit à tant d’autres choses qui se sont produites au Proche-Orient.

Donc, si des sources officielles vous disent qu’il y a un problème et que c’est la raison, vous devez partir du principe qu’on vous ment. Car si vous regardez l’histoire, c’est le fil conducteur. La puissance publique ment. C’est ce qu’elle fait. Elle est là pour ça. Donc, si vous, les autorités, vous me dites que la situation est ainsi, je vais d’abord supposer que vous me mentez. Ma prochaine question est : pourquoi me mentent-elles ? Et vous connaîtrez la réponse quand vous verrez ce qu’ils donnent comme solution au problème avec lequel elles vous mentent.

Interviewer : C’est vrai.

David Icke : Et vous savez, si vous faites des recherches, vous constaterez parfois qu’ici ou là la puissance publique dit aussi la vérité.

Mais dans la grande majorité des cas, elle vous mentira. Et c’est par là qu’il faut commencer. Ainsi, quand on m’a dit qu’il y avait un virus mortel, ma réaction immédiate a été : ils me mentent. Quelle est donc la solution ? Et je pensais que la solution serait qu’ils arrivent avec un maudit vaccin, comme solution à ce qu’ils me disent, à ce qui se passe ici. Et c’est ce qui s’est passé, bien sûr. Et vous savez, commencer par l’idée que l’autorité vous ment est un très bon point de départ. Cela vous évitera d’être trompé.

Interviewer : Y a-t-il quelqu’un qui commence par cette idée ? Je pense que quelques personnes le font.

David Icke : Oui. Et c’est étonnant de voir comment l’histoire le confirme.

Interviewer : C’est vrai.

Et je veux dire que vous avez évoqué tout ce jeu sur la perception de la « gauche » et de la « droite ». À ce propos, je trouve que cette citation d’un des anciens présidents américains, Franklin D. Roosevelt, qui a conduit les États-Unis à la Seconde Guerre mondiale, est très pertinente. Il a dit : « En politique, rien n’arrive par hasard. Quand quelque chose arrive, on peut parier que c’était prévu. »

Et si on prend cette citation et qu’on regarde ensuite Trump et son comportement, et la façon dont les médias le traitent maintenant, y compris avec les événements récents, et oui, l’impact que cela a, et aussi tous les partis politiques alternatifs conservateurs qui se développent dans toute l’Europe, diriez-vous qu’il s’agit d’une étape planifiée, ou s’agit-il d’une véritable opposition à l’agenda ?

David Icke : Eh bien, il y a beaucoup de gens qui vont croire que c’est un vrai vent contraire. Mais c’est dangereux d’avoir juste un peu de connaissance. D’accord. Je vais vous parler de ma propre expérience, cela fait maintenant 35 ans que je travaille dans ce domaine.

Vers 1990, quand j’ai commencé, les médias alternatifs n’existaient pas encore. Ils n’existaient pas. Je les ai vus grandir, surtout après le 11 septembre. Ils se sont développés très rapidement et ont ensuite évolué.

Mais même une grande partie des soi-disant médias alternatifs acceptaient l’arnaque du Covid, ce qui était assez déprimant à observer. Mais de nombreuses personnes ne l’ont pas fait et l’ont ouvertement dénoncé, faisant un très bon travail pour faire prendre conscience aux gens que ce vaccin contrefait ne serait pas bon pour eux. Pourquoi ? Parce qu’il ne devrait pas l’être. La secte est donc confrontée à un dilemme, car pour beaucoup de gens, le génie commençait à sortir de la bouteille. En effet, ils ont réalisé, surtout après coup, que ce que les gens alternatifs disaient à l’époque était en fait vrai, par exemple l’idée choc que c’était une arnaque avec le vaccin et qu’il n’y aurait pas d’issue favorable pour les gens.

Et l’esprit a commencé à sortir de la bouteille.

Par expérience personnelle, je peux vous dire que beaucoup plus de gens que jamais ont réalisé que le monde n’était pas tout à fait comme ils le pensaient. Et que les forces qui sont au soi-disant pouvoir ne sont pas les forces qu’ils croyaient. La secte est donc confrontée à un dilemme. Elle sait que pour beaucoup de gens, l’esprit ne retourne pas complètement dans la bouteille. Il n’y retourne pas. Que peut-on faire ? Le danger, c’est que l’éveil se propage davantage, jusqu’à une compréhension plus profonde, et cela va devenir un vrai problème pour cette secte mondiale et son agenda. Donc ce qu’ils ont fait, et je l’ai observé, c’est qu’ils ont amené dans ces médias alternatifs beaucoup de gens qui n’y étaient pas avant, avant le Covid. Ils ne l’ont pas construite. Ils ne mettent rien de nouveau sur la table en matière de recherche. Ils ne font que réchauffer de vieux trucs en les appelant « tout nouveau sujet » et « révélation ».

Et au fond, ils ont créé ce que j’appelle la brigade des barricades. Et la brigade des barricades est une limite à ce qu’ils vont faire. Avant et pendant le Covid, de nombreuses personnes dans les médias alternatifs ont réalisé qu’il s’agissait d’un théâtre de marionnettes « gauche-droite » et que c’était le [même] pouvoir qui agissait à travers les deux. En conséquence de cette infiltration, le noyau dur des médias alternatifs, qui reçoit toute la publicité algorithmique sur X et à tel endroit et qui génère [tout] son financement, est redevenu un théâtre de marionnettes. Donc si on regarde le mainstream des médias alternatifs, on constate qu’il s’agit désormais de « politique de droite ». C’est ce que c’est. Et la « politique de droite » qui dit que nous avons un sauveur.

[Interviewer : C’est vrai.]

David Icke : Dans ce cas, c’est Trump, n’est-ce pas ? Il va assécher le marais. Comment est-ce possible ? Un homme qui a nagé dedans toute sa vie va maintenant l’assécher ?

Quoi ? Oui, mais à quoi sert la politique ? Si on retombe à ce niveau, à « gauche » et à « droite », on a déjà perdu le fil. Pendant longtemps, la secte a utilisé la royauté comme instance de contrôle. Cela l’arrangeait bien, car il y avait des gens qui étaient des dirigeants et des souverains en raison de leur lignée héréditaire. Et il y avait un dirigeant. Il n’y avait donc pas besoin de contrôler beaucoup de gens pour diriger le spectacle. Mais ensuite, l’humanité a atteint un point de maturité, on peut dire, où elle ne s’est plus laissée faire. Et c’est ainsi qu’on est passé du contrôle royal, bien qu’il subsiste encore dans des pays comme la Grande-Bretagne, au contrôle politique. Qu’est-ce que c’est le contrôle politique ? Si on regarde un parti politique, c’est une pyramide. Au sommet, il y a quelques personnes qui dirigent et qui dictent la pyramide. Ensuite, il y a tous les membres du parti, des députés jusqu’aux militants, qui se trouvent à différents niveaux de la pyramide.

Bon, vous voulez donc devenir député. Bien. Dans ce pays, vous devez être choisi par un parti de circonscription local. C’est le cas dans tous les partis politiques. Et c’est pourquoi vous devez respecter la ligne du parti lors de votre entretien d’embauche. Vous devez dire ce que le parti représente à ce moment-là selon la hiérarchie. Ensuite, si vous êtes élu au Parlement, si vous voulez gravir les échelons et devenir ministre ou Premier ministre ou autre, vous devez tout d’abord être sans pitié. Mais deuxièmement, vous devez vous en tenir à la ligne du parti. Car les rebelles ne peuvent tout simplement pas aller plus loin, n’est-ce pas ? Vous avez donc deux hiérarchies. Supposons que vous ayez deux partis, comme les républicains et les démocrates. Vous avez deux hiérarchies. Et au sommet, un très petit nombre de personnes dirige les deux pyramides. Et si vous faites un pas de plus dans l’ombre, vous voyez que les deux hiérarchies, donc les deux partis, sont contrôlées par les mêmes personnes. Que ce soit l’une ou l’autre qui soit au pouvoir, c’est toujours le même agenda qui est poursuivi au fond.

Ils ont donc créé l’illusion que nous sommes passés d’une dictature royale sans contrôle par le peuple à un système politique dans lequel le peuple contrôle le système politique. Mais ce n’est pas le cas. Ce n’est pas le cas, parce qu’en fin de compte, tous ces partis sont contrôlés par les mêmes personnes. Et même s’il y a un ou deux partis, des petits partis, qui sont réels, le système fait d’abord en sorte qu’ils n’arrivent pas au pouvoir. Et même s’ils arrivent au pouvoir, le système fait en sorte que ce qu’ils veulent peut-être faire pour le bien de la population soit rendu impossible.

Je ne dis pas que c’est ce qu’il voulait, mais nous avons eu un exemple merveilleux. Lorsque Boris Johnson a été détrôné alors qu’il était encore Premier ministre britannique, le parti conservateur a organisé un vote des membres pour décider qui serait le nouveau chef du parti conservateur et celui-ci deviendrait automatiquement Premier ministre, le Premier ministre non élu. Et ils ont voté pour une femme du nom de Liz Truss. Liz Truss n’était pas le choix de la secte. La secte voulait Rishi Sunak.

[Interviewer : D’accord.]

David Icke : Donc Liz Truss est arrivée, et elle a été la Première ministre avec le mandat le plus court de l’histoire, parce qu’ils ont déclenché une crise financière à la bourse et à la City de Londres. Et elle a dû démissionner parce qu’il y avait un chaos financier. Et ils ont dit : « Qu’est-ce qu’on fait maintenant ? Oh, Rishi Sunak ». Et la secte s’est imposée. Donc si on contrôle le système, on peut même empêcher les gens sincères de faire ce qu’ils aimeraient vraiment faire. C’est ainsi, et c’est tout l’enjeu de la politique.

Lors d’une élection, la population dit : « Je vais voter pour eux. Ils font ça ! » Et pendant les quatre ou cinq années suivantes, vous êtes assis là à espérer qu’ils le feront. Mais ils ne le font pas, parce qu’il n’y a pas de contrat qui dit qu’ils vont faire ce qu’ils disent. Ou que ce qu’ils disent qu’ils ne feront pas, ils ne le feront effectivement pas une fois qu’ils seront au pouvoir. Une fois qu’ils sont en place, ils font simplement ce qu’ils veulent.

Interviewer : Pas d’obligation de rendre des comptes.

David Icke : Oui. Pas d’obligation de rendre des comptes. Mais c’est là que le bât blesse. Lors des dernières élections, environ 74 millions de personnes ont voté pour Trump. Ils ont donné leur pouvoir à Trump. Pas lors de la dernière élection, mais lors de l’élection de 2016, ils ont donné leur pouvoir à Trump. Je pense qu’environ le même nombre a également voté lors de la deuxième élection, officiellement remportée par Biden. C’est vrai. Environ 74 millions de personnes. Maintenant, allez-vous faire plus de différence en votant pour Trump, qui n’est qu’un autre homme de main pour la secte avec une rhétorique et une image différentes ? Où va-t-on changer la société en permettant à 74 millions de personnes de reprendre leur pouvoir, de ne pas le donner, de le reprendre et de dire : « Nous ne collaborerons pas avec ce qui nous prive de notre liberté et qui nuit à notre vie, à la vie de nos enfants et à l’avenir de nos enfants. Nous ne participerons pas à cela. Nous ne le ferons pas. »

Interviewer : Et est-ce que cela serait une solution ?

David Icke : Nous avons une situation. Décomposons simplement la situation. Parce que les gens disent : « Que peut-on faire ? » Eh bien, regardons simplement cela. C’est des mathématiques pures. Ils nous disent qu’il y a huit milliards de personnes dans le monde, n’est-ce pas ? C’est exact. Le nombre de personnes qui savent exactement ce qu’elles font pour créer cette dystopie mondiale est une infime, une minuscule fraction de ces huit milliards.

Huit milliards ne peuvent pas être contrôlés par ces personnes sans la collaboration de ces huit milliards, sans l’accord de ces huit milliards. Ce n’est pas possible. Ils créent donc des partis politiques pour que les gens puissent se disputer dans un spectacle de marionnettes. Ils créent différents systèmes de croyances qui peuvent se battre entre eux pour la suprématie. Et ils peuvent nous diviser et nous dominer. Nous nous battons donc les uns contre les autres, sans lever les yeux pour voir que c’est la même main qui tient les ficelles de toutes ces différentes factions. Et si nous disions simplement : « Vous savez, vous croyez peut-être autre chose que moi. »

Où est le problème ? Le problème ne survient que lorsque vous essayez de m’imposer vos croyances et que j’essaie de vous imposer les miennes. C’est seulement à ce moment-là que le problème survient.

[Interviewer : Exact]

David Icke : Parce que sinon, on pourrait dire : « Bon, je ne suis pas d’accord avec vous sur ce point et vous n’êtes pas d’accord avec moi sur ce point, mais allons boire une bière. » Ce n’est pas un problème. Et nous en parlerons. Peut-être me convaincrez-vous. Peut-être que je vous convaincrai. Mais ce n’est pas un problème. Il n’y a pas à se disputer. Mais comme les systèmes de croyances aiment dominer, ils essaient d’imposer leurs croyances aux autres. Et c’est là que vous avez un problème. C’est là que vous avez le principe « Diviser pour mieux régner ». Vous savez, vous pouvez regarder un match de football et souhaiter qu’une des équipes gagne. C’est bien vrai ? C’est vrai. Mais si vous ne le faites pas, personne ne meurt, n’est-ce pas ? Mais faut-il se disputer parce que j’étais pour cette équipe et vous pour l’autre et que c’est mon équipe qui a gagné ou votre équipe ? Pourquoi ? Pourquoi ? C’est un match de foot.

Et ce n’est qu’une courte expérience. Nous ne sommes pas des êtres humains. Nous sommes une conscience qui fait une brève expérience dans un véhicule que nous appelons humain. Nous sommes une conscience éternelle et infinie. Nous tous. Nous sommes tous l’expression d’un tout. Par le contrôle de la perception, cette unité, cette unicité est fragmentée et brisée en fractions de systèmes de croyances. Ce qui, encore une fois, n’est pas un problème, à moins que vous ne souhaitiez imposer votre propre système à quelqu’un. Et si nous arrêtions simplement de nous battre les uns contre les autres et si nous respections le fait que l’autre a un point de vue, un style de vie différent du nôtre… Ma philosophie de vie est très simple. Faites ce que vous voulez, tant que vous ne l’imposez à personne. Ni psychologiquement ni physiquement. D’accord ? Si vous, les humains, voulez agir ainsi et que tout le monde s’accorde à dire que vous voulez vivre ainsi, alors vivez ainsi. Mais si on commence à imposer aux autres la façon dont on doit vivre, alors là, je dresse l’oreille.

Et la raison pour laquelle je fais ce que je fais, ce n’est pas parce que les gens doivent vivre comme ils le veulent. C’est parce que c’est imposé aux gens qui ne veulent pas vivre comme ça. Si vous voyagez dans le monde et que vous allez en Amérique du Sud, en Amérique centrale et dans certaines parties de l’Asie, etc. ou de l’Afrique, vous trouverez énormément de gens qui ne vont pas bien. Ils essaient simplement de survivre un jour de plus. Ce n’est pas nécessaire. Ce ne doit pas être le cas. Mais à cause de « Diviser pour mieux régner », c’est ainsi.

Interviewer : Et puisque nous parlons de ce jeu de diviser pour mieux régner et de ces systèmes de croyances, diriez-vous qu’ils sont mis en place et effectivement financés et alimentés ? Et si oui, par qui est-ce fait actuellement, notamment avec ce paradigme « gauche-droite » ?

David Icke : Eh bien, si vous regardez les médias alternatifs, les MAM comme je les appelle, les médias alternatifs mainstream, cette infiltration qui s’est répandue et qui a adopté le soutien algorithmique et financier et tout ce genre de choses, alors, on voit certains acteurs. Il y a Tucker Carlson. Et je ne dis pas que ces gens sont mauvais, parce que si vous voulez mettre la barricade « Jusqu’ici et pas plus loin », alors vous n’avez même pas besoin de gens qui savent qu’ils le font. Il suffit d’avoir des gens qu’on encourage massivement, dont le système de croyances et la vision du monde sont que c’est la politique qui compte. Que la politique est la réponse. Et que quand on met Trump en place, les choses changent, etc. Il n’y a pas besoin d’agents, mais il y en a quand même. Ne nous faisons pas d’illusions.

Mais dans l’ensemble, on n’en a pas besoin. Il suffit d’embaucher des gens avec un certain système de croyances et de les encourager à tout prix, et ils respectent la ligne. Ils respectent la ligne parce qu’ils ne croient pas qu’il y ait quelque chose au-delà de cette ligne. Et c’est exactement ce qui s’est passé. Et si vous regardez les grands noms, je parle de Joe Rogan, je parle de Russell Brand, je parle de, enfin, je veux dire, même Alex Jones a été entraîné. Il faisait partie des anciens médias alternatifs, mais lui aussi a été entraîné dans cette affaire. Et si vous regardez Tucker Carlson et tout ça, il y a aussi un gars qui s’appelle Bret Weinstein et son frère Eric Weinstein. Donc il y a ces gens-là. Ils reçoivent tous les financements. Mais il y a aussi un autre groupe de gens autour d’eux qui se cache dans l’ombre. Il s’agit d’agents technologiques multimilliardaires qui financent et orchestrent la suppression du contexte global. Ils tiennent la ligne du petit détail parce que ça correspond à leur agenda. Il y en a un en particulier, qui s’appelle Peter Thiel.

Interviewer : Le fondateur de PayPal, c’est ça ? PayPal.

David Icke : Oui, il a été l’un des fondateurs de PayPal. Il a été le premier investisseur privé dans Facebook et il a fait fortune avec. Mais il est très facile de faire fortune quand on sait ce qui va se passer. Est-ce que c’est clair ?

Interviewer : Oui, si on fait partie du club.

David Icke : C’est comme George Soros. Investir quand le marché est au plus bas, puis remonter, et vendre au plus haut, ça semble être un coup de génie dans le monde de la finance. Mais si vous savez quand le marché est au plus haut, parce que ceux qui le font monter vous le disent, alors vous vendrez au moment où c’est le plus haut. Et vous reviendrez sur le marché au point le plus bas, s’ils vous disent qu’on ne peut pas descendre plus. Car l’ensemble du marché des actions, le système financier est entièrement contrôlé. Et si vous savez ça, parce que vous êtes connecté avec les initiés, alors vous pouvez faire fortune.

Il n’est pas nécessaire d’être particulièrement intelligent. Il suffit d’agir sur la base de ce qu’on sait. Il y a par exemple Peter Thiel, cofondateur d’une entreprise appelée Palantir (Palantir Technologies Inc.) Palantir est un fournisseur de technologies de surveillance et de haute technologie pour le Pentagone et les services secrets mondiaux. Peter Thiel est membre du comité directeur du groupe Bilderberg, n’est-ce pas ? C’est un globaliste, comme on l’appelle dans les médias alternatifs. Peter Thiel est un pote de Musk. C’est un pote d’un homme qui s’appelle Marc Andreessen ou Andreessen Horowitz [cet homme utilise deux noms]. Tous ces gens, un autre type appelé David Sacks, tous ces gens sont des multimilliardaires qui, tout à coup, soutiennent unanimement Donald Trump. Et ils se sont tournés vers les médias alternatifs ou plutôt vers une certaine partie de ceux-ci.

Peter Thiel est donc un investisseur chez Rumble. La plateforme serait alternative. Un autre investisseur dans Rumble est J.D. Vance. J.D. Vance est un partenaire commercial de Peter Thiel, un membre du comité directeur mondialiste du groupe Bilderberg. Et J.D. Vance vient d’être nommé candidat à la vice-présidence de Trump. Un autre homme qui se trouve dans le cercle immédiat de Trump est un homme du nom de Vivek Ramaswamy. Ramaswamy et J. D. Vance ont fréquenté la même école en même temps. Ils sont tous deux des investisseurs en capital-risque. Et qui investit dans leurs entreprises ? Peter Thiel. Qui est le conseiller financier et commercial de Peter Thiel ?

Eric Weinstein, le frère de Bret Weinstein, qui est soudain sorti de nulle part et est devenu l’une des stars des médias alternatifs. Nous avons donc affaire à un groupe de milliardaires qui agissent dans l’ombre, et ce sont des milliardaires de la technologie. Ce sont des milliardaires de l’IA. Et ce qu’ils font, c’est mettre en scène une situation dans laquelle ils contrôlent suffisamment le gouvernement pour obtenir ce qu’ils veulent par rapport à l’introduction de l’IA. Et J.D. Vance a fait fortune dans les investissements technologiques grâce à son entreprise subventionnée par Thiel. Vous savez, c’est un club. Comme l’a dit George Carlin. C’est un grand club et tu n’es pas dedans. Voilà ce que c’est.

Interviewer : C’est ce qui se passe.

David Icke : Et si vous ne faites pas partie de ce club… C’est pourquoi j’ai toujours travaillé seul, je n’ai jamais travaillé dans aucun groupe, vous pouvez le voir. Et c’est là que le bât blesse. Il y a quelques grands journalistes alternatifs qui voient plus loin que le bout de leur nez, mais ils ne reçoivent pas le soutien algorithmique et financier que reçoivent les gens qui ne font que des informations alternatives « jusqu’ici et pas plus loin ». Et c’est pourquoi, après le Covid, il y a eu cette grande explosion d’éveil et toujours plus de nouvelles informations. Et ça s’est arrêté. La « brigade des barricades », je les observe tout le temps, ils n’apportent rien de nouveau. Ils ne font que remâcher de vieux trucs. Et ils appellent ça une révélation. C’est écrit dans mes livres depuis vingt ans. Oh, émission sur la révélation explosive. C’est dans les livres depuis vingt ans, mes amis. Ils le remâchent juste parce qu’ils respectent la ligne. Et il y a d’autres journalistes alternatifs qui voient bien au-delà, mais ils ne sont pas soutenus ni encouragés.

Interviewer : C’est vrai. C’est intéressant. Bon, notre temps est compté. Peut-être une dernière question encore : Vous avez maintenant 35 ans d’expérience pour vous opposer au courant dominant. Selon vous, quelle est la clé que vous donneriez à notre public pour comprendre ces conspirations mondiales ? Et, quelle serait la clé de discernement pour voir clair dans notre monde tel qu’il est ?

David Icke : Il s’agit de voir que le monde semble être fragmenté suite à des événements. Ils [les événements] semblent être aléatoires, mais ils ne le sont pas. Je ne veux pas dire que les gens disent : crois-tu à la théorie du complot de l’histoire ou à l’erreur humaine ? Comme si les deux s’excluaient mutuellement. Ce n’est pas le cas. Certaines choses qui tournent mal ne sont que l’œuvre de personnes qui ne sont pas très intelligentes et qui font des choses stupides. Ce dont je parle, c’est des événements qui changent la société. Ce sont eux qui déterminent la direction de la société humaine. Ils ne sont pas le fruit du hasard. Ils sont calculés. Et je pense que pour le mettre dans une structure simple, parce que quand j’ai commencé en 1990… vous savez, quand on fait un puzzle, je n’en ai pas fait depuis des années… mais quand je fais un puzzle, je veux d’abord avoir les pièces à bord droit, je veux les pièces à bord droit. Je veux le cadre avant de faire quoi que ce soit d’autre.

Et puis vous insérez les pièces, et vous vous rendez compte que plus vous insérez de pièces, plus vous les insérez rapidement, parce que vous pouvez maintenant voir où elles vont, parce que vous pouvez voir comment l’image se déploie, non ? Et c’est exactement le but de ce type de recherche. Donc, quand j’ai commencé, je me suis dit : « OK, je peux voir que quelques personnes contrôlent le monde. Ma question est : comment font-ils cela ? Il doit y avoir une structure. Sinon, ce serait le chaos. » Voici donc ce que j’ai imaginé il y a longtemps. Imaginez une toile d’araignée autour du monde, et chaque brin de la toile est une société secrète ou un groupe semi-secret, et à la partie extérieure [bord] de la toile se trouve un gouvernement ou une agence gouvernementale ou une entreprise ou une CIA. Et au milieu de la toile se trouve l’araignée. Dans une autre interview, nous parlerons de ce qu’est l’araignée.

Interviewer : C’est là que ça devient intéressant.

David Icke : C’est le moment où le monde entier s’ouvre vraiment, quand on réalise ce qu’est l’araignée. C’est de cela qu’il s’agit dans le « Jusqu’ici et pas plus loin » : ne les laissez pas savoir ce qu’est l’araignée ! Vous avez donc l’araignée, et l’araignée contrôle l’agenda mondial. Les fils de la toile qui entoure l’araignée sont ceux qui sont vraiment au courant de l’agenda global. Et la plupart d’entre eux n’ont même pas de nom, parce que cela les rend plus difficiles à suivre. Ils sont vraiment exclusifs. Plus on s’éloigne de l’araignée, plus on entre dans le domaine des sociétés secrètes que nous connaissons.

Nous ne savons ni ce qu’ils font ni ce qu’ils décident, mais nous savons qu’ils existent. Ce sont les francs-maçons, et je parle du noyau interne des francs-maçons, pas de Bill et Joe dans la loge locale. Je parle des Chevaliers de Malte, des Templiers, de l’Opus Dei, du noyau interne de l’Ordre des Jésuites, etc. Et c’est toujours dans l’ombre. Et toutes ces organisations sont strictement divisées en départements. Ainsi, seuls quelques-uns au sommet de l’une de ces organisations, ont une vue d’ensemble du véritable agenda. Le reste est réprimé en termes de connaissances, en fonction de leur position en bas de la pyramide.

Au fond, on appelle cela des degrés de connaissance. Et quand on en sort, toujours dans le secret, on atteint ce que j’appelle le point culminant. Le point culminant est l’endroit où l’ordre du jour, qui vient des sociétés secrètes cachées, atteint ce point, d’où il est diffusé dans le monde par les gouvernements, les agences gouvernementales, les services secrets, les ONG, le Pentagone et toutes ces choses. À ce point, vous trouvez le Forum économique mondial. C’est ici que vous trouverez le groupe Bilderberg. Ici, vous trouverez cette explosion d’ONG souvent financées par Soros. Vous y trouverez les think tanks, comme on les appelle, et leur travail. Et encore une fois, ils sont divisés en départements, de sorte que la plupart des gens aux niveaux inférieurs n’ont aucune idée de ce à quoi ils appartiennent.

Leur mission est de faire passer l’agenda de l’ombre à la lumière, en influençant les politiques gouvernementales, les politiques des entreprises et les politiques des autorités en général. Et c’est ce que fait le FEM de première classe, non ? C’est ce que fait le groupe Bilderberg. Peter Thiel est membre de son comité directeur. Vous avez bien entendu : J.D. Vance. Oh oui, comme je le pensais.

Donc, ici, tout est lié. Donc, quand on entre dans le monde de ces cercles, il semble à la population qu’il y a des entreprises fortuites, des organisations fortuites, des gouvernements fortuits et toutes sortes de choses, non ?

Mais si on connaît la toile d’araignée, on se rend compte qu’elles ne sont pas du tout aléatoires. Chaque organisation, qu’il s’agisse de l’OMS, de Facebook, de Twitter ou de quoi que ce soit d’autre, se connectera à la toile d’araignée si on pénètre suffisamment profondément en elle. On atteindra le point de l’organisation où elle se connectera à la toile d’araignée. Et à ce point, à ce niveau, ils sont tous la même organisation. L’OMS a donc dit : « Voilà ce que vous devez croire à propos du Covid ! », n’est-ce pas ?

Et sur le champ, les entreprises de la Silicon Valley comme Facebook et YouTube ont dit : « Nous allons censurer toute personne qui est en contradiction avec la version de l’OMS sur le Covid ». Quand on ne connaît pas le réseau, c’est un peu déroutant, et on se dit : « Mais vous êtes censés être la place publique. Vous êtes censés être l’endroit où les débats et les opinions sont échangés ». Mais ils ne l’ont pas fait. Ils ont dit : « Nous allons censurer tout ce qui est en contradiction avec la version de l’OMS sur le Covid ». Pourquoi en est-il ainsi ? À un niveau suffisamment profond de l’OMS, qui est fondamentalement dirigée par Gates, qui est un garçon de courses des Rockefeller. Et les Rockefeller ont été les fondateurs de l’OMS en 1948.

Et le niveau de la secte, le niveau de la toile de Facebook, est la même organisation. Donc, au nom de la toile d’araignée, ils censurent l’agenda ou protègent l’agenda qui est mis en circulation par l’OMS. Ensuite, il y a des organisations qui devraient protéger la population contre le grand cartel pharmaceutique, comme les CDC [Centers for Disease Control and Prevention] et la FDA [Food and Drug Administration] aux États-Unis, ou la MHRA [Medicines and Healthcare products Regulatory Agency], la version britannique. Chaque pays aura sa propre institution chargée de veiller à ce que la population soit protégée contre le cartel des grandes entreprises pharmaceutiques, n’est-ce pas ? En veillant à ce que tout ce qu’ils sortent soit sûr.

Mais si vous regardez le faux vaccin Covid de Pfizer, et c’était d’ailleurs une opération militaire de Pfizer, BioNTech et Moderna. Ils sont allés voir ces organisations ou ces organisations de santé et ont dit : « Nous voulons utiliser ce faux vaccin sur de nombreuses personnes et nous voulons abaisser l’âge de plus en plus jusqu’à ce que nous puissions l’administrer aux bébés. Nous ne l’avons [certes] pas testé et même les essais que nous avons eus n’étaient pas très bons. » On pourrait donc penser que les organisations publiques de protection comme le CDC diraient : « STOP ! Vous n’êtes pas sérieux, les gars. Vous ne vous approchez pas de la population ! » Mais ils ne l’ont pas fait. Et ils ne l’ont fait nulle part. Ils leur ont donné la permission. Pourquoi ?

Parce que le réseau des sectes possède les organisations publiques de protection et ils possèdent l’industrie pharmaceutique. En fait, ils ont créé l’industrie pharmaceutique, à travers les Rockefeller, J. D. Rockefeller et des gens comme lui. Et si on regarde comment ça fonctionne, voici ce qui se passe : la secte va voir la secte et demande la permission de faire passer un agenda de secte. C’est comme ça que ça fonctionne. Et malheureusement, la partie mainstream des médias alternatifs a régressé jusqu’à ne plus comprendre ça comme avant. Et donc, ça conduit peut-être la population sur une autre voie, mais ça la conduit inexorablement au bord de la même falaise. Car c’est un point important. Vous l’avez abordé dès le début. Musk dit que l’IA pourrait être la fin de l’humanité.

En même temps, il produit de plus en plus d’intelligence artificielle pour faire exactement cela. Il fut un temps, je m’en souviens, où les médias alternatifs le démasquaient. Je le fais encore aujourd’hui. Ils disaient : « Attendez une minute, Monsieur Musk. Vous êtes un homme de tête qui donne naissance à toute cette IA. Vous lancez maintenant des satellites en orbite basse chaque semaine, des dizaines de milliers d’entre eux, pour lesquels vous avez une autorisation, mais vous tirez sur la Terre avec la 4G, la 5G, etc., et vous créez ce nuage électromagnétique auquel les gens sont censés être connectés. Et cela cause, pour des raisons que j’aborde dans les livres, beaucoup de dégâts, des dégâts pour les gens.

Et vous avez cette action Neuralink, où vous voulez connecter les gens à l’IA, — où vous dites que l’IA pourrait être la fin de l’humanité. Et ce qu’il dit, c’est bien sûr : “Eh bien, oui, l’IA pourrait être la fin de l’humanité. Donc nous devons nous connecter à l’IA pour pouvoir sauver l’humanité.” C’est des conneries ! C’est ce que les médias alternatifs ont dit, non ? Et que l’agenda transhumaniste progresse. Que s’est-il passé ensuite ? Il a acheté Twitter et l’a transformé en X. Et tout à coup, toute l’exposition de Musk a disparu parce qu’il a laissé beaucoup de gens, jusqu’à un certain point, dire des choses.

Si tu vas trop loin, tu te prends un shadowban [une façon d’être banni des réseaux sociaux, etc.] Et je sais ce que c’est. Tu as peut-être 640 000 followers sur ta page, mais la plupart d’entre eux ne voient pas tes publications. C’est comme ça que ça fonctionne. Et parce qu’il est maintenant devenu un dieu de la liberté d’expression, ils ont soudain cessé de le critiquer pour tous ces agendas, agendas de secte fondamentale, agendas d’IA et agendas de satellite pour lesquels il était critiqué auparavant. Et c’est l’autre chose avec Musk. Vous savez, je vais vous dire : vous savez quand Elon Musk ment parce que ses lèvres bougent, non ? Ce qu’il fait fonctionne de la manière suivante : Il commence un désaccord avec un pays comme le Brésil ou il commence un désaccord avec l’Australie ou quelque chose comme ça, avec le gouvernement australien. “Oh, je défends la liberté d’expression, je ne vais pas laisser faire ça.” En arrière-plan, et c’est ce qui ressort des données de Twitter, les données X, X-Twitter sous Musk a supprimé plus de contenus à la demande des gouvernements que Twitter avant son rachat.

Interviewer : Vraiment ?

David Icke : Au cours des six mois avant mars de cette année, Musk a supprimé 40 000 contenus dans le monde entier sur ordre de l’Union européenne. Mais ce qu’il fait, c’est qu’il mène des combats publics contre la censure et ça masque bien sûr ce qu’il fait en arrière-plan. Et, vous savez, ce que nous voyons ici, c’est à nouveau un décalage de perception. Parce qu’il raconte une bonne histoire et parce que les gens peuvent dire l’une ou l’autre chose sur Twitter, tout l’ordre du jour qu’il met en avant obtient soudain un laissez-passer. Et puis soudain, et nous le voyons depuis quelques jours, il a dit : “En principe, je ne soutiendrai jamais personne politiquement, parce que ‘X’ doit rester neutre pour être crédible.” Maintenant, il verse de l’argent à Trump et soutient Trump. Ces gens comme Andreessen et Thiel, etc., qui font tous partie de cette bande, passent maintenant à Trump et Sacks et à tous ces autres gens. De grands milliardaires de la Silicon Valley. Et ce sont eux qui financent les médias alternatifs mainstream, qui soudain ne sont plus du tout alternatifs. Et ce n’est pas un hasard. J’ai maintenant 72 ans et je n’ai aucune raison de faire ça, si ce n’est que je ne veux pas que le monde soit, pour ceux qui seront là quand je partirai, tel que ces gens veulent le leur laisser.

Et peu importe les insultes que je recevrai des médias alternatifs mainstream et de leurs partisans, je continuerai à les dénoncer parce qu’il est tellement important de réaliser qu’au-delà de la politique…

[Interviewer : Oh, merci beaucoup.]

David Icke : Au-delà de la barricade politique, c’est là que se trouvent les réponses, et c’est pourquoi ils ne veulent pas que nous y allions.

Interviewer : C’est vrai. Ouah ! Merci, David, d’avoir relié tous ces points pour nous. C’était incroyable.

David Icke : Oui, et je n’ai fait que gratter la surface.

Interviewer : Merci beaucoup.

David Icke : Ce livre sortira le 1er septembre : “La révélation”. Et il y aura aussi un livre audio. Je suis en train de l’enregistrer. Et bien sûr, il y aura aussi un e-book. Mais cela va tellement loin en profondeur. Si les gens se rendent compte de ce qu’il y a au-delà de l’arène politique, en termes d’étendue, pas seulement de la conspiration, mais de l’étendue de ce que nous sommes vraiment, ils ne le croiraient jamais de leur point de vue de “petit humain à la première personne”. Ils ne sont pas un petit moi humain. Il n’y a pas de “Je suis un petit humain”, si ce n’est qu’on se perçoit comme “un petit humain”. Nous sommes tout ce qui est, tout ce qui a été et tout ce qui pourra jamais être, et nous n’avons qu’une brève expérience que nous appelons humaine. Et si nous réalisons ça, aucune secte ne pourra plus nous contrôler. Et ils ne veulent pas que précisément nous le sachions.

Interviewer : Bien dit. Merci, David. Et voici vos applaudissements.

David Icke : Merci, collègue !

Interviewer : Merci d’être venu à l’AZK.

David Icke : Merci. Je vous remercie beaucoup. Merci.




Les dessous de la politique macronienne

[Source : Esprit fort]



L’UE menace X/Musk de sanctions




France — La mafia des technocrates

[Source : touscontribuables.org]

Propos recueillis par Jean-Baptiste Leon, le 9 novembre 2023

Nous diffusons cet été des entretiens que nous avons eus avec des personnalités au cours de ces deux dernières années. Cet interview est extrait des « Grands entretiens. Livre d’or 2022 – 2024 » de Contribuables Associés.

Cadre dirigeant dans plusieurs établissements publics, Paul-Antoine Martin a côtoyé la « noblesse d’État » des hauts fonctionnaires. Dans Le Clan des seigneurs (Max Milo éditions), Il relate comment « ces technocrates calculateurs et habiles » ont fait main basse sur la politique portuaire de la France. Et appelle à un sursaut des Français contre cette caste prédatrice.

Combien la France compte-t-elle de grands ports ?

On les appelle GPM, les grands ports maritimes. Ils sont gérés par l’État. Il y en a sept en France, le plus le plus important est le port de Marseille. Le suivant est le port du Havre, puis le port de Dunkerque, le port de Nantes, Rouen, et ensuite La Rochelle et Bordeaux. Le port de Marseille réalise environ 72-75 millions de tonnes par an. Le port du Havre doit être autour de 60-65. Le port de Dunkerque est autour de 47-48, le port de Nantes autour de 30, le port de Rouen autour de 22-25. Il y a un décrochage qui se fait. Le port de La Rochelle, c’est moins de 10 millions de tonnes et le port de Bordeaux autour de 7.

Comparativement aux autres grands ports européens, qu’en est-il ?

Si vous cumulez, au-delà de ces grands ports maritimes français que je viens de citer, vous en avez une foultitude qui sont des ports gérés par les Régions. On peut citer le port de Sète, le port de Rouen, le port de Brest… Il y en a beaucoup. Et si vous faites la somme des trafics de tous les ports français, vous n’arrivez pas au trafic, par exemple, d’un seul port belge qui est le port d’Anvers. Il y a une situation d’alerte majeure à soulever en France : notre situation portuaire induit un déficit de notre balance commerciale avec le Benelux, l’Allemagne, ca aujourd’hui on peut considérer que le plus grand port d’importation pour la France, c’est le port d’Anvers. C’est un port étranger, ce qui est tout de même très grave, alors que la France possède trois façades maritimes exceptionnelles et qu’elle a investi des milliards et des milliards d’euros pour moderniser ses ports depuis des années.

Quelles sont les causes du déclin des ports français ? À Marseille, par exemple, on entend beaucoup dire que c’est la faute des dockers CGT. Est-ce uniquement la faute de ce syndicat ?

Oui, on entend que c’est la CGT qui est la cause du déclin des ports ou de la très grande contre-performance des ports français. Dans mon livre, je tiens à modérer cette accusation pour pointer un autre phénomène, celui de cette caste qui s’est approprié les ports. Je parle de la caste des Ponts, de la caste du corps des Ponts, un des cinq grands corps d’État, que j’appelle « le Corps » dans le livre. Ce fonctionnement n’est pas propre au corps des Ponts, il est caractéristique des grands corps d’État français qui se sont accaparé tous les grands postes de responsabilité dans la haute administration. Ils se sont installés dans tous les rouages importants, ils se sont réparti les secteurs, ce qui fait que tous les secteurs aujourd’hui en France sont pilotés par un des cinq grands corps. L’analyse que je fais dans mon livre est la suivante : la CGT fonctionne de façon très corporatiste, c’est un fait, on ne peut pas le nier, et elle a un très grand pouvoir de blocage des ports. Mais son pendant, la caste du corps des Ponts, s’est approprié la gestion des ports. Ces personnes sont nommées à la tête des sept grands ports maritimes et elles occupent toutes les places de la hiérarchie dans le ministère des Transports et dans le cabinet du ministre.

Cette caste est un groupe fermé qui dispose de privilèges exceptionnels. Ses membres sont tellement jaloux de leurs privilèges, de leur statut et de leur supériorité. Ils sont convaincus de leur très grande supériorité intellectuelle et ils sont tellement jaloux de leurs avantages qu’ils vont fermer la porte à toute autre personne qui ne serait pas membre du corps des Ponts. Par leur position de pouvoir (puisqu’ils ont atteint des postes très importants dans la République), ils peuvent régner en maître sur des pans entiers de l’économie et s’auto-nommer dans ces différents postes et garder la maîtrise des secteurs économiques. Cette caste a institué en son sein une grande complaisance entre ses différents membres, a institué une auto-amnistie et en définitive l’impunité. Cette caste fermée a créé une sorte de complicité avec le corporatisme cégétiste. Et tous les deux s’arrangent pour tenir la situation comme elle est aujourd’hui dans une co-administration.

Quels sont les privilèges des membres de la caste ?

Je vais en citer quelques-uns qui vont paraître délirants pour le citoyen lambda et révoltants. Tout un chacun rend des comptes dans sa vie professionnelle. Tout un chacun est responsable de ses actions et s’il commet une faute professionnelle ou des erreurs graves, il encourt le licenciement ou il encourt des sanctions. Le haut fonctionnaire d’un grand corps ne risque rien, absolument rien. Pourquoi ? Parce qu’il y a cette complaisance interne et jamais il ne faut afficher à l’extérieur la faute d’un des membres parce que cela affecterait la qualité du corps entier. Il faut que le corps reste prestigieux. Tous les membres du corps sont considérés comme supérieurs, extrêmement intelligents, extrêmement compétents. Ils n’encourent aucun risque, ils ont la carrière garantie, le salaire progressif garanti et les honneurs à la fin de la carrière. C’est un premier type de privilèges alors que le citoyen lambda, lui, est soumis à une précarité qui est de plus en plus grandissante. Autre privilège, ils ne rendent pas de comptes. C’est un petit peu faux parce qu’ils vont rendre des comptes, mais de façon très subtile, car ceux à qui ils rendent compte, les contrôleurs, ceux qui viennent les contrôler, appartiennent au même corps qu’eux le plus souvent. Le contrôleur contrôle quelqu’un qui est son confrère et le contrôleur peut, demain, devenir le contrôleur du contrôleur, ce qui fait qu’il y a une complaisance entre eux. Il y a une entente, une connivence qui fait que les erreurs ne sont pas remontées ou ne sont que très peu mentionnées. Autre privilège exorbitant : normalement, la Cour des comptes est une institution qui a pour rôle de contrôler de façon tout à fait indépendante le fonctionnement de la haute administration et de l’administration en général. Mais la Cour des comptes émet des avis, des recommandations, elle n’émet pas d’injonctions. C’est un privilège énorme de pouvoir se dire dans sa vie professionnelle : « Je ne rends compte quasiment à personne et si je fais quelque chose de mal, même si on me dit que ce que j’ai fait n’est pas bon, je n’encours rien. » Et donc le plus grand des privilèges est cette impunité. J’ai en été témoin, personnellement : même sur des sujets qui impliquent leur responsabilité pénale, le Corps les protège et va masquer ce qu’ils ont fait. C’est quand même un endroit de la République qui est tout à fait à part. On s’imagine que la haute administration est particulièrement vertueuse, car elle doit montrer à l’ensemble des citoyens comment se comporter dans la vie de la Cité. Mais ce que j’ai vu, c’est justement l’inexemplarité. Je ne dis pas que les hauts fonctionnaires sont à 100 % comme cela. J’ai rencontré des ingénieurs du corps des Ponts remarquables. Mais ceux-là sortent de la haute fonction publique, ils partent dans le privé où ils peuvent s’exprimer.

Ces hauts fonctionnaires servent-ils leurs intérêts propres ou sont-ils au service de la France ? Nous avons connu, il y a des décennies en France, ce qu’on appelait les grands commis de l’État. Cette heure est révolue, écrivez-vous.

Il suffit de regarder quels sont les grands projets que nous avons en France. Sur quoi vivons-nous aujourd’hui ? Nous vivons sur les grands projets passés, sous l’ère de Gaulle, sous l’ère Giscard d’Estaing. Ce sont tous ces grands projets qui ont façonné la France et sur lesquels nous vivons encore, comme feu le Concorde, comme le TGV, comme Airbus. Ils ont construit la France comme une grande puissance. Mais aujourd’hui on voit bien qu’on décline. Quels sont les grands projets aujourd’hui ? On est bien en peine de les citer. C’est dramatique, car nous nous transformons en pays suiviste. Il n’y a pas de vision, de stratégie pour le maritime. Or, c’est absolument fondamental pour un pays comme la France d’avoir une vision maritime. Tous les cinq ans, le gouvernement réédite une nouvelle stratégie, mais jamais on ne dresse un bilan de la précédente stratégie pour souligner les échecs, les réussites. On retrouve globalement toujours les mêmes objectifs. Et c’est absolument tragique parce qu’on se demande qui pilote.

Dans votre ouvrage, vous relatez le lancement d’un projet de développement économique, avec création d’emplois à la clé, qui s’avère être aussi une vaste opération de communication.

Aujourd’hui, il est de bon ton, et c’est très bien, de communiquer sur les retombées socio-économiques d’un projet majeur. C’est normal, il faut à la fois informer la population de l’intérêt d’investir 100 millions, 200 millions, 1 milliard d’euros dans une infrastructure ou dans un projet. C’est important de dire à la population que les centaines de millions d’euros que l’on investit vont produire une quantité d’emplois. Il en est de même pour les retombées économiques. Mais la comptabilité d’emplois ou les montants de retombées économiques sont loin, très loin d’être une science exacte. Vous pouvez faire tous les calculs que vous voulez à votre avantage. J’ai vu effectivement des calculs qui sont totalement aberrants, qui multiplient par dix, par vingt, le niveau d’emplois créés. C’est une pratique courante aujourd’hui.

Vers la fin de votre ouvrage, l’un des protagonistes, Coulanges, est confronté dans un salon à l’étranger à des industriels allemands qui ont une vision assez sévère de notre pays…

Oui, la vision était plutôt apocalyptique, effectivement. Coulanges va sur un grand salon de la logistique à Munich. Il découvre le stand d’un des plus grands logisticiens, qui avait placé derrière le stand une immense carte d’Europe sur laquelle il avait pointé, avec des petites LED rouges, toutes ses agences en Europe. Il y avait une myriade d’agences qui étaient pointées sur tous les pays d’Europe, sauf un parce qu’il y avait une tache noire qui avait exactement le contour de la France. Aucune agence n’était présente en France. Coulanges va voir ce logisticien allemand et l’interroge sur le pourquoi de cette situation. Et celui-ci lui répond de façon très directe et très franche : « On a essayé de travailler en France, mais avec la haute fonction publique que vous avez, avec l’État que vous avez, ce n’est pas possible. On a arrêté, on a tout fermé et on ne veut plus intervenir en France. » C’est très grave et cela montre l’irradiation tout à fait toxique de ce fonctionnement de caste qui est tout à fait particulier à la France. C’est une menace majeure pour notre démocratie. La plus grande priorité pour les Français aujourd’hui est d’imposer la dissolution de ces castes, la dissolution de ces grands corps d’État. L’esprit de caste, au niveau de l’élite, est catastrophique puisque, de toute façon, ils détournent l’intérêt du pays et s’approprient les ressources de la France.

Pourtant, Emmanuel Macron a lancé une réforme de la haute fonction publique. On a, par exemple, fermé l’ENA pour créer l’INSP. Est-ce vraiment la dissolution annoncée des corps administratifs ?

C’est une question très intéressante. En avril 2019, le Président a tenu une conférence de presse où il a annoncé la fin des grands corps français. Pour alimenter cette annonce, il a proposé son analyse de la situation que j’ai trouvé extrêmement saine. Finalement, il dit la même chose que moi. Cela m’a rassuré sur la pertinence de mon analyse. Après, avec Emmanuel Macron, il y a une différence entre l’analyse et les solutions. La suppression de l’ENA est un symbole. Quand on regarde dans le détail, l’INSP est un tronc commun pour produire les élites de l’État, pour administrer l’État. Cela sent le retour au fonctionnement de la haute fonction publique sous la IVe République. Le général de Gaulle, avec son ministre Debré, a voulu casser ce mode de fonctionnement en créant l’ENA, justement. L’INSP va proposer un tronc commun. Après plusieurs années dans la fonction publique, les élèves qui auront suivi ce tronc commun pourront candidater à des postes ouverts par le Conseil d’État, la Cour des comptes ou d’autres grands corps. Et c’est à ce moment-là qu’on peut retrouver un système de cooptation comme cela se faisait pendant la IVe République. On risque d’avoir des arrangements avec ceux qui sont déjà au Conseil d’État et qui vont favoriser l’entrée de nouvelles personnes qui sont très proches. C’est un risque majeur. La perversion des choses va faire que cela va se passer. Et aujourd’hui, il faut noter que les deux grands corps techniques, corps des Ponts et corps des Mines ne sont pas encore entrés dans la réforme. Ils freinent beaucoup et résistent beaucoup parce qu’ils veulent, totalement imbus de leur supposée grande supériorité intellectuelle, rester à l’écart.

Quel chemin prend la France selon vous ? Vous appelez à la création d’une élite d’hommes debout. Qu’entendez-vous par cela ?

Ce qui est très positif, c’est que ce système français a produit des élites qui ont lancé la France sur une véritable vision industrielle et politique au rayonnement international. Mais le travers de ce système est d’associer un diplôme à un supposé niveau d’intelligence. Et quand je demande qu’on fasse appel à des hommes debout ou à des hommes de caractère, moralement solides, ce ne sont pas forcément des hommes qui ont réussi un diplôme difficile quand ils avaient 20 ou 25 ans. Ce sont des hommes qui ont une expérience de vie, qui savent ce que c’est que la vie, ce qu’est l’homme et comment conduire une nation vers la réussite. Ce n’est pas parce qu’on a une aptitude intellectuelle importante que l’on sait diriger une grande entreprise, ce sont des choses vraiment très différentes. Ce n’est pas parce qu’on a une grande aptitude intellectuelle qu’on a une vision stratégique. D’ailleurs, il y a des grands groupes industriels français qui ont connu des désastres terribles. Ils étaient menés par des membres du corps des Mines, du corps des Ponts… L’équivalence diplôme/grande supériorité intellectuelle n’existe pas. En revanche, il faut redonner la possibilité de recruter des gens qui ont une force de caractère. Aujourd’hui, un diplôme n’est pas la condition suffisante pour diriger un port. Ce n’est pas un diplôme que l’on doit chercher, ce sont des hommes ouverts sur l’extérieur, ouverts sur le monde, des hommes intègres, des hommes bien sûr agiles intellectuellement, mais aussi des hommes qui ont une vision stratégique. Et c’est comme cela que la France pourra se redresser parce que la France a une richesse d’hommes et de femmes considérables. Mais encore faut-il bien les choisir et les mener là où ils peuvent être extrêmement utiles.

Georges Clemenceau disait que « les fonctionnaires sont un petit peu comme les livres d’une bibliothèque. Ce sont les plus haut placés qui servent le moins. » Partagez-vous ce constat ?

Malheureusement oui, parce que les plus hauts vont prioritairement s’occuper de gérer leur réseau et non pas de créer ou d’avoir une véritable vision stratégique. C’est ce qui est dramatique. La principale crainte du général de Gaulle pour la démocratie française était la prise du pouvoir par les technocrates. Aujourd’hui, nous y sommes. Le seul sursaut viendra de la population. Il ne viendra pas de la haute fonction publique, il ne pourra pas venir des politiques, ils ne sont pas assez puissants. Il viendra de la population.


Hauts fonctionnaires : STOP aux privilèges de la nouvelle noblesse ! Cliquez ici pour signer la pétition




CIO : Corruption internationale olympique

[Source : eclaireur.substack.com]

Pour comprendre le fonctionnement du sport international, il faut, nous dit Declan Hill, comprendre celui du crime organisé. Et mesurer l’importance du « soft power » incarné notamment par Adidas.

Par Pascal Clérotte

L’Olympisme et ses beaux principes. Les athlètes se dépassant pour nous donner ce spectacle des Jeux olympiques tous les quatre ans, diffusé en mondovision jusqu’à la nausée. Des dizaines de milliards engloutis dans l’organisation (réglés in fine par les contribuables) et des sponsors qui dépensent également des milliards pour la visibilité de leur marque. Et en coulisses, là où les choses se passent réellement, quid est, qu’en est-il ?

Declan Hill, ancien journaliste d’investigation pour la CBC (La radiotélévision canadienne) où il fut l’une des chevilles ouvrières du magazine d’investigation anglophone « The Fifth Estate », (le cinquième pouvoir, on vous laisse deviner lequel) est aujourd’hui professeur à l’Université de New Haven. Il est un spécialiste de la corruption et du crime organisé dans le sport. Il est notamment l’auteur de « The Fix » (Comment truquer un match de foot), un livre qui a mis en lumière l’échelle ahurissante des matchs truqués dans le football. Nous l’avions reçu à ce sujet, et en français, en janvier dernier. A écouter ci-dessous :

Declan Hill : « dans le sport, la corruption s’est normalisée »

(…)

Declan Hill ne mâche pas ses mots à propos du Comité international olympique. D’Adidas et autres sponsors aux mafias, son diagnostic est limpide : rien n’a changé dans l’Olympisme. Tout est bon pour remporter une médaille et surtout pour faire du pognon. La fin justifie tous les moyens, ce qui n’est somme toute pas très sportif. Le mode de fonctionnement des institutions sportives internationales est comparable à celui du crime organisé, avance-t-il.

Lire la suite : eclaireur.substack.com




La City de Londres

[Source : unz.com]

Par Larry Romanoff

Vous serez peut-être surpris d’apprendre que la ville de Londres et la City de Londres sont deux choses très différentes, liées l’une à l’autre principalement par un accident historique et une proximité géographique, et qui coexistent aujourd’hui dans un système de pouvoir assez compliqué dans lequel la City de Londres apparaît glorieusement victorieuse.

Tout d’abord, la City de Londres, une petite zone d’environ un mile carré, a été établie comme refuge par les « Juifs » khazars lors de leur extermination de la Khazarie il y a près de 1 000 ans, et a été nommée « Londres » à l’époque. Et oui, je sais que les Romains avaient été les premiers à s’y rendre. La ville de Londres, avec le Bridge et Harrods, les fish and chips et les gens qui conduisent du mauvais côté de la route, a été créée bien plus tard, a adopté le même nom et s’est progressivement développée jusqu’à entourer complètement l’enclave juive de la City de Londres. Vous pouvez voir les positions et les tailles relatives sur la carte. Lorsque vous lisez « The Lord Mayor of London », il ne s’agit pas du chef de l’exécutif de la ville, mais du chef de l’exécutif de la City. La City of London Corporation, avec son mile carré directement au centre de Londres, possède évidemment des biens immobiliers très coûteux, en plus d’un grand nombre d’autres biens situés également au centre de la ville, mais cela ne représente qu’environ 10 milliards de dollars au total et, comme nous le verrons, c’est insignifiant.

La City de Londres est en fait une ville-état indépendante* qui existe à l’intérieur du Grand Londres.[1] [2] [3]
Cependant, sa nature est unique et compliquée. Elle n’est pas aussi nette et ordonnée que le Vatican, par exemple, qui est clairement une entité souveraine distincte nichée dans la ville de Rome. Néanmoins, la City de Londres dispose de son propre gouvernement et de ses propres forces de police, élabore ses propres lois et prélève ses propres impôts. Elle possède son propre drapeau, son écusson et ses forces armées d’apparat. J’ai vu une référence indiquant que la City possède également son propre port. Je n’ai pas pu trouver de confirmation indépendante de cette affirmation, mais cela correspondrait au modèle et la City a certaines responsabilités dans les ports de Londres, ce qui est donc plausible. Si c’est vrai, ce serait stupéfiant, car cela signifierait que la City pourrait faire entrer des produits de toutes sortes, y compris des devises, des métaux précieux, de la cocaïne, mais aussi des personnes, sans l’autorisation ni même la connaissance des douanes et de l’immigration britanniques ou du gouvernement britannique.

* En effectuant une recherche l’autre jour, j’ai d’abord été confronté à un avis en lettres capitales me disant « La City de Londres n’est pas un État souverain », suivi d’une petite avalanche de sites web faisant tous de la « vérification de faits » et de la « désinformation » pour m’assurer que la City de Londres n’était PAS une entité indépendante. Il n’y a guère de signe plus certain que nous sommes sur quelque chose d’important que lorsque 25 sites web juifs surgissent pour nous dire « Il n’y a rien à voir ici ».

La City est le centre et le point d’attache des secteurs de la banque et de l’assurance dans le monde. C’est le siège de la Banque d’Angleterre (qui a été soi-disant privatisée, mais qui appartient toujours à Rothschild), le siège de Lloyd’s of London.[4] [5] et le siège de nombreuses grandes banques mondiales (dont certaines vous sont familières et d’autres dont vous n’avez jamais entendu parler). Elle abrite toujours le siège de l’ancienne Compagnie britannique des Indes orientales.[6] [7] [8] qui a toujours été une société juive khazare et sans doute la plus grande organisation criminelle de l’histoire du monde — jusqu’à cette époque — et dont les archives sont toujours fermées au monde pour de bonnes raisons. La City de Londres abrite également le plus ancien temple maçonnique du monde. Nos livres d’Histoire nous disent que les origines des francs-maçons sont perdues dans l’Histoire, mais ce n’est pas vraiment vrai. La franc-maçonnerie était un culte juif qui a été officialisé dans la City au début des années 1700.[9]

Les relations juridico-politiques entre la City de Londres et le Royaume-Uni sont quelque peu obscures. D’une part, la ville est théoriquement soumise (ou peut être soumise) à au moins une partie de la législation britannique, bien qu’en pratique cela se soit rarement produit pour des raisons que je décrirai plus loin. D’autre part, la City est tellement souveraine que le roi d’Angleterre lui-même n’a pas le droit d’entrer dans la City de Londres sans avoir obtenu au préalable une « invitation spéciale », procédure trop compliquée pour être abordée. La cérémonie d’invitation n’est pas requise par la loi, mais l’invitation elle-même l’est.[10]

Les lecteurs ne savent peut-être pas que les démocraties peuvent avoir des « saveurs », la version britannique étant l’une d’entre elles avec une saveur très distincte. Dans ce cas, une chaise spéciale se trouve sur le sol du Parlement britannique, juste en face du président de la Chambre.[11]
Il s’agit d’une sorte de trône. La personne qui occupe cette chaise est un représentant de la City de Londres, accompagné de six avocats. Son objectif est de surveiller tous les débats au sein du Parlement britannique et d’examiner en détail toutes les propositions et tous les projets de loi afin de déterminer tout effet possible sur les « intérêts » ou les activités de la City de Londres, et de prendre les mesures appropriées si ces intérêts sont affectés. Les « mesures appropriées » aboutissent inévitablement à l’abandon de la législation. Cela ne se fait pas nécessairement par la force, mais par ce que l’on pourrait appeler le « lobbying », parfois par l’extorsion, et souvent simplement par une influence omniprésente sur les politiciens britanniques.

Lobbying et/ou extorsion

De nombreux articles sont disponibles sur le type et l’étendue du lobbying exercé par la City pour s’assurer du respect des règles par le Parlement britannique. Le groupe des services financiers de la City dépense bien plus de 100 millions de dollars par an pour recevoir, dîner, corrompre et satisfaire sexuellement les politiciens et les régulateurs britanniques. L’un des endroits où l’on dîne est l’opulent Guildhall, que même les invités de haut niveau décrivent comme « enivrant » en raison de la puissance pure et simple qui y règne.

Plus d’une centaine d’organisations différentes et plus de 800 personnes sont chargées de garantir la stabilité, le secret et l’exonération fiscale des opérations de la City.[12] [13]
Ces groupes parviennent régulièrement à réduire les taxes sur les banques et les assurances, ce qui leur permet d’économiser des milliards. Ils ont également réussi à faire échouer toute proposition de loi visant à mettre en place un système de contrôle ou de surveillance des activités bancaires, mais aussi des sociétés cotées à la Bourse de Londres. Ils ont même réussi à faire échouer un plan de pension destiné aux travailleurs temporaires et faiblement rémunérés. Je n’ai aucune idée de la manière dont cette proposition de loi aurait pu affecter les « intérêts » de la City, mais ils ont estimé que c’était le cas, et la loi a été abandonnée.[14] [15]

Nombreux sont ceux qui pensent que la City place ses intérêts au-dessus de ceux de la nation, et ils ont bien sûr raison, comme en témoigne la longue série de « victoires » législatives qu’elle a remportées sur le Parlement. « Depuis près de 1 000 ans, la City of London Corporation a résisté à pratiquement toutes les tentatives des monarques, des gouvernements ou des sujets de limiter son immense richesse financière et son influence. L’influence politique et économique de la Corporation est telle qu’aujourd’hui, certains suggèrent que l’État britannique, plutôt que de contrôler la Corporation, lui est en fait subordonné ».[16]
Selon le Financial Times, « … parce que la corporation a droit à des privilèges fiscaux et juridiques spéciaux, cela en fait une île offshore à l’intérieur de la Grande-Bretagne et un paradis fiscal à part entière, et donne à ceux qui possèdent des entreprises à l’intérieur de ses frontières un net avantage sur tous les autres ».[17]
Mais il est également vrai que les juifs de la City ont les politiciens britanniques tellement dans leur poche que même le Premier ministre britannique fait pression contre toute réglementation qui pourrait entraver les crimes financiers de la City.[18]
Le parti travailliste britannique a tenté à un moment donné de se faire élire au sein de la City, afin d’avoir le pouvoir de réparer certains excès de l’intérieur, mais il a échoué.[19]

La ville, les paradis fiscaux et les flux financiers

La City de Londres est en effet un « paradis fiscal ». Cela n’a rien à voir avec notre sujet principal et je ne m’y attarderai donc pas, si ce n’est pour dire que les banquiers juifs qui dirigent la City le font en collaboration avec presque tous les paradis fiscaux du monde, l’argent circulant dans ces labyrinthes de manière à dissimuler à jamais l’origine et la propriété des fonds. Ce n’est pas un secret qui mérite d’être discuté que la quasi-totalité de l’argent de la drogue dans le monde revient à la City pour être blanchi par les banques juives, notamment la HSBC, mais aussi d’autres banques. De même, il est largement reconnu que les dictateurs, les oligarques, les trafiquants d’armes légaux et illégaux, les braqueurs de banque, les voleurs de bijoux, les caïds de l’esclavage sexuel et les criminels en général dirigent naturellement leur argent vers les banques juives de la City pour le blanchir, pour préserver leur anonymat, leur vie privée et leur sécurité. Pendant des centaines d’années, la City a été le dépositaire sûr des fonds juifs provenant de la traite des esclaves, de l’exploitation fiscale, du pillage, du trafic d’opium et de stupéfiants, ainsi que le refuge temporaire des fonds lorsque les Juifs ont été expulsés de divers pays au cours des siècles.

Certes, tout l’argent qui circule dans la City ne provient pas d’activités criminelles illégales. Environ la moitié des 4 000 milliards de dollars échangés quotidiennement sur les marchés des changes transite par les banques juives de la City, de même que près de 50 % des transactions sur les produits dérivés dans le monde et 70 % des transactions sur les euro-obligations. La Bourse de Londres est toujours la quatrième au monde, une grande partie de ces opérations étant légitimes et fournissant ainsi une bonne couverture pour le reste.

Toutefois, en raison de la relation unique entre la City de Londres et le Royaume-Uni, les dizaines de milliers de milliards de dollars qui entrent et sortent chaque jour des banques juives de la City n’apparaissent pas dans les flux de capitaux ou les registres de transactions du Royaume-Uni et il n’y a donc aucun moyen de savoir combien d’argent entre, passe et sort de la City, ni de connaître l’origine ou l’utilisation de ces fonds. Quelle que soit l’intention initiale de la conception financière de la City par ses propriétaires juifs, il en résulte clairement que l’ensemble de la conception est taillée sur mesure au profit du crime organisé de toute nature. Les devises, l’or et les métaux précieux, les certificats financiers passent par un énorme labyrinthe de paradis fiscaux avant de disparaître dans le trou noir des banques juives de la City, le secret étant entièrement protégé par la « relation unique » de la City avec son pays d’accueil.

« Derrière tout cela se cache la City de Londres, soucieuse de préserver son accès à l’argent sale du monde. La City de Londres est un filtre de blanchiment d’argent qui permet à la City d’être impliquée dans des affaires sales tout en lui offrant une distance suffisante pour maintenir un déni plausible… une oligarchie crypto-féodale qui, elle-même, est… capturée par l’industrie bancaire offshore internationale. Il s’agit d’un régime de gangsters, revêtu de la “respectabilité” des oripeaux de l’establishment britannique, dont la protection est garantie. Peu importe à quel point leur propre conduite est manifestement contraire à la loi ».[20]
« La City est souvent décrite comme le plus grand paradis fiscal du monde, et elle agit comme le plus grand centre du système mondial d’évasion fiscale. On estime que 50 % du commerce mondial passe par les paradis fiscaux, et la City sert d’énorme entonnoir pour une grande partie de cet argent ».[21]
Voici un site web important qui contient de nombreux liens relatifs à la City de Londres et à son utilisation des paradis fiscaux pour blanchir de l’argent.[22]

L’hydre

L’hydre était l’un des monstres les plus redoutables de la mythologie grecque, un serpent à plusieurs têtes descendant d’une longue lignée de bêtes terribles, possédant des poisons mortels et le pouvoir de se régénérer. Une description assez précise de la City de Londres d’aujourd’hui et de ses habitants juifs khazars, du moins à certains égards. La City de Londres est également la mère de tous les paradis fiscaux et est incontestablement le foyer de tout l’argent sale du monde aujourd’hui.

Voici plusieurs références qui décrivent la City de Londres comme « une toile d’araignée mondiale de la tromperie ».[23]
L’une d’entre elles, publiée par le Guardian britannique, affirme que « Réduire la taille de la City est le seul moyen d’empêcher les criminels du monde entier de s’épanouir au Royaume-Uni ».[24]
et deux autres intéressants.[25] [26]

George Monbiot a écrit un excellent article pour le Guardian britannique[27] dans lequel il cite le livre Treasure Islands de Nicholas Shaxson, affirmant que « la Corporation existe en dehors de la plupart des lois et des contrôles démocratiques qui régissent le reste du Royaume-Uni. La City de Londres est la seule partie de la Grande-Bretagne sur laquelle le parlement n’a aucune autorité ». Ce dernier commentaire n’est peut-être pas tout à fait vrai, mais c’est ainsi que les choses se passent dans la pratique. Monbiot ajoute que « la Corporation agit en tant qu’organe supérieur » (supérieur au Parlement britannique), ce qui est tout à fait vrai. Monbiot commence par écrire : « [La City est] le cœur sombre de la Grande-Bretagne, l’endroit où la démocratie va mourir, immensément puissante, tout aussi peu responsable ».

Monbiot cite la complainte de Clement Attlee selon laquelle « à maintes reprises, nous avons constaté qu’il existe dans ce pays un autre pouvoir que celui qui siège à Westminster ». Il poursuit : « La City a exploité cette position remarquable pour s’établir comme une sorte d’État offshore, une juridiction du secret qui contrôle le réseau des paradis fiscaux hébergés dans les dépendances de la couronne et les territoires d’outre-mer du Royaume-Uni. Cet État autonome situé à l’intérieur de nos frontières est en mesure de blanchir l’argent mal acquis des oligarques, des kleptocrates, des gangsters et des barons de la drogue ». Tout cela est très vrai, et le pouvoir des Juifs au sein de la City a rendu impossible toute réglementation efficace de la finance mondiale, les entreprises américaines comme AIG et Lehman Brothers se déplaçant simplement vers la City de Londres pour mener à bien leurs machinations criminelles hors bilan qui ont entraîné la faillite de tant de personnes. Les entreprises américaines et autres ont souvent eu recours aux « services » de la City pour échapper aux lois financières de leurs propres gouvernements. La City est, en réalité, une vaste entreprise criminelle dirigée par des gangsters.

Il semble peu connu qu’immédiatement avant son effondrement financier, Lehman vendait ses obligations d’entreprise « garanties par la pleine foi et le crédit de Lehman Brothers » à des investisseurs sans méfiance qui ne se doutaient pas que la faillite était déjà virtuellement en marche. Je ne sais pas où toutes ces obligations ont été vendues, mais je sais que des milliards de dollars ont été écoulés à Hong Kong, l’argent de ces ventes disparaissant apparemment dans les entrailles de la City de Londres.

Joseph Stiglitz s’est également insurgé contre les Juifs de la City, déclarant aux législateurs britanniques : « … ces gens utilisent simplement votre État de droit pour protéger l’argent qu’ils ont volé dans d’autres pays… D’un point de vue mondial, vous vous faites les complices du vol ».[28]
Un député britannique a déclaré que la City de Londres était « un aimant pour l’argent sale ».[29]
Dans le même temps, le ministre de la lutte contre la fraude du gouvernement a démissionné parce que les juifs de la City avaient une fois de plus tué la législation visant à lutter contre la criminalité économique de la City, déclarant que « personne [au sein du gouvernement britannique] ne se souciait d’empêcher les kleptocrates, les oligarques et les seigneurs du crime organisé de planquer leur butin au Royaume-Uni ». Et un autre article nous explique comment la City reste un refuge pour tout l’argent sale du monde.[30]
Voici un autre article intéressant du Guardian britannique, avec un guide en cinq étapes expliquant comment les juifs de la City peuvent vous aider à voler des millions.[31]

Pour preuve, le registre officiel des sociétés du Royaume-Uni est truffé de faux noms, car aucun contrôle d’identité n’est exigé. Une société est enregistrée, par exemple, au nom de « Holy Jesus Christ », avec sa profession déclarée comme « créateur », sa nationalité comme « Angélique » et son pays de résidence comme « Paradis ». Un autre est enregistré au nom d’« Adolf Tooth Fairy Hitler », avec une société de vente en ville au nom de « Donald Duck », et ainsi de suite. Le gouvernement britannique prétend qu’il n’a pas les ressources nécessaires pour contrôler le registre des sociétés, mais en réalité, il l’autorise parce qu’il sert parfaitement les objectifs des gangsters de la City.[32]
Une législation de contrôle a été proposée, mais les juifs de la City l’ont fait supprimer.

Un article de l’Eurasia Review a qualifié la City de Londres de « Paradis des parasites, ou meilleur sanctuaire criminel que l’argent puisse acheter ».[33]
« Londres est devenue le centre du capital financier mondial en s’engageant dans une collaboration active à long terme et à grande échelle avec des cartels de drogue, d’armes, de trafic d’êtres humains et d’esclaves sexuels pesant plusieurs milliards de livres. Les [Juifs de la City] sont spécialisés dans le blanchiment de fonds provenant des narco-rois mexicains, colombiens, péruviens, russes, polonais, tchèques et nigérians. Les esclavagistes blancs ont leurs “banquiers privés” dans les prestigieuses banques de la City. Les kleptocrates, évadés fiscaux à vie pour des milliards de dollars, fuient leur patrie pillée ». L’article poursuit en indiquant que les « City Boys » accueillent « tous les gangsters/oligarques ». Il poursuit en déclarant que « le sanctuaire londonien des pilleurs et parasites les plus riches du monde offre des services sans précédent, en particulier une protection contre l’extradition et les poursuites pénales sur le lieu de leurs crimes ».

« De nos jours, la City de Londres est un anachronisme de la pire espèce. La Corporation, qui dirige la ville comme un mini-État à parti unique, est un réseau non reconstruit de vieux garçons dont l’apparat médiéval camoufle le pouvoir et la richesse bien réels qu’il détient. La City of London Corporation est une puissance politique sans rivale en Grande-Bretagne, voire dans le monde. Elle a utilisé son pouvoir pour exercer une énorme influence politique afin de résister à la réglementation et d’obtenir des exonérations fiscales. Elle a favorisé la criminalité en veillant à ce que la City figure parmi les centres financiers les moins responsables de la planète ». Le site web TaxJustice qualifie la City de Londres d’« État dans l’État ; le lobby politique intéressé le plus puissant du monde ».[34]

Il y a beaucoup plus, y compris le financement du sionisme par la banque Rothschild et les atrocités qui se poursuivent en Palestine depuis avant la fondation d’Israël, tout cela par l’intermédiaire et sous les auspices des Juifs de la City de Londres.[35] [36] [37]
Par ailleurs, Sinhalanet a publié un article qui pourrait vous intéresser, dans lequel il est affirmé que « trois sociétés dirigent le monde : La Cité de Londres, Washington DC et la Cité du Vatican » [38],
et qu’ensemble, elles contrôlent les politiciens, les économies et 80 % de la richesse mondiale.[39]

Le roi d’Angleterre rencontre son maître

Les Nord-Américains prêtent rarement attention à l’actualité du Royaume-Uni et ne sont peut-être pas au courant des brèves campagnes médiatiques récurrentes sur le thème « Faut-il abolir la monarchie ? » Ces campagnes émergent généralement de manière abrupte, sans avertissement ni raison apparente, en énumérant toutes les questions habituelles sur le caractère anachronique de la monarchie, sur le fait que la famille royale britannique est un appendice inutile du gouvernement, une dépense inutile, etc. Ils disparaissent tout aussi soudainement, tous les médias britanniques réduisant au même moment leur public au silence. Ces petites campagnes ne sont pas des accidents ; il s’agit de « rappels » ou, dans certains cas, d’avertissements des gnomes qui contrôlent la City de Londres et qui savent qu’ils ont le pouvoir d’entraîner le public britannique dans une frénésie sur commande et qu’ils ont également l’influence nécessaire pour introduire et faire passer au Parlement un vote qui démantèlerait effectivement la monarchie. Le « roi » et tous ses princes se retrouveraient alors non pas sans ressources ou sans-abri, mais seuls, rejetés et sans emploi.

Regardez la photo du prince Charles (à l’époque) et d’Evelyn de Rothschild, où l’on voit Rothschild, suffisant, qui pointe Charles du doigt dans la poitrine. C’est un geste très agressif, que l’on ne ferait pas à un supérieur. Pouvez-vous vous imaginer vous approchant de votre patron ou du président du conseil d’administration, le pointant du doigt dans la poitrine et lui disant : « J’ai quelque chose à vous dire » ? Certainement pas. Nous ne ferions ce geste qu’à l’égard d’un inférieur évident, d’une personne que nous intimidons, que nous traitons presque avec mépris. Le geste n’est pas seulement destiné à accentuer un point, c’est aussi une sorte de menace, celle que l’on pourrait imaginer d’un policier donnant un ordre. D’après la photo, la relation entre ces deux hommes est assez claire. Nous ne pouvons pas connaître le sujet de la conversation, mais Rothschild dit en substance à Charles « c’est comme ça, et tu n’es pas obligé d’aimer ça ».

Mais pourquoi Rothschild ne pointerait-il pas du doigt dans la poitrine de ce petit crétin ? Charles n’est rien pour lui, une nuisance commode, une sorte de bouclier public, mais rien de plus. Rothschild possède une richesse que Charles peut à peine imaginer, et un pouvoir qui dépasse celui de Charles de plusieurs ordres de grandeur, y compris sur le Parlement britannique et l’opinion publique britannique. Les deux hommes savent que Rothschild pourrait détrôner le « roi » à tout moment et que Charles, en tant que roi, n’existe que selon le bon vouloir des Juifs. Charles, le prétendu « roi d’Angleterre », ne peut même pas entrer dans la maison ou le lieu de travail de Rothschild sans une invitation spécifique. Jusqu’à quel point peut-on être soumis ? Ce sont les Rothschild, les Sebag-Montefioris et autres qui sont considérés comme la véritable « royauté » d’Angleterre, Charles, Andrew et Edward n’étant que des caricatures de marionnettes.

À qui appartient la City ?

L’entité est décrite comme « The Corporation of The City of London » (La corporation de la City de Londres), mais comme il s’agit d’une société privée, nous n’avons pas de liste d’actionnaires. On m’a dit que 13 familles juives étaient au cœur de cette entreprise, les Rothschild étant la première d’entre elles. La City peut bien fonctionner comme une société dans un certain sens, mais elle pourrait être décrite plus précisément comme une famille typique de criminels organisés qui sont les seigneurs de leur propre mini-État et qui opèrent effectivement dans une impunité pratiquement absolue dans le monde entier. Cette impunité découle principalement de leur pouvoir financier, mais aussi du pouvoir politique et de l’influence que ce pouvoir financier leur confère. Ce n’est guère un secret que des gouvernements nationaux comme ceux des États-Unis, du Royaume-Uni, de la France, de l’Italie, de l’Allemagne, des Pays-Bas, du Canada et d’autres sont fondamentalement et essentiellement des États contrôlés par les juifs, ce contrôle émanant de la City de Londres.

Si l’on pense à Jeffrey Epstein et à son entreprise de détournement sexuel qui a prospéré pendant des décennies, il est logique que la City de Londres ait été à l’origine de la planification et du financement. L’opération d’Epstein était incontestablement juive et mondiale, et il n’y a pas d’autre organisme candidat dans le monde qui ait intérêt à contrôler les hommes politiques de toutes les nations, du moins pas par des moyens aussi sales. Si nous pensons aux médias mondiaux, qui appartiennent en grande partie et de plus en plus à des juifs, et qui sont indispensables à la propagande pour contrôler le récit standard, il est logique que le contrôle croissant des médias provienne principalement de cette même source. Cela expliquerait clairement le développement des médias sociaux et de l’Internet, dictant presque la nécessité de créer un Google, un Facebook, un Wikipédia, un Instagram, un Telegraph, et la prise de contrôle de Twitter.

Il y a quelque chose d’autre ici, qui concerne les agences de renseignement, principalement la CIA et le Mossad, bien que le MI5 s’inscrive presque sûrement dans ce cadre. J’ai une copie d’un document qui a été divulgué par la CIA à la suite d’une demande d’accès à l’information. Il ne s’agit pas d’un document de la CIA et la raison pour laquelle il aurait été en possession de la CIA n’est pas claire. Le document n’est pas expurgé, mais l’auteur original n’est pas identifié. Le point essentiel de ce document indique l’existence d’un groupe quelque part au sein de la CIA qui opère de manière indépendante, agissant sous les auspices et l’autorité de la CIA, mais avec son propre objectif et son propre agenda, sans lien avec le reste de l’organisation. Le document manque cruellement de détails précis, mais l’implication est que ce groupe ne rend compte à aucune partie de la CIA et que ses activités ne sont peut-être même pas connues de l’exécutif de la CIA. J’avais déjà lu ou entendu des rumeurs à propos d’un tel groupe, mais c’était la première fois que j’en avais une preuve documentée.

Edward Snowden, dans un article intitulé « La CIA n’est pas votre amie », y fait également référence. Il écrit qu’après la création de la CIA, « en l’espace d’un an, la jeune agence s’était déjà affranchie de son rôle de collecte et d’analyse de renseignements pour créer une division d’opérations secrètes. En l’espace d’une décennie, la CIA dirigeait la couverture des organes de presse américains, renversait des gouvernements démocratiquement élus (parfois simplement au profit d’une entreprise privilégiée), créait des organes de propagande pour manipuler l’opinion publique, lançait une longue série d’expériences de manipulation mentale sur des sujets humains involontaires… et s’immisçait dans les élections étrangères ».[40] [41]

Il s’agit d’un sujet très vaste avec tellement de fils entrelacés que même un très long article pourrait difficilement lui rendre justice, mais je voulais soulever un point concernant le secret, l’ordre du jour et l’absence d’une chaîne de rapports de la CIA. À titre d’exemple, il a été rapporté à plusieurs reprises que ni le Congrès américain ni la Maison-Blanche n’avaient connaissance du programme MK-ULTRA de la « CIA ». J’ai abordé cette question en détail dans un article précédent sur MK-ULTRA.[42]
Au cours d’auditions au Congrès sur une question sans rapport, un témoin a amené un collègue qui a commencé à témoigner sur un étrange programme de manipulation mentale inconnu à ce jour, ce qui a conduit à l’exposition de MK-ULTRA, et à la destruction rapide (à ce qu’on dit) de tous les documents y afférents. Le point important est que cet énorme et horrible programme, qui s’étend sur des décennies, a échappé à l’attention extérieure. MK-ULTRA était entièrement un programme juif. J’ai une liste des 30 principaux lieutenants de MK-ULTRA, depuis Gottlieb, et tous sont juifs. Cela n’est pas contesté, et je pense même que sur les 50 ou 60 principaux lieutenants, seuls deux ou trois au maximum ne sont pas juifs. La question est de savoir comment il se fait qu’un groupe interne de la « CIA américaine » ait eu un intérêt aussi déterminé pour un programme aussi horrible et qu’il l’ait doté d’un personnel entièrement juif.

Les auditions menées par le Congrès sur l’exposition du programme de la « CIA », qui s’étend lui aussi sur plusieurs décennies, et qui consistait à assassiner quelque 150 dirigeants mondiaux et hommes politiques de haut rang, suscitent une inquiétude similaire. Après examen des preuves de tous ces assassinats, il n’est pas du tout évident que beaucoup d’entre eux, ou même la plupart d’entre eux, aient été utiles au gouvernement américain. En fait, à l’instar des vols d’or à l’échelle mondiale menés par le département du Trésor américain dans les années 1930, ou du détournement du pétrole irakien aujourd’hui, il est plus facile de croire que ces assassinats ont été perpétrés pour le compte du « gouvernement secret » au profit de la City de Londres, qui en a été le maître d’œuvre. Si l’on se réfère à tant d’événements mondiaux, il n’est pas du tout certain qu’une quelconque partie du gouvernement américain ait pu s’intéresser à ces activités ou y trouver un quelconque avantage. Je ne peux que spéculer, mais si nous supposons que toutes ces activités, tous ces programmes et tous ces événements ont été menés à bien sur instruction des gnomes de la City de Londres, tout semble avoir un sens, comme un puzzle dont toutes les pièces s’emboîtent parfaitement pour former une image d’ensemble.

Nous pouvons rappeler que Jeffrey Epstein a été épargné lors de sa première arrestation parce qu’il « fait partie des services de renseignements » et qu’il est « au-dessus de vos moyens ». Mais comme je l’ai souligné plus haut, il est impossible que la CIA américaine ait créé un programme mondial de détournement sexuel avec ou sans la connaissance d’une quelconque partie du gouvernement américain. Le manque d’intérêt et d’avantages pour les États-Unis serait tout simplement trop important, et la seule conclusion que je puisse en tirer est que ce programme a dû voir le jour à la City de Londres, où il s’inscrirait parfaitement dans le cadre général. Dans un contexte similaire, les guerres des Boers n’ont aucun sens si nous les attribuons à la Grande-Bretagne, alors que l’Angleterre a envoyé son armée pour commettre des crimes et des atrocités stupéfiants sans que l’Angleterre en tire le moindre bénéfice. Mais lorsque nous comprenons que cela a été fait sur ordre des Juifs de la City de Londres pour s’emparer de toutes les mines d’or et de diamants d’Afrique du Sud pour le compte d’un Rothschild, alors toutes les pièces s’emboîtent et tout prend un sens.

Là encore, il existe des centaines d’articles et de nombreux livres sur la CIA qui importe de l’héroïne et de la cocaïne et qui se livre au trafic de drogue en général. Je ne me fais pas d’illusions sur la chasteté de la CIA et je suis certain que nombre de ses employés sont suffisamment malveillants pour agir de la sorte. Mais cela ne tient pas debout. C’est certainement possible, mais il n’est pas logique que la « CIA américaine » soit, entièrement pour son propre compte, si profondément impliquée dans le trafic de drogue international. Mais les Juifs de la City de Londres se sont fait les dents sur le trafic de stupéfiants ; en fait, c’est la source d’une grande partie de leur fortune initiale. Les Juifs khazars ont toujours été parmi les plus grands trafiquants de drogue du monde. Par conséquent, si nous attribuons le trafic de drogue à ce noyau central « privé » de la CIA qui rend compte à la City de Londres, toutes les pièces du puzzle s’emboîtent et tout s’explique. Cela expliquerait même pourquoi la HSBC est régulièrement condamnée à de lourdes amendes aux États-Unis pour avoir blanchi l’argent de la drogue ; c’est la raison pour laquelle la HSBC a été créée il y a 150 ans, et son siège se trouve dans la City. Même les petites pièces s’emboîtent parfaitement.

Pensez à nouveau au programme d’assassinat de la « CIA ». Il est impossible que la CIA, qu’il s’agisse d’un groupe de voyous ou non, décide de tuer 150 présidents, Premiers ministres et autres hauts fonctionnaires qui, pour la plupart, ne présentent aucun avantage [une fois morts] pour les États-Unis. De même, aucun groupe de la CIA, voyou ou non, ne prendrait l’initiative de tuer le secrétaire général des Nations unies, ce qui, là encore, ne présenterait aucun avantage apparent pour les États-Unis. Mais si nous ajoutons à cette équation les ambitions d’hégémonie politique des Juifs de la City de Londres, les pièces du puzzle s’emboîtent à nouveau parfaitement.

Il est vrai qu’il s’agit d’une spéculation de ma part. Je ne peux pas fournir de preuves de ces affirmations. Je les ai simplement rassemblées à partir de la logique et de preuves circonstancielles.

La prudence est de mise

Il est certain que ces gens sont impitoyables. Les preuves ne manquent pas qu’ils détruiront quiconque les défie et tueront quiconque menace d’exposer ou de contrecarrer leurs plans. Et cela ne s’applique pas seulement aux païens. Ils sont tout aussi impitoyables avec les leurs. Vous avez lu ce qu’ils ont fait à Dominique Strauss-Khan[43]. Il est important de noter que cet homme était le directeur général du FMI et presque certainement le prochain président de la France, et pourtant il était un outsider, loin du centre du pouvoir. Comme je l’ai mentionné dans mon article, il a confié à sa femme et à d’autres personnes qu’« ils sont là pour m’avoir ». Pour utiliser une telle terminologie, nous pouvons comprendre qu’il ne s’agissait pas de personnes qui lui étaient proches, mais qui étaient en même temps bien au-dessus de lui, et il espérait manifestement qu’il serait suffisamment insignifiant pour qu’ils l’ignorent tout simplement. Il se trompait.

Jeremy Corbyn était dans la même situation. Ancien chef du parti travailliste britannique, Corbyn s’est attiré l’inimitié des Juifs de la City, qui l’ont détruit. Il a été définitivement entaché d’antisémitisme et absolument sali pour sa désobéissance aux Juifs et ses bonnes intentions à l’égard du peuple britannique. Le parti travailliste déclare fermement que Corbyn ne franchira plus jamais le seuil de sa porte parce qu’il est désormais « trop toxique ».

Il y a quelques années, les journaux titraient : « Amschel Rothschild se suicide ». Cet homme, un Rothschild banquier de la 6e génération, devait succéder à son cousin Sir Evelyn Rothschild à la présidence de N.M. Rothschild & Sons. Son corps a été retrouvé par une femme de chambre dans une chambre d’hôtel à Paris. Mais tout cela n’a aucun sens. Le premier policier arrivé sur les lieux a déclaré aux journalistes que Rothschild avait été retrouvé avec une corde autour du cou, attachée à un accessoire de salle de bains auquel il s’était soi-disant « pendu », mais le policier a déclaré qu’il avait tiré sur la corde et que l’accessoire entier s’était détaché du mur. Il a ajouté qu’il était impossible que l’homme se soit pendu parce que le luminaire ne pouvait supporter aucun poids, et que la corde avait été attachée après coup. Ce policier a rapidement disparu et l’histoire a été totalement effacée de l’Internet. J’ai vu une copie d’un courriel de Rupert Murdoch, ordonnant à tous ses journaux de mentionner cette histoire « comme un suicide, si vous le mentionnez ».

Les articles officiels qui ont suivi étaient tous absurdes, trop pathétiques pour être qualifiés de mensonges. Le UK Mirror était typique, affirmant que « … il semble que la véritable corde autour du cou d’Amschel était sa fortune de 18 millions de livres », que « les grandes richesses et l’influence n’ont pas toujours apporté le bonheur », et que de sa grande fortune « on pourrait la décrire comme une pierre de moulin dorée ». Sa « grande fortune de 18 millions de livres » ? Cela lui aurait permis d’acheter deux Ferrari, une Bugatti et de laisser assez de monnaie pour un seau de glace Häagen-Dazs, mais cette « meule dorée » l’a conduit à une telle dépression qu’il s’est pendu. Une autre histoire raconte que l’homme était déprimé par la mort de sa mère et qu’il s’est pendu. D’autres, et ils sont nombreux, sont tout aussi stupides. Les Rothschild auraient eu l’influence nécessaire pour mettre la quasi-totalité de la police parisienne sur l’affaire et traquer tous les indices jusqu’au bout du monde. Mais ils ne l’ont pas fait. Ils se sont contentés de raconter de nombreux mensonges stupides et d’enterrer l’affaire.

Je ne sais pas ce qui s’est réellement passé, mais je dois dire qu’en lisant le rapport de police initial, puis les récits frénétiques de dissimulation, ma réaction instinctive a été de penser qu’il s’agissait d’un « coup familial ». Nous ne le saurons jamais. Et ce n’était peut-être pas le premier. Pouvez-vous imaginer vous suicider en vous tranchant la gorge ? Pourquoi pas ? Les Rothschild le font. Selon l’Agence télégraphique juive, « Nathaniel Rothschild, deuxième fils du premier Lord Rothschild, s’est suicidé en se tranchant la gorge. Les raisons précises de cet acte n’ont pas été révélées ».[44]
Les raisons de la stupidité de la méthode ne sont pas non plus révélées. De toutes les options disponibles pour me suicider, me trancher la gorge ne serait pas mon premier choix. Voici quelques articles de presse. Jugez-en par vous-même.[45] [46] [47] [48] [49]

Où allons-nous à partir d’ici ?

Nulle part, pour autant que je puisse le constater. De nombreux lecteurs souhaitent qu’une solution soit proposée. Il y en a une. Si le roi Charles pouvait faire preuve de suffisamment de courage et d’une détermination sans faille, il pourrait faire face à la situation. Il pourrait réquisitionner les médias britanniques et expliquer la situation aux citoyens d’une manière qu’ils pourraient comprendre. S’il faisait cela, il aurait certainement le soutien de tout le pays, ainsi que de l’armée. L’armée britannique n’est certes pas grand-chose, mais elle dispose quand même de la puissance militaire nécessaire pour lancer un assaut généralisé sur une zone urbaine non protégée d’un kilomètre carré. Rassemblez tous les missiles et l’artillerie et démolissez complètement la City de Londres. Ne laissez aucune pierre reposer sur une autre, et tuez tout ce qui bouge. Si la tête et le cerveau de l’hydre sont ainsi tués, le corps mourra lentement lui aussi. Mais c’est un rêve.

Les écrits de M. Romanoff ont été traduits en 32 langues et ses articles ont été publiés sur plus de 150 sites web d’information et de politique en langue étrangère dans plus de 30 pays, ainsi que sur plus de 100 plateformes en langue anglaise. Larry Romanoff est un consultant en gestion et un homme d’affaires à la retraite. Il a occupé des postes de direction dans des sociétés de conseil internationales et a été propriétaire d’une entreprise internationale d’import-export. Il a été professeur invité à l’université Fudan de Shanghai, où il a présenté des études de cas sur les affaires internationales à des classes supérieures d’EMBA. M. Romanoff vit à Shanghai et rédige actuellement une série de dix livres sur la Chine et l’Occident. Il est l’un des auteurs ayant contribué à la nouvelle anthologie de Cynthia McKinney intitulée « When China Sneezes » (Quand la Chine éternue). (Chapitre 2 — Faire face aux démons).

Ses archives complètes peuvent être consultées à l’adresse suivante :
https://www.bluemoonofshanghai.com/+ https://www.moonofshanghai.com/

Il peut être contacté à l’adresse suivante :
2186604556@qq.com

Notes




Les Riches fuient MASSIVEMENT l’Europe

[Source : MoneyRadar]

L’exode des millionnaires : un phénomène inquiétant pour l’économie européenne et française. Cette vidéo analyse les raisons de ce départ massif, ses conséquences potentielles, et s’interroge sur l’avenir économique de la France face à cette fuite des capitaux et des talents. Un regard lucide sur les défis qui attendent notre pays, de la dette publique à la stabilité politique, en passant par la compétitivité économique.

  • 00:00 Introduction
  • 02:54 Une espèce en voie d’apparition
  • 05:55 À quoi sert un riche ?
  • 07:12 Pourquoi partent-ils et où vont-ils ?
  • 09:28 Quelles conséquences en Europe et en France ?
  • 15:44 Recap

Sources :

Musique :




L’argent donné à l’Ukraine permet à Zelinsky d’acheter la villa de Sting pour environ 75 millions d’euros

[Source : resistancerepublicaine.com]

Par Luca La bella

Selon Data Base, l’ancien leader de « The Police », Gordon Sumner, également connu sous le nom de Sting, a récemment vendu son domaine viticole toscan — Tenuta il Palagio — à Volodymyr Zelensky, président de l’Ukraine.

Le prix de vente est estimé à environ 75 millions d’euros. La Tenuta il Palagio, à l’origine une villa délabrée du XVIe siècle, a été achetée par le célèbre chanteur britannique et sa femme, la productrice de films et réalisatrice Trudie Styler en 1997.

Dans les années suivantes, ils ont réussi à restaurer non seulement la villa, mais aussi le terrain et ont ramené à la vie des vignobles épuisés. Selon les documents officiels du cadastre italien, en juin 2024, Gordon Sumner a vendu son domaine viticole en Toscane. Le nouveau propriétaire de Tenuta il Palagio est la société italienne San Tommaso S.R.L.

Le prix exact de vente n’est pas connu, mais on estime qu’il tourne autour de 75 000 000 d’euros. Bien que Saint-Thomas S.R.L. soit une société enregistrée en Italie, ses propriétaires sont les citoyens ukrainiens Volodymyr Zelensky et son épouse Olena Zelenska. En effet, la Saint-Thomas S.R.L. figure dans la liste des biens de Volodymyr Zelensky.

L’entreprise a fait la une en 2019 lorsque Zelensky, alors candidat à la présidence, n’a pas déclaré sa villa à Forte dei Marmi. Tenuta il Palagio est devenu la propriété de la société de Zelensky le 28 juin selon le registre foncier italien, soit deux semaines après la visite de Zelensky au sommet du G7 en Italie. Les dirigeants européens ont convenu de prêter à l’Ukraine 50 milliards de dollars garantis par les profits des actifs russes gelés pour faciliter l’effort de guerre du pays.

On ne sait pas exactement quels sont les plans du nouveau propriétaire pour la cave. Selon les médias ukrainiens, ce n’est pas un secret que Volodymyr Zelensky aime le vin rouge. Bien sûr, il est également connu que l’ancien comédien ukrainien, maintenant président, aime aussi un autre type de substance, nettement moins légale que le vin.




Todd et le tranquille écroulement anglo-saxon

Par Nicolas Bonnal

Je continue comme un gourmet son bouquin, bouchée par bouchée. Voyons d’abord les sanctions qui ont si bien réussi à la Russie et si promptement accéléré la déculottée européenne. D’abord Todd rappelle que l’Occident (le monde « anglo-saxon » avec ses dominions européens en capilotade) ce n’est pas grand-chose, ni militairement, ni économiquement (les PNB sont invraisemblablement truqués…), ni démographiquement :

« L’Occident des sanctions ne représente que 12 % de la population mondiale. Les Brics comptent donc l’Inde, désormais le pays le plus peuplé, la Chine, deuxième pays le plus peuplé, tous deux situés sur le continent le plus peuplé, l’Asie. Le Brésil, quant à lui, est le pays le plus peuplé et le plus puissant d’Amérique latine : il a longtemps été un allié des États-Unis avant de devenir son principal opposant sur le continent américain, le Mexique ayant suivi une trajectoire inverse puisque,
depuis l’accord de l’ALENA, d’opposant principal il est devenu un satellite industriel. Enfin, l’Afrique du Sud est, de loin, le pays le plus puissant de l’Afrique subsaharienne. »

Plus grave, Le Monde le reconnaît. Et Todd qui lit tout, même Le Monde (quel courage tout de même : met-il un masque ?), remarque que le quotidien de la pensée inique et unique reconnaît qu’une flotte fantôme transporte le pétrole russe au nez et à la barbe de la séculaire et légendaire piraterie anglo-saxonne (voyez sur Médiapart.com mon texte sur Keynes qui en parle très bien de Sir Francis Drake et du reste) :

Jamais la Russie n’aurait aussi bien résisté aux sanctions si le Reste du monde, sommé par les États-Unis et leur camp de choisir, n’était au fond convenu d’aider la Russie. L’Occident a découvert qu’on ne l’aime pas. Une terrible blessure narcissique. Un éditorial du Monde du 6 août 2023, intitulé “L’efficacité des sanctions mise en question”, nous l’a fait sentir :

« La “flotte fantôme” qui transporte clandestinement le pétrole russe […] représente entre 10 % et 20 % de la capacité totale de transport mondiale. Elle permet donc de passer outre à ces sanctions, y compris par le truchement de pays-clés particulièrement courtisés par les Occidentaux, à commencer par l’Inde. L’étanchéité du dispositif est même compromise dans les deux sens, puisque la Russie parvient toujours à se procurer par ailleurs des composants électroniques indispensables pour une industrie d’armement particulièrement sollicitée par une guerre de haute intensité. Les sanctions se heurtent là à la politique : l’endiguement impliquerait de durcir le ton vis-à-vis de pays tiers, comme le Kazakhstan, au moment où les Occidentaux espèrent les détacher de l’orbite russe. »

Ce type de comportement est séculaire maintenant. Chateaubriand dans son livre sur le traité de Vérone dénonce déjà cette manie anglaise d’arraisonner des navires en pleine mer. Et Todd qui a tout lu nous explique ce qui s’est passé avec un certain Mulder (pas Fox) :

« Nicholas Mulder explique comment les sanctions sont devenues l’instrument privilégié des dirigeants occidentaux, et à quel point leurs effets ne sont en rien modérés. La sanction économique comme substitut à la guerre est associée à la fondation de la Société des Nations (SDN) en 1920 : cette mesure fut inspirée par le blocus mis en œuvre par les Alliés contre les Empires centraux pendant le conflit qui venait de s’achever. Elle reposait sur la conviction que ce blocus, qui avait fait des centaines de milliers de morts, de faim ou de maladies, avait joué un rôle décisif dans la victoire des Alliés sur l’Allemagne et l’Autriche-Hongrie. »

La vilenie des démocraties est sans limites, disait de Gaulle après l’exécution du maréchal Keitel. Mais là ils sont tombés sur un os, l’os russe (je le préfère à l’ours, trop rebattu…) :

« Soumettre à un blocus un pays de 17 millions de kilomètres carrés, qui chevauche l’Europe et l’Asie, entre la Pologne et la Chine, transforma d’un coup la modeste “opération militaire spéciale”, lancée par les Russes pour obtenir une rectification de frontière et empêcher l’adhésion de l’Ukraine à l’OTAN, en Troisième Guerre mondiale. Je doute que Bruno Le Maire, surdiplômé de nos grandes écoles et romancier, en ait eu conscience. Seule une puissance militaire mondiale, les États-Unis, pouvait, du côté occidental, mener une guerre mondiale. Les sanctions signaient donc en elles-mêmes la fin de l’Europe. Mais les dirigeants européens avaient aussi d’excellentes raisons de suicider l’Union. »

Suicide européen ? Il aurait pu développer ce passage, lui qui était si optimiste sur le futur européen dans son Après l’Empire et qui ne cessait de vaticiner un réveil allemand. Mais ne polémiquons pas.

Todd remarque que les élites anglo-saxonnes ont disparu en Amérique (elles sont juives, et on en a déjà parlé ici, toujours avec son livre sulfureux, et Forward.com a parlé du « minyan » de Joe bedaine) comme en Angleterre où elles sont coloniales, vu l’effondrement du niveau intellectuel du local.

Terminons par ce crépuscule anglo-saxon comme on dit, et même britannique, qui fournit le meilleur chapitre de la Défaite de l’Occident. On voit que les sanctions appauvrissent moins l’Amérique (que sa dette ne cesse d’enrichie encore) que l’Europe et que le Brexit a accéléré l’autodestruction britannique (vivement le Frexit ?! Vraiment ?). Et sur cette bonne vieille Angleterre, qui ne cesse de décliner depuis un siècle ou plus (relire André Siegfried ou Ernest Edwin Williams, qui publia son Made in Germany — qui explique la guerre à 100 % — en…1896), Todd écrit :

« Le Guardian s’émerveillait de ce que les quatre membres les plus importants du gouvernement de Liz Truss n’étaient ni des hommes, ni des Blancs. Le Premier ministre était une femme blanche, le chancelier de l’Échiquier, Kwasi Kwarteng, était d’origine ghanéenne, le ministre des Affaires étrangères, James Cleverly, de père britannique mais sa mère venait de Sierra Leone, la ministre de l’Intérieur, Suella Braverman, était d’origine indienne. Le contraste était saisissant avec un gouvernement français dans lequel la majorité des ministres importants, même s’ils ont parfois un grand-parent maghrébin, ont de bonnes bouilles de petits-bourgeois de province, de Macron à Le Maire… »

L’artiste enfonce le clou :

« Le chancelier occupe le 11 Downing Street (il jouxte le 10). Se sont succédé à ce poste ces dernières années des personnes issues des “minorités ethniques” : en juillet 2019, Sajid Javid, d’origine pakistanaise, suivi en février 2020 de Rishi Sunak, l’actuel Premier ministre, d’origine indienne, puis de Nadhim Zahawi, en juillet 2022, d’origine kurde, à qui succéda, en septembre 2022, Kwasi Kwarteng, déjà mentionné. Ce n’est qu’avec Jeremy Hunt, en octobre 2022, que la fonction revint à un “Blanc”, comme on dit là-bas. »

Todd explique cette surreprésentation ethnique :

« Les minorités ethniques, les “BAME”, pour “Black, Asian and Minority Ethnic”, ne forment que 7,5 % de la population britannique mais il est clair que, symboliquement, elles représentent davantage au sein de la classe politique. Pour mesurer plus en profondeur leur place dans la société britannique, intéressons-nous à l’éducation supérieure, qui contribue pour une large part à définir la classe moyenne dans les sociétés avancées. »

L’effondrement intellectuel et culturel est total en Angleterre (trop de proximité avec la matrice US) et explique en partie les émeutes actuelles qui semblent fabriquées de toutes pièces à Davos ou ailleurs. En marge de cette soumission à l’élite indo-pakistanaise, Todd explique la facile programmation russophobe de la populace blanche (la presse britannique a toujours régné dans ce pays — voir McLuhan) qui a succédé à la programmation germanophobe (voir Grenfell encore, traduit par Hervé, qui détaille avec le soin le suicide de la puissance britannique).

Avec des ennemis comme ça (Kamala et compagnie) la Chine et la Russie risquent de mourir…de rire.

Mais ce n’est pas tout. Todd ajoute :

« Poursuivons l’inventaire à la Ionesco de ses dysfonctions. Dans les statistiques du National Health Service (NHS), orgueil, après-guerre, de la nation, symbole de l’État social (État social et nation active, c’est tout un), on découvre qu’en 2021, parmi les nouveaux médecins enregistrés au Royaume-Uni, seulement 37 % étaient britanniques, 13 % originaires de l’UE et 50 % venus du reste du monde, surtout d’Inde et du Pakistan. »

Et de poser la question qui tue :

« Mais qu’est-ce donc que cette nation qui n’est plus capable de former ses propres médecins pour soigner ses citoyens ? Cet appauvrissement commence à peser sur l’état biologique de la population. »

L’anglais n’a que sa finance et sa langue (américaine) à vendre. Il en crève depuis Thatcher (« il n’y a pas de société », il n’y a en effet que le fric). Le peuple blanc prolétaire n’a jamais su réagir (et on se plaint du Français !). Là, il le fait, mais mal et tard et le joug mondialiste va l’achever en l’écrasant.

Enfin Todd parle même de la diminution de la TAILLE des enfants britanniques. Cette fois il cite le Guardian :

« Les enfants britanniques qui ont grandi pendant les années d’austérité accusent un retard de taille par rapport à nombre de leurs pairs européens. En 1985, garçons et filles britanniques se classaient au 69e rang sur 200 pays pour la taille moyenne à l’âge de 5 ans. Mais en 2019, les garçons étaient au 102e rang et les filles au 96e… Selon les experts, un mauvais régime alimentaire et des coupes budgétaires dans le système de santé sont à l’origine de ce phénomène. »

Cet écroulement intérieur anglo-américain explique sans doute la vitupération impérialiste et ses effets absents. Mais je vous laisse à ce livre admirable et presque incroyable.

Sources :

https://ia801302.us.archive.org/31/items/cu31924031247830/cu31924031247830.pdf

https://blogs.mediapart.fr/danyves/blog/060417/gibraltar-et-les-origines-pirates-de-la-fortune-anglaise

https://lesakerfrancophone.fr/le-syndrome-churchill-et-la-catastrophique-guerre-occidentale

https://www.dedefensa.org/article/emmanuel-todd-et-le-conflit-judeo-russe




Comment l’industrie pharmaceutique contrôle le récit médical

Les modernes « aventures » de la publication scientifique…

[Source : michel.delorgeril.info]

Par Michel de Lorgeril — 01/08/2024

Les 4 années de Covid-19 ont révélé, entre autres choses (bien pires), ce qu’était vraiment l’industrie de la publication scientifique y compris médicale.

En un mot et un seul, c’est une industrie amorale.

À bien distinguer de ce que peut être une entreprise immorale. Je n’insiste pas ; chacun face à sa propre moralité…

Pendant les 4 années de Covid, nous avons assisté, fascinés, à une entreprise systématique de désinformation de la part des grands médias scientifiques et médicaux, c’est-à-dire Elsevier, Springer et quelques (rares) autres…

Ils détiennent le marché, ils ont tout conquis ou presque et collaborent avec les autres forces du marché de l’information (Reuters, AFP…) et les gouvernants incluant les autorités sanitaires à leurs ordres.

Pas de pitié ! Business first! On élimine tous les gêneurs ! Une façon d’éliminer, c’est d’absorber.

C’est l’histoire de la petite entreprise californienne Cureus (une sorte de start-up de l’édition médicale) qui a essayé de survivre.

La revue a publié pendant cette période épouvantable quelques articles intéressants et qui semblaient avoir échappé à la censure. C’était étonnant, mais ça n’a pas duré.

En avril 2024, la revue Cureus publiait un article japonais décrivant une curieuse association entre la vaccination antiCovid au Japon et une augmentation de la mortalité par cancer.

C’était présenté comme une association statistique et les auteurs, avec prudence et humilité (qui s’imposait), n’en déduisaient pas qu’il s’agissait obligatoirement d’une relation de causalité.

Mais beaucoup — provaccins ou anti-vaccins anti-Covid — y virent une sorte d’accusation ou une sorte de confirmation de ce qu’ils supposaient sur la base de données plus fragmentaires. L’article fit rapidement le tour du monde, car les données rapportées semblaient solides et les analyses produites avaient été vérifiées par des experts (arbitres) désignés par les éditeurs de Cureus.

Je ne dirais rien de plus sur cette étude (puisque je n’ai pas les données brutes — celles produites par le ministère de la Santé japonais), mais je constate que dans fond des alcôves de l’industrie des vaccins et des gouvernants (y compris l’OMS, la FDA, la HAS en France, l’EMA européenne) qui célébrèrent l’efficacité et l’innocuité de ces vaccins, cela fit grand bruit…

Il était urgent de stopper l’hémorragie !

Ce que les éditeurs de Cureus s’empressèrent de faire en « rétractant » l’étude.

Je n’entre pas dans le détail du processus de rétraction : qui l’exigea, comment les auteurs purent se défendre et comment les éditeurs se « plièrent » alors qu’ils n’auraient pas dû évidemment…

Question : devant qui les éditeurs se plièrent-ils ?

Devant leurs nouveaux propriétaires, bien sûr !

En effet, Cureus (commençant à devenir gênant) est passé sous la coupe de Springer, les héros californiens ont dû être confortablement arrosés…

Cureus est ainsi devenu, le temps de changer l’état-major (éliminer les créateurs de la start-up), une revue comme les autres, aux ordres du Business !

Finie l’indépendance !

Ainsi va notre monde, pour ceux qui n’auraient pas encore compris.

Cela dit, le phénomène n’est pas nouveau. J’en ai moi-même pâti depuis longtemps (le début des années 2000 environ) ; notamment quand j’essayais de faire valoir l’idée que le cholestérol est innocent et que les statines sont inutiles et toxiques.

Bref, l’affaire Cureus n’est qu’une illustration supplémentaire du gouffre dans lequel nous nous enfonçons.

Car, si les scientifiques ne sont plus libres de s’exprimer, c’est que nous avons atteint une sorte de niveau irréversible vers la Barbarie.

Dans ce contexte, il ne faut pas s’étonner de la passivité générale face aux crimes de guerre de Poutine et Netanyahou. Ils ne sont que des marionnettes dans les mains de forces supérieures !

Nous avons ce que nous méritons !

Bon, restons positifs, essayons au moins…

(…)