Auteur/autrice : Nicolas Bonnal

Poe et Baudelaire face à « l’erreur américaine »

Les deux fondateurs de l’anti-américanisme philosophique sont Edgar Poe et Charles Baudelaire ; le premier dans ses contes, le deuxième dans ses préfaces.

« Impitoyable dictature que celle de l’opinion dans les sociétés démocratiques ; n’implorez d’elle ni charité, ni indulgence, ni élasticité quelconque dans l’application de ses lois aux cas multiples et complexes de la vie morale. On dirait que de l’amour impie de la liberté est née une tyrannie nouvelle, la tyrannie des bêtes, ou zoocratie… »

« Prématurément amenée par des orgies de science, la décrépitude du monde approchait. C’est ce que ne voyait pas la masse de l’humanité, ou ce que, vivant goulûment, quoique sans bonheur, elle affectait de ne pas voir.
Mais, pour moi, les annales de la Terre m’avaient appris à attendre la ruine la plus complète comme prix de la plus haute civilisation. »

+ Baudelaire et la sauvagerie américaine

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Gougenot et l’avènement apocalyptique du mondialisme totalitaire (1865)

« Dans ces conditions si simples, et auxquelles les prophéties, d’accord avec les événements, semblent nous préparer, l’Antéchrist, « l’homme des fluides » , selon l’expression prophétique de l’hérésiarque Vintras, serait tout uniment l’Homme-RévoIution et pouvoir, l’homme spirite ou pythonisé, l’Homme-Démon, le Verbe de l’Enfer, celui qui briserait et charmerait les peuples, en donnant à la pensée de propagande qui doit réaliser ses plans l’unité nécessaire pour en assurer le règne sur la terre. »

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Tyrannie technologique et caractère démoniaque du monde moderne — Un rappel de monseigneur Gaume

Monseigneur Gaume et le caractère technologique du démon moderne : « Il est appelé Démon. Sa science effrayante des choses naturelles, sa science non moins effrayante de l’homme et de chaque homme, de son caractère, de ses penchants, de ses habitudes, de son tempérament, en un mot de ses dispositions momies, lui ont fait donner ce nom, qui signifie : intelligent, savant, voyant. »
« Tuer le corps ne lui suffit pas. C’est par l’âme surtout que l’homme est l’image du Verbe incarné, et c’est à l’âme principalement qu’en veut le grand homicide. Son existence n’est qu’une chasse aux âmes : et quel carnage il en fait ! Des millions de chasseurs et des millions de bourreaux sont à ses ordres… Notre époque matérialiste s’est permis de nier les êtres spirituels et leurs propriétés. Pour la confondre, Dieu lui a réservé la découverte de l’électricité. »

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Quand Dostoïevski dénonce la Babylone mondialiste et l’homoncule occidental…

Ici il ne s’agit pas comme dans Crocodile d’un conte fantastique et comique, mais d’un ensemble de réflexions échevelées et épouvantées face à la grande modernité infernale occidentale et son troupeau bourgeois et consommant. Les cibles de ce voyage pas comme les autres sont surtout Londres et Paris, les deux capitales les plus folles alors de cet occident qui fonctionne en mode turbo maintenant, contre le monde (toujours…) et contre sa population toujours plus hébétée et « hallucinée »

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La crétinisation technologique

Villiers de L’Isle-Adam et la crétinisation technologique au temps de la Tour Eiffel :

« On voit d’ici ce mouvement, cette vie, cette animation extraordinaire que les intérêts financiers sont seuls capables de donner, aujourd’hui, à des villes sérieuses. Tout à coup, de puissants jets de magnésium ou de lumière électrique, grossis cent mille fois, partent du sommet de quelque colline fleurie, enchantement des jeunes ménages, − d’une colline analogue, par exemple, à notre cher Montmartre ; − ces jets lumineux, maintenus par d’immenses réflecteurs versicolores, envoient, brusquement, au fond du ciel, entre Sirius et Aldébaran, l’œil du taureau, sinon même au milieu des Eyades, l’image gracieuse de ce jeune adolescent qui tient une écharpe sur laquelle nous lisons tous les jours, avec un nouveau plaisir, ces belles paroles : On restitue l’or de toute emplette qui a cessé de ravir) ! »

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Un mauvais pronostic pour le colonialisme anglo-saxon

Le colonialisme anglo-saxon a connu plusieurs itérations, chacune impliquant un type de piraterie différent. Dans sa forme initiale, il s’agissait de violer et de piller les navires en mer (les galions espagnols en particulier) et les communautés côtières, souvent par l’intermédiaire de corsaires — un euphémisme pour désigner les pirates officiellement sanctionnés. Dans sa forme intermédiaire, elle impliquait l’occupation, principalement de communautés côtières, la nomination d’un gouverneur et le stationnement de troupes, l’objectif global de l’entreprise, c’est-à-dire la piraterie, restant intact : l’extraction de richesses, mais avec l’avantage supplémentaire de maintenir des monopoles de marché pour les industries nationales dans le centre impérial. Divers mouvements de libération nationale au cours du XXe siècle ont mis fin à ce type de piraterie, et les industries nationales, pour rester rentables, ont été contraintes de délocaliser leur production, se passant de la plupart des types d’exportations physiques (à l’exception des armes, des marchandises et des déchets) en faveur des services, principalement financiers — un euphémisme pour divers types d’usure et d’extorsion.

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Sur la dépossession spirituelle en cours

« Derrière l’illogisme d’apparence qui me rendait vraiment hébétée et stupide, il y avait une logique souterraine à l’œuvre qui venait apporter un commencement d’explication… Car c’est une guerre contre les consciences dont il s’agit. Il faut nous faire perdre notre statut d’humain pour faire de nous des animaux juste bons à manger des insectes et attendre l’heure de l’incinération. Ce n’était presque plus des individus qui m’entouraient, mais de plus en plus des masses compactes, j’avais peine à croire que l’individualisme prospérait, car je constatais cruellement l’absence radicale de singularité, de subjectivité. Tout se noyait dans un esprit moutonnier d’identification collective, assommé, abruti par le bruit, les images, les drogues, les saloperies alimentaires et les abus en tous genres. »

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Bonne année 1974

Gérard Maudrux :

« Difficile de souhaiter quoi que ce soit quand on ne croit pas dans cet univers d’hypocrites, que l’on pense que cela ne peut arriver tant la situation se dégrade dans un monde dont le bien-être des individus est la dernière des préoccupations, celui du système et de ses dirigeants passant en premier.

Comment vous souhaiter du mieux, une amélioration, tant que les moutons ne se réveilleront pas ? Plus rien ne va dans ce pays. Trouvez-moi une seule chose allant dans le bon sens dans ce pays, allant vers le progrès social et devant améliorer le bien-être des individus. »

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Moscou va donner la priorité au plan de marquage du bétail de la planète approuvé à Davos

L’expression « infrastructure publique numérique » (IPN) est un euphémisme amical de lézard de l’espace qui signifie « vous allez être marqué au fer rouge et vous allez aimer ça ». Vous avez probablement lu les joies de l’IPN en parcourant les sites web des Nations Unies, du Forum Économique Mondial, de la Fondation Rockefeller, de la Fondation Bill et Melinda Gates et d’autres réservoirs bienveillants de l’altruisme international qui se consacrent à la création d’un monde sûr, pratique, équitable, inclusif et extrêmement durable.

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Théodore Kaczynski enfin vu de droite

Théodore Kaczynski :

« Les plus sensibles au langage “politiquement incorrect” ne sont ni le Noir du ghetto, ni l’immigré asiatique, ni la femme battue, ni la personne handicapée ; il s’agit plutôt d’une minorité de militants dont la plupart n’appartiennent à aucun groupe “opprimé”, mais viennent des couches privilégiées de la société. Le bastion du “politiquement correct” se trouve dans les universités, en majorité chez les professeurs, blancs, de sexe masculin, hétérosexuels, issus de la classe moyenne, avec emploi fixe et bon salaire. »

« De nombreux progressistes font leurs les problèmes des groupes qui paraissent faibles (les femmes), historiquement vaincus (les Indiens d’Amérique), répulsifs (les homosexuels) ou inférieurs d’une quelconque façon. Ce sont eux qui pensent que ces groupes sont inférieurs et c’est précisément à cause de cela qu’ils s’identifient à eux, même s’ils ne s’avouent jamais de tels sentiments. (Nous ne voulons pas dire que les femmes, les Indiens, etc., sont inférieurs, nous relevons seulement un trait de la psychologie progressiste.) »

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La vie sans passeport (sanitaire ou autre) avant 1914

Le cataclysme totalitaire qui nous tombe dessus a des précédents dans notre Europe si démocratique et lumineuse qui aura inventé toutes les monstruosités du monde moderne. À l’heure où le pass sanitaire est imposé à tous, où les comptes des non-vaccinés, et leur téléphone, et leur eau, et leur électricité sont en passe d’être coupés, il est bon de le rappeler. le « juif libéral » et pacifiste Stephan Zweig et le catholique monarchiste Georges Bernanos, grands esprits de leur époque, remarquent il y a plus d’un siècle l’émergence de deux contraintes : le passeport et le visa…

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Les boomers et l’euro numérique

Témoignage d’André :
« … dimanche matin, je vais acheter des huîtres pour ma femme. À sept heures, les Boomers font déjà la queue dans mon quartier résidentiel paisible de retraités. À huit heures, le camion se pointe. C’est la file d’attente infernale, il n’y a qu’un lecteur de carte bancaire et les deux vendeurs (l’un pour les bourriches précommandées par les retraités, l’autre, pour les ventes au détail) doivent attendre que chaque client s’acquitte de son paiement numérique. J’arrive enfin à accéder au producteur, un gilet jaune de la première heure, avec mes espèces en main. À côté de moi, une retraitée pimpante de 75 ans, ancienne soixante-huitarde paye sans contact… J’ai peur depuis. Mon quartier, envahi de ces décérébrés par 80 ans de facilité post guerre viendront s’agglutiner derrière mes fenêtres à la première crise sévère que les nonagénaires génocidaires, comme vous dites si bien, ne manqueront pas de provoquer pour les exterminer. »

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Nouvelles de la guerre mondiale…

Théâtre ukrainien : Poutine est aux abois pour l’Occident, la guerre « doit durer des années ». Pour ceux ayant un minimum d’objectivité, l’armée ukrainienne est physiquement brisée, moralement démolie, les troupes ne veulent plus monter au front, dans une proportion de 70 %. On a tenté de combler les pertes en mobilisant n’importe qui, ce qui a abaissé le niveau global de l’armée avec des soldats peu formés et encore moins motivés. De fait, le front ukrainien semble craquer, surtout la troisième ligne de défense (et la dernière). Contrairement à ce qu’on dit en ouest collectif, 2024 verra sans doute l’effondrement de l’Ukraine.

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Watzlawick et le rejet du père dans le monde américain-occidental

Dans son guide non conformiste pour l’usage de l’Amérique, Watzlawick règle ses comptes avec la matrice de Palo Alto qui fit sa fortune et sa célébrité. Le bouquin est un règlement de comptes digne de figurer dans le répugnant brûlot de Philippe Roger sur les antiaméricains de tout poil, qui comme on sait ont perdu la partie en France et en Europe — car plus l’Amérique sombre et devient folle (militairement, démographiquement, politiquement, culturellement et économiquement), plus elle fascine et domine les esprits européens réduits à l’état de zombis et de miséreux bellicistes. Il reste aux politiciens européens à liquider la population locale sur ordre des labos, des GAFAM et des fonds de pension US.

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Dix choses qui changent sans les combustibles fossiles

Il est aujourd’hui courant de parler de l’abandon des combustibles fossiles pour prévenir le changement climatique. C’est à peu près le même résultat qui se produit si nous manquons de combustibles fossiles : nous perdons des combustibles fossiles, mais c’est parce que nous ne pouvons pas les extraire. Pratiquement personne ne nous dit à quel point le système actuel dépend des combustibles fossiles.

L’économie est extraordinairement dépendante des combustibles fossiles. S’il n’y a pas assez de combustibles fossiles pour tout le monde, il est probable que l’on se batte pour obtenir ce qui est disponible. Certains pays risquent d’obtenir bien plus que leur juste part, tandis que le reste de la population mondiale ne disposera que de très peu de combustibles fossiles, voire d’aucun.

Si la perte totale ou quasi totale des combustibles fossiles représente un risque pour une partie de la population mondiale, il pourrait être utile de réfléchir à certaines des choses qui pourraient mal tourner. Voici quelques-unes de mes idées sur les choses qui changent, principalement pour le pire, dans une économie privée de combustibles fossiles.

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Le noachisme, la religion mondiale qui vient

Il y a quelques années, sur Meta TV, Pierre Hillard révéla l’existence d’une « opposition acharnée, fanatique, continue, de la Synagogue, du judaïsme talmudique, à l’égard de l’Église catholique, et du monde humain ». L’objectif, selon Pierre Hillard, « c’est la volonté d’établir une religion universelle ».

La stratégie pour établir cette religion mondiale, « c’est, dit Pierre Hillard, de créer d’abord le chaos. Et ça, c’est une pensée directement issue de ces courants juifs talmudiques de rabbins qui s’appellent Isaac Louria, aux XVe et XVIe siècles, de Sabbataï Tsevi, au XVIe siècle, et au XVIIIe, de Jacob Frank. Celui qui a lancé cette idée de la rédemption par le péché — c’est l’expression… »

La rédemption par le péché ?

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Bernanos et la fin de l’Église

« … le temps n’est pas loin, s’il n’est déjà venu, où rien ne distinguera plus le premier-né de l’ordre chrétien, celui que l’Église a bercé tant de siècles au creux de son giron, du mauvais riche et du voluptueux. Une police attentive l’aura ramassé sur la voie publique, avec les débris des poubelles et les chiens errants, lavé, rincé, passé au phénol, habillé d’un complet de toile sorti tout chaud de l’étuve. »

« Le monde entier peut travailler systématiquement, cyniquement, à se passer de Dieu, préparer avec une énergie sauvage, dont le ressort reste mystérieux, l’avènement d’une nouvelle forme de barbarie — celle-là probablement sans remède, car elle aura sa loi et son ordre propres, disposera de moyens assez puissants pour imposer à des milliers d’esclaves la discipline strictement biologique de la ruche ou de la termitière … »

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L’histoire officielle du 7 octobre

L’histoire officielle est que le 7 octobre 2023, des milliers de méchants terroristes du Hamas sont sortis de leur enclave fortifiée et ont tué environ 1 200 Israéliens tout simplement parce qu’ils voulaient tuer des Juifs par simple méchanceté. Le gouvernement israélien n’avait rien fait pour provoquer cette attaque, et rien d’important ne s’était jamais produit avant cette date.

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Israël ne peut pas vaincre le Hamas, quelle sera donc la prochaine étape ?

Après une accalmie de sept jours dans la guerre entre Israël et les groupes armés palestiniens à Gaza, la reprise des hostilités a reçu un nouveau feu vert de Washington. N’ayant pas réussi à mener leurs alliés israéliens à la victoire militaire, les États-Unis autorisent une dangereuse escalade et rejettent toute solution pacifique qui permettrait d’éviter de nouvelles souffrances aux civils.

Quelques minutes seulement après le départ du secrétaire d’État américain Antony Blinken de Palestine/Israël, la guerre à Gaza a repris, avec un vaste assaut aérien sur les infrastructures civiles palestiniennes, causant la mort de près de 200 civils. Le porte-parole de la Maison-Blanche, John Kirby, a annoncé qu’il continuait à soutenir le « droit et la responsabilité d’Israël de s’en prendre au Hamas », mais on ne sait pas exactement dans quel but. Alors que l’ancien Premier ministre israélien Ehud Barak admet que le Hamas est loin de s’effondrer, la question se pose : quel est le véritable objectif de cette guerre ?

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Bernanos et la destinée totalitaire de la république

« Car c’est par ce biais que finira par l’emporter sans doute l’inflexible nature des choses : à la longue les promesses elles-mêmes coûtent cher. Et c’est à la bourgeoisie devenue républicaine que la démocratie prétend faire supporter la plus grosse part de ses frais de publicité. Ainsi risque-t-elle de détruire, ainsi détruit-elle sûrement l’unique gage qui lui reste, pour se trouver bientôt les mains vides, entre le capital et le travail également voraces, entre la double anarchie de l’or et du nombre. »

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La bourse chinoise s’effondre, les investisseurs internationaux fuient la Chine

Alors que la bourse de Paris qui n’est pas en reste évolue sur ses plus hauts niveaux historiques, ce qui est la même chose pour toutes les grandes places occidentales, en Chine, ce n’est pas la même musique.

En effet les marchés chinois font plus que patiner, puisqu’ils chutent considérablement. L’indice phare le CSI 300 des Bourses de Shanghai et Shenzhen a perdu près de 3 % depuis début décembre et vient d’atteindre un plus bas depuis février 2019 !

Sur l’année 2023, c’est 12 % de baisse depuis le début de l’année.

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Les dirigeants occidentaux qui aiment les migrants sont en guerre contre leur propre peuple

Les dirigeants irlandais ont tenté de discréditer et de faire taire l’indignation de l’opinion publique après qu’une agression à l’arme blanche a attisé la colère contre leurs politiques.

L’effondrement de la classe dirigeante à la suite des récentes émeutes de Dublin en dit long sur l’ampleur et la profondeur du fossé qui s’est creusé entre les gouvernements occidentaux et leurs citoyens. C’est comme si les responsables étaient scandalisés par la témérité de leurs sujets qui crient à cause de la douleur et de la mort que leur infligent leurs supposés dirigeants.

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Culte numérique : la Russie légalise l’utilisation du smartphone à l’école

Le smartphone est devenu un élément central de l’enseignement en Russie. En général, cet instrument est pour une grande partie de la population, quel que soit le pays, un prolongement du corps, un succédané de l’esprit, ce qui permet de normaliser l’acception a priori absurde « d’intelligence artificielle ». Cet objet de culte participe grandement à la dégradation de la qualité de l’enseignement en particulier et de l’individu en général. C’est pourquoi les députés russes ont décidé de réguler son utilisation — et donc de la légaliser, afin de « renforcer la qualité de l’enseignement ». La déglobalisation doit d’abord passer par les esprits, par la possibilité de penser le monde en dehors des cultes globalistes, et cela va prendre beaucoup de temps…

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Le monde moderne ira-t-il jusqu’au bas de cette pente fatale ?

« … ou bien, comme il est arrivé à la décadence du monde gréco-latin, un nouveau redressement se produira-t-il, cette fois encore, avant qu’il n’ait atteint le fond de l’abîme où il est entraîné ? Il semble bien qu’un arrêt à mi-chemin ne soit plus guère possible, et que, d’après toutes les indications fournies par les doctrines traditionnelles, nous soyons entrés vraiment dans la phase finale du Kali-Yuga, dans la période la plus sombre de cet âge sombre, dans cet état de dissolution dont il n’est plus possible de sortir que par un cataclysme, car ce n’est plus un simple redressement qui est alors nécessaire, mais une rénovation totale… Le désordre et la confusion règnent dans tous les domaines ; ils ont été portés à un point qui dépasse de loin tout ce qu’on avait vu précédemment, et, partis de l’Occident, ils menacent maintenant d’envahir le monde tout entier… »

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Les enjeux spirituels de la disparition de la monnaie

« … depuis que la monnaie a perdu toute garantie d’ordre supérieur, elle a vu sa valeur quantitative elle-même, ou ce que le jargon des “économistes” appelle son “pouvoir d’achat”, aller sans cesse en diminuant… »

« Peu de gens réalisent que leur monnaie n’est qu’une entrée électronique qui peut être annulée en une seconde par le gouvernement. Cela signifie que leur monnaie peut disparaître, pour ne jamais réapparaître. C’est ce que les gouvernements et les banques centrales veulent imposer dans la plupart des pays occidentaux. »

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Feuerbach et la copie du christianisme

Dans ses lettres si perçantes, Montesquieu se moque du pape, « vieille idole qu’on encense par habitude. » Un siècle après, Michelet se demande, à propos de la fin du moyen âge, ce que la religion fait encore en occident (elle attendait Bergoglio !) et impute son maintien à l’habitude et à l’éducation, ce qui n’est pas si faux, la natalité catholique dans les classes privilégiées s’étant bien maintenue. Seule une poignée de chrétiens, souvent socialistes alors, se révoltèrent contre l’involution des bourgeoisies dévotes, des patrons bien féroces, des clergés plus ou moins pédophiles et les démocraties chrétiennes que Bayrou ou Merkel ont célébrées et accompagnées comme une cohorte d’euphoriques démoniaques.

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Grand Reset et Grand Remplacement de l’Atlantique à l’Oural

« Il faisait moins onze, on annonce moins vingt-cinq, la nuit, dans quelques jours j’ai dû traverser une tempête de neige verglaçante à trente à l’heure. J’ai mis quatre heures et demie à rallier la rue de Iouri et Dany, et là, avec le système de parking payant de la “ville intelligente”, j’étais obligée de surveiller ma montre, car il est impossible de payer plusieurs heures d’affilée, un vrai racket. Je me demandais aussi comment j’allais repartir, si ma voiture ne disparaissait pas sous les congères. »

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