pour les adeptes transis, mais encore naïfs de la trans/formation queer (naïfs, car il ne faut pas le dire, à l’école par exemple) l’adieu au « plaisir sexuel » est une donnée de fait lorsque l’on prétend faire fi du sexe « biologique ». On pourra certes rétorquer que cela reste « subjectif » et qu’au même titre que ces arguments justifiant les « familles » monosexuées, le plaisir peut aussi s’être fané dans les couples « normaux », tout comme ces enfants battus et/ou violés dans les familles dites « traditionnelles » qui auraient pu être plus « heureux » chez un couple monosexué, etc., etc..
Sauf que la question première ne consiste pas, d’abord, à mesurer telle satisfaction, toujours relative en effet, mais à se demander, avant tout, comment un psychisme humain peut se constituer (et en jouir) sans altérité masculin/féminin. C’est-à-dire sans cette reconnaissance par le sexe opposé en particulier parental indiquant déjà que l’on est bien perçu mâle ou femelle dans son comportement, sa joie, son jouir, car le sexe ce n’est pas seulement de l’anatomie une excroissance comme des cheveux, la « biologie » étant bien plus que son substrat physico-chimique (ce qui ne veut pas dire qu’il suffirait de le déployer pour être comme le croit l’eugénisme en particulier racialiste.
Lire la suite