Vers la guerre à haute intensité ?…

04/01/2023 (2023-01-04)

Par Lucien SA Oulahbib

Maintenant que les armes du soft et smart power ont donné ce qu’elles pouvaient (l’offensive sur le « genre » et sur le gain de fonction viral marque le pas) et il en est de même pour celles du hard power (le régime fantoche installé à Kiev chancelle malgré quelques massacres satellisés via l’OTAN), certains observateurs et acteurs (Philippot en France) se demandent si au vu des manœuvres géantes prévues par cette même OTAN — ce bras armé de la Secte SHAA (ces nouveaux Dévorants) — il ne serait pas question maintenant d’aller plus loin encore en empêchant pour de bon la constitution d’un « bloc » euroasiatique, cette tête de pont alternative qui anime également les BRICS s’étoffant de plus en plus ces temps-ci autour de pays refusant de se faire démembrer (déviriliser) ou de devenir néo-eunuque (onanisme sous sex toy et amphétamine en permanence) d’esclaves SM transis déambulant entre sans dents injectés et manants autochtones.

Comment aller « plus loin », (un pont) trop loin ? D’aucuns parlent d’activer l’animosité maoïste envers Taïwan, mais celui-ci vient de se doter d’un gouvernement plutôt conciliant… D’autres encore comme Asselineau indiquent qu’il existerait un « plan » américain visant à « démanteler » la Fédération de Russie… Ce qui nécessiterait d’entrer dans une guerre d’usure tout en armant nucléairement le régime néonazi installé à Kiev et soutenu par les néo-léninistes dont lesdits « écolos » et autres alter-djihadistes en particulier germaniques, ces nouveaux « miliciens » verts — pseudo anti-nazi — ou le revers de la même médaille (le tout au service de la Secte).

Mais tout cela se fait, pour l’instant, en arrière-fond. Pour l’instant, en effet, il n’est question que de banalités (du mal), et même en URSS, en Italie fasciste et en Allemagne nazie, il fallait s’occuper du quotidien, le prix des timbres, la logistique ferroviaire, le dernier Vaudeville. Les journaux soviétiques étaient emplis de réclamations sur le mauvais fonctionnement des « services publics ». Sartre publiait Être et Néant en… 1943… L’Académie des Sciences, l’Académie française, bref, l’Institut, fonctionnait tout à fait banalement (sauf, un peu, à la fin) en même temps que les chambres à gaz (mais qui « savait » réellement à l’époque ou, plutôt, s’en souciait, et, surtout, y croyait ?). Aujourd’hui le gouvernement français peut s’occuper du statut des autoentrepreneurs, du timbre « rouge », des petits oiseaux sous éoliennes, et même des « rats » ou du « bouclier énergie ». Qui pourrait « croire » dans ce contexte banal des « travaux et des jours » qu’il participe en sous-main au plus fantastique vol et à la plus grande mise en esclavage (doré) de tous les temps avec cette soumission au complexe hygiéniste et alarmiste (la fin du monde serait pour bientôt s’il n’y a pas de « transition écologique », clame également l’économiste de BFM qui voulait [et veut encore] injecter de force tout le monde, un certain Emmanuel Lechypre) ?…

Aussi les « événements » semblent bien se dérouler à plusieurs niveaux : au plus fort de la tempête, au milieu de vagues hautes de dix à vingt mètres (comme le récent massacre de recrues russes), il y a également des toutes petites vagues banales qui continuent leur bonhomme de chemin (à la façon du même Lechypre pouvant même disserter avec justesse sur la hausse ou la baisse des taux d’intérêt en lien avec la hausse ou la baisse des investissements et/ou de la consommation), alors qu’en arrière-fond non seulement se prépare, mais également se déroule une guerre de grande ampleur et de moins en moins feutrée.

S’agirait-il pour « eux » (« elleux », dit Obono de LFI) de passer à la vitesse supérieure et d’aller vraiment à la guerre jusqu’à risquer de raser Paris qu’un général allemand refusa autrefois de dynamiter ?… Les fous à lier qui nous gouvernent (mais au visage d’agent Smith impassible) iront-ils jusque là ? Se servant de la guerre comme outil ultime pour remettre les pendules à zéro, préparant « le monde d’après », un mixte de La route et New York 1997 avec Mad Max et Soleil vert, provoqué exprès, en arrière-fond ?…

Peu à peu les sédiments d’un monde de plus en plus en suspens épileptique se mettent en place, tout devient « fragile » (thème de la Biennale d’art contemporain à Lyon). Les ponts, les monuments, les voitures de policiers pompiers, tout semble en carton-pâte, et même les individus qui déambulent en leurs creux semblent être ou devenir des images de synthèse (les nouveaux rhinocéros de Ionesco) dont on attend à chaque instant le grésillement qui les effacera de l’écran du Réel, lui-même devenu décor du rien au lieu d’être celui de quelque chose…

Il y a bien une atmosphère d’irréalité qui s’installe, comme un brouillard fait en effets de souffle après un bombardement subliminal. Celui-ci a en effet bien eu lieu, nanobombes fractales perceptives, mais nous n’en sommes pas encore aperçus. Nous avons en effet bel et bien disparu, et seules nos apparences déambulent désormais comme dans 6e sens.

Du moins c’est ce qu’« ils » veulent nous faire croire. D’où la nécessité de les détromper. Et, par là, de ressusciter…

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