Troubles menstruels méconnus post-vaccin covid-19

06/09/2021 (2021-05-09)

Par Nicole Delépine

[Voir aussi sur ripostelaique.com]

Les « vaccins » anti-covid font parler, au moins sur les réseaux sociaux, des accidents graves et même de décès liés à leur injection, et globalement d’incidents considérés comme potentiellement liés au vaccin, c’est-à-dire survenus dans les quatre semaines suivant l’injection (en particulier, accidents vasculaires et neurologiques).

Même si les signalements sont certainement très sous-estimés (de l’ordre de 1 % de la réalité) il est tout de même très impressionnant de constater en Union européenne (par exemple) près de 8 800 décès directement reconnus comme probablement en rapport avec un des 4 vaccins anti-covid par l’agence européenne.

Il est étonnant que ce chiffre énorme, (même si relativement faible par rapport aux millions de personnes vaccinées), ne perturbe pas plus les futurs vaccinés que les agences chargées de la sécurité. Rappelons qu’un vaccin devrait être préventif, s’adresser aux personnes à risque et en aucun cas à des jeunes qui présentent un risque zéro de l’infection visée, ici le covid-19.

Le rapport bénéfice/risque ne peut être que négatif dans les populations à risque zéro comme les enfants actuellement menacés par les politiciens dont certains corrompus.(([1] Comme la ministre chypriote Albert Coroz : Stella Kirikiades qui aurait touché 4 millions d’euros après avoir signé les contrats d’achat de vaccins https://lesobservateurs.ch/2021/05/03/le-scandale-de-corruption-de-lue-dont-les-medias-bienpensants-refusent-de-parler/ ))

La « tolérance » actuelle sur les décès entraînés par ces molécules en essai thérapeutique n’a de parallèle que l’immonde propagande qui inonde tous les médias dans le monde depuis plus d’un an pour cette sinistre mise en scène du coronacircus.

Dans l’émission « Tucker Carlson Tonight », sur Fox News, Carlson, célèbre présentateur américain habituellement pro-vaccin, a cité des statistiques gouvernementales montrant que plus d’Américains sont morts après avoir pris le vaccin covid en quatre mois qu’à la suite de tous les autres vaccins combinés en plus d’une décennie et demie.

Les données officielles du  gouvernement américain sur «  vaccine adverse event reporting system » (VAERS) montrent que 3 362 Américains – ou 30 personnes par jour – sont  morts du vaccin Covid entre décembre 2020 et le mois dernier.

« Plus de personnes, selon VAERS, sont mortes après avoir reçu le vaccin en quatre mois au cours d’une seule campagne de vaccination que de tous les autres vaccins combinés sur plus d’une décennie et demie », a déclaré Carlson.

Le nombre de décès est probablement beaucoup plus élevé que ce que VAERS rapporte, a déclaré Carlson, citant des rapports soumis au ministère de la Santé et des Services sociaux en 2010 qui ont révélé que « moins de 1 % des effets indésirables du vaccin sont signalés par le système VAERS ».

Carlson a également mentionné dans son émission les informations majeures suivantes :

« De tous les vaccins MENVEO administrés pour prévenir la méningite bactérienne, une seule personne est décédée du vaccin entre 2010 et 2015. En 1976, 45 millions d’Américains ont été vaccinés contre la grippe H1N1. Au total, 53 personnes sont mortes du vaccin. Le gouvernement américain a mis fin au programme de vaccination parce que les autorités ont décidé qu’il était trop risqué. »

Les vaccins Covid ont contribué à 8 000 hospitalisations aux États-Unis, selon VAERS ».(([2] Tucker Carlson : How Many Americans Have Died After Taking COVID Vaccines ? • Children’s Health Defense (childrenshealthdefense.org) ))

Cette indication est capitale, car chacun se demande à partir de combien de décès une agence de l’État suspend-elle la pratique d’un vaccin. La réponse précise sur le vaccin H1N1 dont Mme Bachelot a dû jeter des millions de doses achetées trop rapidement nous informe sur les réactions de l’époque dans des situations similaires.  Près de 9 000 décès reconnus en UE en ce début du joli mois de mai depuis le début des vaccinations anti-covid et répartis parmi les quatre produits injectés. Ne serait-ce pas temps de cesser ce sinistre scénario ?

Où sont passées les féministes ?

Le corps de la femme une nouvelle fois maltraité n’intéresse-t-il que le docteur Marc Girard ?(([3] D’Hippocrate au “crime organisé” : comment la médicalisation de la femme a fait tomber les barrières de la moralité – Le site du Dr Marc Girard (rolandsimion.org) ))(([4] La brutalisation du corps féminin dans la médecine moderne – Le site du Dr Marc Girard (rolandsimion.org) ))

Les effets indésirables moins spectaculaires que les décès sont complètement invisibilisés mais gâchent la vie courante de nombreuses citoyennes devenues patientes après une vaccination sous prétexte d’un virus si peu méchant chez les femmes encore réglées sans comorbidité.

La protéine SPIKE dans le collimateur des vaccins anti-covid

Certes ceux qui s’intéressent aux vaccins savent maintenant qu’ils visent tous la fameuse protéine spike et qu’ils pourraient entraîner des troubles de la reproduction. Chacun a entendu la multiplication des avortements en Grande-Bretagne dans les premières semaines de la vaccination intensive et la mort d’un enfant allaité par une mère vaccinée deux jours plutôt.

Mais ces faits lourds ne doivent pas masquer le quotidien plus banal mais inacceptable de nombreuses femmes « pour une prévention d’une maladie à létalité mineure (moins de 0,01 % de décès liés au covid19) » ?

Alors qu’apprend-on sur le vécu des femmes vaccinées ?

De nombreuses femmes disent que les effets secondaires du vaccin Covid ont un impact sur leurs règles, alors pourquoi les médecins ne s’en soucient-ils pas ?(([5] Women say COVID vaccine side effects impact their periods, so why don’t doctors care ? – Israel News – Haaretz.com))

Nous rapportons ici les réflexions d’un journal israélien dans un pays fort largement vacciné en très peu de temps, et où les effets sur les contaminations et les décès post vaccinaux ont été déjà relayés.(([6] Analyse des résultats de la vaccination anti-Covid19 en Israël au 23 février 2021 – Nouveau Monde (nouveau-monde.ca) ))

N’importe quel vaccin peut perturber les menstruations, mais la façon dont l’établissement médical a réagi aux descriptions de cet effet secondaire possible du vaccin coronavirus reflète un problème plus général.

Quelques exemples de l’article cité concernant l’expérience israélienne sont relatés ici.

Une femme de 36 ans s’est rendue chez le médecin après avoir subi des saignements vaginaux deux jours après avoir reçu sa deuxième dose du vaccin contre le coronavirus. Son gynécologue a effectué un examen et l’a envoyée pour des analyses sanguines. « L’hémorragie a duré 10 jours, et le médecin m’a dit qu’il semble que mes règles sont arrivées tôt. « Je lui ai dit : bizarre, parce que mes règles ont été très régulières au cours de la dernière année. » « Cela arrive », a rétorqué le docteur de façon désinvolte que cela peut être un signe de ménopause précoce. « C’était comme un coup de poing à l’intestin », dit-elle.

« Il n’est pas nécessaire d’expliquer à quel point il est difficile pour une femme de mon âge de recevoir des nouvelles comme celle-là de son médecin. Pendant quelques semaines, j’étais vraiment en deuil de la fertilité que j’avais apparemment perdue ».

« Ce n’est que lorsqu’un ami, après que je lui ai parlé de mon état déplorable, a suggéré qu’il est peut-être vraiment lié au vaccin – que je l’ai googolé et découvert, à ma grande surprise, qu’un grand nombre de femmes ont signalé des saignements vaginaux et des périodes irrégulières après avoir été vaccinées.

J’étais en état de choc. Pourquoi ne m’ont-ils pas avertie que cela pourrait être l’un des effets secondaires du vaccin, comme ils m’ont mis en garde contre une faible fièvre et des douleurs au bras ? Pourquoi mon médecin n’a-t-il pas dit un mot à ce sujet ?

« Une histoire parmi un nombre infini sur les effets du vaccin sur les cycles menstruels. Une période précoce ou tardive, plus lourde que jamais ou plus douloureuse que d’habitude – les témoignages des femmes s’accumulent. Et comment l’établissement médical les traite-t- il ? »

C’est pourquoi nous pensons utile de vous informer, car le consentement éclairé est la base de la médecine d’Hippocrate, particulièrement en ce qui concerne l’expérimentation au cours des essais thérapeutiques comme le sont actuellement les vaccins anti-covid-19 dont aucun essai phase 3 n’est terminé.

Bien sûr le stress émotionnel lié au contexte actuel depuis un an et la campagne au grand galop de vaccinations en Israël peuvent favoriser les troubles des règles. Les stress physiques liés aux changements de vie sont aussi des facteurs connus de dérèglement du cycle menstruel.

« On sait que l’acte d’inoculation lui-même peut susciter un certain stress physique, et en particulier le vaccin contre le coronavirus, qui a également causé un stress émotionnel pour beaucoup de gens. Une réponse inflammatoire est une réaction immunitaire normale aux vaccins, ce qui affecte également les saignements vaginaux. Dr. Lior Shahar in Tel Aviv donne un exemple : on sait que le fait de se faire vacciner contre le papillomavirus (Gardasil) perturbe les périodes des femmes et des jeunes filles.

Les effets du vaccin sur les menstruations n’ont pas été étudiés à l’avance par les entreprises qui fabriquent les vaccins. »

Comment les ressentis des femmes ont-ils été reçus par les institutions médicales ?

« L’établissement médical a traité la question avec dérision. En ce qui le concerne, l’apparition de saignements vaginaux ou de perturbations dans les menstruations sont des phénomènes de routine qui se produisent de temps en temps, il n’y a donc aucune raison de les traiter comme un effet secondaire. »

« Quand j’ai demandé dans les groupes de médecins, et aux médecins individuellement – médecins de famille et gynécologues, hommes et femmes – j’ai entendu : « il y a des rapports, mais ils sont sans fondement », « J’ai entendu des patients dire que cela arrive, mais je n’ai pas vérifié la littérature », « je ne connais aucune référence médicale à cela », et ainsi de suite.

Certains de ces médecins pratiquent également la médecine fondée sur le genre.

Le mois dernier, des personnes ont été testées pour le coronavirus dans un complexe de la ville arabe de Tayibe, dans le centre d’Israël. Il semble que les patientes signalent fréquemment ces troubles gynécologiques, mais l’établissement n’en tient pas compte.

Qu’est-ce que cette histoire nous dit sur la façon dont l’établissement médical considère les phénomènes qui n’affectent que les femmes ?

« Il y a une discrimination évidente ici ». Bien sûr, cela rappelle les déclarations terrifiantes que le professeur Galia Rahav, chef de l’unité des maladies infectieuses au Centre médical Shaba, Tel Hashomer, a déclaré à l’époque sur la paralysie du nerf facial comme un effet secondaire du vaccin :

« Au début, ils ont dit que ce sont des femmes hystériques, mais apparemment pas, parce que nous voyons les effets chez les hommes aussi, et je crois que c’est réel.

« Ce n’est pas la partie choquante. La paralysie faciale, comme le saignement vaginal, n’est pas un événement rare. Mais lorsqu’il y a soudainement une multiplicité d’incidents en conjonction avec le vaccin, cela soulève des questions.

Bien sûr, cela comprend la question de savoir s’il s’agit d’une distorsion résultant de la surdéclaration, mais aussi de savoir s’il s’agit d’un effet secondaire.

Dans les groupes de médecins dont je suis membre, il y a eu d’innombrables discussions sur le sujet de la paralysie du nerf facial, mais aucune discussion sur les saignements chez les femmes. Il est scandaleux de découvrir que lorsque ces rapports sont des femmes, cela ne soulève pas de questions ou de discussions.

Je suppose que nous avons fait des progrès dans ce domaine depuis que nous avons découvert la différence dans la façon dont les hommes et les femmes éprouvent des crises cardiaques, par exemple. Dans quelle mesure la médecine fondée sur le genre a-t-elle progressé et comment ces progrès sont-ils exprimés ?

« Il y a certainement eu des progrès dans la médecine fondée sur le genre. Par exemple, la FDA interdit maintenant d’approuver un médicament sans le tester sur les femmes aussi, et d’examiner la différence dans ses effets sur les femmes et les hommes. Aujourd’hui, il y a des médicaments qui sont approuvés à l’avance juste pour les femmes ou tout simplement pour les hommes. Mais dans les facultés de médecine, ils n’apprennent toujours pas ces différences d’une manière organisée, et la plupart des professionnels de la santé ne connaissent pas du tout les fondements de la médecine fondée sur le genre.

« Mais la médecine fondée sur le genre n’est qu’une partie du problème, et il y a le vrai problème. La médecine fondée sur le genre ne traite que des différences biologiques entre les hommes et les femmes et ne tient pas compte des problèmes liés aux déséquilibres de pouvoir, à la discrimination, aux stéréotypes, au silence, à la violence ouverte ou cachée, à la minimisation des femmes dans l’espace public, à l’accessibilité aux services de santé – autant de choses qui contribuent tant à l’inégalité entre les sexes en matière de santé. C’est certainement vrai pour les femmes qui sont marginalisées de plusieurs façons – les femmes qui sont mizrahi, arabes, lesbiennes, âgées, en surpoids, handicapées et ainsi de suite. »

« C’est pourquoi la médecine fondée sur le genre ne suffit pas. Il y a un besoin de médecine féministe. C’est la véritable médecine égale, qui donne une voix aux femmes, qui comprend qu’une femme n’est pas seulement un corps, mais une totalité des expériences et des rôles sociaux, des codes, des attentes et du harcèlement sexuel, et le lien entre elles et son état médical physique et psychologique ne peut être rompu.

Tant qu’il n’y aura pas une compréhension profonde de ce lien, il n’y aura pas de bonne médecine égale pour les femmes, ni pour aucun groupe défavorisé dans la société ».

Une façon originale de voir la médecine à laquelle il faut réfléchir, mais en attendant écouter les femmes qui subissent des troubles menstruels à la suite du vaccin serait une première étape.

Des témoignages dans d’autres régions du monde

Emma Kahn dans sa lettre mensuelle sur le site de l’AIMSIB(([7] Lettre d’infos du 5 mai 2021 – AIMSIB)) signale aussi le fait que de nombreuses femmes se plaignent de saignements irréguliers à la suite du vaccin Pfizer, cela pourrait être dû à des ménopauses précoces selon la publication de health.com.(([8] https://www.health.com/condition/infectious-diseases/coronavirus/can-covid-vaccine-affect-my-period))
Dans un long fil de discussion sur Twitter, Kate Clancy, PhD, professeur associé à l’université de l’Illinois, rapporte : « une collègue avait entendu d’autres personnes dire que leurs règles étaient abondantes après la vaccination. Je suis curieuse de savoir si d’autres femmes ayant leurs règles ont également remarqué des changements ? J’ai reçu la première dose de Moderna il y a une semaine et demie, j’ai eu mes règles un jour ou deux plus tôt et j’ai l’impression d’avoir à nouveau 20 ans. »
D’autres ont raconté leur propre histoire. « Je suis exactement une semaine après ma deuxième injection de Moderna et j’ai commencé un cycle très dur pour moi, et j’ai environ 2,5 semaines d’avance », a écrit l’une d’elles.

« J’ai reçu le Moderna le dernier jour de mes règles. Neuf (!!!!) jours plus tard, une autre période est apparue et cela a été un cauchemar », a commenté une autre.

Les histoires personnelles se multiplient : « je suis à trois semaines de ma première piqûre de Moderna et j’ai commencé mes règles au milieu d’une plaquette de contraceptifs ». « Cela ne m’est jamais arrivé en 12 ans de prise de la pilule. Je n’ai même jamais de taches entre les périodes. »

Les changements de règles sont-ils donc un effet secondaire légitime du vaccin ?

Existe-t-il des recherches sur les vaccins Covid-19 et les cycles menstruels ?
Pas vraiment. Les Centers for Disease Control and Prevention (CDC) disposent d’un Vaccine Adverse Event Reporting System (système de notification des effets indésirables des vaccins), programme de surveillance dans lequel chacun peut signaler les effets secondaires qu’il a ressentis après avoir reçu le vaccin.

Plusieurs dizaines de femmes ont déclaré avoir eu des règles plus abondantes que d’habitude, des crampes douloureuses et des cycles menstruels inhabituels après avoir été vaccinées. Mais étant donné que n’importe qui peut soumettre n’importe quoi au système, tout cela est considéré comme anecdotique à ce stade.
Pour les femmes qui signalent des douleurs plus importantes que d’habitude, « il se peut que les douleurs post-vaccinales s’ajoutent aux douleurs menstruelles normales », explique à Health l’expert en maladies infectieuses Amesh A. Adalja, MD, chercheur principal au Johns Hopkins Center for Health Security dans le Maryland.

Le flux plus abondant est un peu plus difficile à expliquer. Une petite étude portant sur 233 femmes en âge de procréer présentant un diagnostic clinique de Covid-19 a fait état de certains changements menstruels. Sur les 177 patientes ayant des données sur leurs règles, 25 % avaient des « changements de volume menstruel », 20 % avaient des règles plus légères que d’habitude et 19 % avaient un cycle plus long que d’habitude, selon l’étude, publiée en janvier dans la revue Reproductive BioMedicine Online.

Il est possible que le vaccin Covid-19 ait un effet similaire, mais on ne le sait pas pour l’instant.

À l’heure actuelle, ces données sur la vie quotidienne des femmes restent peu connues et il importe que des médecins cliniciens s’y intéressent. La médecine n’est pas que celle des épidémiologistes, des simulations.

Les chiffres ne doivent pas faire oublier les êtres humains soumis à des interventions extérieures pas nécessairement justifiées. Elles devraient être informées des conséquences graves possibles, y compris les décès, liées aux vaccins expérimentaux mais aussi aux troubles de la vie quotidienne à même parfois de leur gâcher la vie.

Les doutes sur les perturbations de la fertilité à court et plus long terme devraient être élucidés avant une généralisation des pseudo-vaccins anti-covid contre une maladie non létale dans l’extrême majorité des cas. Pourquoi tant de hâte à vacciner des femmes réglées qui, du fait de leur sexe et de leur âge, ne risquent rien ?

Nicole Delépine


image_pdfPDF A4image_printImprimer

⚠ Les points de vue exprimés dans l’article ne sont pas nécessairement partagés par les (autres) auteurs et contributeurs du site Nouveau Monde.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *