Sans aucune surprise, les syndicats et les politiques ont parfaitement manœuvré pour faire échouer le mouvement sincère de révolte des agriculteurs. Non seulement ils n’obtiendront finalement rien de sérieux, mais l’on voit la France se diviser en trois : ces personnes, qui se battent pour (sur)vivre ; la majorité, qui s’en fout totalement ; et une minorité privilégiée, qui du haut de son néant, les tourne en ridicule. L’échec des agriculteurs, c’est notre échec. Quand l’impératif de survie viendra frapper à votre porte, il sera alors trop tard. L’égoïsme et la fatuité sont en train de tuer la France…
Si ponctuellement, des manifestations continuent, ce n’est plus le même élan. Il a été brisé et tel était bien le rôle des syndicats. Mais en dehors de cela, l’on doit bien noter le manque d’implication de la majorité des Français, toujours à grogner sur les inconvénients que cela leur pose. Ils grognaient contre ceux qui se révoltaient contre les masques et les vaccins, plus que contre le Gouvernement qui leur imposait ces restrictions sanitairement absurdes, mais conformes au diktat globaliste. Ils grognent contre la révolte des paysans, plus que contre les politiciens qui conduisent les forces vives de notre pays au suicide. Tant que la majorité de la population restera cette masse molle, ces « veaux » dont parlait De Gaulle, nous resterons dans la casserole à nous faire cuire doucement, mais sûrement.
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