21/02/2021 (2021-02-21)
[Source : AIM SIB]
Quand a débuté la maladie Covid-19, vraiment? D’où vient ce virus? Et ces mesures de restrictions de liberté, de confinements, la ruine des petits commerces, la mise à l’arrêt des transports internationaux, la traque systématique de toute information qui ne cadre pas avec la communication mainstream, toutes décidées en un bel ensemble mondial, un hasard? Et cette efflorescence de vaccins anti-Covid qui sont commercialisés dans le monde entier en moins d’un an, heureux hasard, ou plutôt… Belle préparation? Emma Kahn signe probablement ici son article le plus polémique, le plus dérangeant et le plus utile. De la théorie à la possible pratique des pandémies sur ordonnance, bonne lecture…
Introduction
Après la pandémie de grippe H1N1 en 2009 et à l’occasion du centenaire de la grippe espagnole de 1918 des scénarios de pandémie ont été publiés par les grands organismes supra-nationaux tels le Forum Economique Mondial (WEF en anglais) ou de grands instituts de recherche comme le John Hopkins Institute. Ces scénarios ont été publiés dans le contexte de la crise économique et bancaire de 2007-2008 ou crise des « subprimes » : Les brèches ont été colmatées mais la crise n’a pas été résolue.
Je n’aborderai pas les aspects économiques ou technologiques car je n’en ai pas les moyens. Je me limiterai aux aspects politico-sanitaires. En 2009 est déclarée la pandémie de grippe H1N1 qui s’avère beaucoup moins sévère qu’escompté et qui fait surtout des dégâts parmi les obèses: 477 décès aux USA entre avril et août 2009. (1)
C’est l’occasion pour le CDC (Center of Diseases Control, USA) d’affiner ses méthodes de surveillance des pandémies. Un vaccin classique spécifique de la souche pandémique est élaboré et fabriqué rapidement, il est disponible début 2010.
Sans vouloir donner la moindre prise aux complotistes qui interprètent ces scénarios comme des preuves que la pandémie à SARS-CoV-2 a été programmée par ces organismes, il est quand même intéressant de se pencher sur la chronologie de ces tentatives de préparation. Il ne faut pas confondre anticipation (l’objet de ces scénarios) et programmation d’une pandémie (ce qui est clairement complotiste).
Extrait de « The Great Reset » de K. Schwab et T. Malleret, Forum Economique Mondial, juillet 2020:
-« De nombreux experts ont assimilé à tort la pandémie de COVID-19 à un évènement de type « cygne noir » simplement parce qu’elle présente toutes les caractéristiques d’un système adaptatif complexe. Mais en réalité, il s’agit d’un évènement de type « cygne blanc » quelque chose d’explicitement présenté comme tel par Nassim Taleb dans Le Cygne noir publié en 2007 : quelque chose qui se produirait finalement avec beaucoup de certitude. En effet ! Depuis des années, des organisations internationales comme l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), des institutions comme le Forum Économique Mondial et la Coalition pour les innovations en matière de préparation aux épidémies (CEPI – lancée lors de la réunion annuelle de 2017 à Davos), et des personnes comme Bill Gates nous avertissent du risque de pandémie à venir, en précisant même qu’elle 1) émergerait dans un endroit très peuplé où le développement économique force les gens et la faune à cohabiter 2) se répandrait rapidement et silencieusement en exploitant les réseaux de voyage et de commerce humains 3) atteindrait plusieurs pays en déjouant les mesures d’endiguement. » (2)
Les cinq simulations connues depuis 2010
Première simulation, 2010 : The Rockfeller Fundation
Global Business Network, Scenarios for the future of technology and International Developpement (3)
Cette simulation insiste sur les aspects technologiques selon quatre scénarios dont le premier commence par une pandémie en 2012. Cette pandémie est décrite comme très mortelle (8 millions de morts en qq mois). Les pays pauvres sont plus touchés que les riches. Les confinements et mesures autoritaires sont appliquées partout. Les peuples abandonnent facilement beaucoup de leurs libertés mais commencent à se rebeller ensuite. Cette simulation n’est pas axée uniquement sur la pandémie mais évalue tous les enjeux technologiques futurs.
Seconde simulation, 2017 : The Spars pandemic
Center for Health Security : John Hopkins Bloomberg School of Public Health (4)
Ce scénario insiste beaucoup sur les erreurs de communication à ne pas commettre et sur les moyens de contrer les fake-news sur l’inefficacité et la toxicité du traitement. Il s’agit d’une pandémie à coronavirus originaire d’Asie qui est identifié grâce à des RT-PCR (tests diagnostiques par polymerase chain reaction avec reverse transcriptase). Les malades sont infectieux avant la déclaration des symptômes rendant leur isolement difficile et facilitant la diffusion de la maladie. Les enfants sont plus atteints que les adultes et la mortalité est plus élevée chez eux.
Un antiviral développé contre le SARS de 2003 (responsable de la première pandémie à coronavirus connue) est approuvé comme traitement bien que non dénué d’effets secondaires. Il est bientôt prouvé que ce médicament ne réduit pas la transmission, la communication officielle est remplie de contradictions sur l’efficacité de l’antiviral. La pandémie fait surtout des ravages dans les pays pauvres où les systèmes de santé sont défaillants.
Le CDC reconnaît que la létalité est beaucoup plus faible qu’annoncée. Le public commence à se désintéresser de la maladie. Les agences de santé préparent une campagne mondiale de communication pour contrer ce désintérêt en attendant l’arrivée du vaccin : des célébrités et des scientifiques participent à cette campagne.
Peu après la FDA (Food and Drug Administration, USA) publie les résultats d’une étude clinique montrant que les antiviraux sont finalement peu efficaces sur le virus.
Le vaccin est censé arriver bientôt et les gouvernements ne doivent pas rater aussi leur communication à ce sujet. Les premiers vaccins seront rares et il faut donc désigner des personnes prioritaires (enfants adolescents et femmes enceintes).
Le rapport décrit comment des effets secondaires indésirables ont commencé à apparaître à mesure que de plus en plus d’Américains recevaient le vaccin. Les parents ont affirmé que leurs enfants présentaient des symptômes neurologiques.
En mai 2027, les parents ont commencé à intenter des poursuites et à exiger la suppression de la responsabilité protégeant les sociétés pharmaceutiques qui ont développé le vaccin « Corovax ».
La simulation indique que « les théories du complot ont également proliféré sur les réseaux sociaux, suggérant que le virus avait été créé et introduit à dessein dans la population par des sociétés pharmaceutiques ou qu’il s’était échappé d’un laboratoire gouvernemental testant secrètement des armes biologiques« .
Troisième simulation, « Un monde en danger », par l’OMS
Septembre 2019;Conseil de surveillance de la préparation mondiale: (5)
Il s’agit d’une simulation de pandémie à virus respiratoire qui aurait pu être fabriqué en laboratoire et être plus dangereux qu’un virus naturel.
Extraits:
– » Le monde est insuffisamment préparé particulièrement en ce qui concerne la mise au point et la fabrication de vaccins innovants, d’antiviraux à large spectre, d’interventions non pharmaceutiques appropriées (comme le port du masque, les confinements,…), de thérapies ciblées (y compris les anticorps monoclonaux), de systèmes de partage des séquences de tout nouvel agent pathogène et de moyens pour partager équitablement des contre-mesures médicales limitées entre les pays. De nouvelles thérapies et des antiviraux à large spectre sont largement disponibles pour traiter et réduire la mortalité due à une série de virus ; les nouveaux agents pathogènes sont systématiquement identifiés et séquencés, et les séquences sont partagées sur un site web accessible dans le monde entier (c’est ce qui s’est réellement passé avec la création du GISAID qui recense les séquences du virus déposées par les scientifiques). La fabrication décentralisée de vaccins, y compris les types de vaccins à acides nucléiques commence dans les jours qui suivent l’obtention des nouvelles séquences et les vaccins efficaces sont pré-testés et leur utilisation est approuvée dans les semaines qui suivent (c’est ce qui s’est passé avec le début de fabrication en janvier et février 2020 pour Pfizer et Moderna). Il est nécessaire de coordonner la réponse au niveau planétaire avec une direction bien identifiée. Outre le risque accru de pandémie dû aux agents pathogènes naturels, les progrès scientifiques permettent de concevoir ou de recréer en laboratoire des micro-organismes pathogènes. Si des pays, des groupes terroristes ou des individus scientifiquement avancés créent ou obtiennent puis utilisent des armes biologiques présentant les caractéristiques d’un nouvel agent pathogène respiratoire à fort impact, les conséquences pourraient être aussi graves, voire plus graves, que celles d’une épidémie naturelle, tout comme une libération accidentelle de micro-organismes susceptibles de provoquer une épidémie. »
Quatrième simulation : « Event 201 » par John Hopkins
Center for Health Security : John Hopkins Bloomberg School of Public Health, -Bill et Melinda Gates Fundation-WEF (Forum Economique Mondial), Octobre 2019: (6)
L’événement 201 simule une épidémie d’un nouveau coronavirus transmis de la chauve-souris au porc et à l’homme, entraînant une grave pandémie. L’agent pathogène et la maladie qu’il provoque sont largement inspirés du SRAS de 2003, mais il est plus transmissible dans le cadre communautaire par des personnes présentant des symptômes bénins. Pas de vaccin disponible au cours de la première année. Il existe un médicament antiviral fictif (sic!) qui peut aider les malades, mais qui ne limite pas de manière significative la propagation de la maladie.
À mesure que les cas et les décès s’accumulent, les conséquences économiques et sociétales deviennent de plus en plus graves.
Le scénario se termine au bout de 18 mois, avec 65 millions de décès. La pandémie commence à ralentir en raison de la diminution du nombre de personnes sensibles. La pandémie continuera à un certain rythme jusqu’à ce qu’un vaccin efficace soit disponible ou que 80 à 90 % de la population mondiale ait été exposée. À partir de ce moment, il est probable qu’il s’agisse d’une maladie infantile endémique.
Recommandations:
-Renforcer les stocks de contre-mesures médicales (masques, gants, surblouses, etc…)
-Soutenir le développement et à la fabrication accélérée de vaccins, de produits thérapeutiques et de diagnostics.
-Donner la priorité à la réduction des impacts économiques des épidémies et des pandémies.
-Lutter contre la désinformation.
Cinquième simulation : Forum Economique Mondial
19 novembre 2019, Global Health Security: Epidemics Readiness Accelerator: (7)
Liste des partenaires sur le site. Le WEF a été chargé de gérer les risques associées aux pandémies.
Extrait:
– » Faire face aux risques biologiques émergents: L’avènement de puissantes biotechnologies et l’accessibilité croissante de l’information augmentent la possibilité que les biosciences soient utilisées à mauvais escient, intentionnellement ou non. Pour se prémunir contre ce risque, certains gouvernements et entreprises ont mis l’accent sur le dépistage des commandes et des clients de la synthèse d’ADN en vue d’une éventuelle utilisation illicite. Mais les normes sont encore suffisantes. La récente synthèse du virus de la variole chevaline par des scientifiques canadiens, avec un financement rapporté (d’une société privée de biotechnologie américaine) de seulement 100 000 dollars, a soulevé de nouvelles questions de la part des décideurs politiques, du public et de la communauté des chercheurs sur l’avenir de la synthèse de l’ADN ainsi que sur la force des mécanismes mondiaux existants pour filtrer les commandes et les clients. Pour préserver un accès sûr et sécurisé aux outils de synthèse de l’ADN qui alimentent la révolution biotechnologique, il est devenu essentiel de revoir et d’améliorer le filtrage des commandes de synthèse de gènes contre les abus. Le Forum cherche à contribuer à empêcher que les technologies de synthèse de l’ADN ne soient utilisées pour fabriquer des agents biologiques dangereux. »
Comment interpréter ces simulations
Ces travaux deviennent au fil du temps de plus en plus précis concernant une pandémie à coronavirus, alors qu’en 2010 la première concernait tous les aspects économiques et technologiques du futur. C’est peut-être le reflet de l’emprise de plus en plus forte sur ces organismes supra-nationaux du complexe des entreprises impliquées dans la santé et les nouvelles technologies (agro-alimentaire, pharmacie, GAFAM, …) : celles-ci dominent les autres secteurs économiques.
En 2019 il devient question clairement d’une pandémie à coronavirus et les risques liés à la synthèse devenue récemment possible de virus à partir de séquences d’ADN sont soulignés.
En ce début 2021, il est maintenant assez probable pour les virologistes qualifiés que le SARS-CoV-2 ait été fabriqué lors d’expériences de gain de fonction dans un laboratoire chinois en collaboration avec des scientifiques et des financements américains.
Il est beaucoup question dans les médias du laboratoire P4 (P4 = le plus haut niveau sécurité) de Wuhan. Mais il est très probable que ce laboratoire n’y soit pour rien : Les principales fonctions potentiellement dangereuses sur les CoV ont dû être ajoutées en P2 ou P3. Ceci servant actuellement beaucoup les Chinois, pour disqualifier l’hypothèse de fuite du labo, car effectivement, la fuite du P4 est très difficile et peu probable, contrairement a une fuite d’autre labos non-sécurisés.
Le fait que dans sa description de la séquence du SARS-CoV-2 de mars 2020 dans Nature (8) , Shi Zhengli s’arrête juste avant le site furine en comparant la séquence du SARS-CoV-2 avec celle du RaTG13 dont il est censé avoir dérivé naturellement est une sorte d’aveu qui n’a pas échappé aux coronavirologistes, la description s’arrête à l’aminoacide 675 alors que le site furine se trouve à la position 680… (9)
C’est ce site polybasique qui permet au virus d’utiliser les furines, enzymes ubiquitaires, pour cliver la protéine spike. Cela lui permet d’entrer dans de nombreux types cellulaires, lui permet d’infecter l’homme et lui confère sa contagiosité. (10)
Des essais d’insertion de site furine (gains de fonction) étaient en cours depuis quelques années sur les coronavirus et ceci en collaboration avec les américains, Ralph Baric travaille depuis longtemps avec Madame Shi et le labo P4 de Wuhan.
D’après Etienne Decroly, la question de l’origine du SARS-CoV-2 se pose sérieusement :
-« Reste la 4e insertion qui fait apparaître un site de protéolyse furine chez le SARS-CoV-2 absente dans le reste de la famille des SARS-CoV. On ne peut donc pas exclure que cette insertion résulte d’expériences visant à permettre à un virus animal de passer la barrière d’espèce vers l’humain dans la mesure où il est bien connu que ce type d’insertion joue un rôle clé dans la propagation de nombreux virus dans l’espèce humaine. » (11)
À nouveau, Etienne Decroly et Jacques Van Helden ne rejettent pas du tout l’hypothèse d’une origine artificielle du virus, ainsi dans un article de début 2021 ils mentionnent en conclusion: (12)
– » En conclusion, les arguments en faveur de l’origine proximale naturelle ne sont pas encore concluants et, bien que cette hypothèse ait été largement soutenue par la communauté scientifique, d’autres hypothèses sur une possible origine en laboratoire ne peuvent être formellement écartées. Cette question devrait donc être rouverte, et toutes les hypothèses devraient être évaluées et pondérées en fonction des différents éléments d’information dont nous disposons. »
De plus, les études qui tentent de prouver l’origine naturelle du SARS-CoV-2 manquent de données fiables. (13)
Conclusions
On peut donc penser que ces instances internationales savaient que le virus existait et qu’il s’était déjà échappé du laboratoire en 2019 puisque beaucoup d’indices laissent penser que la pandémie a commencé en Chine dès l’été 2019 et dès octobre 2019 en Europe.
Il est même possible que le virus ait déjà été présent dès 2017 puisque la simulation de la pandémie « SPARS » évoque la possibilité d’un virus échappé d’un laboratoire. Les autorités auraient pu être au courant de ce risque imminent.
Elles ont donc tenté de préparer les Etats à cette pandémie du point de vue économique et sanitaire.
Entre autres, Pfizer a signé un accord avec la B&M Gates Fundation en septembre 2019, le développement du vaccin a commencé le 10 janvier 2020 (14), le vaccin Moderna a commencé à être développé début février 2020 (15), on rappelle que la déclaration d’état de pandémie n’a été proclamée par l’OMS que le 11 mars 2020. Il est difficile de soutenir, comme c’est encore le cas actuellement, que les gouvernements ont été confrontés par surprise à cette pandémie !
L’OMS semble bien à la peine dans la prise de décisions et la gestion de la crise avec la visite seulement en janvier-février 2021 du laboratoire de Wuhan : La mission arrive un an après le début de la pandémie avec une commission pétrie de conflits d’interêt, dont le principal expert officiel chinois des coronavirus (16). Le résultat officiel de cette mission semble exclure l’hypothèse du virus sorti d’un laboratoire cependant à la lecture de l’interview de Peter Ben Embarek (), chef de la mission d’enquête de l’OMS à Wuhan sur l’origine du virus on comprend que contrairement à ce qui est annoncé cette enquête a permis de ne plus exclure une origine articifielle du virus, bien que cette hypothèse soit qualifiée de « très peu probable » : il est dit qu’avant cette mission cette hypothèse était inenvisageable. (17)
On comprend aussi que l’émergence du virus bien avant décembre 2019 n’est pas exclue : les Chinois ont recueilli 72 000 cas de syndrômes grippaux apparus au cours de 2019 et qui auraient pu être dus à la Covid-19, mais seuls 92 cas ont été retenus pour être contrôlés au niveau sérologique et seuls 67 cas ont été testés négatifs pour le SARS-CoV-2. On ne sait pas assez précisément comment les Chinois sont passés de 72 000 à 92 et sur quels critères : il faudrait réexaminer ces 72 000 cas de Covid suspects.
En bref, rien n’est exclu !
Les prévisions anticipent une pandémie plus sévère que celle que nous connaissons avec 65 millions de décès pour « Event 201 ». Elles ne prévoient pas que les pays développés seraient plus touchés que les pays émergents et n’anticipent pas le principal problème qu’est le délabrement des systèmes de santé de ces pays riches. Ceci montre que des zones d’ombres persistent toujours dans ces simulations : Les prévisionnistes ne prennent pas en compte l’état général sanitaire d’une population face à une agression virale ; ils n’imaginent pas que le mode de vie des pays riches puisse être délétère et rende une certaine partie de la population plus sensible à un virus respiratoire (et pourtant la pandémie de 2009 à grippe H1N1 avait touché plutôt les enfants et adultes jeunes mais avait été particulièrement grave pour les obèses).
Concernant la prévision de 2017 « Spars pandemic », il est anticipé une compétition entre différents pays pour placer leurs antiviraux malgré leur faible efficacité. Ce qui s’est passé réellement est plutôt une tentative de la part de la Société Gilead de placer son antiviral (Remdesivir) en bonne position sur toute la planète malgré sa toxicité (18) et son absence d’efficacité connues (19).
Il était anticipé aussi que la létalité de la pandémie serait surévaluée au départ ; quand cela devient assez évident le public commence à se désintéresser de la maladie et la communication officielle doit combattre ce désintérêt jusqu’à l’arrivée du vaccin.
Sans donner de grain à moudre aux complotistes, la leçon a été retenue et l’intérêt pour la Covid-19 n’a pas faibli : les mesures restrictives sous forme de stop-and-go et la communication ininterrompue sur la gravité de la maladie ont maintenu la peur et l’attente du vaccin.
Conformément à ce qui était anticipé dans l’Event 201, Melinda Gates a récemment affirmé que la vie « normale » ne pourrait pas reprendre tant que toute la population mondiale n’aura pas été vaccinée. (20)
Emma Kahn
Février 2021
Notes et sources
(1) https://www.cdc.gov/h1n1flu/cdcresponse.htm
(2) Extrait de « La Grande Réinitialisation« , point 1.1.3., complexité du monde actuel, 4° paragraphe.
(3) https://www.fichier-pdf.fr/2020/04/13/rockefeller/
(4) https://www.centerforhealthsecurity.org/our-work/pubs_archive/pubs-pdfs/2017/spars-pandemic-scenario.pdf
(5) https://apps.who.int/gpmb/assets/annual_report/GPMB_annualreport_2019.pdf
(6) https://www.centerforhealthsecurity.org/event201/scenario.html
(7) https://www.weforum.org/projects/managing-the-risk-and-impact-of-future-epidemics
(8) Zhou, P., Yang, XL., Wang, XG. et al. A pneumonia outbreak associated with a new coronavirus of probable bat origin. Nature579, 270–273 (2020). https://doi.org/10.1038/s41586-020-2012-7
(9) https://www.nature.com/articles/s41586-020-2012-7/figures/6
(10) The spike glycoprotein of the new coronavirus 2019-nCoV contains a furin-like cleavage site absent in CoV of the same clade , B. Coutard, C. Valle, X. de Lamballerie, B. Canard, N.G. Seidah, E. Decroly, 10 février 2020 https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/32057769
(11) https://lejournal.cnrs.fr/articles/la-question-de-lorigine-du-sars-cov-2-se-pose-serieusement
(12) Sallard, E., Halloy, J., Casane, D. et al. Tracing the origins of SARS-COV-2 in coronavirus phylogenies: a review. Environ Chem Lett (2021). https://doi.org/10.1007/s10311-020-01151-1
(13) https://childrenshealthdefense.org/defender/flawed-studies-covid-origin/
(14) https://www.nejm.org/doi/full/10.1056/NEJMoa2034577
(15) https://investors.modernatx.com/node/10841/pdf
(16) https://www.who.int/multi-media/details/who-media-briefing-from-wuhan-on-covid-19-mission—9-february-2021
(17) https://www.sciencemag.org/news/2021/02/politics-was-always-room-who-mission-chief-reflects-china-trip-seeking-covid-19-s
(18) https://www.reuters.com/article/us-health-coronavirus-remdesivir-gilead-idUSKBN27T13W
(19) https://www.nejm.org/doi/10.1056/NEJMoa2023184
(20) https://www.lejdd.fr/International/exclusif-melinda-gates-pas-de-vie-normale-tant-que-le-monde-entier-ne-sera-pas-vaccine-4021956
Auteur de l’article : Emma Kahn
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