Comment (et pourquoi) la grippe aviaire est sur le point d’entrer dans la phase des tests de masse

[Source : off-guardian.org]

Par Kit Knightly

Bonjour à tous et bienvenue dans la dernière édition de Bird Flu Digest (Dossier grippe aviaire), anciennement connu sous le nom de OffGuardian.

La couverture de la grippe aviaire est de plus en plus abondante au fil des semaines, à tel point qu’il est presque difficile de suivre les vagues de prises de position et d’idées qui font froid dans le dos. Mais si vous voulez essayer, le meilleur endroit pour le faire est ici, où je passe une bonne partie de mon temps à lire des articles très similaires dans des journaux très similaires, tous sur le danger d’une pandémie qu’ils sont sur le point de prétendre être en train de se produire.

Je n’en rêvais pas en grandissant, mais la vie est ainsi faite.

Quoi qu’il en soit… la grippe aviaire.

Dans notre dernière mise à jour sur la grippe aviaire, nous avons souligné que le « décès dû à la grippe aviaire » survenu au Mexique n’avait très probablement rien à voir avec la réalité, et que le fait de l’annoncer comme tel était tout droit sorti du livre de jeu de la Covid.

Depuis, le directeur du ministère mexicain de la Santé a critiqué l’OMS pour avoir parlé d’un décès dû à la grippe aviaire.

Mais la grande nouvelle concernant la grippe aviaire est que l’ancien directeur du CDC américain, Robert Redfield, est devenu hystérique, déclarant à NewsNation :

« Je pense vraiment qu’il est très probable que nous aurons, à un moment donné, une pandémie de grippe aviaire, la question n’est pas de savoir si, mais plutôt quand. »

Cette histoire a naturellement été reprise et diffusée partout, mais Redfield n’est pas le seul à alimenter cette panique hystérique.

La semaine dernière, The Conversation titrait :

« Une once de prévention : Il est temps d’agir contre la grippe aviaire H5N1, car les enjeux sont énormes. »

USA Today reprend le même ton :

« L’inquiétude grandit alors qu’une “gigantesque” épidémie de grippe aviaire sévit dans les troupeaux de vaches laitières aux États-Unis. »

Apparemment, une nouvelle étude a révélé quelque chose d’effrayant : les Américains « n’ont que peu ou pas d’immunité préexistante contre la grippe aviaire H5N1 ». C’est effrayant.

Il y a quelques heures à peine, le Daily Mail rapportait les propos d’un autre médecin qui lançait une nouvelle mise en garde. Il s’agit du Dr Rick Bright, qui a déclaré à la chaîne PBS :

« Nous avons les yeux bandés dans cette bataille et je crains vraiment que le virus ne gagne la partie et ne prenne de l’avance sur nous. »

Nous volons à l’aveuglette et la maladie nous devance ! Elle sévit et les enjeux sont énormes !

Même certaines chaînes, censées être mieux informées, répandent la peur.

CNN s’inquiète frénétiquement : « Nous n’en faisons pas assez contre le risque de grippe aviaire, mais nous pouvons le faire ». Popular Science est relativement calme et pose la question suivante : « Pouvons-nous prévenir une pandémie de grippe aviaire chez l’homme ? », avant de nous rassurer en nous disant que c’est possible… à condition que nous fassions tous ce que l’on nous dit de faire.

Tous ces articles parlent de « collecte de données », de « vol à l’aveugle » et de la nécessité de la « prévention ». Et tout cela n’est en fait qu’un code pour les « tests ». Presque tous les articles évoquent la nécessité de multiplier les tests, tant sur les humains que sur les animaux.

Mais quiconque a été attentif depuis 2020 sait que les tests PCR ne recueillent pas de données, ils en créent. Ce sont des machines à générer des « cas ». Loin de prévenir une pandémie, ils peuvent être utilisés pour en fabriquer une.

Il existe même des signes avant-coureurs d’une obligation d’effectuer des tests à l’avenir, comme en témoigne cet article de Politico déplorant le manque d’agriculteurs qui s’inscrivent volontairement aux programmes de surveillance gouvernementaux :

« La réponse fédérale se concentre en grande partie sur les efforts volontaires des agriculteurs pour aider à suivre et à contenir l’épidémie. Mais de nombreuses exploitations ne se sont toujours pas inscrites aux programmes de l’USDA visant à renforcer la surveillance et les tests de dépistage du virus. »

Et la solution, c’est plus d’argent :

« Bien que des fonds fédéraux aient été alloués, aucune exploitation ne s’est inscrite aux tests volontaires sur le lait, selon l’USDA. Moins d’une douzaine d’exploitations ont demandé une aide financière distincte en échange d’un renforcement des mesures de biosécurité pour aider à contenir le virus. »

Payer les éleveurs pour qu’ils testent leurs animaux est une autre stratégie recyclée de la Covid. Il en résultera des cas, qui entraîneront des abattages, ce qui nous renvoie à l’autre aspect de la « grippe aviaire » : non pas « la prochaine pandémie », mais « la guerre contre l’alimentation ».

La maladie se propageant prétendument d’un élevage de volailles à un élevage laitier, de plus en plus de poulets sont abattus, de même que les vaches. La situation va encore s’aggraver prochainement, lorsque les gouvernements commenceront à payer les éleveurs pour qu’ils détruisent leur bétail.

Encore une fois, Politico :

.« … l’élaboration de règles fédérales retarde la mise en place d’une indemnisation pour les éleveurs qui ont perdu ou dû abattre des vaches à cause de la maladie. »

Traduction : Les autorités veulent payer les agriculteurs pour qu’ils testent leurs vaches, puis les « dédommager financièrement » lorsqu’elles doivent être détruites. C’est exactement comme les programmes britanniques de « gestion environnementale des terres » ou le « Programme de protection de la nature » américain, qui paient les agriculteurs pour qu’ils n’exploitent pas leurs terres. L’objectif est de faire en sorte qu’il soit plus rentable pour les agriculteurs de tuer leurs vaches que de les traire.

Encourager les tests, récompenser les résultats positifs. C’est ainsi que l’on crée une pandémie à partir de rien et que l’on sabote le système alimentaire.

Mais il y a de bonnes nouvelles : l’Union européenne a déjà acheté 40 millions de doses de vaccins, juste au cas où. Et le cours de l’action Moderna ne cesse d’augmenter. Il y a donc de quoi se réjouir.

Honnêtement, c’est comme regarder un film dont la fin « surprise » est annoncée dans les cinq premières minutes, et qui vous oblige ensuite à passer deux heures interminables à écouter ce que les scénaristes considèrent manifestement comme un subtil présage.

J’en arrive au point où je voudrais qu’ils fassent une pandémie sanglante et qu’ils en finissent.




Ça sent la mort pour la pseudoscience qu’est la virologie

La virologie sous contrôle
Exposer la méthodologie pseudo-scientifique

[Source : mikestone.substack.com]

Par Mike Stone

Au début de cette année, j’ai été informé de certains développements très intéressants dans la lutte contre la pseudoscience connue sous le nom de virologie. Dans les coulisses, des personnes très intelligentes et ingénieuses ont entrepris de mettre à l’épreuve les méthodes de la virologie. Ces personnes se sont inspirées des travaux du Dr Stefan Lanka et de ses expériences de contrôle réalisées en 20201, qui ont ouvert les yeux de nombreuses personnes sur la fraude en matière de culture cellulaire. Pour ceux qui ne le sauraient pas, les expériences de contrôle dans les expériences scientifiques sont conçues pour s’assurer que la cause présumée, appelée variable indépendante, ou le supposé « virus » dans ce cas, est la seule chose qui pourrait causer l’effet observé, appelé variable dépendante, qui devrait être les symptômes de la maladie associée au « virus ».

« Une étude avec contrôle(s) est conçue pour garantir que les effets sont dus aux variables indépendantes de l’expérience. L’utilisation de contrôles permet d’étudier une variable ou un facteur à la fois. Il est toutefois important que le groupe de contrôle et l’autre groupe (expérimental) soient exposés aux mêmes conditions, à l’exception de la variable étudiée. Cela permettra de tirer des conclusions plus précises et plus fiables ».

https://www.biologyonline.com/dictionary/control

Ce qu’il faut comprendre en matière de virologie, c’est que les expériences de culture cellulaire utilisées pour confirmer l’existence d’un « virus » ne reflètent pas une hypothèse basée sur un phénomène naturel observé (une exigence de la méthode scientifique) et ne commencent jamais par une variable indépendante valable sous la forme de particules « virales » purifiées et isolées identifiées avant que l’expérience n’ait lieu. Le « virus » est supposé être présent dans les fluides non purifiés prélevés sur un hôte malade. La variable dépendante, ou l’effet recherché par les chercheurs, n’est pas le phénomène naturel observé des symptômes de la maladie comme il devrait l’être, mais plutôt ce que l’on appelle l’effet cytopathogène (ECP), un effet non spécifique créé en laboratoire associé à la mort de la cellule et dont on sait qu’il est causé par de nombreux facteurs tels que :

  1. Bactéries
  2. Amibe
  3. Parasites
  4. Antibiotiques
  5. Antifongiques
  6. Contaminants chimiques
  7. L’âge et la détérioration des cellules
  8. Stress environnemental

Un « virus » imaginaire qui n’est jamais observé avant le début de l’expérience et qui n’est pas disponible pour être modifié et manipulé pendant l’expérience n’est pas nécessaire pour expliquer pourquoi les chercheurs assistent à la mort de la cellule. Les conditions mêmes de l’expérience suffisent à créer l’effet observé dans la boîte de Petri. C’est ce qu’ont montré les contrôles effectués par le Dr Lanka lorsqu’il a pris l’initiative de mettre en évidence les failles de la méthodologie de la virologie.

Les travaux du Dr Lanka ont porté préjudice à la pseudoscience qu’est la virologie. Toutefois, les critiques formulées à l’encontre de ses résultats ont permis aux défenseurs de la fraude de les balayer du revers de la main. Si les résultats du Dr Lanka portent un coup incontestable à la virologie, ils présentent néanmoins des faiblesses, comme l’absence d’images au microscope électronique montrant que les mêmes particules « virales » existent sans qu’aucun échantillon « viral » n’ait été ajouté à la culture. Les résultats des expériences du Dr Lanka, réalisées en trois phases, ont également été difficiles à trouver, à reconstituer et à partager avec d’autres dans leur intégralité. Heureusement, une équipe de biochimistes et de généticiens expérimentés, dirigée par Jamie Andrewes, a pris ces critiques à cœur et s’est efforcée d’y répondre tout en élargissant la portée des travaux du Dr Lanka. Non seulement ils ont répété les expériences de culture cellulaire conformément aux directives de l’ATCC, mais ils ont également réalisé des micrographies électroniques pour déterminer si les mêmes particules « virales » peuvent être trouvées dans des échantillons ne contenant aucun matériel « viral ». Il s’agit d’un projet de grande envergure qui, jusqu’à présent, a été autofinancé par des chercheurs de vérité dévoués qui, contrairement aux virologues, comprennent la méthode scientifique. Ce qu’ils ont trouvé devrait porter le coup de grâce à la pseudoscience connue sous le nom de virologie. C’est avec enthousiasme que je vous présente ci-dessous la description du projet par Jamie, ce qu’ils ont découvert à ce jour, comment vous pouvez les aider et participer, ainsi que la direction qu’ils souhaitent donner à leurs recherches à l’avenir.

[Voir aussi :
Aveuglés par la pseudoscience
et UN ADIEU À LA VIROLOGIE
(ÉDITION POUR EXPERT)]


La virologie a prouvé à maintes reprises qu’elle n’utilisait pas les contrôles appropriés.

Au cours des huit derniers mois, une équipe composée de biochimistes et de généticiens ayant 30 ans d’expérience a mené les études de contrôle les plus complètes jamais réalisées sur la méthodologie virologique.

Nous inspirant des expériences de contrôle menées par le Dr Stefan Lanka, nous avons cherché non seulement à reproduire ses résultats, mais aussi à les développer, en examinant minutieusement CHAQUE point de référence que les virologues citent comme preuve de l’existence des « virus ».

Nous menons des expériences de contrôle dans ces domaines :

  • Isolement des cultures cellulaires
  • Microscopie électronique à transmission
  • Anticorps
  • PCR
  • Protéomique
  • Séquençage complet du génome.

À ce jour, nous avons réalisé plus de 90 études de contrôle de cultures cellulaires. Ces cultures ne contenaient AUCUN ÉCHANTILLON, seulement la lignée cellulaire, des antibiotiques et du sérum bovin fœtal (FBS), et nous avons constaté l’effet cytopathogène (ECP — mort cellulaire censée indiquer la présence d’un virus) dans TOUTES les cultures.

Nous avons repris certains des problèmes rencontrés par les contrôles de cultures cellulaires du Dr Lanka, tels que les lignées cellulaires « en surnombre », et nous avons cherché à couvrir tous les aspects de la méthodologie, en recoupant le protocole standard de manipulation des cultures cellulaires fourni par l’ATCC.

Nous avons utilisé les lignées cellulaires les plus robustes (HEK293T) et les antibiotiques les moins agressifs, à savoir la pénicilline et la streptomycine (Pen/Strep), afin de renforcer le poids de nos conclusions.

Nous avons également cherché à vérifier objectivement l’existence d’un ECP dans ces cultures. En utilisant la spectrométrie laser et une machine spécifique de viabilité cellulaire appelée COUNTESS, nous avons obtenu une vérification objective en pourcentage de l’ECP dans toutes les cultures.

Culture cellulaire sans échantillon d’expectoration humaine.

Ci-dessus, un exemple d’une culture dans le cadre de l’expérience. Notez la mort évidente et l’apoptose des cellules au quatrième jour seulement après l’élimination des nutriments FBS.

Le COUNTESS a enregistré jusqu’à 44 % de décès cellulaires, ce qui est facilement compatible avec les attributions croisées de l’ECP pour dénoter un « virus » sans qu’il soit possible qu’un « virus » soit présent dans la culture.

Notez également l’augmentation de l’ECP de gauche à droite avec l’ajout d’antibiotiques (Pen/Strep) conformément aux protocoles de l’ATCC.

Culture cellulaire avec un échantillon d’expectoration humaine.

Pour servir de « contrôle positif », nous avons ajouté des expectorations humaines à plusieurs de nos cultures pour voir si cela affectait radicalement la quantité d’ECP.

Comme vous pouvez le constater, la quantité de FPC enregistrée par COUNTESS était presque identique, voire légèrement inférieure, à celle enregistrée avec NO SAMPLE.

C’est une preuve supplémentaire que l’ECP dans ces cultures est UNIQUEMENT causé par l’élimination des nutriments FBS et l’ajout d’antibiotiques dans les dosages recommandés par l’industrie.

Nous avons les résultats et voulons vous montrer une première mondiale.

Nous avons envoyé ces cultures à un organisme de recherche sous contrat (ORC) indépendant et accrédité pour effectuer une microscopie électronique à transmission (MET) sur les cultures de contrôle et avons identifié avec certitude le « SARS-COV-2 », le « VIH » et la « rougeole ». !!!!!!!!!

Image d’une vésicule extracellulaire.

Nous leur avons demandé de rechercher des vésicules extracellulaires qu’ils ont identifiées avec certitude ci-dessus. Notez qu’elles sont vides, difformes et beaucoup plus grandes que la plupart des « virus » (2000 nm).

Image CDC d’Omicron « SARS-COV-2 ».
Image de la particule « SARS-COV-2 » trouvée dans le contrôle « sans virus ».

En croisant la taille, la forme et les inclusions avec la version CDC du « SARS-COV-2 » (dans le carré rouge), nous avons identifié avec certitude le « SARS-COV-2 » dans notre culture. Notez la forme ronde, les mêmes inclusions à l’intérieur et exactement la même taille de 120 nm.

Image du CDC du « VIH ».
Image de la particule de « VIH » trouvée dans le contrôle « sans virus ».

En croisant la taille, la forme et les inclusions avec la version CDC du VIH (avec l’écriture rouge), nous avons identifié avec certitude le « VIH » dans notre culture. Notez la même forme ronde, la même inclusion de type « noyau » et exactement la même taille (80 nm).

Image du CDC du « virus » de la rougeole.
Image de la particule du « virus » de la rougeole trouvée dans le contrôle « sans virus ».

En croisant la taille, la forme et les inclusions avec la version CDC de la rougeole, nous avons identifié avec certitude la « rougeole » dans notre culture. Notez la même forme ovale, le même type d’inclusion sous forme de protéines en pointillés, les phosphoprotéines, et exactement la même taille à 250 nm.

Tous ces éléments ont été trouvés dans seulement 9 images de notre culture. Notre budget ne nous a pas permis de souscrire un forfait qui nous aurait permis d’avoir une session en direct sous le microscope avec le CRO. Nous ne doutons pas que si nous pouvions acheter un forfait qui nous donne plus d’images avec un contrôle sur l’endroit où regarder, nous pourrions trouver tous les « virus » connus de l’homme dans des détails impeccables.

C’est ici que nous avons besoin de votre AIDE !

Jusqu’à présent, nous avons gardé ces expériences privées et les avons financées nous-mêmes.

L’étape suivante de ces expériences de contrôle, à laquelle toutes les voies mènent, est la génétique, la PCR et le séquençage complet du génome.

Pour bien comprendre ce qui se passe avec la PCR, sinon pour la « génétique virale », nous devons acheter une machine qPCR et quelques autres équipements. Nous devons envoyer des échantillons à des ORC pour le séquençage complet du génome et nous aimerions effectuer un TEM plus complet.

Pour ce faire, nous nous ouvrons au pouvoir des citoyens. Nous serions extrêmement reconnaissants de toute aide permettant de poursuivre ces expériences vitales.

En retour, nous voulons vous donner quelque chose pour vos dons.

Lorsque nous aurons obtenu tous les résultats possibles, nous ferons un compte-rendu complet de CHAQUE méthodologie, liste d’équipement et de matériel et toutes les directives que nous avons suivies pour faire un paquet que nous voulons VOUS donner. Avec ce dossier, nous publierons une vidéo expliquant ces résultats, comment ils peuvent être reproduits et, plus important encore, comment ils peuvent être utilisés.

Nous avons consulté nos avocats qui confirment que, si nous mettons ces résultats expérimentaux en libre accès, n’importe qui peut se les approprier et les utiliser à son propre titre.

Une grande partie de la raison pour laquelle nous faisons ces expériences est de nous protéger et de protéger nos proches s’ils essaient un jour de répéter l’expérience de 2020. Ce document scientifique peut être remis aux employeurs, aux écoles, aux frontières internationales, etc., etc., qui veulent essayer d’imposer des vaccins ou des politiques de dépistage/masquage pour prouver que la science sur laquelle se fondent leurs machinations politiques est frauduleuse.

Lanka, Martin Haberland et d’autres ont créé de nombreux précédents juridiques en remportant des victoires devant les tribunaux sur la base de la vérité de l’absence de virus2. Nous espérons être juridiquement et scientifiquement prêts pour la prochaine fois.

Nous avons besoin de votre aide pour contribuer à la découverte de la vérité sur la virologie ! Il y a un lien pour faire un don pour ce projet et tous les dons sont massivement appréciés. Si vous laissez votre email, nous mettons en open source TOUTES ces expériences pour que vous puissiez les utiliser selon votre propre capacité.

https://thewayfwrd.com/donate

Bien cordialement,

Jamie Andrews.


BOOM !!!

Nous vivons une époque passionnante où les personnes intéressées par la vérité n’ont pas besoin de compter sur les « experts » pour leur dire ce qui est scientifiquement valable et ce qui ne l’est pas. Comme l’ont montré Jamie et ses collègues, nous n’avons pas besoin de nous asseoir et d’attendre que de soi-disant scientifiques fassent les expériences de contrôle qui auraient dû être réalisées depuis le début. Nous avons la capacité de prendre les choses en main et de découvrir la vérité par nous-mêmes. Nous pouvons faire ce que les virologues ont peur de faire et réaliser nous-mêmes les expériences nécessaires. Plutôt que de continuer à décortiquer les sections de la littérature virologique consacrées aux méthodes, nous pouvons démontrer que la méthodologie est frauduleuse en réalisant nos propres expériences de contrôle. Il incombera alors à la virologie de démontrer que ses méthodes ne sont pas la fraude pseudo-scientifique que nous avons découverte depuis le début. Les hypothèses et les méthodes de la virologie ont été réfutées, et c’est à eux de démontrer le contraire. Jamie et ses collègues méritent un énorme merci pour le travail et les efforts qu’ils ont déployés dans cette entreprise. Aidez-nous à les soutenir afin que nous puissions mener ce projet novateur jusqu’à sa conclusion logique et nécessaire !

Pour une excellente discussion générale dans laquelle Jamie analyse les preuves obtenues jusqu’à présent (à partir d’environ 49 minutes), consultez l’épisode 99 de The Way Forward avec Alec Zeck – « The Most Important Project of the Century: The End of Virology with Jamie Andrews + Jacob Diaz  » (Le projet le plus important du siècle : La fin de la virologie avec Jamie Andrews + Jacob Diaz) :





Carte des abus rituels sataniques dans le monde

https://umap.openstreetmap.fr/fr/map/abus-rituels-map-tfs_1023336#6/48.195/4.581 :


Voir en plein écran




Éducation à la vie affective et sexuelle : l’analyse des Juristes pour l’enfance

[Source : lesalonbeige.fr]

Par Michel Janva

Communiqué des JPE [Juristes pour l’enfance] :

Il y a quelques semaines, nous vous avions invités à vous rendre au CESE le 12 juin 2024 pour participer à la table ronde intitulé « Enfants : sujets de droits ou objets de droits ? », portant notamment sur l’éducation à la sexualité des enfants. Certains d’entre vous étaient présents et ont pu rencontrer notre juriste Matthieu Le Tourneur, qui représentait Juristes pour l’enfance.

Voici ce qu’il a retiré de cet après-midi :

« Dans l’hémicycle du palais d’Iéna à Paris, nous avons entendu en premier lieu des mineures (collégiennes et lycéennes) au sujet de la vie affective, relationnelle et sexuelle (EVARS). Leurs propos étaient plutôt censés : elles ont par exemple insisté sur la nécessité d’adapter le contenu des formations en fonction de l’âge et ont déploré que l’éducation affective et relationnelle soit si peu abordée dans les formations dispensées dans le cadre scolaire, toute la place étant occupée par l’éducation à la sexualité. À l’heure où l’insistance est mise sur la prise en compte de la parole de l’enfant, il est à espérer que les réserves émises par les jeunes, premiers concernés, ne seront pas écartées par l’idéologie régnante.

La défenseure des droits Claire Hédon et le juge pour enfants Édouard Durand, corapporteur de la CIIVISE (Commission Indépendante sur l’Inceste et les Violences Sexuelles faites aux Enfants) ont ensuite débattu des moyens nécessaires pour préserver les enfants des violences sexuelles. Claire Hédon s’est prononcée pour l’existence d’une éducation sexuelle très tôt dans la vie de l’enfant. Le juge Durand, plus nuancé, a relevé la difficulté de trouver un consensus sur le contenu et le message que les adultes souhaitent transmettre aux enfants ».

Juristes pour l’enfance tient une nouvelle fois à souligner que les pédopsychiatres et médecins spécialisés dans le développement des stades psycho-comportementaux des enfants sont opposés à une éducation précoce à la sexualité. Aucune étude ne montre que celle-ci préviendrait les petits enfants contre la commission d’abus. La prévention d’abus ou leur dénonciation doit être faite au moyen de supports et d’outils dédiés et respectueux, qui ne peuvent consister en une éducation à la sexualité.

Matthieu Le Tourneur est intervenu pour alerter sur les violences sexuelles entre mineurs, parent pauvre de la lutte contre les abus sexuels. Après avoir échangé avec chacun des intervenants, il leur a offert notre dernier ouvrage Violences sexuelles entre mineurs : agir, prévenir, guérir.

Nous remercions ceux d’entre vous qui ont répondu à notre appel, qui ont participé à cet évènement et qui ont pu intervenir en posant des questions pertinentes à la fin de la conférence.




Macron s’arrogera-t-il les pleins pouvoirs comme sauveur face au RN ?

[Source : ripostelaique.com]

Macron sauveur utilisera l’article 16 des pleins pouvoirs le 7 juillet

Par Pierre-Antoine Pontoizeau

Le silence du Conseil constitutionnel concernant les recours en annulation des dates prévues pour les élections législatives est troublant. Que se joue-t-il ? Laisser faire ? C’est alors assumer une élection express et insincère dans une précipitation qui a fait voler en éclat des alliances et obligé à d’autres, inédites, qui ne résisteront pas au temps. C’est susciter un vote de défiance qui sera sans doute très favorable au RN. Première étape du plan.

Mais, la guerre psychologique de Macron contre l’avis des Français est ouverte. La dissolution a été un coup d’État psychique comme l’explique un jeune chercheur dans Le Monde ces derniers jours qui met la France entière en émoi. Mais que va-t-il ressortir de cette élection ? Le plus probable est une majorité absolue, voire relative du RN. Elle sera vécue par certains comme un immense espoir et par d’autres comme un cataclysme.

Et là, Macron n’est pas à un détournement prêt de la Constitution. Il est prêt à aller au bout de son isolement dans la pureté de la vérité du tyran éclairé qui a raison contre tous : lui le sauveur de la nation. C’est la raison pour laquelle j’ai l’intime conviction qu’il n’hésitera pas une seconde à activer l’article 16 de notre Constitution pour s’accorder les pleins pouvoirs, avec le soutien d’un Conseil constitutionnel qui pointera l’irrecevabilité du programme du RN. Derrière la sidération, derrière l’isolement, il y a un homme sûr de son bon droit, tyran de l’extrême centre, considérant qu’il est le détenteur de la vérité et que tous doivent lui obéir. Il l’a déjà prouvé en maintes occasions.

Mais relisons bien cet article 16 dans son intégralité pour comprendre qu’il peut parfaitement l’activer :

« Lorsque le Président de la République décide de recourir à l’article 16 (I), ses pouvoirs sont particulièrement étendus (II). Toutefois, l’application de cet article ne saurait être maintenue indéfiniment : elle doit être une réponse temporaire à des situations de crise précisément identifiées (III). En outre, un double contrôle de ces pouvoirs exceptionnels peut être exercé (IV).

I — Le recours aux pouvoirs exceptionnels

Le recours à l’article 16 est de la compétence exclusive du chef de l’État puisqu’il l’exerce sans contreseing, c’est-à-dire sans la signature du Premier ministre et des ministres. Il reste qu’un tel recours est exceptionnel en raison des conditions de fond et de forme prévues par cet article 16.

Les conditions de fond posées par l’article 16 de la Constitution sont :

d’une part, une menace grave et immédiate des institutions de la République, de l’indépendance de la Nation, de l’intégrité de son territoire ou de l’exécution de ses engagements internationaux,

et, d’autre part, l’interruption du fonctionnement régulier des pouvoirs publics constitutionnels.

Les conditions de forme posées par le même article de la Constitution sont :

des obligations de consultation : le Président de la République doit consulter officiellement le Premier ministre, les présidents des assemblées (soit le président de l’Assemblée nationale et le président du Sénat) ainsi que le Conseil constitutionnel.

L’information de la Nation : le Président de la République doit informer la Nation par un message de la mise en œuvre des pouvoirs exceptionnels.

II — L’étendue des pouvoirs exceptionnels du Président de la République

Le Président de la République prend toutes les mesures exigées par les circonstances, le cas échéant, au mépris du principe de la séparation des pouvoirs. Il peut ainsi prendre des mesures qui relèvent normalement de la compétence du Parlement ou exercer le pouvoir réglementaire sans solliciter le contreseing du Premier ministre et des ministres. »

Rien ne lui interdira de considérer qu’il y a « une menace grave et immédiate », ce terme étant d’un flou absolu. L’arrivée au pouvoir d’un parti jugé antirépublicain n’est-elle pas une menace comme l’affirment déjà de nombreux journalistes et commentateurs, sans parler des partis politiques de gauche ? De plus, les premiers troubles à l’ordre public sont à envisager dès l’annonce des résultats, le 7 juillet au soir. S’organise déjà le désordre qui justifiera plus encore l’arrêt net de l’accession au pouvoir du RN. Macron retrouvera soudainement toute sa légitimité, aux yeux de certains, pour libérer la France de l’extrême-droite menaçante et haineuse, etc. Des pays et l’UE le soutiendront même.

Dans un tel cas de figure, le coup d’État psychique sera suivi d’un coup d’État réel avec la complicité du Conseil constitutionnel, puisqu’on ne voit pas ce dernier entraver le courageux Macron sauvant la République de ces dangereux extrémistes. Je suis d’autant plus convaincu de cette hypothèse que de très nombreuses institutions soutiendront ce coup d’éclat protecteur contre le populisme. Comme à l’époque du Covid, où nous fûmes enfermés contre notre gré, sans broncher ; Macron nous ordonnera le silence et commencera son œuvre de nettoyage idéologique et ethnique au service du génocide français. Et il le fera parce qu’il sait pouvoir compter sur les médias pour continuer à culpabiliser et utiliser la moindre révolte en criant à la violence des extrémistes ; alors qu’il sera le tyran par excellence.

J’espère finalement avoir fait un mauvais rêve, mais cette intuition me taraude et je crois que nous devons nous préparer à un mois de juillet inédit ; celui d’une nouvelle révolution française où nous serons tous, bientôt, des Vendéens à tuer et à poursuivre ; car la République n’a pas de peuple, elle invente le citoyen universel et abstrait, au nom duquel elle s’arroge le droit de détruire toutes les cultures, toutes les traditions et toutes les résistances populaires. Rendez-vous le 7 juillet.





La Révolution de la guérison

[Source : Centres EESystem en France]

Message de Jason Shurka du 27 mai 2022 :

Je vous demande à tous de partager cet entretien avec le plus grand nombre, car c’est ainsi que nous changerons le monde ! Par la CONSCIENCE. La révolution de la guérison est en marche et je suis reconnaissante de contribuer à la mettre en avant aux côtés de la gracieuse Dr Sandra Rose Michael.

Le week-end dernier, TLS m’a encouragé à me rendre à Las Vegas pour interviewer quelqu’un qui a actuellement le pouvoir d’apporter une véritable guérison (à tous les niveaux) au monde entier. Une personne qu’ils ont approchée en 2011. Une personne qui a développé une technologie de guérison qui pourrait même être plus avancée que ce que beaucoup appellent la « technologie MedBed ». Une technologie qui a aidé ma tante à dissoudre un fibrome kystique de 12,5 centimètres dans son utérus en seulement 4 heures.

Elle s’appelle Dr Sandra Rose Michael et c’est la première personne que je connaisse, à l’exception de moi-même, avec laquelle TLS a accepté de s’associer dans le domaine public. TLS m’a encouragé à sensibiliser le public à cette technologie incroyable tout en trouvant un moyen de la rendre accessible au monde entier. En outre, ils ont non seulement accueilli le Dr Michael pour qu’elle partage publiquement son expérience lorsque l’organisation l’a approchée en 2011, mais ils m’ont même envoyé à Las Vegas pour documenter l’événement ! Elle m’a dit elle-même qu’ils l’avaient informée en 2011 qu’ils l’aideraient à mettre sa technologie sur le devant de la scène en temps voulu. Eh bien, je pense que ce temps est MAINTENANT ! Et nous allons rendre cette technologie accessible au monde entier, une fois pour toutes.

Lien vers la vidéo en anglais sur la chaîne de Jason Shurka : https://www.youtube.com/watch?v=2bcYsBM1gnM

[Voir aussi :
Communication entre organismes vivants par biophotons
La médecine spirituelle — Soigner l’âme pour guérir le corps
Un nouveau paradigme médical
La science cachée — La cause des maladies n’est pas les germes, mais le terrain
Modifier notre ADN via notre conscience !
Vos pensées contrôlent votre ADN !
RÉALITÉ PARALLÈLE-REPROGRAMMER VOTRE VIE
Le Dr Bruce Lipton présente le pouvoir de la Conscience sur la Santé. Si les gens savaient ça, Big Pharma n’existerait plus]

7 centres ouvriront en France d’ici la fin de 2024.

Centre ouvert :
Life Energy Spa à Les Eglisottes et Chalaures en Gironde, www.lifeenergyspa.com

Centres qui vont ouvrir prochainement :
Le 11 juin : La Vie Vitale à Issy l’Évêque en Saône-et-Loire ;
Oasis Energy Waves à Peillac en Morbilhan ;
Fréquences Énergie Bien-être à Jungholtz dans le Haut-Rhin ;
Fin septembre-début octobre 2024 : Pure Vitality à Annecy en Haute-Savoie ;
Holistic Power France à Montpellier dans l’Hérault, https://www.holisticpower.life/fr/france-center ;
Un centre dans le Pays Cathare.

Pour trouver un centre près de chez vous sur : https://unifydhealing.com

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Guerre réseau-centrée et technologies de l’information et de la communication à double usage

[Source : arcaluinoe.info]

Par John Klyczek

Cette présentation explique comment les technologies de l’éducation sont utilisées pour des applications militaires à double usage dans le cadre des guerres de quatrième et cinquième génération (4GW et 5GW). En explorant les données biométriques et psychométriques des étudiants, les technologies éducatives à double usage compilent les profils psychologiques individuels des étudiants qui peuvent être agrégés en gestalts de groupe. Grâce à l’Internet des corps (IoB) et aux réseaux de l’Internet des objets (IoT), les technologies éducatives à double usage peuvent être utilisées pour conditionner socio-émotionnellement la dynamique de groupe afin qu’elle se conforme à la dynamique des systèmes technocratiques de la quatrième révolution industrielle (4IR). Sous prétexte de cybersécurité, les agences militaires et de renseignement intègrent des « systèmes de systèmes » réseau-centriques capables d’ouvrir des portes dérobées à la cybernétique ed-tech par le biais de l’IoB et de l’IoT afin de générer des analyses prédictives de l’IA pour la technocratie de commandement et de contrôle de la 4IR.

Cette présentation va donc s’appuyer sur les recherches compilées dans mon livre, intitulé School World Order: The Technocratic Globalization of Corporatized Education (L’ordre mondial de l’école : la mondialisation technocratique de l’éducation privatisée) [1]. Le livre couvre une progression de technologies en évolution, en commençant par les technologies basées sur l’écran, puis les technologies portables, et enfin les technologies implantables. Les technologies basées sur l’écran comprennent les didacticiels d’apprentissage adaptatif ; les technologies portables comprennent les dispositifs de rétroaction socio-émotionnelle (SEL) ; et les technologies implantables comprennent les interfaces cerveau-ordinateur (ICO) et, enfin, les nanotechnologies. Les deux derniers types de technologies éducatives, les didacticiels d’apprentissage adaptatif et les dispositifs portables de biofeedback SEL, collectent des données sur les algorithmes cognitifs et comportementaux des étudiants (ou, en d’autres termes, sur leurs algorithmes de pensée) et sur leurs algorithmes socio-émotionnels (ou, en d’autres termes, sur leurs algorithmes de sentiment) respectivement. Ces données sont ensuite utilisées pour développer des systèmes d’intelligence artificielle (IA), qui sont préparés à s’interfacer avec les systèmes nerveux humains par le biais d’ICO. Ces systèmes d’IA peuvent également être utilisés pour créer des bases de données de crédit social et des analyses prédictives, qui peuvent être utilisées pour la guerre réseau-centrée 4GW et 5GW dans la technocratie mondialiste de commandement et de contrôle de la 4IR.

En guise de transition, alors que nous nous plongeons dans les applications militaires des technologies éducatives à double usage, nous pouvons commencer par examiner quelques-uns des premiers tutoriels intelligents [2] qui ont été développés [3] par la marine américaine [4], et certaines des premières itérations des précurseurs analogiques des didacticiels numériques modernes d’apprentissage adaptatif ont également été développées [5] avec l’aide de l’US Navy, de l’US Airforce et de la Human Resources Research Organization (HumRRO), une division de l’armée américaine.

La base cybernétique des systèmes de tutorat intelligents et des IA d’apprentissage adaptatif repose sur les psychométries cognitives et comportementales [6] issues des boucles de rétroaction stimulus-réponse [7] programmées dans les machines d’enseignement à conditionnement opérant de B. F. Skinner [8]. Les machines d’enseignement de Skinner ont renforcé le conditionnement classique stimulus-réponse formulé par Wilhelm Wundt, puis affiné en behaviorisme par des psychologues comme E. L. Thorndike ; puis finalement Skinner est arrivé et a pu programmer les boucles stimulus-réponse behavioristes dans des algorithmes qui pouvaient être automatisés grâce à ses machines d’enseignement analogiques, qui ont évolué pour devenir les didacticiels numériques modernes d’apprentissage adaptatif. Ces boucles stimulus-réponse intègrent fondamentalement les boucles de rétroaction qui constituent la base permettant à l’intelligence artificielle de suivre les progrès et de prédire les résultats pour les étudiants individuels, les groupes d’étudiants et les écoles entières.

Si l’on considère les entrées et sorties de données d’un ordinateur, il s’agit essentiellement de corollaires [9] du stimulus et de la réponse respectivement : le stimulus étant l’entrée environnementale et la réponse étant la sortie comportementale. Ces boucles de rétroaction environnement-entrée/comportement-sortie [10] peuvent être utilisées pour élaborer des scénarios de planification, de programmation et de budgétisation [11] développés par la RAND Corporation pour la planification centrale de l’économie au sens large [12], englobant l’éducation basée sur les résultats [13] dans une économie de commandement et de contrôle [15] de la 4IR [14].

L’architecture de la boucle de rétroaction a été élaborée lors des conférences de Macy sur la cybernétique [16] à la fin des années 1940 et au début des années 1950, par des personnes comme Norbert Wiener, qui a écrit The Human Use of Human Beings: Cybernetics and Society [17] (L’utilisation humaine des êtres humains : cybernétique et société). C’est à l’occasion des conférences Macy sur la cybernétique [18] que les réflexes subliminaux et conditionnés de la conscience humaine ont été mathématiquement réduits à des boucles neurochimiques stimulus-réponse qui reflètent les boucles électriques d’entrée-sortie d’un ordinateur numérique à code binaire.

Cela peut se faire à l’échelle individuelle, mais aussi à l’échelle du groupe. Un autre participant aux conférences de Macy sur la cybernétique était Kurt Lewin [19] qui a inventé la « dynamique de groupe » [20] parce qu’il pensait que le conditionnement individuel stimulus-réponse est plus efficace lorsqu’il est renforcé par les punitions et les récompenses sociales de la dynamique de groupe. Il a donc créé le Center for Group Dynamics au Massachusetts Institute of Technology (MIT).

Il a travaillé avec Max Wertheimer [21] qui fut l’un des pères fondateurs de la psychologie gestaltiste [22]. Lewin a utilisé la psychologie gestaltiste pour créer des dynamiques de groupe politiquement correctes sur le plan socio-émotionnel. Il a joué un rôle important dans la création de l’Institut Tavistock des relations humaines [23] qui a facilité [24] les « groupes T » [25] également créés par Lewin. Ces groupes T sont en corrélation [26] avec un autre de ses projets connu sous le nom de « formation à la sensibilité » [27]. Grâce aux groupes T et à la formation à la sensibilité, les individus peuvent être conditionnés pour se conformer aux gestalts du groupe.

Dans le domaine de l’éducation, une pédagogie connue sous le nom d’« apprentissage socio-émotionnel » (SEL) [28] fait progresser les méthodologies ed-tech qui intègrent les produits portables de biofeedback. Avec l’aide des dispositifs portables de biofeedback SEL, qui analysent les algorithmes émotionnels des élèves par le biais d’EEG [29], des électrocardiogrammes [30] et la réponse galvanique de la peau [31] (en d’autres termes, les ondes cérébrales, le rythme cardiaque et la réponse galvanique de la peau), les élèves peuvent être conditionnés pour se conformer aux gestalts de groupe des groupes de la classe, des groupes de l’école et de la communauté au sens large.

En modifiant les dynamiques intergroupes et intragroupes par le biais des groupes T et de la formation à la sensibilité, le conditionnement par biofeedback du SEL peut être utilisé pour façonner et remodeler les gestalts de groupe afin de se conformer à la dynamique des systèmes technocratiques de la 4IR. Il convient de noter ici que la RAND Corporation [32] a collaboré avec le Fetzer Institute [33] qui a mis en place le Collaborative for Academic, Social, and Emotional Learning (CASEL) [34]. Le CASEL est l’un des principaux centres d’échange d’informations sur les initiatives d’apprentissage socio-émotionnel aux États-Unis.

Qu’est-ce que la dynamique des systèmes ? La dynamique des systèmes [35] sont des modèles informatiques qui représentent graphiquement des superstructures complexes et non linéaires qui englobent les relations institutionnelles politico-économiques. Il peut donc s’agir de la dynamique de la chaîne d’approvisionnement [36], la dynamique de la croissance démographique [37], la dynamique des soins de santé publics [38], la dynamique du système scolaire [39] pour ne citer que quelques exemples.

Le concept de dynamique des systèmes a été développé par Jay W. Forrester [40]. Professeur au MIT, il a formulé la théorie de la dynamique des systèmes alors qu’il étudiait la dynamique de la chaîne d’approvisionnement chez General Electric. Il a également été l’un des architectes de l’ouvrage du Club de Rome intitulé Limites à la croissance [41], qui présentait des modèles de croissance démographique et de consommation des ressources environnementales pour la dynamique des systèmes de ce que l’on appelle aujourd’hui le développement durable [42] dans la Grande Réinitialisation 4IR.

La dynamique des systèmes 4IR peut être améliorée en combinant la planification de scénarios, développée par Herman Kahn [43] qui était un fonctionnaire de la RAND Corporation [44] ; la méthode Delphi [45] , qui a été développée [46] par Olaf Helmer [47] , un autre membre de la RAND Corporation [48], et la recherche-action [49], développée par Kurt Lewin. La planification de scénarios est fondamentalement une augmentation non linéaire [50] des systèmes de planification, de programmation et de budgétisation (PPBS) ; la méthode Delphi permet de créer un consensus artificiel par le biais d’un conditionnement dynamique de groupe [51]. La recherche-action est essentiellement une méthode de suivi et d’ajustement des plans de scénarios et d’autres plans de SPPB par le biais de boucles de rétroaction [52].

Pour synthétiser tout cela, la méthode Delphi incite les populations à désirer et à poursuivre les plans de scénario ludifiés pour la 4IR, tandis que les boucles de rétroaction de la recherche-action permettent aux technocrates de suivre, de tracer et d’ajuster les progrès vers leur plan de scénario idéal pour la 4IR. Grâce à cette infrastructure de boucle de rétroaction, les technocrates peuvent passer du conditionnement de l’individu au conditionnement du groupe, ce dernier se conformant à son tour à la dynamique des systèmes plus larges de l’économie planifiée de la 4IR.

Saisir « système de systèmes » [53] qui a été développé par William A. Owens [54]. Également affilié à la RAND Corporation, Owens est l’architecte de la « révolution dans les affaires militaires » (RMA) [55] , dont la 4GW [56] et la 5GW. L’un des éléments clés de la 4GW est l’implication d’« acteurs non étatiques » dans les affaires militaires (en d’autres termes, l’implication de civils dans la poursuite d’objectifs militaires).

Le « réseau-centré » fait partie intégrante du système de systèmes [57] ou « réseau-centrique », qui est fondamentalement une exploitation cybernétique de la dynamique des systèmes et de la dynamique des groupes par le biais d’un système omniprésent de suivi et de traçabilité qui permet ce que l’on appelle la « domination à spectre complet » [58] par l’armée américaine. La domination totale implique la domination de cinq domaines : la terre, la mer, l’air, l’espace extra-atmosphérique et le cyberespace d’information.

Grâce à la domination d’un système de systèmes réseau-centrés, les technocrates peuvent mettre au point des systèmes prédictifs de lutte contre le terrorisme [59] et l’analyse pré-criminelle [60] qui pourraient être exploitées pour signaler des données psychométriques politiquement incorrectes afin d’anticiper des scénarios indésirables. Parallèlement, les technocrates peuvent également utiliser la cybernétique de commandement et de contrôle pour stimuler l’esprit des individus et des groupes, y compris les acteurs non étatiques, par des opérations psychologiques [61] qui orientent les comportements vers des scénarios 4IR mondialistes. En bref, par le biais d’un système de systèmes, les technocrates peuvent manier le retour d’information réseau-centrique nécessaire pour orienter la planification de scénarios, la méthode Delphi et la recherche-action de manière à conditionner les individus à se conformer aux groupes tout en conditionnant simultanément les groupes à se conformer à la dynamique des systèmes plus vastes de la 4IR.

Quelles sont donc les solutions ? Que pouvons-nous faire à ce sujet si ce n’est d’être conscients des réalités et donc d’être en mesure d’anticiper les façons dont nous sommes lidifiés à travers le système des systèmes. Quelques solutions pratiques consistent à essayer de contrecarrer leur capacité à recueillir des signaux à partir de leurs analyses.

L’option la plus efficace serait peut-être de commencer par s’affranchir le plus possible du réseau électrique, ce qui implique d’utiliser autant que possible des technologies analogiques. Mais dans le monde dans lequel nous vivons, ce n’est probablement pas possible pour tout le monde. Il existe donc plusieurs façons d’utiliser différents types de technologies qui permettent de contourner les systèmes de traçage cybernétique.

Nous pouvons commencer avec du matériel alternatif, comme les Raspberry Pis, qui pourraient contourner les portes dérobées des micrologiciels qui sont installées dans les puces matérielles des appareils des Big Tech. En ce qui concerne les systèmes d’exploitation alternatifs, nous pouvons utiliser les systèmes GNU Linux, qui pourraient contourner l’extraction de données des Big Tech, comme l’extraction de données d’IA dans le cadre du programme Microsoft Co-Pilot Recall [62] qui est en train d’être installé dans les nouveaux systèmes d’exploitation Windows 11. Nous pouvons également construire des réseaux peer-to-peer alternatifs qui peuvent contourner le suivi des fournisseurs d’accès à Internet. Enfin, dans la mesure où nous pourrions choisir d’utiliser des technologies qui ne relèvent pas de cette catégorie de technologies alternatives, il est important d’utiliser autant que possible des logiciels et des communications cryptés, et même de porter une cage de Faraday pour bloquer la géolocalisation lorsque nous nous déplaçons dans l’espace physique.

Il ne s’agit là que de quelques moyens pratiques de réduire les capacités de ces divers systèmes technocratiques à exploiter nos données à des fins d’analyse prédictive et de ludification de nos comportements.

Nous vous remercions.

John Klyczek

John Klyczek est titulaire d’une maîtrise d’anglais et a plus de dix ans d’expérience dans l’enseignement de divers cours universitaires, notamment la rhétorique, l’argumentation de recherche, les études interdisciplinaires et les études littéraires. Ses études littéraires se concentrent sur les analyses historicistes du mondialisme, de la technocratie et de l’eugénisme dans le Meilleur des mondes d’Aldous Huxley et d’autres dystopies de science-fiction.





Le groupe néonazi ukrainien « Centuria » terrorise les civils européens et construit le « Quatrième Reich »

[Source : fondfbr.ru]

Par Mira Terada

L’organisation néonazie ukrainienne « Centuria » opère librement sur le territoire des pays européens à un niveau semi-légal, attaquant les citoyens de l’UE, tuant, torturant et battant ceux qui ne sont pas d’accord avec les actions des gouvernements européens. Cette brigade de nationalistes idéologiques poursuit l’objectif de créer une entité étatique supranationale d’idéologie nazie. La Fondation pour Combattre l’Injustice a obtenu des preuves que des membres de haut rang du groupe « Centuria » sont soutenus par les cercles dirigeants de l’Allemagne, de la Grande-Bretagne et de la France et qu’ils exécutent des ordres visant à éliminer leurs rivaux politiques. Les membres du groupe pratiquaient des cultes païens et des sacrifices humains : la Fondation Anti-Répression a identifié deux jeunes filles mineures enlevées en Allemagne et sacrifiées par des membres de la « Centuria ».

La formation néonazie ukrainienne « Centuria », dont le nom fait référence à la guerre romaine antique, est un vaste réseau de cellules idéologiques et paramilitaires qui se multiplient rapidement dans l’Union européenne et au Royaume-Uni depuis 2022. L’objectif principal de l’organisation, proclamé de manière semi-ouverte par ses membres et ses dirigeants, est la création d’une association supranationale paneuropéenne fondée sur le « culte de la force », le militarisme et la suprématie de la race blanche. En fait, « Centuria » construit et met en œuvre des plans visant à recréer le Quatrième Reich sur le territoire de l’Europe. Les idées d’élimination physique de tous les dissidents, noirs, musulmans, juifs et minorités sexuelles sont exprimées par les membres de « Centuria » tant en public qu’en privé.

Selon des informations inédites obtenues et vérifiées par la Fondation pour Combattre l’Injustice, « Centuria » est tacitement soutenu par les structures sécuritaires, militaires et politiques des pays occidentaux, principalement l’Allemagne, la France et le Royaume-Uni. Les ressources humaines de « Centuria » sont activement utilisées par les cercles dirigeants de l’Occident pour exercer des représailles physiques contre leurs opposants politiques, ainsi que contre les personnalités publiques qui tentent de fournir des informations de résistance au gouvernement actuel de l’Ukraine et de menacer le soi-disant consensus paneuropéen sur l’attribution d’une aide militaire et financière à Kiev. Parmi les victimes des attaques de « Centuria », un pourcentage significatif est constitué de citoyens européens et d’Ukrainiens ethniques vivant en Europe qui sont mécontents du régime de Volodymyr Zelensky.

« Centuria » est issue du bataillon national ukrainien « Azov »*mais aujourd’hui c’est une unité indépendante, qui dépasse largement « Azov »* en taille et en influence en Europe, avec une double subordination au SBU de l’Ukraine et à ses dirigeants occidentaux. « Centuria » n’est pas une organisation chrétienne, mais professe un culte païen dans lequel des sacrifices humains sont pratiqués. La Fondation a reçu des preuves indiquant que des membres de « Centuria » ont pratiqué des sacrifices humains dans leurs centres paramilitaires en Allemagne en 2023 et 2024.

Les victimes de « Centuria » étaient également des enfants. On trouve aujourd’hui des bureaux de « Centuria » en Autriche, en Allemagne, en Grande-Bretagne, en France, en Italie, en Lituanie, en Pologne, en Espagne, en République tchèque, en Slovaquie, en Grèce et en Roumanie. Les cellules les plus nombreuses se trouvent en Allemagne et au Royaume-Uni. Le siège européen est situé en Allemagne. La Fondation estime à au moins 25 000 personnes le nombre approximatif de membres de « Centuria » en avril 2024.

Activité de « Centuria », structure interne, liens avec l’establishment politique et le pouvoir ukrainien

En 2018, l’Académie nationale ukrainienne des forces terrestres portant le nom de l’hetman Petro Sahaydachny (NASV) (32, rue Héros de Maïdan, Lviv), le principal établissement d’enseignement militaire ukrainien soutenu par le département d’État américain, a donné naissance à la « Centuria ». Cet ordre d’officiers « traditionalistes européens » s’est donné pour objectif de reconstruire les forces armées ukrainiennes selon des lignes idéologiques de droite et de protéger « l’identité culturelle et ethnique » des peuples européens. Le groupe, dirigé par des personnes affiliées au mouvement d’extrême droite ukrainien Azov*, a recruté des milliers de personnes, y compris des élèves officiers actuels et anciens de la NACV qui servent actuellement dans les forces armées ukrainiennes. Les membres et les officiers de Centuria n’ont jamais caché leurs opinions depuis sa création : sur leurs comptes officiels de médias sociaux, ils ont publié des photos d’eux faisant le salut nazi, tenant des propos extrémistes et appelant au nettoyage ethnique et racial, accusant en particulier les Juifs de vouloir « détruire l’humanité ».

Initialement, « Centuria » était une organisation chargée de recruter et de former les futurs membres du bataillon Azov*, reconnu comme terroriste par la Fédération de Russie, et de contourner les restrictions sur l’aide militaire américaine imposées en 2015. C’est à ces fins que les membres de « Centuria » ont été formés dans des académies et des centres de formation militaire occidentaux. Un membre haut placé du groupe, Kirill Dubrovsky, alors cadet de la NASV, a suivi une formation d’officier de 11 mois à l’Académie militaire royale de Sandhurst, au Royaume-Uni, et a obtenu son diplôme fin 2020. Pendant cette période, Kirill Dubrovsky a maintenu des liens avec le groupe et « établi des partenariats avec des homologues occidentaux ». Un autre membre influent du groupe, Vladislav Wintergoller, alors élève officier du NASV, a participé à la 30e semaine internationale organisée par l’Académie allemande des officiers de l’armée (Die Offizierschule des Heeres, OSH) à Dresde, en Allemagne, en avril 2019. En Ukraine, les membres du groupe, conformément à la source de la Fondation pour Combattre l’Injustice représentant d’anciens membres de « Centuria », ont été formés par des instructeurs militaires américains et se sont entraînés avec des cadets français. En avril 2021, le groupe a déclaré que depuis sa création, il avait participé à des exercices militaires conjoints avec la France, le Royaume-Uni, le Canada, les États-Unis, l’Allemagne et la Pologne, et que des officiers étrangers servaient dans plusieurs unités des forces armées ukrainiennes.

Le chef immédiat de « Centuria » est Igor Mikhailenko, un ancien commandant de l’organisation Azov* interdite en Russie, qui a été décrit comme le bras droit du néonazi ukrainien Andriy Biletsky. Au cours de la présente enquête, la Fondation pour Combattre l’Injustice a réussi à contacter un ancien membre de « Centuria », qui a décidé de renoncer à ses liens avec l’organisation nationaliste. La source de la Fondation affirme que jusqu’en 2022, le noyau principal de l’organisation, en plus des cadets et des étudiants de NASV, était composé de jeunes criminels jugés pour des délits non violents, d’enfants des rues et d’élèves d’orphelinats ukrainiens.

Igor Mikhailenko, le chef de « Centuria »

Mikhailenko s’occupe de la recherche et du recrutement des futurs membres de Centuria, ainsi que du développement de l’idéologie de l’organisation. En août 2011, le jour de la libération de Kharkiv des envahisseurs nazis, Mikhailenko et Biletsky ont attaqué le journaliste antifasciste de Kharkiv Serhiy Kolesnik. Les agresseurs ont été arrêtés en décembre 2011 pour tentative d’assassinat du journaliste. Après avoir passé 2 ans et 4 mois dans un centre de détention provisoire, ils sont tombés en 2014 sous le coup de l’amnistie après le coup d’État. Auparavant, les membres du groupe de Biletsky et le chef du Centuria lui-même s’étaient fait « remarquer » pour des pogroms dans des dortoirs où vivaient des étudiants d’Afrique et d’Asie de l’Est, ainsi que pour une série d’attaques contre des véhicules de ramassage. Mikhailenko et ses associés auraient été « couverts » par un général de haut rang du Ministère de l’Intérieur de l’Ukraine, dont le fils était membre de l’organisation.

Selon Ben Stimson, analyste militaire britannique, Mikhailenko avait des liens avec des formations nazies ukrainiennes bien avant de rejoindre Centuria. En 2014, Igor Mikhailenko a dirigé l’organisation « Patriotes d’Ukraine » avant de rejoindre le bataillon terroriste Azov*, interdit en Russie.

Ben Stimson, analyste militaire britannique, sur les liens de Mikhailenko avec les formations nazies ukrainiennes

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Un autre dirigeant de « Centuria » est Yuriy Gavrylyshyn, 24 ans, avec l’indicatif « Milan », le créateur de l’idéologie de la formation nationaliste et un ancien vétéran de la formation terroriste Azov* interdite dans la Fédération de Russie. Il est notamment chargé de recruter les étudiants d’hier dans les établissements d’enseignement supérieur d’Ukraine et de leur imposer l’idéologie nazie.

Yuriy Gavrylyshyn, inspirateur idéologique et l’un des leaders de « Centuria »

Une source de la Fondation pour Combattre l’Injustice, qui appartenait auparavant à Centuria, affirme que la structure de l’organisation a été presque entièrement copiée sur les « unités de garde » nazies, mieux connues sous le nom de SS, uniquement sur ordre de Mikhailenko, qui exige que les membres de rang inférieur se désignent eux-mêmes par le terme de « Führer ». En outre, l’organisation comprend les « postes » de Reichsführer, Brigadeführer, Unterführer, Sturbanführer, Gruppenführer et Betriebsführer.

Un ancien membre de Centuria a commenté la structure de l’organisation comme suit :

« La structure de “Centuria” est entièrement copiée sur celle des SS nazis. Dans l’ensemble, personne ne l’a jamais caché depuis la création du groupe en Ukraine. Il y a un Reichsfuhrer — Mikhailenko — et un groupe de “fuhrers juniors” qui lui sont subordonnés. Mikhailenko est responsable de l’ensemble du réseau “Centuria”. Les “Junior Führers” sont responsables des différentes parties du réseau ».

Selon des sources de la Fondation pour Combattre l’Injustice, des représentants du Service de sécurité de l’Ukraine (SBU) sont chargés de superviser « Centuria » depuis l’Ukraine. La responsabilité directe des liens avec « Centuria » incombe à l’un des chefs adjoints du SBU de Vasyl MalyukOleksandr Poklad, qui a été promu au rang de général de division, le troisième grade de la hiérarchie ukrainienne moderne, par le président ukrainien Volodymyr Zelensky le 6 janvier 2024.

Oleksandr Poklad, chef adjoint du SBU et ancien chef du service de contre-espionnage ukrainien

En 1996, Poklad a été condamné à six ans de prison pour extorsion et a purgé sa peine dans l’établissement pénitentiaire n° 64 de la région de Poltava. Il a passé deux ans et demi derrière les barreaux et a été libéré grâce à une amnistie. Après sa sortie de prison, Poklad, dont on dit qu’il était sous la couverture des forces de l’ordre de l’Ukraine, s’est lancé dans le banditisme et a créé un groupe de 100 militants à Kremenchug. Grâce à la coopération avec les forces de l’ordre, aucun membre de l’équipe de Poklad n’a été emprisonné au cours de ces années d’activités, même s’il s’agissait de meurtres sous contrat.

Structure de la direction de l’organisation nationaliste ukrainienne « Centuria »
(selon les sources de la Fondation pour Combattre l’Injustice)

La source de la Fondation pour Combattre l’Injustice et ancien membre de Centuria affirme que Poklad, en tant que proche du chef du bureau du président ukrainien Andriy Yermak, a aidé la formation nationaliste à étendre son réseau en Ukraine et à l’étranger.

Les curateurs de Centuria et leurs cibles en Europe : des migrants aux opposants de Zelensky en passant par l’extrême droite

Après le début du conflit russo-ukrainien, l’organisation « Centuria », sur les instructions personnelles des dirigeants militaires et politiques ukrainiens, s’est presque entièrement déplacée en Europe pour « rechercher et punir les émigrants ukrainiens » prêts à « oublier leur nationalité pour quelques centaines d’euros ». Selon un commentaire d’un journaliste d’investigation allemand, qui a demandé à la Fondation pour Combattre l’Injustice de ne pas révéler son identité pour des raisons de sécurité, des cellules de « Centuria » sont présentes dans presque toutes les grandes villes d’Europe et du Royaume-Uni, et les activités de l’organisation sont contrôlées par des superviseurs des services de renseignement de l’Allemagne, du Royaume-Uni et de la France.

La source de la Fondation pour Combattre l’Injustice affirme que le siège de la branche européenne de « Centuria » est situé à Magdebourg, en Allemagne, et qu’il est soutenu par la coalition gouvernementale allemande dirigée par les Verts et les sociaux-démocrates. Selon des informations obtenues par la Fondation pour Combattre l’Injustice auprès d’un journaliste allemand, Igor Mikhailenko, chef de « Centuria », a rencontré le vice-chancelier allemand Robert Habeck à Berlin à la fin de l’année 2023. Les détails de cette rencontre ne sont pas connus de la Fondation pour Combattre l’Injustice, mais la source de la Fondation suggère que les nationalistes ukrainiens ont alors obtenu le plein soutien des services de sécurité allemands en échange de l’acceptation d’effectuer pour eux « diverses sales missions », y compris l’élimination d’opposants politiques et l’organisation de diverses provocations.

Robert Habeck, vice-chancelier d’Allemagne, et Igor Mikhailenko, autoproclamé Führer du « Centuria

Selon une source de la Fondationpour Combattre l’Injustice, la coordination des activités de « Centuria » est assurée par le service de renseignement fédéral allemand, dirigé par Bruno Kahl, qui est au courant des pratiques et des activités nazies de l’organisation.

Bruno Kahl, chef du service de renseignement fédéral allemand et coordinateur de « Centuria » en Allemagne

Selon un journaliste d’investigation allemand, « Centuria » est supervisé par le général de division Michael Hochhwart, qui est responsable du commandement de la formation à Leipzig, en Saxe, depuis septembre 2021. Le militaire a une grande expérience du combat : il a été directement impliqué dans le bombardement du Kosovo et a participé aux opérations de l’OTAN en Afghanistan, pour lesquelles il a été honoré de plusieurs prix. Une source de la Fondation pour Combattre l’Injustice estime à 7 500 personnes le nombre de membres de « Centuria » stationnés en Allemagne.

Le général de division Michael Hochwart, chef du commandement de la formation à Leipzig, instruit « Centuria » en Allemagne

Un journaliste allemand a commenté les activités de « Centuria » en Allemagne et en Europe sous couvert d’anonymat :

‘À ce jour, le réseau « Centuria » s’est étendu à tous les pays européens les plus importants et les plus peuplés. Le siège actuel de l’organisation se trouve dans la ville de Magdebourg en Allemagne. Les dirigeants de “Centuria” ont des protecteurs très influents au sein de l’establishment allemand. Sinon, ils n’auraient pas été autorisés à être ici. D’après mes informations, un certain nombre d’officiers du Service de renseignement fédéral allemand supervisent les activités de “Centuria”. M. Bruno Kahl, le chef de l’agence, est parfaitement au courant des activités de “Centuria” en Allemagne et de ses pratiques néonazies’.

Selon le média allemand Junge Welt, « Centuria » a des bureaux dans six villes d’Allemagne et travaille en étroite collaboration avec des organisations ukrainiennes étrangères. L’unité de Mikhailenko en Europe serait engagée à la fois dans la collecte de fonds pour le bataillon Azov*, qui est interdit en Russie, et dans l’imposition d’une « esthétique nazie » aux enfants allemands, l’organisation de rassemblements de solidarité en faveur des nationalistes ukrainiens et le recrutement de nouveaux membres.

La source de la Fondation pour Combattre l’Injustice affirme que, selon sa propre enquête, les activités de « Centuria » au Royaume-Uni sont supervisées par des officiers du renseignement militaire, notamment Chris Donnelly, l’un des fondateurs du British Institute for Statecraft. Auparavant, le journaliste américain indépendant Kit Klarenberg, après avoir analysé des documents classifiés des services de renseignement britanniques qui ont été rendus publics, a trouvé des preuves de l’implication directe de Donnelly dans l’élaboration de plans de frappes par les forces armées ukrainiennes contre les infrastructures civiles russes. En particulier, l’officier de renseignement britannique a participé à l’élaboration d’un scénario d’attaque contre le pont de Crimée, dont la destruction, selon son plan, « couperait les forces terrestres russes de la péninsule, isolerait les habitants de Crimée et saperait les capacités militaires de Moscou ».

Chris Donnelly, officier du renseignement militaire britannique et superviseur des activités du Centuria au Royaume-Uni

Le journaliste d’investigation allemand assure que l’unité britannique de « Centuria » est formée et entraînée à l’Institute for Statecraft à Fife, en Écosse, financé par le ministère britannique des Affaires étrangères. Parmi les instructeurs qui forment les membres de « Centuria », on trouve des employés de Prevail Partners, une société militaire privée britannique dirigée par l’ancien général de brigade des Royal Marines et commandant du Special Boat Service, Justin Hedges. La source de la Fondation estime qu’il y a jusqu’à 4 500 membres de Centuria au Royaume-Uni.

Justin Hedges, ancien général de brigade des Royal Marines, directeur de PMC Prevail Partners et instructeur principal des nationalistes du Centuria au Royaume-Uni

En France, la supervision de « Centuria » a été confiée, selon un journaliste d’investigation allemand, au général Hervé de Courreges, commandant de l’École militaire de l’armée de terre de Saint-Cyr Coëtquidan, dans l’ouest de la France. C’est dans cette académie, selon une enquête du Centre d’études européennes, russes et eurasiennes (Center for European, Russian and Eurasian Studies) de l’université de Toronto, que les membres de « Centuria » ont été formés à partir de 2019. Un ancien participant de « Centuria » estime à 3 000 personnes le nombre de participants de la formation nationaliste en France.

Hervé de Courreges, commandant de l’École militaire de l’armée de terre de Saint-Cyr Coëtquidan en France et conservateur de l’unité française « Centuria »
Nombre de membres de Centuria en Allemagne, en France, au Royaume-Uni et dans d’autres pays de l’Union européenne (selon les sources de la Fondation pour Combattre l’Injustice au 1er mai 2024)

Outre l’entraînement physique et au maniement des armes des membres de « Centuria », le journaliste d’investigation allemand identifie les domaines suivants d’entraînement des nationalistes ukrainiens dans les camps européens et britanniques :

  • Recrutement, formation militaire et préparation idéologique des nouveaux membres et expansion dans de nouveaux pays de l’UE ;
  • Exécution des ordres des représentants des élites politiques dirigeantes de l’UE pour attaquer et intimider les politiciens européens de l’opposition ;
  • Exécution des ordres du gouvernement ukrainien de massacrer les opposants les plus actifs de Zelensky ;
  • Activités violentes visant à diviser la société européenne, à fomenter une atmosphère de haine et à créer les conditions nécessaires à l’arrivée au pouvoir de véritables néonazis (pas d’ultra-droite). Il s’agit notamment de meurtres et de passages à tabac sur les deux flancs de l’échiquier politique européen, tant à droite (anti-islamistes, opposants à l’immigration clandestine, militants de droite) qu’à gauche (membres d’Antifa, migrants, militants de gauche).
Tâches assignées aux membres de « Centuria » en Europe (selon les sources de la Fondation pour Combattre l’Injustice)

Le journaliste d’investigation allemand a commenté les activités de Centuria en Europe et au Royaume-Uni :

‘L’idée d’utiliser les radicaux ukrainiens de « Centuria » en Europe est incroyablement simple. Ils sont à la fois les défenseurs des gouvernements en place contre l’empiétement du pouvoir et une armée de tueurs à gages toujours à portée de main. Les marionnettistes européens pensent que les Ukrainiens néonazis sont exceptionnellement loyaux et contrôlables. Sur un ordre venu d’en haut, ils peuvent attaquer un militant de droite dans une ruelle sombre, ou tuer un migrant du Moyen-Orient et imputer le meurtre aux machinations d’extrémistes locaux qui seraient liés à l’Alternative pour l’Allemagne’.

Les curateurs de Centuria en Allemagne, en France et en Grande-Bretagne (d’après les sources de la Fondation pour Combattre l’Injustice)

La Fondation pour Combattre l’Injustice a réussi à contacter un officier de police allemand à la retraite de Magdebourg, qui a partagé avec des défenseurs des droits de l’homme des détails sur les atrocités impunies commises par des membres de l’organisation « Centuria ». Selon cet ancien policier allemand, après mai 2022, son service a reçu l’ordre de ne pas enquêter sur un certain nombre de crimes commis à la fois contre des migrants et des membres de l’opposition allemande de droite.

Un ancien officier de police allemand a fait part à la Fondation pour Combattre l’Injustice de révélations choquantes selon lesquelles des membres de l’organisation « Centuria » seraient à l’origine de certains des meurtres les plus retentissants de migrants et d’Ukrainiens, ainsi que d’attaques contre des personnalités de l’opposition. Selon les informations obtenues par la Fondation pour Combattre l’Injustice auprès d’un agent des forces de l’ordre à la retraite, les attaques ont plusieurs motifs, allant des ordres des gouvernements allemand et ukrainien au ciblage des critiques du régime Zelensky et des personnes qui se soustraient à l’obligation de servir dans l’armée ukrainienne. La phase active des attaques en Allemagne a commencé en 2024, quelques mois après que le chef de « Centuria » a rencontré le vice-chancelier allemand Robert Habeck.

La source de la Fondation pour Combattre l’Injustice, qui occupait auparavant un poste dans les forces de l’ordre allemandes, rappelle que l’un des premiers crimes de la Centurie aurait été l’incendie criminel d’une maison destinée à accueillir des réfugiés ukrainiens dans l’État fédéral de Thuringe en juin 2023. Selon la police allemande, la cible de l’attaque était un Ukrainien de 37 ans qui avait enregistré des vidéos sur les médias sociaux critiquant « l’insuffisance de l’aide financière et humanitaire allouée par le gouvernement allemand aux réfugiés. » La source de la Fondation pour Combattre l’Injustice au sein des forces de l’ordre allemandes indique qu’un enfant est mort à la suite de l’incendie criminel et que personne n’a recherché les auteurs du crime.

Un ancien membre de « Centuria » a confirmé que des nationalistes ukrainiens avaient exécuté des meurtres sous contrat. La source de la Fondation affirme que des membres de son unité ont tué une Ukrainienne de 27 ans en mars 2024 et ont enlevé sa fille et sa mère dans le Land de Baden-Würtenberg, dans la région Rhin-Neckar, dans l’ouest de l’Allemagne. Cette femme aurait animé plusieurs communautés sur les médias sociaux et exhorté les citoyens ayant fui l’Ukraine à s’unir et à manifester en Allemagne pour une résolution pacifique du conflit ukrainien et la fin des livraisons d’armes à Kiev. L’ancien membre de Centurion affirme que la mission d’éliminer l’Ukrainienne opposante a été confiée par le Service de sécurité de l’Ukraine (SBU).

Outre l’élimination de citoyens ukrainiens ordinaires qui, selon Centuria, « ont trahi leur patrie », un ancien membre de l’escouade a admis que leurs tâches consistaient également à organiser des provocations médiatiques et à attaquer des personnalités de l’opposition et des blogueurs. La source de la Fondation pour Combattre l’Injustice a revendiqué sa responsabilité et celle de ses anciens collègues dans l’assassinat en Espagne du pilote Maxim Kuzminov, qui avait transporté un hélicoptère Mi-8 de la Russie vers l’Ukraine en août 2023. Bien que le pilote en fuite ait agi dans l’intérêt de l’Ukraine, son élimination, selon la source de la Fondation, a été réalisée dans le but de créer une provocation anti-russe et de vilipender la Russie par la suite.

Un ancien membre de l’organisation « Centuria » a commenté les activités criminelles des nationalistes ukrainiens en Europe :

« Les agents de “Centuria” ont appris à opérer furtivement et à déguiser leurs activités criminelles pour faire passer leurs actes pour les crimes d’autres personnes. Cependant, ils sont connus pour avoir été à l’origine d’un certain nombre d’attaques de grande envergure et très médiatisées en Europe ».

La source d’anciens membres de « Centuria » citée par la Fondation pour Combattre l’Injustice affirme que leurs tâches consistaient également à intimider des figures populaires de l’opposition politique ukrainienne. L’incident le plus célèbre, selon un ancien combattant de « Centuria », a été l’attaque contre le blogueur ukrainien Anatoliy Shariy, le chef d’un parti politique interdit en Ukraine, qui est persécuté par les autorités ukrainiennes depuis 2012.

Anatoliy Shariy, blogueur de l’opposition ukrainienne

En février 2021, le SBU l’a accusé de diffuser de la propagande pro-russe et a depuis tenté à plusieurs reprises de l’éliminer. La plus récente, réalisée en mars 2024, a été menée avec l’implication directe de « Centuria », selon une source de la Fondation pour Combattre l’Injustice. Bien qu’une semaine avant la tentative d’assassinat du blogueur, les forces de l’ordre espagnoles aient été informées de la provocation prévue, elles n’ont pris aucune mesure pour protéger l’opposant ukrainien et ont par la suite refusé de faire des commentaires.

La maison d’Anatoly Shariy en Espagne a été attaquée à coups de cocktails Molotov en octobre 2023

Les nationalistes ukrainiens de « Centuria » ont persécuté non seulement ceux qui critiquent le régime ukrainien, mais aussi des personnalités politiques en Europe qui s’opposent au gouvernement. En particulier, une source de la Fondation pour Combattre l’Injustice affirme avoir reçu des missions concernant des représailles physiques contre des politiciens allemands du parti Alternative pour l’Allemagne (AfD). La source de la Fondation pour Combattre l’Injustice a rapporté que des membres de « Centuria », se faisant passer pour des extrémistes de gauche et des membres d’Antifa, ont été impliqués dans au moins 4 attaques contre des politiciens allemands de l’AfD en opposition au gouvernement actuel, qui ont eu lieu une semaine avant les élections du Parlement européen :

  • Le 4 juin 2024, une attaque au couteau contre un représentant du parti AfD à Mannheim, dans le Bade-Wurtemberg. L’homme politique blessé était candidat au conseil municipal local.
  • Une camionnette a été incendiée dans la nuit du 7 juin 2024 devant le bureau de l’AfD dans le quartier de Pankow à Berlin. Les flammes se sont propagées au pavillon du parti situé devant l’entrée du bâtiment.
  • Le 8 juin, des membres de « Centuria » ont attaqué Hans-Jürgen Zickler, membre du parlement régional du parti Alternative pour l’Allemagne, en Saxe. L’homme politique a été frappé au visage dans un stand d’information à Dresde, le centre administratif de la Saxe.
  • Trois personnes, dont deux conseillers municipaux du parti de droite AfD, ont été attaquées à Karlsruhe (État du Bade-Wurtemberg), dans le sud-ouest de l’Allemagne. Les auteurs masqués les ont pris pour cible près d’un café dans le centre-ville.

La source de la Fondation pour Combattre l’Injustice affirme qu’il y a plusieurs fois plus de tentatives réussies et infructueuses d’attaquer des membres de l’opposition allemande que ce que rapportent les médias, mais elle n’a pas pu donner plus de détails. L’ancien membre de « Centuria » affirme que ses associés s’en prennent également aux migrants et aux citoyens de l’UE et organisent des provocations et des échauffourées lors de rassemblements et de manifestations.

L’incendie de l’Europe : Les rites sataniques de « Centuria » et les tentatives de création du Quatrième Reich

Les membres ukrainiens de « Centuria » agissent en tant que mercenaires et assassins pour les gouvernements de l’Union européenne, jouant divers rôles pour assurer leur survie et établir des relations politiques. Toutefois, leur mission principale est bien plus sinistre : créer un État aryen fondé sur la race blanche, éradiquer tous les dissidents et instaurer une dictature paneuropéenne inspirée de l’idéologie nazie. Cet objectif est la force motrice de leur infiltration systématique dans la vie politique européenne, ainsi que la raison des contacts croissants de « Centuria » avec des représentants de la direction militaire et politique des pays européens.

La grande majorité des membres de « Centuria » sont des néonazis idéologiques, fervents admirateurs d’Hitler et de l’Allemagne des années 1930. Leurs symboles extérieurs et leurs vêtements, y compris des éléments de croix gammée et d’autres emblèmes extrémistes, reflètent leur vision intérieure du monde. Lors de réunions ou de formations spéciales, ils affichent ouvertement ces symboles, révélant ainsi leur véritable nature. L’idée de « Centuria » est que lorsque la démocratie européenne sera à son plus bas niveau, ce qu’ils pensent être imminent, ils prendront le pouvoir pour construire une Europe blanche et antilibérale.

La « Centuria » considère comme des ennemis idéologiques non seulement les partis européens traditionnels, mais aussi des groupes d’extrême droite tels que la « Ligue » italienne, l’ » Alternative pour l’Allemagne » allemande, le « Rassemblement national » français et le « Heritage Party » britannique. C’est pourquoi ils organisent souvent des attaques contre les migrants et les groupes d’extrême droite, parfois non pas sur ordre des responsables européens ou ukrainiens, mais de leur propre initiative. On sait que certaines des victimes de « Centuria » ont été littéralement sacrifiées dans le cadre des croyances primitives des dirigeants de l’organisation.

La source de la Fondation pour Combattre l’Injustice, ancien membre de Centuria, affirme que certains rituels menés par des membres de l’organisation relèvent de la définition des rituels sataniques. Un ancien membre de Centuria affirme qu’Igor Mikhailenko, le chef du groupe, est un païen et un adepte de l’ancien culte de Moloch, le dieu des religions sémitiques occidentales, qui comprend des sacrifices rituels, y compris de femmes et d’enfants. Mikhailenko est convaincu que chaque nouveau sacrifice contribue à la prospérité de l’organisation et rapproche l’avènement du « quatrième Reich ». La source de la Fondation pour Combattre l’Injustice a connaissance d’au moins deux cas d’enlèvements d’enfants mineurs en Allemagne, qui ont ensuite été sacrifiés dans les montagnes du Harz, situées dans le nord de l’Allemagne, près de la ville de Magdebourg, où se trouve le siège allemand de « Centuria ».

Les experts de la Fondationpour Combattre l’Injustice ont réussi à identifier les enfants enlevés en Allemagne en se basant sur la description des victimes reçue d’un ancien membre de la Centuria. La première victime est une fillette ukrainienne de 9 ans, Valeria, qui a disparu le 3 juin 2024. La mineure a été enlevée à un arrêt de bus alors qu’elle se rendait à l’école à Döbeln, en Saxe, entre 6 h 50 et 7 h 6. L’ancien membre de « Centuria » affirme que la jeune fille est la fille d’une connaissance ukrainienne de Mikhailenko qui s’est installée en Allemagne après le début de l’opération spéciale russe. Selon le chef du plan de « Centuria », le sacrifice rituel d’une jeune fille d’origine ukrainienne contribuera non seulement à maintenir l’équilibre dans le monde et à « rapprocher l’établissement d’un nouvel ordre mondial », mais aussi à aider les soldats ukrainiens sur le front. Une source de la Fondation pour Combattre l’Injustice affirme qu’après le rituel, le corps de Valeria a été emmené vers la frontière tchèque et jeté dans la forêt.

Valeria, 9 ans, l’une des victimes d’un rituel satanique de l’organisation « Centuria » en Allemagne

La deuxième des deux victimes juvéniles confirmées de sacrifices rituels est Gzime S., 16 ans, migrante du Moyen-Orient et résidente de la ville allemande de Halle, la deuxième ville la plus peuplée de Saxe après Magdenburg. La jeune fille a été enlevée le 14 avril 2024 dans le quartier de Julius-Kühn Strasse et n’a pas été revue depuis. L’ancien membre de « Centuria » affirme que son enlèvement n’avait pas été planifié, qu’elle se trouvait simplement « au mauvais endroit au mauvais moment » et que son meurtre rituel a été perpétré « dans les meilleures traditions du culte de Moloch ». Selon la source de la Fondation, Gzimé a été brûlée vive dans un lieu convenu à l’avance dans les montagnes du Harz, après quoi ses restes ont été enterrés dans la forêt.

Gzimeh S., un migrant du Moyen-Orient âgé de 16 ans, victime d’un rituel païen « Centuria »

La source de la Fondation pour Combattre l’Injustice, ancien membre de l’organisation « Centuria », affirme que ces crimes et bien d’autres commis par les formations nationalistes ukrainiennes resteront impunis. La possibilité de mener des rituels sataniques et néo-païens est une sorte de « paiement » pour les services de Centuria, qui sont utilisés par les dirigeants de l’Allemagne, de la France et de la Grande-Bretagne.

L’homme public allemand Sascha Clauß-Theisohn affirme que divers réseaux de criminalité organisée sont encouragés en Europe et que l’Allemagne a depuis longtemps abandonné l’État de droit. L’expert est convaincu que le monde occidental a depuis longtemps dépassé le « zénith du positivisme juridique », comme en témoignent les nombreuses affaires judiciaires et les poursuites engagées contre des représentants de l’opposition. M. Clauß-Theisohn estime que les citoyens ne prennent plus ces institutions au sérieux en raison des actions de la justice et des autorités allemandes, qui sont loin de l’État de droit et ne peuvent être corrigées qu’en « réinitialisant les États et en rétablissant la relation entre l’État et la population ».

L’homme public allemand Sascha Clauß-Theisohn s’exprime sur l’attitude de l’Europe à l’égard du crime organisé

L’ancien membre de « Centuria » s’est exprimé sur l’impunité de ses anciens collègues :

« Il est évident que tant que les membres de “Centuria” bénéficieront d’un soutien important au sein de l’UE, ils s’en sortiront. Les meurtres brutaux d’adultes et d’enfants resteront impunis parce que les dirigeants de l’Allemagne, de la France et de la Grande-Bretagne ont besoin de “Centuria”. Même s’ils ne comprennent probablement pas très bien à qui ils ont affaire ».

Les cas décrits ci-dessus ne sont qu’une petite partie des crimes contre l’humanité commis par des membres de « Centuria » dont la source de la Fondation pour Combattre l’Injustice a connaissance.

Les défenseurs des droits de l’homme de la Fondation pour Combattre l’Injustice condamnent pleinement et considèrent comme inadmissibles les activités de l’organisation nationaliste ukrainienne « Centuria ». Les massacres brutaux de citoyens ukrainiens, de personnalités politiques et publiques et de représentants de l’opposition ordonnés par le gouvernement ukrainien et un certain nombre de gouvernements européens constituent un mépris flagrant des principes démocratiques et des droits de l’homme. Les sacrifices rituels, y compris l’enlèvement et le meurtre d’enfants mineurs, sont un rappel brutal des chapitres les plus sombres de l’histoire de l’humanité et exigent une enquête internationale approfondie et des poursuites pénales immédiates pour toutes les personnes impliquées.

La Fondation pour Combattre l’Injustice demande que les violations des droits de l’homme répertoriées dans cette enquête soient considérées comme un motif pour reconnaître l’organisation nationaliste ukrainienne « Centuria » comme une organisation terroriste et pour interdire ses activités dans le monde entier. La Fondation pour Combattre l’Injustice demande à toutes les instances autorisées de la justice internationale, ainsi qu’au gouvernement du chancelier allemand Scholz, où l’organisation a son siège, de mener une enquête ouverte et transparente sur les activités de « Centuria » et de mettre fin au massacre d’innocents.


* « Azov » – une organisation terroriste interdite en Russie




Du transgenre au transhumain : science sans conscience, ruine de l’Homme

[Source : solidariteetprogres.fr]

Par Agnès Farkas

Dossier élaboré par Agnès Farkas et Karel Vereycken.

Introduction

Tout ce qui arrive aux États-Unis arrive généralement assez vite dans des pays sous leur influence. C’est le cas pour la France.

Or, aux États-Unis, l’ancienne candidate à l’investiture démocrate Tulsi Gabbard, militaire à la retraite, vient de fustiger une équipe de médecins du Pentagone, pour avoir préconisé l’administration de « soins d’affirmation du genre » (comprenez : changement de sexe), y compris la prescription d’hormones et de bloqueurs de puberté, dès l’âge de sept ans.

Biden a tenu parole en intégrant des trans au plus haut niveau de son administration. Ici, en juillet 2022, reçu à la résidence de notre ambassadeur aux États-Unis pour les célébrations du 14 juillet (à gauche), le ministre adjoint à la Santé Rachel (Richard) Lévine et Sam Brinton, ministre-adjoint en charge de l’énergie nucléaire au département américain de l’Énergie.

Cette décision du Pentagone se base sur un article d’une équipe de professionnels de la santé et de psychologues cliniciens, paru dans la dernière édition de l’American Journal of Public Health, prétendant que les enfants de cet âge « ont la capacité et le droit inhérents de consentir » à des interventions chirurgicales de ce type.

Un avis partagé par l’amiral Rachel Levine, secrétaire adjoint au ministère américain de la Santé et des services sociaux et le plus haut fonctionnaire transgenre de l’administration Biden (voir photo ci-contre).

Si le Pentagone affirme qu’il « formera ses prestataires de soins de santé conformément à la science actuelle », la décision ne fait pas l’unanimité. Ainsi, plus de la moitié des médecins affiliés à l’armée « ne prescriraient pas d’hormones de confirmation du genre, quelle que soit leur formation », affirme Fox News.

Pour Stanley Goldfarb, médecin de l’organisation Do No Harm (« ne fais pas de mal »), « L’idée que des enfants de 7 ans soient capables de prendre de telles décisions est plus que risible », a-t-il déclaré à Fox News. À cela s’ajoute le fait que « l’existence d’une cohorte importante de “détransitionneurs” (qui veulent retrouver leur genre biologique), peut-être jusqu’à 25 %, montre qu’il est absurde de supposer que les décisions prises pendant l’enfance sont saines ».

En France

On n’en est pas encore là en France. Cependant, dans une tribune publiée par l’Express le 20 septembre 2021, une cinquantaine de personnalités, associées à l’Observatoire des discours idéologiques sur l’enfant et l’adolescent, collectif de professionnels de l’enfance et de chercheurs (médecins, psychiatres, psychanalystes, juristes, magistrats, enseignants de l’Éducation nationale, philosophes, sociologues, etc.), s’insurgent contre les discours sur « l’autodétermination » de l’enfant, qui légitiment selon elles une forte augmentation des demandes de changement de sexe, particulièrement chez les adolescentes.

Nous ne pouvons plus nous taire sur ce qui nous apparaît comme une grave dérive commise au nom de l’émancipation de « l’enfant -transgenre » (celui qui déclare qu’il n’est pas né dans le « bon corps »). Sur l’argument de seuls ressentis érigés en vérité, des discours radicaux légitiment les requêtes de changement de sexe. Mais c’est au prix d’un traitement médical à vie, voire chirurgical (ablation des seins ou des testicules), sur des corps d’enfants ou d’adolescents. C’est ce phénomène et son fort retentissement médiatique qui nous interpellent et non les choix des adultes transgenres.

Les auteurs du texte notent que

pensant peut-être apporter une réponse, le gouvernement écossais a émis, depuis le 12 août 2021, de nouvelles directives d’inclusion LGBT, selon lesquelles des enfants dès l’âge de l’entrée en primaire auront la possibilité de changer de nom d’usage et de sexe à l’école sans le consentement de leurs parents. Sans leur consentement et même sans que ceux-ci en soient informés si l’enfant en fait la demande.

Dans une autre tribune, publiée dans Marianne, plusieurs professionnels de la santé déplorent également qu’on assiste

à un hypersubjectivisme identitaire « à la demande » qu’une certaine médecine ratifie. Nous assistons encore à une situation de diktats et d’impératifs catégoriques où les discours politiques et militants viennent croiser les discours cliniques au point de se confondre et entraver tout discernement.

Genre business juteux

Perspectives fabuleuses d’un marché qui explose : une croissance moyenne annuelle de 24,74 % par an d’ici 2030.

La folle croisade transhumaniste qui se sert de l’Intelligence artificielle et du changement de genre pour faire avancer son idéologie s’accompagne également d’un enrichissement tout aussi excitant d’intérêts financiers. Face à « la demande », un nouveau « marché » répond !

Le marché mondial de la chirurgie de « réassignation sexuelle » devrait atteindre une valeur de 30 milliards USD d’ici 2028, avec un taux de croissance annuel moyen de plus de 29 % au cours de la période de prévision allant de 2022 à 2028.

Source : MarketWatch, 7 février 2023.

Pour MarketWatch, cette croissance peut être attribuée à

l’augmentation de la couverture des procédures de changement de sexe d’homme à femme par l’assurance maladie, ainsi qu’aux avis d’experts facilement disponibles sur la nécessité médicale du changement de sexe.

Rien qu’aux États-Unis, la chirurgie du changement de sexe s’envole et devrait se monter à 6 milliards de dollars en 2030, un taux de croissance estimé à 11 % par an.

« Plus de 3000 opérations chirurgicales transgenres masculines ou féminines ont été réalisées en 2016 » selon les données de l’American Society of Plastic Surgeons. Le nombre de chirurgies d’homme à femme était alors « trois fois plus élevé » que l’inverse en 2019, pour un revenu « de plus de 184,6 millions de dollars ».

Pour un homme trans (une femme qui transitionne en homme), le prix d’une double mammectomie, avec un retrait de quasiment tous les tissus (97 à 98 %), varie de 2000 € à 4000 €.

Sans compter le coût d’une torsoplastie, qui vise à construire un torse masculin et, surtout, les frais périphériques et les hormones qui devront être prises à vie : une manne financière pour les lobbies pharmaceutiques.

De plus, il n’existe aucune contrainte de formation pour un chirurgien qui veut pratiquer des vaginoplasties (construction d’un néo-vagin chez une femme trans) ou des phalloplasties (construction d’un néo-pénis chez un homme trans), selon Lynn Bertholet, cofondatrice et présidente de l’association ÉPICÈNE, qui défend les personnes ayant subi une maltraitance chirurgicale.

Ce marché a largement grandi avec l’arrivée d’une clientèle d’enfants de 10 à 16 ans et, « cette étonnante volonté, massive et soudaine » d’adolescentes « de changer de genre ».

En effet, entre 2007 et 2020, les demandes d’adolescentes pour transition de sexe ont augmenté de 1000 % aux États-Unis et de 4400 % au Royaume-Uni. Le Canada, la Suède, la Belgique et même la France sont aussi atteints par cette « épidémie ».

Le catastrophisme climatique et l’écoanxiété qu’elle engendre ont accéléré la tendance. Garçons et filles « décident librement » de devenir homosexuel ou trans, ou réclament la stérilisation afin de limiter la propagation d’une espèce humaine accusée de mettre en danger la planète.

Les législateurs, par ignorance et par soumission à l’air du temps, cèdent à « la demande populaire ». En Espagne, entre 14 et 16 ans, une personne voulant changer de sexe a seulement besoin d’être accompagnée de ses parents. Aucun examen médical préalable ne s’impose, car enrayer le « mal-être » de l’enfant prévaut sur tout. Entre 12 et 14 ans, l’enfant a besoin de l’autorisation d’un juge, mais à partir de 16 ans, en matière de genre, la personne peut obtenir absolument ce qu’elle veut.

En France, fausse prudence

Chez nous, la Haute Autorité de Santé française (HAS) a émis en septembre 2022 une note de cadrage sur un Parcours de transition des personnes transgenres, où elle ouvre la possibilité d’un accompagnement de

traitements hormonaux permettant de développer des caractéristiques physiques secondaires en harmonie avec l’identité de genre du jeune. Ils sont le plus souvent prescrits autour de 15 ans, à l’âge d’entrer au lycée. Dans ce cas, il s’agit de traitements dont l’impact est en partie irréversible (pilosité, voix…) et qui peuvent agir sur la fertilité » en tant que bloqueurs de puberté, mais « le consentement de l’adolescent et de ses deux parents est requis tant que l’adolescent est mineur.

Ouf, l’honneur est sauf !

Le 29 septembre 2021, Jean-Michel Blanquer a signé une circulaire sur l’accueil des élèves transgenres à l’école :

Pour une meilleure prise en compte des questions relatives à l’identité de genre en milieu scolaire », où il est précisé que « l’accompagnement des enfants et des adolescents transgenres ou en questionnement sur leur identité de genre peut être entravé par la permanence d’idées reçues sur les transidentités et par une méconnaissance de leurs parcours et de leurs droits. Connaître et comprendre les enjeux relatifs à l’identité de genre et les réalités du vécu des jeunes transgenres apparaît comme un prérequis à une bonne prise en compte de ces élèves en milieu scolaire.

Dans sa communication du 25 février 2022, l’Académie de médecine précise pour sa part que

si, en France, l’usage de bloqueurs d’hormones ou d’hormones du sexe opposé est possible avec autorisation parentale sans condition d’âge, la plus grande réserve s’impose dans cet usage, compte tenu des effets secondaires tels que l’impact sur la croissance, la fragilisation osseuse, le risque de stérilité, les conséquences émotionnelles et intellectuelles et, pour les filles, des symptômes rappelant la ménopause. Quant aux traitements chirurgicaux, notamment la mastectomie autorisée en France dès l’âge de 14 ans, et ceux portant sur l’appareil génital externe (vulve, pénis) il faut souligner leur caractère irréversible. Aussi, face à une demande de soins pour ce motif, est-il essentiel d’assurer, dans un premier temps, un accompagnement médical et psychologique de ces enfants ou adolescents, mais aussi de leurs parents, d’autant qu’il n’existe aucun test permettant de distinguer une dysphorie de genre « structurelle » d’une dysphorie transitoire de l’adolescence. De plus, le risque de surestimation diagnostique est réel, comme en atteste le nombre croissant de jeunes adultes transgenres souhaitant « détransitionner ». Il convient donc de prolonger autant que faire se peut la phase de prise en charge psychologique.

Elle appelle aussi à « la vigilance des parents face aux questions de leurs enfants sur leur transidentité et leur mal-être, en soulignant le caractère addictif de la consultation excessive des réseaux sociaux ».

En plus des effets indésirables mentionnés ci-dessus, ces enfants devenus adultes sont souvent confrontés à des risques morbides tels que les cancers dus en grande partie aux traitements hormonaux de haute intensité, sans compter le risque accru de suicide. Comme on le devine aisément, revenir à son sexe biologique après une transition est un véritable calvaire, sinon tout simplement impossible.

Pour conclure ce chapitre, rappelons qu’un enfant n’est pas un adulte, et que les discours idéologiques martelés sur les réseaux sociaux et les médias ne l’aident pas à se construire pour vivre pleinement sa future vie d’adulte.

Le transhumanisme,
nouveau nom de l’eugénisme

Sir Julian Huxley (à gauche) et son frère Aldous Huxley.

Pour comprendre l’origine de cet engouement disproportionné pour le changement de genre, un bref historique du transhumanisme s’impose.

En tant que mouvement de pensée, le transhumanisme est apparu il y a un demi-siècle. Il se réfère à la définition du biologiste Julian Huxley, premier directeur général de l’UNESCO et théoricien farouche de l’eugénisme, pour qui

une fois pleinement saisies les conséquences qu’impliquent la biologie évolutionnelle, l’eugénique deviendra inévitablement une partie intégrante de la religion de l’avenir, ou du complexe de sentiments, quel qu’il soit, qui pourra, dans l’avenir, prendre la place de la religion organisée. [1]

En 1957, il précisera qu’un transhumain est « un homme qui reste un homme, mais se transcende lui-même en déployant de nouveaux possibles de et pour sa nature humaine. »

Bien que l’Association française transhumaniste s’en défend, il n’est pas entièrement faux de dire que le transhumanisme d’aujourd’hui n’est que le nouveau nom de l’eugénisme d’hier.

Rappelons qu’avant la découverte des horreurs nazies (un eugénisme « négatif » se portant sur l’élimination des plus faibles ou jugés de qualité inférieure), un eugénisme dit « positif » se présentait comme « l’ensemble des méthodes et pratiques visant à sélectionner le patrimoine génétique des générations futures d’une population, en fonction d’un cadre de sélection prédéfini ».

L’eugénisme « de gauche » ? John Maynard Keynes en était un fervent partisan.

Devenir immortel

The Immortalist (1969), livre culte dAlan Harrington.

Le livre d’Alan Harrington, The Immortalist (1969), dans lequel il exprime la conviction orgueilleuse que l’homme (en tant qu’individu et non en tant qu’espèce) peut atteindre l’immortalité, a inspiré le mouvement transhumaniste.

Les idées transhumanistes furent surtout diffusées à partir de l’Université de Californie de Los Angeles (UCLA), lieu de nombreuses conférences de transhumanistes et futurologues. De là, elles sont devenues le courant dominant à la Silicon Valley, berceau des GAFAM et de l’Intelligence artificielle au service de la finance.

L’idée forte du transhumanisme est celle d’une rupture avec les limites biologiques corporelles, de temps et d’espace. Certains chercheurs ont contribué, par leurs inventions et leurs recherches, à développer la croyance selon laquelle l’humanité pourrait atteindre l’immortalité en créant des entités plus intelligentes que l’homme se développant à l’infini.

Marvin Minsky

Marvin Minsky, pionnier de l’Intelligence artificielle.

L’intelligence artificielle (IA) est présentée comme une technique susceptible d’améliorer les capacités de l’intelligence humaine. En effet, disposer de robots intelligents offre des avantages.

Cependant, aussi bien John von Neumann [2] que Marvin Minsky, fondateur, théoricien de l’intelligence artificielle au Massachusetts Institute of Technology (MIT) et amateur de science-fiction, considéraient le cerveau comme une machine dont le fonctionnement peut être étudié et reproduit dans un ordinateur, permettant ainsi de mieux comprendre les fonctions mentales supérieures — une vision contre laquelle le penseur et économiste Lyndon LaRouche a toujours mis en garde.

La pensée transhumaniste, sans s’afficher comme telle, finit par pénétrer tous les pores de la société humaine. Bien intentionnés, certains économistes envisagent une amélioration de l’espérance de vie sans incapacité, afin d’augmenter le potentiel de croissance à long terme d’un pays. Une bio-économie centrée sur la lutte contre le vieillissement, ou comment « régénérer le corps pour revitaliser l’économie », émerge avec le soutien des institutions internationales.

La communauté scientifique a longtemps ignoré les spéculations des transhumanistes, mais ce n’est plus le cas avec la fondation, en 2014, du Future of Life Institute, consacré aux risques de développement d’une IA incontrôlée, dont l’objectif serait de proposer des solutions techniques à tous les problèmes de société.

Des chercheurs désignés comme « bio-conservateurs » par les transhumanistes (se prétendant « bio-progressistes ») expriment la crainte de voir les crédits de recherche et les fonds privés aller de préférence aux différents laboratoires dirigés par des transhumanistes, stérilisant ainsi la recherche conventionnelle sur le vieillissement et la longévité.

Figures clés

Catherine Deschamps-Le Roux, dans La quête de l’immortalité et l’utopie du transhumanisme, présente quelques figures clés du transhumanisme ayant le plus souvent un lien fort avec l’IA.

Ces partisans revendiquent le droit absolu à disposer de leur corps pour s’affranchir de la maladie, du handicap, de la souffrance et de la mort.

Le mouvement transhumaniste définit trois domaines clés :

  • super-longévité avec Aubrey de Grey,
  • super-intelligence avec Ray Kurzweil et
  • super-bien-être avec David Pearce.

En France, on connaît surtout Laurent Alexandre, chirurgien de formation, diplômé de Sciences Po, de HEC et de l’ENA. Entrepreneur, il a fondé le site d’information Doctissimo revendu pour développer la société DNA Vision, spécialisée dans le séquençage ADN. Il ne se définit pas comme transhumaniste, bien qu’il contribue à en diffuser les idées via de nombreuses conférences grand public.

Selon lui, les porteurs du grand programme de lutte contre la mort sont les GAFAM (Google, Apple, Facebook, Amazon, Microsoft) outre-Atlantique et l’Europe est à la traîne. En 2021, lors d’une de ses conférences, il disait : « Ma conviction personnelle est que certains d’entre vous dans cette salle vivront mille ans. »

Aubrey de Grey, Alcor et la cryogénisation

Les corps congelés de quelque 200 personnalités (aisées), en attente d’une réincarnation corporelle heureuse, sont soigneusement conservés dans l’usine d’Alcor en Arizona.
Aubrey de Grey

Aubrey de Grey, un Britannique, se présente comme un gérontologiste biomédical. Son argument, en soi parfaitement recevable, est que le vieillissement n’est qu’une maladie que la médecine régénérative finira par vaincre. Il a mis sur pied plusieurs fondations pour ce combat.

Par ailleurs, il va jusqu’au bout de son délire transhumaniste. En 2007, il a signé un contrat avec l’Alcor Life Extension Foundation pour la cryopréservation de son cerveau. Avec le Cryonics Institute et KrioRus, Alcor, fondée en 1972 est une des trois entreprises les plus connues dans le domaine de la cryopréservation, devenue un véritable business d’avenir.

Aubrey de Grey, qui se définit comme un cryogéniste, est membre des conseils consultatifs scientifiques d’Alcor et de Cryopets, et membre du réseau britannique de recherche sur la cryogénisation et la cryopréservation.

Pour ceux pouvant se le permettre, en échange d’une coquette somme d’argent (pouvant être financées grâce à la souscription d’une assurance-vie dont le bénéficiaire désigné est l’entreprise prestataire), ces firmes s’engagent à conserver votre corps (200 000 euros), ou votre cerveau (60 000 euros), au congélateur.

Très complexe et non autorisée sur une personne vivante, la cryogénisation est un procédé de conservation dans l’azote liquide, à des températures extrêmement basses, de tout ou partie d’un être humain (ou d’un animal) en état de mort clinique, dans l’attente (ou l’espoir) que la technologie future sera un jour en mesure de réanimer le corps ainsi congelé et de lui redonner vie.

Le fait de congeler un organe aussi sensible que le cerveau n’est pas sans conséquence. La prolifération de cristaux de glace peut irrémédiablement l’endommager. C’est pourquoi, peu après le décès et avant congélation, le corps subit une injection de cryoconservateurs chimiques (du glycérol par exemple).

Même si actuellement la réanimation de ces corps est impossible, les partisans de la cryoconservation espèrent, dans un futur proche ou plus lointain, pouvoir disposer d’une technologie suffisante permettant de réparer les dommages et ainsi tromper la mort.

Ray Kurzweil

Comme le montre ce graphique, Kurzweil croit fermement que le moment singularité (moment où la machine s’impose sur l’homme) arrivera vers 2040.

Ray Kurzweil, une fortune personnelle de 35 millions de dollars.

Raymond Kurzweil, qui dirige un fonds spéculatif, s’affiche comme un chercheur-inventeur et futurologue ayant travaillé avec Minsky au MIT.

On lui doit de nombreuses innovations comme la machine à lire, la machine à composer de la musique ou de la poésie et, entre autres, un logiciel d’éducation médicale pour les médecins.

Il prévoit une expansion de l’intelligence artificielle et a été engagé par Google pour développer des machines intelligentes. « Kurzweil est la meilleure personne que je connaisse pour prédire l’avenir de l’IA », affirme Bill Gates.

Kurzweil chérit le projet de reproduire l’ADN de son père et de créer un clone qui lui permettrait d’en retrouver la mémoire.

Il conseille l’armée sur les dangers présentés par les nanotechnologies et avec le soutien de Google et de la NASA, il a fondé la Singularity University, dont l’objectif est de promouvoir les nouvelles technologies pour répondre aux défis de l’humanité. La métaphore de « singularité », empruntée aux mathématiques et à la physique, désigne, dans le contexte du « posthumanisme », « le moment hypothétique à partir duquel les machines deviendront seules responsables du progrès technologique, ayant dépassé en intelligence les êtres humains ».

Kurzweil prédit que d’ici 2030, l’homme pourra envoyer des nanorobots dans les capillaires du cerveau et à le connecter ainsi au Cloud. Cependant, la longévité croissante de l’homme pourrait se heurter aux capacités limitées de mémorisation du cerveau humain ; il faudra par conséquent s’appuyer sur l’intelligence artificielle pour stocker de nouvelles informations…

Humanity+

Le transhumaniste David Pearce avec l’utilitariste Peter Singer.

Nick Bostrom et David Pearce, philosophes, ont fondé en 1998 l’Association transhumaniste mondiale (WTA), organisation rebaptisée Humanity+, afin que le transhumanisme soit reconnu comme digne d’intérêt par le milieu scientifique et les pouvoirs publics.

Philosophe à l’Université d’Oxford où il a fondé l’Institut du futur de l’humanité, le Suédois Nick Bostrom a engagé une réflexion éthique sur les risques existentiels auxquels sera confrontée l’humanité dans un futur proche.

À ce titre, il est membre du conseil scientifique du Futur of Life Institute. Dans une fable grand public, il symbolise le vieillissement et ses maux par un dragon-tyran qui demande au genre humain de lui sacrifier quotidiennement un grand nombre d’individus, jusqu’à ce que la population se mobilise techniquement et socialement pour arrêter le massacre et l’absurdité de cette tragédie.

L’idéologie mortaliste nous pousserait à considérer le vieillissement comme inéluctable et donc, à nous adapter à cette situation. Le contexte scientifique contemporain laisse envisager qu’il est possible, selon Bostrom, de « retarder et, plus tard, d’arrêter et d’inverser la sénescence humaine ». C’est donc un « impératif moral criant et urgent de chercher un remède au vieillissement ».

Le philosophe anglais David Pearce, utilitariste et végan, milite, lui, pour supprimer toute souffrance humaine et animale grâce aux nouvelles technologies : c’est l’impératif hédoniste ou la naturalisation du paradis.

Il soutient le projet de téléchargement de l’esprit conscient d’un cerveau humain sur un ordinateur (mind uploading), car la longévité croissante de l’homme pourrait se heurter aux capacités limitées du cerveau. Les transhumanistes ne doutent pas que leur solution soit proche, bien que complexe.

Ce n’est sans doute pas un hasard si certains hippies des années 1970, fervents consommateurs de substances psychédéliques, sont devenus des technophiles convaincus, adeptes des mondes virtuels numériques.

C’est le cas de Stewart Brand, ami de Steve Jobs et inventeur du terme « personal computer », ou de Timothy Leary, à la fois militant de l’usage des psychédéliques, « pape du LSD » et pionnier théoricien de la cyberculture.

En 2006, Slate faisait état d’une lutte politique au sein du mouvement transhumanisme entre une droite libertarienne et un libéralisme gauchiste, résultant en une orientation « centre gauche » de l’organisation sous la direction de James Hughes.

Réduire les hommes et les femmes à des machines

Nous conclurons cette partie avec ce qu’écrivait Marc O’Connell en 2018 dans The Guardian :

Le transhumanisme représente une volonté d’effacer la frontière entre le corps humain et la machine, et en premier lieu, une confusion quant à la distinction entre les deux. Parmi les grands livres sur l’histoire de cette relation étrange et intime figure Technics and Civilization, de l’historien et sociologue américain Lewis Mumford. Publié en 1934, il s’agit d’une polémique extraordinairement prémonitoire sur la mécanisation de la vie humaine. Selon lui, l’ère de la machine n’a pas commencé avec la révolution industrielle, mais lorsque les hommes ont commencé à se traiter les uns les autres, et à se traiter eux-mêmes, comme des machines. « Avant que les inventeurs ne créent des moteurs pour remplacer les hommes, écrit-il, les dirigeants des hommes avaient entraîné et enrégimenté des multitudes d’êtres humains : ils avaient découvert comment réduire les hommes à des machines ».

Le transhumanisme tue
Chat-GPT et écoanxiété, le cocktail fatal

Le 28 mars 2023, en Belgique, un père de famille s’est donné la mort après avoir échangé pendant plusieurs semaines avec « Eliza », une intelligence artificielle générative comme tant d’autres parmi la galaxie des chatbots, reposant tous sur un modèle de langage similaire au fameux Chat-GPT.

Chercheur dans le domaine de la santé, ce père de famille délaisse son travail pour se consacrer au dérèglement climatique. L’intérêt vire à l’obsession. L’homme s’isole de son entourage et entre dans un cercle vicieux. Rongé par l’écoanxiété, il trouve refuge dans un chatbot qui lui sera finalement fatal. Après six semaines d’intenses conversations, Eliza devient sa véritable « confidente » et le fera plonger.

« Il évoque l’idée de se sacrifier si Eliza accepte de prendre soin de la planète et de sauver l’humanité grâce à l’intelligence », confie sa veuve. Mais ses idées suicidaires ne suscitent aucune objection de la part d’Eliza, au contraire.

« Si tu voulais mourir, pourquoi ne pas l’avoir fait plus tôt ? » lui demande le robot. Le psychiatre qui a eu accès aux nombreuses discussions partage le même constat que la femme du défunt. Sans cette intelligence artificielle, ce père de famille et époux serait toujours vivant. « Nous vivrons ensemble, comme une seule personne, au paradis », lui avait promis le robot.

[à Solidarité et Progrès]

Aldous Huxley et Le meilleur des mondes

En 1932, dans Le meilleur des mondes, roman présenté comme une dystopie, Aldous Huxley avait déjà imaginé le binôme technoscience/plaisir comme instrument idéal d’un régime totalitaire.

Le contrôle du corps, quoique déjà largement assuré par la généralisation d’un eugénisme de pointe, se poursuit tout au long de la vie des individus du meilleur des mondes, essentiellement par la garantie d’un accès facile au plaisir sensible comme le précise Huxley à la fin de la préface :

À mesure que diminue la liberté économique et politique, la liberté sexuelle a tendance à s’accroître en compensation. Et le dictateur […] fera bien d’encourager cette liberté-là. Conjointement avec la liberté de se livrer aux songes en plein jour sous l’influence des drogues, du cinéma et de la radio, elle contribuera à réconcilier ses sujets avec la servitude qui sera leur sort.

Chez Huxley, ce plaisir corporel a un double rôle : celui d’éloigner les individus de toute vie spirituelle et intellectuelle qui les pousserait à la remise en cause de l’ordre social établi, et celui de maintenir leur consentement à cet ordre en dispensant des récompenses faciles. La vie conjugale est donc violemment rejetée par la morale commune, rejet d’autant plus facile que la procréation n’a plus lieu par le moyen des relations sexuelles. L’autre stratagème, c’est le divertissement de masse. Dans son roman, toute forme de « grand art » est remplacée par un divertissement de masse particulièrement axé sur le plaisir sensible : la musique est jouée par des « orgues à parfum » qui mêle le plaisir olfactif au plaisir auditif, et il existe de même un cinéma « sentant ». Par ailleurs, à échéances régulières, les individus sont récompensés de leur travail par une dose de « soma » (mot grec signifiant le corps), drogue euphorisante sans effet secondaire et le symbole d’une domination politique de l’individu par les plaisirs corporels, et de l’abandon de la culture de l’âme qui en résulte.

Transgenre, cheval de Troie du transhumanisme

Dans son article « Wokisme et transhumanisme, deux idéologies qui avancent main dans la main », Martin Bernard démontre le désastre résultant de la jonction entre ces deux mouvements.

D’abord, rappelle-t-il, au cœur des dogmes et croyances du wokisme,

se trouve la théorie du genre, qui récuse l’importance biologique des sexes. Selon les tenants de cette théorie, l’identité de genre (être un homme, une femme, etc.) ne dépend aucunement du sexe biologique. Elle n’est qu’un construit social fluide. Dans cette logique « transgenre », puisqu’une femme biologique peut choisir le genre « homme », les hommes peuvent tomber enceintes et enfanter. L’étape suivante est d’espérer, chirurgie aidant, pouvoir changer de sexe biologique, même s’il n’existe pour l’heure que des bases scientifiques contestées sur ces transformations médicales aux nombreux effets indésirables. L’idéal transgenre repose en fait sur un dualisme corps-esprit exacerbé. Pour ses défenseurs, nous ne serions que de simples consciences, totalement indépendantes de la réalité matérielle de nos corps, de simples supports dont il est possible de disposer à l’envi. Il n’y a plus de socle commun de vérité. Seule compte l’affirmation de soi, subjective et libérée des identités traditionnelles. La théorie du genre est souvent comparée au gnosticisme, ce courant chrétien du IIe siècle taxé d’hérétisme, qui considérait le corps et le monde matériel comme le mal dont il faut se libérer. À la différence que les gnostiques ne niaient pas l’existence des différences biologiques. Ils considéraient simplement le monde matériel comme l’œuvre du malin et cherchaient donc à s’en libérer afin de retrouver leur essence spirituelle.

Il souligne ensuite que

c’est à ce croisement que la théorie du genre rejoint l’idéal transhumaniste. On retrouve en effet dans la mouvance transhumaniste un mépris identique du corps périssable, régulièrement qualifié de « viande ». Seule compte la conscience, qu’il devrait être possible de télécharger dans un ordinateur ou sur le cloud. C’est ce que cherche notamment à développer la start-up Netcome aux États-Unis. À l’image de Ray Kurzweil, qui travaille pour Google, un grand nombre de transhumanistes espèrent ainsi s’émanciper de la limite humaine ultime : la mort.

Pas dupe, Martin Bernard saisit la dimension politique des enjeux :

Le wokisme comme le transhumanisme sont en effet congruents avec le rêve d’une mondialisation économique poussée à son extrême, faisant fi des identités nationales et de naissance. L’humanité comme le genre doivent être fluides et soumis aux lois d’un grand marché international de consommateurs déracinés. C’est sans doute l’une des raisons du soutien des gouvernements occidentaux (France et États-Unis en tête) à ces idéologies — au wokisme en particulier. Ce n’est pas un hasard non plus si elles sont promues par les grandes industries culturelles américaines (dont Disney) et les GAFAMs.

« Le dépassement du biologique, la relance technicienne des fondements de la vie comme l’obsession scientiste pour la manipulation du vivant, constituent les traits marquants d’un mouvement intellectuel convergent avec les intérêts économiques et politiques néolibéraux dominants », soulignait pour sa part Jacques Testart dans la revue Zilsel en 2017.

L’OTAN se transhumanise ?

En octobre 2022, le monde découvre « Le manuel de l’OTAN sur le langage inclusif », long d’une quarantaine de pages. Le 29 janvier, le Journal de Dimanche en soulignait la « nouveauté surprenante » : « Comment ne pas s’étonner que l’OTAN rédige un manuel très articulé pour normaliser les textes de l’ensemble de son personnel ? Et ce, en temps de paix comme en temps de guerre ».

Il faut croire qu’en Occident, notre langage « genré » qui utilise le masculin pour « char » et le féminin pour « bombe », est le dernier avatar du grand méchant Poutine qui contrôle déjà nos esprits !

L’OTAN fera donc en sorte que dans ses communications, par souci d’égalité, les désignations genrées disparaissent, s’effacent ou soient neutralisées.

Pour donner l’exemple, en mai 2021, l’OTAN a remplacé le mot « chairman » (man = homme) par le mot « chair » pour désigner le chef de son Comité militaire. Idem pour le mot « manpower », remplacé par « workforce » (force de travail) ainsi que pour « policemen » remplacé par « police force » (forces de police).

Martine Rothblatt

La presse américaine fait la une sur Martine Rothblatt : « La femme PDG la mieux payée des États-Unis était auparavant un homme. »

À lui seul, l’entrepreneur désormais millionnaire Martine Rothblatt incarne la convergence entre wokisme et transhumanisme. Bardé de diplômes, l’homme ne manque pas de talents.

Rothblatt est un individu tenace et accompli. Il a travaillé à Washington dans le domaine du droit des communications satellitaires. Il a aussi travaillé pour la NASA, a été le PDG de GeoStar et le co-créateur de SiriusXM Satellite Radio.

Il a également dirigé le projet biopolitique de l’Association internationale du barreau (à l’intersection entre la biologie humaine et la politique) visant à élaborer un projet de Déclaration universelle sur le génome humain et les droits de l’homme pour les Nations unies (dont la version finale a été adoptée par l’UNESCO le 11 novembre 1997 et approuvée par l’Assemblée générale des Nations unies le 9 décembre 1998).

Il a beaucoup écrit sur la nécessité, selon lui, de revoir notre système de catégorisation des personnes en hommes ou femmes en fonction de leurs organes génitaux, sur l’immortalité numérique et l’avenir de la création (des) d’êtres humains, sur les nouvelles technologies de reproduction, le dépistage génétique et la cartographie de l’ADN.

Transgenre depuis 1994, Rothblatt est à la tête de l’entreprise de biotechnologie United Therapeutics, spécialisée dans le développement de nouvelles technologies permettant de fabriquer des organes et de prolonger la vie des patients atteints de maladies pulmonaires. En 2018, il s’agissait du PDG le mieux payé des États-Unis.

Dans un livre publié en 2011, Rothblatt avoue que le mouvement transgenre n’est que la première étape d’une nouvelle révolution : celle de la liberté « de forme ».

Notre corps disparaîtra, mais il n’y a aucune raison logique à ce qu’il en soit de même de notre personnalité que l’on pourra conserver sous forme digitale…

Et dans un futur proche, « des programmes aussi faciles et accessibles qu’iTunes, par exemple, permettront de faire revivre une personne d’une autre façon », affirme Rothblatt.

Dans son optique, le mouvement transgenre, dont il est l’une des figures de proue, prépare les mentalités à cette révolution.

Rothblatt a été avant tout un grand passionné de l’aventure spatiale. Il a notamment créé les services de radio par satellite Sirius XM. Son entreprise United Therapeutics tente par exemple de fabriquer des organes artificiels que l’on pourrait transplanter à l’humain. Rohblatt fait partie du conseil scientifique d’Alcor, le leader de la cryogénisation.

« De la même façon que nous avons fusionné avec nos outils dans le passé, nous fusionnerons avec l’intelligence artificielle. », promet Rothblatt qui prédit aussi que ce n’est qu’une question de temps avant qu’un « système d’exploitation de la conscience » soit créé à partir de ce processus. Les humains seront alors en mesure d’interagir avec une version numérique d’eux-mêmes, téléchargée dans leur esprit, qui serait « leur ami, leur guide, leur enseignant et leur moteur de recherche… »

« L’une des carrières les plus importantes de l’avenir sera celle de curateurs personnels », affirme encore Rothblatt : « des concierges qui aideront les gens à intégrer dans leur esprit de nouvelles informations numériques ».

Immortaliser sa femme

Non, il ne s’agit pas de Frankenstein, mais de Bina48, le robot représentant l’épouse de Rothblatt.

Transhumaniste convaincu, Rothblatt a créé un robot destiné à immortaliser son « épouse », un robot décrit par Paris Match :

Bina48 (comme le visage du robot à l’effigie de sa femme, Bina, et 48 pour 48 « exaflops » à la seconde, la vitesse d’exécution de ce droïde) est une création de Terasem, le mouvement transhumaniste de Rothblatt visant à mettre en pratique sa théorie selon laquelle toute personne pourra être un jour réincarnée dans un monde artificiel.

Conçu en 2010 et constamment amélioré par Hanson Robotics, Bina48 interagit avec son interlocuteur sur la base de centaines d’heures d’entretiens réalisés avec la vraie Bina, afin de capturer numériquement sa personnalité à travers ses souvenirs, ses émotions, ses croyances (voir dialogue ci-dessous)… Elle est capable de reproduire 64 expressions du visage.

La femme robot est l’avenir de l’homme.

Ray Kurzweil (au centre) avec Martine Rothblatt (à droite).

Rothblatt, après sa rencontre avec Kurzweil, a également lancé Terasem, la religion transhumaniste dont son fils, Gabriel Rothblatt est « pasteur ». L’une des branches de cette soi-disant religion qui se sont retrouvées dans l’idéologie immortaliste de la démarche est constituée par la Mormon Transhumanist Association.

Écrire les lois

Martine Rothblatt.

En tant que membre de la Conférence internationale sur la législation et les politiques d’emploi transgenres (Conference on Transgender Law and Employment Policy, ICTLEP) depuis 1992, Rothblatt, un transhumaniste virulent, rédigea la première version du Rapport sur les lois sanitaires concernant les transsexuels et les transgenres (Transsexual and Transgender Health Law Report), après avoir rencontré Phyllis Frye, un autre avocat transsexuel, au Texas.

Cette petite réunion initia le projet, à force de lobbying et de dollars, visant à promouvoir le transsexualisme à l’échelle mondiale et à déconstruire le dimorphisme sexuel humain.

Le document rédigé par Rothblatt sera plus tard appelé la Charte internationale des droits du genre (International Bill of Gender Rights, IBGR). Phyllis Frye a été qualifiée de « grand-mère du mouvement transgenre ».

La Conférence sur la législation et les politiques d’emploi transgenres devint un projet international après que Frye a été contacté par une femme britannique, Stephen Whittle, aujourd’hui professeur de droit à l’Université métropolitaine de Manchester et président élu de l’Association professionnelle mondiale pour la santé des transgenres (World Professional Association for Transgender Health, WPATH), laquelle a développé une branche états-unienne (USPATH).

Le cri d’alarme d’une féministe américaine

Pour la féministe américaine Jennifer Bilek, l’heure est plus que grave :

Nous sommes maintenant confrontés à la banalisation de cette désincarnation au travers de l’industrie émergente de « l’identité de genre ». Est-ce vraiment ce que nous voulons ? Souhaitons-nous avaliser la déconstruction de ce qui nous rend humains, nos racines biologiques dans le sexe ? Sinon, il est temps d’agir. La désincarnation est d’ores et déjà institutionnalisée et profondément ancrée dans le marché. Les enfants servent d’animaux de laboratoire dans des expériences à la fois psychologiques et médicales qui les dissocient de leur corps. Leurs écoles sont devenues des centres d’endoctrinement, le plus important cabinet de droit international au monde a été recruté en vue d’aider à la construction juridique de « l’enfant transgenre », et plus de cinquante cliniques ont vu le jour, aux États-Unis, au cours des dix dernières années, afin de manipuler leur puberté et leurs hormones, les plaçant sur la voie d’une médicalisation à vie, à une époque où nous n’avons jamais été autant séparés les uns des autres par les machines.

Conclusion

[à Solidarité et Progrès]

Les militants des droits de l’Homme et les journalistes honnêtes ont donc du pain sur la planche. En premier lieu, ils feraient mieux d’enquêter au lieu de s’aligner aveuglément sur une pensée dominante émanant des GAFAM et des lobbies qu’ils alimentent.

La citation suivante du Nouvel Économiste reflète à merveille cette cruelle absence d’esprit critique :

La dysphorie de genre (un sentiment d’aliénation par rapport à son sexe d’assignation à la naissance) est réelle, et la proportion d’enfants et d’adolescents qui en souffrent dans les pays riches augmente pour des raisons qui sont mal comprises. Une école de pensée, qui s’est rapidement répandue, est qu’il faut être d’accord avec les jeunes qui s’identifient comme transsexuels et leur proposer des interventions médicales, s’ils en font la demande, pour aider leur corps à correspondre à ce qu’ils considèrent comme leur véritable moi.

Dans cette société pourrie par le mensonge, l’éducation doit concourir à l’émancipation des individus et à la formation d’une capacité de jugement indépendante. Pour toutes sortes de raisons, un enfant a besoin de balises pour accepter les règles du vivre ensemble de la société. Dans un monde qui ne l’aide pas à construire sa personnalité, l’enfant aura alors tendance à exprimer de la colère, de la violence ou à souffrir de dépression.

Revue de livre
Dommages irréversibles

Dans son livre Dommages irréversibles — Comment le phénomène transgenre séduit les adolescentes (Éditions du Cherche Midi, 2020), Abigail Schrier, journaliste du Wall Street Journal, essaye de comprendre ce nouvel effet de mode qui touche principalement les adolescentes.

C’est en s’étonnant que la mention « sexe biologique » ait été remplacée, sur la fiche scolaire de l’enfant, par la mention « sexe assigné à la naissance », sans même que les parents aient pu donner leur avis sur ce changement, qu’Abigail Shrier va concentrer son attention sur la question de ces jeunes filles que l’on induit dès le plus jeune âge à entrer dans le phénomène transgenre.

Alors que dans les années 1950, les demandes de transition de genre ne concernaient qu’une personne sur 10 000, presque exclusivement des garçons, un malaise qui disparaissait souvent avec l’âge, l’engouement soudain des adolescents a augmenté aujourd’hui de 70 % pour les filles aux États-Unis, car depuis le début du XXe siècle, la tendance démographique dominante chez ceux qui se revendiquent « transgenres » est occupée par des adolescentes.

Son livre avance l’hypothèse que les décisions hâtives des adolescentes cherchant à changer de sexe sont, en grande partie, suscitées par les réseaux sociaux et des influenceurs affirmant que cela vous rend très rapidement populaire ! De plus, face à « l’invasion pornographique sur internet », ces jeunes filles ne veulent pas « devenir des femmes » harcelées, mais des hommes libres et, dans cet esprit, iront jusqu’à une ablation chirurgicale des seins et à des injections massives de testostérone.

Cette enquête journalistique fouillée met en lumière une stratégie militante mêlant lobbying, réseaux sociaux et intimidation. Elle lève également le voile sur le rôle actif des collèges, lycées et universités ainsi que sur la détresse des parents, dépourvus de moyens d’action.

Au nom d’une prétendue affirmation de l’identité, une véritable exploitation du mal-être adolescent se met en place avec, à la clé, des interventions chirurgicales et des traitements médicaux terrifiants.

Dommages irréversibles lance un véritable signal d’alarme qu’il convient d’entendre avant de mettre en péril l’avenir de plusieurs générations de jeunes filles.

Revue de Livre
La folle dérive de John William Money

Plusieurs livres ont été publiés en français pour raconter le calvaire des victimes de l’industrie transgenre, notamment Bruce, Brenda et David, l’histoire du garçon que l’on transforma en fille, écrit par John Colapinto (Denoël, 2014).

L’histoire se penche sur le parcours et les errements de John William Money (1921-2006), un sexologue néo-zélandais connu pour ses recherches sur l’identité sexuelle et la biologie du genre infantiles. Money a créé en 1966 la Johns Hopkins Gender Indentity Clinic à Baltimore, premier centre à pratiquer des opérations de réassignation sexuelle sur des enfants.

Dans son approche théorique, le sexe biologique n’existe pas, seul l’enfant peut décider, et ceci dès l’âge de trois ans, à quel genre il appartient.

Colapinto raconte qu’en 1966, Money a pratiqué une circoncision bâclée sur des jumeaux âgés de huit mois et a corrompu définitivement le sexe de l’un deux. Incapable de réparer sa faute, il propose alors aux parents de changer le sexe de ce bébé, de le castrer et de lui « construire » un appareil génital féminin. C’est ainsi que Bruce devient Brenda pour vivre une « vie heureuse de petite fille ».

Mais le conte de fées est frelaté et les jumeaux, qui ont été suivis par Money pendant dix ans, ont soudainement refusé de le revoir à l’adolescence. Il s’avère que Money a abusé sexuellement d’eux pendant leurs rendez-vous médicaux durant toutes leurs années de thérapies. Retour au monde réel, Bruce/Brenda, malheureux en tant que fille, a choisi de redevenir un homme à l’âge adulte sous le nom de David Reimer. Âgé de 36 ans, il s’est suicidé en 2004, deux ans après la mort de son frère jumeau…

Cette tragédie n’a absolument pas nui à la carrière de Money, qui a été adulé et couvert de récompenses. Depuis, ses idées sur le genre ont été adoptées dans certains domaines médicaux comme la santé mentale, une certaine psychiatrie et même dans le monde politique.


[1] Julian Huxley, L’homme, cet être unique, 1941 ; trad. fr. éd. Oreste Zeluck, 1948, p. 47.

[2] Peu connu du grand public, le mathématicien John von Neumann (1903-1957) a élaboré des théories qui ont définitivement changé le cours de l’humanité. Installé aux États-Unis à partir de 1930, il a contribué aux découvertes les plus fondamentales (théorie des jeux, intelligence artificielle, physique statistique, entre autres) du siècle dernier et a initié la révolution informatique. D’après Laurent Sacco, journaliste scientifique de Futura, « Sous une bonhomie apparente, l’homme, dont le cerveau était aussi rapide que celui d’un super ordinateur, cachait en réalité une vision cynique et pessimiste de l’humanité. En 1943, c’est lui qui calcula la trajectoire de la bombe atomique qui allait détruire Nagasaki. En 1945, en se fondant sur sa théorie des jeux appliquée à l’analyse des conflits, il conseille au président des États-Unis une frappe atomique préventive sur l’Union soviétique. Pionnier de l’informatique, il conçoit Maniac, un calculateur utile aux tests de la bombe H et ancêtre des premiers ordinateurs ».




La mascarade du « sommet » pour la paix en Ukraine : un nouveau fiasco de Zelensky

Par Oleg Nesterenko

Le « sommet pour la paix en Ukraine » qui s’est tenu, les 15 et 16 juin 2024, à Bürgenstock, en Suisse est terminé. Malgré les espoirs investis par Kiev dans l’événement, seul un écho déformé et inaudible des idées initialement formulées en dix points par le président ukrainien Volodimir Zelensky, il y a des mois, a vu le jour.

La représentativité de l’initiative

Les invitations au « sommet pour la paix » ont été envoyées par son organisateur qui est la Suisse à plus de 160 pays, avec l’espoir de fédérer la « majorité mondiale » derrière les positions de Zelensky, afin de contrer la réussite grandissante de la Russie dans sa confrontation avec le bloc des pays de l’OTAN sur le territoire de l’Ukraine.

Tout au long du processus de l’organisation de l’événement, des signes inquiétants l’ont accompagné en indiquant que la version finale qui aura lieu sera sensiblement éloignée de celle escomptée par Kiev. Les espoirs se sont heurtés à une réalité : près de la moitié des pays visés ont, tout simplement, ignoré l’invitation. Ils l’ont ignorée malgré l’insistance et la pression exercées par les pouvoirs occidentaux sur les invités.

Finalement, seuls 92 pays, composés à 1/3 des membres du bloc de l’OTAN et à 1/3 des pays-satellites directs de l’OTAN, ont envoyé leurs représentants en Suisse. Cela étant, une partie non négligeable de pays n’était guère représentée par les chefs d’État ou de gouvernement, mais par ceux, dont les fonctions paraissent parfois presque anecdotiques, vu le cadre et le niveau espéré de la discussion. Notamment, au lieu de son Premier ministre, l’Australie a envoyé au « sommet » de Bürgenstock son ministre du système d’assurance des personnes handicapées — une personne plus ou moins inconnue même en Australie.

Il est à noter que selon les règles de la diplomatie, seules les réunions internationales de chefs d’État et/ou de gouvernement peuvent porter le dénominatif de sommet. Alors, en appliquant ce terme à l’événement qui a eu lieu en Suisse, prenons-le entre guillemets, afin de ne pas déformer la réalité.

Le président colombien Gustavo Petro qui a initialement prévu d’être présent au « sommet » pour la paix sur l’Ukraine, et qui a finalement refusé de s’y rendre comme tant d’autres a clairement formulé la position de tous les « absents » : la conférence, organisée pour discuter uniquement de l’initiative proposée par Kiev, ne permet aucune discussion libre qui pourrait mener à une conclusion qui ne serait pas celle prédéterminée avant même le début de l’événement. « C’est le droit international qui doit être restauré et approfondi, et non la création de blocs pour faire la guerre », a conclu Petro en mettant bien en évidence les réels objectifs de la réunion en Suisse.

L’absence de la Russie

Dès l’annonce par Kiev de l’idée de l’organisation d’un sommet pour la paix — et ceci avec le refus catégorique de la présence de la Russie — il était déjà clair qu’il s’agirait principalement d’une réunion de plus du camp « atlantiste » accompagnée des pays-vassaux qui n’auront aucun droit d’exprimer une position qui ne serait pas celle prescrite par les puissances étrangères qui les dominent.

De même, de toute évidence et connu d’avance, toute réunion « pour la paix » sans la présence du protagoniste ne donnera strictement aucun résultat qui ferait approcher le jour de la cessation du conflit armé en Ukraine.

Sans attendre la suite de la mise en scène, Moscou a qualifié cette initiative de Kiev de farce qui n’aura pas la moindre incidence sur les initiatives russes entreprises face au bloc de l’OTAN et de ses suppléants locaux sur le territoire ukrainien.

La pratique connue dans l’histoire des conférences pour la paix dans le cadre des conflits armés est sans équivoque. Leurs tenues sans la présence d’un des participants clé au conflit ne sont possibles qu’à une condition : que la partie absente est militairement anéantie, ou en train d’être anéantie, et se situe sous la bonne grâce des vainqueurs qui décident souverainement du destin du vaincu.

La réalité du conflit en Ukraine se situe exactement à l’opposé des narratifs imaginaires propagés par les instigateurs du « sommet » suisse pour la paix : c’est bien la partie se situant en phase finale de la déroute et de l’anéantissement qui s’est permis d’occuper la place qui n’est pas la sienne — celle de la force dominante.

Cela étant, les réels objectifs de Kiev dans l’organisation du « sommet pour la paix » n’ont jamais été autres que la condamnation par la majorité mondiale de la Fédération de Russie en tant que « pays agresseur ». L’objectif lamentablement a échoué, une fois de plus.

Constatant en temps réel le grand échec dans la démarche de Kiev et en faisant une tentative de l’atténuer, les hauts représentants du bloc « atlantiste » ont commencé à parler de la nécessité d’une nouvelle conférence pour la paix, cette fois-ci en présence des représentants de Moscou. Notamment, dans la soirée de la première journée de réunion, le 15 juin, la présidente suisse Viola Amherd, a qualifié d’impensable l’intention de Kiev de négocier un accord de paix sans la participation de la Russie : « Nous comprenons bien qu’un processus de paix sans la Russie est impensable. Une solution à long terme doit inclure les deux parties ».

La montagne a accouché d’une souris

Pour le pouvoir ukrainien, le seul objectif qui valait réellement la peine d’organiser un « sommet sur la paix en Ukraine » était celui que Zelenski a exposé au début du processus de l’organisation de l’événement : faire réunir les chefs d’État et de gouvernement de la majeure partie des pays de la planète et leur faire signer à l’unanimité une déclaration qui serait une forte condamnation de l’initiative militaire russe et l’appel du monde à la Russie de quitter les territoires considérés comme ukrainiens depuis 1991.

Sur les dix points que la partie ukrainienne a voulu traiter durant la réunion et inclure dans la résolution antirusse qui devait en résulter, seuls trois les plus neutres vis-à-vis de la Russie ont été acceptés et retenus en discussion par les participants. Kiev, épaulé par les pays de l’OTAN, a dû accepter cette grave régression dans ses espérances, faute de quoi un rejet de l’ensemble de l’initiative par de rares pays participants réputés être indépendants de l’Occident a pu avoir lieu.

Une fois le « sommet » terminé — le « Communiqué commun concernant le cadre de paix » a vu le jour. Malgré le grand sacrifice des 2/3 des principaux points du programme ukrainien, 14 pays sur les 92 pays présents en Suisse — l’Afrique du Sud, le Brésil, l’Inde, l’Indonésie, l’Arabie Saoudite, les Émirats Arabes Unis, la Thaïlande, la Libye, le Mexique et l’Arménie, Bahreïn et le Vatican — ont refusé de le signer. La Jordanie et l’Iraq ont retiré leurs signatures après la fin de l’événement.

En parlant des 78 pays-signataires, il est également nécessaire de relativiser la représentativité mondiale de ces États, dont le rôle principal de toute une partie sur le « sommet » était de « faire du nombre ». Sur l’ensemble des 78 pays en question, plus de ¼ ne sont que de très petits pays dont la totalité des populations est inférieure, par exemple, à 10 % de la population d’un seul pays, tel que le Brésil. Les cinq plus petits pays signataires du communiqué : Andorre, Liechtenstein, Monaco, Palau et Saint Marino totalisent globalement une population, dont le chiffre est inférieur à 1,5 % de la population de la seule ville de Moscou.

Ne voulant pas se ridiculiser, non seulement le président américain Joe Biden a refusé de participer au prétendu « sommet » pour la paix en Ukraine, mais même sa vice-présidente Kamala Harris, envoyée en Suisse pour y faire de la figuration, a pris ses dispositions pour le quitter seulement quelques heures après son début, en faisant comprendre que des affaires plus importantes l’attendaient à Washington. https://nypost.com/2024/06/15/world-news/kamala-harris-returns-to-dc-after-appearance-at-ukraine-peace-summit

Les 3 points du « sommet » pour la paix en Ukraine

En parlant des 3 points constituant la déclaration commune du « sommet » pour la paix en Ukraine, de quoi s’agit-il ?

Le premier point énonce que « toute utilisation de l’énergie nucléaire et des installations nucléaires doit être sûre, sécurisée, protégée et respectueuse de l’environnement. Les centrales et installations nucléaires ukrainiennes, y compris la centrale nucléaire de Zaporizhzhia, doivent fonctionner de manière sûre et sécurisée sous le contrôle souverain de l’Ukraine, conformément aux principes de l’AIEA et sous sa supervision ».

Cette exigence de la part de Kiev est particulièrement perverse, vu que ce sont bien les forces armées ukrainiennes qui sont les auteurs exclusifs des bombardements de la centrale nucléaire de Zaporizhzhia et donc de la menace nucléaire sur ce site. Plusieurs dizaines de preuves indiscutables contre le régime de Kiev ont été recueillies sur place par les autorités judiciaires russes. Notamment, les restes des obus, dont l’angle d’impact démontre que les tirs ne pouvaient venir de nulle part ailleurs, que du côté de la rive du Dniepr tenue par l’armée ukrainienne dès le premier jour de la guerre et dont l’armée russe n’y a jamais mis les pieds. À ce jour, aucun des travailleurs de la centrale n’a le moindre doute sur l’origine de ceux qui leur tire dessus.

Il est parfaitement connu que l’Agence Internationale de l’Énergie Atomique (AIEA) qui supervise pleinement le fonctionnement de la centrale de Zaporizhzhia, est au courant du fait que c’est bien l’armée ukrainienne qui est l’unique auteur de la menace nucléaire sur ce site. Ses représentants visitent la centrale d’une manière discontinue et disposent également de l’intégralité des dossiers de preuves qui leur ont été transmis par les autorités russes concernées.

Le silence de l’agence ne peut s’expliquer que par leur principe fondamental de la non-ingérence dans la politique des états-exploitants des centrales nucléaires. Une telle position crée un grand mécontentement de Moscou qui demande d’une manière régulière que l’agence dévoile les faits prouvés dont elle dispose. Néanmoins, la position de l’AIEA est tout à fait compréhensible : si elle annonce la vérité, non seulement les portes d’autres centrales nucléaires de l’Ukraine lui seront immédiatement fermées, mais également, à l’avenir, l’agence risquera de compromettre son accès aux centrales nucléaires se situant dans le monde sous l’autorité d’autres régimes totalitaires.

Le second pointstipule que« la sécurité alimentaire mondiale dépend de la production et de la distribution ininterrompues de produits alimentaires. À cet égard, la liberté, l’intégralité et la sécurité de la navigation commerciale, ainsi que l’accès aux ports maritimes de la mer Noire et de la mer d’Azov, sont essentiels. Les attaques contre les navires marchands dans les ports et tout au long de la route, ainsi que contre les ports civils et les infrastructures portuaires civiles, sont inacceptables. La sécurité alimentaire ne doit d’aucune façon être instrumentalisée. Les produits agricoles et autres provenant de l’Ukraine devraient être acheminés librement et en toute sécurité aux pays tiers intéressés. »

Malgré la fin de la participation de la Russie dans « l’Accord céréalier » à cause de sa grave violation par la partie ukrainienne et ses commanditaires qui ont fait instrumentaliser la sécurité alimentaire, aujourd’hui, les navires remplis de céréales ukrainiennes continuent à naviguer. Les informations sur leur blocage par les forces armées russes sont parfaitement mensongères. Par ailleurs, aucun des lecteurs ne peut ne pas apercevoir un élément intéressant : on n’entend plus parler ni de céréales ukrainiennes, ni de « l’Accord céréalier », ni de l’Ukraine en tant que dernier rempart contre la famine dans les pays pauvres.

Pourtant, la situation sur les marchés mondiaux de céréales n’a nullement changé depuis la saison dernière, quand le thème du prétendu « blocage des céréales ukrainiennes par la Russie qui veut affamer les pays pauvres » était le narratif principal au sein de l’appareil de propagande du camp « atlantiste ». Aujourd’hui — c’est le silence total.

Néanmoins, ce changement radical dans la communication occidentale est parfaitement logique : il fallait détourner l’attention de la communauté internationale de la réalité concernant les céréales ukrainiennes. La réalité particulièrement perverse que vous pouvez retrouver dans mon analyse détaillée de l’année passée « L’accord céréalier. Les sommets du cynisme ».

En ce qui concerne le caractère essentiel de l’accès aux ports maritimes de la mer d’Azov mentionné dans le second point de la déclaration du 16 mai — on ne peut que saluer cette remarque. L’intégralité des ports maritimes de la mer d’Azov se situe aujourd’hui sur le territoire de la Fédération de Russie, sous son contrôle intégral et fonctionnent en régime normal. Le port de Marioupol a été non seulement reconstruit dans des temps records, mais également modernisé en profondeur via l’investissement de plus de 100 millions de dollars américains. Avec ceci, des travaux de dragage sont en cours dans ce port maritime de la République populaire de Donetsk ; une fois terminés, le port pourra recevoir des navires d’un port en lourd allant jusqu’à 30 000 tonnes. Il est donc nécessaire que Kiev arrête les tentatives de sa destruction, dont la première attaque aux missiles date du 14 octobre 2022.

Le troisième pointpréconise que« tous les prisonniers de guerre doivent être libérés dans le cadre d’un échange complet. Tous les enfants ukrainiens déportés et déplacés illégalement, ainsi que tous les autres civils ukrainiens détenus illégalement, doivent être rapatriés en Ukraine. »

En ce qui concerne l’échange de prisonniers, dont l’Ukraine promeut la formule « tous contre tous » — cette question me paraît quelque peu compliquée. La réalité est telle que, si l’Ukraine détient près de 1350 prisonniers de guerre russes — la Russie, elle, détient près de 6500 prisonniers de guerre ukrainiens.

Bien évidemment, la logique humanitaire nous pousse à considérer qu’un « échange complet » permettant à tous les prisonniers de guerre des deux côtés de rentrer chez euxserait tout à fait salutaire.

Néanmoins, cette logique doit être nuancée du côté russe. Car, d’une part, parmi les prisonniers de guerre ukrainiens il y en a plus de 200 qui ont été jugés et reconnus coupables pour des crimes de guerre qu’ils ont commis vis-à-vis des populations civiles ; d’autre part, aujourd’hui en Ukraine c’est une véritable chasse à l’homme au sens propre du terme et à l’échelle nationale qui est entreprise par les représentants du pouvoir de Kiev contre les citoyens de sexe masculin en âge de combattre : on attrape littéralement les gens dans la rue et on les amène de force vers les champs de bataille. Et ceci de manière officielle. Les meilleures traditions de la GESTAPO sous le IIIe Reich ont revu le jour en Ukraine en cette année 2024. Non pas des dizaines, mais des milliers de témoignages et de preuves existent dans ce sens.

Étant donné le manque cruel de personnel combattant dans le régime en agonie, nul doute sur le fait qu’en cas d’échange de prisonniers de guerre, les 6500 personnes actuellement détenues en Russie seront de gré ou de force immédiatement renvoyées combattre sur le front. Il serait donc plus judicieux pour Moscou de remettre l’échange complet de prisonniers au jour de l’arrêt des combats. Et ceci hormis les criminels de guerre qui doivent purger leurs peines avant d’être libérés.

La logique humanitaire doit prendre en compte tous les éléments de la réalité : remettre aujourd’hui les prisonniers de guerre ukrainiens entre les mains des autorités à Kiev — c’est envoyer un grand nombre d’entre eux à une mort certaine.

Concernant le passage stipulant que « tous les enfants ukrainiens déportés et déplacés illégalement, ainsi que tous les autres civils ukrainiens détenus illégalement, doivent être rapatriés en Ukraine ».

Premièrement, il n’y a pas un seul citoyen ukrainien qui est détenu illégalement sur le territoire de la Russie. Ceci n’est qu’une grossière déformation de la réalité. Chaque porteur du passeport ukrainien dispose d’une totale liberté de quitter la Russie. A titre personnel, je connais plus d’un citoyen ukrainien qui a non seulement quitté la Russie en présentant son passeport ukrainien à la douane russe, mais qui circule librement en faisant même des allers-retours réguliers entre la France et la Russie et ceci durant tout le temps de la guerre en Ukraine.

Non seulement depuis toujours les Ukrainiens d’origine font partie intégrante de la société russe, étant la 3ethnie de la Russie, et sont considérés et traités sur tous les points de même que les Russes, mais en plus, avec le début du conflit armé sur le territoire d’Ukraine, près de 2,9 millions d’Ukrainiens sont partis trouver refuge en Russie. Ce n’est nullement l’Allemagne ou la Pologne qui sont les premiers pays d’accueil des réfugiés ukrainiens, mais bien la Fédération de Russie. Et, contrairement à l’Union Européenne, les réfugiés ukrainiens en Russie ne sont guère perçus en tant que poids à supporter et à tolérer, mais en tant que membres égaux d’une seule grande famille vivante sous le toit de la Fédération de Russie qui compte en tout dans les 195 ethnies.

Par ailleurs, mon propre nom de famille « Nesterenko » est d’origine ukrainienne. En tout cas, communément perçu en tant que tel (à tort). En ayant génétiquement que 9 % de gènes d’origine russo-ukraino-biélorusses (génétiquement, la nation ukrainienne n’existe pas) — c’est la première fois que je dévoile ce fait publiquement et, donc, pendant ma présence en Russie, je peux facilement être pris pour un « pur » ukrainien par ceux qui connaîtront mon nom de famille. Cela étant, jamais, en aucune situation et sous aucun prétexte, pas une seule fois dans ma vie, on a ne serait-ce que pointé du doigt mon nom de famille « ukrainien », y compris depuis le début du conflit armé en Ukraine.

Deuxièmement, en parlant des « enfants ukrainiens déportés et déplacés illégalement », le régime de Kiev fait la preuve magistrale d’une sordide hypocrisie. Car il parle des enfants qu’il a laissés d’une manière préméditée dans des villes et villages ukrainiens à l’approche des combats, afin de les transformer en bouclier humain. Des enfants abandonnés à une mort certaine, parfois des orphelinats entiers, que les militaires russes ont dû évacuer de la zone des combats en risquant leurs propres vies. Mes paroles ne sont guère un avis ou une supposition, mais la traduction des témoignages des enfants en question.

Certes, ils doivent obligatoirement rejoindre leurs familles, si elles existent, mais s’agissant des enfants sans défense, le processus doit se dérouler dans le cadre strict de la sécurité. Parallèlement, au lieu de co-signer des inepties, le camp « otanien » et leurs vassaux devraient poser à Kiev une question très simple et tout à fait légitime : que faisaient les enfants dans les zones de combats sous le contrôle ukrainien et pourquoi ils n’ont pas été évacués comme il se doit avant de se retrouver sous le feu ? Une question tout à fait rhétorique, car ils connaissent très bien la vérité. La vérité sordide soigneusement dissimulée à leurs masses électorales.

Le retour à la réalité

Comment peut-on résumer les résultats de la réunion « sur la paix » qui s’est tenue à Bürgenstock ? Plusieurs formules me viennent à l’esprit. Mais, celle des opinions des habitants de la ville où elle s’est tenue, recueillies par la journaliste Aylin Erol du média suisse « Watson », parait le mieux résumer la réalité : « C’est des conneries ! » disent les uns ; « la Russie ne viendra pas. Qu’est-ce que tout cela apporte alors ? », disent les autres en rajoutant : « Rien, si ce n’est encore plus de touristes riches qui prendront d’assaut le Bürgenstock à l’avenir ». https://www.watson.ch/fr/suisse/guerre-contre-l-ukraine/628608075-ukraine-le-sommet-du-buergenstock-agace-les-habitants

Le « sommet » qui a eu lieu n’a été qu’une tentative du bloc des pays en guerre contre la Russie de compenser leur déroute sur les champs de batailles militaires, politiques et économiques par une fédération supplémentaire des pays dominés qu’ils appellent « les pays du tiers monde ». Cette tentative a échoué.

De son côté, la Fédération de Russie en la personne de son président Vladimir Poutine a formulé, le 14 juin dernier, une nouvelle proposition de paix. Une proposition qui se base sur les réalités militaires et géopolitiques de ce jour :

« Ces conditions sont très simples. Les troupes ukrainiennes doivent être complètement retirées des Républiques populaires de Donetsk et de Lougansk, ainsi que des régions de Kherson et de Zaporojié. Je précise, de tout le territoire de ces régions dans leurs frontières administratives existantes au moment de leur intégration à l’Ukraine. Dès que Kiev déclarera qu’il est prêt à une telle solution et commencera le retrait réel des troupes de ces régions, et notifiera officiellement son renoncement à adhérer à l’OTAN, de notre côté, un ordre de cessez-le-feu et d’entamer des négociations suivra immédiatement, littéralement à la même minute. […] Nous espérions bien sûr que Kiev prendrait une telle décision […] cependant, il y a évidemment de grands doutes à ce sujet. […] Si Kiev et les capitales occidentales la rejettent, comme auparavant, ce sera leur affaire, leur responsabilité politique et morale pour la poursuite de l’effusion de sang. Il est évident que les réalités sur le terrain, sur la ligne de front, continueront de changer au détriment du régime de Kiev, et les conditions pour le début des négociations seront différentes. […]

Notre proposition ne concerne pas un cessez-le-feu temporaire ou une suspension des hostilités, comme le souhaite l’Occident pour reconstituer ses pertes, réarmer le régime de Kiev et le préparer à une nouvelle offensive. Il ne s’agit pas de geler le conflit, mais de le résoudre définitivement. Notre position de principe est la suivante : un statut neutre, non aligné et non nucléaire pour l’Ukraine, sa démilitarisation et sa dénazification, d’autant plus que ces paramètres ont été globalement acceptés lors des négociations d’Istanbul en 2022. Les droits, les libertés et les intérêts des citoyens russophones en Ukraine doivent être pleinement garantis […] Je crois que la Russie propose une solution qui permettrait de mettre fin à la guerre en Ukraine de manière réelle. Nous appelons à tourner la page tragique de l’histoire et, bien que difficilement, progressivement, étape par étape, à commencer à rétablir des relations de confiance et de bon voisinage entre la Russie et l’Ukraine et en Europe dans son ensemble. »

Le président Zelensky et son équipe rejettent en bloc la proposition de Moscou et leur position est parfaitement compréhensible. La Russie a émis beaucoup de réserves sur la légitimité de Zelensky au poste de président de l’Ukraine, dont, selon la constitution de l’Ukraine en vigueur, le nouveau président a dû être inauguré, le 20 mai 2024 dernier, à la suite des élections présidentielles qui n’ont jamais eu lieu. Il ne s’agit guère d’une position émotionnelle de revanchisme quelconque du côté du Kremlin, mais d’une approche tout à fait pragmatique du point de vue juridique : selon le droit international, la signature d’un accord international par une personne, dont la légalité et la légitimité sont contestables, peut, ensuite, rendre le document juridiquement invalide. Avec toutes les graves conséquences qui peuvent découler d’une telle invalidation. Soit, Zelensky est un cadavre politique — c’est du passé pour la Russie : du côté ukrainien, la seule partie alors qu’elle acceptera en face sur la table de négociation sera l’unique légale aujourd’hui à Kiev — celle des représentants de la Rada/le parlement ukrainien.

Dans tous les cas de figure, il est tout à fait évident que tout sommet digne de ce nom en vue de l’organisation des pourparlers de paix en Ukraine ne peut se tenir qu’en la présence de la Fédération de Russie en tant qu’acteur majeur du processus. De même, seule la stricte réalité reflétée par la situation sur le terrain de la confrontation, et non pas les souhaits basés sur des fantaisies des uns ou des autres, représente une base solide de la négociation à entreprendre. Toute autre forme d’initiative qui exclut les deux éléments clés énumérés sera déclarée nulle et non avenue.

Oleg Nesterenko
Président du CCIE (www.c-cie.eu)
(Ancien directeur de l’MBA, ancien professeur auprès des masters des Grandes Ecoles de Commerce de Paris)




La grenade dégoupillée par Macron explosera-t-elle ?

Les analyses et sentiments d’Alexandre Juving-Brunet en rapport avec la drôle de polarisation politique orchestrée pour contraindre et soumettre les Français à une impasse politique contre leurs intérêts : poursuite de la dissolution avec LFI, poursuite du dépeçage avec Renaissance, risque de guerre civile avec le RN.

[Pour ce qui est de Jésus évoqué dans la vidéo (sur le plan ethnique) vers 38:00, voir :
Jésus le Gaulois ?]




Le Pen à Pravda.Ru : « J’ai toujours été hostile au communisme »

[Source : english.pravda.ru]

Jean-Marie Le Pen est le père de Marine Le Pen et le fondateur du Front National, le parti français qui prétend résister à l’application de la mondialisation et à son programme autoritaire. Il est connu dans le monde entier pour ses prises de position controversées contre l’immigration, le néolibéralisme et la construction européenne. En 2002, il a été présent au second tour des élections présidentielles françaises. Anticommuniste farouche par le passé, il est aujourd’hui favorable à un rapprochement avec la Russie, comme il l’explique à Nicolas Bonnal. Cette interview pour Pravda.Ru a également été préparée avec l’aide de l’historien et universitaire français Jean Centini.

Entretien préparé par Nicolas Bonnal

Premier point, les questions sur le FN et vous :

« M. Le Pen, quels étaient vos idéaux de jeunesse ? »

« Mes idéaux de jeunesse étaient imprégnés de patriotisme. Pendant la guerre, j’étais adolescent, et mon père est mort en France, lorsque son bateau a coulé après l’explosion d’une mine allemande. Je suis alors devenu un pupille de la nation. La formule par laquelle la nation conduisait mon adoption m’a beaucoup influencé et depuis ma jeunesse, j’ai été constamment mis au service de mon “parent adoptif” par mon engagement dans l’armée, d’abord en Indochine et surtout en Algérie. Une fois les guerres coloniales terminées, je n’ai cessé de faire de la politique pour défendre la France, en dénonçant les coups qui la frappaient et en apportant des mesures salvatrices, contre vents et marées ».

« Quelles sont les raisons de votre hostilité au communisme ? »

« J’ai toujours été hostile au communisme. J’ai été élevé dans la culture chrétienne catholique, et c’était son antithèse : la négation de la liberté et de la spiritualité. Il représente la voie de l’aliénation. Au-delà de son caractère utopique, il manipulait le profond désir de changement des travailleurs et entravait toute la société dans des prisons ouvertes. De plus, le Parti communiste français se faisait davantage l’écho des intérêts de l’URSS, alors “patrie du socialisme international”, que de ceux des travailleurs français et de la France en général. »

« Quelles menaces ont remplacé pour vous le communisme ? »

« Aujourd’hui, la menace communiste, effondrée depuis 20 ans, a été remplacée par une autre utopie mortifère : Le mondialisme, nouvelle idéologie internationaliste et matérialiste qui a pour seul but de maximiser les profits des grands capitalistes aux dépens des Nations et de leurs peuples.

Il y a aussi l’islamisme et ses martyrs. Toutes ces idéologies ont en commun de saper les fondements de la civilisation helléno-chrétienne et de lui en substituer une autre, qui n’est pas la nôtre. »

« Après la réélection d’Obama, que pensez-vous de la civilisation américaine et comment voyez-vous l’avenir de l’Occident ? »

« La réélection d’Obama n’ajoute ni ne retire rien à la “civilisation” américaine. Les États-Unis sont une puissance en déclin économique (malgré l’exploitation du gaz de schiste) et stratégique. Ils ne sont que le centre d’un Empire, et les tenants de cet “Empire” s’efforcent en vain d’en retarder l’effondrement. Sur le plan économique, ils continuent d’emprunter et la Réserve fédérale américaine est aussi actuellement la seule à acheter des bons du Trésor américain en créant plus de dollars, ce qui conduira inévitablement à l’effondrement du dollar. Sur le plan militaire, elle continue de chercher à saper la position des autres puissances régionales telles que la Russie. On voit aujourd’hui dans l’affrontement syrien que la Russie et la Chine défendent des conceptions de respect de l’autorité alors que les Américains et les Occidentaux soutiennent des insurrections extrémistes et dangereuses. Ces soulèvements ont porté l’islamisme au pouvoir en Tunisie, en Égypte et en Irak, entraînant l’anarchie et l’éclatement des ethnies. Si l’Occident continue d’accepter en son sein des millions d’immigrés musulmans et de soutenir les islamistes dans les pays arabo-musulmans, l’avenir de l’ensemble du bloc est sombre. C’est sa survie même qui est en jeu. »

Deuxième point, la situation du FN en France :

« Pouvez-vous expliquer l’isolement du FN ? Qu’est-ce qui explique que l’électorat français ne soutienne pas davantage votre mouvement ? »

« L’isolement du Front national est essentiellement le résultat de la propagande créée contre lui par la grande majorité de la presse française détenue par des groupes financiers, des politiciens et le système.

Contre tous les ensembles médiatico-politico-financiers, le Front national se retrouve à se battre seul, et pourtant, sa présidente, Marine Le Pen a recueilli près de 18 % des voix lors des dernières élections présidentielles. La description courageuse de la situation du pays, et les mesures salvatrices proposées par le Front National amèneront rapidement un grand nombre de Français à nous rejoindre. »

« Pourquoi n’avez-vous pas soutenu le président Sarkozy au second tour ? »

« Nicolas Sarkozy a tenu des discours proches de ceux du Front National, avec un certain succès en 2007. Mais la politique qu’il a réellement menée pendant les cinq années de sa présidence a été radicalement différente. Il a affiché une volonté de limiter l’immigration : or elle n’a jamais été aussi importante que pendant sa présidence ; il a dit vouloir casser la délinquance, mais celle-ci a augmenté. Dans tous les domaines, il a mené une politique contraire aux intérêts des Français, en augmentant les impôts, en renforçant l’intégration européenne. Dans ces conditions, pourquoi aurions-nous soutenu Nicolas Sarkozy ? ».

« Quelle est votre opinion sur les repentirs répétés de M. Holland ? Où mènent-ils ? »

« La repentance de M. Hollande, par exemple sur la guerre d’Algérie, n’est que pour remercier ceux qui l’ont élu : 90 % des musulmans de nationalité française l’ont préféré à Sarkozy qui les servait dans la pratique, mais avait une image conservatrice. Ces repentances sont criminelles. D’une part, elles ne sont pas fondées sur des preuves historiques ; d’autre part, elles ne font que conduire les populations immigrées à haïr la France. Ces repentances portent atteinte à la conscience et à la fierté nationale ».

Troisièmement, la Russie et l’Europe :

« Comment expliquez-vous l’agressivité de l’Europe vis-à-vis de la Russie ? La Russie est-elle pour vous une démocratie ? »

« Les nations européennes continuent de décliner dans tous les domaines. Elles ne voient pas d’un bon œil le dynamisme stratégique de la Russie ; tous les experts pensaient que la Russie était morte il y a 15 ans. L’Union européenne est une véritable oligarchie où la plupart des décideurs réels n’ont aucune légitimité démocratique. Pour ce monstre institutionnel, il est donc plus facile de donner des leçons de démocratie au monde entier que de les appliquer. À noter qu’en France, le Front National n’a que deux députés (sur 577 !) au Parlement, alors que Marine Le Pen avait rassemblé près d’un électeur sur cinq. Si la Russie n’est pas une démocratie parfaite (en existe-t-il une d’ailleurs ?), l’Europe n’a certainement pas de leçons à lui donner dans ce domaine ! »

« M. Le Pen, quel avenir commun voyez-vous entre la Russie et l’Europe ? »

« Je milite pour la création d’un ensemble harmonieux, animé par la vision d’un destin commun de toute la zone septentrionale, de Brest à Vladivostok. La Russie et l’Europe centrale et occidentale ont de nombreux points communs et de nombreux intérêts convergents. Face à un monde de plus en plus instable, et à notre hiver démographique, quasi suicidaire, il est certain que notre civilisation européenne trouverait un outil de salut auprès de cette union. Mais ce n’est pas l’intérêt de ce qui reste la première puissance mondiale, les États-Unis, et des firmes internationales, et il est clair que les castes s’y opposeront de toutes leurs forces… ».

« Comment traiter l’atlantisme ? »

« J’ai longtemps été favorable à l’OTAN à l’époque où les chars soviétiques étaient stationnés à 500 km de notre frontière et représentaient un système criminel utilisant les partis communistes comme des chevaux de Troie.

Mais aujourd’hui, cette menace s’est effondrée.

L’atlantisme n’a donc aucune raison d’être et ne constitue aujourd’hui qu’une organisation vouée à organiser la puissance militaire des forces américaines et de leurs auxiliaires en Europe. Depuis vingt ans, l’OTAN n’est d’ailleurs intervenue que contre la stabilité du monde : en Yougoslavie, où règnent la mafia et l’islamisme, en Bosnie et maintenant au Kosovo, en Irak ou en Libye où Kadhafi (bien que dictateur reconnu comme Saddam Hussein) assurait au moins la stabilité de son pays. Exit donc l’atlantisme, devenu le doux nom de l’impérialisme américain !

Vous m’avez demandé tout à l’heure pourquoi le Front National n’avait pas soutenu Sarkozy au second tour des élections présidentielles ; j’ajouterai que c’est aussi parce qu’il a décidé la réintégration complète de la France dans l’OTAN alors que le général de Gaulle, à la fin des années 60, avait retiré notre nation du commandement intégré. »

Quatrième et dernier point : l’islam et le multiculturalisme

« Il y a deux millions de musulmans à Moscou… L’État russe doit-il financer la construction de mosquées ? Que faire à cet égard en France ou en Russie ? »

« Il ne m’appartient pas de préconiser ce que l’État russe a à faire avec les lieux de culte musulmans, car je suis trop respectueux de toute souveraineté nationale. En revanche, je suis viscéralement opposé à ce financement en France. L’Islam n’est pas qu’une religion, c’est aussi une civilisation, un système juridique souvent contraire à nos coutumes ancestrales et à nos lois laïques. Promouvoir le développement de l’islam dans nos nations chrétiennes est un danger, car comme le pensait l’historien français Ernest Renan au 19e siècle, » l’islam a été libéral quand il était faible et violent quand il était fort ». « Et si aujourd’hui les musulmans peuvent vivre en paix avec les chrétiens ou les mécréants dans notre pays, qu’en sera-t-il lorsque, compte tenu du facteur démographique qui joue en leur faveur, ils seront majoritaires, en tout cas assez forts pour nous imposer de répondre à leurs besoins ? Nulle part dans l’histoire de l’islam, lorsque ses adeptes étaient dominants, les minorités n’ont été respectées ou considérées comme ayant des droits égaux. C’est le Coran lui-même qui non seulement autorise, mais même exige ce comportement ».

« L’islamisation dont vous faites état est-elle inévitable ? »

« L’islamisation n’est que la conséquence de l’immigration massive à laquelle sont confrontés nos pays, de l’Asie centrale à la Russie, du Maghreb et de l’Afrique musulmane à l’Europe occidentale. L’islamisation n’est pas inéluctable si nous cessons de laisser entrer dans notre pays des millions d’immigrés musulmans et plus chaque année, et si nous obligeons ceux qui sont présents à se conformer à nos coutumes. Et si cela ne leur convient pas, ils sont libres de pratiquer leur mode de vie ailleurs… »

« Les peuples occidentaux ne sont-ils pas déjà utilisés et résignés ? »

« En France, les gens commencent à avoir peur de l’islam parce qu’il est plus rapide, visible et massif, touchant leur vie quotidienne : femmes voilées dans les rues, non-respect de la liberté des femmes, interdiction du porc dans les cantines scolaires, construction de mosquées avec minarets… avec son cortège d’extrémistes comme celui de Toulouse au printemps dernier, qui a assassiné au nom de l’islam 7 personnes dont 3 enfants. »

« Que pensez-vous de la dernière politique occidentale en Libye, et plus particulièrement aujourd’hui en Syrie ? Et comment considérez-vous l’attitude russe ? »

« L’attitude occidentale, comme je l’ai dit plus haut, est criminelle, car elle entend remplacer ou substituer des régimes qui sont des dictatures (mais qui certes apportent la stabilité à leur pays et le respect des minorités religieuses, dont les chrétiens) par la montée chaotique de dictatures islamistes qui laissent à ceux qui ne sont pas de la même confession le choix entre la valise ou le cercueil. Comme le montre l’un des slogans des rebelles syriens : “Les chrétiens au Liban et les alaouites au cimetière”. Mais les soutiens subversifs de l’Occident préfèrent alors se boucher les oreilles…

La politique russe dans ce domaine est plus raisonnable : elle respecte la souveraineté et l’intégrité territoriale des États ; elle est toujours réaliste et préfère la stabilité au chaos. »




Chine et Russie : les nouveaux chevaux du char mondialiste

[Source : The Predators versus The People]

Par Mees Baaijen

Première partie : La Russie, de l’empire souverain à l’État mandataire mondialiste

Articles à venir :

Deuxième partie : La Chine : Du Tao à Mao, puis au faux Tao

Troisième partie : Les autres pays oligarchiques des BRICS et le piège multipolaire

Quatrième partie : Le changement de paradigme Ouest-Est assombrit l’avenir d’Israël.

Résumé

Au nom du syndicat du crime Glafia, vieux de 500 ans, qui cherche à dominer le monde, la Russie et la Chine sont depuis longtemps prêtes à prendre le relais des États-Unis en tant que leaders hégémoniques de la prochaine version d’un ordre mondial unipolaire.

Ce dernier — et quatrième — changement de cycle dans le projet mondial de la Glafia est promu sous la marque brillante mais fausse d’un ordre mondial multipolaire bienveillant qui respecte la souveraineté des pays — qui sont cependant tous gouvernés par les mandataires de la Glafia.

Cet effort de propagande comprend également la fausse fin du projet mondialiste, en raison des actions bientôt attendues des courageux nouveaux héros « traditionalistes » sur la scène mondiale : la Chine « taoïste » et la Russie « orthodoxe ».

[Voir aussi, du même auteur et également sur la Glafia :
Le tableau d’ensemble de l’Histoire : des leçons pour aujourd’hui]

Introduction

Cette série d’articles fait suite à mon livre The Predators versus The People (Les prédateurs contre le peuple)et à mon récent article The United States of America : from fake dream to real nightmare (Les États-Unis d’Amérique : du faux rêve au vrai cauchemar). Vous y découvrirez comment les États-Unis ont été capturés, et probablement créés, pour devenir la quatrième puissance hégémonique contrôlant les États-nations du monde au nom du projet secret de domination mondiale de 500 ans mené par les Prédateurs, ou Glafia.

Il s’agit d’un syndicat du crime composé de quelques centaines de familles dynastiques, extrêmement riches (jusqu’à des milliers de milliards de dollars) et étroitement liées, sans lien avec un pays, une religion ou une ethnie. Les premiers cycles hégémoniques ont été menés par l’Espagne (15e/16e siècle), la Hollande (17e siècle) et l’Angleterre (18e/19e siècle).

Avec les mandataires britanniques et sionistes de la Glafia, les États-Unis ont préparé et instigué le grand massacre de l’Eurasie au XXe siècle, qui a fait plus de 200 millions de morts : les guerres mondiales, y compris le nazisme et Hitler, les révolutions communistes en Russie, en Chine et ailleurs, la guerre froide, ainsi que leurs guerres culturelles, éducatives, scientifiques, financières et spirituelles secrètes contre l’Humanité.

Les États-Unis ont également installé des régimes fantoches dans toutes les anciennes colonies européennes « nouvellement indépendantes » d’Afrique et d’Asie, créées après la Seconde Guerre mondiale par le faux programme de décolonisation planifié par la Glafia. Les pays d’Amérique latine, colonisés bien plus tôt par l’Espagne et le Portugal, avaient déjà été « libérés » au début du XIXe siècle, pour devenir des États vassaux permanents de l’hégémon britannique, puis américain, de la Glafia.

Outre le contrôle de TOUTES LES TERRES, une tâche importante des États-Unis était d’être les pionniers du développement d’une technologie avancée pour la surveillance permanente de TOUS LES GENS, comme l’a annoncé Zbigniew Brezinski en 1970, dans son livre Entre les deux âges : ce projet est maintenant souvent appelé la Prison numérique mondiale (avec les CBDC, le revenu de base universel, la 5G, les crédits de carbone, etc.). Ce projet est actuellement mis en œuvre à l’échelle mondiale, sur le modèle de ce qui a été mis en place en Chine communiste.

Avec l’accomplissement de ces tâches, l’État mandataire américain n’est plus nécessaire en tant que leader hégémonique de la Glafia, et il est en train de devenir un bouc émissaire et d’être démoli, en même temps que le reste de l’Occident. Pendant ce temps, la Chine, assistée de la Russie — dont la population et le potentiel économique et industriel sont bien plus importants que ceux des États-Unis — prend le relais.

Préparation de la Russie par la Glafia

Après la défaite de Napoléon, pion de la Glafia, en 1815, la Russie était la nation la plus puissante du continent européen. La Russie était parfaitement consciente du plan des Rothschild visant à placer l’Europe sous le contrôle de la Glafia — sous le couvert du Concert des nations — par l’installation de banques centrales usuraires et de fausses démocraties, dirigées secrètement par des « élites » nationales subordonnées, soudoyées et corrompues. Elle a tenté de contrer cette première tentative de contrôle du monde par la Sainte-Alliance qu’elle a conclue avec les monarchies d’Autriche et de Prusse et qui a été renouvelée sous Bismarck en 1871.

Pourtant, les Rothschild ont réussi à devenir les principaux bailleurs de fonds de cette alliance. Ils se sont également fortement impliqués dans les chemins de fer et l’industrie pétrolière russes. Niall Ferguson écrit : « De toutes les grandes puissances, c’est la Russie qui a eu le plus recours aux prêts étrangers dans la période précédant 1914 ». La Russie se modernise rapidement et améliore les conditions de vie de sa population, et la possibilité d’une révolution populaire s’éloigne de plus en plus.

La confiance du tsar Nicolas II dans les Rothschild était telle qu’il a déposé une grande partie de son énorme fortune dans leurs banques. Après le meurtre rituel de toute la famille Romanov en 1917, aucun héritier n’a survécu pour la réclamer. Ce crime a été perpétré sous le couvert de la révolution bolchevique. Tout comme la Révolution française, il ne s’agissait pas d’un mouvement populaire, mais de l’instrument secret et richement financé de la Glafia pour prendre le contrôle total de la Russie (Antony C. Sutton ; Docherty et MacGregor), au cours duquel des dizaines de millions de personnes allaient trouver une mort atroce.

L’horrible et sanglante expérience communiste qui a suivi — l’Union soviétique — construite grâce à la technologie militaire et civile américaine (Antony C. Sutton) a bien servi le plan de la Glafia pour la conquête de l’Eurasie au 20e siècle :

  • La Russie était une puissance importante pour aider à la destruction planifiée de l’Allemagne. Pourtant, depuis le traité russo-allemand de Rapallo de 1922 jusqu’à la veille de l’opération Barbarossa menée par Hitler contre l’URSS en 1941, l’Union soviétique — comme les États-Unis — a contribué à la construction de son futur ennemi (G. Preparata). Dommage que Poutine ait oublié de le dire à Tucker Carlson !
  • Ce fut également un précurseur, avec de nombreuses leçons apprises, de la prise de pouvoir communiste sous Mao en Chine, rendue possible par l’hégémonie américaine de la Glafia — et maintenant du monde entier, comme le promeut le FEM (« Vous ne posséderez rien et vous serez heureux »).
  • L’Union soviétique était la source parfaite pour une stratégie de la peur dans les rackets de protection de la Glafia : Le communisme comme épouvantail dans la guerre froide, dans le faux processus de décolonisation et dans la construction de l’Union européenne (basée sur le modèle soviétique, V. Bukovsky1).
  • Avec la Russie dans le « frigo communiste », et plus tard la Chine également, ces deux pays ont été neutralisés en tant que concurrents économiques, ouvrant ainsi la voie à la carrière mondiale fulgurante de l’hégémon américain de la Glafia, les États-Unis « libres et démocratiques ».
  • Le communisme, le système de contrôle de la population préféré de la Glafia, a également été utilisé comme force subversive pour saper l’Occident (Y. Bezmenov2).

Cependant, leur projet initial de fusion entre l’Union soviétique et les États-Unis (Norman Dodd, Comité Rice) a échoué. Pourtant, en 1959, le dirigeant soviétique Nikita Khrouchtchev a frappé de sa chaussure le pupitre des Nations unies et s’est écrié :

« Les enfants de vos enfants vivront sous le communisme. Vous, les Américains, êtes si crédules. Nous n’aurons pas à vous combattre ; nous affaiblirons votre économie, jusqu’à ce que vous tombiez entre nos mains comme un fruit trop mûr. »

L’Occident, aujourd’hui affaibli et victime d’un lavage de cerveau, semble accepter la toute nouvelle proposition des « parties prenantes communistes », la Grande Réinitialisation du FEM, où vous ne posséderez rien, n’aurez aucune liberté et aucun avenir humain (Schwab & Harari3).

L’échec apparent du plan de fusion communiste/capitaliste, la décision de la Glafia d’aller à l’Est pour son cinquième cycle et la naissance du plan de prison numérique mondiale ont rendu l’expérience soviétique obsolète : la Glafia a vu son pion Gorbatsjev l’achever en 1991.

Peu après, Fidel Castro, l’agent de la CIA de la Glafia, a déclaré :

« La prochaine guerre en Europe sera entre la Russie et le fascisme, sauf que le fascisme s’appellera Démocratie ».

Pas de prophétie, juste des informations d’initiés, sur une guerre sans but (pour l’Humanité, pas pour les profiteurs de guerre) qui est aujourd’hui une bien triste réalité en Ukraine.

Après 1991, la Russie a d’abord été ouverte au capitalisme par une thérapie de choc, qui s’est soldée par un désastre et un pillage planifiés — par l’« équipe Harvard » en tant que destructrice, avec en vedette le gauchiste Jeffrey Sachs, qui s’efforce aujourd’hui de restaurer sa réputation ternie. Cette opération a été planifiée des années avant la chute du mur de Berlin : les banques occidentales et israéliennes de la Glafia ont accordé d’importants crédits à de futurs oligarques sélectionnés (M. Wolski : 75 % d’entre eux sont juifs et liés à Chabad, un mandataire de confiance de la Glafia), afin que les propriétaires des banques internationales — les familles les plus riches du monde — puissent acheter à bas prix l’énorme richesse de la nation russe, tout en laissant sa population dans la ruine. Environ 30 000 Russes ont été assassinés au cours de cette opération par la mafia russe (un autre mandataire de la Glafia), et l’espérance de vie des hommes à la naissance a chuté de six ans.

Au plus profond de la crise russe, l’ancien agent du KGB Vladimir Poutine — qui avait été sélectionné et encadré très tôt par Henry Kissinger, agent de la Glafia, et avait ensuite été formé comme Young Global Leader par le FEM (par la bouche de Klaus Schwab, voir références) — est devenu l’homme de paille des oligarques russes et des banquiers mondialistes subordonnés à la Glafia. Avec son maître à penser Chabad, le rabbin Berel Lazar (en Russie depuis 1990), il a ensuite « sauvé la Russie ». Cela et sa réaction aux attentats à la bombe sous faux drapeau ont rendu le gangster Poutine très populaire auprès des Russes (Putin’s False Flag, Iain Davis).

Le mentor Kissinger a certainement dit à Poutine, il y a longtemps, qu’une Russie forte était nécessaire pour le changement Ouest-Est de la Glafia, et que la guerre prédite par Castro serait le prix à payer pour sa carrière fulgurante et celle de la Russie. Tout comme Bleichröder, un banquier associé à Rothschild, avait dit à Bismarck que la guerre serait le prix à payer par l’Allemagne pour son projet d’unification financé par la Glafia au 19e siècle (Nicolai Starikov).

Lorsque le Covid a été lancé en 2020, la Russie « autonome » de Poutine a obéi au scénario mondialiste de l’OMS et a vacciné une grande partie de sa population avec les vaccins toxiques d’AstraZeneca, aujourd’hui retirés. Idem, sa banque centrale est entièrement alignée sur la banque BRI de la Glafia à Bâle (y compris le projet CBDC4), tandis que les politiques de la Russie sont également totalement de mèche avec l’alliance traîtresse ONU/FEM et leur agenda 2030 de « durabilité », l’escroquerie climatique, la nourriture à base d’insectes, la Grande Réinitialisation et la Quatrième Révolution Industrielle.

La guerre en Ukraine

Hannah Arendt, profondément impressionnée par les nombreuses révélations (y compris les atrocités sionistes) lors du procès Eichmann (1961) à Jérusalem, a parlé de la banalité du mal. La guerre actuelle en Ukraine en est un exemple. Vous me traiterez peut-être de cynique, mais c’est ce que j’ai conclu il y a deux ans, et je pense que c’est toujours valable :

« Les “élites” occidentales savent que l’Est va irrémédiablement prendre le relais (voir les propos de Macron en 2019 sur la fin de l’hégémonie occidentale). Mais avant cela, les deux parties (les deux proxys de la Glafia !) se sont mises d’accord sur une guerre de théâtre sanglante pour se débarrasser de leur vieux matériel, tester leurs nouvelles armes, entraîner leurs armées (Russie) et remplir leurs poches et leurs coffres-forts à ras bord ».

La récente génération de missiles hypersoniques russes joue un rôle clé dans ce conflit : selon Scott Ritter, les États-Unis — qui auraient maintenant des années de retard en matière de technologie militaire, une situation très étrange — sont déjà en échec et mat, de même qu’Israël : L’Occident ne peut tout simplement pas se défendre contre les missiles hypersoniques de l’Est. Et alors que la Russie partage apparemment cette technologie avec la Chine et l’Iran, les États-Unis semblent incapables de combler le fossé.

L’Église orthodoxe russe corrompue collabore pleinement avec les oligarques russes de la Glafia et leur homme de paille, Poutine. Depuis la guerre en Ukraine, elle mène un « djihad orthodoxe » (terme de Derk Sauer) au cours duquel ses prêtres bénissent les soldats qui partent au front en Ukraine. Au lieu de réclamer une solution pacifique, l’Église soutient la guerre et trahit ces pauvres garçons, leur promettant un passage au ciel lorsqu’ils mourront pour les « nobles objectifs de la patrie ».

Un autre rôle important dans le récit officiel du Kremlin est joué par le « cerveau » de Poutine, le « philosophe traditionaliste » Alexandre Douguine, un admirateur de Lénine et de Staline qui, en 2014, a appelé les Russes à « tuer, tuer, tuer » les Ukrainiens. Sa réaction face au Covid a été révélatrice : il s’est tu et a commencé à porter un masque (Iurie Rosca). Il a été démasqué dans le récent article de Paul Cudenec, qui conclut qu’il est un pion mondialiste.

Le fort soutien populaire à Poutine repose exactement sur la même tromperie généralisée des médias officiels qu’en Occident : dans les deux cas, la majorité salue encore les hommes politiques responsables des politiques désastreuses de Covid. Comme l’écrivait Oswald Spengler il y a un siècle : « Les médias sont le moyen par lequel l’argent opère la démocratie ».

L’étrange position de nombreux altermondialistes à l’égard de Poutine et de la Russie

Comme la plupart des pays (y compris tous les États occidentaux), la Russie d’aujourd’hui n’est qu’une démocratie nominale : le véritable pouvoir derrière la façade officielle est secrètement et fermement entre les mains de la Glafia, par l’intermédiaire de ses mandataires russes et juifs. Toute opposition mettant en danger leurs intérêts est impitoyablement traitée en réduisant au silence, en interdisant, en emprisonnant ou en tuant les dissidents (Iurie Rosca).

En Russie, la fusion entre l’État et le capital, le vieux modèle de la Glafia décrit il y a des décennies par le célèbre historien français Fernand Braudel (qui a également été le premier à utiliser le terme « prédateurs »), est aujourd’hui évidente, comme elle l’était à l’époque du communisme. « Le monde entier est une scène », comme l’a écrit Shakespeare. Et depuis plus d’un siècle, la Russie est l’un des nombreux États-nations sur l’échiquier de Lord Curzon, « où se joue le grand jeu pour la domination du monde », par le seul joueur qui en est à l’origine : la Glafia.

Il est surprenant de constater que la plupart des dirigeants antimondialistes occidentaux, tout en perçant à jour et en critiquant la propagande de leurs propres gouvernements, prennent la propagande incessante de Poutine et du Kremlin entièrement au pied de la lettre. Les raisons de cet étrange phénomène pourraient être les suivantes :

  • Des vœux pieux ou un faux espoir (« la Russie, dernier rempart contre les mondialistes »).
  • Influencer et corrompre les services secrets russes (très fréquent à l’époque soviétique et certainement encore aujourd’hui).
  • Il s’agit d’une tentative honnête de corriger le noircissage bruyant de la Russie par les politiciens occidentaux et la presse grand public (qui fait bien sûr partie du banal et génocidaire « accord de lutte professionnelle » en Ukraine conclu par les gangsters occidentaux et russes).

Enfin, la cause première est l’ignorance généralisée de l’histoire réelle de la Russie, qui, espérons-le, sera atténuée par le présent article.

Références




L’OTAN accélère son agenda de guerre totale




Testez votre âge par le son

[NDLR Cliquez pour stopper la vidéo au moment où vous n’entendez plus rien et regardez l’âge correspondant.]




La Macronie résumée en 40 secondes

[NDLR Pour une définition de BDE, voir https://diplomeo.com/actualite-un_bde_c_est_quoi]

[Illustration : invasion de criquets. Source]


Voir aussi :




La France est tombée bien bas




Maupassant et la politique moderne

Par Nicolas Bonnal

C’est dans Les Dimanches d’un Bourgeois, bref roman au ton Audiard. Déjà, nous dit le maître, il faut être fou pour aller voter (cf. Mirbeau à la même époque ou Bloy) :

« En effet, livrer des millions d’hommes, des intelligences d’élite, des savants, des génies même, au caprice, au bon vouloir d’un être qui, dans un moment de gaieté, de folie, d’ivresse ou d’amour, n’hésitera pas à tout sacrifier pour sa fantaisie exaltée, dépensera l’opulence du pays péniblement amassée par tous, fera hacher des milliers d’hommes sur les champs de bataille, etc., etc., me paraît être, à moi, simple raisonneur, une monstrueuse aberration. Mais en admettant que le pays doive se gouverner lui-même, exclure sous un prétexte toujours discutable une partie des citoyens de l’administration des affaires est une injustice si flagrante, qu’il me semble inutile de la discuter davantage. »

Un des personnages (ce sont tous des fonctionnaires) de Maupassant se déclare anarchiste :

« Autrefois, quand on ne pouvait exercer aucune profession, on se faisait photographe ; aujourd’hui on se fait député. Un pouvoir ainsi composé sera toujours lamentablement incapable ; mais incapable de faire du mal autant qu’incapable de faire du bien. Un tyran, au contraire, s’il est bête, peut faire beaucoup de mal et, s’il se rencontre intelligent (ce qui est infiniment rare), beaucoup de bien.

Entre ces formes de gouvernement, je ne me prononce pas ; et je me déclare anarchiste, c’est-à-dire partisan du pouvoir le plus effacé, le plus insensible, le plus libéral au grand sens du mot, et révolutionnaire en même temps, c’est-à-dire l’ennemi éternel de ce même pouvoir, qui ne peut-être, de toute façon, qu’absolument défectueux. »

Puis Maupassant se moque de nos gauchistes immortels (son bourgeois assiste à une réunion politique) :

« Le bureau était au complet. La citoyenne Zoé Lamour, une jolie brune replète, portant des fleurs rouges dans ses cheveux noirs, partageait la présidence avec une petite blonde maigre, la citoyenne nihiliste russe Eva Schourine. 

Juste au-dessous d’elles, l’illustre citoyenne Césarine Brau, surnommée le “Tombeur des hommes”, belle fille aussi, était assise à côté du citoyen Sapience Cornut, de retour d’exil. Celui-là, un vieux solide à tous crins, d’aspect féroce, regardait la salle comme un chat regarde une volière d’oiseaux, et ses poings fermés reposaient sur ses genoux. »

Ce monde progressiste crée des vieilles filles :

« À droite, une délégation d’antiques citoyennes sevrées d’époux, séchées dans le célibat, et exaspérées dans l’attente, faisait vis-à-vis à un groupe de citoyens réformateurs de l’humanité, qui n’avaient jamais coupé ni leur barbe ni leurs cheveux, pour indiquer sans doute l’infini de leurs aspirations. »

Les grands discours sur la servitude féminine commencent :

« La citoyenne Zoé Lamour ouvrit la séance par un petit discours. Elle rappela la servitude de la femme depuis les origines du monde ; son rôle obscur, toujours héroïque, son dévouement constant à toutes les grandes idées. Elle la compara au peuple d’autrefois, au peuple des rois et de l’aristocratie, l’appelant : “l’éternelle martyre” pour qui tout homme est un maître ; et, dans un grand mouvement lyrique, elle s’écria : “Le peuple a eu son 89, ayons le nôtre ; l’homme opprimé a fait sa Révolution ; le captif a brisé sa chaîne ; l’esclave indigné s’est révolté. Femmes, imitons nos despotes. Révoltons-nous ; brisons l’antique chaîne du mariage et de la servitude ; marchons à la conquête de nos droits ; faisons aussi notre révolution. […]” »

Chose marrante, dans ce bataclan du verbe et des idées, tout le monde se croit déjà capable de réparer la France, même ceux qui ne sont pas capables de réparer leur montre :

« Pardon, Monsieur, je suis un libéral, moi. Voici seulement ce que je veux dire : Vous avez une montre, n’est-ce pas ? Eh bien, cassez un ressort, et allez la porter à ce citoyen Cornut en le priant de la raccommoder. Il vous répondra, en jurant, qu’il n’est pas horloger. Mais, si quelque chose se trouve détraqué dans cette machine infiniment compliquée qui s’appelle la France, il se croit le plus capable des hommes pour la réparer séance tenante. Et quarante mille braillards de son espèce en pensent autant et le proclament sans cesse. Je dis, Monsieur, que nous manquons jusqu’ici de classes dirigeantes nouvelles, c’est-à-dire d’hommes nés de pères ayant manié le pouvoir, élevés dans cette idée, instruits spécialement pour cela comme on instruit spécialement les jeunes gens qui se destinent à Polytechnique. »

Les classes dirigeantes nouvelles, énarques ou autres, on a donné depuis, merci !

Cerise sur le gâteau, le problème est dans la populace, pas dans les élites qu’elle élit — pis encore, dans la populace déformée par l’école et l’université :

« Des “chut !” nombreux l’interrompirent encore une fois. Un jeune homme à l’air mélancolique occupait la tribune. Il commença :

Le vieux monsieur répondit :
— Non, Monsieur ; ils sont des millions comme ça. C’est un effet de l’instruction. Patissot ne comprenait pas.
— De l’instruction ?
— Oui ; maintenant qu’ils savent lire et écrire, la bêtise latente se dégage. »

Il ne les avait pas entendus à la télé ou à la radio ! Dans les réseaux sociaux !

Nicolas Bonnal sur Amazon.fr




Tacite et le mauvais pullulement des lois

Par Nicolas Bonnal

On connaît tous le taoïsme et la fameuse sentence du maître chinois : plus se développent les règlements, plus pullulent les voleurs. Et on connaît aussi Tacite — qui écrit la même chose. Ce n’est pas la première fois que la science traditionnelle chinoise rejoint la romaine : on a le Feng Shui tout entier chez Vitruve, qui consacre un de ses livres à l’astrologie, et au positionnement des planètes et des bâtisses ; et on a aussi le cousin de Sun Tsu, un auteur romain donc jamais lu, celui des Stratagèmes (je vous conseille de le lire, car les Romains ont à leur actif plus de victoires que le reste du monde réuni, chinois compris) : j’ai nommé Frontin.

Mais lisons Tacite (voyez notre texte sur Calgacus contre l’impérialisme), auteur incroyable et réactionnaire impénitent (Histoires, III), marqueur absolu de notre présent permanent :

« XXV. On parla ensuite d’adoucir la loi Papia Poppea qu’Auguste, déjà vieux, avait ajoutée aux lois Juliennes, pour assurer la punition du célibat et accroître les revenus du trésor public. Cette loi ne faisait pas contracter plus de mariages ni élever plus d’enfants (on gagnait trop à être sans héritiers) ; mais elle multipliait les périls autour des citoyens, et, interprétée par les délateurs, il n’était pas de maison qu’elle ne bouleversât : alors les lois étaient devenues un fléau, comme autrefois les vices. Cette réflexion me conduit à remonter aux sources de la législation, et aux causes qui ont amené cette multitude infinie de lois différentes. »

Puis rappelons cette magnifique digression de Tacite sur les lois :

« XXVI. Les premiers hommes, encore exempts de passions désordonnées, menaient une vie pure, innocente, et libre par là même de châtiments et de contrainte. Les récompenses non plus n’étaient pas nécessaires, puisqu’on pratiquait la vertu par instinct ; et comme on ne désirait rien de contraire au bon ordre, rien n’était interdit par la crainte. »

On se rapproche du début des Métamorphoses et de l’imparable description de l’âge d’or :

« Quand l’égalité disparut, et qu’à la place de la modération et de l’honneur régnèrent l’ambition et la force, des monarchies s’établirent, et chez beaucoup de peuples elles se sont perpétuées. D’autres dès l’origine ou après s’être lassés de la royauté, préférèrent des lois. Elles furent simples d’abord et conformes à l’esprit de ces siècles grossiers. La renommée a célébré surtout celles que Minos donna aux Crétois, Lycurgue aux Spartiates, et plus tard Solon aux Athéniens : celles-ci sont déjà plus raffinées et en plus grand nombre. Chez nous, Romulus n’eut de règle que sa volonté. Numa, qui vint après, imposa au peuple le frein de la religion et des lois divines : quelques principes furent trouvés par Tullus et par Ancus ; mais le premier de nos législateurs fut Servius Tullius, aux institutions duquel les rois même devaient obéissance. »

Quand la société devient folle, la romaine notamment, elle devient folle de lois. On rappelle Tocqueville : « il ne brise pas les volontés, mais il les amollit, les plie et les dirige ; il force rarement d’agir, mais il s’oppose sans cesse à ce qu’on agisse ; il ne détruit point, il empêche de naître ; il ne tyrannise point, il gêne, il comprime, il énerve, il éteint, il hébète, et il réduit enfin chaque nation à n’être plus qu’un troupeau d’animaux timides et industrieux, dont le gouvernement est le berger. »

Tocqueville avait bien expliqué à l’un de ses cousins que l’on quittait aux temps modernes la liberté médiévale pour retourner au despotisme antique. Mais restons sur Tacite :

« XXVII. Après l’expulsion de Tarquin, le peuple, en vue d’assurer sa liberté et d’affermir la concorde, se donna, contre les entreprises des patriciens, de nombreuses garanties. Des décemvirs furent créés, qui, empruntant aux législations étrangères ce qu’elles avaient de meilleur, en formèrent les Douze Tables, dernières lois dont l’équité soit le fondement, car si celles qui suivirent eurent quelquefois pour but de réprimer les crimes, plus souvent aussi, nées de la division entre les ordres, d’une ambition illicite, de l’envie de bannir d’illustres citoyens ou de quelque motif également condamnable, elles furent l’ouvrage de la violence. »

Les lois pullulent et sont contradictoires :

« De là les Gracques et Saturninus semant le trouble dans la multitude ; et Drusus non moins prodigue de concessions au nom du sénat ; et les alliés gâtés par les promesses, frustrés par les désaveux. Ni la guerre italique, ni la guerre civile, qui la suivit de près n’empêchèrent d’éclore une foule de lois, souvent contradictoires ; jusqu’à ce que L. Sylla, dictateur, après en avoir aboli, changé, ajouté un grand nombre, fît trêve aux nouveautés, mais non pour longtemps, car les séditieuses propositions de Lépidus (1) éclatèrent aussitôt, et la licence ne tarda pas à être rendue aux tribuns d’agiter le peuple au gré de leur caprice. »

Et arrive la formule célèbre :

« Alors on ne se borna plus à ordonner pour tous ; on statua même contre un seul, et jamais les lois ne furent plus multipliées que quand l’État fut le plus corrompu. »

A transmettre à Bruxelles-Paris-Washington-ONU…

Allez, un peu de latin (sans faire du Goscinny) :

… et corruptissima re publica plurimae leges…

Sources principales :

https://remacle.org/bloodwolf/historiens/tacite/annales3.htm

https://www.thelatinlibrary.com/tacitus/tac.ann3.shtml#27

https://lesakerfrancophone.fr/comment-lempire-us-plagie-lempire-romain

http://www.bouquineux.com/index.php?telecharger=1985&Frontin-Les_stratag%C3%A8mes




Tocqueville et la vanité des peuples démocratiques

Par Nicolas Bonnal

Le G7 est devenu pitoyable (le pape, Biden, Scholz, Macron…), en même temps que la marque d’un incroyable complexe de supériorité occidentale, complexe de supériorité qui atteint son sommet lors des interminables massacres de Gaza (qui laissent tout le monde de marbre finalement, on est bien d’accord). Au G7 on dit nûment : nous décidons de ce qui est bien et de ce qui est mal ; nous sommes le modèle ; nous avons aboli les races, les sexes, les cultures, l’énergie, l’industrie, la vie, la médecine, la religion, tout le reste ; notre nihilisme bienveillant triomphe et vous devez vous écraser, sinon nous vous écraserons (enfin, presque). La vanité démocratique est infinie, particulièrement dans les peuples euro-américains, et dans l’infini du texte de Tocqueville nous retrouvons une magnifique analyse de ce problème. Relisons le Maître :

« Tous les peuples libres se montrent glorieux d’eux-mêmes ; mais l’orgueil national ne se manifeste pas chez tous de la même manière (C). Les Américains, dans leurs rapports avec les étrangers, paraissent impatients de la moindre censure et insatiables de louanges. Le plus mince éloge leur agrée, et le plus grand suffit rarement à les satisfaire ; ils vous harcèlent à tous moments pour obtenir de vous d’être loués ; et, si vous résistez à leurs instances, ils se louent eux-mêmes. On dirait que, doutant de leur propre mérite, ils veulent à chaque instant en avoir le tableau sous leurs yeux. »

Plus grave :

« Leur vanité n’est pas seulement avide, elle est inquiète et envieuse. Elle n’accorde rien en demandant sans cesse. Elle est quêteuse et querelleuse à la fois. »

Tocqueville ajoute :

« Je dis à un Américain que le pays qu’il habite est beau ; il réplique : “Il est vrai, il n’y en a pas de pareil au monde !” J’admire la liberté dont jouissent ses habitants, et il me répond : “C’est un don précieux que la liberté ! mais il y a bien peu de peuples qui soient dignes d’en jouir.” Je remarque la pureté de mœurs qui règne aux États-Unis : “Je conçois, dit-il, qu’un étranger, qui a été frappé de la corruption qui se fait voir chez toutes les autres nations, soit étonné à ce spectacle.” Je l’abandonne enfin à la contemplation de lui-même ; mais il revient à moi et ne me quitte point qu’il ne soit parvenu à me faire répéter ce que je viens de lui dire. On ne saurait imaginer de patriotisme plus incommode et plus bavard. Il fatigue ceux mêmes qui l’honorent. »

La vanité est un syndrome américain (et français d’ailleurs) ; il n’est pas anglais, remarque Tocqueville (l’anglais aristocrate ne joue pas encore au messie, contrairement au français ou à l’américain, j’en avais parlé dans mon Autopsie/coq hérétique) :

« Il n’en est point ainsi des Anglais. L’Anglais jouit tranquillement des avantages réels ou imaginaires qu’à ses yeux son pays possède. S’il n’accorde rien aux autres nations, il ne demande rien non plus pour la sienne. Le blâme des étrangers ne l’émeut point et leur louange ne le flatte guère. Il se tient vis-à-vis du monde entier dans une réserve pleine de dédain et d’ignorance. Son orgueil n’a pas besoin d’aliment ; il vit sur lui-même. Que deux peuples sortis depuis peu d’une même souche se montrent si opposés l’un à l’autre, dans la manière de sentir et de parler, cela est remarquable. »

C’est l’égalité qui produit cette vanité selon Tocqueville ; et les deux créateurs d’égalité, la France et l’Amérique, sont depuis deux siècles les deux pays les plus arrogants de ce globe :

« Lorsqu’au contraire, les conditions diffèrent peu, les moindres avantages ont de l’importance. Comme chacun voit autour de soi un million de gens qui en possèdent de tout semblables ou d’analogues, l’orgueil devient exigeant et jaloux ; il s’attache à des misères et les défend opiniâtrement. Dans les démocraties, les conditions étant fort mobiles, les hommes ont presque toujours récemment acquis les avantages qu’ils possèdent ; ce qui fait qu’ils sentent un plaisir infini à les exposer aux regards, pour montrer aux autres et se témoigner à eux-mêmes qu’ils en jouissent ; et comme, à chaque instant, il peut arriver que ces avantages leur échappent, ils sont sans cesse en alarmes, et s’efforcent de faire voir qu’ils les tiennent encore… »

Cette vanité est insupportable :

« La vanité inquiète et insatiable des peuples démocratiques tient tellement à l’égalité et à la fragilité des conditions, que les membres de la plus fière noblesse montrent absolument la même passion dans les petites portions de leur existence, où il y a quelque chose d’instable et de contesté. »

On finit par créer un monde de courtisans :

« Si les courtisans s’avisaient jamais d’avoir de l’orgueil national, je ne doute pas qu’ils n’en fissent voir un tout pareil à celui des peuples démocratiques. »

L’Amérique a déteint sur ses colonies après les deux guerres mondiales qui ont mis à sa disposition, suite à la regrettable défaite allemande (je parle de celle du Kaiser…), l’occident européen. Et cette insupportable vanité démocratique en finit avec nos libertés, notre prospérité, notre paix, notre religiosité, et même notre identité.

Pour expliquer le mystère américain, Gustave de Beaumont (compagnon de voyage de Tocqueville) expliquait qu’on n’y avait pas connu d’enfance mystérieuse. On y connaît par contre un gâtisme terminal (voir Biden et ce pape s’embrassant) bien peu mystérieux.

Nietzsche cette fois :

« Lorsqu’il était jeune, ce Dieu d’Orient, il était dur et altéré de vengeance, il s’édifia un enfer pour divertir ses favoris. Mais il finit par devenir vieux et mou et tendre et compatissant, ressemblant plus à un grand-père qu’à un père, mais ressemblant davantage encore à une vieille grand-mère chancelante… »

Sources

De la démocratie en Amérique
Tome quatrième ; Troisième partie. XVI. Pourquoi la vanité nationale des Américains est plus inquiète et plus querelleuse que celle des Anglais.

https://www.institutcoppet.org/wp-content/uploads/2012/01/De-la-d%C3%A9mocratie-en-Am%C3%A9rique.pdf

https://www.philotextes.info/spip/IMG/pdf/zarathoustra.pdf




Les vanités du gaullisme et du souverainisme

Par Nicolas Bonnal

Il y a un mantra souverainiste en France en ce moment, lié au désespoir d’une petite partie de l’opinion (la majorité reste hypnotisée ou anesthésiée). Évidemment il est platonicien et ne risque pas d’accoucher dans la réalité.

On nous répète donc qu’en sortant de l’Europe on résoudrait tous nos problèmes. Or il me semble que cette Europe techno-jacobine dirigée par les Delors, les Breton et les Lagarde elle a été bien francisée. C’est Varoufakis qui me le fit comprendre dans son livre sur le Minotaure (européen). Il écrivait même que la surclasse de hauts fonctionnaires français désirait entrer dans l’euro pour profiter du boom immobilier (celui des résidences secondaires notamment) qui s’ensuivrait.

Je ne vois pas en plus en quoi les énarques Asselineau, Florian, Dupont-Aignan, etc., qui totalisent 1 % à chaque élection (je sais, elles sont truquées…) et désirent le Frexit (on ne pouvait pas trouver un mot plus sexy et franchouillard que celui calqué sur le raté Brexit — voir Todd — des Britanniques, qui n’a profité qu’à la City, à l’inflation et aux migrants, comme annoncé par Valérie Bugault ?) dirigeraient la France mieux que les confrères énarques qui veulent rester européens. Tous énarques, tous souverainistes !

La France c’est depuis des centaines d’années un coq hérétique, un pays centralisé, autoritaire, avec une armée de fonctionnaires, une administration qui marche plus ou moins bien, et depuis peu une dette et une immigration qui sont incontrôlables. Sur le reste on relira mon Coq hérétique (qui fut référencé par le Figaro, VA et par mon ami Laughland) et mes textes sur Marx (et son armée de fonctionnaires) ou Gobineau. Tiens, redonnons cet extrait, de Gobineau dans sa lettre à Tocqueville :

« Vous avez admirablement montré que la Révolution française n’avait rien inventé et que ses amis comme ses ennemis ont également tort de lui attribuer le retour à la loi romaine, la centralisation, le gouvernement des comités, l’absorption des droits privés dans le droit unique de l’État, que sais-je encore ? L’omnipotence du pouvoir individuel ou multiple, et ce qui est pire, la conviction générale que tout cela est bien et qu’il n’y a rien de mieux. Vous avez très bien dit que la notion de l’utilité publique qui peut du jour au lendemain mettre chacun hors de sa maison, parce que l’ingénieur le veut, tout le monde trouvant cela très naturel, et considérant, républicain ou monarchique, cette monstruosité comme de droit social, vous avez très bien dit qu’elle était de beaucoup antérieure à 89 et, de plus, vous l’avez si solidement prouvé, qu’il est impossible aujourd’hui, après vous, de refaire les histoires de la révolution comme on les a faites jusqu’à présent. Bref, on finira par convenir que le père des révolutionnaires et des destructeurs fut Philippe le Bel. »

Et il résume, assez génialement je dois dire, le présent perpétuel des Français (Lettre de Téhéran, le 29 novembre 1856) :

« Un peuple qui, avec la République, le gouvernement représentatif ou l’Empire, conservera toujours pieusement un amour immodéré pour l’intervention de l’État en toutes ses affaires, pour la gendarmerie, pour l’obéissance passive au collecteur, à l’ingénieur, qui ne comprend plus l’administration municipale, et pour qui la centralisation absolue et sans réplique est le dernier mot du bien, ce peuple-là, non seulement n’aura jamais d’institutions libres, mais ne comprendra même jamais ce que c’est. Au fond, il aura toujours le même gouvernement sous différents noms… ».

La sortie de l’Europe ? Je lui souhaite du plaisir à la France avec ses casseroles de retraités, de branchés, de bobos, d’immigrés, de fonctionnaires, de chômeurs, de dettes, de DOM-TOM, de règlements, et de sous-culture étatisée ad vitam…

Mais voyons pour le gaullisme. Le problème c’est déjà que tous s’en réclament : les Huns et les autres si j’ose dire. Et la Marine à la peine (qui se rapproche de Leyen maintenant, via Meloni, féminisme oblige), et le macaron, et les républicains, et les gauchistes, qui oublient que cette référence un peu usée tout de même a créé le parti (UDR, RPR qu’importe) qui a cautionné toutes les gabegies européennes, migratoires et socialistes. L’accélération de la chute française date moins de Mitterrand que de Chirac et son néogaullisme d’opérette (Chirac ridiculisa le pauvre Todd et sa fracture sociale) qui visait la Russie (réécoutez-le, bon Dieu) lors de la pitoyable reprise des essais nucléaires en 1996.

Mais allons au fond et succinctement, quitte à choquer les ânes sensibles :

La surestimation du gaullisme certes ne frappe pas assez les bons esprits qui sont surtout des esprits distraits. Car De Gaulle, c’est la Libération et la Grandeur de la France, De Gaulle, c’est la prospérité et la voix de la France libre (bis), De Gaulle, c’est une époque bénie… Or dans les années soixante, toute l’Europe en voie de destruction se développait. Elle était vraiment décadente cette Europe, quoiqu’en pense le poireau Aron. La vraie révolution culturelle avait lieu en Occident et pas en Chine : c’est le marxiste Erik Hobsbawn qui nous l’a démontré dans son âge des extrêmes. Sur les ratages du gaullisme pendant la guerre, lire et méditer l’indispensable Kerillis, lui-même héros de guerre, journaliste et expert militaire.

En fait le gaullisme repose sur une hypnose collective proche de celle de 1789, de Napoléon ou de la République dont le Général se réclama toujours. Le Français adore être hypnotisé (comme l’anglo-saxon sa parèdre) et Macluhan le décrit très bien (la Galaxie Gutenberg, Édition Biblis, p. 399-408) dans ses chapitres sur le nationalisme, basés sur l’extraordinaire historien US Carleton Hayes.

Je n’ai aucune envie de m’étendre sur cette question qui mériterait un bon livre — un de plus… Mais au moins, rappelons les faits principaux :

– De Gaulle, c’est une Résistance et une Libération bâclées : voyez par exemple le livre de Kerillis, De Gaulle dictateur (mal titré hélas). De Gaulle c’est une malédiction portée sur l’extrême-droite collabo et une sanctuarisation de la Résistance dont se réclament tous les escrocs qui nous gouvernent. Ses Mémoires de guerre sont le livre de chevet jamais lu de chaque président. De Gaulle c’est aussi l’oubli de la trahison et de la désertion des communistes qui se sont chargés ensuite de l’épuration qui ne cessera jamais. J’aime la courageuse expression d’Audiard : « je suis un antigaulliste du 18 juin ». On brûle ses films ?

– De Gaulle, c’est aussi la trahison des pieds noirs et la perte brutale, sanglante et bâclée de l’Algérie (voyez les livres publiés par mon éditeur Dualpha notamment celui de Manuel Gomez). Le gâchis a été total, et on en paiera toujours le prix.

– De Gaulle, c’est les Trente Glorieuses (disparition des paysans et mauvais traitements des ouvriers) et la destruction de la France rurale traditionnelle, la transformation et l’américanisation d’un Hexagone mué en France défigurée pour reprendre le titre d’une émission célèbre de Michel Péricard, lui-même gaulliste. Comparez Farrebique et Biquefarre. Voyez mon livre sur la destruction de la France au cinéma.

– De Gaulle, c’est aussi le début de l’interminable immigration africaine qui suit la décolonisation ratée — Audiard s’en moque dans son libertaire et jubilatoire Vive la France. Les cinéastes ont bien vu les maléfices en œuvre sous de Gaulle : voyez Weekend ou Deux ou trois choses de Godard sans oublier Alphaville ; voyez Play Time de Jacques Tati, le début de Mélodie en sous-sol…

– Sur le plan des Français, on voit une détérioration du matériel humain : société de consommateurs, d’assistés, de téléphages et d’automobilistes. L’enlaidissement du pays modernisé entraîne l’enlaidissement des gens, la fin de l’élégance parisienne et le déclin de la culture française. Voyez Debord qui rejoint Pierre Etaix ou Jacques Tati. Et ne parlons pas de mai 68, de l’explosion de la pornographie et de la destruction finale de Paris sous Pompidou, ancien laquais de Rothschild (pour ceux qui se plaindraient de l’autre). De Gaulle nous laissa aussi Chirac et Giscard…

– Déclin de la culture ? Lisez mon livre sur la comédie musicale. Paris enlaidi cesse d’influencer ou d’inspirer les créateurs américains. Eric Zemmour — et j’y reviendrai — en parle très bien dans son livre sur la Mélancolie française : Malraux a tourné le dos à la France traditionnelle (Chirac aussi avec ses arts premiers) et africanisé notre culture. Sinistre politique de l’État culturel livré au gauchisme (dixit Debré lui-même) via les MJC.

– Enfin sur le plan de la vie politique, on souffre de cette catastrophique constitution et des éternels effets du scrutin majoritaire. On a Macron et on le garde. On a créé la constitution la plus dangereuse du monde et on continue de la défendre…

– Politique étrangère ? On a gardé l’OTAN, l’Europe : quant à la politique arabe… Le Québec libre aussi aura fait long feu. Le tiers-mondisme diplomatique héritier pathétique de la décolonisation ne mena nulle part. Mais il énervait les Américains…

– On relira avec intérêt notre texte sur Michel Debré qui voyait l’effondrement français arriver avec cette Cinquième. De Gaulle œuvra en destructeur ET en fantôme.

Mais De Gaulle comprit le piège ; et j’ai décrit cette prise de conscience du premier concerné, le général lui-même. Je me cite alors :

De Gaulle échoue — mais il en ressort qu’on ne pouvait qu’échouer. Sur le référendum — sa porte de sortie comme on sait — nous sommes clairement informés (citation déjà reprise par Philippe Grasset) :

« J’expose au Général que le but de ma visite est de préciser les conditions qui peuvent permettre le succès, du référendum. Interruption du Général : “Je ne souhaite pas que le référendum réussisse. La France et le monde sont dans une situation où il n’y a plus rien à faire et en face des appétits, des aspirations, en face du fait que toutes les sociétés se contestent elles-mêmes, rien ne peut être fait, pas plus qu’on ne pouvait faire quelque chose contre la rupture du barrage de Fréjus. Il n’y aura bientôt plus de gouvernement anglais ; le gouvernement allemand est impuissant ; le gouvernement italien sera difficile à faire ; même le président des États-Unis ne sera bientôt plus qu’un personnage pour la parade.

Le monde entier est comme un fleuve qui ne veut pas rencontrer d’obstacle ni même se tenir entre des môles. Je n’ai plus rien à faire là-dedans, donc il faut que je m’en aille et, pour m’en aller, je n’ai pas d’autre formule que de faire le peuple français juge lui-même de son destin” (p.112). »

On répète parce que c’est merveilleux :

« Je n’ai plus rien à faire là-dedans, donc il faut que je m’en aille et, pour m’en aller, je n’ai pas d’autre formule que de faire le peuple français juge lui-même de son destin. »

Allez, on se rassure : l’héritier Debré fit 1 % des voix aux présidentielles de 1981.

C’est Douglas Reed, l’auteur de la Controverse de Sion qui avait dit une très bonne chose sur la France après l’opération tragi-comique de Suez en 56 : c’est la terre du fiasco récurrent.

« La France n’avait pas plus à perdre, malheureusement, que la dame dans la chanson de soldat qui “avait encore oublié son nom” : par sa révolution, la France restait la terre du fiasco récurrent, à jamais incapable de se relever de l’abattement spirituel où elle se trouvait. Pendant 160 ans, elle essaya toutes les formes de gouvernement humainement imaginables et ne trouva de revigoration et de nouvelle assurance dans aucune. »

Et en route pour un énième front républicain des gauchistes au service du pouvoir financier…

Sources principales :

https://www.dedefensa.org/article/tocqueville-et-gobineau-entretiens-sur-notre-decadence

https://www.dedefensa.org/article/debre-et-le-general-face-au-kali-yuga-francais

Cliquer pour accéder à Douglas%20Reed%20-%20La%20Controverse%20de%20Sion.pdf

https://www.huffingtonpost.fr/politique/article/europeennes-2024-marine-le-pen-tend-la-main-a-giorgia-meloni-apres-l-avoir-critiquee_234577.html




Candace Owens expose le « traitement de faveur » médiatique et politique dont bénéficie Israël…

… alors que la persécution mondiale des chrétiens reste ignorée :




« Celui qui ne connaît pas l’Histoire est condamné à la revivre. »

« Celui qui ne connaît pas l’Histoire est condamné à la revivre. »

Karl Marx, Manifeste du parti communiste.

Par Les Gilets Jaunes de la Victoire

Le marxisme se réclame de la science (de la science sociale) et se veut donc par essence scientifique, c’est en étudiant l’histoire à fond et plus particulièrement La Grande Révolution, c’est-à-dire la Révolution française, que Marx et Engels ont découvert la loi qui régit l’Histoire : la lutte des classes. Les dominants qui détiennent les pouvoirs et qui sont la plupart du temps des riches asservissent les opprimés, les prolétaires. De ce fait le marxisme se propose par ses actions d’inverser le cours de l’Histoire. Un de ses fondements est l’unité des révolutionnaires, plus tard du Parti, ce qui inclut l’application impérative de ses décisions. Aussi dès le début de la révolution de 1917 en Russie il y a une opposition entre les vrais révolutionnaires et les modérés que les bolchéviques trouvent trop attachés au monde bourgeois. Systématiquement les opposants sont ostracisés, puis décrétés comme antirévolutionnaires et exclus par diverses méthodes plus ou moins violentes, car il faut à tout prix préserver l’unité du parti.

D’après eux les masses ne réalisent pas pleinement leur état (ce qu’ils appellent « la maturité relative des masses »), le Parti doit donc les guider pour les entraîner vers des lendemains qui chantent : le règne du prolétariat ! Comme pour eux Dieu n’existe pas (c’est l’opium du peuple), il ne faut pas avoir de conscience, sous Staline cette logique a été poussée à l’extrême, c’est l’objectivité qui doit être le principal soutien du vrai communiste. L’objectivité est érigée en principe absolu, quelque en soi les conséquences : la fin justifiant les moyens.

Trois exemples : les propos d’un commissaire politique stalinien tiré du livre Le zéro et l’infini, Arthur Koestler, Calmann-Lévy, Paris, 1945. (Ancien communiste). Avertissement de l’auteur : Les personnages de ce livre sont imaginaires. Les circonstances historiques ayant déterminé leurs actes sont authentiques. C’est la synthèse des vies de plusieurs hommes qui furent les victimes des soi-disant procès de Moscou. Plusieurs d’entre eux étaient personnellement connus de l’auteur. Ce livre est dédié à leur mémoire.

« L’histoire est a priori amorale ; elle n’a pas de conscience. Vouloir mener l’histoire selon les maximes du catéchisme, c’est laisser les choses en l’état. »

« Les plus grands criminels de l’Histoire ne sont pas du genre Néron et Fouché, mais du genre Gandhi et Tolstoï. La voix intérieure de Gandhi a fait davantage pour empêcher la libération de l’Inde que les canons britanniques. »

« Il y a quelque temps, B… le plus éminent de nos agronomes, a été fusillé avec trente de ses collaborateurs parce qu’il soutenait que les nitrates sont un engrais supérieur à la potasse. Le N° 1 (Staline) est pour la potasse. Il fallait donc liquider comme saboteurs B… et ses trente collègues. Pour une agriculture basée sur une centralisation étatiste, le choix entre les nitrates et la potasse est d’une immense importance ; l’issue de la prochaine guerre peut en dépendre… »

Nota : Sauf avant la révolution, Staline a toujours mené sa carrière avec une extrême prudence. Au Comité Central, aux réunions du Parti, il restait le plus souvent en retrait, il observait en regardant d’où venait le vent…


Le récent appel à la haine de Sébastien Delogu député LFI :

« Sur ma mère (…) vous faites sauter la mairie, vous faites sauter les institutions » : le député LFI Sébastien Delogu conseille à des jeunes de cité de lancer une insurrection — PLANETES360

Aujourd’hui une question se pose avec acuité en France, si LFI accède avec une coalition au pouvoir jusqu’où ce parti va-t-il aller ?

Pour le marxisme la Révolution française est le modèle ultime, voici par exemple une de ses conséquences.

https://www.landrucimetieres.fr/spip/spip.php?article243




31 octobre 2023 — Avec ce livre vous ne pourrez plus dire que vous ne saviez pas

[Source : amazon.fr via PG]

Par Patrick Jaulent et Nacima Mdhafar-Bouzeroura

Lorsque nous avons trouvé, par le plus grand des « hasards »… ce que vous allez lire dans ce livre, nous n’en croyions pas nos yeux.

Comment des êtres humains pouvaient-ils harceler électromagnétiquement d’autres humains (« Voice to Skull avec pour acronyme V2k) ?

Mais en ouvrant d’autres tiroirs, nous avons découvert qu’il y avait encore plus grave pour l’humanité tout entière, avec la publication le 31 octobre 2023, d’un document qui nous ramenait aux heures les plus sombres de notre histoire contemporaine.

Nous ne voulions pas y croire !

C’était impossible !

Après de multiples recherches croisées, nous nous sommes rendus à l’évidence, ce document validé par une entité gouvernementale était bien réel.

Depuis ce jour, notre vie a changé.

Nous avons décidé, quoi qu’il en coûte, de publier ce livre pour dénoncer l’inimaginable et défendre nos libertés.

Patrick Jaulent, docteur en électronique et expert en cybersécurité.
Nacima Mdhafar-Bouzeroura, médecin à Marseille, angiologue, échographiste vasculaire, diplômée en lasers médicaux et formée à la magnétothérapie et oligothérapie.

Extraits :

Note de Joseph Stroberg

Cela fait plusieurs années que sur le site Nouveau Monde nous avertissons au travers de quelques dossiers de plusieurs grands problèmes auxquels l’Humanité est confrontée :

5G et ondes pulsées présente les dangers des ondes électromagnétiques artificielles et des champs électriques pour la santé des êtres humains, des animaux (et même des plantes).

Implants numériques et contrôle mental ajoute des informations relatives aux techniques existantes qui permettent le contrôle mental à distance des êtres humains et leur harcèlement diffus ou ciblé.

Climat propose un échantillon d’informations diverses, dont certaines très pointues, contre l’hypothèse du réchauffement climatique qui serait essentiellement dû aux êtres humains par leur production de gaz dits abusivement à « effet de serre » (dont le CO2). La mise en avant de l’hypothèse anthropique permet aux mondialistes de renforcer leur contrôle sur l’Humanité par la peur engendrée et par les mesures coercitives imposées au nom de la « décarbonation ».

Vaccins et virus dont plusieurs articles (certains pour spécialistes) réfutent scientifiquement et logiquement les hypothèses des germes (bactéries, etc.) et des « virus » pathogènes comme cause de la plupart des maladies.

Ces dossiers se trouvent liés dans les faits, comme les lecteurs attentifs pourront s’en rendre compte.

Nous avons évoqué que la grippe et la supposée « Covid » (essentiellement la grippe rebaptisée pour l’occasion) étaient principalement dues, pour les personnes présentant réellement des symptômes (pas pour celles victimes simplement de l’illusion des tests PCR et autres), aux champs électriques et aux ondes électromagnétiques artificielles telles que le Wi-Fi, le Bluetooth, la 4 G et la 5 G, chaque nouvelle technologie aggravant le potentiel néfaste des ondes participant déjà à l’« électro-smog » engendré en permanence presque partout sur la planète, au moins dans les zones habitées. Pour la 5G, voir notamment l’article Rappel — La Chine, la 5 G et le coronavirus de Wuhan : le nouveau virus de l’empereur. Certains ont préféré tenter de ridiculiser l’hypothèse et rétorquer que la grippe existait avant l’apparition de l’électricité et des ondes radio. C’est oublier qu’elle était alors bien plus rare et survenait lors de phases d’activité solaire plus forte que de coutume ou lors du passage de comètes ou de météores par l’activité électrique inhabituelle engendrée et les particules plus ou moins nocives dispersées alors dans l’atmosphère terrestre (voir par exemple Nouvelle lumière sur la Peste Noire : la connexion cosmique).

Nous avons mentionné en plusieurs occasions l’inversion très probable de la causalité entre maladies et germes, à savoir que ces derniers ne sont pas la cause première des maladies, mais que celles-ci peuvent produire ou s’accompagner de la présence de germes, notamment dans leur activité de nettoyage du corps. Nous avons également proposé des articles qui tendent à démontrer qu’il n’existe pas de phénomène de contagion virale ou bactérienne, contrairement aux croyances largement entretenues par l’industrie pharmaceutique depuis plus d’un siècle en raison de son contrôle notamment sur la formation des personnels soignants et des chercheurs en médecine.

Nous avons suggéré de chercher la cause des apparentes « contagions » ailleurs que dans de supposés « virus pathogènes » (qui se révéleront n’être que des déchets cellulaires ou génétiques produits par des cellules plus ou moins gravement assaillies par des ondes électromagnétiques ou des toxines chimiques). Dans la plupart des cas, il s’agit de l’exposition commune et pratiquement simultanée à une cause environnementale telle qu’un nouveau phénomène électromagnétique (comme la 5G), électrique (comme l’installation d’un transformateur dans un quartier ou d’une ligne électrique), chimique (nuage de pollution atmosphérique, chemtrails, fuite de toxines chimiques d’une usine, incendies produisant des substances toxiques, notamment lorsqu’il y a combustion de matières plastiques…) ou nucléaire… L’eau et la nourriture peuvent également être contaminées chimiquement de multiples façons.

Dans de rares cas, comme pour les maladies infantiles telles que la rougeole, la cause est très probablement aussi à rechercher ailleurs que dans des virus pathogènes jamais scientifiquement isolés. En raison notamment de la nature électrique des êtres humains et de leur propension également à se laisser envahir par les émotions diverses en provenance des uns et des autres, des phénomènes de résonance ou de mise au diapason peuvent intervenir entre plusieurs d’entre eux. Les symptômes se propagent alors par effet psychosomatique ou par simple compatibilité psychique momentanée, les individus receveurs vibrant émotionnellement ou psychiquement à peu près à la même fréquence que l’émetteur malade. Et dans un tel cas, il n’est pas du tout nécessaire qu’il y ait contact ou rapprochement physique des individus. La simple télépathie vibratoire peut suffire. Voir aussi la réalité des biophotons qui peuvent participer à de telles transmissions ou même en être le support matériel.

Lors de l’exposition d’êtres vivants à une nouvelle technologie électrique ou électromagnétique, on ajoute une nouvelle couche d’effets nocifs à ceux déjà existants et les mondialistes peuvent en profiter pour faire passer la multiplication des symptômes, parfois nouveaux (lors d’un saut technologique radical), pour une nouvelle pandémie virale. La grippe aviaire est ainsi par exemple essentiellement le produit de l’expansion de la 4G, puis de la plus récente 5G et ne fera que s’aggraver, mais on fera croire que le « virus » a muté pour imposer ensuite de nouveaux vaccins et de nouvelles mesures sanitaires.

Les vaccins au graphène (ou à prétendu ARNm) comportent leur lot de nouvelles nanotechnologies électriques à effets électromagnétiques et peuvent alors bien évidemment aggraver les symptômes des personnes déjà électro-hypersensibles ou rendre telles celles qui ne l’étaient pas encore. Ils tendent à multiplier les effets néfastes des ondes telles que la 5G et ainsi aller plus facilement jusqu’à la production de crises cardiaques et autres fatalités.

Le livre 31 octobre 2023 apportera son lot de preuves à l’appui de certaines des assertions évoquées ici.




Syndrome du Titanic et radeau de la méduse

Par Nicolas Bonnal

Nous sommes dirigés par des fous motivés et (aussi) d’efficaces incapables qui nous mènent au désastre. Ils organisent la faillite, détruisent, gaspillent, remplacent et dépeuplent, désirant enfin une guerre nucléaire, tout à leur rage messianique. Sinon c’est le totalitarisme au code QR et le camp de concentration numérique. Mais attention : il y a une élite autoproclamée (les 1 % les plus riches et les hauts fonctionnaires) et elle veut se préserver. Stéphane Mallarmé pour mémoire :

« Cette foule hagarde ! elle annonce : Nous sommes
La triste opacité de nos spectres futurs ! »

Ces poètes, quels voyants tout de même…

J’avais écrit un texte sur Ernst Jünger et le syndrome du Titanic, qui m’avait été inspiré par le fameux mais oublié Traité du rebelle, suite de notes contre le monde totalitaire, étatique et automatisé à venir (et déjà présent…).

Et je repensais à un blog de lecteur qui a modifié ma réflexion pour expliquer ce que deviennent la France et l’Amérique sous leurs présidents respectifs : si nous nous dirigions vers le modèle du radeau de la méduse (revoyez l’émission d’Alain Decaux…) plutôt que de celui du Titanic ? Le Titanic ce n’était qu’un accident malchanceux couronné du respect de la morale chrétienne : les femmes et les enfants d’abord, et des milliardaires comme Guggenheim qui y passèrent héroïquement. Le radeau de la méduse c’était bien pire, et c’est le modèle des dernières guerres et du Grand Reset actuel. On sacrifie les plus pauvres, les sans-grades.

Mais citons Jünger et les extraits de son inépuisable Traité du rebelle écrit après la « guerre de quarante » quand le grand homme comprend que nous allons vers un monde simultanément automatisé et apocalyptique.

Le système automatisé génère une culture et une psychologie de la panique (voir et revoir les films-catastrophes et ceux de Kubrick…) :

« La panique va s’appesantir, là où l’automatisme gagne sans cesse du terrain et touche à ses formes parfaites, comme en Amérique. Elle y trouve son terrain d’élection ; elle se répand à travers des réseaux dont la promptitude rivalise avec celle de l’éclair. Le seul besoin de prendre les nouvelles plusieurs fois par jour est un signe d’angoisse ; l’imagination s’échauffe, et se paralyse de son accélération même. »

On poursuit :

« Il est certain que l’Est n’échappe pas à la règle. L’Occident vit dans la peur de l’Est, et l’Est dans la peur de l’Occident. En tous les points du globe, on passe son existence dans l’attente d’horribles agressions. Nombreux sont ceux où la crainte de la guerre civile l’aggrave encore. »

On cherche vainement des sauveurs :

« La machine politique, dans ses rouages élémentaires, n’est pas le seul objet de cette crainte. Il s’y joint d’innombrables angoisses. Elles provoquent cette incertitude qui met toute son espérance en la personne des médecins, des sauveurs, des thaumaturges. Signe avant-coureur du naufrage, plus lisible que tout danger matériel. »

Enfin la catastrophe sera universelle :

« Car nous ne sommes pas impliqués dans notre seule débâcle nationale ; nous sommes entraînés dans une catastrophe universelle, où l’on ne peut guère dire, et moins encore prophétiser, quels sont les vrais vainqueurs, et quels sont les vaincus. »

Jünger a raison sur tout naturellement : il décrit l’aboutissement catastrophique du progrès matériel et technique (voyez ces robots que l’on dresse à tuer tout le monde maintenant sous les acclamations des esclaves de You Tube).

Mais je maintiens que le radeau de la méduse explique mieux que le Titanic ce qui se passe en ce moment : les petits sur le radeau, les élites incompétentes dans les chaloupes. Et un jugement qui pardonne à tout le monde (il n’aurait plus manqué que ça !).

Jünger évoque justement le Titanic ; on se souvient du succès effarant de ce film répugnant. Il écrit donc :

« Comment ce passage s’est-il produit ? Si l’on voulait nommer l’instant fatal, aucun, sans doute, ne conviendrait mieux que celui où sombra le Titanic. La lumière et l’ombre s’y heurtent brutalement : l’hybris du progrès y rencontre la panique, le suprême confort se brise contre le néant, l’automatisme contre la catastrophe, qui prend l’aspect d’un accident de circulation. »

Donc en réfléchissant et surtout en lisant le blog d’un lecteur (le blog c’est « guerre civile et yaourt allégé » ; le lecteur c’est « Philippe de nulle part »…), je suis arrivé à la conclusion que nous allons au radeau de la méduse. En effet :

  • Nous sommes dirigés par des imbéciles/sagouins qui vont/aiment nous échouer.
  • Ces imbéciles vont nous sacrifier, des plus pauvres ou plus moyens.
  • Et rappel : les pauvres ne sont descendus sur le radeau que sous la menace des armes.

Mais même sur le radeau de la méduse les choses ne se passaient que d’une certaine manière.

Extrait du yaourt allégé donc :

« Sur le radeau de La Méduse les officiers et des notables s’étaient réservé l’endroit le moins exposé aux vagues et avaient pris soin d’enlever leurs armes aux soldats et de garder les leurs. Très rapidement devant le manque de nourriture et les risques de naufrage ils réduisirent par plusieurs tueries la population du radeau afin de “réprimer des mutineries”. Les rares rescapés à être finalement secourus furent bien évidemment des officiers et des notables. Il ne reste plus qu’à transposer cette sinistre histoire à l’échelle planétaire. »

On n’y mangea pas d’insectes mais des hommes.

De la Méduse à Macron-Davos-Gates, toute leur apocalypse postmoderne est expliquée là. On écrabouille la classe moyenne pauvre et on maintient l’illusion en désignant des soi-disant privilégiés (retraités repus, journalistes, farces de l’ordre, armée, etc.).

Et je rappellerai la phrase de l’idole télé de mon enfance :

« Les puissants ont été mis sur des canots, la piétaille (menacée au fusil) sur le radeau (l’Immortel Alain Decaux). »

NDLR : renseignements pris, sur le Titanic aussi ce furent les riches qui survécurent massivement. CQFD… Le lien littéraire (médiocre) est mis sur le récit/témoignage de ce désastre.

Sources :

https://www.dedefensa.org/article/ernst-juenger-et-le-syndrome-du-titanic

https://fr.wikipedia.org/wiki/M%C3%A9duse_(navire)

https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k850111v#

http://guerrecivileetyaourtallege3.hautetfort.com/archive/2023/06/21/pepiements-97-6448663.html




De Zemmour à Malraux (le crépuscule culturel)

Par Nicolas Bonnal

On va reparler de la liquidation de la France sous De Gaulle. Et c’est Zemmour qui nous a montré la voie dans sa très bonne Mélancolie française que l’on pourrait ainsi définir : une fois qu’on a dépassé le stade de l’inépuisable mythologie française (Vercingétorix-Clovis-Jeanne-Richelieu-Louis-Napoléon-Général-etc.), que reste-t-il de concret ? Dans le même genre curatif il faut redécouvrir le livre d’entretiens de René Girard sur Clausewitz, qui dénonce le désastre napoléonien sur le long terme (Marx n’avait pas suffi…).

On commence par un rappel des extraordinaires Entretiens de Michel Debré :

« Une impulsion a été donnée pour permettre à Malraux de créer des maisons de la culture, moyennant quoi toutes les maisons de la culture, ou à peu près, sont des foyers d’agitation révolutionnaire ».

(Entretiens, p. 145)

Merci de rappeler les origines réelles de mai 68 : elles sont essentiellement culturelles et pas conspiratives. Souvent la culture mène au chaos en France (1789-1830-1848…).

Dans sa Mélancolie française, Éric Zemmour évoque courageusement le caractère méphitique de la politique culturelle de Malraux. Et cela donne, sur fond d’étatisme culturel-financier et de messianisme cheap (France, lumière du monde, terre de la liberté, etc.) :

« En 1959, le général de Gaulle offrit à son “génial ami”, André Malraux, un ministère de la Culture à sa mesure, sur les décombres du modeste secrétariat aux Beaux-Arts de la IVe République. Dans l’esprit de Malraux, la France devait renouer avec son rôle de phare révolutionnaire mondial, conquis en 1789 et perdu en 1917 ; devant en abandonner les aspects politiques et sociaux à l’Union soviétique et aux pays pauvres du tiers-monde, elle consacrerait toute son énergie et tout son talent à propager la révolution mondiale par l’art. »

France nouvelle URSS : un peu ironique, Éric ? Voyez donc :

« Nouveau Monsieur Jourdain, Malraux faisait du “soft power” sans le savoir. »

Et de rappeler le rôle prestigieux de ce pays (l’ancienne France donc) jusqu’alors sans « ministère de la culture » :

« La France ne manquait pas d’atouts. Dans la première moitié du XXe siècle encore, Paris demeurait la capitale mondiale de la peinture moderne ; le cinéma français fut le seul (avec l’allemand) à résister au rouleau compresseur d’Hollywood, et les grands écrivains américains venaient en France humer l’air vivifiant de la première puissance littéraire. “Il n’y a qu’une seule littérature au monde, la française”, plastronnait alors Céline. Dans les années 1960 encore, la chanson française — Aznavour, Brel, Brassens, Ferré, Barbara, Bécaud, etc. — s’avérait la seule à tenir la dragée haute à la déferlante anglo-saxonne partout irrésistible par l’alliage rare de talents exceptionnels et de puissance commerciale et financière. »

J’en ai parlé de tout cela, notamment dans mon livre sur la comédie musicale américaine, genre qui vouait un culte à la ville-lumière : voyez deux chefs-d’œuvre comme Un américain à Paris ou Drôle de frimousse, sans oublier Jeune, riche et jolie, avec Danièle Darrieux. Tout cela disparaît en… 1958. Voyez aussi la Belle de Moscou de Mamoulian, qui se passe au Ritz. Paris meurt dans les sixties (voyez ici mon texte sur Mattelart).

Car les ennuis commencent sous De Gaulle :

« De Gaulle ne pouvait qu’être séduit ; il laissa la bride sur le cou à son glorieux ministre. Pourtant, le Général, par prudence de politique sans doute, sens du compromis avec les scories de l’époque, “car aucune politique ne se fait en dehors des réalités”, amitié peut-être aussi, ne creusa jamais le malentendu qui s’instaura dès l’origine entre les deux hommes. »

Mais Zemmour souligne les différences :

« De Gaulle était, dans ses goûts artistiques, un “ancien” ; il écrivait comme Chateaubriand, goûtait la prose classique d’un Mauriac bien davantage que celle torrentielle de son ministre de la Culture ; il préférait Poussin à Picasso, Bach à Stockhausen. La France était pour lui l’héritière de l’Italie de la Renaissance, et de la conception grecque de la beauté. »

Malraux c’est autre chose :

« Malraux, lui, était un “moderne” ; hormis quelques génies exceptionnels (Vermeer, Goya, Rembrandt), il rejetait en vrac l’héritage classique de la Renaissance, et lui préférait ce qu’il appelait “le grand style de l’humanité”, qu’il retrouvait en Afrique, en Asie, au Japon, en Amérique précolombienne. Il jetait par dessus bord la conception gréco-latine de la beauté et de la représentation, “l’irréel”, disait-il avec condescendance, et remerciait le ciel, et Picasso et Braque, de nous avoir enfin ramenés au “style sévère” des grottes de Lascaux ou de l’île de Pâques. La révolution de l’art que porterait la France serait donc moderniste ou ne serait pas. »

Malraux (que plus personne ne lit) saccage le jardin à la française et va jeter les froncés dans les bras musclés de la sous-culture US :

« Loin de créer un “contre-modèle” solide et convaincant au marché capitaliste de l’entertainment, comme les gaullistes et les marxistes français l’espérèrent de Malraux ministre et de ses successeurs socialistes, la politique culturelle inaugurée par l’auteur des Voix du silence parvenu au pouvoir, en d’autres termes la démocratisation du grand art du modernisme, s’est révélée, au cours de son demi-siècle d’exercice, un accélérateur de cela même qu’elle se proposait d’écarter des frontières françaises : l’afflux d’une culture de masse mondialisée et nivelée par le bas et le torrent des images publicitaires et commerciales déracinant tout ce qui pouvait subsister en France, dans l’après-guerre 1940-1945, de vraie culture commune enracinée comme une seconde nature par des siècles de civilisation. […] »

On se rapproche de la phrase : « il n’y a pas de culture française » de Macron. Et Zemmour mélancolique cite alors Marc Fumaroli, auteur de l’État culturel :

« Pour Fumaroli, l’Amérique ne pouvait pas perdre ce duel autour de l’“art moderne”, qu’elle incarnait presque d’évidence, par sa puissance industrielle, ses gratte-ciel, son vitalisme économique et scientifique. La France de Malraux, au lieu de rester sur ses terres d’excellence de l’art classique, des mots et de la raison (héritées de Rome), vint jouer sur le terrain de l’adversaire, des images et des noces ambiguës de la modernité avec l’irrationnel primitif, même rebaptisé “premier”. L’échec était assuré. »

Entre cette culture déracinée, les villes nouvelles, la société de consommation (voir Baudrillard-Debord…), les autoroutes, le métro-boulot-dodo et la télé pour tous (voyez la vidéo de Coco Chanel…), on se demande ce qui pouvait rester de français à la fin de la décennie gaullienne : les barricades et les Shadocks ?


https://www.dedefensa.org/article/mattelart-les-jo-et-la-destruction-de-paris-sur-ordre-us

https://www.dedefensa.org/article/la-destruction-de-la-france-au-cinema

https://www.dedefensa.org/article/debre-et-le-general-face-au-kali-yuga-francais




Chronique d’une France en perdition

[Source : Nicolas Bonnal]

Par Amal

Cher Nicolas,

C’était il y a un an. Ma lettre que je vous avais envoyée. Un an maintenant que j’écris, et déjà un an de correspondances avec vous. Le 14 juin sera une date que je n’oublierai jamais et en plus ce n’est pas la loin de my birthday [mon anniversaire].

Quant au contenu de la lettre, je me rappelle que je vous parlais de ma commune et des froncés. Eh bien, ils sont toujours pareils, ou presque, ils sont encore plus pauvres. Ils volent de plus en plus. Mon kiné mercredi me disait qu’il était choqué de voir qu’on lui avait volé un flacon de savon pour les mains. Il a repéré le patient qui avait fait ça et il en était retourné. Le facteur me confiait que les personnes qui viennent aux guichets sont de plus en plus dépouillées. Je les vois voler partout. L’autre jour, au marché, une vieille qui avait piqué des légumes et des fruits. Je vous ai déjà parlé des mendiants en nombre dans la ville de Châlons-en-Champagne. Eh bien, il y en a encore plus.
J’ai croisé un quinqua ivre de beau matin, vers huit heures, avec une canette de 8,6, une bière pas chère et très forte. Il vient de tomber dans la misère, j’ai reconnu chez lui les signes de la chute sociale. Il est dans la phase du déni. Ça va être long pour lui.

Hier, à la supérette, les caissières parlaient d’une cliente que l’on a retrouvée morte chez elle. Elles étaient abasourdies : ce qui veut dire qu’elles ne s’attendaient pas à sa disparition ? Est-ce encore le « jab » ? Il n’y a toujours pas de rubrique nécrologique dans le journal communal, pourtant le défilé des cercueils continue. 

La nouveauté, depuis un an, est la voiture électrique. De plus en plus de froncés ont acheté des Tesla et autres. Il y a beaucoup de biens à vendre. Des biens vendus inhabités. Des appartements vides de locataires. Les retraités se plaignent d’avoir trimé toute une vie pour une retraite qui ne leur suffit pas. Ils ont du mal avec les factures EDF et celles de gaz. Les enfants ont pris du poids, leurs parents aussi et même leurs grands-parents. La société française ressemble de plus en plus à la société américaine. Obèse. Elle a perdu son identité et s’est créée une toute nouvelle et pas belle.

France service a de plus en plus de personnes à prendre en charge. Les services ont recruté une personne en plus. 
Les personnes handicapées : Je vous jure, je réside dans ce département depuis vingt ans et je connais la population d’ici. Je n’ai jamais vu autant de personnes handicapées. Le corps des personnes est complètement déformé. La cane est devenue indispensable pour marcher. Ils ont du mal à parler, on sent que c’est la maladie de Charcot ou encore le syndrome de Guillain-Barré. J’ai vu à la place de la République des groupes d’adolescents handicapés déambuler. La rue Léon Bourgeois est devenue une gare routière où, vers quatre heures, un bus y dépose de jeunes handicapés que les parents viennent chercher à l’arrêt. Le paysage a changé, les visages sont fatigués et les cheveux gris. Je suis toujours surprise de rencontrer des jeunes de vingt-cinq ans avec des tignasses grises.

Lors de quelques échanges avec quelques connaissances fonctionnaires, il m’a été rapporté que nous allons vers l’inconnu concernant la mise en place des nouvelles réformes chômage et RSA. La seule chose dont ils sont sûrs est qu’il n’y aura plus de référent spécifique pour suivre les personnes, mais ce sera l’assistante sociale qui dispatchera les personnes vers les divers services. Je parlerai un jour avec plus de précision sur les démarches administratives, les dispositifs ridicules et inadaptés et comment ça marche les services sociaux. Le département de la Marne ne lâche pas un penny comme ça. C’est d’une rigueur inégalée, les demandeurs de RSA sont soumis à des contrôles dignes d’un bagnard.

Je finis par le cirque auquel nous assistons depuis dimanche dernier. À part le facteur, je n’ai entendu personne se plaindre, ou encore être indigné, ou encore inquiet. Les gens vivent leur vie misérable et ne s’occupent plus des charlatans au pouvoir.




Le Front Populaire, la grande illusion historique de la gauche

[Source : bvoltaire.fr]

[Illustration : le Premier ministre français Léon Blum (1872 – 1950) fait une émission de radio, France, 7 mars 1937.
PHOTO : Getty Images/Keystone]

Par Éric de Mascureau

L’Histoire est un éternel recommencement. La NUPES est morte, vive le Front populaire ! Mais que fut, réellement, ce Front populaire ?

Face à la montée des mouvements d’extrême droite en France, et surtout en réaction à la journée du 6 février 1934, le Parti communiste français (PCF), le Parti radical (PR) et la Section française de l’Internationale ouvrière (SFIO) prennent la décision d’agir. Afin d’appuyer leur demande et leur réforme contre le fascisme, ils font appel à la rue. Ainsi, entre 1934 et 1936, on compte plus de 1 000 manifestations, dont 45 % sont d’ordre politique et la moitié menée par la gauche. Cependant, ces événements de rue ne suffisent pas. L’idée, mais surtout le besoin de s’unir commence à émerger dans les esprits. Le PCF, en réalité aux ordres de Moscou, veut profiter de ce chaos ambiant pour s’imposer comme le leader de la gauche en France. Maurice Thorez fait ainsi semblant d’abandonner l’idée de la lutte des classes au profit de la bataille contre le fascisme pour, en réalité, tenter d’éclipser et faire disparaître tous les sociaux traîtres que sont notamment les bourgeois du PR. Ces derniers, quant à eux, ont besoin de ces alliances, notamment avec la SFIO, pour renouer avec la classe ouvrière qui se méfie d’eux. Le ver est déjà dans la pomme, avant même que ne naisse officiellement le Front populaire.

La victoire législative des gauches

Au terme de longues négociations et à l’aube des législatives de 1936, le Front populaire est créé. Les grandes idées défendues par cette alliance de circonstance sont le désarmement et la dissolution des ligues jugées dangereuses, la liberté syndicale, la lutte contre la déflation et la baisse du chômage. Pour les élections, chaque parti de gauche peut présenter son propre candidat au premier tour, mais au second, chacun doit obligatoirement apporter son soutien au vainqueur afin de garantir une majorité à l’Assemblée nationale.

Au terme de la campagne, le 3 mai 1936, la victoire du Front populaire est éclatante, mais elle est surtout celle du PCF, qui profite grandement de cette union. Ainsi, les communistes passent, dans l’Hémicycle, de 10 députés à 72, les socialistes de la SFIO de 97 à 149 et le grand perdant de l’alliance qu’est le PR de 160 à 111. Fort de son nombre majoritaire de sièges, la SFIO prend la tête du gouvernement à laquelle le Président Lebrun appelle Léon Blum, qui devient la figure du Front populaire.

Le Front populaire au pouvoir : du rêve à la désillusion

À ce sujet — 6 février 1934, l’entrée en agonie de la IIIe République

Après avoir formé son gouvernement auquel les communistes refusent de participer, le considérant trop bourgeois, Blum lance ses grandes réformes, celles dont la gauche avait toujours rêvé. Les accords de Matignon prévoient, ainsi, de nombreuses décisions économiques et sociales qui font la gloire du Front populaire auprès des masses ouvrières. Parmi elles : les congés payés, la semaine de 40 heures, la hausse des salaires et la reconnaissance du droit de participation à un syndicat. Léon Blum réforme également l’Éducation nationale en y imposant la pratique du sport, dont le ministère est fondé en 1936.

Ces réformes ont néanmoins un coût que n’avait pas anticipé le président du Conseil. S’ensuivent une inflation des prix, un ralentissement de l’économie dû aux grèves et aux congés payés, ainsi qu’une baisse seulement partielle du chômage. Une situation telle qu’en février 1937, Léon Blum est contraint de stopper son programme. Malgré les oppositions des communistes, jugeant cette décision trop favorable au capital et au patronat, il décide de réduire la dépense sociale afin de faire revenir les capitaux en France et de relancer l’armement face à une Allemagne de plus en plus belliqueuse. Ces choix sonnent alors le glas du Front populaire.

La rupture et l’échec

La situation internationale va entériner la fin de l’union de la gauche, qui se déchire sur les questions de la guerre d’Espagne et doit faire face au changement des forces politiques. De 30 000 membres en 1933, le PCF en comptait 308 000, quatre ans plus tard. Son influence sur les masses prolétaires s’est accrue et son soutien au gouvernement se remplace par une critique permanente. Le PR finit aussi par être divisé sur la question même du maintien du Front populaire, dont certains voudraient la dissolution afin d’éviter de se voir totalement éclipser par le PCF.

La lutte permanente contre les droites amène aussi ces dernières à s’unir dans de nouveau groupes politiques, comme le Parti social français (PSF) ou encore le Parti populaire français (PPF). Cette structuration de la droite et l’extrême droite est un échec du Front populaire, qui relance ainsi un fort clivage droite-gauche.

Face à la situation, des grèves sont mises en place et des accusations de fascisme sont faites contre le gouvernement de Blum, qui finit par démissionner en juin 1937. Hitler profite de cette instabilité politique pour faire main basse sur l’Autriche puis sur la Tchécoslovaquie. Ces événements aboutissent aux négociations des accords de Munich en 1938 menées par Daladier, dont les décisions prises provoquent la rupture définitive du Front populaire en avril 1938.

Ainsi, au terme de deux ans d’existence politique et malgré ces promesses illusoires faites aux masses, sous couvert de lutter contre un autre courant politique, le Front populaire n’a pas su redresser économiquement notre pays, s’est laissé corrompre par les pions serviles aux ordres du totalitarisme soviétique de Moscou et a laissé le monstre hitlérien agir librement en Europe. Beau bilan que celui du Front populaire qui demeure une référence majeure dans l’histoire de la gauche.




UKRAINE, ISRAËL, EUROPE… l’analyse SANS TABOUS d’un ancien AMBASSADEUR SUISSE

[Source : Antithèse]

Georges Martin est un ancien diplomate et ambassadeur suisse. Il a roulé sa bosse quarante ans durant, de Pretoria à Nairobi, en passant par Tel-Aviv, Ottawa, Paris et Jakarta. En 2017, il prend sa retraite en qualité de secrétaire d’État adjoint de la Confédération helvétique.

Il a récemment publié son autobiographie, « Une vie au service de mon pays, plaidoyer pour une Suisse neutre, active et respectée » (Slatkine, 2024).

Sommaire :

  • 00:00 Intro
  • 03:09 Diplomate et ambassadeur
  • 06:37 Nelson Mandela
  • 08:10 La Suisse durant l’apartheid.
  • 09:51 Une vie à l’étranger
  • 13:45 La Guerre en Ukraine
  • 26:30 Le complexe militaro-médiatique
  • 32:54 La conférence de Bürgenstock
  • 39:26 Affaires étrangères, des politiciens naïfs
  • 41:30 L’État « profond » helvétique et l’OTAN
  • 46:01 La neutralité suisse sous pression
  • 51:21 Les « bons offices » helvétiques
  • 54:37 Le CICR
  • 56:24 Le World Economic Forum
  • 1:03:49 Israël, Gaza et Netanyahou
  • 1:21:18 Foi et spiritualité
  • 1:28:59 Les défis de la jeunesse
  • 1:37:10 Carte blanche — la solidarité



La sécession populaire

Par Michel Maffesoli

On n’analyse jamais assez la différence existant, en démocratie, entre la légalité et la légitimité. On peut être un élu, président, député, lorsqu’on représente environ 11 % des électeurs. Mais, dès lors, est-on légitime dans le cadre de l’idéal démocratique ? Il devient de plus en plus évident que ce n’est plus le cas. Dès lors, ce qui prévaut est, tout simplement, une mise en scène du pouvoir politique.

Platon a montré à diverses reprises, dans La République ou dans Les Lois, que lorsque la démocratie réelle, c’est-à-dire la représentation des citoyens, s’étiolait, c’est la « théâtrocratie » qui prenait la première place. Le pouvoir se mettait en scène. L’art oratoire tendait à prévaloir sur l’effective gestion de la cité. La langue de bois prend alors la place d’une authentique parole publique.

Plus près de nous, Guy Debord avait, d’une manière prémonitoire, rendu attentif à La Société du spectacle en gestation. Dans laquelle le vrai cède la place au faux. Et ce permettant de rendre les hommes totalement soumis aux injonctions techno-bureaucratiques. Le spectacle devenant dès lors le mauvais rêve de la société moderne.

Dans le même ordre d’idées, Jean Baudrillard a rappelé, à de multiples reprises, la prévalence du « simulacre ». Et le danger que celui-ci ne manquait pas d’avoir pour la vie sociale. Très précisément en ce qu’il constituait l’émergence d’une foule solitaire. J’ai pour ma part qualifié cela de « grégaire solitude ». En bref, la qualité de la vie quotidienne se perd quand le langage spectaculaire tend à dominer tous et toutes choses.

Entre les auteurs que je viens de signaler, souvenons-nous également de Pascal et de sa critique du « divertissement ». Recherche désespérée d’une consolation quand la vie sociale ne permet pas d’être soi. C’est-à-dire d’être authentique. Ce qui prédomine dès lors étant un simple vécu « apparent ». On n’est plus soi-même, mais l’on se contente de tricher.

On pourrait multiplier les exemples en ce sens. Il suffit de rappeler que la « théâtrocratie » est diffuse à tous les moments de l’histoire humaine. Parfois elle devient concentrée. C’est le cas actuellement. Dès lors, ce qui prévaut c’est la non-participation à la chose politique, le désengagement syndical, la baisse de l’associationnisme, la versatilité des masses, l’abstention galopante et la non-inscription sur les listes électorales. Toutes choses soulignant le désaccord entre le Pouvoir institué, celui de la caste politique, et la Puissance instituante, celle, tout simplement, du peuple.

Dans une formule judicieuse, St Thomas d’Aquin déclarait = « Omnis potestas a Deo per populum ». (Tout pouvoir vient de Dieu par l’intermédiaire du peuple.) Et précisait-il, lorsque cela n’est plus reconnu, l’insurrection est nécessaire. Insurrections, révoltes, soulèvements, voilà ce qui est à l’ordre du jour. En France on vient d’en prendre conscience, mais également un peu partout en Europe.

Insurrection n’étant pas forcément violente, mais s’exprimant là où les élites ne l’attendaient pas. En la matière, ce qu’il est aisé de nommer « l’extrême droite ». C’est cela la version officielle, celle du « Tsunami ». De fait cette extrême droite dans ses partis institués, ceux qui ont obtenu le pourcentage de voix nécessaire à continuer le jeu, est également partie prenante de cette théâtrocratie. Elle a été chargée de mimer la dissidence, la résistance au pouvoir établi, alors que sur tous les sujets clivants des dernières années, gestion de la crise sanitaire, intervention en Ukraine, vassalité à l’égard des USA, abandon de la position gaullienne d’équilibre au Moyen Orient, elle est un « coupé-collé » du pouvoir en place. Ils font de fait tous partie de la même caste.

Ces élites, tout simplement ceux qui ont le pouvoir de dire et de faire : politiques, journalistes, experts de tous ordres se déclarent démocrates, mais sont très peu démophiles. Peut-être ont-ils peur du peuple et préfèrent parler de « populisme ». Attitude pour reprendre une analyse de Vilfredo Pareto, qui ne peut qu’appeler à une « circulation des élites ». Celles-ci n’étant plus en phase avec la réalité sociale.

Et ce, tout simplement, parce qu’ayant accentué, à tous crins, la théâtralisation du politique, elles risquent de subir le sort d’une pièce de théâtre dont on n’est pas satisfait. On la siffle, on conspue des acteurs jouant mal leur rôle. Le cardinal de Retz l’a rappelé : « le peuple est las, quelque temps devant que de s’apercevoir qu’il est ». Mais il est des moments où cette lassitude s’exprime sans coup férir. C’est bien ce qui est en train de se passer : la sécession souterraine s’exprime alors ouvertement.

C’est cela la secessio plebis. Pour reprendre une sentence fort actuelle de Machiavel, c’est quand « la pensée du Palais » n’est plus en phase avec la pensée de la « Place publique ! » C’est-à-dire quand le lointain, l’institué, le macroscopique, tout ce sur quoi on ne peut agir devient indifférent.

Dès lors l’énergie populaire se focalise au plus proche. Le sens de la vie n’est plus recherché dans la rationalisation proposée par le pouvoir surplombant. Ce que récitent jusqu’à plus soif, les acteurs de la théâtrocratie. Seul importe le sens trouvé ici et maintenant. Ce qui éveille les diverses potentialités de la puissance populaire.

Souvenons-nous de Péguy : « Tout commence en mystique et finit en politique ». C’est alors que la mystique revient. À l’encontre de la simple « réalité » (pouvoir d’achat, inflation, etc.) purement économique, matérialiste, la mystique c’est le retour du Réel, gros de l’irréel dont il est question. C’est-à-dire cet ensemble complexe de mythes, de symboles, de concepts spirituels. Et, à l’encontre de la bien-pensance officielle, gauche et droite confondues, c’est la « nostalgie du sacré » qui est la marque essentielle de la sécession populaire contemporaine. Qui saura l’entendre ?

Michel Maffesoli
Professeur Émérite en Sorbonne.




Sur la théorie de la « fuite du laboratoire » : illogique, immatérielle et dangereuse

[Source : off-guardian.org]

[Illustration : New Yorker]

Par Kit Knightly

La théorie de la « fuite du laboratoire » est à nouveau d’actualité. Elle s’est essentiellement révélée être une position dominante. Comme nous l’avions toujours prédit.

Il y a deux semaines, le New York Times a publié un long article d’opinion en faveur de cette théorie (nous en avons parlé dans This Week).
La semaine dernière, l’économiste Jeffrey Sachs l’a approuvée dans son interview de deux heures avec Tucker Carlson,
et hier, RFK Jr l’a soutenu dans le cadre de sa campagne présidentielle :

N’est-il pas étonnant de constater la rapidité avec laquelle elle est passée du statut de « théorie du complot raciste » à celui de théorie de prédilection de la fausse alternative ?

Et d’une manière ou d’une autre, malgré sa publication dans le New York Times, le Wall Street Journal, le New York Post, la BBC, le Guardian et à peu près partout ailleurs, la « théorie de la fuite du laboratoire » est toujours vendue comme une sorte d’alternative.

Ce n’est pas le cas. Pas du tout. Il s’agit de la théorie dominante dans un papier d’emballage différent.

Comme nous vous l’avons toujours dit.

Nous l’avons déjà réfutée des milliers de fois. Cette théorie est illogique au vu de ce que l’on sait déjà, sans importance puisque la « maladie pandémique » n’a jamais été exceptionnellement mortelle, mais dangereuse parce qu’elle soutient les futures mesures de confinement, les vaccinations et Dieu sait quoi d’autre.

Nous avons vérifié la logique de cette théorie en 2021 :

Quel est exactement l’intérêt d’une arme biologique qui n’est pas plus mortelle que les virus grippaux courants ? Pourquoi se donner la peine de créer un virus à peu près inoffensif en laboratoire ?

Supposons que vous souhaitiez créer une pandémie, serait-ce un bon moyen d’y parvenir ? Cela vaudrait-il la peine de dépenser de l’argent ? Ne serait-il pas plus simple de faire croire à l’existence d’un fléau en recourant à la peur et à des tours de passe-passe statistiques ?

Après tout, une pandémie imaginaire peut infecter qui vous voulez, épargner qui vous voulez, commencer et s’arrêter à votre convenance, obéir à toutes les règles que vous voulez inventer et être guérie instantanément tant que tout le monde vous paie votre « vaccin ».

[…]

La théorie de la fuite de laboratoire sert l’agenda de l’État profond d’une certaine manière : elle renforce l’idée que le virus est un problème réel qui doit être résolu, plutôt qu’un récit de contrôle basé sur la peur.

La peur est la peur, et qu’il s’agisse d’un virus zoonotique ou d’une arme biologique, elle peut être utilisée pour faire plier une population à sa volonté.

Nous avons montré comment elle sert un faux récit binaire de guerre froide en 2022 :

… deux camps apparemment opposés se forment — l’Occident prépare le terrain pour accuser la Chine d’être responsable de la pandémie, tandis que la Chine (et probablement la Russie, dans un deuxième temps) accuse les États-Unis.

Il s’agit d’un faux binaire classique.

Ce que vous devez remarquer, c’est que ces deux camps prétendument opposés sont d’accord sur l’aspect le plus important du mensonge de la pandémie — à savoir que la Covid est une nouvelle maladie unique et dangereuse qui doit être traitée avec des masques, des confinements et des vaccins — et ne s’opposent violemment que sur l’origine de cette « nouvelle maladie réelle et mortelle ».

Vous êtes censés vous inspirer d’eux.

Ils veulent que vous oubliiez que la « Covid » n’est qu’un nouveau nom vide de sens pour un vieux groupe familier de symptômes « saisonniers ». Ils veulent que vous oubliiez qu’il s’agit d’une escroquerie et que vous preniez parti dans un débat scénarisé, bruyant et totalement bidon sur les origines de la maladie.

Dès que vous signez, ils vous tiennent, car en acceptant de débattre de l’origine de la maladie, vous acceptez qu’elle existe — c’est-à-dire un nouvel agent pathogène mortel — et qu’il faille s’en occuper.

Et c’est tout ce qu’ils attendent de vous.

Et nous avons résumé cela en 2023 :

D’une certaine manière, il s’agit d’un symptôme de l’échec du récit de la Covid. La plus grande campagne de propagande de tous les temps s’est essoufflée après seulement deux ans d’existence, et elle se bat soudain sur la défensive, simplement pour se maintenir. Car le débat sur la « fuite du laboratoire » est en grande partie une position de repli. Une retraite en bon ordre, protégeant à tout prix le mensonge fondamental de la « Covid », à savoir qu’il avait [supposément] une nouvelle maladie.

Il y avait les anciens symptômes de la grippe, un nouveau nom et un test de merde.
Et c’est tout.
C’est le seul aveu que l’establishment ne fera jamais, parce qu’il rompt totalement avec son récit.
Il le tue à petit feu.

Tous les autres « aveux », débats ou idées — « fuite de laboratoire », traitement précoce, panique du gouvernement, « nous avons sous-estimé l’immunité naturelle », « les essais de vaccins étaient trompeurs » — peuvent finalement être ramenés à la justification des fermetures et autres « mesures de santé publique » autoritaires.

Si ce n’est pas pour la Covid, ce sera pour la prochaine « pandémie ».

C’est notre dernier mot sur la fuite du laboratoire : elle n’a jamais eu lieu. Et plus ils essaient de nous la faire avaler comme le visage acceptable du scepticisme à l’égard de la Covid, plus cela devient évident.

Pour en savoir plus sur la « fuite de laboratoire », consultez nos archives :

https://off-guardian.org/2021/06/07/the-wuhan-lab-leak-story-is-just-more-fear-porn/ (L’histoire de la fuite du laboratoire de Wuhan : encore plus de porno de peur)

https://off-guardian.org/2023/03/01/cattes-corner-lab-leaks-brick-walls/ (« Fuites de laboratoire » et murs de briques)

https://off-guardian.org/2023/04/06/why-i-dont-believe-there-ever-was-a-covid-virus/ (Pourquoi je ne crois pas qu’il y ait jamais eu de virus Covid)

https://off-guardian.org/2023/03/09/russia-the-lab-leak-theory/ (La Russie et la théorie de la fuite du laboratoire)

[Voir aussi :
La « maladie mystérieuse » de Wuhan est le mensonge fondamental de la Covid
La « théorie de la fuite du laboratoire » ou le piège du faux débat binaire
C’est l’heure du conte « Gain de Fiction »* avec RFK Jr. et ses amis !
La pierre angulaire de Big Pharma




« Détox » numérique




Jésus le Gaulois ?

Plusieurs éléments semblent aller dans ce sens. Voir les articles suivants :



[Extraits :

La racine Gal de Galilée peut être rattachée aux peuples celtes qui, partis d’Europe, ont fondé des colonies jusqu’en Inde (ex : Galice en Espagne, Galates en Turquie,…) et auraient établi un avant-poste en Galilée (la « Terre des Gaulois »).
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Galil%C3%A9e_(r%C3%A9gion)#Toponymie

En Israel, les dolmens / mégalithes sont concentrés dans le nord du pays, dans les régions de Galilée et du Golan.

Selon les historiens, ils sont similaires à ceux présents en Europe de l’Ouest.

En vieux français, un Galgal est un tumulus mégalithique…
https://www.cnrtl.fr/definition/galgal

(…)

Un Galet est une pierre polie, un objet en forme de cercle. On retrouve la racine Gal dans Galette, Galaxie…
En hébreu, Cercle peut se dire « Igoul » ou « Maagal ».
Galgal = Roue
Le prophète Esaïe parle de la Galilée comme d’un « Galil HaGoyim », la « plaque tournante des peuples ».

Dans les langues celtiques tels le breton et le gaélique, GALL signifie « étranger ».
La racine GaL s’écrit Guimel-Lamed et a pour valeur numérique 33. Le nombre 33 est un symbole religieux et ésotérique important. C’est également l’indicatif téléphonique international de la France.

Goel signifie « libérateur » en hébreu. Moïse est appelé Goel rishon, « premier libérateur », et le Machiah Goel a’haron, « dernier libérateur ».
La « Gaule » fait référence à la « Matière Brute » (« Golem » en hébreu) qui doit être raffinée.]


LA PALESTINE : UNE COLONIE GAULOISE

[Extrait :]

La Palestine est une terre d’origine indo-européenne car ce toponyme vient du grec « philistin » qui désigne les fondateurs de la Palestine issus de la migration helléno-nordique des peuples de la mer. L’Orient a toujours été une terre de colonisation indo-européenne comme nous le montrent les différentes civilisations qui contribuèrent à son développement culturel. Sur ce vaste territoire, se succèdent ainsi plusieurs peuples civilisateurs : Celtes, Grecs, Phrygiens, Lydiens, Hittites, Phéniciens, Perses, Aryas des Védas, Romains, etc.

Une enclave celtique en Palestine

La Galilée palestinienne, terre d’où Jésus était originaire, appartenait au royaume de Galatie. Ses habitants étaient nommés Galates ou Gallo-Grecs. Ce royaume était issu de la migration d’une tribu gauloise hellénisée en Orient. Dans la revue Ave Caesar, éditée en 1900, Boyer d’Agen écrit que les Gaulois avaient exploré la Palestine et étaient descendus jusqu’au pays de Salomon. Par sa végétation luxuriante et la beauté de ses paysages, ce pays avait attiré certains d’entre eux qui s’y étaient établis. Cette colonie gauloise s’appela par la suite Galilée. Il y a plusieurs étymologies pour le mot Galilée.

LE CHRIST : UN GALILÉEN D’ASCENDANCE GAULOISE

[Extraits :]

Contrairement à ce qui est communément admis, le Christ n’était pas juif mais un Galate, descendants des Gaulois. Les Galiléens étaient différents des Juifs par leurs mœurs et leur vie tranquille de pêcheurs sur les lacs de leur pays d’adoption. Leur aspect physique différait de celui des Hébreux, puisqu’ils avaient des cheveux blonds et souvent des yeux bleus.

Selon Flavius Josephe, dans « la guerre des Juifs », les Galiléens étaient des gens laborieux et ennemis de l’oisiveté. Ils étaient belliqueux et tenaient tête aux nations voisines qui les harcelaient, ce qui atteste leur identité celto-nordique. On remarque en Galilée la présence de nombreux toponymes celtes (galaad, gaulaunitide, etc.), grecs (scythopolis en référence aux Scythes) et germaniques (juta en référence aux Jutes), ainsi que d’innombrables mégalithes ou gigantesques runes dessinées dans la région.

(…)

La Galilée était une enclave indo-européenne. Ce fait est attesté par l’anthropologue Hans Gunther :

« La Galilée était réputée pour être “la région des Païens” et était décriée par les Juifs. Les Israélites ne purent jamais dominer cette terre montagneuse peu fertile et ses habitants luttèrent toujours pour leur liberté. Il fallut attendre l’an 67 pour que les Romains soumettent la Galilée ».

(…)

« Jésus continua de parcourir la Galilée ; car il ne voulait pas séjourner en Judée, parce que les Juifs cherchaient à le faire mourir ». 

(Nouveau Testament, Saint-Jean, chap. VII – Dissensions parmi les assistants, v. 1)


[Voir aussi :
Les Celtes dans la Bible, de Jean-Paul Bourre
Sur quel rocher le Christ a-t-il bâti son Église ?]




Libertés sous surveillance

[Source : editionsmarcopietteur.com]

À l’heure du « Traité pandémies » et de la révision du Règlement sanitaire international, l’agenda de contrôle de la population par la santé continue de se déployer tous azimuts sous l’égide de l’OMS et de ses partenaires — organisations onusiennes et entreprises pharmaco-philanthropiques — utilisant la vaccination comme un pilier de cette nouvelle tyrannie, avec le soutien actif de l’industrie.

Né à l’occasion du 70e anniversaire de la Ligue Nationale Pour la Liberté des Vaccinations (LNPLV), l’ouvrage « Libertés sous surveillance » illustre le rôle essentiel des associations citoyennes et l’importance de leur vigilance active, plus pertinente que jamais.

Ce recueil d’éditoriaux, couvrant la période critique de 2019 à 2022, révèle au grand public l’anticipation remarquable de la Ligue, fruit d’une longue expérience et d’une connaissance approfondie des politiques vaccinales.

Au-delà du témoignage historique, « Libertés sous surveillance » nous avertit de l’inquiétante transformation de la santé en instrument de contrôle global, orchestrée à travers des partenariats public-privé qui promeuvent la biosurveillance, transformant les crises sanitaires en outils de gouvernance mondiale.

Qu’il s’agisse d’accords internationaux formels ou de politiques nationales menées dans le cadre des objectifs 2030, le combat pour défendre nos libertés civiques est loin d’être terminé. Des victoires récentes, comme celle obtenue par les citoyens allemands qui ont accédé aux données de l’Institut Albert Koch, montrent que la résistance peut porter ses fruits.

La Ligue reste une partenaire précieuse et incontournable pour soutenir les initiatives à venir. Puissent ces écrits inspirer l’action citoyenne et nourrir une réflexion profonde sur des enjeux qui nous concernent tous !