Ivermectine, le piège ultime ?

21/09/2024 (2024-09-21)

[Source : neosante.eu]

Par Yves Rasir — 11 septembre 2024

Si vous me suivez depuis au moins quatre ans, vous savez que je n’ai jamais été partisan de ce qu’on a appelé les « traitements précoces » du covid. Qu’il s’agisse de l’hydroxychloroquine, du dioxyde de chlore ou de l’ivermectine, je ne voyais pas l’intérêt de consommer des molécules chimiques « repositionnées » alors qu’on savait dès février 2020 que cette grippe légèrement atypique n’était pas plus létale que la grippe ordinaire et qu’il est apparu très vite que la surmortalité éphémère découlait des mesures gouvernementales. La crise sanitaire étant bidon, je n’ai pas du tout compris pourquoi tant d’opposants adhéraient tout de même à la narration officielle en se tournant vers des remèdes inhabituels potentiellement dangereux. La seule explication possible, c’est que la fable du virus évadé d’un labo, la fiction du gain de fonction et le mythe des armes biologiques avaient déjà enfumé les cerveaux rebelles au point d’en évacuer la lucidité initiale. Doublement réussie, l’opération psychoterroriste camouflée en pandémie ! S’agissant de l’ivermectine, je commence à me demander si les ingénieurs sociaux n’ont pas contrôlé l’opposition de manière encore plus machiavélique. Il semblerait en effet que ce médoc antiparasitaire à usage principalement vétérinaire soit d’une redoutable toxicité.

Une écotueuse de masse

Rappelons d’abord ce que j’ai souligné au moment où l’ivermectine a gagné en popularité parmi les résistants au covidisme : c’est un effroyable poison pour l’environnement ! La molécule peut débarrasser les mammifères de leurs vers intestinaux et soigner la gale sans faire de gros dégâts chez les humains, mais elle est terriblement nocive pour les insectes et les organismes aquatiques. Si vous en doutez, consultez la page Wikipédia dédiée à cette invention funeste qui a valu le prix Nobel de Médecine à son découvreur. De façon objective et documentée, l’encyclopédie en ligne expose que ce biocide fatal aux parasites est également mortel pour la faune qui entre en contact avec les excréments des animaux traités. Par exemple, les bousiers et les coléoptères ne résistent pas aux résidus présents dans un crottin de cheval vermifugé à l’ivermectine. Si le pesticide — car c’en est un — se retrouve dans l’eau, ce sont les batraciens et les poissons qui peuvent succomber en masse. Imaginez maintenant que l’ensemble des réfractaires à la piquouze aient décidé de se procurer le médicament pour traiter précocement leurs syndromes grippaux hivernaux. Pire : imaginez que ces millions de personnes aient suivi le conseil démentiel de consommer ce produit écotoxique en prévention, comme l’ont fait certains médecins et influenceurs irresponsables. La catastrophe environnementale eût été colossale ! Vu que son principe actif ne se dégrade pas dans le corps humain ni dans la nature et que les stations d’épuration sont incapables de l’éliminer, il aurait massivement abouti dans les lacs, les rivières et les nappes aquifères. S’en seraient suivi un écocide sans précédent et une chute brutale de la biodiversité chez les invertébrés. Via l’eau de distribution et la chaîne alimentaire, la pollution se serait ensuite retournée contre le pollueur. Sans conséquence pour sa santé ? On ne me fera jamais croire que ce qui décime la microfaune, les insectes et les animaux aquatiques est sans impact pour l’Homme. D’ailleurs, l’ivermectine n’a rien du remède bénin et anodin qui a été abondamment vanté sur les réseaux sociaux et dans plusieurs bouquins.

Une arme de dépopulation ?

Pour savoir que ce n’est pas le cas, il suffit de consulter le Vidal : cette « bible » des médocs répertorie pas moins de 72 effets indésirables de la substance, et non des moindres puisqu’on y trouve notamment l’hépatite aiguë, le coma, la confusion mentale ou la neurotoxicité. Comme tous les biocides chimiques, l’ivermectine est un puissant neurotoxique et est donc un facteur de dégénérescence cérébrale. Bonjour le risque de maladie d’Alzheimer et de maladie de Parkinson ! Dans cette étude, on parle aussi d’encéphalopathies et d’atteintes rénales, et dans cette alerte du Centre Belge d’Information Pharmacothérapeutique, sont évoquées des réactions cutanées tellement graves qu’elles peuvent provoquer le décès. Sur ce site spécialisé, l’ivermectine sous forme de crème est déjà soupçonné d’entraîner des hépatopathies et des troubles cardiaques sévères nécessitant hospitalisation. Bref, on est loin du produit prétendument inoffensif pour les mammifères que nous sommes. Et je n’ai fait que survoler la première page de résultats en français sur un célèbre moteur de recherche d’ordinaire complaisant avec Big Pharma ! Mais il y a encore plus inquiétant : l’ivermectine pourrait sérieusement affecter la fertilité des hommes et des femmes. Cette bombe a été lâchée en juin dernier par Mike Yeadon, l’ancien scientifique en chef des laboratoires Pfizer. Dans cette vidéo, le dissident de la première heure affirme que l’ivermectine est « l’un des plus violents toxiques qui puisse exister » pour l’appareil reproducteur humain. Il va jusqu’à accuser les mondialistes plandémistes de très bien connaître cet effet secondaire et de promouvoir sciemment la consommation du produit à des fins de dépopulation. Selon ce scénario complotiste en diable, l’antiparasitaire serait en quelque sorte le deuxième volet du plan, l’instrument génocidaire qui compléterait ou se substituerait à l’attaque vaccinale pour les personnes ayant refusé l’injection expérimentale. Délire d’un lanceur d’alerte en roue libre ? Pas si sûr. L’interview explosive est assortie d’une liste de 14 études scientifiques établissant manifestement la réalité du phénomène « anti-fertilité ». Certes, les expériences ont été faites sur des rats ou des lapins. Mais puisqu’il s’agit de mammifères, on ne peut plus dire que le « profil de sécurité » de l’ivermectine est excellent pour cette classe d’animaux vertébrés dont nous faisons partie. En prenant ce poison, les descendants d’Adam et Eve ont très probablement compromis aussi leurs aptitudes reproductives.

D’étranges louanges

Et si c’était le but de cet engouement suspect pour une molécule relativement nouvelle et très peu étudiée ? Alors que la sortie de Mike Yeadon fait l’objet d’une véritable omerta dans les médias alternatifs, ceux-ci font preuve d’un enthousiasme débridé envers le vermifuge désormais paré de toutes les vertus. Selon ses thuriféraires, l’ivermectine ne serait pas seulement un antiviral et un antiparasite hors pair, mais également une substance anticancer qui marche du tonnerre, et même un très bon neuroprotecteur pour s’éviter Alzheimer ! En Angleterre, c’est un toubib travaillant sous le pseudonyme de Dr Hope (« espoir », en français) qui procède à ce concert d’éloges, comme dans cet article assimilant quasiment l’ivermectine à une panacée universelle. En France, c’est le blogueur Patrice Gibertie qui se distingue par ses accès d’enthousiasme, comme dans cet article où il présente l’ivermectine comme la parade à tous les fléaux viraux, ou peu s’en faut. À l’instar de la technologie ARNm, le médicament antivie et peut-être stérilisant est encensé comme sûr, efficace et extrêmement polyvalent. Un vrai jeu de miroir ! Ce qui est très curieux à mes yeux, c’est que cette opération de blanchiment contraste avec d’autres découvertes scientifiques majeures sur le rôle positif des vers parasites. Je vous en avais déjà parlé dans ma lettre-plaidoyer du 19 octobre 2022. Et dans son numéro d’octobre prochain Néosanté va publier un dossier sur ce sujet absolument captivant : les helminthes intestinaux ne sont plus considérés comme des nuisibles, de purs pathogènes, mais comme des alliés qui aident leur hébergeur à se défendre contre d’autres infections et affections, notamment les maladies auto-immunes et les allergies. La réhabilitation en cours est tellement avancée que des équipes médicales pratiquent désormais « l’helminthothérapie », autrement dit l’infestation volontaire des intestins à des fins curatives. Ce qui a été accompli pour les bactéries avec le développement des probiotiques est en train de se dérouler pour les mini-serpents peuplant nos entrailles ! À rebours de ce changement de paradigme, l’afflux de louanges pour l’ivermectine — lequel est le principal anthelminthique de la pharmacopée classique — me semble vraiment étrange. Tout se passe comme s’il fallait voler au secours du soldat Pasteur et étouffer dans l’œuf la révolution des connaissances rendant justice à tous les types de germes. À moins, comme le suppose Mike Yeadon, que le travestissement du poison en panacée ne serve un bien plus sombre dessein lié à l’agenda globaliste : dépeupler la planète de ses trop nombreux habitants. Qui survivra verra.

[Voir aussi :
« L’ivermectine est l’un des toxiques les plus violents pour la fertilité que j’aie jamais rencontrés. »]

[Note de Joseph : la médecine allopathique tend à confondre diminution ou suppression de symptômes avec guérison de maladie, alors que généralement les causes de la maladie subsistent et que souvent le médicament ou la drogue responsable de cette baisse ou disparition symptomatique ajoute à l’intoxication globale de l’organisme et rend se dernier moins apte à éliminer ses divers déchets et toxines. Voir notamment La nature et le but de la maladie et Épidémies et contagions pour un paradigme médical plus simple, cohérent, logique et sain que celui proposé par l’industrie pharmaceutique et le système allopathique qu’elle contrôle.]

[Source : https://neosante.eu/edito-n147/]

Si vous en avez douté, je vous rassure : l’inversion de la photo de couverture est totalement intentionnelle. En mettant le buste de Louis Pasteur à l’envers, j’ai voulu illustrer visuellement l’importance du dossier mensuel rédigé par Pierre Chaillot : il renverse radicalement le paradigme médical actuel ! Pour rappel, le jeune et brillant statisticien français a fait un formidable boulot pour déconstruire le récit covidiste via sa chaîne YouTube « Décoder l’Éco ». Fruit de ce travail colossal, son livre « Covid 19, ce que révèlent les chiffres officiels » a dévoilé magistralement que la mascarade plandémique était basée sur du vent et que les quelques pics de surmortalité anormale observés ces quatre dernières années ne pouvaient être imputés à un nouveau tueur viral. Mieux : il n’a pas trouvé trace d’un virus dangereux se diffusant progressivement puisque les « vagues » ont déferlé simultanément, cette synchronie contredisant complètement la thèse du phénomène contagieux. Prenant conscience que la théorie pasteurienne du germe ne tenait plus debout concernant le covid, Pierre Chaillot a prolongé son enquête statistique et découvert qu’il en allait de même pour la grippe classique : chaque année, les courbes épidémiques sont tellement identiques que l’explication de la propagation par contamination ne tient plus la route. C’est de la croyance, pas de la science !

L’air de ne pas y toucher, l’iconoclaste a également trouvé les vraie raisons des refroidissements saisonniers : ils sont très étroitement liés à la température et à l’humidité de l’air. Attention : ce double lien n’est pas forcement causal, il y a d’autres facteurs environnementaux qui entrent en jeu. Mais la corrélation est tellement forte qu’elle relègue la présence éventuelle d’un virus au rang de détail insignifiant. Ce n’est pas lui l’ennemi et lui déclarer la guerre ne présente aucun intérêt sanitaire. D’ailleurs, personne n’a jamais prouvé qu’une maladie supposément contagieuse pouvait se transmettre à un individu en bonne santé. Toutes les expériences visant à provoquer un syndrome grippal par inoculation de l’agent bactérien ou viral tenu pour responsable ont systématiquement échoué. C’est ce que raconte un scientifique australien dans un ouvrage qui vient de sortir en anglais et que Pierre Chaillot a lu pour nous en primeur. Dans « Can you catch a cold? » (« Pouvez-vous attraper un rhume ? »), Daniel Roytas nous rappelle bien sûr que l’infectiologue américain Milton Roseneau a vainement tenté de contaminer des cobayes humains lors de la grippe espagnole de 1918. Même en leur injectant la morve ou la sang de malades, il n’y est pas arrivé. Le grand mérite de cet ouvrage, c’est qu’il référence des dizaines d’autres études montrant que l’exposition à un agent dit infectieux ne suffit pas à provoquer une infection. Au siècle dernier, de nombreux chercheurs ont cherché à transmettre le rhume ou la grippe et leurs expérimentations ont fait chou blanc. Non sans malice, Pierre écrit que cette longue liste d’échecs relève du comique à répétition. Ce qui est moins drôle, c’est que ces ratages répétitifs n’ont pas empêché les adeptes de Pasteur d’imposer leur religion biophobique.

[Voir aussi :
La réfutation de la « théorie » des germes il y a un siècle
et La fin du mythe infectieux — cas de la grippe espagnole]

Ce qui est encore moins drôle, c’est que cette paranoïa pasteurienne a accouché de la fumisterie vaccinaliste. Depuis sa création, Néosanté combat la médecine des vaccins et en dénonce les prétentions charlatanesques. La disparition des grands fléaux d’antan ne lui doit rien et il y a tout lieu de penser que certains fléaux contemporains comme l’autisme trouvent leur source dans la multiplication des injections infantiles. Nous sommes résolument « antivaccins » et fiers de l’être, surtout depuis que la grande escroquerie covidienne a exposé au grand jour leur parfaite inefficacité et leur évidente dangerosité. Ce qui nous tient surtout à cœur, c’est de démentir la fable de leur utilité : quand bien même ils protégeraient de telle ou telle pathologie, ils ne garantissent pas une bonne santé globale sur le long terme. La preuve ? Plus d’une centaine d’études comparatives ont montré que les populations non-vaccinées se portaient mieux que les vaccinées (Voir « Espace Livres » page 26). Parmi les premières, les Amish et leur santé insolente (Voir article page 28) illustrent à suffisance la superfluité de l’acte vaccinal. Comme celui de la contagion, le mythe de la vaccination est périmé et ne demande qu’à être définitivement renversé. Puisse ce numéro de rentrée contribuer au grand renversement.

Yves RASIR

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