19/09/2024 (2024-09-19)
[Source : francephi.com]
Par FrancePhi Diffusion
Bernard Plouvier démontre que jamais Adolf Hitler, ni d’ailleurs personne dans le IIIe Reich, n’a envisagé une « Guerre pour Dantzig », ville germanique depuis un demi-millénaire. Bien loin de suivre sur ce point ce qu’il avait écrit en 1924 dans Mein Kampf, le Führer n’envisage pas une guerre contre les Franco-Britanniques. Il n’a planifié qu’une guerre, celle contre l’URSS, citadelle du marxisme, pour 1942-43-44 au plus tôt. En 1939, le réarmement allemand n’est que partiellement réalisé et l’économie n’est pas, loin de là, une économie de guerre. Avant de devenir une Nation martyre, les Polonais ont servi de boutefeux, manipulés par des bellicistes acharnés de Londres, New-York, Washington et Paris. Et cette histoire absurde se termine en 1945 par l’abandon « réaliste » des Polonais par les Britanniques et les Nord-Américains confrontés aux exigences de l’ogre soviétique, tandis que disparaît le rôle civilisateur d’une Europe dépassée par les « cousins d’Amérique » et minée par les pirates marxistes.
Entretien avec Bernard Plouvier
Entretien avec Bernard Plouvier qui vient de publier Septembre 1939, le suicide de l’Europe aux éditions Dualpha.
(Propos recueillis par Fabrice Dutilleul)
Pour en savoir plus sur Bernard Plouvier, cliquez ici
Qui doit être accusé, en bonne logique, d’avoir voulu une « Guerre pour Dantzig » ?
À peu près tous les chefs d’État et les leaders d’opinions publiques en Occident et en URSS… sauf les Allemands qui ont été ébahis de devoir guerroyer pour recouvrer Dantzig, ville allemande depuis 1304, fondée par les membres de la Ligue Hanséatique et qui ne fut jamais une ville polonaise avant 1945.
Du côté de la France et de l’Angleterre qui déclarent la guerre au IIIe Reich le 3 septembre 1939, une foule de politiciens et d’observateurs avaient prédit dès 1919 et jusqu’en 1938 un risque de guerre absurde pour le Couloir (Korridor en allemand) et l’État de Dantzig, administré par la SDN (Société Des Nations) conjointement à diverses administrations polonaises extrêmement agressives. Blum et Reynaud, Lloyd George et Churchill avaient à un moment ou un autre réclamé le retour de Dantzig au Reich… puis un avis contraire fut donné : pas question d’autoriser le Reich à reprendre son bien !
Quant à Joseph Staline, il a très volontiers envisagé de guerroyer contre un gouvernement de type fasciste dominant la Nation polonaise, dont les dirigeants mégalomanes espéraient ressusciter la Grande Pologne médiévale, après une facile victoire contre une « armée allemande inexpérimentée, composée de recrues sous-entraînées et sous-alimentées »… puisque la propagande, en tous lieux, proclamait « la ruine de l’économie allemande et la révolte du peuple allemand dès le premier coup de canon. »
Quid de l’entrée en guerre ?
Ce livre rapporte l’invraisemblable quantité de bobards alarmistes que les bellicistes britanniques (notamment les agents du MI-6) ont fait ingurgiter mois après mois, de janvier à la fin mars 39, à Neville Chamberlain, par ailleurs assailli en permanence par les injonctions des bellicistes, notamment du Président des USA.
L’on n’est guère étonné, de ce fait, que le Premier britannique, excédé, malade (il souffre d’un cancer colique dont il mourra le 9 novembre 1940), abruti par une multitude d’ordres venus du Président des USA, de sollicitations appuyées de financiers basés à New York, des banquiers de la City et d’Afrique du Sud, des industriels britanniques travaillant à fond depuis 1936 pour la Défense nationale, ait fini par octroyer un « chèque en blanc » aux dirigeants polonais.
Dans la nuit du 23 au 24 août 1939, est signé à Moscou devant un Staline hilare un accord germano-soviétique, agrémenté d’un protocole secret prévoyant une action de l’Armée Rouge en Pologne si la guerre devient inévitable. Or, c’est pour éviter la guerre qu’Adolf Hitler fait signer cet accord par son ministre Joachim v. Ribbentrop, espérant que le risque de conflit général fera reculer tout le monde et que Dantzig, ville allemande, fera retour pacifiquement au Reich.
Les opérations de guerre en Pologne furent-elles aussi rapides qu’on l’a dit ?
Bien plus qu’on ne le reconnaît usuellement. Il y eut 8 à 9 jours de véritables combats, puis un nettoyage de poches de résistance. Le coût pour la Wehrmacht fut très faible : cinq fois moindre que les prévisions du Führer. On décrit le détail des opérations et l’on insiste sur les bombardements de Varsovie, dans leur cause — qui aurait dû être évitée par les militaires polonais — et l’ampleur des morts et des destructions, très inférieure aux légendes de la Deception (Propagande) alliée. On rectifie les bobards sur les chiffres de victimes civiles polonaises en 1939 et l’on présente les tueries d’Allemands vivant en Pologne, qui ont débuté mi-août 1939.
Quelles conclusions peut-on en tirer ?
En 1939, Germains et Polonais rêvaient d’expansion à l’échelle européenne, tandis que les autocrates nord-américain et soviétique croyaient possible la conquête de l’ensemble des États et des Nations de la planète soit par la souriante dictature du capitalisme, soit par celle, plus déplaisante, du communisme bureaucratique — deux doctrines dont les humoristes et les humanistes de l’époque disaient qu’elles « étaient l’exploitation de l’homme par l’homme et son inverse ». Par cette guerre stupide et inutile, l’Europe perdit son rôle d’agent civilisateur. Les nations de la moitié orientale du continent subirent un demi-siècle de barbarie marxiste et celles de la moitié occidentale devinrent de gentils consommateurs vivant dans des succursales des USA. Et tout cela, pour avoir voulu empêcher la direction du Reich de reprendre pacifiquement une terre peuplée à 96-97 % d’Allemands !
Septembre 1939, le suicide de l’Europe, Bernard Plouvier, éditions Dualpha, 392 pages, 43 euros.
Pour obtenir « Septembre 1939, le suicide de l’Europe », cliquez ici
Découvrez tous les livres disponibles de Bernard Plouvier
(cliquez sur les titres désirés pour en savoir plus et les obtenir)
aux éditions Dualpha
Collection « Vérités pour l’Histoire »
Hitler, une biographie médicale et politique
– tome 1 : L’Essor
– tome 2 : La Conquête du Pouvoir
– tome 3 : Les Triomphes des années de paix
– tome 4 : Les Triomphes d’un homme pressé
– tome 5 : Crimes et amorce du désastre
– tome 6 : La fin de l’aventure
Pie XII contre Hitler
L’Affaire Galilée. Une supercherie du sot XIXe siècle ?
La ténébreuse affaire Dreyfus, préface de Philippe Randa
– tome 1 : Anticatholicisme et antijudaïsme ; – tome 2 : L’affaire Dreyfus : nouveaux regards L’énigme
Roosevelt, faux naïf et vrai machiavel
Points de détail controversés sur le IIIe Reich et la IIe Guerre mondiale, 2e édition
Faux et usages de faux en Histoire
Traîtres et comploteurs dans l’Allemagne hitlérienne
Dictionnaire de la Révolution française
François d’Assise. L’utopie évangélique et l’attente de la Parousie
Les Juifs dans le Reich hitlérien
– tome 1 : De l’opulence à la tragédie (1873-1938) ; – tome 2 : Du nouvel avant-guerre au culte de la Shoah (1938 — …)
Les Juifs de France durant la IIe Guerre mondiale (volume 1)
Les Juifs de France durant la IIe Guerre mondiale (volume 2)
La fin d’un monde. L’An 14 : la guerre dont tout le monde voulait
L’hécatombe (septembre 1914 — mai 1917)
Les illusions de la victoire (juin 1917 — novembre 1919)
Aspects méconnus du IIIe Reich au crible du non-conformisme
« Vérité » historique et doute nécessaire sur le IIIe Reich et la IIe Guerre mondiale (1933-1945)
Dignitaires connus ou méconnus du IIIe Reich (suivi de) La conduite hitlérienne de la guerre
Le Führer et le Duce (volume 1)
Le Führer et le Duce (volume 2)
Verbatim d’un délire sanitaire (Covid-19 Incompétence, panique et gros mensonges), avec Philippe Randa
Les guerres soviéto-finnoises de 1939-1944
Septembre 1939, le suicide de l’Europe
aux éditions Déterna
Collection « Documents pour l’histoire »
Le Führer et son image (1889-1939)
Le Führer en guerre (1939-1945)
Le Führer dans l’intimité (1925-1945)
Le Reich maudit (volume 1)
Le Reich maudit (volume 2)
Berlin. De la défaite honorable à la barbarie soviétique (volume 1)
Berlin. De la défaite honorable à la barbarie soviétique (volume 2)
Berlin. De la défaite honorable à la barbarie soviétique (volume 3)
aux éditions de l’Æncre
Collection « Patrimoine des religions »
Jésus de Nazareth le grand consolateur, 2e éd.
Collection « Nouveaux enjeux du XXIe siècle »
Décadence et invasion : la destinée de l’Occident
Collection « À nouveau siècle, nouveaux enjeux »
Réflexions sur le Pouvoir. De Nietzsche à la Mondialisation
Le XXIe siècle ou la tentation cosmopolite
Le devoir d’insurrection
aux éditions Synthèse nationale
Collection « Cahier d’histoire du nationalisme »
Le NSDAP ou Parti National-Socialiste des Travailleurs Allemands
Collection « Les Bouquins de Synthèse »
Le Populisme ou la véritable Démocratie
Tous nos livres sont sur www.francephi.com
⚠ Les points de vue exprimés dans l’article ne sont pas nécessairement partagés par les (autres) auteurs et contributeurs du site Nouveau Monde.