L’Ukraine ne mérite aucun respect et n’a sa place ni dans l’OTAN ni dans l’UE !

[Source : ripostelaique.com]

Par Jacques Guillemain

Non, l’Ukraine ne mérite aucun respect et n’a sa place ni dans l’OTAN ni dans l’UE ! Ce n’est pas notre guerre et l’UE n’a nul besoin d’un énième boulet à traîner au détriment des pays contributeurs nets, dont la France.

Si nous voulons ruiner nos agriculteurs, intégrons l’Ukraine dans l’UE !

Déçu de voir la candidature de Kiev à rejoindre l’OTAN, rejetée lors du sommet de Vilnius, Zelensky étale son amertume.

En effet, le communiqué des alliés n’est pas exactement ce qu’attendait le chouchou des médias, qui pense que tout lui est dû.

« Nous serons en mesure d’adresser à l’Ukraine une invitation à rejoindre l’Alliance lorsque les alliés l’auront décidé et lorsque les conditions seront réunies. »

Difficile de faire plus flou pour dire non. S’il s’agit de combattre la corruption, Kiev peut attendre mille ans.

« Il semble qu’il n’y ait aucune volonté de faire de l’Ukraine un membre de l’Alliance », a déclaré celui qui se prend encore pour le Churchill ukrainien. Et d’ajouter : « L’Ukraine mérite le respect » !

Mais quel respect ?

  • Du respect pour un régime mis en place en 2014 par un coup d’État de la CIA ?
  • Du respect pour l’un des pays les plus mafieux et corrompus de la planète ?
  • Du respect pour un pouvoir qui revend sur le darknet les armes que lui livre l’Occident ?
  • Du respect pour une équipe qui a détourné 400 millions de dollars d’aide occidentale selon la CIA ?
  • Du respect pour un pays qui n’a jamais appliqué les accords de Minsk, lesquels auraient évité la guerre ?
  • Du respect pour un régime qui a persécuté les populations du Donbass pendant huit ans ?
  • Du respect pour des unités nazifiées qui ont commis les pires crimes de guerre et fait 15 000 victimes dans le Donbass ?
  • Du respect pour une armée qui a exécuté des prisonniers russes au mépris des lois de la guerre ?
  • Du respect pour un Zelensky qui voudrait utiliser l’arme atomique contre Moscou à titre préventif ?
  • Du respect pour un régime qui laisse massacrer son peuple selon le bon vouloir de Washington ?
  • Du respect pour un pouvoir qui monte des scènes de crimes de guerre pour diaboliser Poutine ?

Assez de mensonges, de turpitudes en tous genres et d’hypocrisie. L’Ukraine s’est mise elle-même dans le pétrin depuis 2014.

Dès lors que les Américains renversaient en 2014 un régime prorusse élu démocratiquement, tout en prétextant défendre la démocratie, Kiev ne pouvait que semer les germes d’un affrontement futur avec Moscou.

Poutine n’a jamais été l’agresseur puisqu’il est venu secourir, à leur demande, les populations du Donbass martyrisées par Kiev depuis huit ans.

La contre-offensive qui devait convaincre les Occidentaux du bien-fondé de leurs gigantesques investissements en Ukraine est un fiasco. Le ministre russe de la Défense Choïgu vient d’en faire le bilan. Un carnage sans fin. Pas une seule attaque ukrainienne n’a atteint la première ligne de défense russe.

https://fr.sputniknews.africa/20230712/cest-un-massacre-temoignage-dun-mercenaire-irlandais-sur-la-contre-offensive-de-kiev-1060482362.html

« Sergueï Choïgu a révélé mardi 11 juillet que 26 000 militaires ukrainiens avaient été tués et 3 000 unités d’équipement détruites depuis le début de la contre-offensive de Kiev le 4 juin dernier. Il a détaillé que l’armée ukrainienne avait perdu 21 avions, cinq hélicoptères, 1 244 chars et autres blindés, dont 17 Léopard et 12 Bradley, ainsi que 403 pièces d’artillerie et obusier, dont 43 systèmes américains M777 et 46 canons automoteurs livrés à Kiev par la Pologne, les États-Unis et la France. »

Marc Legrand donne les mêmes chiffres.

« Trente-huitième jour de contre-offensive infructueuse pour Kiev, dont les pertes, depuis le 4 juin, s’élèvent à plus de 25 950 tués… alors que l’armée ukrainienne s’accroche à la tête de pont établie de l’autre côté du Dniepr, au sud de Kherson. »

« Énième échec sur le saillant de Vremivka (Vremevka), tandis que l’armée ukrainienne subit de cruels revers dans le secteur de Liman et, plus encore, dans le Donbass… Ce mardi, Kiev a perdu 540 KIA (tués au combat) et 620 WIA (blessés au combat). »

Cela dit, si Biden fait tout pour prolonger l’agonie de l’Ukraine, en espérant tenir jusqu’aux élections américaines de 2024, l’Europe, saignée militairement et économiquement, serait bien avisée de calmer les ardeurs de Washington.

Évidemment, Macron, le valet le plus servile de Biden, attise les braises du conflit et veut que Kiev puisse frapper la Russie en profondeur, puisque les SCALP portent à 500 km. Ni le peuple ni le parlement français n’ont été consultés. Macron décide de tuer des Russes, donc de faire la guerre à la Russie, tel un dictateur. Une telle décision est gravissime, mais le pire, c’est que les Larcher, les Wauquiez, les Le Pen, les Mélenchon, laissent faire. Il n’y a plus d’opposition en France.

Macron mène tout seul sa guerre contre Poutine.

Il serait temps de comprendre que le potentiel russe est quasiment intact et que si les Occidentaux n’ont plus de munitions, les stocks russes sont encore colossaux. Et je ne crois pas que Pékin laisserait Moscou manquer de quoi que ce soit pour vaincre l’OTAN, qui rêve de s’installer en Asie pour contrer la Chine. L’artillerie russe ne manquera jamais d’obus.

Kiev a sans doute perdu 350 à 400 000 tués pour une population de 44 millions d’habitants.

Moscou a perdu dix fois moins de soldats pour une population de 144 millions d’habitants.

Proportionnellement à sa population, la Russie perd trente fois moins de soldats que Kiev.

L’OTAN peut bien promettre toute l’aide qu’elle veut à Kiev, jusqu’à la fin des temps, tout cela n’est que du vent et ne donnera jamais la victoire à l’Ukraine.

C’est Poutine et lui seul qui détient les clés du dossier ukrainien.

Prépare-t-il une offensive russe pour avaler Kharkov, Odessa et la Transnistrie ? A suivre. Mais les Russes ne pourront jamais protéger Sébastopol sans tenir toute la côte nord de la Mer Noire.

De toute façon, si les Russes lancent une vaste offensive, les Occidentaux n’auront d’autre choix que de laisser faire en aboyant de loin. Même si l’OTAN livre ses F-16, ses F-18 et ses Typhoon, les Sukhoï et les MIG russes de 5e génération les détruiront.

Les Américains ont une puissante aviation et une belle marine, mais ils n’ont pas de forces terrestres capables de vaincre l’armée russe. Ils n’enverront donc jamais leurs légions en Ukraine. Les mercenaires se font étriller, c’est suffisant.

Voilà 30 ans que l’Occident et surtout l’Europe récoltent les dividendes de la paix, pendant que Poutine reconstruisait son armée et donnait à ses généraux une avance technologique de dix ou 20 ans sur l’OTAN. Il fallait vraiment méconnaître le niveau des scientifiques russes pour parler comme nos généraux au début du conflit, qui ricanaient sur cette armée russe restée à l’ère soviétique et totalement dépassée. On les entend beaucoup moins ces bons à rien étoilés qui n’ont jamais fait la guerre.

Le problème d’une grande offensive russe est qu’elle sera très coûteuse en vies humaines, alors que Poutine préserve au maximum la vie de ses soldats, contrairement à Zelensky.

Par conséquent, aussi longtemps que l’Ukraine perd plus de 1000 combattants par jour, tués et blessés, les Russes peuvent faire le choix de rester sur leurs positions défensives jusqu’à l’usure des opinions occidentales. Car en Europe la rentrée sera dure.

Sur le plan économique, tout va bien en Russie et plus de 80 % des Russes soutiennent leur chef de guerre. Et les 3/4 de la planète également, Asie, Afrique, Moyen-Orient et Amérique latine. Ce qui n’empêche pas nos fins stratèges de nous dire depuis 16 mois que Poutine est isolé. Car chez nos médias, on adore faire dans le grotesque.