12/06/2024 (2021-10-18)
[Source : anguillesousroche.com]
Dans une tribune pour RT, M. Galloway a souligné que la récente vague de « dénonciations » de Facebook, qui survient au moment même où Big Tech a promis de « réduire la présence de la politique » sur le site, fait partie d’un plan coordonné visant à contrôler davantage la liberté d’expression en ligne.
Galloway écrit :
« Si vous m’aviez dit, pendant les années où j’ai siégé avec Nick Clegg au Parlement britannique, que le député douloureusement libéral de Sheffield Hallam – qui deviendra plus tard vice-premier ministre du Royaume-Uni et Sir Nick – deviendrait le censeur en chef de la plus grande place publique de la planète, Facebook, je ne l’aurais jamais cru.
Lors des élections générales de 2010, lorsque Clegg a fait décoller les libéraux-démocrates lors des débats télévisés, « Je suis d’accord avec Nick » est devenu le slogan de ses adversaires. Ce qui n’était au départ qu’un expédient est aujourd’hui devenu obligatoire.
Car si vous êtes sur Facebook et que Sir Nick Clegg n’apprécie pas ce que vous avez à dire, vous ne serez pas entendu longtemps.
Je déclare un intérêt. Je suis très investi dans la liberté d’expression sur Facebook. J’y ai 600 000 abonnés – plus que la quasi-totalité des personnalités politiques britanniques – et un public de plusieurs millions de personnes pour mes discours, mes clips, etc.
Lorsque j’ai lu récemment le pronunciamento de Clegg selon lequel il allait réduire le contenu politique sur la plateforme, je l’ai perçu comme une menace. Les photos de mon petit-déjeuner ne sont qu’une petite partie de mon œuvre sur Facebook ».
Rt.com rapporte : Selon Clegg,
« L’une des choses que nous avons entendues de la part des utilisateurs américains et du monde entier depuis l’élection est que les gens veulent voir plus d’amis, moins de politique. Nous avons donc testé des moyens de réduire la présence de la politique dans les expériences des gens sur Facebook. »
Puis j’ai observé avec fascination les manœuvres orchestrales dans l’obscurité d’une enquête du Congrès sur Facebook où une lanceuse d’alerte, Frances Haugen, sifflait un air très commode pour les puissants – dans l’entreprise et dans les centrales de l’establishment – et j’ai réalisé que nous étions tous joués. Et que Nick Clegg n’est plus un libéral.
Facebook se battra jusqu’à la mort pour empêcher ceux qui ont de « mauvaises » opinions d’être entendus. Signal : il faut faire quelque chose !
Le lanceur d’alerte A de Facebook a été entendu dans le monde entier. Un autre lanceur d’alerte, Julian Assange, n’a pas été entendu depuis plusieurs années en raison de son incarcération dans la prison de haute sécurité de Belmarsh à Londres, et il risque de passer le reste de sa vie sous terre dans un Guantanamo américain.
Le lanceur d’alerte A était préoccupé par le body-shaming sur Instagram et d’autres éphémères de ce genre. Le lanceur d’alerte Assange s’inquiétait des corps, bien morts, aux mains de ceux qui, comme le public du Congrès, fredonnaient avec une horreur feinte les récits du lanceur d’alerte A.
Et voilà qu’arrive de l’Ouest la nouvelle d’un lanceur d’alerte B. Une autre ex-employée de Facebook, Sophie Zhang, a fait part de ses histoires d’horreur sur les fausses nouvelles de Facebook qui influencent les élections dans le monde entier.
Mme B, une tribune de San Francisco, n’a pas encore été nommée, mais il est peu probable que les élections en question soient celles – en Russie par exemple – où une presse d’ONG à fond de train a été filmée pour tenter de réduire la victoire du parti parlementaire du président Vladimir Poutine, quitte à favoriser les communistes !
Il est plus probable qu’elle ait en tête des personnes comme Donald Trump, alors que les dirigeants américains commencent à montrer des signes d’effondrement face à l’éventualité de la résurrection de l’homme orange.
Il ne fait aucun doute que Mme Chang parviendra à citer les mystérieux Ivans et Lis qui continuent de travailler sans relâche pour installer des candidats favorables au pouvoir d’une manière dont l’ENSEMBLE des médias de masse et de la classe politique occidentaux ne pourrait jamais rêver.
La musique d’ambiance est claire. Les mauvaises personnes ont réussi à persuader le public que nos dirigeants et leurs principaux récits sont tout à fait nus. Ils n’ont pas de vêtements.
Il faut les arrêter. Et comme le fameux village du Vietnam qu’il a fallu détruire pour le sauver, la liberté d’expression doit être éteinte pour la préserver. C’est la voie libérale…
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