Les nazis ont-ils gagné la guerre ?

11/10/2022 (2022-10-11)

« Le Maître du haut château1 »
Les nazis ont-ils gagné la guerre ?

À Shanti…

Typiquement le genre de titre qui pourrait réjouir certains complotistes et conforter les hypnotisés sur ma « folie » déviante.

Pour celles et ceux qui l’ignorent, « Le maître du haut château », « The man in the high castle » est un roman écrit en 1962 par Philip K. Dick. Je vais ici vous parler de la série télévisée inspirée du livre actuellement disponible sur le bouquet Amazon Prime, merci Jeff2, toujours là pour aider !

Les lignes qui suivent vont donc vous révéler certaines intrigues de la série et j’invite tous ceux qui seraient désireux de la voir (en gardant tout le suspens) de ne pas lire les paragraphes consacrés.

« Le maître du château. »

L’intrique se déroule dans les années 1960 principalement sur le territoire des États-Unis. La différence de taille, par rapport à notre époque, est que les nazis et les Japonais sont sortis vainqueurs de la Seconde Guerre mondiale.

Le territoire Nord-Américain est ainsi divisé en 3 parties :

  • L’est pour le Reich.
  • L’ouest pour l’empire du Soleil levant.
  • Et une zone neutre sans droit, en son centre.

Un des points intéressants de la série est qu’elle ne fait pas dans le manichéisme de base cher à Disney ou à Hollywood. Les pourritures ne le sont pas tant que ça, et ils sont parfois plus humains que les résistants américains.

Je ne doute pas que vous appréciez me voir vous narrer une série, mais vous aurez bien compris que l’objectif de mon texte n’est pas là.

Les « valeurs » du Reich après guerre

Il est de bien entendu que les nazis ont exporté leurs « idéaux ». Être juif sur ce territoire relève de la folie, les noirs étant quant à eux considérés comme des sous-hommes à la limite de l’animal.

Dans ce monde « idyllique et harmonieux » (pour les Aryens), point de souffrances, point d’inutiles, points de handicapés, point de violence (autre que celle du régime).

Comme « au bon vieux temps », les inutiles sont éliminés pour leur « bien » et le bien du Reich. L’objet de ce nettoyage ne se veut pas uniquement eugéniste, mais a pour but d’éviter la déchéance et la souffrance à tous ces malheureux de la vie.

Le « Service de Santé du Reich » est donc là pour « abréger les souffrances » des malades mentaux, des handicapés moteurs et de tout individu qui serait condamné par une maladie incurable.

Cette composante « humaniste » et « généreuse » est affirmée par la propagande nazie et développée dans de nombreux ouvrages « scientifiques et philosophiques ».

« Thomas Smith. », citoyen du Reich.

Dans la série, il est le fils aîné de l’Obergruppenführer John Smith, un nazi haut placé fidèle à sa patrie qui n’hésite pas à faire tuer et torturer quand cela est nécessaire pour le bien de la patrie.

Thomas est un bon petit, d’une quinzaine d’années, dévoué et intègre, membre actif comme il se doit des jeunesses hitlériennes, fier de sa famille, de son pays et de son papa.

Tout irait pour le mieux quand, lors d’une visite de routine, le médecin de famille (aussi haut gradé) découvre que Thomas souffre d’une maladie génétique neurodégénérative pour laquelle il n’existe aucun traitement. Il est condamné à relativement court terme.

John et sa femme évoluent alors dans leur mentalité. Les lois « généreuses et humanistes » du Reich voudraient que Thomas soit immédiatement euthanasié avant que les symptômes handicapants et la souffrance ne fassent leur apparition.

Pour eux, leur fils doit vivre, ils sont et demeurent avant tout des parents, nazis ou pas. Ils prévoient ainsi de le faire partir pour un voyage d’études en Amérique du Sud où il « disparaîtrait » suite à un « enlèvement ».

Mais le médecin de famille, conscient de son devoir, explique au père que s’il ne dénonce pas lui-même son fils aux autorités, il s’en chargera. N’ayant plus d’échappatoires, l’Obergruppenführer tue le médecin et camoufle sa mort en crise cardiaque.

Thomas serait ainsi sauvé !

Jusqu’au moment où le drame se produit… En voyant son père en direct à la télé à Berlin, récompensé d’avoir sauvé le Reich et ses valeurs, Thomas comprend son devoir et commet l’irréparable.

Il se dénonce volontairement auprès du Service de Santé du Reich qui vient le chercher à son domicile pour le tuer « humainement ».

Cet enfant est à ce point fier de sa patrie, fier de sa famille, à ce point imbibé des « valeurs » du Reich, qu’il va « volontairement » se faire éliminer pour ne pas devenir un parasite inutile à la patrie.

Ainsi ni lui ni sa famille ne seront les témoins de sa déchéance. Il vit donc son suicide assisté comme un acte de bravoure dont toute la famille pourra être fière.

** fin de l’évocation de la série **

« Remercions le ciel de ne pas vivre dans un tel monde de nazis. »

Les alliés ont gagné la Deuxième Guerre mondiale, les nazis ont perdu et la dictature immonde d’Hitler s’en est allée.

Nous avons la chance de vivre dans une « démocratie » si loin des « valeurs immondes véhiculées par l’idéologie nazie » (quand bien même elle est partagée par de nombreux Ukrainiens nostalgiques du Reich).

Point d’eugénisme dans notre pays et notre belle Europe !

Euh, vous en êtes bien sûr ?

95 % des grossesses conduiraient à un avortement en cas de détection de trisomie3.

Je vous rappelle que le diagnostic de trisomie n’est pas une science totalement exacte, mais un faisceau d’indices plus ou moins forts. Ce qui veut dire que chaque année des enfants désirés et en pleine santé sont privés du droit à la vie.

C’est d’autant plus paradoxal que le nombre de lois pour respecter la dignité et les conditions de vie des handicapés ne faire que croître. Que de campagnes de lutte contre la discrimination alors que dans le même temps il y a une politique eugéniste organisée et valorisée.

Il y aurait 450 naissances d’enfants trisomiques par an en France. La prévalence de la maladie serait 1 sur 700 à 800 grossesses.

Notons qu’il y a eu en France en 2020, 222 000 interruptions de grossesse4 pour 697 000 naissances5, soit un total de 919 000 grossesses.

Selon l’OMS :

« Environ 73 millions d’avortements provoqués ont lieu chaque année dans le monde6. »

Il devrait y avoir environ 1100 naissances trisomiques par an (sans tenir compte des fausses couches).

« Une étude publiée par la revue European Journal of Human Genetics estime qu’entre 2011 et 2015, il y a eu chaque année 8 000 naissances d’enfants porteurs de trisomie 21 en Europe. Sans interruption médicale de grossesse, ce chiffre aurait atteint 17 331 naissances7. »

Sur 4 ans notre société a donc empêché la naissance d’environ 8 000 enfants « pas comme les autres ».

L’Islande un exemple à suivre ? Le magazine « génétique8 », qui se targue d’être le premier site de « Bioéthique » (je ne sais pas si il faut en rire ou en pleurer).Celui-ci note les « progrès » citant par exemple le Danemark où « 95 % des bébés porteurs de trisomie 21 sont avortés ». Quant à l’Islande, pays de grands espaces et d’harmonie, « aucune naissance de bébé trisomique n’a été recensée depuis 2017 ».

Rappelons que l’avortement, en l’occurrence le meurtre, si il est pratiqué sur un fœtus viable, est autorisé jusqu’à la naissance pour les bébés qui seraient trisomiques.

Comment appelez-vous le fait de sélectionner volontairement les enfants à naître
selon leurs caractéristiques génétiques sinon de l’eugénisme ?

Ah bien sûr, c’est pour éviter des souffrances… mais n’est-ce pas le même principe évoqué dans la série « le maître du haut château » ?

« Nous ne sommes pas comme des nazis, nous ne tuons pas des personnes dans la fleur de l’âge, en bonne santé physique. Et encore moins des malades mentaux ! »

Comment puis-je oser une telle question alors que nous vivons en France et en Europe dans les patries des droits de l’homme !

Pour autant, le 7 mai 2022 les services de santé belges ont « assassiné » à sa « demande », une jeune femme de 23 ans9

  • Cette femme était-elle en fin de vie ? NON !
  • Cette femme avait-elle une perte d’espérance de vie ? Non !
  • Cette femme avait-elle une maladie physique incurable ? NON !
  • Cette femme avait-elle des souffrances physiques ? NON !

Cette femme témoin de l’attentat en 2016 dans l’aéroport de Zaventem n’y avait pas été blessée.

Le média précise :

« Au printemps dernier, sa demande d’euthanasie a été acceptée par la Commission fédérale de contrôle et d’évaluation de l’euthanasie, au motif d’une “souffrance psychique irrévocable et permanente. Elle est morte entourée de sa famille »

Cela veut dire que cette jeune femme souffrait d’un trouble de stress post-traumatique !

Elle avait ce que l’on nomme une maladie psychiatrique ou mentale selon le vocabulaire, maladie exacerbée par le traumatisme de l’attentat.

Notre société a accepté la mise à mort d’un humain
« à sa demande » pour maladie psychiatrique.

Libre arbitre ?

Je vous rappelle que pour tout traitement, et je précise bien « traitement » et non « mise à mort », le consentement libre et éclairé du patient doit être obtenu.

(Vous n’imaginez pas ma souffrance en écrivant ces lignes.)

Le Conseil national de l’Ordre des Médecins10 précise :

« … Le majeur sous tutelle.
S’il est apte à exprimer sa volonté, son consentement doit être recherché. S’il est hors d’état de consentir aux soins en raison d’une altération de ses facultés mentales, le tuteur prend alors le relais, mais de façon encadrée. »

Nous avions à faire, sans l’ombre d’un doute, à une personne suicidaire, souffrant de trouble mental et sa demande a été acceptée par notre société.

Ce que certains nomment « suicide assisté » me laisse aussi perplexe d’un point de vue psychiatrique.

Pourquoi cette personne qui aurait fait la demande à plusieurs reprises selon les médias ne s’est-elle pas suicidée ? Il ne s’agit ici nullement d’une personne âgée grabataire, en soin palliatif ou inconsciente, mais d’un être humain physiquement « fonctionnel ».

Celle-ci avait d’ailleurs remplacé sa photo de profil Facebook11 le 11 mars par une photo gaie et pleine de vie.

Pourquoi a-t-elle fait appel aux autorités pour mettre fin à ses jours ?

Les méthodes ne manquent pas, des plus brutales en sautant du 8e étage ou sur les rails d’un train, aux plus douces comme l’ingestion de médicaments causant la mort. Je suis certain qu’il existe une multitude de sites expliquant avec moult détail comment se donner la mort efficacement et sans souffrance.

L’interrogation est d’autant plus forte qu’elle aurait fait une tentative de suicide12 en 2020. De plus elle aurait refusé13 de rejoindre un groupe de soutien pour les victimes de l’attentat afin de se faire aider.

D’un point de vue psy, il est intéressant de se demander si sa demande était profondément ancrée en elle ou si elle constituait en un appel à l’aide ? Une fois sa demande d’euthanasie active lancée, difficile de revenir en arrière !

Elle est certainement passée du stade de « femme sans espoir et sans but hormis une souffrance éternelle » à « femme avec un nouveau sens à sa vie, celui de la reconnaissance de sa souffrance et se faire tuer par la société ».

J’ai l’intime conviction que la bataille d’expert qu’elle a dû mener a rendu cette jeune femme « vivante ». Elle a donc été tuée par la société alors qu’elle n’avait pas été aussi vivante depuis des années ! Il est délirant de voir que les psychiatres chargés d’analyser sa demande n’aient pas perçu (ou qu’ils aient ignoré) ces faits.

Il est merveilleux de constater comment ces prétendus médecins ont trouvé la solution finale pour transformer leur incompétence en succès.

Alors que ces « soignants » devraient présenter des excuses en disant
« nous sommes impuissants, notre savoir est de paille,
nous ne savons pas soulager la souffrance
et nous allons nous battre pour progresser ! ».
Ceux-ci présentent comme une « victoire » le fait de dire
« Nous allons tuer un être humain pour abréger ses souffrances
comme on abat un cheval ! ».

Un cas isolé ?

Depuis les années 2000, date de la légalisation de l’euthanasie en Belgique, le nombre ne fait qu’augmenter avec un total de 2 699 euthanasies déclarées ! Soit un doublement depuis 2012.

La commission précise qu’un tiers des tués avait moins de 60 ans, soit 869 personnes !

Les données indiquent aussi que 50 souffraient uniquement d’affections psychiatriques. Si l’on rajoute les personnes souffrantes de troubles physiques ET psychiques, 20 % soit 540 personnes de plus, alors on peut affirmer le nombre d’euthanasies pour des personnes impactées par des troubles psy à 600, soit 22 % du total !

600 personnes ne bénéficiant pas d’un jugement objectif, car altéré par des troubles psy,
ont été autorisées à se faire tuer depuis la légalisation de l’euthanasie.

Et si on tuait aussi les enfants ?

« Il y a un an était promulguée la loi du 28 février 2014 « modifiant la loi du 28 mai 2002 relative à l’euthanasie, en vue de l’étendre aux mineurs ». La Belgique devenait ainsi le premier et seul pays au monde à autoriser l’euthanasie de mineurs sans qu’aucune condition relative à l’âge de ceux-ci ne doive être rencontrée.

Réalisez-vous, pesez-vous les mots que vous venez de lire ?

« Aucune condition relative à l’âge »

Et de rajouter :

« Certains s’en sont félicités, rappelant le rôle « pionnier » joué par la Belgique dans la mise en place d’un cadre légal pour l’euthanasie, présentée comme ultime “acte d’humanité” dont tout patient, majeur ou mineur, devrait pouvoir bénéficier14. »

« Rôle pionnier ! »
« Ultime acte d’humanité ! »

Ceci voudrait donc dire (comme dans cette série avec les nazis) qu’il serait non pas uniquement légal, mais « humain » de tuer un enfant de 10 ans en dépression prolongée suite à une rupture amoureuse !

Vous pourriez me dire que j’exagère et je vous dirais de revenir lire ce texte dans 5 ans. Si nous n’avons pas vaincu le satanisme, il est probable que cela sera devenu monnaie courante.

Je suis bon prince, je vais faire évoluer mon scénario :

Imaginons que non loin de cette femme de 23 ans légalement tuée, il y eut le jour de l’attentat (elle avait alors 16 ans), un enfant de 10 ans avec ses parents. Ses parents, qui plus est sa seule famille, sont déchiquetés par l’explosion sous ses yeux. Lui a le bras arraché et en plus du stress post-traumatique il a d’énormes douleurs « physiques » fantômes dans le bras que les antidouleurs ne soulagent pas. Deux ans après l’accident, il demande alors à être euthanasié, il aurait alors 12 ans.

Au nom de quoi les « gentils enculés » lui refuseraient-ils ce geste « d’ultime humanité » à l’âge de 16 ans ?

Ils « sauraient », comme pour la jeune fille de 23 ans, que sa souffrance serait « irrévocable » alors même qu’il aurait encore 70 ans d’espérance de vie !

Mais pourquoi n’accéderaient-ils pas à sa demande « légitime » et « légale » de mise à mort ?

Pente savonneuse, une euthanasie « humaine » ?

Le doigt a été mis dans l’engrenage et il est à prévoir que des enfants de cinq ans à l’espérance de vie longue comme le bras seront euthanasiés tôt ou tard. J’écris « seront » en priant que ce ne fut pas déjà le cas…

Celles et ceux qui font les malins aujourd’hui en pérorant :

« Je ne veux pas de déchéance, je veux être euthanasié sur le champ si je deviens grabataire. »

… n’ont pas été confrontés à la réalité de la mort.

Croyez bien qu’au moment où celle-ci s’approchera à grands pas, ils seront nombreux à regretter leur joli papier de décision purement intellectuelle.

Combien de petits cancéreux demandent leur mise à mort ou renoncent à vivre parce que le personnel soignant leur a bien fait comprendre qu’ils sont foutus, qu’ils dérangent, qu’ils coûtent une fortune à la société ou qu’ils font souffrir inutilement leurs parents désespérés ?

Hormis des cas exceptionnels, il est possible de soulager la douleur physique. Donnez de l’espoir ou ne serait-ce que de l’amour dans le présent et aucun de ces enfants ne demandera à en finir !

Une euthanasie « humaine » ? (bis)

Je vais sortir un instant du cas de cette pauvre victime d’une barbarie digne des plus grands nazis pour me focaliser sur les cas où elle pourrait avoir un sens.

Il est bien entendu qu’elle ne saurait être une assistance au suicide comme dans le cas de cette jeune femme qui avait toute la vie devant elle.

Alors existe-t-il des cas où le principe de l’euthanasie serait valide tout en ne tombant pas dans l’idéologie nazie ?

La douleur physique ?

Je vous rappelle que la douleur est aussi ce qui nous rend vivants, c’est aussi elle qui nous rappelle que l’on n’a pas basculé dans l’au-delà. Il existe de nombreux malades qui ne veulent par hurler à la mort, mais veulent continuer à ressentir, à être dans le présent et non dans un coma dont ils ne sortiront jamais vivants.

Donc une douleur physique ne saurait conduire à une euthanasie « humaine » que s’il n’est pas possible de la rendre supportable ET que « l’espérance de vie est résiduelle », comme le dirait ce « cher » Dr Alexandre15 probablement pro-euthanasie.

Si la personne en question peut être efficacement soulagée ou que son espérance de vie est importante alors il serait criminel de la tuer. Qui sait si le lendemain du meurtre ne verrait pas poindre un remède contre sa maladie ou contre sa souffrance physique ? Je parle bien sûr d’euthanasie et non pas d’une assistance à la mort pour les dernières minutes de vie. On ne laisse pas une personne mourir asphyxiée, on va abréger ses souffrances (exemple).

La douleur psychologique ?

Ce n’est pas moi, thérapeute, qui nierait la souffrance psychologique qui peut être terrible.

Je constate qu’il est relativement rare d’entendre parler de personnes qui se suicident, car elles ont physiquement trop mal. Nous ne sommes pas inondés de ce type de faits divers dans les médias.

C’est donc bien une preuve empirique que l’euthanasie telle qu’elle est proposée en Belgique ne saurait être légitime. Et ce, quand bien même, comme je viens de l’écrire, la souffrance psychique peut être infernale comme en témoigne le nombre de suicides.

Ici encore il ne saurait être moral d’aider une personne à se suicider dès lors qu’il existerait des molécules ou des thérapies à même de la soulager. Pour les autres cas, nous ne pouvons échapper au critère de l’âge et de l’espérance de vie.

La réalité d’aujourd’hui n’est pas celle de demain et c’est bien pour cela que l’euthanasie sur cette jeune femme était simplement criminelle.

Peut-être que maintenir en vie une personne souffrant de démence sénile peut questionner sur l’humanité de l’acte dès lors que le processus est irréversible et que la personne est en fin de vie (biologique). Mais c’est une autre paire de manches pour une personne jeune souffrant de troubles psys.

Vous pourriez me rétorquer la souffrance de ceux que l’on appelle « fous », ceux qui ont quitté probablement définitivement la réalité. Notez que ce « probablement » n’a rien d’anecdotique et si aujourd’hui la médecine est à l’âge de pierre notamment sur les traitements contre la schizophrénie, rien ne garantit qu’un miracle ne se produise dans 5 ans. Il est donc moralement inacceptable de tuer un être humain dont l’avenir n’est pas écrit.

Si d’aventure vous me parlez de souffrances insupportables et impossibles à soulager pour des « fous » réellement incurables, qui ont perdu le contact avec la réalité… … Pouvez-vous me dire en quoi votre euthanasie différerait des lois hitlériennes ?

Nous voyons que si l’usage de l’euthanasie est plus que délicat
pour des personnes souffrant de maladies physiques incurables,
l’application devient tout simplement impossible
dès lors que l’on aborde la souffrance psychique.

Ces lois belges n’ont, de fait, pas à rougir de la comparaison avec les lois du 3e Reich, elles sont simplement inhumaines et criminelles.

Quelle différence entre cette jeune fille (et tous les autres) et Thomas Smith de la série ?

Tous deux ont « décidé » « volontairement » de mettre fin à leurs jours. Une parce qu’elle ne voyait pas de sortie et l’autre parce qu’il avait été manipulé par la Société.

Comment un collège de médecins belges a-t-il pu affirmer qu’elle avait une « souffrance psychique irrévocable et permanente » ?

Quel médecin peut prétendre savoir qu’un trouble post-traumatique serait irréversible ?

Autant pour la schizophrénie, cela peut se discuter, mais là c’est une folie !

Combien de millions de personnes qui font une tentative de suicide et qui se « ratent » ne recommencent jamais ?

Faudrait-il les aider à mourir au nom de cette morale déviante avant qu’elles ne retrouvent un sens à leur vie et une sérénité ? Arrêtez, vous allez finir par rendre jaloux ce brave Adolf !

Cette jeune femme en souffrance pouvait signifier une forme de « consentement », mais que faire des fous qui hurlent 24 heures sur 24 dans leur tête ? Je dis « hurle dans leur tête », car la psychiatrie propose la camisole chimique.

Ne devrions-nous pas aussi les euthanasier par « humanité » ?

Nous vivons désormais dans une société qui admet
que l’on puisse tuer une personne qui souffre de pathologie mentale !

Au même titre que les nazis, allons-nous appeler cela de « l’humanisme », de la « compassion », voire même de « l’amour » ?

Vous appelez cela comment, vous ?

Je n’ai d’autre vocabulaire que celui de meurtre « prémédité » !

Soulager les souffrances, oui, tuer, non !

Que reste-t-il de notre humanité ?

Psychologie du « tueur »

« Je te tue pour ton bien, par bonté d’âme ! »

  • Comment un soignant ou un médecin a-t-il pu factuellement injecter la substance mortelle dans le corps de cette femme en bonne santé dont le corps ne demandait qu’à vivre ?
  • Qu’a-t-il ressenti au moment de pousser sur le piston ?
  • Qu’a-t-il ressenti en voyant la substance mortelle se répandre dans son sang ?
  • Quel a été son sentiment quant le cœur s’est arrêté, une plénitude suite au « devoir accompli » ?

Autant la mise à mort d’un psychopathe violeur et tueur d’enfants peut s’entendre et ne pas trop révulser, autant je suis plus perplexe sur l’effet psychologique lors de la mise à mort d’une jeune adulte en bonne santé et qui plus est innocente de tout crime et victime d’un attentat.

Comment ne pas vomir ses tripes après un tel acte ?

J’imagine aisément ce « médecin » (un médecin ne donne pas la mort) « humaniste » qualifier de barbares les États américains qui pratiquent la peine de mort par injection létale !

Après de tels faits, il ne faut pas s’étonner des expériences menées par les médecins nazis en Allemagne ou après guerre aux USA.

L’inversion des valeurs

Comme les nazis, le vocabulaire est toujours bien choisi alors que dans les faits c’est uniquement pour cacher le monstrueux de la chose.

La manipulation des foules et l’inversion des valeurs sont le leitmotiv.

Covid :

Les médecins qui ont continué à voir leurs patients, qui les ont soignés (et surtout guéris), qui ont bravé les interdictions de leur donner des molécules utilisées sans danger depuis des dizaines d’années, qui ont préféré les soigner que les finir au Rivotril, qui ont été réticents à l’idée de leur injecter des substances expérimentales… sont aujourd’hui poursuivis par leur hiérarchie pour « mise en danger » de leurs patients alors qu’eux, ont respecté leur serment d’Hippocrate.

Avortement :

C’est évidemment la même rhétorique qui est utilisée pour discréditer les mouvements antiavortement. Le discours est bien huilé, « Vous voulez que des femmes violées gardent leur bébé » ou « Vous voulez que des milliers de femmes soient mutilées dans des caves ou meurent dans des avortements clandestins ».

Ah oui ?

Pourriez-vous me dire combien d’entre elles parmi les 200 000 avortements pratiqués en France chaque année ont été violées ? Quant aux femmes mutilées ou mortes dans des avortements clandestins, c’est aussi con et malhonnête que l’argumentaire pour l’adoption par des couples homosexuels « Ah ou vous préférez que l’enfant soit battu dans un couple avec un homme et une femme plutôt qu’il reçoive l’amour de 2 papas ? »

D’abord j’aimerais disposer de chiffres fiables (et non de propagande) sur le nombre de morts ou de mutilations réelles avant l’avortement légal, mais surtout le nombre de morts et de mutilations réelles (exemple : retirer l’utérus) pour des avortements légaux et là on pourra commencer à causer !

Évidemment, il existe des cas où l’avortement est inévitable, mais les avortements économiques sont légions (la famille n’a pas les moyens ou les conditions) et criminels, car ils le sont contre la volonté de la femme ou du couple !

À noter aussi que l’avortement pour choix du sexe16 semble faire son chemin. Ce phénomène touchait essentiellement la Chine et l’Inde et semble se répandre en Europe. Le prolongement légal du délai légal d’avortement est de nature à encourager cette pratique, l’échographie à partir de la 14e semaine étant très fiable. Mais c’est oublier le test d’ADN fœtal17 qui peut être fiable dès la 8e semaine.

On ne peut pas balayer d’un revers de main 200 000 vies (n’appelons pas ça un humain pour ne pas compliquer le débat) qui sont démembrées vivantes et sans anesthésie, car ne « ressentant pas la douleur » (officiellement) et dont les pièces détachées sont revendues18 une fortune pour faire des vaccins, des médicaments ou même des cosmétiques19.

« Des États américains, avec le soutien des Églises chrétiennes, ont passé des lois permettant l’inhumation des fœtus avortés. Des partisans de l’avortement ont cependant engagé une lutte juridique pour contrer cette démarche20

Les milieux favorables à l’IVG affirment que les restes des enfants avortés ne devraient pas être traités comme des restes humains, mais comme le résidu d’une amputation. »

C’est qui les tueurs, les monstres et c’est qui les défenseurs de la vie et de la dignité humaine ?

Éducation :

À écouter ces psychopathes, le « bon » parent serait celui qui explique la « foufoune sexuelle21 » à ses enfants de 5 ans en leur montrant à quel endroit se trouve le clitoris et à quoi il sert. À quand les travaux pratiques ?

Les autres étant de bien entendu, des maltraitants, des intégristes religieux qui ne savent pas ce qui est bon pour eux.

Genre :

Et que dire de ces bouchers apprentis sorciers barbares qui se prétendent médecins et font croire à des personnes fragiles qu’elles peuvent factuellement changer de sexe ?! Elles mentent et manipulent en leur laissant croire qu’un homme biologique peut devenir femme biologique et inversement. Ils infligent des souffrances physiques terribles et torturent ces personnes en apportant des modifications physiques de leurs corps sans la moindre possibilité de retour en arrière. Non seulement ils infligent dans le temps des douleurs physiques, mais ils les privent définitivement de tout plaisir sexuel naturel. Les ersatz de vagin ne sont que des plaies béantes sans muqueuses et les pénis artificiels ne pourront avoir une érection naturelle et donner du plaisir.

La folie est telle qu’il sera désormais interdit de proposer à ces personnes en souffrance des psychothérapies pour les aider à se trouver. Il y a combien de personnes parmi elles, mal dans la peau, et de personnes qui seraient réellement d’un autre sexe dans leur tête ? Dans ce monde délirant, celles et ceux qui luttent contre cette folie, contre la propagande dans les écoles, contre des mutilations d’enfants dès l’âge de 3 ans, sont considérés comme des transphobes, des intolérants, et autres fascistes.

Euthanasie :

Et là on nous refait le même coup pour l’euthanasie. Les « monstres », les « inhumains », les « arriérés », c’est ceux qui refusent que l’on tue des humains ! Nous le voyons dans ce fait divers monstrueux dont nous avons connaissance, tuer à sa « demande » une jeune femme de 23 ans qui souffre de maladie mentale devient un geste d’une merveilleuse humanité.

On arrête quand de se foutre de notre gueule ? C’est quoi ce monde de merde où toutes les valeurs sont inversées ?

L’être humain a-t-il un avenir ?

Tout est mis en œuvre pour détruire ce qui faisait de l’humain un animal à part.

Que reste-t-il d’une société qui ne protège pas les plus faibles, que penser de l’eugénisme des trisomiques, d’IVG après 6 mois alors que le bébé est viable, que dire de personnes âgées terminées au Rivotril pour leur « bien », qui mutile des humains pour changer leur nature biologique ou désormais tuer des humains en grande souffrance psychologique au lieu de leur apporter amour et soutien ?

Pour le Covid les valeurs prônées étaient le sacrifice des enfants au bénéfice annoncé des vieux qui étaient éliminés dans les maisons de retraites, privés de soins.

Il faut dire que désormais rien n’interdira la vente de compost à base d’humains. On pourrait alors affirmer que cette jeune femme ne serait pas morte pour rien.

Je croyais naïvement que notre devoir d’humains
en pleine possession de nos capacités intellectuelles
était de protéger les plus faibles et les plus vulnérables,
pas de les éliminer !

Pour en sortir, il faudrait que les peuples ne se contentent pas d’écouter la propagande, mais se forgent leur propre opinion. L’information foisonne, il suffit d’aller la chercher et de dénouer le vrai du faux.

Regardez les interdits lors du Covid à l’égard des non-vaccinés, c’était l’exact copier-coller, mot pour mot, des mesures contre les juifs durant vichy22. Cette simple affirmation factuelle étant de nature à me faire qualifier, comme il se doit, d’extrême droite ou d’antisémite par le tribunal de la décadence.

Que reste-t-il des libertés ? Il ne reste de notre démocratie que le nom !

Alors :

Les nazis ont-ils gagné la guerre23 ?

  • Censure à outrance, fermeture des médias russes.
  • Médias nationaux financés par l’État ou la fondation Gates.
  • Création de fait d’un Ministère de la Vérité, toute opinion contraire à la doxa relevant du complotisme et de la désinformation.
  • Suppression du parlement et de l’indépendance des juges.
  • Gouvernement supra national européen non élu.
  • Réécriture permanente de l’histoire.
  • Destruction du sacré, démantèlement de la cellule familiale et de toutes les valeurs passées.
  • Gestation pour autrui avec marchandisation du vivant.
  • Promotion de la théorie du genre.
  • Scandales pédophiles à n’en plus finir.
  • Création d’une nouvelle « science » qui ne peut avoir tort.
  • Éradication de la fraternité, l’autre, le différent étant un ennemi à combattre qui mérite sa déchéance.
  • Suppression de libertés individuelles au profit de la nation.
  • Cobayes humains avec les vaccins expérimentaux. (Nous ne sommes pas des barbares l’Australie rembourse les frais d’obsèques24 en cas de décès dû au vaccin).
  • Apartheid pour les non-vaccinés, boucs émissaires « emmerdés » par leur « Président ».
  • Valorisation du transhumanisme25 avec ses demi-dieux et ses « inutiles ».
  • Interdiction d’exercer pour les soignants et pompiers non injectés.
  • Soutien indéfectible aux Ukrainiens y compris leurs milices nazies et leur volonté affichée publiquement de génocide des habitants du Donbass26, considérés comme une « sous-race ».
  • Euthanasie légalisée ou sous le manteau.
  • Eugénisme.
  • IVG jusqu’à la naissance.
  • Etc.

Je vous laisse répondre à la question sur la victoire supposée des nazis.

Alors ce soir je hurle de colère, je pleure de tristesse et de rage.

L’eugénisme et l’élimination des faibles sont présentés comme « l’ultime acte d’humanité ».

J’ai honte, oui j’ai honte de faire partie de la même espèce génétique que tous ces apprentis Mengele qui massacrent les valeurs humaines jour après jour.

Un être humain s’en est allé, il a été arraché à notre Terre nourricière
comme on arrache un fœtus trisomique
du ventre de sa mère pour le priver de force vitale.
Ce renoncement à le soulager de son vivant,

ce terrible aveu d’impuissance, est présenté comme « l’ultime acte d’humanité »,
tel un frère cherchant à camoufler son sororicide.

Merci

Alain Tortosa.
9 octobre 2022
https://7milliards.fr/tortosa20221009-maitre-haut-chateau-nazis-guerre.pdf


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