Les effets « directs et collatéraux » des écrits de A. Bensaada et de A. Merdaci

27/11/2021 (2021-11-27)

Par DJERRAD Amar

Finalement, c’est la vérité ! Les publications de Ahmed Bensaada (livres et articles) sur les « printemps arabes » — et leurs dessous idéologiques et financiers que programmes des officines occidentales en particulier américaines par la NED et françaises — ont vraiment fait beaucoup de « victimes » algériennes (et étrangères) ayant échoué dans la déstabilisation de l’Algérie par pseudos-hirak interposés. Des « victimes » de tous les bords idéologiques y compris « gauchistes ». Sa publication sur le hirak et ses manipulateurs cachés, intitulée « Qui sont ces ténors autoproclamés du hirak en Algérie », est celle qui a mis « le feu aux poudres » par les révélations et preuves irréfutables qu’elle contient. C’est dès l’annonce de la sortie du livre et son titre que des voix trépidantes sonnent la charge contre la personne de Bensaada ! Ce livre foudroyant (que la plupart des médisants non pas lu) a agi, en effet, comme un « lance-pierre ayant brisé la vitrine fumée » faisant apparaître la tromperie cachée ou comme le projecteur d’un chalutier faisant sortir différentes sortes de poissons (les gros surtout) à la surface de la mer. Une « mer » agitée et trouble ou nageaient les corrompus, les envieux, les cupides, les vaniteux, les prédateurs, les opportunistes, les cauteleux, les « applaventristes » et les félons !

Une réplique au livre, par des preuves, aurait été salutaire, acceptable et rassurante, mais à ce jour personne n’a fourni la moindre contre-preuve à ses révélations. On y avance des « certitudes » fondées sur des affirmations crasses, des carabistouilles, des suppositions et surtout sur des attaques ad personam, basses, épidermiques, jusqu’à attenter à son honneur et à sa probité, visant à le discréditer, le dévaloriser au lieu de réfuter, par des preuves, son argumentation documentée. De « complotiste » à « agent » des « service » algériens et/ou de la France, de traître aussi ! Il ne manquait que la qualification de « funeste coléoptère ». Enfin si, on l’a traité de « doubab » (mouche électronique) « bossant pour régime ». Non seulement lui, mais aussi, les auteurs de la préface/postface et son éditeur algérien ! C’est bébête, méchant et frustrant surtout quand cela vient de gens qui se prétendent « intellectuels » ! Des publications de cette qualité informationnelle, ça « s’analyse » et non « parcouru des passages » ou « non encore lu ». La logique intellectuelle impose des réponses avec une approche intellectuelle et non pas par des réactions hargneuses et injurieuses, qui égarent ! En vérité, des enrôlés dans la catégorie opportuniste des « gaucho-islamo-bobo » algérois ! Bensaada traître ? Raisonnons par l’absurde : à la limite, qui est patriote : celui qui « bosse » pour un « régime » de son pays, quel qu’il soit, ou celui qui « bosse » pour des états étrangers contre son pays dans le but de semer le désordre ? « La première des vertus est le dévouement à la patrie. » disait N. Bonaparte ; ainsi que ce proverbe arabe qui leur sied parfaitement :

« les armes du sage sont sa science et sa langue, celles de l’hypocrite la calomnie et la médisance ».

Toutes ces attaques démontrent, a contrario, la pertinence et la profondeur de l’ouvrage, mais aussi l’engagement douteux des mis en cause et leurs porte-voix. Totalement déroutés, frustrés par l’échec et surtout démasqués, ils se sont livrés, alors, à un travail de sape ignoble, à un degré d’aliénation tel qu’ils osent traiter de « renégat » leurs concitoyens qui défendent leur pays oubliant qu’eux le trahissent ouvertement en servant de relais à la politique de pays étrangers hostiles ; de la France en particulier !

Oui un livre-enquête foudroyant, ayant anéanti tout espoir de « coup de force » qui a semé la panique dans ces milieux, embusqués, en faisant mal à beaucoup de ces manipulateurs internes et externes ! Il a surgi tel un couperet, avec des preuves irrécusables (tirées des documents officiels de la NED/CIA et des câbles wikileaks), impliquant des personnalités et ONG algériennes dans la tentative de manipulation du hirak pour le détourner de ses revendications originelles en collusion avec des officines occidentales, la nébuleuse islamiste internationale que représente Rachad et le mouvement séparatiste MAK, suivant des agendas étrangers dans un but hégémonique ! Plus précisément, ses publications, qui consacrent une large partie aux extraits de rapports d’organismes étrangers, dévoilent les liaisons de ces « ténors autoproclamés… » (qu’il cite) avec notamment la NED américaine qui les finance. Dans son « Huit ans après : la » printanisation » de l’Algérie », il cite la Ligue algérienne des Droits de l’homme (LADDH) ; le Collectif des Familles de Disparus en Algérie (CFDA) en liaison avec « SOS Disparus » qui mènent souvent leurs actions ensemble avec « Soumoud » et « Djazaïrouna » ; le RAJ (rassemblement-actions-jeunesse). Dans un autre article, il dévoile le financement de Radio M (de El Kadi Ihsane), où active K. Drareni, par Canal France International sous la coupe du Quai d’Orsay… Pour en faire quoi ? De l’aumône ? Pour leurs beaux yeux ? L’anthropologue américaine Adrienne Pine dit à ce sujet :

« une fois que les gens acceptent de l’argent, ils acceptent les conditions qui vont avec… »

Il est vrai que les travaux de recherche de Bensaada sont assez offusquant et tranchant pour susciter pareilles réactions agressives !

Bien plus ! Au-delà des informations vérifiables qu’il renferme, le livre met aussi à nu un système médiatique corrompu, une espèce de journalistes, surtout du privé. Leur insolence est poussée jusqu’à considérer que tout « ennui » judiciaire d’un journaliste, d’un activiste politique félon, comme une volonté « politique » d’empêcher la vérité et la liberté d’expression (y compris dans les cas de diffamation, d’injure et d’atteinte à la sécurité de l’état !). Tous savent qu’ils sont face à des preuves avérées qui ne sortent pas d’une imagination débridée.

Omar Zelig (de son vrai nom Luc Chaulet) connu dans certains milieux algérois influents et sa clique font partie du microcosme algérois agissant. Certains (dont Rachid Malaoui le chef SNAPAP, un syndicat « autonome » algérien) ont même osé se réunir dans l’enceinte du Parlement français autour de la députée Marie-George Buffet (surnommée la « ‘Tartarine » par Bensaada) pour le projet de « faire tomber le pouvoir en Algérie » dans l’espoir de faire le bonheur d’un peuple dont elle ne connaît rien. Omar Zelig lui intervient, en s’annonçant en fin de parcours, lorsque la messe est dite ! Par son « post » – seulement « de 4 lignes » (dit-il) sur les réseaux sociaux – souhaitant que l’on se débarrasse de Ahmed Bensaada ainsi que du site d’information « Lapatrienews » – il annonce bien sa couleur, jusque-là dissimulée, mais d’importance, car il dévoile qu’il fait bien partie de cet amas politico-idéologique décrit par Bensaada. Comme tous les autres de son bord, nous n’avons pas vu à ce jour un écrit de son cru critiquer dans les règles de la science, les travaux de Bensaada Ahmed, ce « consultant canadien » (comme il le qualifie) qui doit être moins « patriote » que Chaulet Luc ! Quand on se prétend « homme public », on mesure ses mots destinés au public en les assumant ainsi que les répliques, au lieu de croire avoir dit une banalité ! M. Bensaada, lui aussi homme digne, ne laisse pas passer, à notre connaissance, sans réplique ce genre de « post » : « Si la fin de Belhimer pouvait nous débarrasser de ses dommages collatéraux type Bensaada, Lapatrie, la paranoïa et autres consternations du Boulevard des martyrs, ça serait bien, mais on n’ose plus rêver ». Ce qu’il a fait avec les moyens et l’intelligence qu’il a par un article qui semble l’avoir fortement incommodé ! Mais c’est l’article de Abdellali Merdaci intitulé « Ahmed Bensaada et les “dommages collatéraux” : Les songes d’une nuit d’automne d’Omar Zelig-Chaulet » (publié par des sites en Algérie relayé par le site canadien « nouveau-monde.ca ») qui l’a le plus ébranlé au point d’y voir des atteintes à sa personne et sa celle de compagne Mouffok / journaliste (un crime de « lèse-majesté » de l’avis de Bensaada ; « témoigne de l’arrogance des Chaulet-Zelig-Mouffok qui considèrent qu’écrire sur eux est un délit » selon Merdaci), nécessitant une plainte ; sans percevoir que leur « réponse est nettement injurieuse » selon Merdaci. La réponse de Merdaci et celle de Bensaada ne se sont pas fait attendre « la réponse du berger à la bergère » !

Ayant lu et relu son écrit doctement rédigé, on ne trouve aucune diffamation, injure ou insulte. Le professeur Abdellali Merdaci est bien connu pour sa haute culture, rarement égalé, en sa qualité de linguiste, écrivain, critique et historien de la littérature, auteurs de nombreux ouvrages, études et articles de presse. Ni dans ceux du Dr Bensaada qui n’est pas du tout le genre « bobo gauche caviar » comme beaucoup de ses détracteurs, mais un intellectuel, respectable et modeste, de haut niveau ayant reçu plusieurs distinctions honorables pour ses travaux de recherches des mains de hautes personnalités respectables notamment canadiennes ! M. Bensaada est chercheur et enseignant en retraite, mais encore en activités universitaires. Il est titulaire d’un doctorat en physique de l’Université de Montréal (Canada) et auteur de plusieurs ouvrages en plus d’une quantité d’articles sur la physique, la pédagogie et la communication dont certains sont traduits en plusieurs langues. On peut citer « Arabesque$ — enquête sur le rôle des États-Unis dans les révoltes arabes » (2015), « La face cachée des révolutions arabes » (2012, Éditeur : Ellipses (Paris) ; « Le développement économique de l’Algérie » (2011, Éditeur : Casbah Éditions (Alger). Un peu de respect pour eux comme ils ne cessent de l’être pour les autres !

On voit apparaître subitement une mobilisation de toute une faune de « supporters » agressifs, la plupart des inconnus, sans qualités intellectuelles, qui expriment leur solidarité par des commentaires futiles apparemment sans connaître les tenants et les aboutissants de la chose. Par parti-pris, par affinité ou en partisan, que l’on peut considérer compréhensible !

Ces choses se règlent par la sagesse, des débats fructueux et non par des invectives, voire des injures ou bien la censure des commentaires suivie du blocage des contradicteurs ou des menaces de procès (comme le fait Zelig). Quand on ne supporte pas la contradiction, mieux vaut éviter de s’engager dans ce genre de choses. Bensaada aurait alors engagé des dizaines de plaintes et aurait arrêté d’écrire !

Voyons ce que pense celui qui a eu déjà maille à partir avec Bensaada (pour cause de son livre et ses articles) en l’occurrence Ali Bensaad enseignant universitaire en France. Il écrit ce commentaire en soutien à Zelig « quand on écrit dans un journal des services renseignements cela renseigne d’où on écrit ». C’est stupide de la part d’un « professeur » d’une université française ! Pourquoi « d’où on écrit ? » pourquoi « d’où ». Logiquement, il aurait dû écrire cela renseigne « pour qui on travaille » ! Passons ! Il ne cite pas ce « journal ». Quel est donc ce journal « des services de renseignements ? » « El Moudjahid », c’est celui du gouvernement et Bensaada n’y a jamais écrit un seul article. « l’Agence presse service » (APS), c’est une agence d’information d’État et Bensaada n’y a jamais écrit non plus ! Tous les autres journaux et sites d’infos sont privés et Bensaada n’y a jamais adressé un écrit. Le Dr Ahmed Bensaada publie ses articles, défendant l’Algérie, exclusivement sur son Blog et n’importe qui est libre de les relayer, de les proposer, d’en faire la synthèse ou les signaler sans même demander son autorisation ! C’est le propre des intellectuels ! Ils sont d’ailleurs relayés par beaucoup de sites d’informations étrangers dont africains, libanais, canadiens, français et traduits dans plusieurs langues. Cela renseigne en quoi ? Ali Bensaad a-t-il la capacité de faire de même ? Par contre, il ne cesse d’être sollicité par des médias français hostiles pour dénigrer et taper sur l’Algérie tout en soutenant les prises de positions françaises et marocaines (il doit être plus patriote que Ahmed Bensaada peut-être) ! Dans son cas cela renseigne « pour qui il bosse » contre son pays ! Cela s’appelle comment ? Ali Bensaad, par ses écrits, soutient bec et ongles tous ceux qui s’emploient à la déstabilisation de l’Algérie dès les débuts du hirak ! Voici comment il « analyse », l’Algérie, le « régime » et sa politique dans cette vidéo. Des « printanistes » aux islamistes de Rachad en passant par les « 3issabistes » (la bande mafieuse en prison ou en sursis), les MAKistes ainsi que leurs soutiens ; les journalistes bobos d’Alger souvent des pseudo-gauchistes souillés ! D’où sa « solidarité » quand l’un d’eux se trouve dans l’embarras parmi eux Omar Zelig ou El Kadi Ihsane avec sa Radio M et d’autres : « Ma solidarité avec Ghania Mouffok et Omar Zelig et mon dégoût de la déjection écrite par le Merdaci…Ihsane El Kadi n’a pas été moins malmené je lui exprime également ma solidarité » Dans sa dernière intervention sur une chaîne, on peut le dire, du gouvernement et des « services » français RFI, il dit, avec cynisme ceci, au moment où Macron agresse l’Algérie, « les propos d’Emmanuel Macron ont été une bouée de sauvetage pour le régime algérien » tout en n’omettant pas de soutenir le Maroc. Enfin, mieux vaut ignorer avec dédain cet infâme pour sa vilenie et sa félonie !

Pour terminer, il est bon de rappeler que « la colère est mauvaise conseillère », car les réactions irréfléchies qu’elle entraîne peuvent susciter d’autres réactions plus embarrassantes et préjudiciables. Nous avons observé que Ahmed Bensaada ne réplique que rarement, mais quand il le fait, c’est pour mieux compromettre les détracteurs insolents avec d’autres faits ! C’est ce qui est arrivé à El Kadi avec sa radio M lorsqu’il l’a traité, comme ça, de « barbouze », alors qu’il n’a jamais été cité dans ses écrits ! Sa réponse a été immédiate, lui révélant l’origine de ses financements entre autres ! Même pour ceux cités, il n’a fait que révéler l’essentiel sur eux sans aller jusqu’à les briser ! On dit qu’« agir dans la colère, c’est s’embarquer dans la tempête. ».

La « recherche académique » est le métier du Dr Bensaada. Il s’est engagé dans la défense de l’Algérie des prétentions néfastes des forces étrangères hostiles. Il le fait (avec d’autres) de façon raisonnable et remarquable, ne cherchant ni la provocation ni l’humiliation des vis-à-vis, mais, comme il le dit, à dévoiler des complots funestes, à réveiller certaines consciences égarées, à susciter le débat dans le but de protéger le pays. Il affirme n’avoir révélé que quelques faits et gestes d’Algériens dans ce large complot ! Ce qui suppose qu’il est en possession encore, sans aucun doute, de preuves pouvant rendre des implications plus visibles et plus compromettantes ! Dans ce sillage Omar Zelig a fait un geste aussi vain qu’inutile en provoquant méchamment et gratuitement quelqu’un qui ne lui a rien fait et qu’il n’a jamais cité dans ses écrits !

Il nous semble, amicalement, que certaines personnes feraient mieux de s’apaiser en se faisant carrément oublier ! C’est plus sage et plus raisonnable ! Que leur reste-t-il comme autres « arguments » après avoir épuisé le lexique des qualificatifs méprisants ? Absolument rien ! Sauf à nous raconter des contes à dormir debout, après avoir compté le nombre de vendredi passés depuis le début du Hirak (les marcheurs sortaient le vendredi), comme le fait leur « ami » l’islamiste Dhina dans chacune de ses vidéos : « Salam, nous sommes le 24 septembre 2021, correspondant au 126e vendredi… ». Ridicule !

Le complot contre l’Algérie a bien échoué définitivement et il serait vraiment stupide de s’entêter à vouloir persister à atteindre un objectif qui a échoué lamentable. C’est comme cogner pieds nus contre un mur pour le détruire ! Marcel Pagnol illustre cela ainsi :

« Ne pas atteindre son but, c’est grave, c’est une grande déception, mais atteindre un but tout à fait opposé, réussir pour ainsi dire à l’envers, c’est la preuve la plus éclatante que l’on est un véritable idiot ».

D.A

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